-30 critères-
Les 30 critères du Manipulateur par Isabelle Nazare Aga
Isabelle Nazare-Aga ( extraits du livre « Les manipulateurs sont parmi nous »)Comment y faire face?
1.Il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l’amitié, de l’amour, de la conscience professionnelle
2.Il reporte sa responsabilité sur les autres, ou se démet des siennes
3.Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et opinions
4.Il répond très souvent de façon floue
5.Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations
6.Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes
7.Il fait croire aux autres qu’ils doivent être parfaits, qu’ils ne doivent jamais changer d’avis, qu’ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et questions
8.Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l’air, dévalorise et juge
9.Il fait faire ses messages par autrui
10.Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux régner
11.Il sait se placer en victime pour qu’on le plaigne
12.Il ignore les demandes même s’il dit s’en occuper
13.Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins
14.Il menace de façon déguisée, ou pratique un chantage ouvert
15.Il change carrément de sujet au cours d’une conversation
16.Il évite ou s’échappe de l’entretien, de la réunion
17.Il mise sur l’ignorance des autres et fait croire en sa supériorité
18.Il ment
19.Il prêche le faux pour savoir le vrai
20.Il est égocentrique
21.Il peut être jaloux
22.Il ne supporte pas la critique et nie les évidences
23.Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres
24.Il utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir autrui
25.Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé
26.Il flatte pour vous plaire, fait des cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous
27.Il produit un sentiment de malaise ou de non-liberté
28.Il est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d’autrui
29.Il nous fait faire des choses que nous n’aurions probablement pas fait de notre propre gré
30.Il fait constamment l’objet des conversations, même lorsqu’il n’est pas là
Bons ou mauvais chaque émotion se solde par l activité physique. Les sentiments d attirance engendre l amour .Mais les sentiment de rejet de dégoût de haine on fait quoi ???? Si rien ai fait il y a un déséquilibre donc on peut pas supporter l insupportable mais on peut équilibrer la balance activité physique faire du sport.personne ne comprend qu’ on puisse être manipule autant on souffre bah arrêtons faire tout pour arrêter de ce plaindre d un passé foudroyant en parler c est donner place à quelqu’ un qui n a rien à y faire courage et bon sport à tous et toutes
Je suis sincèrement désolé de votre analyse vous en faites une généralité alors qu’il y a des gens sincères qui ne partage pas totalement vos idées ne seriez-vous pas vous-même paranoïaque
Bonjour, A qui vous adressez-vous ?
Bonsoir,
Je suis en couple depuis 2010. C’est maintenant que je réalise la réalité de notre relation et que je commence à mettre des mots sur ma situation. Je réalise que je subis des violences psychologiques et que mon mari est un PN.
Nous avons deux enfants en bas âge. Depuis la naissance du 1er les choses se sont aggravées. Dans les grandes lignes : il veut m’éloigner de ma famille, il nous a complètement isolé des autres, derrière mon dos il me critique ouvertement mettant tout le monde mal à l’aise, il tient des propos malveillants au sujet de ma famille, il est menteur, manipulateur, égocentrique, contradictoire, jaloux, il a des sautes d’humeur, change d’avis, ne répond pas… Il se fait toujours passer pour une victime, il est toujours en conflit au travail et change régulièrement d’affectation .
Jusqu’au jour au j’ai dit stop car je ne voulais plus le suivre géographiquement. Jusqu’au moment où j’ai compris que son attitude n’était pas normale. Et maintenant que j’arrête de lui trouver des excuses à tout bout de champ, les langues se délient autour de moi confirmant ma décision. J’ai donc engagé une procédure de divorce mais c’est très long et évidemment nous cohabitons… Quel enfer…
Quelle attitude adopter face à lui pendant cette période ? Aller dans sons sens ? En fournissant les tickets de caisse qu’il exige pour contrôler mes dépenses, en ne sortant plus avec les enfants de la maison pour aller voir ma mère car il s’y oppose… Ou ne pas tenir compte de lui et aller à la confrontation ? Sachant qu’il n’hésite pas à m’insulter devant les enfants, à leur dire que je suis malade…
Et pour mon ainé (pas encore deux ans), comment réagir ? Quand son père est absent, tout va bien, il est épanoui, autonome, il ne le réclame pas spécialement. Quand son père est là, il est toujours après lui, il crie pour le suivre partout, dort mal, interrompt son repas, ne joue plus seul ou avec son petit frère, m’ignore presque. Est-ce que je dois laisser couler en attendant des jours meilleurs ou est-ce que je dois m’imposer ?
Merci pour vos éclairages.
Bonjour,
J’ai su que trop tard que je suis la fille d’une perverse narcissique.
Aujourd’hui je suis complètement détruite, je ne sais pas comment l’expliquer mais c’est comme si je n’avais plus rien moralement et mentalement, et cela m’a mené à tout perdre dans tous les aspects de ma vie (arrêt professionnel, plus aucun contacts avec l’extérieur, …), c’est comme si ma mère me pompait tellement d’énergie que je n’en n’ai pu du tout pour autre chose.
Je suis comme paralysée, je ne sais pas quoi faire pour simplement vivre.
J’ai essayé bcp de choses, je me suis aussi bcp cassé la figure en essayant d’aller mieux.
Chaque jour je lutte, tenir jusqu’à demain ou non ? Et pourquoi ? Elle me l’a répété tant de fois : « vis pour RRrien » car je ne remplis pas les critères de ce qu’elle attend de ses enfants aussi bien physiquement, intellectuellement que mentalement.
Dans ce cas à quoi cela sert de rester si l’on est une erreur de la nature ?
Je ne sais pas quoi faire …
Bonjour on pourrait faire connaissance j ai les même problème que toi j ai une solution hier j ai pris la décision d aller à la salle de sport pour un mois je pense qu’ à un moment donné il faut éliminer toute cette souffrance psychologique. Et je suis convaincu que ceux qui nous font se travail psychologique ne se rendent pas compte du mal qu’ ils nous font. Mais il faut que nous on élimine cet rage car c est elle qui nous plombe. Ce dire la maintenant y a personne qui t empêche le passé est le passé la maintenant je fait quoi pour me sentir mieux pense à toi c est le mieux qu’ on puisse faire. Si on ce sent bien on pourra aller de l avant. Et il le faut. Juste aller bien je sais c est dur d être jugée sans atténuation de circonstance jugée par ceux qu’ on aime mais voilà le mal à été fait c est eux qui on un problème c est leur problème si tu ne leur plait pas ! Et ça un jour ou l autre avec toi ou un autre ils se remettront en question et la c est eux tristement qui seront en dépression. On le sais bien au plus mal il n y a personne pour nous aider à se relever. C est qu’ on devait apprendre quelque chose si on passe par la. La roue tourne pour tout le monde toi lève la tête y a pas de honte la honte n existe pas on s en fou. Personne ne sais ce qu’ il y a dans ton coeur . Et les sentiments c est ce qu’ il y a de plus beau dans la vie pouvoir encore les ressentir tu peux être que fier mais bons ou mauvais il faut les faire sortir et l activité physique y a que ça qui guéri. Les crise d angoisse se calme si tu marches ca va faire mal . Mais marche un pas devant l autre même si au début tu aura l impression de marcher comme une débile je plaisante c est que moi aussi on m a pas mal rabaisser pour mon bien soit disant … peut importe les choix on été fait on s est trompé trop tard ca y est on est dans les grands tourment le sport le sport je ne connais pas d autre remède.
Je m’appelle Aline je. Suis en couple depuis 13 ans Avec un manipulateur perversi narcissique une quinzaine de séparations et chaque fois il revient me chercher je voudrais définitivement m’en débarrasser mais aidez moi cette fois à tenir r le co jusqu’au bout
Bonsoir Caroline . Pour avoir vécu 36 ans de vie commune avec un PN j aimerai vous dire .NON .. ne continué pas la relation , j ai tout fais , consultation psy familiale , individuelle , en couple , rien n y a fait , c était tjs Moi la malade , celle à qui le mari aurait décroché la lune pour la rendre heureuse , Mais elle ne savait pas l apprécier , mon mari avait 28 critaires du PN . J ai fait deux tentatives de suicide , une avec coma et l autre inextremiste ,je me détruisait à petit feu sous ses yeux Mais cetait Lui le malade , le pauvre qui travaillait , travaillait pour rendre sa femme heureuse .. il m à fait croire aux RV psy Mais cetait pour leur faire du baratin .. nous avons divorcé et un an et demi apres alors que j étais reconstruite et je me suis remise avec Lui .. il ne Lui a pas fallut un an pour me redetruire .. Mais heureusement avec le soutient de ma fille , je me suis ressaisie, hospitalisé sur ma demande et me suis relevée . Aujourd’hui je suis une femme épanouie , je voudrais revivre en couple Mais je suis bien armee et à l écoute de Moi même , du coup je flaire tout de suite si la relation est bonne oû pas pour Moi ..en attendant je n ai pas trouvé chaussure à mon pied , j ai 61 ans Mais je ne désespère pas . Et comme dit , vaut mieux être seul que mal accompagnée .. je sort danser , je m occupe de mes petits enfants , j accordé des restos à mes soupirants et je m en porte bien . UN JOUR CELUI QUI ME MÉRITE VIENDRA … bon courage à vous ..
Bonjour.
Je suis tombée follement amoureuse d’un PN il y a 3 ans. Au départ, il avait 2 autres conjointes, il vivait donc une triple vie, même avec ses amis, certains croyaient qu’il etait Avec une, d’autre avec une autre, certain avec Moi. Il est très bon mais j’ai tout découvert après 5 mois de relation. C’est juste irréel ce qu’il a réussit à faire, digne d’un film, il ferait concurence à Leornado dans le film « catch me if you can » .
Je l’aimais tellement que je lui ai finalement donné une autre chance et on a été 1.5 ans ensemble par la suite. Il etait transparent, on se disait tout. Je ne crois pas qu’il m’ait trompé et menti par la suite mais je l’ai quand même laissé par manque de confiance et parce qu’on avait une sexualité inexistante.
Depuis un an de rupture, je pense encore à lui, j’en suis encore follement amoureuse et lui aussi. On a finalement décidé de se donner une autre chance. Par contre, pendant cette année de rupture il m’a beaucoup blessé et manqué de respect, il s’est entouré de certain de mes collègues de travail pour jouer la victime, a développé une relation avec mon ancienne meilleure amie pour encore une fois se victimiser et parler de moi etc. J’aurais aimé en parler avec lui, de tout ce qui me fait souffrir … j’ai essayé… et c’est au cours de ces discussions que j’ai réalisé qu’il etait un PN… il a 20 critères sur les 30 très forts, et possiblement d’autre mais je devrai relire le livre (je l’avais acheté pour ma mère parce que mon père en est un. J’étais sa seule enfant qui ne se laissait pas manipuler dès que j’ai commencé à parler selon ma mère et il m’a mise dehors de chez moi à 14 ans)
Bref, je suis difficilement manipulable. Mais j’ai un gros problème d’estime de moi selon un psychologue que j’ai consulté jadis. Mais je m’améliore, j’y travaille à chaque jour.
Lorsque j’ai réalisé qu’il etait possiblement un PN, je lui ai montré tous les criteres avec plusieurs exemples de chacun et il est resté surpris, et a accepté qu’on consulte ensemble, il n’a rien nié en voyant les exemples évidents. C’est une bonne personne malgré tout et il m’aime vraiment. Mais reste à voir s’il va tenir parole (il ne la tient pas souvent )
Nos conversations sont epouvantables. Il est flou, il ment parfois, il est égocentrique (il le reconnaît l’être depuis longtemps et me dit fAire des efforts)… Bref il a fortement les critères 1, 2, 3, 4, 5, 8, 11, 12, 13, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 22, 23, 25, 26 et 27… toutes des choses que je lui reprochais mais dans mes mots depuis toujours, comme d’etre flou, de sauter du coq à l’âne, de changer de personnalité selon la personne qui est devant lui etc.
Ma question maintenant. Une fois que j’ai mis le doigts sur le fait qu’il soit PN (sans diagnostic par un spécialiste mais ça semble vraiment ça), est ce possible de développer une relation avec un homme comme ça? Avoir des enfants et vivre heureux? Ou je m’embarque dans un cauchemar encore? Il semble vouloir consulter avec moi. Notre amour est réel… il semble se sentir mal du mal qu’il m’a fait et le regretter… (Meme si avant qu’il en vienne à ça il revire tout sur moi et tente de faire la victime) .
Est ce que j’essaie et lui donne encore une chance par amour, ou ce serait mieux d’arrêter tout même si pour moi ça semble être la décision la plus difficile du monde?
Je me trouve vieille pour perdre mon temps encore. J’ai 37 ans et j’aimerais tellement avoir des enfants, mais pas dans un contexte de couple dysfonctionnel et donner à mes enfants une enfance comme la mienne 😦
Bonsoir , tant qu’il ne veut pas voir .. vous ne pourrez rien faire .. je peux juste vous conseiller de garder votre coeur et votre porte ouverte le jour G oû il aura besoin de vous ..
Bonjour Juliette, L’attitude de votre ami est contradictoire: Il dit vouloir consulter et vous ment! J’ai été 4 ans sous l’emprise d’un PN qui manipulait son psy depuis 10 ans, faites très attention!
C’est dur à concevoir , un pervers narcissicique n’aime personne A mon avis vous seriez avisée d’aller voir un thérapeute au plus vite. Prenez du recul et soin de vous. Un groupe de parole pourrait vous aider à y voir clair. Bon courage. Patricia.
Bonsoir,
J’ai un ami qui est embourbé dans une relation avec une PN (de haut niveau je dirais, j’ai plusieurs PN dans ma famille) elle habite chez lui, ne travaille pas, le prive de tout.. C’est pratiquement de la séquestration à domicile ! Bref, il a peur de faire ses propres choix, mais je ne me vois pas laisser quelqu’un dans ce bourbier que j’ai si souvent vécu ? Comment faire pour l’aider s’il n’a même pas la volonté d’ouvrir les yeux, ou même de venir chez moi pour que je les lui ouvre..
Je ne supporte pas cette situation. Je peux faire quelque chose ou je dois le laisser vu qu’il ne montre aucun signe de désir de survie…
Merci
Bonjour jai vécu 3 ans avec une femme Avec qui jai eux une petite fille et 1,et demi après pendant sa grossesse je me suis rendu compte qu’elle avait pas de cancer et que sa mère n’êtes pas décédé elle ma quitté 3 jours après mon anniversaire de cete année 2016 et notre enfant avait que 2mois
pendant 5 mois je ne pouvais pas voir ma fille
je me rend compte ojourdhui qu’elle ma fait vraiment souffrir psychologiquement je suis tombé en dépression et jai perdu mon travail
Pendant notre relation elle me disant que ma sœur donc je suis très proche qu’elle été trop investi dans notre vie de couple et que me amie été néfaste pour moi elle voulait que je voye plus personne.
Nous sommes passé devant le tribunal en juin et m’a accordé un samedi sur deux et à madame de mettre en place avec moi pour nous organise pour que je puisse l’avoir plus souvent
donc je vois pas beaucoup ma fille elle ma mis la pression à m’appeler avec sont nouveau compagnon et lui me disais que j’étais pas le papa de cete enfant je consulte une Psycologue et je prends toujours des médicaments
Vue que je vais chercher ma fille un samedi sur deux je suis obligé de la voir et elle me parle même pas
je sé pas comment je dois faire pour savoir si ma fille et en Bonne santé bien sur je la vois mes si elle et Pas allergique à certains aliments et autre
Bonjour, Geneviève j’ai vécu durant un an avec un pervers narcissique qui m’a totalement détruit psychologiquement il a joué avec mes sentiments il m’a fait croire et espérer que nous allions avoir un avenir en commun et j’y ai cru naïvement je m’en veux durant cette année il a jamais rien payé même paspas une baguette de pain alors qu’il avait une bonne situation et moi j’étais au chômage !
Il cherchait toujours la dispute avec moi etqyand ça allait trop bien pour repartir chez lui pour me tromper j’avais des reproches tout était de ma faute à chaque fois comme ça a il se deculpabiliser et moi je lui faisais un tas de beaux cadeaux et lui jamais rien pour moi .
en décembre 2014 il me quitté par sms je l’attendais avec mes enfants pour manger le réveillon de noël quand en pleine route il m’accuse d’un t’as de choses et fini par me dire c’est fini aveccest ta faute j’ai eueu aucune explication à ce jour durant 1,5 an j’étais détruite j’ai grossi tomber en dépression enfin bref et durant tout ce temps en avril 2015 il a voulut revenir dans ma vie avec de belles paroles mais j’ai refusé catégoriquement en faite c’est un homme immature et un homme immatures femmes il m’avait même donné une ist en 2014 quand il m’a quitté et bien sûr il nie!
Un vrai lâche 2 jours avant de me quitter il me disait qu’il estm aimait comme un dingue je pense que ça faisait parti de son jeu malsain pour me culpabiliser et quand il a voulu revenir dans ma vie je lui ai dit que c’est terminée
je suis plus sur son emprise et la maintenant je l’ai revu le 6 juin dernier sur sa demande car il voulait qu’ on se voit car il voulait enfin me donner une explication à notre rupture j’ai accepté pour avoir les réponses à mes questions pour pouvoir avancer dans la vie ,mais figurez vous qu’il m’a donné explication il a essayé de m embrasser je l’ai repoussé je lui ai dit non catégoriquement que j’étais là pour avoir des réponses .
il a voulu que je l’emmène à mon nouveau logement qu’il estne connaît pas je lui ai dit non !
Il .ma chériedit l homme de ta vie c’est moi avec un sourire narquois et la j’ai compris qu’il essayé encore de mattendrir malgré que j’étais ferme avec lui dans mes « non ».
je lui ai demandé pourquoi il s’acharner sur moi à me faire du mal surtout que j’ai toujours était gentil avecet attentionnée avec lui et la il me réponds avec un sourire narquois » je sais pas pourquoi parce que sans doute c’est parce que j’ai jamais rencontré une femme comme toi depuis notre rupture et pourtant j’ai eu bcp de femmes depuis notre rupture et pas une. Comme toi » j’étais sidérée choquée …
En faite il mettra toujours la zizanie dans ma vie il veut m empêcher d avancer dans la vie et d’être heureuse sans lui il ne le supporterait pas j’ai très peur de cet homme car il agit contre moi à distance il m’empêche de de vivre ma vie alors que moi je le laisse tranquille depuis notre rupture .
GENEVIÈVE DITES MOI CE QUE JE DOIS FAIRE POUR QU’IL ME LAISSE TRANQUILLE POUR TOUJOURS ET QUIL M OUBLIE?
IL DIVISE POUR ME RÉGNER IL RACONTE DES BÊTISES À UNE FEMME DE SON ENTOURAGE SUR MOI POUR QU’ELLE ME HAISSE ET ME JALOUSE CHOSE FAITE CAR IL A GARDER MES PHOTOS DANS SON TÉLÉPHONE ET CETTE FEMME LES AS VUS DU COUP AVEC LUI IL CHERCHE À ME NUIRE ET ME DETRUIRE LUI SE SERT D’ELLE CONTRE MOI CAR ELLE LE VEUT ET ELLE SE SERT DE LUI CONTRE MOI J’AI TRES PEUR AIDEZ MOI QUE DOIS JE FAIRE ET COMMENT DOIS JE ME COMPORTER ?
DOIS NE PLUS AVOIR AUCUN CONTACT TELEPHONIQUE ET AUTRES AVEC LUI MALGRE SES REFLEXIONS MALSAINES POUR ME FAIRE REAGIR ??
MERCI DE VOTRE AIDE…
Bonjour,
Depuis 2 ans j’ai repris contact avec une cousine. Nous nous sommes retrouvées après plus de 30 ans de séparation. Toute à ma joie de ces retrouvailles, j’ai refusé de prendre au sérieux les signes annonciateurs d’une personnalité tourmentée. Et pourtant, je les avais clairement perçus.
Conséquence très récemment ce qui devait arriver est arrivé : nous avons passé du temps ensemble, sur son terrain puisque demeurant à la campagne elle m’a reçue chez elle pour quelques jours. J’ai donc eu tout le loisir de constater que mes ressentis du début étaient exacts et mes craintes fondées. Mais surtout de faire les frais de son comportement pervers soit, colères froides mais violentes, provocations pour me faire sortir de mes gonds, mensonges à répétitions (sur un fait précis, une version différente d’un jour à l’autre), flots de paroles ininterrompus de sa part pour ne parler que d’elle, mais interruption immédiate dès que je voulais m’exprimer, remise en cause de ma personne tant physique que psychologique, délaissement et désintérêt total de sa part comme si je n’étais pas là, etc etc…
Plus un savant mélange de chaud et froid, achat de cadeaux que j’ai refusé, mais devant son insistance j’ai dû repartir avec, sinon… En revanche ceux que je lui avais apporté en remerciements de son ‘invitation’ ne lui ont suscité que peu de joie. Bref, j’ai vécu quelques jours infernaux et déstabilisants dont j’ai beaucoup de mal à me remettre. Malgré le soutien de mon époux qui n’avait pas voulu se joindre à ces ‘cousinades’, je suis vraiment blessée émotionnellement et attristée. Ce qui devait être une fête s’est avéré un désert tant affectif que dans la communication. Je crois qu’elle a senti que j’avais la personnalité idéale pour lui permettre d’agir à sa guise, je suis plutôt très sensible et aussi empathique.
En conclusion, je voulais alerter sur le fait que les PN peuvent être aussi des femmes, tant de notre famille et sans doutes des amis ou des collègues. Et si vous avez quelques conseils à me prodiguer pour me remettre de cette mauvaise expérience (je me sens touchée au plus profond de moi et emplie de honte), ils seraient les bienvenus.
Avec mes remerciements les plus bienveillants…
Bonjour je viens de decouvrir que cela fait 4 ans que je suis sous l emprise d un PN .
Je vis seul avec mes enfants je travail je suis financierement independante.
Le pbm c’est que quand je veux stopper tout contact avec lui il me menace. On a une petite fille de deux ans ensemble qu il n a jamais garder plus de deux heures d affilé.
Je suis obliger de la mettre chez la nourrice avant d aller travailler alors que lui ne fait rien de ses journées a part jouer a la console et fumer des joints !
Ils me rabaisse constamment je suis toujours angoissé car c ‘est un homme violent .
Je ne veux plus sous son emprise meme si on ne vis pas ensemble il faut toujours que je lui rende des comptes et pour eviter les disputes violentes j ai coupé les contacts avec mes amis et ma famille .
A part le boulot et les enfants je n ai le droit de rien faire ou cela degenere et il menace de venir chez moi ou sur mon lieu de travail pour me tuer !
Je sais qu il a une arme et j ai peur .
Aider moi je ne trouve pas de solution pour sortir de cet enfer !!!!!!!
Bonjour,
Ne tardez pas à me contacter pour prendre 1 ou 2 rendez-vous.
Nous allons réfléchir ensemble aux meilleures stratégies.
Tenez bon !
Geneviève SCHMIT
Soutien-psy-en-ligne
Bonjour moi j’ai vécu avec cet homme pendant 6 ans je l’aime toujours mais j’ai du le quitter. Car trop dangereux psychologiquement ! Des notre rencontre il a pris en grippe ma fille de 15 ans à l’époque et voù lait que ce soit sa fille qui prenne cette place. An début, c’était magnifique même s’il faisait ses réflexions je passait à côté ou venait vite s’excuser. Il se prend pour une personne très belle qui rend jaloux tout le monde et m’a choisi pour rendre aussi les autres jaloux . Comprenais pas trop son délire ! Il vit pour le regarde des autres , il faut toujours être bien habillé, bien coiffé et bien maquillé. Il regardait tout et je passais devant le juge chaque jour . Je devait bien me comporter dehors et au contact des autres avoir le sourire ! Il avait toujours à redire même la nourriture c’était toujours très bon mais ^^ …..à la fin j’avais l’impression de ne plus savoir repassér le linge ou faire le café.
Quand je liu disait que je le vivais mal il me répondait qu’il fallait mieux pour moi de partir si je suis si mal . Qu’il fallait pas que je subisse !! Il ne voulait pas changer qu’il est comme ça et qu’il fallait faire avec ! Je lui disais que ses propos étaient blessant et rabaissant mais c’est moi qui n’avait rien compris et qu’on ne pouvait rien me dire . Jusqu’au moment où il m’a mit en conflit avec sa fille , on aurait cru que c’était elle sa femme !! Elle avait toujours raison du haut de ces 17 ans et a tout fait pour que papa me pousse vers la porte Je suis partie car ça devenait très malsain . Mais c’est très déstabilisent presque l’impression de ne pas exister sans lui .
Bonjour, je découvre que je vie avec ce genre de personne, en tout cas, il répond à tous les critères, certains s plus que d’autre. Cela devrais me rassurer. Pourtant, j’ai l’impression d’être dans une impasse. Je découvre, après 11 ans, qu’il ne changera pas. Je n’ai presque plus d’amis…. Il a pris mes clefs de la voiture. On a une maison ensemble, je ‘ai pas de boulot, on a deux filles, quand il est en colère, il dit que ce ne sont pas les sienne. Mais il dit aussi que je n’aurai jamais leur garde, que, je n’aurai rien…. On a eu une grosse dispute mardi. Ce matin, il m’a envoyer un message, disant que s’il fait des crises de colères c’est parce qu’il n’a pas fait l’amour depuis un mois. Je n’ai pas envie de lui, il est toujours désagréable, sauf quand ça le démange. Parfois je le fait pour qu’il me laisse tranquille avec ça. Je crois que ma soeur qui est ma seule personne avec qui je parle de lui sature, alors je ne lui en parle plus. Je sais que je dois me quitter. Je ne sais pas par ou commencer. Je voudrais d’abord me sentir prête. Bon, il faut que je m’occupe de mes filles avant qu’elle s ne s’entretue(lol, bien sûre)
Quittez cet homme qui vous fait tant de mal. Pourquoi acceptez vous d’être traitée ainsi? Reprenez contact avec vos amies et votre famille. Parlez de ce que vous vivez avec eux. Si vous le pouvez mettez vous en relation avec une association d’aide aux victimes ou aux femmes. Préparez votre départ pas à pas sans l’informer de votre projet. Ce n’est pas lui qui décidera de la garde des enfants mais le juge aux affaires matrimoniales. Si vous n’avez pas de revenus , vous pourrez demander une aide juridictionnelle. Appelez le 3919. Ce n° est gratuit et anonyme. Cherchez des personnes pour vous aider. Vous allez en trouver.
Courage.
Bravo à Soduker pour sa réponse logique, de bon sens, pondérée ; il a raison de vous dire de faire les choses en douce, de vous faire aider, surtout de ne rien lui dire, de préparer votre départ, d’être très déterminée. Soyez plus maline, plus hypocrite, plus manipulatrice que lui
et mettez le devant le fait accompli. N’ayez pas peur de ses menaces par rapport à votre enfant. Partez avec elle, offrez lui la vie la plus « secure » pour elle et votre amour, et le (la) JAF
vous accordera sa garde. Soyez prudente, équilibrée, protégez-vous mentalement, supportez
en attendant le moment où vous serez prête. Courage, vous allez y arriver et revivre.
Comment envoûter un couples qu’ils s’entend plus même les enfants entre eux s’engueule son deux fils il veut plus venir chez eux
Bonjour ce que je viens de lire, c’est exactement le problème qui se trouve mon fils. Je ne sais plus quoi faire depuis la mort de son beau père c’est de pire, en pire depuis le décès de son père. Il y a 3 mois.
Bonjour. Je vous écris car je pense sincèrement que ma « belle-fille » est une mythomane manipulatrice. Son père ne me croit pas du tout ni mes enfants d’ailleurs. J’ai 2 enfants d’une première union et quand il y a une bêtise de faite c’est toujours leur faute sauf que je sais qu’ils n’ont rien fait. Sa fille a déjà menti et elle a aussi laisse croire que ma fille avait fait une bêtise alors que c’était elle. Mes enfants n’en pouvons plus. Que dois-je faire ? S’il vous plaît. Mon couple est au bord de la rupture à cause de sa fille.
bonjour,
Je souhaiterais vous parler de ma femme qui à demandé la séparation au 2ème trimestre de cette année.
Nous vivions ensemble depuis presque 19 ans. au cours de la 7 ème année nous nous sommes mariés et nous avions une fille de neuf mois. entre temps nous avons eu deux garçons de 9 ans.
Au tout début de notre relation, un déséquilibre c’est opérer car elle souhaitais eu égard à son enfance très chamboulée par un accident grave et la maladie à 12 ans environs et du fait que sa maman l’a eu tard, qu’elle profite au maximum de ses parents, j’ai dis ok (elle semble avoir oublié en fait par rapport à l’ambition de ses projets).
En gros en près de 18.5 ans nous somme allée entre 450 et 500 fois dans sa famille et 30 maximum dans la mienne. Je ne parle pas de ses amis et des miens (très peu nombreux pour moi).
En gros sa famille me reprochait de ne rien entretenir dans la maison alors que j’ai un handicap et que nous étions tout le temps revenu chez eux 2 à 3 week-end par mois. Ma femme souhaitait que l’on se déplace en famille (n’ayant pas eu de famille pendant l’enfance, j’y étais sensible). Je précise que ma femme fait partie d’une fratrie très grande (une 10aine)
Pour le temps restant, il fallait faire le ménage et occupé madame qui ne supportait pas que j’ai une activité à moi et fallait l’occupé aux jeux de société. Elle à tellement peur de l’ennui qu’elle occupe ses journées et de ceux qui l’entoure que cela déborde.
Bref, ma femme à eu la pression de la famille d’un coté pour m’atteindre et qui à fini par céder.
Sachant que psychologiquement j’avais touché le fond est venu s’ajouter le fait que ma femme au 2.5 ans des enfants m’a shunté l’autorité en m’empêchant de les mettre au coin comme punitions pour désobéissance. Elle n’a pas su faire taire son instinct maternel et est intervenu au premier grands cri des enfants qui comptaient dessus et l’on a jamais pu en discuter et je me suis retrouvé désarmé.
Bref, pour lui offrir des choses, c’était compliqué aussi : les bijours (alergies), parfum (délicats d’offrir du parfum à sa femme), fleur (pas plus que ça, etc (bref désarmé pour cela aussi !), vacances (elle plaçait déjà tout).
Bref ma femme me jette car elle me reproche de ne rien faire dans la maison et de ne pas prendre d’initiative. Je précise que m’insérer dans son organisation n’est pas chose facile et c’est pas faute d’avoir essayer entre ses week-end réservé à sa famille et ses amis. elle me dis que je grognais trop et que je ne savais pas être heureux et avant tout affirmé par sa maman chérie qui en impose (et qui l’appel tous soir depuis la demande de séparation : elle maintien la pression. à plus de 80 ans elle perd pas le nord dire que quand le mari était encore de ce monde il la canalisait et ne faisait pas d’ingérence).
Dans l’intimité, j’étais demandeur 2 à 3 fois par semaine et je n’avais droit qu’a une ou deux fois dans le mois et encore. Pour madame, c’est fait pour avoir des enfants et c’est tout.
Peut être que je fais dans la complainte mais j’avoue que là, je suis à la renverse et gros paradoxe, je l’aime toujours.
Elle me dis que je ne sais pas données, ni recevoir ce qui peut être vrai vu mon enfance et que je n’ai pas fait entièrement résilience.
Mais, elle, peut on la taxer réellement de générosité, ou est elle égoïste voir profondément égotiste à sa façon ?
Cela peut paraitre hors sujet, mais je me dis qu’elle à l’art et la manière de toujours tirer la couverture vers elle avec une grande ingéniosité en me faisant passer pour un pauvre type égoïste. Je m’interroge sur tout et je suis perdu.
Merci par avances de vos opinions.
Cordialement.
Ps, il y aura assurément des fautes – désolé pour les amoureux de l’orthographe et de la langue française.
Bonjour Alter73.
Je suis dans une situation similaire…
16 ans dont 12 ans de mariage, 3 enfants…
Je subis et donc survis à une PN depuis (réellement) l’arrivée de mon premier garçon il y a 9 ans.
Elle a fait appel à la « justice » pour déclencher le divorce début septembre !!! (pour des raisons que j’ai identifié et pas celle qu’elle évoque, mais peu importe)
Son seul objectif a été de me détruire, j’ai failli y rester il y a quelques mois, heureusement, mes amis et ma famille ont été très présents !
Pour moi, il faut fuir ces personnages et tenter de protéger tes enfants, il n’y a pas d’autres choix.
Si tu le souhaites, nous pouvons nous contacter pour nous aider dans nos démarches…
Réponds moi ici avec ton mail si tu es intéressé.
Bonjour Greg,
Oui, en effet, je serais intéressé. Mais, je dois te dire que j’ai mal démarrer dans la vie, et cela m’a empêché de me construire (cela dois se voir dans mes écrits) et du coup j’ai beaucoup de mal à me constitué des amis et ma femme le savais dés le début. Du coup elle allait tout le temps dans sa famille et n’a pas ralenti le rythme et les enfants commence à en avoir ras le bol (il ne connaisse que ça).
Ils n’apprennent rien depuis 9 ans et presque 12 ans, ils ne connaissent que les relations de famille de ma femme, la télé, le terrain de campagne de belle maman et la tablette (numérique et chocolat).
Bref, ma femme qui semblait équilibré n’est jamais parti de sa famille.
Je ne sais que faire !
La semaine dernière, il est arrivé un incident à l’école que j’ai parfaitement bien géré et la belle famille en a profité pour me traité de père indigne et cela m’a fait sortir de mes gons.
ça fait mal, car le beau frère et la belle soeur sont venus garder les enfants la semaine dernière car ma femme était en formation et en on profité pour me dégomer devant ma fille en me traitant de père indigne (ce que ma femme à toujours évité de faire).
Je pense en fais que ma femme est sous l’influence très forte et malsaine de sa famille et qu’elle est resté une petite fille qui se laisse téléguidé depuis des années sans s’en apercevoir (il se serve d’elle sachant qu’elle est la dernière qui n’a jamais vraiment quitté le nid mentalement et presque physiquement, nous faisions l’amour chez belle maman et ça me mettait mal à l’aise).
Je ne poste jamais mes adresses mail en direct et je n’ai pas l’habitude (comment on fait ?).
La belle famille est puissante et m’ont déjà nuis en terme de crédibilité et me dézingue dès qu’ils en n’ont l’occasion (pas plus tard que la semaine dernière).
Cordialement.
Je ne sais pas non plus comment laisser mon e-mail…
Cependant, suite à ta lecture, je te conseille vivement de consulter le site de Genevieve Schmit (recherche google) qui décrit précisément le comportement d’un PN.
Si tu es réellement dans ce cas, il faudra que tu passes par des étapes de reconstruction (comme je le vis actuellement). Et cela fonctionne. Cela te rendra plus fort. Je suis également suivi par un Psy spécialisé dans le domaine qui me rassure sur le fait que je ne suis pas la « mauvaise personne » !!!
A te lire ici… ?
Bonjour, Je ne sais pas …je suis ..perdue… Déprimée…je ne sais plus si je suis la victime… Ou pn moi….voila mon histoire. J’ai été avec une personne qui pouvait avec des comportement très violent..un coup ca allait…un coup ca n’allait pas..a ce demande dans quel état je la trouverai lorsque je rentrerai à la maison. Elle m’a tapée une fois… Jetée des affaires par terre objet..etc. au départ c’était une personne super agréable gentille rigolote cultivée… Elle de disait être mon âme soeur!!! On partait en vacances on rigolait avec mes filles et tout, c’était génial !!!! Même goûts musicaux même délires.. Un jour elle a pris de la cortisone pour son oeil… Problème de tâche traitement à la cortisone…et est parti dans des délires…schizophrene …j’ai commence à avoir peur…lui demandant d’aller consulter un psy… Hors de question qu’elle m’a répondu…..j’ai tente chaman par photo …je savais pas quoi faire pour l’aider…elle est partie de la maison dans la foulée m’accusant de l’avoir trompée…par la suite elle les crises ont été de plus en plus fréquente… Elle ne voulait plus que j’aille à la country…me le disait indirectement… Disait à mes filles derrière mon dos…que je n’y étais pas…un jour elle m’a sorti une liste de personne avec qui je m’entendais bien…. Disant que je maternais trop ces personnes… Que je la trompé forcément avec…. Tout ça par SMS…jamais en face….on pouvait jamais parle… Je déclenchais ses colères….j’avais toujours raison et reporté la faute sur elle…6 ans comme ça… Jusqu’au jour ou j’ai cru l’apercevoir en voiture avec qqun d’autre…. Je lui ai dis… N’importe quoi!!! Tu crois franchement que c’était moi t es parano!!!! Encore aujourd’hui..je ne sais pas si c’était elle ou pas…je sais plus… En fait.il fallait aussi que je lui fasse une liste des tâches ménagères à faire car elle ne voyait pas ce qu’il y avait à faire…j’ai refuse… Je ne sais pas faire ce genre d’ordre écrit…je les faisais moi même…qd je lui demandais qqchose… J’avais l’impression de la contrarier avec. Notamment exemple tondre la pelouse….elle tondait autour du trampoline sans le pousser….qd je me permettais de lui dire… Elle me répondait… Et voilà je fais ses efforts…. Et toi….tu me fais des reproches…si bien que je ne lui disais plus rien. Elle ne voulait plus que je fasse de la country et comme elle avait déménage… Disant qu’elle ne se sentait pas chez elle… Je le lui ai cacher j’y suis allée qd même….et à force de ne pas avoir de câlins ni rien… J’ai fini par la tromper par un flirt…j’ai fini par lui avouer tt ça…. Et elle m’.a traite de perverse narcissique… J’ai tente de lui explique par SMS…seul.moyen de communication… Entre temps tous les amis que nous avions sont sortis de nos vies… Sans que je ne sache vraiment pourquoi elle les critiquais beaucoup… J’avais peur de la perdre… J’etais qd même dingue d’elle malgré tout…. Mais d’un autre côté c’était horrible à vivre aussi…mes.filles subissent la.meme depression que moi….on se sent perdu… Je suis coupable… Et je ne sais pas comment me soigner je vois une psy qui me parle d’emprise… Mais personne n’a jamais trompé ou menti à un pervers narcissique à ce que je vois…j’ai peur….merci de me repondre
Bonjour.
Pendant un an j’ai u une relation avec une femme qui avais un comportement qui me laisser perplexe.
Je m’explique.
Elle avait un fils très colérique,parfois violent méme avec elle et refusé de l’admettre.
Elle ne travailler pas,et moi oui( j’ais aussi un enfant).
Et c’était à moi de m’adapté a ça vie,qui était très chargé.
Elle était régulièrement en retard à nos RDV( parfois 1h,1h30)lui fesant par de mon mécontentement, et lui disant que je voyais ça comme un manque de respect.
Donc par la suite elle me fesait culpabilisé,en me disant à chaque foi,je me dépéche hein ,je me dépéche pour ne pas étre en retard et froissé messieurs,je cours pour toi tu voi!
Elle le réclamer tjrs des cadeaux .
Annuler nos RDV,et m’en imposé un autre ,et ci je n’était pas disponible quand elle l’avais décidé,j’avais droit à un,ah tu à mieux à faire que me voir c’est ça? Tu peux pas te libéré pour moi?,et bien tu doit beaucoup m’aimé.
Elle voulais que je lui paie une nouvelle poitrine,et je ne voulais pas.
Un jour que je lui annonce que la grand mère de mes enfants avait un cancer du sein,elle à u cette phrase abject… Avec un peu de chance elle auras une nouvelle poitrine elle.
Mes parents étant décédé tout les 2 je décidé de partir passé Noël en Croatie avec mes enfants,pendant qu’elle le passé en famille.
Une foi en Croatie elle me canarde de SMS me disant,tu est la bas et moi g envie de te voir ,d’être avec toi,j’en suis malade que tu sois si loin.
J’ai donc écourté mon séjour pour être avec elle,mais une foi rentré elle n’as pas fait de ka de moi.
Elle essayer de me montée contre mes amis.
Elle me surveiller, fouiller dans mon téléphone.
Ci je ne réponder pas au SMS dans l’heure j’avais une scène
Me disait c’est bizard tu était connecté sur FB ya 7 mn mais ,ta pas,le temps pour moi.
Me reprochée de rien faire ensemble,mais refusé tout ce que je lui proposé
Ne voulais pas,me présenté à son pére ,car je lui présenté pas mes parents( je rappel qu’il son décédé).
Voila quelque exemple du comportement de cette personne.
Alors qu’en pensez vous?
Bonjour, Raf,
Ce que j’en pense? Le comportement de votre « amie » me fait penser à celui d’un ex compagnon, avec lequel j’ai rompu voici trois ans.
Selon moi, il avait beaucoup de critères correspondant à ceux que vous décrivez. C’est une relation difficile à vivre, et aussi fatigante. Ces gens nous pompent littéralement toute énergie.
Le meilleur conseil que je puis vous donner est de rompre. Bien entendu, elle vous harcèlera, tentera de vous reconquérir par tous les moyens, mais restez ferme sur ce point si vous voulez vous préserver, car ceci est extrêmement épuisant, tant sur le plan physique que psychologique.
Vous avez mieux à faire, et surtout, n’abandonnez pas vos amis!
Voilà, Raf, ce que j’ai à vous dire pour le moment.
Je vous souhaite bon courage. Vivez votre vie.
Amitiés.
Forester
Chère Juliette,
Votre commentaire m’a beaucoup touchée. Certes, il vous faudra beaucoup de temps, et de prises en charges thérapeutiques. Je n’ai pas eu le même parcours que le vôtre, cependant, je peux comprendre ce par quoi vous êtes passée. Le pire, dans l’histoire, est l’incompréhension de notre entourage, qui ignore avec quel monstre nous avons pu vivre. Parfois même, les autres ont même tendance à vouloir prendre la défense du MPN, ce qui suscite en nous un terrible sentiment d’injustice. Alors, nous retournons colère et aussi culpabilité contre nous en nous infligeant des souffrances inutiles. Cela peut provenir de très loin dans notre enfance, nous ne nous jugeons pas dignes de vivre ou d’aspirer au bonheur, et nous faisons fausse route. Tandis que le MPN poursuit tranquillement la sienne sans plus se poser de questions, nous nous en posons trop, surtout à son sujet et aussi à ce qui nous a menées là.
A force de travail sur soi, vous allez trouver les clefs qui vont vous permettre d’échapper à cette emprise. Le tout est de faire définitivement le ménage dans ses relations, de savoir et aussi pouvoir passer à autre chose, tout en prenant garde à ne plus reproduire des schémas déjà connus. Grâce à une meilleure connaissance de soi, nous pouvons parvenir également à écouter nos intuitions, nos ressentis, quand nus débutons une nouvelle relation, qu’elle soit amicale ou amoureuse. Si, au premier contact, nous nous sentons mal, il faut rompre.
Tenez bon, Juliette, et ne vous découragez pas, même si vous avez parfois l’impression de ne pas avancer comme vous le souhaiteriez.
Amitiés, Forester.
Merci pour votre compréhension, vos parole d encouragement et de soutient.. C’est vrai que c’est encore très difficile pour moi.. Mais je travail avec mon psy , je cherche des informations sur le net, j analyse beaucoup , je suis prudente envers une nouvelle relation .. Je reste sur mes gardes , peut être de trop mais je ne veux surtout plus revivre ça ..dans ma tête ça va plutôt bien mais ce qui me fait encore terriblement souffrire c’est les douleurs dans ma poitrine au niveau du cœur.. Malgré mon traitement qui est déjà lourd ces douleurs persistent.. Si seulement il y avait un moyen pour alléger cette souffrance !! Je pense que ce n est que le temps qui l apaisera .. Mais en attendant je me dit que mon cœur et mon corps en prend un coup..bon courage à toutes ces personnes en souffrance et merci pour leurs témoignages. Défois le fait de partager et ne pas se savoir seul peut nous dis culpabiliser car on fond de nous on se sent quand même encore coupable de n avoir pas fait assez pour aider et comprendre le PN.. C’est fou ça .. Comme notre cerveau ne nous laisse pas tranquille et nous inflige tjs des doutes . On leurs cherche des circonstance atténuentes , on veut comprendre et en fait on continue à se faire du mal . Car lui continue sa vie comme si de rien n était et nous on reste dans une continuelle souffrance .. On avance à petits pas feutrés..je crois effectivement que ça dépend aussi du nombre d années qu on a été sous cette manipulation .. Enfin bref .. J ai pas encore gagné la partie.. Mais faut que je reste positive .. Je vais y arriver .. Cordialement… Juliette..
Bonjour à tous,
J’ai vécue 18 ans avec un MPN et ai eu 3 enfants, j’ai mis des années à comprendre, accepter et enfin partir grâce a des aides extérieures (thérapeuthes, et différentes méthodes de thérapies). Ma mère est aussi une MPN. J’ai quitté la ville dans laquelle j’avais vécu avec ces personnes, puis maintenant j’ai quitté la métropole. Et la malgré 10 ans de connaissance et d’action pour sortir de l’emprise, je continue à en rencontrer, alors à la différence de l’époque c’est que je les ressens très très vite. Mais je me rends compte que je peux encore être atteinte. J’ai rencontré un homme il y a un peu plus de 3 semaines, il est venu me parler à une soirée chez des amis, il m’a donné 2 informations importantes en me disant: « ma dernière relation a dit que je lui prenais toute son énergie » et « je suis un puits sans fond pour les câlins ». La plus tous les signaux non verbaux je me suis dit « sauve toi vite » . Et bien non le lendemain on s’est revu on a flirté ensemble, il m’avait préparé un petit repas, était relativement attentionné, parlait beaucoup de lui, et avec des remarques moqueuses, quand je suis partie dans la nuit, j’étais en colère, j’avais envie de vomir. JE me suis dit une fois de plus mais avec plus d’éléments que la veille, sauve toi!!!! je lui ai envoyé un texto pour lui dire que je voulais arréter la relation là (au bout de 2 jours, j’étais fière de moi de me dire que malgré son physique et l’effet qu’il a eu sur moi, j’avais vu, reconnu ce que je connais depuis ma plus tendre enfance, et j’allais partir avant les dégats). Et bien non! il m’a de suite appelé avec un numéro que je ne pouvais pas identifier comme étant lui et le piège s’est refermé! avec toute ma conscience!!!! je suis retournée dans ces bras, mais différemment. Consciente de tous ces mensonges, j’ai au bout d’à peine 3 jours subies des crises de jalousie, si j’avais un peu de retard, si je recevais un texto quand j’étais avec lui, consciente de ces je prêche le faux pour savoir le vrai, des réponses floues qui fait que finalement je n’avais pas de réponse, des critiques… Du condensé, tellement flagrant, j’ai tout de suite résisté donc il a tout suite répondu par toutes ces crises. Mais je me rends compte que malgré mes années d’expériences, après avoir réussi à couper les ponts avec ma mère, mon ex-mari, et d’autres dans ma famille sur le même acabit je suis toujours fragile. Cela fait 3 jours que j’ai réussi à ne pas être en contact avec lui, je sais qu’il ne va pas tarder à me rappeler je me prépare à ne pas lui répondre!!
Tout ça pour dire que même si on a compris le mécanisme, que l’on a déjà réussi à s’en sortir avec beaucoup de travail et d’aide, quand on n’a été élevée et construite avec ce schéma comme référence, il est long très long pour s’en prémunir!!! Un jour je sais que j’y arriverai sans que cela soit un combat avec moi même.
Je souhaite du courage à tout le monde, que la force soit avec vous!!
Aria
Moi aussi je souhaite à toutes ses victimes de prendre conscience des lors des premières sus pissions de manipulation PN et de les fuir coûte que coûte .. Il y va de leur vie..c’est par leurs séduction , leurs promesses non tenues, leurs mensonges à nous faire croire qu ils nous aime, à leur manière de nous culpabiliser et nous rendre responsable de leur malheur, qu il nous détruise à petit feu.. Ne vous posez pas la question:: est ce intentionnel ou non??? Ça n à pas d importance le résultat est le même .. Ces personnes vous prennes votre personnalité, votre vie et vous manipule jusque vous y perdez la votre…j’ai été détruite à plusieurs reprises, plusieurs tentatives de suicides..beaucoup de thérapie familiale, de couple., individuelle pour sauver ma famille et mon couple. Rien n y a fait.. Il détournait tout à son avantage..se sont des gens qui ont une bonne image à l extérieur car ils savent séduire, ils aiment rire sur le dos des autres, il mentent pour s en sortir et vous font passer pour malade afin qu on les plaigne de devoir vous supporter.. J ai divorcé au bout de 36ans complètement détruite.. J’ai mis un an à me refaire une petite santé et je me suis laissée reprendre dans ses filets .. Il ne lui a pas fallu 1an pour me re détruire pire encore.. Notre séparation date de septembre 2014 et j ai encore du mal.. Je ne suis pas tirée d affaire.. J ai été hospitalisée 3mois en psychiatrie et je continue un travail de longues haleine avec mon psy..il s’est trouvé une autre victime..pour dire nous sommes encore des proies faciles..J en ai fais l expérience avec un petit ami qui a le même profile que lui.. Mais je l ai détecté à temps.. Mais le pire c’est qu il s accroche.. Et j ai des sentiments . Mais j y travail avec mon psy car je sais que cette personne n est pas bonne pour moi..nous devons être très prudente car nous avons cette fragilité affective qui date sûrement d un manque d affection dans notre enfance… Pour finir j’ai perdu en tout 7 ans de ma vie entre les hospitalisations, les surdosage de médicaments et les journées passées au fond de mon lit à broyer du noir.. Le mal que j ai fait à mes enfants en voulant quitter ce monde.. Il n ont pas comprit que je souffrais de trop et que cette souffrance prenait le dessus de l amour que je leur portait.. Ils étaient ma seul raison de vivre et je m accrochait à eux .. Mais hélas ça n à pas suffit… J ai déjà été dans le coma .. Sauvée in extremis deux fois..depuis quatre ans je me blesse, je m auto mutile( scarifie ils appellent ça les psy)..mais j ai si mal au moment des crises que lorsque je me scarifie ça me fait du bien et je supporte mieux la douleur , la déchirure que j ai dans mon cœur.. J ai par moment comme l impression qu un gros rat est en moi et me lacère le cœur avec ses dents.. C’est très très douloureux et mon traitement n en vient pas à bout.. Mais bon… Je perds pas espoir .. J ai déjà pas mal compris et appris.. Donc j avance .. Doucement mais sûrement et je reprend confiance .. Je vais y arriver.. Et je vous le souhaite aussi de tout cœur… Juliette
Wow ses fait des années que cela se produise pour moi, mais pour le bien de bons souvenirs je vais juste aller de l’avant et de dire ce que je veux dire. Je voulais simplement en train de naviguer à travers l’Internet et je l’ai vu quelques observations faites par une femme Latino et d’autres personnes au sujet de Metodo Acamu et comment il a aidé à résoudre leur problème de relation brisée à la protection, bon travail, PROMOTION, et tout ça. Tout ce que je pouvais je ne pouvais pas ne pas y croire, je veux dire que je me sentais heureux de savoir qu’il fait toujours son bon travail pour différentes personnes à travers le monde. Il est le premier et le seul lanceur de sorts qui utilisent son don pour aider les gens et ne demande rien en retour tout simplement votre gratitude. Je suis arrivé à le rencontrer il ya 15 ans de l’aide quand je travaillais en Afrique. Ensuite, il n’y avait pas des forums comme celui où tout ce commentaire sont détachés. Si vous voulez un peu de quelqu’un comme metodo Acamu vous recherchez pour eux avec tout ce que vous avez. Je lui ai d’arrêter ma femme de me laisser et se déplaçant avec nos enfants au Royaume-Uni avec une nouvelle gars qu’elle voulait dire quand je étais loin. Je suis la plupart du temps à l’étranger que je étais jamais à la maison littéralement à cause du travail et ma femme était pas un fan. Il était juste se plaignent facile au début, mais ensuite, il est devenu mauvais chaque fois que je vais visiter Je pouvais sentir ce nuage noir planant autour de la maison et elle se fâcher contre moi sur tout ce que je fais. Au début je pensais qu’il était juste lui être triste que je allais justement séjour pour deux semaines et saute à nouveau. Jusqu’à ce jour, je ne peux toujours pas comprendre pourquoi elle n’a pas compris que mon travail exigeait beaucoup forme moi et il était drôle depuis qu’elle a été celui qui m’a conseillé de prendre le travail que cela était bon pour nous. Seulement pour obtenir un appel de sa me disant qu’elle voit quelqu’un d’autre et demande le divorce et pour couronner le tout, elle se déplaçait au Royaume-Uni avec nos enfants. Elle a été littéralement me quitte à blesser même quand je l’avais rien fait pour le mériter. Je me suis toujours resté en contact avec eux pendant mon absence. Pas un jour collé que je ne pensais pas que d’eux. Je devais faire quelque chose pour arrêter ce qui allait se passer. Je ne pouvais pas voir l’amour de ma vie et il suffit de laisser mes enfants avec elle. Je était étranger et n’a pas eu la permission d’aller résoudre ce qui se passait une maison. À droite, puis a été quand je tendis à metodo Acamu et nous avons rencontré en temps réel. Je dois dire qu’il était assez agréable pour moi, il m’a pris comme son fils. Il m’a dit qu’il allait me aider à obtenir ma femme et ce qu’il a fait pour moi. Je me souviens qu’il envoyer son garçon de courses avec moi pour me aider les matériaux qui ont été nécessaires pour la préparation du sort. Croyez-moi, était-ce le 14 jour après le sort en était jeté ma femme avec nos enfants étaient en Afrique. Elle voulait que nous recommençons à peu près quelque 24 jours avant ou là de ne pas vraiment sûr si, elle voulait aller au Royaume-Uni à un homme inconnu, mais Metodo Acamu orthographique accompli ce qu’il avait promis. La traduction à l’anglais Metodo Acamu moyen le fils des esprits je crois qui est pourquoi il est le meilleur à ce parce que ses dons sont de la nature. Il est celui qui promet et remplir. Je eu de la chance de l’avoir rencontré en temps réel, mais vous l’utilise encore un cet e-mail i vu ligne je l’ai contacté pour voir si son pour de vrai et il était metodoacamufortressx @ (yahoo). com réécriture sous la forme de messagerie standard
Bonjour hier il m à menace. Il n était pas content parce que la maison n était pas assez propre pour lui. Il a pris le balai en disant que la maison est toujours sale que j ai un manque d éducation et bien sûr je ne voulais pas me laisser insulte du coup il m a dis que je jouais le bonhomme et que je le poussais au meurtre. Il m à dit que j étais une manipulatrice et que les manipulatrices aiment les coups. Il me dit tout le temps d arrêté de jouer les bonhommes. Il m à dis qu il est dangereux très dangereux mais qu il met de l eau dans son vin. Je ne me suis pas laissé faire et je lui ai dis qu il ne me faisait pas peur.
Bonjour, je me pose énormément de questions. Je ne sais plus quoi faire ou quoi penser. Mon mari me soutient qu’il veux un enfant depuis 5 ans à moi et à ma famille ainsi que son entourage mais nous avons des rapport 1 fois tous les mois ou tous les deux mois depuis 5 ans. Je lui en est parler à plusieurs reprise il me promet à chaque fois qu’il fera un effort mais rien y fais. Lors d’une dispute il m’a dit qu’il trouver ça sale puis c’est excuser à la dispute suivante. C’est une personne jalouse, il me dit qu’il m’aime tout les jours mais ses actes ne suive pas c’est parole! Resament il a manqué de respect à mes parent les a pousser violament sans raison! Je n’arrive pas à lui pardonner! Et depuis fais comme si de rien était. Parle à mes parents avec de grand sourire comme si rien ne c’était passer! Il y a 3 ans juste après notre mariage , il m’a mis à la porte mais n’a rien fait pour que je revienne je suis revenu de moi même en imposant des changements pour améliorer notre couple il m’a promi qu’il ferais des effort! Pendant 1 semaine sa etait puis c’était reparti comme si de rien! Je suis blesser je pense qu’il joue de mes sentiments et de mes valeurs! Quoi faire?
bonjour /bonsoir
jais longtemps reflechie avant decrure se message mais je pance que mon copin actuelle a tout les « simptomes » decrit ci dessu…
jais 19ans et je suis avec lui depui 3 ans ( lui a 24 ans) et je nsais plus quoi fair a vrais dire je voudrais me separer mais lui la tres bien compris et me fait du chantage afectif voir meme du chantage au suicide …
il vie avec moi chez ma mere depuis un ans car il a eu de gros priblem financier et ces retrouver a la rue le truck c que depui septembre il ne paye plus de loyer et me dit quil nest pas dans lobligation de le faire , quand jlais rencontré jetais jeune et naïve ,il avais de gros problemme de drogue et autre cest pourquoi je lais toujour soutenu elas il a replonger et jprend tout les jour des reflection ,il me fait porter le chapeau en me disans que ci jaretai la cigarette il areterais lui aussi , que jle soutien plus ou encor que ci je continu mais etude on ne poura pas avoir daparte a nous car son salir nest pas sufisant il sort tout les soir chez ses amie et si jlui demande de rester il fait la gueul il va meme jusqua me dire que c dma fote ci , il ne ce leve pas le matin pour aller travailler car JE nai pas entandu le reveille , il y a une semaine jais voulu rompre mes il ma retourné le cerveau en moin de temps quil ne faut pour le dir je suis perdu ci vous avez des conceille je suis preneuse ( desolè pour les fotes)
Chère Didou,
Non, c’était sérieux. En fait, les personnes très empathiques, comme vous semblez l’être, ont ce qu’on appelle: « Le syndrome de l’infirmière ». Cela peut provenir aussi de l’enfance, dans un milieu peu valorisant. Votre mari était malade de l’alcool, vous aviez espéré le changer.
Mais il n’en est rien, car ces gens demandent toujours plus, jusqu’à épuisement de nos propres ressources.
Je ne crois pas que cet état provienne seulement de l’alcoolisme, ils ont déjà cela en eux. Quand ils sont en état de faiblesse, ils ne cessent de nous solliciter, dès qu’ils vont mieux, ils reprennent du poil de la bête et recommencent.
Tout cela est un manque de maturité affective, de part et d’autre. De sa part à lui, car il ne sera jamais satisfait de ce que vous pourrez faire pour lui, de notre part à nous, car nous souffrons, ou avons souffert, à un moment donné de notre vie, d’un sérieux manque d’attention de la part d’un ou des deux parents (abandon, par exemple).
Nous sommes co-responsables, sans le vouloir, de cet état de choses en ayant pas posé assez fermement les limites. C’est ce manque de fermeté qui nous perd.
Alors voilà: fixez-lui un ultimatum. Ou il persiste dans sa conduite, ou vous vous séparez.
Décision, certes, difficile, mais il s’agit aussi du bien-être de vos enfants et aussi du vôtre.
Entourez-vous d’amis sûrs, organisez votre éventuel départ en prenant la précaution de ne pas lui en parler tout de suite. Et surtout, ne craquez pas s’il vous supplie de retourner vivre avec lui.
Je reconnais que cette solution est drastique, dure, violente. Mais vivre l’enfer au quotidien, est-ce mieux?
Prenez votre temps pour réfléchir. Pensez à vos enfants.
Gardez courage. Amicalement.
Forester.
Merci pour votre réponse qui m est très précieuse. Je crois comme vous dites que cela vient de mon enfance. Je reproduit ce que ma mère a vécu je pense. Ma mère est resté « pour ses enfants » avec mon père et nous lui disions de partir pourtant
Vous avez raison je dois penser à mes enfants. Mais je ne peux pas partir de chez moi car c est mon lieu de travail. Si je partais ce serait une démission Je ne me sens pas encore en danger juste fatigué et use de cette situation et je n ai plus de sentiment pour cet homme qui ne me respect pas.
En tout encore merci
Bonsoir
je n ai pas eu de réponse à mes questions précédentes. Il est vrai que j ai fait un copié collé et que du coup mon message n avais pas l air sérieux.
je voulais savoir si un pn peut le devenir par notre faute. J ai l impression d avoir trop accepté, trop pris sur moi de l avoir maternė
la réponse est NON
On ne devient pas PN, on l’est.
Par contre on peut adopter des comportement manipulateur, narcissique voir même pervers. Les victimes de PN le font parfois pour s’adapter ou survivre.
Bon courage! Geneviève Schmit
(PS:/ Je ne peux personnellement répondre à tous les messages … Par contre, je met un point d’honneur à le faire dans mon site pro: Soutien Psy en Ligne
Et également sur mon Facebook: Soutien.Psy
bonjour mon pere, est narcissique, paranoique, manimulateur, il ecrase les autres, il est ëgoiste, sentiment de superiorité, une certaine forme de supuissance, égocentrique, une certaine forme de perversité, il est menteur, se victimise, il sais ce plaindre devant certaine personnes. il ce prend pour dieu ! Que faire ? merci pour votre reponse
Que faire ??
Prendre votre autonomie au plus vite et vous tenir à distance …
Bon courage! Geneviève Schmit
Bonjour
Quand j ai rencontré mon conjoint c était un homme formidable d une gentillesse et d une fragilité qui m’ont touché. Il avait un problème d alcoolisme et je me disais si il ne buvait ce serait l homme parfait. J ai eu un enfant avec lui. Pendant 8 ans j ai supporté de le voir boire en espérant qu’il arrête. et puis il est tombé malade il a été hospitalisé il a eu la peur de sa vie il arrête de boire.finalement il n y avait rien d alarement. Et c est la que le cauchemar commence. Je tombe à nouveau enceinte et bien qu’il soit content les reproches fusent il s en prend à moi et il alterne avec mon fils. je pensais que c étais du au manque d alcool.mais chaque jours c étais pire au point ou le jours ou j ai accouché d une césarienne j ai demandé à sortir pour ne pas laissé mon fils seul avec lui.je suis reste 3 jours a l hôpital je suis rentre et il m à attaque sur le ménage. Je suis dégueulasse. et ça c est tout les jours. quand je lui parle il va parler à ma fille ou mon fils comme si il ne m avait pas entendu. il me dit que mon travail m à abruti il me traite de sorcière cet été il a voulu me viser avec son brique pendant une de ses crises. Ensuite il a expliqué à mon fils qu il m a délibérément raté et biensur tout ce qui ne tourne pas rond c est de ma faute.quand on se dispute il est très gentil avec mon fils et à la minute ou l on se reparle il lui en fait baver. Il lui dit travailler bien à l école c est pas être intelligent… quand il travail le week end c’est la fête à la maison. Des qu il est la il ne faut plus faire de bruit pas salir pas trop jouer. J ai l impression qu au boulot il harcel ses collègues parce qu ils ne travaillent pas asser bienQuand j ai rencontré mon conjoint c était un homme formidable d une gentillesse et d une fragilité qui m’ont touché. Il avait un problème d alcoolisme et je me disais si il ne buvait ce serait l homme parfait. J ai eu un enfant avec lui. Pendant 8 ans j ai supporté de le voir boire en espérant qu’il arrête. et puis il est tombé malade il a été hospitalisé il a eu la peur de sa vie il arrête de boire.finalement il n y avait rien d alarement. Et c est la que le cauchemar commence. Je tombe à nouveau enceinte et bien qu’il soit content les reproches fusent il s en prend à moi et il alterne avec mon fils. je pensais que c étais du au manque d alcool.mais chaque jours c étais pire au point ou le jours ou j ai accouché d une césarienne j ai demandé à sortir pour ne pas laissé mon fils seul avec lui.je suis reste 3 jours a l hôpital je suis rentre et il m à attaque sur le ménage. Je suis dégueulasse. et ça c est tout les jours. je lui parle il va parle à ma fille ou mon fils comme si il ne m avait pas entendu il me dit que mon travail m à abruti il me traite de sorcière cet été il a voulu me vise avec son brique pendant une de ses crises. Ensuite il a expliqué à mon fils qu il m a délibérément raté et biensur tout ce qui ne tourne pas rond c est de ma faute.quand on se dispute il est très gentil avec mon fils et à la minute ou l on se reparle il lui en fait baver.Il lui dit travailler bien à l école c est pas être intelligent… quand il travail le weekend c’est la fête à la maison. Des qu il est la il ne faut plus faire de bruit pas salir pas trop jouer. Je ne sais pas si c’est du harcèlement moral ou si il a développé des tocs et des crises d angoisse qu il ne metrise pas. C est devenu invivable. Malgré tout ses reprochés il fait des projets d’avenir. L achat d’une maison.je suis perdue. sais pas si c’est du harcèlement moral ou si il a développé des tocs et des crises d angoisse qu il ne metrise pas. C est devenu invivable. Malgré tout ses reprochés il fait des projets d’avenir. L achat d’une maison.je suis perdue
Chère Geneviève,
Les quatre étapes de la liberté sont tout à fait encourageantes.
Le principe du « tout petit pas » s’est vérifié pour d’autres autant que pour moi, qui l’ai expérimenté.
En mettent bout à bout ces tous petits pas, je me suis aperçue que j’ai parcouru en trois ans un assez long chemin, dont je ne suis pas encore au bout, et heureusement, car il me reste encore beaucoup de sagesse à acquérir.
La culpabilité, et aussi le manque de confiance en soi sont des boulets qui nous entravent. Aujourd’hui, je m’en suis débarrassée peu à peu, je réapprends à m’affirmer, et c’est avec joie que je me retrouve telle que j’étais au début de mon adolescence, alors que se formait mon véritable caractère.
Je m’aperçois qu’en fait, je jouais le jeu de la fausse soumission, tout en attendant le moment propice où je pourrais me révolter tout en me préservant et en protégeant mes arrières.
Un jeu savant, qui ressemble à de la contre manipulation? A voir…
Merci de ces informations qui pourront être très précieuses pour mon ami ainsi que pour d’autres qui en auront besoin.
Bien affectueusement,
Forester.
Bonjour, Geneviève,
Merci beaucoup de cette réponse qui, je l’espère, sera constructive pour l’avenir de ce garçon. Cédric, car c’est ainsi qu’il se nomme, est parfaitement conscient de ses faiblesses, mais ne sais toujours pas comment sortir de cet état. Seul un professionnel peut l’aider, ainsi que nos marques d’amitié; comme par exemple partager un repas en groupe, prendre de ses nouvelles sans lui faire la morale, parce qu’il n’y a rien de plus agaçant que ça.
Du coup, cela m’a permis de prendre davantage conscience de ce que j’ai pu être avant le PN et de me garder de ce genre de rencontres, qu’elles soient homme ou femme, sous couvert d’amour ou simplement d’amitié.
Votre blog nous aide beaucoup, contrairement aux critiques négatives que j’ai pu lire auparavant sur ce site.
Continuez votre travail bénéfique, cela a permis à certains et certaines d’entre nous d’avancer dans la vie, voire: de changer de cap et de remettre le bateau droit.
Merci encore, avec toutes mes amitiés,
Forester.
Merci Forester pour vos encouragement!
Les attaques que je subit régulièrement viennent du fait que je dis des choses qui obligent parfois à prendre en main sa « responsabilité » …
C’est une étape difficile à franchir.
Toutes ces contraintes m’ont aidés à mieux affiner mes pensées et les mots à utiliser pour faire passer cette information essentielle.
A ce sujet, j’ai publié hier un article sur ce sujet. Je vous propose de le lire et de me laisser vos impressions directement au bas le la page concernée.
Vos avis m’aident beaucoup!
La liberté en 4 étapes
Affectueusement, Geneviève Schmit
cela ressemble a de la psychologie de comptoir, une personne en lisant vos trente critères en trouvera toujours au moins un qui correspond à la situation qu’elle vie et pourra se dire mais oui je suis bien victime d’un pervers psychologique (car elle en était déjà convaincue avant de lire votre article) .
De la même façon la vraie victime trouvera une raison échappatoire a chacun de vos trente critères car les victimes ne sont pas (ne veulent pas) être consientes de leur état.
=> pour résumer chaque cas est particulier et énoncer 30 sacro saints principes pour détecter le pervers psychologique est une méthode aussi efficace que celle de dédé au PMU du coin qui mise sur le numéro du cheval qui correspond au nombre de bières qu’il a bu depuis qu’il est arrivé…
je conseille aux personnes qui ressentent un malaise d’aller voir un professionnel plutôt que d’écumer des livres ou forum qui ne leur aporteront que plus de doute et de fragilité.
Stéphane.
Chère Geneviève,
J’aimerais bénéficier de vos conseils: j’ai un ami, qui fait du dessin dans le même groupe que le mien, qui vient d’être victime de violences de la part de sa compagne ce dernier dimanche. Depuis, il a trouvé refuge chez sa grand-mère et craint de regagner son domicile tant il a peur de se trouver nez à nez avec elle, avec qui il a vécu cinq mois.
Il m’a confié ses déboires, je l’ai aussitôt orienté vers une infirmière psy qu’il connaît et en qui il a confiance. Ceci a semblé lui faire du bien. Une reprise de sa psychothérapie va être reprise par la suite.
La scène de violence dont il a été victime s’est déroulée devant ses jeunes enfants, dont il avait la garde.
Je lui ai donné quelques pistes que je pense concrètes et , sans vouloir généraliser chaque cas, je pense que son ex compagne a plusieurs critères qui peuvent correspondre à ceux d’une PN.
Le bail de son domicile est à son nom, il avait tout à fait le droit de la mettre hors de chez lui. Il a prévenu la police, qui ne s’est pas déplacée sous prétexte de réduction d’effectifs. On lui a conseillé de calmer le jeu en attendant qu’elle dégrise, car cette personne s’adonne régulièrement à l’alcool et aux stupéfiants, ce qui semble lui donner un sentiment de toute puissance et d’invincibilité.
Pour ma part, je lui ai expliqué le mécanisme et la façon d’agir du PN, et donné l’adresse de la Boutique du Droit de ma ville.
Curieusement, je n’ai ressenti aucun sentiment de pitié, jugeant ce sentiment plutôt dévalorisant pour lui, ni proposé de l’héberger chez moi. Ce n’est pas à moi de faire ça. Je n’en éprouve aucune honte ni culpabilité. Je ne pense pas être devenue un monstre d’égoïsme, mais il faut que je me protège aussi en m’imposant de règles de vie strictes en faisant en sorte que mon empathie n’aille pas trop loin non plus.
Que faire lorsque quelqu’un de fragile et souffrant d’un handicap physique craint de regagner son logement? Y a-t-il une procédure judiciaire adaptée pour l’accompagner en toute sécurité chez lui? Quelles seront les conséquences psychologiques et affectives sur ses enfants plus tard?
Quoi dire pour qu’il ne reproduise pas les même schémas? (Cela fait deux fois, avec deux compagnes différentes) ?
Je lui ai dit que prendre conscience de sa « fragilité » était déjà chez lui un signe de force. Maintenant, à lui de jouer, en espérant que mes paroles porteront leurs fruits.
La révolte gronde en moi car j’ai conscience que ces faits me rapportent aussi à ma propre histoire. Comment avons-nous pu porter le flanc à de telles humiliations, tout cela à cause d’une illusion de l’amour, de nos propres illusions?
Mon domicile est « chasse gardée », sans pour autant avoir blindé toutes les portes de mon coeur.
J’espère qu’à l’avenir, mon copain de dessin se montrera plus prudent et ne se laissera pas aller au chant des sirènes…Certes, la peur et aussi la culpabilité, dans de tels moments, nous rendent souvent idiot et nous poussent à accepter l’inacceptable.
Voilà mon questionnement. Quelque part, très honnêtement, je crains de reproduire aussi les mêmes schémas. C’est pourquoi je n’accorde plus que très difficilement ma confiance…
Merci, Geneviève, de l’aide que vous avez pu m’apporter par le passé.
Bien affectueusement,
Forester.
Bonjour,
je trouve lamentable de voir ce genre d’article !!
est vous madame on appelle ça comment des gens comme vous des fouteurs de merde !!
rendez vous compte que si beaucoup de femme lise ce genre d’article il vont tous penser que leurs conjoint sont des pervers narcissique;
Bonjour Laurent,
Vous avez parfaitement le droit de trouver cela inapproprié.
Je rajouterais même que vous avez raisons sur le fait que certaines personnes, hommes ou femmes, peuvent avoir tendance à généraliser et à mettre leur conjoint dans la case PN.
Il en va ainsi de la nature humaine.
En même temps, ce type d’information permet aussi aux victimes de réaliser ce dans quoi elles se trouvent piégées et peut être d’entamer une démarche pour en sortir.
Cordialement, Geneviève Schmit
Bonjour,
En même temps les personnes victime d’abruti il y en a toujours eu cela veut pas dire que c’est des PN
C’est devenu un peu la mode de mettre tous le monde dans cette catégorie la ça devient pervers !!!
Pour en finir vous les psy vous avez dentence a foutre la merde dans les couples surtout quand la personne ne va pas bien psychologiquement plutôt que de comprendre la raison la seul chose que vous leur dite quitté le !
Bonjour j’ai moi aussi cotoyé et même frequenté pendant 1 an et demi un homme qui depuis des années me courait plus ou moins après . Nous nous voyons presque tous les jours ( coups de fil, sms tous les jours) et je dormais souvent chez lui. Nous faisions beaucoup de choses ensemble . Il veut toujours avoir raison et se plaint de ses potes regulierement …il se lassé et ne donné plus de nouvelles erelance quand il à besoin ou qu’il se dent seul. J’ai
Bonjour,
Tout d’abord je voulais vous remercier pour votre réponse!
Je me pose egalement la question suivante : Pourquoi cette maladie est-elle si peu connu du grand public? Pourquoi n’y a t’il pas de compagne de prévention, de sensibilisation, de mise en garde?
Si un jours j’ai des enfants, je ferai en sorte de les mettre en garde contre ce genre de personne..!
Encore merci pour tout vos conseils.
Amicalement,
Bonjour,
Je trouve qu’on en parle de plus en plus, mais c’est une pathologie qu’il est parfois difficile de définir …
Ce n’est pas noir ou blanc …
Bon courage! Geneviève Schmit
Chère Esther,
Tout d’abord, il faudrait que le PN reconnaisse qu’il souffre lui-même d’une pathologie. Or, dans la majorité des cas, il ne le fait pas, pour la bonne raison que, dans son analyse simpliste, il reste persuadé que ce sont en fait les autres qui sont soit: au centre du problème, ou que c’est l’autre qui a un souci psychologique.
Lui, pense aller bien, être normal et n’avoir aucun trouble, bien qu’il n’en soit rien, puisqu’il manifeste, dans sa vie de tous les jours, des troubles du comportement manifestes: sautes d’humeur inexpliquées, violence verbale ou psychologique, parfois violence physique.
Il peut arriver, néanmoins, qu’il accepte de se faire soigner, mais ce ne sera pratiquement jamais pour le trouble dont il est atteint, ou, s’il finit par bien vouloir l’admettre, il fera en sorte de manipuler le praticien.
Ces gens sont de grands malades, aussi des dangers potentiels, car ils se comportent en prédateurs. Il est rare qu’ils reconnaissent les faits, à moins de ne pouvoir faire autrement. Grands manipulateurs et très procéduriers, ils trouveront le moyen d’essayer de renverser la situation à leur avantage en se posant encore comme victime.
Rien ne vous empêche, bien sûr, et il faut le faire, ne serait-ce que pour votre bien-être, d’en parler à une thérapeute dont vous êtes sûre et qui saura vous conseiller pour une éventuelle procédure à intenter contre celui qui vous a fait subir cela. Il existe aussi des associations, comme S.O.S Viol, animée par des écoutantes et aussi des juristes qui pourront vous mettre sur la bonne voie.
Ne restez pas avec ce qui vous semble être un fardeau.
Car c’est lui, et non vous, qui devrait avoir honte d’avoir commis sur vous un tel acte !
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
C’est dingue !!! mon medecin m’a expliqué presque la meme chose, à quelques détails manquants… je suis stupéfaite mais soulagée, je peux enfin mettre une raison sur tous ses doutes, ses incomprehension, c’est la pièce du puzzle manquante et tout s’éclaire soudain ! J’avais l’intention de tout lui balancer au visage car j’imagine qu’ils n’ont pas conscience d’etre ce qu’ils sont, mais aprés cette lecture je vais ravaler mon orgueil et me laisser oublier de craintes de reveiller je ne sais quel monstre ^^’
merci, c’etait trés instructif
Chère Sandrine,
Toutes les victimes d’un abus sexuel se sentent honteuses et salies. Dites-vous bien que ceci est normal. Au moment où il vous a fait subir cet acte outrageant, vous ne pouviez réaliser sa portée. C’est la raison pour laquelle vous n’avez pu résister, ni le repousser tant vous étiez tétanisée. C’est aussi une réaction tout à fait normale, une sorte de protection psychologique face à un acte dont l’horreur peur dépasser celle qui en est victime.
Votre médecin vous a remise face à cette sordide réalité, vous avez réagi.
Mais ce n’est pas vous qui êtes coupable, c’est bel et bien celui qui a commis cet acte. Car il s’agit là d’un viol. Et même si la Loi reconnaît à présent le viol conjugal, il est toujours aussi difficile de le prouver face à un tel manipulateur, pour qui le bien est mal, et le mal est bien. C’est le raisonnement que peut tenir tout être pervers, qui prétend avoir « sa propre vérité », une « vérité » tordue, comme seuls ce êtres amoraux savent tenir.
Vous y penserez encore durant de longs mois, vous aurez aussi besoin d’en parler à des personnes attentives et compétentes.
Puis, à force de persévérance et de bons soins, vous vous apercevrez que ces pensées parasites diminueront, voire: disparaîtront.
L’effet des anxiolitiques peuvent aussi troubler la concentration. Ceci est tout à fait normal.
Lorsque vous retrouverez progressivement le cours de votre vie normal, ces troubles s’atténueront également.
Le tout est de trouver la bonne personne pour vous faire aider. Seul, votre médecin peut vous conseiller sur ce point.
Néanmoins, dialoguer avec votre maman est pour vous un atout. Votre maman vous aime, elle doit être désolée de ce qui vous est arrivé. Elle fera tout pour vous aider. Vous êtes, et resterez sa petite fille. Une maman, c’est fait pour ça.
Vous souhaitant vous trouver en bonne voie de guérison, n’hésitez pas à nous donner de vos nouvelles.
Avec toute ma sympathie,
Forester.
Bonsoir, j’ai récemment découvert que je vivais avec un PN et je voulais savoir si un traitement ou un suivi psychologique pourrait soigner ces personnes (bien qu’elles se croient saines…) ? Merci
Bonjour,
On ne peut « traiter », soigner ou faire changer quelqu’un sui n’estime pas avoir un problème et qui ne souhaite pas se prendre en charge.
Vous avez donc votre réponse…
BOn courage! Geneviève Schmit
Bonsoir Forester,
Je souhaitais, tout d’abord, vous remercier pour votre message de soutien et de sympathie.
Et je voulais m’excuser de ma réponse assez tardive.
Cet acte est extrêmement difficile à accepter et je continue de m’en vouloir pour ce qui s’est passé avec cet homme. Tout ce qu’il a pu me dire tourne sans arrêt dans ma tête et je réalise de plus en plus la manipulation qu’il a exercé sur moi et sa perversité. Tout cela me rend complètement « folle ».
Mon médecin traitant m’a conseillé de voir une psychologue. Et lui, continue d’essayer de me déculpabiliser en m’expliquant que je n’ai rien à me reprocher. Mais j’ai beaucoup de mal.
Les médicaments m’aident et le soutien de ma maman également. Je n’ai pas pour habitude de pleurer devant elle mais dès que, d’une façon ou d’une autre, j’en viens à ce sujet, je ne peux m’empêcher de le faire. Je ne la remercierai jamais assez pour tout ce qu’elle fait pour moi.
Encore aujourd’hui, je n’arrive pas me concentrer. Je ne sais pas si ce sont toujours les effets des anxiolytiques ou si c’est le simple fait de ne penser qu’à lui, à ce qui s’est passé.
J’essaie de m’accrocher mais c’est difficile.
Avec tous mes remerciements.
Sandrine
Bonsoir kalish : les hommes sont rarement des victimes sur le plan sentimental , à peine le dos tourné , ils ont une nouvelle proie. (Sans vouloir vous vexer)
Merci beaucoup Leila pour votre message de soutien et d’encouragement. Vous avez parfaitement raison et il faut que j’arrive à passer au-dessus de tout ça. Cela prendra le temps que ça prendra mais je vais prendre soin de moi.
combien d’hommes font le premier pas pour s’entendre dire « je ne veux pas de toi ». C’est la vie ma bonne dame.
Bonsoir Khadija
Merci pour votre message.
Disons que c’est compliqué. Je prends conscience de plus en plus de choses et du mal qu’il m’a fait. Sexuellement aussi. Je me sens salie, et extrêmement honteuse. Ma première fois avec lui n’a pas été ce que j’aurais voulu qu’elle soit. Mon médecin m’a parlé d’abus. Et je ne comprends pas pourquoi ce jour-là, je n’ai pas réagi. Je n’ai pas crié et je ne l’ai pas repoussé. Je me sens vraiment coupable et je n’arrive pas pour le moment à avancer. Je n’arrive pas à me concentrer pour faire quoi que ce soit. Les antidépresseurs, anxiolytiques et somnifères m’aident. Mon médecin et ma maman également. Un suivi psy serait une bonne chose mais j’avoue y aller à reculons (j’en ai déjà vu quelques-uns pour mes différents soucis et je n’ai pas rencontré le bon thérapeute et je me décourage d’en trouver un qui me correspondra).
Bonsoir Sandrine
je viens de lire votre message
et je voulais avoir de vos nouvelles
est ce que vous allez mieux?
Bonsoir,
c’est un message pour Sandrine:
Ce genre de personnes sont sans scrupules. Faites de même . Ecrasez vos sentiments. Pensez aux points négatifs qu’il vous a fait subir et non aux bons moments passés ensemble. Ce genre de mec adorent rabaisser les gens, des fois ils attendent que la femme fasse le premier pas , juste pour ensuite la briser en lui disant : » je ne veux pas de toi » ce sont des psychopathes. Détachez vous . C’était qu’une illusion . Cherchez du concret. Bon courage.
J’ai cru faire une belle rencontre. Malheureusement pour moi, je suis tombée sur un manipulateur, un pervers narcissique. Mon médecin traitant m’a ouvert les yeux sur l’individu que j’ai fréquenté seulement deux mois mais qui m’a déstabilisé, manipulé. Il a profité de ma détresse pour m’attendrir et me faire mal. Je suis très fragile à la base et je n’avais pas besoin de ce genre de relation. Le jour où il m’a quitté, par un simple sms, je l’ai très mal vécu. Il m’a fait culpabiliser, et j’ai voulu revenir. Je l’appelais et lui envoyais des messages car pour lui, j’aurais fait des efforts croyant que tout était de ma faute. Le jour de la rupture, j’ai fondu en larmes, et je n’avais qu’une envie, c’était de me faire du mal car il a tout fait pour que je m’accroche à lui, pour que je sois dépendante de lui et il y est parvenu parce que j’ai un énorme manque affectif qu’il a su combler. Tellement que j’étais mal, j’ai préféré appeler le SAMU et parler avec un médecin au lieu de faire une bêtise. Je suis allée voir un médecin de garde qui m’a mis sous anxiolytiques et somnifères. Depuis, je ne fait que penser à lui. A tout ces moments que l’on a passé ensemble et tous ces signaux que je n’ai pas voulu voir. J’avais envie de croire tout ce qu’il me disait parce qu’aucune personne ne m’avait jamais dit d’aussi belles choses. Maintenant, je me rends compte que son plan était déjà bien rôdé, qu’il m’a manqué de respect. Aujourd’hui, je me sens salie, trahie, et je n’arrive pas à penser à autre chose. Je ne comprends pas comment j’ai pu me faire avoir si facilement, moi qui suis tellement prudente.
bonjour, je comprend tout à fais se ressenti car je suis dans la même situation a me die mais comment j’ai pu me faire avoir comme ça ?? et tout se que j’ai fai pour lui … j’ai vraiment beaucoup de pitié pour lui moi c’est moi qui l’ai quittée avec l’aide de mon ipnoterapeut…
Bonsoir boulin,
Je comprends. Quand on a le recul nécessaire, on se demande vraiment comment on a pu se faire avoir. Mais en se disant cela, on se sent encore plus coupable alors que nous ne le sommes pas. C’est eux qui devraient avoir honte. malheureusement, ils ne se rendent pas compte du mal qu’ils font. Ils sont dangereux pour notre santé. C’est une bonne chose que vous l’ayez quitté. C’est très courageux de votre part.
Sans l’aide de mon ipnoterapeut je serai encore avec lui à me morfondre se si étant di je souffre encore car il me lache pas par contre il me prend vraiment pour une débile me dit des choses qui veulent rien dire espérant que je vai le croire je lui prouve par a plus b qu’il continue à me mentir mais non et en plus de ça il ose jurer sur la tête de sa fille qu’il ment pas non mais quel honte sérieux !!!
Chère Alex,
A mon tour de vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année !
Vous avez raison quand vous dites « pardonner », car cela contribue beaucoup à notre reconstruction personnelle. Cependant, ne pas oublier, ne serait-ce que pour ne pas retomber dans le même piège, afin de ne pas recommencer, inconsciemment, les mêmes schémas.
Se défaire d’une telle emprise n’est pas simple, et on en garde toujours des séquelles. Pour ma part, j’aurais tendance à vouloir diaboliser toute forme d’engagement sentimental, désormais. Il faut que je travaille ce point.
Je pense, enfin! pouvoir déménager de cet appartement où j’ai vécu quelques mois avec mon ex PN, dont les murs sont encore imprégnés de sa présence, et partir vers de nouveaux horizons, dans un endroit plus tranquille et mieux habité, quitte à payer plus cher.
J’ai déjà changé tout mon mobilier, et cela m’a fait du bien. La déco n’est plus celle qui a abrité tant de souffrances.
Je me sens bien seule, bien qu’ayant des amis, et je recherche cette solitude, ne serait-ce que pour me retrouver moi-même, créer à nouveau, lire, écrire, regarder les programmes qui me plaisent. Je me sens plus libre aussi.
Le PN , quant à lui, ne supporte pas de se retrouver seul, car il craint trop de se trouver face à son vide personnel. Quelqu’un qui a une existence bien remplie supporte mieux de vivre seul.
Je savoure cette nouvelle liberté. C’est un beau cadeau de la vie.
Sachons tous et toutes en profiter pleinement, nous qui avons été séquestré psychologiquement.
Bien à vous, et que 2015, qui arrive bientôt, vous apporte de nouvelles joies.
Forester.
cc forester,
la joie je l’ai rerouvé des que je l’ai ignoré de nouveau. vous avez raison de tout changer. c’est que la liberté et le choix de dire et de faire se qu’on veut! il n’a pas de prise dessus. C’est si bon je vous l’accorde volontier.
Une très bonne année et surtout une très bonne santé à vous ainsi qu’a geneviève et aux participantes. Que 2015 soit une source de plaisirs simples retrouvés soyez toutes très heureuses entourées de vos proches. :).
bien à vous. Alex.
Bonsoir Forester et Adzo,
Le pn semble avoir la vengeance tenace. Je ne l’ai pas revu depuis 2 ans. Je lui ai fait delicatement 2 bises, à la fin du dernier rendez vous, en lui expliquant que tout était réellement fini. Même à ce moment là, il n’y a pas cru. Quant à mon départ dans ma nouvelle région , il correspond à une semaine près à son pacs. A ma mutation, il ne voulait pas y croire non plus. Cette année il m’a déclaré qu’il s’était marié, avec une photo tronquée de son « mariage ». Je ne l’ai pas vérifié et je ne vais pas enquêter pour connaître son réel statut. Néanmoins sur son site de copain d’avant, il s’affiche toujours en tant que pacs.
Mythomanie? manipulation?
je ne cherche plus à comprendre.
Oui Adzo… le pn et l’obsession de l’emprise!
Comprenant qu’il n’avait plus de prise sur moi car j’ai pris ses insultes à la rigolade en le tournant en ridicule, son dernier email a été textuellement:
« C’est vraiment dommage…
Tu vas me manquer. Tu me manques déjà. »
SNIFF, LE PAUVRE:) IL NE PEUT PLUS ME PERVERSNARCISSIQUER!
J’ai bloqué évidemment son adresse email.
la prremière fois que je suis arrivée sur le site c’est en cherchant sur le net « la manipulation dans une relation » j’ai été dirigé sur les 30 critères etc…Puis ici. Que de chemin depuis et grace à vous toutes, les témoignages et l’aide que vous m’avez apporté quand je doutais ou quand je ne savais plus quoi faire! un grand très très grand merci.
J’ai été sous emprise mais c’est réversible alors que pour lui je suis sûre qu’il va rester à jamais complétement perturbé psychiquement,
Pardonner pour avancer oui. c’est fait. mais ne jamais oublier qui ils sont. De temps en temps même si je ne post plus je viens vous lire justement pour ne pas oulbier.
En vous lisant j’ai si souvent vu les mêmes caractéristiques dans le comportement de nos chers « PN ».
je n’attends aucun retour, Je voulais juste vous dire Merci d’avoir été là. Merci à ce blog d’exister.
je vais continuer à éviter tout contact! c’est si vrai que son image se brouille de plus en plus.
à bientôt pour vous lire et vous présenter mes voeux!
bien à vous toutes et tous.
Bonjour, Cécile,
Bien contente de vous relire sur ce site. Déjà, si vous ne souffrez plus, voilà une bonne étape de franchie. Un « boulet », oui, l’expression me semble juste. Né ainsi, il restera toujours au même stade: il aura besoin d’une « béquille » sur laquelle s’appuyer, car le PN est un éternel assisté affectif.
Je ne suis pas du tout choquée par les propos que vous tenez concernant sa femme: moi aussi, en ce qui concerne l’éventuelle partenaire de mon ex PN, je préfère que ce soit elle plutôt que moi. Tôt ou tard, elle commencera peut-être à ouvrir les yeux, en espérant pour elle que la fin de cette histoire ne soit pas tragique. Pour le moment, inutile de prononcer des discours de mise en garde, comme on a déjà du le lui faire, elle n’entendra rien.
En qui concerne la bipolarité, il se peut que votre ex le soit aussi, comme l’a été et restera le mien. Au bout de quelques mois à peine, je l’avais moi-même constaté: étranges sautes d’humeur, euphorie soudaine qui le faisait entreprendre une multitude d’achats et travaux de bricolage, puis le soufflé redescend: discours suicidaire, mauvaise estime de soi, colères soudaines, alcoolisme latent, boulimie, insomnies.
Mais, comme je l’avais déjà précisé, ce n’est pas parce que l’on est bipolaire que l’on est forcément PN.Le PN vit dans le déni, tandis que le bipolaire va forcément finir par s’apercevoir que quelque chose ne va pas et ira, dans certains cas, mettre de son côté tous les atouts pour s’en sortir, avec psychothérapie et stabilisateurs de l’humeur à l’appui.
Le vôtre, tout comme le mien, continuera toute le reste de sa vie son errance de nouvelles conquêtes en nouvelles conquêtes, jamais satisfait de sa vie. Pour lui, faire une nouvelle conquête féminine est un faire-valoir et lui donne l’impression d’exister, sans quoi, il ne serait rien qu’une coquille vide.
Il a voulu faire une dernière tentative sur vous, et de quelle façon! Quel mufle! Tant pis pour lui, qu’il le fasse ailleurs, mais surtout pas avec vous!
Je pense qu’à présent, vous êtes devenue assez forte pour pouvoir lui résister et ne pas tomber dans son piège grossier à tous les points de vue.
Si je puis me permettre, un homme véritable ne se conduit pas ainsi. Ce PN a des manières de pré-ado qui envoie des « selfies » à ses copines. C’est, ni plus ni moins, que de la provocation. Il ne grandira jamais. Il est tout simplement: irrécupérable.
Je vous souhaite de bonne fêtes de fin d’année dans le calme et la sérénité.
Bien à vous, Forester.
Je reviens sur le site. Je n’étais pas revenu depuis un an et demi. J’ai eu encore des nouvelles de mon ex pn de manière épisodique durant toute l’année. J’habite à plus de 300 km de lui. il s’est pacse puis marié en moins d’un an. Là, n’est pas le problème, je suis terriblement contente de ne plus être avec lui. Désolée de choquer, je préfère que cela soit elle (la proie) que moi. Néanmoins, se croyant irrésistible, il m’a fait des avances particulièrement explicites par intermittence (photos en dessous de la ceinture) puis mots doux pour m’amadouer (tu me manques..etc) et surtout pour jouer. Je ne pense pas etre la seule avec qui il s’amuse….etant un homme particulierement seducteur. Sortant de mon silence, et comprenant que je ne suivais pas son plan, il m’a traité de ratée, en expliquant que c’est moi qui ai un problème d’instabilité et que je ne sais pas garder les hommes.
Durant toute cette année, où il a essayé de me rendre jalouse en m’envoyant sa photo de mariage (juste sa photo, le visage de sa femme est tronquée :), je me suis réellement rendu compte que j’ai échappé au pire. Et qu’un pervers demeure pervers. J’ai même l’impression que la pathologie empire avec le temps. À moins, qu’en me plaçant cette fois ci comme spectatrice, j’ai encore mieux perçu le stratagème vicieux et la puanteur de cet homme.
Un pn peut il être également bipolaire ou avec des tendances schizophrènes ? Ma question peut paraître stupide mais je me suis rendu compte que j’ai rencontré un vrai cas. J’ai reçu des mails quelquefois totalement illogiques comme s’il perdait quelquefois les pédales.
Même à distance, avec son mariage (il fallait bien qu’il se marie pour ses 40 ans) et vraisemblablement ses autres idylles en parallèle, j’ai l’impression qu’il me considère toujours comme sa propriété.
Il paraît que les pn lâchent prise quand il le décide, n’est ce pas Geneviève?
Je ne souffre plus de ses manoeuvres. Mais quel boulet!
Bonsoir Cécile;
Les Pn c’est un savant mélange entre paranoïa et schizophrènie !!! Qu’ils projettent en permanence sur leur proie afin de ne pas tomber malades, eux … C’est pour ça qu’ils ont tellement BESOIN de nous, qu’ils nous AIMENT tant; d’un amour détesté en fait si on n’est pas l’objet qu’ils désirent, leur chose, leur propriété , leur patrimoine … En gros quand on refuse d’être EUX/ELLES, pour rester SOI …. Il leur faut un(e) AUTRE dans lequel ils peuvent enfin s’admirer en démolissant cet autre : ben oui puisqu’ils ont une si mauvaise image d’eux/elles mêmes, leur seule solution est de couler l’autre, comme le fait votre Pn , en vous ramenant sa nouvelle proie sous le nez ….
Adzo
Bonsoir !
Tout d’abord merci énormément pour votre article qui m’a réellement aidée ! Je pense essayer de faire plus attention à l’avenir concernant les gens qui m’entourent …
J’ai néanmoins une petite question :
En résumé je suis sortie il y a quelques temps avec un de mes amis que je considérais comme très proche. Cela faisait longtemps déjà que nous nous connaissions. Mais il m’a quittée au bout de deux semaines a peine , où il a fini par me répéter plusieurs fois qu’il était un excellent manipulateur, qu’il m’avait testée etc…
Un vrai manipulateur ne se vante généralement pas d’en être un ?
Bonjour,
De toute évidence c’est un homme qui ne vous respecte pas.
C’est probablement un manipulateur totalement immature et qui trouve amusant de se venter de ses « exploits » … je dirais plus simplement que c’est un sale type ! 😉
Bon courage! Geneviève Schmit
Chère Laurence,
Comme je vous le disais, le PN s’appuie aussi sur la peur qu’ils pourraient inspirer, ce qui leur permet une certaine emprise sur autrui. De plus, féru dans l’art du mensonge et de la manipulation, il s’entoure d’un « fan club » qu’il aura rallié à sa cause grâce, notamment, à ses mensonges. Il agit ainsi en toute impunité, car ne laissant pas de preuves. Essayer d’argumenter, voire de se justifier, est vraiment chose vaine, car le PN finira toujours par avoir raison et vous, tort.
Donc, le silence s’impose à son égard, et le silence est d’or. Les propos que l’on a pu vous rapporter sont certainement mal fondés, il n’y a pas de preuves concrètes, on ne peut donc pas s’appuyer dessus pour intenter quoi que ce soit contre cette personne malfaisante.
Cependant, si elle commence à s’en prendre aux patients, c’est grave: on pourrait définir cela comme de la maltraitance. Si la dame ne se laisse pas faire, tant mieux, et s’il y a eu des témoins, c’est encore mieux pour vous.
Votre travail vous plaît, continuez ainsi, et vous finirez par avoir le dessus sur elle, les gens âgés se rendent très bien compte de qui leur veut du bien, elles ont un ressenti très fort, même si leur facultés sont diminuées.
J’ai aussi travaillé dans une structure pour personnes âgées, et nous avions une collègue très médisante, qui manquait de respect aux résidents. Personne ne pouvait la supporter, les personnes âgées se sentaient mal à l’aise avec elle. L’équipe des soignants lui a peu à peu tourné le dos. De guerre lasse, elle a fini par accepter un poste de nuit qui se libérait, on ne la voyait plus. Quel soulagement pour nous tous, l’équipe s’en ressentait beaucoup mieux, ainsi que nos résidents, qui étaient, du coup, beaucoup plus calmes.
Je pense que votre situation va peu à peu se décanter. Comptez le nombre de vos collègues qui vous apprécient, et vous verrez que leur nombre sera beaucoup plus élevé que ceux qui en font de même pour elle, ce qui m’étonnerait beaucoup, car elle est du genre à chercher la petite bête à tout le monde.
Malheureusement, il y a des phénomènes comme ça partout, et on n’y pourra rien changer, à part les ignorer.
Bon courage, Laurence, à bientôt,
Forester.
Chère Laurence,
Les PN peuvent avoir des périodes de rémission, où ils sont tout à coup très calmes et « tout gentils ». Mais attention: méfiance ! En fait, ils n’éprouvent aucun regret ni remords, contrairement aux autres. Ils ruminent toujours un mauvais plan pour mieux nuire ensuite à leur entourage.
Je puis comprendre d’autant plus votre situation, ayant à subir moi-même une voisine depuis plus de deux ans. Cette personne s’alcoolise beaucoup, et en devient méchante. De plus, elle répand des mensonges et des rumeurs sur tout le monde. Elle sait aussi faire pitié, se faire plaindre en ayant la larme facile, et sait devenir sobre quand il s’agit d’aller solliciter les administrations.
Sa jalousie est maladive, tout le monde doit être à son service car elle sait aussi se montrer autoritaire. Elle est très manipulatrice, elle a su diviser sa famille en répandant des calomnies sur ses frères et soeurs.
C’est pourquoi je me démène pour changer de logement, en espérant que j’obtiendrai gain de cause au final.
Ainsi, vous serait-il possible d’obtenir un changement d’affectation ou de poste, à salaire égal, au sein de cette clinique où vous travaillez? Je suppose que vous avez plus d’ancienneté qu’elle. Essayez de relancer ce projet, si vous ne l’avez déjà fait.
Quant au mot « bourreau », je comprends que cela puisse paraître violent. Si moi-même l’ai été durant ma relation avec mon ex PN, c’était de façon subtile. J’avais tout le temps de connaître ses points faibles. Par exemple: il avait besoin d’argent? Je lui disais que je n’avais plus rien sur mes comptes. Je ne lui en ai jamais permis l’accès, ni donné mon numéro de code. Je payais le loyer, le bail était à mon nom, il n’avait aucune existence officielle, puisque pas déclaré comme vivant maritalement à mon domicile. Il recevait son courrier au centre communal d’action social de ma ville.
Petit à petit, j’ai coupé les robinets d’oxygène (argent, vie conjugale, prêt de mon véhicule …etc), jusqu’à asphyxie totale. J’ai fini par le mettre face à ses mensonges et ses tromperies en lui apportant des preuves matérielles avec photos prises d’un portable transférées par des amis, où il se trouvait en galante compagnie.
J’ai photocopié les lettres de menaces et les mots d’insultes dont il m’inondait au moment de notre rupture. J’ai aussi fait faire des triples des factures de mes achats à mon compte, en vue d’une éventuelle procédure.
Même chose pour mon odieuse voisine, qui m’a envoyé des torchons d’insanités, que j’ai brandi sous ses yeux en la menaçant de porter plainte contre elle.
Quand votre peste de collègue commettra la « faute », car elle va la commettre, soyez-en certaine, essayez, si cela est possible, d’en garder les preuves matérielles.
Je sais que ce petit jeu du chat et de la souris peut être éprouvant, et qu’il vous faut lâcher prise dès que vous en avez l’occasion. Si vous avez des domaines dans lesquels vous excellez, n’hésitez pas à vous y donner à fond. Et surtout, entourez-vous de gens positifs, d’amis sincères qui saurons vous apporter toute la sérénité dont vous avez besoin.
Bien à vous, Laurence,
En toute amitié,
Forester.
Bonjour Forester,
Merci de tous ces bons conseils. Cette fois-ci elle s’en est pris à une patiente de notre service, ce n’est pas nouveau mais elle est tombé sur une dame qui ne se laisse pas faire. Donc notre cadre a été appelé et un courrier va être fait à la direction. Je ne sais pas jusqu’où cela pourra aller mais en attendant pour une fois elle a été prise à son propre jeu. Et moi je suis au calme pour le moment car elle est occupée par autre chose. Bien entendu même confronté, elle nie tout. C’est la patiente qui a des problèmes psy, sauf que les autres patientes ont fait des lettres de témoignages.
J’espère que certaines personnes vont enfin ouvrir les yeux.
En effet, je suis la plus ancienne mais j’aime ce que je fais. Nous n’avons pas beaucoup d’opportunités dans notre établissements pour l’administratif. J’ai demandé des formations en espérant m’ouvrir d’autres portes.
Je n’ai aucune preuve de ces manipulations, ce ne sont que des oui dire sur moi et rien de concret. Personne ne veut témoigner, trop peur, car elle est protéger par certaines personnes bien placée. Mais comme nous l’avons déjà dit : « la roue tourne ». Et j’espère qu’elle continuera.
Vous faites parties des personnes positives qui m’aident et je vous en remercie du fond du cœur. Sans le soutient que je ressens, je pense que j’aurais du mal à tenir. Merci mille fois.
Avec toute mon amitié.
Laurence
Bonsoir, Laurence,
Si vous dites qu’elle est dans une phase +++, cela voudrait-il dire aussi qu’elle est bipolaire?
Il arrive que certains PN peuvent aussi être atteints de ce trouble de l’humeur. Mais attention: cela ne veut pas dire pour autant que ceux qui souffrent de bipolarité sont forcément des PN.
Cependant, ne la prenez surtout pas en pitié, erreur que j’ai pu moi-même commettre lorsque j’ai rencontré mon ex compagnon, qui était PN et avait l’art et la manière de savoir se poser en victime pour mieux devenir ensuite bourreau ordinaire.
Et, comme je vous disais précédemment, tenter le moindre dialogue avec ce type d’individu est chose vaine.
Je devine que cette situation vous fait souffrir en ce moment. Le mieux est encore d’ignorer cette personne, et de continuer votre voie comme si elle n’existait pas, elle est transparente à vos yeux.
Vous verrez que tôt ou tard, elle s’en prendra à une autre collègue, et encore une autre, jusqu’à ce que son jeu perfide finisse par être découvert, qu’elle commette l’erreur qui lui sera fatale et causera sa perte.
Il arrive aussi que la situation s’inverse et que la victime devienne bourreau à son tour. Si j’évoque ceci, c’est que je le suis devenue moi-même, à un certain moment de ma relation avec mon ex PN. J’ai préféré rompre avant que cela n’aille trop loin. Résultat: il s’est de nouveau retrouvé à la rue, sans ami sur qui compter, rejeté par la plupart des membres de sa famille. Là, j’ai ressenti une jubilation mauvaise, que je ne regrette toujours pas aujourd’hui.
Ne vous inquiétez pas, car, comme le disait toujours ma gentille grand-mère: « La vie se charge, la roue tourne, il y a une justice là-haut… »
Recevez toutes mes amitiés les plus sincères,
Forester.
Bonjour Forester,
En effet, j’y ai pensé. Mais je ne sais pas si elle est vraiment bi-polaire, j’y ai songé mais cela n’est pas assez franc.
Votre grand-mère avait raison, mais j’espère que la roue va tourner vite car cela fait 2 ans que je subi et je commence à fatiguer. Nous ne sommes que 2 dans le bureau avec une cadre qui a tellement de chose à gérer.
Cependant hier, une patiente c’est plainte d’elle (je travail dans une clinique), il est vrai qu’elle lui a très mal parler… Notre cadre est venue la voir pour en parler avec elle. Elle est ressorti en pleure bien entendu. Et elle a tout nier ! Elle retourne la situation en disant que la patiente a de gros souci psy…Une vrai PN dans toute sa splendeur ! Et en effet, vous avez raison on se retrouve bourreau mais je trouve que ce mot est trop violent. Je dirais que c’est un juste retour des choses. Intérieurement, je sautai de partout, en me disant, enfin, elle a commit la faute de trop. Elle va se calmer quelques temps et reprendra de plus belle mais ce n’est pas grave au moins cela m’a fait du bien !
Je vous envoie moi aussi toutes mes amitiés, et vous remercie de votre soutient.
Laurence
Chère Laurence,
Ah! J’oubliais une petite chose: en ce qui concerne la bi-polarité, il y a différents degrés dans cette affection. Un psy saurait mieux vous renseigner que moi. Je sais que certains sujets peuvent être « durs » en période « up », d’autres très joyeux, euphoriques, volubiles et aussi très créatifs.
Tout comme chez le PN, il y a des nuances, leur personnalité, leur « carte de visite », c’est à dire : l’éducation reçue, le contexte famililal, le passé , les traumatismes vécus, etc… A la seule différence que beaucoup de bipolaires regrettent sincèrement le mal qu’ils ont pu commettre durant ces phases ascendantes, quand cela arrive, se culpabilisent et sombrent alors dans une phase dépressive. Contre ce trouble, il existe des traitements qui, bien administrés, peuvent se montrer très efficaces, accompagnés d’une psychothérapie appropriée. Le principal est d’accepter son mal, et de tout mettre en oeuvre pour améliorer les choses.
A la différence du PN, qui, lui ou elle, n’admettre jamais que c’est bien lui ou elle, qui est réellement au centre du problème.
Passez un bon week-end, et, si possible, détendez-vous dans un contexte ou des domaines qui peuvent vous apporter du bénéfice. Et, surtout, ignorez-la, c’est la pire punition que vous puissiez lui infliger.
Sincèrement,
Forester.
Chère Laurence,
Comme le dit le vieil adage: « Les paroles s’envolent… » . Cependant, si les rumeurs persistent, avant d’engager une procédure en Justice, essayez de vous renseigner chez un juriste bénévole à la Boutique de Droit de votre lieu d’habitation pour vraiment savoir ce que vous pouvez tenter. Si l’entreprise dans laquelle vous travaillez a un délégué syndical, vous pouvez aussi l’informer que vous subissez un harcèlement moral de la part de cette personne, quitte à produire un certificat médical de votre médecin traitant, mais je crains fort que ce ne soit pas encore suffisant pour contrer les médisances de la dite collègue.
Sachez que les PN sont des gens très subtils pour agir en toute impunité et renverser la situation pour faire en sorte que ce sera immanquablement vous la fautive, et non l’inverse. Ces individus sont très habiles pour manipuler les autres, quitte à utiliser toutes sortes de subterfuges, comme par exemple, le mensonge et la calomnie.
Quant à déposer plainte ou faire une main-coutante à la police, encore faut-il qu’il y ait eu altercation avec coups et blessures à l’appui, sans quoi, les services de police vous répondront que des insultes, ils en entendent tous les jours; et vous vous serez déplacée pour rien car il faut les preuves matérielles d’une éventuelle agression, ce que le ou la PN évitera soigneusement d’avoir fait.
Je sais que votre situation est difficile à vivre en ce moment. Mais continuez de faire votre travail consciencieusement, comme avant, et surtout, ne vous laissez pas déstabiliser par cette personne nuisible, qui finira tôt ou tard à se prendre à son propre piège.
J’ai moi-même eu à faire à ce genre de triste individu, qu’il soit homme ou femme, ils fonctionnent sur le même mode et tiennent toujours le même discours.
Ne tentez pas non plus de dialoguer, ni encore moins de vous justifier à ses yeux, ce serait peine perdue. Englués dans leurs mensonges et leur pathologie, ils vivent dans le déni le plus total de ce qu’ils sont, ils fonctionnent par « projections ».
Demandez-vous si, en vous accusant ainsi d’incompétence, elle ne se projette pas sur vous?
Bon courage, Laurence, et n’hésitez pas à demander des conseils avisés aux visiteurs et visiteuses de ce blog.
Bien à vous,
Forester.
Bonjour Forester,
Merci de votre réponse qui me réconforte beaucoup. Il est vrai que en ce moment c’est une période très basse pour le moral. Elle est dans une phase +++.
Je vous souhaite bon courage de votre côté.
Bien amicalement,
Laurence
Bonjour,
je suis confrontée depuis 2 ans à une collègue manipulatrice. Elle est très forte, je ne lui montre rien, je ne lui dit pas que je suis au courant des rumeurs, de mon soit disant manque de travail…. Je n’arrive à avoir aucune preuve. Dois-je prendre un avocat ? Que pourra-t-il faire sans preuve ? N’est-ce pas moi qui vais passer pour la méchante ? Je suis psychologiquement forte, mais ne pas pouvoir lui dire ce que je pense me ronge, car comme vous le savez, elle est très forte pour passer pour la victime ! J’ai essayé dans parler avec ma direction qui me dit que c’est une histoire entre nous.
Amicalement à tous et toutes.
Chère Geneviève,
Merci beaucoup de l’aide que vous me proposez. Je n’y manquerai pas. Là, je mets tout en oeuvre pour me faire assister d’un avocat spécialisé en matière de Droit Pénal.
Je ne lâcherai rien, ça lui ferai encore trop plaisir. Encore une manoeuvre perverse pour atteindre les victimes auxquelles il demandait pardon en versant des larmes de crocodile.
Oui, nous avons bel et bien à faire à un psychopathe. C’est, d’ailleurs, ce qu’avaient conclu les experts majoritairement.
Bien sûr, selon eux, la médication et les soins préconisés en prison peuvent atténuer sa libido, mais , toujours selon les experts, par pour autant supprimer les fantasmes et les pulsions.
A part gagner du temps, il ne lui reste plus rien à espérer, et je ne pense pas qu’il soit libéré de si tôt. Si le procès doit être rejugé en révision, je serai présente. Mais ce ne sont que des hypothèses.
En attendant, je vis ma vie tranquillement en compagnie de mes amis et mon petit chien.
J’espère que vos « grisous » se portent bien.
Affectueusement,
Forester.
Chère Geneviève,
Merci de votre réponse. Il ne s’agit pas de l’individu qui a été médiatisé récemment, mais d’un agresseur sexuel dont j’ai aussi été la victime, en 2010.
Si je n’avais pas porté plainte aussitôt aux autorités, il aurait certainement continué. Vous me donnez là de bonnes pistes: oui, c’est bel et bien pour son égo qu’il ne cédera pas.
Dons, après réflexion, j’ai contacté mon avocate et lui ai fait part de ma décision en ces termes:
« Si personne ne réagit, c’est la porte ouverte à tous les abus. Je vais lui montrer comment je m’appelle. Si les autres victimes ne pensent pas se faire assister pas un avocat spécialisé, moi, je le ferai. Quand je mords dans une affaire, il faut me couper la tête pour que je lâche. »
Tout ceci est éprouvant, mais c’est aussi par principe que j’agis ainsi. C’est un individu à personnalité « polymorphe », d’après les experts psy.
Espérons que son dossier ne passera pas en Cour de Cassation, mais sait-on jamais? Avec la Justice, on a parfois des surprises.
J’étais la seule victime à pouvoir me présenter à la Cour d’Appel, les autres étant trop souffrantes psychologiquement, ou indisponibles pour raisons professionnelles.
L’attitude de l’accusé devenait parfois ridicule, quand il se plaignait, par exemple, des conditions de détention dans lesquels il vivait.
Maintenant, ceci est une histoire de Droit pur et de textes compliqués. A savoir que l’avocat général, qui a traité l’affaire d’Outreaux et Le Couviour, sera aussi convoqué à Paris, et ne lâchera pas le morceau.
Vous avez raison: jusqu’à la fin de ses jours cet individu sera ainsi, il n’a plus rien à perdre, il grille ses dernières cartouches.
J’ai l’avantage d’être en liberté et de profiter de la vie, tandis que lui, à force de narguer la Justice, risque peut-être d’en prendre plus. C’est ce que tout le monde souhaite unanimement.
Bien affectueusement, Forester.
Bon courage Forester …
Contactez moi en cas de besoin.
Affectueusement, Geneviève
Bonjour besoin d’aide svp. Tout d’abord merci pour ce site ! Je vis avec un homme depuis 8 ans nous avons deux enfant. Il s’est marié rapidement avec moi on a parlé d’enfant tres vite aussi. Il etait l’homme parfait et tout a changé progressivement une fois marié. Je ne sais plus a qui j’ai a faire ! Un homme juste fatigué colerique? Ou bien plus encore ? Je ne trouve pas de logique a son comportement.je vous donne des exemples de la vie quotidienne : il me demande sans cesse de lui chercher tel et tel chose de lui faire ci et encore ca. C’est vraiment continuelle et fatiguant et je me sens obligé de tout lui faire car si je ne lui fais pas il risque d’etre faché de ne pas se sentir aimé. Et ca peu meme aller loin pour si peu..Il s’enerve pour des choses pas logique exemple: il m’a offert un weekend il ma dit on fait tout ce dont tu as envie aujourd’hui. Pour une fois je pouvais choisir ce dont je voulais je lui montre donc un petit resto sympa et je lui dis j’espere qu’il te coutera pas trop de sous, il me repond on compte pas ! C’est ta journee on se fait plaisir. Une fois a l’interieur: il etait enervé !! Ma dit que c’etait trop chere pour le meme plat dans le resto d’a coté c’etait plus avantageux. Les gens nous regardait j’avais honte. Choqué de ce comportement que je n’ai pas vu venir, je me suis enervé et en meme temps j’etais triste j’ai moi meme regler car énervé de sa reaction je ne voulais rien de lui. Il c’est bien sur excuser comme il le fait chaque fois. En pretextant que c’etait un mal entendu. Il est decideur de beaucoup de chose ma manière de m’habiller( il me dit que je dois etre la plus belle possible rien de provoquant des tenues qui lui plaise ) les film a voir la cuisine a faire… La maniere d’habiller nos enfants il decide de beaucoup. Ca lui arrive de me consulter mais j’ai remarqué qu’il cnetait deja organisé avant. Exemple: une soiré entre ami a la maison. Il a deja lancé les invitations puis il me demande ensuite si il peut inviter du monde. Autre chose je suis une personne qui me débrouille seule financierement je gére mon argent pour mes sorties sans rien lui demander mais c’est arrivé que pour des courses j’ai eu besoin de 15-20€ de dépannage je precise, il s’énerve me dit que c’est difficile pour lui en ce moment. Parcontre si je lui demande la meme chose mais cette fois devant ses amis il me tend une liasse de billet alors que je demande juste a être dépanner de 15€ voila donc je sais plus a qui j’ai a faire plus le temps passe plus je le sens étrange. Moins je me sens a l’aise.
Je précise aussi qu’il ne s’agit pourtant pas d’etre radin car a coté il me fait des cadeau hors de prix. Donc je ne comprend plus rien merci de m’avoir lu
Chère Geneviève,
Au sujet du P.N. et de la démarche à entreprendre une psychothérapie, je vais vous soumettre un cas: celui de ce violeur multirécidiviste, récemment jugé en Appel, qui avait déjà commis 5 viols en 2004, qu’il n’a jamais voulu jusqu’à ce jour reconnaître, qui a demandé en 2009 une remise de peine qui ne lui a été accordée qu’au bout de sa troisième demande, pour bonne conduite. En première instance, il purge donc 7 ans au lieu de 11. Un suivi psycho judiciaire lui est imposé, qu’il ne suit pas, invoquant la raison qu’il ne trouvait pas de thérapeutes voulant le prendre en charge. Il invoque son alcoolisme et son addiction aux stupéfiants, mais cache ses véritables raisons: son irrépressible besoin d’agresser et de violer des femmes. Il recommence en 2010 en agressant 4 personnes, des femmes vulnérables, de préférence. Il se fait passer pour le bon mari et le père irréprochable, l’employé idéal, nie les faits, dit à la police que les victimes étaient consentantes, minimise les faits. Face au Juge d’Instruction, pris de panique, il finit par reconnaître les faits. Retour à la case départ en Maison d’Arrêt, où il se « sent plus heureux », selon ses propos, car il « souffre terriblement », » il a peur. » Il passe aux Assises, il écope pour 25 ans et se confond en excuses auprès de sa famille et de ses victimes. Coup de traître: il demande à être rejugé en Appel 1 an et demi plus tard, et en reprend pour 25 ans, cette fois, avec plus de restrictions que précédemment. Il pleure, demande pardon, mais coup de théâtre: il fait demander un Pourvoi en Cassation.
En fait, il ne veut pas s’avouer vaincu et ne lâche pas comme ça l’affaire. Les experts psy qui se sont penchés sur son cas parlent, entre autre, d’un rapport amour-haine qu’il entretient avec sa mère depuis l’enfance. Il s’agit d’un être immature qui se croit au-dessus des lois et joue le tout pour le tout, pas très intelligent non plus. Un dangereux prédateur à deux visages, qui, toujours selon les experts, a une zone d’ombre indéfinissable qui gît en lui. L’autre n’a pas d’importance, il assure sa suprématie en annihilant l’objet de ses fantasmes. Il demeure potentiellement dangereux pour la société.
De plus, il se plaint de ses conditions de vie en détention, dans un centre pénitenciaire spécialisé pour délinquants sexuels, où il est astreint à suivre des soins à vie.
Jusque quand cela durera-t-il? N’essaie-t-il pas par un dernier soubresaut, de manipuler encore une dernière fois le corps médical et la Justice pour pouvoir recommencer dès que l’occasion s’en présentera?
Qu’en pensez-vous, Geneviève? N’est-pas là un cas de figure typique du P.N. « gris sombre-gris très noir »?
Merci à vous de m’apporter vos lumières.
Amicalement,
Forester.
Bonjour, Mathieu,
Je ne crois pas qu’un P.N. puisse envisager d’entamer une psychothérapie, pour la bonne raison que pour ces êtres profondément égocentriques, le problème ne vient pas d’eux, mais forcément des autres.
Néanmoins, il est prouvé que ceci est un trouble de la personnalité. Et si le P.N. envisageait cependant de se soumettre soit par une obligation de soins demandée par la justice, ou suite à une demande d’hospitalisation à la demande d’un tiers, il parviendrait encore à manipuler le thérapeute durant un certain temps. Ils sont très habiles en matière de mensonge, à commencer par eux-mêmes, pour la bonne raison que c’est d’abord à eux-mêmes qu’ils se mentent.
Pour des renseignements plus précis et approfondis dans cette réflexion, vous pouvez lire les ouvrages de M.F. Hirigoyen, ainsi que les écrits de Geneviève Schmidt.
Réfléchissez et prenez des dispositions le plus rapidement possible pour mettre fin à ce genre de relation toxique.
Ou alors, à moins que vous ayez fait vous-même le test des 30 critères du P.N., peut-être vous êtes vous aperçu que vous correspondiez à certains traits qui y sont décrits?
Pas de panique! La nature humaine est très complexe, il est vrai que nous pouvons tous plus ou moins correspondre à quelques uns de ces traits, mais ce n’est peut-être pas pour autant que vous en êtes un. D’ailleurs, votre questionnement prouve que vous avez au moins l’humilité de vous interroger peut-être sur vous-même, ce qui est déjà un gros avantage.
Bon courage,
Forester.
Bonjour est ce qu’il serait possible de parler des causes (je suppose génétiques et affectives essentiellement) de ce qui semble être une maladie psychologique ou psychiatrique assez grave .je dis ça car je pense que les personnes atteintes de celles ci vivent un enfer bien plus profond que leurs »victimes » qui ont elles la liberté DZ s’évader de tout ça alors que sans une psychothérapie approfondie ces PN comme vous dites seront malheureux et totalement perdu toute leur vie.une personne QUALIFIEE pourrait elle parler des symptômes de cette maladie ce que ressens la personne ;les causes et les traitements possibles et ou trouver de l’aide ? Merci d’avance de considérer les deux aspects d’un pb.
Bonjour Mathieu,
J’ai étudié cet aspect, et j’en parle d’ailleurs dans certains de mes articles.
J’ai même donné une formation sur le fonctionnement interne du PN qui aborde l’aspect physiologique et comportemental.
Effectivement il y a une grande souffrance interne, mais il ne faut pas l’appréhender avec notre sensibilité car le leur est bien différente.
La plupart du temps, ils ne réalisent pas qu’ils ont en eux cette souffrance tellement leurs comportements protecteurs et compensatoires sont efficaces. Ils en « oublient » leur vide et la peur de la dislocation.
C’est pour cela que l’idée de soin est une douce illusion car jamais, jamais, ils ne pourront trouver la force de regarder en face ce vide sous peine de se disloquer, donc, jamais ils n’iront voir un médecin ou un thérapeute pour les vraies raisons.
Amicalement, Geneviève Schmit
Merci beaucoup pour cette réponse rapide .ils semblent donc que ces personnes n’aient pas d’espoir de guérir….
Il faut surtout que les victimes n’aient pas l’espoir que le PN guérisse !
Affectueusement, Geneviève Schmit
Cher Vincent,
Je comprends tout à fait votre état d’esprit du moment, ainsi que vos angoisses. Il y a deux ans, j’étais semblable à vous.
Heureusement, j’étais encore capable de réagir, car j’ai eu la force de mettre fin à cette relation nocive au bout de neuf mois. Contrairement à beaucoup de personnes aux prises avec un ou une PN, je n’ai pas abandonné le réseau d’amis et de relations que je m’étais tissé au fil des années et de mes activités sociales.
Ce qui m’a fait ouvrir les yeux sur ma situation a été une émission télévisée animée par Sophie Davant, où étaient invitées d’anciennes victimes de PN qui témoignaient, ainsi que la très fine analyse d’une psychothérapeute qui animait aussi le débat.
Tout comme vous, j’étais, tout au début, dans une sorte de confusion, je savais que quelque chose clochait dans cette relation que je sentais malsaine, mais je ne pouvais définir de quoi il s’agissait exactement.
Au fil de mes lectures à ce sujet, qui ont été fort nombreuses pendant et après ma rupture, j’ai pu analyser plus clairement dans quel piège je m’étais, en fait, laissée glisser en baissant la garde.
Puis j’ai lu sur ce blog d’autres témoignages, aussi poignants les uns que les autres, et y ai aussi trouvé des conseils et une aide efficaces.
Tout en effectuant un travail sur moi-même, j’ai pu me resituer, comprendre ce qui m’avait menée là et consulter un thérapeute auquel je me suis confiée et qui m’a aidée à bien analyser le fait que je sois tombée, à plusieurs reprises, sur ce genre de personnage peu estimable.
Le fait est que vous ayez deux enfants, ce qui rend la situation plus délicate pour vous. Surtout, soyez vigilant à ce que votre ex compagne ne les utilise pas à ses fins, ce qu’elle fera certainement afin de se venger et chercher, par ce biais, à vous nuire. Préservez-les à tout prix. Ne cédez rien, car leurs méthodes, finalement, sont toutes semblables, à quelque chose près: souffler le chaud et le froid, utiliser le chantage affectif ainsi que le double langage afin de plus vous troubler encore.
Si elle a su cerner vos failles, n’hésitez pas non plus à discerner les siennes, car elle en a forcément… et sachez les utiliser à bon escient.
Et surtout, n’hésitez pas à consulter un bon spécialiste des affaires familiales, auquel vous pourrez vous confier sans hésitation, car il n’y a aucune honte à vouloir effectuer un travail sur soi qui puisse nous permettre de devenir plus fort afin que ne se reproduise plus ce genre de situation extrêmement difficile à vivre, et dont on ne sort jamais indemne.
Cette expérience demeure toujours très traumatisante, mais il existe de nombreux moyens de pouvoir se retrouver soi-même, et c’est cela qui importe.
Vous êtes le « Capitaine de votre âme », seul maître de votre « liberté de penser ».
Ce que je pourrais appeler « le mot d’ordre » est : « Ne vous laissez pas formater ».
Je suis persuadée que vous vous en sortirez, même si cela vous semble long, vous y parviendrez.
Courage! Amitiés sincères,
Forester.
Bonjour,
Je suis en plein divorce, après avoir vécu avec une femme perverse narcissique,pendant 5 ans, et qui a 29 items sur les 30… !!!
J’avoue être vidé, lessivé, bien que j’ai enfin ouvert les yeux, ou plutôt que ma fille de 5 ans m’a ouvert les yeux, il y a quelques semaines maintenant…
J’ai été dévitalisé, dépersonnalisé, ruiné, alors qu’avant de la rencontrer, je gagnais très confortablement ma vie avec un job qui me passionnait…
J’aimerai raconter mon histoire mais je n’en ai pas la force,là, maintenant…
Aujourd’hui, j’ai perdu 13 kgs et pourtant je mange….
J’ai fait un infarctus il y a bientôt 2 ans et un nouveau court séjour en soins intensifs de cardiologie en fin d’année dernière…
J’ai deux enfants de 5 ans et 2 ans et demis, que j’aime le plus au monde…
ON ne peut imaginer cela tant que l’on ne l’a pas vécu..
Je ne connaissais même pas ce terme de PN auparavant…
C’est terrible et terriblement angoissant en même temps d’en parler.
Petite histoire qui en dit long sur moi : Ma fille a été prise dans un lycée Palois dans une filière sélective, pour son entrée en Seconde … J’ai régulièrement parlé de ça avec ma fille , il y a déjà plus de 5 mois … Ma fille me répondant « maman m’a dit que si je devais aller à Barthou, alors tu n’avais qu’à me prendre » … Je n’ai rien dit, comprenant d’emblée le Double Bind … Donc l’affaire était enterrée … Jusqu’à qu’elle le ne ressorte y a 3 semaines … Ma fille m’appelle un dimanche soir pour me dire qu’elle veut faire la section en question … Super , sauf que c’est hors délai , et surtout le lendemain on avait rdv avec la conseillère d’orientation , et j’ai vu le jeu entre la mère et la fille (et mon ex a vu que j’avais vu, en essayant de choper mon regard … Intérieurement, je me marrais de voir ce théâtre, merci l’histrionnique , la tordue quoi qui n’est pas mon ex ) … Bref, par des connaissances, je passe le dossier, et elle est acceptée … Du coup ma fille m’a appelé hier soir, j’ai eu aussi sa mère , toujours aussi envahissante et avec pleins d’injonctions … C’est la première fois que je lui reparlais aussi longtemps depuis un an , elle cherche des arrangements sur ses insuffisances … De mon côté , j’ai donné, la seule que j’accompagnerai dans ces projets légitimes, c’est ma fille ! Tout en continuant à payer l’orthodontie de ma fille, 218 euros de ma poche, dernier chèque, vu que c’est fini … Un homme est fait pour ça non …
C’est quand on sait , que l’on gère , in extremis, ce genre de contradictions féminines, que l’on sait que l’on est un homme, un vrai , à la fois qui est dedans, qui n’écoute plus, mais qui fait … Dans le lâcher prise …
Y a pas de hasards ….
Adzo
Bonjour,
Je fréquente qu’un depuis 2ans1/2 et je crains qu’il ne s’agisse d’un PN,
Pourriez-vous me le préciser si je vous donne qq exemples de note quotidien?
A vous lire
Bien à vous
Bonjour,
Il me semble difficile de donner un diagnostique sur quelques exemple choisi ..
Le mieux serait de regarder les critères et surtout, de vois en vous si vous vous sentez libre d’exister auprès de lui …
Bon courage! Geneviève Schmit
Bonjour au risque de me faire incendier… Je suis un MN (je fais une grande différence entre PN et manipulateur narcissique) … les 30 critères sont intéressant et je « match » à 80 % en revanche les points 7, 8, 9,10 ne me concerne pas ni le point 23 (je donne toute liberté à l’autre) et donc le 27 non plus…
Pourquoi je me déclare MN car en fait j’utilise toutes manipulations qui me permet d’obtenir un objectif précis, ces actions ne sont que mentales (aucune violence), et c’est un jeu dans mon esprit comme un échiquier… Et je suis convaincu pour les avoir moi-même persécuté (hé oui une forme de cannibalisme entre PV), qu’il existe des variantes plus ou moins « vivables ».
M’apercevant de mon état et après plusieurs thérapies plus ou moins efficaces j’ai décidé de me mettre en couple avec mon miroir féminin…une PN cette fois afin dans ma quête d’absolue d’être enfin stable avec une personne identique à moi.
Du même coup je devenais donc inoffensif pour vous…
Cela fait 5 ans et nous nous combattons chaque jour sans relâche… entre des moments de surpuissance et des moments de dépressions sévères nous n’avons pas trouvé un équilibre mais un déséquilibre…une forme d’autodestruction finalement…
Vous avez raison il faut nous fuir, je suis prêt ici à répondre aux personnes qui voudront connaitre l’ensemble des mécanismes du PN, sachez que progressivement (de mon côté) nous utilisons des « camouflages » pour ne pas être décelé par ce genre de « test » à 30 points…Dans la nature tout s’adapte et nous aussi…
Enfin je ne suis pas votre bourreau, alors si vous me répondez n’oubliez pas que je ne suis pas celui qui vous a détruite.
Bien à vous.
Bonjour je serai intéressée par vos conseils car j’ai rencontré une personne qui je crois être un pn et je suis perdue ds le comportement a adopter merci pour votre retour.
Bonjour,
Si vous avez besoin que je vous aide à mettre à plat cette histoire et à trouver les stratégies pour en sortir je vous suggère de prendre rendez-vous directement par mon agenda en ligne: http://www.soutien-psy-en-ligne.fr/consultation-en-ligne/
Bon courage! Geneviève Schmit
Geneviève vous a déjà répondu à la vitesse proche de la lumière (humour Geneviève), Dommage ici je ne cherche pas à augmenter mon ego. Je voulais juste exposer que les méthodes traditionnelles sont justement traditionnelles le propre du vivant c’est de s’adapter aux contextes agressifs (dans leurs perceptions) y compris pour une partie des PN. J’ai une amie qui gomme les 30 critères elle est presque indétectable et pourtant je vous souhaite de ne jamais la rencontrer… On cite souvent le PN comment sans empathie, ce n’est pas ce que m’ont dit ou exposé les personnes que j’ai accompagné en phase terminale..alors que je ne les connaissaient même pas…vous savez comment ? en utilisant justement cette manipulation mentale pour leurs faire croire que leurs familles pensaient bien a eux, alors que c’était faux..ils étaient seuls… Est ce immorale de faire sourire et donner du bien à une personne qui vas mourir ? pensez vous que je ne ressentais rien ? je l’ai fait sans intérêts… Je pense que très rarement vraiment rarement un PN peut progresser …(et d’ailleurs il faut même pas y croire enlevez même cette possibilité) de mon côté je ne fais plus que de la manipulation « positive / non destructive » puisque je ne peux m’en passer autant que ce soit pour aider. Il est si facile de détruire et si difficile de construire… et moi je ne me cache pas… Très bien ce que vous faîtes en attendant Geneviève, et merci au modérateur de ne pas me censurer.
Courage « poles » rien n’est impossible gardez votre confiance, ne jamais être soumise à ce que vous ne voulez pas…et protégez vous et vos proches…Le PN ne se pose pas lui la question, il n’existe qu’a travers les autres, et l’ensemble des emprises qu’il peut « collectionner ». Il utilisera des mécanismes très évolués si c’est une personne intelligente comme les mensonges à tiroirs (aucune allusion d’ailleurs sur cette technique que j’ai beaucoup utilisé…) , ou la technique de « précipitation » sur un événement vous empêchant de comprendre ou de réagir de façon pragmatique, l’effet miroir (celui ci connu) etc etc.
Bonjour, à ce que je lis ici, c’est cette liste qui est manipulatrice.
Bonjour je suis tombée sur une émission ou l on parlait des manipulateur, j ai écoute d une oreille pourtant je crois que je dois me rendre a l évidence .J ai besoin d une réponse car il est plus facile de m en prendre a moi que de réaliser que je ne suis pas responsable de ce qui m arrive.J ai tout abandonne et ce disait il base sur une confiance que je n ai jamais trouve dans notre relation .Il a fait des choses terribles et jamais je n ai vu sur son visage une quelconque culpabilité, j aurais du comprendre a ce moment la…aujourd’hui hui je suis prisonnière d une situation dont je ne vois pas le bout.J ai lu les 30 critères d un manipulateur il a au moins 25 phrases qui le definissent .Je n ai plus de ressources il me tient par ça comment vais m en sortir?
Chère Geneviève,
Il y aurait tant à dire sur nos compagnons à quatre pattes et sur leur indéfectible fidélité!
Le vénérable Spoutnik est, hélas! en fin de vie, vu ses problèmes cardiaques. Alors, j’essaie de lui rendre ses derniers moments le plus agréables possible, et cède souvent à ses caprices.
Parfois, il me semble que oui, nos animaux de compagnie nous éduquent à leur façon: ils ont leurs horaires pour les promenades, pour les repas, et leurs moments pour les câlins aussi.
Grâce à mon chien, j’ai pu connaître quantité de gens, avec les quels j’échange…Sur les chiens ! Nous sommes unanimes pour reconnaître que le chien fait partie intégrante de la famille, et que nous le pleurons comme un être cher, lorsqu’il nous quitte pour le « paradis des chiens ».
C’est le seul chagrin qu’ils puissent nous faire.
Les êtres pourvus d’empathie peuvent comprendre cela, mais pas le PN, puisque lui en est totalement dépourvu.
Je cite comme exemple mon ex PN, qui avait acheté une petite chienne caniche de race, dans une animalerie. Tout cela était bel et bien pour briller, mais non par amour pour les animaux. Il se vantait très facilement de la somme qu’il avait eu à débourser pour cette petite boule de poils, qu’il avait fini par vite négliger, la laissant dans son coin, comme s’il s’était agi d’un objet.
Ce sont ses successives compagnes qui se sont occupé majoritairement de sa chienne, qu’il reprenait avec lui à chaque séparation, puisqu’il en détenait le titre de propriétaire.
On pourrait résumer ainsi sa devise de vie: « Je prends, je jette. »
A présent, la petite caniche, âgée de sept ans, est confiée aux bons soins de la mère du PN. Et cela vaut mieux ainsi, car au vu du caractère violent que peuvent avoir ces individus, force est de constater que, malheureusement, au même titre que les enfants, incapables de se défendre et de comprendre la situation de danger qu’ils courent face à un MPN, les animaux de compagnie paient un lourd tribut face à leurs conduites déviantes.
Bisous aux Grisous, bonne et longue vie pour eux.
Amitiés,
Forester.
Chère Geneviève,
Je viens de visionner les deux nouvelles vidéos que vous avez postées sur ce blog, et les ai suivies avec intérêt.
Piquée par ma curiosité naturelle, j’en ai visionné d’autres, dans lesquelles vous évoquiez notamment le problème de la « souffrance » du PN, si différente de la nôtre, car totalement dépourvue d’empathie, ainsi que le triangle de karpman, où la victime peut devenir un temps bourreau, ainsi qu’une multitude de choses intéressantes qui n’ont fait que me conforter dans ce que je pensais déjà, pour avoir vécu une situation similaire avec un PN, et mes propres conclusions sur les ouvrages qui ont été édités sur ce trouble de la personnalité.
J’ai pu aussi voir vos « Grisous », qui prenaient des poses… On peut dire qu’ils vous volent presque la vedette!
Vous évoquiez , avec humour, la « manipulation » que l’on pourrait avoir sur nos compagnons à quatre pattes…
Pour avoir eu plusieurs chiens, tous adoptés successivement, et des conversations intéressantes avec un maître chien et un comportementaliste, je puis vous affirmer que nos rapports sont moins compliqués avec eux, bien que nos chiens soient issus d’une société bien plus hiérarchisée que la nôtre, dans laquelle aucune vélléité égalitaire n’existe. Bien sûr, on pourrait faire le rapprochement avec les conceptions tout à fait particulières qui prédominent chez le PN, où ne subsiste que les rapports dominant-dominé, à la différence que, chez le chien, il s’agissait de survie,bien avant que l’homme apprivoise le « canis familiaris », notre ami, cousin du loup.
Le fonctionnement du chien est bien moins compliqué que le nôtre, bien que nos amis comprennent environ 150 mots de notre vocabulaire et auraient, selon certaines études, l’âge mental d’un enfant de trois ans.
Cependant, le comportement de nos compagnons évolue, à force de nous côtoyer, et il devient dépendant de nous, dans de nombreux aspects.
Notre chien nous observe à longueur de journée, c’est sa façon de faire. Si l’affection que nous lui portons est tout à fait maternelle, pour lui, selon les éthologistes,nous représentons la « femelle de haut rang », le père: « le chef de meute », la famille: la meute.
Leur instinct est beaucoup plus affuté que le nôtre, ils « sentent » et ressentent nos émotions. Ainsi ai-je pu observer le comportement de mon chien changer au contact du PN, lorsque je le côtoyais: un mélange de peur et d’hostilité, de prostration au fond de son panier. Le PN était un intrus, il ne faisait pas partie de la meute.
Certes, nous les aimons, et ils nous aiment, à leur façon aussi. Ils nous sont profondément attachés, et réciproquement.
Dans cette société où les valeurs semblent se perdre, beaucoup d’entre nous reportent sur leur animal toute l’affection qu’ils auraient pu donner à un être aimé, si celui-ci s’était présenté. Les liens avec nos compagnons à quatre pattes sont plus authentiques, une confiance mutuelle s’instaure alors durant de nombreuses années.
Le chien est plus direct et bien moins retors que la plupart des individus que nous avons pu croiser dans notre existence.
Il apporte une aide à la sociabilisation aux personnes âgées, handicapées et même en milieu carcéral, en vue d’un projet de réinsertion, dans les maisons de retraite, certains hôpitaux qui les acceptent auprès des patients.
En conclusion, je paraphrase Lord Byron, qui fit graver cette épitaphe, sur la tombe de son chien: « De l’homme tu avais les vertus sans en avoir les vices... ».
Alors, hourrah! pour les « Grisous », et aussi pour mon vieux Spoutnik, âgé de bientôt quinze ans!
Merci pour votre bon travail, et continuez à apporter votre aide à ceux qui en ont si grand besoin.
Mille caresses aux Grisous,
Amitiés, Forester.
Merci à vous Forester pour cette belle analyse !
En ce qui concerne mes Grisous, je me demande parfois si ce n’est pas eux qui m’éduquent à leur guise … 😀
Amitiés, et gros bisous au vénérable Spoutnik !!
Geneviève
Cher Raf 42,
Après une rupture d’un mois, qui se produisit au début de notre relation, mon ex PN m’expédiait des mails illustrés du personnage de dessins animés « Betty Boop », dans des positions équivoques.
Un jour, je lui ai dit que je détestais Betty Boop.
Suite à cette première rupture, je lui ai demandé des explications, qu’il a été bien incapable de me donner, prétextant qu’on avait le droit de se tromper, que je n’avais pas de conversation, qu’il avait besoin de réfléchir…
Je n’ai donc plus donné signe de vie durant un mois, et me suis sentie tout à coup soulagée de ne plus avoir à traîner ce boulet.
Aujourd’hui, je me dis que je n’aurais pas dû reprendre avec lui, que cette relation avec un être instable ne menait à rien.
Quand je l’ai mis hors de chez moi, lors de notre deuxième rupture, j’ai mis sur celle -ci un caractère définitif en ne répondant pas à ses instances de vouloir me revoir une dernière fois, « pour qu’il parle de ces neuf mois de vie de colocataires », selon ses propos.
Vous voyez: il n’a jamais parlé de vie commune, car il n’avait pas l’intention de bâtir un projet à deux, étant totalement incapable de le faire. J’ai pu constater que toutes ses tentatives de vie en couple n’étaient que de la cohabitation, qui finissaient généralement de manière brutale et violente.
J’ai pris l’initiative de changer mes coordonnées et les serrures de mon appartement sitôt son départ. Ensuite, j’ai éliminé toutes traces de son passage, ai changé la disposition de mon mobilier, la décoration de l’appartement, et je ne m’en sens que mieux.
Pour rien au monde, je ne reprendrai le moindre dialogue avec lui, ne serait-ce que pour prendre de ses nouvelles. Il n’existe plus, il n’a pour ainsi dire jamais fait partie de mon existence, que je savoure avec plus de délices depuis qu’il ne traîne plus dans mes pattes.
Ces gens sont capables d’une telle emprise qu’ils nous font perdre un temps fou, nous font abandonner les projets qui nous tiennent à coeur, nous mettent à dos avec nos amis, parfois aussi.
Maintenant, le choix vous appartient, mais il est totalement impossible d’entretenir avec ce genre d’individu ne serait-ce qu’une relation amicale. Ces personnalités tordues vous en demanderont encore plus, jusqu’à épuisement du stock des forces que vous avez en vous.
Souhaitant que mon témoignage puisse alimenter votre réflexion, recevez mes plus amicales pensées.
Forester.
Chère Hélène,
La situation se décante enfin! Et je suis contente pour vous et votre fils.
La peur nous paralyse, quand nous vivons aux côtés d’un PN, nous craignons le pire.
Mais, comme vous l’aviez dit une fois, je m’en souviens: celui qui fait du mal finit toujours par le payer un beau jour ou l’autre.
Donc, la roue tourne, et en votre faveur, cette fois, puisque la police a pu enfin constater que votre ex conjoint est bel et bien un homme violent, autant psychologiquement que physiquement, et que vos dires n’étaient pas le fruit de votre imagination.
Tôt ou tard, il finira par se démasquer, et tous ceux qui n’ont pas voulu vous croire verront que, finalement, c’est bien vous qui disiez la vérité, et non pas lui.
Je souhaite que justice soit faite pour vous, et que vous puissiez vivre en paix, ainsi que Rémi.
Vous l’avez bien mérité.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
ma bonne amie Carole
Je devrais me réjouir de cette aide si ardemment souhaitée mais bien au contraire
Je ne cesse de pleurer ce constat d’échec, me demandant , qu’est-ce que j’aurais pu faire de plus ,pour éviter qu’on en arrive là maintenant , touts ses éclatements de violences de la part de tous et chacun …..
À chaque soir ,que je dépose ma tête sur l’oreiller ,j’appréhende la sonnerie du téléphone ,ne sachant pas ,si l’irréparable se produira…..
Merci pour votre soutien
Hélène
chère hélène,
ENFIN…vous etes entendue!
ce qui prouve qu il ne faut pas désesperer; il faut tout simplement tomber sur le professionnel compétent et consciencieux: pour moi, ce fut la psychologue enquetrice judiciaire( elle a quand meme mis un an à le démsquer, c est à dire avoir des preuves à fournir au juge); maintenant, ne lachez pas prise; il faut que justice soit faite, après tout ce que vous avez enduré
carole
chère Forester
Depuis la dernière dispute du 2 Février entre mon fils et ma fille , le vent a changé de bord
Un inspecteur m’a téléphoné quelques jours plus tard ,pour donner suite à ma demande d’une intervention policière cette journée là ,ce dernier m’a dit que le dossier restera ouvert et qu’il entendait bien régler cette dynamique de violence familiale entourant mon fils
J’avoue que c’est la première fois en quinze ans ,que quelqu’un croit à mes propos
Ma fille a été dans l’obligation de quitter le domicile de son père ,a pris un appartement et se voit interdire, d’y retourner, cela, selon les recommandations de cet inspecteur faites à mon ex-conjoint.
D’ailleurs c’est pour ses mêmes raisons que samedi dernier ,les policiers étant sur place ,suite à un appel placé de la part de mon ex-conjoint ,ont refusé d’emmener mon fils au poste de police et ont incité Rémi à me téléphoner pour que j’aille le chercher.
Je suis lasse de toute cette violence mais je ne baisserai pas les bras
Surtout que maintenant, j’ai l’aide si attendue depuis plus de quinze ans
Mais ,il reste, que cela aura pris tout ce temps, pour que mon ex-conjoint se fasse démasquer
Ces P.N. ont plus qu’un tour dans leur sac. Jusqu’à maintenant ,c’était lui ,la pauvre victime abandonnée par sa folle de femme ,moi. qui voyait de la violence où il n’y en avait pas……
Selon l’entourage de mon ex-conjoint ,inévitablement ,j’étais folle pour la simple et bonne raison que mon frère est schizophrène et que j’hallucinais des scènes de violences.
Lors ,du triste évènement du 2 Février, les policiers m’ont dit que c’était la 3 ème fois en moins d’une semaine ,qu’il se rendait au domicile pour des appels de violences de la part des uns et des autres.
L’erreur que j’ai fait à l’époque est fort simple, je n’avais aucun rapport d’interventions policières ,en n’ayant jamais placé d’appels , ayant peur des conséquences du lendemain…..
Bonne journée
Hélène
Chère Hélène,
Rémi a déjà du reprendre confiance en lui en occupant ce petit emploi de 20 h/ semaine.
C’est un pas de fait vers l’autonomie. Et s’il a diminué sa consommation d’alcool, c’est aussi une bonne nouvelle.
Cependant, le problème ne vient pas de lui, mais bel et bien de son père, qui cherche encore à vous détruire à travers votre fils.
C’est certain, votre fils serait bien mieux à proximité de chez vous, mais dans son propre logement. Je comprends qu’avec ce qu’il gagne, il lui est difficile de s’installer, et on n’obtient pas immédiatement d’appartement thérapeutique. Néanmoins, il serait bon d’insister auprès de votre médecin et des services sociaux pour que Rémi puisse échapper à l’emprise de son père.
Le PN est ainsi: il ne digère pas l’échec, donc: il emploiera tous les moyens pour vous atteindre. Surtout, ne baissez pas les bras: même si c’est difficile, vous avez déjà franchi une bonne étape en vous séparant de votre ex PN, même si cela vous a coûté autant sur le plan financier que personnel.
Et Rémi se sentira plus apaisé s’il parvient à échapper à ce climat qui n’est pas bon pour son développement personnel.
Avoir un enfant majeur handicapé n’est pas chose facile, mais peut aussi apporter beaucoup de satisfactions, quand on le voit s’assumer.
Pour cela, il lui fait de l’aide, et à vous aussi.
Comptez sur mon soutien et celui de tous les autres visiteurs de ce blog.
Tenez-nous au courant de l’évolution de cette situation.
Bien à vous, avec toute mon amitié,
Forester.
Merci Forester pour votre soutien
Cela fait des années que je lance des cris d’alarme et que j’appréhendais le moment présent
Mais personne ne semblait me croire
Il n’y a pas si longtemps encore ,mon entourage disait , que je jouais au mélodrame avec mon fils
Mais là, ces mêmes gens ,courent comme des poules sans tête à la recherche de solutions miracles. De miracles ,il n’y en aura pas , pour la simple et bonne raison , qu’une intelligence ne se greffe pas
Je me souviens de la dernière fois où je me suis présentée en cours pour décrire l’inévitable et demandant l’aide du Juge pour sortir Rémi de ce milieu malsain
Je revois son père avec des papiers en main ,verbalisant une fausse empathie envers notre fils et décrivant en bégayant les comportements des gens souffrants de TDAH
Le Juge a cru en monsieur mais je savais que cela n’était que de la frime pour me soutirer une pension alimentaire
Plus de pension alimentaire de ma part et voilà ,qu’il accumule les rapports de polices pour expulser ce dernier du domicile
Pourtant ,Rémi est toujours pareil à lui même et même ,que j’oserais dire, que depuis un an ,il a beaucoup diminué sa consommation d’alcool ,occupe un petit boulot de 20 hres /semaine depuis l’automne dernier. Mais ,Rémi ne lui rapporte plus d’argent provenant de mon portefeuille donc il s’amuse à provoquer Rémi et ensuite appelle les policiers en pleine nuit pour désordre de la part de notre fils
Je viens de déposer une lettre à la clinique Médicale de mon fils ,pour que son R.D.V du 1 Avril d’avec son M.D. soit devancé et cette demande urgente ne vient pas de moi ,mais des policiers à qui j’ai parlé samedi. Ceux-ci ont refusé d’amener Rémi finir la nuit au poste de police et ont préféré que mon fils me téléphone à 2.30 hres A.M. pour que j’aille le chercher.
Enfin ,j’ai le soutien tant désiré depuis plusieurs années ,cela me redonne des ailes
Je vais me battre pour redonner de la dignité à mon fils et demander les soins appropriés à son état.
Bonne journée
Hélène
Chère Hélène,
Je suis d’accord avec Carole: il est urgent d’ôter votre fils Rémi de cette ambiance nocive pour son épanouissement. Quant à le prendre chez vous, je juge cette solution provisoire, car je pense que ce ne serait l’idéal ni pour l’un, ni pour l’autre.
Par contre, si vous pouvez déménager pour vous rapprocher de Rémi et veiller sur lui, ce serait plus sécurisant pour vous deux.
S’il existe des appartements thérapeutiques comme en France, je vous conseille d’en faire la demande à votre médecin, en en soulignant le caractère urgent.
Votre fils ne peut continuer de vivre dans de telles conditions, ni vous non plus.
Tenez bon, Hélène, de tout coeur avec vous,
Forester.
très chère Forester
Je suis moi aussi émue de votre expression : les cris assourdissants du silence
Ce silence si lourd à porter pour de nombreuses femmes et enfants
Je suis témoin depuis quelques temps de la violence psychologique infligée à Rémi par son père, c’est de la cruauté mentale à l’état pur
.
Heureusement qu’il est capable de l’exprimer, mais cela m’arrache le cœur d’écouter de tels récits. Le 1 Avril ,je vais accompagner Rémi chez son M.D. et lui raconterai les récits d’horreur que mon fils vit au quotidien.
Il faut à tout prix que je le sorte de cet enfer. Son père le prive de nourritures etc…
Prétextant qu’il doit vivre sa vie et que Rémi doit acquérir plus d’autonomie
Il provoque continuellement mon fils et ensuite s’amuse à appeler les policiers etc…
Samedi passé ,j’ai reçu un appel à 2.30 hres A.M. Rémi m’implorait de venir le chercher en présence des policiers.
J’ai pu parler aux policiers présents sur place, qui ont dit à son père d’aller consulter un M.D. avec Rémi et m’ont dit, qu’ils refusaient d’amener Rémi au poste de police car ce dernier a besoin de soins et non d’être incarcéré au poste de police pour le restant de la nuit
J’ai enfilé mon manteau à -30 et je suis allée récupérer mon fils .
Il a passé la journée de dimanche avec moi .
Il va me falloir prendre des décisions à savoir si je déménage pour me rapprocher de la ville et prendre Rémi avec moi. Je vais en discuter avec son M.D.
Bonne soirée
Hélène
chère hélène,
je pense qu il est urgent d éloigner Rémy de son père…c est trop, la! existe t il des appartements thérapeutiques a québec, ou foyer ( on en avait déjà parlé, peut etre voir avec son MD, il me semble que c est urgent maintenant)
je vous embrasse
carole
Bonjour, Didier,
Ce que vous me racontez me fait penser à l’attitude de mon ex PN.
Celui-ci avait toujours eu l’habitude de se faire servir, de donner des ordres, sans pour autant mettre la main à la pâte, bien au contraire.
De plus, il n’avait aucun respect pour le travail des autres. Par exemple, lorsque je venais de passer la serpillère, il marchait sur le sol encore mouillé et me reprochait d’y voir encore des traces. Selon lui, la femme était faite uniquement pour être au service de l’homme, comme il l’avait vu faire chez lui, et tout comme il avait pu le reproduire lors de ses six vies communes avortées.
Toutes ses compagnes, les enfants de celles-ci, ont fini par en avoir marre et l’ont viré, moi y compris.
Bien sûr, je ne doute pas qu’il ait su trouver très rapidement une nouvelle proie, à laquelle il fait subir le même traitement. Cette proie vient de clouer la première pointe de son cercueil…
Mais ceci n’est plus mon problème.
Le mieux, en ce qui vous concerne, serait de vous concerter avec votre autre colocataire, afin de faire une mise au point ferme et définitive: ou il se montre un peu plus participatif, ou il part chez sa nouvelle compagne, si le dialogue est impossible.
Car ces gens sont des boulets, et vous avez autre chose de mieux à faire que de perdre votre temps avec un tel individu.
Amicalement,
Forester.
Chère Hélène,
…Et le combat n’est pas terminé! En effet, lors du mois de mai prochain, des « ateliers » seront organisés avec diverses associations, juristes bénévoles, médecins, psys, travailleurs sociaux, sur le thème des violences de toute espèce au sein du couple et leurs conséquences sur les membres de la famille.
Une journée ne suffit pas pour faire entendre le cri assourdissant du silence. C’est un travail de longue haleine pour faire bouger les choses.
Quitte à monter manifester à la capitale, j’irai. Non par esprit de revanche, mais pour faire entendre la voix de ceux et celles qui ne sont plus, qui n’osent pas parler par crainte ou par honte.
Plusieurs thématiques seront développées lors de ces ateliers: la maltraitance au sein du foyer, au travail, dans les milieux sportifs, avec des témoignages, mais aussi des propositions d’aide et de soutien.
Un bon programme, qui me permettra de rencontrer et d’échanger avec d’autres personnes qui seront présentes lors de ces journées .
Très émue par votre récit sur votre collègue de travail si tragiquement disparue, je comprends le sentiment de culpabilité que vous avez pu ressentir, étant moi-même passée par ce stade.
Longtemps je me suis posée la question: « Qu’aurais-je du faire pour pouvoir mieux l’aider? »
Finalement, j’ai compris que j’ai pu faire de mon mieux, que nous avions fait notre possible pour mettre en garde notre collègue contre son mari violent et l’inciter à porter plainte à la gendarmerie, mais ce sont les autorités qui n’ont pas suivi, non pas par manque de volonté, mais parce qu’eux aussi, sont soumis aux cadres de la Loi. Or, qui fait les Lois dans nos démocraties? Les représentants du gouvernement. C’est donc là haut qu’il faut faire avancer le « schmilblick ».
Bon courage, Hélène, et au plaisir d’échanger encore avec vous.
Très amicalement,
Forester.
Bonjour chère Forester
Ces tristes histoires de séparations qui tournent aux drames ,il y en a déjà beaucoup trop
Et pire encore ,elles augmentent. La vie actuelle que nous vivons, ne fait pas en sorte que de tels drames n’arrivent plus ,bien au contraire . La tangente est à hausse
Je mets au défit ,une personne sur ce blog ,qui ne pourra nous relater une histoire du genre ,concernant son entourage ,famille ,travail ,etc…ou bien elle même
Moi aussi ,je connais malheureusement ,une histoire qui c’est terminée tragiquement
Pascale une infirmière ,arrive en catastrophe à Québec avec ses deux filles. .Dès sa première nuit de travail, son téléphone cellulaire n’arrête pas de sonner. Elle se dit un peu gênée de la situation car nous étions jumelées ensemble pour sa formation. Elle relate sa situation entre deux patients et entre les sonneries de son cellulaire .Elle se dit victime de violences conjugales, me dit avoir fuit à Québec . Elle a loué un minable petit appartement , partageant son lit avec ses deux filles. Elle parlait de façon volubile , caractéristique aux victimes de violences conjugales. C’est Lucien qui m’avait fait cette observation .
Le père des enfants est sans emploi ,il exige d’avoir les filles une fin de semaine sur deux
Comme dans bien des cas , ce privilège lui fut accordé par le juge
Elle préférait aller porter ses filles pendant sa fin de semaine de travail ,pour passer plus de temps avec elles lors de ses weekends de congé
Donc ,n’ayant pas le choix de s’y conformer, à touts les vendredis aux deux semaines ,elle allait reconduire ses filles à deux heures de routes pour l’aller et deux heures pour revenir
Monsieur n’avait pas de voiture et le budget de Pascale ne lui permettait pas d’envoyer ses filles par bus. De plus ,il lui fallait faire l’épicerie avant son départ sinon ,les petites n’avaient rien à manger chez leur père .Ce rythme de fou a duré plusieurs mois. Elle se disait épuisée
Je ne compte pas les heures supplémentaires que nous avons travaillé ensemble pour réussir à boucler nos budgets et aussi ,le temps supplémentaire obligé par manque d’effectifs sur le plancher.
Comme à sa fidèle habitude ,elle partie un vendredi matin quittant le boulot après une dure nuit de travail. Ce même vendredi ,ne se présentant pas au boulot à minuit et n’ayant pas avisée personne de son absence , je commence à penser au pire
Elle me disait souvent , tu sais s’est quoi , tu comprends ça ……
À 3 heures du matin , la coordonnatrice passe , à voir son visage ,je devine que Pascale ne rentrera plus jamais travailler
Elle s’était endormie d’épuisement , seule ,au volant de sa voiture et avait terminé sa course folle en percutant des arbres au fond d’un champs. C’est l’hypothèse des policiers
Selon eux ,elle roulait à grande vitesse et il n’y avait aucune trace de freinage sur la route.
De plus , selon l’autopsie , le décès avait eu lieu vers 22.30 hres
Était-ce un geste volontaire ?????
Que faisait-elle sur la route à une heure aussi tardive ,sachant très bien qu’elle devait être au boulot à 23.45 hres
Que s’est-il passé là bas ,pour qu’elle ne fasse pas l’aller -retour durant la matinée , comme elle le faisait tout le temps !!!!!
Elle a emporté sa peine et son secret avec elle
Je n’aie pas eu le courage d’aller à ses obsèques car s’est avec moi ,qu’elle avait fait sa première nuit de travail à Québec et sa dernière.
Le seul responsable de sa mort, est, la face de merde ,qu’elle avait comme ex-conjoint et peut importe les circonstance de sa mort; il reste qu’elle se tapait cette route aux deux semaines ;
à cause d’une ordonnance de la Cours
Qu’est ce que la Justice attend pour sévir pendant qu’il est encore temps pour certaines d’entre nous !!!!!
Sans compter les actes manqués , et ses femmes qui se retrouvent mutilées et impotentes à vie !!!!
J’avoue avoir baissé les bras depuis longtemps devant ce dur combat
Il n’y a plus rien qui me surprend en matière de justice aux Victimes de violences conjugales
Avec les années ,je suis devenue blasée à ce sujet
Je me répète mais heureusement qu’il reste des Femmes comme Forester pour militer lors de la journée du 8 Mars
Bonne journée à tous
Hélène
Cher Didier,
j’ai vécu en colocation, quand j’étais étudiante, et cela se passait plutôt bien, du fait que nous nous sommes répartis les tâches à accomplir à tout de rôle. Le tout était inscrit sur un tableau dans la cuisine, et chacun s’efforçait d’y participer. Bien sûr, il a fallu mettre les points sur les « i » à plusieurs reprises, mais, dans l’ensemble, tout se déroulait bien.
L e fait est que nous avions tous trois appris à être autonomes dès notre plus jeune âge, nous avions été élevés ainsi, tous issus d’un milieu plutôt simple.
Je pense que votre colocataire a tendance à se déresponsabiliser sur les autres. Peut-être a-t-il eu l’habitude à se faire servir et surtout à se servir des autres.
Pour moi, la vie en communauté, ce n’est pas cela. Chacun doit y mettre du sien, que ce soit entre amis ou au sein d’un couple.
Compter sur les autres comme il le fait ne dure qu’un temps. Ce n’est pas parce que vous vous retrouver sans emploi actuellement que vous devez être son serviteur. Vous avez à consacrer votre énergie à vous-même, d’abord en trouvant un emploi, ce que je vous souhaite sincèrement.
Je crois qu’une mise au point avec lui, si le troisième colocataire est d’accord, serait nécessaire pour lui faire comprendre que tout le monde doit respecter ses engagements.
L’abcès doit être crevé, vous ne pouvez continuer à vivre ainsi, à continuellement ravaler vos émotions.
De tout coeur avec vous,
Forester.
Je vous rejoins sur votre idée.Il faut d’abord savoir faire les choses sois-même pour pouvoir vivre à plusieurs.2 ans avant ma majorité,jai été placé en institution et j’ai été dans un groupe d’autonomie.
Chaqu’un à son tour faisait le repas,la vaisselle,nettoyait la cuisine.
Quand à mettre les point sur les » i » cela à déja été fait,mais c’est la confrontation à chaque fois,il ne supporte pas que je lui tienne tête.
L’autre coloc,lui avait déja dit aussi quelque chose,mais comme l’aure coloc était sous l’effet de l’alcool,il ne le prenait pas vraiment au sérieux.
Il faisait celui qui était vexé sur le moment mais réagissait au final comme si c’était une pic simplement dûe à l’alcool ingurgité.
En effet,il se faisait servir quand il était marié.Et malheureusement encore maintenant il voit une femme comme,celle qui va lui faire à manger,lui lavec son linge ect….
La fâcheuse tendance à utiliser les autres ça aussi c’est très pronnoncé chez lui,c’est d’ailleur un de ses reproches qu’il doit estimer « blessant » pour me le sortir régulièrement (« c’est pas pour le peu que tu m’apporte que tu va me manquer » en me disant qu’il finira par me mettre dehors).
Le pire c’est qu’il se gourre complètement,ça ne me blesse pas,ça m’éloigne purement et simplement,sa présence me gêne pas vraiment.
C’est de lui parler qui m’exaspère rapidement tant je sais que quand il parle c’est soit pour se plaindre,soit pour raconter des histoires,soit pour râler.
Bonjour Didier
Vous dîtes que vous êtes sans travail ,cela ne lui donne pas le droit ,de vouloir faire de vous une bonne à tout faire dans la maison surtout si vous contribuez financièrement à part égale aux dépenses entourant les coûts reliés au loyer
Il est simplement envieux. Il se voit obligé de travailler pour y arriver ,pendant que vous ,vous rester à la maison. Donc ,inévitablement ,il vous fait payer votre statut de non travailleur en vous attribuant les tâches domestiques et même plus .
Dénichez vous un emploi au plus tôt et amusez vous à inverser les rôles
Ne restez pas indéfiniment dans le rôle de Cendrillon
Bonne journée à tous
Hélène
Fare la ca cendrillon,non ce n’est pas le cas et ça qui l’ennuie beaucoup également lol¨
Petit exemple;
Nous étions 3.Lui buvait du porto et l’autre coloc de l’alcool nommé « 43 » (1 bouteille chaqu’un par soiréeé environs) l’autre coloc étant flaimard n’allait pas jetter aux bulles ses vidanges et lui non plus,tout cela s’ajoutait aux bocaux des sauce ect.Tout s’est accumulé jusqu’à avoir un caddie (de grand-mère) rempli à craqué + 3 grands sac cartonné (les sac pour aller faires le courses) rempli à ras bord aussi.Je ne nais combien de fois il a dit en regardant tout ça, »faudrait aller les jetter » mais sans se dévouer et en faisant mine de me le demander en disant cette phrase.
Rien n’y faisait,je restait de marbre.
Par 2 fois je lui ai clairement dit qu’il pouvait y aller lui-même,là ça été l’engeulade direct!Et par la suite mainte fois il a râler comme un malade et disant que j’était un pur égoïste et que « la communauté » c’est pas ça (son idée de la communaute,je fais rien et les autre font tout…) Aussi quand le sujet était abordé sous prétexte que j’avait un malheureux petit bocal de café soluble dans tout leur brol,je pouvait (pour lui c’est « je devait ») aller TOUT jetter.(j’ai fini par garder mes bocaux séparément pour éviter des conflits supplémentaires) Ca m’est arrivé 2-3 fois de lui répondre que si il venait avec je voulait bien aller jetter aux bulles,aucune réaction positive et spontanée de sa part….
De travailler n’arrangera pas vraiment le problème (déja vécu)
J’ai travaillé dans le déménagement (de longues journée le plus souvent en haute saison) alors que lui ne travaillait pas encore,là aussi j’avait droit à cela…
Même qu’il ne travaillait pas il ne prétendait pas lever le petit doigt!
Cher Didier,
Pour moi, cela me semblerait tout à fait typique d’un mode de pensée PN. Il va projeter sur vous ce qu’il fait et ce qu’il est. Ainsi, mon ex PN ne participait que très peu aux tâches ménagères, alors que je travaillais toute la journée. Encore moins à l’aspect financier, se plaignant qu’il ne pouvait joindre les deux bouts. Donc, tous les frais qui incombaient au ménage étaient pour moi, lui ne se contentant que de faire les courses de la semaine.
A part cela, il se la coulait douce, allongé sur le canapé toute la journée devant la TV, ou assis devant l’ordi à ne rien faire de concret.
Il prétendait avoir une multitude de projets, un « travail à finir » (lequel? ) qui ne voyaient jamais le jour.
Sa plus grande activité était de faire des mots croisés. Hormis cela, rien.
Mais il ne manquait jamais de dire que tous les autres étaient des fénéants, sauf lui, bien entendu.
Alors, il serait temps de songer à changer de cap pour vous, même si les temps sont difficiles, mais ce n’est pas chose impossible.
Bon courage, amitiés, Forester.
Même aller poster une lettre c’est trop lui demander et pourtant c’est SON courrier.Cela fait 3 semaines qu’il doit poster 2 lettres (une faut aller acheter un timbre et l’autre juse la déposer à l’adresse).Mais pas question pour lui de prendre le temps de le faire.Ni même sortir le samedi matin pour aller à la poste…C’est moi qui devrais le faire pour lui du fait que je travaille pas et que j’ai le temps de le faire.Sur le principe qu’en vivant sous le même toît,l’entraide c’est le mieux je suis tout à fait d’accord,Mais bon c’est dans les actes que j’adhère pas et il le supporte mal!Car au final,c’est quasiment tout qu’il aura l’idée de me déléguer pour finir par ne rien faire… (déja vécu) Exemple tuant,sur les 2 ans que je suis içi,il a pas encore laver à terre dans l’appart !!!
Un jour j’en ai eu marre,après avoir néttoyé,je lui ai dit de vive voix « je ne le refait pas tant qu’on l’aura pas fait 1 fois chaqu’un ».Sa réaction à été de se tourner vers l’autre coloc pour éssayer d’échapper à cette corvée….Ca fait presque 3 mois et aucun des deux n’a encore lavé le sol!!!
Du courage oui il m’en faut,mais pour éviter de lui dire SA vérité en face lol
Paranoïaques, ils « pensent » que les autres sont comme eux, et qu’en conséquence ils vont faire ce qu’ils font … D’ailleurs, dans une relation toxique à dimension paranoïaque, la prédatrice va tout faire pour provoquer suffisamment sa proie pour lui faire faire ce qu’elle a projeté sur lui … C’est qd j’ai compris ça intuitivement que j’ai coupé les ponts … Elle, ça la nourrissait, moi ça me détruisais … Désormais, je l’ai compris intellectuellement, voire analytiquement depuis peu, c’est à dire pourquoi je me suis laissé hypnotisé pendant 2 ans alors que j’avais résisté durant l’année antérieure …. Certes, elle m’a envahit sur l’année 2010, m’a fait des coups tordus, dont un splendide (je ferme temporairement mon compte FB vers Pâques 2010, suite à une engueulade cybernétique avec elle et je pars en vacances) … Surprise, à mon retour …. J’ai 2 mails d’elle dans ma boîte perso (qu’elle avait capté via FB) , un premier de 75 kms , ses associations libres, et un autre très court , posté 2 ou 3 jours aprés, « reviens stp » … Pourquoi je n’ai pas vu ce qui était clair et évident ? La manoeuvre m’a surpris et je n’y ai pas fait gaffe … Certes, un père en train de mourir , et avec lequel je n’ai pas eu des rapports simples, mais avec lequel j’ai renoué aussi, en étant là, aux derniers moments qd ma mère me disait « tu le comprends mieux que moi » … Je n’en doute pas , tu m’étonnes …. C’est con que ce ne soit pas à toi qu’il l’ait dit mais à celui qui comptait le moins, et donc le plus … Allez vous faire foutre avec votre faux pouvoir, votre fausse (petite) bourgeoisie provinciale… Putain mais lisez des livres au lieu de dire qu’il faut les lire … Je sais, j’ai pas lu ce qui était décent, je sais … Spinoza, Marx (je me tairais sur une question qu’a pu me poser mon père, montrant qu’il ne comprenait rien, à la lueur de son appartenance au PS et à laquelle je n’ai rien dit…. Putain y ‘avait de quoi, lui qui n’hésitait jamais qd il fallait allumer) ,
Les narcissiques savent entrer dans la faille quand ils la trouvent ….
Surtout lorsque je lui ai demandé (à la tordue, comme à ma mère , je ne lui demande plus rien, même pas qu’elle arrête de se plaindre, j’ai démissionné, et ça glisse, je connais par coeur, histrionisme , ça va ), limite si elle ne rendait service en ayant capté mon adresse mail pour maintenir le lien (déjà l’inversion des rôles) … Tu m’étonnes qu’elle voulait maintenir le lien … La proie inespérée était prête et préparée à accepter de jouer son rôle …
Je confesse avoir été narcissique lorsque je me suis inscrit sur FB : une élève , aprés un cours vient me voir pour me dire que j’ai un fan club sur Fb (en tant que prof) … Nous sommes en Novembre 2008 … Voulant savoir ce qui se dit de bien ou de mal , je n’ai pas la choix que de créer un compte FB … Je découvre, enfin je croyais … Du coup , étant sur FB je me mets en recherche de vieux et vieilles amis, en vain, sauf qqs uns (unes). Je participe à des forums politiques , avec ma verve fleurie et mes convictions indéboulonables …. Et puis je me prends au jeu de contacter des anciens élèves – pour certains c’était déjà le cas, mais eux c’était les théâtreux -que je n’ai pas tous comme élèves d’ailleurs- avec lesquels j’ai fait des festivals lycéens – donc ce n’était pas si anormal vu ce qu’on a pu vivre, rire, déconner pendant 4 ans … Jusqu’au moment où j’ai décidé de remonter dans le temps … Ce fut fatal …
Adzo
Bonsoir Didier,
Je comprends bien votre interrogation … Alors oui, les PN passent leur temps à projeter sur les autres, à attribuer leur propres tares, pensées, comportements sur les autres …. J’ai mis des mois à comprendre ces mécanismes tellement c’est incompréhensible …. Mais, avec un dosage sûrement plus ou moins variable selon les cas, ils/ elles sont paranoïaques …
Y compris durant la phase de séduction … Je me souviens quand elle me disait que « j’étais génial, celui qui l’avait sauvée, ramenée à la vie (sic), que j’étais si merveilleux, charmant, gentil, doux, sensible, généreux, attentionné, attentif, cultivé, intelligent, si compréhensif, si tolérant » (on y croit presque, stop, ça va, j’ai compris c’est bon, arrête ton char, personne n’est aussi parfait, même pas toi 🙂 … ) , en fait elle me parlait d’elle, de toutes ces qualités qu’elle n’a pas mais qu’elle s’attribuait par la suite, en les recherchant chez sa proie, et en venant les lui pomper … De même que dans la phase de destruction, lorsqu’elle me disait que « j’étais agressif, méchant, pas intéressant, chiant, manipulateur -ben voyons, bien sûr- » … et je passe sur les noms d’oiseaux …., là aussi elle me parlait d’elle … De mon côté, je ne faisais que résister à ses envahissements et intoxications en tout genre … De toute façon, elle ne me parlait que d’elle, c’était son sujet préféré et favori ….
Adzo
Chère Geneviève,
Je vous remercie de m’avoir rendu réponse.
J’ai pu lire dans un article très intéressant (cf: L’Express du 19/02/14), sur la perversion narcissique et ses conséquences au sein du couple. Ainsi, les travaux du Dr Lacambre ont permis de faire évoluer les choses sur ce point, avec les changements de mentalité et un Droit qui serait en pleine évolution, des campagnes sur le thème : « libérons la parole », la mise en place du 3919. On peut donc espérer que davantage de condamnations soient prononcées sur la base de l’article de Loi de 2010 contre le harcèlement moral au sein du couple.
Une disposition juridique se propose de traiter ces agresseurs domestiques par des stages de responsabilisation imposé aux auteurs de violences conjugales, à leurs frais, comme les conducteurs ayant perdu leurs points sur leur permis de conduire. Bien sûr, avant de voir le jour, ce projet doit être voté au Sénat.
Enfin, les travailleurs sociaux, les magistrats et les policiers devraient être davantage formés à reconnaître les signes d’agression psychologique.
Enfin, je vais essayer de me procurer le livre: « Confessions d’une sociopathe. Dans la tête d’une manipulatrice », de M.E. Thomas, traduit de l’anglais par Luc Rigoureau, aux éditions Larousse. Une lecture intéressante, qui peut permettre de mieux comprendre le mécanisme PN, afin de s’en prémunir.
Sans oublier le travail de fond que vous exercez depuis des années pour venir en aide aux victimes de ces individus. Car ce sont elles avant tout qu’il faut pouvoir aider à ouvrir les yeux pour enfin pouvoir échapper à cette emprise toxique.
Merci encore, à vous et à tous ceux qui ont contribué à la mise en place de ce blog.
Amicalement, Forester.
Chère Geneviève,
J’ai été très émue par ce nouvel article relatif au décès tragique de Rachel, de par son histoire, tout d’abord, similaire au cas de l’une de nos collègues de travail, qui était en instance de divorce d’un conjoint violent; et, d’autre part, à la photographie publiée de cette belle jeune femme blonde, qui ressemblait trait pour trait à une autre amie , aussi disparue dans des circonstances tragiques.
Pour en revenir à notre collègue de travail: elle nous avait confié la peur qu’elle avait de son ex mari, qui ne supportait pas non plus la séparation. Reconnu pourtant comme homme violent, (il avait eu des histoires de voisinage), il possédait un fusil de chasse, appartenant à la fédération des chasseurs de notre département. Donc: c’était en toute légalité qu’il avait des armes à feu chez lui.
Plusieurs fois de suite, il était venue harceler son ex compagne, mère de deux jeunes enfants, à son nouveau domicile, la menaçant de mort à plusieurs reprises. Nous l’avons encouragée à porter plainte à la gendarmerie, sans effet, du fait qu’il ne sen était pas encore pris physiquement à elle, selon les autorités. Cela n’a abouti qu’à une simple main courante.
Un matin, alors qu’elle se rendait à son travail, il lui a tiré dessus, d’une balle en pleine tête, en plein centre bourg, devant témoins.
Mon autre amie, la dame blonde, était une personne fragilisée par le deuil d’un enfant, dont elle ne s’était jamais remise. Son couple n’a pas tenu. Divorcée, elle élevait seule ses trois autres enfants. A la recherche d’une relation sérieuse, elle s’inscrit sur un site de rencontres, croyant enfin trouver l’âme soeur en la personne d’un représentant commercial. La relation dure quatre mois, elle s’aperçoit que ce monsieur la manipule en lui faisant des promesses qu’il ne tient pas, connaissant pourtant son état de fragilité psychique. Mon amie sombre dans la dépression, je lui conseille d’aller consulter un spécialiste apte à l’aider, mais sans succès.
Elle a mis fin à ses jours en 2003, je me suis culpabilisée en me demandant ce que je n’avais pas assez fait pour l’aider. Aujourd’hui, je me dis que j’ai fait ce qui était mon possible, mais si telle était sa volonté d’en finir, c’était son choix, bien malheureusement.
Le reproche que je peux faire, pour l’avoir moi-même expérimenté suite à ma rupture avec mon ex PN, est de constater que les autorités, la justice dans son ensemble, n’a pas de textes assez précis pour prévenir ce genre de drame, qui pourraient être évités, si plus de fermeté était autorisée afin de préserver les victimes . Une main courante n’a aucune valeur juridique, et les forces de l’ordre sont plus regardantes en matière de recevoir les plaintes.
La justice demande des faits, non des supputations.
Ne faudrait-il pas, justement, que de nouvelles lois soient étudiées afin de réprimer tout auteurs de violences psychologiques au sein du couple, considérer le harceleur comme malade mental et lui imposer une obligation de soins?
Il est temps que ça bouge, si on ne vaut pas voir d’autres vies gâchées de la sorte.
Merci, Geneviève, de bien vouloir lire ce commentaire, même s’il est un peu long, et me dire ce que vous suggérez comme actions à mener.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Cher Didier,
Je ne sais si c’est une attitude vraiment typique du PN, mais mon ex compagnon de ce type donnait l’impression que lui seul lisait dans mes pensées, savait ce que j’allais dire.
En fait, il s’avère que c’est une stratégie de sa part: il « anticipe » une réponse ou une réflexion qu’il imagine venant de notre raisonnement, alors qu’il n’en est rien.
Vous me suivez?
Ce sont ses propres raisonnements, son propre mode de pensée qu’il va nous attribuer, c’est de la pure manipulation, parfois très grossière, mais toujours efficace, dans ce qui est l’art de blesser ou d’humilier son compagnon, son conjoint, son entourage, qui aura beau se justifier, mais rien n’y fera: c’est lui qui aura toujours le fin mot de l’histoire, tel le chat qui retombe sur ses pattes.
Si vous dites: « J’ai un peu de mal à trouver du travail », il rétorquera: « Arrête de te plaindre ou de pleurnicher ». Et il en sera de même si vous lui faites part de vos difficultés financières ou autres.
Donc: inutile de se justifier, vous n’aurez pas gain de cause. Inutile non plus de lui faire part de vos soucis: il s’en contre fiche. C’est lui, et lui seul, qui détient, selon son propre raisonnement, le droit absolu d’avoir des soucis, pas vous. Normal: c’est lui l’innocente victime du grand méchant loup qui veut le croquer. Ce sont les autres qui sont responsables de ses déboires, mais pas lui, du fait qu’il est totalement incapable de se remettre en question, contrairement à tout être normalement constitué.
Le mieux est de lui en dire le moins possible, c’est peine perdue: il est totalement dépourvu d’empathie, donc: incapable de vous prêter un oreille attentive, à défaut d’être amicale.
Voilà.
Avec toutes mes amitiés, Forester.
Merçi pour cette explication.Pour l’exemple du travail,ca ressemble un peu effectivement.Mais comme je suis sans travail c’est plus l’aspect financier qu’il met en cause.Comme lui « m’utilise » pour éssayer d’avoir une meilleure vie (pas faire le ménage ect) ,il se convainc que je fais pareil que je me sert de lui…
Re-, Carole,
Eh! Bien! mon ex PN , atteint d’une jalousie morbide, ne supportait pas non plus que j’entretienne de bonnes relations avec mon ex mari, duquel j’ai divorcé voici quatre ans et avec lequel j’entretiens des rapports amicaux, comme si nous étions d’anciennes connaissances.
Il en était de même pour mes amis, mes voisins, avec lesquels il s’est brouillé, juste avant son départ.
Il ne supportait pas non plus que mes collègues de boulot viennent prendre un café à l’appartement, encore moins mon cousin par alliance, que j’ai retrouvé par hasard à bricoler chez des voisins!
C’est classique, de la part de ces tordus sociopathes: ils cherchent à t’ isoler de tout le monde pour mieux t’accaparer par la suite. Un fait, dont on ne s’aperçoit pas tout de suite, quand on se trouve encore en « phase de séduction », puisqu’il fera tout pour que ce soit sa proie le considère comme étant l’unique objet de ses pensées.
Je pense qu’il faudrait davantage encore sensibiliser le grand public sur ce phénomène PN, afin que les victimes puissent s’en sortir à temps, et non pas finir sur une table d’autopsie, comme cela a été le cas de cette malheureuse Rachel, et bien d’autres encore.
J’ai pu lire, dans un article de presse, que ce que j’appelle le « phénomène PN » toucherait un individu sur dix, selon les statistiques, mais ceci est tout à fait approximatif, du fait que ces tordus savent manipuler leur monde.
Force est de constater que notre société actuelle en produira de plus en plus, si l’on ne fait rien pour essayer de changer un tant soit peu les choses, de notre côté, en étant plus vigilants.
Amitiés, Forester.
Chère Carole,
Avec les beaux jours qui se pointent, on a envie d’améliorer son intérieur. Chose qui m’était impossible à réaliser quand j’étais avec mon ex PN.
Là, j’ai pris une bonne décision, et non pas seulement pour mon plaisir personnel: je refais la déco de mon salon, avec l’aide d’un cousin bricoleur.
J’ai déjà changé la disposition de mon mobilier, que le PN avait arrangé à son idée, sans demander mon avis, là: je change de couleur, ce sont mes couleurs, et non plus les siennes.
Si j’entreprends cela, c’est pour bien démarquer le fait qu’à présent , je suis chez moi, et non plus chez l' »autre », petit à petit, je supprime tout de son passage, je jette ses objets personnels, qu’ils aient de la valeur ou non, je ne veux plus avoir aucune de ses traces chez moi.
Jusque dans mes rêves: il m’est arrivé à plusieurs reprises que je le tuais, ou que je le repoussais, tandis qu’il tentait de pénétrer par effraction par une fenêtre alors qu’il était sur une échelle! Un truc de fou! On fait de ces rêves, parfois, mais qui ont leur signification propre.
Le tout est de prendre soin de soi, à l’intérieur comme à l’extérieur, physiquement comme psychologiquement, en utilisant son intelligence à des choses constructives plutôt qu’à sombrer dans la haine, ce qui fut mon cas, voici encore quelques mois. Le résultat en était que rien de positif n’en sortait.
Je n’ai jamais autant bougé que depuis le début de cette année, je renoue avec d’anciennes relations: copines de fac, collègues de travail perdues de vue, que je retrouve avec bonheur.
Au sujet de mon abcès dentaire, j’avoue que cet épisode m’a un peu fatiguée, mais bien moins que lorsque je vivais avec mon ex PN; ce n’est pas du tout la même chose.
Il va falloir m’extraire cette dent dont je venais de renouveler la couronne voici deux ans seulement, j’appréhende un peu, mais ce n’est rien, à côté de ce que peuvent vivre les visiteurs(ses) de ce blog, qui ont encore maille à partir avec leur conjoint tordu, ou fêlé du bocal.
C’est surtout à eux qu’il fait penser, les petits bobos ne sont rien, à côté des tortures psychologiques, dignes de l’Enfer de Dante, qu’ont pu endurer certains et certaines d’entre nous.
Merci Carole, et au plaisir d’avoir de tes nouvelles,
Forester.
Chère Hélène,
En matière de mensonges, ils sont en effet très forts. Mais ce qui est encore plus fort est le fait que, selon eux, c’est vous qui mentez.
Ils projettent sur vous, comme sur leurs relations (car ils n’ont pas d’amis), leur mythomanie.
Pour eux, c’est vous qui vivez dans le mensonge, pas eux! Ben voyons!
Certes, toute vérité n’est pas bonne à dire, mais elle semble essentielle dans le cadre d’une relation,qu’elle soit amicale ou amoureuse.
Asséner une vérité toute crue peur choquer son interlocuteur (trice). Alors , n’est-il pas mieux de procéder à la technique « des petits pas », c »est à dire: révéler la vérité à petite dose, tout en usant de diplomatie?
Je reconnais que cette qualité n’est pas mon fort. Cependant, à force de remise en question continuelle, j’essaie de cultiver l’art de dire les choses avec plus de douceur…et sans langue de bois!
Bonne soirée, amitiés,
Forester.
cher adzo,
enfin , le beau temps arrive 🙂 ; après la pluie vient le soleil ( métaphore du blog…)
AHHH, ce qui concerne la rage que M pn pouvait éprouver si je parlais à mon ex mari, ( père de mes 2 grands), c était totalement pathos; tant et si bien, que j en étais arrivée à ne quasiment plus lui parler, pour éviter les problèmes
toutes mes amitiés
carole
Chère Forester
Quand je lui indiquais ,que ce qu’il disait ou avait dit à quelqu’un, n’était que des menteries
Il me répondait toujours en riant ,qu’un pieux mensonge ne faisait de mal à personne ,bien au contraire.
Il m’expliquait qu’ en ne disant pas la vérité à la personne concernée ,ainsi ,il ne lui faisait pas de peine ,ni de mal
Lui , de son côté se disait soulagé ,de ne porter aucun blâme ,ni responsabilité face à diverses situations. Il avait l’audace d’avouer ses mensonges dit à autrui ,devant moi
Il était vraiment imbu de lui-même
Par contre ,il en était tout autrement ,quand je le confrontait face à ses mensonges tenus envers moi . Là ,tout comme vous , je ne récoltais que des réponses évasives
Ils ne manquent pas d’imagination, pour se déculpabiliser et se déresponsabiliser de leurs faits et gestes
Bonne journée
Hélène
bonjour, je m ‘appelle catherine, j’ai 53 ans et au fil des lectures de vos témoignages je me rends compte que j’ai tout perdu à cause d’un PN . j’étais mariée à un pharmacien que j’avais rencontré alors que je faisais des études de préparatrice en pharmacie. C’était un garcon charmant et gentil mais peu sur de lui coincé dans une histoire familiale ,une mère autoritaire un père démissionaire , bref nous nous sommes mariés , nous avons eu deux enfants acheté une pharmacie , nous avions une vie sympa , pas de problèmes d’argent bien au contraire,. notre fille est tombée malade et j’ai du affronter seule cette période trés difficile ce qui m’a énormément décu . je me suis alors éloignée de mon mari conseillée par une soi disant amie , je sortais souvent et j’ai rencontrée un homme et ce fut immédiatement le coup de foudre ? il me téléphonait 100 fois par jour , me faisait rire , j’étais la femme qu’il attendait depuis toujours nous n’avions que des points communs. ( il avait été marié deux fois , un fils SDF deux filles élevées par leur mère , et était en couple avec sa secrétaire ) mais d’aprés lui en pleine séparation il était seul peuchère victime de toutes ces femmes infernales ,hystériques et folles …….je tombais sous son charme , sexuellement c’était extraordinaire je n’avais jamais connu ca incroyable . j’étais accro capable de laisser mes enfants a tout instant pour le rejoindre . 1 mois après notre rencontre il me proposait de vivre avec lui et donc de démménager de laisser ma maison que j’adorais ,de louer un bien car il ne pouvait de suite me présenter à ses filles si je continuais à vivre sous le meme toit que mon mari . nous avons organisé des vacances aux états unis avec ses filles et mes enfants lui par contre vivait toujours avec sa secrétaire .j’ai demmenagé et il a commencé a prendre de la distance il a rompu par téléphone , il était mal , il devait réfléchir . je suis rentrée dans ma jolie maison mon mari m’attendait tout allait bien . en fait les vacances il les avait réservé avec sa secrétaire qui était enceinte de lui …………je suis repartie dans ma vie meurtrie mais soutenue par mon mari . et 15 jours après coup de fil c’était lui il regrettait , il m’aimait l’autre l’avait piégé avec sa grossesse il ne voulait pas de cet enfant . idiote idiote que je suis j’ai accepté de le revoir pour écouter ses explications, ses larmes de crocodile , il m’a touché , j’étais déjà foutue ,dépendante, accroc . Mes parents m’avaient prévenu il était trés connu pour ses coups de coeurs féminins et financiers car oui ces proies avaient toujours un bon voir très bon pouvoir d’achat . j’ai à nouveau loué une maison , je suis partie avec mes enfants il est venu s’installer avec nous , j’ai fait la connaissance de ses enfants que j’ai aimé de suite comme les miens . tout allez pour le mieux . il avait avec sa compagne secrétaire commencé un projet de construction ,il lui fallait des fonds pour finir . ces fonds c’est moi qui lui ai apporté . sans aucune reconnaissance écrite c’était de la folie ; mais j’étais folle de lui 100 000 EUROS puis 100 000 euros et puis toujours plus toujours plus d’argent . nous avions avec mon mari vendu notre maison et divorcé . tout l’argent que j’ai touché je le lui ai donné sans aucune preuve de sa part je ne sais pas si tout ces fonds ont été utilisés dans cette maison j’en doute car il me demandait de ne pas mettre d’ordre . nous avons démménagé le 6 aout 2006 dans cette fameuse maison et là le cauchemar à commencé. il était détestable avec mes enfants qui étaient à l’époque adolescent . il fallait toujours plus d’argent , pour le jardin , pour meubler cette baraque etc etc . il n’était jamais satisfait . les coups ont commencé à cette époque , essentiellement des gifles, des coups de pied, puis l’amour puis plus d’amour plus de regard que des reflexions tu es moche tu es grosses il te manque des dents arrete de rire ca se voit c’est moche . il me forcait à regarder des pornos, la sodomie , l’horreur .j’ai demandé à mon ex mari de vendre la pharmacie pour que je puisse récupérer ma part . c’est ce qu’il a fait . j’ai touché cet argent et là la vie est repartie il m’a fait acheté une porsche , un salon de coiffure à un ami qui était en difficulté (j’ai soi-disant toujours révé de faire de la coiffure ) et bien sur la descente aux enfers . il était gérant du salon de coiffure ce qui lui a permis de ponctionner largement les comptes . je n’ai pas parlé de son activité . il était quand je l’ai rencontré agent immobilier il était en train de vendre son affaire croulant sous les dettes . ensuite il a monté une affaire d’alarmes, panneaux photovoltaique , clim chauffage revetement de sol . liquidation judiciaire pour toutes ses affaires .durant tout ce temps je me suis noyée dans l’alcool et les médicaments , ce qui au départ était du plaisir est devenue une addiction . je buvais tous les soirs jusqu’à plus soif pour oublier ce que j’étais devenue . une épave ; grosse moche et vieille ce sont ses termes .il me trompait avec sa secrétaire laila on prend les memes histoires et on recommence . il a du me tromper tout au long de notre relation mais celle ci elle a voulu le beurre et l’argent du beurre . il a nié avoir une relation avec cette fille jusqu’au jour ou elle m’a envoyé un sms m’expliquant qu’elle était en couple avec lui depuis 2 ans mais qu’il ne pouvait me quitter car j’étais folle alcoolique et qu’elle devait attendre qu’il me fasse interner . il m’appelait la vieille , voulait se débarrasser de moi , espérant que je tombe dans la piscine un soir ou je serais trop saoule …….on a vendu la maison j’ai récupéré des cacahuetes par apport à ce que j’avais investi , mais mes enfants m’ont sorti de cet enfer . je suis allée vivre chez une amie qui venait de perdre son mari d’un cancer une amie d’avant d’avant alain . je croyais que j’étais sorti d’affaires mais non ce fut pareil mon amie me considéra comme une femme de ménage ,une boniche . je me suis enfuie laissant toutes mes affaires , toujours sauvée par mes enfants . cette fois je suis allée chez mon frère , j’ai retrouvé du travail , deux ans après je viens de louer un appartement . je suis sortie d’affaire ? je suis ruinée , je suis interdit bancaire ,j’ai dans mon appartement une télé ,un lit , un frigo ,une plaque électrique mais je ne désespère pas de récupérer mes affaires chez mon ex amie qui s’est fait copine avec mon tortionnaire , lui de le mettre au tribunal pour violence physiques et psychologiques ,de récupérer mes chiens qui sont à la spa et de me relever enfin . j’ai rencontrer alain en juin 2004 . j’ai rendez vous chez un avocat et je vais porter plainte contre lui .
Chère Hélène,
Mon ex PN rejoint les propos du vôtre, lorsqu’il disait à tout bout de champ: « J’ai ma propre vérité. »
Quand on lui demandait ce qu’il voulait dire par-là, il donnait une réponse évasive.
En fait, sa « vérité » résidait dans ses propres mensonges: il avait une version bien à lui des faits dont il se prétendait « victime ».
A l’écouter parler, c’était lui qui était brimé, et non le contraire, lui qui était victime de sévices de la part de ses ex compagnes, lui que l’on jetait après qu’il eût accompli un tas de travaux dans la maison qu’il « squattait », alors qu’il n’en était rien.
J’ai pu le constater de mes propres yeux: il était le roi du travail à moitié fait.
A part cela, c’était aussi lui que l’on spoliait.
Avec tous les outils et le matériel qu’il a pu voler à droite et à gauche, il aurait de quoi tenir un magasin de bricolage. Sans compter l’argent qu’il a pu détourner à des connaissances, qu’il a su embrumer par ses discours et ses fausses promesses.
Comme dit le proverbe: « Bien mal acquis, ne profite jamais ». La preuve en est: il n’a jamais pu faire d’économies sur le traitement qu’il percevait, et encore moins sur sa retraite anticipée.
Je pense que vous avez en vous des idéaux d’humanité que vous gardez en vous.
Sans quoi, vous ne feriez pas le métier que vous faites chaque jour.
je vous souhaite une excellente journée, et vous dis à bientôt.
Amitiés, Forester.
Ma douce Ikram
Je suis si heureuse pour vous, que vous soyez entourez de gens qui croient en vous
Laissez tomber votre famille pour le moment ,elle ne vous rapportera rien de bon ,dans l’immédiat
L’important ,est que votre T.S. et votre avocat croient en vous
Eux seuls peuvent vous sortir du pétrin présentement
Si votre famille vous tient rigueur ,c’est qu’elle ne vous aime pas
Seul l’amour que vous portez à votre fille et à vous même compte
j’attends de vos nouvelles avec impatience
Hélène
Chère Forester
Je dois vous avouer que mes idéaux ont été anéantis depuis belles lurettes
Je suis désillusionnée de tout se qui m’entoure.
Il fait bon de lire votre enthousiasme pour la journée de la femme
C’est rassurant de savoir qu’il existe encore des gens comme vous ,qui militeront dans les rues en cette journée du 8 Mars qui pour moi est une journée comme tant d’autres
L’expression favorite de mon dernier conjoint mythomane était : Il n’y a rien de mal à dire un pieux mensonge
bonne soirée
Hélène
Cher Adzo,
Je vous remercie du fond du coeur de cette réponse limpide.
Mon ex PN me reprochait fréquemment de ne rien savoir sur ma vie, ma jeunesse. Normal: il n’y avait que lui qui monopolisait la conversation, qui brodait, s’empêtrait dans ses mensonges.
ceci, je l’ai vite compris, et cela le rendait furieux lorsque je le mettais tout à coup au pied du mur, en constatant: « Tiens? Tu ne m’avais pas dit ça , l’autre fois. Ca a changé depuis, non? »
Finalement, quand j’ai vu vraiment clair, quand j’ai repris des forces morales, c’est à dire retrouvé peu à peu ma véritable personnalité, celle d’avant, je répondais à ses questions : »je ne parlerai qu’en présence de mon avocat. » Le fait de se moquer ouvertement de lui, d’avoir coupé du jour au lendemain toute manne financière, de lui avoir démontré que j’étais capable de me débrouiller sans lui, l’a rendu fou furieux, limite: violent physiquement.
Moi aussi, je connais les lois, et je lui ai annoncé la couleur, quand il a voulu lever la main sur moi: » Tu es bien placé pour savoir que lever la main sur une personne en invalidité est passible de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. » Là, il n’avait plus le monopole de la justice, la Loi, ce n’était plus lui.
Du fait que j’avais fini par connaître son palmarès juridique (violences faites aux femmes, dont une handicapée mentale sous tutelle), ne lui a pas plu non plus, encore moins celui de se faire jeter de chez moi par ses ex collègues flics.
Certes, il a bien tenté de se venger par divers moyens de pression: chantage, menace de me faire saisir tout mon mobilier, plainte à la police, huissiers de justice pour faire main basse sur ce que je possédais, mais je suis restée de marbre, du fait que je m’étais renseignée de mon côté, accumulé les doubles des factures à mon nom qu’il avait grossièrement falsifiées…
Faux en écriture coûte cher…
Il avait tenté de rameuter une partie de son « fan club », des connaissances, non pas des amis, car le ou la PN n’en a pas, sans grand succès.
A présent, je revis, mais avec plus de circonspection au sujet d’une potentille relation, ce qui ne m’empêche pas d’avoir des amis masculins avec lesquels je plaisante, je discute, j’échange des idées aussi. Ceux-ci me considèrent comme leur égale, il n’y a pas de manoeuvre de séduction, que je saurais détecter, à présent.
Finalement, c’est nous qui, dans l’histoire, bien qu’y ayant laissé quelques plumes, avons puisé cette force en nous qui nous a permis de nous en sortir petit à petit.
Mon fêlé du bocal, tout comme votre ex tordue, ne s’en sortiront jamais. Ils se complaisent trop dans leur rôle de pseudo-victime et manquent totalement d’imagination.
Et ils n’ont jamais songé à connaître la richesse intérieure que chacun de nous possède sur cette terre, trop centrés sur eux-mêmes qu’ils sont.
Ici, nous avons un temps magnifique, digne d’un mois d’avril. Cela permettra aux sinistrés des inondations de sècher un peu leurs habitations.
Nous avons sauvé plusieurs cormorans, ces beaux oiseaux qui étendent leurs ailes au vent pour les faire sécher. Un dauphin s’est échoué sur le littoral, non loin de chez nous.
Ce week-end, je vais constater les dégâts que les tempêtes ont occasionnés sur la côte.
Merci encore, Adzo, avec toutes mes amitiés,
Forester.
Chère Ikram,
Je comprends votre appréhension à l’idée de vous retrouver dans un tribunal.
Sachez que vous avez mis tous les atouts de votre côté. A présent, laissez faire votre avocate, restez calme, même si vous entendez les pires inepties de la part de la partie adverse.
Dites-vous bien qu’il n’est à présent plus rien pour vous. Une fois cette épreuve passée, vos nerfs vont lâcher un peu, et vous aurez besoin de repos pour règler plus tard vos affaires.
Je vous parle en connaissance de cause: j’ai été citée comme partie civile lors d’un procès en cour d’assises. Ce fut une expérience très éprouvante, mais aussi enrichissante, avec du recul.
Une nouvelle vie s’ouvre à vous, ne vous laissez pas impressionner par votre adversaire.
je croise les doigts pour vous, en souhaitant avoir bientôt de vos nouvelles, bonnes, je l’espère.
Amicalement, Forester.
Chère Hélène,
Changer totalement un mode de pensée devenu, hélas! trop courant dans nos sociétés de consommation, ne sera pas chose possible.
Cependant, tout comme vous et tous ceux qui viennent sur ce blog, nous espérons faire avancer les choses, même si nos combats sont comme une goutte d’eau dans l’océan.
Contrairement aux PN que nous avons croisé sur notre route durant notre existence, il nous reste des idéaux, qualités dont ils sont totalement dépourvus, puisque sans altruisme, ni empathie.
Mon ex compagnon se vantait très souvent d’avoir « l’esprit tordu ». J’en ai vite compris la signification: se servir des autres pour satisfaire son plaisir personnel et ses intérêts.
Or, je ne conçois pas ainsi la vie. Nous avons tous besoin les uns des autres. Chacun apporte sa richesse personnelle afin de faire avancer le monde.
Le ou la PN, qui, apparemment, semble totalement dépourvu d’affects, restera immanquablement sur le bas côté, seul avec son mal être et sa pauvreté psychologique.
C’est la raison pour laquelle il s’ennuie constamment.
Samedi, à l’occasion de la « Journée de la Femme », nous ferons une campagne de sensibilisation sur ce trouble de la personnalité qu’engendre le système dans lequel nous sommes forcés de vivre.
Nous allons aussi inaugurer le centre de planning familial dont notre ville a été dépourvu jusqu’à maintenant.
Je m’aperçois que, depuis que j’ai rompu avec cet individu que je juge malsain, je suis beaucoup plus participative aux actions de ma commune, moins centrée sur moi-même.
Comme l’a souligné hier une amie du cours de dessin: la vie est une constante psychothérapie.
Chacun de nous évolue à sa manière et à son rythme.
Aujourd’hui, il fait un temps magnifique, on se croirait en avril.
Je vous souhaite une bonne fin de nuit, au plaisir d’échanger encore avec vous,
Amitiés, Forester.
Bonjour Adzo
Tout comme Forester, vous aussi savez me faire rire.
Je me suis bien bidonnée en lisant votre commentaire sur les régimes
Pour être plus sérieuse, c’est curieux comment les gens réagissent face au stress ,une rupture ,un deuil etc…
Il y a des gens qui comme vous ,fondent comme neige au soleil et d’autres qui mangent leurs émotions et prennent des kilos
Toutes ses épreuves finissent toujours par nous détruire psychologiquement et physiquement
Parfois ,on s’en remet assez vite et parfois ,on s’en remet jamais complètement
Bonne journée à tous
Hélène
Chère Hélène
Je me sent tellement triste j’ai le coeur déchiré aucun soutien de mon entourage,
Les choses avancent petit à petit rdv avec avocate, cindf,conseils général du bas Rhin, assistant sociale qui ne me lâchera pas jusqu’àu bout car il travail au siège du conseil général, il a fait une demande pour le passe accompagnements pluse demande de logement sociaux, femme solidarité du 67,grâce aux mains courantes je pourrais demander aux juges une ordonnance de protection pour éviter qu’il m’approche du coup il quittera le domicile si ça marche jusqu’à fin procédure et jusqu’à trouver un logement avec ma fille et peut être un boulot dans 2 semaine je croise les doigts . Ça me stress j’ai jamais mise les pieds dans un tribunal du coup je mange plus et les cigarettes je l’ai fume comme un pompier…..
Ikram
chère Forester
La description que vous faites de la victime de crimes à connotation sexuelle est idem pour toutes les victimes d’actes contre la personne
Il y a un travail immense à faire auprès des lois et des victimes; pour cela ,il nous faudra changer un mode de pensée qui est incrusté depuis que l’humain existe . La Honte et le Règne
Bonne journée
Hélène
Chère Hélène,
Mon abcès dentaire s’est presque complètement résorbé, ouf! mais je me sens encore bien fatiguée.
Merci beaucoup de vos gentils mots me concernant, à moi de vous rendre la pareille.
En ce qui concerne les lois en France au sujet des crimes à caractère sexuel, ceux-ci n’étaient considérés que comme délits durant de nombreuses années, de plus, la victime n’était pas toujours bien considérée, ni correctement prise en charge sur le plan psychologique, sans compter la honte et les soupçons qui pouvaient s’abattre sur elle, comme si elle n’avait pas assez à souffrir de cet acte sordide. Car il faut l’être pour accomplir un tel crime.
Depuis, les choses ont évoluées, et j’espère de tout coeur que le harcèlement, la violence psychologique au sein du couple seront considérés comme des délits majeurs.
C’est aussi ce pourquoi je lutte, en compagnie de mes camarades féministes.
Samedi, c’est la journée de la femme. Nous allons engager des actions au niveau de l’opinion publique, dans la ville où j’habite, avec débats, distribution de tracts, et aussi de fleurs pour toutes les dames que nous croiserons.
Quant à dire que le cerveau enregistre toutes les « jouissances », qu’elles soient perverses ou non, je suis d’accord avec vous.
Pour vous citer un exemple anecdotique me concernant: ma grand-mère me donnait un carré de chocolat noir au goûter. J’en ai gardé un tel souvenir gustatif, que je m’accorde ce plaisir tous les soirs, en regardant la télé. Et tant pis pour la ligne! 😀
Avec toutes les amitiés, Forester.
Chère Forester
Avant tout ,comment allez-vous avec cette histoire d’abcès dentaire ??
C’est tellement souffrant, même la médecine d’aujourd’hui n’arrive pas à soulager dans l’immédiat , la douleur qu’occasionne ces abcès
J’ai cru comprendre que vous aviez une visite chez votre dentiste hier
Alors comment ça va ce A.M. ??
Je ne suis pas surprise de la description de votre coupe de cheveux
Vous avez votre style bien à vous et savez vous démarquer des autres
Cela fait en sorte ,que nous ne pouvons ,ne pas vous aimer
Nous vous adorons tous
Nos lois se sont resserrées au sujet des crimes à caractères sexuels depuis cette histoire de crime sordide survenu en Août 2000, d’un jeune garçon de 13 ans ,impliquant un multirécidiviste qui était en liberté conditionnelle depuis seulement Mars 2000
Il était en liberté , dû à la surpopulation de la prison où il purgeait déjà une peine pour des raisons identiques.
Depuis ce triste évènement ,que tout le Québec se souvient et qui restera toujours d’actualité ; l’État, tient à jour ,une liste des noms des criminels en la matière
Est-ce que cela changera quelque chose , à savoir si ces désaxés sexuels auront un peu plus de retenue, de se savoir inscrits sur cette liste ??
Lors de mes longues randonnées pédestres avec Lucien, nous en avions longuement discuté
Lucien disait toujours ,que le cerveau enregistre plus que tout ,toutes formes de jouissance et cela peut importe soit-elles
Il faut rester prudent sur nos choix. Que se soit pour l’alcool ,les drogues , le jeu ,le sexe etc…
Notre cerveau enregistre que trop bien ,touts ces effets euphorisants et qu’ensuite ,nous avons beaucoup de difficultés à en faire abstraction
Un adolescent, peut se permettre d’inscrire d’avoir été enfant de chœur sur son C.V
Mais à l’âge adulte , s’il ne trouve pas autre chose à écrire sur ces activités hors du travail ,c’est qu’il a un méchant problème
Bonne journée à tous
Hélène
Merci, Poumch,
Toute personne réagit différemment, selon son degré de maturité. A quatorze ans, j’étais déjà très mûre par rapport à ceux de mon âge, dont je ne partageais pas les centres d’intérêt, ce qui a fait que j’étais déjà « à part ». Je lisais beaucoup, je préférais la compagnie des adultes, avec lesquels j’avais des échanges que je trouvais plus intéressants.
J’écoutais aussi attentivement les amies de ma grand-mère, qui parlaient de leur époque, je m’intéressais aux coutumes et au patrimojne de ma région, à son histoire.
J’écoutais avec passion mon grand-père me parler de la Résistance, des « affaires » de flic qu’il avait eu à résoudre. D’ailleurs, je lui piquais tous ses romans policiers, j’allais rendre visite à ses collègues du commissariat, qui étaient très étonnés que je préfère cette ambiance là plutôt que celle des amis de mon âge.
J’ai écrit de nombreux mini reportages pour le journal de notre collège, avec des sujets sur la condition ouvrière, celle des agriculteurs, les flics , des pompiers, du personnel soignant dans les hôpitaux.
Tout cela n’est qu’une question de personnalité, on agit avec ses acquis, l’influence de son milieu aussi.
Je crois que je vais opter pour la solution « célibataire endurcie », car celle-ci semble me convenir, j’agis et je continue de penser comme je veux, je suis « seul maître à bord » de mon navire.
Et puis, vous savez, le mot « fusionnel » très à la mode en ce moment me dérange un peu, car je sens là-dessous une certaine emprise de l’un sur l’autre. C’est un manque de liberté, que je ressens comme tel.
Je prends mon courage à deux mains pour aller chez le dentiste cet après-midi. Mais ce sera pour la bonne cause: ma joue a déjà pas mal dégonflé, et s’il met un petit coup de bistouri pour crever l’abcès, ce ne sera pas de refus!
bonne journée à vous, au plaisir d’avoir bientôt de vos nouvelles,
Amitiés, Forester.
Bonjour Forester.
En effet le mot « fusionnel » est à prendre avec precautions. C’est un peu ce dans quoi je me suis engouffré durant cette relation. Non seulement ça deteint sur celle ci mais en plus à developper ses sentiments dans ce sens, on tombe de 100 fois plus haut à la fin.
Donc clairement oui, avant d’entreprendre « l’amour » à nouveau, il va me falloir du tps. Et puis comme vous dites, même si je suis parfois emprunt de solitude, je me dis que seul au moins, je n’ai rien à attendre de personne et personne n’a rien à attendre de moi…
On se développe tous différemment en effet, moi bcp trop couvé par ma maman et en quelques sortes un peu délaissé par un papa souvent absent ds mon enfance, j’ai connu cette fusion mère/fils. Ce qui forcément déteint sur le développement. Cependant j’étais très éveillé également, jusqu’à l’adolescence où je me suis, en quelques sortes, mis à vivre sur mes acquis, ayant eu de grosses facilités au niveau scolaire jusqu’alors.
Résultat je suis à peu prêt là ou je dois être je pense, ni + ni -… ^^ mon ex-compagne, elle, je pense que par un autre moyen, elle arrivera à vivre heureuse et loin de ce passé. Même si c’est un pincement de me dire que je serai rangé dans la même case que tout ce qui l’a rendu malheureuse au final. C’est ainsi.
Enfin bref, bientôt 30 ans, j’ai la vie devant moi et heureusement que ça ne s’arrête pas sur ce genre d’échec relationnel en ce qui me concerne. Il faut aller de l’avant maintenant, oublier tout ça et profiter de ce qui nous fait du bien et plaisir.
J’espère que cet abcès se soignera bien 😉
À très bientôt. Et au plaisir de vous relire.
Poumch.
Chère Hélène,
Vous avez vu juste, concernant ma physionomie: en effet, je suis brune (je me teints encore les cheveux en auburn), coiffée comme un garçon avec une mèche me battant l’oeil, c’est vrai: j’ai hérité des pommettes un peu saillantes de ma grand-mère maternelle, de son sourire aussi.
Et vous avez tort de dire que vous êtes un peu fanée, c’est la jeunesse du coeur qui compte, et, de ce côté là, vous l’êtes encore!
Quant à notre chère Geneviève, oui, c’est une belle dame qui fait très chic mais avec beaucoup de simplicité, de sérénité communicative également.
Bien à vous, avec toute mon affection,
Forester.
chère forester,
la mèche…c est exactement comme je t imagine!
après 3 semaines de réfection cuisine, ouf c est fini, et j ai une cuisine digne des meilleures magazines design , LOL, 🙂
j espère que ton abcès est résorbé, et ne » t inqiète » pas, tu n es pas la seule à teindre tes cheveux, lol
amitiés
carole
Chère Hélène,
Force est de constater que, malheureusement, et malgré un suivi psycho judiciaire assidu, un multirécidiviste représente un réel danger pour la société. La preuve en est. Lors du jugement en Cour d’Assises (25 ans de réclusion criminelle), je me suis sentie soulagée sur le coup, mais j’ai fait part de mes craintes aux policiers et à l’Avocat Général, celui qui représente les intérêts de la société, c’est à dire: nous, d’une ultime récidive à sa sortie de prison, qui finirait immanquablement par un meurtre. Certes, on m’a écoutée avec attention, tout en voulant me rassurer, mais je le sens, j’en ai l’intuition: un multirécidiviste recommencera, encore et encore, escaladant les échelons de la violence, manipulant les psy qui le suivent, la justice, voire: la police.
je ne crois pas en la « rédemption » du mutlirécidiviste, ni au fait que ce soient des « malades ». Ce serait trop facile que de mettre leurs crimes sur le compte de leurs pulsions! Si tout le monde faisait ainsi, dans quelle société vivrions-nous, déjà que ce n’est pas facile tous les jours.
Depuis l’âge de quinze ans, je suis contre la peine de mort, la trouvant en fait , peu dissuasive en matière de criminalité. Par contre, je suis pour l’application de la peine à perpétuité et tout ce qui en découle: privation de liberté, de tous droits, promiscuité dans les milieux carcéraux.
De ce côté là, en France, au niveau des conditions de détention, nous ne sommes pas gâtés: en effet, selon le rapport de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, c’est en France qu’elles sont les pires.
Loin de moi l’intention de m’apitoyer sur le sort des détenus de cette espèce, mais c’est la seule manière de leur faire comprendre qu’il existe des Lois, et que personne n’est au-dessus de celles-ci.
je ne sais si au Canada les lois sont plus dures en matière de récidive concernant les cas de crimes sexuels, mais aux Etats-Unis, le Loi est très sévère à ce point de vue.
Si vous le voulez bien, ce serait intéressant d’échanger sur ce point de vue.
passez une bonne nuit, au plaisir de vous lire,
Amitiés,
Forester.
Cher Adzo,
En effet, dire dès la première rencontre que l’on a été victime d’un viol peut desservir. Il vaut mieux attendre que la relation soit bien établie pour pouvoir l’évoquer, qu’un climat de confiance règne entre les deux partenaires.
Cependant, je me pose des questions à ce sujet, suite à des blocages que j’ai encore, à propos des relations intimes que je pourrais avoir avec un nouveau compagnon, si jamais cela se produisait. Cela peut être une éventualité.
je me demande si je dois dire la vérité, ou bien trouver un prétexte du genre: « J’ai subi une intervention qui m’empêche d’avoir tout rapport sexuel. « . Ce serait mentir. Et cela, je ne puis le faire continuellement, puisque les bases de cette relation seraient faussées dès le départ.
Un ami m’a conseillé de dire honnêtement les choses dès le début, sans ajouter plus de détails, car, tôt ou tard, mon futur éventuel compagnon finirait par connaître la vérité, et douterait de moi. Ce serait perdu d’avance, car j’estime qu’une relation à deux doit être basée non sur le mensonge, mais sur l’honnêteté de part et d’autre.
Et il vaudrait mieux qu’il l’apprenne de moi plutôt que d’une tierce personne, qui tordrait la vérité, la réinterprèterait à sa façon, sans forcément en connaître les tenants et les aboutissants.
Je n’ai nulle intention de revêtir éternellement le manteau de victime, ce serait trop facile et ma fierté en prendrait un sale coup.
je pense que la ou le PN n’a pas cet amour propre, puisque son thème favori est, justement, de se poser en éternelle victime: des femmes, ou des hommes, de son père, de sa mère, de la société, du monde en général. Tout ceci dans des intentions malhonnêtes, comme nous le savons tous, ici, d’après ce que nous avons pu vivre.
C’est un sujet délicat, qu’il faut manier avec précautions, une chose qu’il ne vaut mieux pas raconter, en effet, au premier venu, mais à quelqu’un de confiance, sans pour autant s’y appesantir éternellement.
Se dire que la vie continue est le meilleur moyen de pouvoir s’en sortir, avec un travail sur soi, de manière assidue, sans pourtant oublier tout ce qui peut nous faire plaisir, la réalisation de certains rêves simples et accessibles (nous en avons tous, ici), s’évader en admirant un beau paysage, un documentaire intéressant, un film au cinéma…
Voilà le questionnement que je me fais actuellement. Je reste persuadée que quelqu’un, ici, me donnera quelque éclaircissement, une nouvelle piste.
En lisant vos commentaires, j’ai compris beaucoup de choses, et j’avance à petits pas, parfois maladroitement, comme l’enfant qui apprend à marcher.
Un ami, moine dans une abbaye, m’a un jour confié qu’il doutait parfois de sa foi, mais que ce doute lui permettait d’avancer chaque jour. A méditer…
J’espère que tout va bien chez vous et que les tempêtes n’ont pas fait trop de dégâts. Notre littoral a été pas mal endommagé, les déferlantes ont bien abîmé les routes côtières, les dunes, on a pu sauver des oiseaux marins perdus dans la tourmente, les marins pêcheurs ne sortent plus, c’est une perte sèche pour notre économie, qui bat déjà pas mal de l’aile comme ça.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Chère Forester,
Je ne sais trop quel avis vous donner sinon celui tiré de mon expérience avec miss la tordue…. Je sais que je me suis bcp trop confié à un moment donné, mais elle avait bcp de talent aussi pour me faire parler, sur mon passé amoureux, mon ex, mon divorce, mon passé … J’étais – ou croyais l’être- en confiance… Avec toujours comme argument de sa part qu’il fallait que je lui fasse confiance ou plutôt que si je l’aimais je devais lui faire confiance … et donc tout lui dire … Or j’ai compris assez rapidement que ce qu’elle savait sur moi lui servait à me critiquer, à me juger, à me dévaloriser, à me disqualifier, et en même temps elle ne supportait pas que je ne me confie plus … Forcément, je n’amenais plus d’eau à son moulin destructeur … Par exemple, j’ai compris assez rapidement qu’elle détestait au plus haut point que je puisse avoir une relation relativement harmonieuse avec mon ex, et cela pour l’intérêt de notre fille … Ce que je retiens donc c’est qu’il faut en dire le moins possible sur les choses intimes, qui tiennent vraiment à coeur ou pas totalement cicatrisées … D’autant qu’elle était très forte pour me faire un double bind régulier et assez extravagant, du genre : « si tu ne me dis pas tout, alors je ne peux pas te faire confiance »; accompagné derrière d’un « dans une relation amoureuse; il faut que l’autre garde son mystère » … Ben voyons, si je parle pas ça va pas, et si je parle ça va pas non plus 🙂 …. C’est bien tordue …. 🙂
Elle était d’ailleurs une experte pour cela, tout en demi-mystères, en semi-énigmes , en devinettes biographiques… Par exemple, elle ne m’a jamais dit s’être faîte violée ou agressée sexuellement mais elle m’a tellement fait de confidences et allusions victimaires et plaintives sur son passé que j’ai tjs eu un doute …. Que ce soit à travers ces angoisses, phobies ou obsessions et qui tenaient principalement à la question des rapports sexuels … Bref, elle jouait aux devinettes, c’est pour ça que j’insiste parfois sur le fait qu’elle voulait que je devine pour elle , comme si j’étais un psy qui aurait dû lui faire accoucher son refoulé …. J’ai toujours pas compris ce qu’elle me voulait en fait, et je pense que je ne le comprendrai jamais car c’est incompréhensible ….
Donc pour en revenir à vous et à un éventuel prétendant, je pense que le mieux est sûrement de le lui dire, mais certainement pas d’emblée, il faut vraiment être dans une relation de confiance sur laquelle il n’y a pas de doutes, il faut du temps …. Il faut rester prudent et parfois un petit mensonge provisoire ou une omission valent bien mieux que des explications à n’en plus finir… Ceci étant, il est clair qu’il vaut mieux qu’il l’apprenne par vous que par une tierce personne car vous seule savez ce que vous avez vécu et le traumatisme que vous avez vécu
S’il est un homme honnête et d’un amour authentique, il comprendra et sera avec vous .
A présent, ne vous méfiez pas de vous , vous avez toutes les armes pour décoder d’entrée si vous avez à faire à quelqu’un de tordu ou pas … Repérez les gestes, le décalage entre les mots et les gestes (et les actes), les promesses miraculeuses (le « trop beau pour être vrai »), les promesses extorquées du côté de la proie , vous savez décoder tout ça … C’est dur de faire confiance aprés, je sais … mais ça passe par ce que vous dîtes : se faire plaisir à travers de tout petits plaisirs; un film, un bon bouquin, des ballades, un travail sur soi même également pour mieux se connaître, ses limites , ce que l’on accepte et ce que l’on accepte pas/plus …. Vastes questions : le lien amoureux, mais aussi amical, repose en partie sur une aliénation de soi, sur la loyauté mais la loyauté elle-même repose sur des éléments très contradictoires : l’engagement, ça va de soi (c’est à dire une promesse, donc une dette), la trahison (et oui, être en lien avec d’autres peut supposer d’en trahir d’autres, à commencer par ses propres parents par exemple), la fidélité et la lâcheté (vis à vis de soi , c’est à dire des compromis) …Bref, la loyauté est un piège, mais sans un minimum de loyauté il n’y a pas de liens possibles …. C’est pour cela que les PN ne sont pas loyaux, ils ne cherchent pas le lien, ils ne cherchent qu’une relation de soumission, de domination … La question tient en définitive aux clauses masquées dans une relation, et qui peuvent être des clauses léonines, et donc inacceptables … Et ça vous saurez le décoder au moment venu si de telles clauses sont présentes ou pas; et en conséquence vous saurez si vous pouvez dire ou pas …
Il y a quelque chose que j’ai appris de cette expérience et dont j’ai pas mal parlé avec ma psy lorsque je m’en suis rendu compte: ce qui compte et ce à quoi il faut faire trés attention dans une histoire qui démarre – sauf que dans ces moments là , la plupart du temps on n’y fait guère attention tellement on se laisse aspirer dans l’histoire qui débute – c’est aux mots qui sont dits, aux phrases qui sont dîtes, tellement ses mots et ses phrases préfigurent la suite et la nature de la relation …. Si j’avais su, à l’époque, entendre et décoder vraiment ce qu’elle me disait , jamais elle ne m’aurait eu, jamais elle ne se serait posée en victime ou plutôt jamais je ne l’aurais laissé se poser en victime et jamais elle ne m’aurait installé dans la position du Sauveur …. D’ailleurs, elle n’y a guère réussi pendant un an mais elle revenait à la charge (et rien que ça , c’est louche)…. Car des mots et des coups tordus elle m’en a fait assez rapidement en fait, sans que je veuille les voir ….
Ici, il ne cesse de pleuvoir, ça dure depuis mi-Décembre, c’est infernal …. Et sur le littoral, ça dépote comme en Bretagne il y a quelques temps …
Mes amitiés
Adzo
Très cher Forester
J’ai la fleur un peu fanée avec mes 53 ans bien sonnant
Votre description des visages ,a su comme à votre fidèle habitude, m’accrocher un sourire en coin
Oui ,j’ai bien les cheveux bruns mais pas aussi foncés que vous pouvez l’imaginer
Mes ancêtres viennent directement de France
Je suis poivre et sel n’ayant jamais mis de teintures dans mes cheveux courts et frisés naturellement
C’est dommage que nous ne pouvions pas mettre des photos de nous tous
Pour ma part ,je vous imagine être une radieuse petite brunette, aux pommettes rondelettes et toujours souriante. Au contraire de vous ,je me fais une description de Françoise , d’une grande dame aux cheveux bruns et courts ,elle aussi . Avec un visage rempli de sagesse
Adzo .lui pour sa part est grand et svelte
En passant Géneviève ,j’adore les récentes photos de vous
Vous êtes une bien jolie dame
Bonne nuit ,je vais me mettre au lit
Hélène
Chère Forester
Vous avez le mot juste, la simplicité
Pourquoi les gens rendent les choses si compliquées , pendant qu’il serait si facile ,de tout simplifié…
Souvent beaucoup d’énergie gaspillée pour obtenir le même résultat
C’est une de mes raisons du pourquoi que je vie seule depuis quelques années
Je n’aie aucune envie de me casser la tête au sujet de la mode ,du maquillage etc…
Le matin quand je me lève ,j’ai la même tronche qu’à mon coucher
Alors ,pas de surprises pour personne
Les hommes, eux, de leurs côtés, sont beaux ou laids toute la journée…
Bonne soirée à tous
Hélène
Chère Forester
Pensez-vous vraiment qu’un suivi psy aurait changé quelque chose pour votre agresseur ????
Lucien disait toujours, qu’il n’y avait que la peur des représailles judiciaires , qui fait qu’une merde ne récidive pas
Une bonne soirée à vous
Oups ,plutôt une bonne nuit
Hélène
Svelte, plus que jamais : perdre 17 kgs en un peu plus de 2 ans, pour un homme de 1,75 m en passant de 78 à 61 kgs n’est en effet pas anodin … En tout cas, ça se remarque … Combien de personnes ont pu me le signaler d’ailleurs dans mon entourage à l’époque …. Je n’ai jamais été « gros », juste un peu d’embonpoint mais alors désormais avec le régime minceur que je me suis infligé , à côté le régime Dukan c’est de la rigolade, je suis hyper-svelte, même si j’ai dû reprendre 2 ou 3 kgs depuis !!! En revanche, je ne conseille ce régime minceur, made by la Tordue (et moi qui ait laissé faire), à personne … Sans rigoler, j’ai dû refaire en grande partie ma garde robe : du L je suis passé au M, et du 42 au 40 voire au 38 …
Grand, bof … Lorsqu’on fait certains sports et que l’on a ma taille, on comprend vite qu’on est petit 🙂 … Mais bon, comme disait Coluche, « y a pas de grands, y a pas petits; la bonne longueur pour les jambes, c’est quand les pieds touchent par terre » … Néanmoins, compte tenu de ce régime minceur, mon schéma corporel a changé et je me sens plus grand qu’avant …. C’est assez particulier comme sensation mais il paraît que c’est normal d’aprés mon médecin …
Carré oui, il parâit, la tordue me le disait d’ailleurs … Mais ça, c’était la tordue, de sorte que je n’y porte qu’un crédit très, très limité ….
Adzo
Chère Hélène,
C’est un grand plaisir pour nous d’échanger avec vous sur ce blog. Parfois, j’essaie d’imaginer un visage. Par exemple, je vois Françoise blonde avec des lunettes, et vous brune avec les cheveux courts. Quand à Adzo, je le vois costaud, avec une bonne carrure, Carole brune les cheveux mi-longs.
Mettre un visage sur ses interlocuteurs m’aide, même si ce n’est pas la réalité.
Vous tous et toutes ici, vous êtes comme la rosée du matin sur les petites fleurs du printemps.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Bonjour,j’ai uen question que je me pose depuis quelques temps.Est-ce typique des PN d’imaginer que ce que l’on peux/pourait dire et /ou faire,est ce que eux-même pense et/ou font/feront?.Je suis du genre compliqué quand je pense et parle,chaque mot à son sens.Il m’a fait la remarque hier en disant que je tourne ses mot dans un autre sens,que je change ce qu’il dit.
Exemple;hier il a dit « que je pleurnichait auprès de lui » que pour le moment j’avait pas de boulot,alors que je faisait que de lui faire part de ma situation.Non pour « me plaindre » et me faire passer pour un malheureux.
Non,pas de chantage affectif.
Le sens de la question était de savoir si le fait de penser que les autres agissent et pense comme eux c’est propore aux PN?
et quelle est votre réponse ?
Cher Didier,
Vous avez raison de garder le silence face à ses attaques. Car moins on en dit et mieux ça vaut, pour la bonne raison que le moindre propos risquerait de se retourner contre vous de manière déformée, ou avec des arguments du genre: « Mais tu m’as forcé à te le dire! », sous entendu: « C’est ta faute si tout cela arrive », alors qu’il n’en est rien, bien sûr.
Une manière comme une autre de culpabiliser son interlocuteur. C’est classique, quand on connaît la manière dont ils fonctionnent.
Et le silence étant le meilleur des mépris, dans le fond, c’est bel et bien lui qui est perdant , dans l’histoire.
Je ne sais si c’est vous ou lui qui êtes titulaires du bail. Dans le cas contraire, avant que tout cela tourne au tragique pour vous, il vaudrait mieux préparer votre départ sans lui en dire un mot. Si le bail est à votre nom, alors, employez les grands moyens: virez-le!
Cette ambiance malsaine risque de vous anéantir psychologiquement, et c’est ce qu’il cherche, consciemment ou pas. Dites-vous bien qu’avec quelqu’un d’autre, ce serait pareil, sinon pire. Ne flanchez pas. Nous sommes là pour vous soutenir, pour avoir connu le même type d’expérience.
Bien à vous, avec toutes mes amitiés,
Forester.
Cher Poumch,
En ce qui concerne cette histoire de viol dont j’ai été victime en 2010, je ne suis pas restée traîner: je suis allée porter plainte aussitôt, « en l’état », c’est à dire sans avoir pris de douche aucune, réflexe très fréquent qu’ont les victimes. Je savais qu’en procédant ainsi, on pourrait recueillir le plus d’A.D.N possible.
En fait, il s’agissait d’un voisin que je connaissais peu, sorti de prison pour le même genre d’affaire (sept agressions et tentatives), plus trois , sitôt sa sortie de maison d’arrêt, où il avait purgé sept ans au lieu de onze, libéré pour bonne conduite, avec un suivi psycho judiciaire, qu’il n’a jamais effectué comme il l’aurait fallu!
Il s’agit aussi d’un procès contre la société, qui n’est pas assez vigilante concernant les multirécidivistes.
Quant aux forces de l’ordre, rien à dire: ils ont agi diligemment, avec tous les détails que je leur avais fourni avec précision. En fait, j’ai eu ce que l’on appelle en psychologie un « état de dissociation », c’est à dire que je savais qu’un crime s’était déroulé à mon domicile, dont j’avais été témoin quand il s’est déroulé, mais non plus victime.
Je me suis entendue dire aux policiers: « Je suis avec vous. Nous faisons équipe, nous sommes ensemble, nous ne formons plus qu’un. Si vous ne me lâchez pas, je ne vous lâcherai pas non plus, parole de fille de flic! »
Ensuite, je suis allée consulter un psy, mais ses jugements à l’emporte pièce ne me plaisaient pas, alors, j’ai changé de praticien, et j’ai compris beaucoup de choses, dont une: il ne faut compter que sur soi-même pour se protéger, être plus méfiant aussi à l’encontre des autres, mais pas trop non plus. Tout est dans la nuance.
Je me suis aperçue que la vie à deux ne me convenait pas, finalement, bien qu’ayant été mariée deux fois. J’ai endossé un rôle qui n’était pas le mien, trop indépendante et décisionnelle que je suis et resterai.
Je n’aime pas non plus que l’on me considère comme la pauvre victime. Ma fierté en prend un sale coup.
Je voulais que tout cela s’arrête, au nom de toutes les femmes dans le monde qui subissent ce genre d’agression et ne s’en remettent pas, ou si mal.
Cet agresseur est d’origine turque. J’ai dit devant la Cour que je ne condamnais pas toute une communauté pour un acte qui aurait pu être commis par n’importe quel homme, fût-il issu de la planète Mars. Il y a eu un murmure dans l’enceinte du Tribunal.
Trois jours de procès d’Assises est une épreuve fatigante, mais on s’y crée aussi des sympathies avec l’huissier, les policiers qui gardent les issues, les avocats, tous ces gens avec qui j’ai partagé un café chaud, une cigarette, une conversation dans le hall des pas perdus, sans oublier le terrible et sévère Avocat Général, qui m’a offert des « Pépitos »!
Sous la toge de l’avocat comme sous l’uniforme du flic, il y a un être humain, un coeur qui bat, des émotions aussi.
Lorsque j’ai revu mon agresseur dans le box des accusés, je n’ai pas flanché. J’ai seulement pensé: « Pauvre c… », en le regardant fixement jusqu’à ce qu’il baisse les yeux.
Montrer que l’on a peur, c’est prêter le flanc à tous les abus possibles et imaginables. C’est ma propre conception, pour l’avoir expérimentée.
A présent, je vis tranquillement, je fais les activités dont j’ai toujours rêvé (dessin, peinture, écriture).
En langage « psy », selon mon thérapeute, je « sublime » mes pulsions, et c’est mieux ainsi, cela me soulage, quelque part.
De plus, je fais partie d’une association féminine qui lutte contre les violences faites contre les femmes, et tous les êtres humains. Une autre « sublimation », peut-être…
Pour l’instant, je me fais soigner pour un abcès dentaire qui me fatigue un peu du fait que je viens de subir une petite intervention à la gencive, rien de méchant.
Je vous souhaite une bonne continuation, et prenez soin de vous, ce ne sont pas des paroles en l’air: il n’est jamais trop tard pour bien faire… 🙂
Bonne journée à vous,
Amitiés, Forester.
Merci chère Forester.
Oui, je tâche désormais à prendre un peu plus soin de moi, comme vous dites également, il n’est jamais trop tard pour bien faire ^^. En ce qui concerne cette histoire, je crois que j’ai fais le mieux que je pouvais en post-rupture. J’ai demandé pardon, fais part de ma compréhension et de ma compassion rapport à tout ce qu’on avait vécu finalement. Je suis encore attaché à elle et à cette histoire. Mais je me sens beaucoup mieux. Et vos témoignages à tous et toutes sont forts utiles.
Ce que vous décrivez, dans vos réactions, suite à votre agression et qui a été qualifié par votre thérapeute est le genre de réaction que j’aurai souhaité que on ex-compagne ait.
Maintenant chaque expérience, histoire, est vécue différemment pour chacun. Mon ex-compagne a vécu ça à un jeune âge, 14 ans… Et j’imagine aujourd’hui bcp mieux les différents ressorts qui la poussaient inconsciemment à avoir tel ou tel comportement. Je ne juge plus… Tout est lié à ce drame dans ce que nous avons vécu et dans ce que je ressentais.
Et elle avait choisi une autre voie pour « surpasser » ce viol… voie qui, comme l’évoque Françoise, était vouée à l’échec. Au sien, au mien et au notre.
Torts partagés… Où conscient et inconscient viennent valser ensemble, dirigeant inexorablement la relation vers un échec.
J’ai tout fais pour qu’elle traite cette histoire comme je l’expliquais, j’ai évoqué toutes les solutions qui pourraient l’apaiser, la stabiliser. Mais je ne pouvais pas faire les choses à sa place. Ni décider pr elle. Simplement espérer que ça tiendrait.
En définitive, cette relation a été une sorte de brouillon (terme péjoratif mais ce n’est plus dans ce sens là que je l’emploie désormais) pour chacun de nous. Enfin pour moi c’est certain… J’ai grandi et me connais mieux. Me relancerai-je ds une relation dès demain ? Je ne pense pas… Célibataire endurci ? On verra… 🙂
Et comme je disais à Françoise et à vous dans un post précédent, souhaitons que j’ai eu pour elle ce rôle d’élément « déclencheur » … qqch de plus profond que notre simple séparation qui l’emmène et l’emmènera à régler ce qui coince, à apprendre à vivre en paix avec ce passé. pour qu’elle puisse comme elle le souhaitait, devenir plus tard, femme et mère épanouie.
Merci bien d’avoir partagé votre histoire. C’est à nouveau un récit très enrichissant.
Quant à cet abcès dentaire, et bien je vous souhaite qu’il se traite rapidement, pour avoir déjà eu des douleurs dentaires, et pour côtoyer au quotidien toutes sortes de douleurs à travers mon métier, je sais que les dents…. et ben c’est vraiment très douloureux !!!
Donc prompte guérison ^^.
Bien amicalement.
Poumch.
Bonjour Didier
Effectivement votre moral n’est pas au plus fort
Facile à deviner avec votre commentaire laissé sur ce blog
Heureusement pour vous ,qu’il a l’impression qu’il y a un mur sinon sa présence serait omniprésente dans votre quotidien
Votre silence semble le titiller et il vous le mentionne en plus
Chose certaine ,il cherche à vous confronter ,pour vous faire exploser de colère et ainsi vous faire porter le blâme de la mésentente
Grande chance à vous qu’il y est ce mur entre vous deux
N’y laissé rien s’infiltrer sinon une petite faille deviendra un trou béant en peu de temps
Vous devriez peut-être commencer des recherches pour vous trouvez quelqu’un d’autre
Cela fait plus qu’un bail que vous êtes en colocation et que vous lavez votre linge sale
Il n’y a rien qui vous empêche d’aller voir ailleurs. Vous n’êtes pas un couple mais de simples coloc . Donc ,plus facile pour vous de prendre des décisions
Gardez le moral, il doit bien y avoir des gens dans votre quartier qui apprécieraient votre silence
Bonne journée
Hélène
Chère Françoise,
Quel bonheur de lire cette description de votre jardin, si pleine de fraîcheur! Ce serait aussi pour vous une source d’inspiration picturale, qu’en pensez-vous?
J’espère que votre fille se sera remise de son angiome assez rapidement, et que vous aurez trouvé une solution pour le poste que l’on vous a proposé.
J’ai toujours aimé jardiner, un jardin est un véritable havre de paix, une île sur laquelle on se réfugie, loin des turpitudes de l’existence.
Nous y apprenons aussi la patience, l’observation et l’évolution de la Nature, le goût de la simplicité.
Et, enfin, la sérénité.
Continuez à entretenir votre petit bout de paradis!
Bien à vous,
Forester.
Bon et bien me voilà rassurée ma chère Françoise sur l’état de santé de votre petite fille Maisa
Elle doit -être vraiment mignonne avec un ce si joli prénom
Ce poste .vous l’aurez si vous le désirez vraiment., nul doute
Il appartiendra à vous de choisir si vous désirez parcourir toute cette route, matin et soir
Ah ,que cela doit être merveilleux ce petit coin de jardin dont vous avez su faire vivre dans mon salon. Il me semble humer le doux parfum de toutes ces fleurs dont vous parlez !!!!!!
Après cette lecture sur votre climat ,je me suis dite ,qu’il me reste encore 1 mois de labeur avec cet hiver particulièrement glacial cette année
Une autre réflexion qui me vient en tête ,j’étais bien loin de me douter que je développerais des liens d’amitiés si forts sur ce blog et que nous tous ,en arriverions à partager des propos hors sujet
Merci Géneviève pour votre si grande générosité
Souvent, lors des weekends ,se sont les seules conversations que je partage
Bon ,je dois me mettre en route pour le boulot
bonne journée à tous
Hélène
Bonjour Poumch
Vous n’étiez pas fait pour être ensemble , effectivement.
Ces besoins étant trop difficiles à combler , vous en arriviez à perdre patience
Vous ne pouviez tout simplement pas tenir touts les rôles ,père ,ami ,protecteur, amoureux etc…
Cette fille doit avant tout, régler ses problèmes d’abus sexuelles
Peut-être qu’ensuite ,elle pourra aspirer à des relations plus harmonieuses !!!!!
Bonne journée
Hélène
Bonjour Hélène
Oui, comme vous dites, je me rends compte de tout ceci désormais. Ma dépendance psycho-affective est une chose, certes, mais comme je le disais à adzo, je crois que même totalement apte et capable d’accueillir une telle histoire, même totalement stable sur le plan affectif, j’aurai essuyé un échec avec elle.
Je l’aurai surement vécu moins douloureusement, et probablement que c’est moi qui aurait pris la décision de stopper…mais ça n’aurait pas fonctionné, d’une manière ou d’une autre.
Car comme vous le dites, elle a besoin de régler ça. Et en 3 ans et demi avec moi, et des dizaines et dizaines d’encouragements de ma part à essayer de démêler son histoire, à aller consulter, à aller à la police, à en parler à ses parents… Rien n’y a fait.
Alors souhaitons lui qu’elle se construise et s’épanouisse à l’avenir, elle m’a laissé entendre que c’était le cas, donc souhaitons le et ainsi qu’elle ne reproduise pas cet échec avec son nouveau chéri avec qui elle s’installe. (moins d’un an après notre rupture… j’espère vraiment que ce n’est pas prématuré pour eux)
moi de mon côté, j’apprends à me construire intérieurement aussi et à stabiliser ce qui doit l’être.
Bien amicalement. Encore merci.
Poumch.
Cher Poumch,
Votre commentaire est très intéressant, lorsque vous soulevez, entre autre, la base d’une relation saine.
Ayant bien réfléchi sur ce qui m’avait amené à vouloir persister dans cette relation avec mon ex compagnon PN, je me suis aperçue que celle-ci était aussi basée sur des bases malsaines.
D’un côté, je désirais l’aider à changer, à s’améliorer pour son problème d’alcool, qui lui avait causé bien des problèmes , tant sur le plan personnel que professionnel. Malheureusement, ceci était voué à l’échec, car en fait, il n’avait jamais cessé de s’alcooliser, il faisait semblant d’être sobre en ma compagnie, mais, quand il trouvait l’occasion, il recherchait des personnes telles que lui.
Je me suis même dit que je me « sacrifiais pour lui », laissant de côté tout ce qui aurait pu contribuer à ma reconstruction: amis, activités culturelles, passe -temps que j’aimais autrefois.
J’ai moi-même été victime d’un viol en 2010, qui a été jugé aux Assises depuis, dont j’ai perçu des dommages et intérêts. Mais qu’est-ce que l’argent, à côté d’un tel préjudice, qui vous marque à vie?
Donc, je recherchais en lui quelqu’un qui m’aiderait aussi, voire: me protégerait, mais il n’en a rien été. Il a plutôt profité de cet été de vulnérabilité pour vivre à mes crochets, tout en m’assurant que, tant qu’il serait à mes côtés, je vivrais dans la sérénité.
Peu à peu, un climat de peur et aussi de culpabilité, qu’il savait bien entretenir, s’est instauré. Et moi qui craignais de le perdre, je cédais à tous ses caprices.
je me suis aperçue que ce n’était pas de l’amour, mais seulement ce que je pensais être un échange de bons procédés, et mon égo a été flatté à l’idée que je pouvais encore plaire à un homme, après cet épisode du viol, qu’il reproduisait lors de nos rapports intimes.
dans un autre commentaire, vous évoquiez le fait qu’il est difficile de se pardonner à soi-même. Si je l’ai haï un certain temps, après notre rupture, c’est en fait moi que je haïssais aussi, de m’être laissée gruger de la sorte, d’avoir fait des choses que j’aurais refusées en temps normal, de n’avoir pas imposer tout de suite mes limites. Il se comportait en être immature, capricieux, égoïste, égocentrique. « J’ai besoin de toi », me disait-il souvent. Or, le fait d’avoir « besoin » de l’autre ne constitue pas les bases d’une relation saine à deux.
Tout cela, je l’ai compris après, en vous lisant, en prenant en compte les commentaires des autres visiteurs de ce blog, de la thérapie que je suis avec mon nouveau psy, qui me permet de comprendre bien des choses. Ainsi, l’autre fois, nous avons évoqué la « complicité » qui peut s’installer dans une relation où règne la violence, qu’elle soit physique ou verbale.
je comprends ces conjoints qui ont supporté des années de violences et de mauvais traitements de la part de leur partenaire , qui les ont protégé, parfois aussi.
« le Livre Noir des Violences Sexuelles »; écrit par Muriel Salmona, m’a considérablement aidée dans ce domaine.
Je ne saurai que le conseiller à tous ceux et celles qui cherchent à comprendre ce mécanisme, ne serait-ce que pour leur propre gouverne, ou bien encore leur travail.
Merci encore pour votre précieux témoignage,
Amitiés, Forester.
Il n’y a pas de quoi Forester.
Ce lieu d’échange est je crois très salvateur et constructif pour nombre d’entre nous.
Il semble, à vous lire, que nous ayons connu quelques similitudes dans ce que nous avons vécu. l’alcoolisme est une maladie, le viol un événement des plus destructeur. Ces choses se soignent. Mais ce sont les victimes elles-mêmes qui doivent décider de se soigner et d’avancer.
C’est moi que je finissais par voir comme PN dans notre relation, persuadé que c’était moi qui la détruisait… jusqu’à ce que je finisse par comprendre que j’étais simplement amoureux d’une femme qui était détruite… et ce depuis bien avant notre rencontre.
J’ai voulu l’aider à se sortir de tout ça, à construire quelque chose de stable, mais ce n’était pas possible. Déjà de son côté, et puis du mien non plus car je l’ai vraiment beaucoup investi affectivement…
Moi aussi je lui disais que j’avais besoin d’elle, que je ne pouvais plus imaginer ma vie loin d’elle.
De tourments en tourments, et ça c’est au final bien de pouvoir me l’avouer, j’ai, avec mes trop grands sentiments, mon hyperémotivité, ma passion etc … crée une cellule, au sein de sa prison. resserré les murs en quelques sortes, inconsciemment.
Mais si j’avais été sain… Et bien c’est moi qui serai parti, très tôt, probablement au bout de quelques mois seulement.
Aujourd’hui, le fait que ça ait duré si longtemps et que ça ait été très pénible autant pour l’un que pour l’autre, me laisse espérer qu’elle a pris conscience de… Comme moi j’ai pris conscience tout au fil de cette année passée du chemin que j’avais à faire pour pouvoir avancer plus sereinement et avec plus de stabilité, de paix intérieure.
Amicalement. Poumch.
Bonjour Poumch
Pourquoi vous lapidez de la sorte, en vous traitant de Narcisse ….
Dans une relation ,il est normal de penser à nous !!!!
C’est exactement l’erreur que nous commettons tous ici
De penser uniquement aux besoins de l’autre, en oubliant nos propres besoins
Dont le plus important, celui d’être aimés ( es) comme nous sommes et non ,comme ils veulent que nous soyons
Vice ,versa
Hélène
Merci Hélène,
Non je ne me dévalorise pas, je met juste un nom sur ce que moi j’ai pu commettre, c’est peut être fort comme mot, mais on a tous un petit Narcisse en soit je pense.
Oui j’ai bcp pensé à ses besoins, les laissant parfois passer avant les « notres », mais j’avais aussi les miens. Moi aussi j’espérais qu’elle change pr que notre relation amoureuse soit « comme je l’aurai souhaité »…posée et stable.
Et je crois que sur ce point, même si tous deux souffrions de soucis différents (elle une période post-traumatique sévère, post agression sexuelle donc… et moi une dépendance psycho-affective que Françoise a bien décrit), aucun n’était prêt. C’est bête à dire mais comme un artiste a parfois besoin d’un brouillon pour accoucher d’une oeuvre plus tard, je crois que cette relation, bien que fondée sur des sentiments amoureux sincères en ce qui me concerne, a servi de brouillon, en tous cas pour moi à posteriori. Afin de mettre en évidence ce qui n’était pas « sain » chez moi. En tous cas ce qui ne me permettait pas au final d’envisager une relation véritable qui ne soit pas basée sur la passion, la fusion et au final la possession.
J’ai passé presque deux ans à me culpabiliser de tout un tas de trucs, de son histoire, à revivre chaque épisode où j’étais sorti de mes gonds, ou je la mettais plus ou moins le nez devant le chaos que nous vivions, qu’elle me faisait vivre. Souvent très maladroitement.
A me sentir moi même dans la peau du violeur de son adolescence…
Et si je sais aujourd’hui qu’en agissant différemment ça n’aura pas changé son instabilité et nous aurait conduis au même échec, je sais aussi que je faisais moi même et à travers des comportements passionnels, possessifs et fusionnels, entrave à l’établissement d’une véritable relation.. qui aurait donc pu être mieux.
Ne t’en fais pas, je sais bien que ce n’était pas possible avec elle, elle était beaucoup trop perturbée à l’époque où nous nous sommes rencontrés, mais ça n’empêche que cette histoire doit me servir de leçon, pr apprendre à être moi-même heureux, avant de vouloir rendre heureux les autres.
Merci en tous cas.
Amicalement. Poumch.
Chère Françoise
Je suis toujours heureuse d’avoir de vos nouvelles qui semblent peu reluisantes
La santé de votre fille me préoccupe beaucoup
Gardez moi au courant des développements, se n’est pas une mince affaire !!!!
Au sujet de votre offre de travail, excusez moi si je me trompe
Mais cela ne semble guère mieux que le poste que vous occupez présentement
Pas plus de sécurité d’emplois ,en plus de la distance à parcourir pour vos allées et venues
Prenez la peine d’y réfléchir à tête reposée
tout mon soutien en ces durs moments
Hélène
Bonsoir Hélène,
Ne vous inquiétez pas. Ma petite fille va pouvoir disposer d’un traitement très rapidement pour son angiome, un traitement qui marche bien et qui résorbera son angiome très rapidement, donc pas d’inquiétude exagérée. L échographie nous a rassurés sur la taille de cette petite tumeur très vascularisée et sous-cutanée. Et les médecins sont très encourageants. Donc tout devrait rentrer prochainement dans l’ordre. Ca a juste été un petit coup de stress ces trois dernières semaines en voyant que cela grossissait brutalement.
Concernant l’offre de travail, le salaire est très intéressant et nous permettrait de mieux subvenir aux charges et obligations, me permettrait d’avoir aussi une meilleure retraite plus tard. Si je peux bloquer sur les deux établissements scolaires deux jours et demi, ça peut être jouable. Maintenant, il y aura encore plus de fatigue…Mais bon, pour le moment je n’ai que transmis un CV, on verra si je suis convoquée ou pas, si mon profil les intéresse. L’idéal aurait été que le poste soit sur la ville où je vis mais bon…on fait avec ce que l’on a.
J’espère que de votre côté tout va bien.
Ici le printemps commence. Je suis descendue au jardin de copropriété cet après-midi, jardin dont je m’occupe (et que j’ai quasiment créé tant il était à l’abandon quand nous avons emménagé il y a 4 ans) pour soigner et tuteurer fleurs, arbustes, mettre un peu d’engrais. Le daphné embaumait, les skimmias et les jonquilles commencent leurs floraisons, le viburnum thym termine la sienne. Bientôt, les forsythias fleuriront à leur tour. Et les rosiers grimpants ont déjà démarré de nombreuses pousses vertes. Si le temps se maintient et qu’en avril-mai nous ne sommes pas noyés sous des trombes de pluie, nous aurons ce printemps des cascades de roses sur l’arceau. J’ai même sur deux rosiers (un tige et un à grandes fleurs) quelques boutons…Nous n’avons pas vraiment eu d’hiver et la végétation est en avance. Je me régale à jardiner et à agrémenter ce petit coin de terre de bulbes, de vivaces, de rosiers, d’arbustes à fleurs. J’ai même créé il y a deux ans au fond du jardin (à la place d’une espèce de dépotoir à ordures) un petit espace terrasse très agréable et à peu de frais qui permet de s’installer aux beaux jours pour lire, prendre le thé sous les arbres. Du bonheur chaque année…
Bonne semaine et bon courage pour le travail,
Cordialement
Françoise
Chère Forester, chère Françoise
Vous avez entièrement raison toutes les deux
De rester souriante face à la vie relève uniquement de soi
C’est un jeu d’enfants que d’accuser l’humanité de nos déboires et de s’y complaire dans des jérémiades à ne plus finir
Oui ,il est bon de se plaindre , de nous écouter à un moment de notre vie
C’est une étape primordiale pour entreprendre les changements qui s’imposent
De rester dans la complainte indéfiniment ,en ressassant un passé douloureux peut devenir dangereux , voire destructeur.
Beaucoup de réponses concernant se que nous sommes aujourd’hui relèvent d’évènements passés dont nous devons prendre en considération
Il faut savoir conjuguer ses évènements au passé ,au présent et parfois même au futur
Même si j’ai tendance à vivre au présent, ne sachant pas se que me réserve l’avenir…..
Ici ,c’est le calme plat après avoir essuyé la tempête d’hier
Notre vie ressemble drôlement à un cocktail météo
Bonne journée à tous
Hélène
La raison de ma présence,(J’avais mis l’adresse de ce blog en favoris pour une amie il y a deux ans)
je suis venu voir si ma vie en coloc était bien ce dont j’avait l’idée en lisant les commentaires qui sont içi.Me suis pas trompé apparement.Certes je lui resiste,mais cela n’empêche que le moralement c’est lourd et ça me pèse quand même.Je ne lui répond pas de la même façon encore heureux sinon,je ne vaudrais pas mieux que lui!Il essaye bien entendu d’utiliser à son avantage mes réponses mais c’est pas façile pour lui du fait que je suis quelqu’un qui ne parle pas beaucoup (je ne parle pas pour rien dire et quand je parle j’éssaye d’être le plus juste possible) et encore moins quand j’ai quelqu’un en face de moi qui met une pression.Comme il le dit,il à l’impression qu’il y a un mur (tant ces attaques ne me font pas vraiment réagir comme il le voudrais)
Bonjour Didier
De dire se que nous avons sur le cœur ,pour reprendre votre expression
n »est pas vilain en soit
Mais là où le bas blesse, c’est dans la manière de le dire ,tout en sachant très bien que cette remarque créera chez l’autre un sentiment de désarroi
Un petit truc que je peux vous donner à savoir si les remarques de votre coloc ont ou auront un jour , un impact négatif à long ou à court terme sur votre personne
Vous de votre côté, êtes vous capable de répondre à ses remarques de la même façon !!!
Si oui ,et bien tant mieux , votre coloc a trouvé chaussure à son pied
Si non , un sentiment de soumission est en train de s’installer à votre insu
Tôt ou tard, vous vous retrouverez prisonnier dans les abîmes de cette relation toxique
Sans droit de parole , ni marge de manœuvres pour vous défendre
Parfois ,nous avons ce sentiment de pouvoir survivre avec facilité à des attaques incessantes de la part des P.N., mais il arrive un moment où la goutte d’eau fait déborder le vase
C’est seulement à ce moment là, que nous sommes en mesure de constater les dégâts et croyez moi ,la prise de conscience est dès plus pénible
Une autre chose que je veux vous dire
Que faîtes vous sur ce blog, si tout va si bien que cela avec votre coloc ????
Habituellement ,quand nous entreprenons des recherches sur internet
c’est pour y trouver des réponses, peut importes notre sujet de recherches ……
Bienvenue Didier
Hélène
Chère Hélène,
Vous savez, le fait de ne pas devenir aigri(e) demande aussi un travail sur soi. C’est en grande partie grâce à vous, ainsi qu’à d’autres visiteurs de ce blog que je suis parvenue à comprendre beaucoup de choses sur moi-même, et sur ce qui m’avait amenée à vivre cette histoire avec ce PN, qui fut pour moi, au final, un enseignement supplémentaire sur notre existence et notre façon de fonctionner.
Vouloir et pouvoir se remettre en question nous fait avancer, on finit par voir les choses différemment.
Et quand on parvient à se pardonner ce genre d’erreurs qui auraient pu nous coûter cher, on se sent tout à coup plus léger, plus lucide aussi dans sa manière d’agir.
Depuis un certain temps, je me sens beaucoup plus détachée de mon ex PN, j’ai fini par comprendre et surtout par appliquer le fait que de continuer à le haïr ne m’apporterait rien de bon.
Pour moi, il n’existe plus, j’en ai fait mon deuil, je suis passée à autre chose.
Un jour, il m’avait dit ceci: « Toi aussi, tu finiras par en vouloir à la terre entière. » Il parlait pour lui, qui a toujours agi de la sorte, comme un homme aigri, vieux avant l’âge, pétri de méchanceté.
Eh! Bien ! Non, sur ce coup-là, il n’a pas gagné non plus, puisque je redeviens petit à petit moi-même, celle que j’étais avant, telle que je me suis toujours connue, aimant rire, plaisanter mais sans méchanceté ni intention de faire de peine à autrui.
La thérapie que j’entreprends me permet aussi d’avancer, cela me fait du bien.
J’envisage les choses sous un autre aspect, beaucoup moins sombre, plus optimiste.
Ici, il ne pleut pas, et c’est un miracle! Abritez-vous bien de la tempête qui menace chez vous.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Chère Forester
Une chose ,se dont je n’aie pas à m’inquiéter au sujet de votre vieillissement ,est que vous deveniez aigrie
Cela ne risquera jamais d’arriver
Toutes mes amitiés de l’autre continent
Où nous sommes présentement en veille de tempête hivernale
Hélène
Chère Hélène,
J’espère ne pas devenir trop acariâtre, lorsque je serai une petite dame âgée. J’ai toujours eu un certain sens de l’humour, et je crois que c’est en partie cela qui a pu me sauver de toutes ces turpitudes passées avec mon ex PN, qui, lui, n’en avait aucun. Se moquer des autres, les critiquer de façon acerbe était sa façon de faire. En fait, il ne rigolait pas franchement. Non. Je me souviens de son rictus, quand il avait sorti une phrase blessante, désobligeante sur l’un ou sur l’autre. Personne n’était assez bien à ses yeux. Sauf lui, évidemment…
Aujourd’hui, je ris franchement de son humour à deux balles, de ses histoires lourdes entendues au commissariat où il travaillait, je dirais plus: faisait acte de présence.
Le surnom que ses collègues lui avaient donné était « Poil dans la main ». Un véritable handicap, chez lui, qui cultivait la paresse comme une seconde nature et osait traiter les autres de paresseux.
Il est des gens comme ça, qui voient la paille qu’il y a dans l’oeil de leur voisin, mais pas la poutre qu’il y a dans le leur.
Le rire est salvateur, c’est une bonne thérapie, quand je pense que je parviens même à dérider le nouveau psy que je vais consulter! Lui, un petit bonhomme si sérieux!
Bien à vous, avec toute mon affection,
Forester;
Cher Poumch,
J’ai lu une partie de votre récit, malheureusement de manière parcellaire. Et je me suis reconnue dans certains aspects que vous décrivez.
J’ai voulu, moi aussi, tenter de changer les gens, particulièrement mon ex compagnon PN, avec lequel j’ai vécu neuf mois, le temps de comprendre qu’il ne changerait jamais, que bien des défauts étaient ancrés en lui, qu’il vivait dans le mensonge, croyait à ceux-ci, mentait à son entourage, jusqu’à sa propre mère!
Il n’a cessé de mener une double vie, sous des dehors de « père la pudeur », de celui qui n’a pas l’air d’y toucher, mais fait quand même, un être totalement immature, bien qu’âgé de cinquante-huit ans.
Certes, j’y ai laissé des plumes sur la plan matériel, mais j’ai pu me sauver psychologiquement.
Je vous passe es détails de cette rupture, qui fut laborieuse.
Depuis deux ans, je n’ai plus de nouvelles de lui, et c’est tant mieux! Peut-être a-t-il trouvé une autre compagne, à laquelle il fait subir le même sort qu’à moi, à l’époque où j’étais avec lui.
Mais ceci n’est plus mon problème. Depuis mon célibat (choisi, et non contraint), je vis plus sereinement, j’accomplis des choses concrètes, je me fais plaisir en compagnie de gens que j’aime bien.
Quand je m’aperçois qu’une relation commence à me peser, je prends de la distance, et ceci, sans aucun état d’âme.
Aurais-je l’indifférence chaleureuse? Qui sait? Ou plus de lucidité sur mon cas, depuis cette histoire, qui m’a appris à me préserver?
Une chose est certaine: j’ai retrouvé ma créativité, et le goût de rire de bon coeur, facultés que je croyais avoir perdues pour un long moment, tandis que j’étais avec mon ex PN.
Je vous souhaite de retrouver ces facultés, cette manière de savoir rire de bon coeur, de réapprendre à avoir le sens de l’humour, et surtout de parvenir à concrétiser vos idéaux.
Vous verrez, c’est cela, le bonheur: une multitude de petites choses simples…
Amitiés, Forester.
Chère Françoise
Votre commentaire est empreint de tellement de sagesse d’esprit
Cela faisait quelques temps que vous nous aviez pas fait part de vos commentaires sur le blog
Cela me fait toujours plaisir ,de plonger mon regard dans votre façon de penser et d’écrire
Bonne journée
Hélène
C’est gentil, Hélène, merci.
Pas mal de travail professoral ces temps-ci. Je ne suis en vacances que depuis hier au soir.
Mais également quelques petits soucis avec la santé de notre petite fille mais rien de bien grave heureusement. Un angiome oculaire qui devrait se résorber avec un traitement aux béta bloquants d’ici quelques mois. J’ai également reçu une proposition de travail professoral intéressante pour septembre prochain dans un lycée professionnel mais qui restera précaire et qui se déroulerait à 30 kms de mon domicile. J’ai transmis un curriculum vitae, discuté du poste avec deux profs dont l’une est une collègue au centre de formation où je travaille,…Ceci explique donc ma moindre participation ces temps-ci.
Bon week-end à vous et bon courage si vous travaillez.
Cordialement
Françoise
chère françoise,
j espère que le traitement de votre fille ne sera pas trop long, et permettra de résorber l angiome; la faites vous suivre au chu le plus proche de chez vous? j espère que cette proposition de travail pourra déboucher pour vous sur un poste interessant
amicalement
carole
Bonjour Carole.
Notre fille est suivie à l’hôpital général de notre ville, en lien avec le CHU. Le traitement aux béta bloquants a été développé par le CHU et notre petite va pouvoir en bénéficier prioritairement puisque son angiome est situé à cheval sur la paupière supérieure gauche et dans le creux orbital. Le traitement se prendra par voie orale, pas d’intervention chirurgicale. Nous devons revoir l’ophtalmo pédiatrique de l’hôpital le 12 mars prochain pour mettre cela en place. Je m’en réjouis car Maïa se frotte pas mal l’oeil ces derniers temps et cette grosseur la gêne dans sa vision, même si son oeil reste bien mobile.
Pour le poste, on verra. Je n’ai pas encore été convoquée. Les établissements qui recrutent sont en pleine campagne donc peu de candidats pour des endroits un peu reculés.
Maintenant, il est clair que je ne braderai pas l’ensemble de mes autres cours que j’ai obtenus de haute lutte dans des établissements où j’enseigne parfois depuis plus de 10 ans.
Une collègue du centre de formation qui travaille au lycée professionnel qui recrute m’a dit de ne pas lâcher mes autres cours. Juste prendre quelques heures là-bas en plus.
Je pense qu’elle a raison.
Bonjour Ikram
Je ne suis pas surprise de votre commentaire
Ce joli monsieur P.N a su tisser sa toile autour de vous
Tellement bien ,que votre entourage vous tourne le dos
Dans cette rupture c’est vous la méchante selon eux
Lui ,s’est ce pauvre homme désemparé
Tellement désemparé ,qu’il refuse de quitter sa furie de femme.
Je suis soulagée ,de vous savoir en lien avec une T.S.
Ce R.D.V avec cette personne pour les droits des femmes
saura être une source de bons conseils et de protections ,entre autre
Ici à Québec ,nous sommes en droit d’expulser un conjoint ,dont le nom n’apparait pas sur le bail avec l’aide des policiers
De plus , en cas de violences conjugales ,nous sommes en droit de mettre fin à un bail
cela sans préavis ,ni pénalités auprès de notre propriétaire
Si les lois sont les mêmes que nous , n’hésitez pas à en faire recours
Si ,le loyer que vous habitez présentement est hors de votre budget
Cassez ce bail, louez-vous un emplacement pour y entreposer vos meubles
Courez , vous réfugiez ,dans un centre pour femmes en difficultés
C’est ,le meilleur conseil qui me vienne à l’idée
Sinon, vous pouvez faire respecter vos droits et faire expulser votre conjoint de votre domicile
Si ,j’étais vous ,j’opterais pour résilier le bail et aller me réfugier dans un centre d’hébergement ,le temps d’y voir plus claire et de refaire vos forces
Bon courage ,car il en faut
Hélène
Bonsoir
Mon manager à 30 sur 30
Je suis déstabilisée face à elle
Je suis en congés et elle trouve le moyen de continuer hors canaux entreprises
Je fais quoi ?
J ai envie de démissionner
Je me sens seule alors que tous mes collègues se plaignent aussi
Merci
Bonsoir Camille
Cela me fait vraiment plaisir
de vous savoir passé à une autre étape
Celle de vous savoir joyeuse et peut-être même heureuse !!!!
De penser à vous , juste à vous
Il n’y a pas d’égocentrisme là dedans
Je pense que vous avez assez donné à ce P.N.
Même l’estime de vous
Les rechutes
Il n’y a rien là
Elles sont faites pour renforcir votre choix
de l’avoir planqué là
Bonne continuité
amicalement
Hélène
Bonjour Hélène,
Je suis vraiment désemparé tout mon entourage me tourne le dos depuis notre » rupture » avec pn. Il veut pas partir du logement la caution de l’appartement est à mon nom le suis vraiment perdu 😥
Il paye plut l’électricité appart le téléphone car son téléphone est à moi…. 😦
J’en peux plus demain je dois prendre rdv avec les droits de la femme c’est l’assistance sociale qui m’a donné le numéro…..
A votre avis devrais je le dénoncer à la police sur toute ces usurpation il me fait vivre un enfer j’en peux plus 😦
Bonsoir Poulhot,
Ce que vous avez vécu est malheureusement normal, voire banal, avec une manipulatrice … vos frustrations, et donc vos emportements, à propos d’une relation qui n’a jamais vraiment existé sont logiques … On croit à une histoire d’amour, à une romance qui n’existera jamais … La première des manipulations de sa part a consisté à raconter à qui veut l’entendre qu’elle a été violée, que cela soit vrai ou faux … Ce n’est pas une chose dont on se vante à la première rencontre, au contraire, encore moins qu’on ébruite ou répand à d’autres … En revanche s’en servir pour se poser en victime , et poser l’autre en sauveur, c’est utile en effet (triangle de Karpman) … Vous avez vu ce piège me semble t-il , en tout cas l’avez compris désormais…
Vous avez eu pleinement raison de lui dire que si elle était avec vous il n’était pas normal que vous ne la voyez jamais … En effet, ce n’est pas normal … Tout est là en fait, une question de normes, entre nos normes (celles que l’on avait avant et qui nous allait très bien) et qu’ils /elles cherchent à détruire … C’est ça qui les fait vivre …
Et bien sûr qu’elle est avec un autre réel ou fantasmatique ; peu importe , elle en aura pleins des comme ça … Ce qui compte c’est vous … Si cette relation a été courte , c’est que vous êtes clairvoyant et que vous méritez largement mieux qu’une relation tordue …
Adzo
Bonsoir Poumch,
Vous avez raison, et je l’ai fait pour moi-même : comprendre ce que l’on a vécu est essentiel; avec une limite à un moment donné, on ne peut pas comprendre l’incompréhensible …. On peut le comprendre rationnellement mais pas psychiquement … Néanmoins, cela a une vertu car tout ce que j’ai compris d’elle et de cette relation m’en apprend finalement bcp sur moi-même … Pardonner, c’est encore compliqué pour moi , sûrement parce que je ne me suis pas encore pardonné à moi-même ; mais j’y arriverai; par contre oublier, ça jamais … C’est inoubliable 😦
Mais bon à un moment , faut revivre 🙂
Adzo
Bonsoir azdo
Oui le pardon est en effet une des marches à franchir vers la porte de sortie.
Contemplant la réelle nature des choses, il m’a été finalement plus simple de me pardonner que ce que j’imaginais. Rien n’a jamais été dis gratuitement, cette complexité qui mène à la déraison. Oui des erreurs on en commet tous…
Mais de là à se rendre malade… A devenir anorexique mental.
Non, à un moment donné il faut se ressaisir. Alors je me suis employé dans ce sens, mes erreurs, je me les pardonne, et finalement, c’est très simple de se dire que, si c’était à revivre, même en étant, vous comme moi, ceux que nous sommes aujourd’hui, l’histoire se répéterait…
Exactement pareil.Que même emprunt de sentiments plus raisonnables et d’une façon de faire plus altruiste, ça ne changerait pas les maux de nos vis-à-vis. Ça ne changerait pas l’issue de la relation.
En tous cas en ce qui me concerne, c’est par ce biais que j’ai accédé à mon pardon. Par la suite pardonner à l’autre est beaucoup plus simple.
Et c’est très sincèrement que je lui ai souhaité tout le bonheur du monde avec son nouvel amoureux. Même si, à travers les commentaires de Françoise par exemple, je devine qu’un si rapide investissement, avec une autre personne, (achat de maison etc,) est je pense prématuré… Et que malheureusement peut être, elle revivra et refera vivre à autrui des heures sombres.
Je ne le souhaite pas, mais je n’ai pas l’impression qu’elle soit sortie de cette affaire. Je me détache, ça m’est égal désormais et surtout ne me regarde pas.
Passons à autre chose, pensons à nous. J’ai la chance de n’avoir pas eu d’enfants avec elle, c’est peut être plus difficiles dans le cas contraire. mais au final peu importe, ça ne nous empêche pas de vivre heureux, et de continuer à souhaiter un avenir à l’image de ce que nous souhaitons. Raisonnablement :-).
Merci bien azdo.
Bien amicalement.
Merci Poumch,
Votre réflexion et analyse sont brillantes je trouve pour se pardonner à soi même, et donc à l’autre … Si je l’applique à mon histoire (qui a duré 3 ans) , en regardant la réalité en face, je dois dire que c’est absolument évident que cette relation était un échec d’emblée, un échec programmé (écart d’âge et générationnel, ancienne élève, distance … ) … Et le pire c’est que pendant près d’un an, toute l’année 2010, je l’ai vu, saisi, tenté de me protèger de cette relation naissante, sans y parvenir … C’est de ça dont je me veux encore, je pense, de ne pas avoir réussi quand il était encore temps à couper les ponts ou au minimum à mettre une distance telle qu’elle aurait tué dans l’oeuf cette relation ….
Et je l’ai eu fait, j’ai eu posé des actes en ce sens mais qui n’ont pas été suffisamment efficaces et définitifs … Il faut croire que ce n’était pas possible à ce moment là, que j’étais dans une phase de ma vie où je ne le voulais pas, comme s’il fallait que je passe par cette expérience …
Notamment lors de la phase d’attaque de sa part, lorsqu’elle cherchait absolument à me mettre dans la position du sauveur (la position mortelle, à terme, dans le triangle de Karpman), et à laquelle j’ai collaboré … , malheureusement … Donc oui, vous avez raison, cette relation, y compris aujourd’hui , et malgré ce que nous sommes devenus et savons, se répéterait avec le même échec à la clé … Mais au moins nous le savons, et savons le décoder …
Le détachement, la prise de distance, le fait que son histoire et sa vie ne me regardent plus, tout cela est fait et acquis de mon côté (même si elle m’a relancé il y a peu, aprés plus d’un an de rupture définitive) … Et je conclus comme vous finalement, en ce qui me concerne, j’ai eu la chance de ne pas m’embarquer plus longtemps que cela avec elle dans la vie, de ne pas avoir eu d’enfants avec elle (elle a pu m’enquiquiner avec ça, mon Dieu à coups de discours contradictoires et paradoxaux sur ce thème, à y perdre son latin) ; et ça c’est en définitive une véritable réussite dans cette expérience vouée à l’échec …
Bien amicalement à vous
Adzo
Bonjour, et merci beaucoup Adzo pour votre réponse.
Oui vous avez certainement raison, je dois penser à moi désormais.
3 ans et demi de cette histoire, c’est déjà suffisamment long. A l’aube de mes 30 ans je passe à autre chose… J’ai simplement besoin de voir la véritable nature des choses je crois pour avancer.
Enfin ça a déjà commencé puisque nous en sommes à un an post rupture, j’ai pendant cette année entrepris pas mal de chose pour me remettre sur les rails.
Je vois en effet, et comme vous dites je l’ai vécu, ce que vous décrivez, mais je ne connaissais pas le triangle de Karpman. J’irai m’instruire là-dessus.
Mon attachement et mes sentiments je crois m’ont beaucoup aveuglé.
Quant à elle, et malgré tout, à presque 28 ans, j’espère quand même qu’elle saura s’extraire de tout ça et mener une vie ou elle sera heureuse et rendra heureux les personnes qui l’entourent. Sans symptomatiquement se positionner en victime.
Le pardon est une vertue qui aide également à avancer, cela ne veut pas dire que j’oublierai, mais en tous cas je pardonne. Maintenant j’ai et je vais continuer à avancer.
Encore 1000 merci ! 🙂
Bonjour.
Avant toutes choses, je tiens à préciser que je suis un homme, et que je viens ici pour essayer de comprendre ce qu’il s’est passé à travers l’histoire que j’ai vécu avec une femme…
Pour reprendre de zéro, courant 2008, je suis étudiant et je viens à parler avec des amis de relations, un d’eux me fait part d’une courte relation avec une fille qui était ds une promotion supérieure. en réalité 2 de ces « potes » sont sorties brièvement avec elle, le 2éme en question ayant pas mal accusé le coup car même si la relation a été courte, elle l’a marqué… ils en viennent à me dire que la fille en question leur a confié (aux 2) une histoire pas facile… une histoire de « viol » qui lui serai arrivé dans son adolescence. A l’époque je ne relève pas tellement, j’avais d’autres choses en tête.
Un an plus tard, à l’aube de la fin de mes études, la recroisant dans l’école, je me décide à tenter ma chance, non sans vous cacher que cet attrait était non seulement physique, car mademoiselle est très charmante, mais également conditionné par ce que j’avais entendu… oui elle me plaisait et je me suis probablement projeté rapidement, me voyant comme le bon samaritain qui pourrait l’accompagner tout au long de sa vie.
Les choses vont vites, prise de contact fb, puis texto, puis premier rencard… nous sommes ensemble. Je tombe amoureux quasi-instantanément. Elle est belle, douce, gentille, intelligente. Je suis aux anges. Nous avons notre premier rapport sexuel au bout d’une quinzaine de jours. Je prends très soin à ce que cela se passe bien, tout en confiance, et ma foi, même si c’est devenu mieux par la suite, ça s’est bien passé. A ce moment elle ne m’a pas encore parlé de son histoire… Cela se produit quelques jours plus tard… Je comprends et avoue à demi mot que j’étais au courant « d’une histoire pas facile » que ses « ex » m’avaient conté.
La relation évolue, mais très vite je me rends compte que cette histoire a une place vraiment très importante dans sa vie. Elle me dit qu’elle ne l’a dit à personne dans sa famille, seulement à sa meilleure amie de l’époque et qu’elle fréquente tjrs (qui ne l’a jamais cru) et un autre couple d’amis… A cela s’ajoute donc les « ex » qui eux-mêmes me l’ont rapporté sans que je ne demande rien et une des prof de l’école.
Elle vit à moitié entre son lieu de travail donc, le lieu ou nous vivons, et le lieu de son enfance, chez ses parents, les lieux du drame aussi, à 200km. Très vite donc, je m’aperçois du retentissement qu’a cette histoire sur sa vie, j’essaie de l’aider, lui conseille d’aller en parler à quelqu’un d’extérieur qui pourrait l’aider à faire le point, car depuis des années (23-14=9ans) qu’elle vit avec ça, la stabilité qu’elle a trouvé réside dans une multitude d’activités chronophages qui se déroulent toutes à 200km. Pompier volontaire, cabaret,danse,un cheval à charge, théâtre… J’en passe probablement.
Le début de la relation est donc distandu. Beaucoup d’aller-retour, elle vient globalement pour travailler (infirmière) et repart souvent aussitot pour s’adonner à toutes ces acivités. Les 1ers mois passent ainsi, rapidement elle me dit qu’elle m’aime, chose éminemment réciproque. mais voyant que la stabilité était précaire, je commence à essayer de lui faire entendre que, pour construire qqch de fiable et de solide, il fallait se donner les moyens de… ne pas simplement se dire je t’aime. Il n’y a pas encore de dispute, mais déjà, au bout de 7-8 mois, je commence à sentir une frustration. Je ne la vois jamais et me demande quel rôle j’ai dans tout ça.
après plusieurs mises au point non sans diplomatie, les choses évoluent de manières positives dans un premier tps, elle consent à passer plus de tps de notre côté, nous rencontrons nos parents respectifs, l’idée de s’installer ensemble est lancée et au bout d’un an, nous prenons un appart.
Rapidement, les travers liés à la distance vont se faire à nouveau ressentir, d’autres ingrédients vont peu à peu venir ternir cette relation et surtout mon comportement… je suis de nature plutôt impulsive et spontanée, et parfois quand je veux faire passé une idée ou un ressenti, je m’emporte… je n’injure pas évidemment, mais mon regard se noircit et je balance ce que j’ai sur le « coeur »… « tu n’es jamais là, l’amour ce n’est pas ça…pourquoi suis-je tt le tps tt seul ». Les autres ingrédients qui ont mené, en tout cas qui m’ont mené à la déraison sont venus à travers l’intervention de tierces-personnes.
En fait à l’aube de nos deux ans, je me suis aperçu que j’étais loin d’être le seul à connaitre son histoire, pour certains je l’ai su dès le départ (comme par exemple son chef de service à qui elle s’est « confiée.. tout en étant avec moi depuis plusieurs mois déjà), pour d’autre je l’ai découvert… des hommes, à chaque fois. En fait durant notre relation, je dénombre au moins 4 personnes supplémentaires à qui elle a raconté son passé, ce chef de service, un « collègue » infi, un autre type qui faisait du cabaret avec elle, un autre du vtt etc… dc pour ceux là, soit elle me l’a avoué, voyant bien que je m’interrogeais sur le pkoi du comment ce gars lui tournait tant autour, soit je le découvrais….
A force de distances, je me suis mis à douter, et ce que j’ai fais est mal, mais je me suis mis à fouiner… doute=soupçon=…jalousie.
je cherche et finit donc par trouver. Des échanges mails, avec le type du cabaret cité ci-dessus qui semble plus qu’attaché à la femme que j’aime et ou celui ci semble venir mettre un terme à une situation qui le rend fou et le détruit, il ecrit clairement qu’il ne comprend pas pourquoi elle fait ça… qu’elle a un double visage… qu’elle n’en a besoin que d’un et qu’elle l’a déjà… » A cela je lis aussi sa réponse qui se résume à reprendre la phrase de son mail qui la qualifie en gros d’allumeuse ou de manipulatrice (sous-entendu … suivi d’un truc du genre « la prochaine fois qu’il y aura un virage, j’irai tt droit comme ça tt le monde sera content… » le CHOC.
Evidemment je demande des explications, elle m’explique qu’il sait son histoire et qu’il s’est attaché etc… j’essaie de concevoir et accepte donc les explications.. mais clairement à partir de là, qqch s’est brisé. la confiance est partie en ce qui me concerne. le point de rupture. Car au final il y avait lui, ms aussi son collègue, et son chef qui allait bientôt suivre. Tous sont tombés dingues d’elle, malgré toutes mes mises en garde concernant l’amitié homme/femme qui selon moi ne s’invente pas comme ça, quelques mois après la rencontre… il y a tjrs des attentes et des sous entendus, surtout quand on est mignonne… mais ça elle ne semblait pas l’entendre.
Fou d’amour, Je deviens irrascible, jaloux, possessif, on se dispute pour un rien, et c’est clairement mon comportement, car je suis entré en souffrance, m’apercevant que la femme que j’aimais m’échappait et vivait une vie… éparpillée au possible.
Bref, un matin je rentre du boulot et retrouve l’appart vidé de ses affaires… nouveau choc ! une simple lettre pour dire que ça n’allait pas et qui se termine par « je t’aime ».
Je coupe les ponts puis un mois plus tard, ayant écho qu’elle cherche de mes nouvelles à droite à gauche, je reprends contact pour des histoires de bail de notre appart. elle s’excuse de la manière, me dit qu’elle regrette, quant à moi je l’aime comme un fou donc je veux la récupérer.
S’en suivra une période d’un an… un an durant lequel nous avons fini de nous détruire. J’essaie de faire des efforts, mais clairement, nous avons régressé, de moins en moins présente, de plus en plus « victime » de tout un tas de choses (pb relationnel avec tlm… amis, collègues, famille…) Des disputes éclatent souvent, je suis frustré au possible de voir tout ce qui m’échappe, je commence à être vraiment déprimé, sombre dans une espèce de chantage affectif quand je vois qu’elle me fuit de plus en plus… je reofficialise de mon cote mais de son coté c’est niet, je n’ai jamais revu ni sa famille ni qui que ce soit. Elle part, revient. Mais nos disputes et mon impulsivité en cause, ma jalousie également. Elle a raison, mais elle me fait perdre la tête, je ne sais plus quoi faire…
Au final, un jour elle change de numéro sans me prévenir, je gratte par mail, on se revoit mais c’est fini. elle m’assure qu’elle n’a rencontré personne même après l’avoir dans un premier tps avoué sous mes interrogations. je découvre que son chef de service lui écrit le même type de msg que les mails de l’autre, elle me dit qu’elle ne comprend pas pkoi il est comme ça. Encore quelques mois à se revoir ainsi, 1x ttes les 3 semaines, à être plus ou moins ensemble, et puis un jour… terminé.
Le dernière fois que je l’ai vu physiquement, on s’embrassait et on y croyait. Le reste s’est réglé par téléphone. « nos disputes je n’en peux plus, quand tu es en colère tu me rappelles « lui » (l’agresseur), et puis tu tapes là ou ça fait mal (je lui disais en effet que ses comportements étaient de ttes manières liés à son passé qu’elle trainait et qui avait fini par déteindre sur nous malgré tous mes encouragements à essayer de s’en défaire)…
Bref, après des mois de culpabilisation et de quasi silence radio, j’entreprends sous le poids de cette culpabilité (comparaison à un violeur, moi qui me voyait comme son premier amour, son premier rapport etc…ça a été dur psychologiquement, mon thérapeute m’a dis que j’étais un rescapé de l’anorexie mentale, pr un mec c pas banal…) de demander pardon. En reponse à ça j’ai un msg qui me somme d’arrêter et de la laisser se reconstruire sinon elle porterait plainte… 3eme et ultime choc. Celui qui m’emmenera à consulter par la suite pr éviter de sombrer ds la folie.
Aujourd’hui ça va bcp mieux, je me suis sorti de tt ça, de cette culpabilité, les erreurs que j’ai commise j’en ai fais des leçons car je sais que mon caractère fort a perturbé bien des situations, je suis bien conscient du mal que j’ai pu faire à travers certaines paroles… mais pour autant je sais aussi que ça n’a jamais été gratuit. j’étais amoureux et ne comprenait plus la complexité de ce que je vivais… à en perdre tout sens commun. Ca fait un an, et dans un souci de surmonter ces menaces de plaintes, j’ai réécri pour les fêtes. les echanges ont été courtois, elle m’a appris qu’elle avait acheté une maison avec son nouvel homme et qu’elle débutait une nouvelle vie, chose à laquelle jai répondu que je leur souhaitais tout le bonheur possible. Très honnêtement pour que moins d’un an après notre rupture elle ai déjà fais l’acquisition d’une demeure avec un homme, j’ai des doutes quant à la naissance de leur idylle. mais bon.. C’est ainsi.
Mes questions… que pensez vous de cette histoire? De moi ? D’elle ? Suis-je un monstre narcissique manipulateur qui ai tout gâché ? Le problème venait-il de moi? Ces comportements avec les hommes et cet espèce de manque de pudeur à raconter son passé quelques semaines après avoir rencontré certains hommes alors qu’on était ensemble était-il normal, acceptable ?
Je me détache totalement de cette histoire désormais, et bon nombre de mes amis, membres de ma famille, me disent que je me suis fais avoir par une personne « malade »… mais je ne sais pas. parfois c’est presque à en douter de ce fameux passé. Et si cette histoire était née d’un « mensonge »…?
Merci à tous ceux/celles qui seront allés jusqu’au bout de ce pavé.
Bien cordialement. Bonne journée.
Bonsoir Hélène,
Merci de votre gentil message. La reconstruction est dure vous avez raison. Mais cela va mieux 16 mois après. Là je me sens vide et creuse, j’avance, je travaille, je plaisante, je suis joyeuse. Mais cela n’est pas un masque, je suis vraiment gaie. Sauf que… Lorsque l’on se retrouve seule, face à soi même…. Je me traîne, je le déteste, je le maudis. De toute façon si j’étais encore dedans ? Je n’étais qu’agressivité, à cran, je me méprisais de subir et de me la fermer. Si j’étais encore dedans ? Humiliation… Perte de l’estime de soi. Je suis pleine de projets, des projets égoïstes, je ne veux pas d’un mec dans ma vie.
Bonjour Poulnot
Merci pour cette description détaillée de votre situation.
En tant que femme violée dès l’enfance par mon père et ma grand-tante paternelle, je pense que votre ex vivait ce que l’on appelle au plan pathologie thérapeutique, une période de sortie de déni. Je vous explique un peu de quoi il s’agit pour que vous compreniez la problématique.
Quand un enfant ou un ado se fait violer, il est en proie à un stress post-traumatique intense qui va l’amener à minorer, relativiser voire dans certains cas zapper totalement de sa mémoire pendant un certain nombre d’années les actes criminels qui ont été perpétrés contre lui.
C’est une période où l’enfant, l’ado va se comporter comme si rien ne s’était passé ou presque, même s’il sera aux prises, seul, avec des angoisses et des comportements d’évitement, de peur, des tocs, etc. Mais seul un oeil averti de professionnel ou bien une personne qui a vécu le même calvaire peut l’identifier. La relation à l’autre parait normale hormis certains réflexes de peur, de crainte.
Au bout de quelques années, quand le corps comme l’esprit sont capables d’accepter ce qui s’est passé avec toute la violence que cela recouvre aussi, la personne généralement devenue adulte sort du déni. Cette sortie du déni (prise de conscience de l’horreur du crime dont la personne a été victime) s’accompagne d’un intense besoin de se raconter et de dévoiler ce vécu très lourd à porter. Décharger émotionnellement auprès de personnes diverses et pas simplement ses intimes est très important: ça correspond à une reconquête d’estime de soi et de test pour savoir si malgré ce drame, l’autre est capable de nous accepter. Donc ne vous étonnez pas que votre ex ait dévoilé son passé lourd à des tas de personnes y compris à des hommes qu’elle a courtisés en dehors de vous. C’est très logique, normal.
Autre normalité, cet éparpillement dans les activités et les amours que vous avez constaté chez elle. Je peux vous en parler car j’ai vécu cela au moment de ma sortie de déni. J’ai même vécu une intense période de libertinage durant plusieurs années. Cela venait du fait qu’ayant vécu la contrainte sexuelle, j’avais besoin de vivre une sexualité sans contrainte mais sans non plus d’attachement durable. Pourquoi? Eh bien parce que la violence sexuelle est un exercice de domination, de possession et de destruction massive de la personne victime. Donc tout attachement affectif a par la suite et pendant un certain nombre d’années, la couleur d’une possible résurgence du viol ou des viols: c’est donc un danger que l’on doit éviter à tous prix, même si l’on peut avoir de réels sentiments amoureux pour une personne. Il faut un certain nombre d’années et une certaine prise de distance émotionnelle avec ces violences sexuelles pour que l’on puisse à nouveau s’attacher durablement à quelqu’un.
Les multiples activités permettent de ne pas penser à la douleur, à la souffrance. Le but est de s’épuiser physiquement, psychiquement afin de ne pas se retrouver à nouveau seul(e) et assailli(e) par le souvenir des violences sexuelles qui sont à cette période, omniprésentes à chaque minute, tournent à l’obsessionnel.
Je me doute que cette relation a dû énormément vous déstabiliser mais je ne crois pas du tout que votre ex était PN, simplement très déstabilisée par son passé et donc dans une phase post traumatique assez chaotique.
Il faut en moyenne 16 ans après les faits de violence sexuelle pour commencer à vraiment aller mieux et à conquérir une stabilité, même en ayant démarré une thérapie. Donc ne vous étonnez pas de la difficulté qu’a vécu votre ex-compagne. Elle ne sera sortie de tout ça que dans une dizaine d’années si elle fait évidemment une thérapie. Ce que ne veulent pas toujours faire des victimes de viol. Parce que ces personnes ont peur de faire confiance. Le thérapeute peut leur faire craindre pendant longtemps une nouvelle emprise. Ca peut paraître totalement dingue mais c’est une réalité.
Dans ce que vous avez vécu avec votre ex compagne, clairement, elle n’était pas en mesure de pouvoir nouer un lien amoureux durable avec qui que ce soit. Et si elle refuse toute thérapie, dites-vous bien qu’il lui sera difficile de pouvoir s’attacher durablement avec un autre homme. Il faut qu’elle puisse déposer ce passé auprès d’un thérapeute. Le dire à ses amoureux du moment ou à des collègues, des amis ne suffit pas. Cela la rassure peut-être de livrer cela sur le moment, c’est aussi un test de confiance, et c’est aussi une façon de dire à chacun de ses prétendants: ne m’en veux pas de ne pas pouvoir t’aimer comme pourrait le faire une femme qui n’a pas le passé que j’ai.
Il est évident aussi qu’elle se sert de ce passé traumatique et violent pour attirer l’attention sur elle. Elle cherche aussi ainsi à se victimiser mais aussi à fédérer la compassion autour d’elle.Mais elle n’est pas en mesure, même si elle peut en avoir le désir, de pouvoir assumer une relation amoureuse.
Le souci dans votre histoire, est que vous vous êtes vous-même investi du rôle de prince charmant, de sauveur alors que son passé traumatique, c’est à elle de le gérer pas à vous.
Et si vous attendiez une certaine réciprocité d’engagement de sa part, elle n’était pas en mesure de pouvoir vous l’offrir. Elle n’était tout simplement pas prête, même si elle vous aimait. Elle avait des conflits à régler avant de pouvoir être disponible.
Maintenant, pour en revenir à vous: sachant que cette jeune femme avait ces problèmes-là, sachant aussi que vous attendiez une relation adulte et de couple ancrée dans la durée, pourquoi avez-vous tenté votre chance auprès d’elle, sachant confusément et plus ou moins consciemment qu’elle ne pourrait pas s’établir avec vous durablement? N’était-ce pas pour vous faire souffrir vous-même que vous avez tenté l’aventure, et parce que sa situation malheureuse constituait à la fois une attraction mais aussi un défi, un challenge pour vous, une sorte de preuve que vous êtes quelqu’un de bien?
Je vous pose la question parce qu’il me semble qu’au travers de cette relation amoureuse, vous êtes tombé en plein dans une fonction de sauveur qui, de toute façon n’aurait jamais marché puisque les problèmes de votre ex-compagne lui appartiennent et que nulle autre personne qu’elle peut en venir à bout et les traiter. Et tant qu’elle ne s’y est pas penchée sérieusement, clairement, elle ne peut pas engager une relation amoureuse durable et encore moins de couple,
C’est assez terrible car les affaires de violences sexuelles sont très longues à réparer et que de toute façon même après une bonne thérapie, il restera des traces indélébiles. Si vous voulez, c’est une sorte de crime parfait puisque la personne est assassinée dans tout ce qu’elle est intérieurement, émotionnellement, affectivement, elle l’est aussi physiquement d’une certaine façon, psychologiquement et en même temps elle est en situation de devoir sans arrêt prouver qu’elle a été victime de ce meurtre intime. C’est une situation particulièrement atroce à vivre. Pendant longtemps, persiste une sensation que l’on est mort-vivant après une telle agression (et encore plus quand ça a duré des années et que ces violences sexuelles ont été commises par des adultes ayant autorité, ce qui est mon cas). L’attachement affectif amoureux est donc plus compliqué et souvent plus difficile.
Parce que la confiance en l’autre a été brisée, piétinée. Et la personne victime a été profondément salie, objetisée, plus que maltraitée et manipulée. Il faut donc énormément de temps, de patience, de travail sur soi pour pouvoir aimer.
Personnellement ça fait 15 ans que je suis en couple. Ce couple n’a pas toujours été évident à vivre pour moi au plan relationnel du fait de tout ce que j’ai subi. Et j’ai vécu avant ce couple, ce durant une dizaine d’années, des tas d’aventures amoureuses ainsi que 5 ans de libertinage avec un libertin de 15 ans mon aîné qui était pour moi au plan symbolique à la fois un frère, un ami, un père, un amant, un psy. Mais je n’envisageais absolument pas une vie de couple avec lui. Je n’étais pas prête et je n’en avais pas envie. Maintenant contrairement à votre ex-amie, j’ai toujours joué carte sur table avec cet homme qui est resté un ami. Ce fut d’ailleurs assez difficile pour lui de me voir le quitter pour le compagnon qui partage depuis quinze ans mon quotidien.
Avec ce dernier, je ne me suis pas mariée. Pour moi (du fait je pense des violences subies durant mon enfance et mon adolescence), le mariage constitue une aliénation, une forme d’agression et d’exercice de domination. J’ai besoin de me sentir libre et indépendante pour pouvoir me sentir bien dans mon couple. Heureusement, je suis tombée sur un homme qui est dans les mêmes ressentis. Ce que supporteraient je le sais peu d’hommes.
Pendant des années, nous avons été un couple libre. Je n’ai jamais exigé de fidélité sexuelle de mon compagnon et je ne lui ai rien promis en ce sens non plus. Ce qui m’a rassurée parce que ça m’a laissé le temps de pouvoir me poser affectivement mais aussi de me réparer. Et je pense aussi que cela lui a permis la même lenteur et la même liberté. J’ai eu plusieurs aventures avec d’autres hommes durant ces 15 ans, essentiellement lorsque mon compagnon vivait la majeure partie du temps à 100 kms (chez ses parents) pour son travail, ce qu’il a fait durant 8 ans. Et comme il est resté longtemps assez immature, le fait de gérer énormément de choses sans soutien ni véritable engagement de sa part m’a été assez pénible et lourd à supporter. J’ai donc compensé par des liens amoureux autres…dont une relation amoureuse avec un PN terminée depuis plus de 2 ans et demi. Et il m’a fallu cette histoire et un risque de rupture avec mon compagnon pour pouvoir engager un projet parental. Soit près de 25 ans après les derniers viols que j’ai subis. C’est vous dire si le chemin de reconstruction est long et que même une parentalité ne va pas de soi après des violences sexuelles.
Tout ça pour vous dire que vous ne pouviez rien pour votre ex tant qu’elle ne faisait pas un travail thérapeutique ni n’ affrontait les crimes dont elle a été victime.
Maintenant, essayez avec votre thérapeute de travailler sur pourquoi vous êtes tombé amoureux de cette jeune femme. Qu’est-ce que vous avez rejoué comme relationnel difficile (vécu dans le passé) avec elle? Pourquoi une telle dépendance affective pour une personne qui ne pouvait clairement pas être en état de vous offrir la réciprocité que vous attendiez au plan amoureux? Je pense que c’est là-dessus que vous devez vous interroger pour avancer. C’est là que se trouve le noeud gordien de votre propre souffrance mais aussi la clé pour vous sortir de vos propres angoisses, même si vous considérez que vous avez pris déjà une certaine distance et travaillé sur ce sujet en thérapie.
La vie de votre ex lui appartient. Si elle n’a toujours pas fait de travail thérapeutique rapport aux violences qu’elle a subies, je doute qu’elle puisse construire un couple durable. Mais elle a sans doute besoin de se persuader à chaque fois, que le nouvel amoureux sera le bon et celui qui la réparera. Cette stratégie est vouée à l’échec. Tant qu’elle tentera de se servir d’un amoureux pour résoudre ses problèmes personnels à sa place, elle ira d’homme en homme, de relation amoureuse en relation amoureuse sans trouver la paix. Maintenant peut-être que pour le moment, cette situation lui convient parce qu’affectivement et psychologiquement, elle n’est pas prête à vivre autre chose même si elle tente d’en donner les apparences et aussi de se convaincre elle-même…
A vous maintenant de voir ce que vous vous attendez de la vie, d’une relation amoureuse, d’une vie de couple. C’est sur ce que vous souhaitez vivre pour vous que vous devez réfléchir.
Et cette histoire amoureuse malheureuse doit vous apprendre à sortir de la dépendance affective à l’autre. Dans ce que vous racontez, lorsque vous parlez de chantage affectif, de colère, de difficultés diverses et de dépression, je pense que vous avez une vraie difficulté à ne pas investir l’autre affectivement de façon fusionnelle et passionnelle. Or si vous voulez vraiment vivre une vie de couple durable, vous devez sortir de cette fusion-passion.
Ne plus raisonner en terme de possession de l’autre mais de relation.
Je vous le dis par expérience et après avoir travaillé cela en thérapie. Il me semble en vous lisant que c’est ce qui vous permettra de pouvoir engager dans l’avenir une vraie relation amoureuse durable et une vie de couple harmonieuse avec la femme que vous choisirez pour cela.
Voilà mon ressenti rapport à votre témoignage.
Cordialement
Françoise
Bonsoir Françoise,
Et merci beaucoup pour toutes vos précieuses paroles.
En effet comme vous dites, j’ai été attiré en quelques sortes par une femme dont je savais certainement qu’elle me conduirait à un échec à travers une histoire d’amour.
D’où est venu cet attrait, que traduit il..?
Dans un premier temps, avec mon thérapeute j’ai abordé des points relatifs à mon enfance, à l’enfance de ma petite soeur en fait, qui a subi lorsque j’étais tout petit et elle davantage, des attouchements d’un ami, que j’invitais souvent à dormir à la maison quand nous etions en vacances ou en weekend.
Des années plus tard, à l’adolescence, alors que le hasard m’avait amené à recotoyer cet ami et donc à le réinvité, ma soeur, alors un peu plus âgé, a tout resorti… les souvenirs ont refais surface et le matin même c’était réunion avec les parents et les parents de l’ami (un enfant adoptif…).
Mon thérapeute a soulevé ceci comme étant probablement une des raisons qui m’a mené à vouloir me rapprocher de cette femme. Effacer en quelques sortes une culpabilité inconsciente du traumatisme qu’avait subi ma soeur à cause d’un ami à « moi »… de moi…
je n’étais pas très proche de ma soeur à l’époque, je le suis davantage aujourd’hui.
Mais je sais aussi que jamais je n’ai reparlé de ça avec elle.
J’ai appris depuis que les histoires de viol sont récurrentes dans ma famille, du côté de ma maman, avec une arrière grand mère probable victime… qui aurait donné naissance à mon grand père, ainsi de suite.
Le terme « batard » est également très en lien dans cette partie là de ma famille.
D’une manière un peu plus générale, je suis de nature spontanée et parfois impulsive. Mais depuis tout petit, aussi jeune que je puisse me souvenir, j’ai toujours eu des idées et des aspirations utopiques… un rêveur… Ainsi m’a qualifié mon thérapeute. Pragmatique et impatient également, efficace et davantage encore dans l’urgence. Si il y a un problème, je vais droit au but, et il me faut trouver des solutions rapides précises et fécondes.
Maintenant pour ma manière « d’aimer », cette passion et cet attachement, oui vous avez raison, ce n’est pas une manière saine d’aimer.
L’amour doit être quelque chose d’altruiste, et paradoxalement avec la qualité du sentiment, dénué d’attache. Je pense que ce que j’ai reproduis avec elle est en grande partie lié au rapport avec mes parents et à leurs rapports entre eux.
Il semblerait que j’ai effectivement eu un manque important à combler en amour paternel… Manque d’affection paternel.
Mon thérapeute m’a demandé si j’avais en souvenir mon père me disant une fois « je t’aime »… ça m’a bouleversé d’être incapable de me souvenir de ça. Je peux chercher je crois que jamais je ne l’ai entendu de sa bouche. Maintenant ce problème est selon moi très generationnel, mon père exprime rarement ses émotions et j’ai je pense autour de moi, beaucoup d’amis qui ont vécu et été élevé loin de cet amour paternel.
Il est un repère oui, mais davantage dans son rôle de chef de famille. Je les vois encore se disputer et je le vois aussi me fondre dessus lorsqu’avec ma maman, j’avais dépassé les bornes. C’était lui qui sanctionnait…
J’ai été très fusionnel avec ma maman jusqu’à l’adolescence ou ma crise d’émancipation a été plutôt virulente. Et j’ai passé presque 13 ans, jusqu’à donc cette rupture l’an dernier, sans être capable de leur dire « je t’aime ». Depuis un an donc, c’est revenu. Et c’est bon signe semble t’il.
Élevé en grande partie par maman donc, car papa avait un travail qui l’emmenait à s’absenter du foyer 4 jours par semaine en gros lorsque j’étais petit et tout au long de mon enfance.
Le simple fait de voir une photo de lui quand j’étais petit et qu’il etait absent me plongeait dans une grande tristesse.
Pareil, un jour il revient avec un ballon pour moi, j’ai 6 ou 7 ans, c’est midi, je dois retourner à l’école et en frappant le ballon contre le portail qui servait de but… je le crève, il avait 5 minutes ce ballon.
Je me souviens que ça m’avait profondément attristé de « briser » qqch que venait de m’offrir papa. Je m’en voulais profondément…et m’en souviens comme si c’était hier.
Cette relation fusionnel mère/fils et cet écart entre père/fils, cette crainte de décevoir.
Je pense que ça explique beaucoup de mes comportements, de mes attentes en matière de couple et d’amour.
Cependant j’aspire à avoir des enfants un jour et à vivre une relation saine et sereine avec une femme à qui je conviendrai et qui me « conviendra ». Je me sens idiot de dire ca, Mais Je sais que jai une faculté à donner de l’amour…
J’apprends et médite chaque jour sur l’altruisme, c’est le credo que j’ai choisi (inspiré du bouddhisme :-)), me détacher de ce « moi », cet ego, trop encombrant et qui falsifie bon nombres de mes pensées.
Afin de trouver moi aussi la paix interieure et le recul qui me sera nécessaire pour à nouveau me lancer dans une histoire sentimentale qui se voudra résolument constructive et épanouie. Car je désire avoir des enfants. À presque 30 ans j’ai encore un peu de chemin à parcourir je pense, mais je crois être sur la bonne voie.
Cette malheureuse histoire m’aura servi à mettre au clair certaines choses, à grandir en quelques sortes. Et n’est ce pas le propre des échecs que de nous apprendre à mieux nous relever pour mieux vivre ensuite?
Oui j’attends du futur une femme et de beaux enfants élevés dans l’harmonie et la quiétude. C’est ce que je souhaite et c’est ce sur quoi je vais continué de travailler pour en être capable.
Autrement j’aurai toujours mon metier, infirmier libéral, pour m’apporter l’équilibre recherché à travers l’exercice d’une profession qui me plaît. Et puis d’autres utopies 🙂 d’autres projets basés sur ce que j’évoquais en début de réponse : un monde meilleur pour tous. Des rêves de gamins mais qui peuvent prendre beaucoup de sens si on arrive à se transformer soi – même. Avant de transformer ce qui nous entoure.
Bien amicalement. Encore merci.
De rien Poulnot…Au delà de la méditation, vous pouvez poursuivre un travail thérapeutique sur la dépendance psycho affective qui est la vôtre. Et puis peut-être tout simplement, demander pardon à votre soeur. C’est ce que vous auriez dû faire au lieu de décompenser votre culpabilité au travers d’une relation amoureuse sans issue. Cette demande de pardon peut aider à vous libérer mais aussi mettre de l’ordre dans votre relationnel familial compliqué.
Vous avez eu la chance d’avoir cette expérience amoureuse difficile et aussi l’occasion de faire une thérapie psy pour comprendre un peu plus les ressorts et les silences, les secrets de famille…Mettre des mots sur des maux constitue une sorte de baume sur les blessures du passé. Le manque d’affection paternelle est certes le lot de beaucoup d’enfants qu’ils soient filles ou garçons. Il vient essentiellement d’une construction sociale et culturelle patriarcale qui veut que l’éducation et les soins aux enfants jusqu’à leur majorité relèvent seulement de l’engagement des femmes. Tout comme les tâches domestiques. C’est moche à dire, mais nous ne sommes toujours pas sortis de ce mode de raisonnement. Et le pire, c’est que nous autres femmes qui avons souffert du patriarcat, sommes les premières à le reproduire souvent dans l’éducation des garçons sous un mode fusionnel qui se révèle très malsain dans la mesure où le garçon a beaucoup de mal à considérer les femmes autrement que sous l’angle maternel et sa relation à la femme en général se révèle souvent hélas uniquement fusionnelle et possessive plutôt qu’égalitaire. Or un couple qui dure est sorti de cette relation fusionnelle et possessive pour s’établir sur une écoute, un dialogue, un partage égalitaire des tâches, des responsabilités, une conscientisation de soi, de l’autre, une mise en commun de projets, un respect de l’autre qui n’ont rien à voir avec les élans passionnels des trois premières années de vie à deux.
L’ajustement qui s’opère se fait lentement et chaque jour la relation est à reconstruire.
Ce qui peut déstabiliser tous ceux et celles qui ne voient l’amour, le sentiment amoureux que sous l’angle fusionnel et passionnel. Lorsque ce relationnel fusionnel et passionnel ne parvient pas à être dépassé mais que la relation est moins passionnelle après quelques années de vie commune, généralement le couple se sépare et chacun va à nouveau rechercher une relation à deux fusionnelle. Une sorte d’errance sentimentale répétitive s’installe, répétition qui évite surtout
Pour sortir de la fusion relationnelle:
Il faut se réaliser soi-même au travers de projets. Ce qu’on appelle l’individuation passe par la concrétisation de projets, de désirs profonds dégagés de toute influence extérieure. Votre métier qui est choisi et non subi constitue une part de cette individuation. Mais il faut aller plus loin et réaliser des petites choses qui vous tiennent à coeur en dehors de ce travail. Cela vous donnera confiance en vous, en votre capacité à être heureux et à vous aider vous-même à aller bien.
Il faut aussi accepter de couper le cordon au plan familial, ce qui n’est jamais une mince affaire. Mais pour pouvoir s’attacher à un autre, cette démarche de séparation est nécessaire.
Pour pouvoir couper le cordon réellement, il faut non seulement quitter le domicile parental mais aussi une introspection, une mise à distance et une certaine critique du mode de fonctionnement familial (identification des liens toxiques, des blocages, des lois qui régissent le milieu où vous avez vécu votre enfance et votre adolescence, la richesse et la force et le côté positif et constructif tout autant que destructeur et difficile) mais aussi, faire un travail de réparation du petit enfant blessé en soi.
Tant que quelque part en vous, le petit garçon que vous avez été continue de souffrir du manque d’affection paternelle et de trop d’affection maternelle, vous ne pourrez pas aimer et faire de la place à une relation amoureuse durable. Ou alors vous reproduirez le schéma possessif, fusionnel et abandonnique dont vous-même avez souffert.
Et donc les relations que vous aurez avec les femmes serviront juste à rejouer des problématiques familiales mais aussi à rejouer des blessures narcissiques. Le petit garçon blessé en vous fera en sorte de bloquer toute relation amoureuse saine et constructive pour que vous mainteniez l’attention sur sa souffrance, sorte de compensation aux manques qu’il a eu. Donc, et là, cette démarche de réparation envers votre petit garçon intérieur se fait avec un thérapeute, passe par ouvrir les bras et le coeur à l’enfant que vous avez été. Vous adulte êtes aujourd’hui en capacité de pouvoir consoler l’enfant que vous avez été et qui s’est senti abandonné par papa et un peu trop couvé par maman et dans la culpabilité vis à vis de sa soeur. Vous pouvez aider cet enfant à se sentir aimé, rassuré, consolé en lui parlant régulièrement, en lui faisant une place dans votre vie et en réalisant ne serait-ce qu’un petit rêve de cet enfant que vous avez été. C’est en faisant cela que l’enfant blessé en vous s’apaisera et que vous adulte, vous pourrez envisager de construire un couple puis éventuellement une famille qui ne vivra pas selon le mode possessif et fusionnel mais relationnel. Parce que le petit enfant en vous n’ayant plus peur de l’abandon, n’aura plus besoin de sauver ou de posséder les autres pour être heureux.
Pour le moment, tout ce que je vous dis doit vous paraître assez farfelu mais pour être passée par cette démarche thérapeutique, je peux vous dire que la vie après est très différente, beaucoup plus posée et la relation aux autres beaucoup plus apaisante et apaisée. On peut alors aimer et faire de la place à autrui que ce soit un amoureux, une amoureuse comme un ou des enfants. Et l’on prend alors conscience que le relationnel d’avant cette démarche thérapeutique était généralement tordu voire toxique.
Vouloir créer un couple ou une famille sans ce travail thérapeutique mène généralement à des échecs et des situations relationnelles toxiques qui se répètent aussi bien sociales que de couple ou de famille. J’ai pu le constater dans ma vie comme chez différents proches.
J’ai aussi une famille incestueuse (côté paternel) où attouchements et viols se sont déroulés sur plusieurs générations. Et je suis la première de la famille à briser la chaîne de répétition par le dévoilement public des crimes commis contre moi par deux membres de la famille et par un travail thérapeutique personnel constant. Je suis consciente qu’on efface pas en quelques années de thérapie plusieurs générations d’ascendants abuseurs et abusés sexuels mais le fait d’avoir sorti de l’épais silence tout ce qui a blessé différents membres de ma famille côté paternel, m’aide à ne pas reproduire ce que j’ai subi.
Et ma prise de parole publique constitue aussi une sorte de désinfectant des souffrances endurées par plusieurs générations. En même temps que je me répare, je répare mes ancêtres, je leur permets de trouver la paix. Donc moi aussi par conséquent, je retrouve la paix. C’est un jeu de vases communicants.
Et ça nous montre bien à quel point les humains sont reliés même par delà la mort entre eux et cela fait réaliser quelles souffrances du silence et du non-dit peuvent générer et entretenir génération après génération.
Bon courage dans votre reconstruction et j’espère que vous réaliserez au moins un de vos rêves d’enfant…
Oh que non il n’y a rien de farfelu dans ce que vous expliquez.
Et encore une fois 1000 mercis pour votre analyse, vos bons mots, et quelque part cette bienveillance à livrer votre ressenti sur ce que j’ai vécu et vis, en analogie avec votre propre expérience.
La culpabilité vis à vis de ma sœur est d’autant plus flagrante car tout ce qu’elle a vécu s’est déroulé alors même que j’étais à quelques mètres, en train de dormir, à des années lumières de m’imaginer quoi que ce soit. Et ça a duré des années.
Ça m’a choqué d’apprendre ceci… Et même si je ne l’ai jamais dis, oui je m’en veux… je suis le grand frère, et je me souviens qu’on se querellait souvent avant la réminiscence de cette histoire. Je reparlerai de ça avec elle quand je la reverrai. Car oui je pense que ça nous fera du bien à tous les deux.
« Quand je la reverrai » car en effet, et ça me permet de rebondir sur le sujet de la « coupe du cordon » avec le noyau familial, ma famille vit désormais loin de moi. Comme je le disais, j’ai eu cette période à l’adolescence où je me suis émancipé, parfois violemment, de cet amour maternel presque encombrant. L’histoire a voulu qu’ils partent vivre leur retraite donc, avec petite soeur et petit frère, dans le sud. Je n’ai as eu mes concours d’entrée ds les écoles du sud, mais les ai eu ici.
Cela fait donc presque 9 ans (j’avais alors 21 ans à lépoque) que je vis seul, loin d’eux, dans le lieu ou j’ai toujours grandi, avec les mêmes amis etc… J’ai des rapports hebdomadaires avec eux, on s’appelle souvent. Et quand je redescends, je vois bien et me rends compte que ma maman de son côté, n’a toujours pas fais deuil de cette séparation, elle espère toujours, à travers les différentes mésaventures que j’ai pu vivre ces dernières années (sentimentales donc, mais aussi financières car les études etc… n’ont pas été faciles de ce point de vue là) que je reviendrai « à la maison ».
C’est toujours un déchirement pour elle et du coup ça l’est aussi un peu pour moi de la voir si triste chaque fois que je remonte dans la voiture et prends le chemin du retour, je dirai même que ça me frustre un peu.
Mais ma maman a également une histoire de jeunesse pas facile comme je l’expliquais, elle a connu des conflits, la perte d’une maman devenu alcoolique, une dépression sur fond d’alcool donc due à une filiation des plus paradoxales puisque dans cette partie là de ma famille, l’arrière grand père était Allemand, et l’arrière grand mère bohémienne… la dualité traduite au sein d’une union entre, si l’on se fie à la géopolitique de l’époque, le bourreau d’un côté issue d’un pays qui aura mené à 2 guerres mondiales, et la victime de l’autre, la bohème, les bohémiens, ce peuple de l’Est qui a vécu, au même titre que les juifs ou les homosexuels, déportation et extermination… Et puis un grand père militaire, qui a vu du pays…et laissé quelques surprises qui resurgiront plus tard… Avec aujourd’hui au sein de ma famille un oncle… Vietnamien 🙂
Ma maman a toujours eu une tendance à la dépression. Et même si elle traîne encore certainement quelques peines et quelques interrogations, elle a je pense fais le nécessaire pour pouvoir fonder une famille avec mon père. Tout n’est pas parfait certes, mais au moins ça a tenu bon jusque là. Affirmer qu’ils s’aiment comme au premier jour serait utopique, mais je pense que mon père, malgré son rôle de patriarche, a eu la patience nécessaire pour rester lié au destin de ma mère.
Vous m’avez en deux post, apporté bien plus que je ne pouvais l’imaginer. Vous êtes vraiment douée et d’une grande aide, une belle écoute (lecture) :-). Oui je vais m’atteler sérieusement à dénouer ce qu’il reste à dénouer. Réaliser ce dont j’ai toujours rêvé, plus ou moins secrètement. Comme je disais, beaucoup de ces rêves d’enfants sont utopiques pour, mais il y tellement matière pour faire qqch de bien. Que j’en réaliserai bien un.
Quant à cette relation passée, oui, il n’y a pas de hasard selon moi, et je devais je pense, vivre cela pour pouvoir ré envisager les attentes que j’ai de la vie, des relations etc… Faire un grand ménage pour réapprendre la définition du bonheur, mais également entreprendre cette introspection qui est nécessaire pour y parvenir. Se détacher de cet ego, comprendre que chaque pensée négative, chacune de ces toxines mentales, ne sont que le fruit de ce « moi » et surtout pourvu d’une grande vacuité au fond…
Élargir les murs de cet esprit étriqué pour que toutes ces pensées qui rebondissent telles des balles ne trouvent plus rien sur quoi rebondir… et s’estompent d’elles-mêmes. J’ai commencé ce travail. Et parler ou témoigner ici et là, comme je le fais avec vous, est extrêmement bénéfique. J’apprends chaque jour sur moi et sur le monde à travers toutes ces interactions.
Encore merci.
Bien amicalement.
Il est clair que Françoise est assez extraodinaire pour aider à comprendre ce qu’on a pu vivre, et pourquoi on l’a vécu, et à filer des outils en plus … Mais je vois (enfin lis) que vous avez bien avancé dans votre propre généalogie … C’est bien , et continuez ainsi …
Adzo
Je m’aperçois surtout de l’inconscience de beaucoup de pensées et comportements. Je n’ai pas le sentiment de porter le passé familial ou celui des ancêtres, pourtant, je me suis mis à chercher, fouiner, à parler de certaines choses avec mes parents, suite à cette histoire sentimentale. Il y a des choses que je savais depuis longtemps, mais c’est comme si elle prenait un sens nouveau. Maintenant oui je crois qu’il ne faut pas passer trop de temps à regarder ce passé, simplement en tirer ce qu’il y a de bénéfique en ce qui nous concerne présentement.
L’émancipation n’a peut être encore totalement eu lieu comme vous le soulignez, Ce sont eux qui sont parti, mais quelque part si il n’y a pas de hasard (tout comme en me relisant je me dis qu’au final, non, ce n’est pas un hasard si j’ai recroisé des années plus tard et en tant qu’ami, le gars qui avait abusé de ma sœur et l’ai réinvité chez nous) alors c’est surement davantage un bien que je n’ai pas eu mes concours dans le sud. Que je vive seul et parfois dans la difficulté mes études, et qu’ensuite je décide de jeter mon dévolu sur cette femme…
Je vais devoir trouver comme vous le dites, le moyen de terminer à dénouer mon nœud. Et vous me donnez déjà beaucoup de ficelles.
Chaque échange, chaque interaction comme vous dites, a son lot de leçons et d’éléments à ajouter dans la bibliothèque de l’apprentissage de la sérénité, la quiétude, la compassion… La bibliothèque du bonheur en fait.
Je conçois donc, et cela depuis peu de tps après les menaces de plaintes (1 an en gros), que j’avais besoin de cet electro-choc. Afin d’ouvrir un peu les yeux sur l’ampleur de cet ego, toujours entre les mains de ce que vous appelez le petit garçon blessé, Narcisse de son prénom… Qui, malgré la sincérité du sentiment amoureux d’un côté, m’empêchait de me comporter avec altruisme, compréhension etc de l’autre… toujours dans la crainte de souffrir à nouveau. Jusqu’à rendre invivable par mon comportement et mes frustrations, une relation qui de toutes manières et même sans ça, n’était pas envisageable sainement de son côté également.
La traduction que vous m’avez donné de la période qu’elle traversait (au passé j’espère), a fini de me confirmer que définitivement, je ne lui en voudrai jamais, et que oui je comprends et de surcroît pardonne ce que j’ai vécu comme parfois de la trahison durant la relation et au final de la culpabilisation gratuite à la fin. Ce n’était pas ça…
Comme je lui ai écrit dernièrement, elle a tous mes souhaits de bonheur et de réussite pour la nouvelle vie qu’elle entreprend.
Cependant, et même si je vous imagine me répondre très justement que cela ne m’appartient pas et que je ne dois plus y penser, je ne peux m’empêcher de craindre, et ce toujours à partir de ce que vous m’avez décris de votre cheminement suite à votre histoire. Craindre pour elle, qu’elle ne parvienne pas à être heureuse ou qu’elle reproduise. Peut être encore un réflexe narcissique qui voudrait que notre histoire ai forcément eu qqch de bon pour elle… Alors que probablement d’après ce que vous en dites, elle est certainement encore loin d’être prête.
J’essaie d’être optimiste en me disant que le fait qu’elle ai utilisé des termes comme « nouvelle vie qui débute », qu’elle se soit recentré « géographiquement » en retournant vivre et travailler à côté de chez ses parents, qu’elle m’ai dis l’an passé qu’elle commencerait une thérapie.
A côté de ça, je me dis qu’un réinvestissement sentimental, matériel (achat d’une maison) en l’espace de quelques mois à peine avec un autre, si soudainement, ne présage pas forcément que ce soit réglé pour autant. Et puis le lieu ou elle est retournée vivre est aussi celui du drame… drame qui a 13 ans aujourd’hui, et elle presque 28.
J’ai été son premier, à 23 ans. Premier tout en quelques sortes, bien que des petits copains qui se sont pris la tête entre les mains au bout d’1 mois, il y’en a eu un paquet avant moi. Mais elle m’a toujours dit que j’étais le premier « amour » et tout ce que cela sous-entendait à l’époque.
Enfin je ne sais pas. J’ai aujourd’hui vraiment bcp de compassion et de recul en même tps par rapport à elle. Je suis attaché à elle, à cette histoire que l’on a vécu, encore, c’est plus que probable. je me pose encore des questions, mais en tous cas ce que je veux sincèrement, c’est qu’elle, comme moi, et comme nous tous enfin, vivions heureux et comme vous dites, pas l’œil rivé sur le rétroviseur.
Et vous Françoise, vous êtes vraiment, mais vraiment d’une aide précieuse à travers tout ce que vous m’expliquez.
Je lis un peu les autres commentaires, alors je vous souhaite vraiment une bonne réussite dans vos entreprises professionnelles, également que les soucis de santé de votre enfant se résoudront promptement. et puis si vous avez besoin d’un conseil d’infirmier 😉 n’hésitez pas ^^.
Encore merci et bien amicalement.
Chaque relation humaine nous en apprend un peu plus sur nous-même et sur l’humanité en général. Même une rencontre douloureuse, difficile nous aide d’une certaine façon à avancer.
Mais on ne le perçoit qu’une fois notre cheminement suffisamment conscientisé…C’est ce dont je me rends compte plus j’avance dans la vie, au fil des bonnes et des mauvaises expériences, rencontres…
L’autonomie psycho affective est importante déjà par rapport à soi-même et élémentaire pour construire un couple et une famille qui tienne dans le temps. Généralement, personne n’en parle au plan éducatif alors que c’est une dimension de construction primordiale.
Sans doute cette construction à la fois interpersonnelle et sociale, relationnelle est-elle occultée par l’autonomie financière et amoureuse. Mais je pense aussi que c’est une construction qui interroge davantage aujourd’hui, parce que notre niveau d’éducation est plus élevé, notre existence est aussi plus longue en terme d’années et que l’humanité réfléchit davantage sa vie, au moins dans nos pays riches, soumis à moins de fatalités que les pays en voie de développement.
Vous semblez porter beaucoup les conflits et soucis de vos parents. Or pour véritablement être autonome, il faut certes identifier les problématiques de nos parents, ancêtres mais aussi savoir s’en détacher parce qu’elles ne nous appartiennent pas. Mon psy me disait durant les séances: ne regardez pas trop dans le rétroviseur, sinon vous ne verrez plus la route et quand on ne voit plus la route, c’est là que l’on a des accidents. Cette phrase m’a beaucoup aidée car elle m’a permis de décharger de ce passé et des problèmes familiaux. Une sorte de paix est venue progressivement remplacer les soucis, les peurs et donc aussi une sérénité.
Je vous souhaite la même chose.
Le fait que vous viviez toujours sur votre région d’origine contribue d’une certaine façon à ce que le cordon ne soit pas coupé. Comme se sont vos parents qui sont partis et pas vous, le rapport d’émancipation s’est inversé. Il vous faut donc trouver une autre forme d’émancipation pour prendre confiance en vous en sortant un peu de votre cercle relationnel et géographique qui est resté le même depuis votre enfance.
Je suis persuadée que vous allez trouver…
Bon cheminement et bonne continuation…
Cordialement
Françoise
Je m’aperçois surtout de l’inconscience de beaucoup de pensées et comportements. Je n’ai pas le sentiment de porter le passé familial ou celui des ancêtres, pourtant, je me suis mis à chercher, fouiner, à parler de certaines choses avec mes parents, suite à cette histoire sentimentale. Il y a des choses que je savais depuis longtemps, mais c’est comme si elle prenait un sens nouveau. Maintenant oui je crois qu’il ne faut pas passer trop de temps à regarder ce passé, simplement en tirer ce qu’il y a de bénéfique en ce qui nous concerne présentement.
L’émancipation n’a peut être encore totalement eu lieu comme vous le soulignez, Ce sont eux qui sont parti, mais quelque part si il n’y a pas de hasard (tout comme en me relisant je me dis qu’au final, non, ce n’est pas un hasard si j’ai recroisé des années plus tard et en tant qu’ami, le gars qui avait abusé de ma sœur et l’ai réinvité chez nous) alors c’est surement davantage un bien que je n’ai pas eu mes concours dans le sud. Que je vive seul et parfois dans la difficulté mes études, et qu’ensuite je décide de jeter mon dévolu sur cette femme…
Je vais devoir trouver comme vous le dites, le moyen de terminer à dénouer mon nœud. Et vous me donnez déjà beaucoup de ficelles.
Chaque échange, chaque interaction comme vous dites, a son lot de leçons et d’éléments à ajouter dans la bibliothèque de l’apprentissage de la sérénité, la quiétude, la compassion… La bibliothèque du bonheur en fait.
Je conçois donc, et cela depuis peu de tps après les menaces de plaintes (1 an en gros), que j’avais besoin de cet electro-choc. Afin d’ouvrir un peu les yeux sur l’ampleur de cet ego, toujours entre les mains de ce que vous appelez le petit garçon blessé, Narcisse de son prénom… Qui, malgré la sincérité du sentiment amoureux d’un côté, m’empêchait de me comporter avec altruisme, compréhension etc de l’autre… toujours dans la crainte de souffrir à nouveau. Jusqu’à rendre invivable par mon comportement et mes frustrations, une relation qui de toutes manières et même sans ça, n’était pas envisageable sainement de son côté également.
La traduction que vous m’avez donné de la période qu’elle traversait (au passé j’espère), a fini de me confirmer que définitivement, je ne lui en voudrai jamais, et que oui je comprends et de surcroît pardonne ce que j’ai vécu comme parfois de la trahison durant la relation et au final de la culpabilisation gratuite à la fin. Ce n’était pas ça…
Comme je lui ai écrit dernièrement, elle a tous mes souhaits de bonheur et de réussite pour la nouvelle vie qu’elle entreprend.
Cependant, et même si je vous imagine me répondre très justement que cela ne m’appartient pas et que je ne dois plus y penser, je ne peux m’empêcher de craindre, et ce toujours à partir de ce que vous m’avez décris de votre cheminement suite à votre histoire. Craindre pour elle, qu’elle ne parvienne pas à être heureuse ou qu’elle reproduise. Peut être encore un réflexe narcissique qui voudrait que notre histoire ai forcément eu qqch de bon pour elle… Alors que probablement d’après ce que vous en dites, elle est certainement encore loin d’être prête.
J’essaie d’être optimiste en me disant que le fait qu’elle ai utilisé des termes comme « nouvelle vie qui débute », qu’elle se soit recentré « géographiquement » en retournant vivre et travailler à côté de chez ses parents, qu’elle m’ai dis l’an passé qu’elle commencerait une thérapie.
A côté de ça, je me dis qu’un réinvestissement sentimental, matériel (achat d’une maison) en l’espace de quelques mois à peine avec un autre, si soudainement, ne présage pas forcément que ce soit réglé pour autant. Et puis le lieu ou elle est retournée vivre est aussi celui du drame… drame qui a 13 ans aujourd’hui, et elle presque 28.
J’ai été son premier, à 23 ans. Premier tout en quelques sortes, bien que des petits copains qui se sont pris la tête entre les mains au bout d’1 mois, il y’en a eu un paquet avant moi. Mais elle m’a toujours dit que j’étais le premier « amour » et tout ce que cela sous-entendait à l’époque.
Enfin je ne sais pas. J’ai aujourd’hui vraiment bcp de compassion et de recul en même tps par rapport à elle. Je suis attaché à elle, à cette histoire que l’on a vécu, encore, c’est plus que probable. je me pose encore des questions, mais en tous cas ce que je veux sincèrement, c’est qu’elle, comme moi, et comme nous tous enfin, vivions heureux et comme vous dites, pas l’œil rivé sur le rétroviseur.
Et vous Françoise, vous êtes vraiment, mais vraiment d’une aide précieuse à travers tout ce que vous m’expliquez.
Je lis un peu les autres commentaires, alors je vous souhaite vraiment une bonne réussite dans vos entreprises professionnelles, également que les soucis de santé de votre enfant se résoudront promptement. et puis si vous avez besoin d’un conseil d’infirmier 😉 n’hésitez pas ^^.
Encore merci et bien amicalement
Bonjour Poumch
Le petit garçon blessé en vous n’est pas votre narcisse. C’est vraiment l’enfant que vous avez été et qui a souffert, qui s’est blindé et dont vous avez nié les désirs et les besoins.
Ce qui est le cas de beaucoup de gens tant notre éducation est basée sur la peur et le déni de soi. Nous ne nous rendons absolument pas compte que la plupart du temps, nous nous méprisons nous-même dans notre identité. Si nous savons répondre à certains de nos besoins, nous nous déconsidérons énormément au plan personnel, ayant peur de nous accorder du temps, de la valeur, comme si cela allait nous rendre les pires égoïstes et narcissiques de la terre. Le fait de nous nier et de nous mépriser nous-même engendre dans nos relations aux autres un gros problème de dépendance psycho affective. L’autre est surinvesti et devient pour nous une sorte de béquille indispensable. Nous n’arrivons pas être heureux par nous-même et l’autre n’est plus l’autre mais une partie de nous-même. Ce qui mène au fusionnel et forcément aussi à l’échec relationnel.
Aujourd’hui que vous êtes adulte, vous êtes en capacité de l’aider cet enfant que vous avez été, de le reconsidérer.
Et en faisant cette démarche, aussi curieux que ça puisse vous paraître, vous vous autorisez vous adulte, à avancer et vous pourrez à partir de cette considération de votre enfant intérieur, vous sentir bien et disponible et serein dans votre relation aux autres. Et vous saurez toujours garder du temps et un espace pour vous pour vous préserver, vous respecter, ce qui est très important.
Logiquement, toute personne devrait pouvoir faire ce travail psy de reconsidération de l’enfant en soi. Ca devrait faire partie de notre éducation en fin d’adolescence, en même temps que l’on travaille à son devenir professionnel et qu’on développe une autonomie financière. Mais en fait, ce qui se passe, c’est que le poids religieux, moral met un couvercle sous forme d’une énorme et immédiate culpabilité sur notre intériorité, notre identité, comme si penser à soi et se considérer soi, c’était forcément malsain. Vous voyez ça dans toutes les religions et même si vous n’êtes pas croyant, ce poids culturel pèse énormément sur nos sociétés. A partir de là, comme personne ne nous explique ça, nous perdons totalement de vue notre propre personne, voire la maltraitons sans même en avoir conscience.
Et il faut souvent des tas d’échecs sentimentaux, relationnels pour commencer à se poser des questions, commencer à démarrer un travail d’introspection, d’analyse et de thérapie. Car la plupart du temps, nous avons foncé dans la vie adulte sans cette phase d’éveil, de conscientisation, d’équilibre intérieur. Si bien que nous n’arrivons pas à vivre sans fusionnel. Nous prolongeons en réalité le fusionnel parent-enfant au travers de nos relations amoureuses et amicales adultes. Ce qui forcément, va aboutir à l’échec.
Il faut donc se rapprocher de soi, construire un équilibre personnel pour pouvoir être avec les autres sans les vampiriser ni être vampirisé par eux. Trouver le bon ajustement dépend du niveau de respect et de considération que nous avons pour nous-même et bien sûr, pour l’enfant que nous avons été.
J’ai compris ça à 40 ans…ce qui me parait bien tardif car j’ai maintenant l’impression d’avoir perdu énormément de temps en souffrance et en errance, même si chaque expérience difficile, répétition d’échecs a été pleine d’enseignements. Je me rends compte aujourd’hui que j’aurais pu, si j’avais pris conscience de tout ça plus jeune et travaillé cela avec un psy pro, être plus rapidement heureuse.
Ou du moins, comprendre plus rapidement comment faire pour me vivre seule heureuse et en paix sans attendre que mon bonheur dépende uniquement de la présence, de l’attitude ou du comportement ou des paroles des autres.
Vous aurez compris cela plus rapidement, donc ce sera plus facile d’avancer et de construire votre équilibre.
Je m’en réjouis beaucoup pour vous. Quand vous aurez conquis votre autonomie psycho affective, vous pourrez aider d’autres…C’est ainsi que notre société avance 😉
Bonne continuation!
Pour ma part, j’avance chaque jour un peu plus. La parentalité est une aventure au jour le jour passionnante avec l’interaction amoureuse du couple qui évolue, se transforme, s’épanouit différemment. Les nouvelles expériences professionnelles sont aussi passionnantes, par la découverte de nouveaux élèves, de nouveaux enseignements à tester.
Cordialement
Françoise
Chère Françoise,
Effectivement, les liens que vous faites entre la considération de notre enfant en nous et les conséquences qu’il peut avoir lorsque nous entrons dans la vie adulte sont assez flagrants lorsque je me regarde. Je n’ai pas acquis d’autonomie, enfin pas tout à fait encore puisque c’est ce sur quoi j’ouvre mes yeux aujourd’hui…
L’autonomie affective, le nœud de l’échec relationnel et sentimental que j’ai connu, mais aussi l’autonomie financière, que je peine à maîtriser.
Traduction je pense là aussi, d’un certain manque quand j’étais plus jeune. Je traverse souvent des épisodes « dans le rouge », en fait ça a toujours plus ou moins été le cas depuis que je « gagne » ma vie. Je ne tiens pas de comptes, dépense selon les envies et souvent de manière là aussi compulsive.
Je dois effectivement remercier l’existence en un sens, de m’avoir tracé ce chemin quelque peu tumultueux, mais qui aujourd’hui, à 29 ans, va me permettre de me repositionner radicalement et de terminer cette introspection. le rétroviseur n’est pas ce que je dois fixer, ce que je dois fixer c’est ce qu’il y a à l’intérieur de moi.
J’ai eu une éducation religieuse, chrétienne, sous influence des grands parents surtout, comme la plupart d’entre nous, mais je dois admettre qu’aujourd’hui, je ne sais pas trop ce en quoi je crois. Je ne peux pas l’affirmer. Difficile de trancher entre le destin et le hasard. J’ai cependant été confronté à certains phénomènes, des faits, notamment lors d’un voyage au Togo, et une expérience vaudou… Peut être l’expérience la plus folle que j’ai vécu.
Beaucoup de choses qui me font davantage penser que vraiment, notre existence et ce que nous en faisons à travers les expériences, ne dépendent pas simplement de notre volonté, ni du hasard. Que chaque acte, péripétie, rencontre… est là pour quelque chose, un ensemble bien plus grand que ce que notre conscience ne peut nous permettre d’imaginer (petite tête d’être humain, doté de la machine la plus élaborée du règne animal, le cerveau… exploité à seulement 10%… 15% peut être pour les plus sages). Et c’est peut être au final ça, le but de la vie, le bonheur pour tous, l’harmonie etc.
De mon histoire à mon arrivée sur ce blog, il s’en est passé de nombreuses choses. Mais qui m’ont mené à échanger avec quelqu’un comme vous, quelqu’un d’expérimenté, qui connait beaucoup plus la vie que moi.
Je suis bien conscient de la chance que j’ai, en fait c’est un des traits, si ce n’est le trait le plus important que cet « oncle » vaudou (car il m’a pris comme neveu, probablement le seul occidental à avoir ce « privilège ») a cerné, vu, chez moi. Les étoiles, les ancêtres…. Un peu d’ésotérisme.
Mais lorsqu’il m’a dit ceci, j’ai tout de suite compris ce dont il parlait. Et selon moi, je m’en rends compte jour après jour, oui, j’ai beaucoup de chance, continuellement… Pas de celle qui me fera gagner à la loterie, mais de celle qui me fera atteindre les objectifs souhaités et souvent éviter le pire.
Enfant, je rêvais de devenir vétérinaire sans frontières… Au final je suis devenu infirmier (ce qui n’est pas très éloigné en soi :-))
Et il y a quelques mois, je me suis lancé dans l’aventure du libéral, ouvrant donc un cabinet à mon compte. Les débuts sont pénibles, il faut se faire connaître, se faire sa patientèle, mais je commence à récolter les fruits de cette entreprise, tout doucement.
Et plus les jours passent, plus je m’éloigne de mon histoire, plus j’ouvre les yeux sur mon existence et ce que je veux en faire. Satisfaire les rêves d’un petit enfant oui… « aller caresser les gorilles dans les montagnes du Rwanda » ; « fouler de mes pieds la savane des réserves du Kenya »… Ou peut être plus globalement « essayer de « sauver » (revoilà ce terme), en tous cas d’améliorer les conditions de vie d’un continent, des continents tous entiers ».
Éveillé dès mon plus jeune âge à la diversité de la planète sur laquelle nous vivons, j’ai toujours eu des aspirations humanistes, rêver de pouvoir faire qqch pour plus d’égalité, plus de bonheur….pour l’ensemble des êtres vivants.
Je pars un peu en canon là ^^, mais après tout…
Ce que j’ai vécu, vis, me mènera peut être tout simplement à réaliser des choses, qui, aussi insignifiantes puissent elles paraître, tendront vers un monde meilleur pour tous.
Eh ben ça fait du bien de vous parler en tous cas, là dessus il n’y a pas de doutes.
^^ puissiez-vous continuer à vous épanouir tel que vous l’entreprenez quotidiennement. Vous faites un bel exemple sur bien des points :-).
Amicalement. Poumch ^^
Bonjour Camille
Pour le moment cette reconstruction vous bouffe toute votre énergie
Comme nous tous d’ailleurs ,y avons laissé des plumes
La pente est ardue à remonter après le passage de ces gens sans scrupule
Quand ,enfin ,ont se retrouve au sommet, indéniablement nous ne sommes plus les mêmes
Les gens autour de nous, doivent réapprendre à nous connaitre
Certains accepteront cette transformation tandis que d’autres fuiront
C’est mieux ainsi car ceux qui resteront seront dignes de notre confiance ,tant qu’aux autres et bien ,bon débarras
Bonne journée à tous
Hélène
`Ma très chère Forester
Je peux facilement vous imaginer en Miss Marple avec vos qualités de fille d’ancien détective
Mais ,là ou le bas blesse ,c’est que cette petite dame était un tant soit peu ,acariâtre
Cette image ne vous colle aucunement à la peau
En toute amitié
Hélène
Chère Hélène,
J’ai beaucoup ri encore, cet après-midi, en compagnie de mon cousin. Nous nous taquinons verbalement, sans pour autant dénigrer l’autre.
Je connais un garçon, au cours de dessin, qui a été très éprouvé par son divorce. Pourtant, il pratique un humour auto dérisoire et assez décapant.
Il ressemble au personnage principal de la série « Dr House », d’où son surnom tout trouvé.
Donc: nous avons Mac Gyver (qui vous refait la Tour Eiffel avec un trombone), Dr House, et Miss Marple, pour vous servir.
C’est ainsi que m’ont aussi surnommée des amis policiers du commissariat, auxquels je rends visite de temps en temps. Une façon comme une autre de les détendre dans un travail difficile.
Tout comme le vôtre, Hélène,qui n’est pas des plus faciles non plus.
Alors, si je peux vous apporter un petit rayon de soleil, j’en suis très heureuse! 🙂
Amitiés, Forester.
Coucou, Hélène,
Un peu d’humour fait du bien. Le mien est parfois un peu grinçant. J’ai gardé ce côté « chipie » de mon adolescence.
Oui, leur passer en boucle « Paroles, paroles », de Dalida, c’est une manière comme une autre de leur infliger un camouflet…
A bientôt, Hélène.
Amitiés, Forester.
Bonsoir,
Je suis harcellé par un pervers narcissique acharné, il ne veut pas me lacher.
Il n’y a eu aucune relation entre nous pourtant, j’etais sa patiente, il est médecin ( pour pas donner plus de détails )
j’essaie de l’ignorer, mais il utilise des jeunes délinquants pour me harcellé et me suivre , partout ou je vais.. Ces criteres sont les siens. Il se fait passer en victime aupres des gens, et me fait passer pour la méchante, la malade mentale à envoyer en psychiatrie..
J’essaie de rester forte au quotidien, car je sais que son but est de me déstabilisé.. Il m’envoie des jeunes me provoquer dehors, insultes , moqueries, et dernierement, j’ai eu droit à une marche arriere assez brutale contre moi et mes enfants, on a failli nous percuté. Le but est vraiment de me faire perdre les pédales en public, mais je n’ai dit aucun mot… C’est pas toujours facile 😉
J’ai porter plainte.. La police y travail, et je ne sais pas ou ca en est.. J’espere qu’on va bientot prendre en charge ce bonhomme, parce que c’est visiblement lui qui a un probleme.
Chère Forester
Toujours le mot ,phrase pour nous faire rire
Et voilà ,les paroles de cette chanson de Dalida
C’est le summum
Je vous adore comme ça
Hélène
Chère Forester
Je peux facilement vous imaginer en train de rire
Me voilà souriante à mon tour, seulement à l’idée de vous savoir rire à en perdre les touches de votre clavier
Le rire est contagieux
Il existe même des thérapies par le rire
La première chose que je fais en me levant le matin ,je m’accroche un sourire aux lèvres, le conserve jusqu’au coucher et cela peut-importe les évènements de la journée
Il est certain que parfois ,il s’estompe quelques instants mais je m’active vitement à le retrouver
Je n’aime pas avoir l’air triste et taciturne ,cet état ne me convient aucunement
Vos commentaires sont pour moi ,une source de rires garantis
Ne laissez plus jamais personnes ternir cette belle richesse qui est propre à vous
Bonne soirée
Hélène
Bonjour,
Comment savoir si mon partenaire est un pervers narcissique, manipulateur, ou est-ce le fruit de mon imagination et le manque de confiance en moi ??
Merci
cher forestere
j’ai pris consciense du probleme,donc effectivement je pense etre sur le bon chemin.
amitiees
Chère Geneviève, cher raf42,
« Etre maître de son destin, capitaine de son âme… »
Forester.
Chère Geneviève,
Je vous l’accorde, du fait que nous ne sommes pas structurés comme eux le sont. Certes, nous avons tous en nous un peu de perversité, un peu de gentillesse dans la méchanceté, un peu de méchanceté dans la gentillesse…Mais ceci est très humain.
Seulement, jamais, pour ma part, je n’oserai pousser le vice comme un PN le ferait.
Nous connaissons ses stratégies, quant à les mettre en place, il y a un monde.
Je vais relire « Les fausses confidences », de Marivaux. Très instructif, en matière de manipulation.
Merci de vos conseils avisés. Vous êtes toujours présent pour nous.
Passez un bon dimanche avec vos « grisous ».
Forester.
Cher raf42,
…Ou alors, reprenons en choeur le refrain de la belle Dalida en duo avec Alain Delon:
« Encore des mots, toujours des mots, rien que des mots… Paroles, Paroles, Paroles… »
Si elle a le culot de vous rappeler, sait-on jamais? Vous lui passez en boucle la chanson.
Si elle ne comprend pas, c’est qu’elle est vraiment …niaise.
Allez, courage! Vous avez fait le plus gros du travail.
Amitiés, Forester.
Bonjour, Hélène,
Vous avez raison: plus mythos qu’eux, on meurt! Mon ex me racontait des salades, je n’ai pas tardé à comprendre que tout ce qu’il disait n’était que mensonges. Et il mentait grossièrement, s’emmêlait les pédales dans ses récits, changeait de version, enjolivait le tout.
Il imaginait des projets jamais concrétisés. Tout cela n’était que du vent!
Depuis son départ, j’ai retrouvé avec plaisir ma créativité. Je peins,comme vous le savez, mais aussi j’écris, et je ris tellement toute seule que je ne vois plus les touches de mon clavier.
En fait, cela faisait longtemps que je n’avais pas ri comme ça, de si bon coeur!
Le récit que je raconte se passe dans le milieu agricole, dans les années soixante-quinze, avec les joies et les peines, les difficultés de ce monde que j’ai côtoyé de près.
Jamais je n’aurais pu le faire à l’époque où je vivais aux côtés de mon ex PN. A cette époque, je pensais vraiment que plus rien ne m’était possible. J’étais éteinte. Je me consumais entre travail, taches ménagères et attente de combler ses désirs.
Et il s’en délectait, de cette attente archaïque, celle du nourrisson qui attend sa tétée, la présence rassurante de sa maman.
Le jour où j’ai compris cela, grâce à un travail approfondi sur moi, mes lectures, vos récits et vos conseils, j’ai grandi!
Aujourd’hui, j’ai pris beaucoup de recul sur ce que peut être une relation à deux.
Durant la phase de séduction , je mettais mon ex PN sur un piédestal. Ce n’était pas l’homme véritable , que j’aimais, mais celui que j’imaginais être.
Or, il n’en était rien. J’ai vu très vite que oui, c’est un opportuniste, un individu qui parasite votre vie, un empêcheur de tourner en rond. Un égotiste, un être sans scrupules aucun.
Tout comme vous, je me suis efforcée de ne pas juger les résidents de la maison de retraite dont je prenais soin. Ni même les gens que je côtoie, à l’atelier d’Art thérapie.
Nous avons accueilli parmi nous un autiste. Les débuts furent un peu difficiles, il a fallu nous apprivoiser mutuellement.
Depuis, il a fait beaucoup de progrès: il communique davantage, car il se sent respecté. Et il nous arrive même, très souvent, de piquer de sacrées bosses de rire, alors que ce garçon n’avait pas eu beaucoup d’occasions de le faire souvent.
Tout le monde a un gentil surnom à l’atelier: le garçon autiste dont je vous parle est: Mac Gyver, le mien : Miss Marple!
Alors, si mes petites histoires peuvent aussi vous remonter le moral, j’en serai plus qu’enchantée!
Bon courage, Hélène, avec toutes mes amitiés!
Forester.
on pourez s’exprimer dans leurs language .
le language du blabla..
c’est a dire qu’as chaque question pausé ,ou t’entative de conversations.
On repond par blablabla blabla blabla..
c’est tres juste Genevieve…
aujourd’hui je pense plutot a mettre un bouclier pour me proteger de ses coups, plutot que de tenté d’asséné un coup de sabre, qui servirais a rien
bonjour Myriam
J’ai toujours dit ,que cette pathologie était la seule dont je suis incapable d’avoir de l’empathie ,malgré ma profession d’infirmière .
Pourtant , je n’aie pas le jugement facile. Je ne m’arrête jamais aux maladies de mes patients;
à mes yeux les gens ont droit à tout mon respect et ma compréhension peut importe la race ,le pourquoi de leur hospitalisation etc….
Mais ,eux je suis incapable d’accepter se qu’ils font aux autres et je sais que jamais ,je ne vais trouver d’excuses à leurs comportements . Les ravages qu’ils laissent sur leurs passages ont trop d’impacts sur la vie présente et future de leurs victimes y compris l’entourage de celle-ci
Hélène
Chère Forester
Quand vous dîtes que les P.N. sont des opportunistes ,votre analyse est très juste
J’ai rencontré mon dernier conjoint au travail ,à l’époque une collègue avait employé ce qualificatif en parlant de ce dernier.
Mais ,je ne l’avais pas cru car leur relation n’avait duré que quelques mois et je pensais que ce qualificatif n’était que pure malice de sa part à mon égard
Mais ,je suis parvenue à la même conclusion qu’elle ,mais 5 ans plus tard
Quand ,j’avais parlé de cette fille à mon conjoint qui était ,je dois dire, assez spéciale , j’avais opté pour la réponse de mon conjoint au sujet de sa part car moi aussi ,je me méfiais de cette dame.
Mais ,finalement aujourd’hui ,je ne peux que confirmer se qu’elle m’avait dit
Les P.N ne ratent aucune belle occasion de s’introduire dans une faille de notre vie ,peut importe la taille de l’ouverte Ils réussissent à s’engouffrer dans nos vies et y reste aussi longtemps que nous le désirons
Jamais un P.N. ne mettra fin à une relation. Ils trouveront toujours un moyen d’embellir leur vie même dans des conditions exécrables pour eux, de notre part
.Ils trouveront toujours un à côté que nous même souvent ignorons . Ils ont une forte tendance à la mythomanie ,qui fait que leur minable vie ne la saura jamais
Bonne journée
Hélène
Cher Adzo
J’adore votre personnalité quelque peu humoristique
Ne laissez jamais personne détruire cette belle qualité que vous avez en vous que peu de gens possèdent
Bonne continuité
Hélène
Bonjour Raf42
J’emploi souvent ces paroles lorsque je me pose la question à savoir si je dois intervenir dans une discussion épineuse
Tout se que je dirai sera retenu contre moi et à ce moment là ,souvent je préfère garder le silence .
De toute façon ,la vie nous donne souvent raison quand nous ne sommes pas dans l’erreur. Je laisse la vie se charger des malfrats ,elle a le bras long et croyez moi
Cela peut prendre des années avant que justice soit faîtes mais ses ordures finissent toujours par se faire rattrapées à un moment de leur vie et de différentes manières
Hélène
Carole votre réponse du 7 Février à Forester est dès plus véridique
Toujours le même paterne ,toujours les mêmes résultats et ils ne s’en lasseront jamais
Même les échecs de leurs relations ne satisferont jamais leurs appétits voraces de tout recommencer à zéro et de tout détruire à nouveau.
Y compris eux même
Bonne journée
Hélène
vous savez adzo,elle a donner mon numero de telephone a plusieurs personne , don une amie a elle pour me faire un plan drague foireux( heureusement j’ais compris de suite la supercherie).
et le bouquet, un jour ou je l’ais froissé apres qu’elle m’ais fait un eniéme sal coup,elle a carrement fait appeler son fils de 4 ans ….qui ma dit , arrete d’embété ma maman t pas gentil
Raf42,
Ah oui, vous avez vraiment à faire à une tordue de gros calibre … Heureusement que la mienne n’avait pas d’enfants… Sinon, elle m’aurait fait la même … Laissez la choir , comme un sac … Et dans un silence absolu, si jamais elle vous relance …. Vu l’engin, le mieux est de ne rien dire, et plus jamais … La plus belle chose à faire pour vous, c’est de recroiser des regards et des sourires féminins que vous avez ignorés jusque là , et qui vous veulent du bien … Je recroise ça, et surtout j’arrive à le repérer … Y a un an , j’en étais incapable, j’étais au fond du seau … Et je ne vais pas les enquiquiner, c’est juste un sourire que je renvoie tjs …
Adzo
Adzo
je n’est tjrs pas envoyer ce mail.
je pense que je vais plutot garder le silence.
car tt ce que vous direz,pouras etre retenu contre vous.
J’avais compris que vous ne l’aviez pas envoyé et tant qu’elle ne vous relance pas, c’est probablement le mieux à faire. Au moins vous pouvez passer à autre chose. Sinon, dans ce que vous lui dîtes dans votre mail, je ne vois pas ce qui pourrait se retourner contre vous (vous ne l’insultez pas, ne la maltraitez pas), simplement vous lui dîtes ce qu’elle fait avec vous … Vous craignez ses foudres, ses menaces … La mienne aussi m’a eu fait des menaces , j’attends toujours qu’elle les réalise 🙂 … Comme d’habitude, bcp de paroles verbales mais pas bcp d’actes … Ceci dit, il n’en va pas ainsi avec tous les PN, notamment au moment de la rupture, certains et certaines enquiquinent l’autre au plus haut point , donc en effet prudence … Vous seul connaissez ses réactions et sa capacité de nuisance .
Adzo
Si tu veux te débarrasser d’un pn ne lui raconte rien il va ce nourrir de tes ambitions pour te reconquérir … Pour te mettre des bâtons dans les roues !!!! Moi mon pn est au courant veule cherche du travail il le voit bien on vit ensemble ben recament j’ai remarqué qu’il a fait des modifications sur mon cv il m’a collé mon nom à mon prénom , il a mit deux adresse , inversé mon numéro de téléphone aussi et des trucs pas net encore j’aurais jurée ne pas avoir touché mon ordi !!!! Mais bon heureusement que j’ai tout rectifié j’ai raté quelques boulots !!!! Merci pn mais je fais commeci j’étais au courant de rien…. Fête attention joué avec eux cette à dire changé de personnalité juste devant eux vous verrez ils seront perdu…. C’est la meilleurs solutions….
Bonjour, raf42,
S’ils ont des sentiments? A mon avis, oui, mais ils sont très négatifs: ils peuvent éprouver de la haine, haine contre eux-mêmes et autrui.
A part cela, je ne vois pas, non, je ne vois vraiment pas.
La question que je me pose est celle-ci: qu’est ce que l’amour? Souvent, on confond amour et besoin.
« J’ai besoin de toi », me disait aussi mon ex compagnon. Il me suppliait de venir, j’accourais. J’avais aussi « besoin » de lui porter secours, de le sortir de son désarroi. Je me disais que, grâce au soutien que je pourrai lui apporter, il s’en sortirait. Mais non. Il ne s’en est pas sorti et a failli m’entraîner dans son marasme psychologique.
Il avait besoin de moi matériellement parlant: un toit où s’abriter, n’ayant pas de domicile fixe (bien qu’ancien fonctionnaire), il avait besoin de moi pour lui acheter une bouteille de whisky, pour me parler de son ex copine qui l’avait mis à la porte, de m’emprunter de l’argent qu’il ne m’a, bien sûr, jamais rendu.
Et cette instabilité, cette inconstance, ces fausses promesses ! J’ai fini par ouvrir les yeux, je croyais être amoureuse, j’avais été séduite par ses paroles, sa façon de se rendre indispensable (au début). Moi aussi, j’avais besoin de lui, de sa présence. Quand j’en ai pris conscience, découvert quel individu se cachait derrière ses airs de victime des autres, j’ai fini par comprendre qu’il n’était qu’un opportuniste, un manipulateur. Restait pour moi à trouver le moyen de m’en débarrasser, et le plus vite possible, pour limiter les dégâts, tant sur le plan matériel que psychologique. J’ai attendu le moment propice, et l’ai, moi aussi, mis dehors de chez moi.
Voilà. Le meilleur moyen de ne pas sombrer est de fuir, de ne pas céder à leur chantage affectif. Surtout pas.
Une bonne connaissance de soi-même est nécessaire. Avec, bien entendu, l’aide d’un professionnel compétent.
Alors, courage: fuyez tant qu’il est encore temps, avant de connaître le marasme.
Soyez fort et prudent.
Amitiés, Forester.
chère forester,
j espère que les tempetes n ont pas fait trop de dégats 😦
pour rebondir sur la haine ( que tu évoques ), c est bien une caractéristique des pn , ainsi ( comme le souligne adzo), de ne SURTOUT PAS, poser d actes concret ( style assumer quelque chose, dans la durée…)ils sautent de vies en vies, d histoires en histoires,reproduisant inlassablement le meme schéma de prédation, qui les nourrit psychiquement ( et souvent matériellement aussi 🙂 )
carole
bonsoir adzo
j’ai mis ce mail da mes brouillons
je l’enverais en qua ou elle revienne.
c’est pour ca que j’ais bien souligner le fait ,qu’elle nira tt en bloque
en tt qua , ca me fait du bien de lire vos messages.
le suivie psychologique est t’il nessécaire apres le passage d’un PN?
Bonjour raf42,
vous posez la, une question fort interessante » faut il etre suivi, après une relation pn ? »
a mon sens oui; on ne devient pas une » proie » par hasard: c est parce qu on présente des failles et fragilités, que le/la pn peut s y engouffrer; à ne pas traiter ces failles et fragilités( en décryptant au travers de notre propre histoire, le sens de cette relation toxique), on risque fort de la répéter
de plus certain(e)s d entre nous présentent des symptomes de stress post traumatiques, qu il faut absolument traiter…
pour ce qui est d écrire à M ou Mme pn, tout dépend de sa dangerosité ( en fait, de son degré de maladie); si celui/celle ci n est pas dangereu(se), ca peut etre un bon moyen d expulser sa propre agressivité; mais attention, il faut etre au clair avec soi meme , et etre sur(e) d etre sorti de l emprise
pour mon cas personnel, ni lettre, ni autre chose, M pn étant du genre franchement dangereux, seulement la justice ( pour la garde de gabriel); le mettre face à sa propre folie, aurait pu etre très risqué pour moi ( physiquement parlant) donc silence définitif!
cordialement
carole
Bonsoir Raf42,
Par rapport à la question que vous posez , tout le monde n’étant pas fichu pareil, les capacités de résilience de chacun étant également différentes, il ne peut y avoir de réponse universelle … De même que la durée de la relation et de l’emprise ainsi que le degré de perversion comptent pour beaucoup … Ceci étant, je ne peux que confirmer ce que vous a écrit Carole, tant sur le stress post-traumatique et la vie post-PN …
Dans mon cas, suivre une thérapie a été salutaire dans un premier temps pour sortir de l’emprise, et « alléger » un peu le stress post-traumatique … C’est une période de « délire » (pas forcément verbalisé) et de dépression forte durant laquelle on n’a plus d’envies, où faire les choses du quotidien se révèlent difficiles à faire , une confusion mentale, de doutes permanents sur ce que l’on a vécu, et dans certains cas c’est encore bien plus grave …
Et puis surtout, comme le dit très bien Carole, il est nécessaire de repèrer les failles et brêches qui nous ont fait tomber dans ce genre de relation afin de ne pas les répèter, ce qui a fait que nous avons accepté l’inacceptable …. Car on ne tombe pas par hasard dans ce genre de relations, c’est tout un tas de circonstances personnelles qui permettent aux manipulateurs de tisser leur toile, et qu’on les laisse faire, en se laissant faire, au moins pendant un temps … Dans mon cas personnel, dans la phase de séduction elle m’a eu fait quelques coups tordus (3 ou 4, et des comme-il faut, en l’espace de 7 ou 8 mois) , je les ai vus , je veux dire par là que ma raison les a vus mais n’y a pas suffisamment prêté attention ; ma psyché devant déjà se ballader ailleurs …. Dans d’autres circonstances et épisodes de ma vie, j’aurais non seulement vus rationnellement les choses mais ma raison aurait continué à dominer mes affects, mes émotions et ça n’aurait laissé aucune place aux envoûtements de la belle … Et c’est nécessaire aux PN, pour instaurer l’emprise, que de dissocier chez la proie sa raison et ses affects, l’empêcher de réflèchir, de se poser loin de la relation – c’est pas pour rien qu’ils nous envahissent afin d’occuper nos esprits, notre espace vital et psychique … Ils agissent comme une drogue : un toxicomane (un fumeur, par exemple) sait rationnellement que ce n’est pas bon pour lui (pas la peine de le lui rappeler sur les paquets de clopes; on sait que c’est mauvais) , en revanche ce qui commande les gestes du fumeur , ce n’est pas la raison, ce sont des processus psycho-chimiques …
Des amis auxquels j’ai pu parler de cette relation me disait immédiatement « mais voyons, un mec comme toi, t’es intelligent …, tu aurais dû te douter » … Mais ça n’a strictement aucun rapport avec l’intelligence, sauf à dire que les manipulés sont idiots … Oui, émotionnellement à la rigueur, sûrement, mais qui ne l’est pas, qui peut dire qu’il ne le sera jamais ??
Bref, au delà de cette métaphore, dans mon cas précis c’est cette partie de la thérapie que je continue qui devient très fructueuse : pourquoi une drogue humaine est arrivée à m’alpaguer, comment mes défenses naturelles sont elles tombées (et je passe sur les pratiques de la tordue), pourquoi n’ai je pas vu plus tôt ce qui était évident, de quoi avais je besoin de mon côté à ce moment là, à quels manques affectifs cela correspondait, d’où viennent ils, quelle est leur origine ??? Voyez un peu le genre de questions … Les réponses ne viennent pas de suite, c’est un long processus (jamais vraiment achevé) mais ça a au moins 2 vertus : on soigne de très vieilles cicatrices dont on connaissait souvent l’existence mais que l’on ne « voulait » pas voir, tellement il est plus pratique de mettre un voile sur ce qui fait mal; et ensuite on se connaît mieux, on sait quels genres de situations, de personnes … qui sont à même de vouloir les raviver ou les exploiter, et ça c’est fini !!! Si jamais ce genre de contextes, de personnes, situations se représentent à nous, on sait les décoder vite, si bien que face à cela et à sa capacité de résistance, soit on fuit, soit on se protège émotionnellement selon ce qu’il est possible de faire …
Je vous conseille de faire le Pacte du Petit Poucet – ou de la petite Poucette- qui est en fait un ogre ou une ogresse (j’ai trouvé ça dans un bouquin, il y a qqs temps); je l’ai fait pour mon compte, et je dois dire que c’est édifiant, spectaculaire comme ça fait prendre conscience …
Je soussigné ………… m’engage par le présent contrat à donner à …………… une vie merveilleuse
Article 1: Je m’engage à veiller personnellement à ce que ………… ne manque jamais
-de ……………. passionnants
-de …………………. merveilleux
-de ……………………. formidables
-ni de ……………….. extraordinaires
Article 2: Je renonce expressément et définitivement
-à tout ce qui est vrai, important et sacré pour moi
-à satisfaire mes envies et à écouter mes besoins
-à respecter mon corps, ma santé, mon intégrité et ma dignité
Article 3: Je m’engage à rester toute ma vie aux côtés de ………… et à satisfaire ses moindres caprices, mêmes les plus contradictoires. Soit …………….; mais encore…………….. et aussi …………, sans oublier …………… .
Article 4: ………………… peut à tous moments complèter ou modifier le contrat, y ajouter de nouvelles clauses à sa guise, sans même me prévenir. Je m’engage en retour à ne jamais en dénoncer aucune clause et à en respecter tous les termes, quels qu’ils soient.
Article 5: Ce présent contrat est établi sans contrepartie, ni clause limitative de responsabilité et avec une obligation absolue de résultat ….
Fait à …………… , le ………………. pour la durée de la vie
Au bénéfice exclusif de …………………
C’est hallucinant non !!! Mais c’est ça que l’on signe dans une relation toxique, vous comprendrez bien que ça fait de gros dégâts sur ceux/celles qui ont pu signer ce genre de contrats de folie. Et on ne voit rien venir, tout en le voyant venir, plus ou moins !!! Donc pour éviter de retomber sur un tel genre de contrats , avec de telles clauses léonines , il vaut mieux savoir que ça peut exister, et s’en protèger … Parce qu’en fait, c’est un véritable pacte avec le Diable .
Ah oui, au fait, Raf42, j’ai beaucoup aimé ce passage de la missive adressée à votre PN : « je me suis fait des films ok; mais tu as quand même écrit un joli scénario » … J’aurais aimé avoir cette répartie là, à l’époque …
Adzo
Myriam
je sais qu’elle va revenir ci j’envoie ce message.
pas pour s’expliquer, ca non mais juste pour m’insulter , mais je suis pret.
agisse comme ca pour ce proteger dite vous?
pfff combien de foi elle m’a dit ci je fait ca c’est pour me protégé.
mais j’ais jamais compris ce protégé de quoi?
Bonsoir à tous,
Il y a quelques années, je me souviens lui avoir écrit une lettre pleine de mots d’amour
que je l’aimais très fort, toujours de jolies pensées pour lui , qu’il était très important pour moi…
J’attendais avec impatiente qu’il rentre de son travail (après 5 jours d’absence)
pour lui remettre ma lettre, je lui ai dit : Tiens c’est pour toi, il m’a répondu (en m’arrachant
la lettre de la main, la froissant puis la jeter par terre ) il a dit : Je ne lis pas ta merde.
Il n’était pas censé savoir qu’elle était de moi pourtant ?
Je suis resté sans voie, la main encore tendue, choquée debout dans le couloir pendant
un long moment. Il est revenu dix minutes plus tard comme si rien ne s’était passé !
En revanche lui ne s’est pas gêner pour m’écrire des lettres remplies de reproches et d’insultes.
Je les ai toutes gardées et je les lui renverrai un jour peut- être.
Raf42, si je peux me permettre, le top du top, c’est l’indifférence envers ces tordus(es)
Courage, courage ! Tu y arriveras.
Amicalement,
Lefèvre
tu sais val j’ais compris .
compris que je ne suis rien pour toi.
mais je t’en veux pas,c’est comme ca .
j’aurais du te fuire et je l’ais pas fait ,donc j’ai entretenu tt ca.
oh ca fait pas plaisir de l’admettre,on a ts un peu de dignité,et je pense que tt le monde a ma place aurais préféré ce dire ,mais non,c’est pas possible ,je me trompe elle est pas comme ca, elle a pas fait ca,et tte ses belles choses dites elles on un sence quand meme?
jusqu’au jour ou on ouvre reelement les yeux et que l’on ne veux plus ce voilé la face.
et qu’on accepte enfin la vérité,qu’on accepte de voir les choses comme elle doivent etre vue,et accepté le fait que l’on ce soit fait baladé par une personne a qui on aurais tt donner, quite a i perdre un peu de dignité.
je veux meme pas savoir pk tu a fait ca.
juste dit toi que j’ai compris que je n’eté qu’un pion a tes yeux.
tu sais j’en arrive a me dire , dit lui merci Raf , dit lui merci de ne pas avoir etait plus loin avec toi.
Et que ce serais t’il passé ci quand nous etions ensemble j’avais accpté tt les mauvais coup sans rien dire?
j’ais perdu un peu de dignité certe , mais je sais que je peux marcher la téte haute , et que j’avencerais encore et encore,et que persone detruiras ce que je suis en trein de constuire.
quand a toi les gens on raison , ta tt pour etre heureuse, t une belle femme,un boulot , un enfant qui t’aime, un homme qui doit surement t’aimai aussi, la santé, et ta encore la chance d’avoir une famile uni et soudé.
et ci tu l’est pas heureuse,pause toi les bonnes questions.
mais valerie voiloir rendre les autres malheureux en voulant detruire leurs bonheures je suis pas sur que ca te rendent plus heureuse.
je sais qu’an lisant ca tu feras celle qui c’est pas de quoi je parle,que je serais un taré ect ect..
mais pour moi le principal c’est que je sais de quoi je parle.
nos converse je les ais lu et relu, alors tu l’admeteras pas je sais.
mais voila les fait son la il i a u des choses dites qui mon pousser a croire certainent choses.
je me suis fait des films ok
mais t’as quand meme ecrit un jolie scenario.
voila valerie …..
aller tchu’s ….je n’envaie sans rage sans haine et sans mauvaise paroles.
cette foi c’est
voila ce que je voudrais envoyer a ma PN.
je l’envoie, je l’envoie pas ?
je sais pas
es une bonne idee?
Bonjour Raf42,
C’est toujours compliqué parce que votre lettre risque de l’amener à vouloir vous recontacter. Si elle le fait, saurez vous garder votre porte fermée?
Je suis plus pour couper le contact brutalement, laisser la relation mourir à petit feu, ne plus donner aucun signe de vie pour ne plus lui laisser aucune emprise.
Si ce que vous avez mis dans votre lettre est tout ce que vous ressentez et qu’il est important pour vous de le lui dire, dans ce cas là faites le.
Ce qui attire le pn est ce qu’il n’a pas donc forcement son opposé, ces valeurs morales qu’il n’a pas il les vampirise ailleurs pour se donner l’illusion d’en avoir par identification à l’autre. En revanche toutes ses tares il les projette en les déniant comme étant les siennes et les identifie chez l’autre celui chez qui il ne reconnait pas les qualités.
Tout ces mécanismes sont des mécanismes de défenses inconscients. Le pn à des perceptions eronnées cependant il est probable qu’à des moments il se rende compte de ses actes. C’est pour cette raison que la perversion narcissique n’est pas dans la nomenclature des pathologies psychiatriques. Il n’est pas fou donc à priori responsable de ce qu’il fait, gardons bien cela en tête.
cher adzo,
règle no ??? » ne jamais croire un mot de ce que dit un(e) pn » 🙂
amicalement
carole
Oui, chère Carole,
Une régle d’or même !!! 🙂 Ah, j’aurai mis du temps à piger
Mes amitiés
Adzo
Bonsoir Raf42,
Si vous êtes sûr de vous et déterminé, vous ne risquez rien à le faire, à lui dire tout ce que vous avez compris et que son jeu ne fonctionnera plus … C’est ce que j’ai fait, sans l’avoir prémédité … En revanche n’attendez pas de miracles, aucunes prises de conscience de sa part, elle sera dans le déni , tout sera de votre faute probablement dans les insultes, mais n’empêche que ça fait du bien …
Je n’ai pas fait cela à chaud, je ne comptais pas le faire d’ailleurs; préférant la planter là, laisser mourir la relation en ne répondant plus à ses relances de fin d’année 2012 et de début 2013, mais c’était compter sans elle … A partir de Janvier 2013, j’ai régulièrement eu droit à des séries d’appels foireux et masqués bien sûr (qq’un vous appelle, reste en ligne une dizaine de secondes et raccroche), et des comme ça j’en ai eu des wagons pendant 6 mois ….
Il me fallait du temps pour comprendre, me reconstruire, être solide sur mes bases ; et puis une opportunité s’est offerte à moi quelques mois plus tard et je l’ai prise à froid … Elle en fut très surprise , sa morgue et rhétorique PN avait disparu ce soir là, elle m’a bcp déçu tant elle m’avait habitué à tellement mieux …. En fait, outre son déni, elle ne souhaitait qu’une chose , que j’arrête de décortiquer ses pratiques , ça lui était insupportable … Il faut savoir que démasquer ce genre de personnalités c’est les mettre en danger psychiquement , c’est s’attaquer à leur propre fonctionnement psychique, et ça leur est impossible : ils sont narcissiques, donc parfaits à leurs yeux, donc en décortiquant ses pratiques, elle avait pigé que j’avais pigé, du coup je ne pouvais plus être une proie pour elle , je n’étais donc plus « intéressant », comme elle adorait me dire …
Et c’est exactement ce que je voulais qu’elle sache, qu’elle se grave dans la tête …
C’est pour cela qu’il faut être vraiment solide sur ses bases, sûr de soi car dans mon cas, elle a voulu me la jouer à la culpabilité, aux regrets éternels et même à la séduction …
Et le comble du comble, c’est qu’elle a eu le culot il y a qqs semaines (plus d’un an aprés hormis l’épisode de l’été) de me relancer avec un sms pour me souhaiter mon anniversaire et une bonne année !!! J’étais cloué sur place quand j’ai découvert son sms , avec ses formules à tiroir bien à elle … Mais bon, ça m’a fait rire … Depuis j’ai régulièrement des appels foireux et masqués … Heureusement qu’en Juillet dernier elle m’assurait ne plus avoir mes numéros 🙂 … Mais bien sûr, prends moi pour une quiche !!!
Adzo
ah moi elle me disait , dieu sait que tu t’occupé bien de moi…
en fait le but de ses gens c’est de passé de la pomade attendrisante , pour mieux pouvoir planté leur lame?
mait penser qu’il serais judicieux de ma part, de lui envoyer un mail, lui disant vraiment que j’avais compris son pti manege, que j’amais je culpabiliseré ,que j’e ne croit plus c’est belle paroles.
le pire un jour elle me dit j’aimerais pouvoir te faire confience.
es un risque de lui dire tt ce que je voi aujourd’hui?
bonsoir Adzo
Tout a fait ,je me souvien souvent elle me disait , je vais pas bien , j’ais besoin de toi?
Je lui disait,ecoute j’arrive.
Non non laisse elle me disais.
je lui disais mais ci je vais pas te laisser comme ca.( j’habité a 1 mn a pieds).
non je veux pas que tu vienne.
Et pareil,quand elle voulais que je vienne vraiment , j’avais pas interet de pas pouvoir…..
pffff , pk ils agissent comme ca.?
on t-ils quand meme des sentiments?
Non ; uniquement des BESOINS … Leurs sentiments qui n’existent pas sont indéxés sur la faculté que l’on peut avoir à répondre à leurs besoins … Vous ne pouvez même pas imaginer les quantités de fois où elle pouvait me dire qu’elle avait besoin de moi … Rétrospectivement, c’est hallucinant …
Une de ces conversations qui fait parti des pépites …
Voyant que je résistais à l’ensemble de ses critiques, que je dénonçais sa façon de faire, en étant en permanence sur deux tableaux (bref menant une double vie, une vie diurne et officielle avec d’autres et une vie nocturne et officieuse avec moi, si caractéristique des manipulatrices de sa trempe), elle me l’a joué « conversion hystérique », c’est à dire, sans que cela ne soit vérifiable au travers d’écrans , qu’elle est passée à la somatisation corporelle, et ce n’était pas la 1ère fois qu’elle me faisait cela, en un quart de seconde, se plaignant d’une douleur (« je vais pas bien là; j’ai une douleur dans le thorax ») fictive ou réelle, en tout cas sûrement largement amplifiée, uniquement parce qu’elle était frustrée, contrariée que l’ensemble de son bull-shit ne fonctionne plus …. Ca dure tranquillement une belle heure son cinéma, au point que je lui dis, sur son idée à elle, d’appeler les urgences … « Mais je veux pas aller aux urgences !!! » …. Et là elle enchaîne immédiatement avec une phase de séduction : « je veux un câlin » …. Tout ça entre 3 et 4 heures du matin, et surtout à 200 bornes de distance (vachement pratique pour se faire un câlin) ; bref une pré-ado capricieuse qui tente tout pour avoir ce qu’elle veut, la complainte physique pour inspirer la pitié et l’attention, la séduction pour inspirer le désir … « Je veux un homme qui prenne soin de moi » …. Pépite souvent entendue et lourde de sens, eh oui, je sais, tu veux un psychiatre, ben va en voir un, y’a plein à Toulouse !!! … En fait, c’est à mourrir de rire, sauf que sur le moment ; on en meurt autrement , et pas de rire …
Adzo
Oui Juste des besoins et ils nous ne sommes là que pour des fins utilitaires. Quand ils trouvent un nouvel objet pour satisfaire leurs besoins. Exit …Après 5 ans d’une liaison toxique avec P.N. Appâtage au téléphone quotidien matin et soir pendant une longue période puis délaissement total pdt des mois. Le propre de l’emprise. Je pars, je reviens. Bref épuisée et incapable de me défaire de cette relation. Et bien un beau jour volatalisé le P.N. On a toujours la crainte qu’il ne réapparaisse. Mais cette fois c’est la bonne. Il devait choisir entre moi (qui le cernait si bien et lui disait ce qu’il était) et l’autre proie qui était sous sa coupe totale (elle vivait avec lui, moi non).
En fait j’avais fini par comprendre que lorsqu’elle commençait à être jalouse, à parler de ses souffrances (il multipliait les liaisons) qu’elle lui prenait la tête comme il disait, il se rapprochait de moi. Il voulait la quitter, j’étais la femme de sa vie etc…. Lorsqu’elle finissait par redevenir soumise (clubs échangistes etc…) je n’avais plus de nouvelles… Epuisant. Au début j’en ai voulu à cette femme de « me l’avoir pris ». Aujourd’hui après 16 mois sans aucune nouvelles (je lui avais dit de cesser de m’appeler après une énième manipulation. Je revis. 500 kms nous séparent. Les autres séparations le faisait revenir à chaque fois car nous vivions dans la même ville. Là je suis passé par la période de « l’attente » de l’appel pdt les premiers mois (normal pendant 5 ans c’était ça) puis par le manque « il n’appelle pas, il n’appellera plus ? » Puis par la colère car peu à peu les manipulations successives m’apparaissaient. Par l’acceptation « je ne peux pas revenir en arrière, je l’ai vécu, je ne le referais plus » par la crainte « s’il revenait est ce que je me referais avoir ? » Puis là j’en suis à un esprit de vengeance intérieure « j’espère qu’il va payer le mal qu’il fait à tout son entourage » que dans son travail ses collègues finissent par s’apercevoir de la supercherie ambulante qu’il est (il a toujours montré un visage lisse, du sérieux etc du côté professionnel) en vivant ses multiples liaisons polygames. Oui au stade d’espérer qu’il se casse la figure. Il avait un coté dépensier compulsif se mettant en danger constamment, et bien je me suis dit qu’il fallait qu’il soit sanctionné (impayés loyers, impôts, pensions alimentaires) habillé griffé et pas payer ses obligations. Bref…. Je viens de terminer une formation d’un an qui me donne des responsabilités supplémentaires (il me dissuadait de faire cette formation que je devais financer) Là je me dis que j’ai pu mettre mon énergie ailleurs. Jamais je n’aurais pu prendre des cours, rédiger mon mémoire etc… avec ce bouffeur d’énergie dans les pattes.
Ils ne sont pas là pour nous donner du bonheur, ils ne sont là que pour nous utiliser. Et ces revirements de situations successifs, je t’aime, je ne t’aime plus. Je disparais, je reviens. Je cherche des problèmes constamment, je t’encense, je t’humilie… C’est tout simplement épuisant. Le seul truc c’est ma solitude depuis 16 mois, je me suis investie dans ma formation, je n’ai pas pris de vacances, moi qui voyageait 4 fois par an. Plus de goût à partir, ni à faire une nouvelle rencontre. En mode reconstruction.
bonjour
effectivement,elle me disait souvent quand je lui rappelé certain de ses actes ou mots qui furent violent .
Le passé c’est le passée.Et la pauvre petite qui comprend pas pourquoi je ne lui fait pas confiance.( enfin encore une facon de me faire culpabilisé.
Me disant meme elles on de la chance tes copines de pouvoir te garder a temps complet,moi j’ai du louper un épisode.
Oui Raf42, vous avez raison, j’avais oublié – comme quoi; ça va bcp mieux 🙂 – cette pratique récurrente chez elle … Le passé c’est le passé …
Face à ses coups tordus, ses agressions ou mots violents qui pouvaient me mettre en colère ou dans un état de sidération absolue, qqs temps plus tard , elle me disait « qu’il fallait zapper, que je devais zapper » … En revanche, la réciproque n’était pas vraie, si jamais j’avais froissé un pétale de sa Narcisse; alors là elle m’en parlait en boucle, pendant des plombes, quitte à déterrer le dossier des mois après, et bien sûr il fallait que je m’en excuse … Et en réalité, je me rends compte que je n’avais rien froissé du tout, mais tout était prétexte pour monter un drame, un caprice, provoquer un clash , et elle y prenait un plaisir pervers, en voyant sa proie se perdre dans les méandres de sa folie …
Le rapport au temps est un truc fondamental avec ce genre d’engins, j’ai mis très longtemps à le comprendre: d’abord elle a envahi progressivement ma temporalité, un truc qu’on ne voit pas vraiment venir; et ensuite elle était à la fois dans une nostalgie édifiante de son enfance (un peu comme si elle avait été privée d’enfance), comme si elle courait aprés un passé qu’elle ne pourrait jamais rattraper; et en même temps dans l’urgence du présent … Si elle avait besoin de moi, il fallait que je sois disponible , toutes affaires cessantes …
Elle me le disait d’ailleurs, « je vis au jour le jour » , « je ne fais pas de plans sur la comète »… , comme si elle n’avait pas d’avenir …
Et probablement qu’ elle aurait aimé que je sois comme elle, sans avenir … Ce qui est sûr c’est que cette relation n’avait aucun avenir … Vers la fin des fins, un de ces soirs où elle se plaignait d’aller si mal , de se sentir très mal, je lui propose de venir chez elle (à 200 bornes qd même) puisqu’elle me réclamait en fait … Et bien sûr elle refuse ce que je savais d’avance (j’avais compris !!!) … Tandis qu’une personne normale et normalement amoureuse aurait été ravie d’une telle proposition, mais elle non … Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué … Du coup, elle m’a tenu la jambe au téléphone pendant 6 heures 🙂 … On fait des trucs dans ces moments là, dans ce genre de relations qu’on ne ferait jamais …
Adzo
Bonjour Raf42
Pour se qui est du degré de conscience ,je pense que oui ,il faut à tout prix qu’ils soient maîtres et rois à touts les niveaux de relations. Je ne pense pas qu’ils mesurent les impacts et les conséquences de leurs faits et gestes sur autrui , du moment que cela leurs rapportent une satisfaction personnelle; .ils sont contents ,Ils ne se posent aucune question . Les autres sont le moindre de leurs soucis ,ainsi ils sont heureux et ont obtenu gain de causes
Je ne pense pas que leurs comportements soient prémédités . Ils vivent au moment présent sans revenir sur le passé pour y tirer des leçons de vie.
Le futur pour eux n’existe pas ,donc l’action commise ce jour ne servira qu’à servir le moment présent donc les conséquences de leurs comportements dans le futur n’ont pas d’importances
Du moment présent où ils sont heureux ,c’est tout se que veulent les P.N.
Je pense que nous nous choisissons mutuellement . Nous leurs ouvrons la porte les bras ouverts et ils ne font que s’introduire dans nos vies
Avec du recul ,c’est plutôt moche d’avoir agi nous même ainsi ,c’est pour cette raison d’ailleurs que plusieurs d’entre nous portent souvent le blâme d’être tombés dans leurs pièges et de ne pas avoir réagi avant l’inacceptable de cette relation toxique.
Bonne soirée
Hélène
bonsoir Adzo
merci pour cette reponse.
elle me conforte dans ce que je commence a pensé d’elle.
quand je vou li j’ais l’impression que l’on connait la meme personne.
bon apres mettre fait laver le cerveau, je crois qu’il va me feloir un bon rincage.
😦
elle est revenue me parler aujourd’hui.
je l’ais misent devant ses responsabilité apres qu’elle mais dit , qu’elle s’adapté a mes sautes d’humeur.
elle a encore une foie fuit la conversation.
met mettant une jolie image animé d’un coyotte qui dit fait un signe de la main , pour dire au revoir….
Cela fait + de 2 ans que je fais colocation avec un homme,par cause de soucis financier (je suis un homme également) Ayant un caractère endurçi et sans être faible d’esprit il a pas encore réussi à me déstabiliser.Je ne compte même pas les prises de têtes et reproches en tout genre (selon lui c’est pas des reproches il dit juste ce qu’il a sur le coeur…) qu’il à utilisé pour éssayer mais sans y parvenir.
Je souhaite à ceux qui sont victime de ce genre de personnage bien du courage
Adzo , les jeux du pouvoir c’est se que recherche les P.N
Que se soit en politique où touts autres relations humaines
Ils ne s’entoureront jamais de personnes faibles et avec peu d’intelligences
C’est bien plus amusant pour eux de déstabiliser quelqu’un de fort et d’user de mille et une stratégies pour arriver à leur fin
bonne journée
Hélène
Ma très chère amie Carole
Dans votre commentaire ,nous retrouvons tous et chacun un moment de notre vie LA FOLIE
Lucien disait toujours : À côtoyer des fous ,ont devient fou
Bonne journée à tous
Hélène
Ma bonne Agathe
Votre témoignage vient de porter un dur coup au plus profond de mes entrailles de mère
j’ai vécu une histoire semblable à la vôtre mais de mon côté ,je n’avais pas de conjoint et c’est moi qui est fini par lui abandonner la garde des enfants ,étant seule et dans la rue.
Je ne m’en suis jamais remise même encore aujourd’hui ,de lire votre récit m’arrache le cœur.
Je comprends très bien quand vous parlez de sauver votre peau mais à quel prix déchirant….
Il n’y a pas une seule journée où je n’y songe pas et essaie de remettre les pièces du puzzle de ma vie dans les bonnes cases
À l’époque ,je m’était jurée de revenir en charge pour sauver mes enfants dès que j’aurais repris des forces physiques et mentales mais je n’y suis jamais parvenues.
Un travail de sape provenant de ma belle famille avait été enclenché dès mon départ du domicile familial.
Oui ,j’ai pu récupéré mes enfants mais j’ai peut-être trop vite abandonnée !!!!!
Je cumulais embûches par dessus embûches et de plus je me suis frappée à la violence de mon fils aîné, il reproduisait exactement les comportements de son père
Le découragement m’a vite pris étant fin seule ,vivant l’isolement ,sans famille ,plus d’amis (es) car monsieur les avaient fait fuir ,plus d’argents du aux tarifs onéreux des avocats. etc…
Je comprends votre peine ,prenez votre temps avant de prendre la décision finale
Si vous abandonnez vos enfants à ce moment si, plus jamais vous ne serez en mesure d’en reprendre la garde car il ne faut pas oublier que malheureusement le facteur temps joue un rôle primordial auprès de vos enfants.
C’est triste à dire, mais ils parviendront à vivre sans vous car pour eux aussi l’instinct de survie est dès plus présent
Croyez-moi ,je sais très bien se que vous vivez présentement
Hélène
Ma chère amie Françoise
Je suis bien d’accord avec vous ,une peinture n’a pas besoin de silhouettes mais quand il y en a ,je préfère que les visages n’ont pas de traits car la toile se retrouve ainsi surcharger d’expressions et le regard si perd à essayer d’ identifier l’expression sur les facies des personnages qui s’y retrouvent
Ou bien, comme vous dîtes ,il est très agréable de contempler un portrait où là ,l’œil s’amuse à y découvrir toutes les expressions de ce visage
Mais là aussi ,pour faire vivre un portrait ,il faut maitriser le pinceau avec beaucoup de talents dont peu d’artistes en possèdent.
Je peut facilement imaginer que de votre côté se n’est pas un obstacle conte tenu de la toile que vous nous avez fait découvrir. Vous avez su faire vivre une rue d’avec ses bâtiments
Je me perds en félicitations pour cette toile
Merci encore
J’ai même archiver votre œuvre ,que je ne me lasse pas de regarder
Hélène
Ikram ,il faut tout dire à la T.S. si vous voulez bénéficier de toute l’aide voulue, ainsi elle saura mieux vous protégez car elle connaitra votre situation
Votre conjoint réagi exactement comme le père de mes enfants quand ,j’ai engagé mes procédures de divorce
Plein de soutien
Hélène
bonjour a toutes et a tous.
j’aimerais avoir votre avis.
Cela fait maintenant 5 ans que je suis en relation avec une femme,je commence a me pausé bcp de question sur cette relation.
Au debut c’etait une relation amoureuse,enfin aujourd’hui je me demande ci l’amour que j’avais pour elle etait reciproque.
Nous sommes rester 6 mois ensemble,et en 6 mois,nous nous voyons que lorsque elle le décidé,il arrivé méme que lorsque lon devais ce voir,elle honnoré pas le rdv, me laissant attendre sans me prevenir qu’elle ne serait pas au rdv.
je lui plusieurs fois fait la remarque,et en reponse elle me disait je fait ce que je veux.
Par contre ci elle decidé au dernier moment de me voir,et que je n’etait pas disponible,j’avais droit a ses foudres.
Elle etait aussi regulierement en retard( jusqu’as des fois 3h.
Lui ayant demander d’avoir un peu plus de respect pour moi, elle a decider de mettre un therme a notre relention,sauf qu’elle ne m’as pas prevenu,c seulement au bout d’une semaine que je decouvert qu’elle avai un autre homme.
Je lui ais donc envoyer des messages pour avoir des explications mais sans reponses,jusqu’au jour ou c’est son nouveau compagnon qui m’a repondu.
Ensuite durant un an, j’ais u une alternance de comportement de ca part …je passer du statut de bouffon, de bon a rien, de residu de la nature(les termes qu’elles employé) a celui de dieu( toi au moin tu me comprend,toi tu sais me faire sourire,ect ect.
Puis cette relation avec cette homme c’est terminé,elle a repris contact me disant qu’elle repenser souvent a nos moment, que je savais m’occupé d’elle,que moi seul arrivé a la faire sourrire meme ds les moments difficile ect ect.
Puis elle m’a demander de lui offrir un café chez moi, elle donc venu , et avant de partir me ser ds ses bras m’embrasse ce cole contre moi , et part en me disant a plus tard.
5 mn apres un sms de sa part me disant dsl je voulais pas,oublie ce qui c’est passé,j’ais donc fait comme ci rien ne s’etait passé.
et elle a remis ca 2 jours apres, mais la je lui ai dit ecoute tu vas pas encore me dire que tu voulais pas.?
elle est partie et plus de nouvelles, aucune reponses a mes messages, pendant 6 moi
Ensuite elle a decider de reprendre contact,( entre temps elle s’etait remis avec cette homme) je le savais mais elle ne savais pas que je savais.
Elle c’est comporté comme ci elle etait célibataire , me parler tt les jours , et a aucun moment me parler de l’homme avec qui elle partagé sa vie.
Elle a meme etait jusqu’a me faire une crise de jalousie quand je lui ai parler d’une amie que je voyais regulierement.
cette fois c’est moi qui ai decidé de stoper la relation ,car je comprener plus .
j’ais coupé tt contacts pendant plus d’un an,ensuite je me suis dit bon plus d’un an je pense que la c bon on va pouvoir avoir une relation sans ambiguité.
Je l’ais donc debloquer de mon fb sans rien dire…et la des qu’elle a vu, elle ma tt de suite parler au debut c’etait soft on ce raconter un peu nos vies, puis ensuite elle a recommencer a parler de nous, avec bcp de sous entendu.(quand je passe dans les endroits ou on aller g tjrs un sourir et le coeur qui s’emballe,tu est mon moteur, j’avance pas sans toi,quand je pense au momenr qu’on passer avec les enfants, pfff ca serais royal d’en revire,tu est mon soleil, p…mais ya vraiment que toi qui me fait sourir ec ect)(elle etait tjrs avec cette homme).elle m’etait un j’aime sur ttes mes photos .
puis me disait j’aimerais tellement prendre un caf avec toi,mais rejeté ttes mes propositions .
un jour je lui ais dit ecoute , tu veux en venir ou avec tt ces sous entendu?
tu me dit que tu reve d’un caf et repousse tte mes propositions.
Et la j’ai u droit a un bouquet d’insultes,( sous entendu ? t vraiment a la mass mon pauvre, je voi pas ou il i a des sous entendu,ci je t’avais en face de moi , je te fouterais ma main dans la gueulle,je vais en parler a mon homme,en plus il en a marre que tu vienne me parler tt le temps).( ci je lui parler pas c elle qui venait)
Suite a ca plus de contact pendant 6moi, et au bout de 6 moi elle est revenu. recommancant comme avant un café, elle refuse enfin bref le meme scenario.
la nous sommes une nouvelles foi sans contacts car je lui ai demander ci elle ce foutait de ma gueule ou ci elle avait des sentiments, ?car moi je ne savais pas,vu le fossé qu’il i a entre c propos et son comportement.
Bonjour Raf42,
Cette personne joue avec vous.
Je n’ai pas de conseil à vous donner, simplement prenez soin de vous. Dans l’absolu et parce qu’un vrai PN ne le fera jamais.prendre conscience qu’en aucun cas on ne mérite d’être traité comme cela.
Au lieu de tenter de vous justifier lorsqu’il vous fait des reproches, demandez-lui plutôt qui elle est pour vous juger.
Fuyez, vous perdez du temps et de l’énergie.
Courage
Mejasy
merci a vous pour vos reponses.
elles me conseille bcp.
cependant je me pause une question.
c’est gens on t’ils conscience du mal qu’ils fon?
choissise t’ils leurs victimes?
Savent ils le mal qu’ils font ? En ont-ils conscience ? Choisissent-ils leur proie ?
Vastes questions dont la réponse varie au gré des couleurs de gris des PN … Les moins pervers n’ont sûrement pas conscience de grand chose, mais les plus pervers savent pertinnement ce qu’ils font …. Concernant celle que j’ai connu, je dirai les choses ainsi; elle n’a pas conscience de ce qu’elle a , de ce qu’elle fait; en revanche elle a bien conscience qu’il lui faut une proie pour évacuer sa merde … Et dans son cas, elle avait bel et bien choisi sa proie … Car ces tordus ne se rendent pas compte qu’ils se dévoilent parfois et se tirent une balle dans le pied … Elle a pu me dire que j’étais un hasard, tout en me disant l’inverse qqs temps plus tard (j’étais son évidence) … Tout ça n’est qu’un lavage de cerveau …
Rincez le oui ….
Adzo
Bonsoir Raf42,
Votre histoire me rappelle bcp de choses …. J’ai connu aussi des périodes de « rupture » dans cette relation mais qui n’ont jamais dépassé quelques jours ou semaines …
Elle avait bcp de talent pour me faire revenir dans la relation , et les quelques pépites que vous avez pu livrer , je les ai aussi entendues à maintes reprises : « tu peux bcp pour moi »; « je ne peux pas avancer sans toi » (par contre quand il s’agissait de passer à des actes concrets, là il n’y avait plus personne, sauf à ce que ce soit moi qui les pose) ; … mais évidemment c’était ou trop ou pas assez; « y a que toi qui me fais rire » (et c’était probablement vrai, ça la faisait marrer de voir sa marionnette gigoter dans tous les sens et se faire des noeuds au cerveau) , lorsque je lui demandais des explications sur l’intensité paradoxale de notre relation, la distorsion phénoménale entre ses mots et ses actes , j’avais régulièrement droit à « t’es complétement à côté de la plaque, tu te fais des films, t’es taré mon pauvre, va te faire soigner, j’ai autre chose à foutre » …. Et dans la demi heure suivante, j’étais « celui qui l’avait sauvée », « qu’elle était si bien avec moi », « que je la comprenais tellement bien, y a que toi qui me comprends » …. Ce yoyo émotionnel a pour but de vous mettre la tronche à l’envers, c’est à dire vous enfumer en vous posant en boucle des questions secondaires sur ce que vous devriez faire, comment faire pour que ça se passe mieux, pour ne pas blesser la pauvre chérie ; tout en vous faisant occulter la question principale, la vraie, l’unique, la seule valable et qui vaille : qu’est ce que je fous dans cette relation merdique !!!
Et bien sûr c’est elle qui décidait si on se voyait et quand on se voyait !!! Elle m’a d’ailleurs fait un Double-Bind EXTRAVAGANT sur ce thème la première fois où l’on devait se revoir mais comme à ce moment là je n’étais pas encore enfumé , intoxiqué par ses pratiques, j’ai su voir la contradiction vertigineuse qu’elle me proposait … Et je suis convaincu, sûr même puisqu’elle me l’a dit, qu’elle en fut fortement frustrée …
Pas mal le coup du coyote qui dit au revoir :), ça me rappelle des trucs !!! Elle aime bien les dessins animés, les trucs un peu enfantins ??? Mais ne vous inquiètez pas, quand elle aura besoin de vous, elle saura se souvenir que vous « existez » … Mais pas pour vous, pour ELLE !!! Exclusivement pour ELLE … Car vous n’avez pas le droit d’avoir d’autres connaissances, mais ELLE oui …. Je connais tout ça par coeur , c’est épuisant …
Donc, en conséquence , je vous conseillerais de fuir, de couper les ponts à tout jamais, même (surtout) si elle revient en mode petite fille capricieuse, pleurnicheuse et bien sûr séductrice …
Ce n’est pas pour rien si elle fuit la conversation lorsque vous lui demandez de s’expliquer sur ses contradictions (mais évidemment c’est à cause de vous si elle se montre indécise, je connais par coeur) , elle a pigé que vous étiez en train de la décoder et ça elle doit détester …
Alors oui, comme le dit très bien Mesajy, vous perdez du temps, de l’énergie, et le maintien dans le temps de cette non-relation, vous empêche d’en envisager une autre, une vraie … Ce qui est d’ailleurs un de ses buts sûrement, inavoué et inavouable; vous devez la servir quelle que soient ses humeurs narcissiques … Coupez les ponts, ne lui laissez plus aucun espoir de revenir ou plutôt de continuer à être là; et je sais que c’est plus facile qu’à faire… mais c’est faisable … Je vous assure qu’on revit même si les premiers temps peuvent être durs …
Et je ne saurai trop vous conseiller, si ce n’est déjà fait, la lecture de qqs bouquins sur la manipulation mentale, vous verrez c’est hallucinant , vous y reconnaîtrez probablement un grand nombre des pratiques communes aux manipulateurs de tout poil …
« Echapper aux manipulateurs » de Christel Petitcollin ou encore « Les manipulateurs et l’amour » d’Isabelle Nazare-Aga …
Cordialement
Adzo
Tout ce que vous dites Adzo est tellement juste, je voulais vous dire merci pour vos interventions qui font boom à chaque fois que je vous lis. C’est formidable la contribution que vous apportez tout comme quelques autres sur ce forum où on atterit quand malheureusement qqun a manipulé l’amour qu’on lui portait. Le pas vers la guérison se fait pour ma part ici. Raf42, lisez les articles publiés ici, on y trouve réconfort et sagesse ce qui nous amène doucement vers la guérison. Ne permettez jamais à quelqu’un pour qui vous souhaitez le bonheur de vous dénigrer, de vous humilier.Courage
Lisez les réflexions enrichissantes d’Adzo qui nous aident à mieux cerner la problématique autour de la relation avec un PN. Ce forum est une vraie bouffée d’air frais. Amitiés chaleureuses des Pays Bas.
adzo,
vous dites des choses très interessantes sur le » gender » 🙂 🙂
c est très d actualité tout ça!!! l émancipation est encore à construire….
amitiés
carole
Merci Mejasy et Myriam pour votre témoignage
Ca me touche beaucoup …. Je pense que trop d’hommes n’osent pas dire ce qu’ils vivent , tant en ménage, qu’au boulot … Imaginez si tous les hommes qui ne disent rien , disaient … Parce qu’un homme c’est fort (et à soi même d’abord) , ça ne dit rien, ça ne livre pas ses affects ou ses échecs , c’est infaillible, c’est fort !!! … Ah oui ça sort d’où ce truc … Si de 2 000 ans, au minimum, de croyances tant religieuses que sociales …
Je suis un mec bizarre 🙂 , je livre mes émotions , mes affects … Je sais que bcp d’hommes ont honte parce qu’ils n’osent pas s’avouer les choses, leurs propres vérités et hypocrisies (et même entre mecs ce n’est pas facile d’en discuter, voire impossible) .. Ils ont été éduqués ainsi -boys don’t cry comme dit la chanson de THE CURE- , et moi comme eux, mais je veux libérer et assumer ma polarité féminine , assez exacerbé chez moi, certes, mais qui ne m’empêche pas d’être un homme … Ma tordue m’a assez scanné, là-dessus, pour savoir que j’étais ça , et quand elle l’a compris , elle s’est éclatée … Je sais que je dois un peu re-travaillé ma polarité masculine , comme je sais pourquoi elle est un peu atrophiée …
Cordialement
Adzo
Françoise votre toile est superbe ,je n’en aie jamais vu d’aussi jolie
La preuve ,je n’en possède aucune qui représente le vieux Québec avec ses nombreuses rues qui lui sont si typiques
Et pourtant cela fait de nombreux étés que je me promène à la recherche de la toile coup de cœur et aucun artiste n’a su faire vibrer d’authenticité une œuvre comme vous vous avez su le faire.. Toutes mes compliments pour ce chef d’œuvre et c’est sincère
Hélène
chère françoise ( et vous tous 🙂 )
une blague ( qui m avait faite bien rire): à un énarque, à qui l on demandait quelle langue était la plus enseignée à l ENA, il avait répondu » sans conteste,la langue de bois… »
j ai été un peu débordée par le travail, mais j ai lu tous les commentaires: pour revenir sur les pulsions suicidaires; 1 an après la rencontre avec M. PN, je faisais une tentative de suicide: j étais devenue une personne » clivée »; une partie de moi, continuait à assumer le travail, les enfants, les parents ( dans un surmenage total, je dois l avouer), tandis qu une autre partie, totalement infantile, était dans une dépendance affective, dans le déni de la folie de M.PN. C est à la suite de cette TS, que je me suis dit que si je ne faisais pas un travail psychothérapique profond, j allais sombrer dans la folie; tous mes repères avaient éclaté, et mon psychisme dévasté; j étais piégée dans une toile d araignée, ne sachant jamais ou était la vérité ou le mensonge, l honneteté ou la duplicité; je pressentais bien que « quelque chose » clochait, mais je refusais de l admettre, refusant par la meme à renoncer au » reve du prince charmant »…qui en fait n était que le le reflet de mes fantasmes
bonne soirée
carole
Bonjour,
Je me renseigne sur les PN. Je n’ose croire que mon ex puisse en être réellement un (sur certains points oui mais pas sur tous). Quoiqu’il en soit, j’ai 34 ans et ai perdu la garde de mes 2 enfants agés de 3 et 6 ans.
Après l’avoir quitté, nous avons mis une garde alternée durant plusieurs mois. Cela se passait mal (il refusait toute communication , j’ai proposé plusieurs médiations mais toujours la même technique: aucune réponse, une négation totale de ma personne). Etant au chomage, avec un conjoint fantastique à 2H de route, j’ai pris mon « courage » à 2 mains pour m’éloigner de lui et aller vivre avec mon amoureux. Je lui donc fait part de ma volonté de demander la garde totale. J’ai énormément culpabilisé et tout ce cheminement m’a pris presque une année, mais j’ai voulu être honnête.
A l’audience, j’ai perdu la garde: il a tablé sur sa stabilité, je déménageais, on m’a donc punie: 1 we sur 2, la moitié des vacances. Mais je devais aussi sauver « ma vie » si je ne voulais pas finir trop abimée psychologiquement. C’était cet été.
J’ai engagé une procédure d’appel, et là coup de bambou: j’apprends il y a 3 semaines par lettre recommandée que monsieur déménage avec les enfants encore plus loin, il ne m’a rien dit avant, il les a radiés des écoles derrière mon dos, et part s’installer chez sa nouvelle compagne qu’il fréquente depuis octobre (à ma connaissance, c’est la 7eme depuis juillet 2012).
Par « miracle », j’obtiens un référé en urgence. C’était il y a 2 jours. Il a menti de manière éhontée, s’est fait passer pour la victime, alors que je croyais naïvement qu’il se ferait taper sur les doigts par la justice. Mais bon, apparemment, si on n’est pas là pour parler inceste ou violences conjugales, ce sont des futilités qui font perdre leur temps aux JAF.
Verdict le 11 février, mais j’ai le sentiment qu’il arrive toujours à ses fins, quel que soit le chemin à prendre, de manière insidieuse et lâche. Je trouve ça aberrant. Mon honnêteté m’a fait tout perdre. Il manipule sans se soucier des autres, et surtout pas de ses enfants. Je voudrais tant que la vérité éclate, que ça finisse par se voir!
Tout n’est pas perdu, mais je suis pessimiste. Et désemparée. On ne devrait pas avoir à vivre de telles choses en tant que maman. Je m’inquiète pour eux et pour leur développement futur. Sa haine et sa blessure d’ego l’ont rendu toxique et malsain. Il n’était pas ainsi quand nous étions ensemble. Depuis que j’ai « osé » le quitter, le masque est tombé, et j’ai l’impression que rien ne pourra l’arrêter.
De plus en plus de mamans sont désenfantées. Je voulais témoigner……
Agathe
Cher Adzo,
Il y a des signes qui ne trompent pas, dans le discours que vous tient cette femme qui vous tourne autour. Aurait-elle , elle aussi, l’intention d’exercer son emprise sur vous? Alors là, elle a tout faux, ou elle fait semblant de ne pas comprendre.
Tout comme vous, je suis devenue très méfiante, et je tiens à me préserver, voire: à me protéger, surtout contre les personnes qui deviennent trop intrusives dans ma vie.
Je suis prête à tout et à n’importe quoi pour préserver ma paix intérieure et mon indépendance, si durement reconquises.
Et je suis même allée très loin , en jouant faisant croire à quelqu’un d’un peu trop entreprenant , que j’étais veuve, encore en deuil , et que j’avais d’autres soucis en tête que la bagatelle.
Peut-être suis-je allée trop loin? En tout cas, en revoyant la tête du type tout confus, j’en ai bien ri toute seule.
Non. Vraiment, comme dit le proverbe; « Chat échaudé craint l’eau froide. »
Je m’aperçois que j’ai perdu beaucoup de temps en voulant aider des manipulateurs(trices), qui, finalement, n’en valaient pas tant que ça la peine.
Il m’arrive d’avoir aussi l’indifférence chaleureuse, depuis cette histoire qui m’est arrivée.
Alors voilà: si cette personne n’a pas compris, au bout de trois fois, que NON, c’est NON, c’est presque un manque de respect à votre encontre.
J’ai été enchantée par le tableau de Françoise, cette rue avec cette belle perspective, ces maisons typiques.
Là où j’habite, il existe un concours semblable: « Les couleurs de Bretagne », qui commence en Mai et se termine en Octobre. Les thèmes s’arrêtent dans les lieux les plus typiques de la région. Il y a de la matière, et de plus en plus d’amateurs.
Cher Adzo, je vous souhaite une très bonne soirée, et de continuer ainsi votre petit bonhomme de chemin, tout tranquillement.
Amitiés, Forester.
Merci Forester,
Je pense comme vous : elle ne me respecte pas (et ne se respecte pas, sauf que ça c’est son pb, pas le mien) …. Vous décrivez exactement la question que je me suis posé : veut-elle me mettre sous emprise …. En tout cas, ça en avait le goût, l’odeur, et je l’ai vivement ressenti en moi … , avec un écho que ça ne pouvait pas avoir avant, me disant intérieurement « ah, non; tu repars pas dans un truc pareil » ; « c’est trop beau pour être vrai »; « je ne suis pas un Dieu vivant » …. J’exagère un peu sur la dernière réflexion mais ça m’a permis de rester lucide … Bref, elle voulait planter un décor de princesse !!! Ben moi, je n’ai pas de cheval 🙂 …
Et loin de moi l’idée de conclure qu’elle serait tordue; honnêtement je ne le pense pas, je la connais quand même, pour moi jusqu’à maintenant c’était une bonne amie, il n’y avait jamais eu aucunes ambiguités, mais elle m’a fait 2 sorties trop ambigues, là … Qu’elle ne soit pas bien dans son couple et dans sa vie en ce moment, ça je peux largement le comprendre, elle peut m’en parler si elle veut; mais c’est la phase séduction préalable dont je ne veux pas (et je me méfie peut-être encore plus de moi que d’elle) …. Avec une amoureuse éventuelle qui me séduirait et que je séduirais, et donc me plairais oui pourquoi pas , mais pas dans ce cas là …
La bonne nouvelle, c’est qu’elle me fout la paix depuis une semaine, plus de nouvelles … Le dernier message a dû passer …
Cordialement, Forester … Vous m’avez énormément appris aussi à travers vos témoignages, vos doutes (la race des PN ne doute jamais), vos réflexions, vos expressions Bretonnes et à vous ….
Et demain, y a un truc sérieux 🙂 : France-Angleterre ; le crunch !!! Même si ça n’a plus rien à voir avec le rugby que j’ai pratiqué (et pourtant y a un gabarit qui me ressemble (Palisson) et qui est de la sélection au dernières nouvelles, en ¾ ailes; je ne sais pas comment il fait, lui ; certes il court vite mais quand même … ), je vais regarder … A un moment donné, quand il n’y a que des golgoths d’1,90 m et 100 kgs (ou plus) qui font au moins 20 heures de muscu par semaine … Bon courage à lui …
Le XV de France n’est pas bon , et à tous les niveaux, stratégique, tactique, physique ( à 16- 3 au bout d’une demi-heure, il n’y a qu’un seul devoir, tuer le match !) … Quelques embrassades amicales, et un peu viriles, entre gentlemen qui s’adorent … Avoir pris à la gorge les Rosbeef, en leur mettant 2 essais, était une bonne idée … Fallait continuer dans l’idée …. Car le XV de la Rose n’est pas bon, juste plus efficace, réactif et réaliste …
Good Game comme ils nous disaient dans les années 90 avec ce flegme Britannique si moqueur chaque fois que le XV de France perdait sur des arbitrages litigieux…. Sorry, so British … Il ne faut jamais oublier que ce sont les Anglais qui ont inventé cette forme d’élégance- là qui est à la frontière du mépris (et dont les Etats-Uniens, entre autres, ont tenu à se débarrasser il y a plus de 2 siècles tellement ils n’en pouvaient plus de leur élégance) ….Good Game … So French 🙂 …
L’essai de Fickou est un chef d’oeuvre, y a toute la science du ¾ sur 20 mètres ; feinte de passe vers l’extérieur alors qu’il n’y a personne (mais ça enfume bien le défenseur) ; faux cadrage-débordement avec feinte de corps pour repiquer à l’intérieur (le dernier défenseur Anglais devait être dans les nuages, en tout cas aux fraises c’est sûr) … C’est de la danse !!!
Voir les Anglais perdre sur le fil du rasoir et en utilisant leurs armes, c’est toujours un plaisir pour moi …. , même si on n’est pas bon … Et jamais je n’aurais ce genre de plaisir (pervers ???) face au Pays de Galles, l’Irlande, l’Ecosse, la NZ, l’Australie ou les Sud-Af … Mais les Anglais, c’est autre chose … , c’est spécial 🙂 !!!
Bon we à vous toutes et tous ; et bonne semaine ….
Adzo
cher adzo,
je ris en lisant votre commentaire: » les anglais, c est spécial », AHHH, la perfide albion… 🙂
carole
Bonjour Françoise,
Ca ne m’étonne pas trop que vous conceviez votre tableau comme un portrait vivant : d’une certaine manière ça valide mon interprétation ; la maison aux volets rouges c’est vous et vous êtes en surplomb de la relation avec le PN (lui est au rdc, volets -yeux- fermés) et vous à l’étage ; vous prenez un autre point de vue, voyez plus haut et ailleurs … Le choix de cette rue sûrement très inconscient n’est pas un hasard … Quand on commence à sortir de l’emprise après les innombrables coups tordus et foireux des PN , on commet pleins d’actes manqués, d’actes inconscients et ils participent de la prise de conscience ….
Dans mon cas, même pas 2 mois avant la fin, j’ai fait quelque chose de tout à fait anodin sur le moment mais qui ne l’était pas : j’étais chez ma mère à Bx pour la Toussaint (2012), et je suis allé voir un match de foot au stade de Bx un soir , in extrémis d’ailleurs, je ne comptais pas y aller (Girondins de Bordeaux – FC Toulouse !!!!!!!!) … Outre que c’était Toulouse (comme quoi , y a pas de hasards), ce devait faire 10 ans peut être que je n’avais pas vu un match de foot à BX ….
De son côté, je savais que la toulousaine était à Bx ce même soir, à peut être 500 mètres du stade puisqu’elle assistait à un concert d’une star mondiale qui ne passait qu’à Bx pour le grand SO … , elle m’en avait parlé qqs temps avant, et lui avais proposé que l’on se voit ce soir là (je ne comptais pas aller au concert avec elle mais je savais que je serais sur BX à ce moment là) , aprés le concert ce que bien sûr elle avait refusé …. Il se trouve que dans la configuration de ce soir là, tel que ça se déroulait, ça aurait pu largement se faire, le match et le concert se terminant à peu près à la même heure … Je l’ai eu au téléphone ce jour là dans l’aprem, dans la soirée même et aprés le concert …. Ben vous savez quoi, l’idée ne serait ce que d’aller prendre un pot avec elle , de lui proposer même, m’était complétement sorti de l’esprit …. Je n’avais plus envie, et ce n’était plus par peur de prendre refus de plus (j’étais blindé là-dessus) ; juste plus envie, plus envie de jouer à son jeu du chat et de la souris …. C’est sur cela que j’ai réflechi bien plus tard, je n’avais plus ENVIE (avec elle), donc j’avais des envies, des désirs, des souhaits, de vivre, je n’étais plus sous emprise ou en tout cas en train d’en sortir mais je ne le savais pas encore ce soir là … D’ailleurs par fureur, 2 jours aprés, je suis allé faire chauffer la CB, en m’achetant quelques fringues et alors que j’étais en plein achat, voilà que mon portable sonne … C’était elle, pour me dire au bout de 2 heures, « c’est dommage qu’on ne se soit pas vu Dimanche » …. Voilà; le truc qui guérit quoi ou plutôt qui révèle puisque ça a toujours été ça, en fait …. Et je pourrais vous parler en long , en large et en travers de ce foutu téléphone fixe (chez elle, donc) qui n’a pas de sonneries …Ca c’est fantastique !!! En gros, c’est elle qui décide si et quand on l’appelle … Du pur contrôle psychologique …
Donc, je ne sais pas si elle a des vélléités depuis son sms , en tout cas j’ai un numéro de mobile mystérieux que 3131 a fini par me cracher … Difficile de porter plainte si je n’arrive pas à prouver que c’est elle (sinon, je me ferai un plaisir) , quant à me mettre sur liste rouge le pb est qu’elle a quand même mes numéros … Mais je refuse d’en changer, surtout pour des appels comme l’an dernier … D’ailleurs, y a un truc qui l’a calmé l’an dernier qd elle faisait ses salves d’appels : une fois c’est ma fille qui a décroché, en Février par là … Derrière ce fut le calme plat pendant un bon mois, puis ça a repris …. En tout cas, j’ai parlé de tout ça à ma psy qui n’a pas eu l’air plus surprise que ça, notamment su sms … Celle qui m’a surpris par contre c’est ma fille (elle a 14 ans) quand je lui ai dit pour le sms : « ben qu’est ce que tu crois, conne comme elle est , c’est normal, ça ne m’étonne pas » … Ca marche ma fille, si tu le dis … Je suis c** et naif parfois moi, je pense que les gens sont gentils, bienveillants , ben non …
Quant au sujet de cette femme qui me tourne autour j’ai dû mettre un 3 ème stop !!! Elle insiste BCP, mais là si elle n’a pas compris, c’est qu’elle est sourde : j’ai été très clair et j’ai abordé les sujets qui fâchent frontalement (son mari, sa séduction, ses insultes , oui, oui, déjà; forcément je ne réponds pas à ce qu’elle veut) … En gros, elle est une amie, « elle vient amicale », mais me passe une pommade terrible … Du coup, je lui ai dit que je n’avais surtout pas besoin de pommade, (que je me repommadais tout seul , ça je ne lui ai pas dit) , et que surtout elle avait un mari !!! Certes peut être plus à son goût mais que moi je n’étais pas une éponge à émotions et à frustrations … A partir de là , si elle le souhaite on peut discuter de tout … Mais avec ses bases là, non négociables !!!
Je me rends compte que je deviens moi, en bcp plus fort (… et en continuant ce que vous m’avez conseillé , la ligne de vie, et ce puzzle familial aussi qui m’a construit et forcément déconstruit) …
Merci Françoise, vous m’avez permis d’accéder à des choses auxquelles je n’aurais pas accéder par moi-même , vous m’avez filé des clefs de lectures et des références, des outils que j’utilise (parfois je m’écoeure parce que dans le ¼ de seconde , je vois la tentative de manipulation , au boulot par exemple) … Si c’est un collègue il prend ce qu’il faut,comme avant mais en mieux, là où c’est plus compliqué pour moi c’est quand c’est l’autorité … Et pourtant , je ne risque rien à leur dire que je vois ce qu’ils font , rien, et je leur dis avec qqs autres, (mais ils font semblant de ne pas comprendre) mais c’est encore une étape que je dois franchir … Avant y avait les syndicats pour ça, le collectif, et ça part en sucettes tout ça … Tout est lié, quand il n’y a plus de consciences individuelles ayant conscience d’appartenir à un collectif, il n’y a plus que des narcisses , des monades comme disaient Liebniz; des entités sans origines et sans causes (sans passé) , et donc sans avenir… J’ai essayé d’expliquer ça à la tordue parfois, (à sa demande) la plupart du temps elle m’envoyait chier, parfois elle m’entendait …
C’est sûrement pour ça qu’elle aimerait bien me recapter parce que je lui expliquais la mort ou plutôt pourquoi on est mortel … Son angoisse fondamentale, mais à un niveau qu’un mortel ne peut pas imaginer … Entre délectation et crainte abyssale de sa part …
Essayez d’expliquer (qui n’en a pas d’ailleurs, d’explications , par contre ils en demandent … ) la mort à un /une narcissique, c’est impossible …
Cordialement
Adzo
Bonsoir Adzo
Je crois aussi aux actes manqués dans certaines situations. Au rez-de-chaussée dans la maison du premier plan de mon tableau, vit une vieille dame qui ne reçoit la visite journalière que de sa femme de ménage. Les volets clos sont en réalité une salle-à-manger où elle ne va plus, sauf quand elle reçoit ses enfants et petits-enfants. L’étage par contre est loué régulièrement par des touristes. Je me souviens que j’avais insisté auprès d’un monsieur qui louait avec sa femme et leurs enfants les chambres de l’étage, afin que les volets restent ouverts le temps que je termine le tableau. Je n’aime pas les volets fermés, sauf lorsqu’ils ont une petite ouverture en forme de coeur ou de trèfle et qu’ils ont été patinés par le temps…
J’ose espérer que votre ex-PN ne vous fera plus d’ennuis…Pour le numéro, vous pouvez je pense voir qui est son propriétaire via l’annuaire inversé . Ce serait une façon de savoir si c’est bien votre tordue ou pas qui vous harcèle. De là, vous pourriez porter plainte.
Vous avez raison de penser qu’au fur et à mesure du travail thérapeutique, on devient davantage soi-même en plus fort, plus serein aussi. J’ai remarqué cela au fil du temps. Souvent notre assurance, les limites que nous pouvons et savons désormais poser désarçonnent celles et ceux qui nous ont connus plus timides et manquant de confiance avant l’expérience PN. C’est parfois très amusant de les surprendre ainsi.
Ne me remerciez pas…Je trouve normal de donner quelques pistes pour aider lorsque je teste avec succès des exercices thérapeutiques qui m’ont profité. Par la suite, vous pourrez peut-être passer ces trucs à des proches en souffrance et c’est ainsi que se perpétuera la grande chaîne humaine de solidarité face à l’adversité et aux mauvaises rencontres…
Oui, le militantisme comme le syndicalisme se perd dans notre société de consommation très individualiste. C’est très regrettable et je suis totalement d’accord avec vous sur le fait que la société actuelle fabrique des narcisses et par conséquent des PN. Mais si chacun fait un petit geste solidaire de temps en temps, nous pourrons faire changer un peu la donne…
Ce qui nous perturbe aussi je pense, se sont les abus de langage. Ce n’est pas un hasard si on remplace certains mots par d’autres. Les politiques via leurs conseillers en image et en communication sont très forts pour ça. Je ne sais pas si vous avez remarqué que l’ on ne parle plus de syndicats mais de partenaires sociaux (alors que le principe du syndicat est de défendre les intérêts des salariés, pas de servir la soupe au patronat). De même on ne dit plus ouvriers mais techniciens pour désigner certains emplois. Et il y aurait plein d’autres exemples du même genre…De même le principe de la langue de bois n’a jamais été aussi utilisé. J’avais à ce sujet beaucoup aimé la démonstration de Franck Lepage dont je vous laisse un extrait assez savoureux et qui je pense vous rappellera des souvenirs de réunions ou de colloques auxquels vous avez pu assister:
Très bonne fin de semaine
Cordialement
Françoise
Merci Françoise,
Oh la la , votre lien me replonge qqs années en arrière quand je me régalais des sketchs de frank Lepage … Et celui là est excellent !!! Ca me fait penser à ce que dit Frédéric Lordon sur nos élites auto-proclamées (politiques, économiques, journalistiques … ) dans « les nouveaux chiens de garde » … En gros il dit que si on interdisait certains mots (une 20 aine d’aprés lui) à nos doxosophes (la doxa en grec, c’est la pensée commune, vulgaire, le « prêt à penser ») ; ils n’auraient plus rien à dire … Et effectivement, il a raison, imaginez qu’on interdise les mots (que l’on entend en boucles depuis 30 ans) de « réformes, flexibilité, adaptation, compétitivité, concurrence » … et qqs autres issus du pire management néo-libéral, ils n’auraient plus rien à dire … C’est un discours creux , vide, sans contenu mais avec une violence inouie … Un discours PN, à marteler !!!
Parfois j’enrage sur moi-même à cause de ça : je sais décoder depuis longtemps ce faux- discours économique qui ne dit rien, qui est une propagande ; et je n’ai pas su (sauf pendant 1 an) décoder son faux-discours amoureux qui pourtant, avec le recul , avait exactement les mêmes tonalités, fonctionnait avec les mêmes sophismes …. Plus je vais, plus je pense que la relation avec la tordue était une lutte intellectuelle (pas au sens d’intelligence, ça elle l’est bien plus que moi); elle voulait me tuer par là ; à la fois parce qu’elle avait pigé que c’était à la fois ma force (que je ne me laisserais pas faire) et ma faiblesse (quand on réfléchit honnêtement, on doute toujours de ses idées, on les amende , on les modifie, les rénove, les consolide…..; bref on explore) … Quand elle n’avait que des certitudes, des avis péremptoires ce qui pouvait me désarçonner parfois; et plus par la forme que par le fond ; surtout quand elle disait de grosses conneries sur des domaines que je maîtrise …
Bon faut que je vous mette le truc sur les retraites en version longue; c’est à la fois tordant et dramatique tellement ça démonte une manipulation économique qui dure depuis 30 ans …
Sinon, évidemment, le numéro que j’ai ne donne rien dans l’annuaire inversé; soit c’est un privé , soit c’est un numéro ou poste de société … dont l’opérateur a promis la confidentialité à son client … Bref, ça lui ressemble bien … Vous savez quand j’allais la voir sur Tlse, elle était capable de me faire 5 ou 6 messages alors que je rentrais chez moi pour me tenir en continuant son faux discours … « Je veux que tu fasses partie de ma vie » …. La mienne par contre , on s’en fout :)…
Jamais je ne dirais ça à une femme, et à quiconque, même à une femme que j’aimerais à la folie; c’est trop narcissique … Je peux dire à une femme qu’elle fait partie de ma vie quand elle y est dedans , ça oui …. , mais pas « je veux » … Y a pas d’ordres à donner, l’autre fait ce qu’il veut , surtout quand cette autre ne donne aucunes preuves de ce qu’elle dit mais réclame sans arrêt … Et ça, ça rend fou
Cordialement Françoise
cher adzo ( mais aussi @tous),
j avoue que cette nov’langue, savament distillée matin, midi et soir, me fait de plus en plus penser à un discours PN; on y voit la perversion des mots, ceux ci, totalement détournés!
courage: entendre soumission
réformes: entendre destruction des acquis sociaux, etc, etc…
on peut décliner ça à l infini: un véritable lavage de cerveaux!
et maintenant, le pompon: la » théorie des genres »; j avoue que je suis totalement éffarée!!!
quant aux appels que vous recevez, je ne serais pas du tout surprise que cela vienne de Mme Latordue; personnellement , quand ça m est arrivé, c était répondeur , le temps que l autre se fatigue, histoire de ne pas rentrer dans son jeu…après, il y a toujours la solution de la plainte, bien sur
toutes mes amitiés
carole
Merci beaucoup pour votre soutiens a toute les deux ! J’ai fait deux main courante en 2 semaines il devient mechant monsieur n’accepte pas que c’est fini il me jette des object sur mwa et a ainsi cassé du materiel …. Je le haie de plus en plus… J’ai rdv chez une assistante sociale le tour admet que le sais pas si le dois le dénoncé à l’assistante sociale j’ai peur que l’on m’enlève la petite je n’ause pas….
ma chère Françoise
J’adore la façon dont vous parlez de votre tableau et l’absence de présence de gens se baladant dans la rue. C’est plus que significatif
Sur les toiles que j’achète ,si il y a présence de gens , ils ont la forme d’un visage mais les traits n’y sont pas. J’ai acheté en Haïti une toile de l’artiste Wilbert Laurent . Je me suis rendue à son atelier ,situé en haut d’une colline qui m’a pris 2 heures à grimper à 40 C,.
Il travaillait sur cette toile et comme il n’avait pas terminé ,je lui aie demandé de ne pas mettre de visages .Il m’a regardé en souriant avec ses dents blanches et m’a dit simplement ,je comprends . Je suis partie avec la toile pas encore sèche. D’ailleurs elle en porte quelques marquent. Lors du tremblement de terre ,il a été retrouvé 6 jours plus tard ,prisonnier sous les pierres de son atelier mais heureusement ,il était encore vivant. Ils ont la couenne dure ses Haïtiens. J’adore ces gens .J’ai beaucoup appris à vivre avec et auprès d’eux
Quand vous dîtes qu’une toile peinte par un artiste vaut mieux qu’une photo et bien là aussi je sais très bien de quoi il en retourne. D’ailleurs ,je l’avais déjà mentionné, je ne possède pas d’appareil photo et préfère acheté une toile qui elle dégage la sensibilité de l’artiste que de prendre une photo.
Mais ça se n’est qu’une question de choix car j’aime bien que les gens me donnent des photos d’eux que j’expose amoureusement sur les portes de mon réfrigérateur
Bon ,je dois me préparer
il me reste encore quelques courriels à ouvrir mais je le ferai à mon retour du boulot
bonne journée à tous
Hélène
Merci Hélène,
Je trouve cette expression de chez vous parfaite, au sujet de cette femme qui me tourne autour et à laquelle j’ai dû mettre un 3 ème stop !!! -elle insiste, mais là si elle n’a pas compris, c’est qu’elle est sourde car j’ai été à la fois très clair et j’ai abordé les sujets qui fâchent frontalement (son mari, sa séduction, ses insultes , oui, oui, déjà; forcément je ne réponds pas à ce qu’elle veut – : « c’est quelqu’un qui veut tout avoir, sans n’avoir rien à payer » … C’est clair que ça ressemble bien à ça , et que d’une manière certaine ça s’applique bien à la tordue !!! Pour ça que je suis méfiant, très méfiant ….
Cordialement
Adzo
Bonsoir Hélène
Merci de m’avoir signalé Wilbert Laurent. Je ne connaissais pas cet artiste. J’ai donc tapé son nom dans le moteur de recherche que j’utilise et j’ai ainsi pu découvrir son travail qui me fait penser un peu mais en plus naïf à des toiles sud-américaines comme celles de Diego Rivera. C’est un très joli travail en tout cas. J’aime beaucoup les toiles très colorées et Wilbert Laurent a une jolie palette.
Pour moi, un lieu n’a pas besoin d’humains pour être intéressant, il peut tout à fait se suffire à lui-même comme s’il était un vrai personnage. Beaucoup d’artistes, dès lors qu’ils peignent une rue, une place de ville ou de village, intègrent des silhouettes humaines à leur tableau. Je ne le fais pas automatiquement, essentiellement pour ne pas parasiter le regard des spectateurs alors que l’architecture, le cadrage, la lumière, l’ombre suffisent à créer une ambiance particulière qu’une présence humaine gâcherait (enfin de mon point de vue)…
Je suis très sensible à la poésie d’un paysage, d’un élément architectural, d’une maison, d’un jardin, d’un terrain en friche, d’une forêt, de sommets, d’alpages, d’un lac, d’un bord de mer…tout cela me parle énormément et m’interpelle. Du coup, j’ai tendance à évacuer les personnages, sauf s’ils apportent un plus au tableau.
Si je peins des personnes, se sont plus facilement des portraits que juste des silhouettes.
J’aime saisir et rendre les expressions du visage, les émotions qui traversent les gens…
Après, les photos peuvent aussi rendre aussi joli qu’un tableau.
Certains photographes s’amusent même à faire de leurs photos des tableaux, comme Pierre et Gilles mais aussi Bill Gekas ou Anna Geddes. J’aime aussi beaucoup cette démarche qui apporte une certaine grâce et souvent beaucoup de tendresse…
Bonne fin de semaine et bon courage pour votre travail.
Cordialement
Françoise
Bonjour Adzo
Je suis bien d’accord avec le fait de ne pas changer vos coordonnées.
C’est une manière comme vous dîtes de lui tenir tête. Quand tout est clair dans notre esprit ,il est facile pour nous de gérer ce genre de situation. De plus, se sont beaucoup de démarches inutiles que de modifier nos numéros de téléphones car aujourd’hui avec toutes les nouvelles technologies ,c’est un jeu d’enfants de retracer qui que se soit
Cette petite dame qui vous tourne autour n’annonce rien de bon non plus
Notre bonne amie Françoise en sait malheureusement quelque chose.
Comme dirait une expression de chez nous ; c’est quelqu’un qui veut tout avoir ,sans avoir rien à payer
Donc ,c’est terminé pour vous les petits détours en Espagne pour vous procurer vos clopes.
Bravo ,pour cette belle victoire sur la nicotine
bonne journée
Hélène
Bonjour Ikram
Ha le vilain petit connard, il est fin finaud .Il s’amuse à ouvrir des comptes à votre nom et ne paie pas les factures. Il s’organise pour vous faire une mauvaise cote au crédit. Quelle bassesse de sa part à votre égard.
Enfin vous voilà enclenché dans la roue de la liberté avec ce R.D.V avec une T.S.
C’était la première démarche à faire, compte tenu du manque de réseau d’aide autour de vous
Vous verrez ,elle saura vous dirigez vers des ressources appropriées à votre condition.
Prenez tout ce qu’elle offrira comme aide .
Ici ,les femmes dans votre condition, ont droit à des montants d’argents sous forme de versements à touts les mois provenant des coffres de l’état.
De plus ,un montant forfaitaire est attribué selon le nombre d’enfants à charge.
Elles ont droit aussi à un programme de logements à prix modiques
Dans un premier temps ,vous pourriez vous installez dans un centre d’hébergement pour femme en difficultés avec toutes les protections nécessaires pour éviter que votre conjoint entre en contact avec vous. .Et ensuite ,la justice fera son cours
J’imagine qu’outre mer , vous devez avoir ce genre de programme .
Ne refusez rien ,pour des simples raisons de fierté. Personne ne sait se que l’avenir nous réserve. Si ces programmes ont été institués ,c’est parce qu’il y avait de nombreuses demandes à ce sujet
Ne lâchez pas prise ,vous êtes bien partie vers le chemin de la liberté
Nous sommes de tout cœur derrière vous
Je m’excuse d’employer le mot nous ,mais je suis certaine que si je faisais une table ronde ,tous vous seriez d’accord avec moi.
Hélène
Bonsoir Hélène et merci beaucoup je.ccompte faire les.démarche pour le quitter au plus vite il commence à.me faire vraiment peur il est vraiment méchant il m’utilise avec son argent il dit que.c’est lui qui paye les factures donc.en.gros c’est moi qui dois la.bouclé juste parce.que monsieur souscrit à.des.option sur la box et à mon nom et il a pas payé depuis 4 mois et.j’ai aucune argent pour payée donc c’est moi.qui.paye les pots cassé hâte de revivre heureuse ça.me manque je.ne vous le cache pas je compte agir pour lui tout est de.ma faute et il joue avec ça et je rentre toujours dans.son piège mais.j’essaye psycologiquement de me dire que c’est pas moi la folle c’est lui…. lundi je vais allé voir ou prendre rdv avec une assistante sociale on verra qu’est ce qu’ile vont faire pour m’aider. Mercenaire d’être la pour m’épaulé….
Bonjour Ikram
Quel destin tragique qu’est le vôtre avec tout ces décès ,tous aussi tragiques les uns que les autres
Je comprends très bien le peu d’énergie qu’il vous reste en vivant sous le même toit que votre P.N Déjà ,vous faites se qu’il y a de plus urgent à faire ,c’est de vous trouver un boulot
Dès que vous aurez déniché un boulot, l’énergie nécessaire reviendra avec cet emploi.
Ne perdez pas espoir . Du moment que vous allez voir vos économies augmenter ,vous verrez l’énergie augmentée en même temps. Gardez le cap et ainsi dans quelques semaines voire quelque mois ,vous serez libre de cette brute
Je suis derrière vous pour vous aider à vous relever, à chaque fois que vous trébuchez
Hélène
Chère Françoise
Tout d’abord, merci de nous faire partager cette partie de votre vie que nous savions mais jamais je n’aurais songé un seul instant qu’un jour ,j’aurais la chance d’admirer une de vos œuvres
Je suis bouche bée devant cette toile
Je retrouve une finesse aux moindres détails avec votre pinceau.
Votre toile respire l’authenticité .
C’est comme si nous nous baladions nous même dans cette pette ruelle
Le contraste des couleurs .nous fait chaud au regard
Même que cette toile me rappelle une ruelle semblable qui est située à La Place Royale dans le quartier Petit Champlain à Québec
Je peux comprendre facilement que vous ayez remporté un prix avec cette toile
Tout respire l’authenticité ,les couleurs ,les dimensions des objets ,les jeux des nuances
Tout est parfait.
Franchement ,je dois vous avouer que depuis que je m’intéresse aux toiles de nos artistes locaux , je n’aie jamais rien vue de semblable. Souvent ,il y a un petit détail de trop qui vient gâcher la beauté d’une toile . Mais .vous il n’y a rien de cela ,tout respire un équilibre parfait.
Je vous félicite et merci de nous avoir fait partagé un moment de votre vie
Hélène
Merci beaucoup Hélène pour vos compliments sur mon aquarelle. J’ai pris beaucoup de plaisir à peindre cette rue qui fait partie des coins que j’aime et qui m’inspirent dans cette petite ville auvergnate.
Je suis sûre qu’il y a chez vous à Québec des peintres très doués qui font des toiles fantastiques. L’art pictural offre de belles surprises dans tous les pays du monde. Et avec les merveilleux paysages que vous avez au Québec, nul doute que les artistes y puisent des sujets d’inspiration de toute beauté.
J’espère que vous pourrez trouver de l’aide et du soutien à « la Boussole » pour Rémi et vous.
Je suis contente d’apprendre que finalement sa copine ira avec une amie et non avec vous avorter.
Bon courage et prenez soin de vous.
Très bonne soirée.
Cordialement
Françoise
Chère Forester
Merci beaucoup pour votre soutien
Je peux vous dire que cette semaine ,je me suis retournée sur un 30 sous, comme dirait une expression bien de chez
Je n’aime pas me plaindre donc je fais en sorte de toujours trouver des solutions aux lourdeurs que la vie met sur mon chemin
Je me suis trompée d’un mois pour se qui est de l’exposition de vos toiles
J’avais retenu cette information car je savais l’importance pour vous qu’avait cette expo et la joie que vous avez à faire découvrir aux autres la richesses de votre cœur par le biais de vos talents artistiques.
Quoi de mieux que le mois de Mai pour exposer. C’est l’effervescence de la renaissance de la vie.
Non .ne vous en faites pas .Si un objet d’art est trop onéreux pour moi; je continu mes recherches en me disant ,que quelqu’un d’autre qui a plus de sous que moi pourra l’acheter à sa juste valeur.
C’est plaisant de vous savoir occupé à plein de beaux projets
bonne journée
Hélène
Chère Carole,
Je tire mon chapeau à Françoise. Ton commentaire est vrai: voici un aperçu d’une oeuvre forte et lumineuse. Avec aussi beaucoup de maîtrise.
On met beaucoup de soi dans une oeuvre artistique, qu’elle soit picturale, musicale ou littéraire.
Ne laissons plus jamais personne museler notre expression.
Très amicalement, Forester.
Bonjour, Missfull,
Enregistrez tout. Cela pourra vous servir, si jamais votre ex PN a l’intention de mettre ses menaces à exécution.
Rassemblez toutes les pièces administratives vous concernant, et n’omettez pas d’en faire des doubles, voire des triples, que vous prendrez bien garde de ne pas laisser trainer chez vous. Mettez le tout en lieu sûr.
Et méditez sur ce vieil adage: « Si vis pace, parabellum. » , ce qui veut dire: « Si tu veux la paix, prépare la guerre. ».
Rompez tout contact avec lui, quitte à changer toutes vos coordonnées. Et ne prêtez pas le flanc à ses humiliations, c’est son jeu préféré, avec celui de duper son entourage.
Surtout, ne flanchez pas. Gardez courage, vous l’êtes déjà.
Amicalement, Forester.
» La guerre, ça ne s’arrêtera jamais… jusqu’à ta mort !!! Jusqu’à ta mort ! «
Ce que je viens d’entendre au téléphone. Je devrai enregistrer les conversations téléphonique ^^
Merci vous êtes adorable 🙂
Ma sœur vient de me dire… » Non, tu vas ne pas mourir. Il te dit juste qu’il ne te lâchera pas jusqu’à ta mort. Donc, c’est lui le faible. Toi ne sombres pas, je t’interdis de sombrer… A toi de prouver que tu es beaucoup plus forte que ça !«
Je ne peux plus vous répondre sur la page, et effectivement je n’aurais pas du mettre de nom de médecin. PN « repéré » comment ?
Par téléphone. Je l’appelai sur un autre sujet…
Elle m’a fait un questionnaire relationnel très détaillé…
la rencontre, la grossesse, les disputes, la séparation, types d’accusations, nombre incalculables d’audiences, etc,
Elle voyait les choses non pas avec mes yeux, mais avec les yeux d’un PN…sur sa proie.
Et elle a posé son diagnostique sur une histoire ultra stéréotypée.
Je ne l’ai plus jamais rappelé parce j’ai paniqué, mais je la remercie de m’avoir ouvert les yeux.
Chère Françoise,
Félicitations, vous avez fait là une oeuvre très forte!
Voici une belle revanche contre celui qui a tenté de vous anéantir, sans y parvenir.
Toute forme d’expression est salvatrice, et en voici encore une belle preuve!
Merci, Françoise, de nous faire découvrir votre talent. Continuez ainsi!
Amicalement,
Forester.
Merci Forester.
Sur le moment quand j’ai peint ce tableau, je ne pensais pas du tout en venir à bout car la perspective de la rue est complexe et les nuances d’ombre et de lumière sont très changeantes au cours d’une même journée, ce qui accentuait la difficulté de réalisation. Je me suis donc dit que je ferai juste acte de participation, histoire de me détendre après les horreurs que le PN m’avait fait vivre. J’ai fini le tableau au tout dernier moment du temps imparti avec un sentiment très mitigé sur mon travail. J’ai eu juste le temps de faire sécher un peu et de l’encadrer pour le présenter au jury et quand j’ai vu les travaux des autres artistes, je me suis dit qu’ils avaient mieux travaillé que moi. J’ai donc été très étonnée le lendemain de recevoir un coup de fil du président du jury me disant de venir à la remise des premiers prix. C’était assez surréaliste. Mais ça m’a fait énormément de bien psychologiquement parlant après tout ce que j’avais subi du PN. Et j’ai remercié mon compagnon de m’avoir fait cette heureuse suggestion de participer à ce concours. S’il ne m’avait pas encouragée à ce moment-là de me lancer, je ne pense pas que j’aurais osé participer tellement j’étais submergée par le chagrin. Donc ce tableau et le prix que j’ai reçu lui doivent beaucoup.
C’était effectivement une belle revanche contre le PN qui venait de me faire vivre des moments atroces.
Et en plus, ce moment particulier où j’ai peint ce tableau a été l’occasion pour moi de refaire confiance à mon compagnon qui m’avait beaucoup délaissée affectivement durant plusieurs années tout en me chargeant de toutes les responsabilités et de tout ce qui l’ennuyait…Le voir me soutenir pour contrer le PN, m’encourager à peindre m’a vraiment fait plaisir et a été un premier petit signe important pour que je redonne une chance à notre couple.
Donc ce tableau a une grande signification pour moi pour toutes ces raisons. Plus que le prix que j’ai reçu, c’est tout ce que ce tableau porte en lui et a amené dans ma vie de renouveau qui m’importe.
Alors je n’aurais jamais pu l’offrir ni le laisser au PN.
Oui, toute forme d’activité qui passionne est un bon contrepoids aux manigances des PN.
Toute activité plaisir (sportive, culturelle, manuelle, intellectuelle) porte en elle un ferment constructif qui participe à notre bien-être et à notre régénération intérieure.
Avoir cette pratique picturale m’a beaucoup aidée à tenir bon face au PN et m’a aidée à plus facilement décrocher de son emprise. Maintenant, cette pratique artistique n’aurait pas suffi seule. J’ai eu heureusement en plus,deux bons psy et deux bonnes thérapies complémentaires pour m’aider. C’est la conjonction de tout ça qui m’a permis de m’en sortir.
Cordialement
Françoise
Bonsoir, Hélène,
Je comprends qu’avec votre travail, vos soucis familiaux récents, vous n’avez pas eu le temps d’ouvrir votre boîte mail.
En ce qui concerne ma future expo de peinture, elle se déroulera en mai 2014, durant trois semaines. Je m’y attelle donc le plus régulièrement possible.
Sans pour autant vouloir être égoïste, il est temps que je m’occupe de moi, en laissant de côté les personnes toxiques que j’ai pu côtoyer en voulant encore les aider.
Je suis la philosophie de mon parrain, qui est âgé de soixante quatre ans, et qui a décidé de laisser tomber l’association d’anciens buveurs pour laquelle il a beaucoup donné de son temps; pour, enfin, prendre du temps pour lui. Bien sûr, il ne faut pas non plus tomber dans l’excès inverse en se retirant totalement de la société et vivre en ermite.
L’artisanat local de votre contrée doit être riche, j’ai vu des reportages à ce sujet sur une chaîne thématique. Et le fait de payer le juste prix à ces artisans locaux, qui peinent à gagner leur vie prouve votre honnêteté, votre délicatesse, votre respect et votre générosité de coeur.
Continuez ainsi, tout en restant quand même vigilante à ne pas non plus vous laisser prendre au piège de vouloir porter sur vos épaules toute la misère d’autrui. Déléguez vos tâches, par exemple en vous orientant vers des structures de professionnels qui pourraient aider Rémi dans les difficultés qu’il traverse en ce moment.
Bien sincèrement, vous avez beaucoup de mérite.
Avec toutes les amitiés,
Forester.
Chère Françoise,
Je vous remercie également de vos bons voeux, si je ne l’ai déjà fait.
Il est vrai que l’art thérapie m’apporte beaucoup, mais cela ne me suffit pas. Après avoir effectué un stage de deux jours chez une artiste (dans le cadre de l’art thérapie), j’ai repris contact avec elle aujourd’hui afin d’effectuer un stage d’initiation de peinture au couteau, technique que je ne maîtrise pas du tout.
Depuis que j’ai rompu toute relation avec mon ex PN, je découvre, et redécouvre plein de domaines dans lesquels j’avais autrefois plaisir: la lecture, les arts plastiques, le jardinage, la cuisine. Je m’informe également sur tout ce qui se passe dans le monde, dans notre société, avec les problèmes économiques et sociaux que nous connaissons actuellement.
Je m’aperçois avec plaisir que j’ai retrouvé l’esprit critique que je possédais avant cette relation toxique.
En effet, mon ex PN tentait de me formater à ses propres idées, avec ses raisonnements plus que simplistes, tant et si bien que je me trouvais dans un tel état de confusion, que je me demandais si j’étais dans le « vrai ».
Pour vous citer un exemple des raisonnements simplistes qu’il pouvait tenir: le petit-fils de la vieille dame chez qui il logeait, alors âgé de dix ans, lui demande la cause des guerres; ce à quoi il répond: « S’il y a des guerres, c’est parce qu’il y a trop de monde sur la terre et qu’il faut éliminer des gens. « J’interviens en disant que c’est plus compliqué que cela; tout en argumentant que les guerres proviennent d’autres raisons que la surpopulation. Il me coupe en disant que je parle d’une manière trop compliquée pour un enfant de dix ans. Or, un enfant de cet âge est apte à comprendre qu’il existe bien d’autres enjeux dans les causes des guerres, quand on prend la peine de lui expliquer correctement les choses, avec des illustrations adaptées à son âge. Les enfants de dix ans ont beaucoup plus de maturité et de capacité de raisonnement que l’on ne pense.
En fait, à chaque fois que j’essayais d’émettre ma propre opinion sur un sujet ou sur un autre, j’avais systématiquement tort. Normal, puisque pour lui, j’étais une femme, donc: un être inférieur, selon lui.
Le fait de me voir évoluer dans un milieu artistique le dérangeait aussi beaucoup: je n’avais pas le droit de m’épanouir dans les domaines qui me passionnaient. Seuls les siens comptaient, et son panel de loisirs était plutôt restreint: informatique, mots croisés, télévision, sieste, téléphoner durant des heures à sa mère ou à sa maîtresse.
Je me rends compte à quel point j’ai perdu de temps en sa compagnie, alors que j’aurais pu faire une multitude d’activités et de rencontres intéressantes. Je me sentais prisonnière et ne savais encore comment me libérer de son emprise.
Merci à vous, Françoise, et à tous nos visiteurs(ses) de m’avoir donné la clef.
Car il ne faut pas non plus oublier que, des mois voire: des années après une rupture avec de tels personnages, si nous n’effectuons pas un dur travail sur nous-même, quelque part, nous sommes encore prisonniers de son influence néfaste ainsi que de notre dépendance à l’autre.
Je vous souhaite une très bonne soirée,
Amitiés, Forester.
Bonjour Forester
Je suis ravie que vous retrouviez plaisir à des activités que le PN avaient dévalorisées et que vous puissiez exposer prochainement. Je vous félicite! C’est un beau renouveau que vous vivez bien mérité après toutes les souffrances et épreuves que vous avez vécues.
Vous savez bien que les PN dévalorisent la plupart du temps leur entourage immédiat.
Nous avons toujours tort face à eux. Nous sommes toujours nul(le) comparativement à eux, alors qu’en réalité, nous valons autant qu’eux voire plus. J’ai connu ce type de comportement chez mon paternel tyran domestique. Le PN que j’ai connu il y a quelques années était un peu plus subtil dans le procédé de dévalorisation, invoquant sans arrêt notre différence d’âge comme quelque chose d’insurmontable et qui faisait que je ne serai jamais celle avec qui il pourrait se fixer durablement. Quand j’avais appris en fin de liaison qu’il avait eu en même temps et avant moi pour maîtresse une jeune femme de 23 ans que j’avais rencontrée et qui dans son comportement avait tout d’une gamine alors qu’il délaissait sa compagne un peu plus âgée que lui, je me suis dit que pour le coup, il était dans la contradiction la plus totale.
Mais bon…c’est une posture assez courante chez les PN.
L’essentiel est que vous ayez retrouvé cette envie de vivre et de vous épanouir, de prendre du plaisir dans tout ce qui peut vous intéresser, vous passionner. C’est très important pour l’équilibre et la sécurité intérieure, le bon moral.
Vous aviez déjà la clef, Forester. Vous l’avez depuis toujours en vous par tout ce qui vous fait vibrer, vous intéresse, vous passionne. Il s’agissait juste de vous rappeler que vous la possédez pour avancer et vous réaliser pleinement.
Vous avez tout à fait raison de préciser qu’un vrai travail psy sur nous-même nous permet de sortir de l’emprise du PN. Et avec un bon psy professionnel, nous sommes obligés de ne pas nous contenter d’une introspection de surface (ce que nous aurions tous tendance à faire aussi bien par paresse que par peur de découvrir trop de choses, d’avoir trop mal encore), mais d’aller en profondeur et de comprendre les mécanismes, les évènements douloureux, les mauvaises rencontres ou les parents toxiques qui nous ont conduits à ces relations amoureuses toxiques avec des PN.
C’est ainsi que nous pouvons briser nos chaînes de dépendance psycho-affective.
Et les activités que nous aimons terminent de défaire l’emprise.
Plein de bonnes choses pour votre expo et votre vie.
Très cordialement
Françoise
Chère Françoise, vous etes comme votre peinture ( ou l inverse 🙂 ): lumineuse!
carole
C’est gentil Carole, merci.
Bonjour Forester
Oh-lala
J’ai ouvert votre courriel par hasard, car il y a beaucoup d’actions sur le site de Géneviève
Je serai incapable de tous les ouvrir avant mon départ pour le boulot mais ce ne sera que partie remise dès mon retour
Vous dîtes que Françoise a gagné un prix d’avec ses talents pour la peinture
Je la félicite .Si ses tableaux reflètent son art à l’écriture et bien je ne suis pas surprise
Mais vous de votre côté , vous nous aviez parler d’exposition de vos toiles pour le mois d’Avril
ou pour le printemps de cette année
Où en êtes vous avec cette expo ????
J’admire beaucoup les personnes qui possèdent des talents artistiques
J’ai quelques tableaux et des objets d’arts ( tissage , broderies, sculptures etc…) de différentes nationalités chez moi , achetés lors de mes voyages et de mes escapades de pêches.
Ainsi ,je contribue à encourager les artistes de ces régions à poursuivre leurs différentes créativités . Je respecte toujours le prix demandé .Ils y passent tellement d’heures et souvent c’est leur seul gagne pain
Toutes les pièces de mon appartement ont un thème
Je me lasse jamais de les regarder
Comme je ne possède pas d’appareil photo, ces objets d’arts sont plus que significatifs
Je sais que je n’aurez jamais la chance d’admirer vos toiles à toutes les deux mais si les gens de vos régions peuvent le faire et bien se sont des gens très privilégiés de pouvoir le faire
Bonne journée à tous
et promis dès mon retour ,je m’assois à l’ordi pour ouvrir mes courriels
Hélène
Chère Françoise,
Je vous félicite pour ce concours gagné en Auvergne!
Pour moi, la peinture a toujours été une évasion, j ‘ai aussi transmis mon savoir à des personnes de mon ancien quartier , qui étaient en difficulté. C’est avec grand plaisir que je le faisais, et j’avais beaucoup de résultat.
Mon ex PN était jaloux de mon petit talent. Je possède une Nature Morte que j’ai peint voici plusieurs années, au début de notre relation, il n’a jamais voulu croire que c’était moi qui l’avait réalisée. Une nuit, il me demande de réaliser son portrait, comme ça, au pied levé, juste pour vérifier si je savais vraiment dessiner.
En fait, ils jalousent nos talents, ils veulent toujours être les meilleurs. Mon ex PN m’a dit un jour: « Je suis un gagneur. Je suis le meilleur en tout. »
Oui, dans le domaine de l’arnaque, ils ne sont pas mauvais. Mais quand il s’agit de transmettre leur savoir, il n’y a plus personne.
Leur plus grand talent est la destruction de l’autre. Leur jalousie est morbide, maladive, incurable.
Aujourd’hui, je fuis les personne chez lesquelles je sens des vibrations négatives. Je m’oriente vers des gens qui sont positifs, avec lesquels j’échange beaucoup.
Avoir repris l’Art thérapie m’a permis de connaître d’autres artistes, qui exposent dans des galeries là où se trouve notre atelier.
Ce sont des gens ouverts d’esprit, agréables, plein de créativité. De plus, la dynamique du groupe auquel j’appartiens nous apporte beaucoup d’émulation dans notre créativité, tout en respectant le style et le mode d’expression de l’autre. Nous nous entraidons, et ceci dans le plus grand respect.
Notion que ne semble pas non plus connaître le PN.
Je vous souhaite une bonne soirée, et vous adresse toutes les plus sincères amitiés.
Forester.
Bonjour Forester,
Merci! C’est le seul concours de peinture que j’ai tenté jusqu’à présent, préférant mettre en valeur mes élèves plutôt que ma personne. Mais j’ai apprécié faire cette expérience dans le contexte de destruction que je vivais de la part du PN. Quand mon compagnon m’a proposé de participer à ce concours, j’étais au fond du désespoir, du chagrin. Mais je sentais confusément que c’était un moyen de ne pas couler tout à fait…Je ne pensais pas avoir suffisamment d’énergie pour terminer à temps et encore moins pour décrocher un prix…Ce fut l’occasion de voir que malgré l’impression d’être complètement détruite, anéantie, j’avais encore de la réserve pour transcender, faire vibrer les couleurs, les ombres, les lumières, les volumes. Ca a payé…et ça m’a aidée psychologiquement à ce moment là…Je n’avais cet été là, pas tout perdu et c’était quelque chose que le PN ne pourrait jamais m’enlever. Ni personne d’autre d’ailleurs…Et quand on prend conscience de cela, c’est déjà réconfortant, même si tout peut s’écrouler autour de nous, quelque part, nous avons et nous aurons toujours cet atout, cette force pour nous élever au-dessus du chaos, des aliénations, des humiliations que nous pouvons vivre, endurer parfois en serrant les dents…Cette capacité de nous ressourcer, de nous régénérer par l’art en cas de gros coup dur, est un grand cadeau que nous a fait la vie. Nous pouvons nous appuyer dessus pour avancer mais aussi pour tenir face à n’importe quelle adversité.
Une fois cette découverte faite de ces bienfaits pour nous-même, il est important de les partager aux autres qui peuvent eux aussi y trouver un apaisement et un moyen d’expression qui leur fait beaucoup de bien psychologiquement. Si l’art-thérapie est orienté spécifiquement dans cette démarche de soin, les arts plastiques comme toute forme d’art portent de toute façon une dimension thérapeutique qui peut aider; stabiliser, permettre une évasion qui participe à l’équilibre psycho-affectif personnel.
Je vous souhaite plein de bonnes choses dans cette pratique artistique et thérapeutique.
Et je vous souhaite une très belle année 2014.
Cordialement à vous
Françoise
Bonjour Geneviève
Voici une photo du tableau de concours peint et primé en 2010 dont je vous parlais.
Rien d’extraordinaire, très classique et banal, mais c’est un tableau qui a une signification particulière pour moi, car il incarne une forme de résistance et d’une certaine façon, une première victoire et rupture contre les agissements destructeurs du PN.
Mais c’est super !!! Et j’adore ce contraste des couleurs des pierres et du rouge des volets !! Ça me donne envie d’y aller !!
Merci, Geneviève.
Ce tableau représente la rue de la Tour Chabrit à Besse en Puy de Dôme. C’est une très jolie petite ville auvergnate (dont la caractéristique principale est justement ces vieilles pierres basaltiques et ces encadrements et volets rouges, présents dans toute la ville), pas loin d’une station de ski : Super Besse. Chaque année l’été, la ville organise un concours de peinture et chaque participant doit peindre en direct une rue de son choix de la ville. La technique utilisée est libre. Seul le format et l’obligation de peindre sur place dans un temps imparti sont imposés aux participants.
Je ne me dévalorise pas. C’est juste que ma façon de peindre n’a rien de contemporain ou d’original, donc je voulais juste prévenir au cas où vous auriez pensé voir un tableau qui sorte de l’ordinaire.
Je n’ai jamais eu besoin du PN ni de qui que ce soit pour peindre et y prendre du plaisir.
Je peins et dessine depuis l’enfance avec passion et je continue à pratiquer chaque jour tellement j’aime ça. J’en ai fait mon métier après des études et des diplômes aux Beaux-Arts et un début de carrière comme graphiste publicitaire, et j’enseigne le dessin et la peinture depuis de nombreuses années à différentes classes d’âge. Donc c’est une activité qui n’a jamais été liée spécifiquement au PN. Et je n’ai jamais attendu de sa part une valorisation dans ce domaine qu’il ne connaît pas et qui ne l’intéresse guère, sauf si ça vaut de l’argent ou que cela a été primé (c’est la seule chose qui intéressait le PN concernant ce tableau et c’est essentiellement pour cela qu’il voulait le garder je pense, pensant pouvoir peut-être le monnayer ou du moins en tirer un profit mondain du style « j’ai un tableau qui a été primé dans un concours »).
J’ai confiance en moi, rassurez-vous. Maintenant, si j’aime ce que je peins et suis confiante en ma technique que je fasse de l’aquarelle, de l’huile, du pastel, de l’encre de chine, de l’acrylique, du fusain, je considère que mon style reste très classique et banal. Et quand je dis ça, ce n’est pas faire preuve de dévalorisation, juste de réalisme. Vous verrez beaucoup de peintres peindre de cette façon. Mais comme je ne cherche pas à me distinguer, ça ne me dérange absolument pas. L’essentiel pour moi est d’aider au mieux mes élèves au plan technique. Ma pratique picturale personnelle me sert essentiellement de terrain d’expérimentation pour ensuite enrichir ma pédagogie. Ce qui me convient parfaitement.
Maintenant, si mon tableau vous a donné envie d’aller à Besse, je m’en réjouis.
C’est un joli coin de France, avec à proximité un très beau lac, le lac Pavin, et dans le même secteur, la chaîne des Puys qui vaut le coup d’oeil.
Bonne journée!
Cordialement
Françoise
Bonjour Françoise, et à toutes et tous,
Quelques nouvelles … Je suis un peu débordé en ce moment, c’est bon signe, c’est que la vie reprend ses droits …
D’abord Françoise, félicitations pour votre tableau, à la fois lumineux par le contraste des volets (symboliquement je trouve que ça a bcp de sens, cette lumière donnée par les volets puisque cela correspond au moment où vous avez vu rouge et ouvert les yeux – les volets rouges donc, ceux du bas restant fermés d’ailleurs, et ceux du haut étant ouverts – sur votre relation avec le PN, comme si vous regardiez le PN sous une autre couture, sous un autre angle et point de vue) et avec, parfois, une pointe de naïveté picturale par ci, par là … Je suis assez admiratif et serais bien infoutu de peindre (et dessiner) ainsi … Si en plus, il vous a permis de vous libérer du PN, ce n’est qu’encore mieux … J’espère que vous allez bien, ainsi que vous toutes et tous, y compris les nouveaux/nouvelles venu(e)s … Et souvenez vous toutes et tous, qu’ « il n’est point de pire tyran que celui qui sait se faire aimer » – Baruch Spinoza- …. Cela vaut dans toutes les dimensions de la vie, je pense …
De mon côté, un petit bémol, depuis sa tentative de relance, il y a 15 jours, les coups de fils mystérieux et foireux ont repris, au rythme de 2 à 3 par semaine, en tout cas dans les créneaux horaires où je suis chez moi …. Alors sans psychoter, je reste sur mes gardes mais je m’étonne que ce genre d’appels qui avaient cessés reprennent … Je me suis posé la question (et j’en ai d’ailleurs parlé à ma psy) de changer mes numéros de téléphone mais non, je considère désormais que ce serait lui faire bien trop d’honneurs et me faire bien trop de complications par rapport à l’ensemble de mes ami/e(s), connaissances, famille …. Et puis, si jamais c’est elle qui m’appelle en mettant son masque pour ne pas que je la reconnaisse, c’est pas bien grave …
Je ne sais pas si c’est un hasard, une coïncidence, une prise de conscience supplémentaire, mais puisque vous me disiez de transformer la relance de la tordue en acte fort, je suis alors assez « content » de moi car j’ai su très récemment mettre à distance une femme que je connais depuis assez longtemps mais qui commençait à me tourner autour d’une manière assez étrange (et paradoxale vu qu’elle est mariée), j’ai coupé net très vite : j’ai su reconnaître son discours me parant de toutes les qualités et vertus humaines, me flattant l’ego (alors qu’elle ne me connaît pas plus que ça, intimement parlant), une vraie entreprise de séduction – ce qui en soi n’est pas interdit mais curieux de part son statut matrimonial et surtout le dithyrambe sur ma personne -, j’ai reconnu aussi un côté « envahissant », intrusif, invasif, une familiarité dérangeante (déjà !!!) qui m’a fortement déplu, un humour très douteux sur les travers masculins (que bien sûr elle venait raconter à un homme), afin de sûrement mieux faire ressortir mes qualités exceptionnelles prétendues, mais pour mieux me mettre dans le même sac à la première « défaillance » de ma part, plus tard (je connais par coeur ce genre de procédés) , des généralisations à l’emporte-pièce, et avançant avec le masque de l’amitié tout en voulant clairement autre chose que trahissaient ses questionnements ou affirmations, des mots et des tournures de phrases qui me rappelaient des choses … , et pas des bonnes choses ! …. Bref, je ne lui ai pas laissé le temps d’installer son truc, lui disant même que je connaissais … Mais au moins, et c’est toute la différence avec la Tordue, elle semble avoir compris et ne cherche pas à me relancer; bref elle me respecte ou a pigé que je ne marchais pas dans la combine … C’est la suite qui me le dira …
Alors peut-être que je me trompe sur ses intentions, mais je préfère me tromper que de (re)-partir dans un truc Dantesque que je n’aurais peut-être pas su maîtriser dans quelques temps … Je préfère ne pas savoir si elle se cherche un amant, un nouveau conjoint, un confident ou un « homme-pansement » … Je passe mon tour 🙂 … Même si je n’ai pas coupé les ponts avec cette personne, j’ai coupé net la relation telle qu’elle tentait de l’instaurer, la norme qu’elle semblait vouloir instaurer (et qui ne me convient pas) , je lui ai mis un premier stop qu’elle n’a pas semblé piger; on dirait que le deuxième stop a été nettement plus efficace !!! Si jamais elle repointe son nez et qu’elle eclaircit ses positions, dit clairement ce qu’elle veut et adapte son comportement en conséquence, en étant réellement ce qu’elle prétend être – si elle se dit être une amie alors pas de pommadage séducteur de mon ego, c’est inutile -, alors on verra … Enfin c’est surtout moi qui verrai 🙂 …
Ah oui, je suis passé à la vapoteuse, à la cigarette électronique !!! Ca change la vie, ça aussi …
Cordialement à vous toutes et tous
Adzo
Merci pour vos compliments, Adzo.
Quand j’ai peint à l’aquarelle cette rue, je n’avais pas du tout pensé à la symbolique puisque sur cette petite ville tous les volets et menuiseries des fenêtres sont rouges (en contrepoint des pierres basaltiques des murs des maisons). J’ai peint la rue exactement telle que je la voyais durant 3 jours. Mais peut-être inconsciemment dans le choix de cette rue, il y avait qui sait, un sens caché. La tour Chabrit, petite échauguette qui donne son nom à la rue et située en haut du tableau m’apparait aujourd’hui à la lumière de votre analyse, comme moi qui tentais de prendre de la hauteur et de la distance par rapport à la relation que j’entretenais avec le PN (volets fermés).
A l’époque, les membres du jury m’ont posé la question suivante: pourquoi je n’avais pas mis de personnage se baladant dans la rue? J’avais répondu que la rue se suffisait à elle-même comme personnage (pour moi ce tableau est un portrait vivant) et que représenter en plus des passants s’y promenant n’aurait rien apporté sinon une sorte de redondance.
Je crois aujourd’hui que le PN m’avait tellement écoeurée du genre humain que je n’avais pas eu envie d’inclure des personnages dans la rue, préférant lui laisser toute la place pour mieux dégager l’énergie qu’elle recèle et qui moi, me fait vibrer, me fascine. Ce qui était amusant, c’était que peu de touristes, pourtant nombreux, passaient par cette rue alors qu’elle est magnifique. Le fait de me voir au loin assise sur le trottoir avec mon grand carton à dessin et mon papier aquarelle fixé dessus, mes aquarelles, cela a intrigué des touristes qui ont alors prêté attention à la rue et l’ont même prise en photo pour avoir le même cadrage que celui que j’avais choisi. Comme quoi, il faut parfois un tableau pour que les gens regardent avec plus d’attention les mille et unes merveilles qu’ils ont pourtant sous les yeux…Et j’ai été surprise d’apprendre que pas un artiste amateur ou professionnel n’avait avant moi, peint cette rue de la Tour Chabrit, qui pourtant est si jolie et si typique…
Votre ex-PN aurait-elle de nouveau des vélléités intrusives?
Vous savez que vous pouvez en cas de harcèlement téléphonique, vous mettre en liste rouge.
C’est ce que j’ai fait concernant notre téléphone fixe. Cela permet d’être moins importuné par des fâcheux, même si ça ne supprime pas forcément les appels commerciaux. J’en ai eu 4 la semaine dernière alors que je revenais de cours. C’est franchement pénible mais hélas, pas grand chose à faire pour s’en débarrasser. France Télécom doit revendre les numéros des particuliers, ce n’est pas possible autrement…
Sinon, vous avez toujours la possibilité de porter plainte si vraiment les appels sont par trop enquiquinants. Pensez-y…
Pour ce qui concerne l’aventureuse dame qui a tenté de vous séduire, peut-être voulait-elle échapper à un mariage ennuyeux et un mari distant…Le mariage n’étant pas une garantie de bonheur, peut-être étiez-vous pour elle une opportunité divertissante?
Le rentre dedans qu’elle vous a fait était, même sans clarification des choses, suffisamment explicite. Et si sa façon de faire vous a irrité, vous avez bien fait de la renvoyer à ses chères études 😉 Si cette dame avait dû vous plaire, vous n’auriez pas réagi comme vous l’avez fait.
Donc, ne vous faites pas des noeuds au cerveau la concernant. Si elle n’a pas compris votre message, c’est que vous avez eu raison de vous méfier.
Bravo pour la mutation cigarette. Mon compagnon a adopté aussi la vapoteuse, tout en alternant avec de vraies cigarettes roulées. Un petit effort qui j’espère se prolongera.
Bonne reprise demain!
Cordialement
Françoise
Françoise,
« Dire que j’ai marché sur le Puy de Dôme! » J’étais presque « dans votre toile » un peu plus loin quand même! LOL
Mari
Françoise,
Oh c’est trop joli! C’est hyper réconfortant comme endroit. Ça me donne le goût d’entrer dans le tableau, pour y vivre un instant, prendre mon petit café là-devant.
j’en ressortirai plus forte, j’suis sûre! 😉
Merci de l’avoir partagé.
amicalement,
Mari
Françoise,
Un seul mot, félicitation.
J’ai adoré, merci pour ce tableau magnifique, Continuez !
Lefèvre
Merci Lefèvre. Je peindrai je crois jusqu’à mon dernier souffle. C’est vraiment une passion depuis ma plus tendre enfance. Contente que le tableau vous ait plu.
Chère Françoise
j’ai lu â deux reprises votre commentaire ,tellement il est rempli d’amour et de gratitude au sujet de votre petite famille. Votre récit me fait songer à un vrai conte de fée.
Je suis heureuse pour vous, qu’enfin vous avez trouvé un oasis de bonheur et je vous souhaite d’y rester jusqu’à la fin de vos jours
amicalement
Hélène
Merci Hélène, je suis très touchée…
Mon compagnon m’a beaucoup aidée à surmonter l’expérience PN. Et notre fille m’aide aussi beaucoup.
Après tout le vécu difficile et traumatique, j’ai l’impression depuis deux ans environ, d’enfin vivre une vie « normale ».
Je profite donc autant que je peux de cette accalmie…et je suis contente du chemin parcouru, même s’il y a et qu’il y aura encore des progrès à faire…
Je vous souhaite de tout coeur de trouver l’apaisement que je connais actuellement.
Très cordialement
Françoise
Bonjour bravo pour votre site il est bien construit et intéressant. J’ai simplement une petite remarque : il est très orienté vers le harcèlement d’un homme à une femme en couple, j’ai lu aussi quelques articles à propos des enfants, mais il me semble que d’autres cas de figure tout aussi importants sont à mettre au jour !
Je me remets tout juste du harcelement de celle que j’appelais « ma meilleure amie » cela a duré 3 ans, et est beaucoup plus complexe et subtil je pense que dans une relation de couple car très décousu. J’ai également perdu de nombreux proches que nous avions en commun qui m’en veulent aujourd’hui pour « ce que je lui ai fait ». (Attention je ne dis pas que c’est pire que pour d’autres, je ne crois pas que cela puisse être le cas seulement c’est très différent et tout aussi important).
Il ne faut également pas passer à côté de ce genre de cas dans le monde du travail, qui peuvent être d’autant plus destructeurs que la victime peut tout perdre matériellement parlant !
Ne sous estimez pas les femmes, elles peuvent, au même titre que les hommes, se révéler dangereuse !
Bon courage à tous
Je m’excuse mais je voudrais juste ajouter un autre petit commentaire
Par contre quand je suis témoin de paroles et de comportements inacceptables faits à autrui et bien à ce moment là j’interviens pour remettre en questions les faits et gestes de l’auteur étant incapable d’assister à toutes formes de violences et d’intimidations
Je peux vous dire qu’à ce moment là je n’aie pas la langue dans ma poche
bonne journée
Hélène
Bonjour à tous
Nous nous sommes jamais reparlés mon ex-mari et moi du moment où j’ai quitté la maison
Nous avons toujours discuté par le biais d’un avocat. Jamais ni un ni l’autre avons tenté de prendre des ententes ou avoir des discussions aux sujets des enfants tellement nous étions dans un monde différant . Non c’est vrai ,j’ai osé une fois au sujet de ma fille de lui téléphoner et il m’a raccroché la ligne au nez. C’est cela que je trouve dommage pour les enfants
Souvent quand les gens autour de moi parlent de divorce à l’amiable ,j’ai un pincement au cœur
C’est ça de se séparer d’une personne P.N. Elle ne pense qu’à sa petite personne et oublie qu’il y a des enfants en jeux et c’est bien malheureux.
Je ne pleure plus quand quelqu’un me fait de la peine mais si par bonheur une personne est gentille avec moi et bien là cette attention me touche si profond dans mon cœur que je pleure comme une Madeleine et je suis d’une reconnaissance sans limite pour cette. Par contre pour ce quelqu’un qui n’est pas gentil je reste sans mot . Je ne réagi pas et essaie d’ignorer le mal qu’il me fait.
Qu’il ne m’adresse plus la parole c’set bien tant mieux mais pour les enfants cela a été très difficile pour eux
Bonne journée
Hélène
Et oui enfin une bonne nouvelle je respire. J ai eu pour explications que comme le psy s oppose a plus qu une fois par mois et l assistante sociale aussi, le système judiciaire français ne peut pas prendre de risque
Bonjour Ikram
Il doit bien avoir dans votre région un hébergement pour les femmes et les enfants violentés
C’est dans un endroit identique que je me suis réfugiée 1 mois quand j’ai quitté le domicile conjugal, C’était le temps maximum qui était alloué aux femmes et leurs enfants. Le séjour était gratuit pour certaines et celles qui travaillaient comme moi ,nous devions payer 10.00 $ par jour
Le transport des enfants dans leurs écoles respectives était prioritaire pour eux . Les enfants étaient véhiculés en taxi et circulaient toujours accompagnés d’intervenants.
Durant ce temps d’hébergement ,nous avions de l’aide à touts les niveaux, T.S, éducatrices spécialisées pour les enfants, rencontres individuelles et de groupes, des formations de touts genres etc… Nous avions accès à plusieurs registres, avocats, psychologues ,loyers à prix modiques ,magasins de meubles usagés ect… D’ailleurs ,c’est eux qui m’ont mis en contact avec un psychologue expert en violence faite aux femmes et aux enfants qui faisait des expertises psycho-sociales à la Cours
Je n’aie jamais regretté mon séjour là-bas ,bien au contraire. Comme vous j’étais seule et avec leurs aides ,j’ai pu rebâtir une vie relativement convenable.
Faites des recherches C.L.S.C ,même votre M.D. de famille peut peut-être vous aidez.
Si vous pensez qu’il est temps de partir et bien essayez ces démarches
Vous ne perdez rien à essayer de cibler ces endroits
Je sais aussi que ces centres font des suivis à l’externe pour celle qui sont encore avec leurs conjoints. Il n’ y a pas de honte d’aller frapper à leurs portes
bon courage
Hélène
Bonsoir Hélène,
Merci pour votre réponses à vrais dire je ne sais plus quoi faire ça devient urgent pour ma fille je ne pourrai pas resté peur qu’elle voit toute les disputes et peur qu’elle deviennent comme lui…. Il faut que je fasse quelque choses mais toute ma famille de m’aide pas ni personne je suis perdu je ne pourrai pas encore attendre quelques année il mange mon indépendance !!! Je le vois à chaque fois il me jette comme un chiffon et revient….
Bonjour oui mais je vous avoue que je suis vraiment déprimé je n’ose plus rien faire appart chercher du boulot pour pouvoir être dépendante de lui puis le largué. Le PN c’est chargé de joué avec ma sensibilité rien que d’y pensé ça me fait pleuré j’ai été adopté à l’âge de 3ans et demi par la soeur de ma mère ma tante , elle m’a toujours ignorer jusqu’à présent elle est venu chez moi 2 fois en 3 ans et demi pour resté 10 minutes maximum….
Un jour j’ai pris l’avion à 18 ans pour allé voir ma maman je l’à voyais une fois par ans, j’étais toute contente jusqu’à ce qu’elle viennent me chercher et que je face un accident de voiture avec elle est morte dans mes bras 😥 .
Puis je suis arrivé à Strasbourg une semaine après je ne pouvais pas resté au Maroc 2 semaine à cause de tout ce que j’avais enduré donc je suis reparti j’ai fuis la douleur….
Puis m’a tante m’a jetter à la rue pendant 2 mois puis elle m’a repris chez elle puis au travail j’ai rencontré ce PN qui faisait son petit charmeur qui était déjà divorcé mais bon il a commencé à minventerune vie qu’il avait le permis qu’il avait des enfant qu’il avait de l’argent etc que des bêtises juste pour me séduire .
Chez moi ça n’aller pas donc j’ai décidé de vivre avec pour fuir chez moi car eux aussi n’étais pas correcte avec moi alors que j’avais perdu ma mère.
Un né passèrent et ma soeur est décédé aussi d’un accident de voiture puis j’étais enceinte donc j’ai fais une dépression puis j’ai gardée le bebe pour moi cétais or de question d’avortée pour moi cétais tué un bébé innocent….
Puis quand j’ai eu ma fille j’ai su toute les bêtise qu’il a fait les mensonge la manipulation et je viens d’apprendre qu’il est interdit bancaire et que depuis que je suis avec il a fait une falsification d’identer bancaire cette à dire son nom est Oliver — Olivier il a mit et c’est ça 3 ème carte bancaire et il y a pas que ça …. Pensé vous que je pourrais joué avec ça au tribunal pour qu’il ne me prennent pas ma fille ? C’est comme un escroc…. Merci Hélène bisous
Bonjour Ikram
Vous dîtes qu’il ne veut plus de vous au lit !!!!
Réfléchissez, de toute façon quand l’amour n’est pas au R.D.V. nos envies d’être au lit diminues inévitablement. En tout cas ce fut mon cas. J’appréhendais d’aller me coucher et j’étirais mes soirées.
La première chose à faire ,c’est de vous trouvez un boulot ou bien de retourner sur les bancs d’école pour vous bâtir une carrière qui vous permettra d’avoir un horaire de travail plus adapté à une future vie monoparentale et ainsi de vous garantir une autonomie financière.
Vous n’aurez pas de difficultés à obtenir des prêts et bourses d’études avec un enfant à charge
Vous êtes encore si jeune et pleine d’énergies. Vous n’aurez aucune difficulté à concilier études et famille.
D’ailleurs s’est exactement se que j’ai fait à l’âge de 34 ans . Ayant délaissée ma profession d’infirmière durant quelques années pour élever mes 4 enfants. Durant ses 7 années à la maison ,je ne suis pas restée inactive J’avais une garderie en milieu familiale mais pas facile à gérer avec le caractère bouillant de mon ex-mari mais jamais il n’a osé levé la main sur les enfants que j’avais à ma charge durant la journée. Comme je prévoyais quitter le domicile familiale ,je devais fermer la garderie et reprendre mon boulot d’infirmière.
,je suis retournée à l’école pendant 2 ans pour actualiser ma licence d’infirmière et retourner sur le marché du travail. Quand ,j’ai acquis mon indépendance financière ,j’ai quitté le père de mes enfants . Je savais qu’il me fallait à tout prix agir ainsi car je savais que la lutte serait longue et ardue suite à ma séparation.
J’ai payé cher cette séparation à touts les niveaux . Pour racheter mes 7 années passées à la maison ,je lui aie tout laissé ; argent dans le compte conjoint, maison payée par l’héritage de ma mère etc…J’ai pensé acheté la paix en agissant ainsi mais je me suis retrouvée dans la rue du jour au lendemain . J’ai du renoncer à la garde de mes enfants étant amenuisée à touts les niveaux.
Ne faites surtout pas l’erreur que j’ai faîtes de tout lui laisser ,prenez plutôt exemple sur Françoise qui s’est battue pour avoir l’héritage paternel. Prenez aussi exemple sur Carole et sur plusieurs autres ici sur le blogue pour se qui est de la garde de votre enfant
Bon courage car il vous en faudra
Je ne suis pas inquiète pour vous
Vous êtes encore si jeune
Hélène
Julie, enfin de bonnes nouvelles pour vous . Cela me renoue un peu avec le système juridique.
J’avais perdu confiance en ses lois pour les femmes et enfants violentés. Il aurait mérité la déchéance parentale totale ;mais bon ,2 heures par mois pour vous évitez d’être harcelée par lui .Cela est une bonne décision en votre faveur ,ainsi en gardant ce lien ,vous aurez droit à une pension alimentaire
Félicitations
Hélène
Chère Forester
Je ne rate pas un commentaire de votre part, cela fait partie de ma routine du matin
Vous êtes notre championne avec un score de 800 commentaires sur ce blogue à vous seule
Café à la main , installée devant mon ordi dès 4.45 hres ,je lie chacun des commentaires un par un ,mais pas toujours le temps d’y répondre . Je dois quitter pour le boulot très tôt. c’est merveilleux d’habiter sur l’Île d’Orléans mais je travaille à l’autre bout de la ville de Québec.
Je dois traverser la ville au grand complet pour m’y rendre. Cela prend 1 hre pour m’y rendre et 1 hre pour y revenir. Pour moi la distance n’a pas d’importance. Du moment où j’y trouve du bonheur tout comme ce blogue
Félicitations et bonne continuité
Restez fidèle à vous même, ne laissez plus jamais personne briser la magie des mots qui fait de vous une charmante personne à qui confier nos secrets encrés profondément dans notre cœur
Hélène
Ikram,
En plus des très bons conseils d’Hélène, j’ajouterai
de ne pas hésiter à aller chercher de l’aide dans le plus proche centre
d’aide aux personnes violentées, il doit bien éxister une structure
qui peut vous accueillir toute les deux, en parler absolument au psy du centre
à un médecin, ne rien lui dire au » vilain connard » pardon, mais après avoir lu votre témoignage, du comportement de ce pn et ce que vous subissez avec votre enfant
est vraiment insupportable, c’est un monstre ce pn, comme tous d’ailleurs ( mes enfants étaient partis de la maison quand pn est passé à la vitesse supérieure) mais pn a décider de ne plus
contacter l’un deux pour m’atteindre, oui des vilains connards ces pn.
Quand il vous demande d’aller vous promenez en journée avec votre fille
afin qu’il soit seul et à l’aise dans l’apt, un vrai cauchemard ce type ! N’abandonnez pas vos recherches d’apt… Courage, ne baissez pas les bras! Parlez à un prof médical, une infirmière lorsque vous vous rendez à une visite médicale pour votre fille par exemple.
confiez vous un peu à eux, n’hésitez pas, ça aide.
Pour ce qui est des soucis d’argent, ça a beaucoup d’importance c’est sur, mais néanmoins
bien secondaire, croyez moi si je n’avais pas résister et retrouver un brin de force pour
continuer j’aurai perdu et ma santé et ruinée ? L’essentiel aujourd’hui c’est que vous ayez
les ressources nécessaires physique et psychique, très très important il le faut.
Renforcez vous plutôt, ne pas écouter les méchancetés de pn, profitez des moments ou
vous êtes en forme pour avancer dans vos projets entrepris (j’insiste)
Préservez toute l’énergie nécessaire pour qu’enfin vous puissiez vous protégez avec
votre enfant et pour sortir de son piège.
Je vous souhaite vraiment de vous en sortir, restez confiante, prudente et un peu de patiente
et petit à petit on avance et on s’en sort. Pensez à vous deux, bientôt c’est vous qui
l’enverrez promener le vilain… !!
Amicalement
Lefèvre
Je me fait manipulé ça fait 3 ans j’ai 21 ans je vie avec un pervers narcissique avec qui j’ai un enfant tout les jours il me ment à chaque fois que l’on ce dispute il me menace de me cassé la geule il essai de m’éloigner de mes amies de ma famille récemment je ne travaille plus à cause des horaires en restauration et la difficulté de trouver des nourrice le soir et le week-end font que je cherche à me réorienter mais que faire quand ont vie avec un connar ont fait plus l’Amour c’est très rare il a une barbe de 5 cm il refuse de l’enlever il me conseil toujours de sortir et quand c’est en journée de sortir ma fille à croire qu’on le derrange il aime pas ma famille il aime personne il est installé dans ma régions depuis 4 ans et il compte pas partir un jour il m’a dis qu’il ne compter pas faire ça vie ici et encore moins avec moi je suis désemparé personne m’aide à trouver une solutions surtout qu’il met de l’argent de côté c’est ce qu’il dit mais il refuse de me laisser regarder ses comptes et je pense à ma fille je veux pas quelle soit malheureuse et galéré avec elle…. Je suis triste il me délaisse ….
Bonjour Françoise
Je sens votre commentaire vibré en vous, nous palpons vos émotions
Il est à l’image même de votre personnalité, sensée et réfléchie
je vous souhaite une belle et merveilleuse année
Hélène
Merci chère Héléne,
En effet, je ne prends pas les jambes à mon coup, mais je cours juste pour maintenir, voire accroître encore la distance que j’avais déjà réussi à mettre et que son petit sms visait à réduire …. Si elle veut jouer à « gagne-terrain », elle a perdu d’avance, j’ai trop pris le large …
Er comme vous dîtes, une nouvelle année et vie démarrent …
Amicalement, et mes meilleurs voeux et une très bonne année à vous …
Adzo
Bonsoir Hélène
Merci pour ces voeux. Je vous souhaite également une très belle année 2014. Prenez soin de vous.
Bonne fête cher Adzo et courez vite vers le bonheur qui est à deux pas de vous
Rien ne sert de courir dans le bois pour vous cachez, l’important est de maintenir vos distances de cette chose affreuse et de ce cauchemar . Vous êtes maintenant bien éveillé et à l’aube d’une nouvelle année pour vous
amicalement
Hélène
Impressionnant , j’hallucine … !!! On sait tous ici qu’ils sont capables de tout, mais là quand même elle m’espante !!!
Alors figurez vous qu’aujourd’hui c’est mon anniversaire, et bien la Tordue Despotique en a profité pour me faire un petit sms , rempli d’hypocrisies, pour me souhaiter un bon anniversaire, et une bonne année … Histoire de se maintenir là, de me rappeler son mauvais souvenir, plus d’un an aprés … C’est ça vouloir maintenir l’emprise et déterrer une ancienne proie …
Pourtant j’avais cru être clair lors du 8 ° Round … Elle qui m’avait juré (promis, juré, craché, si je mens je vais en enfer) à ce moment là qu’elle n’avait plus mes numéros de téléphone, qu’elle n’avait donc pas pu me faire (ou faire faire) ses appels foireux pendant 6 mois, ben aujourd’hui elle en avait retrouvé un en tout cas … Quand le loup sort du bois … Oui , ma jolie, bien sûr, mais la forêt est grande , et je cours vite, très vite, tu ne m’auras plus … Ton bordel psychotique ne fonctionne plus !!!!!!
Adzo
cher adzo,
ben…bon anniversaire! n oubliez pas, cher adzo, qu ils/elles sont capables de TOUT
amicalement
carole
Chère Carole,
Merci chère Carole … En effet, il ne faut jamais oublier cette règle d’or : ces tordu(e)s sont capables de TOUT !!! Même des mois, des années après … A la fois impressionnant et révélateur de leur maladie …
Car, à la grande différence d’une histoire d ‘amour qui se termine mal, où les 2 parties décident d’en terminer et de ne plus se voir, de ne plus s’appeler … (j’ai connu cela) et respectent mutuellement cette décision; la relation avec un(e) PN ne s’arrête jamais du point de vue du PN, et ça j’expérimente, c’est nouveau pour moi , je ne savais pas que ça pouvait exister même si j’avais intuité depuis assez longtemps qu’elle était fichue ainsi : ne JAMAIS oublier qu’elle est histrionique et narcissique et que c’est donc son besoin / manque d’une proie qui la gouverne, surtout si elle vient d’en perdre (tuer) une enième …
Car comme le dit bien MF Hirigoyen dans un de ses derniers ouvrages (Abus de faiblesse) , « les pervers moraux ont un énorme besoin de l’autre pour se compléter, mais ils les utiliseront en fonction de leurs intérêts …. Ils envahissent le territoire psychique de l’autre par des appels incessants, des sollicitations, des messages, jusqu’à ce que l’autre concède une acceptation même minime….. Les pervers pratiquent le harcélement verbal, avec un discours de ressassement intense, porté par un effet crescendo, des ruptures de ton, une accentuation des mots clefs. Leur message a beau être faux, il devient au bout d’un moment vérité sous le poids des paroles répétées sans fin, qui empiétent sur les limites de la victime, jusqu’à lui faire perdre ces repères [re-père 🙂 ]. Cette pression peut aboutir à un véritable harcélement par intrusion, le fameux stalcking … La manipulation est un jeu dont le but est de gagner sur l’autre . Il leur faut obligatoirement un partenaire, si possible à la hauteur. L’objectif doit être difficile à atteindre, exiger le suspens : « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » écrivait déjà Corneille »
Ce petit passage résume tellement bien à lui seul ce que j’ai connu avec elle …
Je saurai retenir la leçon, en imposant la seule règle qui vaille avec ce genre d’engeance : le mépris ….
Amicalement
Adzo
Bon anniversaire, Adzo!
Ne soyez pas étonné par ce retour de votre chipie manipulatrice. Cela veut dire qu’elle n’a pas trouvé encore votre remplaçant et tente une reconquête. J’ai eu droit à ce genre de chose avec le PN que j’ai connu sauf que, le jour de mon anniversaire fut l’occasion pour lui de me sous-entendre qu’il terminait la relation amoureuse ( « je serai toujours ton ami ») alors que 15 jours avant, j’avais eu droit à une démonstration d’attentions et de promesses de vie à deux…Je ne vous raconte même pas le choc que j’ai eu à l’époque. Même si j’avais déjà bien avancé au plan thérapeutique, sur le moment, j’ai été à la fois effarée, bouleversée au-delà de toute expression et dans une colère de type volcanique en me disant qu’il était vraiment odieux de me faire ça le jour J de mon anniversaire. Curieusement, malgré la douleur, c’est la colère qui l’a emporté et quelques heures plus tard, j’osais confier à la secrétaire du foyer rural où je travaille le mercredi, le calvaire que me faisait vivre depuis des années la collègue dont j’évoquais récemment les agissements de harcèlement moral à mon encontre. Il fallait je crois à l’époque, que je défoule ma colère, que je tape un grand coup sur la table. Même si c’est sur le PN que j’aurais voulu m’énerver, c’est la vieille bique (plus accessible géographiquement) à qui j’ai posé des limites. Après avoir dénoncé son comportement auprès de la direction et du secrétariat, je me suis épatée moi-même d’avoir trouvé le courage de parler. Donc d’une certaine façon, le message d’anniversaire du PN a servi de détonateur à ce que cessent, au moins pour un bon moment, les harcèlements de ma vieille collègue. Ce qui le soir quand je suis rentrée chez moi, m’a remise dans un état d’esprit constructif, avec en plus l’impression de m’être libérée aussi du PN. C’est dingue comme j’ai mesuré à ce moment-là que je me faisais avoir autant professionnellement qu’affectivement et qu’il était temps que cela cesse.
Donc, je ne sais pas si vous pouvez tourner positivement cet appel de votre ex-PN, mais si vous le pouvez, tirez-en profit, posez un acte fort qui vous entraîne un peu plus dans votre nouvelle vie, dans ce renouveau que vous connaissez actuellement et n’hésitez pas à en parler en thérapie. C’est quelque chose que j’avais travaillé avec mon psy et ça m’a aidée à dépassionner cet évènement en prenant du recul analytique dessus et en regardant la porte que cela m’avait permis d’ouvrir.
Bon courage et plein de bonnes choses et encore plus de renouveau pour vous en cette nouvelle année d’existence terrestre.
Cordialement
Françoise
Merci Françoise,
Tiens, c’est amusant, si j’ose dire, cet enfumage entre amour et amitié que vous avez connu, et qu’elle a pu me faire régulièrement pendant la relation …. A tel point que j’ai pu lui demander si elle couchait souvent avec ses amis !!! Pas de réponses évidemment ou alors d’une mauvaise foi flagrante et désarmante … Le coup de l’amitié elle me l’a fait aussi la dernière fois que je l’ai vue, sur le mode (je serais tjs là pour toi) , après m’avoir fait miroiter bien sûr la vie ensemble, non seulement pendant 2 ans, mais même une semaine avant … C’est très destructeur, mais c’est fait pour, pour faire passer l’autre par une certaine gamme des émotions humaines, la colère, la sidération, une tristesse incommensurable, enfin vous voyez …
En ce qui concerne le sms de l’autre jour, je suis resté sidéré pendant 2 ou 3 minutes à partir du moment où je me suis aperçu qu’elle m’avait envoyé un sms, tenant mon mobile dans la main, lisant et relisant son message, n’y croyant pas, disant , y compris à haute voix, « oh putain, mais elle est bargeot, elle est tarée, mais comment on peut faire ça ??? » Imaginez ça avec l’accent … Et très rapidement après ça m’a fait rire tellement elle validait par ce geste tout ce que j’ai compris d’elle, qu’il n’y avait qu’une givrée intégrale pour faire un truc pareil … Je compte bien sûr en parler avec ma psy cette semaine … Car j’ai bien compris sa tentative de recaptage sans connaître (et surtout sans vouloir les connaître) ses motivations, peu m’importe ….
Alors je ne sais pas si je ferai un acte fort, mais en tout cas si elle comptait me recapter avec ce message là, la pauvre est mal tombée … Sans avoir tout lu sur les PN, loin s’en faut, j’ai quand même passé bcp de temps depuis 1 an à lire, me documenter, sans compter en plus le travail psy … Ou elle n’imagine pas que j’ai pu faire tout cela auquel cas elle est encore plus débile (et narcissique) que je ne le croyais … Ou alors , elle se doute bien auquel cas, elle est bien plus perverse que je ne le pensais … Mon intuition et mon instinct, tellement que je la connais bien , me font pencher pour la 2ème hypothèse …
Je vous adresse également mes meilleurs voeux pour l’année 2014 et les plus belles choses aussi pour vous et les vôtres (j’ai lu avec bcp d’émotions ce que vous avez écrit sur votre construction au rapport à l’argent) … Ce thème là est inépuisable, tellement il en dit long … Souvent, lorsque je traite de chapitres entiers sur la monnaie, le financement de l’économie, les déséquilibres financiers mondiaux … , je vois des névroses collectives explosées en plein cours par les réflexions que me font les élèves ou les questions sidérantes qu’ils peuvent me poser … Dans un rapport à l’argent à la fois mystique et tabou , c’est terrible, mais je suis habitué … Bon c’est sûr, j’ai une façon particulière d’en parler, keynésienne …
Puisque vous associez argent et violence, sachez que de très grands économistes (inconnus du grand public, et totalement hétérodoxes) se sont intéressés à ce rapport là … Il existe même un livre qui se nomme « la violence de la monnaie », car oui, le fric est un rapport social de domination (entre classes) qui se combine très bien d’ailleurs avec d’autres rapports sociaux de domination (de genre par exemple) …
Cordialement
Adzo
cher adzo, chère françoise,
moi aussi le message de françoise à yvette marie m a beaucoup émue…il y dit, tellement, pourquoi, au travers des mauvais traitements, la construction est difficile, faite de fragilités, de peurs, d absence d estime de soi…qui nous ont jeté dans les bras d individus peu recommandables; conclusion: il faut re-découvrir cette estime de soi , si précieuse
de mon point de vue, le/la pn, n a pas à faire le deuil d une relation, puisqu il n y a jamais eu de véritable attachement ( au sens ou le commun des mortels l entends); il/elle peu donc revenir à tout moment, considérant que l ancienne proie peut éventuellement resservir: tout celà est strictement utilitaire
pour ma part, bien que silencieux pendant 10 ans, ne versant aucune PA, je me doutais que M.PN reviendrait; pas vers moi, car ayant gagné au plan judiciaire, sans faire aucune concession, en refusant tout contact ( tel, email, ou autre), dès que j ai saisi la justice, je l ai humilié!
par contre, je savais qu il essaierait de manipuler Gabriel, mais comme dit ce dernier » pas d’bol »: il a été insensible à la manipulation; ceci dit, je pense qu un jour ou l autre, il réessaiera
amicalement
carole
En effet, Carole, le PN n’a pas à faire le deuil de la relation amoureuse puisqu’il n’éprouve jamais de véritable attachement pour ses partenaires. Donc il s’accorde le droit de revenir dans la vie de ses victimes quand bon lui semble, du moment qu’il pense y puiser un intérêt personnel quelconque.
A contrario, nous qui les avons aimés, qui avons cherché à les comprendre, à les aider parfois dans des difficultés, nous avons énormément investi d’attachement et il nous faut du temps pour nous remettre affectivement de leurs manipulations psycho affectives.
De mon côté, ce qui m’a été le plus dur à surmonter vis à vis du PN, c’était que ça a été l’homme qui m’a donné envie d’avoir un enfant. Même si j’étais en couple depuis déjà un moment quand j’ai rencontré le PN, je sentais mon compagnon officiel si immature que je n’arrivais pas à me dire qu’il pourrait être père un jour. Donc je me refusais à vivre une parentalité avec lui. Par contre, le PN me donnait confiance…avec lui, très vite, j’ai eu une sorte de révélation et d’abandon amoureux tel que je me disais qu’il pourrait être à la hauteur et que je pourrais compter sur lui. Le désir d’enfant que j’avais mis de côté et que j’avais refusé aux hommes avec qui j’avais vécu, je pouvais l’envisager avec lui sans peur. Sa manipulation avait été si bien faite que j’ai été d’autant plus choquée et horrifiée de le voir me faire du mal et piétiner tout ce que nous avions vécu de beau. J’avais l’impression d’un cauchemar et de faire face à un homme dont la personnalité avait muté brutalement…
Pendant les premières années de la relation au PN, j’avais envie de quitter mon compagnon pour enfin vivre une vie à deux et une vie de famille avec le PN. Quand le PN m’a fait ses coups tordus la dernière année, je me suis dit qu’il devait être en proie à la crise de la soixantaine, que ce n’était pas possible qu’il puisse détruire tout ce que nous avions vécu ensemble et j’ai souffert de voir anéanti le projet de vie à deux et de vie de famille que j’avais projeté réaliser avec lui. Il m’a fallu renouer avec mon compagnon officiel, la thérapie et la naissance de notre fille pour que je comprenne à quel point j’étais dans l’illusion…qu’en réalité j’avais eu raison de rester en couple avec mon compagnon et qu’il valait mieux que je n’ai pas eu d’enfant avec le PN. Et ce sentiment s’est renforcé en vous lisant, en lisant d’autres intervenants qui ont eu des enfants avec leur conjoint(e) PN.
Je me dis aujourd’hui que je l’ai échappé belle…Et que mon compagnon qui est devenu plus mature, si engagé auprès de notre fille (comme je n’aurais jamais pensé il y a encore 3 ans qu’il pourrait l’être), est bien plus fiable et solide en réalité que le PN ne le sera jamais.
Et depuis que je suis maman, j’en viens même parfois à redouter de rencontrer le PN…comme s’il pouvait tenter de s’approprier notre petite fille. Je ne sais pas comment je pourrais réagir si je le revoyais. Je me suis dit que peut-être je réagirais comme le personnage de Mathilde dans le livre d’Anna Gavalda lorsque 5 ans après sa grande histoire d’amour, elle recroise son ex alors qu’elle est devenue maman d’un petit garçon.
De ressentir depuis 2 ans le PN comme un danger, mais aussi avoir tourné la page, c’est quelque chose qui m’étonne comparativement à l’immense confiance que j’avais en lui quand nous étions amants.
Jamais je n’aurais pensé ressentir une telle méfiance vis à vis de cet homme.
Comme quoi…on change quand on comprend que nous avions eu affaire à un manipulateur et non pas à quelqu’un de fiable et d’honnête.
Bonsoir Adzo
Je crois que cet enfumage est assez classique chez les PN, hommes comme femmes.
Souffler le chaud et le froid dans la relation amoureuse est une de leur spécialité 😉
Cela leur permet de rester au centre de nos préoccupations et de balayer tout ce qui n’est pas eux, de ne trouver à l’existence aucune saveur dès lors qu’ils ne sont pas présents à nos côtés. Ils fonctionnent comme des fantômes hantant notre esprit, nos projets, notre demeure.
Pour chasser ce fantôme, il faut lui retirer un à un, les masques qu’il prend pour mieux nous posséder et avant nous séduire.
Quand je vous disais de poser un acte fort, c’était de vous servir de cet évènement non comme une agression de plus de sa part mais comme un marche-pied pour avancer dans votre reconstruction.
Quand j’ai remis mon ex PN à sa place en le mettant face à tous ses mensonges, ses conquêtes multiples féminines et ses duperies, je me suis posée les mêmes questions que vous le concernant. Et puis j’ai compris qu’en fait, peu lui importait que j’ai compris son jeu de dupes. L’essentiel pour lui était que je reste dépendante de lui affectivement (en n’osant rien faire avancer pour moi en terme de projets personnels, et en acceptant qu’il ait d’autres liaisons en parallèle, de peur de le perdre). Et dans son esprit, même si j’avais eu l’intelligence de comprendre sa manipulation, j’avais le coeur suffisamment tendre pour accepter n’importe quelle situation malsaine et tordue pour le garder. Il a été très embêté quand je lui ai posé un ultimatum. Ne pouvant absolument rien assumer, il a préféré botter en touche et rompre.
Le courage, assumer ses responsabilités ne fait pas non plus partie du comportement des PN hommes ou femmes. C’est « courage, fuyons » plutôt…Un grand classique là encore 😉
Merci pour vos voeux. Concernant ma construction au rapport à l’argent, il me reste encore pas mal de progrès à faire. Mais c’est très logique tant j’ai cumulé les traumatismes sur toute la période enfance et adolescence. Quand je vois le nombre d’années d’introspection, de travail et les années de thérapie psy que j’ai passées sur simplement le double inceste que j’ai subi, toutes les étapes que j’ai dû passer pour enfin pouvoir aller mieux, me sentir sortie d’affaire…je me dis que l’aspect financier, même si je considère ça de façon moins grave, c’est encore une bataille à mener et à gagner.
Oui, ce rapport à l’argent que chacun de nous a depuis l’enfance, entre en résonance de façon très intense actuellement du fait de la crise économique persistante, de la chute du pouvoir d’achat de bien des citoyens mais aussi de la crise de confiance vis à vis des politiques.
Bien que l’économie ne soit pas mon domaine, je m’y intéresse un peu. J’apprécie notamment les écrits de Jacques Sapir et Frédéric Lordon. Je lis régulièrement leurs chroniques sur différents médias, sur leurs blogs respectifs et j’ai acheté quelque uns de leurs essais. Je pense leurs analyses sur la situation économique et financière de la France et de l’Europe, particulièrement justes.
Hélas, ces économistes sont peu écoutés aussi bien politiquement que médiatiquement.
Et peu de citoyens connaissent leurs travaux. Ils font partie de ceux qui associent violence et argent, notamment en ce qui concerne les pratiques bancaires depuis la crise de 2008. Je souscris totalement à leur analyse. Maintenant, il est clair qu’aucun politique de quelque parti que ce soit n’osera entrer en conflit ouvert avec les banquiers. C’est le même topo vis à vis du MEDEF. Ceci vient essentiellement que les banquiers comme les représentants des grandes entreprises appartiennent à la même classe sociale aisée que les politiques. Ayant donc un certain nombre d’intérêts communs (dont le maintien du pouvoir et de l’exercice du pouvoir entre leurs mains), pourquoi iraient-ils désavouer des pratiques bancaires qui les avantagent et les ont jusque là avantagés socialement, politiquement, financièrement?
C’est pourquoi je pense que le changement ne pourra venir que de nous autres citoyens, en poussant par des manifs, des happenings divers, des actions coups de poing, les politiques à renationaliser les banques comme le Conseil National de la Résistance l’avait compris et fait accepter à de Gaulle en 1945. De plus en plus de groupes citoyens échangent à ce propos et ont envie de se mobiliser sur ces questions: les Indignés, les Anonymous, le M’Pep, le PRCF, les Clubs Penser la France, les théoriciens comme Paul Ariès qui préconisent la décroissance.
Il y aurait beaucoup à échanger sur ces sujets mais comme cela sort du cadre de ce forum, je ne pousserai pas plus avant la discussion de cette thématique.
Mais c’est évident que s’il y avait plus de contrôle national des banques, moins de privatisations et de démantèlement de tous les services publics, le rapport à l’argent de la population serait plus serein, moins chaotique, moins violent et moins dépendant aussi.
Mais pour que les choses changent, au-delà des bases que vous, prof d’économie, vous pouvez donner aux jeunes en classe, il faut sur ces sujets, faire de l’éducation populaire permanente citoyenne tout au long de la vie. Plus j’avance, plus c’est quelque chose qui me parait évident. Beaucoup de gens laissent voter des lois abjectes au plan économique parce qu’ils sont ignorants des enjeux. Donc, quand on a la chance d’être cultivé sur ces sujets et d’être pédagogue, il faut éduquer à temps et à contre temps par des conférences, dans des réunions syndicales, dans des MJC, des comités d’entreprises, dans ces centres d’action sociale…
J’avais beaucoup apprécié, au printemps dernier, les conférences gesticulées de Franck Lepage, venu dans ma ville pour justement faire de l’information et de l’éducation sur différents sujets brûlants de société. Sans forcément utiliser le même registre théâtral, je trouve intéressante sa démarche pour éduquer, informer les gens.
Bonne continuation!
Cordialement
Françoise
chère françoise,
si ce n est déja fait, je vous conseille » les nouveaux chiens de garde » ( le livre, le film)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_nouveaux_chiens_de_garde
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Nouveaux_Chiens_de_garde_(film)
amitiés
carole
Merci Carole.
Je connais et ai beaucoup apprécié ce documentaire de Pierre Carles.
J’ai vu récemment également un autre documentaire formidable « les Jours heureux » de Gilles Perret que je vous conseille si vous ne l’avez pas encore vu. Ce cinéaste a fait d’autres documentaires formidables que j’ai en dvds: Walter retour en résistance, de mémoire d’ouvriers, ma mondialisation…Des sujets toujours passionnants et très humanistes.
http://lesjoursheureux.net/
Très cordialement
Françoise
chère Françoise,
merci; j en avais entendu parler, mais ne l ai pas encore vu; je vais y remédier de ce pas 🙂
et bien sur…l incontournable Nam Chomsky
http://www.noam-chomsky.fr/
carole
Bonsoir Françoise,
« Courage, fuyons » …En effet, ça leur va bien, et j’ai eu l’occasion en Juillet dernier de vérifier qu’elle appliquait bien cette devise, au fur et à mesure que je dénonçais ses pratiques et ce qu’elle faisait … Elle n’a pas supporté , me disant d’ailleurs qu’elle me foutrait définitivement la paix … Jusqu’à son sms de l’autre jour … Comme vous dîtes, et comme le dit Carole dans un autre post, je crois qu’elle se fiche comme de sa première chemise que je l’ai décodée, que j’ai compris son jeu (peut-être l’a t-elle même « oublié », refoulé) , la seule chose lui important, en revanche, étant de me maintenir dans la dépendance affective … Une personne « normale », ayant un minimum d’amour propre et d’estime de soi, n’aurait jamais fait ce sms à celui qui l’a remis à sa place en la démasquant ; mais comme elle est dépossédée de ces valeurs humaines là, la honte ne la gêne pas , elle ne doit même pas l’éprouver d’ailleurs, ce qui compte bien plus pour elle est de maintenir le lien, de garder sous emprise ou de s’en donner l’illusion …
Je comprends mieux ce que vous voulez dire par poser un acte fort : transformer son geste de l’autre jour qui n’est finalement qu’une agression supplémentaire de sa part, en un acte positif pour moi-même et ma reconstruction …. Une manière de plus finalement de sortir à nouveau de cette relation, en refusant que cet acte de sa part ne nous affecte négativement ….
Vous avez de très bonnes lectures en économie; Lordon (je me régale avec lui, depuis bientôt 20 ans, que ce soit ses articles, interventions ou bouquins) et Sapir (avec quelques autres) c’est plus que pas mal, et ça change du discours lénifiant que l’on entend tant dans les médias que dans les amphis des universités de sciences éco …
Et vous avez raison quant à un devoir citoyen d’éducation populaire sur ces questions là, je l’ai eu fait en mon temps, lors de grèves lycéennes lorsque l’administration locale disait aux lycéens qu’ils avaient tort de faire grève, que ce n’était pas bien … Des élèves sont venus me voir, je n’ai pas voulu me prononcer sur la légitimité de leur grève (c’était la leur, donc pas à moi de leur dire si elle était légitime ou pas); en revanche, car ils étaient demandeurs, j’ai accepté de rédiger des textes courts et à les publier sur un blog que tenaient les lycéens, dans un style alerte et vivifiant, pour vulgariser ce que je sais en économie … Ca a eu un succès terrible !!! J’ai eu fait aussi cela bénévolement pour une association (d’ailleurs j’étais en plein dans la relation avec la tordue à ce moment là qui s’est empressée de me demander « à quoi ça sert », c’est dire le personnage, lorsque je lui ai dit que je faisais cela) me demandant d’expliquer la question des « dettes souveraines » ….
Cet aprés-midi, j’ai fait sortir une classe entière de première du monde des bisounours, grâce à 2 textes traitant des taux d’intérêt … Le sujet rébarbatif par excellence !!! Du coup, faut immédiatement le rendre intéressant, pas le choix avec des ados de 17 ans … Mais au moins, je suis sûr qu’ils ont compris un truc, tellement ils revenaient avec cette question, posée de 4 ou 5 manières différentes … Ce que dit Coluche des taux d’intérêt : « moins tu peux payer, …. plus tu payes !!! » Et les exemples ne manquent pas pour illustrer, de la crise des subprimes, à l’innovation géniale des banques Catalanes dans les années 2000 (en tout cas à Barcelone); le crédit sur 50 ans, histoire de transmettre les dettes aux enfants; les mortgages US sur les prêts étudiants (la martingale à venir du système financier mondial si jamais elle explose, à côté l’épisode des subprimes aurait juste été une franche rigolade), les dettes souveraines, payées 15 fois pour le capital, mais jamais pour les intérêts …
Carole a raison, « les nouveaux chiens de garde », c’est excellent … Bon je n’ai vu que le film, pas lu le bouquin, mais c’est très bien … « Capitalism, a love story » de Mickael Moore est pas mal aussi … Et puis les docs de Pierre Carles aussi, et de Christian Rouaud … (sur les LIP, « tous au Larzac »)
Vous voyez , en vous écrivant tout ça, je me rends compte, je prends pleinement conscience que la tordue tenait à détruire tout ça , ce que je pense , donc ce que je suis, si on en croit Descartes … , pour ne plus penser qu’à ELLE … C’est à notre être, notre essence qu’ils en veulent, à ce qui fait que l’on est nous, et qu’ils n’ont pas !!!
Cordialement
Adzo
Bonsoir Adzo
Vous avez bien raison de vouloir cultiver vos élèves au-delà de vos cours. Je le fais aussi avec les miens, ados et adultes. Ils y puisent souvent une ouverture plus large au monde et un savoir un peu moins didactique, plus spontané.
Nos PN ont tous en commun le côté destructeur de nos petites flammes, l’appropriation de nos valeurs mais aussi la détestation de celles-ci.
Le mien de PN aurait voulu s’approprier un tableau que j’avais peint et qui avait été primé à un concours en Auvergne. Mais s’il l’avait eu un moment chez lui (je n’étais pas sur place au moment où l’exposition post concours a eu lieu, c’est donc le PN qui l’a récupéré), j’ai insisté pour qu’il me le rende au moment de notre rupture.
Il me l’a donc ramené de mauvaise grâce…Il aimait exhiber ce tableau auprès de ses proches, sans doute comme un trophée, peut-être même en faisant croire que je lui avais offert ou qu’il avait été à l’origine de ce tableau…
En réalité, j’ai peint ce tableau au moment où le PN m’a fait les pires coups bas.
Mon compagnon, me voyant si mal psychologiquement et physiquement me suggéra de m’inscrire à un concours de peinture pour me détendre, me remettre…Je me suis jetée à corps perdu dans le concours, je m’y suis accrochée comme à une bouée de sauvetage en peignant ce tableau…et j’ai finalement obtenu un prix. Si donc le tableau avait dû revenir à quelqu’un, ce n’était pas au PN qui avait mis un total chaos en moi, psychique, physique et affectif, mais à mon compagnon qui m’avait aidée à surmonter cette période.
Ce tableau, je projette de l’accrocher au printemps dans notre petite maison auvergnate. Et j’ai accroché une reproduction de ce tableau dores et déjà dans la montée d’escalier de l’immeuble où nous résidons. Un symbole de victoire sur cette période sombre, une victoire que le PN n’est pas parvenu à s’octroyer.
Bonne semaine!
Cordialement
Françoise
Bonjour Yvette Marie
Pour répondre à votre question sur le rapport à l’argent me concernant:
J’ai très longtemps ressenti de la culpabilité et de la honte avec le fait de me faire plaisir, de m’acheter une babiole, un vêtement, une friandise, de me payer une séance cinéma parce que lorsque j’étais enfant et ado, mon paternel me culpabilisait et culpabilisait autant ma mère et ma soeur sur ce chapitre. Ma mère, femme au foyer depuis son mariage, était entièrement dépendante de lui financièrement et mon père lui faisait bien sentir que sans son argent, elle ne pourrait rien avoir ni vivre décemment. Et chaque jour, il nous disait à ma soeur et moi qu’il se tuait au travail pour notre confort. C’était une façon de nous humilier constamment, de nous culpabiliser énormément sur le peu d’aisance matérielle dont nous disposions, et c’était aussi un moyen facile pour que nous renoncions de nous-mêmes à tout désir personnel, tout plaisir qui nécessitait de sa part une dépense d’argent si minime soit elle.
Comme assimilait tout désir hors des siens, à un caprice et un comportement d’enfant gâté nous nous sentions jugées ultra négativement au plan moral si nous avions un quelconque désir ou d’un jouet, d’un bonbon, d’un gâteau, ou d’un vêtement ou d’une sortie ou d’une activité non prévue, non contrôlée par lui.
De même nous ne pouvions pas dépenser d’argent nous-mêmes (l’argent des anniversaires et des étrennes était placé sur un compte auquel nous ne devions pas toucher avant notre majorité) hormis des toutes petites sommes gagnées par du travail régulier à son bureau (classement, secrétariat), au jardin ou du travail domestique supplémentaire à la maison. Autant vous dire que nous avons associé l’argent avec l’obligation de travailler et découvert très tardivement le cinéma, les sorties restaurant, le shopping, les sorties en discothèque ou les sorties avec des amis, les dépenses pour des achats plaisir. Faut dire aussi qu’avec notre mère dépressive et la violence paternelle, toute vie sociale hors du milieu familial était très rarement possible et nous cumulions tant de stress et de responsabilités d’adulte alors que nous étions encore des enfants qu’avec les jeunes de notre âge, nous nous sentions très décalées au plan maturité et nous avions du mal à comprendre leur insouciance, leurs préoccupations adolescentes qui nous apparaissaient très futiles voire ridicules. Nous n’avons donc pas eu vraiment de jeunesse, surtout moi car les violences intrafamiliales (psychologiques, physiques et sexuelles) se sont accentuées quand j’ai atteint l’âge de 11/12 ans. Ma soeur de 6 ans plus âgée étant partie étudier au lycée puis à l’université à 100 kms du domicile familial puis un an à Paris avant de terminer ses études et d’entrer sur le marché du travail, c’est donc moi qui ai pris en charge la gestion de la maison mais aussi qui me suis occupée principalement de notre mère dépressive et ai supporté les coups et le harcèlement psychologique puis les violences sexuelles au quotidien de notre paternel. Donc je n’avais pas le temps ni l’opportunité d’avoir une vie amicale et sociale dans un tel contexte. Et puis j’avais si peur de mon paternel (qu’il me tue, tue ma mère ou soit encore plus violent contre moi) que je n’osais lier amitié avec personne ni parler du calvaire que je vivais à la maison. Il a fallu des violences extrêmes et que je sois hospitalisée tellement j’étais dans un état lamentable pour enfin raconter à une psy et aux médecins qui me soignaient les horreurs que je subissais depuis des années.
Notre père a donc pratiqué en plus des violences physiques et sexuelles ce chantage à l’argent toute notre enfance et adolescence, ce qui ne nous a pas aidées ni ma soeur ni moi, à avoir un rapport serein à l’argent mais plutôt extrêmement méfiant hors de la nécessité vitale.
Par contre, ce comportement paternel nous a poussées à conquérir rapidement notre indépendance financière, et sa violence physique, sexuelle et psychologique nous a encouragées à rapidement couper les ponts avec lui ce qui a mis fin à notre calvaire plus rapidement que pour notre mère (qui a préféré vivre plus de 35 ans avec lui et dépendre de lui financièrement malgré sa violence – comptant sur ma soeur et moi pour la protéger physiquement, prendre les coups et se réfugier dans la dépression chronique et les cures de sommeil par peur de divorcer, de retravailler et de nous assumer financièrement).
Bien que nous ayons ma soeur et moi bien galéré professionnellement et donc aussi matériellement, nous n’avons jamais regretté notre rupture d’avec notre père et d’avoir conquis très vite notre autonomie financière via un travail salarié.
Cela a même créé chez nous un rejet de toute forme de dépendance financière à quelqu’un, comme une grande méfiance vis à vis des hommes qui ont de l’argent et s’intéressent à nous. Sans pour autant préférer des hommes sans le sou et dépendants financièrement, nous avons toujours préféré nous tenir à distance d’hommes qui gagnent très bien leur vie, ayant peur qu’ils veuillent exercer sur nous un chantage financier et des violences, comme notre père.
Ma soeur a même préféré rester célibataire à vie sans jamais tenter de vie à deux ni de vie amoureuse tellement notre enfance et adolescence l’ont traumatisée sans qu’elle puisse en parler et faire de thérapie…et de mon côté, je partage depuis 15 ans la vie d’un informaticien qui a toujours gagné sa vie de façon modeste parce qu’autodidacte et qui comme moi a beaucoup galéré professionnellement et a toujours des revenus modestes. Le PN que j’ai connu en parallèle ne roulait pas sur l’or non plus, car il avait été licencié à la petite cinquantaine d’un poste de directeur commercial export et n’avait depuis (comme beaucoup de cadres supérieurs licenciés au même âge que lui) pas retrouvé d’emploi stable, du fait de son âge.
Et avant, je n’ai jamais fréquenté d’hommes qui gagnaient beaucoup d’argent et je n’ai jamais accepté d’être entretenue financièrement parlant ni d’entretenir un homme au plan financier. L’une comme l’autre situation m’a toujours fait très peur car j’y voyais toujours le risque de revivre les traumatismes de mon enfance.
J’ai une vision très égalitaire du couple que les hommes avec qui j’ai vécu ont tous partagé et que mon compagnon depuis 15 ans partage. Ca touche autant l’aspect financier que le partage des tâches et des responsabilités parentales. Pour moi, c’est une condition essentielle de vie à deux et de vie de famille.
Et comme je me contente de peu, que j’ai appris très tôt du fait du vécu familial originel puis du fait de la précarité matérielle de ma vie adulte à me distraire sans argent et par mes propres moyens (en dessinant, écrivant des poèmes, un journal, jardinant, lisant, bricolant, cuisinant, me promenant dans la campagne), je n’ai jamais vraiment souffert de ne pas pouvoir me payer des loisirs ou des objets coûteux. L’argent, l’aisance matérielle a gardé pour moi un côté aliénant et violent qui fait que je n’ai aucune fascination pour les personnalités qui gagnent plus qu’ils ne pourront jamais dépenser, mènent une vie dorée parce que je vois toujours la violence et le malheur que l’aisance matérielle peut générer mais aussi dissimuler. J’ai beaucoup de mal à dissocier le train de vie aisé de la violence, des compromissions, des aliénations, des crimes. Et j’ai beaucoup de mal à comprendre que la vie matérielle luxueuse de personnalités, d’artistes, de sportifs, de politiques puisse autant fasciner. Et je suis toujours choquée d’entendre des jeunes filles fantasmer sur une vie de femme au foyer, sachant ce qu’a subi ma mère. Si les gens savaient ce qui se passe d’atroce la plupart du temps derrière les belles façades des maisons bourgeoises des villes ou des campagnes et sous le vernis du bonheur parfait soit disant garanti par la fortune matérielle, je crois qu’ils apprécieraient davantage leur vie modeste ou simplement de classe moyenne.
Par contre, j’ai apprécié énormément au moment où j’ai pu enfin toucher l’héritage paternel (à savoir il y a 4-5 ans après 5 ans de bataille juridique et judiciaire contre l’Opus Dei qui voulait encaisser la totalité de l’héritage en nous spoliant, produisant de faux documents et nous intimidant ma mère, ma soeur et moi), de pouvoir acheter même avec un crédit sur 25 ans avec mon compagnon un appartement 3 pièces, d’avoir enfin les moyens de pouvoir entretenir une voiture d’occasion (héritée de mon paternel aussi et que nous essaierons de conserver le plus longtemps possible tant qu’elle marchera), mais aussi depuis 2 ans d’avoir les moyens financiers suffisants pour pouvoir enfin réaliser un projet de famille ainsi que de quoi m’acheter personnellement une toute petite maison racinaire en montagne auvergnate comme j’en avais le désir depuis la mort de mon père (rappel de mon vieux rêve d’enfant de vie montagnarde simple comme Heidi). Le genre de projets que je pensais ne jamais parvenir à réaliser dans le contexte précaire et instable que je vivais depuis si longtemps. Cette stabilité financière au bout d’un long combat, la naissance de notre fille, la petite maison auvergnate en parallèle de ma démarche thérapeutique psy et la compréhension des aliénations successives féminines au plan transgénérationnel, tout ça a contribué à apaiser et réparer beaucoup des douleurs et traumas du passé et m’a aidée à décrocher plus vite de la dépendance psycho-affective que j’avais au PN. Je crois d’ailleurs que je n’aurais pu accepter l’héritage paternel sans cette dimension de réparation des préjudices moraux, physiques et sexuels que mon père m’avait fait subir et fait subir à ma soeur et à ma mère.
Je ne peux pas dire que je suis très à l’aise avec l’idée d’avoir un peu d’argent devant moi en grande partie grâce à l’héritage financier de mon paternel (j’aurais préféré largement que ce soit dû à mon seul travail professoral), mais peut-être parce que je l’ai gagné de haute lutte cet argent paternel et que je l’ai investi symboliquement comme une réparation des traumas passés, j’arrive à le vivre mieux que je ne l’aurais vécu jeune fille ou jeune femme.
Je pense que l’âge, le vécu, les thérapies psy, les batailles que j’ai gagnées pour me maintenir dans une indépendance financière constante malgré les galères professionnelles et les petits salaires et les contrats précaires, le combat juridique et judiciaire que j’ai mené et gagné pour protéger la famille de l’emprise opusienne, les belles rencontres, ma pratique artistique, le fait d’exercer un métier lié aux arts et à la culture qui me passionne, tout cela m’a aidée à prendre un peu de recul et de distance. Sans doute aussi parce que je me suis suffisamment prouvée à moi-même que je pouvais me débrouiller sans argent, que j’étais capable de faire face quelles que soient les difficultés.Du coup, l’argent paternel a perdu de son image nocive et destructrice.
J’ai encore des progrès à faire pour ne plus associer systématiquement argent et violence, mais globalement, j’ai l’impression d’être moins angoissée, plus détendue sur ce chapitre qu’il y a encore une dizaine d’années.
Bonjour, Hélène,
Très heureuse d’avoir de vos nouvelles!
Et merci de vos compliments qui me vont droit au coeur!
Quel dommage que nous soyons si éloignées géographiquement!
Pour paraphraser le chanteur Robert Charlebois, (mon grand « copain ») , je vous dirais: « Si j’avais les ailes d’un ange, je m’envolerais pour …L’Ile d’Orléans!)
Permettez-moi de vous embrasser bien fort! Vous le méritez tant!
J’espère que le froid ne vous cause pas trop de désagréments.
Recevez, ma chère Hélène, toutes mes plus sincères amitiés et continuez courageusement votre route!
Amitiés,
Forester.
Chère Forester
Ne perdez jamais votre humour
Elle est propre à vous
Hélène
bonsoir
j’ais decider depuis maintenant 3 semaines, de couper ttes relations avec une personne qui me manipulé.
mais c’est dure tres dure.
ce dire qu’ons aurais tt donner a une personne , qui elle ne fesai que jouer .
ca met une claque enorme.
Bonsoir, Geneviève,
Permettez-moi tout d’abord de vous adresser mes meilleurs voeux à l’occasion de cette nouvelle année.
Carole et Hélène ont abordé le sujet du PIF, de l’odorat, au sens propre comme au sens figuré.
Tout d’abord, ce qui me rassure, est que j’ai un odorat très développé, assez délicat, même.
Donc, je n’ai rien à voir avec ce genre de pervers.
Par contre, mon ex PN, employait fréquemment cette expression: « Moi, j’ai le nez! », tout en désignant l’excroissance rubiconde qui lui servait à respirer. En fait, cette excroissance lui servait à « sentir » la vulnérabilité de sa nouvelle proie. Il avait tout des « avions renifleurs » dans ce domaine, surtout pour ses arnaques minables.
Néanmoins, lui non plus n’avait pas d’odorat. Il pouvait rester un mois sans se laver, « du fait,disait-il, qu’il ne transpirait pas. » Bonjour l’hygiène!
Il m’est arrivé de sentir des relents d’excréments provenant de sa triste personne. Et cette odeur nauséabonde m’a poursuivie un mois après son départ!
Du coup, j’aérais, je désinfectais compulsivement mon intérieur, avec force d’aérosols, d’encens, de rituels purificateurs…
A présent, cela va mieux de ce côté, bien que j’ai toujours un « nez » aussi sensible, mais grâce à ce blog et à tous vos conseils, aux lectures que j’ai pu avoir , je « sens » les PN de loin, de très très loin…
Bonne soirée à tous et toutes,
Avec toutes mes meilleures pensées,
Forester.
Carole ,je viens de lire votre réponse à Truc et c’est la même réponse que celle que je lui aie fait parvenir quelques minutes auparavant sauf en d’autres termes
Cela démontre que nous avons tout les deux ,vous et moi ,presque le même âge et le bagage d’expériences qui vient avec
Bonne journée
Hélène
Bonjour à tous
Je viens de lire une étude au sujet des gens souffrants de psychopathie et je viens ajouter un 31 ème critère
L’étude dit ,qu’ils n’ont pas de sens olfactifs. Ce sens se situe dans le lobe frontal du cerveau qui contient peu de matière grise en comparaison à des gens n’ayant aucune psychopathie ; l’endroit même d’où naissent touts les comportements pervers propres à eux
J’en suis tombée en bas de ma chaise . Mon dernier conjoint n’avait pas d’odorat, il ne sentait rien .Il lui était impossible d’humer, d’identifier et de définir les odeurs .J’étais toujours étonnée qu’il était incapable de différencier les odeurs.
Définitivement, ils ne sentent et ne ressentent rien. Ils sont faits de marbre des pieds à la tête bifurquant par le nez
Ils ne sont même pas capable de se sentir eux-mêmes tellement ils sont dégoûtants
donc c’est normal que nous ne soyons pas capable de les sentir
Bonne journée à tous
Hélène
J’ajouterai qu’ils ont un PIF du tonnerre pour flairer la meilleure arnaque
Hélène
Bonjour Truc
Premièrement de vous poser la question à savoir si vous êtes P.N. , c’est d’y répondre, NON
Non ,simplement parce qu’un P.N. ,ne se pose pas de questions sur ses comportements envers autrui.
Deuxièmement , d’où vient cette analyse ; que soit disant ,qu’elle souffre du complexe d’Œdipe
face à son père……Elle vous avoue ,qu’elle est amoureuse de son père en secret…..c’est de l’enfantillage de sa part..
Troisièmement, je pense tout simplement ,qu’elle a une consommation abusive de drogues et vous êtes simplement un copain de consommation et rien d’autre. D’être en appartement avec elle ,lui facilite la vie à touts les niveaux. Acceptation de votre part sur tout , sa dépendance aux drogues , elle partage avec vous le coût du loyer , ses sautes d’humeur etc… De plus ,je pense qu’elle vous le fait savoir……Vous ne serez jamais rien d’autre.
Quatrièmement ,elle ne vous aime pas d’un amour conjugal mais d’un soit disant amour fraternel. Ne perdez plus votre temps avec elle . Votre patience est plus qu’angélique
Mettez fin à cette relation avant d’y laisser votre peau . Courez vers l’autre demoiselle qui vous attend à votre retour et mettez l’autre dehors de votre appartement et si elle s’acharne sur vous en pleurs , cédez lui votre bail avec l’accord de votre propriétaire ,ne signez rien à l’amiable car vos relations ne le seront plus. Éloignez-vous d’elle. À la limite ,revenez vivre dans votre région et laissez tomber la nouvelle relation. Protégez-vous ,car elle fera tout pour vous nuire et surtout à votre nouvelle relation. Vous ne pourrez jamais redémarrer une nouvelle relation tant et aussi longtemps que l’autre ne sera pas définitivement terminée. C’est seulement à ce moment que vous verrez que vous pouvez plaire à la gente féminine.
Cinquièmement , réduisez votre consommation de votre côté et vous verrez votre vie sous un autre jour et facilitera vos choix. La consommation ne fait qu’empirer les choses et vous brouille l’esprit et fait en sorte que vous faîtes de mauvais choix.
Je vous souhaite bon courage et beaucoup de détermination de votre part
La marche est haute à atteindre mais vous y arriverez avec beaucoup de persévérance.
Revenez-nous ,pour nous donner de vos nouvelles et nous dire simplement où vous en êtes rendu dans vos démarches
Hélène
@truc.
tout au long de cette lecture, j’ai pensé qu’à une seule chose… un trouble sexuel. elle dit avoir un complexe d’Œdipe avec son père pour qui elle a peut-être été un peu maternelle, en plus (soigneuse psychiquement du moins) puisqu’il est dépressif. de plus, elle dit MÉPRISER les hommes avec qui elle couche. en fait, elle n’arrive pas à concilier amour (ce qu’elle a avec vous) ET sexe. elle souffre profondément je crois pas de perversion narcissique mais bien d’un trouble sexuel. c’est très typique chez une femme qui aurait vécu un abus sexuel. cependant il y a peut-être l’inceste symbolique ici, enfin c’est compliqué.
Mais je crois qu’elle vous aime puis ne peut/veut pas vous mépriser ET donc ne peut pas « baiser avec vous »! Ouf, c’est triste. c’est très difficile pour vous deux. elle fait tout pour vous garder, évidemment! mais je ne serais pas prête à croire que c’est pervers chez elle, ni narcissique d’ailleurs! cependant on peut faire des rapprochement mais c’est ni le même fond ni la même ampleur.
vous avez besoin d’aide c’est certain. vous semblez normal sexuellement, ce qui fait que ce que je suggère vous paraîtra drôle! mais un sexologue peut-être… pourrait vous aider, autant moralement à voir ce qui vous insatisfait (vous le savez) et vous supporter dans la recherche d’une solution ainsi vous faire entrevoir un peu mieux, de manière objective « de quoi souffre cette fille ». si elle était prête à entreprendre une sexothérapie? elle ne pourra pas vivre ainsi toute sa vie, vous non-plus d’ailleurs! car ainsi, si les choses ne bougent pas, vous serez sans cesse le même à porter tout le fardeau et toujours seul…
je peux aussi penser qu’il y a peut-être chez elle un problème d’orientation sexuel camouflé sous une pseudo-sexualité forte mais voyez « sans engagement » de plus, la drogue est à chaque fois utilisé selon ce que vous écrivez pour y arriver, donc il y a une forme de fuite obligatoire pour accéder à une sexualité « presque qu’artificielle »! ici j’analyse, mais l’idée générale de départ est la même!
bonne chance!
une chose bien importante à ne pas oublier avec les toxicomanes c’est que la plupart, deviennent assez manipulateurs mais ce n’est pas la même chose que la perversion narcissique. sauf qu’ils restent « manipulateurs » (sans perversion narcissique) tant qu’ils font usage de drogues de manière régulière.
la toxicomanie EST une maladie qui se traite cliniquement.
bien que certains toxicomanes qui arrêtent les drogues restent peut-être un peu « renard » s’il ne va pas plus loin dans sa thérapie…
ils ne le sont pas tous. et, surtout ils ne dévoilent pas pour autant une nature PN!
Bonjour à tous,
Voilà je ne suis pas sûr d’être au bon endroit, mais crois avoir besoin d’aide.
J’ai 25 ans, il y a 4 ans de cela, après avoir vécu une séparation difficile avec mon ex copine, je me suis retrouvé dans un état de franche dépression. Incapable de voir la lumière, incapable de donner un sens à ma vie. C’est là qu’on s’est revu, une jolie jeune fille, un peu garçon manqué, franchement excentrique, qui faisait les mêmes études que moi. Nous avions déjà sympathisé, nous avons commencé à sortir, puis sommes devenu de vrais complices de bibines… Elle sortait d’une rupture aussi, et se soignait avec un autre, moi je n’avais personnes, mais j’étais heureux de la voir, et on rigolait beaucoup. Notre relation s’est intensifiée jusqu’à ce que je lui avoue ne pas être indifférent. Elle m’a alors remballé gentiment, et j’ai compris non sans quelques difficultés que je n’avais pas mes chances avec elles. Et ce dont je me souviens surtout à ce moment là, c’est de ma culpabilité, et du fait que je ne voulais/pouvais pas perdre cette amie si chère et si complice.
Notre relation bizarre a alors continué, festival, soirée, drogue… nous avons tout partagé, elle était grande consommatrice, elle m’a amené sur ce terrain, et ma fait partager les frontières de l’inconscient. J’étais aux anges, je me trouvais une nouvelle vie, je devenais artiste, musicien, ouvert aux autres, hédoniste, je n’avais plus peur, je me sentais bien. Mais j’étais toujours seul. Et puis elle m’a présenté sa famille, je suis devenu encore plus proche, plus privilégié. J’avais une place que même ses petits copains n’avaient pas, j’avais le droit de partir passer l’été avec elle. Alors j’étais heureux malgré tout et puis elle me disait que j’étais beaucoup plus pour elle.
Dans le courant de la deuxième année, nous avons du nous séparer, nous étions dans des pays différents. Elle m’appelait tous les soirs, nous discutions pendant des heures elle me disait qu’elle m’aimait, nous étions très intimes, elle me disait que j’étais beau… Et puis soudain elle s’est trouvé un copain, ça m’a fait du mal (et elle m’a dit qu’elle s’y attendait), j’ai violemment décidé de couper les ponts. Mais elle m’a prié de ne pas faire ça, parce qu’elle m’aimait trop, qu’elle avait besoin de moi. J’ai fondu en deux minutes… Nos appels se sont pourtant espacés, j’avais besoin d’air, je me sentais comme dans une espèce de mascarade, je me sentais prisonnier de mes propres sentiments. Le semestre se passe jusqu’au nouvel an, quelques jours après nous allons chez un ami à elle pour faire soirée, nous nous droguons, et au petit matin, il ne reste que moi, elle, et cet ami, je les soupçonne de coucher ensemble. Mais je ne dis rien, pourtant je me sens très mal, et la drogue empire les choses. Retour dans nos pays respectifs, je lui laisse encore moins de nouvelles. Depuis le début de l’année je croise quelques filles, pour un soir, ou pour les voir occasionnellement mais rien de sérieux, car il y a toujours « elle ». Nous nous retrouvons pour l’été, elle a un copain, des projets de voyage avec lui à la rentrée. Nous passons tout de même l’été ensemble. La tentation est alors trop forte, je lui fais des avances, j’essaie de la convaincre, rien n’y fait. Elle me repousse, malgré mes efforts, parce qu’elle a un copain, et même si elle lui a refusé de venir avec elle pour rester avec moi. Pourtant selon elle entre nous ce n’est pas possible. Durant l’été elle m’avoue qu’elle a bien couché avec son ami, à côté de moi. Je réagis violemment, mais elle se répand en excuse, me dit qu’elle était trop « high » pour savoir ce qu’elle faisait. Une soirée passe, puis je lui pardonne; pas le choix, et après tout nous sommes amis non ?
La situation dérape vraiment quand nous nous disons au revoir à la fin de l’été, je réagis bizarrement, violemment, je ressens un manque énorme, un profonde frustration, j’en viens à lui en vouloir, je lui dis qu’elle n’a pas de coeur, qu’elle me méprise. Elle s’énerve alors à son tour, et me dit de la laisser tranquille. Je me sens coupable, terriblement injuste et égoïste, j’essaie de me faire pardonner, je me dis que si je m’excuse peut-être qu’un jour elle me verra différemment.
C’est la troisième année, nous ne nous revoyons pas jusqu’en février. A ce moment j’ai eu une histoire avec une autre fille pour noël, une fille superbe, parfaitement mon style mais la romance est de courte durée, car nous devons déménager pour nos études. J’atterris donc chez ma « meilleure amie » pour les vacances de février. Nous passons notre temps dans le canapé, heureux de ne rien faire et de se retrouver. L’entente est parfaite car elle aussi a une histoire qui s’est terminée. Les choses pourraient aller plus loin, mais ce n’est pas le cas. Je repars, comme chaque fois, elle pleure mon départ à chaudes larmes, je suis attendri, fou de tendresse même pour cette personne qui m’est si cher. Quelques temps plus tard, c’est le drame, je ne lui avais pas donné beaucoup de nouvelles, je vivais ma vie, j’avais trouvé un stage. Et puis un jour elle m’appelle, il est tard, elle me dit revenir d’un festival, je la sens perdue, droguée, elle n’a pas mangé depuis 2 jours, elle est en larme, elle est partie de là ou elle était car les gens lui faisaient peur, elle est seule, au milieu d’une ville qu’elle ne connait pas, avec ses affaires, et dans un état proche d’un « bad trip ». Je la console, l’aide à se repérer et elle fini la nuit à l’hôtel. Elle me dit que c’est un traumatisme pour elle, et que j’étais la seule personne qui pouvait l’aider. Et je me rend compte que c’est vrai, elle est seule, beaucoup de ses amis la laisse tomber. Pour des histoires d’argent souvent. Elle n’a pas de petits copains, que des plans cul. Souvent des bad boy, des punk, tous drogués. J’éprouve cependant toujours des sentiments très forts pour elle, c’est ma protégée, je suis là pour elle, car elle a besoin de moi. Je me sens comme portant une responsabilité, un peu son « papa » parfois, cela accentue mon malaise, car je sais que je continue d’éprouver des sentiments pour une personnes qui ne m’en a jamais renvoyé en retour. Elle passe une semaine chez moi plus tard dans l’année. Puis nous embarquons encore pour l’été entier. Un été fou, magique, plein de surprises et de rebondissement, parfois on s’engueule, mais je veux que ça se passe bien, alors je fais en sorte qu’elle soit bien… Je ne me sens pas manipulé car je fais tout ça aussi pour lui plaire, d’ailleurs à ce moment là je change d’attitude avec elle, je suis certes conciliant, mais je me montre plus viril, je mène un peu plus les choses. Je sens qu’elle apprécie, je sens qu’elle me voit un peu différemment, j’entrevois comment la séduire, pourtant encore; rien ne se passe. Nous parlons beaucoup durant cet été, elle m’avoue son problème avec la drogue, elle m’avoue aussi avoir prit du recul, puis elle se met à pleurer, elle me dit qu’elle ne peut se résoudre à m’avouer ça, par orgueil, parce que moi aussi je me suis drogué, qu’elle m’a fait découvrir tout ça, et pourtant je n’ai jamais été dans sa situation. Elle m’explique qu’elle a une sorte de complexe, qu’elle me trouve plus fort, alors que c’est elle qui m’a tout appris. Je suis très troublé par ces mots. J’ai l’impression d’avoir été considéré comme son « apprenti ». Le reste de l’été se passe à merveille, elle m’avoue plusieurs fois me trouver beau, charmant, à son goût. Pourtant encore une fois, rien ne se passe. Sa mère lui aurait dit à mon retour, que j’avais l’air d’être un peu son « papa »…
Quatrième année; elle part en université de nouveau à l’étranger, j’ai fini mon cursus, ne voulant pas rester en france, je décide de la suivre, je lui explique que ça me permettra aussi de la « surveiller » rapport à sa consommation. Le stress de la recherche de logement, ma recherche d’emploi, nous connaissons des moment difficiles mais nous emménageons cependant ensemble. Je me rend compte que je supporte moins ses exigences, je suis plus cassant, plus direct avec elle. Je ne veux plus me sentir manipulé, ou inférieur. Je garde mes sentiments pour moi, et essai de la traiter comme n’importe qui. Les réactions sont sans appel; elle pleure, dit que je n’ai aucune considération pour elle, que je ne la respecte pas, ne la comprends pas, elle se vexe, ou s’énerve quand je fais de la musique, elle m’avoue que c’est parce que je ne fais plus attention à elle, et aussi qu’elle ne supporte pas, parce que c’est elle qui m’a montré comment faire au début… Je me répand en excuses plusieurs fois, prends sur moi et change à nouveau. Les mois suivant j’essaie de rester courtois, respectueux, et de m’en tenir à un rôle stricte d’ami. Mais impossible ! Car me voyant faire des efforts, elle redevient instantanément joyeuse, pleine de vie, encline à rire avec moi, à me complimenter et même parfois me draguer un peu. La proximité me tourne la tête, nous devenons câlins, partageons tout… Bien sûr les engueulades éclatent souvent, mais je fais en sorte de calmer le jeu, je ne veux pas rompre la magie, je veux lui plaire… Et là, drame à nouveau, une soirée bien arrosée, nous recevons chez nous, elle couche avec un inconnu. Je me sens a nouveau très mal, trop,j’ai même peur pour ma santé mentale. Je l’évite les jours suivant, incapable de lui parler malgré une tentative très (presque trop) affectueuse de sa part pour me dire « c’était rien ». Je finis par venir lui parler calmement de ce qui s’est passé, je lui explique que cette situation n’est plus tolérable pour moi, parce que je suis un homme, elle une femme, et que je ne peux plus tolérer d’être frustré comme ça. Elle me répond qu’elle y a souvent pensé, que je lui plais mais que ce n’est pas possible, envisageable. Je reviens à la charge quelques jours plus tard, je lui demande carrément si elle a déjà été attirée, si elle s’est déjà imaginé coucher avec moi. Elle me répond que oui, mais que ça ne changeait rien, qu’il ne se passerait jamais rien, puis elle part en pleurant. Elle m’a avoué aussi qu’elle méprisait les hommes avec qui elle couchait, qu’elle ne pouvait plus les regarder en face. Le reste de notre séjour a été mouvementé, j’ai rencontré quelqu’un, cela l’a rendu un peu jalouse alors elle est retournée voir son amant. Malgré de véhémentes protestations j’ai ramené la personne à la maison une nuit, prenant comme prétexte que c’était injuste qu’elle l’ai toujours fait et que moi je n’ai pas le droit. S’ensuit pendant les dernier jours de franches engueulades, moi refusant toute remarque de sa part, ne pouvant plus longtemps supporter ce que je ressentais comme une emprise, elle me traitant d’égoïste, voir même laissant entendre que je n’étais pas tranquille dans ma tête de réagir comme ça.
Voilà ou nous en sommes. Les vacances des noël nous ont permit de s’éloigner, j’ai pu réfléchir à tout ça, et je me rends compte que je suis très mal, malgré une charmante rencontre un peu avant de partir, je n’arrive pas à m’enlever mon amie de la tête, je ressasse ses mots à mon sujet, je rêve d’elle, je me sens perdu, abandonné même. Il m’est venu alors ce doute. Est-ce de l’amour ? Ou autre chose ? Cette personne m’a déjà parlé des P.N., elle a même conclu qu’une de ses amies avec qui elle avait eu une histoire d’argent en était une. Pourtant ayant déjà vu la personne je ne l’aurais pas soupçonné. Par contre quand elle m’a énuméré les critères, j’ai eu des doutes…. Et si elle en était une ? Après tout elle a toujours été enfant gâté chez elle, dernière d’une famille aisée de trois filles, elle a souffert des problèmes de drogue très tôt dans sa vie, un père dépressif (et elle m’a avoué avoir un complexe œdipien avec lui.), une enfance où elle a toujours été en marge, mais ou bizarrement elle n’en a jamais souffert (ou alors elle le cache). Et plus important, deux « meilleurs amis » perdus, ayant coupé les ponts du jour au lendemain, l’un qui était amoureux sans retour, l’autre qui était amoureux mais qui avait fini par sortir avec elle. Le premier est parti, sans raison, sans demander son reste, le second a fini à l’H-P après un bad trip… Elle m’a toujours dis ignorer pourquoi, mais après l’avoir connu je me pose des question. Je peux ajouter son ex « long-terme » je dirais, qui a fini par tomber dans la drogue. Et enfin ses 2 meilleures amies passées, qui elles aussi ont fini par claquer la porte, l’une ne pouvant soit disant plus la supporter, et l’autre après avoir été jugée comme PN par mon amie. Mais la première m’a aussi rapporté des éléments se rapprochant de ce que j’ai vécu, sentiment d’avoir fait des choses qu’on aurait pas fait en temps normal, difficulté à comprendre la personne, à la suivre, à voir sa logique. Difficulté aussi à lui en vouloir pour une quelconque raison. Elle agit aussi de façon « punitive » avec ses proches, elle fait des reproches à sa famille dés qu’ils font quelque chose de travers, et les félicite ou les remercie très chaleureusement dés qu’ils font quelque chose qu’elle aime bien. Mais ça sonne parfois « trop » dans un sens comme dans l’autre. Et que dire de sa meilleure amie ? Elle a coupé les pont du jour au lendemain, pour une histoire d’argent, elle a souffert, elle a pleuré, mais elle reste catégorique, cette personne ne « mérite » plus de la voir. Pourtant certes cette amie était tête en l’air, un peu volage, et avait souvent des problèmes d’argent, mais de la a dire « pervers narcissique » je ne sais pas. Tout simplement parce qu’avant ce différent qui les oppose, jamais elle ne m’avait dit avoir souffert du comportement de sa meilleure amie. C’était plutôt « elle me fait chier encore ».
Alors ou est le vrai ? Ou est le faux ? Relation trop intense, toxique ? Réel problème psychiatrique ? Obsession de ma part ? Paranoïa des deux côté ? Suis-je moi même un PN de penser tout cela ? Je ne sais plus … Mais j’ai besoin de réponse, je retourne habiter avec elle pour quelques semaines, et j’ai une belle rencontre qui attend de me retrouver aussi. Je ne voudrais pas la décevoir, ou que cette histoire me pollue la vie… J’ai besoin de comprendre… Notre relation était très fusionnelle, je souffre beaucoup de ne pas comprendre ce qui ne va pas.
bonjour truc,
je ne suis pas certaine que votre problématique soit pn;ce que vous décrivez me fait penser à des expérimentations adolescentes: jeux avec les interdits ( drogues), la vie/la mort, relations ( jamais aboutie ») avec une » alter ego », dans un jeu de miroirs
si vous avez 20 ou 22 ans, ben ma fois…ça risque de passer ( ce qui ne veut pas dire qu il faille minimiser votre souffrance…)
si vous en avez 30, peut etre devrez vous vous pencher sur vous meme, avec l aide d un professionnel ( problématique d addiction, amoureuse: « pourquoi cette fille là, puisque je ne suis pas heureux? », et substances » qu est ce que je cherche, dans tous ces trips? » )
de mon expérience, je n ai pas vu qu un pn s interroge tant sur lui meme ( puisque par essence, il/elle n est jamais responsable de rien)
donc, du courage; vous etes jeune, et avez pleins de choses à vivre
carole
Truc,
Le choix de votre pseudo est très révélateur : vous a t’elle à ce point transformé en chose, en objet pour vous dénommer ainsi ?? En tout cas, ce n’est pas anodin …
Sans préjuger de savoir si votre « ex-amie » est PN, nul doute que vous êtes embarqué dans une relation tordue (qui n’est pas sans me rappeler la mienne par certains égards) et toxique (et doublement semble t-il , la drogue/elle) … Il me semble que vous êtes son alibi pour qu’elle continue ses pratiques toxicomoniaques et son mode de vie, par contre, d’aprés ce que vous décrivez, vous n’êtes rien d’autre pour elle et vous ne serez rien d’autre que ce statut là, alors qu’elle vous dit « que vous êtes bcp pour elle » Et bientôt, si ce n’est déjà fait, elle vous dira que vous êtes le seul à la comprendre… C’est bizarre, hein, vous êtes tout mais n’êtes rien ; logique elle vous utilise, et sûrement à haute dose dans ses moments d’angoisse que la drogue doit redoubler … Bien sûr qu’elle a BESOIN de vous, comme la mienne … Comme on a besoin d’un ustensile, d’un objet … C’est exactement le genre de personnalités qui confond l’amour et le besoin … Elle a besoin de vous, narcissiquement, point, j’ai mis 2 ans à comprendre de mon côté … ; et surtout dans les moments où elle ne va pas bien du tout , où elle déprime , dans ces cas là elle appelle sa roue de secours qui doit impérativement être là, au garde à vous pour la consoler … Par contre quand ça va pas trop mal pour elle , niente … , tout en faisant un caprice quand même, de ne pas lui avoir donné de nouvelles, au cas où … Les Double-Bind, ça fatigue à un moment …
Elle semble vous avoir aspiré dans son monde (drogue, soirées, fêtes … ) , mais est ce votre monde ? Certes ça l’est devenu, mais est ce votre monde , celui dont vous avez envie, celui dont vous rêvez ?
Laissez là tomber, elle ne peut vous faire que du mal , et le mal semble déjà fait … Surtout n’ayez pas la prétention de vouloir « la sauver », elle n’en veut pas , même si elle vous dit peut être parfois le contraire, elle n’est pas sauvable … Elle est là pour s’essuyer les pieds sur vous, la preuve quand elle vous dit qu’elle vous aime, qu’elle a besoin de vous lorsqu’elle sent que vous êtes sur le point de lâcher ou lorsqu’elle vous met sous le nez certaines de ses conquêtes d’un soir … Il n’est pas impossible qu’elle soit sincère quand elle affirme qu’elle méprise ces types là (ceux avec qui elle couche), et qu’elle se méprise encore plus, mais celui qu’elle méprise encore plus, en le faisant souffrir, c’est vous …
Elle semble rechercher chez vous des fonctions paternelles – c’est un trait que je reconnais bien de mon histrionique- mais posez vous la question de savoir si ce que vous voulez dans votre vie c’est une petite fille qui ne grandira jamais ou une femme ? Vous sentez vous bien dans cette relation ? La réponse semble couler de source, non ?… Cette relation peut-elle changer de nature ? A mon avis, non ? Va t-elle vous faire des caprices si jamais vous vous investissez dans l’autre relation ? Probablement , et elle ira même jusqu’à valider, en vous culpabilisant, ce qu’elle vous a dit jusqu’à présent « c’est impossible avec toi » … Mais bien sûr elle vous adore !!! Je connais par coeur ce discours de branque !!!
Le fait qu’elle ait déjà perdu par le passé 2 autres « amis » (proies ???) qui devaient avoir le même statut que vous pour elle n’est pas anodin !!! Avez vous envie de faire partie de club de cadavres , même si c’est déjà un peu le cas ? Mais avez vous envie que ça continue jusqu’à la nuit des temps ??? Abandonnez là, c’est à la limite le meilleur service que vous puissiez lui rendre si elle n’est pas trop touchée ou atteinte … Mais ça ce n’est pas dit … Vous n’êtes pas responsable d’elle et de ce qu’elle est !! Vous êtes responsable de vous .. De son côté, elle devrait faire une psychanalyse qu’elle ne fera jamais … , elle délègue et projette jusque là sûrement …
Mettez vous aux abris, il est temps, elle a assez joué avec vous … Prenez soin de vous, et du temps pour vous, en prenant garde de ne pas sauter à pieds joints dans l’éventuelle future relation … Soyez sur vos gardes en tout cas, car vous semblez souffrir d’être « seul » , une faille abandonnique que repèrent les PN en tout genre … On peut être heureux « seul », je rajouterais même , surtout au sortir d’une relation toxique, qu’il est nécessaire d’être heureux « seul », de trouver son chemin intérieur, pour éventuellement être un jour heureux à deux … Ce jour là, c’est l’Autre que l’on cherche , plus soi à travers l’Autre (et qui fait que les mêmes pièges ou scenarii se répétent en boucles) car le « soi même » on l’a trouvé – et ça, c’est un blindage à vie – ; on a envie de partager un plein et non de combler un vide pour reprendre l’expression de Françoise (une intervenante sur ce blog) … Mais vous avez un bel âge pour entreprendre ce genre de démarche, et le travail sur sa propre dépendance psycho-affective ne commence jamais assez tôt …
Bon courage en tout cas !!
Adzo
Bonjour François
Ce n’est pas si simple que ça et si cela l’était ,nous ne serions pas ici
Touts les éléments si hauts mentionnés ,si ont les prenaient un à un et que l’ont étiquetaient que seulement quelques uns d’entre eux sur une seule personne ; cela ,ne ferait pas de cette personne , nécessairement ,un monstre. Comme vous ,comme moi et comme nous tous ,il y a effectivement des éléments si hauts mentionnés qui font partie de notre personnalité.
Tout comme vous, je suis plutôt du genre solitaire et je sais parfaitement meubler cette solitude
de par mon travail et mes activités quotidiennes dans la maison ( repas ,couture, décapage de meubles etc…)
Je ne m’ennuis pas. J’ai toujours des projets de créations de toutes sortes ,tout comme vous ,avec la musique ce dont vous semblez dire dans vos commentaires.
Mais où cela devient anormal ,c’est lorsque cette solitude ,les gens nous l’impose ; le plus souvent avec des propos plus que blessants et malhonnêtes , avec des gestes disgracieux et méchants.
Même chose au sujet de la vie de couple. C’est bien plus qu’un simple coup de téléphone oublié ou d’une sortie reportée.
Les P.N. s’amusent à promettre mer et monde , veulent notre bien ,ils affirment haut et fort ,qu’ils seront toujours là ,prêts à tout pour nous aider etc..
Peut importe ,leurs propos et leurs attitudes font en sorte qu’ils sont dignes de notre confiance.
Mais ,ils ne font et ne sont rien de tout ça……
Si par malheur , la vie fait que nous chutons , avons besoin d’aide ,, avons besoin d’un simple et minime petit service pour nous aider et nous épauler et bien ,ils brilleront de leurs absences prétextant diverses raisons et même seront heureux de notre malheur et contribueront à ce dernier par divers actes. Ou, bien ils se réjouiront de nous savoir au prise avec un petit manquement qui nous occasionnera des petits ennuis et qui ralentira notre bien -être.
C’est çà en gros , se dont nous discutons sur ce blogue et non d’un simple appel téléphonique raté de leurs parts ou que nous sommes sans nouvelles d’eux ou bien tout simplement qu’ils ne sont pas là pour prendre de nos nouvelles etc….
Bonne journée à tous
Hélène
Ici ,nous avons un petit redoux ,pour se qui est de la température
Mais la masse d’air provenant de l’Arctique fera à nouveau son entrée
– 30 c pour la Nouvelle Année
bonsoir je suis depluis 4 ans en contact ave une personne au comportement que je ne comprend pas vraiment.
j’ais fréquanté cette personne 6 mois,et durant ce temps,on ce voyait que ci elle le voulais,et quand on devait ce voir ,elle ce rendais indisponible sans me prevenir,me laissant attendre.
par contre ci elle avait decidé,et que moi je n’etait pas dispo,je subissai ses foudres.
Nous avons rompu,et pendant l’annee qui a suivi cette rupture,j’ais u droit a une alternance d’insulte( bouffon pauvre mec,va te faire e…..ect ect),
et de je t’aime .
ensuite g couper tt contact avec elle.
puis me disant qu’au bout de ce temps sans contact,notre relation serais tt autre,je lui ais envoyer un mess pour avoir de ses nouvelle.
Pendant le moi qui a suivi ce message,on etait en contact tt les jours,elle me disait toi seul me fait sourire,tu est mon soleil, quand je repense a nos moment j’ais tjrs un sourir,enfin des choses qui me metait sur un pied destal.
puis quand je lui ais dit pk tt ses sous entendu,ou veux tu en venir.
la g u droit a va te faire foutre,ya pas de sous entendu,tu te fait des films espece de taré,ci je t’avais devant moi tu prendrais ma main dans la gueule.
ensuite plus de news ,elle repondait plus a mes messages.
pui un jour ( 3 mois apres)
elle a reaparu,me disant regulierement ,j’aimerais tellement un café avec toi,mais repousser tte mes propositions.
et quand je lui demander pk elle refusais, elle me repondais g autre chose a foutre.
voila je ne comprener pas pk tt c changement d’humeur et d’envie.
mais en vous lisant je comprend mieux .
Chère Orfa,
Je ne suis pas non plus restée très longtemps avec un PN, pour m’apercevoir qu’il y avait un problème, mais je me demandais lequel. J’ai fini par comprendre que j’étais avec quelqu’un de pas très « net ».
Tantôt très volubile, tantôt très taciturne, il changeait souvent d’avis et faisait, lui aussi, de belles promesses.
Combien de dîners escamotés, d’invitations annulées au dernier moment, sans parler de ses « disparitions » subites, ses airs blasés succédant à un enthousiasme peu naturel.
En fait, quelqu’un de peu stable et peu fiable. Sans compter son comportement de tyran domestique quand nous avons enfin! pu entreprendre un semblant de vie commune.
Et aussi un problème d’alcool récurent.
Un jour, c’était « noir », un autre, « blanc ». Mais ce n’était jamais de sa faute, bien sûr.
Tout comme vous, j’ai connu des musiciens qui jouaient du folk Irlandais dans des pubs, et ils étaient plutôt bon vivants, ne se prenaient pas la tête et rigolaient tout le temps.
Pareillement à vous, je voulais aussi refaire ma vie, mais cette confiance m’a coûté cher, non seulement financièrement mais surtout sur le plan personnel.
C’est pourquoi j’ai découvert ce blog, que je viens visiter régulièrement, et je m’aperçois combien la plupart d’entre nous a raison en disant qu’il faut vraiment avoir vécu avec de tels spécimens pour le croire!
Comme le disait Jean Racine: « Trop de confiance nuit. »
Je suis bien seule, car je n’éprouve jamais ce sentiment de solitude que je ressentais quand j’étais avec lui.
Triste sire…
Amitiés, Forester.
Bonsoir Forester,
Tout à fait, on est encore plus convaincue qu’il vaut mieux rester seule qu’être mal accompagnée lorsqu’on a croisé ce genre d’individu. La solitude ne m’effraie pas autant que la mauvaise compagnie.
L’avantage que nous avons sur eux, c’est notre capacité à être heureux, une chose qu’ils ne peuvent pas connaitre je pense.
Amitiés.
.Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et opinions
.Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations ( 1 ere contradiction )
.Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé
.Il répond très souvent de façon floue ( 2 eme contradiction )
Il flatte pour vous plaire, fait des cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous
.Il ignore les demandes même s’il dit s’en occuper ( 3eme contradiction )
Je continue ou je m’arrète la ???
Je suis en train de me demander si c’est pas vous les manipulateurs dans cette histoire .. Ou ptet que vous en avez contre ce qu’on appelle l’espèce humaine , c’est dans la nature humaine d’etre contradictoire , mais bon on cherche toujours des défauts à celui qui ( fait constamment l’objet des conversations, même lorsqu’il n’est pas là.. ) pour mieux se rassurer sur ses propres imperfections sans doutes .. En tant que musicien donc forcement narcissique , je me reconnais quelque peu dans ce qui est écrit … » Ce qu’on reproche à l’autre c’est bien souvent quelque chose qu’on à pas regler avec soi même » . Comprenne qui pourra .
Bonjour François,
J’ai été confrontée à un manipulateur narcissique, et même si j’ai eu beaucoup de chance (comparé à ce que certaines et certains ont pu vivre) de ne pas l’avoir cotôyé sur une longue période, je peux vous assurer qu’il n’y a pas de contradictions dans tout ceci.
Concernant la première contradiction: je ne sais combien de fois j’ai demandé à ce manipulateur d’être clair dans ses propos tellement il disait les choses en laissant toujours planer un doute sur ses réelles intentions. Le changement de comportement est l’une de ses tactiques aussi, un jour oui, le lendemain pas du tout, le surlendemain peut être…Il pouvait envoyer messages sur messages des journées entières, comme il pouvait disparaitre des journées entières. Et pendant ce temps, vous vous torturez l’esprit à essayer de comprendre son raisonnement.
Concernant la deuxième contradiction: Sa ligne de conduite était toujours la même, d’interminables discours plein de promesses et de belles paroles, mais quand je me permettais d’en douter et le lui faisais remarquer, il répondait des phrases telles que « si tu le dis », « si c’est ce que tu penses », « sacrée bonne femme »…
Mis à part ici, et une personne qui a rencontré ce même homme, je n’ai jamais parlé de
ce manipulateur à qui que ce soit car seules les personnes qui ont croisé ce genre de personnage peuvent nous croire et nous comprendre.
Quant à considérer les musiciens comme étant « forcément narcissiques », pour en connaître quelques-uns personnellement, je peux vous assurer qu’ils n’ont absolument pas ce problème-là.
Et je peux vous assurer également que je n’ai aucun problème à régler avec moi-même. J’assume parfaitement mes « propres imperfections », je ne cherchais qu’à refaire ma vie tout simplement lorsque je suis tombée sur ce « tordu ».
J’espère que vous comprendrez …
Je ne sais pas si on peux parler de tactique vis à vis du changement de comportement , renseigne toi un peu sur la bipolarité , c’en est la caractéristique principal , et j’ai souvenir que ma mère qu’aujourd’hui je traiterais de » bonne femme » avait la sale tendance de traiter tout ces mecs de bipolaire , et il faut savoir qu’on l’es tous plus ou moin , et pour en avoir rencontrer ( des vrais traité au lithium ) j’peux te dire qu’en plus de l’enfer qu’ils vivent au quotidien , ils ont pas besoin en plus de » bonne femme » hystérique qui leur crie dessus pour leur rappeler leur trouble du comportement , c’est déja assez un horrible pour eux comme ca , par contre elle à jamais accepter qu’on la traite d’hystérique .. si tu te torture l’esprit c’est ton problème je te rappel .. pas le sien , j’ai souvent besoin perso de moment de solitude , qui est considéré par la quasi totalité des gens comme LA maladie honteuse , et quand j’en parlais que j’avais besoin de ces moments de solitude j’avais droit à des : » mais pourquoi ?? » car la plus part des gens n’acceptent pas leur solitude , alors quand ils vois des gens se complaire la dedans , l’attitude leur est bizzar , limite suspecte , alors au bout d’un moment on en à mare de toujours se justifier . Et oui quand on est musicien on est forcement narcissique .. on aime être regardé , adulé d’ailleurs pour bien souvent régler un problème de confiance en soi , le mec qui fais de la musique tout seul dans sa chambre j’en connais pas , enfin si syd barret le guitariste des pink floyd à finis comme ça .. il finis par péter les plombs a cause de sa célébrité grimpante .. et un peux trop de lsd .. L’artiste est bien connu pour avoir un ego surdimensionné . le narcissisme n’est pas forcement un » problème » , on peux même en jouer avec de l’auto dérision .. Lui était peut être un manipulateur pour vous , mais pour se torturer le cerveau pour quelque message pas envoyé , quelque nouvelle pas prise , je pense que vous devriez vous poser de réel question sur votre propre dépendance affective . C’est de la manipulation de vouloir changer le manipulateur l’oubliez pas . Alors à vous de mettre les points sur les i si ça ne vous convient pas des les départ . Bien à vous
`Mon doux Sarah, je ne savais pas pour l’histoire de votre tentative de suicide.
Je vous sentais fragile dans votre façon d’écrire et je ne m’étais pas trompée
.
Faîtes attention à vous . Ne vous préoccupez plus de lui . L’important c’est vous et vous seule
Vous disiez que depuis quelques temps ,il avait augmenté son acharnement sur vous.
C »est bien évidement , il profite au maximum de votre chute et en tire un vilain plaisir à vous faire tomber encore plus bas. Ce n’est pas à ses côtés que vous retrouverez l’estime de vous et de vous refaire une beauté intérieure. D’ailleurs votre psychologue ne doit pas être d’accord de vous savoir aux côtés de cette brute.
Prenez bien soin de vous et donnez nous des nouvelles de vous
Hélène
Ma très chère Forester
Je suis réellement contente d’avoir de vos nouvelles
Votre commentaire est dès plus intéressant .Je ne peux que vous approuvez et je n’aie rien à y ajouter.
Mon fils aîné vient juste de me téléphoner. Sa conjointe vient de mettre au monde ,il y a à peine une heure, leur deuxième fils . Donc ,de son côté ,il restera bien sagement chez lui pour Noël.
Mon second fils ,de son côté vient souper Samedi 21 Décembre avec ses deux enfants. Sa conjointe ne viendra pas. Je peux vous dire que je suis très surprise et en même temps très heureuse que mon fils vienne souper seul. De plus, J’irai chercher Rémi et sa copine qui se joindront à nous.
Pour se qui est de ma fille ,je ne l’aie pas invité à se joindre à nous. Je ne lui parle plus depuis le mois de Juin, suite aux affronts qu’elle m’a fait avec l’histoire du loyer en bas de chez moi.
Donc ,je passerai la nuit de Noël et je défoncerai la nouvelle année seule. De toute façon ,c’est ainsi depuis plusieurs années . Le temps des Fêtes pour moi ,ne veut plus rien dire depuis mon divorce ,il y a maintenant 15 ans.
Je travaille le 23 ,27 décembre, le 30 Décembre et le 3 Janvier de toute façon et c’est mieux comme ça. Je n’aurai pas le temps de penser . Mon esprit sera au travail ,à répondre aux appels des parents dont les enfants sont gravement malades. Alors ,il sera facile pour moi d’oublier ma propre peine d’être seule pendant la période des Fêtes. Cela me fait prendre conscience que malgré tout ,je suis chanceuse d’avoir le peu que j’ai et surtout la santé.
Au plaisir Forester, de discuter avec vous via le blogue
Hélène
chère Hélène,
j espère que ce repas avec vos fils et petits enfants, sera pour vous un moment de bonheur ( que vous méritez tout particulièrement)
amicalement
carole
Chère Hélène,
J’adhère tout à fait à votre opinion concernant le fonctionnement du PN.
Qui plus est, il n’acceptera jamais d’admettre son état, puisque lui-même ne s’estime pas atteint d’une pathologie. Ce sont les autres qui ont un « problème », comme il le dit si bien, mais jamais lui.
De plus, l’alcoolisation, comme chez mon ex compagnon, ne fait rien pour arranger les choses. Son seul plaisir est de faire mal pour anesthésier ses propres souffrances. Comme il n’acceptera jamais de se faire prendre en charge par un psy, il ne fera que multiplier des conduites déviantes qui l’amèneront à coup sûr vers la prison, à accumuler des problèmes avec la Justice.
Bien sûr, le cerveau est une vaste usine chimique. Le tout est de savoir prendre conscience que quelque chose ne va pas et d’accepter, en toute humilité, une prise en charge médicale.
Je connais bien des gens qui ont eu une enfance difficile, ont été victime d’abandons de leurs parents, ont été témoin ou victime de violences au sein de leur foyer, mais ne sont pas pour autant des PN.
Ils tentent de vivre normalement, vaille que vaille, ont un travail, ont pu fonder une famille et vivent dans une certaine harmonie. Il leur a fallu faire de grands efforts pour y parvenir, mais ils sont fiers du résultat: ils ne sont parvenus à ne pas ressembler à l’un de leur parents, qui les avait tant traumatisés durant leur enfance.
Donc, les dérèglements endocriniens, hormonaux, ne peuvent rendre un individu, quel qu’il soit, fatalement pervers narcissique.
Il a été prouvé que c’est bel et bien une pathologie mentale difficile à diagnostiquer, pour la bonne raison que ces individus ont l’art et la manière de savoir brouiller très habilement les pistes.
Dès que l’on a pu comprendre leur fonctionnement, on peut réussir à neutraliser leur mode opératoire et parvenir à échapper à leur emprise.
Si l’on y parvient à temps, nous ne sommes plus « complice » de leurs perversions, quelles qu’elles soient.
Le tout est de mettre de son côté tous les atouts, de prendre toutes les dispositions pour soit: le mettre hors de chez soi et de sa vie, ou de fuir.
Mais ce n’est pas si simple quand il y a des enfants en jeu, car, comme vous le dites il saura les utiliser pour faire du mal et cracher son venin par personne interposée, car le PN aime utiliser des « délégués » pour agir. Tel Ponce Pilate, en cas de problème, il s’en lave les mains.
Ici, nous avons essuyé une grosse tempête, avec de l’orage et de la grêle. La neige est rare, nous avons un climat plutôt doux.
Que faites-vous pour Noël? Je le passe en toute simplicité chez une amie qui m’est très chère, et le premier de l’An, avec un cousin éloigné qui se retrouve tout seul.
A très bientôt, Hélène, gardez courage !
Au plaisir d’avoir de vos nouvelles,
Amitiés,
Forester.
Chère Carole
La perversion narcissique est un simple trouble de la personnalité selon mon humble opinion.
Effectivement que ce trouble se situe dans le lobe frontale où le P.N. enregistre un sentiment d’abandon et de blessure dès les premières heures suivant sa naissance ou après. Il a ressenti ce vide suite à la rupture du contact maternelle . Maladie de cette dernière ou lui même hospitalisé dès son jeune âge .
Il serait trop facile de responsabiliser le système endocrinien ( glande thyroïde, pancréas , glandes surrénales) Oui ,un débalancement à ce niveau peut jouer sur l’humeur d’une personne
causant de la dépression ou de l’hyper activé etc…
C’est vite régler avec de la médication. L’endocrinologie, c’est de la pure chimie.
Le P.N. fait partie des maladies dites psychopathiques au même titre que le psychopathe
Chose certaine, aucun médicament ,aucun traitement ,ni même les électrochocs relevant de la psychiatrie , n’ont donné aucune guérison ,ni amélioration chez les psychopathes.
Ils finissent leurs jours en prison à haute surveillance et non à l’asile pour aliénation mentale.
Alors ,ils ne relèvent aucunement de la psychiatrie
Je répondais seulement à Tanranto
Bonne soirée
Ici , il fait – 15 c et 40 cm de neige à venir en 3 jours
Hélène
Chère Hélène,
Je vous remercie de votre réponse.
Je pense à en parler avec la psychologue qui me suit.
D’ailleurs, cela me fait penser à un autre évènement, il y a peu, j’ai fais une tentative de suicide (problème familiaux + tromperie de mon ami), il m’avait alors quitté. J’étais au plus bas de l’échelle, et j’ai voulu mettre fin à ma vie, mon ami, (qui ne l’était plus à ce moment-là), n’en avait que faire de mon état et du fait que j’étais entrée à l’hôpital. Je pense, qu’il s’est décidé à revenir vers moi, uniquement pour satisfaire sa famille qui m’aime beaucoup.
Je ne pense pas avoir un avenir avec lui, avant, je m’étais persuadée qu’il était normal qu’il agisse comme ça avec moi.
A cause de lui, j’ai perdu tout amour propre, ou même de l’amour envers le sexe opposé. J’ai tout perdu à cause de lui, mon amour, mon bonheur, un espoir. J’ai perdu ma naïveté, mon innocence à cause de lui.
Je suis devenue ce que je n’aurais jamais pensé être. Je l’aimais, il était parfait pour moi à mes yeux, mais il s’est joué de moi, de mes sentiments, de mon amour pour lui (il est mon premier amour).
Dans cette relation, je voie que j’ai plus perdu, que gagné. Cette relation a té destructrice pour moi.
J’ai juste besoin de temps. D’être assez forte pour pouvoir dire STOP à cette destruction, à ses jeux, à sa comédie, à sa mauvaise humeur constante.
Je vous remercie de communiquer avec moi et de me permettre, de voir qu’il y a toujours une solution, celle de s’en sortir, au lieu de se laisser détruire dans une relation que je croyais saine.
Merci.
Bonsoir Sarah,
Ce n’est pas du tout évident de quitter un partenaire PN. Parce qu’il nous a généralement tellement manipulées et donné l’illusion que sans lui, nous ne pouvions pas être heureuses, ce à tel point que nous avons l’impression que la vie sans lui ne vaudrait pas le coup.
C’est en tout cas comme ça que je ressentais la situation en fin de relation amoureuse avec le PN que j’ai connu.
J’ai vécu aussi cette indifférence du PN face à mon mal-être suite à son changement de comportement et à l’annonce de sa trahison sentimentale. Je me souviens être passée par des colites terribles qui ont dû nécessiter des soins aux urgences. Il m’a déposée devant l’hôpital comme si je le dérangeais et me disant que je m’écoutais…son attitude méprisante et totalement dépourvue de compassion, contrairement à son comportement quelques mois auparavant, m’avait profondément meurtrie à l’époque. C’était comme si je me retrouvais face à une sorte de statue de glace. Un vrai choc pour moi à ce moment-là.
De retour chez moi, tellement meurtrie psychologiquement en même temps qu’affaiblie physiquement, j’ai eu le réflexe de survie de contacter une psy conseillère conjugale pour ne pas sombrer. J’ai eu quelques séances avec elle avant d’entamer une réelle démarche psy EMDR avec un psychiatre d’abord puis un psychothérapeute diplômés. Et ce fut sans doute un réflexe salvateur, car j’étais tellement dépressive à la suite de ce que m’avait fait vivre le PN et les colites que le choc de son revirement m’avait occasionnées, que j’aurais pu faire une tentative de suicide. Le fait d’avoir pu en parler rapidement à une conseillère conjugale m’a permis de gérer la situation.
Si vous pouvez contacter rapidement un professionnel, ne serait-ce que pour pouvoir parler de tout ça sans vous sentir submergée, vous verrez que vous gèrerez bien mieux la séparation et que cela va vous aider vraiment à pouvoir acter à plus ou moins court terme une séparation définitive avec le PN, sans que ça soit pour vous une catastrophe. Je vous en parle d’expérience, même si sur le moment, on pourrait penser que ça relève de l’absurde tellement on est attachée au PN et qu’ on ne se voie pas vivre sans lui.
Vous êtes déjà consciente que vous n’avez pas d’avenir avec lui et qu’il est toxique pour vous.
C’est un bon début.
Vous verrez qu’avec l’aide d’un professionnel psy, vous pourrez prendre encore plus conscience de la nécessité de quitter le PN définitivement sans pour autant vous sentir mal, mais au contraire, en retrouvant peu à peu grâce à différents exercices, vos forces vives et votre équilibre, votre confiance en vous-même.
Je vous envoie plein de bonnes ondes et prenez bien soin de vous.
Cordialement
Françoise
Chère Sarah
Comment voulez-vous aimer un homme comme ça !!!!!!
Il est tout à fait normal que l’amour que vous aviez pour lui s’éteigne à petit feu
Votre conjoint me fait penser au père de mes enfants. Tout comme vous il me responsabilisait de tout et de rien . De plus , avant d’avoir les enfants et lorsque ceux-ci étaient petits, il s’en prenait à moi tout comme vous. Moi ,aussi ,il ne m’a jamais frappé en tant que tel mais il s’amusait à briser mes objets personnels comme un gamin insatisfait qui brise son jouet.
Il avait un comportement plus que puéril. Plus les enfants vieillissaient et plus , il retournait sa rage et sa violence vers eux. J’ai quitté le domicile familiale lors d’un éclatement de violence gratuite contre mon fils aîné âgé de 14 ans.
N’attendez pas qu’il en vienne aux coups envers vous. Je ne veux pas vous faire peur mais la journée qu’il lèvera la main sur vous et bien se sera peut-être votre dernière journée ici bas.
Surtout ,ne le confrontez pas. Restez de marbre à ses attaques de rages narcissiques.
Élaborer plutôt un plan pour fuir ,.Quand vous sentirez le moment venu et que vous n’en pouvez plus, vous ne serez pas prise au dépourvu.
Faîte des recherches en son absence ,pour localiser une résidence pour les femmes violentée ,
qui se trouverait la plus près de chez vous . De plus rien ne vous empêche de prendre R.D.V avec une intervenante de cette maison ,qui elle vous aidera à y voir plus clair et de vous préparer à quitter le domicile familiale sans que vous vous retrouviez à la rue, sans savoir quoi faire et où aller.
Moi aussi , il me coinçait dans un coin si j’étais sur son chemin lorsqu’il était de mauvaise humeur. Moi aussi ,il me balançait par la tête ,les objets qu’il avait sous la main lors de ses rages narcissiques. Encore aujourd’hui et cela même après 15 ans de séparation ,il ne manque pas une seule occasion de me faire de la peine et des misères par le biais des enfants
Fuyez pendant qu’il en est encore temps
Bon courage chère Sarah
Ne restez pas là ,lui ne changera jamais
mais vous vous pouvez changer
Hélène
Bonjour Taranto
Je suis d’accord avec vous au début de votre commentaire au sujet du T.
Je ne suis aucunement d’accord au sujet de la description du P.N. et encore moins ,quand vous parlez de problèmes métaboliques et de souffrance par le deuil etc…
Il serait trop facile de se défiler dans la délinquances de nos gestes et de nos paroles sous prétexte que nous avons souffert d’un deuil ,d’une séparation importante, de problèmes métaboliques etc…. les malheurs sont un puits sans fin et de par ces malheurs cela nous permettrait de responsabiliser la terre entière de ceux-ci et par le fait même de devenir irresponsables de nos faits et gestes. .Je vous dit que cela ne tient pas la route . Votre analyse est trop facile .
Le P.N. ne relève aucunement de la psychiatrie car cette médecine soigne avec de la médication et cette médication permet aux gens souffrants de patho mentales d’être fonctionnels ,de les guérir et de les soulager de leurs malaises
. Le P.N. n’a aucune médication qui peut le guérir ou atténué ses symptômes
Vous êtes complètement à côté de traque . Cela ne relève aucunement de la psychiatrie.
Avec un bon vouloir et un suivi avec un bon psychologue , le P.N. pourrait peut-être en venir à une guérison mais le problème c’est qu’il n’a pas de problèmes se sont les autres qui ont des problèmes ,pas lui.
J’espère sans rancune de votre part
Hélène
chère hélène,
AH,AH, on a » sorti la kalachnikov » 🙂 🙂
ne confondons pas explications , et excuses…
ne pouvant disséquer le cerveau du pn, ni recourir à des examens plus poussés ( imagerie médicale, troubles endocrinniens, etc…), sur un » échantillon suffsemment significatifs, de pn en situation d actes malveillants « , nous en sommes réduits aux constatations et hypothèses
1) » pulsions suicidaires » pour mon pn , non, sauf à considérer qu il ait transféré cette pulsion vers autrui, càd, pousser un(e) autre au suicide
2) pathologies mentales ??? en tout cas, rien qui puisse faire croire à un » abolition du dicernement au moment des faits »: toutes ses turpitudes se faisaient en toute conscience ( il me l avait clairement exprimé, actes délictueux, violences, etc, etc..)
3) « manque d altérité » c est sur , mais ni cri muet… ou strident d ailleurs
bref, un concentré de complexité, qui aurait du finir …en prison, s il n eut été si intelligent!
bonne journée à vous, j éspère qu il ne fait pas trop froid à Québec, ici, 15 degrés 🙂
carole
Bonjour Sarah
Je me suis faite tardive pour vous répondre mais ici à Québec ,les conditions climatiques extrêmes m’obligent à quitter pour le boulot ,plus tôt . De plus ,je prends plusieurs minutes pour m’habiller chaudement . J’ai bien lu votre message mais je n’avais malheureusement pas le temps d’y répondre.
Pour répondre à votre questionnement à savoir si votre conjoint est P.N. ou P.M., il est un peu des deux car les deux comportements vont de mise
Le P.N. est un manipulateur hors pair, il met tout en œuvre pour obtenir se qu’il veut et pour satisfaire son appétit sans fond de sa seule petite personne . Les autres n’existent pas pour lui.
Il n’y a que lui qui compte
Le P.M. a un fort côté narcissique, car lui aussi , manipule pour obtenir se qu’il veut. Les autres n’existent pas . Il est prêt à tout mettre en œuvre lui aussi pour parvenir à ses uniques besoins.
Votre conjoint n’est pas obligé d’avoir les 30 critères pour vous blessez ,vous faire de la peine et parvenir à se que vous doutiez de vous.
Il peut même aussi avoir des comportements envers vous qui ne sont pas énumérés dans les 30 critères.
Dès qu’une relation ne semble pas nous convenir ,nous nous devons de sonner une alarme en essayant de chercher se qui cloche et d’être attentive à nos besoins pour être pleinement épanouie et heureuse dans nos relations ,que se soit amoureuses , amicales ,travail etc….
Dites-vous que vous avez déjà fait un grand pas sur votre questionnement et votre cheminement . Vous êtes ici avec nous qui avons fait comme vous. Nous avons cherché des réponses à nos questions sur internet et Géneviève y a répondu par le biais de son blogue.
Il ne vous reste qu’à savoir ,quand vous serez prête à mettre fin à cette relation toxique
Malheureusement ,vous seule pouvez décidez de partir ou de rester. Nous ne pouvons que vous y encourager par notre support sur ce blogue
Bon courage, se n’est pas toujours facile de franchir cette porte et de ne plus jamais y retourner
Hélène
Le premier critère de discernement es t personnel. On doit se poser, alors, cette question, et y répondre : « fais-je la différence entre aimer et me faire aimer?
L’attachement à un PN est TOUJOURS la réponse-miroir à la façon dont on s’apprécie soi-même dans la relation amoureuse.
Le PN intervient comme un reflet et inverse les valeurs de l’autre pour les faire siennes, comme dans un miroir ou le cote gauche devient le cote droit et reciproquement.
Il utilise l’innocence pour en faire de la culpabilité. Il utilise la culpabilité ou la honte légitime, voire même la pudeur légitime pour en faire des motifs de condamnation. Il utilise les souvenirs pour en faire des motifs d’imperfection ou de reproche. Il utilise les amitiés pour en faire des sujets de jalousie. C’est une personne profondément destructurée, soit par un deuil, soit par un trauma, soit par une psycho-sociopathie traumatique ou due meme parfois a des lesions cerebrales ou des pb metaboliques, ce qui releve non plus de l psychanalyse mais de la medecine psychiatrique.
C’est dans tous les cas une forme depresssionnaire, d’ecroulement de la personnalité qui a besoin de s’arc-bouter sur l’autre pour se tenir debout en cohérence. Hélas, nul n’est de bois de marbre ou en béton et le support devient vite insupportable…et le supporté (le PN) s’écroule entrainant l’autre dans sa chute.
Sa stratégie est à deux faces : une face « au secours ». c’est un cri-muet, un signe d’agonie de l’ego menacé d’implosion par manque d’altérité. La négation de l’autre, soit parce que son archétype modèle a disparu (père, mère…) soit par pathologie mentale, ou désordre psychique) conduit toujours à la mort de soi.
L’autre face de la stratégie du PN est une pulsion suicidaire dans laquelle l’autre doit être à la fois témoin, complice, meurtrier, et justificatif.
La victime du PN est toujours plus ou moins en état de consentir à sa PROPRE souffrance et il doit d’abord la régler lui-même sans chercher à l’évaluer en regard de son « partenaire-ennemi » PN.
On ne peut construire une relation stable vivace et féconde par la confrontation des souffrances entrant en concurrence, et les encourageant à prendre de l’importance à mesure que les phases de disputes et de réconciliations euphoriques gagnent en intensité. C’est le signe que la relation est morte et qu’elle est devenue un simple ATTACHEMENT pathologique à une image souffrante de soi.
Le maintien d’une relation avec une personne PN est le signe qu’il est temps de soigner son estime de soi et de retrouver sa propre valeur et sa puissance à exister par soi-même sans le recours à une « maternité (ou paternité) sans émancipation de l’enfant.
En effet, la relation entre dans un corpus psychique ou les deux personnes sont maintenues dans leur rôle respectif de coupable et de victime par un lien régressif où ce qui domine, c’est l’enfant qui pleure le père ou la mère perdu, abandonnant, mourant ou souffrant.
La victime doit accepter de grandir et ouvrir son esprit à des relations amicales GRATUITES équilibrantes sans jugement et loin de ses pôles d’intérêt professionnels (vie associative, ou pratique artistique où l’esprit de compétition et la violence sportive sont absents par ex.)
La personne PN doit être confrontée à la rupture (qui ne sera ni la première ni la dernière) pour peut-être espérer remédier par elle-même à une situation où elle souffre par la procuration de la douleur de l’autre. Exactement comme un parent immature mettrait un enfant au monde pour en faire son « alter ego » idéal qu’il regarderait grandir. La relation avec un PN est du même ordre.
Elle doit devenir une leçon de vie et une occasion de guérir des aliénations affectives qui nous lient au passé en nous le faisant idéaliser, miroiter ou regretter, et ce faisant, nous empêcher de contempler l’avenir et d’assumer pleinement le présent, les joies, les espoirs, les plaisirs et les responsabilités qu’il nous invite à vivre…
L’amour doit être libérant, édifiant et pacifiant et jamais il n’est une leçon, une violence, ni un pur attachement de « passion » (passion=pathos> sympathie..)
Il ne faut pas avoir de sympathie pour un PN. Il faut avoir de l’humanité et de la raison.
Bonjour Taranto,
brillante analyse, tant sur le fond, que sur la forme, à laquelle je souscris totalement, hormis » le supporté, s écroule, entrainant l autre dans sa chute »; les nombreux témoignages ici, ( dont le mien), montrent que l » écroulement », n est pas une constante ( l écroulement du supportant, si il/elle, n est pas mort, si 🙂 ); il y a tant de proies, de par le monde…il suffit d en changer!
Vous connaissez très bien le sujet, que vous abordez sous un angle psychanalytique; je suis actuellement en pleine » recherche « , sur pn ET haut potentiel ( ceci concernant mon pn personnel, que je n ai pas revu depuis 10 ans,et notre fils, qui n a pas revu son père)
savez vous si il existe des publications à ce sujet, ?
merci d avance
carole
Je vous remercie de votre réponse, quelque soit le temps que vous mettiez à me répondre.
Cela me permets de voir un peu plus clair.
Je ne savais pas si c’était juste sa manière d’être, jusqu’à ce qu’une amie dont le père est PM, me pose la question pour savoir si mon conjoint ne l’était pas également. Ce à quoi j’ai répondu non, jusqu’à ce que je me décide de faire des recherches sur internet et de tomber sur ce blog.
Je suis toute à fait d’accord avec vous sur le fait qu’il n’est pas obligé de correspondre à l’ensemble des critères pour me blessée.
Avec lui, les humeurs sont des montagnes russes (ça va, ça va pas, ça va super bien, ça va super mal), le tout en une journée.
Il ne fume pas, il cherche la dispute, quoique, il n’a pas besoin de manquer de nicotine dans son corps pour se disputer. Il cherche la moindre petite chose, un geste, une parole, un regard…
Je suis à bout. Il me pousse constamment à bout, il emploie tous les moyens possibles, il évoque tous les sujets possibles qui puisse me pousser à m’énerver. J’ai déjà employer la méthode de ne pas m’énerver, de ne pas entrer dans son jeu quand son petit « jeu » commence, rien n’y fait, il s’énerve encore plus.
Il peut devenir violent, dans ses mots, dans ses gestes (il ne m’a pas encore frappée, mais m’a déjà blessée avec une fermeture éclaire en me fouettant avec, il me tient avec force pour m’enlever de son chemin, il m’a déjà jeter un sac rempli d’affaires dans mon visage).
Pas plus tard qu’aujourd’hui, son comportement s’est changé. Il n’a plus de limites, il est prêt à se disputer avec moi dans la rue, dans les transports en commun, à m’humilier ou à me rabaisser (exemple qui peut paraître anodin : il m’offre à boire, je lui demande s’il veut une paille pour boire, ce à quoi, il réponds bien haut et bien fort devant les hommes du snack-bar qu’il n’est pas une fille et qu’il n’a pas besoin d’une paille et qu’il ne suce pas. Tous ces hommes mm’ont regarder et ce sont mis à rire). Au restaurant, il est prêt à parler fort pour que les gens s’intérresse à lui. Ce week-end, nous sommes partis faire des magasins, il s’est mis à essayer des lunettes de soleil, il me demandait mon avis, je ne suis pas méchante, mais je lui disait la vérité « non, ça ne te vas pas. Les autres sont mieux », il me regarde et me dit « je sais que ça me vas bien, tu ne veux pas me le dire, mais ça me va, et je le sais ».
Bref, beaucoup de choses que j’ai supporter, et que je supporte par amour. Quoique, je ne suis même plus sûre de l’aimer.
Le plus dur, est justement de savoir quitter cette relation qui m’empoisonne. Je ne sais pas, peut-être cette peur de rester seule, après 5 ans de relation…
Analyse brillante et édifiante !!!
La différence entre se faire aimer et aimer est vrillée d’entrée avec un/une PN, en tout cas à partir du moment où vous êtes sous emprise, par tous les stratagèmes de séduction mis en place pour vous mettre sous emprise, mais vous avez parfaitement raison de poser la bonne question, la seule qui vaille en fait, sauf que celle là on se la pose bien plus tard, une fois sorti de la relation ou avant, avant d’être totalement pris au piège … Je me la suis posé, par forcément en ces termes, mais avec le même sens durant toute l’année où elle me chassait … « Qu’est ce qu’elle me veut ?? » … Mais je l’ai aimé sincérement ensuite, elle m’a dit qu’elle ne m’aimait pas , j’ai accepté , me demandant quand même pourquoi une personne qui ne m’aimait pas me voulait toujours disponible … C’est bizarre comme truc … , tout en m’envoyant des messages d’amour et de séduction pour que je continue à espèrer …
L’arme absolu des PN est de vous faire confondre vos émotions, vos sentiments, de vous faire croire qu’elle/il vous aime pour que vous l’aimiez … Et alors une fois sous emprise, c’est un festival en effet, on s’oublie, on accepte tous les diktakts, on n’est plus soi , dépersonnalisé, objétisé (si le terme existe en français) … Là on veut plaire par tous les moyens … à son ennemi …, on a besoin de la drogue … C’est le début de la mort psychique …
Je reconnais tout ce que vous dîtes sur le miroir qui n’est que l’inauguration de tous les effets-miroirs ensuite, par projection, transposition de tout ce qu’elle était sur moi ; de même que le double projet des PN, trouver un objet psychique sur qui transposer (pour mieux se débarrasser) en appelant au secours, tout en jouant aux devinettes, et qui justifiera, sera la cause de son suicide si souvent promis, mais curieusement jamais réalisé
Ce passage est percutant : « La victime du PN est toujours plus ou moins en état de consentir à sa PROPRE souffrance et il doit d’abord la régler lui-même sans chercher à l’évaluer en regard de son « partenaire-ennemi » PN.
On ne peut construire une relation stable vivace et féconde par la confrontation des souffrances entrant en concurrence, et les encourageant à prendre de l’importance à mesure que les phases de disputes et de réconciliations euphoriques gagnent en intensité. C’est le signe que la relation est morte et qu’elle est devenue un simple ATTACHEMENT pathologique à une image souffrante de soi. »
C’est exactement ça !!! Ce yoyo émotionnel et affectif, digne d’une cour de récréation de maternelle, et c’est impressionnant et destructeur !!! Je me disais à moi même que ce n’était pas possible qu’une relation d’amour passe par de telles montagnes russes où j’acceptais, parfois sans broncher, médusé par tant d’audaces, de travestissement de la réalité de sa part, de consentir à ma propre souffrance, à la souffrance qu’il lui était indispensable de m’infliger … , et je dirais que j’acceptais qu’elle m’inflige car évidemment elle savait qu’elle pourrait compter une enième fois sur ma culpabilité et mes excuses … Un peu comme si on acceptait par mépris de soi même que l’hystérie de l’hystérique nous rende hystérique … Et en effet, c’était une surrenchère de souffrance, je pouvais lui dire qu’elle me faisait souffrir, mais elle avait toujours le dernier mot, elle avait bien plus souffert que moi, et depuis longtemps …
Jusqu’au moment où ça ne fonctionne plus, et elle savait me le dire : « avant tu savais t’excuser » … Et oui, c’était avant, je devais dans ce moment là redevenir lucide, n’acceptant plus …
Ah la la les souvenirs comme motifs de reproches et d’imperfection, ça me parle !!!
Ma culpabilité jetée comme damnation éternelle aussi … « Tu as pris une leçon d’amour, hein »
Et mes amitiés féminines utilisées comme le poignard absolu de la démonstration absolue de ma trahison, alors ça c’était succulent … Je n’avais pas le droit d’avoir des amies …
Vous soulignez « des problémes métaboliques » quant à l’origine du mal … C’est très intéressant la concernant
Adzo
cher adzo,
» sauf que cette question, on se la pose bien plus tard »; pas nécessairement: je me la suis posée quelques mois aprés le début de la relation ( qui dura 10 ans + 1 enfant); mais j étais déjà engluée , et tel le minotaure errant dans son labyrinthe ( dont en plus, on aurait jeté la clé 🙂 ), je commençais donc ma psychanalyse , percevant intuitivement, que ce n était pas de l amour, mais éffectivement un attachement pathologique, dont je ne pouvais me défaire…
amicalement
carole
Bonjour Sarah
Malheureusement comme le dit si bien Géneviève, même un professionnel au premier abord, peut se laisser berner par eux. Ce n’est que le facteur temps qui fait ,que nous parvenons à les démasquer.
Mon dernier conjoint a été diagnostiqué après 5 ans de relation avec moi. Parce-que ,j’ai pu parlé aux médecins et à son psychologue de ses comportements et de plus, lui aussi au début de la thérapie a verbalisé ses comportements et collaborait avec l’équipe soignante . Son psychologue en était arrivé à une relation de confiance avec lui.
En ma présence ,son thérapeute n’arrêtait pas de dire PAUVRE MONSIEUR, il le traitait et le dorlotait comme un bébé et cela ,à chaque mot que je disais sur ses comportements. Il parlait à mon conjoint, comme si ce dernier était un GRAND MALADE et souvent le thérapeute lui tapotait les mains en signe de sympathie pour lui.
Je dois vous dire ,que j’étais sortie du bureau choquée de la douceur que son thérapeute avait pour lui , même ,si je savais bien que c’était un stratège pour gagner la confiance de son patient qui était mon conjoint.
.
Sa mythomanie et ses déviances sexuelles ont vite été démasquées simplement parce- qu’il avait décompensé. Plus la thérapie avançait et plus ,il reprenait ses mécanismes de défense et plus ,il reprenait le contrôle sur lui-même et plus ,il devenait identique à lui-même
Cette thérapie n’a rien servi au point de vue guérison, elle n’a servi qu’à poser un diagnostic
Ce diagnostic m’a servi à me donner un coup de pied au derrière et de mettre fin à cette relation
N’attendez pas de guérison ,ni de miracles , il ne changera pas
Mettez fin à cette relation malsaine
Bonne journée à tous
Hélène
Bonjour, je pense que mon ami qui est le père de mes 2 enfants, et avec qui je vis depuis 8 ans est un pn. Je voulais savoir si il était possible de communiquer en prive et a quels sont vos tarifs . D avance merci.
Chère Forester
Je suis contente de vous retrouver ,vous m’avez beaucoup manqué
Merci pour le lien internet, je ne manquerai pas de le consulter
À part ça ,comment ça va !!!!!
Affectueusement
Hélène
Bonjour,
Je suis tombée sur ce site par hasard, car je pense que mon ami est un PN ou PM.
Pouvez-vous me dire si un infirmier psychologique peut reconnaître les différents critères ?
Je dis ça, car mon ami avait, à ma demande, avait commencer des rendez-vous avec eux car il n’arrivait pas à se calmer, il s’énervait pour rien.
Les infirmiers psychologiques n’ont pas juger bon de l’orienter vers un psychologue du centre spécialisé en maladie mentale, où ils officient également.
Pouvez-vous me répondre ?
Merci d’avance
Bonjour, Il est déjà bien difficile pour des experts comme moi de déterminer cette psychopathologie quand on est en face de l’individu alors vous pouvez imaginer qu’un non spécialiste n’y verra que du feu !
De plus … cela ne se « soigne » pas…
Courage !
Geneviève SCHMIT
chère Carole
Quelle merveilleuse idée d’avoir inscrit votre fils en kynésiologie, cela l’aidera à affronter et à évacuer son lourd passé qui est pour lui un fardeau si difficile à gérer.
Le reste viendra plus facilement lorsque ses chaînes du passé seront rompus
Plein de soutiens pour vous en ces moments qui alternent entre la joie et la colère
Hélène xxx
chère hélène,
meci, oui, on va voir, gabriel est très réticent, mais comme elle dit, il a vu beaucoup de professionnels depuis qu il est petit, et est très désabusé!!
je vous embrasse de tout coeur, et espère que la mère de votre bru, ne vous a plus fait de réflexions désobligeantes!
carole
Chère Hélène,
Je vous remercie de votre réponse.
Grâce à cela, je vois bien, que finalement, c’est seul(e) en tant que conjoint(e) que nous pouvons faire ce diagnostic.
D’ailleurs, je ne sais pas s’il est réellement PN ou PM, d’où ma question de la dernière fois.
Selon les 30 critères, il a le:
2: ne prends jamais aucun rendez-vous par exemple, c’est moi qui fais tout administrativement/en cas de problèmes avec quelq’un d’autre je dois intervenir.
3: quand ça ne va pas, il ne le dit jamais, il se dispute souvent avec moi pour ça.
4: un coup il aime lire, la seconde d’après non.
5: Avec moi il n’aime pas telle ou telle chose, avec ses amis c’est tout l’inverse, ou même avec sa famille.
7: Pour lui, je ne dois pas changé, je dois rester la même que j’étais à notre rencontre (je refusais de quitter ma ville pour une autre, j’ai voulu finalement changer d’air, il s’est énervé avec moi pour ce changement)
8: dans les supermarchés il n’hésite pas à dire devant les caissières qu’il ferait mille fois mieux leur travail.
11: il n’hésite pas à me faire passer pour la méchante auprès de sa famille, ou même lors d’une dispute (exemple: durant une dispute il prends ses affaires et s’en va, et n’hésite pas à dire que je lui ai balancé ses affaires et que j’ai rompu/ lors d’une dispute il a voulu marcher à pied alors que je n’avais pas cesser de l’appeler pour qu’il monte en voiture, il est parti, et me dit que c’est moi qui l’ai obligé à marcher à pied)
12: toujours et encore, prendre des rendez-vous, ou des sorties.
14: me dit qu’il va se tuer si je le quitte ou dit « qu’on se reverra au Paradis » si je ne lui parles plus après une dispute
15: la dernière musique, sujet même pas fini qu’il me parle de son travail ou au même moment de sa famille
18:il est prêt à dire que son père, ou son frère a fait un accident pour que je lui reparle (ça peut arriver, mais 3 fois dans la même semaine, ou quand je vais le voir chez lui et que je vois son père tranquillement installer à regarder la télévision…)
19: il est prêt à dire qu’il m’a vue faire telle chose pour savoir si je l’ai vraiment fait.
20:il n’y a que lui, lui et lui au monde
21: il m’empêche de voir mes amis, de sortir ne serait-ce que pour acheter du pain, de rester une journée avec mes parents ou de dire bonjour à un voisin, ou même de regarder quelqu’un dans la rue
22: ne supporte pas que je lui dit qu’il est comme ça, ou que telle chose est mal faites, c’est parti pour une dispute.
23:il me fait l’amour alors que je lui ai dit non
26: oui surtout après une dispute, ou pour avoir quelque chose en retour
27:il ne supporte pas l’idée que j’ai mes secrets et est prêt à violer ma liberté de penser (il a lu mon journal intime)
30: surtout avec mes amies, qu’il connait toutes, et moi, pas un seul des siens.
Avec tout ce que je vous ai dit, pensez-vous qu’il soit PN ou PM ? Je vous remercie de vos réponses. je ne sais pas si ce sont des choses anodines, ou d’une maladie. Aidez-moi je vous en supplie.
chère Françoise,
non, non, je ne suis pas sur Bordeaux :)( un peu plus au sud ); figurez vous qu il existe 1 classe d EIP, sur ma ville ( dans le privé) Gabriel a été scolarisé 1 an dans cette école , et meme pas dans la classe EIP, et vous savez pourquoi,( j en ris jaune encore des années après !); eh bien, ils ne l ont pas voulu, parce qu il était en échec scolaire!!!en fait,, ils n avaient ouvert cette classe, que pour avoir des EIP AVEC excellents résultat scolaires, les autres n étant à leurs yeux, que des » déchets »; nous étions meme passé en commission pour nous opposer au redoublement ( avec le test WAIS IV , le seul reconnu par l EN), ON nous avait ri au nez, je ne vous ment pas et répondu, que » Gabriel était fainéant, et que ça lui ferait beaucoup de bien de redoubler »
C est un truc à devenir dingo, je vous assure
Après des échanges sur des sites de parents qui ont des enfants comme le mien, il semble que c est le cas de nombre de ces enfants, qui finissent souvent par etre déscolarisé; là , j ai eu la directrice, qui semble plus ouverte ( enfin, faudra voir,…), car on va passer par la médecine scolaire: la directive de 2009 semble se mettre en place
La réflexion générale que je me fais, c est que notre système supporte difficilement les » différents « , qu ils soient EIP, dys, défficients ou autre: notre école a fini par devenir une machine faite pour reproduire les élites, pour ceux qui rentrent dans le moule, et tant pis pour les autres; et encore, Gabriel a la chance d etre entouré et accompagné, alors imaginez ceux qui ne le sont pas: quel gachis
je vous remercie beaucoup de vos attentions( et si vous avez des idées, je suis preneuse 🙂 ) là , gabriel a commencé un travail en kinésiologie: on va voir
amicalement
carole
Bonjour Carole
Je suis bien d’accord avec vous que notre système scolaire a toujours plus favorisé les élites au détriment des élèves en difficulté depuis déjà un certain temps pour ne pas dire un temps certain. Et je le dis en tant que professeur 😉 Maintenant, ce ne fut pas toujours comme ça.
La dérive du système scolaire vient que ce dernier est de plus en plus menacé depuis une bonne vingtaine d’années de disparition puisque pour les US,
il représente un marché privé commercial qui pourrait permettre aux multinationales principalement américaines, de pouvoir engranger des milliards sur le dos des familles en proposant des contenus éducatifs minimaux uniquement sur cds et payants sans passer par un quelconque établissement scolaire sauf évidemment pour les plus riches familles.
C’est pourquoi actuellement une grosse pression lobbyiste néolibérale voit le jour en France revendiquant l’éducation scolaire à la maison mais aussi la scolarité via le tout privé et prône la disparition de l’école publique. Cette pression lobbyiste est relayée par des mouvances sectaires, religieuses intégristes mais aussi naturalistes, qui voient là un bon moyen de faire valoir les intérêts de leurs chapelles respectives…
Beaucoup de familles et d’enseignants y compris exerçant dans le public ne mesurent absolument pas la gravité de la situation non plus que les conséquences que cela implique: travail des enfants dès le plus jeune âge et exclusion des plus pauvres de toute éducation scolaire de qualité, femmes devant rester au foyer pour assurer l’éducation scolaire en plus de l’éducation parentale (disparition progressive de l’autonomie financière des femmes), disparition drastique du métier professoral sauf pour les riches familles, C’est ce qui se profile pour les dix prochaines années pour notre beau pays. Un volet éducatif a été signé en ce sens dans le pacte transatlantique du dernier G8. Et l’OCDE qui rassemble pas mal de lobbys US pousse en ce sens depuis 1999 au plan européen. On voit déjà le résultat dans différents pays voisins avec les fermetures progressives d’écoles primaires, secondaires et des enfants qui travaillent dès lors que pauvres dès l’âge de 6 ans simplement pour aider leurs familles à payer le loyer, la nourriture. C’est le cas en Angleterre, en Espagne, en Italie et ça commence aussi à arriver en Allemagne.
Ce contexte problématique étant posé, pour en revenir à votre souci, peut-être faudrait-il tenter un établissement de type Freinet qui permettrait à Gabriel une prise en charge scolaire plus pédagogiste et individualisée, plus centrée sur l’individu que sur la performance scolaire.
A défaut d’établissement collège ou lycée à proximité EIP qui pourrait l’accueillir, peut-être voir comment pourrait s’organiser pour lui une vie d’interne dans un établissement Freinet, même loin de votre domicile.
Je vous mets le lien avec la liste des établissements de ce type sur notre pays, département par département:
http://www.demainlecole.org/association/repertoire-geographique-des-equipes-enseignantes-et-des-etablissements-a-pedagogie-differente.html#33
Autre solution, l’institut thérapeutique éducatif et pédagogique peut être envisagé et constituer sur un espace de proximité, une solution alternative pour Gabriel.
Idem, je vous mets le lien sur les établissements de la région Aquitaine:
http://annuaire.action-sociale.org/?cat=institut-therapeutique-educatif-et-pedagogique–i-t-e-p—186®ion=aquitaine
Après, je vous le dis pour avoir travaillé dans un ITEP durant 1 an par le passé, chaque établissement accueille des jeunes très différents. Vous pouvez avoir des établissements qui vont accueillir majoritairement des jeunes EIP en phase de déscolarisation et d’échec scolaire, vous aurez d’autres établissements qui accueilleront des jeunes qui ont plutôt des problèmes graves avec familles dysfonctionnelles, placements judiciaires et énormes problèmes scolaires…
D’autres font de l’accueil d’enfants et jeunes handicapés légers psychiques non scolarisés dans le système ordinaire. Il faut vraiment se renseigner pour trouver le bon établissement.
Par contre l’engagement éducatif et pédagogique y est constant et les équipes généralement très bien formées et recrutées. J’ai pu le constater dans l’établissement où j’ai travaillé.
Je me doute du parcours difficile que l’intelligence précoce de Gabriel a déjà dû vous faire vivre.
Malheureusement, comme dans beaucoup de métiers dits de service public, vous avez une majorité de professionnels peu formés pour appréhender une approche différente, qu’elle soit juridictionnelle, sanitaire, sociale, scolaire. Dès lors que vous n’êtes pas dans une norme, vous vous devez de vous surinformer sur la question qui vous préoccupe, dont vous souffrez, ou dont souffre un proche, et encore plus souvent, assurer vous-même la formation pédagogique de professionnels sur ces sujets.
J’ai pu le constater à maintes reprises aussi bien dans le cadre de mon métier que lorsque j’ai été confrontée à différentes problématiques graves qui nécessitaient des approches professionnelles pointues ne rentrant pas dans le cadre habituel de prise en charge.
Naturellement, l’humain préfère la facilité. L’approche de la différence, de l’altérité quelle que soit celle-ci suppose une certaine ouverture et compréhension du problème. Mais aussi une acceptation des problématiques qui peuvent se poser et des enjeux de formation qui vont avec.
Dans notre société où la rentabilité est le maître-mot, comment voulez-vous prendre en compte la différence, la diversité? Ca devient de plus en plus compliqué.
Il faut souvent avoir été confronté au problème de plein fouet pour mesurer l’importance d’une approche alternative.
En tout cas, j’espère que ces pistes pourront vous aider un petit peu dans vos réflexions et recherches. Voyez aussi ce qu’il est possible d’entreprendre par rapport à votre budget.
Je crois savoir que les écoles alternatives coûtent cher. Ca peut être très vite très onéreux, d’autant plus avec une prise en charge en internat. L’ITEP relevant du public est davantage accessible à tous. Après, il faut vraiment trouver le bon établissement qui vraiment fera sens pour Gabriel et l’accompagnera de façon optimale au plan scolaire.
Plein de courage et de soutien, chère Carole!
chère françoise,
je suis sur la région midi pyrénnées 🙂 🙂
pour votre analyse, je suis à 200% d accord; moi, je le vois sur le versant santé, et là, c est fou…l hopital, a de plus en plus de mal à assurer ses missions de services publics; à la différence de l éducation, le fait d avoir de l argent ( médecine de riches, médecine de pauvres),ne change meme pas grand chose!! car tout, se faisant au profit…du profit( justement), ce sont les compétences ( recherches, travail en équipes pluridisciplinaires, prendre le temps, de chercher et comprendre des pathologies complexes ou multiples, etc), qui disparaissent; donc, meme si vous avez de l argent, finalement , vous n estes pas bien soigné!!!j ai plusieurs cas de patients opérés, qui ne cicatrisent pas, ils vont voir le chirurgien ( dépassement d honoraires!), 5 minutes et Hop, « merci monsieur, ça fera 100 euro, revenez me voir dans 3 semaines « ; et quand on est pauvre, c est carrément service minimum
bref, je vois là aussi, le système se déglinguer, et je ne parle pas des déserts médicaux
aujourd hui :jour sans; gabriel, s est endormi à 6h du matin, , réveillé avec des cernes jusqu au milieu de la figure, très « déprimé, nous n en sommes meme plus au pb de scolarité…mais de santé; la kinésio retrouve un dysfonctionnement des systèmes ortho et parasympathique, un épuisement cérébral, ( pour elle, probable origine traumatique ancienne, ayant créé ces dysfonctionnements); elle va voir avec ses profs, et j attends aussi le courrier du psychiatre pour la semaine prochaine
voili, voilou, les dernières nouvelles; ce qui est sur, c est que la problématique PN, s est mélangé d une façon ou d une autre avec le fonctionnement HP; finalement, pas faciled etre un enfant de PN, c est sur!!
amitiés
carole
Oups…désolée, Carole, je vous pensais en région aquitaine.
Je vais vous mettre le lien alors des ITEP sur Midi Pyrénées.
http://annuaire.action-sociale.org/?cat=institut-therapeutique-educatif-et-pedagogique–i-t-e-p—186®ion=midi-pyrenees
Pour l’autre lien sur les écoles type Freinet, comme je vous avais mis l’annuaire national, vous devriez trouver ce qu’il faut sur Midi Pyrénées.
Concernant ce que vous décrivez du milieu santé, je connais un peu aussi puisque j’enseigne le dessin et la peinture aux personnels soignants des deux hôpitaux psy et général de ma ville. Mes élèves adultes me racontent beaucoup de choses durant les ateliers au plan des conditions d’exercice, de travail, etc. J’ai donc un aperçu assez détaillé de la situation et je la déplore autant que vous. Ce qui m’indigne, c’est que les grands pontes bénéficient encore souvent de logements somptuaires gratuits et de véhicules gratuits aussi, ne paient pas leurs charges, tout cela étant payé par l’hôpital, alors que cet argent pourrait servir pour mieux payer et accueillir plus de personnels et mieux soigner tous les patients.
J’espère qu’aujourd’hui Gabriel va mieux et qu’il a un peu récupéré. Peut-être un peu de magnésium marin le soir durant le dîner pourrait l’aider à se détendre et à dormir ses nuits.
Et au plan émotionnel, s’il est très chahuté, vous pouvez lui donner des pastilles de Fleurs de Bach Rescue, ça aide bien en cas de gros gros stress et trauma. Je vous le dis parce que j’ai connu ça et que j’ai testé ces petits remèdes qui ont bien marché sur moi.
Je vous souhaite que tout s’arrange progressivement. Ne perdez pas de vue que Gabriel est aussi à l’âge du début d’adolescence d’un garçon. Donc c’est aussi un âge compliqué, hors le fait qu’il ait été fils de PN. L’adolescence est une phase riche mais souvent chaotique. Maintenant, tout le monde vous dira qu’il vaut mieux que Gabriel fasse sa crise ado maintenant qu’à l’âge adulte. Et je suis d’accord là-dessus en tant que prof.
Plein de soutien et de courage.
Très cordialement
Françoise
chère françoise,
j ai contacté l itep,(très gentils), mais gabriel ne relève pas de leurs compétences; on va donc, pour l instant travailler avec la kinésio ( qui lui a donné un tt homéopathique), et le psychiatre( qui m a promis son courrier pour la semaine prochaine)
toutes mes amitiés
carole
Chère Carole,
Merci pour ces nouvelles. Désolée que les ITEP sur votre région ne puissent prendre en charge Gabriel.
Essayez des établissements type Freinet…Sait-on jamais?
Je croise les doigts pour que les choses s’arrangent au mieux.
Plein de soutien à vous
Françoise
Chère Carole,
Je ne sais quoi vous dire, sinon bon courage pour ce qu’il vous arrive avec votre fils …. En plus je ne maîtrise pas du tout cette question des enfants précoces que l’Education Nationale ne maîtrise pas plus alors que ce devrait être son boulot … Et je me doute que votre fils à le même QI intellectuel qu’émotionnel , toujours en demande quoi … Ca doit être usant …
Les PN font des dégâts ou laissent leurs traces qu’ils n’assumeront jamais …
Je ne peux qu’appuyer l’analyse de Françoise … , je suis totalement d’accord avec elle, c’est mon analyse aussi … « Sauvons l’essentiel » comme disait ironiquement Bourdieu … Le système scolaire français est construit sur la douleur et la performance à 20 ans (les CPGE et les grandes écoles) depuis toujours , et encore plus aujourd’hui avec des programmes pas fait pour leur génération YY mais qu’on doit faire avaler quand même, mais ça va devenir une douleur et souffrance marchande , en descendant dans les étages de la rentabilité , le tout by Internet …
Parce que bien sûr on saura nous dire que nous ne sommes pas capables de faire passer un programme inadapté (mais construit comme tel) aux jeunes générations … Et ce qui se prépare derrière , c’est ce que dit Françoise : quand on veut tuer son chien , on l’accuse de la rage …
Et aussi avec ce que dit Françoise, retour à la maison des femmes , domination des femmes à l’ancienne ….
De toute façon Darcos nous en parlait déjà en 2007 quand il disait ne pas comprendre pourquoi payer des instit à changer des couches … On a compris le message
merci cher adzo de votre soutien,
je communique , maintenant, avec d autres parents d ados HP; le pb, c est qu ils n ont jamais rencontré la » planète PN « , et c est effectivement une autre planète 🙂
carole
Bonsoir,Geneviève,
Pour plus de précisions, Muriel Salmona est psychothérapeute depuis de longues années, et s’intéresse plus particulièrement au syndrome post traumatique de patients ayant subi des violences physiques, sexuelles,psychologiques.
Dans son livre, elle explique très clairement le mécanisme qui pousse certaines victimes à reproduire les mêmes schémas comme moyen de « survie ».
Elle dénonce aussi l’inertie des institutions face à la détresse de cette catégorie de patients.
C’est avec beaucoup de finesse qu’elle développe le mécanisme de la victime-sauveur-bourreau.
Quand j’aurai des pistes, que je découvrirai dans ces lectures et au fil des discussions et débats auxquels je vais participer à l’avenir, je ne manquerai pas de vous en faire part.
Je reste persuadée que toutes ces actions que nous entreprenons ne manquerons pas d’aider, dans le futur, les visiteurs(ses) de ce blog.
Bien cordialement,
P.S. : voici son mail: http://www.memoiretraumatique.org
lelivrenoirdesviolencessexuelles.wordpress.com
Forester.
Je connais fort bien Muriel Salmona …
Bonjour Forester
Les travaux de Muriel Salmona sont très intéressants. J’avais pu les découvrir il y a quelques années lorsque j’ai entamé les différentes thérapies psy et j’ai beaucoup apprécié son travail, notamment sur les violences sexuelles intrafamiliales. Son travail sur la mémoire traumatique, le déni, la dissociation qui s’opère lors de violences, tout cela est extrêmement juste et très bien décrit cliniquement.
Maintenant, ce qui me gêne un peu, c’est qu’aujourd’hui des associations de victimes de violence (toutes formes confondues de violences) utilisent les travaux de Muriel Salmona pour se conforter dans un statut permanent de victime, comme si finalement cette psy légitimait par son travail de recherche une sorte de fatalité permanente victimaire qui deviendrait un statut à part. Or il me semble que cette utilisation très réductrice des travaux de Mme Salmona est dangereuse dans la mesure où elle exclut ou du moins marginalise une approche thérapeutique curative ainsi qu’une démarche personnelle de sortie du processus de victimisation.
J’ai pu observer chez certaines personnes ayant souffert énormément et ayant souscrit aux travaux de Mme Salmona, une sorte d’héroïsation victimaire accompagnant une sorte de blocage vis à vis de toute thérapie psy pro qui pourrait justement faire sortir la personne en souffrance de la victimisation. Si se reconnaître victime peut être une étape dans le processus de reconstruction, maintenir cette étape comme seule identité personnelle n’aide absolument pas les personnes victimes à se réparer. Mais au contraire les maintient dans la répétition de situations de violence et dans la certitude qu’elles ne peuvent finalement rien y faire ou pas grand-chose. Alors qu’il y a des solutions mais encore faut-il vouloir engager les démarches réellement et personnellement sur la durée et s’adresser aux professionnels qui peuvent réellement vous accompagner utilement.
Par le passé, via des associations de victimes d’inceste, j’ai vu beaucoup de victimes se draper dans leurs souffrances comme dans un costume de super héros et refuser progressivement toute aide psy pro parce que ça leur demandait un investissement individuel volontariste très important et une absence de complaisance sur elles-mêmes qu’elles refusaient. Le statut de victime (reconnu via une judiciarisation et/ou une adhésion associative) leur conférait suffisamment d’avantages directs et indirects pour qu’il devienne une identité positive, conférant des droits, des privilèges. Les psy étant alors systématiquement rejetés, changés s’ils ne rentrent pas dans une approche de valorisation victimaire permanente. J’en avais d’ailleurs parlé lors de mon premier message sur ce site, en appui de l’article de Geneviève sur « ces personnes qui s’identifient à leurs souffrances » que j’avais trouvé particulièrement pertinent sur ce sujet. Ces attitudes de victimes enfermées dans leurs souffrances et une certaine fatalité, m’avaient profondément choquée, meurtrie et je trouve dommage que les travaux de Muriel Salmona servent trop souvent à légitimer ce type d’attitude alors que ces travaux devraient au contraire, porter les personnes victimes de violence vers des thérapies et des démarches personnelles de sortie de victimisation.
Maintenant, c’est mon ressenti personnel. Forcément lié aussi à mon vécu et mes démarches thérapeutiques.
Personnellement je lis cette article après avoir été moi même taxé d’être un pervers narcissique.
Expression qui semble être à la mode en ce moment.
J’ai été frappé par les points que j’ai lu et par l’article:
http://www.psychologies.com/Moi/Problemes-psy/Troubles-Maladies-psy/Articles-et-Dossiers/Manipulateurs-pervers-narcissiques-qui-sont-ils
qui m’y a amené car effectivement je me reconnaissais dans beaucoup de points dans mon comportement vis a vis de certaines personnes.
En revanche beaucoup de ses comportements sont finalement assez naturel de la part de quelqu’un qui vit un une déception amoureuse, (conjoint, ami, famille). Qui en souffre et qui peut avoir des récriminations légitimes basées sur la morale, l’engagement et les valeurs.
Est ce finalement si normal de vouloir être libre de tous et de tout notamment des gens que l’on aime ou dont on a accepté l’amour. De ces engagements moraux etc…
Le pervers narcissique (même s’il existe) n’est il pas un épouvantail qui permet des e libérer de toutes contraintes dans un monde ou la liberté se fait aussi aux dépend des autres. n’est ce pas une façon de prendre quand on en a besoin l’amour et les attention d’une personne et de la rejeter lorsque l’on en a plus besoins ou lorsqu à son tour il réclame la pareille.
Car enfin si l’on regarde avec attention les points soulevé par Isabelle Nazare-Aga:
Il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l’amitié, de l’amour, de la conscience professionnelle:
Mais n’est ce pas décent de respecter ces liens, n’est il pas normal de culpabiliser quelqu’un qui ne les a pas?
Il reporte sa responsabilité sur les autres, ou se démet des siennes
Cela arrive lorsque l’on est pas d’accord et l’interlocuteur déni aussi sa responsabilité, sinon on serait tous d’accord ou ça ne serait jamais la faute de personne.
Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations.
Ca s’appelle être mondain, social, ou avoir des avis subtil. Les avis ne sont pas forcements contradictoires ou malhonnête. On peut défendre la croissance vis a vis d’un écolo qui prône le retour aux arbres, et la sauvegarde de la planète vis un vis d’un lobbyiste qui refuse le développement du solaire pour protéger le pétrole.
Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes:
Heureusement que certaine demande peuvent avoir des bases logiques, les même qui amènent une remise en cause morale si elle ne sont pas satisfaite. Comme par exemple: » c’est parce que je pense qu’il est bon pour les enfants que tu soies là lorsqu’ils rentrent de l’école et pas parce que je veux te brimer dans ton développement personnel »
Il fait croire aux autres qu’ils doivent être parfaits, qu’ils ne doivent jamais changer d’avis, qu’ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et questions
Les gens ne doivent pas être parfait mais est ce qu’on peut s’en servir pour se dédouaner de toutes les conneries que l’on peut faire sous prétexte que l’on est pas parfait. De tout le mal que l’on peu faire sous prétexte que l’on a le droit de changer d’avis.
EX: »désolé de t’avoir fait quitter ton job ta famille, et de t’avoir fait prendre un crédit parce que je voulais partir en province finalement j’ai changé d’avis »
ou : « Désolé de t’avoir fait quitter ton mari et tes enfants finalement j’ai changé d’avis »
Tu n’es pas content, tu me fais des reproches, est ce que tu ne serais pas un pervers narcissique par hasard.
Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l’air, dévalorise et juge
encore un fois c’est ce qui se passe lorsque l’on s’engueule avec quelqu’un, on le remet en cause. C’est assez normal.
Il sait se placer en victime pour qu’on le plaigne
ou alors c’est une victime
Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins
Ou alors il appuie ses revendications sur la morale comme vu plus haut
Il est égocentrique
qui ne l’ai jamais?
Il peut être jaloux
ça arrive quand on aime.
Il ne supporte pas la critique et nie les évidences
ou alors il n’est juste pas d’accord et c’est vous qui ne supportez pas la critique et nier les évidence. C’est forcément une situation symétrique.
Il flatte pour vous plaire, fait des cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous
Peut être simplement parce qu’il vous aime. et oui il s’attendra surement à avoir un retour. Si on ne peut pas le faire il est aussi sain de ne rien accepter au départ.
Il nous fait faire des choses que nous n’aurions probablement pas fait de notre propre gré
C’est un des points fondamental de l’amour: on fait les choses pour les autres et non pour soi il est légitime d’être remis en question si l’on ne peut pas se forcer par amour. Ex: la campagne ça me fait chier mais bon pour toi j’irais.
Rien de dingue là dedans.
Bref même si je suis sur que certaine personne restent toxiques j’ai l’impression que ce pervers narcissique est aussi une bonne excuse, pour plein de personne de ne pas accepter la critique et de s’affranchir de toutes responsabilité dans leur rapports humains.
On ne doit rien à personne, si on vous dit le contraire c’est que c’est un pervers narcissique.
Bonjour Vincent
Ce n’est pas tant les éléments pris séparément de cette liste qui comptent que l’accumulation de ces critères présents dans le comportement quotidien relationnel d’une seule et même personne pour définir que vous avez affaire à un pervers narcissique qu’il soit homme ou femme.
C’est le fait qu’une personne cumule l’ensemble des comportements de cette liste qui fait le pervers narcissique. Le fait aussi que le ou la PN souffle le chaud et le froid en permanence dans la relation et manipule le conjoint, les proches pour ses seuls intérêts, au détriment du désir comme des ressentis d’autrui. La notion d’altérité n’existe pas dans la relation PN.
Que ce soit la relation parent-enfant, la relation amicale, la relation amoureuse, la relation professionnelle.
Or ce qui fait la beauté et la durabilité des relations humaines, c’est justement la reconnaissance et l’ajustement permanent par le dialogue, l’écoute de personnalités différentes qui se reconnaissent différentes et heureuses d’échanger, de partager ensemble ces différences via un but commun renouvelé quel qu’il soit.
A partir du moment où seuls les désirs d’un des protagonistes sont mis en valeur et pris en compte sans considération des autres, toute relation humaine se trouve pervertie.
Et c’est ce qui se passe dans la relation tissée avec un ou une PN.
La notion de responsabilité ne peut donc être invoquée dans ce cas de figure puisque la relation humaine s’avère impossible, l’autre n’existant pas.
Euh…c est quoi, cette prose?
Bonsoir Vincent,
Peut être que c’est une Perverse Narcissique qui vous a dit ça, qui vous a qualifié de PN ? C’est un grand classique de la/le PN que d’accuser le partenaire de ce qu’il/elle est … La mienne a pu me le dire, que j’étais un manipulateur, parano, bipolaire ; et d’ailleurs dans ces moments là, je doutais de moi, me demandant ce que j’avais pu faire pour mériter de tels noms d’oiseaux, simplement parce que je n’étais pas d’accord avec elle … Elle était très forte pour poser des avis psychiatriques en un quart de seconde …
C’est le but, vous faire douter, vous faire culpabiliser et ça marche pendant un temps; le temps que l’on met à comprendre les stratagèmes des PN ; notamment le discours schizo et pervers, son fonctionnement projectif et clivé … Sinon, après m’avoir dit ça pourquoi revenait elle me rechercher à coups de messages mielleux et séducteurs, quelques heures plus tard ?? Car lorsqu’une proie a repéré son prédateur, je préfère vous dire qu’elle se barre en courant … Donc j’étais manipulateur, mais elle continuait à vouloir être en contact avec moi, en me relançant ? Je préfère vous dire que lorsque j’ai compris ce qu’elle était (et pas une PN, je n’en savais encore rien, c’est bien plus tard , des mois plus tard que j’ai mis un nom sur ses pratiques) , je suis parti en courant, j’ai coupé le contact, malgré ses relances ou harcélements téléphoniques …
Concernant la typologie d’Isabelle Nazare-Aga, il faut surtout tenir compte de ce qu’elle dit dans son bouquin lorsqu’elle distingue la personnalité qui FAIT de la manipulation (et vous avez raison on en fait tous à l’occasion pour obtenir un avantage) , de la personnalité qui EST manipulatrice , à un niveau pathologique, c’est à dire lorsque c’est un fonctionnement, un rapport aux autres permanent …
1/ Une personne qui culpabilise au nom du lien amoureux, amical ou autre ne vous aime pas, elle s’aime elle et à ce titre vous utilise … Il faut lui renvoyer son chantage, son caprice à la tronche illico … , lui signifier que l’on a compris, et elle m’en a fait des splendides, chantages et caprices dans lesquels j’ai pu fonctionner comme un con .. Et il n’est pas normal d’utiliser l’arme de la culpabilisation vis à vis de quelqu’un qui ne veut pas/ plus respecter des liens d’amour, d’amitié; à moins de vouloir faire de l’autre un esclave … C’est une arme perverse : on peut certes lui rappeler ses engagements (s’il en a fait) , ses devoirs et responsabilités mais pas jouer sur la corde sensible de la culpabilité qui est l’arme favorite du /de la PN … Sans quoi il n’y aurait jamais la possibilité de se défaire de liens toxiques quelque soit le cadre … Personne n’appartient à personne !!! La mienne me disait parfois que « j’avais cassé le contrat » , et son truc fonctionne une fois sous emprise … Quel contrat, tordue ??? Car que je sache nous ne sommes ni mariés, ni en couple, ni même en collocation … Alors circule avec ton faux contrat, ton contrat de mafieuse, chasseuse de tête, qui met des contrats sur les proies potentielles qu’elle repère …
2/ La labilité émotionnelle, comportementale ou intellectuelle est le signe d’une personne cherchant à plaire coûte que coûte, qui cherche à vous séduire et à vous installer sous emprise, c’est un caméléon qui change de couleurs au gré des événements, surtout pendant la phase de séduction , et ça n’a pas grand à voir avec la courtoisie ou la diplomatie. Elle avait beaucoup de diplomatie pour me recapter lors de sa phase de séduction, lorsque son bordel ne fonctionnait pas, mais bizarrement beaucoup moins plus tard , plus du tout même … Elle s’en vantait même qu’elle n’était pas diplomate ….
3/ Une personnalité qui se démet toujours de ses responsabilités, face à tous les événements de sa vie, critique, dévalorise, juge systématiquement les autres de façon négative, reporte systématiquement la faute sur les autres et se pose en victime de tout et n’importe quoi est une personne qui non seulement est Narcissique à un niveau pathologique mais qui a un gros probléme dans la relation à l’autre, dés que cet autre refuse d’être son esclave … Et qui se cherche quelqu’un pour la plaindre ….
3 Bis/ Quand on s’engueule avec quelqu’un , qu’on n’est pas d’accord avec lui ou elle, on argumente en expliquant son désaccord, mais on ne s’en prend pas la personne, (sauf si à la rigueur c’est un/une PN, mais là vous êtes tranquille de faire un tour de manège gratuit dans une rage narcissique de plus) : dans ces cas là, son jugement ne portait pas sur mes avis ou opinions mais sur moi afin de dévaloriser non pas le message émis mais l’émetteur du message: « Si tu réfléchissais un peu , tu te rendrais compte …, si tu ne lisais pas , n’écoutais pas toute cette merde … , tu devrais avoir honte de penser ça …. je ne vois pas pourquoi je discute avec toi, tu n’es pas intéressant » … Mais bien sûr quelques temps avant, et/ou aprés (labilité du discours), « j’étais génial de penser telles choses, de dire ou de lire tels trucs », surtout lorsque c’était totalement raccord avec ses goûts à elle … Ce qui comptait pour elle , c’était de patiemment détruire mes goûts, mes avis et opinions, de me convertir à ce qu’elle aime, de mettre de côté mes propres goûts, préférences, pour être totalement en phase avec elle parce que « dans ces moments là, c’est tellement génial entre nous deux »
Jamais lorsque je n’étais pas d’accord sur des avis ou opinions avec elle je n’ai utilisé ses armes de dévalorisation à elle (en revanche quand il s’agissait de discuter de sa ou de ma personne, qu’elle me faisait des reproches sur moi, ou qu’elle allait trop loin dans ses dénigrements sur moi pour un avis que j’avais pu émettre, au bout d’un moment , je ne me gênais plus pour l’objectiver) , j’ai toujours tenté d’utiliser la raison, l’argument, mais c’est peine perdue face à ses diarrhées verbales, sa loghorrée interminable du haut de ses certitudes, de toute manière elle n’écoute pas les arguments contradictoires, elle s’en fout, elle a RAISON !!!
4/ Bien sur que les gens ont le droit de changer d’avis mais le/la PN vous le refuse, il/elle vous refuse vos droits…. La perfection, sans que ça ne nous dédouanne d’aucunes erreurs , ni de nos responsabilités, n’est pas de ce monde; elle est en revanche du monde des PN … Des êtres tellement parfaits qu’ils ont besoin d’une proie pour lui raconter combien tout le monde a été méchant avec eux depuis toujours …
5/ L’égocentrisme: le/la PN l’est toujours, tout le temps, en permanence, pas quelque fois ou un peu …
6/ Faire des choses inhabituelles pour l’Autre est en effet une preuve d’amour sauf quand c’est à sens unique …
7/ Il flatte pour vous plaire mais pas parce qu’il vous aime , uniquement pour vous faire croire qu’il vous aime … Surtout qu’il/elle ne se prive jamais pour vous rappeler à sa norme narcissique en vous disant que « vous êtes nul, stupide, idiot, pas intéressant, agressif …. »; tout en vous disant qu’elle seule vous aime ainsi … Quel est cet sorte d’amour qui consiste à aimer quelqu’un ainsi ?
8/ Vous admettez que les personnalités toxiques existent , et peu importe qu’on les appelle au final, PN, border-line, manipulateurs, c’est un monde plein de teintes de gris pour reprendre la métaphore de Geneviève …. Là où je vous rejoins, intégralement, c’est sur votre conclusion : en effet, on ne doit rien à personne et si quelqu’un vous le dit c’est que c’est un/une PN …. Bingo, elle me le disait régulièrement comme si j’avais vis à vis d’elle une dette inextinguible … « avec tout ce que j’ai fait pour toi, tu es un ingrat » … Alors ça j’y ai eu régulièrement droit, et son bordel fonctionne à force de ses intoxications, on finit par y croire, à croire qu’effectivement on a une dette vis à vis d’elle … Alors qu’en réalité, on en a strictement aucunes, évidemment, étant donné qu’elle ne fait rien, elle dit beaucoup qu’elle aimerait faire, qu’elle fera, mais elle ne fait rien hormis venir te casser les c **** à des heures impossibles parce que sa Narcisse a besoin d’être arrosée ou pour régler un vieux dossier … Ce sont juste des mots; ceux de la Perverse Narcissique car c’est aussi un très grand classique de la PN que d’affirmer que l’on a une dette vis à vis d’elle …
Adzo
cher adzo,
« on ne doit rien à personne »
bémol:
1) » les époux se doivent aide et assistance mutuelle » à interpréter effectivement en fonction du contexte PN 🙂 🙂
2) les parents ont beaucoup de devoirs envers leurs enfants! on sait ici, ce qu il en est de l accomplissement de ces devoirs par un parent PN…
amitiés
carole
Chère Julie,
Bien sûr, ici, on se souvient très bien de votre récit, où vous nous faisiez part de vos angoisses concernant la garde de votre enfant.
Les choses évoluent, à priori en votre faveur, et surtout de celle de votre petite.
J’ai trouvé le coup du calendrier en chocolat au lait nul de la part de votre ex. A croire qu’il l’a fait exprès, ou qu’il est carrément dépourvu de gingin.
Ne doutez pas de vous, pour la garde, tout va finir par s’arranger, les experts et les travailleurs sociaux ont bien dû s’apercevoir de qui ils avaient à faire. S’il pète un plomb, vous n’êtes plus concernée maintenant. Il n’a qu’à s’en prendre qu’à lui-même.
Quant à mon ex, aux dernières nouvelles, j’ai appris qu’il n’en avait plus pour longtemps. Alcoolique au dernier degré, il vit comme un SDF. Il a fait son propre mal. Petite revanche personnelle pour tout le mal qu’il a pu faire autour de lui…
Passez de bonnes fêtes avec votre petite, la féérie de Noël est toujours une joie pour les enfants. Et…Ne pensez pas trop. Chaque chose vient en son temps.
Amicalement, Julie,
Forester.
Bonjour a tous.
Je viens donner quelques nouvelles. Après restats psy et enquête sociale il n aura ma fille que deux heures par mois. Me voilà rassurée 😉
Bonjour à tous,
Bonjour chère Geneviève, me permettez-vous de vous donner les références d’un livre qui m’a été conseillé par une amie de mon père, présidente du collectif féministe de ma région?
« Le livre noir des violences sexuelles », par le Dr Muriel Salmona.
Il est aussi question du fonctionnement du PN.
Depuis des années, l’amie de mon père et le collectif auquel elle appartient est en lutte constante contre le harcèlement moral au sein du couple. Vaste programme!
Attention: âmes sensibles s’abstenir, parfois des récits sont durs, mais ce n’est que la triste réalité d’une société ultra sexiste qui, me semble-t-il est en train de régresser insidieusement, concernant notamment la condition féminine dans toutes les couches de la société. Je pense également aux hommes qui ont eu à subir les violences larvées et les menaces d’une PN.
Bonne lecture, nous pourrons peut-être échanger par la suite ?
Encore merci à vous tous, grâce à vous, je continue à progresser.
Amitiés sincères,
Forester.
Merci à vous pour votre présence bienveillante sur mon blog … vous lui donnez une belle énergie !
Amicalement, Geneviève
Chère Carole, Chers tous,
Coucou! Me revoilou! Après des problèmes d’ordi, où il m’était impossible de rédiger un message.
Depuis, beaucoup de choses ont changé: je me suis inscrite à un collectif féministe contre les violences faites aux femmes et à tout être humain . Je pense que côtoyer des gens tels que nous, qui ont vécu de telles choses, va me permettre non seulement de poser mes valises, mais sera aussi un outil important pour pouvoir épauler une personne qui a subi toutes sortes de violences, qu’elles soient verbales ou physiques, parfois les deux.
J’ai vu mon nouveau thérapeute, qui est très à l’écoute, spécialisé en victimologie et criminologie, expert devant les tribunaux. Il s’est montré très rassurant et à l’écoute. Nous allons entreprendre une thérapie brève.
Grâce aussi à vos conseils avisés à tous, je m’aperçois que, depuis que je visite ce blog, je me sens plus en paix intérieurement, bien que, parfois, je me sente encore tenaillée par de subites bouffées d’angoisse.
Gardez tous courage, je vous dis à bientôt,
Plein de bonnes pensées à toi , Carole et aussi à Gabriel,
Sincères amitiés,
Forester.
chère forester,
AHHH! bien contente de te retrouver parmi nous, et de voir que tu t es inscrite à ce collectif: les droits des femmes régressent à vitesse grand V: une amie de ma fille, homo, s est faite violemment agressée dans le métro, il y a quelques jours; ça m a vraiment fait quelque chose
amicalement
carole
Bonsoir chère Forester,
Content de vous revoir parmi nous … Moi aussi j’ai des problèmes informatiques car je fonctionne avec une rougagne (pas l’ordi d’ailleurs mais le systéme d’exploitation) depuis qu’on m’a volé l’autre ordi l’été dernier …
J’espère que vous allez bien , en tout cas votre dernier engagement a l’air de vous motiver … Vous avez raison de vous engager dans la lutte contre la violence (tant psychique que physique) faîte aux femmes car c’est anormal et scandaleux … Comme les violences du même ordre faîte aux hommes … Mais un « vrai » homme doit-il savoir se défendre face à des violences psychiques exercées par une femme ? …. Ca veut dire quoi ? Qu’il est socialement institutionnalisé qu’un homme sache se débarrasser d’une femme encombrante sans la frapper, même si elle le menace de la manière la plus insidieuse, tandis qu’une femme est crue d’emblée, qu’un homme qui se laisse dominer est une lavette …. La violence physique ne résout rien mais je préfère le monde moins hypocrite des hommes qui peuvent aller jusqu’à la castagne (quand ça se passe entre eux) si jamais ça doit passer par là ….
Et je ne suis pas violent avec les femmes , ne l’ai jamais été … Mon ex-femme (pas la PN) m’a donné une fois un coup de poing dans le dos, alors que j’étais en train de ranger un truc dans le frigo , à la toute fin, sûrement pour se décharger de tout ce qu’elle savait qu’elle n’aurait plus avec moi, parce qu’elle était déçue (mais moi aussi j’étais déçu mais ma déception était inaudible à ses oreilles, n’était pas légitime à ses yeux) … Oui sauf que bon, je veux une maison (en se mettant à mi temps), les exigences diverses en voyages, le racket espagnol contre lequel j’étais mais qu’elle payait quand même, ça va …. Les Double -Bind en séries c’est bon …. Je l’ai juste regardé, en me relevant, avec mon regard de ces moments là ; sûrement aurait elle rêvé que je lui mette mon poing dans la gueule , pour ensuite se plaindre … Ben non …
Je vais prendre une métaphore : si jamais un jour il devait y avoir des matchs et équipes de rugby mixtes , c’est la perversité dans la pratique qui m’autoriserait à placer un sale coup , pas le genre … J’ai jamais hésité à faire un sale coup à un 3 éme ligne qui m’avait fait un sale coup, une saison plus tôt … J’ai jamais provoqué ou incité mais j’ai jamais oublié non plus un cassage en deux, irrégulier avec deux côtes pétées … Donc quand je l’ai eu en ligne de mire , un peu lancé , je savais quoi faire , juste monter les genoux au moment du plaquage , en pensant tjs à faire vivre le ballon et aussi à lui péter la mâchoire …
C’est qui arrive quand on cherche un mec gentil à la base , qui pense jouer à un jeu (y compris de l’amour) où la perversité n’existe pas , mais où seules des règles définies d’avance existent et que donc il est respectable de respecter …. La Loi, en psychanalyse …
Adzo
Coucou alors ce qu il a raconte aucune idee. Tout ce que je sais c est que sur le rapport est marqué qu il n a pas de rapports sein avec la réalité. Qu il élude les questions. Qu il me dénigre et dit que je suis folle alors qu en réalité il a manipulé deux personnes et qu il essai d en faire de même avec le psy . Qu il prétend vouloir être pere mais qu il ne veut aucune responsabilité et qu’il ont des réserve quand au fait qu’il s intéresse a la petite car elle n est pas dans ses discours et ne semble pas faire parti de ses préoccupations. Donc il veut maintenir une visite par moi et si les liens se renforcent entre eux ey quand l enfant grandit si il a réussi a montrer sa motivation ca pourra être modifié. Hier il a vu la petite. Elle est allergique au lait il le sait. Il n a rien trouvé dr mieux a ramener qu un calendrier de l avant au chocolat au lait. Bravo le papa
Bonjour Julie
Vous avez piqué ma curiosité……
Le père de votre fille, qu’a t’il dit ,pour que le psy en arrive à cette conclusion !!!!!!
En tout cas , je vous crois sur parole , mais si le psy en arrive à dire qu’il manque d’intérêts pour sa fille , et bien ,je me dis que vous avez affaire à la pire charogne qui puisse exister dans ce monde.
Votre ex-conjoint ,n’a même pas été capable de démontrer devant autrui un semblant d’amour pour sa fille. Je peux facilement imaginer son comportement envers vous et votre fille à la maison.
Si cela va bon train, tel que ça s’annonce , vous pourriez peut être demander une déchéance parentale et ainsi , il n’aurait plus aucun droit de visite même en milieu protégé.
Vous éviteriez ainsi ,d’avoir à vous déplacer pour aller reconduire votre fille une fois par mois ,
dans un lieu de rencontres supervisées . De plus ,à mon avis , ces rencontres seront inutiles au développement de votre fille . Pour vous, ce sera une perte de temps et une dépense en frais d’essence compte tenu du prix de celle-ci. Votre fille sortira de là traumatisée et elle vous posera mille et une questions ,sur le pourquoi qu’elle doit rencontrer son père à cet endroit et non lors d’activités plaisantes comme ses amis, (es) dont les parents sont séparés. ( zoo, parcs d’amusements etc….)
C’est vous qui le savez mieux que moi , si oui ou non, que votre fille doit garder un contact avec son père.
Bonne journée à tous
Hélène
Chère Carole
Enfin , vous voila soulagée de vos angoisses face à votre fils. Vous avez une réponse aux insomnies de Gabriel. Son cerveau étant toujours en activité du à son intelligence supérieure à la moyenne ,l’empêchait de dormir. Il est toujours en train de réfléchir sur tout et un rien.
Mieux faut tard que jamais au sujet de son diagnostic. Gabriel reprendra vite ce temps perdu à être incompris de ses amis et de ses professeurs. Il est encore très jeune
J’ai lu sur internet ,qu’en France ,il y a plus de 400,000 enfants qui ¸sont dans la même catégorie d’intelligence de Gabriel et qu’il existe des écoles et des professeurs adaptés pour enseigner et développer ces enfants surdoués.
Quand ,vous avez mentionné ,que Gabriel avait un Q.I. de 137 ,j’étais moins inquiète de ses comportements. D’ailleurs ,j’en avais déjà fait la mention ,il y a quelques jours sur le blog
Il ne restera qu’à discuter avec son psy ,la meilleure façon ,pour faire en sorte que Gabriel puisse développer cette intelligence à son maximum tout en s’amusant et de pouvoir enfin sourire et s’épanouir devant ce bel avenir qui se dessine devant lui.
Je suis si heureuse pour vous
Hélène
chère hélène,
merci beaucoup; oui nous avons fait un grand pas…reste à avancer vers des solutions concrètes
xxx
carole
Bien contente pour vous et Gabriel chère Carole.
Je me doutais que Gabriel révèlerait lors de cet entrevue chez le psy, quelque chose d’important. Et la découverte est d’importance. Mais vous avez de la chance d’être dans une grande ville qui doit avoir des relais éducatifs et associatifs EIP. Vous allez pouvoir plus facilement mettre en place un suivi complet avec votre fils.
Bonne semaine et plein de bonnes choses pour la suite.
Très cordialement à vous
Françoise
chère Françoise,
et bien , figurez vous que j ai beau etre dans une grande ville, il n existe aucune structure: tout se trouve à Paris, lyon ou marseille; par contre depuis 2009, il y a une circulaire EN, avec un référent académique( j attends le courrier du médecin…)
les structures existantes sont en fait souvent à l initiative de paerents( profs, médecins ou autres ), ayant eux meme un enfant HP, et sur ma ville rien !
donc , sur le plan pratique rien n est résolu, d autant plus qu il n y a pas de recettes miracle
toutes mes amitiés
carole
Si je me rappelle bien, vous êtes sur Bordeaux…Alors j’ai vu une institution privée Notre Dame qui faisait de l’accueil EIP à Bordeaux au niveau du collège.
http://www.notredamebordeaux.com/-College-
Je ne sais pas ce que vaut du tout cet établissement privé mais peut-être faudrait-il les contacter à ce sujet, au moins pour savoir de quoi il retourne…
Je vous mets également un espace ressources:
http://www.ac-bordeaux.fr/ia40/eleves-a-besoins-educatifs-particuliers/eleves-intellectuellement-precoces-eip.html
Peut-être aviez-vous déjà ces liens. Je les mets au cas où vous n’en auriez pas eu connaissance. En espérant que cela puisse vous aider au mieux…
Plein de soutien, chère Carole.
Cordialement
Françoise
Bonjour Julie
La justice c’est enfin mise au diapason au niveau de la violence faite aux femmes et aux enfants
La Cours n’avait pas le choix de rafraichir leurs codes de lois face à cette flambée de violence qui augmente d’année en année.
Depuis quelques années .il existe dans les urgences et sur les départements dans les hôpitaux, des médecins formés spécialement pour faire des expertises chez les enfants qui ont subi des sévices quelconques de la part de leurs parents.
Il y a 15 ans quand j’ai divorcé ,il en était tout autrement, c’est comme si je m’exprimais en Chinois devant les tribunaux
Le temps des Fêtes va vous paraître long , avant d’avoir le résultat de cette expertise en milieu sociaux qui ne sera qu’en Janvier mais entre temps profitez pleinement de ce petit répit pour vous refaire des forces et espérez un avenir rempli de joie ,de bonheur et surtout de calme.
Bonne journée à tous
Hélène xxx
Bonjour a tous. Je viens donner des news dans mon histoire. Je ne sais pas si on se rappelle de moi mais mon ex était policier et m avait attaque au tribunal pour avoir ma fille. Voila apres enquête sociale et expertise psy l assistante sociale ne propose pour lui qu un droit de visite en milieu protège et le psy pareil un droit de visite en milieu protégé une fois par mois. Me voilà rassurée. Lui qui était sur d avoir la petite chez lui j espère qu il ne va pas peter un câble. Résultats en janvier 🙂
Super nouvelle !!!
Hâte d’avoir la confirmation !!
Amicalement, Geneviève SCHMIT
A Geneviève Schmit
J’ai lu précisément il y a un mois le livre de la même auteure Isabelle Azare-Aga qui s’intitule « Les manipulateurs et l’amour »… » et c’est ce qui m’a ouvert les yeux… J’ai reconnu 22 des 30 caractéristiques chez mon EX-mari et la lecture de ce livre et de sa pertinence est ce qui m’a sauvée… Je ne savais pas qu’il existait de tels individus… C’est dur de vivre une situation pareille après 15 ans de vie commune et 10 ans de mariage, mais je me permets d’insister: nous avons vécu heureux 15 années bien qu’il n’ait jamais eu un caractère très commode et depuis notre mariage il y a un peu plus de 10 ans, il m’a progressivement malmenée psychologiquement. Depuis ce matin, je porte le « pin » blanc du « stop à la violence faite aux femmes » que m’a donné une copine à laquelle je n’ai jamais parlé de mon problème…
Coucou 😉
Je pense que si l expertise psychiatrique et l assistante sociale s opposent a un droit de visite normal il n y aura pas plus . Une fois par mois demande le psy. En gros ils disent que c est un menteur un manipulateur et que ils ont de sérieux doute quand au fait qu il s intéresse a ma fille. . Le psy a même écrit qu elle ne semble pas faire parti de ses préoccupations 😉
Chère Carole
Demain ,vous en serez un peu plus sur les consignes à suivre
Je ne suis pas certaine que votre fils termine ses séances de jeux en ligne à minuit
Je sais que Rémi pour sa part termine vers 23.00 hres avec ses amis du Québec
mais je sais aussi qu’il s’amuse par la suite avec des jeunes de partout sur la planète
dont des jeunes Allemand et il en ai fier. Il discute en anglais avec eux
Comment voulez-vous que nos enfants se lèvent frais et dispo après avoir passé une nuit blanche à jouer ou à écouter des films sur internet.
Cela ,se pourrait aussi que votre fils fasse de même et ne vous le dit pas.
Enfin ,c’est demain votre rencontre avec le psy
Je penserai à vous tout spécialement
Hélène
chers vous tous,
voilà, le diagnostic de Gabriel est posé : EIP( enfant intellectuellement précoce , QI à 137); ceci n est pas en soi, une maladie, mais un fonctionnement du cerveau, au plan neuronal, et psychologique » différent »; il existe très peu de littérature médicale en france( contrairement à d autres pays), et l éducation nationale, ainsi que la médecine, semble etre très en retard dans notre pays; on ne se préoccupe de ces jeunes que depuis 6 ou 7 ans
le psychiatre va donc se rapprocher de spécialistes neuropédo psychiatres spécialistes du sujet
je ne vous listerai pas tous les troubles des EIP en échec scolaire( ils sont nombreux, car 50% d entre eux, présentent des troubles )
nous avons donc bien avancé, mais j avoue que j ai une grande rage, qu aucun des nombreux intervenants (école, médecin, orthophoniste, et meme le psychiatre, n avaient faits de liens entre le qi de gabriel, connu depuis qu il a 11 ans, et ses troubles et souffrances diverses…); on a perdu 5 ans; 5 années de souffrance, pour nous tous
je vous remercie tous des soutiens que vous m avez apporté , ici, sur ce blog, qui m ont beaucoup aidé
amicalement
carole
oh-la-la Carole
Effectivement , que de tels discussions vous font culminer par en dedans mais parfois dans de tels discussions .il y a des éléments positifs à retenir
Attendez à la rencontre de Lundi avec le psy….avant de vous prononcez.
La nuit j’imagine que votre fils joue à des jeux en ligne sur internet !!!!!!!
Il est vrai que Gabriel est plus intelligent que mon fils Rémi, mais Rémi passait ses nuits à jouer en ligne et je lui aie déjà fait la même mention que votre fille ,qu’il devrait travailler la nuit.
Je disais à Rémi que son horloge biologique était complètement virée de bord avec ses jeux en ligne là et qu’il ne mettait plus le nez dehors.
Rémi ,ne voulait rien faire . Son père l’a menacé de l’expulser de la maison et j’approuvais devant Rémi les choix de son père et cela malgré son léger retard mental.
Rémi sentant la colère de son père réelle et mon appui à ce dernier est retourné aux études pour être apprenti menuisier, c’est trouvé un petit boulot chez Target, il est homme à tout faire
Prend une médication pour le TDAH et des troubles oppositions sévères, a diminué sa consommation d’alcool et c’est fait une copine . Il n’est pas toujours gentil avec cette dernière mais j’interviens souvent pour remettre mon fils à sa place devant la jeune fille.
Tout ça pour dire que parfois ,les menaces d’expulsion de nos enfants du voyer portent fruit.
Nous sommes avant tout les parents de nos enfants ,nous ne sommes pas leurs amis
Ils nous faut agir ainsi et ce n’est pas toujours facile de savoir que les propos que nous tenons à nos enfants ne leurs plairont pas
Bonne journée à tous
J’attends de vos nouvelles Carole au sujet de cette rencontre
Amicalement
Hélène
chère hélène,
mais oui, vous avez parfaitement raison: monsieur gabriel, passe ses nuits sur ces jeux en ligne ( mais à minuit, c est fini, car tous les autres sont couchés…et pourtant, il ne dort pas)
il y a 2 ans, une amie psychanalyste, m avait dit » tu le fous en pension » mon mari n était pas d accord, et surtout ce qui m avait arreté, c est que le psychiatre n était pas d accord non plus; il disait craindre réellement, une décompensation d un trouble dépressif majeur ( compte tenu de ce qu il avait évalué au cours des mois précédents); dans la mesure, ou j ai totalement confiance dans ce spécialiste très compétent, je m en étais tenu à son avis;
en fait, je n arrive jamais à savoir si il y a une forme de manipulation de la part de gabriel, ou si il y a autre chose derrière; mon mari pense qu il faut y aller doucement; moi, je suis assez perdue, oscillant entre l angoisse et la colère( colère de voir que mon enfant n est pas » normal »?cf: retour au père…?)
bref, rdv demain soir avec le psychiatre…on verra
xxx
carole
Bonjour Carole
Je souhaite que tout s’éclaire pour vous après la visite de Gabriel chez le psychiatre.
A l’âge de Gabriel, l’âge de tous les changements corporels, psychiques, émotionnels, et c’est à son âge que cela commence, il peut tout à la fois manipuler et être aux prises avec une situation qui le dépasse, le submerge. Donc en ce domaine, rien n’est simple et je crois que votre mari a raison d’y aller doucement et vous avez raison d’attendre l’avis d’un psy en qui vous avez confiance.
Dans ce que je perçois rapport à votre message, j’ai l’impression que Gabriel est sur le point peut-être de livrer quelque chose d’important de son enfance pour passer une étape et c’est normal que tout ça l’angoisse.
C’est comme un changement de peau qui ne se fait pas sans heurts.
Votre fille ne mesure peut-être pas encore qu’elle aussi plus jeune, est passée par cette étape ado et que ce n’est pas en soi une comédie mais que ça se traduit par des tiraillements, des métamorphoses qui peuvent provoquer un vrai stress, une vraie déprime.
Parce que tout semble entrer en collision à ce moment-là et que ce n’est pas évident d’y trouver un sens sur le moment.
Les jeux en ligne tard, permettent à Gabriel à cette époque là de sa vie de pouvoir se croire fort au moins virtuellement face à tout ce qui peut l’effrayer, le submerger dans la vie réelle.
C’est un peu comme s’il se faisait une armure de chevalier qui lui permet de supporter le choc du changement qui s’opère en lui. Il n’est plus le petit garçon d’autrefois, il le sent bien et il n’est pas encore l’homme qu’il aimerait être. L’étape intermédiaire est compliquée à vivre, d’autant plus que comme modèle d’identité masculine, celle de son père biologique a été plutôt catastrophique. Heureusement, la stabilité de votre mari, sa gentillesse peuvent être pour lui des repères solides, un phare dans la nuit momentanée que Gabriel traverse.
Et le psy peut aussi l’aider et le rassurer. Gabriel n’est pas seul…
Je ne sais pas si vous pouvez, chère Carole, raccrocher une sorte de vocabulaire de jeu virtuel pour expliquer ça à Gabriel. Qu’il peut gagner et qu’il a toutes les cartes en main pour y arriver.
Plein de courage et tenez-nous au courant.
Je vous serre très fort. Je suis persuadée que Gabriel va y arriver, même si pour le moment il a très peur.
Chère Françoise
Vous êtes si gentille. s’est probablement pour ça que la dame ( collègue ) à votre travail est si méchante envers vous. Elle est envieuse de votre belle personnalité et surtout de votre maturité,
Elle est jalouse de votre approche envers vos élèves. Elle envi votre talent artistique et votre comportement humaniste.
Ma mère a fait interné mon frère quelques années après le décès de mon père
Je lui disais souvent que j’étais inquiète de la savoir seule avec lui.
Tout comme votre vieille amie, mon frère devenait d’une violence extrême dans ses moments de crises de paranoïa
Votre vieille amie devrait placée sa fille avant qu’il n’arrive quelque chose de grave.
De plus ,les schizophrènes sont dans leur monde à eux et sa fille ne ferait même pas la différence. Oui, peut-être au début du placement mais bien vite ,elle s’adapterait à cette nouvelle vie.
Tant qu’à votre sœur, se sont probablement de faux remords de conscience bien encrés dans sa tête ,qui font ,qu’elle visite votre mère aussi souvent et régulièrement.
Elle pourrait facilement espacer ses visites à une ou deux fois par semaine et encore ….
Il n’est pas normal d’agir ainsi. Nous avons tous des préoccupations autres que nos parents
dans la vie. De ne pas les voir n’est aucunement en rapport avec l’amour que nous avons pour eux mais les exigences de la vie font que nous avons parfois peu de temps à leurs consacrés
Pour ma part, je préfère voir mes enfants s’occuper de leurs petites familles et de vaquer à leurs occupations, que de venir me voir. Le contraire ne serait pas normal et cela me choquerait,
de savoir qu’il y aurait des manquements de leurs parts face à leurs conjointes et surtout à leurs enfants qui sont mes petits enfants et qui me sont très chers dans mon cœur de grand-mère
Je suis capable de m’organiser toute seule. Je suis débrouillarde et j’aime cette débrouillardise que la vie m’a apporté. Je me plains rarement sauf bien sûr ici sur le blog mais parfois nous avons besoin d’un autre œil que le notre pour analyser des situations pénibles et répétitives.
Vous m’êtes tous d’une aide et d’un soutien précieux.
Samedi passé ,j’ai préféré payer des voisins pour installer mon abri d’autos et hier, j’ai finalisé l’installation tranquillement pas vite. Cela m’ a permis de prendre de l’air pur dehors et je suis rentrée chez moi, les joues rosies par le froid et contente de ma journée
Tenez-nous au courant Françoise des manigances de votre vilaine sorcière au travail.
Je vous embrasse bien fort
Hélène xxx
Bonjour Hélène
Je ne crois pas du tout que je sois meilleure qu’une autre personne.
J’essaie juste de ne pas enfermer les gens immédiatement dans des cases bonnes ou mauvaises. Et généralement, face à des personnes qui ont une certaine conscience malgré de mauvais penchants, ma façon de voir marche. Avec la vieille bique, je sais que c’est peine perdue. Longtemps, j’ai excusé son comportement en me disant que peut-être ses problèmes de santé, une mauvaise négociation de vieillesse influaient sur sa méchanceté. Mais j’ai compris par la suite qu’il n’en était rien et qu’elle était irrécupérable.
Donc maintenant je fais face, la remets en place quand elle m’agresse et dénonce son comportement lorsqu’elle dépasse les bornes. Je n’hésite plus. J’avais un avantage durant deux ans: la secrétaire du Foyer Rural était de mon côté et défendait mes intérêts face à la direction. Mais cette dernière a démissionné récemment, excédée par les agissements de la direction sur plusieurs dossiers. Donc, sachant qu’à présent, je dois à nouveau me battre seule, ma collègue tente à nouveau sa chance de prendre mon cours adulte, jouant sur ses bonnes relations avec la direction. Mais je pense qu’elle n’avait pas mesuré que mes élèves adultes ne tolèrent pas plus son comportement, le trouvent comme moi parfaitement odieux et elle ne mesure pas qu’ils n’ont pas du tout envie de rallier son groupe d’élèves. Certains d’ailleurs la semaine passée, n’ont pas hésité à le lui dire en lui précisant en plus que ses tentatives de captation de mon cours étaient parfaitement détestables. J’ai su cela par différents élèves qui avaient rencontré cette vieille femme dans les rues du village, alors qu’elle tentait de les persuader de quitter mon cours pour aller dans le sien. Donc ma collègue a dû vite comprendre qu’elle se heurtait à un autre problème qu’elle pensait vite balayer en tentant de faire pression sur moi via la direction. Ce qui a dû fortement la déstabiliser en plus de ma réponse sèche. Depuis mercredi dernier, elle me rejoue le « silence radio ». Je peux me dire cette fois encore, que j’ai gagné. Jusqu’à la prochaine fois…
Pour ma soeur et ma vieille amie, chacune entretient du fusionnel morbide.
Ma vieille amie, à travers sa fille schizophrène, prolonge le cordon ombilical qu’elle n’est jamais parvenue à couper avec sa grand-mère puis sa mère. La maladie de sa fille l’arrange dans une certaine mesure, même si c’est terrible de dire ça. Parce qu’elle y puise une forme de réassurance narcissique qu’elle a perdue lorsque sa grand-mère puis sa mère ont disparu. Et ma soeur restaure son ego au travers de notre mère, ego fortement mis à mal par tous les traumas que nous avons endurés. Notre mère lui sert à fois de reconnexion narcissique et de victime expiatoire par rapport à ce que notre père lui a fait comme mal. Maintenir le lien de dépendance entre ma mère et elle renforce chez ma soeur une impression de contrôle absolu qui la rassure et lui donne une utilité.
La culpabilité que ma soeur comme ma vieille amie entretiennent dans ces liens fusionnels, repose sur des conflits intérieurs que toutes les deux n’ont jamais résolu, pas uniquement sur des réalités tangibles vis à vis des personnes dont elles s’occupent, même si elles prétendent le contraire. D’ailleurs l’une comme l’autre avancent que seules les personnes dont elles s’occupent ont besoin d’un psy. Alors qu’il faudrait qu’elles-mêmes se soignent…Mais quand je leur dis cela à l’une comme à l’autre, je suis forcément dans l’erreur…
Bien contente pour votre abri auto.
Profitez bien du bon air.
Chère Françoise
Cette dame use d’une mesquinerie sans fin envers vous. Je n’ose même pas dire qu’elle soit une collègue de travail pour vous . Ce serait trop gentil de ma part de la qualifier ainsi avec tout se que vous endurez avec elle.
Je suis d’accord avec Carole ,cela devient usant pour le moral et épuisant d’être toujours aux aguets en présence de cette femme si malveillante.
Il faut à tout prix que vous trouviez une solution pour que cesse ces agissements envers vous.
Je suis contre la vengeance en temps ordinaire mais là ,vous seriez totalement dans votre droit ,d’en user avec elle.
Cette personne est complètement déséquilibrée ,d’être jalouse de ses propres élèves.
C’est bien certain que la direction l’aime , elle leur lèche le cul. Excusez-moi de cette expression mais il ne m’en vient pas d’autres dans ce cas si.
Devant la direction ,vous dîtes ne pas être crédible ,je vous crois sur parole .C’est évident que les directeurs aiment ce genre de personne sinon ils ne seraient pas à ce poste et à la tête de cette école.
Je suis bien triste de vous savoir aux prises avec cette dame car je suis certaine que vos élèves vous adorent ,c’est ça l’important mais n’empêche ……
toutes mes amitiés et mon support
Hélène xxx
Chère Françoise
Quand ma mère est morte j’ai tout donné et j’ai tout jeté. Je n’aie pas conservé aucune photo , je ne voulais pas conserver de souvenirs de cette minable vie d’enfant et d’adolescence. J’en voulais secrètement à ma mère de m’avoir imposé cet alcoolique de père qui ne faisait que radoter ses problèmes à qui voulait bien l’écouter. Petite fille, je me disais : ma mère qui est infirmière ,que fait t’elle avec cet ivrogne et illettré de père . Je me disais aussi , elle est infirmière et son frère ( mon oncle )est psychiatre ,pourquoi ,personne ne s’aperçoit que mon frère est complètement malade et que personne ne l’interne à l’hôpital psychiatrique St-Michel Archange où ma mère et mon oncle travaillaient.
Petite fille ,j’habitais à deux pas de la Rivière Montmorency et de son environnement boisé.
Donc , l’été je me faisais un lunch et je partais à la pêche toutes les fin de semaine .
Je me retrouvais seule avec toute cette nature. L’hiver, j’enfilais mes raquettes et partais toute la journée en randonnée pour ne revenir qu’à la noirceur. Pour dîner , j’allumais un feu pour me réchauffer et je faisais réchauffer aussi un dîner dans des gamelles.
Encore ,aujourd’hui ,je retrouve ce plaisir qui m’y si familier, de partir en voiture et de parcourir des chemins presque déserts ,de camper dans le bois et de pêcher mes repas.
Il y a une chose que vous avez , que je n’aie pas et que parfois , je vous envie ,c’est de caresser un projet de longue date ou de rêver à quelque chose d’inaccessible. Je suis incapable de me projeter dans le futur, de rêver de quelque chose qu’il me sera probablement pas réalisable ou quelque chose comme ça.
Je ne connais pas la rêverie. Je suis tellement terre à terre. Je vous trouve chanceux de caresser des rêves ,de vous voir y croire et de vous imaginer d’être dans ce futur confortable et heureux. Je ne suis pas malheureuse pour autant. Je suis simplement comme ça.
Depuis le mois de Juin ,je n’aie pas revu ,ni reparlé à ma fille .Je ressens le même sentiment de liberté ,que le jour où j’ai quitté le domicile familiale. Je suis lente à réagir mais quand mes décisions sont prises, elles sont irrévocables.
Mon mari a tout fait pour que je revienne, il m’a appauvri financièrement etc….encore là ,j’ai ressenti cette liberté qui m’a été si précieuse à l’âge de 16 ans, quand j’ai quitté le domicile famiale
Ne vous en faîte pas pour moi Françoise . J’ai la couenne dure. Je laisse la chance aux coureurs mais quand ils ne saisissent pas cette chance et bien je suis capable de mettre du ciment sur mon cœur . Cela les déroutent et c’est à ce moment là ,que l’on me traite de folle
Bonne journée à tous
Je vais fignoler des travaux qu’il me reste à faire sur mon abri d’autos
chère hélène,
je crois que françoise a totalement raison, quand elle vous suggère d arriver à » entrer en contact » avec votre petite fille intérieure pour la soigner et la réparer; si vous pouviez faire ce travail,je suis certaine que vous découvririez les reves de cette enfant qui fut si malmenée: effectivement, ce que vous décrivez de votre enfance, est de la maltraitance, que vous avez subie; vous avez carrément servie de » bonne » et d infirmière à votre entourage , lorsque vous étiez enfant, et n avez eu d autre choix, que de » bétonner » vos émotions, et vous enfuir; malheureusement, comme dit le proverbe: » quand on fuit, on amène toujours nos malheurs dans nos bagages » d ou la répétition avec votre mari puis, certains de vos enfants: vous avez été encore la victime des agissements de votre mari….
faites vous aider, hélène , par un psy pro, pour retrouver les émotions ( violentes, j en conviens), de la petite fille que vous avez été; et vous verrez, tout le reste en découlera, naturellement; emdr, hypnose, psychanalyse, plusieurs types de thérapies sont possibles, et meme complémentaires; vous n avez pas 100 ans et pouvez encore vivre des tas de choses heureuses: il faut tout mettre en œuvre, pour, enfin ,vous autoriser , vous aussi à avoir du bonheur; » parce que vous le valez bien 🙂 »
je vous serre très affectueusement
carole
Chère Hélène
Peut-être votre maman comme son frère culpabilisaient-ils énormément vis à vis de votre père alcoolique et de votre frère malade. Et peut-être avaient-ils honte de prendre certaines décisions unilatérales d’hospitalisation, de placement en unité psy qui auraient pourtant été salutaires, autant pour votre père et votre frère que pour vous protéger vous et pour se ménager eux-mêmes. Vous avez hélas plein de gens qui ne savent pas poser de limites et dire non, affirmer des choix, des avis dès que ça peut déplaire socialement ou à des tiers de la famille. Ils préfèrent continuer à accepter des situations tordues, préfèrent continuer de gérer des personnes toxiques, néfastes, rien que parce qu’ils ont peur de la confrontation avec ces personnes, rien que parce qu’ils ont peur vis à vis de l’extérieur, de passer pour des gens méchants, injustes, égoïstes. Et le pire, c’est que ces personnes vont très souvent accuser la vie, les gens, leur entourage de ne pas en faire assez pour les aider et que décidément nous ne sommes par rapport à eux, que des égoïstes, des méchants dès que nous prenons des distances ou refusons d’avoir le même comportement qu’elles. Et d’ailleurs pour ces personnes, le monde entier est méchant, la vie est méchante, ne fait rien qu’à leur poser des problèmes, des situations insurmontables…
Ma soeur vit toute sa vie sous cet angle masochiste et peureux et ça a encore empiré depuis qu’elle a pris en charge notre mère atteinte de démence sénile, et ça continue même depuis qu’elle a mis notre mère en maison de retraite. Parce qu’elle s’astreint à la visiter 3 fois par jour, à servir ses moindres caprices, à la prendre chez elle le week-end. Notre mère, toute malade qu’elle est, sait bien jouer sur la corde sensible et lui faire du chantage notamment en refusant de s’alimenter si ma soeur n’est pas là.
Une de mes vieilles amies qui a près de 80 ans, qui a une fille adoptive schizophrène adulte violente et non stabilisée vit également selon ce schéma, n’osant pas la mettre sous tutelle ni la faire interner durablement et risquant cycliquement de se faire assassiner par sa fille qui l’a déjà frappée à plusieurs reprises et qui lui met un stress et une pagaille pas possible chez elle.
Ma soeur comme cette vieille amie se plaignent à moi et à d’autres de leur situation, très régulièrement. Elles se plaignent de vivre un enfer permanent tout en refusant en même temps toutes les solutions alternatives, toutes les aides y compris la mienne, qui pourraient les libérer de leurs esclavages respectifs. Parce qu’elles ont besoin de cette souffrance pour se sentir exister. Sans, elles se sentiraient inutiles, sans consistance.
Et elles se fichent de mettre leur vie, leur santé en danger. En plus, elles nient le souci qu’elles nous font, le poids et la culpabilité qu’elles nous font peser sur les épaules. Elles ont je crois chacune, un rapport fusionnel avec les personnes dont elles s’occupent et ont un besoin de contrôle permanent sur autrui, tout en ayant besoin de se pousser elles-mêmes au maximum de la souffrance et de l’abnégation. Ce comportement hyper néfaste les rassure sur elles-mêmes je pense, pas seulement au plan narcissique mais existentiel et relationnel.
Face à ces comportements fusionnels destructeurs, il n’y a que la mise à distance si l’on ne veut pas être pris dans un tourbillon mortifère.
Vous l’avez compris comme je l’ai compris très tôt. Si vous êtes partie à 16 ans de chez vous, moi ce fut à 17 ans. Pas pour une vie conjugale mais en utilisant mes économies et faisant des petits boulots pour me payer mes études d’art.
Je me doute bien que vu le contexte familial que vous avez vécu enfant, vous n’ayez rien voulu conserver en terme de souvenir matériel de ce passé.
Mais si malgré tout, déjà, vous savez vous reconnecter avec des plaisirs que vous aviez enfant (vos balades en forêt et vos séances de pêche), c’est une richesse sur laquelle vous savez pouvoir compter en cas de gros coup dur. Et c’est l’équivalent d’un rêve, d’un désir profond que vous réalisez à ce moment là et qui j’en suis sûre, vous aide grandement à vivre et à dépasser certaines difficultés. Alors abusez-en quand vous êtes confrontée à la méchanceté ou à des accusations malfaisantes. C’est comme faire un doigt d’honneur à celles et ceux qui vous font du mal. Et c’est aussi communiquer avec votre petite fille intérieure, lui ouvrir un espace temps et de considération, d’amour. Ces moments où vous retrouvez la nature et la paix, se sont vos rêves à vous…et ils sont très précieux.
Je vous imagine bien dans une petite cabane de trappeur en rondins, une petite maison rien qu’ à vous dans quelques années, reprenant cette vie au naturel qui vous a tant de fois sauvée du désespoir quand vous étiez enfant…Mère nature est une puissante consolatrice des blessures de la vie, je le vérifie chaque fois que je jardine, me balade et part en Auvergne dans notre petit logis perdu dans la montagne.
Même et surtout quand on a la couenne dure, comme vous le dites si justement, il faut se garder des espaces et des moments heureux et pleins jusqu’au bord de bonnes énergies, de bonnes vibrations. Ca permet de garder de la vitalité, de ne pas être submergé(e) par les difficultés certains jours.
Plein de soutien, Hélène…
Et j’espère que votre abri autos a bien avancé.;-)
Chère Carole
Je comprends mieux votre consommation d’alcool d’antan. C’est votre patho qui vous a amené à consommer cet alcool avec un mixte de conjoint P.N . Il est bien évident que vous avez jadis noyé toutes vos angoisses
Je félicite à nouveau votre sobriété. Cela a dû être une tâche très ardue.
Vous avez une énergie remarquable à gérer votre petite famille. Vous êtes d’une aide précieuse auprès de vos enfants ,souffrant vous-même de bipolarité ,vous pouvez agir immédiatement avant que la maladie fasse de gros dégâts psychologiques et matériels.
Vous disiez que Gabriel a un Q.I au dessus de la normale et je pense que cela explique en partie son isolement. Il s’ennui simplement en présence de gens dont le Q.I est normal.
Comment voulez-vous qu’il s’amuse et discute avec les adolescents de son âge !!!!!
C’est un comportement normal pour une personne surdouée.
Selon se que vous dîtes Gabriel me semble simplement pas à sa place dans son environnement
De plus ,l’école ne l’intéresse pas car il pourrait en apprendre aux professeurs devant lui
Bonne soirée à tous
Hélène
Bonjour Carole
Quand vous dîtes que le passé de votre fils refait surface d’une manière ou d’une autre , quel comportement a Gabriel pour vous faire revenir vers le passé ……
Hormis son isolement , est-il violent ????
A t’il une façon de réfléchir parfois comme son père P.N. ????
Ou bien ,il s’en prend à lui -même et se responsabilise de tout et de rien ????
Pour ma part, mes enfants me font souvent penser à leur père dans leur façon d’être
Rémi a le même langage que son père avec sa petite copine et cela me fait souvent revenir en arrière et j’intervient régulièrement pour le reprendre. Et à toutes les fois ,je me passe toujours cette réflexion ; il n’avait que 7 ans quand j’ai quitté son père ,il ne peut pas se rappeler de touts les noms que son père me traitait…..
Encore ,Samedi dernier , il a traité sa copine de tête de cochonne devant moi, l’expression favorite de mon ex-mari à mon égard. Immédiatement , j’ai réprimandé Rémi et je lui aie demandé de s’excuser
Il l’a fait ,mais en argumentant et en maintenant son idée que sa copine avait une tête de cochonne. J’ai toujours l’impression ,que mes interventions sur son éducation ne servent à rien.
Ii récidive continuellement à tenir des propos et à avoir des comportements désobligeants envers sa copine et autrui
Étant légèrement déficient mentalement ,il a un comportement PN , qu’il en est incapable pour lui de le contrôler.
Cela me fait souvent songer ,qu’il possède beaucoup de traits d’un trouble de personnalité antisociale. ( psychopathe)
Il a enfin décider de consulter un M.D et présentement il est sous médication , de plus il consomme beaucoup d’alcool. Son diagnostic est un TDAH avec un trouble d’opposition sévère
Je ne suis pas allée chez le M.D, car Rémi ne voulait pas que je l’accompagne; mais j’ai rédigé une lettre que j’ai remis au M.D, disant que selon moi ,il y a beaucoup plus qu’un TDAH.
Pas facile pour des enfants de vivre auprès d’un père P.N
Bonne journée
Hélène
A 7 ans, un enfant comprend déjà beaucoup de choses, Hélène. Et votre fils Rémi devait déjà avoir assimilé le comportement PN de son père qu’il restitue aujourd’hui par des phrases symboliques et des comportements difficiles.
Tout se joue avant 3 ans disent pas mal de pédiatres et de psys pour enfants. Même s’il n’a pas le registre intellectuel et la verbalisation et le recul, un enfant ressent tout ce qui se passe autour de lui et comprend les situations.
Le fait que Rémi ait des problèmes de déficience, l’a rendu encore plus perméable que ses frères et soeur à l’influence de votre ex PN. Ne soyez donc pas surprise de son comportement.
L’addiction alcoolique est souvent une constante chez des jeunes handicapés mentaux.
Vous retrouvez ça aussi chez nombre de psychotiques. L’alcool constitue un alibi de normalité sous laquelle on peut dissimuler beaucoup de handicaps légers ou plus graves. Et c’est une source d’oubli momentané du handicap (parfois toléré par nombre d’hôpitaux psy, au moins en ce qui concerne la consommation de tabac et de cannabis). Le problème est que si cet alcool est cumulé avec des médicaments, cela devient une vraie bombe à retardement, qui va précipiter la déchéance et aussi aggraver les troubles pathologiques.
J’espère que votre fils pourra traiter sa dépendance à l’alcool car la cumulation avec les médicaments me semble très très grave.
Chère hélène et françoise,
vous avez 1000 fois raison, quand vous évoquez une forme fusionnelle; la situation fut telle, que lors des 1ères années de gabriel, il m était difficile de faire autrement ( surveillance constante du aux risques d enlèvements, troubles du sommeil etc…), et malgré la présence très active de mon mari, la bonne distance m a toujours été difficile à trouver( enfin , c est ce que je ressens)
Gabriel n est pas du tout violent, il aurait meme tendance à vouloir me protéger, et nous lui rappelons régulièrement que ce n est pas son role…
Pour vous répondre,hélène, oui, il a des caractéristiques de son père: » surdoué »( je n aime pas trop ce terme), il a un qi de 137, est capable d analyser des situations comme un adulte de 40 ou 45 ans( son père, véritable stratège, avait ces qualités, utilisés à des choses nuisibles à autrui, ce qui n est pas le cas de gabriel, qui peut etre fin manipulateur: vous ne pouvez pas lui raconter de bobards par ex, il vous devance toujours…)
par contre, sur le plan affectif, il est totalement immature, prend encore son pouce et son ours…
le psychiatre, m avait d ailleurs dit, qu il était difficile de rentrer en contact avec lui( méfiant), et que c était une personnalité complexe; il est aussi totalement inadapté aux apprentissages scolaires, mais est apprécié par ses professeurs, car il n a pas de troubles comportementaux:
bref, une personnalité intelligente, incapable de l utiliser pour des choses qui lui soient positives; pour vous donner un ex, quand il avait 14 ans,il avait trouvé une » faille » dans les jeux de play station et s était mis à » vendre » des codes de déblocages: quand mon mari s est rendu compte que de l argent tombait sur son compte ( petites sommes, rassurez vous…), nous avons immédiatement interrompu le processus: il vendait ça, à d autres ados…
vous semblez surprise, de voir vos fils, utiliser les meme mots que leur père: n oubliez pas les répétitions inconscientes, hélène: elles jalonnent notre vie; de ce que vous dites, je ne suis pas sure que rémi ait un comportement pn: plutôt, une violence incontrolée, sans intention de nuire?
bonne soirée à vous toutes et tous
carole
Bonsoir Carole
La distance était peut-être difficile à poser parce que vous vous sentiez coupable vis à vis de Gabriel. Maintenant que vous voyez qu’il a grandi et s’est détaché de l’emprise de votre ex PN, vous n’avez plus de culpabilité à poser. Et c’est auprès de votre mari qu’il faut reporter le fusionnel que vous aviez posé avec Gabriel, pour vous faire plus de petites soirées à deux, décompresser ensemble et vous faire câliner quand l’angoisse reprend le dessus.
Que vous ne soyez plus en permanence en souci pour votre fils, aidera Gabriel à ne plus se voir comme un éternel petit garçon perdu sans sa maman, et l’aidera à grandir, à prendre confiance en lui en tant qu’ado puis en tant qu’homme.
Une relation fusionnelle quand il y a danger physique immédiat peut beaucoup aider à se soutenir mutuellement dans une famille. Une fois les grands dangers écartés, il est bon que chacun retrouve une distance relationnelle, sinon, ce lien fusionnel devient un poison autant pour l’un que pour l’autre des protagonistes. Parce que véhiculant de la culpabilité de par et d’autre et un sentiment d’inexistence personnelle aussi hors de la présence fusionnelle.
Gabriel comme vous doit souffrir de n’exister que lorsque vous êtes là. Et pour vous aussi, ça doit être la même chose…Cette situation doit cesser pour que ni l’un ni l’autre ne restiez ligotés psycho affectivement sans vous autoriser mutuellement à vivre.
Gabriel a besoin de se réaliser et d’exister hors de votre présence.
Et vous aussi avez besoin de vous réaliser et d’exister hors de sa présence. C’est sain et très souhaitable car chacun rapporte de cette vie extérieure, une grande richesse que vous pouvez ensuite partager ensemble.
Donc n’ayez pas peur, Carole. Sollicitez votre mari pour vous épauler en ce moment, vous faire des bons petits plats, des petites sorties sympas pour que vous vous sentiez entourée, soutenue, rassurée et que la séparation d’avec Gabriel au plan fusionnel se fasse en douceur. Vous y trouverez du bonheur à être femme et être importante aussi pour votre mari. Ce qui apaisera grandement vos angoisses au fil du temps pour Gabriel, qui commence à prendre sa vie en main comme le grand garçon qu’il commence petit à petit à être, grâce à la stabilité que vous et votre mari avez tissée autour de lui, grâce à votre amour de couple qui lui a donné un cadre sécurisant pour qu’il puisse prendre son envol.
Maintenant, c’est à Gabriel de mettre à profit toutes les bonnes choses que vous lui avez données pour avancer et démarrer son propre chemin.
chère françoise,
vous avez raison, et j applique déjà tout cela ( wek avec mon mari quand c est possible, sorties avec les copines, il y a 3 semaines, je suis partie avec mes copines de l école d infirmières visiter Vienne, etc..); de plus Gabriel sait qu il n est pas mon seul centre de » soucis »: il y a 3 mois mon fils de 24 ans est revenu ( il termine HEC) dans un véritable état de dépression( amaigrissement, pleurs, troubles du sommeil, addiction au cannabis; notre médecin de famille l a envoyé voir un psychiatre ( que je ne connais pas, mais j ai totalement confiance dans notre médecin); probable diagnostic: troubles bipolaires ( 3 dépressions en 5 ans, 1 phase maniaque: quand il a décidé de faire Centrale en meme temps qu HEC); donc, meme si je parle beaucoup de Gabriel ici , je ne me consacre pas qu à lui…je suis moi meme diagnostiquée bipolaire, bien équilibrée et suivie, mais quand meme angoissée
j ai accompagné mon autre fils( psychologiquement, et dans l intendance pour le prendre en charge à la maison) dans son recrutement professionnel à Londres ( ou il se trouve en ce moment); gabriel ira d ailleurs passer 1 semaine chez lui en février là bas;
donc, j essaie de ne pas rester les bras croisés…et de mettre en place des « actions » de séparations symboliques
en tout cas Françoise, les échanges ici, m aident à avancer, car les regards extérieurs bienveillants, les conseils, sont toujours utiles;
j espère que les pbs avec cette » chipie » de collègue, se sont résolus, et qu elle ne marche plus sur vos platebandes; vous avez très bien fait de vous défendre,
1) pour l estime de vous meme
2) pour ne pas vous laisser piquer votre place; les gens opportunistes sont légion…malheureusement; à nous de les débusquer, et ne pas les laisser faire; d abord pour nous meme, et peut aussi parce que nous ne voulons pas d un monde ou les pn et autres opportunistes règnent en Maitres 🙂
merci encore de votre soutien, vous aussi prenez soin de vous
amitiés
carole
Coucou Carole
Merci de vous inquiéter pour moi.
Pour ce qui me concerne,j’ai eu encore à batailler cette semaine avec la collègue malfaisante et la direction. Mais comme depuis deux ans et demi, je me suis pas mal révoltée contre ses manigances (manigances qui durent depuis que je travaille là-bas, soit depuis septembre 2006), chaque année, je sais que cycliquement, elle tente quelque chose pour soit me décrédibiliser par rapport à nos autres collègues et à la direction, soit me décrédibiliser auprès de nouveaux élèves pour tenter de me prendre une partie de mes classes. Donc j’agis en conséquence et elle est toujours désagréablement surprise de voir que je vois clair dans son jeu et que je sais dénoncer ses agissements malfaisants, même lorsque je suis fatiguée, que j’ai des soucis.
Au début où je travaillais là-bas, je n’osais rien dire de son harcèlement psychologique parce que je devais me créer une certaine légitimité et qu’ayant un contrat de travail précaire, n’étant pas originaire du village contrairement à elle, je me sentais en difficulté pour répliquer. J’ai donc subi en silence ses attaques durant près de 5 ans où elle a tenté de me faire démissionner par différents stratagèmes. Je serrais les dents, ne me défendais que par le silence et rentrais chez moi souvent en larmes. Je pleurais dans ma voiture sur le trajet du retour, je pleurais chez moi.
J’en étais arrivée à redouter de faire cours là-bas tellement elle m’en faisait voir de toutes les couleurs et parfois, débarquait sans crier gare dans mes cours pour critiquer mes élèves et ma façon d’enseigner alors qu’à chaque exposition annuelle depuis que j’enseigne là-bas, les travaux de mes élèves sont plus appréciés de par leur qualité que les travaux de ses élèves à elle.
Et puis mon attitude a changé il y a 2 ans et demi quand je faisais la thérapie psy pro sur l’enfant intérieur en complément des séances EMDR et de mes démarches psycho généalogiques. J’ai osé me rebeller, dénoncer publiquement ses agissements et lui dire son fait sans avoir peur ni culpabiliser. Je me suis étonnée moi-même de pouvoir répliquer aussi fortement à ses attaques mais aussi à d’autres oppressions que je pouvais endurer -notamment celles du PN.
Et depuis, je n’hésite plus à répliquer à cette collègue et à me défendre publiquement, défendre mes élèves, les cours que je donne. Même si elle a le directeur d’établissement dans sa poche, qu’elle le manipule régulièrement, elle n’est toujours pas arrivée à ses fins. Et j’ai de la chance car les élèves qu’elle voudrait me prendre pour les adjoindre aux siens, tous adultes, ont bien compris aussi ses manigances, ont souvent subi aussi des reproches et des mesquineries de sa part et donc me soutiennent à fond, y compris face à la direction. Ce qui, depuis que j’ai osé me défendre publiquement contre elle, ne lui rend pas les choses faciles.
Ce qui est pénible c’est qu’il faut toujours que je reste sur mes gardes car elle fait tout pour intriguer et tenter de me décrédibiliser et solliciter mes élèves adultes pour qu’ils abandonnent mon cours et viennent plutôt dans le sien.
C’est assez usant nerveusement, même si depuis toutes ces années, j’en ai pris l’habitude. Je suis toujours étonnée de voir une telle méchanceté, une telle jalousie, une telle perversité à l’oeuvre alors que la vie est déjà suffisamment courte et pleine d’aléas sans en rajouter dans l’abject. Mais bon…je crois hélas que cette collègue a une nature méchante, envieuse et jalouse et qu’elle ne s’amendera jamais.
J’ai eu des échos de quelques anciens élèves à elle qui depuis, sont devenus professeurs ou peintres professionnels. Et ils m’ont tous dit que du moment où ils n’ont plus été ses élèves, et ont voulu se lancer dans une carrière artistique ou du professorat artistique, elle n’a cessé de les pourrir publiquement et personnellement en leur disant et prétendant à qui voulait l’entendre que sans elle, ils n’existaient pas et qu’ils n’avaient aucun talent. Elle a fait courir sur leur compte des rumeurs, mis en doute leurs compétences dans des expos, a tenté de les empêcher d’exercer, d’avoir un local professionnel…
Ce genre de comportement odieux de ma collègue m’a choquée énormément car personnellement, pour les élèves que j’ai eu en cours et que je vois se lancer professionnellement, je suis immensément fière et heureuse et je n’hésite pas à le leur dire et à leur faire de la pub quand je peux, à me rendre à leurs expos et à vanter leur talent.
J’ai donc du mal à comprendre comment une collègue peut réagir avec autant de méchanceté et faire du mal à ses anciens élèves. Ca me dépasse, tant je trouve ce comportement abject et contraire à la vocation professorale, au respect d’autrui et au savoir vivre le plus élémentaire. Finalement, dès lors que les gens ne rampent pas devant elle, qu’ils soient ses collègues comme ses élèves ou connaissances, cette dame n’est aucunement capable de courtoisie, de gentillesse et de respect.
C’est là que je mesure qu’heureusement j’ai fait une bonne thérapie psy pro qui a eu de très bons résultats, ce qui me permet de ne plus me laisser submerger et envahir par la méchanceté de cette collègue. Sans ce travail psy pro et personnel, je suis persuadée que j’aurais fini par démissionner et tomber en dépression.
Bon courage à vous pour tout ce que vous entreprenez pour vos enfants, votre famille.
Je vous souhaite de pouvoir décompresser le plus possible de vos soucis avec votre mari, des amis pour pouvoir garder énergie et joie de vivre malgré les difficultés.
Bien cordialement
Françoise
Chère françoise,
vous avez bien affaire à un harcèlement psychologique professionnel…vous vous défendez rudement bien, mais c est épuisant psychologiquement; pensez vous avoir l opportunité d etre un jour titularisée, ou de pouvoir passer capes ou agreg? ceci vous permettrait peut etre de mieux » asseoir » votre position, et donc de lutter plus efficacement contre cette personne, peut etre en déposant plainte contre elle…vous avez certainement déjà du y songer, et devez avoir des raisons solides pour ne pas l avoir fait;
vous semblez meurtrie des ses agissements, alors que vous devriez etre dans une rage noire 🙂
pouvez vous nous dire d ou vient votre absence de colère?
je vous serre fort dans mes bras
carole
Bonsoir Carole
Pour répondre à votre question, concernant mon absence de colère, c’est déjà parce que je n’ai pas une nature coléreuse. Je cherche toujours à comprendre pourquoi un individu devient méchant. Pour moi, la méchanceté n’est pas inscrite dans les gènes humaines mais s’explique essentiellement par des souffrances, des peurs qui n’ont pu trouver résolution. Donc face à des gens méchants, je cherche toujours à percer la raison de la méchanceté. Ce n’est qu’après avoir épuisé tous les recours que je classe la personne méchante comme indécrottable 😉
Et puis, dans le cadre où j’exerce et avec la dame qui m’ennuie, ma colère ne servirait à rien, sauf à me faire virer, ce dont je n’ai pas envie.
L’établissement dont je vous parle est un foyer rural, une association de loisirs culturels et sportifs, une sorte de MJC en milieu rural. Je ne peux donc prétendre à une quelconque titularisation puisque tous les profs exerçant en espace socio-culturel sont en contrats précaires, des CDD d’usage renouvelés tous les ans, payés 10 mois sur 12 hors vacances scolaires petites ou grandes. C’est ainsi que la population française a accès à des cours de danse, de théâtre, de dessin, de musique, de poterie, de yoga à des prix très corrects. Mais qui a un prix lourd pour nous les profs: celui de salaires bas et d’une précarité constante qui ne nous offre aucun statut correct.
Et la majorité des cours que je donne sur différents lieux chaque semaine, relèvent du milieu socio-culturel (5 contrats de travail sur 6). Le seul lieu de cours où je relève du ministère de l’Industrie mais aussi de l’Education Nationale, c’est un centre de formation industriel pour apprentis. Et comme j’y suis prof d’arts appliqués, ce n’est pas une matière qui génère une quelconque titularisation.
Si je voulais obtenir des postes de professeur titulaire, il faudrait que je change complètement de lieux de cours mais aussi que je n’enseigne plus aucune matière artistique, à moins de décrocher une place de professeur dans une école d’art municipale ou régionale (qui dépendent maintenant de la fonction publique territoriale). J’ai tenté un concours pour obtenir un poste de titulaire dans l’école d’art de la ville où j’habite et où j’avais fait une bonne partie de mes études mais je n’ai finalement pas été choisie bien que ma candidature ait été jugée très intéressante de par ma polyvalence pédagogique et mes 10 ans et plus d’expérience. Donc je continue avec les contrats précaires que j’ai en milieu socio-culturel mais aussi en centre de formation. Pour le moment je n’ai pas d’autre choix.
Concernant la collègue qui me harcèle, logiquement elle ne devrait plus être en activité.
Elle a dépassé l’âge de la retraite et j’avais été recrutée d’ailleurs par elle-même qui était à l’époque directrice du Foyer Rural, pour lui succéder auprès de ses élèves adultes et créer deux autres ateliers qui n’existaient pas encore: l’un pour ados et l’autre pour enfants. Une mission dont je me suis acquittée si bien que la dame a pété les plombs au bout d’un an lorsqu’elle a vu le résultat dans l’exposition picturale des travaux aussi bien de ses élèves que des jeunes et enfants qui s’étaient inscrits à mes cours. Violemment surprise par la qualité des réalisations, tous âges confondus, félicitée par la mairie mais aussi par différents élus d’avoir trouvé une prof aussi compétente et engagée, au lieu d’être contente, elle m’a couverte d’injures, de critiques tout en faisant du chantage à ses élèves adultes pour qu’ils abandonnent mon cours et se créent un atelier autonome. Beaucoup sont partis car ils ont peur d’elle. Le peu qui sont restés avec moi l’année suivante ont continué de progresser techniquement et donc n’ont plus voulu quitter mon cours et ont même fait de la pub pour l’atelier à d’autres adultes.
Voyant cela, ma collègue a été furieuse et comme à ce moment-là les lois Sarkozy sont passées pour permettre à des retraités de pouvoir reprendre une micro activité salariée même en touchant une retraite confortable, elle a demandé à la nouvelle direction du Foyer Rural de pouvoir reprendre du service auprès de ses élèves. Et de là, elle n’a cessé de me pourrir l’existence. Les moments de répit que j’ai eus sont des moments où elle était hospitalisée (elle a des problèmes de santé importants dus à l’âge) et où elle n’était pas en forme. Comme elle continue de siéger au conseil d’administration du Foyer Rural, qu’elle est très copine avec le directeur du Foyer Rural, qu’elle est du village et y a beaucoup d’amis et de connaissances haut placées, je suis toujours désignée par elle comme la méchante usurpatrice qui lui vole la vedette à chaque exposition.
Mais depuis 2006 que j’enseigne là-bas, j’ai conquis beaucoup de respectabilité auprès de mes élèves petits et grands, je rapporte de l’argent par les adhésions de mes élèves et de par la qualité des travaux de mes élèves, je contribue chaque année de façon très honorable à la vie culturelle et artistique du village. J’ai eu droit à de nombreuses félicitations pour la qualité de mon enseignement et je sais que je les mérite vu mon engagement professionnel.
Pour autant, je reste l’étrangère qui ne sera jamais totalement acceptée. C’est une mentalité rurale particulière et dont toutes les personnes vivant au-delà d’un rayon de 5 kms sont vus comme des étrangers.
J’ai en plus le désavantage de n’être pas née dans la région ni dans le département.
Je n’ai pas l’accent du pays. Tout cela constitue une tache indélébile à mon pedigree, même si l’on me reconnaît beaucoup de qualités professionnelles et humaines. Et c’est là dessus que s’appuie ma collègue pour me faire du mal et tenter de me destituer de mon cours adulte.
Donc vous voyez Carole, la colère ne servirait pas à grand-chose dans le contexte.
Même si je peux en éprouver de temps en temps, dans le contexte, ce sentiment ne me serait d’aucun secours et nuirait plutôt à mon travail, m’exposant à me faire virer par une direction qui sans m’être hostile, a plus pour ma collègue harceleuse de complaisance que pour moi.
Ma seule option est de continuer à m’imposer professionnellement par la qualité de mon travail et de remettre à sa place de temps en temps la vieille bique qui me harcèle (je l’appelle comme ça en toute intimité quand elle m’énerve trop).
Le temps joue pour moi et je sais que viendra un jour où elle ne pourra plus assurer ses cours. Elle a plus de 70 ans. Elle ne donne plus aucun cours technique, mais assure un atelier libre vaguement régi par une thématique annuelle. J’ai à mon actif un programme pédagogique et technique très étendu, avec des pratiques picturales et de dessin très originales, qu’elle ne maîtrise absolument pas et qu’elle envie énormément. Mais qu’elle serait totalement incapable d’apprendre et encore moins de transmettre étant donné le sentiment de supériorité dont elle se targue.
Donc voilà un peu les raisons pour lesquelles je persiste et pourquoi je n’explose pas, même si effectivement j’aurais toutes les raisons de le faire.
Ca ne m’empêche pas d’adorer mon métier et d’aimer énormément mes élèves.
J’essaie de faire mon travail professoral le mieux possible dans chaque lieu où j’enseigne.
J’ai depuis 11 ans d’exercice professoral, une très bonne réputation tant pour adultes que pour ados ou enfants (essentiellement du bouche à oreille). Et le foyer rural est le seul endroit où je dois essuyer du harcèlement moral.
Je n’ai pour le moment pas tenté de porter plainte contre ma collègue, par crainte de perdre mon poste (la direction verrait d’un très mauvais oeil tout scandale et préfèrerait me licencier plutôt que me soutenir, j’en suis plus que convaincue). Mais étant syndiquée depuis que je travaille, je garde cette option de plainte en réserve en cas de dérapage de la direction et de la vieille bique.
Voili voilou mes aventures professionnelles au long cours 😉
Merci de votre soutien chère Carole.
Mais ça va. Depuis quelques années, je suis bien soutenue par mes élèves, mon compagnon, des amis. Je me sens beaucoup moins seule qu’auparavant face aux manigances de la vieille bique et je sais aujourd’hui que j’ai en moi la capacité de lui rabattre son caquet. Donc hauts les coeurs! 😉
Très cordialement à vous
Chère françoise;,
merci pour vos explications: le temps joue pour vous…elle finira bien par partir, oserais je dire, avec un peu de chance , » clamser » 🙂
je voulais vous restituer une conversation , que j ai eu hier avec gabriel, et sa sœur, qui est venu nous voir, sachant que le psychiatre voit gabriel demain, et que je me demande, si je dois parler, ou au contraire me taire: j avoue que je ne sais plus trop…
ma fille D: « t arrives plus à te lever? tu ne dors pas, ça recommence comme l année dernière? »
« de toute façon, y a rien à faire, je peux pas prendre de médicaments pour dormir et je dors pas »
moi: » comment ça, il n y a rien à faire!!!tu ne peux pas rester comme ça, à vivre dans ta chambre! »
Gabriel: » je sais , maman est angoissée par mon avenir »
moi: » non, présentement, je suis angoissée pour ta santé »
« maman dit que je suis dépressif »
D: »eh ben , dès que t auras l age, tu trouves un petit boulot de nuit »
moi ( qui m énerve, et suis de plus en plus angoissée…) » bon, pour l instant, il ne s agit pas de l avenir, mais du présent, et il faut bien trouver des solutions, pour que tu ailles mieux, peut etre une hospitalisation, pour évaluer tes troubles du sommeil, et aussi , arriver à te séparer de nous, dans un cadre sécurisant et structuré, si le médecin l estime judicieux »
» non, c est encore pire quand je suis pas à la maison, je me sens très mal »
D : » oh là là, c est pas possible, vous etes tous dépressifs dans cette maison!!! »
je n en peux plus, on tourne en rond, j arrete la conversation…
sur ce, mon mari ( en apparté) » peut etre que gabriel n est pas encore prêt pour se séparer »
moi » il a 16 ans; il sera prêt quand? »
bref, je craque…
amicalement
carole
Chère Carole
Ne laisser pas vos pensées au sujet de la situation de Gabriel prendre trop ampleur
Comme vous êtes infirmière , il est facile pour vous d’élaborer plusieurs scénarios tristes en ce qui concerne diverses thérapies qui s’offrent à Gabriel
Attendez l’avis d’un professionnel. Il est certain que la semaine d’attente sera longue pour le retour de vacances du psy . Faites confiance à la vie et dîtes vous que le pire est derrière vous..
Pensez à touts les efforts et les luttes que vous avez dû faire pour être se que vous êtes aujourd’hui.
Allégez cette tête qui pense trop. Accordez-vous un peu de temps pour faire quelques une de vos activités préférées
Amicalement
Hélène
chère hélène, cher adzo,
merci de vos soutiens…oui, cette semaine est longue; je sais qu hélène a raison quand elle dit que le pire est derrière moi, mais effectivement, quels ravages; je crois qu il est difficile pour un garçon de se construire avec une telle image de père; meme si mon mari lui offre une image masculine positive, le passé ressort, d une manière ou d une autre; j ai du mal à faire ce travail de distanciation, vis à vis des troubles de mon fils…
amicalement à vous tous
carole
Bonjour,
A propos des thérapies, j’ai déjà eu souvent l’occason de l’écrire et de le dire, ce qui m’a véritablement apporté bien-être et soutien ce sont l’hypnose éricksonienne et l’EMDR, qui sont des techniques relativement récentes et surtout dont l’efficacité est rapide pour comprendre le pourquoi et en sortir.
Mais attention ! Comme toute thérapie gare au choix du thérapeute. En ce qui concerne l’EMDR, je vous conseille d’aller consulter le site d’ EMDR-France et son annuaire.
Chaque histoire est différente, courage à tous… Il y a moyen de s’en sortir. Je l’ai fait à 65 ans après 33 ans de mariage avec un PN, mais j’ai toujours eu la chance d’être bien entourée et aidée par mes amies, un corps médical compétent etc… Je n’éprouve plus aucune rancoeur par rapport à mon ex-mari… l’EMDR a fait son oeuvre.
Amicalement à tous et bonne journée.
Bonjour . Vous avez tout à fait raison pour ce qui concerne l’hypnose et l’EMRD qui sont des techniques pas si récentes que ça …L’addiction
Par contre je souhaite préciser que ce ne sont que des « outils » qui doivent s’intégrer dans une thérapies . Il faut donc un thérapeute qui maîtrise le problème et ce n’est pas dans les répertoires qu’on les trouve …
Amicalement , Geneviève Schmit
Effectivement Cédalise, le choix du thérapeute est important. Car beaucoup de psy ont seulement des petites formations non diplômantes sur ces thérapies courtes. Ce qui n’est souvent pas suffisant pour en faire de bons praticiens. C’est pourquoi, toujours vérifier si le psy est diplômé dans les thérapies qu’il propose. Ca évite bien de mauvaises surprises.
Après, dans la prise en charge psy plus générale d’une victime de PN, il faut aussi des psys réellement formés et informés. Et se ne sont pas forcément ceux-là qui proposent des thérapies comme l’EMDR.
Pour info, je n’ai pas consulté des psy spécialisés dans la prise en charge des victimes de PN. Mais j’ai choisi des psys diplômés en EMDR pour désensibiliser des traumatismes d’enfance. Pour moi, le problème PN était plus une sorte de conséquence de ces traumatismes qu’un problème originel et une cause en soi. Et j’ai eu raison d’avoir cette approche pour ce qui me concernait. Puisqu’à partir du moment où j’ai traité et désensibilisé mes traumas originels, j’ai pu mettre fin à la relation au PN et retrouver une vie plus douce et plus équilibrée.
Mais après, vous avez des personnes qui n’ont eu dans leur vie que le problème PN. Qui a brisé tout leur équilibre antérieur. Là on est en présence d’une cause, pas d’une conséquence.
Ce qui n’implique évidemment pas la même démarche thérapeutique et pas les mêmes professionnels.
Personnellement, j’aurais quand même tendance à penser que la rencontre d’un(e) PN n’est pas due au hasard et n’est que la conséquence d’une souffrance très antérieure qui n’a pas été traitée par la victime. Mais après, il peut aussi y avoir des exceptions…
Très chère Carole
Cela m’arrache le cœur de lire votre commentaire. Que de souffrance exprimée dans ses quelques lignes et vous êtes si terre à terre quand vous parlez d’hospitalisation.
Un enfant malade est le pire cauchemar que peux vivre une mère.
Cet animal de père mériterait d’être lapidé sur place. Mais non ,MPN pendant ce temps vaque à ses occupations journalières sans se préoccuper un seul instant des ravages qu’il a fait à son fils, pendant que ce dernier se tapi chez lui ,ne voulant plus profiter des joies des adolescents de son âge …… Mais où est donc la justice en ce bas monde !!!!!!
Je suis sans mot suite à votre commentaire. De plus ,son psy est en vacances. Encore une longue semaine d’angoisse pour vous ,comme si vous et Gabriel aviez besoin de ça !!!!!!
Je vous embrasse bien fort vous et votre petite famille
Sincèrement
Hélène xxx
Chère Carole,
Il est bon de déléguer ses « pouvoirs » à une tierce personne, en l’occurrence, un pro, quand on voit que l’on se sent impuissant à régler un problème, quel qu’il soit.
Cela, bien sûr, ne t’empêche pas de continuer d’être une maman pour Gabriel, qui en a conscience, je pense. Avec une bonne aide extérieure, il y arrivera, tout en sachant qu’il trouvera toujours, au sein de son foyer, de la chaleur et de l’affection, comme tu as toujours su lui en prodiguer, malgré toutes les difficultés que tu as pu rencontrer mais surmonter aussi.
Je souhaite que Gabriel aille mieux, ainsi, toi aussi, tu iras mieux.
Avec tout mon soutien et mes sincères amitiés,
Forester.
chère forester,
merci aussi à toi de ton soutien…( ne te mets pas trop en orbite avec ton psudo 🙂 et donne nous de tes nouvelles )
vous me dites toutes les 3 que c est très bien, que gabriel accepte de se soigner, et je sais que vous avez parfaitement raison; pourtant, je me sens très angoissée, sans réellement pouvoir mettre des mots dessus…
toutes mes amitiés
carole
C’est normal d’être inquiète, Carole. Nous nous faisons tous et toutes du souci pour nos enfants. Et puis l’adolescence a tendance à cristalliser nos angoisses parentales. Je n’ai pas encore d’enfant ado mais enseignant en partie à des ados filles et garçons, j’ai tendance à me faire plus de souci quand je vois l’un ou l’autre aller mal ou arriver en cours l’air abattu, triste.
Gabriel est à l’âge où en plus des problèmes liés à son PN de père, il arrive à une période charnière de construction identitaire aussi bien physique que psychique. L’adolescence des garçons ne commence vraiment qu’aux alentours de 16 ans alors qu’elle démarre vers 12 ans pour les filles. Vous savez donc que c’est un moment que vous abordez en tant que maman qui est d’autant plus compliqué à passer, d’où votre angoisse actuelle.
Mais ne vous en faites pas outre mesure. Le fait que Gabriel ait posé sa demande de suivi montre déjà un jeune qui n’est plus dans le déni et qui souhaite vraiment sortir de sa problématique. Et croyez-moi, aussi jeune, c’est pas courant de voir ça chez des ados qui majoritairement, vont entrer plutôt dans le déni et la procrastination, voire la violence.
Je vois suffisamment des comportements de ce genre en tant qu’enseignante pour saluer la démarche de Gabriel qui est ma foi, bien plus mature que beaucoup de ses camarades.
Le fait que ce soit un psy pro homme qui le reçoive, va l’aider à se penser et se vivre en tant qu’homme petit à petit. Il a besoin de ça comme d’un tuteur pour à la fois réparer ce qui a été brisé par son paternel mais aussi pour se construire petit à petit une identité masculine saine et libre.
Peu à peu, Gabriel va pouvoir poser plus d’indépendance, d’initiatives, marquer ses différences et ça aussi ça peut vous angoisser. Il déchire la carapace de l’enfant et vos relations avec lui seront peut-être plus distancées, ce qui peut aussi contribuer à votre malaise actuel. Mais c’est un passage qui va lui permettre de grandir et dont il a besoin pour s’affirmer, se vivre.
C’est je vous l’accorde, très déstabilisant pour une maman, surtout si vous aviez auparavant une relation très fusionnelle avec lui. Mais c’est je pense, un moment essentiel aussi bien pour lui que vous, qu’il y ait cette prise en charge extérieure qui va à la fois être thérapeutique mais aussi qui va vous décharger peu à peu d’une inquiétude de tous les instants. Ce ne sera peut-être pas facile pour vous d’accepter cette prise de relais par le psy, mais ce faisant, vous aiderez vraiment Gabriel à franchir de nouvelles étapes, et de façon positive et constructive.
Plein de soutien, Carole.
Chère Carole,
Je ne comparerai en rien votre situation avec votre fils, à la mienne avec ma fille puisque ma fille n’a jamais vécu avec la PN …. Au pire a t-elle vécu avec elle par procuration , par le temps (que je voulais bien accorder à la PN) qu’elle m’absorbait et que je ne passais plus avec ma fille , et dans un âge critique ; à la bascule de l’adolescence … Donc; la PN n’a jamais pu exercer de pressions ou manipulations directes sur ma fille ; je lui suffisais pour ça, mais par effet de ricochet , évidemment ça a eu un impact sur ma fille, c’était fait pour …
On se retrouve, en différent, les séances de thérapie tous les 2 sont parfois chaudes car il y a des discours qui ne sont pas les siens (pas que les siens en tout cas) que je n’admets plus , elle commence aussi à piger que je ne serai jamais plus le même , que j’ai mes raisons pour cela … Je reconnais que je peux parfois être cynique face à ses chantages d’adolescente , et j’essaie de l’être de moins en moins, de mettre du recul, de la Raison (qui n’empêche pas le cynisme d’ailleurs)
J’espère vraiment pour vous que vous allez pouvoir « retrouver » votre fils, le temps fait son oeuvre même si c’est parfois long de patienter , d’accepter des pas en arrière …
Le PN est incurable, nous non, y compris des dégâts qu’il fait sur tout ce qu’il touche ou fréquente …
Amicalement
Adzo
Chère Françoise
Cette brève thérapie se passait en même temps que mes rencontres avec la sexologue pour comprendre les déviances de mon dernier conjoint.
Avec elle je parlais de mon enfance et avec l’autre du moment présent
Ces questions étaient précises, elle ne prenait pas de détour .
J’ai pu lui raconté mes déceptions face aux choix de ma mère ,qui étaient ceux de garder mon frère malade à la maison, me laissant seule avec lui. De plus ,de m’avoir imposé un père alcoolique molasse etc…
J’ai quitté la maison familiale à 16 ans pour fuir et je n’y suis jamais revenue . Ensuite ,j’ai rencontré mon mari et me suis mariée à 18 ans. J’ai eu mon premier enfant 5 ans après cette union. Vous savez tous la suite
La psychologue trouvait que j’avais beaucoup cheminé etc…
Hormis mes deux mauvais choix au sujet de mes conjoints et les enfants que je m’entête à fréquenter ,j’ai toujours pris des décisions sensées.
Cela fait plus de deux ans que je vis seule et je ne suis aucunement malheureuse
Merci beaucoup chère Françoise de l’attention que vous me portez ainsi qu’à l’attention que vous portez à touts ceux et celles de ce blog
Hélène
Merci pour ces explications Hélène sur votre enfance et adolescence.
Cela éclaire beaucoup de ce qui vous est arrivé par la suite.
Il est donc tout à fait normal avec la double angoisse d’abandon que vous avez connue enfant ( l’abandon de votre mère qui s’occupait quasi exclusivement de votre frère dont la maladie n’était pas facile à gérer et qu’elle vous laissait gérer alors que vous étiez une enfant) et de votre père (qui lui se désengageait par le biais de l’alcool), qu’il vous soit difficile de pouvoir construire une relation apaisante et apaisée conjugale quelle qu’elle soit.
Tant que la petite fille en vous continue de souffrir et pleurer de ces deux abandons parentaux et cette submersion d’un rôle maternel que vous deviez jouer auprès de votre frère, l’adulte que vous êtes continue de chercher à travers des personnes incarnant symboliquement vos parents, à combler ce double abandon quitte à en souffrir démesurément et à se faire mal dans des relations toxiques.
C’est pour cela aussi que vous vous accrochez à vos enfants, même s’ils vous font du mal. Vous voulez compenser en ne les laissant pas tomber, l’abandon que vous avez connu vous-même enfant.
C’est la petite fille abandonnée par sa maman en vous qui parle à ce moment-là, au-delà de l’adulte maman et femme que vous êtes. C’est une façon pour la petite fille que vous avez été de dire à sa maman: tu vois, moi je n’abandonne pas mes enfants comme toi tu l’as fait avec moi.
Comme c’est la petite fille qui parle quand vous avez noué des relations matrimoniales destructrices en cherchant à investir vos conjoints pour retrouver enfin le regard et l’amour qui vous ont manqué de votre papa. Votre petite fille intérieure attendait beaucoup de ces hommes, qu’ils réparent sa souffrance affective, qu’ils l’aident à exister enfin alors qu’ils l’ont plus avivée cette souffrance et vous ont fait du mal qu’autre chose.
Maintenant, cette petite fille que vous avez été a besoin de vous l’adulte. Parce que c’est vous qui la connaissez le mieux et qui pouvez le mieux l’aider et la comprendre. Même si vous pensez qu’à cause de toute la souffrance que vous avez vécue depuis tant d’années, vous ne pouvez rien pour elle; en réalité, vous êtes la seule à pouvoir la réconforter, lui tendre les bras et réaliser ses rêves. Vous avez les moyens qu’elle n’a pas de pouvoir agir sur sa souffrance d’enfant. Et une fois que vous aurez reconnu et agi sur sa souffrance d’enfant, alors vous pourrez trouver un apaisement et plus de sérénité tant vis à vis de vos enfants que de tas de situations stressantes que vous avez pu vivre et que vous pouvez vivre encore au plan relationnel.
Tout est lié et interdépendant. J’ai pu m’en rendre compte au plan thérapeutique.
Un chemin qui peut vous aider à entrer en contact avec votre petite fille intérieure, c’est d’aller voir des photos de cette enfance et de vous rappeler à quoi rêvait la petite Hélène chez ses parents? Qu’est-ce qu’elle imaginait un jour pouvoir réaliser en dehors d’un projet de famille ou de couple? Qu’est-ce qui la passionnait? En vous penchant sur ces choses, vous allez trouver comment entrer en contact avec la petite fille en vous et l’aider, la rassurer.
Et cette démarche même si elle n’a en apparence, pas de lien direct avec les problèmes que vous rencontrez aujourd’hui, vous permettra d’apaiser grandement les tensions avec vos enfants et d’autres personnes. Vous pourrez plus facilement lâcher prise, comme vous faire respecter. Et vous serez surprise sans doute autant que moi je l’ai été, que ce soit en soignant votre enfant intérieure que vous retrouvez les moyens d’être en tant qu’adulte, plus sereine et confiante et apaisée. Y compris dans vos relations.
Plein de courage et de soutien, Hélène.
Prenez bien soin de vous!
Chère Carole
Ça c’est une bonne nouvelle et je vous dis que cela fait du bien de lire votre commentaire.
Comme le dit Françoise ,il faut que Gabriel soit suivi par un pro et une personne étrangère à son entourage. Il dira des choses qu’il n’oserait pas vous dire simplement pour ne pas vous inquiéter etc….
Je pense à vous
Hélène
Chère hélène, chère françoise,
je vous remercie beaucoup de vos soutiens!
Oui, le fait que gabriel sollicite de lui meme de l aide est positif; il a eu une longue discussion avec mon mari hier au soir, et lui a dit qu il réalise qu il est malade: il n arrive meme plus à sortir de la maison…je me demande meme, si une hospitalisation ne sera pas nécessaire( bien qu il en ait peur); le psychiatre est en vacances cette semaine, et me répondra, j en suis sur, dès qu il rentrera: c est un homme très pro, et bienveillant;
Ca me fait mal de voir mon fils souffrir autant, mais je sais que ce sont les traumatismes de la petite enfance qui ressugissent, et je suis sure, que bien pris en charge , il les surmontera; il faut effectivement, que ce soit par une aide extérieure pro
encore merci à vous
carole
Bonjour Françoise
Vous avez bien fait de leur tenir tête . IL s’agi de vous et de vos élèves.
Franchement, ils s’attendaient à quoi de votre part !!!!!!
Que vous donniez votre cours dehors ou quoi !!!!!!!
Bonne soirée
Hélène
Chère Françoise
En lisant votre dernier commentaire qui m’était destiné , j’entends les paroles d’une psychologue que j’avais rencontré lors d’une brève thérapie avec elle . Après la troisième rencontre sur une thérapie de 6 rencontres payées par l’employeur, elle m’avait dit exactement se que vous avez écrit.
Par contre ,elle m’avait dit ,ne perdez pas votre argent dans diverses thérapies ,concentrez-vous sur se que je viens de vous dire ,( votre commentaire Françoise ), et ne soyez pas aussi patiente avec touts vos agresseurs. Elle me trouvait trop patiente et trop lente à réagir aux attaques dans mes relations intimes ( enfants et conjoint). Cette thérapie a été la plus brève ,car cette dame a mis fin à celle-ci seulement après 3 rencontres ,en disant de me souvenir de cette consultation d’avec elle ( votre commentaire Françoise )
Je n’aie aucune difficulté ,avec mes amies, mes collègues de travail, mes voisins etc….
Mon M.D. de famille m’a encore dit Jeudi, de ne plus fréquenter mes enfants car malheureusement ils ont été éduqué par mon ex-conjoint et ma belle famille. Donc, je ne serai jamais crédible devant eux, de laisser le temps les rattraper et que ce temps est dans un avenir rapproché. Elle m’a dit cela à la suite des propos que j’ai tenu avec elle, disant je voulais entreprendre des poursuites pour faire taire le père de mes enfants
Elle a même ajouté de me reconstruire une nouvelle famille avec mes relations amicales etc….
Bref, de me reconstruire une nouvelle vie et d’arrêter de m’accrocher à mes enfants qui ne me rapporteront rien de bon , que des déceptions et de la peine
D’ailleurs ,après 4 ans d’absence volontaire auprès d’eux, ,la première réflexion que je me suis faite lors du premier contact avec eux, c’est, que ses derniers n’avaient rien de moi ,je ne me reconnaissais pas en eux.
D’ailleurs ,comme je l’aie mentionné dernièrement sur le blog , ses 4 années passées loin d’eux avaient déjà fait son œuvre. Nous n’avions aucun lien ,ni mémoire affective…….
Bonne journée à tous
Aujourd’hui ,il y a un redoux
Un voisin viendra ce P.M., monter mon abri d’auto en vue de l’hiver qui est à nos portes ici à Québec
Bonsoir Hélène
Je trouve dommage que la psy qui vous a tenu le même discours que moi (pourtant je ne suis pas du tout psy, je peux vous l’assurer) ait arrêté les séances avec vous et n’ait pas prolongé votre suivi et vous ait fait la critique de votre lenteur à réagir. Elle aurait dû comprendre que cette lenteur que vous avez, cette soumission, étaient liées à tout votre passé traumatique d’enfance, tout ce que vous aviez vécu de dur à chaque étape de votre vie et qu’il était essentiel qu’elle vous aide à vous en sortir, à vous épauler pour que vous puissiez retrouver l’énergie de casser avec ce comportement soumis et ainsi rompre la chaîne de répétitions d’abus sur vous, que ces abus soient le fait de vos enfants ou de toute autre personne que vous pouvez côtoyer.
Avant de reconstruire une nouvelle famille et cesser de vous accrocher à vos enfants, il faut encore pouvoir d’abord rompre avec un comportement vous exposant à de multiples abus et violences pour retrouver vitalité et énergie, force pour ne plus vous laisser abuser, soigner la petite fille que vous avez été et qui souffre encore à travers vous l’adulte.
Ca me parait étonnant qu’une psy pro ne vous ait pas dit cela.
Vous ne pouvez pas tout reconstruire si on vous prive des moyens de pouvoir mener à bien cette entreprise. C’est comme si on demandait à un handicapé physique de courir le marathon de New York sans préparation physique spéciale et sans prothèse pour pallier à son handicap…
J’espère que vous pourrez trouver un psy pro qui vous aidera à réparer votre petite fille intérieure et vous donnera les moyens de briser la chaîne de répétition comportementale qui vous fait souffrir.
je vous embrasse très fort. Ici en France, le grand froid et la neige arrivent après des températures douces tout le début d’automne et de grandes pluies.
Prenez bien soin de vous Hélène.
Très cordialement
Françoise
Bonjour Edgar
Il n’y a pas mieux qu’Adzo pour vous comprendre .
D’ailleurs ,il vous a répondu assez rapidement
Le comportement d’une P.N es différent d’un P.N. masculin et de ce fait ,plus difficilement repérable au premier abord.
Dans un premier temps, ces gentilles dames misent beaucoup sur l’aspect de la séduction.
Il est si facile pour une dame de se rendre coquette et ainsi masquer sa vraie personnalité.
Nous disons des femmes qu’elles sont plus sensibles que les hommes en général.
Donc, c’est difficile pour vous messieurs de faire la différence entre des vraies crises de larmes
versus des crises d’hystérie etc…..
Souvent ,ces mêmes dames usent de divers prétextes pour tempérer leurs crises de folies furieuses.
Souvent ,elles mettent en cause ,la période de l’ovulation ,le syndrome pré-menstruel,, la période des menstruations . Bref ,les hormones sont souvent pour elles misent en cause de leurs sautes d’humeur……Certaines sont d’une humeur massacrante lors de la période de gestation, puis après arrive le poupon .Cela ,n’est guère mieux. Ensuite ,elles se disent ,être complètement débalancées au sujet hormonal après l’accouchement etc….
Messieurs, faîtes le décompte de toutes ces journées et vous en conviendrez ,qu’il n’y a pas grands jours dans l’années où vos compagnes sont radieuses et de bonne humeur.
La prochaine dame qui vous parle d’hormones, prenez vos clics et vos claques et partez
Bonne journée à tous
Hélène
Hélène,
Oh lala … Par moment, j’avais l’impression de devoir être une sorte de gynécologue, psychiatre et endocrinologue … Surtout qu’il fallait toujours qu’elle m’en parle lorsqu’elle était « dans la mauvaise semaine », comme elle disait … Avec force détails pour m’expliquer ce qu’elle ressentait… Par moment, je me disais à moi même qu’elle n’avait qu’à en parler à une de ses copines ou à sa mère … Mais non, c’était forcément à moi, bonne poire, qu’il fallait qu’elle en parle …
Le moins que je puisse dire c’est que sa féminité lui posait problème, pour en parler autant, c’était pas une affaire simple en tout cas …
Elle mettait régulièrement ses humeurs massacrantes sur le dos de « ses problèmes de fille » … Ca va, c’est bon, j’en ai connu d’autres femmes qui ont les mêmes problèmes de filles qu’elle mais qui, pour autant, n’étaient pas d’une humeur massacrante et versatile … Vers la fin, je finissais par devancer ses explications ; je lui disais directement ; « ah oui, tu as tes époques (elle détestait ce terme) , comme la semaine dernière … Tu les as tout le temps en fait … » …
Avec le recul je me rends compte que j’arrivais à repérer les moments (à la seconde prés) où elle allait dégoupiller ; ce passage où elle passait de la mauvaise humeur à la rage narcissique … Il y a un exemple qui me revient en mémoire; ça avait duré 7 heures (c’est long !!) , une nuit évidemment, elle me méprisait, méprisait ce que je pouvais dire, le critiquait , me disant que je n’étais pas intéressant, ses diatribes habituelles … Et je ne me suis pas démonté , lui demandant ce qu’elle foutait là alors, j’ai compris qu’elle voulait me faire dégoupiller , pour mieux avoir de reproches à me faire plus tard ; sauf que je n’ai pas joué son jeu, je l’ai laissée faire ce qui m’a permis de décrypter pas mal de ses procédés, de ses frustrations en tout genre, jusqu’à ce qu’elle se mette (en désespoir de cause ??) en mode séductrice, me disant que j’étais merveilleux, et toute sa pommade habituelle … Je pense que j’avais déjà compris à ce moment là …
Adzo
Bonsoir, Françoise,
J’ai commencé à écrire mes « lignes de vie », comme c’est dur, par moment.
Je m’aperçois, depuis plusieurs mois, que je tourne en rond avec mon thérapeute actuel, et que ses propos ne font que me conforter dans une culpabilisation constante. Etant aussi sexologue, son discours tourne essentiellement autour de la sexualité, or, ce n’est pas cela que je souhaite entendre.
Donc, j’ai changé de psy, et j’ai pu être prise rapidement par un autre thérapeute, qui prend essentiellement en charge les victimes de traumatisme divers, dont les abus sexuels.
C’est un praticien assez réputé sur la place de la ville où je vis, de plus, il est expert auprès des tribunaux.
C’est une résolution que j’ai prise hier, à la suite d’un entretien téléphonique avec une écoutante qui fait partie d’une association de personnes victimes d’abus et de violences sexuelles.
En résumé, j’en ai aussi conclus que le MPN se comporte bel et bien en agresseur sexuel , entre autres.
Il ne me reste plus qu’à dénouer les fils de on histoire personnelle pour pouvoir solutionner le problème qui m’a conduite à adopter une telle conduite de soumission aux autres.
Votre commentaire à Hélène m’apporte beaucoup à ce sujet, et je vous en remercie énormément.
Passez une bonne soirée, à très bientôt amitiés,
Forester.
Bonsoir chère Forester,
En effet, la ligne de vie est un exercice difficile … , très difficile même, accepter de remonter jusque là dans sa propre biographie … Et , je ne sais pas si ça vous le fait mais moi ça me le fait, plus je remonte, plus je remonte, des épisodes qui étaient totalement enfouis, insignifiants, mais qui ne le sont pas en fait , avec des crises de larmes parfois que je ne comprends même pas …
Au delà du fait, qu’on avait vraiment blessé le petit garçon que j’étais, pas tenu compte de lui, comme s’il devait être formaté à un moule familial dont il n’avait pas décidé; et contre lequel il se révoltait à la mesure de son impuissance de petit garçon …
Mon père me disait parfois que j’étais trop sensible, que j’avais un problème psy, sans me le dire aussi précisément que ça … Oui, il me parlait de lui, de ce que je lui renvoyais de ce qu’il était, en modes inversées .. Il a été très fier que je joue au rugby , le sport qu’on lui avait interdit, mais moins fier que je sois pas mauvais dans ce sport, que je m’affirme avec … Mon frère (l’idole) n’a jamais joué au rugby, ni à aucun sport d’ailleurs … 🙂
Mon père a fait des études d’anglais, j’étais toujours été scolairement nul en anglais :), ce qui ne m’empêche pas de comprendre quand j’ai envie, que ça m’intéresse , mon père était scolairement nul en maths, je me suis toujours à peu prés démerdé en maths … Il n’aimait pas l’espagnol, j’adore … On se construit sur des conneries … J’ai eu aussi mon père comme instit’ en CM 1 et CM 2; une mauvaise idée … paternelle … Il était croyant, d’après des rites familiaux à la con, moi non, et ça assez jeune , vers 14 ans … Il était de gauche, a même milité au PS entre 78 et 84 mais faisait des contre-sens énormes que je n’ai même pas tenté de lui expliquer quand il me demandait quelques années plus tard … N’importe quoi …. Il était aussi très cultivé sur le plan historique, comme moi , mais pas la même histoire, la sienne événementielle, chronologique; la mienne structurale, transversale… Quand Sarkozy est arrivé au pouvoir, j’ai tenté de lui faire un // avec Napoléon , mais non, il n’a pas pigé …
C’est impressionnant quand je fais ma ligne de vie et mon génosociogramme comme tout repose sur des couples d’oppositions à mon père … Y a une femme qui me relie à lui , ma grand mère maternelle (que mon frère n’a jamais connu) , la mère de ma mère : je sais qu’il l’aimait bcp , et moi aussi … Et je sais pourquoi; une de ses contradictions familiales de plus …
Mon père était libre chez sa belle-mère , n’avait pas d’interdits; mais il voulait m’imposer ses interdits qu’on avait pu lui imposer : mais j’y suis pour rien à sa merde à lui, c’est sa merde à lui , qu’il ne s’en débarrasse pas sur moi …
Alors elle , par contre, même si je vois ça avec mon regard d’enfant : née en 1908, veuve en 1958, je pense qu’elle en a bien bavé, mais toujours prête à être conviviale, chaleureuse, invitant à sa table le pauvre aussi pauvre qu’elle … Je suis comme elle, c’est pas pour rien que je veux trouver ma maison Landaise …
J’ai fait du stop avec elle , j’avais 5 ans , pour rejoindre les Landes à BX …. Alors qu’elle était condamnée, et elle le savait …
Je sais que cette femme , ma grand-mère, est pour bcp dans ce que je suis , elle était gentille , elle a pu m’enlever parfois à mes parents , pour passer qqs jours avec elle, mes parents m’abandonnaient (pas grave, ils avaient leur vie amoureuse , et c’est normal), et ma grand-mère m’a aussi abandonné sans que je puisse lui dire combien je l’aimais … J’avais 5 ans …
Je sais que j’ai bcp pleuré à son décés …. Mes parents m’ont séparé de ce deuil là , à l’époque …
Amicalement
Adzo
Bonsoir Forester ,
J’espère que tu vas bien ! en espérant fort que ton psy s’occupera bien de toi.
Quand à moi j’espère trouvée très rapidement un bon thérapeute dans ma région parce-que
la dernière fois que l’on est allé en voir un avec pn il y a quelques années ne m’a pas rassurée
Ayant assez perdu de temps moi aussi, sddd »‘dsje demanderai donc à Geneviève
si un pro exerce dans le Calvados (Caen)
A peine arrivés devant le psy, le dingue s’est mis à me dénigrer, j’étais malade et folle… qu’il
comptait sur lui pour me soigner rapidement et pourquoi pas même m’interner s’il le fallait !
Du coup, furieuse et en colère par son comportement on s’est engueulés violemment
pendant un quart d’heure devant le doc que je vois encore coincé entre son bureau
et la fenêtre sans intervenir…
Une fois pn défoulé ( tu sais ce dont je parle, faut qu’ils dénigrent tout ces tordus)
m’a prise par le bras direction la sortie, la seule phrase que le toubib à dit je crois
Vous n’avez rien à faire ensemble ou vous ne devriez pas êtres ensemble.
J’étais bien avancée !!
Une fois à l’extérieur le frappé me sort : Tu vois tous des abrutis des nuls ces psy !!
Voilà pourquoi j’ai mis un long moment à me décider pour consulter, je ne voyais pas
comment un psy pouvait m’aider suite à ce court et m…entretien.
C’est en lisant certains témoignages que j’ai compris et bien compris qu’il me fallait
l’aide d’un pro pour m’en sortir durablement.
Ceci dit, encore des moments de grandes fatigues et d’angoisses mais je sens
bien que je progresse dans ma guérison et ne suis pratiquement plus
sous son emprise affective, plus impressionnée non plus par ses comportements colériques
exagérés et feintes surtout du zozo.
Je te souhaite une guérison efficace et rapide Forester !
Amicalement, Lefèvre
Merci encore une fois Françoise,
Votre expérience est précieuse, très précieuse ..
J’avais parlé une fois de la scène du Kid qui me fait pleurer dans le film de Chaplin, celle dans laquelle les services sociaux enlèvent le petit garçon que Charlot a adopté … Ben , ce petit garçon c’est moi, à 5 ans, lorsqu’on m’apprend le décès de ma grand-mère maternelle; j’étais dans les bras de mon père (pas de ma mère alors que c’était sa mère) , en pleurs, inconsolable, malheureux , dans la même position dans les bras de mon père que le Kid l’était dans les bras de Chaplin quand il parvient à récupèrer le Kid (au terme d’une scène pleine d’humour, de cascades, de dérision, drôlatique et poétique aussi) , au moment où ils se retrouvent …
Sans savoir encore les positions que j’occupe dans cette scène, entre l’enfant et le père adoptif de ma PN, c’est encore très mystèrieux tout ça … De même que le lien clair entre ma grand-mère maternelle, l’enfant que j’étais et mon propre père, ça reste à creuser …
Je me souviens du lieu, de l’endroit précis et de ceux qui ont vu ça , ce soir d’hiver 1973 … Moins de mes émotions de ce moment là , du ressenti profond et intérieur, je veux dire, même si c’était des larmes chaudes d’enfant …. La PN a beaucoup aimé quand je lui ai raconté cet épisode, pas comme je le raconte aujourd’hui ; décidément je ne comprends pas ce qu’elle recherchait chez moi…
Je suis très loin encore d’embrasser mon petit garçon intérieur, je pense que je vais avoir besoin de fonder des rites, d’aller sur la tombe de ma grand-mère, par exemple, (mais seul); juste pour lui parler , depuis le temps … Ce temps qu’on gaspille à rencontrer des êtres néfastes (pas forcément PN pour autant, mais pénibles), comptant sur vous pour se décharger des névroses/psychoses qui les empêchent (ou les fait patienter) d’aller voir un psy , tant qu’ils vous ont sous la main … ; et vous dire d’aller en voir un une fois exportés leurs problèmes … Et ils savent à qui ils disent ça , à çeux qui vont le prendre en pleine poire !!! C’est tellement pratique d’avoir une poubelle à émotions …. Avec la PN ça pouvait atteindre des sommets à partir du moment où elle avait pigé que je pouvais être dans ce rôle, devant la consoler en permanence, et moi comme un couillon acceptant ce rôle de Sauveur; à la fois pour mériter son amour (ah ça elle savait me le dire que si je l’aimais il fallait que je l’écoute, la console … ; ou quand je refusais ses envahissements plaintifs, que je n’étais pas à la hauteur, décevant ..); à la fois par empathie sincère …
Merci pour tous vos conseils , Françoise, franchement, comme pour beaucoup ici, ça apporte énormément et permet de faire un travail sur soi, un chemin intérieur que les outils que vous proposez , adaptés à chacun, permettent de faire .
Adzo
De rien, Adzo. Si entre personnes qui ont souffert, on ne s’aidait pas, la vie ne vaudrait pas la peine…
Si mon témoignage thérapeutique peut aider ici vous et d’autres, je serais ravie.
Mais ne vous étonnez pas que vous ne puissiez pas encore serrer dans vos bras le petit garçon que vous avez été, parce que vous êtes au début du processus où vous le retrouvez.
Comme dans toutes retrouvailles après de longues longues années de silence, il faut se réapprivoiser mutuellement, un peu comme le renard le demande au Petit Prince de St Exupéry. Et ça peut prendre un peu de temps pour que les choses
Ce que je trouve formidable dans l’extrait qui vous donne tant d’émotion (et que je comprends fort bien au vu des scènes émouvantes de tendresse qui y sont exprimées), c’est la similitude de l’enfant et de Charlot. Chacun incarne l’abandon et l’exclusion. Charlot incarne l’abandon et l’exclusion au plan social en tant qu’adulte et le Kid incarne l’abandon parental et l’exclusion sociale. Un peu comme les deux versants d’un même personnage, qui fait que chacun se comprend et ne peut que s’aimer et tomber dans les bras l’un de l’autre. Le Kid pourrait être l’enfant intérieur solitaire de Charlot le vagabond, poursuivi par la vindicte populaire (bien pensance) et policière.
Vous parlez de vous et votre papa quand vous évoquez cette scène. Est-ce que sans le savoir vous (sauf peut-être de façon instinctive ou en ayant entendu des bribes de conversations familiales à ce sujet), votre papa aurait-il vécu aussi des choses difficiles quand il était enfant mais qu’il n’a pas pu soigner et qu’il a reportées sur ses garçons par cette rivalité qu’il a instaurée entre vous et votre frère? Ce serait peut-être intéressant à savoir…Et ça pourrait aussi expliquer les difficultés d’échange et de dialogue et d’affection vous avez eu avec votre papa (vous exprimiez par votre sensibilité, votre caractère aimant, la souffrance, les manques qu’il avait eus et qu’il ne voulait plus ressentir). Mais aussi cela expliquerait le comportement systématiquement paternel que vous avez eu au plan conjugal que ce soit avec votre ex, comme la PN, au-delà même de votre fonction paternelle réelle avec votre fille. Une sorte de compensation de votre abandon par votre papa que vous avez ressenti très tôt.
Je pense que vous pourrez travailler tout cela avec le psy qui vous suit et qui pourra vous permettre de mettre au clair toutes vos découvertes petit à petit.
Bon courage et je vous souhaite le meilleur pour la suite!
Bonjour Adzo
C’est là que vous comprenez peu à peu au fil de la ligne de temps que vous alimentez, que le fond du fond du problème que vous avez rencontré avec la PN mais aussi avec d’autres personnes qui vous ont fait du mal en tant qu’adulte, vient d’une maltraitance parentale qui remonte à votre enfance, et qui ne vous a pas permis de pouvoir vous sentir suffisamment sécurisé, reconnu, aimé, entouré pour que vous puissiez vous opposer à des abus ou refuser des situations, des comportements inacceptables.
J’ai pleuré aussi quand j’ai fait cet exercice, de par tout ce que je découvrais, redécouvrais et que j’avais occulté ou relativisé, placé sous le sceau du déni pendant très longtemps, simplement pour survivre. En même temps que je pleurais, c’était j’en avais conscience enfin comprendre la souffrance vécue de mon enfant intérieure, faire un chemin d’amour et de compréhension vers cette petite fille que j’ai été et qui avait très tôt dû se comporter comme une adulte au mépris de ses besoins les plus élémentaires psycho affectifs.
Quand j’ai eu fini la ligne de temps et que tout a été dévoilé mais aussi éclairé et apaisé en séances psy, avec le psy qui me suivait à ce moment-là et qui m’avait aiguillée sur la méthode Bradshaw (l’enfant intérieur), j’ai pu prendre symboliquement dans mes bras ma petite fille intérieure et lui dire que désormais elle n’était plus seule et que je comprenais maintenant tout ce qu’elle avait souffert, que j’allais l’aider et la prendre en considération. Que désormais je ne la laisserai plus pleurer, ni souffrir ni se sentir abandonnée, humiliée, méprisée. C’est à partir de cette étape thérapeutique cruciale que j’ai commencé dans mon comportement de tous les jours à retrouver un peu d’énergie pour ne plus me laisser faire ni abuser d’une quelconque manière. Parce que j’avais osé considérer la souffrance de ma petite fille intérieure et la rassurer et la comprendre sans plus mépriser ou nier sa souffrance. Je me rappelle qu’il y a dû y avoir à peu près un mois entre la fin de l’exercice de la ligne de temps, le serrage dans les bras avec quelques exercices psy pro et les premiers signes où enfin, face à des attaques et des abus au plan familial, du PN, comme professionnels, je commençais à me rebeller et à me défendre.
C’était comme si je m’étais libérée de chaînes invisibles invalidantes. Je me souviens aussi qu’à l’époque, j’ai compris pourquoi quand j’étais jeune ado, j’avais été très émue par une chanson de Goldmann « Envole-moi ». En fait, quand j’ai réécouté cette chanson, j’ai compris que les paroles faisaient écho à la souffrance de ma petite fille intérieure, que c’est ce qu’elle avait besoin de me dire tellement elle souffrait. J’ai énormément pleuré d’émotion, parce qu’enfin j’entendais cette souffrance et je n’en avais plus peur, je pouvais l’accepter et agir pour la réparer moi l’adulte.Et donc retrouver ma dignité, du respect sans plus me laisser piétiner.
Un autre souvenir de cette époque thérapeutique liée à ces démarches a été aussi de réaliser que malgré le parcours traumatisant que j’avais eu, j’avais dans mon malheur eu la chance comme vous Adzo, d’avoir été aimée et reconnue par des proches, des gens qui m’avaient permis de ne pas sombrer et qu’avec ces bons souvenirs, ces bonnes personnes, même décédées ou disparues de mon quotidien immédiat d’adulte, je pouvais reconstituer à partir de ces belles rencontres et de l’amour que j’avais reçu, mon noyau de sécurité intérieure. Là encore une chanson mais cette fois de Jacques Higelin m’a fait beaucoup pleurer d’émotion: « L comme Beauté ». J’ai revu en écoutant cette chanson tous les visages et les attentions de celles et ceux qui m’avaient témoigné du soutien, de l’affection et qui même décédés, restaient les plus chères affections de mon coeur et veillaient sur moi. Principalement j’ai pensé à mon cher parrain auvergnat qui a joué les dernières années de sa vie un vrai rôle de papa pour moi alors que je vivais des choses très dures…
J’ai donc compris pourquoi je voulais acheter une petite maison en Auvergne près de chez lui. Parce que là où il vivait et qui est aussi la terre de mes ancêtres, je me sentais à nouveau protégée, aimée, reconnue, apaisée. Je retrouvais mon noyau d’intimité respectée et d’apaisement profond de tous mes chagrins. Je pouvais m’appuyer et construire autour de cette base qui n’allait pas s’effondrer mais était sûre, solide, positive, même si mon parrain n’est plus de ce monde depuis des années.
Et je savais en plus que ma petite fille intérieure qui n’avait plus de foyer originel (maisons familiales vendues après la mort de mon paternel du fait du testament en faveur de l’Opus Dei de mon père) où se sentir protégée et comprise y aurait un vrai cocon racinaire et un espace pour s’y sentir bien, aimée et sécurisée. Et c’est fou ce que réaliser cela m’a apaisée, rendu aussi des forces pour me vivre et m’a aidée à quitter le PN en désamorçant l’emprise qu’il avait sur moi.
J’ai compris que son emprise n’avait de poids que parce que ma petite fille intérieure se raccrochait à lui comme à une bouée de sauvetage. J’avais investi le PN comme j’avais investi mon parrain alors que le dit PN n’avait absolument pas l’étoffe et la réelle gentillesse de mon parrain. Mais je pouvais retrouver sérénité et sentiment de bien-être autrement en réalité. Et d’une façon bien plus saine et structurante et personnelle en recréant mon cocon intérieur en Auvergne sans que je sois maltraitée et violentée par qui que ce soit et encore moins par le PN.
Du coup, j’ai pu accélérer la fin de la dépendance psycho affective au PN parce que je m’étais rendu les moyens d’agir sur ma propre souffrance, d’agir pour me respecter, me faire du bien. Je n’avais plus besoin ni du PN ni d’une personne que j’investirais comme une béquille ou un sauveur psycho affectif. J’étais devenue capable de faire mon propre bonheur et de m’aider moi-même face aux souffrances profondes que j’avais subies.
Je pouvais les traiter, y faire face moi-même avec l’aide de psys pros.
Ca parait bête ce que je vais vous dire, mais c’était comme une renaissance. Je n’étais plus victime ni impuissante ni submergée, j’étais en capacité d’affronter la vie, les relations humaines sans me sentir en devoir de prouver que j’étais quelqu’un de bien ou d’en faire des tonnes pour me faire aimer au mépris de mes propres désirs et besoins affectifs. Je pouvais me défendre si on m’humiliait, tentait de me faire du mal comme je pouvais réaliser des choses positives pour me faire du bien, me protéger.
A l’époque où j’ai réalisé tout cela, j’ai eu 40 ans. Et je me suis dit: « bon sang de bois, Françoise, tu réalises le temps que tu aurais pu gagner en sérénité, en bonheur, en relationnel positif si tu avais fait ces thérapies plus tôt et que tu n’avais pas eu peur de faire un travail thérapeutique psy pro sur ton passé traumatique? »
J’ai réalisé alors que j’aurais pu gagner au moins 10 à 12 ans de bonheur et de mieux être.
Et c’est là que j’ai compris aussi combien mon déni, ma procrastination et mon immaturité psycho affective avaient été mes plus grands ennemis, au-delà des mauvaises rencontres sentimentales, des problèmes relationnels professionnels, familiaux etc.
Et donc c’est là que j’ai mesuré aussi que tout n’était pas la faute des méchantes personnes qui avaient croisé ma route, mais aussi que je m’étais moi-même rendue malheureuse en plus des souffrances qui m’avaient été imposées par des tiers comme des proches.
Avec ces thérapies et accompagnement, j’ai compris énormément de choses.
Qu’il y avait un effet permanent de vases communicants entre la petite fille que j’ai été et l’adulte que je suis. Si je soigne et affronte la souffrance de la petite fille que j’ai été avec l’aide de psy pro, je permets à l’adulte que je suis de pouvoir casser la spirale de violences et d’abus répétitifs divers et de réparer elle-même les blessures du passé comme du présent. Et je me reconnecte à mes forces vives, à tout ce qui a été positif et m’a aidée par le passé, comme ce qui m’aide à vivre aujourd’hui.
En quelque sorte, je me redonne dignité, respect, amour, donc les moyens d’être véritablement sujet actif de ma vie et non plus passif et victime-martyre permanente.
Ce positif que j’ai découvert, je me devais de le partager avec vous tous, car c’est vraiment quelque chose qui permet de ne plus redouter la vie, les relations aux autres comme autant de blessures et de souffrances potentielles. Et de pouvoir à nouveau retrouver confiance en soi, énergie, confiance en l’autre et en la vie petit à petit aussi.
C’est un peu comme dans le mythe de la caverne de Platon, l’esclave qui se libère de ses chaînes et comprend qu’il peut sortir hors de la caverne, qu’il y a d’autres possibles, du bonheur et plus de fatalité et de terreurs à avoir ni face à la vie ni face aux autres. Qu’il a les moyens d’agir, de faire son propre bonheur, de se protéger. Qu’il n’a plus à attendre cela d’autrui de façon désespérée ou renoncer à tout amour, toute affection mais qu’il peut activer personnellement ce positif. Et que cela va enclencher de la paix, du bonheur, un relationnel humain plus sain, plus respectueux.
Plein de bonnes choses à vous Adzo et à vous tous et toutes!
chère françoise ( et aussi, vous tous),
comme ce que vous dites est juste; aujourd hui, Gabriel a redemandé à consulter le psychiatre emdr qui me suit( et qu il a déjà consulté); j ai l impression qu il est » empetré » dans son enfant intérieur, qu il n arrive pas à » bercer » ( exactement ce que vous décrivez…); comme vous l exprimez si bien, il n arrive pas à affronter la vie, se dévalorise énormément, etc.., et je me sens impuissante à vraiment l aider
toutes mes amitiés
carole
Coucou Carole
C’est une bonne démarche si Gabriel a pris l’initiative de cette reprise thérapeutique. Cela prouve qu’il a conscience qu’il lui faut une aide extérieure pro pour avancer. C’est une preuve de maturité et de conscience de soi très encourageante. Et qui a toutes les chances de faire réussir les séances thérapeutiques et lui permettre de reprendre pied avec lui-même et l’enfant qu’il a été.
En fait, quand on est à ce stade, personne en dehors de soi avec un pro ne peut aider.
C’est comme un rite de passage initiatique, un parcours qu’il faut faire seul(e). Et vous n’avez pas à culpabiliser Carole ou à vous sentir impuissante par rapport à cette étape, même si je comprends bien qu’elle puisse vous déstabiliser.
Vous ne pouvez pas résoudre les problèmes interpersonnels de Gabriel à sa place.
Sinon ce serait de l’intrusion fusionnelle qui lui serait néfaste, l’entretiendrait dans l’immaturité psycho affective, le déresponsabiliserait et cela ne l’aiderait pas du tout à s’appartenir à lui-même pleinement.
Mais vous restez sa maman et quelqu’un d’attentif à lui, à ses besoins, ses inquiétudes, ses doutes, ses désirs. C’est tout ce dont il a besoin pour lui donner de l’élan au quotidien, de la confiance pour se vivre debout.
Le reste du travail, c’est à lui de l’accomplir seul avec un psy pro qui va pouvoir le guider sans qu’il y ait de possible interaction affective. Et il va y arriver ne vous inquiétez pas. Il en est capable puisqu’il a demandé cette aide thérapeutique.
Son travail avec le psy va clarifier et apaiser ses conflits intérieurs. Lui permettre de déposer le passé, de le dépouiller de sa force traumatique et lui rendre les moyens d’agir, de ne plus se laisser submerger.
Courage et confiance Carole! Gabriel va y arriver.
Personnellement, je trouve que ce que vous nous annoncez est une super nouvelle!
Je vous embrasse!
Coucou Forester,
Je venais de terminer de t’écrire une petite expérience chez le psy la seule d’ailleurs
que j’ai eu avec le frappé et plus de batterie !! zut zut zut ! je referais demain.
Insomnie pour moi cette nuit.
Tiens bon Forester tu as fais déjà beaucoup ne serai-ce que de le virer ! l’infaisable,l’insurmontable…pour moi il y a peu.Il reste encore à faire,dernière ligne droite on y arrive bientôt !!
C’est ce que ne veulent surtout pas ces tordus, ils veulent nous détruire à petit feu !
Je l’ai bien intégré, alors hors de question !!
Il y a quelques jours j’ai retrouve des photos de moi ado et petite fille, je me suis senti très mal
Je voulais régler d’autres choses avant d’aller consulté. Faut dire que ces derniers mois seules ont été compliqués mais incontournables et nécessaires pour commencer à me reposée
de cette relation de couple minable.
Et la, c’est bon je suis prête, donc lundi prise de rendez-vous avec un pro !
Courage et confiance en toi !!
Amicalement,Lefèvre
chère forester,
tu ne sembles pas aller fort, ces jours ci…un jour, tu avais dit souffrir de troubles bipolaires, si je ne me trompe pas; penses tu, etre dans un épisode dépressif?
je pense bien à toi…
carole
Coucou Forester
Je sais que cet exercice n’est pas évident du tout. C’est pour ça qu’il faut en parler et se faire accompagner dessus avec un psy pro. Pour ne pas être submergé par tout ce que l’on découvre. Si vous avez changé de psy pour un psy plus adapté, j’espère que ce dernier saura vous accompagner au plan thérapeutique comme vous le souhaitez. C’est très important d’être bien suivi(e).
Ne me remerciez pas. Je trouve normal d’aider aussi bien Hélène que tout un chacun ici parce que je suis passée par là et que j’ai eu la chance d’être bien suivie par deux bons psy sur ces questions. Si je n’aidais pas un tout petit peu maintenant que je suis sortie d’affaire globalement, ce ne serait pas juste vis à vis de tous ceux et celles qui éprouvent encore des difficultés et sont dans un parcours compliqué. Ce que j’ai reçu de positif, j’essaie de le transmettre pour que ça ne profite pas qu’à moi mais au plus grand nombre. Comme ça, ça fait avancer tout le monde, la société.
Dans mon parcours thérapeutique, chaque fois, j’expliquais au professionnel là où j’en étais de mes recherches et nous discutions ensemble de tout ce que ça avait remué en moi et de ce qu’on pouvait faire pour avancer et désensibiliser ce passé traumatique ancien pour m’aider aujourd’hui à ne plus me laisser abuser ni faire, et rassurer, soigner ma petite fille intérieure. Parfois, j’ai opéré des gestes symboliques, d’autres fois dessiné, fait une séance d’EMDR, rapporté des photos de moi enfant pour en discuter avec le psy et parler de ces périodes où je me sentais profondément mal et incomprise, où j’avais les souvenirs d’abus sexuels qui remontaient. En fait, il y a plein d’exercices psy pro qui peuvent nous aider à surmonter et à dépassionner nos vieilles souffrances pour nous permettre d’aller mieux et de retrouver un noyau intérieur sécurisant que nous avons perdu du fait de tout ce que nous avons enduré depuis notre enfance. Pour ça que j’ai toujours couplé un travail psy personnel avec un suivi psy avec un professionnel. Ca permet de ne pas rester toute seule face à des découvertes difficiles et de pouvoir rationaliser, apaiser plus facilement ce passé et donc apaiser aussi le présent.
Grâce à ce travail psy pro que j’ai effectué, je suis beaucoup plus en mesure de réagir en cas d’abus et de réagir rapidement.
Jeudi en fin de matinée, j’ai été confrontée professionnellement à une tentative d’abus et de prise de contrôle d’une partie des cours que je donne, à la fois de la direction d’un établissement où je travaille et d’une collègue (qui souhaiterait récupérer une partie de mes classes et de mes heures). J’ai pu contre-attaquer très rapidement et fait une mise au point sans m’énerver ni culpabiliser, en leur disant clairement que leurs agissements étaient une tentative d’abus sur ma personne et mon travail pédagogique et que je ne laisserai pas faire de telles pratiques abusives ni que la collègue ne prendrait mes cours. J’ai informé d’autres collègues de leurs manigances pour que ces agissements ne restent pas secrets. Bien m’en a pris car la direction, comme la collègue indélicate n’ont pas osé répliquer et font depuis, silence radio et profil bas.
Je pense qu’il y a quelques années, je n’aurais rien osé dire face à ce type d’agissement malfaisant et que j’en aurais souffert énormément sans trouver le courage de dénoncer ce genre de situation ni d’en parler. Me voir aujourd’hui réagir rapidement et me défendre me fait plaisir, me rend fière du chemin parcouru. Même si je suis consciente que j’ai encore quelques progrès à faire pour aller plus loin dans la défense de mes intérêts. Je sais que j’ai toujours une tendance à être trop conciliante et accommodante et qu’il faudrait que je sois un peu plus dure…
Je vous souhaite d’aller mieux et de bien avancer avec votre nouveau psy.
Plein de soutien à vous.
Très cordialement
Françoise
chère françoise,
alors là: bravo 🙂 !
amitiés
carole
Très bien Françoise;
Vous avez su les recadrer, dénoncer leurs pratiques manipulatoires, et mettre du monde au courant de leurs tentatives … C’est parfait, ils devraient raser les murs pour un moment …
Oui, avant on s’écrasait, mais c’est fini ça; on était gentil mais c’est terminé … On peut être gentil, mais uniquement avec des gentils , plus avec ceux/ celles qui utilisent notre gentillesse …
Adzo
Merci Carole et Adzo
Au moment où je vous lisais, ma collègue indélicate m’envoyait un e-mail mielleux pour me dire que l’initiative qui m’avait froissée jeudi ne venait pas d’elle mais de la direction de l’établissement.
Je lui ai dit que si je savais cela, je n’ignorais pas non plus sa volonté personnelle depuis 6 ans de m’évincer d’une partie de mes cours et que je n’étais pas dupe de son manège ni des intrigues qu’elle avait menées pour parvenir à ses fins. Que je ne lui ferai aucune passation de quelques heures de mes cours ni de mes élèves, que nous n’avions ni les mêmes pratiques pédagogiques ni les mêmes programmes. Donc qu’elle ne vienne pas sur mon domaine de compétences et d’intervention pour laquelle elle n’a aucune qualification. Que j’avais été suffisamment claire auprès de la direction jeudi.
Elle va certainement mal le prendre et venir pleurer auprès de la direction dès lundi, mais je l’attends de pied ferme si elle ose encore une autre entourloupe. Au besoin, je ferai intervenir mon syndicat pour me défendre contre ces agissements manipulateurs qu’ils soient le fait de la direction d’établissement ou de l’agissement de la collègue.
J’ai beau être enseignante vacataire précaire, je ne me laisserai pas déposséder de mes cours par une collègue et je me ferai respecter.
Non mais…;-)
Pour sourire de cette mésaventure malgré le stress et la violence que ces attaques professionnelles constituent pour moi, je repense à la célèbre phrase de Lino Ventura dans les Tontons Flingueurs: « les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ».
Allez bon week-end à tous et à toutes!
Prenez soin de vous!
Chère Françoise
Vous êtes merveilleuse de toujours vouloir gratter l’abcès pour le crever
Oui ,j’ai pu aborder le sujet de l’enfance et je sais parfaitement d’où vient mon problème
Effectivement que tout a débuté dès ma jeune enfance.
Je l’avais déjà mentionné. Tout me viens du fait que mon frère était schizophrène paranoïde et que ma mère travaillait à l’époque où les femmes étaient encore au foyer
Il me fallait être d’une gentillesse extrême pour conserver mes amies car à cette époque les gens avaient le jugement facile face à la maladie mentale et l’absence des mères du foyer.
Je ne compte pas les fois où les mères de mes amies m’ont fait des remarques désobligeantes au sujet ma situation familiale et de la violence de mon frère
À mon insu j’ai développé des mécanismes de défenses pour m’accommoder de ma situation.
Ma mémoire a enregistré quoi faire en cas de violences , de rejets etc…
Donc , quand les gens ne sont pas gentils avec moi ou que je subi de la violence etc…
ma mémoire me dit ,ça Hélène tu connais cela et immédiatement mes mécanismes de défenses entre en jeux et ont comme effet d’atténuer les attaques. Cela se fait sans que je m’en rende compte.
Nous avons tous emmagasiné dans notre cerveau des mécanismes de défenses sans le savoir dans notre vie. Notre cerveau est en fait comme un disque dure.
Le cerveau reconnait des évènements vécus et s’y complait. Cela est plus rassurant car nous savons comment réagir .
Pour résumer ,nous sommes composés de petites mémoires qui font de nous se que nous sommes
bonne soirée
Hélène
Coucou Hélène
C’est surtout que ça me fait chagrin de vous savoir aux prises avec des répétitions de situations et de relationnels toxiques et que je voudrais que vous puissiez en sortir et retrouver les moyens de pouvoir stopper ces abus faits contre vous et enfin vivre sereinement hors de toute forme de violence.
Je suis d’accord avec vous que dès notre enfance, face à des agissements violents, face à des situations familiales dures, nous nous adaptons et trouvons des parades qui se mettent ensuite en place toutes seules, comme des mécanismes non de défense mais plutôt de gestion à vue d’une situation grave: nous évoluons alors en mode survie.
Ca peut être positif d’un côté (parce que nous sommes certainement moins désarçonnés que bien d’autres personnes), mais ça a bien souvent une grande part négative quand cette adaptation nous met en état de soumission et de mépris de nous-même face à toute personne malfaisante ou groupe, employeur abusif : là, clairement, c’est contre nous-même en tant que personne que nous agissons sous couvert de gérer une situation de violence, d’abus quelconque. Et nous recréons, nous rejouons à travers notre vie adulte, les abus que nous avons vécu enfants.
Tant que nous voyons ce vécu enfantin sous l’angle heureux (capacité de survie positive), il me semble que nous ne pouvons pas nous faire respecter humainement parlant. Parce que nous croyons en la vertu du renoncement à nous-même et du don total et sans contrepartie aux autres. Donc il nous est impossible de faire cesser des violences et des barbaries contre nous puisque d’une certaine façon, nous pensons que nous pouvons les gérer et les supporter étant donné ce que nous avons déjà vécu. Quelque part, nous pensons même comme il nous l’a été enseigné, que ces violences, ces abus nous grandissent alors qu’ils sont extrêmement destructeurs.
Derrière cette croyance se cache une notion de devoir moral absolu, brandi comme une vertu suprême, une mise en image et en scène héroïque que nous devons toujours incarner (sinon nous sommes de mauvaises personnes) qui nous a été transmis par nos parents dès notre plus jeune âge (et qui clairement a servi comme une arme à nos parents pour nous faire assumer des situations, des personnes, des sentiments qu’ils ne souhaitaient pas assumer et qu’ils étaient ravis de nous voir endosser à leur place). Un devoir moral absolu qui clairement, nous empêche durablement de pouvoir vivre sans aliénation ni situation de crise grave, d’abus.
Car hors de ces situations gravissimes, nous sommes comme des poissons hors de leur bocal.
Nous n’existons pas selon les critères héroïques qui nous ont été enseignés.
Et nous avons du mal à être nous-mêmes parce que lorsque nous étions petits enfants, on nous a dépossédé de notre identité, de notre enfance, de notre individualité pour nous mettre entièrement au service d’autrui (parent ou frère ou soeur, etc).
C’est pourquoi aussi nous avons besoin de pouvoir, comme je le disais à Forester et Adzo il y a quelque temps, retrouver l’enfant que nous étions (même si c’est un souvenir parcellaire et très diffus au regard de ce passé traumatique qui nous a été imposé par nos familles) pour le réparer avec l’aide d’un psy pro et d’exercices que le psy va nous imposer.
Parce que seuls, même avec la meilleure volonté du monde, nous ne pouvons pas facilement le retrouver cet enfant ni l’aider et donc pas nous aider en tant qu’adultes à ne plus répéter des situations où nous sommes violentés et abusés.
S’il y a quelques exercices que nous pouvons démarrer seuls, il faut un suivi psy pro pour accompagner nos démarches régulièrement et pour nous pousser à aller plus loin, à ne pas avoir peur de certaines découvertes difficiles, à les affronter, à nous y confronter et à remplacer les croyances et les mécanismes d’autodestruction que nous mettons systématiquement en place, en quelque chose de vraiment constructif pour nous et l’enfant blessé et maltraité en nous.
Et c’est peut-être la plus grosse partie thérapeutique que nous avons à engager et celle qui prend le plus de temps et d’énergie. Mais qui est essentielle pour trouver la paix, ne plus avoir peur, ne plus être dans la colère, l’angoisse permanente, le déni de nos besoins et nos désirs. Car tout cela est usant et déstructurant, nous fragilise énormément et nous expose à replonger dans des situations toxiques comme des relationnels abusifs.
Et ce n’est pas en nous cloîtrant que la souffrance disparaîtra. Car s’imposer la solitude c’est comme nettoyer une plaie en surface sans neutraliser l’infection interne. Ca donne l’impression que tout va bien alors que tout continue de faire mal.
Si vous avez pu en analyse psy explorer un peu les causes familiales originelles de votre comportement, peut-être maintenant pourriez-vous explorer avec le psy des pistes thérapeutiques pour sortir du systématisme comportemental qui vous met régulièrement en état de soumission et d’aliénation et donc vous expose très régulièrement à des abus.
Si vous arrivez avec ces demandes d’aide thérapeutique précise et un état des lieux de votre situation et de ce que vous avez déjà compris de votre parcours, des répétitions d’abus que vous vivez, nul doute que vous gagnerez du temps et pourrez retrouver plus facilement avec des techniques psy professionnelles, les moyens de vous défendre et de vous faire respecter. Et de retrouver via la petite fille que vous avez été et que vous allez réparer, paix et sérénité.
Je vous souhaite de tout coeur de parvenir à sortir de ces situations et relations toxiques, chère Hélène. Comme je le souhaite à tout un chacun ici.
Prenez soin de vous.
chère hélène,
je suis très d accord quand vous parlez des mémoires additionnées qui nous composent; avec le recul, la prise de distance, je réalise meme que c était des réflexes quasi pavloviens, qu il m a fallu désapprendre
amicalement
carole
Chère Marine
Les P.N s’attaquent à nous simplement parce qu’ils savent que nous sommes faits forts .
Oui ,malheureusement certaines des victimes en viennent au suicide .
C’est un triste constat, mais il ne faut pas leurs faire ce plaisir et cette jouissance là.
Nous valons bien plus qu’eux
Il existe une panoplie de psy, vous n’aurez aucune difficulté à en choisir un.
Geneviève ,elle aussi offre ce service mais je crois que son cabinet est à Paris
Elle fait souvent des ateliers à ce sujet
Prenez soin de vous
Hélène
Bonjour,
Merci beaucoup Hélène et Françoise pour votre soutien, vos conseils, les coordonnées (et le livre que je vais m’empresser de trouver).
C’est vraiment bien que des personnes comme vous qui ont subi des choses terribles (et encore aujourd’hui apparemment) prennent la peine de lire et d’encourager les autres.
Merci aussi à Geneviève puisque, c’est grâce à ce site entre autres que j’ai compris que mon père et mon ex étaient des pervers narcissiques manipulateurs.
J’ai d’ailleurs cru qu’on allait me dire que je me faisais des films puisque j’ai moi-même posé le diagnostic en quelque sorte.
J’ai moins peur d’aller voir un thérapeute ; je ne sais pas encore vers quelle thérapie me tourner mais je suis décidée.
Bon courage à toutes les personnes qui subissent quelqu’un de toxique d’une manière ou d’une autre ; que vous soyiez encore avec, que vous soyiez loin mais que vous le subissez toujours, que vous en ayiez réchappé mais que vous tâchiez encore de vous reconstruire ou encore que vous veniez juste de comprendre à qui vous aviez affaire, je vous souhaite de vous en sortir et de ne pas baisser les bras.
Les témoignages ici font froid dans le dos.
Il y a encore trop de gens qui mettent fin à leur vie à cause de ces tarés, après avoir vécu longtemps en se sentant être des nullités totales, à tort.
Chère Forester
Vous êtes fidèle à vous-même, toujours un mot d’encouragement pour tout ceux et celle de ce blog.
Merci, mais ne en faite pas ,j’ai pas encore dit mon dernier mot dans cette histoire
Hélène
Bonjour Marine
Je comprends très bien votre curiosité à rencontrer votre père.
Ici au Canada ,il y a plusieurs organismes de retrouvailles. Vous n’êtes pas la seule à vouloir connaître une personne qui vous a été absente pendant de longues années.
Pour vous consoler ,même si cette personne est gentille et bien dans la vie ,ses rencontres n’apportent rien de bons .
Car ,il n’existe aucun lien et ni mémoire affective entre ses deux personnes donc au bout du compte se sont deux personnes étrangères qui croisent leurs chemins et rien de plus.
Malheureusement le temps et l’éloignement a fait son œuvre
Bonne soirée
Hélène
Chers vous tous et toutes,
beaucoup de réflexions intéressantes ce wek, sur le blog…
Je me permettrais d en retenir 2
la haine, dont parle Forester; pourquoi, en effet, alors que la relation est finie, la haine persiste t elle?peut etre que le pn ( objet de toutes nos haines 🙂 ), n est il qu un paravent, qui nous empeche de faire face à l objet primitif ( inconscient), de notre haine: père (adzo?), mère (abandon forester?), le couple parental (carole, Françoise?), etc, etc…pour ma part, ce n est qu en revenant très en arrière ( au travers de mes reves, via la psychanalyse), que j ai pu démonter le mécanisme pervers ,qui m empêchait de vivre, et meme, repérer, la place qui m était attribuée, dans la psychogénéalogie familiale: celle de l enfant réparateur…
la dissociation( dont parle adzo), entre intellect et psy: c est de l envahissement permanent de notre psychisme, que se nourrit le pn; ce n est pas en 2 , que nous nous fracturons, mais en mille morceaux; et après la rupture, il nous faut rassembler ces morceaux épars…
C est en général, par effraction psychologique, que le (la) pn , rentre chez nous: par nos failles( tellement humaines 🙂 ); une fois la proie ferrée, il ne reste plus qu à la dépecer ( en mille morceaux)
Fort heureusement, il arrive que des dents poussent aux moutons, et donc, nous voici sur ce blog…donc, merci à M.pn, de m avoir obligé à penser l impensable…pour me remettre debout
bonne journée à tous et toutes
carole
Hello Carole
Je crois que vous avez compris que le PN n’est que la résurgence physique de personnes qui ont primitivement abusé de nous (psycho affectivement) lorsque nous étions enfants. Nous rejouons effectivement avec les PN des situations et un relationnel qui s’est mis en place très tôt dans nos vies respectives.
Sans forcément parler de haine vis à vis des proches qui nous ont fait du mal, nous avons adultes du mal à envisager négativement le comportement abusif de ces parentés vis à vis de nous. Parce que ce comportement abusif nous a héroïsés tout en nous niant à l’extrême.
Cette double injonction permanente dans notre enfance nous a mis en état de perpétuelle conquête d’amour auprès d’autrui pour exister. Comme une sorte de compétition permanente à accomplir pour être jugés dignes d’être aimés. Et plus nous avons avancé en âge, plus la compétition a été rude, plus les limites du supportable ont été dépassées, nous niant de plus en plus dans nos aspirations les plus élémentaires et les plus légitimes.
Au travers des relations au PN, nous pensons combler et réparer au départ nos blessures enfantines tout en rejouant le héros ou l’héroïne que nos parentés nous ont appris à être très jeunes. Ce qui entérine notre dépendance au PN et notre immaturité affective. Une sorte de cercle vicieux infernal qui lorsque la relation toxique s’arrête, elle reprend sous une autre forme et avec d’autres acteurs et sur d’autres registres. Et c’est de cette spirale qu’il nous faut sortir.
Et pour en sortir, il faut oser reconnaître que ce qui nous a été imposé lorsque nous étions des enfants par nos parents, était malfaisant pour nous. C’est très dur de dire cela, même sans forcément le dire à nos parents. C’est quelque chose de dur parce que du coup, nous envisageons notre famille originelle sous un angle critique et nous acceptons de sortir et de la négation à nous-même et du statut de héros qui se sacrifie que la famille nous a fait endosser. Dans une certaine mesure, cette image héroïque et sacrifiée, martyre, avec laquelle nous vivons depuis l’enfance, c’est tout ce que nous pensons être jusque là notre identité. C’est le peu de chose que nous pensons être nous. Donc remettre en question et en cause cela comme quelque chose de destructeur et non de constructif au plan identitaire, c’est très violent. Donc nous allons avoir tendance à pratiquer l’évitement pour ne pas avoir à remettre en question et en cause ces systèmes destructeurs familiaux que nous avons appris et que nous n’avons jamais contestés.
C’est pourquoi dans cette étape, il nous faut l’aide d’un psy qui va jouer un rôle d’accompagnateur et d’assureur pour ne pas que nous ayons peur de contester l’ordre établi familial et de pouvoir sortir du rôle de martyr-héros qui est le nôtre depuis toujours.
Oui le PN fait effraction dans nos vies par cette faille profonde, par des deuils, des peurs, comme d’autres types d’abuseurs plus anodins peuvent le faire. Mais nous attirons aussi ces abuseurs en nous mettant régulièrement en état de servilité et d’héroïsme et de perfectionnisme. Nous établissons par notre comportement les conditions et la nature de notre abus avant même que ce dernier ait lieu. Simplement en répétant des conduites qui nous ont été imposées et suggérées dès notre plus jeune âge.
Bonsoir,
Je viens de tomber sur ce site après avoir effectuer quelques recherches pour tenter de comprendre la personne que j’ai quittée il y a quelques mois. L’idée de pouvoir identifier le mal qui rongeait cette personne et notre couple m’aide à avancer et me reconstruire (j’ai en effet beaucoup de griefs contre moi-même pour ne pas su écourter cette relation de 5 ans).
Le fait d’avoir trouvé ce site, de m’exprimer ici m’aide véritablement et j’espère que les mots que je vais laisser pourront apporter une aide similaire à ceux qui lisent ceci.
J’ai rencontré M. il y a plusieurs années. C’est elle qui a fait les 1ers pas. Je ne l’avais jamais remarquée et elle est parvenu à se faire remarquer. Je me suis laissé convaincre à l’idée de la fréquenter, malgré mes réticences affirmées.
Tout commençait bien pour nous, pour moi dans cette 1ère expérience amoureuse durable. J’étais novice dans ce genre de rapport et de suite elle s’est présentée à moi comme détentrice d’un savoir amoureux qu’elle saurait m’apprendre. Résonne dans ma tête la 1ère leçon qu’elle voulut m’imposer : « L’Amour, c’est donner ce que l’on n’a pas ». C’est ce qu’elle disait, sans apporter de réponses aux questions que je lui posais. 1er malaise que j’aurais dû sentir comme un signe annonciateur.
Pour ne pas vous encombrer de paragraphes inutiles, je vous donne les faits comme suits :
– Jalouse, elle ne supportait pas que je sorte sans elle.
En mal être dans ces circonstances, elle projetait le sien sur mes états d’âmes.
Elle ne supportait pas que je donne un appel téléphonique de 5 minutes à ma famille.
– Prétextant des problèmes familiaux réels, elle s’enfonçait dans une dépression chronique : ne travaillait pas, ne payait ses factures, allait au clash avec ses parents, patrons et propriétaire.
– Dépendante de moi-même, j’en venais à travailler comme un forcené pour nous faire vivre. Les rares instants de détente se passaient avec elle pour l’entendre et tenter de résoudre des problèmes qu’elle avait créées ; peu de vie sociale pour moi.
– Autoritaire, elle imposait ses goûts et ses centres d’intérêts à moi ou mes rares amis : isolation sociale, mes amis ne pouvaient plus la supporter.
Elle allait de même au clash avec ses propres amis, devenant insultante, sans même s’en rendre compte.
– Hypocondriaque, elle se cherchait une nouvelle maladie tous les jours, sûre de pouvoir attirer mon attention.
– Fuit les problèmes à règler comme un enfant via une boulimie travers jeux vidéos, films…
– Incapable de se remettre en question, elle remettait en question le seul psy chez qui je suis parvenu à l’emmener.
– Sûre de mener des luttes morales légitimes et d’ouvrir sa bouche pour dénoncer des injustices, elle me conduisit dans des situations précaires ; expulsion d’un logement, endettement (compte commun vidé pour des courses communes dont je n’ai jamais entendu parler).
– Vampirisante : par ces diarrhées verbales désespérées qu’elle me tenait puisqu’elle n’avait aucune autre oreille attentive.
par la situation dans laquelle j’étais plongé, seul réel commandant à bord dans ce bateau en plein naufrage.
– Accablante : jamais satisfaite par l’être de plus en plus épuisé qui partageait sa vie, trop « terre à terre », jamais rêveur puisqu’englué dans la vie.
– Envahissante : la rupture annoncée, M. n’a jamais réussi à trouver 1 travail et 1 appartement, « victime de la crise », potentielle SDF puisque nul ne voulait l’héberger. J’ai donc accepter un ultime effort pour l’héberger le temps nécessaire.
– Perverse : prétextant une relation amicale saine, elle me présente à des amis à elle, attend que je sympathie avec l’un deux pour coucher avec celui-ci et venir me l’annoncer qqs minutes après que je lui ai confessé que je ne voulais qu’elle ne connaisse rien de ma vie privée et inversement (idée qu’elle disait partager).
…
EN CONCLUSION
Celle que je décrit (je ne pense pas à tort ?) comme PN, agit comme la majorité de ses congénères ; elle n’aime pas ses proches, elle en a besoin, elle veut avoir un ascendant sur sa proie ; pire que tout, elle use mentalement sa proie en lui faisant croire qu’elle est la victime des événements qu’elle créée et extrapolle d’autres faits pour asseoir son rôle de victime. Elle veut exister pour annihiler sa proie, sans qui elle n’est rien.
Si vous partagez cette expérience ou si vous reconnaissez ce type de profil, ne perdez pas votre énergie, votre temps comme je l’ai naïvement fait.
Ce genre de personne ne cherche pas votre bonheur, mais le sien via votre malheur.
Un seule solution : la fuite pour la liberté
Bonsoir Edgar,
Excellente description… Peut être faudrait-il rajouter toute la phase de séduction /emprise … Sinon j’ai apprécié certaines de vos expressions et descriptions telles que « diarrhées verbales »; l’autoritarisme que vous décrivez également (l’imposition de ses goûts), hypocondrie, sur-consommation , voire addiction dans des jeux , internet pour fuir le réel … dans lesquelles elle voulait m’entraîner, perfection morale et moralisatrice affichée du haut de Sa Grandeur, envahissante, vampirisante, perverse, dépendante de celui sur lequel elle a jeté son dévolu, sa dépression chronique aussi pour des problèmes semi-réels, semi fantasmés mais toujours amplifiés; un truc efficace pour faire rester un chevalier tant qu’il aime sa princesse , et une série de tests de plus pour elle, afin de mesurer son emprise, son pouvoir, sa capacité à continuer à nuire, jamais la faute des autres … J’ai connu aussi tout ça … Comme quoi, il y a des traits récurrents qui ne trompent pas
Excellente conclusion aussi : se barrer !!! Y a que ça !!!
« L’homme libre refuse de vivre et d’exercer la terreur » Albert Camus
Adzo
Chère Lawre,
Il faut vraiment être passé(e) par là pour comprendre réellement ce qu’est le fait d’avoir été manipulée et surtout d’avoir accepté de l’être.
Beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte; carences affectives, blessures narcissique remontant à l’enfance,abandons de nature diverses (divorce, veuvage, séparations), sentiment d’empathie, sensibilité (surtout à la souffrance d’autrui), « syndrome du soignant », une fragilité temporaire: tout cela apporte de l’eau au moulin du Mpn.
Par peur d’un nouvel abandon, on accepte tout, voire le pire. On se retrouve spolié, il arrive aussi que la colère puisse se retourner contre soi, que l’on ressente une indicible haine contre autrui, que cette douloureuse expérience nous laisse dans une totale incompréhension.
Ces phases sont similaires à celles d’un deuil. Pour pouvoir les surmonter, il existe différentes méthodes.
Mais je suis totalement d’accord avec vous sur ce point: seules, les personnes qui ont vécu cette expérience traumatisante sont capables de comprendre, éventuellement de vous aider.
Quant à ceux et celles qui ont l’air de ne pas vouloir vous prendre au sérieux, eh bien! Je leur tend mon majeur haut et droit.
J’en arrive presque à leur souhaiter de vivre la même chose, ce qui est une possibilité plus fréquente qu’ils ne le croient. Personne n’est invulnérable. Seulement voilà: que ceux qui se sont posés un temps en moralisateurs bien pensants ne viennent pas se plaindre à nous, car je ne crois pas, en ce qui me concerne, qu’ils seraient si bien reçus que ça.
Ici, vous trouverez une multitude de bons conseils, de pistes pour vous aider, ainsi que des témoignages de solidarité de la part des beaucoup de visiteurs, tels que : Françoise, Hélène, Carole, Adzo, Lefèvre, Marie, et j’en oublie, qu’ils ou elles m’en fassent excuse.
Sans oublier, bien sûr, Geneviève, qui se tient toujours prête à nous aider, quand nous avons une petite baisse de forme.
Nous formons un solide chaîne de solidarité. Soyez, Lawre, la bienvenue sur ce site.
Au plaisir d’avoir bientôt de vous nouvelles.
Amitiés, Forester.
Chère Françoise
Après ma séparation d’avec le père de mes enfants ,j’ai été prise en charge immédiatement par un psychologue expert en violence faite aux femmes, il s’appelait Lucien.
J’ai fait des choix déchirants à l’époque . Il avait une manière bien à lui de gérer les dossiers des victimes de violences conjugales et encore aujourd’hui plusieurs de ses phrases me reviennent en tête lors de situations difficiles .
Dans un premier temps, les rencontres avec ce psychologue ne se passaient pas dans en cabinet mais nous nous donnions un lieu de rencontre et nous parlions pendant 1.30 hres en marchant d’un pas rapide.
Il disait qu’avant tout ,que l’exercice combinée à une thérapie allait de soi. Cela a duré 3 mois à ce rythme et nous marchions ainsi 3 fois par semaine après mon boulot. Ensuite nos rencontres se sont espacées à deux fois/ semaine etc… cette thérapie a duré 6 mois . Cela m’a couté en tout $3.000. Je dirais que cette somme en valait le coût. Je suis sortie de ces rencontres bien outillée .
Le problème est fort simple , je m’entête à entretenir des relations avec mes enfants.
Lucien m’avait dit de me tenir loin d’eux et avait ajouté cette phrase que j’ai cité sur ce blog.
Il m’avait dit :tant et aussi longtemps que tu seras en vie ,ton ex-mari ne te laissera jamais tranquille. Il se servira des enfants pour t’atteindre. Les enfants comprendront cette dynamique seulement quand eux-mêmes seront parents d’adolescents car c’est à ce moment là selon mes dires que la violence a augmenté envers eux provenant de leur père, et se n’est qu’à ce moment qu’ils prendront conscience que l’éducation de leur père était plus qu’inadéquate. Il avait ajouté:
malheureusement ,il te faudra être patiente.
Une phrase me revient plus souvent qu’autrement. Il m’avait dit : Hélène quand tu entres en contact avec des déséquilibrés ,tu deviens toi même en déséquilibre.
Voilà pour le volet violence familiale.
J’Aurais dû aussi mettre mes limites à mon dernier conjoint mais je me suis faite avoir ,car lui de son côté était doux comme un agneau mais il était déviant sexuel.
Lui, aussi ,je me suis payée une thérapie mais avec une sexologue. Je voulais comprendre se qui se passait dans sa tête et savoir si il n’y avait pas quelque chose de mon côté que je pouvais faire pour qu’il soit attiré sexuellement par moi . Elle m’avait dit ,que je pouvais rien faire . Donc , j’ai mis fin à cette relation.
Je dois dire aussi qu’une fois par année ,lorsque j’en ressent le besoin ,je consulte une psychologue du PAE , programme d’aide aux employés. Cette brève thérapie de 6 rencontres payée par mon employeur m’aide à remettre de l’ordre dans ma vie.
Donc ,je verrai à aller consulter si je ne surmonte pas le dernier incident d’avec la mère de ma brut.
Bonne journée à tous
Ici ,il y a un beau tapis blanc de neige
Hélène
Bonjour Hélène
C’est là que vous voyez que les psys pros nous donnent de bons conseils…
Mais c’est évident qu’après, c’est à nous de mettre leurs avis éclairés et les exercices qu’ils nous ont fait faire en pratique continue pour éviter de nouveaux abus.
Et aussi à nous d’essayer de comprendre pourquoi malgré ces bons conseils et exercices, nous retombons systématiquement dans les abus divers et variés.
Au-delà de l’attachement maternel que vous avez pour vos enfants et qui vous a conduit en partie à vous faire abuser par eux à diverses reprises, au-delà des mauvaises rencontres amoureuses que vous avez faites et des souffrances qu’elles vous ont causées, il y a peut-être aussi dans votre histoire familiale originelle, quelque chose que vous avez vécu, qui vous a structurée dès votre enfance dans un comportement de soumission totale, qui vous empêche de pouvoir rompre avec la répétition d’abus. Est-ce que vous aviez eu le temps de travailler cette partie là en thérapie psy? Peut-être pas étant donné que les dites thérapies dont vous parlez n’ont duré que quelques mois…Or c’est peut-être cet aspect de votre vécu, remontant à votre enfance ou votre adolescence qui avant chaque abus, se déclenche et vous empêche de pouvoir vous défendre, dire non, vous affirmer pour faire respecter votre personne et vos points de vue et décisions.
Si vous avez l’occasion prochainement de pouvoir faire 6 rencontres thérapeutiques, peut-être serait-il utile de chercher avec le psy au-delà des faits récents qui vous ont affectée, ce qui dans votre histoire personnelle quand vous étiez très jeune, a pu vous conduire à accepter des situations, des agissements inacceptables. C’est peut-être en travaillant sur cette question non encore élucidée que vous pourrez vous aider le mieux et surmonter les difficultés que vous rencontrez.
Plein de courage et de bonnes choses pour vous, Hélène!
Bonjour Marine
Vous devez regretter amèrement d’avoir repris contact avec votre père.
N’acceptez plus d’argent de celui-ci , ainsi vous ne lui devrez plus rien.
Se ne sera peut-être pas assez pour vous débarrassez de lui ,mais se sera un premier pas vers la liberté
Un jour un psychologue m’avait dit ,tant et aussi longtemps que tu seras en vie ,jamais il ne te laissera tranquille .
Malheureusement ,il avait raison
Bon courage
Hélène
Bonjour Hélène,
Merci pour vos conseils. En fait, j’ai décidé d’arrêter de le voir quand il s’est mis à me traiter de « catin » il y a un mois de ça parce que je ne voulais pas faire ce qu’il me disait de faire. Pour l’instant il n’est pas sur le territoire donc je suis tranquille, mais il va bientôt rentrer et finalement je me sens moins stressée depuis que je sais qui il est et depuis que j’ai lu tous ces forums où les gens expliquent leur façon de « gérer » leur PN. Une fois qu’on sait qu’il ne nous lâchera pas, on réagit en conséquence. Au moins, je ne me sentirai plus coupable de « laisser tomber mon vieux père tout seul ». ET puis quand j’avais de ses nouvelles, au moins, je savais où il était donc il restait loin de ma mère.
Je suis désolée pour ce que vous avez vécu. Le psy à dit la même chose à ma mère sur le « jusqu’au-boutisme » des PN, et mon père lui-même a dit à ma mère qu’il ne la lâcherait pas tant qu’elle ne serait pas morte, mais comme je me suis mise en paravent….
Je ne sais pas si vous vivez encore avec; mais j’espère que vous tenez le coup.
Bonjour,
Je voulais pour ma part aborder un autre aspect de la vie sous le joug d’un PN : l’utilisation des autres pour vous pourrir la vie. Peut-être cela a-t-il déjà été abordé ici, je n’ai pas tout lu, mais je vois qu’il y a beaucoup d’histoires de couples avec un PN alors qu’il s’agit ici de mon père, avec qui je n’ai pas vécu en plus.
En gros, ma mère a décidé de s’enfuir après la naissance de ma petite soeur il y a 25 ans quand elle a compris a qui elle avait affaire et vers quoi elle allait avec lui. Il nous a poursuivi pendant des années, a assigné ma mère en justice constamment pour pouvoir récupérer notre garde (car il avait retiré sa reconnaissance de paternité après l’avoir faite pour ma soeur et moi, arguant qu’il n’était pas sûr qu’on soit de lui) et elle devait payer les frais parce que monsieur ne travaillait pas, il retrouvait toujours nos adresses alors qu’on déménageait sans cesse, chassées par des propriétaires qui en avait marre ou des collègues de ma mère qu’il avait réussi a embobiner, on ne devait donner notre nom nulle part, on devait se cacher à l’école parce qu’il venait essayer d’attendrir les surveillantes pour nous voir en dehors de ma mère, bref, les histoires habituelles.
Lui, son truc, c’est d’aller voir les gens pour au choix : obtenir des informations sur nous, pour leur faire faire des recherches sur nous ou de les barratiner « en prévention » de ce que ma mère pourra dire plus tard sur lui, c’est-à-dire en la salissant et en jouant le pauvre père privé de ses droits. Tout ça en fonction de la réceptivité de la personne.
Déjà, à l’époque de ma mère, que ce soit nos amis, les directeurs d’école, notre propre famille, nos voisins, les collègues de ma mère, nos baby-sitters, même des gens qu’on ne revoyait plus depuis des années, il filait chez eux, ou il les faisait appeler, et puis il appliquait une des stratégies ci-dessus.
Sa famille (très nombreuse) a débarqué chez ma famille à maintes reprises pour faire croire que ma mère avait déconné.
J’ai décidé de revoir mon père il y a 8 ans pour savoir qui il était vraiment, après tout, tout le monde nous disait que c’était juste un père qui voulait revoir ses filles et que c’était normal qu’il ait des réactions « désespérées » et que ma mère n’aurait pas dû partir comme ça etc., venant de la propre famille de ma mère en plus.
Je voulais retrouver un parent dont j’avais été privée (ma soeur ne souhaite pas du tout le voir) et je pensais qu’il allait se calmer puisque je suis là mais non.
Déjà, je suis obligée de lui cacher mon adresse et il se met à chercher partout et avec tout le monde parce qu’il ne supporte pas de ne pas savoir où je suis, qui je fréquente, ce que je fais, quand bien même il a mon numéro de portable et que je le vois souvent (comme il ne travaille pas, il n’a que ça à faire toute la journée). Quand il verse un peu d’argent sur mon compte pour pallier à ce qu’il ne nous a pas donné quand on était jeune, il se permet de demander au guichetier combien j’ai sur mon compte, soi-disant pour voir si je ne manque de rien mais j’ai 28 ans! Et souvent malheureusement, les guichetiers parlent….
Si je ne le rappelle pas pendant plusieurs jours parce qu’il m’a vidée, que je suis occupée ou que je n’ai pas envie d’aller le voir tout le temps, il va voir des gens que je connais, faisant croire qu’il a peur que je me sois faite kidnapper ou pire. Je précise que ce sont souvent des femmes qu’il essaie d’embobiner et qui sont les plus efficaces à le servir.
Il vit d’ailleurs aujourd’hui depuis 15 ans avec une femme médecin qui s’est convertie à sa religion et qui a laissé son travail pour se faire entretenir par mon père, sans qu’il ne l’épouse et sans qu’elle ne vive officiellement avec lui mais elle le suit partout tout le temps et parle même à sa place pour le défendre quand je m’énerve. Elle fait tout ce qu’il dit comme un petit chien, notamment d’insulter ma mère lors des procès quand j’étais petite, c’est elle qui appelle ou va chez ma famille ou mes anciens camardes d’école pour savoir où je suis, sur demande de mon père, elle connaît chacun des détails de ma vie et ceux, même sexuels de celle de ma mère avec mon père, sans que j’arrive à savoir si elle est victime inconsciente ou tout aussi perverse car elle a l’air de s’amuser qu’on soit la cible et pas elle. Il l’utilise et elle accepte.
En fait, mon père va voir tous ces gens pour vérifier qui on fréquente, nous contrôler puisqu’il ne sait pas où on vit, puis quand il me voit, il me dit tout le mal du monde de ces personnes avec des termes vulgaires pour que je cesse de les voir (il fait ça aussi quand il me parle de ma mère).
Il connaît aussi des gens un peu partout (notamment une femme de policier qui lui a donné la plaque d’immatriculation de ma mère plusieurs fois donc il retrouvait l’adresse), en plus on habite à la Réunion et les gens parlent beaucoup de la vie des autres ici, ils peuvent même donner votre adresse, sans penser aux conséquences.
Inutile de vous dire qu’on ne peut jamais vivre normalement dans ces conditions,à devoir se cacher, se méfier de tout le monde, à avoir toujours peur de tomber sur lui, qu’il vous retrouve, qu’il aille embêter une de vos connaissances, etc.
Pourtant mon père n’est ni violent physiquement, ni tortionnaire, il n’en a même pas besoin et c’est ça aussi qui vous embrouille.
Je vous laisse imaginer le nombre de personnes qui nous ont tourné le dos par peur d’embêtements quand ils ont compris qui était mon père et qu’il ne les lâcherait pas, les personnes qui font ce qu’il dit sans même se demander si c’est bien normal qu’un père essaie de pister ses filles qui ont 25 et 28 ans et qui ont ses coordonnées donc qui peuvent le joindre, et le pire, les personnes qui font ce qu’il dit en sachant bien que ce n’est pas bien mais qui préfèrent obéir et trahir ma mère que de se faire ennuyer plus longtemps ! Et il y a aussi les policiers avec leur « on ne peut rien faire tant qu’il n’a pas levé la main sur vous ».
Bref, même sans vivre avec un PN, vous pouvez en être la victime. Il n’y a que la mort qui les arrête.
Bonsoir Marine
Le besoin de contrôle permanent du PN sur autrui peut passer par la surveillance et le harcèlement de proches par le PN lui même comme ses connaissances ou ses parentés.
Pratiquer le harcèlement par personnes interposées lui permet un double contrôle: le premier sur les proches à qui il délègue le harcèlement (assurance de leur allégeance) et sur les victimes qui subissent le harcèlement. C’est aussi un moyen de ne pas être inquiété directement si une plainte pour harcèlement est déposée par les victimes.
Cependant:
Il y a aujourd’hui des lois sur le harcèlement qui doivent pouvoir s’appliquer également à la Réunion et pas seulement en métropole. Pourquoi votre mère, vous, votre soeur ne portez pas plainte pour harcèlement moral et psychologique contre les proches de votre père qui vous harcèlent? Cela permettrait de rétablir un rapport de force au moins au plan juridique et judiciaire. Et au fil des plaintes déposées, l’enquête remonterait à votre père et montrerait son implication et sa responsabilité dans les tourments que vous subissez. Ce qui permettrait de pouvoir rapidement le mettre hors d’état de nuire.
Vous pouvez également joindre pour vous aider la structure locale de l’INAVEM qui pourra vous protéger mais aussi vous conseiller sur les démarches juridiques et judiciaires à entreprendre pour vous et votre maman et votre soeur:
ARAJUFA Association Réunionnaise pour l’Aide Juridique aux Familles et aux Victimes 5, avenue André Malraux – BP 338 – Palais de Justice
97494 Saint-Denis Reunion Tél: 02 62 40 22 27
Ce qui me surprend c’est que malgré tout ce que vous avez déjà vécu d’oppression indirecte ou directe de sa part, vous ayez souhaité rencontrer votre père, renouer avec lui. Si je comprends bien qu’un père vous manquait, pourquoi avoir voulu nouer un lien avec quelqu’un qui harcèle votre famille? Vous avez dû rencontrer malgré vos multiples déménagements, des hommes biens qui pouvaient jouer auprès de vous un rôle de père de substitution, au moins de manière symbolique (profs, amis de votre mère, voisins, etc). Pourquoi avoir cru que renouer avec votre père biologique serait profitable? Vous espériez qu’il s’amenderait de son comportement passé de harcèlement et de menaces?
Un PN ne change jamais. Et vous n’avez pas le pouvoir de le faire changer. Ni vous ni votre soeur ni votre mère ni personne. Le mal est sans remède. Mais peut-être aviez-vous besoin de vous en rendre compte par vous-même avant de faire le deuil de votre père biologique?
Bon courage pour vos démarches. Et j’espère que vous pourrez trouver l’aide qu’il vous faut auprès de l’ARAJUFA.
Cordialement
Françoise
Bonjour Françoise,
Merci pour les coordonnées. Si vous voulez une explication à mon retour vers mon père, c’est simple : on était assez proches quand j’étais petite et je n’avais gardé de lui que des souvenirs de gentil papa puisque j’étais encore trop petite pour me rendre compte. Quand nous sommes parties en Métropole, il lui a été plus difficile de nous retrouver donc il n’existait pour moi que par rapport à la prudence que ma mère nous disait d’exercer. Il passait par ma famille qui se mettait de son côté et qui tentait de raisonner ma mère.
Je dois dire aussi que j’ai toujours eu des rapports compliqués avec ma mère qui me reprochait de trop ressembler à mon père, physiquement, dans mes habitudes, etc. alors qu’elle s’entend bien avec ma petite soeur. Quand j’ai eu 20 ans, je me suis sentie larguée; sans personne, sans filets et je voulais revoir mon père qui avait cette image de celui à qui je ressemblais donc qui m’accepterait et puis comme il n’avait pas arrêté de nous rechercher, je me suis dit que peut-être il voulait simplement voir ses filles.
Je ne pense pas que j’aurais pu savoir toutes ces années que mon père était un PN, encore moins à 8 ans quand on est parties. De plus, la famille de mon père a des pratiques et une religion qui favorisent la paix et l’unité des familles et chacun des membres doit tout mettre en oeuvre pour réunir les gens séparés (ça, c’est leur discours en tout cas) et j’ai toujours vu le comportement de mon père et de sa famille sous cet angle, pas sous celui du harcelement.
En tout cas pas jusqu’à ce que ça me touche personnellement. J’ai peut-être été idiote, mais c’est mon père, et je ne savais pas que vivre avec lui était pire que vivre sans lui.
Bonsoir Marine
Je comprends mieux votre attitude. Maintenant outre votre éloignement en métropole, peut-être que votre maman avait beaucoup fait écran vis à vis des agissements malfaisants de votre père (pour vous protéger vous et votre soeur un maximum) ce qui fait que vous n’avez pas mesuré sa nocivité avant de vous retrouver avec lui. Et le conflit adolescent vécu avec votre mère, vous a fait croire que finalement, votre père vous était plus proche qu’elle…
La dimension religieuse pseudos altruiste d’un parent toxique peut être un gros miroir aux alouettes, j’en sais quelque chose. Mon paternel tyran domestique qui avait adhéré à l’Opus Dei se servait beaucoup de religion pour culpabiliser aussi bien ma mère, moi, ma soeur qui étions ses victimes principales, ainsi que quelques personnes qui le critiquaient sur sa violence.
C’était là aussi un moyen de domination et d’oppression. Ne perdez pas cela de vue vis à vis des harcèlements dont vous êtes victime de la part de l’entourage de votre père.
Ma soeur aînée, plus proche au plan du caractère de notre père, l’est restée malgré sa violence. Il l’a pourtant comme moi violée, frappée, il a pourtant frappé notre mère. Mais pour qu’elle comprenne sa nocivité, il lui a fallu en 1990, que notre père tente de nous tuer toutes les deux un soir de Noël pour qu’elle puisse l’envisager comme dangereux et de façon définitive. Comme notre père l’avait toujours mise en valeur et en avant publiquement et au plan familial, avait financé toutes ses études y compris à Paris, elle se sentait totalement incapable de dénoncer sa violence. Si elle m’a protégée et encouragée, elle n’a jamais trouvé le courage d’entamer une démarche psycho-thérapeutique personnelle, démarche qu’elle ressent toujours comme une trahison vis à vis de notre père, pourtant décédé. Elle a beau avoir développé des tas de pathologies dues aux traumatismes que nous avons endurés et dont elle n’a quasiment jamais parlé, elle continue dans le déni. C’est vous dire l’emprise psycho affective que notre père défunt a gardé sur elle…
Si au moins le fait de vivre un peu avec votre père vous a fait réaliser sa violence et sa toxicité, la nécessité de ne plus le voir et aussi de soigner les traumas liés aux harcèlements que vous avez subis et subissez, cela veut dire aussi que vous pourrez mieux vous en sortir au final que ma soeur, ce que je vous souhaite de tout coeur.
Si vous voulez lire un très bon bouquin sur les parents toxiques, facile à trouver en collection de poche chez Marabout, je vous conseille le livre de Susan Forward:
Vous y trouverez pas mal d’explications et de conseils très judicieux. Cela peut être complémentaire de l’aide juridique, psy que vous pourrez obtenir via les coordonnées que je vous ai passées.
Bon courage!
Bonjour Françoise,
Votre commentaire est fort intéressant . Je vais y réfléchir plus profondément.
Mais pour le moment et suite à cette relation qui m’a laissé un traumatisme certain, je préfère me cantonner dans le rôle de la bonne copine, car il me semble mieux vivre ainsi, dans l’ici et maintenant, sans avoir à projeter des angoisses de ruptures, d’abandons, tromperies en tout genre, comme celles que j’ai,pu vivre avec mon ex MPN.
Je vis ma vie plus librement en ce moment.
Avez-vous des nouvelles d’Hélène?
Merci à vous, avec toutes mes plus sincères amitiés,
Forester.
Chère Forester
Je suis comme vous en ce moment.Je vie le moment présent et le moment présent n’est pas beau du tout.
Le père de mes enfants véhicule à qui mieux mieux que je suis en conflit avec ma fille ,que je suis déséquilibrée et que je possède un lourd passé. Ces propos me sont venus aux oreilles par la mère d’une de mes bruts que j’ai rencontré par hasard.
Ma brut m’avait confié qu’elle trouvait cela difficile d’avoir deux jeunes enfants aux couches et voulait que mon fils qui travaille à l’extérieur de la province brise son contrat de deux ans qu’il avait avec la compagnie et que si il quittait son emploi ,il devait payer une pénalité de $10.000 etc….
Alors quand j’ai croisé la mère de celle-ci ,je lui ai simplement raconté les propos de sa fille et ajouté que moi aussi j’avais observé qu’elle trouvait cela difficile et qu’elle avait besoin d’aide à la maison etc…. mais sans plus.
Je demandais simplement à cette dame si elle de son côté pouvait faire quelque chose pour aider et supporter sa fille
Elle m’a répondu par les propos cités plus haut et a ajouté ,que sa fille s’arrangeait très bien et qu’elle n’avait pas besoin d’aide.
J’étais tellement sidérée, que je n’est même pas tentée d’expliquer à cette dame le pourquoi que je parlais plus à ma fille depuis l’incident avec mon propriétaire et j’étais estomaquée de la teneur de ses propos envers moi qui étaient tout à fait hors contexte.
Présentement ,je songe à entamer des poursuites envers mon ex mari pour qu’il cesse de véhiculer des propos ignobles sur ma personne .
Je ne sais plus quoi faire ,car cette fois ci ,les propos tenus par le père de mes enfants dépassent l’entendement. Cela dure depuis mon divorce et cela fait 15 ans qu’il a beau jeu.
Je n’aie aucune crédibilité devant personne ,je suis lasse de tout cela .
Je suis fatiguée de tout se qui se dit sur moi à mon insu.
Je n’arriverai jamais à redorer mon blason . Quelles bassesses de sa part.
Bonne journée à vous tous
Si vous saviez à quel point les propos de cette dame me reviennent sans cesse dans la tête.
Cela dépasse l’imagination ,de tenir de tels propos devant une étrangère qui n’a pas aucune idée de notre relation qui a duré 20 ans et du divorce qui a suivi.
chère Hélène,et vous tous et toutes,
vos propos résonnent très fort en moi…
il m est arrivé une chose très similaire aujourd hui: Gabriel, avec ses hauts et ses bas, assidu à l école, et ce matin, paf,encore ses troubles du sommeil…n est pas arrivé à aller en cours; une copine passe: « quoi, gabriel est encore à la maison! », avec un regard ( qui en disait long…), meme pas méchant,mais comment dire, comme un jugement;
j ai bien essayé de lui expliquer, ce qu est la problématique pn, et la kyrielle de séquelles , que cela peut laisser, mais c est comme du chinois, pour elle…ce regard, m a fait mal; en fait, je crois qu il faudrait arriver à se contreficher du regard des autres, mais on n y arrive pas tous les jours…
amicalement
carole
Chère Carole
Je viens de prendre connaissance de votre commentaire
Oui, vous avez raison ,la dynamique P.N. est du langage Chinois pour touts ceux et celles qui n’ont jamais vécu auprès d’un tel personnage
Malheureusement, comment voulez-vous expliquez des situations illogiques !!!!!!
Aucun mot, ne peut décrire à sa juste valeur ,notre relation avec un P.N..
Comme je suis en attente d’une chirurgie pour mon épaule droite ,je vois mon M.D. de famille ,une fois par mois
Donc ,le 14 Novembre ,je lui parlerai de cet évènement et verrai avec elle si il y a une possibilité de faire taire tout ce beau monde. Elle me connait bien et connait très bien mes enfants .Cela fait 35 ans que je suis sa patiente.
D’ailleurs , elle est le M.D. traitant de mes 4 enfants
Elle connait si bien ma situation , que quand ,je lui avais annoncé la venue de ma fille dans le logement qui était libre en bas de chez moi ,elle m’avait dit : Voyons ,Hélène tu fais une grave erreur . Tu vis tranquille à l’Île d »Orléans .Tu connais ta fille ,une fois de plus ,tu vas te mettre les pieds dans les plats. Pourtant ,tu le sais encore mieux que moi ,qu’il faut tenir tout ce beau monde loin de toi , ne serait-ce que pour tranquillité d’esprit.
C’est triste que ton M.D. traitant en arrive à dire ça……Connaissant bien la dynamique P.N dans laquelle je vis et vivrai toujours.
Il est certain comme dirait l’expression , que j’ai couru après le trouble ,mais j’espérais un rapprochement avec ma seule fille .
Il faudrait être vraiment folle et déséquilibrée pour poursuivre une relation avec ma fille.
Et cette dame qui elle de son côté , me traite de folle et de déséquilibrée de ne pas entretenir de relation avec ma fille.
Ah, si les murs d’une maison pouvaient parler, nous n’aurions pas à expliquer l’inexplicable.
Bonne journée à tous
Hélène
Hélène a posté récemment dans le volet Humour je crois, Forester.
Votre réaction post PN est logique et bien compréhensible. Mais elle ne doit pas être un système qui vous empêche d’accéder à la souffrance réelle de votre enfant intérieure en perpétuant toute seule la négation des besoins et désirs de l’enfant que vous avez été et de l’adulte que vous êtes aujourd’hui.
Je suis bien placée pour savoir que je suis championne pour m’occuper d’autrui, mais que du fait d’une non-enfance, je culpabilise énormément dès qu’il s’agit de me faire plaisir et de m’accorder de l’importance et du temps. Seule, même avec des contacts sympas forumiques, je ne serais jamais parvenue à rééquilibrer la donne entre don de soi et prise en compte de mes besoins et de mes désirs persos (le comportement de systématiquement nier mes besoins psycho affectifs était trop ancré en moi comme un réflexe de Pavlov appris depuis mon enfance), donc je ne serais pas parvenue à vraiment rencontrer et soigner mon enfant intérieure. Je serais restée probablement soit dans l’illusion d’une rencontre avec une personne qui pourrait me réparer, soit dans le refus de tout attachement affectif durable et profond pour ne pas risquer de mauvaise rencontre, ce qui m’aurait un peu plus blessée psycho affectivement et aurait continué le travail de sape opéré par le PN et par ma famille originelle.
Il m’a fallu l’aide thérapeutique psy que je conseille à tous et à toutes. Cette aide thérapeutique pro balise le chemin, empêche les stratégies d’évitement à nous-même que nous savons particulièrement bien mettre en place, même si nous sommes conscients de notre problématique de dépendance et d’immaturité psycho affective (qui créée la répétition d’échecs sentimentaux et de rencontres toxiques). Pour briser la répétition, il nous faut l’aide d’un vrai pro. Nous condamner à la solitude perpétuelle plutôt que d’affronter le problème et de le traiter constitue une forme de souffrance que nous nous imposons et de fidélité à nos tortionnaires sentimentaux, comme à nos familles qui ont exigé de nous des sacrifices au plan psycho affectif. Aujourd’hui que je suis un peu sortie de tout ça, je mesure le temps que j’ai perdu par peur d’affronter avec un psy ma problématique. Et qui, si j’avais été un peu plus courageuse pour prendre ma problématique plus tôt et me faire aider par un psy pro, n’aurait pas engendré la rencontre avec le PN et m’aurait évité bien des traumas et des souffrances.
C’est pour ça que je vous parle de tout ça.
Amicales pensées à vous.
Françoise
Chère Françoise,
vous dites » si j avais été un peu plus courageuse »; moi, je crois que vous avez été particulièrement courageuse…je reste persuadée, que l on affronte nos problématiques, lorsque le temps adéquat, est venu; ce temps là, peut mettre longtemps à venir; chez certains, il arrive meme que cela ne survienne jamais…il faut beaucoup de forces pour affronter ses propres démons; certains ne peuvent tout simplement pas s y confronter ( je pense à mes parents, mais aux votres aussi: ils nous ont laissé payer l adition en sortant du restaurant… 🙂 )
toutes mes amitiés
carole
Coucou Carole
Je ne me sens pas spécialement courageuse, vous savez. Simplement, connaissant bien les barrières que j’ai pu me mettre des années durant pour ne pas traiter mon problème de dépendance et d’immaturité affective et les conséquences douloureuses qui ont suivi dans ma vie relationnelle à différents niveaux (amoureux, amical, professionnel), aujourd’hui que je sais que j’aurais pu éviter tout un tas de souffrances et d’abus divers et variés si j’avais démarré plus tôt une thérapie sur ces questions avec un psy pro, je me dis qu’il est essentiel que je prévienne d’autres personnes qui ont souffert de souffrances similaires pour que contrairement à moi, elles gagnent du temps donc du bonheur supplémentaire en affrontant les faits et en osant parler plus rapidement des choses qui fâchent avec un pro.
Je le dis en connaissance de cause parce que j’ai eu un comportement d’évitement et de déni entre la première thérapie que j’avais suivie ado en milieu hospitalier et en cabinet après abus sexuels et viols intrafamiliaux et la thérapie de 2 ans que j’ai suivie ces dernières années post rencontre PN. Je faisais celle qui avait suffisamment travaillé sur elle pour surmonter son passé familial traumatique, celle pour qui l’art, les amis, suffisait comme aide pour avancer alors qu’il y avait encore du boulot à faire en thérapie pour vraiment que ce passé violent intrafamilial ne pollue plus perpétuellement ma vie affective, relationnelle comme pro et que je sois capable d’investir ma vie de façon adulte et non en attendant encore un miracle extérieur, une bonne fortune ou un prince charmant qui viendrait me délivrer et réparer tout ce dont j’avais souffert.
Je ne suis pas sûre contrairement à ce que vous dites, que l’on agisse toujours au plan thérapeutique quand arrive le moment adéquat.
Je crois que nous sommes tous et toutes (et je me compte dans le lot) suffisamment lâches et masochistes, pour repousser toujours plus tardivement, le moment de traiter nos problématiques les plus anciennes et nos vieux démons. Autant nous savons agir pour aider les autres, autant pour ce qui nous concerne, nous avons un énorme poil dans la main. Et là aussi, je parle pour moi la première. 😉
C’est pourquoi nous avons besoin d’un psy pro extérieur et sans lien relationnel ni affectif avec nous pour nous aider à réactiver nos forces vives. Seuls ou avec des relations sympathiques, des amis, nous pouvons quelques petites choses pour améliorer notre quotidien mais sûrement pas soigner les causes originelles de nos souffrances. Nous sommes plus aptes à soigner une partie des conséquences en étant un peu volontaristes mais le fond du fond du problème originel ne peut être traité qu’avec un professionnel diplômé.
Lui seul est apte à nous permettre de faire émerger les vraies causes de nos souffrances et nous aider à les traiter. Et peut nous pousser un peu aux fesses pour que nous prenions le problème en considération, ce que nous sommes très souvent il faut bien l’avouer, incapables de faire. Parce que là où ça fait le plus mal en nous, nous préférons faire comme si ça n’existait pas ou que ce n’est pas important, que nous en avons vu d’autres…
Ce type d’attitude augmente notre souffrance intérieure, ce qui rend d’autant plus nécessaire une thérapie psy avec un pro, pour justement sortir de ce marasme.
Amicalement à vous
Françoise
Chère Hélène,
Je comprends votre désarroi suite aux propos blessants qu’a émis cette dame à votre encontre. A croire que les gens se complaisent à faire et à véhiculer le mal. Et à atteindre l’autre. Pas besoin de chercher loin: le MPN utilise des personnes interposées pour faire souffrir. Tout ceci sans limites aucune, sinon de passer de vie à trépas. Ce qui n’est pas une certitude. Puisque je reste persuadée qu’il pourrait encore agir post-mortem par l’intermédiaire de son « fan club ».
Cette dame n’en est-elle pas la preuve? Il me semblerait qu’elle aussi, se soit laissée manipuler, et a été encore plus stupide de vous répéter ces propos, alors que, peut-être étiez-vous en ce moment dans une période de fragilité.
Si vous pouvez l’éviter, faites-le, autrement, contentez-vous de lui parler de banalités quand vous la rencontrez, et trouvez le courage de lui répondre « Game Over », si elle ose encore aborder un sujet qui touche de près votre personnalité. Ne tentez rien pour vous justifier, votre histoire ne la regarde pas.
Allez, Hélène, gardez courage, même si nous sommes loin géographiquement, nous sommes de tout coeur avec vous.
Bine sincèrement, Forester.
Chère Lefèvre,
Parmi toutes mes relations, une seule personne m’a tendu la main et a accepté de m’héberger: mon amie Irène. Elle a connu le même calvaire que le vôtre et le mien avec son ex mari, elle a aussi connu la peur, la violence verbale et physique, personne ne l’a soutenue.
Je crois qu’une main tendue fait du bien, dans ces difficiles périodes. Un peu d’humanité, quand on a connu tout le contraire avec nos ex MPN, fait chaud au coeur, le fait surtout, d’être enfin compris(e).
Quant aux autres, les « moralisateurs » qui ne comprennent rien à ce que nous vivons avec ce genre d’individus, ils n’ont qu’à se faire voir… C’est ainsi que j’ai fait un grand ménage dans mes relations. Ils ont prouvé ce qu’ils étaient: des lâches et des beaux parleurs.
Courage à vous, continuez ainsi, avec toutes mes plus sincères amitiés,
Forester.
Bonjour,
Je me suis retrouvée dans une situation similaire et je suis bien d’accord avec vous,
il suffit d’une personne bienveillante autour de soi pour pouvoir rebondir et souvent il s’agit de personnes qui ont réussi à se sortir de ce type de relation. Et oui, les moralisateurs, qu’ils aillent se faire voir ailleurs et surtout qi’ils nous lâchent, comme ces PN, hors de nos vies, je ressens encore beaucoup de colère, et je n’ai envie de dire qu’une chose allez vous faire foutre ! désolée pour ce langage mais ca fait du bien !
Du coup je fais comme vous le grand ménage, ouf que cela fait du bien de respirer…
Bonne continuation à vous
Lawre
Bonsoir Lawre,
Je comprends parfaitement votre sentiment et votre colère … Une fois sorti de ma relation avec la PN, combien de beaux parleurs et belles parleuses ont pu me dire qu’ils seraient là pour moi, m’aider si j’avais besoin … Ce n’est pas lorsque je suis sorti de la relation que j’avais besoin de quelqu’un, ça je l’ai fait « seul » et grâce au chemin que je faisais avec ma psy depuis déjà pas mal de mois … Par contre quelques temps plus tard, lorsqu’on n’est plus dans la relation mais que l’emprise est néanmoins toujours là, lorsqu’il s’est agi que je compte sur l’aide de ceux/celles qui avaient pu me la proposer, voire me la promettre, là il n’y avait plus personne … Ce qui ne m’a pas tant surpris que ça au final, le signe qu’ils n’avaient strictement rien compris à la relation que j’avais pu vivre, qu’ils considéraient cela comme une banale histoire d’amour qui finit mal … J’ai eu aussi ce réflexe de me dire qu’ils aillent au diable, d’ailleurs pour un temps je les ai envoyés au diable, et certains pour toujours, mais au fond je ne leur en veux pas , ils ne peuvent pas savoir …
Et comble de l’affaire ce sont des personnes dont je ne soupçonnais pas qu’elles pouvaient m’écouter et m’entendre qui ont été les plus attentives …. Comme quoi la vie est un paradoxe, et la vie post-PN pleine de surprises en tout genre : ça permet de faire le ménage en tout cas …
Vous voyez, pour illustrer un peu ce que dit Forester, dans mon entourage, il existe une personne qui devait m’aider, d’aprés elle; de mon côté, je ne demandais rien de sa part, quand j’en aurais besoin mais lorsque j’ai eu besoin , j’étais trop lourd de revenir sur mon histoire avec la PN … Je ne souhaite aucun mal à cette personne, et sûrement pas de croiser le chemin d’une PN; en revanche si cette personne a un jour un problème et en appelle à moi , elle ira se faire foutre !! Et dans les grandes largeurs en plus, poliment mais sûrement …
Adzo
Cher Adzo,
Je m’aperçois que je bénéficie de plus d’aide ici, sur ce forum, que chez mon thérapeute.
Grâce à mes lectures, j’avance , aussi à petits pas.
Par exemple, j’ai fini par m’apercevoir que j’étais plus « la bonne copine », la « mère » de substitution de mes ex époux (je me suis mariée deux fois), voire: la confidente, celle qui porte une oreille attentive aux soucis des bons copains. Mais être une femme, c’est quoi au juste?
Donc je dois poursuivre mes investigations de plus près.
Tout comme vous, je me suis laissée happer par mon ex MPN à un moment critique de ma vie. Il se montrait prévenant , protecteur, presque disons… « paternel », et cela correspondait à une carence de longue date qui subsistait en moi, dont j’ai pris conscience à l’adolescence et qui m’a poursuivie jusqu’à présent. Chercher un père de substitution chez son mari ou son compagnon est une utopie, comme chercher sa mère chez son épouse en est une autre. Ca, je l’ai compris depuis longtemps. Ce n’est pas non plus par hasard que j’ai choisi le métier de « soignante ». Tout ceci est la résultante d’un contexte familial assez complexe.
Je suis bien heureuse de constater que vous progressez vers plus de sérénité, à présent, et que bientôt, vous verrez, je vous le garantis, l’ex tordue ne sera plus qu’un grain de poussière dans l’univers.
Vous êtes sorti grandi de cette épreuve, elle sera toujours petite. Et tant pis pour elle!
Bonne vacances, ici, le temps est de circonstance: un peu sombre et humide.
Amitiés, Forester.
Chère Forester,
Je pourrais faire un copier-coller de votre message ! J’étais aussi un papa de substitution , le super tellement merveilleux ami/amoureux auquel on dit tout (surtout ce que je ne veux pas savoir, d’ailleurs, hormis l’essentiel), vous avez lâché le mot ; le confident !!! Mais j’ai rien demandé moi, surtout pas d’être mis dans ce rôle … Sur mon côté protecteur et rassurant, ça dépendait … de son humeur et de ses scénarii (et dans scénario, y a scène) de la veille; et du coup de mon humeur aussi …
Je conclus comme vous, Forester, que le malentendu masculin/ féminin (sauf quand on a un peu pigé, et être passé dans les mains du/de la PN le fait bien piger) repose sur cette erreur; la recherche chez l’autre de ce que l’on est pas, un père ou une mère …
Ca on l’est par rapport à ses enfants, pas par rapport à son conjoint … Le/la PN est une personnalité à laquelle on n’a pas permis de grandir, qui est donc dans la reconnaissance narcissique permanente , c’est fatigant; d’autant plus que ça finit par attaquer notre propre cape narcissique ; donc on n’a plus rien pour s’aimer soi; c’est cela (en tout cas pour moi) qui nous plonge dans une dépression profonde et qui fait que l’on revient vers le/la PN quand il a besoin de nous car on le pense être notre Sauveur une fois qu’il nous a pompé la moelle, celui ou celle qui va nous sauver comme on l’a fait pour lui/elle …. Ah oui mais non, chez un/ une Pn la réciproque n’existe pas
Oui les positions (fantasmées) s’inversent dans le Triangle de Karpman à un moment; comme la drogue en fait : au début votre prédateur vous dit que vous êtes sa drogue (« que vous êtes celui qui la comprend, qui êtes sensible, cultivé, gentil, attentionné, présent, avec un tel charme -tout ça elle me l’a dit 😦 ; plein de fois 😦 … Ah ben, j’étais à fond moi, avec ma cape, mon cheval et mes collants de prince sauveur, j’avais la panoplie …. , « par rapport à tous ces connards stupides qui ne pensent qu’à eux » – ça aussi, elle me l’a dit 😦 ) ; et puis d’un coup , on ne sait pas pourquoi mais la drogue devient droguée … Et puis là , c’est terminé, c’est parti pour un tour de manège avec pleins de tickets (pas) gratuits … La barette de shit se transforme en héroine bleu , et la barette ne le sait pas encore par contre l’héroine sait parfaitement que l’on devient héroine , comme elle …. Elle était là pour ça l’héroine , nous transformer en ce qu’elle est , pour être moins seule , mais elle est LARGEMENT déjà au courant … Nous on l’apprend plus tard qu’on a aussi un peu cette même peur … , que tout le monde à peu prés névrosé a …
Moi aussi, je me pose la question « c’est quoi un homme ? » …
Ben, c’est comme lui, quelqu’un qui se découvre, enfin, aprés être tombé dans un autre piège Narcissique….
Le rugby est un sport contradictoire pour pas mal de raisons : il faut se faire des passes en arrière pour avancer (rien que ça déjà, c’est tout un programme) ; autant un footballeur peut tester sa passe milimitrée tout seul, autant en rugby c’est impossible, ça ne peut se faire que dans un rythme, une intention, un truc qui avance ensemble, ensuite c’est un monde très viril mais avec un complexe de la virilité, d’être jamais assez viril, une peur remise au match suivant, et c’est aussi un univers hyper-tolérant qui accepte tous les corps masculins , des plus « dyphormes » aux plus « parfaits » , selon les normes sociales, circonstanciées et évolutives de la beauté masculine … Car tous les rugbymens savent que l’héterogeneité des postes oblige à des corps et des capacités physiques différentes : la puissance de 100 kgs pour un deuxième ligne est complémentaire des 70 kilos d’un ¾ aile … Et il n’y a aucun sport collectif qui soit aussi exigeant dans l’acceptation de l’autre , aucun …
Amicalement Adzo
Bonjour Forester
C’est la parentification que vous avez vécue très tôt enfant qui vous a fait adopter ce comportement de bonne copine ou de mère ou de confidente auprès de vos ex. Vous n’avez jamais pu vous vivre en tant qu’enfant ce qui fait que le seul comportement que vous pouvez poser dans une relation qu’elle soit amoureuse ou amicale est un comportement de bonne copine, un comportement maternel, un comportement de confidente.
J’ai le même problème que vous depuis toujours.
Mais personnellement je l’ai analysé différemment avec les questions suivantes:
– Comment être une femme sans tomber dans ce travers comportemental que l’on m’a contrainte d’adopter dès l’âge de 6 ans dans ma famille originelle biologique?
– Comment renouer avec l’enfant intérieure quand nos parents ne nous ont pas permis d’être des enfants quand nous étions des enfants?
A ces questions j’ai répondu par des démarches thérapeutiques sur l’enfant intérieur, des démarches d’analyses psychogénéalogiques et l’EMDR.
J’ai aussi recherché un lieu où je peux rassembler l’enfant, l’ado que j’ai été et l’adulte que je suis.
Ce lieu me permet de recréer une unité intérieure. Exactement comme la pratique artistique et professorale que j’ai. Et il me semble que c’est dans cette unité intérieure que nous pouvons reconstruire une sécurité psycho affective (sortir de la dépendance psycho affective et de notre propre immaturité) dans notre globalité identitaire; à savoir pour l’enfant, l’ado que nous avons été et l’adulte que nous sommes. Et à partir de là, nous pouvons vivre notre identité de femme de façon plus sereine, plus complète (et non restreinte à une dimension maternelle) mais aussi sortir de ce réflexe de comportement parental systématique et d’angoisse de l’abandon et de recherche de protection infantile (qui nous fait rencontrer des partenaires abusifs qui au départ incarnent l’amour parental jamais obtenu mais qui deviennent ensuite des tortionnaires sur le plan affectif).
Et je pense que cela dépasse notre genre féminin.
Les hommes peuvent aussi se retrouver dans cette mutation thérapeutique et identitaire à opérer s’ils ont eux aussi vécu enfant une impossibilité d’amour parental dans leur famille et vécu une obligation permanente de prendre sur soi, de faire plaisir, de se sacrifier pour mériter le peu d’amour et d’attention parental.
Chère Carole,
Oui, c’est l’erreur que nous avons tous commise ici: vouloir sauver un individu dont nous sommes devenus victime.
Un individu qui ne reposait que sur le mensonge, ses propres fictions, qui a fait de sa vie vide et sans attrait tout un roman auquel nous avons qu’à moitié cru au départ, car nous nous sommes aperçu(es) que quelque chose sonnait faux chez eux.
Ainsi, ai-je encore appris que mon ex MPN m’avait raconté des salades sur sa carrière de flic, et j’en ai bien ri en compagnie de ses ex collègues. L’un d’eux m’a pourtant dit une chose qui m’a beaucoup touchée: « Il ne faut pas renoncer. Il faut seulement être sur ses gardes . Vous n’êtes pas tombée sur la bonne personne, mais je suis persuadé qu’un jour, ça arrivera. »
Adzo a raison quand il dit que rien ne sert de se dévoiler trop vite sur son passé au début d’une rencontre. On ne sait sur qui on peut tomber et comment nos propos, qui seront déformés plus ou moins, seront utilisés.
Les MPN semblent être plus nombreux qu’on en le pense. Donc, prudence , à l’avenir.
Je suis contente de vous retrouver sur ce site, après quelques jours d’absence . J’étais chez une amie qui vient de se faire opérer, rien de bien méchant, une petite chirurgie plastique qui va lui changer la vie.
Cela fait du bien de retrouver ses petites habitudes. Bon courage à toi . Que devient Gabriel?
J’espère qu’il va mieux depuis, tiens-moi au courant de ses progrès.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
chère forester,
contente de voir que tu vas bien…
Gabriel va bien, mais il faut dire, que ce sont les vacances, donc, pas trop de pression 🙂
amitiés
carole
Bonjour, Adzo,
J’ai relu votre commentaire sur votre histoire, et me suis rendue compte que, vous aussi, vous avez beaucoup progressé en peu de temps.
Je vous remercie aussi pour tous les témoignages de sympathie et d’entraide que vous avez pu nous prodiguer, en nous faisant part de votre histoire, qui peut arriver beaucoup plus fréquemment que l’on y pense.
Les jours derniers, je suis allée passer quelques jours chez une amie qui m’a beaucoup aidée pendant et après ma relation MPN.
Mon thérapeute a eu cette réflexion qui ne m’a pas beaucoup plu, disant qu’il ne fallait pas être « normal » pour se laisser avoir par ce genre de personne.
Je me pose la question suivante: qu’est-ce que la normalité? Je lui ai rétorqué: « Savez-vous vraiment ce qu’est un MPN? ». J’en doute fort.
Chacun de nous peut avoir des faiblesses, certes, à un moment de sa vie, mais j’ai pu constater que sur ce blog, j’avais à faire à des gens très sensés, des personnes qui m’ont beaucoup appris sur le problème que nous avons tous ici et qui nous fait tomber dans le piège d’individus aussi pervers, menteurs, manipulateurs que les MPN.
Dans un moment de révolte intérieure, je me dis que les MPN ne connaissent aucune limites, sinon celle de leur propre mort, qu’elle soit physique ou psychologique.
Pour vous citer le cas de mon amie: elle est restée dix années mariée à ce genre d’individu, dont seul le suicide a mis fin au calvaire qu’il a fait subir à sa femme et à ses enfants.
Pour vous aider encore plus dans votre cheminement vers la « guérison » et la reprise de confiance en vous, je vous conseille la lecture de ce livre qu’elle m’a prêté: « Soulevez des montagnes », ou l’art de réussir l’impossible, de Guy Cabana. Mais peut-être le connaissez-vous déjà?
Avec toutes mes amitiés, la tempête s’est calmée. Bonnes vacances de la Toussaint, en compagnie de votre fille et de la petite chatte, qui a du grandir depuis…
Forester
chère forester,
une honte ce qu a dit ton psy! tu as bien fait de le remettre à sa place…
carole
Bonjour Chère Forester,
Ca fait plaisir de vous relire ….
Votre thérapeute me semble avoir un regard vraiment particulier, à la limite de l’incompétence professionnelle !!! Comment peut-on oser dire cela ? N’importe qui peut tomber sur ce genre de spécimens, dans une faille de vie, dans un moment de vie qui peut-être une vie entière … Dire que c’est parce qu’on n’est pas « normal » que l’on tombe sur ce genre de personnes me rappelle tellement la rhétorique PN … C’est nous les fous; bien sûr; c’est nous qui avons un problème, c’est évident … Oui, on en a un , la dépendance psycho-affective, mais on en prend conscience, et on se soigne, et on guérit … Le ou la PN ne guérit jamais, ne se soigne jamais, et navigue à vue en sautant de proies en proies …
De mon côté j’avance énormément, en séance psy la PN n’est plus là, elle a disparu des séances, la dernière fois c’est même ma psy qui me l’a fait remarquer en fin de séance; en me faisant observer que je n’avais pas évoqué le sujet , me disant « vous avez remarqué que vous n’avez pas parlé de votre ex (la tordue) » … Et moi qui enchaîne ; « quel ex ? » … « Ah la folle !!! »
Donc je remonte le fil de mon histoire personnelle, c’est passionnant et très enrichissant, je commence à y voir plus clair, beaucoup plus clair … Toutes les croyances limitantes que l’on a pu me mettre dans la tête qui m’ont empêché d’être vraiment moi, et sans ses croyances là, la tordue aurait dégagé de ma vie en l’espace de quelques mois , de quelques semaines même …
Par exemple, lors de ses premiers envahissements ou coups fourrés je lui aurais demandé cash ce qu’elle me voulait exactement !!! Je l’ai fait d’ailleurs, mais pas de façon assez efficace … Je me souviendrai longtemps de son mail « Reviens stp » !!! Exactement le genre de signes qui aurait dû me faire fuir, changer mes numéros de téléphone, déménager, disparaître … Mais non, je suis revenu …
Puisqu’elle m’aimait tant, soit disant, elle n’avait qu’ à agir, me le montrer par des actes au lieu de jouer à cache-cache … Le pire c’est qu’à un moment dans la relation je le lui ai dit à peu près en ces termes, que puisqu’elle n’éprouvait pas les mêmes sentiments que moi, le plus sage était d’arrêter là … Mais comme elle mentait sur ses propres sentiments, ou plutôt qu’elle n’a pas de sentiments sinon indéxés à ses stricts intérêts narcissiques, je n’en étais qu’au début de ma descente aux enfers …
Elle me l’a joué à la culpabilité, me disant « qu’elle était très attachée à moi, qu’elle ne pouvait pas se passer de moi, que je comptais tant pour elle, qu’elle avait besoin de moi » …. Et le gentil Adzo, un peu couillon, a continué à consoler la princesse de l’ensemble de ses malheurs … Bref, elle avait ce qu’elle souhaitait; continuer à m’utiliser, avec un argument imparable pour elle, puisque je l’aimais je n’avais plus qu’à être à son entière disposition pour éventuellement un jour, mériter son amour … Ben voyons !!! Plus le piège est gros, plus il fonctionne …. , pendant un temps en tout cas …
Maintenant, il me reste à découvrir le mystère d’une occurrence qui n’est pas un hasard biographique : la tordue est venue m’envahir au moment où je perdais mon père, et vu que mon père est pour pas mal dans les croyances limitantes que j’ai pu avoir, je veux comprendre cela plus profondément, d’autant plus que la Belle a un sérieux complexe d’Electre non résolu et un sérieux problème avec son papa, et au delà avec les hommes … Tout cela est encore très confus, je ne parviens pas à y mettre du sens , mais c’est un questionnement un peu nouveau pour moi donc je sais que je trouverais du sens à cela dans quelques temps …
Je ne connais pas le livre que vous citez mais je tenterai de le trouver, je suis preneur de tout ce qui fait du bien à l’âme 🙂 Merci encore …
Ici il fait très beau mais un peu frais … J’ai passé une bonne semaine de vacances avec ma fille qui est désormais avec sa mère , et la minette grandit à vue d’oeil , elle est vorace 🙂
Amicalement
Adzo
Le problème, c’est que ce genre d’individu est complètement accepter dans la société, où il y nage avec une très grande dextérité. On les trouvent dans toutes les couches sociales, mais surtout dans des postes important et/ou à responsabilité pour les plus habiles, comme dans le droit ou dans le milieu médical voir même psychologique ou il peuvent exercer leur cruauté sadique et se retrancher derrière une institution en cas de problème.
Ce en sont pas des parias, mais des loups déguisés en agneaux, il aime les uniformes, et leurs symboliques, l’autorité légitime et le cadre pseudo-moral qu’ils leurs confèrent (un médecin soigne, un avocat défend l’ordre etc…) dans cette optique on ne peut remettre en cause le fait qu’il agissent pour le bien commun,(alors qu’il le font avec un égoïsme infini, et pour leur propre plaisir pervers). Certains sont borderline avec la psychose, et capable de tuer, et de faire passer ça pour une erreur médicale ou autre, parfois en mentant sans lâcher prise jusqu’à ce qu’il en meurent.
Impossible de nier ce qu’il sont, la thérapie et la remise en cause de soi est impossible, il s’excuse rarement voir jamais, car ce n’est jamais eu qui on tord, car il ne peuvent concéder un iota de ce qu’il sont, attachement qui leur donne une extraordinaire capacité de rebond, et une rage froid inépuisable dans le fait de pouvoir se venger de leurs frustration, et de la morale des autres qu’ils jalousent en secret. ils sont capable de se soustraire à la loi, car il sont la loi, il sont grandiloquent, charismatique, et retourne habillement une situation où il sont en difficulté en reportant le problème sur la victime, de façon très habile et avec un argumentaire impossible à prendre en défaut, faisant passer les autres pour des fous dans un acquiescement général.
Il accuse l’accusateur, brouillent les cartes, prennent à témoins les gens (« Tu vois comment il est ! », » Il ne peut pas s’empêcher de faire son intéressant, celui-là ! », « tu es cinglé, tu le sais ? Il faudrait rapidement t’enfermer… », « tu dis toujours n’importe quoi, et tu le sais… ») sont ses phrases favorites, qui lui permettent de reporter l’attention sur sa victime pour se soustraire au regards des autres. Il est au-dessus de tout soupçon, il est infaillible, il est le super citoyen, le héros qui va sauver tout le monde, et vous y croyez, vous ne pouvez pas croire autrement, mais il vous y contraint.
Il ne supporte pas la critique, y réponds toujours en atténuant ou en détournant cette critique, en dénaturant dont essence, c’est plus fort que lui, car il ne peut pas ne pas être parfait, et vous devez le reconnaitre, il ne peut en être autrement. S’excuser est une preuve de faiblesses, tout comme admettre qu’on est pas parfait, ce n’est pas sa réalité. Mais dès que vous êtes seul avec lui il change de visage, il sait vous mettre en confiance, pour mieux vous détruire, touche par touche, estafilade par estafilade, piqûre par piqûre, il va vous torturer vous mettre à terre et continuer à vous détruire, vous, ce que vous êtes, votre être et votre personnalité, jusqu’à la folie ou la mort.
Et une fois sont jouet cassé, il se tournera vers un autre. C’est un diable, et non un démon, un démon détruire tout autour de lui et cherche à abattre l’ordre, le démon lui, utilise l’ordre pour assouvir son désir sadique, et utilise cette ordre pour vous empêcher de lui échapper, et pour pouvoir se protéger, car il est lâche et ne s’en prend qu’aux plus faibles, et ne peut exercer son office qu’en étant sur de vous dominer totalement, et de n’être dérangé par personne, et entre ses murs, il ne fait que ce qu’il désire, sans que personne ne puisse l’arrêter. il berne amis, famille, conjoint, collègue et il a appris à le faire avec une redoutable efficacité, il en allait de sa survie. Le pervers narcissique, surtout ceux à tendances paranoïaques, n’existe que parce qu’il ont réussit à berner leur monde, les autres ont commis l’erreur qui les a court-circuité. Son leitmotiv: « pas vue, pas pris », il arrive toujours à passer entre les mailles du filet, justice, religion, médias, ils sont partout et nulle part à la fois. Ils sont insidieux, et il arrive parfois même à cacher le mal qu’il font à leur victime.
Une seule solution à court terme : -la fuite->. Et elle ne sera pas facile. Car il vous domine, vous n’avez rien, vous n’êtes rien à ses yeux, et il vous à ôter jusqu’à votre dignité et votre crédibilité. Vous serez toujours une de ses proies potentielles, sachez-le !
Anthony,
votre analyse est d une grande lucidité! fuir est plus qu indiqué 🙂
quand ce n est pas totalement possible, notamment pour cause d enfant en commun ( ce fut mon cas), le/la pousser à la faute( pour cela, la lecture de » l art de la guerre » sun tzu, m a aidé)
je vous en livre ici une des maximes,qui à mon sens, reste universelle:
» qui connait son ennemi, comme il se connait, en 100 combats , ne sera point défait
« qui se connait, mais ne connait pas l ennemi,sera victorieux, 1 fois sur 2 »
« qui ne connait, ni son ennemi, ni lui meme, est toujours en danger »
avec un pn, lorsque la fuite est impossible, la guerre est inévitable: tactique, stratégie, patience, sont indispensables…
carole
Bonjour, je ne cesse de lire qu’il faut fuir un Pn, se préserver, préserver ses enfants et bla bla mais concrètement il n’y a RIEN pour aider à écarter un PN …
Il est nocif (le mot est faible) mais RIEN ne peut l’arrêter personne ne vous croit, personne ne soustrait l’enfant et la (les) victime(s) de ses griffes et il s’en tire TOUJOURS avec les honneurs …
alors à quoi bon ???
Je suis désolée de vous contredire mais il y a toujours des choses à faire et vous pouvez toujours faire quelque chose !
Nous ne pouvons toujours obtenir bien évidemment une soustraction de l’enfant au parent toxique mais nous pouvons aider d’une part l’enfant à APPRENDRE aussi à nager dans ces eaux boueuses et également modifier notre propre comportement par une bonne compréhension du fonctionnement du PN pour éviter de provoquer des drames.
Geneviève SCHMIT
Bonsoir Geneviève,
(Oui M, il y a toujours quelque chose à tenter concrètement !)
Pour répondre à M ,qui se trouve elle et son petit garçon sans issu ( pour le moment)
afin de s’éloigner de son bourreau et de souffler un peu, je me propose de l’accueillir
chez moi quelques jours si cela peut l’aider dans l’immédiat.
Je suis une maman aussi, mes deux enfants sont grands et font leur vie maintenant.
Avec un passé de trente ans avec un ex mari pn, aujourd’hui je suis sur le chemin de la guérison.
J’habite à 300m de la mer, ils pourront faire de chouettes ballades !!
Et moi ,j’irai pendant ce temps rendre visite à ma famille.
Qu’en pensez-vous Geneviève ?
Amicalement, Lefèvre
Bonsoir,
J’en pense qu’il faut être vigilent à ne pas entrer dans le triangle Dramatique: Bourreau / Sauveur / Victime
Prenez soin de vous.
Amicalement, Geneviève
Bonsoir Geneviève,
Je me suis libérée d’un duo infernal ce n’est pour rentrer dans un trio dramatique !!
Juste une petite aide.
Amicalement, Lefèvre
Bonjour, Quelle aide souhaitez vous ??
Courage! Geneviève SCHMIT
Bonjour,Lefèvre effectivement c’est plutôt de l’Altruisme que vous proposez … Dites moi si je me trompe mais il faut arrêter de diaboliser !? Pas d’accord avec : le triangle Dramatique: Bourreau / Sauveur / Victime Une main tendue peut être tout aussi efficace que de simples conseils …(fondés ? sur quoi ? une analyse d’enfants victimes sortis indemnes des griffes de PN ???…) Pas d’accord non plus avec le fait de « devoir apprendre à l’enfant à Nager en eaux boueuses …. Le PN détruit avec facilité les adultes … alors un enfant … Même les « professionnels » se font berner … Merci à vous « Mme Lefevre » d’être, malgré vos propres épreuves ; restée dans l’ amour, la bienveillance, la bonté ,la charité, le désintéressement, la générosité ,l’ humanité,…
Bonsoir Love One, Bien sur que c’est une vraie main tendue que je propose à M.
Un soir seule et au calme…je m’attarde sur les petites annonces immo
ne cherchant rien de particulier, histoire de passer le temps
Ma vie de couple ? m… ! Période très difficile,tout en ne sachant pas que mon mari était pn
Cathégorie ?
(Athlète de haut niveau…)
Je lis : gîte à louer à la campagne, 60kms de chez moi ! j’appelle la proprio
pas de prob, réserve le lieu, me déplace avec quelques affaires et règle mon
logement pour la semaine, me couche sans défaire mon sac
épuisée mais contente d’avoir ( volé) quelques jours
de répis au frapé sans imaginer une seule seconde que les mots : recul, distance étaient une des clefs importantes pour moi.
C’est le mois de décembre,le lendemain soir la tollière sympa vient me voir et arrive avec des couvertures, me demande si j’ai passé une bonne nuit…
Et comme je me suis réveillée à 14h…
En discutant, j’apprends que mon nom de famille ne lui est pas inconnu!!
Bien sur, je lui raconte des bobards… elle donne quelques détails,je suis décomposée…
( la profession de pn l’amenait à se déplacer dans plusieurs dpt ) bref
Ah la blague !!
J’ai pris mes affaires et suis revenue en pleine nuit rapidos au bercaille !! quelle idiote, j’aurai
du resté, j’en avais besoin !
Alors oui ! mille fois oui !! tendre la main et permettre à une personne qui se
trouve dans le désarroi comme je l’ai été, peut aider à aller un peu mieux.
Si tout ces fourbes au tour de moi, m’avaient seulement tendu une seule main, j’aurai
perdu moins de temps pour aller mieux ! je ne leur en veut pas, savaient-ils…?
Merci à vous aussi Love One
Amicalement, Lefèvre
Chère Myriam,
J’ai lu votre témoignage, qui m’a particulièrement émue. J’ai vécu une histoire similaire avec le genre d’individu que vous décrivez, et qui correspond trait pour trait avec les critères du MPN.Ce genre d’individu est prêt à tout pour nuire et tirer le moindre profit d’autrui.
Rompre avec eux, si cela reste encore la meilleure solution, est souvent plus difficile que l’on pense, mais avec de l’aide, des conseils avisés, la force intérieure que nous possédons en nous, c’est tout à fait possible. Vous avez déjà franchi une étape en maintenant vos distances. Je sais que ce n’est pas facile, mais, pour sortir définitivement de ce piège, le mieux est de rompre définitivement. Ne plus jamais donner de nouvelles ni en prendre. Ne pas répondre à ses appels, fussent-ils les plus désespérément pitoyables, car ils savent y faire , en comédie. Même si cela peut nous couter en connaissant une longue période de solitude, cela nous permet aussi de faire le point sur ce que nous étions avant cette rencontre, et ce que nous sommes devenus aujourd’hui.
Rien n’est impossible, chère Myriam. Ici, des gens bienveillants vous donneront des pistes pour vous aider à vous en sortir.
Je vous souhaite un bon rétablissement, de prendre du recul au maximum sur cette histoire et de réfléchir sur ce que vous avez pu apprendre sur le passé pas très clair de cet individu.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Merci beaucoup Forester pour vos mots pleins de sagesse et de bienveillance.
En lisant votre article j’ai réalisé que mon ex était un terrible manipulateur et je ne sais pas comment me sortir de ses filets. Il me fait culpabiliser pour qu’on reste en contact, il m’a rabaissé, isolé, fait douter de moi, j’ai quitté mon cursus universitaire sous son influence, j’ai eu droit aux insultes, aux menaces, à des menaces de violences physiques. Je passe mon temps à me remettre en question, à ne pas savoir quoi faire, je ne sais pas quoi penser de moi et de lui. Je n’arrive pas à lui parler, je me retrouve toujours en position inférieure. Je suis allée voir une psy mais je me sens démunie et très vulnérable entre chaque séance. Ca me fait vraiment peur. Ca peut sembler bête mais je ne sais plus où j’en suis, entre des tendances dépressives et suicidaires je dois absolument savoir que faire de mon avenir et sous son influence je n’y parviens pas. Je ne sais pas du tout comment me défaire de lui. Bref, j’ai lu votre article en cochant ce qui lui correspondait c’est à dire tout. Et pourtant je me sens coupable de faire j’ai l’impression que c’est moi qui ai un problème et qui abuse. C’est l’un des pouvoirs du manipulateur de parvenir à faire ça ? Rien qu’en postant ça j’ai peur qu’il tombe dessus et des retombées que cela pourrait avoir. En tout cas je suis désolée d’avoir déballé tout ça et je vous dis merci pour votre article !
Bonsoir à toutes et tous
Myriam,
Oui ! Je suis bien d’accord avec Adzo quand il vous conseille de vous barrez, oui
barrez-vous et si possible très très loin… et sans vous retournez !
C’est bizarre, le jour qu’il fait la connaissance de ma nièce quelques mois après
je me souviens avoir dit à la gamine : Si tu croise un homme comme x…. tu prends tes
jambes à ton coup ,tu changes de trottoir et tu cours sans te retournez !!
On a ri tout les trois !! amusant, non ? non ,hein!!
Le mien de margoulin avait et a toujours d’ailleurs les mêmes
agissements et comportements sur beaucoup de points que vous décrivez ici.
Très émue par votre et vos témoignages, je viens à mon tour essayer de vous
apportez un peu d’optimistes et vous dire de ne pas vous laisser entrainer d’avantage
dans leurs sombres entreprises de destructions, posez vous quelques questions
Que faites vous avec ce montre ? pourquoi continuez ? Isolez vous, ne serait-ce
quelques heures,quelques jours pour prendre un peu de recul.
voyez un médecin, un voisin, un proche, doit bien
en rester encore un, il vous tendra la main, croyez moi, essayez !!
Ne gardez pas toute cette charge qui vous ronge encore et encore, pour qui ?
A cause de ce frappé qui va finir par vous cloner avec un légume !!
Dingo le fou la voulu, tellement jouissif de me voir souffrir, je m’en rends
bien compte aujourd’hui de cet acharnement cette énergie déployée qu’il a tissé
telle une araignée dans le seul et unique but de m’anéantir, miracle !! j’ai osé prendre
un peu de distance
Cela fait quelques mois que je me suis enfuie et donc quelques semaines ou je me
délivre de l ’emprise d’avec ce malade, encore un peu de culpabilité mais ça
s’estompe à grand pas, je guérirai maintenant puisque je ne lui donnerai aucune idée
pour venir me salir et jouir de mes souffrances.
je peux même dire que c’est presque gagné, la confiance en moi et envers les autres
revient, le gout d’entreprendre, quelques petites sorties pour nous faire plaisir avec mes enfants qui n’ont pas trop compris la situation (comportement de pn)
ils approuvent la séparation, se doutaient bien que le couple allait mal
mais je n’ose pas ou ne sait pas comment leur expliquer.
Je me suis réveiller une petite trentaine d’années, je dois dire qu’il m’a bien fatiguée
et vidée de toutes ces sornettes à deux francs, ses sauts d’humeurs, ses caprices
ses tromperies, ses coups préparés à l’avance comme me faire des scènes en pleine
nuits pour des broutilles, me tenir la jaketance des heures et des heures, pour me
raconter quoi ? Ma mémoire en a pris un sacré coup !
Mon père est décédé j’avais deux ans je crois,ma mère a du travailler pour ma soeur
et moi ,ensuite elle s’est remariée, quitté par le beau père, donc à la maison
ma grand mère, ma mère et cinq enfants, une jeunesse assez joyeuse, plein de bons
souvenirs, j’adore ma famille, bon la suite se sera pour la psy.
Je l’ai rencontré j’avais 20ans, maman d’un petit garçon,on était perdus,oubliés tout les deux.
Pourtant merde je n’étais pas dingo, mais il me l’a tellement bien fait croire que je l’ai
suivi comme une zombie, ou je n’aurai jamais imaginer aller dans mes pires cauchemars.
Un beau parleur qui osait critiquer à longueur de temps des personnes avec lesquelles
il venait de passer (pour moi, un joli moment) hé ben non! ce foireux salissait tout et tout
le monde, ma famille, les amis (le peu) tous envolés !!
jusqu’aux amis de mes enfants, devant ,bonne mine bien sur ! et moi comme une conne
je n’osais pas intervenir, j’étais scotché, devenais aveugle et sourde en y repensant
il avait entrepris son travail de sape depuis belle lurette !!
Je voulais apprendre les langues et devenir interprète, j’adorai les cours
de rock, une fois inscrite, après trois courts , il a tout fait pour que je stop toutes activités
c’est loin, c’est nul…Je devais trop bien m’amuser sans lui semble t-il et sans contrôle…
il se faisait surtout c… quand je n’étais pas la, pas présente surtout
pour me retourner le cerveau, oui il a des yeux derrière sa tête de fou
un vrai espion, il disait souvent avant que je ne parle, je sais ce que tu vas dire, ce que tu penses, ou bien dans les derniers moments de vie commune : cherche tu vas trouver
et beaucoup d’autres phrases similaires aux votre ici sur le blogue.
Il contrôlait les vêtements que je portais , si ceux la ne plaisaient pas à dingo il me le
faisait savoir par un regard noir, en plein malaise j’allais vite au placard…
un retourneur de cerveau ( nommé par un proche) bien vu !!
Malheureusement, on s’en aperçois que tard, évidemment !! Mais, on peut s’en sortir
Moi, qui était plutôt meneuse, rieuse, sensible et très sociable avant de le laisser me grigriter ! sourire ,une loque j’étais devenu, il a vite fait à éloigner les personnes importantes pour moi.( ma famille qui habitait loin déjà,
Isolée, pommée avec mes deux enfants que je n’ai pas vu grandir, alors que nous vivions
la plus part du temps tout les trois, les avoirs élevés pratiquement seule, assumée beaucoup dans le quotidien, le scolaire, le travail,le ménage ( j’aurai du le faire dans ma tête,le ménage !! ) il aidait à pratiquement rien dans la maison.
Aussi lorse que l’enfumoir appelait ,je lui racontais tout , pourquoi ? quand j’y pense il ne me posait pas trop de questions au début,ou bien ,il parlait des heures au tel
après avoir raccrochée je n’étais pas bien, Ko ,debout !!
deux heures pour récupérer, bien souvent je ne me souvenais plus ce qu’il venait de raconter.
Alors, ne perdez plus de temps, pensez aussi à vous !!
Merci de m’avoir lu et merci de m’avoir accueillie, sans vous, trop compliqué de s’en sortir.
Plein de courage !! des sourires et des rires pour demain !!
Une pensée amicale pour Forester qui m’a vraiment bien aider ici
Bonsoir à tous,
Je vous prie de bien vouloir m’excuser de n’avoir pas donné de mes nouvelles durant quelques jours. J’étais chez une amie qui vient de se faire opérer, rien de bien grave, heureusement. Nous avons beaucoup discuté de nos vies passées, et voici un livre qu’elle m’a conseillé et qui pourrait permettre à beaucoup d’entre nous d’avancer: il s’agit de Soulevez des montagnes, ou l’art de réussir l’impossible, par Guy Cabana. Peut-être certains d’entre vous le connaissent déjà, mais je vous assure que ça en vaut le coup, quitte à en relire plusieurs fois des chapitres qui nous concernent .
Désolée, pas moyen de bien se connecter à cause d’une série de grosses tempêtes qui sévit en ce moment.
Avec toutes mes amitiés , Forester.
Je vis une relation avec un homme de ce type depuis deux ans, j’essaie de m’en sortir et
j’aimerais avoir quelques échanges avec vous afin d’y voir plus clair.
J’ai rencontré F il y a précisemment deux ans par le biais d’un site de
rencontres. Nous habitons la même ville, il a 54 ans, est divorcé et père de
trois enfants adultes (que je connais et avec lesquels je m’entends bien).
Il est employé bancaire sans ambition, ma situation pro est plus élevée que la sienne.
Lorsque nous nous sommes connus je me souviens avoir vite eu l’impression que quelque chose clochait, il était différent, je revois entre autre son
regard vide ; je me demandais ce qui se cachait derrière. Il parlait
beaucoup mais sans profondeur de tout et n’importe quoi, ne semblait pas
particulièrement cultivé. Je me demandais à qui j’avais à faire. Il me
faisait beaucoup rire, il est très fantasque, souvent très gamin. Sa façon
de passer du coq à l’âne pendant nos conversations me faisait sourire, sa
gestuelle lorsqu’il racontait quelque chose (il parle beaucoup avec les
mains). Il m’a séduite, je me sentais aussi très seule à cette époque. Nous
avons beaucoup de goûts en commun (musique, art, photographie, lectures,
cuisine, les bons vins etc.).
Avant de me rencontrer il a eu une relation avec une femme ; elle l’a laissé
tomber du jour au lendemain ; la raison de leur séparation m’est inconnue,
il n’en parle que très vaguement. Depuis ils ont repris contact sur
Facebook.
Sur le plan sexuel c’est un homme très demandeur, il a beaucoup fréquenté
les prostituées et les clubs échangistes. Il pourrait avoir une sexualité
déviante si je ne le frénais pas : faire l’amour c’est pour lui surtout
avoir des rapports sexuels, il plus dans le porno que dans la tendresse. Je
sais qu’il ne sait pas faire autrement. Je m’en contente.
Plusieurs mois après notre rencontre, un matin, il a explosé alors que
j’étais chez lui. Je ne me rappelle plus pourquoi mais il s’est mis à me
sortir de véritables horreurs (« mais pour qui tu te prends? ».), à me
reprocher un tas de choses, je ne pourrais pas vous dire comment cela a
commencé, cela m’est tombé dessus sans prévenir. Je ne comprenais rien, je
me suis mise à pleurer (je suis très sensible) et lui demandais d’arréter de
crier mais il continuait. Je pensais qu’il était devenu fou. Comme je n’ai
pas de moyen de locomotion et que j’avais pas mal d’affaires avec moi car je
logeais chez lui le week end, il devait me ramener en voiture et bien
entendu il m’a fait poireauter le temps de prendre un café et de m’innonder
de nouveau de propos vraiment humiliants. Ensuite il n’a donné aucun signe
de vie. J’étais complètement KO. Quelques jours plus tard, je l’ai croisé
dans la rue et suis allée lui demander des explications, il ne m’en a donné
aucune mais il paraissait réellement abattu. Je me suis dit qu’il avait pété
un cable et que cela ne se reproduirait plus. Il n’a pas présenté d’excuses
(par la suite il n’en présentera jamais non plus). Nous avons repris notre
relation.
Le climat changeait petit à petit, souvent j’entendais des réflexions
désobligeantes ; il a un point de vue très dominant qui ne supporte pas la
contrariété, des valeurs morales très ancrées par moment et à d’autres tout
le contraire/aucune droiture, il est très intolérant, exigeant. Et puis
surtout il n’a aucune vie sociale (en dehors du virtuel des réseaux sociaux)
pas d’amis (je n’en ai rencontré qu’1 seul pendant 20 mn), ses enfants qui
viennent de temps en temps lorsqu’il le leur demande. Je me disais qu’on
devait s’habituer l’un à l’autre, que je ne suis pas toujours facile non
plus, que nous devions mettre de l’eau dans notre vin etc.
En février de l’an passé (donc 6 mois après notre rencontre), j’ai emménagé
chez lui avec mon fils cadet. A l’époque je louais une maison dont le bail
arrivait à expiration. Je cherchais un logement et il m’a proposé de venir
chez lui. Au bout de quelques semaines les choses ont commence à mal tourner
Il refusait de m’aider pour quoi que ce soit, je me tapais tout le ménage,
il me rabaissait pour le moindre petit rien et lorsque mon fils allait chez
son père, il était odieux, humiliant, dénigrant, m’agressait verbalement…
Je m’enfermais dans la salle de bains pour pleurer et il m’insultait
derrière la porte. Il m’imposait des règles absurdes: je n’avais pas le
droit de me servir de mon sèche linge, je devais étendre le linge dehors
alors que je payais la facture EDF. Mon fils n’a jamais été témoin de ces
moments, devant lui il était tout sucre-tout miel et je dois dire qu’il
était gentil avec lui.
Ma santé a commencé à en payer les frais. Je devenais taciturne, je pleurais
tout le temps, je ne comprenais pas ce qui se passait, j’étais dans un tel
sentiment d’impuissance, je pensais devenir folle. Ce fut très dur, j’étais
dans un état de stress permanent.
J’ai cherché un logement en cachette que j’ai rapidement trouvé ; j’ai
organisé le déménagement toute seule avec mes amies. J’ai emménagé dans ma
maison (à l’autre bout de la ville) en septembre l’an passé. Je lui ai
annoncé 1 semaine avant que j’allais partir, il m’a dit « bon débarras ».
Mon fils m’a annoncé qu’il souhaitait aller habiter chez son père, j’ai
accepté. Je pense que toute cette histoire l’a énormémement touché. Je lui
en ai parlé bien entendu. Mon fils ainé refuse tout contact avec F.
J’ai donc récupéré mon autonomie et bien entendu il m’en a voulu. J’ai mis
notre relation sur le mode « pause » pendant plusieurs semaines, il me
relançait tout le temps. Il est parfois venu à ma porte pour soi disant
parler, mais finalement je devais entendre que tout était de ma faute, que
j’étais responsable de l’échec de notre relation. J’ai commencé à lire des
articles sur les pervers narcissiques, entre autre le livre de Marie-France
Hirigoyen sur le harcèlement moral. C’est comme ci tous les morceaux du
puzzle se sont emboités. Je sais que F est vraiment malade, qu’il n’a
aucun sentiment d’empathie, que ses capacités émotionnelles sont sous
développées, qu’il n’a pas d’affect, qu’il ne sait pas comment communiquer
autrement que dans la manipulation. Il déforme mes propos, parfois c’est de
la paranoia totale.
Enfin, je sais aussi que j’ai un vrai problème puisque je n’arrive pas à me
détacher de lui malgré ce qu’il m’inflige.
En février de cette année, j’ai appris que j’ai un cancer du sein (je suis
actuellement en traitement de chimiothérapie) et j’ai subi une ablation. Il
est revenu vers moi (mais par contre le jour de l’opération comme il
« boudait », il n’ a même pas appelé l’hopital pour savoir comment j’allais).
Notre relation a repris pour la énième fois. La différence est que j’ai pris
mes distances, je ne suis plus systématiquement disponible, je n’attends
plus rien de lui non plus, je ne lui parle pas de choses privées (car je
sais que ce que je lui dis va être utilisé contre moi ; il fait des
« dossiers » comme je dis), je ne lui demande aucune aide ni service, je ne
parle plus de choses personnelles, j’évite les sujets sensibles et lorsque
je le sens énervé je rentre chez moi. On se voit régulièrement et cela se
passe pour le moment assez bien. Je réalise bien que c’est parce que je me
suis adaptée à lui et non lui qui a fait des efforts.
J’ai espéré qu’il change, je sais qu’il ne le peut pas tant qu’il n’admet
pas qu’il a un problème. Je ne lui ai jamais dit non plus que je sais ce
dont il souffre.
Par contre j’ai parlé avec sa fille qui m’a raconté comment cela s’était
passé lorsqu’ils formaient encore une famille. F a psychologiquement
détruit son ancienne femme, ses fils se sont interposés plusieurs fois pour
protéger leur mère de la violence verbale de leur père. Sa fille a longtemps
consulté un psychologue. Ce sont des choses que j’ai appris par ses enfants,
il ne parle pas de son passé, du moins pas de celui-ci.
Pareillement, lorsqu’il est odieux et qu’il se calme (il faut compter 3
jours), il revient comme si de rien n’était sans aucune excuse, une totale
omerta sur son comportement. Lorsque je veux en parler c’est un monologue et
je dois faire attention à l’effet boomerang car il retourne mes propos
contre moi.
Il ne fait jamais de projets, il ne se projette jamais dans l’avenir avec
moi, nous vivons au jour le jour. Il me dit simplement qu’il veut vivre en
harmonie notre relation et que ma santé le préocuppe. C’est tout.
Je sais qu’il m’aime beaucoup par contre je me demande si ce dont il a
besoin c’est de moi ou bien de mon regard sur lui. Je sais que ma présence
le flatte, le fait que je sois plus jeune, mon emploi, je suis assez jolie.
Il se sent valorisé. Il me dit qu’il m’aime, me fait de temps en temps des
compliments.
J’aimerais lui parler de thérapie, lui dire que je veux l’aider car il doit
changer s’il veut me garder. Je n’y arrive pas, j’ai peur de sa réaction
alors que je sais que je ne veux pas continuer comme cela puisque tout
tourne autour de ma faculté d’adaptation à son problème et que je fais une
impasse totale sur mes besoins.
C’est difficile…
Bonsoir Myriam,
Votre témoignage est bouleversant et me replonge quelques mois en arrière ….
Vous décrivez à la perfection ce que j’ai vécu … Si je th ématise
– Aucunes excuses, normal les Narcissiques ne s’excusent jamais; ils ont raison …
Vous avez eu des impressions bizarres au début de la relation, que quelque chose n’allait pas , c’est normal ; moi aussi , et beaucoup de ceux et celles qui croisent un/une PN …
– La sexualité fait probléme , logique : chez un PN je ne sais pas ce que ça peut donner, chez une PN histrionnique , je sais : la sexualité d’une petite fille de 5 ans qui a le corps d’une femme de 30 ans et qui en joue en plus … J’ai toujours respecté ses désirs à elle , jamais les miens … Je sais , je suis un c***
– Les agressions verbales, sans raisons, une habitude à prendre avec les PN , avec cette impression de KO derrière , je connais
– Ses valeurs morales, trahies par la réalité, érigées en valeurs fondamentales de l’humanité , je connais aussi
– La santé, j’ai perdu 17 kgs en 3 ans, elle pas un gramme, le sommeil, elle non, elle est insomniaque
– oui c’est de notre faute si la relation échoue, bien sûr que oui … Evidemment , nous ne valons rien aux yeux de leur Narcisse, nous sommes des faire-valoir de leur Narcisse … Quand j’ai pu lui dire d’ailleurs, elle flippait pas mal
Oui vous avez un problème de dépendance affective, comme tous les co-PN (tout le monde l’est en fait , sauf à être sûr de dire qu’on est parfait , ce que dit le ou la PN, d’ailleurs) , c’est cela qui fait qu’on tombe dans leurs griffes … Mais eux/elles l’ont puissance 100 000 tant qu’ils n’ont pas une proie à capter … Le/ la PN meurt sans sa proie, la proie revit sans les PN … L’obsession des PN est de recapter une autre proie au cas où …
Les PN se foutent que vous soyez malade, par contre ça ne marche pas à l’inverse : la grande limite pour les PN est d’être malade à un tel point de n’être plus là pour lui/elle … Entre temps , vous pouvez crever.
SURTOUT ne lui parlez pas de thérapie, il vous le reprochera à vie, c’est vous qui êtes malade selon lui … Barrez vous, ne l’aidez pas, coupez les ponts … Mais rien ne vous interdit à aller voir un psy, mais pas parce que vous êtes malade, juste parce qu’une relation toxique vous a rendu malade : les PN exportent chez leurs proies leur propres maladies, ils s’en débarrassent …
Il ne vous aime pas, il a BESOIN de vous, c’est très différent … Vous pointez le doigt sur un truc fondamental que j’ai vécu : ce n’est pas vous qui importe, c’est le regard que vous portez sur lui, avec ce besoin enfantin d’être admiré : c’est ça l’égocentrisme, le besoin vital de s’intéresser aux autres mais pas pour ce qu’ils disent ou sont, uniquement pour le regard et/ou l’approbation qu’ils renvoient .
Il parlait beaucoup, de lui je suppose, comme ma tordue …
Oui, c’est dur de penser à soi aprés tout ça , mais je vous assure que c’est possible … Croyez en vous car vous êtes la seule personne qui puissiez vous faire du bien … Ne comptez sur personne d’autres pour cela … Je ne vous dirai pas ce qui est convenu de dire lorsqu’on sort d’une relation d’emprise ; « faîtes des projets, vivez … » Tout ça tombe à plat tant qu’on n’a pas fait un travail de deuil, introspectif, et psychanalytique … J’ai entendu ces phrases qui ne faisaient rien quand j’étais encore dans la relation, et même ensuite … On traverse une expérience de la MORT dans ce genre de relations, que personne ne peut piger, sauf à l’avoir vécu, et ça apprend , y compris entre ceux qui comprennent ce que l’on a pu vivre et ceux qui pensent qu’on a juste vécu une histoire d’amour qui finit mal … Entre ceux qui envisagent et ceux qui n’en ont rien à foutre … 🙂
Ca nettoie le passé ….
En tout cas , je vous souhaite d’en sortir, de laisser tomber, vous ne pouvez rien pour lui … C’est fini, vous l’aimez peut être mais on ne peut pas aimer une personne qui nous fait souffrir, on aimerait être aimé, le/la PN le décode avec un décodeur qu’on n’a pas car lui/elle vit de cette dépendance là …
Adzo
Merci beaucoup pour votre commentaire qui me touche beaucoup, oui nos histoires se ressemblent car elles parlent de la même incompréhension, de douleur,, de ce sentiment profond d’impuissance et de désarroi. Dans une relation saine se livrer, dire son intimité, raconter des épisodes de vie et partager des rêves est fondateur de l’intimité de couple, mais avec un manipulateur cela tourne à un effet boomrang car tout ce que l’on peut dire de nous peut être utilisé contre nous à long terme. L’essentiel est de prendre conscience qu’en aucun cas on ne mérite d’être traité comme cela. Il faudra que je fasse un travail sur moi pour me remettre. Vous, comment avez vous fait? J’aimerais vraiment aimé échanger avec vous.
Bonjour Myriam,
Par où commencer mon histoire … Si vous souhaitez en savoir plus je vous invite à aller dans la rubrique « mots et tortures » de ce blog, j’y ai pas mal livré de choses depuis juillet dernier … Mais bon, je résume …
J’ai re-croisé mon histrionique il y a bientôt 4 ans (c’est une de mes anciennes élèves qui a 12 d’écart avec moi et que je n’avais pas revu depuis le Bac) … Donc on se recroise, se revoit, on communique bcp (on habite à 200 kms de distance) ; et surtout mais c’est maintenant que je le décode elle me séduit, m’envoûte …
Elle m’envahit en fait, à coups de mails, sms, coups de téléphone, pour se plaindre de tout et de rien … Durant cette période qui dure en gros 1 an, je suis méfiant, sur mes gardes, ayant la sensation qu’il y a un truc qui cloche, qui ne va pas :elle se raccroche à moi en toutes circonstances, me confie des choses sur son passé (et encore c’est rien à ce moment là par rapport à la suite) qui sont assez dérangeantes, je ne fais pas gaffe et me laisse aspirer dans la relation …
Elle me fait surtout croire, au fil de la relation, à une vie possible à deux , un jour … Du coup, je me confie aussi , malheureusement pour moi, sur certaines choses de mon passé car s’il est normal dans une relation amoureuse de se confier, je me rends compte qu’elle utilisera cette connaissance sur moi contre moi … Elle détestait d’ailleurs lorsque je ne me confiais plus ou moins, que je ne lui raconte plus par le menu mon emploi du temps, mes occupations … Elle était là pour me démolir, elle faisait des dossiers comme vous dîtes bien, qu’elle déterrait à la moindre occasion, y compris des dossiers sur l’époque où je l’avais comme élève … Alors là, je me disais qu’elle exagérait quand même …
Je repère cela a posteriori à travers des séquences chroniques, régulières, de plus en plus rapprochées, sadiques et perverses : elle attaquait, agressait, ça partait au clash, et bien sûr elle me reprochait le clash … Dans les grands moments de rupture (il y en a eu 4 ou 5 en 3 ans) , elle revenait en mode très séductrice pour que je ne la laisse pas , et comme un c** je revenais …jusqu’au moment (en Décembre dernier) où j’ai décidé de couper les ponts, tellement il en allait de ma survie psychique et physique, malgré ses relances diverses … Game Over !!!
Mais cette rupture définitive de ma part n’est pas venue toute seule, ça a été un processus long : si j’analyse ma relation avec elle, je dirais que la 1ére année elle a tout mis en oeuvre pour m’installer sous emprise, la 2 éme année est assez paradoxale, entre lune de miel et lune de fiel, notamment parce qu’elle commençait sa phase de destruction, que je me révoltais contre ses pratiques , et la dernière année a été pour moi un lent processus pour sortir de la relation : j’ai commencé à entrer en thérapie vers Mai 2012; j’étais totalement enfumé, je ne comprenais rien à cette relation, et les séances s’enfilant j’ai commencé à comprendre certaines choses … Et puis je l’ai démasquée il y a à peu prés un an suite à de ses caprices et Double-Bind de plus, c’est la 1ére fois que j’utilisais le terme mais je lui ai dit qu’elle était une hystérique, c’est le 1er terme qui m’est venu, instinctivement, mais je ne savais pas encore à quel point ce terme était visionnaire … Elle est d’ailleurs entrée dans une rage folle ce soir là, ce que je peux comprendre car ce n’est certainement pas agréable de s’entendre dire cela, mais je n’en avais plus rien à faire
Ensuite, j’ai énormément lu, fait de recherches sur Internet mais aussi des ouvrages sur la manipulation mentale, les bouquins de Marie-France Hirigoyen, d’Isabelle Nazaré-Aga, et pas mal d’autres. … A partir de Janvier 2013, lorsque je n’avais plus les envahissements de la tordue (mais j’ai dû pour cela lui faire un sacré coup fourré pour qu’elle me lâche) , j’ai entrepris d’écrire (pour moi même) l’auto-analyse de la relation avec elle mais avec ma vision des choses et non la sienne … Ce fut une entreprise très féconde, une libération, même si j’ai vécu des moments très durs pendant 6 mois, j’en ai écrit 140 pages, tout en continuant mes lectures et mes séances psy …
De son côté elle a continué à m’harceler au téléphone mais d’une manière assez originale; j’ai reçu des appels masqués en séries entre Janvier et Juillet, alors que je n’en recevais jamais et que je n’en reçois plus d’ailleurs, sur mon fixe et mon mobile, jusqu’à ce que je lui règle définitivement son compte ce même mois … Je sais par des connaissances communes qu’elle a capté une nouvelle proie quelques temps aprés moi, je lui ai donc dit que si elle ne me lâchait pas définitivement, j’avertissais sa nouvelle proie de la si Belle personne qu’elle est … Je ne le connais pas mais je sais comment le joindre … En tout cas lors de cette dernière communication avec elle, j’ai pu dénoncer tranquillement l’ensemble de ses manoeuvres : Double-Bind en séries, Triangle de Karpman, shits tests dans tous les domaines d’adolescente attardée, fausses promesses, chantages en tout genre, culpabilisations à l’amour, menaces de suicide quand elle sentait que je lâchais l’affaire, l’effet-miroir, absence de ses actes d’amour quand elle m’en réclamait en permanence, son registre lexical de PN … Et je préfére vous dire que ce soir là, la Princesse avait perdu de sa morgue, de sa superbe, et notamment tous ses mots et phrases typiques de la rhétorique PN …
Voilà, pour l’essentiel de l’histoire … Ce que je retire de tout cela … Plusieurs choses ….
– D’abord que l’on a en soi des ressources extraordinaires pour sortir de la relation d’emprise et pour gérer cette période compliquée de la vie post-PN ..
– Que la vie sans ses envahissements permanents, sans justifications interminables à lui donner, sans elle quoi, est une nouvelle vie, bien meilleure.
– Que jamais plus, surtout dans une relation amoureuse, je ne me livrerai en confidences et que si la Belle a un problème avec cela, qu’elle trouve que c’est un signe de méfiance de ma part (ma tordue me l’a tellement joué à la confiance), alors je lui demanderai illico pourquoi elle veut savoir à ce point … Qu’est ce qui l’intéresse en fait à ce point ? De même que je n’accepterai pas non plus qu’elle me confie l’ensemble de ses malheurs … Je ne suis pas psychiatre, rôle dans lequel ma tordue avait voulu aussi m’installer … Une relation amoureuse et de couple n’est pas une thérapie …
– Que cette expérience a modifié en profondeur et pour toujours ce que je suis : je ne verrais plus jamais par exemple les relations amoureuses du même oeil, serai très méfiant face à des comportements que je sais désormais décoder à la première étincelle … Ceci ne veut pas dire que je renonce à toute vie amoureuse ou de couple, certainement pas, en revanche je sais parfaitement quel type de personnalités féminines je ne veux plus fréquenter et rencontrer dans ce cadre …
– Le gentil Adzo d’avant la relation PN, celui qu’on pouvait utiliser, au nom de l’amour, c’est terminé … Désormais on m’aime ou pas, mais on ne m’utilise plus … , et je préfére vous dire qu’il y en a que ça défrise dans mon entourage immédiat …
– Que lorsqu’on s’épuise dans ce genre de relations, c’est parce qu’on a une image de soi dévalorisée, que le/la PN contribue à dévaloriser encore plus, que l’on ne parvient pas à se respecter soi même, à s’aimer suffisamment soi même pour tolèrer l’intolérable, accepter l’inacceptable … J’avais beau me révolter régulièrement, je ne parvenais pas à décrocher, à la laisser dégivrer toute seule quelques soient ses relances mielleuses ou séductrices :au début c’était par culpabilité vis à vis d’elle (sur le mode, la pauvre, elle est si malheureuse, je ne vais pas l’abandonner) , ensuite c’était par lâcheté vis à vis de moi … Jusqu’au moment où la torture va trop loin …
– Enfin, grâce à ce blog et à certains conseils qu’on a pu me donner (merci Françoise, notamment, mais aussi Forester, Carole, Hélène, Val, Lalouette … ) , j’ai compris que je n’étais pas tombé sur la PN par hasard (de toute façon, elle même me le disait, donc vous voyez, elle savait pourquoi elle était là) , que même si les pratiques de la Belle ont été puissantes pour me faire tomber, me séduire, que j’ai résisté à ça pendant 1 an, ça n’explique pas pourquoi je suis tombé sous sa dépendance, sous son emprise alors qu’avant cela certains signes avant coureurs et coups foireux de sa part auraient dû me mettre la puce à l’oreille …
C’est donc tout un travail sur moi même que j’ai à faire, que j’ai commencé à faire sur ma propre dépendance affective dont vient se nourrir le ou la PN …
– Ce travail, même s’il n’est jamais fini, commence à porter ses fruits car je retrouve le goût de vivre, l’envie de faire des choses, de réaliser des projets pour moi et pour personne d’autres … Me faire plaisir à moi … C’est tout bête, et plus facile à dire qu’à faire, mais c’est le secret de l’autonomie psycho-affective … Ce qu’un/une PN est bien sûr incapable de faire par lui/elle même … La mienne avait BESOIN de moi , en tout cas d’une proie, pour vivre, être, et faire des choses … Les projets peuvent être simples d’ailleurs pour se faire plaisir à soi même; par exemple en ce moment , j’ai décidé de bouger mes meubles, de reconfiguer totalement l’intérieur de mon logement …
Cordialement, et en espérant vous avoir donné des pistes … Vous avez sûrement fait le plus dur en prenant conscience que votre relation avec le PN est destructrice …
Adzo
Bonsoir cher Adzo,
Merci infiniment pour votre réponse.
J’ai consulté effectivement très attentivement vos messages dans la rubrique que vous disiez ; vos témoignages, vos analyses, réflexions et conseils sont très percutants. Votre histoire est tellement reconnaissable. Je connaissais le terme d’injonction paradoxale, je crois qu’on s’est tous un peu documenté avant d’atterir ici 🙂 Je voulais aussi citer Jean Charles Bouchoux qui a écrit un bouquin très intéressant sur les pervers narcissiques.
Une phrase lue qque part m’a fait tilt: « Le PN n’est pas fou donc à priori responsable de ce qu’il fait » c’est justement ce qui rend cette relation incompatible avec toute forme d’amour. Le fait que l’on s’accroche se rapporte à notre propre histoire, quitter cette personne toxique nous amène à faire un travail sur nous. C’est vers cette voie que je dois me diriger.
Vous dites avoir écrit bcp de pages, c’est bizarre car j;’ai commencé un journal lorsque j’ai cru perdre la tête engloutie dans la spirale négative de cette histoire. Je n’osais pas en parler autour de moi car je ne comprenais pas ce qui se passait.
C’est bizarre car pour aimer j’ai besoin d’admirer or je n’ai jamais éprouvé ce sentiment pour lui, au contraire je ne le trouve pas intelligent ni sur le plan intellectuel ni sur le plan émotionnel. Oui alors pourquoi reste t’on avec quelqu’un qui veut nous nuire et nous faire du mal?
Ce forum est formidablement enrichissant.
Merci à vous et amitiés des Pays Bas.
Myriam
Bonjour Myriam,
Vous posez là une question forte intéressante : qu’est ce qu’il fait que l’on reste dans une relation toxique ? … Je pense qu’il y a plusieurs mécanismes à cela si je le vois à travers le prisme de la relation que j’ai vécue …
– D’abord le fameux Triangle de Karpman: quand j’ai découvert ce truc il y a quelques mois , je suis tombé de l’armoire tellement c’était ce que j’avais connu … Ma tordue s’est « inventée » des persécuteurs en tout genre, notamment des hommes évidemment, tout un tas d’événements dans sa vie qui faisait d’elle une Victime perpétuelle … Evidemment avec mon esprit chevaleresque à la c** (le gentil Adzo) , j’ai voulu la sauver … Je me suis donc installé dans la position si inconfortable et inconsciente du Sauveur, position mortelle à long terme … Car la Princesse, je le comprenais au fur et à mesure, ne voulait pas être sauvée; elle avait trop à y perdre, son statut de Princesse à sauver à vie justement … Un truc qu’elle détestait d’ailleurs, c’est si jamais j’inversais les rôles dans ce triangle infernal , notamment en la mettant dans le rôle de mon bourreau et moi de sa victime … Alors ça elle n’aimait pas du tout, c’était elle la Victime, même si cela l’obligeait à nier les évidences… N’empêche que si je voulais mériter son amour, je devais répondre de façon permanente à cette position du Sauveur, de Grand consolateur de toutes les misères qu’on pouvait lui faire, sinon « j’étais méchant et vilain » … Parfois, je lui demandais pourquoi, puisque les hommes étaient tous pourris selon elle, y compris moi bien sûr, elle venait me causer ?? Bon ça s’était vers la fin …. Généralement elle avait une réponse cousue de fil blanc pour me maintenir là, « tu es si différent toi, tu es intelligent, tolèrant, tu me comprends » … Mais bien sûr, continue à me pôlir le nombril, va !!
– Un deuxième mécanisme connexe tient au fait que lorsqu’on se positionne en Sauveur, on devient important (et utile 😦 ) aux yeux de soi-même … Disons que narcissiquement ça nous fait revivre en se rendant utile, voire indispensable auprès du prédateur à sauver … A sauver oui, mais de quoi ??? Quand on commence à se poser la question, c’est qu’on a la réponse … J’ai bien compris de quoi il fallait que je la sauve, sauf qu’elle n’est pas sauvable, c’est impossible, même pour un psy professionnel …
– Enfin, mais là je ne parle que pour moi, la présence du/de la PN nous fait vivre des états émotionnels à la fois paradoxaux et intenses … A la longue je m’étais habitué à cela , y compris à ses envahissements quotidiens … C’est bien cela qui nous fait peur lorsque la relation s’arrête, le vide sidéral qu’il va falloir occuper autrement, tellement la relation était devenue absorbante à tous les niveaux , sans sensations fortes, bref revenir au réel , sans montagnes russes émotionnelles et affectives … Ca crée un vide certain mais il vaut mieux ce vide là qu’un plein trop plein … Ceci renvoie à notre propre angoisse abandonnique, notre propre peur d’être abandonné et c’est pour cela que l’on repousse le moment … Il y a aussi , au delà, mais ce n’était pas mon cas, l’ensemble des contingences matérielles, des enfants …. , des conventions sociales, du « qu’en dira t-on » qui sont aussi des freins puissants pour sortir de la relation
Je n’ai rien lu de Jean Claude Bouchoux mais je suis allé sur son site Internet il y a déjà quelques temps et j’ai vu certaines de ses interventions télévisées … J’apprécie beaucoup qu’il insiste sur l’indentification projective; l’effet-miroir en fait, tellement j’ai connu ça avec elle, et avec le recul j’observe qu’en fait elle me parlait d’elle, de toute façon elle ne parlait que d’elle pour le meilleur, mais aussi pour le pire, elle projetait sur moi en fait l’ensemble de ses défaillances et failles, m’attribuant ses tares … Certes j’ai des tares, comme tout le monde, mais pas comme elle, pas les siennes surtout …
Et cette idée de collage aussi, c’est tellement ce que j’ai vécu : elle était maline, elle ne me lâchait pas les baskets, m’inondant de messages, mails, sms, d’appels téléphoniques lorsqu’elle savait que je n’étais pas chez moi , histoire de ne pas me permettre de respirer, de mettre de la distance, de pouvoir réfléchir, messages dans lesquels elle pouvait à la fois me faire tous les reproches de la terre si jamais on avait eu un clash mais tout en venant me reséduire, me recapter … Des messages de cette nature, j’en ai eu des tonnes en 3 ans … Une artiste du Double Bind et des messages clivés …
Amicalement, du Sud Gascogne
Adzo
Cher adzo et Myriam,
« plein trop plein », qui en fait n est qu un vide abyssal…car chez le/la pn, tout est en toc! leurs mots, leurs sentiments, ne sont en fait que qu une imitation .les plus doués, sont meme une imitation parfaite de ce qui constitue notre humanité: joie, tristesse, empathie, etc, etc…avec un but: s approprier les émotions de l autre, dont, ils sont en général, fort envieux, jusqu à détruire l autre, pour ne plus faire face, à leur propre absence d émotions…tout simplement humaines
bref, un peu, comme la pub canada dry; ça en a l apparence, la couleur, etc… 🙂
amicalement
carole
Oui, chère Carole,
Bien sûr que c’est un « trop plein », plein de vide 🙂 qui se dégonfle comme un ballon de baudruche à la première occasion …
Elle avait des talents de comédienne extraordinaires, simulait ses émotions , y compris ses larmes , j’en ai eu quelques exemples spectaculaires, se jetant à mon cou mais avec des larmes de crocodile, des larmes feintes , assez bien mises en scène mais mal jouées, j’ai fait un peu de théâtre donc ça se remarque, l’obligeant à trouver des peines un peu plus sincères pour maintenir le drame …. Mais il lui fallait se caler sur mes larmes à moi, sincères et profondes, l’expression d’une tristesse et d’un désespoir infinis parfois …
En réalité, ça lui faisait plaisir que je puisse pleurer à cause d’elle, elle parvenait à mesurer son pouvoir, son emprise, le désarroi dans lequel elle me mettait … De même que mes joies, grandes ou petites, la frustrait : comment pouvais -je être heureux, satisfait de quelque chose si ça ne venait pas d’elle, si elle n’en était pas à l’origine ?
Au sortir de la relation avec elle, j’ai eu cette sensation que vous décrivez bien , comme si j’étais dépossédé de la gamme de mes émotions humaines (empathie, joie, tristesse … ) comme si elle me les avait volées … Un vrai hold-up émotionnel !! Me restait juste de la colère ; et encore …. Pendant plusieurs mois, alors que je suis plutôt d’une nature assez sensible, je n’éprouvais plus aucunes émotions, étais indifférent, avec une incapacité à verser la moindre larme aussi … Normal, elle avait tari la source … Finalement, le truc qui est revenu en premier, c’est l’humour et une certaine auto-dérision, deux choses qui permettent de mettre à distance …
Mes amitiés
Adzo
Je trouve curieux qu’une liste caractèrisant les manipulateurs, soi-disant, montre des comportements que la plupart des gens peuvent s’attribuer à eux-mèmes, ou à leurs chefs.
La manipulation ferait-elle partie des relations humaines ? Ou plutot l’influence.
Le problème n’est pas tellement celui de cette liste car en effet tout un chacun peut manipuler , faire de la manipulation pour obtenir un avantage, tant au boulot qu’en amour ou amitié … Et tout le monde peut se retrouver dans certains comportements de manipulation car nous sommes tous manipulateurs, pervers, narcissiques, paranoaiques … Et vous avez raison de considérer que la manipulation fait partie des relations sociales et humaines, et de plus en plus sûrement; à travers le marketing, la publicité, la propagande médiatique … , simplement faut il savoir la décoder, encore plus lorsqu’il s ‘agit de relations inter-personnelles …
Car il y a une différence de taille entre FAIRE de la manipulation de temps à autres, et ETRE manipulateur ou manipulatrice … La question est une affaire de dosage et d’occurences, de fréquences des manoeuvres manipulatrices …
Ainsi Isabelle Nazare-Aga insiste bien sur le fait que pour commencer à repèrer un manipulateur/trice, il faut que la personne présente au moins 15 caractéristiques (sur les 30) , et ensuite que ces caractéristiques se répétent régulièrement … Là, la manipulation devient pathologique, une sorte d’essence de la personne malade …
Ma PN histrio-narcissique présente entre 25 et 28 de ces caractéristiques que j’ai pu repérer car cela revenait régulièrement et je ne me suis pas contenté d’impressions vagues , j’ai mis des exemples concrets de situations vécues avec elle, de ses mots et de ses actes ; toutes choses revenant de façon chronique, répétitive …
Juste un exemple : elle ne mentait jamais, selon elle évidemment … Car pour elle ce ne sont pas des mensonges, juste des arrangements pour que le réel s’adapte à ses représentations psychotiques du monde afin de calmer la dissonance cognitive qui la travaille … Du coup, pour ne pas apparaître folle à elle même , elle doit arranger le réel à sa sauce Narcissique afin de calmer ses souffrances … Donc elle ne ment pas car le menteur sait qu’il ment, elle non, elle ne le sait pas la plupart du temps car elle est mythomane; c’est la maladie du mensonge, s’inventait des mythologies, des ennemis, des histoires, des persécuteurs fantasmés, des drames , les amplifiait tout au moins, pour se faire plaindre, se poser en victime …
Adzo
Bonsoir,
Je suis victime d’un manipulateur, je l’ai bien réalisé de par son attitude (même si je ne suis pas un fervent adepte de la psychologie, force est d’admettre que le fait qu’il remplisse pratiquement tous les critères de cette liste est en soit une confirmation de ce que je sais déjà), sa réelle « vampirisation » de ma personnalité et de tout ce qui pouvait plaire chez moi, me dévalorisant tout en entretenant une étiquette inattaquable, et par l’état destructeur dans lequel il me laisse depuis…
« Si tu le sais, pourquoi ne le fuis-tu pas ? », me direz-vous…
La contrainte, car une troisième personne que je ne veux absolument pas perdre est impliquée, implicitement comme « otage » du manipulateur et m’empêchant de couper tout lien avec lui sous peine de la perdre…
Mes excuses pour ce qui va suivre mais un résumé très concis est nécessaire, par pertinence pour bien cerner ma situation avec un minimum d’objectivité :
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Nous nous sommes tous trois rencontrés à des cours du soir au début de l’automne 2010, le manipulateur (appelons-le « M »), elle (appelons-la « L ») et moi…
Ma vie depuis l’enfance fut très difficile, plus proche de l’euphémisme que de la victimisation j’ai connu plus de choses horribles que la plupart des gens de mon âge (j’ai à ce jour seulement 25 ans).
En tant que personne très vertueuse ayant toujours vécu dans un climat contraire à ma nature, je vous laisse imaginer ce que j’ai dû subir en ayant la force de caractère pour rester fidèle malgré moi à des valeurs comme la gentillesse et la générosité, l’honneur et la dignité, l’honnêteté et l’intégrité, l’abnégation, et enfin la confiance et la franchise purs.
Ceci contribuât à ma déchéance, le comportement destructeur des autres fut en effet à chaque expérience disproportionnellement inversé par rapport à mes intentions franches et ma bonne attitude…
Donc je me présentais pour la première fois à ces cours comme un jeune (vieil) homme détruit, vide et poussé depuis longtemps à se vider de toute émotion, sans attaches, espoir ni avenir, ayant toujours été pratiquement seul et livré à lui-même.
Intérieurement, car je ne déversais pas mes souffrances sur les autres et fît l’effort gratuit de m’ouvrir (encore) aux autres… Au final, encore à mes dépens.
À ce jour uniquement trois personnes constitue ma « famille » : Mon « frère » de substitution (meilleur, et longtemps seul ami depuis l’enfance), L et M…
Bien qu’à ce moment-là j’ai mal interprété ma réaction -après un deuil sentimental très fort de quatre ans jusqu’alors, et une fuite de tout contact social entraîné par mon instinct de survie, quand j’ai rencontré L j’ai senti l’amour renaître en moi, mon intuition ne me faisait jamais défaut et j’eus raison : Elle me correspondait plus que n’importe qui et me ramenait à la vie là où toute la gente féminine me révulsait…
Parallèlement, nous nous sommes rapprochés également, M et moi, selon la schématique bien connu ici du manipulateur jusqu’à devenir aussi proche de moi que mon frère.
À l’époque, c’est lui qui complexait sur moi par à la vie que j’ai vécue et les chances qu’il a eu tandis que je n’en ai jamais.
Puis il y a de cela juin 2012, je lui avouais mon amour profond pour L par sincère amitié pour lui.
Sentiment qu’il partageait déjà à ma connaissance, mais je mis plusieurs fois les points sur les « i » avec lui car je ne voulais pas de jalousie ou de destruction dans notre amitié.
Il partageait cette règle et prétendît s’y conformer, du moins c’est ce que je croyais…
Depuis, il passa progressivement son temps à se rapprocher de L par tous les moyens, très souvent à mes dépens, selon les attitudes et comportements évoquées dans les critères de reconnaissances listées ci-dessus, se servant de moi, profitant de mon abnégation ainsi que de mon sens sincère de l’amitié et de ma confiance, mais surtout de mon amour dévoué pour L… Et je me suis fait avoir à chaque fois…
M parvînt jusqu’à se greffer définitivement l’étiquette d’ « irréprochable bonne âme » malgré ce qu’il m’a fait, et même devenir le meilleur ami de L, « inverser » nos rôles à ses yeux et finalement obtenir de L tout ce qu’elle refuse de moi, ainsi qu’à ne voir mes qualités que chez lui tout en m’attribuant ses défauts à lui…
Et contrairement à ma franchise du début auprès de L et mon amour qui se dictait lui-même de toujours se faire passer après elle, elle reçoit toujours mal mes intentions là ou elle les acceptent et se montre complaisante avec M, alors qu’elle ne nous aiment ni l’un ni l’autre de cette façon, c’est formel… Mais cela ne nous empêchent pas d’être intimes, nous avions toujours été d’accord là-dessus et je ne l’ai pas harcelé sur mes sentiments, bien qu’encore un fois comme toujours M fut privilégié pour cela. Combien de fois n’ai-je pas entendu -unilatéralement de L- comme excuse pour un refus « Non, il va mal le prendre ! »…
Le peu de choses que j’ai pu réussir à partager avec L, M a réussi à les détruire ou se les accaparer, si bien que je ne peux plus rien faire avec elle s’il n’en est pas mêlé d’une façon ou d’une autre.
Elle m’a reproché mon affection en se disant « n’être pas le centre du monde » mais traite M comme si lui l’était (en cas, il est systématiquement entre nous deux), elle refuse ou décommande chaque fois que je souhaite partager quelque chose juste à deux, mais accepte avec enthousiasme quand il s’agit de lui. J’ai toujours dû faire plus de concessions injustes et à sens unique tandis qu’il faut toujours tout faire en fonctions des sentiments de M qui réussit à se rendre omniprésent et indispensable à une relation qui ne le concerne pas…
Il a réussit à détériorer mes liens avec elle alors que nous partagions d’ores et déjà bien plus de points communs qu’il ne s’en est attribués à force de demi-vérités et de pêches à l’information, à me mettre dans un tel état de mal-être et me pousser à des fautes que je n’aurais jamais commises de mon propre chef, ainsi qu’à s’en sortir avec les honneurs quand il en commettait une envers moi et présentait comme « involontaire » et « bien intentionné » en jouissant de la réputation auréolée qu’il a entretenue…
Et malgré que ce soit de très loin ma première fois avec un manipulateur (mes propres consanguins furent tous de cette trempe, à quelques exceptions décédés depuis), je n’ai rien pu faire pour empêcher cela, que ce soit l’inaction ou l’action il réussit toujours à obtenir ce qu’il veut de L par les sentiments…
Alors que j’ai tenté souvent de lui (L) faire entendre raison, elle me démontre malheureusement malgré ses dires qu’elle est manipulée par M et refuse tout simplement d’accepter les vérités qui ne lui conviennent pas : Quand lors d’une situation où j’ai été encore sciemment laissé sur le côté à cause d’un « nouveau malentendu » de M, où rien ne pouvait excuser son comportement et où je n’avais rien à me reprocher du tout, la conclusion fut d’autant plus blessante que lorsqu’elle cherchât toutes les excuses du monde pour lui.
L a trouvé des reproches à me faire qui n’en étaient pas, et encore une fois blanchi M de tout soupçon…
L m’a reconnu de sa propre bouche il y a longtemps qu’il était jaloux, mais refuse de le voir dans son comportement et m’attribue tous ses défauts : jalousie, susceptibilité, manque de franchise, remise en question perpétuel de ma confiance et de ma fiabilité, possessivité…
J’ai même eu droit de sa part à un ultimatum il y a un mois, disant pourtant qu’elle tenait à moi…
Je me retrouve après toutes les conséquences psychologiques et physiques de cette situation et de graves dépressions, la proie d’un chantage implicite où sa présence dans ma vie dépendra de ma relation avec M et de mon acceptation ou non à m’effacer pour n’être ainsi dire que « son ombre » ou la « troisième roue », et ce malgré toute la vertu et les bons sentiments dont j’ai toujours fait preuve. N’est-ce pas malsain comme situation ?
Et tout cela, bien sûr, M le sait…
Depuis que je lui ai fait comprendre que je l’avais bien percé à jour et que je ne me laisserais plus faire, il redouble d’efforts non pour « m’éloigner d’elle », mais à faire en sorte que l’écart se creuse et que les choses se fassent de L ou de moi tout en prétextant « bien faire, aider… »…
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Je vous arrête de suite et vous l’affirme, les laïus du genre « il y a d’autres choses dans la vie » ne s’appliquent réellement pas à mon cas et ne m’aideront absolument pas : Si je la perds, je n’ai plus rien…
Ni famille, ni aides ou facilités sociales, ni argent ou moyen de faire des activités XYZ, ni travail ou aide pour en trouver et me forger un but ou concrétiser des rêves, ni bonne santé…
Rien de rien…
Je n’ai jamais eu d’exigences illégitimes (ou du moins ridicules par rapport à celles qui me sont demandées)…
J’aimerais juste trouver une solution pour pouvoir me débarrasser de M sans perdre L, qu’elle l’accepte sans forcément reconnaître la nature de M, et indépendamment de lui, faire renaître mes liens profonds avec elle comme elle m’a fait renaître, car contrairement aux autres, je n’ai qu’elle de valeur dans ma vie…
Mes excuses pour ce résumé restant long, je le considère indispensable.
Une aide ou un conseil vraiment pertinent sera la bienvenue…
Bonsoir,
Dans l’histoire que vous exposez tout semblait bien aller entre vous trois jusqu’au jour où vous vous êtes rendu compte que vous n’aurez pas l’exclusivité avec L…, quand M… se rapprochait de plus en plus de celle-ci. C’est là que j’identifie une rupture dans votre récit. Les péripéties qui suivent semblent davantage être la conséquence de vos réactions face à cette situation.
En effet, permettez-moi de vous faire remarquer plusieurs choses, histoire d’étayer mon propos. D’abord, vous ne vous attardez pas sur la manipulation dont L… serait victime. Vous dites que M… s’est rapproché de L… en manipulateur. Pourtant, vous ne sembliez pas exclu de cette relation à trois puisque vous dites ne pas pouvoir être en contact exclusif avec L…, en raison de la présence systématique de M… « d’une manière ou d’une autre ».
Ensuite, vous ne nous présentez L… que sous l’angle des reproches qu’elle vous fait et qui dénotent une certaine possessivité chez vous, vous conduisant à dévaloriser M… aux yeux de L…, sans succès. Je n’identifie pas une réaction de L… qui procéderait d’une intervention de M… alors que ses réactions consistent à repousser votre besoin d’exclusivité en vous « reprochant votre affection » et en vous faisant entendre qu’elle « n’est pas le centre du monde ».
Au vu de votre histoire, vous paraissez comme une victime d’un manipulateur qui demande à s’en débarrasser, alors qu’à la lecture de votre récit, vous tentez de persuader L… que c’est elle qui est manipulée… Si M… est effectivement un manipulateur, j’ai du mal à cerner qui est la victime. Vous, qui ne sembliez pas exclu du trio jusqu’à ce que vous ayez vu d’un mauvais oeil un rapprochement entre M… et L… ? Ou alors L… qui vous « reproche votre affection » en vous disant qu’elle n’est pas le centre du monde ?
Je pense que vous vous trompez de combat lorsque ce qui vous parait être de la manipulation s’apparente davantage à un rapprochement banal de deux personnes.
Je ne vous dis pas ça pour vous contrarier, mais simplement pour indiquer que la solution à votre problème serait de ne pas vous CROIRE dépendant d’une personne et de parvenir à voir que vous avez un potentiel d’autodétermination. Vous pouvez parfaitement vous accomplir au contact des autres ou d’une personne en particulier, sans tomber dans de la dépendance. Ca c’est dans la tête. C’est un peu comme quand on subi une rupture amoureuse et qu’on croit que jamais on ne rencontrera un être aussi exceptionnel. Rétrospectivement on se rend bien compte que ce n’est pas vrai, alors qu’on aurait pourtant mis sa main à couper qu’on ne serait plus jamais heureux.
Votre lourd vécu ne doit pas être un poids. Ce n’est pas parce que vous avez vécu le pire, que vous devez regarder les moments positifs que vous vivez comme ne pouvant laisser place à des moments meilleurs encore ; c’est pourquoi vous aurez plus à y gagner en laissant la page se tourner.
Vous avez d’ailleurs parfaitement identifié votre problème lorsque vous rejetez par avance les réponses les plus élémentaires qui pourraient vous être apportées sur ce site. Cela dénote chez vous une certaine lucidité qu’il faudrait peut-être à présent mobiliser pour les choses les plus essentielles.
Amicalement.
Bonsoir TOM,
Ce qui va suivre ne reprend pas une série de situations isolées, mais la récurrence de chaque situation depuis mon problème :
Ce que j’ai noté dans le texte précédent, c’est le changement anormal de L dans son comportement, qui est contradictoire (par rapport à sa personnalité, ses propos, principes ou actes que j’ai connus) et sélectif suivant qu’il s’agisse de moi ou de M :
Je ne souhaitais pas l’exclusivité avec L et la garder pour moi seul, je ne suis pas comme cela et j’ai toujours respecté son désir de liberté. Mais pouvoir garder ce lien fort avec elle. Cette relation que j’avais avec elle est « vampirisée » par M (en construisant sa relation avec L souvent au dépend de la mienne), et comme je le craignais M s’assure toujours maintenant d’avoir l’exclusivité de son attention et d’être mis en avant, et quand nous sommes ensembles tous les trois, je n’existe pratiquement plus.
Pour exemple, M tiens non-stop le crachoir et l’attention, mais si j’ouvre la bouche, soit L me rabroue parce que « je l’interromps », soit il attends que j’aie à peine fini ma phrase – ou m’interromps lui-même dans mon élan – pour reprendre ce crachoir et ramener la conversation sur lui, parfois même ils discutent entre eux deux en m’ignorant complètement alors que je suis juste à côté d’eux.
Une chose que nous partagions exclusivement, L et moi, ce sont nos discussions et leur niveau intellectuel, mais par coïncidence à partir du moment où M à sans arrêt tiré sur la corde sensible en rappelant sans arrêt à quel point il complexait de ne pouvoir tenir des discussions de notre niveau, je n’ai plus pu tenir avec elle un échange de plus de 30 secondes sans qu’il ramène tout à lui…
M arrive toujours à s’arranger pour la voir à deux pour quelque chose, mais à chaque fois que je souhaite (« lui propose de… », plus exactement) la voir seule, que ce soit pour une activité ou simplement la voir, elle implique M sans me demander si je ne me montre pas ferme, sinon elle est toujours prise ou reste sans réponse pour finalement décommander en dernière minute en invoquant quelque chose qu’elle a prévue ou un imprévu.
Jamais je n’ai pu faire avec elle une activité à deux…
Quand j’ai une idée et que je l’applique ou la propose (sachant pertinemment que cela lui plairait), je me prends une reproche ou un refus. Si M s’approprie cette même idée et l’avance (sans rien dire, et parfois même quelques instants après ma proposition), la réception de L est totalement contradictoire : L l’accueille comme une bonne idée, elle le complimente et il obtient même sa reconnaissance.
Souvent quand elle me dit « noir », elle dit « blanc » à M…
Il a des moyens (financiers, véhicule…) que je n’ai pas et dont il s’est beaucoup servi pour « rendre service » (même quand on ne lui a rien demandé) et « faire de la surenchère » auprès de L et lui instiller en permanence un sentiment de reconnaissance, là ou je souhaitais simplement rendre L heureuse d’une façon ou d’une autre par attentions simples et gratuites, lui faire plaisir et voir ce plaisir dans ses yeux, comme avant. Mais M fait de la surenchère (croyez-moi, avec lui c’est automatique : Quand je veux faire plaisir à L, qu’il le sache ou non à l’avance, il ne peut rester à sa place et remets à chaque fois une couche au-dessus de moi, même quand je le remets à sa place). Cependant c’est à moi qu’on reproche d’en faire trop et de surenchérir…
Là ou avant je pouvais lui démontrer mon affection (sans arrière-pensée ni exagération, L étant la seule personne avec qui je me montre ainsi démonstratif), « M » se le permet plusieurs fois et pendant un long moment, dans un court laps de temps, sans que cela dérange ou soit accusé d’être « collant » (pourtant, il l’est), mais si j’ai le malheur de simplement vouloir la prendre une fois dans mes bras, je me fais rejeter avec tous les arguments du monde (« je ne suis pas très démonstratif », « il fait trop chaud »…) où de déposer un baiser sur sa joue, je suis trop « affectueux ». Je me fais reprocher EXACTEMENT le comportement de M et les libertés qu’il se prend…
Quand j’organise quelque chose (maintenant, sans consulter M), il arrive encore d’une façon ou d’une autre à s’y mêler et tout chambouler (sans réelle nécessité à chaque fois, mais une raison pseudo-logique est toujours avancée), pour tout contrôler et faire « à sa façon » (ce qui a souvent compliqué inutilement les choses et m’a porté préjudice, comme un écartement pur et simple d’une activité mais prétendument « dû aux circonstance et involontaire »), s’accaparer l’organisation et la reconnaissance qui en résulte (« Tu as fais un bon travail », « Merci pour tout ça »,… dixit L)…
Avec un climat pareil, je vous invite à ne commettre aucune maladresse ni erreur.
Surtout quand ce n’est pas tout récent, et que ces causes sont présentés comme des « conséquences » de vos erreurs et des excuses pour les reproches faites, qu’elles soient ou non réellement justifiées…
J’ai essayé d’ouvrir les yeux de L sur cela, de la façon la plus objective étant donné les circonstances et non par méchanceté gratuite mais parce que je l’aime et que je ne veux simplement pas la perdre, mais elle m’a montré dans son attitude qu’elle refusait les vérités qui ne lui convenaient pas. Elle pardonne d’emblée M s’il commet une « erreur » envers moi, mais si je fais un pas de travers sans mauvaises intentions je me prend un « coup au coeur » et L me rappelle à quel point « M est si gentil, si serviable, si… », qualités qu’il n’a pas trouvés tout seul, car il m’a beaucoup pris en exemple à partir du moment ou il a constaté à quel point ces traits de ma personnalité attiraient L.
Si elle ne peut excuser M d’un attitude ou d’un acte (je la cite : « L’erreur est humaine », « c’est normal de se montrer parfois égoïste »), elle noie la poisson et joue la Suisse (seulement dans ce sens), Or cette complaisance d’L ne s’applique jamais me concernant : Je me fais soupçonner d’agir égoïstement là ou je veux simplement lui faire plaisir, avec désintérêt pour moi-même (autre que mon plaisir de lui faire plaisir)…
J’ai donc arrêter de lui faire entendre raison, mais j’aimerai pouvoir continuer notre relation, développer de nouveau ce lien très intime que nous avions de notre côté, sans chercher à faire disparaître M mais sans lui, sans son omniprésence et son contrôle ou son influence.
Un lien entre deux personne ne doit pas dépendre d’un tiers extérieur, non ?…
Le mauvais oeil de ce rapprochement est qu’il s’est fait comme des vases communicants, au dépend du mien (ce qui est normal, vous en conviendrez), mais surtout que cela ne s’est pas fait naturellement ou tout seul, comme vous dites : M y a bien oeuvré, et je le répète, souvent à mes dépends. Si L s’était en parallèle rapprochée de lui naturellement, et sans que cela n’entache notre relation, cela ne m’aurait évidemment pas dérangé…
Mais quand s’agissant de M, j’entends le mot « privilège » revenir, on ne peut m’accuser de possessivité, surtout vu sa propre attitude possessive consistant, s’il on peut l’imager comme un enfant, à toujours être au vu de L « au-dessus » de moi et a toujours tout faire mieux que moi -ou parfois pire, à ma place-, en toute circonstance, sans jamais s’effacer là où on me pousse à le faire…
Des exigences unilatérales qui n’ont pas lieu d’être dans ce cas qu’est le mien car j’ai fait l’erreur de ne jamais, au grand jamais, me faire passer avant eux par le passé, je n’ai jamais fait preuve « humainement » d’égoïsme…
Pour ce qui est de se construire avec les autres, sachez que les autres m’ont toujours traités, sans distinction de classe, de couleur, d’âge ou de sexe, avec le plus grand mépris ou la plus grande méchanceté qui existe, et ce quotidiennement depuis mon enfance, ce qui explique que je ne cherche pas l’interaction inutile avec les autres : C’est autant un choix qu’une fatalité, les interactions sociales avec le quidam moyen ne m’ayant apporté que préjudices dans 99,99% des cas.
Pour appuyer ces dires, je me suis fait -encore- contrôler il y a trois jours par un agent de sécurité dans un supermarché pour des accusations de vol injustifiés, devant l’ensemble du magasin (caissiers et clients), alors que dans ce magasin les employés (et le vigile lui-même) me connaisse comme un client régulier n’ayant jamais commis de tort et s’étant toujours montré correct et coopératif.
Tout cela parce qu’une petite vieille est allée m’accuser. Je n’ai même pas eu droit à me confronter à elle, ni même à des excuses, mais aux regards déplacés de l’ensemble du magasin qui s’est « arrêté de vivre » quand je me suis fait alpagué par le vigile (qui a pourtant lui-même reconnu que je n’ai pas une « tête de voleur » tout en faisant malgré cela son contrôle)..
Scénario dégradant qui m’arrive très souvent, comme beaucoup d’autres…
L est la seule (vraiment, la SEULE) a m’apporter comme vous dites, des « moments positifs » dans ma vie et à me traiter comme un être humain. Mais quand M est dans les parages elle change totalement d’attitude par rapport à nos rares moments d’intimité, sans lui. Est-ce déplacé de ma part de ne pas montrer d’indifférence quand ces moments positifs que je partageais avec elle sont menacés par quelqu’un d’autre, surtout quand il sait les conséquences de ces actions et s’en fiche ou agit sciemment parce que cela l’arrange égoïstement ?…
Par choses essentielles, je vous demande, s’il-vous-plaît, de bien relire le texte précédent
et vous invite à précisez quelles sont ces choses essentielles selon vous ?…
Pour moi, L est, dans ma vie, unique et importante, et rien d’autre à part elle n’est essentielle, sans romantisme exacerbé je ne vous expose là qu’un fait, ni plus ni moins, même si vous ne pouvez concevoir une vie si miséreuse.
L’absence remontant à très loin de choses positifs malgré ma force de caractère, mes initiatives et mon « autodétermination » (qui fatiguent beaucoup quand elles sont utilisées à vide, sans jamais de résultats) appuie bien mon affirmation d’après un avis personnel…
Je vous remercie malgré votre interprétation erronée d’avoir pris la peine sans doute aimable de me répondre…
Cher Adzo,
J’ai, moi aussi, eu ce problème, comme bien d’autres ici, de ne pas savoir dire non, ni poser mes limites. Ce qui m’a valu de gros problèmes relationnels, comme vous pouvez vous en douter.
En fait, j’ai fini par comprendre que je craignais que l’on ne m’aime plus. Donc, je ne me suis pas bien positionnée, et je suis passée pour la bonne fille gentille, naïve, celle à qui on peut tout demander et qui accepte tout aussi, comme cela va de soi.
Après mûre réflexion, j’ai changé mon fusil d’épaule et je ne me laisse plus marcher sur les pieds. Et non, c’est non. Et je me fiche pas mal de l’opinion que l’on peut avoir de moi aujourd’hui.
Toutes ces histoires m’ont permis de mûrir aussi, d’acquérir plus d’assurance, de confiance en moi.
Quitte à rembarrer grossièrement , parfois, les importuns, à paraître dure. C’est une carapace que je me suis forgée.
Ce problème était aussi une histoire avec moi-même, qui date de ma lointaine petite enfance, et sur laquelle je continue de travailler encore et encore.
Je vous souhaite une bonne journée, et , qui sait, de pouvoir réaliser votre rêve d’enfance, en vivant au contact de la Nature, chose que votre chère grand-mère disparue a du certainement savoir vous faire apprécier aussi.
Avec toutes mes amitiés les plus sincères,
Forester.
relation de plus de 8 ans. Ma compagne revêt plusieurs critères d’un pn. Après une explication douloureuse, elle m’a dit être décidée à changer. 3 semaines après, la voilà qui croit que je prends des antidépresseurs, parce que je suis de bonne humeur. Je n’en prends pas. Je travaille juste sur moi pour me sortir de la dépression naissante. N’est-ce pas également révélateur d’un pn ?
Bonsoir, beauébon, ou inconnu,
Ici, ce n’est pas un champ de bataille où l’on règle ses comptes, mais un lieu d’échanges d’idées positives sur une expérience que certains d’entre nous ont pu traverser.
Alors, les invectives ne sont pas de mise.
Nous ne connaissons ni les tenants et les aboutissants de votre histoire, très confuse, d’après ce que j’ai essayé de comprendre.
En fait, je n’ai rien compris. C’est trop décousu.
Je ne veux, évidemment, prendre parti pour personne, c’est votre histoire, comme j’ai la mienne.
Ce blog est fait essentiellement pour nous entraider mutuellement.
Bien sûr, si vous avez besoin, l’un comme l’autre, d’aide, des personnes compétentes peuvent se mettre à votre disposition.
Il me semble que vous êtes encore trop dans la souffrance pour pouvoir échanger de manière positive.
Essayez de prendre du recul sur la situation, et on pourra en reparler plus tard.
Une séparation, un divorce, c’est toujours difficile à vivre, dans les premiers temps.
Cordialement,
Forester.
Quel âge que jai
Bonjour, je suis avec un pn depuis 4 ans.. J ai tout quitté pr lui , je suis une formation et je dépend de lui financièrement en attendant .. Qd in s est installer a la campagne il a commencé a me faire des reproches sur la situation, mon attitude, exagération, rabaissement, aucun soutien pour mon nouveau mode de vie, moi qui était indépendante avant.. Un jour j ai relis les pendules a l heure en lui expliquant qu il allait perdre la communication avec ses enfants si il continuait de rabaisser sans cesse … Que malgré ses gros soucis financiers et divorce il fallait protéger notre amour notre histoire, je l ai rencontré par hasard il y a 4 ans et moi et mon syndrome de l infirmière .. Pr moi c était mon prince charmant.. Depuis je suis malheureuse, déprimé, perdue, loin de mes amis .. Il peut être un amant exemplaire et a cité de ça un poid stressant, difficile de communiquer sans que cela se termine en altercation bien sur il dit que c est la faute , parano, suceprible, mes demandes et désirs passent en second plan.. Réponses floues de sa part, aucun intéressement sur les amis et ma famille .., une boule au ventre ts les jours .. Il avait cessé qqles mois son attitude puéril mais recommence des qu il sent que je suis fragile.. Je ne sais pas quoi faire je l aime mais je suis triste ..
Bonjour, j’ai une fille de 21 ans qui est amoureuse d’un garçon qui a une copine depuis 7 ans, c’est la guerre tous les jours à la maison, ce garçon contrôle son téléphone, sa garde-robe, ses amies, supprime ses amis, supprime son facebook, lui dit qu’il va quitter sa copine, lui demande ne ne plus me parler. Je ne reconnais plus mon enfant et j’ai énormément de peine, je ne veux pas recevoir ce garçon chez moi, elle le voit dans la voiture,ils ne se promènent que dans des endroits ou on ne le reconnaîtrait pas de peur que sa copine ne l’apprenne.J’en suis arrivée à me demander si je ne ferais pas expulser ma fille de la maison
Ns somm divorcé depuis 10 ans et mon ex mari ma devancé pr fair les 20 ans de ntre fils il à invité san m avoir mise au couran et profiter pr inviter les enfants de ma soeur qui son mageurs certe mais st tout d meme les enfants de ma soeur ce n ai pas normal il passe toujours systématiquement par sa fille qui est mageur également pr être sur d arrivera c fait a lui et dans tirer profit il la manipule et n c rend pas compte puisque pour elle c st père q puis je faire pour disuader mes neveux alors qu il savent q sa n me plait pa qu il y aillent accepter cett affron je leurs ils non rien à faire ds l invitation d leur ex tonton q moi je les invites aussi je n ai jamais u histoire av eux je me sens depourvu ds cett affront veant d eux mêmes d ma propre fille comment rester insensible devant ma propre famille en plus je viens d apprendre q ma soeur donn raison à ses enfants pr qu il c rende à l anniversaire de leur cousin quesque je peut faire 1dune soeur qui m donn tord 2d un ex qui m ls cailloux a c battre 3 qui invite mes neuveux ds mon dos 4 qui prend à parti ntre propre fille quesque je doit penserd tout ceci et faire???
q je ne peut plus ls voires après cett trahison.
et toi tu es bien évidemment parfaite…lol. lol. et re lol renseigne toi pour savoir comment on nomme cela médicalement puisque tu semble être très intéresse par le jugement et surtout la critique faite aux autres apprendre a regarder autrui avec humanité tout en sachant que nous tous faisons partis du domaine animal. les mito cela peu aussi exister…
Bonjour à tous,
Je n’ai qu’une chose à dire, si vous reconnaissez quelqu’un dans la description du PN: fuyez! à grands pas! et ne vous retournez pas! même par amour, ne retournez pas vers cette personne car « l’amour » n’excuse pas tout!
Les PN sont de très grands manipulateurs qui cherchent leur(s) victime(s) et ne les lâchent pas. Ils ne tombent pas amoureux, ils se servent de vous, vous utilisent pour arriver à leur fins. Ne cherchez pas d’excuses à leurs actes, surtout pas.
Ne cherchez pas à le combattre car vous ne jouez pas dans la même catégorie que le PN. Ne cherchez pas à avoir le dernier mot, vous ne l’aurez pas.
Coupez les ponts et parlez-en. Et n’écoutez pas les personnes qui vous disent que non, qu’il n’est pas comme ça… Ces personnes ne le connaissent pas dans l’intimité.
Ne vous enfermez pas dans des relations toxiques ( jalousie, dominant/dominé, victime/persécuteur)… Ne restez pas avec des personnes qui vous dévalorisent et qui ne vous tirent pas vers le haut.
Posez-vous ces questions: est-ce que j’ai peur de cette personne? que me renvoie cette personne à propos de moi-même? est-ce que je me sens vidé(e) intérieurement? est-ce qu’elle est juste vis-à-vis de moi?
Le PN se sert de vous pour combler leur propre vide intérieur. Il n’éprouve pas de compassion, d’empathie ni de sympathie. Il fait croire qu’il a des sentiments mais c’est une parade. Il va essayer de vous rendre dépendant à lui, il va vous couper de tout votre entourage, petit à petit. Il va créer le doute chez vous et va vous faire du chantage affectif au nom des liens qui vous unis. Il va de servir de vos qualités, va usé et abusé de vos services. Personne n’est au-dessus de lui et personne ne peut le contredire. Il va s’inventer des excuses: je suis comme ça parce que j’ai eu une dure vie… Il va vous remettre en question et va douter de vous et de votre relation. Mais il ne va pas faire d’effort. Il aura toujours raison, tant pis pour vous.
Il va être charmeur devant les gens mais dans l’intimité, il va révéler son second visage. Il porte un masque en permanence en société et il pense que tout le monde en fait de même.
Il est hyper méfiant.
Il n’acceptera pas de se voir comme étant une personne normale, c’est-à-dire avec certains fragilités: il n’est pas vulnérable, il ne veut en aucun cas se montrer comme étant « faible » aux yeux de tous. Il se pense supérieur aux autres et le fait sentir. Tout lui ai dû, même en dépit des libertés et du bien-être des autres. Ce qui lui importe, c’est lui.
Il dit n’avoir peur de personne. Dans un conflit, il ne va jamais se remettre en question.
Les gens ne sont que des pions sur son jeu et il veut à tout prix, gagner.
Le PN ne changera jamais et se fera passer pour la victime quant ça lui chante. Il ne consultera que très rarement de thérapeutes. Il n’a pas de problème: c’est vous qui en avez un.
Fuyez avec le peu d’énergie qu’il vous reste. Faites-le pour vous. Retrouvez le peu de confiance en vous pour partir… Partir vous rendra libre.
N’hésitez pas à en parler autour de vous, trouvez-vous une personne qui ne soit pas rentrée dans son jeu et qui vous croit.
Ecoutez la petite voix à l’intérieur de vous qui vous dit: « ce n’est pas normal… ce n’est pas sain… il y a quelque chose qui cloche… »
bonjour,
Je suis vraiment en peine car ma meilleure amie vit avec un manipulateur narcissique très dangereux. Elle ne le sait pas mais il a battu une dame très agée il y a quelques années et a fait de la prison. Mon amie est très heureuse pour l’instant et très amoureuse. JE LA SENT S’ELOIGNER DE MOI ET DE SA FAMILLE; QUE DOIS JE FAIRE POUR L’AIDER , ELLE HABITE LOINT DE CHEZ MOI, COMMENT L’AIDER ? J’AI PEUR POUR ELLE. ELLE A DES BIENS,IL VA TOUT LUI PRENDRE AUSSI. AIDEZ MOI SVP. MERCI BEAUCOUP
Bonsoir, M a,
J’ai lu attentivement votre message. Avez-vous des amis chez lesquels vous pouvez vous réfugier actuellement ?
Le mieux, pour votre sécurité, ainsi que pour celle de votre enfant, est de ne plus avoir de contacts, tant physiques que verbaux avec cet individu dangereux.
Changez vos coordonnées téléphoniques et ne répondez à aucun de ses messages, ni à ses SMS. Par contre, je vous conseille de les archiver, au cas où vous iriez porter plainte, ce que je vous conseille vivement.
Le tort que nous avons eu avec le PN est de lui avoir fait confiance et de lui avoir raconté nos drames personnels. C’est la faille dans laquelle il s’est introduit pour mieux nous avoir à sa merci, en nous promettant aide et protection, alors que tout cela n’est que pur mensonge.
Mais vous étiez perdue, abandonnée, et vous lui avez cédé, pensant qu’il tiendrait ses promesses, chose que le PN ne fait JAMAIS.
Faites-vous aider d’urgence par une assistante sociale ainsi que par un psy, et rien en vous empêche d’aller consulter un avocat spécialisé dans ce genre d’affaires.
Vous avez cru bon de prévenir sa nouvelle compagne de ce qu’il était vraiment. Cela part d’une bonne intention de votre part, mais étant en phase euphorique de la séduction, elle ne vous croira pas et il fera tout pour vous faire passer pour une menteuse éhontée.
Opposez-lui le plus grand silence, ne répondez pas à ses accusations mensongères, ne lui parlez pas de votre intention d’aller contacter des personnes spécialisées, ni rien de vos projets. Ne communiquez à personne de ses connaissances vos nouvelles coordonnées non plus.
Ignorez-le. Les services de police peuvent prendre une main courante le concernant, quant à porter plainte contre lui, vous aurez intérêt à pouvoir apporter des preuves concrètes, car le PN ne se gênera pas pour vous démolir encore plus. C’est sa façon de procéder, son but, sa raison de vivre.
Voilà . Je vous souhaite de retrouver des forces pour pouvoir agir, tant sur le plan psychologique que physique.
Ici, vous trouverez des personnes qui seront certainement plus aptes que moi à vous conseiller, car je n’ai fait que dégrossir le terrain, au vu de mon expérience.
N’hésitez pas à revenir vers ce blog, quand le besoin s’en présentera.
Bon courage. Amitiés.
Forester.
Bonjour, Geneviève,
Je vous écris à propos de la réponse que vous avez donné à Wilfried : oui, l’addiction, c’est bien de cela dont il s’est agit pour moi aussi, que ce soit en amour ou en amitié.
A présent, quand je vois qu’une relation, qu’elle soit amicale ou autre, devient pour moi trop prenante, je coupe les ponts brusquement, sans explications. Et je ne reviens pas sur mes décisions, car je suis ainsi faite.
En fait, m’engager dans une relation , depuis que j’ai rompu avec mon ex PN, me fait peur , cette peur de rechuter dans un processus semblable, voire plus violent, qui pourrait se terminer pas des galères de justice.
Je dramatise un peu, peut-être, mais je préfère me préserver, quitte à évoluer dans le cercle plus restreint de mes véritables amis, ceux qui m’ont aidée à supporter et aussi à me sortir de cet enfer PN.
Très sincères amitiés, Forester.
j’ai subit des perversion perdu mon logement j’ai été ruinée moralement physiquement par un pn je le sais capable du pire , j’ai moi meme été droguées aux sommnifer , mon chat été empoisonné … j’ai reussi a m’enfuire et quand je suis allée recuperer mes affaire , j’ai vu qu’il avait une nouvelle compagne qui m’a insulté alors que je n’ai fais que lui dire de faire attention a elle .et le pire c’est qu’elle a un enfant … je suis desesperée j’ai subit des attouchements dans ma jeunesse par le pere de ce dernier , il m’a eut grace a cette histoire sordide , il est venu me voire je lui avait tout raconté de ma vie il a dit vouloir m’aider le piege c’est refermé je n’ai aucune preuve , j’ai peur pour cet enfant , car il etait deja jaloux de mon chat … que faire ?
aidez moi aidez moi please
que faire pour proteger cet enfant et cette femme ? à qui puis je en faire part au cas ou il referait du mal que se soit physiquement ou par de la manipulation mentale ? je veux que ces personnes aient une trace de se qu’il c’est passé pour qu’ils ne soient pas seule si malheureusement ils leur arrivait malheur . Ma soeur ma conseillé de prevenir les services sociaux mais leur relation dois etre tres recente et il dois etre bien gentil pour le moment il n’y a rien a prouvé , je n’ai pas fait les demarches pour moi il continuera je le sais il recommencera . Pour moi c’est de la non assistance a personne en danger et je vois bien que cette femme par son agression vis a vis de moi a deja été instrumentalisée c’est un commedien et un menteur hors paire .que faire pour eux ? je me sens responsable merci Geneviève
Bonjour,
Je viens vers vous car je suis dans une situation des plus délicate.
Après une séparation difficile, il y a deux maintenant j’ai rencontre très vite une femme : » le coup de foudre » elle m’a laisse croire au bonheur.
Durant ces deux avec elle la situation c’est très voté dégrade
J’ai tout fait et tout donne pour que notre histoire fonctionne et pour finir je me retrouve avec plus rien : plus d’amis, plus de travail, plus d’argent, plus de logement car je devais en ménager avec ce week-end seulement seulement elle m’a humilié, insulté, et laissé dehors dimanche soir
Depuis j’ai pas de nouvelles !!
C’est donc en lisant les 30 critères que je me suis rendu compte qu’ils lui correspondaient tous sans exception même pour certain de manière impressionnante
Mais sans savoir pourquoi je n’arrive pas a me passer d’elle « JE L’AIME »
Aidez moi a partir !
Cordialement wilfrid
Bonsoir, Vila,
Si ce n’est pas de la perversion narcissique, ça y ressemble, ou alors je porte un jugement trop abrupt et hâtif sur votre histoire familiale.
Vous allez avoir un bébé, il vaudrait mieux pour lui et aussi pour vous, essayer de vous éloigner de ce climat délétère.
Préservez-vous, préservez votre enfant, qui a besoin de grandir dans un climat serein.
Je reconnais que s’éloigner n’est pas chose facile, mais dans ces conditions, ce n’est pas non plus aisé de faire évoluer un enfant.
A présent, c’est à vous et à votre fiancé de poser vos limites avec vos parents.
Il s’agit du bien-être de votre futur enfant.
Bien amicalement,
Forester.
Bonjour,
Je viens vers vous, car vous semblez bien informés sur le sujet des Pervers narcissiques; or moi, j’ai du mal à cerner si les personnes qui nous détruisent le sont ou non; peut-être pourrez-vous y voir plus clair que moi même je ne le fais.
Tout à commencé durant mon enfance, une enfance difficile car gros soucis financier; ma mère était la seule gérante de l’argent et de la maison, mon père lui, rentrait et allait se coucher, il ne nous adressait quasiment jamais la parole, à moi et mon petit frère.
En grandissant je me suis énormément attachée à ma mère qui nous couvait bien trop; qui faisait toujours plus pour « acheter » notre amour avec des objets dont nous n’avions pas besoin.
Les dettes ont augmentées avec le temps, la vie ne c’est jamais améliorée pour autant, et puis, ma mère avait prit l’habitude de me parler de ses soucis au travail et avec mon père, de ses soucis financiers aussi; cette histoire à commencé lorsque j’étais enfant et à prit fin à mes 21ans, lorsque j’ai décidé de partir vivre chez ma belle-famille afin de tenter de sortir d’une dépression qui me collait à la peau depuis 3ans déjà.
C’est avec mon copain et ma belle-famille que j’ai commencé à prendre conscience que ce que faisait ma mère n’était pas normal; un jour, lors de son appel quotidien pour me parler de ses problèmes, je lui ai clairement dit « ne m’appelle plus si c’est juste pour me parler de tes problèmes; je suis partie pour guérir »; résultat, plus de nouvelles d’elle; la belle-famille qui pense que mes parents m’ont abandonnés, bref, vous imaginez un peu?
Résultat j’appelais pour prendre de leur nouvelles, cela à duré 4ans, puis nous sommes revenus sur Paris, car le travail dans le Sud de la France n’était pas simple à trouver.
J’apprends que durant ces années où je n’étais pas là, que mon petit frère, qui se démenait pour travailler, se fait « voler » tout son argent, par des moyens détournés; par exemple ma mère va en course et lui lance « c’est toi qui paie les courses », pareil pour le fuel (chauffage), les impôts, puis bientôt le loyer; bref, ce sont plus de 6000€ qui disparaissent pendant que ma mère reçoit tout les 15jours des commandes (juste pour elle).
Moi et mon fiancé finissons par retourner chez moi, car plus de chance de trouver un emploi et là je découvre peu à peu qui est ma mère.
Autant dire qu’elle déteste mon fiancé, car lui, voit clair dans son jeu; il n’hésite pas à lui dire ses 4 vérités et elle tente de le mettre à la porte; donc il fini par ne plus lui adresser la parole, et là aussi ce sont crises sur crises; peu à peu moi et ma famille nous éloignons d’elle; nous comprenons qu’elle ne nous aimait que pour « l’argent » que l’on pouvait lui rapporter, et cela se confirme lorsqu’elle fini sous curatelle renforcée et qu’elle fait demander à sa tutrice que moi et mon petit frère nous payons tout les mois son « argent de poche » (terme qu’elle à elle même utilisé).
Au final, notre mère fini par s’isoler dans sa chambre, en téléphonant à la terre entière pour dire au combien nous sommes cruels avec elle, et elle fini par convaincre sa tutrice (par du chantage au suicide) qu’elle doit partir; ce qui est chose faite quelques mois plus tard.
La seconde partie touchera mon père maintenant, qui c’est révélé avec le départ de ma mère.
Déjà il faut savoir que mon père n’a jamais prit aucune initiative de sa vie; qu’il n’a jamais rien fait d’autre que « métro, boulot, dodo ».
Du coup, avec le départ de ma mère, il se retrouve seul gérant de la maison; il apprend donc à passer l’aspirateur et faire toutes ces petites choses qu’une personne de son âge est censé faire depuis des années; sauf que pour lui, ce n’est pas normal, ça le gonfle et il passe son temps à rouspéter.
Il faut savoir QUE TOUT est sujet à insulte avec mon père.
Par exemple, j’ai préparé une vinaigrette, il va la faire tomber et va dire « P***** de vieille s***** »; bien sûr cela m’est destiné; mon petit frère le lui fait remarquer et là, mon père ne dit plus rien.
Pareil pour le linge qu’il repasse (moi et mon fiancé gérons notre linge, mais pas mon petit frère) et là mon père va se défouler avec un « Il me fait c**** ce c****** »; enfin là aussi vous imaginez un peu l’ambiance familiale du coup?
Je précise que mon père et ma mère sont TRES doués pour se faire passer pour des victimes; qu’ils se renvoient la faute pour tout mais que jamais ils ne se remettent en question; non, c’est mieux le silence à ce moment là. Qu’ils nous font tout deux du chantage au suicide (car oui, mon père préfère se « flinguer » qu’être seul) du coup mon petit frère va devoir emménager avec lui.
Une autre chose que je tiens à préciser c’est que mon père à élu domicile dans le salon/salle à manger; du coup, impossible de regarder la télé tranquillement; impossible d’inviter des amis (déjà à cause de la maison qui ne ressemble à rien, mais aussi car trouver mon père affalé dans le canapé en peignoir…bof) et IMPOSSIBLE de pouvoir aller aux toilettes, prendre à manger dans le réfrigérateur ou sortir de la maison sans qu’il ne nous remarque et vienne faire la discussion, enfin, discuter de ma mère et de sa tutrice en fait…
Il faut savoir que mon père est un « monsieur je sais tout » et que vous avez toujours tord peu importe si vous avez des milliers de sources ou non; je rajoute aussi que s’il ne nous voit pas sortir de notre chambre, il nous lance des « y’a quelqu’un? » d’un ton déprimé en hurlant dans la maison…voir pire, qu’il vient dans notre chambre, s’assoit sur notre lit et nous fait la discussion; sans penser qu’on aimerait peut être, être tranquille.
Je sais que ma mère est une pervers narcissique, par contre pour mon père, je me demande encore…bien que je me rende de plus en plus compte qu’il tente de nous garder pour ne pas finir tout seul et de manipuler notre vie.
Car oui, mon fiancé et moi allons avoir un enfant et allons emménager sous peu chez nous, et mon père a tout fait pour essayer d’emménager dans le même immeuble, voir dans la même rue, histoire qu’on « mange tout les week ends ensemble »…
Je précise aussi que je lui avait demandé qu’il ne dévoile à personne (surtout pas à la sœur et à la tante de ma mère) le fait que j’étais enceinte; mais bien sûr, il c’est empressés de le leur dire avec la magnifique phrase « si tu le répètes, je saurais que c’est toi »…et lorsque je lui ai dit qu’il n’avait pas à prendre de décisions qui me regardaient moi ou mon fiancé, sur l’avenir de notre enfant, il est allé sortir « elle à un sale caractère, bof, ça lui passera »; bref, autant parler à un mur; voilà qui est mon père et j’aimerais savoir, si à la vue de ses écrits vous le pensez ou non pervers narcissique?
Je m’excuses pour la longueur de mon texte, mais j’ai vraiment besoin d’y voir clair; je vous remercie d’avance.
Vila.
Bonjour Vila
Suite à la lecture de votre message, je ne vois pas votre père comme pervers narcissique mais comme un homme immature et sexiste qui n’accepte pas de devoir assumer des tâches domestiques auparavant assurées par votre mère, tâches qu’il considère comme étant uniquement féminines.
Vous avez beaucoup d’hommes qui ont l’impression de déchoir s’ils font du ménage, du repassage, de la cuisine. Ils considèrent qu’ils y perdent leur virilité. Cela parait absurde mais c’est une réalité qui concerne un grand nombre d’hommes toutes générations confondues. Cela vient du fait que la société a délégué aux femmes durant des siècles tout ce qui est de l’ordre de l’éducation des enfants, de la gestion du foyer. C’était un moyen pour confiner les femmes à la maison mais aussi les maintenir sous dépendance masculine.
Les hommes pendant des siècles et encore jusqu’à très récemment n’ont jamais accompli une tâche ménagère ni éducative. Et rechignent énormément à s’y plier lorsqu’ils y sont confrontés par un divorce, une situation de maladie ou de décès de la conjointe. Ils préféreront soit se décharger de ces tâches sur leurs enfants, soit retrouver rapidement une compagne qui assurera ces obligations qu’ils méprisent et ne souhaitent pas assumer.
C’est un gros problème qui est observable dans bien des familles. La vôtre ne fait pas exception en ce domaine à ce qui se passe dans la plupart des ménages français. Pour qu’il y ait changement, il faut que les femmes cessent d’éduquer les petits garçons comme des petits rois omnipotents et d’éduquer les petites filles comme de futures domestiques des hommes. Tant qu’il n’y aura pas ce changement éducatif, les hommes se comporteront majoritairement comme votre père et resteront immatures sur tout ce qui concerne la gestion domestique familiale. Et s’il n’y a pas ce changement éducatif, il y a fort à parier également que les hommes resteront détachés de tout engagement parental éducatif.
Vous êtes apparemment très jeune et il me semble urgent pour votre équilibre que vous viviez avec votre fiancé dans un logement à vous et que vous ayez un travail professionnel qui ne vous maintienne plus sous tutelle paternelle et vous garantisse une réelle autonomie à tous points de vue.
Si vous avez peur pour votre petit frère, vous pouvez demander une enquête sociale pour votre père afin de soustraire votre frère cadet des pressions paternelles.
Evidemment, c’est une démarche difficile à faire puisqu’elle mettra en demeure votre père vis à vis de son comportement actuel. Mais dans le contexte que vous décrivez, il me parait urgent d’agir. Prévenir auparavant votre jeune frère et discuter avec lui de comment il ressent les choses et la situation et agir avec lui pour qu’il puisse terminer de se construire sans devoir subir les comportements abusifs de votre père comme de votre mère.
La situation que vous vivez n’est pas facile mais vous pouvez personnellement rapidement la faire évoluer pour vous-même et votre amoureux et potentiellement aussi pour votre frère qui peut demander son émancipation ou un placement en foyer d’ici à sa majorité pour recouvrer un peu d’équilibre et de stabilité personnelle.
Ce n’est pas facile d’évoluer dans une famille aussi toxique et déstructurante mais on peut s’en sortir. J’en sais quelque chose. Par contre, ça nécessite de grosses ruptures et beaucoup d’efforts, de travail personnel. On ne sort pas indemne de telles familles et il faut du temps pour retrouver paix et sérénité après de tels ouragans, ne pas reproduire le schéma parental originel, même sans le vouloir.
N’hésitez pas à vous faire aider au plan psychique et social. C’est important que face à tout ce stress, vous ne restiez pas seule. Dans ce genre de situation conflictuelle, on peut être facilement submergé(e).
Bon courage et bonne fin de grossesse.
Cordialement
Françoise
Je vous remercie tout deux pour avoir prit le temps de me lire et de me répondre.
J’avais bien dans l’intention de suivre vos conseils et de m’éloigner; chose que je fais déjà à l’heure actuelle, ou je limite ma présence face à mon père qui est totalement instable psychologiquement.
Pour répondre à Françoise; moi et mon petit frère sommes majeurs (je ne peux donc pas choisir à sa place, ou réellement le protéger autrement qu’en lui faisant ouvrir les yeux); mais je compte bien garder un œil sur lui, encore plus maintenant que je vais être loin, et serais prête à l’accueillir dans un climat serein si la vie avec mon père tournait au drame (ce qui je pense, arrivera).
Je pense Françoise que vous m’avez bien éclairée sur une facette de mon père que je ne voyais pas; en effet, il est vrai que de nos jours, le travail des femmes à la maison reste important (j’ai pour ma part, de la chance, avec un fiancé qui est très présent dans les tâches ménagères); aujourd’hui encore, il c’est mit à hurler comme un fou de façon injurieuse; j’en suis arrivée à fermer le verrou de ma porte, tant je ne sais pas jusqu’où cela pourrait aller à force.
Maintenant j’espère qu’avec notre premier logement nous aurons enfin la paix moi et mon fiancé; bien que je pense que mon père osera passer à l’improviste, ou alors il m’oubliera tout comme il l’a fait pendant mes 4années dans le Sud (chose qui m’arrangerais je dois bien l’avouer).
Je vous remercie de vos conseils et ferais tout pour ne pas plonger comme mes parents.
Bonsoir, Fleur,
Très heureuse de vous accueillir parmi nous, si vous êtes nouvelle.
Vous évoquez la « douceur » apparente du PN: en ce qui me concerne, mon ex avait une apparente « douceur », je dis bien: apparente, seulement.
Il ne perdait jamais son calme, mais ceci, jusqu’à un certain point seulement. Quand il a commencé à se sentir démasqué, quand je lui ai refusé à plusieurs reprises ce qu’il me demandait, il est sorti de ses gonds.
Les insultes et les menaces ont commencé à pleuvoir, jusqu’à la gifle, cette première gifle qui a été celle de trop, et qui a fait que je l’ai fait jeter hors de chez moi par les forces de l’ordre.
Au fur et à mesure de cette relation, j’ai constaté que, sous ses airs doucereux, il pouvait employer des termes très violents et blessants à mon propos et à celui des autres, qu’il mettait sur mon compte ensuite, pour se donner le beau rôle.
Lui, c’était sa mère qui était gravement malade, alors qu’elle n’avait que les petits soucis de santé inhérents à une personne de son âge.
Quant à ses amis, il n’en avait pas, juste des « relations », dont il parlait aussi en mal, en prétendant que ces gens l’utilisaient, en fait.
Il utilisait le harcèlement, notamment à l’encontre de ses ex maîtresses, dont il avait gardé les coordonnées. L’une , prétendait-il, lui devait de l’argent, l’autre l’avait aussi laissé tomber, et il cherchait à en comprendre la raison.
Drôle de bonhomme, très déstabilisant également.
Une telle expérience peut aussi nous permettre d’être beaucoup plus vigilantes dans le choix de nos relations, qu’elles soient amoureuses ou amicales.
Le tout est de savoir se protéger.
Bon courage, Fleur, amicalement,
Forester.
Merci de votre réponse. Ce que j’ai vécu avec Charles était un enfer. Ce type était morbide, malsain et avait des tendances sexuelles « déviantes ». Je n’ai jamais pu le prouver mais je suis certaine qu’il allait se soulager avec des prostitués. J’ai même eu peur qu’il me transmette le sida! Ce type passait du rire aux larmes, de l’émerveillement à la peine puis à la colère. Par hasard, j’ai rencontré une autre personne qui le connaissait, elle m’a confirmé qu’il était assez « glauque ». Merci pour votre site et tout ce que vous faites.
Bonjour, Julie, et très heureuse de vous retrouver parmi nous !
Je trouve que c’est un bon début, dans cette procédure de divorce.
Le mieux est , bien sûr, d’accepter l’expertise psychiatrique, de vous fier aux conclusions de votre avocate.
Le tout est de sauvegarder le bien -être de votre fille, c’est primordial !
Bon courage! Nous sommes toutes et tous avec vous.
Bien amicalement, Forester.
Bonjour, j’ai été en couple avec un pervers narcissique qui n’arrêtait pas de me parler de son père mourant, de ses amis tous plus défaillant les uns que les autres. Il passait son temps à me critiquer et m’a finalement quitté. Je me rends compte, à la suite de cette expérience avec Charles, qu’un autre critère rentre en ligne de compte : la douceur apparente des PN. Lui, avait l’air très doux, il parlait très calmement mais attendait le bon moment pour me piéger dans sa logique. Je souhaite à celles et ceux qui ont été victime de cet individu ou d’autres PN un prompt rétablissement car le PN est un agresseur à part entière. Cordialement.
Bonsoir, Cédalise,
Quand je pense que des personnes ont pu vivre quinze, vingt ou trente ans avec un conjoint PN, je me demande où elles sont allées trouver de tels trésors de patience…
Au bout de six mois j’en avais déjà marre du mien, seulement, je ne savais pas comment faire pour m’en débarrasser définitivement.
A croire que je n’ai pas une patience d’ange, ou bien que je suis trop catégorique: je laisse une chance, mais pas deux.
Peut-être aussi ai-je des sentiments qui ne sont pas de longue durée pour un conjoint.
A part pour mon chien, peut-être, et les personnes âgées dont je me suis occupée et qui sont restées mes amies.
Non. Je ne pense pas être faite pour vivre en couple.
Amitiés, Forester.
A l’attention d’Alice :
…Et c’est là qu’on reconnait ses VRAIS amis…
Amitiés,
Forester.
Oui vous avez raison Forester
Merci beaucoup
Bonjour, Claire,
Soyez la bienvenue sur ce site.
Vous avez déjà parfaitement compris le fonctionnement de votre PN, ainsi que ce qui vous a amenée à rentrer dans cette relation.
Ce sont, comme vous l’avez très bien compris, des gens instables et indignes de confiance, puisque menteurs nés.
C’est le cas typique du PN, et vous n’y pourrez rien changer.
Alors, une bonne fois pour toutes, essayez de fixer vos limites en refusant catégoriquement ses sollicitations ; quant à ses « alliés », puisqu’ils sont de son bord, ignorez-les.
Le mieux est, si vous le pouvez et je suis persuadée que vous en êtes très capable, de lui opposer un silence total, en ne répondant plus à ses mails, en les bloquant, en changeant vos coordonnées téléphoniques, vos serrures, bref ! toutes les choses de base pour vous protéger.
N’entrez plus en polémique avec ce grand malade, ça ne vous servirait à rien.
Vivez comme s’il n’existait plus. Cette attitude indifférente l’atteindra encore plus que des paroles.
Vivez votre vie avec votre nouveau compagnon, vos amis qui vous connaissent et savent, eux, comment vous êtes vraiment.
Je sais, ce n’est pas toujours simple à faire, mais essayez de vous détacher enfin de cet être qui ne vous a apporté que du désagrément.
Et surtout, ne cédez ni à ses menaces, ni à son chantage, quel qu’il soit.
Bon courage à vous,
Amicalement, Forester.
Bonjour,
Quand je lis tout cela, je me sens bien moins seule.
J’ai 26 ans et ça fait plus de quatre ans que je vis avec une épée de Damoclès au dessus de la tête et que je n’arrive pas à me libérer de mon PN même si j’essaie très fort. Je l’ai quitté il y a maintenant 3 ans. J’ai rencontré quelqu’un d’autre aussi (sain cette fois) mais l’autre ne cesse d’interférer dans ma vie directement ou par le biais d’amis communs pour me forcer à lui rendre service.
Je l’ai quitté à l’époque parce qu’il était jaloux maladif, qu’il me faisait me méfier et m’éloigner de tout le monde et même de mes colocataires à l’époque qui me disaient tout le temps qu’il avait un grain et que j’étais en train de vriller moi même. Je ne les ai pas crues et je me suis retrouvée toute seule quand j’ai été forcée de le quitter car énième crise de jalousie alors que je n’avais strictement rien provoqué. Il me traitait volontiers d’allumeuse alors que je jure que je n’ai jamais rien fait pour provoquer ses colères. J’ai appris récemment qu’il se faisait quelques extras quand on était ensemble ça m’a tuée. Mon orgueil en a pris un coup, surtout quand on vous accuse de choses que vous n’avez pas faites et que le mec en fait, est vraiment coupable, et qu’on ne se doute de rien…
Il faut dire que quand je l’ai rencontré, il m’a direct dit, je suis très jaloux et un peu maniaco dépressif quoi. Mais bon, je m’en suis pas plus inquiétée que ça. Et une fois il m’a convoquée spécialement pour m’avouer qu’il avait porté des coups, régulièrement à son ex copine comme s’il voulait que je lui donne l’absolution. Il avait l’air tellement atteint quand il me racontait ce récit, que je me suis dit, n’aie pas peur de lui (d’autant que l’ex en question lui courait encore après, parce qu’elle avait sûrement été comme moi violée du cerveau, en tout cas je la comprends mieux, puisque même s’il m’a jamais touchée, juste menacée sur le coup de la colère, j’ai fait exactement la même chose qu’elle, créé une dépendance).
Au départ tout était tellement merveilleux, je le trouvais magnifique, talentueux, charismatique, incroyable, presque pas réel. Et au bout d’un mois il commence à me parler mariage…Euh…j’ai plus au moins suggéré que c’était un peu tôt. Je vois qu’il le prend un peu mal mais le temps passe, je prends un job, je bosse dans un bar et là, c’est la misère, la jalousie, les crises incessantes, et là ça commence clairement à dégénérer, il me rabaisse et me dit que je ne suis pas assez bien comme une de ses ex, pas à la hauteur etc etc, et puis vient la fameuse crise de jalousie où c’était trop de trop et je le quitte.
Il m’envoie un mail en me disant qu’il m’aime et qu’il regrette. Je craque, je le relance, puis le relance, puis le relance encore, il ne répond pas. Il disparait revient disparait, il souffle le chaud puis le froid, pendant deux ans de célibat j’ai attendu qu’il revienne, car il me disait que c’était de ma faute cette rupture que j’étais responsable de tout ça. Bien sûr il profitait de temps en temps de vous savez quoi, et disparaissais aussi vite que durait l’acte 🙂 (désolée pour cette petite boutade mais c’est pas trop loin de la vérité ^^) et puis un jour, je me suis aperçue que malgré le fait qu’il m’ait promis insidieusement (car il ne dit jamais les choses clairement) qu’il reviendrait un jour avec moi (restant exprès célibataire) Monsieur ne se gênait pas pour glaner la nouvelle relation et les petits coups par ci par là, (j’en apprends encore après 4 ans) du coup, j’ai décidé de tenter ma chance avec quelqu’un d’autre. Et heureuse pour le coup, c’est un mec très bien.
Bien évidemment, mon ex m’a incendiée en apprenant la nouvelle, en m’accusant de trahison, en m’insultant clairement. Il s’est mis avec une nana, et il m’envoyait des mots horribles, quand il est en couple remarquez, il a quelqu’un d’autre à manipuler, un nouveau défi à relever. Moi je n’apparais que quand il est célibataire, c’est systématique, il revient toujours. De n’importe quelle façon, sans états d’âme, comme une fleur, comme si rien ne s’était passé, et il me flatte, pour obtenir des services de ma part.
Son ex l’a laissé tombé ^^ et cette ordure ose me raconter ses séances de cuissage et ô combien leur relation était extraordinaire avec son ex qui l’a pris pour un con. Au passage j’ai beaucoup d’admiration pour cette fille qui semble avoir compris à qui elle avait à faire plus vite et mieux que tout le monde.
Il s’est retrouvé une autre nana, la pauvre, en ce moment. Ce pourquoi je ne dois pas avoir de nouvelles, sauf par des amis en communs, complètement fans de lui (de manière un peu exagérée d’ailleurs, vous voyez vraiment trop et des garçons, j’ai l’impression de me voir moi à l’époque mais c’est un autre homme avec eux bien sûr), il me fait du chantage par personnes interposées pour m’obliger à lui donner ce qu’il veut, je suis donc obligée de le voir et de lui rendre service parce que sinon je prive mes amis de ce service et je ne peux pas les voir.
Je ne sais pas du tout quel comportement adopter ce jour là, car il me dégoûte tellement que je n’ai aucune envie de le regarder, ou de lui parler. Je veux vraiment qu’il sorte de ma vie et qu’à défaut de pouvoir me manipuler moi, il manipule les autres pour m’atteindre.
J’en peux plus de lui, tout le monde m’en parle comme si c’était Dieu, alors que c’est un immonde connard qui joue avec son monde et qui maltraite les femmes. Il est omniprésent même absent et ça me fait péter les plombs, je ne pourrais jamais tourner la page si on me rapelle tout le temps à sa présence.
Grace à vous et à toutes mes documentations, j’ai réussi à mettre un nom sur cette personne, et puis après une énième révélation, j’ai vraiment eu le déclic, j’ai surmonté ma culpabilité et je me suis dit que j’avais sûrement des torts comme dans toute relation mais que je n’étais pas coupable de tout ce dont il m’accusait et que je n’étais pas folle. Comment faire pour le sortir de ma vie, pour ne plus qu’il m’oblige à faire ce que je ne veux pas?
Merci infiniment de votre aide.
Merci Geneviève,
Je vais y jeter un oeil. Mais je me suis sortie de la dépendance affective, vraiment.
Seulement quand nous étions ensemble, il m’a privée de mes amis, je me suis vraiment retrouvée toute seule, j’au dû tout reconstruire. Je ne veux pas me priver des amis qu’on a en commun parce que je ne peux pas leur raconter comment cette personne est réellement, ils ne vont pas me croire puisqu’elle adopte un comportement radicalement différent avec eux.
Dois-je me priver encore, m’isoler de mes amitiés à cause de lui, passer pour une gamine qui n’arrive pas à mettre de l’eau dans son vin pour le bien de ses amis et pire passer pour une fille qui n’aurait pas supporté d’être « éconduite ». Je ne suis pas du genre à imposer mon avis à des gens qui peuvent tenir à lui, je préfère les laisser faire leurs propres expériences sans me compromettre. Mais bon, merci de votre réponse, je vais jeter un oeil sur le deuxième bouquin.
Pour ne pas qu’il me vole mes amis.
Oui c’est vrai, après tout. Vous avez tout à fait raison, peut-être que je manque encore un peu de recul sur la situation et j’ai peur de perdre des gens qui sont pas capables d’être aussi tolérants envers moi. Je ne vais pas tomber dans le piège et annuler cet événement. Merci beaucoup pour votre aide.
Et surtrout il n’y a pas de honte à se faire aider psychologiquement. Très difficile de s’en sortir seule sans l’aide de personnes compétentes, même si les forums sont un soutien certain. Sachez également que plus l’emprise a été longue, plus le détachement total sera long et difficile. Courage à toutes … et ne culpabilisez jamais.
Chère Rose,
Il est désolant de constater qu’aucun texte de loi n’est passé sur le harcèlement moral au sein des familles.
A moment donné, ce texte en question était en projet, mais vite passé à la trappe.
Un ami policier m’a confié qu’il voyait tous les jours des femmes, majoritairement, victimes de harcèlement moral de la part de leur conjoint ou proches.
Impuissant devant une telle détresse, il ne pouvait que leur conseiller de faire une main -courante, qui n’aurait aucune suite juridique.
Cependant, il les écoutait attentivement, en leur conseillant de changer leurs coordonnées, les serrures de leur domicile, pour celles qui étaient séparées, et de ne rien intenter si leur ex ne se manifestait pas.
Pour les autres, encore entre les griffes de leur PN, il ne pouvait que constater leur détresse, les écouter.
« Vous, les femmes, vous êtes bien à plaindre », m’a-t-il dit un jour. « Mais vous avez ce courage que beaucoup d’hommes n’ont pas… »
En ce qui concerne le cas de votre ex PN, Rose, c’est de lui opposer le silence total, bloquer ses mails, les faire imprimer si vous pouvez.
S’il vous appelle au travail en inconnu, ne répondez pas.
Je sais, c’est très difficile à vivre. Sachez que le harcèlement téléphonique est l’une de ses armes favorites, avec la calomnie.
Mais des gens sensés s’aperçoivent bien vite que le PN ne profère que des propos orduriers, que ses menaces ne sont que du vent.
Soyez prudente cependant, protégez vous.
Allez, courage, en souhaitant que votre affaire s’arrange.
Amitiés, Forester.
Chère Rose,
Bienvenue sur ce blog. Oui, bien sûr, je vous conseille de faire un signalement pour votre enfant, ainsi que pour cette tentative d’empoisonnement. Cependant, avant de le faire, je vous conseille vivement de rassembler le plus possible de preuves concrètes, si vous en possédez, bien sûr. Car sachez que le PN est très habile pour contourner les lois et ne laisser aucune preuve de ses forfaits.
Soyez très prudente avant d’avancer de telles charges, le PN pourrait vous faire pénaliser pour fausses accusations (bien qu lui ne se gêne pas), et serait trop content de vous voir perdre tous vos droits. Alors, je vous conseille aussi de consulter un avocat spécialisé en droit familial.
Gardez courage, soyez prudente, évitez de lui en parler, faites comme si de rien n’était.
Amicalement , Forester.
nanou
27 janvier 2013
Je vous donnerai d’autres conseils et mon histoire vous servira de modèle A NE SURTOUT PAS SUIVRE. Que mes erreurs servent à d’autres. pour finir, tout n’est pas fichu comme vous pouvez le penser, au contaire, la vie sans PN a un sens. Comme je lui ai toujours dit, je préfèrerai être clocharde dans un caniveau plutôt que de rester avec toi! rassurez vous, je n’ai jamais dormi sous les ponts, même si j’ai vécu quelques annees de misère. Ca en valait le coup, la liberté n’a pas de
prix!
Des conseils, cool !!! mais bon avec un PN c’est aussi un peu du cas par cas ! non ?!
Vu que le PN utilise l’autre et ses ressources , chaque individu est unique non ? et apporte diverses choses au PN !!!
finir clocharde qu’elle « extrême » sachant que le PN n’est intéressé que par TOUS ce qui est à prendre » Une paumée fauchée de surcroît : il ne la regarde même pas !!! son challenge : c’est pompé : énergie, fric, relationnel, vie (s) … Se sentir exister via l’autre et si cela ne suffit pas via l’enfant …
Alors y’a des pros pour ça ?? je doute !!! Y’a des livres c’est sûr des témoignages encore plus (forums…)
bon courage
Marie
bonjour,
moi aussi je suis victime d’un PN et toutes les histoires sont douloureuses…
Même en tentant de rester forte, on y laisse des plumes…
Le plus meurtrissant est le fait que des innocents sont victimes : les enfants…
Les plus beaux témoignages et conseils etc n’y changent rien …
cordialement
marie
Chère Marie, de tout temps, qualifier quelqu’un de « naïf » avait une connotation plutôt péjorative, et de nos jours encore plus, où magouilles et compagnie font florès. Or, les gens mélangent tout: pureté et naïveté . Je pense que vous êtes plutôt pure que naïve, et quelqu’un de naïf ne veut pas dire pour autant « niais ». Bien au contraire…
Je côtoie, dans le cadre d’une association d’artistes, des amis, dont l’un est autiste. On l’a souvent traité d’idiot ou de « naïf ». Or, il est bien loin de l’être…
Aujourd’hui, dans la société mercantile où nous sommes forcés de vivre, tout notion de pureté est rédhibitoire. C’est bien dommage.
Je vois que vous savez très bien analyser votre situation, vous ne manquez pas de lucidité pour ce faire. C’est un bon point.
Maintenant, il ne vous manque plus qu’une partie des clés du trousseau pour ouvrir les portes qui vous restent encore afin d’avoir la compréhension de vous-même et de ce qui vous a menée là, sans jugement ni culpabilité. Vous faites le constat, l’état des lieux, si vous préférez.
Au fur et à mesure que vous avancerez, vous percevrez le tout d’une vision plus claire. Pour l’instant, essayer de prendre du recul et, de grâce! ne vous laissez plus impressionner par ses boniments de camelot ou ses menaces.
Moi aussi, j’ai eu peur. Et j’ai pris de l’assurance. Un peu trop, parfois.
Mon thérapeute me dit, à la fin de notre dernière séance : « attention de ne pas faire de mauvaises rencontres…
Ce à quoi je réponds: « Ce serait plutôt à celui qui me rencontrerait d’avoir peur… ».
Alors, Marie, courage! Même s’il vous arrive de vous sentir un peu flancher, vous savez que nous somme toutes là pour vous tendre la main.
Je vous dis à bientôt, en espérant avoir de vos nouvelles. Amitiés Forester.
Bonjour,
J’ai lu le témoignage de Juilie, entre autre, mais c’est le sien dans lequel je me retrouve complètement. Je vivais avec un PN aussi, il a tenté de m’empoisonner avec l’aide de ses parents et de me faire passer pour folle, tout ça pour récupérer mon enfant(qui est de lui,malheureusement).
C’est un gros malade et lui aussi me rejetait la faute,disait que j’avais un lourd passif. L’hôpital qui se fout de la charité!
Et il a fait un signalement pour mon enfant.
Dois-je faire moi aussi un signalement car il avait des comportments plus que douteux avec mon enfant?
Je suis une victime de plus,et j’ai peur qu’il arrive à me l’enlever.( il fait croire que c lui qui s’en occupait seul et non pas moi)
Merci de votre aide.
Bonjour Rose
Moi aussi mon ex a signalé des comportements aux services sociaux, j’étais soit disant dépressive, alcoolique, instable etc, je me suis retrouvée devant un juge en première instance puis en appel, avec mes enfants, affaire classée évidemment mais entre deux c’est procédures, avocat, énergie dépensée, argent dépensé, angoisses etc, une façon de continuer à influer dans ma vie.
Il continue à dire que je ne me suis jamais occupée de mes enfants pendant 10 ans, continue à me harceler par sms, mails sur mon lieu de travail etc. J’ai déjà porté plainte mais j’en ai marre, j’abandonne. J’attends qu’il se perde lui-même, et quoi qu’il arrive je suis plus courageuse que lui, plus forte.
C’est la deuxième fois que j’interviens sur ce site mais je lis régulièrement les commentaires. Certains (très rares) se trompent sur la pathologie de leur conjoint. Pour les autres courage, l’opinion publique s’émeut beaucoup plus des fraudes fiscales de ses élus que de cette violence psychologique et parfois physique contre laquelle nous ne pouvons pas faire grand chose.
Rose
C est pas jade mais manon lol. En fait la seule chose Qui me fait peur c est qu il gruge le psy et qy il passe pour un homme normal et apte a éduquer ma fille. Cela m aneantirai
Chère Julie, je ne m’y connais pas beaucoup en Droit Familial, n’ayant étudié que du Pénal. Il vaudrait mieux demander plus de précisions à votre avocat. En ce qui concerne l’ attitude de votre ex PN au tribunal, ce malaise évident de sa part, prouve qu’il craint de plus en plus d’être démasqué. Ne craignez rien en ce qui vous concerne pour l’expertise psychiatrique qui vous est demandée, soyez sincère et authentique. Mais l’expert ne sera pas seulement là pour dire du bien de vous, car c’est aussi leur rôle dans une telle affaire. J’en parle en connaissance de cause, pour la bonne raison que j’y suis moi-même passée en tant que victime pour un procès d’Assises. Cela n’a pas joué pour les conclusions du verdict. Je pense que c’est plutôt lui qui aurait à craindre, dans cette affaire. En effet, vous a-t-il seulement parlé un jour qu’il avait eu « des problèmes », genre hospitalisation « psy », problème d’alcool ou « pétage de plombs »? Je ne le pense pas. Un manipulateur paraît « lisse de forme »…et tient à toujours le rester. Seulement un jour, le masque tombe. En ce qui concerne le mien, il ne voulait pas que je parle de lui ni ne prononce son nom au commissariat, où j’avais des relations. Et pour cause: il y était carrément détesté et méprisé par ses ex collègues. Ceux-ci ne comprennent toujours pas pourquoi il n’est pas encore en prison, au vu des violences et diverses escroqueries qu’il a commises contre ses ex compagnes. Ce à quoi je leur ai répondu tranquillement: « Je ne vois pour son avenir que deux options: soit il se suicide, ce dont personne ne sera responsable puisque ça ne concerne que lui, soit il commet un meurtre, au vu de la violence dont il est capable. Et là, il plongera fatalement. » Certes, je lui prédis un avenir dont il ne sera pas fier, mais après tout, il l’aura bien cherché. Quant au vôtre, tôt ou tard, au tribunal, je l’espère, la faille sera dévoilée au grand jour. En fait, il n’a fait que projeter sur vous ses pathologies psychiatriques, en osant dire que vous aviez « un lourd passé » sur ce point. Et pour lui, qu’en est-il? Vous finirez bien par le savoir. En tout cas, je ne pense pas qu’un tel géniteur fasse évoluer Jade dans un milieu glauque qui « grenouille » à ce point. Jade sera bien mieux avec vous, même si ce n’est pas toujours facile au quotidien. Et, peut-être un jour, rencontrerez-vous un homme qui a des valeurs, qui est gentil (oui! ça existe encore ! ) et qui acceptera Jade comme sa propre fille. Sur ce, je vous souhaite de tenir bon, d’être courageuse, de garder espoir aussi. Accrochez-vous, Julie ! Plein de bonnes choses à vous, bisous à la petite Jade. Forester.
Chère Julie, pas d’inquiétude : votre avocat connait bien son travail et sait où il va. C’est l’attente qui est angoissante. Je ne pense pas que vous serez lésées, votre fille Jade et vous. Quant à l’expertise psy, il faudra bien qu’il y passe. Il peut dire de vous ce qu’il veut, la justice exigera des preuves concrètes et ce n’est pas son baratin qui va impressionner un jury de professionnels de la justice, qui connaît tous les coups tordus de la partie adverse. Il était mal dans ses baskets? C’est un signe: il ment comme il respire. Je vous souhaite d’avoir gain de cause. Si ça se trouve, il n’a pas de boulot, il n’est lus à un mensonge près. Détendez-vous un peu et n’hésitez pas à demander des précisions à votre avocat, ne serait-ce que pour vous rassurer. Bon courage, amitiés, Forester.
coucou
merci pour ta réponse. ma fille s’appelle ambre lol. oui l’avocat m’a dit qu’il était très mal a l aise et qu’il transpirait comme un malade. elle a dit c’est typique des manipulateurs, une fois qu’on a découvert leur jeu ils ne sont plus surs d’eux. concernant l expertise psychiatrique l’avocat m a dit que peut etre jy aurais le droit aussi car des fois les juges font passer les deux pour mieux faire passer la pilule. j’ai une question. c’était la plaidoirie et le mois prochain ils donnent leur conclusions c’est a dire si il y a expertise ou pas et compagnie. ma question est la suivante: Le jour de l audience monsieur a donné des attestations et compagniequelques minuts avant l’audience et mon avocat les a fait écarter car apparemment c’est pas légal. est ce que jusqu a la délibération il peut redonner les documents qui ont été écartés ou bien le juge délibere t’il sur les éléments du dossier et basta? merci par avance pour ta réponse
bonsoir julie,
je crois que légalement,pour qu une pièce soit recevableau dossier par le juge,il faut qu elle ait été communiqué à votre avocat avant la date de l audience,et non pas la date du délibéré
faites le vous tout de meme confirmer par votre avocat
amitiés
carole
Coucou voila des nouvelles de ma fille etmoi. Compte rendu tritribunal il va y avoir une expertise psychiatrique su lui et moi car il s y est oppose si je n en ai pas une ainsi qu une enquête sociale il doit me verser 140 euro de pension et il a un droit de visite deux heures par moisen mmilieu protège en attendant les rapport d expertise. Vous trouvez qu on s en sort bien?
Bonjour
J étais venue raconter mon histoire de mon ex ex policier qui voulait avoir des droits sur ma fille. Il y a eu une première audience qui avait ete reportee puis la nouvelle audience a eu lieu. Je me sens un peu perdue. Je n ai pas assiste a l audience mais mon ex si. J ai demandé un compte rendu a mon avocat qui m’a ditqu il était super mal a l aise et transpirant. Il a ramène des attestation de temoin qqes min avant l audience et mon avocat a demandé de les ecarter du jugement. Moi qui pensais qu il serait sur de lui, il ne l’était pas. A n y rien comprendre. Monsieur a trouvé un travail et un appartement apparemment. Comme j ai peur que cela lui permette d avoir des droits. Mon avocat a demandé une expertise psychiatrique prochaine audience avec l acceptation ou non de cette expertise dans un mois. Lui apparemment a dit au tribunal que j avais un lourd passe psychiatrique franchement ca me fait mal au coeur d entendre ca. Mon avocat m a dit qu elle pensais que ca s était très bien passé et que m audience a dure tres longtemps. Franchement je me sens angoissee et stressée. Je ne sais pas ce qui va nous arriver a ma fille et moi
Oups! Je me suis trompée de destinataire, en fait, c’était à Cinla que je voulais m’adresser, mais mon message d’encouragements est aussi valable pour vous toutes. Je trouve bien dommage qu’il n’existe pas plus de groupes de paroles de victimes du PN. Je me suis renseignée, il n’en existe qu’un seul dans ma région, et à 300 kms d’où j’habite. Pas facile de s’y rendre, surtout l’hiver. Ce blog me convient pour le moment, mais si j’apprends qu’un groupe s’est monté à proximité de la ville où je vis, j’y adhérerai sans hésitation. Merci à toutes. Vous toutes ici êtes formidables aussi :-). Forester.
Chère Océane, l’hypnose vous fera du bien, à long terme. Soyez patiente et persévérante et vous apprendrez à vivre de manière autonome sur le plan psycho affectif. Vous découvrirez, grâce à l’hypnose, le côté que vous n’aimez pas en vous. Vous avancerez sans ne plus avoir peur, vous serez plus forte aussi. Vous apprendrez à repérer les pièges du PN, s’il s’en présente un sur votre route, et, croyez-moi, les PN ne manquent pas de nos jours. Enfin, vous allez réussir à être en phase avec vous-même, et cela sera pour vous votre plus belle victoire. Ainsi mieux armée, vous avancerez sans crainte dans la vie. Courage, ça va aller. Bien amicalement, Forester.
Bonsoir, Sissis, où est le PN là-dedans? Je crois qu’il y a un malentendu, vous avez peut-être cru bien faire, mais vous avez eu un retour de flamme. Comme le dit le vieil adage: « Trop parler nuit ». Par contre, je ne vois toujours pas où se trouve le PN dans cette histoire, somme toute, assez courante de nos jours. Soyez plus prudente, la prochaine fois que vous verrez des histoires de couple un peu scabreuses. Vous savez, là-dedans, il y a à boire et à manger. Voilà. Remettez-vous de vos émotions, passez une bonne soirée. Forester.
Bjr, une voisine a kiter sont mari pour un mec de vingt ans laissant 4 enfants, bref il avoulu me connaître pour m,expliker sa Version a lui par l’intermédiaire d,une amie ki le connaît, cette amie lui a répéter se kel voyai de chez elle vu kel habite en face, moi même j’ai merder en lui racontant se ke je savait sur sa femme. aujourd’hui toute cette histoire se retourne contre moi ke faire.
Bonsoir à toutes et à tous, ceux qui ne savent pas par quoi nous sommes passées lors d’une relation avec un PN, de plus ou moins courte durée, ont tendance à nous qualifier de « naïves », y compris certains thérapeutes de province qui font, à mon avis, mal leur métier. Car, au lieu de chercher à comprendre le mécanisme employé par le PN pour assujettir sa proie, le comment et le pourquoi nous avons, un temps, « idéalisé » notre bourreau, ils auraient plutôt tendance à nous enfoncer davantage. Or, nous sommes toutes ici, loin d’être naïves, bien au contraire, à lire vos commentaires, je m’aperçois que vous êtes toutes et tous dotés d’une très bonne intelligence et d’une grande finesse d’esprit. Alors, je me demande si je n’ai pas aussi été manipulée par un thérapeute qui ne fait pas bien son boulot, quand je compare son analyse un peu brute de décoffrage, à côté d celle, beaucoup plus nuancée, de Geneviève, de Françoise, de Cédalise et bien d’autres encore dont j’ai oublié le nom . Vous m’en excuserez. Toutes celles et ceux qui ont été victime étaient et sont encore idéalistes, épris de pureté, de sensibilité, de générosité, d’humour parfois, malgré toutes leurs épreuves. Est-ce là un crime? Souvent, je me demande si j’avais commis un meurtre, un psy ne m’aurait pas trouvé plus de circonstances atténuantes que le fait d’être tombée dans les griffes d’un PN… Je me demande aussi si vraiment, dans notre société malade, vérolée, infestée de ce genre de parasites, les valeurs ne sont pas inversées? Où se trouve l’honnêteté, la fidélité, le sens de l’honneur, la solidarité? Aujourd’hui, grâce à vous et aussi au recul que j’ai, à force d’avoir eu peur, je n’ai plus peur…Bien amicalement, Forester.
C’est la première fois que je tombe sur votre site et mon dieu que cela m’a fait du bien de vous lire ..moi la soit disant « naive »
Alors Merci Merci à Forester pour son commentaire ..
Votre dernière phrase me hante ..A force d’avoir peur , on fini par ne plus avoir peur.
Vous pouvez pas savoir le bien que vous me faites.
Amicalement . Marie
Oups! J’ai fait une erreur au sujet d’Isabelle, ce n’est pas Perreira, mais Nazare-Aga. Désolée, mais bon, l’erreur est humaine…Forester.
Pour Michel ou Thomas, il faudra certes du temps et de la patience, parfois, il pourra y avoir de petites faiblesses, c’est normal quand on est en convalescence. C’est comme si vous étiez en rééducation après vous être brisé un membre, on avance pas à pas, maladroitement au début parce qu’on a encore peur, puis les muscles se raffermissent grâce à notre propre volonté et aussi aux bons soins. On s’aperçoit un jour qu’on n’a plus besoin de « béquilles », on finit par les oublier et on avance, libéré du poids des attelles qui alourdissaient nos mouvements. Il en est de même pour notre nouvelle liberté, celle d’après le PN, il faut du temps pour se libérer de son emprise, même après son départ, il nous arrive d’y penser parfois, voire: d’en parler encore. A moment donné, il faudra passer à autre chose, et je crois que le travail que nous effectuons sur nous chaque jour de notre vie compte pour nous grandir, pour faire prospérer l’enfant qui est en nous. J’ai lu un ouvrage d’Isabelle Nazare-Peirera, elle dit les choses avec des mots justes. Nous nous reconnaissons trait pour trait dans les faits qu’elle cite au sujet des PN et de leurs victimes. A nous d’être prudent, à l’avenir. Amicalement, Forester.
Bonjour, Françoise, il est, en effet, important de trouver en soi les outils et les réponses nécessaires pour se guérir de cette dépendance affective qui a miné notre vie. Je constate que, dans mon entourage, beaucoup de personnes souffrent de cette même dépendance et que les séances de thérapie qu’elles entreprennent depuis des mois, voire des années, ne suffisent pas pour soulager leur mal être. Peut-être n’ont -elles pas encore trouvé leurs réponses en elles-mêmes? Selon vos conseils, j’ai commencé à écrire à mon enfant intérieur, en prenant comme support une phot de moi quand j’avais quatre ans. Cela commence à beaucoup m’aider, tout en remuant en moi de profondes émotions. J’ai demandé « pardon » à cet enfant, et, à partir d’aujourd’hui, je « chouchoute » cet enfant. J’avance lentement mais sûrement. Cela me prendra beaucoup de temps mais j’ai de la patience. Apprendre à s’aimer est un long travail sur soi, quand nous avons vécu de telles choses. Aimer, protéger, choyer notre enfant intérieur, c’est aussi une manière de se respecter soi-même et… de savoir se faire respecter ! Bonne journée sous le soleil! 🙂 Forester.
Bravo pour cet démarche de bien-être vers votre enfant intérieur, plus vous lui proposerais d el’Amour, plus cet Amour viendra se conditionner en vous adultes, sachez être patient et persévérant, car la solution est en Vous.Isabelle est une excellente téhrapeute !!! Michel
Bonjour, Françoise, et merci beaucoup encore une fois ! Je ne crains plus la solitude, je vous dirais même que je la recherche par moment, afin de me reposer un peu et aussi méditer sur toutes les bonnes choses que j’ai apprises, notamment grâce à vous. Je ne me sens plus malheureuse comme l’année dernière, je recommence à m’épanouir comme les plantes d’appartement que je récupère et que je ressuscite. Je retrouve peu à peu tous les domaines qui avant le PN, m’intéressaient, et j’en découvre d’autres au fur et à mesure des conversations que je peux échanger avec autrui. Bref, je reprends goût à la vie et souhaite qu’il en soit de même pour tous ceux et celles qui ont vécu la même expérience que la nôtre. Le chemin est long, parfois difficile, mais cela vaut le coup. Merci encore, Françoise et bonne continuation sur votre chemin de vie ! :-). Bien amicalement, Forester.
Chère Océane, bien sûr que vous pouvez raconter votre histoire ici, mais ne vous confiez pas à n’importe qui à l’extérieur, les gens qui ne sont jamais passés par là ne pourront pas vous comprendre tellement votre récit leur paraîtrait invraisemblable. C’est ce qui, pourtant, m’est arrivé avec des personnes que je croyais être mes « amis », mais qui m’ont enfoncée. Après ma rupture, j’étais très angoissée à cause des menaces (par écrit), qu’il ne cessait de me proférer (plainte pour vol de mobilier, saisie par les huissiers de ce que je possède dans mon appartement, menaces d’expulsion, insultes, menace de mort à mots couverts « je te souhaite le plus grand des malheurs »). De sa belle prose, j’en ai fait des photocopies que j’ai confiées aux services de police, qui ont bien rigolé car ils connaissaient l’oiseau. Mon état d’anxiété permanent, peu de monde le comprenait à l’époque. On me disait que j’extrapolais, que je me faisais des films tandis que je supportais ce harcèlement . J’ai été obligée de cacher mon véhicule quand il est revenu dans le quartier pour effectuer certaines démarches administratives, vendre son camping-car, changer le bénéficiaire de son assurance vie (à l’origine, c’était moi, mais son argent ne m’intéressait pas). Il a répandu son venin à certaines de nos relations (trois personnes), mais cela n’a pas pris avec tout le monde. Aujourd’hui, je me sens mieux. Je retrouve mes amis, les vrais, qui m’ont toujours aidée et soutenue. Si je ne ressens presque plus d’anxiété, par contre, j’ai des bouffées de haine qui me viennent, des désirs de meurtre. Bien entendu, je n’irai pas commettre un tel acte, alors, j’imagine un scénario comme dans un roman policier que je « joue » devant mon miroir. J’écris des horreurs au lieu de les commettre et cela me soulage. Ces petits « jeux de rôle » sont pour moi une thérapie-maison qui me font du bien. Parallèlement, je me fais suivre par un thérapeute, mais je suis en colère après lui car il a tendance à vouloir ma culpabiliser du fait que , selon lui, je me sois entêtée à poursuivre cette relation que je sentais nocive. Sur les conseils d’une personne compétente, après une explication, je lui demanderai de bien vouloir travailler sur le point de cette haine « pathologique ». Ma haine est tenace, elle peut durer des années. Je suis opiniâtre. Mes sentiments sont exacerbés: amour intense-haine implacable. Oui, Océane, votre histoire pourrait nous aider toutes et tous ici. J’ai beaucoup appris sur ce blog que je consulte quotidiennement. Nous sommes prêts, nous aussi, à vous tendre la main. Nous formons une chaîne dont les maillons sont solidaires. Contre vents et marées, nous avançons dans la recherche de ce qui nous a amenés à subir cette situation. Les réponses viennent petit à petit, grâce aux lectures préconisées ici, des articles de presse, des émissions débattant de ce sujet à la T.V. . Vous n’êtes plus seule, à présent. Bien amicalement, Forester.
Bonjour,
J’ai vécu une histoire similaire…. Elles le sont toutes malheureusement, je m’en suis sortie enfin après comme vous vous en doutez les pires souffrances… L’emprise est tellement difficile à vaincre, cette souffrance que nous ressentons et qui nous fait nous dire que mourir serait moins douloureux.
En tout cas, en plus de ma thérapie pour me retrouver et ne plus jamais revivre cela, je fais des séances d’hypnose et pour lutter contre son emprise sur ma vie et la souffrance de vivre sans lui (ce qui m’a fait retourner dans cette relation plus d’une fois auparavant) , je peux vous dire que c’est vraiment très efficace.
Voilà, je souhaite bon courage à tous et à toutes. En effet, quand on ne l’a pas vécu on ne peut pas savoir… et j’aurais préféré ne pas savoir…
Bonjour, Camille, je suis bien contente d’avoir de vos nouvelles. Vous avez entièrement raison quand vous dites que nos blessures viennent de l’enfance mais aussi de l’âge adulte. Tout comme vous, j’ai eu trop tendance à le « livrer » à fort mauvais escient, et là, le PN, cet éternel prédateur, a flairé la bonne proie. Comme quoi, il faut être très prudente et ne pas se confier à n’importe qui, amis notre spontanéité, notre fraîcheur d’esprit, notre « innocence » nous font croire encore en la bonté de l’humain, et hop! nous tombons direct dans le panneau! Le fait de tomber dans le piège nous fait, hélas! accumuler nombre d’histoires sordides, quantité d’humiliations dont nous nous serions bien passées. Tout comme vous, je n’ai plus envie de m’investir dans une relation amoureuse, de crainte de retomber une nouvelle fois sur un PN. Quant au sexe, j’en suis complètement dégoûtée au vu de ce que j’ai pu subir. Par contre, j’ai beaucoup d’amis, en ce moment, ils reviennent en avalanche, et nous passons de bons moments ensemble. Nous échangeons beaucoup, nous apprenons aussi les uns des autres. Pour ma part, je recherche le « pouvoir » dans une relation avec l’autre sexe. Cela vient du fait que je suis longtemps restée enfant unique, adulée par mes grands-parents, choyée par mes oncles et tantes, et ma bonne nourrice. Mon père, je ne l’ai en fit connu que très tard, mais il fut pour moi plutôt un « ami » qu’un père, avec lequel j’avais pourtant beaucoup de points communs et de centres d’intérêts à partager. Je l’aimais bien, c’est tout. Oui, je dois avouer que je me suis laissée aller un temps à apprécier cette relation « paternante » avec mon PN, mais je me suis aperçue qu’à la longue, je me laissais gruger et qu’il profitait de moi. Quand j’ai voulu redresser la barre, évidemment, cela s’est mal passé car il ne comprenait plus pourquoi je quittais cette attitude de fausse soumission qui n’a jamais été la mienne. Je sais qu’aujourd’hui, si je rencontrais quelqu’un qui prétende m’aimer, et veuille aller plus loin dans une relation, je l’enverrai paître. Psychologiquement, je suis « facilement excitable », c’est à dire qu’il ne faut pas de mots qui fâchent et faire très attention à ce que l’on me dit. Je contrôle encore très bien mes réactions, mais…parfois, c’est « limite ». Je ne passerai pas à l’acte cependant, bien que l’envie ne m’en manque pas. Je ne veux pas être injuste non plus ni faire mal gratuitement. Néanmoins, il m’est arrivé d’invectiver beaucoup, les temps derniers, sans m’en excuser. Je suis « soupe au lait ». Vivre avec quelqu’un d’impulsif n’est pas toujours drôle. Mon grand-père était ainsi, mais dans le fond très gentil et altruiste.Vous travaillez beaucoup, comme je sors également beaucoup. Nous nous noyons dans ce qui nous passionne. J’espère que votre formation vous enrichira. Vous aussi, Camille, vous vous reconstruisez à votre manière. Et, tout comme vous, je n’oublie pas ce que j’ai pu vivre. Neuf mois qu’il est parti…C’était hier…Bien cordialement, Forester.
Merci pour vos témoignages que je lis et relis pour me dire que je ne suis pas seule à vivre toute cette destruction et qu il y a espoir de s en sortir . Je vous raconterais mon histoire aussi en allant à l essentiel mais en vous lisant j ai l’impression de me lire …courage a toutes et merci pour vos témoignages . Le mien viendra compléter les vôtres en espérant qu il aide aussi quelqu u. À s y retrouver et a s en sortir …..
Bonjour, Julie, tu vois (je me permets de te tutoyer), moi-même je me suis perdue dans l’imbroglio invraisemblable de mensonges de ton ex PN ! Je suis soulagée que tu sois restée très soudée avec toute ta famille, car il aurait pu, dans son entreprise de destruction, t’en isoler totalement et là, ça aurait été encore plus dur pour toi !Donc, dis-toi que tu as encore des alliés et qu’il devra se faire tout petit le jour du procès, car leur témoignage sera précieux, tes parents savent qui tu es e que leur fille n’est pas comme il le prétend. Ils ne cessent de raconter des mensonges, si bien qu’eux-mêmes finissent par s’embrouiller les méninges (qui le sont déjà) . Donc, pas d’inquiétude, ses perpétuels mensonges seront démasqués. Ainsi, le mien me racontait-il aussi plein de mensonges-ils ont l’imagination fertile quand il s’agit de faire du tort aux autres. Il avait réussi à semer la zizanie dans la famille de l’une de ses ex compagnes, qui s’était fâchée avec son frère. Il m’a fait fâcher avec le mien en lui racontant au téléphone des insanités sur moi. J’ai démasqué tous ses mensonges petit à petit , il changeait de version à chacun de ses récits. Il faut qu’ils cessent de nous prendre pour des billes. Le PN a tort de sous estimer son adversaire. Les PN ne connaissent pas les ressources que nous possédons. A nous de savoir les utiliser pour notre reconstruction et aussi pour l’avenir. A nous de réapprendre à vivre, à ne plus non plus tomber dans le panneau une nouvelle fois. Faites un gros bisous de ma part à votre petite Ambre. Un enfant, c’est formidable!!! Amicalement, Forester.
Bonjour, Julie, Oui, un tout petit est encore très spontané: il accordera facilement sa confiance à un adulte, et un enfant en bas âge recherchera forcément son père. En ce qui concerne la déchéance des droits parentaux, il faut avoir commis un crime ou bien des sévices sur enfant, or là, ce n’est pas le cas. Vous devrez donc vous résoudre à présenter votre petite à son père (s’il consent à venir la voir, bien sûr), en milieu protégé. Dans le genre PN, vous êtes tombée sur l’échantillon top du top : il n’a raconté que des mensonges sur toute la ligne, comme un petit garçon qui rêve d’être motard quand il sera grand. Vraiment, il n’est pas fini. C’est un être immature et capricieux. Il veut des enfants, puis change ensuite d’avis, puis veut les reprendre pour ensuite dire qu’il ne supporte pas leurs pleurs. Un bébé qui pleure est sa seule façon de s’exprimer. Le contraire serait inquiétant. Il agit comme un irresponsable, mettent la vie des autres en danger en roulant sans assurance. A mon avis, il se lassera vite des droits de visite qu’il aura sur votre fille en milieu protégé. C’est bien dommage pour votre petit trésor. Dès qu’elle sera en âge de comprendre, vous devrez lui dire la vérité avec des mots simples. Ma chère Julie, à présent, je comprends mieux votre fragilité et ce qui a fait que vous êtes tombée dans le piège de cet individu : vous n’avez pas connu vos parents, même si vos grands-parents vous ont élevée, il vous manque quelque chose sur le plan affectif. En ce qui me concerne, j’ai aussi été en grande partie élevée par mes grands-parents, puisque les miens travaillaient tous les deux, je ne voyais presque jamais mon père, donc: il me manquait quelque chose, j’ai longtemps été « carencée » affectivement et c’est ce qui m’a fort probablement fait tomber aussi dans le piège d’un PN. Je comprends combien vous craignez pour votre petite, ces individus sont de véritables entreprises de destruction. Donc, soyez très prudente pour votre petit ange. Si vous remarquez la moindre anomalie dans le comportement de votre enfant après que son père lui aura rendu visite (s’il honore ses droits), signalez-le aussitôt. Celui avec qui j’ai vécu a perdu tous ses droits sur sa fille aînée: il a été soupçonné d’attouchements et viol sur mineur de moins de quinze ans (sa fille en avait trois à l’époque), il n’a plus eu le droit de la revoir, il a intenté un procès pour la récupérer, qu’il a perdu et ne l’a plus revue durant de longues années. Quand il a voulu se présenter chez elle, (elle est âgée de trente ans), elle a refusé de lui parler en lui disant qu’il l’avait violée quand elle avait trois ans. A cet âge, si un enfant se souvient, il ne ment pas. C’est vers sept ans qu’ils « vivent dans leur petit monde », mais ils ne mentent pas pour des choses aussi graves. Donc, à vous d’être vigilante. Le droit de visite en milieu protégé est une garantie pour vous et pour votre enfant : vous serez protégées toutes les deux. Je constate qu’il a bien profité de votre générosité. Vous l’aimiez, il vous a séduite, il a tenté de vous détruire mais n’y parviendra pas. A vous de vous préserver, dorénavant, votre petite a besoin de vous plus que jamais. Quand le procès sera terminé et que vous en aurez le verdict concernant la garde de votre enfant, vous vous sentirez plus soulagée. Pour l’instant, faites-vous aider par des personnes compétentes si vous craignez de craquer. La reconstruction sera longue, mais vous trouverez les forces nécessaires pour y parvenir. Je suis de tout coeur avec vous et vous souhaite bon courage. Au fait, comment s’appelle votre fille. Amicalement, Forester.
Coucou forester
Ma fille s appelle ambre. Concernant mes parents ils ne sont pas morts lol je les vois quasi tous les jours mdr. Le fait qu’iis soient mort c est dans son imagination et c est ce qu il raconte. Tout comme mon chien c est soi disant le chien d une vieille dame qu il a rencontrée lol. Il s est invente des tas de trucs de malade mdr. Ma famille et moi sommes tres soudes lol.
Coucou forester
Alors mon ex était motard dans la police et me racontaid tous ses déplacements. Évidemment j ai découvert qu il ne la jamais ete. Il n a jamais eu de voiture ou de logements a son non. Je lui ai acheté une voiture qu il ne me remboutsera jamais pour qu il puisse chercher son fils car ild passaient ded h dans le train. J avais de la peine et son fils était toujours la vu qu il prretextais que sa femme etait une mauvaise mere et ne s occupait pas de son fils. Bref il me met au tribunal je decouvre qu il n a jamais paye l assurance et il ose demander ma fille 1 week end sur 2 en roulant sans assurance. C est de la folie. J ai meme appris que j ai ete elevee par ma grand mere car mes parents sont morts lol j etais pas au courant. Et pire il raconte qu il m a quittee car je ne supportaispas son fils et que ma fille pleure du matin au soir alors qu elle ne ppleure jamais. C est un truc de malade. Je n ai pas peur pour moi mais pour ma fille et je sais que dechoir un pere de des droits est mission impossible. Je me sens vaincue d avance meme si il a des droits en milieu protéger je suis perdue car un enfant aime forcement son pere. Tout ca est dur psychologiquement
Bonsoir, Julie, rien d’étonnant, puisque la vie du PN est totalement basée sur un gros mensonge, et le pire, dans l’histoire, est qu’il se ment à lui même, tout se persuadant qu’il a « sa » vérité. La vie du vôtre est similaire à celui du mien: lui aussi a été mis en demeure de démissionner de la police, suite à des histoires louches en intervention. Il était à la BAC de nuit, il avait ses entrées dans des bars à hôtesses, des boîtes à matelots (je vis dans une ville portuaire), il a voulu monter sa propre boîte quand il était flic mais l’a fait mettre en gérance par une de ses copines, qui, soi disant, l’aurait « arnaqué ». Comme il est très dépensier, il a mal géré, le résultat a été catastrophique, il a été obligé de vendre en y laissant des plumes. Ensuite, il a emprunté de l’argent (3500 euros et 5000) à des collègues, qu’il ne leur a jamais rendu. Ce qu’il ignorait est que je connais ses collègues, auxquels j’ai dit qu’ils « pouvaient s’asseoir dessus », du fait qu’aucune reconnaissance de dettes n’a été faite. Il voulait acheter un hangar pour entreposer du matériel de bricolage (pour du recel???), qui a été revendu pour payer les traites d’une longère achetée à la campagne, revendue aussi, un appartement dans le centre ville, aussi revendu « à l’arrache ». Quand je l’ai connu, il « squattait » dans son camping-car (acheté à crédit puis revendu l’année dernière), sur le terrain de la mère de l’une de ses ex. Durant cinq ans chez cette vieille dame, il n’a réglé aucune facture d’électricité qu’il « pompait » sur le compteur de la vieille dame. L’histoire s’est mal terminée avec elle du fait qu’il l’a brutalisée et que la police a été appelée pour le déloger de chez elle. Il a accumulé dix gardes à vue pour brutalités faites à des femmes, et a eu un retrait de permis de deux ans pour alcoolémie au volant (et non huit mois, comme il le prétendait). Avant de quitter avec disgrâce la police, il a été mis au placard au service des plaintes. Il était détesté de ses collègues, qui le jugeaient pas fréquentable. Quand je l’ai connu, il était criblé de dettes, j’en ai épongé une partie, mais me suis très vite aperçue qu’il commençait à pomper mes économies, en plus de mon énergie. Alors, j’ai dit « stop », en lui faisant croire que mes comptes étaient vides. Là, j’étais déjà moins intéressante pour lui. En fait, ces individus sont de gros parasites. Ils sont grillés de partout et ne peuvent avoir d’amis, puisqu’ils sont indignes de confiance et profondément malhonnêtes. Quant aux femmes qu’ils ont eues dans leur vie, dès qu’elles finissent par comprendre qui il est véritablement, elles les jettent hors de chez elles. En ce qui concerne les enfants, ils ne s’en occupent que très superficiellement, ils font semblant. Toute leur vie minable se passe à faire semblant. Il n’y a rien de consistant chez eux, rien d’authentique, rien de vrai, puisque tout est MENSONGE chez eux. Ce sont de grands mythomanes. Ils ne sont que des baudruches qui brassent de l’air. Alors, Julie, n’ayez plus peur de ce sous homme qui n’est RIEN. Vous avez fait un grand pas en découvrant qui il est véritablement. La peur est une aspérité à laquelle il pourrait encore se raccrocher.Alors, montrez-lui que vous n’avez plus peur. Vous avez beaucoup plus de valeur que lui. Votre fille sera plus heureuse avec vous et vous apprécierez combien la vie est belle quand vous l’accompagnerez au parc, quand elle vous racontera ses petites histoires à l’école maternelle. Un enfant, c’est vraiment trop super! Tenez bon Julie, amicalement, Forester. 🙂
Bonjour, Julie, c’est une histoire de fou qu’il vous a fait vivre là ! Cependant, vous avez un dossier très bien ficelé de votre côté. En ce qui concerne la garde de votre petite, s’il agit ainsi, ce n’est pas tant parce qu’il l’aime réellement mais surtout pour vous atteindre au plus profond de vous-même: faire mal et détruire ce à quoi vous tenez le plus au monde;la chair de votre chair, votre enfant. Comme je vous le répète, le PN est totalement dénué de sentiments, donc incapable d’aimer et s’occuper de sa propre fille. Il le fera au début très superficiellement en lui achetant, par exemple, quelques babioles, voulant ainsi montrer qu’il est un « bon père », alors qu’il n’en est rien. C’est un irresponsable doublé d’un menteur, un être double et sans scrupules. Il a su se mettre dans la poche quelques collègues afin de surveiller qui vient chez vous, ceci dans le but de vouloir vous nuire, mais il n’y parviendra pas. Ses arguments ne tiennent pas debout, cet homme n’est pas « fini », il ne sait pas ce qu’il veut, son instabilité sera reconnue d’une façon ou d’une autre devant les tribunaux, ce ne sera jamais un bon père ni un bon compagnon. Vous avez raison de vous faire représenter par votre avocat le jour de l’audience, cela sera moins perturbant pour vous. Comme je vous comprends !Ce moment n’est pas facile à vivre pour vous actuellement, mais il faut vous dire qu’au bout du tunnel il y a la lumière et qu’une solution sera envisagée en votre faveur concernant votre fille. S’il refuse de verser la pension alimentaire de votre petite, une saisie sur salaire peut être faite (vu qu’il est fonctionnaire), à moins qu’il ait été révoqué de la police. Alors là, ça ne passe pas très bien devant un tribunal. En fait, il se sent acculé, il vous met la pression, il veut maintenir, même à distance, un climat de terreur. Ce PN grille ses dernières cartouches. Dans le fond, ces êtres inconsistants sont de gros trouillards, ce ne sont pas des hommes, ce ne sont que des pantins, des baudruches. Derrière, il n’y a rien. Ils ne sont rien. En ce moment, il brasse de l’air. Dites-vous, Julie, que vous valez mille fois mieux que lui. Au moins, vous vous occupez de votre enfant, pas lui. Tout comme le coucou, il se peut même qu’il en a une troisième à qui il fera la même chose qu’à vous et à son ex femme. Il ne vous reste qu’à attendre le verdict du procès. Je sais qu’en ce moment, ce n’est pas facile pour vous. Mais sachez qu’il y a des centaines de personnes sur ce blog qui ont vécu les mêmes choses que vous, et qui, pour vous, unissent leurs pensées positives pour que vous puissiez enfin échapper, vous et votre enfant, à l’emprise de ce monstre. Sachez que je suis de tout coeur avec vous. Et je m’en fiche s’il lit le mail de soutien que je vous envoie. J’ai du caractère et du répondant. Ce qui nous importe, est que vous et votre petite retrouviez toutes les deux le bien-être, que vous puissiez enfin! vivre comme tout le monde, et non plus à la merci de ce tyran de pacotille. Courage! 🙂 Je suis de tout coeur avec vous. N’hésitez pas à nous tenir au courant de la suite des évènements. Si vous avez envie ou besoin de discuter, je serai toujours là pour vous. Amicalement, Forester.
Coucou forester
Concernant la police il a ete oblige de démissionner sous peine d aller en prison car il a fait du trafic de voiture quand il était flic. Aujourd’hui il n a plus de travail. J ai l impression qu il est en train de se griller tout seul je me suis rendue compte que non seulement il a change de banque depuis qu il m a mise au tribunal mais en plus il vient de fermer la boîte qu il avait fait a mon ancienne adresse lol. Je ne suis pas a quoi il joue mais ca fait vraiment style je masque toute ma vie mdr.
Bonjour, Julie, voilà le cas typique du PN: il fouille partout, jusque dans ta vie la plus intime, et ceci, pour mieux te nuire ensuite. Le triste sire avec qui tu as partagé tes jours ne fera rien pour t’épargner, car il est opiniâtre, entêté. Cependant, tu dois, de ton côté, t’armer de courage, faire confiance à ton avocat qui ne manquera pas de démonter l’argumentaire de la partie adverse. Il a encore pouvoir sur toi, par le biais de ta fille. Il va tout mettre en jeu de son côté pour te faire lâcher prise. Mais montre-toi tenace et ne baisse pas la garde. Il lit tes mails et tes SMS? Pour moi, c’est une atteinte à ta vie privée. Alors, ne laisse rien trainer de ce qui t’appartient, change le mot de passe de ton ordi, confie tes papiers importants à une personne fiable pour ne pas qu’il ne te les vole (parce que le vol et le chapardage, ça, ils connaissent aussi) . Ne crains pas pour la garde de ta petite fille, si cela se passe en milieu protégé, il ne se passera rien de grave pour elle. En ce qui concerne l’expertise psychiatrique, là, cela dépendra sur quel expert psy il tombera, mais connaissant son habileté diabolique, il pourra faire semblant de se faire passer pour sain d’esprit alors qu’il n’en est rien. Il arrive que des experts se fassent manipuler aussi, mais c’est plutôt rare, ils sont suffisamment aguerris dans ce domaine, savent contourner les pièges et déjouer les manipulations. Surtout , ne pars pas vaincue d’avance, ne perds pas courage et, au tribunal, ne perds pas pied non plus. Je suis une « habituée » des tribunaux (dans le bon sens, bien sûr): il faut savoir jouer fin, « faire l’âne pour avoir du son », Tantôt demeurer digne, tantôt émouvoir la Cour, répondre brièvement aux questions sans trop s’étendre, car le moindre argument de ta part pourrait être exploité par la partie adverse. Donc: sobriété dans l’attitude, confiance, (ton avocat te donnera de précieuses indications durant le procès), dignité. Je sais que tu y arriveras, Julie. Garde courage et ne perds pas pied, montre à l’autre qu’il ne te démolira pas comme ça. P.S : des certificats médicaux de la part de ton médecin traitant ou autre, du pédiatre, seront pour ton dossier d’une grande utilité. Plus tu en fourniras, plus cela va étayer le dossier et moins la partie adverse pourra argumenter contre toi. Je vais, de mon côté, voir auprès d’amis bien placés dans ce domaine si je peux avoir d’autres conseils. Je te souhaite beaucoup de courage et t’envoie de bonnes ondes positives. Très amicalement, Forester.
Coucou forester
Concernant le tribunal je n irai pas a l audience mon avocat me représente je n ai aucune envie de me faire demolir ni de voir ce type. Ne t inquiète pas j ai un gros dossier j ai appelé mon avocat paniquée car sa femme se disait victime et aujourd’hui est contre moi et mon avocat m a dit de ne pas m en faire qu elle est sous son influence. Concernant la pension qu il devra me verser je sais tres bien qu une fois le jugement fait je n aurais pas un sou. Et l argent je m en fout je veux qu il sorte de ma vie eg basta. Mon avocat pense qu’il viendra une fois deux fois si c’est 3n milieu protége et après il se lassera pas si sûre. Concernant violation de ma vie privée je sais qu il a des pots dans la police qui l aide. Car il a a plusieurs fois releve les plaques d’immatriculation dez gens qui venaient chez moi pour avoir leur identité. Meme quand je change de mot de passz il les retrouve. Et la police dit quoi ??? Ils me font comprendre que ec est moi qui suis barge. Je suis vraiment toute seule . Concernant sa femme imagine il est marie il fait un gamin ailleurs il quitte sa femme il la reprend il la quitte il demande l3 divorce et la elle veut héberger ma fille. C est pas une histoire de malade? C est de ca que j ai peur qu il luu laisse un droit d hébergement etque sa femme dont il est en divorce garde mon enfant. Pour faire bref j ai engagé un professionnel qui m a confirme qu il ne vivait pas chez sa femmz alors qu ellz et lui disent le contraire. Je suis dans le doute total
Bonjour, Nanou, que l’on soit homme ou femme, ce que vous dites est juste: il n’y a aucune honte à être victime…Et pourtant, vous trouverez toujours sur votre chemin une ou deux personnes « bien intentionnées », auxquelles vous aviez eu le malheur, à l’époque où vous enduriez ce calvaire avec votre PN, pour vous dire d’un ton faussement compatissant: « Ah! Je te l’avais bien dit qu’il ne fallait pas continuer avec lui (ou elle). » Mais comme ils ne connaissent ou ne veulent pas connaître les tenants et les aboutissants de notre histoire, dans le pois chiche qui leur sert de cerveau, ils n’iront pas chercher plus loin et, inconsciemment ou non, se feront les alliés du PN en vous enfonçant encore plus dans une culpabilité dont vous avez déjà du mal à vous débarrasser. Comme le disait ma grand-mère bien aimée à une de ses amies battue comme plâtre par son mari: « Il vaut encore mieux manger un morceau de pain sec plutôt que de subir ce monstre! ». Elle, au moins, comprenait, et elle a fait preuve de compassion envers cette amie en la prenant sous son aile. Je ne sais si cette pauvre dame était victime d’un PN ou non, mais je puis vous dire que j’ai été très choquée, étant enfant, en la voyant venir le visage marqué par les coups chez ma grand-mère, qui était sa seule confidente. Je crois qu’elle nous aurait toutes comprises ici et réconfortées. Elle possédait une grande finesse de raisonnement, une certaine sagesse aussi. Oui, Nanou, la vie sans PN a un sens car c’est nous et nous seule qui lui donnons ce sens. Nous ne végétons plus comme quand nous étions sous l’emprise du PN. D’un rien nous nous émerveillons, nous retrouvons le goût d’exister pleinement, d’avoir de nouvelles activités et faire de nouvelles connaissances. Bref, de retrouver avec enthousiasme tout ce qui auparavant étaient nos centres d’intérêts. Cordialement, Forester.
Bonjour, Geneviève, je vous remercie, mais là, j’avoue que vous me faites un peu rougir par ce compliment. Au vu de mon histoire passée, j’essaie seulement (et aussi grâce à tous ceux et celles qui ont témoigné sur ce blog), de donner à Julie les conseils nécessaires pour qu’elle puisse s’en sortir, elle et sa petite. Voyez-vous, même si je suis « bipôlaire stabilisée », j’ai en moi des sentiments, et il se peut qu’ils soient plus exacerbés encore que ceux d’une personne ne souffrant pas de cette anomalie. Et puis, je suis issue d’une famille où j’ai connu de bonnes valeurs d’entraide, d’empathie, de charité, de solidarité, surtout envers les plus démunis. Je sais que Julie possède en elle un force qu’elle ne soupçonne pas et qui va se révéler…Il suffit que chacun et chacune de nous ici lui donne un petit coup de pouce. En tout cas, merci pour le bon travail que vous faites auprès des victimes. Je connais des thérapeutes qui feraient bien d’en prendre de la graine :-). Cordialement, Forester.
Chère Geneviève, suite à l’émission animée par Caroline Gaessler, dont le sujet était « Relations toxiques », l’un des invités, expert psychiatre devant les tribunaux, affirmait que, selon lui, vouloir se poser en victime était, en fait, se rendre complice de son bourreau. Qu’en pensez-vous, vous qui avez vécu et étudié de très près la situation? Ne s’agirait-il pas là d’une sorte de « syndrome de Stokholm »? Merci de nous apporter votre éclairage à ce sujet. Si d’autres personnes ont des suggestions à ce sujet, leurs réponses sont aussi les bienvenues pour nous toutes. Bonne journée, très cordialement, Forester.
Forester merci pour tes conseils
Alors pour tout te dire j ai voulu faire des mains courantes car il avait réussi a avoir mes sms sur mon tel mes mails….Tput ce qui s est passé c est qu on ma bien ri au nez me disant que c etait impossible et ils m ont dit on ne fais pas de main courante poutr ca. Bravo la police. Concernant une assistante sociale je suis arrivée disant je veux protéger mon enfant j avais a peine commece a parler elle m a dit que ell e n avais pas de pouvoir. Pour etre honnête si ca se trouve il est même en train de lire ce que j écris. J ai coupe les ponts avec lui et c est pour ca q u il m a mise en justice. Cz fait 7 mois que je n ai pas de news de lui il se tient a carreau le temps du jugement car il est certain d avoir des droits sur mon enfant. Mon avocat m a dit de ne pas m inquiéter que c est un grand malade et qu il aura au mieux un droit de visite en milieu protege. Mais même de ca j ai peur. Je sais qu il a tout calculé d’avoir les moindres détails et je m attend au pire pour le tribunal. Je sais qu il est capable de tout . Et si lors de l expertise psychiatrique il disent qu il n est pas fou ma fille et moi on est foutue.
Chère Julie, cet être est ignoble! Il pervertit son fils de cinq ans en lui apprenant tous ses vices. C’est à dénoncer, ce genre de comportement. Je ne comprends pas comment les services sociaux, les instituteurs ne s’en sont pas rendus compte à temps. Je me souviens que le PN avec lequel j’ai gaspillé un an de ma vie avait fait boire de l’alcool au petit fils de la vieille dame qui l’hébergeait encore l’année d’avant. Le petit n’avait que douze ans. Il avait des « gestes » limites sur le petit frère du garçonnet , qui n’avait que neuf ans. Leur grand-mère s’est aperçue que son petit-fils avait des traces de morsures sur les fesses. Quand elle l’a interrogé sur ce fait, il a répondu que ce n’était qu’un « jeu », qu’il fallait que les deux garçons apprennent à devenir « des hommes ». Il leur parlait aussi crûment de sexe, soi disant pour faire leur « éducation ». Il se substituait au rôle de leur père, qui vivait hors de la région et ne pouvait donc pas intervenir directement. Vous devez absolument prendre au plus vite des dispositions auprès de la justice afin de protéger votre petite de deux ans, ce n’est qu’un bébé. Je dois ajouter qu’il a perdu la garde de sa fille lorsqu’elle n’avait que trois ans pour suspicion d’attouchements sur mineur. Il a perdu son procès. Sa fille l’a rejeté. Elle a trente ans et vit loin de son père. Vous voyez comme ils sont forts pour détruire tout leur entourage, pervertir tout ce qui est innocent. S’en prendre ainsi à des enfants est une ignominie, c’est indigne. Je pense qu’il tentera de tout faire pour vous nuire et vous atteindre dans ce qui vous est le plus cher (votre petit ange), mais il vous faut trouver la force nécessaire pour résister. RESISTER est , pour nous toutes, le maître mot. Ne restez pas seule, vous n’êtes pas seule. Nous formons un réseau, comme les « patriotes » durant l’occupation. Je ne puis m’empêcher de faire le parallèle historique. Et vous le voyez, à la fin, c’est l’occupant qui a perdu. L’occupant de votre existence ne s’en sortira que vaincu, la tête basse. Gardez courage, Julie, Vous n’êtes pas seule. L’union fait la force. Amicalement, Forester.
Bonjour forster
Oui cet etre est ignoble.en gros je l ai connu il y a 6 ans nouss avons fêté son divorce imaginaire.a l époque il était policier. Je l ai quitte a plusieurs reprises. Puis il est revenu a chaque fois avec de belles paroles. Je voyais souvent son fils je lui disais qu il avait un souci et il m expliquait que don fils n avait pas supporter le divorce que sa femme etait une mauvaise mere et qu il en demqnderai la garde. J ai eu de la peine pour ce petit. Puis un jour il ma dit le plus beau cadeau que je puisse te faireest un enfant. Bref idiote que je suis je suis tombee enceinte puis il a disparu. Et la le masque est tombe. J ai appris qu il n avais jamais demande le divorce avec sa femme qu il était sur endettés et qu il avait ete mis dehors de la police pour trafic de voiture. Sachant que j avais appris il m a dit d allef le faire f… avec mon enfant. Puis toutes les semaines ca changeait tantôt il me disait qu’il voulait un enfant tantôt pas. J etais perdue. Puis ma fille est nee et il était de plus en plus présent et le calvaire a commencé. Il voulait voir lapetite le menaçant sans cesse de connaître les lois et me menaçant d aller au tribunal m expliquant qu il aurait des droits de visite car il ne bat pas la petite puis ensuite la garde. Je l ai laissé voir ma fille car j avais peur. Puis ensuite il m a dit que si je gardait contact avec qui que ce soit de sa famill mon enfant n aurait pas de père qu il lui expliquerai qui je suis et qu elle m en voudrais toute ma vie d avoir preferer lui offrir une grand mere qu un père. Puis j ai cede puis j en ai eu marre il venait voir ma fille des su elle était au lit. Il était hors de question pour lui que c est moi qui choisisse quand il vient. Puis j ai arrete son chantage et il m a menace du tribunal. Je l ai repris chez moi car c etait le seul moyen plur que je sache ce qu il faisait avec ma fille. Puis les soucis ont commence j ai du l entretenir lui et son fils que sa femmz nous refilai a tout bout de champs. Il m expliquait qu il ne pouvait pas m aider pour le loyer ou quoi que ce soit car sa femme avait fait des detted et qu il devait payer car elle était insaisissable en suisse. Pui un jour son fils était la il m a dit qu il vivait en françe. Son pere a traite son fils de menteur alors qu il disait juste. Sa femme n a jamais vécu a l etranger et lui seul a fait toutes les dettes. Bref j ai découvert qu il surveillait tout me concernant qu il ne payait meme pas l assurance de sa voiture et je l ai mis dehors. Il a raconte asa femme dont il est en plein divorce qu il me quittais car je ne voulais pas de son fils et que j etais une folle. Bref il m a ré contacter qq jours plus tard je n ai pas répondu. Aujourd’hui il me mets au tribunal est retourner vivre chez sa femme et son fils. Elle a témoigne que c etait un tres bon pere et qu elle était prete a accueillir ma fillz chez elle et l heberger précisant qu elle avait tout le matériel de puériculture. C est dur a vivre.
Le pire dans tout ca c est qu il m a toujours dit ma femme a ete moins conne que toi elle a su me faire un garçon au moins. Sur le papier que j ai recu de l’huissier il a marqué qu il me proposait 50 euros de pension car il a 1000 euros de chômage et prévoit u loyer de 650 euros qu il vit chez sa femme en attendant qu il ai un logement et qu il veut la garde partagée. Résultats il gagne 1600 euros vit tantôt chez sa femme tanto chez sa nouvelle copine qui a témoigne contre moi et ne verse aucune pension a son fils. Mon avocat a demande une expertise psy mais j ai tellement peur qu ils ne voient pas qu il est fou. Si il a des droits il va détruire mon enfant et je crois en plus que sa femme est de meche avec lui. Bref ma vie est un enfer il m a ruinee volé et m a expliqué qu aucun juge ne laissserai un enfant a une mere comme moi et qu il aura la garde alternee et que ce sera une victoire pour lui. Il m a meme envoye une photo de lui avec jne douille d arme me disant que si il ne voyait pas ma fille il se suiciderai. J ai peur pour ma fille qui refusait de mmanger quand il était la. Elle est heureuse aujourd’hui et on a pas le droit de la detruire . Il n a jamais ete la pour elle eet n a jamais donne 1 centimes poir son éducation. Tous les jours je pleur et a chaque témoignage qu il donne a son avocat cest la panique totale. Comment supporter ca? Un psy peut il demasquer ces monstres?
Bonsoir, Julie, je crois que vous avez à faire à un PN. Enfin je trouve que le comportement du père de votre enfant y ressemble. Il serait bon pour vous de consulter un avocat spécialisé dans ce genre d’affaires. Votre fille n’a que deux ans. Un enfant, c’est si malléable! Essayez de vous entourer de personnes compétentes dans ce domaine, de vous faire aussi aider, car cette situation semble vous perturber, vous aussi et comme je vous comprends! Protégez-vous et surtout votre petite fille, donnez-lui tout votre amour. C’est lui le malade, pas vous. Agissez rapidement avant qu’il ne vous fasse descendre aux enfers. Courage ! Amicalement, Forester.
Bonjour
Merci pour cette réponse. En fait ce qui me fait peur c est qu il a un fils et j ai vu les dégâts sur son fils de5 ans. Il lui fait boire de l alcool pour en faire un homme, lui fais jouer a des jeux de guerre, le laisse des heures seul en voiture. Le petit a 5 ans hurle du matin au soir, n ose pas répondre a une seule question sans regarder son papa, refuse de manger devant son papa et pete l utilise pour couvrir ses mensonges. Ce pauvre petit est deja complètement confitionne pour mentir et obeir a son papa. C est effrayant et je ne veux pas que ma fille souffre.
Bonjour
J ai eu le malheur de tomber sur un pn. Nous avons eu un enfant ensemble et il s est volatilise au 5 eme mois de grossesse ou j ai appris qu il était marie endette qu il m avais menti sur toute sa vie et recommencait sa vie avec sa femme. Il m a dit qu il ne voulait pas de cet enfant et que je n avais qu a me débrouiller avec. Ma fille est nee et le calvaire a commencé. Il en voulait a nouveau puis m a dit que si j avais le moindre contact avec sa famille ma fille n aurait pas de pere et que plus tard il lui expliquerai et elle m en voudra toute ma vie. Puis il n en voulait plus puis encore puis plus…. j ai vecu l enfer.puis j ai rencontré qqun il l a decouvert et la il est vite aller la reconnaitre. Il m a menacee d aller au tribunal et de m enlever ma fille pretextant que de toute facon j etais folle et qu aucun juge ne laisserai un enfant a une mere comme moi et que de toute façon tant qu il ne bat pas mon enfant il aurait des droit et que plus tard il aurait la garde exclusive. Bref je l ai repris afin de sauver mon enfant pour qu il n ai pad de droit dur elle et ne soit pas seul avec puis il a commencé a profiter de moi me voler, j avais meme des lettres d huissier et il ne me donnais meme pas un euro il vivait a l oeil et ma fille ne l interessait pas en plus de ca je devais entretenir son enfant qui n etais pas un enfant tres gentil. Bref je me suis apercue qu il surveillait ma vie et j avais peur de finir a la rue. J ai arrete de repondrea ses lmenaces et son chantage. Aujourd’hui il me met au tribunal pour avoir des droits sur mon enfant.si il a des droits il va la detruire psychologiquement. Clou du spectacle il est retourne chez sa femme avec qui ils sont en plein divorce et elle se propose d accueillir ma fille un wend sur 2 et la moitie des vacances scolaires expliquant qu elle a tout le materiel necessaire. C est le monde a l envers. Ps; ma fille a 2 ans et ne peut pas se protéger de lui.Comment puis je protéger ma fille? J ai tres peut.
Bonjour, Je souhaiterais me déshabonner mais ne sais comment procéder. pourriez-vous m’y aider s’il vous plait?. Cordialement, Véronique ;
Bonjour, Si vous vous êtes abonnée, il y a forcément un désabonnement …
De mon côté je ne peux rien faire … Je viens de vérifier et je n’ai pas d’accès aux abonnements…
Cordialement, Geneviève SCHMIT
Chère Françoise, cet après-midi, en relaxation, j’ai visualisé mon enfant intérieur. Une toute petite fille de quatre ans à qui je tenais la main. Nous nous promenions dans la nature, je lui apprenais à reconnaître les plantes. Tout se passait bien, jusqu’au moment où j’ai voulu la prendre dans mes bras. Je n’ai pas pu. Sans doute parce que je ne suis pas très démonstrative de nature. Ou a-t-elle eu peur? Ce n’était pas encore le moment. A présent que je connais mieux votre vie à travers le terrible récit que vous n’en faites, je m’aperçois qu’il faut du temps, de la patience, et du soutien. Très honnêtement, j’ai appris à ne plus être démonstrative car toujours repoussée par mon père, qui ne voyait que par mon frère. Sans doute aurait-il voulu un garçon à ma place. Je crois que, lui aussi, avait un sérieux contentieux à régler avec les femmes, avec sa mère. C’était un homme réservé, voire: secret et très complexé par sa dyslexie. Cela ne l’a pas empêché de réussir professionnellement, mais la vie de famille a été complètement ratée et tout s’est disloqué au départ de ma mère, peut-être avant. Mon père a trompé ma mère peu avant leur divorce, ma mère en a fait autant de son côté. Ce n’était pas un couple parfait comme il le paraissait. Ma mère était jolie et brillante, très gaie en apparence, mais je l’ai vue pleurer de nombreuses fois, elle n’a jamais voulu me dire pourquoi. Il y a eu beaucoup de non-dits dans ma famille. J’ai été très choquée en apprenant que mes parents pouvaient avoir une sexualité hormis la « reproduction ». J’avais 26 ans. On ne parlait pas de ces choses-là chez moi. Ma grand-mère ne supportait pas mon père, mon grand-père le prenait comme son fils (il a perdu ses parents très jeune). Mes grands-parents étaient très pudiques, ils n’étaient pas de la génération où l’on parle librement de sexualité. J’ai été victime d’attouchements à l’âge de 4ans par le fils de voisins (des gens « comme il faut »). Je n’ai rien dit mais mon comportement a changé et j’ai commencé à devenir désagréable. La sexualité a toujours eu pour moi quelque chose de sale et de répugnant. Mon thérapeute s’évertue à me faire comprendre qu’il n’y a rien de tout cela dans la sexualité, que c’est une chose tout à fait naturelle dans un couple qui s’aime. Je n’ai pas eu d’enfant (par choix inconscient), de peur d’être une mauvaise mère. Et puis, j’avais assez à faire comme ça à m’occuper des autres. Ce soir, je vais suivre l’un de vos premiers conseils: écrire à mon enfant intérieur. Cela nous fera du bien à toutes les deux. Je vais prendre une photo de moi enfant comme support visuel. Je comprends mieux , à présent, pourquoi je tombe souvent sur des PN, surtout depuis notre divorce. J’ai vécu 12 ans avec mon deuxième mari, avec lequel j’entretiens, comme je vous l’ai dit, de bons rapports. Je suis heureuse pour lui qu’il ait eu une petite fille d’une autre personne, que j’apprécie beaucoup également. Vous vous en êtes bien sortie, Françoise, et vous êtes fort probablement un exemple pour nous toutes. Vous nous ouvrez la voie, même si celle-ci est difficile. A nous d’être prudentes et de tout faire pour ne pas retomber dans le panneau. Cet après-midi, j’ai dit: « Je ne suis pas faite pour que l’on m’aime, mais pour que l’on me craigne ». La thérapeute a corrigé en reprenant mes propos « Elle veut dire par là qu’elle ne veut pas , pour le moment, être aimée d’un homme, mais plutôt que celui-ci la craigne ». Effectivement, c’est mon désir en ce qui concerne la gente masculine. Cependant, j’ai de bonnes amies et un bon copain homo avec qui je m’entends à merveille. Je suis consciente que j’ai encore pas mal de chemin à faire dans la jungle des relations humaines… Bien à vous, Françoise, très amicalement, Forester.
Bonjour, Françoise et merci pour vos précieux conseils. Quand je fais le point, je m’aperçois, en effet, à quel point j’ai oublié, négligé, abandonné mon petit enfant intérieur. Je vais tout faire pour le retrouver, l’apprivoiser, et…lui demander pardon. Je vais me servir de photos de moi petite fille, je pense que cela va m’aider au début. Je suis un peu intimidée à l’idée de retrouver cet « enfant ». Que va-t-il penser de moi? Je poursuis mon histoire, afin que vous puissiez mieux comprendre: un mois avant le départ de ma mère, mon grand-père décède brutalement, laissant ma grand-mère complètement désemparée face à son chagrin et aux tâches administratives à régler, la maison à entretenir, le jardin, en fait: tout ce que faisait mon grand-père de son vivant. Il y avait sa présence: il avait une personnalité attachante, quoique très râleur aussi. Mais c’était un homme simple et généreux. Du jour au lendemain, plus rien. Ma grand-mère se retrouve seule face à ses angoisses. Alors, je décide d’aller vivre chez elle et commence, petit à petit, à prendre la place de ce mari disparu. A table, je quitte ma place de petite fille pour m’asseoir face à elle, afin de mieux discuter. Je mets la serviette de table de mon grand-père, je parle comme lui (il était mon modèle, ma référence). Ma grand-mère me dit un jour: « Je crois voir ton grand-père en femme… » . Je lui promets en ces termes: » Je m’occuperai bien de toi, ma petite chérie… » . Je bricole, je m’occupe des papiers, je contacte les services sociaux (je n’avais que 16 ans), j’entretiens le jardin…etc…Je m’aperçois aujourd’hui que cette relation était à double tranchant: elle se reposait sur moi, ne décidait plus de rien. Cela a duré jusqu’à son décès. Ma grand-mère (que je chéris en mon coeur), ne pouvait plus décider de rien. Je ne lui demandais plus on avis. Le thérapeute qui la suivait (elle était atteinte d’une démence sénile), a conclu que nous entretenions une relation passionnée et passionnelle. J’ai laissé volontairement de côté mon premier mari pour me consacrer à ma grand-mère. Dans mon propre foyer, je décidais de tout, je trouvais cela normal. Je me suis montrée intrusive dans le couple de mon frère, celui de ma mère (je n’aimais pas son deuxième mari), et celui de ma demie soeur, qui me présentait ses copains. Je ne tarissais pas de commentaires désobligeants sur certains. Le seul qui ait eu droit à mon estime est le père de sa première fille. Je n’ai pas compris, du jour où j’ai rencontré mon PN, sa manière de m’infantiliser qui me dérangeait au plus haut point. J’étais frustrée: je ne pouvais plus décider de rien. J’ai vécu toute cette relation avec lui en porte à faux avec moi-même. Je ne me reconnaissais plus, j’obéissais contre mon gré à ses exigences. Où était la femme de caractère que j’étais auparavant? Je sais aujourd’hui pourquoi j’ai laissé faire: par crainte, une nouvelle fois, d’être abandonnée (mon petit enfant intérieur). J’ai beaucoup de chagrin d’avoir abandonné cette petite fille intérieure. Comment lui dire que je l’aime? Que je regrette de lui avoir infligé autant de souffrances? Et elle, me le pardonnera-t-elle? Ce sera un long travail sur moi. Je vais, grâce à vous toutes, grâce à vous, Françoise, commencer à me réconcilier avec cette toute petite fille qui me réclame depuis des années…Merci de tout coeur et bonne journée. Amicalement, Forester.
De rien, Forester. Si ce que j’ai travaillé en thérapie peut aussi vous aider à avancer et réparer les souffrances que vous avez endurées enfant, je serai vraiment heureuse. Il y a de nombreuses méthodes pour entrer en contact avec son enfant intérieur. Chaque personne trouve la sienne.
Personnellement j’ai pu renouer le contact avec la petite fille que j’ai été via une photo qui a été prise à l’école et qui me provoquait toujours énormément d’angoisse parce que prise au moment où je vivais le premier inceste. Mon regard, mon expression était terrible de détresse cachée sous un sourire déjà désabusé. Je me suis aussi confrontée à l’adolescente blessée que j’ai été via une chanson populaire. J’ai beaucoup pleuré. C’était rouvrir des portes que j’avais condamnées durant plusieurs décennies. Un conseil, parlez-en à votre thérapeute pour qu’il vous soutienne dans cette démarche, qu’il puisse être là en cas d’émotions fortes . Car cet exercice peut beaucoup vous remuer et face à certaines émotions fortes, il ne faut pas être seul pour ne pas se sentir submergé.
Mais ne vous inquiétez pas, l’enfant intérieur saura vous accueillir et vous pardonner. Il faut juste maintenant que vous lui accordiez une place dans votre coeur, dans votre vie, que vous puissiez accueillir sa souffrance passée et l’entourer d’affection, réaliser aussi un de ses rêves pour qu’il se sente en paix et en sécurité, et bien sûr considéré, aimé par vous l’adulte d’aujourd’hui. J’ai compris tout cela au fur et à mesure de la thérapie. Et agir dans ce sens m’a beaucoup apaisée. Je vous souhaite la même chose.
Je comprends bien votre situation et ce que vous avez vécu. Tout le blindage adulte de responsabilité avant l’heure que vous avez endossé. Mais aussi les dérives qui ont découlé de cette situation anormale. J’ai vécu des choses similaires même si c’était dans un contexte très différent. J’ai pris conscience de tout ça à la trentaine, une fois que j’ai construit une vie professionnelle, personnelle et amoureuse. Mais il m’a fallu encore quelques années pour savoir exprimer ma colère rapport à cette situation qui n’était pas normale mais ultra violente.
Contrairement à vous avec votre grand-mère, je n’ai pas choisi cette situation.J’ai dû faire face à une mère qui s’était mise en dépression massive pour ne pas affronter la violence paternelle et ne plus du tout assumer un rôle d’adulte. J’avais 12 ans. Cette situation a duré 5 ans, jusqu’à ce que mon paternel me viole et que je dénonce la situation.
Le plus grave, c’est que pendant des années, je n’en ai même pas voulu à ma mère. Il a fallu que je rencontre le PN pour comprendre la violence indirecte que j’avais subie de la part de cette femme qui m’avait contrainte à devenir adulte et à l’assumer, à prendre les coups à sa place alors que je n’étais qu’une enfant…
Je vous souhaite plein de bonnes choses, Forester. C’est de vous et de votre petit enfant intérieur qu’il faut prendre soin aujourd’hui. Vous avez passé trop de temps à prendre soin des autres sans écouter votre détresse. Il faut maintenant vous accorder le meilleur. Bon courage et prenez bien soin de vous!
Bonsoir, Françoise, j’ai subi le brutal divorce de mes parents comme un abandon. En effet, une semaine avant Noël, ma mère a quitté le domicile conjugal pour rejoindre son amant. Mon père était fou d’inquiétude: il pensait au pire. Je crois qu’il aimait ma mère plus que tout au monde, mais elle, avait fini par le mépriser. Mon frère, âgé de 7 ans, a recommencé à faire pipi au lit après cet épisode. C’est à l’âge de 14 ans qu’il a arrêté, quand je lui ai dit, avec mon franc-parler: « Eh! Ben! Quand tu trouveras une gonzesse, si tu lui pisses dessus, ça va faire désordre. » Je ne sais pas si cette réflexion lui a fait l’effet d’un électrochoc ou bien si c’est la découverte de l’amour, en tout cas, il a cessé brusquement de mouiller ses draps. Mon frère ne m’a jamais reparlé de cet épisode. Il se souvient que je lui faisais de bons gâteaux et des beignets aux pommes. On se consolait comme on pouvait. Il se souvient aussi que je râlais beaucoup, mais cela ne durait pas longtemps. Je n’ai pas changé de ce côté-là. Oui, je dois vous l’avouer: j’ai des côtés maternants. Je suis fidèle en amitié, mais un peu trop intransigeante. Dans une relation amoureuse, je suis entière: je n’admets pas la tromperie ni le mensonge. J’assassine verbalement mes anciens partenaires. Le sous chien avec qui j’ai vécu savait aussi que j’avais peur qu’il me trompe et m’abandonne. Il en a bien profité. Mais j’ai la rancune tenace en ce qui concerne la tromperie: je lui réserve un chien de ma chienne. Pas toujours commode, la fille, avec son petit chien aussi râleur qu’elle. L ‘amitié, je l’entretiens comme une belle plante : je m’occupe de mes amis avec dévouement. A présent, des hommes, je m’en méfie. Je pense que, très honnêtement, je suis incapable d’entretenir une relation de couple durable. En ce qui concerne mes anciens partenaires, je ne reviens jamais en arrière. Le seul pour lequel j’ai du respect et de l’amitié est pour mon ex mari. Je suis prête à monter au créneau si je sais qu’on lui a fait du mal. Qu’en pensez-vous, Françoise? Merci de me rendre réponse. Amicalement, Forester.
Peut-être que votre ex-mari vous avait apporté un temps une compréhension et un soutien affectif tel que vous l’attendiez enfant, soutien amoureux qui a compensé un temps le sentiment d’abandon au moment du départ brutal de votre maman. C’est ce qui vous pousse à garder amitié et respect pour cet homme qui vous a respectée et aimée comme vous auriez aimé l’être de votre mère. Ce qui est difficile, c’est que face à une situation comme vous l’avez vécue, vous avez endossé le rôle de la mère protectrice pour protéger à la fois votre père et votre frère. Et c’est un rôle écrasant qui accentue le sentiment d’abandon, qui laisse des traces. Quand un enfant, un ado se « parentifie » pour protéger un parent proche défaillant, absent, décédé, il sait qu’il n’a plus le droit d’être un enfant, qu’il doit désormais se penser comme un adulte et s’oublier, nier ses propres besoins affectifs, ses désirs personnels. Parce qu’il se sent responsable désormais du bonheur familial. D’autant plus si tout l’équilibre du foyer dépendait de la personne qui a fui ses responsabilités ou est tombée malade ou bien est décédée. Il se sent coupable s’il pense à lui, s’il réclame quelque chose.
Et il peut, à la suite de cette aliénation qu’il s’est senti contraint d’endosser du fait de la situation, ne plus supporter un lien relationnel qui l’enferme. un peu comme une rivière qu’on a tenté de contenir et qui finit un jour par faire sauter le barrage et tout ravager sur son passage pour retrouver son lit, sa liberté, sa circulation.
Vous vous êtes fabriquée en réaction à ce trauma une carapace d’agressivité mais aussi de résistance que le PN que vous avez rencontré a comprise et identifiée. Il s’est infiltré dans votre peur et a joué avec, a utilisé votre immense besoin d’affection exclusive au départ, croyant ainsi vous tenir à sa merci. C’est pourquoi vous n’arrivez plus à faire confiance désormais. C’est une haute-trahison qu’il vous a faite.
Et puis le PN rejoint à la fois pour vous l’image de votre mère qui a fui mais aussi de votre père dont vous avez dû être le soutien et aussi dans une certaine mesure la protectrice. Logiquement, votre papa aurait dû compenser l’absence maternelle. Mais si vous avez pris sur vous-même, c’est qu’il n’a pas été là pour vous aider, vous entourer pour vous rassurer, vous apporter l’amour qui vous aurait portée sans que vous abandonniez votre statut d’enfant, sans que vous ayez à endosser un rôle d’adulte tant auprès de lui que de votre petit frère.
Mon psy m’avait fait travailler en thérapie la notion d’enfant intérieure. Il partait du principe que le sentiment d’abandon très angoissant que nous avons eu lors de traumas, se perpétue car alors l’enfant qui est en nous, nous le nions pour simplement survivre face à une situation extrême. Or cet enfant intérieur continue de pleurer en nous-même et il reprend le dessus quand des évènements, des rencontres, des passes difficiles arrivent dans nos vies. C’est lui qui en fait a été abandonné. Pas notre nous adulte. C’est l’enfant en nous qui souffre.
Il faut donc retrouver cet enfant intérieur et arriver à lui parler, à lui offrir de la compassion, de la tendresse pour consoler sa douleur. Lui parler, lui offrir un moment dans nos journées pour le rassurer, entrer en contact.
Sur le moment, la démarche est très dure. Parce que face aux traumas, souvent on s’est blindée, durcie…Mais c’est je pense une bonne démarche pour dire à notre enfant intérieur: je suis là, je t’aime, je sais ce que tu as souffert, je comprends tout ce que tu as enduré. Maintenant moi l’adulte, je vais gérer la situation. Ce n’est plus à toi de jouer, c’est à moi. A moi d’être là pour toi. Tu n’es plus abandonné, laissé pour compte. Je t’aime et je vais prendre soin de toi.
C’est ainsi je pense que vous pourrez trouver la paix et plus de sérénité dans vos relations. Je ne sais pas si vous avez un thérapeute qui peut vous aider à travailler sur ces questions. Mais elles me semblent importantes pour réparer, soigner votre angoisse de l’abandon. C »est ce qu’on appelle l’individuation, qui passe par une résolution des conflits, des souffrances de soi à soi, même si au départ, cette souffrance traumatique ne provient pas de nous mais est provoquée par une personne extérieure.
Je vous mets un petit article psy sur cette approche.
J’espère qu’il pourra vous aider dans ce que vous vivez. Prenez soin de vous!
http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Retrouver-l-enfant-en-nous/L-enfant-interieur-qu-est-ce-que-c-est
Bonsoir, Cathy, c’est vrai qu’un travail d’introspection sur soi est nécessaire pareilles relations toxiques. Quand je fais le bilan de mon histoire personnelle, je m’aperçois qu’à force d’avoir voulu plaire à mon entourage, je me suis oubliée, je n’ai pas su dire non de peur de déplaire, je ne suis pas parvenue à mettre mes marques, tout cela de peur d’être rejetée, abandonnée encore et encore. J’ai sans cesse renouvelé le schéma. A présent, grâce à vos témoignages et au travail de thérapie que j’entreprends avec mon psy, je commence juste à comprendre. Oui, je confirme: on sort grandi de ses erreurs, à condition d’en prendre à temps conscience, d’y réfléchir, d’agir pour se protéger contre ce genre d’individus…sans trop d’excès. Merci de tout coeur, Cathy et bon courage à vous. Forester.
Bonjour, Françoise, quelle analyse superbement clairvoyante vous faites ! Cela me réconforte! Hier, une amie et moi en avons discuté tout l’après-midi. Cette amie (Mimi), en a fait les mêmes conclusions que vous: en fait, nous sommes formatés, depuis la naissance, à un mode psycho affectif. Et c’est tout à fait juste quand vous dites que la société de consommation dans laquelle nous évoluons (très mal), nous crée des besoins. Tant et si bien que même les êtres vivants deviennent, eux aussi, des objets de consommation, ce qui fait le terrain idéal pour les PN. Et, malheureusement, nous aurons à faire face à plus en plus d’individus de cette espèce. A nous de mieux nous armer pour les repérer et les contrer. Mon amie Mimi, tout comme vous, Françoise, m’a rassurée sur le fait que je ne sois pas devenue « bourreau ». Non. Je suis une femme en colère, tout simplement. Et je ne dois pas me culpabiliser. Ah! Encore ce sentiment de culpabilité! Un sentiment qu’il nous est interdit d’éprouver, bien qu’il soit tout à fait légitime. C’est une phase du « deuil » affectif par lequel je dois passer. Je réfléchis beaucoup sur moi-même, je m’auto-analyse. Je m’aperçois que ce sentiment de dépendance affectif ne date pas d’hier, mais de ma petite enfance, en fait. J’ai été confiée très tôt à mes grands-parents par ma mère. J’ai du, inconsciemment, ressentir cette angoisse de l’abandon qui m’a poursuivie jusqu’à cette fatale rencontre avec ce sous chien. Bien sûr, il en a bien profité. Oui, je comprends, à force de parcourir ce blog et lire ces témoignages, que nous ne faisons, en fait, que trouver notre miroir psychologique. Le hasard fait bien les choses: Mimi m’a tenu les mêmes propos que les vôtres. Depuis que je ne suis plus avec lui, je revis, je me sens soulagée d’un grand poids. Cependant, Françoise, je ne veux plus tomber dans le piège de ce que j’appelle cet « amour factice », de crainte de tomber à nouveau dans les griffes de l’un de ces sous chiens, qui causera ma perte. Merci, Françoise. Me permettez-vous de faire lire vos propos à mon amie Mimi qui a vécu des choses semblables après son veuvage ? Merci d’avance et bonne journée. A bientôt, j’espère. Forester.
Bonjour,
je rejoins votre analyse Françoise et je vais mieux car j’ai à nouveau travaillé la relation avec mes parents et cette angoisse d’abandon qui aujourd’hui ne m’habite plus. Se sortir de cette relation toxique nécessite un travail sur nos failles, et c’est possible. Une amie me rassurait en me disant que je sortirai »grandie » de cette histoire et c’est le cas bien que je pense que j’ai encore quelques centimètres à prendre.
Forester, je pense qu’en prenant soin de soi, en apprenant à nous respecter, à se faire confiance et nous aimer, nous serons en capacité de dire non et de nous protéger des relations toxiques éventuelles qui pourraient à nouveau se présenter à nous.
Et surtout, nous ouvrirons la porte à de belles rencontres…
Bonne soirée.
Cathy
Pas de souci, Forester. Vous pouvez lui faire lire mon intervention.
L’angoisse de l’abandon qui n’a pas été affrontée, surmontée en cours de jeunesse (fin d’adolescence) est effectivement une porte d’entrée pour le PN, qui se vit et que nous vivons en tant que victimes au départ comme « sauveur » genre chevalier blanc.
Mais ce qui est rageant, c’est que la plupart du temps, l’on ne s’en aperçoit de cette angoisse d’abandon, de ce reste d’immaturité psycho-affective qui créée un véritable appel du pied au PN, qu’une fois la relation passée. Parce que cette angoisse de l’abandon était restée si forte (même si nous n’en avions pas conscience et pensions l’avoir surmontée) qu’elle avait en quelque sorte éteint momentanément notre vigilance et notre capacité d’analyse du danger, éteint aussi notre capacité de distanciation d’avec les approches de séduction du PN.
D’un autre côté, mieux vaut réaliser cela tard que jamais. ;-)) Cela permet de travailler ces angoisses originelles en thérapie psy et de comprendre l’importance d’une construction personnelle psycho-affective avec résolution des conflits, des peurs originelles pour pouvoir se sentir enfin en pleine possession mature de sa vie et de son être et bien communiquer avec soi et les autres par la suite.
Car tout est lié.
Si on a pas de stabilité intérieure que l’on a soi-même construite, enrichie par plein de démarches, d’activités, de réflexions, de partages, de rencontres, on ne peut pas avoir de relation amoureuse comme amicale stable.
Et ça, tellement peu de gens le savent…
Bonsoir, Françoise, voici bien longtemps que je ne vous ai pas écrit. Depuis mon célibat, j’ai une avalanche d’amis qui reviennent et avec lesquels je passe des soirées formidables. J’ai fait lire votre intervention à une de mes amies, qui s’est tout à fait reconnue: elle n’a pas connu son père (décédé quand sa maman l’attendait), sa mère ne s’est jamais remariée. Mon amie est restée veuve après le décès brutal de son premier mari, avec une petite fille d’un an. Elle cherchait « un père pour son enfant », m’a-t-elle confié, et a succombé au charme de son deuxième mari, qui s’est avéré être un PN « bipolaire », toxicomane, violent et elle a du demander le divorce. Très grande voyageuse, elle a vécu dans les îles grecques, mais n’a pas pour autant oublié, vingt-six ans après, ce que lui a fait subir son deuxième mari PN. Qu’il est long d’oublier, que le chemin est difficile! Pourtant, il nous est nécessaire de tirer des leçons de nos expériences « PN », pour nous aider mais aussi aider les autres Merci Françoise, et bonne continuation! Amicalement, Forester.
Bien contente que vous ayez retrouvé votre cercle d’amis et des échanges qui vous aident à avancer.
Effectivement, le manque affectif du père peut mener beaucoup de femmes à idéaliser et rechercher un amour absolu et exclusif auprès d’un homme sur lequel tous les manques à combler se greffent. Et les plus malotrus peuvent se servir de ces manques pour aliéner les femmes. C’est classique.
Le problème, c’est que l’éducation des filles ne prépare toujours pas à l’autonomie affective. Or cette autonomie affective est nécessaire avant de pouvoir véritablement vivre en couple de façon sereine.
Sinon nous vampirisons le partenaire que nous rendons responsable absolu de notre bonheur et nous nous aliénons nous-même à lui. Par peur de l’abandon et d’une certaine solitude.
Or il faut d’abord accepter cette solitude et ne plus la voir comme une ennemie mais comme une alliée de notre développement personnel. Tant que cette démarche n’est pas faite, on ne peut pas avancer ni aimer ni être aimé. On passera d’une fuite de soi à travers un amour absolu et généralement destructeur, à une fuite de soi dans le travail, le voyage ou dans différentes addictions.
S’affronter soi dans sa fragilité, ses manques, ses peurs, c’est la base de tout renouveau intérieur et simplement de l’équilibre psycho affectif de chacun.
Identifier le problème initial (manque du père, manque de repères, d’une autorité, situation de violence) ne suffit pas.
Il faut travailler dessus en thérapie pour que l’enfant intérieur en soi s’apaise. Ce n’est qu’ainsi que nous adultes pouvons aller mieux et reprendre un certain contrôle sur nos vies et vivre sereinement nos relations à nous-même et aux autres.
C’est un long chemin. Et on oublie jamais le mal qui a été fait. Mais on le dépasse, on en tire des leçons de vie, un moyen d’avancer. Ce que les PN sont incapables de faire.
J’espère que votre amie comme vous-mêmes et d’autres ici, pourrez tirer les leçons de ces mauvaises rencontres PN pour enfin vous trouver, vous aimer et pouvoir aimer les autres sans les instituer maîtres absolus de votre bonheur.
Personne ne peut faire notre bonheur à notre place. Cela devrait être écrit en lettres d’or dans toutes les maisons. Nous sommes notre propre bonne fée, notre propre prince charmant. Il ne faut pas les chercher dans d’autres êtres que nous parons de ces fantasmes. C’est un leurre qui n’amène que souffrances, désillusions et destruction.
Plein de bonnes choses dans votre vie, Forester et merci du petit coucou. Amicalement aussi. Françoise
Bonsoir Forester,
Oui je suis persuadée que tout se passe dans l’enfance. Ma mère mariée très jeune a perdu deux garçons avant ma naissance, l’un à 18 mois, le second à deux ans. Lorsque je suis née, elle avait 20 ans. Et j’ai été surinvestie, arrivée après la mort, c’est pas simple. Mon père travaillait à l’étranger. J’ai été conçue lors de ses vacances en été, et il m’a vue l’été suivant : j’avais deux mois. Et j’ai grandi jusqu’à l’âge de trois ans avec ma mère et ma grand mère paternelle, ne voyant mon père que pour les congés d’été. Puis il a cessé ce travail lointain et mes autres frères et soeurs sont arrivés. Je penses avoir gardé ce manque du père et je recherche inconsciemment l’autorité dans les hommes qui ont partagé ma vie. Cependant je ne suis pas soumise, je ne veux pas d’une lavette, mais pas d’un bourreau. Souvent je recherche un peu le conflit, quand c’est trop lisse je ne peux pas. Pourtant mon père est un homme formidable. Aimant, qui a tout fait pour ses gosses. Aujourd’hui encore, il nous appelle ses trésors, ses bonheurs et il vit encore une relation formidable avec ma mère. J’ai toujours vu ma mère aux petits soins pour mon père, et quelque part je reproduis ce schéma. Mais j’accumules les histoires de PN comme si ils flairaient ma fragilité. Mon premier mari était un psychopathe, des années de prison. Il pouvait changer d’humeur d’un instant à l’autre. Me jeter dehors sans ménagement, pour venir me rechercher après. Si je me réfugiais dans ma famille, il venait tout mielleux pour me jeter hors de la voiture comme ça sans raison. Puis mon PN idem, me descendre, puis me supplier. Oui je recherche peut être une certaine autorité, je n’ai jamais rien connu d’autre. Seuls mes amants étaient corrects, mais il n’y avait pas d’histoires, juste des relations affectives sans investissement. Ils avaient pas envie de se caser et moi non plus. Ma fragilité et mon défaut font que je dois me livrer trop vite, parlant de mes mésaventures et là pour PN c’est du pain béni. Combien de fois m’a t-il dit « pfff ton mari te jetait dehors comme une moins que rien, alors ferme là »…. Au début il semblait tellement compatissant que je lui avais confié mes blessures. Oui tout vient du début, l’enfance mais aussi les blessures d’adulte. Je n’ai plus envie de mec, de sexe, d’histoire et pourtant je me sens tellement vide en ce moment. Je travaille comme une forcené : 220 Heures ce mois ci plus 28 Heures de formation faites sur mes repos, mais ça m’évite de penser. 6 mois sans PN…..
Bonjour, Caty, et merci de votre réponse qui m’a beaucoup touchée. Oui, il m’arrive encore très souvent d’être en colère et je me l’autorise. Je choisis mes cibles: des hommes que je soupçonne être tels que lui. Alors, ce sont des déferlantes de SMS blessants qui ont pour but d’atteindre ce à quoi ils tiennent le plus au monde: leur virilité. Mais dans le fond et vous avez raison, je n’en suis pas fière. Je suis heureuse pour vous que vous soyez parvenue à dépasser ce stade. Je connais Boris Cyrulnik, tout ce qu’il écrit, avec humour et bienveillance, sonne vrai en ce qui me concerne. Quant à vous, vous dépasserez votre peur quand vous irez danser, et qu’importe ce que disent les gens, vous ne faites rien de mal. Vous reprendrez confiance en vous. Et vous vous êtes toujours occupée admirablement de votre petit trésor, votre fille , qui vous le rend bien . Moi aussi, j’ai eu à m’occuper d’enfants handicapés, ils sont attachants. Continuez vos activités artistiques à votre rythme, ce n’est pas une compétition, mais un plaisir, la réalisation de soi-même. Je m’efforce de m’entourer de gens enrichissants, avec lesquels j’échange beaucoup. Cela me fait énormément de bien. Grâce à des personnes telles que vous, je marche sur la voie de la progression. A bientôt, Forester.
Je partage aussi votre avis, Geneviève, sur le profil type que choisissent les « sous chiens ». Oui, en général, ils s’en prennent à des personnes maternelles et maternantes, généreuses, empathiques, dévouées au point de céder à tous leurs chantages. Mais Françoise a raison dans ce sens que ce sont des êtres qui s’introduisent dans la faille de personnes devenues vulnérables suite à un ou des chocs psychologiques ayant atteint fortement leur confiance en elle. Ils ne s’en prendront pas à quelqu’un de sûr de lui, qui a du répondant, puisqu’eux-mêmes ne sont pas « finis », immatures. J’ai une amie qui n’a cessé de renouveler les schémas avec des hommes violents et manipulateurs qui lui ont fait subir quantité de sévices et d’humiliations. Elle a supporté cela pour protéger ses enfants. Mais elle a sombré dans l’auto destruction (T.S., alcoolisme, perte de son image féminine, bipolarité). Jusqu’au jour où elle est tombée sur un bon thérapeute (le même que le mien) et une infirmière psy super qui lui ont fait comprendre des choses. Elle continue sa thérapie, cahin-caha. Nous discutons beaucoup ensemble, elle et moi. Nous faisons des activités artistiques, de la relaxation. Nous nous soutenons, mais j’admets que nous avons besoin des conseils éclairés de personnes avisées. Je vais me procurer votre livre et le lui prêterai quand je l’aurai achevé. Bien amicalement et merci de vos conseils, ainsi qu’à ceux de Françoise, qui ne sont pas non plus négligeables. Forester.
Bonjour, Françoise, je vous remercie de votre réponse. Depuis ma rupture, je m’auto analyse (grâce aux témoignages des personnes qui visitent ce blog), à l’aide de mes propres lectures sur les PN, des conseils éclairés de Geneviève Schmidt. Avant de connaître le « sous-chien » (c’est ainsi que je surnomme les PN), avec lequel j’ai vécu toutes sortes de maltraitances psychologiques et physiques, avec le recul, je m’aperçois que j’étais DEJA psycho dépendante. Ce qui a fait de moi la proie idéale. Aujourd’hui, je l’admets , j’en fais le constat. J’en discute beaucoup avec mon thérapeute. A présent, je ne me sens plus dépendante affectivement ; je crois que je progresse dans ce domaine. Mais je n’aimerais pas non plus que les rôles s’inversent dans le sens contraire, c’est à dire que l’on devienne dépendant de moi affectivement, bien que, je dois l’avouer, ceci semble assez flatteur pour mon égo mais aussi dangereux pour l’autre que pour moi. Une personne carencée affectivement représente pour moi un fardeau dont je ne peux me charger. Je dois me préserver, apprendre à retrouver en moi la confiance perdue, cultiver une certaine indépendance affective, ne plus porter aux nues le prochain (si prochain il y a) que je rencontrerai. Mais le moment n’est pas venu. Je reconnais que du statut de victime, je suis passée à celui de bourreau; or, je ne veux pas être injuste. Je pense avoir été élevée dans de bonnes valeurs, notamment : la justice et l’honnêteté. Quand nous nous auto analysons, nous nous devons d’être honnête avec nous-même, comme vous dites: sans complaisance. Le procès aux Assises auquel j’ai assisté durant trois jours m’a redonné beaucoup de force de caractère: j’ai tenu tête aux allégations ridicules du coupable, soutenu son regard froid jusqu’à ce qu’il baisse devant moi les yeux. Première victoire, non seulement pour moi mais aussi au nom de toutes ces femmes qui ont subi le même sort et n’ont pas OSE. En ce qui concerne les « sous-chiens », je me méfie à tel point qu’à présent, j’en vois partout, c’est devenu une véritable obsession qui frise la paranoïa. Le tout, dans l’histoire, est de ne pas dévoiler ses failles. Cela s’apprend, c’est un conditionnement quotidien, de la survie. J’aimerais que des stages soient mis en place pour pallier au fléau que représentent les PN, ces « sous chiens »; avec groupe de paroles, jeu de rôles,analyses…etc… Bien amicalement, Françoise, Forester.
Bonsoir Forester
La dépendance affective initiale que vous dites avoir eue avant votre rencontre avec le PN ne m’étonne pas. Je pense qu’elle est commune à beaucoup de personnes qui ont côtoyé, vécu avec des PN. C’est un élément important qui va constituer pour le PN, une base solide sur laquelle ancrer son emprise.
Cette dépendance affective c’est un socle commun que beaucoup de victimes partagent avec le PN. Et cette dépendance affective fait partie de ce qui va l’attirer.
C’est la dimension miroir dont il a besoin pour se sentir exister.
Et qui participe également de l’immaturité affective momentanée de la victime.
Pour moi, il y a une relation de cause à effet dans la rencontre avec un ou une PN. Il faut un contexte particulier, une personnalité peu affirmée et/ ou amoindrie par des difficultés passagères, avec des failles suffisamment importantes et visibles, donc jugée personnalité favorable au PN pour que ce dernier puisse tisser son emprise, qu’il ait la garantie que sa stratégie puisse être payante rapidement et sur le terme qu’il s’est fixé.
Je crois difficilement que vous êtes devenue bourreau. Vous êtes simplement consciente aujourd’hui de la manipulation que le PN a opéré sur vous et vous y faites face, savez trouver la bonne action pour lui faire cesser ses manigances. Ce qui vous permet de reprendre confiance en vous, en votre capacité à être heureuse, à voir clair aussi et surmonter des difficultés qui autrefois vous auraient semblé impossibles à affronter.
Je pense personnellement que la dépendance affective est inscrite plus ou moins dans chaque famille. Dans la mesure où il y a à la fois sacralisation de l’enfant mais aussi sacralisation de la maternité, la société légitime le lien affectif fusionnel dès la naissance et le plus de dépendance affective possible. Ce qui fait qu’on observe de plus en plus chez les enfants, des difficultés à parvenir au plan comportemental à l’autonomie psycho-affective mais aussi des difficultés à parvenir à une autonomie financière, professionnelle.
La situation économique pour de nombreux pays y compris riches, rend difficile l’accès à l’autonomie financière. Le lien de subordination des contrats de travail aliène, rend dépendants tant de gens.
Au plan psycho-affectif, tout est fait pour maintenir les gens dans une dépendance. Dépendance à des objets de consommation, dépendance vis à vis des parents, des enfants, dépendance aux médicaments, au jeu, à la drogue, au sexe…La création de faux besoins renforcés par la publicité créée des dépendances successives et permanentes qui aliènent l’individu et rendent les PN d’autant plus légitimes et forcément aussi, donnent plus de légitimité à tout lien affectif fusionnel appelant la dépendance.
Beaucoup de gens ont l’impression que lorsqu’il n’y a pas de relation fusionnelle, il n’y a pas d’amour. Or c’est justement quand le lien fusionnel se meurt que l’amour a une chance réelle d’apparaître. Mais encore faut-il accepter l’altérité et vouloir dialoguer avec.
L’autre ne sera jamais soi et l’autre n’est pas là pour combler un vide ni pour réparer un manque. Or c’est souvent ainsi qu’est compris autrui dans nos relations humaines affectives.
L’amoureux, l’enfant, n’est souvent pas accueilli pour lui-même mais pour ce qu’il va remplir comme place, ce qu’on va lui attribuer comme rôle. Difficile en ce cas de se sentir respecté et de voir la relation évoluer sous un mode différent du fusionnel et donc du passionnel et donc du mode destructeur.
La personne mature et indépendante au plan psycho-affectif comprend tout cela et ne cherche plus à ce que l’autre lui soit d’une quelconque utilité ou d’un quelconque secours. L’autre est accepté comme autre à découvrir, à comprendre, à aimer, avec qui entrer en communication, partager, aimer…
Et la personne mature et indépendante au plan psycho-affectif sait que son bonheur ne dépend que d’elle-même. Qu’il n’est pas conditionné à la présence de l’autre. Mais d’abord à ses propres actions.
Je crois hélas que beaucoup de gens oublient dans notre vie moderne, la nécessité de l’indépendance psycho-affective pour s’accomplir à soi-même et pouvoir vraiment aimer et être aimé.
Et c’est ce qui provoque les rencontres avec les PN mais aussi ce qui créée des PN.
Bonjour Françoise.
Merci pour ce condensé très synthétique et cette vision ouverte sur la relation. Je lis, ou peut-être je le relis avec une vive attention, comme objectif de bien-être. Je cherchais un écho à ce que je traverse, et le lire le fais du bien.
De rien Phénix. Si mon message peut vous aider à avancer un peu, je suis ravie. Bonne continuation.
jque faire si je suis un manipulateur
Bonjour
merci pour ces articles, je me sens moins seule et surtout moins folle. Ma chef est exactement comme ca et choisit ma grosesse pour me faire subir tout ca. Je choisit la fuite et reviendrais plus tard, elle aura une autre victime et je me montrerais plus vigilante. (Confirmez vous qu’elle aura changé de victime donné un certain temps?)
Avez vous des conseils pour gerer avec les N+2? Qui sont bien sûr sous son emprise et n’ecoutent pas mes arguments rationnels étayés de preuves…
Je rencontre régulièrement ma thérapeute, j’avance, j’ai réidentifié mes failles dans lesquels je l’ai laissé s’engouffrer: mon sentiment d’abandon.
J’apprends aussi à dire mes besoins et me faire respecter.
J’ai des moments ou je ressasse encore tout cela, où je me dis que c’est moi qui déconne. Je suis rassurée sur l’absence de pathologie mentale mais mon besoin d’être reconnue dans cette histoire est encore très fort.
Les personnes à qui j’ai pu causer de cela n’ont pas réalisé les conséquences de cette relation pour ce qui me concerne: l’isolement, la panique psychologique. Je ne savais plus qui j’étais et me voyais comme une malade qui ne respectait personne
La solitude me fait moins peur.
Mes valeurs je les connais et j’ai un profond respect pour les personnes.
Je suis travailleur social et poursuivrai cette activité car j’aime les gens.
La colère s’atténue, la tristesse prend la place.
Témoigner est comme une étape nécessaire à ma reconstruction.
Un jour bientôt, je ne serai plus victime, je ne ressentirai plus cette honte de n’avoir pas réagi plus tôt. Je redanserai et serai fière de ce que je suis. Je ne ressentirai plus le besoin de prouver au monde qui je suis ,et de chercher dans le regard des gens de la reconnaissance , celle d’être une personne digne et aimable.
Je vous remercie pour votre attention.
13 ans de vie à courir après un train sans jamais pouvoir l’atteindre. Au bout on est épuisé, vidé, seul, dépossédé. Les troubles de santé inexplicables s’accumulent : une année à perdre mes cheveux, boulimie, troubles du sommeil, angoisses, vertiges, etc. résignation, abnégation totale, oubli de soi. Je l’ai quitté il y a un peu plus de 4 ans, parce-que le ciel m’est tombé alors sur la tête et qu’une personne est venue me donner des baffes pour me faire réagir. J’étais épuisée, vidée, sidérée. Mais toutes ces années à souffrir m’ont au final donné une certaine force, une habitude à la souffrance. Une année de consultations chez un psy m’a fait prendre conscience de l’horreur. Tous les livres que j’ai pu lire sur cette pathologie racontaient ma vie dans les moindres détails, sans rien oublier. J’ai lu l’histoire de ma vie avec lui, écrite par des auteurs qui ne me connaissent pas! A la peur et l’effondrement a succédé la colère, profonde.
Je suis un cas typique de victime de ces gens : peu sûre de moi, cherchant à plaire à tout le monde. Pour lui plaire j’ai repris des études à la fac. 7 ans d’études très dures et un diplôme d’études supérieures très brillant. Le sacrifice. Juste pour lui prouver que j’étais intelligente, parce-qu’il ne me laissait pas le choix. Je l’ai supplié de me laisser arrêter en 5ème année. Je ne pouvais plus respirer, vivre. Ses mots étaient toujours les mêmes : tu es libre, tu fais ce que tu veux, mais tu auras l’air d’une conne. Aujourd’hui je fais un métier dans lequel je ne me sens pas à ma place. Mais il m’a « laissée » seule avec les enfants, s’est arrangé pour devenir insolvable et ne paie pas la pension alimentaire. Un divorce à la tronçonneuse ou rien ne m’a été épargné. Il m’a harcelée non stop, menaces, sms, courriers, plaintes au commissariats, 18 procédures au Tribunal dont deux tendaient à me faire passer pour une mauvaise mère, dépressive (ce que je ne suis définitivement pas), alcoolique, inconsciente. Deux enquêtes sociales plus loin et après deux confrontations avec le juge pour enfants il a été débouté. Mais il continue à m’épuiser et je n’arrive toujours pas à me poser. Il m’a laissé des dettes, ses dettes : Monsieur Pervers était borderline, avide d’argent et avide à le dépenser pour ses doubles vies. Un escroc impuni avec un long poil dans la main. Mais tout ce qu’il faisait il le faisait avec mon nom, immitant non stop ma signature, se promenant avec toujours sur lui les photocopies de mes papiers. A la fin je n’étais qu’un objet dont il s’est servi jusqu’à l’usure. Mythomane, hypocondriaque, menteur, beau parleur, vide, froid. Aujourd’hui il est encore capable de nier le divorce et de me sortir des phrases du genre : « tu n’étais rien quand je t’ai connue, c’est moi qui t’ai faite, qui t’ai tout appris. Aujourd’hui tu n’es plus rien, les gens te fréquentaient uniquement parce-que tu étais ma femme, retourne à ta vie de m…. » etc, etc… Il me dit que je suis perverse, manipulatrice. Il se promène avec des dossiers sur lesquels est écrit mon nom, téléphone ou écrit à mes employeurs pour me calomnier, dit écrire un bouquin sur moi..
Le plus dur c’est de me dire que, certes, je suis une victime tant sa pathologie est caricaturale, mais dans ce que je lis, même s’il est flatteur de dire que le pervers choisit ses proies chez des personnes brillantes, pleines de vie, généreuses, sincères, ouvertes aux autres, etc, j’en passe et des meilleures, ce que je retiens c’est que les victimes ont un besoin de plaire à tout le monde, sont peu sûres d’elle, culpabilisent vite, etc. CQFD, CQ je suis toujours.
Bon courage à toutes (et tous), le pervers narcissique c’est comme les désordres alimentaires, on ne s’en débarrasse vraiment jamais, il y a un avant et un après.
Rose
Bonjour, Rose, oui: plaire à tout le monde, voilà où le bât blesse. J’étais comme vous: depuis mon enfance, j’avais peur de déplaire et cela m’affectait beaucoup si l’on ne m’aimait pas. A l’adolescence, j’ai changé: j’ai appris à me moquer de l’opinion que l’on pouvait avoir de moi. Tout était dans la provocation verbale: insultes, manque de respect, attitude de garçon manqué. mes deux mariages successifs m’ont assagie, mais je jouais un rôle pour lequel je n’étais pas faite, et cela a continué jusqu’à ce que je rencontre ce sous chien (PN), de qui j’acceptais tout pour lui plaire et répondre à ses exigences de perfection. Dans le mode escroquerie, il n’a pas pu aller jusqu’au bout, car je l’ai cerné à temps, mais suffisamment quand même pour me soutirer 5000 euros (quand je fais le calcul). Au début de notre relation, il redoublait de zèle pour me plaire en effectuant des travaux de bricolage, qu’il laissait ensuite en plan. Il aimait à me répéter que j’étais instruite mais conne, que lui était intelligent, que la véritable intelligence est de « baiser la gueule des autres », ce qu’il a fait à d’autres personnes que moi. Il ne payait aucune facture, vivait chez moi et ne participait pas au loyer. Il achetait à manger, les cigarettes et mettait le carburant dans ma voiture, dont il se servait quotidiennement pour aller rejoindre son ancienne maîtresse, qu’il revoyait toujours. Tiens? C’est drôle! Ils ont tous la même idée: écrire un bouquin sur les femmes qu’ils ont connues. Moi aussi, je culpabilisais vite avant et il prenait un malin plaisir à me le faire sentir. Sans compter les calomnies auxquelles les gens qui me connaissent n’ont pas crues. Les autres à qui il à fait croire ses mensonges, je m’en fous, à présent: ils ne valent pas mieux que lui, finalement. Je me suis protégée en ne lui racontant rien ou presque de ma vie, je suis restée évasive. Par contre, j’ai su des choses par ses anciens collègues de travail qui le détestent et ne se sont pas gênés pour me dire certaines vérités avec preuves à l’appui et mises en garde: dix GAV pour brutalités faites aux femmes, alcoolisme pendant le service, sanctions disciplinaires (L’IGS a enquêté sur son cas), suspicion de viol sue mineure de moins de quinze ans (sa fille aînée dont la justice lui a retiré la garde), voies de fait pendant son service, sans compter le nombre de maîtresses qu’il collectionnait. Il a été révoqué de la Police, après une mise au placard. Quand j’ai prononcé son nom devant ses collègues, tous se sont écriés: « La honte pour notre corporation! ». Il faisait semblant et continuera de le faire jusqu’à la fin de ses jours. Tout bien réfléchi, Rose, ce sont les sous chien qui sont les faibles, et pas nous. Quand ils se sentent démasqués et abandonnés de tous, ils mettent fin à leurs jours… Ne craignez plus , Rose, vous êtes dans votre bon droit et avez votre conscience pour vous. Bien amicalement, Forester.
Bonsoir, le PN que j’ai connu s’est introduit dans ma vie suite à un drame que j’ai vécu: j’ai été victime d’un viol et j’ai cru bon de le lui raconter, tant il m’inspirait confiance (au début). Il me promettait sa protection, sa présence, mais il s’est avéré qu’avec le temps, je me suis vite aperçue qu’il n’en était rien. En fait, il me délaissait. De plus, il reproduisait le viol dans ses rapports sexuels et me culpabilisait d’avoir été victime de ce crime pour lequel j’ai porté plainte. Quand j’ai compris, je ne lui en ai plus parlé. J’ai deviné également qu’il attendait que je perçoive les dommages et intérêts, je l’ai viré bien avant cela et je suis fière d’avoir eu ce courage. Par contre, je n’ai pas encore retrouvé toute ma confiance en moi. Je me fais aider par des gens compétents. Je reste prudente dans mes relations avec les hommes. Je me méfie des flatteurs. De plus, j’ai appris qu’il était connu des services de police pour brutalités faites aux femmes et suspicion de viol sur mineure. Au procès d’Assises où j’étais présente, un policier avec qui je discutais, apparemment au courant de ce qui m’était arrivé avec cet individu et qui m’a vue faire mon récit sur le viol à la Cour, m’a dit ceci: « Madame, vous avez des c… » . C’est le plus beau compliment qu’on ait pu me faire. Oui, il faut en avoir pour affronter ce genre d’individus, pires que des violeurs, puisqu’ils ne laissent pas de traces apparentes. Ce sont des lâches, des paumés, des sous-chiens, de la vermine. Bien amicalement à vous, Forester.
Les PN recherchent toujours des personnes qui ont vécu plus ou moins des violences. Parce que ces personnes présentent des fragilités, des failles profondes et une plus forte dépendance psycho-affective. Un viol, des violences physiques, psychiques mettent la confiance en soi tout en bas, isolent au plan relationnel, mais aussi si on a pas opéré rapport à ces violences une thérapie psy, maintiennent dans une certaine immaturité psycho-affective qui se traduit par une extrême dépendance à l’autre dans laquelle le PN se retrouve (puisqu’il est une personne immature chronique).
Sachant qu’il a besoin d’un reflet et non d’un autre que lui-même, il sait donc d’emblée que les violences subies initialement par celle, celui qu’il ou elle a choisi c’est un élément fondateur d’emprise qui peut lui permettre de faire supporter à sa cible, tout et n’importe quoi graduellement.
Une fois comprise cette logique de fonctionnement du PN, et en travaillant sur les violences subies pour sortir des traumas et de l’immaturité psycho-affective dans laquelle les violences physiques, sexuelles maintiennent souvent, il devient plus facile de s’opposer au PN et de tenir dans la rupture comme dans une procédure juridique ou judiciaire si besoin est.
Mais évidemment, ça nécessite une analyse sans complaisance du PN comme de soi. Et une prise de conscience des situations personnelles qui amènent à des rencontres avec un ou une PN.
Pour Cathy: Oui, je vous souhaite sincèrement de devenir ce que vous souhaitez. Avec du temps et de la patience. Un travail sur soi. Mais de grâce! Ne devenez pas comme je le suis actuellement: ancienne victime, je suis devenue bourreau (ce sont des pulsions très contrôlées, visant un certain type d’individus, pas ceux qui montrent leur faiblesse, mais ceux qui se croient forts et irrésistibles). Prenez garde, Cathy. Redevenez femme, jolie, mignonne, gracieuse, et faites-vous respecter, car une femme, ça se respecte. Amicalement, Forester.
Bonjour Forester,
votre témoignage et votre histoire ainsi que la plupart des histoires sur ce forum de partage et de soutien m’ont touchée.
Je pense qu ‘être reconnue comme victime est une étape nécessaire. La colère et l’envie de revanche et de faire mal, de donner le retour à ma propre souffrance m’ont habité également et je n’en était pas fière. La colère est encore là, mais plus atténuée.
Mais nous avons le droit d’être en colère et malheureuse!!!
j’essaie de tirer finallement de cette relation profondément blessante des enseignements positifs.
J’apprends à apprécier ce que je suis et aussi à ne plus vouloir être parfaite et à accepter que je ne le sois pas, à ne plus vouloir faire pour que tout le monde est gentil et beau avec tout le monde. J’apprends à me respecter en me faisant respecter tout en laissant couler aussi parfois et ce n’est pas simple.
J’apprends à me protéger mais je dois aussi réapprendre à faire confiance et là je dois dire que c’est panique à bord. Je ne me vois pas dans une relation avec un homme, cela m’angoisse terriblement.
Mais toutes les relations ne sont pas toxiques. Et des hommes gentils et bienvaillants et,….imparfaits ils existent, oui ils existent.
ce n’est pas facile d’être maman d’un enfant en situation de handicap, mais j’ai appris beaucoup et j’apprends encore, et puis ils nous montrent et nous donnent tant. Ma fille est adorable et je suis fière d’être sa maman. C’est l’amour que je lui porte et la responsabilité que je porte à son égard qui m’a aidé à ne pas sombrer dans cette histoire. Elle découvre la relation amoureuse et je suis si heureuse qu’elle puisse vivre cela. Tant qu’il est gentil avec elle.
Demain je retourne danser, non pas pour la danse mais pour dire que j’ai le droit d’exister. C’est l’étape de me confronter aux regards des autres et peut être de celui que j’appelle mon ange. J’ai la trouille, je n’ai plus peur de lui, mais de mes réactions. J’apprends à me foutre du quand dira t’on et à accepter de ne pas pouvoir être aimé de tous.
La thérapie, les lectures et les attentions d’autrui m’aident à avancer et à aller mieux. Des auteurs comme Boris Cyrulnik, Alexandre Jollien,…m’accompagnent dans mes réflexions. Je me mets à la couture, au patchwork, et puis la peinture, pas encore au rythme que je souhaite car je suis encore fatiguée de tout cela.
Je n’ai plus peur de ces moments ou je me retrouve seule et je découvre la liberté. Hier soir, j’ai passé dix minutes à ma fenêtre à admirer un arc en ciel, double: magnifique!!!
Il me faudra encore du temps pour tourner cette page, mais aujourd’hui je sais que bientôt il ne s’agira plus que d’un mauvais souvenir, un triste souvenir.
Forester, tu es en colère et tu as le droit de l’être, tu as le droit d’en vouloir aux hommes. Lorsque tu dis que tu es devenue un bourreau, j’entends que tu n’es pas fière de toi et que tu ressens de la culpabilité.Tu peux travailler la dessus avec ton thérapeute avec lucidité et bienvaillance. Ne te réduit pas aux actes que tu posent à l’égard de ces hommes. Et prend soin de toi.
Amicalement.
Cathy
Au fil du temps je me sentais fatiguée, je ne savais plus comment penser tout cela, je n’arrivais plus à me concentrer et j’ai commencé à avoir des idées suicidaires. Je me rendais de moins en moins au bal avec nos amis communs
Je comprenais que les situations se répétaient, je pensais qu’il fallait que je change ma manière de réagir, introduire du changement pour comprendre pour régler ce problème entre nous.
Et je commencais à me culpabiliser de devenir cette maman fatiguée, perturbée.
J’en ai échangé avec une amie qui m’a alors parlé de perversion narcissique. Et j’ai commencé à m’informer à lire, mais non ce n’était pas possible. Non, il y avait erreur.
Il y a une dizaine d’années, j’avais commencé une thérapie car très perturbée par le handicap de ma fille et parce que dans mon histoire d’enfant j’avais le sentiment d’avoir grandie seule sans soutien de la part de mes parents.
J’avais donc gardé le lien avec cette thérapeute qui nous a orienté vers un thérapeute de couple.
Avec mon ange , nous nous sommes retrouvé pour finallement qu’il me quitte à nouveau en pleine nuit alors que nous avions le projet d’une sortie avec ma fille. Il s’est réveillé et m’a révéillé: un vrai cauchemard. Des reproches sur ma manière d’être et ces mots »change de psy la tienne est incompétente ».
Il est parti, je lui ai écris de me quitter et puis j’ai pris la décision de le quitter pour ma fille.
Il m’a menacé de me pourrir la vie et j’en passe.
Nous nous sommes retrouvés chez le thérapeute de couple, chacun avions des reproches à l’autre, il expliquait qu’il avait vu un psy qui lui avait dit que je l’avais traité comme une poubelle. J’ai expliqué que je ne voulais plus vivre cette relation, que je m’épuisais. Il a alors sorti un dossier avec mon nom, l’a ouvert et dit: »elle a toutes les caractéristiques d’une pn, elle est intelligente et a un gout pour l’artistique »Il a payé et il est parti. Il me dira un jour par tel »j’ai jubilé quand je suis sori de la consultation tu n’imagines pas à quel poin »
Cette thérapeute m’a rassurée et m’a dit qu’il avait certainement été maltraité qu’il pouvait être violent et que je devais me protéger. Elle m’a confirmé les compétences de ma psy. Et a ajouté qu’elle pensait que j’avais été victime de violences.
Je comprends aujourd’hui.
Il a mis sur son mur facebook des liens sur la perversion narcissique et avec notre amie commune qui le soutenait et pour cause ils ont commencés à parler autour d’eux de mes agissements et de ma soi disant pathologie. Les gens commencaient à me fuir.
Il m’a écrit qu’il n’avait jamais dit que j’étais une pn même si je leur ressemblais mais que j’avais une pathologie mentale à diagnostiquer pour me soigner et ce dans l’interêt de ma fille. Il m’a proposé de l’aide; voir mon psy seul pour lui parler de mes agissements.
Quelques jours après notre rencontre chez le thérapeute de couple il m’a annoncé qu’il était en couple avec notre amie commune et qu elle le noyait de ses attentions amoureuses: »tu n’es plus qu’un simple souvenir »
» Mon ange a raconté que j’avais également des soucis professionnels que je n’étais pas appréciés de mes collègues, je pense qu’il a pu contacter mes chefs pour …
Les amis du club se sont éloignés.
Bonjour,
mon histoire est incroyable. J’ai cessé mon histoire avec mon « ange », il y a plusieurs mois parce que je me sentais en danger psychologique, je voulais me foutre en l’air et la violence s’est posée chez un thérapeuthe de couple et puis ensuite sur facebook.
Je l’ai croisé une première fois sur un bal, cet homme me touchait par son regard et puis quelques mois plus tard il est devenu l’animateur de danse du groupe auquel j’appartenais. J’ai pensé tout de suite que c’était pas le bon plan et m’en suit voulu d’une telle pensée. Il est venu vers moi comme si nous nous connaissions depuis toujours.
Et puis un jour c’était bonjour, la semaine suivante je n’existais plus et comme cela pendant des mois.
Au fil du temps mes pensées se tournaient vers lui, m’envahissaient et je commencais à souffrir de la situation: je ne pensais qu’à lui. Je n’en ai parlé à personne et personne ne s’est doutée de ma souffrance.
Il était marié et je l’étais. Au bout de deux ans, je me suis dit que quelques choses devaient se passer alors je me suis dit qu’il fallait que je cesse d’être dans la réserve que je devais lui parler de choses et d’autres et que ce que je ressentais pour lui disparaitrait.
Ce que j’ai fait et c’est alors qu’il m’a fait une proposition de nous rencontrer.
Il m’a dit « si tu ne le fais pas, tu pourrais le regretter » Et je me suis dit qu’il avait raison et j’ai dit oui. Il avait été tendre, il me consolait et acceptait mes larmes.
Je me sentais amoureuse et à la fois perturbée car je n’aime pas faire souffrir.
J’ai décidé de me séparer de l’homme avec qui j’avais vécu une vingtaine d’années et avec qui j’ai une enfant merveilleuse mais fragile car handicapée.
Par honnêteté, pour assumer mes choix et parce que je voulais vivre ma vie avec mon ange.
Mon ange a annoncé à sa femme la situation et ont décidé de tenter de sauver leur couple. Il ne me donnait plus de nouvelle. C’est alors que tout s’écroulait. Je me sentais abandonnée, je ne comprenais pas. De mon côté, les démarches de séparation étaient engagées et douloureuses.
Je me suis confiée à une amie commune avec qui il vit aujourd’hui…
Elle lui a parlé de mon désespoir.
Il a fini par quitter sa femme, s’est retrouvé hébergé chez cette amie et m’a dit lorsque nous nous sommes revus ce sont ses mots: »j’ai rencontré un psy à qui j’ai parlé de toi en pleurant et ce psy m’a dit qu’il trouvait que tu avais des tendances hystériques et que si c’était le cas je devrais fuir, que l’histoire d’amitié avec notre amie commune pourrait devenir une histoire d’amour et qu’il me trouve empathique ». Il affichait un sourire et un calme perturbant.
Il se « réjouissait aussi de dire que j’étais responsable de sa séparation.
Ce fut comme un poignard dans le coeur, ma tête, je ne comprenais pas, des tendances hystériques, non ce n’était pas possible, ce psy comment pouvait-il dire de telles choses me concernant. Non, j’avais mal entendu.
Alors je me suis tue et j’ai caché au plus profond de moi l’incompréhension et la colère que ces mots provoquaient en moi.
Pendant des mois, ce fut une succession de ruptures, il me quittait en pleines nuits parce que je n’étais pas suffisamment amoureuse et attentionnée. Lors de nos sorties avec les amis il quittait régulièrement la salle pour se dire victime de mes agissements de ma froideur à notre amie commune qui parfois venait me chercher, me reprochait la situation et me demandait de le rejoindre pour le consoler.
A chaque rupture, il me disait des mots dévalorisants, pas d’insulte mais des reproches sur ma manière de réfléchir, de m’occuper de ma fille..
Ensemble, il me reprochait de « ronfler », de faire du bruit en mangeant.
Il avait installé son bureau de travail sur mon pc et un jour je suis tombée sur son lien avec meetic.
Il m’expliqua qu’il assurait ses arrières.
Bonjour, Cathy, Eh! Ben! Encore un joli coco que celui-là! S’il vous fait toutes ces crasses, c’est pour mieux vous culpabiliser! En plus, il est double, il est fourbe et malhonnête! C’est lui, le gros malade! Mais il est subtil: il sait faire tourner la situation à son avantage! Et quel culot d’avoir posté des propos désobligeants sur son mur Face book! Il vous fait douter de vous. Moi, je suis sûre que vous êtes une bonne maman. Une petite fille handicapée, c’est difficile à assumer. Occupez-vous bien d’elle et de vous-même. Laissez tomber ce sous chien. C’est le diable en personne! Forester, de tout coeur avec vous.
Bonjour à tous et à toutes,
je suis nouvelle ici, je m’appelle Nanou, j’ai 38 ans et voici mon histoire:
j’ai rencontré mon ex-mari à 16 ans, je venais d’arrêter l’école et m’apprêtait à devenir coiffeuse, lui en avait 23, il était étudiant en licence de maths, dans une faculté proche de mon lieu d’habitation. A cette époque j’étais pleine de vie, constament en train de rire, entourée de copains et copines, insouciante, bref… un vrai petit papillon, malgré une enfance très difficile car ma mère était schizophrène et mon père alcoolique violent l’avait battue pendant 18 ans. Je précise que mes parents avaient divorcés, et que je vivais chez ma maman, mais que j’étais élevée en grande partie par ma grand-mère qui habitait l’étage en dessous de nous et que la soeur de ma maman participait aussi grandement a mon éducation et que toutes les deux me donnaient beaucoup d’amour. ( ceci vous semble long mais tres important).
Donc, à cette époque, je rencontre celui (cité en haut) qui allait devenir mon pire cauchemar. La première semaine de notre rencontre nous nous contentions de discuter tout en se voyant tous les jours, il me semblait être un grand timide et un peu maladroit, prenait des airs attachants, semblait être a mon écoute etc… Lui parlait peu, se contentait de me poser des questions en faisant mine d’être touché! quand il parlait, c’était pour mettre en avant la situation professionnelle et financière de ses parents, et me dire qu’il voulait devenir professeur de mathématiques. Il me fit part également qu’il se passionnait pour la psychologie, qu’il avait un livre qu’il me ferait lire plus tard: le livre du ça de groddek…
j’étais subjuguée par sa culture, il me paraissait stable, calme et reposant. nous sommes sortis ensembles après cette semaine, c’est même moi qui ai voulu l’embrasser! me voilà faite comme un rat, charmée par cet infect individu qui s’est servi de la naïveté de mes 16 ans!
Dès les premiers jours il commence à insinuer prudemment, que mes amis ne lui plaisent pas, qu’ils sont trop présents, qu’ils ont une mauvaise influence sur moi… Ce qui est faux, car j’ai toujours eu un entourage honnête, et malgré mon enfance difficile, j’ai toujours été droite.
Donc, je commence à être beaucoup moins disponible pour mes copains, qui , au bout d’1 mois finissent par se plaindre de mon manque d’interet pour eux. je lui en fais part et il me répond: ils sont jaloux de nous, laisse les tomber, ils ne t’apporteront rien. Et moi, pauvre idiote, j’obeis, en me disant que c’est lui qui a raison car il est plus mûr que moi. De là, un beau jour il me reparle de son livre de groddek, de l’inconscient et me sort cette phrase bizarre: tu sais , je t’ai sous mon contrôle quand je veux!
moi, je crois a une plaisanterie à prendre au second degré comme il a l’habitude de dire et je me mets à rire et lui dis sur le ton de la plaisanterie: Ah bon! et comment? Il me dit: je plaisante pas, ça c’est mon secret et ça commence maintenant!
Alors je me fige, il me fait peur. puis il a du le ressentir, puisqu’il ajoutera: Mais non, je plaisante…Mais qui c’est autant c’est vrai…
Du coup je ne savais plus quoi penser, mon instinct de survie, me disait de partir sans me retourner et pourtant j’ai fait taire la raison en me disant que c’etait moi la tordu, qui voyait le mal où il n’y an avait sûrement pas! je suis donc restée avec cet ignoble individu malsain pendant 10 ans et demi!
c’est trop dur d’écrire la suite pour l’instant, j’ en suis désolée, je reprends la suite plus tard dans la journée, car là mon cerveau sature de ces souvenirs douloureux
suite du recit de nanou:
Pendant ces 10 ans et demi, aucune violence physique, mais si le corps marquait les violences morales, je pense que je ressemblerai à un schtroumpf! je serai aussi bleu, que lui est noir ( je parle de son âme).
Il est rentré dans mes failles, m’a manipulée, a anesthésié mon libre arbitre, a profité de la confiance que je lui donnait sans retenue, je n’étais plus que l’ombre de moi même à la fin. Tout cela et bien d’autres choses qui sont trop longues à détailler vu la durée de son emprise. il agissait comme un gourou de secte, il est redoutable dans l’art de détruire insidieusement sous prétexte qu’il faisait cela pour mon bien. quand je l’ai quitté, j’étais vidée, ma famille ne s’était rendu compte de rien. je me suis mis en ménage avec lui à 18 ans ( apres le décés de mon père) et mariée avec lui à l’âge de 20 ans ( sous contrat evidemment) et me suis arrêtée de travailler, à sa demande. nous avons eu 2 fils, maintenant agés de 16 et 13 ans. Mes amours, sans qui je n’aurai pas pu survivre à tant de cruauté de la part de leur père. voilà comment s’est passé la rupture. Mon aîné avait 4 ans et mon deuxiéme était un bébé de 19 mois. Ma grand mère déjà diabétique depuis pas mal d’années qui continuait de s’occupait quotidiennement de ma mère a subi un triple pontage suite a un infarctus, suite à cela, elle était trop fatiguée pour continuer à s’occuper de ma mère quotidiennement vu la pathologie de ma maman vraiment très lourde. du coup, mes tantes, mes oncles, mon frère et moi avions discuté et naturellement, même si c’était une décision triste nous avons convenu qu’un placement en maison de retraite spécialisée serait la décision la plus sage. j’en fais part à mon « vampire » et sa réponse de « picsou » a été immédiate, je cite texto sa réponse horrible: Ah ouai! , ta famille compte sur moi pour payer! écoute moi bien, ta mère on peut la mettre dans un hospice j’en ai rien à foutre; moi, mes parents ont prévu pour le jour où ça leur arrivera et le jour où ta grand mére crève, je sabre la bouteille de champagne!
Sur le coup, je reste sans voix, muette, je suis assommée! puis je lui réponds un peu plus tard, mais non t’inquiète tu n’auras rien à payer, ma grand mère va vendre sa maison de campagne (où elle passait ses vacances), elle me l’a dit, et puis tu sais bien que mamie elle a toujours aidé les autres, elle n’a jamais rien pris à personne. Et il me répond: Ta grand mère je la déteste, c’est une hypocrite, ta famille sont des profiteurs et ils étaient contents que je t’épouse car ils voulaient se débarrasser de toi et en voulait à mon argent. Je suis encore restée muette devant tant de paroles blessantes. Par contre, pendant 3 mois, j’en pleurais la journée, pendant qu’il était à son travail, je ne supportais plus d’être seulement assise à côté de lui sur le canapé le soir devant la télé, et pour finir ne supportais plus qu’il me touche. Je me suis repliée sur moi même pendant tout ces longs mois, il ne m’atteignait plus ( il commençais d’ailleurs à s’en plaindre), et un beau jour, il me demande ce que j’ai, je lui réponds simplement que je l’aimais plus et que je voulais divorcer. Il verse une larme de crocodile et me demande si j’en suis sûre, je lui affirme que oui mais qu’il me laisse juste le temps de trouver un emploi et passer mon permis de conduire, puis je partirai de chez lui. Il me réponds: Non cela me ferait trop mal de vivre à tes côtés de ce temps, ça finira en drame, il vaut mieux que tu partes le plus vite possible chez ta mère. je lui dis: Mais ce n’est pas possible pour les enfants, je ne veux pas qu’ils subissent la maladie de ma mère et sans permis, je ne pourrai pas mener mon grand à son école. il me répond, t’inquiète, je vais m’en charger de ce temps. j’ai telephoné à ma tante pour lui annoncer la nouvelle
Je suis partie 3 jours après avec juste mes affaires perso, c’est à dire pas grand chose, 1 grande valise d’habits et 2 sacs de voyage. ( j’ai du mal à finir mon récit, j’en pleure encore 12 ans après)
Je lui ai juste dit: écoute je te donne ma parole, que je ne te demanderai rien, je ne te prendrai pas ton argent, mais en échange, donne moi ta parole de ne jamais m’embêter avec les enfants, de ne jamais m’empêcher de les voir, et que je les récupèrerai quand j’aurai trouvé un emploi et un logement. il me l’a promis et je l’ai cru! Quelle idiote! nous avons divorcé à l’amiable avec un avocat commun choisi par lui! moi j’ai tenu ma parole je ne lui ai rien demandé, pas même un centime, j’ai payé l’avocat à moitié (j’avais fait un peu des economies à l’époque où je travaillais, + un petit héritage de mon père). Une fois le divorce prononcé, il m’a fait vivre un enfer, faisant requête sur requête, en essayant de me faire passer pour une folle, se servant de la maladie de ma mère comme argument et de mon enfance traumatisée par la violence de mon père etc… j’en suis arrivée à ne peser plus que 43kilos pour 1m60 et n’avoir plus que 7 de tension, à perdre mes cheveux, à ne plus tenir debout, a vouloir me suicider. Car il a réussi à retourner ma famille contre moi, car quand on me demandait pourquoi je le quittais, je repondais je l’aime plus c’est tout. je ne voulais pas leur dire, pour ne pas leur faire mal, j’en avais honte, je me sentais coupable à sa place. En dernier, une enquêtrice sociale demandée par la JAF, est venue et heureusement qu’elle s’est rendue un peu compte de ce qu’il était. j’ai pu continuer à voir mes enfants les week ends tous les 15 jours et la moitié des vacances. Maintenant mon grand s’est aperçu de comment est son père, il se rappelle les atrocités que son père lui demandait de dire a l’avocat d’enfant quand il avait 8 ans…
Les enfants ne m’ont finalement pas tourné le dos, et pourtant à une époque, c’était vraiment très dur! ça l’est encore, maintenant la victime c’est mon fils aîné, et là j’ai besoin de votre aide car c’est hors de question qu’il détruise mon fils! j’en parlerai dans un autre post.
CE PN EST PROFESSEUR DE MATHEMATIQUES, QUELQUE PART DANS UN COLLEGE ET LYCEE DANS LE SUD EST DE LA FRANCE.
les boules!!!
je viens de visionner quelque vidéo sur le sujet je suis effondrer et je vais corriger donc une grosse bêtise dans mon texte quand je dit que pour me protéger j utiliser ce qui doit être de la contre manipulation c est pas ca du tout je crois .
j applique les méthode du pn sur lui mais moi j en suis pleinement conscient au départ, ça ma pourtant toujours dégueulé ces méthodes je les connais trop bien (merci mam pour la leçon) et j ai rien vu a part que j arrivai pas a aidez mon ex a résoudre ses souci et donc ses souci venait de moi dans sa logique elle n arriver pas a les régler et j y ai cru puisque pour pas me faire bouffer a tout les coup
je prenais volontiers le rôle du méchant quelle prenait bien soin de me rappeler jours après jours .
ses souci vous allez rire c est flagrant personne ne me soutient j ai personne ils sont tous con et méchant et jaloux et médisant…… TOUS!!
je déraille la? ou je résonne comme un PN?
et elle a aussi passer plus de 20 ans chez des psy (le coup du moi j me soigne) pour un resultat zero?tjr pas régler les souci? …..etrange non?
j ai une question, mais je doit avant expliquer mon cas .
j ai eu une mère qui rempli tout les critères et ce de façon unanime, de tous ceux qui l ont connue. je me suis adapter en utilisant se qui me semble être la contre manipulation, (pas terrible le résultat quand même et pas toujours bon de provoquer si on as pas d issue) mais je m’efforcer de garder les idée clair et fuir au maximum, bien entendu ado je n avais aucune notion concrete de ces « phénomènes », mais je percevais bien le coté malsain de la chose. Bref majeur et permis en poche je suis parti rejoindre mon père qui m’avais quand même bien protéger de ça jusque a l adolescence.
aujourd’hui je viens de mettre fin a ma première vrai relation de couple 5 ans , hors chez mon ex compagne je dénombre de façon évidente plus ou moins 20 de ces critères
je me suis donc demander si ce n était pas moi le « tordu »….
j essaye d être objectif je fait les comptes en me basant sur ma façon de me comporter avec elle j arrive au maximum a 17. Mince!!! je refait le calcul en me basant sur ma relation a mes amis les plus proches et ma famille la plus proche …… ça ne dépasse pas 5.
Il y a peu de temps alors que j était en train de sérieusement songer a mettre fin a cette histoire, une de mes amies, avec qui j ai était très maladroit a ce moment je doit l admettre, a qui mon ex se confié beaucoup (moi plus beaucoup bizarrement), me dit que quand même j était un gros manipulateur (le fait de ma maladresse) j y est cru….. mais maintenant avec un peu de recul j en suis plus très convaincu.
ma question est la suivante:
le manipulateur grâce a votre contre manipulation peut il vous faire passer pour le manipulateur.
et/OU
peut on se croire manipulateur alors que c’est une défense de contre manipulation
OU
j obtiens 5 parce que c est moi le tordu et que je suis incapable de m en rendre compte
pitié pas les 3 en même temps 🙂
d avance merci de vos lanterne
Salut !
Je ne suis pas un spécialiste. Mais.
Tu en es a te remettre en question. Ta cote avec la famille proche est presque parfaite. mais avec cette personne le score est terrible.
Peut-etre que ta PN à réussi son coup! 🙂
Devrions nous vraiment avoir besoin d’agir en contre-manipulation dans nos relations?
Bonjour,
Je lis beaucoup de plainte ou constat mais ou se trouve les vrais solutions !?
Je suis victime d’un PN au travail, cette personne est mon supérieur hierarchique. Comment puis-je le combattre ? Existe – t – il des » trucs ou astuces » pour détourner son obsession vers moi ? L’ignorer ? l’affronter ? J’en ai assez et beaucoup dans ma société également , quelles sont les moyens de le déstabiliser ?
Merci pour vos réponses
Cordialement
bonjour,
je suis commerciale, quand j’ai un client ou un supérieur hiérarchique qui veut toujours prendre le dessus ou essaye de m’humilier, je l’imagine en BB, un Bébé ça ne fait pas peur surtout en couche culotte.
je le visualise de la sorte, il arrête de suite, car il sent qu’il n’a pas d’emprise sur moi.
pour moi ça marche, a force de le faire on a de plus en plus confiance en soi
je ne sais pas quoi faire, n’ayant plus de travail je suis dans la galère financière; je na sais pas si mon pn en est réellement un; on m’a proposé un travail mais dans la même ville que lui càd à 500km de chez moi. je pensais à le quitter mais je n’ai pas les moyens financiers de prendre un nouvel appart. le poste que l’on me propose correspond à mes attentes professionnelles, d’autant que n’étant pas diplomée(éducatrice) c’est une aubaine. je ne sais pas quoi faire, je ne ressens plus d’amour pour le pn (s’il en est un car il n’a jamais été grossier verbalement) dois je aller le retrouvé ou continuer à galérer financièrement? je suis perdue, je suis restée plus d’une semaine sans contact téléphonique, jamais il ne m’a injuriée, alors je ne sais plus quoi penser, je me dis que si ça ne va pas je pourrais repartir, il n’a jamais été franchement méchant, peut etre parce que je ne vivais pas avec lui?! celà fait 5 ans que je le connais, est ce que je deviendrais parano? les pn sont ils tous méchants à un moment donné?
besoin de conseil…peur de faire le mauvais choix
Bonjour c’est triste mais je pense que le seule moyen c’est de changer de boulot, ou alors tu prend ton courage a deux main et t’acumule des preuves et tu te plein à ton patron et au syndicat
j’ai épousé un PN, deux mois avant d’accoucher. avant le mariage, c’était la gentillesse incarnée. Le lendemain du mariage, il a commencé à changer…. à la naissance de notre fils, l’enfer a commencé (trop long et tellement douloureux de me rappeler tout ça). il a tout fait pour me dresser contre ma famille, me séparer de mes amies, me faire passer pour folle (la grosse excuse : elle fait une dépression post-partum et elle est à cran). Il ne supportait pas le petit et j’angoissais tellement à l’idée qu’il lui fasse du mal. Je me suis rebellée contre lui car mon instinct de survie s’est rappelé à moi. Il m’a jetée dehors avec le petit âgé de 2 mois et est encore parvenu à se faire passer pour une victime. J’ai pris une avocat qui ne m’a pas prise au sérieux…. la juge a été convaincue que c’était un père victime de ma méchanceté et de ma volonté de le détruire. Il a obtenu un droit de visite et se sert du petit comme un morceau de viande. Je le récupère ensuite dans un état de stress tel qu’il ne dort pas les 4 jours qui suivent, est collé à moi non-stop, fait des colères atroces (il a 2 ans et demi). Je sais que je dois tenir pour mon fils et le protéger de mon mieux. Je ressens encore et toujours cette culpabilité d’avoir exposé mon fils à cette folie et à ce mal. Mon psy m’a dit que je devais m’en débarrasser pour avancer. Je sais qu’il a raison mais j’ai peur pour la vie de mon fils et je n’ai pas de preuve. Comme le procureur l’a dit, lors de l’audience, Madame, si votre ex-mari fait du mal à cet enfant, la justice sera là pour faire son travail….Que répondre à une réflexion pareille? Tout mon dossier, tous mes témoins (même sa famille) a été anéanti d’un revers de la main. Et je dois vivre avec ça jusqu’à ce que mon fils soit assez grand. Je ne suis pas la seule à vivre un enfer pareil mais il est regrettable que la justice ferme les yeux sur l’existence de ces monstres (on ne voit ça qu’à la télé, non?)
Un PN est capable de manipuler n’importe qui ,même les psychiatres dont certains ne savent même pas que cela existe. J’ai vécu cela… Une telle épreuve est particulièrement difficile à vivre lorsqu’il y a des enfants . Il faut avoir vécu ce genre de chose pour vraiment comprendre.
Si cela peut éclairer la lanterne de certains, ou en aider d’autres, je vous invite à faie un tour sur mon blog : http://cedalise.wordpress.com, j’y ai mis tout mon coeur. J’ai divorcé au bout de 33 ans de mariage, j’avais 65 ans.
Je souhaite beaucoup de courage à ceux qui souffrent, quant à ceux qui pensent savoir j’espère qu’un jour ils auront plus d’empathie.
Bonjour jeanne,
Votre inquiétude est légitime. Cependant, concernant la justice, il faut comprendre que le juge n’est pas dans la tête de votre conjoint ou ex-conjoint. Et il ne peut pas « croire sur parole ». Et heureusement d’un côté si on y réfléchit bien. Dans votre cas cela peut paraître regrettable en effet.
Mais j’ai envie de dire qu’il faut être stratégique dans une bataille judiciaire, comme dans toute bataille d’ailleurs. Déjà, bien comprendre que le juge décidera en fonction de l’intérêt de l’enfant uniquement. Et que s’il a l’intime conviction que l’intérêt de l’enfant est de l’éloigner un temps soit peu de son père, il lui faudra cependant des éléments qui viennent à l’appui d’une telle décision.
A partir de là, il vous appartient de réunir des éléments et de construire un discours concordant. Vous devez convaincre le juge ou en tout cas rendre plausible le fait qu’il est dans l’intérêt de l’enfant de l’éloigner de son père. Votre avocat peut/doit vous aider dans cette entreprise. Il est clair que si une relation de confiance n’existe pas avec votre avocat actuel, vous devez changer d’avocat.
Dans votre récit, vous indiquez que le père vous a mis à la rue, vous et l’enfant. Il s’agit d’un comportement grave, surtout lorsqu’on est encore dans les liens du mariage. Peut-être faudrait-il insister sur cet élément et s’y appuyer pour faire passer le message que le père n’a pas plus d’égard vis-à-vis de vous que vis-à-vis de l’enfant finalement. Et faire graviter autour de cet élément (qui devra être établi (aveu du père, attestations de tiers…)) tout un tas d’éléments accablants pour le père (éléments également établis). Pour le tout, mettre en perspective que l’enfant ne peut être bien avec son père.
Là où je tique un peu, c’est que vous mentionnez l’intervention du procureur de la République. Avez-vous été poursuivi pour non représentation d’enfant ? Si c’est le cas, là aussi j’insiste sur le côté stratégique. Cela n’arrangera certainement pas votre affaire de ne pas vous conformer à une décision de justice.
Le manipulateur a l’avantage d’occulter ses intentions malveillantes. Pas dans le but d’échapper à toute conséquence judiciaire, mais parce que ses actes ne doivent pas le trahir vis-à-vis d’autrui. Cela rend la production de preuves (témoignages notamment) très difficile. De plus, il parviendra à garder un certain aplomb en réitérant ses mensonges aussi grotesques soient-ils. Il aura alors l’avantage de se faire passer pour une victime face à celui qui l’accusera sera sans preuve. Et un accusateur dépourvu de preuve fait TOUJOURS mauvaise impression.
Bonjour Tomm,
Répondre ici de manière complète n’est pas possible. Mais je peux vous dire que j’avais un dossier épais comme mon avant-bras et que j’avais des attestations de membres de sa famille qui étaient très claires sur leur inquiétude concernant la sécurité du petit.
Concernant l’intervention du Procureur, je vivais en Belgique à l’époque et dans toute affaire concernant un mineur (en l’espèce, la garde de mon fils), il est présent à l’audience.
J’avais changé d’avocat lorsque je me suis rendue compte de l’incompétence du premier (des erreurs terribles ont été commises) mais le second n’a rien pu faire. Je n’ai pas pour habitude de dire que les juges sont pourris mais là, franchement, avec tout ce qui s’est passé et à la lecture de l’ordonnance qui lui accordait un droit de visite, même mon avocat n°2 a dit qu’elle se demandait jusqu’à quel point cet homme avait le bras long….
Rassurez-vous, je connais les conséquences du non-respect de la loi (je fais partie du métier et l’adage selon lequel le cordonnier est souvent le plus mal chaussé s’est parfaitement vérifié dans mon cas)
Pour le moment, je garde toutes les preuves et tous les éléments contre lui. Il traite le petit comme un morceau de viande et ne fait rien dans son intérêt… je pourrais vous citer un nombre incalculable de documents non signés. j’ai même été obligée de saisir la justice (autre juge et autre décision) parce qu’il refusait que le petit ait une carte d’identité. La juge s’était énervée contre lui et avait dû le menacer de représailles pour qu’il signe.
J’avais marqué un point…. mais ce n’est pas assez.
Bref, j’ai l’impression de vivre dans un monde de fous en permanence. il faut lutter tous les jours pour arriver à penser à tous les coups tordus qu’il me prépare, regarder par-dessus mon épaule à chaque fois que je sors de chez moi (car il m’espionne, des voisins l’ont vu mais refusent de témoigner pour être tranquille), trembler à chaque fois qu’il vient chercher le petit et arrêter de vivre jusqu’à ce que je le récupère entier mais avec des dégâts psychologiques tels que j’en pleure quand j’y pense.
Tous les jours, je me répète » tenir, tenir et tenir »
Et surtout me dire que ce n’est pas ma faute mais je me sens encore et toujours coupable d’avoir exposé un enfant à la folie de cet homme.
Avant de vous demandez si vous avez ete victime d un pervers narcissique, demandez vous si vous en etes pas un ! Car c’est trop facil de rejetter toute la faute sur l’autre.
Mon pere est un PN mais en lisant les 30 ou 40 caracteristiques du pervers n. je me suis dis « et si mon pere lisait ces caracteristiques en pensant a moi, qu est ce qu il se dirait ? » et oui, j’en suis persuadee, il trouverait des exemples sur moi pour chacun des caracteres du PN. Alors est-ce moi ou lui le PN ?
Dans mon histoire nous avons eu affaire a la justice et j’ai eu gain de cause, mais je ne pense pas avoir « manipuler » les juges. Et je pense que ce n est pas possible de les manipuler car dans le system judiciaire se base sur des faits concrets avec preuves (et pas des semblants de preuve) et surtout avec les textes de lois. Tout le blabla autour ils ne le regardent pas. Ils fonctionnent un peu comme des robots.
En tout cas face a un PN vaut mieux prendre de la distance.
En réponse à ce que vous dites toietmoiPN, La victime est celle qui souffre de la cruauté des PN! La victime se remet toujours en cause, au point de ne devenir plus que l’ombre d’elle même.
Bonsoir;
Concernant votre colère, qui est très compréhensible, en conséquence de la réponse du Magistrat, le Professeur Marie-France HIRIGOYEN décrit ceci dans son ouvrage: les Magistrats ont peur de se faire eux-même manipuler; je considère personnellement qu’il est plus aisé maintenant avec les nouveaux moyens de communications de pouvoir les juger; en effet, dans les échanges, on peut établir une sorte de « traçabilité », qui démontre parfaitement lorsque décriptée, la conduite du pervers narcissique manipulateur, et autres déviances associées (il y en a toujours).
Il faut former les Magistrats et autres collaborateurs, mais aussi, prévenir en démasquant aussi ces types de pathologies chez ces mêmes professionnels (elles).
Malheureusement non, on ne voit pas cela qu’à la télé. j’ai vécue à peu de choses près le même genre d’histoire que toi il y a 20 ans. J’avais 22 ans à l époque. Mon mari avait 13 ans de plus. Le problème avec ces Manipulateurs c’est justement qu’ils manipulent tout le monde autour d’eux. Que leur avocat les défendent c’est leur métier j’ai envie de dire. Mais on attend des juges, des services sociaux qui parfois sont amenés à venir régulièrement à votre domicile pour vérifier si vous êtes aussi dingue que la partie adverse a bien voulu vous décrire et pour décider si oui ou non vous êtes apte à vous occuper de votre enfant. Tout salir, tout utiliser pour arriver à leurs fins. A la justice que de dire » nous saurons intervenir si des violences à l’égard de votre enfant venaient à être constatées ». Mon fils a maintenant 22 ans. il est équilibré je pense. Il a appris à courber l’échine face à son père pour éviter les ennuis et les confrontations difficiles. Il sait comment est son père. J’ai hâte que mon fils ait une totale indépendance face à lui. Mon divorce a durer 7 ans. 7 ans d’horreurs. Cet comme a véritablement gâchée ma jeunesse. Le pire dans tout cela, c’est que je me suis empressée de retomber sur un autre pervers narcissique pendant 10 ans. Je suis maintenant atteinte d’une maladie incurable… Mon Karma dans cette vie là, est de vivre la difficulté dans toutes ses phases… Faire une erreur une fois mais deux fois cela devient de la bêtise. Je viens de rencontrer un autre homme. Je me suis aperçue qu’il épiait mon téléphone portable, mon ordinateur, mon comte Facebook, qu’il avait noté tous mes codes… Evidemment au début il a nié, j’ai dû lui donner la preuve de ma découverte. J’ai changé tous mes codes, non pas que j’ai des trucs à lui cacher mais parce que cela me rend mal à l’aise. j’ai peur que lui aussi ait un problème de PN ou de jalousie qui peut visiblement empoisonner gravement la vie. Comment savoir si cette relation est saine et viable ou pas?
Bonjour,
descriptifs, témoignages … j’ai l’impression de retrouver mon père à chaque ligne, et ça me fait sourire (cela fait bientôt 10 ans qu’il n’a plus de prise directe sur moi) – surtout « ce qu’il est capable d’écrire », je crois le lire à chaque fois, c’est impressionnant.
Mon histoire n’est pas celle de la plupart d’entre vous (qui est celle de ma mère), j’ai voulu répondre au sondage et n’ai pu que constater qu’il ne m’était clairement pas destiné. Je pense cependant pouvoir être catégorisée « victime de pervers narcissique ». J’ai 30 ans, je suis une psychothérapie depuis bientôt 2 ans, et si le terme « pervers narcissique » est nouveau dans mon vocabulaire, cela fait bien longtemps – 10ans – que j’ai conscientisé et traversé ce que vous décrivez ici : le détachement nécessaire, le refus de l’emprise, l’incompréhension de l’entourage (au sein même de ma fratrie), l’isolement …
Ce que j’aimerais apporter comme témoignage dans l’édifice qui se construit ici, ce sont les stigmates portés par les enfants. Je sais que beaucoup ne seront pas spécialement ravi-es de lire ça, mais je crois que c’est important. Parce que malgré tout ça, je n’ai connu que cet enfer pendant les 20 1ères années de ma vie, et les 10 suivantes ont été une lutte permanente pour essayer de faire quelque chose de bien malgré mes blessures ouvertes, malgré … si vous saviez comme j’ai été paumée. J’ai la chance d’avoir une mère formidable, comme vous l’êtes tou-te-s certainement, les PNs ne choisissent pas leurs victimes par hasard. C’est quand elle a commencé à guérir que j’ai pu réellement entamer le processus moi aussi, même si j’avais fui l’homme avant elle. Grâce à la connaissance de la possibilité de la chose, notamment. Contrairement à elle, je n’avais rien vécu d’autre, la personne minable qu’il m’a fait croire que j’étais était la seule à laquelle je pouvais m’identifier, la relation dans laquelle l’amour fait mal, la seule que j’avais connue, la position de dominée servile et « pleine de bonne volonté » (mamma …), par pure nécessité de survie (physique et psychique), la seule tenable.
Ne croyez pas que ce que l’enfant peut vivre en parallèle de votre relation peut lui permettre de passer à côté de ce que vous vivez : les failles sont profondes, je le constate pour moi, mais également auprès de mes 2 soeurs. Cette haine laisse des traces, sans parler du manque de repères, de l’incapacité à la confiance, de l’angoisse, mon dieu, l’angoisse … du chagrin, des réflexes de manipulation contre lesquels il faut se battre et pour lesquels on se déteste, de l’habitude qu’on prend à vivre ça et à l’accepter parce qu’on ne connaît rien d’autre. Je ne suis jamais retombée dans les pattes d’un individu de ce genre (un épisode d’1 an en collocation précisément à la période où je me détachais de mon père m’a servi de leçon finale), mais ma vie, ma façon de penser, surtout, me montre encore à quel point c’est comme s’il était toujours là, critiquant, rabaissant, ridiculisant mes faits et gestes, m’interdisant la moindre satisfaction, la moindre reconnaissance, m’isolant par la terreur des relations qu’il a pu m’inspirer. Longtemps j’ai cru ne pas savoir être entourée parce que j’avais trop peur de perdre ceux que j’aimais, ce qui me rendait en attente perpétuelle, puis j’ai compris que c’était par habitude, que je m’entourais de personnes auprès de qui je ne pouvais qu’être en attente perpétuelle, et maintenant je constate que c’est également par terreur pure et simple, reptilienne, de la relation, plus encore que de l’abandon et du rejet … l’apprentissage de la peur est un processus de survie. Cette histoire de peur de la relation est ma faille principale, chez mes soeurs ça se manifeste différemment, l’une est ce qu’on appelle une résiliente, je crois, et avec l’autre, qui est arrivée bien plus tard, il n’a eu ni le temps, ni l’énergie, de faire autant de dégâts, merci, mais pourtant, pourtant, la faille est là, aussi.
Alors, bien sûr, il faut se battre, bien sûr, la colère est saine et normale, mais n’oubliez pas que la moindre passion le-la sert, à lui, à elle, lui donne des armes pour dire, après vous avoir mis dans un état à la limite de l’humanité : « Voyez, il-elle est complètement » … tout ce qu’il-elle voudra. Vos enfants ont besoin de repères. Il faut pouvoir leur expliquer sans passion que leur parent est malade, que ce n’est pas de sa faute, et veiller à leur sécurité, en le leur expliquant calmement. Il vous faut être un exemple d’équilibre pour que vos enfants se rendent comptent par eux-même (possiblement après un ou plusieurs conflit avec vous, si l’autre en face est en position d’influence) que vous êtes la victime, que c’est son comportement qui n’est pas normal. N’attisez surtout pas la haine, n’usez en aucun cas de ses méthodes, ce serait sa plus grande victoire et ses meilleures munitions … « il-elle est malade, il-elle souffre, il faut te protéger. » Parce que c’est la vérité. Plus facile à dire qu’à faire, je sais … mais autant que faire se peut, soyez le repère, droit-e-s dans vos bottes : la communication n’est pas possible, vos enfants vont en souffrir, n’en faites pas mystère, tenez la position, et parlez-en avec eux, parlez de leurs propres émotions, dites-leur votre colère, votre désarroi, sans vous en justifier, parce que c’est normal, c’est tout. Ayez confiance en vous et en eux pour construire, se construire, reconstruire. Qu’ils puissent eux-même y croire.
Voilà, je ne pensais pas avoir autant de choses à écrire, mais ceci dit, où puis-je trouver des choses sur les victimes qui ont été élevées par des pervers narcissiques ? Je reviens de très loin, et j’ai beau avoir fait du chemin, je vois bien que la route peut être encore longuette avant l’apaisement complet. Si le cas avait été étudié, ou s’il était possible de lire quelques témoignages positifs, ce serait bienvenu. À bon entendeur … et courage !
Merci pour ce mail!
Je suis en train de divorcer d’un PN. Ma plus grande peur est pour mes enfants, en plus je me sens tellement responsable de leur avoir imposé ça. Mais sans cette rencontre, ils ne seraient pas là. Ils ont 11 ans , ce sont des jumeaux F/M. Leur père demande bien entendu un droit d’hebergement. En plus il a un pb d’alcool, que j’avais vaincu ( ah ah ah ! )
Je voudrais que mes enfants puissent se construire sereinement…
C’est la première fois , en decouvrant ce blog, que j’ai réussi à mettre des mots sur ‘ma souffrance, tous mes proches ( et il ne m’en reste pas beaucoup) pensent que j’exagère .
C’est un plaisir de pouvoir être utile …
Je suis désolée pour vous. Vous vous en sortirez, mais être impliquée avec un PN n’est jamais une bonne nouvelle. La 1ère chose à faire pour vous est d’ancrer en vous la connaissance de qui vous êtes au-delà de ce que l’expérience que vous vivez peut vous faire croire de négatif sur vous-même. Cherchez d’abord votre propre reconnaissance, recadrez ce que vous pouvez accepter ou pas, et demandez à l’univers (athée ou pas, ça ne vous coûte rien) de vous aider, cherchez à vous entourer de personnes qui vous soutiendront dans votre « état de guerre », demandez de l’aide … Il faut sortir du paradigme du pervers, de façon à pouvoir proposer autre chose à vos enfants, créer votre propre monde où il y a de la place pour ce qui est sain et bon. Je sais que ces mots peuvent paraître vides de sens, que, comme dit ma petite soeur « C’est tellement facile à dire que j’ai l’impression d’avoir la science infuse », mais j’insiste. La route sera sans doute longue, si vous pouvez vous souvenir que ce que je vous écrit ici est le bout du tunnel, que c’est possible, que, tout théorique que cela puisse paraître, c’est vers ça que vous tendez, vous verrez, ça prendra petit à petit tout son sens. Et demandez de l’aide (à qui pourra vous en apporter, bien sûr). Vous en avez besoin. Courage !
Galadriel.
P.S : Pour ce qui est de la culpabilité, ma mère a le même problème. Elle fait un blocage complet, se sentir coupable de ne pas être partie, et se sentir coupable de se sentir coupable, car ne pas être restée signifierait la négation de mes soeurs … J’en ai discuté avec elle, d’un point de vue extérieur il s’agit juste du revers de la médaille de sa personnalité : lui faire des enfants témoigne d’une implication forte, l’existence des enfants est un fait et en est le fruit, c’est ainsi, il faut l’accepter. Leur existence n’est en aucune manière en question dans l’affaire. Ne surestimez pas votre responsabilité : il s’est servi de ce qu’il y a de merveilleux chez vous (votre générosité, votre engagement, vos valeurs, j’en passe …) pour vous faire rester, vous n’êtes pas coupable de ce qu’il y a de merveilleux en vous. Et vos enfants en profiteront, comme ils pâtiront de leur père. Acceptez-le, vous vivez une épreuve qui vous demande beaucoup de ressources, ne les laissez pas se faire polluer par la culpabilité (« tellement facile à dire … »).
Galadriel.
Merci galadriel,
Je viens de vous lire et c’est un réel soulagement de pouvoir mettre des mots sur tout ce qui m’arrive. J’ai vraiment besoin de pouvoir prendre de la distance et les mots m’aident.
Pour mes enfants c’est exactement comme votre mère, se sentir coupable de ne pas être partie, coupable de se sentir coupable.
Tous ces signes que j.ai volontairement mis de coté.
C’est vrai qu’il faut que je trouve de l’aide extérieure. Mais mon principal souci reste mes enfants, enfin je dois attendre la decision du jaf concernant les droits d’hebergement. C’est ça qui me fait le plus peur car il sait très bien que c’est le seul moyen qui lui reste pour m’atteindre.
Il faut que je trouve quelqu’un pour parler.
En tout cas, merci Galadriel et merci à ce blog qui contient une mine d
Une mine d’infos qui m’ont évité plein d’erreurs notamment par rapport à la Justice.
Je ne trouve pas les mots vides de sens et je crois que votre pztite soeur a beaucoup d’humour.
Ce qui est le plus dur , en realité, c’est de redonner ma confiance en quelqu’un. Je suis devenue complètement parano
Bonjour,
@ Borsberg : de quelles erreurs par rapport à la justice parlez-vous ?
oui ba courage car je suis ds une situation un peu similaire avec une ex femme qui me rend la vie impossible en me mettant des bâtons ds les roues a chaque tournant…
Mon ancien psy correspond à tous les critères….
Bonjour,
Je vous ai écrit, il y a 3 ans, pour dire que j’avais « enfin » réussi à quitter mon PN (qui porte les mêmes initiales).
Celui-là, il mérite la palme ! Depuis 3 ans, il me fait vivre un véritable cauchemar. Je pensais qu’en le quittant, je me débarrassais définitivement de lui NON !
Non, on ne se débarrasse pas aussi facilement de son PN, c’est comme un virus, très profondément incrusté dans mon corps.
Il a juré de « me mettre les deux genoux à terre », et je dois dire qu’il excelle. Je dois, à chaque minute de ma vie, être attentive à ce qu’il pourrait bien trouver pour me détruire, et cela m’empêche de vivre pleinement ma vie.
Mais comment prévoir la folie ? Je ne peux que me défendre, car je suis incapable de devancer ses actions maléfiques.
Je n’aurai jamais cru que cela puisse durer aussi longtemps, et parfois je me demande si ça va s’arrêter un jour.
J’en suis réduite à me cacher pour ne pas le croiser en voiture, car à chaque fois, ça décuple sa colère.
Mais comment fait-il pour trouver des tortures aussi tordues ?
A croire que sa vie se résume à me détruire. Quand trouvera-t-il un autre centre d’intérêt pour laisser tranquille.
J’envisage de quitter le lieu dans lequel je travaille et je vis. Je veux partir loin pour ne plus avoir à le croiser ou à subir ses vibrations diaboliques.
Mais je ne peux pas pour le moment.
Je ne suis toujours pas divorcée malgré mes démarches.
C’est un calvaire. J’ai l’impression d’avoir toujours des chaines et un boulet au pied.
Vivement que tout cela finisse.
Je souhaitais apporter ce témoignage à tous ceux et celles qui veulent quitter un PN. Il faut tenir bon. Ne jamais lâcher quel que soit le temps que ça prend, il faut rester fort et l’affronter.
S’entourer de personnes bénéfiques et aimantes qui vous donneront la force de tenir.
Ne jamais répondre à ses textos, mails, lettres etc… ne jamais lui répondre au téléphone.
Mais il faudrait quand même qu’il y ait plus d’avocats qui connaissent le problème. C’est tellement difficile d’expliquer ce qu’on vit avec un PN. Tellement flou, il n’y a pas assez de mots pour décrire l’indescriptible. Il faudrait avoir le droit de présenter des enregistrements par exemple. Et même, le conflit est tellement secret, juste entre lui et sa victime. Car même en public, seuls eux deux comprennent se qui se passe vraiment.
C’est un fléau. Tellement plus destructeur que les coups.
Courage à tous ceux qui vont ou qui ont quitté leur PN. Courage. Tenez bon !
Bonjour Graziella,
Déjà, j’espère que vous allez bien et que vos démarches avancent.
En vous lisant, j’ai été surprise de constater que « le mien » avait aussi les initiales PN (je n’y avait même pas pensé avant !).
Il y a une chance sur 1000 pour qu’il s’agisse du même homme, mais je préfère m’en assurer. Si votre ex mari est médecin, originaire d’Afrique centrale alors contactez-moi, nous pourrions nous aider.
Bon courage.
Catherine
Bonjour Catherine, merci pour votre message. Pour répondre à votre question, non, mon PN n’est pas médecin et pas d’Afrique Centrale. Désolée. Nous pouvons cependant beaucoup nous entr’aider car les PN sont tous les mêmes, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs. J’espère que vous en êtes sortie, et que tout se passe pour le mieux pour vous, si tant est que cela soit possible face à un PN. Bon courage, à vous lire, amicalement. Graziella
Bonsoir Graziella,
Merci pour votre réponse, au moins, il ne s’agit pas du même homme.
Non, je n’en suis pas sortie, et j’en suis même encore au stade où je préfère ses insultes à son silence. Heureusement, la découverte de ce site, me permet d’ouvrir enfin les yeux.
J’ai décidé de me faire aider car je suis fascinée par cet homme bien que je réalise qu’il se nourrit de la souffrance qu’il m’inflige.
Merci encore.
Amitiés.
Catherine
Bonjour Catherine, je vous soutiens de tout mon coeur. La chose la plus importante que vous devez rechercher est la fin de l’emprise. Car, même si certaines aides nous amènent à quitter le PN, l’emprise est toujours présente dans votre intellect. Il existe plusieurs solutions pour enfin rompre cette emprise qui vous paralyse. Votre mental comprend tout ce qui se passe, et pourtant vous restez dans l’impossibilité d’agir. C’est la phase la plus difficile : sortir définitivement de l’emprise. Je suis à votre dispo pour vous aider si besoin, n’hésitez pas à m’écrire si vous avez besoin de soutien, des questions, ou autre. Amicalement. Graziella
Comment faire prendre conscience aux enfants lorsqu ils ne croient pas a la maladie du parent et qu ils s imaginent qu il les aime alors qu il les manipuler « les prend par les sentiments » comme ils disent. J ai peur pour eux.
Bonjour,
Tous ces témoignages sont bouleversants… Ils me remplissent d’effroi et il est vrai que les PN sont des êtres maléfiques et dangereux. Le mien, je l’ai surnomé « produit toxique » car il a empoisonné mon existence et refuse de me rendre ce qui m’appartient en prétextant que je veux le revoir, que je suis cinglée etc… Il se fait passer pour une victime mais il oublie que je ne lui a pas menti, que je ne l’ai jamais manipulé, je me suis mise à nu pour lui car il m’avait subjugué et transcendé.
Aujourd’hui, je regrette mais le mal est fait….
J’ai eu la faiblesse de lui conflier toutes mes affaires d’été, des chaussures, des sacs à main et il refuse de me les rendre.
Il reporte sans cesse le jour où il me rendra mes affaires. Pour moi c’est une obsession, je n’arrive plus à me concentrer sur ma vie, je n’arrive pas à entreprendre une véritable guérison tant ce problème reste à mes yeux importants. Je refuse de lui laisser des choses qui sont à moi et non à lui.
Je refuse qu’il sorte vainqueur de cette situation.
je refuse qu’il se joue encore et encore de moi car il pense que je suis cinglée et qu’il a un moyen de pression sur moi puisque je suis mariée.
En quelques semaines je suis passée d’un amour incommensurable à une haine incommensurable. En quelques semaines, j’ai tout essayé, les pleurs, la ruse, le harcèlement par sms, appels, mails, j’ai même essayé de faire semblant de recoller les morceaux. J’ai vu mon PN changer de personnalité au fil de mes essais, tantôt agréable, tantôt furibond. J’ai compris qu’il fallait lui faire croire qu’il continuait à avoir de l’ascendant sur moi, lui faire croire que j’étais encore soumise à ses caprices afin d’obtenir avec de la persévérance ce qui m’obsède : mes affaires.
Etant mariée, cela ne facilite pas ma vie, cela ne facilite pas mon quotidien…
Que faire ? j’ai pensé l’affronter directement, car mon PN a toujours refusé de me donner ses coordonnées personnelles, il avait toujours une bonne escuse et moi, comme j’étais sous son charme, complètement lobotomisée, j’ai laissé les choses se faire comme lui le souhaitait.
Mais je sais où il vit, où il travaille…..
Je ne sais plus, je me sens perdue et démunie face à cette situation.
Je suis sans emploi, mariée à un mari qui m’a embarqué dans cette sordide histoire car c’était un fantasme à lui que je trouve un amant …..
il fallait que je tombe sur un PN !!!!!
Aujourd’hui, je suis fatiguée, brisée mais j’ai envie de me battre……
Si une personne peut me conseiller comment affronter un PN cela m’aiderait car selon ma psy et je pense qu’elle a raison, la seule solution face à un PN s’est la fuite.
Je fuirai le jour où je retrouverai mes affaires mais pas avant…..
merciiiiii
J’ai vécu 36 ans avec un PN !!! Je l’ai enfin quitté il y a un an . Vous pouvez vous faire accopagner de la police pour récupérer vos affaires . Je l’ai fait moi aussi peu de temps après mon départ , vous serez ainsi protégée . Bien sûr pour cela il faut d’abord déposer une plainte contre lui . Bon courage et partez , c’est vrai que c’est la seule solution .
bonjour,
je suis en plein de dans: 6 années de frustration, coupée de mes amis (qui heureusement n’ont pas lâché et restent cachés en sureté mais présents quand je peux faire appel à eux), éloignée de mon père, ma mère et le reste de la famille.
6 années de solitude, 3 années de doute, perte de confiance, humiliation, une grossesse espérée pendant 10 ans transformée en pur cauchemars , un désir de fuir mais un sentiment de culpabilité vis a vis du petit.3 ans.
Aujourd hui: c’est une question de survie, j’ai quitté mon boulot et je pars me réfugier chez « les miens », mes gardes-fous! je dois tout reconstruire!
Problème; la garde du petit! je la revendique mais dois-je mettre de la souplesse dans le protocole, dois-je devenir « perverse » pour éviter ses crises ?
Je pense sincèrement que je dois me dégager en douceur de cette relation mais que de tte manière il sera toujours là car c’est le père de mon bb. (il sera s’en servir de son rôle de père qu’il a refuser d’assumer pendant deux ans)
Je pense aussi qu’il vaut mieux manipuler son ego dans le processus de de garde de l’enfant.
Je pense que je dois convaincre mon avocat de ne pas agir avec brutalité.
je pense que le but c’est de lui faire accepter la distance de façon à ce qu’il soit contraint de ne voir bb que par période calculée.
je pense qu’il peut, s’il le souhaite venir habiter proche de chez moi pour réclamer la garde partagée,
je pense que je dois progressivement lui démontrer que ma vie n’est plus avec lui mais que si je le fais trop vite il va y avoir du grabuge pour mon fils et qu’il risque d’obtenir ce qu’il veut du juge, et m^me mon argent car il sera plus fort haineux pour manipuler son monde.
Je pense qu’il faut laisser venir les choses et se préparer; c’est de l’escrime!
Je pense beaucoup, c’est ma survie, mais je suis figée pour agir!
Certains(es) doivent se reconnaitre???
j’aimerai lire un commentaire à cela!
On se sent si seul!
bjr, j ai été ds un e situation comme vous! il faut fuir sans hésitation pr vous préserver!!!!! moi j ai fait l erreur de vouloir rester avec mon ex femme par amour et sincerité mais cela revenais a me resserrer la corde autour du cou!
il faut fuir ce genre dindividu qui nous ferons plus de mal que de bien ! Fuyez!!!! joao
je suis exactement dans la meme situation que toi, enceinte je pars pour me rapprocher de ma famille sachant qu’il ne voulait pas etre pere les premiers mois. Je ne l’ai pas piégé je ne pensais pas que ca arriverait maintenant mais je savais, comme lui depuis deux ans que je le dis que j’assumerais si ca arrivait…. Il est redevenu adorable, parfait du jour au lendemain quand il a su mon départ. Comme toujours quand tout va bien je sens des choses un malaise surement lié aux mauvaises surprises vécues (qui pendant plus d’un an m’ont révélées toutes sortes de mensonges suivis d’agressivité une fois découverts, tjr culpabilisée de douter de lui pour s’avérer justifié toujours ….).
Je voulais le quitter car j’ai reconnu en lisant les descriptions d’un pervers beaucoup de ce que je vivais avec lui, j’ai pensé meme parfois que j’etais moi la perverse, je n’arrivais plus à savoir lequel l’etait car il m’a tellement fait craquée que mes mots étaient insultants dans mes colères, jamais les siens dans ce cas. Ou presque.
Je voulais le quitter je n’y suis jamais arrivée en un an car il changeait toujours totalement quand il voyait que je ne lachais pas il était là d’un coup toujours confus et pret a tout pour me reconquerir que je le pardonne, toujours des mots……
Je pars a la fin de cette semaine et j’ai eu le malheur de lui dire que je doutais de lui qui veut que je reste avec lui malgré mon départ pour nos enfants (qu’il ne se foute encore de ma gueule ce sont mes mots) et là ce fut le drame…..je l’ai insulté pour lui, je l’ai traité comme une merde etc…..
je l’ai mis dehors de chez moi (car il ne voulait plus vivre avec moi depuis que j’etais enceinte….) je m’énervais il m’oppressait je ne veux plus de ça enceinte, je lui ai dit qu’il valait mieux arreter qu’on ne se comprenait pas, il refuse categoriquement ne voulant pas voir ses enfants (jumeaux) que deux fois par mois (ce que je peux comprendre et me fait culpabiliser bien sur, je ne voulais pas ca pour mes bébés) ….seulement il me dit ensuite qu’il viendra quand il le voudrait là ou je serai, je lui ai dit que si on etait separés il viendrait que quand il le pourrait puisque j’ai ma vie aussi qu’il devrait le respecter et là il m’a juré qu’il me les prendrait si je l’empeche d’etre là pour eux en faisant pression sur nos differences de classes sociales et que dans la société de merde où on vit il aura l’avantage. Il les veut lui maintenant si je ne veux plus etre avec lui et me menace au nom du fric.
Je suis pommée….pervers, ou juste perturbé? Suis je moi trop dure?
18 janvier 2012, je me réveille et j’ouvre les yeux sur la vie qu’il me fait endurer depuis 1 année. je suis mariée mais je l’ai rencontré, il m’a tout de suite charmé, j’étais unique, belle, parfaite et il allait me sublimer. lentement, il m’a détourné de ma famille, de mes amis, s’est insinué dans ma tête à la recherche de mes faiblesses, de mes manques, de mes besoins, de mes envies, de mes fantasmes. il a réussi à obtenir toutes les informations sans problème car j’étais et je le suis encore fragile. à la recherche du prince charmant depuis toujours, il a su être celui-ci afin de me prendre dans ses filets. cette relation a réveillé en moi des souvenirs refoulés, une enfance perturbée et malheureuse, des souvenirs enfouis si profondément que j’en avais fait abstraction. une vie de princesse dans une cage dorée. je me sens détruite, brisée, violée et je n’ai plus aucune estime de moi. sous anti dépresseur depuis 2 mois, je suis à présent une psychothérapie qui a identifié mon mal. j’ai été manipulée par une personne qui s’est servie de moi pour assouvir son égo, ses pulsions, ses besoins et ses fantasmes.
je découvre que je suis mariée à un PN, que j’attire probablement ce genre d’individu depuis toujours.
je me bats actuellement contre une souffrance mentale et une incompréhension totale. je me documente, je lis, je réfléchis, je veux devenir plus forte afin de sortir de cette douleur que j’ai depuis toujours.
père, mari, amant, ils ont tous été auprès de moi de véritables manipulateurs.
comment s’en sortir ?
comment vaincre ?
comment les affronter ?
comment les éviter ?
je suis au dévut de mon réveil qui risque d’être long et douloureux.
mais j’espère pouvoir trouver la paix un jour, guérir de ce mal.
aucun d’eux acceptera de reconnaître qu’ils sont malades !
non c’est moi la folle !!!!
Non vous n’êtes pas folle, bien au contraire vous avez été capable de cerner ce PN. Vous êtes sur la bonne voie.
Oui, ce sera long et difficile, mais une thérapie bien menée vous aidera. J’ai subi pendant 33 ans ce genre de personnage et je me reconnais tout à fait dans ce que vous décrivez.
Je vous invite à vous rendre sur mon blog, où je donne régulièrement des extraits de mon livre qui, je pense, pourront vous aider.
Courage…
Bonjour paolino,
je te comprends, je vis la même chose. Il m’a fallu des mois de réflexions pour comprendre et admettre quelle était ma vie avec mon mari qui est lui aussi un PN, manipulateur également.
J’ai basculé un matin de janvier 2012 où j’ai réalisé que je devais redevenir celle d’avant et en finir.
J’ai décidé de le quitter pour ne plus être soumise à ses caprices …. surtout financiers !
Il a senti que je n’étais plus sous son emprise et a immédiatement cherché une autre victime qu’il a trouvé en 6 jours …
Maintenant, il me mène la vie dure ! Sa colère est immense …Mais il prétend que c’est moi qui suis agressive et veut passer pour la victime !
Il voudrait me détruire même à distance mais je sais que je suis plus forte que lui parce que MOI je sais qui il est vraiment, que j’ai un excellent avocat, que j’ai fait des démarches pour certifier des preuves de ses mensonges, que mon dossier est bien ficeler !
Il reproduit le même schéma qu’avec moi. Il quitte son foyer et s’installe chez l’autre personne en quelques jours …
Immédiatement, il demande à changer de logement , prétextant que c’est trop petit maintenant qu’il est arrivé dans cette nouvelle famille…
Histoire d’assurer ses arrières, faire croire qu’il voit l’avenir avec sa nouvelle conquête … que c’est pour la vie . Mais mon expérience me prouve que c’est simplement pour ne pas être mis dehors , si jamais ça ne collait pas.
Il m’a fait faire des achats inconsidérés, qu’aujourd’hui il me les reproche. Mais impossible de lui dire NON à l’époque, trop amoureuse et trop dépendante de son amour, de son regard et surtout envie de lui faire plaisir et de lui plaire …
Aujourd’hui je lui tiens tête, ce qui le rend encore plus violent en parole… Je pense à sa nouvelle victime que je voudrais prévenir, mais qui est certainement trop sur son petit nuage pour comprendre ce que je pourrais lui expliquer. Et qu’a t-il bien pu lui dire sur moi, des mensonges sûrement, il ne sait faire que ça !
J’en viens à me demander qu’elle était la part de vérité dans notre couple, mais il est évident que ses mensonges ont existé dès la première minute ! Le coup de foudre dont il me parle, n’a sans doute jamais existé. Mais ses antennes de prédateurs ont sans doute flairé la proie idéale sur l’instant, dans la seconde …Je sais qu’il reproduira la même chose avec sa nouvelle compagne, comme moi, ça prendra sûrement des années avant qu’elle ne se réveille aussi …
Aujourd’hui, il n’assume ni ses actes, ni ses paroles, ni ses mensonges et veut me faire passer pour une folle ! Tout n’est que contradiction !!
Nous avons une fille et j’ai peur aujourd’hui qu’il la manipule aussi ou qu’inconsciemment elle reproduise le même schéma que son père. Aujourd’hui je me bas pour elle, pour essayer de la protéger au maximum mais serais je entendu par le juge, si je lui explique la personnalité de mon mari ? Je veux la garde totale de ma fille et lui va demandé la garde alternée, histoire de pouvoir encore m’espionner à distance ….à travail les yeux et les oreilles de ma puce !
Je me sens forte, mais à la fois j’ai peur. Non pas de lui, mais de ce que je vais encore découvrir, petit à petit … Les mensonges vont se découvrir au fil du temps et c’est ça qui m’effraye le plus !
Bonsoir
Ce que j’ai mis 30 ans à comprendre, la dernière compagne de mon ex ,a mis moins de deux ans pour s’en apercevoir.
Je me sens très forte aussi, en revanche, plus rien ne m’étonne de sa part.Je pense être arrivée à cerner le personnage.
Je vois pas ce qui pourrait le faire changer ?
C’était à moi de changer et j’ai enfin recouvrer la vue.
Bonne soirée, Louise
bonjour stelle
couper tout lien avec un PN, voici le conseil judicieux de ma psy….
mais comment faire quand un lien nous empêche de le faire ?
cela devient compliqué et douloureux, on a l’impression que la vie est un champ de bataille.
oui, tu as raison, un PN est ainsi, quand il lâche sa victime, c’est pour en trouver une autre et lui refaire son petit numéro de charme.
Le mien a mis 24 heures pour se retrouver un plan…(pour info, je l’ai rencontré sur un site échangiste), il a remis une annonce, le jour même où il disait que j’étais folle et qu’il fallait que nous mettions de la distance entre nous, que je ne correspondais plus aux critères de la femme si parfaite que j’étais 72 heures avant….
comme je l’ai dit dans mon commentaire, il possèdes des choses que j’ai eu le malheur de lui confier car il m’avait ensorcellé…. il m’a fait croire que je m’installerais chez lui, que l’on vivrait une vie magnifique et merveilleuse ensemble etc….. qu’il me protégerait et prendrait soin de moi (j’ai eu une enfance très douloureuse et une vie actuelle insipide avec un mari qui a des tendances PN, j’étais à la recherche de l’amour, du vrai, du prince charmant)…..
depuis, c’est la guerre ! il dit que je suis folle, que mes affaires sont un prétexte pour que je le revois bien que je lui ai proposé que ce soit un ami qui les récupèrent à ma place, cela l’a rendu furibond….
il repousse sans cesse le jour en donnant des prétextes… il continue à me mentir, à vouloir tout gérer, à me soumettre à lui….
tellement de choses à te raconter car en l’espace de 12 mois, j’ai l’impression d’avoir vécu une vie entière à être un simple objet à satisfaction…. le réveil a été dur et brutal….
oui, on se sent seule et j’ai peur…. et je pense que toutes les victimes vivent ce genre d’émotions….
il a tant obtenu de moi, je lui aurais donné ma vie, mais cela n’aurait pas suffit….
la reconstruction va être difficile…..
A bientôt….
Bonjour,
Je m’intéresse au sujet depuis peu, j’apporte un témoignage différent puisque c’est mon épouse qui, je pense après un travail sur notre relation et son comportement présent, est manipulatrice ou souffre de graves déséquilibres psychologiques.
Elle m’a quittée de façon brutale, sans préavis, avec les enfants et s’est « réfugiée » dans une association de femmes victimes de violence conjugales. Me prête des menaces imaginaires et surtout me coupe de toutes relations avec mes enfants ce qui est pour moi ma principale raison de vivre. Je me bats pour eux désormais. Je voulais la préserver au mieux afin de négocier une séparation la plus respectueuse pour l’intérêt de nos enfants. cela fais maintenant 3 semaines que je ne les aient pas vu et désormais, devant son absence totale d’empathie et d’échange, je n’ai plus le choix et je vais me battre. Je recherche également des hommes ayant vécu des situations comparable afin de m’aider et d’échanger nos expériences.
Pierre
Merci pour ce témoignage, je me sens moins seule, peut-être moins folle…aussi…:( Severine
Bonsoir,
Je suis en train de finir la lecture du livre d’Isabelle Nazare-Aga. Je suis effrayée de voir que mon ex-mari remplit 28 caractères sur 30. J’ai découvert le livre d’Isabelle Nazare-Aga en faisant des recherches sur Internet sur les maladies mentales, et je suis tombée de la même façon sur votre site (et je vous ai téléphoné dans la foulée pour vous demander les coordonnées d’avocats compétents).
J’ai suivi vos conseils : j’ai téléphoné à l’une d’entre eux, celle qui m’a d’ailleurs été conseillée quelques heures plus tard dans un mail que j’ai reçu de la part de l’association AAVVP. Cette avocate m’a orientée sur une de ses collègues qui exerce dans ma propre ville. Je dois rappeler lundi prochain pour un rdv.
Aujourd’hui, j’avais rdv avec un avocat, pour un conseil, auquel je suis allée malgré le fait que je doive voir la personne spécialisée dans les affaires avec les pervers narcissiques : car j’avais pris rdv depuis quelques temps et je voulais entendre ce qu’il avait à me proposer. Au fil de la discussion, j’ai compris que malgré toutes ses compétences évidentes, il n’était pas assez armé pour me défendre face aux manipulations que ne manquera pas de fournir mon ex-mari si je demande une modification du jugement en ce qui concerne la remise des enfants, et pire encore si je redemande leur garde. Cet avocat m’a soutenu que mon ex-mari pouvait bien être le plus fin des manipulateurs, un juge finirait par voir clair dans son jeu, qu’il finirait par faire une erreur, et que les enfants ne pourraient pas être manipulés éternellement. C’est là que j’ai compris qu’il n’avait pas les armes pour appréhender la versalité et l’esprit retors de mon ex-mari. Et puis il a aussi mis en évidence pas mal d’erreurs tactiques que j’avais commise au cours des précédentes batailles : le divorce puis la garde des enfants. Mais je le savais, que j’avais fait des bêtises, car je n’avais pas d’argent pour prendre un avocat pour mon divorce (du coup, divorce en consentement mutuel avec un avocat pour nous deux, payé par mon ex-mari, et j’ai dû accepter des conditions honteuses pour être rapidement divorcée), et pour la garde des enfants, j’ai pris un avocat spécialisé en droit pénal… J’ignorais totalement que les avocats avaient des spécialités et qu’il aurait fallu que je choisisse un avocat en droit des familles (et d’ailleurs, mon avocate de l’époque aurait dû me le dire, au lieu d’accepter de prendre en charge mon dossier).
Tout ce que je lis dans le livre d’Isabelle Nazare-Aga est effrayant parce que c’est tout à fait ce qui s’est passé entre mon ex-mari et moi. Tant de fois j’ai voulu le quitter, tant de fois j’y ai renoncé car dépendante de lui financièrement, honteuse d’avouer avoir fait le mauvais choix en optant pour lui et non pour les études, puis trop enceinte pour le quitter, pensant qu’il changerait, etc. Jusqu’au jour où la maladie m’a rattrapée et où son indifférence totale m’a ouvert les yeux. Mais j’ai toujours ignoré que c’était LUI le malade. Jusqu’à la relecture de ce livre dont je vous parlais, et que je compte finir d’écrire pour éliminer ce poison qui me ronge : là j’ai réalisé qu’il présentait tous les signes d’un malade mental. Et le pire dans tout ça, c’est que notre fils aîné prend le même chemin manipulateur que son père, et s’exerce sur son petit frère. Je veux redemander la garde de mes enfants pour les sauver de ses griffes. Mais j’ai tellement peur de ses répliques, tellement peur de perdre encore, et peur au final de lui payer une pension alimentaire plus élevée alors qu’il est riche (il a offert un poney à notre fille ; encore un cadeau pour acheter l’amour de ses enfants, car il pense qu’ils m’aiment plus que lui) et que moi je suis loin de l’être…
Merci de m’avoir lue. L’avocate que vous m’avez conseillée m’a à son tour recommandé de me faire suivre par vous, que j’aurais tout à y gagner. J’ai été forte jusqu’à maintenant, mais là, c’est vrai que je suis fatiguée. Surtout que j’ai refais ma vie, et un petit bébé, et que je voudrais profiter de mon bonheur. Je voudrais ne plus avoir affaire à lui, mais mes enfants sont en danger.
Comment se passent les consultations téléphoniques que vous donnez ? Et leur règlement ? Parce que peut-être, en effet, que cela me ferait du bien.
Merci pour tout ce que vous faites.
Bjr,
Pendant 33 ans ans j’ai été mariée à un manipulateur pervers.
Je viens d’écrire un livre : »A 64 ans, J’OSE dire « NON ! »
Ce livre je ne l’ai pas écrit pour moi mais pour les autres, pour donner de l’espoir, pour faire comprendre, et ceci suite à l’insistance de mon avocate. Je l’ai vraiment écrit avec mes « tripes ». J’ai maintenant 72 ans. Cet essai a représenté un très gros travail pour moi.
Je viens de créer un blog que je vous invite à consulter. Il s’intitule « Cédalise témoigne » http://cedalise.wordpress.com
Très cordialement à tous.
Bonjour,
J’ ai été marié durant 25 ans . J’ai rencontré une femme pour laquelle j ‘ai décidé de changer de vie. Une nouvelle vie avec de nouvelles perspectives. Cette histoire a duré presque 7 ans. J’ai été éperdument amoureux(le suis probablement encore) et ai tenté de tout mettre en place pour que notre histoire réussisse. Dès le départ ,on s’est installé et j’ai senti des attitudes de sa part qui me mettait en grande méfiance . Elle mettait toujours le doute , réponses floues, prêcher le faux pour le vrai, le mensonge systematique, dénigrer, impossibilité de reconnaitre ses responsabilités , ce que de mon côté, j’ai plutôt une tendance à prendre le monde à bout de bras . Cette histoire de 7 ans est un ensemble de courtes histoires de 3 mois de relation intense, Une interruption de 6 mois et on redémarrait de nouveau pour une période de 3 mois . Cela se terminait le plus souvent avec ma fuite . Nous n’arrivions pas à aller plus loin. Le plus grand reproche était mon manque d’engagement. Notre relation intime amoureuse a toujours été l’element moteur de la relation ( même dans ce domaine , je l’ai remis en question ). Dans ce doute permanent, J’ai énormément travaillé sur moi, essayant de trouver des réponses cartésiennes aux situations présentés. Cela m’a été extrêmement bénéfique, mais je pense que , lorsque la situation devenait telle que mon intégrité, mon equilibre social ou le modèle que j’ai mis en place pour mon ex femme et mes enfants étaient menacés, je prenais la fuite . On avait tout et on y arrivait pas. Incompréhensible pour un cartésien : une solution à chaque problème. Finalement , je suis arrivé à la conclusion qu’il n’y avait rien à comprendre. Il m’a fallu 6 ans. J’avais suspecté il y a déjà 2 -3 ans qu’il y avait un problème , mais ai toujours cru qu’il y aurait une solution. Erreur . D’un autre côté, je ne suis pas sûr de retomber.
J’ai écouté dans une de vos interviews qu’une personne harcelée peut inconsciemment réalisé qu’il y a une menace et , dans mon cas, avoir des alertes internes m’ empêchant une implication et finalement une fuite pour éviter la prise de contrôle. Est ce que ma compréhension est correcte?
Pourrait on contrôler l’incontrôlable ??
J’ai fait votre test : il y a 16 points oui et 2 points pas clair ..
Merci d’avance
soit disant je suis comme sa d apres mon ex j ai 27 sur 30 pour les addictions du manipulateurs est ce possible ? j ai peut etre des faciliter a changer mon humeur tous sa j ai peut etre de grand succes avec les filles et j ai peut etre un charme mais bon sa ne veut rien dire etes vous d accord j ai besoin de certains avis merci
mes soeurs sont comme ça et sa crée des histoires.du coup je prefere rester de mon coté,loin de tout sa
Bonjour,
L’une de mes soeurs aussi et elle fait des dégats, surtout avec ma mère sur qui elle cherche à accroître son emprise depuis le décès tout récent de mon père (elle profite de sa détresse, c’est honteux… mais heureusement ma mère est très lucide). Je m’en suis récemment rendu compte en faisant le test : elle a au moins 18 oui sur les 30 critères. J’ai beaucoup appris en lisant MF Hirigoyen et I Nazare-Aga. Merci mille fois à elles deux ! elle m’en beaucoup aidée ! Pour gérer mes problèmes relationnels avec ma soeur, je réduis les contacts au strict nécessaire, ne montre pas mes émotions, et applique les conseils donnés sur le site « violence.morale.over-blog.com déjouer la manipulation Clé XIII utilisez les phrases clés ! ». Je trouve que c’est très pertinent… et ça marche ! (-:
Bon courage.
Bonjour,
Je suis étudiant et découvre ce site internet très intéressant et bien construit. Peu d’écrits (en ligne) sont consacrés à cette pathologie qu’est la manipulation.
A travers mes rapides lectures (consultatives) j’ai remarqué que la psychologie a « systématisé » le cas de la manipulation pour identifier le manipulateur à partir d’un certain nombre de « symptômes » vérifiés (parmi les 30 publiés ci-dessus).
Peut-être pourrez-vous m’aider à répondre une question qui me taraude : jusqu’où le manipulateur est-il capable d’aller dans la violence physique à l’égard de sa victime ? Ou de manière équivalente, quelle est la limite que ne franchit pas/jamais le manipulateur ?
Je ne connais pas grand chose sur la psychologie mais au vu de ces 30 critères qui dessinent un « profil type » du manipulateur, peut-être que l’on peut répondre à ma question avec une certaine généralité.
J’admets cependant que l’on ne peut réduire la réalité humaine à un profil type et pour cela je me permets de vous soumettre le cas particulier qui concerne ma mère, victime d’un manipulateur et pour qui je suis inquiet.
Ma mère est quelqu’un de gentil, serviable, qui se confie facilement et qui est assez naïf. Elle est cependant intuitive. Sur le plan social, elle a le statut de travailleur handicapé suite à des tendinites chroniques et divers autres maux aux articulations. Elle enchaîne des contrats de travail de courte durée dans le domaine de la production et de l’entretien (malgré son inaptitude physique…).
Elle a quitté le Vaucluse pour habiter en Auvergne suite à quelques soucis financiers. Là, elle a confié la construction de notre maison à une société de construction. Récemment, elle a emménagé dans cette maison et bien sûr quelques travaux (non-compris dans le contrat de construction) sont à réaliser à notre charge (clôture, cabane de jardin, équipements, intérieur etc.).
Ma mère a quelques amis en Auvergne. Ma soeur a rejoint notre mère mais habite un appartement à 2-3 km de ma mère. J’ai rejoint ma mère depuis peu pour m’inscrire au pré-capa de Clermont-Ferrand à la rentrée universitaire. Seul mon frère est resté dans le Vaucluse.
Dans son travail (de mai à août), elle a rencontré un collègue, Le manipulateur, un peu plus jeune qu’elle. En apparence, c’est quelqu’un de dévoué, serviable, désintéressé et assez « je sais tout sur tout » et « je sais tout faire mieux que personne ». Il est aussi quelqu’un qui plaisante beaucoup et passe ses messages sous le registre de l’humour si bien que l’on ne sait jamais s’il est sérieux ou s’il plaisante réellement. Bref, il n’est pas clair et reste ambigu. Il s’était déjà ouvertement décrit comme quelqu’un qui était sans arrêt en train taquiner autrui. La première fois que je l’ai rencontré, il m’a tenu ce même propos, se présentant comme quelqu’un de déconneur.
Sur son lieu de travail, il recherchait/réclamait sans arrêt le compliment sur la moindre tâche qu’il avait accompli, à tel point que la responsable qui l’encadrait lui a franchement exprimé son agacement du fait de son comportement vaniteux.
En ce qui concerne sa vie familiale, il est marié à une dame plus jeune que lui et qui paraît assez effacée ou en tout cas timide. En aparté, il l’a décrit à ma mère comme quelqu’un de très jaloux. Et pourtant, il surnomme « affectueusement » ma mère « choupette » devant sa propre femme qu’il surnomme également « choupette ». D’après ce qu’on a pu constater, son épouse est quelqu’un de silencieux et je n’ai personnellement pas perçu une once de jalousie. A tout le moins, on a pu la sentir quelque peu gênée par l’exubérance de son mari. Il a déjà été marié et son divorce aurait été assez conflictuel selon ses dires, et se serait mêlé à des difficultés concernant la garde des enfants qui aujourd’hui sont majeurs et font leur vie. Il ne parle pas beaucoup de ses enfants. Il a prétendu être en froid avec son père et pourtant, paradoxalement, peu après cette affirmation, il proposait à ma mère de lui donner une cuve de récupération d’eau de pluie appartenant à son père et présent chez ce dernier…
A priori, il a peu, voire pas d’amis.
En ce qui concerne sa fortune, il habite une maison qu’il est fier de faire visiter et d’insister sur les pierres qu’il a lui-même posé à l’édifice. Je pense qu’il est propriétaire, mais j’ignore si son épouse à une part sur cette maison. Il enchaîne lui aussi les petits boulot.
Très vite, il s’est aimablement proposé pour aider ma mère dans les travaux intérieurs et extérieurs de notre maison. Il s’est montré très volontaire, voire insistant pour apporter son aide. Ma mère lui a toujours dit qu’il serait payé pour son travail ce qui s’est effectivement produit. Il a même été grassement payé par rapport à ce qu’il a réalisé.
Il s’est littéralement incrusté durant deux semaines. Il a aidé ma mère à effectuer certains travaux mais rien qui justifie un « squat » de deux semaines. Le plus souvent, il venait, mangeait le midi et après manger, aidait ma mère dans certains travaux ou l’accompagnait au magasin lorsqu’elle achetait certains matériaux et outils au gré des besoins pour les travaux.
Durant ces deux semaines, ma mère a subi les remarques très critiques de cet homme qui se sont graduellement manifestées : « ta maison c’est de la merde, ce que t’as acheté c’est de la merde, ce que t’as fait c’est de la merde, ton café est dégueulasse… ». Ses critiques s’accompagnaient aussi de la valorisation de ce que LUI possédait, ou de ce que LUI avait réalisé…
Ces critiques incisives étaient claires quant au fond, mais elles étaient ambigües quant à la forme, car il utilisait toujours un ton humoristique, puisque, comme il l’avait déjà ouvertement annoncé, il est quelqu’un de déconneur. Il semblait que cette affirmation a priori était programmée pour anéantir tout doute possible sur son intention réelle de blesser ma mère à travers ses remarques vexatoires au moment venu.
Je ne sais plus à quelle occasion c’était, mais regardant ma mère avec un air déconcerté et supérieur, il lui lança un jour : « tu me fais vraiment pitié ».
Incapable de reconnaître ses erreurs, il préférait se réfugier derrière des mensonges grotesques. Lui, si fier de tout ce qu’il effectuait, avait cependant commis des erreurs (et oui !) desquelles résultait une cabane de jardin toute penchée, on aurait dit la Tour de Pise. Malgré l’évidence de ses erreurs (chape non horizontale qu’il avait coulée sans niveau à bulle pour corriger l’inclinaison), il prétexta qu’une bourrasque de vent s’était abattue sur la cabane en bois et l’avait fait pencher… Plus tard il rajouta que certaines planches en bois de cette cabane ne correspondaient pas au modèle acheté…
Sous un ton humoristique, il martelait sans arrêt qu’il établirait une facture pour son aide. De manière assez impromptue, il répétait souvent qu’il attendait un paiement. Ma mère, se sentant redevable, cru comprendre qu’il fallait qu’elle commence dès lors à le payer sans attendre la pleine exécution de ce qu’il s’était promis de réaliser… A côté de ses remarques empreintes d’humour et de véritables messages qu’il avait à faire passer, il pouvait sur le même sujet, se poser en victime et se montrer sérieux pour expliquer certaines mésaventures qu’il avait rencontrées. C’est ainsi qu’il a expliqué à ma mère qu’il avait déjà était abusé par une connaissance de travail. Il l’avait aidé à réparer sa voiture en ayant procédé lui-même à l’achat de certaines pièces que cette connaissance avait toujours refusé de rembourser. Ma mère commença alors à le payer en argent et en lui donnant un chauffage installé dans notre maison mais qu’elle souhaitait se débarrasser en le revendant. Lui, il prétendait que son aide était désintéressé mais accepta cependant les paiements.
Un jour, en l’absence de ma mère, il a dit à ma soeur que ma mère ne devrait pas accepter l’aide de quelqu’un d’autre que lui, car elle pouvait se sentir redevable envers cette autre personne. Il ajoutait que ma mère était quelqu’un de faible et d’inexpérimenté et qu’elle pouvait facilement être victime d’arnaques en tout genre.
A partir de là, ma soeur avait vu juste dans son jeu : il était en train de créer une dépendance au travers de son « aide ». Lui, sans ami, avait trouvé chez ma mère une âme charitable, et en plus, il pouvait s’enrichir à ses dépens.
Lorsqu’il comprit qu’il était démasqué (ou qu’il perdait l’avantage), il eu un jour une réaction excessive. Alors que ma mère s’apprêtait à lui remettre un ultime chèque, il tourna le dos et feignait d’être vexé, partit sans dire mot et rentra chez lui, laissant ma mère bouche bée face à cette attitude inattendue. Il donnait l’impression de s’être senti menacé et qu’il s’agissait pour lui d’adopter une attitude démontrant tout son désintéressement. Il s’agissait là d’une manoeuvre qui lui paraissait nécessaire pour afficher ostensiblement qu’il était quelqu’un de désintéressé. Mais la manoeuvre était grossière et cela ne faisait qu’afficher un énième faux semblant. Au final, ma soeur et ma mère le suivirent jusqu’à chez lui et lui remirent le chèque et reparties aussitôt.
Lorsque j’ai rejoint ma mère en août, il était parti en vacance, ma mère a profité de ma présence comme un motif tout trouvé pour lui refuser son aide en l’informant qu’il n’était plus besoin qu’il vienne puisque j’étais là.
Même en vacances, en compagnie de sa femme, il prenait le temps d’appeler ma mère pour prendre des nouvelles (deux jours seulement après être parti). Aujourd’hui, il ne cesse d’appeler ma mère pour « prendre des nouvelles ». Ma mère ne répond plus. Il laisse des messages vocaux très longs dans lesquels il explique sa journée, ses occupations, expose ses exploits (il a fait si et ça…) et s’étonne que ma mère ne l’appelle pas.
Voilà grosso modo le personnage.
Nous pensons qu’il se comporte ainsi qu’envers les femmes. Lorsqu’il est en compagnie d’un homme, il est relativement effacé.
Sa motivation est floue : est-ce qu’il créer une dépendance pour pour recevoir de l’argent ? pour posséder une amie (lui qui n’en a pas, a priori) ? Nous penchons pour cette dernière thèse même s’il ne crache pas sur l’argent comme on a pu le constater. De plus, il semblait assez inquiet que ma mère « lui échappe » et se rassurait d’entendre ma mère répondre positivement à sa question de savoir si, une fois installée, elle passerait chez lui prendre le café… Aussi, il semblait désireux que ma mère se lie d’amitié avec son épouse. Mais il était perceptible que cela n’intéressait pas son épouse, plus jeune que ma mère.
Pour une collègue de travail de ma mère, il cherche à se rapprocher amoureusement de ma mère. Mais rien ne laisse entrevoir ce genre de motivation dans son comportement. Il ne fait pas la cour, il s’immisce, se fait une place mais rien ne relève du sentiment amoureux selon nous.
Pensez-vous que ma mère court un risque (physique) d’ignorer ses appels, de tirer un trait sur lui ? Pensez-vous surtout qu’il s’agit effectivement d’un manipulateur comme nous le pensons ? Est-il « pire » que ça ?
Cordialement.
Bonjour Tom, c’est clair que cet homme est un PN. Un grave ! Il faut que votre mère applique l’un des préceptes de I Nazare-Aga : fuir, couper net toute relation. Il faut qu’elle tienne bon. Apparemment votre mère a conscience que ce monsieur cherche à la manipuler et qu’elle est en danger donc elle ne devrait pas avoir de mal à couper de son côté. Elle doit cesser tout contact, toute relation, ne pas du tout répondre à ses messages, ne pas le laisser entrer chez elle, ne plus rien lui devoir, pas le moindre service. C’est simple , TOUT couper. Si le monsieur insiste pour maintenir le lien et se montre harcelant, elle doit demander conseil à la police. Courage ! il devrait lâcher prise et se rabattre sur une autre victime (la pauvre ! mais ce n’est pas votre problème).
Bonjour,
Je vous remercie infiniment pour votre réponse. Nous espérons ne pas en arriver à demander conseil à la police, ce qui révèlerait une situation inquiétante. Jusque là, le P.N. (selon le jargon) ne s’est plus manifesté et nous comptons bien ne plus répondre à ses appels s’il venait à contacter ma mère d’une manière ou d’une autre…
Ma mère n’est pas au courant de la pathologie dont il est l’objet. Ma soeur et moi-même ne voulons pas alarmer ma mère qui s’est d’ores et déjà résolue à ne pas entretenir un contact avec ce malade.
Encore merci pour votre message.
Cordialement.
Bonjour,
Je suis une femme en relation avec un homme depuis 1 1/2 an…en faite, j’ai rencontré cet homme juste avant ma separation….je suis tomber sous son charme et son ouverture spirituel..il est un tres belle homme…fier de sa personne et de son physique….J’en suis tomber amoureuse…evidement…mais notre relation est tres compliqué…il a jamais été marié et il n’a pas bcp d’amis…il ne travail pas car il recois un salaire a vie..Il recois ce salaire me dis il pour (le silence ) mais a consulté un psy qui a du mettre un nom et une raison pour ce salaire(personalité anti-social) mais ni ce diagnostic…dis que la psy..a dis quil etait trop intelligent et quil navais pas une maladie mentale..mais bon…depuis que je suis avec lui…il m’accuse d’etre une menteuse ,une manipulatrice..il envoie des messages aux gens pres de moi ..famille amis…leur disant que je suis une menteuse et manipulatrice..et que j’ai tromper mon ex-conjoint de 25 ans a maintes reprises…Rien de ca est vrai…mais il est convaincu que oui….Je l’aime bcp…mais au fond ..il y a une ptite cloche qui me dis que c’est pas correct…Je suis tres pres de ma famille..mes enfants…et jai de bonnes copines…Parfois jai l’impression quil essaie de m’éloigner d’eux…Il m’a laissé a maintes reprises m,accusant de ne pas avoir les criteres quil recherche…allant meme a me traiter de noms…Je sais pas pourquoi je tiens a lui…Il m’a laisser au moins 11 fois…a toute les fois c’est la meme histoire…Nous aimons faire les memes avtivités…et nous avons une forte connection .chimie sexuelle..et je crois que c,est ca qui nous rammene tjrs….c’est meme lui qui m’a envoyé ce lien…Je ne sais plus….je suis rendue que je me blame pour tous nos problemes…jaimerais tellement que ca marche …je succombe tjrs a revenir vers lui….Nous ne sommes pas ensemble en ce moment et il m’a ecris un message hier soir..jaimerais le partager avec vous….car je sais au fin fond de moi…quil souffre peut-etre de cette maladie…Je le protege tjrs pour les gestes quil pose…genre colere devant mes amis…..disant que jai provoquer sa colere…Je ne sais plus quoi penser mais en lisant ces histoires,,,je me vois un peu comme victime…Ton corps n’a rien à voir avec ma décision…Ton manque de savoir vivre est responsable de ma décision…Non seulement tu n’es pas capable de prendre soin de ta santé, mais tu m’as manqué énormément de respect pour m’avoir laisser tout seul dans le bar pour aller fumer une cigarette…C’est pratiquement impardonnable…Tu es pratiquement une vraie conne ???…Il te manque beaucoup de conscience…
J’pense sincèrement que c’est le mensonge et le manque de conscience (intelligence) qui a détruit notre relation…Le mensonge de la cigarette et le fait que tu fumes la cigarette…Linda !!!…Je suis un sportif qui a toujours pris soin de sa santé…loll…Pour qui tu te prends penser pouvoir sortir avec moi…???…Tu n’es pas assez active pour moi…???…Pas assez en santé…Et pas assez consciente…Oui, tu commence à avoir une certaine conscience…
Mais, tu es très lâche et très paresseuse face à ta santé…Incapable de maîtriser ta vie (moment présent)…Incapable de prendre le temps…Le temps pour respirer…???…Sé quoi ton problème ???…
Grâce à moi, tu es sortie d’un cauchemard…Peut-être pour y retomber avec la peur ???…J’m’en fou…Sé ton problème maintenant…
Et tu as trouvé une certaine mission (passion) grâce à moi…
« Tu es incapable d’avancer tout seul »…J’espère que tu vas y arriver un jour…
Tu as commis une grave erreur en me laissant tout seul dans ce bar pour la cigarette…Pfffff…Lolll…J’ai honte pour toi…Jamais une femme n’a oser me faire çà…J’en revient pas…Lolll…???…Une vraie perdu…!!!…Une vraie folle…Pour qui tu te prends ???…Tabarnak !!!…
En tout cas…
Je vais avoir de besoin du réchaud à gaz propane rouge et des bombonnes pour mon voyage…J’espère sincèrement que tu vas me le remettre après tout ce que je té donner gratuitement…Et surtout mon support à vélo que tu as échangé illégalement…¨Cà aussi je lé sur le coeur…
J’ai beaucoup de colère envers toi…Et beaucoup d’amour…
J’espère que tu vas devenir une meilleur personne et pouvoir atteindre une meilleur santé…Tes jours sont comptés selon moi à cause de la cigarette…
Bonne chance dans la vie…
PS…Je crois que je n’ai pas besoin d’une amie comme toi pour l’instant…En réalité, je n’aie pas d’ami comme toi…Loll
S.V.P..Quelqu’un peut me guider dans tout ca…..Merci
bonjour je pense etre manipule par ma femme d une maniere odieuse j ai le sentiment qu elle ne me calcul pas qu elle dirige tout.
Elle me rabaisse sans arret parle d elle tout le temps aucune communication n est possible et en plus elle est violente je sais pas vraiment si je suis devant une pn je suis alle voir un psy seul evidement il ma dit que elle en etait et m a dresse un portrait sans equivoque
Ensuite ben je me suis resigne a supporter en me disant que ce n est pas de sa faute et maintenant je suis au bord de la depression nerveuse
Bonjour,
Je ne peux m’empêcher de vous demander ce qui vous empêche de la quitter …
Amicalement, Geneviève
Bonjour,
Je découvre avec un certain (oui quand meme) plaisir ce site qui explique si bien ce qu’est un PN….
Dernièrement j’ai subit les dernières affres de mon beau-père. Et là mon mari et moi nous avons compris.
Nous avons tous les deux un parcours chargé et nous nous considérons souvent comme des survivants… lui à ses parents PN et co-dépendante et moi à mon père et ma marâtre (le mot belle pour elle ne peut pas exister, c’était elle la PN). Nous n’avons pas hésité à consulter des psy pour pouvoir tenter de nous construire suite aux traumatismes que nous avons vécus.
Et tout ou presque dans la liste est juste pour mon b-p et ma marâtre. C’est simplement effrayant !
Dernièrement, j’ai subit comme un viol de ma personnalité. Devant mes amis, devant mes enfants, devant mon mari et même certains voisins ont été témoins de cette humiliation. Mais j’ai de l’expérience et comme dit mon mari, un esprit de survie. J’ai compris jusqu’à un certain point son jeu et comme un de mes fils était « pris en otage » j’ai « joué » pour lui, mais rien n’y a fait et mon BP a été une victime édifiante de larmoyements et d’hurlements. Jusqu’au moment où je l’ai envoyé pêter (pour être polie) et que j’ai compris qu’il ne vivait aucune émotion. Moi qui croyait qu’il était en colère, en fait il tirait les ficelles de tout le monde avec un grand brio et froidement, j’ai vu, oui j’ai vu son visage, un instant fugace où il s’est adressé à sa femme… j’ai vu, j’ai vu qu’il n’était pas en colère mais qu’il jouait avec moi et qu’il gagnait car j’en était à m’excuser de mon comportement (pas pire ou pas mieux que d’habitude… et là je ressens encore le besoin de me justifier, c’est fou !). Alors je l’ai laissé partir. J’étais anéantie…. mais après lorsque le calme est revenu, j’ai compris qui il était… et plus jamais il n’atteindra mon mari, mes enfants (ENCORE MOINS !), ni moi !
Il vient de m’envoyer un mail par l’intermédiaire du boulot, pour m’envoyer ses meilleurs voeux et une bonne continuation pour cette nouvelle année !!!
j’en souris car il n’a de voeux que de me vampiriser donc certainement pas les meilleurs pour moi !!!
j’ai du répondre, enfin toujours cette peur de bien faire, car il utilise le professionnel, je lui ai donc renvoyé ses voeux, aprés tout je reste encore gentille !!!!!
Il a reussi a faire partir deux collègues (consentante bien sur !!!!)
Mais pourquoi je suis mal, pourquoi encore cette jalousie, je l’aime encore ??????? j’ai de la haine pour une pauvre petite chose qui ne peut rien pour moi ?
Bonjour Geneviève,Philippe
Hier,première visite de mon petit chez la pédopsychiatre.
Elle lui a demandé s’il savait pourquoi il était là,et du haut de ses dix ans,il a fait ce qu’il a pû.Mais il n’a pas tout dit.
Ensuite,elle s’est adressée à moi et je lui explique plus en détails comment le petit fonctionne depuis sa petite enfance,et là mon petit me coupe la parole,me contredit avec sa façon déjà adulte de s’exprimer. La psy l’a arrêté tout de suite en lui demandant si j’avais le droit de parler et s’il me coupait tout le temps la parole de cette manière ???
Il est resté tout bête. j’ai pû finir de lui expliquer son comportement à l’école et à la maison. Et évidemment,il a dit que c’était « la faute des autres ». Il est encore trop jeune pour avoir mis en place des stratégies pour tromper tout le monde.Et heureusement,car la psy lui a dit qu’étant donné le nombre de personnes qui se plaignaient de lui, est ce qu’il ne pensait pas que le problème venait de lui et pas des autres? Il a dit » je sais pas ».
Il n’était pas trop heureux quand on est ressorti et n’en a pas parlé depuis.
Cette pédopsy l’a cerné en 10 mn chrono. Je suis sortie de là soulagée et heureuse que mon titounet soit pris en charge et ne devienne pas un PN.
Dimanche soir,il a tué tous les escargots qui sortaient dans le jardin de ma soeur..Je lui ai parlé cent fois du respect de la vie,mais il a des pulsions morbides.
Voilà,si les enfants pouvaient être décelés petits, celà éviterait beaucoup de malheurs futurs.
Amicalement,Louise
Bonjour Louise
Content que vous aillez trouvez un bon psy pour votre gamin.
L’épisode des escargots est assez terrible. J’aurais été vous, je serais allé dans sa chambre et j’aurais écrasé tous ses jouets. A situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle.
Evidement ma méthode est discutable, mais qui dit qu’elle n’aurait pas eu un effet positif ? Parce qu’en lui expliquant le respect de la vie, c’est un peu comme si vous vouliez perforer le blindage d’un tank avec un marteau. Non, si vous voulez perforer le blindage d’un tank vous prenez un bazooka.
C’est un thème qui reviens souvent dans les romans de Roth, que l’on pourrait résumer ainsi « à certains moment dans la vie, la cruauté est nécessaire, il faut cesser de penser comme un gentil ».
Cela dit c’est compliqué. J’ai des gamins en ateliers bleu, que je pourrais définir comme « hermétiques », quoique je pense à l’un deux récemment, avec qui j’avais été très dur, qui semble avoir compris le message.
Vous savez, c’est étonnant, malgré que je sois dur et sévère, cela ne nuit en aucune façon à mes rapports avec les gamins. Quand je fais la surveillance dans la cour avant l’atelier bleu, ils viennent me voir spontanément, pour me demander ce qu’on va faire pendant la séance, ou n’importe quoi d’autre, et ils sont très à l’aise avec moi.
Il faut être sévère, voir cruel, mais de la bonne façon, d’une façon intelligente. Je ne pense pas que vous puissiez faire l’économie de la lecture du livre d’Hirigoyen, et peut-être comme en parlait xxxbxxx pourquoi ne pas lire aussi des livres sur l’autisme, pas que ces livres vous apporteront une réponse toute faite sur comment faire, mais ils peuvent surement vous enrichir pour mieux comprendre votre enfant.
Amitiés
Bonjour Philippe
J’aime bien la comparaison entre le marteau et le bazooka.
Ceci dit,j’ai toujours privilégié le dialogue avec mes aînés et jusqu’à présent,ça marche assez bien. Il y a eu des punitions aussi quand ils dépassaient les bornes,mais c’était rare.
J’ai quand même tenté le coup hier de prévenir le petit que si un autre épisode comme celui des escargots se reproduisait, je déchirerais toutes ses précieuses cartes « pokémon ».Il ne s’est pas démonté,et m’a répondu qu’il partirait un an de la maison pour aller chez son père !!! Je lui ai dit « pas de problème ».Et là,j’ai eu droit à un discours que chacun ici reconnaîtra: « Tu peux pas vivre sans moi,c’est moi qui te fais vivre, tu mourrais de chagrin ». Evidemment,je l’ai rassuré quand à mon chagrin et lui ai dit qu’il pouvait partir quand bon lui semblera.
Je lui ai cloué le bec de cette manière,et j’ai mis fin à la discussion. N’oubliez pas qu’il n’a que dix ans et demi.Je crois qu’il commence à comprendre que je suis en voix de guérison et qu’il ne peut plus profiter de ma faiblesse…
Amitiès, Louise
Bonjour Geneviève
Je ne pensais pas un jour pouvoir coincer mon PN,mais je l’ai fais.
Il a fait mettre ses comptes à son adresse,pas de chance,la « banque » a mis le mien aussi à son adresse.Une bourde dont je me serais bien passée.J’ai failli me mettre à pleurer quand la banquière m’a rendu mon relevé de compte « ouvert » par le PN.Elle s’est exusée platement,mais je lui ai dis que c’était vraiment la dernière chose qu’il devait savoir de ma vie.
Le jour même ,le facteur me pose par erreur sa facture de mobile.Aïe !!Je l’ai ouverte volontairement,et là qu’est ce que je vois,des jeux en ligne..Qui lui doublaient son forfait.
ça il ne pouvait pas encore le savoir.
Mais pour mon compte qu’il avait tranquillement épluché( Compte nikel),celà a dû lui mettre le plomb et le lendemain en relevant mon courrier,je trouve une lettre de lui. »Je suis parti avec une valise et un carton,toi quand tu auras fini de payer la maison,t’auras un bien immobilier confortable,j’ai plus de « tant » de dettes à payer pendant 8 ans,tu n’auras pas de prestation compensatoire ,tu as la maison »!!!
Quand je l’ai foutu dehors,il a dit qu’il me laisait tout.Je ne lui ai rien demandé.
Ma maison c’est une donation de mon père et j’ai déjà eu une panne de chaudière et tout est à refaire.
Depuis que nous avons séparé nos comptes ses dettes ont « doublé ».
J’ai évidemment essayer de le joindre par téléphone ,mais il avait pris soin de le couper,pas folle la guêpe.
ça fait rien,j’ai laissé des messages très explicites sur mes intentions de faire ressortir ses magouilles,d’avertir sa compagne ainsi que sa famille à qui il ment effrontément.J’ai été très dure dans mes paroles et je lui ai dis que j’en avais ras le bol qu’il me prenne pour une C….
La réaction ne s’est pas faite attendre,hier matin il m’a appelée et il se trouve que j’avais ma soeur à mes côtés.Une de ses premières Phrases a été « tu cherches la guerre? » NOn je veux juste mettre quelques petits détails à plat..
J’ai pris point par point tous ce qu’il continue à me mettre sur le dos,tous ses mensonges, le fait qu’il joue toujours,les dettes qu’il fait en me les reprochant.
Je lui ai demandé s’il trouvait normal qu’en ayant une compagne et une famille,il se permet de venir chez nous demander de l’aide.
Et que c’est parcequ’il ne me verse plus de pension que j’appelle sa soeur pour m’en plaindre.Que je trouvais qu’il avait un irrecpect envers moi au delà des mots. Qu’il avait dit à ma soeur qu’il devait toujours suivre mon train de vie( de miséreux),à ma fille que je n’avais jamais travaillé ni eu de vie sociale,que ma soeur et moi étions des dépressives et que c’est la raison pour laquelle il ne voulait pas revenir avec moi.Il a aussi dit à ma fille qu’il ne savait pas encore,si dans un an il serait avec moi ou avec l’autre!!! Quand il a avoué à ma fille qu’il avait inventé cette histoire de maîtresse,elle était sonnée,et il lui a dit en souriant » t’as vu, je ferais un bon comédien »
Quand je lui ai dit tout ce qu’on m’avait répété ,il s’est défendu en disant que ma soeur et ma fille avaient sorti ses phrases de leur contexte.FOU FOU FOU !!!
Dans les messages que je lui avais laissés je l’ai menacé d’avoir une gentille discussion avec sa compagne à propos de ce qu’il m’avait dit d’elle…Bizarrement ,hier il m’accordait la prestation compensatoire. Je n’ai pas mâché mes mots et il y avait longtemps que j’avais envie de le remettre à sa place,mais il y a encore 3 mois ,j’aurais fondu en larmes. Il y a eu de grands silences car,il ne savait plus quoi répondre.
Ma soeur pour avoir suivi la conversation était très en colère contre lui et je ne vous parle pas de ma fille qu’il a fait passer pour une menteuse..au fait il a prétendu qu’il ne m’avait jamais caché l’ouverture d’un crédit. Ma fille était folle de rage et coupe les ponts avec son père définitivement.
Pour les jeux en ligne,il a répondu qu’il ne jouait pas en ligne ,mais qu’il allait sur internet pour voir des résultats. Des résultats de quoi,je lui demande? et ben des résultats de jeux me répond t il.J’ai falli éclaté de rire,ma soeur rigolait franchement..Cinq minutes avant il jurait avoir arrêté de jouer.
J’ai fini ma conversation,par lui dire qu’il ne méritait pas sa gentille et naïve compagne et je lui ai demandé ne pas lui faire de mal..
C’est la première fois que j’ai pû le mettre face à ses responsabilités et à ses mensonges.Même s’il continue de tout nier en bloc, je ne suis plus seule à penser qu’il a un problème.
C’est réconfortant et thérapeutique…
Mille fois merci d’être là pour nous,je pense que vous m’avez sauvée la vie,et à bien d’autres aussi.
C’est très dure ,mais on peut en sortir.
Amitiés,Louise
Super !!!
Vous êtes super Louise !!!
Vous avez pu avoir cette conversation car vous aviez fait le calme en vous, parce que vous n’avez plus peur de lui !
GÉNIAL !!!
Que cela serve à tout le monde ici !!!
Je vous embrasse très fort, Geneviève
BRAVO, C’est super de voir des gens qui se battent pour s’en sortir….encore BRAVO et même 1 000 000 000 BRAVO BRAVO
Merci Marie Josée !!! Merci!
Sache pourtant que pour moi, qui suis dans l’aide des victimes c’est un milieux pourrit !!!!
Je suis attaquée de toute part par des » gouroupathes » qui veulent profiter de cette manne!!!
Des avocats qui ne connaissent rien aux stratégies à mettre en place dans le cas de manipulation perverse et qui s’autoproclament spécialistes….
Des nanas qui gèrent des groupes de discussion et qui maintiennent les femmes dans l’auto apitoiement et la haine ….
Un milieu infernal où l’Énergie de haine est puissant…
On se fait naturellement attaquer lorsque l’on veut montrer une autre solution que la haine pour revivre …
Excusez moi pour ce coup de bluz…
Merci pour votre message qui me va droit au cœur !
Geneviève
bonjour Geneviève
Ce matin je suis allée voir la directrice de l’école primaire.
Mon fils,qui commence une psychothérapie à la fin du mois,se plaint tout le temps que les autres enfants,l’embêtent,le battent ect ect..Celà dure depuis septembre et je me suis déplacée une dizaine de fois.A chaque fois ,j’ai le même discours,il cherche les conflits et se plaint ensuite.
Ce matin ,la directrice m’a dit mot pour mot » vôtre fils est un manipulateur et un menteur » . Je m’en étais déjà aperçue et bon sang ne saurait mentir comme dit mon médecin..
Et là j’hésite entre deux sentiments, le soulagement et l’appréhension de ce que mon fils pourrait devenir adulte : UN PN ??
J’espère de tout mon coeur pour lui que la thérapie marchera,car j’ai très mal. Un PN ça va Deux ,je ne me sens pas le courage.
Amitiés,Louise
je voulais préciser qu’à la maison,entre son frère ,sa soeur et moi,nous faisons tout pour le placer en face de ses bêtises et lui faire reconnaître ses mensonges. Nous passons beaucoup de temps à dialoguer avec lui,mais rien n’y fait,il continue de mentir,d’affabuler,de rejeter ses fautes sur ses camarades,sur les institutrices,sur moi aussi.
Tout ça pour vous dire que l’on s’en occupe de très près.Tous les trois,nous nous investissons pour son bien être, cinéma,piscine,promenades.. Ce n’est pas un enfant abandonné!!!!
Bonjour Geneviève
Depuis que j’ai empêché le boulet de faire des dettes sur un compte à mon nom, je n’ai plus aucune nouvelle,il fait le mort!!
Mon petit souhaite le voir plus souvent ,donc je lui laisse 3 dimanches sur 4.
La pension,il l’a complètement oubliée,il ne répond pas à ma demande de divorce..En fait,il fait comme si je n’existais pas. C’est pas nouveau pour moi,mais là je serre les dents pour ne pas lui donner ma colère et ma déception à »manger ». Il serait trop content.
J’attends que la justice fasse son travail,en attendant ,les crises d’angoisses reviennent. Et quelque part,je prends sur moi tout ce qui devrait l’angoisser lui. Même à distance ,je ressens sa haine!!! Mais celà ne l’a pas empêché de me demander de l’aide,que j’ai refusée évidemment.
Quelle malchance pour lui,ma dépendance affective s’est envolée,et là je me fais du soucis pour mes finances,car par sa faute c’est moi qui galère.
Enfin,j’espère qu’on passera vite devant le juge,et que la CAF pourra mettre en place la saisie sur salaire.
Je me sens bien seule dans cette bataille!!!
Heureusement que vous êtes là. Merci
Amitiés, Louise
Bonjour Louise,
N’y a-t-il pas des actions d’urgences pour toucher la pension prévue???
Je vous trouve très « gentille » de confier plus votre enfant… Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne chose, mais vous êtes mieux placée que moi pour en juger.
Tenez bon et n’oubliez pas que vous pouvez me joindre personnellement et même me téléphoner si vous en avez besoin.
Amitiés, Geneviève
Bonjour Louise
Oui, c’est très compliqué quand il y a quelqu’un à qui on est attaché qui est manipulateur, que l’on s’en aperçoit et que l’on souhaite conserver les liens, et quand c’est un enfant évidement on a pas le choix.
Je me sens très mal à l’aise dans la peau de quelqu’un qui donne des conseils, en même temps je pense que je dois réagir car j’ai la conviction que vous faites une erreur.
Cela dit je n’ai vécu la spirale destructrice que crée le PN autour de lui qu’à la périphérie, et ce qui me semble facile est peut-être plus difficile quand on a été pris à l’intérieur de cette spirale.
Quand j’ai compris que l’homme qu’avait rencontré ma mère était un PN, je suis parti en guerre. Quand ma mère préparait son procès je lui martelais, tu ne laisses rien au hasard, tu n’oublies aucune preuve, tu fais un dossier archi béton.
La chose que j’ai à vous dire est simple : soyez sans pitié. Mais toujours évidement d’une manière intelligente et responsable, ce qui n’est pas toujours évident, quand tant d’émotions négatives sont là.
Ce que je vais dire est dur, mais je pense que si votre fils voit son père, la thérapie ne pourra pas marcher. Réfléchissez, c’est évident. Tout les progrès que vous pourrez faire faire à votre enfant, qui vont prendre des semaines, des mois, son père en un jour pourra tout détruire.
Maintenant je pense qu’il vous faut sans doute l’appui de spécialistes, tant dans le domaine juridique que psychologique, pour étudier cette question et voir si elle est pratiquement envisageable. Si vous êtes sur la région parisienne j’avais vu Cédile Geneviève qui porte les deux casquettes, je l’avais trouvé efficace. Il y a aussi l’association AJC, que j’avais conseillé à ma mère, vous pouvez demander Chantale. Je pense que si vous partez là dedans il est nécessaire d’avoir plusieurs avis, et celui de Geneviève évidement.
Empêcher un père de voir son fils c’est terrible, et empêcher un fils de voir son père cela l’est encore plus. Mais il ne s’agit plus d’être gentil, il s’agit de faire ce qu’il y a à faire, et ce que vous dicte votre intelligence.
Avant de continuer j’aimerais préciser que je n’ai jamais engueuler ma fille qui a aujourd’hui 18 ans, elle est en première année universitaire, elle est autonome, responsable, et que je ne suis pas un parent de la vieille école à imposer une éducation rigide.
Mon expérience en atelier bleu, ou je donne des animations d’échecs dans les écoles primaires après les cours, dans un quartier assez défavorisé, m’a fait évoluer. Je suis redevenu comme un instituteur à l’ancienne, quand un élève m’embête et que je vois qu’il ne suit pas les explications que je donne ou fais du grabuge et gène le déroulement de la séance, punition, il est debout dans un coin de la classe et il regarde le mur. En même temps je suis très respectueux avec les enfants, dès qu’un me donne un service au cours de l’animation je n’oublie jamais de les remercier. J’insiste bien aussi sur le fait que ce qui est important c’est de chercher, participer, et pas spécialement de trouver la bonne réponse. Je suis aussi dans la contrainte, c’est à dire que je sépare l’atelier en deux partie, au début on fait des problèmes ensuite ils jouent, j’insiste toujours pour faire un peu plus de problème, un moment je leur force la main, et puis ensuite, quand je sais qu’il ne capteront plus rien parce qu’ils sont fatigués, je leur pose la question si ils veulent faire encore un problème, ils me répondent tous en coeur qu’ils veulent jouer, et là je les laisse jouer.
Ce que je veux dire par cette expérience, c’est que leur imposer une contrainte, un ordre, des règles, dans un atelier qui est censé être du temps de jeu, m’a paru absolument nécessaire dans ce contexte, et si j’ai parlé de ma fille c’est parce qu’avec elle je n’ai jamais eu besoin de procéder ainsi, et que si j’ai pris un pli autoritaire, ce n’est pas par tempérament, mais par nécessité.
Dans cette situation c’était nécessaire d’être autoritaire, et aussi très dur avec les gamins faisant du grabuge. Et étonnamment les gamins m’adorent. Un animateur m’avait dit un jour qu’il donnait des bonbons aux gamins à la fin de la séance pour qu’ils rangent les jeux et les pièces. A la fin de la séance, je n’ai besoin de rien dire, tous les gamins se précipitent pour ramener les tapis et les boites dans l’armoire, ce qui n’était pas le cas les années précédentes ou je n’avais pas pris ce pli de l’instituteur à l’ancienne, si on peut dire.
Ce que je vous dirais Louise, mais encore je me sens mal à l’aise à donner des conseils, c’est ne lui laissez rien passer, à chaque connerie, à chaque écart il faut le mettre devant les faits, il faut lui apprendre les règles de force. Après évidement c’est un problème de déterminer les règles, les règles essentielles qu’il ne doit jamais enfreindre, et lui laisser un espace de liberté sur ce qui n’est pas important. Si on exerce de la contrainte, de la force, on ne peut pas l’exercer partout.
Et peut-être qu’il faut lui apprendre la liberté, en fait pour un PN, tout est permis, il ne sait pas ce que c’est que la liberté puisqu’il en fait usage tout le temps, un enfant a besoin de s’exprimer, mais il faut qu’il s’exprime dans des limites définies, il a besoin d’une liberté pour sortir sa souffrance de lui, parce que si c’est un petit PN, il souffre, il faut que cette souffrance sorte de lui mais d’une façon positive.
Ce qui me semble évident et incontournable c’est que vous allez devoir affronter votre fils, lui apprendre la justesse – j’emploie cette expression car une fois j’ai parlé à un professeur de yoga de mon amie, il m’a dit que l’on ne lui avait pas appris la justesse dans l’enfance, et cela me semble une conception plus souple que notre vieille morale du bien – de force, quitte à le faire souffrir, mais c’est pour son bien.
Amicalement
(ce n’est que mon avis, je ne prétends détenir aucune solution ou vérité, mais si cela peut vous inspirer Louise)
Bonjour Philippe
Ne culpabilisez pas,moi même je ne détiens pas la vérité. Pour l’instant,j’ai établi un constat et je fais face au fur et à mesure que les problèmes se posent.
A (je l’appelerai ainsi) va être suivi par une psychiatre et un médiateur. Pour l’instant,on ne peut pas faire mieux.
A la maison,on ne lui passe rien,ni bêtise,ni mauvaises paroles,ni mensonges. Evidemment,il est puni,mais on lui explique toujours pourquoi. On passe beaucoup de temps à lui faire comprendre que certaines règles ne doivent pas être transgressées.On lui apprend le respect des autres et de ce qu’il leur appartient.(il casse bcp de choses).
Il lève très souvent le ton pour me parler,j’ai été très dépressive et il en a profité.
Très souvent aussi,il me pose une question dont il sait très bien, que je ne connais pas la réponse,et là j’ai droit à un « mais tu sais rien maman ».Il fait toujours en sorte de me mettre dans une situation d’infériorité. Je ne suis pas dupe et je le remets systématiquement à sa place de petit de 10 ans.
Tous ces enfants que l’on nomme communément « petits tyrans » sont peut être de futurs PN.J’espère que celà va alerter quelques parents.
Pour comprendre A dans sa construction, il faut remonter à sa conception.
Celà faisait quatre mois que j’attendais que mon ex se décide à me faire un câlin sous la couette. C’est toujours moi qui demandais et j’ai attendu sans demander combien de temps le PN allait rester sans me toucher.Donc ,au bout de ces quatre mois,en colère et très déçue ,je l’ai menacé de le quitter tant je souffrais .. Il ne comprenait pas ma réaction jusqu’à ce que je lui explique (le faisait- il exprès?). Le soir même il s’est « exécuté ».La charité, rien d’autre !!!Et là à 42 ans je suis tombée enceinte.
Quand je l’ai appris ,j’ai pleuré toute la journée,d’une part parceque j’en avais toujours souhaité un troisième ,mais la nature ne me l’avait pas accordé pendant dix ans,d’autre part nôtre situation finacière était catastrophique. Mon ex allait fermer son entreprise d’artisan et moi je cherchais du travail.
Nous avons décidé(moi, la mort dans l’âme) de ne pas garder ce bébé, et une semaine avant la date de l’IVG,mon ex a décidé de le garder.A-il eu peur que je le quitte pour de bon s’il m’imposait cette souffrance de plus?? Je ne le saurai jamais..
Il y a environ deux mois,A a eu des problèmes avec le propriétaire de nôtre bureau de presse et tabac.Déjà à deux reprises j’avais eu des remarques sur son comportement. La troisième fois le commerçant l’a traité de voleur. Je suis sûre qu’il n’a rien volé ,mais il a des comportements tellement ambigüs qu’il est bien possible que le commerçant ait eu des doutes.J’étais si en colère que je l’ai confié à son père pour cinq jours pour me calmer. Pour le punir,je ne l’ai pas autorisé à emporter ses figurines préférées.. Et bien, quand le papa me l’a rendu au bout de « 3 jours »,il lui avait acheté six de ces fameuses figurines..Si c’est pas pour saper mon autorité, je n’ai pas d’autre explication.
Priver mon fils de visites chez son père, j’y ai bien pensé,mais A veut le voir ce papa qui lui passe tout,qui lui paye tout… Et pour l’instant ,je ne peux pas prouver légalement que son père est un PN. Mon ex ne me dénigre jamais devant l’enfant,en revanche ,il ne cesse de lui offrir ce dont moi je n’ai pas les moyens. Je le nourris,je le chausse ,je l’habille,je paye le voyages scolaires,la cantine et c’est beaucoup moins amusant pour lui. Il préfère les jouets et les sorties à MAC DO.
Voilà,aujourd’hui, je me bats pour récupérer la pension alimentaire, pendant que le papa a dit au petit qu’ils allaient dans un chalet une semaine en juillet. J’ai gentiment expliqué à A que son papa ne me donnait plus rien pour lui et que je ne pourrais pas nous payer de vacances.
Mais ,il a 10 ans, et la seule chose qu’il a retenu,c’est la semaine à la montagne avec son père, le reste,ce qui est normal, ne le touche pas. Ni mes problèmes financiers à cause de ce papa(si gentil)ni le fait que moi,je n’aurai pas de vacances.
Il le comprendra peut être plus tard,à l’adolescence.
Amitiés,Louise
Bonjour Louise
Mes conseils ne servaient à rien (-:
Oui vous vivez une situation très douloureuse, et je comprends ce que vous pouvez ressentir. Il y a eu une période ou j’avais compris que le concubin de ma mère était un PN, et ma fille le voyait, l’appelait papi, et je ne pouvais rien faire.
C’est comme si vous viviez avec quelque chose à l’intérieur qui vous dérègle. Il faut être fort et passer par dessus.
Amicalement,
Bonjour Philippe !
J’ai 68 ans et je comprends tres bien votre façon de vous faire respecter et le mot justesse. Quand j’allais à l’école, il ne me serait pas venu à l’idée de montrer le moindre irrespect vis à vis de notre institutrice, la politesse en est un aspect, ne pas mentir également.Nous avions un cadre avec des punitions si nous ne conformions pas à ce cadre mais aussi des récompenses si nous avions une bonne conduite.Nous évoluons, ce que j’ai vécu à cette époque est la suite de ce que mes parents avaient appris etc…….Que s’est il passé pour que les générations suivantes aient perdu ces repères ? Les familles eurent beaucoup moins d’enfants, la femme s’est mise à travailler pour vivre mieux mais au détriment de l’éducation des enfants qui se sont trouvés moins entourés. J’ai eu un fils unique en 1964, je culpabilisais de travailler et d’être moins présente aupres de lui, je l’ai beaucoup gaté mais j’ai toujours tenu à lui inculquer les bases, c’est devenu un homme qui ne laisse rien passer à ses enfants.De cette époque, beaucoup d’enfants roi sont nés et je pense que l’on peut retrouver des pn parmi eux. J’en ai rencontré un, avec lequel je vis actuellement, il n’a jamais connu d’interdit, fils unique, il n’a ni foi, ni loi, il n’a pu garder aucune femme, je me suis détachée de lui depuis que je connais sa pathologie.C’est ma solution pour l’instant. je pense beaucoup aussi à Louise qui en plus d’avoir eu le père, a le fils. Grâce au net, on ne reste pas dans l’ignorance mais on se rend bien compte que c’est pendant l’enfance que se créé ces pn.Il faudrait beaucoup de Philippe pour que les prochaines générations ne fassent pas les mêmes erreurs.Vous avez eu votre part aussi, continuez. Il faudra créer, une école des parents, à l’époque où nous vivons, les parents sont confrontés à beaucoup de choses comme l’éducation,l’alcool, la drogue, le sida.Ils ont besoin d’etre aidés c’est évident. Beaucoup baissent les bras et les pn seront de plus en plus nombreux. C’est mon point de vue et cela n’engage que moi.
Courage à tous et toutes !
Ha Colette je ne devrais pas vous le dire, mais il y a eu une époque ou je fumais de la marijuana et ou j’avais les cheveux longs.
Ce que je constate dans les quartiers défavorisés, on devine plus ou moins au comportement de certains enfants, que les parents ont démissionné de leur rôle.
Maintenant vous lancez un débat sur la culture, la morale, l’évolution de la société très intéressant. Je ne suis pas d’accord avec vous quand vous dites que c’est l’absence de morale (pour dire les choses simplement et brièvement) dans notre société, qui favoriserait l’émergence de PN, car pour ce que j’en comprends ce sont des facteurs affectifs qui produisent la construction du personnalité PN.
Mais il est clair que l’absence de morale, leur facilite la tâche, leur laisse les mains libres, ils sont noyés dans la masse.
Cordialement,
bonsoir à tous
Evidemment Toinette que l’on ne peux pas prouver grand chose,à part des « bleus » bien visibles.
Quand je racontais au psy à l’hôpital ce que mon PN disait ou pire ne disait pas,quand je lui parlait de son indifférence,de son mépris,de l’abstinence sexuelle qu’il m’imposait,du déni de ma personne, le psy m’a posé une question toute légitime: Mais pourquoi êtes vous restée si longtemps avec ce vilain personnage qui vous faisait souffrir.? J’ai baissé la tête,honteuse,et j’ai répondu parceque je l’aimais et que j’espèrais qu’il m’aime aussi un jour.
Alors devant un juge qui me poserait la même question,que dois je répondre,me croirait il? N’aurait il pas envie lui aussi de me demander: mais pourquoi êtes vous restée?
C’est compliqué de montrer une douleur,des blessures qui ne se voient pas.
Amicalement;Louise
bonsoir avec toute ma compassion car je suis dans le meme cas!! ma fille me dit sans arret mais pourkoi tu restes avec lui ?
Je sais Sylvie qu’il n’a pas les moyens de se payer des vacances,et j’imagine que le chalet lui est prêté et non loué.
Mais celà ne l’empêche pas de dormir de me devoir les pensions alimentaires,tout en sachant que de mon côté je ne peux pas faire de projets pour mes vacances.
Pendant 32 ans,il m’a fait passer après sa famille,son travail et maintenant je passe après sa nana pour laquelle il s’est endetté car elle était au chômage ,la pauvre.Celà lui est complètement égal de savoir comment je vais faire sans pension..
Mais, je l’aurai un jour, je l’aurai. Le divorce règlera tout celà et il ne pourra pas se défiler.
Amicalement, Louise
bonsoir
il faut lire attentivement le livre de Nazare au sujet des pervers car ils peuvent etre redoutables lors d’unes separation
bien amicalement
marie
Je suis la « pièce manquante » qui a donné le cocktail lui/moi…Dans mon inconscient, j’ai une « autre » explication de mon sacrifice!! Vous m’apportez de la,,matière,,pour réfléchir à ma vie et creuser en moi afin de retrouver ma force d’avant…déja tout bêtement, les enfants ont leur structures scolaires très près du lieu de vie, ils ont leur univers, leurs repères, leurs enseignants, et surtout leurs amis,,la maison, c’est leur nid, où ils ont leur « base », donc je ne suis pas toute seule, sinon je serais déja par exemple en Guyane,,où il fait 27° toute l’année entre autres choses,,et surtout à des milliers de kms, donc hors d’atteinte des « gentillesses », et brimades de mon MPN personnel. Il est très absent de ce lieu de vie, donc j’ai mûrement réfléchi à tout,,et je n’ai pas le courage de recommencer une séparation concrète,,il sera surement très bien sous tous rapports avec une autre, car il m’en fera voir encore plus à moi de toutes les couleurs. Suis-je devenue comme lui? Puisque je « calcule »? Est-ce quelquepart, je me dis aussi qu’à force de manger la vie par les 2 bouts, et s’investir autant dans toutes les addictions possibles extérieurs qu’il a, sa santé risquerait d’en prendre un sacré coup? Car à fonctionner comme il fait,,il n’y a pas beaucoup d’individus qui tiennent la distance! Si je faisais le 1/4 de sa façon de vivre,,je ne serais pas en train, de vous écrire en ce moment!! J’ai cherché des sujets sur la santé des MPN, et je n’ai pas trouvé…Ils ne sont pas des phénomènes de la nature exceptionnels? Car devant la santé de l’organisme, on est là, au moins à égalité…Je ne lui sers quand même pas à avoir une santé hors du commun? C’est surement spécial que je vous dise ça, mais c’est une des choses qui me tracasse,, par contre je n’ai plus d’amour, même si c’est le géniteur des enfants,,,je ne ressens pas le manque de ses absences, bien au contraire! je suis drolement contente,,je respire, j’ai le sourire, et j’ai des idées pour faire des trucs pour moi ou, et avec les enfants. Avant, ce n’était pas comme ça, j’étais une momie inerte, j’attendais bêtement son appel téléphonique, je me renseignais sur qui l’avait suivi, je cherchais à connaître sa destination,son hôtel et son emploi du temps..Mais maintenant, j’ai dû passer un cap, je n’y pense même pas, et qu’est-ce-que c’est mieux, ouf!!! Car je n’ai plus envie de partager quoi que ce soit avec lui, je suis « bien » tranquille quand il n’est pas là, et je ne suis plus frustrée qu’il m’ait laissé de côté,,au contraire,,il me rend service de m’ignorer,,car être près de lui, je n’en ai plus envie, le doute qu’il soit avec une autre femme? ça ne me chiffonne plus, qu’il y aille, qu’il en profite bien,beaucoup et surtout longtemps! Et ça m’arrangerait vraiment sincèrement qu’il ME quitte pour une autre..De toutes les façons, je ne veux plus de compagnon de vie, je ne veux plus entendre râler, ou autres,,j’ai fait des enfants, et j’ai ma famille, je ne m’ennuie plus même seule..Je re-apprends à exister, c’est déja pas mal, c’est une ré-éducation de se retrouver soi-même! J’ai peut-être commencé à me dissocier de ce personnage qui m’avait engloutie, absorbée, intégrée en lui..Le pire, c’est que je ne me voyais plus,,,il ne me voit pas! alors je ne me voyais pas, et tout sur le même système,,ce qu’il me faisait, j’ai l’impression que je me le faisais encore plus à moi-même,,pensant lui faire plaisir? lui convenir mieux de cette façon? NON, au contraire, ça ne changeais rien du tout en fait, c’est moi qui disparaissait et c’est tout! merci à toutes, vos témoignages m’apportent de l’énergie pour exister encore plus, et je vous souhaite de prendre de la force, de la vitalité, et surtout de penser à vous et ne plus vous tracasser de votre compagnon, ça ne le changera pas, ils sont MPN, mais je sais aussi qu’ils le sont dans leur vie extérieure aussi, j’ai de nombreuses preuves sur les années écoulées, ils en « mangent » du monde…Des prédateurs, ce terme leur va à ravir, c’est intemporel, il ne subit pas les tendances de mode, ou les shémas culturels différents,,PREDATEUR, c’est bien vrai!
Bonjour à tous
A Sylvie
Quand vous me parlez du « géniteur « de vos enfants,ça me ramène à la discussion que j’ai eu hier avec mes infirmières psy.
J’expliquais la difficulté que j’avais à parler de leur père avec mes enfants sans me mettre en colère. Et effectivement,l’une d’elles me disait qu’il restait le père de mes enfants malgré tout. Ce à quoi j’ai répondu que je le considérais comme leur géniteur et même pire un donneur de sperme involontaire!!!
Il n’a jamais voulu d’enfant!!!
Dimanche ,mon fils est revenu de sa journée avec lui et m’a annoncé qu’il voulait l’emmener dans un chalet une semaine en juillet.
Ce type n’a vraiment aucun scrupule: Celà fait deux mois qu’il ne me verse plus de pension alimentaire !!!!
Si ce n’est pas de la méchanceté,je n’y connais rien!!
Mais le divorce approche.Et je sors doucement mais sûrement de la dépendance affective et j’irais jusqu’au bout s’il le faut.
TROP c’est TROP
Bonne journée,Louise
Pour Louise, le « papa » de votre fils lui donne UN OS à RONGER ! le petit sera conquis par tant de sollicitude et flatté d’être intégré dans le planning de son père…Votre ex, fait d’une pierre 2 coups,,il vous montre qu’il ne vous donne pas l’obligation d’entretien fixée pour votre fils commun, et qu’il a bien « des sous »,,mais pas pour vous les donner à vous,,pire il sous-entend donc par là, que vous useriez de cette somme à une autre destination pour vous-même et non pour le fils..Il est fort ce type,,il met le trouble dans l’esprit de tout le monde,,le fils, l’ex-femme, l’entourage proche(forcément au courant),,et toc,,,monsieur est dominant, planning bien structuré de manipulation, et c’est que le début,,blindez-vous total, ils ont de la ressource pour orchestrer des plans démoniaques! et un enfant ensemble, en prime, quel outil d’enfer pour s’amuser à berner le monde en toute tranquillité et impunité. Il y a des « cas », et ils savent toujours faire mouche là où ça nous fait bien mal! des détecteurs de failles fantastiques;;;c’est peut-être simplement des « volcanologues », qui s’ignorent? hi, hi hi §§§
Bonsoir Sylvie
Il me parlait tout le temps de son ex grand amour,j’en ai déduis que je ne l’avais jamais remplacée dans son coeur. Tu parles !!!
Quand je l’ai quitté il y 25 ans,il voulait m’enlever ma fille,pour que sa mère l’élève. Au mois d’octobre quand il a voulu entamer une procédure de divorce,(procédure à laquelle il n’a pas donné suite,c’est moi qui l’ai relancée),il a dit qu’il ne voulait pas m’enlever le petit dernier de dix ans.Oui, et il en ferait quoi? Sa mère n’est plus parmi les vivants et c’est moi qui aie élévé les deux premiers. Il en serait bien incapable.
Donc il a dit celà juste pour le plaisir de me faire flipper.L’année dernière,j’ai fais six semaines d’hôpital psy et je suis en psychothérapie. IL lui serait très facile de demander la garde du petit. Enfant qu’il n’a d’ailleurs,d’après mon médecin,jamais assumé.Pendant que j’assume TOUT,monsieur continue de faire des dettes.Mais je suis LIBRE..
Bon courage
Louise
Solitude, procédure, immature, et tout ça perdure!! quand est-ce qu’ils vons passer le décret de loi pour la violence psychologique envers les femmes? tenir le coup pour que cela ne dure!!! c’est dur mais on va y arriver. Ce sera mis au grand jour et c’est déja le cas, ça va en calmer plus d’un, et ça remettrait bien les pendules à l’heure à plus d’un, qui se croît tout permis sur les femmes,,,on est fragile! mais pas stupide!
Oui c’est une bonne chose que la loi enfin se penche sur le sujet. La question reste entière : comment le prouver ? Il faudrait en permanence avoir un dictaphone à la main et même une caméra !
Car ils sont très forts pour agir sans que cela se voit, sans témoin, et même s’il y a des témoins, ils ne s’aventurent pas à témoigner !
Les regards de mépris, les marmonnements sous barbe… et j’en passe, tout cela comment le décrire, comment le prouver !!!
il ne faut pas avoir peur, ils veulent nous faire peur pour nous dominer, c’est sur que les femmes assument beaucoup de choses et plus que les Pn en particulier, car côté feignasse ils se posent là, et pendant qu’on est occupé à toutes les taches qu’on assume, eux font leur vie bien tranquille, c’est l’esclage pas vraiment ou réellement aboli, car cet épuisement que l’on ressent dans le psychologique découle de notre physique qui n’en peut plus, et du coup on est vulnérable, donc victime idéale! ils ne veulent pas savoir tout le temps qu’on passe à faire les choses du quotidien, et ce dont ils profitent, eux ‘ne sont pas fatigués, ça au moins c’est clair et net! et ont tout le temps pour nous persécuter, une vraie distraction même, quand je lis des confidences sur les séjours en hopital spécialisé, je fais des bonds au plafond, c’est des dangers ambulants ces MPN, la catastrophe de rencontrer un type comme ça, ils nous crèvent tranquillement, mais ils se font parfois bien quitter et en beauté, même s’ils fulminent, le résultat est là, ils collectionnent l’échec relationnel, car se faire quitter, c’est pas très royal pour eux, il n’y a pas de quoi faire les fiers!!!!!
c’est sûr que comme fainéants on ne fait pas mieux ! et pourtant ils passent pour des actifs, responsables, grands travailleurs voire même pour des mentors aux yeux de certains. ça m’a souvent mise hors de moi ! Alors que je faisais TOUT ! Je menais l’entreprise quasiment seule, je gérais les enfants seule, je m’occupais de la maison, du linge, des courses, des amis, de la famille et j’en passe SEULE, toujours seule et pourtant les autres pensaient que c’était lui qui faisait tout ! Aujourd’hui rien n’a changé ! il arrive au bureau à 11 heures du matin, fait son chefaillon de merde et puis repart, laissant tout en plan ! et pourtant c’est lui le chef, lui devant qui les employés tremblent, lui de qui on attend une décision. Quand à bout de nerfs, je finis par prendre ces décisions, je ne sais pas comment il s’arrange pour faire croire que la décision vient de lui ! je suis estomaquée !
La solitude !
Et c’est bien là tout le problème : la solitude qu’on ressent face à ce genre de personnage qui est capable de vous couper du monde en quelques gestes, quelques mots vagues, quelques regards.
Aux yeux de tous, il (elle) passe pour la plus charmante des compagnies, et la victime est esseulée.
Il n’y a malheureusement aucun remède. Personne ne peut comprendre tant qu’il n’y a pas été soumis.
J’ai passé 15 ans auprès d’un PN. J’ai souffert comme jamais je n’ai souffert. Je me hurlais que j’aurai préféré qu’il me frappe, au moins j’aurai eu des marques.
Les blessures psychologiques ne laissent aucune trace, si ce n’est à l’intérieur de soi-même.
Quand, au bout de 10 longues années, un psychothérapeuthe a enfin mis des mots sur mes maux, ça a fait tilt dans ma tête, j’ai compris, mais ne suis pas pour autant sortie de l’emprise.
La menace n’est pas réelle mais elle existe dans la tête de la victime et on a beau hurler, pleurer, être au bord du suicide, pour les autres, on passe pour une hystérique.
Je me souviens encore des regards hébétés de mes amis qui ne comprenaient pas, qui ne me croyaient pas ! Et pourtant, ils avaient entendu son cynisme, oh ! c’est de l’humour, ils avaient vu qu’il était capable de ne pas m’adresser la parole pendant des semaines, oh ! il est énervé. Il y avait toujours une bonne raison. Et puis, moi, je tentais de vivre, de faire semblant, alors je me rendais encore moins crédible !!
Une fois le problème détecté, c’était pire, car le savoir et ne pas pouvoir agir, me rendait folle. J’étais paralysée par la peur, terrifiée. Rien ne m’aidait.
Et puis, un jour, j’ai rencontré une personne qui travaille en décodage biologique. C’est elle qui m’a aidé à sortir de l’emprise. J’en suis sortie.
Je suis en instance de divorce. Je n’ai aucun regret, aucun remord, aucune culpabilité.
Je me sens bien et pourtant il me le fait payer cher, très cher.
Aujourd’hui, il use de tous ses charmes pour rallier toute la famille, tous les amis. Peu importe ! j’en suis sortie, je ne reviendrai pas ! JAMAIS !
Si les autres décident de le croire (il est si malheureux le pauvre !), c’est leur problème plus le mien.
Non, ça n’a pas été facile, oui j’ai vécu des moments difficiles, mais je sais aujourd’hui qu’il ne peut rien me faire ! Et il essaie, vous pouvez me croire !
Un pervers ne se soigne pas ! Un pervers ne change pas ! Un pervers n’aime pas ! Un pervers ne pense qu’à lui !
je suis très intéressée par la confidence de toinette, car grâce à un expert en décodage biologique, elle a pu se protéger et sortir de l’emprise de son tyran. Personne ne voit rien autour de nous, c’est bien vrai, on est seule à se battre pour vivre, résister au gouffre qui nous attire malgré nous, c’est vraiment terrible de devoir faire autant d’effort pour sauver sa peau..Ils nous entraîne là, où on ne veut pas aller, on existe plus en tant que personne, même nous parler, c’est fini quand ils le décident. La violence de la non-communication, par le silence, l’indifférence totale et le déni qu’on existe aussi,c’est très dur à supporter. Ce refus d’échange, d’explications à leur comportement nous dirige tout droit dans l’abîme..Il y en a qui s’en sorte,,après un long parcours du combattant,,Toujours détruire,détruire, gagner par n’importe quel moyen!! Sont-ils inconscients réellement de leur façon d’être? Il me semble bien qu’ils sont très conscient au contraire, et savent comment faire souffrir pour assouvir leur besoin naturel pour eux d’exister. Les cycles sont espacés au début, et sont plus rapprochés au fil du temps, jusqu’au point qu’il n’y a plus de cycle du tout et que c’est continu et sans arrêt,,ils divisent pour mieux régner sur et dans tout ce qui nous entoure, c’est un piège,,personne ne nous croît, c’est vrai, comme pour Toinette, il nous fait passer pour une folle, une hystérique, une malade mentale,,il peut même tout mettre en oeuvre pour tenter de nous faire interner. Ils sont très forts, caméléon, s’adapte aux gens qu’il choisit de séduire ou charmer, devient la personne idéale qui sait répondre à leurs attentes. Et nous, on est la mauvaise, la méchante, l’empêcheur de tourner en rond dans ce mécanisme si bien ficelé par lui. Il n’aime pas, il ne sait pas ce que ça veut dire aimer, et nous enlève à nous-même, le sentiment d’amour. On ne sait plus où on en est, on n’a plus de repères, comme une boussole qui ne trouve plus la direction de la vie..Même, si on les quitte, ils continuent à nous harceler, à se venger sur nous ; et du coup ils peuvent avoir une vie de couple correcte et équilibrée avec une autre compagne,,,car ils se déchargent toujours et encore de leur méchanceté sur nous! Une proie qu’ils ne lachent pas, et leur permet de fonctionner correct avec tous les autres. Je souhaiterais tant pouvoir un jour dire qu’il est derrière moi, que je revis une belle histoire normale et heureuse avec quelqu’un d’autre,, peut-ètre vais-je un jour rencontrer, un homme assez courageux pour m’aimer et me kidnapper à cette histoire,,,
Merci Lavelle pour votre témoignage.
Vous avez raison de dire que même si on les quitte ils continuent de nous harceler. J’ai tenté à plusieurs reprises de le quitter, mais la peur m’a clouée sur place. J’étais paralysée.
Cette personne qui m’a aidée en décodage biologique, par un exercice très simple, m’a sorti de l’emprise. En quelques jours, ma peur avait disparu. Je ne dis pas que c’était un miracle, il a d’abord fallu nettoyer les couches qui m’avaient amenée là.
Mais c’est possible.
Car ce qui est le plus marquant dans tout ça, c’est qu’on voit ce qui se passe, on le souffre vraiment, mais on ne peut plus bouger : paralysées.
Quand on est VRAIMENT sortie de l’emprise, la peur, la culpabilité, la terreur n’existent plus. On part, tout simplement.
Il faut y être prête car, quand on annonce son départ, le cheminement intellectuel de l’autre est toujours le même : Il pleure en disant qu’il vous aime vraiment, qu’il va changer, qu’il fera tout pour que tout aille bien, puis il vous explique qu’en fait c’est vous qui avez un problème, que c’est de votre faute s’il agit comme ça, car si vous n’étiez pas comme ça, il aurait agit autrement. Puis il menace, il vous enlèvera les enfants, il vous ruinera, vous n’en sortirez pas indemne.
C’est de toute cette démarche qu’il faut se protéger. Car sans ça, on revient ou on sombre.
Je comprends aussi quand vous dites que vous aimeriez qu’un homme vienne vous kidnapper, j’ai eu le même désir pendant longtemps….
Je veux juste vous dire qu’il est possible de sortir de l’emprise sans « parcrous du combattant ».
bonjour
Dans sa jeunesse, le boulet a jeté son dévolu sur deux jeunes filles qui étaient au dessus de sa condition sociale. La première,fille de directeur générale issue de famille bourgeoise,la seconde, fille d’une famille à l’aise aussi et les deux ayant entamé de belles études,infirmière pour l’une,beaux arts pour l’autre.
Le père mit un terme à la première relation,ne désirant pas pour sa fille d’un fils d’immigré issue d’une famille ouvrière. Mon boulet en a ressenti un terrible rejet et sûrement une blessure à son égo.
Pour la seconde,il l’a cotoyée pendant un an sans qu’aucune relation ne naisse entre eux, Pourquoi? je ne l’ai jamais su. Et pourtant,bizarrement tout leur entourage pensait qu’il y existait une relation amoureuse. Elle ne se décidait pas et a hésité longtemps entre le boulet et un autre qui est devenu son mari.
Donc le boulet s’est rabattu sur moi qui était transparente depuis un et demi que nous étions copains. Je me suis toujours sentie comme son « second choix » puisqu’issue d’une famille égale à la sienne,donc pas assez bien pour lui.
Et pourtant,j’ai lu environ 500 bouquins pendant 20 ans et j’essayais par tous les moyens de relever mon niveau intellectuel,de partager nos points de vue sur tel ou tel livre,mais non,ce que je faisais,il refusait de s’y interesser.J’adorais le cinéma ,nous n’y allions jamais,car il n’aimait pas ça.
ET malgré tous mes efforts pour lui plaire,je restais à jamais le SECOND CHOIX
Vous n’êtes pas un second choix Louise!!!
Il ne méritait en aucun cas une femme comme vous !
Regardez, en plus il est incapable de s’intéresser à ce que vous faites pour vous enrichir intellectuellement…. Il ne doit pas en être capable!!!
Aux oubliettes les boulets !!
Amitiés, Geneviève
Pour se second choix, même encore c’est gentil;; moi j’ai eu droit à m’entendre dire, une fois qu’il soit « enfin » devenu père grâce à moi,,qu’il aurait pu largement avoir une femme, mieux que moi, et surtout sans ou avec qu’un seul enfant..En ayant eu trois avant de le connaître, pourtant je ne les ai jamais caché, et il le savait très bien avant de m’amener à réaliser son souhait d’être père..Il m’a même dit aussi que je pouvais partir et laisser les filles complètement pour lui tout seul, car je n’allais quand même pas les emmener avec moi à 40 ans,,si je voulais faire un ELEVAGE!!! C’est vrai aussi, qu’il ne s’intéresse jamais à ce qui m’intéresse ou me plaît, je ne suis jamais assez bien pour lui, tout est nul quand ça vient de moi,,pourtant il va avec des personnes qui pour moi, ne sont pas si intéressantes que ça!!! Il fuit pour surtout ne pas s’engager avec moi, car il peut mettre un terme quand il veut, avec n’importe qu’elle personne extérieure, tandis qu’avec la mère de ses enfants, il sait qu’il ne peut pas mettre un terme quand IL le désire,,,Il y aura toujours forcément un contact obligé,,c’est pour ça, qu’il a même essayé de me faire perdre l’autorité parentale, en racontant comme par hasard que je serais une alcoolique et une violente,,enfin tout ce qui risque de faire perdre l’autorité parentale. Voilà jusqu’où ils peuvent aller dans cette escalade de destruction pour nous abattre complètement!
Bonjour, Geneviève, bien dit! Voici la maxime du jour pour les PN (les sous chiens) : « Epave d’un jour, épave toujours ». Quant à nous, continuons notre reconstruction. Bien amicalement, Forester. Bon dimanche à vous et à vos « Grisous ». Un gros « SMACK ! » de la part de Titi.
Chère Sylvie, il faut quand même savoir qu’un PN ne choisit pas sa proie au hasard. Celle-ci est intelligente, pleine vie, d’envies, de pulsions créatrices, fidèle, aimante, joyeuse, avec une empathie hors normes. Et c’est d’ailleurs parce qu’elle est tout cela qu’il la choisit. Ainsi, il peut se repaître de toutes ses qualités dont il est dépourvu, les faire siennes et ensuite expliquer à sa proie que c’est LUI qui est comme ça, et non elle. Il agit comme un vampire et suce l’énergie positive de sa proie. Vous n’êtes pas un second choix, vous êtes de PREMIER CHOIX bien au contraire ! Ce sont des êtres incapables d’être ce que VOUS êtes, alors ils vous le volent !
Bonjour à tous…
Ce que je lis là me rappelle étrangement ce que j’ai vécu avec un « ami » et dont je viens à peine de sortir. Ce type était un mystique, il m’a fait croire qu’il détenait des vérités supérieures sur l’existence, il m’a suspendue à un savoir, à la fois mystique et historique.
Il m’a fait croire que j’étais ignorante, insidieusement.
Il m’appelait au moins trois fois par semaine, me bombardait de mails, et nous nous sommes vus régulièrement, aussi souvent qu’il était possible vu la distance de plusieurs centaines de kilomètres qui nous sépare.
Il me flattait parfois, mais c’était pour mieux me détruire.
Je ne pensais plus que par lui.
Il a même eu recours à l’hypnose, sans que je m’en rende compte.
Il a réussi à induire en moi l’idée que j’étais liée à lui à la vie à la mort.
Aujourd’hui j’en suis sortie, mais pas indemne.
Je suis sous neuroleptiques, et j’ai peur de retomber dans son piège.
J’espère avoir la force de reprendre le dessus…
Bonjour,
Tiens, ça me rappelle quelqu’un ces critères…
Au cours de ces derniers mois, je me suis souvent demandé si j’avais hérité de la tare de mon père, si j’étais manipulatrice aussi.
On se demande aussi pourquoi et comment on arrive à tomber sur ce genre d’hommes alors que papa en est un aussi. Il y a des jours où je me pose des questions…
Mon père a manipulé tout son petit monde et continue ou tente de continuer encore. Merci à lui, car ce n’est pas lui qui a entendu tous les jours maman dire qu’elle voulait se foutre en l’air. Ce n’est pas lui qui n’a pas dormi pendant plus de 24h parce qu’il fallait apporter des vêtements à maman en maison de repos. Pas lui encore qui a du quitter plus tôt que prévu ses amis pour rentrer à la maison consoler maman et l’empêcher de faire une bêtise. Ses conneries ont pourri la vie de tout le monde. Et étant l’aînée, j’ai bien entendu ramassé plus que le reste de la fratrie.
Son comportement a crée des situations de stress intense, je ne sais même plus où j’en suis aujourd’hui, où je dois me situer. Je comprends mieux également d’où viennent mes problèmes avec les hommes. Tellement peur encore de tomber sur un manipulateur. Impossible d’avancer dans mes projets tant que je ne saurais pas ma mère divorcée de ce boulet qui nous met financièrement en danger, tant il est irresponsable.
Ma mère est la personne la plus gentille que je connaisse. Magnifique, mince, elle fait jeune, et fait encore tourner le regard des hommes, bien qu’elle pense le contraire. J’aimerais tellement qu’elle reprenne confiance en elle, et ne se laisse pas bouffer par ce boulet, affectueux surnom que nous lui donnons…
En attendant, je suis épuisée d’avoir du faire face à tous ces coups bas, à toutes ces dépressions. Je garde de très mauvais souvenirs de ces 3 dernières années. L’envie de prendre la voiture et de partir loin de tout me reprends souvent ces derniers temps.
J’ai parfois l’impression de ne pas être comprise, que ma mère, encore engluée dans sa découverte du manipulateur, ne voit pas à quel point j’ai mal. A quel point je suis fatiguée de tout ça. J’en veux à mon père, bien plus qu’elle ne l’imagine. Elle pense que je suis une des rares à la croire. Faux. Toutes mes amies proches à qui j’ai expliqué le problème ont compris, et la soutiennent. Je ne vis que dans un monde où il est question de manipulation, de comportements narcissiques, de mensonges pathologiques depuis quelques années.
Mon propre père m’a menti, et le jour où je l’ai pris sur le fait, je ne l’ai pas reconnu. Comme s’il avait fallu que je devine ses pensées. Boulet…
En attendant, il veut organiser un repas avec ses enfants. Je ne sais pas encore. Je suis partagée entre l’envie de l’envoyer bouler, et l’envie de lui faire payer ce qu’il a fait subir à ma mère. Stratège, j’ai réussi avec mon ex compagnon, qui était manipulateur pervers. Je peux réussir avec mon père, ils ne sont pas invincibles, on peut les contrer. Ma seule consolation: ma maman n’est pas la seule à vivre ça.
Ne leur donnez pas ce qu’ils souhaitent, à savoir qu’ils préfèreraient vous voir disparaître à jamais. Pas ce plaisir. Ils ne doivent pas gagner. J’ai gagné une première bataille contre lui en empêchant maman de mettre fin à ses jours, mais j’ai toujours peur que cette idée à la con lui retraverse encore l’esprit.
Je vous souhaite à toutes une bonne fin de journée et vous dit » courage « .
Solange.
Bonjour, « ils » ont tous recours aux même stratagèmes démoniaques…
Faites-vous aider par un psychothérapeute qui connaisse la notion de PN !
Il est vital de vous restructurer pour ne plus retomber dans le piège!!!
Amicalement, Geneviève Schmit
Quand je lis cela me fait froid dans le dos.
Ma fille elle même tripotée par lui.
Je l’ai vu et je n’ai rien fait mais j’ai ressenti un énorme malaise.
Elle a explosé 6 mois plus tard cette ado de 17 ans pleine de vie et de promesses futures.
Je me sens coupable de lui faire vivre un tel cauchemar. Il s’est excusé en disant qu’elle était débile!
TC. Et son père qui m’a touchée et il a dit que ce n’était pas vrai!
Il s’est excusé après être allé chez sa psy.
Il cherche encore quelqu’un qui viendra à son secours.
DÉNI
Je retrouve dans les critères bien des similitudes avec mon ancien partenaire…
Mais je ne sais vraiment pas définir si c’est « notre relation » qui l’a ammené à être comme cela, ou bien s’il l’était déjà de nature avant que je le rencontre…
Pour moi, j’ai énormement de fautes dans tous ce qui s’est passé.
Je n’arrive pas à me dire que les mensonges, les humiliations, la violance de ses crises, le manque d’affection n’ont pas été induit car je n’ai jamais réussi à partir. Je l’aimais de trop. Je l’aime sans doute encore. Aujourd’hui ma plus grande crainte est de le recroiser un jour. Qu’il refasse partie de ma vie.
A vous toutes et tous qui connaissez ce type de relation… Un grand soutient.
Difficile d’imaginer que c’est en fait un « cocktail »….
Je pense que le PN est PN de nature avec tout le monde, mais à différent niveaux.
La rencontre avec « sa pièce manquante » fait exploser sa perversion narcissique.
C’est donc la rencontre de ces deux « éléments » qui font que l’on peut vivre ce genre de drame mortel!
Amitiés, Geneviève Schmit
Bonjour,
C’est vraiment triste ce que vous avez subit!!!
Je subit presque la meme chose mais moi j ai 2 enfants separé et l homme que j aime me fais souffrir.
Je suis perdue dans ma vie. Je sors plus, je suis en plaine deprescion,, je suis suivi par un neuro psychiatre mais sa ne change rien a ma vie!
Bonjour à toutes, tous,
J’ai rencontré Genevièvre récemment, après avoir découvert que j’étais habilement manipulée depuis près de 4 ans.
Maîtresse d’un homme marié, qui s’est présenté très rapidement comme un être « abject, menteur, ignoble »….Comment voulez-vous croire qu’un homme aussi charmant séducteur puisse l’être réellement ? Homme à femme, oui, je l’ai su très vite, car il n’a pas nié qu’il trompait sa femme depuis de nombreuses années. Aujourd’hui encore il me dit « mais j’ai toujours été honnête, je ne t’ai jamais caché qui j’étais ». Sauf que j’ai découvert au fil du temps, ses mensonges, ses tromperies, qu’il ne niait pas mais justifiait dans la philosophie du libertinage.
Parmi les 30 critères qui permettent de déceler un manipulateur, j’en ai identifié sans aucune hésitation plus d’une quinzaine.
Il jouait sur tous les tableaux. Me disait ce que je voulais entendre, mais agissant comme bon lui semblait. Aucune réponse franche, la volonté avouée de laisser planer le doute sur sa vie, « cela crée l’adrénaline, me disait-il ».
Tant que nous étions en présence l’un de l’autre, il se montrait prévenant, bien que passant souvent son temps à me parler de telle ou telle femme dans la rue qu’il trouvait belle, grande, certainement « coquine »…Des compliments j’en avais, mais jamais spontanés. Je n’étais qu’un objet qu’il utilisait pour se sentir vivant. Il me disait à moi tout ce qu’il ne s’autorisait pas à dire à sa femme. Comment dire à sa femme « hier j’ai baisé une telle dans un bureau vide sur mon lieu de travail » ?
Cet été, nous sommes partis quelques jours ensemble. Au bout de 6 jours, il m’a remis raccompagnée à la gare (c’était prévu) pour continuer sa route tout seul. Il allait à un festival de salsa, passion que nous partagions tous les deux. Et il m’a avoué il y a quelque temps qu’il avait « baisé » (ce sont ses termes) une femme dont il ne se rappelle d’ailleurs pas le nom. Pourquoi n’ai-je pas déjà réussi à l’époque à le quitter lorsqu’il m’a froidement laissée à la gare ?! Trop bonne, trop conne, comme dit ma soeur que j’adore.
La liste de « toutes ces petites broutilles » est longue, très longue.
J’ai rompu il y a une semaine. Et pourtant il y a trois jours, il est accouru, puisque j’allais avaler une boite de médocs.
La seule fois où j’ai entendu « je t’aime », c’est ce soir là. Il pleurait à chaudes larmes….mais là, je ne suis pas sûre qu’il était manipulateur.
Depuis plus de nouvelles, et j’espère ne plus jamais en avoir…
Bon courage à toutes et tous qui vivent l’enfer.
Le « mien » a les 30 critères à 100%, même d’autres…J’ai fini par être « obligée » de rester sous son toit(par obligation), car je pense que c’est…plus « facile » !!! à gérer de l’INTERIEUR, que de l’EXTERIEUR ..!!c’est dire d’en arriver là!!! au moins je l’ai à l’oeil un petit peu, et j’arrive à essayer de contrer son comportement à mon égard, plus que si je lui échappe, car là, il est totalement incontrôlable,,et je le crois très dangereux, capable, peut-être même en payant quelqu’un pour me faire éliminer radicalement,,,tellement il ne « supporterait » pas que sa proie lui donne congé. Peut-être aussi que quelquepart,,,je sauve,,la vie à une autre femme, qui elle, si elle tombe dans son piège,,ne pourra pas se défendre de lui, et il l’amènera au suicide direct,,il faut être costaud pour garder la vie auprès d’un monstre comme ça…..
Attitude très dangereuse… pour vous !
Bonjour Sylvie
Vous n’êtes pas obligée de vous « sacrifier »pour protéger une éventuelle autre proie. Il pourrais être complètement différent avec une autre et vous resteriez sa victime,même séparée.Je vous donne un exemple: mon ex,fait des dettes sur un ancien compte à mon nom.Sa compagne ne sait rien,mais moi,je dors mal,je fais des cauchemars..Au bout de 20 mois de séparation,Il continue sa vengeance. Je vois pas en quoi sa compagne est une victime?
En même temps,il m’a tellement dénigrée,qu’il ne souhaite sûrement pas qu’elle se doute qu’il a un problème avec l’argent.
Alors, ne pensez pas que forcément il va recommencer avec une autre ce qu’il vous fait vivre au quotidien. Ce sont de grands comédiens.
Bonne journée, Louise
Oui Sylvie, Louise à raison, le plus important c’est vous, et, effectivement, ce qui a rendu cela possible est le « cocktail » vous/lui.
Même si un PN est manipulateur avec tout le monde, il exprimera de manière différente sa perversion suivant la personne qu’il a en face de lui.
Mais peut-être que, derrière se souhait de « sacrifice », il y a une autre raison moins consciente (c’est la psy qui parle … ;-))
Amitiés, Geneviève
En lisant certains articles de ce site, je n’ai pas pu m’empecher de penser a ce que j’ai vecu avec ma mère. Un tyran domestique, j’ai passer quatres années terribles avec elle, à tel point que je priais en rentrant chez moi pour qu’elle ne soit pas là… je me rapelle de la boule dans mon ventre, et le stress quand je voyais qu’elle etait là. En général, ça ne loupais pas…. engeulades et brimades en tous genre,menaces et chantages, parce que je n’ai pas bien fais le ménage, parce que je n’ai pa laver son linge ou je ne sais quoi d’autre. Elle à même faillit me tuer en m’étranglant. Et pendant longtemps, je n’ai rien dit, car je pensait vraiment que c’était de ma faute, que je n’était une assez bonne fille. Elle m’a dit les pires horreurs, elle m’insultait… La plupart de mes amies ne voulais venir chez moi…Ils y avait quand même des moments ou ça allaz bien, en géneral quand on était pas seules. J’était malheureuse, et mon exutoire : le fête, les garçons, l’alcool, la drogue…. Seulement elle pensait que tout ce que je faisait c’était, je cite « juste pour la faire chier »!!!
Elle était odieuse avec moi à la maison et quand on était en public, je ne savais plus comment réagir, j’était perdu, elle devenais un mere « presque » normale et personne ne voyait rien… sauf moi…
Et puis un jour, je suis partie… J’avais 16 ans.J’ai de la chance que mes parents soirent séparés et qu’il me reste encore mon père… 5 années on passés et depuis je vais mieux, mais j’ai eu des moment terribles, la solitude, je ne sortait plus, je ne voyais personne.. je n’avais confiance en personne et même pas en moi. Je me trouvais nulle, moche, inutile… enfin j’avais parfaitement intégrée toute les saletés qu’elle m’avait balancé a la gueule. Je la revois quelques fois….
Ma mere a été diagnostiqué maniaco-depressive mais ce que j’ai lu ici ma fait pensée a tellement de choses…Est-il possible que le deux se combinent?
Je sais que mon commentaire est long, mais j’ai une inquietude. J’ai peur d’être comme elle plus tard, de reproduire le schéma encore… poutant mes proches( qui la connaissent), me disent que non, mais j’ai peur quand même. Je sais aussi que si aujourd’hui tout va mieux, je ne suis pas completement rétablie. J’y pense encore très souvent et je lui en veux.
Je ne sais pas si voir quelq’un pourrait m’aider???
Peut-être quelq’un ici pourrait m’eclairer et m’aider oublier le tyran domestique avec lequel j’ai vecu?? Que dois-je faire?
Merci d’avance.
Bonjour,
Oui, cela a dû être épouvantable à vivre cet angoisse au quotidien…
Cela laisse des traces parfois indélébiles hélas, et que vous ayez peur d’être comme cette femme est normal.
La bonne nouvelle est que vous vous posez cette question !
Vous allez donc pouvoir agir pour vous libérer de l’emprise de ce passé traumatique.
Il me semble essentiel que vous vous fassiez aider par un psychothérapeute qui maîtrise l’EMDR et l’Hypnose Ericksonienne afin de laisser partir l’onde de choc que ce passé. Il ne s’agit pas d’oublier, il ne faut rien « oublier », mais bien de laisser s’évaporer le « traumatisme« . Il y a de bons thérapeutes un peu partout en France. Voyez dans les répertoires des fédérations.
N’hésitez pas à continuer de communiquer avec nous, il y a dans ces pages de commentaires de nombreuses « belles » personnes qui vous soutiendront!
Courage!
Amitiés, Geneviève Schmit
Bonsoir,
Désolée de répondre aussi longtemps après vos messages.
Je vis exactement la même chose avec ma mère..
Pour résumer j’ai 20ans, l’impression d’être un déchet de la planète incapable de réussir quelque chose tant je manque de confiance en moi, je vis l’enfer..
Ma mère a toujours tout contrôlé dans ma vie, me persuadant que c’était anormal ce que je faisais quand quelque chose ne lui convenait pas, elle m’a rendu folle en ayant des réactions exagérées (frapper ma sœur parce qu’elle avait oublié de claquer correctement la porte qui mène à notre jardin privé), nous engueuler parce qu’on laisse la fenêtre ouverte quand on est dans notre chambre (ça fait rentrer le pollen).
J’ai la peur au ventre quand j’ai le malheur de renverser quelque chose dans la cuisine (on est traité d’incapable je cite: je t’ai demandé une seule chose et tu trouves le moyen de mal l’accomplir, j’avais tout nettoyé et toi t’es incapable de faire quelque chose normalement, il faut toujours que tu me rajoutes du travail supplémentaire (elle est mère au foyer) j’en passe…
Elle se plaint sans cesse « c’est mieux quand vous êtes pas là » « tu me pourris la vie » « vivement que ça finisse tout ça hein » « je veux en finir » « j’en ai marre »
Je ne lui rend pas la vie difficile bien au contraire, j’aide!
J’accomplis avec mon père et ma sœur pratiquement toutes les taches ménagères (sauf la cuisine puisque que nous n’avons pas le droit de toucher à la cuisinière même si cela nous est reproché ultérieurement « c’est moi qui fait tout » « j’en ai marre de faire cette p**** de bouffe de **** pour vous » et encore ce ne sont pas les seuls paradoxes combien de fois elle raconte des choses à mon père (choses que nous n’avons jamais prononcées) pour le monter contre nous ou alors aux autres !
Sans compter la peur de demander pour sortir avec des copines ou amies, sorties respectables je précise, dès qu’on demande quelque chose on sait obligatoirement qu’il va s’en suivre une engueulade ne serait ce que pour une sortie cinéma « c’est pas le bon moment pour aller au ciné » « t’as de ces idées des foisons se demande si tu réfléchis » … (cinéma samedi aprem pas cours rien de prévu par exemple) ou encore la dernière fois j’ai voulu allé manger avec une copine au mcdo situé à 400m de chez moi avec une copine le samedi soir et rentrer direct après (je ne vis pas dans un quartier qui craint) et je lui ai demandé ça samedi matin « oh non c’est trop tard pour m’avertir tu me fait chier fallait le dire avant j’ai prévu à manger pour vous 4 » j’y suis pas allée si bien que je ne demande pratiquement plus pour sortir, c’est à dire que je ne sors plus, je sais que je choisis la solution de facilité mais bon… Ce qui m’exaspère le plus c’est de passer pour une conne et une folle après auprès de mes amies ou autres et elle passe pour une personne complètement normale ..
Excusez moi pour ce long paragraphe très mal organisé, j’en suis consciente mais il fallait que j’en parle, merci de m’avoir lu.
Aidez moi !!!
Vous avez raison d’écrire…. cela peut vous aider à vous libérer.
Situation difficile puisque vous êtes dépendante de vos parents… pour le moment.
Ne pouvez-vous trouver du réconfort chez un grand parent… de la famille… ailleurs?
Envisagez-vous la possibilité de partir???
Nous sommes là pour vous lire et vous aider dans la mesure du possible.
Amicalement, Geneviève Schmit
Disons que ma mère est fachée avec ses propres parents que je n’ai pas vu depuis 10 ans et mes autres grands parents vivent trop loin de chez moi (à nice) et je vis à bordeaux.
J’ai envisagé de partir plusieurs fois mais j’ai beaucoup de chose qui me retiennent ici comme ma soeur et je fais aussi mes études ici donc je peux pas faire comme je veux non plus.
Merci beaucoup d’avoir lu mon post.
Amicalement. Anne
Je me sens horriblement seule au monde et j’ai l’impression que personne n’est capable de comprendre car il y a bcp de témoignage concernant les hommes ayant ce genre de comportements mais peu concernant un des parents.
J’en ai déjà parlé à mes amis mais ils ne comprennent pas vraiment, car tant que l’on vit pas ce genre chose on ne peut pas comprendre même si on peut avoir de la compassion, rien de plus.
J’ai souvent l’impression qu’ils me prennent même pour une folle (comme si les rôles étaient inversés, comme quoi sa stratégie est efficace) pourtant je peux jurer que ce n’est pas moi qui ait un pb la plus belle preuve c’est que ma soeur est dans la même situation, même si je sais que l’on est pas objectif quand on parle de soi je peux vous garantir que je le suis au maximum.
Mais là j’en peux vraiment plus de cette vie ***** si je pouvais, je me suiciderais mais même pour ça je suis trop lâche, je me sens trop nulle et y’aurait personne pour pleurer sur ma tombe de toute manière.
Le pire c’est que j’arrive pas à expliquer ce mal-être comme si il était constant, presque innée..
J’ai l’impression d’avoir plusieurs vies une quand je suis chez moi c’est à dire une vie de m**** (excusez mes insultes) et une autre quand je suis à l’extérieur où je fais la fille qui va bien et qui n’a pas de pb particulier (j’ai abandonné l’idée d’expliquer ça aux gens (mes nouveaux amis) car trop long trop temps et cela n’aboutierait strictement à rien) à part sur ce site que j’ai trouvé au hasard et j’en suis bien contente car rien que votre message m’a fait un bien fou.
Encore merci.
Ca doit pas être facile de lire des gens qui se plaignent à longueur de temps mais en même temps vous êtes indispensables pour nous.
Amicalement, Anne.
Tenez bon !
Si vous le souhaitez, écrivez donc un petit article sur le sujet car il est vrai que j’ai peu de témoignages de ce genre et ne maitrise pas cette situation.
Je le publierai avec plaisir.
Envoyez le moi sue ma boite mais dans un premier temps. schmit@pervers-narcissiques.fr
Amitiés, Geneviève Schmit
En fait maintenant que j’y suis je vais vous raconter des anecdotes qui me choquent particulièrement j’aimerais avoir vos avis pour savoir si ces choses sont normales ou si c’est moi qui en fait toute une histoire.. parce que j’ai vraiment l’impression d’être folle des fois..
Ma mère nous reproche constamment qu’on la gêne qd on est à la maison (elle est plus que maniaque aussi) genre je dois préparer à manger pour vous, restez calme maintenant parce que j’en ai vraiment ma claque que vous vous agitiez partout dans la maison (alors qu’on se rend dans la pièce d’à coté pr faire une recherche sur l’ordi! ) je suis la boniche ici (alors que c’est nous qui faisons le lave vaisselle, la machine à linge, mettons la table …je vous jure que y’a pas un seul truc qui traine ou que ce soit on fait toujours attention tout est toujours nettoyé) mais même ça ça lui suffit pas et elle continue ses reproches tout le temps. à l’époque de mes 18ans elle m’interdisait d’aller à des soirées (je précise que jai jamais fait le mur, je ne fume pas, ne me drogue, jamais manqué de respect parce que qu’on dit ça et qu’on est ado les gens pensent qu’on exagère) mais là c’était une soirée une fois tout les deux mois (soirée même pas en boite sans alcool avec des gens de ma classe, fréquentables puisque j’ai fait un bac S c’était pas des fous!)au final j’ai dû aller à 4 de ses soirées maximum et où j’ai dù rentrer à 11h30 (j’avais 18ans) je regrette énormément ça parce que j’ai raté de super moments et cela m’écœure presque. Je voulais savoir si c’était normal ça? et m’a répété plusieurs que j’étais une fille indigne, tout ça juste parce que je demandais à sortir tellement que je me sens coupable et honteuse presque de demander à sortir maintenant si bien que je ne demande de moins à moins parce je sais que ça va la faire chier, qu’elle va me dire non j’ai préparé le repas tu sors pas demain soir (c’est normal ça aussi?) enfin bref j’en passe parce que pour l’instant j’en ai pas d’autre à l’esprit..
Merci beaucoup et excusez moi de tous ses messages.
Amicalement, Anne.
Bonjour,
je te comprend tt à fait étant donné que j’ai vécue la même chose avec ma mère, elle m’a d’ailleurs mise à la porte du jour au lendemain et maintenant elle dit que c’est moi qui suis partie. elle me compare toujours à ses nièces qui sont mieux que moi alors que moi je ne suis qu’une P***. Cela fait maintenant 1 an qu’elle m’a mise à la porte comme elle l’avait déjà fait avec mon père 5 ans avant. Aujourd’hui elle me harcèle quotidiennement environ 25 message par nuit et quand je ne répond pas ou que mon répondeur est saturé elle vient chez moi pour m’insulter. elle appelle aussi toutes mes amies pour leur parler de moi et me dévaloriser au près d’elle. Je ne sais plus quoi faire elle fait le vide autour de moi même maintenant qu’elle m’a mise à la porte, j’ai l’impression que cela ne s’arrangera jamais. Je te comprend et je sais aussi que c’est difficile quand c’est son propre parent qui a ce comportement là, la plus part des gens n’arrivent pas à le comprendre car ils ont des parents aimants.
Bonjour lutgen,
J’ai l’impression que c’est un peu différent quand même vu que toi elle t’a ouvertement reniée et a eu des gestes concret vu qu’elle t’a mise à la porte (a t elle alors invoqué une raison?) moi c’est plus dans l’insinuation et contrairement à toi elle ne le crie pas haut et fort.. pratiquement personne n’est capable de voir ça .. tu as cette chance dans le sens où grâce à cette sorte de « franchise » (le mot est fort certes) ça te permet de ne pas passer pr une folle auprès des autres.. enfin je pense mais peut être que je me trompe.. franchement je ne sais pas ce qui est le pire… ne tkt pas je te comprends aussi en ce qui des comparaisons j’ai droit aux même comparaisons mais par rapport à ma petite soeur: j’ai eu droit à des « j’espère que tu ne deviendras pas comme elle hein »s’adressant à ma sœur « elle est conne » « je m’en fou je miserais sur un autre cheval » oui elle emploie le mot « elle » pour parler de moi alors que j’étais juste à côté. Comme si je n’existais pas .. d’ailleurs j’ai souvent eu ce genre de réflexion « tu nous déçois » « t’es une fille indigne »…j’en passe … même si elles ne sont pas fréquentes ce genre de paroles reste .. et rien ne peut les effacer…
Ton père ne peut il pas réagir face à ça? (ce n’est pas un reproche c’est pr savoir) tu pourrais appeler la police carrément dans ton cas parce que là t’as qd même de sacré preuves de harcèlement. t’es indépendante financièrement? car si oui tu pourrais changer de vie tout recommencer mais ailleurs loin.. très très loin d’elle…
As tu aussi ce sentiment horrible d’être une pauvre m****? je l’ai constamment et il ne me quitte pas…en fait elle me dévalorise souvent et voit uniquement les mauvais cotés de ce que je fais mais tu vois c’est pas quotidien mais le problème c’est que moi ça a des impacts sur ma vie quotidienne des fois j’angoisse à mort je ne sais pas pourquoi jai aussi très souvent des montés de stress sans te parler du manque de confiance en moi la confiance est réduite à néant chez moi, pourtant même si ses réflexions ne sont pas quotidiennes dans ma tête elles le sont comme si finalement je continuais le travail à sa place, Tu vois ce que je veux dire? je continue à me sentir nulle et bonne à rien Même qd elle ne me le répète pas j’en suis consciente mais je n’arrive pas à changer comme si tout était indépendant de ma volonté finalement. j’ai trouvé un travail à tps partiel dernièrement (le samedi et le dimanche) mais je me sens inutile et je me demande comment ces gens arrivent à me garder pourquoi il ne vire pas tellement je me sens nulle dans ce que je fais je culpabilise d’avoir un salaire, je me dis qu’ils me payent pour rien qu’ils perdent leur argent… c’est grave qd même mais comment veux tu avoir une once de confiance en toi quand personne n’en a jamais eu je ne sais pas ce que c’est la confiance, je connais uniquement le mot… j’ai l’impression de n’être jamais à la hauteur de rien, des fois qd quelqu »un me dit que ce que je fais est bien j’ai presque l’impression qu’il ment ou qu’il se force!..
et dire que d’habitude j’aurais écris ça sur une feuille de papier… heureusement que j’ai trouvé ce site c’est un bon défouloir qd même!
Aussi j’ai super peur de devenir comme elle plus tard je sais que je ferais tout contre mais qd tu vois comment un PN nait (cad les conditions qui font qu’il devient comme cela) ben tu te rends compte que finalement elles sont très proches de notre vie le PN a un sérieux manque de confiance en soi (comme nous) et donc tout ce que ça entraine trouble personnalité, défaut de sentiments….au final si tu regardes bien les enfants de pervers narcissiques ont plus que de très chances ou dispositions à devenir comme eux tout simplement parce quils n’ont eu aucun autre modèle normal, eton sait très bien que l’homme marche par mimétisme il reproduit une fois adulte ce qu’il a appris ce qui est logique même si il y a des différences, par exemple ma mère m’a carrément conditionnée à être maniaque car si quelque chose trainaient ou si il y avait un truc de travers et de non perpendiculaire au mur on était « mort » !!! donc du coup j’ai appris pour ma « survis » à ce que tout soit aligné parfait.. trop parfait… du coup j’ai constamment ces réflexes.. et qi je n’avais pas eu une mère comme ça peut être que je n’agirais pas ainsi ou que je serais bordélique… en fait je rend compte qu’elle a carrément supprimer ou annuler toute personnalité en moi vu que j’agis uniquement dans un but et non comme je l’entend mais comment apprendre à prendre une décision ou faire quelque chose par soi même après avoir vécu ça???? c’est quasiment impossible …
Dit moi si y’a un truc que tu n’as pas compris parce que j’explique tellement mal…
Bonne soirée.
Bien Cordialement, Anne.
Tiens le coup !!!!
Hier je passe dans l’escalier je la croise, elle monte et dit « putain qu’elle est chiiiiante » j’ai pas compris, c’est cool de se recevoir des insultes injustifiées à longueur de temps ça donne bien confiance en sois et puis c’est une super belle marque d’éducation. *ironique*
Comment s’en sortir?????
Bonjour,
Je me demande souvent ce qui me fait avancé dans ma vie, parce qu’on dirait pas mais même vivre est devenu un combat pour moi, car logiquement ce qui doit nous faire avancé ce sont les autres personnes, ses parents, sa famille qui sont censés nous soutenir, nous aider, nous apprendre ou simplement avoir confiance en nous… mais moi j’ai aucune sécurité, chaque jour je saute dans le vide sans parachute, si j’ai un imprévu je devrais le gérer seule, si je me retrouve dans la merde, je devrais gérer seule aussi… et ça c’est super dur et fatigant
Je me demande si il’y a un moyen pr trouver sa confiance en soi quand personne n’a jamais été là pr le faire? ou plutôt qd quelqu’un a toujours été là pr te descendre plus bas que terre! je ne sais pas…
La haine prend tellement une place importante en moi qui m’est pratiquement impossible d’avoir d’autres sentiments envers quelqu’un d’autre, je suis complètement dénuée de sentiments, incapable d’aimer, je peux m’en foutre complètement du mal que je fais aux autres (sentimentalement) et le pire dans tout ça c’est que ça ne m’affecte pas plus que ça!!! ce qui est logique je peux juste me rendre compte de ce qui se passe, comme un spectateur inactif, comme toujours.. à part cette haine qui grandi en moi, la seule chose que j’ai connu c’est prendre sur moi mais des fois c’est difficile, si bien que le jour ou je ne vais plus pouvoir? que se passera t-il? je vais exploser? tuer quelqu’un? me tuer? devenir folle? et si il n’y avait pas de limites à ça si on pouvait prendre sur nous indéfiniment? comme si la « mémoire de haine » était effacée à chaque fois pourtant je me rappelle combien c’est dur de prendre sur soi tout le temps je me rappelle que je lui en veux plus qu’énormément! je pense que prendre sur soi amène à se suicider mais à petit feu, on se détruit intérieurement, autodestruction irréversible…
J’en ai marre d’être stressée juste à l’idée de vivre là où je vis.. des fois j’ai une lueur d’espoir je me dis qu’elle a changé mais le naturel revient très très vite et mes espoirs s’envolent…
J’en ai marre du non respect ambiant on doit manger en 30 seconde chrono et se bousiller l’estomac, se lever, se laver, aller au toilette, dormir, respirer!!!
Quand elle veut (plage horaire à respecter) à l’heure qu’elle veut pour ne pas la perturber, il faut tout dire avec des pincettes car un moindre rictus peut être déformé, amplifié et répété ce qui peut vite dégénéré en affaire d’état dont elle sera irréfutablement LA malheureuse coupable ou où tu seras définitivement LE bourreau..
Mon père dans tout ça? Il subit sans rien dire et se sentant aussi coupable, tellement occupé par ces histoires qu’il sait à peine si l’on existe, je suis désespérément seule j’ai envie de pleurer à chaque instant de ma vie, je me retiens encore et encore mais jusqu’à quand sera t-il possible?
Les pires choses se sont ses jérémiades incessantes quand elle détecte une faille, LA faille ou elle pourra nous reprocher quelque chose, nous rendre coupable à tout prix bien insister pour écarter la plaie fraichement ouverte et se rendre en profondeur pour déchiqueter les moindres morceaux de chair qui pourrait encore nous faire souffrir… la poésie n’ayant jamais rien rendu compréhensif je m’explique : Je veux dire par exemple (ancien exemple que j’ai entièrement noté dans mon journal de A à Z comme tout d’ailleurs pour ne rien oublier) on est début juillet 2006 je rentre d’un cours de conduite avec un « nouvel emploi du temps de conduite » fait par la monitrice pour le 1 aout 2006 je me suis rendue compte en rentrant chez moi qu’au jour de l’heure de conduite d’aout j’avais rdv chez le kiné, il suffisait que je téléphone à l’autoécole pour juste reporter mon cours de conduite (puisque un cours reporter ou annuler plus de 48h à l’avance n’est pas décompté ce qui était largement le cas!!!!!) seulement ça ne s’est pas passé comme prévu vu que j’ai eu le malheur de dire « ah mince j’ai mon kiné ce jour là! »…. là je me suis pris des « elle est fautive » « franchement t’aurais pu connaitre ton emploi du temps », « c’est ta faute » (ce que je n’ai pas nier) « ça me met dans la merde maintenant hein » « t’es vraiment con on se demande quel age t’as!!!!! » elle a dû je pense sans exagérer parler dessus une bonne heure puis appeler l’autoécole pr reporter mon rdv et encore parlementer dessus pendant une bonne heure et demie (je n’exagère rien) si bien que me sentant tellement coupable d’avoir commis une faute des plus grave que je n’ai pas diner !!! elle a ensuite dit le comble « j’ai réglé le problème et en plus on me traite de conne!!!! » (oui oui je ne déforme pas, si elle prend ses insultes pour elle-même, je ne peux plus rien n’y faire) et le pire après pendant la soirée elle répète et déforme les faits pendant 10000000ans pour bien mettre dans SON contexte l’histoire et bien se faire passer pour une sainte victime aux yeux des témoins qui en ont quand même ras le cul qu’elle radote la même chose en criant … et après vas y qu’elle a rajouté « je commence à en avoir vraiment marre d’elle » c’est carrément abusé vu qu’au départ il n’y avait pas à avoir de coupable ou non coupable suffisait de tell à l’agence pour reporter et le problème était régler mais qand on est quelqu’un de malsain cela ne se passe jamais normalement et je vous dit c’est comme ça à chaque fois on se retrouve dans un complot dont on ne connait rien mais dont on est censé être l’auteur! de quoi devenir complètement dingue!!!!!
https://manipulateurs.wordpress.com/2010/05/16/demande-de-temoignages-urgent/
Temps en temps je vais fouiller mes archives et je retrouve des chose intéressantes comme un jour de cet été de 2007, ma famille et moi mangions sous un arbre dans notre jardin, ma soeur avait pr charge de nettoyer la table à la fin elle l’a fait mais avec une serviette pourrie qui servait d’essuie main et d’essuie « eau qui tombe des pots de fleurs » à la place de sopalins… résultats??? Punie de sortie moi et ma soeur (??????rapport cause/conséquence???!!!!!) (je devais voir des amies au parc d’à coté dans l’après midi) et après on se demande pq je suis dénuée de logique dans ma vie actuelle …
tiens bon …. tu es TRES lucide sur ta situation. J’ai eu la même mer(d)e à la maison et je me suis enfuie très jeune. On ne reproduit pas quand on est conscient : on souffre, c’est clair, puis un jour on arrivé à couper les ponts. Je suis maman à mon tour, humaine, avec des failles, c’est certain, mais je n’ai rien à voir avec ce ventre qui m’a mise au monde.
Amicalement 🙂
Bonjour,
Quelle est ton histoire? Que faisait ta mère exactement pr te « blesser » même si c’est parfois inconscient?
Oui en effet je pense que je ne reproduirais jamais ce que j’ai vécu, même si je suis nerveusement épuisé (le mot est faible) à force d’encaisser ce que je ne pourrais plus jamais ressortir de moi car c’est impossible d’oublier ou même de faire partir cette haine, cette rancune qu’il y a en moi.
Je pense pas qu’on arrive totalement à couper les ponts car justement elle fait naitre en nous un sentiment d’accoutumance, de dépendance auquel on ne peut plus se séparer ; qd elle ns dit « qu’est ce que vous feriez sans moi », ou nous fait comprendre qu’on fait très mal des choses futiles genre ranger notre serviette sur l’étendoir comme s’il fallait un bac rien que pr ça et que c’était elle la plus qualifier et apte à ce travail et nous nous sommes des empotés de 1ère catégories.
Félicitation pr ton bébé il en a de la chance.
Amicalement.
A force d’entendre des choses sur nous et de voir des gestes voulant représenter le mépris que l’on nous porte… on se forge une carapace imperméable à tout sentiments existants.. c’est dommage, mais c’est une réaction consécutive pr se protéger et continuer à exister… parce que exister dans une vie où personne ne se préoccupe de votre bien être c’est plus que difficile si on l’on est un/e sentimental/e..
Mon manque de confiance se retrouve de partout dans ma vie quotidienne, j’ai tellement l’impression d’être une merde et une bonne à rien que je réagis en fonction de ce que je pense de moi càd comme une merde… qd j’observe les gens j’ai l’impression qu’ils ne se posent pas autant de questions leurs attitudes paraissent naturels tandis que moi je suis tellement mal ds ma peau que tout ce que je fais est voué à l’échec.. j’aimerais être normale !!!
Le truc que personne comprend c’est que devant tlm elle dit « t’as vu jfais bcp de choses pr elle » mais le truc que personne ne voit c’est que c’est chose en réalité elle ne les fait pas pr moi mais pr elle même! pr se prouver qu’elle est indispensable à nos yeux et pr ns reprocher après ‘t’as vu tout ce que je fais pr toi? ».. mon dieu qu’est ce qui faut pas entendre des fois 🙂
Après il suffit que quelqu’un soit gentil avec moi (ce dont je n’ai pas l’habitude) pr croire que cette personne est merveilleuse et s’en faire limite une idole et après si cette personne a par la suite un geste ou une parole évidemment moins adaptée à l’image idyllique que l’on venait de s’en faire tout s’écroule autour de moi comme si une fois de plus j’avais été naïve et bernée par une confiance trop vite accordée.. voilà comment se sont finis toutes mes histoires de cœur non réciproque malheureusement..
Le comble, du comble, du comble.. ce samedi 14 août.. au moins avec des personnes comme ça on ne s’ennuie jamais !
C’est en vrac parce qu’il y a tellement de choses ! :
Ma mère commence à me reprocher des choses (jusque là rien d’anormal ^^).. puis peu peu elle me crie dessus en me reprochant les mêmes choses) elle hausse bien la voie .. et au moment exact pile à la seconde près ou mon père vient voir ce qui se passe elle se met à pleurer !!! (c’est là ou tu te dis « ah ouais qd même elle ose pleurer pr faire style regarde tout le mal qu’elle me fait ») ensuite vient une succession de reproches genre « ton couple est merdique » donc jlui répond « le tien aussi! » elle réplique, en regardant mon père, « t’as vu le non respect qu’elle a pr moi? » (moi dans ma tête j’ai hésité entre le ridicule ou la gravité de la situation !)
après « toutes les personnes que je connais sont plus sympas que toi » (je ne cite pas les noms balancés mais y’en a eu 3) « franchement comparer à eux tu es une porte de prison! » « tu me déçois » « tu es décevante » (ouiii qu’est ce que j’adore recevoir des insultes injustifiées et complètement hors contexte je vous jure que j’ai cherché qd même à trouver un lien entre tout ce qu’elle disait ^^) après l’irrémédiable reproche fétiche « ta sœur est bcp que mieux que toi franchemt y’a pas photos elle est mieux »
puis « je veux que tu quittes la maison tu arrêtes tes études (là juste lol parce que c’est pas elle qui paye mais malheureusement elle qui décide:!) je ne veux plus de toi ici !!! tu te trouves du travail et arrête tes études cette année! » jlui répond « ben ok.. » (what else?) elle me dit (comme quoi, qd y’en a plus, y’en a encore!) « toutes façons t’es pas douée tu seras même pas fichu de trouver du travail tu es incapable! » alors que je reprécise que je travaille depuis début juillet et qu’elle est mère au foyer depuis le début de sa vie qd même! « tu es le diable ici! » « tu mets tlm mal à l’aise! »
… Le pire c’est qd lisant ça la plupart (totalité) des gens se disent mais elle doit être infernale cette fille, mais en fait non à la base javais rien fait rien demandé !!!! no comment.. abusé.. après évidemment jsuis partie de chez moi pr le reste du wkd.. en rentrant tt à lheure, japprends (par ma seule complice que j’ai chez moi) quelle e tout réarrangé à sa sauce de façon à être l’unique, principale, malheureuse et pauvre victime !
voilà le résumé de mon wkd plus que merdique.. dans ma vie plus que pourrie.. et après je suis sencée devenir normale et adulte ..
Je voulais vous préciser, je ne sais pas si cela a un rapport mais j’ai d’énormes soucis affectifs, je donne par exemple tout l’amour du monde à mon copain, mais vraiment, il a tout mon amour je fais tout pour lui je me donne vraiment à fond dans mes relations, au final tout mon amour lui ai consacré, destiné, puisque je peux le donner à personne d’autre (surtout pas à ma mère! ^^) et ça me pose un soucis parce que c’est paradoxale je lui donne mon amour et j’attends rien en retour (par habitude par rapport à une certaine relation vous pouvez deviner laquelle) mais en même temps je me sens incroyablement frustrée parce qu’en retour je ne peux forcément pas recevoir tout ce que je donne je trouve ça logique vu que chez mon copain ses parts d’amour sont également distribuées, il est équilibré tandis que moi jsuis complètement perturbée, donc je ne peux pas lui en vouloir. Mais cette sensation de tout donner et de moins recevoir, tout en sachant que je n’attends rien en retour, est vraiment perturbante je ne sais pas si vous voyez ce que je veut dire?
Cordialement
Avec ma sœur on en parle bcp, et cela nous permet d’avoir un champ de comparaison plus élargit par exemple elle me dit ce que ces copines ont le droit de faire à son âge (elle a 6ans de moins).. bref on se raconte tout !
Mais le problème c’est que ma mère préfère ma sœur (à cause de son histoire personnelle (à ma mère) qui pour moi n’excuse en rien ce qu’elle fait), donc ma sœur subit les conséquences mais bcp plus atténuées par rapport à moi, donc elle comprend, mais subit moins de choses, moins de réprimandes, moins de rabaissements..
J’ai toujours pris l’habitude de tout noter comme un signe d’auto-défense pour me dire que je ne devais jamais oublier, et surtout pr me rappeler de chaque détail parce que des mois après ma mère est capable de ressortir l’histoire avec sa version personnelle spécialement déformée et inventée tandis que MOI, j’ai LA vrai version, donc cela me permet de voir à quel point elle en rajoute et elle invente, et c’est parfois pas très beau !
J’ai tellement de choses à raconter que je ne sais pas par ou commencer!
Depuis petite j’ai appris que s’il fallait être heureux il fallait être caché, que toutes formes de bonheur est considérées comme malsain, je prends un exemple très concret :
Qd j’étais au lycée (=17ans) avec ma classe (on s’entendait super bien et c’était pr bcp des amis d’enfance donc que mes parents connaissaient très bien) nous adorions faire des soirées plages l’été c’est à dire se retrouver entre amis sur la plage le soir (jusqu’à 22h30 voire 23h très grand maximum : parce que j’avais pas doit plus tard, j’habite pas loin et c’est les parents de meilleure amie qui auraient fait les trajets, ma mère ne risque pas de me rendre un service) pour manger une pizza et écouter certains faire de la guitare ! et ma mère m’a toujours interdis d’aller à ces soirées plages (raison citée l’époque et encore maintenant : « » » »Non ce n’est pas un endroit pr aller à la plage le soir » » » ») alors que je tiens à préciser évidemment que c’était un soir ou le lendemain je n’avais pas cours, que la plage est éclairée et il y a des animations tout le long (je veux dire ce n’est pas un endroit perdu) il y a des habitations autour, les parents d’une copine qui habitent à 200m de là et que j’ai fait un bac S donc mes amis n’étaient pas complètement tarés! et ma mère m’a toujours interdis d’aller à ces soirées plages, si bien que pr finir par y aller j’ai du mentir ! (genre je vais dormir chez la fameuse copine d’à coté) et là donc j’ai pu constater que ces soirées plages n’avaient rien de malsains et au contraire on s’y amusait énormément ! Au final (parce que je n’aime pas mentir non plus toutes les 5min) j’ai du aller à 3 ou 4 de ses soirées plages très grand maximum et en toute illégalité! est ce normal de mentir pr pouvoir passer du bon temps? surtout que j’étais après obligé d’expliquer aux gens pq ma mère ne voulait pas que jy aille et pq eux même il fallait qu’ils mentent (chose qu’ils n’ont d’ailleurs jamais comprise) une fois j’ai essayé je me suis dis ça y’est mes parents sont peut être plus compréhensifs et je leur ai demandé si je pouvais aller à une de ces soirées plages…il s’en ai suivis une « réponse négative » et je suis arriver le lundi en cours tlm parlait de cette soirée plage et de la danse que les chansons des guitaristes et moi j’étais là exclu à réaliser que pr avoir ma part de bonheur je devrais jamais dire la vérité sur mes activités. J’en garde une très grande frustration, car j’ai pu effleurer ce plaisir des soirées plages en y participant rarement, mais je sais que j’ai raté bcp de choses bcp de joie de passer du temps avec mes amies, ça a été comme cela pr tout, ma jeunesse a été complètement gâchée par toutes ces interdictions complètement injustifiées, s’il y avait eu une raison valable j’aurais compris mais là c’était vraiment juste de l’abus de pouvoir rien de plus.
Et j’ai de nombreux exemples encore l’année dernière je suis rentrée un wkd chez moi comme tout les wkd (je fais mes études pas loin) et le samedi matin je demande (oui j’ai encore demandé à 20ans pr sortir!) à ma mère « je peux aller manger avec ma meilleure amie puis aller au ciné à 500m de chez moi ce soir? elle m’accompagne et me ramène » et là la réponse fût à son ‘habitude complètement « débile » : « non j’ai fait à manger ce soir tu sors pas » ???????????????? Donc je ne suis pas sortie! Mais j’ai pas compris pr autant!
Maintenant qd je sors la semaine (et que je suis à mon appart pas loin), non seulement je ne leur dit pas mais en plus je me sens énormément coupable d’avoir ces moments de bonheur, je me dis c’est pas normal de vivre comme ça, (mais pas par rapport au fait que je ne leur dise pas, c’est par rapport au fait que je prenne du bon temps!) alors que je ne fais rien de mal, et que mes amies ne se posent pas autant de questions!
Il n’y a jamais eu de place pr le bonheur dans cette maison, sauf peut être au bonheur programmé, là encore volontairement de sa part pr ne pas nous laisser une moindre possibilité de choix dans notre vie, qd j’étais au collège ou petite deux ou maximum trois fois pdt les vacances d’été, elle nous disait « tu veux inviter une copine aujourd’hui pr qu’elle vienne se baigner à la maison » et là c’était soit on saisissait cette chance et on disait oui je veux soit ça ne se renouvellerait pas de si tôt parce que Madame ne serait pas disponible à ce moment (elle est mère au foyer qd même, et n’a aucune activité bénévole!)
Dans la vie quotidienne, les remarques sont plus vicieuses par contre : « vous faites jamais rien dans cette maison ! » « j’en ai marre de vous » « j’en ai ma claque! » « vous êtes pas débrouillard! » « vous savez jamais rien faire! » « vous êtes vraiment con! » ……………………………………………. Alors que sans rien exagérer dans cette prison j’ai toujours tout fait sans rechigner et sans trainer depuis toute petite! mon lit, ranger la salle de bain après m’être laver, mettre la table, faire le lave vaisselle, la machine à laver, plier le linge,faire réchauffer les plats pr manger, aider pr faire les courses (plus une obligation car il fallait obligatoirement qu’on y aille!)…………….. je vous jure que je laisse toujours tout impeccable mais vraiment impeccable vous seriez d’ailleurs étonné de voir à quel point ça l’est car même moi des fois ça me fait peur à quel point c’est poussé! tout est toujours très bien ordonné bien rangé pire qu’un camp militaire ou qu’un hôpital, nous avons toujours appris à nous tenir à carreau sans un seul écart, parce que l’on a toujours cru naïvement que cela nous permettrai d’être plus libre plus indépendant, en nous voyant responsable ainsi, d’obtenir plus de liberté, mais rien n’y a jamais fait à mon grand regret de tous ses efforts vains !! … car en retour ce que nous avons eu a toujours été de la merde (excusée mes insultes) et un manque de confiance de sa part, comment avoir confiance en soi qd personne à la base n’a confiance en vous? c’est impossible!
Non seulement nous avons toujours était volontaire et dispo POUR TOUT! mais en plus il faut respecter certaines réglementations que je n’ai jamais comprises: par exemple se laver dans une plage horaire comprise entre 16h et 18h30 après ou avant c’est pas possible! et surtout si on avait le malheur de se laver après on nous le faisait bien comprendre qu’on faisait chier! et ça c’est le pire de tout: respecter des choses non pas parce que c’est volontaire de notre part mais parce que nous savons que si on ne le fait pas on va se faire trainer dans la boue! on doit manger à une heure précise exacte et à la seconde ou elle l’aura décidé ! par exemple le soir il est 18h55 je descend mettre la table je m’entends dire « ohhhh non on mange pas desuite hein on mange pas desuite (signe d’insistance) ohhh lalala vous me faites chier pas dessuuuuuuuuuuuuuiiiite laissez moi tranquille 5sec! » je remonte sans avoir mis la table et à 18h59 elle nous appelle « venez mettre la table hein faut tout vous dire, franchement vous faite jamais rien! c’est l’heure ou on mange et vous êtes pas là »
Si j’ai le malheur d’affirmer un » choix » je suis complètement méprisée, je vous parlais de l’histoire des crêpes hier, aujourd’hui je lui ai dit « non je veux faire des crêpes à la place d’un roulé » (oui toutes ces histoires pr ça mais c’est une lutte de chaque instant!), elle a fermé le porte de ma chambre et est en train de crier « putain qu’est ce qu’elle me fait chier franchement » alors je ne vois pas ce que j’ai fait de mal? j’en ai marre de cette situation de merde! après elle rajoute : « très bien tu veux faire des crêpes mais tu les fait pas chez moi je veux pas d’odeur de crêpes dans ma cuisine! » « tu t’en va tu vas les faire ailleurs! » résultat je vais devoir aller faire des crêpes seule chez mon copain..
Après elle vient me voir à l’instant et me dis (je vous dis de suite cela n’a aucun rapport) « ne perds pas de vue que si un jour ta relation ne marche plus je serais la seule personne vers qui tu pourras te tourner hein n’oublies pas ça alors ménages nous! » Là je pense que l’on a atteint le summum! Parce que dans ma courte vie je n’ai eu que deux grandes relations amoureuses sérieuses celle d’avant et celle que jsuis en train de vivre et au moment ou j’ai rompu de mon ex il y’a qques mois déjà, non seulement elle a été au courant volontairement de ma part 4mois après (moins elle est dans ma vie mieux je me porte) mais en plus mdrr je sais pas où il était son soutien mais je l’ai pas vu! et en plus si y’a bien une personne vers qui je ne me tournerais jamais si j’ai un soucis, même le plus grave qu’il soit c’est bien elle! et elle n’a pas me soutenir au moment ou j’ai rompu parce que j’arrive tellement bien à cacher mes sentiments (des années d’expérience!) que c’est passé comme une lettre à la poste!
Toute façon elle a toujours douté des mes capacités, n’a jamais eu confiance en moi et à tout fait pr me persuader que j’étais incapable de faire qqchose « t’es sûre que tu vas y arriver! tu t’en sens de faire ça? » mais vraiment pr des trucs complètement stupide genre conduire jusqu’au rdv chez mon docteur à 5km de là! c’est exaspérant! (j’ai le permis depuis 2ans et demis et qd j’ai passé le permis j’avais déjà conduit plus de 6000km dans toute les situations!)
A son plus grand désespoir, j’ai tout le temps, malheureusement pr elle (et heureusement pr moi!) tout réussi du premier coup et elle n’a jamais pu appliquer sa fameuse réprimande de « je te l’avais dit hein, t’as vu J’AVAIS RAISON comme d’habitude, t’es incapable de faire ça t’es une moins que rien! » mais je reste sur mes gardes parce que malheureusement l’erreur est humaine et le jour ou il va y avoir une faille dans ma vie (genre je vais rater un de mes exams ou avoir un accident même s’il est léger…) là j’en suis certaine elle ne me loupera pas!
Au lieu d’être un parent normal et d’encourager ses enfants à faire des choses et à avoir confiance en eux « vas y mon fils fonces, tu vas y arriver » et que même si c’est un échec c’est pas grave la vie continue tu le repassera! c’est pas grave un accident du moment que tu sois en vie et en bonne santé! c’est pas grave pr ta relation je suis là pr toi ne tkt pas tu retrouveras vite qqun t’es la plus belle! … je touche du bois pour l’instant, mais je reste tout le temps en stress de faire le moindre faux pas (car j’en ai fait des petits (cf anecdotes écrites sur le site cité plus bas) et on ne m’a pas raté alors que c’était injustifié)
Stress et anxiété permanents de rater mes études même si j’ai déjà un diplôme bac +2, d’avoir un accident (dans le quelle d’ailleurs je préfèrerais mourir que devoir subir après les réflexions pr me dire que c’est ma faute même si ce n’est pas le cas et pr voir la confiance que l’on me porte être encore moins importante (si elle peut l’être?)) Cela me fou des poussées d’angoisse que vous ne pouvez pas imaginer, car je sais que je ne serais jamais à la hauteur de ce qu’elle attend de moi, personne de peut être à la hauteur même l’être le plus parfait qu’il soit! pour ces personnes là on reste des grosses merdes qui ne servent à rien à part assouvir leur besoin malsain de pouvoir seul but de leur existence.
C’est dommage parce que moi j’aurais aimé avoir un pilier et savoir que s’il m’arrive qqchose je puisse compter sur quelqu’un mais c’est comme ça je vis dans l’insécurité je m’y suis faite qd j’ai un pb je me démerde et je m’en sors seule et encore plus forte qu’avant, même si j’ai toujours un doute au fond de moi, un manque extrême de confiance en moi, est ce que je mérite le bonheur? est ce que je suis à la hauteur d’être aimée par quelqu’un? est ce que je serais à la hauteur de mon travail? (oui même avec un diplôme en poche je doute de mes capacités, c’est là que l’on voit le désastre et le ravage que cette relation a eu sur ma vie!) est ce que chaque mois je mérite d’avoir un salaire? (j’ai travaillé plusieurs fois et je me suis posée cette question, est ce que je méritais ce salaire? est ce que je méritais même que l’on me paye? je suis trop nulle pr être payée! je sais que c’est grave de penser cela de soi, d’avoir si peu d’estime pr sois, mais je ne peux pas m’empêcher!)
bonsoir à tous
Il a invité nos trois enfants, ainsi que ses frères et soeurs, neveus et nièce à manger chez sa nouvelle compagne, dimanche.
mes deux grands n’y vont pas.
pourquoi ça me fait si mal et ça me fait pleurer???
Je sais que c’est un pourri et je suis consciente de ce qu’il m’a fait.
j’aurais pu ne pas le savoir, mais il a fait en sorte que je le sache, en invitant les enfants, tout en sachant parfaitement
qu’ils refuseraient son invitation, mais qu’ils me le diraient..
j’ai coupé les ponts avec lui et sa famille pour ne plus qu’il m’atteigne, mais peut être
que morte et enterrée, j’aurais enfin la paix, et plus cette souffrance..
il y a des jours,ou mes rêves d’enlisements reviennent, mais il appuie sur ma tête..
je suis fatiguée et résignée..
Bonsoir Louise,
Je vous souhaite courage pour continuer votre reconstruction. Oui c’est long, oui c’est difficile, oui on se reprend des claques qui nous mettent plus bas que terre…
Mais nous tiendrons en ayant confiance en l’avenir et en la vie.
Je vous soutiens du fond de mon coeur qui est comme le vôtre, et comme celui de toutes les victimes qui témoignent ici: TRES BON ET TRES GRAND !
Amicalement,
Louise, pour lui, c’est la seule façon de vous atteindre, et ça marche. Il arrivera un jour où ses agissements n’auront plus prise sur vous. Il pourra faire et dire n’importe quoi, ça n’aura plus aucune importance pour vous. Il ne cessera pas de faire et dire des choses pour vous toucher, vous blesser, vous faire du mal, c’est son leit-motiv, c’est son essence de vie. Il ne cherche qu’à vous détruire, à vous réduire à néant. Tant que ça fonctionne, il continue. J’ai mis du temps à comprendre que j’étais sa seule source d’intérêt, qu’ainsi, il pouvait vivre « normalement » avec les autres. Tant que je suis dans sa ligne de mire, il est heureux, épanoui. La seule chose qu’on puisse changer et sur laquelle il faut travailler, c’est l’impact que cela a sur nous. Car lui, on ne le change PAS ! Personne ne peut vous dire qu’il cessera un jour. Par contre, vous vous pouvez changer et passer à autre chose. Je ne dis pas que c’est facile, c’est extrêmement difficile, car il vous a laissée à terre, mais c’est possible, doucement, lentement, pas après pas, vous allez vous refaire une vie. Nourrissez-vous des bonnes choses qui vous entourent, concentrez-vous sur tout ce qui est positif dans votre vie. Et peu à peu, vous verrez, vous ne verrez plus que ça et ce qu’il fait ou dit aura de moins en moins d’importance. Quitter un PN ne veut pas dire qu’on soit sorti de son emprise, c’est là le travail le plus important. Mais quand vous serez prête à cela, quelqu’un apparaîtra dans votre vie pour vous aider à vivre autre chose. Je vous souhaite une belle vie car elle existe. Amicalement.
Des commentaires les uns plus terribles que les autres. Je n »ai plus de mots ces derniers temps pour réagir. Tout se bouscule. Je suis tellement écoeurée et en colère contre lui, contre moi, contre ceux dont vous parler tous ici. Il me met encore la tête sous l’eau et me regarde me noyer, du moins c’est ce qu’il croit. C’est vrai, ça me fait encore du mal mais je ne dis rien, j’assure toujours mes arrières, non je ne me noie pas comme il l’entendait. Je me fais pitié encore parfois c’est vrai, mais lui aussi me fait pitié encore plus. Lui et sa folle de mère qui lui sert de femme et de bonne à tout faire. Aujourd’hui c’est ma colère qui parle, rien de constructif finalement pour le blog, mais j’en avais besoin. Tout cestémoignages me donnent donnent la nausée, de voir à quels points ils peuvent être aussi immondes. Ils n’ont que du moisi à la place du coeur. Thérèse, j’ai vécu la même chose quant à la nourriture. Je n’ai jamais rien pu avaler sans avoir un petit commentaire bien salé en accompagnement. Tout le monde me disait que j’étais trop maigre, lui me disait que c’étaient que des femmes jalouses de moi, alors que les hommes me faisaient le même commentaire. Regarde celle là comme elle est grosse, attention c’est ce qui risque de t’arriver si tu continues d' »avaler ». Je mesure à peine plus de 1m60 pour 50 kilos (jamais dépassés!!!) Me rendre bien laide, de l’intérieur comme de l’extérieur pour être sûr de me réduire à néant…? Geneviève, je relis votre commentaire sur vos grossesses et j’ai envie de crier. Il m’a fait avorter il y a longtemps et m’a laissé toute seule dans cette épreuve. Aucun geste aucune parole d’accompagnement. Je n’ai jamais pu parler de cet évènement, jamais!!! Pleurer encore moins, ça l’agaçait!!! Cela n’a jamais existé pour lui et ma souffrance bien sûr encore moins.
bonjour à tous
Chère xxxbxxx
il ne m’a jamais fait de remarque quant à mon physique, en revanche,
sa soeur et sa mère ne se gênaient pas pour me dire que j’étais trop
maigre à l’époque de mes 20 ans(1m57 pour 42 kgs).
il ne les a jamais remises à leur place. je sais pas, il aurait pû leur dire qu’il me trouvait très bien comme j’étais, au moins elle auraient cessé leurs remarques désagréables..
De toutes les façons,avant que je prenne un amant, il ne me faisait aucun
compliment sur mon physique..
il y a dix,je me suis retrouvée enceinte à 42 ans. Ce fut un choc pour tous les deux , car je n’avais plus de contraception depuis une dizaine d’années.. comme il me faisait très peu l’amour(à peu près tous les 3 ou 4 mois),je ne pensais pas que celui puisse arriver.
c’était sans compter sur la nature!!!
le jour ou j’ai fait le test de grossesse, j’ai pleurer toute la journée
et pour cause..
nôtre premier enfant était un accident, dèjà, le deuxième , il n’en voulait pas. Il me l’a fait en me disant ceci » je te le fais , mais tu te débrouilles avec, je veux pas en entendre parler ».
ALORS un troisième!!!
Quelques semaines avant, j’avais menacé de le quitter, car il oubliat
de faire son « devoir conjugal » depuis des mois.. Je doutais depuis longtemps de ses sentiments, mais là, je n’en pouvais plus du manque d’amour, de chaleur humaine, d’attentions et de câlins tout simplement.
enfin! bref! la mort dans l’âme « on » a décidé de l’avortement et « on » a fait toutes les démarches.
je me souviens d’une chose, le jour ou l’on s’est rendus au centre d’IVG,
j’étais blanche comme un cachet d’aspirine.
et soudain, une semaine avant l’IVG, il a décidé de le garder..
je pensais de cette manière qu’il ne me le reprocherait jamais puisque c’est lui qui avait eu le dernier mot.
je pensais qu’il l’avait fait par amour pour moi.
aujourd’hui avec ce que j’ai appris sur les PN, et ben j’en suis pas sûre du tout.
en effet , à l’époque sa soeur était enceinte d’environ 2 mois, et je ne pense pas qu’il ait voulu m’épargner du chagrin, mais bien s’épargner lui par rapport au regard que sa famille allait porter sur lui.
le bébé est né, mais il ne l’a jamais assumé. il a dix ans aujourd’hui et va voir un pédopsychiatre. Un enfant, ce n’est pas un caprice, une fois qu’on a pris la décision de le garder, il faut l’assumer.
j’ai 52 ans et je l’élève SEULE.!!!
le mien, pendant les accouchements, il ne bronchait pas, complètement
détaché et froid.il regardait le monitoring,et me disait sans cesse que
qu’il y avait encore une grosse contraction qui arrivait..ça me faisait une belle jambe!!!
il a une chose, qui m’a choquée. au moment ou le bébé sortait, il se posait devant pour être au spectacle, et je me retrouvais seule.
j’aurais tellement aimé qu’il reste aupès de moi.!!!
quand le bébé était né, pas d’émotion de sa part, pas un mot de tendresse pour moi..
Au fait, mes pleurs l’ont tourjours énervé, surtout si c’était de son fait..
aujourd’hui, il fait des impayés sur nôtre ancien compte joint, et je suis obligée de payer..
je me sens laide aussi, pas parcequ’il me l’a dit , mais parcequ’il m’ a niée en tant qu’épouse..
j’en passe et des meilleures..ce serait trop long.
il croit que je m’enfonce, et je pense que ça lui ferait plaisir.
mais même si la guérison va prendre du temps, je sors tout doucement
de la « fosse spetique » ou il se complait depuis trente ans.
je le laisse à sa pourriture, à sa folie, à sa méchanceté …
Bonsoir Louise, quand je vous lis j’ai l’impression de m’entendre penser.
La relation aux enfants. Votre fou à vous en a eu avec vous mais s’en désintéresse complètement. Pas intéressants pour jouer avec. L’enfant ne revient pas si on lui fait du mal. Même si certains pensent qu’ils sont innocents ils comprennent très vite et ne se laissent pas faire!!! Moi en tous cas, fort heureusement, je n’ai pas eu d’enfants avec cet homme. D’une part car il n’en a jamais voulu, n’en a jamais parlé, ni même imaginé la possiblitié. D’autre part à cause de l’image qu’il en a: les enfants ça pleure, c’est pénible, il faut s’en occuper, leur faire faire et payer des activités plus tard les études, tout cela requiert beaucoup d’énergie et beaucoup d’argent et surtout il ne voit rien en échange. De l’amour? Mais c’est quoi ça pas besoin.. Aucun intérêt non plus côté relationnel/échanges, avant 15 ans ça ne pense pas. Il les traite de « mongoliens ». Je dirais que les « gosses » sont pour lui comme des plantes : la corvée de les arroser pour rien, aucun intérêt juste pour les voir pousser? , ou comme les poissons rouges tiens…
Il va de soi comme il dit que si un jour « une meuf » se retrouve enceinte c’est à elle de s’en occuper car lui, il travaille, il n’a pas le temps. J’en passe et des meilleures sur le sujet, je n’ai pas envie de m’étaler, j’ai la nausée qui revient.
Pour les câlins sous la couette, pendant longtemps il jouait à me faire languir, toujours me maintenir dans l’attente, il aimait que je le désire que je le prie pour m entendre dire » non je suis fatigué ». Un jour que j’ai fondu en pleurs il m’a dit « Va a la pharmacie t’acheter un médicament pour calmer tes ardeurs » et aussi « Je vais t’acheter un vibromasseur »
Autre point commun : cette curiosité malsaine juste pour assister au spectacle. Quand vous dites qu’il s’est mis aux premières loges pour regarder la sortie du bébé en vous oubliant complètement. Je ne crois en rien en l’émotion qu’il pouvait ressentir de découvrir son bébé, mais plutôt au plaisir de voir un truc extraordinaire en live , du voyeurisme mal placé. Il m’est arrivé de le voir se planter devant moi, après qu’il m’ait violentée, me regarder pleurer et crier de douleur, d’exaspération après une grosse humiliation comme on regarde une bête rare (comme une souris de laboratoire à qui ont met des obstacles pour voir comment elle s’en sort) avec en guise de cerise sur le gâteau un petit sourire en coin, pour conclure avec cette phrase immonde « tu me fais pitié ma pauvre fille ». Le nombre de fois où il s’est arrêté de marcher attendant qu’une dispute de rue termine en bagarre!!! Pas de bagarre? « Dommage j’aurais adoré cela »
Quant à l’accompagnement, à l’empathie, aux petits gestes prévenants? Que nenni!!! En 10 ans il ne m’a jamais préparé quelque chose à manger, ni jamais servi un petit truc, ni même un café. Je me souviens d’une fois où nous n’étions même pas à la maison mais au restaurant, (je dis cela car au resto on se fait servir!!!) avec un groupe d’amis. Après le dessert, je me suis levée pour aller aux toilettes. A ce moment là, le serveur est passé pour demander qui prenait des cafés. Il sait que j’en prends toujours et que j’adore ça le café. Lorsque je suis revenue, tout le monde avait sa tasse. Pas moi. Je lui ai demandé s’il en avait commandé un, il m’a répondu « ben non!! » ce qui m’a fortement déplu. Je lui ai dit qu’il aurait pu me compter dans la commande et là il m’a répondu : « et puis quoi encore? Tu es grande, tu sais le faire, tu n’as pas besoin de moi pour commander ce que tu veux! Je ne suis pas là pour passer tes commissions à ta place tu rêves ou quoi? Tu sais te débrouiller toute seule!! ».
Des situations dans le genre, il y en a eu plein tout le temps. Peu de répit, sauf en période de lune de miel ou il fallait passer un petit peu de pommade pour récupérer du mou… Il m’a souvent dit « Là j’ai perdu du crédit, il faut que j’en récupère pour la prochaine dispute » Je pense à ce qu’a dit Pibee sur le fait que l’on est bien seuls face à nos certitudes…Vengeance, vouloir l’atteindre? Non cela ne sert à rien qu’à se faire du mal encore et encore… eux n’auront jamais mal car ils n’ont simplement pas de coeur. ça je l’ai bien intégré, je ne me voile plus la face. Il m’a toujours dit que mon cerveau était malade. C’est lui qui est malade. Il fut un temps où je lui avais proposé de se joindre à moi pour aller voir mon psy ensemble. Il m’avait répondu qu’il n’avait aucun problème et qu’il ne saurait quoi lui dire à cet homme (il riait à gorge déployée, la bonne blague!!) et qu’il ne pensait pas dépenser un sou. « Je ne vois aucun intérêt mais si tu insistes et c’est toi qui paye alors dans ce cas je peux y aller une fois pour te faire plaisir » Oui Louise, laissons les à leur maladie incurable…
Chère Geneviève,
Comme je vous comprends et vous soutiens.
J’ai eu aussi une grossesse avec peut-être mon « amant ». C’était un accident et je ne savais pas si mon coeur avait raison de lui attribuer la paternité…
Et bien, il se l’était déjà appropriée en ayant apparemment déjà parlé à sa femme qui, justement regrettait de ne plus pouvoir pouponner !!!
Mon mari ne souhaitait pas un 4e enfant.
J’étais d’accord que cela ne serait pas « raisonnable » et je ne suis pas quelqu’un qui « construit » dans le doute.
cependant, je ne me suis définitivement décidée pour une interruption que ce fameux matin où j’ai lu son email me précisant qu’il en avait parlé à sa femme.
J’ai eu énormément de mal à accepter cette « mort » terrible. Mais je sais qu’aujourd’hui c’était un mal absolument nécessaire pour ma survie future d’aujourd’hui.
Encore maintenant j’ai ce mal d’enfant qui me lance de temps en temps . Comme quoi les emprises de ces personnes sont multiples et longues à soigner…
Bon courage à vous.
Depuis 8 moi je suis « harcellée » par une manipulatrice dont je ne parveais pas à m défaire… simplement parce que je n’avais pas vraiment dépisté qu’elle l’était.
j’en suis malade !
je redoute de la rencontrer, chaque jour elle squate mon cabinet (mon entreprise) prétextant vouloir m’aider, etc… elle me demande de lui apprendre ce queje sais sur mon activité, de la former, elle se metà prendre des airs très supérieur, et tente de me ridiculiser devant ma clientelle.
elle fait desingérences dans ma vie privée, je n’ai jamais rencontré quelqu’un aussi habille pour poser des uestions auxquelles il est diffcile de ne pas répondre sans passer pour quelqu’un qui réagit mal… bref… elle a vraimetn fait de ma vie unenfer ! je ne peux plus travailler, elle téléphone sans cesse (je pense que c’est ma clientèle mais c’est souvent elle… elle s’incruste, fait venir ses « amies » qu’elle critique une fois parties, ell est en plus érotomane, mythomane, etc la liste est longue, et je n’ai rien vu au début…
j’ai tenté de mettre de la distance, mais c’est très dur… c’est presque du harcellement our moi.
elle a qui plus est chacun des critèresennoncés ci dessus ! j’en rigole, mais tout de même, ça fait beaucoup^.
ce qui m’ennuie c’est que je commence vraimetn à en avoir peur, je ne sais plus quoi faire…alors désolée pour ce commentaire, je me suis dit que sans doute vous pourriez me conseiller.
Bonjour Nathalie, la peur n’évite pas le danger et il vous faut prendre des mesures drastiques! Voire déposer plainte si elle continue à vous harceler! Rester ferme et décidée en lui disant de vous laisser tranquille, mettez là dehors et dites lui que c’est une dernière demande à l’amiable! Surtout, ne lui montrez aucune émotion et encore moins votre peur! Parfois cela suffit! Si non, il faut porter plainte! Courage!
le harcèlement est prévu par le code pénal et par le code du travail. Sinon il reste de vivre ses énergies ailleurs. 3 choses importent : travail, famille & bien être le reste est sans objet.
à cassan: vous êtes drôle, vous énumerez juste les 3 choses essentielles à la vie que le PN nous a enlevés! Le harcèlement est reconnu pénalement dans le milieu du travail, dans la vie privée, que nenni! I nous a enlevé nos enfants, nos amis, toute notre entourage et il nous a mis sur la paille …
Il ne s’agit plus de vivre, il n’est uniquement question que de survie!
Tout particuluèrement quand on a eu des enfants avec lui!
J’ai intensément « aimé » le Fou, et j’ai eu deux débuts de grossesse avec lui…. Je suis triste de dire çà mais dieu merci, ils sont tout les deux tombés naturellement très très vite…..
Le plus pathétique, c’est qu’il voulait l’élever en veillant sur « elle » par le biais d’une WEBCAM !!!!! Oui, je vous jure !!!!! Il avait imaginé celà !!!!!!
Il voulait que personne ne le sache et il serait l’oeil dans le coin de la pièce ………………
Et dire que j’ai aimé « çà »…
Geneviève Schmit
PS:/ Toi, le Fou, qui lis surment ceci …. Sache qu’aujourd’hui j’ai vu nos pairs lors du congrès de ma fédé à Paris où d’aileurs, tu étais interdit de séjour….. Et bien sache qu’ils savent…. Cela m’a rassurée et la boucle est bouclée car je vais être aidée maintenant par Pierre L. , celui qui a donné le stage sur le tabac le 30 septembre 2007, jour où tu m’as violée !!!!!!!!!!!!!!!!!
oui en effet, cassan, vous ne savez vraiment pas de quoi vous parlez.
PAR EX: mon travail: j’y ai fait embaûcher mon ex, résultat,c’est moi qui suis en maladie puisque lui pavane dans mon équipe..
Ma famille: ben j’élève seule à 50 ans passés mon petit dernier de 10 ans, dont son père se fout complètement.
mon bien être: ben psychothérapie, peur des hommes, pas de sortie pour me changer les idées , car pas les moyens.
et je vois pas d’avenir sentimental..
et cela, cassan, aucun tribunal ne le condamnera..
Doris a raison, vous êtes très drôle!!!
A Cassan.
Inutile de rabaisser d’avantage les victimes. Elles savent tout cela. A moins que vous ne soyez vous-même un PN, votre commentaire n’est qu’un lieu commun qui s’applique à toutes les personnes même celles qui ne sont pas victimes d’un PN. Enoncer ceci, ne sert qu’à enfoncer un peu plus ceux et celles qui souffrent d’un carcan dont elles ont du mal à sortir. Ce n’est pas ce propos qui les aidera.
Cependant, quand je lis votre pseudo « Cassan » je me demande si votre volonté n’est pas justement de « casser ».
Je crois que cassan, fais preuve de sadisme envers nous. il ou ( elle) nous demande de nous raccrocher à ce que le PN nous a enlevé! moi, perso, j’ai rencontré mon ex-mari PN quand j’avais 16 ans, j’ ai cru m’en debarrasser à 26 ans (je me sentais tres mal mais je ne savais pas que ca venait de lui!), et aujourd’hui il me fait encore souffrir par le biais des enfants! (qui heureusement ne sont pas dupes). 22 ans de torture! c’est la 1ère fois que j’en parle sur le net. C’est décidé, Aujourd’hui je vais mettre mon histoire sur ce blog, pour renaître de mes cendres. J’aimerai avant cela apporter quelques conseils aux aux autres victimes:
Fuyez le PN le plus tôt possible, mais pas n’importe comment, surtout si vous avez des enfants. Dans ce cas prenez vite un rdv chez un avocat spécialisé en droit de la famille et n’en dites rien au PN, ni le laissez percevoir quelque chose quand vous revenez chez vous apres le rdv. Ne faites aucunement confiance au PN, il en profitera toujours, comme il l’a toujours fait et ne changera JAMAIS. Respectez scrupuleusement les formalités avant de partir, sinon PN pourra vous accuser d’abandon du domicile conjugal et par la suite vous serez vue (ou vu) pour un ou une instable. n’hésitez pas à raconter à votre avocat ce qu’il ou qu’elle vous fait subir, il n’y a aucune honte a être victime, et il n’ y a pas de honte à être un homme qui souffre, vous en avez le droit! la honte c’est pour celui ou celle qui vous avilie! Ne prenez pas en pitié le PN, lui n’a et n’aura jamais de compassion pour vous, puisqu’il n’a même pas de respect!
Je vous donnerai d’autres conseils et mon histoire vous servira de modèle A NE SURTOUT PAS SUIVRE. Que mes erreurs servent à d’autres. pour finir, tout n’est pas fichu comme vous pouvez le penser, au contaire, la vie sans PN a un sens. Comme je lui ai toujours dit, je préfèrerai être clocharde dans un caniveau plutôt que de rester avec toi! rassurez vous, je n’ai jamais dormi sous les ponts, même si j’ai vécu quelques annees de misère. Ca en valait le coup, la liberté n’a pas de prix!
Amicalement à tous et toutes
Et surtout il n’y a pas de honte à se faire aider psychologiquement. Très difficile d’arriver à un détachement total sans aide de personnes qualifiées. Plus l’emprise a été longue, plus le détachement jusqu’à l’indifférence totale sera difficile et long.