Portrait psychologique du pervers narcissique ou comment espérer contrer ce bourreau d’après Mme Hirigoyen
« Le bourreau ou « pervers narcissique » suivant la pathologie dressée par Mme Hirigoyen, (docteur en psychiatrie), peut être un homme ou une femme ; la violence morale n’est pas l’apanage des seuls hommes, bon nombre de femmes sont des tyrans domestiques ; les médias donnent trop souvent l’impression que les harceleurs sont tous des hommes et nous devons bannir ce jugement erroné, les hommes victimes ont tout simplement plus de mal à parler de leurs souffrances.
Quel que soit son sexe, son âge, sa nationalité, le bourreau a toujours le même comportement, il vampirise sa victime, buvant son énergie vitale. On peut mettre des années avant de se rendre compte du processus de destruction mis en place. Au commencement il peut n’y avoir que des petites brimades, des phrases anodines mais méprisantes, pleines de sous entendus blessants, avilissants, voire violents, c’est la répétition constante de ces actes qui rend l’agression évidente. Souvent un incident vient déclencher la crise qui amène l’agresseur à dévoiler son piège ; en règle générale, c’est la prise de conscience de la victime, et ses sursauts de révolte, qui vont déclencher le processus de mise à mort : car il peut y avoir véritable mise à mort psychique, où l’agresseur n’hésitera pas à employer tous les moyens pour parvenir à ces fins : anéantir sa proie.
Le « pervers narcissique » est une personne totalement dépourvue d’empathie, qui n’éprouve aucun respect pour les autres, qu’il considère comme des objets utiles à ses besoins de pouvoir, d’autorité. Il a besoin d’écraser pour exister : et la proie rêvée reste l’enfant fragile et malléable, avec sa confiance illimitée et sa soif d’amour et de reconnaissance.
Le bourreau ne possède pas de personnalité propre, elle est forgée sur des masques dont il change suivant les besoins, passant de séducteur paré de toutes les qualités, à celui de victime faible et innocente, ne gardant son véritable visage de démon que pour sa victime. Et encore peut il jouer avec elle au chat et à la souris, faisant patte de velours pour mieux la tenir, puis sortant ses griffes lorsqu’elle cherche à s’évader.
Ce sont souvent des êtres doués d’une intelligence machiavélique, leur permettant d’élaborer des pièges très subtils.
Ils culpabilisent à outrance leur proie, ne supportent pas d’avoir tort, sont incapables de discussions ouvertes et constructives ; ils bafouent ouvertement leur victime, n’hésitant pas à la dénigrer, à l’insulter autant que possible sans témoins, sinon ils s’y prennent avec subtilité, par allusions, tout aussi destructrices, mais invisibles aux regards non avertis.
Méfions-nous de son apparence séduisante. Le pervers narcissique est un vampire, sans affect, qui aspire la substance vitale de sa victime jusqu’à l’anéantir.
Un Narcisse, au sens du Narcisse d’Ovide, est quelqu’un qui croit se trouver en se regardant dans le miroir. Sa vie consiste à chercher son reflet dans le regard des autres. L’autre n’existe pas en tant qu’individu mais en tant que miroir. Un Narcisse est une coque vide qui n’a pas d’existence propre ; c’est un pseudo, qui cherche à faire illusion pour masquer son vide. Son destin est une tentative pour éviter la mort. C’est quelqu’un qui n’a jamais été reconnu comme un être humain et qui a été obligé de se construire un jeu de miroirs pour se donner l’illusion d’exister. Comme un kaléidoscope, ce jeu de miroirs a beau se répéter et se multiplier, cet individu reste construit sur du vide.
Le Narcisse, n’ayant pas de substance, va se brancher sur l’autre et, comme une sangsue, essayer d’aspirer sa vie. Etant incapable de relation véritable, il ne peut le faire que dans un registre pervers, de malignité destructrice. Incontestablement, les pervers ressentent une jouissance extrême, vitale, à la souffrance de l’autre et à ses doutes, comme ils prennent plaisir à asservir l’autre et à l’humilier. Tout commence et s’explique par le Narcisse vide, construction en reflet, à la place de lui-même et rien à l’intérieur, de la même manière qu’un robot est construit pour imiter la vie, avoir toutes les apparences ou toutes les performances de la vie, sans la vie. Le dérèglement sexuel ou la méchanceté ne sont que les conséquences inéluctables de cette structure vide. Comme les vampires, le Narcisse vide a besoin de se nourrir de la substance de l’autre. Quand il n’y a pas la vie, il faut tenter de se l’approprier ou, si c’est impossible, la détruire pour qu’il n’y ait de vie nulle part.
Les pervers narcissiques sont envahis par un autre dont ils ne peuvent se passer. Cet autre n’est même pas un double, qui aurait une existence, seulement un reflet d’eux-mêmes. D’où la sensation qu’ont les victimes d’être niées dans leur individualité. La victime n’est pas un individu autre, mais seulement un reflet. Toute situation qui remettrait en question ce système de miroirs, masquant le vide, ne peut qu’entraîner une réaction en chaîne de fureur destructrice. Les pervers narcissiques ne sont que des machines à reflets qui cherchent en vain leur image dans le miroir des autres.
Ils sont insensibles, sans affect. Comment une machine à reflets pourrait-elle être sensible ? De cette façon, ils ne souffrent pas. Souffrir suppose une chair, une existence. Ils n’ont pas d’histoire puisqu’ils sont absents. Seuls des êtres présents au monde peuvent avoir une histoire. Si les pervers narcissiques se rendaient compte de leur souffrance, quelque chose commencerait pour eux. Mais ce serait quelque chose d’autre, la fin de leur précédent fonctionnement. Les pervers narcissiques sont des individus mégalomanes qui se posent comme référents, comme étalon du bien et du mal, de la vérité. On leur attribue souvent un air moralisateur, supérieur, distant. Même s’ils ne disent rien, l’autre se sent pris en faute. Ils mettent en avant leurs valeurs morales irréprochables qui donnent le change et une bonne image d’eux-mêmes. Ils dénoncent la malveillance humaine. Ils présentent une absence totale d’intérêt et d’empathie pour les autres, mais ils souhaitent que les autres s’intéressent à eux. Tout leur est dû. Ils critiquent tout le monde, n’admettent aucune mise en cause et aucun reproche. Face à ce monde de pouvoir, la victime est forcément dans un monde de failles. Montrer celles des autres est une façon de ne pas voir ses propres failles, de se défendre contre une angoisse d’ordre psychotique. Les pervers entrent en relation avec les autres pour les séduire. On les décrit souvent comme des personnes séduisantes et brillantes. Une fois le poisson attrapé, il faut seulement le maintenir accroché tant qu’on en a besoin. Autrui n’existe pas, il n’est pas vu, pas entendu, il est seulement utile. Dans la logique perverse, il n’existe pas de notion de respect de l’autre.
La séduction perverse ne comporte aucune affectivité, car le principe même du fonctionnement pervers est d’éviter tout affect. Le but est de ne pas avoir de surprise. Les pervers ne s’intéressent pas aux émotions complexes des autres. Ils sont imperméables à l’autre et à sa différence, sauf s’ils ont le sentiment que cette différence peut les déranger. C’est le déni total de l’identité de l’autre, dont l’attitude et les pensées doivent être conformes à l’image qu’ils se font du monde.
La force des pervers est leur insensibilité. Ils ne connaissent aucun scrupule d’ordre moral. Ils ne souffrent pas. Ils attaquent en toute impunité car même si, en retour, les partenaires utilisent des défenses perverses, ils ont été choisis pour n’atteindre jamais à la virtuosité qui les protégerait.
Les pervers peuvent se passionner pour une personne, une activité ou une idée, mais ces flambées restent très superficielles. Ils ignorent les véritables sentiments, en particulier les sentiments de tristesse ou de deuil. Les déceptions entraînent chez eux de la colère ou du ressentiment avec un désir de revanche. Cela explique la rage destructrice qui s’empare d’eux lors des séparations. Quand un pervers perçoit une blessure narcissique (défaite, rejet), il ressent un désir illimité d’obtenir une revanche. Ce n’est pas, comme chez un individu coléreux, une réaction passagère et brouillonne, c’est une rancune inflexible à laquelle le pervers applique toutes ses capacités de raisonnement.
Les pervers, tout comme les paranoïaques, maintiennent une distance affective suffisante pour ne pas s’engager vraiment. L’efficacité de leurs attaques tient au fait que la victime ou l’observateur extérieur n’imaginent pas qu’on puisse être à ce point dépourvu de sollicitude ou de compassion devant la souffrance de l’autre.
Le partenaire n’existe pas en tant que personne mais en tant que support d’une qualité que les pervers essaient de s’approprier. Les pervers se nourrissent de l’énergie de ceux qui subissent leur charme. Ils tentent de s’approprier le narcissisme gratifiant de l’autre en envahissant son territoire psychique. Le problème du pervers narcissique est de remédier à son vide. Pour ne pas avoir à affronter ce vide (ce qui serait sa guérison), le Narcisse se projette dans son contraire. Il devient pervers au sens premier du terme : il se détourne de son vide (alors que le non pervers affronte ce vide). D’où son amour et sa haine pour une personnalité maternelle, la figure la plus explicite de la vie interne. Le Narcisse a besoin de la chair et de la substance de l’autre pour se remplir. Mais il est incapable de se nourrir de cette substance charnelle, car il ne dispose même pas d’un début de substance qui lui permettrait d’accueillir, d’accrocher et de faire sienne la substance de l’autre. Cette substance devient son dangereux ennemi, parce qu’elle le révèle vide à lui-même.
Les pervers narcissiques ressentent une envie très intense à l’égard de ceux qui semblent posséder les choses qu’ils n’ont pas ou qui simplement tirent plaisir de leur vie. L’appropriation peut être sociale, par exemple séduire un partenaire qui vous introduit dans un milieu social que l’on envie : haute bourgeoisie, milieu intellectuel ou artistique… Le bénéfice de cette opération est de posséder un partenaire qui permet d’accéder au pouvoir. Ils s’attaquent ensuite à l’estime de soi, à la confiance en soi chez l’autre, pour augmenter leur propre valeur. Ils s’approprient le narcissisme de l’autre.
Pour des raisons qui tiennent à leur histoire dans les premiers stades de la vie, les pervers n’ont pas pu se réaliser. Ils observent avec envie que d’autres individus ont ce qu’il faut pour se réaliser. Passant à côté d’eux-mêmes, ils essaient de détruire le bonheur qui passe près d’eux. Prisonniers de la rigidité de leurs défenses, ils tentent de détruire la liberté. Ne pouvant jouir pleinement de leur corps, ils essaient d’empêcher la jouissance du corps des autres, même chez leurs propres enfants. Etant incapables d’aimer, ils essaient de détruire par cynisme la simplicité d’une relation naturelle.
Pour s’accepter, les pervers narcissiques doivent triompher et détruire quelqu’un d’autre en se sentant supérieurs. Ils jouissent de la souffrance des autres. Pour s’affirmer, ils doivent détruire.
Il y a chez eux une exacerbation de la fonction critique qui fait qu’ils passent leur temps à critiquer tout et tout le monde. De cette façon, ils se maintiennent dans la toute-puissance :
Si les autres sont nuls, je suis forcément meilleur qu’eux.
Le moteur du noyau pervers, c’est l’envie, le but de l’appropriation. L’envie est un sentiment de convoitise, d’irritation haineuse à la vue du bonheur, des avantages d’autrui. Il s’agit d’une mentalité d’emblée agressive qui se fonde sur la perception de ce que l’autre possède et dont on est dépourvu. Cette perception est subjective, elle peut même être délirante. L’envie comporte deux pôles : l’égocentrisme d’une part et la malveillance, avec l’envie de nuire à la personne enviée, d’autre part. Cela présuppose un sentiment d’infériorité vis-à-vis de cette personne, qui possède ce qui est convoité. L’envieux regrette de voir l’autre posséder des biens matériels ou moraux, mais il est plus désireux de les détruire que de les acquérir. S’il les détenait, il ne saurait pas quoi en faire. Il ne dispose pas de ressources pour cela. Pour combler l’écart qui sépare l’envieux de l’objet de sa convoitise, il suffit d’humilier l’autre, de l’avilir.
Ce que les pervers envient, avant tout, c’est la vie chez l’autre. Ils envient la réussite des autres, qui les met face à leur propre sentiment d’échec, car ils ne sont pas plus contents des autres qu’ils ne le sont d’eux-mêmes ; rien ne va jamais, tout est compliqué, tout est une épreuve. Ils imposent aux autres leur vision péjorative du monde et leur insatisfaction chronique concernant la vie. Ils cassent tout enthousiasme autour d’eux, cherchent avant tout à démontrer que le monde est mauvais, que les autres sont mauvais, que le partenaire est mauvais. Par leur pessimisme, ils entraînent l’autre dans un registre dépressif pour, ensuite, le lui reprocher.
Le désir de l’autre, sa vitalité, leur montre leurs propres manques. On retrouve là l’envie, commune à bien des êtres humains, du lien privilégié que la mère entretient avec son enfant. C’est pour cela qu’ils choisissent le plus souvent leurs victimes parmi des personnes pleines d’énergie et ayant goût à la vie, comme s’ils cherchaient à s’accaparer un peu de leur force. L’état d’asservissement, d’assujettissement de leur victime à l’exigence de leur désir, la dépendance qu’ils créent leur fournit des témoignages incontestables de la réalité de leur appropriation.
L’appropriation est la suite logique de l’envie.
Les biens dont il s’agit ici sont rarement des biens matériels. Ce sont des qualités morales, difficiles à voler : joie de vivre, sensibilité, qualités de communication, créativité, dons musicaux ou littéraires… Lorsque le partenaire émet une idée, les choses se passent de telle façon que l’idée émise ne reste plus la sienne mais devient celle du pervers. Si l’envieux n’était pas aveuglé par la haine, il pourrait, dans une relation d’échange, apprendre comment acquérir un peu de ces dons. Cela suppose une modestie que les pervers n’ont pas.
Les pervers narcissiques s’approprient les passions de l’autre dans la mesure où ils se passionnent pour cet autre ou, plus exactement, ils s’intéressent à cet autre dans la mesure où il est détenteur de quelque chose qui pourrait les passionner. On les voit ainsi avoir des coups de coeur puis des rejets brutaux et irrémédiables. L’entourage comprend mal comment une personne peut être portée aux nues un jour puis démolie le lendemain. Les pervers absorbent l’énergie positive de ceux qui les entourent, s’en nourrissent et s’en régénèrent, puis ils se débarrassent sur eux de toute leur énergie négative.
La victime apporte énormément, mais ce n’est jamais assez. N’étant jamais contents, les pervers narcissiques sont toujours en position de victime, et la mère (ou bien l’objet sur lequel ils ont projeté leur mère) est toujours tenue pour responsable. Les pervers agressent l’autre pour sortir de la condition de victime qu’ils ont connue dans leur enfance. Dans une relation, cette attitude de victime séduit un partenaire qui veut consoler, réparer, avant de le mettre dans une position de coupable. Lors des séparations, les pervers se posent en victimes abandonnées, ce qui leur donne le beau rôle et leur permet de séduire un autre partenaire, consolateur.
Les pervers se considèrent comme irresponsables parce qu’ils n’ont pas de subjectivité véritable. Absents à eux-mêmes, ils le sont tout autant aux autres. S’ils ne sont jamais là où on les attend, s’ils ne sont jamais pris, c’est tout simplement qu’ils ne sont pas là. Au fond, quand ils accusent les autres d’être responsables de ce qui leur arrive, ils n’accusent pas, ils constatent : puisque eux-mêmes ne peuvent être responsables, il faut bien que ce soit l’autre. Rejeter la faute sur l’autre, médire de lui en le faisant passer pour mauvais permet non seulement de se défouler, mais aussi de se blanchir. Jamais responsables, jamais coupables : tout ce qui va mal est toujours de la faute des autres.
Ils se défendent par des mécanismes de projection : porter au crédit d’autrui toutes leurs difficultés et tous leurs échecs et ne pas se mettre en cause. Ils se défendent aussi par le déni de la réalité. Ils escamotent la douleur psychique qu’ils transforment en négativité. Ce déni est constant, même dans les petites choses de la vie quotidienne, même si la réalité prouve le contraire. La souffrance est exclue, le doute également. Ils doivent donc être portés par les autres. Agresser les autres est le moyen d’éviter la douleur, la peine, la dépression.
Les pervers narcissiques ont du mal à prendre des décisions dans la vie courante et ont besoin que d’autres assument les responsabilités à leur place. Ils ne sont pas autonomes, ne peuvent se passer d’autrui, ce qui les conduit à un comportement collant et à une peur de la séparation ; pourtant, ils pensent que c’est l’autre qui sollicite la sujétion. Ils refusent de voir le caractère dévorant de leur accrochage à l’autre, qui pourrait entraîner une perception négative de leur propre image. Cela explique leur violence face à un partenaire trop bienveillant ou réparateur. Si au contraire celui-ci est indépendant, il est perçu comme hostile et rejetant. «
Docteur psychiatre Marie-France Hirigoyen, Le harcèlement moral – La violence perverse au quotidien, Edition Syros, Paris, 1998 ; Malaise dans le travail, Harcèlement moral : Démêler le vrai du faux, La Découverte et Syros, Paris, 2001 ; Femmes sous emprise, les ressorts de la violence dans le couple, Oh!Editions, Paris, 2005.
Criant de vérité ! Mon confinement se trouve à l’étage d’une maison dans mon ancienne chambre à 38 ans après un burn out (dépression cachée, débuté depuis 2017) la seule solution trouvée financièrement parlant était de revenir au domicile de mon père avec ma belle mère, le véritable démon. Tout en connaissant bien comment cela allait se passait. Qu’il me serait (très) difficile de me remettre psychiquement parlant. Domicile que je m’était forcé de quitter 10 ans auparavant dû à l’ambiance et l’atmosphère néfastes qui s’y diffusait déjà 8 ans auparavant. Impossible d’imaginer en arriver aux mains car c’est le plus dur à maîtriser après la gestion des émotions, car les conséquences seront pour moi énorme, elle le sait et en abuse terriblement et en dehors du faite de me rabaisser à son niveau, le prix payé serait: la perte de la relation avec mon père, l’éloignement de ce qui reste de ma famille qui a déjà était décimer par le PN, une sœur qui à fuit le cade familiale pour ne plus jamais en entendre parler pour lequel je n’ai plus de contact, un petit frère dressé comme un animal domestique, plus de 30 ans sans jamais avoir travailler, pour lequel je ne le reconnais plus et sans terminer de mentionner pour les conséquences si j’en arrivé là, une plainte contre moi pour violence et le pire peut être, l’image du (faux) méchant dans toute cette histoire! Ma solution actuelle pour le confinement donc reste dans ma chambre, travailler sur moi-même, m’informer et partager, la raison de mon commentaire ici. D’ ailleurs j’en profite pour vous demander si vous connaissez un cas atypique comme le mien? car sauf erreur, j’ai jamais trouvé le cas d’une belle mère toxique qui soit la femme d’un père. C’est souvent la mère de sa copine. GRAND MERCI par avance. Romain.
Ayaye … de 1 votre text fais mal mais ouvre les yeux … je suis avec PN depuis deja 7ans … et 2 enfants … je me sens pris comme un rat dans sa roue … je sais que dici 1 ans je serais en mesure de quitter cette relation … mais javais envie de vous ecrire pck honnêtement … vôtre text es exactement son reflet … c fou de pouvoir mettre des mot sur sa … pi je lui souhaite vraiment de ne plis etre comme sa …
Mariée 30 ans avec un PN paranoiaque, d’une jalousie excessive, je m’en suis séparée… et j’ai retrouvé et je vis avec un PN…. aujourd’hui, version édulcorée. Mais maintenant je sais. Alors je mets en place des stratégies de contournement et de compensation par anticipation. Et je ne subis pas, enfin pas toujours. Je suis de plus en plus forte. Je me construis ma forteresse de confiance et d’indépendance.
Avec beaucoup de sagesse, de sérénité, de confiance en soi (indépendance et surtout indépendance affective), on peut vivre avec…
On peut vivre avec ?? Votre témoignage me laisse sans voix…je me demande si le fait d’ être avec des personnes vide et le savoir ne vous donne pas un sentiment de supériorité? Je ne comprends vraiment pas quel intérêt peut on avoir d’ ouvrir les yeux et comprendre que notre conjoint est un PN sans le quitter. Vous n’ êtes sûrement pas vous même un PN donc comment pouvais vous dire que l on peut trouver confiance en soi et un équilibre avec une personne qui souhaite simplement vous anéantir pour son propre intérêt! Ce n’ est pas à mon avis un témoignage qui peut aider des victimes de PN mais au contraire votre témoignage peux influencer les personnes qui n ont pas le courage de partir …
bonsoir, moi mon épouse m’accuse de pervers NARCISSIQUE, on est ensemble depuis plus de 25 ans et depuis peu je suis le responsable de tous ces problèmes, elle ne cesse de dire a tout le monde que je suis le monstre , depuis plus aucun amis nous fréquente, et pourtant on en avait pas mal mais en l’espace de 2 mois elle a pu tout faire exploser , tous les soirs elle m’accuse de quelque chose , ce soir elle a mal a l’estomac et pour elle s’est les conséquences de toutes nos années de vie commune, elle est devenue bipolaire et deviner qui en est le responsable moi, donc pour tenter d’éviter d’aggraver la situation je lui propose le divorce mais a ma surprise générale elle refuse, pourquoi refuser si je suis responsable de tous ces problèmes je n’arrive pas a comprendre, je suis prêt a tout vendre et tout lui donner pour ne rien garder d’elle, qui pourrais me dire qui est le plus pervers narcissique de nous deux, j’ai mon caractère mais pas violent, je parle avec une voix assez portante mais sans vouloir blesser si je le fais c’est peut être involontaire bref EN REALITE c’est tres facile d’accuse quelqu’un de pervers Narcissique il suffit de raconter autour de soi tout le mal qu’on veut d’une autre personne .
Je ne c’est comment expliqué, puisque tous se que vous avez écrit et mon histoire avec mon conjoint, une question comment ce sortie de cet situation, il je les mi deheors de mon domicile pas plus qu hier tard mes j’ai je sens qu’il va revenir à la charge
Bonjour,
je réagis à chaud et ce post est écrit à la va vite ..
J’ étais à la recherche d’un modèle de lettre pour écrire à mon « bourreau » , ma mère. Je n’ ai guère de temps pour partager et décrire en détails tout ce par quoi je suis passée. Cet article écrit avec tellement plus de talent et de justesse , ce que je n’ ai plus ..même la prose m’ a abandonnée ….souffrance de ma part et cruauté inimaginable de la sienne …je ne sais pas comment se sentirait l’ enfant d’ Hitler ou d’un nazi….comme vous dites c’est détruire l’ autre, c’est sa mise à mort, au propre colle au figuré et comme je suis dépressive au point de me dire que sans emploi malgré des « super études » dont j’ ai le sentiment de ne plus rien savoir à l’ age ou on ne veut plus de vous ..ou toutes vos ambitions et vos reves so,t derriere car la société vous donne rarement uen seconde chance à presque 50 ans ..souffrante apres un accident de voiture..des problemes en veux tu en voilà y compris avec l’ assurance, dont elle est la chargé de mission..donc en 3 mots elle aurait pu m’ arranger les choses, en lieu et place je m’ enfonce lentement ou abandonne mes droits de victime..bref c’est le moment rêvé pour m’ achever …et surtout faire comme avec mon père ..le pousser à bout avec l’ ignominie des actes et des propos puis le vide..il s’ est suicidé un 14 octobre ..j’ avais 15 ans et elle est en train de faire la meme chose avec moi …mais en apparence, quelle pauvre femme d’ avoir une fille pareille …..j’ ai l’ air d’une folle ….mais c’est elle qui l’ est …je pourrais ecrire un roman sur la Kommandantur comme je l’ appelle …la nazi ….une mere qui vous croise sur le trottoir et ne vous dit pas bonjour, une mere qui vous croise à Noel et vous laisse seule et vpus dit » ah t’es à Beauvais » et passe son chemin avec son « cher et tendre, bras dessus bras dessous » …et puis des années après quand elle vous sent fragile coe votre pere s’ empresse de laisser une trace ecrite ..que ce n’ etait ps son intention mais que son cher et tendre avait deja 4 enfant alors qavec moi ça fait trop etc..il y a quelque semaines de cela je l’ ai croisée ..elle etait face à l’ appartement vide qu’ elle a en plus de sa maison alors que je vais etre mise à la rue …et elle a fait semblant d ene pas me connaitre ..ce n’ est pas la premiere fois …j’ ai hurlé dans la rue…je ne me reconnais plus …aucune aide ….je suis à la fois en colère et accablée de voir l’ indifférence des gens en général…je sanglotte en ecrivant ceci qui n’ aura sans doute que peu de sens pour beaucoup…cela fait des années que je cherche à comprendre comment on peut mettre un enfant au monde et lui faire autant de mal ..avant je croyais qu’ils étaient juste » déséquilibrés » ou trop jeunes..mais non avec les années , en la confrontant c’est bien sciemment ..j’ ai eu droit d’ entendre il n’ y a pas si longtemps de cela » tu vas apprendre à courber l’ échine , ahaha la petite princesse , tu vas courber l’ échine » ..cela en dit long sur sa façon de voir les relations humaines….la belle jeune femme que j’ etais ne pouvait pas avoir une vie meilleure qu’ elle …alors on m’ a sabotée psychiquement, physiquement ( j’ ai des balafres et cicatrices suite aux coups reçus qui ruine mon visage , pour une femme rien de pire…mais bizarement je n’ ai pas le droit même de me défendre et de la gifler maintenant que j’ ai 48 ans ….c’est ma mise à mort y compris financièrement ..et tout le monde je dis bien tout le monde a droit à ses largesses et ses ronds de jambe et moi je n’ ai droit qu’ à la trique et les chantages, les coups, les bassesses , les horreurs ..y compris les messes « noires » pour débarasser mon corprs du diable j’ en passe et des meilleurs ou des années plus tard de me faire coucher par terre alors que j’ ai 40 ans et que je suis enceinte et que je n’ ai nulle part ou aller car en tant que professeur vacataire j’ etais logée au crous …enceinte les etudiants ou profs de passage n’ ont plus droit aux chambres/ studio Crous…il s’ agissait selon elle de préserver le matelas de son clic clac car j’ avais des petite hemorrhagies qui allaient tacher son matelas et ses draps …j’ ai perdu le bébé .. …je n’ ai plus rien….plus d’envie , je me laisse aller , je vais dans le mur et je n’ ai plus de force ni de direction pour redresser le cap ..je n ‘ai plus que mes yeux pour pleurer et je vais finir par faire comme mon père..je me suis battue , j’ ai tellement serré les dents au propre comme au figuré que j’ ai des problemes aux machoirs ..pour me sortir de cette enfance sordide et au final je suis là comme sur le bord d’une route comme un chien ..élevée comme un chien …et moins bien traitée qu’un chien…vous dire combien tout cela fait mal ..un passé qui vous ampute et vous lacère le psychisme, un présent qui vous accable et un avenir en pointillé et plus qu’incertain..le pire c’est quand on le dit » soyez positive » alors comme elle le sait et qu’ elle sait la fin proche elle multiplie les exactions dans l’intime et « plaintes » au vue de tous… ma fille a besoin de se faire soigner …elle est « malade » …comme son père ..il est certain qu’une pilule du type Prozac va m’ aider à effacer tous les mauvais traitements d’une vie , marquée au fer rouge …et pour laisser des traces écrites de sa mauvaise ffortune mais bonne volonté , j’ ai eu droit à deux mails ou elle re ecrit l’ histoire ..contrite et completement dans un autre monde ….mais toujours avec sa dureté …et dénuée de sentiment mais c’est ecrit » malgré tout je t’ aime » ..je crois pour l’ avoir vu qu’ elle a un double qui a besoi de faire du mal et je suis son exutoire ….je titube à l’ heure actuelle ….l’ amour ça ne peut pas etre cela …et qui plus est même actuellement ses gestes , ses actions ou plutot son inaction à e sortir de la merde ( pardon du langage) montre bien qu’ elle ne lm’ aile pas et que c’est même l’ inverse, elle le voue une haine profonde et ça je l’ ai compris en juin l’ an passé avec mon accident de voiture et mes soucis …elle m’ a enfoncé à un point que je ne croyais pas possible…j’ ai réalisé que j’ avais perdu ma vingtaine et trentaine à tenter de comprendre alors qu’ en fait c’est tout simple , elle est tordue , on ne peut pas dialoguer car quand le raisonnement est absent, le propos détourné comme la réalité ….c’est comme de vivre dans une réalité parallèle …et dans le meilleur des cas « ou mais c’est pas moi ce sont tes grands parents, c’est la faute de ton père »….elle n’ a jamais aucune responsabilité et elle justifie l’ injustifiable ..je lui pose la question si elle parvient à bien se regarder dans le miroir ..parce qu’ elle peut mentir aux autres mais elle et moi on sait ce qu’ elle m’ a fait et infligée …donc elle doit soit continuer à s’inventer des histoires ou l’ achever et me pousser vers la sortie et ensuite se faire plaindre comme avec mon père décédé » pauvre femme » .. …ma vie est fichue ..avant de lire ce post , je trouvais fort peu sur le sujet..personne ne vous croit …vous ‘ avez qu’ a oublier, etre plus forte j’ en passe et des meilleures et pour couronner le tout j’ ai investi deux/trois ans de ma vie dans une relation on / off avec un être tout aussi vil ..je ne sais pas qui tient la palme des deux …mais heureusement cette fois ayant été à bonne école j’ ai vu les drapeaux rouges ….cela dit , j’ ai quand même bien souffert d’ etre à se point trompée et il avec des parents pareils …on se dit qu’on est sans doute un peu trop méfiante ou qu’on voit le mal partout, on finit par douter de tout et de soi..et donc pour m’ épargner et épargner les autres je suis seule ..toute seule …on ne parvient plus à faire confiance ….et à ce propos même quelque un qui vous apparait comme sain prend naturellement de l’ ascendant sur vous quand il/ elle vous sent vulnerable…je me demande si ce n’ est pas là un « travers animal » chez l’ homme ..dès qu’il renifle une faiblesse …en bref, partagée entre accablement et révolte de voir que ces gens là eux s’ en sortent toujours et moi j’ ai l’ impression d’ être dans l’ anti chambre du néant …dommage que je n’ ai pas eu connaissance de tout cela il y a 20 ans ma vie aurait été sans doute tellement différente ..à ce stade ‘est fichu comme on dit
Bonjour Malen, je ne saurais trouver les mots pour vous soutenir tant la souffrance transparaît dans vos mots. Alors je veux juste vous transmettre mon soutien, vous dire qu’il y a j’en suis sûre plein de sentiments positifs que vous n’avez pas appris à connaître car brimés, mais qu’il existe et que vous pouvez être apaisée.
J’ai vécu des choses similaires, depuis ma naissance et à presque 40 ans c’est un combat de chaque jour que d’apprendre à se connaître à travers nos propres yeux et non ceux des autres, destructeurs pour des parents tels que décrits, qui ne nous ont pas permis de pouvoir apprendre ce que c’est de s’aimer, se respecter, s’écouter.
Bonjour, je reconnais bien mon père dans cette description, ma solution a était de couper toutes attaches, en d’autre termes, ça peut choquer, mais pour moi mon père est mort, je dirais même qu’il n’a jamais existé
Bonjour …
Je commence à ne plus l’aimer d’amour … en revanche c’est très dur ….
Bonjour
Est-ce que le « on verra » vous parle ?
Je lis l’article de G Schmit et je me retrouve … je viens tout juste d’avoir 50 ans et viens de rompre d’une relation de 2 ans 1/2. Je l’ai rencontré je sortais d’un cancer donc très épuisée et lui très beau et me parlant comme un prince Charmant… « la victime et son bourreau ». Après 2 ans 1/2 je peux le dire …
Je viens de rompre mais suis en manque de lui tout en étant consciente de sa manipulation , et à chaque fois je pars et je retourne vers mon bourreau . Je suis épuisée
Je l’aime profondément encore.
À contrario je suis consciente qu’il me détruit, m’a coupé de mon monde tout en me disant mais je ne t’ai jamais dis de ne pas voir tes amis ou mais tu ne me présentes jamais tes amis …
En revanche quand je lui propose il me dit d’accord et quelques jours ou heures avant la rencontre ce n’est plus possible …
Tout ce que j’entreprends n’est jamais bien… nouvelle maison, travaux dans me nouvelle maison, mes nouvelles voitures, mes activités de bénévolat etc … vous comprendrez plus tard que lui est incapable de faire ce que je fais juste incapable …
Devant les personnes il me présente comme une femme belle, cultivée, ayant un passé pro exceptionnelle, qui a réussi. il vente tous mes mérites, me met sur un pied d’Estale … en revanche quand je suis seule il arrive à me dire « casse toi » « tire toi de chez moi » , « j’en peux plus de toi » « tu ne sais pas te tenir » « tu es trop imprévisible » « pour moi qui suis en permanence dans le contrôle, c’est ingérable pour moi » « mais je n’ai jamais dit ça une fois de plus tu te trompes » etc …
Je suis une femme totalement autonome et n’ai pas besoin de quelqu’un pour subvenir à mes besoins … c’est une nouveauté pour lui Car ses ex était dépendante de lui… En revanche, j’ai l’impression que ce n’est pas top pour lui . Très rapidement il m’a demandé d’acheter un bien ensemble et je lui ai dit non …
Pour information, il n’arrive pas à terminé sa maison (après 10 ans) met 1 an 1/2 à changer son auto d’ailleurs toujours pas changée… il gagne extrêmement bien sa Vie.
Vis beaucoup dans le paraître. Il ne Peut pas aller chercher son Pain le matin sans être âpreté …
Est un très beau parleur et emploi souvent les mêmes « grandes phrases » que personne ne comprend et qui en revanche jette de la poudre aux yeux.
Il est d’ailleurs dans le commerce (Vrp) et se vente qu’il se délecte de son travail pour ça. Il est maître du jeu …
Trouve tous les défauts Aux autres en revanche vous dit qu’il ne juge pas les gens que ce n’est pas bien de le faire … cependant quand je lui mets ce point en évidence il me dit non mais ça ce n’est pas se moquer … « je blague ». Comme il est avec ses amis se permet les pire grivoiseries, toutefois si je dis un gros mot ou une phrase déplacée il me reprend de volé, histoire de me mettre une sentence direct, regard dur et froid, tient fort la main , etc ..
Il arrive à retourner une situation en sa faveur même si au départ il est évident que c’est lui qui a fait une erreur … en général je deviens la fautive … il arrive à me retourner le cerveau et arrive à me faire dire que je suis la fautive et que je suis dans l’erreur …
Même si je lui présente des excuses il va me réservir l’erreur à plusieurs reprises histoire de me dire tu as vu c’est toi la méchante … et ce des mois après … il retient tout …
Il est mesquin et tape où ca fait Mal … il connaît mon passe par cœur et s’en sert pour me faire Mal …
Du style un jour il m’a empoignée et m’a dit ca te rappèlera ton père et ton enfance …
Et j’en passe … la rupture d’avec ses enfants est de ma faute … tout est de ma faute en fait …
Même le psoriasis qu’il a sur son corps … il en a toujours eu mais un jour devant son plus jeune fils il m’a dit … mais ça je l’ai depuis que je te connais …
Il aime devant les personnes faire comme s’il me parlait Mal et puis après il dit mais je rigole ma douce …
Il garde des photos de ses ex et ses conversations dans son portable me disant mais je ne peux pas les enlever …
Me dit qu’il est droit dans ses bottes mais joue de son charme même devant moi …
Tout ce que je viens d’écrire il dirait mais tu as mal compris ou tu sors tout ça de leur contexte ou je ne sais quoi … je suis une menteuse …
Je suis amoureuse d’un pervers narcissique …
Une fois je lui ai dit qu’il en était un … il m’a tenu en haleine pendant 48 heures se mettant dans des colères folles et se mettant en transe violente et de grande colère et me disant qu’il allait prendre sa voiture et moi ayant peur du pire l’ai retenu …
Il est juste vital que je me défasse de cette personne … beaucoup de Thérapeutes qui le connaissent également m’ont évoqué qu’il en était un … et à chaque fois je lui trouve des circonstances aténuantes …
Ma Thérapeute en méthodologie en développement personnel me dit … si tu as ta meilleure amie qui vit et te décrit cette situation tu lui dirais quoi …
moi : « je lui dirais mais stop … ça ne peut pas continuer comme ça …
»
et elle de me répondre … « dis toi que tu es ta meilleure amie … »
c’est fou comme nous arrivons à agir par amour …
Ah oui j’avais oublié … ils s’entourent d’amis qui ont réussis professionnellement parlant qui ont de belles maisons…
et surtout ne les invite jamais chez lui Car sa maison n’est pas terminée …
toutefois il fait part tout le temps de ses voitures de sport qu’il peut montrer pour le coup Car il peut les déplacer, où il les montre en photos en montrant la mienne en permanence et en premier … il aime que les personnes me demande ce que je fais comme travail … il est une fois de plus dans une réussite au travers de moi …
Il me pompe ma joie de vivre, mon enthousiasme, mes désirs, mes envies, me casse tout le temps …
Il me fait languir avec ses « on verra »… me parle comme si j’étais une petite fille …
Use de son savoir en matière de psychologie et de développement personnel …
Mon dieu je suis amoureuse d’un pervers narcissique qui est conscient qu’il l’est …
J’espère que mon témoignage pourra aider … en tous les cas moi il m’aura permis d’être un exutoire … et de me rendre à l’évidence que cette situation doit impérativement s’arrêter …
fin de l’histoire …
Marie – 50 ans
Courage Marie , on peut se sortir de cette addiction mortifère. J’ai réalisé cette sortie il y a deux ans environ. Je vous soutiens et vous encourage de tout mon cœur.
Merci Yvette … c’est très difficile …
Bonjour Marie
Votre témoignage m’a beaucoup ému
J’espère que vous allez mieux.
J’ai travaillé quelques mois pour un grand pervers…
Un enfer …il a failli me détruire.
Tout ce que j’ai lu est vrai .Là où je ne suis pas d’accord c’est quand certains spécialistes disent qu’ils ne savent pas ce qu’ils font! Ils savent très bien ce qu’ils font et à qui ils le font.
Une des choses que je retiens c’est que j’ai vu cette personne se transformer physiquement au fur et à mesure de la relation.si je devais faire une métaphore je le comparerai à un vilain petit canard qui se transforme en cygne à la fin.
Quand je l’ai rencontré il faisait pitié on aurait dit un dépressif plus il me faisait du mal et plus il se transformait ..il devenait de plus en plus beau ..
Je pense qu’ils ont besoin de faire du mal..
Il faut du temps pour comprendre qu’ils n’ont pas de coeur et qu’ils sont capables de faire les coups les plus bas à quelqu’un qui les aime et les aide , juste parceque l’idée leur passe par la tête.
C’est vrai qu’ils ont le comportement d’un enfant de 4ans ..avec toutes les mauvaises armes d’un adulte.
Que faire c’est comme ça.
C’est une relation à sens unique.
Il faut se reconstruire et savoir qu’il y a des gens bien.
J’ai été mieux quand j’ai compris qu’il n’était qu’un mirroir …aux alouettes.
Bon courage on retrouve vite sa lucidité et ça fait un bien fou.
C’est quand on a pitié d’eux qu’on est guérie..car le pervers finit toujours seul et je comprends pourquoi.
Je vous embrasse et surtout prenez soin de vous
Marie
Chère Marie,
La lecture de votre récit m’a amusé si l’on puisse dire ,-), et me rappelle mon histoire malheureusement… (« la petite fille » aussi me dit qq chose alors que j’ai toujours été une battante, c’est dans sa nature). Le mien, avec un QI hors norme mais un enfant dans sa tête (c’est comme cela que je me suis faite avoir, j’ai mélangé QI et maturité de la personne), je me suis faite détruire psychologiquement. Tout était insidieux, à la fin ses manipulations psychologiques étaient devenues permanentes. J’ai encaissé, il m’était plus possible de le contrer. C’est cela qui m’a achevé et déclenché après la séparation un stress post traumatique très douloureux. Je n’arrivait plus à m’alimenter et je prenais des malaises… Lui était accroché à moi comme la moule à son rocher.
Comme vous après le divorce, je l’aimais toujours alors qu’il venait de me détruire littéralement (6 mois de souffrance, j’étais au fond du trou…). Aujourd’hui, il est devenu un monstre avec moi, il utilise notre enfant pour m’atteindre. Il s’est rapidement recasé et une fois installé chez elle (exactement comme il a fait avec moi) c’est à ce moment là qu’il a commencé à montrer sa facette de monstre. Je vous jure cela m’a fait totalement oublier que je l’ai aimé toutes ces années (le film que je me repasse devient d’une évidence qu’il a toujours était dénué d’empathie, et que j’étais pas si dupe que cela de son jeu pervers !).
Ce qui m’a le plus surpris quelques mois après la séparation d’avoir eu l’impression d’avoir vécu toutes ces années, seule, sans un homme à mes cotés malgré avoir passé plus de 10 ans avec lui !!!. J’ai compris pourquoi quand j’ai fait la connaissance d’un autre homme. J’ai eu un enfant à la maison et pas un mari … ,:(((.
Il y a tellement de personnes plus intéressantes que ces manipulateurs qui sont faux et sans sentiments qui vous coupe du monde réel et qu’aucune discussion sincère est possible avec eux.
Quand j’ai osé dire ma souffrance, on m’a tout de suite dit de quoi il en retournait. Qu’est-ce qu’aurait aimé que l’on me mette plutôt un nom sur ce que je percevais de très bizarre dans son comportement pour savoir que la séparation était le meilleur des médicaments.
Excellent !
Merci beaucoup .
Merçi merçi merçi pour l ‘article
Extraordinaire dommage que je le découvre âpre être détruit par des filles démon merçi
Bonjour à toutes et tous,
En tout premier lieu : merci à vous Geneviève, votre site est un formidable lieu de partage et d’entre-aide. Mon expérience peut-elle contribuer à aider ? Voici des réflexions / interrogations auxquelles vous répondrez peut-être …. Si c’est trop long (et ça l’est forcément), allez directement à la fin pour ma conclusion.
Le parcours avec mon ex-PN a commencé en octobre 2012 et j’ai définitivement fermé ce tome de ma vie en février 2016, par un dernier mail où je me suis engagée à ne plus jamais répondre à ses contacts et ce, quelle qu’en soit la raison. Et je tiens toujours (fastoche maintenant) malgré son harcèlement destructeur. Mon instinct de survie a été le plus fort.
Il est impossible d’écrire un résumé digeste d’un tel vécu ; sachez quand même que ce PN est un cas d’école ; j’ai même vécu, à mon corps défendant bien sûr, la violence d’une situation de triangulation avec sa « victime référente » depuis 16 ans (vaste sujet à développer) ; car il faut à cet homme au minimum 3 victimes simultanées pour le satisfaire. J’ai bien sûr eu droit aux méthodes de destruction massives, même les plus sordides ou inquiétantes ; je n’y reviendrai pas. Une méthode n’est cependant pas citée sur ce site (ou je ne l’ai pas trouvée): la privation de sommeil. C’est redoutablement efficace.
Remarque : j’ai une formation en psychologie du travail et me dis qu’il doit y avoir une jouissance supplémentaire pour ces psychopathes à détruire un « professionnel ».
Bien, comme je suis fondamentalement positive, je crois qu’il était peut-être plus intéressant de vous transmettre comment j’ai réussi à revenir du « côté lumineux de la force… »
Lorsque notre cerveau nous envoie des signaux d’alerte que nous n’écoutons pas (la « petite voix » intérieure que l’on bâillonne), et que la souffrance psychique perdure, il lui reste le rempart du corps pour se défendre. « Il/elle ne veut pas entendre ? OK, je vais lui montrer ».
On peut toujours se mentir (ou résister à la vérité), LE CORPS, LUI, NE MENT PAS. Et moins vous l’écoutez, plus il vous envoie des signaux violents. Dans mon cas, j’étais à ce moment épuisée et maigre (45 kg), et ne m’alimentais quasiment plus. J’ai alors développé un Zona et le PREMIER DECLIC salvateur s’est enfin produit, sous forme d’un constat douloureux (« j’en suis donc arrivée là ? ») puis de colère (« aucun être humain n’a le droit de me faire souffrir de la sorte »). A ce propos, je dis souvent que «la tristesse c’est la mort, la colère c’est la vie».
J’ai décidé à ce moment que je n’avais plus à essayer de comprendre sa maladie, et compris qu’en rationalisant systématiquement ses actes, j’alimentais son jeu pervers et je m’empêchais d’agir. Je suis donc passée à l’ACTION : nous ne vivons pas ensemble et je lui laisse une lettre de rupture lui demandant de se soigner, l’assure de mon soutien (erreur …). Et là, en quelques secondes, un miracle se produit : j’ai FAIM, une faim impérieuse alors que je ne mangeais quasiment plus. J’éprouve également une sensation de légèreté incroyable, de libération ; puis je m’écroule de douleur, les larmes extirpant le mal ; mais vous savez de quoi je parle n’est-ce pas ? Ceci s’est passé en mai 2015.
La suite est tristement prévisible, mais je vous rassure, provisoire : 1,5 mois plus tard, j’ai cédé aux supplications du PN et de son « désespoir ». Et hop, 2ème semonce directe de mon corps : j’ai alors développé un eczéma géant, pieds et mains en sang.
NOTE : je me suis penchée sur la symbolique des maladies : le Zona est une affection en lien avec un déficit immunitaire ; symboliquement, je n’arrivais plus à me défendre contre les agressions du PN ; idem pour l’eczéma mais avec une dimension supplémentaire qui est la peau ; or la peau est un moyen de communication (le toucher) qui protège en même temps tout notre corps. Autrement-dit, une affection de la peau nous signale un problème de communication avec nous-mêmes ; nous ne sommes plus à l’écoute de nos besoins. Nous sommes dans l’incapacité de nous protéger et d’assurer notre survie. Qu’en pensez-vous ?
Je poursuis. Nouvelle rupture de ma part ; le PN s’accroche désespérément, redouble de manipulations et me harcèle « grave ». Octobre, je cède à nouveau mais je n’y crois plus. Il se rend compte qu’il me perd pour de bon. Et là, une nuit de novembre, après une soirée catastrophique chez des amis, dans la rue, le PN décompense avec passage à l’acte. DEUXIEME DECLIC, définitif cette fois-ci car, pour moi, il y a un tabou intransgressible (il le sait) : la violence physique. 1 fois est toujours 1 fois de trop. Il est fortement alcoolisé et a des lueurs de folie dans les yeux. Après avoir été violemment bousculée j’arrive à me mettre en sécurité dans ma voiture et … je passe la suite car la nuit fut longue et a abouti à 2 plaintes à 2 h d’intervalle et une garde à vue pour lui. Tout ce que je peux dire est que je crois intimement que, cette nuit là, j’aurais pu mourir (j’ai attendu les gendarmes un grand couteau à la main …). J’en garde un traumatisme qui est toujours présent. De son côté, ce psychopathe s’est défendu en me faisant passer pour une paranoïaque ; selon lui, je ne risquais rien, il voulait « juste me parler » pour s’expliquer …que répondre ??
Bien sûr, il continue à me harceler, ralentissant comme il peut ma reconstruction. Il est également entré en thérapie pour (se) prouver qu’il n’est pas responsable. Sa thérapeute est d’ailleurs tombée dans le panneau puisqu’elle lui a assuré qu’il n’était pas PN mais souffrait de troubles anxieux généralisés.
Je voulais ajouter que, 1 an environ après notre rencontre, j’ai commencé à écrire un « journal » car je commençais à me demander si je n’étais pas folle (comme toutes les autres). Bon réflexe ! Car à chaque fois que j’ai été tentée de céder une fois de plus aux supplications « désespérées » de cet homme (incluant de pseudo tentatives de suicide), je relisais ce journal et la tentation passait aussitôt.
Aujourd’hui, le traitement juridique s’avère aléatoire (malgré le fait que j’ai découvert une condamnation précédente pour faits similaires) car il a réussi à faire revenir l’instruction dans sa juridiction, où il bénéficie de l’appui d’une « congrégation du bâtiment » fort connue et dont il se targue d’être membre « respectable ». J’ai un sérieux dossier mais tout est possible.
MA CONCLUSION : Finalement, je me dis que j’ai réussi à survivre à plus de 3 ans de tortures et à me libérer de mon bourreau ; et j’en suis fière. A des moments décisifs, j’ai eu le soutien de mes enfants (adultes) qui ont été merveilleux de compréhension et aussi de fermeté pour me « botter les fesses » quand il le fallait. Nos liens se sont encore renforcés dans cette épreuve, tout comme ceux avec ma mère qui est venue si souvent ces derniers mois prendre soin de sa fille ; elle qui est la source de ma névrose et de mon manque d’estime de moi (et qui en a vaguement conscience car je lui en ai parlé il y a quelques années de cela), eh bien j’ai appris à accueillir son amour réparateur d’aujourd’hui. Je suis également heureuse d’avoir des amies bienveillantes qui m’ont écoutée, conseillée et jamais jugée.
En quelques sortes, plonger dans l’enfer m’a fait naître à une nouvelle conscience, une nouvelle vie ; j’en sortirai définitivement grandie lorsque tout sera achevé car il reste encore du chemin à parcourir ; mais ce temps n’est pas si loin. J’ai déjà reconstruit mon univers de vie. Et puis j’ai encore appris, sur moi et l’humain. Mon bourreau, quant à lui, continuera à s’enfoncer dans le « côté obscur de la force », toujours plus loin. Il peaufine d’années en années ses techniques mais ses souffrances (même si elles sont narcissiques) et sa rage destructrice continueront à le ronger ; jamais il ne connaîtra la douceur de l’amour vrai et la sérénité de l’âme.
ALORS C’EST BIEN MOI QUI SUIS LA PLUS FORTE.
Quelques apports/réflexions de plus :
Le PN auquel j’ai été confronté présente en sus les troubles suivants : accumulateur compulsif (son univers professionnel lui permet de rationaliser cette compulsion), alcoolisme, mysticisme important, comportements à risque, pensée obsessionnelle sur la « délation » … Co-morbidité ?
Il utilise également un mot clef, toujours le même, pour « noyer le poisson » (dans mon cas « c’est compliqué » – aujourd’hui je m’empêche d’utiliser ce mot !).
Enfin, je constate que, malheureusement, notre société ne prend toujours pas la mesure des conséquences de la pathologie PN. Les coûts induits par le « traitement » des dégâts qu’ils provoquent a-t-il seulement été évalué (prise en charge médicale, psychologique, judiciaire) ? L’argent est un puissant moteur dans notre société ; et je pense que cet axe devrait être développé auprès des politiques pour faire avancer les choses. Le PN est un prédateur humain extrêmement dangereux, un tueur en série, et je pèse mes mots.
Du fond du cœur, je vous souhaite courage et détermination dans votre combat. Le meilleur reste à venir et il y a toujours une lumière au bout du tunnel. Fixez votre regard sur cette lumière et ne la quittez pas des yeux.
Bien à vous.
Bonjour
Est-ce que le « on verra » vous parle ?
Je vous lis et je me retrouve,
Je lis l’article de G Schmit et je me retrouve …
Je viens de rompre mais suis en manque de lui tout en étant consciente de sa manipulation , et à chaque fois je pars et je retourne vers mon bureau . Je suis épuisée
Pardon
Il fallait lire mon bourreau et non mon bureau …
Je l’aime profondément encore
À contrario je suis consciente qu’il me détruit, m’a coupé de mon monde tout en me disant mais je ne t’ai jamais dis de ne pas voir tes amis ou mais tu ne me présentes jamais tes amis, en revanche quand je lui propose il le dit ok et quelques jours ou heures avant la rencontre ce n’est pas possible …
Tout ce que j’entreprends n’est jamais bien
Devant les personnes il me présente comme une femme belle, qui a réussi vente tous mes mérites, me met sur un pied d’Estale en revanche quand je suis seule il arrive à me dire « casse toi » « tire toi de chez moi » etc …
Je suis une femme totalement autonome et détient des biens matériels importants … en revanche ce n’est pas top pour lui … toutefois lui n’arrive pas à terminé sa maison (après 10 ans) met 1 an 1/2 à changer son auto d’ailleurs toujours pas changée, Vis beaucoup dans le paraître
Est un très beau parleur et emploi souvent les mêmes « grandes phrases » que personne ne comprend et qui en revanche jette de la poudre aux yeux.
Il est d’ailleurs dans le commerce (Vrp) et se vente qu’il se délecte de son travail pour ça.
Trouve tous les défauts Aux autres en revanche vous dit qu’il ne juge pas les gens que ce n’est pas bien de le faire … cependant quand je lui mets l’évidence en plein visage il me dit non mais ça ce n’est pas se moquer …
Il arrive à retourner une situation en sa faveur même si au départ il est évidence qu’il a fait une erreur … en général je deviens la fautive …
Même si je lui présente des excuses il va me réservir l’erreur à plusieurs reprises histoire de me dire tu as vu c’est toi la méchante …
Il est mesquin et tape où ca fait Mal … il connaît mon passe par cœur et s’en sert pour me faire Mal …
Du style un jour il m’a empoignée et m’a dit ca te rappèlera ton père et ton enfance …
Et j’en passe … la rupture d’avec ses enfants est de ma faute … tout est de ma faute en fait …
Même le psoriasis qu’il a sur son corps … il en a toujours eu mais un jour devant son plus jeune fils il m’a dit … mais ça je l’ai depuis que je te connais …
Il aime devant les personnes faire comme si il me parlait Mal et puis après il dit mais je rigole ma douce …
Il garde des photos de ses ex dans son portable me disant mais je ne peux pas les enlever …
Me dit qu’il est droit dans ses bottes mais joue de son charme même devant moi …
Je suis amoureuse d’un pervers narcissique …
Une fois je lui ai dit qu’il en était un … il m’a tenu en haleine pendant 48 ans se mettant dans des colères folles et de mettant en transe violente et de grande colère et me disant qu’il allait prendre sa voiture et moi ayant peur du pire l’ai retenu …
Il est juste vital que je me défasse de cette personne … beaucoup de Therapeute qui le connaissent également m’ont évoqué qu’il en était un … et à chaque fois je lui trouve des circonstances aténuantes …
Ma Therapeute me dit … si tu as ta meilleure amie qui vit cette situation tu lui dirais quoi … moi : je lui dirais mais stop … ça ne peut pas continuer comme ça … et elle de me répondre … dis toi que tu es ta meilleure amie …
c’est fou comme nous arrivons à agir par amour …
Ah oui j’avais oublié … ils s’entourent d’amis qui ont réussis professionnellement parlant et surtout ne les invite jamais chez lui Car sa maison n’est pas terminée … toutefois il fait part tout le temps de ses voitures de sport qu’il peut montrer pour le coup… en montrant en photo la mienne en permanence et en premier … il aime que les personnes me demande ce que je fais comme travail … il est une fois de plus dans une réussite au travers de moi …
Il me pompe ma joie de vivre, mon enthousiasme, mes désirs, mes envies, me casse tout le temps …
Il me fait languir avec ses « on verra »… me parle comme si j’étais une petite fille …
Use de son savoir en matière de psychologue et de développement personnel …
Mon dieu je suis amoureuse d’un pervers narcissique qui est conscient qu’il l’est …
J’espère que mon témoignage pourra aider … en tous les cas moi il m’aura permis d’être un exutoire … et de me rendre à l’évidence que cette situation doit impérativement s’arrêter … fin de l’histoire …
Je suis désolée pour les fautes et les erreurs de syntaxe …
Pour les 48 ans il fallait lire 48 heures même si ça paraissait une éternité …
Et psychologie et non psychologue … ( je rédige Avec un smartphone)…
Bonjour
je ne sais pas si c’eSt on peu appeler le copain de ma soeur comme cela mais j’ai besoin d’aide
j’ai appris que son copain vend de la drogue et la je vien de voire une personne qui m’a dit qu’elle a vider ses compte bancaire pour payer ses dettes et la elle veut vendre sa voiture pour pouvoir continuer à payer ses dette à lui .
je la sens.en danger je ne sais pas quoi faire car elle ne me croit pas
Aidez moi svp
Ma belle-fille est PN. Sachant que j’ai détecté ses manipulations, étant directe je lui ai dis qu’elle ne donnait pas d’amour et agissait pour me séparer de mes petits-enfants, depuis, c’est pire, elle dresse mon fils aussi contre moi. J’habite loin d’eux (6000 km), mais je vais prendre ma retraite proche, pas dans la même ville, mais à 20 km, pour garder une indépendance et surtout éviter d’être trop perturbée par ses manipulations. Je me prépare à être seule et ne pas voir les petits et mon fils plus qu’avant, malgré mon raprochement. J’ai peur pour l’avenir des petits qui n’ont aucune confiance en eux et qui sont toujours en attente de l’accord de leur mère. J’ai compris par certaines reflexions de mon fils qu’elle me dénigre (je n’ai pas bien élevé mes enfants, je ne suis pas futée, j’ai mal mené ma vie) mon fils qui était si aimant pour moi commence à changer. J’espère vivre suffisamment longtemps pour être là pour mon fils et les petits si un jour ils prennent conscience de la situation. Ils auront besoin d’aide. Le pire est que je me rends compte qu’elle «joue» à me faire mal. Moi par protection je fais semblant de ne pas être touchée. La situation est malsaine et mon fils ne vois rien. Il ne vois pour ainsi dire plus sont frère qui lui aussi est venu s’intallé proche pour profiter de ses neveux et nièce. Elle a essayé de dresser mon autre fils contre moi. Je suis bien triste. mes fils étaient si proche l’un de l’autre. Merci. Je pense que ça m’a fait du bien d’écrire. Ce n’est pas facile d’en parler et certains doivent penser que j’exagère c’est trop «gros» mais ça me mine compètement le moral.
bonjour,
mère de 2 enfants, j’ai épousé mon second mari il y a 20 ans
après 2 enfants ensemble, il m’a demandé de venir travailler dans l’entreprise qu’il a avec son frère et sa sœur
mon mari et son frère ne sont que très peu dans les bureaux et en tout cas pas dans l’open space dans lequel je travaillait entre autre avec ma belle sœur et son fils (sa fille travaillant ailleurs dans les bureaux)
j’y ai travaillé 7 ans en m’y investissant ce qu’il fallait mais en gardant ma place de pièce rapportée
récemment ma belle sœur, drh, s’en est prise à moi et ce de façon de plus en plus violente
– se tournant vers moi et me regardant de façon très méchante et avec un regard soutenu
– me disant « tu fais encore la gueule, ça fait 6 mois que tu fais la gueule »
– alors que j’osais à peine dire qu’un ouvrier n’était peut-être pas fautif de la casse survenue à un matériel de location, elle m’a traitée de « traitre à l’entreprise »
….
son fils m’a traitée d’incapable alors que les ouvriers n’avaient pas rempli un cahier mis à leur disposition
je me suis enfuie de chez moi 4 jours (mon mari pense que sa sœur ne peut pas être si méchante car elle lui a changé les couches)
je suis revenue et je suis restée chez moi 1 semaine
j’ai repris le travail 1 semaine à mi temps puis à temps complet
et là plus personne ne me parlait
il faut dire que tout le monde les craint
au bout d’un moment, mon mari m’a conduite à la cellule de crise
s’il ne l’avait pas fait je ne serai plus là aujourd’hui
cela fait plus de 6 mois que je suis en arrêt et que je vois un psy
cela commence seulement à aller mieux mais il y a encore des moments où je vais mal
aujourd’hui j’en suis là :
je suis persuadée que mon mari et mon beau frère ont peur de leur sœur et se taisent au nom de la survie de l’entreprise familiale (la femme de mon beau frère a subi un peu la même chose mais heureusement pour elle, elle travaille à l’extérieur). Nous sommes sacrifiées alors qu’elle et sa famille a pris le dessus depuis longtemps avec l’appui de ma belle mère
mon mari me promet un licenciement dans les règles, je pense que comme ça il(s) se débarrassent du problème facilement
d’un autre côté, le médecin de la sécu me dit qu’il faut songer à retravailler alors que je m’en sent encore incapable : je n’ai plus ni mémoire ni organisation
je ne suis pas une demandeuse d’emploi, je suis encore souffrante !!!
Bonjour.
Ayant quelques problèmes d’ addiction, j’ai été amené à rencontrer le petit ami d’une connaissance. Un toxicomane de 36 ans, qui en plus, a pris la mauvaise habitude de s’injecter de la cocaïne depuis 8 à 9 mois, presque tous les jours. Au bout de quelques soirées passées avec cette personne, j’ai été dégouté des drogues, parce que j’ai vu quelque chose de diabolique chez cet homme. Je suis tombé sur vos articles en faisant des recherches sur sa personnalité. Récemment, il a mis ma vie en danger sans avoir conscience de sa folie.
Voici quelques détails:
Tout ce que je sais sur sa vie, c’est qu’il n’a jamais parlé de son père, et que sa mère représentait tout pour lui.
C’est un couple marginalisé. Sa petite ami a 26 ans et a toujours été très influençable. Elle est toujours sortie avec des marginaux toxicomanes, très machos et d’apparence virile. Et c’est pour son avenir que je m’inquiète.
Au fil des soirées passées avec ce couple, je me suis retrouvé face à un homme qui SAIT TOUT SUR TOUT. Qui rejette la contradiction, et n’admette pas qu’on puisse lui apprendre quelque chose ou encore savoir des choses qu’il ignore.
Toutes les fois où j’ai tenté de lui expliquer qu’il avait tort, il en venait à m’inciter à me taire sous peine de me frapper si je ne m’exécutais pas. Lorsque qu’il y avait d’autres personnes présentes, sa copine faisait le pot de fleur et personne ne bougeait le petit doigt.
Avec lui, le monde entier est stupide et mal intentionné.
Il passe son temps à rabaisser son entourage.
Il ne remarque jamais l’empathie qu’on a à son égard, ou les cadeaux qu’on peut lui faire. Il adopte souvent un ton agressif quand il parle, et si on lui fait la remarque il répond par plus de violence. Il ne connait pas du tout l’empathie, ça en est maladif.
Il interprète tout de travers.
Tout, dans notre attitude, est fourberie, ou tentative de profiter de sa moindre faiblesse.
Il a perdu un travail au bout d’une semaine, car il failli se battre avec son patron. Il a eu le même genre d’altercation avec différentes personnes dans notre ville; et à chaque fois,
c’est la ville qui était malade. Les autres… Les gens…
A ses yeux, son patron, ainsi que la ville entière, sont des profiteurs,
des gens vils.
Et dans chacun de ses récits, il prenait sa copine à parti, « je te l’avais dit »…
Personne n’ose le contredire. Il a pratiqué des sports de combat et a une carrure impressionnante. Une fois j’ai assisté a un différent entre lui et sa copine, elle est venu à le contredire, il a menacé de s’ énerver, elle a baissé les yeux et s’est tue ( ce que tout le monde fait en sa présence).
Mais personnellement, je suis quelqu’un de pédagogue, qui jongle avec les mots et les sentiments, je lui ai donc montré qu’il s’énervait pour rien. Mais il m’a bien fallu 15min de « jonglage » pour le calmer.
Parce que je lui tenais tête en douceur, Il m’a toujours considéré comme un adversaire, quelqu’un qui ne comprenait rien à la vie, avec des arrières pensées nuisibles à son égard.
A chaque fois je devais redoubler d’ efforts, pour lui faire entendre mon raisonnement, et lui faire comprendre que je parlais de mes sentiments quand lui pensait que je critiquais sa manière d’être…
J’ai vite compris que c’était une relation toxique et que je devais couper les ponts.
Puis, n’ayant plus aucun contact avec ce milieu, je suis retourné le voir pour rendre service à un ami (erreur sur toute la ligne ! ça ne rend service à personne, et ça m’a poussé à retourner voir un être dangereux)… Bref.
Je me retrouve face à lui, qui était encore intoxiqué…
Il s’énerve et me rabaisse une fois de plus… Mais là, c’est la fois de trop, je hausse le ton en me dirigeant vers la sortie , expliquant que je suis fatigué de son attitude, et qu’il est temps qu’il réalise que le monde n’est pas contre lui, et qu’il se souvienne de toute la gentillesse et la patience dont j’ai fait preuve à son égard…
Il entre dans une rage folle et aveugle, m’incite à ne pas sortir, cours vers la porte et me frappe à deux reprises.
Je me met en boule dans le canapé à côté de son entrée, et implore son pardon. N’étant pas bagarreur, je répète « excuse-moi » une vingtaine de fois. Il me regarde avec des yeux diaboliques… Ceux sont ces instants où le temps s’arrête, et où l’on est choqué par tant de haine… Puis il entre dans un discours sur son hospitalité : « il me reçoit convenablement et c’est comme ça que je le remercie?? ». Je comprend qu’il a encore pris ça contre lui, alors je répète une dizaine de fois que je n’ai jamais prétendu être mal reçu… Il s’assoit pour se calmer. Je me relève doucement en le complimentant. Je me dirige vers la porte… « tu sors, je te massacre »… A aucun moment sa copine, ou son client présent, n’ont fait ou dit quelque chose pour stopper cette situation délirante.
Je prend mon courage à deux mains, je sors en courant et en hurlant à l’aide. J’arrive à sortir de l’immeuble avant qu’il ne m’attrape. je cours tout droit, une voiture passe à 40km/h. Je fais un soleil… Je suis tellement habité par la terreur, que je me relève immédiatement : il me regarde et dit : tu vois ce que t’as fait? à cause de toi il y a un accident. Les passants sont sous le choc devant cette scène, et me voient complètement terrorisé, tendant la main vers mon agresseur et disant à qui veut l’entendre, éloignez-le de moi… au secours…
En attendant les pompiers, sa copine, vient me parler, et me demander ce qui m’a pris, que par ma faute, les pompiers et la police allaient venir… Elle parle avec ses mots à lui. Je l’ai connue avant qu’ elle ne sorte avec lui et se marginalise totalement en vivant dans un taudis. Je lui ai fait comprendre la situation, tout en lui disant : « je sais qu’une fois que vous serez ensemble mon point de vue n’aura plus d’importance… »
Il ne mesure pas la gravité de ses actes… Un jour il m’a dit en riant; au sujet de quelqu’un que je connaissais : « il dit partout que je l’ai séquestré, mais c’est pas vrai, je lui ai juste fait peur…
Maintenant j’ai une idée de comment ça s’est passé…
Si un jour, elle souhaite le quitter… J’ai peur pour elle… Il lui faudra beaucoup plus de force que celle dont j’ai dû faire preuve pour passer cette porte…
Elle est actuellement sous son emprise, et ne le sait pas encore.
Elle se sent protégée et du bon côté.
Ils n’ont pas de vrais amis…
Ils ont une dépendance non assumée, à la cocaïne.
Ils sont seuls contre tous…
J’ai été témoins de phrases qui laissent entendre qu’il a commencé à l’éloigner de sa famille, jouant sur l’affect, et se positionnant en victime…
ça me peine, mais je ne serai pas là pour elle.
J’ai rencontré un PN et on m’avait dit que la seule chose à faire est de leurs montrés leur profil et j’en est choisi un précis qu’il expliquait le tout et qui disait qu’ il pouvait avoir de l’aide
et un suivie avec un psychanalyste. Je sais pas si j’ai bien fait. Mais il a dit que maintenant, il comprend qu’il était aveugle. Je sais pas quoi faire, je sais pas s’il joue ou s’il joue pas. Je connais pas son niveau de . Comme pour lui c’est dure de faire confiance à quelqu’un je peux pas lui demandé de me faire confiance. Dois-je l’emporté en cours pour violence psychologique ? Es- ce que je peux ? C’est quoi ca comprend violence psychologique avérée ? je voudrais juste qu’il se fasse soigner. Comment faire puis que c’est quelqu’un qui à de l’argent et qui pourrait payé en dessous ?
Bonjour Nancy,
Je ne sais pas qui a pu vous conseiller de lui dire ce qu’il est, car, si c’est un PN, c’est une grave erreur.
Par ailleurs, encore si c’est un PN, une psychanalyse est bien la dernière chose à faire tout du moins si on ne souhaite pas renforcer le phénomène.
Cette maladie ne se soigne pas !
Par contre, vous avez besoin d’aide pour poser les actes qui conviennent et vous libérer de l’emprise.
Bon courage, Geneviève Schmit
Depuis plus de 7 mois, je n’arrive pas à me retrouver, ni surmonter ma peine, des idées noirs qui ne me laissent pas tranquille, qui ne me donnent aucune envie de se réveiller le matin, …j’ai subi une séparation que je n’arrive pas à comprendre, certes j’ai commis une erreur, mais je jure pour éviter les problèmes, et je me suis dis que mes sentiments et mon dévouement sont capables de garder notre relation.
Mais comme ci il attendait l’opportunité, pour se démasquer, j’étais humiliée, insultée, traitée de traitre et d’autres*********, je n’ai pas pu me défendre, tellement je m’attendais pas à cette réaction, j’ai resté bouche bée…. Et à chaque fois qu’on se parle, il me sourit en face, et quand je rentre chez moi il m’envois des e-mails ou il m’appelle pour recommencer ses reproches.
Partager le travail aussi avec lui c’était très dur, parce que je subis le triple des injures, au point j’ai perdue confiance en moi, je ne veux plus travailler, je rumine rumine rumine et cela me tue…..
Je n’arrive pas à accepter la séparation, et je n’arrive pas à accepter que j’ai donné assez d’espace et d’importance à une personne qui n’a fait que m’humilier et se moquer de mes sentiments.
De mon côté, j’essaye de comprendre la situation et de me remettre en question chaque fois, mais ce qu’il m’a fait pour moi c’est injuste et incompréhensible.
Bonjour,
J’ai 27 ans et mon père correspond trait pour trait au comportement que vous décrivez dans vos articles. Depuis que je suis en âge de comprendre et de ne plus mettre mon père sur un piédestal, j’ai observé des comportements terribles de mon père envers ma mère (insulte, dénigrement,infantilisation totale…). Puis envers moi,, surtout quand j’ai commencé à m’opposer à lui. Je pense qu’il se fout totalement de moi car il ne connait rien de ma vie, il me fait du chantage affectif, me dit qu’il va se suicider, que je vais regretter tout ce que je lui dis quand il sera mort.. bref, j’ai pu heureusement quitter la maison familiale car je ne devenais que l’ombre de moi même (anorexie, pensée suicidaire). Maintenant je vais beaucoup mieux (guérie de tous ces maux), j’ai rencontré mon mari qui m’a très largement aidé à traverser tout ca et me reconstruire. Cependant je vois encore mon père et il continue à me pourrir la vie. Sauf que maintenant il utilise ma mère pour ça. J’ai peur que ma relation avec ma mère se dégrade également à cause de lui. Je n’ai pas encore la force de couper les ponts, et le problème c’est que je ne comprends pas pourquoi je n’y arrive pas. Je suis tout le temps dans la culpabilité des que j’ai l’impression de faire du mal. J’ai pourtant une énorme rancœur envers lui, et j’ai compris qui il était depuis 6 ans.
Je pense parfois à une thérapie mais j’ai beaucoup de mal à m’exprimer et je ne sais pas si cela me sera bénéfique et surtout où trouver quelqu’un spécialisé dans ce domaine (je ne suis pas de paris).
Merci beaucoup pour ce site! J’ai compris beaucoup de choses et cela m’aide énormement..
help, ils m’ont tous humiliée diminuée je n’ai plus confiance en moi ………a quoi bon continuer?
… peut être dire STOP et retourner dans vos valeurs pour faire de nouveaux choix de vie…
Bonjour, Geneviève,
Continuer aussi pour prouver à ces individus qu’ils ont tort, que nous sommes tout à fait capables de vivre sans eux, de nous en sortir grâce à l’aide de gens positifs comme vous !
Reprendre confiance en soi est un long travail, mais on y arrive.
Merci à vous toutes et tous sur ce site.
Amitiés, Forester.
Bonsoir, j’ai 36ans et maman de 2 enfants.
J’ai vécu 10 ans avec un pn avant de m’en rendre compte. Au début de notre rencontre, je pensais avoir rencontrer mon prince charmant. Mais quand on s’est mariés, tout à changer! Reproches, mensonges, je ne faisais jamais rien de bien à ses yeux! Quand j’ai accouché de notre deuxième enfants, nous sommes partis vivre à l’autre bout du monde dans son pays d’origine pour prendre un nouveau départ soit disant! Là bas, loin de ma famille, j’ai découvert une partie de lui que je ne connaissais pas! C’était encore pire! Il n’était jamais là, il sortait tout le temps avec ses amis, il m’a trompé plus d’une fois, me rabaissait et me faisait croire que si notre couple ne marchait pas, c’était de ma faute ce que j’ai crû pendant longtemps! Un jour, je me suis décidée et je l’ai quitté sans laisser d’adresse. Il a fini par me retrouver et ma fait du chantage affectif en faisant des pseudo tentatives de suicide. On a fini par divorcés et étions resté amis pour les enfants! Grave erreur! Des années plus tard, j’ai rencontré un autre homme et là, j’ai encore vu une autres de ses personnalités! Tentatives de suicide, chantage affectif, arrêt de la pension alimentaire, maladies imaginaires ( tumeur au cerveau, cancer du pancreas, problème de coeur, procedures judiciaires.Aujourd’hui, j’ai mis un nom sur ces personnalités, c’est un pn.
Je suis suivie par un psy mais comme nous avons deux enfants, nous serons toujours en contact et il continue à me pourrir la vie.
Jai longtemps culpabilise car je suis une femme avec du caractère et je me demande comment j’ai pu me faire manipuler aussi longtemps. Maintenant encore, j’ai tendance à être parano avec mon compagnon actuel car j’arrive pas à lui faire complètement confiance tellement mon ex mari m’a détruite! Heureusement qu’il est patient et me comprend car je pense qu’il faudra du temps pour me reconstruire!
Bonjour, Emilie Jolie,
Je vous comprends, c’est bien normal de se méfier plus que de raison après avoir vécu avec ce genre d’individu. Le PN n’est pas à un mensonge près, et, comme vous le savez, ses armes favorites sont le mensonge et le chantage.
Que pensent vos enfants de leur père? Quelle image en ont-ils? Avez-vous tenté de leur en parler? Sont-ils perturbés, lorsqu’ils reviennent de chez votre ex?
Vous faites bien d’aller consulter un spécialiste pour vous aider à vous reconstruire. Vos enfants bénéficient-ils,eux aussi d’une thérapie, familiale, ou autre?
Vos efforts pour votre reconstruction ne sont pas vains. Soyez persévérante, surtout, ne vous découragez pas. Et, surtout, n’essayez pas de « rester amie » avec ce genre de quidam. Il aurait encore de l’emprise sur vous. L’amitié, chez le PN, est une chose qui n’existe pas, un mot banni de leur vocabulaire.
Essayez de garder vos distances, ne vous livrez pas trop, lorsque vous le rencontrez lors des visites parentales, de préférence, dans un lieu neutre.
Vous avez une nouvelle relation, essayez d’en garder les points positifs, concernant votre compagnon. Il vous comprend, vous avez été meurtrie. Il vos faudra du temps.
Bon courage.
Forester.
Bonsoir, jai 36 ans et je suis maman de trois enfants. Ma mère est une perverse narcissique. Je l’ai découvert il y a 6 ans lorsque je suis allée consulter une psychologue pour la première fois. A ce moment là j’ai compris que ce n’était pas moi qui avait un problème mais bien elle. Jai dans la foulée couper les ponts avec elle et mon père qui est une victime également mais qui refuse de l’entendre et qui l’a défend à son propre détriment. suite à ça elle a essayé de détruire mon mariage et ma réputation avec des mensonges, ce fut un moment extrêmement dur à vivre. Ce qui faut savoir c’est qu’elle ne m’a jamais laissé tranquille depuis ces 6 ans. Elle utilise mes enfants pour arriver à ces fins. Au début je ne voulais pas qu’elle les voit, à force d’entendre mon entourage me dire que je n’avais pas le droit de priver mes enfants de voir leurs grand parents jai autorise à ce qu’ils les voient mais uniquement avec la présence de mon mari. Au bout d’un certain temps elle a cessé de demander à voir les enfants, ce qu’elle voulait c’était me voir moi, je pense avec le recul que tout son manège concernant les enfants était uniquement pour me voir moi. Bien évidemment j’ai refusé. A vrai dire jai peur d’elle. Je suis terrorisée. Je refuse de revenir en arrière. Elle utilise mon père et d’autres personnes pour rentrer en contact avec moi. Elle vie à 2000 km de chez moi, pourtant j’ai l’impression qu’elle est toute proche. Des fois j’aimerai déménager à l’autre bout du monde, changer de nom pour qu’elle me laisse tranquille une fois pour toute. Le plus dur de vivre avec un pn c’est quand celui ci est un parent.couper les ponts est très difficile à vivre pour l’enfant. Merci de m’avoir lu.
Bonjour Mila
Couper les ponts de toute façon n’est pas une démarche facile.
Concernant un parent, il faut au moins une certaine prise d’autonomie sinon, rien ne fonctionnera ni au plan personnel, ni au plan du couple, ni au plan de la famille.
Dans le cas d’un parent PN, la seule solution est de fermer la porte définitivement.
Vous pouvez l’expliquer tant à votre conjoint qu’à vos enfants, votre père. Et vous pouvez passer par un courrier pour le préciser à votre mère.
J’ai fait ainsi avec mon paternel il y a bien longtemps. Et malgré ses tentatives pour me contacter, je n’ai plus jamais répondu à ses sollicitations. Ce qui m’a permis de me sentir libre.
Et de ne plus ressentir mon père comme ayant du pouvoir sur moi malgré la distance.
Votre mère n’a de pouvoir que celui que dans votre tête vous lui accordez sur vous.
Vous pouvez le faire cesser définitivement si vous le souhaitez.
Courage!
Cordialement
Françoise
Bonjour je suis dans le même cas. J’ai rencontré un homme 7 ans de plus que moi. Nous nous sommes séparés plus leur fois avant de faire le mariage religieux et vivre ensemble. Il est manipulé par sa mere et ses soeurs. Il ne sais pas faire ses papiers il ne se gère pas c’est sa mere qui le fait. Je suis tombé enceinte il m’a frappé jetter mes affaires casser mon mobilier insulter ma famille. Il m a frapper plusieurs fois et à chaque fois je revenait jusqu’au jour où j’ai cherché sur internet le PN. Le type n a pas de dialogue sa ne j ssaye de lui parler il me réponds oue Oué ta raison. Il n’est pas intelligent. Notre fils a 2 ans ca fais un ans et demi que nous sommes séparés entre temps nous nous sommes reçu je suis retombé enceinte il m’a fait avorté car il avait peur de sa famille. Il m’a frappé encore des qu’il voit qu’il a tord. Nous nous sommes remis ensemble 4 mois et là depuis 3j pas de nouvelles de lui. Il sait que son fils est malade il ne prends pas de nouvelles. Je lui ai demande de venir récupérer ses affaires en bas de chez moi que j’ai balance par le balcon et là il m’a fais scandal dans le quartier a m insulté à insulte mon fils qui dormait qu’il ne voulais plus le voir… le type a peur de sa mere. Même quand j étais enceinte sa mere me disait mon fils ne te frappe pas c’est toi qui te rappe conte les portes tu as fais un enfant derrière son dos tu lui vole l argent mon fils ne boit pas c’est toi qui boit… J’ai des sentiments pour lui mais je ne peux pas fonctionner comme lui il veux. Il ne sais pas à occupé df lui il se lave une fois par semaine voir une fois tout les 15j. Il est méchant vulgaire. Il n’as plus de permis à cause de l alcool. Il a une double personnalité si il dis blanc et qu’une autre personne dis rouge il va dire rouge. Je ne sais plus quoi faire. Il m’a dis je me suis remis avec toi pour voir comment vivais mon fils mais vu qu’il ne manque de rien j’ai vu ce sue j avais a voir. J’ai la garde totale du petit lui doit voir son fils une après midi par semaine en ma présence. Tellement su il ne sais pas s en occupe. Si le petit se je ce la nuit ou autre Mr préfère dormir quand c son jour de repos … voilà une maman et femme en souffrance j’ai fait au plus court merci. Quand je lui ai envoyé le mien du pervers narcissique il a lu et me dit que c’est moi qui le suis! Il n’arrive pas à avouer qu’il a tort souvent il parle qu’ avec des insultes et des oue ta raison. Il esquive toute conversations ne sinterresse a rien juste à son commerce c’est tout.
Bonjour à tous,
Je m’ appelle Laetiita et j’ aimerai vous raconter mon histoire. Je décide de le faire aujourd’ hui malgré que je connais ce site depuis un petit moment. J’ étais incapable de parler de moi sans avoir l’ impression de raconter une histoire qui ne m’ appartenait pas et qui ne me touché pas vraiment. S’ était comme si je voulais que l’ on me plaigne sans vouloir m’ en sortir..J’ étais encore sous son emprise. J’ ai rencontré le père de mes enfants à l’ âge de 15 ans, j’ étais une fille pleine de vie qui ne rêvait que du prince charmant..J’ ai eu beaucoup d’ acné qui m’ a fait perdre confiance en moi et à cause de cela je pensais repousser tout les garçons mais lui a bien voulu de moi. Au début, je me sentais heureuse, j’ avais rencontré l’ homme de ma vie. Très vite il a commençait a me reprocher de me maquiller pour attiré les autres garçons. Je lui expliquais que le fond de teint me permettait de cacher mes boutons et donc me sentir moins complexé mais il continuait à me faire des reproches. Je ne pensais qu’ à lui, à lui faire plaisir, je voulais être parfaite à ses yeux. Nous avons aménagé ensemble alors que je n’ avais que 16 ans et peu de temps après je suis tombé enceinte. Il a commencé a me frapper au début de ma grossesse et n’ a jamais arrêté les 13 ans qui ont suivi. Je ne faisais jamais assez bien les choses pour lui . Je me suis inventé une vie parallèle pour supporter mon quotidien et j’ ai essayé malgré tout de donner de l’ amour à mes enfants. Je rêvais encore du prince charmant, je chantais des chansons d’ amour et je regardais des films à l’ eau de rose. Je pensais toujours que l’ amour étais la plus belle chose au monde et même si moi je vivais l’ enfer j’ étais heureuse de savoir que cela existé chez les autres. Je prenais soin de lui comme une maman , j’ avais peur qu’ il es faim, qu’il est froid, qu’ il soit malade triste ect..Je ne peux pas dire aujourd’ hui que je le considéré comme mon amoureux car je n’ aimais pas ce qu’ il était et il me faisait très peur. A chaque fois qu’ il me frappais j’ ai essayé de me défendre mais sans grande conviction car je m’ en voulais d’ avoir créé mon monde imaginaire et de rêver toujours au prince charmant en ayant conscience que ce n’ était pas lui. Parfois j’ avais l’ espoir qu’ il change et devienne celui que j’ attendais mais très vite les reproches et les coup revenais et je retourner dans ma bulle. Ma force à moi étais vraiment cette vie que je me suis inventé, cela m’ a permis de sourire aux gens, d’ être aimante avec mes enfants ou mes proches, d’ avoir des amis ou même d’ obtenir mon permit ou mon Bac à distance.Un jour, j’ ai rencontré une femme qui à su voir ma souffrance car elle a développé une hyper sensibilité durant sa vie . Elle m’ a dit de très belle chose sur moi, que j’ étais quelqu’ un de très bien et je méritais le bonheur.. Je voulais qu’ elle me donne la solution pour m’ en sortir et je me suis accroché à chaque paroles positive qu’ elle me disait. Elle me parlait de lâché prise, que si Carlos était comme ça s’ était parce qu’ il n’ arrivait pas à lâché sa famille qui sont d’ horrible personnes( je lui avais raconté l’ enfance douloureuse qu’ il avait eu avec son père qui battait sa mère et le viol par son père de sa soeur dont il a était temoin ) . Au moment ou j’ ai rencontré cette femme je voulais le quitté mais en ayant complètement perdu confiance en moi donc j’ ai écouté cette femme me dire que Carlos étais un homme bien et que nous allons être heureux.. Je ne l’ ai pas quitté et suis retourné vivre avec lui avec le même amour qu’ au début de notre rencontre, je pensais pouvoir le rendre heureux et arrêter sa violence en l’ aimant de toute mes forces..Mais ma gentillesse l’ énervé, mon sourire le déranger et il m’ a frappé encore plus fort . Ce matin là où nous sommes partis mes enfants et moi , il avait voulu me tuer car il avait rêvait que je le trompé . Il m’ a étranglé pendant que je dormais et si mes enfants n’ avaient pas hurlé pour qu il arrête je serais morte. J’ ai repris connaissance et j’ ai compris ce jour là que s’ étais un monstre
Si vous avez un minimum d’intelligence, vous coupez les ponts. Comment est-ce possible d’être aussi ignorante.
C’est parfois moins une question d’intelligence que de dépendance affective 😉
Bonjour dans votre description du pn je vois mon compagnon et je voudrais mettre fin à notre relation mais lui ne veux pas comment faire ???
Réaction normale, de la part de ces individus. Leur orgueil est profondément blessé par l’idée d’une rupture. Perdre sa « chose », quelle catastrophe, pour eux! Mais faites-le, et le plus rapidement possible. Il tentera de vous reconquérir, ne vous laissez pas faire. Il vous harcèlera , vous menacera, se montrera humble, prêt à reconnaître ses torts, ne vous laissez pas fléchir. Tout ceci n’est que manoeuvre pour vous avoir de nouveau sous sa coupe. Faites-vous aider.Vous y arriverez beaucoup mieux.
Courage!
Amitiés.
Forester.
Sa fait 5 ans que je suis avec lui, moi 32 ans lui 31 ans. J’ai du mal à faire le deuil de cette relation même si ces temps ci il en même arriver au pire pour ma part, je suis enceinte de 3 mois 1/2, avec un début de grossesse difficile, pendant nos nombreuses disputes il a eu de très mauvaises parole , dont me demander d avorter, ce que j allais faire et monsieur a réapparut à l hopital en me faisant son cinéma son chantage affectif, donc j annule, et je garde cet enfant que je voulais car j’ai eu de nombreux incidents de fausse couches. Ces jour ci nous nous sommes fâché, il m accompagne quand même aujourd’hui, après avoir cassé le pare brise car toute discussion de réconciliation fini toujours pas un acte violent chez lui en se positionnant en victime, nous partons faire une échographie qui se révèle anormal et on me pratique une amiosynthese, il a bien écouter comme moi qu il y avais de fort risque qu’on m arrete la grossesse, quil me fallait du repos et du calme car j’ai aussi un hematome au placenta.
Mais non monsieur se braque toujours, me laisse à la maison après mon rdv me faisant encore son chantage de suicide et revient en fin de soirée récupéré des affaires pour dormir ailleurs car monsieur est perdu selon ces dires, lol. Donc je me retrouve a pleurer devant mon fils de 8 ans avec la peur pour ce bébé, la peur de ne pas tout gerer car normalement il me faut du repos et du calme. Mais comment faire il faut s occuper de la maison, de mon fils meme si il est mature pour comprendre la situation et il a trop eu l habitude malheureusement de proteger sa maman. Je peux dire que j’ai subi beaucoup de négatif , la violence, les insultes et à l inverse j’ai tout fait pour lui, je l’ai accueilli chez moi quand ces parents l ont virer, ensuite il a était incarcere j’ai tout fait, parloir 2 fois par semaines, lui trouver une formation pour sortir avec le bracelet électronique. Je ne comprend pas comment il peut être cruelle à ce point là avec moi, me laisser seul face a mes craintes dans ce moment dur. Mes proches ne l aiment pas, ils font un effort pour moi mais n en pense pas moins, car en plus d être égoïste méchant il n est pas du tout cultivé. J’aimerais être indifférente face aux sentiments que j éprouve pour lui, je ne sais pas comment je vais me sortir de cette relation.
Et bien merci car ce texte ou votre livre entier constitue une preuve supplémentaire pour mon avocat car moi, j’attaque en justice maintenant les personnes qui ont des comportements pareils virulents à mon égards et qui, en effet, empêchent de vivre, détruisent, tuent…..
Grand merci !
Voleurs d’âme, d’énergie, d’identité, du moi et du surmoi en effet….
Une preuve supplémentaire à celles que j’avais déjà constituées par moi-même par ma propre conscientisation ….
Merci Nadia pour votre témoignage.
(j’ai bien reçu votre message via mon site. J’ai donc corrigé le nom mais j’ai pas compris votre autre demande)
Mort-vivant
Depuis ma naissance jusqu’ aujourd’hui je subis la domination et la tyrannie de ma mère, qui me maltraite en coopération avec le soutien de mon grand père maternel et paternel, qui sont en complet accord avec l’exercice d’un pouvoir absolu sur les enfants et leurs proches.
Pourquoi, celle qui est sensée me donner la vie, m’empêche d’exister, me détruit et me tue en continu ?
Moi ce petit enfant qui avait placé tout mon cœur et mon amour pour ma mère comme tout enfant normal, comment deviner l’incroyable, l’impensable, l’inimaginable action destructrice de ma maman ?
Je suis l’enfant d’un monstre narcissique n’ayant aucune pitié et adorant le pouvoir.
Pour vous permettre de comprendre la situation je vais vous donner des exemples pour vous expliquer les méthodes employées depuis ma naissance, dans le but de me garder à tout jamais auprès d’elle, et sous son pouvoir absolu.
La méthode principale dans le processus de possession et de domination de maman sur moi, est de refuser que j’exprime mes désirs, mes envies, mes souhaits, en bref empêcher ma personnalité de s’épanouir.
Exemples : lorsque je formulais une demande légitime, j’étais systématiquement puni et réprimandé, seule la volonté de ma mère importait, car elle ne peut pas supporter que le désir de son enfant soit autre que le sien. La finalité de cette pratique (inconsciente) est la destruction de toute ma capacité d’initiative, de manière à ne permettre aucune autonomie, aucune différenciation.
Elle est la seule qui peut faire autorité sur son enfant, personne d’autre qu’elle ne peu intervenir, c’est son enfant, c’est son corps qui doit avoir les mêmes désirs qu’elle, aucune différence n’est admise, c’est la fusion ! (Situation incestuelle)
Exemple : Si je dois réaliser un devoir scolaire ordonné par le professeur il ne peut être réalisé que sous son contrôle et doit être réalisé seulement en fonction de sa volonté, sinon je suis accusé, maltraité, battu, et mon devoir est déchiré.
Il s’agit de me culpabiliser et de me faire accuser d’être un enfant difficile et caractériel, qui refuse toute autorité et surtout la sienne.
Exemple : Dire de moi à tout le monde que je suis méchant, agressif et que je n’écoute pas ses conseils de maman, tout en se faisant passer pour une maman martyre, qui est à l’écoute de son enfant et qui ne comprend pas que son enfant soit aussi difficile, pour camoufler sa propre tyrannie perverse.
Pour vous donner un autre exemple : Un soir étant sorti boire un verre et cela en cachette car cela m’était interdit, ayant trop bu, lors de mon retour, cette nuit là je me suis fait agresser violemment à coups de pieds dans le visage, et suite aux blessures j’ai été transporté à l’hôpital.
Le lendemain de retour chez ma mère, et espérant être réconforté, j’ai été accusé, avec l’injonction : tu le mérites, car tu m’as désobéi, je ne voulais pas que tu sortes boire un verre, ce qui t’arrives c’est bien fait !!
Je suis dans l’obligation d’aller contre sa volonté pour faire des choses anodines pour moi chaque action autonome, est une galère pour laquelle je dois m’opposer à sa volonté, ce qui me provoque des angoisses terribles, car n’étant pas séparée de moi, j’entends ses reproches et ressent ses angoisses en permanence.
Elle ne peut pas supporter que je fasse une action qui soit en dehors de ce qu’elle veut, car sa peur de différenciation est très grande, perdre le contrôle de son enfant (Objet, enfant, argent…) est intolérable.
Depuis ma plus tendre enfance avec l’aide de mon père, je lutte pour obtenir le droit de vivre, mais c’est impossible car elle est soutenue dans son action tyrannique par ses parents, qui ont pratiqué de la même manière à son égard, et sont d’accord avec ce type d’éducation dictatoriale.
Aujourd’hui encore je suis sous son pouvoir, ce qui ‘m’empêche, de m’aimer, d’aimer, et d’être aimé, pas question de choisir et de décider pour ma propre existence.
Je vous relate cette situation de souffrance permanente, pour que personne ne me juge négativement en pensant que je suis le responsable, de cet état de possession infernale, et que la vérité sur cette situation incestuelle éclate.
Je pense que certaines personnes ne me croiront pas car il est difficile d’imaginer qu’une mère puisse agir de la sorte envers son enfant.
Encore aujourd’hui et depuis ma naissance je suis dans un état végétatif, sans espoir de pouvoir un jour faire la moindre chose librement.
Mon souhait le plus intense est que cette situation dans laquelle je suis maintenu captif s’arrête, car c’est insupportable.
Pour supporter cette prison, je suis dans l’obligation de prendre des substances telle que l’alcool, le cannabis…, qui apaisent ma colère et ses angoisses.
Je suis dans une impuissance complète, car ma mère, ma maîtresse, ne me laisse aucune latitude.
Bonsoir Emmanuel, voilà des années que je suis les commentaires de cet article sans y répondre car je ne me sens pas concernée (relation parentale comme vous et non avec un conjoint).
Je tiens à vous crier haut et fort que vous êtes loin d’être impuissant ou condamné, pour l’unique raison que vous êtes conscient de ce qu’est votre mère. Quand avez-vous réalisé qu’elle n’était pas si aimante et parfaite que les autres pouvaient le croire?
A l’inverse de moi, qui ait découvert très tard ce noyau malsain, mon frère a compris assez tôt le milieu dans lequel nous grandissions.
Il en a souffert, il a vécu des moments horribles (parce qu’il essayait de ne pas se laisser faire), mais aujourd’hui c’est un homme extraordinairement heureux, épanoui, et un père exemplaire pour ses enfants.
La prise de conscience, c’est un pas énorme vers la liberté d’être soi-même et de briser cette vision abaissante qu’on peut avoir de nous.
Quel âge avez-vous et pouvez-vous quitter ce noyau? C’est la seule solution, je pense, pour vous permettre de vous épanouir, de vivre enfin, et surtout de réparer toutes les blessures que vous avez pu avoir.
Prémunie
J’ai 34 ans et je ne sais pas quitter ma mère, elle me rend handicapé, je ne suis pas autonome, elle habite à l’intérieur de moi et elle ne veut pas se retirer.
Il vous faut soit trouver de l’aide auprès d’un psy, soit faire ce travail par vous-même.
C’est possible !
Bon courage, geneviève SCHMIT
PS:/ S’il vous plait, éviter de mettre votre nom de famille sur vos posts … Ce n’est pas prudent.
Bonjour Emmanuel,
A vous lire, je vous suppose adulte aujourd’hui. Vous avez donc survécu jusqu’ici, et j’imagine à peine à quel prix.
Maintenant donc, maintenant que vous êtes un adulte, qu’avez vous mis en place pour rompre ce double lien ?
Bon courage, Geneviève Schmit
Malheureusement je ne suis pas devenu adulte, je suis resté un petit enfant car je n’ai pas reçu d’amour pour grandir. Mon enfant intérieur aime sa mère et ne veut pas arrêter de l’aimer il ne m’écoute pas. Pour le moment je suis à la recherche du psy qui pourrait m’aider.
Emmanuel, il y a beaucoup de personnes qui restent figé dans la posture de petit enfant à l’intérieur d’eux même.
Cela ne les empêche pas de progressivement, par eux même, et par leur propre travail sur eux même d’avancer vers l’autonomie.
Bon courage! Geneviève Schmit
Cher Emmanuel,
Je suis Yvette Marie et j’ai été aidée par ce site. Alors j’essaye de rendre ce qui m’a été offert:
Puis je vous poser une question ou même deux:
C’est quoi pour vous se rétablir de cette enfance terrible ?
Avez-vous quand même des rêves à réalise ?
Amicalement
Yvette Marie
La maltraitance n’a toujours pas arrêté, ma mère est toujours en fusion avec moi, mon enfant intérieur aime toujours sa mère malgré le mal qu’elle me fait.
Donc impossible de me réaliser librement dans quoi que ce soit tant qu’elle habite mon intériorité, elle a peur de tout en moi !
Bonjour Emmanuel
Vous pouvez vous adresser à un Centre Médico Psy et Pédagogique (CMPP) dans votre ville pour un rendez-vous d’urgence en expliquant bien votre problématique, ainsi que téléphoner à l’INAVEM pour obtenir une aide à la fois juridique, sociale et psy localement (demande de protection du fait d’abus psychologique sur majeur). Les deux vous dirigeront vers la prise en charge la plus appropriée et puisque vous êtes adulte, vous pouvez bénéficier d’un logement dans un foyer d’hébergement d’urgence qui vous permettra ensuite d’obtenir plus facilement un logement social. Cela vous permettra d’échapper à la tyrannie de votre mère et vous donnera l’opportunité d’une prise en charge extérieure à votre famille, éventuellement avec l’aide d’un éducateur qui vous aidera peu à peu à conquérir votre autonomie.
Les centres ADAPEI sont également là pour vous aider au plan scolaire, au plan insertion sociale et professionnelle.
Dans chaque département français, vous avez des centres spécialisés qui s’occupent d’aider des adultes en situation de détresse. Celui où vous résidez ne doit pas faire exception. Il suffit de les appeler.
Cordialement
Françoise
Tout a fait d accord.tout ce que vous decrivez,je l ai vecu.
Mais la mere est elle responsable du comportement de son enfant,et auquel cas,sait elle que son fils est un demon
C’est affreux de se reconnaître dans un article ! Je vis depuis le départ une relation dite toxique et je ne m’en rends compte que depuis quelques mois (du fait d’un divorce qui se profile).
Notre relation a démarré très/trop vite et la vie a poursuivi son cours… Enfants, boulot, routine. Pour ma part, j’ai arrêté de bosser pour m’occuper de notre premier enfant. Lui a poursuivi sa « carrière », changeant d’employeur pour finir par être embauché là où il souhaitait tant entrer !
Pendant ce temps là, je me suis isolée petit à petit dans ma vie de maman ne voyant plus mes ami(e)s, ma famille. Je ne prenais même plus soin de moi et ça ne dérangeait pas plus que ça mon compagnon. J’ai vécu des évènements assez difficiles dans ma jeunesse qui ont refait surface dans ma vie, affectant aussi ma vie de couple.
Malheureusement, c’est là que je constate que je n’ai pas la même attention, la même écoute, le même soutien de mon mari et qu’il n’hésite pas à me « briser » avec une telle violence psychologique, verbale, morale, mentale et jamais il ne se remet en question !
Je ne reconnais pas du tout cette personne.
Je ne m’attendais pas à autant de violence et de manipulation de sa part.
Il a été capable d’obtenir tout ce qu’il désirait au cours de ces années passées ensemble et lorsqu’il n’a pas ce qu’il veut, il devient un monstre à vous culpabiliser et vous fragiliser dans le peu d’estime que vous avez déjà en vous. Il n’hésite pas se comparer à vous dans tous les domaines de la vie (famille, emploi, vie sociale, …). Et jamais il ne se remet en question.
J’essaie de me reprendre en main en tenant plus compte de ses remarques négligentes, de ses agressions verbales à répétition et ses méchancetés gratuites. J’essaie de faire, de nouveau, attention à moi et redevenir la fille souriante et aimant rire pour un rien. J’essaie également de prendre soin de moi physiquement parlant.
J’ai compris qu’il n’a aucune confiance en lui du fait qu’il ne se sent pas beau ; J’ai compris que c’est une personne égocentrique et égoïste et qu’effectivement, je suis bien dans une relation de couple toxique et que LUI ne changera jamais. Il me promettait beaucoup de choses mais au final, rien ne changeait. Je me remettais souvent en question du fait de ses petites piques mais quand on vit en couple, on est deux. Les deux personnes se doivent de faire des pas ENSEMBLE et pas toujours la même personne. L’amour est important certes ; La communication encore plus ! Et c’est également son plus gros défaut !
Bonjour madame,
Un des problèmes, selon moi, est que les victimologues sont « dépendants » des victimes pour l’exercice de leur fonction et pour gagner leur pain et que beaucoup d’entre eux ont aussi peur du vide auxquels ils pourraient se retrouver confronté si leurs patients étaient guéries de leurs souffrances et si plus personne n’avait besoin d’eux.
J’ai été suivi par plusieurs victimologues et à chaque fois j’ai été confronté à ce problème, j’ai ressentis l’emprise et ce lien qui se resserrait comme un étau après chacune visite ce qui m’a amené à les fuir les uns après les autres.
Il m’a fallu beaucoup de temps pour trouver une thérapeute qui avait conscientisé cela et qui, dès la première séance, a fait un travail afin d’écarter tout risque d’addiction entre elle et moi et qui a ensuite travailler avec moi en collaboration participative sur mon autonomie et ma responsabilité de vie afin que je puisse rapidement me prendre en charge et me passer d’elle.
Et c’est ce travail qui a été fait ( sur une durée de 9 séances / 9 mois comme le temps d’une nouvelle grossesse pour une renaissance avec un tout nouveau modèle de fonctionnement ) qui m’a complètement guérie. J’ai été radicalement transformée, mes peurs ont disparues comme annulées, comme si rien ne s’était jamais passé, comme si j’étais devenu une nouvelle personne vierge de tout traumatisme. Et j’ai aussi développé un nouvel état de fonctionnement et une forte conscientisation de mes besoins et de la meilleur façon pour moi de les combler et de gérer complètement ma vie aussi bien au niveau affectif que familial que professionnel.
Avant elle j’étais juste une petite fille trouillarde, agressive et de mauvaise foi et au bout de 9 mois je me suis complètement transformée en femme épanouie. Je me suis réconciliée avec moi mais aussi avec mon ex., mon père, ma mère, mes enfants, mon patron, mes collègues, …. enfin avec tous ceux avec qui j’ai vécus des souffrances et des difficultés. Je suis en paix, j’en ai fini avec tous ces conflits, toutes ces guerres et le meilleurs dans l’histoire c’est qu’en soignant mon intérieur ça aussi soigné l’agressivité et la violence qui existait entre ces personnes et moi. Mon ex (pn) communique aimablement avec moi et les enfants, il a pris aussi conscience de ces problèmes et se fait aussi maintenant soigné, ma mère a cesser de me considérer comme son bébé, elle a lâcher prise pour s’occuper enfin d’elle, mon patron reconnait la qualité de mon travail, mes enfants participent à la maison, je ne souffre plus du décès de mon père. Je ne fuis plus, je vis tout simplement.
C’était juste mon témoignage de nouvelle vie et mon avis sur la responsabilité des thérapeutes et des victimologues des dépendances et des emprises qu’ils peuvent avoir sur les victimes dont ils s’occupent faute d’en avoir conscience.
Bonjour, Merci pour votre témoignage encourageant. Je pense être du côté PN malheureusement, pour moi et pour les autres, et en thérapie depuis des années avec différents psychiatres et psychologues, sans avancées durables car les évolutions sont toujours suivies de régression. Cette personne que vous avez vue est dans quelle région ? Je suis moi-même en Pays de Loire. Cela m’intéresse car je peine vraiment à avancer malgré de nombreux efforts… Merci d’avance pour votre réponse. Cordialement
Bonjour,
Aujourd’hui je décide que c’est terminé, que je clôture définitivement cette sombre histoire de ma vie et que j’écris un nouveau livre rempli d’amour pour moi, de bien-être, de tendresse, de
joie, de facilité, d’autonomie et de succès.
Aujourd’hui je décide de me consacrer uniquement à moi-même, à ce qui me fait du bien, à ce qui me fait rire et je décide de ne retenir que les heureux moments de ma vie.
Aujourd’hui je décide que tout ce qui a contribué à me faire souffrir et que tous ces mécanismes sont gommés de ma mémoire.
Aujourd’hui je décide que plus rien ni personne ne pourra plus jamais me faire du mal.
Aujourd’hui je décide de ne plus jamais permettre à quiconque de nuire à la vie que j’ai choisi d’avoir et que j’ai choisi de vivre.
Aujourd’hui je décide que le bien-être à me donner est ma seule priorité de vie.
Aujourd’hui je décide de lâcher complètement prise avec tout ce qui peut me ramener à des souffrances.
Aujourd’hui je décide que je suis entièrement responsable de ma vie et de ce que j’en fait.
Aujourd’hui je décide de ne plus dépendre de personne et de combler mes besoins pour ne plus attendre des autres et pour ne plus être déçue.
Aujourd’hui je décide d’élaborer un plan de réussite de vie plutôt que de me plaindre.
Aujourd’hui je décide de me congratuler pour chacune de mes réussites au lieu de ressasser mes échecs.
Aujourd’hui je décide que je n’éprouve aucune culpabilité à me donner le droit d’être heureuse et je décide de fermer ma porte à tous ceux et à toutes celles qui me qualifiaient d’égoïste.
Aujourd’hui je décide de ne plus m’occuper des problèmes de autres puisque je ne peux pas les aider à leur place et puisque que j’ai besoin de toutes mes forces et de mon énergie pour m’occuper de moi.
Aujourd’hui je décide que les problèmes des autres, que leurs états d’âme et d’être ne m’appartiennent pas et de ne plus me mêler de la vie des uns et des autres pour m’occuper uniquement de la mienne.
Aujourd’hui je décide de ne plus cancaner sur autrui ni de critiquer les choix de vie des uns et des autres puisque cela ne me regarde pas.
Aujourd’hui je décide que j’ai suffisamment à faire avec moi sans me charger des boulets des autres à leur place.
Aujourd’hui je décide de ne plus raconter ma vie et mes problèmes à autrui pour ne pas les charger de mes boulets alors qu’ils ont suffisamment des leurs à s’occuper et qu’ils ont aussi besoin de toutes leurs forces et de leurs énergies pour eux.
Aujourd’hui je décide que décharger autrui de mes problèmes pour les gérer moi-même est un acte d’amour véritable envers eux puisque je ne leur cause plus aucun soucis.
Aujourd’hui je décide que le fait de ne plus avoir à culpabiliser de na plus causer de soucis à autrui est aussi un véritable acte d’amour que je me donne et que je peux me congratuler et être fière de moi puisque cela contribue complètement à mon bien-être qui est maintenant mon seul objectif de vie.
Aujourd’hui je décide que je suis bien dans mes clous pour en finir avec le concept PN.
Aujourd’hui je comprend que cette expérience de vie n’avait qu’un seul but, me faire conscientiser mes dysfonctionnements pour les modifier afin de m’aimer.
A vous toutes et à vous tous je vous dis merci pour cette magnifique leçon de vie et je vous dit au revoir sans me retourner puisque je sors avec grand plaisir de cette expérience en refermant définitivement la porte derrière moi et en vous laissant ces quelques clefs dont vous reviens le libre-arbitre d’utiliser ou de laisser.
Merci Edith pour cette belle déclaration!!
Je vais me permettre de la copier dans un Groupe de victime que j’administre sur Facebook …
Je vais le copier aussi sur mon site « Aujourd’hui je décide »
Je pense qu’il faudrait bien plus souvent partager ces témoignage de force et de pouvoir personnel !!!
Restons en contact si vous le voulez bien.
Affectueusement, Geneviève Schmit
J’aurais plaisir à lire vos interventions sur mon Facebook Pro: Soutien-Psy
Bonjour Geneviève,
Faites ce qui vous semble bon de ce message, c’est avec joie et amour que je l’offre à celles et à ceux qui sauront en tirer profit.
Mais je suis désolée, je ne resterais pas en contact avec vous. Comprenez qu’aujourd’hui je décide de me consacrer uniquement à moi et que revenir sur cette décision serait me trahir ce que je ne peux pas me permettre.
Comme vous, mais d’une autre façon, j’ai beaucoup donné pour autrui et il est temps que je cesse de m’oublier et de me rejeter.
Cette fois la porte doit se refermer complètement et définitivement.
Ne m’en veuillez pas s’il vous plait.
Je vous pardonne et je vous prie de me pardonner et je vous remercie de ces partages.
Je vous aime et vous souhaite le meilleurs.
En tout cas, merci pour ce merveilleux cadeau qui a déjà du bien à beaucoup de personnes dans mon réseau!
Il y a même une femme qui vit dans un foyer de femme battue qui l’a imprimé pour l’y afficher !
Merci pour ce trésor de vie!
Merci d’avoir choisi la vie !
Affectueusement, Geneviève
Bonjour j ai vraiment besoin de savoir je me dit toujours depuis mon depart tout a coup qu il n etait pas PN je suis peut-etre partie en me fesant toutes sorte d idees…J ai vraiment de la misere a reprendre ma vie en main alors je vous raconte …Dans ma ville tout le monde connait ce personnage, homme d affaire dur et froid souriant tres peu et tres dictateur en affaire ..j ai oser croire qu en amour ce serait different …je me suis lancer dans cette aventure meme si tout le monde me mettait en garde je me disait ce sont des jaloux voyons si un etre humain peux etre comme ca…C est bizarre je me sentait briller a ses cote homme calme et tres tres tres sur de lui ….bateau,argent ,belle grosse maison…et prends soin de lui (botox ,ect…) Et moi qui etait toujours souriante tout le monde m aime car je suis drole sincere et humaine et sociable…mais j ai toujours eu de la misere avec mon estime de moi je sais pas pourquoi…Je travaillait dans un bar et c est normal que l on soit le centre d attraction ….et c est la que je l ai rencontrer il etait retraiter… je le trouvait mysterieux ne parlant pas beaucoup sur le coin du bar et regardant tout ce qui se passe autour de lui….je ne comprenait meme pas que cet homme avec la stature professionel qu il a venait dans ce ptit bar pas de haute classe car la plupart des gens sont sur l aide social ou son employer….mais moi j aime tout le monde quelque soit la classe social…..je me suis senti privilegier quand son frere m as dit Rene t aime bien tu devrait venir en bateau avec nous tel date….alors que je ne pouvait pas cette date je l ai vu d autre fois et je suis embarquer dans ce tourbillon d amour et de questionnement car quel temps apres notre rencontre un monsieur arrive au bar et me dit hey je t ai vu en bateau avec rene aujourd hui….eeeee non je n etait pas la….et je n osait pas en parler a rene de peur qu il me quitte caline de caline…..quand je suis aller a un concour de chant il est venu avec moi et sur le chemin du retour m as dit que c etait cette journee qu il decidait s il voulait continuer avec moi ou non…..j ai pas su decrypter ce message…si j etait heureuse quand il m as dit j ai des sentiment pour toi wowww gros bonheur…Ce grand homme me choisi moi..alors je vais faire taire les langues sale et leur montrer que je suis capable de changer cette homme….nous dormions toujours ensemble que ce soit chez lui ou chez moi et il souriait et aimait mon sourire le matin il aimait ma joie de vivre…bon apres quelque mois peut-etre un ans je suis partie rester chez lui et me disait c est chez toi maintenant….j etait contente et fesait toujours tout pour le rendre heureux car j aimait quand il etait heureux ….peu de temps apres il vient froid et la je commence a me demander si j ai fait quelque chose de pas correct ect….et quand je lui en parle il ne veux pas me repondre….alors il m avoue qu il a ete diagnostique faire de la cyclotimie …alors quand il ne me parlait pas ou m ignorait je me disait ahh c est sa maladie je vais me forcer a le rendre plus heureux et demain va etre un jour meilleur et effectivement quand je prenait soin de lui il adorait ca ( lui faire des masques de beaute…lui faire l epilation…lui faire des fellations ect….)Mais c etait toujours a refaire car ses up and down se fesait de plus en plus present et moi je passait mon temps a penser quoi faire pour qu il soit heureux haaa il aimait vraiment quand il rentrait du glof et que j avais laver le plancher l epousettage ect….j ai eu un down et je fesait moins de menage alors la il m as dit que je ne savais pas m occuper de la maison que je dormait trop tard et que je devrait etre comme la voisine qui fait la super woman (ils sont pleins au as les voisins en passant) j ai dit oui mais y a des place pire aussi tu sais il m as repond ne jamais se comparer avec des plus bas il faut se comparer au plus grand pour avancer ….je lui ai dit oui mais je travaille de nuit et j ai de la misere a fonctionner alors la il as decider de mettre un projet en branle et partir un autre commerce et la moi j ai lacher le bar et j essayait de ne plus faire de sieste l apres midi et de remplir mes journees a faire des commission et du menage pour le nouveau commerce ….rien n etait jamais assez fallait que je m interresse pas mal plus que ca au commerce car il le fesait pour moi….c est la que j ai decouvert ce que tout le monde disait son cote colerique pas apres moi mais apres l ordinateur il a sacrer et crier pendant 15 minutes apres l orid car il n etait pas capable de faire une chose….quand j essayait de lui parler et qu il etait a l ordi il me disait d un ton severe SHUT je travail …a la television c etait pareil quand je voulait lui parlait il disait attends attends j ecoute ca….si jamais j avais le malheur de laisser trainer quelque chose sur son bureau il me disait heille c est mon espace de travail et je ne veux rien dessus a part mes chose c est mon espace a moi ca….ect….j en passe …il me rapellait souvent que c est pas lui qui m as fait lacher le bar c est moi qui a peis la decision….j ai commencer a sentir de la pression et il ne me disait plus qu il m aimait je voulait avoir de l attention tout ce que je fesait n etait plus assez pour lui rendre le sourire alors je lui disait j aimerais que tu me dise que tu m aime temps en temps j ai besoin de savoir que tu m aime malgre que tu nous n avons plus de temps pour nous et il me dit voyons je suis pas menteur comment veux tu que je te dise que je t aime quand tu me fait chier….oufff fait mal ca ..il etait rendu qu il me disait que je l astinait toujours concernant ces decision mais je lui disait je veux discuter c est tout ….il me disait quand je t ai connu tu ne parlait pas et la tu parle trop c est fatiguant….et la tout deboule au commerce je ne fait jamais rien de correct il etait toujours a cote de moi me disant non c est pas comme ca on fait un cornet….trop gros ….trop petit ect et me dit regarde ben martine IM THE BOSS si je te dit de virer la sauce de gauche a droite fait pas de gauche a droit wow …..oufff je n en peux plus moi la alors je pleure tres tres souvent et jamais il n est venu me voir pour me demander ce qui ne va pas…je suis completement vider alors un jour je lui ai dit il faut que ca arrete sinon je prends un logement la discution a lever le ton alors j ai aimer mieux laisser tomber…le lendemain je lui dit es ce qu on peux jaser sur notre discution de hier …reponse non tu m as assez succionner hier je veux pas parler…..alors je suis parti et je suis aller signer un bail…..quand 2 jours apres la signature je lui ai dit il as pas eu beaucoup de reaction a part me dire tu sais la decision que tu viens de prendre a de lourdes consequence…et moi qui a tellement peur de le perdre je lui dit cheri ont va continuer a ce voir quand meme….un soir je lui ai avouer que quand je lui ait dit que j allait prendre un loyer ce n etait pas pour vrai mais pour voir combien il tenait a moi …il mas dit tu sais pas qu on ne guest pas avec moi…alors j ai pleurer et pendant qu il servait une cliente je lui ai ecrit je part car je ne serait pas capable de finir la soiree je suis venu a mon logement et j ai attendu qu il m apelle…rien pantoute …entre temps c est mon pere qui allait chercher le restant de mes choses et il c est bien fait montrer la porte par un hysterique ….cela fait 2 semaines et j ai vraiment trop de misere j ai mal au corps a l ame et je me dit que finalement au moins quand j etait la je n avait pas mal comme ca……je me dit que j ai fait une erreur de partir et que je suis peut-etre aller trop loin pour attirer son attention….je me demande ce qu il fait et s il pense a moi….boff toute sorte de chose comme ca…hier j ai su qu il a fait laver les cracque du plancher a 4 pattes par une employer et je me dit ben voyons je peux pas croire que ca exsiste un homme comme ca….comment je peux continuer a aimer cet homme voyons je suis folle ou quoi….je me tue a petit feu de repenser toujours et toujours a ce que j aurait pas du partir et que je l aime….on dirait qu il m aurait fallu un bon coup de poing sa baboune pour comprendre …..aidez moi svp
Bonjour,
j’ai lu attentivement ce texte qui m’ a complètement ramené à mon histoire.
Je suis restais 13 ans avec un homme qui me battait et le portrait du PN me semble être exactement lui.
J’avais 15 ans quand je l’ ai rencontré, une jeune fille pleine de vie qui croyait de tout son Coeur à l’ amour.
Il a réussi petit à petit à me détruire, je suis devenue une femme mal dans sa peau , au point de ne pas connaître ma propre sexualité. Je pouvais pleurer ou avoir mal il ne ressentait aucune compassion. Aujourd’hui je l’ai quitté et je recommence à reprendre confiance en moi mais je garde d’ énorme séquelles, comme si son ombre me suivait. Je suis incapable de faire confiance totalement aux autres. Les gens qui n’ ont pas de Coeur cherche à voler celui des autres et n’ ont aucune pitié. C’est difficile de savoir ça et de vivre sereinement car j’ai toujours peur que l’ on m’ emprisonne de nouveau.
Je trouve ce portrait quelque peu caricatural, on trouve certains des traits décrits chez beaucoup de personnes, qui traversent ainsi des phases d’incertitude où effectivement l’autre est utilisé en « faire valoir » et peut-être humilié voir nié mais l’humain est complexe, souvent la même personne « PN » peut être soudain prise d’empathie, retrouver quelque lucidité, prendre de la distance envers lui-même malgré tout, il me paraît dangereux d’enfermer quiconque dans un pattern aussi rigide.
N’est-ce pas là un comportement « PN » de la part du psy vis à vis de la personne en difficulté psychosociale ?
Bonjour ambixx , l’auteur parle des pervers narcissiques réels , pas de personnes normales ayant par moment des comportements pervers narcissiques . Toute personne peut avoir à un moment ou un autre un comportement qui se rapproche de ce qui est décrit . Mais le pervers narcissique lui est comme ce qui est décrit , c’est son fonctionnement .Ce n’est pas caricatural croyez moi , c’est juste la description d’une réalité . Nier leur existence comme vous le faites , leur est d’ailleurs tres utile . La naïveté des gens fait partie de la panoplie dont ils usent et abusent .
Coucou Yvette Marie!
Jolie nouvelle que vous nous apprenez là!
Je vous souhaite plein de bonheur. Et en terminer définitivement avec tous les oiseaux de mauvaises augures comme les PN.
Personnellement hier, en rentrant d’Auvergne, j’ai croisé mon PN sur la route. Ca m’a fait un choc puisque ça faisait 4 ans que je ne l’avais pas revu. Cela devait bien arriver un jour, mais je ne m’y attendais pas du tout hier. Je ne sais pas s’il m’a vue, reconnue au volant (il était aussi au volant et faisait de grands gestes en parlant) mais le revoir m’a troublée…Peut-être une part de cette histoire qui n’est pas complètement guérie…J’ai eu du mal à dormir hier soir à cause de cette rencontre. Je me trouve bien stupide de réagir de cette façon alors que je pensais avoir liquidé cette histoire.
Peut-être la fatigue, le regret de repartir chez moi ont-ils contribué à ces ressentis? J’ose espérer que je n’y penserai plus dans quelques jours, absorbée dans les préparations de cours, les cours et les tâches éducatives et ménagères.
Je suis pourtant très contente et heureuse de ma vie sans lui…Je n’envisage pas de le revoir mais cette rencontre-surprise m’a chamboulée, remuant sans doute beaucoup de choses en moi…
Je me rends compte d’un truc par rapport à cette expérience PN: je reste attachée à une image positive de cette relation à laquelle je tiens, plus qu’à la réalité comportementale détestable du PN, même si j’en ai bien conscience de cette réalité tordue. C’est là que je vois que même après tout ce temps et même après une bonne thérapie, nous restons fragiles et parfois aussi ambivalents…
La vie est une éternelle bataille à mener décidément, ne serait-ce qu’avec ses propres errances et contradictions. 😉
Plein de bises à vous et à tous, toutes (Carole, Forester, Geneviève, Hélène, Adzo, etc)
A bientôt!
Amicalement
Françoise
Chère Françoise, chères amies,
A propos de mon ex PN, je n’ai vraiment rien gardé de très positif concernant cette relation . Peut-être est-ce parce qu’elle n’a pas duré très longtemps?
Je profite des beaux jours qui pointent leur nez pour effectuer un grand nettoyage de printemps. Je suis encore tombée sur des babioles que le PN avait laissées derrière lui, et,manu militari, je suis allée les jeter à la déchetterie. Tout à coup, je me suis sentie mieux, comme soulagée de tout ce qui pouvait matérialiser sa présence.
Ayant obtenu enfin un nouveau logement, je recrée petit à petit un nouvel environnement qui m’appartient en propre.
Bien sûr, tout cela n’est que du matériel, mais, psychologiquement, c’est comme si je changeais de peau.
Ce matin, je suis allée acheter une table de salle à manger du style que j’aime, et je donnerai celle que le PN m’avait imposée voici trois ans, un meuble sans grande valeur, qu’il a pourtant revendiqué à cor et à cri lors de notre rupture.
Tout ce qui le concerne doit disparaître, et je me permets de faire ce parallèle historique en comparant ce que beaucoup d’entre nous ici ont pu vivre avec les régimes totalitaires que les révolutions du peuple opprimé ont pu renverser.
Cependant, j’ai médité sur ce texte d’Etienne de La Boétie, dont je vous cite un extrait du « Discours de la servitude volontaire »: « Ce tyran n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps…Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. »
Bien à vous toutes, avec mes amitiés,
Forester.
Chères Françoise, Forester, Carole …
Merci pour vos mails amicaux et sympas.
La citation de Etienne de La Boétie rejoint ma règle 2 prophylactique :
Règle 2: Accepter que j’ai été co responsable dans la relation précédente en ce sens que je ne mesurais pas la taille de mes failles. Elles sont sans doute encore là tapies quelque part en moi.
Mais Ce n’est peut-être pas uniquement qu’ une faille; Dans les « souffrances de jeune Werther de Goethe, dans l’errance amoureuse de Wagner,on retrouve un état de prédisposition à accueillir une image, une pensée. Je m’explique dans le cas de Françoise, en étant au volant d’une voiture après un long moment de conduite, de rêveries , peut-être scandé par une musique rythmée, dans un état de conscience modifiée surgit fugacement l’image de l’individu qui fut aimé. Et Hop ! la pulsion invoquante entre en jeu ( Alain Didier-Weill) ,pulsion qui serait antérieure au refoulement et qui rendrait réversible ce refoulement. Celui de la perte de quelque chose qui est subitement retrouvé C’est aussi cette même pulsion invoquante qui permettrait à l’artiste de relier la loi et le désir, la pulsion de vie et la pulsion de mort, la création et la mélancolie.
Comme quoi, nous restons vulnérables (peut-être à la pulsion invoquante ?) Cette même pulsion qui nous sauve aussi dans un éternel va et vient, une danse sans fin.
Bonne continuation à tous et toutes. et je reste en contact avec vous.J’espère tenir bon dans mes errances contrôlées.
Références:
Alain Didier-Weill « invocations » Calmann Lévy »
Roland Barthes « Fragments d’un discours amoureux » Editions du seuil.
Chère Francoise,
Il me parait absolument normal de sur-réagir lorsqu on croise celui qui fut l agresseur; N oublions pas que nous avons une mémoire corporelle; les résurgences de ce que furent les agressions ( et ce , d autant plus qu’elles ont débuté dans l’enfance, comme ce fut votre cas) ne disparaissent pas; elles sont cicatrisées dans un quotidien bienveillant que nous avons ( fort heureusement 🙂 )mis en place, mais peuvent resurgir dans un moment ou l on est prise de court….
Surgissent alors des émotions : de la peur à la colère, ne les refoulons pas, et laissons nous le temps de les digérer
Il y a un an environ, j’ai moi aussi croisé en voiture le sinistre individu, en voiture, à un feu rouge;
D’abord un sentiment de panique, puis la rage; j’avoue que je l’aurais volontiers écrasé! Plusieurs jours pour me remettre de ces émotions
Très affectueusement
Carole
Bien chère Carole, bien chères amies,
Ce que vous dites s’est aussi vérifié pour moi, pas plus tard qu’hier: ayant été victime d’un viol en 2010, après plus de quatre ans de procédure, je viens d’apprendre que ce pervers s’est purement et simplement désisté du pourvoi en cassation qu’il avait sollicité ! Si j’en ai éprouvé tout d’abord de la joie et du soulagement, je me suis dit aussi : « Peut-être est-il mort? », et j’en ai ressenti une sorte de jubilation en songeant que, s’il se trouve encore en vie, il fera au moins vingt ans de prison incompressibles, et la vie carcérale n’est pas drôle pour les « pointeurs »…
J’étais décidée à lui tenir tête, non seulement au nom des autres victimes qui ne savaient quoi faire, mais aussi pour qu’il paie l’addition pour tout le mal qu’ont pu me faire les hommes de son espèce, que j’ai pu croiser sur mon chemin, dont le dernier, qui était et restera PN jusqu’à la fin de ses jours.
C’est aussi pour cela que j’ai tenu bon et ai poursuivi la procédure, aidée d’un avocat spécialisé en droit pénal.
Suite à cette agression, j’avais perdu toute estime de moi-même et étais devenue une proie facile pour ce type d’individu. Je voulais cependant redevenir « normale », et ce désir de « normalité », en voulant à tout prix vivre une vie de couple m’a conduite à ce qui aurait pu devenir pour moi le chaos.
A chaque fois que je vois ou entends des récits de femmes battues ou victimes de tortures morales, mon sang ne fait qu’un tour et j’ai envie de broyer ceux qui leur font subir cela. Puis je me raisonne et ai pris la décision de militer pour les Droits des Femmes, de toutes les femmes, pour qu’elles retrouvent leur dignité.
Voilà les nouvelles !
Que devenez-vous, Carole? Gabriel continue-t-il ses études et a-t-il enfin trouvé sa voie?
Avec force et volonté, et aussi grâce à vous toutes, je m’affirme davantage dans ma relation avec les autres. Enfin, j’ai appris à dire « NON », sans aucune crainte de déplaire.
Je vous souhaite un bon week-end, ici il continue de pleuvoir.
A très bientôt,
Forester.
Bonjour Carole!
Votre réaction me rassure un peu.
Heureusement, ça va beaucoup mieux de mon côté. Mais j’ai trouvé incroyable que cette rencontre fugace m’ait perturbée…Je m’en suis beaucoup voulue et les jours d’après, j’ai multiplié les tâches fatigantes comme pour me punir d’avoir réagi ainsi. Et je n’éprouvais pas de colère comme vous. Le pire, c’est que fut un émoi comme je pouvais en éprouver à l’époque où j’en étais amoureuse. C’est cet émoi qui m’a troublée encore plus que la rencontre.
Mais bon, heureusement, j’ai rapidement mis de la raison raisonnable sur ce non-évènement, des tâches pour dépassionner ces émotions et me revoilà apaisée comme d’habitude et de toutes façons, bien reprise par le quotidien.
Je vous espère en aussi bonne forme et moral que possible et que tout aille au mieux pour Gabriel.
Bravo Forester par rapport à votre affaire judiciaire et votre engagement. C’est une bonne nouvelle!
Bises à toutes les deux et à toutes et tous!
Amicalement
Françoise
Chères vous tous,Françoise, Forester , Carole, Geneviève ….
Je tenais à vous donner un petit retour de mon intérêt retrouvé pour la gente masculine.
En étant très stricte sur les 5 règles préventives PN à suivre:
Rappel des Règles à suivre
« 1. Ne pas trop vite raconter de soi. Et prendre son temps, refus des chats, refus du skype. prendre son temps pour répondre à une question.Arrêter le » tout -de -suite » pour réfléchir à chaque progression dans la relation.
2. Accepter que j’ai été co responsable dans la relation précédente en ce sens que je ne mesurais pas la taille de mes failles. Elles sont sans doute encore là tapies quelque part en moi.
3. Ne plus donner de sous, d’ailleurs je n’en plus de liquidités..
4. Reconnaître à temps si manipulation grâce à mon long entraînement auprès de l’individu.
5. Si danger, arrêter et accepter de se retrouver dans le vide quelques temps. »
Résultats:
Cela se passe bien, les 4 premières règles sont faciles, le plus dure est la règle 5, à savoir le vide et le travail d’acceptation de cet état .
D’autre part , je reste très curieuse de l’évolution de l’ex individu.Malgré les conseils de Geneviève, j’opère des « contrôles » Sa victime actuelle va très mal, est-ce qu’on ne peut rien faire? faut il se contenter de contempler. J’essaye de faire une autocritique de mes émotions par rapport à ce fait.
Si vous avez des idées à ce sujet ?
Toutes mes amitiés à vous tous
Yvette Marie
Chère Yvette-Marie,
Je pense que la plaie n’est pas encore tout à fait cicatrisée en vous. Il est vrai que passer tant d’années auprès d’un tel individu laisse des séquelles, plus ou moins longues à s’atténuer.
Néanmoins, vous faites bien de donner ces cinq conseils précieux pour nous toutes et tous.
Il m’arrive, tout comme vous, de penser à la nouvelle proie de l’ex PN. Car celui-ci est, comme nous le savons toutes, incapable de vivre seul. Quant à sa « victime », tout comme nous, elle est tombée aussi dans le piège, mais qu’y pouvons-nous?
Alors, je pense qu’ essayer de savoir ravive nos propres blessures et est nocifs pour nous. Il vaut mieux, tout simplement, s’efforcer d’ignorer, non pas par indifférence ni égoïsme, mais afin de nous préserver.
En effet, essayer de « contrôler », bien que cette démarche soit très tentante, serait peine perdue et, surtout, nous ramène immanquablement à une histoire sur la quelle il vaut mieux faire l’impasse définitivement.
Apprenons à nous protéger, c’est primordial ! C’est aussi dans cette démarche que débute notre bien-être intérieur.
Merci encore de vos bons conseils, je vais de ce pas les classer dans mes dossiers, et me faire de temps en temps une « piqûre de rappel » en les relisant.
Bien amicalement,
Forester.
Merci Forester et Françoise pour vos réponses et le partage de vécus.
Dans l’immédiat je ne peux que y réfléchir sans en donner plus de retour.
C’est ce que je vais faire: introspection, réflexion sur l’estime de soi, la peur de l’abandon, la dépendance affective, je dirai même la notion de rivalité par rapport à l’autre femme qui était soit antérieure à moi soit après moi, serait ce une résonance d’une situation familiale difficile par rapport à la mère et à la sœur ?
Encore un grand merci.
Très amicalement
Yvette Marie
Bonjour Yvette-Marie
Je ne sais pas si cela va vous rassurer, mais comme vous, je fais des contrôles de temps à autre pour voir ce que devient le PN. Contrôles étant un bien grand mot puisque je me contente de voir trois ou quatre fois par an ses déplacements auxquels j’ai accès par le biais d’internet. Donc, je ne sais rien de sa vie, hormis par l’observation de ses déplacements en voiture.
Ca me donne quelques indications de base sur la vie qu’il mène et les gens qui l’entourent et qu’il va voir en m’appuyant sur les 5 ans durant lesquels je l’ai connu. Et c’est aussi bien que je ne sache pas dans quel état psy et émotionnel sont les femmes qui partagent son quotidien. Parce que j’y puiserais trop de colère, j’y perdrais de l’énergie et je me ferais du mal pour rien.
Personnellement, mais cet avis n’engage que moi, je pense que nous ne pouvons rien pour les compagnes des PN. Les aider nous remettrait sous la coupe du PN et nous déstabiliserait une fois de plus pour nous aliéner encore plus durablement qu’avant. Sans compter tous les désagréments que ce genre d’agissement aurait – colère et incrédulité des nouveaux conjoints du PN, menaces du PN, harcèlement…A moins de secrètement désirer poursuivre dans l’horreur avec le PN, sous une forme plus externalisée, sans pour autant aider en quoi que ce soit ses nouvelles victimes, je ne vois pas l’intérêt.
Par contre, je pense que c’est une tentation par laquelle nous passons tous et toutes lorsque nous avons accès à des infos de ce genre. J’ai l’impression que ça fait partie des dernières amarres psycho-affectives de dépendance au PN que nous pouvons avoir. (une sorte de cordon ombilical persistant) Et il me semble si j’essaie d’y voir clair, que c’est une façon que nous avons de ne pas perdre complètement la face aussi. Je ne sais pas comment expliquer ça, mais ce genre de pensée, j’ai l’impression que cela relève plus d’une étape de restauration de notre estime de nous-même. Nous avons besoin de prouver notre antériorité et une certaine suprématie vis à vis de ces femmes à travers ces comportements. Ce qui veut dire que le PN continue de compter à nos yeux…donc que le détachement n’est pas encore complètement achevé.
Pour vous rassurer, je pense que ce détachement est long à s’opérer. Même si en apparence, le PN n’est plus là physiquement, que vous ne le voyez plus, même si votre vie est très différente, je pense que plus il y a eu de temps passé avec le PN au plan amoureux et relationnel, plus le détachement total sans regrets peut mettre de temps à se produire. Je m’en suis rendue compte récemment avec le fameux épisode de rencontre croisement l’autre jour pour ce qui me concerne.
Donc surtout ne vous frappez pas de ressentir ce que vous ressentez en ce moment. Cela me semble tout à fait normal. Je suis passée par là également au début de la rupture avec le PN. Dans mon cas, j’avais sous couvert d’aide préventive à la nouvelle élue, envie de me venger du PN à travers sa nouvelle compagne, ce qui était super contreproductif et heureusement, je n’ai pas cédé à ce désir. La seule chose que j’ai faite, c’est prévenir une connaissance du PN de son comportement afin qu’en cas de problème ou de confidence malheureuse de cette nouvelle compagne, cette connaissance lui dise la vérité sur le PN et ses multiples « conquêtes », son opportunisme, sa perversion, etc et puisse lui ouvrir les yeux, lui dire qu’elle n’était pas la seule à avoir vécu des situations surréalistes à cause du PN. Que nous sommes pas mal à avoir enduré ses frasques. Même si ce n’est pas une consolation importante, j’ai pensé que ça pourrait l’aider à se détacher du PN sans trop de dégâts…
Après coup, j’ai de gros doutes que la connaissance du PN ait rapporté ma conversation ni mis en garde la nouvelle compagne du PN. Par contre, cette connaissance étant très copine avec l’ex compagne du PN, elle lui aura raconté notre échange, sans aucun doute. Mais comme l’ex compagne du PN est du genre naïve, hyper dépendante et immature bien qu’allant presque sur 70 ans, je pense qu’elle aura pris mes remarques comme de la pure méchanceté, en refusant de voir la réalité en face, tant elle est attachée au fantasme du prince charmant qu’elle a collé sur le PN (même après avoir rompu avec lui en apprenant notre liaison).
J’en suis donc venue à la conclusion suivante: la réalité (d’une situation comme d’une personne, ou de son propre comportement) n’existe pour un individu que lorsqu’il la voit (ou se met en capacité psychologique et émotionnelle de la voir). Vous le savez comme moi et peut-être encore plus, lorsque nous aimons, nous pouvons fermer les yeux sur bien des réalités abjectes d’un conjoint PN. Si vous avez eu ce comportement, les autres compagnes de votre PN seront dans le même cas de figure. Et elles ne pourront s’en sortir que si elles acceptent de voir la réalité du comportement PN et de la rejeter.
Si on vous avait mise en garde, vous n’auriez jamais voulu croire la personne qui vous aurait avertie.
Alors comprenez qu’il en va de même pour la nouvelle compagne de votre PN.
C’est triste, mais c’est ainsi.
Si cette femme a choisi le PN qui a été votre compagnon, c’est qu’elle avait peut-être aussi besoin de réaliser ce que vous avez réalisé, qu’elle aussi était dans la dépendance psycho affective. Mais vous ne pouvez pas l’aider. Elle doit découvrir ce que vous avez découvert seule. Si elle a suffisamment de jugeote mais aussi un petit peu d’estime d’elle-même, elle finira par sortir de l’emprise. Si elle n’a pas réellement envie de s’en sortir parce qu’elle y trouve suffisamment son compte même si elle souffre, elle restera avec le PN.
Dans ce genre de couple toxique, c’est le degré de la dépendance psycho affective qui dicte le présent comme l’avenir des victimes de PN. Et c’est aussi le degré de déni pour ne pas affronter ses propres blessures et ses angoisses d’abandon (à l’origine de la relation au PN) qui dictera la capacité ou non de la victime à sortir ou pas de l’emprise PN.
Je ne sais pas si je vous ai aidée en vous disant cela. Je l’espère.
Bon courage, Yvette-Marie et plein de bonnes choses!
Cordialement
Françoise
Chères Yvette Marie, Forester, Françoise,
1) la règle no 5 m’a fait éclater de rire: plus de sous…j’en n’ai plus 🙂 excellente raison pour ne plus en donner…
2) suis je plus « méchante » que vous,(?) mais lorsque j’avais appris qu’une nouvelle victime était entrée dans sa vie…ouf pour moi…un peu de répit
Quant à aller regarder ce qu il devient, je vérifie seulement de temps en temps qu’ il n’apparait pas à la rubrique « fait divers », avec le secret espoir qu il finisse tout de meme en taule…bof, j’y crois pas trop, l’individu étant diaboliquement malin…mais enfin, on peut toujours rever 🙂
3) Surtout, surtout, Yvette Marie, ne vous identifiez pas à la nouvelle victime: nous seulement, nous, victime précédente, ne pouvons rien, mais en plus , vous risquez de vous faire du mal; donc, protection maximale requise!
4) quelques nouvelles de Gabriel: la scolarité n’a pas tenu; le sommeil est déstructuré; l’alimentation aussi : surpoids, mésestime de soi; à sa demande de maigrir, l’endocrino et le psy, lui ont proposé une hospitalisation dans un centre pour traiter à la fois l’obésité et le sommeil; nous sommes en attente de l’hospitalisation…
je vous envoie plein d’affection
carole
Chère Carole,
Ravie d’avoir de nouveau de vos nouvelles, même si ce n’est pas encore trop le top pour Gabriel. Nous espérons toutes qu’il va s’en sortir, même s’il doit se montrer patient.
Les règles que vous énoncez sont très importantes, et c’est à chacune de nous de s’y attacher, ne serait-ce que pour nous protéger contre ce genre d’individu sans scrupules, mais aussi contre nous-même, car je reconnais que nous pouvons être encore fragiles.
Surtout, ne pas avoir peur du « grand vide » que pourrait occasionner une rupture, même si ce n’est pas facile à digérer.
Moi non plus, je ne donne plus d’argent et ce n’est pas par méchanceté. Il faut aussi penser à son avenir, à sa vieillesse future, même si elle vient à petits pas. Et puis, il y a toujours des imprévus. Qui nous aidera, sinon que nous-même? Pas « l’autre », le PN qui nous a ratissées.
Donc, ce n’est pas par méchanceté, mais par prudence.
Moi aussi, j’ai espéré que le PN finisse ses jours en taule, mais il est trop malin et sait contourner la Loi à son avantage, connaissant les failles de celle-ci sur le bout des doigts. D’ailleurs, il passait la majorité de son temps à cela: chercher la petite bête pour causer des ennuis à quelqu’un.
C’est ainsi, les gens deviennent de plus en plus procéduriers.
Quant à sa prochaine victime, si elle ne réagit pas à temps, qu’y pouvons-nous? Qui nous a tendu la main quand nous étions en plein marasme avec notre ex PN ?
Ce serait encore se faire du mal pour rien que de chercher à convaincre sa victime de s’extraire de cette situation, si elle n’est pas encore décidée à le faire. Comme vous le savez toutes ici, il trouvera les arguments pour la retenir.
Je n’ai plus peur du grand vide, le célibat me convient et ma vie n’a jamais été aussi remplie que depuis que je suis de nouveau seule. J’ai recommencé assez rapidement à me constituer une vie sociale qui me convient, en toute simplicité.
Gardez courage, Carole, et tenez bon, pour Gabriel.
Amitiés,
Forester.
Bonsoir Carole
Encore du souci pour vous avec Gabriel qui a du mal à pouvoir extérioriser et gérer ses transformations adolescentes et tout ce qui les accompagne. Je vous souhaite beaucoup de courage pour pouvoir tenir face à ces rechutes qui doivent vous être autant douloureuses qu’à lui. Ce n’est jamais facile de grandir et conquérir son autonomie. La période de mutation qu’est l’adolescence n’est pas sans remous la plupart du temps. Une période aussi difficile à vivre pour les ados que pour nous les parents.
Plein de soutien à vous et à Gabriel dans ce moment difficile
Très cordialement
Françoise
Comme d autres, Je découvre ce texte, de Marie France hirigoyen,,
La voix m’en tombe, comment de tels êtres peuvent il s vivre parmi nous ?
Suis je seul a reconnaitre l’un de mes proches parents dans ces lignes la.?
Il vaut mieux se prémunir, car a lire MF-H , la Tchétchénie est bien davantage un havre de paix que ne le sont nos villes et foyers infestés par ce démon aux mille visages
A t on le droit, comme pour certains nuisibles, d’abattre a vue ces PN
Nous le devrions a lire le portrait que dépeint ici MFH de ces « choses » qui vivent sans ame ni coeur et qui ne peuvent donc être considérés comme des humains.
Un chien enragé est devenu depuis peu aux yeux de la loi « un être a sensibilité » que nous ne pourrions achever sans avoir de comptes a rendre.
La sensibilité les PN eux en sont dépourvus, ainsi que de toutes autres émotions, simplement animés par une soif de souffrance et de pouvoir psychologique, « »destructeur » antipathique’ …..j’ai retenu aussi ‘machiavélique » .. cela doit être une sorte de mort vivant, oui « »j ai lu aussi vampire et victime, sangsue, …. oula, j’en passe car cela me glace le sang..
On fait quoi MFH ??? on va se réfugier ou?
je t’enterai volontiers les alpes ou les villages perdus dans les montagnes du SO mais les Singuliers Autochtones Basques sont par leur étroitesse d’esprit, et leur haine de l’étranger tout aussi dangereux que ces machiavéliques pervers narcissiques. la consanguinité du landais le racisme bordelais et tous ces arabes terroristes en region parisienne ne m »inspire guère davantage.
Vivant dans le nord avec les pédophiles , et autres illettrés et alcooliques , je suis donc condamné a subir en victime informé ce tragique destin qui est le mien !!!
Etre entouré de Conards et lire de la merde .
.
Cher lecteur,
Quel portrait noir que vous brossez là! Etant née et habitant depuis toujours en Bretagne, je pourrais dire que je suis entourée d’autonomistes, d’alcoolos (même si, malheureusement l’alcool est très prégnant dans nos villes et nos campagnes), de dépressifs…
Cependant, soyez-en certain, il reste encore de bonnes gens qui aiment communiquer, faire la fête, échanger.
Bon, je prends ce que vous dites au deuxième degré. Je sais qu’il y a de quoi être déçu et en vouloir à toute l’humanité, quand on sort d’une telle histoire.
Perso, j’ai choisi le mode « humour » en décrivant, dans un roman, un PN de basse catégorie, que j’ai malencontreusement croisé sur mon chemin.
Après avoir pris beaucoup de recul sur cette histoire minable, j’en ai fait l’analyse et ai conclu que, par ma faiblesse du moment, javais « réchauffé un serpent en mon sein ».
Aujourd’hui, je m’en fous. Pour moi, il n’a plus aucune importance, mais ce n’a pas toujours été facile de passer du stade de la haine, de la colère, pour finir par l’indifférence et maintenant, l’ironie.
Je pense que la haine de l’autre, de celui qui nous est différent, est universelle. Partout, il existe des gens capables de générosité. Ils sont comme l’or, il faut trouver le bon filon et trier ses relations pour n’en garder que les meilleures, celles auxquelles nous pouvons apporter du bonheur autant qu’ils peuvent nous en donner.
Venez donc faire un tour en Bretagne, vous y serez bien accueilli. Ici, le vent de la mer vous fouettera de ses embruns le visage. Vous trouverez la paix au fond de nos légendaires forêts.
Apprenons de l’autre, de sa culture, de son mode de vie différent.
Perso, il existe des racistes partout, mais c’est plutôt du à ce qu’ils appellent ‘la crise ». Un prétexte comme un autre pour rejeter ce qui ne nous est pas « conforme ».
Je connais bien les basques et les trouve plutôt sympas. Ils ressemblent aux bretons: pas très causants de prime abord,mais si on fait l’effort de lier connaissance, on parvient à s’en faire des amis.
Surtout, gardez le moral et dites-vous bien qu’avec le temps, toute cette hargne et cette colère contre vous-même, finalement, va finir par s’atténuer.
J’ai aussi de la famille dans le Nord, je ne dis pas que tout est rose, mais ce sont des gens charmants en général, qui ont le sens de la fête et de l’hospitalité.
Bonne journée, Forester.
Forester,
Bonjour, je souris a vous lire, car les embruns de la rue de la soif de rennes, les levés de soleil a urugne ou anglet, les après midi nauséeuses de trop plein de caipirhina sur la plage d’orient bay a st marteen, en passant par la chasse au bulldog dans le sud de la réunion ‘(jen passe.. Italie, pologne, bresil, perou, angleterre, espagne, allemagne, maroc, j’allais oublier le must pour un petit enfant de coeur du nord 😉 la thailande, et ces jeunes flles si fraiches qu elles en sont meme pas murs 🙂 ) bref , je n ai pas encore 40ans et j ai croisé des gens dans tout ces endroits, j aurais pu les croiser dans « »select tours » mais non!! car mon job c est de vendre et de faire consommer de l alcool aussi je croise je croise les etres de cette planète la plus part du temps saoul et sous leurs vrais visages, « »vous n avez pas idée de la beauté de ce monde, de l’ éclat des ames que l on percoit souvent et de l’espoir qui vit en chacune de ces personnes, mais pour que l’équilibre soit respecté il faut également que vive parmi nous la vermine. c »est ainsi depuis la nuit des temps et il en sera toujours ainsi ‘d’ailleurs espérons le car sans l(un l autre ne sera plus’ il faut tjrs un + et un – ou un blanc et un noir un yin et un yang pour ne pas que le néant ne s installe
ce qui m(insurge dans les propos lus hier, »d ailleurs je faisiais, davantage reférence au discours du dr hirigoyen qu a vos qq lignes, c est ce besoin de diaboliser et d’écarter ce qui n est pas comme nous, il est indispensable dans notre scieté de se reunir en microcosme en éloignant ceux qui ne sont pas aussi bien que nous ,,,,,,,,,, a moins que ce soit pour ne pas remarquer que ces derniers finalement , ne sont pas si différents de nous, (cette hypothèse n est simplement pas audible)
je vais vous faire une confidence forester, je me retrouve dans ce que décrit le Dr H, , j ai appris a voir »l individu » » comme un etre sans importance et cela peut s appliquer aussi a mon fils ou a moi meme , après tout que somme nous ?? je croise la misère partout, la convoitise, la jalousie, la fourberie, et la betise surtout !! l(individualisme s’emballe; Plus personne ne prend de décisions pour le bien de la communauté au risque de sacrifices personnels; le verrou de la porte d entrée du pavillon tourné deux fois on se sourit en se disant que finalement nous sommes en sécurité par rapport a nos amis qui se sont fait cambriolé hier 😉
depuis deux ans je suis revenu dans la ville ou j ai vu le jour, je me suis payé une affaire j ai pour ambition, de la rendre prospère de la vendre et de m en acheter une plus importante, en contre partie jai du laissé mes bermuda et tongs au placard et j ai enfiler un costard de patron, rigoureux, ferme , intransigeant souvent tranchant et froid dans mes décisions… je ris jaune quand je lis les déclarations sur ce forum car a ce jour ma compagne est fier de moi, et meme si l image me parrait prétencieuse , je suis flatté de ce petit piedestal qu elle a placé sous mes pieds en me repetant souvent qu elle est fier de moi , … parce que meme si ca va bien entre nous pour le moment , les heures de travail, le temps que je ne passe plus chez moi avec les miens, aura peut etre un jour raison de notre famille..
Mon fils de 14ans a découvet ce forum avant moi et il est venu me trouver en me disant savoir de quel mal j »étais touché et qu il fallait que je me fasse soigner 😉
Alors, je me pose la question, vais je devenir ce PN manipulateur,, le suis je deja ? depuis qd suis je atteins et pourquoi la societé decide t elle de me catalogué de la sorte alors qu elle a surement bien pire que moi a se reprocher On de bien meilleur constitution zt bien plus respectable lorsque on ne porte pas d’étoile jaune ? d’ou sortes ces noms sorciers et meurtriers qu’emplois nos « » »spécialistes » » » de la psychologie
Votre si dangereux PN qui aime a se faire passer pour une victime ne le serait il pas un peu quand meme finalement ? c est une simple question. , ne sommes nous pas tous victime du regard que porte sur nous, notre prochain,?
J’ai l intime conviction Forester que le salut de l humanité réside dans l’union, mais il est trop dangereux de le dire car l ame d un dictateur pourrait se reveiller en moi et mon étiquette de PN me décrédibiliserai encore aux yeux de ceyye société si parfaite qui a bien saisie le sens de la formule « »diviser pour mieux régner.
Permettez moi, de vous saluer Forester, et veuillez accepter mes excuses quand a l’arrogance dont j ai pu faire preuve hier , et peut etre encore ce jour.
Bonjour G2LOQ
Je voulais juste savoir si votre fils de 14 ans souffrait de la manière dont son papa voit le monde.
Merci
Bien à vous
Yvette-Marie
Cher G2LOQ,
Ici, chacun a , selon moi, le droit de s’exprimer. Je défends moi-même la libre expression, même si les propos de l’autre peuvent déranger parfois, mais c’est ainsi. Le tout est de pouvoir établir un dialogue constructif, ce qui n’est pas toujours facile.
Vous savez, en toute honnêteté, nous avons tous en nous des tendances plus ou moins prononcées à être PN, à un moment donné de notre existence, mais ceci avec beaucoup de nuances, bien sûr.
Très franchement, après l’histoire que j’ai eue avec cet individu qui, certes, a fait beaucoup de mal autour de lui par son attitude et sa façon de faire, j’ai eu, moi aussi, tendance à diaboliser un peu tout le monde, et j’avais un peu plus de mal à établir de nouvelles relations avec autrui. J’ai pris très vite conscience de cet état de chose et ai redressé la barre pour changer de cap en faisant la part des choses : certes, à un ou plusieurs moment donnés de notre vie, nous rencontrerons ce genre de personnage, mais, selon moi, pas majoritairement. C’est donc à nous de nous montrer prudent et de savoir nous protéger psychologiquement davantage, tout en étant tolérant jusqu’à une certaine mesure et rechercher des personnes avec lesquelles nous nous sentirons plus « en phase ».
Si vous approfondissez les propos tenus par les psychologues et thérapeutes sur ce site mais aussi ailleurs, vous comprendrez que celui ou celle que l’on qualifie de PN est, en réalité, un être en profonde souffrance, qui a été, à un certain moment de sa vie (souvent l’enfance), une victime. Souvent mal aimés, ces gens ne parviennent pas à aimer non plus. En analysant ma propre histoire, je reste persuadée que cet homme, comme bien d’autres, avait un contentieux à régler avec les femmes, toutes les femmes, y compris et surtout sa propre mère, de qui il a été abandonné à un certain moment de sa vie.
Dire que tous ceux qui ont subi un abandon d’un ou des deux parents serait erroné. Tout le monde ne reproduit pas ainsi les schémas. Et heureusement! Ainsi, un parent qui a été maltraité dans son enfance ne deviendra pas forcément un bourreau d’enfant.
Voilà, je résume un peu, tout en ne me prétendant pas pour autant spécialiste. Là, je parle de ma propre expérience, qui est bien spécifique et individuelle. Chacun réagit différemment, et c’est aussi cela qui fait la richesse des relations humaines, même si elles sont parfois difficiles.
On a tendance à dire « avant, c’était plus facile ». Je dis qu’il y a toujours eu des violences, des guerres, des dictatures, des oppresseurs et des opprimés.
Les médias nous bourrent le mou, ce qui n’est pas non plus pour arranger les choses, et la plupart de nos semblables ont tendance à devenir plus individualistes.
Dire que vous êtes un PN ? Je ne sais pas, pour la bonne raison que je ne vous connais pas. Dons, je ne me permettrai pas de vous juger, ni vous méjuger. Le monde des affaires est impitoyable, il faut se forger une carapace.
Néanmoins, c’est bénéfique de vouloir progresser et de se projeter dans l’avenir comme vous le faites.
La perversion narcissique a été aussi définie comme étant un trouble du comportement par certains praticiens. L’avenir nous en apprendra peut-être plus.
Maintenant, il faut être aussi très prudent en établissant soi-même un diagnostic sans en avoir vraiment les compétences.
Par exemple, pour le test, j’ai répondu oui à trois questions, mais je ne pense pas faire partie de cette catégorie non plus.
En conclusion, le comportement humain est comme une palette de couleurs, avec des nuances plus ou moins sombres, plus ou moins lumineuses.
Voilà. Alors, à quand un petit tour en Bretagne ? Ici, il ne pleut pas tout le temps. Non. On pourrait dire qu’il y a une série de micro-climats…
Amicalement,
Forester.
G2LOQ,
Je l’avoue votre 1er commentaire (que je me suis permis de prendre, comme Forester au second degré) était fort plaisant, et n’y voyez là aucune flatterie….
il me semble très singulier que votre fils de 14 ans vous ait suggéré la lecture de ce site: c’est pas banal; ça prouve qu’il a de l’aplomb(comme son père?) et confiance en vous.
Le mien de 17 ans ne suggérerait pas à son père (qu il n’a pas vu depuis 13 ans par décision de justice) d’aller ici; ce serait plutôt son poing dans la gueu…si par hasard il le croisait
Après pn, pas pn ? …telle n’est pas la question; un parent, père ou mère, n’a tout simplement pas le droit…. de détruire son enfant;
Que pense votre fils de votre relation?
Bonjour Françoise ainsi qu’à mes précieuses amies ( amis)
Depuis quelque temps , je me fais plus discrète sur le blog par manque de temps et d’énergie.
Votre commentaire au sujet de votre rencontre avec votre P.N., m’a fait beaucoup réfléchir sur mes états d’âme.
Je passe touts mes weekends chez mes fils qui ont des enfants et par le fait même , je suis en contact indirectement avec le père de mes enfants. Par contre au contraire de vous , ce n’est pas une image positive que j’ai de cet homme mais pour la première fois de ma vie ,j’éprouve beaucoup d’amertume quand je revois dans ma tête, les 20 années de ma vie passées à ses cotés.
Le weekend dernier étant chez mon fils cadet , monsieur P.N. a téléphoné 4 fois en deux jours, pour parler de pêche et de la chasse qui aura seulement cet automne au mois d’octobre. Sachant très bien que j’étais là, car mon fils lui avait mentionné ma présence lors du premier appel ; même que son père lui avait raccroché la ligne au nez en entendant mon nom.
Malheureusement , je devrai vivre avec sa présence jusqu’à la fin de mes jours
Je vous embrasse tous
Hélène
Chère Hélène,
Oui, votre situation est différente,en tous cas de la mienne, 20 années c’est long et les enfants et petits enfants ont comme corollaire de recevoir des nouvelles même indirectement.
Vos enfants pourraient ne pas prendre de communication téléphonique pendant vos visites !
N’avez vous pas eu l’occasion d’avoir un ami masculin pour oublier ou en tous cas attacher moins d’importance à ce monsieur PN et les années passées auprès de lui. Même l’espoir d’en rencontrer un peu déjà être efficace, avec la prudence qu’il se doit.
Amicalement
Yvette Marie
Bonsoir Hélène!
Ca fait plaisir de vous lire!
Concernant mon PN et le vôtre, les contextes sont différents. Le vôtre fut votre mari, le mien n’était que mon amant. Et puis je suis restée seulement près de 5 ans (mais superficiellement pas au quotidien) avec lui sans enfants tandis que vous avez passé 20 ans avec le vôtre avec qui vous avez eu des enfants. Ca rend nos approches très différentes au plan du vécu et par effet de bord au plan des ressentis.
Je comprends tout à fait l’amertume que vous ressentez et l’impression d’un calvaire continuel du fait du lien indirect restant avec lui par le biais de vos enfants.
J’ai personnellement plutôt ressenti ça avec mes parents qui nous ont fait vivre des choses très dures (à ma soeur et à moi) depuis notre plus tendre enfance. Leurs décès nous ont permis à chacune de pouvoir vivre enfin normalement, ce qui est assez terrible quand on pense qu’il nous aura fallu attendre 44 ans pour moi et 50 ans pour ma soeur et alors que logiquement, nos parents auraient dû être plus des soutiens que des poids. Je vous souhaite que le ressenti que vous avez dure moins longtemps que ce que nous avons connu ma soeur et moi. Car je sais pour l’avoir vécu à quel point cela pèse au quotidien.
J’espère que vous pouvez de temps à autre vous échapper et faire quelques sorties dans la nature pour vous ressourcer seule ou avec quelques amis. Cela ne peut que vous faire du bien à tous points de vue.
Ici en France, grosses chaleurs qui nous contraints à rester une bonne partie de la journée à l’appartement. Heureusement nous avons un peu de vent et de fraîcheur matin et soir…
Prenez soin de vous.
Au plaisir de vous lire!
Très cordialement
Françoise
Chère Hélène,
De la tristesse dans votre message…Le PN, qui qu’il soit, n’est vraiment pas quelqu’un d’intéressant.
Je pense très fort à vous et suis quand même heureuse d’avoir eu de vos nouvelles.
Avec toutes mes amitiés, et un rayon de soleil de chez nous,
Forester. .’-)
Oui nous restons attaché au PN car nous les aimons d un VRAI AMOUR..on était persuadé que c était l homme de notre vie .. Il nous a si souvent promis de nous rendre heureuse que nous restons encré la dessus .. On est dans l attente , dans le doute et dans la culpabilté de ne pas lui avoir laissé le temps pour nous donner ce qu il nous a promis..( pour ma part 36ans).. Je pense que nous ne regrettons pas spécialement la PN mais les illusions qu’ils nous a donnés et que nous espérions coûte que coûte.. C est un travail de longues haleine pour s en sortir.. Car le fait de voir que le PN se remet aussi facilement avec ( une autre femme) pour ma part , me fait très mal car je pense qu il y a une part de jalousie qui persiste .. Il va donner à cette femme ce qu il ta tjs promis .. On a beau me dire .. Mais non il ne changera pas .. La manière de se pavaner et de faire comme si de rien n était , de continuer sa route sans même regarder le mal qu il a fait ne peux que le valoriser au prêt de son entourage qu il continue à manipuler comme bon lui semble .. Alors que vous vous ramez pour vous reconstruire .. Du coup il a bien raison et l avantage lui en profite … Le pauvre il vivait avec ( pour ma part) une femme malade .. La preuve .. Elle l à quitté et pourtant elle va pas mieux.. Bon courage à nous pour nous reconstruire.. Salutations . Et pensées positives pour tous ceux qui sont en souffrance ..
Bonjour à tous,
Je me suis sentie tellement ignorante lorsque j’ai découvert que je ne connaissais pas les mécanismes du pervers narcissique. Encore plus honteuse lorsque je me suis rendue compte que j’étais une victime. Moi une victime? Impossible, voyons! Je suis beaucoup trop intelligente pour me faire manipuler par un homme! 😉 Erreur de l’ego ou tout simplement humaine, je suis tombée dans ses griffes, lui, le vampire de l’âme.
Pourtant, il y avait des signes au départ. Je les voyais, j’en étais consciente, mais je passais par dessus. Pourquoi? Parce que j’étais une victime. La victime parfaite 😉
Une victime n’est pas quelqu’un de faible. Une victime est au contraire un être intelligent qui ne connait pas sa force.
Merci tellement à Geneviève. Tu m’as fait pleurer et tu m’as ouvert le chemin…
Merci Sisi pour votre témoignage sympathique ! 🙂
Affectueusement, Geneviève
Le père de mes enfants est un pervers narcissique . Il utilise les enfants pour me faire du mal ( comme il m a dit » je ferai ça jusqu a ce tu comprenne qu il faut que tu m obéisse ) . A réussi a obtenir une garde alternée ( alors que j avais toujours eu mes enfants avec moi a temps pleins ) et l obligation d habiter proche de chez lui ( je venais de lui annoncer notre demenagement , mes enfants et moi chez mon compagnon ) .
Le juge a dit oui a ttes ses demandes !!!
Ils les achètent et les manipules sans cesse , Mes enfants s en rendent comptent mais ont peur de lui . Que dois je faire je suis a cran !
Bonjour Lauri
Je comprends ce que tu ressens car je suis dans l’inquiétude permanente qu’il m’arrive la même chose que toi.
Il y a 9 mois, mon mari m’a quittée du jour au lendemain alors que j’avais une confiance aveugle en notre famille (2 enfants, des projets…). Nous traversions comme tout couple des moments difficiles mais je pensais que nous serions toujours assez forts pour les surmonter.
Paradoxalement, mon mari était d’une telle exigence que j’avais toujours su qu’un jour je ne lui suffirais plus quoi que je fasses pour être parfaite à ses yeux: en tant qu’épouse et surtout en tant que mère. Il a commencé à dévoiler sa personnalité à la naissance des enfants. Un mari qui dit à sa femme enceinte: « s’il arrive quoi que ce soit au bébé, je t’en voudrai toute ma vie », ça fait froid dans le dos.
Au fil des années, j’ai découvert un homme prétentieux, orgueilleux, égocentrique; autres propos qui m’avais choqués: « Moi, qu’en je veux quelque chose, je l’obtiens toujours! »
Mais tout le monde a des défauts!!! Et à côté il paraissait un époux et père parfait aux yeux des autres, c’est aussi un homme qui réussit tout ce qu’il entreprend dans son travail. Et j’entendais souvent dire: « Tu as de la chance, c’est un père merveilleux… ». Alors je me sentais nulle à côté de lui…
Il essayait souvent de faire croire qu’il en faisait toujours plus que moi. (gestion du quotidien, travail, enfants) et comme c’est un homme hyper actif qui pense que dormir est une perte de temps, c’était facile de m’en convaincre même si au fond de moi je savais que j’assumais beaucoup de choses; mais ce n’était jamais assez à ses yeux. Comme j’ai des problèmes de santé qui me fatiguent beaucoup, j’avais fini par m’en remettre complètement à lui: puisqu’il prétend faire tout mieux que moi alors autant le laisser faire, je me fatiguerai moins; voilà où j’en étais arrivée. Le piège se refermait sur moi.
Alors que j’avais pris un temps partiel pour m’occuper des enfants, il ne comprenait pas pourquoi je ne participais plus à part égale aux charges communes (maison, enfants…) bien qu’il gagne le double de moi. Son rapport à l’argent commençait aussi à me déplaire.
J’ai commencé ensuite à avoir peur de lui: peur de le décevoir, peur qu’il ne m’aime plus, peur de ses réactions… Il avait réussi à me persuader qu’il était quelqu’un de mieux que moi: un homme sociable qui se fait toujours pleins d’amis, un homme actif et persévérant, un sportif courageux. Et moi, je m’abandonnais pour me consacrer à mes enfants.
Malgré ça, j’ai un fort caractère et cette vie ne me plaisait. J’aime la vie, les échanges avec les autres alors j’ai commencé à m’investir dans diverses activités. Il m’a vu rebondir, ne pas me laisser aller et surtout réussir moi aussi. Alors que je pensais qu’il serait fier de moi et surtout content pour moi, c’est là qu’il me quitte !!! C’est la chute libre et le monstre PN joue sa perversion à 200% et décide de ne surtout pas me laisser me relever pour mettre en place son plan machiavélique (m’assener de coups tant que je suis encore à terre, c’est plus facile…): il me rend responsable de l’échec de notre couple, me fait culpabiliser, me harcèle pour obtenir la garde alternée des enfants, joue les victimes…
Or son plan n’a pas fonctionné. J’ai eu la chance de m’entourer de personnes avec qui j’ai beaucoup parlé : psy, avocat, mon médecin, ma famille, mes amis. Ils m’ont très rapidement aidée à cerner le problème: c’est un pervers narcissique. Quel soulagement !!!!
J’ai su alors comment affronter ce problème et cela m’a amené à obtenir la garde des mes enfants. Malheureusement un PN ne lâche rien. Tout le monde pense que j’ai la justice de mon coté et qu’il faut que je vive pleinement ma vie avec mes enfants sans avoir peur qu’il finissent par obtenir la garde alternée.
Mes craintes étaient justifiées puisque cela t’est arrivé mais je ne veux pus douter.
Je me ferai un plaisir de t’en raconter davantage sur mon parcours si cela peut t’aider à déjouer la manipulation de ton ex-mari
J’ai beaucoup parlé, peut-être trop mais cela me fait du bien de partager mon histoire avec vous tous. Et j’espère qu’elle peut aussi vous aider.
A très bientôt !
Ça me fait plaisir de vous faire sourire, Geneviève.
J’étais à faire la nomenclature de toutes les phrases insensées que j’ai entendues par l’ex PN.
Il faudrait peut-être faire un palmarès sur ce forum, histoire de se défouler et de se détendre un peu. 😉
Enfin, je me lance.
Citations de PN:
« Il faudrait peut-être que tu comprennes que dans la vie, y’a du monde qui te connait plus que toi-même! »
:-))
J’adore ! Il ne doute de rien le bougre !!
Citation de PN:
« Je t’aime autant que je te hais! »
Tiens, tiens! 😉
Les bons et les méchants.
Extrait d’une discussion avec l’ex PN.
(Pardonnez ma naïveté 😉
La femme: … <em>Non, non, moi je crois que nous sommes tous fondamentalement bons.
PN : Tu te trompes, la méchanceté existe.
La femme: Moi je pense qu’il n’y a que des êtres immatures, incapables de se responsabiliser de leurs émotions!
PN : Crois-moi, les bons et les méchants existent.
🙂
Chère Sissi,
Discours simpliste qu’emploient les PN. Vouez-vous l’une des perles rares de mon ex PN ?
« Des guerres, il en faut. Sans quoi, le Terre serait trop peuplée, il y aurait trop de bouches à nourrir. »
De quoi se gondoler de rire, si ce n’était pas aussi tragique…
:-))
Amicalement,
Forester.
Hahaha! C’est incroyable! Forestier, j’ai entendu sensiblement la même chose. 😉
Une autre:
« Moi quand je mens personne peut le savoir. J’aurais pu être acteur.` »
:-)))
Chère Sisi,
Voici une autre perle du PN : un jour, il me donne la définition de la véritable intelligence, selon lui: « La véritable intelligence est l’art et la manière de baiser la gueule de l’autre. »
Moi, je croyais, et je le pense toujours, que la véritable intelligence est la manière de savoir s’adapter à toute situation. Ceci étant dit, il y a plusieurs sortes d’intelligences, à nous de savoir les discerner…
Ces propos auraient du m’interpeller, mais, au début de notre relation, j’étais encore aveugle. Avec le recul, je sais qu’aujourd’hui, je n’aurais pas réagi comme cela, je lui aurais tenu des propos plus « verts ».
Bien à vous, bon week-end de Pâques.
Forester.
Re-, Sissi,
L’individu que j’ai côtoyé neuf mois tenait des propos semblables à une ancienne compagne, avec laquelle il avait vécu un an: « Je l’aime autant que je la hais. »
…Ce n’était plus de l’amour, c’était de la rage: il l’appelait tous les jours plusieurs fois, devant moi, comme si je n’existait pas.
Avec le recul, je m’aperçois que ce genre d’individu n’a aucune considération pour l’autre. Une fois qu’ils ont acquis ce qu’ils convoitaient, il jettent comme un enfant capricieux délaisse ses jouets.
Carrément immature!
Je ne regrette pas d’avoir ouvert les yeux à temps et d’avoir mis fin à cette relation.
Ouf! J’ai évité la catastrophe (pour moi).
Bonne soirée,
Forester.
Bonjour Forestier,
C’est intéressant d’échanger 🙂
En ce qui me concerne, je doute que l’ex PN que j’ai connu ait eu le moindre sentiment d’amour pour moi. Il ne connait pas l’amour. Il ne sait pas ce que c’est. Il est bien trop occupé avec sa petite personne pour aimer qui ou quoi que ce soit.
Je vous félicite pour votre décision. Vous vous êtes choisie! 🙂
Amicalement,
Sisi
P.S. De mon côté, je me suis demandée si j’avais vraiment éprouvé de l’amour pour lui.
Bien sur que non. Ce n’était pas de l’amour. J’étais amoureuse d’un rêve, d’une illusion. J’ai aimé une image fausse, un personnage irréel. Ai-je été amoureuse d’un fantasme? Le fantasme de l’amour idéal. C’est bien possible, j’en suis capable. ;-))
En tout cas, fait intéressant, depuis que j’ai vécu cette relation avec l’ex PN , je ne peux plus supporter ne serait-ce qu’une parcelle de critique ou de reproche de la part de mon entourage. Je suis consciente que le monde est immature donc difficilement honnête. Je ne peux plus me renier pour l’autre ou pour être aimée. Je suis moi, c’est tout. Enfin!
Bonsoir, Sisi,
Je réponds à votre message de la semaine dernière: n’est-ce pas mieux ainsi, que de pouvoir enfin s’affirmer et de savoir dire « NON ! » quand il le faut?
J’ai ressenti un profond bien-être quand j’ai pu recommencer à le faire, tout d’abord maladroitement, de manière parfois brutale; puis j’y ai mis les formes: je ne me suis plus laissée marcher sur les pieds, et j’ai pu me débarrasser petit à petit de cette soumission aux autres, de peur de déplaire, de ne pas être suffisamment aimée.
J’ai fini par comprendre d’où venait cette crainte de déplaire, ancrée en moi depuis l’enfance.
A présent, je fais fi de plaire ou non. Je sais que l’on ne peut être aimé de tout le monde, et c’est peut-être mieux ainsi.
Le monde est fait de diversités, ce qui fait aussi son intérêt. Accepter les différences est bien, mais il est des actes qui demeurent inacceptables: faire souffrir son alter-ego de la tyrannie.
Souvent, je me dis que finalement, je ne suis pas étonnée que les dictatures existent depuis que le monde est monde, quand je vois ce qui peut se passer au sein d’un couple, ou d’une famille.
C’est contre cette tyrannie que je m’élève , quitte à passer pour une révolutionnaire.
Je suis tout simplement révoltée…
Amitiés,
Forester.
Chère Sisi,
Je vous comprends, car j’ai moi-même éprouvé ce que je croyais être de l’amour, mais qui n’était en fait qu’une dépendance affective, à un moment où j’étais plus vulnérable. Il s’est introduit dans la faille facilement, trop facilement, se rendant indispensable, jouant avec mes sentiments, testant jusqu’où je pouvais aller pour lui. J’ai vu clair à temps. J’ai fermé petit à petit tous les robinets qui alimentaient son oxygène:finances, rapports physiques et affectifs, véhicule, repas, et autres tâches domestiques.
Incapable de s’assumer à 56 ans, il s’est senti perdu, pris à son propre piège. Cela n’a pas été sans peine pour le faire partir, mais comme le bail du logement était à mon nom, il n’avait rien à faire chez moi.
Il s’est vengé de manière vile, comme seul peut le faire un PN.
A présent, j’ai déménagé et personne ne connaît l’adresse de mon nouveau domicile, ni mes coordonnées.
A l’avenir, je ferai preuve de plus de prudence, j’évaluerai la carène du navire avant de m’embarquer, si un jour je le fais. En tout cas, ce ne sera plus sur le Radeau de La Méduse ».
Donc, prudence: laissons parler la raison avant les sentiments…
Bonne soirée,
Forester.
apres visionnage de cette vidéo je suis en larmes c’est horrible mais c’est exactement ce que j’ai ressenti…
j’ ai plusieurs fois essayé de me séparer de mon ex, sans succes
la dernière fois que je suis revenue, je me sentait divisée profondément, en deux, j’ai renoncé à essayer de me comprendre…
meme apres avoir porté une premiere plainte ( il y a eu étranglement..) j’ai fini par rappeller j’étais soul ( je buvais enormemnt depuis quelques temps) et seule, et en panique c’etait compulsif..
j’avais besoin de le voir, j’avais besoin d etre sur qu il comprenait ma souffrance,et mon geste…
accepter que c’était de l’addiction etait totalement impossible pour moi… mais il a recommencé, quelques semaines plus tard, et j’ai vu son vrai visage, ses yeux devenus noirs sans pupille, sa froideur glaciale… j’ai refait l’amour avec lui le lendemain.. c’est horrible..
j’ avais juste envie de mourir et j’ai vraiment eu le sentiment profond de perdre mon âme. Il y a eu deuxieme plainte avec ITT , il a été mis en garde à vu et a tout reconnu. Maintenant que je suis à trois semaines du jugement j’ai énormément de mal encore à me pardonner ça: de l’ avoir rappelé, et d’avoir fais l’amour….
et je ne comprend toujours pas comment on peut à ce point se servir des imperfections de l’autre pour le détruire, comment on peut à ce point se montrer outré moralement pour jusitifier d actes aussi ignobles, et d’arriver à en convaincre l’autre sans qu’il lui vienne à l’idée d’essayer de se défendre…
et commetn on peut arriver a faire l’amour apres que la personne nous ai agressé violemment physiquement et psychologiquement…….
Qu’est-ce que l’amour? Toute une question.
Geneviève en donne une définition personnelle qui me rejoint tout à fait dans sa vidéo: « L’amour » que ressent la victime pour le pervers narcissique « .
Bonsoir, Sisi,
Merci beaucoup. Au bout de trois mois, j’avais vu clair dans son jeu: non seulement il mentait, mais, comme vous le soulignez, il était incapable d’aimer, pas même ses propres enfants, qui étaient aussi pour lui un faire-valoir. D’ailleurs, il ne s’en est jamais vraiment occupé. Je ne les connais pas, je ne les ai vus qu’en photo.
Idem pour les nombreuses compagnes qu’il a collectionnées comme des trophées de chasse et dont il archivait les photos sur son ordi. Il y avait là-dedans quelque chose que je trouvais pervers, une sorte de voyeurisme malsain. Il s’est dévoilé petit à petit, ce n’était vraiment pas quelqu’un d’intéressant. Seulement, j’ai eu beaucoup de mal à m’en débarrasser.
Bien amicalement,
Forester.
Chère Forestier,
À travers mes multiples réflexions, je me suis demandée si l’essentiel de mon attachement à lui n’était que sensuel et sexuel. Je m’explique, je n’avais jamais éprouvé autant de satisfaction sexuelle avant lui. C’était le premier qui prenait son temps et qui était à l’écoute de mes besoins. Le seul, depuis des années, qui réussissait à me faire jouir. Je crois que c’est de cette façon qu’il arrivait à me faire dépendre de lui…
P.S. Me faire dépendre de lui, car il savait bien. Il avait écouté et étudié 😉
Quand Geneviève parle de dépendance: » … Le corps appelle l’autre… Ce sont les tripes qui « appellent » l’autre… Système primitif, primaire… C’est le ventre… L’autre qui est comme une source nourricière. »
Je pense alors à ma dépendance sexuelle. Le besoin primaire de se reconnecter à l’autre…
Je suis heureuse de faire tant de découvertes sur moi-même 🙂
Chère Sissi,
Etant régulièrement sur ce site, des qu’il y a une nouvelle publication ou si j’en ai besoin, j’ai lu vos réflexions.
Oui cette dépendance sexuelle mélangée à notre illusion sur la qualité amoureuse de celle-ci est longue à guérir chez moi.
Cela fait maintenant 7 mois que j’essaye de m’en libérer mais il reste en moi cette nostalgie des câlins. Ce manque physique de lui . Je dois alors me re – concentrer sur les lectures du site de Geneviève et de tous les consœurs et confrères ex -victimes pour remettre mes idées en place.. mais le combat contre le manque physique reste.
Extraits de quelques SMS reçus pendant la relation:
Avant de donner des sous ou si il y a encore de l’espoir d’en recevoir encore: « Chérie , je pense à toi, aux caresses »
Quand il n’y avait plus de sous quelques années plus tard et que la stratégie manipulatoire a été clairement comprise.: » J’ai peur pour mon avenir de rester avec une vieille qui a peur de sa réputation.(je refuse de faire des faux témoignages)… je veux des enfants..(je suis ménopausée)… Pourquoi tu n’as pas vendu ton appartement ?.(il veut vraiment tout)… »
Bon courage Sissi,
Yvette Marie
Merci à vous, Yvette Marie 🙂
Je me considère chanceuse, car l’ex PN ne tente pas de me rejoindre depuis la rupture. Cela me permet de me guérir plus facilement je crois.
Je suis bien. Je suis heureuse de comprendre enfin 🙂
Cordialement,
S
Bonjour Sissi,
C’est incroyable comme je ressens la même chose que toi. Quand mon mari et père de mes 2 enfants m’a quitté il y a 9 mois, certaines personnes étaient surprises de me voir me remettre, non sans peine car j’ai vraiment touché le fond (jusqu’à penser au suicide !) mais si vite de la rupture. On m’a même demandé si je l’avais vraiment aimé. Aujourd’hui je me rends compte que ces personnes avaient vu juste.
– D’abord, j’ai eu la chance de découvrir très rapidement ( 2 mois après son départ) que mon mari était un PN et cet homme que je redécouvre n’ai pas l’homme que j’ai épousé. Il m’avait bien leurrée. Je n’aime pas cet homme orgueilleux, égocentrique et dépourvu de tout sentiment positif.
– Et puis grâce à ma psy, aux nombreuses aides et réponses qu’apportent Geneviève Schmit via son site et ses vidéos, et grâce à vos témoignages, je finis par comprendre en effet que ce n’était pas de l’amour mais une dépendance affective que je ressentais pour lui.
Or toute personne est responsable de son addiction quelle qu’elle soit: pour se désintoxiquer il faut le vouloir, accepter sa responsabilité et accepter d’être aider car seule c’est impossible.
J’ai moi aussi la chance ( je n’aurais pas dit ça il y a 1 mois !!!) que ce soit lui qui m’ait qui quittée et il ne cherche pas du tout à revenir; au contraire il a été catégorique et a toujours tout fait pour casser mes espoirs.
Cela me permet de me reconstruire plus facilement et surtout pour mes enfants.
Mais je reste sa victime car il n’a pas obtenu la garde alternée des enfants et ne lâchera rien (c’est un échec insurmontable pour lui). Je continue donc à me faire aider; assistante sociale, psy qui m’aident à surmonter les difficultés à faire face à ses attaques et m’aident à apprendre à « fuir psychologiquement » cet homme.
Si certaines victimes de leur PN doutent encore, j’aimerais leur dire que l’on vit 100 fois mieux seule qu’ en couple avec un PN. Nous n’avons rien perdu, au contraire; la vie nous a confrontées à cette épreuve pour nous rendre plus fortes et vivre enfin la vie que nous méritons. C’est comme un cancer contre lequel on se bat pour vivre car chaque vie en vaut la peine. Il faut saisir maintenant cette chance de prendre le meilleur chemin qui nous épanouira !!!
Bon courage à toutes (et à tous) !!!
Chère Sisi,
Vous avez trouvé en vous la réponse: il a su créer le besoin. Le PN procède toujours ainsi: il se rend indispensable: soit sur les plans affectifs, physiques voire: matériels.
Une fois ce besoin créé, il vous enferme dans un piège dont il est difficile d’en sortir et s’installe alors le manque. Lors d’une rupture, vient la nostalgie, piège dangereux également, car vous pourriez retomber dans son piège, il n’attend que cela.
Dons, il est nécessaire de se faire aider, mais aussi d’adopter une conduite plus rigoureuse envers soi-même.
Ce que je dis là n’est pas la panacée universelle, chacun fonctionnant différemment. Cependant, les premiers temps, il est bon de rester vigilante, mais tout en demeurant aussi lucide sur soi-même.
Bien sûr, il ne faut pas non plus diaboliser tout le monde, mais essayer d’être prudente dans le choix d’une nouvelle relation qui pourrait se présenter à l’avenir…
Bien amicalement,
Forester.
Chères Forester, Françoise, Carole, Geneviève bien certainement, tous et toutes de ce site.
Je pense vous annoncer une bonne nouvelle: je vais risquer une nouvelle relation avec la prudence qui se doit :
Avec ce projet , je pense est rétablie du besoin de l’individu PN .
Cela a pris quand même 7-8 mois de souffrance atroce heureusement consolée et encouragée par vous toutes , très chères amies du net.
Je vais continuer à vous lire et vous tiendrai au courant.
Yvette Marie
Quelle bonne nouvelle @Yvette-Marie !!! Quel bonheur de lire tout cela !!
Je vous suis reconnaissante pour se partage et vous souhaite plein de bonheur, et de paix …
Affectueusement, Geneviève
Restez en contact avec moi par mon Facebook: Soutien.Psy, je serai très honorée de vous voir y intervenir 🙂
Bien chère Geneviève,
Je n’ai pas personnellement Facebook, J’ai essayé de m’inscrire pour répondre à ta demande mais je l’ai tout de suite annulé par peur de l’individu. Je ne savais pas non plus comment relier ce compte à ton site. Je ne connais Facebook que par le compte de l’individu qui s’ouvre automatiquement sur mon ordinateur quand je veux consulter une référence Facebook.
Enlever ce compte de mon ordi sera sans doute la dernière étape du lâcher prise. Si tu peux m’expliquer en pratique comment faire pour rejoindre ton compte ?
Amicalement
Yvette Marie
Chère Yvette Marie ,
AH! Vous ensoleillez ma journée 🙂 ; j’allume mon ordi, et , paf, je tombe sur vos bonnes nouvelles
Reprenez confiance en vous, et profitez du bonheur qui s’offre à vous…
Bien affectueusement
Carole
Chère Yvette-Marie,
Vous voilà à présent sur le bon chemin de la « guérison », qui va certainement vous mener vers la sérénité.
Prendre son temps dès le début d’une nouvelle relation, et, comme on dit chez nous, dans notre langage de gens de mer: « jauger la carène », semble la meilleure option pour aboutir vers ce que je qualifierai « l’amour serein », qui se base sur le partage, la connaissance de l’autre mais aussi de soi.
Je tiens, moi aussi, à vous remercier pour vos conseils et éclaircissements durant nos échanges sur ce blog. Vous aussi, vous nous avez été d’une aide précieuse.
Très affectueusement,
Forester.
À Max Tattoo:
Je ne voyais pas le bouton pour vous répondre…
Merci pour votre message. Ce que vous dites est si beau.
Je viens de faire la connaissance d’un autre homme. Je me sens fragile. J’ai peur de m’oublier… Il me semble que ce n’est plus possible maintenant. Enfin…
Yvette Marie,
Eh oui, on y revient toujours à ce satanique triangle … Que Karpman a tenu à faire à l’envers, la pointe vers le bas pour faire comprendre qu’une relation qui tient là – dessus ne peut pas tenir ..
Tout se joue à l’intérieur, le triangle dramatique avec l’ensemble des rôles, des jeux à la con, attaques, drames, inversions des rôles et frustrations en tout genre qui le sous-tendent .
Combien de centaines de millions de couples, dans le monde, sont dans ce genre de jeux
à la con, des jeux de pouvoir en fait, au nom de l’amour si on les écoute, un amour
consistant à se détester, c’est intéressant, et sans se séparer, et pour rien au monde ; des
couples dans la force de l’habitude, de la haine et des reproches mais qui ne feraient rien
pour se séparer, voire pire parfois en affichant vis à vis de l’extérieur l’image (toujours
narcisse qui rôde) parfaite et lisse du couple parfait mais dont personne n’est totalement
dupe, tellement ils sont submergés et dominés individuellement par leur propre angoisse
abandonnique … La frontière est parfois ténue entre la perversion narcissique pure et dure
et les « petites » manipulations perverses du quotidien au sein des relations de couple. Parfois, quand je vais dans les magasins, et que je surprends certaines engueulades de
couple, certaines façons de parler, voire des chantages (et certaines femmes sont largement plus équipées là dessus), je me marre intérieurement …
Quel bonheur de ne pas/plus être dans ce genre de relation de merde !!! On apprend beaucoup avec une histrionique perverse et narcissique .
Et c’est une fois que l’on a connaissance de l’analyse transactionnelle qu’on pige que l’on a participé à fond à ce genre de conneries dignes d’une cour d’école, nécessaires au PN pour survivre et se réhabiliter à ses propres yeux … C’est aussi ce qui m’a permis de comprendre (et d’accepter) l’idée que j’ai bien pu être parfois un bourreau aussi, dans les moments de révolte nécessaires à ma survie, le bourreau de mon bourreau …. Et en passant par tous les rôles de ce genre de jeux , mais principalement du Sauveur quand même puisque j’étais là pour ça, et davantage dans son esprit que dans le mien … Car l’hystérique (la version féminine du PN) vous demande de résoudre ses problèmes, sauf que ce n’est pas une demande, mais une complainte dont elle est inconsolable et inguérissable …
Vous êtes donc forcément décevant … C’est Eric Berne, psychiatre américain et inventeur de l’analyse transactionnelle qui décrit magnifiquement bien ce genre de processus et de jeux dans l’analyse transactionnelle . Un exemple de ce genre de jeu (à lacon) est le « Oui, mais… ». Une personne A a un problème (et elle en avait un paquet, je préfère vous dire) et s’en plaint auprès d’une autre, B. Ce dernier donne des conseils à A afin de l’aider à résoudre son problème. Cependant, A trouve une raison ou un prétextepour éluder chaque conseil donné, commençant chaque réponse à B par un « Oui, mais…». Ceci lui permet de persévérer dans la plainte et d’éviter toute possibilité de résolution ou de changement positif d’état qui aurait lieu grâce à B. Dans une telle interaction, les transactions de surface semblent dire au premier abord « je cherchede l’aide », mais celles qui viennent par la suite de manière sous-entendue disent en même temps : « personne ne peut m’aider ». Une princesse qui demande à être sauvée mais qui surtout ne le veut pas !!! Tout en communication paradoxale, c’est terrible, vertigineux et destructeur pour l’autre, « le Sauveur » qui se tord le cerveau à trouver des solutions insolubles .
Malgré l’enfer (de seulement 3 ans, hein, sinon je ne dirais pas ce qui suit) que ça a pu être , je trouve un benéfice désormais à l’avoir vécu : d’abord ça m’a obligé à comprendre (et d’abord sur moi) , donc à lire énormément de choses, à les comparer à ma propre expérience (et c’est parfois édifiant) , et puis surtout ça me permet désormais de voir de suite les pratiques saines ou non, que ce soit au boulot, dans les relations familiales …. Quand on a le triangle de Karpman dans la tête , ça permet de décoder , presque immédiatement – le pb c’est que les PN l’ont aussi dans la tête mais ils ne le savent pas ou trop – , et maintenant j’arrive même à cette finesse là : à décoder ceux/celles qui manipulent à la petite semaine, pour demander une faveur et qui comprennent par ma réponse humoristique dans ces cas là que ça ne marche pas , comme je le faisais avant, mais encore plus et mieux qu’avant, et surtout à décoder de potentiels grands prédateurs/prédatrices, en particulier au boulot, que l’on repère en fait très simplement, étant donné que la manipulation est un mode de fonctionnement chez eux … Ben ils reviennent à la charge sans arrêt avec leurs manipulations à 2 balles … Et qui détestent être mis devant leurs propres contradictions, enchaînant un argumentaire pseudo-logique (toujours le même, avec les mots creux du marketing et du management néo libéral) lorsque sont mises à plat leurs incohérences, leur double discours permanent, du pommadage d’ego …
Pas besoin du triangle de Karpman pour décoder ces enfumages, pas contre intéressant à connaître pour analyser la situation et les positions, et alors absolument nécessaire à connaître dans une relation amoureuse …
En tout cas, je vous conseille vraiment la lecture de ce bouquin, “Déjouer les pièges de la mauvaise foi et de la manipulation” de Pierre Agnése et Jérôme Lefeuvre (avec une préface de S. Karpman) qui est en fait une présentation simplifiée et très bien faite et même humoristique , illustrée par des exemples, de l’analyse transactionnelle.
Amitiés ; ainsi qu’à vous toutes et tous, et une pensée spéciale pour Françoise, Forester, Carole et Hélène qui m’ont tellement apporté
Adzo
Merci Adzo,
Vous avez déjà un bon recul et un bon entrainement dans l’analyse des situations triangulaires sans verser dans le sauvetage. Félicitations.
En ce qui me concerne , je me compense dans ce rôle de sauveur en signant les pétitions pour Amnesty International ou d’autres organismes, le cadre de ses associations faisant contenant protecteur pour ne rentrer dans aucun triangle.
Les contrôles des facebook ou mails ont toutefois un goût de jouissance de sa descente ( de l’individu) dans la déchéance qui pourrait ressembler à quelque chose dans ce triangle dont je ne suis pas encore détachée.
Je fais attention à tout le reste et renonce à toutes formes de relation amoureuse pour le moment.
Déjà 3 jours sans contrôle effectué…. on y arrivera !
Je vais me procurer le livre dont vous me parlez.
Amitiés
Yvette Marie
Cher Adzo,
Cela me fait beaucoup plaisir d’avoir de vos nouvelles. Vous aussi, vous nous avez beaucoup apporté, tant dans nos discussions respectives, votre finesse d’analyse sur la relation que vous avez pu avoir avec cette PN, que sur les anecdotes qui ont donné à nos échanges un ton plus léger. Je me souviens du petit chat que vous avez adopté, qui a du grandir depuis, j’ai pensé à vous lors d’une émission sur les plages du Pilat, de votre rêve d’enfant de posséder une cabane de pêcheur.
Tout cela m’a apporté une bouffée d’oxygène dans une atmosphère encore alourdie par les souvenirs délétères de cette relation, aussi mauvaise que du cidre frelaté, que l’ai pu avoir avec ce PN.
Mis à part un état grippal dont je me remets tout doucement, malgré le vaccin annuel, je vais bien. J’ai déménagé, je vis à présent dans un endroit plus tranquille que je décore à mon goût. Je continue mes activités artistiques, ma créativité est totalement revenue.
J’ai aussi décidé d’arrêter de fumer, et je me sens mieux à tous les points de vue. C’était aussi une manière de rompre complètement avec les mauvaises habitudes contractées aux côtés de mon ex PN, qui me polluaient l’esprit autant que le corps.
J’effectue, en quelque sorte, un retour aux sources. A la rentrée prochaine, j’envisage de m’inscrire à des cours de chants traditionnels bretons, c’est toujours très convivial chez nous, et au niveau culturel, comme dans beaucoup d’autres régions, les gens deviennent de plus en plus attentifs à la préservation de leur identité et leur patrimoine culturel, tout en restant ouverts aux échanges et au sens de la fête.
Je reste encore étonnée de tout ce que je peux entreprendre, sans ressentir cette constant fatigue que j’avais avec cet individu qui me pompait toute énergie.
Avec toute ma sympathie,
Amicalement,
Forester.
Je suis ravie d’apprendre toutes ces bonnes nouvelles, Forester. Bravo pour toutes ces évolutions. En fait, vous vous retrouvez telle que vous êtes et avez toujours été et je m’en réjouis beaucoup pour vous. Je ne sais plus qui disait « deviens qui tu es » mais c’est une belle formule pour avancer une fois les miasmes PN envolés.
Je souhaite la même chose à tous ceux et toutes celles qui ont vécu ces moments très durs.
J’ai moi aussi subi la grippe et une otite et ai été contrainte d’arrêter durant une quinzaine mes activités professorales après un passage aux urgences pour suspicion de méningite. Heureusement, c’était juste une complication grave de cet horrible virus qui m’aura bien lessivée. J’ai heureusement pu reprendre le travail et je retrouve peu à peu le tonus suffisant pour préparer les projets d’exposition des élèves des ateliers dont je m’occupe.
Depuis septembre dernier, je suis en charge d’un nouvel atelier de dessin et de peinture pour adultes, ce qui me fait quelques revenus supplémentaires, moins de pression financière et est aussi très enrichissant humainement. Ma petite fille grandit et fait ma joie et celle de son papa. Sa gaieté m’encourage à avancer dans le chemin conjugal et familial que j’ai rechoisi après la rupture d’avec le PN. Tout n’est pas pavé de roses mais même si parfois, le souvenir du PN revient me hanter, je n’ai plus de nostalgie du vécu avec lui ni de sa personne depuis 2 ans et demi. Et ça me fait plaisir. Je compte sur la vie et sur différents projets pour finir de balayer cet épisode douloureux, qui m’aura quand même permis d’accélérer chez moi des prises de conscience et un travail thérapeutique psy dont j’avais besoin depuis longtemps mais dont je repoussais la démarche toujours à plus tard.
Bonne continuation et plein de bonnes choses pour la suite!
Bien cordialement à vous.
Françoise
Chère Françoise,
Quel plaisir d’avoir de nouveau de vos nouvelles! J’avoue que vos bons conseils, et l’analyse que vous aviez sur le PN ainsi que sur le fait que nous soyons tombé(es) dans son piège, que je trouve à présent grossier, m’ont beaucoup éclairée sur moi-même.
En effet, à travers ce genre d’individus, je recherchais l’amour que mon père ne me témoignait pas lorsque j’étais enfant et adolescente. Et cette recherche éperdue m’a menée à plusieurs échecs d’ordre sentimental, dont le dernier, avec cette relation toxique qui n’aura duré que neuf mois, mais encore assez de temps pour commencer à me détruire.
Depuis, j’ai, certes, repris du poil de la bête, mais je continue à me poser des questions. J’ai trouvé un bon thérapeute qui m’aide, quelqu’un de bienveillant et sans jugement, auquel je n’hésite pas à me confier.
En ce moment, je réfléchis sur ce questionnement: pourquoi je m’enflamme si vite dans une relation, que j’idéalise, et pour quelle raison cet enthousiasme retombe aussi rapidement, qu’ un soufflé raté? Suit alors un sentiment de répulsion, une sorte de haine très froide, qui revient périodiquement, pétrie d’un sentiment de vengeance…
J’ai choisi de rester seule, de ne plus partager ma vie, craignant encore de tomber sur le même gabarit de personnage.
Cette solitude étant un choix, je n’en souffre pas, avoir un compagnon ne me manque pas, puisque j’ai un nouveau petit chien qui partage mes jours depuis le mois de mai 2014, et qui m’apporte quantité de joies suffisantes en me permettant de connaître du monde (souvent, des propriétaires de chiens).
Avec mon petit protégé, j’ai de longues conversations, car je suis assez volubile.
Autrement, nous avons fait deux expositions de travaux à la suite, et avons eu de très bonnes critiques, ce qui est plutôt encourageant.
J’ai aussi évolué dans mon style, puisque je l’intéresse tout particulièrement à la Figuration narrative, qui me parle tout particulièrement.
La peinture étant toujours en éternel mutation, elle nous permet aussi d’évoluer dans notre façon d’être et de nous exprimer. J’évite ces clubs et ces associations de peintres un peu fermées, car je ne me vois pas continuer de peindre ou de dessiner éternellement des bateaux ou des natures mortes. Je préfère traiter des thèmes forts, voire: un peu dérangeants, sur l’Histoire contemporaine, les évènements actuels, qui sont riches en ce moment.
Par ailleurs, je me protège davantage, et ne confie mes coordonnées ou mon adresse qu’à des personne vraiment de confiance. Ceux qui franchissent le pas de ma porte sont triés sur le volet.
J’ai encore éliminé quelques objets qui ont appartenu à mon ex PN. Cela veut dire qu’il n’y a, à présent, plus de traces de son passage matériellement parlant. Reste néanmoins à faire aussi le ménage dans ma tête. Ceci prendra plus de temps, mais je suis persuadée que j’y arriverai.
Cette grippe a été virulente cette année, reprenez des forces, chère Françoise, car il vous reste beaucoup de projets à réaliser aussi.
Je vous dis à très bientôt, au plaisir de vous relire encore, et merci pour tout ce que vous avez pu m’apporter!
A bientôt,
Amitiés, Forester.
Bonsoir Forester
Merci pour vos gentillesses. J’ai moi aussi beaucoup apprécié les échanges que nous avons eus vous et moi mais aussi avec les autres participants et participantes du forum. C’est aussi débattre, témoigner, confronter nos expériences respectives qui nous a fait avancer les uns comme les autres. Cet espace mis à disposition par Geneviève permet un prolongement thérapeutique très convivial. Donc merci à elle qui a permis ces belles rencontres.
Concernant votre question sur le pourquoi de l’emballement dans les relations amoureuses, je pense que ça vient non seulement d’un caractère passionné mais surtout des manques d’affection que nous avons eus lorsque nous étions enfants; manques qui n’ont pas été comblés ou ont été non détectés par nous-même de façon suffisamment conscientisée pour que nous nous autorisions à combler cette brèche via différents projets, traitements thérapeutiques psy, relations amicales constructives et autres démarches artistiques.
Plus nous sommes en manque affectif non résolu et entretenu, plus il y a d’idéalisation du partenaire potentiel et plus il y a aussi de déceptions en cas de non-correspondance d’avec la projection initiale fantasmatique que nous avons posée sur l’amoureux, l’amoureuse élu(e).
Tant que nous envisageons notre amoureux-(se) comme celui, celle qui doit combler le manque affectif de notre enfance, nous nous déresponsabilisons de notre propre autonomie affective, et nous nous plaçons à la merci totale de notre partenaire, censé(e) nous dispenser l’indispensable et le bonheur absolu tous domaines confondus. Ce qui autorise par conséquent ce même partenaire à nous abuser affectivement et dans d’autres domaines puisque nous nous présentons à lui en position immature et soumise de par un déterminisme affectif indépassé.
Forcément, dans ce cas de figure nous ne pouvons qu’attirer des abuseurs affectifs comme les PN qui ont besoin d’aliéner l’autre. Et un individu ne peut être aliéné efficacement et durablement que s’il est déjà en état de faiblesse. (on sait qu’il choisit ses proies plus facilement si elles sont amochées psychologiquement, au moins au moment de la rencontre, car quelqu’un de trop affirmé et serein créée plutôt un effet repoussoir au PN).
Une fois qu’on a compris le processus, on est plus à même de se dire: je peux être acteur, actrice de ma réparation affective via une bonne thérapie psy, une confrontation-acceptation de la douleur ressentie par l’enfant que j’ai été et qui s’est senti mal aimé, rejeté, incompris au plan familial et une réconciliation-compréhension affective avec l’enfant en moi. Une fois cette étape thérapeutique réalisée, je peux m’autoriser à vivre une relation amoureuse sans être dans la dépendance affective et le fusionnel vis à vis de l’autre et sans culpabiliser d’exister à moi-même et pour moi-même en dehors de la relation amoureuse.
Vous avez compris tout ça je pense lorsque je vous lis. Votre thérapie vous aidera peu à peu à vous faire confiance aussi sur le domaine amoureux. Quand on a vécu l’expérience traumatisante au quotidien avec un PN, c’est plus long de se réparer que lorsque le PN n’était présent dans nos vies que de façon ponctuelle et occasionnelle. Donc ne vous étonnez pas du temps long concernant le processus thérapeutique de réparation. C’est tout à fait normal.
Ce qui est magnifique, c’est que vous commencez à vous affirmer artistiquement, à faire vos propres choix, à reconnaître ce qui est bon pour vous. Alors, ne vous inquiétez pas, le reste suivra…Faut juste vous laisser du temps. Et le moment venu, vous pourrez à nouveau aimer sans avoir peur ni idéaliser l’autre au point de vous soumettre affectivement. Parce que vous serez suffisamment bien dans votre peau pour respecter votre intégrité et votre personne.
Prenez soin de vous! De mon côté, ça y est je suis complètement remise de ma rhino et de mon otite. Ce qui me redonne de l’énergie pour mener à bien mes projets pédagogiques avec mes élèves.
J’ai aussi l’envie de faire le portrait de ma petite fille après avoir pris une jolie photo d’elle.
Je pense que je m’y consacrerai durant les prochaines vacances estivales. A la suite, j’ai aussi envie de peindre des scènes de genre familiales (la sieste, le bain, le goûter, le pique-nique, le jardinage, le moment de partage culinaire, les devoirs, Noël, repas de famille, cueillette de fruits, de champignons, balade en forêt) à plusieurs personnages ou des scènes rurales à personnages (les moissons, les labours, le café, la sortie de l’église, les commères, la fête patronale) car je constate que ces scènes conviviales qu’on trouvait encore régulièrement jusqu’au début du 20ème siècle en peinture figurative, n’existent quasiment plus dans la peinture figurative contemporaine. On peint beaucoup de portraits isolés mais rarement des scènes de la vie quotidienne familiale et rurale. Du coup, c’est un thème que j’ai envie de travailler, pensant que la photo ne peut pas tout dire et que la peinture de ces évènementiels simples disent plus de choses sur l’époque, les rapports humains, la culture, les sentiments qu’une photo papier glacé ou numérique.
Et je commence à éprouver à nouveau l’envie de faire des illustrations pour enfants. J’ai différents projets que j’avais commencés il y a longtemps et que je n’ai jamais aboutis au-delà de la maquette. Il faudrait que je m’y remette plus sérieusement. Le fait d’avoir une petite fille en bas âge me donne une motivation supplémentaire pour terminer ces projets. Couplés avec l’écriture de contes, mais aussi de nouvelles et de romans.
Enfin, je me dis qu’il faudrait que j’ose faire une exposition picturale personnelle en Auvergne ces prochaines années, pour m’affirmer différemment et plus intimement que via le professorat de dessin et peinture que je pratique au quotidien. Je commence à avoir moins peur de montrer mon travail. Et ne plus penser que je me fourvoierais en exposant mes tableaux.
C’est un gros progrès psychologiquement parlant. Après, faudra que je me botte le derrière pour oser réaliser ça concrètement. La plupart des tableaux que j’aurais envie de montrer sont sous cadre et prêts. Faut juste que je prenne contact avec la mairie du petit village dont je dépends en Auvergne pour solliciter le conseil municipal afin d’ exposer un été là-bas mes peintures et que j’amène les tableaux et les installe dans la salle des fêtes. Ca ferait une animation locale de plus et attirerait peut-être quelques curieux…
Sans compter terminer et faire publier un roman de terroir auvergnat, démarré il y a quelques années et dont j’arrive au bout en terme d’écriture.
Cela fait beaucoup de projets. Sans doute ne parviendrai-je pas à tout faire mais le fait d’avoir en tête ces démarches, m’occupe positivement l’esprit et me permet de garder un espace intérieur de réalisation et d’épanouissement personnel hors du cadre professionnel, conjugal et familial: une respiration essentielle, donc. Et qui me sort de souvenirs difficiles, comme de rêveries stériles et contreproductives.
Donc je vous souhaite la pareille!
Profitez de tout ce que vous vivez pour vous épanouir et vous réaliser pleinement, Forester.
C’est aussi ainsi que vous pourrez harmoniser une relation amoureuse.
Plein de bonnes choses et merci pour ces échanges qui m’ont également beaucoup appris.
Avec tout mon soutien.
Françoise
Chère Françoise,
Je vous remercie beaucoup d’avoir confirmé ce que je pensais déjà, mais ce que vous me dites là m’apporte beaucoup d’éclaircissements quant à la façon dont j’apprends à me connaître et à me retrouver de nouveau.
Je dirais que c’est comme une seconde naissance, après l’épisode PN.
En ce qui concerne vos oeuvres, vous pourriez demander à la mairie du petit village d’Auvergne s’il y a la possibilité d’exposer, je crois que c’est faisable, ou bien encore à l’Office du Tourisme également.
Quant à votre projet d’écriture, surtout, ne l’abandonnez pas, reportez-le peut-être à plus tard, mais gardez-le bien au chaud au fond de votre coeur et votre imagination.
Il est vrai que l’on ne voit plus de représentations de scènes rurales, qui nous reportent à un autre temps, pas si loin que cela, où tout semblait beaucoup plus serein, quoique difficile aussi au quotidien, les gens vivaient de peu, et il régnait une atmosphère de convivialité avec le voisinage.
Pour avoir vécu longtemps à la campagne, pour ainsi dire toute ma jeunesse, je me souviens que la porte restait toujours ouverte, et un voisin ne manquait jamais de venir s’asseoir pour prendre un verre ou discuter. Les personnes âgées ne restaient jamais isolées, on prenait de leurs nouvelles et on s’inquiétait de ne pas les voir pendant deux ou trois jours.
C’est une sorte de patrimoine que nous lèguerons à ceux et celles qui n’ont pas eu l’occasion de connaître cette époque.
J’ai repris un roman que j’avais écrit à quatorze ans, qui parle aussi de la vie à la campagne dans un petit village de Bretagne, d’une manière épique, avec des personnages hauts en couleurs. C’est, pour moi, une sorte de retour aux sources qui me fait du bien.
D’ailleurs, j’ai envie d’abandonner le sport en salle, je me suis provoqué des tendinites, pour reprendre les danses traditionnelles bretonnes, là où je me sens plus à l’aise pour les avoir pratiquées durant mon adolescence.
Jamais je n’aurais imaginé entreprendre de telles choses durant la portion de vie passée aux côtés de ce PN, qui était présent mais toujours absent, à commencer par le manque d’intérêt qu’il me témoignait, et le vide qu’il avait installé dans mon existence.
A présent, je fréquente d’autres gens, plus intéressants, avec lesquels j’échange souvent, et cela nous enrichit mutuellement. C’est le B-A BA de toute relation humaine authentique.
Je m’aperçois que j’ai perdu du temps en recherchant l’illusion d’un amour qui ne pouvait être que non réciproque. Dorénavant, je suis résolue à ne plus me perdre ainsi. La solitude me convient bien, je ne m’ennuie jamais depuis deux ans que je vis seule avec mon petit chien qui m’apporte beaucoup de joies.
Je ne sais ce que l’avenir me réservera, mais je suis devenue plus « sélective » dans le choix de mes relations, qu’elles soient amicales ou sentimentales, mais une chose est sûre, je regarderai à deux fois avant de m’engager plus loin.
Il faut dire qu’en deux ans, j’ai pu faire beaucoup de chemin, grâce, bien sûr, à la psychothérapie, mais aussi à tous les échanges que j’ai pu avoir avec vous sur ce site.
Longue vie à notre blog! Et merci encore pour le bon travail qu’effectue Geneviève auprès de ceux et celles qui traversent encore actuellement des difficultés.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Merci Yvette Marie pour ce lien
Dieu merci, la tordue est loin de moi depuis plus de 2 ans maintenant
Je vois que comme souvent les pays du Nord de l’Europe sont en avance sur les questions sociétales, et en l’occurence ici la reconnaissance que les hommes aussi peuvent connaître les violences psychologiques, voire physiques … Mais dans nos traditions latines et virilistes, l’homme est celui qui est FORT, donc par induction la femme faible, et il est donc très compliqué de faire comprendre que les hommes puissent faire les frais des PN tant hommes que femmes … Et pourtant tout le monde admet sans problèmes qu’il puissent y avoir des mères, soeurs toxiques, que dans les relations professionnelles ils puissent y avoir des chefs de services tyranniques, exerçant leur sadisme tant sur les hommes que sur les femmes … Mais bizarrement les relations amoureuses en seraient exemptes, là pas de femmes tyranniques ? Ben voyons …
Mais j’ai compris cet aveuglement idiot et le sous-entendu stupide qu’il contient : dans les relations de couple c’est l’homme qui montre la voie, qui est fort et qui, donc, ne se laisse pas dominer par une femme, comme si tout cela était une affaire de genre alors que c’est une question psychologique, notamment … Certes le lien de dépendance entre une mère toxique et son enfant (fils ou filles), de même que le lien de subordination entre un subordonné et son/sa supérieure toxique ne sont pas exactement de la même nature que le lien amoureux mais quand même ; ce sont néanmoins les mêmes mécanismes qui sont à l’oeuvre bien que la tradition latine sous-entende qu’un homme est toujours capable d’emplâtrer son supérieur hiérarchique tyrannique … Certes un homme peut toujours décider de se barrer d’une relation de couple toxique mais une femme aussi et c’est étonnant de voir qu’on en artend beaucoup plus de la part d’un homme de ce côté là et que l’on excuse plus facilement une femme d’être tombé sur ce genre de relations …
Au moins l’expérience avec la tordue et certaines réactions par la suite dans mon entourage proche m’en auront appris encore plus sur ce versant de la domination masculine ordinaire qui ne dit pas son nom ..
Amitiés et bien à vous
Adzo
Merci Forester pour ces nouvelles;
Je vois que vous vous reconstruisez et que vous menez bien votre barque … 🙂
De mon côté, sans déborder d’activités comme vous, je me reconstruis loin de la fondue du canal du Midi … Je mène mes projets à terme , en particulier au niveau professionnel quand je me rends compte de ce que je suis redevenu (et qui n’aurait jamais dû cesser d’être) et ce que j’ai pu être pendant la dernière année « avec » elle ; mais aussi avec ma fille qui grandit, déjà en seconde l’air de rien ..
Bref, j’ai été tenu de faire des choix, de revenir à 2010 en fait, avant que la Tordue me chope, me happe, mais en très différent finalement : en vachement plus zen – et rationnel – en fait, à force d’introspection et d’analyse sur ce que je veux et ne veux plus dans la vie … Alors si la maison Landaise en bord de plage (le truc qui n’existe pas) n’est pas encore là, je n’ai pas abandonné l’idée de quelque chose comme ça, sûrement pas ; en revanche mon si vieux rêve du voyage Californien s’accomplira dès cet été 2015 … Une démonstration à moi-même que je suis capable de faire ce dont on a pu me dire que je n’étais pas capable; les personnes m’ayant eu disant ça n’étant pas capable de faire ce que je vais faire à travers ce voyage , comme pour le rugby ou le plongeon à 5 mètres …
Les personnes toxiques, incapables, les vortex affectifs ne fonctionnent que par projections; soit en vous transmettant leurs angoisses ; soit et plus insideux et pervers, en vous transmettant leurs craintes (qui ne sont que leurs angoisses mais formulées autrement) si jamais vous faîtes un truc qui ne leur plaît pas, ne leur va pas , mais pour nous, juste pour eux, parce qu’on est pas là à ce moment là, on n’est pas là pour eux … La Tordue m’a fait des coups comme ceux là en pagaille; pendant 2 ans (non pas pendant la première année de séduction, ben non il fallait qu’elle restât présentable) …
PS : la petite minette que j’avais adoptée est malheureusement morte, flinguée sur la route , pourtant de campagne mais où les rurbains passent à fond … Du coup, j’ai un chat noir depuis pas longtemps, il n’est pas simple
Amitiés
Adzo
Cher Adzo,
Navré pour votre petite minette, mais ce sont des choses qui arrivent encore fréquemment, et nous causent un véritable chagrin.
Vous avez adopté un matou noir? Autrefois, dans nos campagnes, on disait: « Chat noir, chat d’argent. » Ce qui veut dire que vous ne manquerez jamais d’argent.
Le fait d’avoir des projets de longue date, qui nous tiennent à coeur, et de pouvoir s’étonner soi-même de les mener à bien dans la mesure de nos possibilités fait que notre vie est intéressante et vaut la peine d’être vécue.
Lors de la relation toxique que nous avons pu vivre, nous n’étions même plus capables ne serait-ce que de rêver, et notre existence paraissait morne, monotone, dépourvue d’intérêt. C’est, du moins, ce que je ressentais aux côtés de cet individu sans créativité, très routinier dans tous les actes du quotidien, et qui avait fini par éteindre en moi toute capacité créative, toute vivacité, toute joie de vivre, au final.
Vous partez en Californie, c’est aussi un beau projet, et de très beaux souvenirs à emporter dans vos valises. Je vous souhaite de passer les meilleurs moments qui soient en compagnie de votre fille.
J’ai eu moi-même la visite de ma nièce, âgée de 19 ans, et cela m’a fait un intense plaisir, moment trop vite passé. Je me dis que si j’avais continué de perdre mon temps avec ce PN, cette relation privilégiée avec ma nièce aurait été impossible, voire: inexistante. Et nous nous serions perdue de vue.
Au final, je serais passée à côté de relations enrichissantes aussi.
Pour le moment, je suis encore célibataire, et très heureuse de le rester, car je savoure chaque jour ma nouvelle liberté.
Et c’est cela qui compte.
Bien à vous, Adzo, et plein de bonnes choses à vous.
Amitiés,
Forester.
chère Forester,( et bien sur, vous tous 🙂 )
Vous parlez de joie de vivre: c’est exactement ça; pour ma part, je n’avais plus aucune joie de vivre, tout me portait peine;
un e question à vous tous: ressentiez vous une colère sourde permanente? pour ma part, j’avais le sentiment d’etre perpétuellement frustrée, sans arriver à réellement cerner les causes de cet état de malaise constant, insidieux….J’en étais arrivée à m’alcooliser pour fuir cette horrible sensation; euphorique ou anesthésiée sous l’effet de l’alcool,, je n’arrivais pas à trouver d’autre échappatoire
Quel bonheur ça a été, quand après le sevrage alcoolique, j’ai pu retrouver les petites choses qui font le bonheur de se sentir en vie…et virer mister pn
amitiés à tous ( sous un magnifique soleil)
Carole
Chère Carole et vous tous,
Oui Carole, bien sur de la colère et même sur moi-même, mais aussi du doute, du désir physique en me rappelant nos moments que je croyais sincères.
C’est grâce à la colère que j’ai pu me rendre chez un avocat et écarter cet amour qui m’a fait dépenser tant de sous (entre autre). En fait c’est comme un deuil, quand on croit que c’est fait, hop ! des émotions reviennent et tout recommence, doute, colère, espoir, remise en question, chagrin… . Cycle qui revient sans crier gare.
Bon printemps chère Carole et vous tous qui connaissez la paix, la sérénité, le rétablissement.
Je dois me rendre à Marseille ( TGV) à la fin du mois pour assister à des conférences dans le cadre de mon travail. Si l’un de vous y habite je serais contente d’une rencontre et échange d’idées.
J’aurais aimé me rendre à Paris pour suivre la session de Geneviève sur la justice, hélas pas libre ce samedi, d’autres conférences en Belgique m’y empêchent.
Bonne continuation et amitiés
Yvette Marie
Hello ! Carole,
Ravie d’avoir de vos nouvelles !
Moi aussi, je ressentais de la colère, voire: de la haine, contre cet individu. D’ailleurs, il m’est arrivé ici d’avoir des propos assez violents contre certaine personnes , au début de mes visites sur ce site. J’avais parfois des idées suicidaires, et un état dépressif latent.
Quand j’ai fini par comprendre d’où et surtout de qui provenait la cause de ce mal-être, j’ai pris les devants pour ne pas me laisser complètement détruire. Alors, ma décision a été irrévocable: j’ai rompu. Il faut dire que cela a été assez facile, pour la bonne raison qu’il n’y avait pas d’enfants, que cela ne faisait pas longtemps que nous étions ensemble et que sa présence chez moi était non officielle: pas de PACS, ni déclaration d’union libre et encore moins de mariage.
Mais, au vu de leurs difficultés, car se séparer d’un tel individu n’est pas simple, je comprends que certaines d’entre nous puissent sombrer dans une quelconque addiction.
Vous voilà délivrée, et vous avez pu comprendre beaucoup de choses sur vous-même avec l’aide du personnel soignant lors de votre sevrage.
Car n’est-ce pas là l’essentiel, apprendre aussi et surtout à se connaître?
Ma chère Carole, continuez ainsi, vous êtes sur la bonne voie, et ne vous laissez plus impressionner par les manigances de ce PN qui n’en vaut pas le coup.
Prenez soin de vous, c’est aussi ce qui importe. Amitiés à Gabriel, que je n’oublie pas non plus.
Avec mes meilleures pensées pour vous,
Forester.
Bonjour Adzo,
Juste pour vous communiquer que la première maison d’accueil pour hommes maltraités par leur partenaire a vu le jour cette semaine à Maline..(région flamande).
Des hommes ont été interviewés à la radio. Ceux-ci décrivaient le genre de situations que l’on peut trouver sur ce site, c.à d que les violences psychologiques, manipulations.dont celle des enfants..Par contre je ne sais pas si les enfants sont acceptés.
http://www.lalibre.be/actu/belgique/la-belgique-ouvre-son-premier-refuge-pour-hommes-battus-54eedf8f35707e3e93944bdf
Cordialement
Yvette Marie
Bonjour,
J’ai lu avec attention tout ces mots que j’ai vécu pendant cinq ans j’ai réussi à me sortir de cette situation avec l’aide d’un psychologue, j’ai pu fuir avec mon fils de deux ans, mais jamais je n’ai été tranquille. En 2013 j’ai eu l’occasion de refaire ma vie et je suis partie à 750 kms du domicile du père de mon fils. Et là la manipulation sur mon fils a été très forte même au jugement au mon propre fils sur l’emprise de son père à dit exactement les Mots de son père, puis des mensonges au jugement sans preuve et il a gagné la garde de mon fils que je protégeait depuis des années et qu’il y avait eu une enquête sociale équivoquait un personnage très particulier;
un BON AVOCAT, la pire des juges et moi qui ne mettait pas préparé au pire des mensonges et à ce que mon fils puisse être manipulé.
A ce jour mon fils subit la perversité de son père, il a peur et vie sous son emprise je prend on fils à chaque vacances et il parle et je suis sans force plus de force et pourtant il va falloir que je puisse l’aider à sortir de ça. La justice la police personne ne me croit pas de preuve disent-ils.pUIS6JE ALLER PORTER PLAINTE DANS UN PREMIER TEMPS ENCORE UNE FOIS MAIS CETTE FOIS CI POUR PERVERSITE ENVERS UN ENFANT ,
Chère Marpat,
Porter plainte, oui, d’accord, mais là aussi, encore faudrait-il que vous apportiez des preuves à la police et la Justice (attouchements sur enfant mineur de moins de quinze ans, mauvais traitements, négligence grave…etc…).
Je ne dis pas cela pour vous décourager, mais plutôt pour vous mettre en garde contre le système judiciaire qui ne se base que sur des preuves matérielles. Or, il s’avère que, généralement, le PN agit sans laisser de traces de ses agissements, et l’enfant, comme le conjoint, continue de souffrir sans pouvoir s’extirper de ce piège.
Le PN est aussi très procédurier, vous en avez eu les preuves lors du jugement.
Malheureusement, vous n’avez pas pu obtenir la garde de votre enfant, sans quoi, il aurait été plus facile pour vous de lui faire consulter un pédopsychiatre afin de l’aider. Mais pourquoi ne pas tenter cette solution, ou vous rendre à la Maison de l’enfant et de l’adolescent de votre ville pour demander de l’aide et tenter de solutionner ce problème? Ce serait pour vous comme pour votre enfant une première étape.
Vous pouvez aussi faire appel de ce jugement que vous trouvez inique, je vous conseille de consulter votre avocat pour ce faire.
Enfin, si l’appel du jugement ne donne aucun résultat, tentez un pourvoi en cassation, mais réfléchissez bien auparavant, car toutes ces démarches coûtent cher.
Consultez pour cela un juriste dans une « boutique du Droit », il y en a certainement dans votre ville pour y exposer le problème.
Glanez le plus de renseignements possible avant de vous engager dans de telles actions , souvent longues et coûteuses.
A chaque visite de votre enfant, notez sur un carnet ses propos et conservez-le dans un endroit discret.
Faites lui faire aussi des dessins, dans lesquels il pourra exprimer son mal-être. Surtout, essayez de lui expliquer en termes simples la situation en termes simples qu’il sera capable d’entendre.
Sachez que le PN sait manipuler un enfant, méfiez-vous des propos que vous pourrez tenir devant lui.
Essayez de le distraire en lui proposant des activités qui lui feront plaisir et rendront son séjour chez vous agréable.
N’hésitez pas non plus à vous faire aider vous-même par un professionnel compétent, chez lequel vous pourrez « vider votre sac ».
Sur ce blog, d’autres visiteurs(ses) pourront aussi vous donner des conseils pertinents pour avoir vécu une telle situation. Certain(es) d’entre eux(elles) ont pu trouver une solution appropriée afin de préserver le bien-être psychologique de leur enfant.
A chaque fois que vous en ressentez le besoin, adressez-nous un message, nous sommes aussi là pour vous .
Gardez courage, ne flanchez pas, une main se tendra pour vous sortir de là.
Avec toute ma sympathie,
Forester.
Bonjour à tous,
J’ai 35 ans et vécue 2 ans et demi avec un homme que je croyais être l’homme de ma vie tellement il paraissait parfait pour moi. Les six premiers mois furent les meilleurs comme dans la plupart des relations, envie de fonder une famille assez rapidement….. Et puis cet homme à été muté dans ma ville pour son job et nous avons à ce moment là décidés de vivre ensembles. 6 mois ont suffit pour me rendre compte qu’il y avait des choses anormales dans son comportement. Envie de changer beaucoup de choses dans mon intérieur, impossibilité de récupérer mon chat resté dans ma précédente ville d’habitation (j’ai compris après que cela était de la jalousie maladive), jamais de compliments, beaucoup de froideur de sa part, quand nous avions des invités, il parlait à ma place, avait toujours quelque chose à redire sur mes discours ….. Bref, la liste est longue….. Je n’avais plus l’impression d’exister en tant que personne, simplement en tant que poupée qu’il manipulait avec aise. Je ne pouvais pas parler de tout cela à quelqu’un pas peur de ne pas être prise au sérieux car tout le monde le considère comme quelqu’un de parfait tout simplement, gentil, souriant, serviable….. Bref, le pote parfait !!! Et ne voyant aucuns signes de la part de sa famille, plus particulièrement sa mère ayant travaillée en Psychiatrie, je me suis dit que le problème venait certainement de moi. C’est juste avant notre rupture que certains membres de sa famille m’ont parlés en me disant qu’ils n’avaient jamais su ce que ce garçon avait dans la tête, qu’il ne changerait pas et qu’il fallait que ce soit moi qui prenne la décision de rompre car lui ne le ferait pas. Après notre rupture, une de ces ex qui est également une de mes collègues de travail, m’a dit beaucoup de choses qui m’ont éclairés sur ma relation et fait réaliser que le problème ne venait pas de moi. Aujourd’hui, 10 mois après, j »ai encore beaucoup de mal à passer à autre chose étant donné que cet homme à trouvé la bonne idée de porter son dévolu sur une autre de mes collègues que je vois chaque jour….. Il y a tellement de cas différents que cela fait froid dans le dos mais que c’est bon de se sortir de là…..
Bon courage à tous et surtout PRUDENCE…….
Chère Lemouel,
Cas typique du PN. Très dur de s’en débarrasser, tant ils s’accrochent à leur proie comme la bernique à une roche . Mais enfin, si on y parvient, il reste toujours quelque chose, une meurtrissure en nous, qu’il est difficile de colmater. Cela prend du temps. Dites-vous que pour vous, il n’existe plus. Vivez votre vie comme vous l’entendez.
Amitiés, Forester.
Bonjour,
Je ne sais pas si quelqu’un pourra m’aider en effet ce n’est pour moi mais pour ma fille de 16 ans.
C’est une très longue histoire mais je vais essayer de faire au plus court. Ma fille de 16 ans était un amour, une belle âme, gentille, avenante, toujours prête à aider, travailleuse, juste, la tête sur les épaules, joyeuse, aimée de tous, la petite mascotte de notre petite ville, et je ne dis pas ça parce que c’est ma fille c’est vraiment ce que tout le monde pensait d’elle.
Et voilà lors d’un stage scolaire dans un zoo elle a rencontrer un soigneur animalier de 38 ans qui l’a beaucoup aidé dans sa passion. Un homme très gentil qu’elle m’a d’ailleurs présenté et avec qui je me suis moi aussi lié d’amitié. Malheureusement pour lui il a perdu son boulot, sa copine l’a quittée, il a eu un bracelet pour des trucs qui dataient de je ne sais pas quand et quoi comme trucs car avec le recul je ne crois plus en rien de ce qu’il m’a dit !!!
Il n’allait vraiment pas bien et avait des problèmes pour faire ses papiers je lui ai donc proposer tout naturellement mon aide, tout le monde a le droit de faire des erreurs dans sa vie et le sort s’acharner sur lui, je ne comprenais pas pourquoi ? Au fil du temps avec mon conjoint et ma fille quoi surtout moi et ma fille nous lui avons dis que nous étions là pour l’aider et que lorsqu’il n’allait pas bien et s’il se sentait près à faire une bêtises qu’il vienne à la maison. Puis je ne sais trop comment il a fini par aménagé chez nous. Etant moi-même fibromyalgique avec de gros problèmes car je ne peux malheureusement pas travailler et la sécu ne veut pas reconnaître cette maladie, bien évidemment cela engendre d’autre soucis derrière (financier, couple, etc…), je n’ai rien vu venir, il me faisait rire on se soutenait mutuellement.
Puis une autre de mes filles ainsi que certains amis ont eu un doute sur la relation de ma fille avec cet homme, ils leur en ont fait part et là évidemment ils on tous les 2 niés et ma fille me supplié d’avoir confiance en elle en me disant que si même moi sa propre mère je ne lui faisais pas confiance etc… J’ai donc voulu les croire.
Mais malheureusement preuve à l’appui j’ai découvert le pot au rose le 27 juillet, j’ai bien évidemment viré ce pervers de chez moi qui continuait de nier leur relation, même après que ma fille le dise devant lui.
Il a essayé de m’amadouer mais non rien à faire, j’ai ouvert les yeux, trop tard en effet, mais je ne peux laisser ma fille de 16 ans gâché sa vie avec un mec drogué, alcoolique, dealer et surtout avec les ados, ex taulard qui risque d’y retourner n’importe quand, qui roule sans permis et sans assurance, voleur, menteur, charmeur avec toutes les filles car bien évidemment tout le temps qu’il était à la maison il me racontait ses conquêtes. et j’en passe et des meilleures. Quoi un marginal dans toute sa splendeur.
Bien évidemment j’ai tout de suite était porté plainte auprès de la gendarmerie qui soi disant depuis ne le trouve pas alors que nous habitons une petite commune de Bretagne et il se trouve toujours dans les bars du bourg et en plus il roule avec une voiture bien repérable, et en 3 mois les gendarmes ne l’ont toujours pas trouvé. Et j’ai supprimer ordinateur, téléphone et interdiction à ma fille de sortir sauf si je l’emmenais chez des amis (chez le peu d’amis qui lui restaient car ils lui ont tous tourné le dos) avec la presque certitude qu’il ne viendrai pas. Et bien évidemment ma fille m’en veut, quand elle parle ce n’est plus elle on entend toute la méchanceté de cet homme à travers sa bouche
En attendant ma fille n’est plus du tout la même elle ne nous parle plus du tout (à aucun membre de la famille), elle n’a pratiquement plus d’amis, même son meilleur ami lui a tourné le dos, les seuls qui lui restent c’est ceux qui ne critique pas sa relation et qui estime ce pervers. Elle est devenue méchante, elle nous insulte de tous les noms me fais des menaces de partir et j’ai trouver des lettres où elle parle de mourir, elle se drogue shit et peut être autre chose sachant que lui « snif ». Hier soir elle a fichu un coup de poing dans sa fenêtre et évidemment elle a cassé le carreau après elle m’a dit qu’elle voulait me le mettre à moi. Puis « pute, salope, bouffonne, sale folle etc…) qui ne sont vraiment pas ses mots habituels quoi surtout avec moi, puis elle a voulue partir évidemment je me suis mise au travers de son chemin et là bataille j’ai fini par lui mettre une gifle chose que je regrette car je sais très bien que ce n’est pas comme ça que l’on règle les problèmes mais là c’était de trop !!!
Entre temps je l’ai emmené à la maison des ados voir une éducatrice qui je peux vous dire n’a pas du tout votre façon de travailler ni de voir les choses en effet elle a parlé à ma fille seule à seule (qui se plaint d’être battue et séquestrée) et moi quand elle m’a reçu c’était en compagnie de ma fille, elle m’a donc de demander d’expliquer la situation en lui racontant je ne pouvais bien évidemment pas passé à côté de ce Jérôme (l’homme en question) et les seules réponses que j’ai eu de cette femme toujours devant ma fille : « éviter de dire du mal de cet homme devant votre fille » et en une vingtaine de minutes une phrase qu’elle a dit pratiquement dix fois » estimé vous heureuse qu’elle ne soit pas encore partie ». Et la solution proposée la placer je ne sais où mais l’éloigner de moi. Car je lui ai expliqué que son père ce n’est pas la peine de compter sur lui. (histoire aussi très compliquée)
Mais moi c’est pas ce que je recherche ni moi ni ses sœurs, nous ce que l’on veut c’est enlever ma fille de l’emprise de ce gourou et de la drogue dans laquelle elle commence vraiment à aller et surtout lui ouvrir l’esprit la réveiller lui rappeler ses valeurs. Je pense qu’au point où nous en sommes rendu seule une personne de l’extérieure et neutre pourrait peut être lui faire entendre raison mais qui ? Car si les éducateurs l’incitent à partir ou me la placer dans un foyer avec d’autres délinquants ce n’est pas ça qui va arranger les choses.
Alors voilà en quelques mots mon histoire. Quoi surtout l’histoire de ma fille pour laquelle je veux me battre je veux la sauver mais pour l’instant c’est nous qu’elle fait mourir à grand feux car en trois mois elle nous a tous déglingué et personne pour nous aider. Comment faire ????
Bonjour Corine,
Travaillant moi-même sur des pistes pour comprendre ma dépendance affective à un être destructeur, je vous partage une piste pour votre fille: celle de l’amour de soi.
C’est ce que j’ai trouvé sur plusieurs site de dépendance affective.
Donc votre fille était avant une fille adorable, la mascotte de la ville, il se peut que suite à des séries d’événements, dont elle a elle même oublié la souffrance occasionnée ou la peine, elle a développé une façade de joie, de sourire pour être aimée et plus appréciée encore. Jusqu’au jour ou elle tombe sur le flatteur, menteur, drogué , pervers n manipulateur qui au début de la relation l’a flattée psychiquement et physiquement au dessus de tout ce qu’elle pouvait imaginer et…. Elle s’est dit alors: sans même une façade je suis aussi bonne et appréciée que toutes les autres jeunes filles.
Puis je me permettre de vous suggérer de renouer le dialogue en évoquant cette période avant la rencontre avec l’individu. Parler de cette joie de vivre qu’elle laissait voir. Était ce réel ? Est-ce que cela cachait une souffrance, une incertitude ? Juste poser la question et attendre qu’elle réagisse. Etre prête a recueillir des pleurs et des colères et continuer à écouter..
Tenez-nous au courant
Courage Chère Corine,
Amicalement
Yvette Marie
Bonjour Corinne
Merci pour votre témoignage et de cet exposé sur votre fille et sa relation amoureuse compliquée.
L’adolescence est une période difficile à vivre tant pour les jeunes que les parents et l’entourage. Votre fille est en plein au coeur de cette période mouvementée où elle cherche à s’affirmer en tant qu’individu détaché de votre influence parentale. L’occasion d’un amour hors cadre et limites est l’occasion pour elle de tester votre amour de maman mais aussi je pense de combler le manque d’amour du père.
Votre fille a semble-t-il noué une liaison avec ce Jérôme en l’instituant à la fois comme amant mais aussi comme père (substitut paternel). A travers lui, elle prolonge le complexe d’Electre (la fille qui veut coucher avec son papa, l’équivalent de l’oedipe chez les garçons) mais aussi se projette en tant qu’adulte. Et elle se veut bien sûr affranchie de tout et de tous. Pourquoi a-t-elle pris ce garçon de 38 ans marginal comme substitut paternel et comme amant? Quelles étaient et sont les relations de votre fille avec son père et quel homme est son père biologique?
Je vous pose ces questions parce qu’à mon avis, c’est de ce côté qu’il faut chercher le pourquoi du comment.
A travers cette liaison tapageuse et toxique, votre fille vous dit qu’elle manque d’un papa présent, d’un homme qui la guide et l’aide à devenir une femme, un homme qui lui offre une sécurité affective pour avancer dans la vie. Est-ce que dans votre entourage actuellement, vous avez un homme stable, équilibré, de préférence une personne âgée qui pourrait symboliquement être pour elle une sorte de papa et psychologiquement l’aider à construire cette sécurité psycho affective dont elle a besoin pour avancer dans sa vie, sans pour autant qu’il y ait un lien amoureux avec cette personne? Si oui, peut-être rapprocher votre fille de cette personne âgée pour qu’elle puisse retrouver un certain calme intérieur et comprendre que ce n’est pas en se détruisant et en étant agressive qu’elle ira mieux.
Bricoler, aider au jardin un vieil homme peut l’aider à se structurer et à se retrouver telle qu’elle était petite fille. Vous devez avoir en Bretagne des gens âgés qui ont besoin d’un coup de main au jardin, en exploitation agricole. Votre fille allant les aider, ça pourra l’aider psychologiquement à se calmer et à retrouver un peu de sérénité. A se détourner aussi de la drogue.
Je pense que vous avez très bien fait de l’éloigner de l’oiseau de malheur qui était son amant. C’est sans doute très dur pour elle (un premier amour, c’est toujours terrible quand il est contrarié, elle doit vivre ça comme la Juliette de Shakespeare). Et comme cet homme a su faire vibrer la corde sensible du manque du papa chez elle, elle ne comprend pas que vous la sépariez de lui.
Peut-être pourriez vous lui expliquer que vous avez compris quel rôle cet homme avait joué dans sa vie au plan symbolique. Mais que comme dans le conte de Peau d’Ane, on ne couche pas avec son papa, même s’il ne l’est que symboliquement. La vie, c’est de vivre un amour de son âge et avant de pouvoir nouer un lien affectif constructif dans un cadre relationnel, un lien qui la fasse aller vers la vie sans pour autant la détruire. Parce qu’un véritable amour ne détruit pas, il construit, il aide à être bien dans sa peau, dans sa vie. Et c’est ce que vous voulez pour elle et c’est aussi ça qu’elle attend d’une relation amoureuse, même si par fanfaronnade, elle vous dira le contraire.
Je ne vous dis pas que ce sera facile d’en discuter avec elle, mais peut-être que ça lui permettra de réfléchir, de mettre du rationnel dans la relation amoureuse qu’elle a vécue avec cet homme. De voir les choses sous un autre angle.
Je me doute à quel point le quotidien en ce moment est difficile à vivre pour vous, pour elle. Les tensions familiales que vous devez vivre. Mais tenez-vous forte! Expliquez pourquoi vous l’avez séparée de cet homme et que vous comprenez sa douleur d’amoureuse. Mais qu’elle peut trouver auprès d’un autre homme, l’amour du père qui lui manque et qu’elle a cherché à travers sa liaison tapageuse. Et que vous savez que cet amour paternel vous ne pouvez pas lui apporter vous en tant que maman. Mais qu’elle peut la trouver chez un grand-père, un vieux voisin, quelqu’un de sympa qui pourra lui permettre de grandir en harmonie sans pour autant qu’il y ait de relation amoureuse ni de lien toxique.
Courage et tenez-nous au courant!
Cordialement
Françoise
Ce commentaire est une magnifique démonstration de cette pathologie. J’ai vécu pratiquement mot pour mot ce que j’ai pu endurer..elle vient de se marier de force car algérienne, sous le dictât de sa mère, mais continue à me harceler pour connaître mes émotions. J’ai du bloquer mon wattsapp, mais laisse ouvert ma ligne de portable pour avoir le plaisir de ne pas lui répondre. Ses textes wattsapp étaient evasifs,proche de l’incohérence,laissant toujours planer le doute sur un prochain contact. Même procédure pour nos rendez vous..ils étaient jamais vraiment définis. J’ai subi un nombre incalculable d’annulation de dernière minute. C’était une très jolie femme et elle en jouait à merveille. .elle passait son temps à se prendre en photo,allant même à se l’afficher sur le mur d’écran de son propre portable.je pense comme le dit si bien le docteur qu’elle ne ressentait aucune émotion qui puisse l’affecter. On peut effectivement parler de vampirisme allant jusqu’à l’anéantissement total de l’autre.j’ai pu enfin mettre un nom sur ce type d’amis sèment en me documentant sur internet. Cette recherche m’a sauvé car j’ai cru à un moment que c’était Ok le fautif.j’ai failli y perdre mon équilibre psychique. Quelle merveilleuse machine la nature humaine, que se soit dans la beauté ou la destruction. Je suis en phase de guérison. Je le dois à ma curiosité et aux innombrables articles de ses médecins. Bien à vous thierry challet
bonjour,
juste pour vous dire que je vais toujours très bien et une confiance en moi toujours en progression!
– j’ai encore avancé..je suis allée faire mon marché dimanche matin près de chez lui avec mon amie je refusais depuis un bon moment d’y reourner(peur de le croiser sur la route.)
– puis direction la ferme de son ami juste à coté aussi!
-je sors de chez moi à n’importe quand et je vais ou je veux et meme si il passe devant chez moi pour son travail c’est son probleme pas le mien! (je ne regarde plus les heures!)
-je regarde droit devant moi meme si je vois une voiture qui ressemble à la sienne!
-je me suis inscrite à un club de fitness! (voilà des années que je ne faisais plus de sport!)
-je ne me cache plus de rien…vive cette liberté retrouvée…(j’étais devenue presque comme lui à cacher tout de tous…du coup de source sur il a accentué son coté parano à cacher tout se qu’il fait ou qu’il écrit! cela pourrait etre drole mais il y a d’autres qui subissent son comportement!)
donc tout va pour le mieux, je suis heureuse, je vous assure que de s’eloigner, ne pas les regarder, les ignorer, c’est gagner pour se retrouver enfin!
bon courage à sa compagne mais elle n’est pas dépendante de lui financierement, elle a un job, un seul enfant, elle va s’en sortir, j’en suis sure, elle comprendra à un moment,
bon courage à vous toutes, j’espere vous donner de l’espoir!!!
bonsoir,
petite précision pour qu’aucune confusion ne puisse intervenir,
je discutais avec ma cousine qui est au courant de ma situation et je lui ai expliqué mon commentaire sur le blog,
je n’ai aucunement envie de le voir ou revoir bien au contraire, si de lui meme il pouvait changer de job ou demenager, bien au contraire (oups..j’en dis trop! lol) mais je n’ai rien à me repprocher bien au contraire!!, c’est une petite ville encerclées de petits villages! je n’ai pas le choix que d’affronter!
et quand à sa compagane je suis désolée pour elle de se qu’il est! très sincèrement! mais pas de risque pour lui! il n ‘ en vaut pas la peine du tout! je ne veux pas me gacher ma nouvelle vie pour lui.
je vous embrasse affectueusement…belète! lol (son ptit surnom qu’il m’avait donné!)
Bonjour,
Je viens de lire toutes une série de témoignages très émouvants faisant suite à l’extrait cité de Mme Hirigoyen. Je suis dans une situation délicate où j’aurais besoin d’un conseil. J’ai rencontré il y a quelques mois un psychanalyste également écrivain avec qui j’ai eu une relation qui vient de se terminer dans une explosion de violence au terme de laquelle il a usé de violence physique contre moi. J’ai donc déposé plainte avec certificat médical et témoin à l’appui mais à ce jour je ne sais pas comment la justice va traiter la plainte.
Je ne l’ai plus revu depuis cet épisode qui s’est passé dans un stage de méditation, qu’il a dû quitter précipitamment après les faits.
Il se trouve que cette personne est justement un « spécialiste » de cette question de la perversion narcissique car il a publié plusieurs ouvrages ou articles sur ce sujet. C’est d’ailleurs ainsi que j’ai découvert cette problématique que je ne connaissais pas vraiment. Assez rapidement, j’ai été troublée par certains de ces comportements qui me semblaient étrangement proches de ceux-là même qu’il décrit dans ses écrits. J’ai aussi assez vite constaté qu’il travestissait constamment le réel, de façon assez subtile, qu’il ne répondait jamais clairement à une question posée, qu’il s’appropriait mes idées ou mes opinions, sans qu’aucun raisonnement soit construit derrière.
J’ai une profession artistique et peu après notre rencontre, je sortais un film en salle. Il a proposé toutes sortes d’interactions entre son travail et le mien (co écrire un livre, faire une émission radio conjointe etc) mais je ne trouvais pas de lien articulé entre nos deux univers donc j’ai toujours ajourné, ce qui l’irritait beaucoup.
Au début de notre relation, je sortais d’une période difficile ayant notamment vécu plusieurs deuils dans ma famille, j’étais donc assez fragile. Mais pas au point d’être complètement aveugle à ce qu’il se passait. D’abord, j’ai été frappée par le fait qu’il ne cessait de qualifier les gens de son entourage de manière très négative (son père aurait été un PN, sa mère une victime, son ex femme une ignorante, son ex compagne une PN, sa meilleurs amie une hystérique etc…)
Ensuite, son utilisation très particulière des réseaux sociaux. Il a construit une espèce d’identité fictive reposant sur différentes pages avec parfois des avatars et des fake, qui lui sert à la fois de vitrine, de miroir et de territoire de chasse. Ainsi il est constamment arrimé à son téléphone portable dans des interactions virtuelles où il joue le rôle du Sauveur avec des femmes paumées qui se laissent berner et dont il essaye d’obtenir des gratifications sexuelles ou autres. En fait, j’ai d’abord découvert que c’était probablement un imposteur: il exerce sans qualification (ayant quitté le système scolaire à 15 ans), sans supervision. Il n’a pas de cabinet mais sous loue au besoin. Avant de devenir psychanalyste il a été commercial dans la vente de voitures et c’est en effet un très bon vendeur car il peut être brillant et convaincant.
L’origine du conflit final vient d’une personne dont il me parlait comme étant sa « secrétaire » qui s’est en fait avéré être son (ex?) compagne avec laquelle il est pacsé et qui probablement lui sert de « nègre » pour réécrire ses manuscrits. Il exerce une toute puissance absolue sur elle et elle lui voue un culte aveugle dont il semble retirer une grande jouissance, ce qui ne l’empêche pas de parler d’elle comme d’une « pauvre fille perdue » dont le corps lui répugne mais qui cesserait d’exister sans lui…
Finalement la situation a explosé entre nous quand je l’ai mis au pied du mur et confronté avec tous ces mensonges, il a commencé par nier, puis par m’accuser, m’insulter et enfin me frapper quand j’ai signifié que la relation était terminée. Mais j’étais en colère et je n’ai pas cédé.
Je ne pensais pas qu’il en viendrait aux violences physiques et heureusement que nous étions dans un lieu collectif sinon je ne sais pas jusqu’où les choses auraient été. Il a déclaré après m’avoir frappé, qu’il en avait envie depuis des semaines et qu’il en tirait un grand plaisir. je précise qu’il fait 50 kg de plus que moi, qu’il m’a projeté au sol en m’attrapant par les cheveux et qu’il m’a ensuite frappée au visage alors que j’étais à terre.
J’ai donc porté plainte et j’espère que la justice ne classera pas l’affaire comme c’est trop souvent le cas malheureusement. Par contre ce qui me pose un problème moral c’est de savoir que cette situation va probablement se reproduire avec d’autres personnes et qu’il tire profit de sa position (qu’il pense intouchable) dominante sur un public déjà fragilisé.
En lisant la description de Mme Hirigoyen, je reconnais les mécanismes que j’ai pu observer chez lui, en lisant les témoignages des personnes sous l’emprise de ces personnalités PN je suis effarée du mal que cela produit. Pour moi l’expérience n’aura duré que quelques mois et j’ai la chance d’être bien entourée, de faire un métier qui me passionne et d’avoir construit un équilibre intérieur, cependant j’ai été affectée de manière assez insidieuse.
Mais, je reconnais aussi que c’est un univers que je connais très mal, et qu’il m’a semblé depuis que j’ai fait sa connaissance que d’un coup les fameux PN étaient partout, alors qu’avant je voyais surtout des êtres en souffrance, dont certains exerçaient une forme de prédation sur les autres. Il me semble qu’il faut être très prudent avec la manière dont on labellise les gens car du règlement de compte à la chasse aux sorcières, le pas est vite franchi, l’histoire ne cesse de nous l’enseigner.
Le fait que j’ai porté plainte l’a mis en colère, il sait que je l’ai démasqué et que son imposture risque d’être mise en lumière. Quelle doit être mon attitude? Quelles peuvent être ses réactions? Existerait-il une issue positive à la situation?
Bonsoir Clarissa
Vous avez bien fait de porter plainte et de cesser tout contact avec cet homme.
Votre attitude doit se borner à considérer l’affaire désormais sous l’angle juridique et judiciaire, laisser agir votre avocat, la justice au regard de votre plainte.
Votre amant a trahi votre confiance de la plus vile des façons, donc il n’y a pas de retour en arrière possible. Et il y aura au moins une suite puisque des témoins à votre agression. J’espère que le témoin et le médecin qui vous a fait le certificat témoigneront et ne vous lâcheront pas. Et qu’au besoin s’en rajouteront d’autres.
Les réactions de votre amant peuvent être également judiciaires, couplées avec du harcèlement moral téléphonique, assorti à des tentatives de conciliation financière pour ne pas voir l’affaire s’ébruiter publiquement: une procédure finalement assez classique chez les PN qui disposent d’une situation matérielle aisée. Si l’homme est connu médiatiquement, nul doute qu’il ne souhaitera pas une exposition médiatique ni une procédure judiciaire rapport à ses forfaits et il voudra de fait, acheter votre silence.
Après, votre PN peut aussi faire profil bas et se faire oublier, ne surtout pas faire de vague pour justement ne pas risquer que sa perversion narcissique soit découverte, donc son expertise psy remise en cause (question de carrière qui pourrait être brisée si l’affaire de votre agression était connue).
Il peut aussi créer une légende vous salissant moralement, psychologiquement, mettant en doute l’équilibre psy de votre personne, faisant courir des rumeurs sur votre compte, salissant votre travail, votre démarche…Se sont aussi malheureusement des réactions assez classiques de PN. Leur objectif est d’inverser les rôles: le PN est la victime, vous êtes l’agresseur qui l’a poussé à bouts…C’est à mon avis ce qu’il tentera de toute façon de plaider judiciairement avec son avocat face à votre plainte.
En fait, sa réaction peut varier suivant sa notoriété et son pouvoir financier et média.
Si harcèlement il met en place, vous pouvez répliquer par voie judiciaire et juridique avec un bon avocat, voire brandir la menace médiatique pour qu’il cesse ses manigances. Mais le mieux est de prendre avis auprès de votre avocat qui en la matière est certainement le meilleur conseiller.
Bon courage! Prenez soin de vous;
Je me doute que c’est un moment anxiogène pour vous, ne sachant pas sur quel pied danser tant que l’affaire n’est pas réellement traitée. La justice est lente hélas et souvent protège les personnalités qui ont le plus d’argent et le meilleur carnet d’adresses.
Des crimes, des agressions, des malversations graves commises par des « personnalités » qu’elles soient politiques, artistiques, médiatiques, médicales, etc, passent souvent à la trappe dès lors que les malfaisants peuvent acheter le silence de juges ou d’avocats. Mais cela ne doit pas pour autant vous décourager. Ni vous faire retirer votre plainte qui reste une preuve de la violence de l’homme que vous avez aimé, violence qui doit être révélée et jugée.
Tenez bon, prenez appui auprès de votre avocat et au besoin d’un psy pour vous aider dans ce moment difficile. Et je souhaite pour vous que tout s’arrange au mieux.
Cordialement
Françoise
merci Francoise,
Vos conseils sont très justes, j’espère que la justice ne classera pas le dossier car un des aspects les plus pernicieux quand on a affaire à ce genre de personnage est justement le déni, qui engendre le sentiment de ne pas être entendu et reconnu dans la souffrance qui est générée par ces relations très destructrices.
Il y a eu comme vous le décrivez très bien toutes ces réactions: menaces, intimidation, demande de pardon etc, mais jamais de vrai dialogue, ni aucune forme de réparation. J’ai fait appel aux services d’une association et j’irais au bout de la procédure.
Merci encore et bonne chance à tous ceux qui sont confrontés à ces situations douloureuses.
De rien, Clarissa.Que la justice classe ou pas le dossier, l’essentiel est que vous alliez jusqu’au bout. Votre démarche judiciaire est importante pour votre reconstruction psycho-affective personnelle. Vous vous serez prouvée à vous-même à travers elle que vous savez poser les limites et vous respecter. Et mine de rien, c’est primordial. C’est à cela que vous devez vous accrocher, pas à la décision de justice, même si au final cette dernière se révèle décevante. Cela vous permettra de continuer à aller de l’avant, de rester sereine aussi, ce qui est important.
Regardez l’affaire Laurent de Villiers qui n’a hélas pas vu son frère jugé pour crime d’inceste, il a quand même pu se reconstruire positivement parce qu’il est allé au bout de la procédure et s’est respecté en portant plainte.
Le PN est incapable de vrai dialogue ni de réparation. Sa violence, ses agissements ne sont reliés à aucune forme de conscience morale puisqu’il n’y a pas d’affect chez lui, juste des pulsions. Il est donc enfermé dans sa pathologie. Et personne ne peut l’en sortir. Il doit le savoir, le comprendre intimement puisqu’il s’est spécialisé sur la manipulation perverse narcissique mais il ne l’admettra jamais publiquement car pour lui ce serait une forme de suicide à la fois personnel et professionnel.
L’aide d’une association est une bonne chose pour vous. Cela vous aidera à ne pas flancher au cours de la procédure. Bon courage et plein de bonnes choses pour vous pour la suite!
Je vous souhaite que cet épisode ne soit bientôt plus qu’un mauvais souvenir, vite éclipsé par des moments heureux.
aujourd’hui je me suie posé la question avec qui je vie
jais oublier comman les personne normal vive âpre 10 de mariage jais tous tous tous donné
mes il veux plus et plus et plus
il me surveille il me garde a la maison jaloux ……………………..
je suis fatigue morte de fatigue il susse ma vie mes rêve …….
bonjour
je suis tomber sur votre article par hasard a un moment de ma vie ou je dois prendre une décision sur la tournure qu’elle doit prendre, merci cela m’a permit à me rendre compte que je ne délire pas que c’est exactement ca en lisant les témoignages et vos réponses les doutes en moi se dissipes peu a peu. j’ais connu mon mari a l’âge de 19 ans, il me dépasse de 9 ans a l’époque j’été une étudiante universitaire pleine de vie qui avais beaucoup d’amis qui a une fibre artistique car j’ais un don dans le dessin que j’ais développer avec le temps, enfin bref, a cette époque j’ais desseller que je fessai des crises d’épilepsies pas très graves mais qui me faisaient peur et mon faits perdre confiance en moi c’est a ce moment que mon mari ais rentrer dans ma vie il été très prévenant, a l’écoute tout le temps présent a mes cotés pour surmonter cela je me sentais en sécurité avec lui et je l’ais aimer, il donnait de lui une image de quelqu’un de très sensible, artiste dans l’âme, j’avais le droit a un poème d’amour quotidiennement je les présenter a ma mère comme étant l’homme de ma vie. puis est venue notre première vrais dispute tous mon entourage proche mon prévenu de faire attention mais moi j’été aveugle, je l’aimais tellement, c’est a ce moment que la relation entre lui est ma mère ce sont envenimer il a même réussie a me faire détester ma propre mère. petit a petit je n’avais plus autant d’amis, a par une seul qui ai une amie commune, il a tout essayer pour l’éloigner mais il n’a pas réussie. puis on c’est marier en 2003 la même année j’ai eu un poste comme enseignante universitaire et lui aussi d’ailleurs, pour résumer ces 10 années de mariage on a eu 2 enfants un garçon qui a maintenant 9 ans et une fille de 4 ans, avec un quotidien lourds ou toutes les responsabilité de la vie son sur mon dos et que lorsque sa va pas et ben c’est de ma faute, il ne dit jamais pardon, il a toujours raisons, il est apprécier par ces collègues de travail, par les voisins, bien que ces derniers voient qu’il ce passe des choses pas normal, mais bon, même pour moi ce n’été pas évident, mais ca va faire une année exactement depuis que j’ais soutenu ma thèse de doctorat en nutrition clinique que j’ais vue plus claire que je commençais a me poser des questions, pourquoi il fait ca, pourquoi me faire perdre confiance en moi en temps que individu, en temps que femme, en temps que maman, mon fils a prit beaucoup de poids, quant je fait la remarque il me dévalorise: arrête de nous donner tes conseil ne nutritionniste a la con !!!
autre chose, il est tomber malade, selon les médecins et selon son entourage (plus particulièrement son grand frère chirurgien) il souffre de crise d’angoisse, depuis l’âge de 17 ans suite a un choc, je n’ais su ca qu’après avoir eu mon premier enfants, depuis il est sous traitement et ma vie ainsi que celles des enfants est rythmer par ces états de santé des fois ces l’homme qui écrase et des fois le malade qui a besoin d’aide, quant je me suis révolter en lui disant avec bien sûr beaucoup de retenu et de tact que ca suffit je suis fatigués il est parti chez sa famille et fait la victime le pauvre malade que sa femme tiranise et il a bien réussie son rôle j’ais toute ma belle famille sur le dos heureusement que j’ais le soutient de mes proche en ce moment pour m’aider a voir plus claire et prendre la bonne décision. en lisant votre description des NPM je me suis dit : oui c’est ca j’ais enfin des mots a toutes ces choses que j’ai supporter en silence donner moi un conseil svp, que dois je faire, help please.
Bonjour Nassima,
Vous avez trouvé le bon site pour être aidée.
Chaque commentaire de nous ,devenu(e)s « expert(e)s du vécu » va vous être utile et petit à petit vous trouverez les conseils pour d’abord survivre et puis vivre . Geneviève peut vous aider aussi .
Courage et donnez nous de vos nouvelles.
Amicalement
Yvette Marie
Pour votre épilepsie, Nassima, vous pouvez contacter le Bureau Français de l’Epilepsie qui fait régulièrement des réunions sur toute la France et qui peut vous permettre d’exprimer vos peurs, vos questions sur cette maladie parfois déroutante mais avec un bon traitement adapté, qui peut être vécue sans difficulté au quotidien (je vous en parle en connaissance de cause puisque je suis épileptique depuis l’âge de 15 ans).
http://www.epilepsie-france.com/index.php/table/delegations/
Il est logique que votre conjoint ait pris soin de vous au départ du fait de cette maladie, puisque votre maladie chronique et votre désarroi face à elle, constituait pour lui un moyen de vous rendre dépendante de lui. Votre conjoint s’est donc servi de vos peurs, de votre difficulté à vivre avec cette maladie pour vous mettre sous sa domination à lui. Votre maladie chronique le rassurait peut-être aussi par rapport à sa propre maladie (ses angoisses). Il se sentait moins dévalorisé puisque vous-même êtes atteinte d’une pathologie neurologique.
Tant que votre état de santé n’était pas stabilisé avec un traitement médicamenteux efficace, vous aviez besoin de lui. Il se sentait donc exister et dominant. Quand vous avez surmonté la maladie et qu’en plus, vous vous êtes affirmée professionnellement, êtes devenue mère, il s’est senti déchoir, perdre ce rôle de dominant. Il a donc eu besoin de le reconquérir via la maladie et la victimisation. Si vous n’avez jamais pu discuter ensemble de façon profonde dans le cadre de votre couple, ce au fil du temps, il est logique que la situation se soit détériorée jusqu’à une séparation.
Le fait que vous ayez eu tout le poids des responsabilités sur le dos dans votre couple et famille n’est pas étonnant. C’est hélas encore le quotidien de bien des femmes d’aujourd’hui en couple et avec enfants. Ca ne constitue pas une caractéristique spécifique d’un PN.
Il reste encore beaucoup à faire en terme de lois et d’éducation pour que la gestion du quotidien soit partagée de façon égale tant par les femmes que les hommes. Nous sommes toujours celles qui assurons à plus de 80% le quotidien d’un couple et d’une famille en terme de responsabilités.
Par contre, ce qui m’interpelle, c’est le fait que votre conjoint se soit mis en maladie du fait de crises d’angoisse jamais traitées…Pourquoi s’il en souffre depuis l’âge de 17 ans, n’est-il jamais allé consulter un psy ni suivi de thérapie pour verbaliser ce choc?
S’il a un frère médecin-chirurgien, donc en contact avec le milieu médical, il peut avoir accès à de très bonnes adresses et bons praticiens pour l’aider.
Ensuite, pour comprendre la situation, encore faudrait-il savoir ce qu’est ce choc qui l’a autant déstabilisé. Ca permettrait de classifier ses angoisses, comprendre ce qui l’amène à cette victimisation et ce repli sur lui-même. Est-ce que vous avez eu l’occasion d’apprendre ce qu’il avait vécu ou pas?
S’il a un traitement médicamenteux seulement depuis la naissance de votre fils, peut-être que c’est lié à la naissance d’un garçon, un évènement qui a réactivé ses peurs jamais soignées.
D’où peut-être aussi les problèmes d’obésité de votre fils, ce dernier ayant absorbé le mal-être non dit paternel.
Et les angoisses de votre conjoint peuvent aussi être liées à une pathologie psy plus grave qu’un choc mais jamais dite, seulement connue de sa famille. Ca peut arriver pour certaines psychoses, dans des milieux sociaux où la maladie mentale est taboue. Le déni consistant à nier la maladie mentale jusqu’à ce que celle-ci soit devenue trop visible pour ensuite rendre le conjoint responsable de cette maladie -dont on cache qu’elle était pré-existante au couple-, est assez classique…
Essayez d’en savoir plus sur la pathologie de votre conjoint et pour vous, faites-vous aider par un ou une conseillère conjugale pour au moins pouvoir verbaliser sur la situation que vous vivez. Ca vous permettra de vider un peu tout ce stress que vous vivez et de mieux cerner les solutions que vous pouvez activer pour soit divorcer si vraiment le dialogue est impossible et la relation devenue vraiment toxique, soit tenter une conciliation…
Il faut aussi protéger vos enfants et les aider. Vous pouvez prendre rendez-vous avec eux en pédopsychiatrie, pour qu’ils puissent eux aussi déposer leurs angoisses.
Je pense à votre fils pré-ado qui peut être en souffrance, pas seulement du fait de son surpoids mais aussi d’avoir enduré des choses difficiles au plan familial sans pouvoir les partager ni s’en délivrer…
Si votre conjoint est parti vivre à nouveau chez ses parents, il y a abandon du domicile conjugal. Logiquement, il y a donc en conséquence séparation de corps et donc un acte juridique qui le mentionne. Si cela n’est pas le cas, vous pouvez saisir un avocat et engager une procédure de poursuite pénale contre votre conjoint, assortie d’une demande de divorce pour faute que vous n’aurez aucun mal à obtenir si votre conjoint ne vous a pas signifié par écrit et acte juridique la séparation de corps. A moins d’être atteint d’une pathologie telle que son jugement est totalement affecté et donc sa responsabilité impossible, il ne peut quitter brutalement le domicile conjugal et vous laisser seule avec deux enfants. Il a l’obligation d’établir dans les huit jours une lettre qui explique sa décision et sollicite la séparation de corps avec motivations visée par un avocat. S’il n’a pas fait ça, vous pouvez le contraindre par voie de justice.
Après, à vous de voir ce que vous voulez vraiment…
Vous pouvez obtenir une aide juridique gratuite auprès de l’INAVEM qui a des bureaux dans tous les départements.
Voici la liste des bureaux par département: à vous de taper le vôtre et de vous rendre au local le plus proche de chez vous.
http://www.inavem.org/index.php?option=com_ctassociations&Itemid=45
Bon courage!
Cordialement
Françoise
Bonjour Françoise,
Bonjour Nassina,
A lire les commentaires toujours aidants et consciencieux de Françoise, il m’est venu à l’esprit que la psychose n’est pas considérée de la même manière dans les cultures africaines noires et nord africaines. Je me demandais si le drame du couple de Nassina est imprégnée d’une autre culture . Si oui, une médiation culturelle est parfois souhaitable et il convient de prudemment employer les termes de délires ou maladie mentale en présence de la famille.du malade (Je m’en réfère à mon expérience de travail en psychiatrie, très vite le blâme est jeté sur la famille et il est question de possessions traités par d’autres formes de thérapie),.En Belgique on peut divorcer d’un conjoint atteint de troubles psychiques.
Merci à Françoise pour ses pistes de réflexions et courage à Nassina.
Amicalement
Yvette Marie
Bonjour Yvette-Marie
Il est possible que Nassima soit confrontée à un mari atteint de psychose, que la famille de ce dernier n’assume pas vraiment et veut cacher, préférant attribuer les problèmes pathologiques de leur fils à un comportement agressif et tyrannique de leur belle-fille. J’y ai pensé en lisant le récit de Nassima car j’ai déjà observé ce genre de situation chez un couple d’anciens voisins du même immeuble. L’homme était atteint d’une psychose sévère non soignée et invasive au niveau comportemental, en devenait violent envers sa femme et ses jeunes enfants, sans jamais avoir été soigné correctement parce que sa famille avait énormément de mal à accepter la maladie mentale et je pense dans son cas à lui, vivant en cité populaire, elle avait très peur que les voisins se moquent de lui, d’eux et les discriminent. D’où un déni plus ou moins important de la maladie et une relation difficile avec leur belle-fille, accusée de le rendre malade…
Alors dans ces cas précis, il faut allier le respect des croyances culturelles, en combinant les thérapies traditionnelles( non violentes) du pays d’origine s’il y a souhait avec la prise en charge de la médcine psychiatrique si le problème se déroule en Europe ou au Canada ou si le psychiatre à fait ses stages en Europe ou Canada, Amérique.
Sur mon lieu de travail, il faut convaincre les familles de persévérer dans la prise de médicaments au long cours, c’est à dire ne pas arrêter quand le calme est revenu et laisser la liberté de pratiquer au pays d’origine des thérapies par transes rituelles par exemple (djinn-thérapie, non violente). Cependant , des familles pensent que leur enfant souffrant de troubles trouvera la solution dans le mariage. Et alors c’est le partenaire qui deviendrait une sorte de médicament et devra être bien soutenu.
Enfin tout cela n’est peut-être pas le cas de notre correspondante Nassina qui est peut-être loin de cette hypothèse et a qui nous offrons tout notre soutien.
Amicalement
yvette-Marie
Bonjour,
J’ai vécu 5 ans avec une personne que je soupçonne ne d’être PN.
Je l’ai rencontré lorsque j’avais 18ans, j’avais emménagé dans une nouvelle ville, toute seule, très loin de chez mes parents (800km). Je n’ai jamais été une championne de self estime et j’ai par contre toujours été très naïve.
Il avait 7 ans de plus que moi, passé 4 ans dans l’armée et se réorientait en étudiant. Nous étions dans la même classe. J’ai été séduite par sa façon de parler, de s’imposer, son assurance et sa culture musicale et cinématographique. Après 6 mois de couple nous avons commencé à habiter ensemble et les problèmes ont commencé à arriver. Il y à tant à dire…
Il ne m’a jamais frappé, jamais extorqué d’argent (j’en avais moins que lui) mais pendant 4ans et demi j’ai été prise au piège par cet homme colérique, rabaisseur au possible et victime… victime de tout, du temps, de la pluie, de moi surtout.Je n’ai pas voulu croire une amie qui a tenté de m’en faire sortir un jour, elle me disait que ça lui rappelait beaucoup une relation qu’elle avait eue avec un pervers manipulateur. Il l’a découvert et j’ai eu tout le mal du monde ensuite à pouvoir revoir mon amie.
Je parlais « trop » à mes amis de ce que je vivais, il les détestait tous.
Pendant plus de 4 ans j’ai voulu partir, mais vous savez quoi ? J’ai bien failli me marier avec lui. C’était ça le plus gros problème, il me rendait totalement schizophrène, un côté « tout va bien c’est l’homme de ma vie », et l’autre « mon dieu il FAUT QUE JE PARTE!!! ». J’ai pensé plusieurs fois que la solution la plus simple était de me jeter sous un pont tout simplement.
Un soir il a fait une tentative de suicide car étant au restaurant avec des amies je ne voulais pas me disputer au téléphone avec lui, je raccrochais ou refusais de répondre. Et lorsque je suis arrivée en même temps que les pompiers que j’avais appelé il m’a fait passer pour une folle « ah les femmes… » alors que quelques secondes après il me montrait fièrement le couteau avec lequel il avait commencé à s’entailler le bras. Et tout ça, c’était de ma faute. Toujours. Tout ce qu’il me disait avec violence c’était car « je ne comprenait pas autrement », tout ce qui lui arrivait était ma faute. J’ai des tas d’histoires, je songe à écrire un livre, franchement.
Heureusement j’ai été aidée dans ma fuite : j’ai trouvé l’amour, la personne pour qui je pouvais braver la colère et les vengeances mesquines d’une rupture avec l’autre.
Ce qu’il y à c’est que je ne sais pas, PN, P manipulateur… Manipulateur qui s’ignore ? Il avait tellement l’air de souffrir lui aussi de son côté, d’être toujours la victime même mis en scène… C’est avec le procès Agnelet que j’ai commencé à me poser des questions, lors du témoignage de l’ex femme de ce grand manipulateur. Elle disait « Quand je discutais avec lui, sa logique primait. Il fallait qu’il tourne les talons pour que je retrouve la mienne. » Je me retrouve beaucoup trop dans ces propos.
Je sais que vous ne pourrez pas me dire si oui on non j’ai eu à faire à un PN mais je me demandais si il y avait certaines sortes de PN inconscients ou « victimes »… ?
En tous cas j’envisage quand tout sera calmé de contacter sa nouvelle petite amie (encore plus jeune que moi!) pour tenter de l’aider si besoin.
Chère Maud,
J’ai lu votre commentaire, et plusieurs réflexions me viennent à l’esprit :
-Un PN est conscient de ce qu’il fait en repérant sa proie: vous dites que, lors du début de cette rencontre, vous n’étiez pas une « championne de l’estime de soi ». Cela, il l’a bien senti, il l’a même flairé de loin.
-Les circonstances ont voulu que vous vous soyez éloignée de votre milieu familial, il vous a peu à peu isolée pour mieux vous tenir à sa merci.
-Une amie a voulu vous ouvrir les yeux: pour lui, elle était diabolique car elle avait vu clair en son jeu.
-Il vous rabaisse, vous fait perdre toute valeur à vos yeux et à ceux des autres, c’est encore un signe de perversion manipulatrice.
Pour ma part, et pour l’avoir aussi vécu, le MPN, s’il est conscient de ce qu’il fait, c’est-à dire: réduire l’autre en miettes après l’avoir vampirisé, cependant, il n’est pas conscient d’être atteint d’un trouble de la personnalité.
Lui seul souffre, c’est son égo qui est atteint lorsque, par exemple, un tiers réussit à dévoiler son jeu, ou s’il y a rupture de la part de son ou sa partenaire.
Il n’a pas d’amis et est incapable d’en avoir, pour la bonne raison qu’il n’a aucun affect: il se sert des autres.
Il utilise le chantage affectif, focalise toute l’attention sur lui, lui seul a le droit de souffrir, d’être une « victime ».
Il est jaloux de vos talents, de votre intelligence, de vos relations amicales, lui seul a le droit de briller en société, même s’il ne dit que des fadaises ou des bêtises grosses comme lui.
Incapable d’aimer, ses relations ne durent jamais très longtemps, ou il fait avoir une patience d’ange pour supporter ses colères à la moindre frustration.
Même s’il est au centre du problème, il ne se remettra jamais en question, il lui faut trouver un bouc émissaire sur lequel il passera toute sa haine et sa rancoeur.
Il n’aime pas, il possède.
Je vous félicite d’avoir rompu avec ce personnage qui aurait fini par vous détruire: vous avez montré là beaucoup de courage en prenant cette initiative. Ainsi vous êtes vous sauvée vous-même !
Je ne puis que vous conseiller de lire les ouvrages conseillés sur ce site, ainsi que ce livre qui vient de sortir très récemment: « Diabolique », qui narre l’histoire de la famille De Védrine, qui fut la proie , durant dix longues années, d’un pervers manipulateur, auquel la Justice a fini par s’intéresser (enfin!) et qui a écopé d’une peine de réclusion de dix années fermes pour escroquerie et violences psychologiques.
Enfin, si vous avez une belle plume, ce dont je ne doute pas, écrivez votre histoire, ne serait-ce que pour vous-même. Vous verrez, l’écriture, comme toute autre activité créative, est un bon exutoire et vous en ressentirez beaucoup de bien-être.
Rien ne sert de parler à sa nouvelle compagne pour le moment: si la relation en est qu’à son début, elle est encore en mode séduction, elle ne vous croirait pas, tant tout lui semble beau à ses côtés. Et le danger serait que cela vous porte préjudice. Laissez-la voir par elle-même à quel monstre elle a à faire. Après, vous verrez…
Vivez pour vous, Maud, vous l’avez bien mérité, et que votre nouvelle vie vous apporte beaucoup de bonheur!
Bien sincèrement,
Forester.
Bonjour à tous,
Tous vos témoignages me font penser à ce que je vis…………..mais je me demande toujours si, mon ami avec qui je vis est vraiment un pervers narcissique, un manipulateur, ou est-ce moi qui extrapole la situation du fait de mon manque de confiance en moi ,
Comment savoir ????
Merci
cher jack,
oui, vous avez fait le plus dur…mais le temps de la reconstruction est long, tant l image que nous avons de nous meme est abimée!
surtout, ne faites pas l erreur de protéger une mère destructrice: votre fille mérite la vérité, meme si celle ci est très difficile; lorsque j ai compris que le père de mon fils allait le détruire, j ai choisi de lui dire la vérité; la justice m a suivi, et meme si ce n est pas facile pour gabriel, c est toujours mieux que les mensonges…
je vous envoie tout le courage possible
amicalement
carole
Bonjour, Chicca,
Il serait un peu incongru de ma part de porter un jugement sans en connaître les tenants et les aboutissants de votre histoire.
Une chose est certaine: le PN « sent » chez son partenaire cette faille: le manque de confiance en soi, et s’y introduit allégrement.
A vous de voir, maintenant, si son comportement correspond aux critères du PN.
Dans ce cas, fuyez, ou mettez fin à cette relation, qui ne peut qu’être toxique pour vous.
Je reconnais qu’il faut, pour ce faire, une certaine force de caractère. Mais, si vous sentez vraiment qu’il mine votre quotidien, qu’il vous vampirise, alors, optez pour une solution radicale tant qu’il en est encore temps. Croyez-en mon expérience!
Avec toute ma sympathie, Forester.
Bonjour à toutes, à tous…
C’est dimanche, ma fille de 12 ans fait ses devoirs, et je pleure dans mon coin…
J’ai connu sa mère en 2000…Et nous nous sommes mariés sept ans plus tard.Ce qui fait 13 ans d’enfer, du genre que tout le monde connaît ici.
Toutes ces années à être critiqué, nié, balladé, contesté…A tenir bon dans mon activité de conseil, en libéral, m’occupant de ses deux enfants et de celle que nous avons eu ensemble…
A y croire, la conforter, culpabiliser de ne pas la rendre heureuse. Devenir fou à m’en taper la tête contre les murs, à m’en gifler de toutes mes forces devant elle pour lui montrer ce que me faisaient ses paroles. A essayer de protéger ses filles, puis la nôtre. A dormir 5 h par nuit pour bosser dur et espérer un regard admiratif.
Et puis, au cours du temps, à vouloir mourir, seule solution logique dans l’aveuglement où je me trouvais. Coincé de partout, la maison à son nom, plus guère de clients, aucune confiance en moi alors même que j’ai traversé de belles galères…Et un début de sursaut, ce printemps. Et commencer à en parler à ma famille, aux amis que ne s’étaient pas trop éloignés. Et un psychologue.
Et un départ, il y a trois mois, avec ma fille, qui voulait venir avec moi.
Depuis, c’est un combat de chaque instant. Elle a changé les serrures, ma fille et moi n’avons que ce avec quoi nous sommes partis, elle a été frappée par sa mère lors de ses séjours, enlevée de force et séquestrée à 300 km d’ici – elle a réussi à me joindre et me dire où elle était – et ne veut plus voir sa mère ni lui parler au téléphone…
Je sais bien que j’ai fait le plus gros…Mais j’ai le cœur lourd
Bonjour, Jack,
Vous avez déjà fait le plus gros du travail en vous séparant de cette « créature ». (chez nous, ce mot a un sens plutôt péjoratif).
Donc, reste à vous préserver dorénavant de toutes ses attaques, et ceci, par le biais de votre fille. Vous êtes-vous renseigné sur les modalités de la garde de celle-ci? Y a-t-il un recours juridique pour les modifier, si vous dites que votre fille de douze ans a été maltraitée?
Je vous conseille de rassembler toutes les preuves concernant ce problème: c’est grave. D’autant plus que votre fille ne veut plus la voir ni être ne contact avec elle.
Il serait bon d’en parler à un pédopsychiatre, demander une expertise, voire: obtenir un droit de visite en milieu protégé, c’est à dire: encadré d’éducateurs spécialisés, de psychologues.
Renseignez-vous sur les associations de votre région, qui pourraient vous aider dans ce sens, parlez-en à votre avocat.
Elle a gâché une partie de votre existence, mais elle n’a pas le droit de pourrir la vie de votre enfant, qui est encore jeune, donc vulnérable.
Agissez tant qu’il en est encore temps. Etre enfant de PN n’est pas choses facile.
N’hésitez pas à demander conseil à des personnes qui, sur ce site, sont réellement concernées par ce problème. Elles sauront mieux que moi vous guider dans ce domaine.
Le tout est qu’à présent, votre fille et vous-même ayez enfin droit de mener sereinement votre vie, de vous retrouver, de maintenir une relation étroite père-fille. Cela lui permettra de grandir et d’évoluer dans de meilleures conditions, même si, matériellement, ce n’est pas, me semble-t-il, encore le Pérou. De ce côté, vous avez de la ressource, bien que la conjoncture actuelle ne soit pas au top.
Gardez courage, nous serons là pour vous soutenir.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Merci tant, Forester…
Les modalités vont être établies dans un mois : je ne suis que séparés de mon épouse actuellement.Je compte, bien sur, demander la garde et un droit de visite en milieu protégé.
Ma fille a été auditionnée en janvier dans le cadre de la procédure de divorce; elle a été très claire dans sa détermination; d’autre part, j’ai rencontré une assistante sociale, qui m’a poussé à emmener ma fille au commissariat, où une plainte de sa part contre sa mère pour violence aggravée a été dressée ( j’ai appris alors que sa mère la giflait fréquemment lors de ses séjours, et l’avait enfermée dans une armoire ).
Depuis, avec l’accord de mon avocat, j’ai cessé tout droit de visite avec sa mère, mis en place par accord entre nos avocats.
Cette assistante sociale a de son côté écrit au parquet du département où nous vivons aujourd’hui – limitrophe du précédent, où sera jugé le divorce – pour que le juge des enfants soit saisi.
Elle a aussi demandé une Mesure Judiciaire d’Investigation Éducative dans l’ancien département.
Le psychiatre de ma fille a écrit une attestation qui fait état de son désir de ne pas vivre avec sa mère.Elle est aussi suivie par le CMP/CATT de la ville.
Elle va bien, vu les circonstances, pleure parfois, avec un leitmotiv : » comment maman a pu me faire ça ? ». J’ai longtemps protégé sa mère, mais je commence à lui expliquer que cette dernière est malade, et je lui ai toujours dit que ce qu’elle lui avait fait n’était pas normal.
Pour ce qui est de moi, je tiens bon, mais je traîne une angoisse inouïe, prête à se réveiller à la moindre occasion…Cela a été dit mille fois ici, mais Dieu qu’il est difficile d’accepter que mon épouse soit ce qu’elle est. Et qu’il est difficile de sortir de cette sidération…Je rencontre le psychiatre du CMP bientôt – la liste d’attente est longue – mais je sens bien à quel point j’ai besoin d’être aidé…
Cher Jack,
Bien sûr, vous l’avez aimée, votre compagne, du moins avez-vous cru qu’il en était de même de sa part, au début de la relation.
Comme nous tous et toutes ici, vous avez succombé à cette phase de séduction, qui nous fait tant de bien. Cette phase-là nous porte sur un petit nuage: nous nous disons alors: « Qu’il est bon de se sentir aimé ainsi, d’intéresser quelqu’un d’autre, d’avoir de la valeur pour elle (ou lui).
Quand nous finissons par nous rendre compte qu’il n’en est rien, que nous sommes instrumentalisés par l’autre, nous éprouvons un sentiment de sidération qui nous fait dire que « Non, ce n’est pas possible, je me trompe peut-être, il ou elle n’est pas comme ça, je me fais des idées… » En fait, c’est nous que nous trompons aussi, en pensant qu’il ou elle va changer, grâce à l’amour inconditionnel que nous lui portons.
Mais aimer a aussi des limites. Et c’est à ce moment -là qu’il nous faut commencer à agir afin de nous préserver. Cela peut prendre du temps, vu que tous les individus ne sont pas pareils.
Je ne sais comment fonctionnent les femmes PN, vu que je ne pense pas en être une. Peut-être sont-elles plus subtiles dans leur manière de faire…
Quant aux hommes PN, j’en fait l’amère et courte expérience durant neuf mois, le temps d’une gestation, celle de finir par comprendre qu’il ne m’aimait ni ne me respectait.
Vous avez bien agi en prenant toutes ces initiatives afin de préserver votre fille et aussi vous-même.
Soyez fort au moment du divorce, car je ne pense pas que votre ex PN en restera là. Ne flanchez pas, restez aux aguets, coupez court à toute tentatives de sa part de reprendre contact avec vous, sous n’importe quel prétexte.
Ne communiquez que par l’intermédiaire de vos avocats respectifs.
Grâce au travail que vous effectuerez avec votre psy, vous comprendrez aussi bien mieux son fonctionnement, le vôtre, ce qui vous a amené à vivre cette situation.
Et, surtout, ne vous culpabilisez pas. Protégez-vous. Protégez votre fille.
Bon courage, bien à vous,
Forester.
chère forester, cher jack,
je ne suis pas sure du tout que la subtilité soit plus du coté féminin que masculin; tout dépend du degré d intelligence de la personne en question
forester a tout à fait raison lorsqu elle suggère de ne plus avoir de contact que par avocat interposé; une anecdote: un jour que M.pn n était pas venu chercher gabriel ( avant que le jugement soit rendu), j avais prévenu la psychologue judiciaire chargée de l enquete sociale; celle ci m avait dit de vite courir au commissariat , déposer une main courante
quel judicieux conseil;!! 2 mois après, j étais convoquée à la police pour une plainte de M. pn pour….non présentation d enfant
comme quoi, ils/elles sont capables de tout, heureusement que j avais déposé cette main courante, sinon, je risquais gros; autant vous dire que cette histoire s est répété un certain nombre de fois…
amicalement
carole
Chère Carole,
Ils , comme elles, sont capables de tout pour détruire. Le ou la PN savent y faire, dans le domaine de la spoliation.
J’ai été spoliée (en douceur, au début), de 5000 euros par mon ex PN. Du jour où j’ai fermé les robinets de mon compte en banque, j’ai senti sourdre en lui une violence, qu’il avait déjà latente.
Comme Hélène, j’ai pensé que la douceur parviendrait à le calmer, l’apaiser. Mais ce fut un échec. Quand je me suis montrée plus ferme, et déterminée, là, il a montré son vrai visage: celui d’un être bestial, aux instincts primaires, agissant sournoisement pour faire le plus de dégâts possible.
Les insultes pleuvaient, les obscénités, les humiliations. Je faisais celle qui n’entend rien, celle qui s’en fout: ma décision était prise.
Le policier qui m’a aidée m’a déconseillé de porter plainte, du fait que ce PN connaissait les lois et pouvait se retourner facilement contre moi. Il connaissait l’oiseau, il savait comment il agissait, pour des « affaires » dans lesquelles il avait trempé, dont, curieusement, il s’en était sorti presque indemne, à part les dix G.A.V. effectuées au poste pour violences faites aux femmes.
C’était à moi de choisir: me retrouver dans une procédure difficile, ou laisser tomber. J’ai opté pour la deuxième solution, avec une main courante (il y en avait eu trois contre lui ce jour-là).
Faute de preuves tangibles, le proc’ n’aurait pas donné suite. Je me suis renseignée auprès de mon avocate.
J’y ai laissé des plumes matériellement, mais j’ai sauvé ma peau et celle de mon chien, dont il revendiquait la propriété, bien que je possédais tous les certificats attestant que c’était bien moi sa maîtresse.
Leur conduite est lâche et inqualifiable: ils s’en prennent aux plus faibles, aux plus vulnérables (enfants, personnes âgées, handicapés, animaux de compagnie). leur sadisme n’a pas de limites. Ce sont des psychopathes.
Depuis, plus de nouvelles, et tant mieux!
Je pense que j’aurais fini par commettre l’irréparable: j’avais échafaudé un scénario sur la manière de l’éliminer par empoisonnement.
J’en aurais encore fait les frais. Il valait mieux le faire partir, aidée des forces de l’ordre, qui de sont montrées coopérantes, compréhensives.
Ses ex collègues ne comprennent pas ce que je faisais avec cet individu. Seul, le policier que je connais, qui est féru de psychologie, a trouvé ce qui clochait dans cette « association ».
Il est affligeant de constater que la Justice ne suit pas toujours, dans ce genre d’affaires.
Le PN ne laisse jamais de preuves matérielles, en ce qui concerne la spoliation des biens. Pour les préjudices moraux, c’est notre parole contre la leur. Ils savent s’en tirer, là aussi.
Détruire, vampiriser, sucer jusqu’à la moelle, est une seconde nature chez eux.
Comme le dit Hélène, à nous de recoller les morceaux.
Mais il n’empêche que, par moment, j’ai encore des accès de révolte contre de tels procédés.
Quelque chose s’est cassé en nous. Un je-ne-sais -quoi, qui s’est brisé, cette confiance que nous avions en l’autre, notamment.
Mais bon! Ne vaut-il pas vivre seul(e), que mal accompagné(e) ?
Mon combat est, à présent, de tenter d’aider les victimes, das le cadre associatif. Délicat travail, mais enrichissant.
Je te souhaite une bonne continuation, Carole, tu es très forte, toi aussi.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Bonjour Forester, Carole, Françoise
Quelques nouvelles de ma situation.
Déconfiture TOTALE financière des affaires l’individu avec qui je vis, également perte des procès (encore une procédure de contre attaque en cours).
Il a compris que je n’intervenais plus du tout , je reste quasi muette à ces explications de victimisation et de manipulation. Il ne fait preuve d’aucune autocritique.
Il reste cependant toujours logé, nourri (repas raisonnable et sans excès), blanchi (linge) chez moi et ce montre poli. Plus de don d’argent, j’ai tout juste assez pour le quotidien, les réserves sont pour ma pension.
Il explique qu’il prépare une grande vengeance contre l’establishment (du fait de la perte des affaires en justice).
A cela je réponds, qu’il ne le fasse pas au départ de chez moi, ni de son pays d’accueil mais qu’il retourne le faire au départ de son pays.
Je surveille quand même qu’il ne mette pas ses délires à exécution, je ne sais pas comment j’interviendrais dans un tel cas ? Car s’il serait appelé par les autorités compétentes , il saura que c’est à cause de moi . Je lui ai d’ailleurs sous entendu cette version, il me dit que c’est du bluff de sa part. Je l’espère.
Il faut croire que je supporte encore mieux cette situation présente à celle de continuer la vie en solitaire. D’autant plus que cela n’affecte plus mon humeur, ni mon énergie dans les différentes aspects de ma vie. Mais je reste ouverte à vos idées.
Amitiés à vous toutes et bravo pour les vidéos de Geneviève, ma bible actuelle
Yvette Marie
chère yvette marie,
savoir si un(e) pn est susceptible de basculer dans des actes vraiment dangereux…il faudrait etre extra lucide pour le savoir, ce que je ne suis pas 🙂
par conséquent, je ne peux que vous inciter à la plus grande prudence; meme si vous semblez avoir tout parfaitement verrouillé, on ne peut anticiper la réaction d un pn; pour ma part, M pn n était jamais aussi dangereux que lorsqu il était aculé; mais bon, tous ne sont pas nécessairement dangereux; il semblerait meme que beaucoup d entre eux soient » forts avec les faibles, et faibles avec les forts »pour le mien meme pas, il ne connaissait pas la peur ( tiens encore une émotion qu il n avait pas …)
toutes mes amitiés
carole
Merci Carole
Espérons que l’individu soit du genre faible devant les forts.
Bonne semaine et amitiés
Yvette marie
chère forester,
pour ma part, je dirais que les choses se sont modifiées, plutot que brisées; un regard plus lucide sur l etre humain…le monde n est heureusement pas fait que de salauds; il existe des tas de gens très bien; n en sommes nous pas la preuve, LOL, 🙂 ?
amicalement
carole
Chère Carole,
Non, le monde n’est pas peuplé que de salopards, et heureusement! Depuis que j’ai fait le ménage dans mes relations, j’ai rencontré de nouvelles personnes qui ont un regard plus lucide sur notre monde, sur la société dans laquelle nous vivons et des véléités pour apporter quelques améliorations à celle-ci.
Nous nous réunissons tous les mois, et débattons sur des thèmes bien précis, sur l’écologie, l’environnement, l’économie locale, les mouvements associatifs.
J’ai connu là des gens de conviction, à la fois humains mais aussi humanistes, tout comme ceux et celles qui visitent régulièrement ce blog et tentent d’aider leur prochain.
Cette chose m’aurait été impossible à faire, si j’étais restée végéter avec mon ex PN.
Merci de tout coeur, Carole, et à bientôt!
Amitiés, Forester.
C-est vrai qu’ils sont capables de tout. Je sors de la conciliation et suis anéanti par la façon dont elle a agi, y compris avec des conclusions et des pièces, atroces, présentées au tout dernier moment. Délibéré la semaine prochaine, je n’arrive pas à imaginer devoir dire à ma fille qu’elle doit aller vivre chez sa mère…
cher jack,
par pitié…ne vous decouragez pas; le juge ne sera pas forcément dupe!
quant à votre effarement devant ses mensonges, n oubliez pas que c est leur marque de fabrique 😦
amicalement
carole
C’est atroce… Elle et son avocate ont apporté des pièces et des conclusions terrible, monstrueusement mensongères et perverses au dernier moment,. Elle a même réussi à manipuler ma fille ainée, d’une première union, qui a témoigné à mon encontre, mon avocate n’a pas demandé le renvoi, le délibéré doit être rendu vendredi et mon seul espoir est que le juge tienne compte de l’audition de ma fille… Et attende l’expertise psychiatrique avant de décider de donner ma fille à sa mère, qui la changera d’école, de ville… Je suis mort d’angoisse
cher jack,
il vous faut absolument lutter contre ce désespoir qui vous envahit; d abord, vous n avez pas encore la réponse du juge, ensuite, pouvez vous nous dire comment votre ex a pu manipuler votre fille ainée? peut etre , pouvez vous mettre en place des stratégies de contre manipulation?
il n y a aucune fatalité à se laisser écraser…du courage
amicalement
carole
Merci, Carole
Il n’est pas question que je me laisse aller, ne serait-ce que pour ma fille, j’en suis bien conscient. Ma fille aînée a comme mère une PN, qui l’a toujours montée contre moi. J’avais gardé des liens, je l’avais beaucoup soutenue. En 2012, sans que ma famille ne comprenne, elle a commencé à s’éloigner de moi, à développer une colère immense, sans objet. Elle a toujours été en colère contre le monde, ceci dit. Et, sans que je ne le sache, mon épouse l’a contactée et a agrandi la faille au cours des deux années qui viennent de passer, me vendant comme bipolaire, violent, dangereux… Je n’ai rien pu faire, je lui ai écrit régulièrement, je n’ai pas voulu la bousculer…et maintenant c’est un peu tard…Je suis certain qu’avec le temps elle recouvrira la vue, mais dans l’immédiat, à part lui envoyer des copies de ce qu’a présenté mon épouse…Le plus beau est qu’une des racines de sa colère est que, à la demande de mon épouse, j’ai quitté la région ou elle vit…
Pour ce qui est de la décision du juge, absolument rien n’est dit, mais je suis sidéré, je me suis – très – mal défendu, sous le choc des pièces présentées au tout dernier instant… D’un autre coté, ma fille a été auditionnée, se plaint de violence de sa mère, a de bons résultats scolaires – 13 et quelques de moyenne..Nous avons tous deux demandés une expertise psy, on me dit que la juge ne va pas décider de changer une enfant brutalement et préférera attendre les résultats de l’expertise…
Merci d’être là, et à ceux et celles qui me lisent : vous ne vous préparerez JAMAIS assez à ce que peut faire votre pn, JAMAIS… Allez au delà de votre mental, acceptez qu’il ou elle est capable de tout..
Chers Carole et Jack
Pour jouer aux échecs de la contre manipulation qui probablement peuvent s’avérer efficace, il faudrait définir ce qu’elle vous reproche en tant que papa, le reste n’entre pas en ligne de compte puisque le débat est autour de la place de l’enfant. Ne pas entrer dans les reproches de conjoint, travailleur, voisins etc…Et une autre alternative en attente que l’enfant fasse sa demande ne serait-elle pas la garde alternée ? Cela laisse à l’enfant des repères salvateurs.
Courage Jac, quand vous n’en pouvez plus venez sur le site, on vous soutiendra.
Cordialement
Yvette Marie
Bonjour Jack
Je réagis régulièrement sur le site et j’ai donc lu votre souffrance et lutte pour votre petite fille.
Peut-être que de renoncer à toutes formes d’aide financière de la part de la maman peut aider à la décourager de vous tracasser ? C’est à dire pas officiellement mais si elle ne paie pas , ne pas réagir, laisser courir.
Je souhaite que votre petite fille ait des copines et qu’elle ne dépende pas uniquement de son papa pour les moments de détentes et de plaisir car en période de décrochage à l’addiction au PN , il est difficile de cacher ses angoisses et tristesse pour un parent.
On pense à vous
Amitiés
Yvette Marie
Merci à vous tous, merci Yvette Marie
Elle ne m’aide en aucun cas, malgré une situation plutôt chouette – 6.000 euros mensuels – et ne me rembourse même pas les frais médicaux de notre fille ; la maison est à son nom, elle en a d’ailleurs changé la serrure et ma fille et moi ne pouvons récupérer nos affaires.Mais on s’en fout.
Ma fille s’est fait des copines au collège, nous en recevons d’ailleurs une ce week-end, et elle est clairement heureuse,
Je parviens à présenter un visage heureux à ma fille.
Elle refuse absolument de parler à sa mère au téléphone, ce qui m’ennuie, surtout par rapport à l’image que cela me donnera à la conciliation….Mais en même temps je ne veux plus la forcer.
Angoisse…Oui, Yvette Marie, le mot est infiniment juste….C’est un truc d’une puissance incroyable, vraiment. Prêt à se déclencher à la moindre occasion, à tout ravager et déformer…
Peut être que c’est le plus difficile à cerner, à expliquer aux autres; ça prend aux tripes et ça paralyse sans que notre force y puisse quelque chose.
bonjour jack,
oui…ceux qui n ont pas connu l angoisse ne peuvent pas vraiment comprendre cet état: un mélange de sentiments diffus, de menaces imminentes et de sidération; ici, je crois que nous l avons tous et toutes rencontré
étant officiellement marié, madame pn a des obligations légales envers vous et votre fille: obligations matérielles entre autre; j éspère que votre avocat vous conseille bien; par ex, madame n avait absolument pas le droit de changer les serrures; l avez vous fait constater par huissier? je sais qu il n est pas facile de lutter sur plusieurs fronts, mais il n y a aucune raison, qu en plus de tout le reste, vous soyez spolié sur le plan matériel et financier; gardez toute trace écrite
votre fille , en ne voulant pas parler à sa mère, a une réaction très saine! celle ci la maltraite ; pourquoi, au nom du lien parent/enfant, devrait elle accepter la maltraitance?
bon courage à vous, tenez bon
carole
Chère Carole,
En fait mon ex-mari décédé il y a 8 ans , a fait après, notre divorce, précipité par une dame PN, le même genre d’expérience que moi.à savoir mise en couple avec PN
A deux ils ont dépensé énormément voir tout l’héritage de la grand-mère de notre fille.
Il reste actuellement une part d’un appartement pour notre fille, la PN veuve ira jusqu’au bout pour avoir le maximum de la part réservataire de la descendante légitime de son défunt mari en ayant exigé de celui-ci la rédaction d’un petit papier sur lequel il donnait un usufruit sur la part réservataire de notre fille. Notre fille a déjà dépensé beaucoup en avocat et se rend compte que cela n’en vaut pas vraiment la peine et a également peur des représailles au contact de la créature procédurale à souhait. Notre fille a même peur que tout cela empoisonne sa vie familiale, elle trouve cela une perte de temps et d’énergie « pourquoi ?, » pour un peu de sous ? Elle dit avoir mieux à faire dans sa vie et la joie familiale autour de ses enfants. J’avais pensé remettre en question le bout de papier soutiré à un homme en fin de vie mais n’ai pas osé, peur des procédures vengeresses sans limite. Comme l’explique Geneviève, mon ex mari lui a confié des petits secrets me concernant et elle l’a déjà utilisé leur contenu dans le passé. J’avais dans le passé payé seule les études de notre fille pour couper tous liens d’avec cette femme. Les seules personnes qui ont défendu la filiation entre fille et père ont été les infirmières de l’unité soins palliatifs qui ont fait sortir la dame PN de la chambre du mourant pour qu’un adieu puisse se faire. Elle m’ont aussi aidée à me rendre au chevet du mourant pour lui donner du réconfort.
Personnellement , je trouve que c’est du sale argent car pas obtenu de bon cœur et il ne peut pas porté chance. Il vaut mieux des sous gagnés par son travail et partagé avec amour à son enfant, voici un avis partagé par ma fille.
Dans les vidéos de Geneviève, je ne trouve pas que l’avocate , même spécialisée, obtenait de grands résultats et les victimes souffraient toujours beaucoup.
J’espère que vous , chère Carole, n’ayez pas à perdre votre énergie dans ses combats usants.
Amitiés
Yvette marie
Bonjour Yvette Marie
La part réservataire de votre fille ne peut pas disparaître. La loi est faite pour que les enfants ne soient pas spoliés. La seule chose que peut faire la dame PN, c’est de tenter d’augmenter sa part, notamment en intimidant votre fille pour la faire renoncer à sa part de succession (c’est ce que l’Opus Dei a fait à ma soeur et a tenté de faire auprès de moi et ma maman). Mais légalement, cette dame ne peut pas spolier votre fille. Le notaire doit la part réservataire complète à votre fille et votre fille doit la réclamer.
Autre chose, c’est l’épouse qui a été le plus longtemps avec l’homme qui a la majeure partie de la pension de réversion en cas de décès du mari, même lorsqu’il y a eu divorce, donc logiquement vous, la dame PN devant seulement se contenter d’une mini part.
Vous n’avez pas à batailler avec un avocat pour ça, un bon notaire suffit. Si la dame est procédurière, vous pouvez faire appel à l’INAVEM qui se mettra en rapport avec votre notaire, ce qui fera cesser ses manigances. Je vous dis ça en tant que fille de notaire.
Je trouve très dommage que vous renonciez à cet argent auquel vous et votre fille avez droit, simplement par peur de la dame PN. C’est d’une certaine façon lui donner raison et c’est de l’argent dont vous pourriez avoir besoin en cas d’invalidité lorsque vous serez plus âgée. Ce que vous voyez comme argent sale (qui n’est en réalité que votre du et celui de votre fille selon la loi) peut vous être fort utile par la suite…
Quand nous avons eu notre affaire contre l’Opus Dei, heureusement que j’ai tenu bon pour défendre les intérêts de maman car aujourd’hui, elle ne pourrait pas se payer la maison de retraite et les soins pour sa démence sénile sans la pension de réversion.
Maintenant ceci n’est qu’un avis cordial…à vous de voir ce que vous voulez faire…
Bon courage Yvette-Marie!
Merci Françoise,
En fait j’avais déjà entendu que l’Opus Dei était une sorte de secte. Bien joué pour votre maman.
Donc c’est ma fille (38 ans) qui décidera, mais comme la redoutable veuve de son père est relativement jeune, l’usufruit sur sa part d’appartement (réservataire) sera élevé et sera déduit de sa part dans la vente, donc il ne restera que broutille. Le notaire , les avocats ont déjà reproché à ma fille que effectivement elle n’a plus voulu voir son père depuis le remariage, mis à part la veille de sa mort pour une réconciliation. La dame joue la victime malheureuse devant le notaire. Je n’avais pas encore en tête ce profil PN et je me sentais aussi coupable d’être pleine de défauts, sauf notre instinct à ma fille et moi qui disait « danger »! J’aurais du agir immédiatement quand ma fille a reçu l’année dernière une photocopie du bout de papier faisant office de testament. Finalement je me demande comment un bout de papier,sans témoin, est aussi fort qu’un testament chez le notaire en bonne et due forme !
Je vous tiens au courant de l’issue finale de cette vente. le seul pouvoir de ma fille est de faire traîner, traîner cette vente.C’est sa seule défense qui marche efficacement car c’est appartement est lui même occupé par le compagnon survivant de sa grand-mère que le dame veut éjecter; Et ma fille défend les droits de ce vieux monsieur. Donc cet appartement sera vendu avec un droit d’occupation par un vieux monsieur. Mais quelle affaire ! La grand-mère doit se retourner dans sa tombe, son compagnon menacé d’être éjecté, sa seule petite fille et arrières petits enfants spoliés.
Merci Françoise pour le soutien
Amitiés
Bonsoir Yvette-Marie
Un testament holographe, c’est à dire rédigé chez soi sans contrainte et libre de tout engagement et signé vaut autant qu’un testament déposé devant notaire parce que tout le monde n’a pas les moyens de faire faire un acte notarial qui coûte cher. Donc depuis très longtemps, le testament écrit du défunt stipulant ses dernières volontés, même non visé par un notaire au moment de sa rédaction, reste valable. Cela permet aux plus pauvres de faire respecter leurs désirs après leur décès.
Si la famille a un doute sur la validité du testament, elle a l’opportunité de le dénoncer et de le contester devant un tribunal si tant est qu’elle dispose de preuves suffisantes montrant que le défunt a été victime d’un abus de faiblesse. L’abus de faiblesse est d’ailleurs depuis peu reconnu et puni devant les tribunaux.
Pour le vieil homme dont s’occupe votre fille, si la PN cherche à le déloger et à ;lui faire du tort, votre fille peut téléphoner au numéro vert national du 39 77, elle pourra ainsi dénoncer les manigances de la PN et trouver aide et appuis, conseils juridiques pour protéger le vieux monsieur.
http://www.social-sante.gouv.fr/espaces,770/handicap,775/dossiers,806/maltraitance,1327/espaces,770/personnes-agees-autonomie,776/dossiers,758/maltraitance-bientraitance,785/3977-numero-national-d-appel,7328.html
Tenez-nous au courant…j’espère que tout s’arrangera.
Je me doute que ces démarches vous coûtent psychologiquement mais elles sont importantes pour que la dimension d’emprise psychologique que les PN ont sur vous cessent. Que vous puissiez être restituées toutes les deux dans votre identité sans vous sentir dominées, menacées, opprimées. Si je n’avais pas lutté contre l’Opus Dei comme l’auraient souhaité ma soeur et ma mère (par peur de la confrontation juridique et judiciaire), j’aurais toujours peur et je n’aurais pas l’équilibre que j’ai aujourd’hui. Dans ce genre d’affaire, c’est toujours le premier pas qui coûte et qui en fait est lourd de sens qu’on choisisse l’évitement, la fuite ou l’affrontement. J’ai choisi ce dernier et je ne le regrette pas. Ce ne fut certes pas évident, mais j’ai réussi à protéger les intérêts de maman et ma soeur ainsi que les miens, faire respecter nos droits.
En confidence, l’Opus Dei était persuadée que je n’aurais jamais le cran de les tenir en respect. Cette organisation catholique intégriste était tellement sûre de son emprise, de sa puissance qu’elle se disait qu’une jeune femme sans le sou ne pourrait que se coucher face à eux. Mais ces zozos en ont été pour leurs frais lorsque je me suis battue.
C’est pareil pour votre PN. Elle est persuadée de vous faire plier et toute sa stratégie consiste à vous en persuader par différentes intimidations. Si vous lui claquez le beignet juridiquement et vous pouvez le faire avec l’aide de l’INAVEM, son aplomb vacillera et vous, vous comprendrez que vous êtes capable de lui faire face et de gagner. Cela vous restaurera au plan identitaire. Et je pense que votre fille pourra aussi se dire qu’ainsi, elle aura en quelque sorte sorti son père des griffes de cette femme malfaisante.
Ah, dernière chose, si le notaire est verreux, votre fille peut le destituer puisqu’elle fait partie des réservataires. J’ai fait cela au moment du décès de mon paternel car son testament était géré par des notaires faisant partie de l’Opus Dei également. Ils faisaient donc tout pour avantager l’Opus Dei et m’empêcher de faire valoir mes droits et ceux de ma mère et ma soeur. J’ai donc pris un notaire fiable que mon parrain m’avait conseillé et que j’ai informé de la dangerosité de l’Opus Dei. Comme il est franc-maçon, plutôt de la vieille école, mon notaire a donc tenu en respect l’Opus Dei avec l’aide de mon avocat et d’une politologue.
Et je n’ai pas hésité à déposer plainte.
Pourtant, ces affreux sont super procéduriers.
Encore dernièrement, ils ont menacé d’huissiers une vieille dame de 88 ans, généticienne qui a découvert le gène de la trisomie 21 simplement parce qu’elle allait recevoir un prix pour son travail de généticienne sur ce sujet, alors que l’Opus Dei a fait croire depuis plusieurs décennies (afin d’en retirer des aides publiques et des appuis politiques et financiers) que c’est le travail d’un de ses membres. Cette pression juridique que l’OD fait régulièrement n’a été possible que du fait du soutien du Vatican depuis Jean-Paul II. Ce soutien est toujours de mise puisque la banque du Vatican est gérée et dirigée en grande partie par l’Opus Dei qui y blanchit l’argent de la mafia mais aussi y cultive des amitiés fascistes.
L’OD n’est répertoriée comme secte que chez nos voisins belges.
En France, sous la pression conjuguée de Christine Boutin, de cardinaux, évêques liés à l’Opus Dei mais aussi de différents ministres plus ou moins sympathisants, l’Opus Dei n’est pas répertoriée comme secte. Par contre, on peut juger l’organisation intégriste pour dérives sectaires. Différentes victimes qui ont été membres le font valoir dans différentes procédures judiciaires.
La Manif Pour Tous dépend d’Alliance Vita qui est une émanation de l’Opus Dei via la Fondation Lejeune. Et tout ce joli monde est lié à différents groupes fascistes néo-nazis et néo-franquistes. Pas seulement l’extrême droite nationaliste européenne mais aussi ultra libérale.
Mais ceci est une longue histoire…
Bonne soirée et bon courage!
Chère Françoise,
Merci pour les informations;
La situation présentée se déroulant en Belgique, côté Flamand, je transmets l’information à ma fille qui va visiter le monsieur qui a le droit d’occuper l’appartement ,ce weekend.
Le vieux monsieur a deux filles et des petits fils, je pense que les deux filles pourraient être plus assertives pour défendre le confort du papa et ne pas tout laisser reposer sur ma fille.
En fait quand il y aura la vente pour sortir d’indivision ,cela est déjà passé au tribunal,l’usufruit sur la tête du vieux monsieur pèsera encore 10.000 € mais c’est peu pour une maison de repos car il faudra suppléer de sa petite pension. C’était le fidèle compagnon de la grand-mère de ma fille.
En espérant que personne du côté flamand ne lira ce blog j’avoue trouver le monde flamand dur et matérialiste . Je serai curieuse de découvrir l’organisme compétant pour défendre les personnes âgées, et les victimes . version flamande si cela existe ! Je cherche.
Le notaire et les avocats sont manifestement séduits par la PN. Ou… en ont marre car elle est harceleuse par téléphone, fax, mail. et crée des procédures contre tout., même pour défendre les animaux de compagnies, cela existe la protection des animaux ici.
Oui , l’Opus Dei est ici reconnu comme secte.Bravo pour leur avoir tenu tête, Françoise.
JE vous tiens au courant de l’évolution. Moi, j’ai encore peur , je suis trouillarde et me remet vite en question. Merci encore de nous communiquer votre audace pour le juste et le bon.
Ceci est aussi une mise en garde pour les parents dont un des enfants est pris dans le filet d’un partenaire procédurié et manipulateur et d’ajouter toutes les clauses suffisantes à un acte notarié de donation ou testament.
Amitiés
Yvette Marie
Je pensais qu’il s’agissait d’une affaire juridique française. Le droit belge est peut-être sensiblement différent…
Vérifiez auprès d’une chambre notariale si vous pouvez, cela vous donnera une approche meilleure que la mienne qui ne concerne que le droit français.
J’espère qu’il y a des numéros verts aussi en Belgique pour dénoncer la maltraitance et le harcèlement auprès des personnes âgées et handicapées.
Tenez-nous au courant de la suite…Plein de courage à vous et votre fille!
Merci Françoise !
très chère yvette marie,
je crois que votre fille a une attitude des plus saine; à un moment , mieux vaut lacher prise que d etre continuellement emm****!
pour ma part, c est l option que j avais choisi; à l époque; mon histoire pn, est loin derrière moi( 12 ans); je n y suis revenue qu il y a 8 ou 9 mois, car M pn a tenté de revenir vers notre fils de 16 ans , dont il avait perdu tout droit de visite; puis, de fil en aiguille, les échanges sur ce blog, m ont semblé tellement enrichissants, que j y suis restée 🙂
donc, pour moi, tout est fini depuis longtemps, et j ai la chance ( après m etre durement battu)d avoir une vie paisible et heureuse; mais je pense bien à vous tous et toutes, qui subissez les affres que j ai pu connaitre
toutes mes amitiés
carole
Cher Jack,
Je souhaite que vous ayez passé un bon moment ce weekend à voir votre petite fille toute contente de recevoir sa copine.
Et que ses fichues angoisses n’ont pas trop envahi votre quiétude .
Je ne peux me permettre de vous donner des conseils dans la gestion des angoisses, que je n’arriverais pas à appliquer moi-même sauf courir, jogger jusqu’à épuisement et me lever la nuit pour travailler à des dossiers ou faire du ménage …
Donnez- nous de vos nouvelles
Bonne semaine à venir.
Amitiés
Yvette Marie
Bonjour ,
Voila quelque jour qu’une conseillere conjugale dans un centre de planification ma recu dans son bureau , au fil de la discution je suis confiée à elle . Et la je me suis aperçu de la gravité de ma situation . Voila deux ans rt demi que je suis marié jai une petite fille de 2 ans . Au debut tout aller bien . Il etait evident que c’était l’homme de ma vie , et puis on a basculer dans une violence psycho surtout . Bien qu’il m’a frappé tres violemment une fois . Pour faire court c’est un homme tres malsain . Il ma craché dessus a plusieurs reprises , m’a menacé , fais du chantage , rabaisser plus bas que terre , je me sens pas bien dans ma peau a cause de ca et en plus jai pas toujours eu une vie facile . Si je devais tout raconter dans le détail je pourrai écrire un livre. Il est très manipulateur , très intelligent . Pour vous donner un exemple :un jour où on s’était disputer a cause du menage , parce que d’après lui je le faisait pas assez , Il etait parti dehors se promener il etait trop en colère , je pleurer de toute mes forces avec mon téléphone a la main essayant en vain de l’appeler . J’ai essayé pendant plus d’une heure et quand il a enfin repondu il ma dit d’aller le rejoindre au tribunal parce qu’il voulait divorcé qu’il en avait marre que j’étais pas la femme qu’il lui fallait etc … et moi pauvre imbecile j’étais dans un état , je pleurer en hurlant dans ce téléphone , le suppliant qu il renonce a divorcer que je ferai plus et toujours plus de ménage , j’étais par terre dans le salon . Et apres il est revenu en me disant que si je m’en tenais a ce que lui ai dit c’est bon … Je vous raconte ca parce que ce qu’il a fait de moi me bouffe la vie , il est d’une cruauté et une méchanceté sans fin , et tous ca sans la moindre compassion ou remor ou remise en question . Mes epreuves difficiles du passé m’avais forgé une carapace , une force de caractère , j’étais forte psychologiquement . Maintenant il a juste un mot à dire pour que je m’effondre . C’est un grand manipulateur . Et vous savez la dame du centre m’a dit que j’avais à faire à un pervers narcissique , qu’il a des problèmes psychologiques qu’il faut qu’il soigne , et bien maintenant qu’on ma dit ca , il me fait pitié. ..
bonjour, devient-on PN ou est-on PN dès la naissance? merci
bonjour
mon fils a rencontré une fille qui présente un fonctionnement pervers manipulateur. Elle a habité chez nous pendant 8 ou 9 mois ou je ne me suis aperçue de pas grand chose finalement.Je l’ai mis en garde lorsque j’ai découvert qu’elle ne nous avait présenté qu »une « façade » lisse pendant ces quelques mois, puis le jour de leur emmenagement, Ce jour la, je me suis rendu compte qu’elle avait utilisé mon fils pour se sortir d’un mariage et qu’elle etait en procedure de divorce.j’ai découvert à qui mon fils avait affaire: une personne qui n’assume rien de ce qu’elle fait, n’est jamais responsable de rien, dissimule, a un fort pouvoir d’induction chez mon fils (pompier volontaire il s’est retrouvé à la perfuser le jour de l’emmenagement, parce que ce jour la elle vomissait et dixit elle ne pouvait pas avaler quoique ce soit) bref l’horreur
Au début, nous en avons beaucoup parlé avec mon fils chez qui j’ai perçu des doutes et du coup je me suis sentie autorisée à lui faire part des miens. Elle nous avait parlé de sa mère comme etant responsable de tous ces maux, toxique pour elle lui aurait dit son pere. En réalité, je ne connais pas sa mere, mais j’ai l’impression que ce qu’elle a décrit d’elle lui correspond parfaitement.
mais depuis quelques temps, mon fils (avec qui je tiens a le préciser nous avons toujours eu de très bon rapport, c’est un garçon très attentionné et plein d’empathie) nous tient a l’écart, on ne peut plus parler de quoique ce soit à son sujet, il devient froid, distant voire agressif. c’est très très dur.
Je ne sais plus comment faire, je ne veux pas non plus le laisser me manipuler et me mentir a son tour, j’ai peur que cela rende le reveil (lorsqu’il ouvrira les yeux) encore plus douloureux
Je ne sais plus comment l’aider. J’ai oublié, pour couronner le tout ils travaillent au même endroit.
Je veux agir mais comment ?par où commencer ? Il me fait peur , il est violent psychologiquement , physiquement , et économiquement aussi , c’est un enfer au quotidien . Je suis au bord de la dépression . Je peux plus vivre avec cet homme il m’insuporte . Et il veux pas partir . Pour lui ,c’est moi le problème ,tout est de ma faute , il est manipulateur au plus haut point . Vous savez à une période je voulais passer mon bac , je m’étais inscrite en candidat libre , il me disait que je serai incapable de l’avoir , que j’étais nulle. J’ai abandonné , trop facilement certe , mais je croyais qu’il avait peut être raison . Et quand je lui ai reproché ses paroles blessantes , il m’a dit qu’il m’avais jamais rien dit , que c’était dans mon imagination , que j’étais folle et qu’il fallait sérieusement que je pense à consulter un psy … Et le pire c’est que j’ai faillit le faire …Il m’avait mis le doute . Mais quand j’ai repris mes esprits j’ai compris que c’était lui qui avait un problème .
Chère Samia,
Dans l’urgence quelques conseils que, vivant encore avec le manipulateur, je dois appliquer régulièrement: Dire le moins possible car chaque mot est utilisé quand ils sont en colère,, ne parler que de banalités ,ne vous concernant ni lui ,ni vous. Si l’individu cherche la provocation pour justifier un agissement (ex: mauvais payeur, facture impayée, jeux de séduction vis à vis d’une autre femme…), quitter la pièce, se calmer et faire semblant de s’appliquer à autre chose. Si violence sur vous ou sur un objet: police et quand celle-ci arrive, rester très calme, faire attention à vos finances, ce sont des escrocs habiles.plus tous les autres conseils que vous lirez sur ce blog., tel bon choix d’avocats, collecter des preuves de sa malveillance.
S’il utilise des éléments de la religion pour se justifier: demander calmement qui il est pour parler au nom de Dieu.
Donc cela ne se soigne pas , on est bien tous et toutes d’accord.
Courage
Amicalement
Yvette Marie
Chère Yvette Marie,
A force de vivre durant de si longues années avec un PN, vous avez appris à connaître son mode de fonctionnement et à le décortiquer afin de le neutraliser, ce qui est un bon point pour vous ainsi qu’une protection efficace.
Les conseils que vous donnez sont donc très avisés. Vous avez raison quand vous dites qu’ils sont de très habiles escrocs. Mon ex PN aimait « en croquer », se faire de l’argent sur le dos des autres était son sport favori. Ses escroqueries étaient minables: elles visaient surtout les femmes seules ainsi que les personnes vulnérables. Pour l’instant, il ne s’est pas encore fait prendre, mais le jour où il « tombera » (ce que je lui souhaite), il redescendra sur terre plus vite qu’il ne le pense.
Jusqu’à présent, il ne s’est jamais encore fait prendre, très habile dans l’art et la manière de contourner les Lois, puisque lui édicte les siennes.
Une visiteuse de ce blog est fort étonnée du fait qu’ils arrivent à refaire aussi rapidement leur vie: normal; ils ont la capacité de s’adapter à toute situation est de se mettre rapidement en mode « séduction ». Au début, on n’y voit que du feu.
Je suis devenue extrêmement prudente au sujet des beaux parleurs. Je réponds à leur compliments par un sourire ironique ou une mimique grimaçante à leurs compliments. En général, ça les décourage.
De plus, à part mon chien et quelques amis sûrs, je ne fais plus aussi facilement confiance.
Ces leçons de sagesses me sont venues d’une meilleure connaissance de moi-même, de l’aide que j’ai pu avoir grâce à vos conseils et à vos témoignages, de mes lectures, et de la psychothérapie que j’entreprends avec un nouveau praticien depuis un mois.
Merci à vous, Yvette Marie, et à tous ceux et celles qui ont eu cet immense courage de venir témoigner sur ce blog.
Merci également au remarquable travail de Geneviève Schmidt.
Passez de bonnes fêtes de fin d’année.
Amitiés,
Forester.
Chère Forester,
Bonne fête aussi pour vous.
Le problème de Samia est encore plus complexe car elle a une petite fille.
Pour revenir à l’escroquerie financière, mon manipulateur est en plein crash,, déconfiture, il doit déclarer faillite et perd tout, il croit dans ses mensonges( mais pas l’avocat de la partie adverse).
Je contemple avec curiosité extrême son comportement et ses tentatives pour continuer à rassembler des éléments inventés de dossier. Il n’a aucun remords que les sous que je lui ai donné dans le passé sont engloutis dans le crash. Je ne dis rien, j’observe et ose avouer que je n’ai aucune pitié, voir de la jubilation. Il ne tire aucune leçon de cette situation , tout est la faute des autres.
En même temps, c’est fini pour lui les excursions pendant lesquelles il séduit des femmes , leur conte fleurette, leur promet une vie formidable, un enfant et blablabla.
Je jubile Forester.
Que va nous apporter 2014?
On verra et on continuera à se soutenir grâce au site de Geneviève.
Amicalement
Yvette Marie
Je crois que j’ai oublié de cocher les cases avertissez-moi dans mon message précédent.
Je le fait maintenant
chère Yvette Marie,
AHH, AHHH 🙂 , je rigole bien en imaginant Monsieur se débattant dans ses propres mensonges; qui sait, peut etre ceux ci, finiront ils par l engloutir…
J ai cependant une question: n avez vous pas un peu de rage , de voir votre « pognon » disparaitre dans tout celà ?; parce que ça, je l avoue, pour moi meme, je ne suis jamais arriver à en rire… quand je pense à tout ce que j aurais pu faire avec l argent disparu ( car comme dit mon mari, hein, » l argent n a aucune importance quand on en a « )
toutes mes amitiés
carole
Chère Carole, chère Samira
Oui Carole, il y a deux ans de cela, jour pour jour, l’individu m’a manipulé pour une somme égale à 10 mois de mon salaire. Quand je me suis rendue compte quelques mois plus tard qu’il ne s ‘agirait jamais d’un prêt mais d’un don, j’ai eu la rage, le désespoir devant tant de malveillance. Et puis maintenant j’en tire des leçons de ma tendance à aider le prochain, c’est en moi, aucune thérapie me changera. Je verse donc à des œuvres bien organisées. L’individu, actuellement continue la manipulation pour des petites sommes. Je me suis dit en moi-même que je le considérais comme un homme de compagnie (comme il existe des dames de compagnie) avec logement gratuit, nourriture de manière raisonnable et blanchisserie en compensation, de même que quelques cadeaux de temps à autres. Je n’aime pas la solitude la nuit et cela aussi aucun thérapeute ne pourrait changer . A part cela tout le reste va bien.
Chère Samia, c’est aussi très dure de ne pas relever le défi d’une attaque manipulatoire. En effet en quittant le lieu pour une autre pièce, je tremble et le bas de mon dos se bloque, il faut que je fasse de la relaxation en faisant semblant de ranger des armoires ou autre chose.
Il faut aussi faire très attention que l’individu ne tombe pas sur le site et donc utiliser un autre compte mail et ordinateur privé.
Courage Samira,
Nous ne sommes pas seules !
Amicalement
Yvette Marie
Chère Yvette Marie, et à tous les « capitaines de leur âme, les maîtres de leur destin »,
Je vous souhaite à tous, en cette nouvelle année, la RE-CON-STRU-CTION.
Reconstruction de votre être qui fut abîmé,
Reconstruction de votre corps, qui fut souillé contre votre volonté,
Reconstruction de votre intimité,
Reconstruction de votre petit chez vous,
Reconstruction de votre Vie si précieuse!
N’oubliez pas, chers capitaines: votre âme vous appartient,
Votre destin est le vôtre,
Vous tous ici, êtes capables de changer le cours de votre vie.
Je vous souhaite de naviguer sur des eaux plus calmes, tout en gardant votre vigilance afin d’éviter le naufrage.
Nous sommes tous, ici, les phares et les sémaphores de ce blog, les « amers » qui peuvent guider le navire de vos existences au travers des tempêtes.
Et n’oubliez pas que, tel le capitaine à bord de son navire, vous êtes « seuls maîtres à bord ».
Amitiés de la fille de la côte, du bout de l’Europe qui a bravé les tempêtes, ces jours derniers…
Forester.
Merci chère Forester,
Pour la jolie prose que tu nous offres.
Merci à toi, Forester dont j’imagine la chevelure ondulante sous la tempête du bord de l’océan.
Ici , au bord de la mer du Nord cela souffle aussi mais pas de dégâts.
Très amicale salutation.
Yvette Marie
Chère Carole,
Tout d’abord, je te transmets mes meilleurs voeux pour 2014, ainsi que mes meilleures pensées pour Gabriel.
Sur ton commentaire, tu abordes le sujet de l’argent, qui est ce que je pourrai appeler: le carburant du PN.
Il est très facile, en effet, pour ce genre de gugus, de faire le généreux avec… l’argent des autres. Lui, ne déboursera pas un centime, comme tout le monde le sait ici, du fait qu’il ait des oursins dans les poches.
Je me suis aperçue assez vite du petit manège de mon ex PN: comment, avec 2000 euros de traitement, n’arrivait-il pas à joindre les deux bouts?
Premièrement: il achetait avec frénésie tout ce qu’il voyait.
Deuxièmement: il entretenait son ex maitresse, tout en la gardant sous le coude, des fois que ça n’irait plus entre nous.
Trois: il avait des dettes envers des ex collègues, qu’il n’a jamais honorées.
Quatre: il devait tous les mois à sa fille une pension alimentaire pour ses études.
Et qui fournissait les fonds, en allant se crever au boulot? Bibi, à qui il soutirait son petit salaire! J’ai pu, certes, limiter les dégâts, mais je me dis que cet argent perdu aurait pu me servir pour ma vieillesse ou pour partir faire un petit voyage?
Alors, pour 2014, j’ai trouvé ma devise: « Je suis seul maître à bord. » Et ce, jusqu’à la fin de mes jours.
Non, on ne m’y reprendra plus. Oui, il y a de quoi enrager, quand on s’aperçoit de quelle façon on se moque de nous, et que nous n’y voyons, au début, que du feu.
Plein de choses positives pour toi et pour Gabriel.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
chère forester,
à toi aussi, mes meilleurs voeux( en esperant que la tempete n aura pas fait trop de dégats chez toi)
tout ce que tu dis, je l ai vécu…puissance 10: parfois monsieur pouvait avoir l équivalent de 10 ou 20000 euro, dans les poches, mais comme par hasard, il n avait pas un sou pour les couches de gabriel; quand j y repense…
je crois qu on peut tout de meme dire que l on progresse un peu pour gabriel: petit à petit, avec l aide du psychiatre, il arrive à » sortir » des choses qu il a sur le coeur; par ex , hier, il nous a dit qu il n avait jamais pu faire confiance à personne( meme à moi ); je crois que ce sont des séquelles de tout ce qu il a pu vivre d horrible et violent; l exprimer, lui permettra peut etre de le dépasser; etre conjoint de pn est affreux, mais etre enfant de pn, je me demande parfois, si ce n est pas encore pire…
amicalement
carole
PS: quand je dis puissance 10, ce n est pas pour quantifier la souffrance, juste les sommes manipulées 🙂 …
Bonjour, Carole,
Manipulé(e)s, nous l’avons été. D’autant plus que ce sont les enfants innocents et sans défense qui en ont le plus pâti (exemple: Gabriel).
Ce qui me fait bien rigoler, au sujet de mon ex PN, est qu’il va lui falloir à présent verser 75°/° de ses impôts sur le revenu à l’Etat, du fait que le nouveau gouvernement a besoin de remplir ses caisses.
Il doit être vert! Et, s’il ne règle pas ce qu’il doit, du fait qu’il ne paie plus de P.A. pour sa fille; les impôts feront saisie sur son traitement. Et ce sera bien fait!
Comme le disait ma grand-mère: « Un voleur volé, le bon dieu ne fait qu’en rire! »
Sacrée grand -mère! Comme elle avait raison, lorsqu’elle me disait de me méfier des beaux parleurs!
Avec toutes mes amitiés à toi et à Gabriel,
Forester.
Bonjour Forester et Carole
C’est inouï comme les discours sur le plan financier sont semblables.
Comment s’analyser: ? ou c’est familial et appris dans l’enfance à partager ce que l’on a (c’est mon cas ), ou mauvaise image de soi et devoir payer pour être aimée ou l’idée qu’il ne faut pas dépendre de l’homme quitte à faire l’inverse .ou s’être aventurer dans un guet-apens , comme dans un marécage qu’on aurait pas vu.
Je vous conte une anecdote lorsque j’avais 45 ans.
J’avais dépanné un monsieur qui connaissait une difficulté, lorsque sa situation s’est régularisée, plutôt que de me rembourser en cash, il décide de m’acheter une voiture neuve.en suppléant la différence, je peux choisir la voiture.
Grosse angoisse, je n’arrive pas à accepter : trois séances dans un centre de santé mentale pour comprendre ce qui m’arrive.
Ce que j’en ai retenu « :l’homme est fait pour donner, la femme pour recevoir, »
J’ai finalement accepté la voiture avec laquelle j’ai roulé 13 ans.
Que penser de tout cela ?
Très amicalement
Yvette Marie
Chère Yvette-Marie,
Mon ex PN avait lui aussi, une conception tordue de l’aspect financier.
Au début de notre relation, il me demande de lui prêter deux mille euros, m’assurant qu’il me les rendra. Je ne lui fais qu’à moitié confiance, mais cède quand même, craignant de le perdre. Je conçois que je souffrais de dépendance affective. A la place, il m’offre un sèche linge, fait les courses, met du carburant et achète ses cigarettes.
Suite à ma rupture, il réclame avec force de menaces de plaintes, d’huissiers, etc… tout ce que je possède.
Depuis, je trouve que le fait de me faire offrir un cadeau surtout de la part d’un homme, est suspect: cela me fait l’effet de me laisser acheter. Que va-t-il donc me demander après?
Je refuse net.
Depuis cette histoire, mon champ d’évolution social s’est considérablement rétréci, avec force de conduites d’évitement. J’ai souvent l’impression d’avancer sur un terrain miné.
Voilà où j’en suis, j’en parle à mon nouveau thérapeute, qui prend des notes et m’écoute attentivement, sans commentaires déplacés.
Peut-être qu’un jour, pourrais-je de nouveau accorder ma confiance, mais ce n’est pas encore gagné.
Je vous souhaite une bonne continuation, et vous renouvelle mes meilleurs voeux en cette nouvelle année,
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Bonsoir Yvette Marie
Pour répondre à votre question, je pense (en tout cas pour ce qui relève de nous autres femmes) que nos difficultés vis à vis de l’argent viennent de ce que nos ancêtres femmes jusqu’à encore très récemment (fin des années 60 en France) ont été énormément dépendantes des hommes financièrement parlant, souvent prisonnières d’un mariage sans amour mais dont elles ne pouvaient s’échapper car ne travaillant pas ou ne disposant pas des moyens de pouvoir assurer leur autonomie financière, culpabilisées par leurs parents si elles ne répondaient pas à une sorte de norme féminine soumise au patriarcat, à la domination masculine.
Bien sûr autrefois, nos ancêtres ne parlaient pas de tout ça. C’était pour elles, quelque chose de terrible au plan de l’isolement, du stress, en même temps un sentiment de honte, de culpabilité, de peur aussi…Donc le fait de n’avoir pas pu verbaliser tout ce ressenti difficile, parfois accompagné de traumatismes si violences conjugales ou oppression morale intrafamiliale ou conjugale. Tout ce ressenti dur, difficile donc, s’est transmis à leur descendance qui à son tour, par manque de verbalisation a répété le schéma et a transmis cela jusqu’à vous. D’où votre ressenti difficile vis à vis du cadeau voiture que vous avez reçu.
En fait, ce n’est pas votre ressenti à vous mais les ressentis de vos grands-mères, arrières-grands-mères qui ressurgissent à travers votre malaise, ce qu’en psychogénéalogie on appelle les fantômes familiaux. En allant explorer un peu quel a été le quotidien de ces parentes (mère, grands-mères, grands-tantes, arrières-grands-mères), peut-être comprendrez-vous un peu mieux pourquoi vous avez telle ou telle difficulté et comment vous extraire, vous différencier de ces héritages-projections de parentes pour reprendre votre libre-arbitre et ne pas répéter leur malaise dans votre vie à vous…
J’ai pu remarquer dans ma propre famille que mes arrières-grands-mères ont reporté sur leur descendance beaucoup de traumatismes, de non-dits sur leurs filles. Et hélas celles-ci n’ont pas pu verbaliser non plus ce qui fait que je me suis retrouvée avec ma soeur dans l’obligation soit de continuer à répéter, soit de traiter le problème et d’essayer de comprendre les tenants et les aboutissants des difficultés rencontrées par chaque génération de femmes dans ma famille. C’est à travers le travail personnel de psychogénéalogie que j’ai compris pourquoi je pouvais avoir certains problèmes relationnels aux hommes, pourquoi j’avais vécu certaines choses difficiles alors que ces difficultés rejouaient juste des situations non digérées, non verbalisées, non affrontées de mes ancêtres qui m’avaient été transmises pour que je gère la situation…C’était à tel point important que pendant longtemps, je me suis considérée comme l’enfant médicament qui devait soigner la famille. Je vous raconte même pas la pression que j’avais sur les épaules…et à quel point cela a rajouté du stress à une situation déjà dysfonctionnelle.
J’ai donc compris via ce travail de psychogénéalogie, qu’une partie de nos héritages familiaux peut nous handicaper sans que nous en ayons forcément conscience et sans que cet héritage ait été transmis de façon forcément verbale et formelle. Un comportement d’évitement, du silence autour de certains sujets, des attitudes agressives ou de repli de nos parents, grands-parents,et plein d’autres signes peuvent créer un mal-être durable chez un enfant sans qu’il mesure l’impact que ça peut avoir dans son existence de façon durable y compris à l’âge adulte, mal-être pourtant sans rapport ou presque du fait du décalage d’époque, de moeurs d’avec les ancêtres en souffrance.
Alors je ne suis pas étonnée que vous ayez dû travailler au niveau psy pour pouvoir accepter le cadeau de la voiture. Il y avait peut-être dans votre famille un interdit ou un trauma vis à vis de l’argent ou simplement de cadeaux d’hommes aux femmes qui n’a pas été dit mais transmis jusqu’à vous et c’est vous qui avez dû traiter le problème en thérapie.
J’espère que depuis cette thérapie, vous vivez mieux les choses concernant l’aspect financier, les cadeaux…
Bonne année 2014 et bon courage dans ce que vous vivez!
Cordialement
Françoise
chères yvette marie, et forester,
pour moi, j avais un » dysfonctionnement » par rapport à l argent ( relié à mes parents, qui étaient très immatures: mon père radin comme tout, et ma mère, claquant tout joyeusement…)
à 16 ans, mon père ( qui pourtant avait une très bonne situation) , m a dit » débrouille toi »; c est à cause de celà, que je me suis retrouvée à gober toutes les promesses les plus invraissemblables …bien que j ai toujours travaillé très dur
amitiés
carole
Merci Françoise, Forester, Carole
Pour toutes les pistes de réflexion exprimées sur les questions des finances;
La piste transgénérationnelle doit être examinée certainement , le message explicite ou implicite parental et le contexte religio-culturel bien également. J’analyse !
La métaphore de la personne qui se noie et ses sauveteurs (je ne la retrouve plus dans mes mails)nous illustre comment se faire aider. Ce serait bien de les redire.
J’aimais les deux premières étapes, le sauvetage, l’apprentissage et ensuite l’analyse beaucoup moins.
Les longues thérapies ne me tentent pas, je trouve que c’est également une addiction et fort coûteuses bien souvent. Et très vite je deviendrais agressive ; Je ne sais pas pourquoi..
Une question chères consœurs: est-ce que vous arrivez à vous faire plaisir en vous achetant quelques chose juste pour vous et sans culpabilité ou angoisse ?
Moi j’éprouve quelques difficultés ….
Et vous ?
Amicalement
Yvette Marie
Chère Yvette-Marie,
En ce qui me concerne, je ne ressens aucune gêne à m’acheter quoi que ce soit. Je profite des soldes, des promotions, je vais aux bonnes adresses. Je me dis qu ‘après tout, cet argent, je l’ai mérité donc: j’ai le droit légitime de le dépenser de façon raisonnable en m’offrant des cadeaux utiles à mon intérieur, et en m’offrant un livre qui m’intéresse.
Je suis une boulimique de littérature, j’aime posséder des bouquins. Les étagères croulent sous leur poids…
Pour le reste, je gère mon petit budget afin de ne pas me retrouver à découvert à la fin du mois.
Ne culpabilisez surtout pas, après tout, cet argent vous appartient.
Avec toutes mes meilleures pensées,
Forester.
Merci Forester et Carole pour vos réponses.
Donc aucune de vous deux n’éprouvent de difficultés à se faire plaisir par des achats pour vous-même.
Je continue à réfléchir sur mon comportement et son sens. Message parental ?
Il me faut comme un quota de dons pour aider autrui et puis je m’autorise des achats pour moi.
C’est pour cela que j’ai opté pour des ordres permanents à les associations reconnues , en plus c’est déductible des contributions. Cela m’aide aussi à ne plus donner à l’individu. Je me suis amusée encore ce soir comme il a traîné à la caisse du magasin en vérifiant la note à n’en plus finir probablement dans l’unique but que je sorte ma carte bancaire.et non par méfiance du caissier. Je suis restée imperturbable. Victoire, toutes des petites victoires…
Amicales salutations
Yvette Marie
chère yvette marie,
pour moi, aucune culpabilité à me faire plaisir! par contre étant très critique, vis à vis de la société de consommation, je n éprouve pas le » besoin d acheter », l essentiel étant dans l etre, plutot que l avoir; ceci dit, je ne fais pas partie des gens défavorisés…mon fils ( no 2 ), statisticien du marketing, a beau me répéter que je suis » quand meme » influencée ( manipulée 🙂 ) par la pub, je suis toujours assez réfléchie, quant à mes achats!
amicalement
carole
Chères Forester, Françoise, Carole,
Je consultais tous nos mails du début de l’an dernier, cela me permet de faire mon bilan de l’année écoulée. Je souhaite que mon mot vous trouve toujours en bonne forme malgré le froid de l’extérieur.
L’individu continue sa descente aux enfers des dettes ,loin de moi. J’espère qu’il n’y aura plus de huissier pour fracturer la serrure de l’appartement , il a encore des affaires en justice dans lesquelles il n’a pas mentionné son changement d’adresse. J’ai bien vérifié que je suis seule à être domiciliée à l’adresse. Mais on ne sait jamais ! sa société en faillite est toujours aussi domiciliée à mon adresse. Mais il n’y a rien comme courrier qui arrive. Je l’ai signalé au curateur mais elle ne répond pas.
A part cela,
Je commence à envisager la recherche d’ un nouveau copain, ami … on verra. Çà c’est nouveau. J’arrive petit à petit à dormir seule et accepter la solitude.
Je ne suis pas à 100°/° certaine d’être désintoxiquée de lui mais je suis en tous cas dégoûtée.
Je contrôle toujours son facebook dont j’ai trouvé le moyen d’y entrer sur mon ordinateur. Je ne peux m’en empêchée la nuit quand je me réveille .J’y ai découvert des horreurs sexuelles dans les chatts et j’ai tremblé de dégoût. Je n’arrivais même plus à fermer l’ordinateur tant je tremblais. C’est pour cela que je ne suis pas à 100°/° désintoxiquée. En fait je veux vérifier s’ il a trouvé le grand amour et je tombe la dessus.
Je dois m’abstenir de ce contrôle journalier.
C’est long , très long le sevrage de cette addiction.
Je pense que je vais y arriver comme vous y êtes arrivées.
Amitiés à vous toutes
Yvette Marie
Chère Yvette Marie,
Comme ça fait du bien de vous savoir de mieux en mieux psychologiquement parlant, bien que des difficultés que vous redoutez se présentent encore.
Quand vous évoquez la désintoxication d’un être aussi perfide qu’un PN, je vous donne entièrement raison sur ce point: il m’arrive, à moi aussi, de ressasser encore tout le mal qu’il a pu faire durant cette coute relation, mais suffisante pour avoir commencé à me détruire, quelque part…
Très honnêtement, oui, il m’arrive de penser encore à lui, mais pas aux bons moments que nous avons passé ensemble, puisqu’il y en a eu que très peu, et cette embellie était très fugace.
Non, je pense à ce qu’il a pu devenir, certainement quelqu’un proche de la déchéance, qu’elle soit physique et morale, du fait qu’il s’adonnait quotidiennement à l’alcool et visitait, lui aussi, des sites pornographiques sur le web. Je suppose qu’il doit continuer de telles pratiques. Je suppose qu’il a trouvé une nouvelle victime à tourmenter, qui est tombée dans son piège, et qui doit subir toutes sortes de sévices moraux et physiques de sa part.
Cependant, s’il arrive que la curiosité me pique aussi, je préfère ne plus rien savoir de lui. J’ai fait le ménage dans les relations que je pouvais avoir avant, et ne m’en porte pas plus mal.
J’ai aussi déménagé, changé d’environnement, je me suis débarrassée de tous les objets qu’il avait laissé derrière lui. Cela m’apporte une certaine sérénité.
J’évite, en général, de parler de lui et ne m’en porte que mieux. Je ne fréquente plus les lieux et commerces dans lesquels il avait l’habitude de se rendre.
Enfin, quand je sens qu’une personne de mes relations a le même comportement manipulateur et névrosé que le sien, je coupe court.
Le tout est de préserver sa santé physique et morale en faisant ce genre de « nettoyage ».
L’amour peut exister, mais il faut néanmoins rester vigilante. Au moindre petit détail qui cloche, ne pas hésiter à couper court. Apprenons à écouter davantage nos « petites voix intérieures », et cela n’ira que mieux.
Je vous souhaite tout le bonheur et la sérénité possibles,
Bien affectueusement,
Forester.
Merci Carole, Françoise, Forester pour la rapidité de votre réponse et les nouvelles que vous nous confiez. Un peu soulagée de constater que parfois l’envie vous prend aussi de découvrir ce qu’il advient du personnage.
Dans mes « contrôles » nocturnes, quand je me réveille, des chatts de l’individu, je constate que beaucoup de jeunes femmes sont quand même très fines dans leurs réponses et voient rapidement qui est le personnage. D’autres pas, et acceptent des échanges avec photos selffi découvrant leur intimité et ce qui m’a fait trembler c’est de voir un selfi où il montrait son zizi en érection. Cela a contribué quand même à me dégoûter.Apres quelques jours, la dame essaye de le recontacter et lui ne lui répond plus. Elle termine en lui demandant s’il l’avait oubliée avec beaucoup de point d’interrogations. Je reste horrifiée et inquiète pour les prochaines victimes qui vont souffrir.
Je devrais essayer de diminuer la fréquence des contrôles (decrescendo) .Je fais des détours pour revenir du travail afin de ne pas le rencontrer. Les photos sont enlevées et je dors dans le living en abandonnant pour le moment la chambre dans laquelle nous dormions. L’idéal , effectivement serait un déménagement.
Merci Merci du soutien et du partage,
très amicalement
Yvette Marie
Yvette Marie;
Alors ce genre de conneries ça dure un temps, longtemps même , mais sûrement moins chez un homme que chez une femme comme l’explique trés bien Françoise
Dans mon cas, longtemps (une belle année afin que je me remette à peu prés à l’endroit) , et puis une rupture actée de presque 2 ans sans la tordue ; jusqu’au moment (d’un coup, le truc qui est monté comme ça, le truc qui tombe dessus, impossible à rationaliser) où j’ai eu besoin de savoir qu’elle m’avait raconté des conneries et où j’en ai eu la confirmation … Sans la voir, juste en vérifiant son adresse, in vivo , sur une boîte à lettre
La boucle était bouclée
Adzo
Merci Adzo pour le partage de vécu. En effet c’est irrationnel et con mais c’est une recherche de soi . On s’est fait dupé et le beau, le bon et le vrai fut mirage.
Bonne continuation à vous.
Je vous tiendrai au courant de mes progrès. Il y a encore du travail.
Yvette Marie
Chère Yvette-Marie, cher Adzo,
Si nous avons cherché à avancer après ces déconvenues, à nous analyser, voire: à faire un travail sur nous-même pour comprendre comment nous avions pu en arriver là, le ou la PN, quand à lui (elle), en restera toujours au même point. Leur attitude est immature, voire: infantile, ils resteront ainsi et n’évolueront jamais. chercher à les comprendre est une perte de temps.
Quant à vous, continuez ainsi, c’est ce qui importe, vous êtes en bonne voie vers la sérénité.
Avec toute mon affection
Forester.
Chère Forester,
Merci pour le message.
J’analyse et ré analyse la situation. Et je reviens chaque fois sur et dans le triangle dramatique de Karpman. dans le cadre relation amoureuse. Sale affaire pour en sortir sur le plan de l’amour.
J’investis donc plus dans la camaraderie ,légèrement plus facile .
Bye Bye l’amour pour le moment, d’ailleurs cela ne me dit plus rien
Avec toutes mon affection pour vous tous de ce site.
Yvette Marie
Bonsoir Yvette Marie
Ca fait plaisir de vous lire, vous et Forester.
Merci pour ces nouvelles de vos vies respectives.
J’en termine avec un très très gros rhume + otite joyeusement partagé en famille…ce qui m’a bien fatiguée mais sans doute bien moins qu’un PN.
Ne vous inquiétez pas outre mesure de la lenteur de votre désintoxication. Elle est normale.
Il y a toujours au départ une forme de contrôle de soi et de l’autre, d’obsession un peu morbide qui se joue dans ces incursions. C’est comme une vérification qui permet à la fois de se dégoûter une bonne fois pour toutes du PN et de maintenir un non-regret de la rupture. Puis, plus la vie reprend ses droits, moins il y a nécessité de revenir chercher des infos sur le personnage.
Mais je dois vous avouer que même encore aujourd’hui, alors que j’ai décroché du PN depuis 2011, rompu tout contact, je vais parfois sur le net, voir ce qu’il devient. Ca m’arrive plusieurs fois par an. Même si c’est de moins en moins souvent. C’est la vieille part de masochisme que je porte en moi qui doit parfois remonter à la surface ;-)) Et si je regarde d’encore un peu plus près, je me dis que ces incursions correspondent à la peur que j’ai encore de m’affirmer à certains moments au plan individuel. Ce qui montre que j’ai encore du chemin à faire en ce sens…
Plus j’avance et plus je me rends compte que notre humanité aime à se faire du mal.
Et nous les dames plus que les messieurs. L’éducation, la morale nous ont tellement plongées dans le sacrificiel dès notre enfance qu’il est toujours compliqué de pouvoir vivre heureuses de façon pleine et affirmée sans quelque part se flageller, fusse via le truchement d’un être malfaisant comme le PN.
C’est dans ces moments là que je me dis que notre humanité féminine a encore de sacrés progrès à faire dans l’émancipation intérieure et réelle. Mais bon, c’est aussi une motivation supplémentaire. Si tout était gagné d’avance, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue…
Alors, en avant!
Bon courage, Yvette Marie.
Prenez soin de vous.
Et la bise à partager avec Geneviève et l’ensemble des participants du site dont Forester, Carole, Hélène, Adzo.
Geneviève, j’ai énormément apprécié récemment l’article suivant:
http://www.soutien-psy-en-ligne.fr/blog/responsables-de-ce-qui-nous-arrive/
Je l’ai trouvé très pertinent et j’espère qu’il aidera beaucoup vos lecteurs et lectrices dans leur parcours thérapeutique.
Cordialement
Françoise
Chère Yvette Marie,
Oui , la prochaine étape comme vous le soulignez très justement, est de ne plus avoir besoin ( compulsif ?) de consulter ce fesse de bouc… 🙂
Bonjour,
Je me suis rendu compte un peu tard (au bout de 6 ans !) que j’étais avec un PN.
Je viens de le quitté depuis aout 2013 obligé car il m’a demandé de dégager de la maison avec ma fille par l’agression physique.
Nous avions acheté cette maison ensemble, moi j’ai mis de l’apport sur cette maison plus des travaux payé avec mon argent personnel, lui rien du tout.
Aujourd’hui j’ai pris une location et changer de département.
Puisque Monsieur veut garder cette maison pour lui tout seul!
j’ai pas de boulot, j’ai pris une location sociale, et j’ai vu le notaire et ce dernier m’a expliqué les 3 options pour la maison qui s’offre à moi mais dans tous les cas le notaire m’a dit vous avez une épée d’Amoklès sur la tête, ça veut tout dire.
Mais je me pose une question quel est la bonne solution à prendre (en sachant que monsieur dépense à tire l’arigot et qu’il a des crédits je me dis la banque ne sera pas d’accord pour qu’il reprenne le prêt de la maison tout seul) pour la maison et pour qu’il souffre?
solution 1 : la banque est d’accord et Monsieur me paye ma part de la maison.
Solution 2 : il garde la maison pour lui et il me donne rien
Solution 3 : vente forcée il se retrouve la gueule dehors et lui comme moi à rembourser le reste du prêt?
Pouvez-vous m’éclairer pour que je prenne la bonne décision, je lui laisse la maison ou je demande la vente forcée en sachant que c’est grâce à moi qu’il l’a eu la maison et j’ai financé aussi les travaux, aujourd’hui je n’ai plus rien il m’a tout pris.
Solution 3, Personne n’est tenu à l’indision, démare la procédure, dès qu’il va comprendre qu’il risque de perdre de l’argent, il va accepter de vendre en gré à gré. Si cela ne fonctionne pas, dans le pire des cas, chaque mois il sentira là où ca lui fait mal (son égo) qu’il doit payer pour une maison qu’il ne voulait pas vendre.
Il n’y a rien de matériel sur cette Terre qui vaut la peine de se faire embêter
casse-toi très vite, très loin et renaît !
Bonjour,
Je cherche tant bien que mal à trouvé un site pour m’aider car je suis victime (je pense bien) d’un PN. j
e n’ai que 21 ans, cela fait deux ans que je suis avec et je ne peux pas m’en sortir. Il me détruit, me consume, j’ai le sentiment de ne plus être moi même, je suis vidée. Je n’ai jamais vécu une telle torture moral et physique. Il me rabaisse constamment, et dit que je suis moins qu’une « merde » que je mérite pas la vie que j’ai et qu’il devrait être a ma place car il estime que je suis trop conne pour faire des études. Il dit que me perdre lui serait égal, qu’il s’en fou de se que je ressent, me laisse pleurer devant lui en rigolant et quand il s’énerve il me frappe, me rabaisse, me dit de la fermer que je suis soumise, une esclave et qu’un objet et mieux traité qu’une femme et je devrais en être fière.
Il dit que c’est pour le monstre qu’il est, que je l’aime et que j’aime ca et me pense trop faible pour le quitter.
Il est violent mentalement, physiquement et dans son élan quand il me brise, qu’il est or de lui, il a soudainement envie de faire l’amour et commence à me touché alors que je suis effondrée. Toutes ses injures cette violence suivie de » je t’aime », « ta de la chance que je t’aime » mais j’peux te zapper comme je veux car tu es rien pour moi, tu es un déchet etc etc
Je subi ca pour des raisons inventés de sa part dirais-je, car me faire frappé, car j’ai mal pris le fait qu’il ne veuille pas me prendre dans ses bras ..
Oui, car avec lui, tout va que quand lui veut qqch, quand lui l’entend, je dois faire ce que lui veut, et moi j’attend qu’il soi d’humeur.. il est égoiste, j’sacrifie tout pour lui mais j’ai rien en retour
svp dites moi si je suis face à un PN bien que je ne peux tout vous décrire et donnez moi la force de m’en sortir svp je me détruit, je détruit mes études, je me laisse traiter de la sorte, je me sens incapable d’agir je suis perdu
Bonjour Emi,
Oui ! chère Emi cela en a tout l’air . Vous avez trouvé le bon site pour être aidée.
Courage , vous n’êtes pas seule .
Yvette Marie
Merci beaucoup pour vos commentaires. C’est très difficile pour moi d’agir, vu la manière dont il me manipule et me vide de toute energie.. Ce que je m’efforce a faire chaque jour, est de me dire que je suis qqn de bien, que j’ai confiance en moi, etc j’essai de me rappeller sans cesse qui je suis et que je n’ai rien à me reprocher. Concretement j’ai perdu tout mes amis sauf une qui m’aide beaucoup et me soutien ! Je vais suivre vos conseils et garder des preuves de ses actes et paroles !
Bonjour Emi,
Dans le site, se trouvent grand nombre de très bonnes pistes à suivre pour s’en sortir, notamment données par Forester,, Françoise et beaucoup d’autres qui s’en sont sorti(e)s
Comme je suis toujours avec le mien de PN, un conseil en plus pour se protéger: dire le moins possible, changer de pièce dans l’appartement si provocations,ou manipulations.Ne dire que des banalités:ou alors comme un autre conseil donné sur ce site:répondre : »qu’est ce qui te faire dire cela ?, Ne jamais se justifier , quitter la pièce. Si dégâts matériels , police et rester calme lorsqu’ils arrivent , très calme, très très calme.
Courage et écrivez nous quand vous ressentez le besoin., Ne lâchez pas vos études, étudiez cela occupe l’esprit en plus de la réussite.
Amicalement
Lucie
Bravo Emi! maintenant que vous êtes sur la bonne voie vous ne la quitterez plus, le plus difficile c’est de commencer bien sûr que vous êtes quelqu’un de bien, cela n’est pas parce que vous êtes sous l’emprise de quelqu’un que vous êtes une « moins que rien » c’est justement parce que vous êtes quelqu’un de gentil, la victime idéale les pervers savent les reconnaître au 1er coup d’oeil nous sommes tous avec vous, vous allez effectuer un travail de fourmi et ce travail sera couronné de succès, la force est en vous et la vérité aussi alors bon courage et prenez soin de vous, vous êtes une personne précieuse
Tous vos commentaires et conseils m’aident beaucoup ! Je vais essayer de les appliquer du mieux que je peux.. Mais c’est très difficile, on entre en plus dans une période de fête et en ce moment il est bizarrement gentil, mignon et comme je suis amoureuse sa me touche mais je garde en tête chaque jour les mauvais cotés, les horreurs que je subie et je n’oubli pas, que les moments de tendresse ne sont RIEN face aux horreurs qu’il me fait et que tot ou tard, je vais devoir mettre en terme. C’est dure car je suis tellement sincére et c’est pas ce que je souhaitais de notre relation, mais il ne changera pas, il se fou de tout sauf de sa personne .. J’essai d’être le plus neutre possible, et ne pas montrer mes sentiments surtout quand il me provoque ! j’y arriverais et jespere que la rupture, m’infligera moins de souffrance et plus de soulagement que ce que je vis deja aujourd »hui …
Bonjour, Emi,
Selon votre description, vous êtes, malheureusement face à un pervers Narcissique monstrueux.
Il existe plusieurs nuances de MPN dans leur façon d’être et d’agir. Celui-ci me semblerait gris-noir, ou plutôt: noir-gris.
Il est encre temps pour vous d’agir en vous faisant aider par un spécialiste, avant que l’engrenage de la violence s’installe complètement, jusqu’à votre total anéantissement.
C’est, par ailleurs, ce qu’il semble chercher en vous faisant subir de tels traitements, inhumains, irrespectueux.
C’est un malade. Qui vous rend malade. Essayez de compare ce que vous étiez avant et ce que vous êtes sous son emprise. Tenez discrètement un journal de tout ce qu’il vous dit et vous fait subir. Essayez de vous procurer un dictaphone afin d’enregistrer tout ce qu’il vous dit. Enfin, n’hésitez pas à vous adresser aux autorités avant que tout ça finisse mal, tournez-vous vers des associations d’aide aux victimes, les services sociaux de la ville où vous résidez. Vous reste-t-il des amis sûrs? Essayez de vous faire héberger chez eux. Envisagez une séparation urgente, quitte à le faire évacuer par les forces de police. Consultez aussi vitre médecin, qui pourra constater les traces physiques et psychologiques qu’il aura pu vous infliger.
Force est de constater que la justice ne prend pas suffisamment en compte les séquelles psychologiques des victimes
de sévices psychologiques, malgré une timide tentative d’un texte de loi datant du 8 Juillet 2010, trop vite passé à la trappe, selon moi.
Enfin, consultez un avocat spécialisé dans de telles affaires, ou un juriste à la boutique du droit de votre ville.
Agissez tant qu’il est encore temps. L’époque de l’esclavage est révolue, en principe. Pensez à vous et à vos études. Vous êtes encore jeune, vous avez des projets.
N’hésitez pas non plus à demander conseil aux visiteurs de ce blog, qui sauront vous donner des pistes pour vous aider à vous en sortir le plus rapidement possible.
Emi, vous êtes « maître de votre destin, et capitaine de votre âme. » (Invictus, William Ernest Helley)
Personne n’a le droit de décider à votre place. Nul n’a le droit de maltraiter autrui.
Gardez tout votre courage pour AGIR.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Mon bourreau est décédé il y a 7 ans, je ne me suis toujours pas reconstruite, je suis si fatiguée.
J’ai opté pour l’écriture thérapeutique, cela me fait du bien . Une fois que j’aurai terminé de raconter cette horrible histoire, je contacterai un psy spécialisé dans le harcèlement et la victimologie pour qu’il la lise car je n’ai plus la force de parler et là je suivrai une vraie thérapie
Bonjour Dominique,
Courage, c’est bien votre programme, l’écriture thérapeutique et puis la thérapie spécialisée.
Il y a aussi l’ EMDR, qui donne déjà des bons résultats , il me semble assez rapides.
En ce qui me concerne, l’EMDR m’a très vite ramenée sur une ligne du temps à l’enfance.et quoique la thérapeute trouvait que je n’avais pas été aidée par ses séances (peut-être parce-que j’avais pris la décision de rester avec l’individu ) je trouve en fin de compte que, oui ,cela m’a aidée. Et maintenant la suite c’est la lecture et la relecture sur ce site qui fait le reste du travail.surtout à certains moments difficiles avec l’individu malgré que je ne lui en laisse que très peu d’occasion (grâce aux trucs appris par l’expérience et les conseils de tous ceux qui écrivent sur le site et bien sur de Geneviève )
Bonne continuation
Amicalement
Yvette Marie
voila moi je suis un garco je m apel ,claude et je suis victime d un pervers narcissique qui m a memné fait de degat psychologique jusqu a aller a l hopital psychiatrique,voila comment j ai compri comment la piege se renferme la peur, le doute et la culpabilité mais c simple a comprendre, le fait qu il ne souffre pas ce debile mental me soulage bcp vis avis de ma culpabilité, meme si il m a isolé clairement de ma famille et mes amis mais bon ils reviendro tous ou pas mais j ai plus rien a perdre a part ma santé, maintenant c est lui la victime partout il m a poussé a la violence j ai lui est donnée un coup , et voila je lui ai donné un faveur si je savais depuis le debut qu il ne souffre pas jaurai du zappé car il m a rien aporté apart de blabla de merde completement vide son sourrir il est vide ses yeux sont vide tout est vide chez lui c comme etre dans une maison abandonnée epuis 1500 sa sans vraiment la mort je veux dire qu il fait expred avoir une higiere de clochard, tout le temps j ai faim tout le temps il y a un truc qui va pas mais le seul truc qui m a empeché d ouvrir les yeux c est la confusion, donc le doute, et la culpabilite je me disais c pas possible trop mechant pour etre vrais;lol si seulement j avais ecouté mon coeur je serai pas dans cette merde aujourd huit putain;alors que je voyais que c est mechant a quel point j eteait con, maintenant ceque je vais faire,, pas de culpabilité pas d irritabilité je sais que c a lui donner du plaisir ennorme, je vais vraiment lui laisser dans son vide,, qu il pleure je dirai on fond de moi c pas de l arme c est des l eau, mais dans mon coeur je sais qu il souffre pas mais veut me tuer tout simplement psychologique courrage a vous tous
ca fait 3 ans que je suis avec lui mais il m a presque jamais eu vous voyer ceque je veux dire;;moi il m a vraiment menacé sur quelque chose que j ai fait et qui n est pas mauvais voila mais puni par la lois alors vous comprener a quelpoint il s est dit quel chance le jour ou je lui est devoilé mon secret ce mentenant que je comprend,et il est capable de me pousser a bout jusqu a mon propre echec , je le deteste mon dieu mon fron grand frere etais un pn c maintenant que je comprend tout l enfer que mon frere m a fait vivre, le faite d avoir rencontre ce type c est une double peine,mon dieu donne moi la force de combattre cet enfer ou personne ne te crois meme les psy te juge ne te comprennent pas toujours c est une prise en autage et ca peut arrivé a chaque individu,,,donc ne vous jugez pas vous meme pc une erreur il faut l avaler meme si vous voulez que le pn ne l apelez pas mon pn c ridicule , si vous voulez que ce individu affronte son vide meme si il s en sortira pas, sachez une chose ne lui dite jamais que vous l en voulez meme si au fond vous l en voulez mais sa lui montrera qu il a gagné avalez la douleur c votre propre douleur ne le partage pas avec celui qui vous l a infigé je veux dire sourrié sourrié encore et encore mais que ca ca rete la, mais parcontre regardez le ou la avec un air du degout et de haine sans rien dire le regard dit tout il est suffisant pour faire comprendre a cet individu que vous le haisser jamais mais plus jamais retournnée chez lui!!!!!!!!!!!!!! moi je vis avec lui depuis 4 moisn mais il est tellement con qu il n a meme pas attendu 6 ou 7 mois pour acomplir sa mission ,au fond de moi j ai une joie de vivre mais cachée quelque part je le sens mais sans lui,puisque c la 2 fois qu il ùme fait de sale coups, si vous avez reussi a partir mon dieu ne retourne jamais mais plus jamais chez cet individumeme pour 5 minute,meme sa presence est vraiment pas supportable dans l ame,mefié vous de apparence paroles etc , votre coeur vous en avez un qu il a nié ou meme essayer de detruir, il detruit cequ il voit et attend pour moi je peux pas dire toute mon histoire ca ne m aide pas et je peux pas vous aidez mais seul vous meme peut vous aidez mais mon dieu quel epreuve de la vie c comme aller en enfer et revenir sur terre a quel point on est choqué!!! il contamine l ame protege votre ame courrage a vous tous hommes femmes gayss etc,, c une histoire qui fait trop mal mon dieu
Je viens de découvrir votre site qui m’a fait énormément du bien. Je sors de 8 mois de cauchemar. Je vous explique ma situation je ne sais pas si l’homme que j’ai me pendant 4 ans était un PN ou juste un goujat je me pose encore cette question. Je souhaiterai pouvoir y apporter une réponse car je ne comprends pas qu’une personne peut avoir ce type de comportement.
Nous nous sommes rencontré dans la même société on travaillait dans le même équipe. Je venais d’arriver il était la depuis 2 ans déjà, charmeur, sentant toujours beau bien habillé prêt à aider, gentil… Petits à petits nous nous sommes rapprochés et nous avons finis par sortir ensemble en janvier 2009. Au début tout se passait bien mais nous devions nous cacher. Au bout de 3 mois j’ai appris quand il rentrait chez ses parents les weekends s il me trompait avec son ex, j’ai reçu des texto de sa part. il m’a dit qu’il ne recommencerait plus…qu’il doutait …
Octobre 2009 nous nous sommes installés ensemble. Petits a petits je me suis rendue compte qu’il aimait boire beaucoup quand nous étions en sortie les week ends, il était même parfois colérique à mon encontre lorsque je lui demandais de diminuer la boisson ou même colérique pour rien. Extrêmement jaloux , je ne comprenais pas pourquoi…il m’a traité plusieurs fois de salope( j’avais mis une robe en laine près du corps un peu au-dessus du genoux), devant moi dans la voiture en parlant de sa mère il traite sa mère de pute, il fouillait mon téléphone, Ipad, me suivait chez l’esthéticienne quand j’avis 30min de retard, a fouiller dans mon armoire lorsqu’e j’étais parti en weekend avec des copines pour savoir ce que j’avais emporté. En ce qui me concerne j’avais toujours ce sentiment de culpabilité très étrange alors que je savais que je n’avais rien fait de mal…
En 2011, il est parti 3 mois à l’étranger pour des raisons familiales, tous les weekend je faisais les allers et retours en avion, il n’est revenu qu’une fois mais pour voir sa famille et pas passer en tête avec moi…Au mois de cet même année j’ai dû partir 15 jours voir ma famille ( ma grand-mère étant décédée au début d’année je n’ai pas pu aller a son enterrement, et j’avais lus de vacances que lui alors j’en ai profité). Quand je lui en ai parlé il m’a dit que ca ne lui posait pas de problème, arrive la bas il m’a dit que c’était honteux que je l’avais abandonné, que j’allais certainement me faire sauter par tous les mecs…
Je suis revenue et j’ai décidé de partir sur quoi il m’a supplié en pleurant de rester que j’étais son âme sœur et ne voyait pas faire sa vie sans moi….je lui ai ti ok mais tu dois faire des efforts et changer.
Quelques mois plus tard, on est venu à parler d’officialiser les choses et sur quoi il m’a dit qu’il voulait un contrat de mariage car il voulait se protéger et que si lui voulait faire des investissements immobiliers alors que je n’étais pas d’accord il pouvait les faire quand même…La situation s’est dégradée je ne comprenais pas…après lui avoir tout donné apporté tout fait il me traite comme si j’étais potentiellement une voleuse.
Novembre 2012, nous allons a un gala et là je rencontre un de mes chefs et il me supplie de le présenter, ce que je fais par courtoisie, on travaille pour deux cabinets concurrents, c’est une personne très ambitieuse et avide d’argent (il ne parlait que de ça que les autres étaient des chouchous et lui il travaillait bcp mais n’était pas récompenses à sa juste valeur…position de victime). Fin décembre 2012, on décide de se séparer, tout se passait bien (on était obligé de cohabiter dans le même appart de janvier a fin mars), Début janvier 2013, il vient et me dit que mon cabinet lui a proposé un contrat et que je n’avais rien à dire que c’est une proposition qu’il ne pouvait refuser. Il arrivait en mai et nous allions travailler dans le même open space. Je ne comprenais pas je trouvais ca cruel il ne voulait pas me laisser en paix. Tout ce que je lui avais demandé c’était d’être honnête de ne pas jouer avec moi et de me dire s’il avait retrouvé qqn (ambiance ambiguë il me séduisait encore à l’appartement) et de ne ramener personne a l’appart pendant mon absence.
Début mai 2013, il arrive dans la société je décide de ne pas lui parler sauf raison professionnel. Et c’est là que les choses se complique du mois de mai à aout il n’a cessé de m’envoyer des sms et e-mails (en voulant coucher avec moi en me décrivant ce qu’il allait me faire, que ca allait nous rapprocher et nous faire du bien ( juste apres la séparation nous avions couche ensemble pendant le mois d’avril )). Je résiste et je dis no no , tout était confus dans ma tête. Fin aout j’apprends qu’il a une copine et cela depuis notre séparation du mois de décembre. Je décide d’envoyer a la fille tous les e mails et sms elle m’apprend qu’ils ont passé les soirées et week end ensemble dans notre ancien appartement lorsque je n’étais pas là. Elle m’apprend également qu’il n’a jamais emménagé dans l’appartement qu’il avait acheté au mois d’avril mais est venu vivre chez elle pendant les travaux et tous les deux devaient emménager ensemble fin aout dans ce nouvel appartement.
En ce qui me concerne je me suis sentie manipuler utiliser comme un kleenex et coupable (il a réussi à mettre ce sentiment en moi qui est assez bizarre d’ailleurs)
Je ne sais pas si c’est un homme minable (manque de courage, lâche et irrespectueux) ou plus profond que ça un PN. J’ai appris qu’il suivait une thérapie contre ses problèmes de jalousie mais a toujours ce besoin de boire les week ends pour se détendre (c’était ses mots, sa nouvelle copine m’a confié que ca lui posait egalement probleme)
Et que doit faire le PN pour se soigner ? Que lui conseillez-vous ?
Rien.
par contre… il serait intéressant que vous pausiez un regard sur votre besoin / manque
Bon courage. Geneviève SCHMIT
une passante, depuis sa fenêtre
Geneviève, votre réponse m’interpelle. Vous dites qu’il n’y a rien à faire. C’est entendu.
Mais le fait de poser un regard sur son besoin/manque….n’est-ce pas entrer encore dans un chantage ?
Quand je lui dis que je suis un objet sexuel pour lui, car c’est vrai, je me suis vue réduite, telle une peau de chagrain, à ne plus pouvoir prendre aucune décision, les comptes, la maison…,tout sous son contrôle, pas les dépenses heureusement, même s’il prétend le contraire, et qu’il vous répond : « c’est ton désir qui me manque », pas de b….. une fois de plus »
qu’en pensez-vous ?
Geneviève,
j’ai fait un beau lapsus si révélateur :
j’ai lu : il serait intéressant que vous posiez un regard sur SON besoin/manque
alors que c’est : un regard sur le MIEN.
Le mien, je le connais, comme toutes celles qui commencent à oser lever le nez, déjà rien que le fait de ne plus vouloir que cela continue correspond à une réelle attente.
Je ne cherche pas à lister, bien au contraire, je veux être vacante pour l’inconnu qui se présentera.
Lorsque je dis regarder votre besoin/manque … Les VÔTRES ! pas les siens !
Effectivement vous avez lu ce qui vous arrangeait 😉
Ce n’est pas si simpliste que çà de prendre conscience que ce qui en nous fait qu’on va chercher ces personnalités…..
Geneviève SCHMIT
http://soutien-psy-en-ligne.fr
Personnellement, ce que j’ai cherché : le reflet de sa propre brillance pour me donner enfin l’illusion d’exister. Si je remonte très loin dans ma mémoire jusqu’à aujourd »hui, je me dis : ai-je vraiment existé ? Tout est passé dans une réelle indifférence : mon enfance mon adolescence et ma vie..d’adulte.
Je remonte chez moi, dans quelques jours, après une longue absence, et vais retrouver mon mari. J’ai vraiment besoin d’un soutien pour me préparer et ne pas craquer. Comment vous contacter pour un entretien téléphonique ?
Merci
http://soutien-spy-en-ligne.fr
Bon courage, Geneviève SCHMIT
Bonjour Geneviève, quelques réflexions….
Comme je me nourris des échanges de ce site et prends des forces chaque jour un peu davantage, pour regarder mes besoins, mes manques en réaction aux échanges du site, je me livre à des recherches généalogiques, je restaure des très vieux portraits de famille, je regarde leur visage bienveillant qui semble satisfait. Mais ce qui se passe souvent en remontant dans les siècles, c’est l’importance du descendant mâle qui lui-même a une descendance. Bien souvent pour remonter son ascendance par les femmes, il faut chaque fois sauter dans un autre arbre en fonction du nom. Actuellement en Belgique une loi a été votée pour que les enfants puissent porter le nom de la mère ou du père. Je ne sais pas si l’usage de cette loi a beaucoup de succès et quelles en sont les conséquences ? Enfin voici quelques réflexions que je note sous le regard immortalisé d’un ancêtre du 18 ème siècle. du même nom que le mien. Ah! ce « nom du père » quand même.
Amicalement
Yvette Marie
.
D’une passante, depuis sa fenêtre,
Comment en vient-on à être PN – quelle structure familiale ?
Il naît dans une structure familiale où les valeurs narcissiques sont très importantes :
– l’arrogance
– le prestige social
– la suprématie sur les autres : « tu seras un chef, un champion »
Avec une mère peu tendre, peu soucieuse de lui, ne sait pas s’en occuper, qui le considère comme une monnaie. En échange de mon attention, tu dois être le meilleur. Et de ce fait, lui aussi monnaye tout. Mais pour combler ses déficiences affectives, il se nourrit de l’autre, et à son tour, manipule.
Portrait du PN
Sa perversion ne s’élabore que dans la relation, et une relation avec une femme surtout si elle a une vie intérieure riche, une extrême sensibilité, ce sera du pain béni pour lui, car lui-même est une coquille affective vide.
Donc, un prédateur, qui dans une relation d’assujettissement, va lobotomiser, casser,pour isoler et vampiriser sa partenaire.
Comment y parvient-il ?
– dans une 1ère phase, c’est un séducteur qui donne un sentiment de force. Il parle bien, possède une belle rhétorique car il veut toujours avoir raison, et il a toujours raison. C’est un hâbleur. Autrement dit, une phase d’une grande intensité passionnelle durant laquelle le PN se raconte, raconte ses exploits, sa vie sociale..
– dans une 2ème phase, ses malheurs vont être dévoilés, la vie ne lui a pas fait de cadeau, les coupables, ce sont les autres, et il installe le piège, celui de l’empathie que sa partenaire va éprouver pour lui. Cet écho sera d’autant plus retentissant chez elle qu’elle-même sera aussi en souffrance.
– enfin, dans une 3ème phase, la phase de la dépendance est installée et elle pourra durer des décennies.
Dépendance amoureuse, dépendance financière. Et dans une double souffrance de dépendance/soumission, viendra se loger celle de la rébellion. Car la partenaire peut aussi se rebeller, mais aussitôt, tel un soufflé, sa rébellion tombera, et sa soumission n’en sera que plus grande. Un sentiment de honte, de culpabilité de n’être que cette « femme-là » vient la submerger.
Dans cette relation d’assujettissement, la victime est coupable de tout, porte tout sur ses épaules, y compris les malheurs de son bourreau. Alors plutôt que d’accuser l’autre, car elle aussi est dans le déni, son PN est parfait, elle ne touche pas encore à sa statue, elle prend tout sur son compte.
C’est elle, la responsable de ce qui ne va pas chez son PN. Car bien souvent, ce PN a eu déjà une autre vie, peut-être une autre famille, des enfants. Et si cela s’est terminé dans le drame, le drame par exemple d’un secret de famille, l’ex-femme qui l’a trompé avec le frère, alors, c’est la nouvelle compagne, celle qui a manqué de cette estime de soi que la précédente possédait car pour « oser » passer à cet inavouable acte de l’inceste, il fallait avoir un grand sentiment du moi.
Et c’est bien ce haut sentiment de soi-même chez la 1ère qui a fait basculer la relation. En effet, le PN ne se nourrit pas de cette nourriture-là. Il lui faut de la faiblesse, de la vulnérabilité, un certain trouble ou insuffisance de la pensée, un sentiment d’infériorité pour installer son emprise.
Sexuellement, il a besoin que cela soit très fort, besoin d’entrer dans l’intimité de l’autre, jusque dans ses pores.
Il peut même conduire sa partenaire à des pratiques qui ne plaisent pas à cette dernière. Et elle, fait semblant, au détriment de son « JE », de son propre désir, finit par se persuader que ces pratiques lui plaisent à elle aussi.
Mais hélas, cela n’est pas suffisant. Il en faut encore plus. Elle ne sait pas quoi. Se sent encore coupable, médiocre, pas à la hauteur de la statue du commandeur.
Matériellement, aucune faille. Générosité incarnée. Il a besoin, il faut dire, de l’approbation des autres, et même de céder à des demandes de sa partenaire qu’il sent tellement fortes qu’elle pourrait peut-être le quitter, par exemple : des enfants.
Et il se dit : gentil, quelque un de bien, patient. Professionnellement, il joue de rôle de « sauveur ». Il sauve les entreprises en déroute. Comme quoi, là-encore, pour s’épanouir, il lui faut la misère humaine. Mais c’est un bon patron dira-t-on de lui. Le problème parfois dira-t-on aussi, c’est qu’on voudrait bien faire autrement, mais comme il a toujours raison et c’est pour notre bien, alors…c’est ok.
Portrait de sa victime/complice
Si affectivement, le PN est une coquille vide car il ne ressent rien, sa victime, de prime abord, a une insuffisance de la pensée. Autrement dit, elle est immature intellectuellement. Mais affectivement, elle est un puits rempli de sentiments et d’émotions les plus divers qu’elle ne sait pas exprimer.
Tel l’infans qui n’a pas encore accédé à la parole, elle ne sait pas trouver les mots parce qu’elle n’a pas encore accédé à son intériorité.
Alors quelle richesse pour le PN !!! Il va tout lui apprendre. Elle aussi va se nourrir, mais elle va se nourrir d’elle-même, au fur et à mesure que l’autre se nourrira aussi.
Il représente cette figure parentale qu’elle attendait.
Et devant une telle reconnaissance, se sentant un peu comblée, elle ne pourra que mieux se soumettre, et sera dans une telle empathie dans ce mouvement (à sens unique évidemment) qu’elle ne peut, encore aujourd’hui, ou avec grande difficulté éprouver de sentiments négatifs envers lui.
Comment s’en sortir ?
L’on peut se demander vraiment si l’on s’en sort ?
Sauf à se dire que cette expérience est une richesse pour soi-même, que toute souffrance doit être accueillie comme telle.
Alors, que faire quand la famille s’est éloignée, les amis absents, s’isoler plus qu’on ne l’est déjà si l’on peut, pleurer, cracher pour intégrer le statut de victime dans sa chair pour ne pas en avoir honte, et surtout écrire, s’écrire à soi-même, à l’autre, se dire, laisser venir le fil des mots, parce que le fil de la parole est coupé tant la gorge s’est noué au point qu’aucun son ne sort.
Et puis, savoir, se documenter sur le PN, pour préparer le jour de la rencontre.
A ce moment-là, il est tellement sécurisant le fait d’apprendre qu’il n’y a rien à dire, qu’il ne faut plus se justifier pour laisser advenir le « JE ».
Plus de TU, mais un JE, ferme, neutre. A ce moment-là, viendra la rencontre avec le thérapeute parce que l’on aura acquis la conviction que tout cela était d’un ridicule…..
Mortifère.
Comment en vient-on à être PN – quelle structure familiale ?
Il naît dans une structure familiale où les valeurs narcissiques sont très importantes :
– l’arrogance
– le prestige social
– la suprématie sur les autres : « tu seras un chef, un champion »
Avec une mère peu tendre, peu soucieuse de lui, ne sait pas s’en occuper, qui le considère comme une monnaie. En échange de mon attention, tu dois être le meilleur. Et de ce fait, lui aussi monnaye tout. Mais pour combler ses déficiences affectives, il se nourrit de l’autre, et à son tour, manipule.
Portrait du PN
Sa perversion ne s’élabore que dans la relation, et une relation avec une femme surtout si elle a une vie intérieure riche, une extrême sensibilité, ce sera du pain béni pour lui, car lui-même est une coquille affective vide.
Donc, un prédateur, qui dans une relation d’assujettissement, va lobotomiser, casser,pour isoler et vampiriser sa partenaire.
Comment y parvient-il ?
– dans une 1ère phase, c’est un séducteur qui donne un sentiment de force. Il parle bien, possède une belle rhétorique car il veut toujours avoir raison, et il a toujours raison. C’est un hâbleur. Autrement dit, une phase d’une grande intensité passionnelle durant laquelle le PN se raconte, raconte ses exploits, sa vie sociale..
– dans une 2ème phase, ses malheurs vont être dévoilés, la vie ne lui a pas fait de cadeau, les coupables, ce sont les autres, et il installe le piège, celui de l’empathie que sa partenaire va éprouver pour lui. Cet écho sera d’autant plus retentissant chez elle qu’elle-même sera aussi en souffrance.
– enfin, dans une 3ème phase, la phase de la dépendance est installée et elle pourra durer des décennies.
Dépendance amoureuse, dépendance financière. Et dans une double souffrance de dépendance/soumission, viendra se loger celle de la rébellion. Car la partenaire peut aussi se rebeller, mais aussitôt, tel un soufflé, sa rébellion tombera, et sa soumission n’en sera que plus grande. Un sentiment de honte, de culpabilité de n’être que cette « femme-là » vient la submerger.
Dans cette relation d’assujettissement, la victime est coupable de tout, porte tout sur ses épaules, y compris les malheurs de son bourreau. Alors plutôt que d’accuser l’autre, car elle aussi est dans le déni, son PN est parfait, elle ne touche pas encore à sa statue, elle prend tout sur son compte.
C’est elle, la responsable de ce qui ne va pas chez son PN. Car bien souvent, ce PN a eu déjà une autre vie, peut-être une autre famille, des enfants. Et si cela s’est terminé dans le drame, le drame par exemple d’un secret de famille, l’ex-femme qui l’a trompé avec le frère, alors, c’est la nouvelle compagne, celle qui a manqué de cette estime de soi que la précédente possédait car pour « oser » passer à cet inavouable acte de l’inceste, il fallait avoir un grand sentiment du moi.
Et c’est bien ce haut sentiment de soi-même chez la 1ère qui a fait basculer la relation. En effet, le PN ne se nourrit pas de cette nourriture-là. Il lui faut de la faiblesse, de la vulnérabilité, un certain trouble ou insuffisance de la pensée, un sentiment d’infériorité pour installer son emprise.
Sexuellement, il a besoin que cela soit très fort, besoin d’entrer dans l’intimité de l’autre, jusque dans ses pores.
Il peut même conduire sa partenaire à des pratiques qui ne plaisent pas à cette dernière. Et elle, fait semblant, au détriment de son « JE », de son propre désir, finit par se persuader que ces pratiques lui plaisent à elle aussi.
Mais hélas, cela n’est pas suffisant. Il en faut encore plus. Elle ne sait pas quoi. Se sent encore coupable, médiocre, pas à la hauteur de la statue du commandeur.
Matériellement, aucune faille. Générosité incarnée. Il a besoin, il faut dire, de l’approbation des autres, et même de céder à des demandes de sa partenaire qu’il sent tellement fortes qu’elle pourrait peut-être le quitter, par exemple : des enfants.
Et il se dit : gentil, quelque un de bien, patient. Professionnellement, il joue de rôle de « sauveur ». Il sauve les entreprises en déroute. Comme quoi, là-encore, pour s’épanouir, il lui faut la misère humaine. Mais c’est un bon patron dira-t-on de lui. Le problème parfois dira-t-on aussi, c’est qu’on voudrait bien faire autrement, mais comme il a toujours raison et c’est pour notre bien, alors…c’est ok.
Portrait de sa victime/complice
Si affectivement, le PN est une coquille vide car il ne ressent rien, sa victime, de prime abord, a une insuffisance de la pensée. Autrement dit, elle est immature intellectuellement. Mais affectivement, elle est un puits rempli de sentiments et d’émotions les plus divers qu’elle ne sait pas exprimer.
Tel l’infans qui n’a pas encore accédé à la parole, elle ne sait pas trouver les mots parce qu’elle n’a pas encore accédé à son intériorité.
Alors quelle richesse pour le PN !!! Il va tout lui apprendre. Elle aussi va se nourrir, mais elle va se nourrir d’elle-même, au fur et à mesure que l’autre se nourrira aussi.
Il représente cette figure parentale qu’elle attendait.
Et devant une telle reconnaissance, se sentant un peu comblée, elle ne pourra que mieux se soumettre, et sera dans une telle empathie dans ce mouvement (à sens unique évidemment) qu’elle ne peut, encore aujourd’hui, ou avec grande difficulté éprouver de sentiments négatifs envers lui.
Comment s’en sortir ?
L’on peut se demander vraiment si l’on s’en sort ?
Sauf à se dire que cette expérience est une richesse pour soi-même, que toute souffrance doit être accueillie comme telle.
Alors, que faire quand la famille s’est éloignée, les amis absents, s’isoler plus qu’on ne l’est déjà si l’on peut, pleurer, cracher pour intégrer le statut de victime dans sa chair pour ne pas en avoir honte, et surtout écrire, s’écrire à soi-même, à l’autre, se dire, laisser venir le fil des mots, parce que le fil de la parole est coupé tant la gorge s’est noué au point qu’aucun son ne sort.
Et puis, savoir, se documenter sur le PN, pour préparer le jour de la rencontre.
A ce moment-là, il est tellement sécurisant le fait d’apprendre qu’il n’y a rien à dire, qu’il ne faut plus se justifier pour laisser advenir le « JE ».
Plus de TU, mais un JE, ferme, neutre. A ce moment-là, viendra la rencontre avec le thérapeute parce que l’on aura acquis la conviction que tout cela était d’un ridicule…..
Mortifère.
Je ne suis pas d’accord avec le fait qu’il s’agit de quelqu’un qui vient automatiquement d’un milieu problématique. C’est un trouble de personnalité. Le PN est une personne qui n’a pas d’affect. Elle ne perçoit pas bien les émotions, tout comme un autiste, qui a des problèmes de socialisation, peut se mettre à crier quand il y a trop de monde. Ce que j’ai pu constater chez les gens qui présentent ce type de comportement dans mon entourage, c’est un besoin maladif d’avoir raison, même si toutes les preuves sont contre eux. Le pouvoir nourrit les PN, parce que c’est une satisfaction qu’ils décodent. Il arrive peut-être qu’une blessure d’enfance non réglée se manifeste ainsi, mais ce n’est pas nécessairement, selon moi, parce que le milieu était défectueux. Dans une grosse famille, il peut ressortir une telle personnalité alors que les autres enfants sont plus sensibles et généreux. Les PN que j’ai connus pouvaient avoir l’air tout à fait gentils en public, leur image étant très importante. Par contre, seuls avec un individu dont la sensibilité les agressait parce qu’ils n’y avaient pas accès et ne la comprenaient pas de toute évidence, ils pouvaient devenir d’une méchanceté rare. Ils jettent d’ailleurs souvent leur dévolu sur des personnes douces et aimantes, prêtes à donner sans compter. Manipulateurs et jaloux, ces gens mentent et n’ont aucune difficulté à recruter des fans qui boivent leurs paroles. Et il ne s’agit pas nécessairement d’un conjoint. Il peut aussi s’agir d’un patron, d’un collègue ou d’un membre de la famille. Les PN peuvent chercher à briller avec n’importe qui. Le pouvoir étant un moteur pour eux, ils sont souvent attirés par les hautes fonctions et la politique. Je pense que les PN sont convaincus de leur bon droit et qu’ils ne mesurent pas toujours la portée de leurs gestes. Ce sont de grands malades qui acceptent rarement de consulter. Tous les autres sont fautifs, mais jamais eux. Ils divisent des familles, détruisent l’estime de soi de leurs victimes par simple soif de pouvoir. Ils sont plus à plaindre qu’à blâmer parce qu’ils sont privés de toute une gamme d’émotions. Bien sûr, ils sont tout à fait capables d’attirer la pitié ou la sympathie en jouant les martyrs, mais tout cela n’est que feinte, une tactique de plus pour endormir l’entourage, pas un vrai ressenti. Ils savent provoquer leurs victimes pour les amener à réagir. Gare à celui qui va répondre agressivement! Tout va être retourné contre lui. « Regardez-le, je vous l’avais bien dit. Il se choque à propos de tout et de rien. Comment voulez-vous discuter intelligemment avec lui? » Si la victime devient nerveuse : « Vous la voyez faire? Mieux vaut la tenir loin. Elle est bien trop anxieuse pour qu’on lui confie une telle responsabilité.» Chaque tentative d’explication va donner des armes au PN. Il est donc préférable de se taire ou de répondre des choses toute faites : « Qu’est-ce qui te fait dire cela? » « Qui es-tu pour me juger? » Chose certaine, il faut éviter de se justifier et, surtout, de perdre le contrôle. Cela ne fera que donner du pouvoir au PN… et, ce faisant, l’encourager à continuer puisqu’il va éprouver du plaisir à sentir qu’il obtient des résultats et qu’il peut déstabiliser l’autre. Il ne faut jamais donner prise aux provocations d’un PN. Ces constats relèvent de mon expérience personnelle, mais aussi de tout le travail que je dois faire chaque jour pour tenter de comprendre l’incompréhensible et ne pas sombrer devant la méchanceté gratuite. Il est à noter que quelqu’un peut adopter un comportement pervers dans un certain contexte et ne pas être un PN. La différence : le PN ne va jamais s’excuser ou regretter car il ne peut pas avoir tort…
Bonjour, Jocelyne,
Votre commentaire m’a beaucoup apporté aussi sur le questionnement que je me pose, depuis ma rupture avec mon MPN, depuis plus d’un an et demi à ce jour.
Me voici devenue plus méfiante, à présent, à l’encontre de ceux et celles qui se posent en victimes et « déballent » leur vie tout de go, sans que je ne leur demande rien.
Je vis dans la crainte de son possible retour, donc: j’ai équipé mon domicile d’un système d’alarme . Je demeure sur mes gardes, je tente de cerner mon interlocuteur, il m’arrive fréquemment de voir des MPN aussi là où il n’y en a pas.
Je suis consciente que je passe peut-être à côté de relations de qualité, j’ai renoncé à toute vie amoureuse, par crainte de retrouver ce genre d’individu, mais en plus violent, ce qui peut aussi arriver.
Cependant, ma vie sociale n’est pas dénuée de tout contacts, puisque je fais partie d’un club de dessin , et je me suis remise au sport. Je rencontre aussi des personnes âgées avec lesquelles je discute de la pluie et du beau temps.
Seulement voilà:cette anxiété perturbe souvent ma vie quotidienne. Je suis en thérapie, mais mon psy semble ne pas comprendre mon mal-être.
Je suis aussi devenue plus procédurière : je ne rate pas ma cible.
A côté de cela, j’effectue un retour aux sources, c’est à dire dans les endroits qui ont bercé ma jeunesse, et cela me fait du bien.
Je comprends comment fonctionne le MPN. Mais, non dépourvue d’empathie, je crains de retomber encore dans un éventuel piège.
Très périodiquement, des bouffées de haine montent en moi. Je tente de les réfréner, en me raisonnant . Sur ce blog, j’ai compris que la haine est encore une sorte d’attachement à cet individu.
Trouverai-je un jour la sérénité, la paix intérieure? Arriverai-je à me détacher suffisamment de cet histoire pour mieux vivre?
Il existe d’autres méthodes que la psychothérapie pure, mais les praticiens exerçant l’EMDR, par exemple, ne sont pas légion.
Plusieurs correspondants, sur ce site, m’ont proposé des pistes intéressantes, comme le génosociogramme.
Si vous-même avez des conseils à me donner, je les prends bien volontiers.
Je vous remercie d’avance.
Avec toutes mes amitiés, Forester.
Bonjour Forester,
Toute rupture, peu importe avec qui, est un deuil. On peut éprouver un sentiment de libération quand on s’éloigne de quelqu’un qui nous a beaucoup fait souffrir, mais l’absence ne se guérit pas du jour au lendemain. Les émotions ne sont pas un robinet qu’on ouvre et qu’on ferme à volonté. De plus, comme dans tout deuil, il faut traverser certaines étapes dont le déni et la colère : http://www.cdeville.fr/article-32408659.html. Il n’est pas facile non plus d’admettre qu’on a été manipulé… Parfois même, des amis nous ont prévenus, mais le besoin d’être aimé a primé. Les PN savent si bien endormir leur proie.
Plusieurs pensent qu’en étant gentils, ils vont attirer des gens qui leur ressemble, ce qui est souvent vrai, mais pas toujours, car les PN recherchent justement ce genre de proies. En général, je pense que les personnes très sensibles vont avoir plus facilement tendance à se remettre en question et à se culpabiliser. Facile donc pour un PN de brasser ses émotions dans tous les sens. Ce malaise le conforte dans sa puissance.
Je présume que, là comme ailleurs, il existe différents degrés de problématique chez les narcissiques. J’en ai connu un qui pouvait piquer des colères terribles et dire tellement de méchanceté en quelques minutes que j’avais l’impression d’être collée au mur quand il s’emportait. Cette relation n’a pas duré très longtemps puisque des expériences antérieures m’ont rapidement fait m’éloigner. J’ai néanmoins eu droit à plusieurs téléphone de bêtise.
Ses enfants étaient sa fierté et il ne fallait pas faire la moindre allusion négative par rapport à eux. Il était très exigent et, si l’un deux risquait de nuire à son image, il n’hésitait pas à s’en prendre à lui, avec des mots qui auraient fait perdre à n’importe qui sa confiance en lui. Après avoir été humilié publiquement, il s’est tiré en bas d’un pont, laissant trois orphelins.
Les PN savent très bien mentir. Une amie psychologue m’avait conseillé de me munir d’une mini-enregistreuse pour avoir des preuves, puisque, avec un PN, c’est la parole de l’un contre la parole de l’autre. Malheureusement, leur grand pouvoir de manipulation et de séduction fait qu’on a tendance à les croire. Même si, en France, je pense que cette preuve ne peut pas être produite en Cour, le fait de réécouter certaines conversations quand la nostalgie est trop grande peut permettre de mieux décrypter la manipulation et de ne pas oublier qu’on a pris la meilleure décision en s’éloignant. Elle peut aussi aider à être plus imperméable aux supplications du PN pour un éventuel retour à la vie à deux, par exemple. De plus, si des menaces étaient proférées, je présume que l’enregistrement pourrait être vu comme de la légitime défense. Je sais que, dans d’autres pays, le Canada par exemple, enregistrer une conversation à laquelle on participe, même à l’insu de l’autre, n’est pas illégal. De plus, un tel enregistrement peut être reconnu par la Cour.
Je pense aussi que le fait de tenir un journal permet de suivre au jour le jour le cheminement d’une relation toxique, de mieux percevoir l’attitude de l’autre, mais aussi ses propres réactions. Quand on vit avec quelqu’un qu’on a le sentiment d’aimer, plusieurs facteurs entrent en jeu : on ne veut pas être séparé de l’objet de son amour; les illusions ont la vie tenace et il est difficile d’admettre qu’on s’est trompé; on veut toujours donner une autre chance : Qui sait? Tout à coup que c’est juste une mauvaise période, trop de stress, une maladie non détectée ou autres qui cause les débordements… un début de dépression ou un burn out, peut-être… Bref, on a tendance à excuser l’autre et à attendre, en espérant qu’il va changer. L’humain est ainsi fait : on vit d’espoir. Le journal permettra de constater combien de jours on a vraiment été heureux en présence de l’autre dans le mois, combien d’heures dans la journée… Bref, de dresser un portrait réaliste de la situation. Est-ce que son comportement est un accident de parcours ou la réalité?
Personne n’aime avoir mal. C’est pourtant le lot de tous les êtres humains et une étape essentielle pour grandir. Personne n’y échappe, et les gens qui sont plutôt épargnés sont souvent moins intéressants. Le vécu donne à l’être humain une dimension qu’il ne pourrait pas avoir si sa vie se déroulait sans heurt. On est tellement petits en ce bas monde… et on en sait si peu sur la vie et notre raison d’être sur notre belle planète. Soyez confiante et, surtout, faites-vous confiance. Je vous souhaite de trouver quelqu’un qui vous mérite. Cette personne-là existe, j’en suis certaine.
Amicalement, Jocelyne
Chère Jocelyne,
Je vous remercie beaucoup de cette réponse , qui m’apporte beaucoup en ce moment, où je suis entrain de tout remettre en question, y compris ma psychothérapie, entreprise depuis sept ans, et qui,me semble-t-il, n’aboutit pas à grand chose. J’ai donc changé de praticien, et mon premier rendez-vous se fera vendredi prochain.
Une bénévole d’une association de personnes victimes d’abus sexuels me conseille de porter plainte contre mon ex MPN, pour viol et abus sexuels, mais les preuves sont maigres, et je crains fort que cette procédure n’aboutisse à rien, tant je connais leur manière d’agir, et de savoir se faire passer pour des victimes, de contourner avec habileté les lois, dont ils semblent être fort au courant, procéduriers comme ils le sont.
Il me semblerait qu’une bonne humiliation qui leur serait infligée une nouvelle fois pourrait les conduire au suicide.
Mais ceci est leur affaire, la mienne est de me faire aider par un professionnel aussi.
L’indifférence, n’est-ce pas là la meilleure manière de leur montrer qu’ils n’existent plus, donc: de les humilier?
Pour pouvoir en arriver à ce stade, c’est à dire: ne plus éprouver que de l’indifférence, il me faudra faire encore beaucoup de travail sur moi.
Un ami sincère m’a un jour souhaité de pouvoir trouver la bonne personne. Pour l’instant, je ne me sens pas encore prête à entreprendre une relation à deux. Mais, qui sait?
En tout cas, Jocelyne, je vous remercie de m’avoir donné espoir.
Avec mes plus sincères amitiés, Forester.
Chère Forester,
Vos échanges avec le courrier très vrai et intéressant de Jocelyne m’ont permis d’avoir de vos nouvelles. je souhaite que si vous connaissez un creux de vague que ce soit passager.
Peut-être que il faut soupeser le pour et le contre d’oser une nouvelle relation avec la prudence qui se doit. Les longues nuits froides d’hiver y sont peut-être pour quelque chose.
En ce qui me concerne j’ai été glacée d’effroi par les réflexions et les témoignages des mamans d’enfants de PN. Je me suis rendue compte que mon mari (décédé à ce jour) avait pris la décision de divorcer sous l’emprise d’une femme de ce genre PN. A l’époque ce qui m’avait sauvée c’est de refuser toutes formes d’aide financière pour notre fille et de couper complètement. Je devais constamment me rendre en audition à la police pour me justifier de chose que cette femme me reprochait. Cinq années après son décès ma fille a encore des ennuis juridiques car le testament écrit probablement de force sur son lit de mort (cancer foie, pancréas) ne lui laisse que la part réservataire sur laquelle la dame a encore un usufruit. Ma fille a été sauvée par l’indépendance financière à l’époque de ses études. Elle a 38 ans à présent et se porte bien. Elle traite de la succession de son père par l’intermédiaire d’un avocat afin de ne pas avoir de contact avec cette femme.
Elle a très bien compris ce qu’est la manipulation et a fait de la communication en entreprise son métier.
En ce qui me concerne je continue à prendre le risque de continuer la cohabitation avec mon PN. Avec prudence, parler le moins possible, répondre de manière vague, aller dans une autre pièce quand il insulte. Dans la balance finale du pour et du contre , je reste encore dans la
relation car il est convenable et respectueux la nuit. Je ne veux pas dormir seule .C’est peut-être pas très élaboré comme évolution mais je m’en contente.
Je vous envoie plein de courage et d’amitiés chère Forester.et pensons à nos ancêtres qui ont combattu dans la boue de la grande guerre 14-18 et dans la résistance de l’autre et implorons les de nous envoyer du courage..
Amitiés
Yvette Marie
Bonsoir Jocelyne,
Vous faîtes là une excellente analyse de la personnalité PN .. Vous décrivez parfaitement bien le spécimen … C’est un/une assoiffé(e) de pouvoir qui a , par définition, toujours raison, ne s’excuse jamais , ne peut éprouver aucuns regrets, n’a jamais tort, et surtout, c’est depuis peu que je le comprends vraiment, n’a aucunes émotions … Elle pouvait parfois me le dire d’ailleurs, qu’elle « était vide, pas sensible, sans émotions », dans certains moments de lucidité; mais c’est tellement incompréhensible pour une personne normale qui a des émotions , des ressentis … Encore plus pour une personne qui peut être assez sensible, trop sensible … Mais le/la PN sait parfaitement bien s’entourer et repèrer ses proies potentielles, venir y puiser ce qu’elle n’a pas …
Je me rends compte , a posteriori, maintenant que je suis sorti de cette relation qu’elle n’avait aucunes émotions, que tout cela était feint et joué, que lorsqu’elle se montrait douce ou gentille, voire émue, enfilant la gamme de ses fausses émotions (joie, tristesse, larmes … ), c’était en réalité par calculs de sa part , par stratègie afin de voir et de mesurer son emprise et bien sûr d’en jouir …
Quand une technicienne utilitariste des émotions et de l’amour rencontre un clown triste des émotions et de l’amour, forcément ça fait des dégâts sur le clown triste …
Avec le recul , certains épisodes avec elle me font froid dans le dos ; comme si elle scannait mes émotions pouvant ainsi mesurer le moment où j’étais sous emprise (c’est d’ailleurs fascinant avec le recul comme ses comportements ont littéralement changé à partir du moment où elle avait pigé que son emprise était installée, même si elle y aura mis un an, tellement j’étais méfiant, mais elle était patiente la garce, tapie dans l’ombre, manoeuvrant en coulisses, m’observant, me surveillant), si elle avait toujours le pouvoir et donc continuer son jeu sadique et pervers …
Car il y a une différence de taille entre blesser une personne involontairement par ce que l’on a pu dire ou faire, sans retirer de plaisir de sa blessure et de sa souffrance, et pouvant laisser la place alors à des excuses sincères et faire ce qu’elle faisait, infliger une souffrance perverse dont elle tirait un plaisir infini et qui, donc, dans son esprit malade et tordu, ne méritait aucunes excuses puisqu’elle prend plaisir à faire souffrir … Il lui est donc impossible de s’excuser du plaisir qu’elle prend, c’est logique et s’appelle du Sadisme, ni plus, ni moins …
Vous avez mille fois raison sur cette inversion des rôles que j’ai pu vivre aussi : elle me poussait à bout et me reprochait d’être à bout … Pouvant bien sûr ensuite, me reprocher tous les maux de la terre, que j’étais colérique, susceptible, agressif, méchant (comme bien de fois a t’elle pu me le sortir) et j’en passe … Elle me parlait d’elle en fait car sans ses agressions, fausses promesses et provocations je n’avais aucunes raisons d’être ainsi … Ses provocations lui permettait d’exporter chez moi ce qu’elle est elle-même , c’est destructeur, incompréhensible dans un premier temps … De même que sur les justifications et explications que je devais lui donner pour tout et n’importe quoi … Et cette faculté à se poser en victime, à se victimiser, ne se privant jamais de le dénoncer contre moi lorsqu’il m’est arrivé lors de certaines confidences, non pas de me poser en victime, mais seulement d’expliquer (malheur pour moi !!!) des passages de vie un peu difficiles … Ces confidences sur moi qui l’intéressaient tant, des failles dont elle venait se délecter, pour pouvoir mieux les utiliser contre moi, plus tard …
De suite, selon elle, je me posais en victime, me victimisais … Là aussi, elle me parlait d’elle, mais je n’en savais encore rien … Soit, admettons, ce que je n’admets d’ailleurs pas, mais alors ce n’était rien comparé à ce que j’ai mis longtemps à repérer chez elle, cette position de victime permanente, ses drames récurrents, sur n’importe quoi … J’ai pu le dénoncer, lui disant que je n’étais pas psychiatre, que j’en avais ras-le-bol de ses plaintes en tout genre, lui disant même que j’étais sa victime et elle mon bourreau ce qu’ elle ne supportait pas évidemment …
Tout cela fonctionne un temps, et moi aussi à la longue j’ai fait de la contre-manipulation (sans savoir, à l’époque, que ça en était) , en faisant des phrases courtes, en répondant dans le vague, en retournant ses questions, répondant à ses interrogations ou affirmations gratuites par des questions (elle détestait ça), en méprisant ses provocations, agressions, ses rages narcissiques, voire les encourageant parfois pour mieux les dénoncer, lui dire que c’était elle la colérique, l’hystérique, que son truc ne fonctionnait plus ; en refusant aussi de lui donner les moindres justifications ou explications qu’elle pouvait me demander ; bref en désobéissant, en cassant le jeu dont elle avait voulu si bien établir les règles à sens unique … Quand on en est là, c’est que le bout du tunnel est proche …
Adzo
Bonjour,
je lis votre article, et constate qu’il correspond malheureusement pour beaucoup à ce que je vis avec mon mari. Mais il ne correspond pas à toute la page, si je puis dire… Par exemple, lui a été nourri dans son narcissisme par ses parents, pour qui il est la septième merveille du monde (ils se considèrent comme une famille et des individus hors pair tous les 3, et s’autoentretiennent dans cette croyance en critiquant le reste du monde ensemble). Je pense aussi qu’il a de véritables sentiments d’amour pour certaines personnes, dont nos enfants. Est-il possible d’être PN à des degrés plus ou moins élevés??
Mon mari est aussi un homme brillant qui assume de hautes responsabilités dans un domaine pointu, et qui est apprécié tant pour ses qualités professionelles que sociales car il sait gérer les conflits humains avec ses collègues du fait qu’il reste détaché et qu’il n’est pas dans le reproche. Ce n’est qu’envers moi qu’il se comporte en PN, il n’y a que moi pour voir Mr Hyde dès que nos amis rentrent chez eux après avoir visité un Dr Jeckyll jovial et prévenant envers tout le monde, moi comprise. Par ailleurs, quand nous nous sommes rencontrés nous étions étudiants tous les deux, je n’avais donc rien de plus que lui à offrir. J’ai l’impression qu’il a épousé une personne sur qui il s’est fait beaucoup d’idées, et que je n’ai passé aucun test, que je ne suis pour lui qu’une longue déception, mais qui l’arrange bien pour se sentir mieux que moi et se donner ainsi des privilèges à mes dépends.
Tout ce qui va de travers à la maison, c’est de ma faute -il est vrai que j’assume presque tout puisque lui est trop bien pour perdre son temps à ces tâches subalternes. Et maintenant il s’est prend de plus en plus à notre fils aîné qui a 8 ans. Je ne doute pas des sentiments qu’il lui porte, mais jusqu’à présent, ce fils a été vu par lui-même et ses parents comme une copie de mon mari, et ils lui ont attribué ses qualités, ses passions. Or mon fils commence à dire non, il a une overdose des passions de son père et veut pouvoir choisir de les pratiquer ou pas. Et là c’est la rage blanche, la colère de mon mari, qui s’imagine que là encore c’est de ma faute, que je manipule notre fils contre ces activités ou que tout simplement, en refusant, moi, de participer, je donne à notre fils une possibilité de choix qu’il ne devrait pas avoir. Je m’inquiète sérieusement de l’avenir de cette relation, car à mesure que notre fils va grandir et s’affirmer, il va être de plus en plus en butte aux désirs de son père, qui pourrait projeter sur lui le mépris qu’il me voue.
Moi qui avais mûri l’idée de divorcer, j’hésite à laisser mon fils subir cela tout seul, et la reflexion que vous faites sur le fait que sans parent protecteur, ca devient très difficile pour l’enfant, n’est pas faite pour me rassurer…
Bonjour,
Juste en reprenant quelques points que vous énoncez:
– Un MPN peut effectivement s’être construit comme la 7ème merveille du monde. Charge à lui ensuite de tout mettre en place pour le rester … et la barre est haute!
– « Aimer ses enfants » dites vous … oui, je crois que c’est possible … tant que l’enfant fait ce qu’il faut pour correspondre à ce que son père veut de lui. Peut on alors parler d' »amour » ?
– Différents degrés de PN: Oui! Un « merveilleux camaïeu de gris » comme j’aime dire 🙂
– Homme brillant: Oui, il le faut, … n’oublions pas que c’est la 7ème merveille du monde! Si son intelligence le permet il aura une position sociale et un travail valorisant, s’il ne l’est pas, il s’inventera une vie brillante ce qui n’est pas le cas de votre mari.
– Sa capacité à gérer les conflits humain … Oui, toujours oui, et non pas parce qu’il sait contenir les émotions et prendre du recul, uniquement parce qu’il n’a PAS d’émotion ni d’affect !
– Vous rendre responsable de tout ce qui cloche … Oui… un MPN est incapable de gérer ses responsabilités surtout dans le domaine privé et incapable de gérer les frustrations…
Si vous le souhaitez, nous pouvons parfaitement convenir d’un rendez-vous pour une consultation afin de mettre à plat votre situation et trouver ensemble des stratégies pour en sortir.
Courage !! Geneviève SCHMIT
06 43 43 15 79 http://soutien-psy-en-ligne.fr
Incapable de gérer ses frustrations, ca je ne vous le fais pas dire. Il y a quelques mois j’ai refusé de lui servir de chauffeur et de garde du corps un samedi après-midi, pour aller acheter de la peinture en grande surface (il a horreur des foules..). Comprenant que je ne céderais pas, il s’est mis à sauter de rage, taper du pied, comme un petit garcon de 3-4 ans. Je suis restée en état de choc pendant 10 bonnes minutes après son départ. Quand il a téléphoné du magasin pour demander ce qu’il fallait choisir, il avait une voix calme et avenante comme s’il ne s’était jamais rien passé.
Mais ce qui m’inquiete le plus, c’est que cette rage commence à faire surface quand notre fils refuse de partager les passions de son père, ou qu’il ose dire qu’il ne s’y plaît pas et veut rentrer. C’est de plus en plus fréquent, et je vois nettement qu’à ces moments là, la rage de mon mari est dirigée contre moi, càd qu’il pense que c’est moi qui suis derrière ce refus, directement ou indirectement, mais il n’empêche que c’est mon fils qui trinque. Il m’a dit vouloir changer de papa, mais si moi je peux quitter son père, il gardera le même père, quoi qu’il arrive. Pour l’instant, cette rage n’apparaît que quand mon fils s’oppose, et c’est encore épisodique. Mais il a 8 ans, ca ne va pas aller en s’arrangeant!
Bonjours,
Je suis séparé de mon mari depuis 9 mois, il vit maintenant sur un autre territoire. Nous avons vécu ensemble 5 longues années. Peu de temps après son départ et en discutant avec son ex maitresse j’ai fait des recherches sur les manipulateurs et j’ai reconnu ma propre histoire à travers les divers témoignages. J’ai fait une psychothérapie qui m’a permis de reprendre pied moi qui étais au bord du suicide tellement je me sentais vidée et dévalorisée. J’ai entamé une procédure de divorce, au début il était d’accord et maintenant que la date approche il ne veut plus divorcer, il dit qu’il a réfléchit, qu’il demande pardon de tout ce qu’il m’a fait subir ainsi qu’a ma famille. Il dit qu’il est en train de changer, qu’il a beaucoup réfléchit du fait qu’il soit loin. Est qu’un manipulateur peut changer? Il dit m’aimer toujours et malgré mes réticenses il continue à m’appeler, me relancer…. Pour le moment je veux toujours divorcer, je suis en train de reprendre pied, j’ai reconstruit mes relations avec ma famille , retrouvé mes amis et repris ma place dans mon travail (je suis cadre dans une entreprise). En fait j’ai peur de craquer, il joue sur mes points sensibles, pour le moment je garde ma ligne de conduite mais est ce qu’il peut réellement avoir fait une introspection et décidé d’évoluer? Et si je refuse ses avances j’ai peur de ce qu’il pourrait faire et dire lors du divorce, il connait énormement de monde dans la justice du fait de sa profession. Pour le moment je temporise, je ne veux pas le mettre en colère, j’ai l’impression d’être sur une corde raide. Nous n’avons pas d’enfants en commun (merci mon dieu pour ma fausse couche) mais une maison que nous avons acheté peu de temps avant la séparation. C’est terrible qu’après 6 mois de séparation (ou j’ai quand même craqué plusieurs fois) et 3 mois sans quasi de nouvelles il arrive encore à me stresser autant ….
Bonsoir, Fred,
Désolée de vous le dire: un MPN ne change pas et ne changera jamais. Il fait semblant, afin de mieux vous appâter. Quand tout et tous l’abandonnent, il change seulement de tactique et revient au « registre séduction ». Piège!
Ce serait dommage de laisser démolir tout cet édifice de reconstruction que vous êtes en train d’établir pour retomber dans ses filets.
Je comprends votre état de stress, je l’ai été très longtemps après ma rupture, et je le suis encore assez intensément, par périodes. Dites-vous bien que c’est normal, car vous avez vécu un traumatisme moral et psychologique assez conséquent, donc: on ne s’en remet pas du jour au lendemain.
Continuez de suivre votre thérapie, retrouvez vos amis, votre famille, car ils vous seront aussi d’un précieux soutien. Et suivez votre ligne de conduite. Soyez ferme. Ne cédez en rien.
Le ou la MPN n’est qu’un comédien , une baudruche pleine de vide.
Courage à vous!
Avec toutes mes amitiés, Forester.
Bonjour Fred
Si véritablement l’analyse PN que vous avez faite sur votre mari est fondée, alors il n’y a aucune chance qu’il y ait eu introspection de sa part dans le sens classique du terme. Seulement un désir de vous tenir encore sous sa coupe, votre volonté de partir montrant que vous êtes en train de commencer à sortir de son emprise, ce qui forcément est mauvais signe pour lui. Et si votre peur repose plus sur ce qu’il pourrait faire agir comme relationnel pro durant un divorce, adressez-vous à la cellule locale de l’INAVEM la plus proche de chez vous, faites-leur part de vos craintes et ces professionnels vous aideront. Parlez-en aussi à un bon avocat et à un notaire.
Si vous êtes mariés sous le régime de la communauté, ce sera peut-être un peu dur juridiquement mais pas impossible. Si c’est sous la communauté réduite aux acquets, ce sera une séparation classique sans souci. Si vous êtes mariés sous le régime de la séparation, aucun souci, c’est toujours la meilleure formule de contrat notarial d’union. Vous reprenez vos biens sans qu’il puisse y avoir contestation. Concernant le bien immobilier que vous avez acquis avec votre mari, adressez-vous à un bon notaire et à votre avocat pour qu’il ne reste pas indéfiniment en indivision et que vous puissiez le vendre rapidement pour récupérer chacun votre mise.
C’est normal qu’après aussi peu de temps de séparation, vous soyez encore stressée par votre vécu avec cet homme. La perspective du divorce rajoute à ce stress. C’est de l’organisation avec notaire et avocat. Mais si vraiment vous ne pouvez plus vivre à deux avec votre conjoint et qu’il a vraiment une pathologie PN, partez. C’est la seule solution. Il n’y aura jamais d’amendement de sa part.
Ne vous leurrez pas à ce propos. C’est évident que la décision et la gestion d’un divorce quel qu’il soit demande du courage parce que vous serez un certain temps dans les rendez-vous juridiques, mais pensez à votre future tranquillité si ça peut vous aider, pensez à ce que vous avez déjà récupéré physiquement et psychiquement du fait de votre séparation de corps. Cela devrait vous aider à passer le cap…
Bon courage!
Bonjours Forester et Françoise,
Merci de m’avoir répondu, on se sent moins seule car les amis même si ils vous soutiennent ne comprennent pas toujours la terrible emprise dans laquelle nous avons vécu et vivons encore. En parcourant les sites sur les PN j’étais tombé sur une vidéo de Mme Nazare-Aga et mon mari avait exactement eu le comportement qu »elle décrivait ( relation parfaite, demande en mariage et enfant au bout de 3 mois environ puis le revirement quasi complet ). J’ai aussi lu les 30 critères définissant le PN et là mon fils de 18 ans s’est exclamé qu’il en avait reconnu une vingtaine sur son beau-père…….J’ai connu les vexations subtiles devant les proches, les reproches sur mes comportements, sa jalousie envers mes amis, mon travail, ses infidélités et puis ses demandes de pardon, ses dépenses phénoménales car il fallait toujours qu’il en « jette » pour épater la galerie (je ne me suis pas encore remise totalement au niveau financier). Pour lui je me suis éloigné de ma famille qui avait détecté sa toxicité, de mes amis, j’ai arrêté le sport (ma passion)…. Il me disait tout le temps que je ne pourrais jamais vivre sans lui…Lors des premiers mois de séparation avant qu’il ne quitte le territoire il m’a même forcé à avoir des relations intimes…..Il n’est pas violent dans la mesure ou il ne frappe pas les femmes mais psychologiquement il me rendait folle. J’ai toujours voulu l’aider, je pensais qu’il pouvait évoluer, il mettait toujours en avant son enfance soi-disant malheureuse pour expliquer son comportement. Je lui ai envoyé un mail de rupture hier et il m’a répondu qu’il refusait toujours le divorce et qu’il voulait vieillir et mourir à mes cotés. Il a déjà 3 enfants de 2 femmes differentes, pour m’amadouer il a accompagné son mail d’une photo de lui et de sa petite dernière à qui je suis extrement attaché mais qui heureusement pour elle vit depuis peu en France avec sa mère . Je sais qu’il ne faut pas renoncer mais avancer mais c’est dur, je ne pense plus l’aimer mais il est encore ancré au fond de moi comme une drogue dont on a le manque. Je vais tenir parcequ’il le faut, parceque j’ai mon fils et que je veux pas risquer de revivre cet enfer. La première confrontation devant le juge est pour dans un mois.
Merci à toute les deux et merci Geneviève pour les articles et cette espace de parole et d’échanges.
Bonjour à tous!
je voudrais d’abord vous remercier pour le gros travail que vous faites à savoir aider des personnes qui malgré toutes les souffrances qu’elles endurent ne peuvent ou ne savent comment s’en sortir. J’ai lu pas mal de témoignages parus sur votre page et je me suis retrouvé dans plusieurs d’entres eux, ce qui m’a donné la force de continuer. Je vis au Gabon, j’ai 39ans ,sur le point de divorcer de mon mari avec qui j’ai eut 3 enfants. J’avoue que ça n’a pas été facile…J’ai connu les injures, en public comme en privé, les coups et les humiliations de toutes sortes au point de ne plus ressentir aucun attrait pour mon mari ce qui le rendait furieux. Pour se venger, il me trompait. Dans notre lit conjugal et présentait même ses maitresses à nos amis communs. Quand je réagissait,il m’insultait et me faisait passer pour une moins que rien par rapport à ses maitresses. Il filmait ses ébats et les laissait toujours trainer de manière à ce que je tombe dessus. J’en ai parlé à mon frère qui m’avait demandé de le garder et que ça pourrait me servi un jour.
Malheureusement, il a réussi à tout détruire. Et aujourd’hui, il se sert des photos de moi qu’il a faites pour gagner le divorce et ne pas payer la pension alimentaire.
Il ne parlait pas beaucoup mais se mettait souvent en colère pour un rien. Dés qu’un problème se présentait il m’en rendait toujours responsable. Je ne lui servait à rien, ne lui apportait rien que des problèmes; quand je lui demandais de divorcer il devenait plus amoureux et attentionné. Après chacune de nos disputes il m’offrait toujours un cadeau mais ne s’excusait jamais. il le posait sur la table ou ou le faisait livrer par quelqu’un.
Je voyait bien que quelque chose n’allait pas mais je ne trouvais pas. Alors un soir après une dispute je suis partie, le cœur gros j’ai laissé mes enfants et je suis parti. Je savais ce soir là que le pire se produirait s’il me retrouvait à la maison.
Sans travail j’ai vécu chez une amie qu’il ne connaissait pas. Il était dans tous ses états. Ne pouvant m’atteindre, il s’est servi des enfants. Il savait qu’en allant les déposer chez ma mère il me ferait sortir de ma cachette et c’est ce qui s’est passé. Il m’a fait passer pour une malade mentale, il disait que j’avais des amants que je faisais venir chez nous, que j’avais abandonné le domicile conjugal. Mais jamais il n’est allé devant les autorités.
Il refusait de me s’occuper des enfants,me faisait suivre,et écoutait mes conversations téléphonique et mes sms en complicité avec son neveu.
Et puis j’ai pu trouver du travail, et une maison pour les enfants et moi. J’ai demandé le divorce avec beaucoup d’hésitation paceque je culpabilisais en me disant que je n’avais peut être pas fait ce qu’il fallait.
Mais il il fallut qu’il m’agresse physiquement et verbalement sur la voie publique il y a une semaine pour que je porte plainte. Avec l’aide et les encouragement d’un ami qui m’aide à écrire mon livre, j’ai cherché dans les portraits psychologiques celui auquel il correspondait. Et là ,j’ai fondu en larme en plein bureau car j’ai réalisè en lisant tous ces témoignages, que j’ai vécu avec un véritable malade et que j’aurais pu y laisser ma vie.
Je suis bien décidè à aller jusqu’au bout et me battre pour ma liberté!
Alors à toutes celles qui vivent la même chose, ne vous poser pas trop de questions; quitter le, ou la, sinon après il est trop tard. Je sais que ce n’est pas facile,surtout s’il y a des enfants
car qu’on le veille ou pas il y a des séquelles qui sont souvent difficile à oublier.
Le divorce n’est pas encore prononcé mais le faite de savoir à qui j’ai affaire me rend plus forte et pus sereine.
Chère Prisac,
Ne perdez pas courage, et surtout, ne baissez jamais les bras, même si le combat vous semble long et difficile.
Il fera tout pour vous nuire et vous mettre plus bas que terre, mais à cela, vous vous y attendez.
Déjà, vous vous sentez plus forte, parce que plus sous son emprise. N’hésitez pas non plus à consulter un spécialiste avec lequel vous pourrez parler en toute tranquillité et sans crainte de jugement. Au fur et à mesure que vous avancerez, vous vous sentirez encore plus forte et prête à lui tenir tête, chose que le PN déteste par-dessus tout.
Ne vous laissez plus apitoyer par ses manipulations, conservez toute pièce (messages, SMS, Mail, courrier) qu’il pourra vous envoyer.
Si la législation est la même qu’en métropole, vous pouvez demander au Procureur une injonction lui interdisant d’approcher de votre domicile.
Et surtout, selon les conseils d’un ami policier, n’ayez plus aucun contact verbal, ni physique avec ce triste individu.
Enfin, s’il désire voir vos enfants, demandez à ce que ce droit lui soit alloué par l’intermédiaire d’un avocat, ou au sein d’une association de médiation.
Marchez toujours la tête haute: vous n’avez strictement rien à vous reprocher.
Amitiés sincères de la Métropole,
Forester.
Bonjour,
Merci pour cet article.
Mais que dire des pervers narcissique qui s’attaquent à un enfant, à leur propre enfant ?
Un enfant est en construction, il n’a rien qui pourrait être envié, convoité, il n’a pas vraiment d’égo.
Comment décoder les manipulations perverses d’un « père » et surtout se « déprogrammer/déconditionner » de tout ce qu’on a pu apprendre à notre détriment parce qu’on a grandi dans ce climat pervers tout le long de son enfance ?
Mais sans parent protecteur ?
là… c’est beaucoup plus compliqué
J’essaie de comprendre… de me comprendre, de comprendre cette peitite fille que j’étais pour me débarasser du modelage qu’il a fait en/de moi.
Auriez-vous plus de détails dans le cas il s’agit d’un parent sur un enfant et non de conjoint à coinjoint ?
Merci pour vos réponses.
J’ai 31 ans.
Démunie, oui j’aimerais bien communiquer avec vous mais je n’ai pas facebook, je vais voir si sans l’avoir je peux avoir accès à votre page déjà.
bonjour phenicia,
quel age avez vous?
Bonjour Phenicia, j’ai grandi dans un climat comme ça aussi et maintenant que je suis adulte, j’essaye de comprendre comment s’en sortir puisque nous n’avons connu que ça.
J’ai créé récemment une page FB pour essayer de réunir des victimes de parents PN, je serais contente d’échanger avec toi. Ma page c’est « mère perverse: et après? »
J’espère que j’ai le droit Geneviève de donner ici le nom d’une page Facebook 😉
Amicalement,
Démunie (Bulle vide sur FB)
Merci Geneviève! Démunie car je pars de zéro et j’ai tout à construire…et bulle vide car je suis restée longtemps dans une bulle pleine de croyances (je suis méchante pas aimable et menteuse) mais maintenant je vide cette bulle pour la remplir peu à peu je l’espère de respect et de vie.
Bonjour à touts et toutes mes ami(es) de ce site,
Non, je ne vous oublie pas et je pense souvent à vous. Cela me ferait plaisir d’avoir des nouvelles d’Hélène, Françoise, Adzo et les autres.
Je vis à cent à l’heure, je rattrape tout ce temps perdu avec cet individu, je fais tout ce que je n’ai pas pu faire durant ces mois d’existence stérile.
Ainsi ai-je pu réaliser l’un de mes nombreux souhaits: effectuer mon « Tro- Breizh » (tour de la Bretagne), ce qui m’a permis de retrouver d’anciennes amies.
Je continue les Arts Plastiques ainsi que l’écriture, visites de musées, expos d’artistes locaux …etc… Une bonne thérapie contre ces pervers. Mais, pour cela, il fut avoir franchi plusieurs étapes de reconstruction personnelle.
Cependant, je reste un peu sur mes gardes au sujet de cet individu, car le PN n’oublie jamais.
A présent mieux armée, avec preuves matérielles archivées à l’appui, je me sens prête à l’affronter.
J’espère que l’été vous a apporté tout ce qu’il y a de meilleur sur le plan amical et familial.
Quant à vous, Geneviève, peut-être nous réservez-nous l’agréable surprise d’un nouvel ouvrage sur le PN et ses victimes?
Encore mille fois MERCI! 🙂 à vous tous de m’avoir aidée à redevenir ce que j’étais avant!
Forester.
bonjour à tous et toutes :),
un petit » témoignage », des grands progrès que fait Gabriel ( mon fils 16 ans)en psychothérapie emdr: aujourd’hui : « je suis fils de psychopathe… »; il m expliquait qu il ne lui reste que des « flashs », pas vraiment des souvenirs, une espèce de « distanciation » ( blocages?), puisque dans ses souvenirs traumatisants, il ne se ressent pas, mais se voit ( à distance dirais je)comme de l extérieur; il aura tout de meme fallu plusieurs mois, avant de pouvoir faire confiance au psychiatre, et vraiment communiquer avec lui
Génial Carol !
Bravo à Gabriel pour son assiduité ! Et fière et courageuse maman !
Son expérience de distanciation me fait penser à un « audiocament » que j’utilise parfois avec mes patients . Il s’apelle « comment guérir des traumatismes » et en état de relaxation, on se voit dans une salle de cinéma , on est invité à regarder un film que l’on a aimé d’un fauteuil rassurant et bien placé dans la salle et puis on est invité à imaginer déplacer ce bon fauteuil loin au fond de la salle et on contemple toujours le film mais de plus loin.
On peut alors refaire l’expérience avec le film de ses souvenirs traumatisants.
Quelques nouvelles de moi: je suis sur une nouvelle occasion et tentative pour me séparer de l’individu avec qui je vis. Je vous tiendrai au courant si c’est la bonne !
Amicalement
Yvette Marie
chère Yvette marie,
un grand merci pour ce message d encouragement 🙂
en esperant que cette nouvelle » occasion » sera pour vous, fructueuse…
amitiés
carole
Très bonne nouvelle, Carole. Je m’en réjouis beaucoup pour lui, vous et toute la famille.
Chère Carole,
Tout d’abord, mille excuses pour ce retard, les dernières semaines ont été riches en évènements conviviaux.
Je suis très heureuse que Gabriel ait fait d’aussi rapides progrès, il va visiblement vers le mieux, il est beaucoup plus apte à décrypter ses souvenirs pour progresser.
Comme quoi, il faut « laisser le temps au temps », même si cela paraît long parfois. Ne jamais se décourager non plus.
Je profite des derniers jours ensoleillés de l’été indien, chose que je n’airai jamais pu faire il y a deux ans, lorsque je vivais dans cette atmosphère carcérale qu’avait peu à peu fabriquée le P.N. avec lequel j’ai malencontreusement partagé mes jours.
Là, c’est décidé: je change de décor, je reçois le mobilier que j’ai commandé au mois d’août, tout sera remis à neuf et « décontaminé » des derniers miasmes de sa funeste présence.
Courage à toi et à Gabriel,
Beaucoup d’amicales pensées,
Forester.
chère Yvette marie,
Ravie de ces bonnes nouvelles….vous tenez le bon bout, ne lachez rien, et tenez nous au courant
carole
chères forester et francoise,
merci de vos messages; figurez vous que Gabriel a meme repris une scolarité normale; il est en seconde bac pro
forester, très bonne idée de changer tes meubles: plus rien dans ton logement ne te rappelera le sinistre personnage….
Hello, Carole!
Je vis enfin chez moi, dans mon petit nid douillet. Avant, c’était vert, maintenant, c’est rouge! Cela fait du bien de changer, crois-moi. De plus, le club de peinture prépare une expo pour le mois de décembre, dans un véritable atelier d’artistes pro.
Jamais je n’aurais imaginé refaire tout ça! A force de vouloir nous anéantir, c’est l’effet contraire qu’ils nous donnent.
Je suis contente pour toi que Gabriel ait enfin une scolarité normale, un futur métier dans les mains. A-t-il réussi à se faire des copains dans son nouvel établissement?
Encore une nouvelle victoire sur la vie de chien que ces sinistres individus ont voulu nous faire vivre!
A bientôt, je ne t’oublie pas,
Amitiés, Forester.
Chers Geneviève, Carole, Françoise, Forester…et tous les autres
Çà y est, J’ai fait le pas: une avocate qui essaye d’abord à l’amiable de servir d’intermédiaire et de cadre à ce que l’individu parte de chez moi. Je me suis réfugiée à 120 km de là et fais l’aller retour pour mon travail. Je pense que cette fois c’est la bonne. Je vous tiens au courant.
Amicalement
Yvette Marie
L’amiable n’existe pas avec ces personnalités là …
Profitez en pour OBSERVER !
Bon courage et mille bravo ! Geneviève Schmit
Bonjour Geneviève,
Cette décision a été planifiée et présentée de manière stratégique par l’avocate en utilisant ses propres termes « besoin d’être libre et indépendant, de trouver le bonheur …. » et donc que madame Yvette M. estime que le moment est venu de mettre à exécution ses souhaits profonds. Madame Y M restera à l’écart et attendra qu’il dépose les clefs pour revenir vers le logement afin de préserver la sérénité dans ses formalités de départ… »
il a déposé les clefs est parti après 15 jours.
Ce sera l’avocate qui vérifiera auprès de l’administration s’il a réellement fait son changement d’adresse et on avisera.
C’est tout récent cette évolution (hier), je suis retournée quelques heures dans l’appartement et zut zut et re -zut je suis submergée par le manque de sa présence, la dépendance incontrôlable et irraisonnable me guette et me semble liée à l’endroit car dans mon logement à la mer , les symptômes de manque s’apaisent, là pas de souvenir de sa présence , sauf une visite courte il y a 5 ans pendant laquelle il s’est masturbé frénétiquement dans le sofa.Donc pas bon souvenir.
Il faudrait peut-être liquider ce logement que nous avons partagé ou patienter d’être sevrée de sa présence
Je vous tiendrai au courant
Amitiés
Yvette Marie
Merci Forester pour les bonnes nouvelles que tu nous apportes . Tu nous donnes du courage à tous et toutes
Amitiés
Yvette Marie
Bonsoir à tous et à toutes, dimanche prochain j’ai rendez-vous avec mon fils, âgé de 26 ans. Cela fait 4 ans et demi que je ne l’ai pas vu. Quand j’ai quitté son père, un PN, il a émis le désir de rester avec lui, il allait avoir 10 ans. J’ai accepté sans imaginer un seul instant les conséquences car, à l’époque, je ne savais pas encore que j’avais affaire à un PN. Je suis donc partie avec ses 2 soeurs cadettes, âgées alors de 8 et 5 ans. Je lui ai donc répondu que s’il pensait vivre le divorce de ses parents plus facilement de cette façon, j’étais d’accord, à condition que nous ayons la même relation tous les 2 et que nous nous voyions régulièrement tous les 15 jours et plus si nous le désirions. Dès que je suis partie, son père lui a fait un véritable lavage de cerveau et a fait en sorte qu’il ne veuille plus me voir. cela fait maintenant bientôt 17 ans que je suis séparée de mon fils. Nous nous sommes vus pendant ces 17 ans quelques fois mais le droit de visite n’était jamais respecté. Je ne suis jamais allée porter plainte auprès de la gendarmerie car je ne voulais pas que mon fils soit pris en otage, je le lui ai d’ailleurs toujours expliqué. Son père est décédé il y a maintenant 8 ans. La belle famille a aussitôt pris le relais du père après son décès avec blocage de succession, procédure d’obligation alimentaire, etc…Un vrai carnage. J’ai failli être obligée de tout vendre pour me sortir de mes dettes. Finalement, pour qu’il accepte d’abandonner la procédure d’obligation alimentaire et de débloquer la succession (vendre la maison), je lui ai proposé de faire une donation à chacun de mes 3 enfants sur ma part de la maison que j’avais en commun avec mon ex et pour laquelle nous étions encore en procédure après la prononciation du divorce 3 ans plus tôt. En fait il se trouvait que finalement la totalité de la maison me revenait car la moitié qui revenait aux héritiers servait à régler le solde de la prestation compensatoire et l’autre moitié m’appartenait. Mon fils m’a aussitôt répondu que ce n’était pas parce que je lui ferait une donation que je n’aurais pas d’obligation alimentaire envers lui, les warning se sont aussitôt allumé dans ma tête… Je n’avais en aucun cas précisé à quel moment se ferait cette donation car j’avais surtout en tête qu’il fallait assurer les études des 3 enfants et que j’étais seule pour gérer tout cela, donc grande prudence avec les dépenses… De 2008 à 2010 (alors que j’avais commencé à payer ses études), mon fils a tenté plusieurs fois de me soutirer l’argent qu’il convoitait car « on » lui avait dit que cet argent lui appartenait et que je le lui avait volé… Quand il m’insultait au téléphone, j’entendais son père et cela me terrorisait. Aujourd’hui j’ai très peur de mon fils, je sais qu’il a gouté à beaucoup de drogues, s’est alcoolisé et est capable de violence physique. Jusqu’à l’âge de 10 ans je sais quelle éducation il a reçue mais je sais aussi ce que son père lui a inculqué durant les 8 années suivantes et cela m’horrifie. Pensez-vous que mon fils puisse devenir un PN à son tour, dois-je me méfier de lui comme j’ai appris à le faire de son père? Finalement je n’arrive pas à cerner le mécanisme du PN: naît-il comme cela ou le devient-il en fonction de son environnement et des différents traumatismes qu’il subit pendant son enfance? Merci de me répondre Amitiés Dominique
Bonjour Dominique,
Je ne saurais affirmer si la perversion narcissique est innée ou acquise; ce qui me semble certain, c est qu un enfant élevé par un(e) pn, n en sort pas sans séquelles, dues aux nombreux traumatismes ( répétés) infligés par un parent toxique…
bon courage
Bonsoir à vous toutes,
Content d’avoir de vos nouvelles Forester, Carole, Françoise … Et je lis que vous allez bien : ) … De mon côté, tout va bien … La Tordue est aux fraises, je veux dire par là que c’est un vieux souvenir, une antiquité, et j’avance dans ma vie …
Quant à ma vie personnelle , tout va bien, ma fille est entrée en seconde (section euro, internat … ) , c’est ce qu’elle voulait et ça semble lui convenir …, j’ai dû faire jouer des connaissances pour que ça se fasse car évidemment in extrémis … Visiblement, ça lui va parfaitement … , elle voulait ça, c’est dur mais c’est ce qu’elle voulait … Ca a été compliqué entre la mère et la fille , dantesque même , maman que j’ai envoyé chier dans les grandes largeurs puisque aprés 10 ans de divorce , elle continuait à me demander des comptes ou à se plaindre (pas de moi) mais de sa vie en général … A un moment donné ça va, on n’est pas divorcé pour rien , donc ses plaintes elle va les raconter à d’autres … D’ailleurs, cette année elle s’est bien gardée de me demander une participation à la colo … Elle connaissait la réponse !
Quant à la Tordue , ben elle me fout une paix définitive , et je ne demandais que cela en fait …
Je suis dans ce que l’on appelle le lâcher-prise , un truc un peu paradoxal grâce auquel on se laisse aller par les mouvements de la vie tout en étant hyper conscient des aventures et expériences vécues avant, et dans tous les domaines, autant pour les pires que les meilleures … Ca permet d’aller vers l’avenir, de découvrir de nouveaux horizons, des horizons oubliés parfois mais on reconnaît d’emblée les mauvais, toxiques, et ceux là on les dégage direct …. J’ai eu à le faire d’ailleurs, y a pas très longtemps . … Y a des scénarii , même sous d’autres formes, que l’on reconnaît d’emblée , une fois qu’ils ont été conscientisés , que l’on fuit, méprise ou ignore selon ce que l’on peut faire, et j’ai eu à le faire; ou que l’on gère mais différemment quand on ne peut pas les fuir, et j’ai eu aussi à le faire : je pourrais écrire un livre sur l’inscription de ma fille en seconde et des réglements de compte narcissiques entre la mére et la fille …
Dés qu’on arrive à se mettre en surplomb de ce genre de conneries infantiles, on les voit sous un autre angle , sans juger (je déteste ça en plus, juger les autres, me disant toujours que s’ils font ou sont comme ils sont, c’est parce qu’ils ont leurs raisons, même si je n’approuve pas forcément leurs façons de faire) , et surtout sans affects ou un affect différent, distancié , juste pour considérer l’énormité du truc, l’objectiver … Et ce n’était pas rien à considérer comme extravagance : je pense , j’en suis même sûr, que mon ex-femme a eu honte d’elle-même , mais simplement parce qu’elle a compris que j’avais compris, elle l’a vu à travers un seul regard (et c’est vrai qu’il peut faire peur dans des cas comme ça) que je lui ai adressé alors qu’elle finissait juste de s’engueuler avec sa fille, à propos de l’internat ….
Comment peut on expliquer ce genre de contradictions aberrantes faisant que mon ex veut depuis toujours que notre fille aille faire une année entière au lycée français de Valence (en Espagne) sans être capable de la lâcher parce qu’elle va dans un lycée à 40 kms de chez elle comme interne ?? C’est quoi ces conneries ? …
Oh ben, désormais, j’ai des réponses à l’ensemble de ces conneries là … Ces réponses là , je les ai suite à l’expérience avec la tordue, et ne prétends pas toutes les avoir, d’ailleurs. Mais c’est clair que pour moi les nanas qui trimballent, de façon plus ou moins développée, un complexe d’Electre non résolu , c’est terminé , de même que les nanas orphelines de père entre 10 et 15 ans, réellement et/ou symboliquement … En général, ça va avec ! Je ne suis pas un papa, enfin si mais seulement de ma fille !
“Tout ce qui ne tue pas, rend plus fort” comme disait Nietzsche
Merci encore à vous toutes !!!
Très amicalement ;
Adzo
Bonjour Adzo,
Merci pour vos nouvelles et bravo dans votre rôle de papa.C’est très intéressant cette notion de « lâcher prise « . C’est bien cela, le grand tournant qui mène à la sortie du tunnel noir.Personnellement, je trouve que ce grand tournant nous arrive un beau jour, comme le jour i du tomber amoureux que l’on ne cherche pas et qui vous arrive. Je viens de le vivre en arrivant à ce que l’individu quitte mon appartement. Maintenant , avec distance émotionnelle par rapport à l’individu , je dois à présent gérer la suite: a mon retour du travail, serrure percée par les huissiers qui ont noté tout mon mobilier jusqu’au grille pain…., trouver l’avocat qui convient, évacuer les tableaux de famille de mes ancêtres avant qu’il ne parte en vente publique ou ne soit re – noté par les prochaines visites de huissiers. Je suis à mon deuxième avocat….Je me surprends dans cette distance. Je suis désintoxiquée. Mon Dieu, quelle expérience !
Amicalement et bonne continuation à vous.
Yvette Marie
Bonsoir Yvette-Marie et Adzo
Ca fait plaisir de lire ces bonnes nouvelles. Même s’il y a quand même des combats à mener, l’enfer est derrière vous et je m’en réjouis beaucoup pour vous deux.
Profitez de ce regain de vitalité, de joie, d’apaisement. C’est ce qui remet de quoi avancer en liberté et conscience, donc aussi en harmonie.
Adzo, je crois que votre ex-épouse est comme finalement la plupart des humains, profondément contradictoire. Cette contradiction doit la faire souffrir puisque elle atteint différents plans de sa vie et son rapport aux autres. Mais cette contradiction profonde est aussi liée à un problème de dépendance affective qu’elle n’a pas réglé et qui l’empêche tout à la fois de s’affirmer, se réaliser pleinement elle-même mais aussi de laisser partir votre fille en lui accordant de l’élan et de la confiance.
Après, c’est sûr que notre sexe n’a souvent pas bénéficié d’une éducation où les parents nous ont poussées à nous réaliser pleinement scolairement, professionnellement, personnellement.
Je dirais que malheureusement, beaucoup d’entre nous ont eu à subir une éducation censée nous préparer à nous sacrifier scolairement, professionnellement, à être de bonnes épouses soumises, de bonnes mères (selon les critères moraux, religieux reçus et définis comme valeurs familiales), à dépendre aussi bien d’un mari que d’enfants…et vous avez beaucoup de femmes qui sans même s’en rendre forcément compte, vont faire en sorte de coller toute leur vie à ce modèle éducatif qu’elles ont reçu sans jamais vouloir ni vraiment essayer de le remettre en question voire en cause.
Il faut être passée par une prise de conscience et avoir suffisamment d’estime de soi pour accéder à une vision critique de son éducation et encore plus pour s’en extraire, trouver sa propre voie.
C’est beaucoup plus facile de répéter et d’obéir toute sa vie à l’éducation reçue de nos parents avec tous les schémas parfois tordus qui s’y rattachent.
Bien contente de votre lâcher-prise sur les choses, la vie…Cela doit vous reposer après tout ce que vous aviez assumé sur vos épaules sans même un remerciement ni de votre ex, ni de votre PN.
Yvette-Marie, je croise les doigts pour vous, pour que tout se passe au mieux.
Là aussi vous devez enfin respirer maintenant que l’affreux PN ne vit plus chez vous.
Plein de bonnes ondes et de choses pour votre avenir.
Cordialement
Françoise
Merci Chère Françoise pour votre encouragement,
Croisez tous bien les doigts pour moi qui ai pris la décision qu’il se devait après 5 années de patience, de rêves merveilleux et de dépendance extrême avec son cortège d’angoisse, de fureurs ….
Tout a été bien préparé utilisant tous les conseils puisés dans le site. Je compte sur mes avocats pour m’appuyer face aux huissiers de justice (l’individu étant domicilié chez moi).
Si dans l’appart à la mer tout me sourit, celui de la ville prés du travail est déstabilisant, son odeur est partout malgré que je nettoie, lessive, frotte. La serrure forcée reste détériorée car d’éventuels prochains huissiers vont peut-être à nouveau la percer avec la foreuse du serrurier.
La nuit je me réveille car , tonnerre de tonnerre, zut de zut je fais des rêves merveilleux de lui.
Faudra-t-il que je quitte cet endroit ?
Pour gagner du temps et entre-temps, je re nettoie, je re lessive avec soupline, fee, robijn tout y passe.
Les extraits de compte de la banque sont affichés pour bien intégrer les chiffres des liquidités qui ont fondus comme neige au soleil. Les migraines ont stoppées lors des séjours à la mer. Stop les musiques romantiques,surtout pas de films romantiques, juste les bruits de la nature ou… des marches militaires.
Mes points faibles sont connus: générosité, excès d’empathie, amour du prochain, naïveté, dépendance et.. trop de libido lié à des rêveries romantiques. Tout cela fait un cocktail de choix pour des PN potentiels, hommes..Du côté des femmes, je ne peux plus me laisser manipuler par des sortes de PN jeunes femmes qui exploitent mon côté maternel en utilisant leur enfants mais manipulent et mentent.
Bonne continuation à Azdo et tous les autres.
Amicalement, chère Françoise.
Yvette Marie
Chère Yvette Marie,
Me voilà ravie de vous savoir enfin, ou presque, libérée de cet individu.
Pour ma part, je continue les activités artistiques que j’avais malencontreusement abandonnées pour me consacrer à sa petite personne. Comme vous le savez, ce n’était jamais suffisant, il fallait toujours en faire plus, et toujours plus !
Nous voilà débarrassées de ce fléau, même si l’on y a laissé des plumes, pour beaucoup d’entre nous.
N’avez-vous pas l’impression de savourer de nouveau la vie, malgré tous ces soucis d’ordre matériel?
C’est ce que je constate dans vos récits.
A présent, nous pouvons être plus à l’écoute de nos vois intérieures, et vous êtes capable de mieux vous protéger contre ce genre de manipulateurs(trices) de tout poil.
C’est un changement radical dans les habitudes que nous avions prises avant.
Savoir « sentir », tel est le maître mot, tout en se disant que non, on ne nous y reprendra plus.
Bien à vous, avec toute ma sympathie,
Forester.
Chère Forester,
Merci pour votre mot et vos nouvelles. C’est une grande chance de s’octroyer des moments et pauses artistiques , surtout comme vous qui en avez le don.
Je donne quelques détails de l’évolution de la rupture avec l’individu, aussi car celles ou ceux qui vivent ou se préparent à une rupture sachent comme c’est difficile.
D’abord car comme Geneviève me l’avait dit , il n’y a pas de rupture à l’amiable avec le genre d’individu. Comme je suis très vite culpabilisée, c’est utilisé pour introduire dans un mail parlant du changement d’adresse, une mise en garde et ma responsabilité dans la situation. Evidemment, le travail pour ne pas me justifier et me remettre en question est dur, je réexamine, découpe les erreurs que j’aurais pu commettre…..Comme j’aimerais une fin ou l’on reconnaisse chacun le bien et le positif que l’on a apporté à l’autre. Enfin le plus important est qu’il soit parti,. Il est retourné dans son pays d’origine.
Ensuite, il a tellement d’affaires en justice et procédures de tous genres, que j’attends sa radiation définitive de mon adresse et prouvée noir sur blanc par l’administration.Il a tenu à laisser des valises de paperasses à l’appartement, je les ai déménagées dans un garage.
J’ai encore difficile la nuit car je me réveille à demi et c’est comme si j’entendais la clef dans la serrure, il rentre (sur un mode agréable) et je ne peux plus me rendormir.
En fait c’est comme un deuil, et le lendemain d’un jour où on se sent rétablit, la nostalgie vous surprend, on oublie le négatif et la solitude est là et il faut à nouveau recommencer le travail de deuil.
Mais il le faut absolument. Vous toutes en êtes le témoignage.
Sincères amitiés
Yvette Marie
Chère Yvette Marie,
Vous avez encore fait du chemin ! Cependant, s’il laisse encore des valises de papiers qui encombrent votre garage, c’est qu’il reste une trace de lui. Alors, attention! Je vous conseille de le mettre en demeure de venir les chercher le plus rapidement possible afin que toute trace de lui disparaisse à jamais.
Pour ma part, je n’ai jamais ressenti de nostalgie concernant mon ex P.N. . Juste un soulagement, comme si je refermais un mauvais livre en y mettant le mot fin.
Néanmoins, oui, je l’admets, j’ai eu un travail de deuil à effectuer: ne plus ressentir cette haine à son encontre qui m’assujettissait encore à lui, d’une certaine manière.
A présent, je ne ressens plus rien, sinon que de l’indifférence. On m’apprendrait demain qu’il est presque mourant, je ne pense pas que j’en ressentirais de la pitié, ni quoi que ce soit. Je me dirais seulement: « Il est mort comme il a vécu. »
Un jour, à force de faire tout ce travail sur vous, vous parviendrez à trouver une certaine sérénité.
C’est ce que je vous souhaite du fond du coeur.
Toutes mes amitiés,
Forester.
Bonjour,
Je parcours ce site depuis quelques jours et me décide aujourd’hui à vous faire part de ma petite histoire.
Je dis petite histoire car lorsque je lis que certaines personnes ont vécu des dizaines d’années avec un ou une PN, je me demande dans quel état je serais à l’heure actuelle, moi qui ne suis restée en contact avec ce que jense être un PN que deux mois.
Seule depuis quelques années, je me suis inscrite sur un site de rencontre afin de refaire ma vie. C’est sur ce site que j’ai fait la connaissance de cet homme il y a deux mois, avec lequel, j’ai eu beaucoup d’échanges via le net, téléphone et textos. Deux mois d’échanges intensifs, trois rencontres au total, sans que la relation ne soit « consommée ». Rapidement, lors de nos échanges, je me suis rendue compte que nous ne recherchions pas le même genre de relation, j’ai toujours été très claire sur mes attentes et ai clairement dit à cet homme que je ne pouvais envisager une relation avec lui. Tantôt il essayait de me faire changer d’avis sur mes convictions, tantôt il feignait « la rupture », jouant l’homme amoureux malheureux mais qui accepte mon choix. Quelques jours sans nouvelles puis il réapparaissait avec ses messages pleins d’espoir, de belles déclarations, de belles promesses comme si j’avais changé de point de vue, alors qu’il en était rien. J’ai toujours été très contente qu’il reprenne contact avec moi, je répondais à ces messages avec toujours beaucoup de politesse et de gentillesse. Je me disais que l’on pouvait être de bons amis.
Suite à une énième discussion ‘dans le vide », il continuait à me parler d’amour, des belles choses qu’il pourrait me faire vivre, etc… alors que je lui expliquais une énième fois que la relation qu’il me proposait ne me convenait pas, il a été cette fois insultant et méprisant, c’est la première fois, et une fois de plus, on s’est dit « adieu ». Cela fait maintenant une dizaine de jours que je suis sans nouvelles, ça ne m’étonne pas, cela est déjà arrivé au moins 5 fois depuis que nous nous connaissons.
Même si au plus profond de moi-même je suis convaincue que je ne peux pas être heureuse dans une relation amoureuse avec cet homme, je ne cesse de penser à lui et souffre par moment de ne plus être en contact avec lui.
Je suis parfois convaincue que cet homme est un PN, parfois je me dis qu’il a pu être sincère dans ses déclarations, je ne sais quoi penser…
Ce qui me pousse à penser qu’il soit un PN: il a un égo surdimensionné, ne cesse de répéter qu’il est un gentil garçon, bien élevé… Par contre, il a toujours été très discret sur sa situation professionnelle (il a même mis un mois avant de me révéler son vrai métier, chirurgien) alors qu’il aurait pu s’en vanter.
Lors de nos premiers échanges, il parlait de sentiments, mais restait évasif, il n’employait pas les mots que l’on utilise habituellement pour parler d’amour, il parlait d’affection, de considération… Je lui avais demandé à plusieurs reprises d’être clair dans ses propos car je ne savais plus quoi penser. Ces derniers temps, il exprimait clairement ses sentiments (si toutefois il était sincère), il me disait être amoureux, vouloir me faire l’amour, que l’on partage ce qu’il y a de plus beau entre un homme et une femme…
Lorsque je fais le point sur les conversations que l’on a eues, je me rends compte qu’elles tournent toutes autour d’un seul sujet: le sexe. A plusieurs reprises, j’ai essayé de parler d’autres choses, mais il revenait toujours à son sujet préféré. Lors de nos rencontres, il a toujours été très tactile, très entreprenant malgré le fait que je le repoussais constamment. Il ne s’est jamais énervé face à mes refus, bien au contraire, il me lâchait, mais pour revenir cinq minutes après.
Je sais également qu’il continue de fréquenter le site de rencontre, qu’il garde contact avec plusieurs femmes avec qui il a fait connaissance à travers ce site ou ailleurs.
Je ne pense pas être amoureuse de cet homme, malgré le fait que je pense à lui souvent, mais comme je l’ai dit plus haut, je crois qu’une belle amitié m’aurait convenue. Nos premiers échanges étaient très sympathiques, c’est surtout cela qui me manque je pense.
Dés le début de « notre relation », j’ai été assez méfiante à son égard, sans savoir vraiment pourquoi, peut-être l’instinct. De ce fait, il sait très peu de chose sur moi, ne sait pas où j’habite, sauf la ville, ne connaît pas mon nom de famille, ni mon entourage. Je me sens donc forcément moins en danger. Suite aux insultes qu’il m’a dites dans son dernier message, je l’ai bloqué sur le net. Il ne lui reste que mon numéro de téléphone pour pouvoir me recontacter, chose qu’il n’a pas faite à ce jour… mais pour combien de temps?
J’essaye de me convaincre que si je recevais un message, je le supprimerai sans le lire, mais par moment je doute.
Voilà, j’ai essayé d’être claire dans mon récit, même si ce n’est pas évident car tout se bouscule dans ma tête et que je ne peux pas ici tout raconter dans les détails.
Pensez-vous que cet homme puisse être un PN, un simple manipulateur, un coureur de jupon, ou a-t-il pu être sincère?
Orfa,
écoutez votre petite voix intérieure! un seul conseil: fuyez
bon courage
carole
Merci Carole de votre réponse.
Je sais que la meilleure chose à faire c’est de l’oublier, bien que ce ne soit pas simple.
Bonsoir !
Il est sans doute les 3 à la fois ! S’il est méprisant alors que vous n’êtes pas encore « sortis » ensemble, imaginez un peu le bourreau qu’il pourrait devenir une fois la relation installée…
Comment pouvez-vous imaginer qu’il ait pu être sincère, alors qu’il vous insulte après seulement quelques échanges de messages ? Sa façade, faussement sympathique, sert à appâter les femmes en mal d’amour, les proies potentielles qu’il aura tôt fait de mettre sous emprise. Il existe des personnes bien plus saines et agréables avec qui converser. Fuyez !
Merci à toutes les deux pour vos bons conseils et votre soutien.
Je reviens très régulièrement sur ce site afin de relire les différents témoignages, il est vrai que lorsque je doute ils m’aident beaucoup.
J’ai repris mes recherches sur le site de rencontre, et je me rends compte à quel point il est bon de parler avec des personnes « normales » dans la simplicité et le respect.
En attendant, je reste vigilante…
Chère Orfa,
J’ai lu votre récit. La meilleure chose à faire est de ne plus donner suite à ses messages, quitte à changer vos coordonnées. Vous faites « la morte ».
Quand je vois sa façon de procéder avec vous et la manière dont il vous traite, je me dis que j’ai déjà vu ça quelque part…
Donc, la meilleure solution est de fuir.
Soyez courageuse et forte, nous serons là pour vous aider si vous flanchez.
Amicalement,
Forester.
Bonjour Orfa
Difficile d’estimer l’aspect PN d’un homme sur aussi peu de temps.
Mais si déjà cet homme provoque un malaise chez vous et de la méfiance, c’est que quelque chose ne tourne pas rond. Sans même être manipulateur pervers narcissique, l’homme que vous décrivez, comme beaucoup d’hommes qui draguent via des sites internet de rencontres, cherche essentiellement l’aventure sexuelle sans lendemain en promettant au départ monts et merveilles. Et s’il s’est contenu face à des refus de votre part, au bout d’un moment, il a explosé.L’usage d’insultes étant beaucoup plus aisé virtuellement que face à face, il en a usé, sans doute excédé de voir que vous lui résistiez sexuellement parlant et que vous cherchiez plus avec lui un lien amical qu’amoureux et sexuel. Il a sans doute cru un moment vous faire fléchir et vous mettre dans son lit, puis s’est rendu compte que le temps passé à tenter de vous séduire ne porterait jamais les fruits qu’il attendait de cueillir sur une courte période (moins de 3 mois). Il devait être furieux d’avoir engagé une démarche stérile envers vous alors que peut-être, il a raté une belle occasion de coucher plus rapidement avec une autre. D’où ses insultes.
Le fait qu’il n’ait pas divulgué rapidement sa profession est logique. S’il est un chirurgien connu sur la place de sa ville, il ne souhaite sans doute pas une mauvaise publicité. Il tient à préserver sa carrière et peut-être aussi, à ne pas tomber sur une femme qui se dirait: « chouette, c’est un homme qui gagne bien sa vie, je peux arrêter de travailler pour me faire entretenir ». Et puis peut-être qui sait, est-il toujours marié et peut-être qu’il ne cherche que des coucheries sans lendemain histoire de se réassurer psycho-affectivement. Ce ne serait pas le premier du genre.
Je comprends tout à fait le malaise que vous en retirez, l’effarement face à un tel comportement masculin. Mais hélas, ce genre de réaction sur un site de rencontres est tristement ordinaire et classique.
Si vous savez ce que vous attendez exactement d’une relation amoureuse, mettez le par écrit via une petite annonce sur le Chasseur Français, et vous aurez en retour des réponses respectueuses, la lenteur et la correction et le ménagement que vous attendez dans ce type de démarche. Et surtout, vous aurez face à vous des hommes qui cherchent exactement la même forme de relation que vous, sérieuse, respectueuse, lente, en vue de former vraiment un couple durable et pas une relation sans lendemain purement sexuelle. Vous vous sentirez donc plus en confiance, plus rassurée, moins chahutée que via un site de rencontres où les aléas tels que vous les avez connus récemment sont légions et où l’objectif est surtout des liaisons torrides sans lendemain.
Bon courage et oubliez vite le fâcheux qui vous a insultée. Mieux vaut qu’il ait rapidement montré son vrai visage avant que votre relation avec lui ait été plus loin, plutôt que vous ayez découvert cet aspect colérique et irrespectueux de sa personnalité après une relation suivie de 2-3 ans.
Il est naturel que vous soyez dans la nostalgie de vos premiers échanges avec l’homme dont vous parlez. Quand on cherche l’amour et qu’on se fait bafouer, il est toujours douloureux de retrouver brutalement sa solitude et l’on a tendance à culpabiliser, à se raccrocher aux bons moments, à chercher des raisons pour revenir, simplement pour retrouver ces quelques heures où l’on a cru pouvoir vivre à nouveau à deux. Votre réaction actuelle de désarroi est tout à fait logique, normale…surtout après aussi peu de temps de rupture. Cela passera au fil du temps.
Prenez soin de vous.
Cordialement
Françoise
Bonjour Françoise,
Merci beaucoup de votre réponse. Au fond de moi c’est tout à fait ce que je pense de cette relation, mais c’est mieux de se l’entendre dire (ou de le lire) par une autre personne.
En effet, je ne pense pas que ce soit réellement un PN, mais j’avais fait le rapprochement avec ce type d’homme car ce dont je suis sûre, c’est qu’il est manipulateur, narcissique et très attiré par le sexe.
Manipulateur car il est capable de dire au bout de quelques échanges les plus belles choses qu’une femme souhaite entendre sans même qu’il ne m’ait vue, c’est ceci qui a provoqué ma méfiance au départ.
Manipulateur aussi car lorsque je ne cédais pas à ses avances, il se disait prêt à accepter « mes conditions », pour me dire plus tard par texto qu’il ne se sentait finalement pas prêt et qu’il préférait me laisser libre et me permettre de rechercher la « bonne » personne.
A contrario, j’ai eu droit un jour à une belle leçon de morale, me disant que je ne devais consacrer ma vie qu’à mes enfants afin de les protéger (d’un beau père malintentionné) et que j’aurai tout le loisir de rechercher un compagnon lorsque mes enfants auront pris leur envol.
Il maitrise la langue française à un tel point que parfois j’étais obligée d’aller voir dans le dictionnaire le sens de certains mots qu’il employait, au lieu d’en employer des plus courants.
Narcissique car il s’aime énormément, me répétait sans cesse ses qualités comme s’il essayait de s’en convaincre lui-même. A une haute opinion de lui-même, mais parle constamment d’humilité qui est pour lui une qualité essentielle (qu’il recherche chez les autres).
Ce qui m’avait marqué également lors de notre premier rendez-vous, c’est qu’il répétait sans cesse que j’avais une belle vie, un beau parcours, une situation professionnelle, familiale, sociale que beaucoup pouvaient m’envier. Ma vie est, pourtant, ce qu’il y a de plus simple, mais une vie que je me suis attachée à construire après mon divorce dans une stabilité presque « parfaite » afin de ne plus dépendre de personne, surtout pas d’un homme.
Très attiré par le sexe, car comme je l’ai dit dans mon premier message, les conversations ne tournaient qu’autour de ce sujet. Il expliquait ses goûts en la matière, de ce qu’il pourrait me faire vivre, parlait de son anatomie, parlait de chaque partie de mon corps…
Là encore, je restais très méfiante car physiquement,je ne ressemble pas aux jolies jeunes femmes qui font rêver les hommes en général.
Des tas de choses qui m’auraient fait fuir face à d’autres hommes, mais lui savait comment s’y prendre, savait même donner parfois l’impression qu’il a un côté enfantin, qui forcément donne l’envie de le protéger ou de céder à ses demandes. C’est cela aussi qui m’a fait penser que nous pourrions garder de bons contacts à défaut d’une relation amoureuse. Il me l’avait proposer aussi à plusieurs reprises, je me rends compte aujourd’hui, qu’il n’en pensait rien.
Depuis que j’ai raconté ma petite histoire sur ce site, et grâce surtout aux messages d’encouragement pleins de bons conseils, je me sens mieux, convaincue que je n’ai rien perdu, au contraire. Mais il n’est pas encore sorti de mes pensées…
Je souhaite énormément de courage à celles ou ceux qui ont fait les frais d’un PN, je n’ose même pas imaginer l’état dans lequel on peut se trouver après être passé(e)s entre ses mains.
Bonsoir Orfa,
L’état dans lequel on se retrouve après une relation avec un manipulateur (je ne saurais jamais vraiment si mon ex tordu était vraiment un PN) est terrible. Il faut beaucoup de temps pour reprendre confiance, retrouver sa joie de vivre. Il y a des moments vraiment difficiles, où la tristesse, la colère et la culpabilité se mêlent dans un mal-être épouvantable. Par « chance », je ne suis restée avec ce manipulateur hors pair qu’un an et demi. Rupture fin avril, je sors tout juste du tunnel (anxiolytique léger tous les soirs, cauchemars, maux de ventre pendant 3 mois, thérapie en cours pour analyser tout cela et apprendre à ne plus retomber dans ce genre de relation mortifère…).
C’est pour cette raison qu’il vous faut oublier au plus vite ce caractériel qui opère sur le web. S’il met en place un discours très cérébral pour appâter, sa véritable personnalité – centrée sur l’aspect charnel voire uniquement sexuel de la relation – s’est dévoilée très rapidement. La frustration l’a poussé à se dévoiler : fini la séduction… place aux insultes! Son comportement odieux montre qu’il a un véritable problème relationnel et que votre méfiance (ou intuition) de départ était tout à fait fondée.
Tenez bon car votre désarroi passera bien vite et vous méritez mieux que ce goujat.
Bonjour, Lalouette,
Vous avez parfaitement raison dans ce que vous conseillez à Orfa.
Quand c’est possible, il faut essayer de limiter la casse à temps.
J’ai eu moins de patience que vous, j’ai « tenu » à peine un an, et je l’ai viré.
Petite victoire que je savoure, je dois bien le dire, avec un plaisir un peu sadique, par moment…
Cela dit, je suis passée à autre chose, mais il m’arrive encore de penser à lui, non pas dans le bon sens, c’est à dire : en ma souvenant avec nostalgie des « bons moments », qui furent factices; mais de lui souhaiter parfois les pires souffrances pour qu’il paie l’addition de tout le mal qu’il a pu faire autour de lui. Je reste persuadée qu’il faisait le mal très consciemment, et non pas comme une personne bipolaire, par exemple, qui va admettre sa pathologie et s’excuser ensuite d’avoir mal agi ou tenu des propos blessants, lors de ses phases dépressives, ce qui était le cas de mon ami Claude.
Voilà la différence entre un MPN qui aime à faire souffrir sciemment autrui, et un sujet atteint de troubles du comportement dont il n’est pas toujours maître.
Je gère actuellement le deuil de mon ami, et , après la sidération, voici que la colère me prend je sais que ce n’est pas beau ce que je vais dire là, mais à présent, c’est à la soeur de mon ami Claude que j’en veux, de ne pas avoir exécuté ses dernières volontés, lors de ses obsèques.
Il paraît que c’est une phase normale, que la colère. C’est comme une rupture, qu’Adzo comparait l’autre fois à un deuil, et il a raison.
Je n’ai pas encore le courage de regarder les belles photos que nous avions prises lors de l’anniversaire de mon ami. Et je n’ai pas non plus effacé son numéro sur le répertoire de mon mobile.
Mais venir discuter avec vous sur ce blog me fait le plus grand bien, même si ce que je dis n’a peut-être rien à voir avec le sujet des PN.
Bonne journée à vous, Lalouette, j’ai vu à la météo qu’il fait chez vous une chaleur de fournaise !
Amitiés, Forester.
Bien contente que vous vous sentiez mieux après avoir écrit et partagé vos ressentis, Orfa.
Vous savez, la manipulation et le narcissisme concernent tout le monde, sans pour autant que ça prenne des proportions pathologiques. Nos parcours de vie étant très divers, notre façon de gérer la relation aux autres n’étant pas la même, pour obtenir ce que nous voulons, nous faisons parfois sans même nous en rendre compte de la manipulation. De même pour l’aspect narcissique, qui à petite dose est surtout une réassurance sur soi de temps à autre, vitale pour arriver à un certain équilibre. Et d’autant plus grande face à des responsabilités professionnelles importantes.
Beaucoup d’hommes sont avant tout intéressés par l’aspect sexuel d’une relation amoureuse.Vont jouer les grands initiateurs sexuels, les princes qui vous jouent la grande scène…Sans qu’ils soient pour autant des PN. La propension des messieurs à s’intéresser au sexe vient essentiellement d’une éducation où ce domaine n’a pas été tabou.
Si nous autres femmes avions eu la même liberté sur ces questions dans nos familles, nous serions sans doute moins coincées sexuellement durant longtemps et moins naïves et attachées à l’aspect romanesque et sentimental de la relation amoureuse. Le poids religieux et machiste de culpabilisation des femmes sur la masturbation, la relation sexuelle, la liberté sexuelle fait qu’encore aujourd’hui, malgré une hypersexualisation de la société et dans les médias, les femmes n’assument pas forcément dans leur immense majorité la dimension sexuelle, leur libido, leurs fantasmes. Beaucoup en ont peur parce qu’elles ont peur de passer pour une femme de mauvaise vie si elles assument aimer le sexe, le plaisir. Beaucoup méconnaissent leur corps, leur sexe, leur fonctionnement hormonal, ont peur du plaisir, d’exprimer du désir…Pour beaucoup, le conjoint doit les révéler sur ce plan, doit être leur maître, les initier. C’est à la fois excitant et rassurant parce que cela les décharge de toute responsabilité en ce domaine et maintient chez elles l’idée de rester des femmes respectables socialement selon les critères moraux religieux, même si elles ne sont pas croyantes.
Cette propension à imaginer l’homme comme pouvant les initier sexuellement et les épanouir, est souvent de l’ordre du fantasme car ce n’est pas parce que plus détendus sur la question, que les hommes peuvent faire jouir une femme et être attentifs à ce qu’elle jouisse régulièrement. Il y a un écart entre le fantasme des femmes sur le sujet et la réalité.
Beaucoup d’hommes savent se faire jouir via une femme ou la masturbation mais ne se sentent absolument pas l’envie d’amener une femme à jouir. Parce que ça ralentirait leur jouissance, parce que si la femme jouit, elle pourrait potentiellement revendiquer d’autres prérogatives dans la relation…
Et il n’est même pas sûr que beaucoup de femmes assumeraient de jouir dans les bras d’un homme. Parce que déjà l’idée de jouir ne serait-ce qu’en se masturbant pose problème à certaines d’entre elles.
C’est quelque chose que je constate régulièrement en discutant avec nombre de femmes de tous âges. Si de mon côté, je me suis émancipée très jeune et assume pleinement mes désirs, mes envies, le plaisir sexuel, le rapport sexuel sans tabou et même le revendique (malgré des traumatismes sexuels dus à deux incestes vécus très jeune dans ma famille), je connais énormément de femmes qui sont encore très immatures, très prudes sur ces questions. Et qui donc vont ressentir l’intérêt sexuel rapide des hommes dans la relation amoureuse comme quelque chose d’agressif.
Je lisais encore récemment sur Rue89 que peu de femmes assumaient publiquement de se masturber régulièrement, même en couple. Alors que les hommes ont dépassé ce tabou depuis belle lurette.
Depuis deux trois ans, on commence à parler beaucoup de manipulation perverse narcissique. C’est une bonne chose mais ça a tendance à devenir un fourre-tout commode comme on a eu avant la bipolarité, l’autisme, l’hyperactivité, la schizophrénie. Et cet été, il y a eu cette thématique abordée à la télévision sur France 2. C’est donc devenu un peu la thématique à la mode dont tout le monde parle. Et il est donc logique que face à des attitudes masculines détestables dont on a souffert (même si c’est simplement de la goujaterie, du machisme et de l’opportunisme), il soit tentant de les raccrocher à cette pathologie.
C’est humain et ça contribue à nous rassurer narcissiquement, à nommer la souffrance et aussi à diaboliser la situation pour mieux pouvoir s’en extraire et rebondir.
C’est je pense ce qui vous est arrivé. Ce qui est positif dans l’histoire, c’est que vous avez pu verbaliser votre souffrance ici. Etre écoutée, entendue, comprise. Ce qui est primordial pour pouvoir dépasser une problématique et la gérer pour repartir de plus belle.
La manipulation perverse narcissique est une pathologie beaucoup plus complexe que ce que vous avez vécu fugacement avec l’homme dont vous parlez. Il faut vraiment du vécu avec la personne sur une durée au moins d’un ou deux ans, parfois plus pour vraiment pouvoir diagnostiquer précisément ce profil. On ne peut pas conclure aussi facilement sur 3 ou 4 aspects à la MPN et sur 3 ou 4 rencontres de visu et deux mois d’échanges téléphoniques et virtuels. C’est tentant de réduire l’autre à une pathologie, surtout quand on a été bafouée, insultée brutalement ou quand on vit quelque chose de difficile. Mais c’est réducteur…
Vous êtes tombée sur un homme qui ne vous correspond pas et qui vous a bafouée de façon brutale. Vous ne retomberez plus désormais dans ce piège. Vous ferez en sorte d’être plus méfiante et d’avoir d’autres stratégies pour rencontrer des hommes en vue d’une relation durable. Cette vilaine histoire vous aura appris au final beaucoup de choses sur vous-mêmes et sur ce que vous ne voulez surtout pas.
Donc hauts les coeurs!
Plein de bonnes choses pour la suite, Ofra!
Cordialement
Françoise
Bonsoir,
Je reviens aujourd’hui écrire ces quelques lignes plusieurs semaines après mes premiers messages, bien que je n’ai jamais cessé de lire les messages postés ici.
Cela fait trois mois maintenant que je ne suis plus en contact avec celui que j’appelle le tordu, et si je n’ai plus de nouvelles de lui directement, j’en ai eu indirectement.
Il y a quelques semaines, j’ai été surprise (qu’à moitié à vrai dire) de recevoir sur le site de rencontres sur lequel nous avions fait connaissance un message d’une dame qui avait créé un profil homme pour mettre en garde les femmes des agissements de ce tordu. Elle avait pris le soin de le décrire (pseudo, âge, profession…).
Suite à ce message j’ai répondu à cette personne, lui disant que j’avais eu à faire à lui et que je voulais en parler avec elle. Ce que l’on a fait pendant de longues heures au téléphone, tout comme d’autres femmes qui ont répondu à son message.
La solidarité féminine n’étant pas une vaine expression, certaines femmes qui avaient été épargnées se sont fait une joie de le titiller sur le net (c’est pas bien, je sais mais c’était notre petite revanche).
De ce qu’est ressorti des échanges que l’on a pu avoir, c’est qu’il s’agit bien d’un pervers, manipulateur et narcissique (ça je n’en doutais pas).
Il a utilisé la même façon d’attirer les femmes, mêmes discours, mêmes mots, expressions…
Sexuellement, non seulement il ne se contentait pas d’une conquête à la fois, mais en plus il a des pratiques déviantes (gifles, insultes, strangulation…) et il mettait ces dames à la porte dès qu’il avait terminé. Je suis encore plus fière aujourd’hui, de n’être jamais arrivée à son lit. Et Monsieur n’aime pas le préservatif donc Monsieur prescrit (du fait de sa profession) à toutes ces dames un bilan sanguin avant toute relation… et tout ça aux frais de notre pauvre Sécurité Sociale. Il me l’avait proposé (pour ne pas dire imposé) ce à quoi je lui avais répondu que l’on n’en était pas encore là.
Sa radinerie : il pouvait s’inviter plusieurs jours chez ces femmes, alors qu’il ne leur proposait même pas un verre d’eau chez lui. Pourtant sa situation professionnelle doit lui permettre de vivre bien plus qu’aisément. Le comble (ce qui nous a fait partager un énorme fou rire entre filles) c’est que les draps de son lit, sont les draps de…..…. l’hôpital dans lequel il exerce !!!
Toutes ces petites histoires vécues avec lui et que l’on s’est racontées, nous ses « proies », nous ont permis de comprendre à qui l’on a eu à faire et de moins culpabiliser. Il reproduit avec chaque femme exactement les mêmes scènes, les mêmes situations…D’ailleurs, on a été étonnées de voir qu’il choisissait des proies avec toujours le même profil: bien dans leur tête, épanouïe socialement et professionnellement (une préférence pour la fonction publique), indépendante…
Pour ma part, toutes les questions que je me posais à son sujet ont enfin trouvé une réponse.
Une seule chose me trouble encore. Il m’avait parlé d’un livre lors de nos discussions (aux autres filles aussi d’ailleurs). C’est un livre que je ne connaissais pas, ce n’est pas mon genre de lecture, mais j’ai fini par le lire, le survoler plutôt.
C’est affolant à quel point ce livre ressemble à sa vie ou à quel point sa vie ressemble à ce livre. Je l’ai reconnu dans le personnage principal, jusqu’à certains détails, qui rendent la comparaison effrayante !
Tout ça pour dire finalement, que de pouvoir parler de tout ça avec une femme qui a vécu la même chose avec la même personne et qui, donc, vous croit et vous comprend surtout, ça fait énormément de bien.
Malgré tout, il est toujours présent sur le site, et continue de faire des malheureuses certainement…
Bonjour Orfa,
Votre olibrius semble avoir des points communs avec ma tordue que j’ai fréquenté pendant 3 ans (dont une année entière, y compris sur le Net mais pas un site de rencontres, au cours de laquelle son entreprise de séduction ne marchait pas) ..
Le sexe, avec blagues graveleuses parfois, sous-entendus équivoques, était aussi un de ses thèmes de discussion favori … A la base , cela ne me dérange pas que l’on puisse rire ou plaisanter sur ce sujet à l’occasion (je ne suis pas farouche à ce point) , mais ce thème chez elle tournait à l’obsession … Et elle cherchait davantage à me faire parler dans ces domaines quant à mes préférences que de parler des siennes, en tout cas au début …. Et ce n’est pas une nymphomane, c’est une histrionique, elle adore en parler, ou en faire parler, par contre pour passer aux actes, c’est pas pareil …
Mais désormais, j’ai parfaitement compris pourquoi elle faisait cela, afin d’hystériser le corps de l’autre (le mien, en l’occurence, et elle avait du talent, elle savait vanter mon corps, elle avait les mots justes qui touchent un homme, oui sauf que je ne suis pas non plus tombé de la dernière pluie) afin d’exporter chez l’autre son propre désir; amplifiant tous les signes lui faisant penser qu’elle était désirée … A partir de là , elle le stimulait en permanence pour réveiller en moi mon propre désir, (érotisation de ses sms, mails, de son discours, de ses attitudes …), pour l’hystériser en fait et alors elle pouvait venir se nourrir de ce qu’elle avait contribué à réveiller en moi, son désir pour elle .. C’est cela qui la nourrit narcissiquement, mais je vous assure que c’est pas toujours simple à vivre pour un homme, tellement le contre-sens est grand … Le langage courant nomme cela une allumeuse … Disons que ça ne me dérange pas qu’une femme ne veuille pas passer aux actes, mais alors il faut accorder les mots et les actes, ce qu’une femme normale fait … Avec une histrionique c’est bcp plus étonnant, mais ça a une fonction,. grâce à sa fausse séduction basée sur le sexe (à laquelle elle pense que tous les hommes vont succomber) , qu’elle utilise comme un outil, en faisant des appels de phare de première, elle parvient à capter, à attirer l’attention et vous tenir là pour satisfaire un tout autre désir chez elle, strictement narcissique , et en rien sexuel … C’est exactement comme la belle vitrine d’ un magasin vide … Elle repose sur ce malentendu fondamental, c’est à force qu’on le comprend … Souvent je lui disais, qu’au lieu d’en parler autant , il fallait plutôt le faire et passer aux actes ou alors d’arrêter d’en parler …
De ce fait, elle est une grande manipulatrice puisqu’elle trompe son monde … Vous parle d’une chose, mais pour en avoir une autre … Elle l’était d’autant plus car elle voulait que je vive dans l’illusion que je pourrais faire ma vie avec elle, un jour, alors qu’elle donnait des signes exactement inverses, c’est à dire, encore une fois, ne posait pas d’actes conformes à son discours … C’était à moi de poser des actes pour mériter la princesse … Sauf qu’à un moment donné , on fatigue quand c’est à sens unique à ce point … , sauf dans le discours bien sûr … Elle m’adorait, elle m’aimait tant, ah oui, mais à condition que ça ne se réalise pas, et je ne parle pas de sexe mais d’engagement commun dans une vie à 2… Car l’hystérique repose aussi sur ce malentendu, elle aime mais par procuration …
Le côté narcissique; alors là je peux faire un c/c de ce que vous avez écrit : elle parlait tout le temps d’elle, vantant ses qualités prétendues, mais en appelant aussi à l’humilité (surtout à la mienne d’ailleurs, ben oui forcément, j’étais moins bien qu’elle, bcp moins bien). Sûrement pour ça qu’elle m’aimait ou plutôt que j’ai la chance qu’une si belle personne qu’elle et si parfaite puisse m’aimer .. Quel privilège avais je . …
Pour résumer, mais c’est probablement différent du PN mâle quoique je n’en sais rien, peut être que ça fonctionne pareil, elle était une femme sans libido (c’est elle même qui me le disait) mais avec un discours libidinal (pour ne pas dire libidineux) vertigineux … Je pense que c’est aussi pour cette raison là (mais ce n’est pas la seule) qu’on ne les oublie pas facilement; ils hystérisent notre corps et notre esprit , réveillent en nous des envies, des besoins, y compris sexuels (et ils étaient bien enfouis chez moi, sûrement pour ça qu’elle a mis un an pour me capturer), pour cela aussi qu’ils nous paraissent miraculeux au début, en réveillant tout ça …
En tout cas, bon courage … Mais vous faîtes bien je pense de tenter de résister à la tentation en coupant les ponts … Vaut mieux maintenant que plus tard, avant d’être passé par des états émotionnels tellement contradictoires qu’ils finissent par rendre fou …
Adzo
Bonjour Adzo,
Merci pour votre témoignage. Je retrouve beaucoup de similitudes dans votre récit et ce que j’ai « vécu » ces deux mois avec « mon tordu ». C’est le même qualificatif que vous qui me vient à l’esprit lorsque je pense à lui.
J’ai trouvé beaucoup de réponses et de réconfort en parcourant ce site, ça m’a fait du bien, sauf que je me rendais compte qu’en venant régulièrement ici lire les messages, je passais beaucoup de temps à penser à lui et que je n’essayais plus de passer à autre chose.
J’ai alors décidé de prendre un peu de recul en espaçant mes visites, mais hier soir avec un moral plutôt bas, je suis revenue lire certains articles. J’ai cliqué sur le lien « poil de carotte » et j’ai reconnu « mon tordu » dans plusieurs des cas cités concernant le manipulateur.
Ca m’a réconfortée de nouveau et je suis très fière de ne pas avoir cédé à ses avances et à ses belles paroles surtout.
Deux semaines sans nouvelles de lui, deux semaines pendant lesquelles je me suis posé beaucoup de questions mais n’ai jamais été tentée de le contacter. Juste l’envie parfois d’avoir avec lui une discussion sérieuse dans le but d’avoir des réponses à mes questions, mais après tout ce que j’ai lu, je sais que ce serait peine perdue.
Tout comme vous Adzo, je me rattache à mes enfants, j’ai la chance de les avoir avec moi tout le temps et me rends compte de la chance que j’ai.
Et comme vous les racontez si bien dans d’autres messages, il faut savoir profiter de toutes ses petites choses simples qui rendent la vie plus belle… et plus simple surtout!
Cordialement.
Orfa.
Bonjour Orfa,
Apres la confirmation par soi-même et les autres du genre de personnage dont il s’agit et la décision de fuir, je me permets de renouveler le conseil de ne pas se culpabiliser si il y a rechute dans les filets séducteurs ou celui de protéger l’autre , pas de culpabilité ! le chemin est parfois plus long que l’on avait pensé .
Françoise et Forester ont un long chemin derrière elles. Moi, je ne suis pas encore sortie de la relation avec mon « coco » mais JE NE SOUFFRE QUASI PLUS ! Le site m’y aide régulièrement.
Courage ! Bonne chance
Amitiés
Yvette Marie
Chère Yvette-Marie,
Malgré les conseils avertis de mes amis et de mon entourage, je suis moi-même retombée dans les filets de mon ex PN, tout au début de notre relation, après une courte rupture d’un mois et demi.
Pourtant, cette rupture temporaire aurait du me faire déjà réfléchir sur les avantages qui pouvaient en découler, puisque je me sentais soulagée et plus légère de ne plus avoir à attendre le bon vouloir de cet individu, qui disposait de moi comme d’un objet.
J’ai rechuté, car j’étais accro à cette dépendance psycho affective. Et il en a découlé ce que vous savez, c’est à dire une relation qui n’en était pas une, juste un échange de bons procédés basés sur un énorme mensonge.
Je m’aperçois aujourd’hui combien cet individu pouvait être grossier, voire : grotesque.
Comme me le disent mes amis gays: « le gros hétéro de base, quoi! ».
Tout comme vous, Yvette Marie, je ne souffre plus, à la différence que j’ai choisi le célibat tranquille, qui me permet de vivre pleinement ma vie, de retrouver mes amis, mes activités , mes centres d’intérêt et de meilleures relations avec mon voisinage, qui avaient été sapées par l’attitude néfaste de ce pervers.
A présent, qu’il aille semer la zizanie ailleurs, et que le mauvais vent l’emporte, lui aussi.
Longtemps, j’ai imaginé lui infliger les pires supplices, mais aujourd’hui, je commence à passer à autre chose.
Le fait que vous ne ressentiez plus de souffrance est déjà le signe pour vous d’une grande évolution intérieure.
Je connais des femmes qui sont restées uniquement par devoir avec leur conjoint PN, ou tyran domestique, car ce dernier était atteint d’une maladie incurable.
Je ne me souviens plus exactement de la teneur de votre récit. Votre conjoint ne serait-il pas, lui aussi, atteint d’une pathologie lourde, qui fait que vous soyez contrainte de lui prodiguer les soins nécessaires?
En tout cas, Yvette Marie, soyez assurée de mes plus affectueuses pensées et de mon plus grand soutien.
Amitiés, Forester.
Chère Forester,
Merci de votre complément d’information sur ce processus de rupture que vous avez vécu.
Et courage pour l’actuel travail de deuil .
En fait, je ne souffre plus et je tire profit de sa présence la nuit qui est convenable. Il rentre chaque nuit, est discret et respectueux de mon sommeil et convenable sexuellement.
Cela m’est égal de ce qu’il fait à l’extérieur.
Je ne cherche rien d’autre chez un partenaire car j’ai une vie intéressante la journée (travail) et de joli petits enfants une fois semaine chez ma fille. Jogging pour garder la forme et puis plus beaucoup d’énergie pour autre chose. Apres la retraite professionnelle (65 ans), ce sera peut-être différent. L’avenir le dira .
Donc je suis dans une zone de confort. Et si je rencontre une difficulté (celle de ne pas entrer dans une de ses provocations) , je relis des commentaires du site et cela m’aide beaucoup.
Merci chère Forester
Yvette Marie
Chère Yvette Marie,
Mais de rien ! Si mon histoire peut vous aider, ainsi que d’autres personnes ici, je me tiens prête à vous livrer d’autres éléments qui me viendront en tête au moment voulu.
En fait, j’ai usé de contre manipulation, fortement inspirée par notre Histoire, surtout, celle, fort tragique, de l’occupation nazie, qu’ont vécue les miens, qui étaient en première ligne, puisque mes deux grands-pères et mes grands oncles étaient Résistants patriotes.
Je crois que, d’où ils se trouvent, ce sont eux qui m’ont donné la force de … Résister!
Amitiés, Forester.
Chère Forester,
En espérant que mon message vous trouve en bonne forme et aussi par rapport au deuil qui vous a touché.
Je voulais vous dire que la contre manipulation inspirée par l’occupation nazie a fait son chemin dans mon esprit et que cela m »a « sauvée »: je devais absolument arrêter de me croire obligée de justifier toutes mes décisions. Or en tant d’occupation on parle le moins possible, on répond au minimum aux injonctions et on apprend à être très prudent; Mon escroc PN, lundi dernier, suite à des dettes épouvantables, voulait me vendre un bien au Maroc dans lequel j’avais, il y a 3 ans, participé à l’achat et en me signalant qu’il pouvait en mettre ses parents à la porte. (ses vieux parents si heureux de vivre dans une belle ferme !) Voyant que je restais évasive, il est devenu méchant verbalement, j’ai pensé à vous toutes et votre courage et je lui ai dit sèchement que ne voulais pas de cette conversation, point final. C’est évidemment dur car on vit toujours ensemble sans mots se dire, lui va dormir seul dans le living, et des sommations à payer les dettes qui arrivent à son nom mais à mon appart que j’occupe en seconde résidence. C’est clair à présent , il est avec moi juste pour les sous (je suis bcp plus âgée); Ma victoire: je ne donnerai plus de sous et je ne souffre pas trop sauf quelques extrasystoles et palpitations cardiaques et le silence pesant quand on est en même temps dans l’appart. Il ne parle pas et bien moi non plus, il n’est pas mon patient. Mais j’attends la suite , j’aimerais qu’il reparte au Maroc; j’attends c’est moi qui ai de la patience !
Portez vous bien et mes amitiés
Yvette Marie
Chère Yvette-Marie,
Couper les robinets du nerf de la guerre, c’est la meilleure chose à faire avec un MPN.
D’ailleurs, j’avais fini par le comprendre depuis un bon moment, avant de trouver le courage d’agir en bonne et due forme.
Je lui ai fait comprendre que mes comptes étaient vides, que je n’avais plus assez d’heures de travail, qu’il fallait que je contacte ma conseillère financière.
Comme nous n’étions ni mariés, ni pacsés, il n’avait pas accès à mes comptes et je m’étais bien gardée de lui donner le code de ma carte de crédit.
Les récits de mon grand-père sur l’Occupation m’ont beaucoup inspirée, ainsi que tous les documentaires que j’ai pu lire à ce sujet. Quel exemple de courage nous ont donné les Résistants Patriotes!
Bien sûr, il y a eu l’aide des alliés, mais le terrain avait été bien déblayé avant.
Donc, à la plus petite échelle, quand on vit avec de tels individus, il faut faire preuve de la plus grande prudence, chaque parole pouvant être interprétée à notre encontre.
Et accumuler le plus de preuves et de justificatifs pouvant nous servir.
Ils sont aussi très forts pour falsifier des documents. Tout est faux chez eux. Ce n’est uniquement par intérêt qu’ils se mettent avec nous. Chez eux, les états d’âme sont inexistants.
Alors, je ne vois pas pourquoi nous en aurions davantage.
Continuez cette stratégie du silence, il finira par s’user avant vous, et laissez-le se débrouiller seul avec ses dettes. Si ça se trouve, il vous a encore menti, ils ne sont pas à une trahison et à un mensonge près.
Bon courage, Yvette-Marie. Nous sommes tous et toutes avec vous.
Amitiés,
Foreter.
Bonjour Yvette Marie,
je lis toujours vos commentaires, que je trouve très intéressants, et pertinents( je me souviens de ce que vous aviez écrit à M. ou Mme Mo,i tellement ca m avait fait rire 🙂
Vous etes pour moi, un mystère…comment arrivez vous à avoir tant de « zénitude »(à vous lire, en tout cas)?
cordialement
carole
Bonjour Carole,
Ravie de vous avoir fait rire ! Je fais souvent rire mes collègues en staff, ce n’est cependant pas toujours voulu. Je travaille en psychiatrie (pathologie très lourde) et ce depuis 39 ans, et franchement un style humoristique peut sauver !
Portez vous bien Carole
Amicalement
Yvette Marie
Chère Yvette Marie,
Psychiatrie lourde au boulot, psychiatrie lourde à la maison…mais quand donc, avez vous un peu de répit … ? 🙂
amicalement
carole
Coucou Carole,
C’est une bonne question, très bonne même.Mais que pensez-vous des partenaires dits « normaux »?dans le cas de figure ou l’on ne veut pas être seule.
J’ai bien peur qu’un homme dit normal a aussi ses enfants , petits enfants , une maison à entretenir, si pas deux maisons, des ennuis débutants de santé etc. Donc je ne suis pas certaine d’avoir du répit en commençant ce genre de relation.
Peut-être à la retraite dans un petit 4 ans je pourrai me reposer , si j’ai l’hérédité de longévité des femmes de la famille (90 ans ma mère, 87 ma grand-mère..) ça promet d’être un très très long répit. Quelle horreur !
Bonne soirée
Amicalement
Yvette Marie
Chère Yvette marie,
ce que vous dites est juste, refaire sa vie implique des concessions, mais je crois que ce n est pas le meme type de fatigue. après, chacun fait comme il veut ( et surtout , comme il peut 🙂 )
amicalement
carole
Bonjour Yvette Marie,
Je vous trouve bien courageuse de pouvoir conseiller et encourager les personnes sur ce site alors que vous même n’êtes pas encore sortie de vos problèmes avec « votre coco » comme vous l’appelez.
Merci beaucoup de vos encouragements, je vous souhaite de trouver très vite le calme et la sérénité dans votre tête et votre vie.
Bon courage.
Orfa.
Merci Orfa,
Prenez aussi soin de vous
Amicalement
Yvette Marie
merci de vos éclaircissement docteur!! 😉
On ma cambriole j ai surprit le tipe en face de moi ils nous a prit deux ordi avec toutes les photos que j avais de mes enfants et lui il me dit mon rib que j avais au poker c était dans l ordi alors que quand sa c est passe je l ai apele pas fort pour pas effrae les gamin il n a pas reagi alors je lui ai allume la lumier et je suis partit voir si le voleur était pas dans le batiment le voant pas arrive je suis retourne a l apart et la il a capte bon j ai pas était bien pdt un moment et qu est ce qui ma di de lui rapeler de tel a la caf chose qui ne s occupe pas . Il devait tel a la marque des ordi soit disant il la fait vue que pour le siens sa avit tel sur le fixé pour le mien chez pas quand je lui ai demander ou il avait apeler il ma dit y a un num sur la boîte pas de numero apres il ma dit c est maintenant que je me reveil oui pardon de pas être partout surtout quand il a eu que sa a faire que je suis parti kelke jour chez ma mere et maintenant faut que j aille a la gendarmerie voir si je reconnait le tipe et lui il aussi alors qu il dormait meme les flic il arrive a en faire ce qui veut que faire j ai l impression que personne ne voit rien
e coompte en commun lui qui c est si bien dire c lui qui nous fait manger en tout qu a le loe il le pae pas .et il y
c est fait cambriole j ai vu le tipe devant moi il ma reveille. Il a volee deux ordi avec toutes les photos de mes gosses. . Quand j ai vu ce tuype devant moi j ai crue que c était mon conjoint quand j ai percute j ai apele mon conjoint qui était juste en haut dans une mzzanine certe j ai pas geuler pour pas reveiller et faire peur a mes enfants mes je lui ai allume la lumier pour qu il se reveille et me rejoigne ,j était alle voir si le voleur c était planque dans le batiment du coup le voyant pas venir je remonte il avait re eteint. En ce demandent ce que je foute. J ai eu aucun soutien de sa part. Les choses qui m ai dit c est que j aurai du geule si sa avait était lui en bas sa serrais pas passer comme sa ben non il aurait rien vue rien entendu et la les seul choses qui le preocupe c qui
la vais un rib dans l ordi il osé dire sa alors que moi les photos de mes enfants sont perdu et sa me bouffe. . J ai peter un plom et quand j ai craquer il me dit fait moi pensse a tel a la caf alors qui s en occupe pas , bien sur je lui ai rapeler il a pas tel il devais tel pour les ordi ma dit qu il avait fait oui pour le siens le mien j ai apprit que non lui dit le contraire. Il avait tout marque sur un papier disparu.
Fauche moi je n ai plus une economie alors que pendant 22ans j ai economise tout les sous que j avais son partit dans appart et minimum 3:et ce qui desir est tres cher. , bref on part faire les courses avec 1oo e a un moment je dit qu on prene des filets de poissons il me dit on a que. 1oo e c était des paner. Donc je prend pas depuis je ne vais plus faire les courses il me le reproche je lui ai dit pourquoi et il a était tout etonner . Pleins de truc commes sa le deuxieme fils qui est arrive au moi de novembre il n a pas fait une nuit me disan qu il l entend pas , ok mais la journee il ne m aide pas non plus meme quand on est a table que je peut me poser le petit pleur ben non lui il mange tranquilement et moi j ai pas 5 min. Et il ma dit c est que je le veut bien . Et quand je lui fait constater tout ce qui fait pas n . Vue que j ai plus rien et lui touche pole emploi il se sent puissant moi c la caf sur ilps ou. A une tres bonne escuse mais apres j ai remarque que devant des gens il va le prendre le petit alors qu il pleure pas il est deja dans mes bras il va m attendre pour manger , il a jamais achete d habit de cadeau pour ses gosses contrairement a lui qui ce fait des cadeau de 5++ et ce qui fait pour faire passe la pillule a chaque fois qui va au courses il achete une bricole a mon aine
onjoBonjourvoila je vais vous raconter mon histoire. Depuis 8 ans je vie avec mon conjoint on a deux enfants un credit pour un petit appartement ou je me retrouve ouve coincee avec mes enfants. Mon conjoint me fait toujours des alusion c est pas forcement mechant a la base mais envoie toujours des petits pique du genre le (@our le linge des fois je renge le linge il est a peine humide l hiver surtoutil prend ses habit dit p sa pue part blase .linge biensur que je ramasse de par terre que je lave etand ect .on a 4hats biensur que mr veut pas trop qu il sorte donc sa urine un peut ou sa veut quand c est pas dans ses habit qui me sort du plaard et me le laisse part terre ?derrnierement. A na un qua urine dans un tirroire de la cuisiné que j avais du laisse entrouver un d que j ai paer et que. Il s est accapare pour mettre ces truc a luidu coup c est la faute abibi b oui . On vit dans 40mc il accumule de tout departout la ou on peut avoir un peut de place. Je me suis debarrassee de tout ce que j avais pour que mes enfants et un peut d espace . Je passe une bonne parti de ma journee a faire du menage a fond et quand il rentre d uin repas chez sa famille il s eparpille departout. Donc en faite je me tué pour rien et il osé critiquer . Il avait un cdi pas trop mal paer des que je lui ai parle enfin on poure demenager ben il a quitte son job pareil on lui repropose un job tjr bien payer il a tenue un moi sois disans le patron n était pas satisfait lui reporte dessus la faute. Que si les autres emploe ne faisaient par leur taf alors qu il n était pas chef ,?_2qu il a une grande bouche donneur de lecon il lui disait rien bref il m aura change la version souvent .alors que moi je lui ai laisse notre premier fils. Quand il était tout petit pour aller bosser car lui avait mai au dos , il ma fait une vie parce que je me faisais exploiter,il on opas le droit de faire sa ta qua dire sa faire sa je crois que c est lui qu il ma epuise meme si je faisais enormement d heur pour le smic c comme sa quand on a une bouche a nourrir et un credit a rembourse.et puis lui a la maison c était tranquille il passe son temps a jouer a la pla ce lever a midi. Quand je men suis rendu compte j ai geuler le petit qui attendais. Donc du coup je lui faisais le bib avant de partir qu il ai a mange et quand tu lui parle c est pas vrai j exagere ben oui, pareil dernierrement on nous a brule ma voiture j etais enceinte on commence a être
Bonsoir tout le monde,
Aujourd’hui j’ai fait mon premier jour de travail au sein d’un restaurant. Et comme tout le tant on me repproche mon manque de confiance en moi. Les gens me demande souvent la raison de se manque de confiance mais j’ai la larme facile et je suis incapable d’en parler avec qui que se soit!
Biensur je sais qu’en partant de cette maison je pourrai enfin « vivre normalement » mais j’ai si peur! Quand ma mere s’enerve, elle peut etre violente! Je ne suis pas une enfant battue biensur. Quand mon frere se disputait avec elle, il se prennait souvent des coup! Je me souviens encore de moi, pleurant dans ma chambre, etant si proche de mon frere.
Pour lui partir de cet unnivers etait une liberation! Je veux me sentir comme lui et etre heureuse comme lui maintenant!
Je pense que sa me fait du bien de pouvoir deja ecrire se que je ressent!
Merci a tous!
Bonjour à tous, je suis dans le même cas que Marie, c’est difficile de trouver des témoignages d’enfants devenus adultes et qui ont grandi dans cette sphère psychologique depuis toujours.
Il n’y a pas de « passé » sain sur lequel s’appuyer, nos mécanismes d’autodestruction et de haine de nous ont toujours été présents.
Ce n’est qu’à 33 ans que je me rends compte de l’extrême différence entre ce que je pensais voir et ce que j’ai finalement vu.
J’ai toujours pensé être très méchante, faible et indigne de vivre, mais je ne savais pas pourquoi je pensais cela.
Je n’arrive pas à m’exprimer correctement par écrit car je ne connais pas très bien mes sentiments, mes émotions, je ne sais pas ce que j’aime ni qui je suis.
Je ressens juste un corps qui me fait mal, une tête qui ne cesse de m’auto observer et un dégoût pour tout ce que je ressens en moi.
Je suis en psychothérapie mais je n’ai pas l’impression d’avancer mais c’est de ma faute je me sens tellement perdue que je me culpabilise rien que d’aller voir une psychologue, je ne m’ouvre pas donc elle ne peut pas m’aider, je me sens couler.
Je suis comme un robot mais un robot qui a mal.
Même respirer est une contrainte.
Je n’ai pas l’habitude de me plaindre, je vois juste quelques témoignages ici alors je me permets de lâcher ces quelques lignes en essayant de ne pas me culpabiliser à chaque fin de phrase.
J’ai toujours eu l’habitude de cacher mon mal-être, même avec des violentes douleurs et envies de disparaître, je suis capable de me tenir droite et d’aller à un entretien de travail ou de faire les courses. Une fois revenue à la maison je m’écroule, j’ai mal et je me déteste encore plus.
Merci de m’avoir lue,
Amicalement,
Démunie
Bonjour Démunie,
Je trouve très chouette que vous déposiez vos maux/mots ici. C’est une belle démarche.
Je me doute que vous construire en tant qu’adulte n’est pas facile étant donné votre contexte familial originel.
Je trouve aussi très bien que vous fassiez une démarche thérapeutique psy.
La vision qui vous a été inculquée au plan familial, je l’ai connue même si je n’avais pas un père PN. C’était un tyran domestique, une sorte de variante qui semait la terreur à la maison et qui était très violent mais aussi incestueux.
J’ai rompu avec ce milieu familial toxique à 17 ans suite au viol que m’a fait subir mon père. J’ai vécu avec ma soeur aînée deux ans (elle aussi avait été violée par notre père au même âge que moi) avant de travailler et me payer en partie mes études supérieures. J’ai pu, du fait de cette coupure nette avec le milieu familial, découvrir un autre monde, plein d’autres façon de penser et de vivre que dans ma famille. C’était au départ très perturbant, d’autant plus que non seulement mon paternel nous avait inculqué les mêmes valeurs que vous avez eues mais aussi des valeurs catholiques très dogmatiques. J’ai donc découvert peu à peu la vraie vie à l’âge de 20 ans. Ce fut un choc.
Mais j’allais dire ce qui m’a aidée dans mon parcours, fut le fait d’avoir tellement subi d’horreurs physiques et psychologiques dans ma famille, que je n’avais pas de nostalgie de cet univers concentrationnaire, même si bourgeois et matériellement très aisé.
Je voyais le monde extérieur au début avec frayeur, parce que mon paternel m’avait décrit le monde hors de lui et de la religion et de notre sphère sociale comme maléfique. Mais peu à peu, j’ai pu démonter toutes les idéologies dont il m’avait abreuvées. Et j’ai pu rencontrer des personnes très bien, très amicales qui m’ont permis de comprendre la vie et le monde plus positivement.
Le fait d’exercer une activité professionnelle artistique m’a aussi beaucoup aidée dans ma reconstruction.
J’ai aussi beaucoup lu.
Pour s’extraire de telles familles toxiques, il faut pouvoir comprendre leur fonctionnement et le pourquoi du comment de leur fonctionnement.
Je peux vous conseiller un petit bouquin très utile qui peut aussi vous aider et vous permettre de mieux verbaliser et d’aller plus loin en thérapie:
Parents toxiques de Susan Forward.
http://livre.fnac.com/a5167253/Susan-Forward-Parents-toxiques
Vous pourrez trouver ce livre au rayon psy très facilement ou vous le commander.
Ca peut vous permettre de déculpabiliser et de pouvoir poser d’autres mots sur votre souffrance actuelle.
Dans un parcours thérapeutique, il y a des étapes. Au début, ça peut sembler piétiner et puis sans qu’on s’en rende compte, ça se décoince peu à peu.
Ne vous inquiétez pas à 33 ans d’avoir toujours des difficultés. A votre âge, j’étais aussi encore en difficulté, même si j’avais bien avancé dans ma reconstruction.
Le fait d’avoir vécu dans un milieu familial toxique, fait qu’il devient plus difficile et plus long de se construire librement et sereinement en tant qu’adulte.
Aujourd’hui à 42 ans, je pense être enfin sortie de tout ce passé traumatique.
Ce fut long. Il m’a fallu 20 ans de parcours du combattant avec des périodes aussi bien de progrès que de régression. C’est là que je mesure à quel point une famille toxique peut nous faire de mal durablement et nous handicaper dans nos vies.
Mais je vois aussi à quel point un accompagnement thérapeutique psy, même s’il peut paraître peu efficace sur le moment, est très utile.
Si je compare avec ma soeur aînée qui a 48 ans et qui n’a jamais pu ni voulu faire une thérapie, je m’en sors vraiment bien. Ma soeur est toujours dans une souffrance aigüe (avec plein de pathologies différentes du fait de non verbalisation ni traitement thérapeutique de notre passé) et tente de la meubler comme elle peut. Elle vit seule, n’a pu fonder ni un couple ni une famille. Seul son boulot et le fait de s’occuper de notre mère la tient en vie.
De mon côté, je suis en couple depuis 15 ans, j’ai un enfant, une vie sociale et amicale, un job qui me passionne même si précaire. Je me réalise et je me sens heureuse. Ce que je n’aurais jamais pensé ressentir autrefois.
Donc ne perdez pas courage ni espoir. On peut avoir eu une famille toxique, PN qui nous a démoli intérieurement, mais on peut s’en relever.
Il n’y a pas de fatalité. Même s’il est évident que par rapport à d’autres personnes, nous partons avec un sacré handicap de départ.
Merci pour votre témoignage. Et continuez d’avancer. Vous verrez que peu à peu les choses changeront en positif pour vous.
Bonjour Françoise,
Tout d’abord je vous remercie chaleureusement d’avoir pris le temps d’écrire.
Je tremble de savoir que je peux lire quelqu’un qui prend du temps pour moi.
Je suis très sensible même si je pense être très forte en même temps.
Vous avez réagi à 17 ans vous dites, pour ça je vous admire. Mon frère lui a réagi à 11 ans, il a commencé à s’opposer et à comprendre que le cercle familial n’était pas bon, il a continué sa vie en s’appuyant sur les adultes extérieurs à la famille. Il a vu juste, tout comme vous.
Je m’en veux de ne pas avoir ouvert les yeux avant, j’ai commencé à comprendre certaines choses il y a 10 mois seulement. Ma mère m’a dit devant mon conjoint (sa seule erreur en 33 ans) que mon frère souhaitait mon décès, chose qu’elle me dit depuis toujours. Parallèlement à ça, je voyais justement mon frère quelques jours après, et comme d’habitude, j’occulte ce qu’elle m’a dit, j’aime mon frère et je le vois quelques heures sans penser à ce qu’elle m’a dit.
Mon conjoint me fait la réflexion: ta mère t’a dit cette chose, qu’en penses-tu? Je ne m’en rappelais même plus tellement j’ai l’habitude d’entendre des contradictions.
De là est venue toute une prise de conscience. Non ce n’était pas parce que nous étions faibles que nous n’avons jamais fait de sport à l’école, c’était sûrement pour nous couper du milieu social. Non ce n’était pas parce que nous étions faibles que nous avions des piqûres par elle ou des infirmière, c’était pour nous rabaisser (enfin je pense, je ne suis pas encore sûre). Et tellement d’autres situations étranges…15 déménagements, plusieurs villes et pays (« les gens sont cons, vous méritez mieux »), pas de rentrée des classes avec les autres, plusieurs mois d’absence à l’école…des opérations chirurgicales non expliquées…je n’ai pas tous les souvenirs en tête car chaque jour j’oublie la veille.
Je suis parti à 17 ans de la maison, mais pas parce que j’ai compris tout ça, non. Juste parce que j’étais très mal dans ma peau et je pensais que c’était dû au fait que je n’avais pas des parents assez sévères.
Le fait qu’ils ne s’occupent pas de moi, je prenais ça comme une marque de confiance, je pensais avoir trop de chance et du coup ne pas être assez « dressée ».
Je suis parti dans une famille très stricte et pendant les 16 années qui ont suivi, j’ai continué de penser que j’avais eu une famille trop gentille, que j’étais nulle, méchante et trop gâtée.
A 2 ans j’ai refusé de m’alimenter, j’acceptais seulement 2 ou 3 aliments, c’est exactement la même chose aujourd’hui.
A 14 ans, j’ai senti de fortes douleurs dès que je touchais mes parties intimes, par la suite les rapports sexuels se sont avérés très douloureux. Je ne pense pourtant pas avoir été abusée.
Je me suis fabriqué un personnage qui m’a permis d’être forte, de travailler, d’atteindre des niveaux de responsabilité importants, tout en me haïssant et ne supportant pas les choses que les autres aiment: manger, être entre amis, faire les boutiques…voilà les pires moments de ma vie: être avec les autres.
Plus les situations sont dures plus j’y arrive (aider quelqu’un qui a le cancer, déménager à l’autre bout de la France et tout recommencer, etc…)
C’est tout ce que je savais faire: vivre des moments difficiles et gagner de l’argent.
Seules les émotions très fortes me font vivre.
Depuis 10 mois, je n’ai plus ça. Je ne travaille plus, je sombre peu à peu, je n’ai plus de force, je ne sais pas si quelqu’un peut me comprendre, j’ai peur, je ne me supporte pas, j’ai mal, j’ai cette impression que tout le monde pense que je mens, que je fabule, que je fais semblant.
Pourtant j’essaye de me battre, de me bouger, de continuer, je lis, et d’ailleurs merci pour le livre je vais le prendre. Un que j’adore: le pouvoir du moment présent, d’Eckhart Tolle. Je l’ai lu des centaines de fois 😉
Pardon Françoise de vous inonder votre écran avec tous mes désordres, je me sens nulle de tout déballer mais j’ai tellement besoin de dire les choses que je le crie sur mon clavier ici, sans penser au jugement qu’on aura de moi puisqu’on ne me voit pas…
Merci pour vos encouragements et votre force.
Amicalement,
Démunie
Bonjour Démunie
C’est très bien et bon de vous confier à ce blog..
A côté de tous les services d’aide offerts dans les centres thérapeutiques et juridiques, vous trouvez ici, 24h/24 une aide et écoute de véritables « experts du vécu« ..
C’est ce lien avec d’autres qui m’a le mieux aidé .
Je souhaite qu’il vous aide aussi.
Courage, !
Yvette Marie
Chère Démunie,
Vous ne l’êtes pas tant que ça, « démunie« …Certes, à force d’avoir vécu des évènements déstabilisants, je puis comprendre votre mal-être qui perdure.
Comme il est difficile de pouvoir s’aimer, dans cette société où tout est basé sur la compétition. Et ceux qui sont sur la touche, on les laisse au bord du chemin.
Je suis un peu comme vous: j’ai voulu « sauver » de leur détresse des gens qui ne voulaient pas faire l’effort de se sauver eux-mêmes, en prenant les mesures nécessaires pour ce faire.
Donc, je me suis épuisée, j’ai usé une bonne partie de mon énergie…pour rien, puisque ces gens sont toujours dans le même état.
Quand j’ai rencontré mon ex PN, qui était alcoolique, j’ai pensé que grâce à mon amour, il s’en sortirait. Erreur ! Grossière erreur! Il a continué de plus belle, tout en me laissant croire qu’il avait temporairement arrêté. D’ailleurs, il l’a laissé aussi croire à sa mère et au reste de sa famille.
J’aurais du écouter mes « voix intérieures », mon intuition, et comprendre que le malaise que je ressentais dès le tout début de notre relation ne mènerait à rien, sinon à la violence. Violence verbale d’abord, puis physique ensuite, que je n’ai pas laissé s’installer, puisque j’ai repris en main la situation à temps.
Chère amie, nous ne sommes pas le bon dieu, nous ne pouvons nous poser en sauveur de l’humanité.
J’ai décidé de prendre soin de moi, enfin! Prendre soin de mon « enfant intérieur« , que j’ai abandonné et fait souffrir.
J’ai décidé de ne plus me laisser envahir par des relations toxiques. Je me désintoxique, tant sur le plan psychique que physique: je vais faire des séances d’auto hypnose chez un spécialiste, je prends soin de ma santé en m’aérant au maximum, en drainant mon corps des toxines que j’ai pu accumuler à force d’être stressée, en faisant de la natation, de la marche avec mon chien.
Je renoue avec ce qui me faisait plaisir: la peinture, le dessin, la lecture, un cercle d’amis très restreint mais positifs, en allant voir des spectacles.
Amie, vous allez apprendre, ou réapprendre à vous aimer. Grâce à des méthodes qui vous conviendront, que des amies telles que Françoise et d’autres encore vous conseilleront. Certes, ce sera très difficile, mais vous me semblez être quelqu’un de très volontaire.
Vous y arriverez, j’en suis certaine.
Une anecdote me revient en tête: ma grand-mère m’offre le livre que je voulais pour mon anniversaire. Je l’en remercie. En le feuilletant, je remarque un signet qu’elle y avait glissé à l’intérieur, avec cette devise inscrite sur un fond de coucher de soleil: « On ne croit jamais assez en soi. »
Chère amie, méditez cette phrase toute simple et si difficile à appliquer dans la vie. Croyez en vous, avancez, ne craignez plus.
Votre coeur n’est pas mort, il a été blessé. Un jour viendra où vous trouverez la ou les réponses… en vous.
De « Démunie« , vous serez « Prémunie« .
Bonne soirée, amicalement,
Forester.
Et puis, vous n’êtes pas nulle, « démunie« , na! Vous avez besoin de vous exprimer, comme nous toutes ici, voilà tout.
En espérant avoir le plaisir d’avoir de vos nouvelles, croyez en toute ma sympathie.
Forester.
Si seulement je pouvais être un enfant. Pouvoir crier à l’aide, pouvoir pleurer, pouvoir être consolée.
Si seulement je pouvais recommencer, pouvoir me pardonner et apprendre à m’aimer.
Si je pouvais tout recommencer et savoir ce que c’est que de s’écouter, ne pas vouloir se transformer, chaque seconde.
Merci pour vos témoignages.
Forester, comment faites-vous pour « prendre soin de votre enfant intérieur« ?
Les quelques souvenirs d’enfant que j’étais, je ne l’aimais pas ce petit être.
Amicalement,
Démunie
Chère amie (car je n’aime pas vous appeler « démunie ») ,
Françoise m’a donné de bonnes méthodes pour cela.
J’écris à mon enfant intérieur en lui demandant pardon de l’avoir fait souffrir et abandonné. Je m’accorde des moment privilégiés en faisant des activités que j’aimais étant enfant. Je regarde des films que j’appréciais quand j’étais petite fille.
Je fais aussi des « pèlerinages » dans des endroits où j’étais bien. Les vitraux des églises me fascinent, je regarde le soleil à travers le verre coloré. Je vais à la mer et je contemple les rayons du soleil filtrer à travers les nuages. Je renifle les plantes odorantes qu’il y avait dans le jardin de mes grands-parents.
Enfin, plein de petites choses comme ça.
Je suis certaine que vous avez, au fond de votre mémoire, des souvenirs agréables. Le tout est d’essayer de les retrouver.
Je sais, ce n’est pas chose facile que de réconforter son petit enfant intérieur. Parlez-vous comme à un petit enfant, consolez-vous, dites-lui que ce n’est pas sa faute, non, qu’il n’y est pour rien. Placez une phot de vous quand vous étiez petite. Cela pourra vous aider à faire cette démarche.
C’est un long travail sur soi. Mais vous y parviendrez. Vous me semblez courageuse, sensible, délicate… Apprenez à aimer cet enfant intérieur qui souffre de ce manque d’amour.
Je sais, ce n’est pas chose aisée. Mais à force de patience et de persévérance, vous y parviendrez et vous serez… »Prémunie ».
Allez, de tout coeur avec vous.
Très amicalement, Forester.
Merci Forester pour ces conseils. Même si j’ai quelques souvenirs de bons moments, ils étaient encrés de peur, de haine de moi, je ne vais peut-être pas me baser là-dessus mais essayer de me parler alors, dans un premier temps.
Avez-vous essayé l’hypnose? Je ne suis pas réceptive à ce genre de relaxation mais il paraît que sur certaines personne ça permet de retrouver de bonnes sensations et des souvenirs perdus.
Bonne journée et à bientôt.
Prémunie
« et qui fait ce qu elle peut… »:)
carole
aussi …
Coucou, Prémunie, (Aaaah! J’aime mieux ça! )
Alors, voilà ce que je vous conseille pour le début. C’est une amie infirmière psy qui m’a suggéré de le faire: vous prenez une feuille de papier, que vous partagez en deux , avec , d’un côté: « positif » et de l’autre « négatif ». Puis vous cherchez dans votre mémoire ce qui l’a été ou non. Vous faites ce travail pendant un petit moment. Accordez-vous des plages de repos afin de ne pas trop gamberger non plus.
Au vu de cette feuille remplie, vous faites votre propre constat, en toute honnêteté avec vous-même.
En ce qui concerne l’hypnose: j’étais déjà habituée à ce genre de thérapie moins approfondie, puisque je pratique depuis plusieurs années la relaxation sophrologie. Cela m’a apporté beaucoup de bien- être intérieur.
Alors, pour l’hypnose, soyez sans crainte: vous restez maîtresse de vous-même. C’est un travail de détente beaucoup plus approfondi.
Ce n’est pas applicable à tout le monde. Mais soyez sans crainte: il existe toute une panoplie de nouvelles thérapies parmi lesquelles vous en trouverez une à votre convenance.
Pour cela, Geneviève Schmidt est assez calée sur le sujet. N’hésitez pas non plus à lui demander conseil. Ainsi qu’à d’autres visiteuses de ce blog, qui ont expérimenté d’autres méthodes.
Le tout est que vous retrouviez le bien-être intérieur, du moins que vous le trouviez enfin.
C’est ce que je vous souhaite sincèrement.
Amicalement,
Forester.
Bonsoir Démunie,
votre témoignage m’a beaucoup touché.
Pour mon histoire, j’ai 21 ans et je suis en derniere année d’étude. j’ai un frere jumeau qui lui ne vis plus a la maison depuisnos 18 ans. Il a compris plus tot que moi que notre mere netait pas » normale « . Cest dure de parler comme ca de sa mere…
Quand ‘j’étai enfant je n’ai jamais eu confiance en moi. ca a donc ete tres compliqué pour moi a l’ecole. surtout que ma mere m’enfoncait toujours plus a un point ou au college j’ai vraiment cru que j’etai handicapé mentale…
mes parents se sont separes quand nous avions l’age de 7ans. Ma mere a tout fais pour nous eloigner de mon pere. ell nous obligeai a l’appeler pour lui dire que nous n’avions pas envie de le voir alors que biensurcetait le contraire. Je pense que mon pere avait compris mais ayant peur de ma mere il na jamais oser l’affronter. malheureusement je le comprend… car aujourd’hui je vit seule avec ma mere et cest une situation difficile. j’ai un chéri depuis 3 ans et demi et nous voulons emmenager ensemble puisque nous avons tous les deux terminé nos etudes. Mais ma mere ne veux pas me voir partir tant que je ne suis pas marié. ( ma mere est catholique et tres pratiquante) elle utilise toujours la religion pour arriver a ses fin et elle a le don de me faire culpabiliser. jen arrive a me dire que je suis une mauvaise fille. Mon cheri non plus ne veux pas maider a affronter ma mere, il a peur d’elle.
je ne sais pas comment m’y prendre. je vais la faire souffrir et je men veux deja…
Marie
bonjour marie, bonjour démunie,
vos témoignages m ont beaucoup émue…
je crois que c est encore plus difficile d etre enfant de pn , que conjoint
votre parent pn, a tout fait pour que vous ne puissiez pas prendre confiance en vous meme, et par conséquent, prendre votre envol!
non, vous n etes ni « nulle », ni » folle » , ou je ne sais quoi d autre
vous avez simplement été écrasées, par un parent sans scrupule, menteur, mysthificateur…
vous pouvez relever la tete, faites vous aider par un bon professionnel, appuyez vous sur vos amis, l autre parent( si il est encore là), vous avez votre propre vie à vivre, loin de ce parent « toxique »
du courage
carole
ps: je suis maman d un garcon de 15 ans, que j ai réussi à » arracher » de la folie destructrice d un père pn
Marie, je suis contente de vous voir ici, c’est votre témoignage qui m’a lancé pour écrire.
Vous avez 21 ans, Marie, vous avez tout le temps d’apprendre à connaître qui vous êtes réellement, à quitter ce sentiment d’être mauvaise…mais pour ça il faut partir, ne pas rester dans une sphère malsaine où Elle paraît parfaite et aimante mais où vous perdez confiance en vous chaque jour un peu plus.
Non elle ne souffrira pas si vous partez, elle sera juste touchée dans son ego car elle ne pourra plus vous « étouffer », jouer avec vos émotions et vos ressentis.
Si votre père est conscient de ça alors c’est une chance pour vous de vous en rapprocher et de vous appuyer sur lui si vous le pouvez?
Forester, j’ai essayé l’exercice des colonnes, ce n’est pas que je n’y arrive pas mais je tourne en rond autour du même point. J’essaye de trouver des choses positives, elles ne viennent pas. Par exemple quand j’arrive à me rappeler un moment où je riais, je me rends compte que je n’étais pas heureuse du tout, mais comme je voyais des enfants heureux autour de moi, je me demandais comment ils faisaient, et bien ils riaient par exemple. Alors je riais. En fait, je mimais ce que je voyais des autres enfants qui paraissaient bien dans leur peau. Je me disais qu’en faisant comme eux ça voulait dire que je ressentais sûrement du bien-être. Je ressentais en général une douleur et je me disais que tout le monde ressentait sûrement la même chose, que c’était pas si agréable en fait d’être heureux.
D’autres exemples plus simples et plus concrets. Je me rappelle de réelles joies à chaque fois que ma mère me ramenait un animal de la SPA. Elle savait que c’était mon rêve. Mais quelques heures après ou le lendemain, elle venait me dire que je ne me rendais pas compte du mal que je faisais à mon frère qui était allergique aux poils de chats et chien. Que si je ne rendais pas l’animal j’allais le tuer. Elle me disait qu’elle voulait me rendre heureuse et que c’est pour cette raison qu’elle m’offrait un animal mais qu’elle n’avait pas pensé aux conséquences. Du coup je devais la rassurer, la calmer, et m’excuser d’avoir été aussi bête de penser que je pouvais le garder. Elle les reprenait et les rapportait à la SPA, je me sentais très méchante.
D’autres fois où j’étais très fière et sans peur ce sont toutes ces nuits que je passais dans la cuisine avec elle sans dormir pour la consoler, la rebooster. Ses pleurs étaient en général dûs à sa souffrance, à mon père, à ses enfants. Je passais des heures à l’écouter, la faire rire, et la réconforter et quand j’y arrivais et qu’elle me remerciais je n’avais pas plus grand bonheur quand je regagnais ma chambre, c’est pour ça que je m’endormais le plus tard possible, pour pouvoir attendre ces moments où elle allait dans la cuisine.
Je n’ai jamais pensé qu’à 6 ans, 10 ans ou 14 ans, ce n’était pas bien de dormir que 2 ou 3 heures avant d’aller à l’école, au contraire j’avais enfin une raison d’exister.
Donc ces moments que moi je pensais être des moments de bonheur, je ne pense pas pouvoir les ranger dans une colonne « positif » car ce sont des ressentis vécus pour elle, à travers elle, pendant que je m’oubliais, me détestais et m’auto-dénigrais.
En fait j’ai le sentiment aujourd’hui de ne pas exister. Je pourrais dire plus positivement que je ne sais pas encore ce que c’est d’exister, de vivre et de ressentir des choses pour « moi ».
Amicalement
Pré-munie
Chère Prémunie,
A lire votre récit, je m’aperçois qu’en fait, on vous a fait endosser très tôt un rôle qui ne vous était pas attribué: vous avez servi de maman à votre mère.
On vous a fait endosser trop jeune des responsabilités qui ne vous étaient pas attribuées.
Et cette culpabilisation toujours omniprésente !
Je comprends mieux votre mal-être.
Je suis persuadée, pourtant, qu’il existe des domaines que vous aimez et dans lesquels vous excellez, hormis celui du travail.
Et pourquoi n’essayeriez-vous pas d’adopter un animal de compagnie, puisque vous étiez capable, dans votre enfance, d’aimer un petit être de la SPA ?
En fait, vous avez subi l’instabilité de votre milieu familial.
Pour ma part, j’ai eu la chance d’avoir été élevée par une grand-mère et un grand-père pleins d’amour, d’avoir eu ma nounou, mes frères de lait, mes copains d’enfance, avec lesquels je partageais les joies simples de la campagne.
Il n’est pas trop tard pour vous. Je sais que c’est difficile, mais vous allez vous en sortir. Vous trouverez une main amie qui vous aidera à vous reconstruire.
Il faut y croire…dur comme fer !
Courage ! Amitiés, Forester.
Bonjour Forester!
C’est en effet ce que j’ai fait pour les animaux! J’ai fugué à 17 ans, il m’a fallu ensuite attendre 10 ans pour me persuader que je n’étais pas « mauvaise » pour m’occuper d’un chat. Je l’ai adopté et il est heureux. Ensuite j’ai pris un cheval qui partait à l’abattoir, je lui ai acheté des prés, il est maintenant épanoui, je vais le voir et m’en occupe tous les jours.
Pour les enfants c’est pareil, j’ai toujours trouvé ne pas être assez bien et assez en confiance avec moi pour en mettre un au monde et faire en sorte qu’il s’épanouisse, pour cette raison je n’en n’ai pas eu. J’ai raté ma vie (enfin plutôt mes ressentis) je ne veux pas imposer cela à un petit être qui n’a rien demandé.
Pour l’entourage, malheureusement je n’en n’ai pas eu. Nous étions chacun dans notre chambre et notre mère était notre seule interlocutrice. Nous ne voyions pas nos grands-parents car à force d’entendre qu’ils nous détestaient nous les détestions aussi. Certains sont morts avant que nous ayons pu les connaître car ma mère nous disaient qu’ils la battaient étant petite et qu’ils étaient capable de nous faire du mal si ils nous connaissaient.
Pour l’école, les enfants nous détestaient et étaient jaloux de nous (c’est ce que j’entendais de sa part et croyais, maintenant que je comprends certaines choses je ne pense pas trop que ce soit la vérité). Si un professeur m’appréciait, ça ne durait que quelques jours. Je le voyait devenir ami avec ma mère puis il ne m’appréciait plus. Pareil pour les rares enfants qui me venaient me voir. Ils finissaient par préférer ma mère et je ne les voyais plus.
Nous avons beaucoup déménagé, été en arrêt maladie, reçu des cours par correspondance et je ne connais pas ce que c’est de faire du sport à l’école, j’ai donc très peur des relations avec les autres.
Depuis quelques mois, j’ai repris contact avec mes anciens petits amis et je découvre que beaucoup de choses inexpliquées prennent une histoire qui implique chaque fois cette mère.
Par exemple, alors que je commençais à ne plus m’entendre avec mon ami, ma mère m’a conseillée de me faire faire un séjour dans un hôpital psychiatrique (je me suis dit chouette, il va avoir pitié et va venir me sauver). Elle m’a dit que les infirmières me confisquaient mon téléphone portable. En sortant de l’hôpital, je récupère mon téléphone: aucun appel, aucun message. J’appelle le fournisseur, il retrouve la trace de 15 messages et 54 appels.
2 jours après je suis convoquée par un commissaire de la brigade des mœurs, dans la ville où habite ma mère.
Il me dit que mon petit ami a prostitué des femmes, était trafiquant de drogue et avait tabassé ma mère.
15 ans après, je revois cet ex-petit ami, il avait essayé de m’appeler des dizaines de fois, lui aussi avait été convoqué mais il a été plus intelligent que moi. Il a compris que c’était un montage, il n’est jamais allé à la police. Le commissaire m’avouera plus tard que mes parents sont venus en pleurs chez lui, que mon petit ami était tellement dangereux qu’il fallait à tout prix me convaincre de ne plus le voir. Ils ont réussi. Evidemment qu’il n’était pas dangereux ni trafiquant.
Ça a été comme ça avec chacun de mes amis, mes amies, mes professeurs, les parents de mes amis. Jamais personne ne m’a dit que ma mère les contactait, tous ont été assez convaincu par tout ce que ma mère leur disait et c’est toujours elle qui gagnait…et qui gagne encore.
Aujourd’hui je sais qu’elle est en contact avec 2 de mes anciens amis. Ils sont conscients qu’elle est spéciale, mais son écoute et sa confiance sont telles qu’ils se confient avec elle comme personne et apprécient d’échanger des secrets, des peines et des confidences.
C’est une femme très intelligente dans son domaine de séduction et de manipulation. Je ne sais pas si elle a déjà un jour travaillé dans sa vie. En tout cas, elle change de visage tous les jours et se dit « coatch », psychologue, morphologue, graphologue, et est la première à parler de manipulation, perversité. C’est sûrement une casquette pour avoir la confiance des autres (elle a réellement déclaré ses activités) mais ça marche très bien. Même avec les gens les plus puissants, les plus intelligents, les médecins, les femmes d’affaire, les seniors, les enfants…je ne connais personne hormis mon frère et mon conjoint qui m’ai dit « elle est folle » « elle est dangereuse », « fuyez »…
Forester, merci sincèrement pour ces échanges, j’ai un tel poids en moi que j’éprouve un réel besoin de dire, de crier, j’aimerais être en colère, hurler. Vous avez vos problèmes mais vous écoutez les miens et y répondez, pour ça je vous remercie vraiment.
Mon frère, alors que je venais de lui poser la question « comment fais-tu pour t’aimer avec tout ça? » m’a répondu cet hiver « je ne sais pas, mais en tout cas, ce que nous avons vécu fait de nous des gens gentils, et ça c’est pas donné à tout le monde ».
Prémunie
Bonjour demunie (vous me semblez bien + forte que vous ne le croyez), j’espère à ce jour que vous vous sentez mieux avec vous même,moi aussi vous m’avez touché.
j’ai beaucoup apprécié la phrase de votre frère » ce que nous avons vécu fait de nous des gens gentils, et ça c’est pas donné à tout le monde » , ça c’est certain ce n’est pas donné à tout le monde = vous êtes des gens forts des gens bien .
je n’ai pas envie de parler de mes problèmes mais lire vos histoires à toute me renforce peu à peu, merci
Bonjour Carole
Je suis maman de deux filles de 18 et 14 ans. Je suis séparée depuis 4 ans d’un PN avec qui j »ai vécu 17 ans. En partant je laissais les filles sans défense dans les griffes de ce monstre. Je n’étais plus là pour faire écran. Je n’ai à ce moment là pas mesuré la gravité de la situation. Elles on été en garde alternée. La grande après avoir fait de l’anorexie et de la boulimie et à fini par se détacher de ce père toxique. Elle vit depuis un an totalement avec moi et va nettement mieux. Par contre sa soeur est totalement perdue. Depuis la rentrée elle ne va plus du tout chez son père. elle ne va presque plus en classe non plu, se scarifie et hier soir à fait une tentative de suicide. Elle me dit qu’elle ne veut plus aller chez son père mais lorsque j’ai entamé une procédure judiciaire pour obtenir sa garde elle a été entendue par le juge mais n’a pas su apporter les arguments nécessaires et pour cause à 14 ans elle ne comprend pas. elle sait juste qu’elle ne va pas bien que c’est en partie à cause de son père mais ne sais pas pourquoi.
Aujourd’hui on vit tous dans l’angoisse que le juge l’oblige à continuer la garde alternée. personne ne comprend ce que l’on vit. comment prouver notre bonne fois ?
je suis forcé de continuer à communiquer avec cet homme qui en profite pour me faire culpabiliser en m’accusant d’être responsable du désarroi de C. et pour me rabacher encore et toujours que si j’étais pas partie les filles n’auraient pas à subir toutes ces « conneries » que je leur inflige.
Je n’en peux plus…
Comment avez vous réussi à sauver votre fils des filets de son père ??
Merci pour vos conseils
Caroline
Bonjour Caroline,
Que souhaitez vous savoir?les étapes successives et sstratégies que j ai pu mettre en place ( sachant que chaque cas est particulier) ou des conseils que les intervenants du blog pourraient vous donner en fonction de votre situation propre?
du courage et à bientôt…
amicalement
carole
Bonsoir,
J’ai été victime de ce genre d’individu en l’ayant épousé. Nous sommes actuellement en instance de divorce depuis près de 2 ans et il me le fait payer en ignorant les clauses fixées par le juge concernant pension alimentaire, respect du droit de visite… entre autre. Je m’aperçois qu’il manipule notre jeune enfant de 4 ans afin de l’éloigner affectivement de moi. Il vient même de demander la garde et un jugement à cet effet est prévu fin de ce mois. Ses agissements m’ont fait commettre des fautes vis à vis de mes enfants car j’ai fini par être dépressive. Il souhaite donc s’en servir contre moi. Les autorités dénigre ma crédibilité pensant que je cherche à me venger. Les juges pensent que je fabule et cherche à me déresponsabiliser. Je n’en peux plus que l’on prenne mon bourreau pour une victime. Les vraies victimes sont mes enfants et moi-même. L’aîné n’étant pas son enfant reste à l’abri mais un droit de visite est prévu pour le plus jeune tous les samedis. Je m’inquiète. Comment le protéger de ce père pervers narcissique ? Je veux enfin être entendue mais comment faire ? Merci pour votre aide (et pour cet article bien précieux).
Faites-vous aider et conseiller par l’INAVEM, Dina. Vous aurez à vos côtés des avocats, des psys mais aussi des pistes d’aide thérapeutique, sociale, juridique, une vraie écoute et prise en charge. Vous pouvez aussi demander de l’aide personnelle à la PMI (Protection Maternelle et Infantile) de votre ville la plus proche pour aider votre jeune enfant et vous aussi.
http://www.inavem.org/
Bon courage!
Merci Françoise pour votre réponse. Je vais effectivement suivre votre conseil. Malgré la séparation, j’ai ma tête accaparée par ce pn. Je sature.
J’ai rencontré mon ex mari en 2007. Le frère d’une bonne amie. Il m’a charmé avant de me dire qu’il était sans papier. Par amour, j’ai accepté un mariage rapide. Aujourd’hui je m’en veux d’avoir été aussi stupide. Sa soeur lui avait rapporté toutes mes confidences intimes (ce que j’ignorais)… En particulier mon enfance difficile. Il a vu en moi la victime idéale. Mais au fond m’a aussi bien heureusement sous-estimé.
Avant le mariage, il était un homme attentionné. Galant. Après le mariage, un autre homme ! Les violences sont apparues sournoisement. Commençant par des brimades, puis la dévalorisation physique, mentale, les coups dans les murs et portes… les jets d’objets au hasard, pour finir par la violence pure à mes 6 mois de grossesse.
Il y avait aussi l’isolement, l’éloignement d’abord des amis puis de la famille. C’est tout juste si j’avais le droit de rendre visite à ma maman. Il a volé mes derniers instants avec mon grand-père que j’aimais comme un père.
Il y avait aussi les problèmes d’argent. Avec 2 salaires, nous nous en sortions pas. La raison ? Il envoyait de fortes sommes d’argent à sa maman restée au pays. Sur 4 ans, il a envoyé pour près de 20.000 € !! 4 ans de privation pour au final me retrouver surendettée, alors que lui vit comme un pacha. Heureusement, j’ai gardé les preuves de ces transactions à l’étranger. J’espère que cela sera pris en compte lors du divorce !
C’est fou comme les pn se ressemble. C’est à croire qu’il existe une usine de montage en série. Je lisais les commentaires. Une question a été posé. Est-ce qu’un pn peut changer. Non, c’est de la poudre aux yeux. Comme cela été dit : ils retournent en mode séduction. Pour finir mon histoire et illustrer ceci, j’ai retrouvé un ami d’enfance qui me tenait particulièrement à coeur à l’époque. Je dois dire qu’il pourrait même être mon âme soeur. Toujours est-il que nous correspondions à distance (1500 km entre nous obligent). J’entendais de la part de mon propre mari reproche et dévalorisation. Et d’autre part cet ami qui me valorisait et me faisait par de sa déception que nos routes se soient séparées. Mon ex n’avait pas réussi à me faire perdre confiance en mes capacités intellectuelles (mais ce n’est pas faute d’avoir essayé). Mais physiquement oui. Forcément, 20 kg en plus suite à la grossesse ça change une femme. Mon ex mari demanda le divorce. Ce que j’avais recherché en n’étant plus aussi docile qu’il le souhaitait (si j’avais demandé le divorce, je pense qu’un drame se serait produit à cause de la fièreté de ce pn). Mais après avoir observé un changement de comportement et même physique me concernant, il se douta de quelque chose. Il fini par comprendre que j’avais un autre homme en vu. Bien qu’il n’avait jamais été particulièrement fidèle, il fut fou de jalousie. Il revint sur sa décision de divorcer. Devant ma détermination, il m’a forcé à des rapports intimes car dans sa religion, c’est ainsi qu’on annule un divorce. Il me disait qu’il était désolée. Que c’était son caractère… J’ai porté plainte pour viol. Plainte classé sans suite faute de preuve. Je vous épargne les horreurs que j’ai entendu de la part de nos chers gendarmes ! Tout ce que je peux vous dire c’est qu’en France, un mari à le droit de violer sa femme en toute impunité.
Je suis fatiguée. J’ai repris confiance en moi, mais mon ex n’étant pas pour autant plus autonome depuis notre séparation, me sollicite sans cesse concernant notre fille. Il ne sait pas se gerer…. comment peut-il gérer un enfant ? Je souhaite seulement que ma fille soit préservée de ce pn. Et bien heureusement, une éducatrice a été mandaté par le juge !
Pas très constructive ma réponse ! fallait pas ! quoi ? se marier. et pour « sauver l’enfant il faut obligatoirement retrouver une relation un minimum dans « l’internet de l’enfant » comme il est précisé dans tous divorce. C’est cela qui prime.
Si tu veux tu peux !
Facile à dire mais ça aide d’y croire.
Sinon l’un doit laisser tomber ou continuer à se faire chier la vie pour … »RIEN »
L’enfant n’a besoin que d’amour, pas de parents géniteurs, et si c’est les deux tant mieux !
bonjour, je viens de découvrir votre site et je voudrais tant vous parler de mon cas avant de devenir complètement folle, mais j’ai peur, que le site soit visité et que je sois reconnue, comment pourrais-je faire, merci
Bonjour,
je me sens soulagée de voir que je ne suis pas la seule a etre sous l’emprise d’une personne « pervers narcissique ». Mon problème c’est qu’il s’agit de ma mère… je ne sais pas comment sortir de cette prison qui est l’amour de ma mère. Vous parlez souvent de couple mais quand on est enfant de parents comme cela j’ai l’impression que la situation est plus compliquée.
En tout cas ce site va peut etre m’aider a mieux comprendre comment fonctionne ma mere.
Merci de votre aide!
Chère Marie, je ne sais quoi vous répondre, sinon de vous faire aider par des personnes compétentes et professionnelles. Je suis actuellement en thérapie et nous essayons de creuser mon histoire familiale. J’entame aussi, en parallèle, des séances de psychanalyse. Je suis dans l’incapacité totale de vous dire comment fonctionne une mère, pour la bonne raison que j’ai été élevée par ma grand-mère. Je n’éprouve rien pour ma mère, pour la bonne raison que je ne la connais pas et ne cherche pas à la connaître. Cela peut vous paraître dur, sec, ce que je vous dis là, mais c’est ainsi. Je vous souhaite courage et j’espère que vous trouverez dans ce blog des personnes qui pourront vous donner d’autres pistes. Avec toute ma sympathie, Forester.
Bonjour Marie,
Qu’en pense votre papa ? Etes vous la seule à souffrir de ce sentiment d’emprisonnement ? Est-ce de la manipulation ?
Il y a aussi le site « portrait du psychopathe intégré dans la société » qui apportent des pistes de réflexions voir même des pistes de réponses comportementales. Une jeune femme par ses témoignages m’avait apportée des éclaircissements et beaucoup d’autres témoignages m’avaient soutenue.
Bien à vous
Yvette Marie
Juste une petite note pour vérifier que je reçoive les nouveaux commentaires, en effet il me semblait que Marie n’avait plus donner de message après le 12 juin .Je pensais ne pas avoir rempli la case « avertissez-moi par email… » et donc ne reçois plus de commentaires.Voilà je la coche à présent. A bientôt .
Ouais! Si nous nous unissons, nous serons plus fortes pour dénoncer « ce crime sans meurtre » qu’est la perversion narcissique ! De tout coeur avec vous, Forester au combat ! « Tous pour un, un pour tous! »
Bonjour Forester
C’ est en lisant ces quelques lignes , ,que j’ apprécie votre détermination et réponds volontiers à votre message , » crime sans meurtre » c’ est bien cela !
La stratégie , que j’ ai mis du temps à mettre en pratique ,( normal , 5 ans de descente aux enfers insidieuse ) c ‘ est de le fuir , jamais plus de dialogue !!! Et passer à autre chose ,changer ses habitudes penser que ce n ‘ est pas gagné pour lui ! L’ IGNORER !
,Dans mon cas,j’ ai outrepassé certaines règles dans l’ intimité , bien évidemment sans me déshonorer ,car comme vous le savez , on ne se trouve « Jamais assez bien pour le mériter « ;et en fait c’ est lui qui est devenu accro !
Je suis passée à autre chose pour faire le bilan , j’ ai rencontré ( en 9 mois)deux hommes très bien qui m’ ont sublimée , et fait reprendre confiance en moi! Aidée aussi par un Analyste , je sais maintenant que je suis » guérie »Je pèse mes mots ! le mal est évidemment là, mais j’ avance un peu tous les jours, en me demandant comment on peut arriver à une telle » déchéance mentale »
ALORS … Mesdames ne perdez pas votre dignité , car le sentiment de honte , est terrible rétrospectivement! Ne pleurez pas sur votre sort , On peu redevenir belle , et heureuse!!!!
Ne pleurez pas sur votre sort ‘AGISSEZ » Comme dit Forester , AU COMBAT!
Ils ne nous méritent pas !
Merci à Geneviève Schmitt , pour ses précieux conseils que j’ ai appliqué ,et également lu quelques uns de ses ouvrages , très édifiants qui m’ont aidée à comprendre ce mécanisme insoupçonnable du cerveau humain!
Unissons nous !
Bien à vous Forester
Tara
«
Chère Tara,
Merci de m’avoir répondu. En ce qui me concerne, l’honneur est sauf. Cependant, je me suis carapaçonnée, à la suite de cette relation toxique, d’un masque de froideur, parfois de dureté, à l’encontre de la gente masculine.
Néanmoins, j’ai des amis masculins, dont un policier qui m’estime. Ce garçon, que j’apprécie également, est toujours de bon conseil, il existe entre nous une relation amicale, correcte de part et d’autre. Il m’a dit: « J’admire cette détermination qu’il y a en toi: tu ne lâches pas une « affaire » comme ça; mais c’est bien et c’est mal: il faut vivre aussi et ne pas en faire une obsession. Ne pas « déraper » « .
Tara, vous portez le nom de la déesse de la mythologie Irlandaise, celle de la guerre. J’ai lu des récits sur Tara, déesse combative mais juste.
Restez fidèle à vos valeurs, ne vous laissez pas influencer par celle d’autrui, en aucun cas. Soyez digne, en toutes circonstances.
Ne prêtez plus le flanc aux humiliations. Ce temps-là est révolu. Le tout est de savoir avancer la tête haute!
Amicalement, Forester.
Coucou, Elysa, je vous ai fait parvenir mes coordonnées en privé, par mesure de sécurité. J’espère que mon mail vous est bien parvenu. Rien n’empêche que nous échangions sur ce blog. A présent, je vais vous dire comment fonctionne le PN au niveau de la Justice: le PN est un menteur et un manipulateur né. Donc, il va tout faire pour vous faire passer pour une menteuse, ainsi: se mettre les services de police et de justice dans la poche et, par ses arguments, vous retourner comme une crêpe. Sous ses airs de « monsieur très comme il faut », c’est un vrai salopard. En général, ils occupent une position « en vue », ou qui les rend « intouchables », genre: prof, flic, avocat, chef d’entreprise et tout le toutim. Ils savent parler, ils affichent une fausse moralité, ils se rendent indispensables à l’égard d’autrui (au début), ils se montrent aussi généreux envers vous pour mieux vous plumer après. Alors, il faut vous faire aider, amasser le plus de preuves possibles (écrits, SMS, factures qu’il vous a fait payer etc…) . Entourez-vous de gens compétents: il existe, dans certaines communes, une permanence où intervient une psy. Contactez les services sociaux (CCASS de votre commune) pour faire part de votre situation, vous obtiendrez des aides (bons alimentaires, épicerie solidaire). Avez-vous un médecin? N’hésitez pas non plus à lui parler et à demander des certificats médicaux faisant preuve de vos séquelles physiques et psychologiques. Il existe aussi des avocats spécialisés dans ce genre d’affaires, n’ayant aucune ressources, vous pouvez aller au tribunal de votre commune pour faire une demande d’A.J. (aide juridictionnelle). Avez-vous des amies qui puissent vous soutenir? Je sais que le PN « fait le vide » autour de sa proie pour mieux la dominer et l’avoir sous son emprise. En ce qui concerne votre enfant, il va tout faire pour en obtenir la garde mais ce n’est pas pour autant qu’il s’en occupera vraiment, ou alors de manière très superficielle. Il fera en sorte de l’amadouer par des cadeaux, mais le délaissera par la suite ou bien lui fera croire que vous êtes une mauvaise mère, ce qui est faux, et le « retournera « contre vous. Le fait que vous soyez sans papiers vous affaiblit considérablement, n’y a-t-il pas moyen d’officialiser votre situation? Par votre mariage, si vous vous êtes faite naturaliser, vous n’avez rien à craindre. Soyez forte, Elysa, et ne laissez prise ni à ses menaces, ni à ses arguments fallacieux. Le PN est une vraie girouette, il va tenter de se faire tout doux pour vous reprendre afin de mieux vous saboter ensuite. Ne cédez pas à son baratin. S’il vous menace, ne lui montrez pas que vous avez peur, il serait trop content et son emprise redoublerait sur vous. Dites-lui, par exemple, que vous lui réservez « un gros morceau », s’il vous menace, sans lui révéler quoique ce soit. Evitez tout contact physique et verbaux, archivez les SMS qu’il vous envoie, ça peut servir comme preuves contre lui. Et, ne vous inquiétez pas, ça va aller. Si vous avez besoin de parler, nous sommes là pour vous. Un jour ou l’autre, il paiera l’addition. Ce qui importe est que vous vous en sortiez. Bien amicalement, Forester.
Bonjour Forester, et tous-tes ceux-celles qui me liront.
Avant tout, ne soyez pas trop dur-e-s, ne vous jetez pas sur moi pour m’insulter et me chasser de ce blog, mon post part d’une bonne intention.
Je voudrais juste exprimer un petit malaise à la lecture du témoignage d’Elysa. Son récit comporte au moins une incohérence étrange (un fils? tiens…) et par ailleurs, je ne saisis pas bien son argument de vouloir écrire/être lue, pour vous demander vos coordonnées personnelles.
Loin de moi l’idée de contester la véracité de ces propos (d’autant que je connais l’Afrique, et que je sais bien qu’il est très aisé pour un manipulateur européen même bas de gamme, de promettre monts et merveilles à de jeunes africaines, pour les exploiter. Ca c’est une réalité géo-politique). Néanmoins, je me permettrais tout de même de vous recommander la prudence, et je vous suggérerais volontiers de vous protéger, vous, Forester, avant de porter secours.
Bonjour, Geneviève, vous ires certainement ma réponse faite à Shem. Cependant, ma conscience ne me permet pas de laisser tomber Elysa. Son récit m’a beaucoup émue, comme tant d’autres. J’essaie de l’aider, c’est tout. Il est vrai que son récit pourrait sembler invraisemblable pour ceux et celles qui n’ont pas connu ce genre de situation; mais quand on a connu soi-même la vie avec un PN, ses perversions de toutes sortes, son esprit tordu, ses mensonges et ses tromperies, on se dit que oui, des êtres comme ceux-là existent, malheureusement, et n’ont aucun scrupules à faire souffrir leur prochain. Ce sont plutôt eux qui ne sont pas à une incohérence près. Avec le recul, j’ai tout loisir de mieux analyser la situation et ce qui m’a poussée à renouveler les schémas. La psychanalyse m’aide beaucoup. Je réussis mieux à comprendre le « complexe du vilain petit canard » dont parle Boris Cyrulnick, qui m’a poussée à tomber dans le piège de deux PN de petite envergure. Le deuxième était, cependant, plus « gratiné ». Ne laissez pas Elysa dans sa détresse. Merci à vous. Amicalement Forester.
Bonsoir Geneviève, je ne faisais que relayer un appel à témoins émanant de l’association « SOS les mamans ».
Voici le lien de leur page FB:
https://www.facebook.com/Sos.les.Mamans?fref=ts
Leur annonce de recherche de témoins y est encore.
Bonjour je me presente je suis elysa j ai lu votre commentaire ou vous demandez aux personnes que j ai appelle au secours d etre prudent a mon egard parce que vous trouvez que mon histoire etait un peu inconherente je veux d abord vous faire comprendre que si je suis sur ce forum aujourd hui c est tout simplement parce que je veux mene un combat je veux eviter a d autres femmes de vivre ce qui m est arrivee je veux qu on denonce ce genre d agissement parce que ça detruit des vies tel est mon cas aujourd hui ce qui m est arrivee c est mon histoire vous ne la connnaissez vraiment pas au fond a part peut etre ces quelques lignes que vous avez pu lire c est quand meme dommage de juger sans connaitre je ne me leve pas un matin pour diaboliser une personne alors qu elle n y ait pour rien j ai vecu un calvaire moi seule sait a quel point ma souffrance est grande vous parlez de mon fils cet enfant je l ai eu avant de connaitre mon ex mari et la grossesse de 5 mois c est quand j etais deja avec lui comme je l ai dit a forester j ai toutes les preuves heureusement pour moi c est dur d entendre les gens vous juger sans meme connaitre le fond de votre histoire c est vrai en afrique les gens sont facilement manipulables et tres vulnerables mais moi avant de le connaitre j avais une vie epanouies je ne manquais de rien j avais pleins d amis jusqu au jour ou je tombe sur ce montre qui ma fait vivre des choses horribles je veux meme appeller cela de l esclavage je suis en detresse donc de grace n essayez pas d en faire plus si j ai pris la peine de demander un appel au secours c est tout simplement parce que je me retrouve seule face a mon combat je veux tout simplement justice soit faite et que je sois reconnu comme une victime et non un coupable parce que je n ai rien fait de mal je n ai fait que tomber amoureuse d un homme qui s est moque de moi et qui a detruit ma vie est ce que j ai eu tord de l aime? je n en sais rien j espere qu avec le temps quand j aurez gagne mon combat vous finirez par comprendre que je suis une victime je vous souhaite une agreable journee
Bonjour Elysa, si vous me relisez, vous verrez que je ne juge pas, ni vous, ni votre récit.
Je me suis juste permise de mettre en garde Forester, qui indiquait vous avoir remis ses coordonnées personnelles.
Il existe toutes sortes de menteurs/manipulateurs, dont les ‘simples’ cyber-escrocs qui peuvent raconter n’importe quoi, faire vibrer la corde empathique des intervenants d’un forum (et quel meilleur endroit qu’un forum de victimes de manipulateurs? On les sait empathiques, solidaires, et traumatisées) pour se faire envoyer … un mandat-cash!
Le tout après avoir, patiemment, tissé la toile d’une relation soi-disant amicale et solidaire… où, à la fin, c’est celle/celui qui voulait aider, qui se trouve, une fois de plus, en position d’avoir été violé-e (toutes ces confidences faites à un escroc qui n’en voulait qu’à son argent!!), méprisé-e, manipulé-e… et peut-être ruiné-e.
Je pense qu’en tant qu’africaine ET victime, vous êtes bien placée pour savoir que ce que je dis est vrai. Votre bourreau était prêt à toutes les bassesses, mensonges, manipulations, pour assouvir ses fantasmes de pervers sexuel, d’autres sont prêts à tout pour gratter quelques centaines d’euros…
Il vaut mieux prévenir que guérir.
J’ajouterais que je n’ai conseillé à personne de vous « laisser tomber », et j’approuve qu’on vous communique les coordonnées des services sociaux susceptibles de vous aider. C’est ce que j’aurais fait aussi, ca me semble la meilleure chose à faire.
Je suppose que vous avez pris contact?
Je vous souhaite beaucoup de courage et de ténacité – ça, on sait que vous en avez, n’est ce pas? 😉 – pour vous sortir de la situation terrible dans laquelle vous vous trouvez.
Bonsoir, Shemssousabah, le récit d’Elysa me semble extrêmement sincère, au vu des ses confidences que je garderai pour moi. Son désir est de faire publier son récit afin de mettre en garde d’autres victimes, cela part, à la base, d’une bonne intention. Oui, sa situation est terrible pour le moment, mais je crois que, grâce à sa ténacité et aux pistes que nous lui donnerons, elle s’en sortira. Que souhaiter d’autre? Moi-même, je suis sortie du marasme qui avait failli s’installer en moi et chez moi, j’ai vu clair assez vite. Ce que vous dites est vrai, nous sommes des personnes empathiques, et c’est bien cela qui a failli causer notre perte avec le PN qui s’est trouvé sur notre route. C’est bien lamentable de la part de ces individus, que de profiter d’une telle qualité qui, de nos jours et dans notre société, est devenue un terrible défaut, puisque les valeurs se sont inversées. Notre société malade pondra d’autres PN, ils commencent à pulluler comme de la vermine. La preuve, puisque sur ce blog, où je vais tous les jours, je rencontre des personnes victimes de ces êtres sans scrupules qui leur ont pris le meilleur d’elles-mêmes et leur ont fait accomplir les pires choses, contre leur gré. Ce sont des lâches, et je déteste la lâcheté et le mensonge. Merci à vous, bonne soirée, Forester.
Bonjour, Shemssousabah, loin de moi mon intention de vous invectiver et de vous faire chasser de ce blog. Seulement, très touchée par l’émouvant récit d’Elysa, je cherche à lui porter aide comme moi j’ai été aidée par vous sur ce blog et par des personnes compréhensives dans mon entourage. Surtout, ne méjugez pas Elysa avant de connaître les tenants et les aboutissants de son histoire. Son récit, s’il est un jour publié (ce que je souhaite), vous fournira plus de détails sur sa vie. La loyauté ne me permet pas de raconter ici tous les détails véridiques de ce qu’elle a pu vivre. Cependant, vous avez raison quand vous dites que des européens sans scrupules vont conter fleurette à une jeune fille africaine afin d’en faire une esclave. Je connais un ami qui a sauvé une jeune béninoise dont il était tombé amoureux là-bas. Elle était promise à un plus sombre avenir: celui de l’esclavage sexuel. Il l’a épousée, a reconnu son enfant qui n’était pas de lui et, par amour, s’est converti à l’Islam, un Islam très modéré, qu’il ne pratique pas tous les jours du fait de son travail. Ils sont heureux tous les trois en Bretagne. Depuis, ils ont eu un garçon, un joli petit métis. Il serait déloyal de ma part de laisser tomber Elysa, vous comprenez? Je vais voir ce que je peux faire pour elle , aussi pour d’autres. Une petite précision: mes grands-parents ont caché des Juifs pourchassés pendant l’Occupation, mon grand-père leur a fourni de faux papiers. Tous les jours, ils risquaient leur vie, la déportation. Pour moi, ils sont un exemple. S’ils étaient encore en vie, ils auraient ouvert leur porte à des sans-papiers, connaissant les risques encourus. Voilà, Shem, il y a des choses positives dans la vie. Ne laissons pas tomber Elysa. Amicalement, Forester.
Force est de constater que l’esclavage est encore loin d’avoir été aboli. Nom d’un chien , où sont les Droits de l’Homme, dans tout ça? Honte à ceux qui exploitent la misère et la crédulité des peuples ! Forester.
bonjour a tous je viens comme vous vous raconter mon histoire et partager mon experience avec vous ça fait du bien de savoir que ce qui m est arrivee n etait pas de ma faute car je me suis longtemps culpabalise et parfois j ai envie d ecrire un roman donc si quelqu un est pret a m aider n hesitez pas
j ai connu successivement deux pervers narcissique il ma fallut beaucoup de temps pour me rendre compte
je suis d origine africaine quand j avais 22 ans et que je vivais dans mon pays d origine j ai rencontre un soir mon tyran il s est montre tout de suite tres gentil seducteur et ça ete immediatement le coup de foudre il etait en vacances dans mon pays et toute de suite les promesses fusaient de partout il me disait que j allais etre la femme la plus heureuse du monde pour moi c etait le prince charmant j etais tellement heureuse que ça m arrive a moi c etait trop beau pour etre vrai j y ai cru jusqu au bout trois jour apres notre rencontre il demandait ma main en expliquant a mes parents qu il voulait rentrer en france etant deja fiance a moi il a ete tres convaincu et tout de suite mes parents ont ete seduit ce qui a ete fait le plus dur aujourd hui pour moi est que je n ai rien vu venir en plus le monsieur en question etait un elu du peuple français il etait maire d une petite commune a seine et marne incroyable quand meme qu un personnage public comme lui soit pervers narcissique chaque mois il m envoyait un peu d argent pour vivre et a chaque fois au telephone il me repetait qu il voulait d une femme soumise etant africaine je savais que le soumission ne poserait pas probleme puisque chez nous les femmes sont soumises a leur mari mais bon mais bon cette soumission est juste le faite que le femme s occupe des enfants du repas des petites taches menageres sans plus pour moi le fait qu il me le demande ne me posait aucun probleme en fait il deguisait la soumission qu il me demandait a autre chose j arrive en france 2 ans apres notre rencontre j ai d abord ete choque de me rendre qu il vivait dans une caravane au milieu des bois en campagne ce qu il m avait cache ensuite quelques jours apres mon arrivee j avais constate qu il avait dechire mon billet d avion retour 2 mois apres mon arrivee il a voulut tout de suite qu on se marie ça ma parut un peu rapide mais bon je lui fesais une confiance aveugle et puis j etais tres amoureuse de lui et quelques mois apres le mariage il a completement change de tete il s est mis a parler de ses fantasmes sexuels il voulait invite de personnes a la maison pour coucher avec moi il m imposait parfois des seances photos comme quoi il allait les envoyer dans un casting de mannequin parce qu il trouvait que j avais le profil d un mannequin mais sauf que la seance photo prenait des tournures bizarres il voulait parfois que les fasse avec des bottes en cuir des jupes en cuir avec une cravache a la main et des que j esaye d hesiter il me fesait du chantage c est lui qui decidait de ce que je devais porter jamais je ne choisisais mes tenues vestimentaires sauf a son absence je dependais completement de lui finacierement j etais coupe du monde je vivais dans cette caravane 24h/24 je ne sortais que lorsqu il fallait alle faire les courses puis vint le moment des humiliations qu il deguisait en plaisanterie il m appellait la sauvageonne parfois la grosse il ma pare ensuite un jour d un enorme collier qu il ma oblige de porter autour de mon coup il ma demande de dire aux personnes qui me demanderaient ce que veux dire ce collier je leur ai explique c est parce que je suis soumise a mon mari et un jour il ma carrement interdit de plus l appeler cheri ni pas autre petit mot tendre que je devrais desomais l appeller maitre parce que pour lui il etait mon maitre et que lui devait m appeller soumise quelque soit l endroit ou je me trouve il m humilait en me disant que je n etais pas une femme pour lui je n etais que son objet qu il ne m avait pas epouser pour que je devienne sa femme mais plus tot son objet sexuelle et que le jour ou je renoncerais a cela il me quittera a chaque fois que je m opposais a ses demandes il me privait d argent j ai du tomber enceinte et il ma oblige de faire un avortement a 5 mois de grossesse car il ne voulait pas cet enfant ni d un enfant black pourtant il m avait fait la promesse au debut de notre relation qu on allait fonder un famille l idee de me savoir enceinte ne lui plaisit pas du tout car ça allait faire echouer tous ses plans et j ai vecu comme ça pendant 8 ans entre humiliation et domination je n avais pas de parole dans mon couple je n avais pas mon mot a dire a decider de tout sur tout et sur mon propre etre j etais faible face a lui parfois j avais envie de me revolter mais j avais l impression d avoir la bouche cousue j avais peur qu il me quitte si je me revolte j avais peur qu il ne s occupe plus de moi puique je dependais competement de lui je n avais pas d argent c est lui qui me donnais tout je ne pouvais pas travailler et il me fesait comprendre que c est ainsi que tous les couples en france vivent il piquait des coleres a me faire peur quand il se mettait en colere il me menottait il m obligeait a lui ecrire des mails cochons tous les temps de coucher avec des hommes et de venir lui raconter j etais obligee de mentir tout le temps sur des envies que je n avais pas pour avoir un peu de paix car c est en lui parlant de tout ça qu il me laissait un peu respirer un jour il ma mis completement a poil et a 4 pattes et il ma bastonne toute la soiree alors que j avais mon fils qui dormait dans la chambre d a cote et il m interdisait de pleurer malgre la douleur que je ressentais je me suis sentie un peu esclave car il me le repetait tout le temps en me disant que j etais son esclave sexuelle et qu il etait libre de faire de moi ce qu il voulait je ne peux voux raconter tout ce que j ai subit c est tellement beaucoup que j ecrirais tout un journal j en ai plein la tete jusqu au jour ou j ai fait l erreur fatale qui a faillit me couter la vie une tentative de suicide je me suis retrouver trois semaines en psychaitrie en etat d angoisse et de grosse depression j ai tout perdu de moi ma personnalite ma joie vivre je passe des journees enfermees chez moi tellement j ai peur d affronter le monde exterieur je suis detruite je ne sai pas comment me reconstruire j ai vu des assistantes sociales et des psy rien j ai ecrit a la halde pour raconter mon histoire rien j ai essye d alerter les medias sur mon histoire je me retrouve toute seule dans ce combat j ai demande le divorce et j ai porte plainte il a quand meme reussi a me faire signee pour un divorce a l amiable mais reste le proces au penal j ai presque toutes les preuves qu il faut pour prouver cela voila 2 ans que j ai depose plainte je n ai toujours aucune nouvelle j ai bien peur que cette affaire n aboutisse pas je suis seule dans ce combat je veut que justice soit faite c est injuste que des personnes comme ça s en tirent facilement tout ce que je veux c est la justice et pour cloturer le tout je rencontre a nouveau un autre homme toujours le meme type d homme mais pas pervers sexuel mais plus tot pervers narcissique je ne peux voux expliquer mon etat d esprit detruite je regarde autour de moi je ne trouve pas d issue j ai envie de m en sortir mais je n y arrive pas mais je crois que si la justice fait son travail je serais soulagee aidez moi si vous pouvez je vis avec ça au quotidien combien de femmes vivent comme ça de nos jours
Bonjour, Elysa, votre récit m’a particulièrement émue du fait que vous ayez été déracinée de votre pays, séparée de votre famille et VICTIME d’un gros menteur, d’un mythomane, d’un pervers sexuel, d’un fou, d’un proxénète sans envergure, qui n’a su que profiter de votre détresse. Le fait que les femmes africaines sont « soumises » à leur mari est ce que l’on vous a appris, mais il émerge d’entre elles des femmes courageuses, des intellectuelles, des femmes qui défendent aussi leur droit et veulent briser, justement, ce carcan ancestral. En métropole, c’était pareil il y a cinquante ans, et c’est malheureusement resté chez beaucoup d’entre nous. C’est pour cela qu’elles sont tombées dans le panneau: AIMER ne veut pas dire être SOUMIS. Il faut que vous sachiez qu’il existe d’autres associations que la HALDE pour dénoncer ce genre d’abus (et le mot est faible). Il existe une association de victimes de violences faites aux femmes, que vous trouverez sur le net, avec les coordonnées, une équipe d’écoute bien formée qui vous dirigera vers les services compétents afin de défendre vos droits. Cet individu dépravé a voulu faire de vous son esclave . Je croyais pourtant que le temps de l’esclavage était révolu, mais je m’aperçois qu’il n’en est rien et cela me révolte au plus haut point, moi qui suis une abolitionniste convaincue depuis l’âge de 15 ans. L’écriture est thérapeutique, ce serait une sorte de guérison pour vous que de raconter tout ce qu’il vous a fait subir, en n’omettant aucun détail, même si cela vous est très pénible, je le comprends, on a sa pudeur, son amour propre. Quant à se faire éditer, cela revient cher et c’est assez compliqué, mais vous pouvez également publier votre récit en ligne. Il faut que le plus possible de gens soient au courant de votre histoire, car je suis persuadée qu’il en existe d’autres comme vous, dont on a confisqué ou détruit les papiers, qui sont donc clandestines sur le territoire français et à la merci de ces esclavagistes sans scrupules. C’est le nouvel esclavage, profiter des plus faibles, leur faire miroiter monts et merveilles en leur faisant de fausses promesses. Ne vous sentez pas coupable. Vous y avez cru, vous aussi. Sortir de la misère, connaître le bonheur… N’est-ce pas ce à quoi tout le monde aspire un jour? Comme beaucoup de femmes , vous avez été victime de deux prédateurs. J’aimerais vous aider à écrire votre récit, si vous le voulez bien. J’aimerais aussi vous aider. Je souhaiterais vous offrir mon amitié, si vous l’acceptez. Sur ce blog, nous formons une chaîne donc chaque maillon est unique. Accrochez vous à cette chaine, d’autres que moi vous prodiguerons des conseils pour vous en sortir, vous et votre enfant. Vous avez lancé un S.O.S, jeté bouteille à la mer qui ne s’est pas perdue. Elysa, vous n’êtes plus seule, dorénavant. Si vous avez besoin de parler, je suis là, le petit maillon de cette grande chaine qui vous aidera du mieux que possible. Je vais chercher de mon côté des associations qui pourront vous aider. Courage, vous n’êtes plus seule. Amitiés, Forester.
Bonjour forester vous ne savez a quel point je suis heureuse que mon histoire aie attire votre attention car comme je vous le dis je me sens seule aujourd hui je suis toute seule a me battre a batailler pour que justice soit faite mais chaque jour qui passe je me dis que je ne m en sortirais pas le plus dure pour moi est de penser que mon ex mari aie ete un elu aujourd hui il continue a vivre sans soucis hors que moi j ai l impression de payer pour un crime que je n ai pas commis je vis dans la precarete sans argent sans emploi sans et la peur au ventre au quotidien qu on me renvoie dans mon pays ou j ai tout perdu il m arrive des fois d avoir des idees noires la seule question donc je me pose c est de savoir ce que fait la justice votre aide serait la bienvenue est ce que vous pouvez me laisser vos coordonnees si possible car mon histoire j ai besoin de l ecrire et je veux qu on la lise cela eviterais peut etre des cas comme le mien je veux lutter je veux eviter qu il y ait d autres victimes
Bonjour Elysa
Essayez de rencontrer des personnes de l’INAVEM sur votre région.
Je vous mets le lien sur leur site.
Ils disposent d’un numéro d’appel national et vous pouvez les appeler pour obtenir du soutien quand vous voulez entre 9H et 21H, 7 jours sur 7:
http://www.inavem.org/
Essayez de voir quelle cellule locale de cette association est la plus proche de chez vous pour que vous puissiez vous sentir soutenue et entourée face aux combats judiciaires que vous avez engagés.
C’est très important.
Vous pouvez aussi vous adresser à des associations d’aide aux femmes victimes de violences conjugales.
http://www.solidaritefemmes.org/ewb_pages/l/le-3919-violence-conjugale-infos.php
J’espère que ces liens vous aideront à trouver localement et personnellement des aides et des soutiens dans vos difficultés.
Plein de courage et soutien.
Cordialement
Françoise
Merci pour Elysa. De mon côté, je lui ai donné aussi plein d’adresses. Il faut qu’elle s’en sorte, elle aussi. Elysa, malgré les épreuves, reste forte et combative. Même s’il lui arrive de flancher parfois, après tout, nous ne sommes pas des robots. Je sais que maintenant, elle n’est plus seule au monde, comme je croyais l’être à un certain moment de ma vie, quand je me trouvais avec le PN, à attendre que « sa majesté » soit dans de bonnes dispositions à mon égard. Ce fut peine perdue, puisque pour lui, j’étais inexistante, sauf pour mon argent, et les avantages domestiques de tout ordre. Or, ce n’est pas cela, être une femme. Désormais, je les flaire à cent mètres et je ne ménage pas les types qui se posent en fausses victimes. Voilà. Amicalement, Forester.
Bonjour,
Une petite question : vous parlez de votre fils qui dormait à côté. Donc, votre mari vous a finalement permis d’avoir un enfant? On ne comprend pas clairement non plus si vous avez quitté votre mari pour être avec un autre pervers, ou si vous êtes toujours prise avec lui et que vous craignez de rencontrer le même type d’homme…
De toute façon, je trouve votre histoire bien triste et je vous souhaite beaucoup de courage. Étant sur un autre continent, je ne connais pas les ressources en France, mais elles semblent beaucoup plus présentes qu’ici. Parfois, les pervers narcissiques sont des membres de la famille, pas seulement des époux ou épouses. Ces personnes ne décodent pas les émotions comme la plupart des gens le font. Et n’allez surtout pas leur faire un reproche! Ils ont toujours raison, dans leur tête.
En fait, ce sont des assassins sans couteaux. Des psychopathes qui ne tuent pas physiquement, mais qui font des victimes à leur façon, qui détruisent des familles, l’estime de soi, laissant l’autre sans défense, tétanisé. Une de mes amies aux prises avec ce type d’individu s’est procuré une petite enregistreuse numérique (peut enregistrer de longues heures) qu’elle mettait en marche dès que son époux arrivait à la maison. Une autre ne sort jamais sans cet instrument (tout petit, se range facilement dans une sacoche ou une poche) car, si elle croise son ex, elle veut être en mesure d’avoir des preuves de la conversation. Il suffit ensuite de transférer le contenu sur un CD via un ordinateur. En France, je pense que cette preuve ne peut pas être utilisée en cour, mais vous pourriez éventuellement la faire entendre à un organisme d’aide, à un avocat. Chez nous, il est légal d’enregistrer une conversation si on y participe. C’est comme prendre des notes.
Étant un homme public, votre mari serait plutôt mal pris si ce genre de preuves existait… De toute façon, sans des preuves écrites ou enregistrées et sans témoin, c’est toujours la parole de l’un contre la parole de l’autre. Or, les PN sont d’habiles manipulateurs. Comme ils n’ont pas de sensibilité et qu’ils peuvent s’exprimer sur un ton tout à fait détaché, alors que sa victime en est presque toujours incapable, c’est souvent d’elle qu’on doute. Ils savent exactement sur quel bouton appuyer pour nous déstabiliser. La nervosité ou l’agressivité qui en découle est rapidement retournée contre la victime : « Vous voyez, je vous l’ai bien dit qu’elle était comme ça. Vous pouvez constater à quel point elle est nerveuse… ou encore : elle n’est même pas capable de se contrôler », etc. On n’en sort pas! Est-ce qu’un des hommes que votre mari a amené chez vous oserait se mouiller et parler pour vous?
Vous vous dites surprise qu’il soit maire. Pourtant, les PN sont souvent tentés par la politique, car le sentiment de pouvoir est une émotion qu’ils décodent très bien et qui leur procure du plaisir. Par contre, la douceur, la tendresse, la sympathie leur sont étrangères, sinon par imitation, pour jouer un jeu, se victimiser ou s’approprier la confiance de l’autre. Ce sont de grands manipulateurs qui peuvent berner bien du monde et entraîner à leur suite beaucoup de « groupies ». Suivant leur envergure, ils peuvent même devenir dictateurs ou gourous. Si certains parviennent à convaincre des foules, il est facile de comprendre qu’ils peuvent séduire des individus. Ils dégagent souvent une sorte de magnétisme, quelque chose qui fascine ou, à tout le moins, qui déstabilise. Une fois qu’on a souffert à cause de ce genre d’individu, on est plus à l’écoute des signaux. Cependant, ces gens savent très bien reconnaître les personnes fragiles. Ils perçoivent leur sensibilité comme une agression puisqu’ils sont incapables de la ressentir. Ainsi, ils vont chercher par tous les moyens à l’annihiler. C’est pourquoi, il faut rester attentif à ce qu’on ressent quand quelqu’un se montre trop gentil ou courtois. Si l’on éprouve une fascination ou un malaise diffus, il faut redoubler de vigilance. Avoir vécu de longues années avec ce genre d’homme exigera de vous que vous compreniez bien que vous n’êtes coupable de rien, que vous avez été la victime d’une personne malade et que vous aurez besoin de temps pour vous reconstruire. Courage! Vous allez vous en sortir plus forte. Mes meilleures pensées vous accompagnent.
Bonjour, Jojo, et merci pour Elysa, pour nous toutes également. Vous avez absolument raison quand vous dites que le PN est attiré par la politique, le pouvoir, le « charisme » qu’il peut exercer un temps sur autrui. Nous avons connu un bel exemple de PN tristement célèbre: Adolf Hitler. Par ses discours qui duraient des heures, il hypnotisait les foules. Par contre, lui, ne s’est jamais sali les mains dans le sang de ses victimes. Comme tout pervers, il faisait faire en s’entourant d’une garde prétorienne de disciples, de conseillers, d’exécuteurs. Je ne puis m’empêcher de comparer le PN à ce monstre qui a marqué l’Histoire de notre Humanité. L’humanité, ils ne connaissent pas. Ils sont prêts à sacrifier père et mère pour arriver à leurs fins. Ils aiment briller en public. Leur folie mégalomane ne les arrête pas. J’ai connu deux beaux spécimens de cette espèce, à la plus petite échelle, mais qui ont fait pas mal de dégâts autour d’eux. L’un d’eux a fini en HP. L’autre court toujours…mais jusqu’à quand? Quand je vois comment a fini Hitler, qui n’a pas hésité à sacrifier son peuple, ainsi que des milliers d’innocents, je me dis qu’il y a une justice quelque part. Le PN avec lequel j’étais était un admirateur de ce sinistre personnage. Avec calme, je lui ai fait remarquer que ce monstre s’était suicidé… En ce qui concerne Elysa, je lance un S.O.S pour l’aider. Elle est forte et combative. Mobilisons-nous pour dénoncer les agissements de ces individus nuisibles, ces fléaux de l’Humanité. Je rêve qu’un jour, un texte de Loi soit promulgué pour punir ce genre d’êtres qui n’ont rien…d’humain. Merci pour nous. Merci, surtout, pour Elysa. Sincèrement, Forester.
bonjour merci pour votre poste je voulais tout simplement vous precisez que je n ai pas eu d enfant avec ce monsieur mon fils je l ai eu avant de le connaitre je l ai connu quand mon fils avait deux ans et la grossesse de 5 mois dont il ma fait avorter etait de lui j espere que vous comprendrez mieu je vous souhaite une agreable journee
Bonjour, Elysa, oui, faire avorter à cinq mois de grossesse est de la pure folie médicale. Heureusement, les lois en France sont strictes à ce sujet: le délai pour une IVG est de 10 semaines, je crois. Vous connaissez le protocole médical. Ce n’est pas une intervention anodine. Dans d’autres pays, c’est différent, je ne connais pas leur protocole exact. Cependant, j’ai cru comprendre que votre vie a été mise en danger et que votre compagnon n’en avait rien à faire. Les PN sont ainsi: ils sont instables. Tantôt ils disent oui, cinq minutes après, ils se rétractent, ils changent complètement d’avis. Aimer n’est pas un tort en soi, mais « aimer bien », qu’est-ce, au juste, sinon comprendre que c’est d’abord soi qu’il faut commencer par aimer? Pas de façon « narcissique », mais en mettant des barrières dès le départ, de savoir dire « non » quand on sent que ce n’est pas « ça », de savoir écouter « ses voix intérieures ». J’apprends, grâce à la psychanalyse et à l’hypnose ericksonienne, à écouter mon intuition, à prendre sur moi, à analyser ce pourquoi j’en suis arrivée là, et j’en conclus que cela provient de certaines blessures qui nous sont propres. (la perte d’un parent, un père inexistant, peu aimant…etc). Je lis aussi beaucoup d’ouvrages sur ce sujet et les commentaires des personnes sur ce blog, y compris de ceux, plus rares, des PN eux-mêmes. Aujourd’hui, je fais le ménage dans mes relations masculines, je ne garde que ceux que je « sens » bien, et ils ne sont pas nombreux. Bref, j’apprends tous les jours. Je crois que nous sortons grandis des épreuves. A nous d’être prudentes, de ne pas croire que nous trouverons le prince charmant. Non, juste échanger, apprendre à connaître l’autre, sans trop vouloir s’engager au départ. Laisser faire les choses. Je sais que vous vous en sortirez. Je l’espère sincèrement pour vous. Au fur et à mesure que les jours passeront, vous vous sentirez plus forte. Conseil d’amie : ne soyez plus trop « gentille ». Bien à vous, bonne journée, Forester.
voila depuis 4 ans je vis avec un homme qui au début me plaisait bien
car il ne buvait pas, ne fumait pas,se mettait au service des autres
au secours catholique.
de l’amour,étant veuve depuis le 29 janvier 2003,je ne peux aimer un autre homme.
l’an dernier nous avons vendu ,tous les deux notre maisonafin de faire construire un plain pied car nous avons lui 60 ans et moi 59.
de temps en temps il me traite de raciste,d’ivrogne aimant mes fêtes de famille !
je bois une bière presque tous les jours;
aujourd’hui je suis lasse ,je n’en peux plus
pus rien ne nous satisfait a part ce plain pied,qui sera terminé
fin juin.
j’ai lu un livre qui me fait dire que c’est un pn,mais j’ai peur de me tromper!
j’ai 5 filles et 8 petits enfants,mes filles ne peuvent plus le voir,car je leur
répète tout ce qu’il me dit lorsqu’il pique ses crises.
je ne sais quoi faire j’ai très envie de partir mais c’est fouilli dans ma tête !
il sait être aussi très gentil.
mes enfants veulent que je le quitte!
aidez moi svp !
Je suis actuellement avec une fille depuis environ 9 mois et je sens qu un truc cloche mais je ne sais pas quoi. D es le debut j ai ete attiré par elle elle etait differente elle se fondait en moi comme personne! Son passe sentimentale a fait qun de ses ex s est pendu apres avoir essayé de la tuer! Beaucoup de traits correspondant a celui de pervers narcissique aussi mais comment savoir si je me trompe car ayant enormement souffert elle peut avoir ete traumatisée d ou certaines de ses reactions que j ai du mal a comprendre! j EN SUIS MEME DEVENU A ME DEMANDER SI JE N ETAIT PASQ PARANO CA TURBINE DANS MA TETE! comment savoir si je me trompe? cordialement
Bonsoir, Manuel, si vous sentez « qu’un truc cloche », et que cette sensation est prégnante, je vous conseille de prendre du recul , si vous le pouvez, bien sûr. Une relation dans laquelle règne une sensation de malaise intérieur de votre part me semble de mauvais augure. Moi-même, pour n’avoir pas voulu écouter mon intuition, je me suis entêtée à poursuivre une relation avec un homme PN. Je pensais, peut-être tout comme vous, que mon amour, mes bonnes intentions, allaient le faire changer. Mais il n’en était rien. Tour à tour séducteur, puis maltraitant psychologiquement, je me suis éloignée de lui peu à peu. Je m’apercevais qu’il me conduirait irrémédiablement à la ruine psychologique et financière, si j’avais continué. J’ai quand même vécu presque un an avec lui. C’est après son départ que les langues se sont déliées à son sujet. Là, j’ai cru ces gens qui me relataient des faits pas très clairs le concernant: dix gardes à vue pour violences faites aux femmes. J’ai découvert par moi-même qu’il me mentait et aussi me trompait avec l’une de ses ex. Je l’ai mis hors de chez moi avec l’aide des forces de l’ordre. Ses histoires finissaient toujours ainsi, de façon brutale et violente. Je ne regrette rien. Je ne ressens aucun remords. Pour avoir un point de vue objectif, présentez-la à vos amis, écoutez leur avis, leurs impressions. Si elle essaie de faire le vide autour de vous, c’est un indice. Analysez bien le portrait psychologique de ce blog, fait par M.F. Hirigoyen et comparez avec celui de votre compagne. Je sais, ce n’est pas facile, quand les sentiments nous aveuglent. Ne vous posez surtout pas en « soignant », vous n’y pourrez rien, vous n’avez pas le recul ni l’objectivité d’un thérapeute. Je sens, d’après votre récit, qu’il y a eu, dans la vie passée de votre compagne, un climat de violence dramatique. Oui, peut-être cela l’a-t-il profondément marquée, mais vous a-t-elle d’une thérapie qu’elle avait entreprise par le passé ? En principe, quand on aime, on joue la carte de l’honnêteté, on n’a pas de secret l’un pour l’autre. Il arrive néanmoins que des sujets maltraités aient des désirs de revanche, une envie de faire payer l’autre pour le mal qu’il a subi. C’est aujourd’hui mon cas. C’est pour cela que je ne veux de personne dans ma vie. Car je ne veux pas être injuste. Je ne veux pas faire payer l’addition à un innocent. Oui, de victime, surtout quand cette situation s’est répétée plusieurs fois, on a envie ou on peut devenir bourreau. Le dernier conseil que je puis vous donner, Manuel, est de vous préserver en essayant de prendre quelques distances, si vous le pouvez, avec cette personne. Cela vous permettra de mieux analyser la situation que vous vivez actuellement. Je vous souhaite d’avoir ce courage et de ne pas vous perdre. La vie en vaut le coup. Bon courage. N’hésitez pas à consulter ce blog, j’y ai moi-même puisé de précieux conseils qui m’ont permis d’y voir plus clair. Cordialement, Forester.
Depuis 10 ans, je vis à coté de ma vie, j’ai quitté mon mari pour lui, il passe du petit garçon fragile au voyeur m’imposant le club échangiste, je crois que depuis 1 an, un instinct de survie se réveille en moi, je découvre votre site aujourd’hui et c’est la révélation, mais il faut que j’ai le courage de le quitter, pourquoi est-ce si difficile? je dois le faire.
Bonjour Dominique,
Vivre à côté de sa vie, quelle parfaite expression. Moi c’est ce que j’ai fait pendant quinze ans, j’ai appelé ça courir après un train sans jamais réussir à le rattraper. J’imagine que vous devez vous sentir vidée, épuisée, et là est le véritable problème, comment trouver de l’énergie pour affronter la rupture alors que ces dix dernières années vous avez été vidée. Il faut être clair, la rupture, c’est le début d’une période très difficile, le manipulateur pervers va d’abord essayer de vous rattraper, devenir aimant, faire plein de promesses, puis au bout d’un certain temps, quand il comprendra que vous le quittez vraiment, il va chercher par tous les moyens à vous détruire, vous déstabiliser. Pour ma part ça a duré plus de quatre ans, mais j’ai réussi. J’en ressors aujourd’hui plus forte que jamais. Je jette également un regard horrifié sur mon passé. Je reste à votre écoute si vous souhaitez partager. Gardez espoir, ça en vaut la peine.
Rose
Bonsoir, Rose et Dominique, vous avez bien cerné le portrait parfait du PN. J’avoue: j’ai eu la chance de ne vivre qu’un an avec ce genre d’individu. Il n’a pas admis la rupture trop humiliante pour lui, puisqu’elle venait de ma part. J’ai eu droit à toutes sortes de menaces, chantage, photos compromettantes avec commentaires désobligeants sur mon physique, pillage de mon appartement, menaces de m’assigner en justice pour vol??? alors que tout ce qu’il m’a dérobé m’appartenait. (J’ai tous les justificatifs et factures en ma possession). Après renseignements pris auprès de mon avocate, il ne peut rien contre moi. Cependant, je suis sortie de cette histoire abasourdie au début, fatiguée, épuisée, angoissée par la perspective de son retour soudain. J’ai évoqué cette histoire à mon psy, qui m’a donné l’impression de me culpabiliser. Aujourd’hui, j’ai bien compris que je n’ai rien à me reprocher. En parcourant tous vos témoignages sur ce blog, je suis devenus plus forte, plus déterminée, plus vigilante aussi. Je ne ressens ni culpabilité, ni remords, ni regrets. Je me sens soulagée, je mène une vie enrichissante entourée de mes amis, je renoue avec mes activités que j’avais laissée tomber pour ne m’occuper que de lui. Je m’aperçois aujourd’hui combien ma vie était vide à ses côtés. Il ne m’apportait rien. C’était le néant sur pied. Il faisait semblant. Il n’y avait rien d’authentique en lui, du vide, rien que du vide. J’espère que vous vous en sortirez, vous aussi et que, peu à peu, vous retrouverez la sérénité. A présent, je vis seule en compagnie de mon chien, je suis tranquille le soir, on ne m’impose plus rien. Je vous souhaite de retrouver une qualité de vie meilleure, qui vous enrichisse, vous rende aussi plus fortes. Amitiés à vous, Rose et Dominique. Sincèrement, Forester.
Bonsoir, Dominique, rompre est difficile, mais pas insurmontable. Seulement, les PN ont plus d’un tour dans leur sac. De la séduction à l’abandon, des pressions psychologiques aux larmes de crocodile, leur arsenal est assez complet pour vous maintenir sous leur coupe, sans compter leur emprise libidineuse sous laquelle ils vous maintiennent. Mais vous commencez à réagir. C’est bon signe. A présent, il va falloir trouver des stratégies pour pouvoir vous libérer totalement de son emprise. La tâche est rude, mais pas impossible. Prenez, si vous le pouvez, du recul, essayez de lui échapper petit à petit en devenait plus distante, plus détachée. N’écoutez plus ses fausse accusations, ne laissez pas prise à ses mensonge ni ses menaces. Prenez un air détaché sous ses sarcasmes. Je répondais « ouais! ouais! », l’air de dire: « Je t’emm… », quand il essayait de l’atteindre par ses paroles blessantes. A la fin, je ne lui parlais plus, ou presque, seulement pour lui énoncer la liste des courses. Il n’existait déjà plus pour moi depuis quelques mois. Il n’était plus qu’un boulet dont je devais trouver le moyen de me débarrasser. Je l’ai fait, depuis, je respire. Je retrouve confiance en moi. Courage, je suis persuadée que vous y parviendrez vous aussi, même si le parcours est difficile. C’est de votre vie dont il s’agit. Amicalement, Forester.
Bonjour,
J’ai étais 3 ans avec une pervers narcissiques je vous passe les maltraitances communes à ce genre de personne (qui même aujourd hui mes touche encore, car je suis adoptee et ses: « on sais pas d’ou tu viens quelle sale maladie tu peux avoir transimis à notre fille) car moi mon soucis c’est ma fille encore tres jeune. Elle tombe malade des qu’il est avec lui, et devient tres agressive à l’ecole; et des qu’il part et n’est plus en contact avec lui elle redeviens elle meme.
J ai la chance car il habite a 8000 kilimetres de nous mais meme comme ca je suis encore sur les nerfs constament, les menaces de reprendre ma fille sont monnaies courantes, la elle doit partir un mois pour les vacances le voir et j’ai deja des angoisses nocturne.
Nous avons mis en place un suivis psychologique pour elle, evidament ca l’a mis hors de lui et demande un rapport ecris de chaque consultation.
Nous reconstruison notre vie avec heureusement des grands parents et oncles tres stables ainsi qu’un beau-pere aiment de mon cote. Car lui vient d’une famille ou la moitie sont des pervers narcissiques grand-mère, mère, tantes, et lui.
bonjour.
C’est assez effrayant ce que vous décrivez .
& je crois que je suis amoureux d’une femme comme ça, malgré son attitude tres ouverte sur la spiritualité, le mental, l’insconcient…
Et oui evidement ,moi aussi la meme chose ,elle ce disait voyante avec sa boule de cristal et ses anges mais c est une manipulatrice perverse narcissique ,plutot meme une psychopathe ,,,Attirant comme une sirene ,mais froid comme un crocodile et perfide comme une vipere .J’ai du tout quitter pour me sauver la vie ….la fuite seule solution ,il ne vous lache jamais une fois qu il vous on gouter …jusqua la mort
Bonjour, Lewis, là, vous êtes tombé sur le « nec plus ultra » de la PN. Je suis moi-même tombée dans le piège d’un PN, mais à une échelle moindre: il me promettait aide et protection, sachant que j’étais seule et isolée. Bien sûr, j’avais et j’ai pu garder tous mes anciens amis. C’est vrai, comme vous dites: sa rancune est si tenace qu’il ou elle fera tout pour assouvir sa vengeance. Ils vont vous laisser tranquille durant une certaine période, mais il ne faut jamais baisser la garde: ils peuvent contre attaquer. Donc, à nous, les victimes, de rester vigilantes. Le PN est un boa constrictor, il serre, vous laisse respirer pour mieux vous enserrer dans ses anneaux mortels. Vous avez bien fait de lâcher prise en fuyant, quitte à tout laisser derrière vous. Dites-vous que, si ce n’était que du matériel, vous avez pu sauver ce qu’il y a de plus précieux en vous: votre vie, soit-elle physique et psychologique. Rompre, tailler dans le vif s’il le faut, ne pas faire de quartiers : telle est la solution. Laissez-la donc délirer avec sa boule de cristal et ses anges, elle n’est qu’un démon sur pattes. Je vous souhaite à présent, de vous reconstruire ( ce sera un rude travail), en vous faisant aider par des personnes spécialisées et compétentes (pas de boules de cristal 🙂 ), de profiter de la vie, d’apprécier la compagnie des amis qui ne vous ont pas laissé tomber. Il m’arrive, à moi aussi, d’être inquiète par moment: je sais que le PN avec lequel j’ai vécu a de « mauvaises phases », qui commencent en juillet et finissent en octobre. Donc, je me prépare, au cas où… »Si vis pacem, parabellum » (si tu veux la paix, prépare la guerre). Bon courage, Lewis, vous savez que, sur ce blog, il y a des gens qui partagent les mêmes espoirs de pouvoir s’en sortir que vous. Bien amicalement, Forester.
Je trouve le Dr Hirigoyen dangereuse.
Elle voit des hommes pervers partout et son but est de detruire les couples plutot que d’arranger les problemes.
… et sur quoi vous basez vous pour dire celà ??
Amicalement, Geneviève
Bonjour et merci Geneviève pour votre réponse relative à la question que j’avais posée au pseudo Michot.
Pas de discussion possible face à un comportement provocateur.
Cordialement
Claudie
…. mais oui ,cela m’interesse aussi de savoir !
Cordialement
Yvette marie
Bonjour,
Avez-vous un exemple incontestable illustrant votre assertion ?
Cordialement
Claudie
Il ne peut pas car il ne semble être que dans la provocation….
Michot, il faudrait réviser votre copie, ou vous n’avez pas bien lu les ouvrages de M.F.Hirigoyen, peut-être pas du tout. En tout cas, cous n’avez apparemment, rien compris. Pour avoir lu M. F. Hirigoyen, je trouve, au contraire, que le portrait qu’elle fait de ces individus est très lucide. De plus, elle met le lecteur (ou la lectrice) en garde pour ne pas ou plus retomber dans ce piège pernicieux du mirage de cette séduction malsaine. Elle nous apprend aussi à nous en protéger, à mieux nous armer pour le fuir. De toute façon, vivre avec un tel individu est du domaine de la science fiction. Il fait un certain courage pour pouvoir résister à de tels individus, autrement, on y laisse sa peau (physiquement et psychologiquement). C’est en toute neutralité que M.F. Hirigoyen a fait cette étude. Pour ne plus sombrer dans le marasme. Alors, mettez cartes sur table et expliquez-vous, au lieu de balancer des arguments d’une telle inconsistance! Vous avez de la chance qu’aujourd’hui, je sois d’assez bonne humeur et que je respecte tous ceux et celles qui vont sur ce blog…Je crois que je ne suis pas la seule à attendre votre réponse. A vous d’assumer…Forester.
Ne voyant pas d’arguments de votre part étayant votre réflexion, je ne vais pas user mon énergie à riposter et à polémiquer. Je constate que vous n’avez pas le courage de vos opinions. C’est tout. Forester.
Bonjour, j’ai 28 ans et mon père est un PN, pas seulement violent psychologiquement mais aussi physiquement (vis-à-vis du sexe féminin uniquement) si on lui résistait. Il m’a engendré mais je ne suis pas devenue une PN, non, je suis juste un être dépourvu d’affect, je n’éprouve rien pour les humains, je ne connais pas bon nombre de sentiments (honte, jalousie, empathie, compassion…), je suis indifférente, misanthrope et indépendante mais c’est ça qui m’a valu la victoire sur lui. Voyant qu’il n’avait pas d’impact émotionnel sur moi, il m’a prise comme bouc-émissaire au niveau de ses attaques perverses (surtout à l’adolescence, qui est passée comme une lettre à la poste pour moi) et il m’a battue depuis mes 7 ans et est allé jusqu’à me menacer de mort avec son fusil à mes 26 ans. Mais la douleur non plus n’a pas eu d’impact sur moi et n’ayant aucun intérêt pour ma propre vie (l’absence d’affect m’auto-concerne si je pus dire), ses menaces ne mort restaient sans effet. Il a alors tenté de m’avoir sur le seul terrain où je suis sensible: mes animaux. J’ai alors décidé qu’il était temps de le faire partir de notre foyer, ma mère (éteinte depuis longtemps par ses manipulations) n’en avait jamais eu la force; mon frère ne subissant rien directement (comme si mon père se voyait en lui, il faut reconnaitre une grande ressemblance physique au même âge) n’aurait pas osé s’en charger. Et moi, étant dépourvu d’affect, mes animaux menacés, mon père devenait un obstacle très irritant dans ma vie et il risquait d’y avoir un patricide (quand quelque chose s’oppose à moi de façon inflexible, l’envie d’éliminer ce « problème » au sens propre du terme est ce qui me vient en premier, j’ai eu une éducation suffisamment stable pour ne jamais être passée à l’acte, non par compassion vis-à-vis de la potentielle victime mais parce que je n’ai pas envie de faire de la prison, qui s’occuperait de mes animaux???) Avec l’aide d’une connaissance brigadier chef de Police, mon père (non marié) a dû quitter le domicile (propriété exclusive de ma mère) en 24h après une bonne garde à vue pour détention illégale d’un fusil, coups, menaces de mort réitérées. Alors pour répondre à la question du tout 1er commentaire de cette page, je sais qu’une parade existe contre les PN: l’absence total d’affect. Seulement je suis née comme ça, mon état émotionnel est comme un électro-encéphalogramme plat, sauf quand il arrive un souci à l’un de mes animaux et là bien sûr, n’étant pas coutumière de ces émotions, je ne contrôle plus rien et tout prend des proportions énormes, ce qui effraie mes proches. Suis-je heureuse? je ne sais pas, peut-être? puisque je ne suis pas malheureuse. Je suis « neutre » au niveau de mes états d’âme et je n’aimerais pas qu’il en soit autrement, car quand je vois comment ma mère et mon frère ont été affectés par l’attitude de mon père! même si je n’ai pas d’empathie, je sais une chose: très peu pour moi ce genre de sensations! Il est bien évident que mes proches me considère comme un « monstre d’égoïsme », ils ne comprennent pas ce que je suis, mais ça n’a pas d’importance (l’avantage d’être dépourvu d’affect encore une fois). L’absence de tristesse quand 2 de mes amies sont brutalement décédées, même chose lorsque des proches sont morts, le fait que j’oublie que telle proche est décédé, ils ne le conçoivent pas (mais je m’écarte du sujet). Tout cela pour dire que je ne sais pas si un être humain « normal », disons classique, serait capable de se couper de ses émotions pour tenir tête et gagner face à un PN, mais ça a très bien fonctionné pour moi.
Bonjour Fleur,
Il y déjà quelques mois que vous avez publié votre histoire , je ne sais donc pas si vous allez avoir mon texte.
Je suis impressionnée par vos conseils qui sont naturels chez vous à savoir l’absence d’affect. C’est ce que j’essaye d’obtenir depuis un certain temps dans ma situation: ne plus avoir aucune manifestation emotionnelle devant des silences ou provocations. Mais cela n’est pas dans ma nature !
Je réussis assez bien mais je n’arrive pas à le mettre dehors ( il est revenu après une nuit au commissariat apres destruction d’une porte de ma voiture, quelques voyages et des cris de haine).
J’aimerais avoir de vos nouvelles et espère que vos animaux continuent à vous apporter tout ce dont vous méritez.
Cordialement
Yvette Marie
Oui mes animaux m’apportent tellement de bien-être! aussi surement parce que les seules émotions « humaines » que je ressens, c’est par eux et pour eux! Qu’est-ce que je serais sinon? Cela fera 3 ans en mai que j’ai fait partir mon père. Ma mère tente de se reconstruire, tant bien que mal; mon frère n’en parle pas (il a une certaine réserve et pudeur) mais je sais qu’il a souffert bien qu’il n’a jamais été battu ni torturé directement par notre père (il n’en subissait pas moins le climat anxiogène et de terreur qu’il faisait régner sur la maison) Personnellement je vais de mieux en mieux, j’ai cessé de cacher ma vraie nature pour être « socialement adaptée » comme le souhaitait toute ma famille: ce n’est pas moi! Je suis différente, je n’éprouve aucune compassion pour les gens, et très peu d’empathie pour ma mère et mon frère. Que les gens m’acceptent telle que je suis ou s’en aillent, peu m’importe. Je suis bien plus satisfaite de mon existence actuelle: en étant moi! Alors quant à mon père, cet après-midi même il m’a ENCORE envoyé un sms où il joue sa victime, dit qu’il m’aime, regrette mon silence, dit pour la 100ème fois qu’il a vécu une enfance horrible, qu’il souhaiterait parler et reste toujours ouvert à une entrevue etc… Jamais il ne se remet en cause, bien sûr! c’est moi, nous, qui avons été les « monstres » de le « jeter dehors comme un chien »! Bref, son numéro est bloqué par une appli, je n’ai même pas les notifications de sms et lui ne reçoit jamais d’AR. Je ne réponds jamais, mon silence et mon indifférence durent depuis 2 ans donc. Il est obstiné! Mais je comprends votre position, je le vois avec ma mère. Elle n’arrive pas à couper les ponts définitivement avec lui: elle discute encore, rentre parfois à pied avec lui de son travail où il va la guetter (il tente encore de la prendre par les épaules et de l’appeler « ma chérie », choses qu’elle ne laisse quand même pas faire!) Mais elle a de la peine pour lui quand elle pense qu’il a tout perdu du jour au lendemain: maison, femme et enfants; qu’il n’a même pas une photo de nous (j’ai refusé qu’on lui en donne!) Elle incite mon frère à lui reparler parce qu’il n’a pas été directement victime mais lui s’y refuse, et j’adhère. Je n’arrive pas à comprendre comment elle peut encore ressentir de la peine pour cet homme, après tout ce qu’il lui a fait subir pendant 30 ans! Pour moi il est comme mort, à cette différence que malheureusement il ne l’est pas vraiment et donc qu’il persiste à parasiter notre vie par appels, sms, entrevues soit-disant impromptues avec ma mère, cadeaux aux Noel et anniversaires (systématiquement rendus en ce qui me concerne bien sur). Il est malade, il ne changera jamais. Preuve en est que sachant ma mère seule pour son 3ème Nouvel An consécutif, il lui a envoyé un sms en disant qu’il était en agréable compagnie et très heureux; bien sûr elle en a été très attristée. C’est compréhensif, elle se demande pourquoi elle reste seule alors que lui, pervers, parvient toujours à être entouré d’amis? Il ne faut pas vous comparer à moi, sachez que je n’ai plus eu de sentiments envers mon père dés la pré-adolescence, vers 11 ans. Je suis moi aussi un « monstre » aux yeux de mes proches (mère et frère). Ils ne me comprennent pas, et heureusement que ça ne me touche pas. Des gens emplis de compassion ont trouvé leur force (notamment celle de pardonner) dans leur vraie nature et c’est là qu’il sont pu vivre en paix avec eux-même. Forcer votre nature, si vous en souffrez ou culpabilisez, n’est peut-être pas la bonne voie. Je le répète, je suis d’autant plus satisfaite de mon existence depuis que j’ai cessé de jouer la comédie en société et d’être moi-même. je suis juste contente que mon père ne m’ait pas transmis son côté pervers; je ne fais de mal à personne car je n’y trouverais aucun intérêt ni plaisir. Mais a contrario je ne fais pas de bien non plus, car là non plus je ne vois ni intérêt ni plaisir.
Bonjour Fleur,
Merci pour votre réponse , vos nouvelles et celles de votre mère et frère.
C’est exact que de dissimuler sa vrai nature est éprouvant, je viens d’être touchée par la grippe deux jours apres avoir ravallé une colère immense.
A part cela, je travaille comme kiné avec un cheval(‘une fois semaine) pour mes patients de la maison de soins psychiatriques qui m’emploie. La jument fait naître beaucoup de sourire chez mes patients. Les chats de voisinage aussi représentent un objectif pour d’autres.Cela a posé problème quand ils ont commencé à rentrer dans le batiment pour dormir avec les patients et le comité d’hygiène s’en est mêlé . Et nous avons aussi une promeneuse de chien parmi nos résidents pour dépanner des voisins qui travaillent.
Comme quoi c’est une belle rencontre le monde animal.
Bonne continuation
Cordialement
Yvette Marie
Bonjour,
mon problème est bien moins dramatique que celui de la plupart d’entre nous, néanmoins de l’aide serait bienvenue … je travaille actuellement pour une très vieille dame de 97 ans qui entre sans conteste dans les pn absolument brillants. Étant moi-même fille de PN, je suis assez aguerrie pour me protéger. Mais je ne réussi qu’à ne pas me laisser détruire sur le plan psychologique, l’emprise matérielle qu’elle pourrait avoir sur ma vie, et la lutte constante, m’inquiètent un peu. Je suis son auxiliaire de vie, j’ai un studio aménagé dans sa maison, et je sais qu’elle va me faire suer autant qu’elle pourra pour un oui ou pour un non, et moins ce sera logique et plus elle rendra ses décisions réelles … j’ai peur qu’elle m’empêche d’être sereine dans l’aménagement de mon quotidien, et j’ai besoin de conseils pour lui imposer ma volonté quand il s’agit de ma vie sans que ça devienne l’enfer. Il n’est pas question de fuir : elle ne détruira pas mon estime personnelle, elle a juste le pouvoir de m’épuiser à devoir me battre pour mes conditions de vie sur le plan matériel et confort domestique, donc vie sociale et temps pour moi.
Tout ça pour en venir à ma question : quel est le point faible ? Comment la mettre en position de faiblesse de façon à ce que je n’ai pas à me battre pour vivre ma vie comme je l’entends, sans l’amener à vivre ses derniers jours dans un sentiment de peur et de rejet absolu ?
Merci d’avance pour vos réponses, toute suggestion sera la bienvenue.
Bonjour, Galadriel, j’ai eu à travailler aussi pour des personnes âgées, et il m’est arrivé d’en rencontrer du type que vous décrivez ici. Contrairement à vous, je ne logeais pas chez elle, cependant, je devais leur prodiguer une aide quotidienne. L’une d’entre elles était très manipulatrice, quant à en conclure qu’elle était PN, je ne puis vous le dire. Lasse de subir ses humiliations, je l’ai prise entre quatre yeux et lui ai fait comprendre avec sécheresse que c’était elle qui avait BESOIN de moi, et non le contraire. De victime, je suis passée à bourreau (jamais physiquement), elle attendait que je la serve pour les repas, je la laissais se débrouiller, de mon côté, je prenais mon temps en vaquant à d’autres occupations ménagères. En agissant ainsi tous les jours, je lui faisais voir combien elle était dépendante de moi, que je pouvais avoir tout pouvoir sur elle. Contrairement aux autres dames chez lesquelles j’intervenais et avec qui j’ai gardé de bons rapports, celle-ci, je l’ai « grillée » auprès de mes collègues qui ne voulaient plus intervenir chez elle, et des responsables de l’organisme où je travaillais. Le point faible est qu’elle a besoin de vous, elle est dépendante de vos prestations. Faites le lui comprendre avec subtilité. Je trouve que certaines personnes âgées abusent de leur pouvoir par leur fortune, tout leur est du. Or, c’est aussi grâce à nous qu’elles peuvent bénéficier d’un certain confort pour leurs vieux jours. Sans nous, que seraient-elles? Ce genre de « Tatie Danièle » profitent du système actuel, où le travail manque, pour abuser de leur pouvoir. N’oubliez pas non plus que le harcèlement psychologique au travail peut être reconnu. Quand j’ai brandi devant elle cet argument, ça l’a refroidie. Mais, contrairement à vous, je ne vivais pas chez elle. Montrez-lui que vous êtes quelqu’un à qui l’on doit AUSSI le respect. Je vous souhaite bon courage et espère que votre situation s’est améliorée depuis la publication de votre message. Amicalement, Forester.
Suis en plein dans l’emprise d’un Homme que j’aime et qui me détruit tous les jours par ses appels car celà fait 3 semaines qu’il est reparti voir sa mere (il a 49 ans, moi, 50 sous anxiolitiques car deux mois d’insultes alors que le medecin m’indique que je suis saine ; quoi faire)
C’est sur, il y a des hommes et des femmes….c’est vraiment une maladie qui est destructrice….cela fait 10 jours que j’ai porté plainte pour coup mais c’est surtout sa manipulation , ses mots , ses insultes qui m ont fait le plus mal….je tiens bon…nous ne devons plus nous voir…la police lui a dit qu il ne doit plus se raprocher de moi….c’est très dur mais pour toutes les personnes qui m’aiment et qui veulent m’aider, je tiens bon…..le seul remède est de ne plus voir ce monstre…je t’assure, ces personnes savent y faire…mais je suis sûr …je vais me retrouver et retrouver MA joie de vivre…..je ne vais plus rentrer le soir en me disant « comment il est aujourd’hui? » « est il retourné sur le net, m’a t’il de nouveau trompé »….ce site nous aide aussi à tenir bon…on n’est pas seul, il faut se soutenir…..courage à nous tous….on mérite beaucoup mieux qu’eux et malheureusement nous n’avons pas de baguettes magiques pour les soigner….(ce que j’ai pensé pouvoir faire pendant longtemps)…..
Bonjour, Val, je pense que depuis, vous avez retrouvé votre joie de vivre, du moins, je l’espère. Vous avez raison de ne plus avoir de contacts ni physiques, ni verbaux avec ce triste individu. Moi aussi, pendant un an, je me suis demande ce que j’allais trouver chez moi en rentrant du travail: un être avachi sur le canapé, somnolant devant la télé, à moitié ivre, en proie à ses délires ou pendu à son portable en train d’envoyer des textos à sa maîtresse, ses colères soudaines et sans raison contre moi, ses réflexions blessantes sur le ton de la plaisanterie, aussi ses insultes. Mes amies m’ont beaucoup soutenue, j’ai opposé un silence radio à ses boniments de quatre sous et ses menaces infondées. Il est passé à autre chose en quittant la région. Mais je crains toujours son retour surprise: je sais qu’il a une mauvaise phase à partir du mois de juillet et qui se termine en octobre. Je demeure sur mes gardes. Sur ce blog, grâce à vous toutes ici et aux conseils avisés de Geneviève Schmidt, je me sens plus forte. La police le connaît aussi, à la moindre incartade de sa part, ils interviendront, sans compter les copains (dont certains d’entre eux sont agents de sécurité). Maintenant, c’est à nous de ne plus tomber dans le piège d’une nouvelle mauvaise rencontre avec un PN. Vous avez raison: leur cas est incurable, ils resteront toujours ainsi. Par contre, il faut se dire que nous retirons de cette expérience une nouvelle force, nous sommes mieux armées. Bon courage, Val, ainsi qu’à toutes les autres. Tenez bon. Bien amicalement, Forester.
Je peux vous assurer que je vous comprends. TOUT EST POSSIBLE. TOUT, SURTOUT L’ ATTEINTE DE LA SERENITE.
J’ espère que vous avez tous regardé le film sur France 2 hier soir ! 🙂
Bon courage, CONFIANCE.
Lauriane
Je crains de m’être trompée d’endroit pour ce post, merci de rectifier le tir si possible… placez ceci où vous jugerez bon…
Juste trop beau
j’ai été victime d’un époux pervers narcissique que j’ai supporté pendant 17 ans et dont j’ai eu plusieurs enfants avant de mettre un nom sur ce vampirisme qui vous rabaisse et vous violente.On n’est plus rien et dépendant d’eux…
Aujourd’hui, un de mes enfants manifeste les mêmes symptômes et sa vie de couple est en danger.Son conjoint fait une profonde dépression et a dû cesser depuis quelques mois son activité de travailleur indépendant,mettant en péril sa situation car il ne peut plus suivre sa clientèle.Et mettant en péril la survie de sa famille…
Mon enfant m’isole ,me rabaisse,me vole tout ce qui peut m’identifier, photos ,lingerie , souvenirs , objets divers, ect…
Je reste un peu à l’écart, tout en ne perdant pas de vue cette situation.
J’aimerai faire quelque chose ,mais quoi…
Les premiers symptômes se sont manifestés à l’adolescence.Tout d’un coup sans raison,il s’est mis à faire une réflexion désobligeante à une personne dans l’ascenseur.Je suis intervenue de suite en m’excusant auprès de la personne et dés que nous avons quitter l’ascenseur,je lui ai dit: mais tu as fait de la peine en disant cela…et mon enfant s’est mis à pleurer… C’est vous dire que le pervers narcissique souffre…Faut-il le mettre en face de sa réalité?…
Peut-on guérir un PN? Que faire…
Je ne peux abandonner mon enfant…
Que vous soyez professionnel ou particulier averti, merci de me contacter, j’ai besoin d’aide . Merci de me contacter au 06 60 888 755
j’ai vu un psychologue ,mais il m’a laissé parler ,sans établir un dialogue constructif…
Madame, ne mettez pas votre n° de téléphone en ligne. Comme vous pouvez le constater nous ne vivons pas dans un monde de « Bisounours » ! 🙂 Bien cordialement,
Kiwialamenthe.
Bonjour,
Vous pouvez me contacter si vous le souhaitez.
Courage! Geneviève SCHMIT
cela fait un peu près 4 ans que je suis victime de cet individu. Il est venu dans ma vie à un moment où j’étais très bien, joyeuse, voulant connaître le bonheur et surtout capable d’apprécier des petites moments que la vie pouvait me donner. Je l’ai rencontré sur le net et ce n’est qu’au bout d’1 mois que nous nous sommes rencontrés. Je ressentais quelque chose d’étrange dans ses discours sur le net et puis il m’a dit c’est aujourd hui ou jamais….je me suis dit « pourquoi pas » et là je suis tombée sur le charme….très vite il m’ a dit qu’il m’aimé, qu il voulait vivre avec moi….entre temps j avais découvert qu il continuait à aller sur des sites de rencontres, je lui en ai parlé. Il m’a dit « je me désinscrit immédiatement ». Ensuite nous avons signé pour une maison, cela faisait un moi qu’il avait laissé son disque dur chez moi et un jour j’ai décidé de regarder (1 jour avant qu on puisse se rétracter pour la maison)…et là l’horreur (je le vois faire l amour avec d’autres femmes, il a les chaussures au pied que je lui avait offert, les bougies que mon fils m ‘a dit d’acheter pour lui)…enfin bref le monde s’écroule, j’avais tellement esperant, me disant pour moi il va changer, je vais lui montrer qu il peut etre bien. J ai tout de suite annulé pour la maison. Il est revenu en me disant « oui je suis malade » « je vais me faire soigner » Pour moi c’était une victoire, j avais déjà mis un mot sur son état et j avais lu que ces personnes là ne reconnaissait pas qu il était malade. Mensonges sur mensonges, tout ce que je faisais n’étais jamais suffisant et souvent mal fait…Un jour il a dit a ma fille »j ai une grande influence sur ta maman alors t’as intérêt à te tenir à carreau..souvent ma fille me disait »mais t as vu comment il te parle »…mais pour moi ce n’était pas vraiment important, il m’apportait tellement d autres choses, je l’aimais (je parle au passé mais je pense que connaissant beaucoup de cas similaire je suis encore accro à lui , c’est le mot).
Après quelques ruptures, il m’a convaincu d’acheter une maison en me disant « tu verras on serra bien là, et puis il y a beaucoup de travaux, je n’irais plus sur le net comme ça » J’ai voulu lui montrer que moi je croyais en lui contrairement aux autres filles avec qui il était. J’ai acheté la maison avec lui en esperant qu il allait être heureux et j ai voulu tout faire pour….mais apparemment rien n’était bien, je n’en faisait encore pas assez. Vous parlez d’un être vide mais là c’est moi qui suis vide. Il m’a frappé plusieurs fois cet été et lundi soir j’en ai eu marre, j’ai téléphoné à la police. Il était à coté de moi et n’a rien fait pour m’en empêcher. La police l’a gardé en garde à vu et on écouté ma plainte…..je me sens mal…ce ne sont pas les coups que j ai reçu mais tout ce mal être qui m’a donné…et le fait que la plainte s’est faite sur les coups mais pas sur le harcelement, les insultes….une anecdocte: je lui ai donné 300euros pour payer la pension alimentaire de sa fille, en remerciement il m’a traité de conne, il m’a aussi dit qu’il m’avait bien niqué avec la maison, il me dit un jour qu’il ne m’aime pas et 3 jours après revient et veut voir pour acheter une table….Là il n’a plus le droit de venir seul à la maison, ou alors quand je ne suis pas là…..Je vis dans la peur…ne voiture vient, je tremble et me mets à pleurer, je suis vidée, fatiguée….j’ai quelques moments dans la journée où je me dits » cela va aller mieux, je vais me reprendre en main » et puis très vite quand je vaux faire des choses comme tout simplement sortir avec mes enfants, je suis prise d’un mal être, d’un stress de me retrouvé devant des gens….j ai l’impression d’être bien quand je suis en train de dormir. J’ai rendez vous au tribunal au mois de novembre…d’après ce que j ai lu je dois prendre un avocat? Que faire pour la maison ? Voudra t il se venger? Je suis dans l’ambiguité, je ne comprends pas comment un homme que j’ai tant aimé,à qui j’ai tant donné, tant esperé, puisse lui ne m’avoir jamais aimé, je me dis que c’est pas possible car il avait de petites attentions quand même pour moi…comment peut il me laisser dans la souffrance comme cela….je me fais violence pour ne plus retourner vers lui…la police m’a d’aileurs dit que je ne serais plus credible si je le faisais…vous savez, ce ne sont pas les coups qui m’ont fait appeler la police mais quand il a cassé le cadeau que mes enfants m’ont acheté pour la fête des meres…..comme il y a des fichiers pour les violeurs, il faudrait des fichiers pour les pervers narcissiques, comment peut il etre soutenu par ses parents car lui il est hebergé chez eux, et je suppose qu’il est souriant, il n’est pas seul contrairement à moi (même si tout le monde me dit de telephoner, de passer si j ai besoin de n’importe quoi) mais je ne me sens pas la force, oui c’est ça je suis épuisée par ce long combat. (désolée pour les fautes d’orthographes ou de grammaire mais je n’ai pas la force de me relire maintenant, ni l’envie).
Je vous envoie également une lettre que je lui avait envoyé par mail le 14 février 2011…(nous n’avions pas encore acheté la maison ensemble) je culpabilise car finalement j ai l’impression que c’est moi qui suis revenue vers lui et comprendrais comment j’étais déjà sous son emprise. Mais en même temps j’avais l’impression que j’aimais ça, mais je le voulais que pour moi , j’etais prête à accepter certaines insultes, son mécontentement mais pas ses mensonges, ses tromperies..je voulais qu’il m’aime et comprenne que j’etais là pour le faire avancer dans son mal etre….j’en étais incapable. Je souffre d’aimer un homme qui m’a fait croire………….
Régis,
Tout d’abord sache que je ne veux en aucun cas t’embêter,ni te faire de reproches… lis ces quelques lignes si tu crois en toi comme moi je crois en toi. Tu m’as montré parfois que tu étais capable de progresser…. mais pas dans la durée malheureusement.
La souffrance que j’ai à l’heure actuelle…je ne sais pas si tu en es conscient, si tu en es désolé ou pas…. En tout cas, je t’ai aidé comme j’ai pu et tu me l’a mal rendu…(ce n’est pas un reproche mais un constat) je ne comprends pas ce comportement irrespectueux, quand on aime quelqu’un………alors j’en suis venue à penser qu’en fait tu ne m’aimais pas vraiment…et aujourd’hui je souffre car j’avais vraiment misé tous mes espoirs dans cette relation de couple…Tu étais l’homme de ma vie, je voulais vivre avec toi jusqu’à la fin de mes jours, je voulais porter ton nom (et cela ne m’était jamais arrivé) ….pourtant je t’avais prévenu plusieurs fois que je ne pourrais pas continuer à vivre comme ça, dans une relation de mensonges en permanence, mais jamais tu ne m’a écoutée réellement…jamais tu ne t’es remis vraiment en question….alors je me suis dit : ce mec se fout de moi, c’est pas possible…les tromperies, les mensonges, le temps passé sur le tchat, les insultes…c’est trop.STOP. Et puis mon amour reprend le dessus et j’ai mis un mot sur ta pathologie. Tu es un pervers narcissique manipulateur. Je te le dis car je t’aime et je n’ai aucune haine vis à vis de toi. Mais je me dis que si il y a ,ne serait-ce qu’un tout petit espoir , alors je veux t’en parler. Je ne veux surtout pas que tu le prennes mal ou que tu penses que je veuille te persécuter…loin de moi cette pensée….mais juste me dire voilà j’aurai tout essayé….. finalement je fais parler mon coeur alors que dans ce genre de situation je ne devrais pas… Mon objectif n’est pas de recommencer une vraie relation avec toi pour à nouveau me perdre , perdre l’amour de moi, la confiance en moi, entendre des mensonges ou des insultes….mais j’aimerai que tu comprennes que si tu prends conscience et que tu veux que ton comportement change alors je serais là… Et » si un jour tu crois que tu m’aimes….. »alors avance pour de vrai.
Il est évident que ta pathologie n’est pas guérissable si toi même ne remarque pas que tu as un problème. Dans ton cas, il y a eu déjà de nombreuses EX….. donc pour le moment tu ne t’es pas encore vraiment remis en question. Je sais tu ne m’as rien demandé… et surtout ne pense pas que je veux t’embêter. Je veux juste t’informer.
Divers travaux ont prouvé que les psychothérapies actuelles pouvaient venir à bout…ce n’est pas un succès assuré malheureusement et même plutôt rare je dois te l’avouer. Les pervers narcissiques peuvent être guéris, mais ce n’est pas sur un claquement de doigts, surtout qu’un pervers narcissique ira rarement voir un psy, mais certains le font, certes pas beaucoup, voire peu, voire même très peu, mais certains le font et s’en sortent très bien dans l’ensemble. Alors pourquoi pas toi, pourquoi , toi qui est si « efficace », tu ne réussirais pas si tu le veux bien sûr. As-toi de réfléchir, de voir ce que tu veux….Je ne te juges pas, sache que je serai là si tu as besoin de moi, de parler (ou de ne pas parler d’ailleurs)….quelque soit ton choix, ton état d’esprit et ta décision.
Être « ta salope » de temps en temps,ne me dérange pas. Cela peut faire partie de nos jeux sexuels. Tout cela je te l’ai déjà dit…Mais les mensonges, les tromperies, les sauts d’humeurs assez fréquents…. cela je n’en veux plus dans ma vie, je ne veux pas te partager sexuellement non plus, je veux être la seule à te faire jouir. Être ta salope unique a qui tu peux parler de tes envies, oui. Si tu as besoin d’évacuer ton stress, tes contrariétés en aller voir d’autres filles, de faire d’autres rencontres… non.
Je t’ai mis ce lien … il y a une histoire qui ressemble à la notre…http://forum.doctissimo.fr/psychologie/couples-relations/victime-pervers-narcissique-sujet_168295_1.htm tu n’es pas obligé d’y aller, surtout si tu ne te reconnais dans mes propos.
Sache que pour moi tu resteras quelqu’un d’exceptionnel, d’efficace, avec des mains en or. Mais j’existe aussi, je ne veux pas perdre ma personnalité, ma joie de vivre et ne veux plus souffrir…Il est évident que pour vivre ensemble, il y a certaines concessions à faire et si tu penses le contraire alors cela sera difficile pour nous.
Pour moi, c’est plus facile de t’écrire…. je sais que tu as du mal à parler de ça… Nous sommes tous les deux assez maladroits pour ce genre de discussions…Nous avançons puis reculons…
Voilà maintenant je ne te dérange plus, je te lache comme tu me l’as demandé. Salut.
Salut Val,
Tu es en train d’ouvrir les yeux, et ça fait mal…J’ai pour ma part, au début de la prise de conscience (après 22 ans de mariage …) eu le même sentiment de manque, c’est véritablement comme une addiction…une drogue qui détruit…mais qui manque. Accroche toi tu es sur la bonne voie: tu vois à qui tu as à faire, tu as pris conscience que c’était sans issue il ne changera pas, tu as bien compris que ses douces paroles sont comme le chant des sirènes qui amène les navires sur les récifs. Tu vas trouver la force en toi. Entoure toi de tes amis les vrais, de tes enfants, ne reste pas seule et prends rapidement conseils auprès d’un avocat. Quand le PN ne peut plus manipuler son jouet, il cherche à le casser.
Au début, pour me motiver et trouver la force en moi, c’est ce qui m’animait: il avait tout sali, il a tout perverti, mais il ne m’achèvra pas je ne lui laisserait pas ce dernier plaisir. J’ai essayé d’avancer pour moi et non contre lui.
Contre « le chant des sirènes », j’ai stoppé tout contact avec lui (visuel ou téléphonique) ça évitait l’effet séduction ou les insultes : les seuls contacts indispensables concernant les enfants se font par mail pour le reste les avocats sont là pour ça. ça permet de gérer à ton rythme l’émotionnel sans lui laisser la possibilité de l’utiliser.
Si c’est nécessaire, change les serrures: c’est important que tu te sentes en sécurité pour te ressourcer.
Sois forte de qui tu es. Et sois confiante en la vie…le Vraie vie.
Muriel
Bonsoir Muriel, merci pour ton soutien, pour le moment je ne peux pas changer les serrures car la maison lui appartient à moitié (la police m’a d’ailleurs dit que je ne pouvais pas le faire pour le moment). Aujourd hui je suis allée à la banque pour voir si je pouvais racheter sa part de la maison avec l aide de mon frère. C’est accepté…pour le moment lui est d’accord. J’espère que nous pourrons signer devant le notaire avant le 16 novembre, la date où je dois passer devant le tribunal pour ma plainte…J’ai presque envie de ne pas lui demander de dommages et intérêts si tout se passe bien pour la maison….je vais essayer de voir avec le notaire si les choses peuvent aller vite….mais tu as raison, là cela fait une semaine et demi que nous n’avons plus eu de contact physique, il y a des moments de souffrance intense, de manque comme tu dis… lorsqu il vient chercher des affaires que j ai préparé dans la garage, j’ai les coeur qui bat très fort, mais n’ai pas envie de la voir car je me dit qu’il m a finalement jamais aimé, qu il m’a fait tellement de mal et qu il est insensible face à mon désarroi…je commence à me dire qu il ne me méritait pas….mais en même temps j’avais tellement envie qu’il guérisse pour moi, moi qui croyait en lui, je me suis fait avoir en beauté…comme il m’ a dit un jour »il m’a bien niqué »..quelque part,j’ai envie d’aller au tribunal pur dire toute les méchancetés gratuites qu il m’a dites et faites…et en même temps j’aimerai le plus vite possible ne plus le voir et changer ma serrure pour être enfin chez moi et ne plus entendre des reproches si une épluchures de pomme de terre traîne dans l’évier ou si mes papiers sont mal rangés….Merci encore pour cette réponse, cela fait du bien de se sentir moi seule et surtout de se dire on n’est pas folle, il y en a d’autres qui on vécu cela….pour le moment,je n’ai pas du tout envie de sortir et c’est un très grand effort que je dois faire dès que je dois sortir de chez moi…je bosse, je ne veux pas tomber dans une déprime totale….je me sens déjà un peu liberé, mais je sais qu il est très malin et j’ai peur pour la suite quand meme….le meilleur médicament est effectivement de ne plus le voir…et pourtant il y a mon coeur qui me dit le pauvre il est malade, son corps est vide, il est incapable d’aimer…quelle souffrance pour lui…. Au plaisir Muriel de rediscuter avec toi…et toi tu t’en es sorti réellement? et jamais tu n’as eu de regret?
(Qd je parle de « déménagez ! » je veux dire aussi : anesthésiez votre ESPRIT lorsqu’ il vous adresse la parole. Ce mec est un CAUCHEMAR. C’EST UNE PERSONNE PHYSIQUE MAIS C’ EST TOUT. Pour vous aider : AU COURS DE SON MONOLOGUE, OBLIGEZ VOUS A PENSER A QQUN QUI VOUS APPRÉCIE VRAIMENT .
Je suis contente que mes quelques mots t’aient apporté un peu de chaleur. Ne le crains pas car tes valeurs, ce qui fait de toi que tu es un être unique , sont plus forts que lui qui n’est rien. Néanmoins reste vigilante tu as raison. Par ma part, j’ai ouvert les yeux il y a maintenant 1 an et demi. Je suis passée comme toutes les autres et comme toi par des moments difficiles, très douleureux. Mais très honnêtement même si c’est encore diffile (j’ arrive maintenant dans la 2ème phase du divorce) je n’ai aucun regret: j’ai découvert que j’avais des Amis des vrais , des parents et frêres qui m’ont entourés et soutenus. J’ai découvert de vraies relations d’amitiés sincères, des échanges sains, également avec mes enfants, nous arrivons à des relations de vrai bonheur basées sur la confiance, la transparence, l’amour… Des mots dont tu découvriras au fur et à mesure le vrai sens. Je me sens aujourd’hui moi-même, authentique.
Sois vigilente n’ai pas peur de lui.
Pour l’histoire des serrures, j’ai moi aussi écouté les conseils des gendarmes et de mon avocat, parce que moi aussi je voulais être respectueuses de la loi… Lui les a changé et en a profiter pour vider la maison…Ca n’a pas l’air de perturber plus que le mauvais déroulement de la procédure de divorce, le fait qu’ilne contribue pas aux charges financières (prêt, enfants…)alors que j’étais moi-même en recherche d’emploi non plus …alors ?
La lumière est au bout du tunnel Val, chaque jour tu fais un pas…
Courage
Muriel
Comme vous toute ( tous ) qui avez écrit sur ce site , j’ai été victime d’un pervers narcissique .
Pas d’un , mais de trois !
Le premier fût mon père .
Ma mère a souffert toute sa vie et nous les enfants vivions dans une ambiance des plus délétère .
J’avais 20 ans environ , lasse des jérémiades de ma mère concernant sa vie de couple , j’ai trouvé un travail à ma mère et je lui ai dit : tu as un travail , la signature sur le chéquier , le droit à la moitié des biens , alors va-t-en !
Elle m’a répondu : « Pas question , je ne laisserai pas ma place à une autre » !!!!
Quelques années plus tard , je ne fréquentait plus cette famille qui avait détruit mon enfance et mon adolescence , elle m’a appelé avec les mêmes jérémiades .
Je refusé de l’entendre .
Mon père m’a appelé le lendemain en me faisant le reproche d’avoir fait pleurer ma mère .
( Ça n ‘tait plus lui , mais moi , la coupable ! )
Je lui ai répondu que s’il ne l’avait pas trompée toute sa vie , nous n’en serions pas là et lui ai également raccroché au nez .
Huit jours plus tard , mon père vendait un de ses appartement et nous les trois enfants , avions 100 000 € chacun sur notre compte en banque .
Rien n’a changé pour autant .
Ma mère est morte en pleine santé si je puis dire à l’age de 70 ans , d’une tumeur foudroyante au cerveau .
J’ai toujours pensé qu’à un certain moment , elle n’avait plus eu envie de vivre .
Et je pense que c’est ce qui guette toute femme ou homme qui croit qu’un jour ça va changer .
Adolescente je souffrais d’un symptôme étrange dont je n’osais parler à personne : J’avais ce que j’appelais « du brouillard dans la tête » .
Ce brouillard ne me quittait que rarement . J’avais l’impression d’être comme un point étouffé à l’intérieur de moi même . Comme une angoisse diffuse et qui n’avait même pas de sens , pas de nom , sur laquelle je ne pouvais mettre aucun mot .
Cela m’empêchait de me concentrer sur mon travail scolaire . J’ai fait toutes mes études , Bac , Université , dans cet état là . Il m’a fallu une volonté d’acier pour y arriver .
Je ne parle pas de ma désastreuse vie sexuelle à cette époque . Ex enfant battue , je me jetais au cou du premier homme venu afin d’y trouver un peu d’affection et de reconnaissance .
Voilà ce qui arrive aux enfants de femmes soumises à leur mari manipulateur pervers .
Puis à 30 ans , j’ai pensé qu’il était temps d’être mère .
J’ai eu deux fils en 15 mois d’intervalle avec le père de mes enfants . Dès le début de la première grossesse , le père de mes enfants est devenu agressif . Je vous passe les détails .
Lorsque je lui ai signifié que s’il continuait , je partirait , alors , il a menacé de nous tuer avec sa carabine .
J’ai démonté la carabine et je me suis enfuie avec les enfants chez mes parents . Où aller ? Je n’avais plus d’emploi , pas d’argent . Puis je me suis cachée chez une amie de ma soeur à la campagne .
Mes parents ont très mal accueilli mon arrivée : comment est ce que je pouvais quitter un ingénieur en chef qui avait une si bonne situation ? J’étais vraiment instable .
Le père de mes enfant a fait de faux témoignages concernant notre vie de couple .
Il a réclamé une enquête sociale me concernant .
Le policier en retraite qui a fait l’enquête a bien vu que le père des enfants possédait un magnifique appartement de 200 m carrés avec vue sur mer et que moi , je vivais désormais en HLM . Son rapport n’a pas vraiment été en ma faveur . Mais ma bonne étoile a fait que la garde des enfants m’a tout de même été attribuée .
Après une période de délire mystique , le père de mes enfants s’est remarié avec une jeunette à qui il a fait plusieurs enfants : Mes enfants , adultes aujourd’hui , viennent de m’apprendre que le couple s’est séparé et que les enfant ont été placée dans des familles d’accueil avec interdiction de droit de visite pour les deux parents .
Moralité : pour celle qui pensent qu’il n’y a de chance que pour la crapule , ça n’est pas vrai , la roue tourne .
Le troisième : je suis encore un peu dans l’histoire , des questions financières à régler et ça sera fini …
Il était beau , riche , séduisant .
Dés les débuts de notre rencontre , il m’a dit que j’étais trop maigre et qu’il ne supportait pas mon accent . Il n’appréciait pas non plus ma cuisine .
Je passe tout le reste .
Avec le recul , je me rends compte maintenant qu’il attaquait tout ce qui était mon être , mon intimité .
Mais à l’époque je m’interrogeait : comment pouvait il dire des choses pareilles ?
Je lui trouvais presque un peu raison : c’est vrai que j’étais un peu trop maigre . Je pouvais comprendre qu’il n’aime pas mon accent , ect …
Bon petit soldat , j’essayais de lui parler , que l’on s’explique .
À chaque question que je lui posais , soit il ne répondait pas , soit sa réponse favorite était : « On verra … » et il partait jouer sur son ordinateur , me laissant là , seule avec ma douleur .
Il m’a fichu dehors de chez lui deux fois .
Nous en sommes à la troisième , sauf que là , nous avions acheté une maison en commun , ce qui ne l’a pas empêché de me mettre dehors à nouveau .
Il est entrain de me faire des coups tordus en ce moment pour racheter ma part de la maison au plus bas prix possible . Il a négocié de garder la maison avec tout ce qu’elle contient . Mais comment lutter contre un homme qui est beaucoup plus riche que vous et qui fait traîner la procédure avec les avocats ? On fini par céder .
Certaine de ses relations m’avaient prévenue dès le début : Pars , rentre chez toi !
À l’époque je n’ai pas voulu les écouter . J’étais séduite .
Je crois faire partie de ses gens gentils , toujours prêts à rendre service , pour qui l’entraide est une valeur importante : normal avec tout ce que j’ai vécu .
Mais comme me l’a dit un psy. un jour : il ne sert à rien à de faire le… ( je ne sais plus quel insecte qui se camoufle en prenant la forme d’une brindille ) , il se fait bouffer tout de même .
Moralité : Tant qu’on a pas épuisé ce traumatisme majeur de l’enfance , on recommence .
J’ai bien vu quelques psy. , mais manque de chance ou pas , ça ne m’a pas été très utile je crois .
Est ce que je n’étais pas prête à entendre ce qu’ils avaient à me dire ? Est ce qu’ils n’y comprenaient tout simplement rien ?
J’ai lu récemment les livres d’Alice Miller . Est ce que c’est « La connaissance interdite » ou un autre , je les ai tous lus . Une femme extraordinaire . Elle y dit que l’on est pas obligée d’obéir au commandement « tu honoreras ton père et ta mère » , bon , il faudrait la lire pour comprendre .
Moi , toute petite , j’ai commencé à détester mon père comme ma mère . Normal , je recevais trop de coups . Je n’ai jamais fait partie de ses enfants qui , plus ils se font battre plus ils aiment leurs parents .
Alors , pourquoi je n’ai rencontré que des hommes haïssable et laissé les plus gentils sur le bord de mon chemin ? Une amie psy. m’a dit un jour que c’est parce que je retrouvais chez ces hommes , un sentiment de familiarité . Ça c’est certain , ils étaient tous le portrait de mon père . Comment je pouvais ne pas voir cela ? Peut-être parce que comme on ne m’avais jamais donné la fameuse «estime de moi même» à laquelle tout individu a droit , je n’avais rien sur quoi m’appuyer pour porter un jugement sur ceux qui m’étaient néfastes . Et puis , j’étais moi même tellement imparfaite à mes yeux , comment , de quel droit ne pas être indulgent avec quiconque ?
Le Dalaï Lama , ça n’est pas ce qu’il fait ?
J’ai une bonne blague à vous raconter à ce sujet : c’est trois personnes dans un ascenseur . Un fou , un psy et une secrétaire . Chaque matin , ils prennent l’ascenseur ensemble et chaque matin le fou crache à la figure du psychiatre .Un jour , la secrétaire n’y tenant plus , dit au psychiatre : Mais enfin docteur , vous allez vous laisser faire encore longtemps comme ça ? Et le psy. répond : mais ça , Madame , c’est Son problème !
Je crois que nous , les victimes de pervers narcissiques ce qui nous manque , c’est la bonne distance , savoir protéger nos frontières . C’est là qu’il peuvent s’engouffrer les pervers .
Ils savent notre faille , notre frontière molle .
Le pire , quand vous cherchez une bonne âme pour vous aider , c’est que votre histoire est tellement incroyable qu’ils ont du mal à y croire . Mettez vous à leur place ! Lorsque vous vous confiez , ils commencent à vous fuir comme la peste : c’est qui le pervers des deux ? Question légitime , surtout quand ça se répète .
Ces temps ci , j’ai commencé à fermer les frontière : lorsque je vois que je dérange , je laisse tomber bien vite et je cherche ailleurs , qui est disposé à m’aimer comme je suis , avec ce que j’ai à apporter dans mon sac .
D’ailleurs , j’ai de moins en moins envie de convaincre , comme si face à l’adversité , j’enfourchais mon cheval et continuait à chevaucher la tête haute .
C’est me semble t il la seule solution , mais encore faut il y parvenir .
Tant que nos limites sont trop floues , c’est pas possible , on cherche sans cesse un bras secourable pour tomber de mal en pis .
Alors , qu’est ce qu’il faut dire à toutes celles et ceux qui sont aux prises avec cette détresse ?
J’ai lu et relu récemment pour la vingtième fois , le fameux livre de Herrigel : « le Zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc japonais » Au bout de deux ou trois ans d’apprentissage assidu de cet art martial qu’est le tir à l’arc , Herrigel fini par apprendre que ça n’est pas lui qui tire à l’arc , mais que Ça tire . A lire ….
À force de … on finit par apprendre .
La vie c’est comme n’importe quel métier , il faut beaucoup travailler pour devenir bon en la matière…
On a pas tous le même jeu au départ , bah ! c’est notre karma à chacun et on en a tous un .
Je préfère être de mon côté que de celui du pervers qui n’est autre qu’une coquille vide et qui ne connaîtra jamais la joie .. je vais finir par le plaindre …
Mon ex , je l’avais emmené voir les beaux villages du Lubéron . Je m’extasiais devant la beauté de ces paysage . Il m’a répondu : « Mais ce n’est qu’un tas de pierre …»
C’est ça que je ne pouvais pas admettre , que quelqu’un pouvait ne pas avoir de sentiment .
C’est très difficile de se mettre dans la peau de quelqu’un qui n’a pas de sentiment , pas d’empathie comme on dit . On croit pas que ça puisse exister , mais si , ça existe .
Psychose blanche , disent certains .
Ça jouit de faire mal parce que ça ne peut pas jouir d’autre chose .
Mais même ,est ce que ça jouit vraiment ?
Disons qu’eux auraient un embryon d’idée de la jouissance alors que des psychotiques purs auraient un trou noir à la place de ça ?
En amour , les miens étaient vraiment nuls en tous cas .
Enfin , il y avait tout de même des moments de tendresse de la part du dernier en date .
C’est ça qui complique les choses .
Au bout de plusieurs années de vie commune , il aimait bien se coller contre moi la nuit .
C’est un piège énorme ce côté tendre par moment .
Je crois que c’est à cause de ça que l’on reste avec eux , peut être ?
Parce que les femmes qui restent avec ces hommes là , ont des intérêts , si non elles partiraient .
Est ce que c’était quelque chose de très primaire chez lui cette tendresse , comme un petit enfant mais sur lequel on ne peut rien construire .
Est ce que cette dépendance affective profonde ( je veux dire au fond d’eux même ) , ça n’est pas ça qui nous attire . Comme si ça nous prouvait qu’on est importantes à leurs yeux et qu’ils ne nous lâcherait pas , satisfaisant ainsi notre crainte de l’abandon ?
Jeux de dupes tout ça , ou bien complicité morbide .
Mes ex. n’avaient pas d’amis et ont tous tenté de faire fuir les miens .
Ils ne devaient pas comprendre non plus ce que c’est que l’amitié .
Aussi étrange pour eux de comprendre ça , que nous leur comportement .
Ou bien jalousie extrême de voir ce que l’autre avait et qu’il ne pouvait pas avoir ?
Du jour où j’ai quitté le dernier en date , des gens extraordinaires se sont présentés sur mon chemin .
J’étais dans un état de stress total , mais la joie de vivre se présentait à chaque carrefour .
Juste quelques mots pour vous dire que votre témoignage est très touchant, et je vous souhaite plein de courage pour en finir avec ce dernier PN qui pollue votre vie. Faites tout pour que ce soit bel et bien le dernier! (L’insecte auquel vous faites allusion, ça doit être le phasme…)
J’ai un peu de peine pour l’ex-femme de votre ex qui n’a pas eu non plus la garde de ses enfants… peut-être une manoeuvre de votre ex pour l’empêcher d’avoir ce qui lui était refusé à lui…
Je crois que le plus dur dans nos cas de personnes empathiques et généreuses, c’est de lutter contre la culpabilité. On le rend triste en le quittant? (même pas sûr), TANT PIS! Penser à soi d’abord, repousser tout sentiment de culpabilité. Pas facile…
Merci shemssouousabah pour votre gentille réponse .
Je précise que je n’ai jamais vécu l’inceste .
Je ne me sens pas non plus coupable d’avoir quitté mon ex.
Sur un autre site , j’ai vu le petit encart de quelqu’un : « sachez que lorsqu’un PN revient , c’est tout simplement qu’il n’a pas fini son travail » . Il me l’a démontré … Ma porte lui est définitivement fermée .
Non , ma seule interrogation , c’est comment j’ai pu supporter ça , comment être certaine d’être sortie de ce cycle infernal .
Par moment , je nie tout ce que j’ai vécu et j’ai l’angoisse d’être la méchante .
Mais j’ai fait une liste de faits concrets , intangibles de ce que j’ai vécu avec lui , et quand le doute m’assaille , je m’y réfère .
Il y a longtemps , j’étais encore à l’université , j’avais rencontré un gentil garçon , il avait tout pour plaire . Je l’ai quitté au bout de 15 jours . Je crois que la gentillesse d’un homme envers une femme n’avait pas de sens pour moi . 35 ans plus tard , je me souviens encore de lui …
Ce qui m’intéresse , ce sont les processus de «changement» .
En ce moment , je lis Cyrulnik , « Le murmure des fantômes »
Il s’intéresse à ça , la résilience comme il dit .
J’ai lu aussi sur un autre site , un article de quelqu’un qui dit que les gens comme nous attirent toujours les profiteurs de tout poil . Moi , je connais ça par coeur . Mais comment donc changer mon « aura »
pour que ça cesse ?
Les conseils , les mises en garde , ça ne fonctionne pas , parce que dans un certain sens ça n’est pas nous qui décidons , Ça se fait sans nous ( Cf Herrigel ) .
On évite un écueil mais on ne voit pas l’autre qui se profile .
Là si quelqu’un a un tuyau , je suis preneuse …
Marie/Marie-jeanne,
Si j’ai trouvé votre témoignage touchant, c’est aussi parce que je me retrouve souvent dans votre analyse du phénomène,et dans les sentiments que vous décrivez.
Percevoir qu’on suscite méfiance et doute de la part de ceux à qui on se confie… « lequel est le pervers des deux » se demandent-ils, comme vous disiez.
Quel affreux sentiment d’être seul-e avec son problème, car tant que les gens ne l’ont pas vécu, ils ne peuvent pas le comprendre. On est comme David Vincent dans le feuilleton américain « les envahisseurs »: on les a vus, ils existent, ils sont hautement nuisibles, mais personne ne nous croit, et c’est nous qui passons pour des fous!
Combien de fois j’ai entendu des gens me dire « dans l’échec d’un couple, il y a toujours partage de responsabilité, 50/50». La dernière fois qu’on me l’a dit, je me suis contentée de répondre: « En général, oui. En général… », mais que dire de plus, c’est peine perdue…
Il n’y a que les victimes suivantes, qui pourraient, un jour, nous dire: tu avais raison!
Encourageons-nous les un-e-s les autres: dans les cas que nous évoquons ici, il y a bel et bien un harceleur et une victime. Quelque soit notre propre perversion/nevrose, nous sommes bel et bien des personnes bonnes, au sens moral du terme: généreuses, indulgentes, scrupuleuses, humbles. Et, selon la plupart des spécialistes, c’est justement ce qui attire nos bourreaux.
Après mûre réflexion, je refuse d’admettre la théorie de Mme Pascale Piquet (auteure de « le syndrome de tarzan ») qui soutient que les PN n’existent pas, qu’il y a complicité de la part des soi-disant « victimes ».
On a le tort de ne pas savoir se protéger, oui, et de nous laisser maltraiter, par manque d’estime de soi, probablement. Mais comme vous le disiez: n’est ce pas de la Sagesse que d’être indulgent devant l’imperfection de notre prochain? Lui pardonner des écarts, ce qu’on prend d’abord pour des erreurs, des faiblesses, lucides que nous sommes sur notre propre imperfection? C’EST de la Sagesse.
Reste à progresser tout de même sur l’estime de nous-mêmes, pour refuser qu’on nous fasse ce que nous ne ferions pas! Et si l’on ne doit pas (?) condamner, incriminer, au moins doit-on se PROTEGER.
Plus facile à dire qu’à faire, car, je vous cite: « les conseils, les mises en garde, ça ne fonctionne pas ». Tout à fait d’accord, hélas…
Personnellement ce qui m’a beaucoup aidée, c’est mon observation de certains aspects de la vie en Afrique (où je passe beaucoup de temps): les rapports blancs/noirs y sont étranges: la plupart des locaux n’ont pas ou peu de scrupules à arnaquer/exploiter leurs prochains, et particulièrement les blancs. Et la plupart des blancs, même avertis, même expatriés de longue date, continuent de se faire arnaquer/exploiter… Pourquoi? Selon moi, parce qu’il y a d’un côté, le bagage d’un peuple colonisateur, exploiteur et repenti, chargé de culpabilité. De l’autre le bagage d’un peuple victime, exploité et rebelle, dénué de toute culpabilité. Le déséquilibre des culpabilités, c’est ce qui m’a ouvert les yeux sur ma propre histoire.
Le PN est dénué de culpabilité, sa victime est dévorée par elle. Consciemment ou non. Sinon comment expliquer qu’on se laisse maltraiter? Comment expliquer qu’on ait tellement de mal à repousser son exploiteur?
Je me rends compte que je me contredis… Indulgence, empathie, Sagesse? Ou complexe d’infériorité et de culpabilité?
Les deux mon capitaine!
Il y a sans doute une base psychologique à notre attitude. Des psys le disent très bien qui montrent que les victimes et les bourreaux ont souvent traversé des mésaventures comparables dans l’enfance. Les premières deviennent de « bonnes poires » (*), les seconds des vampires…
(* notons au passage que poires et proies sont anagrammes)
Il faudrait arriver à soigner cette base malsaine (culpabilité, sous-estime de soi) qui entraîne notre perte, tout en nous accrochant fermement aux valeurs morales que nous avons développées à partir d’elle.
Bon courage à toutes et tous qui essayez de tenir debout dans votre tempête!
Et merci à Mme Schmit d’avoir ouvert ce blog!
Je cherche un avocat spécialisé dans ce domaine pour attaquer. Quelqu’ un peut il me renseigner s’ il vous plaît ?
Bonjour.
Vous pouvez me contacter pour que je puisse vous orienter au mieux.
Courage! Geneviève Schmit 06.43.43.15.79
excellent article…j’ai ai appris beaucoup !
J’ai été victime d’un pn pendant deux ans. au bout d’un an (trop tard pour moi) j’ai découvert qu’il était marié et non séparé . Lorsque j’avais des soupçons il se mettait dans de grandes colères disant que j’insultais son honneteté et son honneur.
Je crois qu’il ne m’a jamais dit un mot de vrai. Sauf sur son activité (mais difficile de faire autrement car homme public) . et sur le nombre d’enfant. Il a 28 caractéristiques du pn c’est pour vous dire et dernièrement par facebook j’ai découvert avec d’autres que nous étions en plus de sa femme 5 faisant partie de son cheptel. il nous donnait le surnom de Princesse ; plus facile pour ne pas se tromper. Mais par une petite erreur sur sa page nous avons pu nous contacter et là nous nous sommes aperçues que le matin nous avions en même temps le baiser brumeux ou pluvieux. que si le soir il se décommandait pour la soirée c’est qu’il en avait au dernier moment choisi une autre. Je ne sais pourquoi toutes nous avons tenu un calendrier de nos rencontres et tenus une sorte de journal intime. Ce qui nous a permi de comparer et de démonter notre liaison.
Certaines ont 25 ans d’autre plus de 40 lui est plus âgé.
Certains jour il prenait la plus jeune , d’autres les plus expérimentée sur le plan sexuel.
NOus avons constatés que nous avons toutes eu le droit à la photo de son sexe (en même temps s’il vous plait ) « cadeau précieux à la femme de sa vie » que nous pouvions décrire de la même façon les assauts de son « dragon » c’est le mot qu’il aime utiliser. et il en parle énormément c’est parait il le plus important dans la vie.
A l’entendre nous étions chacune la femme de sa vie ; la seule à qui il a été fidèle. Sa notoriété lui offre beaucoup de choix pour ses proies et sa voix, je m’en suis rendue compte plus tard comme les paroles choisies hypnotise vraiment . Il sait jouer avec. Au bout de quelques conversations au téléphone , vous êtes déjà accroc et les premières rencontres font le reste.
Il ne cesse de dire qu’il est là pour vous qu’il va vous aider pour vos enfants si vous en avez. Mais bien sur, rien n’est vrai. Aux plus jeunes il va promettre maison, bébé, dire qu’il n’est pas marié mais seulement en concubinage et plus encore. Et leur offrir de le suivre dans ses déplacements. (au dernier moment il peut changer d’avis, c’était simplement comme ça pour vous tenir et c’est une autre qu’il choisira ou partira seul voulant de nouvelles proies)
Jamais il n’a fait de véritable cadeau, et rien à part votre téléphone ne peut prouver quoique ce soit. et même les dédicaces qu’il peut vous faire sont d’une très grande banalité. et si par hasard il vous écrit c’est par mail, et il n’y a ni en-tête , ni signature.
Vous regardez les caractéristiques du PN et nous avons toutes les 5 vécus ce qui est décrit.
aujourd’hui bientôt mi aout je viens vous dire que je me suis enfin débarrassée de mon PN. En effet malgrè l’annonce que je n’étais pas seule dans le cheptel et mon désir de m’en débarrasser j’étais prête a retomber.
Il y a presque trois semaines j’ai eu un électrochoc très salutaire. En effet il était revenu me gavant de petits mots doux sachant comment s’y prendre avec moi. Comme il allait faire une prestation un vendredi soir et que j’étais libre je lui ai proposé de l’accompagner. Mais non il allait chez des amis etc… je n’y ai pas cru et je me suis dites que j’étais encore en train de me faire avoir. je lui ai fait part de mon incertitude à ce qu’il passe ce week end seul . Il m’a téléphoné me disant « mais mon petit amour vous n’y êtes pas du tout et bla bla bla »
le samedi me rendant chez des amis proche de la ville ou avait eu lieu la prestation. je suis allée voir, il y avait un festival. Et j’ai prié pour avoir la preuve de mes soupçons, pour voir de mes yeux la tromperie. Et c’est arrivé. je l’ai croisé il marchait mains dans la main avec la dernière connue. J’aurai dû lui taper sur l’épaule mais j’étais paralysée.
Je l’ai alors appelé sur son portable pour lui dire que la veste qu’il portait à l’instant ne lui allait guère. IL A NIÉ . NIE être avec son amoureuse du moment. j’avais mal vu etc…. Pour moi cela suffisait. Le samedi il n’a pas dit grand chose étant en charmante cie mais le dimanche dès qu’il a été seul il m’a dit que ce n’était pas prévu et qu’il n’avait pu la renvoyer. Que j’étais la première après sa femme mais qu’il n’avait pu empêcher ce que j’avais vu et que cela ne comptait pas etc.. ( je dirais qu’il n’avait pas écouté lorsque je lui avais dit que je passais le week end chez mes amis proche de la ville de D). Et il pensait le dimanche en rentrant chez lui me débiter ses fadaises. Et on peut dire qu’il a essayé !!!
jusqu’au moment où une personne proche qui était avec moi lors de la rencontre lui a envoyé un message disant que cela était suffisant et que si il continuait son harcélement , eh bien à chaque fois qu’il serait en public, ce qui est souvent , une personne ayant de l’affection pour moi viendrait faire un éclat. Monsieur à d’abord dit qu’il n’avait de compte à rendre qu’à moi.
Mon proche lui a dit n’essayez pas de la contacter, vous pourriez le regretter. très bien a t’il fini par répondre après de longs echanges virulents alors expliquez lui que vous m’empêchez de l’aimer (on ne doute de rien) j’attends qu’elle me contacte. Je ne l’ai pas fait. Cette rencontre a été vraiment un électrochoc car il arrivait à me faire douter me disant que ce que je donnais comme preuve de son attitude déplaisante, de sa conduite n’était que des on dit de personnes jalouses. Mais j’ai été contente de l’aide de mon proche. Et lui a trop peur d’un scandale possible dans sa petite sphère. Je me rends compte aujourd’hui combien il agissait en gourou et chaque jour je démonte sa manière de faire c’est comme si mes yeux s’étaient ouvert. je me dis en regardant des portraits de lui : « mais comment ai-je pu il est à l’inverse de moi, Il est tout ce que je n’aime pas et dans tous les domaines. Ouf !
Bonjour Cassandre,
Merci pour ce témoignage. Je suis perplexe car je crois reconnaître mon nouveau petit ami, chez qui je dénote depuis quelques temps des signes désagréables de PN.
Pourriez-vous m’aider en me précisant si ce monsieur a un logement en bourgogne et un autre à Paris?
A t-il sept enfants?
est-il homme de loi?
Merci beaucoup pour votre aide.
Carol
et oui pourquoi caché le surnom qu’il m’avait donné! enfin celui de sa concubine aussi, je l’ai appris via les réseaux sociaux! pas mal non! celui la! et Belete avec un t! lui qui ne fait jamais de fautes d’orthographe le petit jeu sadique des le départ! oui j’ai mis plus de 6 mois à le quitter et parfois l’envie d’y retourner mais j’ai dis non à chaque fois je bloquais son numéro pr justement mettre cette distance qu’il avait lui meme imposé d’ailleurs! six mois à me harceler de textos!! comment j’ai pu etre aussi idiote à me laisser faire comme ca je culpabilise encore de mon comportement mais je sais que je serai toujours bcp plus heureuse que lui!!, j’ai tjrs ces angoisses et ces peurs de je ne sais quoi d’ailleurs! mais je sais que j’ai eu raison de couper tt!!! il ne sert à rien de croire en eux! je lui ai dis se qu’il était un P.N. je lui ai decris sa personalité mais rien à faire il est revenu comme si rien n’était je lui manquais sois disant, il pensait tt le temps à moi et blablabla et après boum!15 jrs sans nouvelles à nouveau et hop il revient, il voulait me revoir, j’ai juste boqué son numéro et voila 7 semaines que je n’ai plus de nouvelles! rien! porté disparu! pr moi j’ai gagné!!! il a surement trouvé un autre jouet! j’espere qu’un jours son amie tombera sur votre blog! et elle comprendra pourquoi il a se comportement, car je sais par relation (soirée foot avec des amies et des connaissances en commun qu’on a qu elle se pose bpc de questions sur lui et qu’elle n’est pas si heureuse la pauvre!), en tt cas pr moi ca va bpc mieux je sors à nouveau, je m’ouvre à nouveau aux autres. bon courage à tte et tenez bon! ne revenez pas meme si c’est difficile, il faut couper sans explication!! je vous dis bonne chance!!!
Bonjour ,
J’ai lu et relu tous vos témoignages sur les pervers narcissiques . J’en ai lu énormément depuis un bon moment , depuis que je me suis rendue compte que j’avais été mariée pendant 27 ans avec un PN .. Ce dernier , m’a manipulée d’une façon si « exquise » que cela m’a rendue dépressive au bout de 20 ans de mariage.. Il changeait tout le temps de travail ( en fait il était viré…) , j’acceptais tout , je relevais à chaque fois les manches , car croyant ce qu’il me disait , je me sentais « responsable’ de lui , comme s’il avait été non pas mon mari mais mon fils..Je me disais alors : lui en priorité , et puis les enfants , et moi derrrière.. Je ne pouvais pas être heureuse si lui ne l’était pas.. Son bonheur dépendait pour lui d’ un métier qui le valorisait à ses yeux , donc aux yeux des autres… Cela je ne l’ai compris que longtemps après , bien sur . Je l’ai aidé tout au long de ces années , c’est moi qui faisais tout dans la maison , en plus de mon travail qui demandait également beaucoup d’énergie , et de responsabilités . J’ai même fait des nuits pour qu’il n’ait pas à se « charger » des enfants . Je « voulais » ( quelle idiote j’ai été ) qu’il puisse se consacrer à son travail , à sa « réussite » qui lui était si primordiale..Au bout de x changements de boulots , il a enfin réussi à se faire engager dans une entreprise où il a eu des contacts très amicaux avec des chefs d’entreprise importants sur notre ville. Il connaissait beaucoup de « gens importants « comme il disait , des « chefs d’entreprises » .Moi d’après lui je ne connaissais personne , les gens que j’invitais à la maison étaient nuls…Je me suis laissée « bouffée » par lui , ne voyant pas son manège , me disant par contre que j’étais nulle et que j’avais de la chance qu’un homme comme lui( qui était très bien « vu » par les autres ) soit marié avec moi.. Je ne voyais plus du tout qui j’étais vraiment , une femme qui travaillait tout le temps , qui se démenait seule pour faire vivre sa famille , qui ne pensait jamais à elle mais tout le temps au bien être de « son mari » et de ses enfants…Jusqu’au jour où ce charmant monsieur a attendu que je sois très fragile ( décès de mon père) pour me violer et m’annoncer le divorce au bout de 27 ans de mariage.. J’avais un monstre devant moi , je vivais depuis 27 ans avec un homme que je ne connaissais pas .. Il est resté dans notre maison 6 mois , bien sur en rentrant tous les soirs à pas d’heures , on faisait chambre à part en attendant qu’il prenne un appartement .. J’ai appris , ce dont je me doutais , qu’il avait une maitresse depuis longtemps ( il avait eu des aventures avant , je ne l’ai appris et compris qu’après bien entendu). Il a du quitter la maison avant la date prévue , car il s’est rendu compte que je ne m’intéressais plus à lui , car je sortais sans lui , je m’étais même inscrite sur un site de rencontre 1 mois avant ce départ forcé , car violences conjugales de sa part et tribunal saisi par moi. Ensuite , comme je ne m’étais pas gênée pour montrer à « ses amis » , aux voisins , etc , mon cocard , il a voulu se vanger….J’ai eu le droit à des appels téléphoniques me » prévenant » que l’ami avec qui je sortais était « un alcoolique , sans travail stable , menteur , etc… Il venait chez moi me voler de l’alcool , j’avais négligé de changer une serrure de la maison..J’ai eu le droit à des courses poursuites dans la ville , à des visites surprise à tard dans la nuit ( je téléphonais à la police car j’avais pur de lui , mais il partait avant qu’ils arrivent..° J’en passe , car il y a eu énormément de « représailles » .. Je n’avais pas porté plainte pour viol car honte , pour moi c’était encore moi la fautive , la coupable , je l’avais « mérité » car j’étais dépressive depuis longtemps (épuisée physiquement et surtout psychologiquement de vivre avec un stress constant à cause des changements incessants de travail du mari , du manque d’argent , des promesses non tenues , etc , un mari qui n’était jamais là pour sa femme et ses enfants et qui préférait rester des heures le soir avec ses » copains » que de rentrer à la maison..).. je me suis tue pendant 7 ans . Cela me rongeait et j’ai porté plainte au bout de 7 ans.. L’enquete dure toujours , je sais que cela ne servira à rien , mais j’avais besoin d’être enfin écoutée et entendue. Mais cela me vaut la perte de mon fils , car « j’ai porté plainte contre son père » …. Et moi la dedans???
Conclusion , faites attention , ne croyez pas tout ce que l’on vous dit .. Ouvrez les yeux et fuyez avant qu’il ne soit trop tard pour le faire .. J’avais voulu divorcer depuis fort longtemps , mais la « pression sociale de l’époque » , les valeurs morales que l’on m’avait enseignées , m’avaient retenues , et je pensais aux enfants.. Voyez le résultat : dépression , viol , tentative de suicide 1 an après le divorce (3 jours dans le comas pendant lesquels ‘l’autre » était venu me voler une grosse somme d’argent en liquide bien cachée , les clefs de ma voiture , etc..) , insultes quand j’étais hospitalisée après cette TDS , menaces , et j’en passe…Puis « perte » de mon fils à cause de ma plainte.. Cet homme m’a « bouffée » la vie . La seule chose que je peux faire à présent pour « renaitre » , l’ignorer , ne plus jamais avoir à faire à lui , le mépriser si par hasard on se croise , et surtout réussir ma nouvelle vie .
Mon fils est un PN depuis sa crise d’adolescence (14 ans) il a aujourd’hui 35 ans et son problème n’est toujours pas réglé.
Incapable de lui parler directement sans provoqué une colère de tous les diables, je lui écrit depuis plus de 20 ans maintenant.
Dans mes écrits, chaque mots doit être mûrement réfléchis pour éviter de le blessé.
Malgré tous mes efforts ,il capte tous mes messages de façon négative.
Son père et moi sommes responsables de tous ses déboires, nous l’avons psychologiquement détruit d’après lui.
Il était tellement difficile à vivre qu’on l’a forcé à déménager à l’âge de 22
ans , lui voulait rester encore un an au moins.
Nous avons pensé qu’en l’éloignant de nous il pourrait mieux se développer socialement, sortir de ses frustrations.
Il n’en est rien et je sais aujourd’hui que ce n’est pas la façon dont on l’a éduqué qui l’a rendu ainsi.
Je viens tout juste de lire la description du PN et je découvre enfin qui es mon fils en réalité.
Je suis soulagé et en même temps dévasté… dévasté parce que je crois que tous mes écrits n’ont fait qu’alimenter sa folie.
Je dois lui répondre suite à un E-mail dévastateur que je vient de recevoir
et je doute du bien fondé de cette démarche maintenant.
Quelqu’un à t-il une idée à me suggérer?
Bonjour,
J’ai été mariée pendant 22 ans à un pervers narcissique. Je peux ainsi vous relater les relations qu’il nouait avec ses parents pendant que nous étions mariés et après.
Pendant, ses parents étaient des bons à rien, ils n’avaient pas su l’aimer, le protéger, même s’il avait été un engant unique choyé, il leur reprochait tout ce qu’ils ne lui avaient pas donné. Il les menait au doigt et à la baguette, J’ai assisté à des « engueulades » incroyables: il les malmenaient rudement. Et eux à aucun moment ne répondaient, ils ne bronchaient pas. Au contraire, ils parlaient à qui voulait l’entendre comment il avait bien réussi sa vie professionnelle, comment c’était un père de famille exemplaire … Il était même jaloux des relations que j’avais avec eux: mes beaux-parents m’appelaient « ma fille », mais c’était LUI LE FILS.
Puis un jour, j’ai ouvert les yeux et j’ai fui dans les mêmes conditions que toutes celles qui veulent échapper à ces individus (pas de fric, le harcellement …) J’ai tenté d’expliquer à mes beaux-parents ce qu’il avait fait pendant ces 22 ans, quel manipulateur il avait été avec moi, mes filles mais aussi avec eux! Ma belle-mère m’a dit en pleurant : »j’ai honte de mon fils » « c’est un monstre! ». Puis 1 mois plus tard, j’avais mérité ce qu’il m’avait fait, c’était moi la méchante, la mauvaise mère etc…
Aujourd’hui, je m’en sors doucement mais sûrement et définitivement. Je ne vois plus les parents de ce PN, mais les rumeurs qu’ils font courrir sur moi me reviennent toujours aux oreilles, peu importe. En tout cas aussi difficile sois la vie que j’ai choisie, je ne regrette rien, car voir ce père et cette mère de 70ans courber l’échine, se mettre à plat ventre, suivre les instructions d’un dictateur et bien non merci !
Je plains ces gens, ils doivent être malheureux et d’un autre côté je leur en veux, ils n’ont pas su rester à leur place de parent, à leur place d’êtres humains avec leur libre arbitre et leurs propres sentiments, à leur place de grands parents: pour rester en soumission vis à vis de leur fils ils se sont éloignés de la plus agée de leur petite fille par ce qu’elle sait exprimer ce qu’elle voit, ressent.
Je ne sais pas si ce témoignage vous aidera à y voir clair. Soyez seulement persuadée que c’est un vampire affectif, rien ne pourra le satisfaire sauf vous soumettre à sa loi, que vous serez toujours responsable et qu’il faudra vous protéger si vous ne voulez pas souffrir.
Bonjour Muriel, Comme je rêve…..c’est la première fois que je lis exactement mon histoire…..elle est totalement identique à la tienne sauf que pour nous, notre fils ne veut plus nous addresser la parole car nous sommes les parents les plus méchants de la terre. Nous sommes la cause de tout ce qui lui arrive dans la vie. Notre fils a quitté la maison à l’âge de 20 ans après que nous lui avions donné un ultimatum soit de travailler, ou d’aller à l’école et de se trouver un appartement. Il a choisi l’apart et a travaillé un peu et ensuite a demandé l’aide sociale. Il a eu 30 ans le 19 mai dernier et il ne nous adresse plus la parole depuis son départ. C’est tellement triste d’être en deuil d’un fils vivant….atroce pour des parents mais d’un autre côté il nous a rendu tellement malade, moi avec des migraines et des reflux gastrique à en mourir et mon mari en a développé une maladie de la vessie qu’il aura pour le reste de ses jours et le médecin lui a dit que c’était suite à un grand stress……Alors nous n’avons pas le choix d’accepter de vivre séparé de ce fils qui nous blesse tellement, ceci pour notre survie. Mais n’empêche que nous pensons à lui tous les jours et nous pleurons souvent. Par chance nous avons 2 autres fils qui sont reconnaissants et sont aussi tristes que nous du comportement de ce fils PN. Courage petite maman et petit papa meurtris….la vie vaut tout de même la peine d’être vécue mais j’admet que c’est une épreuve bien terrible….
Je pense que mon plus jeune frère est pervers narcissique. J’ai 8 frères alors que ma seule soeur est décédée il y a 4 ans. J’ai toujours été très proche de ma mère et de ma soeur et c’est moi qui ai accompagné ma soeur tout au long de son cancer, alors que mes frères étaient absents et que mes parents n’étaient pas en état d’invervenir. Mes parents sont très malades et perdent peu à peu la mémoire. Mon jeune frère, homme de loi, leur a fait signer des papiers à la sauvette et dit que c’est maintenant lui qui s’occupent d’eux et que je n’ai pas le droit de leur parler ni de parler au médecin. Il a convaincu mes frères que je n’ai pas su bien m’occuper de ma soeur et que je me suis mis les médecins à dos et tout le monde le croit. Devant mes frères ou mes parents, il se montre gentil et courtois, mais dès qu’il est seul avec moi ou au téléphone, il me traite mal, insinue des choses qui ne sont jamais arrivées, dit du mal de mes enfants et m’écrase sans la moindre sympathie. Si je suis en sa présence, il m’interdit de parler, me dit des choses terribles et a convaincu mes parents qu’il est toujours correct avec moi, même si ma mère l’a déjà entendu être méchant. Je sens que mes parents ont peur de lui. Il leur a dit que, si je me mêlais de leurs soins, lui se retirerait. Or, il vient d’amener mes parents près de chez lui de sorte que je me retrouve a bonne distance, incapable de leur porter secours rapidement au besoin… Je ne sais plus quoi faire. J’ai gardé mes parents chez moi pendant les six derniers mois et je les connais bien, donc je peux donner au médecin certaines indications qui vont les aider à mieux les soigner. Maman vient d’avoir un problème cardiaque parce que mon frère a omis de dire au nouveau médecin qu’il a choisi pour mes parents qu’elle était fragile à certains médicaments. Ne le sachant pas, ce médecin lui a prescrit un médicament contre-indiqué. Maintenant, maman est à l’hôpital et on ne sait pas si elle pourra en sortir. Je ne sais plus comment agir avec mon frère qui me coupe la parole chaque fois que j’essaie de dire un mot et qui a convaincu mes frères les plus proches que je ne dois pas m’approcher de mes parents parce que c’est lui qui s’en occupe dorénavant. Parfois, j’aurais le goût de mourir pour arrêter cette souffrance. En même temps, je ne veux pas faire de mal à mes parents. Je suis veuve depuis six ans et mes deux enfants vivent à l’étranger. Mon fils me répond qu’il n’y a pas de fumée sans feu et que j’ai dû faire quelque chose de travers pour que mon frère me traite ainsi… Ma fille semble me dire que je dois lâcher prise et ne plus me préoccuper de mes parents. Je ne m’en sens pas capable puisque je suis l’aînée et j’ai toujours pris soin de mes parents. Mon frère ne s’est jamais vraiment intéressés à mes parents avant qu’ils soient au seuil de la mort. Chose certaine, il me fait beaucoup de mal et je ne sais pas comment me défendre contre ses agressions et les blessures intenses qu’il m’inflige chaque fois qu’il me parle.
Bonjour Jocelyne,
A la lecture de ton message, j’ai ressenti ta souffrance, la peur de la mort et surtout la peur de ne pas être à sa place, celle de l’ainée qui se doit de protéger les plus faibles, de servir de bâton de vieillesse à ses parents… alors voici mon opinion, celui de quelqu’un qui a vécu avec un PN pendant 22 ans et celle d’une fille ainée d’une fratrie de 3 enfants, qui voit sa mère diminuée de mois en mois. Tout d’abord, si effectivement tout frêre est un PN: il a besoin de représentativité « avez-vous vu comme je suis qqn de bien et d’important », « heureusement mes parents peuvent compter sur moi car les autres … », il y a même fort à parier qu’il y a un intérêt financier à la clef…l’argent est important pour le PN « Ca aide à dorer leur blason ». Tu auras du mal à le contrer, surtout qu’il a réussi à se fufiller dans une faille émotionnelle. Tes parents le craignent forcément. J’ai vu le cas chez mon PN: ses parents avaient peur de lui mais lui obéissaient. Ils sont souvent en soumission complète, admettre que leur propre fils est un psychopathe aux allures charmeuses ne ferait que les remettre en cause plusieurs de leurs certitudes. Et ça tu ne peux pas le gérer pour eux: car ce n’est pas complètement ton histoire.
Le seul conseil que je souhaitrais te donner: c’est sois convaincue de qui tu es, des valeurs qui t’animent, de l’être exceptionnel que tu es, et ça ton frêre PN les a détecté mais toi tu n’en n’es pas convaincue. C’est comme ça qu’il arrive à te toucher.
Pour ton frêre PN, si les choses doivent aller trop loin, prend l’avis d’un avocat: il faut te préparer alors à une guerre sans merci. Tu pourras alors découvrir une facette de la nature humaine que tu ignorais jusque là.
Pour ma part, voilà comment je gère les choses avec ma propre mère: j’ai tenté pendant des années de faire en sorte que mes frêres vienent voir ma mère, soient sympa avec elle ( elle est malade depuis 10 ans, la fin approche pour elle), je me sentais le devoir de faire le lien, je me suis épuisée à ça. Et puis après tout, j’ai finis par me dire que chacun devait gérer les choses à sa façon et que ce qui me semblait bien pour ma mère ne l’était pas pour mes frêres. Aujourd’hui, je me dis que je ne veux pas avoir de regrets, vis à vis de tes parents fais ce que tu sens, il ne faut pas avoir de regrets, dis leur tes sentiments, tes tristesses: une pierre tombale ça ne répond pas et là il sera trop tard.
En tout cas prends soin de toi, et sois sûre de tes qualités et de tes valeurs.
J’espère t’avoir un peu aidée.
Muriel
Un gros merci Muriel d’avoir pris la peine de me répondre. Vos propos me touchent beaucoup et m’aident à me dire que je ne suis pas la seule en cause, comme le prétend mon frère. Celui-ci étant avocat, je me ruinerais sans doute en tentant moi-même de le contrer sur le plan légal. C’est son point fort car il en impressionne plus d’un avec ses menaces voilées… Mes autres frères n’oseront jamais le contredire de sorte que je n’ai qu’à me taire. Personne ne croit qu’il me dit des méchancetés chaque fois qu’il me voit, qu’il me rabroue dès que j’ouvre la bouche, qu’il utilise des propos que je lui ai tenus quand nous étions jeunes pour me discréditer (avec évidemment des ajouts mensongers et des interprétations)… Il parvient ainsi à me faire passer pour une idiote et j’ai l’impression que toute la famille embarque dans son jeu. C’est très déstabilisant et souffrant. Quand c’est un étranger qui est en cause, on peut toujours se sauver. Quand le mal est fait par un proche qu’on ne peut pas éviter de côtoyer (en tout cas, tant que mes parents vont vivre, je serai amenée à le rencontrer régulièrement), comment répondre aux insultes et aux insinuations malveillantes? J’ai essayé la gentillesse (j’ai envoyé une lettre pleine de bons mots à son égard qu’il m’a retournée en se moquant de chaque point). J’ai essayé l’indifférence – il n’en était que plus glacial. J’ai essayé la peine – il m’a ridiculisée. J’ai essayé les bras ouverts, il m’a dit que nous n’étions pas faits pour nous entendre, qu’il ne discutait qu’avec des femmes intelligentes. J’ai essayé la colère : il m’a culpabilitée et a dit qu’il ne me pardonnerait jamais une telle insulte («Tu te prends pour qui pour me parler sur ce ton? »)… il m’a aussi menacée de poursuites et a appelé un de mes enfants pour lui dire que je délirais et que j’avais besoin d’aide… Les PN m’apparaissent comme des assassins sans couteaux. Je suis très sensible et mon frère le sait. Comment parvenir à avoir l’air au-dessus de tout? Quand j’ai pensé y parvenir, il n’a pas été dupe et la réplique a été acerbe, pour ne pas dire cruelle. Quand j’essaie d’en parler à des gens qui connaissent ma famille et qui l’ont toujours vue comme très unie, on me dit que je dramatise sûrement, que mon frère si affable ne peut pas agir ainsi, que je dois être fatiguée, que je me stresse inutilement… Comment regagner un peu de crédibilité? Comment me protéger? On me dit que les PN gagnent toujours et qu’ils sont très puissants… Ils doivent bien avoir un talon d’Achille? J’ai parfois l’impression qu’il va me faire du mal jusqu’à la fin de mes jours. Moi qui disais toujours que j’avais vécu une enfance merveilleuse dans une famille exceptionnelle et unie… Comment peut-on devenir aussi froid et insensible au mal qu’on fait?
Bonjour Jocelyne, j ai moi aussi vécu un enfer avec 1 PN mais heureusement pour moi je l ai détecté assez vite, ça n a duré que 3 ans mais j ai mis 17 ans pour me reconstruire. Dans votre cas, je pense qu il serait bien de faire une copie de cette page et l envoyer à tous les membres de votre famille, en leur expliquant que ça n arrive pas que chez les autres, et qu ils prennent du recul sur les agissements de votre frère. Réagissez maintenant, ne le laissez pas continuer cette destruction, il va se rebiffer, contre attaquez en demandant rdv à son supérieur, faites lui lire tout ceci, et dites vous qu avec cette force que vous aurez en vous, vous ferez tourner la roue dans votre sens. N hésitez pas à consulter aussi le nouveau médecin, n ayez pas peur, expliquez lui et si votre frère depasse les bornes, ce qui fatalement arrivera, déposez plainte, croyez moi c est du plus mauvais effet dans sa position, mais avant de faire ça, protégez vous. J aide une amie en ce moment qui vit depuis 20 ans cette horreur, bien sûr, maintenant il essaie de m atteindre et je lis en lui ce désir machiavélique de détruire sa femme, et moi, parce que je l ai aidé à ouvrir les yeux et qu elle se rebiffe. Nous allons avoir des moments difficiles mais il faut tenir. En tout cas courage ,rien n est impossible!!
A Shemssousabah : qu’importent les noms dans le fond. Je te le dis car je me suis aussi longuement posé la question. Elle n’a pas d’importance. Le nom n’a pas d’autre sens que de prendre conscience que ce qu’on vit avec quelqu’un n’est pas acceptable. Diaboliser une personne n’est une aide que dans la mesure où ça permet dans un premier temps de se libérer de l’emprise et de mettre les cartes sur la table. Comparer les paroles et les actes. Faire une liste de ce qu’on a subi et se demander sincèrement ce qu’on conseillerait de faire à quelqu’un qu’on aime qui vivrait la même chose. Si le constat est : va-t’en, alors il faut s’appliquer à soi-même ce qu’on conseillerait immédiatement à une personne aimée. Le pardon vient ensuite. L’urgence est de suaver sa peau. Et ceux là nous tiennent par la pitié, et leur infinie capacité à se poser en victimes.
A l attention de Genevieve dt le blog recele des tresors de savoir pour mieux renaitre de ces rencontres mortelles,
Desolee d etre hors sujet, mais pourriez vs creer sur ce site la rubrique : PN et l ARGENT…sachant que ces rapaces sont pathologiquement avaricieux..et useront de ts les subterfuges et scenarios insensés pour ruiner leur proie voire meme les endetter ehonteusement..Ce pan de leur personnalite est peu connu..et pourtant si ravageur ..Diffuser leur mode operatoire pathologique face a l argent serait salvateur pour vos visiteurs..voire preventif.
Je ne desespere pas de parvenir a participer a vos groupes bientot..dés recreation de mon agenda
Je suis d’accord avec vous, ma belle-fille PN essaie partout les moyens de nous soutirer le maximum d’argent en faisant faire des dépenses inconsidérées à mon fils, qui se retourne vers nous pour l’aider. Il ne se rend pas compte de sa stratégie. Que faire. Ne plus banquer?
Merci pour vos conseils
je suis d accord avec vous Jolemanique, le rapport argent et PN, pfff c est impressionnant, l avare né on peut le dire , dommage qu il ne s en tiennent pas qu à eux memes, parce que oui il vous font tout payer invoquant multiples raisons aberrantes..se plaignent qu ils n ont pas d argent mais ne se genent pas d aller au resto en douce, et en rentrant le cinéma parce qu on n a pas attendu Monsieur pour le diner, il est vrai qu à 22h30, voir 1h du matin, on n a mangé.J ai encore du mal à parler de ça mais je pense avoir eu avec mon ex la totale du PN, pourri jusqu au trognon si je puis dire…. et c est devenu mon cheval de bataille que de lutter contre ces malades qui detruisent mes amis, qui sont aujourd hui au nombre de 4!!!!si vous avez des conseils à me prodiguer sur le sujet, je suis toute ouie, j ai besoin de soutien et de renforts. Merci à tous et bon Dimanche
Bonjour, (j’avais posté ceci dans « un peu d’humour pour désserrer les dents », mais c’était déplacé). Je cherche une/des réponse(s)).
J’avais posté en juin dernier sur ce blog, et j’étais très remontée. Persuadée d’avoir été victime, moi aussi, d’un PN. C’est le père de ma fille, dont j’ai réussi à divorcer.
Depuis, j’ai lu beaucoup de livres sur le dépendance affective, sur les amours qui font mal,etc. et après avoir reçu une réponse tout à fait catégorique de la part de Mme Pascale Piquet, l’auteure du « syndrome de Tarzan » (dont Mme Schmitt a fait la promo sur son blog), je ne sais plus quoi penser. Suis paumée, et j’espère que quelqu’un sur ce blog saura m’aider à y comprendre quelque chose.
Pascale Piquet affirme que les PN n’existent tout bonnement PAS.
Nous serions tous et toutes, des personnes avec un problème de dépendance affective, et avec des attitudes de survie. Certains d’entre nous donneraient trop, et d’autres prendraient trop. Mais nous serions tous, si j’ai bien compris son raisonnement, dans un fonctionnement pervers et manipulatoire. Celui qui donne manipule en cherchant à forcer la reconnaissance et l’affection de l’autre. Celui à qui on donne profiterait.
Ca me laisse perplexe…
Dans mon cas personnel, mon ex-mari a 23 caractéristiques des 30 typiques des PN.
MAIS, il lui manque cependant quelque chose de primordial: il ne m’a jamais donné l’impression de prendre plaisir à me détruire. Il m’a toujours donné l’impression d’être en mode « utilitaire », et non pas en mode « destruction ».
Il m’a manipulée, s’est montré tout d’abord sous un masque adorable pour devenir progressivement un profiteur indifférent, m’a menti, puis m’a calomniée abondamment dans notre entourage, (après son départ de la maison), etc. Il a donc bel et bien agi comme un marionnettiste uniquement préoccupé par son propre bien-être. Mais après son départ de la maison, il ne m’a pas harcelée. Il a rapidement recommencé à se comporter en séducteur avec moi, et non pas en destructeur.
(Sans compter qu’avec le recul, je me rends compte que mes problèmes à moi: ma propre peur de l’intimité, ma propre perversité, ont pu jouer un rôle considérable dans la manifestation de la sienne…)
Son statut d’immigré de fraîche date le place dans une position de faiblesse (difficultés à avoir un titre de séjour durable, et situation matérielle précaire)
La question est: est-ce que cette position de faiblesse, « castratrice », a pu le pousser à être plus manipulateur qu’il ne l’aurait été en position « normale », parce que c’est sa façon à lui de rester en « contrôle » et donc de survivre (psychologiquement parlant)?
Ou est-ce qu’au contraire, cette position de faiblesse l’a freiné, et empêché de se montrer totalement sadique et destructeur?
(à noter: je l’ai connu dans son pays où j’étais immigrée moi-même, et où il utilisait déjà des méthodes douteuses: il divisait subtilement pour me rendre antipathique aux yeux de son entourage et réciproquement, il jouait des comédies, calomniait son ex, etc.)(je ne me suis rendu compte de tout ça qu’après, avec le recul, bien sûr).
En d’autres termes, et partant du postulat que les PN existent bel et bien (compte tenu des témoignages qu’on dénombre sur les blogs et les analyses de psychiatres éminents comme Mme Hirigoyen, je continue de croire en leur existence), qu’est ce qui permet de les distinguer de grands manipulateurs, qui seraient en mode « survie et contrôle », mais qui seraient capables de ressentir des émotions et sentiments comme tout humain normalement sensible?
Bonjour,
aucunes personnes n’est en droit de dire car elles ne vivent pas cette manipulation! dépendance affective! dans des cas peut-être! je ne peux parler au nom de personne évidemment, je parles en mon nom, je n’ai jamais de ma vie eus une dépendance affective car je n’ai jamais eus besoin de cela, seulement lorsque qu’un homme (ou une femme) se sent en position de faiblesse au début il(elle) jouera la carte de l’affection pour attendrir l’autre, si cela fonctionne pas il (elle) ira plus fort, manipuler une personne c’est en faire ce que l’on en veut, par tout moyen…. je ne suis pas d’accord pour dire que c’est ceux qui subissent qui manipulent par dépendance affective…! non
je dois dire qu’en vérité beaucoup de personnes dénigrent son ex vis a vis de la famille…c’est courant…seulement une personne qui retourne tout le monde (les amis, la famille…) de l’autre contre elle, là c’est de la manipulation
mon ex a même reussi a retourner le directeur d’ecole contre moi! mes amis, ma famille, a tenter mes collegues (en vain), ça c’est de la manipulation en vue de detruire
cela dit je penses en mon âme et conscience, la vie est suffisamment courte pour ne pas se poser plus de questions, si vous êtes malheureux(se) alors il faut partir, et si l’autre s’acharne, faut se battre pour etre plus fort et pas se laisser manger, la loi de la nature c’est la loi la plus forte
bon courage
Ma chère laissez moi vous dire que le fait d essayer de vous seduire après le divorce est une veritable manipulation, si vous craquez vous repartirez dans le meme shéma. Je ne connais pas Mne Pascale Piquet mais ne serait elle pas elle meme atteinte de cette pathologie? à méditer………
C’est incroyable, plus je lis vos commentaires, vos histoires, plus j’y retrouve la mienne. Oh il y a bien quelques petits détails mais l’essentiel est là. Un gros gachis, une victime meurtrie, des enfants que nous essayons de protéger, et ce PN, son besoin de tout contrôler son image, l’image que nous avons de nous-même, de contrôler la vie des autres, même celles de ses propres enfants, pas d’amour, pas d’affect… un trou noir, capable d’absober toutes énergies. Alors fuyez n’ayez pas peur de ce que vous trouverez, ça ne peut pas être pire que ce que vous avez vécue, fuyez pour vous fuyez pour vos enfants, la vie est belle, vous êtes belles, la seule chose qui pourra les toucher c’est votre réussite, votre bonheur !!! J’ai vécue pendant 22 ans avec un PN, complètement aveuglée, addicte, dépressive. Après 10 mois de séparation, je découvre toutes ces belles choses, j’ai découvert des liens d’amitiés sincères, des liens de famille solides, des liens d’amour avec mes filles insoupçonnables. Le soleil brille quand on s’éloigne de leur noirceur. Courage à tous, soyez forte ou fort de qui vous êtes, vous êtes forcément une personne exceptionnelle sinon le PN ne vous aurait pas choisie car lui, seul, sans ses artifices, il n’est rien.
je suis entièrement d’accord! notre reussite c’est gagner contre eux! on ne peut pas dire autrement car c’est exactement ça! quand je me stabilise il casse tout….mais cette fois il n’y arrivera pas c’est sûr et certain, fuir oui mais quand il poursuit faut continuer à se battre en tout cas je me bats encore, mais la fin est proche car c’est moi la plus forte contre lui….voilà ce qu’on doit se dire « je suis plus fort(e) qu’elle ou que lui »
bon courage
Voilà, j’ai commencé à ouvrir les yeux il y a un an… L’élèment déclencheur : un souhait d’explication de ma part qui s’est soldé par des coups…
Je m’étais rendue compte que mon mari s’était inscrit sur des sites de rencontre et surtout qu’il avait dérobé des chèques dans le carnet à mon insue. Je lui ai simplement dit ce que j’avais découvert et la seule réponse que j’ai eu des coups devant mes enfants..
Cela est peut-être assez courant mais je sentais qu’il me cachait des choses car il ment tout le temps et pour tout et je n’en pouvais plus de ses doutes qui me tiraillaient. Je ressents une pression constante de menace, de non-dits…Je me sens bridée…dans l’angoisse permanente que tout peux basculer si je revendique quelque-chose sur les zones d’ombres de mon mari.
Mon mari est un homme avec une excellente profession qui évolue très bien professionnellement avec beaucoup de stress. Cette pression était selon moi la cause de « ses débordements » occasionnels mais répétitif. Le soir il lui arrivait de ne pas rentrer, écumant les bars..Il rentrait tout penaud en pleurant le lendemain car il avait aussi vider le compte en banque…Pourquoi avoir tant accepté ? je ne voulais pas croire, j’espèrais qu’il changerait et surtout pour les enfants…le rêve de ma vie était d’avoir une belle famille. Alors, je courbais le dos en me disant que c’était la dernière fois…De plus, je n’ai aucune famille sur place car nous avions déménagé pour son travail. Je pense que si je n’avais pas été seule je serais aussi partie depuis longtemps.
Nous avons deux garçons de 13 et demi et 12 ans dont le plus jeune est handicapé. Je me suis battue toute seule pour lui, pour qu’il soit diagnostiqué et bien pris en charge. Jamais mon mari ne s’est occupé de quoi que ce soit (priorité à son travail) cela fait désormais des années qu’il ne participe à aucune réunion, aucun bilan médical. Je lui transmets les informations comme si je n’étais au final qu’une simple secrétaire. Je peux prouver tout cela.
Etant bien occupée au quotidien, en effet, je m’occupais de tout en travaillant à un poste à responsabilité : je m’occupais toute seule des enfants (conduites écoles, conseils de classe, devoirs) en plus pour mon fils handicapé : sessd, MDPH, babysitter, plus le quotidien de la maison, que ce soit ménage ou administratif (impôt) plus mon travail, je devais penser être wionder-woman…Tout cela sans la moindre aide de mon mari : son travail mieux rémunéré était la priorité.
Je ressentais un profond malêtre surtout qu’avec tout ça je n’avais pas trop le temps de m’occuper de moi et je me culpabilisais. Je me disais que je n’étais pas à la hauteur du physique de mon mari qui lui est très séduisant..
C’est très difficile de décrire cette façon que mon mari a de me dénigrer depuis toutes ces années, de m’asservir car au quotidien, il ne m’insulte pas, ne me reproche rien verbalement. Mais je ressents et je pense que mon fils ainé le ressent aussi, une sorte de pression permanente : surtout ne pas contredire car on sent que le démon pourrait surgir…Il a d’ailleurs des moments de violence insinueuse : exemple : il renverse un verre de vin, il se met à jurer et son exces de colere soudain est comme dirigé contre nous…Il ne m’offre jamais rien, n’a pas la moindre attention pour moi, et quand j’ai commencé à avoir des problèmes de santé important, il ne m’a jamais proposé de m’accompagner chez le médecin et ne m’a pas soutenu..
Je pense, je suis sure d’être victime d’un pervers narcissique. Quand mon mari m’a battue, j’ai commencé à regarder sur internet et là ce fut une révélation. Je retrouve mon mari complètement.
Cette pression que nous ressentons grandit. Après cette bagarre, je lui ai dit que je voulais divorcer, je commençais à réagir car j’ai pensé bien souvent à le quitter. Il a refusé me demandant du temps car il commençait un nouveau boulot. Moi, je me sentais perdue, j’avais mal pour moi mais surtout pour mes enfants…Je ne savais pas quoi faire… J’ai pris l’avis d’une avocate et j’aurai pu lancer les choses mais j’ai hésité pour mes enfants et surtout car je me sentais pas la force, le fait d’avoir été battue m’avait fait perdre ma dignité et j’ai préfèré effacer ce souvenir et reconstruire…Mais on ne peut pas construire sur des ruines..Alors j’ai laissé faire le temps. Nous avons eu beaucoup de soucis avec notre fils alors encore une fois je me suis dit que la priorité c’était les enfants…je me suis dit que nous avions traversé une grave crise mais qu’on pouvait s’en sortir.
Mon mari s’est beaucoup investi dans la maison, son jardin. Je comprends maintenant que cela fait parti de ce qu’il souhaite montrer aux autres : l’image du travailleur que ce soit au travail ou à la maison, vis à vis de la famille et des voisins, c’est un plaisir narcissique… Mais vis à vis de moi, je n’ai eu aucune excuses, aucune explications, je dois vivre sans cela..
La semaine dernière, je repensais à tout ça et puis j’ai commencé à chercher. Je savais que mon mari s’était inscrit sur des clubs de rencontre, qu’il y avait partout dans la maison cachés des magasines pornos, qu’il avait une adresse mail secrète. J’ai commencé à reprendre les relevés de compte anciens et là j’ai tout découvert : j’ai l’impression d’avoir découvert une bombe : mon mari a travaillé deux an à paris. C’était difficile car il partait très tot le matin et rentrait le soir tard..mais je pense que pour autant, il s’est bien amusé : j’ai découvert en faisant des recherches sur les intitulés bancaires que mon mari s’adonnait à l’échangisme, allait dans les sauna hammam gay et passait du bon temps dans des hotels gay de paris. J’ai egalement trace de son passage dans un célèbre cinéma porno, des traces de son passage aussi dans des sex-shop…
Je ne peux pas lui dire que je sais tout ça car j’ai peur qu’il soit beaucoup plus violent encore…Je l’ai démasqué et je ne sais pas comment faire…S’il n’était pas pervers avec moi, j’aurai pu comprendre son ambiguité sexuelle mais cela va bien plus loin que cela…
Je peux en dire et en dire encore mais je n’en peux plus, j’ai des problèmes désormais de santé, je suis entrain de perdre la force qui était la mienne et j’ai besoin d’aide. Je ne pourrais pas y arriver seule. J’ai peur pour moi mais aussi pour mes enfants. Je me suis arrêtée de travailler pendant deux ans pour mon fils. Je recommence à travailler le mois prochain à mi-temps. Nous n’avons pas d’argent de côté, je me sens complètement démunie face à cet individu. Il est comme un serpent qui hyptonise sa proie avant de la broyer.
Je ne veux pas en parler à ma famille car je ne veux pas les exposer. J’ai peur qu’il se rende compte que je sais et que l’étau ne se ressere contre moi. Je n’affabule pas, je peux prouver ce que je dis par des traces écrites..AIDEZ MOI !
bonjour,
si je peux me permettre de conseiller de ne pas paniquer face a cette situation, comme quoi cet individus n’est pas si malin puisqu’il y a des traces, personnellement, je garderais secret ces traces et bien en ma possession, de dire à la famille qu’il manipule ne sert a rien, car personne ne croira, forcement il montre une image nette, cela dit, votre force et le fait d’être en possession de ces preuves de doubles vie, infidelités etc…je planifierais mon depart, et fuirais tout ça, rien n’est facile, je sais en connaissance de cause! mais la loi est là, le soutien d’un(e) avocat(e), associations si il faut, en tout cas il ne faut pas flancher, ni montrer quoi que ce soit, je monterais un dossier beton avec tout ça a mon avocat pour demander le divorce et bien sure, sans pitié! pension alimentaire pour les enfants et pension compensatoire…pour ma part, je m’en sors avec la loi contre lui, se battre seule est épuisant moralement, physiquement et psychologiquement, donc faut puiser sa force là où vous la sentez, il faut se dire une chose, se retrouver seule avec ses enfants ce n’est pas etre perdue, c’est justement se retrouver,et il ne faut pas dire, je reste pour les enfants! ça sert a rien, ils ressentent le mal-être qui pèse dans l’atmosphère, et de plus vous serez aider, pour la grance du quotidien, ça ne changera pas grand chose puisque c’est ce que vous faites deja et vous vous en sortez tres bien….un PN qui promet des choses ne les tient jamais, j’ai toujours dis quand on aime une personne on la respecte, et cette vie qu’il vous mène n’est pas du respect, en tout cas il ne faut pas avoir peur de lui, ou en tout cas ne pas lui montrer, les mots sont faciles, les appliquer sont pas si facile je sais, mais il faut, voila en tout cas j’espere avoir aider, bon courage, le combat est dur mais on s’en libère petit à petit
et ben dis donc ca fait vachement plaisir de savoir qu’on est pas la seule a avoir vecu ca.mais n’y a t’il vraiment aucune solution pour un pn ????????car c’est quand meme triste pour eux de finir leurs vies comme ca
ce n’est pas triste pour eux car ils n’en n’ont pas conscience,ils prennent un certain pouvoir sur l’autre, ça commence par de la jalousie maladive qui amène a la possession, en tout cas j’étais et je suis encore en face d’un homme comme ça(séparés depuis 4 ans tout de même), ça fait 15 ans que ça dure, et à mon avis ça ne s’arrêtera pas comme ça, il faut etre fort face a eux ou elles…ne jamais montrer notre faiblesse, pour ma part je joue dans son jeu par moment et je me proteges par derriere, mon temoignage n’est que le quart de ce que j’ai vecue, soit ça renforce le caractere soit ça anéanti et c’est ça qu’ils recherchent…
la solution, se battre jusqu’à ce qu’ils-elles en ont marre, en espérant un jour que ça soit le cas, le plus dur ce n’est pas se battre pour soi c’est le faire pour ses enfants car même si il aime ses enfants,il les manipulent pour les avoir à lui seul, c’est navrant et destabilisant pour les petits, le combat ne doit pas être sans relache, en temps d’alcamie faut rester sur ses gardes
si je pouvais le bannir de ma vie, ne plus être obliger d’être face à lui mais pas possible puisqu’il prend ses enfants souvent…
en tout cas juste ne jamais se laisser abattre, jamais leur montrer nos faiblesse, trouver le leur! je connais la faiblesse de mon ex, c’est ma force contre lui…
bon courage
bonjour,
j’ai 35 ans, et vécue 11 ans avec un homme,à 20 ans je ne me rendais pas compte du genre de personnage avec qui j’étais chaque jour, la premiere manipulation a été de me faire croire qu’il était stérile, et paf, au bout de 2 mois je suis tombée enceinte, que faire à 20 ans…assumer, pas le choix, ses arguments » je rendrais heureuse la femme qui me donnera des enfants » crédule je bois ses paroles et j’ai mis de côté les moments de rabaissements publics, en famille, ses regards noirs…
c’était mon quotidien, il vérifiait le ménage et si par malheur c’était pas bien fait (il est maniaque) j’avais des réflexions du genre que je ne suis bonne à rien, sachant que je nourrissait ma fille toutes les 2h, meme la nuit, j’avais pas droit au repos, je suis retomber enceinte 2 ans après et rebelotte…pressions quotidienne,quand on recevait sa famille il ne voulait pas que je fasse le dîner, forcément il me disait que j’étais incapable de recevoir…et devant eux je devais sourire et rien dire. il fallait que je sois bonne ménagère, sexy, bonne maman, bonne cuisinière et à son service, tout ça en même temps! jusqu’à exiger que je fasse le ménage en talon,jupe sans dessous…j’en passe,j’essaies d’effacer tout ça, bien entendu j’ai évoluer,j’ai du caractère, j’en ai attraper de plus en plus au fil du temps,mais sous son emprise,même avec un caractère bien trempé,je me suis pliée bien des fois, le pire de ma vie avec cet individu ça été sexuellement,je pleurais pendant et après,j’allais me laver plusieurs fois car je me sentais mal, comme il disait je devais faire mon devoir de femme…soit! sur le coup on ne réalise pas car ce genre de manipulateur font tout pour éloigner les amis et la famille! à mes dépends je l’ai vécue, si j’y allais, forcément pour lui je le trompais! alors un jour j’ai décider de découper tout mes beaux dessous et de mettre des dessous horrible pour prouver que je ne le trompais pas! j’allais jusqu’à ne pas me laver pendant des jours pour qu’il soit dégouter de moi, mais rien y fesait! malheur à moi ces jours là. j’etais sa prostituée,sa bonne, et j’en passe, pendant 11 ans…
bien sûre je me suis enfuie! 2 fois, mais ça n’a servit à rien, il m’épiait, comptait et repérait les voitures du voisinage pour voir si j’étais pas avec un autre….il m’a supplier à genoux de le reprendre, qu’il n’était rien sans moi, avec des conditions je l’ai repris, seulement la troisième fois je lui ai dis que je ne l’aimais pas et que s’il restait c’était pour les enfants, la prochaine fois qu’il recommençait je le mettais dehors sans remords, temps pis! j’assumerais mes enfants seule, un jour il était ivre il y avait des cartons en haut des escaliers et de colère il les a balancer parce que le voisin me regardait un peu trop…ma fille tentait de monter à ce moment là, j’ai juste eut le temps de la retirer et fermer la porte,je ma suis dis qu j’étais avec un fou! durant toutes ses années,j’étais en contact avec une amie de 10 ans de plus que moi, qui m’a soutenue, ramasser, réveillée, elle m’a surtout fait comprendre que je me faisais manipuler et que je devais sortir de ses griffes, car elle avait peur pour moi, je n’avais plus de personnalité, je n’étais plus capable de prendre des décisions sans avoir peur de la réaction de monsieur….il y a tant à dire! je ferais un bouquin de ma vie commune tellement il y a eut des évènements douloureux mentalement.
aujourd’hui je suis séparée depuis 4 ans, mais le calvaire continue, j’avais appris à notre séparation qu’il était avec un homme depuis 3 ans! (je l’avais mis dehors car j’étais tomber sur un mms avec son sexe en photo!) au départ ça été dur car il me harcelait et rentrait à son aise dans la maison, j’ai mis le halte là, après alcalmie pendant 3 ans, on avait des arrangements pour les enfants,mais tout ces arrangements il les a retourner contre moi devant le juge pour récupérer ses enfants….
je devrais arreter là…..je me bats encore, mais je tiendrais, jamais il m’abattra comme il m’a promit à la séparation
courage à toutes celles et ceux qui vivent le même calvaire, la roue tourne…
Pingback: Om Mani Padme Hum Hrih
Moi je suis une cobaye pour la psychiatrie. Mon médecin est encore plus méchante que le texte. Toutes les formes de violence sont permises, même les coups et blessures graves à l’hôpital. Je me suis fait crier après, humiliée, ridiculisée devant ma famille, stigmatisée dans la paperasse, j’ai un dossier médical à vie, tous les coups bas sont permis, et on ne me dit rien au sujet de mes médicaments, on ne me dit absolument rien sur leurs risques sur la santé, je sais qu’un jour je vais avoir des électrochocs comme elle en a donné plus d’une fois à une dame de 69 ans, elle a envoyé des intervenantes du CLSC chez moi parce qu’elles étaient des complices pour jouer avec mon mental, on joue avec mon mental dans le but de m’interner à vie, parce que je suis une cobaye, je ne comprends pas pourquoi ils veulent des gens normaux au lieu des fous, ils vont finir pas m’interner, ma personnalité a changé, mon mental aussi, ma vie également, quand je demande de l’aide je suis victime de représailles, et je fais passer pour une menteuse, en privé ma docteur me dit qu’elle se fiche de moi et en public elle dit le contraire, c’est un monstre qu’on ne voit pas dans ses pires cauchemars, elle de fout totalement de moi, et en plus elle ne veut pas que je connaisse des alliés qui pourraient me sortir de mon calvaire, j’ai eu un amoureux et elle a tout fait pour l’éloigner de moi, et maintenant elle s’acharne sur moi pour me mettre sur la curatelle publique, et sa raison déguisée est que je voulais envoyer un colis à mon amoureux, je ne peux pas vivre une vie normale de peur d’être jugée et/ou rejetée, cette femme est encore plus perverse que le plus pervers des démons. Elle est quelque chose qui n’aurait jamais dû arriver. Et j’ai été victime d’hospitalisations abusives et ça va continuer. Je voudrais me suicider avant de finir internée pour la vie, je sais que le suicide n’est pas la solution, mais dans mon cas c’est le contraire parce que son pouvoir est sans limite et que rien ne peut l’arrêter, Alors je vais vous dire ceci: Si vous voulez vous suicider et ne pas vous manquer, allez en psychiatrie!
Je vous écris effarée à la lecture de cet article… Je ne sais pas quoi en penser, à part que je suis attristée, en colère, dégoûtée, choquée… Difficile de trouver les mots pour décrire ce que je ressens à l’instant. J’ai 22ans et cela fait un an et quelques que je me force à continuer pensant qu’en tant que femme issue d’un milieu assez conservateur, on se devait de se sacrifier pour sauvegarder son couple, que s’éloigner de ses amis, de son entourage, tout laisser tomber, se laisser guider=manipuler par son compagnon était un devoir, je culpabilisais à chaque fois que je n’obéissais pas aux ordres, quand ça n’allait pas au boulot c’était à cause de moi, j’étais sa source de malheur, sa source de bonheur de temps à autre bien évidemment, je faisais et fais toujours tout et n’importe quoi pour retrouver ces instants éphémères… Rien ne lui plaisait il n’est jamais satisfait, il trouve toujours le mot pour me rabaisser… tout concorde! Je ne sais pas quoi faire? Pour être honnête je ne suis pas vraiment contente d’avoir trouvé la bonne terminologie pour décrire son comportement au contraire je m’en veux à en perdre la tête!! J’ai eu une enfance pas tellement heureuse j’ai souffert de la dépression de ma mère… mon estime de soi avait pris un sacré coup à un très jeune âge de la part de la première personne pour laquelle on éprouve de l’amour, j’en ai souffert pendant très longtemps, j’ai perdu deux ans de ma vie à 18ans je suis devenue dépressive, je ne l’ai su qu’un an après, je l’ai surmonté toute seule, ma foi en dieu m’avait beaucoup aidé, je m’en suis sortie plus forte que toujours cependant j’ai gardé beaucoup de séquelles, ça m’a bouffé beaucoup d’énergie et voilà que je tombe encore dans le piège… cela fait un an, la manipulation « difficile de prononcer ce mot, c’est terrifiant même » est devenu violente, d’ailleurs j’en ai gardé un souvenir, une cicatrice sur ma paupière… J’ai tout le temps l’impression d’être surveillée même en vous écrivant, j’ai peur qu’il soit entrain de m’espionner (il faut dire qu’il a beaucoup de connaissance en informatique), bref, je ne sais pas quoi, mon estime de soi vient de prendre un autre coup, je ne sais si je vais en sortir indemne, je ne sais plus quoi faire, j’avoue que la dépendance affective est bien présente, je m’en veux tellement, je commence à en parler à mes amies, mais je ne parle pas de manipulation, de peur d’être traitée de paranoïaque … Je m’en veux tellement! Dans l’attente de votre feedback je vous remercie pour cet article.
Bonjour, j’ai presque 18 ans et je pense être victime d’un PN… J’ai passé une semaine avec lui, mon père et ma soeur. J’ai découvert tout à fait par hasard son profil. Voulant de la lecture pour la plage je suis allée dans un tabac presse acheter une revue. J’hésitais entre 2 revues, lui en voulait une (celle qui contenait l’article fatal) et moi je voulais l’autre, j’ai donc prit les 2. Puis j’ai commencé à le lire sur la plage et je suis tombée sur un article concernant les manipulations d’un pervers narcissique. Je l’ai lu attentivement et à haute voix pour que Mr l’entende. Après cette lecture il a nié les faits. De retour de vacances c’est a dire il y a 2 jours, je me suis renseignée sur la chose et ça se confirme, il correspond tout à fait au critère de description. Cependant il y a 3 mois j’ai rompu avec lui parce que je souffrais trop de son comportement, de ses violences etc, mais une semaine après on s’est remit ensemble, bien sur en écrivant un papier avec des limites à respecter pour chacun, plus d’insultes, plus de violence, plus de rabaissage etc, moi j’ai été cool j’ai mit que le plus gros, ce qui me faisait vraiment très mal, lui a mit : m’aimer toujours plus chaque jour : le montrer, des attentions, des COMPLIMENTS, un grand sourir, des calins, par pour le fun mais parce que tu m’aimes fort donc des gros calin d’amour ou rien, me toucher plus au corps (torse= poitrine/ fesse etc..change) (j’ai pas compris cette partie, mais je lui ai pas demander des explication, vous verrez pourquoi), parler de chose qui vont me plaire, arreter de me fliquer, si je dis quelque chose pas besoin de faire un sondage national pour être sur ! ça c’est ti veux que je me sente bien et surtout AIMé
Réflechit avant : de parler/ d’agir/ de faire quelque chose/ de me faire mal/ de me reveiller/ de me faire une surprise/ de faire une connerie
dans le pire des cas
réflechit après: avoir parler/ m’avoir fait mal/ de m’avoir mal réveillé/ avoir fait une bétise.
Jalousie: respect tous avant ça ira beaucoup mieux
ps: il existe des jolies filles, c’est impossible de pas regarder, c’est comme aller au musée et pas regarder les tableaux.
!NE PAS! : parler de nos soucis de couple à quiconque sauf personne TRES PROCHE et qui ont peu de liens avec moi donc OUBLIE les gens du lycée pour leur raconter, même pas un conseil.
Evidemment ne pas trahir ce que je te demande…
Ne pas : raler avant que je n’ai fait quoi que se soit, car je le ferais et meme en empirant
: lever la main pour me menacer, fait pas comme ta mere !!
: souler avec la meme question, si je reponds pas au bout de 5 fois, lache le morceau et réfléchit
Surtout : me prévenir de tes soirées, de tes sorties…
Coté sexe: déclenche, provoque, commence, fais. Parle, exprime, n’attends pas!! sois pas lente, prends pas ton temps quand tu veux me faire plaisir, va droit au but et après va tranquille si je veux.
Moi j’ai changé, je serais très sec quand je serais chez moi, quand je dirais un truc je ne te le répéterais pas, tu te débrouilleras et encore réfléchiras…
J’ai mon bac !! alors si tu me saoul crois moi que je n’hésiterais pas 1 seconde à t’envoyer chier. Mais comme tu respecteras les règles d’avant ça n’arrivera pas ^^
tes textos inutiles, j’y répondrais plus, t’inquiètes pas tu progresseras. N’oublies pas, tu dois refaire la beauté de notre couple, tu l’as salis avec tes plans !
Arrête d’envoyer des messages quand je suis au karaté, c’est chiant passer le temps à lire ton mal être juste après que je me sois décompresser. Tu peux en parler mais pas besoin de gueuler, tu me rends sourd à crier en textotant.
Si tu veux être bien, il faut que je le sois ! alors caresse moi dans le sens du poil! Cette feuille est pour toi, quiconque n’est censé la lire ! PERSONNE!
Voilà ses limites.
Il se croit parfait, dis qu’il est le meilleur etc. J’ai fouillé son portable (je sais, c’est malsain, mais j’y ai été obligée). je suis tombée sur des messages : je trouverais bien mieux à angoulème (il va étudier la bas), elle est chiante. Je n’aurais plus papa et maman pour me demander « c’est quoi toutes ces filles » que je ramènerais de boite chaque weekend, je profiterais.
Ah oui j’oubliais, mon mec, ou futur ex, et un portugais, ça fait 1 ans et demi qu’on est ensemble.
J’essaye de me sortir de là, car je n’en peux plus, j’ai plus le gout à rien, je sort pas même si je suis en contact avec mes amis qui me soutienne, j’ai plus rien envie de faire, je passe en terminale S et j’ai plus de motivation à travailler, je passe mes journées sur l’ordinateur à rien faire, je vis en ermite. Je ne fais insulter, rabaisser sur mes compétences diverse, sur mon physique, je n’en peux plus… Mon père est au courant de ça, mais j’ai pas pu lui parler beaucoup vu que la semaine de vac mon copain était dans les parages. Par contre j’ai même dû aller dehors pour passer un coup de fil, j’ai du mettre un code à mon téléphone car il le fouille sans cesse…
J’en peux plus, je suis juste un objet pour lui, j’ai certaines envies, mais lui m’a dit que si je voulais les réaliser, je devais le laisser me sodomiser (chose que je ne veux absolument pas) et aussi avaler (hors de question pour moi, même si un jour il m’a trahis en se laissant aller).
Bonjour à tous,
Je suis tombée sur ce site, suite à des recherches sur le sujet du pervers narcissique.
J’ai appris lors de ma 1ère séance chez le spy que j’avais vécu avec un PN, comme je ne savais pas ce que cela été exactement je me suis renseignée sur le net. Je vous raconte mon histoire.
Je suis parti du domicile sans rien dire avec mes deux enfants et quelques vêtements, j’ai eu le déclic il y a quelques mois, soit disant que c’était mon alcoolisme (et quant je buvais il me tapait) qui été la cause de notre relation instable mais il ne m’ a jamais dit « viens on va voir un médecin pour en parler, il faut dire qu’il buvait et boit encore » au bout d’un moment je me suis dit eh bien si c’est l’alcool je vais arrêter ce que j’ai fait dur mais j’y suis arrivé et aujourd’hui je suis contente de m’en être sorti. Mais cette arrêt de consommation d’alcool n’a rien changé c’était pire Monsieur m’a reproché de ne plus partager avec lui une bière, j’ai eu de plus en plus de reproches, je ne savais pas m’occuper des enfants, que je ne pouvais pas perdre de poids vu mon état mental (j’avais entrepris un régime) et je vous en passe ! Tout pour me paumer, me détruire un jour blanc, un jour noir, un jour je t’aime et le lendemain la tempête d’insulte, de mépris.
A la fin avant de partir je ne m’alimentais plus, je vis dans un endroit noir, je peux dire que je survivais, j’allais chercher ma fille à l’école avec crainte et le retour au domicile été de plus en plus dur (qu’est que ma fille va encore entendre, des insultes, des colères…). Le matin je me levais avec des maux de ventre me demandant ce qu’il allait encore se passait dans la journée. Monsieur passait ses journée sur l’ordinateur et moi je gérais la maison de A à Z , il n’était jamais content et quand il n’y avait plus de bière car il avait tout consommer et bien j’étais égoïste de ne pas en avoir prévu plus de 3 packs de 6 !
Des regards méchants, des crises théâtrales de grands gestes qui font peur et de grands cris étaient mon quotidien.
Aujourd’hui, il continu par le biais des mails au début il y avait une vague d’insultes vis à vis de moi mais aussi de ma famille qui m’héberge avec mes enfants, puis des menaces comme quoi ma vie allée être un enfer et qu’il allait me carboniser… après les messages ont été pleins d’amour et maintenant on recommence l’attaque. J’ai peur de lui à distance il voulait discuter pour régler l’histoire de la maison, des jouets, des papiers je lui ai proposé le café mais monsieur n’a pas voulu son argument a été « non pas au café, si tu m’énerves… » sous entendu quoi ?
Je ne répond pas à ces mails ni à ses coups de téléphone qui sont la plupart du temps toujours après 22 heures j’ai peur pour l’instant je n’arrive pas à faire face à cet individu. Alors que je sais que j’ai des affaires à récupérer mais je ne peux pas.
Aujourd’hui il me dit qu’il a des souci d’argent et bien sûr je suis responsable, il n’a jamais su se débrouiller il a toujours compté sur des tiers personnes tant sur le plan financier que matériel. Il fallait toujours que ce soit lui qui ai raison seul sa ligne de conduite ou morale été la bonne ;
la phrase qui revenait souvent « tu iras là ou je veux que tu ailles » et celle qui m’a fait vraiment frémir et le mot est faible « je suis prêt à sacrifier nos enfants pour que tu comprennes »
Il critiquait constamment le monde extérieur. Il fallait qu’on soit toujours d’accord avec lui, il n’acceptait pas les critiques.
Un jour il disait une chose un autre c’était tout le contraire prétextant que l’être est multidimensionnel il tirait tout à son avantage.
L’histoire est très longue puisqu’elle s’est étalée sur 15 ans de vie commune, je vivais en concubinage.
Aujourd’hui il faut que je me reconstruise et que je m’arme contre lui mais je ne sais pas comment faire si quelqu’un peut m’aiguiller. merci
Bonjour Lola,
Moi aussi je glane des info sur internet sur les PN. Et c’est bien de le faire, car on n’imagine pas que ce type de personnage puisse exister dans la vraie vie. Ton message m’a touché. Je vais tenter de te donner quelques conseils nés de ma propre expérience. Pour ma part j’ai vécu 22 ans à côté d’un Pn et j’ai retrouvé la vue en début d’année: je l’ai sorti de la maison, mis en route une procédure de divorce, organiser ma fuite avec les enfants dans une autre maison. Aujourd’hui ce n’est pas terminé, bien sûr, mais je sens qu’un premier cap est passé et si je reste extrèmement vigilante je n’ai plus peur et je commence à redécouvrir le bonheur de choses simples dans ma vie de tous les jours. La première des choses : ne reste pas seule, rencontre des gens ou appuis toi sur l’aide d’amis sincères. Recentre toi sur toi, l’être unique que tu es, tu es forcément quelqu’un d’une grande valeur un pn ne s’attaque pas n’importe qui. Reprends au fur et à mesure confiance en toi avec ton entourage. Et parle de ta situation ce qu’il t’a fait subir avec ton entourage. Eventuellement fais leur lire les articles sur les Pn, c’est imortant qu’eux-mêmes sachent (ils seront ainsi vigilants s’il essaie de rentrer en contact avec eux). Coupe tout contact avec lui ou éventellement garde les échanges mail tu garderas ainsi des preuves, et surtout tu pourras gérer le côté émotionnel, car il finit toujours pas trouver le moyen de nous blesser et également tu prendras le temps de décrypter les messages: l’utilisation de certains mots sont parfois éloquentes sur le « vrai » sens du message. Garde en tête que tu ne pourras avoir aucune conversation ni échanges cohérents ou constructifs avec ton Pn. Je pense qu’on ne peut pas affronter un Pn en frontal on n’a pas le même mode de fonctionnement. Le seul moyen de lui faire voir qu’il a perdu: c’est de trouver le bonheur et de vivre enfin notre vraie vie par nos propres choix. Accroche toi, tu le mérites, retrouve la lumière qu’il t’a capter pendant toutes ses années !!!
Bonjour tout le monde a mon tour je viens vous apporter mon témoignage je ne sais pas ou commencer il y a tellement de chose a dire
Toit d’abord je vois que nous passons toutes ou tous par ce stade de honte,de culpabilité et de depression
Mon histoire est que je suis marié avec quelqu’un de fantastique ,oui fantastique et ce monstre a fait son apparition dans notre vie ,cela ne m’etais jamais arrivé auparavant mais j’ai ete charmé completement il etait drole,gentil il etait devenu mon confident (enfin je comprend mieux pourquoi maintenant) puis je me suis mise a aimer ce monstre mais j’aimais egalement mon maris mais tout les deux differement un adorable et l’autre un peu foufou bout en train ce coté la qui me plaisait et avec le temps c’est devenu une sorte de dependance affective + que de l’amour
Il a bien reussi a presque me faire tout quitter tout plaquer pour lui meme mes enfants vous vous rendez compte jusqu’ou il m’a poussé
Je n’en dormais plus ,je ne mangeais plus je ne savais comment me sortir de cette situation mon maris le savais je ne voulais pas lui cacher et donc je faisais chambre appart et je le voyait souffrir a cause de moi ce qui me faisais encore plus mal et quand je regardais mes enfants je ne pouvais me retenir de pleurer
Puis un jour comme toute piece de théatre il y a une fin le rideau se ferme et on reprend son apparence et la j’ai vu un veritable monstre,commençant a denigrer mes enfants,mes amis,ma famille,mon mari avec des mots terribles et en me disant « comment tu peux perdre ton temps avec des cons pareil,alors que moi je suis le meilleur »
Cette phrase deja m’a cassé j’ai haussé le ton en disant de les respecter mais la sa n’a pas plus a monsieur qui m’a tout de suite retorqué en gros que c’etait lui qui commandé et que les soumises ne repondaient pas et que si la prochaine fois je repondais comme cela sa irait tres mal pour moi.
Je suis resté sans voix
Et moi je me punissais (il n’y a pas eu de rapport entre nous,je ne le voulait pas une petite voix surement celle de mon ange gardien m’a dis de faire attention )mais des mots bien sur il y en a eu et pour moi c’etait comme trahison envers mon maris et devenez pendant que je pleurais et que je suis tombé malade qui c’est occupé de moi? « mon maris » il m’a dis qu’il me pardonné qu’on fait tous des erreurs et moi je lui disais que je ne le meritais pas apres ce que je lui avait fais alors je me punissais j’ai comme arreté de vivre j’ai meme pensé au suicide tellement je n’en pouvait plus
Puis j’ai repris gout a la vie avec mon maris on a reappris a se refaire confiance j’ai retrouvé mes enfants meme le sourire et l’appetit
Et devinez quoi le monstre voyant que je ne repondais plus a ses avances revient de nouveau encore une fois tout gentil avec des nous sommes fait l’un pour l’autre sans toi je vais mourir sauf que j’etais sortis de son emprise mais lui tellement bete n’a rien vu
Et pour quelqu’un qui allait mourir ,et pour qui j’etais faite j’ai fait une magnifique trouvaille 1 ,2puis 3 puis 4 puis 5 filles pour qui il allait mourir et pour qui bien sur il etait fait
Ces gens la sont des menteurs parler avec eux ne sert a rien ils ne vous diront jamais la verité,ils s’arrangent pour tout tourner en leur faveur et des qu’ils se melangent qu’on leur demande de repeter par des reponses un peu plus precise vont vous repondre « je ne sais pas « ou « je ne sais plus »
Vous passerez toujours pour le ou la mauvaise donc rien ne sert de se justifier
Vous aurez beau defendre vos proches rien n’y fera ils auront toujours raison pour eux les autres sont des MERDES et pire que sa ils les rabaisseront encore plus si vous les defendez
Ils ne pensent qu’a detruire rien d’autre ,ils ne sont pas stable d’ailleurs vous en voyez beaucoup reussir leur vie?
Ma femme répond positivement haut la main aux 30 critères définissants le pervers narcissique. Ayant peur d’un manque d’objectivité, j’ai demandé à différentes personnes de sa famille, qui se posaient les mêmes questions, de me dire ce qu’ils pensaient. Ce furent les premiers à m’avertir de son comportement, mais moi, très amoureux…. Leurs réponses fut unanime, les 30 caractéristiques et le profil correspond bien au profil de ma femme. Cela fait maintenant quelques années, qu’elle ment à droite et à gauche, allant jusqu’à renier ses propres enfants, me dire « je t’aime mais je vais dormir chez un tel ou tel », et ce sans aucuns scrupules et j’en passe et des meilleurs (humiliation, brimade, crises de jalousie non fondées alors qu’elle accrochait la photo de son amant de l’époque près du lit qu’elle trompait entre autre, égoïsme et égocentrisme démesuré, « vous me devez tout mais je ne vous dois rien », « j’ai tout les droits mais vous n’en avez aucuns », et une haine qui semble sans limite…). Je ne parle pas du manque d’empathie bien évidemment. Ayant passé plusieurs séances chez le psy qui finalement en a conclu que ce n’était pas forcément à moi d’être sur le divan mais à ma femme, ce dernier m’a confié qu’il pensait justement qu’elle pouvait être pervers narcissique.
Aujourd’hui, j’ai voulu avoir le cœur net, me posant la question, suis-je fou, est-ce que je vis dans la quatrième dimension, où est-elle effectivement pervers narcissique. J’avais besoin d’une réponse et j’ai téléphoné à un psy d’un service de psychiatrie d’un hôpital, avant de prendre une décision. Je pense que, n’ayant pas de connaissances en psychologie, il peut sûrement y avoir plusieurs maladies je suppose qui s’apparentent à cette pathologie (corrigez moi si je me trompe), mais le psy, après avoir entendu l’ensemble des caractéristiques que ma femme présente, m’a répondu que le coté pervers narcissique était à mettre à la poubelle, car il y a souvent n’importe quoi sur internet, que j’avais peut être un soucis psychologique et à mis en doute les capacités du psy que je voyais. Ma question est la suivante. Sommes nous considéré comme ayant un soucis mental si nous prenons le téléphone pour leur demander conseil ? Est-ce dans le milieu hospitalier, le « pervers narcissique » est reconnu? Je ne veux pas coller à ma femme cette étiquette de façon abusive, mais trouver une explication quant à son changement de comportement serait pour moi et les autres amants (qui sont aussi victimes, ne connaissant pas mon existence) un soulagement. J’ai aussi au fond une telle volonté de connaître son problème que peut être ma déception fut grande quand j’ai entendu la réponse du psy au téléphone… Pourriez-vous m’éclairez de vos lumières?
bonjour
Je me décide à vous écrire, car je suis en plein processus pour sortir de cette guerre psychologique
Je suis ce qu’on appelle un zèbre ou personnalité HN, on dit souvent de nous que nous avons l’intelligence du coeur, il est vrai que je suis dotée d’une forte empathie , et cela a alimenté le PN avec qui je vis depuis 12 ans.
Oh comme vous tous je ne l’ai pas vu venir, à la fois, charmant, drôle, insultant, blessant, il manie le chaud froid en permanence, si cela ne va pas dans sa vie, c’est forcément de ma faute , si mes filles ne vont pas c’est aussi de ma faute, bref tout ce qui régit sa vie est de ma faute, je suis une piètre cuisinière, je ne sais pas m’habiller, je ne sais pas me comporter, je ne sais rien faire, et le lendemain, je suis celle qui illumine son coeur sa vie, son esprit.
Il y a 2 ans je suis passée d’un 54/56 à un 34/36 lui si distant à l’époque ce qui m’a fait souffrir mais que j’ai fini par apprécier car je pouvais enfin faire ce que je voulais et revenue a la charge depuis mon amaigrissement, il est vrai que ma beauté intérieur (sic) lui convenait, mais mon corps actuel, est une source inépuisable de valorisation de lui même, regardez ma femme comme elle a réussit, elle est magnifique sauf que ce corps est associé à un esprit le mien !!! le chamboulement physique rapide (9 mois) a eu raison de ma liberté, je ne peux plus sortir sans être textotée, appelée, je n’ai plus le droit de voir des amies ou même être au téléphone, mais il ne le fait pas directement voyons cela serait trop simple, il applique là encore l’isolation affective , malheureusement pour lui j’ai crée un réseau de soutien pour les personnes comme moi qui ont été opérées d’une chirurgie de l’obésité , du coup je ne suis pas seule, jamais et cela est devenue une source de souffrance pour lui (sic), sauf que moi j’y ai trouvé mon équilibre et que finalement je me rebelle un peu trop à ses yeux, en ce moment il est a son maximum, pas un jour sans que cette chaleur/froideur apparait, j’applique ce que j’ai lu un peu partout je le met devant ses propres choix, il veut quitter son travail car je le quitte, il en parle sur facebook (il est dans sa période victimisation) je lui réponds, c’est ton choix, c’est ta vie. J’ai réellement compris que je ne m’en sortirais pas si je ne fuyais pas mentalement, actuellement j’ai l’impression de devenir folle, mais j’ai encore cette lueur de lucidité , j’ai même affronté sa crise quand j’ai décidé que je partirais seule avec mes filles en vacances, mais je sais qu’à mon retour il sera encore là, que dois je faire fuir avec mes enfants, car il ne partira pas comme cela, bref même si c’est une souffrance au quotidien, j’espère sincérement que je gagnerais cette guerre
merci à tous de vos témoignages qui m’aident au quotidien
je suis un homme de 44 et je vie depuis quelques mois je pense avec une pn et j ai beaucoup de mal a faire le discernement a savoir est elle ou n est elle pas une pn en lisant tout les blogs je me dis qu elle est pn mais des que je suis a son contact j ai des doutes comment en etre sur et surtout comment lui en faire prendre conscience
… Fred, si elle est PN elle n’en prendra pas conscience, si elle en prend conscience c’est qu’elle ne l’est pas …
J’ai réussi à rester plus d’un mois et demi séparé de mon pn. puis, un texto me demandant comment j’allais et me demandant si on pouvait rester ami puisqu’il avait à présent une copine, j’ai répondu que oui.
Il m’a ensuite demandé de passer chez lui car il allait partir pour un moment et voulait me voir une dernière fois; j’y suis allée. je ne sais pas pourquoi .
Je suis actuellement enceinte ce qui ne le regarde absolument pas.
Chez lui, pendant qu’on discutait,il a reçu des textos de sa copine que j’ai lu vu qu’on était cote à cote. Elle l’appelait « mon coeur » avec des je t’aime.
Et là accrochez-vous bien. il m’a demandé de me déshabiller pour faire l’amour avec lui en me disant qu’il ne pouvait pas me laisser puisqu’il m’avait aimée.
Mon état ne l’a même pas arrêté.après avoir été sa copine, il compte faire de moi sa maitresse?
Je suis toute chamboulée.
je me suis mise à la place de cette fille; elle a pas fini d’être cocue jusqu’à la moelle comme je l’ai été
Bonjour,
Avant de vous mettre à la place de cette femme, mettez vous à la vôtre … Ce n’est pas ce qu’il vous fait qui est important mais bien ce que VOUS acceptez qu’il vous fasse ou vous dise …
Il est important, surtout lorsque l’on a, comme vous visiblement, pris conscience de ce qu’est le monsieur en question, de choisir sa place …
Il vous propose la place de maitresse uniquement parce que vous avez répondu à ses demandes …
Même si vous n’y avez pas du de mal au départ, je suis certaine qu’une petite voix vous a alerté du danger … Je suis certaine que vous avez senti faire là une erreur mais… ce devait en même temps être trop tentant !
Rassurez vous, on passe toute par là !!
Amicalement, Geneviève SCHMIT
Bonjour,
Mon expérience à moi, colle parfaitement à la description de mon ex-mari et également de son père, qui ont tout donné pour anéantir ma joie de vivre. Ils y sont presque arrivé, mais j’ai quitté ce milieu de ions négatifs au bout de 18 ans. Et là j’ai enfin pu respirer. Je pensais être tranquille ensuite, mais quelle erreur ! J’ai laissé ma fille en pensant « bêtement » que mon ex pouvait changer : grossière erreur. Le seul moyen de lui échapper a été de couper tous les liens que l’on avait entre nous (amis, famille). Il est très intelligent, car il sait manipuler parfaitement sans en avoir l’air. Ainsi, il a rallié ma famille à sa cause, et personne ne comprend pkoi je suis partie puisque j’avais une belle maison… Et quoi que je fasse ou ne fasse pas, ça ne va jamais. Aujourd’hui ma fille qui vit avec lui, a pris sa manière de jouer avec les mots, et j’ai du mal à voir sa sincérité avec moi. Au décès de mon papa, il a réussi à faire une piqure de rappel pour ne pas se faire oublier, et ainsi dire à ceux qui croient en lui « b’en vous voyez je suis gentil ! C’est elle qui ne veut pas que je sois là ». Forcément que je ne veux plus entendre parler de lui.
Mais 18 ans de vie commune ça marque et j’ai eu bcp de mal à me reconstruire une nouvelle vie, dont il est rageusement jaloux (mais sans en avoir l’air devant les gens).
Aujourd’hui j’ai rencontré un homme aimant, qui assume et sur qui je peux m’appuyer. « je suis heureuse enfin ! »
Par contre, pour ma fille la relation est difficile. Car à chaque fois elle prend systématiquent la défense de son papa et l’on ne peut pas avoir de discution posée, car elle hurle et ne me laisse pas placer un mot.
J’ai regardé dans le texte si je voyais la solution miracle contre ces gens-là. Je pense que je l’aie trouvée toute seule : couper tous les ponts qui vous relient à lui. Car ces ponts sont sa force, et il sait qu’il peut m’atteindre. Sauf que là il est frustré, mais heureux d’un autre côté, car il peut dire « b’en vous voyez, elle a abandonné sa fille et c’est moi qui a élevé tout seul ma fille ! ».
Bonjour
Je me reconnais beaucoup à travers ce portrait, ayant eu une relation destructrice avec ma mère. C’est pourquoi je souhaitais vous faire partager mon histoire. J’ai une mère manipulatrice perverse.
J’ai une mère envahissante, possessive et destructrice. Ma mère a gâché et brisé ma vie de couple, avec mon copain avec qui je vivais depuis 9 ans en concubinage. Elle était trop intrusive et trop envahissante dans ma vie, voulait tout diriger dans mon couple, le choix d’appart, la déco, nos décisions, notre vie. Elle nous appelait tous les jours au tèl pour nous dire comment vivre, manger, respirer etc! Le tout en me critiquant, me dénigrant, reprochant ma façon de vivre, mes choix, mes envies, et pour parfaire le tableau me manipulait avec l’argent pour mieux asseoir son pouvoir. Si bien que j’ai fini par tomber dans une dépression. Elle avait finalement réussi à me détruire psychologiquement. Bien sûr, ma mère ne m’a pas soutenue ni aidé dans cette période douloureuse mais en a plutôt profité pour me rattraper dans ses filets et me manipuler de plus belle. Après avoir détruit mon père psychologiquement, puis ma soeur, elle s’attaquait désormais à moi.
Elle se prenait pour la mère parfaite qu’elle n’était pas! Jamais aucun compliment, aucun encouragement, aucune considération de sa part, juste du mépris et de l’indifférence.
Au divorce de mes parents et à la séparation d’avec mon copain (2 ans après) elle a voulu tout diriger et contrôler dans ma vie vu que j’étais désormais seule et elle aussi. Elle était contente et se réjouissais que je sois séparée d’avec mon copain. Je me trouvais ainsi dans la même situation qu’elle et ainsi je ne la trahissais pas, vu que je continuer à aller dans son sens. A ce moment précis, elle en a profité pour me tomber dessus l’air de pas y toucher (vu qu’elle ne pouvait plus s’acharner sur mon père). Elle était jalouse de ma vie, frustrée et aigrie de la vie qu’elle n’avait pu avoir et critiquait tout le monde.
J’ai donc coupé les ponts une première fois avec elle pendant une durée d’1 an en pensant qu’elle allait changer et que l’on pourrait enfin avoir de bonnes relations mère-fille. Mais il n’en fût rien. Quand j’ai repris contact, elle était toute mielleuse, toute douce puis la méchanceté, la manipulation sont revenues au galop. c’est pourquoi, peu de temps après j’ai recoupé les ponts définitivement . Bien sûr ma mère ne l’a pas vu d’un bon oeil et a essayé de me harceler en se pointant à l’improviste à mon appart, en me laissant des messages désobligeants sur mon répondeur, en me critiquant, me dévalorisant…Et comble de malheur, j’avais retrouvé un autre copain qu’elle s’est empressée de critiquer sans l’avoir jamais vu!! J’ai dû déménager (à une heure de distance d’elle) pour qu’elle me foute la paix, ne plus subir son emprise, en me mettant sur la liste rouge et ne communiquant pas ma nouvelle adresse. Mais c’était sans compter sur sa pugnacité. Elle a réussi à se procurer mon adresse et m’a harcelée par lettre en me faisant culpabiliser de mon attitude ingrate, de ses problèmes de santé, de ses malheurs ( elle est même pas capable d’aller voir un psy) et me faire culpabiliser que j’ai une soeur vulnérable et fragile (que cela en serait presque ma faute). Donc aucun droit au bonheur.
Pour ma mère, c’est bien simple je n’ai pas le droit d’être heureuse, indépendante et d’avoir ma propre vie.
Aujourd’hui cela fait 3 ans et demi que j’ai coupé définitivement les ponts avec ma mère et je ne le regrette pas. Je suis heureuse, j’ai retrouvé ma liberté. La liberté d’être moi, de penser, de respirer sereinement. Je dois déménager prochainement loin d’elle, à 500 km, et je suis contente de mettre un point final à cette manipulation perverse.
Il faut prendre conscience qu’on ne changera jamais les personnes toxiques, juste à nous de pouvoir changer ce qui ne nous convient plus dans cette relation destructrice. A savoir que ces personnes ne se remettent jamais en question et essayent de tirer les ficelles dès qu’il y a une faille, une faiblesse chez l’autre pour mieux asseoir leur pouvoir et garder l’emprise sur autrui.
Maintenant je m’efforce de construire ma nouvelle vie en paix.
Jenny
Je voulais ajouter qu’il est vrai que j’ai gagné en sérénité mais au prix de quels sacrifices et quelles souffrances. J’ai gagné ma liberté en coupant les ponts avec ma mère, même si je souffre encore d’une carence affective qui ne se cicatrisera jamais.
J’ai mûrement réfléchi le choix de rompre les liens avec ma mère manipulatrice car la situation me détruisait à petit feu. Cela fait maintenant 3 ans et demi que je ne vois plus ma mère, dont 2 ans que j’ai coupé tout contact téléphonique. J’avais besoin de souffler, de respirer, de me sentir envie libre de toute pensée, mouvement, décision et envie.Je voulais plus me faire dicter ma propre vie, me faire détruire, démolir par ses critiques et chantage, menaces et reproches dévalorisantes. Au début, je me suis sentie un peu déprimée, coupable mais ensuite plus sereine et apaisée. J’ai suivi une thérapie pendant deux ans qui m’a permis de déculpabiliser, de me désintoxiquer et de reprendre confiance en moi
.
Aujourd’hui je suis contente d’avoir pris cette décision, difficile soit-elle, mais si c’est le prix à payer pour être heureuse, vivre sereinement et se reconstruire en paix. Parfois on a pas le choix, c’est une question de survie. Il vaut mieux partir et s’éloigner de cette emprise nocive que d’y laisser sa santé mentale. Et dieu sait que cela n’a pas été chose facile. J’en ai énormément souffert. Mais elle m’a tellement pourrie la vie, je pourrai jamais lui pardonner! J’essaye de faire le deuil d’une mère que je croyais « parfaite » et aimante et qui n’est que démon et tyran.
Je suis pas encore totalement libérée, car ma mère continue de me harceler par lettre. Bien sûr je n’ouvre pas ses lettres de culpabilisation et je fais l’indifférente face à ses attaques insidieuses et son chantage. Il y a pas longtemps encore, en janvier 2011, elle m’a envoyée une lettre empoisonnée pour me rattraper dans ses filets, mais j’ai vu clair dans son jeu. C’est pourquoi je lui ai envoyé une lettre de confrontation en retour, pour lui dire toutes mes vérités, mes ressentis, mes bonheurs (ne lui en déplaise) et remettre ainsi la culpabilité à sa place.
Je regrette pas du tout mon choix, aussi radical. je n’ai aucun remords juste libérée d’un poids. Et mon projet actuel est de partir loin d’elle, puisque je dois déménager dans 3-4 mois, à 500kms d’elle. Et je suis contente de mettre un point final à toute cette perversion.
Libre à nous de faire les choix qui s’imposent pour retrouver la sérénité et la liberté. Chacun est libre de sa propre opinion et décision. On est seul Maître de sa vie. Surtout ne plus se laisser dicter sa vie par une personne pervers. Les pervers narcissiques ont le Pouvoir que nous leur donnons. On n’a qu’une seule vie, elle est précieuse et il faut en prendre soin.
Je vous souhaite à tout ceux confrontés à des pn de retrouver la paix, de renouer avec la liberté et de vivre en harmonie avec vous-même.
Tous ces témoignages me rappel la souffrance, le doute, c’est terrible… et si dur de s’en sortir !!
Bonsoir,
je me retrouve dans chacun de vos témoignages ou presque…..
26 années derrières nous,5 enfants,je ne compte plus les séparations et les retours, lui si malheureux et perdu sans moi !!
j’ai tout accepté par amour pour lui qui sait être tellement charmant et attentionné !!
mensonges, reproches en tout genre, jamais responsable de rien ou si peu , des excuses pour tout, me renvoyant sans cesse la responsabilité de tout les échecs de notre vie passé (nous ne vivons plus ensemble) mais sommes toujours un couple dans le sens où je lui dois toujours des explications, sur mon emplois du temps, mes rencontres , l’éducation des enfants (il ne reste qu’un seul qui soit mineur)ce qu’ils font de leur vie, ce que je fais de la mienne, rien n’est bien ni personnes et si peu de compliments.
si j’ai une idée il trouve forcement mieux, pareil pour les enfants où les relations lui, encore lui et toujours lui !!!
alors pour avoir la paix j’abonde encore dans son sens, car il a l’art et la manière de me faire culpabiliser bien sur, sur sa solitude, il se rabaisse, humilie sa propre personne pour que je m’occupe de lui ensuite il me reproche de lui donner de l’attention au rabais, pas un jour où il ne cherche pas la petite bête, sans compter les moment d’intense déprime qu’il a en me disant qu’il n’en peu plus de tout le mal que je lui fait subir depuis tellement d’année en ne le respectant pas ainsi que nos enfant que j’ai si mal éduquer qu’ils n’aient même pas d’attention et de respect pour leur père !!
je ne sais plus si je suis victime ou bourreau pour finir, je suis perdue, je voudrais pouvoir tout changer, mais je n’ai même plus confiance en moi, j’ai peur de l’avenir, j’ai peur de lui et de toute ses paroles qui me saoule parfois pendant des heures, sans compter les appels , et les messages sur mon PC, pas un jour de répit, pour fuir les discussions et les reproches je me tais le plus souvent , mais parfois les disputes éclates malgré tout , et la il est la victime martyrisé par une femme castratrice (celons ses dires).
Il change tout le temps, je ne sais jamais quel est le personnage qui est face à moi, il rit et dans la seconde il est fâche, vexé, humilié, lui seul peu se permettre des pointes d’humour qu’il n’accepte ni ne tolère des autres , plus particulièrement les enfants et moi.
Je suis suivis par une psychologue depuis peu pour prendre conscience et m’aider à sortir de tout cela , mais je suis fatiguée de cette lutte ,il dit qu’il veut vieillir avec moi, qu’il m’aime, que ça ne pourra aller entre nous que quand tous les enfants seront partis,, parce que c’est à cause de l’éducation que je leur donne que rien n’est possible et que tout est de ma faute et que je dois en être consciente.
Bon courage à ceux et celles qui connaissent et subissent,c’est si difficile, si douloureux et cela demande aussi beaucoup d’énergie pour s’en sortir alors qu’il nous en reste si peu.
Je sois même épouse d’un PN depuis 1985 et en instance de divorce.
J’ai compris il n’y a pas si longtemps et j’ai beaucoup lu.
je suis passée par le déni, la dépression « dissimulée », la colère, et enfin, une sorte d’indifférence active. Disons qu’il ne m’atteint plus car je l’ai décidé. Nos deux filles sont très remontées contre moi.
Maintenant que j’ai ouvert les yeux, je vois toutes ses manipulations. Il refuse tout, divorce après m’avoir demandé le consentement mutuel, conciliation à venir, éventuellement prestation compensatoire.
Comme vous, objets déplacés ou qui disparaissent, qu’il m’accuse d’avoir égarés, il a toujours raison et casse si je le contrarie. Il a toujours défendu nos filles contre moi et attisé leur jalousie. Humiliations, dénigrement(mais c’est de l’humour bien sûr!)…Chantages affectifs, brimades diverses, harcèlement moral de plus-en-plus violents au fur et à mesure de mes révoltes. Il m’a envoyé voir des psys et ce sont eux qui m’ont mis sur la voie plus des internautes. Il ne m’insulte pas directement mais me laissait insulter par nos enfants. 7 ans d’insultes. Nos filles sont agressives et je ne leur en veux pas. je ne m’en veux plus non plus et c’est primordial pour sortir de leurs griffes.
Il n’assume aucune responsabilité, se congratule des efforts des autres, s’attribue les mérites des autres, etc… Maintien dans une certaine précarité voulue. Il paye tout dans l’urgence et a voulu peu à peu tout gérer au niveai finances. Il m’a fait emprunter de l’argent, m’a mis de sbatons dans les roues pour travailler, nous culpabilise sans cesse.
J’ai une ancienne amie PN aussi et en ne supportant plus mon époux, je l’ai dévoilée et éjectée de mon existence.
Je me sens parfois usée, vieillie avant l’âge. Oui, une victime peut se suicider. j’y ai pensé plusieurs fois mais ma rage de vivre et d’en sortir est bien trop forte.
Une psy et mon avocate m’ont dit qu’il me ferait souffrir jusqu’au bout et c’est ce qu’il fait. Il dit à tout le monde que je veux le quitter et qu’il est ma victime . Il a dit à nos filles que je ne les aimais pas, etc. ma plus grande souffrance, leur rejet et je vais certainement me retrouver seule en les sachant à sa merci. Il faut qu’elles comprennent d’elles-mêmes et je leur fais confiance. dans le déni à leur tour. j’ai mis plus de 20 ans à comprendre et il les a toujours manipulées!
Il n’y a pas d’autres solutions que de les quitter ou de finir brisé(e)s. J’espère que nos filles sauront se reconstruire et qu’elles n’en garderont pas trop de séquelles. On me conseille de le piéger, de l’enregistrer, d’apporter des preuves mais ils sont plus malins que nous et tout peut se retourner contre nous. Mes moindres propos le sont.
je pense oui, qu’ils se sentent très minables au fond et qu’ils ont besoin de faire payer les autres.
Il faut se faire aider, s’informer, association, psy, en parler, ne pas rester isolé(e), témoigner; échanger.
Il faut se battre et vivre
Il faut retrouver notre joie de vivre
J’ai trouvé la force de lui résister en écrivant, en écoutant, en lisant, en acceptant enfin l’écoute et l’aide des autres.
Physiquement, il s’est toujours arrangé aussi pour que je fasse les courses, les travaux, pour que je porte, pour que j’en bave…
Je lui dis NON sans peur maintenant et comme il craint la police et les psys, il fait relativement attention. En m^me temps; se sachant dévoilé, il ne fait plus aucun effort pour me faire croire qu’il m’aime. Au niveau sexuel, rien depuis longtemps et là encore, il m’a dit que c’était de ma faute. Pas assez gentille et non désirable ou obsédée sexuelle selon les jours…
Impossible d’être heureux avec des êtres pareils qui vous imputent leur mal-être et nous y croyons!
Luttez, fuyez!
Quand vous n’avez plus peur, ils vous laissent beaucoup plus tranquiile et n’ont plus qu’une envie, que vous dégagiez mais ils feron tout aussi pour vous empêcher… en vous imputant la lenteur à les quitter…
Bon courage à tous et à toutes. ne nous laissons pas brisé(e)s par ces malades!
Résistons-leur. Nous gagnerons! je vous embrasse.
Une précison encore, Beaucoup se demandent pourquoi nous ne réagissons pas plus tôt.
Parce que nous ne savons pas ce que nous vivons
Parce que nous ne voulons pas savoir peut-être aussi
mais surtout parce que nous croyons protéger nos enfants
Nous devenons le tampon en quelque-sorte et croyons bien faire
Parce que c’est insidieux, pervers oui et que nous sommes dans l’ignorance totale de cette perversion
Et par peur à un moment ou un autre et il faut vaincre cette peur
le mien est surtout violent psychologiquement et l’a été rarement physiquement. ça commence par des objets jetés qu’on esquive, par des portes cassées, « c’est de notre faute bien sûr pour finir par des coups et parfois pire peut-être. Il ne m’a frappé qu’une fois et la colère n’a jamais cessée. C’est sûrment plus dur pour ceux et celles qui subissent des coups régulièrement. Porter plainte aux premiers coups! il a appelé la police plusieurs fois et je crois que les policiers ont compris qui il était car c’est dans un bureau de police que j’ai entendu parler de pn pour la première fois et je ne savais pas ce que c’était. J’y allais pour tout autre chose et une policière a insisté pour que je vois une assoc présente.
Ils (ou elles) finissent toujours pas se dévoiler mais être malheureux des années durant, ce n’est pas la peine, alors, évasion et résistance s’imposent!
Et merci pour des sites comme le votre, merci à ceux et celles qui témoignent. Dans le déni et refusant toute aide à un moment, j’ai tenu et compris grâce à vous!
Bonjour Valérie,
Je suis touchée par votre histoire et celà doit être difficile qu’il ait réussi à monter ainsi vos filles contre vous.
Mais vous avez raison de ne pas leur en vouloir, car elles n’y sont pour rien.
Ma mère m’a aussi monté la tête contre son 2ème mari. Je le voyais comme quelqu’un de dangereux alors que c’était faux. Parfois elle le poussait à bout à mon insu, si bien qu’il piquait des crises de colère qui avaient l’air sans raison. Il a fallu que j’ouvre les yeux sur ma mère pour comprendre mais quand je m’en suis aperçue hélas, il était décédé entre temps.
Je n’ai donc pas pu lui montrer toute l’affection que j’avais pour cet homme qui a toujours été gentil et correct envers moi alors que je n’étais pas sa fille.
J’espère sincèrement qu’un jour, vos filles ouvrent aussi les yeux et s’aperçoivent qu’elles ont été manipulées par leur père.
Bon courage ! C’est une rude bataille mais à partir du moment qu’on sait ce que ce sont ces individus pervers, qu’on a ouvert les yeux, on peut enfin se défendre !
je reconnais la bien des choses Valérie, effectivement, toujours faire tampon entre lui et les enfants, ou d’autres personnes , pour finir je contournais avec humour ce qu’il disait pour que ça ne soit pas mal pris.
je m’en veux de n’avoir pas réagis plus tôt et de n’avoir pas prêté plus de crédits aux enfants, quand ils me disait qu’en mon absence il les traitait mal !!
surtout de la violence moral, rarement physique !!
je suis souvent pleine de bonne résolutions que je suis bien incapable de mettre en application, j’ai plus la force de lui tenir tête !!
bon courage à vous.
Chantal.
Bonjour,
Ma mère, perverse narcissique, est morte hier.
C’est grâce aux psychiatres que j’ai su ce qu’elle était vraiment.
Longtemps, j’ai cru que le problème venait de moi. Surtout que ma mère disait que j’étais une schizophrène paranoiaque.
Ma mère ne m’a pas voulu. Elle a épousé mon père sous le coup d’un pari. Quand j’étais bébé, elle me laissait seule de jour comme de nuit pendant des heures. Elle ne se lèvait pas la nuit pour me nourrir et je dormais à même le matelas sans drap ni couverture.
A 3 ans, ma mère est partie. J’avais un retard psychologique et physiologique, j’avais des problèmes pour communiquer.
Heureusement que j’ai été élevée en grande partie par ma grand-mère maternelle. Je sais que c’est sûrement grâce à elle que je m’en suis sortie.
Suite à des problèmes avec mon père, j’ai vécu quelques années avec ma mère. Je l’adorais, la vénérais. Quand j’étais enfant, ça allait à peu près bien. Mis à part que je ne voyais jamais de docteur quand j’étais malade, que je ne mangeais qu’un repas par jour quand elle faisait un régime (et c’était souvent, j’ai eu des problèmes d’ordre alimentaire à cause de celà), que les câlins étaient rares et que d’ailleurs c’était toujours moi qui en demandais.
J’étais une enfant et plus tard, une adolescente très soumise et docile. Je crois qu’au fond de moi, je savais que ma mère ne m’aimait pas d’où mon comportement. Les rares fois où je m’exprimais, j’étais « cassée » : je riais trop fort ? J’étais une hystérique. Je pleurais ? J’étais une faible. Je me mettais en colère ? J’étais folle.
Ma mère était aussi alcoolique, je l’accompagnais dans les bars à 13 ans jusqu’à la fermeture où parfois elle s’écroulait par terre et moi, je l’aidais à rentrer.
Elle me disait que si un jour elle était malade, elle ne voudrait personne à son chevet. Ni famille, ni ami, ni moi ! Celà me faisait pleurer beaucoup. (Et elle est morte seule)
A 17 ans, elle a fait venir un type dans ma chambre pour qu’il me dépucèle. Heureusement que devant ma terreur, il n’a rien fait. Quand je suis redescendue la voir pensant que le type l’avait peut-être assassinée, après qu’il soit parti, toute blanche et tremblante, elle a éclaté de rire en me voyant et a dit : « depuis le temps que tu voulais être dépucelée, c’était aujourd’hui ou jamais ! ».
Elle m’humiliait beaucoup, disant que j’étais grosse, que je n’avait aucun style, que si un mec s’interessait à moi c’était pour de faux, c’était pour se foutre de moi.
Des objets disparaissaient ou changeaient de place et c’était de ma faute. Elle disait que je lui volais de l’argent pour me droguer. Au bout d’un moment, je ne protestais plus, je croyais ce qu’elle me disait, que j’étais dingue.
J’ai quitté les études en 1ère (j’étais la 1ère de ma class) car elle m’avait convaincue que j’étais nulle, que je perdais mon temps, que de toutes façons, je n’aurais jamais mon BAC.
Aussi à 19-20 ans, j’ai eu une relation avec un type (ma mère m’avait aidé à connaitre) mais je ne savais pas qu’elle avait eu des rapports sexuels avec lui juste avant et elle me l’a dit qu’après.. En prétendant en plus qu’il l’avait violé ! Quelle mère peut mettre dans les bras de sa fille un type qui l’a soi-disant violée ?!
Quand je sortais avec un homme, celà ne la dérangeait pas à condition que je ne tombe pas amoureuse, sinon elle me faisait rompre (et le pire c’est que je lui obéissais !…)
A 20 ans, elle me met à la porte me renvoyant pour la ènième fois chez ma grand-mère… Maintenant que j’y pense, c’est la meilleure chose qu’elle a fait pour moi car grâce à celà, j’ai repris mes études, décroché un BTS et rencontré mon futur mari.
Je me suis mariée en 1996, elle n’est pas venue au mariage mais n’a pas manqué de m’appeler la veille pour me dire que j’étais une conne de croire que mon futur mari m’aimait, qu’il m’épousait pour mes biens !
Quand ma fille est née, elle n’est venue qu’un an après sa naissance pour la voir. Ensuite, on venait la voir 1 fois par an et encore, il fallait presque que je la supplie.
La dernière fois que nous y sommes allés, mon mari est parti à la piscine avec ma fille et mon beau-père de l’époque. Comme ils ne revenaient à l’heure prévus, je m’inquiètais (je suis une mère poule). Et ma mère, au lieu de me rassurer, me disait : « ah, c’est sûr, il a dû arriver quelque chose de grave… Oui, quelque chose de grave à ta fille… » J’ai enfin vraiment ouvert les yeux sur elle et je savais à quel point elle pouvait être cruelle. J’ai décidé de ne plus la supplier de venir la voir et d’ailleurs, visiblement ça l’arrangeait bien car elle ne demandait pas à nous voir non plus.
J’ai coupé les ponts avec ma mère en 2007. Elle commençait à être malade, elle avait divorcé, elle n’avait plus d’argent et avait fait une demande pour que je paie une pension alimentaire. Grâce au soutien de quelques membres de ma famille et à leurs attestations, je n’ai rien eu à payer.
Hier, elle est morte, seule.
Peu de temps avant sa mort, elle demandait au personnel de l’hôpital que je l’appelle au téléphone. Mais je ne l’ai pas fait. J’ignore si j’ai bien fait ou pas mais j’ai voulu me protèger surtout que je sais qu’un pervers narcissique ne change pas et que c’était probablement une nouvelle tentative de destruction.
Aujourd’hui, j’espère enfin profiter de la vie, même si j’ai un goût amer de voir tout ce gâchis fait par une seule personne.
Merci pour vos témoignages. je n’ai pas répondu à tous mais je les ai tous lus et tous m’ont appris. je vous souhaite du courage et surtout l’envie de vous construire, de vivre pleinement, d’être heureux. Les enfants ne sont pas responsables et je comprend qu’ils puissent en vouloir aux deux parents.
C’est dur de s’accepter avoir aimé un ou une Pn car c’est aussi une sacrée remise en question. Pourquoi je n’ai rien vu? Comment j’ai pu laissé faire? Il faut pourtant sortir de cette culpabilisation pour échapper au PN!
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre soutien.
Je n’en veux pas à mon père de tout le mal qu’a fait ma mère car ils ont divorcé alors que j’avais 3 ans.
J’ai peu vécu avec lui et heureusement car il était lui-même pervers mais un pervers incestueux.
Curieusement, j’ai plus souffert de ce que m’a fait ma mère (que j’adorais) que ce que m’a fait mon père (que je n’ai jamais beaucoup aimé). Comme quoi, la blessure psychologique est plus profonde et douloureuse quand c’est une personne qu’on aime qui nous l’a fait.
J’aimerais aussi parler des conséquences subies suite au contact avec ces PN.
J’ai aujourd’hui 41 ans et je ne travaille pas. Je n’ai aucune confiance en moi, j’ai des TOC, j’ai besoin de tout contrôler tout le temps et c’est épuisant (pour moi mais aussi pour mon entourage). Je doute souvent de ce que je suis, de ce que je sais. Par exemple, même si je suis certaine d’une information, si la personne en face doute de ce que je dis, celà me perturbe énormément car du coup, j’ai l’impression de ne plus rien savoir. Je ne sais pas m’opposer, j’ai beaucoup de mal à m’affirmer et à dire non.
L’avantage que j’ai retiré de ces tristes expériences, c’est que, comme Valérie, je reconnais rapidement ces PN et celà me permet de vite prendre le large dès que je croise le chemin de l’un d’eux. Je parle notamment de mon beau-frère qui en est un. Une fois, il a marmonné devant moi « elle se croit belle » et quand je lui ai demandé de répéter, il a fait celui qui n’avait rien dit… J’ai de suite compris qu’il était un PN.
Méfiez-vous de ces personnes avec lesquelles vous vous sentez sans raison plus faible, plus bête, plus maladroite… De ces personnes qui font comme si elles ne vous écoutaient pas, comme si elles ne vous voyaient pas (ma mère me faisait souvent le coup de faire comme si j’étais devenue transparente, ça a un nom : la négation du regard).
Et enfin, n’hésitez pas à aller voir des psys, il n’y a aucune honte à celà, c’est vous les victimes et c’est le PN le fou ! C’est grâce aux psys que j’ai ouvert les yeux sur ma mère et celà m’a sauvée !
Merci de m’avoir lue et courage à toutes et à tous !
nous sommes un trio de soeur, l’ainée(née d’une première union) est partie de la maison il y a déjà plus de 10 ans. Je suis la seconde. La cadette s’est fait mettre à la porte(avec violences physiques) il y a tout juste un mois par mon père. Ma petite soeur est en formation, donc sans ressource, elle a heureusement touvé de l’aide auprès des services sociaux et a par chance un studio sur son lieu de formation. Je suis malheureusement moi aussi en formation donc sans revenu et n’ai malheureusement pas la possibilité de m’en aller avant le mois de juillet.
Le problème dans la maison n’est pas mon père comme pourrait le laisser croire les apparences. Mon père est un homme bon mais completement aveuglé par ma mère. Je dis souvent qu’il est son pantin.
Depuis la départ de ma grande soeur, nous avons parlé encore et encore de ma mère. Nous nous sommes demandé pendant des années quel saloperie elle pouvait bien être pour aller jusqu’à détruire ses propres enfants. Jusqu’à ce que ma petite soeur soit jetée dehors sans vraies raison (on les connais les, « elle est insuportable, j’en peux plus! Fais quelques chose, je la supporte plus! » etc etc etc)
Et là, enfin, on a reussi a mettre un nom sur ça. on a commencé à réaliser à quelle point sa perversité pouvait l’emmener loin.
Et puis j’ai pensé au « tyran domestique », nom qu’elle m’avait mis elle-même dans la tête en parlant d’une personne qu’elle n’appreciait pas… et j’ai commencé des recherches à ce sujet jusqu’à en arriver au pervers narcissique. Nous la reconnaissons toutes trois dans tous les profils que l’on a pu lire…
Mais aujourd’hui j’ai peur… Mon père n’est plus lui fdepuis qu’il a frappé ma soeur, je crains qu’il fasse une depression, ma mère augmente chaque jour son emprise et ses conneries: je ne peux meme pas la saluer la matin sans qu’elle me tombe dessus parce que je n’emploie pas le bon ton… La situation se dégrade de jour en jours…
Depuis le départ de l’ainée, elle se plaint à tout va de ne pas avoir de nouvelle, de ne pas connaitre ses petits enfants alors que ma soeur à tenter plusieurs fois de la contacter. Ma petite soeur à été jettée dehors le 20mars; ma mère à déjà évacuer ce qu’il restait de ses affaires remeublé et redécorer sa chambre.
Oh, et comme elle était malade, bien que dans la pièce à côté,la porte ouvert, le jour ou la situation à « dégénéré » elle n’a rien entendu, ni les cris ni les assiettes brisées sur le carrelage et n’est au courant de rien
Et je dois vivre avec eux jusqu’en juillet…
bah moi enceinte de six mois j ‘ai découvert que ca fait plus de deux ans qu il me mentait sur tout, il me disait que son fils avait pas supporté le divorce me racontait les séances chez le psy avec son fils, qu’il voyait pas souvent son enfant, me disait que ca faisait trois ans qu ‘il était divorcé, … il prétendait le vouloir tellement cet enfant; au final je découvre qu’il vit avec son fils et sa femme qu’il n a jamais divorcé qu’il a des problèmes avec la justice qu’il m a menti sur tout de a à z et pire que soi disant il n ‘a jamais voulu d ‘enfant avec moi. au cinquième mois de grossesse il ma dit va te faire voir avec ton enfant j en veux plus et a disparu dans la nature
… si je puis me le permettre… c’est une chance pour vous qu’il ai disparût dans la nature.
Veillez à vous protéger…
Amicalement, Geneviève
moi ce que je ne peux pas comprendre c’est comment peut on mentir ainsi
tout tenait la route
il a meme utilisé son propre enfant pour tout me faire croire
j’ai vraiment du mal a digérer et je ne m’attendait pas a me retrouver seule et enceinte
bonjour à tous,
pour ma part c’est trop tard..le pire vient de se produire. je soupçonnais depuis un moment mon si bel amant, l’homme pour qui j’avais tout plaqué depuis 1 an et qui ne m’a pas suivi, tout en me promettant monts et merveilles. Brillant DRH, gentil, serviable et attentionné, bref, tous ce que mon mari ne me paraissait pas ou plus être(je souffrais tellement de désinterêt de sa part, j’etais devenue la potiche de ma si jolie petite famille, vous imaginez, 3 beaux enfants, jolie maison, jolie petite voiture à la mode et la totale indifference familiale bref…le cliché à 2 balles..)
Je tombe malade et me retrouve à l’hopital suite à de graves troubles digestifs, doublé d’une polyarthrite rhumatoide, je perd 10 kg … Puis je le rencontre, lui, il est si beau,il a 5 ans de mois que moi, c’est le coup de foudre, il soigne dans cet hopital ses problèmes d’alcool, nous nous revoyons par la suite. Je revis, je l’aide, je l’aime….puis le schéma du PN type s’installe chez lui progressivement..il replonge, ne me rejoint pas dans mon nouvel appartement, je perd mon commerce, me met à faire des ménages…pour lui, je me dis que c’est provisoire….puis de nombreux aller retour à son domicile qui est loin de chez moi, car ce sont les rechutes, les cures, l’omniprésence de ses parents m’accusant de tous les maux, m’interdisant de le voir, il les laissait faire, mais me disait que je lui sauvait la vie, que j’etais son rayon de soleil…
Depuis quelques mois il était enfin abstinent..puis s’est mis à me repprocher de trop m’occuper de mes enfants, y compris celle de 11 ans, ma petite puce..Puis il m’envoit des SMS culpabilisants… »je sais tout » me dit il, « j’ai tout compris, je t’ai démasquée »… »Je vais aller voir tes enfants..surtout ton fils ainé pour lui dire que tu couches avec un alcoolique..je vais appeler ta mère etc;; »
N’y tenant plus, je me rend à son domicile. il avait rechuté, il avait bu énormément…Je me mets en colère, et la il s’est jeté sur moi et m’a violée…Prise de force, insultée d’une maniére si crue, allant juqu’à éjaculer dans mes cheveux.. mon calvaire a duré tout l’après midi. Lui qui était si tendre et me faisait si bien l’amour…
puis je reussis à m’en aller, choquée, comme une zombie, chercher ma petite souris à l’école.
C’était hier soir, seulement hier soir, ma vie vient de s’écrouler..Quand j’ai réussi à m’en aller de chez lui, il a joué les désespérés et m’a dit, et c’est ça le pire « mon amour, je t’ai violée, excuse moi, mais tu y a pris tellement de plaisir..je l’ai vu dans tes yeux, maintenant plaque tes enfants je te veux pour moi tout seul. »
C’était hier soir, juste hier soir, ce matin j ‘ai 1 message vocal,
il me dit adieu et j’entend un pseudo bruit de revolver…
C’était hier soir, je n’ai même plus envie de vivre après ça.
Je vais emmener ma fille à l’école puis irait voir son spectacle au conservatoire ce soir, avant, j’irai faire ces horribles ménages, ressassant ce viol, pensant qu’il est peut être mort, puis jouer à faire semblant semblant semblant, comme hier soir à table….Tous mes amis m’ont tourné le dos, je n’ai plus personne, et même..
j’ai tellement honte, que je n’arrive plus à écrire tellement les larmes dégoulinent, c’est sans fin. Comment continuer de vivre?
J’ai 45 ans, de graves problèmes financiers à cause de lui, j’ai tout dépenser en essence pour voler à son secours sans cesse. J’ai pourtant fait des études mais ma région est sinistrée alors je fais le ménage, loin de chez moi pour ne pas faire honte à mes enfants. J’ai tout perdu
Il a pris mon corps hier et s’est servi, comme si j’étais un bifteck. Voilà ou vous mène le charme d’un PN.
Ce n’était qu hier; mon calvaire commence vraiment ce matin.
Merci pour votre blog, il est formidable de réconfort j’y ai passé ma nuit.
Emma
Emma je suis profondément touchée par tes écrits, d’ailleurs j’ai du mal à trouver des mots pour essayé de te réconforter. Tu as pu lire sur ce blog que toutes et tous nous sommes passé par des moments inexplicables, longue descente aux enferts, les débuts sont toujours magnifiques pour finir dans l’absolu désarroi, l’impression de ne plus maitriser quoi que ce soit l’emprise est telle que nous ne sommes plus en mesure d’avoir un jugement cohérent, moi à la fin j’avais l’impression de vivre à côté de moi, d’être désolidarisée de mon corps et de mon âme…… Moi aussi j’ai été violé par cet homme car il n’avait pas supporté qu’une de ses conquête se refuse à lui….. Tu dois absolument te détacher de cet homme, absolument couper tout ce qui te relie à lui, te dire que c’est ta seule issue possible pour ta survie et celle de tes enfants. Tu n’as pas une vie facile mais elle le sera certainement plus lorsque tu te seras détachée de lui. Tu vas mettre du temps et passer par toutes les étapes du deuil, mais dis toi que c’est la SEULE SOLUTION. Je te donne tout mon courage Emma pour affronter ce qui va venir et n’hésite surtout à venir te confier ici tu trouveras certainement un peu de réconfort
Emma, je suis également très émue par ce témoignage. Je ne sais quoi vous dire si ce n’est de rompre tout lien quel qu’il soit avec cet homme. N’hésitez pas à suivre une psychothérapie dans des centres médico-psychologiques de la ville la plus proche (gratuité) afin de rencontrer des professionnels qui sauront vous écouter et vous prendre en charge. Je suis très admirative de votre courage et de la force que vous mettez à votre travail et vos charges familiales.
Courage ! Le meilleur est à venir en se détachant définitivement de cette emprise. Vous retrouverez progressivement votre liberté.
Je pense à votre douleur.
Surtout courage !
Bonjour Emma,
Votre courageux témoignage m’a beaucoup touchée et je tente d’imaginer votre souffrance. IL faut à tout prix porter plainte!! Protégez vous au maximum et signalez à la police sans honte votre calvaire.
Ne culpabilisez pas, vous n’avez rien à vous reprocher, et vous n’avez surtout rien provoqué. Les personnes qui entendront votre dépositions sauront vous entendre et vous aider.
Ne restez pas seule à gerer cela, vous allez vous perdre et vous risquez de sombrer (surtout que ça doit être affreux de faire semblant devant vos enfants). Demandez de l’aide le plus vite possible pour ne pas gerer tout cela seule…
Et coupez tout lien avec cet homme ! Aucun remord, aucun questionnement le concernant. Pensez à vous et vos enfants !
Je vous transmets tout le courage necessaire et pense très sincèrement à vous.
Vous n’êtes pas seule !
MaYa
bonjour,
voila mon histoire, j ‘ai rencontré un homme donc je suis tombée folle amoureuse. un jour il a disparu dans la nature, n’a plus jamais répondu a mes messages…. puis un jour est réapparu, me disant qu ‘il n ‘avais pas eu le temps mais que j étais la femme de sa vie. je l AI Repris et à chaque souci il a disparu, m’a ignorée puis est revenue. il est revenue il y a six mois, m a promis qu ‘il avait changé que ce que j avais vu de lui n étais pas ce qu ‘il était puis nous avons mis un enfant en route. il devait venir s installer avec moi puis e:ljour ou il devait déménager je suis rentrée chez moi et il avait repris toutes ses affaires. il a disparu dans la nature deux semaines, moi en larmes ne répondant ni a mes appels ni a rien du tout. un mois après il est revenu, puis reparti, de nouveau m ingorant. concernant notre enfant il m ‘a promis d etre la pour lui, qu ‘il m aimait que j étais la femme de sa vie, le lendemain c’est message genre écoute j ‘ai déjà un enfant à problème démérde toi avec le tien je n ‘en veut pas un deuxieme puis une semaine après c’est mais tu devrais savoir que je ne laisserai jamais un enfant je t ‘aime . la il a des problèmes avec la justice et a de nouveau disparu. je lui ai envoyé des messages lui disant quej ‘allais mal… mais rien a faire aucune réponse. Pensez vous qu ‘il s ‘agisse d’un manipulateur,???? j ‘ai eu deux ans de promesses pas une de tenue et m en voila réduite à attendre qu il refasse surface. Que dois je faire?
c’est un pervers dans le sens qu’il n’a pas conscience des responsabilités, immature complet et versatile. Un coup j’dis ça un coup j’fais ça…. Insaisissable et sans moralité. jouant avec tes nerfs. Ils ont l’habitude de partir et de revenir comme bon leur semble,, et faire des enfants (une grande réalisation pour tout un chacun) pour eux c’est de la bagatelle vu qu’ils n’assument pas ensuite. Tu as de la chance qu’il ne soit pas là pour l’éducation du gosse car là !!!! CATASTROPHE
Tourner la page, fermer la porte, et faire confiance en l’avenir sans lui
Bonjour,
la mère de mon conjoint est une manipulatrice perverse. C’est un cauchemar pour lui et pour nous. J’ai eu malheureusement et heureusment la chance de voir plusieurs visages, celui paré de toutes les vertus (mère modèle), celui de victime (c’est jamais de sa faute) et celui de bourreau, provoquant, brimant, volant son fils matériellement et psychologiquement. Nous avons des mails sur des années envoyés à divers membres de la famille, toujours une chose à redire sur lui, jamais un mot gentil jamais. Aujourd’hui il est seul, cette femme a tout détruit dans cette famille malgré le divorce d’avec son mari. Je suis désemparée et impuissante face à ça. Nous avons un petit garçon donc un petit fils pour elle qu’elle n’a jamais vu, nous avons toujours refusé.
Aujourd’hui c’est un procès qui s’ouvre pour les preuves matérielles (vols, brimades etc) mais apparemment l’immunité familiale va lui permettre de s’en sortir puisque l’on ne peut accuser ses ascendants de vol, d’abus de faiblesse ou de confiance.
L’enfant peut bien crever peu importe la mère sera sauve.
Je ne veux pas perdre mon conjoint, j’ai peur pour lui.
De sa réaction, si il ne peut obtenir justice. Sa famille le croit fou, dit que c’est un salopard avec sa mère alors qu’elle lui a tout pris.
Que dois-je lui conseiller ? Un psy ? Je veux bien mais qui serait compétent pour l’aider ?
Notre fils n’a pas 3 ans et il a besoin de son père, je ne veux pas qu’il soit détruit par elle, le mal est déjà bien assez grand comme ça
Bonjour,
Voilà, ma demande est singulière, je le reconnais, mais je pense que vous êtes la seule personne pouvant répondre à mes questions.
J’écris actuellement une nouvelle policière, dont le personnage principal serait un pervers narcissique. Mais il me reste quelques interrogations, pour rendre le tout le plus réaliste possible.
– Est-ce qu’un pervers narcissique peut « tuer » sa victime (assassinat, donc) ? ou il doit la pousser au suicide (ce qui reviendrait à la tuer à petit feu) ?
– Est-ce que le pervers narcissique peut se suicider ? Ce serait suite à une condamnation pénale, prison…
– Je voudrais également semer le doute aux lecteurs en leur faisant croire que la perverse est une « vampire », vampire psychique/mental, ce qui pousserait ses victimes à se suicider. Est-ce possible ?
Je vous remercie beaucoup d’avance.
partir le plus vite possible ,si possible derrière son dos;
contacter les associations pour violence faites aux femmes et faites vous aider par un psychiatre ;
des personnes medicaments ;
et liser des témoignages d autres victimes de mpn pour vous aider a comprendre l inacceptable ;l inavouable ;comprendre les comportements pathologiques de ces psychopathes!une ex victime.
En ce moment c’est la crise. J’ai découvert grâce à vous tous il y a 2 jours avec qui je vivais depuis 28 ans!
Je n’ai pas voulu rentrer dans son jeu hier et je viens de le voir passer devant mon bureau avec le fusil. Il est parti s’enfermer dans son bureau et est en train d’écrire une lettre d’adieu! Je le crois capable de passer à l’acte…. que puis-je faire sinon faire ce qu’il attend de moi…. aller le supplier en pleurant! Au secour, je n’ai personne à qui parler et je ne suis pas en france.
Bonjour Isabelle,
Ne rentrez pas dans son jeux de manipulation affective !!! Il vous piègerait à nouveau!
Tenez nous au courant!
Vous trouverez ici des oreilles attentives.
Vous pouvez également m’écrire en privé.
Tenez bon, Geneviève
Bonjour Geneviève et merci de votre soutien.
J’ai tenu bon et lui ai dit d’arrêter son cinéma. Il m’a répondu que ce n’était pas du cinéma et qu’il était en train d’écrire sa lettre d’adieux. Comme il m’avait traîté de malade mentale a veille, je lui ai répondu que si il y avait un malade mental chez nous, c’était bien lui, puis je suis partie et l’ai laissé mariner 2 autres heures.
Puis il est sorti de son antre en affichant un comportement à peu près normal (plus de mine de dépressif) et nous avons pu discuter presque normalement. La crise est donc désamorcée…ouf! Enfin, jusqu’à la prochaine…. J’ai remarqué que les grosses crises comme celle-ci arrivaient chaque année en automne! Y a -il d’autres personnes qui auraient remarqué quelque chose dans ce genre ?
Bonjour Isabelle,
Ne cédez jamais au chantage affectif… Jamais!
Sachez que quoi qu’il fasse, c’est SON CHOIX !!!
Reprenez votre vie en main !!!!
Amitiés, Geneviève
comment lutter contre leur influence?
En informant, informant et en formant aussi !!!
Bonjour Geneviève.
L’information est la clé de voûte pour sortir de l’emprise.
J ai pu une fois liberée de cette co-dependance morbide entamé les séances d EMDR pour ne plus avoir ce lien avec la souffrance qui m a conduite dans la gueule du loup!!!!
Mais des fois la brebis se rebelle et n a plus besoin de son maitre.
J ai envie de dire à toutes et tous, n ayez pas peur, lisez, informez vous, comprenez, imprégnez vous et agissez avec les outils adéquates qu ont trouvent sur le site.
Quelle chance d avoir croisée votre route Geneviève!
Amitiés.
Merci, mille merci Karine !
Merci aussi pour toutes celles (et ceux) qui vont se laisser aider pour sortir de l’emprise!
Amitiés, Geneviève
La recherche du Prince Charmant?? avons-nous donc ce point là en commun? au moins nous ne sommes pas seules parmi toutes ces confidences intimes à souhaiter une relation agréable et équilibrée.. J’ai bien lu, et réfléchis à toutes vos confidences, il y a décalage entre nos souhaits et la réalité que nous vivons toutes, çà c’est sur et très clair! Nous reproduisons malheureusement souvent le même shéma dans les constructions de vies différentes ou succèssives, donc des aimants à MPN..Bien sûr que nous nous demandons toutes; Pourquoi? que ce passe-t-il? trop gentilles, trop généreuses, trop maternelles, trop consolatrices..enfin il y a toujours TROP de quelquechose de toutes les façons pour engendrer une relation qui s’avère néfaste, malsaine, sans réel échange équilibré pour nos vies de couple! On reste, on part, on se bat pour survivre, résister à notre annulation progressive, mais au moins, nous, on ressent une émotion, cette sensation nous domine et nous rend différente de ce que l’on était avant cette « rencontre ».Mais, on a rencontrer QUOI? ou QUI? Pas pourquoi? mais qui est cette personne qui est rentrée dans notre vie intime?? Cette personne existe-t-elle vraiment en fait? Puisque construite avec des « morceaux » d’autres personnes qui servent à cette fausse personnalité en face de nous et pour laquelle, on a déclenché un attachement sincère et amoureux..Le cocktail de cette personne et de nous est un explosif,,et avec d’autres, ils sont agréables, corrects, même super charmants,,et avec nous, ils deviennent ou se montrent sous une autre facette totalement opposée. Ils ne nous voient pas, ne nous entendent pas, ne nous quittent pas, ne nous reconnaissent pas de qualités etc, etc. Ces MPN qu’avec « nous »,,ne nous auraient-ils pas introduit en eux-mêmes, et ne serions nous pas absorbées dans leur esprit pour servir de support à prendre leurs défauts, leurs manques, leurs fantasmes malsains, leurs vices etc..Ils ne peuvent pas nous quitter, puisque nous sommes comme entrées en eux!! et ne supportent pas qu’on puisse les quitter!! car c’est une partie d’eux-mêmes qui se détache,,, et donc veulent nous garder peut-être pas à leur disposition!! mais car nous leur servons à exister! car nous serions peut-être eux…dans leur partie mauvaise,,,,donc sans nous, ils sont vidés d’une substance vitale qui leur serait indispensable à leur survie! Car déployer autant de force combattive, autant de coups tordus pour nous dominer et nous empêcher de les quitter,,,on leur est forcément très utile!!! et habitués à cette partie d’eux-même, bien formatée, ils ne nous lachent quasiment jamais de la vie réellement, car on leur appartient, car ils nous ont assimilées à eux irrémédialement…Ils disent nous aimer, quand on veut, ou qu’on les quitte,,pour nous convaincre de rester ou nous faire revenir près d’eux,,comme ils s’aiment énormément eux-mêmes, on est peut-être une partie d’eux,,qu’ils aiment? merci à Geneviève et à toutes
Eh oui le Prince Charmant !
Ce qui me frappe avec du recul c’est la manière dont au début, dans la phase de séduction, il sait apparaitre parfait et répond à tout nos besoins, toutes nos attentes : tendre, câlin, romantique, amoureux, intelligent, cultivé, drôle, et puis beau et charmant bien entendu, sensible, timide, tourmenté et fragile qu’on a envie de protéger
Comme le dit si bien Geneviève : trop parfait, fuyez !
Cet homme répondait en TOUS points au profil exact de l’homme que je recherchais et dont je rêvais.
Bien sûr j’aurais dû me méfier, cet homme idéal n’existe pas.
Alors ensuite c’est un démon qui se fait soudainement jour, on ne le reconnait plus et on vacille, jusqu’au sursaut qui nous permet de réaliser et de rompre le charme.
Mais c’était à celui que j’ai aimé que je pensais, un autre peut-être, une image dans un jeu de miroirs en effet
Merci à toutes et à Geneviève avant tout
ils ne nous aiment pas! Ils sont pris juste à leur propore piège!!! La dependance à une tiers personne pour exister. La contradiction reside la : » viens ici fout le camp » et toute la relation tournera autour de ce climat et cette atmosphere ambigue. Le probleme c est qu eux n en souffrent pas plus que cela car ils ne connaissent que c mode de fonctionnement mais nous victimes … avec la maitrise des outils que j ai pu obtenir grace à Geneviève et son site j ai dans un premier temps accepté ensuite compris et j ai par petite touche (il faut se sentir prete d abord car on est quand meme sur son terrain ) osé lui opposer resistance de facon permanente à tous ses assauts sans jamais et je dis bien jamais céder à ses chantages aux autres nouvelles manipilations. Et la j ai pu constater une baisse du manque un certain confort à ne plus etre en prise avec lui et surtout me rendre compte que je n avais plus envie de son décor! Le plus dur c est cette periode de sevrage de manque… c est comme toute addiction à une drogue ( tabac, alcool,etc…) et apres je vous garantie que le resultat est magique! Vous en sortez grandi encore plus forte. Et lui reste dans ses marecages et meme il vous suppliera et rampera devant vous!!!! victoire.
Quand je dis « victoire » il faut comprendre que c est avant tout une victoire sur nos mecanismes à nous et qui nous conduisent dans les pattes de ces personnages malveillants. Il n y a pas de victoire sur eux. Aucun interets.
Excellente analyse du psychopathe !!
On leur appartient, c’est bien cela.
Mon ex PN m’avait dans la peau dès les premiers mois de notre rencontre !
Il avait déjà convenu que j’étais SA CHOSE et cela s’est concrétisé par le souhait de se tatouer sur le poitrail (coté gauche, bien sur) l’initiale de mon prénom !!!
La chance pour lui c’est que son nom de famille commence par la meme lettre !! … non seulement, j’étais emprisonnée à jamais EN LUI mais au fond : j’étais juste LUI pour lui !!
bonjour geneviève, je vous remercie d ‘abord de votre réponse. Ce dont j ‘ai peur? eh bien, c ‘est de ne pas connaitre ses limites en terme de perversité et qu ‘il en arrive à la violence physique; qu ‘il devienne en fait complètement » fou » ou « hystérique » en face de moi.
Amicalement valérie
Bonjour Valérie,
Je crois qu’il faut partir du postulat qu’il n’y a pas de limite réelle pour ces gens qui n’ont pas la même notion du bien et du mal que vous ou que moi…
Bien souvent pourtant, l’intervention de la justice peut leur imposer des limites…. parfois…
La règle est de ne jamais être seule face à lui, si vous êtes contrainte de le rencontrer….
Toujours avoir un témoin!! TOUJOURS
VOus faire aider psychologiquement aussi par un psy qui s’y connaisse….
Courage!
amicalement, Geneviève Schmit
Je vous remercie de tout coeur de votre commentaire,Geneviève, Maintenant, il va falloir etre forte. J ‘ai beaucoup de compassion et apporte mon soutien à toutes celles et tous ceux qui sont liés davantage à ce genre de personnages.
Amicalement, Valérie.
bonjour, je ressent le besoin d ‘écrire ce que je vis aujourd ‘hui car au fil des lectures et des témoignages poignants, il est certain que mon compagnon comporte des troubles de perversités narcissiques. Mais j’aimerais avoir l ‘avis d’autres témoignages.
Cela fait maintenant 5 ans que je suis avec mon compagnon; pendant 3 ans environ, j ‘ai éte mise sur un pied d ‘estal( gentillesse, jamais un mot plus haut que l ‘autre à mon égard).Puis au bout de la 4eme année, j ‘ai découvert qu’il avait renoué une relation avec son ex par texto.C ‘est a partir de ce moment la que j’ai décelé un changement de comportement flagrant à mon égard( petites paroles désagréables sur mon physique auquel il n aurait jamais osé dire auparavant). Et puis, peu à peu, de petites brimades paraissants anodines ont commencées à sortir de sa bouche tels que » tu devrais perdre 5 kgs pour etre plus belle »,( je pèse 60 kgs pour 1,60 m) ou ce que l ‘on m ‘ a réalisé est » de la merde »( il s ‘agit d’ une maquette ou je chante).Lors d ‘une répetition de chant qui suivait d ‘un repas, il m a dit au tél qu ‘il ne voulait pas « se faire chier avec ce monde ».Comment peut-on dire cela quand on prétend aimer la personne?.
Sa prétention devient de plus en plus exagérée car lorsque j ‘essaie de lui expliquer que ce qu ‘il dit peut etre blessant, il se contente de dire que je n ‘ai pas encore trop à me plaindre car il ne m ‘a pas traité « de grosse vache « lorsqu ‘il m ‘ a fait la réflexion sur mon poids et qu ‘il n a jamais eu de signes de violences vis à vis de moi.Alors, a ses yeux, de quoi je me plains?. J ai de plus en plus beaucoup de mal à supporter cette prétention et ses brimades.Lorsque j ‘ai voulu le quitter une première fois, il est venu à la fin de mon travail, j ‘ai fait l ‘erreur de monter dans sa voiture car je ne voulais pas etre remarquée par mes collègues, il a pris la direction d ‘un bois, je sais qu ‘il voulait me faire peur, il y est arrivé, je lui aie dit d ‘aller chez lui, il avait gagné. Arrivé chez lui, il m ‘ a déshabillé et à voulu faire l ‘amour, sans se poser aucune questions. A la suite de cet épisode, je n ‘ai plus jamais
osé le quitter. Mais, dans cette histoire, j ‘ai beaucoup de chances car je n ‘ai rien construit en commun avec lui, nous habitons chacun chez soi et je n ‘ai pas d ‘enfant.Alors lorsque je lis ces nombreux témoignages, j en aie mal au ventre. Je suis de tout coeur avec tous ces témoignages, battons nous, je sais plus facile à le dire qu à le faire, mais nous n ‘avons pas le droit de nous laisser traiter ainsi. J aimerais avoir votre avis, je vous remercie d ‘avance.
Bonjour Valérie,
Vous dites ne plus avoir osé le quitter….. Mais que risquez vous au juste en le quittant??
Amicalement, Geneviève
Bonjour, Geneviève, j’aimerais répondre au message d’Alain, qui se dit PN : s’il se croit ainsi, sur quels critères se base-t-il? A-t -il lu des ouvrages sur cette « pathologie »? S’il l’est vraiment, n’est-ce pas une « manoeuvre » de sa part pour une nouvelle provocation? (Ils sont très forts pour ça). Comment se définit-il en tant que PN? Il me semble que les PN, d’après ce que j’ai pu lire, refusent de se reconnaître comme tels, ne veulent rien assumer, ne veulent pas admettre leurs torts, sont « dans leur vérité », comme ils se plaisent souvent à dire. Je me méfie beaucoup de ce genre d’individus, peu fréquentables. Enfin, selon les statistiques, combien y a -t-il en France de PN ? Est-ce la société malade dans laquelle on vit qui fait qu’ils semblent pulluler, ou est-ce de ma part une vue de l’esprit? Je vous remercie, chère Geneviève, de bien vouloir m’apporter une réponse. Bien amicalement, Forester.
Bonsoir, Geneviève, je n’ai lu qu’un seul commentaire sur ce fameux « Alain »,: »Suis-je un P N ? ». C’est tout. Pas très explicite, n’est-ce pas?
Je ne crois pas non plus qu’ils se définissent comme tels.
En sont-ils seulement conscients? Le contraire m’étonnerait, ou je me fais bonne soeur…
Je suis entièrement d’accord avec vous au sujet de ce que vous dites sur notre société actuelle: c’est le profit qui prédomine. Heureusement, il existe encore une minorité de gens épris d’une certaine pureté, de spontanéité, d’altruisme…Mais ils sont si rares !
J’ai lu sur un autre site qu’il existait environ 4 pour cent de PN. Je ne sais où ils ont pu faire ce genre de statistiques.
Tout comme vous, je pense qu’il existe des nuances dans ce genre de cas, tout comme dans chaque personne humaine.
Je reconnais , pour ma part, que je ne suis pas non plus toute blanche ni toute noire. J’assume ma bipolarité (stabilisée), qui me faisait plutôt agir comme une « potache » de 17 ans alors que j’en avais 47; c’était plutôt agaçant pour mon entourage, il m’arrivait parfois de frôler la « ligne blanche », mais j’étais assez lucide pour ne pas tomber dans la délinquance, le délit. Aujourd’hui, il m’arrive encore d’invectiver , je suis très facilement « excitable » (malgré les traitements). Autrement, mon langage et mes manières sont plutôt courtoises, mais il suffit de peu pour me faire « déborder ». Alors, je fais attention.
Le P N , quant à lui, ne se maîtrise pas. Il obéit à ses pulsions, son égo. L’autre ne compte pas. Lui seul existe, au détriment de son entourage, de la personne qui croit l’aimer, mais qui en, fait idéalise souvent l’image de l’homme ou de la femme, aussi celle de l’Amour.
Mais qu’est-ce, au juste, l’Amour?
On nous a conditionné depuis notre enfance en nous en donnant une image faussée, c’est à nous de rétablir notre façon de penser en faisant sur soi un travail de longue haleine, de trouver un sens à notre vie et de ne plus fonctionner comme une boussole affolée en nous laissant prendre au piège de tels individus, qui sentent nos failles, comme s’ils avaient un « sixième sens ».
Bonne soirée, Geneviève, et merci de votre réponse. Bien amicalement, Forester.
Bonjour, Geneviève, c’est un bon questionnement: qu’est ce qui fait que le PN et sa victime s’attirent comme deux aimants? Comment faire pour ne pas laisser paraître les failles que ceux-ci détectent au premier coup d’oeil? En ce qui me concerne, dès le début de notre relation, j’ai ressenti en sa compagnie comme une sorte de malaise, quelque chose de trouble, mon intuition me disait qu’il gisait en lui une violence latente. Cependant, je m’entêtais à poursuivre cette relation. Aujourd’hui, grâce aux lectures que vous m’avez préconisées, les discussions sur ce blog et avec deux de mes amies qui ont vécu avec de tels individus, j’ai commencé à comprendre: nous avons commis l’erreur de baser notre relation sur l’aide, c’est à dire: « je vais l’aider à s’en sortir ». C’était mort d’avance, puisque ce genre d’individu ne fera jamais un seul effort pour changer, il s’estime « parfait ». J’ai aussi compris que sa « proie » n’en ferait jamais assez pour atteindre les exigences de l’autre, qui mettra la barre toujours plus haute, jusqu’à épuisement des « effectifs », c’est à dire de sa ou son compagnon. Je réfléchis, je médite sur mon histoire et celle des autres, je commence à comprendre. J’en conclus que je devrais, si le cas d’une nouvelle rencontre se présentait, me montrer plus circonspecte, et ne plus me dévoiler aussi spontanément. C’est, tout simplement, une protection, au cas où… Je vous remercie beaucoup de m’aider à susciter en moi de nouvelles réflexions. Vous êtes vraiment une très bonne thérapeute, c’est dommage que je me trouve si loin de votre région. Bonne journée, très amicalement, Forester.
Bonsoir, Geneviève, après avoir encore réfléchi sur ce qui nous attire, nous, les victimes, irrésistiblement vers les PN dans les griffes desquels nous tombons, je me suis souvenus que mon ex compagnon PN me rappelait, par certains traits de caractères, mon père. Celui-ci était un homme à la fois orgueilleux et très complexé. N’ayant pas suivi une très longue scolarité, il lui a fallu travailler de bonne heure. Frustré d’être issu d’un milieu humble (ma grand-mère paternelle tenait un petit café, mon grand-père paternel était forgeron), mon père rêvait d’appartenir à un milieu social plus élevé, voire: brillant. Il s’est fait par le sport, domaine dans lequel il excellait. Ma mère a été son premier et seul grand amour: cultivée, brillante, très belle, on ne pouvait que la remarquer. Si mon grand-père maternel a tout de suit accepté mon père, il n’en a pas été de même pour ma grand-mère, qui espérait voir sa fille épouser un fils de commerçant ayant pignon sur rue. Elle avait des ambitions pour sa fille. Le PN avec lequel j’ai vécu a eu une histoire similaire: il a du faire ses preuves pour se faire accepter par sa belle-famille, d’où aigreur permanente. Je ne pense pas que mon père était un PN. Par contre, mon ex compagnon l’était et il lui arrivait aussi d’avoir des accès durant lesquels il se dépréciait et parlait de suicide, du moins le faisait-il croire afin de mieux me manipuler en faisant vibrer en moi la corde sensible. Il n’a jamais voulu se faire soigner pour son alcoolisme, il faisait semblant d’être sobre lorsqu’il allait rendre visite à sa mère, une personne très dure et psychorigide. Je n’ai vu qu’une fois une partie de sa famille et me suis dit que j’avais mis là le pied dans un nid de frelons. Si je l’avais suivi dans la ville où il se trouve actuellement, j’aurais été traitée comme une chienne. J’ai pressenti beaucoup de choses, j’ai résisté. Je ne lui ai jamais dévoilé ma vie, sachant que le peu de confidences que je lui ai faites se sont retournées contre moi. Il faut savoir garder une part de secret en soi. Utiliser la « technique furtive » (terme de construction navale) afin de ne pas se faire repérer par ce que je considère aujourd’hui comme étant l’ennemi avec lequel tant de victimes partagent ou ont partagé leurs jours. Je suis devenue, de puis cette histoire, très très méfiante, particulièrement des hommes mais aussi de certaines femmes. Consulter ce blog me fait du bien cependant, j’apprends à relativiser; sans quoi je serais tombée dans une sorte de paranoïa. Aujourd’hui, j’apprends à m’occuper de moi et de mon bien-être. Je me suis faite de nouvelles amies avec lesquelles je partage de très bons moments, très enrichissants. Je « médite » également sur ce qui a pu m’amener à me faire piéger par ce PN. Tout cela, grâce à vos conseils et à ceux de toutes celles et ceux qui vont sur ce blog. Merci à vous toutes, merci à vous, Geneviève, pour le bon travail que vous faites. Continuez ainsi. Très amicalement, Forester.
Bonjour Valérie,
Votre histoire recoupe celle de bien d’autres mais vous avez un avantage vous vivez séparément.
Je suis la mère d’un homme ayant toutes les caractéristiques du PN et ça fait maintenant plus de 20 ans que j’essaie de communiquer avec lui.
À mon avis le meilleur service à vous rendre est de le sortir de votre vie.
Il ne sait rien de l’amour ou de l’affection et utilise tous ceux qui le côtoie.
Son plaisir est de faire souffrir d’utiliser les autres mais il n’en a pas conscience.
Essayer de le raisonner est donc inutile, c’est comme parlé chinois à un
allemand.
Avec le temps l’image de mon fils est devenu ( un trou noir qui absorbe
la lumière)
Tel est votre compagnon , c’est vous qui souffrez, lui se sent bien tel qu’il est et ne changera pas.
Faites-vous un cadeau, vous vous devez le respect pour vous-même.
Fermez-lui votre porte sans remord Valérie.
Croyez-en une mère qui donne des coups d’épée dans l’eau depuis fort longtemps et qui malgré tout garde espoir probablement futile.
Gisèle
Bonjour Valérie (message du 13 mai 2010),
Je vais probablement être brute dans mon commentaire, mais étant moi-même le jouet (qui se défend autant que possible dans la limite des possibilités d’une fille, célibataire, à temps partiel face à son supérieur pn), je ne pense pas que votre compagnon soit un pn. C’est un (très très) gros frustré, qui s’en veut d’être avec vous et SURTOUT de ne pas avoir le courage de vous quitter pour cette autre. Ce n’est qu’un petit frustré qui vous fait payer son MANQUE DE COURAGE par des piques, brimades, avilissements, et comme il a failli vous perdre un jour (ce qui augmente sa frustration, puisqu’il est quitté, lui qui n’arrive pas à quitter) il vous l’a fait payer, c’est tout. Evidemment, c’est extrêmement MALSAIN, c’est très toxique. Chère Valérie, ce pauvre garçon ne mérite pas qu’on reste avec lui, même en vivant dans des appartements séparés, et même sans avoir d’enfants. Soyez courageuse, puisqu’il ne l’est pas, et quittez-le! Il va vous embêter un peu, mais quoi, ça n’en vaudrait pas la peine? Soyez heureuse, seule ou pas, mais en tout cas plus mal accompagnée.
Débie
Bonjour,
En analyse depuis 7 mois, j’ai compris la semaine dernière que j’avais passé 30 ans de ma vie aux griffes d’une mère perverse.
Le choc est extrêmement rude, les prises de conscience multiples, mais la culpabilité s’envole et je découvre maintenant la LIBERTE !
Merci, merci beaucoup pour ce texte essentiel auquel on peut facilement se référer pour avancer dans sa reconstruction.
J’ai enfin trouvé les mots grâce à mon psy pour qualifier celui avec lequel j’ai vécu 6 ans : un pervers narcissique (récidiviste de surcroit). Il est parti il y a qq mois en direction d’une nouvelle proie de 25 ans sa cadette (espérons qu’elle y verra clair assez tôt pour le quitter sans être abîmée). Il est parti car je l’avais en partie démasqué. J’ai souffert énormément mais je sais aujourd’hui qu’il m’a rendu service en partant.
– il déteste qu’on lui pointe ses failles qui plus est devant les autres.
– il est égocentrique et doit être le centre des conversations.
– il ment et parfois ose faire l’apologie du mensonge au prétexte que tout est bon pour atteindre son but même celui de mentir.
– report de sa responsabilité sur les autres, il n’est responsable de rien, il est la victime. Après lui, le déluge…
– opinions fluctuantes selon les situations, il critique ses pairs sociologues qui paradent dans les émissions de TV de M6 ou TF1, avançant qu’ils salissent la profession, et saisit la première occasion pour lui-même intervenir dans une émission « pour ménagères de moins de 50 ans ». Opportuniste car, sans le bac, il a su développer sur le tard une carrière et atteindre une certaine reconnaissance.
– Il a un discours cohérent voire même moralisateur en apparence mais ses actes vont dans l’autre sens.
– il dévalorise et méprise l’avis de l’autre. L’autre est ignorant et doit se taire face à sa supériorité de « sachant ».
– absence totale d’empathie. Il est chercheur spécialisé dans le mal-être, il écrit sur le suicide et la solitude mais manifeste une indifférence totale au mal-être autour de lui, voire même se moque du mal-être et de la solitude de certains membres de sa famille ou de ses copains.
– il recherche une reconnaissance en tous points et notamment professionnelle à tout prix. Il souffre de ne pas avoir le bac face à ses collègues chercheurs qui sont tous surdiplomés. Il ne fréquente que les jeunes chercheurs et fuit ceux de son âge (+ de 50 ans) par peur d’être démasqué, de devoir avouer qu’il s’est fait sur le tas.
– il a peur de la solitude.
Au fond c’est effectivement quelqu’un de malade et de dangereux pour les autres, qui refuse le miroir qu’on lui tend et nie l’évidence. Heureusement il n’a jamais eu d’enfants !
Oui, heureusement que vous n’avez pas eu d’enfant….
Lorsque je vois la souffrance de celle qui restent liées à vie à ces dingues qui utilise les enfants pour détruire plus surement la proie qui tente de s’échapper, je remercie aussi le ciel d’avoir perdu celui que j’attendais de « lui »….
Amitiés, Geneviève
Merci pour ce texte édifiant que me permet d’avancer et de surtout déculpabiliser.
Je sors d’une realtion de 5 ans avec un PN (c’est tout recent), mais je suis deglinguée pour un bout de temps.
J’ai reussi a fuir, au bord de la depression, a force de subir humiliations,paroles degradantes, maltraitances psychologiques qui commencaient aussi a devenir physiques, injures, insultes, mots qui tapent là ou cela fait mal, actes qui blessent moralement, actions visant deliberement a me briser psychologiquement. reproches en tout genres, mises a la porte.
Tout cela interrompu regulierement par des periodes de charme, des mots magnifiques , des cadeaux..
Je revenais et cela recommancait, de plus en plus souvent et surtout crescendo dans la mechanceté.
Sans compter la culpabilité, mon PN m’accablant de tous nos maux et difficultes d ecouple, justifaint son attitude par la mienne!!
J’ai mis 5 ans a ouvrir vraiment les yeux..
Je sors de cette histoire anéantie,salie, avilie, car je ne comprends toujours pas le mecanisme.
Ce que j’ai compris, en revanche, c’est que j’etais la proie idéale.
J’etais veuve, en quete d’amour et d’affection, prete a donner bcp, genereuse, gaie, pleine de vie .
Je pense etre une personne cultivée, curieuse, ouverte au monde., mais je manque aussi de confiance en moi, et etait trop heureuse de rencontrer quequ’un qui me « regardait » (enfin, je croyais)..
Enfin, maintenant , l’avenir est devant moi.;enfin, j’espere….
Bonjour Louise,
Oui, l’avenir est devant vous maintenant que vous l’avez décidé et sue vous avez posé les actions qui vont dans ce sens.
Il serait pourtant bon, peut être, de vous faire un peu aider d’un psychothérapeute afin de vous reconstruire.
Amicalement, Geneviève Schmit
Bonjour,
J’ai 46 ans et je me suis remariée depuis 6 ans avec un homme qui était, enfin … qui disait être « le prince charmant », jusqu’au moment de notre mariage ou tout à changé.
J’ai, comme vous le décriviez si bien, ce caractère maternelle, en besoin d’affection et un peu fragile. Mais aussi des qualités artistiques de communication et de droiture vis-à-vis des autres.
En fait, la meilleure cible pour un manipulateur.
Il y a une année, alors que je regardais une émission à la télévision, qui traitait justement de ce cas de figure et que les inviter, hommes ou femmes expliquaient leurs histoires, j’ai eu comme une révélation et bien qu’après tout ce tout ce temps, et fais mon possible pour changer les choses essayer de lui parler (si conversation on peut avoir avec se genres d’individus)
J’ai décidé de me séparer de lui pour ma survie pour pouvoir enfin respirer.
A toutes les personnes qui sont sous l’emprise de ce genre d’individus, ne pensez pas les changer! Par contre vous, vous renaîtrez le jour où vous prendrez cette décision.
Courage, l’avenir et le plaisir et devant.
Et comme on dit, mieux vaut être seul que mal accompagné !
Bonjour , je lis ici des textes qui me ramènent à la réalité. Je suis dépendante et je fais du déni. Lui c’est une coquille vide il n’y a rien à faire. C’est le troisième du genre que je rencontre et ça fini toujours mal. J’aimerais bien vivre sans cette dépendance qui me pousse à agir comme Mère Thérèsa. Aujourd’hui pour contrer ce mal je me suis enivrée! J’ai l’impression que cette dépendance me vient de ma mère qui n’a pas réussi à se défaire de l’emprise de mon père lui-même pervers narcissique. J’ai retrouvé ce modèle (mon père) à travers tous les hommes rencontrés. Les bons ne m’intéressaient pas, mais là je commence à croire qu’il y en a un pour moi. Mais avant je dois me refaire. Merci pour votre soutien.
Comment sortir d’une relation avec un homme à tendance pervers polymorphe et/ou pervers narcissique?
Y a t-il une guérison possible pour lui?
Et moi quelle est la faille ou le type psychologique qui m’empoisonne pour que je résonne avec ce type d’homme et que j’attire et soit attirée par ce type d’homme? Cela pourrait peut-être m’aider et à moi déjà voir ce que je faire pour moi et ne plus être dans ce type de relation. Merci pour les réponses
Bonjour,
Je crois qu’en parcourant les échanges sur ce blog, vous aurez toutes les réponses à vos questions…..
Nous nous sommes toutes posées ces questions. Savoir quoi faire? Fuir… hélas c’est tout ce que nous pouvons faire.
Nos failles? Oui, il faut les combler par une psychothérapie adapté afin d’éviter de reproduire le schéma, ce qui est malheureusement courant.
Nous sommes tous et toutes là pour vous aider et vous soutenir.
Amitiés, Geneviève Schmit
Peut-on espérer une guérison d’une personne à tendance pervers polymorphe ou pervers narcissique? Comment sortir d’une relation avec un homme avec ce profil, est-il possible que les choses s’arrangent et comment? Moi en face où est la faille ou à quel type psychologique pour attirer ou être attirée par ce type d’homme?
Merci pour vos merveilleux textes dans ce monde de fou. Une telle douceur d’écriture mérite compliment.
Merci de m’indiquer précisément, si votre timing le peut, de donner à toute personne agressées par un pervers narcissique des outils comme la résilience. L’indifférence est la meilleure des actions mais, lorsqu’il faut se défendre dans le monde des affaires, des dossiers, comment aider non pas à déceler, c’est dejà fait dans vos textes, mais donner des actions à faire en réponse aux agressions…
Peut-on, dans un courrier, dévoiler le sentiment que la personne décelée PN, c’est à notre humble avis, sans être taxé de se retrouver avec une plainte, comment dénoncer dans un corps de métier de tels agissements ? J’ai besoin d’outils comme un plombier sur une fuite, le corps humain est une mécanique et chaque docteur, chirurgien opère comme de la tuyauterie nous disent-ils avec une minutie merveilleuse, j’attends car bien évidemment il me faut hélas agir, des outils de défense.
Je trouve la question précédente bcq trop vague, un psychopate n’a rien à voir dans votre domaine de compétences inscrit ci-dessu avec grand professionnalisme. Cordialement,
oui,ne pas se laisser envahir par mots meprisants,haine,en en parlant; garder a l esprit tout ce que nous lisons inscrit sur ce blog:ils sont malades et derangés et nous seules sommes victimes…Ne pas se laisser gagner par son discours et dans le cas contraire s eloigner meme un temps-le temps de retrouver ses esprits,de croiser des personnes douces,avenantes qui vous traite en personne a part entiere non en objet-en tout cas le temps pour lui de repassert en mode « seduction »et de vous preparer donc le meilleur de lui meme(!)quand il va vous recuperer si vous decidez de revenir…
Meme si cela pese et siu vous vous culpabilisez,faire s il y a lieu certif medicaux,garder lettres ambigueés,menacantes,insultantes,denigrantes, et les placer en lieu sur en attendant d avoir le declic pour partir:vous pourrez vous en resservir apres et verifier chaque fois que vous doutez de sa dangerosité…
Fuir fuir fuir …Ils ne changent pas et pire alors que vous voudrez =lui echapper definitivemant ils vous surprendront par leur phase destructive qui sera a son apogee alors peut etre meme que vous auriez esperé un electrochoc de sa part…
puis se faire aider…Contact assoc,amie,ami digne d ecoute,noircir des cahiers de notre douleur visiter tant que vous en aurez besoin les sites sur lesd PN,engager action en justice si vous avez les preuves de sa violence morale et physique s il y a lieu…;
Bon courage,ca fait 2ans et demi pour moi,apres une vie en commun qui dura 6ans…Il passe en correctionnelle en octobre de cette annee…2ans et demi que je l attendais
C est dur mais notre vie vaut la peine d etre sauvée
Après de jours barricadée, sevrage forcé pour mon salut, il a quand même pu se présenter et déployer ses charmes. Si fatiguée qu’il a géré à ma place quelques soucis qu’il a finalement réglés alors que j’en étais incapable. Remords? Ou plutôt il veut me montrer à quel point je deviens inutile et que j’ai de la chance de l’avoir malgré tout ce que je dit de lui. « Malgré tout ce que tu penses et dis de moi, je t’aime quand même ». Puis, est arrivé ce qui devait arriver. Dénigrement, humiliation, donc réaction de ma part, donc punition de sa part en rentrant chez lui (chez sa mère). Je l’appelle plusieurs fois, aucune réponse comme d’habitude, toujours le même jeu, et puis j’appelle directement chez sa mère qui me dit qu’ils sont en train de regarder les photos de ses vacances depuis 2 heures. Je demande à lui parler, elle me dit qu’il ne peut pas, qu’il mange un bout de baguette (!!!) Je ne sais plus depuis longtemps qui est le plus pervers dans l’histoire. Suivent sms de ma part pour lesquels je reçois une seule réponse « tu me niques la batterie de mon téléphone, appelle moi sur le fixe » (encore chez sa mère!!! je n’en peux plus mais je le fais, je sais de toutes façons comment ça va finir mais je ne résiste pas de vouloir lui reprocher ses éternelles attitudes) Bien entendu je m’épuise à essayer de communiquer, de lui expliquer, de le mettre face à ses actes. Agacé il répète encore « avec tes conneries tu me niques la batterie » oubliant que cette fois nous ne communiquons par sur son portable. Plus tard vers 23h30 alors que je l’appelle (encore!!! mais bon sang quelle idiote!!!) il me dit je prends la tisane avec ma mère et j’arrive. Je me sens presque de le remercier pour ce geste charitable!!!! Excédée je ne donne pas suite. Pas un mot de sa part bien sûr. Peut être a t-il attendu ce soir que je passe d’innombrables appels (qu’il ne prend pas) désespérée, en pleurs de préférence.Rien de cela.
Dans ma folie à moi, celle de ne pas arriver à le lâcher pour de bon, j’ai aujourd’hui fait un pas, si petit, mais un pas quand même. Cela prouve à quel point mon chemin va être long et accidenté (moments de faiblesses à esquiver encore et toujours).
Galilée, en ce qui concerne les preuves, moi je n’ai rien, je le crois assez intelligent dans sa perversité pour n’avoir jamais rien écrit. Je n’ai que ma version. Et pour ce qui est des amis, à ce stade, il commencent vraiment à se poser des questions, à douter voyant que je n’arrive pas à le mettre hors de ma vie. Les PN gagnent forcément sur tous les tableaux, et on se brûle les ailes à vouloir les contrer seuls.
Bon courage à vous et à Geneviève dans sa bataille
ne pas se laisser envahir par son mépris,etre indifférente,etre egoiste et envisager seule et avec reflexion ses besoins futurs et les mettre sur pieds sans rien laisser apparaitre et vous barrer avec concours de la police justice amis famille Ne pas rester seule ensuite etre toujours accompagner.
avez-vous une recette miracle pour sortir des griffes d’un psychopathes ? HELP !!!
Oui.
Si vous ne pouvez pas vous empêcher de répondre ou d’ appeler faites le en présence de quelqu’ un qui vous aime (vos enfants, vos parents vos frères et soeurs, cousin, cousine, meilleure amie… par exemple). Que cette personne reste derrière la porte mais que vous soyiez rassurée cela vous aidera à « décrocher ». Si vous êtes seule, avant de répondre, avant d’ appeler (si vous ne pouvez vous en empêcher) placez une belle photo de vous mettez la à côté des lettres odieuses reçues ou tout manuscrit émanant de lui et comportant des propos qui vous ont laissé penser que cette personne DEVENAIT malveillante. AU COURS DU CONTACT : Fixez votre regard et votre pensée sur des propos qu’ il vous a tenu et remémorez vous leurs conséquences (inutile de prêter attention à ce qu’ il vous dira, ce n’ est pas impoli, il ne vous écoute pas, il s’ écoute parler, il attend une souffrance de votre part pour s’ en rassasier. )
Pendant la durée de ce coup de fil, remuez votre cerveau (qui vous appartient encore !:) en ressassant les maux qu’ il vous a infligés ( cela vous permettra de ne pas laisser ses mots séduire votre esprit fatigué). Au cours de cet appel plaignez le intérieurement sans jamais le lui dire cela vous aidera à rester calme et lucide.
REPETEZ VOUS COMME UNE LITANIE » CETTE PERSONNE EST MALADE ET DEVRAIT ÊTRE INTERNÉE, JE NE SUIS PAS UNE PROFESSIONNELLE DE LA SANTÉ JE N’ AI PAS LES MOYENS DE LE GUÉRIR.
ENTOUREZ-VOUS DE CHALEUR HUMAINE.
Quitte à déménager pour vous rapprocher de ceux qui vous manifestent de l’ amitié et de la bienveillance.
Inscrivez-vous à un groupe de victimes.
Confiez vous à un psy.
Inscrivez ce quI reste de votre corps à un cours de sophro yoga etc. + ostéo.
Cherchez. (C’ est un VRAI boulot de reconstruction) un futur compagnon car vous êtes bien vivante et vous méritez de donner et recevoir l’ Amour autant que les autres .
Demandez un miracle.
Laissez reposer ….
ça marche. Je l’ ai vécu 🙂
Et c’ est DÉ-LI-CIEUX ! :))
Bonjour,
je ne sais si vous êtes avec un PN car je ne suis pas professionnelle, en tout cas cela y ressemble et, à mon avis, la seule chose à faire est de fuir le plus rapidement possible avant que vous soyez complètement détruite c’est la seule chance pour que vous puissiez vous reconstruire, mais il ne faut surtout pas qu’il s’en doute prenez le temps de bien tout préparer et planifier et ne laisser absolument aucune trace ne vous confiez pas à des connaissances communes, il y a toujours des fuites. Il ne faut surtout pas qu’il puisse vous retrouver.
Le plus difficile est de prendre la décision de partir. Une fois que vous l’avez prise il n’y a plus qu’à foncer droit devant mais en ayant pris soin de tout préparer dans les moindres détails. S’il note le moindre changement dans votre attitude il se doutera tout de suite de quelque chose, donc prudence…
je vous souhaite bon courage et bonne chance