-Mots et Tortures-
… « Des mots doux au cyanure » …
Geneviève Schmit
Torture d’un Pervers Narcissique tyran envers son fils
Le père punis l’enfant en lui disant qu’il n’aura pas de coca puis se ravise.
« Tu auras une goutte de la bouteille que je vais boire »
Il boit à la bouteille devant le petit et lui dit :
« Tu vois cette goutte que je te réserve, et bien je la bois »
…
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à sa femme:
« J’ai besoin d’une femme soumise pas d’un mec !
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« J’ai besoin que tu m’aimes »
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« J’ai besoin que tu m’aimes et que tu sois gentille et câline avec moi »…
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Monsieur PN avec sa fille qu’il vient de récupérer au bas de l’immeuble de la maman:
« Qu’est ce que tu veux que l’on fasse ce soir?«
Avant que le petite ne puisse répondre il dit: « Papa voudrait aller au restaurant ! »Bonheur de la petite qui arbore une banane qui illumine son visage…
Papa PN enchaine: « Non, nous n’irons pas au restaurant, tous les restaurants sont fermé à Saint Germain au mois d’aout«
Fin de l’histoire…
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Aout 2012
Besoin d’aide !
en procédure de divorce avec un PN, procédure engagée à son initiative de manière brutale…. bref, 14 procédures plus tard et 2 expertises psy, les conclusions sont sans appel : »monsieur a des failles dans sa construction psychique. Le recours à une dimension perverse compenserait une structuration psychotique à la limite.
Pourtant, la justice ne veut rien entendre….
Le juge des enfants vient d’ailleurs de confier les enfants (7 et 3 ans) à ce bourreau estimant que mon état de souffrance les mettait en danger.
Est ce un PN comme vous le décrivez?
Pourquoi accorde t on plus de crédit à ses paroles qu’à ses expertises dont il est dit qu’elles n’apportent rien sur les relations avec les enfants?
Bonjour je me posais une question . comment reconnaitre un PN d’un borderline vu que les mécanismes sont quasis les mêmes. J’était avec quelqu’un qui avait tous les comportements d’un PN à la différence qu’il ressent une profonde tristesse tout le temps, surtout pour lui-même, qu’il était presque trop honnête pour un PN » l’amour, les sentiments c’est bloqué j’essai je n’y arrive pas c’est bloqué j’en souffre » » » Je suis incapable d’aimer je souffre d’être égoiste » » je manipules pour parvenir à mes fins » » je pourrais partir sur un bateau sans voir ma famille ou mes amis 30 ans ça me ferait ni chaud ni froid » Je lui demande aime tu quelqu’un dans ce monde? Ta petite soeur je sais pas » Non, j’ai ressenti deux fois avec toi un truc fort que je peux même pas expliquer avec des mots mais seulement avec toi dans toute ma vie ».
De plus il n’avait pas ce coté à m’isoler. Il prône la liberté pour lui-même donc j’étais libre de partir un mois seule sac à dos si je voulais. Pour le reste toutes les humiliations, alternance chaud froid, gentil méchant, glacial du PN, et toujours quand il sentais que je lui échappais.
Je précise qu’il était en quête de dépasser comme il disait » ses blocages » en ayant passé 3 ans en monastère, en consultant des énergiciens , des kinésiologues, je le voyais essayer de lutter contre » son démon » sans y parvenir. Il semblait jamais touché par ma souffrance, mais parfois il pleurais . C’est lui qui a voulu que je parte car « il me fait trop souffrir et veux me voir heureuse ».
Je précise que j’ai découvert à travers lui que je suis moi même borderline et que je l’ai rencontré avec de nombreuses coincidences étranges et des rêves prémonitoires…Cette histoire me trouble. Un PN en quête de redemption? Possible?
Il n’étais pas violent physiquement jamais, même quand il me faisait pêter un plomb et que moi je le bousculais. Jamais. Mais dans la double contraintes, le dénigrement, alternance de comportement, que je donnais tout et lui rien. Oui
BONJOUR, Je viens de comprendre que je n’étais pas le mec qu il disais que j’étais, pour m humilier!!! merci !
Et concernant mon fils de 6 ans le pauvre enfant, hier, son père l a maltraité psychologiquement en ma présence lorsqu’il est venu le récupérer pour les vacances.
depuis plusieurs semaines, ce vieux connard pour l’acheter, et me défier, lui a promis beaucoup de cadeaux quand il le verrait, le petit se réjouissait chaque jours et ne parlais que de ca a ces sœurs et moi même, ses cadeaux, beaucoup de cadeaux que son pere lui avait promis, il était pressé de partir pour voir son géniteur, mais également pour avoir tous ces cadeaux promis, comme tous les enfants, chantage affectif !!!
eh bien arrive le jour J, il demande a son père les cadeaux, celui ci lui répond, sans meme le regarder, » non bonhomme c’est la semaine prochaine » quelle douleur il a du ressentir au fond de lui, sans pouvoir lui dire tu m’avais promis, t’es un vrai connard, la frustration de l’enfant du pervers narcissique, qui ne peut pas répliquer mais juste subir. Dans la semaine précedente, connaissant la machination narcissique, j’avais prévenu, mon fils de l’éventualité, qu’il n’ait pas de cadeaux, ou pas autant que son père lui avait promis…. Mais quelle ordure !!!
bonjour Laura,
Quel choc en lisant vos lignes…mon histoire est un copié collé de la votre ( sauf que je n ai pas eu de cancer , et que j avais 2 autres enfants plus grand , d un premier mariage)
vous pouvez vous en sortir, mais il vous faudra mettre en place les actions appropriées
je ne peux que vous conseiller de prendre contact avec geneviève directement
ensuite, la dépendance psycho affective que vous décrivez ( et que je ne connais que trop bien 😦 ) est une addiction: de la meme façon que le drogué a besoin de sa dose, nous ne pouvons pas nous passer de » l autre »; et c est cela, qu il faut traiter
de plus, penserz à votre petit; le mien a aujourd hui 16 ans, et meme si il y a encore des séquelles de ces années d horreur, nous nous en sommes sortis
sur ce blog, vous ne trouverez qu empathie, et écoute bienveillante; donnez nous de vos nouvelles
je vous envoie tout le courage possible
carole
Bonjour,
Dans une période très compliquée de ma vie, je découvre ce site, ce forum, ces informations…Depuis trois jours je l’ai ouvert sur mon ordinateur. Et je lis, et relis, et relis encore. Je viens de réaliser de prendre conscience, de nommer, on est déjà sur la voie de la guérison pour sortir de l’emprise.
Je pense que je vais écrire un livre, pour extérioriser toute la souffrance que j’ai enmagasiné.
J’ai rencontré mon ex-mari, le père de mes enfants à 17 ans. Nous nous sommes fréquentés, j’en avait 19. Et aujourd’hui j’ai 42 ans.
Je suis actuellement divorcée, 2 enfants à charge, au chômage. Je suis cadre dans le domaine du marketing et de la communication. Je viens de perdre mon emploi, car j’étais victime d’un dossier d’harcèlement moral aggravée, en tant que Cadre de Direction.
Mon histoire est très compliquée :
Nous avons aménagé ensemble j’avais 21 ans. Nous sommes parti de rien et en 15 ans de vie commune nous avons restauré une maison. Où nos 2 enfants sont nés. Nous avons bati un vignoble de 20 hectares en Bio, en cave particulière. Nous avons réalisé un lotissement de 6 parcelles constructibles. J’ai toujours travaillé à l’extérieur, pour mon indépendance et mon propre développement en dehors de nos projets communs.
Nous nous sommes marié en 1996.
Notre fils est née en 2000.
Puis notre fille en 2003.
En 2005, mon ex-mari a quitté le domicile conjugal en disant : »je veux divorcer, mais je n’ai pas le temps de m’en occuper ». « je veux divorcer, mais je souhaite qu’on continue à travailler ensemble, car tu as le sens des affaires ». J’étais en état de choc. Dans notre vie tout était imbriqué, tout était lié, c’était la construction d’une vie. Il y avait un fil conducteur logique, pour une construction de Vie.
Le divorce a été prononcé à ses torts en 2008.
Un a été désigné pour gérer la liquidation du régime matrimonial.
Mon ex-mari a été mis en liquidation judiciaire entreprise en personnelle en 2010.
Depuis c’est le liquidateur, qui gère tous les biens du couple. On ne m’a pas demandé mon avis. Depuis les procédures se sont amalgamées. Le liquidateur ne pouvait pas prononcer la liquidation tant que l’ensemble des actifs n’étaient pas vendus.
A ce jour il y a encore 2 biens qui sont en train de se vendre. En revanche il y avait un endettement du couple très important. Et un des institutions bancaire a actionné une saisie arrêt. Avec le temps qui passe les dettes augmentent : agio, frais d’intermédiaire…
Mon ex-mari ne fait rien pour résoudre les problèmes, car il dit « je suis en liquidation, ça se règlera bien un jour ». En revanche quand la liquidation sera prononcée, la liquidation prononcera certainement abandon de la créance pour lui. Mais moi n’étant pas en liquidation judiciaire, il est fort probable, que les actions soient maintenues contre moi.
C’est un fiasco. Mais là je vous fait un état des lieux technico, juridico, historique…
Pendant ce temps je vis comme toute personne divorcée. Je pense à mon travail, à l’éducation de mes enfants, à me défendre, à guérir de toutes ses blessures.
Car je réalise aujourd’hui, que toutes ces années, j’ai vécu en ne me respectant pas moi-même : Je viens de réaliser que j’étais sous son emprise. Et tant que je n’avais pas pris concience de cela, je ne pouvais pas être actrice dans la liquidation du régime matrimonial. Pour cloturer ce divorce et enfin pouvoir tourner la page.
J’ai subi toutes ces années une maltraitance psychologique.
J’ai vécu avec un homme qui ne vivait pas dans un monde réel. Il était sans foi, ni loi. Il ne respecte pas l’autre. Il a plaisir a rabaisser l’autre. Il a un fonctionnement dans la destruction. Il est insensible, ne ressent pas, ne communique pas. Une personne très égocentrique. C’est le meilleur, c’est un génie, il n’y a que lui qui sait et les autres sont nuls. Quand je m’affaibli, il jubile, il manipule, il blesse, il détruit. Toutes ces années il s’est nourrit de mon énergie, et de mon caractère de battante…
Je me rends compte que j’ai fait du chemin. Que je travaille sur moi. Que j’avance.
Je doit arriver à faire aboutir ce divorce qui dure à présent depuis 2008. Et dans les circuits juridique classique, on tient très peu compte de ce caractère pervers narcissique pour défendre la victime.
Et je vais continuer à travailler sur moi. Pour ne plus tomber sous l’emprise de qui que ce soit. Je suis pétri par la culpabilité, la honte…La colère envers moi-même, pourquoi est-ce que j’ai accepté ça…Pourquoi j’accepte qu’on me maltraite de la sorte. Pourquoi ai-je choisi un père comme cela pour mes enfants ? Ce choix est intimement lié aux failles de ma propre enfance. Comment je vais me reconstruire après ça ? …
Je tape à toutes les portes pour demander de l’aide. J’ai besoin de conseils juridiques et être épauler pour sortir au mieux de cette terrible épreuve.
Merci pour votre écoute, bien à vous, Esselin
Bonjour Laura
Cette honte à tout avouer aux gens qui nous entourent, je l’a connais que trop bien
Cette fierté mal placée à demander de l’aide à notre entourage et cette comédie dévastatrice que l’on joue pour les protéger …
Que de souffrances que vous avez enduré et que vous devez endurer au quotidien
C’est plus qu’inhumain se que vous avez traversé et traversé encore. C’est l’enfer sur terre.
Faites-vous confiance et tout ira bien. C’est vrai ,qu’il a fait un travail de sape sur vous et il a réussi à vous faire perdre votre estime de soi mais retroussez vos manches et partez pendant que vous en avez encore la force car plus vous allez rester auprès de lui et plus vos forces vont s’amenuiser
Pour se qui de votre enfant ,demandez la déchéance parentale ,se sera facile pour vous de le démontrer seulement avec votre dossier médical et les notes infirmières qui confirmeront son absence lors de votre hospitalisation et votre césarienne ,tout est noté.
Vous n’aurez pas droit à de pensions alimentaires mais de toute façon cela vous coutera moins cher ,de prendre soin de vous deux que d’entretenir votre P.N
Bon courage chère petite Laura
Nous n’avons qu’une vie à vivre
De toute façon ,selon votre récit ,vous présentez une mort cérébrale
Donc ,il est grand temps de mordre à nouveau à la vie
Croyez -moi ,j’ai tout perdu mais je suis encore debout et bien vivante
Hélène
Bonsoir, Carole,
Youpiiii! Je ne suis plus en orbite!
Je dévore le livre de Muriel Salmona, qui m’aide à comprendre aussi beaucoup de choses.
Ce n’est pas un hasard si le PN repère ses victimes, et si ses ex victimes se sont laissées prendre au piège.
Tout ceci est très bien expliqué dans cet ouvrage, que Geneviève connait aussi.
Maintenant que nous en sommes à peu près débarrassé(es), à nous d’être vigilant(es) pour ne plus persister (inconsciemment, bien sûr) à revêtir sans cesse le manteau de victime, car ça aussi, le PN sait très bien le repérer, et de loin.
J’ai imprimé pour une amie les conseils que donne sur ce blog Geneviève, pour se prémunir de toute attaque de nos ex MPN.
Je suis contente qu’il y ait du mieux pour Gabriel, il va progresser, je conçois qu’il soit très fatigué, mais je ne doute pas de ses progrès.
Bientôt les vacances, il va pouvoir se reposer.
Passe une bonne soirée, je suis un peu fatiguée de mon bol d’air de cet après-midi et mon ordi commence à ramer (scrogneugneu!)
Amitiés,
Forester.
Je lis vos témoignages avec beaucoup d’intérêt. Mes errances sur le net m’ont permis de confirmer mon intuition d’être en présence d’une PN et ce blog est une source d’inspiration. Actuellement, je suis à la recherche de conseils, aussi je vais tenter d’expliquer le plus brièvement et clairement possible la situation à laquelle nous sommes confrontés, ma famille et moi.
Mon fils de 27 ans a eu une relation avec une femme de 17 ans son aînée, très attachante, belle, cultivée… et stérile. Pas tant que ça puisqu’elle est tombée enceinte et a tenu à garder l’enfant bien que mon fils alors âgé de 22 ans n’avait ni projet dans ce sens, ni désir de fonder une famille avec elle. Je suis donc grand-mère d’un charmant petit garçon qui fêtera ses quatre ans dans quelques jours. Il vit avec sa maman et mon fils, qui s’est séparé de la mère lorsque l’enfant avait 4 mois, le prend deux soirs par semaine et une fin de semaine sur deux, en fonction d’un accord verbal. Il verse une pension, ce qui permet à la mère de rester à la maison et de recevoir l’assistance sociale (elle ne peut garder aucun emploi et cumule les recours en justice – perdus – contre ses ex-employeurs).
De mon côté, j’ai coupé totalement les ponts avec elle après qu’elle m’ait insultée parce que, disait-elle, je refusais d’encourager mon fils qui avait « besoin » que sa mère lui dise qu’il était capable d’être père. Je lui expliquai que je ne voyais pas ainsi mon rôle de mère et qu’au contraire j’avais dit à mon fils qu’il devait respecter sa décision à elle et envisager les conséquences, pour lui et l’enfant à venir, des différentes options qu’il avait; que quelle que soit sa décision à lui, je le soutiendrai; que surtout je ne voulais pas l’influencer dans un sens ou un autre car c’était lui qui aurait à vivre avec les conséquences de ses décisions. Lors de cette conversation, j’ai alors constaté le manque d’écoute de cette femme, j’ai été submergée par son talent de manipulatrice, la façon dont elle tentait de me faire porter un blâme, le ton doucereux avec lequel elle m’accusait, me parlait comme à une enfant (« il faudrait peut-être que tu murisses un peu »). Lorsqu’elle a rapporté la conversation à mon fils, ce fus pour se plaindre que je l’avais agressée. J’ai donc décidé de n’avoir aucun contact avec elle car j’étais certaine que notre relation ne pourrait qu’être toxique.
Aujourd’hui, mon fils n’est pas dans ses griffes. Il a une relation stable avec une jeune femme charmante qui s’entend très bien avec l’enfant et que l’enfant aime beaucoup, un travail stable, un logement décent où l’enfant a une chambre à lui et il fait son possible pour que les choses se passent bien avec la maman. Mais il y a régulièrement des accrochages. Cette femme a des exigences indues sur les lieux et les heures où mon fils doit prendre ou déposer son fils, des exigences de changements de journées alors que de son côté elle en accepte difficilement, et toujours des accusations visant à rejeter sur le dos des autres ses soucis.
Tout cela reste assez vivable, surtout lorsque je lis les témoignages sur ce blog et que je vois les histoires d’horreur que certains d’entre vous ont vécu. Bien sûr, je ne rentre pas le détail des menaces que mon fils a reçu ou des accusations d’incapacité paternelle Par exemple, si l’enfant se blesse en jouant chez elle, aucun commentaire. Si la même chose arrive chez son père, s’est une pluie d’accusations. (moi, je suis assez fière de mon fils – – je trouve qu’il s’y prend très bien avec son gamin, qu’il est un père aimant, joueur, attendri mais en même temps un éducateur : il l’emmène aux ateliers d’art plastique du musée, fait des activités de toutes sortes avec son fils, sait lui enseigner la politesse, le partage, vraiment : chapeau !). Bref, cette femme répond à chacun des 30 critères relevés sur ce site.
Souvent, lorsque nous en parlons avec mon fils, notre inquiétude est pour le futur : lorsque le gamin va commencer à la confronter, comme c’est normal dans le cheminement d’un enfant, comment réagira-t-elle ? Quel futur pour lui ? Comment contrecarrer les déséquilibres qu’il vit chez sa maman ?
Quelques éléments ont commencé à m’inquiéter lorsque mis bout à bout et c’est ainsi que je me suis mise à rechercher de l’info sur le net. Mon fils me dit que la chambre du petit chez sa mère est devenue une espèce de débarras (elle ne range ni ne nettoie, sous prétexte qu’elle est débordée, le chat n’a plus de litière et elle veut s’en débarrasser parce qu’il pisse partout – dixit mon petit-fils); le petit dort depuis sa naissance dans le lit de sa maman; elle est tantôt très tendre, tantôt elle hurle sur lui (quand mon fils me dit cela, je rougis jusqu’aux oreilles parce que à ma grande honte, je me reconnais. Il rigole et me dit « non, non, à côté toi tu susurrais. Alors, ça doit vraiment être horrible !); mais le déclencheur de mon inquiétude, c’est que dernièrement, elle a décrété que le gamin ne dessinait pas assez bien pour son âge « avec le talent de son père et le mien pour le dessin, ce n’est pas normal, tu ne sais pas t’en occuper, le stimuler. Mais si tu me dis que tu dessines avec lui, alors c’est qu’il a un problème cognitif, il va falloir qu’on l’emmène voir un orthopédagogue ». Jusqu’ici, le discours était que cet enfant était le plus beau, le plus intelligent, « les gens n’arrêtent pas de me faire des compliments sur la façon dont je l’élève » « s’il parle aussi bien, c’est grâce à moi ».
Voici où nous en sommes. Pour le moment, le gamin va très bien et je lui en suis reconnaissante aussi. En tant que femme et mère, je suis la première à reconnaitre que malgré tout notre amour, nos enfants peuvent parfois nous faire perdre patience, et cette femme comme nous toutes fait ce qu’elle peut avec ce qu’elle a.
Mais je me demande à quoi nous devons nous attendre, quels sont les signes à surveiller, comment aider l’enfant à grandir le plus sainement possible. Je me dis qu’elle n’a certainement pas atteint le niveau des PN dont vous témoignez ici. Mais est-ce une pathologie qui va en s’aggravant ? Quels sont les déclencheurs ? Pour le moment, elle a besoin de mon fils pour la pension qu’il verse et les soirées de liberté qu’il lui permet, donc je ne crois pas qu’elle ira au-delà des irritants dont elle est coutumière (mais ces irritants ont aussi des conséquences sur le jeune couple, malgré toute la patience et la gentillesse de l’amie de mon fils). Mais il parait que mon petit fils a parfois très peur d’elle et que parfois il contrattaque en lui criant dessus et en l’insultant. Je crois que la relation avec son père et avec la copine de ce dernier sera d’un grand secours pour développer une relation affective constructive, positive, et il ne faudrait pas que la mère s’applique à la détruire.
Je conseillais à mon fils de tenir un cahier où il écrirait après chaque communication avec la mère les grandes lignes de l’échange, quitte à écrire « rien de spécial aujourd’hui ». Je me dis que s’ils devaient un jour aller en justice, il pourrait s’y référer lorsque Madame déclarera qu’il s’est produit tel ou tel événement qu’autrement il aura oublié. Et si ce n’est pour cela, pour que son fils puisse y accéder un jour si le besoin se fait sentir. Je lui conseillais aussi de limiter au maximum ses échanges avec elle et en tout cas d’éviter de répondre à ses attaques verbales.
Existe-t-il à votre connaissance des ressources à Montréal (Québec), des ateliers comme ceux offerts par Geneviève à Paris ? Existe-t-il des PN qui se reprennent en main, guérissent ?
Désolée de ne pas avoir su être plus brève. Merci à vous tous de votre patience et de vos précieux conseils.
Carmen, de Montréal.
@tous
depuis quelques temps je suis sortie d’une situation de manipulation sévère. je tente avec persévérance de me sortir de ce passé qui me crée des cauchemars. donc j’ai aussi rencontré quelqu’un.
cependant je note des comportements étranges et je me questionne sans cesse sur cette personne, tout en tentant de survivre, me reconstruire et prendre soin de moi.
au début de la relation j’ai cru qu’il s’agissait du fait que je suis fraichement sortie « de l’enfer » et donc développé une certaine psychologie pouvant me protéger d’attaques perverses.
mais aujourd’hui j’ai regardé les 30 critères du pn (encore!) et je trouve que mon compagnon en a pas mal. il en a peut-être pas 14 pour en faire un véritable pn mais au moins une bonne dizaine et le problème c’est que c’est vraiment incrusté au quotidien, il fonctionne sur ces principes presque tout le temps. c’est toujours difficile de cadrer une attitude et/ou un comportement dans ces critère précis. mon esprit qui a besoin d’exactitude doute.
mais je lâche prise sous un point « pas besoin d’être avec un véritable pn à l’évidence pour commencer à s’inquiéter ».
il dit qu’il consultait un psy quand il était enfant puisqu’on l’accusait de ne pas conserver ses amitiés. selon lui c’est qu’il parlait si peu qu’on le délaissait. mais ce qui est troublant c’est qu’il n’en souffre pas du tout et ne s’intéresse pas plus aux autres aujourd’hui.
en fait, j’ai besoin d’aide pour obtenir un regard plus objectif sur cet homme.
j’ai travaillé fort pour avoir une communication plus « saine » avec lui. résultats: hier soir tout allait bien, aucun imbroglio.
mais aujourd’hui des détails refont surface à ma mémoire. par exemple: une goutte de béchamel était sur son napperon (par ma faute) plutôt que de l’essuyer, ne pas en faire de cas. il s’est servi un napperon bien propre et a posé le sale sur les choses de la table, le laissant traîner là en disant « tu l’as sali ». c’était tout de même pas la fin du monde, oui en cuisinant en faisant le service une petite goute blanche s’est posée, je l’ai pas vu, rien de bien salissant…
j’en reviens pas que ça s’est passé sous mon nez et sur le coup aucune révolte ne s’est levée en moi. il a ce type d’attitude arrogante.
c’est souvent comme ça avec lui.
je sais qu’avec un pn on repasse souvent des moments ds notre tête, des conversations, etc et là avec lui j’ai tout à fait recommencé puis la nuit c’est pire je recommence l’insomnie, à penser à ce qu’on a dit à ce qu’il a fait, son attitude, etc. je sais pas si c’est la peur du passé ou si ce qu’il fait est malsain.
un autre exemple (moins précis): on a eu « des malentendus » où à chaque fois, il joue l’innocent, « il n’a pas compris, c’était pas clair, ne se souvient plus, etc » et dans des cas d’évidentes d’une contradictions (comprises après coup) il va dire que justement c pour ça que je suis pas venu te chercher. il ne pose jamais de question et nous laisse carrément ds un malentendu de manière consciente finalement pour en tirer partie après.
ce qui fait qu’aujourd’hui, j’ai décidé de continuer à avancer (seule) « en parallèle à lui », parce que n’est pas une vie conjugale comme je conçois la vie à 2.
@tous
je souhaite laisser ces exemples aussi:
pendant que je lui demande s’il me croit véritablement mesquine et hypocrite? (car j’utilise jamais le bon ton: mon ton insinuerait des fourberies: source d’autres malentendus)
il répond: « j’entends ce que tu me dis mais je ne vois pas qui tu es »
alors j’ai été assez surprise et lui ai répété ce qu’il venait de dire tout intriguée, abasourdie.
il répond: « arrête tu m’écoutes pas c’est pas ce que j’ai dis (ou voulu dire) ».
cette fois sa phrase était très claire.
mais parfois il devient si difficile à comprendre que je commence à récapituler ce qu’il me dit, je cherche à faire plus concis et lui demande: « Est-ce bien ça que tu dis »? puis il se choque. il ne semble pas assumer ce qu’il dit, pas jusqu’au bout.
ou alors, il ne parle pas, c silence radio, là je parle tout seule! ainsi on arrive pas à planifier nos congés. puis après si ça se passe de manière insatisfaisante pour moi souvent, alors c’est parce que j,aurais mal communiqué selon lui. et que s’il ne parle pas c par ma faute car on s’embrouille chq fois à cause de moi, selon lui.
c’est très bizarre cette situation. c’est peut-être une forme de violence et non-pas un pn, il a des traits mais c pas ça? j’y vois vraiment pas assez clair!
si vous avez votre petite opinion sur tout ça, j’aimerais bien la connaître svp, merci.
au plaisir!
m
bonjour mari ,
es tu mari avec qui j avais échangé l été dernier?
je ne sais pas si ton ami est pn, mais plusieurs réflexions me viennent
1) la communication semble à tout le moins difficile( voire malsaine)
2)as tu repéré, les relations familiales ( père, mère, fratrie), qu il entretient; t apparaissent elles comme saines ?peux tu en savoir plus sur ses ex ( autrement que ce qu il en dit lui meme); ce genre d infos peuvent etre très utiles, en cas de suspiscion pn, car le PN a en général » vidé » des proies, avant toi…
3)si tu as déjà été victime d un pn, avais tu fait un travail psychothérapique de permettant de ne plus etre attirée par ce genre d individu; je reste persuadée, que le pn ne nous choisit pas par hasard, comme nous ne le choisissons pas par hasard…
bon courage à toi
carole
bonjour carole,
oui « c’est bien moi mari » avec qui vous avez communiqué l’été dernier! (et bien rigolé aussi!)
c’est le moins qu’on puisse dire « communication malsaine »! je vais tenter d’investiguer un peu plus son entourage ainsi que les gens qui étaient proches de son ancienne copine. surtout peut-être me trouver un peu plus en compagnie de son frère qui a une attitude si étrange en ma présence.
je suis présentement en thérapie et ça en est une « très très longue ». étant donné que j’ai eu bon nombre d’embûches depuis le début de mes démarches de guérison, puis je vais tenter de parler d’avantage de cette relation avec la psy, d’y faire une place quoi!
je sais aussi que le fait d’être à vif (et pour cause), suite à des traumas dès l’enfance et adulte en plus, n’aident pas à passer outre certains détails de la vie qui peuvent être banalisés par d’autres… ex. le truc du napperon.
mais bon, pour avoir l’esprit tranquille je crois qu’il est temps de commencer ma petite enquête et d’en parler davantage.
merci beaucoup Carole,
m
@tous,
carole,
un plus: ma psy a fait la conclusion que « ma maman » est à un haut niveau de narcissisme c.à.d. « pervers narcissique » comme elle l’a souligné & répété.
alors il n’est pas étonnant pour moi, que malgré des années de thérapies (dont un certain tps avec pn) j’en suis encore à me questionner. mais il faut le dire que c’est « de moins en moins constant »! une « maman » comme ça, hyper haineuse, violente et dangereuses par jalousie de son enfant, ça laisse des marques! bien que je m’améliore constamment… mais lorsque les relations deviennent plus intimes c’est là que mon esprit disjoncte un peu. je manque probablement de pts de repères sur ce terrain, très différent que ds la sphère publique. j’apporte ce sujet car je ne suis certainement pas la seule personne avec ce type de passé, bien que ce soi une pathologie rare. certes le manque de repères (puisque la distorsion de la réalité est un moyen d’œuvrer) m’a entrainé plus facilement ds les rouages de la manipulation hors sphère familiale. toute ma famille est touchée et les connexions difficiles, voire impossible, puisque chaque personne ont des versions sur mon sujet qui ne collent aucunement les unes avec les autres. voilà du grand art! personne n’est crédible sauf elle!
cette fois je suis vraiment entre bonne mains avec cette psy, enfin! je souhaite courage et détermination à toute personne pour qui le chemin est laborieux avant de rencontre la/le thérapeute qui l’aidera vraiment.
tandis qu’on y est pour les phrases qui tuent: « allez suicide toi, je m’en fous de toi de toute façon je t’aime pas je t’ai jamais aimé! » maman
bonne journée!
m
ps. s’il y en a ici qui ont eu aussi un parent pn (en plus d’expériences avec pn par après: bien sûr, car c un incontournable) alors j’aimerais bien échanger à ce propos.
chère mari,
de ce que vous dites, vous semblez avoir trouvé la bonne thérapeute…c est vrai, ça risque d etre long: etre enfant de pn, nécessite sans aucun doute un long travail de reconstruction , mais plusieurs sur ce blog y sont parvenus; n oubliez pas que nous répétons tous inconsciemment des situations vécues, donc, prudence dans votre relation actuelle; sans » voir des pn partout », la vigilance s impose
amicalement
carole
Carole,
Bonjour
C’est un plaisir de vous lire! C’est un coup de pouce qui me donne un élan de positivisme! Je me sens si enthousiaste de venir lire ici aujourd’hui sur ce site et de retrouver cette entraide! C’est si encourageant!!!
De plus, hier j’ai justement découvert le blog sur les enfants de P.N. Je n’avais rien remarqué depuis les changements apportés au site… Il y a toujours de nouvelles initiatives. C’est extraordinaire! Ça progresse sans fin!!!
Alors je vais naviguer entre ces deux blogs (ou plus), au plaisir de se recroiser!
merci et bien amicalement,
m
Bonjour,
En lisant toutes les infos présentes sur ce site et tous vos témoignages, j’admets enfin que je suis victime d’un véritable PN depuis bientôt 3 ans.
Au début de notre relation, je lui ai raconté toute ma souffrance et mon mal être parce que je n’étais pas heureuse. Dès le début, je lui ai donné toutes les clefs pour m’atteindre, toutes mes failles.
Il m’a fait rêver, m’a fait miroiter plein de choses auxquelles j’avais envie de croire.
Pour lui, j’ai divorcé. Il ne travaille pas mais a de « gros besoins financiers ». Il fume, il boit, il joue. Il voulait une voiture pour trouver du travail, il l’a eu… Il a eu tout ce qu’il voulait. Il m’a tout pris. Toutes mes économies. J’ai vendu tout ce que j’avais de valeur pour satisfaire ses besoins. Au début, il me comblait d’amour, de sexe aussi. Puis petit à petit, les crises sont apparues. La violence verbale. Il me rabaissait. J’avais tous les défauts du monde. J’avais de la chance qu’il s’intéresse à moi. Sans lui, je serais seule parce que je n’étais pas digne d’intérêt.
Seule, perdue et persuadée qu ‘il avait raison, je le suppliais pour qu’il me « reprenne » après chaque crise. Il le faisait et c’était une nouvelle façon d’obtenir encore plus de moi. Peu à peu, à la violence verbale s’est ajoutée la violence physique. Mais même après ça, je me sentais coupable. Il réussissait à me persuader que le problème venait de moi, que c’était moi qui provoquait ces situations.
Malgré tout ça, je suis tombée enceinte. Je voulais cet enfant. Lui aussi. Même si ce n’est plus ce qu’il dit aujourd’hui. Et surtout il me dit ne pas regretter son enfant parce qu’il l’aime mais regretter de l’avoir eu avec moi. Nouvelle façon de me rabaisser.
J’ai vécu ma grossesse seule m’étant ça sur le compte de sa jeunesse. Il n’était là que pour obtenir quelque chose de moi. De l’argent le plus souvent. Puis il partait. Jamais là pour les échographies, pour m’aider au quotidien.
J’ai eu des complications pendant ma grossesse. Jamais là non plus.
J’ai fini à l’hôpital à 2 mois de l’accouchement. Il n’est pas venu non plus. J’avais peur pour le bébé, notre bébé et il n’était pas là. En plus de cette crainte, j’ai dû gérer son absence vis à vis de ma famille. Comment leur expliquer son absence et préserver les apparences ? Parce que c’est ça aussi, il faut donner le change en permanence vis à vis du peu d’entourage qu’il vous reste. faire croire que tout va bien entre vous. Alors que tout va si mal.
Après 10 jours d’hospitalisation, il a réussi à me persuader que s’il n’était pas là c’était de ma faute, qu’il avait davantage de problèmes que moi. Parce que sa vie est très compliquée. Il a énormément de problèmes, de catastrophes, toutes plus énormes les unes que les autres qui justifient aussi ses énormes sorties d’argent.
A la fin de mon hospitalisation on m’a annoncé un cancer.
Quand je lui ai annoncé, pas de réaction. Il m’a dit juste dit : « tu ne mérites pas ça, suis désolé ». Il ne m’a même pas prise dans ses bras. Rien. Et il est parti.
les jours suivants alors que je devais passer des examens pour déterminer le gravité de mon cancer, les traitements à entreprendre et à la conduite à tenir vis à vis de ma grossesse, il n’était pas là mais m’envoyait des SMS où il me demandait encore de l’argent.
Quelques jours plus tard, les médecins m’ont annoncé ce qu’ils allaient faire pour me soigner : césarienne programmée 4 jours plus tard avec 6 semaines d’avance, puis radiothérapie puis opération voir chimiothérapie en fonction de l’analyse des ganglions. Mon PN est venu me voir cette nuit là vers 2h du matin pour savoir ce qu’il en était. Il est resté 5 minutes et m’a annoncé qu’il prenait la nuit même la route pour l’étranger pour quelques jours. Bien sûr il n’a pas été là pour l’accouchement. Pendant 15 jours après ce dernier, on est resté en contact par SMS. Puis il m’a demandé de lui envoyer 2000 euros pour réparer sa voiture pour venir nous rejoindre le bébé et moi et pouvoir me soutenir pendant mon traitement. J’étais déjà dans une situation financière plus que tendue mais j’ai cédé. L’emprise du PN… Je vous passe les détails mais il n’est jamais revenu Enfin si 3 mois plus tard. Comme une fleur. Pour voir son bébé et constater que je n’étais pas à l’article de la mort et que peut-être (je dis ça avec un peu de recul) il y avait encore quelque chose à récupérer chez moi. J’ai un peu résisté mais très peu. Pourtant j’ai tellement souffert pendant ces 3 mois d’absence. Plus que le cancer et son traitement, plus que le fait d’être seule avec mon bébé, c’est son absence qui m’a le plus meurtrie. Les choses étaient claires dans mon esprit. On ne peut pas abandonner une femme qu’on dit aimer et son enfant de la sorte à quelques jours de la naissance et alors qu’elle vient d’apprendre qu’elle était atteinte d’un cancer. Il ne m’aimait pas. M’avait manipulée, utilisée et il n’allait pas s’embarrasser de moi alors qu’en plus je n’avais plus d’argent.
Malgré tout, on a recommencé. La différence ? Le bébé. Maintenant il avait une arme supplémentaire pour m’atteindre, me faire céder. Le bébé. Ce qu’il faisait, l’argent dont il avait besoin… c’était plus pour lui mais pour nous 3. Puis les crises ont recommencé, les violences verbales et à nouveau physiques. Ma famille croie qu’il est sorti de ma vie mais c’est faux. Je n’ai plus d’amis. Aujourd’hui, j’ai les yeux grands ouverts. Je sais exactement ce qu’il en est mais j’ai peur d’agir et que faire concrètement Je vois un psy. Je suis en contact avec un avocat qui me dit qu’avant toute chose, je dois fuir mais j’y arrive pas. J’ai peur pour mon bébé. Ce bébé qu’il n’a même pas reconnu mais qu’il dit aimer de tout son coeur. J’ai peur qu’il me le prenne et de ne jamais le revoir. Je ne peux même pas imaginer le lui laisser une journée. J’ai trop peur qu’il ne me le ramène jamais. Après une énième dispute accompagnée de coups, j’essaye de prendre mes distances. Mais il le sent et sait me dire exactement les mots que j’ai envie d’entendre. Objectivement il me pourrit la vie. Y a rien de positif dans notre couple. Il n’est que source de problèmes. Même sexuellement, il me repousse. Mais je n’arrive pas à mettre un point final à cette histoire. A déposer plainte. J’ai des preuves pour tout. Les coups. L’argent. Mais j’y arrive pas. Il me fait peur. Et j’ai aussi peur que tout ce qu’il peut me dire soit vrai. A savoir que je finirai seule,que même mon bébé me tournera le dos et que lui retrouvera quelqu’un, qu’il rebondira professionnellement et atteindra tous ses objectifs, qu’il sera heureux et que moi je resterai seule comme une pauvre petite merde que je suis. Aidez nous SVP.
Mon Dieu … vous décrivez à la perfection tout le processus d’emprise et de descente aux enfer .
Si on oppose votre lucidité à vos choix actuel, on peut ce dire avec certitude que si vous n’agissez pas IMMÉDIATEMENT vous êtes perdue, et votre enfant aussi.
Vous savez ce que vous devez faire.
Appuyez vous sur votre instinct maternel !
Les mère sont capable des plus grands exploits pour sauver leur enfant !
Vous êtes dans une Tour en feu. Prenez votre petit et sautez par la fenêtre !
Vous allez peut être vous casser les jambes mais vous aurez des chances d’être vivants tout les deux.
Courage! Geneviève SCHMIT
Bonjour Laura comment vas tu, ou en es tu? mes enfants m’ont sauvé, ils ne supportaient pas de me voir maltraitée de la sorte !!! courage!!! bats toi
Bonsoir à tous,
je viens écrire ici ce soir, comme un acte de résistance fort au harcèlement par mail de mon ex-conjoint, père de mon fils, avec qui je suis en procédure pour obtenir une pension alimentaire décente.
Bien entourée, bien conseillée, ayant une avocate à l’écoute et qui comprend parfaitement le mécanisme d’un PN, il n’empêche que des années de tortures psychologiques laissent des traces, et surtout des habitudes de « réactions ».
Sortir de l’emprise, même lorsque nous avons compris l’enfer duquel nous sortons est parfois difficile.
Affaiblie par une chimiothérapie, je reçois des mails – soit-disant pour la gestion de la garde de notre fils – qui sont en réalité des provocations, des insultes cachées, des insinuations mensongères, des faits sortis de leurs contexte.
Je bous, je fulmine, je ressens la manipulation, le mépris pour ma personne, l’injustice profonde des propos tenus… j’aurais tant à hurler, tant à répondre.
Je n’en ferai rien.
Pour la première fois, je n’en ferai rien. Pas même un minuscule texto.
Mon acte de résistance ce soir, sera de ne pas répondre. Mon acte de résistance sera de ne pas chercher l’impossible: le faire revenir dans la réalité.
Laisser se perdre le non-sens des propos dans leur vacuité.
C’est ici que je viens hurler ma colère. Mon ex-PN n’aura plus cette satisfaction.
C’est ce désir de me justifier, de m’expliquer, ce stress, cette culpabilité, ce sentiment de n’être qu’un néant, qu’un être imparfait et dérisoire qui ont fait ma vie pendant trop d’années… Tenter de communiquer avec une personne qui jamais ne communique clairement. Ce sont ces heures de culpabilité, et surtout cette habitudes prise de tenter de répondre aux provocations par l’explication qui m’ont brisées à petit feu, rongées de l’intérieur, et finalement rendue malade…
Désormais, je le laisserai parler seul dans ses mails.
Ce soir, je m’extirpe encore un peu plus du marasme de la nuit noire qui a faillit me tuer.
Je soir je suis en résistance. Ma force sera de ne plus perdre mes mots, mon temps à répondre au vent…
Ma prochaine étape sera de ne plus même ressentir le moindre agacement à ses agressions….
Le temps travaille en même temps que moi. Je travaille à moi, pour moi, pour mon fils.
J’étais morte à moi-même, désormais je revis, et plus jamais à genoux.
Belle soirée à vous tous. Aux victimes à à tous les actes qui nous libèrent.
M.
Chère Carole
Cette histoire de pension alimentaire est chose du passé et même terminée depuis Mars 2012
J’ai versé le dernier montant de 300.00 $ grâce à une dernière requête que j’avais déposé en Cours un an plus tôt .
Et pour Gabriel ,avez-vous pu lui faire reprendre au moins l’école ou quelques activités !!!!!
Votre épreuve est pire que la mienne présentement , de voir votre propre enfant souffrir ainsi et d’être impuissante à apporter l’aide nécessaire compte tenu dans le mutisme où il se réfugie.
Quelle épreuve pour vous de vivre cela au quotidien. De stimuler un être cher à reprendre confiance à la vie n’est pas chose facile . Gardez espoir ,votre amour pour lui portera fruit ,j’en suis certaine.
Moi aussi ,je me suis posée la question au sujet de Val. Pourtant lors de ses derniers commentaires tout semblait bien aller en tout cas ,comme cela peut aller dans une vie post P.N.
Bonne journée à tous
Hélène
chère hélène,
oui, oui, l école se maintient, certes de manière un peu chaotique, mais de façon régulière tout de meme; on a connu pire 🙂
amicalement
carole
Cher Adzo
Parfois les enfants ont le jugement facile ,cela aidé de certaines personnes de leurs entourages, qui ne veulent pas nécessairement votre bien
Vous seul savez se qui s’est réellement passé durant cette période et vous avez raison de vouloir remettre les pendules à l’heure avec votre fille ,avant qu’il ne soit trop tard.
Maintenez le cap Adzo,vous êtes bien parti
Bonne soirée
Hélène
Chère Françoise
C’est moi la fautive dans toute cette histoire . Elle m’avait fait faux bon à deux reprises auparavant. Je croyais que cette fois était la bonne mais bon…..si elle préfère rester dans le giron de son père et bien se n’est plus mon problème.
Moi aussi ,je me demande ,quelle attitude elle a ,envers ses patients…..
Merci pout tout Françoise
Hélène.
Cher Adzo
Je vous comprends au sujet de la pension alimentaire . Votre ancien élève a raison, mais plusieurs frais ne sont pas inclus et souvent la personne qui a la garde abuse de certains frais juste pour rehausser le montant du payeur et souvent l’enfant lui même ,n’a jamais mentionné de désirs au sujet de ces excédents. EN tant que parents payeurs nous avons le droit de refuser mais cela est mal vu aux yeux du juge.
Votre bonne humeur est revenue
Laissez penser les gens se qu’ils veulent
Seul vous, vous savez se que vous valez
bonne soirée
Hélène
Chère Françoise et Chère Carole
La misère dont vous parlez ,je la connais que trop. Elle est partout, dans les écoles ,dans la rue ,dans les hôpitaux etc….
J’ai travaillé en tant qu’infirmière dans une communauté religieuse qui servait des repas le midi et tenait un comptoir de vêtements aux personnes sans abri et aux plus démunies. J’y est œuvré aussi bénévolement pendant 7 ans. Beaucoup de ces gens étaient des personnes que le système de santé avait mis à la rue avec la fermeture des hôpitaux psychiatriques ,le manques de logements sociaux etc…
Je me souviens de la première chose que la religieuse m’avais dit lors de ma rencontre avec elle, je n’aie jamais oublié ses paroles. Elle m’avait dit ,Hélène n’oublie pas de leurs dire bonjour avec un grand sourire, car c’est sûrement le seul bonjour et le seul sourire qu’ils auront de la journée.
J’ai intégré ce mot et accroché mon sourire au quotidien envers mes patients ,leurs familles etc…
Encore aujourd’hui , je l’applique envers touts les gens que croise mon chemin via ma profession de réceptionniste. Ces gens là à travers la province vivent avec des enfants aux prises avec diverses maladies génétiques de touts genres. Alors de par le téléphone j’essaie d’avoir une voix souriante et avenante.
Moi ,aussi je sais ce que c’est que d’être dans la rue. Je travaillais 16 hres par jour , parfois je dormais dans ma voiture si les centres d’hébergements pour les femmes étaient pleins et me nourrissais dans les soupes populaires pour arriver à payer ma pension alimentaire qui était de 1.000.00 $ par mois. Il fallait que je ramasse de l’argent pour faire une requête, cela m’a pris plusieurs mois pour y arriver. Mais quand ,le juge a su cela ,il a baissé la pension à 400.00 dollars par mois et a réprimandé mon ex-conjoint.
Je parle peu de ce passé. Il ne faut jamais se décourager, tout fini par s’arranger.
Bonne soirée
Hélène
chère hélène,
je trouve proprement scandaleux, que la justice vous ai poussé à de telles extrémités; gardez le moral, bien que ce soit plus facile à dire qu à faire…
toutes mes amitiés
carole
ps: ou est passé val, j espère qu elle va bien
Chère Forester
Vous avez le cœur sur le bout de la main et êtes si généreuse de votre personne . Malheureusement ,les gens perçoivent votre grande générosité et si servent à volonté
Vous m’êtes si chère et je sais que la vie a été rude pour vous . Vous dîtes que vous avez une petite crève, sachez que même si je suis loin de vous , je suis à côté de vous .
J’ignore qu’est-qui vous tracasse ,mais retroussez vos manches et accrochez votre sourire à vos lèvres ,je n’aime pas de vous savoir ainsi et cela m’inquiète un peu
J’attends de vos nouvelles
Hélène
Chère Hélène,
Les propos de votre fille me rappellent aussi ceux de mon ex MPN, qui s’était pourtant évertué, au début de notre relation, à aménager mon appartement , comme s’il était le sien.
Au fur et à mesure que le temps passait, il s’est lassé de cet environnement, et parlait de retourner dans la région où vit sa mère.
Très bien, lui ai-je dit, mais alors, fais -le assez rapidement.
Les voisins, les gens du quartier, les commerçants, tous étaient pour lui objet de mépris, moi y compris.
Malheureusement , il existe une catégorie d’individus qui n’aiment personne, pas même eux -mêmes, et je crains fort que votre fille ne fasse partie.
Le mieux, en effet, est de lui opposer aussi un silence radio, même si cela est difficiles à une mère pour son enfant, mais c’est usant , à la longue, de vivre sans cesse des situations conflictuelles.
Néanmoins, elle a été bien contente de vous trouver pour rembourser les frais de réparations de cet appartement dans lequel elle n’a jamais vécu.
Il faut, un jour ou l’autre, savoir dire ‘stop » à tous ces gens qui nous instrumentalisent, même s’il s’agit de notre propre famille, hélas!
Surtout, ne pensez pas que ce que vous dit votre fille n’est vrai. Vous êtres loin d’être comme elle le prétend. Bien au contraire, sachez-le, car ce n’est pas ma mère qui aurait fait preuve de tant de dévouement à mon égard. A notre majorité, et bien avant, nous devions nous débrouiller, mais cela nous a rendu service, quelque part, bien que les liens aient été rompus très tôt, suite au divorce de mes parents.
Le tout est de savoir se faire respecter, quitte à rompre tout lien avec quelqu’un qui ne vous en témoigne aucun.
Sachez, chère Hélène, que tout le monde ne pense pas, heureusement, comme votre fille.
Ne serait-ce que les patients de l’hôpital où vous travaillez, qui sont si heureux d’entendre de vous un petit mot de réconfort qui illumine leur journée.
Vous avez l’art et la manière de dire les choses avec tant de délicatesse!
En ce qui concerne votre fille, qui n’a du voir que violence dans le climat familial que votre ex mari a fait régner dans votre foyer, c’est, malheureusement, sa seule façon de s’exprimer.
Je suis de tout coeur avec vous, avec toutes mes amitiés;
Forester.
Chère Carole,
Je suis se tout coeur avec toi.
Avec mes meilleures pensées d’amitié, Forester (qui a attrapé une petite crève , mais tient toujours debout).
cère forester,
merci de ton soutien…et bonne soirée, demain le réveil sonne tot!
carole
Chère Françoise
Votre façon de voir les choses est toujours plus que logique et je vous félicite de voir les choses sous cet angle. Malheureusement , pour se qui est de l’ex conjointe d’Adzo , il en est tout autrement . C’est lui, qui est responsable de ses échecs professionnels etc… et le restera. Il ne faut pas oublié que c’est lui qui a mis fin à la relation, donc inévitablement ,il sera toujours responsable de tout, bien sûr, dans sa tête à elle.
Bonne journée
Hélène
Cher Adzo
Si vous êtes insatisfait de votre pension alimentaire que vous payez à votre fille et jugez qu’il y de l’abus de parts et d’autres Que c’est vous qui devez débourser en bout de lignes pour divers traitements et activités pour votre fille; faites une requête que vous déposerez en Cours. Bien sûr que cette requête vous coutera quelques mille Euro mais au moins le juge fera les ajustements nécessaires et les coûts de cette requête seront rentabilisés à la fin de l’année.
En quinze ans de divorce , j’ai dû monter 3 requêtes pour réajustements de pension alimentaire car étant incapable de tout dialogue avec le père de mes enfants et à chaque fois, j’en suis ressortie satisfaite. Bien sûr ,j’ai dû débourser quelques milliers de dollars à chaque fois faisant d’énormes sacrifices pour amasser de tels sommes pendant qu’il aurait été plus facile de s’entendre et de faire entériner nos ententes à la cours ,mais ,il n’en était pas ainsi .
C’est certain que ces démarches sont dispendieuses sachant très bien que pour la partie adverse ,elle n’a pas à débourser pour la requête ,tout se qu’il en coûte pour elle, se sont les frais d’avocats.
C’est dommage, touts ces frais qu’engendre la mauvaise foi de certaines personnes qui vont au delà des besoins réels d’un enfant. Tout cela dans l’unique but de faire payer à l’autre, d’avoir mis fin à une relation.
Je comprends se que vous vivez Adzo
Et cela en découle parfois ,des enfants qui ont de la difficulté à devenir autonomes, tellement qu’ils ont entendu ,nous allons demander à ton père ou à ta mère de payer pour ci et pour ca
Bonne journée
Hélène
Chère Hélène,
Je parle de 2 femmes différentes lorsque je parle de mon ex-femme et de la tordue (une ancienne élève) … Il y en a une avec laquelle j’ai une fille en commun et avec laquelle j’ai vécu pendant 7 ans , et une autre avec laquelle je n’ai rien en commun … Par contre il n’y a pas de hasards si je suis tombé sur ce genre de spécimens, le problème vient de moi , parce que je me suis laissé faire …
Je ne suis pas insatisfait de ce que je verse à ma fille, je contribue et considére cela comme normal , par contre je suis fatigué d’un discours d’insuffisance prétendue de ma part ; et ça en revanche le droit ne le réglera pas , donc je ne vais pas en plus me délester de 1 500 euros à travers des frais d’avocat pour m’entendre dire cette conclusion que je connais d’avance … En revanche, je peux jouer à l’idiot , et j’en ai la capacité : lors du rdv de fin d’année chez l’orthondiste, le moment où il faut casquer le reliquat, je vais prendre rdv en effet, mais un soir où ma fille sera avec sa mère; et là on verra … Elle peut tjs m’appeler ensuite, je lui rappelerai sa règle selon laquelle il faut satisfaire les besoins de sa fille .. Ben vas y , te gêne pas, satisfait …
Alors bien sûr qu’elles ont des points communs mais y en a une qui est folle, qui est vraiment Narcissique, à un point pathologique , pas l’autre … Leur point commun est d’être venu chercher chez moi ce qui leur manque , c’est à dire un papa en fait qui doit les assumer autant matériellement qu’affectivement … Et ce qui me fait ch*** , c’est d’être tombé dans ce piège et ce genre de scénarii une deuxiéme fois dans ma vie … Pourtant ce n’est pas faute d’avoir tenté de dégager la tordue dés le départ en Janvier 2010 , je trouvais louche qu’elle vienne me causer, se confier, se plaindre, me rattraper au vol alors qu’elle était juste une ancienne élève que je n’avais pas revu depuis 12 ans … Mais elle avait un talent énorme pour me recapter et séduire …
Ceci dit, vous avez raison quant à mon ex-femme , elle m’en voudra toujours de ne pas avoir réaliser ses rêves; c’est évident … Mais bon ce sont ses rêves, pas forcément les miens , donc qu’elle les réalise elle-même, sans procuration … Et alors avec la tordue, ça atteignait des dimensions phénoménales : si elle n’avait pas ce qu’elle voulait , si elle échouait , c’était jamais sa faute, jamais de sa respopnsabilité, toujours celle des autres ; et de moi bien sûr … Une petite fille quoi
Amicalement et je vous souhaite bcp de courage et de tenacité par rapport aux mots très durs que votre fille a sur vous et que je trouve intolérables , inacceptables
Adzo
cher adzo,
lorsqu on sort de la position, de celui/celle qui accepte tout sans broncher ( j ai connu 🙂 ), ça fait du remue ménage dans notre entourage; mais vous verrez, ils s habitueront( bien obligé 🙂 ); personnellement au début, j ai eu droit tout comme vous, à des avalanches de reproches…mais croyez moi, maintenant , tout le monde retourne sa langue dans sa bouche ( je parle bien sur de mon entourage familial), et finalement, c est beaucoup plus sain
amicalement
carole
Ce pourquoi vous vous êtes remis à nouveau via la PN avec une femme enfant immature, vous pouvez le travailler en thérapie et creuser la question avec votre psy, Adzo. Je trouve très bien que vous vous posiez la question car avec elle, vous allez toucher au noeud gordien de votre mal-être. Et pouvoir justement, enfin, à l’issue de ce questionnement qui va vous permettre peut-être de découvrir plusieurs réponses et origines dans votre passé psycho affectif (avant même d’avoir rencontré votre ex-femme et la PN), sortir de la répétition du même schéma amoureux destructeur.
Cette quête que vous allez mener sur vous-même et les blessures qui vous ont amenées par la suite à choisir des partenaires immatures, correspond à celle que nous devrions tous faire au sortir de l’adolescence avant de nous mettre vraiment en couple, mais que nous faisons rarement. Par peur, par mépris de nous-mêmes aussi, par bravade, en pensant nous connaître alors que nous nous connaissons si peu…
Ne pas oublier que nos métiers professoraux se rapprochent d’une fonction parentale et nous donnent une certaine importance sociale et un rôle dominant, même si bien moindre que pour nos collègues d’autrefois. Si au départ nous sommes des personnes timides et peu sûres de nous, cette fonction professorale nous galvanise, nous redonne un peu de valeur que nous ne pensons pas mériter.
Le fait de choisir des personnes immatures comme conjoints fait entrer en résonance chez nous la même dimension d’importance et de narcisse. C’est quelque chose de très rassurant psychologiquement dans un premier temps, c’est un terrain connu.
C’est aussi une façon d’exister affectivement. J’en suis personnellement très consciente à mon petit niveau et pour mon cas personnel.
Le fait d’avoir dû prendre en charge très jeune de façon maternelle et protectrice ma propre mère, au détriment de ma propre sécurité et de mes propres besoins, m’a en quelque sorte préparée à assumer des charges professorales importantes et à m’y trouver à l’aise.
Par contre, au plan sentimental, j’ai eu besoin de trouver des hommes que j’estimais au départ bien plus matures que moi, histoire de me rassurer et réparer ce que je n’avais pas eu.
Cette quête amoureuse était une sorte de quête de la protection parentale que je n’avais pas eue.
Mais si je regarde ces hommes de plus près, en réalité, bien que plus âgés entre 15 et 20 ans de plus que moi, se sont des hommes qui sont restés immatures. A différents niveaux et pour différentes raisons. Finalement, l’homme que je cernais comme le plus immature de ceux que j’ai rencontrés (à savoir mon conjoint depuis 15 ans, plus jeune de deux ans d’avec moi) est peut-être celui qui est le plus mature de tous. Non qu’il ait réglé tous ses problèmes intrapersonnels psycho-affectifs mais du moins, tente de le faire au fur et à mesure, même s’il y met du temps et qu’il y éprouve une certaine difficulté.
Il a au moins le désir de s’affronter un peu lui-même dans ses eaux sombres, ce qui n’est pas le cas ni du PN ni de mon ex, qui l’un comme l’autre restent figés dans des conduites enfermantes.
Ce n’est sans doute pas plus facile d’être un homme qu’une femme. Pas plus facile pour un homme d’être vraiment mature, d’oser affronter ses fantômes, ses sables mouvants, ses recoins noirs.
Cette démarche de défrichage et curetage intime est perturbante pour les deux sexes.
Mais elle est essentielle pour avancer et pour ne pas répéter des conduites mortifères et aliénantes. Et enfin pouvoir exister à soi-même, un peu plus libéré des miasmes et des souffrances qu’on trimballe depuis l’enfance, en capacité de pouvoir faire des choix plus libres, plus conscients aussi, plus apaisés et non dictés par des manques ou des blessures.
C’est ce que les thérapies que j’ai suivies m’ont appris. J’espère qu’il en sera de même pour vous.
Plein de courage, Adzo!
Merci pour vos encouragements Françoise,
Je commence en thérapie à aller sur ce terrain, sur ce qui m’a fait tomber sur elle malgré mes réticences fortes du début, avec l’impression que cette relation n’était pas normale telle qu’elle existait, que tout allait trop vite comme si un scénario se répétait, notamment lorsque les exigences et demandes de la Belle devenaient envahissantes, exorbitantes et paradoxales surtout … Sans raconter ma vie sentimentale par le menu je dirai qu’au moins avec mon ex-femme, même si je trouvais que tout allait trop vite, la relation avait le mérite d’être incarnée dans une vraie vie de couple, tandis qu’avec la tordue, c’était dense et intense mais de façon trop peu incarnée ; donc paradoxale entre ses mots et ses actes …
Je fais donc des ponts entre certains comportements destructeurs que j’ai pu connaître, mais je n’y rangerais pas totalement l’histoire avec mon ex-femme car la séparation a été pour moi une délivrance, une liberté retrouvée et je n’ai pas du tout souffert de ce final; je le souhaitais … Lorsque nous avons parlé divorce à l’époque, j’ai bien compris pourquoi : parce qu’elle avait compris que je ne lui aménerais jamais ce qu’elle souhaitait , un deuxième enfant (quel empressement pour ça !!) et une maison alors qu’elle m’avait mis dans une position intenable sur ce dernier thème, financièrement parlant … Bref, je devais l’assumer …
Je veux aussi comprendre pourquoi je peux attirer ce genre de femmes enfants immatures, ce qui peut les attirer chez moi, ce qu’elles reconnaissent là-dedans, ce qui a pu aussi m’attirer chez elle au delà … Dans le cas de la relation avec la PN, je veux surtout comprendre comment elle a réussi à faire tomber mon libre-arbitre, progressivement, mon indépendance à laquelle je tenais tant; cette indépendance qu’elle venait exploiter à mes dépens mais qui la frustrait tant qu’elle n’avait pas réussi son opération d’emprise … Je me souviens de certains de ses mots paradoxaux quand elle me disait « j’aime les mecs indépendants; je ne veux pas de relation fusionnelle », mais faisant exactement l’inverse bien sûr, et tout en précisant derrière « qu’elle savait s’oublier dans une relation de couple »; vous voyez un peu le paradoxe et mieux me reprocher mon indépendance quelques temps plus tard …
Il fallait constamment que je lui prouve que je l’aimais et si je ne répondais pas à ses demandes (que j’ai pu nommer devant elle , « ses convocations », c’est dire que malgré le lavage de cerveau qu’elle m’imposait, j’arrivais à y voir clair) c’est que je ne l’aimais pas …
Tout cela , ses chantages affectifs, ses pseudo-ultimatums, je les voyais, j’étais même capable de l’envoyer balader, de les dénoncer, je lui ai dit à maintes reprises que je n’étais pas un médicament à ses angoisses et frustrations, que je n’étais pas son père … Mais malgré cela elle revenait à la charge , me culpabilisait, et ça fonctionnait , je restais … Même dans des moments où franchement par les coups tordus qu’elle avait pu me faire il n’y aurait eu comme seul moyen que de couper les ponts définitivement …
J’analyse cela comme si mon rationnel et mon émotionnel avaient totalement divorcé, que ma raison disait une chose et mon affectif faisait l’inverse, avec des capacités de recul critiques réduites à néant, et c’est cela que je dois comprendre et ce qui, dans mon passé affectif, a pu favoriser cela, fait écho à cela , cette relative incapacité, en tout cas avec la tordue c’est clair, à ne pas avoir su dire non, stop, terminé dès les premiers coups tordus … et partir en courant quelle que soit l’insistance de la Belle …
Aprés tout j’ai réussi à le faire mais après 2 ans de torture alors que c’est bien avant que j’aurais dû le faire, dans l’année 2010 car là j’étais encore conscient de moi-même et de quelques coups foireux de sa part … Qu’est ce qui fait que l’on ne s’aime pas, ne se respecte pas assez soi -même pour accepter l’inacceptable ? Mais qu’est ce qui fait aussi que l’on sort de ce genre de relations toxiques, ce moment douloureux et long (une belle année en ce qui me concerne) au cours duquel on commence à comprendre et à ne plus accepter ? Est ce qu’au final ces deux mouvements contradictoires reposent sur les mêmes blessures narcissiques ?
La tordue me disait souvent une phrase à laquelle je ne pigeais rien à l’époque mais qui commence à prendre du sens : « tes faiblesses font ta force » … Qu’est ce qu’elle voulait me dire par là ? …. Ce que dit Lacan de l’hystérique : « Ce qui excite une hystérique n’est pas la sexualité de l’autre, mais la vulnérabilité de sa force ou le redressement de sa faiblesse » … ou encore « L’hystérique repousse les puissants et cependant les guette à l’affût de leur moindre faiblesse, de la plus legère souffrance, de la plus infime fatigue » …
Exactement ce qu’elle guettait chez moi, pendant toute l’année où elle me chassait pour me capturer et m’installer sous emprise … Elle adoooore ceux qu’elle imagine puissants pour mieux les soumettre … Ben oui, quel plaisir plus pervers que de soumettre un puissant fanstasmé ..
C’est amusant que vous parliez de la question de la « maturité » … Ma psy, ainsi que le thérapeute qui me suit avec ma fille, me l’ont dit … D’autres me l’ont dit aussi dans ma vie, il y a déjà longtemps et parfois j’ai pu être étonné moi-même de dégager une telle image (« charismatique » ?) pour les autres … Une fois c’est même une collègue qui me l’a dit lors d’un conseil de classe, à propos d’un élève difficile qui s’orientait dans la filière où j’enseigne; me disant donc « ça va lui faire du bien à lui de t’avoir, d’avoir un vrai homme, un vrai mec » … J’étais très étonné d’entendre de tels propos !! Que je pouvais donner une image de quelqu’un de fort, de rassurant, de protecteur à travers mes mots , ma façon de parler, de dire les choses, même mon attitude physique … Peut-être aussi que le métier de prof oblige à avoir ce genre de comportements, de montrer que l’on est sûr de soi, de ce que l’on dit, et ça devient sûrement une seconde nature … Mais ça me joue des tours au final , y compris au travail …
Je suis dans le lycée où j’exerce depuis désormais 13 ans et je sais (enfin je l’analyse ainsi désormais) que certains élèves peuvent avoir tendance parfois à se déresponsabiliser sur moi, en faisant en gros le raisonnement suivant : comme on l’a comme prof d’éco (gros coeff. au bac) , on risque rien, comme si j’étais une sorte d’assurance tout risque … Ils comptent sur moi pour que je leur mette des « coups de pied au cul » si nécessaire … Certes cela fait partie de mon boulot, mais c’est usant; la tendance naturelle des élèves étant de tout attendre du prof tout en contestant son autorité dés qu’ils peuvent …
L’an dernier, en fin d’année, alors que je sortais tout juste la tête de l’eau de ma relation avec la tordue, j’ai eu une explication de gravure avec 4 élèves (évidemment les plus pénibles, cossards, faiénants … ) suite au dernier conseil de classe … Ces élèves là me reprochaient exactement leur propre déresponsabilisation : si je leur mettais « des coups pieds au cul » pour bosser, ils se plaignaient parce que ça faisait mal, mais si je n’en mettais plus ils me reprochaient de ne pas leur en mettre, et en effet avec ceux-là j’ai lâché l’affaire, j’avais d’autres chats à fouetter l’an dernier, et s’ils ne voulaient pas bosser, j’ai considéré que ce n’était plus mon problème mais le leur …
Je dois dire que les autres élèves étaient choqués par leurs injonctions contradictoires mais ayant eu un entraînement d’enfer avec la tordue j’ai pu tranquillement démasquer leurs exigences paradoxales, leur souhaiter un bon bac, et d’aller voir ailleurs, dans le grand bain universitaire, histoire de voir si on écouterait leur Narcisse et leurs besoins contradictoires ou s’il faudrait qu’ils se prennent en main par eux-mêmes …
Et alors en effet que dire de ma dernière relation !!! C’est catastrophique de naiveté, de crédulité de ma part , toutes ses phrases qu’elle a pu me dire en boucles; (et qu’aucune autre personne n’avait pu me dire avant; à part peut être ma fille quand elle était petite 🙂 mais avec des mots d’enfant, pas les mêmes donc) , « que j’étais si important pour elle, qu’elle avait tant BESOIN de moi … » Toutes ses phrases restent gravées dans ma mémoire et pourtant sans savoir les décoder comme aujourd’hui je me méfiais de ses envolées lyriques et de son emphase séductrice dans ces moments là, même si évidemment ça peut avoir un côté flatteur narcissiquement pour soi …
Elle a pu même me dire souvent « qu’elle recherchait chez un homme quelqu’un de protecteur, de rassurant, qui la rende spéciale » … Je comprenais lorsqu’elle me disait cela qu’elle cherchait chez moi cette figure paternelle, paternante avec, en prime, la figure professorale puisque j’étais son ancien prof … Une sorte de devoir que j’avais vis à vis d’elle d’être doublement rassurant, protecteur …
La prochaine rencontre féminine qui me sortirait des propos pareils, elle est tranquille qu’elle ne me reverra plus jamais , sans même que je ne passe une seconde à lui expliquer pourquoi … Par contre, je peux lui donner l’adresse d’un psy qui lui expliquera le triangle de Karpman et les positions dramatiques et mortelles qui se jouent dedans …
Au passage, cela montre ce qu’elle cherchait chez un homme, le truc antique et classique du mâle protecteur, sauf qu’elle recherche cela jusqu’à l’épuisement, la séduction et l’amour reposant strictement chez elle sur la capacité de l’autre à lui donner cela … Ben si elle avait besoin à ce point d’être protégée c’est qu’il y avait un truc qui déconnait chez elle, au niveau de l’estime de soi, et à la longue pas envie de protéger une personne qui est dans l’attaque constante envers son protecteur .. C’est un papa qu’elle cherchait, un grand consolateur à toutes tes blessures narcissiques qui sont les siennes, voire un psychiatre …
Ben qu’elle aille voir un psy oui, un vrai il lui dira ce qu’elle est : une LSE (Low Self Esteem) pète-c***** et pleurnicharde, plaintive, se complaisant dans le ressassement des « passions tristes » comme dit Spinoza et se cherchant quelqu’un pour la plaindre, frustrée permanente de sa vie, recherchant et réclamant la perfection chez les autres mais n’en ayant pas un gramme sur elle; le genre de personnalité qui se cherche un autre qui pansera les blessures narcissiques et enfantines, et regonflera leur ego ….
Sauf que je n’ai pas mission à combler ses névroses enfantines de petite fille, je n’ai pas vocation à être « rassurant » ou « protecteur » à ce point – là – y a des papas pour ça, ou des psy … Ou alors à ce jeu là, je peux aussi avoir aussi mes exigences : « Admire moi, constamment (sans inconstances, sans fuir tes propres responsabilités, donc) inconditionnellement, comme un Dieu vivant , le Sauveur que, souvent, tu voudrais que je sois ». Ca te paraît exorbitant comme exigence … Normal, ça l’est !!! Autant que les tiennes, jeune fille !!!
Donc oui, je vais devoir m’enfoncer dans les limbes de mes propres blessures narcissiques qui m’ont fait tomber dans le piège de la dépendance psycho-affective … Je commence à avoir quelques pistes mais ce n’est que le début … Mais je commence à conscientiser quelque chose que je savais déjà mais que je ne m’avouais pas : cette croyance néfaste et nocive , limitante, que pour mériter d’être aimé il faut obéir …. Soit … Je vais continuer avec cette croyance mais pour moi-même, à usage interne, je vais obéir à moi-même et ainsi je m’aimerais encore plus et mieux, tellement mieux que je ne pourrai plus accepter l’inacceptable, que l’on vienne me pourrir la vie, et que ceux ou celles qui voudraient le faire tombent les masques d’entrée …
Adzo
Vous allez petit à petit démêler tout ça, Adzo. Et ça va rejoindre le travail psy à faire sur votre petit garçon intérieur, ses blessures, ses rêves, ses aspirations, ses déceptions. Vous allez pouvoir relier votre vous adulte et votre vous enfant, rassurer l’enfant que vous avez été, tout en travaillant sur votre vie d’adulte.
Souvent nous fracturons nos étapes de vie sans les lier. Parce que nous avons trop souffert, que nous avons trop changé, trop perdu d’illusions. Or, c’est précisément dans le manque de lien entre nos différentes phases d’existence que se créée nos plus grandes blessures qui restent à vif et nous enchaînent sur des répétitions malheureuses.
Vous avez peut-être un physique, un ton de voix, un aspect qui fait rassurant et protecteur, qui donne confiance. Et si en plus vous êtes quelqu’un de fiable et de droit, ça constitue un socle très solide sur lequel petits et grands peuvent s’appuyer et se construire sans peur.
Mais aussi se décharger de toute responsabilité, de tout engagement dans le travail pour que vous soyez leur béquille permanente. Une personne fiable et droite sert souvent de tuteur mais aussi de faire valoir à des personnes non fiables et immatures.
Si ça peut encore passer quand il s’agit d’élèves enfants ou ados, ça passe moins bien voire pas du tout face à des adultes qui peuvent alors vous utiliser, vous manipuler avec forces sourires et séductions pour vous faire assumer ce qu’ils ou elles devraient assumer mais qu’ils ne veulent surtout pas assumer, parce que ça demande des efforts.
Dans une relation amoureuse fusionnelle, ce type d’opportunisme est très fréquent. Et si l’on a pas le courage de recadrer très vite la personne en la renvoyant à elle-même et à ses responsabilités, s’installe une relation perverse qui fait que la personne du couple qui est fiable et responsable se retrouve débiteur et domestique et responsable du conjoint(e) non fiable.
Ce qui ne peut que mener à l’échec que la dame ou le monsieur en face soit ou pas PN.
Ce que vous avez vécu avec votre ex de durabilité relationnelle vient du fait qu’elle n’est pas PN mais aussi peut-être un tant soit peu plus mature que votre amante PN.
Vous avez donc pu trouver avec elle une sorte de compromis acceptable relationnel pendant un certain temps pour rester ensemble. Ce n’est que lorsqu’elle a dépassé les limites, que vous avez divorcé. Si son immaturité était restée relativement modeste, vous auriez continué la vie à deux.
Parce que l’équilibre se maintenait à peu près…en tout cas, ses exigences restaient de l’ordre du supportable pour vous.
Aujourd’hui, après avoir vécu les déboires d’une relation perverse immature avec une PN mais aussi du burn out et des phases d’auto destruction, vous pouvez mieux cerner l’immaturité et le bancal de votre relation d’avec votre ex et la dimension malfaisante de tout cela.
Votre mésaventure avec la PN vous a en quelque sorte ouvert les yeux sur ce qui auparavant chez votre ex et dans votre relation avec elle ne vous choquait pas plus que ça. Et du coup, vous ne l’acceptez plus ce bancal. Et tant mieux d’ailleurs.
C’est sans doute dur à vivre pour votre ex car elle vous a connu très conciliant, très accommodant, très paternel, très aux petits soins avec elle. Votre nouvelle attitude la perturbe énormément. Donc elle vous la joue gamine capricieuse et elle utilise votre fille pour vous culpabiliser, histoire de vous obliger à nouveau à la prendre en charge elle sous couvert d’assumer votre fille.
La PN partie, évacuée, elle tente de reprendre l’emprise perdue…comme par le passé. Ca avait marché jusqu’à présent et vous ne disiez rien. Elle tente donc de vous remettre sous dépendance.
Mais le fait d’engager une thérapie d’exploration personnelle avec un pro, vous permet de comprendre peu à peu, au fil du temps, ce qui fait que vous êtes tombé sur des femmes immatures et pourquoi vous avez été attiré par elles et pas par des femmes matures.
Vous allez pouvoir découvrir ce qui sous-tend cette attirance pour des femmes immatures.
Peut-être vous sentir plus rassuré, plus dominant dans la relation?
Peut-être parce que leur immaturité vous renvoie une image de vous en tant qu’homme plus valorisante?
Peut-être parce qu’autrefois quand vous étiez enfant, des adultes vous ont blessé profondément en vous faisant croire que vous ne méritiez pas l’affection qu’ils vous donnaient et que du coup, vous avez besoin de vous mettre au service des autres pour vous autoriser à être aimé et à vous sentir légitime dans cet amour…
Vous allez petit à petit tirer tout ça au clair avec votre psy et en y travaillant seul aussi.
Vous pouvez vous faire une ligne de temps sur un cahier pour écrire tout ce qui a pu vous blesser comme remarques depuis tout petit à l’âge adulte et ce qui vous a fait adopter une posture obéissante comme vous dites pour obtenir de l’amour en retour.
Et en en discutant avec votre psy, vous pourrez établir avec lui une stratégie pour que vous remplaciez cette fausse croyance que vous vous êtes forgé depuis très longtemps (il faut obéir pour être aimé), en une nouvelle qui vous permettra d’aimer et d’être aimé sans avoir à mériter ni obéir ni vous soumettre. Et ça va vous changer la vie aussi bien personnelle que pro. Ca vous libérera d’une culpabilité et d’une autocensure qui vous enchaînent à répéter des histoires amoureuses qui tournent mal et vous font du mal…Et qui sait, ça vous permettra de rencontrer des femmes matures sans craindre qu’elles ne vous aiment pas puisque indépendantes et responsables.
Tant que vous êtes persuadé qu’un couple ne peut fonctionner que si vous vous mettez au service complet de votre partenaire, vous continuerez à chercher et à attirer et à être attiré par des compagnes immatures qui vous donneront l’impression d’être utile, d’être aimable parce que vous servez leurs intérêts, leurs désirs, qui vous renverront une image paternelle qui entrera en résonance avec la fausse croyance que vous avez construite. Et vous continuerez à vous sentir piétiné affectivement, humainement, psychologiquement et relationnellement, vampirisé aussi par ce type de partenaire.
Le jour où vous n’aurez plus besoin d’être utile voire servile pour vous autoriser à être aimé d’une femme comme de n’importe qui d’autre, vous pourrez vivre une histoire d’amour avec une femme qui sera votre égale en terme de maturité et de responsabilité et avec qui vous pourrez construire une histoire d’amour apaisée et apaisante, constructive.
Mais ça passe par une phase où vous allez déconstruire avec votre psy le mode de pensée négative (je dois mériter l’amour en obéissant) qui a empoisonné jusque là une bonne partie de vos relations et qui a fait que seules des femmes immatures vous ont attiré et ont été attirées par vous.
Je suis persuadée que vous allez arriver à démêler tout ça…vous êtes bien suivi et accompagné et vous avez en vous tous les éléments pour avancer.
Plein de bonnes choses, Adzo et prenez bien soin de vous!
Merci pour vos conseils Françoise,
Notamment cette idée de faire une ligne de temps et écrire toutes les paroles blessantes ou actes blessants que j’ai pu entendre ou voir dans mon enfance …. C’est une excellente idée et ça va me permettre de me relier à mon petit garçon intérieur, en le suivant au fil des années jusqu’à aujourd’hui … Les vacances arrivent et je vais avoir un peu de temps pour faire cela ; et je pense que je vais noircir du papier car il y a pas mal de choses qui remontent grâce aux séances psy et aux discussions sur ce site ….
En gros, et sans faire mon analyse ici, je sais quel est le personnage familial qui m’a instillé fantasmatiquement ma fausse mon croyance (il faut obéir pour être aimé); mon propre père qui lui même, je pense, n’était pas clair sur cette question pour lui même … Il dégageait d’ailleurs un charisme certain auprés de tout le monde mais je pense que son charisme m’écrasait à moi … J’ai donc dû vouloir « l’imiter », tout en étant très différent de lui, et donc ne pas être totalement moi … Et rechercher des preuves d’amour de sa part; non pas qu’il ne m’aimait pas mais dans mes fantasmes de petit garçon, j’avais des doutes …. Doutes redoublés au moment de la naissance de mon frère qui a 7 ans d’écart avec moi, attendu comme le Messie par ma mère et une révélation pour mon père (qui pourtant n’était pas si séduit à l’idée d’avoir un deuxième enfant) …. Tout ça je le sais par des discussions familiales, très intéressantes et instructives pour le coup …
Là j’ai entendu des mots blessants, vu des attitudes blessantes pour moi qui n’ont fait que se confirmer par la suite : mon frère était idéalisé, piedestalisé , et mécaniquement je l’ai interprété comme une rélégation en seconde zone pour mon cas …. Je n’en ai jamais voulu à mon frère pour cela (il n’y est pour rien) , ni à personne d’ailleurs , sauf à moi-même … Aprés tout si j’avais l’impression d’être moins digne que mon frère dans l’amour paternel c’est que je le méritais …
Du coup ce fut l’escalade, les comparaisons en tout genre, scolaires entre mon frère et moi , à 7 ans d’intervalle, avec un effet pygmalion par le bas pour moi, me mettant moi même en relatif danger scolaire au moment du lycée , assez inconsciemment mais aprés tout puisque j’étais moins bon, moins brillant je validais cette prophétie parentale … Jusqu’à mon redressement inattendu, spectaculaire même , ma revanche à moi (sur moi en fait) lorsque j’ai fait un parcours universitaire sans fautes, parfait, à la grande surprise générale, avec l’étonnement paternel de la réussite de ce vilain petit canard dont on n’espérait plus rien … Comble des paradoxes et de l’ironie du sort : j’ai eu le concours que mon frère a passé et n’a jamais eu … Excellent non …. 🙂 … Et au premier coup, en plus … Ce n’est pas pour autant que ça réglait le problème : ayant donc le CAPES externe, je demande à mon père de différer l’année de stage en situation pour passer l’Agrégation … Et là refus paternel !!! Avec des alibis bidons, économiques pour l’essentiel, alors que je continuais à vivre chez mes parents (ils n’avaient pas un loyer supplémentaire à payer par exemple) , que je bossais à côté , comme je l’ai toujours fait dans ma vie étudiante et que j’auto-finançais par moi même pas de choses (les bouquins par exemple, je n’ai jamais demandé un centime à mes parents et ils trouvaient cela sûrement normal , oui sauf que bon à un
moment , la BU c’est trop aléatoire )…. Non la vraie raison n’était pas là : il ne fallait pas que le vilain petit canard réussisse jusque là , en ayant l’Agreg, faut pas déconner … Il ne fallait pas que l’élève dépasse à ce point le maître …. J’ai été con à cette époque de ne pas faire mes valises de chez mes parents , de me prendre un appart’ , et de faire ma vie , avec ou sans la bénédiction parentale, de reporter l’année de stage et de tenter l’Agreg …. Mais à 23 ans, on n’est pas fini mais je sais aussi que ça aurait camphré si je l’avais fait mais après tout j’étais majeur, libre de faire ce que je voulais … Mais bon, on ne refait pas l’histoire … D’ailleurs, à mon frère quelques années plus tard on lui a laissé sa deuxième chance quand il avait échoué au CAPES, pour le repasser et y compris d’autres concours … Moi non alors que je ne demandais pas une deuxième chance, juste une pour tenter l’Agreg …
Je me rends compte que mon père voulait me mettre dans une emprise concurrentielle par rapport à lui à ce moment là, me maîtriser, me contrôler pour ne pas que je puisse symboliquement invalider ses représentations respectives sur ses fils … J’aurais dû me barrer de chez mes parents, au moins à ce moment là, m’assumer mais ne l’ai pas fait alors que rétrospectivement il me tardait vivement de me barrer … Je l’ai fait par le bas, l’année suivante en allant à Dax et en suivant l’année de stage en situation mais pas par le haut en reportant l’année de stage, me trouvant un appartement sur Bx et en préparant l’Agrégation …
Concernant mon ex-femme, je ferai un pont avec cette histoire qu’elle connaît … Elle n’a évidemment eu aucun scrupule à me ressortir cette histoire là au moment prècis de mon refus de scolariser ma fille au lycée Français de Valence, n’hésitant pas à me dire pour me culpabiliser « tu ne vas pas quand même faire à ta fille ce que l’on t’a fait » … Sauf que cela n’a pas grand chose à voir de mon point de vue, surtout lorsque mon ex évoque comme argument fondamental l’immersion de ma fille dans la langue espagnole alors qu’elle est bilingue (c’est donc bien un projet de sa mère et non de ma fille seule) , que les enjeux ne sont pas les mêmes et surtout que le véritable enjeu est de ne pas vouloir être mis devant le fait accompli, une fois de plus par mon ex, me prenant pour un co-financeur d’un projet sans m’en avoir parlé sérieusement auparavant … Donc non, je ne ferai pas ce que l’on m’a fait; le jour où par exemple ma fille me demanderait une année supplémentaire (ou plusieurs) d’études pour préparer je ne sais quel concours ou projet universitaire … Mais par contre c’est ma fille qui me le demandera ce jour là, et elle seule, pas sa mère par l’intermédiaire de ma fille … Donc évidemment, ça lui fait drôle que je m’oppose, que je ne sois plus conciliant, plus comme avant ; mais je ne serai plus jamais comme avant !! Qu’ils se mettent tous cela dans le crâne !!
Je ne veux plus être utile (pour être utilisé ensuite), aimable sous conditions, à condition que je serve les intérêts narcissiques ou matériels des autres, c’est fini tout ça, c’était avant la PN tout ça ; elle m’a guéri à vie de ce genre de scénario … On aime le nouvel Adzo ou pas mais on ne s’en sert plus …
Pour conclure, cette femme mature je l’ai croisée dans ma vie amoureuse, une fois, une toulousaine d’ailleurs (décidément, je suis marqué par cette ville, comme on dit jamais 2 sans 3 … , je flippe 🙂 ) , à peine étais-je redescendu dans le Sud … Elle était exactement le genre de personnalités féminines qui me plaisait , et pour ne rien gâcher elle était très mignonne, elle avait 4 ans de plus que moi , était très indépendante, active, autonome, dynamique, rigolote, tellement indépendante qu’elle ne voulait pas d’une relation stable, qu’elle ne voulait pas d’un mec, en tout cas à ce moment là de sa vie … Du coup ça n’a duré que quelques mois , j’en ai un peu bavé à l’époque au moment de la rupture finale mais prés de 20 ans aprés , et même si je ne l’ai jamais recroisée depuis, j’éprouve un profond respect pour elle , de son souvenir … Une femme bien qui ne m’a jamais utilisé, qui a toujours été très claire dans ses demandes et ses désirs, même si je sais qu’elle a un peu hésité avec moi quant à un engagement plus long et durable … Inutile de dire que je n’éprouve pas de tels sentiments vis à vis par exemple de la PN !!
Ironie de l’histoire, ces 3 femmes ont croisé ma vie à peu prés au même moment : j’ai rencontré mon ex-femme quelques mois aprés mon amoureuse toulousaine (1), je m’installais en couple avec elle à la rentrée scolaire suivante, rentrée scolaire fatale, mais je ne le saurais que 15 ans plus tard, puisque lors de cette rentrée scolaire j’avais la tordue comme élève , mon « amoureuse » toulousaine (2) …. Enfin amoureuse, c’est un grand mot ou un grand mal , disons qu’elle m’ haimait quoi 🙂 … Y a des enchaînements de rencontres dans la vie qui sont étranges !!
Je sais ce que vous allez me dire; pourquoi pas passer l’Agreg ? Non, ça ne fait plus partie de mes rêves, et puis j’ai décidé d’arrêter les tortures en tout genre 🙂
Adzo
De rien, Adzo. J’ai eu ce conseil de la ligne de temps par mon psy quand j’étais en thérapie et ça m’a bien aidée. Donc je trouve sympa d’en faire profiter d’autres personnes. Anne Ancelin Schützenberger dans son petit bouquin pratique du génosociogramme en parle aussi.
Et vous trouvez aussi ce conseil sur Geneasens avec des séries de questions pour déterminer qui dans nos familles faisaient la loi et les croyances qu’ils ou elles ont institué profondément en nous, ce qui peut avoir fortement influencé nos façons de penser, de vivre et d’aimer.
Ce que vous allez découvrir correspond aux fidélités familiales, qui recoupent toutes les croyances, les savoirs, les bonnes choses et les culpabilités que nos familles ont posé sur nous au fil du temps, et qui représentent à la fois ce qui va nous mouvoir de façon positive, nous donner de la force, du courage, de l’opiniâtreté pour faire et réussir plein de choses, mais aussi représentent une partie des interdits, des auto-censures, des blocages, des fixations immatures que nous nous mettons dans nos vies d’adulte. Une fois repérées toutes ces fidélités, il faut déterminer celles que l’on veut garder en toute connaissance de cause, parce que nous les trouvons bonnes pour nous et que c’est vraiment un patrimoine qui nous fait du bien et que nous pouvons transmettre sans craindre de faire du mal à notre tour. Et celles qui nous ont tellement fait de mal qu’il faut en sortir et créer nos propres pensées, croyances autonomes.
Vous verrez, ça se fait petit à petit, au fil du temps, tranquillement. On rajoute peu à peu au fil des séances psy de plus en plus de micro-évènements sur la ligne de temps et ça nous permet aussi de contextualiser les choses et ne pas rester figés dans une rancoeur contre certains proches. Parce qu’on remet en perspective les choses dans le temps et l’espace, les capacités ou les incapacités des uns et des autres à comprendre le mal qu’ils ou elles ont pu nous faire, leurs propres aliénations liées à leur éducation…C’est une découverte panoramique à la fois historique, sociologique et psychologique de nos familles et de nous-même également, qui nous permet je trouve en tout cas, d’avancer avec plus de conscience mais aussi de paix, de sérénité, de force dans nos vies.
Ca correspond à un ancrage beaucoup plus élaboré et conscientisé que celui que nous avons pu faire le plus souvent inconsciemment en fin d’adolescence. Personnellement, je trouve ce travail d’analyse et d’introspection très riche. En outre, nous pouvons le continuer seuls au fil du temps, même sortis de thérapie psy. Et c’est quelque chose que nous enrichissons petit à petit et dont nous pouvons faire bénéficier d’autres personnes.
Vos découvertes progressives sur votre histoire familiale vont vous permettre de vous différencier des injonctions et projections négatives paternelles et de trouver votre propre voie et de ne garder que le positif que vous a impulsé votre famille.
Il n’est plus question pour vous de rentrer en légitimité d’amour pour plaire ou mériter l’affection de votre père et de maintenir pour lui plaire la rivalité avec votre frère (posture immature ado) mais de voir ce qui vous tient à coeur à vous, vos rêves d’accomplissement personnels et depuis très longtemps en dehors de toute projection familiale sur vous. Vous n’avez rien à prouver ou à mériter. Vous avez à vivre pleinement. Et c’est en respectant votre personne, vos aspirations personnelles en tous domaines que vous allez pouvoir entrer en communication plus saine et plus posée avec vous-même, avec votre famille et que vos proches pourront vous apprécier tel qu’en vous-même sans systématiquement vouloir vous enfermer dans un système d’aliénation envers eux et de piétinement envers vous.
Votre rencontre d’avec une femme indépendante et mature par le passé vous permet de comprendre que vous pouvez nouer une relation de ce type à nouveau.
La conjonction de rencontres que vous décrivez arrive souvent. Une coïncidence qui ne doit pas pour autant vous figer dans le déterminisme ou la fatalité. Sinon vous vous remettez un poids supplémentaire sur les épaules ou un boulet au pied en vous disant : je ne mérite que cela.
Vous pouvez rencontrer des femmes sympas et matures partout. Comme vous pouvez rencontrer des femmes immatures et pénibles partout. Tout est ouvert désormais. Vous n’avez plus à vous confiner ni à une ville ni à un type de femmes ni à faire des choses que vous ne souhaitez pas profondément…
Mais c’est évident que vous défaire de tous les déterminismes et obligations, projections familiales, va prendre du temps. On ne s’accorde pas de l’importance et de la légitimité du jour au lendemain quand on a baigné dans un univers de culpabilisation et d’obligations multiples permanent. Donc n’hésitez pas à vous accorder déjà un moment dans votre semaine où vous faites des choses en plus de votre thérapie, uniquement pour votre plaisir à vous. Ce sera déjà un premier petit cadeau que vous vous offrirez à vous et à votre petit garçon intérieur. Et ça vous fera du bien à tous les deux.
Bonnes vacances cher collègue.
Pour moi ce sera vacances partielles. Je travaille demain une bonne partie de la journée et mardi, ainsi que lundi prochain et mardi prochain.
Oui, Francoise, c’est sympa de me filer ce tuyau concernant la ligne de vie …
J’avais lu cela aussi dans le petit livre de Anne Schutzenberger, mais en étais resté plutôt au génosociogramme telle qu’elle conseille de le faire , en me reliant à ma propre biographie familiale et aux personnages /événements marquants de celle-ci, et même extra-familiale … Mais ça me semble tout à fait complémentaire pour mieux connaître sa biographie socio-historique et psychologique ….
En tout cas une chose est certaine, ce travail je n’aurais pas pu le commencer il y a ne serait-ce qu’un an, d’abord parce que j’étais encore dans la relation, même si je commençais à en sortir, que je ne méconnaissais même pas la possibilité d’un tel travail (pas tant d’une réflexion personnelle sur soi-même, mais de le faire d’une manière plus systématique, rationnelle et évolutive) et parce que les séances psy permettent aussi de mettre l’accent sur certains points noirs qui remontent et donc d’inscrire tout cela dans une histoire personnelle et familiale, et je dirais même sociale … Je sens en effet que je pourrais un jour mener ma barque seul là-dessus tout en continuant ce travail-là qui n’est jamais vraiment achevé … Il y a tout un tas de micro-événements que je relie à mon histoire personnelle qui prennent du sens désormais , notamment par rapport à la problématique PN mais pas que
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Par exemple, je comprends mieux que mes tentatives avortées de sorties de la relation, ou de résistance au début, avec la PN sont des actes manqués de ma part: entre le désir d’en finir d’elle et de cette relation et la crainte d’en finir, et sur la fin moins par culpabilité vis à vis d’elle mais plus par lâcheté de ma part, constatant que la situation d’emprise me faisait du mal, me détruisait mais étant incapable d’en finir , un peu comme si finalement ses croyances PN finissaient par fonctionner lorsqu’elle me disait « que jamais personne ne m’aimerait comme elle » … On ressent une sorte de piège, on voit bien le chantage affectif qu’il y a derrière, l’obstination qu’elle mettait pour que je ne l’abandonne pas mais on ne part pas … Ou plutôt si , mais on revient parce qu’ elle savait faire revenir … Les premières fois où je me suis échappé de la relation elle était forte pour me faire revenir, jouant strictement sur ma culpabilité à grands coups de complaintes abandonniques de sa part (c’est très étonnant avec le recul comme ce thème revenait en boucles chez elle de sa part dans ces moments là) , les dernières, elle ne jouait plus dans ce registre, en tout cas moins, ou d’une manière inversée, elle jouait sur ma propre angoisse abandonnique à moi, comme si elle était une telle Princesse que je la pleurerais le reste de mes jours …
Sauf que paradoxalement, cela avait aussi une certaine efficacité pour me faire fuir, malgré toutes les difficultés du monde, tellement je voyais le piège qu’elle me tendait … Et puis, je commençais à analyser ses chantages froidement : je l’abandonne donc, soit disant, mais que faisait -elle concrétement de son côté pour être avec moi , franchir le cap , elle qui disait m’aimer tant ? Rien !! Alors point d’abandon … Aprés tout c’est elle qui tournait et virait dans cette relation, qui tergiversait sans répit quant à une vie à deux … Mais j’ai compris, entre autres raisons, pourquoi elle faisait cela : vivre avec elle quotidiennement m’aurait permis de la démasquer beaucoup plus vite, et ça elle le savait ou tout au moins avait dû l’intuiter avec son radar perfectionné … La proie était belle mais à distance, trop rapprochée la proie risquait de comprendre, et de comprendre trop vite …
Sinon, je ne m’interdis aucunes rencontres ou villes … Je plaisantais à propos de Toulouse; mon horizon est large désormais … Au contraire je peux tout à fait envisager des rencontres avec quiconque, des personnes de tous les horizons …. La tordue m’aura finalement bien immunisé contre elle et ce genre de personnalités; quand elle me disait pour mieux m’inspirer sûrement des regrets « qu’elle était une nana géniale, tellement mieux qu’une caissière de supermarché, divorcée avec deux gosses » … Je dénonçais son racisme ordinaire de classe, si caractéristique des personnes comme elle qui ont vécu une relative ascension sociale
je sais simplement ce que je ne veux plus, les personnalités, tant au masculin qu’au féminin, que je ne veux plus rencontrer ou recroiser … Ou alors en sachant gérer ce genre de personnes, les recadrer, et les mettre à distance si je sens que ça ne va pas le faire …
Je vous souhaite aussi de bonnes vacances, chère collègue, même si elles sont un peu en pointillés de votre côté …
Adzo
Oui, Francoise, c’est sympa de me filer ce tuyau concernant la ligne de vie …
J’avais lu cela aussi dans le petit livre de Anne Schutzenberger, mais en étais resté plutôt au génosociogramme telle qu’elle conseille de le faire , en me reliant à ma propre biographie familiale et aux personnages /événements marquants de celle-ci, et même extra-familiale … Mais ça me semble tout à fait complémentaire pour mieux connaître sa biographie socio-historique et psychologique …. En tout cas une chose est certaine, ce travail je n’aurais pas pu le commencer il y a ne serait-ce qu’un an, d’abord parce que j’étais encore dans la relation, même si je commençais à en sortir, que je ne méconnaissais même pas la possibilité d’un tel travail (pas tant d’une réflexion personnelle sur soi-même, mais de le faire d’une manière plus systématique, rationnelle et évolutive) et parce que les séances psy permettent aussi de mettre l’accent sur certains points noirs qui remontent et donc d’inscrire tout cela dans une histoire personnelle et familiale, et je dirais même sociale … Je sens en effet que je pourrais un jour mener ma barque seul là-dessus tout en continuant ce travail-là qui n’est jamais vraiment achevé … Il y a tout un tas de micro-événements que je relie à mon histoire personnelle qui prennent du sens désormais , notamment par rapport à la problématique PN mais pas que .
Par exemple, je comprends mieux que mes tentatives avortées de sorties de la relation, ou de résistance au début, avec la PN sont des actes manqués de ma part: entre le désir d’en finir d’elle et de cette relation et la crainte d’en finir, et sur la fin moins par culpabilité vis à vis d’elle mais plus par lâcheté de ma part, constatant que la situation d’emprise me faisait du mal, me détruisait mais étant incapable d’en finir , un peu comme si finalement ses croyances PN finissaient par fonctionner lorsqu’elle me disait « que jamais personne ne m’aimerait comme elle » … On ressent une sorte de piège, on voit bien le chantage affectif qu’il y a derrière, l’obstination qu’elle mettait pour que je ne l’abandonne pas mais on ne part pas … Ou plutôt si , mais on revient parce qu’ elle savait faire revenir … Les premières fois où je me suis échappé de la relation elle était forte pour me faire revenir, jouant strictement sur ma culpabilité à grands coups de complaintes abandonniques de sa part (c’est très étonnant avec le recul comme ce thème revenait en boucles chez elle de sa part dans ces moments là) , les dernières, elle ne jouait plus dans ce registre, en tout cas moins, ou d’une manière inversée, elle jouait sur ma propre angoisse abandonnique à moi, comme si elle était une telle Princesse que je la pleurerais le reste de mes jours … Sauf que paradoxalement, cela avait aussi une certaine efficacité pour me faire fuir, malgré toutes les difficultés du monde, tellement je voyais le piège qu’elle me tendait … Et puis, je commençais à analyser ses chantages froidement : je l’abandonne donc, soit disant, mais que faisait -elle concrétement de son côté pour être avec moi , franchir le cap , elle qui disait m’aimer tant ? Rien !! Alors point d’abandon … Aprés tout c’est elle qui tournait et virait dans cette relation, qui tergiversait sans répit quant à une vie à deux … Mais j’ai compris, entre autres raisons, pourquoi elle faisait cela : vivre avec elle quotidiennement m’aurait permis de la démasquer beaucoup plus vite, et ça elle le savait ou tout au moins avait dû l’intuiter avec son radar perfectionné … La proie était belle mais à distance, trop rapprochée la proie risquait de comprendre, et de comprendre trop vite …
Sinon, je ne m’interdis aucunes rencontres ou villes … Je plaisantais à propos de Toulouse; mon horizon est large désormais … Au contraire je peux tout à fait envisager des rencontres avec quiconque, des personnes de tous les horizons …. La tordue m’aura finalement bien immunisé contre elle et ce genre de personnalités; quand elle me disait pour mieux m’inspirer sûrement des regrets « qu’elle était une nana géniale, tellement mieux qu’une caissière de supermarché, divorcée avec deux gosses » … Je dénonçais son racisme ordinaire de classe, si caractéristique des personnes comme elle qui ont vécu une relative ascension sociale
je sais simplement ce que je ne veux plus, les personnalités, tant au masculin qu’au féminin, que je ne veux plus rencontrer ou recroiser … Ou alors en sachant gérer ce genre de personnes, les recadrer, et les mettre à distance si je sens que ça ne va pas le faire …
Je vous souhaite aussi de bonnes vacances, chère collègue, même si elles sont un peu en pointillés de votre côté …
Adzo
Hello Adzo
Que l’on soit homme ou femme face à un ou une PN, il devient compliqué sur la fin de relation de mettre un terme à cette relation parce qu’elle a suffisamment comblé (même si de façon totalement artificielle) en nous une angoisse de l’abandon très profonde. Rompre la relation PN même si on la sait nocive, destructrice pour nous, revient à nous remettre en insécurité totale. Donc oui nous sommes lâches quand nous perpétuons la relation alors que nous la ressentons très mal mais pas parce que la stratégie du PN fonctionne sur nous forcément. Parce que nous avons peur de ressentir à nouveau l’angoisse primaire violente de l’abandon qui va nous mettre dans un état de vide et de vulnérabilité abyssal.
Quel que soit notre niveau d’indépendance par ailleurs.
Autre chose, à laquelle j’ai réfléchi il y a quelque temps, je pense qu’avec le PN, nous retrouvons quelque chose de notre enfance qui créée un champ magnétique et énergétique très puissant et un attachement profond envers la personne qui sait susciter ce degré émotionnel et affectif en nous. Et c’est aussi ce souvenir du paradis perdu, cette nostalgie qui nous empêche de quitter le ou la PN.
Donc soit il faut que la relation nous ait démolis quasi complètement pour partir et en finir avec le ou la PN (genre question de vie ou de mort), soit il faut avoir conquis, trouvé un contrepoids suffisant pour pouvoir lâcher prise et affronter seul(e) cette peur primaire et primale de l’abandon.
C’est cela qui nous permet de partir la plupart du temps. Souvent parce que nous n’avons pas pu construire dans l’enfance suffisamment d’estime et de confiance en nous-mêmes qui nous permette de nous affirmer suffisamment au plan personnel.
C’est sur cette faille pas forcément visible pour une personne extérieure et parfois difficilement pour nous-même (parce que nous nous sommes construits une bonne grosse carapace qui masque nos fragilités) que le ou la PN s’appuie pour nous maintenir sous emprise.
Une fois que nous sommes capables d’affronter notre faille et la comprendre, la contextualiser, la traiter, nous pouvons quitter le ou la PN.
Je suis contente d’apprendre que vous progressez dans votre thérapie et dans votre reconquête de sérénité intérieure, de confiance et d’estime de vous. Et que vous vous apprêtiez à réaliser des projets qui vous tiennent à coeur. Je trouve ça formidable et un très beau signe de vitalité retrouvée.
Profitez bien de vos vacances!
Bonne continuation.
Cordialement
Françoise
Bonjour Françoise,
Je souscris totalement à votre analyse … Les débuts étaient euphorisants, mais bon, comme dans toute histoire amoureuse qui démarre, mais peut-être trop euphorisants … Pour cela que j’ai maintenu à distance pendant bien 7 ou 8 mois, je trouvais cette rencontre et la dimension qu’elle prenait comme assez étranges, avec l’impression d’être sa roue de secours émotionnelle, affective, sentimentale et morale; me faisant des confidences assez louches et surprenantes déjà; se raccrochant à moi en toutes circonstances; elle était capable au cours de cette période de me faire une dizaine de mails en l’espace d’un week-end, postés à des heures où normalement on dort depuis un moment, donc je restais circonspect, méfiant, et surpris … Et puis c’est devenu ennivrant ensuite, à partir de l’automne 2010, très ennivrant même, je commençais à dormir très peu durant cette phase mais je n’étais pas fatigué même si mon corps marquait le coup quand même … C’était « trop beau pour être vrai » ; avec tous ces principes moraux qui nous interdisent de croire au bonheur … Alors j’ai fait le pari d’y croire, malgrè des signes avant coureurs que « quelque chose n’allait pas » … Je crois qu’on s’est tous fait ce genre de réflexion à soi -même au début de la relation avec un / une PN.
Dans mon texte rédigé de 140 pages, qui est une auto-analyse de ma relation avec la tordue, il y a un passage que j’ai intitulé « une vraie cure de jouvence » …. Cela rejoint votre idée du paradis perdu, de cet ensemble émotionnel très puissant que l’on ne connaît sûrement que dans l’enfance ou l’adolescence, des sensations perdues qui nous attachent au bourreau, tellement il nous fait revivre des sensations fortes sur le plan émotionnel … J’ai vraiment vécu ça, tellement elle voulait me faire rajeunir et finalement me faire venir vers son âge psychique à elle … C’est tellement merveilleux et fantastique , au début … Une sorte de renaissance …
La sortie de la relation a été un mélange des deux : une question de survie psychique, choisir entre la vie et la mort, et au passage aussi entre elle et ma fille; et malgré les relances, chantages affectifs en tout genre de la tordue pour me garder sous emprise, c’est exactement ce que j’ai ressenti ; mais avec une force intérieure que je ne soupçonnais pas pour affronter la vie post-PN et que je saurais être un vide sidéral, tellement cette relation avait phagocyté toute ma vie, mais avec un projet intérieur : comprendre … Les séances psy m’ont permis de comprendre très lentement la nature de cette relation, ma propre auto-destruction aussi, et des discussions de plus en plus approfondies avec quelques ami(e)s proches …
Finalement, ça a été une saine décision et occupation tellement j’ai appris, tellement j’ai pu faire de chemin intérieur ensuite …
Il est évident que le /la PN vient s’engouffrer dans nos failles pour instaurer son emprise, pour s’installer dans la vie de l’autre qu’il/elle va ensuite utiliser au grè de ses propres besoins mais j’estime que ma PN avait un radar assez perfectionné pour analyser mes failles puisque assez tôt dans la relation, elle était capable de me dire « tu ne sais pas dire NON » … Rajoutant, « mais je n’en profiterai pas avec toi » … Elle avait à la fois raison et tort: raison d’avoir vu qu’elle pouvait abuser de moi, de ma patience, de ma gentillesse, de ma tendresse, de mon empathie; mais tort de préciser qu’elle n’en profiterait pas puisque c’est exactement ce qu’elle faisait ce qui me permettait de conscientiser de plus en plus au fil de la relation ses exagérations, ses exigences à sens unique, ses culpabilisations à l’amour et chantages divers … Elle avait raison de me dire, dans ses rages narcissiques, que j’en baverais lorsqu’elle déciderait de se venger (ce qui en dit long sur elle) parce que je n’étais pas comme elle aurait voulu que je sois; mais tort d’être trop sûre d’elle même, d’être la seule à maîtriser la relation comme si elle avait éteint en moi tout libre-arbitre, toute conscience de moi et instinct de survie …
Pour mes projets futurs, et notamment le voyage, c’est ma fille qui m’en a donné l’idée, me demandant d’aller à NY cet été … Je lui ai dit qu’elle exagérait avec ses demandes, et puis j’ai réfléchi et j’ai transformé cette idée en un peu autre chose , la destination ne sera pas la même , et surtout différé dans le temps , d’un été quoi … Ca demande un budget un peu conséquent, mais c’est faisable amplement … Au moins vais je pouvoir m’investir dans ce projet de voyage, et réaliser ce vieux rêve qui va me relier à l’enfant que j’étais, à l’ado que j’étais aussi …
Teh, l’autre jour, j’écoutais un CD de Nougaro, et je suis tombé sur cette chanson qui résume si bien ma relation avec la tordue … Le coq et la pendule, je connais cette chanson par coeur mais là les paroles ont résonné autrement en moi ; peut-être aussi parce que ça fait 4 ans quasiment jour pour jour que j’ai re-croisé ma pendule sans heures et sans aiguilles, une pendule sans temps 🙂 …
Et merci aussi, car vos conseils de lectures , de démarches, votre propre expérience m’ont beaucoup apporté, instruit, me permettant d’avoir des ressources pour comprendre encore plus …
Avez vous des nouvelles de Forester, Val, Lalouette ??? J’espère vraiment qu’elles vont bien , tellement je sais que la vie post-PN est faîte de moments de repli, – j’ai vécu des sommets de ce genre de trucs entre Janvier et Avril 2013 – recroquevillement sur soi qui peuvent durer, que l’on peut se refermer sur soi pour ne plus risquer de souffrir de ses émotions … J’espère pour Forester qu’elle a pu avoir le logement qu’elle visait
amicalement , Adzo
cher Adzo,
vous semblez avancer à pas de géant; ca fait plaisir… 🙂
amicalement
carole
Merci chère Carole,
J’avance en tout cas 🙂 … D’un certain côté je ne suis pas trop étonné d’arriver à faire ce chemin là car j’ai cette faculté de compréhension en moi et que ça ne me fait pas peur (la tordue aimait cela chez moi, et venait précisément chercher cela chez moi pour son propre usage) mais cette empathie c’est pour moi-même que je vais l’avoir désormais …
D’un autre côté il y a un mystère très épais que je dois dénouer : moi qui tenais tant à mon indépendance, comment ai je pu y renoncer en partie ? M’aliéner dans une relation aussi glauque et morbide … Comme dit Isabelle Nazare -Aga dans son livre « Les manipulateurs et l’amour » (que j’ai enfin trouvé, et dévoré en une soirée) , il y a une différence entre les hommes et les femmes victimes d’une ou d’un PN … En gros les femmes qui croisent un PN auraient tendance à oublier leurs propres sentiments quitte à se sacrifier pour l’Autre, tandis que les hommes eux, très amoureux de leur indépendance, ne la sacrifieraient pour rien au monde … Et pourtant … Je me retrouve en plein dans ce portrait type que dresse Isabelle Nazare -Aga , de l’homme qui ne veut pas qu’on vienne lui piquer une once de son indépendance et qui pourtant finit par tomber sous les pluies acides et séductrices de la PN , tellement elle était stratège et patiente en s’installant progressivement dans ma vie, me garantissant qu’elle tenait à mon indépendance pour mieux venir la torpiller, plus tard, une fois sous emprise, ou me la reprocher …
Je me souviens d’un incident anecdotique mais révélateur … Une fois, elle me faisait l’éloge d’un film qu’elle avait adoré , me recommandant de le voir … Je n’ai pas tout à fait vu cela sous cet angle, pas comme une recommandation en tout cas, mais plutôt comme une injonction … Quelques temps plus tard elle me demande si j’ai vu le film en question , et je lui ai dit que non … J’ai senti qu’elle tiquait mais elle n’en disait trop rien, normal elle n’était pas encore sûre de son emprise … Suite à cela , quelques temps plus tard, elle me conseille un bouquin, vu le thème et le genre ça pouvait tout à fait correspondre à des lectures me plaisant , donc j’achète le livre et le lit (le dévore en fait car c’était vraiment bien) … Je le lui dis … et quelques temps après elle s’est servie de cela contre moi au moment d’un clash : me disant qu’elle avait orienté mes goûts culturels, triomphant de cela même … Intérieurement, je me suis dit qu’elle était vraiment une pauvre fille si elle jouissait de cela, de vouloir ma reddition intellectuelle à ce point … Elle n’était pas là pour partager ses goûts avec moi, mais pour imposer les siens à la place des miens … J’ai eu l’occasion de lui dire d’ailleurs …
Je suis en train de vivre une situation paradoxale en mon for intérieur: à la fois, je me sens vidé de pas mal de mes qualités antérieures (empathie, compréhension, gentillesse) comme si on me les avait volées, (d’ailleurs elle me les a volées), que je les avais perdues (un peu comme mes 17 kgs); et d’un autre côté, je me sens plus fort, consolidé, presque lavé de mes propres névroses qui m’ont conduit à croiser la tordue … Non pas que j’ai tout résolu , loin s’en faut, mais la PN a tellement mis l’accent de son sadisme là où ça faisait mal, que je ne veux plus jamais avoir mal ainsi et qu’en conséquence je prends soin de moi comme jamais ; avec pas mal de projets à la clé … En particulier un voyage, toujours remis aux calendes Grecques, pour pas mal de mauvaises raisons, mais que je vais réaliser !!! J’ai pris le parti de me faire plaisir, et je ne vais pas faire semblant … A commencer par un concert sur Paris d’un de mes groupes favoris; même si c’est un peu une folie !!
Et sans la tordue, de ce qu’elle aurait pu m’en dire, en penser pour mieux le dévaloriser, le critiquer ou me dispenser de conseils en tout genre , ce sera un double plaisir …
Amicalement
Adzo
Chère Françoise
Nos lois sont exactement comme les vôtres ici au Québec, mais dans ce cas ci, c’est plutôt une question d’entente verbale avec le propriétaire qui était à l’extérieur de la province pour des raisons de travail et le bail n’était pas encore signé.
Mon propriétaire m’a fait confiance et a approuvé les travaux par téléphone. Il y a quelques années et avec son accord ,il m’avait autorisé à faire les mêmes travaux dans le loyer que j’habite présentement et il en était plus que satisfait .Donc ,quand je lui est soumis l’idée que ma fille voulait faire pareil ,il a dit oui immédiatement.
Ne voulant pas de litige entre moi et mon propriétaire car ce dernier me faisait confiance en acceptant de tels travaux, j’ai préféré acheté la paix et remettre l’appartement tel qu’il était avant le passage de ma fille.
Pour se qui est de ma fille ,j’ai bien essayé de lui faire comprendre que dans la vie cela ne se passe pas ainsi. Mais n’ayant personne pour me soutenir et appuyer mes dires , j’ai préféré assumer seule les dégâts de ma fille et ne pas impliqué mon propriétaire dans cette histoire.
J’ai raconté se qu’elle avait fait à mes fils espérant que ceux-ci raconterait cela à leur père et que ce dernier raisonnerait ma fille qui habite encore chez lui à s’assumer soit en l’obligeant à prendre le loyer ou bien à faire les travaux nécessaires pour remettre le logement dans un l’état qu’il était avant son passage ,mais tel ne fut pas le cas. En passant ma fille habite toujours chez son père malgré le fait qu’elle a un travail à temps complet et gagne un bon salaire étant infirmière ,elle aussi.
Dans un autre ordre d’idée, il y a des P.N partout même dans des professions où règne l’altruisme.
Ma vie est ainsi. La seule chose que je puisse changer ,c’est de me tenir loin de tout ce beau monde qui s’amuse à la moindre occasion de me ridiculiser et de me piétiner.
Bonne journée à tous
Hélène
Merci pour ces précisions Hélène. Mais logiquement si la législation sur ce sujet est la même qu’en France, l’ouverture de cloison relève de travaux devant être assumés financièrement par le propriétaire et non d’une initiative et des deniers du locataire. Vous n’aviez donc pas ni votre fille à effectuer sur vos deniers de tels travaux (même avec l’ autorisation du proprio ) car entraînant une modification de l’espace à vivre relevant des travaux incombant au propriétaire.
Il était très intéressant financièrement par contre pour votre propriétaire que vous preniez en charge de tels travaux (coûteux) car cela constituait une plus-value pour l’appartement sans qu’il ait à verser un centime.
Si déjà votre proprio a donné son accord pour de tels travaux logiquement illégaux si c’est à votre charge de locataire, cela veut dire qu’il ne fera jamais ces travaux ni n’engagera aucune dépense pour une quelconque location et qu’il n’est là que pour encaisser les loyers et profiter des travaux effectués par ses locataires pour engranger du bénéfice et des plus-values sur les appartements qu’il loue. Personnellement, ça me choque. L’illégalité de la procédure et le fait que cela se reporte sur vous financièrement est encore plus odieux.
En fait dans l’histoire, vous vous êtes coincée dans l’illégalité et votre proprio n’aurait même pas pu vous appuyer puisque son autorisation et le fait de vous laisser effectuer des travaux qui lui incombaient à lui, relevaient de l’illégalité et de l’escroquerie. Si vous vous étiez retournée juridiquement, vous perdiez votre logement à coup sûr.
N’aviez-vous pas mesuré ce risque, d’autant plus grand connaissant la personnalité versatile de votre fille?
Concernant celle-ci, si elle vit toujours au domicile de son père, votre ex-mari, il est clair qu’elle est très imprégnée de son système de fonctionnement pervers, donc vous ne pouviez vous attendre à quoi que ce soit de positif de sa part. Votre ex-mari l’a en quelque sorte vampirisée et si elle n’arrive toujours pas à partir et à se vivre autonome (prendre un appart dans le même immeuble que vous n’était pas non plus prendre son indépendance) c’est qu’elle est restée très immature affectivement et psychologiquement. Et cela vous a été encore démontré par son comportement dans l’affaire de l’appartement…où elle n’a rien voulu assumer au plan des frais, même si elle sollicitait au départ ces travaux de transformation.
En fait, ce qu’elle voulait, c’était vous imiter. Faire comme vous sans pour autant en assumer les conséquences. Et elle doit se vivre de la même façon avec son père. Elle ne se vit pas en tant que personne mais au travers d’une imitation parentale sans discernement ni autonomie.
Si elle est infirmière, comment peut-elle assurer professionnellement dans ces conditions?
Cela m’effraie beaucoup pour les patients dont elle doit avoir la charge.
A moins que son immaturité lui serve auprès de ses chefs prenant cela pour de la soumission…
En tout état de cause, j’espère que vous n’aurez plus à gérer des situations aussi atroces, chère Hélène, vous valez tellement mieux… Votre décision de rupture de contact était salutaire.
Plein de soutien…
Bonjour à toutes et à tous,
Tout d’abord merci de vos messages. Je vais y répondre dès que possible. En attendant je me permets de vous signaler la sortie d’un nouveau livre de Christel Petitcollin « Enfants de manipulateurs – Comment les protéger ? » Je l’ai acheté tout à l’heure et j’en ai lu quelques pages. Ca me semble très intéressant, et je pense que ça peut aider beaucoup d’entre nous.
A tout bientôt je pense !
Christophe
Chère Françoise
Je sais que vous avez raison, mais c’est ainsi. Je me contente de peu Quand ils viennent me voir pour me raconter leurs problèmes même à ce moment la, je dois choisir mes mots pour leurs répondre. Surtout ,lorsque c’est ma fille car si la réponse ne lui convient pas , elle m’abime d’insultes et me traite comme une moins que rien.
Cela fait des mois que nous nous parlons plus et c’est mieux ainsi et je trouve cela dommage d’être obligée de dire que c’est mieux ainsi mais je dois me protéger de ses attaques inappropriées.
La dernière fois que j’ai vu ma fille ,elle devait aménager dans l’appartement juste en bas de chez moi. Avec la permission de mon propriétaire, elle a défait des murs pour agrandir certaines pièces de l’appartement comme j’avais fait moi aussi avec l’accord de mon propriétaire, ,il y a quelques années
Deux jours après avoir tout déboité, elle m’annonce par téléphone qu’elle ne prenait plus l’appartement. Quand je lui aie dit qu’elle devait refaire les murs et remettre l’appartement dans l’état qu’elle l’avait pris; elle me répond que mon appartement était de la merde, que mon propriétaire était de la merde et que moi aussi, je n’étais qu’un gros tas de merde et me raccroche la ligne au nez.
Cette fois la ,fut celle de trop.Que je sois de la merde à ses yeux peut-être !!!!
Mais que mon propriétaire qu’elle ne connaissait pas et qu’elle n’avait jamais vu , son bail n’étant pas signé car ce dernier étant à l’extérieur de la province pour des raisons de travail était lui aussi de la merde!!!! Malheureusement j’en est déduis qu’elle était complètement déséquilibrée
J’ai pris des arrangements avec mon propriétaire. J’ai payé les coûts des réparations ,j’ai moi-même monté les charpentes des mûrs , tiré les joints et j’ai engagé quelqu’un pour installer le gyps et pour peinturer étant incapable de le faire dû à mes tendinites chroniques aux épaules
Depuis ,nous nous parlons plus et c’est mieux ainsi
Bonne journée à tous
Hélène
Chères hélène et françoise,
vous avez toutes deux raison; mon mari et moi dialoguons beaucoup avec gabriel, et le soutenons autant que faire se peut; je comprends la situation d hélène, car lorsque je me suis séparée de M. pn, je savais que c était une lutte à mort, pour ne pas me retrouver dans la situation que vit hélène aujourd hui, avec un enfant( manipulé par le père)qui m aurait reproché tout un tas de choses, et que le pn aurait formaté à sa sauce; en contrepartie, je savais que ça ne serait pas facile avec l éducation de gabriel…j en ai la preuve aujourd hui, il a présenté des troubles assez importants quand il était petit, et nous naviguons à vue…
chère françoise, je ne suis pas hospitalière, je suis libérale ,à domicile, dans un quartier dit » difficile »; c est un choix, pour etre au plus près des patients, et croyez moi, je vois une misère invraissemblable: parfois, c est carrément Zola! heureusement, j ai pris avec moi des jeunes , super, et les médecins avec lesquels je travaille font leur maximum aussi; mais c est vrai, que cette société laisse de plus en plus de gens au bord de la route, et que nous, les professionnels, sommes parfois atteints de découragement; mais on en discute en équipe, et on repart
toutes mes amitiés à vous
carole
Je me doute de la misère, chère Carole. J’ai travaillé 3 ans comme prof de dessin et peinture (et je faisais aussi du soutien scolaire) dans un quartier populaire auprès d’enfants de 6 à 10 ans et j’ai constaté les même situations que vous, sans même être rentrée chez les familles concernées. Beaucoup de femmes seules avec enfants, abandonnées par les maris, sans même une pension alimentaire, faisant des petits boulots de ménage pour survivre mais qui ne suffisent pas et devant choisir entre manger et se soigner…
Mes élèves hospitaliers voient ça aussi sur l’hôpital public…C’est rude très souvent parce qu’il y a une forme d’impuissance face à des situations sociales vraiment terribles. Je sais que Médecins du Monde fait des choses très bien pour aider des familles qui n’arrivent plus à se faire soigner.
Peut-être collaborez-vous avec eux? Ils peuvent vous aider en cas de besoin…
Pour Gabriel, les changements corporels et psychiques liés à l’adolescence (qui commence chez les garçons à 15-16 ans) accentuent actuellement ses problèmes et ses angoisses. Vous pouvez en parler avec lui pour voir si justement du fait de tous ces bouleversements, il ne souhaiterait pas un peu d’aide psy pour l’aider à avancer. A son âge, ses difficultés peuvent trouver une solution. Tous les psychiatres vous le diraient. C’est plus compliqué après 20 ans s’il n’y a pas eu de suivi avant. Il faut qu’il puisse sortir de la procrastination et de l’évitement. Et s’il n’y arrive pas seul, il faut qu’il trouve un pro pour l’aider. Ca peut être une assistante de vie scolaire qui l’aide à se lever le matin, à retrouver un rythme normal et le contraigne à se scolariser quitte à être présente auprès de lui. Sans cette pression extérieure constante et journalière, il aura du mal à se mobiliser lui-même et se laissera couler en se pénalisant à nouveau au plan scolaire et personnel. Et ça ne fera qu’empirer son désengagement actuel et son manque de confiance.
Je ne sais pas si vous pouvez en parler à un CMP ou à l’assistante sociale de votre quartier mais ça me paraît important. Et qu’il y ait une aide extérieure à vous et à votre conjoint, parce que du coup, Gabriel n’aura pas l’opportunité de vous faire une sorte de chantage affectif ou de fausses promesses pour le laisser faire ce qu’il veut. Ce qui arrive souvent dans ces situations. Ce relais social pourrait vous soulager et vous soutenir, vous et votre conjoint vis à vis des problèmes de Gabriel. Ce qui ne vous empêchera pas de faire tout ce que vous pouvez pour l’aider. Mais ça vous redonnera un peu d’air, un peu d’énergie pour assurer au quotidien sans vous sentir l’un comme l’autre submergés par l’ampleur de la tâche.
Après, bien sûr, ce n’est qu’une piste que je vous laisse.
Je me doute que le quotidien n’est pas évident face à un tel contexte.
Plein de courage, Carole.
chère françoise,
oui , nous sommes régulièrement en contact avec MDM, mais le problème est l extension de la misère ordinaire, qui frappe de plus en plus de gens, meme des gens » insérés »; je crois que chacun , à son propre niveau, peut le voir…
pour gabriel, des hauts et des bas, mais on tient le choc!nous faisons attention justement, à ne pas nous laisser » manipuler », par de fausses promesses, et dans l ensemble de ce coté là, ça va…j étais allée voir l as du quartier, mais pas trop de solutions de ce coté là, pas de crédit 🙂
toutes mes amitiés
carole
J’ai vu des annonces d’auxiliaires de vie scolaire sur l’Aquitaine. Gabriel ne pourrait-il pas en bénéficier en déposant une demande au conseil général ou régional?
Je sais bien pour ce qui est de la misère extensive même chez des gens insérés.
J’en ai vécu et vis encore certaines absurdités et je vois pas mal de personnes qui vivent des choses équivalentes voire pires…C’est lié à la disparition et à la réduction des politiques publiques de santé, sociales, etc. Les coupes sombres de ces dernières années alors que la crise met de plus en plus de familles dans la précarité et le chômage, c’est une catastrophe. Et la destruction progressive de l’hôpital public via une politique comptable et financière, multipliant la précarité des personnels les plus modestes et encourageant des dépenses somptuaires pour des médecins et chefs de service, aggrave la situation.
Bon courage Carole!
Chère Hélène,
mettez vous bien dans la tête que votre fille n’a pas à vous traiter comme une moins que rien. Et que vous n’avez pas à payer pour ses inconséquences. Si elle est adulte, elle doit assumer ses bêtises et non pas vous les faire retomber dessus comme une gamine capricieuse.
Personnellement, je l’aurais mise face à ses responsabilités, qui ne sont pas les vôtres.
Si elle a des problèmes psy, qu’elle les règle mais ne vous fasse pas payer la note de ses caprices. Je ne comprends pas comment elle a pu engager des travaux avant même de signer un bail. Chez nous ici en France, aucun locataire ne peut faire ça. C’est interdit par la loi. Ce n’est qu’une fois que le locataire a signé le bail qu’il peut proposer au propriétaire des changements et des travaux. Et soit ce genre de travaux relève du propriétaire (notamment en ce qui concerne des ouvertures de cloisons, de murs, etc), soit si c’est juste papier-peintures, ça relève du locataire. Mais les choses sont clairement posées à ce sujet et rien ne peut être fait sans que le locataire vive dans le logement et sans accord du propriétaire.
Ce qui n’est peut-être pas posé dans ces termes chez vous au Québec?
En ce cas, cela doit mettre une sacrée pagaille…
Et je trouve révoltant que vous ayez dû prendre sur vos deniers pour remettre l’appartement en état après la défection de votre fille. C’est démentiel …
Je comprends tout à fait que cela a mis un terme à vos relations. Il aurait été surprenant que vous continuez à entretenir une relation avec votre fille après un tel évènement.
Tenez bon, Hélène. Plein de courage!
Chère Carole
Oui, effectivement que la situation de Gabriel est très épuisante pour vous . De le voir souffrir ainsi ,vous arrache le cœur .Je sais aussi ,que la profession d’infirmière que vous exercez est très exigeante et de répondre aux multiples besoins des patients devient lessivant à la fin d’une journée en temps normal. Votre travail ne consiste pas seulement à soigner les gens . Vous êtes à la fois psychologue ,travailleuse sociale etc… En ce moment c’est pire compte tenu du climat à la maison
Quand vous quittez pour le travail le matin ,votre journée à vous est débutée depuis longtemps. Au retour ,vous n’avez aucun répit ,la journée s’étire à ne plus finir. Et souvent dans votre situation ,le sommeil tarde à venir, essayant de trouver des solutions pour aider Gabriel.
Je comprends votre découragement et surtout ,protégez-vous . Il ne faut pas à votre tour tomber au combat
Selon vous ,ce besoin excessif de sommeil chez Gabriel ,ne cacherait pas un état dépressif ???
C’est dommage que vous n’habitiez pas à Québec , À l’hôpital où je travaille ,il y a des pédiatres spécialisés en Médecine de l’adolescence. Ils font des miracles, je n’en reviens pas .
Ils prennent les jeunes patients en charge à touts les niveaux.. Allant des problèmes physiques, gynécologiques, psychologiques et psychiatriques. Ainsi ,les adolescents n’ont pas l’impression de se rendre chez un psy. Ils sont d’une grande disponibilité et touts les frais sont en charge du Gouvernement . Ici ,il existe une assurance maladie gouvernementale
Souvent la porte d’entrée pour amener les jeunes à consulter, c’est une simple prescription de pilules anticonceptionnelles , de pilules pour l’acné etc…et tout s’enchaîne par la suite sans que l’adolescent sans aperçoive . Il est amené à verbaliser .
Je prends régulièrement des appels de ces jeunes patients, me disant eux même que cela ne va pas bien et veulent un rendez-vous avec leur médecin traitant.
Je suis de tout cœur avec vous
Hélène
cher hélène,
oui, je pense qu il y a une forme de dépression; il aété suivi plusieurs mois par mon psychiatre emdr, et il en est ressorti plusieurs choses
1) nombreux troubles dépressifs dans les familles paternelles et maternelles , donc terrain héréditaire problématique
2) trop jeune pour pouvoir poser réellement un diagnostic, d autant plus que le cerveau et la personnalité, sont en pleine construction…
3) traumatismes divers très précoces; par ex, son père l a enlevé pour la 1ère fois à l age de 8 mois, une nuit ( alors qu il dormait profondément); il a disparu pendant 48 h, qans que j ai jamais pu savoir, ce qui s était passé; ses 1ers troubles du sommeil, datent de cette période;
puis par la suite, je vous ai raconté dans quelle folie , nous avons vécu ….
carole
Bonsoir à vous toutes et tous,
Vous trouvez normal que mon frère me traite de néo-libéral parce que je refuse de considérer qu’il existe un déséquilibre financier entre mon ex-femme et moi, comme argument d’obligation et de dépendance, intériorisé chez ma fille, mon ex -femme (et pas que visiblement … ) .. Je suis prof, et elle aussi , et je ne suis pas ingénieur chez Total à 7 000 euros / mois !!! Que je sache le juge, à l’époque, n’a pas considéré nécessaire une prestation compensatoire mais une pension alimentaire ….
Je pense qu’il confond néo-libéral et libertaire, mais j’espère pour lui que la vie lui apprendra à faire la différence !!! Et qu’il n’a pas compris que je n’ai pas divorcé pour rien, avec des Double-Bind qui n’avaient l’air de rien … Donc que mon ex-femme gagne moins que moi n’est plus mon problème, c’est le sien, moi en mon temps, j’ai tout fait pour l’aider à gagner autant que moi, en lui laissant terminer sa licence, si elle l’avait terminé, en passant le CAPES (qu’elle aurait eu les doigts dans le nez) si elle l’avait passé; elle n’en a pas voulu, elle n’est pas allée jusqu’au bout; ça la regarde … Plus à moi …
Donc, verser 4 500 Euros par an à ma fille, à travers la PA, l’orthodontie (que je finance intégralement en assurant ma fille ce que sa mère n’est pas capable de faire puisqu’elle ne le fait pas ) ; payer des vacances , des fringues, des pompes à l’occasion (pas tout le temps , non, faut pas déconner) ; des visites, des restos, sans compter les trajets à sens unique (sauf quand sa mère venait vérifier que j’étais un père digne … y ‘a 5 ans la dernière fois) et tout ça … .; ça ne suffit pas … OK, ça marche … Tout en venant se plaindre à moi (normal vu qu’elle n’avait personne d’autre) que la vie était dure (pauvre chérie), qu’elle gagnait moins que moi pendant 10 ans suite au divorce … Et oui, j’en ai plus rien à foutre en effet; c’est sa vie comme si je devais continuer à être l’Etat-Providence d’un état qui n’existe plus ..
Tout ceci relève de la responsabilité individuelle, notamment de la part de personnes qui n’hésitent jamais à sortir cela comme argument tout en comptant sur quelqu’un d’autre pour ne pas assumer la leur !! Comme lorsque mon ex-femme me demandait de garder ma fille lors d’une grève sur les retraites vers 2010 (à peu près au moment où la tarée commençait ses envahissements) parce qu’elle savait que je faisais grève et que j’étais donc dispo …
Je lui avais mal répondu à l’époque, lui disant qu’elle aussi pouvait faire grève, que c’était son droit en tant que salariée, mais non, elle ne pouvait pas … Comme si moi je pouvais plus, comme si ça n’allait pas m’enlever une journée de salaire … Ben voyons, en se défaussant sur la responsabilité d’un autre pour ne pas assumer la sienne, et venir se plaindre dans 15 ans qu’elle a une retraite misérable … Elle ira se plaindre à un autre !!! Il y a aussi des responsabilités collectives à un moment , on les prend ou pas, mais par contre on ne vient pas se plaindre ensuite, c’est trop facile … C’est à force de ce genre de choses, de demandes que l’autre ne peut pas tenir mais sur lequel on se déresponsabilise que l’on a ce que l’on a , et on mérite au final ce que l’on a , y compris malheureusement ceux qui ne l’ont pas mérité parce qu’ils se sont battus : en Août 2003, quand j’ai eu ma paye, j’ai compris que j’avais fait grève pendant 1 mois en cumulé, j’ai pris cher, comme pas mal de copains, copines, ami(e)s … j’ai assumé et n’ai fait chier personne, j’ai même payé la PA, sans broncher ….. Mais c’est marrant comme d’autres comptent sur vous pour vous cramer les ailes pendant qu’eux./elles restent à l’abri, ne risquent rien , escomptant par contre récolter les bénéfices d’une action à laquelle ils n’ont pas participé , et qui ne se privent jamais pour faire de grandes leçons de générosité, d’altruisme, ou dénoncer que vous êtes égoiste lorsqu’on froisse la pétale de leur Narcisse …
Je vais te laisser tout ce joli monde se démerder sans moi : je demande ma mut’ dans l’académie de Nice, de Marseille ou de Montpellier (vous noterez que j’ai bien évité l’académie de Toulouse, je ne sais pas pourquoi, mais c’est assez volontaire 🙂 ), loin en tout cas … Au moins je serai loin des demandes de la gynécée d’une part, et des jugements de toute part, d’autre part … et des double-bind qui m’empêchent de vivre … Démerdez vous avec vos contradictions mais ne me demandez plus de les résoudre
Pour la réflexion du soir; je suis très en colère !!!
“La mésestime de soi a une fausse apparence de moralité et de religion” Baruch Spinoza … Quand un philosophe du XVIIéme siécle anticipait cette règle, quasi-psychanalytique, moderne ; et sociale sur laquelle repose la dépendance affective … Faîtes vibrer cette phrase avec vos expériences respectives avec nos PN respectifs, mâles ou femelles … La mienne détestait que je lui cite Spinoza ou Bourdieu quand ça tombait comme ça et que je me souvenais d’une phrase idoine qui tombait bien dans la situation (de domination, généralement) ; évidemment … Elle comprenait que je comprenais, me disant invariablement à ces occasions là « que j’avais un problème » ….. Je confirme, même 2, elle déjà et ensuite ce qui a fait que toute stratégie avait fini par fonctionner …. et ce n’est pas pour autant que psychologiquement on s’en sort, surtout quand la princesse revient envahIr , sans arrêts … Et parfois, tentait elle une citation de Spinoza pour me reséduire tout en m’expliquant que je n’y comprenais rien … Bien sûr c’est évident !! Parfois, je me compare à du jus de poire tellement j’ai été pressé et essoré ….
Amicalement à vous toutes
Adzo
Votre ex est vacataire, Adzo?
Si elle l’est, oui, il existe un déséquilibre financier entre elle et vous.
Mais elle ne peut rester dans la plainte perpétuelle si elle-même s’est auto-censurée pour ne pas passer le CAPES.
Elle peut toujours passer une Validation des Acquis de l’Expérience si vraiment elle veut rééquilibrer son statut. Ca doit être encore possible non?
Personnellement, j’y pense pour accéder à une meilleure situation que ma situation de vacataire précaire. Je pensais pouvoir m’en passer en postulant sur des emplois de prof via la territoriale, mais je me rends compte que mes études d’art avec un diplôme BAC+4 du ministère de la Culture ne sont pas suffisantes aujourd’hui. Et le fait que j’ai plutôt une expérience professorale socio-culturelle et industrielle que professorale classique, me handicape sur des postes à l’EN.
Ca ne fait pas de moi pour autant une mauvaise prof, au contraire, je suis très bien notée dans ce que j’enseigne depuis 11 ans maintenant. Mais c’est un vrai problème au plan financier. J’ai eu beau souscrire à une retraite complémentaire, je me dis qu’il faut que je me penche sur une VAE pour accéder à une meilleure vie pro. Moins de précarité aussi.
Mais si j’y pense sérieusement aujourd’hui, il y a quelques années, c’était pour moi totalement impensable tant la gestion du dossier opusien, de tas de choses difficiles à gérer en même temps, ne me permettaient pas psychologiquement et matériellement d’envisager de prendre du temps pour réaliser cela pour moi. J’aurais fait un burn out, et j’étais déjà pas loin de le faire rien qu’avec ce que j’avais à assumer.
Peut-être en est-il de même pour votre ex femme, ou peut-être est-ce simplement par paresse et manque de confiance en elle…Auquel cas, elle peut travailler ça avec un psy qui l’aide à se redynamiser, à sortir de la peur…
Vous savez Adzo, nous autres filles sommes éduquées encore pas mal à nous maintenir dans une situation médiocre pour laisser place aux hommes, comme si nous étions indignes de réussir par nous-même. Ce n’est pas quelque chose de forcément dit explicitement dans nos éducations mais, c’est quelque chose qui s’ancre dans nos têtes dès l’adolescence, comme une sorte de nécessité sacrificielle liée à notre genre. C’est ainsi que démarre l’autocensure, dans les études déjà, puis l’acceptation de différents jobs de seconde zone même si nous valons beaucoup mieux que cela. Une fois mariées ou en couple, plus question de privilégier la carrière. Quand les enfants sont petits, nous renonçons encore très facilement à nous-mêmes pour nous occuper des enfants, du ménage, de la gestion du foyer, pensant qu’on aura le temps plus tard. Et puis le temps passe, les soucis s’accumulent et toute énergie pour soi s’éteint progressivement parce que l’on a tellement pensé aux enfants, au mari, aux obligations diverses et variées qu’on a perdu de vue ses propres rêves, ses propres aspirations. C’est ce qui est peut-être arrivé à votre ex…
Maintenant dégagée de responsabilités maternelles intensives, parce que votre fille grandit, elle doit pouvoir se redonner des priorités pour elle-même. Cesser de mettre votre fille en paravent ou raison pour ne pas se consacrer à une VAE ou à repasser sa licence et passer le CAPES.
Bien sûr, c’est du travail. Mais elle sera fière après d’avoir un meilleur statut, même s’il est arrivé tardivement dans sa vie. Et elle sera fière d’y être arrivée seule.
Vous ne pouvez rien pour elle et elle ne peut pas vous rendre responsable de ses échecs. C’est trop facile…d’autant que vous l’aviez encouragée par le passé à faire ces démarches.
Elle est responsable d’elle-même, de son émancipation ou de sa non-émancipation.
C’est sans doute ce qui la gêne, car elle a toujours certainement pu compter sur vous ou sur d’autres personnes pour excuser et compenser son manque de courage et de motivation personnel. Aujourd’hui, elle doit s’assumer comme une adulte vis à vis de ses choix à elle quels qu’ils soient et ça lui fait bizarre et c’est très inconfortable psychologiquement pour elle. Elle n’a plus d’argument pour ne pas agir et se trouve confrontée à une auto-culpabilité énorme, un gros gâchis. Alors qu’elle aille en parler à un psy qui pourra l’aider à sortir de cette situation qu’elle a elle-même créée en se refusant d’avancer. Ce n’est pas à vous à assumer le rôle de psy et de béquille. Vous avez vous aussi à vous reconstruire par rapport à votre vécu difficile personnel.
Votre ex doit comprendre cela. Et s’adresser à un pro pour l’aider. Comme vous, vous faites appel à une psy pro pour vous aider à remonter la pente.
Bon courage!
Merci Françoise pour votre réponse
Oui mon ex-femme est vacataire en partie au sein de l’EN mais elle a aussi des employeurs privés pusiqu’elle enseigne dans des écoles de commerce … Donc, je sais bien que sa situation fait qu’elle gagne moins que ce que je gagne mais encore une fois je n’y peux rien et surtout je refuse cela comme argument ou alibi que je serai « défaillant » quant à mes contributions auprès de ma fille et que ma fille puisse intérioriser ce discours là … Surtout qu’elle ne compte rien changer à sa situation, c’est cela que je trouve assez désolant …
Pour que ma fille me dise que je suis une merde dans 10 ans (je pense à Hélène et à son témoignage) parce que j’ai dit non !!!
Non les vraies merdes chez les hommes, ce sont ceux qui n’assument pas affectivement et matériellement le fait d’avoir fait un enfant , ceux qui laissent les mères dans la merde ; ce n’est pas mon cas …
Par contre , à trop exploiter ma culpabilité supposée, dans un effet Pygmalion par le bas, à force de se sous-entendre dire que l’on est défaillant, pas comme il faut, pas à la hauteur, de tjs avoir une dette en fait, originelle … je peux aussi tirer un trait, avoir une autre vie , un de mes rêves d’ado auquel je participerai moi seul ; partir définitivement en Californie du Sud, à la frontière du Mexique , même si je dois récolter des pamplemousses ; je m’en fous …
A titre de comparaison, j’ai une collègue qui est devenue une amie et qui, aprés avoir eu une vie assez mouvementée sur le plan professionnel et aprés avoir pas mal bourlinguée, s’est prise en main et en charge : elle a repris les études à 40 ans bien passés, a passé et réussi le CAPES de Lettres … Je dois dire que je suis assez admiratif de ce genre de parcours
Je comprends bien ces mécanismes d’autocensure que les femmes subissent dans le domaine professionnel; une forme de violence symbolique de plus subie par les femmes à travers une socialisation différenciée des genres et qui reste basée pour le principal sur le stéréotype ancestral de la division sexuelle du travail , tant dans la sphère publique que domestique … Que mon ex-femme (ou qu’on a pu lui mettre aussi) a pu se mettre dans la tête, mettant sûrement aussi la charrue avant les boeufs, préférant avoir un enfant plutôt que de terminer sa licence et assurer sa vie professionnelle … J’ai discuté de ça avec elle à l’époque pour connaître, au moins théoriquement ce genre de mécanismes, mais mon message ne passait pas. Pire, elle s’est arrêtée au pied du mur avec la moitié de sa Licence mais sans la terminer et donc dans l’impossibilité de pouvoir passer le CAPES, comme un acte manqué …
Je n’en ai pas discuté avec elle, mais je ne pense pas qu’elle envisage de passer le CAPES, j’en suis même certain (because la mutation nationale ou au minimum académique derrière), ni même d’envisager une VAE qu’elle pourrait négocier avec un de ses employeurs privés par exemple quant au financement (de ce que j’en sais , ça coûte un bras apparemment) … Mais encore une fois elle met la charrue avant les boeufs en priorisant absolument la vie de couple avec un autre, de plus (dont elle finira par tout attendre ce qui risque de mal finir d’ailleurs) plutôt que de s’assurer elle-même une stabilité professionnelle, c’est en tout cas l’impression que tout cela me donne… Ca la regarde et elle a parfaitement le droit de refaire sa vie, tout dépend ce qu’elle attend de l’autre … En tout cas de mon côté, elle n’a plus rien à attendre de moi , sauf une chose que je sois le père de ma fille …
Vous savez, la tordue me le disait parfois que « j’étais trop gentil, trop souple, que je ne savais pas dire non; que si elle était à ma place ça ne se passerait pas ainsi » (sauf qu’elle pouvait tjs causer elle, sans avoir d’enfant et sans justement être à ma place) , mais d’une certaine manière elle avait raison … Le / la PN nous en apprend énormément sur nous même , sur nos failles qui font qu’on le/la croise … et qu’on se barre … Peut-être pour cela que je l’ai envoyée balader toute l’année 2010 la tordue; à la fois parce que je sentais instinctivement le coup fourré et que je refusais d’en savoir autant sur moi-même.
Finalement ce genre d’expérience nous transforme, au moins dans mon cas, et forcément ça choque pas mal de monde tellement habitué à ce que l’on était avant et ne sera plus …
Avec ce double-bind fondamental encore non dit mais que je sens bien venir; du genre : « t’es plus comme avant , mais on t’aime quand même, tu sais » … La tordue me la fait celui-là, à maintes reprises avec je à la place de on !! Intéressant; je ne suis plus comme avant (c’était quand avant d’ailleurs ?) mais tu m’aimes quand même !!! Donc avant tu ne m’aimais pas en fait, ou plutôt tu m’aimes encore (ou me le faire croire en tout cas) bien que j’ai changé; en espérant que je n’ai pas trop changé quand même ; histoire de pouvoir continuer à venir à puiser dans mon énergie, à me pomper la moelle … Je ne sais pas qui va me le sortir celui là mais ça va tomber un de ses 4, c’est sûr, sous une forme ou une autre …
Adzo
Bonjour Adzo
Votre fille n’a plus 5 ans. Donc votre ex-femme doit pouvoir assumer sans trop de soucis après un CAPES, un déplacement académique sans que ça lui pose trop de problèmes. C’est pas la mort du petit cheval. Et je pense qu’à plus de 40 ans, ces déplacements sont moindres que lorsqu’on a 25 ou 30 ans. Et si elle redoute cela, elle peut toujours passer un diplôme pour être institutrice avec sa license. Elle sera assurée de rester sur la région.
Je la trouve gonflée d’attendre qu’un homme à chaque fois l’entretienne ou résolve ses problèmes financiers à sa place. Le conjoint n’est pas un pourvoyeur financier. Si c’est uniquement cela qu’elle voit côté relation de couple, elle ne pourra qu’aller d’échec amoureux en échec amoureux. Et elle ne peut pas aimer l’autre dans un tel état d’esprit, ça me paraît impossible.
Vous avez raison de ne pas céder et de la renvoyer à elle-même. Vous n’êtes pas là pour compenser son manque d’autonomie personnelle.
Si elle se sent en manque total de confiance par rapport à elle-même, elle peut aller consulter un psy pour l’aider à sauter le pas, dépasser ses peurs et son autocensure.
Mais elle n’a pas à vous faire payer ou à vous mettre la pression pour que vous l’assumiez financièrement en plus de votre fille. La pension alimentaire est faite pour donner au conjoint qui a la garde principale, les moyens d’ assumer l’enfant ou les enfants, non de faire vivre le conjoint.
Et elle n’a pas non plus à mettre la pression sur un éventuel futur conjoint pour qu’il l’assume financièrement.
Je ne vois pas pourquoi vous devriez vous sentir coupable de quoi que ce soit puisque vous assumez affectivement et financièrement votre fille.
C’est à votre ex maintenant à se prendre en charge. Et si elle ne le fait pas, ce n’est pas votre problème, c’est le sien.
Tenez bon dans votre position. Au moins vous pouvez vous dire que l’expérience PN vous a servi à pouvoir dire non et à poser les limites que peut-être vous n’auriez pas su poser avant.
Le fait de ne pas céder va aussi assainir la relation avec votre ex, même si pour le moment elle tente de vous reporter la faute. C’est comme qui dirait une dernière pirouette pour tenter de vous remettre sous culpabilité et emprise d’une certaine façon aussi. Bien que son attitude ne se compare pas d’avec la jeune femme PN, c’est aussi une tentative de vous aliéner.
Donc tenez bon…ne vous laissez pas faire.
Et votre frère n’a pas à vous faire des reproches. Si votre ex met la pression sur lui pour tenter de vous faire céder, c’est vraiment malfaisant et manipulateur. Dites lui son fait et qu’elle doit s’assumer financièrement. Que vous n’êtes pas là pour la gérer financièrement.
Qu’elle est une grande personne responsable et qu’elle doit s’assumer elle-même.
Bon courage Adzo et j’espère que d’ici quelque temps, votre ex ne vous ennuiera plus avec ça.
Bonsoir Françoise, Hélène et Carole ,
Je lui ai déjà dit plusieurs fois, notamment cet été lors de l’affaire de la colo ou du Lycée Français de Valence, que je n’avais pas à assumer ses insuffisances , ses manques, qu’elle ne pouvait pas non plus prendre en otage sa fille sur le dernier thème … D’ailleurs, ce thème est tombé aux oubliettes de l’histoire, désormais mon ex étant occupé sur autre chose , ma fille devant en subir les conséquences quant à sa futute scolarisation au lycée pour l’année prochaine … Je laisse faire , je suis fatigué, je n’ai pas envie de batailler … Par contre qu’elle ne vienne plus jamais me parler de l’intérêt de ma fille, de ses besoins ou de son bonheur; là elle va être reçue par contre …
D’aprés mon frère qui n’est en rien juriste, ce que couvre une pension alimentaire est contenu dans le qualificatif, donc c’est alimentaire et ne renverrait selon sa définition (qui tombe de je ne sais où tant les juges ne sont pas d’accord entre eux, et la jurisprudence assez contradictoire de ce que j’ai pu en lire un peu) qu’à la bouffe … Je savais ma fille vorace à table (notamment en ce moment, à l’adolescence) mais pas au point de manger pour l’équivalent de la PA … Voire la PA fois deux puisque ma fille est aussi à la charge de sa mère …
Surtout quand j’ai pu lire des contradictions étonnantes sur le net , la PA c’est pour la bouffe, mais celui qui la verse doit quand même payer la moitié de la cantine : faudrait savoir à un moment donné !!! Comme cette maman qui réclamait une hausse de la PA (déjà énorme, je trouve – 550 Euros pour un seul enfant- certes proportionnelle aux revenus de son ex-mari) au prétexte qu’il s’était mis avec une femme gagnant le même revenu que lui … Mais y en a qui rêvent complet et qui ne semblent pas avoir pigé le principe même du divorce …
Donc je me suis un peu renseigné , sur le net et aussi auprés de très ancien(ne)s élèves qui pour certains sont devenus avocats ou magistrats (ils ont fait un peu de Droit donc 🙂 ) : donc la PA prévoit tout ce qui vient satisfaire les besoins d’éducation et d’entretien de l’enfant … Et à partir de là; le parent perceveur de la PA n’a pas à demander quoique ce soit au parent payeur , sauf à titre exceptionnel et libéralités entre les parties … Ou alors demander une augmentation de la PA … C’est marrant comme elle ne le fait pas , et non, parce que là faudrait tout mettre sur la table ; et effectivement elle n’y a pas intérêt …
Je vais mieux ce soir , surtout quand c’est un ancien élève qui me confirme tout ça ; un avocat spécialisé en Droit du travail (ça ne m’étonne pas de lui) et que je revois à l’occasion … Déjà à l’époque, ça remonte à presque 10 ans, il était capable d’organiser des manif dans la cour du lycée pour avoir plus souvent des frites à la cantine …
Amicalement
Adzo
cher adzo,
je vais vous en parler à mon aise, vu que j ai été dans la meme situation que votre ex ( avec mon 1er mari qui avait une très belle situation); votre ex vous prend pour une pompe à fric, ni plus ni moins; au lieu de dire non à votre fille ( les parents ne vont pas au resto tous les jours, et ne s achètent pas des tas de fringues 🙂 ), elle la renvoie vers vous; mais attention aussi, les gosses jouent facilement de ça! ma fille vers l age de 15 ans était très forte à ce jeu là
ceci dit, en tat que féministe, je trouve que c est gonflé de la part de la maman, de présenter l » homme », comme celui qui doit payer: on fait avec ce qu on a , et nos enfants doivent aussi apprendre cela; hormis la PA, rien n est du , point barre; on peut toujours négocier entre adultes, pour le bien de l enfant ( orthodontie, par ex), mais tout le reste, c est pas une obligation…
ex syndicaliste aussi, je connais la frustration de se battre, et que certains qui ont bien sur, refusé de bouger leurs fesses, récupèrent( tranquille émile 🙂 ), le fruit des luttes;
Quant à votre frère, renvoyez le à la lecture du » capital »…vous n etes pas un gros capitaliste se goinffrant, mais un homme divorcé, qui demande tout simplement , qu on ne le prenne pas pour un vache à traire…
amicalement
carole
Bonsoir Carole,
Oui, ma fille profite de la situation ; elle me la joue à la culpabilité (et sûrement a t-elle été à bonne école) de ma prétendue absence lors de la relation avec la tordue alors que j’ai continué à assumer mon rôle de père, à l’amener à l’école etc …. même si j’ai été moins présent ; elle est dans l’âge pour faire ça … Sauf que je n’ai pas le même âge … Je l’ai d’ailleurs pris en flagrant délit de ce qu’elle ne savait pas mais croyait savoir quant à la relation avec la tordue, il n’y a pas lgtps : elle prétendait savoir alors je lui ai demandé ce qu’elle savait … Ben oui, autrement dit elle datait ma relation avec elle d’un an et demi de moins que la réalité, elle n’a rien vu de ce qui s’est passé toute l’année 2010 et d’une partie de l’année 2011 .. Elle pensait même que la 1 ére fois que je l’avais revue , c’était en sa présence , la seule fois où elle l’a vue, alors que je l’avais revue largement avant … Aprés, je pense qu’elle a intériorisé un discours, celui de sa mère, lui disant que je dois être un père bien indigne si je ne satisfais pas les moindres besoins de ma fille … J’ai connu ça avec elle lorsque j’étais en couple … Discours que je vais devoir casser, en imposant le mien, que ça plaise ou pas à ma fille !! Mais au final, c’est lui rendre service pour l’avenir …
Amicalement, je vous souhaite bcp de courage face à ce que vous traversez avec votre fils
Adzo
Chères Forester ,Françoise et Carole
En premier ,je vous remercie de vos commentaires remplis de compassions et de plus je m’excuse pour ce silence de quelques jours pour y répondre. Il m’est difficile d’en parler et puis de me rendre au boulot par la suite . Ou vise versa, de répondre en revenant du travail et passer ma soirée seule en me mémorisant ses évènements.
Ce matin , cela va un peu mieux. Hier ,j’ai discuté avec une pédiatre spécialisée pour la maltraitance faite envers les enfants, L’hôpital où je travaille est un centre spécialisé en ce domaine. Quelques pédiatres s’occupent des cas d’abus des enfants et se rendent régulièrement à la Cours pour témoigner.
Donc ,j’ai discuté avec l’une d’elle hier ,ayant trop de remords et de peine depuis quelques temps.
Chère Forester ,cette pédiatre m’a dit la même chose que vous et m’a serré dans ses bras.
Elle m’a dit ,je n’aurais jamais pensé que tu avais vécu un pareil drame ,tu es si lumineuse et toujours si souriante.
De plus ,elle m’a dit ,qu’il y a 15 ans ,il était difficile parfois difficile de gagner nos causes , nous les femmes et enfants violentés et surtout que je n’avais aucuns rapports de police en main et aucun témoin. Aujourd’hui ,il en est autrement
J’étais isolée ,pas de famille ,plus d’amies car il avait fait des bêtises à tout les gens de mon entourage . Il me restait bien ma bonne amie d’enfance mais je ne voulais pas l’impliquer dans cette histoire ; de peur de l’a voir s’éloigner ,elle aussi.
Chère Françoise ,pour répondre à votre question ,pourquoi ,les enfants reviennent vers moi.
Je crois détenir la réponse. Ils savent que ma porte est grande ouverte à touts leurs problèmes et peut importe les situations ,.Je reste calme ,je ne l’aie juge pas etc…
Souvent ,après les avoir écouté , je leurs demande si leur père est au courant de ça.
Ils me répondent toujours, bien sûr que non. Alors ,au moins ,je sert encore à quelque
chose. C’est peu me direz -vous , mais pour moi c’est beaucoup. De savoir qu’ils ont besoin de moi dans leurs vie quand cela va mal, me prouve que dans le fond ,je suis encore leur mère.
Chère Carole ,mon cœur de mère restera à jamais marqué au fer rouge. Peu importe les thérapies ,il en saura toujours ainsi. Je mourrai avec ce chagrin.
Sur ,les conseils d’une bonne amie . Lors de mon décès ,je joindrai à mon testament une lettre
expliquant le drame et les circonstances de leurs abandons de ma part.
Bonne journée
Ici à Québec ,les températures se maintiennent au dessus des moyennes de saison
Hélène
chère hélène,
vous avez très bien fait de parler avec cette pédiatre, l isolement est la pire des choses!
nous trainons tous et toutes, ici, des choses difficiles; pour moi, gabriel semble de nouveau se mettre dans l évitement de tout: pbs récurents de sommeil, il se lève un jour sur deux, bref difficile
de plus, dans mon travail, je vois la crise frapper très durement: couples agés dépendants, ne pouvant payer une structure vivant dans des conditions affreuses, malades qui sortent de l hôpital, avant meme d etre guéris, des gens qui ne consultent pas, car n ayant pas l argent pour payer le médecin ( les urgences les renvoient chez eux… sans meme les avoir examiné!) etc, etc…un découragement m envahit
amitiés à tous
carole
Bonjour Carole
L’évitement juste après avoir été secoué avec l’histoire de la camionnette est une réaction assez normale. C’est dû au choc, à la peur. Mais c’est aussi une manifestation de sa peur de sortir aussi de la situation d’enfermement dans laquelle il est et se maintient. Je me doute que le voir se remettre en situation d’échec doit vous faire beaucoup de peine. Alors peut-être si vous n’avez pas la possibilité de lui parler, lui écrire un petit mot que vous épinglez sur le frigo pour lui dire que vous comprenez ses peurs, que vous l’aimez très fort mais que l’évitement, c’est pas LA solution pour qu’il puisse dépasser ses angoisses et avancer dans son rêve de devenir informaticien. Chaque jour où il décroche l’éloigne de la réalisation de son rêve.
Quand j’avais son âge, que j’étais au bord du désespoir entre la maladie et la situation familiale, une chanson m’a beaucoup aidée à avancer, à m’accrocher: si tu plonges de Michel Berger. Il a écrit cette chanson pour son fils, pour l’aider à avancer dans sa vie d’adolescent, malgré la peur qui existe en chacun de se réaliser.
Je vous la passe pour Gabriel. J’espère qu’elle pourra vous redonner du moral et contribuer à lui redonner de la sérénité pour retrouver le goût d’avancer.
http://www.wat.tv/video/michel-berger-si-tu-plonges-5e511_33xd1_.html
Je me doute que ce que vous voyez à l’hôpital ne vous réjouit pas. J’enseigne de mon côté le dessin et la peinture à des personnels soignants et non soignants de l’hôpital de ma ville chaque vendredi après-midi et ils voient les mêmes choses que vous, sont confrontés au même désespoir. Comme je leur dis souvent, si vous faites tout ce que vous pouvez auprès d’eux, vous contribuez à rééquilibrer ce qui tente d’être laminé par la financiarisation de l’hôpital public. Ce n’est sans doute pas grand chose, mais c’est immense pour les malades.
Donc tenez bon et soyez consciente que chaque petit moment où vous donnez de l’amour et de l’écoute et du soin aux patients, est très précieux, une forme de résistance aussi. Si petite soit-elle.
Plein de soutien et de courage, Carole!
Je comprends chère Hélène, votre dualité vis à vis de vos enfants et que vous vous accrochiez à ces rencontres pour garder contact et avoir l’impression d’être encore leur maman.
Mais la leur de dualité m’échappe, puisque vous en récoltez la plupart du temps, non du respect et de l’affection, mais essentiellement du mépris et du jugement négatif sur votre personne.
Certes, l’humain est paradoxal, mais quand même…Je trouve sacrément opportuniste leur
comportement consistant à vous charger de leurs problèmes tout en continuant à vous ridiculiser et à vous maltraiter psychologiquement.
C’est trop facile et surtout profondément destructeur…Pour moi, c’est un chantage affectif dissimulé et permanent qu’ils vous font subir et ça me fait de la peine pour vous.
Chère Hélène,
Vous ne devriez pas vous laisser traiter ainsi par vos enfants. S’ils ont fait le choix de rester avec un père malfaisant et nuisible, c’est leur problème. Mais il en subsiste un autre: c’est que vous ne vous faites pas assez respecter. Du coup, c’est encore vous qui en subissez les conséquences.
Et le fait que vos propres enfants vous disent de la fermer est totalement irrespectueux. Donc, il faudrait que vous puissiez mieux vous positionner par rapport à eux, qui restent vos enfants, et je sais que la situation n’est pas aisée pour vous, car je sens que vous craignez de ne plus les voir, au moindre mot de travers.
Le tout est de savoir rester dans la nuance, mais ce n’est pas facile, quand on a à faire à de tels énergumènes, qui ont été façonnés à l’image de leur père, parce qu’il l’a bien voulu ainsi, et tout cela pour vous faire encore souffrir.
Je reconnais bien là la stratégie du MPN, qui utilise des tiers pour encore nuire, par tous les moyens.
Sachez, Hélène, que nous sommes de tout coeur avec vous, et que personne ici ne vous laissera tomber, car, si eux n’en valent pas la peine, vous, vous êtes bien mieux que cela, vous êtes une personne de qui dégage la lumière, et ce n’est pas donné à tout le monde.
Je vous le dis bien sincèrement , avec toutes mes amitiés,
Forester.
Chère Françoise
Je suis très consciente du mal que j’ai fait aux enfants mais eux ne semblent aucunement en souffrir. Malheureusement ,ils gravitent autour de leur père en rejetant continuellement mes conseils et ridiculisent mon expérience de vie.
Je suis très indépendante et ne demande jamais rien à personne .Je ne leurs parle jamais de mes problèmes quels qu’ils soient. Ils ne savent rien de moi et ne veulent pas le savoir. Ils ont raison ,ils ont bien assez d’eux et de leurs enfants
Je peux être des semaines sans nouvelles d’eux . Je ne suis pas du genre à téléphoner pour parler de la pluie et du beau temps Ils savent une chose, qu’ils peuvent compter sur moi.
Je suis quand même leur mère peut importe comment ils me traitent.
Je ne me retrouve dans aucun de mes enfants. Ils n’ont rien de moi allant même à me dire de fermer ma gueul….si j’essaie d’intervenir dans toutes discussions même les plus banales .
Je n’approuve pas leurs éducations en général et si j’ose intervenir , je me fait vite remettre à ma place . Je sais que ma vie est un beau gâchis et peu importe les actions que je fais pour y remédier, il n’y a personne pour m’écouter.
Malgré tout ,je ne lâche pas prise .Je maintiens devant eux mes valeurs même si je me fais ridiculiser
Bonne soirée
Hélène
chère hélène,
que de souffrances dans votre cœur…n oubliez jamais, que personne n a le droit de piétiner quelqu un d autre, pas meme nos propres enfants
de tout cœur avec vous
carole
Chère Hélène
Pourquoi vous accuser d’avoir fait du mal à vos enfants Hélène alors que vos enfants ont décidé de leur plein gré et de leur pleine volonté de vivre avec leur père malfaisant? Ce n’est pas vous qui les avez poussés à cette décision mais leur propre désir auquel vous avez accédé. Vous n’êtes pas responsable de leurs désirs de vivre avec un père toxique. Et ils ne peuvent pas vous en vouloir aujourd’hui s’ils ont souffert avec cet homme alors qu’ils ont décidé de leur plein gré de vivre avec leur père plutôt qu’avec vous, simplement pour des raisons matérielles et financières. Qu’ils assument leur avidité pour l’argent et le confort.
Si adultes, ils ne sont pas aptes à voir la réalité de la situation passée et de votre situation présente, c’est un déni profond et de votre personne et de votre vécu. A se demander pourquoi dans ces conditions (puisqu’ils sont si sûrs que vous ne valez rien pour eux) ils maintiennent un contact avec vous? Personnellement, je ne comprends pas leur attitude, sauf à perpétuer les maltraitances morales que votre mari exerçait auparavant contre vous.
Je trouve leur attitude profondément cruelle et perverse.
Cher Adzo,
C’est sûr, c’est vraiment pénible d’avancer en terrain miné avec des gens aussi tordus.
S’ils veulent vivre en asociaux-sociopathes, c’est leur problème, mais faire vivre l’enfer à d’autres, leur compagnes ou compagnons, en est un autre.
Je me suis posé le même questionnement que le vôtre, dernièrement: pourquoi ai-je continué à m’entêter à poursuivre une relation que je savais semblable à une planche pourrie, sur laquelle je tenais en équilibre précaire, pourquoi au-je continué avec cet individu peu fréquentable, alors que j’avais constaté, dès les premiers jours, que beaucoup de choses n’allaient pas chez lui, notamment, son alcoolisme, mais aussi ses fausses promesses (ils sont spécialistes en la matière), son double jeu, sa violence larvée, ses comédies?
Je ne suis pas tombée sur le bon psychothérapeute, qui aurait pu m’aider à décrypter mon ressenti , le pourquoi du comment de cette histoire. Non, il a fallu que je vienne sur ce site, que je réfléchisse sur moi-même tout en méditant sur les récits que j’ai pu y lire, notamment le vôtre.
J’ai décidé qu’à présent, je ne me laisserai plus faire par quiconque, ni femme , ni homme, et que je réagirai à la première offensive.
Je suis bien heureuse de constater que les relations se sont aplanies avec votre fille, bien sûr, tout le monde a mûri dans cette histoire, on finit par tirer des leçons de nos erreurs, et … ne pas les recommencer, si possible… Pour ne pas tomber sur pire!!!
Je retrouve, moi aussi, ma personnalité d’avant, qui est revenue assez rapidement, du fait que je n’ai pas passé assez de temps avec ce fêlé du bocal, mais suffisamment pour qu’il entreprenne son travail de sape.
S’ils sont des destructeurs nés, alors, qu’ils finissent par s’autodétruire, et nous fiche la paix!
Ah! Qu’il est bon de vivre en paix sans n’avoir de comptes à rendre à personne!
Et ne plus se sentir coupable de quelque chose qu’on n’a pas fait.
Vivre sa vie tranquillement, réaliser ses rêves, qui sait? Et c’est du fond du coeur que je vous le souhaite: trouver votre petite maison landaise, plonger dans les rouleaux avec votre fille, avoir des joies simples, et ne plus servir de carpette à des tordus.
Tous, ici, malgré quelques vicissitudes, grosses difficultés, pressions, chantage et autres humiliations, nous nous en sommes sortis, je pense, la tête haute.
C’est ce que je souhaite également à tous ceux et celles qui viendront nous rejoindre prochainement ici.
Avec toutes mes amitiés, Forester.
Bonsoir chère Forester,
Disons que je n’attendais rien d’elle, j’avais ma vie , point … Mais avec une grosse faille dont toutes les autres dérivent, celle de rêver mon rêve d’enfant sans jamais le réaliser, et y a eu pas mal de monde pour m’interdire même de penser à ce rêve.
Quand j’étais petit (à 5 ou 6 ans), je voulais être ou facteur du village de mes vacances Landaises ou bucheron ou berger … Ses vies me paraissaient (pourtant dures par ailleurs) fascinantes , dans un rapport ou aux gens ou à la nature qui correspondait bien au petit garçon que j’étais … Tout ça je l’ai gardé en moi, pas enfant , car un enfant dit ce qu’il est au plus profond, mais on le ridiculisait, s’en moquait gentillement, mais je me rends compte , 40 ans plus tard, que c’était du sérieux … Ca ne blessait pas l’enfant que j’étais d’ailleurs par contre ça allait blesser vraiment l’adulte que je deviendrai.
J’ai eu une mamie extraordinaire pour un petit garçon , mais qui est décédée trop vite lorsque j’avais 5 ans, en 1973; une mamie qui était capable de faire du stop avec moi aprés avoir pris le CITRAM Pau- Bx -qu’elle ne payait pas car mon grand-père que je n’ai jamais connu est mort d’un accident en revenant du travail, travaillait à la SNCF, et la compagnie du CITRAM était une fililale de la SNCF- et passant par Mont-de-Marsan bien sûr… J’aimais aller chez elle , elle m’enlevait presque parfois , et il n’y avait pas le chauffage dans les chambres, juste la chaleur du poele de la pièce d’en bas qui remontait vaguement … Il faisait froid mais je n’avais pas froid, la chaleur venait d’ailleurs.
C’est ce lien que je vais devoir renouer, je commence à lire sur la psychogénéalogie , et même à faire mon propre génosociogramme (j’ai acheté des bouquins de Anne Schutzenberger) , et je le sens déjà , ma mamie que j’adorais va prendre une TRES grande place : normal, elle a perdu son mari en 1958, ma mère avait 12 ans, j’étais le premier petit fils de la lignée, mon ex-femme a perdu son père à 10 ans, et la tordue manquait de son père … Cette gynécée (pas ma grand – mère, même si elle a peut-être comblé un manque qu’elle m’a peut être transmis) voulait combler un manque dont j’ai été l’objet … Désormais , c’est moi qui vais combler mon manque, en réalisant ce que je me suis interdit pendant longtemps … Je comprends mieux pourquoi je faisais encore du rugby avec un genou totalement vrillé, qui tenait avec un strap merdique ou qui se vrillait encore plus ; parce que je ne savais pas dire NON … Et là, les femmes n’avaient rien à voir , c »était moi qui avait à voir avec moi
Amicalement; Forester
Adzo
cher adzo,
oui nos histoires ont surtout à voir avec nous meme; comme disait françoise, partager un plein, au lieu de combler un vide; il n y a que nous meme qui puissions nous réparer (, certes avec l aide de professionnels), en tentant de réaliser nos reves d enfant ( quand c est possible), et aussi en apprenant à faire les deuils, en acceptant la totalité de ce que nous sommes…
bien amicalement
carole
Merci Françoise
C’est exactement se que je pensais de l’adhésion de votre père à l’O.D.
Et bien ses ambitions de domination et son désir de faux pardon en tout cas, sa manière à lui de demander pardon ,lui ont coûté la vie.
Il est vrai, que nous entendons plus parler de l’O.D. depuis une trentaine d’année.
Je me souviens du temps où les gens dénonçaient leurs méthodes de fonctionnement.
Même ici au Québec se fut très médiatisé et j’avais suivi l’affaire de près ,mais je suis loin d’être renseignée comme vous
j’irai voir sur internet quelques articles sur le sujet
Encore merci et bonne soirée
Hélène
Bonjour Christophe
La réponse de Géneviève ne veut pas dire qu’il ne faut pas se plaindre et raconter nos histoires , elle est beaucoup plus profonde que cela.
Nous avons uni nos destinés avec eux ou nous avons eu des enfants avec eux etc….
À nous de prendre les décisions qui s’imposent. Celle de partir ou de rester en attendant d’être prêts à partir. D’ailleurs Géneviève vient de faire un atelier à ce sujet, si je me trompe Géneviève et bien corrigez -moi.
Il n’y a pas de mauvais choix, par contre si nous restons ,comme moi j’ai décidé de faire, j’ai étiré mes deux relations et bien ,il faut vivre avec ce choix et faire avec.. Il n’existe pas de recettes magiques pour les changer sauf quelques solutions pour atténuer les attaques de leurs parts. Il faut se mettre à l’abri pour protéger du mieux que l’on peut les enfants et nous même.
L’important est de savoir à qui nous avons à faire et mettre en branle des mécanismes de défense. Mais ,je dois vous dire que même cette stratégie fonctionne un certain temps mais vient le moment où ça ne fonctionne plus et arrive la goutte qui fait déborder le vase et devons partir.
Moi j’ai dû tout laisser pour acheter la paix mais encore là ….. , la plupart d’entre nous ,ont mené de durs combats et en sont ressortis plus que gagnants. Je les félicite et leurs lève mon chapeau devant leurs luttes acharnées . ( dans le bon sens du mot)
Vous avez raison quand vous dîtes qu’il y a beaucoup de femmes psychopathes mais leurs comportements est différents .Dans la majorité des cas,se sont des mégères qui souffrent du complexe d’Électre
Bonne journée et elle va être belle, avec ce beau soleil.
Hélène
Cher Christophe
C’est très épuisant de jouer au chat et à la souris surtout avec 2 jeunes enfants.
Moi , si j’étais à votre place ,je garderais mes énergies et j’éviterais touts conflits inutiles.
Si votre décision est celle de rester , taisez vous et regardez là aller. De toute façon ,l’important est de savoir à qui vous avez affaire.
Donc protéger vous et mettez vos enfants à l’abri du mieux que vous pouvez
Hélène
Chère Forester
Je crois ,qu’il faut être honnête envers nous même pour avoir les réponse à nos question; au risque, que cette prise de conscience fasse mal. Il n’est pas toujours facile de se dire nos quatre vérités, seuls devant notre miroir. Souvent , nous avons tendance à embellir une relation dans l’unique but de moins souffrir intérieurement
Ici aussi l’été ne veut pas céder sa place
C’est la première fois en 52 ans que j’assiste à ça
Les arbres sont flamboyants et je sort dehors en gilet à manches courtes
Je m’en plaindrai pas ,l’hiver elle, ne passera pas son tour
Hélène
P.S Nous n’avons plus de nouvelles de Val
Chère Françoise
Quand votre père a adhéré à lO.D. ,il était à la recherche de quoi ????
Espérait-il trouver le Pardon pour le mal qu’il vous a fait ????
C’est une entreprise pyramidale, est- se selon vous ,le désir de devenir riche et célèbre…
Vous même ,avez du vous poser un tas de questions et peut-être n’aurez -vous jamais de réponses .
Il me semble que juste d’en entendre parler , j’ai peur. Il est certain que jamais je vais y adhérer
Bonne soirée
Hélène
Mon père recherchait une promotion sociale supplémentaire, Hélène. L’OD étant une forme de think tank oligarchique religieux, rassemblant les plus hautes sphères sociales, essentiellement dans les domaines économiques, financiers, juridiques, industriels, il voulait en faire partie pour avoir l’impression de dominer encore plus les autres.
Ca procédait d’un désir de domination totalitaire complémentaire à sa tyrannie domestique.
Cette violence et cet appétit de la domination lui étaient venus du fait de deux facteurs que j’ai découverts:
– abus sexuels qu’il avait subis de sa mère (elle-même abusée sexuellement ou par son frère ou par son père, je n’ai jamais su) et relation incestuelle et fusionnelle avec elle sans qu’il puisse jamais s’émanciper en tant qu’homme. Il lui faisait un rapport circonstancié de tous ses faits et gestes tous les deux jours. Il détestait cette dépendance psycho affective mais était incapable de s’en détacher. C’était un mélange de répulsion et de fascination qu’il vivait très mal et qui lui donnait l’impression d’être dominé. Il lui fallait donc prendre une revanche sur les femmes, leur faire payer cela (nous étions donc les victimes expiatoires désignées).
– En même temps, cette mère très bigote faisait de la magie noire (héritée de vieilles pratiques paysannes transmises de mères à filles) et donc pour notre père, il lui fallait (selon lui) racheter les péchés de sorcellerie de sa mère. Il pensait par son adhésion à l’OD acheter le pardon de Dieu mais aussi racheter l’âme de sa mère, se guérir aussi de ses pulsions incestueuses…
Voilà un peu ce qui, je pense, (au travers de ce que j’ai découvert) a motivé notre père dans cette adhésion à l’Opus Dei.
Mais il n’y avait pas du tout chez lui de conscience du mal qu’il nous faisait. L’OD définissant le rôle des femmes en général (pas seulement au sein de l’organisation) comme étant uniquement procréatif, domestique, la violence sur les femmes est donc pour cette organisme intégriste, tout à fait légitime. Elle participe de leur éducation à la soumission qui doit être la seule voie respectable qui doit leur être accordée. Ce pour racheter le péché originel attribué à la seule faute d’Eve…
L’OD n’a pu que conforter notre père dans sa violence vis à vis de nous.
Mais aussi le conforter dans son dogmatisme, dans sa psychorigidité, dans sa problématique identitaire.
L’OD est un fantasme d’emprise totalitaire politico-économico-religieuse issu du délire de son fondateur, Escriva de Balaguer (qui rêvait lui aussi de conquérir pouvoir, argent et position nobiliaire, ce qu’il a réussi à faire puisqu’il est devenu marquis). Qui a rencontré le fantasme totalitaire des cardinaux les plus conservateurs de l’institution catholique cléricale mais aussi celui de Franco, Hitler, Pinochet, la junte militaire argentine…
Aujourd’hui l’OD, en plus d’être aux finances du Vatican, est très copine avec les partis politiques néo-nazis, les partis d’extrême droite en général mais aussi avec les think tank néo-libéraux. Le capitalisme néo-libéral qui vise l’enrichissement unique d’une oligarchie triée sur le volet (des familles nobiliaires, bourgeoises, hauts fonctionnaires, juristes, patrons de presse, patrons de télévisions privées, familles d’industriels et de financiers) donc un totalitarisme des plus riches sous couvert de pseudo démocratie est une alliance objective de choix pour l’Opus Dei. Parce qu’elle rejoint son fantasme totalitaire, lui permet de recruter parmi les plus fortunés mais aussi de pouvoir disposer d’un contrôle progressif sur toutes les sphères de pouvoir temporel.
La mise en avant médiatique de l’intégrisme islamique lui permet de pouvoir continuer de conquérir de nouveaux pouvoirs et de détruire la laïcité sans que les citoyens s’en rendent vraiment compte.
Bien sûr l’OD doit faire face à des concurrents: sectes, autres mouvements intégristes catholiques, protestants, orthodoxes, mouvements intégristes juifs mais tant que l’organisme conserve une influence certaine au Vatican,mais aussi dans différents gouvernements (via des responsabilités ministérielles), la fréquentation de think tanks ultra libéraux, via des membres qui sont ou de gros industriels ou des hauts fonctionnaires ou des patrons de presse ou des hommes politiques, l’OD conserve l’espoir de réaliser son fantasme totalitaire dans la durée.
Maintenant, l’organisme du fait d’une médiatisation mondialisée de ses activités politico-financières sous couvert de moralité religieuse, a perdu pas mal de son influence ces dernières années. Différents anciens membres l’attestent dans leurs témoignages sur le site associatif international des victimes de l’OD: Opus Libros.
La fenêtre d’action totalitaire est plus étroite, plus facile à identifier, moins facile qu’à l’époque des années 80, les grandes années de l’OD où à la fois l’organisation pouvait compter sur un gros appui papal mais aussi un rayonnement international via différents politiques sans qu’il y ait de visibilité instantanée via internet ou de grosse opposition citoyenne et catholique à son emprise. Aujourd’hui, une majorité de catholiques se méfient de l’OD, même s’ils n’en connaissent pas tous les aspects.
Cette méfiance leur est souvent venue à la lecture du best seller de Dan Brown: le Da Vinci Code. Même si cette fiction donne de l’OD (enfin, c’est mon opinion personnelle) un visage assez fantaisiste, SM et caricatural, loin du côté procédurier, pervers et manipulateur.
Et puis différents sociologues et politologues ont écrit des ouvrages très bien documentés sur l’OD. Cela a bien aidé à faire comprendre la dangerosité de cette organisation.
Il y a eu aussi des documentaires journalistiques d’investigation sur le sujet.
Certains sont encore accessibles sur Youtube, Dailymotion si ça vous intéresse.
Et enfin, différents anciens membres ont écrit des bouquins sur l’OD et ce qu’ils avaient vécu.
Et Opus Libros, association internationale de victimes de l’Opus Dei a fait aussi de l’information sur le sujet.
Bien sûr, à moins d’y avoir été confronté plus ou moins directement, tout le monde ne fait pas l’effort de se documenter sur ce groupe intégriste catholique, mais globalement, les gens commencent à vraiment se méfier de l’OD et d’autres mouvances sectaires et intégristes cathos, ce qui me fait bien plaisir.
Bonne soirée Hélène, en espérant avoir répondu à votre question.
chère françoise,
j ai beaucoup d admiration pour le travail de Fiametta Vemer, j ai lu ses livres…
quant à votre histoire personnelle, elle montre bien que l on retrouve dans le transgénérationnel, les racines du mal; donc, c est à ceux qui ont la chance et le courage de briser ces liens pervers, que revient le lourd travail de déconstruction du pathos;
amicalement
carole
Hello Carole
C’est Fiammetta Venner qui m’a aidée pour le dossier contre l’Opus Dei. Elle m’a donné accès à pas mal d’informations et à pas mal de ses études sur le sujet, m’a donné de précieux conseils qui m’ont énormément servis et me servent encore. Si je n’avais pas eu son aide, celle de mon avocat, je pense que la gestion du dossier aurait été beaucoup plus difficile et mes chances de gagner moindres.
Je considère que j’ai eu une immense chance d’avoir ces personnes ressources pour m’aider.
Je le mesure tous les jours. Et le fait d’être toujours en contact me permet aussi d’être plus détendue face aux harcèlements périodiques de l’OD.
Concernant mon histoire, disons qu’elle montre que si les personnes ne traitent pas leur propre problématique identitaire, relationnelle, leurs traumatismes dès lors qu’adultes, cela retombe encore plus lourdement sur eux et sur leurs descendants. Et c’est un poids supplémentaire sur les épaules de ces descendants, en plus de leurs propres soucis. C’est comme une mutilation physique que l’on ferait subir à ses propres enfants et petits-enfants, même si notre déni ne laisse aucune trace, même si en apparence, ça n’est pas si grave…
La leçon que j’ai tiré de mon histoire familiale, c’est la certitude que chaque adulte doit affronter sa propre problématique (traumatique, identitaire, relationnelle) de façon à ne pas la faire supporter et traiter par sa descendance ou ses proches. Gérer des situations comme j’en ai gérées, c’est quelque chose de très lourd, d’épuisant, d’injuste et de révoltant que je ne souhaite à personne.
C’est pourquoi, au regard de ce vécu, je m’oblige toujours à affronter les choses difficiles auxquelles je suis confrontée, je m’oblige à ne pas me défiler. Parce que je sais ce que mes fuites, mes dénis feront comme dégâts à la fois pour moi, mais aussi pour mes proches, ma descendance dans un futur plus ou moins lointain.
J’ai acquis du fait de ce vécu familial violent et destructeur, un degré de conscience aigüe sur la capacité de nuisance durable et d’auto nuisance durable que nous pouvons activer dès lors que nous pratiquons l’évitement, le déni, la fuite, etc face aux difficultés quelles qu’elles soient.
Ce qui fait que je ressens à présent le besoin de témoigner pour faire réaliser cela aux personnes que je peux rencontrer. Ca me parait très important au plan de la prise de conscience individuelle et collective.
Trop de personnes ont comme moi dû ou doivent encore éponger et réparer des problématiques d’ancêtres, de parents, de conjoints qui se sont toujours arrangés pour se défiler, nier, se réfugier dans l’auto-apitoiement, dans des conduites immatures, violentes, criminelles et donc se sont déchargés de tous leurs problèmes sur le dos de leurs proches et descendants. Ce parfois sans aucun scrupule.
Il faut que cela change. Et pour que cela change, il faut faire un travail de conscientisation et d’éducation sur le sujet. Les contes de fées de l’enfance, les thérapies psy, des démarches personnelles d’émancipation vont aider à cette prise de conscience et de responsabilité. Mais ça demande le travail individuel, personnel de chacun. Et pas simplement une introspection mais des actions concrètes au quotidien. Et ce n’est surtout pas facile. Mais, et je peux en parler parce que je le mesure chaque jour, même si c’est un combat quasi quotidien, c’est un facteur d’émancipation heureuse et d’apaisement relationnel et identitaire.
Même si nous savons que nous ne résoudrons pas tout, nous aurons au moins fait le maximum pour éviter que nos descendants, nos proches, paient nos pots cassés. Et mine de rien, c’est une sacrée satisfaction en fin de vie, même quand celle-ci est précaire aussi bien matériellement qu’au plan sentimental.
Très cordialement à vous
Que l’on crois en Dieu et en toutes autres Divinités ou pas
Que l’on pratique une religion ou pas
L’important , c’est d’avoir le cœur à la bonne place
Hélène
Chère Carole
J’aime bien votre expression cache sexe. Elle est très bien imagée
Bonne soirée à vous aussi
Hélène
Chère Forester
Mon père disait toujours , que le chien est le meilleur ami de l’homme
Quand ,je me retrouve seule dans la forêt , je me méfis bien plus d’un humain, que d’une bête
Même un ours a peur de nous sauf s’il s’agit d’une femelle avec ses oursons
Mon doux un chat qui a vingt ans. Il doit bien avoir les moustaches blanches !!!!!
Bonne soirée à vous
Hélène
Chère Carole
Je suis d’accord avec vous que la religion catholique à une certaine époque gérait tout ici à Québec comme les sectes le font avec leurs adeptes. Les Gouvernements étaient de connivence avec l’Église et vice versa. Les prêtres faisaient des visites paroissiales récoltaient de l’argents aux plus riches et des dons de toutes sortes aux plus pauvres ; meubles , nourritures etc
De plus ,ils comptaient le nombres d’enfants selon les années de mariage . Les familles pouvaient atteindre le nombres de 20 enfants et plus. Le seul but était d’assurer à l’Église qu’il y aurait de nombreux payeurs de dîmes et d’amasser de l’argent avec la quête lors de chaque messe .Cette pratique a durée du début de la colonisation à vers les années 1960. Ils ont régné ainsi plus de 350 ans.
Vers les années 1960 ,les gens se sont révoltés contre l’Église Catholique et c’est à ce moment que les gens se sont mis à déserter les églises et à abolir les lois provenant de celle-ci
Il y a eu trop d’abus de la part de l’Église et c’est malheureux ,car aujourd’hui les gens ne se rattachent plus à rien et le respect de leur prochain n’existe plus
Bonne soirée
Hélène
Chère Françoise
Je comprends très bien que vous voulez garder l’anonymat. Il ne faut pas trop attiser le feu dans votre cas. Vous avez assez de leur harcèlement périodique à gérer.
Bonne soirée
Hélène
Ma chère « Madame », et j’imagine que c’est le cas pour tous les MPN, ne conçoit pas une seule seconde qu’on puisse dire non à la moindre de ses demandes.
C’est un sujet très intéressant !
Mettons qu’elle me dise :
– Je peux te demander un truc ?
– Ben…. ça dépend quoi, tu veux me demander quoi ? (il y a un an j’aurais dit « Oui » avant même de savoir de quoi il s’agissait !)
– Tu peux t’occuper des enfants ? il faut que j’aille faire la sieste, je suis fatiguée….
Si j’ai le malheur de répondre non, quelle que soit la raison (et a fortiori si je dis « non, là j’ai pas envie »), sa réaction usuelle est de dire que je lui impose quelque chose !!!! Un comble ! Cela signifie donc que je n’ai que le droit de dire « Oui » ? Qui impose quoi alors ?
C’est mon quotidien en ce moment !
… à vous de modifier votre quotidien …
Certes Geneviève,
Je le modifie en tentant d’être plus affirmé. En étant plus « moi ». Ca fonctionne assez bien. Je sais que tout le monde partout dans tous les livres, sur tous les sites, dit qu’il faut fuir. Je ne suis pas prêt. Un peu par fierté, car je sais d’avance que je passerai pour le sale con qui a abandonné sa femme (elle a déjà commencé à faire courir des rumeurs sur mon compte dans le village et dans notre entourage). Mais surtout parce que je crains de tout perdre : mes enfants d’abord, et ça c’est juste insupportable, pourquoi serais-je privé de les voir chaque matin, chaque midi, chaque soir, chaque week-end, alors que c’est elle qui est « tordue » ?????
Il y a aussi cette maison, que j’ai rénovée de mes mains, durant des mois. Pourquoi devrais-je la quitter ?
Et aussi, il est vrai, cette femme que je désire encore. Il m’arrive encore de rêver à ce que j’ai cru qu’elle était.
Nous sommes responsable de nos choix …
C’est parfois terriblement dur … mais c’est la seule réalité.
Je sais tout ça Geneviève. Mon propos ici n’est pas forcément de me plaindre, ni d’être plaint (même si ça fait du bien d’être encouragé et réconforté). Si je me suis décidé à publier sur votre blog, c’est plutôt pour témoigner, pour encourager d’autres hommes à le faire. Car je soupçonne (non ! j’en suis persuadé) qu’il y a beaucoup plus de femmes PN qu’on le dit. C’est aussi pour essayer de prendre un peu de recul, et de rire un peu du ridicule de certaines situations. Ceci dit j’entends bien vos conseils et pense qu’un jour il faudra effectivement que je fasse le choix de partir. La petite à 6 mois et demi. Je n’ai aucune chance d’en avoir la garde, je pense…… (Ca y est voilà que je me plains quand même…. pardon)
bonjour christophe,
déjà, si vos 3 filles ainées ne sont pas perturbées, c est bon signe 🙂
vous dites que votre compagne manipulent les petites: comment cela se manifeste t il?
hormis, l exploitation dans l exercice des taches quotidiennes, quels types de manifestations perverses, Madame exerce t elle?
courage
carole
ps: je suis bien d accord sur le fait que nombre d hommes n osent pas dénoncer les maltraitances, et qu il y a certainement beaucoup plus de mpn chez les femmes que l impression qu on peut en avoir…
Chère Hélène,
Malheur à nous si nous osions nous plaindre d’un peu de fatigue devant nos ex MPN !
La réponse tombait comme un couperet: « Ce n’est rien, à côté de tout ce que j’endure! Il faut savoir souffrir en silence. »
Alors, un peu, ça va, mais trop c’est trop, avec ces gens-là! C’est pourquoi je suis devenue plus prudente, désormais, et que je repère plus facilement ce genre d’individus, au masculin comme au féminin.
Sur ce blog, par contre, j’ai rencontré des personnes pleines d’empathie, de délicatesse aussi.
Ainsi que des propos très instructifs, qui m’ont permis d’avancer dans mon questionnement.
D’ailleurs, Adzo soulevait cette question qui m’a beaucoup interpellée: pourquoi persistons-nous à continuer une relation alors que nous remarquons que plein de choses ne collent pas? Pourquoi nous emboucanons-nous nous-mêmes? Est-ce par désir de l’aider, de le voir changer?
C’est fichu d’avance, opération mission impossible. Cependant, nous pouvons changer, si nous nous en donnons la peine et nous faisons aider aussi.
Je crois que j’ai changé, peut-être pas tout à fait en mal, sauf que je me protège davantage et réagis plus vite, quand je sens que la moindre tentative de harcèlement se profile.
Je suis décidée à ne plus passer ma vie à avoir peur.
Si je me sens stressée, ce qui est encore le cas, je fais une heure de sport à la salle où je me suis inscrite dernièrement. Je transpire un bon coup, et ça va tout de suite mieux. J’ai décidé de me reprendre en main, il était temps!
J’espère que tout va bien à la Belle Province, ici, l’été se prolonge paresseusement…
En ce qui concerne mon appartement, je n’ai toujours pas de nouvelles, mais il faut patienter, et de la patience, je crois que, finalement, j’en ai.
Avec toutes mes amitiés, Forester.
Chère Forester,
De mon côté j’ai compris que la meilleure façon d’avancer c’était le travail sur l’affirmation de soi. Et ce qui est magique c’est que cela m’aide au quotidien, pas seulement avec ma femme. Je me sens plus grand plus fort plus…. moi !
Encore une anecdote :
Le week-end passé c’était l’anniversaire des trois ans de ma 4ème fille (la première avec ma chère madame – c’est ainsi que je la surnomme « Madame »). Plein d’invités. A cette occasion, j’ai décidé de montrer à tout le monde à quel point je me faisais exploiter, en en faisant plus qu’un maximum. A l’affut pour que tout le monde soit servi en vin, en nourriture. Pendant que Madame papotait. Et j’ai bien fait comprendre à tous qu’il n’y avait pas de problème, j’allais faire toute la vaisselle après leur départ. Ce que j’ai fait. Et j’ai continué à jouer ce jeu-là le lendemain. A faire le mouton. La réaction de ma femme n’a pas traîné. Dès le deuxième jour elle m’a dit « Oh, je retrouve MON Christophe »….. le sien peut-être…. mais le mien, où est-il ?
Bonsoir Christophe,
Comme votre témoignage raisonne en moi … J’ai exactement connu le même genre d’emphase lorsque je me pliais en 4, l’écoutant enfiler ses plaintes, au téléphone ou en direct, « conversant » pendant des heures avec elle ; bref après quelques moments de répit de ses crises de rage narcissique durant lesquelles « j’étais nul, egoiste, qu’on ne pouvait jamais compter sur moi, et j’en passe quant aux insultes… »; et parce que j’étais comme elle le souhaitait ou dans les moments de « réconciliation »; j’avais droit régulièrement à ses : « j’aime quand tu es comme ça », j’adooore te retrouver comme ça mon chèri, je t’adore », « tu es exceptionnel, formidable » ou entre autres variantes, « je te veux comme ça tous les soirs, je suis bien quand tu es comme ça », « c’est comme ça que je t’aime » …. Ce « comme ça » qui revenait si souvent, exactement comme si j’étais une chose normée par sa norme narcissique, ce « comme ça » qui voulait dire « ET SURTOUT PAS AUTREMENT !!! » …
Je dois dire que la dernière à ma préférence, « c’est comme ça que je t’aime », comme si elle dégustait sa proie au court-bouillon et aux petits oignons, son repas favori,.. Oui ben , je ne suis pas un plat de nouilles … Comme quoi, à ces moments là, il faut croire que si 🙂
Adzo
Bonjour Forester et Adzo
Quand une personne nous demande si cela va bien …..La plupart du temps nous répondons et avec un grand sourire ,que tout va à merveille même si tout roule carré.
D’attirer la pitié ,c’est quelque chose que nous fuyons à grandes enjambées car c’est un sentiment qui est peu honorifique pour nous.
Ils sont tellement imbus d’eux même, qu’ils n’ont aucune fierté de se tenir droits et forts et aiment afficher un air piteux et malade.
Je suis certaines que nos bobos et nos problèmes à côté dès leurs sont beaucoup plus importants. D’ailleurs ,juste le fait de les supporter était toute une charge que nous avions sur les épaules. Après ,nos séparations d’avec eux, voyons comme nous nous sentons libérés de leur présence qui était un fardeau pour nous tous et jamais nous nous sommes plaints de ce poids devant eux ou à qui que soi. Sauf ,bien sûr en dernier auprès de notre entourage et sur ce blog
Bonne journée à tous
Hélène
Cher Christophe,
Désolée, j’ai du lire un peu trop vite…
Avec ces gens MPN, il faut s’attendre à tout: menaces, chantage affectif, chantage tout court, séduction et re-séduction, bref: toute une artillerie pour ne pas lâcher la proie aussi vite.
Ce sont les rois de la manipulation, comme vous le savez.
Dorénavant, vous devez veiller à préserver vos enfants, ainsi que vous-même, car si vous envisager une séparation ou carrément un divorce, elle ne va pas lâcher prise de si tôt.
Donc, il est préférable de prendre une longueur d’avance en allant consulter un avocat spécialisé dans les affaires de ce genre, et garder, autant que possible, toutes vos forces pour l’avenir.
Surtout, ne vous laissez pas faire.
Bon courage, avec toutes mes pensées les plus amicales,
Forester.
Bonjour, Adzo,
Si l’on s’en réfère à l’Histoire de la religion chrétienne, les prêtres Juifs de l’époque de Jésus Christ appelaient les premiers chrétiens: « La secte du Nazaréen ».
Les premiers chrétiens se sont coupés de leur religion pour suivre un « révolutionnaire », comme le nommait si bien mon grand-père, qui ne manquait pas non plus de répéter à qui voulait l’entendre que « les cathos sont issu de la plus grande secte qui ait réussi au monde ».
Ce grand « mécréant qu’était mon grand-père avait été, contraint et forcé, enfant de choeur jusqu’à l’âge de quatorze ans.
Ensuite, il a suivi sa propre voie, avec ses propres valeurs, et cela ne l’a empêché en rien d’être un « humaniste », dans son genre, toujours prêt à rendre service à autrui, avec un sens inné de l’accueil, et bon vivant, avec ça!
Je le redis: c’est à chacun de voir midi à sa porte.
Je suis très heureuse de vous voir progresser ainsi, et que votre relation avec votre fille ne soit plus parasitée par quelque tordue que ce soit.
N’est-on pas mieux ainsi, plutôt qu’à se demander ce que l’on va encore trouver en rentrant, comme ce fut mon cas? Quels coups de semonce on va encore essuyer?
Rien ne vaut la liberté et l’indépendance, que ce soit d’esprit, ou d’actes, tout en respectant autrui, naturellement!
Bonne journée,
Amitiés, Forester.
Bonsoir chère Forester,
Vous soulignez un point important lorsque vous dîtes que l’on est si bien une fois sortie de la relation, plus d’angoisses quant à un coup tordu, de comptes à rendre, des scènes et caprices; et j’en passe … C’est bien mieux au final comme ça, comme avant la tordue pour moi , je n’avais de comptes à rendre qu’à moi-même, assumant par ailleurs ma fille, mon travail, mes occupations diverses, ayant de relations cordiales et chaleureuses avec les autres mais sans qu’ils ne m’envahissent, ni que je les envahisse …
Avec ma fille nous trouvons les mots, on se parle, nous avons une discussion longue ce we, je l’ai laissée parler pour qu’elle exprime, notamment, ce qu’elle voulait de moi désormais … Ca tombe bien (mais je m’en doutais) , elle est sûr la même longueur d’onde que moi , elle veut un papa et seulement un papa, bien sûr pas le même que celui d’il y a 3 ans , et de toute façon elle a grandi aussi
De même qu’avec mon ex-femme on se reparle mais sur un mode qui n’a plus rien à voir, comme quoi la mise à distance l’a sûrement faîte réfléchir aussi, et m’affirmer , affirmer ce que je ne tolèrais plus n’aura pas servi à rien …
Amicalement
Adzo
Bonsoir, Christophe,
Ouhaou! Très fort! Et quelle tête elle a tiré?
😀
Forester
Bonsoir Forester,
Je ne suis pas sûr que mon message soit bien passé….. c’est moi qui ai fait une drôle de tête…
Cher Christophe,
Ouèche, ouèche, elle n’a carrément rien percuté…
Merci de votre courage, il est bon que des hommes, peut-être plus pudiques, n’aient pas peur de venir témoigner ici!
Tenez bon, nous sommes à vos côtés!
Amicalement, Forester.
Merci de vos encouragements, je vais tenter de m’exprimer plus en détails. J’ai des kilomètres d’anecdotes à partager.
Bonsoir, chère Hélène,
Comme j’aime votre façon si drôle de jongler avec les mots! Et vos expressions imagées, d’un lointain terroir!
Eh! Oui! Le MPN est bel et bien « malade du pouce », c’est un des nombreux symptômes de sa pathologie…
Amitiés du bout du continent, où vont se pointer encore des orages…Même pas peur!
Forester.
Cher Adzo,
Vous avez parfaitement raison, quand vous dites que le ou la MPN a des oursins dans les poches.
Ainsi, mon ex a-t-il été nourri, logé , blanchi gratuitement pendant presque un an. Durant cette période, je n’ai pas vu la couleur de mon salaire. Alors que lui, étant en retraite, gagnait le triple de ce que je touchais!
Donc, quand j’ai coupé les robinets et qu’il a senti que je lui échappais aussi par ce biais, il est devenu comme fou.
Non content d’avoir pillé la moitié de ce qui m’appartenait avant de quitter mon appartement, il s’est aussi rendu chez ma voisine, une pauvre dame bénéficiaire du RSA, et a profité d’un moment d’inattention de sa part pour lui dérober une somme de trois cents cinquante euros, qu’elle avait reçu de sa famille, qui l’aide beaucoup.
Comme c’était du liquide, aucun recours n’était possible.
L’ex flic voyou savait très bien ce qu’il faisait, il n’en était pas à son premier coup d’essai, je l’ai su plus tard, par des ex relations à lui, qui lui en veulent .
Mon vieux Titi, âgé de quatorze ans, souffre d’une insuffisance cardiaque. J’essaie de lui assurer un confort de vie le meilleur possible, avec des traitements, mais je suis contre l’acharnement thérapeutique, ce serait égoïste de ma part de le faire souffrir pour le garder un peu plus longtemps.
Mais cela ne l’empêche pas d’être toujours aussi gourmand et chapardeur, de jouer, de courir avec ses copains, de participer à la vie familiale et sociale.
Savez-vous que ma mère, qui a recueille sept chats, en possède un qui a l’âge canonique de vingt ans?
Alors, vous avez encore de belles années devant vous , avec votre petit fauve miniature, ce félin qui a gardé bien des mystères et est le meilleur ami de l’écrivain!
Je participe à la vie de la SPA locale, là d’où viennent tous mes chiens, et je continuerai jusqu’à la fin de mes jours cette action envers nos amis à quatre pattes.
Cela vaut le coup de se dépenser pour des êtres qui vous le rendent bien, eux, au moins, ne vous déçoivent jamais!
Bien amicalement,
Forester.
Bonjour Forester et Adzo
Cela fait partie de leur personnalité d’être pingre et cela va de soit. Ils ne sont centrés que sur eux-mêmes . Doit-on s’attendre à d’autres choses de leur part …..
Même une personne qui se dit avoir la foi et bien ma foi du bon dieu ,peut être de mauvaise foi.
Le comportement des gens fait foi de tout.
Bonne journée à tous
Hélène
hélène, 🙂 🙂 🙂
Une autre anecdote me revient :
Elle : Tu voudrais que je fasse le repas ?
– Oh, volontiers, merci !
– Bon, alors je vais m’occuper de la salade et je te laisse faire le reste.
C’est excellent !!!
Bonjour,
Je me décide à poster un premier message ici, pour ne pas laisser Adzo seul. Je n’ai pas lu tous les messages ci-dessous (1901 messages à ce jour….), mais j’ai l’impression qu’il n’y a pas beaucoup d’hommes victimes qui témoignent.
Pour ma part cela fait 13 ans que je vis avec une PN, mais seulement 8 mois que je me suis éveillé. Premier sursaut il y a une année : j’en avais assez qu’elle m’accuse d’avoir dit des choses dont je ne me souvenais pas, et que dès lors elle fasse mine de s’inquiéter de mes pertes de mémoire. Alors j’ai commencé à enregistrer en cachette nos disputes, pour constater que j’avais plutôt bonne mémoire au fond 😀
Deuxième sursaut en décembre dernier, quand elle m’a menacé de mort et profondément griffé au visage…. Je ne me souviens même plus de la cause de la dispute, sans doute une peccadille, comme souvent.
Troisième sursaut, et éveil en février-mars. Elle était enceinte de notre deuxième enfant et nous voulions revoir la répartition des tâches durant son congé-maternité. Je m’aperçus alors que depuis longtemps, je travaillais à 110% et elle à 60%, mais que je devais quand même en plus de cela être « homme au foyer » deux après-midi durant la semaine…. Sans compter que je fais les courses hebdomadaires, le plan des repas, la plupart des repas, etc…. Et c’est un peu par hasard, en cherchant sur internet des solutions miracles ou des témoignages au sujet du partage des tâches domestiques, que, de sites en sites je suis tombé pour la première fois de ma vie sur le terme « Pervers narcissique ». Quel choc ! Et quel soulagement à la fois !
Depuis, c’est l’enfer, parce que je suis éveillé et que je ne me laisse plus faire. J’ai fait le choix (pour l’instant), de rester, car je ne supporterais pas d’être séparé de mes enfants encore une fois (j’ai trois autres enfants d’un premier mariage). Ma psy m’aide beaucoup.
Je n’ai pas beaucoup de temps aujourd’hui pour vous raconter mille anecdotes. Mais puisque cette page est plus spécifiquement consacrée aux mots, en voici une qui me fait rire a posteriori :
Après plusieurs heures de dispute interminable, je dis « Ça suffit, cette fois c’est terminé, je m’en vais ! »
Elle : « Tu rentres à quelle heure ? »
bonjour Christophe,
et bienvenue parmi nous; puis je me permettre de vous demander comment cela se passe pour vos enfants ( ceux que vous avez en commun, ainsi que vos 3 autres?)
bon courage
carole
Bonjour Carole,
Pour mes trois filles ainées (22 – 19 et 16 ans), je ne sais pas trop où ça en est dans leur tête. Il y a quelques mois j’ai tenté de leur expliqué ce que j’avais découvert et compris. Le soir où j’ai expliqué le plus en détails (avec les 30 caractéristiques à la clef, celle de 16 ans n’était pas là). Les deux grandes étaient d’accord pour dire que ma femme a la plupart des caractéristiques (moi je pense qu’elle est à 29/30, voire 30/30). Puis dans les semaines qui ont suivi j’ai eu l’impression qu’elles se rétractaient, probablement sous l’influence de la 3ème. Il faut dire que la 3ème vient encore régulièrement dormir chez moi, alors qu’évidemment, les autres étant adultes ne viennent plus que pour des repas de temps en temps. Je n’aurais peut-être pas du leur en parler. Ils me semblent qu’elles craignent de revivre la situation d’il y a quelques années quand j’ai quitté leur mère (situation très différente).
Je peux développer plus, mais c’était la version courte, là 😉
Pour les deux petites, ma psy m’a demandé à plusieurs reprises si ma femme les manipulait aussi. J’ai d’abord dit non. Mais il me semble que depuis quelques semaines c’est quand même le cas. Déjà, elles sont témoins de nos disputes insensées. Et puis ma femme les prend parfois à témoin. Deux exemples récents :
– Ma femme me demande si je veux bien baigner la petite. Je réfléchis, discute un peu, puis décide de faire une réponse qui soit la plus affirmée possible et dit « Ecoute, je comprends bien ta demande, je comprends bien qu’elle ait besoin de prendre un bain, mais je dois malheureusement refuser ». Sa réaction : « ****** (prénom de ma fille), tu as entendu ? »
– Encore une histoire de bain mais pour la plus grande. Ma femme doit partir dans quelques minutes, c’est le soir, elle a une réunion (c’était ce soir….), et je vais devoir faire le repas pour la grande, donner le biberon à la petite, les coucher toutes les deux, faire la vaisselle, etc…. Je l’entends dire à la grande : « Après papa va te donner un bain ». Ah bon ? Première nouvelle ! Nous n’avions pas du tout parlé de ça, et il n’y a pas de rythme établi du genre bain les lundis, mercredis, vendredis, etc…. Là j’ai réagi en appelant ma femme et en disant « **** (son prénom), je n’accepte pas que tu décides à ma place ce que je dois faire, et encore moins que tu en informes notre fille ». Etonnamment elle a accepté ma remarque presque sans broncher et s’est dépêchée de donner le bain à notre fille avant de partir à sa réunion. Mais évidemment notre fille a rouspété un peu en disant qu’elle voulait papa pour le bain, puisque c’était ce que lui avait promis ma femme…..
Voilà un début de réponse à votre question. Merci en tout cas de votre intérêt pour tout ça. C’est pas simple.
Bienvenu Christophe;
Sur le fait qu’il y ait peu d’hommes qui témoignent de ce genre de relations toxiques, c’est malheureusement « normal » … Et pourtant j’ai épluché internet ; pendant bien plus de 6 mois et des témoignages d’hommes il y en a peu ….. Juste suis je tombé sur un article qui m’a sauvé la vie au debut de mes recherches, un article conçu comme un témoignage mais aussi assez analytique , qui décodait les pratiques … Heureusement que j’étais assis quand j’ai lu ça la première fois, je l’ai lu 2 fois, une fois dans ma tête, et une autre fois à voix haute …. Et là, quasiment à chaque ligne, je me disais intérieurement , « mais il la connaît lui, ma tordue, c’est pas possible » !!! Je pouvais tout cocher, mais tout !!! Du coup , comme c’était un peu analytique , j’ai pu aller explorer des notions que j’ignorais totalement à l’époque , comprendre, élargir mes recherches, sauter de sites en sites , faire des recherches, des lectures …
Donc oui, c’est malheureusement « normal » qu’il y ait peu de témoignages masculins car un homme c’est « fort », et quelle honte sociale que de se faire dominer par une femme … J’ai évoqué ce thème avec ma psy, et elle m’a bien confirmé le phénomène; sachant que la gamme des personnalités PN est vaste, mais tout autant représentée chez les hommes que les femmes, avec sûrement des différences selon les genres … Mais la base est la même, séduire l’autre, le vampiriser, se l’approprier, le bouffer, le contrôler, le détruire et le tuer psychiquement …
Votre premier dialogue, comme le deuxième d’ailleurs, est vraiment révélateur, la mienne a pu me faire un peu le même genre de trucs, tellement elle était sûre de son emprise … Mais elle le faisait d’une façon un peu plus inversée ; c’est elle qui me menaçait de se barrer, quand je n’obéissais pas, tout en revenant à la charge quelques heures aprés … Et là c’était séquencé, elle m’en mettait plein la tronche (verbalement) et ensuite instaurait une énième phase de séduction/reconciliation dont je n’avais pas forcément envie … Ou me faire un message ou un appel bien mielleux pour me recapter quand elle avait besoin de moi ….
Mais c’était nécessaire à son fonctionnement pour que le cycle de violence puisse recommencer plus tard, car il faut bien faire la paix avec son ennemi pour lui refaire la guerre , et en effet c’est l’enfer lorsqu’on ne se laisse plus faire … De mon côté, je répondais coup pour coup, dans la violence verbale, voire la contre-manipulation soit neutre et froide, soit ironique, ne lui racontais plus ma vie, mes occupations, mon emploi du temps, tellement elle voulait tout savoir pour mieux me contrôler ou critiquer, mépriser, (on apprend vite auprés de ce genre de serpents à lunettes); aprés avoir fait, pendant un temps, des milliards d’excuses qu’elle ne méritait pas en fait et que bien sûr elle ne faisait jamais; juste était elle capable de dire parfois qu’elle était « à cran, agressive et chiante » … Sans blagues, bien vu !!! mais s’excuser elle, « JAMAIS » !!! … Elle était dans la provocation, l’attaque permanente, l’invective, la surrenchère, les fausses promesses et ça revenait à m’excuser de ses attaques, agressions et provocations .. A un moment donné , ça va ; on ne comprend pas ce qui se joue mais l’instinct comprend qu’il y a un truc qui ne va pas et n’ira jamais quoique l’on fasse …
Petit passage de sa rage narcissique en mots (vers la fin des fins …) :
Elle : pq tu n’étais pas là qd je t’ai écrit hier soir? (Justifications interminables à donner comme si je n’avais pas le droit de faire autre chose -en l’occurence d’être allé me coucher- pendant que sa majesté n’était pas là) Pq tu es pas resté plus de 6 mn sur msn ? (contrôle de mon temps, intéressant !!!), ca compte pas ce que j’ai fait pour toi ? (je me demande toujours ce qu’elle a fait pour moi, concrétement, à part me faire ch***)
Moi : je ne suis pas resté sur msn car je refuse désormais de t’attendre qd c’est comme ça , je l’ai suffisamment fait
Elle : mais je te demandais pas de m’attendre! Juste de me laisser le tps de voir ton message! (Appréciez ce magnifique Double-Bind tordu en 2 phrases qui s’enroulent l’une dans l’autre : elle ne me demandait pas de l’attendre, non, juste lui laisser le temps de lire mon message de bonne nuit, car il devait bien être 2 heures du matin; c’est à dire d’ATTENDRE qu’elle lise mon message 🙂 , et sûrement ensuite enchaîner sur une complainte supplémentaire quelconque jusqu’à 5 heures du mat’ ) … Et je ne vous dit pas ce que je prenais si jamais c’était moi qui n’étais pas assez réactif, qui la faisait attendre … 5 minutes…
Je vous souhaite beaucoup de courage, et bravo pour votre prise de conscience … Même si c’est dur, c’est probablement le début de la fin (pour elle), maintenant que vous avez compris et décodé son fonctionnement
Cordialement
Adzo
Cher Adzo,
Votre récit sur votre rêve de jeune homme m’a beaucoup touchée. Nous avons tous des rêves semblables, où nous espérons paix et tranquillité. Loin des trublions et des tordu(es).
J’espère un jour, moi aussi, vivre dans une petite maison de pêcheur, non loin de la côte, et vivre très simplement.
Vous abordez aussi un sujet profond: celui de la foi et de la religion. Avec mon ami Claude, nous avions souvent ce genre de conversation. Contrairement à moi, mon ami Claude avait été élevé dans la foi catholique, plus par tradition, parce que ses parents , ses grands-parents et ses aïeux avaient été ainsi éduqués, alors, il devait suivre.
Du jour où il s’est émancipé, il a rompu avec toutes ces traditions dogmatiques, pour ne cultiver que sa propre foi, celle qu’il avait en son coeur, la véritable, selon moi, loin des rituels sacerdotaux.
Pour ma part, si j’ai été baptisée, et ce n’était que pour plaire aux grands-mères, je n’ai eu ni communion, ni mariage à l’église.
Mais cela ne m’empêche pas de cultiver une certaine foi, avec tout le respect qui se doit à tous cultes, qu’ils soient chrétiens, musulmans, animistes.
Pour avoir vécu à l’Ile de La réunion, j’ai pu rencontrer des voisins qui pratiquaient des rituels
venus d’Inde, le pays dont ils étaient originaires, des Malgaches, animistes et rendant hommage régulièrement à leurs ancêtres, des protestants méthodistes venus d’Afrique du Sud et de Madagascar.
Tout cela faisait un melting-pot très surprenant, intéressant, et chacun vivait sa foi selon ses coutumes, sa culture, ses origines.
Nul besoin de se rendre à l’église pour prier, si l’on veut se donner la peine, une forêt nous offre sa cathédrale de végétaux. La force de la terre, notre mère à tous, les arbres, la Nature si féconde et généreuse, nous offre tout loisir pour rendre hommage .
Notre dieu, c’est aussi celui que nous avons en notre coeur.
Chacun devrait avoir le libre choix de sa religion, ou ne pas en avoir, c’est une affaire très personnelle. Le tout est de savoir cultiver des valeurs . Etre honnête envers soi-même.
Bien que j’admire beaucoup les édifices religieux, je ne m’y rend que très rarement, pour les cérémonies, surtout pour les messes d’enterrement de personnes que je connaissais, plus par respect pour celles-ci.
Une « foi » trop dogmatique ne mène à rien, sinon qu’à un était d’esprit psycho-rigide, à du fanatisme, à des guerres, et il y en a assez comme ça!
Sans compter ces groupuscules intégristes qui emm… tout le monde, à commencer par moi!
Alors voilà: à chacun de choisir; on peut se faire baptiser sur un libre choix et après réflexion, se marier à l’église ou non, mais pas uniquement pour faire bien, choisir le moment de faire sa communion ou pas.
Le tout est de ne pas sombrer dans un mysticisme fanatique, comme j’en ai trop vu autour de moi.
J’ai foi en quelque chose, certes, mais en je sais pas quoi, et ça me permet d’avancer chaque jour. J’ai foi en mes ancêtres, en mes amis, en la Nature, si belle et si généreuse, malgré toute les misères qu’on lui fait subir depuis des années.
La sincérité, dans tout engagement, c’est ce qui compte avant tout. Pour votre fille, elle aura tout son temps pour décider , tranquillement.
Et vous êtes loin d’être un « père indigne »,comme pourraient le penser les bigottes du coin.
Quand on s’estime en accord avec sa propres conscience, ce qui est votre cas, on est au-dessus de tout ça.
Bien amicalement, ici, temps doux, un peu frais en soirée, la mer est belle…
Forester.
Chère Françoise
Je constate que vous en connaissez beaucoup sur L’O.D. Je comprends mieux le pourquoi que vous vivez sans vous souciez de leurs harcèlements périodiques.
Il est vrai que nous avons peur de se que l’on ne connait pas.
Il ne vous aie jamais venu à l’idée d’écrire un livre au sujet de toute cette saga.
Vous avez une belle main d’écriture et avez une facilité à redonner vie à divers sujets
Bonne journée à tous
Hélène
Bonsoir Hélène
Je connais bien l’OD effectivement et ses façons d’agir, ses objectifs, ses idéologies, ses membres, ceux et celles qui sont proches de l’organisation, ses positions de pouvoir au sein du Vatican mais aussi au sein des grandes entreprises, des établissements scolaires, des établissements de santé, des tribunaux, des administrations, de certains gouvernements, les profils psychologiques et sociologiques des personnes adhérentes ou sympathisantes de ce groupe intégriste.
Mon témoignage médiatique n’apporterait pas grand chose de nouveau par rapport à des bouquins de politologues professionnels sur les mouvements intégristes du catholicisme romain (largement plus intéressants et détaillés). Autant je sais que je peux aider d’autres victimes de l’OD ou de mouvances sectaires sur des forums spécialisés, faire de la mise en garde informative générale sur l’OD sur des forums de journaux nationaux ou des mensuels catholiques, autant je ne vois pas du tout à quoi servirait un énième bouquin sur le sujet Opus Dei. Le sujet a été suffisamment bien abordé.
En plus, comme je vous l’ai dit, j’essaie de préserver un certain anonymat, qui ne me serait plus possible si je publiais un ouvrage sur l’OD. Et ce serait pour cette organisation intégriste qu’est l’Opus Dei, un moyen pour eux de me harceler plus, voire de me faire un procès, donc non merci, j’ai déjà suffisamment bataillé contre eux pendant des années sans remettre le couvert, comme on dit ici en France.
Je préfère aider les gens qui en ont besoin, sans pour autant me mettre en avant.
C’est mon choix.
D’autres victimes de l’OD mais aussi des victimes du Renouveau Charismatique, des Légionnaires du Christ, d’autres mouvances intégristes sectaires catholiques ont éprouvé le besoin de faire un bouquin sur leur histoire. Peut-être que ça leur a permis de faire une sorte d’auto psychanalyse sur ce qu’ils avaient vécu, d’opérer une distanciation qu’ils ne seraient pas parvenus à faire sans ce travail écrit et publié. Une façon aussi peut-être pour eux d’être reconnus en tant que victimes.
Ca n’est pas mon cas et je n’en ressens pas du tout ni l’envie ni le besoin.
Si j’ai pu voir une nécessité thérapeutique vis à vis de la parentification, des abus sexuels, viols, coups que j’ai subis dans ma famille de la part de mon paternel, ma mère, ma grand-tante paternelle, concernant l’OD, je n’ai jamais pensé que ma bataille juridique et judiciaire contre ces zozos nécessitait pour moi une thérapie.
Je pense raisonnablement que cette bataille ne m’a pas déstabilisée psychiquement: déjà parce qu’avant j’avais déjà lutté contre des mouvements politiques d’extrême droite.
Donc j’avais une certaine habitude d’analyse, de veille informatique, d’investigation, des pratiques que j’ai remises en application en formule plus poussée au moment de la découverte de l’adhésion de mon paternel à l’OD.
Et puis, j’avais également fait le deuil depuis des années de mon père. Les coups, le viols, les chantages, la tentative de meurtre, le fait d’avoir coupé les ponts depuis très longtemps avec cet homme criminel et violent, a fait que j’ai traité le dossier de l’OD et de succession comme si c’était quelque chose d’extérieur à moi affectivement.
Cette distanciation m’a aidée considérablement dans la bonne gestion du dossier.
Si j’avais ressenti encore quoi que ce soit en terme d’affection pour mon paternel, je pense que son adhésion à l’OD ainsi que son assassinat par ce groupe intégriste, je les aurais plus mal ressentis, donc l’affaire à traiter m’aurait déstabilisée psychiquement, affectivement. Mais dans le contexte que j’avais déjà vécu avec lui, qu’il termine affilié à un groupe intégriste catho et se fasse assassiner par ce groupe ne m’a pas surprise outre mesure. C’était dans la logique du personnage dogmatique, violent, proche de l’extrême droite qu’il était.
L’OD ne pouvait donc pas compter sur une déstabilisation affective et psychique chez moi. L’organisation intégriste n’avait sans doute pas identifié cette réalité quand elle a tué mon paternel. Un détachement qui a contribué certainement aussi à faire la différence d’avec d’autres enfants de victimes assassinées par l’Opus Dei. Et qui m’a sans doute aussi permis de gagner plus facilement contre l’OD au plan juridique et judiciaire.
Voilà Hélène, bonne soirée!
chère françoise,
pour l od, la question est plus politique, que religieuse, la religion ne servant que de cache sexe( si je puis dire 🙂 …, vu le refoulé de ces gens…)
toutes mes amitiés
carole
Politique et financière, Carole.
Mais la religion est plus qu’un cache sexe pour l’Opus Dei, c’est un moyen de dominer les masses et de maintenir dans la féodalité, l’ignorance et la misère les plus pauvres, tout en préservant uniquement les intérêts de la haute bourgeoisie et de la noblesse (considérés comme seules classes sociales valables).
L’Opus Dei prétend créer une sorte d’élite morale et sociale (classes bourgeoises et nobiliaires de préférence) qui possède le plus possible en terme politique, argent, immobilier, finances, entreprises, médias, tribunaux.
Sous couvert de sanctification dans la vie quotidienne, il s’agit pour les membres de soumettre les autres dans tous les domaines de pouvoir possibles.
Et le premier moyen d’exercer une domination, c’est de casser les membres les plus bas de la hiérarchie opusienne, les modeler idéologiquement pour évacuer conscience, identité personnelle, estime de soi, etc. C’est une véritable entreprise de démolition psychique et affective sous couvert de formation à la sainteté…C’est vraiment quelque chose de pervers.
Le mouvement politique néo-libéral majoritaire favorise largement l’emprise opusienne sur la société mais aussi au sein de l’institution cléricale vaticane. Et depuis JP2, aucun pape n’a eu le cran de mettre dehors ce groupe qui détient depuis plusieurs décennies les finances et la banque du Vatican.
Le soutien financier et idéologique aux ligues politiques conservatrices et ultra libérales, mais aussi aux ligues fascistes et néo-fascistes est très important pour l’Opus Dei, qui soutenait déjà Franco, Pinochet, Hitler, la dictature argentine. Les alliances avec différentes mafias sont connues depuis les années 70. L’Opus Dei se charge depuis très longtemps de blanchir l’argent de la drogue, des réseaux de prostitutions, des ventes d’armes, etc. Ca fait partie de ses compétences via l’IOR (la banque du Vatican). Mais elle sait le faire aussi pour ses propres intérêts et son propre fonctionnement…
L’adhésion à l’Opus Dei suppose de faire un testament écrit en faveur de l’organisation qui sera récipiendaire de tous les biens matériels de l’adhérent, présents, passés et futurs.
C’est la condition sine qua none à l’intégration mais aussi le plus gros moyen de pression sur les adeptes qui commenceraient à ruer dans les brancards, et à vouloir quitter l’organisation opusienne.
Le recrutement se fait dans les aumôneries lycéennes, estudiantines, dans différents groupes politiques de jeunesses d’extrême droite et de droite ultra libérale mais aussi depuis déjà pas mal d’années, durant les JMJ (Journées Mondiales de la Jeunesse), qui sont devenues le marché annuel principal de recrutement des groupes intégristes catholiques et un gros marché de recrutement pour l’Opus Dei.
Autre moyen de recrutement: les familles riches, aisées ayant des parents, enfants handicapés ou déficients via des associations et fondations d’aides ou de recherche médicale.
Les associations familiales catholiques sont aussi des centres de recrutement important pour l’Opus Dei. Ainsi que différents foyers d’hébergement pour jeunes infirmières et médecins.
Enfin, certaines banques et groupes financiers et groupes industriels à haute valeur ajoutée sont directement dirigés par l’Opus Dei (via un ou plusieurs membres éminents), sans que la plupart des gens le sachent.
Pour trouver ces informations, lire les très bons livres de politologues tels Jean-Yves Camus, Fiammetta Venner et Caroline Fourest.
Bonsoir, Adzo,
Moi aussi, j’ai été bien lasse d’entendre toutes les litanies de mon ex MPN.
Il avait le don d’exagérer ses soi-disant malaises, son était de santé qui se dégradait, sa famille, ses filles qui ne voulaient plus le voir (et pour cause!).
Il cherchait à inspirer la pitié en se posant en éternelle victime de la gente féminine, qui l’avait fait , selon ses dires, abominablement souffrir. Et il m’a bien eue, au départ!
Ensuite, je n’ai plus manifesté que de la froideur, un certain détachement, une haine « froide ».
Pour finir par l’humilier, en le faisant jeter dehors de chez moi. Là, je crois que je l’ai « tué ». Car j’avais lu les propos sur le MPN, moi aussi: « Tuez-le, il s’en fout, humiliez-le (etc) ».
Aujourd’hui encore, je savoure cette victoire, mais surtout celle remportée sur moi-même, celle de m’être sortie de ce piège grossier, que je n’avais pas vu venir, au début de cette relation, tant je vivais dans une sorte d’euphorie d’avoir rencontré quelqu’un avec qui j’espérais construire quelque chose de concret.
Hier, j’ai dit au vétérinaire de mon chien: « Malheur à celui ou celle qui s’en prend à mes animaux! « Et j’ai ajouté, en faisant allusion à mon ex: « Si j’avais su, j’aurais foutu le feu à ses hardes, avant de le mettre dehors! ». Ce qui a déclenché une crise de rire!
Pour tout vous dire, mon ex MPN était jaloux des bons soins que j’apportais quotidiennement à mon chien âgé, ce qui est normal, quand on aime ses compagnons à quatre pattes.
Je suis ainsi faite: ayant vécu à la campagne, je respecte profondément la Nature et le règne animal.
J’ai aussi subi ses longues tirades sur les fantasmes sexuels des femmes (du moins ce qu’il imaginait), ainsi que toutes sortes de propos désobligeants sur la gente féminine, les mères possessives qui refusent, selon lui, de donner la garde complète de leur enfant à leur père.
Des balivernes: je connais des cas (rares), de mères qui n’ont que la garde partielle de leur enfant.
Ce qui me réconcilie avec l’humanité est d’avoir pu rencontrer des hommes qui sont des gars biens, intéressants, avec plein de possibilités, qui savent plaisanter.
Votre ex tordue fêlée du bocal ou de la « chupenn », comme vous voudrez, avait, elle aussi, une fâcheuse tendance à généraliser … dans le mauvais sens, bien sûr!
Que de propos contradictoires et paradoxaux avons-nous eu la patience infinie d’écouter!
Cette histoire m’a appris à reconnaître les gens qui auraient des tendances MPN. Je suis plus attentive à leur discours, et je sais mieux repérer le « double-bind », que je ne manque pas de leur resservir sur un plateau. Sûr, ça les vexe.
Bonne soirée à vous, Adzo, avec un repos bien mérité!
Forester.
Cher Adzo,
Savoir accepter que l’autre dise « non », c’est être adulte. Or, comme tout MPN, il semble que votre ex compagne ne raisonnait pas comme telle.
Etre adulte, c’est aussi savoir accepter les frustrations, et il y en a beaucoup dans notre société.
C’est aussi savoir faire preuve de patience et ne pas attendre que cela tombe tout cuit dans le bec.
Le ou la MPN est totalement dépourvu de cette maturité. C’est là où le bât blesse. Enfant capricieux, narcissique, il ou elle le restera toujours.
Le plus tragique, dans l’histoire, est que nous espérons qu’il changera, et que nous nous évertuons à tout faire pour l’aider à changer. Mais ce sera peine perdue, et nous nous perdrons aussi, si nous continuons à jouer leur petit jeu.
Beaucoup d’entre nous se sont brûlés les ailes. Personne n’en est vraiment sorti indemne.
Pas même les enfants, qui ont été l’enjeu de jalousies, de rivalités mesquines.
Je suis très heureuse que vous ayez pu retrouver votre fille. L’adolescence n’est pas une période facile, ni pour les parents, ni pour l’ado.
Mais je pense que votre fille est très heureuse, dans le fond, de vous avoir retrouvé, tel qu’avant cette fatale rencontre, qui n’est pas tout à fait le fruit du hasard. (sic: Les propos de Françoise).
Pour ma part, je préfère la conversation de mon vieux toutou plutôt qu’écouter les rabâchage de mon ex MPN, qui ne savait que se plaindre, tenir des propos désobligeants sur tout et tout le monde, répéter qu’il devait toujours payer.
Nous payons aussi, dans la vie pratique (assurances, loyer, impôts, mutuelle…etc…).
La vie n’est pas une partie de plaisir, quand il nous faut nous prendre en charge et assumer nos responsabilités.
C’est un aspect concret que le ou la MPN ne semble pas vouloir comprendre.
Avec mes plus sincères amitiés, nous avons essuyé de gros orages aujourd’hui.
Forester.
Chère Forester,
Vous avez bien raison, et vous abordez 2 points fondamentaux ; la responsabilité et le fric
Etre adulte, c’est affronter les responsabilités quotidiennes , les siennes, que ce soit au boulot, en famille ou autre … Et j’ai un boulot assez spécifique pour savoir que je dois les affronter quotidiennement, sans me défausser sur quiconque … Si ça se passe mal avec un élève ou une classe, c’est que j’y suis aussi pour quelque chose … Ca ne veut pas dire que c’est de ma faute, mais que je n’ai pas su voir une truc, maîtriser une situation, repérer ou anticiper un pb … Je ne vais pas me flageller pour autant mais je réfléchis dessus, j’analyse et tente ensuite de rectifier le tir, d’être plus vigilant, attentif … Pour la tordue, c’était par définition, les autres qui la faisaient chier, que ce soit ses collégues, les clients, et tout le reste du monde dans le reste de sa vie …Ce n’était jamais de sa faute, du coup elle avait besoin d’une épaule pour l’entendre se plaindre … Bref, elle n’aurait pas tenu une semaine dans mon métier , ou alors en tyrannisant les élèves qui le lui auraient bien rendu …
Ensuite, la question de l’argent et le rapport à l’argent, assez fondamental , je pense, chez les personnalités narcissiques qui adoooooooorent le fric … des autres … , et surtout de leur proie …
Elle se plaignait tjs de devoir payer n’importe quelle facture , trouvant qu’elle payait tjs trop , des complaintes interminables sur ce thème si jamais elle avait une hausse de ses impôts, de la facture de gaz ou d’électricité … Toutes choses qui ne sont certes pas agréables mais qu’il faut bien payer … On peut avoir des débats sur l’augmentation des prix de ces choses, se révolter contre mais alors c’est un débat collectif, appelant des mobilisations collectives , mais pas en interpellant l’autre au sein d’une relation de couple , comme si l’autre était une solution …
Et puis avec elle , j’ai eu un exemple révélateur une fois , et que j’ai compris comme tel sur le moment … Nous sommes allés voir une expo de Warhol ensemble, et d’une certaine manière dans les pratiques du don et contre-don, c’était à elle de m’inviter, cette fois là, et elle le savait … Elle m’a invité donc, mais sa façon de jeter le billet de 20 euros à la caisse m’a choqué, comme si à la fois ça lui arrachait un bras et qu’elle ne voulait pas que je vois que c’est elle qui payait … Pourtant qd on aime, on ne compte pas , ben elle si , elle comptait déjà sûrement … Je devais avoir une dette de +, de 20 Euros dans sa tête … Et attention, ce n’est pas comme si elle était dans la misère ou des difficultés financières , dans ces cas là je peux comprendre , non elle gagne bien sa vie et en plus n’a pas d’enfants …
PS : J’espère que votre chien de 14 ans va bien (vous dîtes être allé chez le véto) , de mon côté la petite chatte se porte comme un charme, elle est même envahissante parfois, elle ronronne sans arrêt, me prend pour son doudou … Là , en ce moment elle dort à coussinets fermés à côté de moi
Amicalement
Adzo
Chère Françoise
Votre sœur a bien du mérite et d’ailleurs tout ceux et celles qui s’occupent de leurs parents âgés
Dans la vie ,il y a des moments où nous devons passés par dessus le mal que les gens nous ont fait. Cela prend une grande maturité pour en arriver à faire fi de tout le mal que certains ont pu faire .La rancune n’arrange rien mais cela ne veut pas dire qu’il faut leur dire merci
Bonne journée à tous
Ici ,les températures sont au-dessus des moyennes saisonnières
Je peux facilement imaginer qu’en France ,il en aie ainsi
Hélène
Cher Adzo
Effectivement ,beaucoup de situations à gérer en même temps et ce n’est pas facile de prioriser les plus importantes quand nous n’avons plus d’énergies pour nous même.
Vous n’aviez pas le choix de faire du ménage parmi tout ce beau monde; sinon vous y auriez laissé votre peau et déjà vous en aviez plus épais sur les os.
Pour votre fille ,il est normal qu’elle agisse ainsi. C’est la phase du rapport père;fille.
Vous n’êtes pas obligé de toujours justifier vos comportements passés et présents.
Mettez vos limites là aussi et ne répondez pas aux questions qui ne la concerne pas .
Plus vous allez en dire ,plus , elle en demandera.
Même ,les meilleurs parents au monde ont une liste de reproches de la part de leurs enfants.
Ne vous inquiétez pas .même si elle vous boude quelques semaines, elle finira toujours par revenir vers vous
Amicalement
Hélène
Chère Carole, et merci …. Finalement, vous avez raison , les souffrances ne se comparent pas …
« Tuez le PN, il s’en fout, humiliez le il en crève » … J’ai trouvé par hasard que cette phrase était de Paul-Claude Racamier, un des premiers psy à avoir identifié les comportements et personnalités PN …
Et du coup, je comprend mieux cette complainte qu’elle me répétait souvent lorsqu’elle entrait en rage narcissique parce que je ne voulais pas obéir à ses injonctions caractérielles, que je me révoltais, que je dénonçais ce qu’elle faisait ou que je la contre-manipulais, que je ne faisais pas ce qu’ELLE voulait, alors elle me répétait à l’envie, tu me blesses , tu m’humilies (sic) … D’ailleurs, elle a pu me faire des menaces de suicide dans la foulée. Eh oui, je pige, je n’obéissais pas aux commandements de sa Narcisse, pensez donc qu’elle offense pour elle, quelle humiliation ; alors qu’une personne normalement constituée n’imposerait pas à la fois de tels ordres et surtout pourrait comprendre qu’on peut, qu’on a le droit de dire non …
Amicalement
Adzo
cher adzo,
ce que vous vivez avec votre fille est tout à fait logique: l adolescence, bien sur, mais aussi, vraisemblablement , votre repositionnement vis à vis de sa mère ( des plus sain , à mon sens 🙂 ); lorsqu on sort du role de celui( ou celle), qui accepte sans broncher les injonctions ( paiement de dernière minute de la colo, injonctions contradictoires permanentes de Mme Latordue, etc, etc…) , forcément, c est comme donner un coup de pied dans une fourmilière…non, vous n avez pas abandonné votre fille, et croyez moi, elle le sait très bien; n ayez pas peur d un désamour quelconque, elle vous teste, pour savoir, si malgré tous ses reproches, vous tiendrez le choc; face à nos ados: patience et fermeté, dialogues et limites, voilà le crédo; très facile à dire, très difficile à faire; donc, bienvenue au club 🙂
toutes mes amitiés et encouragements
carole
Merci Françoise, Carole et Hélène pour vos avis
Je fais une réponse collective car elle va dans le même sens , et de celui que vous dîtes aussi …
Je pense aussi que ma fille me teste (mais elle c’est logique, c’est de son âge), qu’elle veut voir jusqu’où ma culpabilité peut aller pour continuer à m’avoir pour elle (dans ses rêves nostalgiques de petite fille) et des moments qu’elle a pu connaître avec moi quand elle était petite; tout en voulant de l’indépendance, de l’autonomie, ce qui est tout à fait normal à son âge … J’ai tjs respecté ses envies dans ce genre de souhaits , donc je sais qu’elle se cherche, qu’elle cherche la femme qu’elle sera … Et en effet, c’est un art difficile que de jongler entre ce genre d’incertitudes, de demandes paradoxales …
Mais je sais aussi que nous n’avons pas encore parlé des choses sérieuses (et pourtant on parle) :
par exemple, nous avons beaucoup parlé de ses peurs, angoisses (notamment par rapport à la relation avec la tordue quand elle voyait que je souffrais) mais il y a des choses que j’ai du mal à lui dire car elle est ma fille, pas ma confidente, encore moins ma psy … Donc c’est très délicat … Mais par exemple, je pense qu’elle n’a pas compris à quel point j’ai pu souffrir et comment c’est une souffrance indicible, sauf à être grand orateur ou écrivain … Et il va bien falloir que je trouve les mots pour qu’elle puisse comprendre pourquoi j’étais moins là pour elle …
Mais aussi les mots pour lui faire comprendre que j’ai mes limites (et que le seuil est très bas, et pour un moment, peut-être pour toujours) , y compris pour elle, que je ne peux pas satisfaire l’ensemble de ses désirs, que c’est ainsi que l’on grandit, se construit, en rencontrant les limites de l’autre et en les acceptant … Je pense qu’avec mon expérience avec la tordue je saurai trouver les mots … Il faut que cette expérience que j’ai connu et qu’elle a connu lui serve pour plus tard même si ça complique la donne , en tout cas à court terme …
J’ai aussi à lui dire que j’ai besoin d’elle (mais vous comprendrez que j’ai bcp de mal avec le mot « besoin », tellement j’ai pu l’entendre avec la tordue); donc je lui dirai cela autrement …
Oui, Françoise, j’ai un très vieux rêve (j’en ai plein d’ailleurs) mais on ne peut pas tous les réaliser … Mais j’en ai un très vieux dont j’ai pu parler à ma fille, avant que la tordue engage sa guerre de tranchées … Ce rêve que j’exprimais à ma fille à haute voix , faisait rire ma fille, elle s’en moquait un peu, mais ça la rejouissait aussi, elle partageait mes rêves , avait en tout cas envie que je les vive, même si, ceteris paribus, elle me les aurait reprochés aujourd’hui … La dernière et rare fois que j’ai un peu déliré là dessus avec ma fille , c’était dans le décor naturel de mon vieux rêve, en revenant de la plage, dans la pinède Landaise , aprés avoir passé un superbe aprés midi de folie, sans risques, dans les vagues, fin Août 2010 … Sans risques parce que j’étais sûr de moi, que je n’ai jamais pris de risques avec l’Océan. Sauf une fois, à 20 ans, et ça m’a guéri à vie, et ça m’a appris la force de l’Atlantique, sur la côte Basque, début Septembre, ça cogne grave, une force à laquelle on ne résiste pas ; et je n’avais pas tenté l’aventure plus que ça , les copains se baignaient avec moi, au bord, mais un rouleau qui emporte plus loin; 2 ou 3 mètres (juste pour avoir plongé dedans) ;avec des gros coeff, des forces, des courants, là on sait que la nature gagne, et qu’il faut surtout se laisser faire par elle , pas résister à sa force, en nageant par exemple (mais ça je le savais); tout pour attirer en fait si je file ma métaphore sur la tordue … Ce qui m’attirait … Bref ma fille avait une confiance en moi énorme pour venir avec moi dans les vagues parce qu’elle savait que je savais , je ne lui ai jamais raconté cette histoire, juste les leçons à en tirer ; c’est dangereux mais si on connait le danger , alors on ne risque rien … Parfois ma fille , malgré le drapeau rouge, me demandait à se baigner …. Ben non !!!! En plus une des dernières fois , c’était à cause des méduses qui rôdaient dans le coin, du coup je lui ai expliqué que je m’étais fait piqué par une méduse une fois, et que ça gratte aprés …
Ca me fait monter les larmes aux yeux de me souvenir de cela car c’est exactement à ce moment là que la tordue est venue m’envahir … comme si elle prenait le relais pour que je ne vive pas ce rêve de petit garçon, car je me suis relié à lui mais je n’ai pas fait ce qu’il voulait que je fasse , me promettant un autre rêve (un cauchemard, oui) … Mais je vais le faire mon rêve, une petite maison Landaise traditionnelle et ancienne , en bord de la forêt , et pas loin de l’Océan … Moin havre de paix, mon endroit , mes racines , moi … Et si le reste du monde ne me comprends pas , je m’en fous , moi je me comprends …
Vous voyez , il y a une question que je me pose depuis longtemps ; si un jour ma fille me dit qu’elle m’invite à son mariage religieux, , est ce que j’y vais ??. Sachant qu’elle aura du mal vu qu’elle n’est pas baptisée … Oui, je sais c’est étonnant mais j’avais négocié ça avec mon ex qui tenait absolument à se marier en blanc , à l’église, en Espagne évidemment, histoire que l’ambiance soit plus légère, alors qu’elle n’est absolument pas croyante, comme moi d’ailleurs ; alors je lui avais dit que si nous avions un enfant, il ne serait jamais baptisé, avec mon agrément en tout cas ; le deal fut respecté, comme quoi mon ex pensait davantage à elle, à ses petits plaisirs et rituels symboliques qu’à l’avenir spirituel de ma fille, bref …
Oh je sais , quel père indigne dira la foule !!! Je crois que je m’en fous désormais de cette foule là, surtout si j’arrive à bien expliquer à ma fille, et qu’elle le comprenne, que je ne peux pas partager ce genre d’hypocrisies, sauf si elle manifestait une foi religieuse sincére et profonde … Ca par contre je respecte (tant que ça ne part pas dans le délire mystique) , et même si je ne partage pas cette foi, je peux partager ce genre de sincérité et faire plaisir par ma présence , si on la souhaite, dans ces cas là, je l’ai déjà fait à plusieurs occasions …
Toute cette réflexion me fait comprendre que la tordue avait le même âge psychique que ma fille … Et je pense même que ma fille est bien plus mature au final
Adzo
Bonsoir Adzo
Je suis persuadée que vous arriverez à dialoguer comme il faut avec votre fille et elle y puisera plein de sérénité pour sa vie de femme.
Je vous souhaite de tout coeur de réaliser votre rêve. Et d’y puiser autant de paix, de joie, de réconfort que moi j’en ai dans mon petit logis auvergnat.
Concernant la dimension religieuse, elle appartient à l’intimité de chacun.
Votre fille manifeste-t-elle des demandes religieuses? Si non, ne vous projetez pas si loin dans le futur (son mariage) en assimilant le comportement de votre fille à celui de votre ex. Si ça se trouve, votre fille n’aura jamais de quête mystique ni besoin de rituel pseudo religieux pour se marier. Et peut-être qu’elle vivra en concubinage sans jamais se marier.
Car si l’adolescence est un âge où l’on est attaché à des rituels, et à un certain dogmatisme pour ressembler à monsieur et madame tout le monde, l’âge adulte, la réalité de la vie font que notre façon d’envisager les choses, devient la plupart du temps totalement différente.
De nos jours, le mariage est avant tout un contrat social sans rapport avec le religieux.
Faire un mariage à l’église sans foi, juste pour l’esthétique du rituel me paraît profondément absurde. Et je crois qu’aujourd’hui, la célébration religieuse d’un mariage est conditionnée par une préparation religieuse au mariage, d’avoir été baptisé et fait sa première communion, de s’engager à faire baptiser et aller au catéchisme la future progéniture, s’engager à avoir des enfants.
Si les règles restaient très souples il y a quelques décennies, aujourd’hui, le mariage religieux obéit à des codes suffisamment stricts pour éviter de faux mariages religieux.
Personnellement croyante et pratiquante, je n’ai pour autant pas eu le désir de me marier avec mon compagnon. Pour moi, c’est une forme d’aliénation mutuelle que je refuse, idem pour mon compagnon. Je ne suis pas la propriété de mon compagnon et il n’est pas la mienne non plus. Nous n’avons pas besoin de clamer par une célébration à la mairie ou à l’église que nous sommes ensemble. Ca ne regarde que nous deux, absolument pas le reste du monde. La seule chose qui pourrait nous tenter dans le mariage, c’est l’aspect des impôts. En dehors de cela, je ne vois pas pourquoi Dieu ne bénirait pas notre vie conjugale, même sans passer devant monsieur le curé. Et je n’ai pas besoin d’un maire pour me dire comment me comporter dans la relation à deux comme auprès de notre enfant.
Ce n’est sans doute pas très courant comme attitude de la part d’une femme catho pratiquante, mais je ne suis pas seule à vivre ainsi et à penser ainsi.
Je sépare ma foi, ma pratique communautaire de ma vie de couple et de famille.
Pas de baptême non plus pour notre enfant, en plein accord de mon conjoint et moi.
Notre enfant choisira en temps voulu. Je n’impose pas mes croyances à la maison. J’explique en cas de question mais je n’oblige pas notre enfant à me suivre à l’église.
Mon compagnon a grandement pris ses distances d’avec le catholicisme et depuis très longtemps. Personnellement j’ai une pratique religieuse catholique progressiste du fait de tout ce que j’ai découvert de néfaste et de violent dans le catholicisme. Donc, je laisse vraiment la plus grande liberté à notre enfant sur ce chapitre.
Pour autant, si jamais un jour, notre fille a une révélation mystique et souhaite se faire baptiser, avoir une pratique religieuse, se marier religieusement, je la soutiendrai dans sa démarche, en la mettant toutefois en garde contre les séductions de certaines mouvances intégristes. Si elle reste sincère, ça ne me poserait aucun souci d’aller à son mariage si elle souhaite se marier non seulement à la mairie mais aussi à l’église. Je suis très ouverte sur le sujet. La seule chose sur laquelle je ferais un blocage, c’est de la voir rentrer dans un groupe intégriste ou une secte. Là vraiment, je ne pourrais que la désapprouver et la mettre fortement en garde. Pour le moment, elle est trop petite pour que je me fasse ce genre de souci. Mon compagnon n’a aucun souci à ce sujet pour elle. Elle choisira sa voie en connaissance et en liberté. Le reste ne nous appartient pas.
Bonne soirée Adzo.
Forester, Françoise et Carole,
Vous avez raison, je n’ai pas à me projeter si loin, ni à projeter sur ma fille ce qu’a pu faire mon ex-femme, d’autant que ma fille n’a jamais fait de demandes dans une pratique religieuse… Simplement etait elle un peu envieuse lorsqu’elle était plus petite de ne pas être baptisée quand elle voyait que pas mal de ses ami(e)s étaient baptisés, y compris ses cousins côté espagnol, ce à quoi je lui disais seulement que si elle en exprimait le souhait elle pourrait toujours se faire bâptiser le jour venu … Aujourd’hui, elle aurait plutôt une petite fierté à ne pas être baptisée, comme si ça faisait son originalité, un trait de son identité, comme quoi avec les enfants on est tjs surpris 🙂 … Mais je sais que mon ex-femme m’en a longtemps voulu de ce deal -et pas que mon ex-femme-, d’ailleurs elle m’a relancé à la naissance de notre fille mais je lui ai rappelé le deal et que si jamais on me faisait un gosse dans le dos quant à un éventuel bâptème, je n’y serai pas présent, que ce serait sans moi , bref j’ai tenu bon !!! … Et puis comment justifier l’absence du père au bâptème de son enfant,- mais sans c’est maintenant que je me fais la remarque- ?
Et oui, je cassais les traditions, et ça faut pas, faut pas réflechir à ce que l’on fait …
Donc c’était davantage une réflexion à moi même que je faisais tellement la relation avec la tordue a modifié de choses chez moi , en profondeur je pense , et pour le meilleur j’espère …
Car, je ne suis pas du tout contre la foi, la religion lorsque c’est sincère et profond (j’ai eu un grand père de la sorte), même si je ne ressens pas la même chose par contre j’ai toujours trouvé absurde le rite du mariage religieux s’il n’y a pas une foi sincère derrière … mais alors c’est le chantage à l’amour « tu ne m’aimes pas alors » … Je saurai désormais quoi répondre 🙂 à ce genre d’affirmations si jamais cela devait se représenter …
Et le mariage tout court d’ailleurs, mais quand les belles familles respectives s’en mêlent alors là, c’est un festival … A 4 contre 1, j’étais battu …. Et pourtant, comme vous dîtes Françoise, j’évoquais ses idées d’aliénation mutuelle, d’être la propriété, la chose de l’autre; mais le message ne passait pas …
Foutez moi la paix !! Je veux ma maison Landaise , laissez moi vivre , et ne me demandez pas pourquoi je ne veux pas, aprés tout , je ne vous demande pas pourquoi vous voulez , vous y tenez tant (enfin si à un moment, je leur ai demandé quand même, avec comme seul argument d’autorité, les traditions, évidemment … et les impôts, une vision bien suspecte du mariage) , c’est pas vous qui vous mariez …
J’ai eu exactement le même genre de débats, puissance 100 000, avec la tordue, comme quoi il n’y a pas de hasards , bien sûr évoqués lorsqu’elle savait que j’étais sous emprise et qu’elle me faisait passer l’ensemble de ses shits-tests, mais avec des contradictions et des arguments contradictoires que je savais décoder et dénoncer … « Si tu ne veux pas te marier, c’est que tu n’es pas prêt à l’engagement » … Frappe lourde !!! Faisant observer que ça n’avait rien à voir, la preuve j’ai été marié 🙂 !!! Contre-frappe très lourde du coup , on frise le ridicule , mais aussi le bon sens … Du coup contre attaque, « qu’est ce que tu en as foutre, finalement le mariage ce n’est qu’un bout de papier » … Ok, ça marche, raisonnons en effet par l’absurde, puisque ce n’est qu’un bout de papier, pourquoi est ce si important alors !!! Fin de la discussion … 🙂
Quant à la relation avec ma fille, elle est en train de commencer à se renouer à petit pas, et les séances psy commencent à porter leurs fruits aussi … Bref, je vais devoir me repositionner comme papa; et uniquement de papa, chose qu’elle veut à la fois mais ne veut pas non plus, rôle dans lequel j’ai été défaillant en partie au cours de la relation avec la tordue, car au cours de cette relation, elle a bien vu que je souffrais, et ma fille a voulu passer, est un peu passée, au statut de consolatrice … Donc au final, elle ne veut pas de ce rôle, mais en fait le souhaite tant ça a pu la « rapprocher » de moi au cours de cette période mais pas sur un mode normal de relation père-fille … La tordue a bien oeuvré, et moi j’ai été totalement stupide durant la phase d’emprise, en se glissant dans ma relation avec ma fille, en se substituant à elle et en faisant du coup endosser à ma propre fille un autre rôle … Je me souviendrais longtemps des coups de fil (pouvant durer plusieurs heures) de la tordue le mercredi après midi ou le we qui gonflaient prodigieusement ma fille, à la longue, elle soufflait, elle râlait, -une fois elle m’a même dit, « encore elle !!! » – ; et de mon côté je n’arrivais pas à me dépétrer des plaintes de la tordue, des explications/justifications que je devais lui fournir … Qu’elle aille au diable, s’il existe …
Pour mon vieux rêve, j’avais commencé des recherches il y a 4 ou 5 ans, remarquant d’ailleurs que la maison Landaise typique, telle que je la rêve, est plutôt rare prés de l’Océan … Autant il y en a bcp dans la Haute Landes , autant c’est plus difficile à trouver proche de l’Océan où alors à des prix prohibitifs … . Je composerai donc entre ce que je peux y mettre et la distance avec l’Océan, mais démarrer un feu de cheminée avec des pignes ramassées quelques heures plus tôt dans la forêt Landaise, le tout en se préparant un bon magret avec quelques cèpes … , quel bonheur cela doit être … , surtout avec un bon bouquin ou un bon match de rugby ensuite … Et quelque part , j’ai (un peu) réalisé mon rêve de petit garçon, en vivant dans l’endroit où je vis, une partie de corps de ferme rénovée, perdu dans la campagne, en pleine nature …
J’arrive à un stade de l’analyse avec ma psy où je me pose une question fondamentale, et que je lui poserai la prochaine fois : pourquoi reste t’on dans la relation alors que l’on sait, voit, ressent, observe que rien ne va ? Surtout dans mon cas, pas d’enfants en jeu avec la tordue, la compréhension que ses fables de vie à deux étaient des fables …. Sur quels ressorts fonctionne cet enfumage à soi même , la culpabilité de laisser l’autre, sa propre dépendance affective, la volonté de croire dans une illusion, certes toujours ravivée par la tordue ? Pourquoi on retombe sur ce même genre de profils, en pire évidemment ? C’est quoi ce moment de révolte, alors qu’il y en a eu pas mal d’autres avant , mais ce moment décisif où on lâche , où l’on comprend , même instinctivement, les pratiques du ou de la tordu(e) … , ce moment où l’on se barre définitivement …
Bonne soirée à vous toutes , amicalement Adzo
PS : Françoise, je lis vos « aventures » avec l’Opus Dei, et ben ça doit être quelque chose !!! L’Opus Dei est très puissante en Espagne et en Italie, mais de ce que je sais de ma petite expérience, pour avoir vécu avec une espagnole, car on parlait de ce thème, c’est qu’en Espagne , c’est une vraie plaie, ramifiée aux pouvoirs politiques, notamment au PP , et à tous les mouvements néo-franquistes , eux mêmes , pour certains, recyclés, au sein du PP depuis Aznar …
Carole, pour le 1er petit copain, c’est déjà fait … et j’aime bien aussi cette phrase qu’une religion n’est finalement qu’une secte qui a bien réussi 🙂
cher Adzo,
» laissons demain pour demain… »; vous serez bien à temps de voir si votre fille veut se marier, à l église, ou pas; vous verrez déjà quand elle vous ramènera le 1er petit copain 🙂 …
pour ma part, malgré ce que j ai vécu avec M. pn, je ne suis pas spécialement hostile au fait religieux: les croyants font avec leurs religions la meme chose que ce qu ils font dans le reste de leurs vies : bon ou mauvais, c est selon; les mauvaises langues prétendent toutefois que les religions, ne sont finalement que des sectes qui ont réussi 🙂 …
amicalement
carole
Chère Hélène,
Je vous remercie de vos gentillesses.
Très honnêtement, tout comme vous, je ressens une profonde blessure en moi suite à cette histoire navrante, ainsi qu’une certaine crainte de retomber dans une histoire encore plus sordide que la dernière que j’ai pu vivre.
C’est pourquoi je me tiens toujours sur mes gardes, tout en réfléchissant sur ce qui a pu m’amener là et faire preuve d’autant de faiblesse, moi qui suis plutôt volontaire de tempérament.
En ce qui concerne le salon d’artistes où j’expose: petite satisfaction encourageante: la presse locale a fait un bon article sur mes oeuvres. Cela me pousse à continuer, comme avant.
Ici, l’automne n’a pas encore revêtu ses belles couleurs dorées,, mais j’imagine combien ce doit être joli chez vous, là-bas, dans la Belle Province.
Peut-être un nouveau sujet d’inspiration, qui sait?
Gardez courage, Hélène, pour continuer , je ressens quelque chose de très positif en vous.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Chère Forester
Je vous remercie vous aussi de m’encourager mais je porterai toujours en moi cette profonde blessure que ni même le temps ne parviendra à cicatriser. Je ne peux comme vous dîtes qui mettre un baume en exerçant des activités que j’aime, pour oublier quelques instants ce triste constat d’échec.
Je me raccroche à la nature qui elle seule peut égayer mon quotidien. Le lever et le coucher du soleil sur mon Île d’Orléans etc…J’aime les choses simples de la vie et surtout pas compliquées.
Je suis un peu désabusée de mes deux relations de couples. Je ne suis pas pressée de passer au suivant…..
De votre côté ,je suis contente de vous voir aussi débordante de petits projets simples et pas compliqués si bienfaisants pour vous..
Tout comme moi ,vous portez en vous une grande blessure ;celle de cette fichue patho . Vous aussi ,avez du reconstruire votre vie sur d’autres bases. Vous démontrez beaucoup de courage à mordre à nouveau dans la vie . Vous me faîtes penser à un navire en pleine tempête sur les eaux de votre mer en Bretagne.
Qu’arrive t’il au sujet de votre logement, cela fait longtemps que vous n’avez pas donné de nouvelles à ce sujet…..Vous nous avez parlé de vos toiles et votre projet d’exposition au printemps prochain mais nous sommes sans nouvelles de votre projet d’emménager ailleurs.
Ce projet est-il toujours dans vos plans ????
Bonne journée à tous
Ici ,l’été est revenu
Il faut que je ressorte mes vêtements plus légers
car ceux-ci étaient déjà rangés
L’Automne bas son plein avec touts ces arbres en couleurs
Je suis certaine Forester, que vous seriez en mesure de redonner vie à l’Automne sur vos toiles
Hélène
Chère Hélène,
Vous avez fait tout ce que vous avez pu, vous n’avez rien à vous reprocher. Mener de front vie familiale et vie professionnelle n’est pas chose aisée, dans un tel contexte, et vous avez été fort méritante.
A présent, il faut ab-so-lu-ment éviter tout contact, soit-il verbal ou physique, avec cet individu destructeur. Et penser aussi un peu à vous.
Sans vouloir être égocentrique, j’ai décidé de me reprendre en main en m’inscrivant dans une salle de sport. Il faut dire que pendant près de deux ans, je m’étais encroûtée aux côtés de mon ex MPN, qui avait des goûts de « vieux ». Jouer aux cartes avec un tricheur ne m’intéresse pas. Et encore moins remplir une grille de mots croisés, dont les définitions sont répétitives.
Subir le matche de foot du samedi à la télé, quel supplice! Quand il fait si beau dehors!
Finalement, je me rends compte que j’entreprends beaucoup plus de choses depuis que je suis seule. Mes journées ne sont plus mornes comme avant.
Oui, cet homme était un véritable boulet.
Chère Hélène, il faut réapprendre à vivre pour vous aussi. Vous l’avez déjà bien très bien fait quand vous êtes partie à la pêche, à la manière des Indiens.
Tout comme vous, le grand air me fait du bien. J’attends la prochaine tempête pour aller prendre des photos.
Bonne soirée à vous et à bientôt,
Amitiés, Forester.
Chère Carole,
Qu’y a-t-il de plus lâche que de voler son propre enfant?
Même le porc, dans sa bauge, ne ferait pas cela à son petit.
Oui, décidément, ces gens-là n’ont aucun état d’âme.
Immonde! Et le mot est encore faible.
Tiens bon, Carole, tu as déjà fait là un sacré bout de chemin!
Avec tous mes encouragements,
Forester.
Cher Adzo,
Mais quel âge avait-elle, votre histrionique? Je crois lire la prose de ma nièce, quand elle avait douze ans, du temps où elle tchatchait sur le net avec ses copines.
Rassurez-vous, elle a bien changé depuis, elle en a bientôt dix-huit, et ses propos sont plus matures.
Mon ex MPN s’emmêlait les pinceaux dans ses récits, au sujet de ses exploits sportifs et professionnels.
Voulant être le meilleur partout, il s’inspirait d’autobiographies, de séries policières dont il était le héros.
Tel un gamin fabulateur, il racontait à qui voulait l’entendre ses exploits imaginaires.
Sa famille aussi, souffrait des pires maux, . Un jour, j’ai demandé à sa mère des nouvelles de l’une de ses soeurs, qui, selon lui, était à l’article de la mort. La mère m’a répondu qu’elle allait bien.
J’ai toujours eu des doutes sur la véracité de ses propos, mais je me suis aperçue qu’il mentait, vivait dans une constante mythomanie, qu’il était l’éternelle victime, que personne ne faisait rien non plus pour l’aider à s’en sortir.
Alors, lui aussi, qu’il s’en aille au diable, je suis et resterai aux abonnés absents.
Sans vouloir être égocentrique, j’ai décidé de me reprendre en main et de refaire un peu de sport pour mon entretien. Il m’arrive aussi de me dire que je préfère encore les conversations que j’ai avec mon vieux toutou de quatorze ans plutôt que d’entendre les jérémiades d’un hypocondriaque toujours insatisfait.
Si vous saviez, Adzo, comme il est bon de se retrouver avec des gens normaux, d’entendre des propos sensés, d’avoir des échanges constructifs! Ma vie est bien meilleure depuis que je suis célibataire.
J’espère que vous apréciez également votre nouvelle vie « post-MPN », en compagnie de votre fille et de la petite chatte, qui a du grandir encore depuis.
Avec toutes mes amitiés, nous avons eu de l’orage aujourd’hui, la mer est grosse.
Forester.
Chére Forester,
Pour répondre à votre question, lorsqu’elle m’écrit ce message, elle avait presque 32 ans au calendrier, mais dans sa tête probablement autour de 12 ans … Ca me fait rire lorsque vous dîtes que ça vous fait penser à ce que pouvait écrire votre nièce lorsqu’elle avait 12 ans et qu’elle tchattait avec ses copines …
Vous savez que je me faisais souvent cette même réflexion quand elle me racontait l’ensemble de ses malheurs, ses complaintes corporelles hypocondriaques, comme si j’y pouvais d’ailleurs quelque chose … Je n’ai pas de pouvoirs de mage, ni de psy, parfois je lui disais qu’elle était une gamine, qu’elle me faisait des caprices de gamine, en général elle rentrait dans une rage et une colère noires … Mais voilà, il lui fallait un Grand consolateur à l’ensemble de ses misères (ou prétendues misères) , et si jamais je ne m’exécutais pas parce que j’étais occupé à autre chose, ou que j’en avais ras le bol, alors j’étais méchant, décevant et défaillant … Sauf que j’ai désormais largement compris que son registre de petite fille perdue avec des problèmes insolubles servat exactement à cela, à me mettre dans une situation d’impuissance, de défaillance, sa façon à elle de valider sa vision des hommes comme décevants et défaillants par nature …
Une sorcière qui déteste les hommes mais les envoûte pour mieux dire et satisfaire sa haine des hommes qd elle en trouve un, en le provoquant comme dans la légende de Lilith … Elle était paradoxale en tout : elle revendiquait l’égalité des genres et des sexes (peut-être pour me séduire car elle connaît mes idées là -dessus) tout en recherchant chez moi les fonctions antiques et classiques du mâle protecteur … Une autre forme de Double-Bind, elle pouvait plaisanter de façon très grinçante sur des sujets sensibles et intimes, et bien sûr à caractère sexuel sur les hommes (surtout à la longue en fait, à force d’y revenir) et ses représentations des hommes , tous fantasmés comme des délinquants sexuels, mais si jamais je lui retournais une fois l’argument, en faisant le même « humour », plutôt les mêmes provocations, qu’elle mais sur les femmes, de suite elle se drapait dans l’égalité des genres, et en réclamait à mon élégance tellement je la blessais dans sa féminité … Donc, elle pouvait agresser la masculinité des hommes , en toute liberté, mais ça n’avait pas de réciproque ; et je vous assure que souvent, la plupart du temps je laissais filer sur ce genre de sujets scabreux , je la laissais faire , ne répondais pas à ses provocations qui ne m’étaient pas spécialement destinées d’ailleurs, non j’étais une sorte de délégation masculine à moi seul de toute l’humanité masculine pour elle … Mais parfois, je me révoltais , ça m’est arrivé en tout cas, lui disant que lorsqu’on ne veut pas que les convives touchent à la confiture, on ne la met pas sur la table; la tentation est trop grande … Mais la pauvre chérie était vexée …
Et vous savez quoi, ben progressivement (mais elle ne m’avait pas capté encore à ce moment là), elle a arrêté ce genre de sujets très sexuels, provocateurs et misandres quand elle a pigé que soit ça pouvait me faire fuir définitivement quand elle mettait trop la dose, mais aussi quand elle a remarqué que je m’en foutais radicalement … Il lui fallait passer à autre chose …
Oh que oui, vous avez raison, ça fait du bien d’être dans la vie post-tordue, plus de coups de fil ou de sms à des heures impossibles, de « conversations » (des monologues, en fait) à sens unique et sans réel intérêt, je retrouve ma vie d’avant , notamment avec la nouvelle pensionnaire qui prend plus que ses marques ici …
Amicalement du Sud … Il fait un temps splendide en ce moment , mais le soir tombe plus vite , et la fraîcheur aussi du coup
Chère Françoise,
Je me suis toujours méfiée des sectes millénaristes, qui ne sont pas considérées comme telles en France, et dont je tairai le nom ici.
Je sais que ces gens sont puissants, ont aussi des ramifications jusque dans las hautes sphères.
Je puis cependant vous citer le cas d’un coule appartenant à cette dite secte, qui a refusé pour leur enfant de quatre ans une greffe de moelle osseuse, qui aurait pu le sauver de sa leucémie.
Dans ces mouvements, on trouve, là aussi, pas mal de MPN,qui profitent sans vergogne d’une fragilité passagère en tenant des discours sur l’espérance, teintée d’une foi innébranlable en leur sauveur.
Curieusement, ces mouvements proviennent proviennent presque tous des Etats Unis.
J’ai aussi voulu demander de plus amples renseignements sur ces mouvements, mais je me suis toujours heurtée à un mur, à moment donné.
Quand j’entends des personnes tenir des propos pseudo mystiques, je prends mes jambes à mon cou.
J’admire le combat que vous avez mené pour sauver votre patrimoine, après le décès de votre père.
Et aussi tous les encouragements et conseils avisés que vous prodiguez à beaucoup d’entre nous.
Pour cela aussi, un grand merci, amicalement,
Forester.
Là, il ne s’agit pas de secte millénariste, Forester. Mais d’une mouvance intégriste de l’Eglise catholique et romaine, prélature personnelle des papes depuis JP2.
Ce qui limite la poursuite pénale et étatique et les poursuites pénales internationales.
A moins de faire disparaître le Vatican en tant qu’état, ce qui pourrait permettre de poursuivre toutes les mouvances intégristes sans souci.
Pour les ramifications, il n’y a pas de différences majeures entre les sectes et les mouvances intégristes. Et c’est évident que les manipulateurs pervers narcissiques s’y sentent comme des poissons dans l’eau. D’ailleurs, si vous reprenez les fondateurs de ces mouvements intégristes cathos, ils ont tous un profil de PN, voire de sociopathe et psychopathe.
Tous les mouvements sectaires ne viennent pas des US. Vous en avez partout, autant en Asie qu’en Europe, qu’en Afrique et qu’en Océanie.
Concernant les mouvements intégristes cathos, ils viennent du Mexique, d’Espagne, d’Italie, de France et ont tous des relais internationaux dans une bonne partie du monde.
La mondialisation concerne aussi l’intégrisme et les sectes.
Concernant le combat que j’ai mené, je n’avais guère de choix. Soit je laissais tomber et abandonnais tout notre héritage à l’OD, soit je gérais la situation en affrontant l’OD et préservant les intérêts de la famille. J’ai choisi la seconde option parce que j’ai considéré que nous avions suffisamment souffert sans devoir en plus nous faire spolier financièrement. Notre paternel nous devait réparation pour les tentatives de meurtre, viols, coups et il était hors de question que l’OD perçoive l’argent qui nous revenait de droit et ce qui revenait de droit à notre mère. En contrepartie, j’ai dû batailler dur mais ça en valait la peine. J’ai une vie un peu plus stable au plan matériel du fait de l’héritage paternel, ma soeur aussi et ma mère aussi. Ca fait contrepoids par rapport aux désagréments cycliques de l’OD.
Si je prends du temps pour aider un peu ici ou ailleurs, c’est pour rendre les aides morales que j’ai reçues de psys pros, de juristes, de policiers, de différentes personnes. Ca fait partie de mes valeurs. J’ai la même démarche dans mon engagement professoral. Ayant eu quelques profs fabuleux, je me dois de rendre les bienfaits pédagogiques reçus (c’est ainsi que le savoir circule de génération en génération) et d’être à la hauteur de celles et ceux qui m’ont tant donné. Mais toujours en me préservant suffisamment.
Chère Françoise
Votre père a pourri votre enfance et c’est arrangé pour envenimer votre existence à perpétuité.
Vous avez le bon mot et il n’y a en a pas d’autres, c’est démentiel.
Bon courage, car dans votre situation ,il en faut beaucoup
Hélène
Du courage, nous en avons ma soeur et moi, chère Hélène.
Pour l’instant, c’est ma soeur qui vit les choses les plus dures, devant assumer quotidiennement notre mère en démence sénile (même si depuis quelques mois, notre mère vit en maison de retraite). Ma soeur s’en occupe beaucoup et va la voir tous les jours après son travail, la prend chez elle le dimanche, l’emmène chez le médecin, gère ses papiers. Là aussi c’est un poids terrible puisque notre mère n’a jamais été vraiment une mère pour nous, et qu’elle s’est toujours arrangée pour que nous la gérions comme une petite fille, ce dès notre enfance. Et ça continue encore aujourd’hui et ça ne se terminera qu’à sa mort (que personnellement, je souhaite rapide pour que ma soeur puisse enfin s’autoriser à vivre). Je suis pour ma part, moins exposée, plus en retrait, parce que je ne vis pas à proximité. Mais également parce que j’ai aussi posé les limites disant clairement que j’ai suffisamment donné de temps, d’énergie par le passé à toute la famille. Et que j’ai aussi ma vie conjugale et familiale, ma vie personnelle à préserver et à vivre tout simplement. J’aide ma soeur à s’occuper de notre mère, mais d’une façon plus distancée.
Ce qui est le plus rude, c’est de se rendre compte que chacun de nos parents nous aura mené la vie dure, chacun à sa manière et jusqu’à son dernier souffle. Et que nous avons dû les gérer, gérer leurs immaturités respectives jusqu’à présent.
Heureusement, dans notre malheur, nous avons toujours trouvé sur notre route, des personnes ressources pour nous aider à ne pas sombrer dans le désespoir et continuer d’avancer. Et nous avons pu compter l’une sur l’autre également quand chacune a traversé des choses difficiles. Sans ces belles rencontres et cette solidarité sororale, je pense que nous aurions pu mal tourner. Donc merci à la vie d’avoir placé des gens formidables sur notre chemin et nous avoir rendues solidaires…
Concernant l’OD, c’est moi qui continue de gérer les dossiers avec l’avocat, mais ça reste soft comparativement aux batailles que j’ai eues à engager. Donc, ça ne demande en réalité guère de courage. Juste un peu de vigilance et de réactivité, de bon sens.
En cas de grosse attaque opusienne contre notre famille, je sais que je pourrais compter sur l’avocat, la politologue, mon conjoint, ma soeur, différents amis…C’est donc tout à fait supportable.
Chère Françoise
Si l’O.D. a assassiné votre père , pensez-vous qu’elle vous fera subir le même sort ????
Votre histoire est dès plus cauchemardesque. Vous devez être épuisée . Vous ne pourrez pas tenir encore bien des années comme ça. Il faut que vous mettiez fin à tout ça.
Avez-vous pensé à une stratégie pour que toutes formes de harcèlements cessent car vous ne savez jamais où cela peut mener. Surtout que votre père y a laissé sa peau……
Je suis inquiète pour vous
Hélène
Pour vous répondre, chère Hélène:
L’OD n’a assassiné mon paternel que parce qu’il en était membre et qu’il allait partir de l’OD et dénoncer leur système de captation financière mais aussi différentes magouilles politico-juridico-financières sur mon département natal. Ils ont vidé son ordinateur d’une partie des preuves, ont volé un coffre où il avait déposé un second testament, fait disparaître un certain nombre de choses compromettantes les concernant. Mais nous avons réussi ma soeur et moi à récupérer un dossier et un journal dans une cachette connue de nous seules, comprendre ce qui s’était passé en enquêtant de notre côté avec l’aide de certains policiers mais aussi de notre avocat, et aidées par une politologue. Ces infos sont entre les mains de l’avocat et de politologues spécialisés dans les luttes contre l’extrême droite et les extrémismes religieux.
L’OD ferait une grave erreur stratégique en nous faisant subir le même sort qu’à notre père. Pourquoi?
Parce que nous ne l’avons pas attaquée frontalement pour assassinat ni dénoncé le testament paternel; l’organisation intégriste a eu un peu d’argent de la succession paternelle, même si beaucoup moins qu’elle ne l’espérait au départ (elle pensait obtenir toute la succession accessible hors de la part revenant à l’état). Si elle tuait ma soeur ou moi ou nous deux, d’autres personnes dans la famille parfaitement au courant de leur petit manège et très au fait du dossier, prendraient le relais du combat que j’ai mené durant 5 ans et d’une certaine façon, l’OD aurait confirmé, signé l’assassinat de notre père en nous tuant.
Donc dans une certaine mesure, l’organisation est coincée. C’est pourquoi elle ne peut contre nous faire que du harcèlement plus ou moins direct par téléphone ou par surveillance physique occasionnelle, sinon, le groupe intégriste se mettrait en très grand danger d’exposition médiatique, politique et criminelle. Ce qui irait contre leurs intérêts, très clairement et à tous niveaux.
Cette organisation étant très proche de la droite nationale et de l’extrême droite depuis sa création, partis politiques qu’elle finance régulièrement aux élections municipales, régionales, présidentielles, il est évident qu’actuellement dans le calendrier politique des municipales, elle s’agite et profite du climat actuel électoral pour faire quelques actions contre des opposants comme moi, ma soeur et d’autres personnes. C’est dans la logique…Autre facteur d’actions, les petits changements politico-économiques au sein du Vatican (où l’OD a depuis JP2 de gros postes et une grosse influence) poussent l’organisation à décompenser les pertes d’influence récentes en harcelant des familles d’anciens adeptes. Toutes les organisations intégristes au Vatican pratiquent cela actuellement. Je l’ai su par des familles qui ont subi des choses similaires à ce que ma famille a vécu, de la part des Légionnaires du Christ comme du Renouveau Charismatique.
Je ne suis plus épuisée par ces pratiques parce que le dossier le plus épineux (lié à la mort de mon paternel) a été traité et que j’ai gagné, ma famille aussi contre l’OD. A l’époque où je bataillais contre l’organisation directement, c’était épuisant parce que chaque semaine, l’OD tentait de nouvelles embrouilles. Il fallait donc être toujours sur le qui-vive avec l’avocat, la police, la gendarmerie, la politologue et quotidiennement faire de la veille informatique sur l’organisation. Ca et la précarité, les soucis, c’était très lourd à gérer, nerveusement et physiquement.
Ce n’est plus du tout le cas depuis 3-4 ans, puisque la conclusion judiciaire et juridique a été posée et est tombée en notre faveur. Leur petit manège d’intimidation reste épisodique, plutôt lié aux actualités politiques, religieuses. Donc non, je n’ai pas peur, je regarde ça plutôt avec ironie, humour et détachement.
Voir ces gens s’agiter ainsi, je trouve ça d’un pathétique affligeant, tellement il y a mieux à faire dans une vie, dans une journée. Et puis, ces gens ne se rendent pas compte qu’à chaque harcèlement qu’ils tentent contre nous, ils viennent enrichir le dossier à charge contre leur organisation car c’est une façon pour moi, mon avocat, la politologue qui suit le dossier, d’identifier de nouvelles complicités, de nouvelles corruptions dans leur organisation. C’est une façon pour nous de remonter toute la filière, de façon beaucoup plus pointue et rapide que si nous devions enquêter nous-mêmes. Quelque part, par leurs différentes tentatives d’intimidation directe comme indirecte, ils nous mâchent le travail d’enquête et d’analyse.
Plus ils tentent de m’ennuyer moi comme ma famille, plus ils montrent leurs cartes et leurs associations de malfaiteurs. Et c’est à eux-mêmes en réalité qu’ils font du mal, en croyant nous en faire à nous.
Ce qui m’amuse toujours dans leur façon de faire, c’est de voir à quel point ils me pensent idiote, naïve, non informée sur leurs pratiques et leurs agissements et non informée sur le mode de recrutement des sociétés ou des personnes qu’ils envoient harceler ou ma soeur ou moi ou mon compagnon.
C’est vous dire comme ces gens se pensent supérieurs à tous points de vue au reste de l’humanité, alors qu’ils sont très facilement identifiables dès lors qu’on s’est documenté correctement sur leur organisation et leurs amis…Pourtant ce n’est pas faute à chaque fois, de se prendre des coups de semonce ou d’essuyer des échecs.
Mais le fait d’avoir des complicités partout aussi bien religieusement que politiquement que médiatiquement que juridiquement, leur donne un sentiment de toute-puissance qui les aveugle et ils oublient cycliquement que le camp d’en face, si petit en terme de poids financier, politique, religieux, économique soit-il, n’est pas dupe de leurs agissements et qu’il est suffisamment informé des raisons qui les poussent à agir ainsi, donc en capacité de riposter juridiquement.
Chère Carole
Il faut être d’une bassesse exemplaire pour oser voler les économies d’un gamin.
J’imagine très bien dans quel état vous étiez. C’est insensé d’agir ainsi . Surtout que ses économies devaient être un petit trésor soigneusement gardé pour votre fils. Ce dernier avait dû faire beaucoup de sacrifices pour économiser ce petit montant d’argent.
Dans ce cas , ce n’est pas le montant volé qui est important mais bien le geste.
C’est un geste dès plus cruel de briser le rêve d’un bambin.
Malheureusement et en même temps heureusement qu’il y a eu ce déplorable incident pour vous faire réaliser que votre conjoint était une charogne de la pire espèce
Bonne soirée
Hélène
Les mots d’une histrionique sont ceux là ! (elle me parle de son père, notamment, et de son genou 🙂 , sachant bien que je m’en suis vrillé un au rugby; comme par hasard) … Une hystérique intégrale que j’avais commençé à décoder au moment où elle m’envoyait ce message , en Juin 2012 …
“ben il a perdu son père y’a un mois… Il a du mal au travail et comme il est énervé, il arrête pas de se faire mal….Il a mal au genou mais veux pas aller au doc… Je sens que ça va pas….Avant il pouvait s’énerver pour un rien et en 2 minutes c’était passé, mais là il fait que raler…Ma mère aussi… Après lui… Mais elle c’est les hormones elle est en pleine ménopause…Du coup elle est chiante….Dc bonjour l’ambiance. Et moi je pleure mes papis….Trop la fête quoi! Et le pire c’est que je peux en parler qu’avec toi de tout ça… Ben ma mère je lui ai dit qu’elle était assez pénible en ce moment….Bon elle a râlé….Mais tant pis, je lui ai dit parce qu’il fallait….Elle arrête pas de se plaindre….Je sais plus quoi faire à force…Elle a surtout des bouffées de chaleur la nuit….c’est pour ça qu’elle est énervante en ce moment….Par contre, le we dernier, j’avais besoin de parler à qqn et c’est pour ça que je t’ai écrit, t’as pas répondu présent, et comme j’étais malheureuse et en colère, ben dimanche soir tu as pris tout ce que je pensais en bloc mais si tu avais été là pour moi, ça serait jamais arrivé … “
pq tu n’étais pas là qd je t’ai écrit? Pq tu es pas resté plus de 6 mn sur msn? ca compte pas ce que j’ai fait pour toi? (T’as fait quoi au fait ? )
Voilà ce qu’une femme hystérique peut écrire à celui qui est tjs là pour elle, qui a empilé les caisses de ses angoisses et frustrations, est tombé dans une dépression monstrueuse, dans l’alcool aussi parfois, a perdu sa fille, mais dont elle ne voulait pas qu’il soit là dans la vraie vie … Forcément à force , il n’est plus là … , elle va se faire foutre …
Adzo
Chère Val
Je vous remercie vous aussi pour ses quelques mots qui me vont droit au cœur.
Comme toutes les mères ,les enfants sont se que nous avons de plus chers.
Cette journée là ,c’est une partie de moi qui est morte et le temps ne rattrapera jamais ce deuil profond en moi , même malgré touts les efforts que je fais pour me réveiller en souriant et me coucher en riant de mes journées
Si vous saviez comment je reprends cet amour perdu auprès de mes petits enfants.
Bien sûr ,je laisse la première place aux parents mais à la moindre occasion si un de mes enfants m’appellent pour requérir mes services auprès de mes petits enfants j’y accoure
avec une immense joie et beaucoup de plaisir
.
J’adore les enfants et pour moi mon travail auprès des pédiatres est le plus beau cadeau que la vie pouvait me donner..
Pas facile de débuter mes journées
en tenant des propos sur mon passé
Hélène
Chère Carole
Je vous remercie de votre gentillesse mais quand si songe aujourd’hui en lisant vos commentaires à tous, au lieu de m’aplatir comme une crêpe devant cette abruti de mari ,j’aurais du lutter encore plus.
Mais bon , je ne l’aie pas fait et il n’y a pas une journée où je n’y songe pas.
Je me dis ,j’aurais du faire ci et peut-être faire ça mais c’est bête ,j’en arrive souvent avec la même conclusion douloureuse.
Même après 15 ans de séparation et malgré que mon mari a une copine depuis plusieurs années qui n’habite pas chez lui , ce dernier ne lâche pas prise,.À la moindre occasion il en profite pour être irrespectueux envers moi et me le démontre par les propos des enfants qui viennent à mes oreilles.
Il m’aurais été impossible pour ma santé psychologique de supporter sa présence via la garde de mes enfants. Peut-être que je tiens des propos égocentriques mais d’entrer en relation avec cet homme est pour moi une question de vie ou de mort et malheureusement se sont les enfants qui en ont payé le prix dû à mon absence auprès d’eux
Merci à tous de votre présence sur ce site
Hélène
chère Hélène,
je comprends que vous puissiez dire, que vous n auriez pas supporté la présence du père de vos enfants, si vous en aviez eu la garde, car j ai vécu la même chose; pendant les 18 mois d enquête sociale, ce fut des harcèlements incessants, Gabriel faisait tout le temps des cauchemars( on se levait 4 à 5 fois par nuit), j allais à la police tous les 15 jours ( M. pn, ne venant pas chercher Gabriel, il déposait plainte pour non présentation d enfant), je me demandais toujours si il allait le ramener, etc…si cela avait duré , ne serait ce qu’un an de plus, je serai tombée malade; pour moi, le meilleur service, que l on puisse rendre, à soi meme , et à ses enfants, c est de rester en vie…
amicalement
carole
Chère Val
Je ne sais pas pourquoi vous dîtes que vos propos peuvent choquer !!!!
Le père de mes enfants devant les gens disait lui aussi, ma femme par ci et ma femme par la
et à la maison ,c’était bien le contraire. Au sujet de mon dernier conjoint ,il ne m’a jamais complimenté du tout. Je ne me suis jamais sentie comme un trophée ni avec l’un ,ni avec l’autre
Je crois que mon côté narcissique et manipulatrice a fait surface lorsque j’ai étiré mes relations avec eux . J’ai cessé d’aimer le père de mes enfants après 15 ans de mariage et je suis restée 5 ans de plus en le haïssant et jouant le rôle d’épouse .Je voulais protéger les enfants financièrement. Pour se qui est de mon dernier conjoint ,j’ai cessé de l’aimer après 5 ans de relation et je suis restée 2 ans de plus dans cette relation, question finances aussi. Je payais une pension alimentaire de 500.00 dollars par mois, à deux me mes enfants de ma première union
Je ne suis pas fière de moi d’avoir agi ainsi ,seulement pour de l’argent .
Encore aujourd’hui en écrivant ce commentaire , j’ai du dégout d’avoir agi ainsi .
Comment suis-je arrivée à faire ça ???? Moi , qui avais toujours été indépendante de nature et je me suis accrochée à ses deux relations juste pour une question de frics !!!!
Je dois me préparer pour aller au boulot
Hélène
chère hélène,
puisque nous connaissons un peu nos histoires respectives 🙂 je vais me permettre de vous « gronder »; je ne suis pas du tout sure que la dimension « fric » , ait été la principale:
1) nous vivons dans une société qui nous fait croire, que le bien etre matériel,est la 1ère chose dont les enfants ont besoin; c est une grosse pression sociale, qui s exerce sur les mères, quand elles veulent partir; si on n a pas, autour de soi , des gens pour nous épauler, c est presque « mission impossible », surtout avec 4 enfants, habitués au confort matériel, et un pn, sur le dos…
2) vous etes reste avec M. psychopathe; n oubliez pas que vous aviez un énorme pension à payer, et je suppose, très affaiblie psychiquement (, d avoir du laisser vos enfants…)
donc, ne soyez pas si dure avec vous meme; ayez pour vous , l indulgence que vous avez pour les autres 🙂
vous avez fait, comme nous tous, ce que vous avez pu, avec ce que vous aviez…
amicalement
carole
Bonsoir Heléne ,
J´espére que vous avez eu une bonne journée.
Qui est fiér(e) ici de son passé ? Nous avons été tous leurré(e)s parce que nous nous sommes leurrés nous memes . Je pense que c´est aussi simple que ca .
« Ironie de l´histoire » : nous ne sommes pas fier(e)s de ce que nous avons fait et pourtant – comme je le disais – nous nous sommes plus faits de mal á nous memes qu´aux autres….de l´ autre coté ….on ne se pause pas de questions, la vie continue comme si de rien n´était alors que ces messieurs auraient vraiment des raisons de « culpabiliser ». Mais nous le savons ici entre temps , c´est une des caractéristiques du pn …..
Personne n´est parfait et tout le monde fait des erreurs , la question est comment gérons nous ces erreurs ? les regarder en face ,telles qu´elles sont et en tirer des lecons est important .
Bonne soirée
Val
bonjour Forester et Françoise
J’ ai les mêmes discours que vous au sujet de nos Gouvernements et de nos Églises ici au Québec. Présentement , il y a un procès contre une communauté religieuse qui est très médiatisé. La Cours semble être du côté des victimes et ils seront dédommagés financièrement et il y eu des accusations déjà de porter contre ses prêtres mais les blessures que ses hommes là ont reçu ne guériront jamais.
Au début des accusations contre cette communauté il y a maintenant quelques années, un collègue de travail s’est enlevé la vie. Il n’avait jamais rien verbalisé tellement qu’il se sentait coupable lui même d’avoir subi les sévices commis par ses prêtres pédophiles.
C’est en ouvrant une lettre qu’il avait laissé avant son suicide, que ses parents ont su la vérité.
Au travail ,nous avions bien observé que quelque chose n’allait pas chez lui mais notre collègue était un garçon très gêné et réservé. Nous étions loin de nous douter qu’il portait en lui un secret si lourd et insupportable. Quelle tristesse de vivre ainsi ,de se sentir coupable et de vivre une vie enfermé dans la douleur pendant que ses prêtres avant les accusations et même pendant les accusations avant le procès poursuivaient eux de leur côté une vie active dans le respect que l’on porte aux prêtres et aux communautés religieuses
Bonne journée
Hélène
Bonsoir Françoise
L’O.D. ne lâchera jamais prise sur vous et votre sœur. Pensez-vous qu’il s’amuse rien qu’à vous faire peur ou bien ,il vous veule quelque chose ?????
Vous avez bien fait de porter plainte au sujet de cette jeune femme car moi aussi ,il m’a fallu faire les mêmes démarches que vous pour des locataires qui habitaient en bas de chez moi et elle aussi ,cette jeune femme a eu l’aide appropriée à sa situation.
Bonne soirée
Hélène
Pour répondre à votre question, Hélène, l’OD considère qu’ayant mis la main sur notre père financièrement et physiquement (ils l’ont assassiné après lui avoir fait signer une donation testamentaire à titre universel), l’organisation intégriste doit à présent anéantir toute la famille financièrement et physiquement aussi. D’autant que j’ai déjoué les plans d’emprise financière totale de l’OD lors des 5 ans de bataille juridique et judiciaire et que j’ai déjoué aussi des tentatives de menaces de mort. Et ça, l’OD ne l’a pas digéré. Ca lui est resté en travers de la gorge qu’une petite bonne femme précaire comme moi leur tienne tête et gagne contre eux.
Alors le harcèlement, c’est pour maintenir la pression sur moi, sur ma soeur, ma mère, nous terroriser et nous rappeler qu’ils sont toujours là aux aguets.
Cette tactique, ils l’utilisent sur bien d’autres familles dont ils ont eu un des membres. Nous avons le fils d’un confrère de notre père tombé lui aussi dans les griffes de l’OD, qui après l’assassinat de son père, n’a pas osé combattre frontalement l’OD et sous la pression constante de ces affreux, a fini par se suicider. Donc l’OD se dit que sa stratégie a payé. Et elle espère qu’il en sera de même pour ma soeur et moi. Car ce qui la dérange, c’est aussi que nous en savons à présent beaucoup trop sur le fonctionnement et les objectifs de l’organisation intégriste. Donc pour l’OD nous sommes potentiellement très dangereuses si nous faisions un bouquin pour raconter comment ils ont assassiné notre père et comment ils se comportent avec les familles d’adeptes sous couvert d’exemplarité morale.
Le harcèlement, c’est aussi pour nous faire taire.
Mais ça ne marche pas me concernant car je continue de dénoncer publiquement leurs petites magouilles et stratégies via des sites catholiques mais aussi via la presse nationale.
Avec les aides que j’ai eu d’une politologue et les accès à certains dossiers sur l’OD, je sais parfaitement à quoi m’en tenir avec eux. Et comme je continue de faire de la veille informatique sur leurs agissements, je sais toujours anticiper sur leur prochain coup.
Dans ce genre de truc, il faut toujours anticiper et taper fort juridiquement, judiciairement.
Car toutes les mouvances à caractère intégriste comme sectaire, ont peur du gendarme et de la publicité.
Si on ose pas taper du poing sur la table, on leur laisse prendre l’avantage et très vite, ça peut tourner mal. Donc je reste toujours sur mes gardes. C’est pénible mais bon, heureusement, l’OD agit plus cycliquement que très régulièrement. Je sais que leur calendrier d’actions contre nous suit aussi un calendrier politique et religieux précis. Donc c’est rare que je me laisse surprendre. Et j’ai la chance d’avoir un bon avocat. Ca aide bien face à ce genre de barjots.
Bonsoir Françoise,
incroyable ….!!! Croyez moi ou pas …j´ai encore du mal aujourd´hui á imaginer des histoires pareilles. Du délire pur ! Et pourtant je sais qu´elles existent …J´ai encore l´impression de lire de la science fiction tellement ce mode de penser et d´agir m´est étranger .
J´ai regardé – il y a longtemps – un DVD de Steven A. Hassan , qui est thérapeute , spécialisé dans le traitement des victimes de sectes …lui meme ayant été lui membre á 20 ans de la secte moon . Il raconte la facon dont il avait ete recruté á la fac ( du facon trés banale ) et comment il avait changé en deux ans, s´était coupé de sa famille , de ses amis . Incroyable ! Hallucinant !
Il a écrit des livres mais je ne sais pas si ils ont ete traduits.
En tous les cas , il faut avoir un sacré courage pour faire face á ce genre de systéme car si j´ai bien compris leur « pouvoir » et « influence » n´est pas négligeable.
je pense ( et je ne peux que penser puisque je n´ai pas d´expérience personnelle dans ce domaine ) lá aussi que le nombre de personnes qui n´entament pas de poursuites juridiques est plus important que l´on pense ….de peur des représailles . Et c´est malheureusement cette peur qui leur donnent leur pouvoir .
je ne sais pas comment vous fonctionner mais je me souviens un jour avoir appeler mon avocate pour une somme qui ferait rire tout ce forum ( peanut en comparaison avec ce que ce taré m´avait volé ) qu´il ne voulait pas me rendre ( c´était un remboursement ) et je lui dit : » le pognon je n´en ai plus rien á faire maintenant c´est une question de principe . Je veux mon remboursement et je l´aurais coute que coute …par principe car maintenant c´est terminé les conneries du moins avec moi » . Je ne sais pas quelle mouche m´avait piqué mais j´étais tellement remonté que je serais aller trés loin pour lui montrer ou était les limites.
Il m´a viré l´argent …mais biensur mon avocate a recu un mail cynique, que j´ai lu en me disant vas te faire foutre connard .
C´est une histoire bien banale en comparaison á une bataille contre un systéme pareil mais elle souligne ce que vous écrivez : il faut dit non ….
Si vous lachez du mou , vous etes foutue.
Ces gens lá n´ont pas et ne connaissent pas de limites.
en tous les cas Françoise ….bravo pour votre combat ! 😉
bonne soirée
Val
Hello Val
Vous savez, ce qui a été le plus rude à vivre, c’était, au moment de la mort de notre père qui nous avait quand même battues, violées, tenté de nous égorger un soir de Noël, d’apprendre en plus qu’il avait adhéré à l’Opus Dei. Sa mort aurait pu nous donner l’impression d’être enfin délivrées de toutes les horreurs que cet homme nous avait fait vivre de son vivant. Mais là, non seulement nous avons appris son adhésion à l’Opus Dei au moment de l’ouverture testamentaire, mais en plus, nous avons vite compris via médecins, proches et un commencement de journal et de dossier qu’il avait écrit sur ce qu’il vivait comme pressions, qu’il avait été assassiné par l’OD.
Ce qui nous a encore plus sur le moment abattues et mises en état de choc.
Nous allions dans une certaine mesure devoir défendre cet homme post-mortem, protéger notre héritage, nous battre contre une organisation intégriste sectaire, alors que lui, avait déjà pourri notre existence durant des années par sa violence. C’est ça qui a été le plus rude à encaisser. Comme une sorte de prolongement d’enfer que notre père nous a imposé post-mortem, simplement pour que nous fassions valoir nos droits à l’héritage.
C’était ça le plus démentiel pour nous.
Je me doute que tout ce que je vous raconte vous effare. Mais c’est le lot de pas mal de familles qui se font abuser par ou des sectes ou des mouvements religieux intégristes.
Sur le moment, on a l’impression d’être dans un mauvais cauchemar, un truc qui est tellement aux antipodes de la rationalité que c’est juste pas possible. Mais, hélas, il faut se rendre à l’évidence rapidement et lutter si l’on veut s’en sortir.
Car c’est souvent la peur sur laquelle jouent les sectes comme les mouvances intégristes pour maintenir leur emprise et c’est souvent cela qui fait tuer des personnes. La peur d’affronter ces groupes, même de façon détournée fait d’énormes dégâts. Ce n’est certes pas évident de se battre contre ces engeances, mais c’est vital.
Je peux en témoigner et d’autres personnes qui ont vécu la même horreur pourraient vous le dire aussi. La vigilance doit être maintenue même après avoir eu gain de cause. Car ces affreux ne supportent pas qu’on leur tienne tête. Chaque petite victoire contre eux, sonne à leurs oreilles comme un insupportable échec. Parce qu’ils sont dans une vision totalitariste et violente. Ils ne supportent aucune contestation.
Et quand ces groupes n’ont pas été répertoriés comme sectes, c’est encore plus rude pour trouver des appuis pour se défendre. Heureusement que j’ai eu l’aide de la politologue, de certains juristes, de personnes qui luttent contre l’extrême droite, sinon, je n’aurais jamais pu venir à bout du dossier. Les belles rencontres que j’ai pu faire dès le début de la lutte m’ont beaucoup aidée. Et continuent de m’aider, même si le gros de la lutte est terminée.
chère Françoise, et vous tous,
démentiel…c est le mot; c est bien pour cela, que nous trouvons du réconfort, sur le blog de Geneviève ( merci à elle 🙂 ) contrairement, à ce que dit val, je crois que nous devons etre fièr(e)s…de nous en etre sortis( eh oui, hélène!); meme si chacun a son niveau y a laissé des plumes, soyons fiers du chemin parcouru, et de peut etre transmettre , par notre vécu, à d autres, qui ne s en sont pas encore sortis
amicalement à tous
carole
Chère val,
oui, oui…ça s appelle la goutte d eau qui fait déborder le vase; pour moi, ce fut le vol des économies de mon 2e enfant, somme pourtant bien moindre, que ce qu il avait pu m escroquer auparavant, mais là , je suis rentrée dans une forme de rage( non narcissique 🙂 ), qui m a fait me dire: là, stop, c est fini!
amicalement
carole
Cher Adzo,
L’analyse de Françoise sur votre relation archi toxique m’a apporté aussi des éclaircissements sur ce que j’ai pu constater lors de la mienne, qui a duré à peine un an (ouf!).
Force est de constater que votre ex MPN-vampire était, elle aussi, addict à l’alcool, tout comme le mien l’était. Il pouvait ingurgiter trois litres de rosé et une bouteille de whisky par jour sans paraître incommodé, vu de l’extérieur, mais son comportement en était gravement altéré quand il se trouvait en ma présence. Autrement dit, il « lâchait les chiens ».
J’en conclus que ces gens savent encore garder un certain contrôle sur eux-mêmes, vis à vis de la société, et se lâchent dans l’intimité du foyer, ce redoutable huis-clos.
J’ai connu les troisièmes mi-temps, en compagnie de mes copains de Béziers; mais hormis leur nature fêtarde, le boulot, c’était le boulot, et on pouvait compter sur eux, à la différence de nos ex MPN, qui ne faisaient que de fausses promesses.
Mon ex MPN ne supportait pas non plus la rivalité, qu’elle soit d’ordre amicale, familiale ou affective. Ainsi, a-t-il rompu avec l’une de ses proies à cause des enfants de celle-ci. Et nous en connaissons à présent les raisons, grâce, notamment, aux analyses faites sur ce blog, à nos lectures et surtout à notre questionnement sur nous-même, chose dont sont incapables nos ex MPN.
La première question qu’il m’a posée , lors de notre première rencontre, était de savoir si j’avais des enfants ou non. Il a paru soulagé, quand je lui ai dit que non. Normal: la place était libre, pas de concurrence, tout pour lui.
Seul mon chien paraissait lui poser problème, alors, il m’a imposé sa chienne, mais je n’avais pas autant d’affection pour, bien que bien traitée.
Pour en revenir à leur problème d’alcool, j’ai remarqué que les malades de l’alcool emploient aussi parfois le double bind, sans pour autant être MPN.
Est-ce l’abus d’alcool qui les fait encore plus divaguer, ou bien le double bind est bien un symptôme de la pathologie des MPN. Quand il était à jeun, je n’avais pour ainsi dire pas un mot de lui.
Ah! Quand je pense que je suis heureuse, avec ma coupe de champagne annuelle! Le reste du temps, je me contente d’une eau gazeuse.
Mais l’alcoolisme, ne l’oublions pas, est aussi une maladie, et cette maladie correspond très bien à un mal être. C’est l’antidépresseur idéal, au début, après vient la dépendance, et tout ce qui s’en suit dans le mal-être, la dépression, les maladies physiques et psychologiques.
C’est en partie à cause de l’alcool que j’ai perdu mon ami Claude, qui noyait son mal de vivre.
Que de vies fauchées par les abus, que de vies gâchées par les MPN!
C’est aujourd’hui avec délices que j’apprécie mon célibat, synonyme de LIBERTE!
Bonne soirée, Adzo, et au grand plaisir de vous lire de nouveau.
Amitiés, Forester.
Chère Forester,
J’ai dû mal m’exprimer mais lorsque je parlais de descente aux enfers c’est de moi dont je parlais … C’est moi qui ai picolé comme un trou à certains moment de la relation … Elle , elle n’avait pas besoin d’anti-dépresseur, elle m’avait à moi , donc elle n’avait aucunes raisons de régler sa « dépression » -ce sont ces termes lorsqu’elle se dévoilait- chimiquement, en plus ça ne marche pas la chimie dans son cas , non; il lui faut quelqu’un et comme elle redoute plus que tout d’aller voir un psy, ben elle m’avait trouvé à moi …
En revanche de mon côté, il a fallu que je trouve des anti-dépresseurs , l’alcool donc, à des doses inimaginables , des fréquences aussi (des cycles en fait , à des moments clés de la relation, Février 2011, Eté et Noël 2011, Eté 2012 aussi, et quelques autres intermèdes où elle me faisait des double -bind astronomiques) … Comme le dit très bien Val , c’est la relation qui est un double bind au final …
Mais j’ai pris le taureau par les cornes à un moment donné , en milieu d’année 2012, en allant voir d’abord mon médecin et en lui racontant tout (je préfère vous dire qu’il a halluciné et m’a gardé 1 heure , j’ai bien dû chambouler son emploi du temps ce jour là) et m’orientant vers un psy, et là j’ai pu me livrer, me délivrer même, commencer à parler ; mais avec un pro qui a su à la fois m’écouter et m’aider à décrypter ce que je vivais … Les premières séances, j’étais totalement perdu, j’étais taré (d’ailleurs je l’étais), j’étais dans un délire post-traumatique incompréhensible, je pense, et puis on reconstruit le puzzle , au fur et à mesure , et au bout de 10 à 15 séances je commençais à y voir largement plus clair , tout prenait du sens , mais un tout autre que celui que la tordue voulait m’imposer …
C’est grâce à tout cela que je suis redevenu ce que j’étais (ou que je suis en train de le redevenir) , que j’ai pu sortir de cette relation archi toxique, jusqu’au 8° Round, que j’ai pu me reconstruire, notamment grâce aux séances psy , que je peux enfin re-travailler et m’investir comme avant cette relation dans mon boulot et avec ma fille, même si de ce côté là il y a des blessures et cicatrices à refermer … Néanmoins, vous n’imaginez pas comment ma vie n’est plus la même depuis que j’ai coupé les ponts , enfin si je pense que vous imaginez bien en fait … Une façade sociale tout à fait lisse en effet, dans le contrôle parfait, en revanche un enfer dans la vie intime une fois qu’elle m’avait mis sous emprise : elle n’avait que des droits et moi que des devoirs vis à vis d’elle … Comme vous dîtes, lorsqu’on sort de ce genre de relation , c’est la liberté que l’on retrouve
Mes Amitiés du SO …
Adzo
Chère Carole,
La justice réagit lentement, trop, parfois, pour les victimes d’abus de toute espèce, mais quand elle réagit, elle peut aussi frapper fort.
Pour avoir été victime de harcèlement, je ne laisse plus rien passer, dorénavant.
Peut-être suis-je devenue trop intransigeante, ou était-ce un trait de caractère que j’avais du mettre aux oubliettes, à une certaine période de ma vie, mais aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus me laisser faire par quiconque.
Je pense très fort à toi et à Gabriel, j’espère qu’une solution sera bientôt trouvée afin de mettre fin à cette nouvelle stratégie de harcèlement employée par ton ex mari.
Je reconnais bien là, la façon de faire du MPN, qui n’a pour unique but dans la vie que de nuire, encore et encore, au risque de perturber gravement le développement d’un adolescent.
Tant qu’un texte de loi ne sera pas voté pour mettre fin au harcèlement de toute espèce, nous serons en stand by. Il est temps que le gouvernement réagisse, mais là, comme le souligne Françoise, trop d’intérêts sont en jeu.
Bien amicalement, et bon courage à tous les deux,
Forester.
Bonsoir, Adzo,
Je fais également partie d’un groupe d’Art thérapie, animé par une personne formidable.
Nous sommes six. Nul besoin de savoir dessiner ou posséder la technique de la peinture, chacun exprime son ressenti. Et les résultats sont étonnants!
Je crois que, si ces oeuvres étaient exposées dans une galerie d’art « chic », elles se vendraient une blinde!
Mais ce n’est pas là le but. En fait, nous échangeons beaucoup, avec un intérêt pour l’autre et beaucoup de respect.
Ainsi me suis-je fait amie avec un garçon autiste, qui est sculpteur de métier.
Dans cet atelier, on y apprend aussi beaucoup la tolérance face à la différence de l’autre.
Nous partageons beaucoup de choses, aussi des confidences que l’un peut faire à l’autre.
En ce qui concerne une nouvelle relation, rassurez-vous, je ne suis pas prête non plus, après ce que j’ai traversé. Je suis devenus encore plus réactive qu’avant, pour ne pas dire: soupe au lait (mais je le tiens de mon père, et les chats ne font pas des chiens). Au bout de cinq minutes, c’est oublié. Mais supporter quelqu’un de réactif n’est pas toujours chose facile pour l’autre, j’en conviens. Même si de plus plates excuses sont faites après l’orage… qui dure cinq minutes.
Finalement, je suis bien célibataire, enfin presque: j’ai mon chien…
Bonne soirée à vous et au plaisir d’avoir de vos nouvelles.
Forester.
Chère Forester,
Il faut que je trouve un groupe d’Art thérapie parce que si je ne sais ni dessiner , ni peindre , en revanche je pense que je pourrais exprimer 🙂 … Et c’est le but en fait, et ça va donner … Mais au final , ça doit faire du bien … En plus, je suis sûr que ça doit exister dans le coin où j’habite …
Je vous rejoins aussi sur ce que nos tordus ont réussi à hyper développer chez nous , entre sensibilité (qu’on avait déjà et qu’ils sont venus nous choper, nous voler parce qu’ils n’en n’ont pas un gramme) et hyper -susceptibilté … Autant je sais que mes élèves peuvent jouer là – dessus tant qu’ils veulent , et que qd c’est bien fait , ça me fait rire , et je leur renvoie la balle ; mais en revanche , dans une relation intime qui veut faire passer l’agression pour de l’intimité, c’est terminé … Comme vous dîtes par ailleurs , avoir de l’humour et l’amour sont totalement compatibles mais quand l’humour se transforme en prétexte pour se moquer de l’autre, c’est qu’il y a malaise
Bonne soirée à vous … Ici il fait des journées superbes à 30 ° , des soirées chaudes du coup, et ma nouvelle adoption est terrible ; elle est folle … Pour une châtonne de même pas 6 mois, c’est normal elle est adorable ; et développe ses techniques : par exemple si jamais la porte fenêtre est fermée alors qu’elle veut rentrer, ben elle se jette contre la porte … Boum , maintenant je sais que c’est elle … Et puis elle m’attaque à grands coups de calins ou de caresses qu’elle me réclame , en ronronnant sans arrêt … Elle est terrible …
Mes amitiés du SO … Je commence à manger des figues , et c’est très bon …
Adzo
Cher Adzo,
C’est vrai, ici, personne ne nous a jamais manqué de respect, et, après avoir vécu ce que nous avons traversé avec nos MPN, cela réconcilie avec l’humanité.
Mon ex MPN n’avait que ce mot à la bouche, lui aussi. Mais ce n’était uniquement LUI qu’il fallait respecter, tel un seigneur tyrannique,devant lequel il fallait s’abaisser constamment.
Le parfait tyran domestique, primaire, binaire, pour qui la femme n’était qu’une servante qui n’a droit à aucun égards.
Nous aurions vécu à une autre époque, il aurait eu droit de vie et de mort, si ce pouvoir lui avait été conféré.
Mais voilà: j’en conclus que celui ou celle qui ne respecte pas autrui, ne se respecte pas non plus. Et il y en a beaucoup comme ça, sans être pour autant MPN.
Bonne soirée à vous, et bon courage pour votre journée de demain, avec vos élèves.
Amitiés, Forester.
Chère Carole,
Je n’ai lamais vu chose semblable dans le registre sordide. Cela prouve bien à quel genre d ‘énergumène tu avais et as , hélas! encore à faire.
Mais quelque chose me dit, (mon intuition, sans doute), qu’il commettre la faute irréparable qui lui fera avoir encore des démêlés avec la justice.
Et là, bon débarras! C’est ce que je souhaite pour Gabriel et pour toi, le plus tôt possible.
Bien amicalement,
Forester. (un peu méchante ce soir, à cause de tels individus)
chère forester,
oui…pour le sordide, j ai donné 🙂
l emdr permet une » réassurance, sur l ici, et maintenant », c est très bénéfique
Gabriel, est mieux, aussi; l école a pris tout ça très au sérieux, et je crois que ça l a rassuré
ici, aujourd hui 30 degrés…on va ressortir les maillots, si ça continue
amitiés
carole
Chère Carole,
Je reconnais bien là le mode opératoire du MPN, passé maître dans l’art de harceler sans avoir l’air d’y toucher…
Il fait faire, ainsi, il ne se mouille pas. Il opère une surveillance sur ton fils, dans le but de vous atteindre toi, par le biais de Gabriel, dont il connait les fragilités.
De quoi devenir jagorno, si l’on ne se fait pas aider aussi, malgré un tempérament à toute épreuve.
Et il continue à circuler en toute liberté, car rien ne lui interdit d’effectuer des travaux non loin du collège de Gabriel. Ses frères lui servent d’agents de renseignement.
Je comprends que pour lui, cette situation n’est pas facile à vivre, car les ados entre eux ne mâchent pas leurs mots et ont la moquerie facile.
Et la police dira quoi? Que l’entreprise de son frère a le droit d’effectuer des travaux dans ce quartier. Donc, pas de preuves matérielles contre lui, sinon l’extrait du jugement que tu as bien fait de fournir au directeur du collège.
Mais bon! On ne peut pas passer toute sa vie à fuir non plus, on a aussi le droit d’exister. Et surtout sans eux, les MPN.
J’espère que la séance d’EMDR s’est bien déroulée. Et que Gabriel ne sera pas encore une fois trop perturbé par cette situation.
En tout cas, je suis de tout coeur avec toi.
Amitiés, Forester.
Chère Hélène,
Oui, vous avez raison: il faut se sentir désirée pour s’abandonner. Or, ce n’était pas du tout le cas avec mon ex MPN.
Il me donnait l’impression de se « soulager », comme on soulage un besoin pressant, sans tendresse, sans effusion, rien que du vide.
Il était vide.
Nous avons aujourd’hui du beau temps et ce, jusqu’à la fin de la semaine. J’en profite aussi, car l’automne va vite arriver, avec son cortège de pluies, de frimas, de bruines.
Mais chaque saison a son charme.
En ce qui concerne ma peinture, comme je suis restée longtemps en Outremer, à l’Ile de La Réunion, j’en ai rapporté des souvenirs colorés, épicés, odorants, avec toutes ces fleurs et ces épices sur les marchés.
C’est avec beaucoup de nostalgie que je me souviens de cette période, mais je crois que je serais un peu déçue d’y retourner, car j’aurais perdu mes repères ainsi que des bons amis que je m’étais fait là-bas.
Le Breton étant beaucoup voyageur, il y a des marins qui y ont fait souche, se sont mariés avec des réunionnaises, les enfants métisses sont très beaux, mélange de Mauriciens, d’Hindous, d’Africains.
D’ailleurs, on trouve des noms de famille bretons là-bas. Etonnant, non?
Faites bien le plein de bon air pour l’hiver, car je sais qu’ils sont rudes et longs, au Canada.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Bonsoir, Adzo,
Eh! Oui! Telle l’assassin qui retourne sur les lieux de son crime, elle aussi vous entraînait dans son funeste sillage…
Ouahou! Je suis inspirée, ce soir! Ne serait-ce pas le beau temps, l’Eté Indien que nous avons pour toute la semaine?
Le psychanalyste que je suis allée voir m’a expliqué que le véritable humour n’est pas de se moquer aux dépends des autres, comme ont trop coutume de le faire le ou la MPN.
Nous avons gardé cet humour, un peu teinté d’autodérision, parfois.
Plaisanter fait du bien, mais à condition de ne pas blesser l’autre…
Sincères amitiés,
Forester.
Chère Carole,
Il m’est arrivé, aussi, de revenir sur les lieux de mon enfance, là où habitaient mes grands-parents qui m’ont élevée.
Je vois un monsieur dans le jardin qui fut celui de ma grand-mère, je me présente poliment comme étant la petite-fille de l’ancienne propriétaire. Celui-ci me reçoit avec gentillesse, me fait visiter le jardin, que je trouve bien changé, par rapport à ce que j’avais connu autrefois.
Puis il m’invite à entrer prendre un café. Là, je refuse. La charge émotionnelle étant trop forte, je prétexte que je n’ai pas le temps, que je dois reprendre la route.
Nous nous quittons fort courtoisement. Mais en revenant le soir chez moi, je suis prise d’une crise de larmes: là, une page est bel et bien tournée.
Ceci est une anecdote pour vous dire qu’à la différence du ou de la MPN, je ne tenais personne par les sentiments, à part moi-même.
Il est très rare que j’emmène un homme sur les lieux de mon enfance, à part mon ex mari, ou bien mon ami Claude, qui avait apprécié cette journée.
Je me suis bien gardée de présenter mes cousins , mes oncles et tantes à mon ex MPN, seul, mon frère ne l’a vu qu’une fois, et ça lui a suffi.
Je me suis toujours refusée à amener mon ex MPN sur les lieux de mon enfance, car qu’aurait-il trouvé à dire, à part des critiques acerbes? Il n’y avait que son ancien quartier, à Paris, devenu mal famé depuis, qui comptait. Ah! Ce qu’il a pu m’en rabâcher, sur son quartier!
Sincèrement, je préfère mes petits coins de campagne ou du bord de mer, là où règne le calme ainsi qu’une certaine convivialité.
Bon courage à toi, Carole, et ne te laisse pas faire par ces gens qui se comportent en terroristes. Je sais que Gabriel peut compter sur une maman telle que toi.
Amitiés, Forester.
Chère Françoise,
L’histoire que je vais vous raconter va vous paraître sans doute très anecdotique, par rapport aux violences psychologiques que Carole et vous avez pu subir, l’une avec l’O.D., l’autre avec son ex.
Dernièrement, mon ancien voisin de pallier revient, au bout d’un an, en état d’ébriété avancée, pour , selon ses dires, « règler des comptes avec moi », « me faire la peau ». Il frappe plusieurs fois à ma porte, je n’ouvre pas.
Etant très réactive de nature, j’en avertis le lendemain son curateur, puis son infirmière psy, et je vais déposer une main courante, qui aboutira à une convocation.
J’ai dit au policier: « Je n’admettrai pas que l’on agisse en ayatollah. Nous vivons dans un état de droit, nous payons nos impôts, notre loyer et avons droit à notre tranquillité. Le dernier en date qui est venu frapper à ma porte s’est retrouvé aux assises avec vingt-cinq ans de prison.
Si cet individu persiste dans son comportement, je suis en droit de déposer plainte auprès du Procureur de la République. Je ne lâcherai pas l’affaire comme ça. »
Chose qui a été approuvée.
Tout cela pour vous dire que plus JAMAIS je ne me laisserai faire par qui que ce soit, et que la réaction sera aussi inattendue que brève.
Pour avoir subi l’an dernier le harcèlement de mon ex MPN durant un mois et vécu dans un climat de terreur quotidien, j’ai décidé de ne plus me laisser dominer par qui que ce soit.
Le surlendemain, j’ai eu une conversation avec l’infirmière psy de mon ancien voisin, qui m’a garanti qu’il avait eu très peur et n’était plus près de recommencer. Ce que j’espère pour lui, sans quoi, il aura à rendre des comptes devant des magistrats, cette fois-ci.
L’expérience que j’ai pu vivre avec mon ex MPN, m’a rendue, je pense, plus forte aussi, et prête à réagir, à ne plus laisser passer des choses qui finissent par devenir des abus.
Devant la peur que mon ancien voisin a pu ressentir, j’en ai éprouvé une certaine jouissance.
Avec, je dois bien l’avouer ici, ce désir de m’acharner sur lui, pour lui faire payer tout ce que j’ai pu subir comme humiliations par le passé.
Tout bien réfléchi, je constate avec lucidité qu’une certaine perversité s’est installée en moi. Perversité que j’ai surnommé « L’ange Noir ». Je me souviens que, du fait de ma pathologie (bipôlaire), je ressentais parfois le besoin de m’acharner sur quelqu’un, pour une parole ou une attitude qui ne m’avait pas plu ou blessée.
Bien sûr, pour avoir lu un ouvrage sur l’O.D., j’ai vu combien ce mouvement peut être puissant et dangereux. C’est aussi pour cela que je me méfie beaucoup de toute dérive fanatique, qu’elle soit religieuse ou politique. Je trouve que cela fait assez de dégâts dans notre société ainsi que chez bon nombre d’individus.
Bien amicalement,
Forester.
Merci pour l’anecdote, Forester.
Vous avez eu raison de riposter par ce type de menace policière. Malheureusement, certaines personnes ne comprennent que cette extrémité pour se comporter civilement et respectueusement, je le remarque de plus en plus. La notion de vivre ensemble est de plus en plus compliquée à acquérir tant l’individualisme pèse lourd dans les éducations et les comportements.
Dans notre immeuble, j’ai dû aussi sévir par deux fois du fait à chaque fois, de comportements répétitifs ou de nuisances sonores, ou de dégradations des locaux. Syndic de copropriété avec mon compagnon depuis l’achat de notre appartement, j’ai la charge en plus de m’occuper des factures, de la gestion-entretien et soucis de copropriété, de veiller à ce que la paix règne dans l’immeuble et que chaque locataire comme proprio, respecte le règlement intérieur et ses voisins. Et ce n’est pas toujours de tout repos. 😉
Une fois, j’ai fait un signalement au 119 du fait de maltraitances d’un couple sur conjoint et enfants en bas âge (aussi bien en cage d’escalier qu’au sein de leur logement) et il y a quelques semaines, j’ai dû menacer de police, gendarmerie et Aide Sociale à l’Enfance, des voisins dont les enfants ados la plupart du temps livrés à eux-mêmes et passant du logement du père au logement de la mère, hurlaient, dégradaient les parties communes, s’amusaient à détruire des végétaux du jardin de copropriété et utilisaient leur chien pour terroriser les habitants de l’immeuble mais aussi les animaux domestiques.
Ces trois garçons, respectivement âgés de 10, 14 et 15 ans, déjà suivis socialement n’étaient jamais recadrés par la mère ni par son nouveau compagnon. J’ai donc dû faire un courrier écrit d’avertissement et de menace à leur domicile. Cela ne m’a pas fait plaisir, mais cela a été efficace. Les trois garçons sont venus s’excuser de leur comportement et depuis, parce qu’ils souhaiteraient vivre plus sur cet immeuble et avec leur mère (plus que chez leur père qui vit en cité populaire plutôt bruyante et dangereuse), parce que plus en centre ville et dans un quartier calme, ils se sont posés. Un jugement du tribunal devant statuer sur leur sort prochainement, ils ont eu très peur que je porte plainte contre eux ce qui aurait aggravé leur cas. La mère et son nouveau conjoint ont été semble-t-il froissés par mon courrier et ne m’adressent plus la parole dans l’escalier, mais n’ayant pas assuré leurs responsabilités parentales auprès de leurs enfants, ils ne m’ont guère laissé d’autre choix.
L’affaire durait depuis des mois et la situation empirait. Je suis donc contente d’y avoir mis bon ordre. Le calme est revenu sur l’immeuble. Même si lorsque ces jeunes viennent le week-end, il y a toujours un peu de bruit, cela reste tout à fait acceptable. Et les comportements agressifs et destructeurs des jeunes ont cessé.
Les voisins m’ont remercié de l’intervention.
Comme ils l’avaient fait lorsque j’avais contacté il y a quelques années le 119. Tout le monde se rendait compte de la situation grave mais aucun des habitants de l’immeuble ne voulait agir. En tant que syndic de l’immeuble, j’ai fait le signalement et bien m’en a pris: la jeune femme battue par son conjoint a pu ainsi porter plainte pour violence conjugale et familiale à la suite du signalement, divorcer, obtenir un logement social, la garde parentale et protéger ses enfants de 2 et 3 ans des coups de leur père (atteint de troubles psychiatriques non soignés). Hélas, je pense que si je n’étais pas intervenue, cette toute jeune femme d’une vingtaine d’années serait toujours sous emprise de son conjoint violent et il serait arrivé malheur aux enfants tant cet homme était devenu incontrôlable.
Concernant l’OD, leur harcèlement que nous subissons depuis des années, se fait par courrier, par téléphone, par pression et surveillances de personnes devant notre immeuble, celui de ma soeur. Ce n’est pas quotidien, il y a des périodes de l’année où c’est assez calme, d’autres où il faut être sans arrêt sur nos gardes. C’est assez pénible. Heureusement, ma soeur comme moi avons toujours le réflexe de noter les faits, de prévenir l’entourage et d’immédiatement les transmettre à notre avocat, éventuellement de faire une main courante ou porter plainte au commissariat. C’est vis à vis de ce genre de groupe intégriste sectaire, la seule bonne chose à faire car ils redoutent plus que tout une mise en lumière juridique ou médiatique de leurs agissements néfastes.
A côté, je témoigne régulièrement de leurs agissements malfaisants sur quelques sites catholiques progressistes. Et il m’est arrivé de faire du soutien comme je peux le faire ici auprès d’autres victimes de l’OD mais aussi auprès des victimes d’autres groupes intégristes catholiques (Légionnaires du Christ, Renouveau Charismatique, groupes tradis type FSSPX). Le problème de ces groupes, c’est qu’ils ne sont pas répertoriés comme sectes, même s’ils en présentent toutes les caractéristiques. Le Vatican les protège, les met même en avant au plan de l’exemplarité morale, leur offre le soutien d’évêques, de cardinaux et même d’avocats s’ils sont attaqués juridiquement ou judiciairement par des victimes ou familles de victimes. Ces groupes sont protégés car ils rapportent beaucoup d’argent au Vatican mais aussi des prêtres, des religieux et religieuses. Donc c’est la loi du silence sur les crimes que ces groupes commettent.
Au niveau de l’état, ces groupes disposent de lobbys auprès de l’Assemblée Nationale, du Sénat, du Conseil Constitutionnel, pour certains ont des sympathisants dans différents ministères, quel que soit le parti aux commandes du pays. Mais ils disposent aussi d’aides financières de grands groupes industriels et financiers dont certains dirigeants sont des sympathisants de ces mouvances catholiques glauques.
Il n’y a guère que le Centre Contre les Manipulations Mentales qui commence à s’intéresser à la défense des catholiques victimes de ces groupes. Mais nos instances gouvernementales spécialisées sur ces questions, la MIVILUDES, refuse d’enquêter et de poursuivre juridiquement et judiciairement ces groupes, même s’il y a dans le lot, des enfants victimes d’abus sexuels, de meurtres, de viols, de maltraitances. La séparation des religions d’avec l’état implique non seulement un respect des croyances religieuses classiques mais une absence de poursuites judiciaires et pénales contre les institutions religieuses de quelque obédience ces institutions relèvent.
Seuls des individus criminels peuvent être poursuivis.
Les victimes sont donc assez seules et doivent se défendre sans presque aucun soutien.
Peut-être que cela changera dans l’avenir. Ce serait vraiment bien, mais je pense que ça ne pourra se faire qu’en créant une association nationale de victimes de l’Eglise catholique romaine, regroupant les victimes de tous les groupes intégristes cathos déviants et sectaires présents sur le territoire français. Car jusqu’à présent, les associations de victimes de ces groupes étant très dispersées, les groupes les harcèlent et les évêques, cardinaux font la plupart du temps bloc contre les victimes et pour ces groupes déviants, ne permettant aucune prise de conscience citoyenne ni aucune prise de conscience ni réforme au sein de l’Eglise.
chère Françoise,
vraiment bravo 🙂 d etre si courageuse, d aller régulièrement signaler leurs horribles agissements! à mon avis, c est pour cela, qu ils continuent cette forme de harcèlement subtil; ne lachez rien, mais sans vouloir etre pessimiste, je ne suis pas certaine que ça avance très vite, car c est un mouvement bénéficiant de soutiens puissants…il n y a qu à voir, à quel point les enfants victimes d abus de la part de » religieux » malfaisants, ont encore tant de difficultés, à se faire entendre, et obtenir réparations ( et pas qu en France)
amicalement
carole
Merci Carole. Mais en fait, je sais que cette façon d’agir contre l’OD est la seule qui puisse les tenir en respect. J’ai vu un garçon dont le père a également été assassiné par l’OD, ne pas oser riposter juridiquement et judiciairement, et qui a fini par se suicider tellement le harcèlement de l’OD s’est accentué (comme il ne réagissait pas fermement, c’était pain béni pour ces affreux). Alors, ma soeur et moi faisons toujours rapidement face car nous savons que c’est la seule chose à faire pour simplement vivre.
Viendra un jour prochain où il y aura un groupement de toutes les victimes du catholicisme romain institutionnel. Les croyants qui ont vécu l’enfer dans ces groupes, les familles qui ont vu ces emprises, en ont tellement ras le bol…Les victimes de l’OD ont monté un site international Opus Libros qui permet d’échanger des infos et s’aider les uns les autres. L’OD a tenté de pirater et d’intimider les responsables mais le site s’est toujours maintenu et garde des soutiens via certains groupes catholiques sympas. Il y a aussi une vraie solidarité entre les victimes et familles de victimes. On se sert les coudes même quand on a pas subi les mêmes choses ou que nous avons été victimes d’un autre groupe intégriste.
C’est ainsi que des victimes de l’OD comme moi et ma soeur, pouvons soutenir des victimes des Légionnaires du Christ ou du Renouveau Charismatique et comprendre leurs souffrances parce qu’elles sont du même ordre que les nôtres…
françoise,
il me semble que ça ne doit pas etre évident, d etre toujours dans l anticipation, et sur ses gardes, et ceci, au quotidien…vous faites preuve d un grand courage, meme si l histoire du jeune homme qui s est suicidé, montre que face aux pn ( et ceci est encore plus vrai, face à une organisation structurée), il n y a de salut que dans le combat…et surtout, refuser de se laisser terroriser
je vous envoie toute mon affection
carole
Coucou, Hélène,
Mais vous savez, cuisiner est tout un art aussi, et je ne doute pas que vous êtes aussi très talentueuse en ce domaine.
Il m’a fallu des années de travail avant d’obtenir un résultat abouti. J’ai pris des cours, bien sûr, mais le travail personnel compte aussi beaucoup.
Si je vous disais le nombre de papier, de toiles que j’ai loupées et que j’ai recommencées, vous n’en reviendriez pas. Il m’arrivait de me lever aussi la nuit pour retravailler un détail par ci, une couleur par là.
Bref, je n’étais jamais satisfaite jusqu’à temps que je pousse un « Ah! Enfin! « , et que je fixe mon pastel avant de le mettre sous verre.
L’art, c’est comme la cuisine, plus on en fait, plus on se perfectionne.
Je regarde à la TV des émissions culinaires et reste admirative sur la manière qu’ont les gens de savoir accommoder un plat beau à regarder et bon pour les papilles.
La présentation fait tout, ce sont aussi des oeuvres d’art, et , en toute simplicité, partager un plat que l’on a mitonné , n’est-ce pas aussi une preuve d’amour?
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Chère Hélène,
Le tout est de retrouver toutes les joies simples que vous aimiez autrefois, et de ne plus vous priver de celles-ci pour faire plaisir à un MPN, qui n’a que faire de si vous vous ennuyez en sa compagnie.
C’est cela, la vie post MPN, on se retrouve soi-même dans ce qu’on aimait avant , sans avoir à rendre de comptes ni subir des crises de jalousie injustifiées.
Et le fait de renouer avec tout ce que l’on aime, c’est tout simplement délicieux!
Bonne journée de chez nous, là où le temps est magnifique!
Amitiés,
Forester.
Chère Françoise et chère Forester
Pour revenir sur le sujet des structures familiales Le père de mes enfants disait toujours ,moi je ne ferai pas à mes enfants se que mon père m’a fait.
Il a reproduit exactement se qu’il a vécu, la violence. La seule chose qu’il n’a pas fait ,c’est d’être pingre mais encore là ….. Il était généreux financièrement mais dès que les enfants ont atteint la majorité ,ses bonnes intentions ont cessé subitement,. Pauvres enfants ,ils devenaient tout mêlés Autant ,il avait la main dans la poche quand ils étaient mineurs ,autant qu’après l’âge de 18 ans , il leur faisait des remontrances en les traitant de paresseux , leur disant que l’argent ne poussait pas dans les arbres etc….
Probablement pour les raisons que Françoise parlait au sujet du bien paraître. Dans sa tête ,les gens diraient de lui qu’il était un bon père. Effectivement que cela a fonctionné. Lors de mon divorce, j’étais la grosse méchante qui divorce d’un bon gars généreux financièrement
À bientôt
Hélène
chère hélène,
c est bien toute la difficulté, de faire prouver leurs nuisances( surtout quand les enfants sont en jeu ), car, de l extérieur, ils offrent souvent une apparence de normalité ( tel le père de vos enfants), et trompent leur monde, jusqu à faire passer l autre parent pour » fou », « instable », et autres joyeusetés; mécanismes pervers, difficiles à percevoir de l extérieur, meme pour des professionnels de la justice, ou de l enfance
amitiés
carole
Chère Françoise
Je suis parfaitement en accord avec se que vous dîtes . Malheureusement aujourd’hui, les jeunes font un choix de carrières en fonctions des emplois disponibles sur le marché du travail. Cela amène le décrochage scolaire ou bien parfois ,un emploi trop exigeant porte vers un burn-out .
J’ai toujours dit qu’il n’y avait pas de sots métiers. Tout le monde a besoin de tout le monde pour que n’importe quelles entreprises ou structures de travail fonctionnent.
Parmi mes 4 enfants cela va du travailleur manuel à celui d’ingénieur. Chacun a mené ses études comme il a voulu et avec les capacités qui viennent avec bien sûr.
La seule fois où je suis intervenue , c’est lorsque mon fils aîné faisait sa maitrise .Il travaillait le jour en assistant à quelques cours le soir et écrivait sa thèse la nuit. Il était de mauvaise humeur , avait maigri et avait d’énormes cernes sous les yeux.
Tout comme vous le dîtes dans votre commentaire ,je lui aie dit de laisser tomber sa maitrise pour le moment et de la reprendre plus tard. Aussitôt dit ,aussitôt fait .Le sourire lui est revenu.
Pour changer de sujet ,les P.N. sont d’éternels immatures qui accusent toujours les autres de leurs propres échecs. Ils sont incapables de se remettre en question. Ils y font toujours dans la facilité. Même pour nous parfois ,il n’est pas facile d’endosser les échecs et d’avouer nos tords.
Bonne journée
sous la pluie
Hélène
Bonjour Adzo
Je ne sais pas si j’ai bien saisi votre questionnement, mais mon dernier conjoint avait une mémoire des lieux et même des moments d’ évènements et de sorties ( ballades, voyages, cinéma etc…) . Tellement que parfois , je m’en voulais de ne pas avoir retenu autant de détails lorsqu’il en parlait
Bonne journée à tous
Hélène
Bonjour, Adzo,
En ce qui concerne les lieux, ceux où nous avons aimé et cru être aimé aussi, mon ex MPN procédait à une sorte de pèlerinage, où il m’emmenait, tout en faisant semblant de me déclarer sa flamme. J’y ai cru un moment, mais j’ai vite compris qu’il n’en voulait qu’à ce que je pourrais lui apporter matériellement parlant, car , ne l’oublions pas, ils sont très attachés au profit matériel.
J’ai évité un long moment ces lieux, qui déclenchaient en moi une souffrance, mais aujourd’hui,, je suis passée à autre chose, et cela ne me fait plus rien de m’y promener avec mon chien, j’y rencontre des gens sympas, on discute de choses et d’autres, je ne souffre plus, j’en ris aujourd’hui, et me dis que tous ces rituels qu’il suivait quasi religieusement étaient ridicules. Quel manque d’imagination! Et ce plaisir de faire mal en racontant sans vergogne ses « exploits » , imaginaires ou non, avec ses ex.
Qu’il les fasse ailleurs, ou qu’il s’en aille au diable . Cela ne m’importe plus guère.
J’ai bien d’autres projets qui me tiennent plus à coeur que cela. J’aime le changement, le mouvement, pour moi, seuls le présent et surtout l’avenir comptent.
Bien sûr, cela ne m’empêche pas de penser à des amis que j’ai perdus, mais ce n’est pas la même chose.
J’aurais voulu m’exprimer plus longuement à c sujet, mais l’ordi bugge et c’est difficile, aujourd’hui, de se connecter pour rédiger correctement un message .
Passez une bonne journée, Adzo, avec toutes mes amitiés,
Forester.
Bonsoir Forester,
J’ai vécu pareil alors , elle m’amenait aussi dans Toulouse dans les mêmes endroits , tjs les mêmes , que je connaissais largement avant elle, et qui n’avaient pas forcément de rapports avec moi ; mais sûrement avec d’autres … Le pélerinage, c’est ça … En fait , elle doit faire visiter les mêmes endroits à ses proies , pour ça qu’elle y revient , tout le temps , sans arrêts … J’ai pu d’ailleurs lui demander si elle ne connaissait pas d’autres endroits sur Tlse … Mais non, en boucle sur tjs les mêmes endroits … Alors que Tlse , c’est grand qd même , et je connais un peu qd même , et si je proposais un endroit différent … Non , c’est nul … Ok ça marche Narcissique !!!
Toutes mes amitiés aussi …
Adzo
Chère Forester
Je suis désolée moi aussi de vous répondre encore plus tardivement que vous au sujet de vos toiles. J’ai la mauvaise habitude de faire la lecture de mes courriels de haut en bas .
Bref ,j’arrive au vôtre où je m’informais du style de vos toiles. J’aurais dû y penser que vous peignez des toiles au sujet de la mer.
Vous avez opté pour un sujet difficile. Il n’est pas facile de peindre un ciel et encore moins de l’eau. Ces deux éléments sont difficiles à reproduire sur des toiles pour leurs donner un sens réaliste et rempli de beauté.
Vous êtes talentueuse car beaucoup d’artistes expérimentés ne s’attaquent pas à coucher sur toiles ces éléments
Je vous félicite et j’envie votre talent
Le seul talent que j’ai ou du moins je le pense , s’est de cuisiner
Bonne chance pour votre expo
Amicalement
Hélène
Hello Forester et Adzo
Ici à Québec ,il y a très peu d’équipes de rugby mais par contre nous avons du football collégial et universitaire. Les après-midi d’automne j’assiste souvent au match du Rouge et Or de l’université Laval. Demain s’il ne pleut pas, je vais me rendre au Peps pour voir le match. L’atmosphère qui y règne est dès plus joyeuse et je m’amuse comme une bonne en mangeant des hot-dog.
Bonne soirée
Hélène
Hélène et Carole,
Oui, c’est exactement cela que je voulais dire, cette capacité à se souvenir et à remémorer autant des lieux que des souvenirs ou événements … Tout cela en soi n’est d’ailleurs pas condamnable , c’est normal dans une relation à deux de se remémorer des bons moments ou de beaux souvenirs, mais ce que je remarque, avec le recul, c’est qu’elle faisait toujours cela lorsque j’étais en train de m’échapper de la relation … Alors là , elle était très forte pour utiliser ses souvenirs là pour me recapter, me faire croire que l’on en connaîtrait d’autres … Bref, c’est une technique grossière mais qui fonctionne … Je dois dire que j’ai, chaque fois, une forme de petite terreur nostalgique lorsque je passe pas très loin de certains lieux que j’ai pu connaître avec elle … Je ne me risquerais pour rien au monde à repasser dans ses endroits là (en plus, je pourrais tomber sur elle, et alors là, je ne sais même pas ce que je serais capable de faire) , mais je ne peux pas éviter parfois de prendre l’A 64 … , ne serait ce que pour m’acheter des clopes en Espagne …
Sur les structures et l’histoire familiales, je sais qu’elle a des rapports tendus avec ses parents pourtant présentés par elle comme des modèles éducatifs … Sauf que ça sonnait faux, notamment lors de certains de ses lapsus ou actes manqués … Une fois, par hasard, évoquant ma fille et que je l’avais peut-être un peu négligée, elle me rétorque que je ne pouvais pas dire ça, que je ne savais pas ce qu’était la négligence … Je ne lui en ai pas demandé plus, mais cette réponse très cassante et fracassante – car instantannée , épidermique- m’a fait penser , à l’époque, qu’il y avait un gros contentieux familial … Des appels de phare de ce genre , elle m’en a fait pas mal , c’est désormais que je le comprends … Ses parents m’ont tjs bien accueilli chez eux, je me suis bien entendus avec eux, avec un truc assez cocasse d’ailleurs, et je ne crois plus aux hasards (j’ai exactement la même différence d’âge avec sa mère que j’en ai avec sa propre fille, comme si j’étais un intermédiaire générationnel, et à mon avis pas que générationnel 🙂 ) mais vous savez quoi, elle a pu me le reprocher , me disant que je m’entendais mieux avec eux qu’avec elle … Alors qu’elle aurait dû en être ravi que le courant passe bien … Mais elle, pendant que j’étais avec eux, avait une tendance fâcheuse à me laisser avec ses parents, à partir faire d’autres trucs, à papillonner, à jouer avec les chats de ses parents … Mais je pense que lors de ses invitations chez ses parents, elle me manipulait, et ses parents aussi pour le coup, voulant me mettre en concurrence avec son père, je pense , sur le mode « tu vois papa , je peux trouver des hommes » , et vis à vis de moi , « tu vois mon chéri , j’ai un papa , et il est mieux que toi » … Je me souviendrais longtemps d’un regard et de certaines paroles de son père à mon égard, une fois, des trucs que seulement des hommes entre eux, avec un peu d’âge, parviennent à décoder … Il ne m’a rien dit de méchant, mais j’ai compris que sa fille le manipulait, qu’elle voulait rendre son père jaloux par ma présence et qu’elle m’utilisait à cette fin … Enfin, c’est maintenant que je mets le mot de manipulation là dessus , car sur le moment ça m’a surtout étonné, et en même temps fait rire intérieurement; mais c’était tôt dans la relation, je n’étais pas encore dans l’emprise, ou alors pas comme plus tard … Bref, une petite fille en re-séduction permanente de son papa et qui se cherche des hommes-objets pour le réaliser …
Finalement, elle se trouve des hommes qui lui rappellent son père mais pour mieux le leur reprocher , sans que jamais l’objet du reproche ne porte là-dessus évidemment , suirtout pas … Pas évident, les devinettes de psychotique …
Comme cet homme qu’elle avait pu croiser dans sa vie pro, qui lui avait révélé ce qu’elle cherchait chez un homme (d’aprés ses fantasmes , il devait bien faire 2 mètres, élancé, sportif, une carrure de rêve, cultivé, charmant, élégant, et bien sûr la 50 aine bien frappée … Mais c’était un gros connard, méprisant et tout et tout !!!) … Je ne sais pas si il existe lui, en dehors de ses fantasmes , mais bon pas grave, mais je me suis demandé pourquoi elle voulait l’inverse, c’est à dire un mec qui fait loin de 2 mètres, qui ne participe pas au JO tous les 4 ans, un mec pas élégant et charmant quand je lui faisais remarquer que l’élégance n’était pas pas d’accepter la domination, même par amour, et pourquoi elle n’allait pas le voir à lui … A moins qu’elle fût déçue qu’il la décodasse et qu’elle n’en puisse faire une proie … C’est pour ça que c’était un connard , je pense … Il a dû l’envoyer ballader direct … et il a eu raison …
Amitiés
Adzo
Bonsoir Adzo
Dans cette relation votre PN cherchait un papa de substitution, c’est évident mais aussi quelqu’un qui fasse le lien entre elle et ses propres parents, vous l’exposez très bien dans les anecdotes que vous racontez. Ce qui est amusant, c’est qu’elle vous plaçait aussi comme une sorte de trophée devant ses parents, tout en vous demandant de jouer le rôle de bouclier protecteur puisqu’elle vous laissait discuter avec ses parents dès qu’elle leur rendait visite. Comme si vous deviez faire écran entre ses parents et elle parce qu’elle les craignait ou du moins craignait de communiquer avec eux. Le fait qu’elle s’échappait systématiquement, vous laissant assumer la conversation et le relationnel montre bien qu’elle avait des gros problèmes relationnels avec ses parents.
Maintenant, est-ce que vous ne cherchiez pas à cette période là aussi de votre côté, une amoureuse qui fasse le lien générationnel entre votre fille et votre ex-femme? Une jeune femme qui du fait d’avoir été votre élève, donc quelqu’un que vous avez éduqué en partie et qui était beaucoup plus jeune que vous et qui forcément, ne pouvait pas entrer en concurrence physique et concurrence en âge (donc en légitimité) avec votre ex-compagne, afin que votre fille ne souffre pas d’avoir une belle-mère qui pourrait potentiellement jouer la maman de substitution?
Si votre PN vous a choisi sur des critères parentaux, peut-être l’avez vous aussi choisie sur des critères équivalents et c’est peut-être en réalité, sans que l’un comme l’autre en ait été conscient sur le moment, ce qui a permis ce lien amoureux entre vous.
Bien sûr, les motivations conscientes étaient peut-être de toute autre nature , mais saisir ces paramètres inconscients d’attirance mutuelle permet de comprendre le pourquoi d’une telle relation à un moment donné de nos vies. Et de mieux comprendre ce que nous attendions du ou de la partenaire, quelle place, quel rôle chacun attribuait à l’autre.
Bonsoir Françoise et merci pour votre analyse très féconde et éclairante …
Ce sont en effet des questions que je me pose, notamment avec ma psy…
En effet, suite à mon divorce, je m’étais interdit, de façon à la fois consciente et inconsciente, non pas d’avoir d’aventures féminines mais d’engager une vie de couple … A la fois pour me reposer de la relation précédente, et aussi pour ne pas imposer une « belle-mère » à ma fille , une sorte de seconde maman pour ma fille … C’est clair que je n’en voulais pas , et je pense que ma fille n’en aurait pas voulu non plus … En plus mon ex-femme s’est remise en couple assez vite , chose que ma fille n’a pas nécessairement bien vécu , et d’ailleurs la relation s’est mal terminée entre mon ex et son nouveau compagnon … Tout cela ne m’a guère incité à retenter l’aventure de la vie de couple , même si lorsqu’ils se sont séparés la tordue était déjà entrée dans ma vie, et avait largement commencé son entreprise de séduction … Mais j’ai pu, à cette époque, aider ma fille à traverser ce changement, et même à aider plus ou moins mon ex à le traverser aussi … Sans la consoler, ce n’était pas mon rôle mais simplement en étant là, présent … Sans être un mec parfait, loin s’en faut, j’essayais d’être un papa digne de ce nom, et un ex mari ayant un bien commun avec mon ex -femme , comme cela avait tjs fonctionné … Et pourtant la folie avec la tordue avait déjà démarré mais j’arrivais encore à avoir des priorités par rapport à mon passé, mon présent , avec des liens passés et toujours présents … Mais elle a su s’engouffrer à ce moment là , d’autant que je cumulais pas mal de choses, la joie de ma fille de cette séparation, la peine de mon ex et ses difficultés passagères, et le décès de mon père, des choses totalement paradoxales , des joies et des peines dont j’étais la synthèse (mais toutes ces choses n’intéressaient pas la tordue , sauf pour l’utiliser contre moi, plus tard)
Etonnant de la part de qq’un qui vous dit que vous êtes essentiel à sa vie … Ca commence à faire bcp, tout ça, surtout qd une harpie vous harcèle, a besoin de vous … Pour moi, ça a été le début de la descente aux enfers, au début de l’été 2011 … Avec des alcoolisations graves , je ne savais même pas que le corps humain pouvait absorber autant d’alcool en si peu de temps … Je suis un mec du SO , habitué au rugby et au 3ème mi temps , mais la c’était grave , et à la mesure de certains de ses double bind parfois … Oui car s’il existe le double bind de court terme , dis en direct, il existe aussi le double bind de long terme ; le truc qui laisse en suspend …
L’emprise est un truc qui fonctionne crescendo en fait et de façon paradoxale, plus on est pris, qu’on le « sait » ou ressent , moins on s’en sort … , alors on se trouve un anti-dépresseur en vente libre et sans ordonnances , avant d’aller voir un psy …
Donc effectivement, très inconsciemment, ce qui a dû m’attirer chez elle c’est en partie son âge, et le fait qu’elle ne puisse pas être la mère de ma fille (même si au calendrier biologique elle pourrait, aprés tout elle avait 19 ans lorsque j’ai eu ma fille); être en concurrence avec mon ex, aussi bien en termes de générations que de légitimité parentale et éducationnellle; et que cela réponde à « l’interdiction » un peu idiote, et surtout néfaste vu ce que cela programmait pour plus tard, que je m’étais mise dans la tête en voulant éviter d’imposer une « nouvelle mère » à ma fille … Je conçois de plus en plus la relation toxique que j’ai vécu, comme une sorte de programmation inconsciente de ma part …
Mais le pire dans tout ça, c’est qu’elle se servait du fait que j’ai une fille (dont elle ne serait jamais la mère et sur laquelle, en effet, elle n’aurait aucune autorité parentale pour des questions également générationnelles, bref j’étais un boulet pour elle à cause de ma fille) pour ne pas passer aux choses sérieuses ; elle avait cet argument idéal pour mettre en concurrence elle et ma fille … C’est pour cela que le 40 naire, avec enfant (il est bien parti le suivant) lui va se bien, même si elle en fait un paradoxe : cette différence d’âge la fascine d’un côté (mais ça j’ai compris pourquoi désormais), mais d’un autre la protège quand il s’agit de passer à autre chose … Elle a pu avoir des formules très révélatrices pour se protéger quand elle me disait, par exemple, « que je triompherais en ayant séduit une jeunette, et que tout le monde dirait d’elle qu’elle voudrait un papa » … Tout en me disant bien sûr régulièrement que la différence d’âge ne la gênait pas, mais bon c’est une artiste du Double Bind et de la manipulation, à y perdre son latin …
C’est ça, bien vu, elle veut un papa … Mais à ce compte là, puisqu’elle a peur de ce que l’on pourrait dire d’elle avec un homme de plus de 10 ans son aîné, qu’elle aille enquiquiner, séduire et jouer avec des hommes de son âge, pas des hommes de plus de 10 ans qu’elle, qui ont eu une vie avant elle … Au lieu d’aller envahir, séduire des hommes auxquels elle dira NON quand il s’agira de faire le grand saut …
Je remarque autre chose dans ce que vous dîtes, cette notion de trophée !!! Je n’y avais pas pensé ainsi mais c’est bel et bien ça sinon pourquoi lui était il nécessaire d’absolument m’inviter chez ses parents pour le 1er rdv … D’ailleurs, pour ce 1er rdv, elle m’a fait un Double-Bind fantastique, de première catégorie que je n’ai pas identifié comme tel, à l’époque, même si j’ai vu la contradiction considérable qu’il y avait derrière cette première invitation pour une femme de 30 ans … Un peu comme si elle avait besoin d’un blanc-seing parental , d’une sorte de bénédiction paternelle et maternelle, voire d’une protection parentale, c’est comme ça que je le vois , alors que nous ne nous étions pas revus depuis que je l’avais eu comme élève … Et une fois le trophée validé, elle me cachait, ses parents devant bien se douter que j’étais toujours là, mais dans l’ombre … C’est curieux cette façon empressée de vouloir me présenter absolument à ses parents, d’y être invité (par elle, je précise) plusieurs fois au début de la relation, et ensuite de me cacher (en me disant que c’était pour mon bien , évidemment !!!) …
Cela correspondrait bien aussi à son incapacité chronique à décider, maintes fois vérifiée par la suite, il faut le faire pour elle … Elle a besoin d’un maître -vous imaginez la charge symbolique dans mon cas puisque j’ai été son prof- qui la guide, la drive …
Comme quoi il y a des histoires qui sont vraiment vrillées à la base …
Bonjour Adzo,
Oui , pour peu que nous soyons honnêtes avec nous meme une minute, notre relation avec les pn était – comme vous le dites – vrillée á la base. Je disais bancale.
Pendant la période ou je me sentais encore coupable du drame , j´en ai longuement discuté avec ma thérapeute… …..pour en arriver a la conclusion que cette relation était condamnée á échouer tot ou tard. La relation elle-même est un double-bind !!!
Je ne peut parler que de mon expérience : ma relation était une fata morgana ….ni plus , ni moins .
La pilule a été trés trés dure á avaler . Comment avais-je pu ne pas voir tout celá ?
Le pn est de la facon dont je le vois avant tout une personne ayant un gros deficit relationnel. Certains arrivent á vivre en couple longtemps – le temps du moins ou le partnenaire joue le jeu de substitut narcissique , d´autres sautent de relation en relation et maitrisent l´art de se trouver des partenaires, dont ils savent par avance qu´une relation et surtout un engagement á long terme est impossible voire difficile : relations avec des gens pas ouverts , en couple , éloignés…etc …..
Ils exigent de l´autre des preuves d´amour , des promesses d´engagement ……tout en sachant le résultat par avance. Si l´autre a le malheur de tenir ses engagements alors c´est eux qui saccagent tout et trouvent des excuses .
Je te tiens la saucisse sous le nez ……….pour te la retirer quand tu es tout pret . je veux mais en fait je ne veux pas ….en fait je ne sais meme pas ce que je veux vraiment.
Oui , l´image du trophée est trés bien vue ( moi je trouve les analyse de Françoise excellente )
J´ai été moi aussi « utilisée » comme trophée …ma femme si , ma femme lá ……..( il n´a d´ailleurs pas changé le disque , seulement la femme 😉 )
Il est important de comprendre les » techniques » vicieuses et parfois á la limite du sadisme du pn ….mais maintenant ce que nos ex sont ou ne sont pas ( dans la mesure biensur que le contact soit complétement coupé – ce qui n´est pas le cas pour tout le monde ) est et reste leur probléme qu´ils traiteront ou non ( plutot non ) .
Plus important est – je pense – le role que nous avons joué , ce que nous avons cherché chez ces énergumènes et apparemment trouvé du moins pour un temps.
Etre un « trophée » , se croire etre aimée pour « parait-il » ce que je suis , l´entendre, croire etre quelqu´un de spécial …..a nourri mon propre coté narcissique et compensé mes propres déficits pendant des années . Mon ex est ce qu´il est ….mais j´ai trouvé mon compte pendant des année dans cette relation. C´est un fait qui est dur á avaler – je sais .
Un co-pn est lui aussi un narcissique dont le mal se traduit d´une autre façon . Il ne fait pas payer aux autres son mal , il le paye lui meme …á son propre cout.
Des propos qui ne plaisent pas – je le sais .
Bonne soirée Val
Bonjour Val,
Je ne peux qu’adhérer à ce que vous dîtes …, même si j’ai mis pas mal de temps à le reconnaître et à l’admettre … En effet, outre les pratiques de la Belle, les circonstances de vie qui me l’ont faîte croiser, les failles dans lesquelles elle est venue s’engouffrer …, j’avais des bénéfices à croire en cette histoire, cela a dû rehausser mon propre ego qu’une jeune femme s’intéresse à moi, mais c’est la notion même d’intérêt qui est viciée, sur laquelle il y a contre-sens gigantesque … Elle s’intéressait à moi pour ses intérêts narcissiques mais me faisait croire à autre chose, (engagement possible dans une vie à 2) , chose à laquelle il m’a plu de croire, pour exploiter tout ce que je pouvais lui apporter …
C’est amusant comme leur registre lexical semble être à la fois restreint, répétitif et toujours le même : moi aussi j’étais un être « si spécial », « unique », pour elle; bref cette position du sauveur qui regonfle à court terme notre ego, en se pensant si indispensable à une personne qui vous le dit ainsi … Le piège quoi … Et je suis sûr qu’elle rejoue les mêmes scènes avec les mêmes mots au suivant , il doit être « unique » et « spécial » aussi …
Donc oui, d’une certaine manière, je suis bien responsable aussi d’avoir cru à ses fadaises et fables, sûrement aussi pour cela que la relation a été houleuse, et pleine de conflits, car je voyais aussi que c’était des fables et fadaises visant à me maintenir là, que la distance et l’éloignement lui convenaient parfaitement … Pas à moi, bien sûr, mais cette distance lui permettait de me distribuer ses double bind les plus vertigineux … On ne drague pas un homme qui vit à 200 kms par hasard, ou alors arrive un moment où on accorde ses mots et ses actes, on tient ses promesses … Ce que j’ai fait de mon côté, tant pendant la relation qu’au moment de la rupture définitive, en lui signifiant qu’elle m’avait suffisamment pris pour un c** , un objet interchangeable mais que désormais je le savais …
Je me considère de plus en plus dans cette relation comme un chien ayant accepté d’inviter une puce sur son dos pendant quelques années, que la puce , une fois le travail accompli consistant à me vider de ma substance, a changé de chien … Elle a une vie amoureuse pleine d’errances amoureuses , tenait en effet à ce que je lui distribue des preuves d’amour permanentes, pour mieux les ruiner ensuite, considérant que ce n’était jamais assez … C’est à partir de ce moment là, que j’ai commencé à réfléchir, malgré la confusion mentale que produit ce genre de relations, en voyant la duperie de tout cela : les fameuses preuves d’amour que je donnais et toutes celles qu’elle ne donnait jamais …
Bonne journée à vous
Adzo
Bonjour Adzo ,
Notre propre besoin de reconnaissance ou d´amour n´enléve en tous les cas rien á leurs manipulations malsaines et ignobles et encore moins aux dégats qu´ils laissent derriere eux .
Il ne faut pas oublier qu´ils ont ébloui également tous ceux qui nous entouraient . En ce qui me concerne ….beaucoup de gens sont tombés des nues ! Mais comme moi , avec le recul ….ils ont pu voir plus clair .
Je disais – il y a quelques années – que j´étais désillusionnée – pour etre désillusionnée , il faut qu´il y est une illusion.
Je pense qu´ils ont la capacité non pas reconnaitre les co-pn potentiels mais tout simplement des évéments qui ont qu´une personne est affaiblie ( Perte de boulot, maladie , divorce etc ) – bref une crise – et se retrouvent dans une situation ou l´aide , le soutien moral et la reconnaissance font du bien et redonnent des ailes .
Suite á mon divorce je suis retombée sur un pn ……une relation á distance ….des coups de fil nuit et jour , au travail ……moi aussi je ne répondais pas assez vite …quand il était bourré j´en prenais plein les dents ….c´était l´enfer . Ce que vous décrivez , j´en ai fait l´expérience . Comme je le l´écrivais un jour , ce sont mes amies qui m´ont botté le train pour arreter tout ca car je n´allais pas bien . Je voyais á qui j´avais á faire , j´étais consciente de cette relation nocive ( car j´avais déjá fait un long chemin suite á mon divorce et je savais ce qu´était un pn ) mais je n´arrivais pas lui dire : va te faire foutre pauvre con !.
Il avait un passé pas triste lui non plus . C´était quelqu´un qui avait besoin d´aide mais que je ne pouvais pas aider . Je ne peux pas rendre heureux quelqu´un qui ne l´est pas …..
Vous savez il y a des gens qui ont besoin d´aide et qui le cherchent…mais qui sont capables et prets á recevoir cette aide . Ils essayent , ils demandent , vous leur tentez la main , ils la prennent ….et surtout ils bougent leurs fesses .
le pn , il se lamente , vous fait comprendre qu´il a besoin d´aide ( sans vous le dire directement , faire chier le monde en jouant á cache cache pendant des heures est bien plus marrant ) ce que vous lui donnez ….mais cet aide , il ne la veut pas ….il est un etre á part chez qui rien ne marche . Soi il péte un cable , véxé de recevoir des conseils , soi il vous répond avec des » oui mais » ….et le jeu recommence tous les jours …..jusqu´á ce qu´il vous vide jusqu´a la moelle . Votre métaphore du chien et de la puce va dans ce sens .
Plus j´y pense ( suite d´ailleurs á vos commentaire ici ) plus je crois que cette notion d´etre quelque chose de spécial ou du moins de vouloir l´etre est au coeur du problème.
En fait le discours du pn peut etre compris de cette facon : je suis dans la merde mais je veux y rester …car grace á cette merde , je suis le centre du monde , que j´occupe avec ma petite personne. C´est clair etre « monsieur » ou « madame » tout le monde n´est pas trés spectaculaire.
Ce sont de vraies » Drama Queens ».
Il y a un livre de Chuck Spazzano qui s´appelle : if it hurts, it isn´t love !
On ne saurait mieux résumer la différence entre une relation saine et une relation malsaine .
Moi ce que je vous souhaite á tous c´est d´apprendre á détecter á temps – que ce soit au travail , dans votre vie privée ( amis et relations amoureuses )- les pn …..qui mord á l´hameçon a du mal á s´en décrocher.
Bonne soirée
Val
Bonsoir Val,
Je me retrouve dans votre parcours car elle a bien su trouver les circonstances et brêches de vie dans lesquelles elle pouvait se glisser dans mon cas, elle a eu un feeling, un flair et une tenacité à toute épreuve … Enfin, pas au début, son emprise elle a mis une année pour l’installer, elle devait bouillir d’ailleurs durant toute l’année 2010, et puis j’étais méfiant, donc elle savait le minimum sur moi, ma vie passée … Mais elle est venue me flatter, me rappellant son passé d’éléve avec moi … me caresser dans le sens du poil (malgré des clashs au cours de cette période), mais elle revenait sans cesse, cela lui permettant de maintenir sa présence … Et puis elle est en effet passée à la complainte générale d’elle même , m’installant dans la position dangereuse et mortelle de l’être spécial et unique (oui, c’est fondamental, ce rôle là, car c’est le ressort même de l’emprise), le seul qui la comprend et qui « l’aide » …
Mais à la longue, on pige qu’elle va de drames en drames , avec parfois des prétextes absolument bidons pour monter des drames, avec le statut permanent de victime … Et elle m’en a monté des drames , je préfére vous dire, sur tout et n’importe quoi , et pas forcément par rapport à moi …
Mais je devais l’écouter si je voulais être cet être si spécial et unique … Elle a pu me sortir des propos tout à fait édifiants à l’époque, que j’ai repèré comme tel d’ailleurs mais sans réactions de ma part, sans avoir le réflexe de prendre mes jambes à mon cou … Quand elle me disait par exemple (c’est une phrase qui m’est restée en mémoire) il y a bientôt 3 ans, que j’étais là pour l’aider, pour lui trouver des solutions … Non mais franchement, elle tombe cette norme qu’elle me fixe comme ça , tout d’un coup, alors que nous n’étions encore rien l’un pour l’autre …
A la fois, elle m’a attaché dans ce rôle mais quelque part j’ai bien voulu accepter de jouer ce rôle, c’est tout le drame … Sûrement pour la mériter plus tard, en tout cas c’est ce que je me dis maintenant, pensant qu’elle me serait redevable et que la promesse qu’elle me faisait se réaliserait … Sauf que trop c’est trop à un moment , notamment lorsque trop certaine de son emprise et pouvoir, je dénonçais ce qu’elle faisait … Je ne sais pas d’ailleurs si j’ai déjà évoqué ce thème mais elle détestait radicalement que je puisse inverser les rôles dans le tirangle de Karpman, notamment quand je lui disais que j’étais sa victime expiatoire et qu’elle était mon bourreau … Les quelques fois où j’ai dénoncé cela, elle me faisait des appels incendiaires derrière en général, menaçait de ne plus jamais me voir …; promesse qu’elle était bien sûr incapable de tenir, revenant au pas de chasse quelques temps (parfois heures) plus tard … Ben oui, la princesse s’ennuyait , en ne pouvant plus venir m’enquiquiner …
J’ai au moins évité un truc, le décès de son chat !!! Là; elle m’en aurait fait un drame d’un an, minimum …. , et en boucles pendant des soirs et des soirs , pendant des mois … Qu’on s’attache à ses petites bestioles c’est normal, que l’on soit triste aussi lorsqu’ils disparaissent , mais elle était capable de me parler de ce fameux chat, mort depuis un moment, qui venait s’allonger sur ses cours d’éco lorsqu’elle révisait qd je l’avais comme élève … Elle était inconsolable de la perte de ce chat mais je devais la consoler, et comme en plus il révisait avec elle mes propres cours, ben je n’avais plus le choix … Moi aussi j’aime ces petites bestioles mais vous voyez un peu l’association avec moi … très, très fort !!!
Et merci pour le lien quant à ce bouquin, Val … Le titre veut tout dire , et en effet je confirme , je vais essayer de trouver ce bouquin
Bonne soirée à vous
Adzo
cher adzo,
si on y réfléchit bien, heureusement pour vous qu il y a eu la distance; imaginez, que vous l ayez eu sur le dos ( j aime la métaphore de la puce et du chien 🙂 ), h24: je crois qu elle vous aurait encore plus …vidée
amicalement
carole
Chère Carole,
Oui, en effet ce n’est pas plus mal qu’il y ait eu la distance; même si d’ailleurs elle regrettait (surtout au début, en tout cas) celle-ci , me disant que si j’habitais plus prés elle viendrait me voir très souvent tant je lui remontais si bien le moral (avec le recul jolie stratégie de séduction pour installer l’emprise plus tard) ; mais en même temps je me dis aussi que si j’avais vécu avec elle, elle m’aurait certes bien vidé mais j’aurais peut -être réussi à la décoder plus vite, et à m’enfuir plus vite , tellement elle est fine stratège dans l’utilisation des mails, des téléphones … Il ne faut pas oublier qu’au-delà d’être histrio-narcisso- perverse , elle appartient à la génération Y aussi, et que ces outils électroniques et numériques sont des armes de destruction massive avec de tels engins, un véritable moyen de contrôle social et personnel … Par exemple, se trahissant à plusieurs reprises là -dessus, elle s’énervait si je mettais du temps à répondre à ses sms, me disant que j’avais tardé à répondre … Je me demandais comment elle pouvait savoir qu’en effet j’avais pu parfois mettre une demi -heure à répondre entre l’envoi de son message et ma réponse … Evidemment qu’elle ne me répondait pas à ce genre de questions, mais j’ai compris ce qu’elle faisait, elle demandait des accusés réceptions à chaque envoi de sms, mails, histoire de tester ma volonté, ma disponibilité …. Du coup j’ai fait pareil , ben oui on finit par apprendre ce qui a pu me permettre de la prendre parfois en flagrant délit de mensonges ou de mauvaise foi …
Doit bien faire chaud dans la fournaise Toulousaine !!!
Qd je lis ce dont vous témoignez, Françoise aussi, et toutes en fait, je me dis que mon cas est vraiment anecdotique; à côté …. Et pourtant je suis descendu aux enfers de mon point de vue, mais il doit y avoir des degrés de profondeur, des abysses que j’ignore , et tant mieux … Peut être , comme l’explique souvent Françoise, qu’un homme se laisse moins faire pour des affaires éducationnelles des genres où on habitue les femmes à se laisser faire , à accepter, y compris dans le temps … Par ailleurs, je sais aussi que pas mal d’hommes peuvent « vivre » avec des harpies, des tyrannes domestiques , et l’acceptent … Sûrement parce qu’ils ont peur de ne pas en trouver une autre ; alors que , dans ces cas là, ils feraient mieux de tout plaquer , le monde (en général , et aussi des genres) est vaste …
Amicalement
Adzo
cher adzo,
pour moi, les souffrances ne se comparent, ni ne se mesurent ( au sens quantitatif), parce que si l on va par là, ce que j ai vécu, n est rien, par rapport aux drames des rwandais, ou des 6 millions de morts du nord kivu en 10 ans;, ce sont des problèmes de » riches »( que nous sommes 🙂 ); mais la souffrance des uns, n annule pas celle des autres…donc, non, votre histoire n est pas anecdotique, au sens ou quelqu un ( Mme Latordue), a tenté de vous détruire …et la destruction , d un etre par un autre, n a rien d anecdotique; ouf, aujourd hui, je crève de chaud
Je souscris tout à fait à votre analyse, Val.
Nous investissons la relation au PN et y trouvons aussi un intérêt narcissique en rapport avec notre besoin ou notre détresse du moment. Comme je le disais il y a quelques mois, les deux partenaires l’un PN et l’autre pas, sont malgré tout, les deux versants d’une même pièce de monnaie. Ce que propose l’un arrange l’autre et l’attirance est mutuelle, les intérêts mutuels et convergents, même si par la suite, ils ne le sont plus.
Ce qui sous-tend ces relations est souvent difficile à admettre pour notre ego.
Moi qui venais de perdre un proche qui était comme un père pour moi, j’avais investi le PN comme un père (d’autant plus facilement qu’il avait 20 ans de plus que moi) avec un côté incestueux en plus du fait du rapport amoureux. Et lui de son côté, m’avait investie comme fille (d’autant que sa propre fille avait exactement mon âge comme par hasard) avec ce même caractère incestueux. Et ça nous a très bien convenu à l’un comme à l’autre.
J’en étais un peu consciente mais je me raccrochais à l’idée de pouvoir dépasser cet aspect et enfin vivre une vraie relation de couple durable avec le PN. Alors que lui ne pensait qu’à papillonner de jeune maîtresse en jeune maîtresse et à se maquer (pour ravauder ses chaussettes, faire son petit ménage et aussi pour la galerie familiale) avec une femme de son âge voire un peu plus âgée qui jouerait le rôle de maman incestueuse et lui assurerait une apparence de mec sérieux et bien sous tous rapports. Et pour lui une compagne officielle plus âgée ou aussi âgée que lui, il voyait la chose ainsi, serait moins méfiante et regardante quant à ses multiples aventures amoureuses.
Nous avons tous été des trophées, mais aussi des objets transitionnels. Et nous avons investi également le PN comme objets transitionnels. Il ne faut pas se leurrer là-dessus.
C’est important pour pouvoir dénouer l’emprise mais aussi pour resituer ce qui vraiment est important à nos yeux dans une relation amoureuse. Question que nous ne nous étions pas forcément posée sérieusement avant l’aventure PN. Et que l’aventure PN permet de maturer une fois la rupture consommée et une bonne thérapie engagée.
Bonne soirée, Val!
chères val et françoise,
la prise de conscience, d etre l acteur de sa propre histoire co-pn, est le premier pas indispensable; sans cette prise de conscience ( et de distance), pas de solution! la 2e phase, à mon avis, est de comprendre, ce qui dans notre propre histoire, a pu faire résonnance, pour que l on se soit arrimé à cette histoire destructrice; si on ne décortique pas tout cela, l histoire risque fort de se répéter…
j aime beaucoup, françoise, la métaphore du » doudou »; je rajouterais meme, comme dans un conte pour enfants, le doudou, se transformant en » doudou vampire »
bonne journée à tous et toutes
carole
Tout à fait, Carole. La seconde phase correspond au travail thérapeutique sur l’enfant intérieur et sur un génosociogramme personnel que chacun peut écrire pour identifier ce qui sur plusieurs générations dans nos familles, fait loi, autorité, fidélités, devoirs, obligations, culture et les personnes qui incarnent ces principes sur plusieurs générations dans le cercle familial. Et à quelle position nous correspondons dans ce schéma. Une fois décryptés ces éléments et aussi ceux concernant nos peurs primaires comme nos besoins, on peut sortir de la répétition aliénante mais aussi régler des conflits anciens non résolus jusqu’à présent.
L’objet transitionnel, c’est quelque chose de très présent dans notre société de consommation et introduit dès notre jeune âge. Via le doudou ou la peluche des touts-petits, puis via le téléphone portable, l’ordinateur, la cigarette, le verre d’alcool, le joint…etc. C’est une façon de faire lien avec le monde sans trop souffrir (du moins, le croyons nous un certain temps mordicus). La perte de contrôle et de régulation sur l’objet transitionnel qui finit par posséder son utilisateur correspond aussi à l’absence de régulation politico-économique de notre système néo-libéral. Tout est fait à l’intérieur pour amener l’humain à être aliéné par des objets transitionnels (produits chimiques, technologiques, produits bancaires, etc). Il est donc logique qu’il y ait une aliénation des individus par d’autres individus prétendant être dominants. C’est une dérive logique dans le contexte quotidien politique, économique, social que nous vivons.
Une fois qu’on a compris tout ça, on peut plus facilement développer des conduites alternatives pour échapper à ces emprises. Donc plus facilement échapper au vampirisme et à la résignation qui en découle. Mais c’est sûr, ça demande de la volonté, peu de complaisance et pas d’auto complaisance, admettre la complexité et les paradoxes humains (les nôtres comme ceux des autres) et affronter les évènements qu’il y a à vivre. Ce n’est pas facile mais c’est payant puisqu’on sort grandi et plus serein, plus libres. Mais aussi il me semble, plus en fraternité et en compréhension et conscientisation avec le reste de nos frères et soeurs humains.
cher adzo,
vous soulevez une question essentielle: quelle place, accordons nous à nos enfants , dans une reconstruction de vie amoureuse?
je laisserai le cas de Gabriel à part ( puisque fils de pn, c est particulier…)
mes 2 » grands » avaient 5 et 3 ans, lorsque j ai rencontré M.pn; ils ont vécu 8 ans avec lui; si ma fille a toujours été une enfant qui se défendait ( parfois avec l énergie du désespoir…), mon fils, bien que n étant pas celui du pn a vraiment souffert; étant plus introverti, et en retrait que sa sœur, il a plus intériorisé les choses, se réfugiant beaucoup dans l intelectuel
C est assez étrange, d ailleurs,car c est suite à » une fois de trop » ( M.pn avait volé toutes les économies de mon garçon, qu il épargnait depuis 2 ans), que j ai réellement pris la décision finale; quand j ai vu arriver mon fils de 10 ans en pleurs » maman, tout a disparu » que j ai pris l ultime décision; peut etre était ce car c était celui de mes 3 enfants qui s exprimait le moins….
votre fille, a t elle vécu avec Mme Latordue, et comment a t elle intégré cette expérience néfaste? avez vous le sentiment que cela a changé quelque chose pour elle ?
amicalement
carole
Chère Carole,
J’ai passé énormément de temps avec la tordue ; bcp … l’équivalent de 9 000 heures en même pas 3 ans par toute sorte de moyens de communications, Internet, téléphone, compte tenu de la distance et de l’éloignement … Ca fait une année entière à ne faire que ça si on met ses heures bout à bout , sans manger, ni dormir … Je préfère vous dire que ça en fait des nuits blanches ou courtes … Et sans avoir vécu avec elle dans la vraie vie … Certes on se voyait , mais pas de vie ensemble, en couple aménagé dans un logement commun … Bien sûr que non, juste des moments ensemble, de quelques heures, quelques jours, chez elle … Et je ne compte pas les discussions téléphoniques interminables , soit pour m’engueuler , soit pour lui résoudre un pb insoluble … En moyenne , je passais une 40 aine d’heures au tel par mois, avec des discussions pouvant durer 6 ou 7 heures d’affilée, parfois … Moi même j’étais étonné !!! … Au début on prend ça pour de l’amour mais en fait non, c’est de la rage … Il m’est arrivé de monter 3 réveils pour être sûr de me réveiller le lendemain matin tellement j’étais à bout de force , dans l’épuisement … La tordue, de son côté, s’en foutait , elle est insomniaque , mais pas moi …
Donc oui, tout ça a bien détruit progressivement ma relation avec ma fille , et c’est maintenant que je paye la note … Mais comme c’était le projet de la tordue (certainement pas le mien, je ne suis pas maso à ce point) , plus rien ne m’étonne … Ma fille n’a jamais vécu avec la tordue, ce qui est finalement un moindre mal , et sûrement ai je eu l’instinct de vouloir la protèger, mais a vécu la relation néanmoins à travers moi , le temps que je pouvais y passer et que je sacrifiais et que je ne passais plus (ou moins) avec elle … Mais c’était toute la subtilité de la relation qu’on ne comprend que plus tard : si jamais j’évoquais à la tordue que j’étais occupé , occupé à m’occuper de ma fille ; la tordue me le reprochait, et avec un « humour » très particulier parfois, je dois dire, en tapant là où elle savait que ça pouvait me faire mal … Elle pouvait me dire avec une grosse dose de cynisme, de sadisme et de perversion que « j’allais en baver avec ma fille devenant ado »; c’est curieux de la part d’une personne qui dit vous aimer de prendre plaisir à dire ça …
Je devais être absolument disponible pour elle dés qu’elle en avait besoin et quoique que j’ai pu prévoir … Même ma fille devait passer après elle si jamais elle avait besoin de moi , c’est pour cela que je parle souvent de mise en concurrence entre elle et ma fille …
Je me souviens (vers la fin) d’un épisode fantastique là dessus … Mais largement avant, il y en a eu d’autres, tellement d’autres … Comme un soir, en fin d’année 2011, où la tordue m’appelle mais mon mobile était resté dans mon bureau, donc je ne l’ai pas entendu , et en plus je préparais à manger , et ensuite j’allais coucher ma fille … Et ceci fait, je suis passé au bureau , j’ai vu mon mobile, en me demandant ce qu’il faisait là d’ailleurs, et là j’ai vu 4 ou 5 appels manqués , des messages à la pelle sur le répondeur, 2 sms …Du coup, je l’appelle; Sa majesté n’allait pas bien, elle était déprimée , et vous savez quoi, ben j’avais fait exprés de laisser mon mobile au bureau, selon la tordue (mais quelle tordue quand je repense à tout ça) .. Bref on parle (genre 3 heures) , et là elle me dit que j’étais merveilleux, avec une voix si chaleureuse qui lui faisait du bien à entendre … C’est ça oui !!! C’est exactement à partir de ce genre de caprices/emprises qu’il aurait fallu que je disparaisse à jamais, tellement il y en a eu avec toujours le même scénario, clivé; des tonnes de reproches vis à vis à de moi, mais également de tout ce qui pouvait entraver la narcisse de son Altesse, donc une complainte générale sur elle même, entre crises de larmes, plaintes corporelles, angoisse et souffrance d’exister, insatisfactions et revendications , toutes choses dont il fallait que je la console, et ensuite la reconciliation qu’elle programmait pour ne pas que je m’échappe définitivement : caprices / emprise … Tuant à terme …
Et pour ma fille, cela a bien changé les choses, elle se souvient d’avoir vu ma souffrance, ça l’a marqué; ce qui l’a marqué également c’est de voir que cette relation me détruisait (ça elle l’a constaté sur la denière année) mais que je ne parvenais pas à en sortir, bref mes allers/retours dans cette relation ont fait qu’elle ne me faisait plus confiance à un moment donné , même si elle a compris aussi que je tenais parole lorsque j’ai mis un terme définitif à cette relation … Donc on reconstruit du lien, c’est long et progressif, d’autant qu’elle est à un âge pas évident, en pleine adolescence ..
Mes amitiés
Adzo
Bonsoir Adzo
Le principe d’un ou d’une partenaire toxique est de se mettre en concurrence et/ou en fausse adéquation avec la personne qui pourrait faire obstacle à la relation d’emprise.
Donc que votre PN ait essayé de se mettre en concurrence avec votre fille ne m’étonne pas.
Le fait que votre PN se soit mise en concurrence et adéquation avec votre fille vous plaçait dans une double obligation permanente et contradictoire d’être le papa providentiel pour elle comme pour votre fille. Et à cette confusion des rôles et des genres (alors que vous n’auriez dû être qu’un amoureux pour la PN), s’est surajouté le mal-être de votre ex-compagne que vous vous êtes senti contraint de gérer paternellement également. Rajoutez les sollicitations professionnelles professorales, pédagogiques: tout cela explique le surmenage que vous avez vécu.
Votre fuite dans l’alcool ne s’explique que par le désir d’échapper à une part de conscience personnelle façon gyrophare intérieur de la situation toxique et vampirisante que vous vous étiez imposée, sans pour autant vouloir vraiment y faire face, y mettre un terme (parce que vous auriez culpabilisé de renvoyer votre ex comme la PN à elles-mêmes, peur de passer pour égoïste).
Parce qu’aussi, vous aviez besoin dans une certaine mesure que la PN comme votre ex, à la manière de votre fille, vous sollicitent pour vous sentir exister, désiré et rassuré et aimé et aimable. Et là on touche à la peur du désamour, peur d’une non existence, peur de l’abandon qui remontent à l’enfance et qui n’ont pas pu être dépassées, d’où notre dépendance psycho-affective et notre incapacité à poser des limites relationnelles. Donc une propension à nous mettre en posture permanente d’abus, simplement pour nous sentir aimés un tout petit peu. Et en jouant un rôle paternel pour votre fille, votre ex et la PN, vous vous sentiez aussi dominant dans ces relations, et c’était dans une certaine mesure réconfortant. L’alcool créait un écran entre votre conscience de la problématique et la situation toxique que vous viviez et vous donnait l’impression de pouvoir continuer à tout gérer et tout supporter. Un leurre supplémentaire qui précipitait au contraire votre être profond dans l’abîme et l’enfer.
Incarner le sauveur de toutes ces dames potentiellement en détresse, si flatteur cela pouvait être au départ au plan narcissique, devenait impossible à tenir comme rôle dans la durée, en plus du rôle d’enseignant lui aussi très prenant. C’était extrêmement dévoreur d’énergie. Nous ne sommes pas des super héros, Adzo, juste des humains.
Donc, dans tout altruisme, il faut savoir poser des limites pour se préserver. Parce que plus vous donnez, plus certaines personnes peuvent abuser et réclamer au-delà de ce que vous pouvez donner. Et sans se rendre du tout compte qu’elles abusent et vous maltraitent et sont dans le non-respect de votre personne.
Dans notre vie professionnelle d’enseignants, vous le savez autant que moi, il nous faut apprendre la plupart du temps à ne pas trop donner sans pour autant être chiche. Doser l’investissement.
C’est la même chose dans nos vies privées. Il faut donner tout en apprenant à faire attention à n’être pas abusé en permanence, sans pouvoir recharger nos batteries.
La seule personne que vous pouviez prétendre rassurer et protéger, c’était vous-même, et tant qu’elle est encore une enfant, votre fille dont vous avez la coresponsabilité. En dehors de vous et de votre fille, les deux femmes adultes qui vous entouraient, devaient gérer leurs problèmes respectifs, sans vous demander de les gérer, les porter à leur place. Et de votre côté, vous n’aviez pas à jouer « le kit de survie » ni pour l’une, ni pour l’autre, même par amour présent ou passé. Parce que vous aviez affaire à deux adultes, donc responsables d’elles-mêmes, autant que vous l’êtes de vous-même.
C’est très tentant (d’autant plus quand on exerce comme nous une profession à vocation humaniste) de jouer les pères, mères ou soeurs ou frères protecteurs, ça nous donne une certaine importance, une valorisation sociale héroïque très attractive. Mais sans limites, ce rôle finit par nous tuer de l’intérieur. Et il nous empêche d’accéder la plupart du temps à notre propre souffrance, à nos propres désirs profonds, donc au minimum de respect et d’énergie vitale auxquels nous avons droit. En vivant au travers des autres et uniquement pour les autres, nous pensons exister. Mais c’est un leurre dans la mesure où nous ne nous accordons pas un espace temporel pour nous aimer nous et faire des choses pour nous-même. Et c’est un leurre puisque ce n’est pas pour autant que ceux et celles à qui nous nous dévouons, nous aiment et souhaitent nous rendre la réciproque (il peut y en avoir une, pas elle n’est pas automatique).
La plupart du temps, ces autres auxquels nous sacrifions tout, ne se sentent nullement redevables mais sans cesse plus exigeants vis à vis de nous.
Une fois que nous avons vidé nos batteries, et risqué notre peau d’une façon ou d’une autre pour soigner, consoler, secourir un nombre toujours croissant d’individus, proches comme moins proches, nous réalisons qu’il faut remettre un cadre strict qui limite notre investissement généreux à la mesure de nos forces et nos besoins vitaux, et à la mesure aussi de nos désirs profonds, donc qu’il faut retrouver le respect que nous devons à nous-même et le respect que les autres nous doivent.
Renouer avec un comportement de dévouement sans limites comme avant, c’est nous remettre en situation d’abus et de mépris de nous-mêmes. Donc nous remettre corps et âme entre les mains de personnes toxiques, abusives. Et cela entraînera un nouvel échec, une nouvelle rupture, encore plus d’amertume et de chagrin, de culpabilité aussi.
Ce que vous verrez sans doute en thérapie (si votre thérapeute ne l’a pas déjà abordé), c’est comment vous redonner la priorité, à vous et à vos désirs profonds, réaliser vos rêves (au moins quelques uns) donc aussi par effet de bord, vous apprendre à doser votre investissement relationnel sans vous piétiner, sans vous nier, sans avoir peur d’exprimer et réaliser ce que vous désirez vraiment. C’est en réalisant des rêves personnels (sans aucun rapport avec vos obligations familiales, professionnelles, amoureuses) que vous arriverez à trouver le bon dosage relationnel sans vous épuiser, sans vous aliéner, sans mettre en danger votre vie ni votre équilibre, ni votre santé. J’ai appris cela au cours des deux thérapies que j’ai suivies et ça m’a beaucoup aidée. Je me préserve davantage aujourd’hui, m’octroie davantage d’espace personnel, sans culpabiliser.
Merci beaucoup pour vos conseils avisés Françoise ;
Oui, je me suis consumé littéralement; je ne saurai pas le dater exactement, mais j’étais à la limite du Burn-out, voire carrément dedans à un moment donné, tellement trop d’événements se télescopaient, avec trop d’émotions contradictoires arrivant de tous les côtés …
Ce dont je me souviens bien, c’est qu’à l’été 2011, j’étais vidé, j’avais perdu l’essentiel des 17 kgs, une énergie considérable – c’est désormais que je le mesure- épuisé psychiquement, nerveusement, moralement et physiquement, mais avec paradoxalement une sorte d’énergie du désespoir qui faisait que j’étais anésthésié, ne ressentais pas mon état réel de fatigue et d’usure … Et c’est évidemment à ce moment là, plus exactement à la rentrée scolaire de la même année que la tordue m’a fait un de ses coups foireux les plus gigantesques et ignobles, m’accusant de l’avoir « oubliée, abandonnée, ignorée (sic) » durant l’été en question alors que Mademoiselle était en vacances pendant que de mon côté j’étais dans le deuil (très récent) de mon père, qu’elle le savait, qu’à peine rentrée de vacances Mademoiselle me faisait des appels incessants pour se plaindre des vacances pourries qu’elle avait passé, que je l’ai écoutée se plaindre, que je suis allé la voir, , mais trop c’est trop, et elle a bien compris qu’elle était allée trop loin, l’obligeant quelques temps plus tard à me repasser de la pommade, à me re-séduire à coups de messages, appels en tout genre, entrevues … Je vois mes alcoolisations à certains moments comme ayant eu une double fonction : un anti-dépresseur d’abord, et ensuite comme une fuite pour sortir de la relation toxique, résister mais sans en sortir … Un enfumage à moi même , de plus
Et je ne ne peux que confirmer ce que vous dîtes, plus j’étais là , présent avec la tordue , plus ses exigences s’élevaient , juste pour voir jusqu’où ; ce n’est que moi qui avait des dettes , elle n’en n’avait aucunes … Au contraire, j’avais de la chance de la connaître , un privilège
Là j’étais totalement pris, enfumé , perdu, en prison , testant en permanence mon seuil de tolérance , et ce sont des événements très anodins, insignifiants à l’époque, des redondances de sa part dans ses mots, l’absence de ses actes, des situations et endroits dans lesquels on se voyait (comme des rites, pour elle) , des choses qui me faisaient dire que j’avais déjà vécu ça avec elle, des trucs répétitifs, lascinants et inertes, et qui m’ont fait comprendre un an plus tard, entre l’été 2012 et l’automne 2012, des discussions plus approfondis avec des amis aussi, mes séances psy, mes débuts de lectures …
J’évoque tout cela avec ma psy, en ce qui concerne le rôle du « sauveur » qu’il « fallait » que je tienne à l’été 2011 (enfin que je m’étais mis en tête de tenir ou d’assumer inconsciemment), pour la tordue, mon ex, ma fille, ma mère (qui perdait mon père aprés un parcours du combattant de 3 ans) ; ça fait bcp de femmes d’un coup pour un seul homme, et sur 4 générations en plus , avec des demandes qui n’ont rien à voir les unes avec les autres; forcément avec tous les rôles que je devais enfiler en même temps … Là, j’étais à l’Ouest, bien plus sûrement qu’en Janvier 2013 où je m’en rendais compte , je sortais de l’emprise …
Mais écoutant des interventions sur le Net de Jean-Claude Bouchoux, psychanalyste, j’apprécie beaucoup lorsqu’il dit que nous n’apprenons pas à prendre soin de nous, avant tout … Le cynisme dans tout ça, c’est que la tordue me disait de prendre soin de moi, mais revenait sans arrêt à la charge … En effet, nous n’apprenons pas à prendre soin de nous, on nous explique souvent depuis l’enfance, qu’il faut prendre soin des autres … Soit, peut être mais pas au détriment de soi …Ce psychanalyste utilise une phrase (apparemment sorti de référence Boudhiste): « prendre soin de soi, c’est prendre soin des autres; et prendre soin des autres, c’est prendre soin de soi » … Je médite cette phrase depuis un moment, et je dois dire qu’elle résonne différement aujourd’hui … Il y a encore quelques temps, je pense que je n’en aurais pas saisi la portée …
Pour continuer dans l’ésotérique, mon ex, mon ex PN (et ma fille) sont du même signe astral; et vous aurez compris que je ne crois plus aux hasards … Un signe astral que j’ai repéré comme étant très incompatible avec le mien, au moins dans les relations amoureuses …
J’ai mis à distance mon ex, cet été, l’ex PN aussi d’ailleurs, comme quoi y a des étés particulièrs, et pour mon ex elle n’a pas apprécié car celui qui pouvait obéir à ses injonctions (parfois de dernière minute) , la dépanner … refuse désormais ce rôle … Le temps fera son affaire et son oeuvre mais je ne jouerai plus le jeu …
Celle qui m’inquiète le plus désormais c’est ma fille, et ma relation avec ma fille, qui m’en veut beaucoup de cette relation, de ce que ça a détruit entre elle et moi, « destruction », ou plutôt évolution, d’un lien fille-père qui se serait produit de toute manière puisqu’elle est une adolescente mais la relation a accéléré le processus : qu’elle me dise que je l’ai en partie abandonnée à cause de la relation tient à peu prés la route, de sa part, c’est en partie vraie … Tout en réclamant son autonomie, tout en me reprochant de ne pas m’être assez occupée d’elle au cours de cette période, de ne pas assez m’occuper d’elle, mais réclamant indépendance et autonomie … Et je ne peux pas, ne veux pas risquer le désamour de ma fille mais en revanche ne rien passer de ses « caprices » d’ado , et elle m’en fait
En tout cas merci bcp de vos avis très précieux et constructifs
Adzo
De rien, Adzo, si ça peut vous aider à avancer dans votre réflexion…Je suis déjà passée par cet épuisement donc je sais bien à quoi il correspond aussi bien au plan professionnel que personnel.
Ce que m’a appris l’aventure PN, c’est vraiment à mieux doser mon investissement et à donner mais sans y perdre trop d’énergie et de santé. Et sans me piétiner non plus.
Le fait d’avoir investi dans un tout petit logis de vacances en Auvergne (un vieux rêve) m’a permis d’avoir un lieu ressources, un lieu racinaire où je m’accorde le droit de souffler et déposer un peu tous mes soucis. C’est une sorte de petit paradis où je m’autorise à faire des choses pour moi, pour mon bien-être, ce que j’ai plutôt du mal à faire en temps ordinaire dans notre appartement de ville. Là-bas, je fais ce dont j’ai envie et surtout psychologiquement, je lâche beaucoup de choses, de stress. C’est très important en terme d’équilibre pour moi étant données mon travail professoral prenant et d’autres obligations.
Je vous souhaite de trouver cela pour vous permettre de vous retrouver, de vous ressourcer.
Après vous pourrez peut-être trouver sinon une activité loisirs ou autre chose qui fasse le même effet.
Pour votre fille, elle est à un âge de contradictions majeures. Elle a besoin énormément de vous et en même temps cherche son indépendance. Et c’est tout à fait logique. Elle a peut-être juste besoin de plus parler avec vous, que vous l’aidiez à déverrouiller des peurs, des situations difficiles mais en lui laissant la bride sur le cou, comme on dit 😉
Et puis vous pouvez aussi lui dire que si vous regrettez de lui avoir manqué, vous regrettez aussi de vous être manqué à vous-même. Et que c’est cela que vous êtes en train de réparer. Et que vous avez besoin aussi d’elle, de sa présence affectueuse pour aller mieux.
Que cette liaison PN vous a fait aussi à vous beaucoup de mal.
Si tout cela peut se dire entre vous, vous retrouverez aussi confiance l’un dans l’autre…
Le fait que maintenant vous soyez bien accompagné en thérapie va énormément vous aider, vous donner de la sérénité. Et vous verrez, je suis sûre que plus les mois vont passer, plus heureux vous allez être, peut-être en sachant au fil des mois que vous l’êtes vraiment.
Et ça va aussi changer votre rapport à l’amour également. Vous ne serez plus tenté de combler un vide, mais de partager un plein. Et ça, je peux vous le dire, ça change toute la vie.
Plein de bonnes choses pour vous Adzo.
Cordialement
Françoise
Bonsoir à vous toutes,
Y a un truc qui me revient et je ne sais pas si vous me confirmerez … Mais c’est l’histoire de Carole qui m’y fait penser …
Tenir par des lieux !!! En nous rappellant ces lieux là, en nous les faisant nostalgiser … Une personne qui aime ne fait pas ça , en tout cas pas ainsi … Ma tordue aimait me rappeller des lieux où l’on avait été ensemble mais pour mémoire , pour le fixer dans ma mémoire (comme Gabriel, le fils de Carole qui a fixé des choses dans sa mémoire) , me rappeller ces choses là dans ses entreprises de Love Bombing, afin de confondre ces lieux là avec l’amour que l’on a pu ressentir (pour elle dans mon cas) dans ces lieux là … Ils sont vraiment tordus et utilisent tout …
Adzo
adzo,
vous avez raison, les lieux, sont très importants: ils » fixent » quelque chose de notre histoire; en hypnose, on » va », dans un lieu sécurisant, réel ou imaginaire.. nous idéalisons souvent les lieux de notre enfance ( quand on a du en partir); notre maison en général nous ressemble ( bordélique ou rangé, clair ou sombre, etc…); je crois qu on est à peu près unanimes ici, pour dire qu il n est pas facile de retourner sur les lieux, ou nous étions avec nos pn( bravo à forester, d ailleurs 🙂 , de l avoir surmonté)
amicalement
carole
Chère Françoise
Mon dernier conjoint tenait souvent des discours sur le paraître et le bien paraître
Il accusait ses parents d’avoir la notion du bien paraître. Pour faire une histoire courte finalement ,il accusait ceux-ci d’avoir fait de lui ,ce qu’il est aujourd’hui..
Il accuse ses parents de l’avoir forcé à obtenir son diplôme de sec. 5.Ensuite ,il accuse ses parents de l’avoir poussé à essayer d’obtenir un diplôme d’études collégiales mais se fut échecs par dessus échecs. Tout cela à cause de la notion du bien paraître bien sûr selon ses dires
Il n’est pas facile en tant que parents de gérer les études de nos enfants . Mais ,je crois que c’est de notre devoir de stimuler nos enfants à aimer et à poursuivre des études dans le champs d’intérêts de ceux-ci. Je ne crois pas que c’est une notion de bien paraître mais bien de les rendre autonomes et de travailler dans un domaine qu’ils aimeront œuvrer
Selon moi ,peut importe le diplôme qu’ils obtiendront; d’un diplôme d’études secondaires ou d’un diplôme universitaire, l’important aujourd’hui c’est d’avoir un papier en main pour pouvoir travailler , subvenir à ses besoins essentiels et surtout en s’y complaisant
C’est important de garder nos enfants aux études mais il faut respecter aussi leurs limites à l’apprentissage. Il ne faut pas mettre la barre trop haute mais en même temps ,notre devoir de parents est de bien les encadrer dans leurs choix de carrière.
Nous avons un bel exemple en Carole ,qui de son côté fait redécouvrir à Gabriel le goût à l’étude car elle connait les capacités de son fils et en agissant ainsi elle rend service à son fils même si celui-ci ne comprend pas en ce moment l’importance de la scolarité surtout dans la vie d’aujourd’hui.
Carole ,je sais que vous faîte de votre mieux . Même si votre fils pour le moment dispute contre vous et bien ,plus tard ,il vous en remerciera
Surtout aujourd’hui en 2013 ,pour travailler ça prend un papier, l’employeur exige un minimum d’études pour des emplois qui auparavant ne demandait aucune scolarisation
Hélène
Bonsoir Hélène
Les parents projettent toujours beaucoup de choses sur leurs enfants concernant leur avenir.
Ils veulent souvent pour leur progéniture ce qu’ils n’ont pas pu avoir de leurs propres parents mais aussi que l’enfant entre dans leur fantasme de réussite sociale.
Ces projections font beaucoup de mal aux enfants. Parce qu’elles nient la plupart du temps leurs aspirations personnelles. Maintenant, à partir d’un certain âge (fin d’adolescence), si l’enfant n’est pas en mesure de se positionner différemment de ses parents sur ces sujets qui Le concernent au premier chef et s’il n’est pas en mesure de demander à ce que ses parents respectent ses choix de formation et ses désirs professionnels, il ne peut pas rendre ses parents responsables de ses échecs.C’est une posture trop facile et qui évacue la responsabilité. Votre ex conjoint avait de ce point de vue, une attitude immature.
Oui, c’est important d’accompagner nos enfants dans une démarche de formation pro qu’ils pourront investir parce qu’elle leur plaira vraiment. Cela les aide dans leur construction personnelle. Les limites des jeunes quant à leur avenir correspondent le plus souvent à des blocages identitaires, existentiels. Quand ces problèmes sont dénoués, traités, les jeunes peuvent alors être disponibles pour étudier, parfois bien plus qu’ils ne l’auraient imaginé avant. Et du coup, ils peuvent se réaliser bien mieux professionnellement et en adéquation avec leurs désirs profonds. Peu importe le domaine et peu importe le niveau d’études ou de formation cela requiert. La mutation peut être tout à fait étonnante, même si elle peut prendre du temps à arriver.
Certaines personnes investissent un job au départ juste pour gagner de l’argent sans vraiment avoir une idée précise de ce qui les intéresse. Cette attitude concerne une majorité d’individus. Et ce n’est que 10, 20, 30 ans plus tard parfois qu’ils vont se donner les moyens de changer de vie, de se mettre plus au diapason de leurs rêves au plan professionnel.
Beaucoup de jeunes aujourd’hui s’autocensurent en matière de désir professionnel parce que conscients de la difficulté de trouver un travail fixe et durable et correct en matière de salaire (du fait de la crise économique persistante).
Ils vont donc intégrer des formations qui ne les passionnent pas forcément, simplement pour pouvoir disposer au sortir des études, d’un job, d’un revenu correct chaque mois et d’une sécurité matérielle.
Mais sachant que nous passons une bonne partie de notre quotidien dans un travail, si le dit job ne nous passionne pas, il en découlera une frustration de plus en plus importante qu’il faudra pouvoir compenser par des activités plus réjouissantes, simplement pour avoir un équilibre. Et arrive toujours un moment où la compensation ne suffit plus. Où il faut réaliser sa passion. Et c’est alors que la vie devient vraiment épanouissante.
Ayant pour ma part décidé de me réaliser professionnellement dès le départ dans une activité pro qui me plaise, malgré les efforts et les renoncements que cela supposait pour y parvenir, je sais à quel point faire un job qui plait donne de l’énergie et de l’équilibre dans une vie humaine.
Je souhaite que le fils de Carole puisse parvenir à réaliser ses rêves.
Et je pense comme vous que Carole l’accompagne au mieux dans cette quête.
Bonne soirée, chère Hélène
chère hlène,
vous avez complètement raison; c est tout un subtil dosage, d accompagner nos enfants, dans leurs apprentissages; pour moi, j ai essayé comme j ai pu, de les laisser aller à leur propres rythmes(pas toujours évident); il faut apprendre à » lacher prise », tout en conservant une certaine vigilance: bref, une véritable gymnastique 🙂
Bonjour Val et Carole
J’ajouterai que j’ai bien assez de mes problèmes à gérer, que je n’aie pas l’énergie à en créer d’autres et avec d’autres personnes . Bien au contraire ,j’essaie toujours de mettre du dynamisme dans des situations moches . D’être de bonne humeur gruge beaucoup moins d’énergies que d’être de mauvaise humeur
Bonne journée
sous un soleil radieux
Hélène
Bonsoir Val et Carole
Je suis bien d’accord avec vous ,il a peur, point
Je me répète, la peur ne se contrôle pas. D’autant plus que Carole confirme que l’entreprise de son oncle fait des travaux près de l’école que fréquente Gabriel. La seule chose à faire s’est d’assurer sa sécurité et Carole a la situation en main ou du moins fait se qu’il y a à faire dans une pareille situation mais ne peut prévoir quelle sera la réaction de ces derniers si ils découvrent par hasard que Gabriel est dans les environs
Mais nous ne sommes pas rendus là .
De sécuriser Gabriel n’est pas chose facile et avec raison. Carole n’a pas le choix de se faire rassurante même si Gabriel reste craintif de se rendre à l’école . Il faut que Carole ravale sa propre crainte pour adoucir le climat
Chère Carole , je suis derrière vous . Ce n’est pas facile de faire semblant devant Gabriel et de faire paraître que tout est sous contrôle et que tout se passera bien
Vous avez une grande force morale
Courage Carole
J’espère que se sera la dernière épreuve à traverser pour vous deux
Mais quelle épreuve
Hélène
Chère hélène, chère val, chers vous tous,
comme dirait forester, » on ne va pas se laisser emmerder, par ces tordus du bocal… »; dernière épreuve ou pas, on la surmontera; je suis combative, et mon mari assurera les transports du matin, moi, ceux du soir;
merci encore à tous, de vos ( précieux) soutiens, et surtout, de vos conseils, qui se sont avérés judicieux ( finalement, on ne finit jamais d apprendre 🙂 )
amicalemebt
carole
Chère Carole
Et j’ajouterai ,la peur ne se contrôle pas
bonne journée
Hélène
Chère Forester
Ce n’est pas grave si vous êtes incapable de me présenter vos toiles sur le blog. Je suis comme vous , je suis une vraie cancre au sujet des ordis.
Je peux facilement les imaginer , elles doivent être le reflet de votre personnalité ,elles doivent êtres colorées tout comme vous . Je tiens à préciser ,colorées dans le bon sens du mot
Je vous comprends très bien quand vous dites que vous n’étiez pas capable de vous abandonner dans l’amour avec votre P.N.
Pour y prendre plaisir ,il faut se savoir désiré . Pas de désir ,pas de plaisir
Bonne journée
Nous avons une belle semaine de redoux et de soleil
Je sors marcher avec une collègue de travail sur mes heures de dîner
Je fais le plein d’énergie pour affronter l’hiver
Chère Carole
Quelle situation lourde pour vous et pour Gabriel. Il est difficile pour vous deux de quantifier le danger étant donné les évènements du passé. Une chose est certaine ,la prudence est de mise.
Il est normal que Gabriel ne veule plus voir de professionnels de la santé ,c’est un adolescent qui veut vivre une vie normale mais en même temps ,il est relié à ce passé horrible
Bon courage à vous tous
Hélène
chère hélène,
merci, pour votr soutien; d autant plus, que ce passé, nous rattrape; en effet, suite à vos conseils à tous, j ai informé le professeur principal, qui m a dit que la directrice devait etre avisée, chose faite; celle ci m ademandé une copie du jugement, ainsi que le nom de l entreprise ;gabriel na pas fantasmé, ils font des travaux à coté de l école ( vraiment pas de bol…), et elle souhaite que nous amenions et venions systématiquement, chercher gabriel; quel cauchemar! nous voilà reparti des années en arrière, ou nous l accompagniions partout; c est très difficile pour lui, qui aurait besoin de vivre sa vie d adolescent; ce qui m inquiète, c est qu il me dit, que depuis plusieurs mois, ce véhicule, semble souvent etre présent, quand il sort avec les copains dans différents endroits. il n est pas super en forme !
je m interroge sur le fait de déposer une main courante, mais le problème, c est qu il n y a pas vraiment de choses tangibles, son père a le droit de circuler ( et pourtant, nous ne sommes pas dans une petite ville…).; ça me fait penser à une forme subtile de pression psychologique, tout à fait dans le style, de M.pn: tout est dans le dosage: pas de harcèlement direct, trop facile à prouver, bref, de quoi devenir parano…
pour moi , lundi, séance d emdr, très bienvenue 🙂
amicalement
carole
Bonsoir Carole,
et tout d´abord bravo ! Je pense qu´il etait important d´informer l´école d´une part et d´autre part que Gabriel ait le sentiment que sa peur soit vraiment prise au sérieux .Qu´elle soit fondée ou pas, il a peur – point .
et vous voyez , votre fils a bien la tete sur les épaules !
En ce qui concerne le chemin de l´école , peut-etre il y a t-il d´autres solutions ? des copains qui feraient le chemin avec lui . A-t-il un téléphone portable ?
Peut etre devriez vous noter quand et ou Gabriel voit ce véhicule . Il a des hasards auxquels je ne crois plus ….
2 Questions ( que vous ne devez pas répondre ici mais qui sont peut etre intéressantes pour vous ) : quelle était votre premiére intuition quant á ce véhicule ? Si vous aviez du réagir tout de suite ..qu´auriez vous fait ?
Parfois je me dis qu´il ne faut pas seulement etre vraiment pas frais dans la tete pour emmerder le monde comme ca et surtout avoir une vie bien chiante ou bien vide . Je ne sais pas ….Auriez-vous le temps de vous occuper de la vie des autres et de les emmerder , de les harceler ??? Moi non ….
En tous le cas , vous vous débrouillez comme un chef Carole !
Bonne soirée ….;-)
Val
chère val,
je vous confirme que je n ai ni le temps, ni le gout,d emmerder les autres 🙂 !
N oublions pas , toutefois, que ce n est pas la haine, qui nous motive, …contrairement aux pn
amicalement
carole
Hello Carole
Si je peux vous donner un petit conseil, signalez ces faits à votre avocat comme je l’ai fait pour l’OD dernièrement. Lui pourra vous conseiller et éventuellement agir juridiquement, judiciairement. Et au regard de ce que vous dites, moi, personnellement, je ferais une main courante avec Gabriel, une main courante qui sera une trace écrite et policière du harcèlement diffus que vous fait vivre votre ex. C’est pas grand chose, mais je pense que ça participera à vous redonner de la force et à ne plus vous sentir à nouveau pressurée et victime de ces agissements pervers et sournois. Et il me semble que ça peut redonner aussi de la force à Gabriel pour continuer à vivre sa vie d’ado, s’il vous accompagne dans cette démarche de main courante. Il me semble que ça peut lui redonner courage en se disant qu’il a fait lui aussi quelque chose pour dénoncer ces surveillances et qu’il a engagé avec vous une contre-attaque qui aura du poids juridiquement.
Je connais bien hélas ces pratiques abjectes de harcèlement dont vous parlez. Et j’ai toujours pu constater que signaler les faits de ce genre à avocat comme à gendarmerie ou police, marquait le coup et me permettait non seulement de peser face aux barjots de l’OD mais de bien marquer que je n’étais pas dupe et que je savais me défendre.
Si vous hésitez sur la conduite à tenir, vous pouvez toujours téléphoner ou vous rendre au local de l’INAVEM le plus proche de chez vous pour avoir des conseils aussi bien juridiques que psy. C’est toujours un lieu ressources qui permet de moins se sentir seul(e) face aux branques. Et comme se sont des professionnels très engagés dans la défense des victimes de violences, vous pouvez être sûre qu’il sauront vous épauler en cas de besoin, vous donner de bons conseils, de bonnes pistes pour vous protéger ainsi que Gabriel.
C’est sans doute pas grand chose, mais sachez que je comprends tout à fait l’angoisse que vous pouvez avoir actuellement à cause de ces harcèlement et que je sais de l’intérieur ce que ça bouleverse en soi ces horreurs. Dans ce genre de truc, il faut réagir en proportion et ne surtout pas laisser faire. Ca ne veut pas pour autant dire rentrer dans le lard physiquement, mais poser un acte fort qui est à la fois physique et symbolique pour sortir de la tentative de contrôle et d’oppression qui est faite par l’agresseur, à dessein pour vous terroriser.
Votre séance EMDR va vous faire du bien, c’est une très bonne idée.
Je vous serre très fort les mains. Mes pensées les plus positives et chaleureuses vous accompagnent. Je sais que vous allez arriver à surmonter ces épreuves.
Très cordialement
Françoise
chère françoise,
je vais suivre e ( très bon 🙂 ) conseil, et prendre contact avec l inavem
merci
carole
Chère Carole,
A vrai dire, je ne suis pas très calée en informatique, mais j’ai des copains artistes peintres qui ont réussi à créer ou à se faire créer leur propre galerie virtuelle. Il suffit d’avoir le bon programme et de savoir s’en servir, c’est toujours pareil. Je leur demanderai comment ils ont procédé, et je vous avertirai en temps voulu du blog que vous pourrez visiter.
Comme cela me ferait plaisir de partager avec vous tous quelques instants de rêve…
Moi aussi, j’aime la danse, classique ou contemporaine, quand je vois un danseur ou un danseuse évoluer dans un ballet, j’imagine des figures, une calligraphie tracée par leur corps dans l’espace.
Je constate que la plupart d’entre nous, qui visitons ce blog, avons une sensibilité artistique…
Adzo ne comparait-il pas les joueurs de rugby à des danseurs? Voir des choses aussi subtiles dans un sport plutôt viril dénote d’une grande sensibilité aussi.
Hélas! C’est ce qui a failli nous causer notre perte, à un certain moment de notre vie.
Bonne soirée à toi et à Gabriel.
P.SS : Mon nom d’artiste est Gabriel Mars. Ma grand-mère était ma marraine et l’archange Gabriel revêtait beaucoup d’importance pour elle. Si j’avais été un garçon, je me serais appelée ainsi…Va savoir pourquoi… 🙂
Forester.
Chère Françoise,
Merci de vos bons conseils! J’imagine la joie de vos élèves, qui ont participé à ces expos!
Je participe aussi à des ateliers d’art thérapie, avec une art thérapeute formidable.
Nous sommes allés exposer dans une maison de retraite, puis au C H P de ma ville.
D’autres projets sont en cours, ainsi: un ami autiste, qui participe régulièrement à ces ateliers, va se présenter au concours du meilleur ouvrier de France en sculpture. Il s’en était sorti, il y a plusieurs années, avec la médaille de bronze.
Il est quantité de gens en difficultés, qui ont un potentiel créatif inimaginable ! Continuez à cultiver votre pépinière de talents, vous ferez encore des heureux !
Amitiés, Forester.
Chère Hélène,
Je ne suis pas très calée en informatique, alors je ne sais pas si cela va être possible de vous montrer mes oeuvres sur un blog.
Mais cela vaut le coup de pouvoir créer sa propre galerie virtuelle. J’ai quelques amis peintres qui l’ont fait, ça fonctionne bien.
Concerant mon MPN, et ce que disait Françoise dans son commentaire, celui-ci avait des crises boulimiques et se faisait quantité de plats, qu’il dévorait. Ces prériodes duraient peu de temps, il était totalement incapable de prendre un repas à table.
Il préférait manger un casse croûte à la va vite, en temps ordinaire, et retourner à son ordi.
Le côté visuel avait pour lui une importance primordiale, il tirait sa jouissance dans le voyeurisme sexuel. Je ne l’ai jamais entendu exprimer un orgasme, c’était à se demander s’il en éprouvait vraiment. Quant à moi, je ne me suis jamais abandonnée non plus, car même dans l’intimité, j’en avais peur, et cette peur, il la connaissait et savait la cultiver.
Susciter la peur, telle est leur suprême jouissance.
Finalement, nous sommes beaucoup mieux seules plutôt que mal accompagnées par de tels olibrius.
Amitiés, de la pointe du continent européen, où il pleut en ce moment, normal: ce sont les marées d’équinoxe , qu’accompagne la pleine lune.
Forester.
Bonsoir, Carole,
Dans le registre sordide morbide, mettre en scène la mort d’un enfant décédé, ça ne s’est jamais vu.
Vraiment, il n’était pas net. Alors, je comprends d’autant plus la peur de votre fils Gabriel, de se retrouver face à son père, et aussi cette peur que, malgré toi, tu peux encore éprouver aujourd’hui.
Françoise a raison quand elle dit qu’il est bon de verbaliser son ressenti, ses angoisses.
Pour le côté concret des choses, il serait bon aussi d’en avertir le CPE, afin qu’il soit vigilant et que Gabriel ne soit pas perturbé dans sa scolarité.
Pour ne revenir à cette macabre mise en scène, je n’ai jamais rien vu de semblable chez moi.
Mes grands-parents, qui avaient connu deux guerres, m’en parlaient souvent, en me disant qu’il ne fallait pas gaspiller. Ils avaient connu les privations, aussi la peur des exactions de l’occupant. Mais ils savaient faire aussi la part des choses, en disant qu’ils avaient connu de braves types, des soldats allemands, qui n’avaient jamais non plus demandé la guerre, et s’étaient retrouvés là, par peur également, alors qu’ils auraient préféré rester dans leurs familles.
Il en ressort de tout cela que c’est tout fanatisme quel qu’il soit qu’il faut combattre, éviter de se faire manipuler, autant que possible. C’est pour cette raison que nous devons tous et toutes ici, demeurer sur nos gardes, sans pour autant s’empêcher de vivre.
Alors, que Gabriel vive aussi sa vie d’adolescent, tout en apprenant à se protéger, chose qui n’est pas facile mais faisable, grâce à toute l’aide que tu pourras lui apporter.
Je te souhaite une bonne soirée,
avec toutes mes amitiés, Forester.
chère forester,
d abord, bravo, pour ton expo 🙂 !
je n ai jamais su, si ce fils, était réellement décédé…je crois plutôt que c était une mise en scène…franchement cinglé!!! c est pour cela, que lorsque M. pn, a repris contact, avec Gabriel,
il ne lui a pas parlé en son nom; il a « utilisé » via Facebook, (photos à l appui), un fils d environ 10 ans , demi frère de gabriel; connaissant la façon de » fonctionner » de M.pn, il a du se dire, que gabriel serait ému d avoir un demi frère; chose frappante, ils se ressemblent beaucoup; mais les mots utilisés, n étaient pas ceux d un enfant de cet age là; j y ai bien reconnu ceux du pn…
amicalement
carole
Bonjour Carole
Tout comme vous j’aime tout se qui touche les arts et le côté créatif des artistes.
De pouvoir s’exprimer dans l’art est une thérapie en soi
Forester et Françoise sont chanceuse d’avoir du talent pour la peinture.
J’aimerais bien moi aussi que vous nous fassiez découvrir par le blog quelques une de vos œuvres ,bien sûr dans la mesure du possible
Bonne journée à tous
Hélène
Chère Val
Se n’est pas que je veule vous contredire mais je crois qu’un P.N. peut avoir du plaisir dans certaines activités tout comme un adolescent ( musique, lecture, voyage, sexe etc…) Se que le P.N. n’aime pas s’est endossé les responsabilités qui viennent avec leurs activités et leurs plaisirs
Bonne journée
Hélène
Bonsoir Héléne,
toute autre opinion ou pensée est bienvenue ( je ne suis pas pn , du moins je ne le pense pas …) !! J´ai parfois des pensées que je partage avec vous …des idées contraires ne peuvent que nous faire avancer …réfléchir .
bonne soirée
Val
Bonjour tout le monde,
zut je ne trouve plus les commentaires de Adzo et Francoise concernant l´ »anorgasmie ».
Oui je partage vos avis , le pn ne connait pas le plaisir , le plaisir des sens il ne connait pas ….la sexualité est assouvissement d´une pulsion ou d´un besoin physique ….le plaisir ??? Mon ex ne dégustait pas , il bouffait ….ce sont des choses qui me sautent aux yeux avec le recul et suite á nos discussions ici . Oui , il y a du vrai . Incroyable .
La prison du pn n´est pas visible , n´a pas de barreaux ….mais elle est tout aussi aliénante .Quelle vie …..!!
je crois que c´est Carole qui demandait si ils souffraient vraiment . Je pense qu´ils souffrent effectivement mais pas de la façon dont on pense . Les problémes dont ils parlent et avec lesquels ils nous gonflent sont l´expression d´un mal bien plus profond, au coeur duquel ils ne vont pas . Je pense qu´ils font tout pour éviter pour sentir ce mal …ce qui explique leur incapacité ou refus ( certainement inconscient ) d´acceder á leurs sens …..Qui a acces á ses sens , et au plaisir profond a également acces á la douleur profonde.
Leur tete est coupée du reste de leur corps ….
Le manque de plaisir se refléte également dans la structure familiale …je ne peux évidemment ici que parler de ma propre expérience.
Chez mes beaux parents , on mange pour manger …jamais pour le plaisir par exemple . On offre á Noel pour offrir par tradition …pas pour faire plaisir . Je me suis demandée un jour comment cette femme avait fait pour faire un enfant …( cette remarque va certainement choquer ici ) ….je n´arrive pas á imaginer que cette femme n´ait pu jamais avoir une nuit de plaisir fou …..le devoir conjugal oui , le devoir vis á vis de la société oui , remplir son role de femme au foyer oui …le plaisir ….je n´y crois pas. Cette femme a une « aura » féminine et érotisante comme un camionneur . Sa féminité se réduit aux devoirs qu´une femme doit remplir. Mon beau pére était dans cette famille un homme « castré » , qui n´avait rien á dire sauf á bosser pour le bien matériel de la famille .
quand j´y pense , voilá une vie bien triste ….des gens qui se privent d´une dimension essentielle de la vie, qui fait de nous des etres humains á part entière.
Parfois je me dis que meme mon chat a plus de plaisir quand il se couche sur le dos et se fait » coucouner » que tous les pn de la terre !
bonne journée
Val
Hello Val
Je crois surtout que concernant le PN, la sexualité est pour lui ou elle une façon de dominer l’autre et soi-même tout en se donnant une réassurance narcissique. La notion de plaisir sexuel est difficile dans la mesure où elle suppose un certain lâcher-prise émotionnel, sensuel, intime et un abandon dans les bras de l’autre, ce qui veut dire aussi confiance, réciprocité amoureuse.
Le PN étant toujours sous contrôle et en train de contrôler les autres, il lui est compliqué et douloureux de lâcher prise, de s’abandonner. Il pourra être très fort pour donner du plaisir à un partenaire mais pour lui-même en prendre vraiment, ce sera compliqué. Ou alors ça passera par différentes perversions, un scénario, une mise en scène perverse et de domination ou au contraire d’humiliation pour arriver à la jouissance.
Mon PN s’il avait des problèmes d’anorgasmie, était très gourmand côté nourriture. Et il savait tout à fait se faire bien à manger. C’était plus facile pour lui d’avoir un rapport plaisir à la nourriture qu’au sexe. Il aimait recevoir et faire à manger pour les autres.
Et sans que les gens soient PN, je remarque que beaucoup de gens ont ce problème côté sexualité.
Le rapport à l’intimité est compliqué pour beaucoup de personnes. Parce que le poids culturel religieux même dans une famille athée pèse encore fortement. Parce qu’encore dans beaucoup de familles, des problèmes incestuels voire incestueux perdurent dans un non dit total mais néanmoins suffisamment tenace et qui n’aide pas les gens à se construire un rapport à la sexualité sain. Qu’il y a souvent de la peur, des préjugés, des culpabilités terribles. Donc, c’est toujours plus difficile pour l’humain d’avoir une vie sexuelle et amoureuse épanouie qu’un rapport plaisir à la nourriture.
Ce que vous dites sur votre belle-famille ne m’étonne pas. Je remarque ces agissements dans bien des familles françaises, sans même qu’elles soient PN.
Beaucoup de gens fonctionnent par devoirs et traditions. La notion de plaisir est très restreinte et très mal vue, même si on en parle énormément.
On va à l’école par tradition et parce que c’est obligatoire, pas pour s’instruire ni apprendre. On travaille par devoir et non pour faire quelque chose qui nous intéresse et qui va contribuer à faire avancer de façon plus humaine la société. On se met en couple et éventuellement on se marie par tradition, pour faire plaisir à la famille, aux amis, se faire accepter socialement plus facilement, pour payer moins d’impôts, avoir une vie plus facile que tout seul et non parce que véritablement on a envie de construire un couple et une histoire positive. On achète une maison et une grosse voiture pour montrer une certaine réussite sociale (ne pas paraître minable), même si on a pas les moyens ni l’envie de les entretenir correctement. On fait des enfants parce que sinon, on est mal vu socialement si on en a pas. On habille ses enfants avec des marques de luxe pour faire croire qu’on est riches, même si on en a pas les moyens. On va s’acheter ou acheter aux proches le dernier gadget à la mode, non parce que l’on sait s’en servir ou qu’on en a l’utilité, mais simplement pour faire comme tout le monde. Le système de paraître et d’avoir pour avoir est plus important que l’être.
Et ça a des conséquences graves sur le développement personnel, forcément, et à tous niveaux.
Plus on est dans l’avoir et le paraître, plus il est difficile d’exister à soi-même et d’avoir du plaisir réel.
Beaucoup de gens n’en ont absolument pas conscience et passent leur vie dans une quête du toujours plus d’argent, de pouvoir, de biens matériels tout en se sentant malgré tout profondément vides et malheureux. Ils vont donc compenser ce vide intérieur persistant malgré le remplissage constant d’avoirs, avec des comportements d’agressivité et d’humiliation vis à vis de celles et ceux qui essaient d’être et pas forcément uniquement d’avoir.
Ca peut donc être un défoulement agressif sur le conjoint, le collègue de travail, l’enfant, toute personne qui va être ou tenter d’être à soi-même et pour les autres. Et ça peut aussi être une sorte de succion complète et progressive (aliénation) de la personne qui est, et qui va servir tout à la fois de faire-valoir et de souffre-douleur.
Car c’est plus facile de se servir des autres à son profit que de faire les choses par soi-même.
Ca demande toujours moins d’effort. Mais est-ce que ça nous rend véritablement plus heureux et contents de vampiriser autrui? Personnellement je ne crois pas.
Mais beaucoup de gens vous diront que c’est leur plaisir suprême de faire du mal…
Qu’en faisant cela, ils se sentent mieux dans leur vie.
Je trouve triste ce comportement. Parce que ça ne les remplit pas en réalité, pas plus que les biens matériels. Mais comme être les terrorise, comme ne pas avoir les terrorise, comment pourraient-ils envisager la vie, le monde, les gens autrement?
D’autant que la société pousse à l’avoir et non à être.
Je vous remercie Françoise pour ces commentaires …..;-)
Françoise , et vous toutes,
Je ne peux que souscrire à tout ce que vous dîtes … Souvent, je le dis à mes élèves , notamment quand ils invoquent le mot clé de leur génération , « le respect » … Je les prends en flagrant délit de non-respect , sauf de leur propre ego en demandant à celui ou celle à qui je donne la parole si ça ne le fait pas chier que les autres n’écoutent pas ce qu’il a à dire … C’est marrant comme ça fonctionne … Et je ne peux pas m’empêcher depuis 2 ans , de leur faire un rappel sur l’origine étymo-ethnico-sociologique du mot « respect » …. Un mot mafieux et Italien quant à son origine qui réclame la soumission , que nos PN ont pu nous dire en large et en travers … Car « respect » , dans sa signification latine signifie « regarder en arrière », conserver les traditions, et pourquoi pas les plus débiles …
Quitte à leur envoyer en direct des extraits de film , avec le respect au programme … Le respect , c’est respecte moi , soumets toi , obéis dans la Mafia …
Je remarque sur ce blog que nous ne disons jamais ce mot, mais par contre nous en avons bcp les uns pour les autres … Ca me change de ma tordue ….
Adzo
cher adzo,
ce que vous dites est très interessant,, concernant le respect…M. pn, n avait que ce mot à la bouche, et effectivement, pour lui le respect était synonyme de soumission ( il faut bien dire, que c était un véritable mafieux); je me souviens d énormes clashs , avec ma fille ainée, qui était déjà grande gueule à 10 ans, et qui n hésitait pas à l affronter; il n a jamais osé lever la main sur elle, sachant que mon ex mari aurait immédiatement saisi la justice, ce qui aurait contrarié ses activités …mafieuses
Chez M.pn, point de grandes dithyrambes, jusqu à 4 h du matin, c était plutôt un taiseux, n agissant que subrepticement, secrètement( le secret dans les entreprises mafieuses étant essentiel), et sans que les différentes proies, comprennent grand chose à ce qu il leur arrivait….
merci, pour vos conseils, dans un 1er temps, je vais parler au prof principal, ne sachant pas vraiment, pour l instant, si gabriel est réellement harcelé…
amicalement
carole
Cher Adzo,
Je me souviens aussi que mon ex MPN se plaisait fortement à fouiller dans la vie des autres , tout en posant, mine de rien, des questions sur mon passé et celui des autres, de posant en grand psy, en personne indispensable , la seule capable de vous aider, à vous comprendre aussi.
Selon lui, les psy n’étaient bons qu’à se faire du fric, il s’en était sorti seul, selon ses dires, mais d’une drôle de façon, avec une bouteille de whisky par jour !!! Elle est belle, la médecine !
Par contre, quand il était en crise de dépréciation de sa « majestueuse » personne, il fallait que j’écoute, moi aussi, ses longues litanies de lamentations larmoyantes.
Très usant, je dois vous l’avouer. Ici, sur ce blog et aussi au club de peinture, j’ai, enfin! l’impression de me retrouver en présence de personnes normales, sensées, qui savent ce qu’elles disent, parlent de leurs expériences, desquelles ils en ont tiré, pour la plupart, une certaine sagesse.
Pour ma part, lorsque j’étais en « phase » de séduction de la part du MPN, je regrette aujourd’hui de lui en avoir encore trop dit, et, si on me pose des questions sur mon passé ou quoi que ce soit, je réponds: « Je parlerai qu’en présence de mon avocat ».
Pour l’expo, nous aurons un bon cru cette année, car les organisateurs sont très à cheval sur la qualité. Oui, je dois vous dire que la mer est le thème favori des peintres bretons, avec les monuments , les églises, les calvaires de granit.
J’ai lu attentivement le récit que vous nous faisiez sur le rugby de vos jeunes années, bah! vous n’êtes pas si âgé! Et je revois les copains de Béziers commenter avec la même passion un matche, une rencontre internationale avec la même passion et le même coeur que vous y mettez. Tout cela est très sain, c’est la camaraderie, un peu brusque, il faut l’avouer , parfois.
Quand on retrouve tout ce que l’on a aimé, après une histoire pareille, on ne peut se dire que, malgré tout, la vie vaut la peine d’être vécue !
Bien amicalement, Forester.
Chère Forester
Vous êtes très gentille mais non je n’ai plus l’âge de jouer au rugby , j’ai largement passé la 40 aine …
Je me souviens avoir traversé la Bretagne intérieure et j’étais tjs impressionné par la quantité de calvaires ou de croix que je pouvais croiser , parfois dans des endroits totalement dépeuplés .
Oui, elle aimait bien me dire qu’elle n’irait pas voir un psy car sinon c’est elle dont on dirait qu’elle est gaga … Ce sont ses mots et craintes et elle redoutait ça … Nous avons été naifs mais ne le seront plus … Le risque , comme me demandait ma psy, il y a peu , c’est de connaître notre seuil de tolérance face à une nouvelle histoire , rencontre … Dans mon cas , il est très bas … 🙂 ; et pour longtemps …
J’aimerais savoir dessiner et peindre comme vous savez le faire .. Je ne me suis jamais autorisé de savoir le faire alors que j’adore le voir … J’aimerais savoir faire ça … Des fulgurances que l’on sait exprimer graphiquement, ça doit être génial … Une fois à Honfleur, y a 20 ans, j’ai vu dans la vitrine d’une galerie une toile de Bernard Buffet , c’était beau à voir , magnifique …. Une couleur, des contrastes , super beau … Et puis on se demande qui a fait ça , et là on voit la signature … Ok … Toile à à 50 bâtons (en anciens francs) … :), ça calme 🙂 …
Amicalement
Adzo
Chère Hélène,
Pardonnez-moi d’avoir tardé à vous répondre.
Je travaille au pastel sec d’après mes photos, capturées çà et là, au bord de la mer, qui est une fascinante poésie.
Pour avoir arpenté le littoral depuis ma plus tendre enfance, c’est une façon de rendre hommage à la mer, belle mais aussi cruelle, qui nourrit et prend des vies, apporte du bonheur par sa beauté et les vacances passées en famille, les parties de pêche avec les copains.
Et ses terrible tempêtes aussi, très téméraire, je me pose avec mon appareil photo non loin du littoral, quand il va y avoir un bon coup de tabac, avec des creux de sept mètres de profondeur ! Qu’est ce que ce doit être au large!
Toujours d’après mes photos, je travaille aussi sur les fleurs, cette année, ce sera des fleurs blanches, en hommage à mon cher ami Claude, qui les affectionnait particulièrement.
Félicitations pour le bébé, vous serez une grand-mère formidable!
Amitiés, Forester.
Bonsoir, Adzo,
Pour l’expo, je participe à un salon annuel, cela faisait dix ans que je ne m’y étais pas inscrite, j’ai perdu vraiment du temps de ce côté là aussi.
Alors, ce matin , quand je suis allée déposer mes deux tableaux, j’ai plaisanté en disant que « oui, moi aussi, je suis multirécidiviste, et tel l’assassin qui retourne sur les lieux de son crime, coucou: me revoilou! » .
Propos qui ont fait rire le flic municipal, qui a trouvé super ce que j’allais exposer, et la préposée aux affaires culturelles, qui a annoncé que cette année, ce serait un bon cru !
Bien sûr, il y aura le vernissage avec toute la mestrance, mais c’est un passage obligé, après on de détend un peu et on va voir ce que les copains et les copines ont fait.
C’est toujours intéressant de se rendre sur un lieu où l’on peut échanger.
Merci pour vos encouragements, Adzo,
Je vous dis à bientôt, avec mes plus sincères amitiés.
Forester.
Chère Forester, j’aime bien votre idée, « fouiller dans la vie des autres », c’est exactement ce qu’elle faisait , avec le devoir de me justifier sur la totalité de mes choix de vie depuis la naissance, y compris pourquoi pas d’être né aussi non 🙂 … C’est terrible la Sainte Inquisition … Par contre, un truc étonnant lorsque je retournais le sens de l’enquête, l’ensemble de ses choix, décisions , dans tous les domaines, … elle les avait voulus, réfléchis, mûris, (même lorsqu’elle avait 4 ou 5 ans à l’entendre 🙂 ), bref une petite fille libre comme l’air effectuant des choix libres et rationnels (ça me fatiguait ce discours d’auto- perfection, mais bon passons) mais pleurnichait sans arrêt dessus … Cherchez l’erreur et allez comprendre ..
D’ailleurs; à un moment, on ne cherche plus à comprendre, c’est incompréhensible, notamment lorsqu’elle me disait « Est-il vraiment si difficile d’exister? » … Du coup elle comptait sur moi, pour la faire exister …
…
Je trouve également exacte votre idée de l’autre jour, lorsque vous évoquiez que votre PN vous demandait de « l’étonner » … De mon côté, il fallait aussi que je la surprenne, que je la divertisse, que je lui change les idées, que je la soulage (sic) c’était ses expressions favorites … De là à être son jouet, il n’y a qu’un pas …
Je me doutais que vous peigniez des marines vu l’endroit où vous vivez … Il y a matière à stimuler l’imagination … très content pour vous que l’expo se prépare bien et que l’accueil de vos premières toiles soit chaleureux et très encourageant …
Bonne journée à vous, et mes amitiés
Adzo
Bravo pour cette expo, Forester. Je vous souhaite plein de succès et de jolies retombées.
J’aime beaucoup la pratique des pastels secs ou à l’huile (j’enseigne les deux techniques à mes élèves), aussi bien pour les paysages que les personnages ou les animaux. Les rendus sont toujours intéressants et très différents suivant que le pastel utilisé est sec ou gras.
Je n’ai jamais fait de fleurs aux pastels secs. Avec des pastels à l’huile, oui. Avec plusieurs couches de couleurs empilées, fondues au médium ou bien texturées par grattage. Ca donne de très jolis rendus.
Au pastel sec, vous pouvez pour des fleurs blanches, utiliser un papier mi-teinte en fond assez foncé et jouer avec ce papier pour réaliser l’aspect ombré des pétales. La gomme mie de pain aide bien ainsi que le crayon à estompes.
Profitez bien de ces belles présentations avec votre atelier.
La semaine dernière, j’ai assuré l’installation et le démontage de 3 expos d’ateliers d’élèves dans 3 lieux différents: 2 hôpitaux et 1 MJC. Certains élèves ont même vendu une ou deux toiles. Ils étaient fiers et heureux.
Très bonne soirée.
Cordialement.
Françoise
Chère Val,
Pour le Salon des Artistes où j’expose, ils ne nous en demandé que deux, mais je me suis inscrite pour une expo perso en mai 2014 , et j’ai du pain sur la planche!
C’est avec joie que je retrouve mes outils, qui ont échappé à la « rafle » MPN, et, si la vie est un peu dure, je ne m’en tire pas trop mal pour le moment.
Et, je dois dire aussi que vous toutes et tous ici, m’avez donné un sérieux coup de main, ça aurait pu être pire…
Amitiés,
Forester.
Chère Val,
J’ai lu attentivement le commentaire de Françoise sur le rôle que les familles pouvaient jouer, inconsciemment ou pas, volontairement ou non, sur le comportement du MPN.
Mon ex était issu d’une mère colérique, d’un père alcoolique et violent. Il en portait les stigmates, et se plaisait à cultiver certains traits de caractère de de ce dernier.
J’ai senti chez sa mère, psychorigide à souhait, une forte tendance à la manipulation.
Ainsi, suite à ma rupture avec son fils, elle m’a demandé mes nouvelles coordonnées, bien sûr, j’ai deviné le traquenard, je lui ai donné une vague réponse, ni oui, ni non, mais je n’ai rien communiqué , devinant bien qu’un jour ou l’autre, elle m’aurait trahie, elle aussi.
Une de mes amies a fait de l’analyse transgénérationnelle, inspirée de Boris Cyrullnik. Cela l’a bien aidée à dénouer ses difficultés personnelles.
Je me penche sur la question et je m’en pose sur certains traits de ma personnalité, que je tiens de telle ou tel aïeul.
Le sais que mon arrière-grand -père revint très traumatisé par les horreurs qu’il avait vécues au front, en 1917, au Chemin des Dames. Doté d’un caractère fort et très tyrannique, il était devenu cynique, irritable, aigri, parfois haineux contre les dirigeants qui avaient provoqué cette guerre.
Il se mit dans un syndicat qui défendait la cause ouvrière, et rencontra Léon Blum; fit preuve de beaucoup de dévouement pour la cause ouvrière.
Mais en famille, il était imbuvable !
Mais il y aussi le côté féminin dont j’ai hérité, là où régnait le matriarcat. Et cette sensibilité , cette fragilité qui me fit croiser fatalement le chemin de mon ex MPN, car je voulais le sauver, ni plus, ni moins !
L’ange blanc qui est en moi y a laissé des plumes, l’ange noir prend parfois le dessus: il est redoutable.
Tout cela est une question d’équilibre, je cherche à savoir, et cette analyse à travers notre histoire est aussi passionnante qu’une enquête policière !
La différence entre le MPN et nous est fondamentale: nous nous posons des questions, lui pas. Il est ainsi et finira tel qu’il est né et a vécu.
Il est bien dommage de constater que ce sont les enfants qui en font les frais.
Françoise aborde aussi le sujet de l’inceste, mon ex MPN avait été soupçonné d’avoir eu des attouchements sur sa première fille. Le procès s’est terminé par un non lieu, mais il en a perdu la garde.
Le thème de l’inceste, en effet, revenait souvent dans ses propos. Il recherchait la « femme-enfant » , une femme accomplie lui faisait peur. Il avait tendance à vouloir infantiliser, créer un besoin là où il n’y en avait pas en se rendant indispensable.
Il y aurait beaucoup de choses à dire sur l’impact familial sur le MPN et le climat malsain qui traverse les générations de ces individus.
Mais je vais arrêter là pour ce soir, car une journée de peinture artistique non stop, vous n’allez pas me croire, mais ça crève drôlement!
Amitiés, Forester.
Hello Forester
L’enquête historique et sociologique sur les comportements familiaux chez un PN comme chez soi, c’est toujours passionnant. On apprend plein de choses et notamment sur ce qui a fait résonance à un moment donné entre les deux personnes PN et victime.
Par la suite, ça permet de mieux s’accepter dans toutes nos composantes et nos héritages, mais aussi de développer plus de positif, de confiance en nous…
Effectivement, le PN ne se pose pas toutes ces questions. Il est plutôt dans l’évitement, la peur d’aller enquêter sur ces sujets. Cela l’insécurise énormément parce que cela l’obligerait à affronter ses peurs, ses angoisses, à en comprendre la raison, les contextes, les enjeux. Et c’est quelque chose qui lui parait insurmontable et de toute façon inutile. Il préfère trouver une sorte de victime expiatoire qu’il pourra tourmenter et à qui il fera porter entièrement ses moindres souffrances sans avoir besoin de s’y pencher lui-même.
Bonne fin de soirée.
Cordialement
Françoise
chère françoise,
vous avez raison, les pn sont dans l évitement, le principal, étant à mon sens, l évitement de la mort; chez mon pn, je suis certaine que les deuils ne pouvait pas se faire; il est meme allé ( je n en n ai jamais eu la preuve, mais des gens m ont mise en garde) à mettre en scène le deuil d un fils d un premier mariage( que je ne connaissais pas, vu qu il nétait pas sur le territoire…)
quand j y pense, vraiment un truc de malade !
carole
Chère Carole,
Oui, un peu de rêve et de fraîcheur ne feraient pas de mal.
Je vais raconter ma peinture, dont le thème principal est , comme tu t’en doutes, la mer. La mer dans tous ses états: le crépuscule du soir sur une baie déserte, à Belle-Ile en mer, une vague de surf, la tempête qui se lève à l’horizon, les ressacs sur les roches. La mer, belle et cruelle aussi, la mer qui nourrit et prend la vie des marins, la mer des vacances en famille, la mer en colère…
Et un travail sur les fleurs, prises en gros plan, ça te donne des effets fantastiques, avec une petite abeille qui butine une corolle, des fleurs blanches (en hommage à mon ami Claude qui les aimait tant et m’aide de là-haut). Je travaille essentiellement au pastel sec, ce sont les sous verres qui coûtent cher. Mais si j’arrive à en vendre, ça amortit le coût du matériel.
Mon défunt père, qui était aussi peintre amateur et avait une certaine sensibilité artistique, m’avait conseillé de faire des séries sur des thèmes bien précis.
Donc: au boulot, je ne vais pas chômer cet hiver, et je ne laisserai plus un don juan à la manque me faire perdre mon temps ni me mettre des bâtons dans les roues. Sans quoi: je l’éclate ! 🙂
Ce matin, quand je suis allée déposer mes deux tableaux, il y a eu des propos admiratifs: le flic municipal a trouvé super, l’employée de mairie aussi.
On verra pour la suite, j’ai de nouveaux projets, et aujourd’hui, je suis allée à l’atelier avec le groupe de peintres, j’ai passé une super journée.
Je me dis que je n’aurais pas connu tout ces moments privilégiés, si j’étais encore restée avec mon MPN. Il m’a fait perdre assez de temps comme ça.
Je craignais d’avoir perdu à tout jamais mon inspiration et ma créativité, mais non, c’est revenu peu de temps après son départ…et comme ce fut bon!
Je te souhaite un bon moral, et que Gabriel trouve sa voie, celle pour laquelle il est vraiment fait.
Avec toutes mes plus sincères amitiés.
Si j’ai pu vous donner à toutes et tous un peu de rêve, alors pour moi, c’est un jour béni.
Peut-être aurez-vous, qui sait, l’occasion de voir un jour ce que je fais, ce sera un partage, une joie pour moi de vous avoir fait voyager au pays de la créativité, un paysage sans cesse mouvant.
Forester.
chère forester,
j aime la peinture, et les spectacles de danse ( contemporaine ou classique) les corps disent tant de belles choses( l année dernière, je suis allée voir un spectacle de la compagnie béjart de Lausanne, j étais comme transportée); chaque fois que j ai eu l occasion de visiter les grands musées du monde, c était un régal…
serait il possible techniquement de nous envoyer une photo de votre peinture?
amicalement
carole
Chère Françoise
Votre commentaire est très intéressant. Le père de mes enfants aimait bien jouer le rôle de l’indispensable auprès d’eux. Une des rares fois où nous sommes partis seulement tout les deux en voyage pour une semaine ,il n’arrêtait de faire peur aux enfants en leurs disant ( papa s’en va et ne reviendra peut-être jamais car l’avion peut s’écraser etc…) Les enfants pleuraient bien évidemment et lui en mettait de plus belle . J’ai été obligé de lui dire d’arrêter et malgré cette avertissement ,il a continué de tenir de tels discours jusqu’à notre départ.
Lui n’était pas hypochondriaque à comparer mon dernier conjoint mais il trouvait toujours une manière pour attirer l’attention des enfants que sur lui.
Bonne journée
Hélène
Terroriser, angoisser fait partie hélas du mode de fonctionnement du PN. Il y puise je pense un plaisir intense psychologique et peut-être aussi (en tout cas je me pose la question) sexuel. Une sorte de jouissance avec un effet d’adrénaline et d’endorphine un peu du même ordre qu’un ado devant un film d’horreur ou dans un train fantôme ou lors d’une séance de masturbation.
C’est vraiment ignoble ce que votre ex-mari a fait subir de stress à vos enfants simplement pour attirer leur attention. Jouer ainsi sur la peur de la mort est vraiment cruel. Et si ça se trouve votre mari a tenté de vous faire croire que c’était juste manière de plaisanter…Je vous dis ça car quand le PN que j’ai connu avait des propos violents, il prétendait toujours que c’était pour faire un peu d’humour noir, grinçant…Sur la fin, j’avais envie de le gifler tellement ce genre d’argument-justification quasi systématique était détestable.
Bonne soirée!
Cordialement
Françoise
Chère Lalouette,
Drôle de philosophe, en effet. Mon ex MPN n’avait pas ou peu d’amis, juste des relations, comme il se plaisait à nommer le peu de gens qui le supportaient encore.
Un jour, il me raconte de des « amis » à lui l’invitent à passer la journée dans leur mobile home. Quand je lui ai demandé comment s’était passé sa journée, il me répond qu’il s’était ennuyé, que leurs conversations ne lui convenaient pas.
Comme vous le sites, leur comportement est semblable à celui d’un pré ado, qui pique des colères, ne supporte aucune frustration, ne pense qu’à assouvir ses désirs personnels. L’autre ne compte pas, nous ne sommes qu’une « présence », comme se plaisait à m’appeler mon ex MPN.
Aujourd’hui, oui, je revis: je suis allée hier avec mon cousin à une expo de végétaux et de légumes anciens, dans le parc d’un château. Là, nous avons rencontré de véritables philosophes: des gens qui respectent l’autre, et la Nature dont ils sont issus.
C’est tout un programme, que bien des gens ont tendance à oublier, dans cette société si « matérialiste », que nous sommes obligés, parfois de supporter.
Pour l’expo, demain, je dépose mes oeuvres. Merci pour vos encouragements, je me relance dans une nouvelle vie…post MPN.
Passez uns bonne soirée, et continuez sur cette voie, je vous sens beaucoup mieux.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Bonsoir Forester ,
Ca fait tout « bizarre » quand on se trouve au milieu de gens disons » normaux » …….á chaque fois je me demande si je ne reve pas 😉 . En tous les cas ca fait du bien et ca donne espoir !
Oui , ils existent …..
Bon courage pour votre vie post-pn et surtout votre expo !
Val
chère forester,
fais nous rever, en nous « racontant » ta peinture…
amitiés
carole
Chère Val,
Que ne feraient-ils pas, nos chers MPN, pour que l’on s’intéresse ENFIN à eux ! 🙂
Après le départ de mon ex, j’ai retrouvé une cargaison de traitements de toutes sortes: contre les douleurs, la dépression, les maux d’estomac, la prostate …etc…
Une vraie pharmacie à lui tout seul ! Tout comme le vôtre, il prétendait que la médecine ne comprenait pas de quoi il souffrait, qu’ils étaient tous des incapables.
Un soir, il geignait tellement qu’il a fallu l’amener dare dare aux urgences. La salle d’attente était bondée de patients qui attendaient leur tour. Il a voulu, comme il se doit, passer son tour en priorité, vu l’urgence de son cas, mais l’infirmière de service l’a prié d’attendre, comme tout le monde. Alors, il est parti, tout en pestant conte le personnel médical qui ne « foutait rien », les maghrébins à qui tout est du, contre moi aussi, qui n’avait pas été de son côté.
De retour à la maison, il s’est enfilé une bouteille de whisky. Telle était son remède contre ses maux imaginaires, ou non, on ne saura jamais la vérité. La seule vérité que je connaisse est que ce meussieu était un vrai comédien, qui monopolisait beaucoup de monde, pour flatter son égo. Bien entendu, ce n’était jamais de sa faute, c’était toujours les autres qui le rendaient malade.
Ah ! Quels tristes sires que nous avons eu là!
Bonne journée, amitiés, Forester.
le meilleur ami du pharmacien : le pn !
le coup de vouloir passer avant les autres ( pardon : devoir …car cas urgent ) est malheureusement classique …
chère val,
et je vous raconte pas aux urgences 🙂 ; je crois que le pn aux urgences de l hôpital, on pourrait en faire un livre …
pour gabriel, les choses semblent progresser 🙂 🙂 🙂 ; il se lève de nouveau le matin, pour aller en cours, et parle meme de réintégrer le système scolaire normal; le fait de discuter avec vous tous sur ce blog, m a beaucoup aidé à distancier des angoisses: c est tellement difficile de parler avec des gens qui n ont pas traversé cette descente aux enfers,; la plupart du temps, meme bien intentionnés, ils ne comprennent pas ce système, tellement…pervers, et les séquelles que cela peut laisser
amicalement
carole
Bonsoir Carole,
oui , la descente en enfer des autres n´est pas populaire ….. la plupart des gens préférent se détourner de telles histoires …de peur d´etre confrontés á leur propres problémes qui ne sont souvent pas mieux. Tout le monde voudrait 365 jours par ans Disney world …pourtant , la douleur, le malheur font partie eux aussi de la vie, comme la mort d´ailleurs. Le voyeurisme – que l´on retrouve dans la presse á scandale – est aussi bien répandu . Les gens qui vous appellent tout d´un coup vous posent des questions sur le pourquoi du comment …..sans vous demander comment vous allez ou si vous avez besoin d´aide…puis , disparaissent comme ils sont venus. ils jubilent de voir les autres dans la merde ….
je ne sais pas , mais sans comprendre tout …..je ne pense pas pouvoir jubiler de voir les autres en baver.
Il est effectivement difficile de comprendre les autres quand on n´est pas passé par lá soi meme ….et puis il faut bien dire que nos histoires ne sont pas vraiment banales . Comme je le disais, j´avais vraiment peur que personne ne me croit .
Heureusement j´avaisma mére qui en avait bavé elle meme des ronds de chapeau avec mon pére . Je n´ai vraiment compris son histoire qu´aprés ma propre descente aux enfers . Je ne vous aurais certainement pas comprise il y 7 ans comme aujourd´hui.
J´étais dans un groupe de femmes tout simplement « divorcées/séparées » et qui avaient été toutes comme moi échangées du jour au lendemain . Quelque chose de nos jours de trés banal ….comme je le disais …la crise de la quarantaine , la secrétaire …
le coup de l´épouse que l´on quitte pour la secrétaire est une chose , mais l´épouse que l´on insulte , laisse crever, truande , vole, les enfants que l´on renie , que l´on blesse …en est une autre . les histoires que j´ai entendues ….ne m´ont pas laissées en paix tellement elles étaient ignobles !!!!! Pour arriver á dire et faire des choses pareilles, il faut avoir un pet au casque .
meme dans les moments les pires de ma vie , ou j´étais complétement perdue …je n´aurais pas été capable de penser voire dire et faire des choses pareilles . Et Dieu sait que je suis loin d´etre parfaite ….et j´ai de la répartie .
il faut tomber bien bas …..et manquer de respect á soi meme pour en arriver lá .
Une de ces femmes m´a dit » tu epouses un alcoolique , tu sais á quoi t´en tenir , c´est ton risque ….mais tu épouses une homme « normal » qui un jour péte un plomb et se transforme en monstre , tu ne sais pas pourquoi …… et c´est de ta faute ! » Evidemment l´entourage ne suit pas ….ne peut pas suivre .
Celles qui ont été touchées et ont fait un gros travail sur elles memes ont compris par la suite qu´elles avaient vecu avec des bombes á retardement . Comprendre est important ….J´ai eu longtemps des doutes sur le profil de mon ex …aprés tout il avait été longtemps « normal » ….ma psy et mes amis m´ont remis la tete sur le droit chemin , de lecture en lecture ….je reconnaissais plein de situations qui m´etaient familiéres, ou je ne m´étais sentie á l´époque pas á mon aise …..la structure familiale de mon ex m´a donné pas mal de signes trés clairs qui ne trompent pas .
derriere beaucoup de ces histoires ….on retrouve des pn . Pour moi , la signature du pn c´est la violence et le chantage émotionnel ….le vol, le mensonge , la truanderie …..en sont la conséquence logique.
Comprendre ce que nous avons vécu , c´est du travail ….. il ne faut pas l´oublier. J´ai eu plein de moments ou les doutes et la culpabilté sont revenus …j´ai ressorti mes livres, j´ai discuté avec des ex de pn ….il fallait que je « replonge » dans le profil du pn pour le revoir clairement. je ne sais pas combien de fois je l´ai fait .
je suis contente d´apprendre que Gabriel est sur la bonne voie ….vous voyez , ca roule 😉 Vous vous débrouillez comme un chef 😉 😉
Une chose est sure : mieux vous irez, plus vous serez claire …et mieux ira Gabriel .
bonne soirée Val
Je suis ravie pour vous et Gabriel que les choses progressent. Il est en train de reprendre confiance en lui et en la vie. C’est formidable!
Je crois que le fait simplement de verbaliser ce qui fait mal (même en dehors de personnes ayant notre vécu), fait avancer. Parce que ça fait sortir toutes les mauvaises ondes qui nous empoisonnent quand on en parle pas et qui participent à renforcer en nous stress, angoisses, projections négatives. Une fois que les choses sont posées, la valise est moins lourde, on voit les choses différemment et on se sent moins perdu(e) et dépassé(e) pour agir. Du coup, ça rejaillit en positif sur notre moral, booste notre énergie et aussi forcément a de bonnes conséquences sur notre entourage.
Plein de bonnes choses pour vous et Gabriel, chère Carole.
Chère francoise, et vous tous,
merci pour vos encouragements, qui m aident
aujourd hui, l école m a appelé, gabriel ne se sentait pas bien( ils m ont demandé de venir le chercher); j avoue que je suis perplexe, et les conseils seront les bien venus … il m a dit qu il voyait régulèrement la camionnette de son oncle, ne comprenant pas pourquoi il la voyait si souvent; il a ajouté » je ne suis pas fou… »; il était perturbé
d un coté, je me dis » ces gens sont capables de tout », d un autre coté, est il dans le fantasme?
je lui ai répondu » tu vas le voir, et tu lui dis de te foutre la paix, sinon, police » mais cela ne semble pas si simple pour lui…
à votre avis, dois je parler à l école? j aurais spontanément tendance à dire non, ne voulant pas tout mélanger, et ne pas rentrer dans un jeu de victimisation, gabriel, ayant déjà une tendance à se victimiser; bref, je tatonne…
amicalement
carole
Bonsoir Carole,
je me permets de donner mon avis sur votre commentaire . Je pense qu´il est important que l´école , du moins le prof principal , soit informé de son cas . Il n´est pas question de le victimiser mais tout simplement pour que le corps professoral comprenne ce genre de chose.
Mais sa peur – justifiée ou pas – est compréhensible . je ne trouve pas alarmant ( je sais il est facile de dire cela car on n´est pas concerné soi-meme ) qu´il se méfie de certaines situations. Il ne faut pas oublier que la peur n´est pas toujours quelque chose de négatif mais a une fonction protectrice. Aprés tout vous le dites vous meme , ces gens lá sont capables de tout .
Il est clair que si ce genre de comportements avaient lieu á tout moment et partout …..il faudrait en parler avec le psy. Demandez lui de noter le numéro de la camionnette ….et faites verifiez le numéro ( c´est une idée ) : vous aurez de cette facon la certitude qu´il n´a pas revé ….je ne le motiverais pas á chercher la confrontation avec ses gens .
je pense qu´il est certainement difficile de faire la part des choses , du moins de trouver un équilibre entre « faire » de Gabriel un enfant comme tous les autres et de « respecter » le fait qu´il a été traumatisé. J´ai du mal á trouver mes mots mes j´espére que vous comprendrez ce que je veux dire. Ni l´un, ni l´autre est juste …..
Nous avons ici beaucoup parlé des conneries de ces fous et de leurs insultes …..le traumatisme qui en suit n´est pas á prendre á la légére . Je m´en suis bien tirée, j´ai eu de bons thérapeutes….. mais les symptômes du traumatisme m´ont suivi pendant bien longtemps .
je ne comparerais certainement pas mon cas avec celui de Gabriel mais j´ai eu plusieurs malaises …..parce que je croyais avoir vu mon ex ou parce que des images du passé me revenaient . Il y avait des situations ou tout me remontait et qui me faisaient meme vomir .
J´ai eu de graves pertes de mémoire …..mon apart était coltiné de post-its , je me faisais des listes pour tout, pour des trucs idiots : descendre la poubelle, changer les draps…..mes collégues m´ont bien aidée au travail car je les avait informés ( mon chef également ). je n´étais pas capable de savoir ce que j´avais fait ou entendu 5 minutes avant …et pourtant Dieu sait que j´ai une trés bonne mémoire . J´avais oublié certains épisodes de mon passé ….. Il s´est passé un soir une chose qui m´a énormément blessée et choquée ….j´ai fermé la porte et suis partie ….j´ai mis un an pour pouvoir en parler á ma thérapeute qui avait compris qu´il s´était passé quelque chose ce soir lá ….
Pendant longtemps je pouvais regarder des photos sur lesquelles nous étions tous les deux comme si il s´agissait de personnes étrangéres ….
J´ai fait des séances d´EMDR et surtout d´hypnose, qui m´ont énormément aidé.
Bonne soirée
Val
chère val,
je comprends très bien ce que vous voulez dire; vous aussi avez été victime , visiblement, d un syndrome de stress post traumatique; c est étrange que vous l évoquiez, parce que gabriel y a fait allusion hier, ( en parlant de moi…), et en me disant » toi, tu dois pouvoir comprendre ça , cette peur »
amicalement
carole
Hello Carole,
Il faudrait déjà savoir si la camionnette est réelle ou juste une résurgence visuelle du passé.
Dans le cas où effectivement la camionnette existe bien:
Si Gabriel peut noter l’immatriculation de la dite camionnette, vous pouvez ensuite vous renseigner auprès de la police ou de la gendarmerie et si l’identité de l’oncle de Gabriel comme propriétaire se confirme, vous pouvez avec lui déposer une main courante ou une plainte pour harcèlement. Et signaler l’affaire à votre avocat.
Comme ça, il se sentira rassuré et vous aussi.
Récemment, j’ai repéré une voiture devant chez moi et la propriétaire de ce véhicule posait plein de questions étranges, très orientées sur moi à des voisins qui m’ont prévenue, la trouvant bizarre. Ayant dû batailler et endurer du harcèlement régulier (téléphonique, de visu, par voie juridique, courrier) de la part de l’Opus Dei durant des années, méfiante, j’ai relevé l’immatriculation du véhicule, fait une description écrite détaillée de la femme et de ses propos à mon avocat et il a fait le nécessaire juridiquement pour qu’elle ne m’ennuie plus quand il a vu que cette femme appartenait effectivement à l’organisation catho intégriste contre laquelle je me suis battue. Le fait de harcèlement et surveillance a été porté au dossier. Donc une preuve supplémentaire contre l’OD.
A vous de voir comment vous pouvez procéder (police ou avocat).
Pour l’école, pas la peine d’entrer dans les détails mais signaler la problématique générale au prof principal. Gabriel doit se sentir rassuré qu’il soit au domicile familial ou à l’école. C’est important pour qu’il puisse bien avancer.
Si la vision de Gabriel n’est qu’un flash back mémoriel qui ressurgit visuellement et régulièrement au moment où il va à l’école, comme une sorte de piqûre de rappel du passé qui l’empêcherait d’étudier (comme s’il n’avait pas le droit d’avancer scolairement), voir avec lui pour en parler et éventuellement un psy de confiance pour qu’il puisse faire quelques séances d’EMDR pour ne plus paniquer et pouvoir comprendre pourquoi cette image ressurgit, le symbole qu’elle a pour lui et comment lui-même via cette image que son cerveau mobilise, s’interdit d’apprendre et de progresser. Une fois compris qu’il convoque cette image pour s’empêcher lui-même d’avancer, il va pouvoir mobiliser des images positives de substitution (un évènement heureux et très fort pour lui) qui vont lui permettre de passer le cap de la peur et de se désensibiliser émotionnellement pour rationaliser cette vision. Je pense qu’après ce travail, la vision disparaîtra et Gabriel pourra se sentir libéré sans se prendre pour autant pour fou.
Quand nous avons souffert énormément de violences, de choses très dures durant l’enfance, notre cerveau fait parfois des coupures comme une amnésie temporaire (pour nous protéger physiquement et psychiquement) et parfois à l’adolescence, des bribes du passé ressurgissent brusquement sous forme d’images, de situations qui se matérialisent visuellement plus particulièrement quand nous avons peur, que nous manquons de confiance en nous. Pour faire disparaître ces images difficiles du passé, il faut en parler à un psy pro, décrypter le sens symbolique et historique de ces images et ensuite mobiliser son attention sur une émotion très positive qui agit comme un pare-feu et nous permet de ne pas nous attarder sur du négatif, d’en réduire l’intensité négative progressivement.
Du coup, l’image disparait comme un mauvais rêve…et nous pouvons reprendre le cours de nos vies sans peur et plus forts.
Si vous pouvez essayer d’éclaircir la situation avant avec lui, ce sera plus facile pour vous avec lui d’agir sur la problématique.
En espérant vous avoir aidée un tout petit peu…
Cordialement
Françoise
Chères val et francoise,
d abord, je confirme, ce véhicule existe, puisque c est un des véhicules de la société que j avais, avec M.pn et son frère ( société, dont mon avocat m a fait me désengager vite fait, et dont les capitaux provenaient …de mon héritage !)
je la vois régulièrement tourner…mais mon mari m a fait fort justement remarqué, hier, que
1) gabriel ayant changé d école, ils pouvaient difficilement savoir, qu il était là justement…
2) qu il était absolument possible qu ils aient des chantiers à cet endroit là..
donc wait and see
par contre, je vais suivre vos conseils, et parler au prof principal; il est tout à fait possible, qu il s agisse , pour gabriel , d une résurgence des traumatismes, puisque les tentatives d enlèvements quand il était petit, se sont toujours faites autour du lieu de scolarisation…et que justement, c est une nouvelle école; gabriel, peut etre inconsciemment( comme le souligne françoise) s interdisant de progresser dans ses apprentissages; une manière, aussi de rester relié au père honni…?
en tout cas merci de vos conseils; pour l instant, l emdr ( que gabriel a pratiqué), n est pas trop possible: refus de gabriel de tout psy ( faut dire qu il en a fait beaucoup); d ailleurs, le psychiatre m a dit de lui laisser le temps, en pleine adolescence , il ne semble pas prêt…soyons patients, il a déjà beaucoup muri, en quelques mois
toutes mes amitiés
carole
francoise,
bravo 🙂 pour votre pugnacité face à » l hydre » !
Je confirme Val, cette tendance à être prioritaire dans les files d’attente, cette propension à considérer qu’il n’y avait que des boulets dans les magasins (à part elle, évidemment), allant jusqu’au point de refuser de laisser passer en caisse une personne qui a un seul article (une sucette pour bébé, en plus, et dont on peut se douter que ça puisse être urger) … Franchement, ça m’avait choqué cette attitude, mais bon, elle a pas de gosses, et puis « chacun sa merde » …
Adzo
Adzo …
la victime du nom de pn a des droits et que des droits ….
Tout lui est du …..et elle ne doit rien á personne …
Bonne soirée
Val
Bonjour à tous et toutes
Les PN effectivement ont des problèmes avec l’amitié. Généralement, les amis de longue date ne sont pas leurs amis personnels mais des amis de proches ou de parents.
Le PN que j’ai connu considérait les amis de sa soeur comme ses amis à lui. Sans doute pour donner l’impression extérieurement d’en avoir à lui.
Ses amis se réduisaient la plupart du temps à des connaissances, des voisins avec qui il ne partageait rien de véritablement intime et profond.
Certains m’ont confié un jour que le PN était pour eux plus quelqu’un avec lequel ils aimaient plaisanter de temps en temps mais que jamais ils n’en auraient fait un ami. Pour eux, l’homme dégageait quelque chose de pas fiable…Etonnant non? 😉
Le PN que j’ai connu n’était pas hypocondriaque mais savait rentabiliser ses moindres problèmes de santé. Ses problèmes d’anorgasmie devenaient un handicap profond insurmontable (pour autant il ne serait pas allé voir un psy pour parler du contrôle permanent de lui-même et des autres qui constituait en réalité la raison de ce problème depuis des années), son diabète de type 2, une maladie qui ne lui permettait plus de vivre et de manger comme il le souhaitait, donc qui entravait sa vie de façon insupportable (alors qu’il avait passé sa jeunesse à faire des excès de table et ne supportait pas de devoir se restreindre ni changer un tout petit peu son régime alimentaire)…
Tout était prétexte à se faire plaindre en permanence. Et sa mère était dans la même plainte permanente pour maintenir l’attention sur elle. C’était une femme qui dès la fin de son activité professionnelle, avait stoppé toute activité extérieure, et qui petit à petit, était passée dans un surpoids morbide tel qu’elle n’avait plus aucune activité ni aucune relation en dehors des visites de ses enfants et de temps en temps petits-enfants.
Elle n’était qu’attente journalière ou hebdomadaire pour que l’un ou l’autre lui fasse ses courses, lui tienne compagnie, l’écoute se plaindre, la chouchoute, la dorlote…Ce qui contraignait au moins un ou deux enfants à vivre à proximité de son domicile. Si les enfants venaient moins, cette femme faisait un scandale, des malaises, simplement pour culpabiliser ses enfants.
Je pense que le PN avait récupéré ses travers.
Il était à la fois dans la quête désespérée d’amour vis à vis d’elle (alors qu’elle l’avait toujours tenu à distance) et en même temps incapable de s’en séparer, même s’il avait passé pas mal d’années sur Paris en couple marié et fondé une famille. Quelque part, je me suis rendue compte qu’il n’avait jamais pu couper le cordon affectivement parlant avec sa mère. Pourtant ses multiples conquêtes féminines, le fait qu’il se soit marié très jeune et très jeune fondé une famille aurait dû agir dans ce sens. Mais en réalité, j’ai compris qu’il n’était jamais arrivé à dépasser le lien raté et bancal d’avec sa mère.
Et que ses autres frères et soeurs avaient eu aussi de gros problèmes à cause de cela dans leurs vies respectives, même si leur relation à la mère était peut-être moins difficile.
Le PN entretenait avec sa mère un rapport trouble, fait d’incestuel et de non-dits, de mépris et d’amour fou. Quelque chose de malsain qui ne pouvait pas générer de l’équilibre ni une quelconque stabilité.
Et du coup, l’angoisse de l’abandon était pour lui comme pour sa mère d’ailleurs et sa fille avec qui il vivait une relation fusionnelle, impossible à dépasser.
Avec sa fille également, il vivait une relation trouble même à distance (elle vit sur Paris et lui en Auvergne). Elle n’avait jamais pu réussir à fonder un couple, disant à tous les hommes qu’ils n’étaient pas à la hauteur de son père. Elle vivait à proximité de son frère pour être toujours en contact avec un membre de la famille, ayant du mal à vivre seule, vivant à travers la relation de couple et de famille de son frère cadet (plus indépendant et équilibré). Les derniers temps où j’étais avec le PN, elle avait trouvé un amoureux qui était un copain de son frère et avec qui semble-t-il, elle pensait fonder un couple. Je ne sais pas si elle est allée depuis au bout de l’entreprise. Quelque part, je trouvais le contexte malsain, montrant chez elle un réel problème de dépendance affective et un manque d’autonomie psycho-affective. En cas d’échec, cette jeune femme pouvait invoquer que c’était la faute de son frère qui avait un mauvais copain mais sans pour autant se remettre en question et s’interroger elle-même sur sa responsabilité dans l’histoire…
Le fusionnel incestuel qu’elle avait construit avec son père PN et aussi avec ce frère cadet auquel elle se raccrochait (on aurait dit qu’elle vivait par procuration à travers lui), ne lui permettait pas de s’attacher profondément à un homme. Et finalement, elle était exactement dans la même problématique que son père PN. Peut-être elle aussi PN.
Cette répétition PN générationnelle, je ne sais pas si vous l’avez observée avec vos partenaires PN respectifs mais je trouve que c’est assez symptomatique chez certains individus présentant cette problématique. Et comme il y a déni du problème, présentation de cette pathologie comme au contraire une sorte d’unité et solidité familiale, la répétition de la pathologie initiale s’échelonne dans le temps et aggrave le mal-être de chacun sans que jamais les choses ne soient dites.
Quand je constatais cela à l’époque (et encore uniquement de loin en loin), je me disais qu’un jour où l’autre, il y aurait un drame, tellement la situation était coincée-bloquée par les différents acteurs, et que cela me faisait penser à une cocotte minute sous pression constante.
Je ne sais pas du tout ce qui s’est passé depuis, mais en tout cas, si cette situation malsaine perdure, je me dis que si personne dans la famille du PN n’affronte le problème et ne le traite au plan psy, la famille implosera tôt ou tard de l’intérieur. Ce n’est pas possible autrement.
Et je plains les plus jeunes de cette famille (encore des enfants) qui devront sans doute gérer tout cela et assumer ce que les générations précédentes ne veulent surtout pas traiter. C’est quelque chose d’écrasant à endosser, à porter. Et ça peut vraiment handicaper profondément des personnalités sensibles.
chère françoise,
commentaire tout à fait pertinent… 🙂
pour mon pn, les membres de sa famille, que je connaissais( dont enfants), et j étais loin de tous les connaitre, vu l éloignement géographique, étaient , tous très » atteints »; il semblait n y avoir aucune » transmission générationnelle », chacun semblant n etre qu » morceau des autres », au point que la psychologue judiciaire s en est affolée….M. pn se faisait régulièrement passer pour son frère , et vice versa; le pompon, fut quand meme atteint , lorsque le frère de M. pn, s est fait passer pour lui auprès de la justice, pour la garde de Gabriel;
Pour ce qui est de l explosion, de telles familles pathologiques, un » dérapage », n est jamais à exclure, mais n est pas du tout évident, car je crois qu il existe une forme d équilibre pathologique, se reproduisant de générations, en générations;
En ce qui me concerne, le seul moyen que j ai pu trouver ( grace à la justice, je sois dire …et j ai eu beaucoup de chances)fut d extraire Gabriel, de cette véritable folie familiale; à Gabriel, plus tard, si il le désire, de » rencontrer » cette part de son histoire, mais au moins, a t il pu grandir, dans un milieu structuré…
amicalement
carole
Mon Dieu Carole …..!!!!
je sais á quel point il est douloureux de passer par ce que nous sommes passées et je sais á quel point vous vous faites encore du soucis pour Gabriel mais quand je lis vos commentaires , je me dis : remercier le ciel de vous avoir débarrasser de cet etre !
Comme je disais un jour ici , ce que certains sont capables de faire dépasse mon imagination …..
Oui les familles jouent par derriere …..
Val
« rentabiliser ses moindres problèmes de santé » excellent !!!!!!
J´en profite pour confirmer vos propos sur la PN génerationnelle. Ma belle-mére était / est Hypocondriaque elle-meme , malade surtout quand son fils ou son mari ne marchaient pas dans son sens . Elle a fait 2 tentatives de suicide. Je crois que je pourrais écrire un roman sur elle . Mon ex avait une relation haine / amour / peur /mépris avec sa mère. Beaucoup de choses m´avaient génées pendant notre relation mais une fois encore je me disais qu´il fallait etre tolérante. Aprés notre séparation j´ai pris conscience du pouvoir et de l´influence que cette femme avait sur son mari et son fils . Mentir, manipuler …mon ex a ca de sa mère.
Chez ma belle famille on ne va pas voir un psy …ca rend fou !
je refléchissais sur l´ implosion possible d´une telle famille . A priori l ´implosion ( á moins que je vous ai mal compris lá dessus ) a déjá eu lieu avec notre séparation qui a laissé beaucoup de dégats mais ces familles ont – je pense – la capacité de retrouver « leur équilibre ».
Ils sont comme un mobile qui arrive á compenser son déséquilibre aprés un certain temps .
C´est pour cette raison que les « acteurs » suivants sont forcément des gens qui jouent le jeu et remettent le tout » en équilibre « . Nous sommes bien d´accord sur le fait que c´est un équilibre précaire et fragile qui est sujet á s´effondrer á tout moment. Un / le changement est la pire des choses …..
Une amie me faisait remarquer que mon ex est aujourd´hui avec une femme qui fonctionne comme sa mére …. »si tu ….alors ! ».
Comme vous Francoise je plains les enfants la dedans ….
Mon Dieu que je suis heureuse d´etre sortie de lá …..
Bonne soirée
Val
Bonsoir Françoise,
Une chose est sûre: durant la relation j »ai parlé à pas mal de monde de ma relation avec la tordue, tellement c’était intense, dense et fou … Et vu le côté malgré tout intime, difficile à dire, j’en ai parlé à des amis /ies auxquels je savais pouvoir en parler parce qu’ils sauraient entendre et écouter , et éventuellement me conseiller même si suivre des conseils une fois sous emprise , ce n’est pas gagné … Eh bien voyez vous, je suis sûr et certain que la tordue n’a parlé à personne de sa relation avec moi durant celle-ci (et non, il fallait que ça reste secret, je comprends mieux pourquoi désormais, et sûr qu’elle rejoue les mêmes scènes au nouveau) mais que par contre désormais elle doit en parler à bloc, en étant en boucle là dessus , à une personne et une seule … sa nouvelle proie évidemment, son nouvel ami/amoureux/amant/confident et psychiatre … C’est exactement ce qu’elle a fait avec moi au sujet de son ex … Ce que je ne supportais d’ailleurs plus à la longue, c’était trop et tout le temps entre autres plaintes et complaintes …
Je suis d’accord avec vous sur le point que vous soulignez de l’anorgasmie: à force d’être dans le contrôle de soi et des autres, de l’image à donner, on ne sait plus prendre de plaisirs, le plaisir sexuel (et pas que sexuel) lui était quasi interdit et inaccessible (sauf en le fantasmant ainsi que sa vie) … Je ne connais pas assez les mystères de sa bio me permettant de savoir pourquoi elle était ainsi, car elle était habile , elle ne se confiait pas sur l’essentiel , juste sur les conséquences …
De toute façon, comme je l’ai déjà dit, elle me le disait tout le temps ça, il fallait la deviner, jusque dans sa maladie ….
Oui mais bon jusque là , c’est lourd et mystérieux quand même … Et sa maman était pas mal aussi dans les plaintes (la mienne aussi d’ailleurs sauf que y a trés longtemps que je ne l’écoute plus, je l’entends juste; et elle le sait ) et surtout angoisses en tout genre, notamment par rapport à son image des hommes … Une maman qui continuait à élever sa petite fille de 30 ans , en lui disant de se méfier des hommes, ça n’annonçait rien de bon …. On est c** parfois, parce que j’avais tilté là dessus mais pas réagi en mettant à distance de suite …. Comme quoi on en a jamais fini d’apprendre, de grandir et à croire qu’il faut des piqûres de rappel parfois …
Elle aimait aussi se présenter comme très empathique et altruiste avec les autres … Ce qu’évidemment elle n’est pas du tout ou alors d’une manière assez originale … Elle adorait se passionner et s’identifier à tous les drames et déboires , y compris sentimentaux des autres, bref tout ce qui la passionnait alors que ce n’ était pourtant pas son affaire … Bref un tel altruisme suspect m’est apparu bizarre … Je pense qu’elle se délecte du malheur des autres car elle peut ainsi se dire qu’elle n’est pas toute seule dans son malheur… Elle est très empathique et dévouée mais d’une manière très malsaine, pour un usage interne, pas pour l’Autre … Juste pour tenter de valider qu’elle n’est pas la seule à souffrir de failles narcissiques béantes, c’est ce qui la rassure, sauf qu’on souffre moins qu’elle tant qu’elle ne vous a pas embarqué dans ses fantasmes … Elle ne supportait pas que je puisse avoir un jardin secret, et vouloir le conserver … Une empathie très invasive, à la limite de l’interrogatoire parfois ou de la Sainte Inquisition … Mais j’ai désormais pigé à quoi cela lui sert, elle veut savoir parce que cette connaissance, ensuite, permet de démolir l’autre
Merci encore pour vos commentaires et analyses, ça aide vraiment bien à saisir pas mal de choses de ce type de relations
Adzo
Cher adzo,
à mon avis, le secret est consubstantiel du pn, car le secret est propice à la manipulation; quant aux confidences, elles sont souvent des demi mensonges, ou demi vérité, c est selon
Pensez vous que votre tordue, souffrait réellement,? parce que c est une question que je me suis souvent posée, et à laquelle je n ai toujours pas de réponses…à votre avis,.est ce de la fausse souffrance, comme ils ont, de faux sentiments ,de la fausse empathie, du faux altruisme, etc…?
amicalement
carole
Bonsoir chère Carole,
Je pense qu’il doit exister des services juridiques rectoraux (dans la ville que je ne nommerais pas 🙂 ) qui pourront vous renseigner … Je comprends tout à fait que vous vouliez rester discrète par rapport à cette histoire, mais il faut que des autorités sachent et agissent s’il le faut à votre place car ce n’est pas à vous à le faire … Donc les flics en dernier recours oui, c’est sûr mais sans alerter l’établissement de Gabriel , vous pouvez néanmoins alerter les instances de l’Académie de Tlse… Par contre il ne vous croiront pas sur parole , il faudra leur fournir des preuves , des pièces ; bref toutes ces choses là que vous avez dû tellement déjà donné par ailleurs …
Il est possible que votre fils Gabriel soit dans le fantasme , en voyant des camionnettes qui n’existent pas ou qu’il associe, il est aussi possible que ce soit vrai, et là c’est plus grave … Dans les deux cas , il faut le protéger …
Oui elle souffre la tordue, et je sais de quoi , outre ce dont elle est malade … Tout ce qui sonne faux chez elle est de la souffrance … Elle aimerait aimer, s’intéresser aux autres, avoir des sentiments réels mais à la place elle veut s’approprier l’autre … Je sais que je faisais partie de son patrimoine à un moment , j’étais sa chose quoi
Elle souffre de ce que je n’ai pas su reconnaître sa maladie, la deviner à sa place, que personne ne l’a jamais reconnue et c’est vrai qu’avec le recul, elle m’a fait des appels de phare là dessus … C’est seulement ça qu’elle veut mais n’irait pour rien au monde voir un psy … Du coup , c’est moi qui en voit un à sa place … Elle exporte , délègue sa maladie et aimerait en trouver un (homme , pas un psy) qui la reconnaisse, l’assume et l’aime, et de préférence vers mon âge pour mieux la débarrasser de son complexe d ‘Electre … Si un homme arrive à faire ça avec elle , elle sera « heureuse », elle aura trouvé ce maître qu’elle cherche pour le dominer mais qui saura la consoler … Ce n’est pas impossible, mais c’est un travail à temps plein … Il faut vraiment l’aimer et je l’ai aimé; mais à moins d’être un extra -terrestre ou superman, c’est impossible … Elle agresse tout le temps , antagonisait tout ; j’arrivais parfois à le gérer mais je m’enfonçais … Je me souviens d’un soir, comme bcp d’autres, mais celui- ci était révélateur, où nous discutions comme tous les soirs , depuis 21 heures , et jusqu’à 3 heures du matin, tout ce que je disais était de la merde , n’avait aucun intérêt , c’était nul … Je l’ai laissée faire , pour voir, ne me suis pas énervé … Et à 5 heures du mat’, elle me quittait avec pleins de bisous, j’étais génial , uniquement parce qu’elle avait digéré une frustration (par rapport à son boulot) , que j’avais supporté sa comédie, et que j’étais encore là … Voilà … , mais elle veut ça tout le temps …
Elle hait les hommes qu’elle aimerait aimer …
Bonne soirée à vous
Adzo
Bonsoir,
J’espère, chère Forester, que votre exposition va remporter un franc succès, je vous admire de pouvoir ainsi vous réaliser artistiquement !
Val, j’aime votre expression (le « non à la vie ») quand vous parlez des PN. C’est exactement comme cela que je le ressens ! Je pense que mon tordu se raccrochait énormément aux bouquins, aux citations, pour meubler le vide intersidéral qui constitue son existence.
Il refaisait le monde, tout le temps et sans arrêt, et préconisait plus de morale, d’amour, de philosophie… Mais à la moindre contrariété ou frustration, loin d’avoir un comportement « philosophique », il se métamorphosait en gamin tyrannique : colère, cris, mépris, railleries… tout y passait ! A se demander s’il avait, un jour, mis en pratique ne serait-ce que la queue de l’ombre de ce qu’il admirait tant chez les philosophes. La philosophie, me semble t’il, c’est d’abord l’acceptation de l’altérité. Philosopher, ce n’est pas demander (que dis-je… exiger !) que l’autre pense la même chose que vous, c’est accepter les avis divergents, les différences de point de vue. Mais tout cela ne l’intéressait pas. Il n’aimait qu’une chose : me parler pendant des heures de son mal-être et de comment devrait être la vie, de comment je devrais être, jusqu’à m’épuiser littéralement.
Les amis ? A l’entendre, il n’avait pas beaucoup de « vrais amis », disponibles et à l’écoute ! Les personnes qu’il connaissait étaient soit idolâtrées, soit méprisées (généralement ceux qui ne lui avaient pas rendu service). Il avait bien quelques copines par-ci, par-là, des ex probablement, qu’il sollicitait de temps en temps lorsque je n’étais pas disponible pour l’aider ou quand je l’avais envoyé paître. Mais en un an et demi, nous n’avons jamais rencontré – ou été invités chez – un ou une ami(e) à lui. JAMAIS ! A y repenser maintenant, je trouve cela étrange… Je pense que certains ne prenaient plus la peine de l’inviter, sachant à quel point il pouvait être critique et désagréable.
Quant à mes enfants, je ne sais pas s’il en était jaloux mais il agissait d’une drôle de manière. Par exemple, si l’un d’eux avait une petite remarque un peu insolente ou désagréable (ce qui arrive parfois avec des ados), le tordu se mettait à… bouder ! Oui, à bouder, pendant des heures (marquant ainsi, disait-il, sa « désapprobation »). Bref, tout le monde en prenait pour son grade, personne ne comprenait rien et l’ambiance devenait extrêmement tendue. C’était sa manière de semer la zizanie, alors qu’une simple remarque aurait suffi à montrer les limites.
Amitiés à tous
Lalouette,
Je confirme cette idéalisation/ déception vis à vis de ses «ami(e)s/connaissances », y compris moi bien sûr … Comme si cela correspondait à ces mouvements d’humeur entre euphorie , sans fondements réels par rapport à la personne qui l’euphorisait et déprime, sans fondements non plus pour être frappé d’autant d’indignité soudaine
Une fois, l’ayant envoyer promener suite à une énième crise et un silence radio de part et d’autre de plus d’une semaine, elle reprend contact avec moi , pour me dire qu’heureusement elle avait une vieille amie à elle qui lui avait rendu un immense service (en quoi, je ne sais pas … ), ainsi qu’un vieil ami à elle (si cher ami qu’elle le voit à peu près 2 fois/an, mais bon); qu’elle était « une nana géniale », et lui un mec vraiment bien et qu’on pouvait compter sur elle et lui et pas sur moi … Bref, je lui ai conseillé alors d’aller les envahir toutes les nuits pendant plusieurs années, comme elle le faisait avec moi, pour voir combien de temps ils tiendraient et resteraient géniaux ou s’ils l’enverraient péter au bout d’une semaine … Bref, ils étaient au pinacle mais quelques temps plus tard, je ne sais même plus pour quelle raison, c’est moi qui était génial, un mec formidable, extraordinaire, sur qui elle pouvait compter … Ce yoyo , c’est épuisant … En réalité, elle n’avait pas d’amis intimes, elle a une famille nombreuse, ça oui, mais avoir des cousins/cousines en pagaille ce n’est pas avoir des amis … C’est bien parce qu’elle n’a pas d’amis fidèles et intimes qu’elle est venue m’envahir, me positionner en rôle de sauveur et de confident … Mais en me mettant progressivement devant le fait accompli, d’ailleurs pour elle ce fut ainsi qu’elle m’a considéré assez vite; rôle que j’ai malheureusement accepté et contribué à jouer …
L’altérité, c’est vraiment bien vu … Accepter l’autre, c’est accepter ses besoins, ses désirs, ses idées même si elles sont différentes, ce n’est pas vouloir absorber l’autre à soi, vouloir le convertir et le tordre, mépriser ses besoins, ses désirs …
La mienne faisait systématiquement la gueule si je menais ma barque , alors que je ne l’ai jamais empêché de mener la sienne puisque de toute façon, elle ne voulait pas s’engager (et croyez moi, elle a pu la mener à sa guise, je lui ai laissé une liberté qu’elle ne me laissait pas dés qu’elle avait besoin) … En plus elle avait un discours totalement contradictoire puisque d’un côté elle recherchait un homme indépendant mais réclamait la fusion intégrale ou l’inverse, n’aimait pas mon côté indépendant tout en ne voulant pas une relation fusionnelle … Faudrait savoir !!! Toujours dans l’inversion du discours …
Si jamais on avait un litige en cours, il fallait, si elle en avait décidé ainsi, régler cela illico, à chaud bien sûr, en m’accusant de tous les torts pour finir par me dire à quel point elle était splendide et merveilleuse … Elle a été capable de venir m’empoisonner la vie à cause de ça, alors que j’étais en soirée … Par contre, ça ne marchait pas dans l’autre sens, notamment si mademoiselle avait prévu autre chose , alors là il fallait qu’elle puisse faire ce qu’elle voulait …
Et si jamais je ne répondais pas en temps et en heures lorsqu’elle avait un besoin « urgent », ou avec quelques heures de retard, alors là, elle me faisait toutes ses leçons sur l’amour, l’amitié, la générosité, l’altérité pouvant me dire que je n’étais pas à la hauteur ou différents des autres …
Bref, je n’étais pas cet esclave qu’elle aurait voulu avoir … Et puis l’altérité chez elle , ça voulait dire « pense à moi; qu’à moi, oublie toi pour moi » … Ben voyons …
Amicalement
Adzo
Chère Val
Tout comme Carole ,je me bidonne de votre histoire sur les maladies que votre ex-conjoint avaient . Ils sont tous hypocondriaques. Je n’aie pas assez de doigts et d’orteils pour compter le nombres de fois où nous avons dû nous rendre à l’urgence d’un hôpital.
Tout comme vous ,je me rappelle d’une fois où nous sommes allés à l’hôpital parce qu’il avait mal au ventre et se tordait de douleurs dans le lit. Comme vous ,les médecins lui ont passé une batterie de tests .Je le revois couché sur une civière recevant de la morphine I/V aux 4 heures pour en ressortir avec le diagnostic suivant ( des gaz dans l’intestin.)
Par contre la seule fois où moi j’aurais eu besoin d’aide, c’est lors de la chirurgie à mon épaule.
À ma sortie de l’hôpital ,il m’avait dit , qu’à mon premier changement de pansement à la maison qu’il m’aiderait.
Quand fût le moment ,je n’aie jamais été aussi humilié de ma vie , Je me revois apporter le nécessaire sur la table de cuisine pour refaire mon pansement pendant que monsieur regardait des publicités de sous-vêtements et de nuisettes. J’enlève mon chandail et me retrouve donc moi aussi en soutien-gorge; il me regarde à peine et me dit : tu peux te rhabiller ,j’ai autre chose à faire. J’ai remis mon chandail ,ramassé le tout et couru m’enfermer dans la salle de bain et j’y suis restée pendant un long moment à me regarder pleurer dans le miroir,
Je savais que je pouvais m’attendre à tout de sa part mais à pas à çà.
Ici ,c’est l ‘Automne avec la pluie et de l’air frais
Hélène
Bonjour Val
Le père de mes enfants était jaloux de ma relation que j’entretenait avec nos propres enfants que nous avions eu ensemble lors de notre union. J’imagine très bien que cette jalousie doit être présente et même être décuplée quand il s’agit d’enfants provenant d’une autre union.
Tout comme vous ,je suis devenue vite isolée de mes amies et de ma famille .De plus avec 4 enfants en même pas 7 ans ,je n’avais pas le temps de gérer les bêtises que mon mari faisait à mon entourage.
Au début de mon mariage ,il avait mis mon père carrément à la porte . Malheureusement ,je n’aie jamais pu régler cette malencontreuse situation car celui-ci est décédé quelques mois plus tard. Ma mère venait à la maison seulement en l’absence de ce dernier. Elle aussi est décédée ,il y a 21 ans. Et , pour se qui est de mes amies ,j’ai réussi à conserver des liens qu’avec une et cela à son insu. Cette amitié date du temps de la maternelle et dure encore aujourd’hui .Cela fait plus de 46 ans que nous sommes amie.
Se n’est que lors de ma séparation d’avec lui que j’ai pu constater les dégâts mais il trop tard pour reprendre le temps perdu.
Bonne journée
Hélène
Bonjour Forester et vous tous
Enfin ,j’ai un peu de temps pour converser avec vous .La semaine c’est la circulation qui perturbe mon habitude de partager avec vous tous et depuis quelque temps, les fins de semaine ,je me transforme en gardienne de ma petite fille de 2 ans car depuis 3 mois ,elle a un petit frère de 3 mois et mon fils travaille à l’extérieur.
Alors Forester, je constate que le moral est à la hausse avec votre beau projet d’exposer vos toiles ce printemps. J’aimerais bien savoir de quels natures sont vos toiles et de quels sujets celles-ci traitent le plus souvent.
Bonne journée
Hélène
Bonsoir à vous toutes,
Pour illustrer ce qu’est le 8 ° Round, je mets le lien ci-dessous …. Mais imaginez ce que ça a pu être physiquement et moralement d’accepter de se laisser dominer à ce point, en attendant et en prenant les assauts d’un monstre physique de 1,95 m et de 110 kgs … Certes il avait le même gabarit, il savait esquiver les coups, mais quand même, et ne défends aucunement ses propos de l’époque …
http://www.afrik.com/article26524.html
Pour avoir fréquenter qqs secondes ou troisièmes lignes de ce genre de gabarit, et un peu rugueux, surtout quand je jouais à l’ouverture, je vois ce que ça fait un peu, pas les coups de poings qu’ils se mettent, mais prendre ce genre de gonzes dans le buffet avec un plaquage (de préférence à retardement, sans ballons) qui cisaille, ça je connais … Par contre qd c’était irrégulier et sans ballons, que je n’étais pas trop démoli, et que j’arrivais à accéder (même plus tard) à l’endroit que je voulais atteindre, je savais par où les prendre … En général, ils n’y revenaient pas , car je serais fort, très fort … Le plaquage aux couilles quoi , en même temps c’est moins dangereux qu’aux cervicales … Ah ben oui , y en a qui mettait juste le bras au moment où je passais , et moi j’étais à l’envers , ou des collégues .. A haut niveau , aujourd’hui c’est sanctionné , et même gravement, tellement il y a eu d’accidents , un joueur ne peut plus avoir de licence FIRA s’il joue à ça, mais y a 20 ans, c’était pas la même ambiance … Même au niveau international … Je me souviendrai tjs des matchs France -Angleterre de cette époque , et quand Moscato ou Simon faisaient exactement ce que faisait la première ligne Anglaise, de suite ça n’allait plus au Board, il fallait les virer à vie du tournoi (et évidemment ils étaient fous, non, non ils répliquaient à une tradition Anglaise en rugby, … yes, but chocking … Ok ben allez jouer au cricket, et fâites pas chier si on joue le même sport mais pas avec les mêmes règles ) ; l’instance qui fait les champions du monde de rugby sont tjs les mêmes , la NZ, l’Australie ou l’Afrique du Sud ou l’Angleterre …. Que l’équipe de france affole quand elle joue avec son âme , son intuition , comme en 99 contre les blacks … (Dourthe, je l’ai cotoyé comme élève qqs années plus tôt, à Dax) …
Les blacks savent dominer, ça oui , mais pas surprendre, pour ça qu’on est un peu leur bête noire, ils ont peur … , tellement ils ne savent pas à quoi à s’attendre 🙂 quand on se révolte …
Non parce que bon , lors de la dernière coupe du monde, si on ne parle que de la finale ; l’équipe de France était largement au dessus des Néo-Z (sans parler du Aka , version hard, à vivre aussi, signe de bon accueil , mais c’est de bonne guerre et comme quoi, ils avaient peur) … Mais largement , très largement … Mais c’est sûr qu’avec un arbitre Sud-Af, et là bas, c’était mission impossible … 8-7, ça veut tout dire … Il y a eu pleins de pénalités accordables à la France à ce score là , et mettables , mais non …
Oui quand on perd une finale , c’est vertigineux, surtout en rugby, et quand c’est une finale de coupe du monde, ça doit être terrible, surtout comme ça …
Adzo
cher adzo,
ah, chez moi ( mari et fils), le rugby est presque une religion; les fetes place du cap( excusez de vous parler de la ville honnie 🙂 ), et aussi, beaucoup de patients rugbymen, qui souvent se font mal…
amicalement
carole
Bonjour à tous et à toutes !
Et si on mettait tous nos ex MPN dans un engin spatial, et qu’on les envoyait tout droit sur la planète « tor-penn »? (ce qui signifie, en Breton, casse tête). Ou lors, on les place en orbite dans l’espace sidéral pour des années lumières… 😀
Quand Adzo évoque les rouleaux de l’Océan, quelle chance elle a raté!
Le mien, lui avait des allergies aux fruits de mer …étrange, non, leurs phobies, quand il s’agissait de ce qui pouvait nous faire plaisir…
Bon week end à tous et toutes,
Forester.
Cher Adzo,
J’avoue que le mien était tordu, mais de manière moins compliquée que votre ex tor-penn. (en breton: celui ou celle qui casse la tête).
Comme il était plus « primaire » dans sa façon d’agir, on pouvait prévoir, à force de le connaître, ses réactions, que j’anticipais . Je lui opposais donc, lorsqu’il « crisait », un silence radio et un calme olympien.
J’avais fini par reconnaître les schémas stéréotypés de ses manières d’agir. Du coup, cela me permettait d’assurer ma protection.
Je connais un très bon acupuncteur là où j’habite, mais il a tellement de demandes qu’il refuse du monde. C’est un homme plein de sagesse, mélange de basque et de béarnais, avec un accent très particulier.
Comme il est bon de ne plus servir de souffre douleur, de psy, de papa ou de maman à nos ex tordu(e)s.
Du coup, je prépare ma future expo, que je vais mettre en place pour mai 2014. Et je vous garantis que cette fois, je ne laisserai personne me mettre des bâtons dans les roues! Nom de Toui!
Ici aussi, l’automne arrive, avec ses averses. Cet été , mon vieux Titi a un peu souffert de la chaleur, du fait qu’il soit cardiaque. Nos petits félins viendront mardi grappiller quelques miettes de notre pique nique, au club de dessin.
Rien de plus sain que de renouer avec ses anciens passe temps, qui avaient été court circuités par nos fêlés du bocal !
Assez un bon week-end, Adzo, en famille avec la nouvelle petite pensionnaire.
Amitiés, Forester.
Bonsoir Forester et Carole
Sur le désintéréssement dans une relation amicale ou amoureuse, je ne peux que vous rejoindre … Et je me rends compte que j’ai été d’une naïveté affligeante… Quand elle me racontait l’ensemble de ses malheurs, pendant longtemps je l’ai écoutée, rassurée, consolée, réconfortée, sans attendre quoique ce soit en retour, gratuitement …
Parfois on en plaisantait même quand elle me disait que j’étais un « bon psy » – je sais, j’aurai dû me méfier quand elle me disait cela-, que je lui remontais tellement bien le moral, je lui disais alors que je lui enverrai la facture pour déconner …
La différence d’âge, le fait qu’elle soit une ancienne élève, la distance, tout ça faisait que je voyais cette relation comme strictement amicale même si elle était assez inédite et déjà un peu dense … Sauf que je me suis rendu compte qu’elle avait tout le temps besoin de moi d’une part, et d’autre part de ses tentatives de séduction ; tentatives longtemps avortées mais réussies au final quand elle a décidé de mettre la gomme … Pour tout dire, et ça va peut-être vous faire rire, ce n’était pas du tout mon genre de femmes, physiquement parlant … Mais alors pas du tout, même, comme quoi … Pourtant, j’ai appris à aimer son physique assez particulier …
Mais elle est très convaincante lorsqu’elle se met à séduire, très tactile, envoûtante, caline, très démonstrative et enjouée, sa séduction est basée sur la vitesse, la rotation, le mouvement, un côté aérien dans ses déplacements, des petits pas de danseuse à la limite du patinage artistique … C’est très étonnant à voir, c’est magnifique, et elle me l’a joué comme ça dès le 1er rdv, pouvant laisser penser à des passants qu’on était déjà en couple .. Ce qui ne veut pas dire qu’elle fait ça avec tous les hommes, non, uniquement avec ceux dont elle considére qu’ils sont des proies alléchantes , avec lesquelles ça peut fonctionner, qui peuvent lui donner et apporter beaucoup … Les « boulets », elle n’en veut pas, elle me l’a suffisamment dit … Pourtant lors de ce 1er rdv, j’étais méfiant et distant (elle l’a bien sentie d’ailleurs et me l’a reprochée quelques temps plus tard) et elle me fatiguait avec son flot de paroles incessantes sur SA vie … Je me méfie des personnes comme ça, hommes ou femmes d’ailleurs, et j’aurais dû me fier à mon instinct … Bref, c’est le moment où elle avait décidé de passer aux choses sérieuses, à la phase de séduction et d’envoûtement, et à force ça marche … Et surtout dans cette phase là, tant qu’elle n’est pas sûre de sa captation, elle va donner tous les signes, toutes les attentions, toutes les flatteries, « preuves », qu’elle ne donnera plus jamais ensuite … Elle appâte quoi …
A la longue, je faisais comme vous Forester, silence radio lorsqu’elle me faisait des caprices ou qu’elle déterrait de vieux dossiers mais évidemment elle me reprochait mes silences par la suite, je ne l’aimais pas …. A plusieurs reprises, j’ai d’ailleurs pu lui dire, que l’amour n’avait rien à voir avec la nature de notre relation , alors elle enrageait … Elle avait des formules fabuleuses, bien à elle et bien tortueuses pour me faire culpabiliser dans les moments où je lâchais la relation ; du genre « tu es egoiste, tu ne penses qu’à toi, tu ne te demandes pas si MOI, j’ai envie que tu me quittes, tu ne vois que ton avis » … Ben à un moment donné oui …
Vous voyez avec le recul, les séances psy, ce blog aussi, je parviens à saisir ce qu’elle est venue chercher chez moi, le temps que je pouvais lui accorder, et mon énergie … Quand je suis sorti de l’emprise, je considère que j’étais comme un paralytique, sans plus aucune énergie vitale , comme si elle avait tout pompé … C’est une collègue qui me l’a fait remarquer d’ailleurs, toute l’énergie que me pompait cette relation … Le temps et l’énergie, je pourrais presque le mettre en équation si j’étais meilleur en maths…
J’espère pour vous Forester que votre exposition sera un succés et qu’elle pourra s’organiser sans entraves …
Ici aussi, Carole, le rugby est une religion, et ma fille commence à apprécier ce jeu, pas pour y jouer, en tout cas elle n’a pas exprimé le souhait, mais en revanche, ça lui plaît assez à voir …
Bonne soirée à vous
Amicalement
Adzo
Bonjour, Françoise,
Vous venez d’aiguiser ma curiosité, en me citant ces noms, qui ne sont, pour la plupart de nous, attribués à une rue ou une avenue.
Je ne cesserai jamais de répéter qu’ici, en France, nous avons encore le privilège de bénéficier d’un bon système de protection sociale.
Quand je disais « endurcis », ce n’était pas le mot exact, car je ne crois pas, qu’au fond de moi, je sois tellement endurcie.
Seulement, à présent, je fais beaucoup plus attention là où je mets les pieds dans le cadre relationnel, et je mets en alarme rouge tous mes systèmes de protection.
Peut-être un peu trop, quelque fois. Je m’aperçois que je suis en train de cultiver un système de paranoïa que j’ai développé de manière plus aiguë suite à ma rupture d’avec mon ex MPN.
J’envisage parfois le pire me concernant, c’est pourquoi je me surprotège, en ne révélant rien d’important sue ma vie.
Etre trop confiante m’a joué des tours. J’avoue que cette relation m’a ouvert les yeux sur ce que peut être la nature humaine dans toute son abjection et je pense que de tels êtres auraient été de parfaits bourreaux pour les innocentes victimes des camps de la mort.
L’un de les grands oncles a été déporté à l’âge de seize ans. Quand il en est revenu, il ne pesait plus que quarante cinq kilos. Il avait été hospitalisé à Strasbourg, afin de soigner sa tuberculose et aussi le reste.
Depuis, il s’est bien rattrapé, mais parle très peu de cette période , sauf une fois, quand il a été invité au lycée de sa ville, à une conférence où il a parlé aux élèves de terminale de ce qu’il avait vécu. Tout cela sans haine aucune, au grand étonnement de ces jeunes gens qui l’écoutaient avec respect.
Du coup, Françoise, je vais aller voir sur le web qui était Jean Oury.
Merci de cette nouvelle info, vous êtes vraiment une personne ressource!
Amitiés, Forester.
Chère Val,
Oui, faire tourner un ou une MPN en bourrique , j’avoue que je l’ai aussi fait dernièrement, avec une dame de mes connaissances. Pour tout vous dire, je trouvais ses attitudes louches, bizarres, et je me suis dit que j’avais encore mis le pied dans un nid de frelons.
Bien m’en a pris de couper court à toute relation avec cette personne, qui se croyait réellement supérieure aux autres, alors qu’il n’en est absolument rien, dans la réalité.
Je crois que j’aurais fini par avoir encore des gros emm…,avec elle aussi.
Alors, pour clore toute discussion source de polémique, je lui ai rendu par colis recommandé avec accusé de réception les quelques babioles qu’elle m’avait offert, le tout accompagné d’une lettre bien sentie, où je lui demandais de ne plus avoir de contacts avec moi.
Pour dire vrai, je n’aime pas les gens qui fouillent dans la vie des autres. Là où elle habite, j’ai su par son propriétaire qu’elle est la seule personne avec qui il a tant de soucis, sans compter le voisinage, qui se plaint de son comportement agressif, surtout envers les enfants qui jouent dans la cour.
Il n’empêche qu’elle a du pas mal gamberger, quand elle a reçu le colis avec le courrier ! !! 🙂
Passez un bon week-end, Val, et à bientôt.
Forester.
Chère Val,
Mon ex PN me demandait sans arrêt de « l’étonner ». « Etonne-moi! » Ne cessait-il de répéter, prouve moi ce que tu sais faire en peinture! »
Des preuves, il en demandait sans cesse. Je ne pouvais plus créer en sa présence. Il me « bloquait », tout simplement. Rien ne sortait.
Un jour, je lui demande ce que j’étais pour lui. « Tu es une présence », me répond-il.
Une présence! Le comble de la muflerie! Il en demandait toujours plus, jusqu’à épuisement des stocks. Quand sa « proie » ne peut plus fournir, à bout de forces, il passe à autre chose.
Eternel insatisfait, il partira ainsi.
Si nous avions vécu à une autre époque, où la religion prédominait sur le mode de pensée du peuple, on aurait dit de lui qu’il était « possédé », tant son comportement semble parfois « diabolique » dans sa manière d’agir.
Aujourd’hui, on dit qu’ils souffrent d’une « pathologie ».
Je pense que c’est une manière d’être et d’agir.
Il fut un temps où j’étais prête à me lancer dans une « chasse aux sorcières MPN », tant la haine et la colère m’aveuglaient.
Aujourd’hui, je vis autrement, bien que, tout comme Adzo, subsiste en moi une saine colère, contre lui encore parfois, mais aussi contre moi-même.
J’aime beaucoup Bénabar, et les paroles que vous citez là.
A moi de vous en mettre pour tous celles d’un refrain de Gérard Delahaye, un chanteur local, qui tourne à présent dans les écoles et chante pour les enfants:
« Que tes victoires te soient bonnes,
Que l’on te voie marcher,
Dans les champs de l’air… »
Savourons nos victoires, même si la guerre fut rude, de nous être débarrassés de ces grosses berniques que sont les MPN. Et de cette victoire remportée sur nous-mêmes.
Amitiés,
Forester.
chère forester,
pour moi, pas de « chasse aux pn », ayant été bien trop occupée à sauver ma peau 🙂 ; cependant, lorsque l occasion s en est présenté( fortuitement, je dois dire), faire tourner en bourrique, un pn, fut d une grande…jouissance( je l avoue avec un peu de culpabilité); j avais raconté cette petite histoire sur « portrait du psychopathe intégré dans la société » le 5 juillet 11h13
amicalement
carole
Bonjour, Adzo,
Je compare souvent le ou la MPN à une bernique qui s’accroche au rocher. Mais lequel des deux est le plus solide ?Le rocher ou la bernique?
Pris dans les tourments de leur manque qu’ils ne parviendront jamais à combler , le ou la MPN se trouve emporté par les lames de fond, et se décrochent du rocher , sont un temps ballotés par les flots, avant de se fixer de nouveau sur une autre roche.
J’ai discuté avec un ami du cours de dessin du mardi, au sujet de la perversion narcissique. Il me répond: « C’est parce que je suis faible qu’elle a agi ainsi. » , en me parlant de son ex compagne. Je lui fais remarquer que non, elle a bien su repérer en lui la proie, pour combler son vide affectif. Elle a usé et abusé de ses qualités de père , celui qu’elle recherchait depuis toujours.
Atteint aujourd’hui d’une sclérose en plaques, mon collègue et ami assume très bien ses taches familiales, s’occupe de ses enfants, dont il a la garde alternée.
Le fait que je lui ai donné l’assurance que ses qualités humaines, il les posséderait toujours, a semblé le réconforter. « La preuve, lui ai-je dit: tes enfants ne veulent plus partir de chez toi, quand tu les a en garde. Vous avez l’air de vous amuser comme des petits fous! »
Il a été pillé moralement et matériellement aussi, par son ex, pendant son séjour au centre de rééducation fonctionnelle. Quelle n’a pas été sa surprise de retrouver un appartement vide, à son retour! Il ne restait que son ordi. Informaticien de métier, il s’est aperçu que quelquchose ne « collait » pas. Quand il a demandé des comptes à son ex, il a été reçu par le « nouveau », qui lui a administré une bonne trempe.
Suite à cette agression, il a été reçu par les gendarmes avec des sourires un peu ironiques, qui signifiaient: « Mais vous êtes un homme, monsieur, vous êtes capable de vous défendre! »
Il leur fait voir sa cane en répondant « Ben non, faut croire! ».
Depuis, il s’est « refait » matériellement mais moralement, c’est plus difficile. Surtout depuis qu’il se sait atteint de la sclérose en plaques, qui n’est pas une maladie simple à gérer .
Pour en revenir aux grosses berniques que sont nos ex MPN, je souhaite bien du courage au prochain ou à la prochaine.
L’humour et l’autodérision font du bien, c’est tout un processus de guérison qui s’installe.
Une fois qu’on a compris ce qui ne va pas et les circonstances qui nous ont amenés là, je crois que l’on se sent plus forts pour la suite.
Et faire une petite piqûre de rappel en relisant les 30 critères du PN, par exemple, nous permet de demeurer prudent à l’avenir, de ne plus trop nous investir dans une nouvelle relation, qu’elle soit amoureuse ou tout simplement amicale…
Bonne soirée à vous, Adzo, et à bientôt!
Amitiés, Forester.
Bonsoir Forester;
Votre ami n’a pas tort; nous sommes faibles, mais de nos forces et qu’ils repérent avec leur radar perfectionné … Ma tordue me le disait parfois et jouait en permanence sur cette contradiction, sur ce que je lui apportais (mon côté fort, et féminin je pense), mais en sachant exploiter à fond ma faiblesse , c’est à dire continuer à lui amener toutes ses choses qui lui étaient indispensables malgré l’ensemble de ses pratiques … Pourquoi me disait elle sinon des phrases incompréhensibles pour moi à l’époque, du genre , « j’aime ta faiblesse, ton émotivité »; « ta faiblesse fait ta force » , tout ça dans des vocalises hystéro … Elle me disait ça au fur et à mesure que je me dévitalisais à son contact, elle venait prendre ma force de vie, qu’elle avait bien repèré; et qu’elle n’a pas … Si ce n’est en venant pomper cette vitalité chez un autre …
Une fois, pendant la relation je suis retourné voir mon accupuncteur … Il ne m’avait pas vu, je pense depuis au moins 1 an … Mais là j’avais vraiment besoin … Evidemment il m’avait trouvé amaigri, j’avais largement commencé le régime minceur made by la tordue (j’avais dû perdre une bonne 12 de kgs) … Donc , et c ‘est pas un bavard alors que ça fait 15 ans que je le connais et que je vais le voir à des fréquences variées, il m’ausculte comme il fait d’habitude par prise du pouls, et prise de l’intérieur des mains … On passe sur la table, me fait son test consistant à brûler une petite touffe d »herbe sur la main (mon corps a dû bien mettre une minute à sentir que ça chauffait vaguement) , et là il me dit : Oh putain, c’est quoi qui ne va pas là en ce moment !!! Non mais là vous êtes à fond , là y a trop de Ying/ ou de Yang , je ne sais plus mais en tout cas y avait vraiment trop d’un truc et pas assez de l’autre , vous êtes totalement déséquilibré au niveau énergétique … Bon , on va faire le minimum pour aujourd’hui mais vous revenez me voir dans une semaine » … Du coup il m’a enfoncé des aiguilles dans des endroits qu’il n’avait jamais exploré chez moi, et m’a laissé sur la table … Résultat j’ai dormi 1 heure, sur la table, il avait tapé là où il fallait avec ses aiguilles … Donc il a rééquilibré mais la tordue a contribué à déséquilibrer aussi sec … N’empêche que j’ai pu en parler à mon accupuncteur de cette relation et il m’a dit que c’était totalement déjanté … Je confirme , un peu plus de 2 ans plus tard
Elle me disait parfois qu’elle n’avait pas d’ego ??? Ah bon pourtant tout le monde en a un … J’ai compris en fait, en effet elle n’a pas d’ego (elle est vide) mais ce qui lui redonne son ego, c’est de venir en pomper un autre … Pour ça aussi qu’elle va de proie en proie, elle en change soit parce que la proie est usée jusqu’à la corde, qu’elle n’a plus rien à donner soit parce que la proie se révolte …
Mais oui, nous sommes forts de nos faiblesses parce que désormais, aprés être passés entre les griffes de tels engins, on connait les faiblesses qui nous les ont faits croisés … Là du coup, on devient plus fort …
Bonne soirée à vous et w.e … Ici , ça sent l’automne , ça fraîchit le soir mais on aura ces quelques jours avec effet de foen , remontant d’Espagne, un vent du Sahara qui franchit les Pyrénées parfois
Adzo
Bonsoir tout le monde,
Je suis en train de repenser au commentaire de Adzo dans lequel il disait qu´il fallait qu´il occupe Madame ….je n´ai pas eu a occuper Monsieur mais á meubler sa vie .
Le dilemne de ces gens se joue entre le désir de vivre , de sortir de leur carcan et la peur du changement , car qui dit changement dit forcément se heurter á ses propres limites , etre confronté a ses propres peurs et angoisses ….une chose que le pn ne peut pas faire car il est parfait et infaillible . Vivre avec quelqu´un plein de vie, d´idées …semble etre la solution. Et c´est la solution pour un temps , jusqu´au jour ou le pn s´aperçoit qu´il ne peut pas suivre . Le partenaire avance …lui , il piétine. Le déséquilibre de la relation devient plus important , il ne supporte plus .
Le changement et par conséquence l´évolution , le développement est l´énnemi du pn . Ceci explique pourquoi 5-10 ans plus tard on les croise et ils n´ont pas changé d´un poil du moins en ce qui concerne leur comportement.
Mon ex critiquait la vie de ses parents qu´il trouvait chiante , je suis sure pourtant que c´est exactement la vie qu´il mene aujourd´hui .
je souviens avoir lu qu´ils nous haissent un jour pour les memes raisons pour lesquelles ils nous ont « aimé » un jour . Et il y a du vrai dans cette phrase , en tous les cas en ce qui me concerne . Il m´a reprochée ce qu´il aimait en moi . Interessant !
Ce que le pn ne supporte pas ce sont les joies ,le bonheur , le plaisir et le succes que l´autre peut ressentir ou avoir – car lui , il ne sait pas ce que c´est . Il n´est pas capable d´apprécier ce qu´il a, il n´a jamais assez …c´est un etre qui n´est jamais rassasié.
Pourtant je trouve qu´il n´y a rien de plus beau que de voir la personne que l´on aime etre heureuse ou réaliser ses reves , ses envies .
Quand j´y réfléchis je me dis que c´est une mort intérieure , un « non » á la vie en tous les cas.
Ils connaissent les pulsions et les besoins naturels qu´ils doivent assouvir rapidement mais ne connaissent pas le plaisir des sens et tout court le plaisir . Mon ex était un peu « lourdingue » sur pas mal de choses.
Ils parlent de la morale , de la beauté , de la philosophie , de l´art , de la simplicité sur la base de choses qu´ils ont entendues , apprises …..ils ont fait plein de choses mais n´ont rien vécu . La profondeur leur est inconnue .
Mon Dieu ….finir sa vie avec quelqu´un comme ça, c´est l´enfer , la prison …..comme quoi, la vie fait parfois bien les choses et meme si c´est avec violence .
J´écoutais dernierement l´agneau de Bénabar et je dois dire avoir eu un déjà vu :
» et comme il tient quand même a avoir des avis,
il prend ce qu’on lui donne et répète ce qu’on lui dit.
Il aime quand c’est simple facile et carré,
les vérités sur cintres, le prêt a penser,
c’est la cible idéale des démagogues de tous bords,
suffit qu’on le brosse dans le sens du poil pour qu’il soit d’accord. »
Je vous invite a´l´écouter , elle est trés marrante .
Sur ces mots je vous souhaite á tous et á toutes une trés bonne nuit.
Val
Bonsoir Val,
Je ne peux que la retrouver dans vos propos …
Notamment quand vous dîtes qu’elle finissait par me haïr pour les mêmes raisons qui l’ont faites « m ‘aimer » … En effet, qu’aimait elle chez moi quand elle était capable de me le dire : ma capacité à dire mes émotions, ma conversation, ma tolèrance, ma qualité d’écoute … Toutes qualités que je ne savais pas avoir à ce point, mais bon passons … Et bien figurez vous que c’est exactement ce qu’elle détestait chez moi … Lorsque je disais mes émotions (que ce soit lorsque je l’aimais ou lorsque j’en avais ras le bol), elle n’aimait plus cette qualité là chez moi, ma conversation si elle n’était pas en parfait accord avec ce qu’elle pouvait dire , elle n’aimait plus …
Mes joies et bonheurs, petits ou grands, la faisaient profondément chier en fait, soit elle méprisait dédaigneusement, soit elle les jalousait, les enviait … Notamment ma relation avec ma fille , mais y compris les joies et satisfactions que je pouvais avoir dans mon boulot par exemple, mes sorties, mes loisirs .. En même temps, je la comprends, elle ne trouvait plus que routines, ennui et frustrations dans son boulot … Combien de fois m’a t’elle dit penser à changer de boulot d’ailleurs, et faire les démarches nécessaires … Du pipeau !!!
Elle a pu me faire des coups vraiment tordus sur mes satisfactions par rapport au boulot, car évidemment selon elle , je n’étais pour rien dans le succés des élèves au bac par exemple, ni mes collégues d’ailleurs …
Y compris des plaisirs simples lorsque j’allais à l’Océan avec ma fille, et qu’on se régalait dans les vagues, il fallait qu’elle crache dessus finalement, en venant m’expliquer sa phobie de l’Océan … Je lui expliquais alors que si ma fille n’avait pas cette phobie, c’est peut être parce que depuis l’âge de 4 ans j’ai habitué ma fille aux vagues, à l’Océan, en y allant petit à petit ; mais que je ne pouvais rien à sa phobie à elle à l’âge adulte … Que si elle le souhaitait je pouvais l’aider à affronter cela en venant avec moi dans les vagues, progressivement, mais bien sûr qu’elle préférait ne pas affronter ses propres phobies, préférant continuer à renacler … Ou alors fallait il que je sacrifie mon plaisir pour elle …
Elle se permettait de critiquer un film que j’avais pu voir au cinéma et qu’elle n’avait pas vu; parce qu’elle ne l’avait pas vu avec moi (mais le voir avec moi , pas possible ; des summums dans le Double Bind) et ça elle me l’a fait plusieurs fois … Comme si je critiquais un livre que je n’ai pas lu ….
Le désir de vivre, leur envie et leur impossiblité en même temps de sortir de leurs carcans et frustrations en tout genre , je ne peux que confirmer … N’est ce pas elle qui me disait régulièrement qu’elle n’avait pas vécu depuis longtemps, que je la faisais revivre … Toutes ses entreprises de re-séduction lorsqu’elle était allée trop loin, qu’elle comprenait que je lâchais la relation, où elle me bombardait de messages, sms, mails bien tordus, son incapacité à s’assumer seule, à faire comme avant , lorsque je n’étais pas là pour écouter sa complainte , tout en projettant sur moi ses angoisses et frustrations en tout genre
Et alors que dire de ma « culture », et plus modestement de ce que je sais de part ma formation et mon métier … Combien de conneries a t-elle pu me sortir , directement sorties des inepties qu’elle pouvait entendre dans la plus mauvaise presse audiovisuelle (ce « prêt à penser » dans les paroles de Benabar) , sur des domaines que malheureusement je connais un peu lorsqu’il s’agissait d’informations économiques et sociales … Si je m’autorisais à lui dire qu’elle se trompait, que ce n’était pas aussi simple, voire que c’était carrément des conneries, ça ne lui allait plus du tout , j’étais docte, me dressait en prof, donnait des leçons …
Du coup, à force, je n’abordais plus ce genre de sujets avec elle, et quand c’est elle qui me demandait pour avoir un avis, j’esquivais , ne lui disais plus ce que j’en pensais … puisqu’elle savait, elle …
Sans parler de ses catégories et certitudes morales, avec des stéréotypes et des phrases toutes faîtes , tirées de la bonne vieille morale des familles … C’est joli l’expression de Benabar, « la vérité sur cintres » …
De même les conneries qu’elle a pu me dire sur l’Andalousie, uniquement par ouie dire et alors qu’elle n’y a jamais foutu les pieds alors que de mon côté, j’y suis allé 4 fois, et parfois sur des périodes assez longues … Sans parler de son chantage à l’amour la dernière fois que j’y suis allé avec ma fille, alors qu’elle était au courant 6 mois avant, que je lui ai proposé de venir, mais non, elle ne pouvait pas à cause du boulot, mais pour se plaindre à moi, au dernier moment, non pas de ne pas venir mais que je ne serai pas là pour une semaine … C’est formidable à vivre, casse-couille, oui …
Franchement tout ça, je lui laisse, sans regrets … En effet, Val vous avez raison, elle n’était jamais rassasiée, elle était sans limites, n’en avais jamais assez, ne savais pas se satisfaire de ce qu’elle avait , même si elle avait un discours de façade par rapport à ça …
Vous voyez à la fin de votre message, vous dîtes que vous nous invitez à écouter la chanson de Benabar, autrement dit ce n’est pas un ordre … Avec la tordue, ça aurait été un ordre et si je n’y obéissais pas, y compris dans les domaines culturels, ben vous savez quoi , « hé ben , c’est que je ne l’aimais pas » … Tordue, va
Je vous souhaite une bonne soirée , et un bon we .
Adzo
Bonsoir Adzo ,
je m´imagine trés bien que votre relation avec votre fille était pour elle insupportable . Ils/ elles ne supportent pas le bonheur des autres . Aprés tout vu de cet angle , cette rupture n´est pas seulement mieux pour vous mais aussi pour votre fille , qui serait devenue une concurrente á ses yeux . Elle en aurait bavé un jour elle aussi .
Mon ex ne supportait pas la bonne relation que j´ai avec ma famille, mes ami(e)s et mes collègues. J´imagine effectivement que pour un malade pareil vivre aux cotés d´une femme comme moi c´est assez infect !
Je me permets de vous demander : avait-elle des ami(e)s de longue date ? je pense que vous voyez ce que je veux dire : pas des connaissances mais bien des amis.
Je me permets de poser la question á tout le groupe ici car nous avons constaté avec une amie, que la plupart n´avait pas de meilleur copain , d´amis de trés longue date ….la plupart des soi-disant copains étaient des » apparitions éphémères » pour ne pas dire des » bouche-trous » . ( comme nous d´ailleurs ! ) .
Non Adzo vous n´aviez pas le droit d´avoir une bonne relation avec votre fille …..vous n´aviez pas le droit de savoir ce qu´elle ne sait pas …..
En ce qui concerne le « prét á penser » mon ex était trés éloquent et sait se vendre trés bien, il s´est toujours débrouillé pour se trouver dans des situations ou avec des gens au milieu desquels il pouvait briller par son « savoir », qu´il a certes dans certains domaines mais que j´ai surestimé. Si au court d´une soirée , nous passions á un sujet ou il n´avait rien á dire ou il était » sec » …il devenait désagréable, faisait le fanfaron ou détournait la conversation. Si il tombait sur quelqu´un de plus fort que lui ….l´histoire pouvait tourner au vinaigre . Au point , que nous n´étions plus invités nul part car personne ne le supportait .Au mariage de mon collégue , toute l´équipe avait ete invitée avec partenaire …sauf une , moi ! La raison mon collégue me l´a avouée aprés la rupture.
Qu´ils aillent tous au diable ….
Bonne nuit et bon dimanche
Val
Bonsoir Val,
Votre interrogation est tout à fait légitime, et la réponse est non … Elle a bien 2 ou 3 vieilles amies mais qu’elle voit assez peu; par contre côté masculin, c’est le désert , et elle s’en plaignait d’ailleurs; accusant les autres de lui piquer ses amis … Donc personne, sauf « les bouches trous » qu’elle se trouve, en effet, qui sont, par définition, de passage, qui ne restent pas longtemps …
Je pense (j’en ai des indices) qu’avant moi, peut être même en même temps au moins pendant une période, elle a eu un contact masculin mais qui n’a pas duré … Je n’ai pas cherché à en savoir plus mais les indices concordent et elle se mélangeait les pinceaux parfois en venant me parler de trucs dont elle ne m’avait pas parlé , en tout cas pas à moi 🙂 ; elle se « trahissait » quoi … Enfin à ce moment là, j’étais encore libre et conscient de moi-même avec la tordue, je la gérais tranquillement , enfin c’est ainsi que je le vois maintenant… Probablement qu’elle me testait , pour voir si je serais jaloux, je n’en sais rien … Ou qu’elle testait la capacité de résistance de ses futures proies pour savoir laquelle serait la meilleure ….
D’ailleurs, à propos de ses « amies/s », plutôt connaissances, selon elle, ils étaient décevants, « ils ne faisaient pas la différence »; ben voyons, bien sûr si elle ne pouvait pas obtenir d’eux / elles ce qu’elle voulait … ; et elle était capable de me dire qu’elle n’avait que moi … D’ailleurs, elle n’avait que moi, elle voulait m’installer dans la position du confident, sans véritablement me demander mon avis, de celui à qui on dit tout , n’ayant personne d’autre pour le faire … Parfois, je me posais la question à moi même : pourquoi fait elle ça avec moi, elle n’a pas de bonnes vieilles copines pour raconter tout ça ? Pourquoi lui faut il un homme d’âge mûr pour se confier à ce point et que finalement elle connaît depuis peu ?
Elle me disait aussi qu’elle n’aimait pas la compagnie des autres femmes, hormis ses 2 ou 3 vieilles amies … Et je comprends pourquoi, pour elle se sont des rivales car elle considére que les autres femmes sont comme elle , et donc elle pense qu’elle ne serait plus au centre dans sa séduction de nouvelles proies … Je sais aussi que certaines anciennes copines à elle avec lesquelles ça a clashé, la détestent viscéralement, étonnant non …
Oui, vous avez raison pour ce qui concerne ma fille, la tordue a pu même me faire des scènes sur ce sujet , tellement elle me pompait de temps que je ne passais plus avec ma fille, mais considérant que je n’étais jamais là pour elle … Comme si j’avais à choisir entre elle et ma fille … Une fois, je lui ai dit d’ailleurs; que s’il fallait que je choisisse , je choisirais ma fille mais qu’en tout cas, je n’en voulais pas une (autre) de plus de 30 balais … Mais elle avait une mauvaise foi sidérante la tordue avec moi en tout cas … Etant donné qu’elle ne passait pas aux actes de ce qu’elle disait, des fables auxquelles elle voulait que je crois pour continuer à avoir mes services; alors je lui demandais si elle avait ce genre de relations (et d’exigences) avec les hommes et combien de temps ils tenaient en moyenne … Elle rentrait en fureur …
Pour les conversations, vous avez raison, si elle ne maîtrisait pas un sujet, ça ne l’intéressait pas, elle détournait la conversation, pour parler de ce qu’elle connaissait et d’elle … Ca ne me dérangeait pas d’ailleurs car elle m’apprenait des choses, elle avait des points de vue qui pouvaient être intéressants, mais ce que je n’acceptais pas/plus à la longue c’était son attitude tyrannique, autoritaire, dictatoriale si jamais je pensais différemment d’elle … Elle m’a eu fait quelques séances intéressantes où elle concluait inévitablement, « c’est bien on a bien pu discuter ce soir, ça me plaît quand ça se passe comme ça, je t’adore » … T’as gagné oui, moi je sortais épuisé, vidé, face à ses monologues, ses avis à portée universelle … , sans pouvoir en placer une mais en me demandant mon approbation, ma bénédiction … Mais elle était contente 🙂 Amen …. Parfois, elle me lisait de la poésie ou des passages entiers du bouquin qu’elle était en train de lire , et je devais m’extasier devant le style de l’auteur alors que bon, y avait pas de quoi casser 3 pattes à un canard….. Une fois, j’ai eu droit pendant bien 2 heures à l’ensemble des livres qu’elle avait lu au cours de son adolescence; un festival …. Pourquoi a t-elle eu un tel besoin de me dire tout ça, je ne sais pas, mais par contre c’est long … Mais rien ne la ravissait plus que lorsque j’étais d’accord avec elle; alors là , elle trouvait ça tellement génial …
Voyez un peu quoi … , le genre d’engins … Mais l’idée de Forester est intéressante: on pourrait les envoyer dans l’espace, en plus ça ne les changerait pas vraiment tellement ils/elles sont dans une autre dimension ….
Bonne soirée à vous.
Adzo
Cher Adzo,
Y’a pas photo, je préfère mon vieux toutou, qui a aussi vu du rude avec mon ex PN, qui le maltraitait quand je n’étais pas là, ou ne faisait pas du tout cas de lui en ma présence. Mais j’ai toujours veillé à ce que mon compagnon à quatre pattes ne manque de rien et l’ai suffisamment protégé afin qu’il ne subisse pas le pire. Je le donnais donc à garder chez une amie, qui s’en occupait fort bien.
Je préfère les relations avec le monde animal, plus « binaires », après ce que j’ai pu vivre avec mon ex PN. D’ailleurs, entre bêtes, on se comprend. La preuve: puisque chats comme chiens viennent d’instinct vers moi, sans que je les y force.
Je reprendrai, pour conclure, cette citation de Byron, qui fit graver en épitaphe, sur la tombe de son chien: « De l’homme , tu avais les vertus, sans en avoir les vices. »
Oui, ça veut tout dire. Je suis trop heureuse en compagnie de mon toutou.
Quant à nos petites mascottes du club de dessin, nous les retrouverons la semaine prochaine.
Ma mère a sept chats, elle vit à la campagne, c’est plus facile. Une partie d’entre eux viennent de la SPA, les autre, ont été recueillis ça et là.
Longue vie à votre petite minette, qui vous apportera beaucoup plus de joies que cette tor-penn qui vous demandait l’impossible. Je plains son nouveau compagnon, j’espère qu’il comprendra vite sa douleur….
Mais ceci n’est plus votre problème, vous avez mieux à faire, à présent.
Amitiés de Bretagne, où le temps commence à virer à la pluie.
Forester.
Chère Lalouette,
Mon ex MPN, lui aussi, à l’écouter parler, donnait l’impression que lui et lui seul, faisait tout dans la maison. Il y passait au moins quatre heures par jour, et, pour bien montrer qu’il avait accompli un réel exploit, il soufflait très fort , comme s’il venait de courir le marathon.
Je fais les courses deux fois par semaine, c’est largement suffisant, et ça dure en tout une demi heure.
Et je n’en fais pas tout un parakèsse. J’ai autre chose à faire, de plus intéressant.
Ce n’est pas la modestie qui les étouffe, ces MPN… Loin de là ! 🙂
Amitiés de notre Bretagne, où le temps va virer à la pluie.
Forester.
Bonsoir, Carole,
Tu as parfaitement raison, je me suis un temps usé le tempérament à essayer de soulager les maux de mon ex PN, sans aucun résultat, puisqu’il se complaisait dans ce mal
être sordide. Alors, j’ai laissé tomber, puisqu’ aucune réponse ne semblait le satisfaire réellement. Les réponses , il les avait en lui, mais n’a jamais pris la peine de vouloir chercher la cause principale de son mal: c’est à dire ce qu’il est vraiment.
Aujourd’hui, nous avons fêté la mise à la retraite d’une collègue et amie, avec un bon repas au restau, chose qui aurait été carrément impossible si j’étais encore avec lui.
Il ne supportait pas que je sois hors de ma maison, et ne supportait encore moins ma présence à ses côtés.
Faut pas chercher à comprendre, avec ces gens là. Ils sont trop compliqués pour nous.
Bonne soirée à toi, à bientôt,
Amitiés,
Forester.
Bonjour à tous,
Rien de grave chez mon ex tordu qui, tout de même, se plaignait continuellement de son ennui. Ben oui… quand on ne fait rien de sa journée, les heures passent lentement ! Pour lui, c’était un peu « Ah, quel ennui de rien faire quand les autres travaillent et comme c’est pénible de ne pouvoir téléphoner aux gens occupés au boulot pour leur raconter notre ennui ! »
Quand, par hasard, il lui arrivait de faire plus de 3 choses différentes dans la même journée (disons une visite chez le dentiste, une lessive et une course à la poste), j’avais droit bien évidemment à un compte rendu circonstancié de sa journée (à croire qu’il avait grimpé l’Everest), assorti d’une complainte interminable sur les tracasseries du quotidien. Auxquelles les autres font face habituellement sans trop de problème. Bref, le monde est hostile au PN.
A lui seul, d’ailleurs… Et si on ne le plaint pas toute la soirée après son aller retour à la poste, c’est que, vraiment, on n’a pas de coeur !
Amitiés du Bordelais où le soleil joue à cache-cache avec les nuages aujourd’hui. Si les journées sont encore très belles, il commence à faire frais le matin et en soirée ; une petite laine s’impose !
Bonsoir Lalouette,
Bien sûr qu’il fallait que je console la tordue de tous les tracas quotidiens qu’elle pouvait avoir … , surtout si elle avait croisé un de ses « enièmes boulets » (oui, car tout le monde, tant au masculin qu’au féminin, était potentiellement un boulet, pour elle) en faisant ses courses, et là j’avais droit à un récit de ses moments terribles, homériques de la vie urbaine …
Comme ce dilemme, lors de sa phase de séduction et avant que mon régime minceur ne démarre, pour savoir quoi manger le soir, des choix cornéliens assez souvent, les douzes travaux d’Hercule …, avec ses « je ne sais pas ce que je vais me préparer, t’as pas une idée » … Ben non … Enfin, si , moi ce soir ce sera magret et frites maison, à la graisse de canard … « Tu m’invites » … Bien sûr ma belle, mais bon t’as 200 bornes à faire quand même… « Pfff, tant pis, c’est dommage que tu habites si loin (bien sûr c’est moi qui habitais trop loin, jamais l’inverse, normal c’est ma faute 🙂 ), sinon je viendrais tout le temps te voir, tu me remontes tellement bien le moral » … « N’empêche, je sais pas trop quoi manger ce soir, et puis de toute façon, j’ai des problèmes avec les odeurs en ce moment » … Et elle me plantait là, en me disant que ça n’allait pas bien du tout et qu’elle allait prendre un bain … Ok ça marche, Cléopâtre …
Ce sont des moments étonnants à vivre, avec des dialogues surprenants par moment, des situations complétement inattendues, on pourrait en faire un film comique, en fait …
Comme je suis enseignant et que je suis pas mal chez moi, et que de son côté à elle, la plupart de son boulot elle le faisait chez elle; elle comptait sur moi pour se désennuyer, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, mais sans piger que chez moi, j’avais quand même du boulot … Mais pour elle non, c’était pas du boulot … Et puis, bon, j’étais là pour la divertir, la faire rire, selon elle sinon, c’est que je ne l’aimais pas … Voyez entre le rôle de psychiatre, de devin, de clown, d’homme-pansement, on finit par se perdre dans tous ces rôles …
Parfois, je m’étonne d’être tombé sur une engeance pareille et d’avoir tenu si longtemps … Je n’étais plus moi …
Ici aussi, on sent l’automne qui pointe son nez … Les journées sont belles, mais le soir ça se met à cailler un peu plus tôt ….
Adzo
Cher Adzo,
« se désennuyer »… Vous ne pouvez pas savoir comme ce mot résonne ! En effet, mon philo tordu l’utilisait très fréquemment, las qu’il était de traîner sa carcasse toute la journée de l’ordi au canapé ! Et il m’envoyait régulièrement des sms pour me dire qu’il souhaitait « se désennuyer » un peu !
Votre ex me paraît également très habile, dans le rôle de l’éternel victime avec ses « je suis mal, j’ai besoin d’aide !!!!! ». Incroyable, sa façon de vous culpabiliser à distance avec l’histoire du repas qu’elle n’arrive pas à se préparer elle-même et le bain qu’elle va donc prendre à la place de son dîner, histoire de vous faire comprendre que vous êtes impuissant à l’aider dans ce problème existentiel en plus de lui faire l’offense d’habiter trop loin. Une sacrée tordue, elle aussi !
En fin de compte, ces manipulateurs ne sont que des pré-ados caractériels, toujours dans le besoin, à se plaindre de tout et à brandir la « non preuve » d’amour dès qu’on ne cède pas à leur caprice. Il m’arrive parfois de rigoler en repensant à certaines scènes, de plus en plus, c’est un net progrès par rapport au début de l’été. (Mais bon,souvent je suis encore en colère… Grrrr !!!)
Mes amitiés
Chère Lalouette, et vous toutes
Vous me semblez effectivement avoir repris du poil de la bête par rapport à cet été lorsque je suis arrivé sur ce blog, (et j’en suis très content pour vous et vos enfants) ; et finalement même si la colère est toujours là (c’est mon cas aussi parfois, mais la colère est saine, en tout cas c’est une énergie) , l’humour permet de mettre encore mieux à distance, en se rappellant par exemple des caprices qu’ils/elles pouvaient nous faire … Ma psy m’encourage toujours dans cette voie là, même si je suis passé largement à autre chose avec elle : la tordue est de plus en plus absente de mes discussions, on explore ce qui a pu me faire la rencontrer; du coup je fais de demi-découvertes (des choses que je n’arrivais pas forcément à verbaliser mais que je savais plus ou moins, mais l’inconscient est malin pour masquer ce qui dérange tant que la personne ne veut pas vraiment le savoir, se l’avouer, notamment sur cette tendance à croiser des pompes moelles et à me laisser happer … ) … Donc voilà, je refais ma biographie, une partie en tout cas, notamment par rapport à des femmes importantes de ma vie … Je travaille (et je n’en suis qu’au début) sur les origines de ma dépendance psycho-affective sans laquelle la tordue n’aurait jamais eu de prises sur moi …
J’ai fait lire (car elle l’a bien voulu) ma lettre de 130 pages à une amie au courant de toute l’histoire … Elle m’a avoué qu’au début elle avait peur de la lire tant elle s’attendait à une lamentation de ma part sur 130 pages .. Et en fait , elle a été agréablement surprise parce que tout est dans l’humour, avec quelques piques cyniques, y compris sur moi-même, l’auto-dérision, ce qui n’empêche pas l’analyse , au contraire même peut-être … Mais j’ai mis 6 mois pour faire ça et d’ailleurs je n’éprouve plus du tout le besoin de continuer à le faire … Ma lettre destinée à sa nouvelle proie (à moi même finalement, par rapport à la tordue) est finie … Alors peut être que j’éprouverai dans quelques temps, le besoin de m’écrire vraiment qu’à moi-même
Grâce à l’humour on mesure tout le ridicule, le côté enfantin, pré-ado en effet, on perçoit toute une partie de leur jeu auquel ils croient sûrement eux-mêmes dur comme fer mais leurs manigances et manipulations apparaissent pour ce qu’elles sont, tellement c’était parfois très grossier mais dans lesquelles on est tombé parce qu’on voulait bien croire à des fables … J’aime bien l’expression de Françoise sur les gains/bénéfices (ma psy a exactement ce même langage) car ça traduit bien ce qui fait que l’on reste dans une relation toxique -on est aussi un enfant- jusqu’au moment où les coûts/coups deviennent trop forts, violents …
J’ai des épisodes fabuleux en mémoire avec elle … Bien sûr que ça lui était pratique de me reprocher la distance mais lorsque j’ai pu lui proposer des solutions pour régler ce problème ça ne lui allait pas non plus; encore mieux si c’était elle qui était dans les parages, mademoiselle ne pouvait pas passer me voir, elle était trop débordée ou fatiguée, avec des alibis plus foireux et bidons les uns que les autres… Etonnant de la part d’une personne qui dit vous aimer tant … C’est à ce genre d’absences de preuve de ses actes par ses mots que j’ai pigé à la longue qu’elle se foutait de ma gueule, qu’elle me prenait pour son domestique, son serviteur et esclave, pour un paillasson émotionnel au gré de ses convenances et besoins narcissiques et que son « amour » était indexé sur ses intérêts stricts là dessus … Car non, elle n’aime pas, elle a besoin comme vous dîtes …
J’aime bien votre expression des « non preuves d’amour », argument toujours brandi lorsqu’on refuse d’obeir à leurs caprices en tout genre … « Si tu m’aimais, tu ferais ça », la culpabilisation à l’amour , premier principe de la manipulation chez Isabelle Auga-Nazaré … C’est lorsqu’on commence à avoir ce genre de lectures salvatrices que l’on commence à piger ce qui nous arrive, tellement avant on est enfumé, même si des doutes commencent à naître …
« Que veulent les hystériques ? ils ne veulent pas notre confort, nos objets, ils veulent ce que nous n’avons pas, c’est à dire notre manque. Comment y aurait-il chez nous une place pour autrui si de tels manques n’existaient pas ? , l’hystérique cherche un homme ayant le courage de reconnaître en lui un vide, un manque où elle pourrait au moins un temps prendre place. Autrement dit, elle recherche, elle désire le manque de l’autre. Si à cette recherche, l’autre répond par l’offre d’un objet, la mobilité permise par la recherche d’un lieu vide se fige, et l’hystérique bascule dans un état fixé, trop souvent définitif .
Je pense que cette citation ne s’applique pas forcément à vos PN mâles qui ont voulu vous piller matériellement … La mienne n’a pas eu cette possibilité mais ce vide passager et affectif que l’on peut avoir pour se lover dedans … Elle est venue stimuler ma dépendance psycho-affective, pour s’y engouffrer pour mieux satisfaire et combler la sienne, son vide fondamental … Jusque là l’hystérique et sa proie sont des miroirs psychologiques mais l’hystérique engueule sa proie si elle ne vient plus satisfaire ce plaisir de manque de l’autre dont elle se délecte .. Et si l’autre lui offre cette place qu’elle souhaite dans ce manque, alors l’hystérique se lasse et s’ennuie, veut trouver un autre endroit vide à aller séduire et envahir … Et ainsi de suite …
Bonne soirée à vous toutes
Adzo
Bonjour, Adzo,
Ainsi, tout comme moi et nous toutes et tous ici, nous y avons eu droit, à cette litanie de maux qui étaient le condensé du Larousse médical !
Mon ex PN se plaignait aussi de divers malaises : mal aux genoux; du coup, il se fait opérer, avec séances de kiné ensuite, mais le kiné n’était pas bon, selon lui, il avait toujours aussi mal. Le matin, « ses yeux tournaient », du fait qu’il n’avait pas dormi, or, il s’assoupissait quelques heures sur le canapé.
Chose plus étrange encore : il avait toujours le même vision, entre la veille et le sommeil: il voyait se dessiner un profil, avec un oeil, puis le reste d’un visage: celui de sa fille aînée, qu’il avait abandonnée à l’âge de trois ans. Il me posait des tas de questions sur ce phénomène étrange: je lui répondais que je ne suis pas toubib, mais que j’en parlerai au mien, qui a évoqué un « état d’exception » que l’on connaît parfois, entre la veille et le sommeil. Trouvant cette réponse peu suffisante, il en parle à sa soeur, car celle-ci, selon lui, connaît tout en médecine: elle ne savait pas non plus.
Je pense que s’il avait moins picolé de whisky, déjà, il n’aurait pas connu ces troubles. On aurait dit qu’il les entretenait bien pour que l’on s’intéresse à lui.
Par contre, s’il m’arrivait d’avoir de grosses crises d’asthme, il me disait en ricanant: « Crève ». Ce à quoi je répondais: « Oui, mais tu partiras le premier. »
Ses genoux lui faisant mal, il tapait dessus à coups de poing, histoire de faire passer la douleur par une autre, plus intense.
Ah! J’oubliais aussi ses crises d’étouffement, lui aussi… Etrange, non, leurs somatisations ou pseudo-somatisations.
Des malades imaginaires, alors que nous, nous devions, selon les dires de mon ex MPN: « Souffrir en silence ».
Bon débarras! Je ne sers plus de garde malade. Je préfère prendre soin de mon vieux toutou de quatorze ans, qui me rends bien les bons soins que je lui prodigue, lui, au moins.
Et sans oublier les chatons du club de dessin qui ne manqueront pas de nous rendre visite la semaine prochaine, à la joie de tous. Ils sont devenus nos mascottes. Comme ils sont mignons!
Amicalement,
Forester.
Chère forester,
je dirais meme plus: il ne faut SURTOUT pas essayer de trouver des solutions à leurs divers maux hypocondriaques, car instantanément, en surgit un autre, bien pire ( surtout pour nous 🙂 )
amicalement
carole
Bonsoir chère Forester,
Je vous comprends bien quand vous dîtes que vous préférez votre chien de 14 ans qui doit largement vous rendre les soins que vous lui prodiguez … C’est aussi pour cette raison que j’ai adopté une chatte, il se trouve qu’elle est très câline et joueuse; d’ailleurs elle s’est totalement acclimatée à la maison, ainsi qu’à ses habitants, comme si elle avait toujours vécu là, se tente quelques sorties dans le jardin … Les chatons risquent en effet de revenir au cours de dessin surtout si vous leur donnez à manger, ils ont trouvé le bon plan …
Sinon, la complainte maladive est en effet un moyen d’attirer notre attention, qu’on s’intéresse à eux/elles; des appels permanents pour que l’on veille sur eux … Mais c’est fatigant, usant à la longue …
Avec le recul, je comprends bcp mieux ce que souhaitait de moi ma tordue … Elle avait ses façons de le dire mais qui étaient assez mystérieuses quand on n’est pas psychiatre … Par exemple, citant souvent le Petit Prince de Saint-Exupéry, elle me disait « que je ne l’aimais pas », « que l’on aime bien qu’ avec le coeur » … Et tout un tas d’autres formules à elle et très emphatiques que j’ai pu oublier …
Tout ceci n’est pas forcément faux d’ailleurs, mais elle aurait voulu que je vois avec mon coeur ce qui n’est visible qu’avec la tête, la réflexion; et certainement pas avec la tête dans le guidon d’une relation fusionnelle et tordu …
Je sais maintenant ce qu’elle me réclamait en réalité; elle voulait à la fois que je la reconnaisse dans sa maladie, que je la devine pour elle, et que je l’aime malgré cela … Elle me reprochait en fait de ne pas l’aimer assez pour voir sa maladie, en la devinant instinctivement, par une sorte d’amour pur et transcendant qui m’aurait donné les pouvoirs et les savoirs d’un mage et d’un psychiatre réunis, malgré ses pratiques invasives et destructrices… Là, j’aurais été, pour elle, un vrai maître, sauf qu’elle me pompait une telle énergie, m’envahissait tellement, que je ne pouvais pas réfléchir, me poser, mettre à distance, comprendre … Ce que j’ai réussi à faire, par contre, lorsque j’ai coupé la relation, que je n’avais plus ses envahissements permanents …
Elle avait des propos sybillins et énigmatiques sur elle même , quand elle me disait , par exemple, « qu’il fallait l’apprivoiser » ou encore « qu’elle n’était pas comme ça pour rien » … Bref, il fallait que je la gère, l’assume intégralement, et surtout psychologiquement et affectivement … Oui sauf, que voilà, je ne suis pas dompteur de panthères sauvages …., je préfère les chats domestiques …
Bonne soirée à vous,
Amicalement Adzo
Ahhhhh, mon cher adzo,
« que je la reconnaisse dans sa maladie »; croyez moi, quand c est fait, les choses empirent pour nous …:)
amicalement
carole
Chère Hélène,
C’est sûr qu’en cette période de rentrée, ce n’est pas simple de circuler et que vous devez être bien fatiguée en rentrant le soir!
N’ayant pas eu de réponse pour ma demande d’appartement, je vais me mettre en quête d’un autre logement, situé à la campagne, de préférence. Ce sera pour moi un « retour aux sources ». La vie y est plus calme, les gens aussi. A la campagne, on en s’ennuie jamais, car tout change constamment. Tout le monde se connaît , c’est bien et c’est mal aussi.
En ce qui concerne mon ex MPN, lui aussi demandait sans cesse des preuves d’amour, d’ordre pécuniaires, le plus souvent. Très dépensier de nature et enclin à la folie des grandeurs, il lui manquait toujours un sou pour faire deux. Il avait trouvé la bonne poire, jusqu’au jour où j’ai carrément coupé les robinets. Plus de preuves d’amour, vous rendez-vous compte! L’horreur absolue pour lui, la lucidité qui était revenue pour moi! D’où des crises de colère nocturnes, quand il venait me réveiller en m’insultant.
Je crois que nous toutes et tous, ici, avons assez donné de notre personne, non?
Il me reprochait aussi de ne pas être assez démonstrative dans l’expression de mon amour pour lui.
Je reconnais que je ne suis pas du tout tactile, et plutôt pudique dans l’expression de mes sentiments. C’est une façon d’être, héritée d’un patrimoine parental, générationnel, et aussi la coutume des habitants de la région où je vis.
On se fait la bise pour se saluer, et, quand on n’a pas revu une ancienne connaissance depuis longtemps, on s’écrie : « Ohio! Toui! « , ce à quoi notre interlocuteur répond, le plus souvent: « Ben dis donc, j’croyais qu’t’étais morte! », avec de gros rires à l’appui.
Ensuite , on va prendre un verre au bar du coin, histoire d’échanger des propos.
Le « Ohio! Toui! » est une expression typiquement de chez nous. » Toui! », c’est la déformation du mot « Dieu », en breton. Ce n’est pas un juron, si l’on n’y met pas le « Sacré nom de Toui! », ou le « Gast! » (à prononcer « Gachte »). Et dire « dame » à chaque fin de phrase, était , à l’origine, une invocation à la « Notre Dame »,même si l’on n’est ni croyant , ni pratiquant, on le dit assez couramment.
Il n’y a pas encore si longtemps que cela, il était fort mal vu qu’un couple d’amoureux s’embrasse en public dans la rue. Soit ils se tenaient par la main, ou par l’auriculaire.
Vous voyez, Hélène, je vous fais encore un cours sur les coutumes régionales, mais j’aime bien vos expressions : « Oh! Doux! », ou alors « le petit clin d’cil », « la blonde », « ça coûte une blinde, tout ça! » « Bon dieu de tabernacle! ». Je l’ai entendu dire aussi par nos « cousins Acadiens », alors qu’ils étaient invités d’honneur au Festival Interceltique de Lorient, en Bretagne Sud.
Aujourd’hui, on sent un peu la fraîcheur de l’automne, qui pointe son nez. Bientôt ce sera la saison des champignons, des châtaignes et de la chasse.
Passez une bonne soirée, avec toutes mes amitiés les plus sincères de Bretagne Sud.
Forester.
Cher Adzo,
Ces longues complaintes, je les ai , moi aussi, entendues durant des heures : « J’ai mââââl ! Je suis un grand malââââde! C’est elle qui m’a rendu malade (en parlant de sa dernière ex) ».
Il ne cessait de geindre et de se plaindre. Il trainait ce mal être depuis toujours, j’en suis persuadée, mais il lui fallait aussi un bouc émissaire (son ex) et un réceptacle à tous ses maux, imaginaires ou non. Moi, en l’occurrence.
J’ai vécu le triangle de Karpmann, j’ai été sauveur, victime assez longtemps avant de devenir moi-même « petit bourreau », avec une certaine jouissance, je dois bien vous l’avouer.
Je ne sais si votre fêlée de la chupenn était hypocondriaque, mais le mien l’était . Encore une manière comme une autre d’attirer l’attention sur sa pauvre personne.
J’ai joué l’infirmière à domicile. Quand il a renoué avec son ex dernière maîtresse, il lui a parlé, à elle aussi de sa santé qui se dégradait.
Etrange, il me demandait de lui prédire l’avenir, son avenir. A la fin de notre relation, il me l’avait encore demandé aussi. J’ai sorti les tarots de Marseille, mon pendule, et j’ai joué les Madame Irma, très contente de cette mascarade, car je ne connais rien à la voyance. Puis prenant un air très sombre, je lui ai dit: « C’est très étrange… Je ne vois que du noir…C’est mauvais signe… »
Assez superstitieux en ce qui le concernait, il m’a ordonné d’arrêter « ça » tout de suite, et a replongé dans ses délires pseudo sentimentaux, en passant sans cesse en boucle des romances débiles qu’il avait téléchargées sur son ordi.
Je me souviens l’avoir entendu me dire, à plusieurs reprises, que je lui faisais peur. Ben tant mieux! Oui, il avait de quoi avoir peur, car je méditais mon plan sur la manière dont j’allais le virer carrément de mon existence.
Le plus fâcheux, dans l’histoire, est qu’il m’ait fait brouiller avec mon frère cadet, en lui racontant des sottises, et que depuis plus d’un an, nous n’avons plus du tout de contacts.
Tout cela parce que lui s’était fâché avec la moitié de sa famille.
Ces MPN sont vraiment malsains, ils feraient tout pour vous gâcher la vie.
Eh! Bien! Qu’il se trouve une autre garde malade, à présent! Bon débarras!
Très bonne soirée à votre fille, à la nouvelle petite pensionnaire et à vous! 🙂
Forester.
Bonsoir chère Forester,
Oh punaise, alors ça , le thème de son hypocondrie !!! J’ai vécu des trucs hallucinants avec elle , et si jamais c’est moi qui avait un pb de santé; elle retournait son beau miroir …
Ses cernes impressionnantes, sa maigreur à la bascule permanente de l’anorexie (elle doit avoir une IMC inférieure à 16), son visage figé et fermé à la moindre frustration ou inquiétude – elle doit avoir une vie intérieure passionnante et bien délirante surtout -, ses gargouillements gastriques interminables, son caractère de merde, sa mauvaise humeur quasi-permanente, cette façon si particulière de se lover dans mes bras lorsqu’elle venait m’embrasser, à la manière d’une enfant se blottissant contre ton épaule, de me réclamer mes bras comme ma fille le fasait quand elle avait 5 ans, ses haussements d’épaules de petite fille, sa façon de rouler les yeux en les levant vers le haut quand elle voulait exprimer, en mode adolescent, son opposition ou sa désapprobation, sa façon de s’entortiller les cheveux avec les doigts, comme le font les petites filles, ou de repositionner nerveusement sa coiffure toutes les 5 minutes, ses onomatopées adolescentes (pffff, mais euh, na, nan, moui, vi, voui, mdr, lol ; ça craint un peu après 30 ans, mais c’est mignon, ça fait rajeunir en tout cas ….)
De même que ses complaintes perpétuelles sur sa fatigue, son stress, ses angoisses (y compris de mort dans ses rêves, mort par asphyxie, pas pour rien qu’elle venait me pomper l’air pour mieux revivre), car elle me disait tout , normal j’étais son psychiatre, et c’est la Reine du pet en travers : un rhume, un mal au dos, des torticolis en pagaille, des migraines à répétition, des douleurs gastriques ou ovariennes, des maux de poitrine (non pas les seins douloureux au moment des règles, un truc bien plus bizarre, qu’elle me décrivait comme « une barre » au milieu de la poitrine ?), des règles pas forcément douloureuses mais problématiques et sur lesquelles elle revenait en boucle lorsqu’elle les avait , comme un rejet radical de sa féminité et de son genre – aux antipodes de ses crises vestimentaires et de maquillages sophistiqués (qd elle mettait son masque pour m’envoûter) mettant en valeur toute sa féminité qu’elle dit ne pas avoir, comme si son corps lui était étranger – des crampes, des angoisses, du stress chronique, ses angoisses du dimanche soir qui pouvaient la faire pleurer, comme une gamine (terme qui la faisait entrer dans une rage folle lorsqu’il m’est arrivé de l’utiliser pour la décrire tellement ça la décrivait bien) qui aurait peur de retourner à l’école le Lundi matin, ses insomnies dans lesquelles elle m’entraînait, des somatisations cutanées en tout genre, des syncopes ou des crises de tétanie à la moindre frustration, surtout quand elle sentait que je lui échappais, que je refusais ce qu’elle faisait, que je voulais me libérer de son emprise, ne plus être sa propriété, sa chose, sans parler de ses phobies (son impossibilité de faire l’amour autrement que dans le noir, de son corps qui lui fait honte, de la grossesse, de l’accouchement, tiens, tiens … , comme par hasard, de la sexualité assumée, de l’océan, de la piscine -mauvais souvenirs du liquide amniotique ?-, de la solitude considérée chez elle comme un abandon, cause sûrement de sa recherche perpétuelle de proies à consommer ..)
Un peu comme si son corps parlait pour elle; le corps d’une jeune adolescente en pleine puberté doublé des symptômes somatiques classiques de l’histrionisme … Tous ces maux somatiques sans raisons organiques (la vraie hystérèse quoi, le phénomène sans causes, hormis sa psychose).
Elle me disait qu’elle avait tout ça mais en même temps elle s’en fout, ne veut pas agir (me souviens d’une fois où elle me décrivait un de ses maux, vers la fin, et je lui disais d’appeler les urgences puisqu’elle disait aller si mal : « non ça sert à rien et puis une demi-heure après ça allait mieux, grâce à toi parce que tu étais là ») . C’est ça, vas y , continue à me polir le nombril va, tkt, j’ai pas encore tout compris mais j’en ai pas mal compris ….
Ah, la la …. « la belle indifférence » si caractéristique des histrioniques qui ont tellement de « maladies » en tout genre mais qui redoutent au plus profond d’aller voir un toubib au cas où l’un d’entre eux découvrirait la vraie et unique maladie … , et « de tout façon les médecins sont incompétents , elle le sait , donc inutile d’aller les consulter. » … Ok ça marche, si tu le dis …
« L’hystérique interroge l’autre, un maître, et le met au pied du mur de produire un savoir sur elle-même. » Oui , pour ça qu’elle me demandait cycliquement si elle était tarée ou pas …
Tout cela, c’est maintenant que je le sais ; pendant la relation, j’étais totalement enfumé ….
Mes amitiés
Adzo
Je ris Forester , je ris Forester ….un jour , l´hopital m´appelle au travail ou mon ex avait été envoyé en urgence pour un malaise. Il avait déjá fait » chier » le médecin pendant des mois qui ne comprenait plus rien car elle lui avait fait toutes les analyses possibles et inimaginables + scanner du petit doigt de pied jusqu´au lobe des oreilles..rien trouvè….mais bon Monsieur était trés malade ! ( elle aurait du commencer par la partie entre les deux oreilles ) . Diagnostique : petit ulcére du au stress ( le stress c´était moi ). pas de bol, le médecin le renvoit le soir meme á la maison…..il a piqué une crise ce jour lá » c´est tous des incapables, je suis en train de crevé …et il me renvoie á la maison ces cons « …..Le lendemain , j´ai appelé le mécécin pour lui demander de quoi il en était exactement car Monsieur gisait á moitié mort á la maison. Le médecin m´a fait comprendre que ce qu´il avait était certes douloureux ….que c´etait du au stress , mais rien de grave ….et m´a renvoyée á notre medecin traitant .Je l´ai appelée , elle m´a dit qu´elle pensait qu´il était dépressif. Elle lui a donné des antidépresseurs par la suite .
L´histoire de ce séjour á l´hôpital ( une journée ) est devenue au bureau » une pseudo expérience de l´au delá » auprés des collégues. Un jour , un des ces collégue me dit : et bien mon vieux , il a eu de la chance ton mari , il a failli y passer . Je n´ai pas compris sur le coup , je me suis trouvée ( une fois de plus ) lá comme une andouille !
Aprés notre rupture la version a changé : cette salope de Médécin a voulu l´assassiner avec ces médicaments .
Comme vous le voyez , j´ai le plaisir et le bonheur de partager le titre de conne avec le médecin et mon avocate .
Quintessence de l´histoire : Selon l´effet voulu , la version est adaptée aux circonstances et au publiques ….
le probléme est malheureusement qu´il arrive un moment ou on ne peut plus les prendre au sérieux ….je m´en suis rendue compte et je me suis raisonnée. Aprés tout , les erreurs médicales ca existe et puis on ne sait jamais . Il s´en ai rendu compte lui aussi , j´en ai pris plein les dents….version aprés la rupture: je l´ai laissé crever !
Oui , j´ai vécu moi aussi avec un grand malade ..qui s´est trés vite remis de sa maladie . Comme quoi le grand amour fait des miracles ….
bonne nuit
Val
chère val,
je suis carrément pliée de rire 🙂 !
l amitié sincère demande du désinteressement, chose dont les pn sont totalement dépourvus; voilà, pourquoi, à mon sens,on ne leur retrouve pas d amitiés anciennes; je l avais remarqué, chez M. pn, qui se faisait des amis , facilement, jusqu à ce que ceux ci, s aperçoivent des supercheries ( escroqueries et turpitudes en tous genres, pas seulement réservées aux femmes, d ailleurs….); certains, m ont meme gentiment prévenu, mais engluée que j étais, dans la dépendance psycho affective, ce n est que sur la fin de la relation, que j ai fait les différents recoupements…
amitiés
carole
Chère Françoise, cher Adzo,
Grâce à vos récits et aussi à vos conseils et les pistes que vous nous fournissez, je suis à présent plus attentive à mes « voix intérieures ».
Quand je me trouve en présence d’un ou d’une inconnue, je laisse se mettre tous mes systèmes d’alarme en éveil, puis je réfléchis et me pose les bonnes questions.
Si je sens que « ça ne colle pas », je romps définitivement. Je demeure inflexible à toute manoeuvre de « récupération » de la part de la personne avec laquelle j’ai coupé les ponts.
Je crois que cette expérience nous a, quelque part, endurcis. C’est une protection pour ne plus retomber dans le piège fatal d’une relation toxique.
J’ai lu que le fait de « replonger » dans ce piège pouvait amener à connaître des rapports encore plus violents, comme le ferait un toxico ou un malade de l’alcool, qui va arrêter, se faire soigner et reprendre ensuite, de façon plus intense la drogue ou l’alcool dont il était dépendant.
Je suis rendue à un point tel que je recherche plutôt la tranquillité, une certaine sérénité, une existence plus « mémère ».
Ben oui, quoi! A mon âge, j’ai mes petites habitudes, les « rituels » qui me sont propres, et pour rien au monde je ne voudrais en changer afin de plaire à un intrus qui viendrait « squatter » ma vie.
Par contre, quand je retrouvais mon ami Claude, il régnait en sa présence une atmosphère de calme et de sérénité. Il nous arrivait d’avoir de longues conversations sur la foi, la psychologie, la para psychologie, sujets auxquels il s’intéressait sans pour autant être carrément « illuminé ».
J’ai retrouvé le courage de passer devant sa maison, et je lui fais un petit « coucou » en passant.
Lui aussi, m’a bien aidée, lors de la rupture avec mon ex PN.
Je n’oublie jamais ceux qui m’ont tendu la main.
Passez une bonne soirée, au plaisir d’avoir de vos nouvelles, très bientôt.
Amitiés, Forester.
Bonsoir Forester,
Je ne sais pas si le terme « endurcis » soit tout à fait exact dans mon cas.
L’expérience PN comme les autres expériences détestables que j’ai eues à vivre dans ma vie ne m’ont pas endurcie mais appris suffisamment pour faire au fil du temps et de la prise d’indépendance, au fil de l’âge, des choix plus conscientisés, plus réfléchis et plus protecteurs. Je crois aussi que pour ce qui me concerne, cela a cultivé une certaine paranoïa avec un système d’alarme qui se met très vite en place et qui me fait anticiper les problèmes qui vont surgir (comme si j’avais un sixième sens) mais aussi les solutions à y porter.
Du coup, je suis rarement prise totalement au dépourvu face à une situation d’adversité et cela depuis très longtemps. Et cette capacité à toujours anticiper et parfois prévoir le pire m’a peut-être aussi aidée à me relever plus vite après l’expérience PN (relativement récente).
Après, je pense que les thérapies psy suivies aident énormément à travailler sur soi, sur notre capital ressources vitales, énergétiques, sur nos désirs profonds, sur nos histoires personnelles. La prise de conscience de soi (travers comme qualités) s’enrichit au fil du temps grâce à cette aide extérieure professionnelle (à condition bien sûr de tomber sur un ou des psy corrects).
Pour cela, je pense que notre génération a beaucoup de chance par rapport aux anciens, qui n’ont pas pu en bénéficier, parce qu’une thérapie psy était trop chère et pas assez diversifiée en termes de parcours thérapeutiques. Merci aux courageux médecins qui en 1945, ont travaillé sur l’idée de psychiatrie institutionnelle comme Jean Oury avec des idées innovantes pour aider des déportés des camps de concentration rescapés à se reconstruire mais aussi sortir des malades psychotiques de l’internement à vie. C’est grâce à leur énergie, leur travail, leur humanisme qu’aujourd’hui nous pouvons bénéficier de plein de thérapies intéressantes et de prise en charge dès lors qu’ayant subi des violences et des traumatismes sévères.
Merci aussi à Ambroise Croizat, un des fondateurs de notre Sécurité Sociale. Si nous n’avions pas cela en France, peu de gens pourraient bénéficier d’une aide psy correcte et encore moins de soins de santé minimum.
Parfois, il suffit d’une poignée de gens formidables pour changer la vie de toute une population. Plus j’avance dans la vie, plus je mesure cela avec émotion et reconnaissance.
Merci Francoise …
J´ai eu une période ou j´étais trés endurcie , voyait le mal et des pn partout .
Je pense qu´il y a une chose trés importante : c´est effectivement de retirer de cette expérience une « leçon ». Cette histoire, que je ne souhaite á personne, m´a fait murir ( á apparemment j´en avait bien besoin ), m´a appris á etre plus vigilante et moins naive sur certaines choses et á faire confiance á mon intuition. entre autres .
Je sais aujourd´hui non pas seulement ce que je ne veux pas …mais ce que je veux , ce que je suis et surtout ce que je ne suis pas .
Ma vie , est meme si je me l´imaginais bien autrement , est beaucoup plus enrichissante et profonde ….que celle que j´avais avant . Pour 10 Milliards ….je ne reviendrais pas en arrière.
J´ai moi aussi une thérapie derriere moi , j´ai essayé aussi plein de choses : EMDR , Hypnose etc….
Oui, Francoise , il y a des gens formidables qui font bouger le monde.
il faut prendre ici et lá conscience de la chance que l´on a ….la reconnaissance est une sentiment qui a de la grandeur, trés salutaire et une source de bonheur .
Mais comme l´on dit : qui ne connait pas la nuit, ne peut pas apprécier la lumiére du jour ,
Bonne nuit
Val
Bonjour, Adzo,
Ce matin, au club de dessin, nous avons eu l’agréable surprise d’avoir la visite de deux chatons, le frère et la soeur, noir et tigré. Du coup, je crois qu’ils vont revenir souvent, car tous les membres du club ont commencé à leur donner à manger.
Très mignonne récréation…
Force est de constater que le ou la MPN , selon ses dires, est à la recherche de l’inaccessible.
Mon ex PN était à la quête de son premier amour, sa femme, m’avait-il dit. Il comparait ses ex avec cette épouse qu’il a abandonnée et aussi certainement bafouée, pour que ce soit elle qui demande le divorce, après avoir quitté avec leur fille le domicile conjugal pour aller se réfugier chez ses parents.
Il ne cessait de faire des comparaisons entre ses ex: une telle était plus tendre que l’autre, il aimait une telle mais pas l’autre, pourtant il était resté avec elle plusieurs années, il ressentait toujours quelque chose de très fort pour sa dernière ex tandis qu’il était avec moi. Quant à moi, il ne l’avait jamais dit « Je t’aime », d’après ce qu’il m’avait écrit ,à la suite de notre rupture que j’avais tant désirée, alors qu’au début de chaotique, il ne cessait de me demander ce que je ressentais réellement pour lui. C’est du grand n’importe quoi, très usant , à la longue.
Tel un adolescent, il s’admirait dans la glace, en déclamant qu’il était beau pour un homme de cinquante huit ans, mais il n’y avait que lui qui le pensait réellement. Il pensait toujours plaire comme à vingt ans, mais il n’en était rien, en fait, le ou la MPN veut se prouver avoir quelque chose qu’il ne possède pas.
Tout comme vous, Adzo, je plains de tout mon coeur la nouvelle proie à qui il s’est agrippé actuellement .
Pas de tout repos, ces gens là, et l’on s’étonne qu’il y ait tant de gens qui craquent à cause du stress. Déjà que la vie actuelle n’est pas facile, alors, pas la peine d’en rajouter une couche.
Enfin, nous voilà bien débarrassés de ce fardeau. Du moins, je l’espère, car moi aussi, je lui réserve un neuvième round qui ne sera pas piqué des hannetons !
Bonne soirée à vous, et soignez bien la petite cocotte à quatre pattes. Un animal de compagnie met de la joie dans une maison, croyez-moi!
Le chat est l’ami de l’écrivain, on dit aussi qu’il absorbe toutes les ondes négatives de la maison et nous rend du positif.
J’ai hâte de retrouver nos petits félins du cours du mardi.
Amitiés, ici, le temps est beau, mais mitigé.
Forester.
Chère Carole,
Oui, on ne se remet pas d’une grande amitié de huit ans comme ça, coupée si brutalement par la fatalité. .
C’est pour cela que j’en parle souvent pour le moment, mais je préfère me souvenir des bons moments que nous avions passé ensemble, et je souris des facéties de mon ami, car il était très taquin, mais de façon gentille.
Rien à voir, bien sûr, avec le style de relation que j’ai entretenue avec mon ex PN, mais que je préfère enfouir dans un coin de ma mémoire, juste assez pour rester vigilante, afin de ne pas retomber dans un nouveau piège.
Sait-on jamais : quand on se trouve en état de choc, on est plus vulnérable, donc plus encline à retomber aussi dans la dépendance psycho affective.
Merci beaucoup, Carole, pour tes témoignages de sympathie.
Amitiés, Forester.
Bonjour Adzo
J’ai trouvé votre petit clin d’œil sur les preuves d’amour adorable; surtout quand vous dîtes ,que vous attendiez des preuves d’amour de sa part de votre côté et qu’elles ne sont jamais venues.
Aussi ,quand vous dîtes qu’une femme normale ne serait plus quoi en faire de tant de preuves d’amour.
P.S. Depuis la rentrée scolaire ,j’ai peu de temps pour vous répondre mais je lis touts vos commentaires. Je passe la majeure partie du temps au prise dans des bouchons de circulation. Je quitte pour le boulot plus tôt et reviens chez moi plus tard le soir
Bonne journée
Hélène
Chère hélène,
alors , bon courage pour les bouchons…
Bonsoir Hélène,
Ce qui est vertigineux dans cette affaire des preuves d’amour c’est que c’est celle qui n’en donnait jamais (hormis des mots) qui me reprochait de ne pas en donner … Un temps ça fonctionne, on se dit qu’on n’est pas à la hauteur; et puis d’un coup j’ai réalisé que je lui en avais donné énormément en fait, dont certaines kilométriques et à des heures impossibles … Bref que j’avais posé des actes, beaucoup et qu’une femme normale ne me les aurait pas jetées à la figure, ne les aurait pas méprisées, n’aurait pas fait semblant de ne pas les voir …
Elle a pu même mépriser certains cadeaux que j’ai pu lui faire, pas clairement bien sûr, jamais ça, elle est maline, mais d’une manière bien plus originale, en mettant 2 heures par exemple entre le moment où je lui offrais et le moment où elle les ouvrait, trouvant des prétextes assez étranges, le besoin impérieux et soudain d’aller prendre une douche, à 3 heures de l’aprés midi, par exemple … Ca fait drôle, personne ne m’avait jamais fait ça, que ce soit des exs ou des ami(e)s …
Et alors je ne parle même pas des messages d’amour que j’ai pu lui faire … D’un côté, elle s’en plaignait parce qu’ils étaient « too much » selon elle, alors qu’elle pouvait me dire qu’ils étaient très beaux, qu’on ne lui avait jamais dit de telles choses, tout en se plaignant de ne plus en recevoir et les réclamant … Ca met la tronche à l’envers …
Mais bon, on ne peut rien avec ce genre de « chabraques » , expression Gasco-Landaise intraduisible mais définissant bien certaines personnalités féminines… Il faut juste partir en courant …
Bonne soirée à vous, et reprise malgré les embouteillages
Adzo
Merci pour ce lien Françoise,
Ah oui, il me revient une chose que m’avait dit ma tordue, à plusieurs reprises, “j’étais son évidence” (du moment hein) , et bien figurez vous que lors du 8° Round c’est exactement avec la même expression qu’elle m’a parlé de sa nouvelle proie … Il est aussi son évidence (du moment) … En gros le “coup de foudre” quand elle me disait qu’elle ne croyait pas à cela , que ça n’existait pas … De toute façon, elle est labile et manipulatrice, donc plus rien ne m’étonne de sa part ….
C’est un détail mais bon …. En tout cas, je confirme ce que vous dîtes quand au fait d’être chosifié, et pas tellement parce qu’elle aura les mêmes comportements avec lui qu’avec moi – aprés tout je ne peux pas le vérifier- mais simplement parce que ce sentiment là je l’avais, le ressentais, et parfois violemment, au cours de la relation … Une impression d’être interchangeable, être là pour lui lustrer le nombril avec le sentiment qu’il n’y a que ça qui compte pour elle, que tant qu’elle a ça, ça lui va, et si elle ne l’a plus ou moins, elle se met en chasse d’en trouver un autre pour le faire …
Je suis sûr et certain, par exemple, qu’elle lui tient les mêmes propos qu’à moi … Qu’il l’a sauvée de sa relation précédente (avec moi), en lui disant sûrement qu’elle était au bord du suicide (à cause de moi) … Toute cette panoplie là, je suis convaincu qu’elle la reproduit, histoire de bien l’installer sous emprise, de le mettre dans la position mortelle du sauveur dans le triangle de Karpman .. Et une fois installé dans ce rôle, je connais la suite … Convaincu, par exemple, qu’elle lui reprochera d’avoir eu une vie avant elle, comme elle l’a fait avec moi …
Votre image du commercial est parfaite: elle se vend (pendant la phase de séduction), fait l’article, par tous les procédés … De toute façon, lorsque j’ai décodé et aprés avoir lu énormément, j’ai compris que non seulement elle était une LSE extravertie de la pire espèce, mais avec de fortes tendance “Attention Whore” (littéralement ça veut dire “Prostituée de l’Attention”) … En gros, ça veut dire qu’elle peut faire n’importe quoi pourvu que ça attire l’attention (que ce soit inspirer de la pitié, de l’amour, de la haine, de la compassion … peu importe)
Effectivement, c’est jubilatoire comme moment lorsqu’on parvient à le faire … Personnellement, je savais que je prenais une décision radicale et définitive, mais surtout je voulais “jouer” comme elle avait joué au chat et à la souris avec moi , la faire agir pour une fois et dans le sens que je voulais …
“j’aimerais que tu réussisses à accepter que j’ai bcp de mal à comprendre ce qu’il m’arrive” … Un chef d’oeuvre de phrase PN, tellement c’est tordu et torsionné pour arriver à un seul but, la culpabilisation de l’autre ; cet autre qui n’est jamais à la hauteur …. J’en ai eu pleins des comme ça …. Elle pète les plombs derrière, normal; le déclic, avec un silence de 5 secondes et son OK … Bon par contre ensuite , c’est du cinéma , on ne lève pas les bras en V de victoire aussi vite, tant il y a à reconstruire … Mais c’est déjà une victoire …
Et vous avez raison, c’est une sorte de “révolution” interne (après je pense qu’homme et femme , on doit le vivre différemment , qd on sort de l’emprise, et pas que ça, des questions d’âge, d’entourage, de vie quoi). Car , sans être parano, on décode , et résiste , à toutes les entreprises de manipulation , et dans tous les domaines … J’avais le bagage intellectuel pour le faire, et même pratique (par exemple, faire les courses le samedi, de la part d’une féministe affichée haut et fort qui ne pense qu’à sa gueule; ben non, y a des cassières qui bossent à cause de ça, alors qu’elles auraient sûrement mieux à faire, car elle savait prendre ses we ) ; désormais j’aurai aussi le bagage psychologique ; et ça c’est pas rien … Merci l’histrionique …
Adzo
Chère Lalouette,
Décidément, je la reconnais à travers ce que vous dîtes de votre PN … Notamment, lorsqu’elle était dans ses phases “down”, de déprime et où elle me demandait des conseils, des avis ou que je lise l’avenir pour elle (oui, oui ça fait drôle…) … Elle avait ces passages là , ses crises existentielles, dans une sorte de complainte interminable … Elle me demandait souvent de résoudre à ses problèmes, sauf que ce n’était pas une demande claire, mais plutôt une complainte, avec des problèmes (existentiels) insolubles … Et elle concluait souvent pareil ce genre de discussions, “je ne sais pas ce que je vais faire, ce que je vais décider”; “qui vivra verra” , “je verrai bien” … aprés des heures de “discussions” ou de monologues” …
Et aussi cette tendance à évacuer sur moi, tout un tas de frustrations, dans des domaines excessivement variés, pouvant remonter aux calendes Grecques et qui ne me concernaient en rien … Mais il fallait qu’elle se plaigne, tout le temps, pour que je la console …
Amicalement …
Adzo
Bonsoir, Geneviève,
Oh! Le pov’! Il est bien à plaindre, en effet.
Mais n’est-on pas bien mieux avec nos toutous? Y’a pas photo! 🙂
Je ne trouve pas que vous êtes dure, mais seulement réaliste, c’est tout.
Amitiés, Forester.
Chère Lalouette,
J’ai connu cette immense fatigue morale et physique, qui m’empêchait aussi d’assurer le lendemain au boulot.
En tant qu’auxiliaire de vie, mon travail était assez physique, et il fallait, en plus, remettre ça arrivée à la maison, puisque meussieu, toujours fatigué, ne prenait aucune initiative.
Mon ex PN vivait surtout la nuit, je ne sais si les vôtres en faisaient de même. Croyant que je dormais, nous faisions chambre à part, cela lui laissait tout loisir pour assouvir ses fantasmes sexuels voyeuristes en surfant sur Internet.
Je l’ai surpris plusieurs fois de suite, en me levant en catimini, à regarder ce genre de sites.
De plus, il envoyait des SMS à son ex maîtresse, qui était toujours en relation avec lui.
D’ailleurs, mon défunt ami Claude les avait surpris tous les deux dans ma voiture, sur un parking de super marché, et a cru bon de me prévenir.
A la différence de mon ex MPN, mon ami Claude était quelqu’un de loyal et fidèle en amitié. Très sincère aussi, malgré sa pathologie et son problème d’alcool, dont il ne se remettait pas seul.
Aujourd’hui, je me dis encore qu’il aurait été préférable que ce soit mon ex MPN qui soit à la place de mon ami.
Voilà mes pensées du jour, un peu tristes, concernant Claude. Quant à l’autre, je m’en fous…
Bonne journée, Lalouette, et au plaisir de vous relire.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Chère Forester,
c est normal, que tu sois triste, tu es en période de deuil; quand on perd un etre cher, on saute pas au plafond tous les jours
amitiés
carole
Bonjour, Françoise,
J’ai aussi fini par comprendre le fonctionnement de mon ex MPN.
Juste avant une rupture temporaire, qui est survenue trois mois après le début de notre relation, il répond à l’appel téléphonique de son ex maîtresse, devant moi, comme si je n’existais pas, en lui donnant rendez-vous devant un bar le lendemain. Il n’a pas semblé porter attention au regard noir que je lui ai lancé à ce moment là.
Deux jours plus tard, je les surprends tous les deux, assis côte à côte sur un banc, dans le parc où j’ai l’habitude de promener mon chien. Là, je comprends tout : pour lui, je n’étais qu’un « amusement « temporaire », la garde malade occasionnelle, l’exhutoire de sa haine contre les femmes, notamment celle qui l’avait mis dehors, et avec laquelle il souhaitait reprendre une vie commune.
Quand je lui ai demandé des explications sur cet évènement, il m’a répondu qu’il viendrait s’il se sentait apte, qu’on pouvait se tromper, qu’il s’était trompé, qu’il n’aimait pas mes conversations, alors que lui seul monopolisait la parole.
J’ai compris sa lâcheté. Incapable de se comporter en adulte mûr et réfléchi.
Je me suis sentie très soulagée, quand nos relations se sont suspendues durant un mois et demi. Puis il a voulu reprendre, en prétextant qu’il avait changé d’avis, qu’il pouvait se tromper, que son ex n’avait pas voulu de lui à cause de ses enfants.
Je me suis réjouie un temps, d’être la première, celle qui , je le croyais, était l’unique objet de ses pensées. Donc, il s’est installé chez moi, avec force promesses jamais tenues, boniments de camelot, projets de vie commune avortés.
Lorsqu’il m’a fait part de son éventuel départ, à la fin de notre relation qui tournait au vinaigre, je lui ai fixé une date buttoir. Comme il s’incrustait et que l’ambiance devenait infecte, je l’ai fait évacuer hors de chez moi par les forces de l’ordre.
Il a changé de région, mais est revenu à la charge, au bout d’un mois de rémission, avec, cette fois, force de menaces et d’injures.
J’ai gardé un silence méprisant. N’ai plus voulu de contacts avec lui, ni cédé à ses instances, quand il m’a proposé de « parler de notre relation ».
Là, j’ai trouvé un véritable soulagement, me suis sentie délivrée d’un fardeau dont je ne pouvais me débarrasser.
Je constate que tous ces individus procèdent de la même façon: séduction, créer une dépendance affective et physique, puis l’incrustation, et enfin faire vivre l’enfer à son partenaire.
Et je m’aperçois qu’il existe de plus en plus d’individus, mâles ou femelles, qui agissent de la sorte.
Donc, méfiance : je reste sur mes gardes.
Ce sont les conseils que j’ai pu recevoir sur ce site, qui m’ont permis d’y voir plus clair, et de ne plus me laisser entraîner par le chant des sirènes.
Le prochain qui me dit: « Je t’aime », je lui répondrai: « Non, merci. »
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Chère Geneviève,
Merci beaucoup pour Titi, et meilleurs souhaits également à vos Grisous ! Je fais le nécessaire pour soulager Titi de ses petites douleurs.
En ce qui concerne votre affaire avec ce fameux « Philippe », j’aurais pu penser un moment que mon ex MPN, très féru d’informatique, ait pu se glisser insidieusement sur ce site. Mais je ne le crois pas, pour la bonne raison que lui, se croyait « normal », plutôt victime que coupable, comme il se doit, et maître de sa seule « vérité », qui était la « Vérité universelle », comme tout le monde le sait ici.
Donc, il est plus prudent de ne pas laisser ses coordonnées perso, ce que j’avais fait avec une certaine Elysa, dont je n’ai plus de nouvelles, j’espère qu’elle va mieux.
Reste à présent à savoir ce que ce fameux « Philippe » va bien pouvoir faire de nos échanges sur ce site.
Sur ce plan, ici, la majorité d’entre nous ont la conscience tranquille, tout comme vus, d’ailleurs, qui nous avez aidé(es) à mieux comprendre ce « phénomène MPN ».
Ne vous inquiétez pas, Geneviève, nous sommes tous et toutes derrière vous.
Amicalement, bisous aux Grisous,
Forester.
Chère Geneviève,
mémé,mémé…..faut pas éxagérer quand meme 🙂
carole
Coucou, Geneviève,
Titi a fêté ses 14 ans le 4 août dernier, en compagnie de son copain Didi, le « petit » de 4 ans, celui de mon amie. Gaston, le pauvre chien de Claude, a été aussi très choyé, puisque nous avions célébré ses huit ans ce même mois. Il s’est régalé avec les restes des pizzas que nous n’arrivions plus à finir !
J’étais loin d’imaginer que Titi aurait aussi perdu son copain, puisque la soeur de Claude n’a pas voulu s’en charger ni le proposer en adoption au refuge SPA, à proximité de chez nous.
Mais les chiens étant moins compliqués que nous dans leur mode de « pensée » et d’existence, Titi n’a pas l’air plus affecté que cela, et me regarde d’un air intrigué quand je lui parle de son copain Gaston qu’il ne reverra plus. Je ne pouvais malheureusement pas m’en charger là où j’habite, je suis en appartement, sans quoi, j’aurais adopté Gaston.
Pour l’instant, Titi digère ses coquillettes au thon.
C’est une belle retraite pour un vieux toutou. Quand je pense à ce à quoi il a échappé avec mon ex PN, je me dis que j’ai bien fait de privilégier mes animaux avant mes ex, et mes toutous vivent vieux, en général. L’avant dernier avait atteint l’âge canonique de dix-huit ans !
Longue vie aux Grisous!
Amitiés, Forester.
et longue vie à Titi qui est né le même jour que moi !!! 🙂
Coucou, Carole,
Tu sais, chaque région,chaque contrée a ses propres expressions.
Celles de chez nous sont soit intraduisibles, car venant du breton, ou alors dérivées de cette langue, ce qui donne un côté pittoresque à la conversation.
Dans les villages, comme dans les quartiers, d’ailleurs, car il ne fut pas oublier que, il n’y a pas encore si longtemps, les gens des villes étaient majoritairement issus du monde rural, du moins dans notre région.
La ville où je vis était , avant la guerre, un lieu-dit rattaché à une commune limitrophe. C’est l’arsenal qui permis de donner aux anciens ouvriers agricoles un travail plus sûr et mieux payé. Et la ville est née que très récemment, c’est à dire un peu avant la dernière guerre.
Autrefois, il y avait des fermes. Aujourd’hui, on a construit des H L M. Mais les gens des cités ont gardé ce goût de cultiver un petit lopin de terre.
Donc, dans un milieu qui a encore gardé ses racines rurales, il subsiste cette coutume de donner des noms gentils ou alors de sobriquets aux gens des quartiers, qui traversent souvent plusieurs générations.
Voilà. Je t’ai donné un petit cours d’Histoire sur ma ville bretonne.
Reçois mes plus sincères amitiés de chez nous,
Forester.
Coucou, Geneviève,
Est-ce que les Grisous vous ont bien aidée, au moins, pendant la séance de jardinage?
😀
Re-bisous aux Grisous,
Forester.
A fond !!! Il ont super bien surveillé !!!
Cher Adzo,
Comme votre fille doit être contente de câliner sa petite féline tigrée!
Si votre fêlée du bocal avait encore été là, elle aurait été capable de vous faire une crise, avec force de discours sur l’amour !
Car le mien , figurez-vous, était jaloux de mon vieux toutou de treize ans, dont je prenais soin, avec les égards dus à son âge.
Je reçois tout comme vous, des coups de fil sur mode « inconnu », auxquels je ne donne pas suite. S’agirait-il de cette dame dont je vous avais parlé dernièrement, à qui j’ai prié de ne plus avoir de contacts avec moi, qui manigance encore afin d’essayer de me récupérer?
Sur le plan histrionique, celle-là se posait là aussi. Ses conversations tournaient sur ses conquêtes, lors de ses voyages, car Madame était une grande voyageuse qui se comparait à une ethnologue, la sensualité qui émanait de sa chère personne , son « magnétisme » qui fascinait la gente masculine. Elle savait mettre les hommes en appétit, par contre, au moment où le désir chez eux se faisait ardent, elle disait « Non », comme la poupée que chante Michel Polnareff.
Alors, les gars la traitaient d’allumeuse, mais je crois que ça allait plus loin que cela. C’était pour elle une manière d’exister, de se prouver qu’elle n’était pas rien.
Quant à ses discours insensés sur une conspiration d’ordre mondial pour détruire la planète, ou encore une éventuelle invasion d’extra terrestres, j’en rigole doucement dans ma barbiche!
« Je suis une femme à hommes! »clamait-elle haut et fort.
Elle ne voyait que par les yougoslaves, les grecs, les juifs, beaucoup plus intelligents, selon elle et évolués que nous, les gens du cru.
Un jour, je lui dis: « Tu es quand même bien contente de trouver les avantages sociaux que t’offre ce pays que tu as l’air de tant détester , non? »
Là, gros silence.
Ces MPN croient toujours sortir de l’ordinaire : ils vont fantasmer sur des origines « nobles » dont ils sont issus, ou bien des capacités extraordinaires dont eux seuls sont dotés.
Car nous, qui représentons pour eux le commun des mortels, ne sommes pas des « initiés ».
Cultiver le besoin qu’on les admire, telle est leur crédo. S’ils savaient aujourd’hui, comme je les emm…, ça leur ferait tout drôle…
J’espère qu’il a fait beau en Espagne, car ici, l’automne pointe un peu son nez.
Bonne soirée à vous et à vos « fifilles »,
Amitiés, Forester.
Merci Forester,
Malheureusement, le temps n’était pas au top hier, même s’il faisait meilleur de l’autre côté de la frontière, c’est souvent le cas d’ailleurs … Par contre aujourd’hui c’est revenu au grand beau temps, ici …
Je reconnais bien des traits chez cette dame dont vous m’aviez parlé … Notamment ce besoin narcissique de séduire, de plaire, et vous avez raison cela va bien au delà d’être allumeuse … La mienne cherche “le grand amour”, elle me l’a dit d’ailleurs, lors du 8° Round, que je n’étais pas “l’homme de sa vie” … Je confirme, et finalement, elle s’est trahie une dernière fois … Etant donné que c’est elle qui est venue me chercher, elle venait donc avec ce genre d’ intention, en mode recherche, mais en avançant masqué quant à ses réelles intentions , en faisant passer tous ses tests (sur l’amour, le couple, le mariage, le sexe, les enfants ; en cochant les bonnes réponses qui étaient mauvaises un jour ou l’autre; ou l’inverse… ) comme le ferait une ado en manque de confiance, et bien sûr en se refusant, en refusant de passer à la réalité de ce qu’elle cherche, de ce pourquoi elle est venue … Tout est en suspend pendant un temps infini … C’est particulier et contradictoire, je sais; mais c’est son fonctionnement car je pense qu’elle prend un plaisir infini à venir frustrer l’autre, à éveiller chez l’autre des croyances, des désirs, des envies, notamment de vie commune, et ensuite se refuser …
Oui Forester , ma tordue vivait principalement la nuit (et moi aussi du coup lorsque j’étais avec elle) regardait bcp la télé , y compris la nuit; et déjà largement avant moi puisqu’elle avait des insomnies, des angoisses nocturnes avant de me rencontrer … C’est en tout cas ce qu’elle me racontait , et je ne sais pas pourquoi, mais là-dessus je la crois … Je plains le nouveau, il ne sait pas comment , ni à quel point il ne va plus dormir ….
La minette va bien … Quand je pars de chez moi pour quelques heures et que je reviens , je mets des plombes à la trouver, mais j’ai l’habitude des petits chats … Elle se cache , et tout d’un coup, elle ré-apparaît … Ce soir elle me l’a fait et au bout de deux heures , elle est venue me voir … Là elle est à contre moi , elle fait sa toilette.
Amicalement
Adzo
A propos de ce fameux Philippe: oui, maintenant que j’y pense, il ma bien semblé avoir lu cette histoire de jouets de filles.
Merci de nous avoir prévenues, Geneviève, comme quoi, avec ces individus, on avance toujours en terrain miné…
Bon courage, je crois qu’à présent, il vous en faut plus pour vous laisser démonter, non?
Au fait, comment vont les « Grisous »?
Amitiés, Forester.
Mes Grisous sont épuisés !!! Dommage que je ne puisse poser de photos ici… Je viens d’en faire une où on les voit comme des lavettes sur la terrasse, épuisé, laminé parce que J’AI fait du jardinage toute la journée !! hihiii
adorables 🙂
Ce sont mes bébés….
Austin à gauche et Cocaïne
Re-, Geneviève,
Ah! Oui, je m’en souviens, à présent, c’était au début que je visitais ce site…
Maintenant, reste à savoir ce qu’il va en faire… Même pas peur !
Comme c’est étrange, on dirait la façon de procéder de mon ex MPN…
Comme toutes et tous ici, nous avons la conscience nette au sujet de nos récits. Quant à lui…
Je ne m’en inquiète pas plus que ça…
J’ai la photo de vos « Grisous » qui vient d’apparaître sur mon écran, ils sont superbes !
Mon vieux Titi se porte bien, pour un pépère de son âge, avec ses petites misères, mais l’appétit est bon.
Bisous aux « Grisous »,
Amitiés, Forester.
Quel age a-t-il le Titi ??
Bonsoir, Geneviève,
Si ça se trouve, je lui ai peut-être répondu, sans le savoir…
La petite-fille du flic se réveille, et , avec de la perspicacité, elle finira par savoir… Car la petite-fille de flic est tenace et patiente, elle aussi. Une enquête ne se boucle pas en une heure…
Oui, je finirai bien par savoir.
Mais il ne manque pas de culot, celui-là, par exemple, que de vouloir intenter contre vous une action en justice!
Cela ne m’étonne qu’à moitié : vous le savez mieux que moi; le MPN est très procédurier.
Bon courage, Geneviève, et ne vous laissez pas démolir par un cuistre pareil!
Amitiés, Forester.
Il me semble bien que vous avez participé à ses échanges … ils étaient extrêmement … fourni …
Chère geneviève,
en y réfléchissant, je ne vois pas que ce monsieur, qui a délibérément, de lui meme, affiché son nom, puisse reprocher quoi que ce soit, au site hébergeur;( vous) sur un plan juridique; il me semble que c est du grand n importe quoi, voire de l intox…
amitiés
carole
et pourtant … et pourtant …
alors, …courage, et détermination!
Chère Carole,
La dépendance affective vient, comme tu le sais, de notre contexte familial.
Quand vient le temps du questionnement, du retour sur soi-même , de sa propre remise en question, c’est là que la situation commence à se décanter et que l’on commence à voir à qui l’on a à faire vraiment.
Il est des signes qui ne trompent pas chez le PN. Et il y aura toujours la solution qui se mettra sur notre chemin de vie pour nous permettre de nous en sortir.
La preuve: je me suis rendue sur ce site peu de temps après l’émission » Toute une histoire », et c’est là que j’ai commencé à progresser, à comprendre vraiment ce qui m’avait amenée là.
Claude m’aurait dit: « C’est ton ange gardien qui t’a tendu la main ». Car il y croyait, aux anges…
Gardes courage, et ne te laisses plus bouffer par des individus sans scrupules. Je crois que tu es devenue assez forte, maintenant. Petite mère courage ! 🙂
Amitiés, Forester.
chère forester,
j adore les mots que les uns et les autres peuvent trouver » mère courage » m a fait rire; j avais aimé aussi, le mot d hélène disant que » nos pn nous magasinent comme des vêtements », c est tellement joli, imagé et …parlant
amitiés
carole
Chère Hélène,
Vous avez raison, il n’y a qu’en vivant avec les gens qu’on finit par vraiment les connaître, tôt ou tard, ils finissent par baisser la garde.
Par exemple, mon ex PN répétait toujours le même schéma avec ses nouvelles proies : au début, il se rendait indispensable ; mon ex s’y connaissait en bricolage (la seule chose qu’il savait à peu près bien faire), alors, il vous proposait son aide.
Très fier de ses réalisations, il les photographiait et les classait ensuite dans son ordi, pour me les faire voir, et je reconnaissait les mêmes travaux réalisés chez d’autres ex.
Quand il a été hospitalisé, pour sa stomatite aiguë, une psy du service a souhaité le rencontrer, et un rendez-vous a été pris, auquel il ne s’est jamais rendu. Et pour cause, lui, par contre, avait trop peur de ce que l’on pouvait lui dire.
Il procédait par projections mentales: c’était moi la psychopathe, et non lui. C’était aussi moi qui avait « le problème », pas lui. C’était lui qui était l’ homme battu, mais plus tard, j’ai su que toutes ses ex sans exception avaient été victimes de violences physiques.
Il aimait avoir plusieurs partenaires en même temps, compulsif des conquêtes féminines, lui aussi.
Au sujet de la violence conjugale : il ne cessait de me répéter que lui, n’était pas violent, mais que les autres le poussaient à l’être, ce qui m’a mis la puce à l’oreille; car, lorsqu’on a rien à se reprocher, on ne répète pas cent fois la même chose, et je trouve qu’un homme qui bat sa femme est un lâche.
Il se disait travailleur, or, je ne l’ai jamais vu soulever une paille, c’était toujours moi qui faisait le plus gros du travail.
Il accusait une ex compagne de l’avoir poussé à boire, mais il avait déjà un penchant pour ce travers depuis longtemps, ce qui lui avait valu des sanctions disciplinaires.
Il prétendait ne pas aimer le sexe, or : il regardait en cachette des films XXX. Et sa conversation était truffée d’obscénités à caractère sexuel. Le sexe était son obsession. Plutôt voyeur, entre nous soit dit.
Derrière son masque de moralisateur, père la pudeur, il avait trompé toutes ses ex compagnes, moi y compris, qui n’était pas dupe.
Il mentait sur tout : sa mère n’était pas propriétaire de son appartement, mais bel et bien locataire. Elle n’avait pas une grosse retraite, comme il le prétendait, mais juste de quoi subsister.
Il ne m’a fallu que quatre mois pour savoir qui il était vraiment. J’ai fini par couper les robinets financiers à peu près à cette même période. Restait à savoir comment m’en débarrasser, ce n’était pas si simple. J’ai tenu encore sept mois, puis pris ma décision irrévocable: out !
A présent, je crois savoir mieux les discerner, qu’ils soient MPN au masculin comme au féminin. Je coupe les ponts de manière radicale, et je pense que c’est la meilleure solution.
En ce qui concerne les femmes qui ont eu un ou plusieurs enfants avec ce genre d’individus, c’est beaucoup moins simple, évidemment, car il s’agit de préserver en priorité le bien-être de l’enfant.
Je vous remercie beaucoup, Hélène, pour le gentil compliment que vous nous faites à toutes.
Vous aussi, malgré tous vos soucis, vous avez été extrêmement courageuse.
Amitiés sincères, Forester.
Chère Geneviève,
Merci de nous rappeler ces règles de prudence élémentaires 🙂
Si on tape son blaze sur Google il apparait encore ceci:
C’est sans doute dans la mémoire du Google et je ne peux strictement rien y faire …
Chère Geneviève,
Avez vous pris conseil auprès d un avocat?
De toute facon, je ne pense pas ( au vu de ce que vous décrivez) qu il puisse faire quoi que ce soit , contre vous; toutefois, si vous le désirez, je peux demander à ma fille avocate…
amicalement
carole
Oui, j’aimerais avoir ses conseils …
Je dois bien avouer que cela m’ennuie de demander aux avocats spécialisés que je connais de se pencher là dessus … et il est hors de question que je dépense un centime pour ce type… Je lui ai déjà donné des heures de mon temps … çà suffit !
Chère Val
Même les psy se trompent. Je me souviens qu’à la première visite, j’attendais seule dans la salle d’attente . Mon ex-conjoint sort du bureau accompagné de son psy et me dit, je suis un mythomane . Se que corrobore ce dernier.
Après quelques consult , je demande à être présente . Le psy accepte mais seulement en présence de son patient. J’avoue que j’étais mal à l’aise car je craignais le retour à la maison avec celui-ci mais j’accepte cette condition.
La première chose que le psy me dit;. Votre conjoint est très malade et je nage entre 4 diagnostics. Son psy semblait content de ma présence.
– La mythomanie
-La schizophrénie
-Bordeline ou état limite
-Compulsif de conquêtes amoureuses
Je décrits à mots couverts les comportements de ce dernier, j’avais peur de la réaction de mon conjoint. Tout au long de cette entrevue ,le psy n’arrêtait de regarder mon conjoint et répétait sans cesse, pauvre monsieur. Mon conjoint semblait heureux de se faire plaindre. Probablement ,c’était une tactique de la part du psy pour désamorcer la colère de mon conjoint, car le retour à la maison s’est bien déroulée ,sauf que moi ,je pleurais comme une Madeleine.
À la fin de la consult, le psy se lève et dit à mon conjoint ; enfin ,je sais se dont vous souffrez. Vous êtes un psychopathe avec comme fond, la mythomanie.
Suite à ce diagnostic et après un suivi de 4 mois, mon conjoint a mis fin à sa thérapie et moi ,j’ai mis fin à la relation.
Alors Val vous avez raison quand vous dîtes que même un psy a de la difficulté à poser un diagnostic de psychopathie car les P.N. sont classés dans cette catégorie
Quand vous dîtes aussi ,qu’il est difficile pour nous de cerner ces individus ,vous avez entièrement raison.
Alors à tout ceux et celles qui ont peur de passer pour des cons qui se sont faits berner , et bien lever la tête bien haute , vous avez fini par les démasquer et c’est tout à votre honneur d’avoir réussi à leurs faire tomber ce masque de cruauté
Bonne journée à tous
Hélène
Chère Val,
Eh! Ben! Moi, je vais vous gronder, parce que vous vous traitez de « conne » ! 🙂
Vous ne pouviez pas savoir, puisque le PN cache bien son jeu. Et qui aurait pu deviner, d’abord? Il ment à tout le monde, même à sa propre mère, qui le couvre, bien souvent.
Pire: il se ment à lui-même.
Oui, il nous rend malade, physiquement comme moralement. Je n’ai jamais été en si mauvaise santé que quand je me trouvais avec lui. Jusqu’à mon chien et mes plantes, qui dépérissaient!
Aujourd’hui, ça va mieux, y’a pas photo.
Il m’est arrivé de croiser l’une de ses ex compagnes, la mère de sa deuxième fille, qui a trouvé le courage de le subir plus de onze ans! Elle a de graves problèmes de thyroïde depuis plus de trois ans et ne peut plus travailler. Du fait de son problème de santé, elle a pris beaucoup de poids. L’année dernière, quand elle a sollicité un supplément de PA pour leur fille qui était en études, il s’est attaqué verbalement à son physique et a tenté de la démolir encore plus.
C’est mesquin, ils sont très mesquins.
Ils sont laids, de toutes les manières. Et, comme vous le dites, ils n’ont honte de rien.
Non, vraiment, ils n’en valent pas la peine. Ils se donnent le beau rôle, mais quand on sait vraiment ce qu’ils sont, on ne peut que frémir…
Il faut avoir vécu avec eux pour le croire. Et partager nos impressions nos pensées du moment. Ca fait du bien. Je vous comprends tout à fait.
A bientôt, Val.
Amitiés, Forester.
Chère Hélène,
Hou! Là! Là! Voilà Hélène qui gronde! 🙂
Certes, j’ai su mettre fin à temps à cette histoire malsaine, mais , comme vous le savez, j’y ai laissé des plumes moralement.
Cependant, grâce à vous toutes et tous ici, et aussi à mes amis qui m’ont soutenue, je surmonte.
Je n’ai pas encore eu de réponse pour mon nouveau logement, il faut être patiente.
Quand ce jour arrivera, ce sera pour moi une joie !
j’avais conseillé à mon ami Claude de « bazader » la maison dont il avait héritée, depuis longtemps, mais il était déjà trop faible pour prendre une décision tout seul.
Il m’avait confié qu’il vivait avec des fantômes, et que sa mère décédée depuis deux ans, lui rendait « visite » tous les soirs. Je lui ai répondu que c’était son inconscient qui travaillait le soir.
Mais, pour en revenir à l’histoire des autres victimes de PN, je trouve que je m’en suis sortie sans trop de dégâts. Il est vrai que cette « cohabitation » n’a duré qu’un an à peine.
Quand je pense à ce qu’ont pu endurer ces personnes qui ont supporté un gus pareil pendant plus de dix ans, je me dis qu’elles ont eu bien de la patience !
Amitiés, aujourd’hui, l’automne pointe son nez.
Forester.
Chère Hélène,
Une petite laine pour nous réchauffer le coeur, ça fait du bien !
Hier, nous avons passé un bon moment, avec mon amie Lili, une petite dame très courageuse aussi !
Bien sûr, nous avons évoqué des souvenirs communs sur notre ami disparu, et nous avons bien ri de ses facéties, car il était resté un grand enfant.
Je ne crois pas que nos ex PN vont s’améliorer en vieillissant, car déjà frelatés de nature, ils seront aussi aigres que du cidre de mauvaise qualité, celui dont on se sert pour faire le vinaigre!
Alors, rien d’étonnant qu’ils aient de multiples relations, peu durables dans le temps. Ils sont tellement fatigants !
Ne trouvez-vous pas que nous sommes aussi bien seules, loin d’eux, à ne plus entendre rabâcher à longueur de journée leurs jérémiades insensées?
Bon dimanche à vous, Hélène, portez-vous bien.
Amitiés, Forester.
Chère Val, chère Françoise,
Je confirme: mon ami Claude en a été victime, de cet intégrisme religieux, pour avoir été rejeté non seulement par sa famille, mais aussi par ses voisins.
Sa mère, très pratiquante, priait le bon dieu pour qu’il « change ». Changer quoi? Il aurait fallu qu’il change de ville, s’éloigne du carcan familial, et vive pleinement sa vie ailleurs, plutôt que de rester végéter dans ce milieu étouffant, où il ne pouvait s’épanouir; avec une mère omniprésente, qui débarquait à l’improviste chez son fils , alors que nous étions en soirée entre copains, à faire une grosse fiesta.
Rejeté de tous ou presque, sauf de quelques rares amis qui le contactaient encore ou venaient lui rendre visite, Claude a voulu se reconstruire une « famille » de substitution, avec ses « mamans », ses soeurettes, son « chien -enfant », que je lui gardais souvent.
Parfois, je croise les voisins, qui ont tant médit de lui et se rendent à la messe, comme si de rien n’était.
Tout ça me fait rire jaune. Je préfère être comme je suis: une vieille mécréante qui a fait toute sa scolarité à « l’école du diable », et se bagarrait à coups de pommes pourries contre ceux de « l’autre école ».
Claude a été victime de la manipulation de sa famille, qui a été jusqu’à le faire hospitaliser en HP « pour le guérir de sa maladie », en l’occurrence, son homosexualité.
Révoltant , non? Voilà le résultat: j’ai perdu un ami cher qui aurait pu être heureux…
Amitiés à vos toutes, Forester.
Chère Val,
Mon ex PN était très paradoxal, lui aussi, dans sa façon d’analyser les évènements des actualités.
Par exemple, il admirait celui qui avait commis le terrible attentat en Norvège, ce jeune criminel néo nazi, qui a quand même décimé plus de soixante victimes; se comparant à cet individu, qu’il disait être tout comme lui, « très intelligent et aussi malheureux »; alors qu’en fait, cet attentat a été commis froidement, au nom d’une idéologie que l’on voudrait n’avoir jamais existé.
Par contre, il condamnait Mohamed Merah, ce jeune salafiste, qui a assassiné des enfants de confession juive ainsi que des jeunes militaires d’origine arabe.
Et il tenait d’interminables discours teintés de racisme primaire, qui m’exaspéraient.
Très agacée, je lui ai sorti qu’il aurait été un bon milicien, pendant l’occupation, mais que son sort aurait peut-être été vite réglé, si on lui avait mis la main dessus.
Mais voilà le « hic »: comme le PN s’en tire toujours ou à peu près à bon compte, il aurait peut-être été un Résistant Patriote de dernière heure comme ça s’est vu.
Je dois avouer ici que j’ai eu plusieurs fois envie de lui tirer une balle entre les deux yeux.
Tout bien réfléchi, c’est encore moi qui aurait été pénalisée. J’ai préféré laisser courir un moment encore, user de contre manipulation… pour mieux frapper fort, au moment où il s’y attendait le moins.
Ces individus nous poussent à bout, c’est leur petit jeu préféré. Ce jeu du chat et de la souris est usant.
Oui, je le confirme, c’est une guerre d’usure, qui fait des dégâts.
A présent, c’est la période de reconstruction, pas tous les jours facile, certes, mais avec l’aide de nos précieux « alliés » et notre farouche volonté de nous en sortir, on va y arriver !
Amitiés, Forester.
Moi, je n’ai pas seulement des biscuits, mais aussi de gros morceaux que je réserve à mon ex PN, au cas où celui-ci pointerait son nez sale…
De quoi le compromettre aux regard de ses ex collègues, qui n’ont toujours pas l’air de tellement l’apprécier, au bout de neuf ans qu’il a quitté les services de police.
D’ailleurs, l’un d’entre eux, qui m’a bien aidée sur ce coup-là, a l’air d’essayer de me tirer les vers du nez. Mais je lâche les infos à petites doses, histoire de faire durer un peu le plaisir.
Ses collègues savent que je ne mens pas. Quant aux preuves matérielles à fournir, j’en ai un paquet, que j’archive précieusement (factures, justificatifs), sans compter les sites pédophiles qu’il regardait la nuit, pensant que je dormais de l’autre côté. Il doit toujours les avoir conservés sur son ordi, car il ne faut pas oublier que le PN a la manie d’archiver, lui aussi…
Un jour, il « tombera ». Et là, je me prends une « cuite » au shweppes lemon ! 🙂
Amitiés, Forester.
Chère Val,
J’ajouterai même, au sujet des PN que nous avons côtoyés: pauvres taches ! Oui, ils ont fait une grosse taches dans notre existence. Pas indélébiles, je l’espère, mais assez tenaces à faire disparaître.
Mon ex PN m’avait dit, avant de partir: on m’a présenté une petite asiatique , elles sont réputées pour être dociles.
Reste encore à voir, car ce sont des préjugés pseudos colonialistes.
J’ajouterai pour conclure au sujet des PN: « épaves d’un jour, épaves toujours ».
Continuez ainsi, à présent, vous vivez mieux sans lui, même si ce n’est pas tous les jours le Pérou.
Amicalement, Forester.
Bonjour, Carole,
Courage !Ton psy va
t’aider, et tu iras mieux. Tu vas retrouver les forces nécessaires pour affronter la situation, avec le recul nécessaire pour mieux la gérer.
Amitiés sincères, Forester.
Chère val,
oui, j aimais beaucoup, cette jeune femme, nada, et j ai du couper tout contact avec elle, lors de la séparation pn; heureusement, elle était d un très fort tempérament( son mari, le frère de M. pn, était juste un gros con!), elle ne s est pas laissée bouffer: comme quoi, meme dans la situation, qui était la sienne, elle a trouvé ses propres » ressources » pour exister
ce qui à mon avis, prouve une chose, c est que si une jeune femme comme elle, dans une situation vraiment pas facile, a pu trouver ces ressources (elle avait d ailleurs très vite « repéré » M.pn), c est bien que quelque chose » clochait » chez nous ( dépendance psycho affective), pour s etre fait « avoir » comme ca
carole
Chère val,
pour l instant, gabriel est dans le refus total, de cette double identité; je n y peux pas grand chose, si ce n est discuter avec lui ( et le plus souvent, il ne veut pas)
je pense qu il lui faudra du temps
varole
Chère STE-Val
Si je comprends bien , pendant votre relation qui a durée 13 ans .votre ex a occupé 10 emplois….avec un Q.I. de 150%; quel gaspillage d’intelligence. Donc après 13 ans de vie commune ,c’est vous qui apportiez la stabilité financière dans votre couple. Quel fardeau; il était chanceux le monsieur. J’espère au moins que lors de votre séparation , vous n’avez pas eu à lui céder la moitié de votre compte de retraite……ça serait bien le bout de la merd…..
Bonne soirée
Hélène
Bonsoir tout le monde,
Avec le recul je me dis parfois , il faut vraiment etre la reine des connes pour tomber dans un panneau pareil …certaines manipulations me paraissent aujourd’ hui tellement grosses et lourdes !!!! Je sais que beaucoup de femmes ont honte de parler de leur histoire : peur de passer pour les dernieres des connes, peur de ne pas etre crues, d’ etre prise pour des folles. J’ avoue connaitre cette honte. Et pourtant , qui s’ est informe sur le mode de fontionnement des pn …prend conscience a quel point ils agissent de facon rafinee jusqu’ au jour ou le masque tombe et ils montrent leur cote sadique….je lisais encore dernierement qu’ ils arrivent a tromper les spy. Pour cette raison je suis d’ avis qu’ un blog comme celui ci est important pour lever le voile du silence sur ce sujet tabou …merci a genevieve !!!!! Et a vous tous et toutes!!!!
Je ne veux pas savoir le nombre de personnes qui restent isolees doutant encore d’ elles memes et gardant le silence …..ces histoires, nos histoires sont mis souvent dans la categorie » faits divers » …encore un divorce, une separation et une petite guerre entre epoux blesses….un homme , une crise existentielle, ou comme dans de Carole un cas issu d’ un integriste etranger.
Fait est que derriere ce qui est aujourd’ hui presque une banalite se cachent souvent des histoires de pn.
Le monde est tout de meme a l’ envers …ceux qui auraient de bonnes raisons d’ avoir honte de leur comportement ne ressentent rien …mais comme m’ avait dit une amie, c’ est justement parce qu’ ils ne savent pas ce qu’ est la honte, qu’ ils sont capables de faire des choses pareilles !!! Je pense qu’ elle a raison.
En ce qui me concerne, j’ ai eu la chance d’ aller me faire soigner , de lire beaucoup sur le sujet, rencontrer des gens qui avaient vecu des histoires similaires parce que je ne comprenais plus rien …j’ etais completement perdue….et me suis posee beaucoup de questions. Le traumastisme est une chose …mais il restait beaucoup trop de choses qui n’ etaient pas claires. …..certes ce flou etait certainement du a l’ education que j’ ai recue , a mes croyances , mon passe, a ce que je suis …ceci etant dit il y a des comportements qui sont et restent pas comprehensibles etacceptables voire normaux pour quiconque ayant un minimum de bon sens….Sans connaissance sur le sujet. Et je ne parle des mots pas tres fins que deux personnes peuvent se dire dans un moment de colere ….mais bien des humiliations, des menaces, violences, vols et autres….
Il est plus facile pour le commun des mortels de mettre un homme qui est violent ou qui rentre bourre le soir , dans la categorie pn que Monsieur tout le monde qui manipule et abuse de son entourage sous le couvert d’ une vie bien rangee.
Et pourtant, il existe des cas graves de » psychotiques » dont le voisinage fut etonne d’ apprendre a cote de qui ils avaient vecu. Je pense au cas Kampusch en Autriche, entre autre.
Ce fou etait tres bien vu par les voisins et etait un employe modele!!!!
Depuis mon histoire, je me mefie de la » perfection »…..et des apotres de la morale de tout genre. Il y a aujourd’ hui des comportements qui mettent tous mes systemes d’ alarme en route!!!
Etj’ en reviens a ce que j’ ecrivais il y a quelque temps, un pn est une bombe a retardement. Une relation avec un pn ou quelqu’ un avec des tendances pn est vouee a echouer tot ou tard.
Les questions sont : quand et comment va t-elle exploser? Et quels degats va t-elle faire?
Qui croit pouvoir aider en tant que partenaire un pn et decide de rester dans une telle relation, signe son propre declin … Et se surestime !!! Comme beaucoup de femmes, sur la fin je suis tombee moi meme malade ….car ces gens rendent malades!!!
Les pn sont egalement des trous noirs qui engloutissent tous ceux qui s’ en approchent.
Voila mes pensees de ce samedi soir
Bonne soiree
Val
Chère Forester
Votre expression ,petite laine , me réchauffe le cœur.
Pour se qui est de la récente rupture de mon ex-conjoint d’avec sa enième ex blonde; j’ai l’impression qu’il a mélangé les souvenirs de sa relation d’avec cette femme avec d’autres relations
Quand ,tu es rendu à l’âge de 50 ans et que tu es rendu à ta vingtième relation ,il y a de quoi se confondre dans la narration d’évènements passés.
Probablement que les deux ont passé un mauvais quart d’heure à laver leurs linges sales
Bonne balade avec votre copine
Hélène
Et bien voila quelqu’ un de stable ….le changement est la seule chose qui ne change pas 🙂 le votre collectione les femmes, mon ex …les jobs!!!! Ca c’ est encore une chose sur lequel je n’ avais pas du tout » percute » jusqu’ au jour ou ma psy m’ a demande si 10 jobs en 13 ans je trouvais cela normal et ce que j’ en pensais. Au fait, si quelqu’ un veut savoir comment » embellir » un cv …je connais une bonne adresse 🙂
Chère Lalouette
Je vous félicite de votre présence d’esprit au sujet des bonjours et de votre au revoir
Je n’aurais jamais pensé d’agir ainsi
Je me bidonne
Hélène
Chère Forester
Je vais vous gronder , ne dîtes pas que votre histoire n’est rien à comparer celle de Carole.
Elle est simplement différente. Il n’existe pas d’échelles quantitatives pour mesurer les chagrins et les peines. La tristesse est grande pour celui qui la vit.
Bonne journée sous un ciel gris
Hélène
Chère Hélène,
Oui, vous avez parfaitement raison, il n y a pas d échelles quantitatives dans l horreur…
amitiés
carole
Chère Carole
Votre P.N est sans scrupules de vouloir sauver sa peau en détruisant votre petite famille de par ses contacts avec votre fils
Quel être ignoble .
Bon courage
Hélène
Chère Hélène,
Oui, il est ignoble, mais je crois savoir 🙂 que le votre aussi, dans un autre genre; Geneviève nous parlerait surement des merveilleux camaïeux de gris 🙂
amicalement
carole
Cher Adzo
N’importe qui ,aurait succombé aux paroles charmeuses d’une ancienne élève. J’avoue que d’entendre de tels propos sont dès plus flatteurs pour touts les communs des mortels.
À savoir si se sont des mythes ou des réalités. Personne ne pourrait répondre à cette question sauf bien sûr elle même mais là encore, je crois, qu’elle en serait elle même incapable.
Cette femme présente un déséquilibre mentale évident au fil de votre relation .Il était impossible pour vous au début de cette relation ,de savoir qu’elle idée avait cette femme derrière la tête.
Je me serais moi-même fait piéger
.
Passez une belle fin de semaine avec votre fille
L’Espagne semble si joli selon les photos que j’ai vu
Hélène
Bonjour Val et Adzo
Je vous rejoints quand vous parlez de la stéréotypie des P.N. et comme dit Val, cela fonctionne tout le temps . Val ,dit aussi ,qu’ils repèrent leur prochaine proie à l’avance . Bien ça aussi , je suis d’accord. Se sont des dépendants affectifs et quand ils sentent que leur couple bat de l’aile, ils font du repérage et magasinent leur prochaine victime comme nous ,nous magasinons des vêtements .
Je suis persuadée que beaucoup de P.N. s’inscrivent sur des sites de rencontres pour y raconter leurs balivernes. Ils ne faut pas oublier qu’ils sont de beaux parleurs. Quand vient le moment de la première rencontre ,le mal est déjà fait .La victime croule inévitablement sous le charme de cette personne car enguirlandée par des propos tenus un certain temps sous le couvert de l’anonymat.
Les P.N. sont des opportunistes donc ils sont très bien servis via ces sites. C’est certains que quelqu’un mordra à l’hameçon un jour ou l’autre
Bonne journée à vous tous
Hélène
Cher Adzo,
Comme c’est étrange, leur façon de nous reprocher que nous ne les aimions pas assez…
Mon ex PN me l’a plusieurs fois reproché aussi, du fait que je ne l’avais pas reconnu sur une photo où il se trouvait avec ses frères, à l’âge de dix ans !!! Sidérant.
Je reconnais que je ne suis ni tactile, et encore moins démonstrative dans mes sentiments. D’où les comparaisons désobligeantes avec ses ex, qui elles, au moins, étaient câlines.
Mais chacun étant comme il est, il faut respecter la différence.
Je pense tenir de mes parents et grands-parents ce côté très réservé des bretons, qui ont un sens très développé de l’amitié, quoiqu’un eu méfiants, de prime abord. Il est reconnu que les bretons ont le sens de l’accueil , je ne connais pas de problèmes racistes comme il peut y en avoir comme dans les autres grandes villes de France, ici aussi, il existe des communautés turques, maghrébines, asiatiques, mais qui vivent très discrètement, en famille.
Comme je le disais auparavant, les gens d’ici sont très « religieux », et ont donc gardé des « principes » assez rigides sur la moralité. Cela se retrouve surtout chez les anciens, qui ont eu une éducation très catholique, d’où ce manque de tolérance, quand même, sur ce qui sort de l’ordinaire, notamment l’homosexualité.
Par contre, chez les jeunes générations, ça passe beaucoup mieux, et un ami, c’est un ami, quel qu’il soit, on n’est pas regardant sur son mode de vie.
Claude a été l’objet de commérages, de convoitises aussi, à propos de cette maison, ce « cadeau empoisonné » qui ne lui a causé que des tracas, et… son décès accidentel.
Dans notre région, il court encore des légendes sur les « revenants », et on va encore consulter la magnétiseuse ou le guérisseur quand la médecine n’arrive pas à expliquer certains maux.
J’ai comme l’impression que mon ami est encore là et qu’il me fait des « signes », comme les petites taquineries dont il était coutumier.
Pour une solution plus rationnelle, je crois que c’est le phénomène du deuil, tout simplement.
Il m’est arrivé la même chose, quand j’ai rompu avec mon MPN, j’avais encore cette désagréable impression le concernant, qu’il était encore dans mon logement, alors qu’il avait quitté les lieux depuis plus d’un mois.
J’évoque aussi le fantasme des jeunes filles avec leur prof, aujourd’hui, j’en souris, et il m’est agréable de rencontrer l’une ou l’un de mes anciens profs, nous discutons en adultes, c’est un réel plaisir partagé que de revoir ses anciens enseignants, qui sont tous à la retraite.
Bon week-end en Espagne, avec votre fille, qui sera heureuse de dorloter le petit chat.
Amitiés de Bretagne, où il fait un temps agréable,
Forester.
Chère Forester,
On ne les aime jamais assez … Elle avait de superbes phrases d’ailleurs sur ce sujet : “ l’amour n’existe pas, seules existent les preuves d’amour ” … Pendant un temps ça marche, on se gratte la tête, en se demandant comment donner encore plus de preuves … Puis, un jour, y a un déclic … Mais oui, tordue, je ne te le fais pas dire, j’attends toujours les tiennes de preuve, andouille, moi ça va, de mon côté si j’en avais donné autant à une femme normale, elle ne saurait plus quoi en foutre, ni ou les mettre !! … Et puis y a aussi, au delà de l’insuffisance des preuves, la thématique de la nature des preuves … On lui fait un cadeau, une surprise; ça ne va pas non plus … Bref, ça ne va jamais …
Je sais que je me répète un peu avec Lacan parfois, mais il a de telles phrases … Il dit que “l’amour c’est donner ce que l’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas” … Avec une histrionique, il faut élever cette phrase au cube, minimum !!! Non parce qu’à force de ses Double Bind, notamment sur ce thème, on finit par ne plus en avoir à donner (la source se tarit d’elle même, mais elle est très douée pour fermer le robinet) et de toute façon elle n’en veut pas, plus on lui en donne, bien qu’elle adore se sentir désirée, mais dans un désir d’insatisfaction … , de frustration de l’autre … C’est cela qui la satisfait , on met du temps à comprendre … En même temps ça correspond tellement bien à son BESOIN d’inconditionnalité quoiqu’elle fasse et dise, on doit l’aimer point, et ne jamais défaillir dans sa mission … Epuisant … J’ai même eu des commandes en message d’amour de sa part , et ça je n’avais jamais connu !!!
Pas mal votre PN qui vous reproche de ne pas l’aimer parce que vous le reconnaissez pas sur une photo où il avait 10 ans … Ils sont quand même extraordinaires !!!
Je sais un peu que la Bretagne est une terre de traditions « mystiques » , druidiques, et bien sûr catholiques … Ici, les traditions religieuses se perdent plus ou moins, au moins dans les pratiques, mais à la campagne la force des préjugés tant vis à vis des homo, des « étrangers » …. (y a qu’à voir certains scores dans la commune lors des élections alors qu’il n’y a aucun immigrés ou étrangers, à part moi 🙂 ; et quelques néo-ruraux comme moi) reste élevée … Et alors avec certains rubipédes de base, ça donne … Mais chez les rubipèdes y a de tout, heureusement …
Au fait , ça y est nous avons la chatte, une jolie tigrée de 3 mois qui a joué les timides au début, mais qui, dès la nuit dernière, a dormi avec ma fille …
Je vous souhaite une bonne fin de we , et une bonne fin de dimanche
Mes amités du Sud … Même si le temps n’a pas été des plus beaux, ça fait toujours plaisir de franchir une frontière, d’entendre et de parler une autre langue …
Adzo
Cher Adzo,
Oui, c’est très vérifiable, ce que vous dites, au sujet de la MPN, qui laisse des traces profondes non seulement chez sa victime, mais aussi chez les enfants de celle-ci.
Surtout quand cela se passe à l’adolescence, où l’individu est en pleine période de construction.
Je confirme: le ou la MPN est une véritable entreprise de démolition, et il en existe plus que l’on ne pense. Pour réparer les dégâts, c’est une autre paire de manches, mais il existe des structures avec des travailleurs sociaux, des psy formés à ce genre de pathos qui peuvent beaucoup aider.
Alors, gardons espoir, et, comme le disait souvent mon grand-père: « A chaque problème, il y a une solution. »
Veuillez m’excuser, mais je trouve que mon ordi « rame » sur ce site,en ce moment…C’est pour cela que les lettres sont très espacées.
Profitez bien de votre premier week-end de rentrée.
Amitiés de Bretagne, où il fait beau,
Forester.
Chère Hélène,
Comme quoi, le PN dans toute sa « splendeur », n’a pas la mémoire courte.
Vous avez bien flairé le piège ! Bravo ! Tout comme vous, je m’attends, un jour ou l’autre, que mon ex PN réapparaisse, tout mielleux qu’il était , car, abandonné de tous, il ne saura plus où poser ses ruines.
Alors là, je vous garantis que, le majeur bien tendu en l’air, je lui ferai un grand « fuck » !
Et, si ça se trouve, cette femme avec laquelle il est retourné, c’est peut-être bel et bien lui qui lui a fait vivre les pires moments non? Et c’est la raison pour laquelle elle l’a mis dehors.
Je connais leur manière de procéder, car j’ai beaucoup appris ici. Alors, je me protège au maximum des importuns, que ce soit au masculin comme au féminin.
Il n’a pas changé, le vôtre, trop pingre pour s’acheter du matériel de bricolage, il préfère vous demander à vous, qu’il a tant fait souffrir. Et puis quoi, encore?
Je reconnais que je n’aurais pas du le reprendre, lors d’une première rupture qui s’était passée au début de notre relation. Mais il savait faire tellement pitié, et je pensais qu’il était vraiment amoureux de moi, que j’ai cédé. Et mal m’en a pris, la suite, vous la connaissez.
Mon ex PN avait gardé sur son répertoire téléphonique, les coordonnées de ses anciennes proies, qu’il appelait quand il avait des soucis, en prenant une voix de petit garçon pleurnichard. Incapable d’assumer ses fautes, il lui fallait toujours une béquille pour le soutenir. Mais ses anciennes proies n’ont pas été dupes, et aucune d’entre elles n’a voulu l’aider, quand la vieille dame qu’il a violentée a osé porter plainte contre lui.
Quant à moi, j’ai dit à la police que je n’étais pas présente, ce qui a été vérifié. Donc, qu’il se débrouille, et que tous les PN de la terre se dépatouillent dans leurs histoires, nous n’avons plus besoin d’être éclaboussées par leur fange.
Ici, la température a baissé de dix degrés, ce qui nous fait des matins et des soirées fraîches. Ce n’est pas plus mal, nous n’étions pas habitués à des chaleurs pareilles, et il y a une petite brise fraîche qui n’est pas désagréable. Le soir, on supporte bien une petite laine.
A cette époque de l’année, mon ami Claude et moi, avions l’habitude de ramasser des pommes et des prunes dans le verger de sa maman. Nous nous battions avec des pommes pourries, et sa mère riait beaucoup de nous voir jouer comme de grands enfants, à plus de quarante ans.
C’est ma madeleine de Proust supplémentaire, que je mets dans mon sac aux bons souvenirs.
Cet après-midi, je vais me promener avec une amie commune de Claude.
Bon week-end à vous, et n’oubliez pas de mettre aussi une petite laine! 🙂
Forester.
Chère forester,
j ai un jeune associé de 30 ans, homo, tout à fait équilibré et épanoui, qui me disait, il y a quelques jours, qu il constatait une recrudescence de l homophobie; je ne suis qu à moitié surprise, car beaucoup de choses régressent, aujourd hui, dans notre monde…
carole
Cher adzo,
vous pouvez me croire sur parole…il est toujours utile , de garder quelques » biscuits », pour contrer le/la pn, qui peut tout à fait , refaire surface, meme longtemps après…
amicalement
carole
bien le coup des biscuits 😉
Chère Val,
Il existe des gens, et plus que l’on ne pense, qui sont pétris de fausse moralité. Et ce sont eux les premiers à vous donner des leçons de morale et d’honnêteté, alors que, selon moi, ils ne valent pas très cher.
J’en ai eu, certes, la preuve concrète avec mon ex PN et sa mère,mais aussi avec d’autres personnes que j’ai côtoyé dans le cadre de mon travail.
Je suis comme je suis, avec mes qualités et mes défauts. Je vis avec, je les admets, mais en aucun cas j’irai me faire passer pour ce que je ne suis pas.
Mon ami Claude était ce qu’il était, il était très honnête avec lui-même, un jour, il m’avait dit : »Je ne suis pas facile tous les jours », ce à quoi j’ai répondu: « T’en fais pas, moi non plus. »
Quant à mon ex PN, c’était différent. Il était l’instigateur de brouilles dans tous les endroits dans lesquels il a vécu, il a fait faire (car il ne se mouillait jamais dans ces histoires là), des pétitions sur telle voisine et tels voisins, qui mettaient leur musique un peu trop fort, s’enivraient, faisaient la fête.
Les autres étaient des voleurs, il n’y avait que lui qui ne volait rien. Quand on sait tout ce qu’il a dérobé, partout où il passait, jusque dans les magasins de bricolage, on voit le genre de moralité qu’il pouvait avoir. Mais, bien sûr, ce n’était jamais lui, toujours les autres.
J’aurai beaucoup à dire, mais vu le cas de l’ex compagnon de Carole, à côté, celui du mien, c’est de la broutille.
Non. On n’a pas le droit de démolir un enfant comme ça. Mais je pense que, pour Gabriel, rien n’est encore perdu, il a échappé au sort terrible qu’est celui des enfants-soldats, de la chair à canon, des innocents piétinés par des adultes insensés.
Passez une bonne journée, Val, cet après-midi, je vais rendre visite à une amie commune de Claude, et nous allons sortir, tout en échangeant des souvenirs heureux.
Claude me fait des petits « signes », de là où il se trouve. Il me taquine un peu et je le gronde, comme lorsqu’il était présent parmi nous. Oui, mon ami était un peu facétieux, comme un grand enfant qu’il est resté…
Amitiés, Forester.
Cher Adzo
Vous me faîtes rêver quand vous parlez de votre environnement ,qui me semble coquet à souhait. Vous me parlez de figues et de pêches ,touts ces fruits qui regorgent de soleil et de chaleur font l’envie des Québécois. Je viens de m’acheter un Mouton Cadet de St-Emilion de votre région pour déguster lors de mon souper. Je vais lever mon verre à votre santé à tous .
J’ai archivé les cépages dont vous m’aviez mentionné . J’attends les froides soirées d’hiver pour me réchauffer le cœur
J’aimerais savoir dans quel domaine vous enseignez. Peut-être que vous l’avez déjà mentionné mais je n’aie pas porté attention.
Je ne suis pas surprise quand vous dîtes que votre tordue a essayé de vous faire changer de profession. Elle devait être jalouse de l’attention que vous portiez à vos élèves
Bonne soirée
Hélène
Bonsoir chère Héléne;
Je me doute que le climat n’est pas le même au Québec, et que déjà les premiers frimats de l’hiver doivent se faire sentir … Un Saint Emilion , et pas n’importe lequel !! C’est bien …. et très bon aussi … A votre santé …
Alors quelques précisions : j’enseigne les siences économiques et sociales dans un lycée, et cela fait parti d’une de leurs matières principales dans la filière où j’interviens , et j’ai donc des élèves qui ont entre 15 et 18 ans, voire un peu plus parfois…
Ensuite, lorsque j’ai dit que la tordue avait réussi à me déposséder de mon travail, je ne sais guère si c’est par jalousie de sa part, mais c’est surtout parce que je n’ai pas su la gérer (mais elle est ingérable) et que je n’ai pas su non plus me gérer par rapport à elle, sauf pendant près d’une année, et notamment ses invasions nocturnes sous toutes les formes … Elle réclame un tel temps, une telle disponibilité de tous les instants, que pendant bien 2 ans, j’ai fait le strict minimum dans mon métier … Je peux dire aujourd’hui que j’ai vraiment vécu sur mes acquis, visiblement pas si mauvais vu les notes qu’on eut les élèves au bac sur les 3 sessions dernières; mais quand même ce n’est pas une vie … Disons que la relation était tellement absorbante que je n’arrivais plus à faire mon métier comme avant, à avoir la même relation avec les élèves (comme si mon esprit était ailleurs) , de même avec ma fille d’ailleurs …
Bonne soirée à vous, et bonne fin de we …
Amicalement Adzo
Cher Adzo,
Je me reconnais tout à fait dans ce que vous dites sur la « dépossession ». A savoir que les PN et autres tordus de la relation amoureuse arrivent à pomper tout votre temps et votre énergie. Mon ex passait des heures à me tenir des discours interminables sur la vie, l’amour, la poésie… Si, par hasard, je montrais un signe de fatigue ou d’inattention à ses propos, c’était évidemment un crime de lèse majesté !!! Même chose pour les balades : j’adore marcher, me balader, en ville ou à la campagne peu importe. Mais là, il s’agissait tout simplement de le suivre dans des échappées interminables qui commençait sur une petite route, se poursuivaient sur un sentier et finissaient dans les broussailles car c’était plus « surréaliste » de se balader au hasard. Nous avions fini, un dimanche soir, par nous perdre complètement à la nuit tombée alors que mes deux enfants m’attendaient à la maison. C’est tout juste s’il ne m’a pas dégoutée des balades en forêt ! Côté boulot, moi aussi, je suis arrivée à faire le minimum syndical étant donné les nuits passées à discuter (que dis-je, « l’écouter » serait plus juste !!!) se pendre la tête. La plupart du temps, il était las (de la vie, des autres et même de lui) et ses monologues finissait immanquablement par « je ne sais pas ce que je vais faire ». Moi, j’aurais bien voulu simplement dormir pour assurer le lendemain au boulot !
Amitiés à tous
Chère Carole,
Quand on sait quel est le sort des enfants soldats, garçons ou filles, ça fait frémir …
Je comprends mieux, à présent, ce qui a provoqué les difficultés actuelles que vit Gabriel.
Le fait d’en parler avec votre psy va vous aider beaucoup, et vous rendre peut-être plus sereine, ce qui pourra aider Gabriel, qui a eu une enfance très perturbée.
Heureusement que le juge est intervenu à temps, mais cette épreuve a du être difficile aussi pour Gabriel, à cet âge où la personnalité de l’enfant se construit.
Je n’admets pas ces gens qui veulent à tout prix imposer leurs idées et leurs croyances, comme tous nos ex PN, ils se comportent en ayatollah.
Mais où ils se croient, ces individus? Trop contents de téter aux mamelles de notre république pour en retirer les avantages sociaux, ils crachent sur nos institutions en nos traitant de racistes. Et eux, que sont-ils?
Heureusement, je connais des gens de nationalité turque qui sont charmants, très équilibrés et respectueux.
Comme quoi, la MPN n’a pas de nationalité et la connerie est universelle.
Bon courage, Carole, ça va aller.
Amitiés, Forester.
Oui Forester la connerie est universelle et sans limite
Chère Forester,
merci! Fort heureusement, moi aussi je connais des » étrangers » très bien, je ne fais pas de généralités; mais j ai « rencontré » un autre monde …petite francaise « de base »il m a fallu du temps pour comprendre pleins de choses, dont je ne savais meme pas que ca pouvait exister, sur notre territoire; ca laisse perplexe, pour ne pas dire plus…
amitiés
carole
L’intégrisme religieux est présent dans toutes les religions, Forester, y compris dans le catholicisme. Et l’intégrisme, de quelque religion il se réclame, se plait toujours et depuis la nuit des temps à manipuler les enfants et à les utiliser pour servir des causes mortifères.
Entre nos cathos intégristes qui ont encore utilisé leurs gosses dans les récentes manifs contre le mariage pour tous, les mêmes qui les enchaînaient dans les cliniques et hôpitaux pratiquant les IVG dans les années 80-90 et tous les bagnes religieux cathos et militaires français pour enfants qui ont maltraité des millions de gamins et de gamines pendant plus d’un siècle et demi (jusque dans les années 70) sous couvert de rééducation (rappelez-vous les atrocités pratiquées à Mettray, à Belle-Ile, à Toulon et dans les couvents prisons du Bon Pasteur), notre beau pays qu’est la France a toujours su utiliser l’intégrisme catho dans sa plus grande cruauté, ainsi que des méthodes militaires et paramilitaires pour terroriser des gosses et les maltraiter, les traumatiser à vie. Et il n’y a jamais eu aucun mea culpa sur ce sujet. Les archives sur ces établissements sinistres sont pour la plupart inaccessibles et encore marquées du secret.
Et ces intégristes cathos sont pour autant ceux dont on parle le moins, parce bien bourgeois et bien installés, bien implantés dans les ministères, les lobbys à l’Assemblée Nationale, les grandes entreprises. Alors qu’on se répand sur l’intégrisme musulman beaucoup plus minoritaire que l’intégrisme catholique et beaucoup moins organisé et implanté en France.
C’est plus facile de diaboliser l’intégrisme d’une autre religion issue d’une autre culture que l’intégrisme catho, première religion de France. Et c’est une femme croyante et catho qui vous le dit. En tant qu’enseignante, j’ai eu plus l’occasion de rencontrer des intégristes chez de bons bourgeois cathos bien installés depuis des générations et « français de souche » comme disent les partisans-militants d’extrême droite, que chez des familles de religion musulmane. Les enfants les plus maltraités et conditionnés religieusement que j’ai eu l’occasion de rencontrer sont plus des enfants cathos dans des établissements primaires catholiques privés que des enfants de familles musulmanes. Et pourtant j’ai beaucoup travaillé en cité populaire avec beaucoup de familles musulmanes. Mais je n’ai que très très rarement constaté un danger intégriste dans ces familles alors que j’ai malheureusement dû dénoncer plusieurs cas de maltraitance et d’abus et de violence religieuse, physique et morale sur enfants dans des familles cathos bourgeoises bon teint, fréquentant des établissements cathos huppés.
Ce qu’a vécu Carole est heureusement, un phénomène ultra minoritaire de l’intégrisme islamique en France, principalement justement parce que nous sommes dans une république laïque qui scolarise majoritairement les enfants dans des établissements scolaires sous contrat étatique et donc potentiellement dégagés des griffes intégristes (les établissements scolaires islamiques privés et hors contrat avec l’Etat sont réduits à un seul je crois en région parisienne). Alors que c’est une situation beaucoup plus classique concernant majoritairement des familles intégristes cathos bourgeoises qui disposent de pas mal d’écoles en France hors contrat et qui font du lavage de cerveau aux gamins, les terrorisent et les maltraitent. Mais aussi qui concernent des familles pentecôtistes (protestants intégristes), des familles Loubavitch (juifs intégristes) ou des familles adeptes de sectes comme les Enfants de Dieu, Tabitha’s Place, les Témoins de Jéhovah, la Scientologie, etc.
Dans l’intégrisme islamique, la majorité des plus actifs et dangereux sont des bourgeois très bien installés et qui ne dépendent pas de l’aide sociale. C’est la même chose pour les plus dangereux de l’intégrisme juif, protestant, catholique. C’est l’extrême droite politique qui dans son discours xénophobe fait croire faussement aux gens que l’intégrisme islamique est répandu majoritairement dans les couches populaires. Alors que comme pour tous les intégrismes religieux, il est par essence bourgeois.
Chère Francoise,
je ne peux que souscrire, à ce que vous écrivez; je ne voudrais pas que mon histoire prete à confusion;
avant d etre syrien, monsieur était avant tout pn; certes la différence de culture, ne m a pas aidé à » décrypter » les choses: parfois, j interprétais des attitudes pn, comme étant liée à la culture.
l immense majorité des parents, sont de bons parents, qu ils soient athées,musulmans, chrétiens,boudhistes, juifs, ou je ne sais quoi d autre…
par contre, quand ils sont pn, ils sont pn ! et toxiques
vous avez raison, quand vous dites que vous rencontrez plus d enfants en difficultés parmi notre ppulation » cathosbourgeoisbienpensants », parce qu ils sont majoritaires, et parce que les immigrés( dans leur grande majorité), font d immenses efforts pour s intégrer, et se faire accepter par les FDS(!!!)
c est pour cette raison, que j avais déjà exprimé, ici, que mon histoire est « atypique », au sens, ou se sont mélangés pn/différences culturelles…de ma part, il n y a strictement aucun préjugés contre qui que ce soit,…. excepté pour les pn, à l encontre desquels, je dois avouer, j ai beaucoup de préjugés 🙂
amicalement
carole
Bien vu Carole, pn avant tout. Je pense cependant que certains systemes politiques, religieux ou autres sont favorables aux personnalites pn et » recrutent » parmi eux .ils leur donnent le sentiments de grandiosite….. Le systeme est – je dirais – la structure qui leur permette d’ exprimer leur narcissisme et un syteme qui le favorise par la meme occasion ….mais je ne pense pas que le systeme fasse d’ eux des pn.et c’ est justement la le probleme, qui fait que beaucoup ne les voit pas comme des personnalites limites et mettent tout sur le compte du systeme.
J’ ai lu un livre sur le systeme nazi. Tous les proches d’ Hitler, lui meme d’ ailleurs, etaient des personnalites limites ….qui ont trouve leur structure pour vivre leur besoin de grandiosite et leurs tendances pn.
Comme je l’ ecrivais aujourd’ hui , j’ etais moi meme mariee a un etranger, europeen certes ce qui est un peu different je l’ avoue mais je me suis apercue que j’ ai commence a developper une haine pour ce pays mettant tout sur le compte de cette culture, qui a un passe lourd. J ‘ ai pas mal du travailler la dessus pendant ma therapie car l’ un n’ a rien a voir avec l’ autre .
Et c’ est justement le danger de telles histoires, le » commun des mortels » met ce genre de comportement sur le compte de la religion, de la culture alors que l’ on a faire avant tout a un pn.
Oui, la difference culturelle voire linguistique rend la chose plus difficile. Je vous suis tres bien la dessus …. Je me disais : autres pays, autres moeurs ..et pourtant Carole, je sais aujourd’ hui qu’ il y a des comportements de bases qui ne sont pas normaux et n’ ont rien a voir avoir la culture. La culture se greffe sur le reste.c’ est du moins ce que je pense. Mais je suis ouverte aux avis differents .
Je pense que cette differenciation est d’ autant plus important pour votre fils puisqu’ il est lui meme a moitie syrien.Je lui souhaite d’ ailleurs de pouvoir un jour integrer cette partie de lui meme .
Bonne soiree val
Chere val,
Je prends le problème à l envers: à savoir, que ce sont des gens comme mon pn, qui fabriquent le système, et non pas le système qui » utilise » le pn;
J ai suffisament connu de syriens, libanais , palestiniens, etc…pour savoir que la culture/religion, n a rien a voir , dans l ensemble, avec la problématique pn
par contre, je peux vous affirmer une chose( car je connais bien le problème et les forces en présence, de par mon histoire), c est que lorsque nos beaux missiles auront dézingué le tyran Bachar, ce sont les extrémistes( pn), qui prendront le pouvoir, et ca va nous péter à la gueule!
ca ne sera plus 100 000 morts, mais des millions ( épuration religieuse), avec une déstabilisation majeure de toute cette région, voire au delà…
amicalement
carole
Francoise,
je rajouterais meme ( mon éxpérience corrobore votre analyse),que M.pn n était pas du tout d origine populaire; il appartenait à la grande bourgeoisie marchande sunnite (extremiste religieux, sous des dehors tout à fait occidentalisé, de ceux qui envoient les pauvres gus se faire exploser),et a tout perdu, lorsque Assad le père, les a liquidé dans les années 80….
J entends dire aujourd hui, tellement de conne…concernant ce pays
carole
Merci Francoise pour cette précision . Le label Chrétien ou catho n´est pas un garant de bonne conduite ou de propreté loin de lá .
Effectivement l´intégrisme existe dans toutes les religions …
Chère Forester
C’est vrai que les P.N. semblent s’en sortir très bien mais pas toujours aussi bien que cela.
Hier ,j’ai reçu un courriel de mon psychopathe ,me disant qu’il vient de se faire mettre à la porte de sa dernière proie qui était en fait ,une dame avec qui ,il avait été en couple pendant 7 ans .Cette relation remontait à une vingtaine d’années. Il venait de déménager chez cette dame au mois de Mars.
Dans son courriel ,il me demande des accessoires pour peindre son nouvel appartement car il dit ne pas vouloir investir de l’argent pour emménager dans son nouveau logement.
Le connaissant ,c’est une manière de me faire savoir ,qu’il est à nouveau seul et espère que je lui offrirai le gîte.
Pas question de me rembarquer .Je suis seule depuis plus de deux ans .
Je crois que cette dame a repris la relation pour se faire vengeance. Dans son courriel ,il dit avoir passé les pires moments de sa vie.
Bravo à cette dame. Ce a.m. je fredonne la chanson de Stefie Shock
UN HOMME À LA MER, POUR CHAQUE FILLE AMÈRE
Bonne journée à tous
ici le froid c’est installé avec un maigre mercure de 6 degrés
Hélène
Courage, Carole,
Nous sommes tous derrière toi pour te donner un coup de pouce. Je sais que ce n’est pas une période facile en ce moment, mais je suis persuadée que Gabriel s’en sortira.
Avec mes plus affectueuses pensées,
Forester.
Chère Marie,
Oui, je reconnais bien là le manque total d’empathie du PN. Tout à fait typique de ce genre d’individu, qui a l’air de se réjouir du malheur des autres, car cela ne fait qu’augmenter leur toute puissance.
Mais inversons les rôle: s’il avait été à votre place et qu’on lui avait annoncé cette terrible maladie: vous l’auriez entendu geindre à longueur de journée, et même vous accuser, vous, d’avoir provoqué son mal, qui sait, avec ces gens -là, on s’attend à tout.
J’espère que votre cancer a été bien soigné et que vous êtes aujourd’hui en totale rémission.
C’est une rude épreuve, à laquelle s’ajoute la dépression et un grand sentiment d’injustice.
C’est là, justement, qu’on a besoin d’être épaulée, soutenue. Inutile de compter sur celui du MPN, qui s’en fout totalement, puisque c’est lui et seulement lui, qui est le centre du monde.
Inutile de compter sur ces gens , qui n’en valent pas la peine.
Entourez-vous de personnes positives, c’est primordial.
Et bon courage pour la suite, Marie, ici, vous trouverez des gens qui seront attentifs.
Amicalement, Forester.
Chère Carole
Je vous félicite pour votre ténacité se que moi je n’aie pas eu. Votre histoire est horrible et inévitablement laisse des cicatrices profondes qui se remettent à couler lorsque certains évènement refont surface. Je ne sais pas, si je peux employer ce terme mais cela ressemble à un syndrome de choc post-traumatique en tout cas ,de votre côté
.
Et Gabriel qui a vécu une vie d’adulte avant même d’avoir traversé l’adolescence
Les P.N. ne se rendent vraiment pas compte des dommages qu’ils infligent à leurs enfants.
Certains d’entre eux mériteraient la prison.
Bon courage à vous et à votre famille
Hélène
Chère Hélène,
tous vos soutiens me sont précieux; c est bien d un choc post traumatique, dont il s agit( confirmé par mon psychiatre), traité par emdr
Heureusement, malgré tout ca, Gabriel a une » force de vie » étonnante.M. pn, savait très bien , ce qu il faisait, et ce n est pas un « hasard du calendrier »( vu les évènements » en syrie, qu il a tenté de reprendre contact avec gabriel il y a 3 mois; heureusement, celui ci est suffisament fort et averti de la situation, pour ne pas se laisser embobinner, dieu merci !
toutes mes amitiés chère hélène
carole
Cher Adzo,
Régalez-vous bien avec les figues, avant que les oiseaux viennent y faire une razzia !
Je crois deviner la raison pour laquelle votre ex fêlée de la chupenn voulait sa revanche, quelque part…
Il arrive qu’un ou une élève ado ait un « béguin », que je nommerai plus précisément un transfert affectif , sur son prof. L’adolescence étant une période compliquée, une période de mutation, on fantasme beaucoup à cet âge-là.
Il m’est arrivé d’avoir connu, en troisième, ce sentiment pour un de mes profs d’anglais, et j’ai carburé pour avoir de bonnes notes, non pas pour moi, mais pour lui faire plaisir et surtout pour qu’il s’intéresse à moi. Bien sûr, lui, restait très « pro ».
A présent, je souris en pensant à cela. C’est avec un grand plaisir que j’ai pu le rencontrer récemment, il est à la retraite, nous avons échangé des propos intéressants.
Mais les MPN ne sont pas des adultes « finis », et le fait de rencontrer et de vivre avec quelqu’un qui a une « position », renforce leur orgueil.
Ils sont comme le gros bernard l’hermite qui va squatter la coquille du bigorneau, après avoir dévoré celui-ci.
Sûr que vos lectures élaborées devaient la rendre folle, du fait, en plus qu’elle a deviné que vous étiez en train de la démasquer insidieusement en essayant de comprendre ce processus sournois qu’est la MPN.
Pour en revenir à Claude, c’était un éternel enfant qui s’entêtait dans un processus de « maternage » en se trouvant des mamans de substitution, qui finissaient pas se lasser de la charge affective qu’il représentait.
Il est revenu dans notre petite ville au décès de son père, alors qu’il menait une vie plus libre ailleurs, là où règne l’anonymat. Il était capable, donc, de s’assumer sur tous les plans et a régressé le jour où il a remis les pieds non loin du domicile familial.
J’ai un ami policier, nous avons eu ensemble une discussion intéressante au sujet de l’homosexualité. Il en existe dans tous les corps de métiers, y compris dans la police, et, dans ce milieu très machiste, c’est, comme vous vous en doutez, très mal perçu.
Quand je lui ai demandé ce qu’il en pensait, il m’a répondu qu’il les considérait comme les autres collègues, qui faisaient leur boulot. Mais qu’il serait terriblement gêné si son fils ou sa fille faisait son coming out, vis à vis de ses collègues, car tout se sait dans cette profession qui vit et travaille en vase clos. Et le gros menhir qu’est la hiérarchie ne l’épargnerait pas, cette machine à écraser les individus.
Bien que les lois aient changé, puisque celle du mariage pour tous a été votée, les préjugés subsistent encore, et , je le pense, pour longtemps…
Vous voilà rentré avec un regard tout neuf sur vos collègues et élèves! « Trop cool », comme dirait ma nièce, âgée de 17 ans.
Une pointe d’humour avec ses élèves détend l’atmosphère.
Pour ma part, j’ai gardé de super bons souvenirs de mes profs, surtout de celui qui nous enseignait l’Histoire, qui réfrénait mes ardeurs militantistes, à l’époque…
Bonne continuation avec vos nouveaux élèves, et dégustez bientôt les bonnes châtaignes.
Ici, on les fait cuire au four , accompagnées de lait ribot ou de cidre nouveau.
Un régal!
Amitiés de la terre des celtes,
Forester.
Chère Forester,
Oui un béguin d’adolescente probablement, mais tenace alors … Pourtant je commence à en avoir vu passer des générations d’élèves en plus de 20 ans … Votre expérience avec votre prof d’anglais me fait sourire, j’ai bien vu ce genre de comportements chez certaines filles qui faisaient tout pour s’arracher en cours, avoir de bonnes notes ; pour sûrement attirer l’attention … Mais aprés tout, ce n’est qu’un simple “fantasme” qui se déplace sur ce qu’enseigne le “maître” … Jusque là rien de mal , et si ça peut servir à progresser scolairement …
Avec la tordue, c’est vraiment bizarre … Je l’ai eu 2 ans, et on ne s’est guère adressé la parole pendant ses 2 ans , je n’avais aucunes raisons spéciales de le faire d’ailleurs … Par contre ce qui est hallucinant, c’est la quantité de choses dont elle se rappelait (12 ans après) de ses 2 ans, et notamment sur moi bien sûr, et les reproches qu’elle pouvait me faire sur son passé d’élève avec moi … Enfin pas au début, au contraire, séduction oblige, mais ensuite, insidieusement, des petites piques, puis ensuite, des coups de sabre … Etonnant, mais en gros quand je l’avais comme élève, selon elle, “je n’étais pas assez là pour elle, (déjà à cette époque là alors !! 🙂 ); j’en préférais d’autres, donc je ne l’aimais pas” … Et elle pouvait me dire ça avec une ferveur et une conviction surprenantes … Sauf que bon, je n’étais pas là pour “l’aimer” quand je l’avais comme prof …
Bref, un truc pas net chez elle pour se souvenir de tant de choses, et pour avoir rêver de moi la veille de l’épreuve du bac … oui, oui, heureusement que j’étais assis lorsqu’elle m’en a parlé mais elle me l’a répété à plusieurs reprises et je ne saurai jamais quoi en penser, entre mythe et réalité, entreprise de séduction, manipulation et fantasmes … En tout cas, ce n’est pas banal … A la rigueur qu’elle fasse un rêve prémonitoire la veille de l’examen , admettons , que je sois dans ce rêve, j’ai été son prof dans cette matière, donc admettons aussi … Mais pourquoi MOI ??? Qu’est ce que je lui ai fait ou pas fait ?
Pour votre ami Claude, je comprends mieux pourquoi vous disiez qu’il considérait cette maison héritée comme un cadeau empoisonné (il me semble que c’est l’expression que vous utilisiez), surtout dans une petite ville où tout finit par se savoir et où les commérages vont bon train …
Sinon, le w.e ici s’annonce bien, le temps n’est pas trop pourri en fait, malgré quelques averses mais qui durent peu de temps, et j’ai ma fille ce w.e, nous allons chercher demain une petite chatte de 3 mois que nous adoptons comme prévu, et dimanche sûrement un petit tour en Espagne … Sans le chat 🙂 qui s’acclimatera un peu à la maison pendant ce temps …
Mes amitiés
Adzo
Cher Adzo,
Le chat va devenir un compagnon formidable pour votre fille. J’ai ai un, moi aussi (une chatte de 12 ans, déjà, très amicale et douce) qui fait le bonheur de mes deux enfants et ronronne à loisir sur leurs genoux. Plus jeune, elle jouait avec leurs crayons et leur gomme ; et les devoirs étaient devenus un grand moment de rigolade!
Un bonjour amical de Bordeaux où quelques averses ont rafraîchi l’atmosphère depuis hier… un temps de rentrée!!
Bonsoir chère Lalouette, et merci … Ca y est nous avons la chatte, une jolie tigrée , bien jolie … C’est sûr que ça va lui rappeler des bons moments avec d’autres chats lorsqu’elle était plus petite
Je ne peux qu’ acquieser à ce que vous dîtes (ainsi que pas mal d’entre vous) sur la moralité et les normes (à sens unique) …
Sur les valeurs morales affichées haut et fort, j’en avais déjà parlé il y a un petit moment , et sa faculté à s’auto-proclamer généreuse, droite, empathique, simple ( simple, oui, au moins !!!) …
Mais c’est vrai que c’est tout aussi extraordinaire sur la définition de ses propres régles à sens unique … J’ai 2 exemples qui me reviennent …
Une fois alors que je sortais d’une réunion parents- profs où on avait eu le malheur de dire du bien de moi, je lui en parle ; simplement …. Mon Dieu, crime de lèse majesté, elle m’a fait un chapitre d’une heure sur l’humilité, elle qui me disait qu’il ne fallait retenir que le meilleur dans la vie …. Ah oui, mais moi je n’avais pas le droit … Elle, me faire des leçons sur l’humilité quand elle affichait ses valeurs morales seule à posséder bien sûr … Elle était vraiment fantastique …
Une autre fois, elle me fait la Leçon sur le fait que l’on doit demander à l’autre “comment ça va,” avant de lancer toute discussion … Soit … Je passe sur les tant de fois où elle ne me demandait rien là dessus, y compris après la Leçon, comme une sans gêne navigant en pays conquis, pour embrayer sur sa préoccupation du moment … Parfois je lui faisais remarquer, elle partait en vrille, et là j’étais sûr de passer une mauvaise soirée … Alors quand elle me demandait comment j’allais, je lui disais simplement “ça va”, sans rien de plus, je ne risquais plus de m’étendre pour m’entendre reprocher ensuite que je ne l’écoutais pas , que je ne pensais qu’à moi , que j’étais egoiste … Comme lorsqu’elle me demandait “quoi de neuf”, à la longue et invariablement, je lui répondais “depuis tout à l’heure, Rien” … Et je redoutais de lui demander, à la longue, comment elle allait pour avoir toujours les mêmes réponses, “bof”, “j’ai pas trop le moral ce soir”, “ça va pas fort aujourd’hui”, “ils sont tous chiants avec moi en ce moment, j’en peux plus, tu sais” ; “les boulets au boulot, ras le bol, heureusement que je t’ai, tu es ma récréation” (je connais toute sa rhétorique par coeur, tellement j’ai pu l’entendre) et là je savais que j’étais parti pour une sérénade de plusieurs heures … Parce que je m’amusais pas forcément pendant SA récréation, à essayer de consoler une inconsolable !!! Sa récréation, c’est lourd de sens qd même !! Je lui permettais de se re-créer, et au fur et à mesure, je me dé-créais ….
Mais il y a eu ce moment de bienveillance si particulière de sa part, suite à un petit épisode médical… Je devais faire des examens de santé , la Princesse était trés inquiète, préoccupée par les résultats (et moi dont) … En fait, les résultats sont tombés et RAS, mais RAS aussi du côté de la tordue alors qu’elle savait le moment où j’aurais les résultats … Par contre, j’ai laissé venir la Princesse, c’était au moment où je commençais à la décoder (au printemps 2012) , je voulais voir si elle était vraiment inquiète et quand elle me demanderait …. Elle a mis un petit mois 🙂 , et encore parce que c’est moi qui lui en ai reparlé … Je l’ai envoyé bouler là , mais bien comme il faut, lui faisant comprendre que son foutage de gueule était un peu gros, elle qui est si empathique, généreuse, altruiste et j’en passe …
Des épisodes comme ça, y en a eu tellement d’autres … Comme lorsque j’avais eu ce rdv (avant les analyses), me demandant même de lui faire un sms en sortant du rdv (ce que je fais) et où elle était là aussi inquiéte et veut que je lui en parle dès que je rentre … Donc je lui en parle, à sa demande expresse … Mais ça ne lui va plus, la règle du jeu a changé entre temps, sauf que je n’étais pas prévenu … Donc, je suis lourd de parler de moi, je suis un egoiste, je ne pense pas elle qui a tant de problèmes …
Là y a le choix; prendre une douche froide soi-même , ou lui faire prendre une douche froide pour la calmer avec ses Double Bind incessants …
Amitiés des Pyrénées Adzo
Chère Val,
Après la colère éprouvée contre mon ex PN et aussi contre moi-même d’être tombée dans un piège aussi grossier que celui, très « basique », qu’utilise le PN pour appâter ses « proies », voici l’heure du questionnement sur soi-même et ce qui nous a menée là.
Les réponses, je les ai trouvées ici, en majorité.
Il ne me reste plus qu’à continuer le travail sur moi-même, afin de ne pas retomber , évidemment, dans ce piège.
Le PN provoque les situations, je ne sais si c’est conscient ou non. Mais force est de constater que les mêmes schémas se reproduisent avec lui à chaque rencontre qu’il provoque, à chaque proie auxquelles il va s’agripper comme la bernique au rocher.
Comme l’avait si bien surnommé mon ami Claude: « La grosse bernique » !
Une chose est certaine: c’est qu’il va « bien vivre » matériellement, j’entends, aux crochets de sa nouvelle proie, qui ne verra rien venir au début.
Mais son « mal être », il va continuer de le cultiver, rassembler son « fan club », se faire des alliés qu’il enfumera par ses mensonges, pleurnicher, se poser en éternelle victime de la méchanceté d’autrui, des femmes , en l’occurrence, si c’est un homme.
Mon ex PN avait ce comportement de petit garçon à sa mémère, quand il se trouvait en présence de sa propre mère.
J’y ai deviné, en cette femme qui paraissait « bien sous tout rapports », une femme extrêmement perverse dans sa manière d’agir, elle-même manipulatrice, sous ses airs de ne pas y toucher. J’ai deviné dans son regard de la sournoiserie, une fausse moralité.
Tout n’est que sur le paraître, il n’y a rien d’authentique chez ces gens, qui sont absolument à éviter.
C’est vrai qu’ils s’en tirent bien, mais jusqu’à quand? Un jour, eux aussi, il commettront la « faute » irrémédiable, et là, je crois qu’ils seront à un point de non retour.
Mais ceci est une autre histoire. Sans vouloir être égoïste, il nous faut dès à présent, et ce n’est pas trop tard, nous occuper de notre propre histoire.
Et leur faire un gros « fuck », comme vous dites, le majeur bien levé en l’air ! 😀
Amitiés,
Forester.
Bonsoir Forester ,
ce que vous écrivez sur sa mére , je vous suis trés bien ….dito pour mon ex-belle-mére.
La fausse moralité , je l´ai comprise trés tard …je ne la supporte plus.
Bonne soirée
Val
Chère Val,
La fausse moralité du PN… un souvenir encore assez vif. Du temps de mon philotordu, que n’ai-je pas entendu! Injonction par-ci, critique par-là… toutes les occasions étaient bonnes pour rappeler aux autres – et donc principalement à moi – les principes moraux qu’il n’appliquait JAMAIS.
Il lui arrivait parfois d’inventer ses propres règles et lois. Un exemple : je rentre un soir, chargée de plusieurs sacs de courses. Le poète, exténué par une journée passée à lire et à rêvasser, ne se lève pas du canapé, ne dit pas bonjour. Au bout d’un moment, je lui fait remarquer que j’ai besoin d’aide pour le repas et que j’aurais bien aimé un sourire ou un « hello » à mon arrivée. Savez-vous ce qu’il me répond ? « C’est celui qui arrive dans une maison qui doit dire bonjour en premier. Tu devrais le savoir quand même! ». Je lui demande d’où il tient un pareil usage. « C’est comme ça dans la bourgeoisie !!! ». Bon…
Je ne vous dit pas comment je lui ai balancé sa bourgeoisie à la figure quand il est arrivé la fois suivante et qu’il n’a pas dit bonjour en entrant (une manie que je n’ai jamais supportée). Interloqué que je me souvienne de son propre discours, il est devenu assez rouge et a commencé un monologue sur les différents cas de figure et situations. En fin de compte, j’ai fini par le pousser dehors en lui criant « Et bien moi, je te dis au revoir » !!! 10 jours de bouderie en suivant… c’était en mars dernier… un peu avant la rupture définitive. J’étais en train de lire le livre de Marie France Hirigoyen et de me réveiller !
Amicalement
Oui Lalouette , leur stratégie consiste á définir les régles du jeu …et puis lorsque celá ne leur va plus et bien ils les changent …..
j´ai vu comment un etre faire vire-volte á 180 Degrés du jour au lendemain. Faire des choses qu´il refusait avant , faire des louanges de choses qu´il condamnait la veille …je vous jure ….j´ai cru devenir folle …je ne comprenais plus rien !
Croyez moi on a pas perdu grand chose 😉
bonne soirée
Val
Chère Lalouette,
Ca fait drôlement plaisir, de voir que vous avez repris » du poil de la bete »
carole
Chère Carole,
Merci pour votre explication .. Je ne connaissais pas ce dispositif … Alors rassurez vous …
J’ai eu pas mal d’anciens élèves en échec scolaire, voire pire , en voie de se déscolariser, et à la force des bras , avec d’autres collègues , on les a soutenus, ils nous en ont voulu à l’époque, je pouvais avoir des mots durs parfois avec eu /elles, et en même temps ils comptaient là dessus … Certaines ou certaines ont dû repiquer parfois 2 classes , genre la seconde et la terminale … Mais ils ont eu le bac , et pour certains /certaines derrière ils ont explosé en termes d’études … On aurait jamais misé un kopeck sur eux/elles , et pourtant ; j’ai deux ou trois exemples sidérants … Non, ils n’ont pas fait l’ENA , mais bon un Master 2 dans le domaine qui les intéressait, c’est pas si mal … Et avec du boulot à la clé … Un autre, hyper révolté que j’ai eu en seconde et en première est parti en CAP cuisine l’année suivante .. Et je l’ai revu qqs temps plus tard, il était en apprentissage et s’éclatait , ça se voyait et s’entendait …
Y en a un que j’ai perdu et dont je ne sais pas ce qu’il est devenu … Un mec très intelligent que j’arrivais à capter, à intéresser, surtout en cours , et puis il est parti du lycée l’année suivante …
Amicalement , et courage Carole
Adzo
Chers vous tous, et toutes,
Je vous remercie grandement de tous vos messages qui me soutiennent vraiment
Le » cas » de Gabriel, n est pas, à mon avis pas hors sujet, car je crois que ce sont des » séquelles » pn
Je m explique: ce n est qu après la naissance de gabriel que j ai réellement compris qui était cet homme ( qui cachait très bien son jeu). Réfugié politique syrien( et croyez moi, pas démocrate laic…), il avait pour projet de faire de Gabriel , un » enfant soldat »( au sens propre), en l envoyant là bas
Gabriel a été scolarisé à 3 ans, mais son père ne voulait pas, et le retirait de l école , n importe quand , pour qu il ne soit pas » contaminé » par l esprit laic de notre école républicaine( c est l école qui m a prévenu), ca a duré 2 ans
Puis, j ai caché l enfant pendant plusieurs mois (autre école, sans moi)il était perdu; pendant ce temps là, j ai saisi la justice, et ai récupéré, gabriel ( encore autre école); nous vivions dans la terreur de l enlèvement, et ce, pendant 18 mois, le temps de l enquete
L école a été super, mais les apprentissages fondamentaux, ne se sont pas mis en place correctement; le juge a très bien compris à qui il avait affaire, mais beaucoup de mal était fait, et l enfant, suivi, n est jamais arrivé à raccrocher à l école, s enfermant dans l échec
bien sur, il a été suivi, et le psychiatre m a dit de lui donner du temps ‘ ce que nous faisons, sans céder sur la scolarisation
Les injonctions contradictoires des 2 parents, la véritable » lutte à mort » pour qu il ne soit pas envoyé là bas , et ce, jusqu à l age de 6 ans, ont laissé des traces…
de plus, pour moi, l actualité vient » réveiller » mes propres angoisses, et je travaille là dessus, avec mon psychiatre
amicalement, à tous
carole
Peut-être que cette actualité vient aussi réveiller des angoisses chez Gabriel et que c’est aussi pour cela qu’il parle violemment de son père? Il sent à la fois sa peur et votre peur se réactiver. Il utilise la violence verbale comme une sorte de protection à la fois pour vous et lui, comme une sorte de talisman.
Est-ce que Gabriel a conscience d’avoir eu ce vécu et a pu en parler en thérapie tout comme vous le faites? Parce que cela pourrait aussi l’aider grandement à avancer et à réparer ce passé traumatique tout en lui permettant de s’autoriser à apprendre sans peur.
Peut-être pourriez-vous seule faire un peu d’EMDR pour vous apaiser et désactiver l’intensité émotionnelle que vous vivez actuellement du fait de la médiatisation autour du conflit syrien?
Plein de soutien et de courage à vous Carole.
Je me doute bien que ce n’est pas un moment facile…c’est bien que vous puissiez décharger un peu ici.
Chère Francoise,
pour l emdr, mon psychiatre ( qui connait parfaitement la situation) me prend en urgence lundi,
Les souvenirs de gabriel, sont vagues, mais le juge a écrit très explicitement les choses, avec interdiction de sortie du territoire, en expliquant pourquoi, et Gabriel a lu ce jugement; il est très immature, pour certaines choses, et trop mature pour d autres ( décryptage de l actualité, pour laquelle il nous pose beaucoup de questions)Il refuse de parler de tout son passé, c est trop difficile encore; peut etre un jour, quand il sera plus grand…
merci pour votre soutien, qui me fait chaud au cœur; j ai rarement pu en parler ( sauf bien sur avec mon mari,qui m a été d un grand soutien, et mes enfants) cette histoire est tellement » dingue », totalement en dehors des normes » socialement admises », que maintenant que j évolue dans un univers » normal », j ai parfois du mal à croire à tout ce qui nous est arrivé…
merci encore
carole
Bravo Carole !!!!!
Bonsoir Carole,
j´ai dit un jour que je pensais tout avoir lu et entendu sur ce qu´un pn était capable de faire car je suis dans des groupes « victimes » depuis longtemps et j´ai entendu des choses qui dépasse l´imagination humaine – du moins la mienne – …vous venez de me prouver le contraire.
J´avoue que je ne trouve meme pas les mots …….pour décrire ce que j´ai ressenti en lisant votre histoire : de la colére? de l´indignation ? je ne sais pas …en tous les cas , beaucoup de sympathie et surtout de respect pour vous et Gabriel . Mon histoire est » une ballade » á comparaison de la votre. enfant de divorcés et fille de pn , je nái pas d´enfants mais suis en admiration sur ces méres dont vous faites parties qui se sont battues pour sortir de lá , pour leurs enfants …
je comprends vos soucis concernant Gabriel et vos angoisses concernant l´actualité. Ils sont compréhensibles …
Vous faites tout ce qui est entre votre pouvoir pour Gabriel et celá est bien plus que ce que d´autres femmes font pour leurs enfants.
Vous nous donnez une sacrée lecon de vie, de courage et d´amour !
toutes mes amitiés
Val
PS : l´echec scolaire n´est pas une fatalité 😉
Chère val,
à vous aussi, tous mes remerciements, pour ces mots de soutien!
Je suis loin de pouvoir tout raconter ici, qui est un blog public…
juste une » anecdote »: ayant hérité au moment du décès de mon père, M; pn s est débrouillé ( très » intelligemment », je dois dire), pour me » piquer » 120000 francs, pour ….acheter une femme à son frère, qu il a payé au cousin de cette femme; ils l ont faite venir du liban; cette histoire ne s est pas passé en Afghanistan, mais en France, en 1998 !
j ai ferme ma geu…, parce que j étais totalement terrorisée…
amitiés
carole
Val,
ah, oui, j oubliais ( je sais que vous allez etre révulsée, tout comme moi…), mais avant de faire venir cette jeune femme, ils ont d abord fait vérifié qu elle était bien vierge…no comment
carole
Carole ,
oui j´ai été révulsée , pas pour une vierge mais une jeune femme avec un enfant qu´il a fait venir des iles …..étrangére , dépendante , ne parlant pas la langue , venant d´un pays chaud , croyant avoir rencontré le sauveur et venir vivre au paradis en Europe ! Plus facile á manipuler que moi , qui suis trop émancipée 😉
Pour financer Madame , mon ex s´est débrouillé pour me piquer mes économies ….( le mien a été trés fin sur ce coup aussi )
Monsieur s´est barré á l´étranger hors de l´union européenne …..aprés avoir fait des dettes et des conneries en Europe !
Et bien je vais vous dire quelque chose : leur pognon qu´ils se le mettent quelque part …..
Nous nous levons le matin la conscience tranquille ….et celá n´a pas de prix .
😉
pauvres types !
bonne soirée Carole
Chère Carole,
Je suis comme Val, assez abasourdi par votre message et votre histoire … A côté, la mienne me semble bien anecdoctique … L’actualité n’aide pas en ce moment, en plus, et ravive chez vous comme chez votre fils un passé très douloureux … Ca confirme vraiment un truc, c’est que le/la PN fait des dégâts d’une part , mais aussi laisse une trace indélébile de son passage, y compris à travers les générations, c’est ce qui me marque dans tout ce que j’ai pu lire , et que votre témoignage confirme …
En tout cas, je vous souhaite du courage, vous devez avoir besoin d’être très entourée ainsi que votre fils …
Je suis en pensées avec vous …
Amicalement
Adzo
cher adzo, merci!
Oui, le pn fait des dégâts incommensurables; on en sort, totalement modifié;
J étais une jeune femme très » naive », dans le sens que je n imaginais pas ce qu était un monstre: maintenant, je les repère en cinq sec…
Heureusement, j ai un mari formidable, qui est un véritable père pour gabriel; j avoue qu après tous mes malheurs, j ai eu beaucoup de chance; comme quoi, l espoir ne doit jamais nous quitter
merci de vos pensées, à tous et toutes, qui m aident
carole
Bonsoir Chère Carole,
Oh que oui, je garde ce joli biscuit au cas où … Ou elle reviendrait me faire ch****… Un peu comme le F*** de Val … On ne sait jamais, elle peut en effet revenir à n’importe quel moment , surtout si elle se trouve à cours de proies, en se disant que j’ai oublié … Bon avec ce que je lui ai mis, et avec tout ce que je sais désormais, je pense qu’elle ne s’y risquera pas … Sinon, j’inventerai un 9 ° Round 🙂
Je suis très content pour vous que vous soyez bien entourée, et en espérant que cet “épisode” et retour fulgurant du PN dans votre vie ne sera bientôt qu’un mauvais souvenir … Certes ça ne réglera pas du jour au lendemain les questions scolaires de votre fils mais il faut garder confiance … Avec les personnes qui le méritent, bien sûr … En tout cas, comme vous le dîtes bien, ce genre d’expériences modifie profondément, on sait repèrer très vite, les beaux parleurs et les belles parleuses, et certaines pratiques ou attitudes, on sait ce que l’on ne veut plus …
Amicalement Adzo
bonsoir ,
le mot de sagesse de la soirée :« On peut mentir une fois à tout le monde, on peut mentir tout le temps à une personne, mais on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde. »
Abraham Lincoln
Mots et tortures…
Mon PN commençait toutes ses phrases par « j’ai besoin… »
Le jour où l’on m’annonce mon cancer, je pleure, je lui dis que j’ai peur, que je trouve ça tellement injuste…
Réponse:
« J’ai besoin d’une femme femme, tu pleures comme une gamine »
….
Mots et tortures…
Bonjour, Hélène,
Ah! La délicatesse de mon ami Claude ! Et ses égards auprès des dames ! Et sa grande sollicitude, quand l’une de ses copines avait du chagrin ou des soucis.
Il savait rire et aussi pleurer à bon escient. Il s’autorisait à pleurer, alors que, dans notre société, un garçon qui pleure est interprété comme un signe de faiblesse.
Et les tables magnifiques qu’il nous créait, avec un chemin de table fait de coquillages, de galets , une nappe bleue avec des bateaux, des assiettes et des couverts assortis !
Tout variait selon les saisons et aussi selon son inspiration.
Il existe beaucoup d’artistes homos qui ont un talent fou et du coeur.
Nostalgie, quand tu nous prends…
Je n’ose plus passer devant chez lui pour le moment. Les volets sont fermés, le jardin est triste, comme en deuil de son propriétaire.
Un jour viendra, mais ce n’est pas encore le moment.
Ce que vous dites est juste au sujet du MPN, on va mieux accepter ses manières grossières, sa muflerie, ses obscénités, son ivresse, son alcoolisme, ses maîtresses, sa vie dissolue plutôt qu’un homo un peu fêtard, un peu « précieux », pour les « gros hétéros de base », comme disent les copains gays… Mais pas pour nous, les femmes, ses amies, ses soeurs, ses mamans.
Amitiés à vous,
Forester.
Cher Adzo,
En ce qui me concerne avec mon ex PN, pour moi, c’était très consciemment fait, cette rupture que je lui réservais depuis plusieurs mois.
J’ai usé de contre manipulation.
Mon grand-père, ancien maquisard, me parlait souvent des manoeuvres faites pour « neutraliser » l’ennemi, l’occupant nazi.
Alors, j’ai mûri mon plan, j’ai rassemblé les « alliés ». J’ai laissé venir un temps, et hop! au moment où il s’y attendait le moins, je l’ai fichu dehors, avec l’aide de la police et celle de mon cousin, un ancien judoka à l’impressionnante carrure.
Comme vous dites, le « féminin » est plus compliqué, voire: plus imprévisible aussi.
Pas mal, le 8ème round, vous avez lait là preuve d’intelligence, sans faire de casse.
Inutile de se faire pénaliser pour des gens de ce genre, qui ne cherchent que ça, en fait : ils guettent la « faute » qui nous perdra, mais ils ont à faire à bien plus intelligents qu’eux, en fait, alors qu’ils n’en pensent que le contraire.
Normal, ce sont eux les meilleurs…après le cidre aigre! 🙂
Amitiés, Forester.
Chère Carole,
Désolée de n’avoir pas pris en compte ton désarroi au sujet de ton fils Gabriel. Je reste persuadée qu’il existe bel et bien une solution qui pourra lui ouvrir une voie professionnelle, je le souhaite sincèrement.
Tu n’as aucun reproches à te faire: tu es une bonne mère et, bien qu’un PN ait croisé ta route, tu as toujours su préserver le bien-être de tes enfants, même si ça ne plaisait pas à ce MPN qui aurait voulu tirer toutes les couvertures à lui.
Normal: ils ne sont pas « finis ». J’ajouterai bien une grossièreté, mais le « grand modérateur » ne la laissera pas passer.
En tout cas, tu as le soutien de tous ici, tu peux « vider ton sac » quand tu veux.
Bon courage à toi, Carole, et aussi à Gabriel. J’espère qu’il n’a pas été quand même trop perturbé par ton ex MPN.
Amitiés, Forester.
Chère Carole
Qu’entendez-vous par adolescent atypique en parlant de votre fils ???
Quel âge a votre fils Gabriel ????
Plusieurs ados, si je reprends votre expression sont atypiques pour un certain temps. Les choix de carrières sont difficiles pour eux. Ils optent pour un programme scolaire et après quelques mois , changent d’idées , abandonnent les cours . Certains restent à la maison pendant cette période de réflexion et d’autres prendront le marché du travail ,en attente de l’ouverture de la prochaine session scolaire.
Aujourd’hui ,il est rare qu’un élève respecte le temps approprié pour ses études.
Mon fils aîné , a fait une année perdue à l’université ,si je peux m’exprimée ainsi.
Ma fille ,elle ,a fait 3 années perdues . Elles s’est inscrite à plusieurs programmes au CEGEP.
Ne terminant jamais et abandonnant ses cours. Elle se fixait des objectifs trop haut ,pour ses capacités et sa volonté à étudier.
Vous dîtes aussi que Gabriel semble révolté au sujet de la longue absence de son père. Cela est bien normal .Il faut le laisser verbaliser cette colère tout en essayant de l’encadrer le mieux possible. Mais ce qu’il l’est moins et j’espère que ce n’est pas le cas ,serait de vous en responsabiliser. Ne sachant pas la teneur de ses propos et jusque que où vont ses excès de colères face à son père ,je ne peux que vous apportez du support et non des conseils
Si cela vous inquiète , allez cogner à des portes de professionnels qui eux pourront vous apportez le support dont vous aurez besoin. Ne restez pas seule devant cette situation qui pourrait dégénérée vos relations à tout les deux et à votre présent conjoint . Pour ce dernier cela ne doit pas être facile pour lui aussi. Parfois ,quant les relations parents -enfants provenant d’une autre union sont tendues ,le conjoint devient moins tolérant et il y a des disputes interminables dans le couple .Je souhaite de cœur que tout rentrera dans l’ordre sous peu
Bonne journée
Je pense à vous
Hélène
Cher Adzo
l’histoire de votre cousin pourrait servir de modèle à tout les homosexuels qui ne s’acceptent pas parce qu’ils se sentent ou ne sont pas acceptés de leur entourage.
La société va accepter plus facilement un P.N avec des manières rustres qu’un homo rempli de délicatesse.
Bonne journée
avec un mercure qui chute de jour en jour
Hélène
Bonjour, Adzo,
Comme ce doit être joli, par chez vous! Hier, j’ai acheté des pêches de vigne et j’ai pensé à tous nos amis du sud ouest qui viennent sur ce blog.
Ici aussi, il fait un temps superbe.
Mon ami Claude avait fait son coming out , fort maladroitement, en revenant d’Ibiza, et avait déclenché un ouragan familial. Du coup, rejet total de la famille, des voisins, mais pas des copains, qui avaient trouvé cette démarche très courageuse.
Il lui est arrivé d’avoir des petites réflexions au boulot, avec les filles, quand il travaillait e maison de retraite, mais ses collègues l’appréciaient , en général, énormément et il était la coqueluche des mamies, qui se le disputaient.
Suite à sa rupture avec son compagnon, il n’a accumulé que les déboires amoureux, car il s’investissait trop relationellement, que ce soit dans ses amitiés ou dans ses amours.
Il devenait possessif, j’ai tenté de le lui faire comprendre, mais rien n’y faisait, car il était ainsi: c’était tout ou rien.
Mon père, pour l’avoir rencontré qu’une fois, l’a fort apprécié, mais qu’aurait-il pensé, si mon frère lui avait annoncé qu’il était homo?
Quand on n’est pas directement concerné, c’est sûr, on ne réagit pas pareil.
En tout cas, bravo pour votre cousin, quel courage et quelle réussite! Ce n’est pas évident de faire fi du « qu’en dira-t-on », surtout dans les petites villes.
Bonne rentrée, Adzo, et vous n’aurez plus à rendre de comptes à votre demie folle, que le mauvais vent l’emporte, ou… une bonne lame de fond ! 🙂
Amitiés, Forester.
Chéres Forester et Hélène,
Ici, les pêches de vigne je les cueille directement sur l’arbre … En fait, il y en a deux pêchers, derrière le mur qui sépare mon jardin du champ de mais de mon propriétaire … Bon, ils sont à l’état plus ou moins sauvages, donc ça donne ce que ça donne … En termes de fruits , y en a , mais souvent les oiseaux sont passés avant pour manger le meilleur …
Par contre je me venge sur les figues et les noix … D’abord parce que le figuier donne à foison ; et pour les noix , ça n’intéresse guère les oiseaux … Et puis un plus tard y aura les châtaignes que je ramassais avec ma fille à une époque, quand elle avait entre 6 et 10 ans, et qu’on se faisait cuire au four, directement sur la grille … Avec un petit jurançon ou pacherenc de derrière les fagots, c’est merveilleux … On a mangé pour la journée …
Je me doute que pour votre ami Claude , ça a dû être compliqué d’assumer son homosexualité, surtout dans une petite ville … Je pense (mais il ne m’en a jamais parlé) que mon cousin a dû en baver car il est originaire d’un petit village des Landes, et ce n’est pas pour rien qu’il est parti dans de grandes villes (Bordeaux, pour les études bien sûr mais où il a pu souffler je pense et s’assumer, ensuite Paris, Genève et maintenant Bruxelles) …
Je sais que mon oncle en a bavé lors du coming out, je ne sais pas ce que ça me ferait si ma fille devait me dire cela un jour, je pense que je m’occuperais surtout de savoir si elle est heureuse quelle que soit sa sexualité , d’autant que les homos (hommes ou femmes) ne sont jamais à l’abri de relations toxiques comme nous avons pu connaître … J’avais lu y a un moment , le témoignage d’une femme, lors de mes recherches sur internet… Au début qd je lisais, j’avais l’impression qu’elle parlait d’un PN, et puis à force de remarquer les accords de conjugaison, notamment, elle parlait bien d’une femme … Et j’ai lu l’équivalent au masculin …
Faut dire que j’ai tellement cherché à comprendre ce que j’ai vécu, que pendant près de 8 ou 9 mois, je n’ai fait que ça , en prenant de la distance critique aussi au fur et à mesure que je lisais et en savais plus … Et j’ai lu des trucs compliqués et trés universitaires, notamment en anglais (et pourtant j’ai du mal en anglais , mais quand la motivation est là , on se débrouille) … Je ne savais d’ailleurs pas comment ces problématiques étaient vachement plus étudiées au Canada ou aux USA …. Un truc qui rendrait folle ma branque 🙂
Ma rentrée se passe bien, je me redécouvre en fait … Elle avait aussi réussi progressivement (mais aussi à cause de moi qui me laissait faire, malgré mes résistances et réticences du début) , en m’aspirant, à me dépossèder de mon métier et de ma relation avec les élèves telle que je l’envisage … Entre humour, rigueur intellectuelle et boulot … Faut pas oublier que je l’ai eu comme élève la tordue, et qu’elle devait bien vouloir se venger de quelque chose de ce moment là … Par contre , je ne saurai jamais quoi … Enfin, je me doute un peu …
Amicalement …
Adzo
Bonjour Val
J’ai bien aimé votre commentaire très réfléchi sur les émotions
L’anesthésie dont vous parlez , se nomme inhibition d’actions ; qui est reconnue pour être la plus dévastatrice pour la personne qui est dans cette situation
Bonne journée
Hélène
Chère Val,
Bien que je n’envie pas la vie d’un ou d’une PN, car je n’aimerais pas être à leur place, je me dis qu’il n’y a pas toujours de justice dans cette vie, puisque ce sont les meilleurs qui partent, c’est à dire ceux que l’on aime vraiment et qui nous ont aussi aimé sincèrement.
Je ne crois pas qu’un PN soit vraiment bien dans sa pas, car toujours à la recherche de ce qu’il n’obtiendra jamais, la lucidité sur lui-même, la connaissance de soi.
Vivre dans le mensonge n’est pas exister réellement, tout cela sonne faux, puisque ces individus sont faux . C’est ce qu’a pu expliquer Mme Hirigoyen, dans les trente critères du MPN.
Rien que pour cela, je n’aimerais pas être à leur place, un simple jeu de miroirs, un vampire, un vortex, un allien…
Même si j ‘ai en ce moment des difficultés, je préfère être dans ma peau que dans la leur. Ils e seront jamais bien, puisque pas eux-mêmes, juste la pâle copie de ce qu’ils auraient du ou voulu être.
Pour moi ils ne sont rien, mais quand même, j’aurais préféré que ce soit mon ex PN qui se trouve à la place de l’ami sincère que j’avais et que j’ai perdu.
Amitiés, Forester.
Bonjour Forester ,
si vous saviez comme je vous comprends …..Oui , ce ne sont pas ceux qui l´ont le plus mérité qui sont touchés par le destin. Je sais…..le probléme de la « justice » m´a préoccupé pendant bien longtemps …au point que j´avais l´impression de ne pouvoir respirer que le jour ou il recevrait la monnaie de sa pièce. Ce qui peut semblait etre une erreur était inconscient de ma part.
je ne sais pas si la justice existe .L´histoire nous montre que des ordures ont réussi á avoir une vie normale et s´en sont trés bien tirés. Je pense que c´est le cas de mon ex . Il a toujours su se tirer d´affaire, il a toujours su tirer profit de toutes les situations . Il s´entoure de gens qui jouent son jeux , le couvrent …il a papa & maman derriére qui sont prets á mentir ( et qui l´ont fait dans le passé ) pour lui, le soutiennent financiérement , il a une compagne qu´il éblouit, ceux qui résistent sont mis sous pression ou éliminés. Une fois démasqué , il léve le camps pour s´installer plus loin.
Le prix de ce « jeu » est trés elevé….ceci étant dit , les coups du destin qu´il prétend connaitre , il les a provoqués lui memes ….une chose qu´il ne reconnait pas biensur.
Moi , je paye mes conneries …lui n´est qu´une victime d´injustices !!!!
Oui , moi aussi je préfére etre dans ma peau que dans la leur .
Forester , la plus belle des justices dans cette histoire, c´est de reprendre gout á la vie. Croquer la vie á pleines dents , etre heureuse, faire les choses dont on a envie , se faire plaisir, c´est mon majeur levé bien haut á tous les pn de la terre 😉
Bonne journée 😉
Val
Chère Val,
Oui, les hommes tolèrent moins les homos masculins que féminines.
Et, dans la petite ville catholique et bretonne où je vis, c’est encore mal passé dans les moeurs. Surtout quand, comme Claude l’était on est un fils de commerçants bien connus sur la place.
Il a du changer un temps de ville, et là, peu connu, il y a été heureux, avec son compagnon Gilles, que je connais .
Mais il s’est rapproché de sa maman, suite au décès de son père, qui l’avait rejeté durant plusieurs années.
Les gens sont ainsi : on préfère, comme vous dites, laisser crever de faim sa légitime pour s’envoyer une jeunette , ça passe mieux, en effet, plutôt que d’avouer que son fils ou sa fille est homo.
Je trouve nulle cette attitude, on a tendance à se fier au paraître plutôt qu’aux qualités humaines des in individus, qui doivent absolument rentrer dans le moule, sans quoi, ils sont automatiquement rejetés par les « bien pensants », qui, selon moi, ne valent pas très cher.
Mon père avait un copain homo, ça se disait sous le manteau, qui avait été contraint de faire un mariage de convenances pour ne pas faire parler. C’était , lui aussi, commerçant connu sur la place, coiffeur pour dames.
Certes, la dame n’a jamais manqué de rien matériellement, mais du principal : une vie conjugale « normale ».
Mon père, très viril et sportif, appréciait pourtant la compagnie de ce monsieur, que j’aimais aussi beaucoup. Ils avaient l’habitude de dîner ensemble une fois par semaine, en amis.
Tout comme mon père, ce coiffeur aimait l’art, et il était champion en déco. C’est mon père qui lui a conçu les plans de sa maison.
Comme le couple n’avait pas d’enfants, il nous aimait beaucoup aussi, mon frère et moi.
Mon père a rencontré une fois Claude, qu’il a beaucoup apprécié, car il le trouvait bien élevé.
Il m’a conseillé de continuer de le fréquenter, et surtout de ne pas le lâcher, car , malgré sa rudesse, mon père était un homme sensible, et avait discerné chez mon ami sa très grande fragilité.
En gage de son estime, il lui a fait cadeau de sa compilation de Dalida, la chanteuse fétiche de mon ami. Geste que j’ai trouvé très étonnant de la part de mon père, qui était très conservateur de ses petites affaires.
Je n’ai jamais entendu mon père, malgré son mauvis caractère, critiquer les gays.
Cependant, si lui-même avait été concerné, je ne sais quelle aurait été sa réaction.
Il est vrai que, si nous ne sommes pas concernés de près, la manière de réagir n’est pas la même.
Voilà. Je me sens soulagée d’avoir brûlé ce cierge à la mémoire de mon ami, car il m’avait confié qu’il aurait aimé partir avec les sacrements de l’Eglise.
Je sais que , de là-haut, il veille sur moi et je vois encore briller dans son regard vert une lueur de bienveillance.
Plein de pensées positives pour vous, Val, ainsi qu’à tous et toutes qui êtes sur ce blog.
Forester.
Cher Adzo,
Vous allez pouvoir vivre votre rentrée plus pleinement professionnellement, et avoir un oeil neuf sur vos nouveaux élèves, votre emploir du temps, vos collègues, qui vont certainement s’apercevoir de votre transformation.
Mon cousni a été, l’année dernière, le premier à en avoir été très étonné, il est vrai que je ne l’avais pas revu depuis un bon moment, et, quand il m’a revue, il n’en croyait pas ses yeux : il pensait , durant une fraction de seconde, avoir à faire à une autre personne, tant j’étais métamorphosée en bien, évidemment.
Ah ! Que l’on est bien, loin de ces gourzoutes! (encore un mot de chez nous, qui n’est pas très élogieux, mais intraduisible).
Plus de comptes à rendre, plus de jalousies infantiles, plus de comportement ridicule.
Adieu, Vampirella, au diable, Dracula!
Comme dit mon cousin, « tu y fous le feu, ils flambent tout de suite! »
Bonne rentrée, Adzo, et au plaisir de vous relire.
Amitiés de Bretagne, où il fait super beau.
Forester.
Chère Hélène,
J’ai connu des homos qui ont eu beaucoup de mal à assumer leur homosexualité.
Mais aussi des MPN homos, dont Claude a été victime à plusieurs reprises. Idéaliste, épris d’amour, il en donnait et souhaitait en recevoir autant.
Donc, il s’investissait beaucoup dans une relation, qu’elle soit amicale ou amoureuse. Il a été chosifié à plusieurs reprises et s’est très mal remis de ses échecs successifs.
Seul, Gilles, son premier compagnon, avec lequel il a pu mener une vraie vie de couple, s’est bien comporté avec lui, et j’ai gardé de bons contacts avec ce dernier, qui est toujours amoureux de lui.
Gilles, ainsi que Joby, un copain homo prof de muscu, ne l’ont pas lâché non plus.
J’ai longuement discuté avec son infirmière psy, qui m’a dit que j’avais eu pour lui une très profonde amitié, et que de là où il est, il ne pourrait que m’envoyer que des pensées positives.
Cet après-midi, je suis allée brûler un cierge pour lui à la Sainte Vierge, car Claude était croyant et nous discutions souvent de la foi.
Nous avions de profondes discussions sur l’au delà, la foi, nos croyances respectives,la parapsychologie, la famille, le sens de la vie.
Je puis vous dire que la solitude était catastrophique pour lui, du fait qu’elle le mettait face à ses angoisses existentielles et son sentiment de vide, de ne pas être à la hauteur de ce qu’auraient souhaité ses parents.
Je me sens soulagée d’avoir brûlé cierge en hommage à mon ami, bien que n’étant pas moi-même pratiquante .
Quant aux MPN, c’est juste, ce que vous dites, il en existe dans toutes les catégories, c’est comme pour les boxeurs : il y a les lourds, les demis lourds, les poids plumes.
Là, Adzo, qui est connaisseur, pourrait nous en faire un exposé…. 🙂
Mon ordi rame un peu ce soir, il doit y avoir beaucoup de monde à vouloir communiquer sur ce site.
Bonne soiré à vous, Hélène, avec toutes mes plus sincères amitiés?
Forester.
Chère Forester,
J’ai un cousin de 5 ans mon aîné qui est homosexuel , je l’ai d’ailleurs revu récemment lors d’un repas familial lors du 15 Août … Et qui le vit trés bien, avec des côtés excentriques qui me plaisent bien …. Mais vous ne savez pas tout ce que j’ai pu entendre dire de lui qd j’étais ado et qu’il avait fait son outing dans la famille … D’un côté, j’étais fasciné qu’il puisse le dire et le faire, (je jubilais même à l’intérieur), d’un autre le discours que j’entendais me faisait savoir que je n’avais pas le droit … Non pas d’être homo, je ne le suis pas que je sache, mais je n’avais pas le droit, on n’avait pas le droit, d’être , de dire ce que l’on est … D’autant que mon cousin est un mec brillant, aprés avoir fait l’IEP de Bx, et avoir eu un concours comme imspecteur du Trésor Public, il a démissionné en direct quand il est entré à l’école de formation … Qu’est ce que je n’ai pas entendu dire là dessus aussi … Sauf que son père avait fait pareil ce que je n’ai pu m’empêcher de dire alors que j’avais 16 ans … “Oui mais bon, le contexte n’est plus le même, avec le chômage “ … ; bref j’avais tort … Le contexte peut être pas mais les envies que l’on a quand on a une vingtainne d’années ; ça reste universel .. Du coup mon cousin a repris les études , et a réussi les IRA (un petit ENA) … Il a bossé à Bercy (c’est lui qui m’a reçu qd j’étais admissible aux oraux des concours qui se passaient à Paris) ; puis ensuite à l’OMC, en tant que détaché du ministère des Finances … Bref un mec bien qui a tout lâché depuis déjà un moment sur les questions pro … Il vit à Bruxelles avec son copain et se porte bien , ils se sont même mariés … Mon cousin a un courage extraordinaire d’avoir affronter tout ça , et d’avoir réussi à se faire accepter tel qu’il est , même s’il en a chié .. .Avec moi, c’était gagné d’avance …
Amicalement, du Sud Ouest où il fait un temps merveilleux avec qqs pointes à 30 , de temps en temps, et des soirées où ça retombe vite entre 20 et 25 (normal, le soleil se couche plus tôt) ; mais un été Indien qui fait son oeuvre et des couleurs magnifiques
Adzo
Chère Hélène,
Je souhaite pour vous que vous puissiez rencontrer celui qui partagera avec sincérité vos jours.
Mais, tout comme vous, je préfère rester seule, même si c’est dur matériellement par moments.
J’ai à présent trop peur de faire encore une mauvaise rencontre , genre PN.
On ne les voit pas toujours arriver, car ils sont spécialistes dans l’art du camouflage.
Vous avez raison de ne plus vouloir avoir de contacts avec votre premier ex mari, car ce serait engendrer pour vous trop de souffrances morales.
Je trouve que vous avez assez fait de concessions dans votre vie, afin de préserver vos enfants, comme toute bonne mère digne de ce nom peut le faire.
Des gens comme vous méritent une médaille!
Avec toutes mes plus affectueuses pensées,
Forester.
Chère Lalouette,
Voilà qui est bien dit ! Je fais allusion au dernier paragraphe de votre message.
J’étais aussi comme vous: j’ai du encaisser quantité de paroles désobligeantes, de menaces, et une violence latente lors de ma relation avec mon ex.
Si je ne répondais pas, c’était par crainte de sa violence, qui pouvait éclater d’un instant à l’autre.
Alors, j’ai préféré me taire. Non par lâcheté, mais pour me protéger. Et bien m’en a pris : j’ai évité le pire, quand j’ai su de quoi il avait été capable avec ses ex compagnes; elles ont toutes été frappées et victimes de violences, dont une, qui s’est retrouvée à l’hôpital !!!
Comme tout un chacun, moi aussi, j’ai des défauts : je suis réactive, j’ai ma fierté, je ne supporte plus les vexations et je peux répondre vertement à celui ou celle qui me tient des propos qui ne me plaisent pas.
Mon ex PN aimait les rapports de force, car il savait qu’il pourrait avoir le dessus. J’ai laissé faire, jusqu’à un certain point.
Venir sur ce blog, les lectures que j’ai pu faire, les séances chez un psychanalyste m’ont permis d’avancer.
Vous m’apportez tout les jours plus de forces pour avancer.
Je suis contente que vous ayez pu progresser en si peu de temps, cela prouve que vous avez de la personnalité, comme nous tous , ici. Si nous n’avions pas réagi à temps, je n’ose imaginer ce que nous serions devenus !
Je ne souhaite qu’une chose : c’est qu’un jour, le PN que nous avons malencontreusement croisé sur notre chemin paye tout le mal qu’il a pu faire.
Tout comme vous, je vous assure que le prochain n’aura pas intérêt à mal se comporter avec moi, car je ne laisserai rien passer !
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Bonsoir Forester ,
« Je ne souhaite qu’une chose : c’est qu’un jour, le PN que nous avons malencontreusement croisé sur notre chemin paye tout le mal qu’il a pu faire. »
Tiens ….voilá des mots qui auraient pu etre de moi 😉
Oui, ils mériteraient une leçon de la vie et comme vous je constate amérement que d´autres personnes qui n´ont fait de mal á personne vivent des choses que l´on ne souhaite á personne….parfois je me suis demandée : ou est la justice !
Mais aprés tout ….la justice ( si nous en cherchons vraiment une ) n´est elle déjá pas lá ? Voulez vous être comme eux ? vivre comme eux ? Moi non …Je ne pense pas que leur vie malgré les apparences soit á envier .
bonne soirée
Val
Chère Forester
Je ne parle pas de votre ami Claude car de la façon dont vous en parlez, c’.est quelqu’un de bien. Du côté des patho mentales j’en fait exception et j’y inclus aussi la dépression.
La maladie apporte son lot de divers comportements que nous sommes incapables et devons surtout ,ne pas juger ceux qui en sont porteurs.
Pour les homosexuels hommes et femmes, les psychopathies y sont aussi présentes .Ils font partie du 10 % des gens porteurs de cette destructive patho.
Au sujet de l’alcoolisme c’est identique, 10 % qui en sont atteints sont P.N.
Tout comme nous ,10 % de la population porte en eux cette patho
Tout les classes de la population en sont atteintes à 10 %. Donc ,aucune exception à cette règle mathématique. C’est à nous d’en faire le discernement ,qui s’avons tous n’est pas toujours facile à détecter au premier abord
Vous êtes la même Forester malgré cette grande épreuve qu’est la perte de Claude
Hélène
Chère Lalouette
Oui, il y a le phénomène d’emprise mais aussi ,il y a l’étonnement d’entendre de tels propos qui sortent de leur bouche. Souvenez-vous des premières fois où il vous a tenu des propos blessants etc.. à votre endroit. Vous vous êtes probablement mise en question suite à ces propos ou bien vous les avez banalisez en vous disant qu’il était de mauvaise humeur etc…
C’est le quotidien et la répétition de ces propos qui ont fait que nous avons allumé à leur sujet
Un propos insensé peut passer mais à longueur de journée c’est inconcevable.
Prenez bien soin de vous
Hélène
Chère Hélène,
Je ne peux que vous rejoindre dans ce que vous dîtes, on ne fait pas assez attention …
J’étais parfois étonné de certains de ces propos, très agressifs ou culpabilsateurs, au début de la relation, en tout cas avant que je ne tombe sous emprise … Généralement elle était capable, à ce moment là, de le reconnaître ou de s’excuser ; mais ce que l’on ne repère pas à ce moment là c’est que c’est son fonctionnement, agresser , provoquer … Evidemment que tant que je n’étais pas sous son emprise, qu’elle n’avait pas pris le pouvoir sur moi, elle pouvait s’excuser, je dirais même qu’elle avait intérêt à s’excuser de son point de vue, tant qu’elle n’était pas sûre que j’étais sous emprise …
Je mettais aussi cela sur le compte de sa mauvaise humeur ou de l’heure tardive, mais lorsque la mauvaise humeur est chronique , c’est qu’il y a autre chose … Je sais quoi d’ailleurs désormais, ces agressions n’étaient pas forcément liées à moi, mais à l’objet que j’étais et qu’elle avait trouvé, elle pouvait alors s’en donner à coeur joie et se délivrer de l’ensemble de ses angoisses et frustrations dans tous les domaines qui l’obsédent
Amicalement … L’été Indien du Sud Ouest explose … C’est magnifique mais bon ce we ça se casse la figure, pluie au programme d’aprés ce qu’annonce la météo … Evidemment le we 😦
Adzo
Même chose pour moi Adzo, je n’ai pas prêté assez attention aux propos désobligeants de mon ex tordu. Pour les premières remarques, tout comme vous, j’ai été très étonnée ; j’ai mis cela sur le compte de la fatigue, d’une contrariété passagère. Et puis, il avait eu, 2 ou 3 fois, une parole d’excuse, il paraissait désolé… J’ai aussi pensé qu’en début de relation, il pouvait y avoir certains petits malentendus (qui, normalement, se dissipent très vite) entre 2 personnes très attirées l’une par l’autre!
Rétrospectivement, je me rends compte que l’emprise était déjà à l’oeuvre. La répétition des remarques déstabilisatrices, des propos moqueurs ou critiques, est la vraie « marque » du PN. Tandis que la plupart des gens se mettent en colère ou sont désobligeants de manière tout à fait exceptionnelle, pour des raisons graves et légitimes (réponse à une injure, par exemple), le PN se comporte absolument tout le temps comme un caractériel. Après un an et demi de relation, on en était presque arrivés, de façon très insidieuse, aux insultes. Moi, pauvre gourde, je cherchais, cherchais… Sans trouver ce que j’avais pu faire ou dire pour provoquer une telle contrariété chez lui. Et sans savoir que c’était son UNIQUE mode de fonctionnement.
Je vous souhaite une bonne rentrée. J’ai accompagné ma fille aujourd’hui dans son nouvel établissement, où le proviseur n’a eu de cesse, pendant tout son discours « d’accueil », de rappeler le coût des repas à la demi-pension et les sanctions prévues en cas d’insolence, retard, absence non justifiée, manquement aux règles, etc. J’étais bien déçue par ce discours au ras des pâquerettes, manquant de souffle et de positif, qui a résonné à mes oreilles comme un véritable « tue l’école ». Mais, bon… Peut être que les pré ados ne l’ont pas entendu de la même façon! 🙂
Amicalement
Chère Carole
Cela fait 15 ans que je suis divorcée du père de mes enfants. Nous n’avons plus de contact sauf à de rares occasions où je vais chercher Rémi chez son père. Encore là , je n’entre jamais dans la maison ,j’attends toujours dans la voiture
.
Avant que Rémi est son téléphone cellulaire, ce n’était pas toujours facile de le contacter ,j’ai essuyé à plusieurs reprises des remarques déplacées de la part de son père par téléphone
Mes fils qui ont des enfants ,eux de leur côté s’organisent tout le temps pour éviter tout contact entre nous deux.
Suite à mon divorce ,je suis restée 5 ans seule. Je ne voulais pas être en relation pour me donner le temps de restructurer ma vie ,qui en avait pris tout un coup avant et après cette séparation.
Ensuite ,j’ai rencontré mon P.N et passé 7 ans avec ce dernier. Cela a fait 2 ans en Juin que je suis seule et pense que je le resterai . Je ne fait rien pour rencontrer par contre si la vie met sur mon chemin quelqu’un de bien, je ne dirais pas non. Mais pour le moment c’est comme ça et bien ainsi
Bonne journée sous la pluie et le froid
Hélène
Chère Hélène,
Je vous admire…je ne sais pas comment j aurais survécu, si M pn avait récupéré la garde de notre fils
J ai suivi les conseils de Francoise, et mon fils est inscrit à un cours d informatique; ceci dit, maintenant, il exprime une véritable haine, à l égard de ce père pn, qu il n a plus vu depuis 10 ans. cela m inquiète, en meme temps, je le comprends
Amicalement
carole
Bonjour Carole
Quand le facteur réussite et intégration sera plus important que ses difficultés actuelles, votre fils n’aura plus de raison d’évoquer agressivement son père PN. Votre fils sera passé à autre chose de beaucoup plus constructif, plus intéressant que focaliser sur un père absent et toxique. Cette agressivité dans les paroles qu’il manifeste actuellement n’est que transitoire. Il a besoin de manifester de la haine à l’encontre de ce père absent et toxique pour se différencier d’avec lui, s’affirmer et se construire en tant qu’homme sur d’autres bases plus saines. C’est une réaction logique à son âge et dans le contexte qui est le sien. Ne vous inquiétez pas trop…
Merci Francoise,
vos conseils me sont d une aide précieuse; il faut dire qu aujourd hui , j ai pas le moral… c est très dur au quotidien, un ado aussi atypique; je suis arrivée à éviter la déscolarisation ( quelle bataille, et avec l aide des enseignants de son école l année dernière), et Gabriel rentre cette année dans un protocole DIMA; dites moi ce que vous en pensez ( ainsi qu adzo, si il en pense quelque chos)
bien amicalement
carole
Bonsoir Carole
Le processus peut l’aider par la suite à préciser un projet professionnel et s’il se sent plus motivé par l’enseignement professionnel, passer par la suite apprenti en alternance.
Je travaille en partie dans un Centre de Formation d’Apprentissage à dominante industrielle donc je connais bien les jeunes qui sont apprentis. Dans l’établissement, il n’y a pas de protocole DIMA mais nous recevons chaque année deux ou trois jeunes qui viennent une semaine ou deux en immersion dans l’établissement pour se rendre compte de l’ambiance, des cours, du rythme de l’alternance et des exigences de ces formations au plan scolaire et des exigences des entreprises à l’égard des apprentis. Ils assistent aux cours avec les élèves de première année et peuvent même participer en classe. Accompagnent parfois un ou deux élèves en entreprise. C’est pour eux un premier aperçu d’une scolarisation alternative.
Par contre, souvent, beaucoup ont l’impression qu’il faudra moins travailler qu’en milieu scolaire ordinaire. Or c’est exactement le contraire. L’implication doit être deux à trois fois plus importante justement parce qu’il y a moins de temps scolaire puisqu’il est partagé avec le temps passé en entreprise. Et il faut être très motivé par la formation et l’activité professionnelle choisie sinon ça ne marche pas. En outre, les exigences professorales sont beaucoup plus pointues, il y a moins de maternage qu’en milieu scolaire ordinaire. Donc il faut être suffisamment mature et discipliné pour tenir.
Le protocole DIMA permet donc une première approche de l’apprentissage en alternance. Je souhaite que pour Gabriel ce soit une expérience concluante qui lui permette de trouver sa voie…
Je me doute que ce n’est pas facile au quotidien pour vous à gérer.
Mais pour voir pas mal de parents d’ados depuis que j’enseigne, ce n’est facile pour aucun quand leurs enfants arrivent à cette étape de l’adolescence. C’est la période de tension, d’opposition, d’instabilité, de difficultés relationnelles diverses avec leurs enfants. Et c’est souvent une période où les difficultés scolaires des jeunes se révèlent, se cristallisent et entrent en opposition avec leurs ambitions initiales ou bien avec les ambitions professionnelles projetées sur eux par les parents. Donc pas une période évidente à passer pour aucune famille, quelle que soit celle-ci.
Donc, ne vous mettez pas la barre trop haute, Carole. Je suis sûre que vous faites au mieux comme bien des parents pour leurs enfants. Les choses se dénoueront petit à petit au fil de ces prochains mois, années, quand Gabriel reprendra confiance en lui et en ses capacités.
Parfois l’évolution semble lente et puis d’un seul coup, tout se met à changer…
J’ai eu une élève ado d’atelier arts plastiques qui avait de très gros problèmes scolaires. En discutant avec elle et sa maman, je leur ai proposé qu’elles prennent contact avec un lycée professionnel de menuiserie d’art puisque la petite était passionnée de dessin et aimait les travaux manuel tout en rechignant sur la plupart des matières scolaires classiques. Elle a visité le lycée qui lui a plu et elle a par la suite brillamment réussi son BEP puis son bac Pro Menuiserie d’Art. Alors que sa mère s’arrachait les cheveux lorsque sa fille était au collège. Aujourd’hui, la jeune fille a intégré l’école des Compagnons et fait son tour de France. Sa mère est très fière d’elle alors qu’elle pensait il y a quelques années que jamais sa fille ne s’en sortirait.
Gabriel a accroché une étoile sur sa route: l’informatique. S’il peut intégrer une formation en alternance qui lui permette de développer professionnellement cette passion, il saura dépasser ses soucis actuels.
Gardez confiance en lui et en la vie!
Plein de soutien en cette rentrée, Carole.
Cordialement
Françoise
Bonjour Carole,
si vous saviez la haine que j´ai eu pour mon pére …et tout ce que je lui ai souhaité !!!!! Mon Dieu , ce n´est pas beau á entendre……Je m´en suis prise un jour á ma mére car remariée , elle et mon beau-pére avait refusé d´entreprendre quoique ce soit contre mon pére .
Je refusais tout ce qui venait de lui , je ne voulais pas etre comme lui ……
Celá m´a passé comme le dit Françoise.
C´est sa facon á lui d´exprimer son mal et sa déception vis á vis du comportement de son pére .
Le comprendre et reconnaitre son droit á la colére est la meilleure chose que vous pouvez faire pour lui et c´est ce que vous faites 😉
nous parlons beaucoup des dégats que ces Messieurs laissent dernière eux …mais nous ne parlons pas assez des ressources que les enfants ont et de leurs capacités a gérer les situations difficiles de la vie .
En tant que mére vous ne pouvez pas « résoudre » tous les problémes de vos enfants , ni les protéger á 100% contre les aléas de la vie , á les empecher de vivre des situations dures …mais vous pouvez leur apprendre á avoir confiance en eux et á trouver des ressources en eux pour s´en sortir .
Dans le talmud est écrit : donnez des racines á vos enfants quand ils sont petits et des ailes quand ils sont grands .
bonne soirée et courage Carole 😉
Val
Chère Carole,
Je ne sais pas ce qu’est un protocole DIMA ??? En tout cas, ce sigle ne m’évoque rien … Si vous pouviez m’expliquer, merci … En tout cas , bon courage car visiblement, ça ne va pas fort …
Amicalement
Adzo
cher adzo, et bien sur, vous toutes,
dima: dispositif d initiation aux métiers en alternance; créé pour des jeunes en échec scolaire, en voie de déscolarisation, ou meme , totalement déscolarisés
pour le mien, on était en voie de déscolarisation, pb très difficile à régler…
je lis tous vos commentaires à vous toutes et tous, mais n ai pas beaucoup d énergie, en ce moment
amitiés à tou(s)tes
carole
Chères Francoise et Val,
Merci de votre soutien!
Carole
Carole ,
suite á une telle histoire on se sent trés fragile et fragilisé …les coups de calgon les soirs ou face aux situations difficiles, les jours ou on se demande quand le calme va arriver . Et pourtant Carole , et pourtant ….qui a survécu á un pn …..a fait un sacré chemin et a surmonté plus qu´une merde ! C´est une chose que l´on oublie souvent et qu´il ne faut pas oublier.
Faites vous confiance, croyez en vous …..;-) et puis croyez en Gabriel !
bonne journée
Val
Chère Val,
Ah! Super chanson, que fredonnait mon grand-père, quand il croisait quelqu’un qui lui avait fait une vacherie, et bien assez fort pour que l’autre l’entende !
Moi, j’en ai trouvé une super dans le genre: elle s’intitule « Requiem pour un con », musique du film Le Pacha, écrite par Serge Gainsbourg , film culte dans lequel jouait ce monstre sacré de Jean Gabin.
Pas mal non plus, pour la dédier à nos ex PN.
Amitiés, Forester.
Cher Adzo,
Ce que vous dites est juste, au sujet des phases du deuil. Encore sous le choc, il m’arrive de ressentir cependant de la révolte.
Pas plus tard qu’hier, j’ai confié à ma meilleure amie : » pourquoi c’est pas l’autre ordure (en faisant allusion à mon ex PN, qui n’est pas à la place de Claude ? La vie n’est pas juste, quand même! « . Ce à quoi elle a répondu: « Alors là, tu n’en sais rien, si ça se trouve, l’autre enc… est peut-être en train de crever la bouche ouverte. »
Je vous avoue que , sur le moment, j’ai ressenti une jubilation mauvaise. Après tout, ce ne serait que justice.
Quant à faire courir votre ex fêlée de la chupenn de PN, ce serait marrant de lui faire faire dix fois le tout de Toulouse avec un sac rempli de pierres sur le dos !
Bah! Tout ce qu’elle mérite est bien votre plus parfait mépris. Je ne pense pas qu’elle osera vous aborder, ou alors, elle serait vraiment stupide de se donner le bâton pour se faire battre, vu tout ce que vous savez sur elle.
Quand ils sentent que nous les avons démasqués, ils se terrent comme des taupes.
Mais nous, « même pas peur, eh ! »
Bonne soirée Adzo, et préparez bien la rentrée pour demain, ce sera un grand jour pour tout le monde !
Amitiés du littoral,
Forester.
Merci Forester, et bonjour à toutes
J’ai fait ma rentrée hier (pré- rentrée) et ferai ma rentrée avec les élèves demain … La rentrée des élèves procède par niveaux, aujourd’hui les secondes, et demain les premières et terminales… Etant prof principal d’une terminale, je ferai ma rentrée demain matin pour les accueillir …
Une rentrée scolaire sans la timbrée narcissique , quel bonheur !!! La première depuis 3 ans , ça repose , et ça aussi c’est un symbole de plus .. Sinon, elle aurait voulu encore tout savoir, mon emploi du temps, mes disponibilités, à la seconde prés , discutant de tout ça pendant des plombes,pourquoi pas une nuit entière, me donnant ses conseils quant à ce que je devais faire, comment le faire … Comme si je n’étais pas assez grand et fort d’une expérience de plus de 20 ans dans le métier … 🙂 … En tout cas, ça ne me manque pas cette volonté qu’elle pouvait avoir à tout vouloir de moi, tout savoir, y compris jusque là … Je n’ai pas de secrets à cacher mais c’était trop invasif, envahissant de sa part … Je me rends compte a posteriori (et non, je ne suis pas parano, enfin si mais “normalement” 🙂 ) que sa volonté à vouloir savoir à ce point, y compris sur mon emploi du temps, comme sur les moments où j’avais ma fille, était pour elle un moyen de contrôle social de mes disponibilités, de mon temps … Et si dans le créneaux de mes disponibilités je n’étais pas là pour ELLE, alors là plus rien n’allait ….
En tout cas, je vais retrouver les élèves demain avec un certain plaisir , et surtout avec un nouvel oeil ; un peu comme en Janvier dernier , mais en encore mieux je pense, n’étant plus aspiré dans cette relation tortueuse, envahissante et morbide …
Bonne soirée à vous toutes, et bonne rentrée aussi dans vos activités respectives …
Adzo
Bonsoir Adzo …
Ca fait du bien la vie sans un/une bargeot á la maison …on respire !!!!! Ce sont les moments ou l´on prend pleinement conscience du poids qu´ils représentaient .
Bonne rentrée
Val
Chère Hélène,
La famille de Calude n’admettait pas, en effet, son homosexualité. Ses parents et sa soeur avaient des principes rigoureux de pseudo moralité, ils essayaient de sauver les apparences.
Rejeté des années par son père, sa mère se rendait chez lui en cachette.
Sa soeur, conviée à son anniversaire dans un bar gay, avait l’air de ne pas approuver la fantaisie de ses amis homos.
J’ai toujours aimer faire la fête avec eux, ils sont très festifs, parfois un peu excessifs, mais toujours très bien élevés (du moins ceux que je connais).
Ils ont aussi beaucoup d’humour : quand je suis allée avec mon chien au bar gay pour la première fois, j’y ai été très bien accueillie, et le patron a dit en plaisantant: « Ici, il n’y a pas de tontons, ils n’y a que des tatas! »
Une manière comme une autre d’assumer son homosexualité sans se culpabiliser.
Ce que Claude, apparemment, ne parvenait pas à faire, car trop « couvé » par sa mère, et bridé par sa soeur.
Ce fut à Ibiza qu’il se sentit enfin libéré, il y a séjourné à plusieurs reprises, loin du carcan familial, de la surveillance des parents, bien qu’il fût majeur et capable de s’assumer tout seul professionnellement.
Mon ex mari, pour l’avoir côtoyé chez moi, l’appréciait beaucoup.
A présent, je me pose des questions : je me dis que des gens profondément dépressifs comme Claude, à tendances bipolaires, peuvent faire souffrir inconsciemment par leur attitude ou leurs propos leur entourage. Il ne faut pas oublier qu’eux aussi souffrent énormément de leur mal être. Cependant, à la différence du PN, ils n’en retirent aucune jouissance, bien au contraire: ils ont plutôt tendance à se confondre en excuses et vouloir regagner votre affection, car ils sont parfaitement capables d’en éprouver pour autrui.
Le PN, quant à lui, même si l’on dit qu’ils souffrent d’un mal être intérieur, tire un plaisir sadique à faire souffrir et détruire l’autre.
Pour moi, ils n’éprouvent aucun sentiments, à part cette jubilation mauvaise à annéantir l’autre.
Qu’en pensez-vous?
Je vous remercie de vos affectueuses pensées, et vous dis au plaisir de vous relire.
Bonne soirée,
Forester.
Bonjour Forester,
Comment ne pas devenir bipolaire et dépressif quand on est tiraillé entre deux mondes ? Celui auquel on sent appartenir et celui dans lequel le monde voudrait vous voir …..Je pense qu´il n´y a rien de plus dur que d´etre obligé de couper les ponts avec sa famille ou du moins une partie …pour pouvoir etre ce que l´on est vraiment. Avoir un enfant homo est une honte voire un probléme pour beaucoup de familles, qui préferent voir leurs enfants etre comme tout le monde plutot qu´heureux . Quelle tristesse qu´une femme doive se cacher pour voir son fils !!!!!
Qu´il y a t-il de plus dur d´etre rejeté par sa famille parce que l´on vit différemment . Les liens familiaux sont trés forts…..
Je connais des familles ( et oui je me permets : au pluriel ) ou avoir un fils qui trompe sa femme avec tout ce qui passe, la vire pour une merdeuse de 20 ans ( oui je me permets lá encore ) et la laisse crever avec ses enfants …est accepté….. ….par contre avoir un fils homo est une honte. Pour moi et peut etre est ce que je me trompe ….dans le premier cas il s´agit d´un comportement ….dans l´autre une facon d´etre ……
je ne vois pas ce qu´il y a d´immoral et de mal dans le fait d´etre homo….par contre laisser creuver sa femme ( meme si on ne l´aime plus ) et encore pire ses enfants ….ca ne passe pas !
Meme si on parle aujourd´hui d´homosexualité plus facilement aujourd´hui , elle reste bien tabou et certainement pas facile á vivre surtout quand la famille ne l´accepte pas.
Je pense que beaucoup de gens ( et je pense surtout d´hommes ) ont une certaine peur des homos ……peur de découvrir leur propre homosexualité latente ????
Certaines personnes retournent leur haine, leur mal envers eux memes , d´autres envers les autres …..
Bizarrement , il m´est plus facile de comprendre la détresse d´un homo que celle d´un pn …..et pourtant je pense que bien que différente ….elle est la meme. Le mal de vivre c´est le mal de vivre .
Bonne soirée
Val
Chère Lalouette,
Merci de vos affectueuses pensées, aujourd’hui, je suis allée chez l’esthéticienne, je me suis fait une beauté et me suis mise en robe, je sais que mon ami Claude aimait que les femmes soient jolies et prennent soin d’elles, il adorait la féminité et tout ce qui la représentait.
Je préfère me souvenir de la période où il était coquet et prenait son de lui, plutôt que des derniers mois de son existence, où il laissait tout filer.
Bonne soirée à vous, à bientôt,
Amitiés, Forester.
Bonjour à tous,
Je reviens sur le message d’Adzo concernant les différentes étapes du deuil de notre relation avec un(e) PN : le choc/la colère/le marchandage/la dépression/l’acceptation.
Pour ce qui me concerne, j’ai l’impression que ces différentes phases cohabitent depuis ma rupture, à des différents degrés bien sûr. Le « choc » me semble quand même plutôt derrière moi maintenant, mais la colère, la tristesse et la résignation peuvent encore alterner dans une même journée.
Je suis passée il y a quelques jours près d’un café où nous allions parfois et je me suis souvenue d’une petite phrase assassine entendue là-bas. Je me suis sentie soudain très énervée intérieurement, pleine de rage, et je crois que si mon ex PN s’était trouvé devant moi, il aurait pris une paire de claques.
Rétrospectivement, je me rend combien l’emprise peut vous anesthésier et vous faire passer d’une personne autonome à une pauvre loque. Moi qui suis plutôt énergique, réactive, assez orgueilleuse (hé oui, je n’ai pas que des qualités !), comment ai-je fait pour ne pas broncher à l’écoute de certaines de ses remarques déstabilisantes, moralisatrices, toujours exprimée d’une voix douce mais avec lesquelles il me reprochait mon manque de ceci, mon absence de cela… Je devais être littéralement « hypnotisée » pour ne pas lui claquer le beignet sur le champ et le planter au milieu du café ! ça n’en finit pas fini de m’étonner, ce phénomène d’emprise. J’en parle beaucoup lors des séances avec ma psy qui ont repris la semaine dernière et me vont avancer. En attendant, le prochain qui me dit que je ne lui convient pas, il va m’entendre !!!
Amitiés
Bonjour lallouette,
comme je le disais ici il y a quelque temps , la colére est une émotion importante á mes yeux . en tous les cas , c´est elle qui m´a permis d´agir et de prendre les choses en main , de ne plus accepter de rester sa victime .Le mot emotion vient d´ailleurs du verbe « mouvoir » et veut dire « mettre en mouvement « .
Je pense avoir toujours été quelqu´un qui n´avait pas peur de ses propres émotions et comme vous de trés vivante mais j´avais appris pendant ma relation a controller mes emotions .
Il avait réussi á anesthésier toutes mes émotions, ce qui faisait de moi ce que je suis.
Je me souviens du jour ou j´ai appris que j´avais recu ma promotion : sa réaction froide : bon et alors ? , tu ne vas pas nous en faire un paté . Je n´avais pas le droit d´etre heureuse, d´etre fiere de moi et encore moi de le dire et encore moins de le montrer .
Chez mon ex et sa famille …..tout était trés austère . Les grandes émotions, ils ne connaissaient pas meme pas la joie . La passion ces gens ne connaissent pas …..Mon ex est un « castré » émotionnel .
Cette histoire m´a permis de retrouver accès en partie á mes emotions …je crois avoir vecu dans l´espace de peu de temps tout l´arc-en-ciel des emotions ( colére , peur, tristesse et bien plus mais aussi joie une fois délivrée ) dans toutes les intensités. Il y avait des jours je me levais en ayant l´impression d´avoir couru un marathon la vielle .
Il faut laisser place á toutes ces émotions …..la tristesse , la peur , la colére ……et non pas seulement á celles que notre société considère comme féminines . Il n´y a pas d´émotions négatives ou positives á mes yeux car elles ont toutes une fonction utile . Il n´y a que des émotions qui sont peut etre exprimées dans un contexte inadéquate ou avec une intensité inappropriée.
J´ai du mal á vous voir comme une femme pleine d´orgueil …..Lalouette 😉 . Je pensais l´etre moi meme mais je sais aujourd´hui que j´en ai certainement manqué dans ma vie privée pour accepter de vivre avec un type pareil 😉
bonne soirée 😉
Val
Bonjour Adzo et Carole
Lors de ma séparation avec le père de mes enfants ,se que je me souviens le plus ,c’est l’acceptation puis ensuite la résignation et la tristesse à lui remettre la garde de mes 4 enfants. La plus difficile fut la reconstruction et la remise en question ( marchandage) car les enfants étaient toute ma vie, le sont encore et le resteront à jamais.
Encore aujourd’hui , je trouve cela difficile de mettre un cadenas sur mon cœur
.
Pour se qui est de mon dernier conjoint psychopathe, ce fut le choc et le déni de découvrir cette autre personnalité en lui, puis ensuite c’est installée la colère face à ses déviances sexuelles.
Comme je l’aie déjà mentionné, je n’acceptait pas qu’il m’est fait subir tout cela compte tenu qu’il connaissait très bien la façon dont s’était passé ma première séparation.
Contrairement à mon ex mari , la phase de résignation fut de courte durée et a fait place à la phase de tristesse et à ce jour, je suis encore en période de reconstruction.
En ce moment , se n’est pas nécessairement la perte de mon dernier conjoint que je trouve le plus difficile au niveau de ma reconstruction mais le facteur santé y est beaucoup pour quelque chose. Dû à des limitations physiques qu’ont engendré mes tendinites aux épaules . Je ne pratique plus ma profession d’infirmière . De plus mes activités de plein air en sont quelque peu perturbées , j’ai beaucoup moins de tolérance à l’effort.
Donc , ma reconstruction se passe à plusieurs niveaux et je sais que je ne suis pas la seule à qui cela arrive grâce à vous tous ici sur ce blog
Je me console à la lecture de vos commentaires
Hélène
Chère Hélène,
Depuis combien de temps etes vous séparée de votre mari, puis de votre conjoint psychopathe?
amitiés
carole
Merci Val
Un pur délice cette chanson sur les cons et merci aussi pour tout le temps qui vous a pris pour nous permettre à nous aussi de pouvoir l’écouter
Bonne soirée
Hélène
Chère Forester
Cela va de soit, si sa famille n’acceptait pas l’homosexualité de Claude encore moins ses amis
C’est désolant je l’admets, mais vous ne pouvez rien faire pour remédier à cette déplorable situation. Ne vous préoccupez pas de ça , l’important ,c’est que ses amis sentent que vous , vous l’aimiez Claude et par le fait même que vous les aimiez eux aussi.
Je pense à vous
Hélène
Une pensée pour vous ce soir, Forester, en vous espérant en bonne forme.
Courage
Chère Hélène,
Je suis sortie cet après-midi en compagnie d’une amie. Je lui ai montré la maisonnette que Claude projetait d’acquérir. Elle m’a dit: « Elle est chouette, il aurait pu être bien, mais tu sais, quand rien ne va plus dans la tête, tu auras beau le mettre dans l’endroit le plus idyllique de la terre, ça na changera rien ! »
Elle a raison.
Oui, je vais déguster une pizza en compagnie de notre amie commune les jours prochains. il aurait été content de nous voir nous réjouir.
Ses copains homos ne comprennent pas pourquoi sa famille n’a pas voulu de cérémonie et la raison pour laquelle les siens ne les ont pas prévenus.
Ils sont outrés, en colère et ont beaucoup de chagrin, surtout son ex ami avec lequel il a vécu sept ans de passion.
Le film dont vous me parlez est très beau, et… nous l’avons vu avec Claude, qui n’a fait que pleurer ce jour là.
J’irai faire un tour au bar Gay, où il avait l’habitude d’aller. Les patrons l’appréciaient beaucoup aussi.
Merci, Hélène, la distance n’a que peu d’importance, quand il s’agit de bonnes pensées.
Amitiés, Forester.
Bonsoir, Carole,
Merci beaucoup pour mon ami. Il est vrai qu’il souffrait beaucoup moralement depuis des années.
J’ai des photos de lui , prises le jour de ses 47ans, il avait l’air heureux d’être avec nous. Je n’ose plus les regarder, trop douloureux pour moi.
A présent, le sort de son pauvre chien m’inquiète beaucoup: personne ne veut s’en charger, car il est aveugle, et moi -même ne puis le prendre. Il risque l’euthanasie !!!
J’avais promis à mon ami de veiller sur son compagnon. Je ne puis m’en charger, par manque de place.
Là, je me sens un peu coupable de ne pas avoir pu tenir ma promesse.
Je vais me faire aider par l’équipe médicale qui gère la gestion du deuil. Les soignants sont prêts à me recevoir.
Merci de toutes tes attentions, à très bientôt,
Forester.
Bonjour à toutes, et merci Val pour le lien
C’est vrai que je n’avais pas pensé à cette chanson de Brassens qui résume bien … “Une jolie fleur dans une peau de vache, une peau de vache déguisée en fleur” …
Par contre, moi non plus je n’ai pas pu ouvrir le lien dans You tube pour l’autre chanson de Brassens concernant les autres … C’était laquelle ???
Chère Forester, je pense bien à vous en ce moment et à ce que vous traversez …
Sur les étapes du deuil, et ça s’applique aussi à ce que nous avons vécu dans nos relations avec des PN, il y en aurait 5 (enfin tous les avis ne sont pas unanimes) …
Le choc, et le déni/ La colère/ Le marchandage/La dépression /L’acceptation … Ces étapes ne sont pas forcément linéaires , il peut y avoir des allers et retours entre ces phases …
Si j’en juge par mon expérience avec ma peau de vache qui voulait ma peau, je pense avoir commencé par la dépression, et pendant un long moment en fait, enchaînant avec une phase de marchandages avec moi même, c’est une période faite de fortes contradictions, un va et vient dans la relation (pour accepter de rester dans la relation de ma part) mais je pense que la dépression était trop forte; du coup c’est la colère qui arrive, par vagues, on se promet de ne plus y revenir jusqu’au moment où on le fait , qu’on arrête de marchander avec soi-même , qu’on veut sauver sa peau; et là c’est le choc, tellement le vide s’installe lorsque le vortex affectif , le/la Dracula sentimental, le trou noir émotionnel n’est plus là .. C’est un état de sidération, tellement l’emprise “manque” ou en tout cas occupe nos pensées , suivi de nouveau par des moments de dépression et de tristesse, mais au moins on ne marchande plus avec nous mêmes, ni avec quiconque d’ailleurs (je parle pour moi); et là de nouveau je suis plutôt dans une phase de colère … Si je la croisais dans Tlse , je pense que je lui ferais faire un petit tour de la ville à la course à pied 🙂 … Mais je sais que ça passera , que je vais vers l’acceptation de ce que j’ai décidé parce que je n’en pouvais plus …
Moi non plus Mirage, jamais elle ne m’a dit clairement de mots définitifs par rapport à elle , au contraire même, elle comptait bien que je puisse lui resservir un de ces 4 … C’est mon 8° Round qui a permis de mettre fin, une fois pour toute, car là je suis sûr et certain que je ne peux plus lui resservir puisque j’ai dénoncé ce qu’elle était , elle sait que je sais, que je suis trop dangereux en sachant cela , y compris par rapport à sa nouvelle proie …
Amicalement à toutes
Adzo
Cher Adzo,
merci de nous rappeler ces étapes; comme pour moi c est loin, je me rends compte que certaines choses ont » disparues » de ma mémoire: je ne peux, par exemple , plus me souvenir de ma colère, alors que je me souviens bien, du déni, ou de la dépression; je vais réfléchir à tout cela…
amicalement
carole
bonsoir Adzo
c’est bien analysé au niveau des phases,mais c’est bien comme un jeu de l’oie,on avance d’une case,on recule de 9 et on tombe dans la puits :vivement la case 63!!!
pour les mots définitifs ça s’applique à moi aussi ,je n’ai jamais dit STOP,j’ai laissé les portes ouvertes,pratiquement dans l’attente d’un signe tellement il était insupportable de penser qu’un jour la rupture serait définitive alors j’aimerais bien,si vous le voulez que vous me parliez du fameux »8eme round »
bonne soirée
Bonjour Mirage,
Votre image du jeu de l’oie est pas mal pour illustrer comment on avance comme des pions , avec des dés pipés pour retomber sur la case PN ou histrionique dans mon cas, et replonger dans son piège …
Alors pour ce qui concerne le 8° round, c’est quelque chose que je n’envisageais pas de faire, et en même temps ça me frustrait de ne pas pouvoir lui dire “la vérité”, elle qui n’avait que ça à la bouche, la vérité .. Je l’ai fait il y a un mois et demi , aprés 6 mois de silence radio total de ma part , malgré des relances de sa part, alors que je lui ai fait un tour de “pute” monumental pour en finir !!! Normalement, une nana normale n’y revient pas … Elle, si … , elle a peur de rien …
Donc elle revenait quand même (à Noel dernier, pour la nouvelle année et ensuite mon anniversaire quelques jours plus tard) , relances clivées (dans lesquelles elle me faisait pleins de reproches, tout en cherchant à me recapter) auxquelles je n’ai pas répondu , et ensuite des vagues récurrentes d’appels masqués et foireux, tant au fixe qu’au portable, parfois par salves régulières en l’espace d’une heure … Genre d’appels où vous avez qq’un qui est au tel, ne dit rien et raccroche, et j’en ai eu à la pelle des appels comme ça pendant 6 mois … Et même pendant la relation d’ailleurs , une fois même je lui en avais parlé, mais sans imaginer une seconde que ce pouvait être elle, lui disant que j’avais des appels bizarres parfois … Elle s’était empressée, à l’époque, de me dire que “ce n’était pas elle” … Je n’avais pas tilté que ça pouvait être elle, d’ailleurs je n’en ai aucunes preuves sinon ses justifications empressées … C’est curieux …
Au moins le PN mâle “assume” sa dépendance affective, on sait que c’est lui qui appelle, d’après ce que je lis de vos témoignages , tandis que l’histrionique narcissique , non, c’est plus “féminin”, compliqué, elle veut qu’on devine que c’est elle qui appelle 🙂 Mais quand on a des appels « mystérieux » tous les quarts d’heure, en l’espace d’une heure et demi, dans un créneau horaire et des jours où la probabilité d’être chez soi tend vers 1, et qu’elle le sait, avec une personne au bout du fil qui ne répond pas et raccroche , on a vite compris l’énigme .. Normal, elle continue à séduire par insatisfaction, par devinettes et surtout veut savoir si son ancienne proie est toujours vivante .. Non pas pour la vie de la proie, ça elle s’en fout complétement, simplement pour sa vie narcissique à elle , savoir si on peut resservir un jour, et ça elle s’en fout pas par contre …
J’ai donc reçu un énième appel tordu mi juillet, et quelques jours plus tard, parce que j’étais prêt, je lui ai réglé son compte; (pas en direct, valait mieux pas pour elle); lui disant que si elle voulait de mes nouvelles, elle n’avait qu’à me demander directement au lieu de faire semblant de m’appeler … Bien sûr qu’elle a nié m’avoir fait de tels appels ou de les avoir fait faire, mais je connais tant sa mauvaise foi, son déni légendaire que je n’en n’ai pas été étonné … Par contre, car telle était mon intention , j’ai pu dénoncer l’ensemble de son oeuvre; ses double bind en série, son inversion des rôles, son effet miroir, son angoisse abandonnique, l’exportation de sa psychose chez l’autre, sa victimisation perpétuelle en mode petite fille ou drama queen , son intoxication rhétorique PN, son utilitarisme et son égocentrisme forcenés, tout quoi … Je voulais en finir, et je savais que c’était à moi d’en endosser toute la responsabilité puisqu’elle est irresponsable de tout ce qu’il lui arrive, par définition …
Et elle ne m’a pas demandé que je lui explique toutes ces notions (que de mon côté j’ai mis plus de 6 mois à digérer pour les comprendre vraiment), pourtant compliquées … Ben non, elle est assez clairvoyante sur ce qu’elle a , par contre elle était désarçonnée, sa morgue rhétorique PN habituelle (en même temps, je l’ai prise à froid) avait disparu ce soir là , elle voulait que ça s’arrête, que j’arrête … Alors j’ai enfoncé le clou, je voulais que ce soit elle qui pose un acte, pour une fois, au lieu de dire, de promettre sans jamais tenir, en lui rappelant un fait bien précis mais en l’interprétant avec mes yeux à moi … L’estocade finale , et elle n’a pas supporté et a fait ce que je voulais et, juste après minuit, Cendrillon m’a supprimé de sa vie par procuration…
C’est un moment de jubilation, on manipule la manipulatrice, elle devient une marionnette, elle a fait exactement ce que je voulais qu’elle fasse … Et en plus je lui ai dit que j’avais compris, que je savais qu’elle en chassait un autre (avec à peu près le même pédigré que moi, divorcé, avec un enfant, 10 ans de plus qu’elle, bref, y a pas de hasards) … Ouf , fin de l’histoire et fin du jeu; la case 63 🙂 …
J’ai appelé ça le 8° Round, en pensant au Round au cours duquel Ali regagne son titre de champion du monde contre Foreman … Sa tactique a été de se laisser dominer jusqu’à la baisse de garde de son adversaire et d’en profiter … Il n’y avait pas de stratégie consciente de ma part avec elle mais par contre j’ai profité de sa baisse de garde, de sa vigilance en tout cas, pour en finir … Car de sa part , jamais il n’y aurait eu un tel geste, une telle prise de responsabilité, au contraire, préférant me garder sous le coude pour plus tard au cas où , revenant avec sa séduction de bas étages comme si de rien n’était … Elle me l’a tellement fait pendant la relation … Oui, sauf que non … , ça ne marche plus son truc …
Amicalement et bonne soirée
Adzo
Bonjour Adzo,
voilá un point trés interessant : prendre le pn á son propre piége . Le manipulateur manipulé …..effectivement quand on a compris comment ils fonctionnent ….qui est dépendant de l´opinion, l´avis et biensur l´admiration des autres , n´est pas simplement manipulable mais peut faire facilement l´objet de chantage. J´avais certes compris comment mon ex fonctionnait au point de savoir en avance quelle piéce il pourrait bouger sur l´échiquier mais je n´avais pas pensé á ça. Il faut avouer á regarder de plus pret que leur champs possible d´action est trés limité 😉 C´est « amusant » , beaucoup d´entre eux sont trés intelligents ( mon l´ex l´était en tous les cas ) mais sont trés limités au niveau comportemental .
Le coup des coups de fil n´est pas mal mais un peu chiant , non ??? Mon Dieu que c´est nul !!!! Ne manquerait-il pas un peu d´imagination voire de fantaisie ??? Quelque part j´admire leur capacité de prendre les autres pour des cons ….j´avoue que je ne sais pas comment ca marche ! Un petit jeu que l´on fait á 14 ans ….et encore !
je n´ai pas eu le droit á des coups de fils « anonymes » de mon ex mais de sa dulcinée . Elle aussi m´a prise pour une conne ….
Mon avocate a averti mon ex qu´il prenne ses distances vis á vis de moi , me laisse tranquille et lui a demandé de dire á sa compagne de me foutre la paix sinon nous porterions plainte . elle lui a interdit de prendre contact avec moi . Il faut ajouter que l´histoire est un peu longue et a terminé par une demande de divorce rapide pour raison grave. ( je n´étais pas mariée sous régime français ) qui a été acceptée tout de suite par le juge.
j´en reviens toujours au meme : quelle tristesse d´etre comme celá .
Comme disait un copain : 10 % de cons qui font chier 90 % de la population !
bonne soirée
Val
Bonsoir Val,
Ce que vous dîtes est en effet très intéressant, je n’y avais pas fait attention … Notamment sur cette dissociation entre leur intelligence et leurs comportements … Ma tordue est très intelligente, et utilisait son intelligence à son machiavélisme envers moi (et on finit par bcp apprendre à leur contact) , pour me passer à sa moulinette psychotique; en revanche en matière comportementale, y compris dans sa danse du ventre pour me séduire ou m’envoûter, ou des scénarios et des mots toujours identiques et répétitifs, elle était très limitée en effet … C’est grâce à ce que vous dîtes dans votre message que je m’en rends compte à postériori … Elle n’avait aucune imagination, originalité, elle répétait en boucle ses scénarii, à l’infini, entre tendresse, déclarations amoureuses, messages structurés toujours de la même manière (c’est à dire clivés, le plus souvent), emportements colériques et crises narcissiques, avec des contenus pouvant varier, mais un contenant et un modus operandi, rigides et fixes … J’arrivais même parfois à prévoir les moments où elle me ferait un enième caprice, tant pour mesurer son emprise, sa capacité à re-séduire (elle est très narcissique) , à me mettre au passage dans un état émotionnel catastrophique, évaluer son pouvoir et son contrôle …
Fixité et rigidité comportementales aussi lorsqu’elle revenait avec toujours les mêmes mots ou expressions, quand elle savait qu’elle était allée trop loin, pour m’envoûter de nouveau, ou lorsqu’elle s’ennuyait, ou qu’elle avait BESOIN de moi … Comme quoi on en finit jamais de décoder ces espèces de tordu(e)s … Mais ils semblent avoir des invariants, des points communs dans leurs délires, notamment cette hyper sensibilité à l’opinion des autres, et bien sûr à l’ADMIRATION qu’on doit leur porter … Elle m’en parlait ouvertement d’ailleurs, et en ces termes, il fallait l’admirer … Jusqu’au moment où on casse le miroir …
Pour ce qui concerne les appels mystérieux , foireux et “anonymes”, si à la longue, c’est chiant, très même; et digne d’une ado attardée … Une fois, c’est même ma fille qui a décroché le combiné, et je me suis dit que ça pouvait bien être la tordue, vu le jour et l’heure …
Car on finit par vite comprendre qui peut bien faire ça, surtout quand auparavant, ce genre d’appels n’arrivaient jamais et tout d’un coup pendant 6 mois, ça devient régulier; comme par hasard, mais leur capacité à nous prendre pour des cons est en effet sans limites … D’où le 8° Round , et c’est marrant comme je n’ai plus de tels appels depuis 🙂 … Sûrement un hasard aussi … En même temps, je suis trop dangereux pour elle, je pense, puisqu’elle sait que je sais, que j’ai dénoncé ses pratiques, donc elle va jouer ailleurs, d’autant plus que je peux ruiner, en un instant, en un clic de souris, sa relation avec sa nouvelle proie, en lui envoyant la fameuse lettre de 130 pages, entièrement rédigée, et qui a bcp contribué à ma thérapie et à la compréhension de ce que j’avais vécu … Pour qu’il sache la si belle personne qu’il a croisée, et ce qu’il va vivre émotionnellement … Je n’ai aucune intention de le faire, tant je veux passer à autre chose, mais elle a cette épée de Damoclés au dessus de sa tête … Mais au moindre signe d’un futur harcélement de sa part, même larvé, elle est tranquille …
Bonne journée à vous
Adzo
Bonjour Adzo,
Je n’ y avais pas fait attention moi non plus ….vos commentaires me font reflechir et puis j’ ai regarde cette semaine le film » a beautiful mind » qui raconte l’ histoire de john Nash qui avait recu un prix nobel et qui etait schizo . Ma copine m’ avait raconte que son pn qui se prennait pour un etre superieur et etait un fan de ce film …..le film est effectiment tres bien . Un pn va voir dans le film le geni non reconnu et non accompli qui l’ emporte sur la fin …moi, je vois le malade. Je ne permettrais pas de dire que mon ex etait schizo mais j’ ai reconnu certains points communs et des situations que je connais. Mon ex etait effectimement tres doue , avait parait-il un QI de plus de 150 ( mon dieu combien de fois l’ ai je entendu dire) ….il avait la capacite de resoudre des problemes complexes et abstraits qui me depassent completement. Geni rate, il n’ a jamais accepte qu’ une tarte comme moi ( je suis loin d’ etre ausi douee que lui, maisje suis une bosseuse) ai reussi professionnellement…..son interpretation : son geni n’ est pas reconnu et moi j’ ai toujours eu de la chance. Pendant des annees , il a essaye de me convaincre que j’ etais depassee par mon boulot quej’ ai failli quitter.
Je vous promets que les tyrades , les mots , les phrase qu’ ils / elles disent a leurs nouvelles proies sont exactement les memes que ceux que nous avons entendu dire.
Certains vont dans les memes restaus, vont au meme endroit passer leurs vacances ……
Vides de fantaisies , ils s’ accaparent ce qu’ ils ont vecu avec nous pour briller aupres du suivant / de la suivante. Mon ex a fait des choses avec la suivante que nous avions prevu de faire ensemble. Celam’ a beaucoup blesse, je me suis sentie voler une fois de plus.
Je pense egalement qu’ ils reperent leurs proies bien a l’ avance …..ce qu’ ils appellent les signes du destin ….sont des coups prepares a l’ avance: toi mon coco, un jour tu passeras a la casserole!!!!! Le malheur, ca marche!!!
Vous remettre sur la table des histoires du passe ( que l’ on a oublie soi meme) semble egalement etre typique. En une journee, j’ ai eu le droit a 13 ansd’ horreur que je lui avait fait subir !!! ( et bien voyons donc!!!).
Mon dieu que la vie est belle loin de ces feles du casque …..
Passez une tres belle journee en Espagne ….je vous souhaite plein de joie et de bonheur avec votre chat ( les chats c’ est fantastique :-))
Val
Bonsoir Val,
J’ai vu ce film une fois, sur ce personnage surprenant qu’est Nash, prix nobel d’économie pour son fameux “équilibre de Nash”, un truc vraiment compréhensible que par des matheux purs et durs dans sa version hard , une mise en équation du vieux paradoxe (résolu en partie, pour le coup) de Condorcet ou du dilemme du prisonnier…
Je vous crois volontiers qu’elle n’est pas partie par hasard à l’affût d’une nouvelle proie, ni à la repèrer par avance , comme le signale très bien aussi Hélène … Elle adore internet d’ailleurs, c’est sûrement plus pratique pour tisser sa toile ….
Car je l’ai démasqué une fois, suite à un de ses caprices – mais celui là était hors dimension – ou mon seuil de tolérance était il définitivement atteint … Il y a à peu presque 1 an (donc en gros 2 ou 3 mois avant la fin) , je l’ai traité d’hystèrique c’est le terme qui me est instinctivement venu, je n’en pouvais plus … Ne ce serait elle pas mise en chasse à ce moment là d’ailleurs ?
En effet, et la phrase n’est pas de moi, il ne faut pas oublier que « Le désir ne se maintient chez l’hystérique que de l’insatisfaction qu’on y apporte, en s’y dérobant comme objet. » (Jacques Lacan) … Quand Lacan parle d’hystérie, il parle d’un type de personnalités et non d’un genre ….
Et dans le cas qui est le mien, cette phrase (comme beaucoup d’autres) résonne vraiment fort par l’expérience que j’ai traversé avec elle … C’est même fascinant, peut-être pour cela que ça a duré autant et en même temps peu de temps … J’ai été souvent très insatisfaisant, décevant, à ses yeux, par ma capacité de révolte, ma capacité à l’envoyer promener quand je refusais d’être sa chose, sa propriété … Mais finalement, c’est cela qui re-stimulait son désir et pour cela qu’elle revenait me chercher … J’étais intéressant , comme elle me disait souvent, autant que j’étais inintéressant, pour elle, dans mes moments de révolte …. Vous imaginez un peu, de mon côté cette expression souvent répétée me glaçait le sang, tellement j’en voyais le sens utilitariste, mais je ne parvenais pas à décoder jusqu’au bout … Sauf qu’à trop se dérober, surtout lorsqu’on commence à comprendre ses manoeuvres, à les dénoncer, en refusant d’être sa chose ou à la servir et à lui servir, alors l’hystérique se lasse et s’ennuie, veut en trouver un autre à aller séduire et envahir … Et ainsi de suite …
Je me doute aussi que sa panoplie séductrice, ses phrases, attitudes seront les mêmes qu’avec moi, y compris s’il se révolte , elle reviendra vers lui avec ses mêmes messages clivés, culpabilisateurs et séducteurs … J’en ai des tonnes comme ça … Qu’elle se promenera dans les mêmes endroits qu’avec moi, mais tout ça ne me fait plus rien … Y a une visite d’un lieu trés précis qu’elle m’avait promis que l’on ferait ensemble, un jour, et qui ne s’est jamais réalisée… Qu’elle le fasse avec lui ou qu’elle lui fasse croire à la même fable que j’avais pris un peu comme telle au moment où elle m’en avait parlé, tellement c’était une proposition qui tombait de nulle part, et un peu tard aussi … Une fausse promesse de plus pour me recapter …. C’est une illusionniste, capable de faire (croire à) des plans sur la comète de la sorte, mais incapable d’autre chose, hormis des mots …
Elle était aussi l’experte de l’archéologie des vieux dossiers, (dont certains trés vieux, de prés de 15 ans, c’est dire) , parfois, ne voyant rien venir, je la laissais faire, sans défenses, sidéré et désespéré … A d’autres occasions la voyant venir de loin avec ses gros sabots, dénonçais ses pratiques, notamment son inversion des rôles; elle m’a aussi fait le coup, je l’avais détruite bien sûr; et je suis sûr et certain que c’est ce qu’elle doit raconter à son nouvel objet comme elle l’avait fait avec moi à propos de sa précédente proie … Pas de bol pour elle, tous pourris, elle n’a vraiment pas de chance … Toujours le fameux triangle de Karpman qui piège la proie … Finalement le piège est gros mais on s’y laisse prendre …
Elle avait un talent mais limité parfois que l’on finit par repérer, surtout quand elle venait toute mielleuse pour mieux me taner derrière … On finit par se méfier de tant de tendresse, d’affection, feintes, c’est louche … Mais on reste avec une question pendant longtemps … Pourquoi fait-elle ça ? Maintenant, j’ai les réponses, en tout cas certaines …
Merci à vous, et passez aussi une bonne fin de dimanche et de we … Ca y est nous avons le chat … Elle est très belle …, a dormi avec ma fille la nuit dernière et ronronne à fond …
Cordialement
Adzo
Hello Adzo et Val
Je souscris fortement à l’analyse que vous faites chacun sur la réplique exacte des comportements et paroles d’emprise du PN face à chaque nouveau partenaire, homme ou femme. J’avais remarqué cette similitude et elle m’avait profondément choquée, meurtrie à l’époque où j’étais encore la maîtresse amoureuse du PN que j’avais rencontré.
Je ne comprenais pas comment il pouvait avoir la même intonation de voix, utiliser les mêmes mots, les mêmes arguments, les mêmes méthodes de séduction au mot près, les mêmes lieux, les mêmes blagues à deux balles, les mêmes mensonges, les mêmes culpabilisations.
C’était tellement du c/c que je me disais que j’avais dû rêver…
C’est là que j’ai commencé à me dire que mon amant (que je mettais jusque là sur un piédestal) avait un problème pathologique important pour se comporter de façon aussi bizarre. Parce que quand on arrive à ce degré de répétition comportementale et verbale quel que soit l’interlocuteur que l’on a en face, on commence à se dire : c’est super blessant parce que du coup, tout futur partenaire envisagé du PN a droit au même registre (comme face à un commercial ou un bonimenteur de foire), ce qui montre déjà un manque de considération total des personnes et un opportunisme, un cynisme éhontés. Et en plus, au fur et à mesure que l’on fait ces constats, on commence à se dire que cet ensemble d’attitudes ressemblent à des rituels à répétition morbide et systématique chez quelqu’un qui a des problèmes psy graves.
Du coup, le choc est d’autant plus rude à encaisser. En plus de se sentir abandonné, trahi, on se sent complètement nié en tant qu’individu et de s’être fait avoir par quelqu’un de vraiment détraqué. De mon côté à l’époque, juste après avoir détecté cela au plan comportemental chez mon amant PN, j’ai eu une colite qui m’a duré des mois tellement j’étais anéantie par son comportement. Je n’arrivais pas à admettre que cet homme que j’avais cru pendant des années réellement et profondément amoureux de moi pouvait agir pareillement dans le même temps et avec les mêmes mots, les mêmes phrases avec une autre qui n’avait strictement aucun point commun avec moi, ni en âge, ni en goûts ni en comportement ni en physique ni en caractère.
Par la suite quand j’ai réellement accepté d’ouvrir les yeux sur le PN, j’ai rapproché son comportement d’un personnage fictif assez odieux nommé Jasper qui joue le séducteur manipulateur de Kate Winslet dans le film de Nancy Meyers: The Holiday. Et je me suis dit: bon sang, en fait, mon PN a le même profil et abuse, manipule, séduit tour à tour pour toujours créer une dépendance affective relationnelle sans qu’il y ait de façon claire ni amour ni empathie ni considération ni respect jamais de sa part envers moi comme envers ses autres compagnes, conquêtes.
Dans le film, sur la fin et après avoir pris ses distances avec lui lors de vacances à Los Angeles (alors qu’elle habite dans la banlieue de Londres ordinairement), Kate Winslet prend conscience de la toxicité de son amant et du lien relationnel tordu qu’il entretient depuis 3 ans avec elle et la scène où elle se libère de son emprise est assez géniale.
Je vous mets un aperçu de cette scène en deux parties. Ce n’est pas la version française que je connais, peut-être une version française remasterisée avec d’autres acteurs mais je trouve que même si la version que je connais est plus enlevée, plus percutante, ça illustre quand même bien la sortie d’emprise d’une femme vis à vis d’un PN qui tente d’embrouiller une dernière fois sa victime:
Quand je la vois lever les bras après sa tirade, je me rappelle du sentiment presque exalté de libération, de victoire et de désintoxication que j’ai éprouvé après avoir écrit à mon PN un long mail où je le démasquais dans tous ses coups tordus et où en plus, je lui montrais que j’avais compris son manège, même si pendant longtemps, je m’étais interdit de manifester mon malaise et mes critiques quant à certains de ses comportements et certaines situations glauques, bizarres que j’avais vécues avec lui en le voyant se comporter avec certaines femmes.
Et je pense que c’est aussi cela que vous avez éprouvé Adzo au cours de votre 8ème round avec votre ex PN.
Cette sortie d’emprise qui s’accompagne également d’une pose de nos limites, de règles et en même temps incarnant une vraie rupture définitive, un vrai rejet de la manipulation et du manipulateur, créée une sorte de transe de jubilation brutale parce que l’on se retrouve enfin capable d’être nous-mêmes, de dire non, de se faire respecter. C’est comme une sorte de renaissance paroxystique, aussi revivifiante que la relation au PN était néfaste et malfaisante.
Je ne sais pas Val si vous avez aussi ressenti cela lorsque vous avez rompu avec votre PN, mais je trouve qu’au moment de la rupture définitive et de la mise au point avec ces tristes sires, c’est vraiment une bouffée d’adrénaline et de dopamine et qui fait en nous comme une montée brusque de pression dans une bouteille de champagne dont le bouchon saute.
Et je trouve que l’intensité de ce moment contribue aussi par la suite à nous empêcher de retomber dans les griffes du PN, puisque l’on réalise que pour éprouver ce sentiment aussi fort de délivrance, il fallait que l’aliénation ressentie dans la relation au PN, soit vraiment destructrice.
Chère Forester
Votre récit de votre merveilleuse relation platonique avec Claude , me fait songer en ce moment
au film , Mon Beau Fantôme d’Amour avec comme acteur principal, Patrick Swayze.
Séchez vos larmes Forester , Claude n’aimerait pas vous voir dans cet état . Il vous dirait que vous avez assez eu de souffrances comme ça et que lui même ne voudrait pas en créer une de plus . Ce soir ,régalez-vous de pizza en vous remémorant et en chantant vos chouettes souvenirs passés en sa présence.
Moi aussi ,je trouve difficile de lire ces quelques lignes au sujet de la disparition de Claude ,car je suis si loin de vous pour vous consoler
Je vous envoie mes plus belles amitiés du Québec
Hélène
Bravo Val
La chanson de la jolie fleur, décrit très bien l’ex vach…..d’Adzo
Mais pour celle qui nous est dédiée ,je suis incapable d’aller sur le lien
Pourriez-vous simplement me dire le titre. J’apprécierais surtout aujourd’hui
Merci
Hélène
Coucou, Val,
Pas possible d’avoir la vidéo que vous nous aviez destinée à nous, les dames, mais par contre, j’ai écouté celle qui était pour Adzo, et d’autres messieurs dans le même cas: et je dis que c’est bien vrai !
Tous aux abris! Evitons le prochain missile qui nous tombera sur la tête !
Soldats, baïonnette au fusil!
Amitiés,
Forester.
Bonsoir mesdames,
J´espére que vous pourrez l´ouvrir …..sinon : Brassens » quand on est con » …
Bonne soirée
Val
Chère Hélène,
Je vous remercie beaucoup de toutes vos gentillesses.
La fin de vie de mon ami Claude lui était devenue insupportable, tant il souffrait moralement.
Ses derniers moments m’ont fait penser à ceux d’Edith Piaf, qui, elle aussi, a beaucoup souffert.
J’étais l’une des dernières personnes à venir lui rendre visite, hormis Colette, son aide ménagère, une personne très dynamique avec laquelle je m’entendais bien, et Alfred, son IDE, auquel je confiais mes angoisses au sujet de mon ami Claude.
Le personnel médical était désarmé, pourtant, on lui avait proposé plusieurs fois une hospitalisation afin de le soigner, mais il a refusé obstinément toute thérapie.
Il m’est arrivé de le gronder parce qu’il traînait toujours en robe de chambre, mal rasé, lui qui avait été autrefois si coquet. Alors, pour me faire plaisir, il se rasait.
Le soir, je le mettais au lit et je le bordais, il semblait heureux qu’on prenne soin de lui.
Je me souviendrai du dernier repas que nous avons fait ensemble : j’avais commandé des pizzas, et nous avons revécu nos années d’étudiants. Il riait beaucoup, et nous nous sommes mis à chanter de bon coeur!
Il faudra que je gère mon deuil, mais pour cela, je vais me diriger vers une unité spécialisée dans ce domaine.
Ses voisins, avec lesquels il s’était brouillé dernièrement, m’ont parlé hier matin: ils appréciaient quand je venais, car pour eux, j’étais une personne « raisonnable ».
Atteint d’un éternel mal de vivre, n’ayant plus assez de forces pour mettre fin à ses jours, il tentait de s’accrocher à un dernier souffle de vie pour son pauvre chien, que j’aimais aussi beaucoup.
La maman de Claude aurait voulu nous voir mariés et fonder une famille, mais je lui avais dit que cela n’était pas possible, au vu de son homosexualité.
Sa famille, très bourgeoise et pétrie de principes, avait honte de ce fait.
Claude était et restera mon éternel fiancé, nous nous aimions vraiment, nos personnalités étaient complémentaires, quoique très différentes. Et nous acceptions ces différences.
Aujourd’hui, chère Hélène, je me sens veuve…
Sincères amitiés,
Forester.
Chère Val,
Merci, un moment de pur bonheur…
carole
Chère Forester,
Je pense bien fort à toi !
J ai régulièrement à suivre des patients tels que Claude, qui sans avoir le » courage » de passer à l acte, trouve tout de meme le » moyen », de partir; il faut respecter ce choix, car parfois, vivre est trop douloureux . qu il repose en paix…
amitiés sincères
carole
Bonjour tout le monde,
J’ ecoute hier les reprises de Brassens et je n’ ai pas pu m’ empecher de penser a vous alors aujourd’ hui je dedicace a :
Adzo
http://m.youtube.com/watch?v=kjL17UKP-Lg
Vous Mesdames
http://m.youtube.com/watch?feature=fvwrel&v=gznDOMKeWk
Bon Dimanche
Val
Chère Forester
Chez nous à Québec, nous sommes Samedi le 31 Mars et il est 18.30 hres
Je viens d’apprendre le décès de votre ami Claude qui par le blog, était devenu notre ami aussi à tous.
Je suis sans mot, quelle triste fin. De mourir ainsi seul et dans un accident si bête. De plus ,il n’avait que 47 ans. C’est inhumain de mourir ainsi et il ne méritait pas de mourir de cette manière. Lui qui projetait de vendre sa maison et qui avait de beaux projets avec vous.
Je partage cette tristesse et cette révolte de votre part. Chose certaine ,il apporte avec lui ce dernier moment passé en votre compagnie.
Vous avez été pour lui ,une amie sincère que bien peu de gens auront eu la chance d’avoir.
Je vous embrasse très fort et je vous serre fortement dans mes bras
Hélène xxx
Chère Mirage,
Merci de partager ma peine.
Cela prouve que êtes des gens profondément sincères et sympathiques.
Oui, j’ai tout fait pour soutenir mon ami dans sa détresse en lui apportant ma joie de vivre et mon énergie.
Nous avons vécu, lui et moi, une histoire d’amour peu commune, puisqu’il n’y avait aucun rapports charnels.
Juste beaucoup de délicatesse et de générosité réciproque.
Mais je continuerai, bien sûr, à être là pour vous .
Vous aussi, Mirage, tenez bon, ne vous découragez pas.
Et si vous resentez le besoin de parler, l’un de nous vous tendra la main.
Merci encore, sincères amitiés,
Forester.
Chère Françoise,
Mon ami Claude avait accumulé, depuis son adolescence et la prise de conscience de son homosexualité, quantité de souffrances existentielles et un mal être permanent.
Sa pathologie était très lourde, il noyait son désespoir dans l’alcool, chose que je ne lui ai jamais reprochée mais que j’ai parfaitement comprise.
D’ailleurs, nous en parlions souvent, et je ne l’accablais jamais.
Je le prévenais de prendre garde à ses escaliers, de veiller à sa sécurité.
Il avait peur de la mort et, paradoxalement, la souhaitait, sans avoir le courage nécessaire pour mettre fin à ses jours.
Il avait le pressentiment de ces êtres sensibles, que sa vie serait courte, et qu’il ne verrait pas ses cinquante ans.
Je sais qu’il veille sur moi, comme je l’ai fait pour lui de son vivant.
Nous nous aimions d’un amour non charnel, et cela faisait sept ans que cela durait. Mon ex PN n’a été qu’un épisode dérisoire à côté de cet amour que nous nous sommes voués, mon ami et moi, jusqu’à la fin.
A présent, il dort en paix, parti rejoindre les champs de l’air…
Je crois que c’est aussi cela, le véritable amour, inconditionnel, ouvert à la différence de l’autre.
J’avais trouvé en lui mon féminin, et lui son masculin en moi.
Merci à vous, Françoise. C’est bien rare, de trouver des gens comme vous tous, si remplis d’empathie.
Amitiés sincères,
Forester.
Chère Lalouette,
C’est certainement ce qu’aurait voulu Claude, qui a été, tout au long de sa vie, si prévenant avec les autres, surtout à l’égard de ses amis proches.
Trop de souffrance , le deuil de sa maman que je connaissais et que j’aimais, n’ont pas arrangé les choses.
Il avait fini par refuser toute thérapie, las de tout.
A présent, il repose en paix, loin de ses tourments.
J’ai été témoin de sa déchéance, dont je ne préfère pas me souvenir. Je garderai en mon coeur nos meilleurs moments partagés.
Pas plus tard que la semaine dernière, nous nous amusions encore en nous régalant d’une pizza.
Je parvenais à le faire rire malgré sa tristesse.
Oui, je me sens comme veuve, une partie de moi s’en est allée. Nous nous aimions vraiment.
Quoi de plus beau et de plus pur que l’amour platonique?
Merci, Lalouette, j’écouterai vos conseils.
Je suis résolue à ne plus me laisser embarquer dans des histoires compliquées et malsaines en compagnie d’un ou dune PN.
Telle un soldat qui est au front, je suis vigilante, prêt à dégainer.
Merci à vous, amitiés sincères,
Forester.
Chère Val,
Je vous remercie grandement pour les témoignages de sympathie que vous m’adressez tous.
Ce que vous dites est exact : Claude souhaitait mourir, il me parlait souvent de sa mort, mais, paradoxalement, il craignait de mourir.
Trop de souffrances pour un coeur trop sensible, un mal être indicible, un désespoir qui l’a fait sombrer dans une longue descente aux enfers provoquée par une addiction aux neuroleptiques et à l’alcool, dont il ne pouvait se passer. L’alcool était son pansement, et je le comprenais, je ne l’ai jamais accablé pour son problème.
Selon le médecin légiste, il n’a pas souffert. Son IDE l’a trouvé avant hier, fortement alcoolisé.
J’ai discuté aussi avec Alfred, son IDE, et ai compris son découragement face à une insupportable détresse, devant laquelle nous étions impuissants.
Je lui ai dit : « Dire qu’il y a des ordures à qui ne rien n’arrive! » (je faisais allusion à mon ex PN)
Alfred m’a répondu que dans la vie, il n’y a pas de logique.
Je me sens comme veuve, aujourd’hui, car je puis vous affirmer ici que nous nous aimions vraiment, avec sincérité, malgré la barrière qui se dressait entre nous.
A présent, ses souffrances sont terminées, mon ami repose en paix .
Merci à vous pour vos témoignages de sympathie.
Bien à vous, Val, avec mes plus affectueuses pensées.
Forester.
Bonsoir, Carole,
Claude s’est tué en faisant une chute malencontreuse dans ses escaliers, avant hier.
C’est Alfred, son IDE, qui l’a trouvé à quatorze heures avant hier. Le décès a eu lieu vers onze heures du matin, selon le médecin légiste.
Il a été constaté que Claude était fortement alcoolisé. Je l’avais mis en garde plusieurs fois, à propos de ces escaliers, que je lui avais défendu de gravir quand il avait trop bu, et lui avais conseillé de mettre un matelas dans son salon plutôt que de monter, quand il était ivre et sous effet des neuroleptiques.
Malheureusement, je n’étais pas avec lui 24h/24.
A la fin de sa misérable existence, il me faisait penser à Edith Piaf, qui se trainait, avait des troubles de la mémoire, de l’élocution, et des tremblements intempestifs.
J’ai longuement parlé à ses voisins, qui m’ont dit que j’avais eu bien de la patience avec lui, pour avoir été la dernière personne à prendre soin de lui comme ça.
Atteint d’une profonde dépression, de bi -pôlarité, malade de l’alcool, ses amis l’ont laissé tomber peu à peu, sa soeur a démissionné, mais je la comprends, il fallait aussi qu’elle se protège psychologiquement.
Il s’est fâché avec ses voisins, des gens sympathiques. Le personnel soignant lui avait plusieurs fois proposé une hospitalisation, mais Claude refusait obstinément de se faire soigner.
On aurait dit qu’il voulait quitter ce monde, et, paradoxalement, il avait peur de la mort.
Son mal être durait depuis des années.
J’ai discuté avec sa soeur hier, elle n’était pas hostile envers moi et m’a remerciée pour ce que j’ai fait pour son frère.
J’ai fait tout ce que j’ai pu, mais je ne suis pas le bon dieu.
J’ai rendu hommage hier à mon ami en lui offrant des roses blanches, ses fleurs préférées.
Il a été incinéré ce matin dans l’intimité. J’ai préféré ne pas m’y rendre, par délicatesse pour sa famille, qui avait demandé à ce que cette cérémonie soit la plus discrète possible.
Je ne puis, hélas! me charger de son chien qu’il adorait, sans quoi, je l’aurais adopté de bon coeur, si j’avais eu plus de place.
Chère Carole, je me sens comme veuve aujourd’hui, nous nos aimions vraiment…
Merci de votre témoignage de sympathie,
Forester.
Chère Geneviève,
Merci pour cette explication d’un état que je ne comprenais pas. Souvent, il m’arrive de me comparer à un soldat revenu du front et qui a été vécu de plein fouet la violence et l’horreur de la guerre.
Je suis comme un soldat: toujours sur mes gardes et prêt à anticiper.
Mon ami Jean, qui est policier, m’a parlé d’un collègue qui avait vécu un grave traumatisme lors d’une intervention: son meilleur binôme a été abattu sous ses yeux, il n’a rien pu faire pour le sauver.
Son comportement a changé : il est devenu agressif , limite parano, nerveux, susceptible.
Il a été changé de service et mis en poste doux.
Je ne laisserai plus jamais personne marcher sur mes plates bandes, je ferai mon petit bonhomme de chemin , tranquille.
Aujourd’hui, je me sens comme veuve depuis le décès de mon ami Claude. Nous nous aimions très fort, d’un amour très profond.
Il m’est encore pénible de regarder les photos que nous avions prises pour ses 47 ans.
Nous avons tout partagé: le meilleur comme le pire, nous formions un « faux couple »… qui s’aimait.
Bonne soirée et encore merci, Geneviève.
A bientôt,
Forester.
Cher Adzo
Je vous remercie beaucoup de votre témoignage de sympathie concernant l’ami que je viens de perdre.
Effectivement, Claude était dans un état de grande détresse morale, du fait qu’il avait toujours eu beaucoup de mal à assumer son homosexualité.
Vous savez, dans les petites villes de province et dans les quartiers, si on n’est pas dans les « bonnes normes » qu’impose la société, on est automatiquement rejeté, mal jugé.
Même si les moeurs semblent évoluer, avec le mariage pour tous, la Gay Pride (j’y suis allée, on a bien rigolé), il subsiste cependant des préjugés, tels que l’homosexualité est une « maladie », un « vice », une « perversion ».
Je me suis toujours élevée contre ce mode de pensée, il y a encore peu de temps, l’homosexualité était considérée comme un délit et passible d’une peine de prison ! Et, sous l’Occupation, les homos étaient déportés et exterminés !
Le fait de ne pas être dans les « normes » affectait beaucoup mon ami, qui aurait voulu être autrement. Cela n’a fait que contribuer à son profond mal être, qu’il a tenté, en vain, de noyer dans l’alcool.
J’ai eu avec lui de longues conversations sur son mal-être, j’ai compris très vite que cet alcoolisme était un pansement sur ses peines profondes de ne pas avoir répondu aux attentes de ses parents.
Sa mère m’a un jour confié qu’elle avait perdu une petite fille avant la naissance de Claude, et que l’arrivée miraculeuse de son fils était inespérée.
Alors, elle l’a tant couvé qu’il a eu beaucoup de mal à couper le cordon ombilical.
Voilà l’origine du problème. J’avoue que j’ai été découragée, je ne pouvais plus suivre, nous avons tous nos limites.
Merci, Adzo, pour votre sympathie, il faut se dire que la vie continue.
Bonne journée à vous et à très bientôt,
Amitiés, Forester.
Chère Geneviève,
Je reviens aux « pulsions primitives » de certains êtres humains.
Mon ex PN avait un comportement « bestial » dans ses manières d’agir, de se comporter.
Quant à moi, au contraire, j’ai tendance à beaucoup trop « intellectualiser », en me disant que : si je commets telle action,il y aura telles conséquences; il y a les Lois, celles de la société et celles de la morale, donc: j’évite de faire ceci ou cela.
Mais je m’aperçois aussi que je suis passée à côté de beaucoup de choses qui auraient pu m’être agréables, tout en n’étant pas hors la Loi.
En fait, tout ce qui représente l’autorité, que ce soit le gendarme, l’enseignant, le personnel médical, les gens de justice, m’inspirent une crainte venue de mon enfance; mêlée de respect.
Depuis ma malencontreuse expérience avec mon ex PN, j’ai tendance à me méfier davantage pour ne plus retomber dans le piège.
J’imagine une prochaine liaison, si tant est que celle-ci a un jour lieu, se terminer par une galère de justice.
C’est cela qui stoppe toute spontanéité, chose que je possédais avant ma vie avec mon ex PN.
Est-ce normal?
Je vous remercie de bien vouloir me donner votre avis.
Cordiales salutations,
Forester.
Chère Val, chère Hélène,
Je pense que, tout comme vous, j’ai rencontré des échecs dans ma vie privée, sauf avec mon ex mari Hervé, avec lequel j’entretiens toujours des relations amicales.
J’ai aussi d’autres amis masculins, nous nous témoignons un respect mutuel. Nous parlons bricolage, jardinage, décoration etc…
J’ai aussi eu des collègues de travail masculins, il nous arrivait de plaisanter, mais pas au-delà d’une certaine décence.
Quant à mon ami Claude, disparu accidentellement hier, nous plaisantions beaucoup à propos de son homosexualité.
Un jour, il me demande: « Ha! Pourquoi n’es-tu pas un garçon? « , ce à quoi je réponds: « La Nature en a décidé autrement! »
Pour faire taire les commérages du voisinage, car l’homosexualité passe encore mal dans les petites villes de province, nous avons fait croire que nous étions ensemble. Mais les gens ne sont pas dupes.
Je l’ai présenté à mon ex PN, Claude ne le « sentait » pas. Et il me l’avait très honnêtement fait savoir.
Quant à mon ex PN, il méprisait tout ce qui pouvait être hors normes, hors de ses « critères », comme il se plaisait à le seriner à longueur de journée.
Je m’interroge: C’est qui, dans l’histoire, le hors-normes? L copain homo super sympa qui adore s’entourer de femmes, ses copines, ses soeurs, ses « mamans », ou bien le PN, qui n’aime absolument personne, pas même sa carcasse, qu’il fera traîner toute sa vie aux autres, comme un fardeau dont on aimerait s’en débarrasser, une bonne fois pour toutes?
Pardonnez la dureté de mes propos, mais le chagrin me submerge aujourd’hui. Je trouve que la vie n’est vraiment, mais alors, vraiment pas juste !
Je pense à vous toutes et tous, Forester.
Chère forester,
Mon dieu, pauvre Claude , que s est il passé ?
bien du courage
amitiés
carole
Chère Hélène,
Vous ne vous êtes peut-être pas encore rendue sur votre messagerie, mais je viens d’apprendre aujourd’hui le décès brutal et accidentel de mon ami Claude, à qui j’ai été rendre hommage cet après-midi.
Il n’avait que 47 ans. Il avait projeté de vendre la maison de ses parents pour s’acheter un bien, mais il ne me parlait pas de venir s’installer chez moi, car il savait que je tiens trop à mon indépendance.
Je crois qu’il aurait été une lourde charge pour moi, et je ne me sentais pas de taille à l’assumer. Il m’arrivait souvent de prévenir ses infirmières pour qu’elles prennent le relais quand j’avais besoin de souffler un peu, ce qu’elles comprenaient fort bien.
Ce sont elles qui m’ont prévenue ce matin. J’ai aussi eu sa soeur au bout du fil, et nous avons parlé de lui, mais je n’ai pas voulu me mêler de leur discorde.
Je suis encore sous le choc, j’ai beaucoup de mal à réaliser que nous ne nous verrons plus. Nous nous téléphonions tous les jours. Il était question qu’il se fasse hospitaliser dans un centre de cure, à la demande de son médecin, que j’ai aussi vu ce matin.
Claude refusait cette hospitalisation qui lui aurait été nécessaire.
Je suis l’une des dernières personnes à l’avoir vu, avec Alfred, son infirmier. Je ne sais ce qu’il adviendra de son chien qu’il aimait et auquel il s’était attaché comme à son enfant.
Mon ami se culpabilisait beaucoup de ne pas avoir été le fils qu’auraient espéré ses parents.
J’ai toujours tenté de le réconforter, en lui faisant comprendre que chacun a le droit d’avoir sa propre personnalité.
Il me confiait qu’il avait beaucoup de chagrin de s’être fâché avec sa soeur. Je lui répondais qu’il fallait qu’elle « digère » les propos qu’il lui avait tenus sous l’effet de l’alcool, qu’elle reviendrait un jour à lui, qu’il fallait lui laisser le temps. Elle prenait régulièrement de ses nouvelles auprès du personnel soignant de l’hôpital de jour. Donc, elle gardait la porte entrouverte.
Pour avoir successivement connu un conjoint, puis mon ex PN et mon cher ami Claude détruits par ce fléau qu’est l’alcool, vous comprendrez très bien, je pense, la répulsion que je peux éprouver pour toute boisson alcoolisée.
Je peux passer une soirée sans boire une goutte, et tout autant, sinon plus, m’amuser de bon coeur.
Combien de fois m’est-il arrivé d’aller chercher des amis au commissariat, qui avaient été ramassés ivres morts dans la rue et mis « au ballon », et me taper la honte de ma vie devant les policiers, qui rigolaient entre eux !
L’un d’eux a été plus compréhensif. Un jour, il m’a dit que ce n’était pas à moi d’avoir honte, mais à eux.
Un autre jour, de colère et de honte, j’ai giflé devant les policiers ma propre soeur, qui, elle aussi, avait été ramassée en état d’ivresse. Je lui ai dit: « Tiens! c’est la baffe qu’ils auraient du te mettre ! »
J’ai secoué mon ami Claude plusieurs fois. A la fin de sa misérable existence, il m’avait confié qu’il ne verrait pas ses cinquante ans.
J’ai cru comprendre, à travers ses propos, qu’il voulait mourir mais que la mort lui faisait peur.
Ces derniers temps, il était fatigué de vivre. Il laissait tout filer, jusqu’à son hygiène corporelle, lui qui était jadis si coquet et soucieux de son apparence.
A la différence de mon ex PN, quand Claude avait bu plus que de raison, il n’était pas violent, mais d’une très profonde tristesse.
Je me dis que la vie est injuste. Pourquoi n’est-ce pas plutôt mon ex PN qui est parti à a place de mon ami? Je n’irai pas jusqu’à dire que la mort de celui-ci m’aurait réjouie, mais presque…
Alors, chère Hélène, soyez vigilante pour votre fils Rémi, afin qu’un tel drame ne l’atteigne pas.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Bien chers tous,
Je viens d’apprendre le décès brutal de mon ami Claude, survenu, selon son infirmier, à onze heures, hier matin.
L’équipe médicale qui s’occupait de lui à l’Hôpital de jour, m’a prévenue ce matin.
Claude souffrait de gros problèmes d’alcoolisme et d’une très profonde dépression.
J’ai été l’une des dernières personnes à lui rendre régulièrement visite. Nous avions élaboré des projets de sorties.
Il était question qu’il mette en vente la maison de ses parents, dans laquelle il ne pouvait supporter de vivre.
En fait, la vie lui était devenue insupportable, ces derniers temps.
Selon son infirmier, il serait tombé dans ses escaliers.
Claude s’est fâché avec sa soeur, ils ont eu des mots assez violents.
Son médecin envisageait de le faire hospitaliser afin qu’il suive un sevrage, mais il aurait fallu que cette décision vienne de lui-même et non pas d’un tiers, car je pense que toute thérapie aurait été vouée à l’échec, tôt ou tard.
Cela faisait des années que son mal-être persistait, du fait qu’il assumait très mal son homosexualité, ses échecs sentimentaux, et le deuil de sa maman, qu’il aimait plus que tout au monde.
La famille désire une crémation dans l’intimité. J’ai fait transmettre mes coordonnées par les pompes funèbres, afin que sa soeur me contacte pour me permettre de lui rendre un dernier hommage. Il aimait les roses blanches et Dalida.
C’est un choc pour moi, d’avoir perdu un tel ami, toujours fidèle, à l’écoute d’autrui.
Je compte sur votre soutien, et vous souhaite une bonne journée,
Forester.
Chere Forester,
je vous adresse toutes mes amitiés et vous sers virtuellement trés fort , si vous le permettez.
Je souhaite á votre Claude de trouver la paix oú il est aujourd´hui qu´il n´avait pas pu trouver parmi nous .
Je pense que le fait de ne pas vouloir se faire soigner est souvent un signe d´abandon ……pas assez de courage pour mettre fin á ses jours et á sa détresse, pas assez de force pour continuer á vivre et reprendre gout á la vie .
A vous , bon courage , vous etes une femme pleine de bonté et de courage , gardez en mémoires les bons moments que vous avez passé avec lui .
Bonne soirée
Val
Chère Forester,
Je viens de lire votre message concernant votre ami Claude. Je ne sais que dire qui ne soit pas dérisoire, le décès d’un proche est une épreuve.
Comme Val, je pense que votre ami était las de sa vie et d’un mal être qu’il tentait de noyer dans son addiction à l’alcool. Il repose en paix maintenant. Ce que vous pouvez faire en sa mémoire – et ce qu’il souhaiterait certainement – c’est de prendre bien soin de vous.
Mes pensées amicales vous accompagnent,
Lalouette
Plein de soutien à vous Forester face à ce décès qui vous touche de si près.
Peut-être est-ce mieux ainsi pour lui, une délivrance dans la mesure où il ne souhaitait pas sortir de sa dépendance et qu’il était déjà très malade?
Tenez bon, Forester. De là-haut, votre ami Claude pourra veiller sur vous et continuer de vous accompagner dans votre vie, même si ce sera autrement.
Courage et prenez soin de vous.
Cordialement
Françoise
bonjour Forester
nous ne sommes pas en contact depuis bien longtemps mais je m’associe à votre tristesse.
votre ami a fait un choix sans doute,les forces parfois vous abandonnent même avec des amis fidèles.vous avez certainement fait beaucoup pour lui et dû y laisser de l’énergie.
courage
Bonjour, Adzo,
Il m’est arrivé de regarder des retransmissions de matches de rugby avec de grandes équipes, et j’ai été assez choquée de la violence de ce jeu. Mais les gars avaient l’air de supporter, l’arcade ouverte, le nez cassé, et j’en passe.
Mon copain de Béziers me disait en rigolant et en m’appliquant une tape virile dans le dos, à vous applatir un cheval : « Mais c’est rien, tout ça ! « .
Seulement voilà, il ne connait pas sa force, et sa petite femme le lui reproche souvent.
Ce que j’appréciais , dans le rugby, était cette ambiance bon enfant, de copains qui se retrouvent…C’est, du moins, ce que je croyais.
Mais il y a eu aussi des histoires de dopage, et depuis, j’ai un autre regard sur ce jeu, que je croyais plus sain que le foot.
Et votre adversaire qui vous a provoqué exprès cette blessure, c’est vraiment pas cool de sa part, quoi!
Avez-vous vu des compétitions de lutte bretonne, le « Gouren », ce sport ancetral que pratiquaient les chefs de tribu ? Cette discipline s’est démocratisée, et des filles la pratiquent aussi. En général, les combattants sont plutôt petits et râblés, et les codes d’honneur ancestraux y sont encore très respectés. On fait toucher l’épaule de son adversaire au sol, ensuite, ceux-ci se serrent la main.
Il y a une bonne ambiance, pas de dopage, cela se passe en plein air, sur un tapis de sciure, et les tenues ressemblent à celles que protaient les gens de cette époque ancestrale: la chemise blanche large et le « bragou vras », sorte de panta court bouffant.
Ca vaut le coup d’être vu au moins une fois dans sa vie.
Bien amicalement, Forester.
Chère Forester,
Je viens d’apprendre la nouvelle qui vient de frapper votre ami Claude … J’en suis très triste pour vous et pour lui bien évidemment … S’il était votre ami depuis un moment, c’est qu’il avait de sacrés qualités de fidélité, même si l’alcool le détruisait et le ravageait … Mais il y a des peines et des blessures dont personne ne peut-être juge (surtout les personnes qui s’autorisent à juger du haut de leur grandeur) , et qu’il avait probablement (ah l’homosexualité, tellement facile de s’en moquer, comme de l’alcoolique d’ailleurs) , et qui ne se soignent que dans l’alcool, faut il croire. C’est un anti-dépresseur puissant . Je vous transmets toutes mes meilleures pensées face à cet événement douloureux .
Je ne connais pas la lutte Bretonne mais ça a l’air rude mais bien codés … Vu qu’il faut faire toucher l’épaule de l’adversaire au sol, je comprends pourquoi les petits et trappus s’en sortent mieux, ils ont un centre de gravité plus bas, donc plus difficiles de les faire tomber …
Votre expression concernant votre ami rugbyman de Beziers m’a bien faire; j’imagine bien la scène …On se tord de douleur suite à un coup et là un seconde de ligne, genre armoire à glace, qui vient vous dire “c’est rien , c’est pas grave”, avec une tape plus que virile dans le dos ou sur l’épaule, histoire que vous ayez mal ailleurs pour ne plus penser à la douleur initiale … Ca me rappelle des choses …
Sinon avec le professionnalisme le rugby a bien changé, y en a même qui considérent comme moi qu’on a changé de sport , au moins à haut niveau … La bande de copains, la 3° mi-temps tout ça appartient un peu au passé et a été remplacé par le dopage, les gros contrats, la créatine et la musculation …
En pensées avec vous face à cette triste nouvelle
Amicalement
Adzo
Bonjour, Val,
Comme vous dites, le mien aussi avait un faible pour les télés, qui fonctionnaient nuit et jour, mais aussi pour l’informatique: il lui fallait du dernier cri, la vidéo, la photo, ( genre photo X), la sono : il prétendait avoir animé des soirées dansantes…
Il s’est acheté une table de mixage pro avec…mes deniers, et il comptait se faire payer une « tablette », comme les jeunes, car il prétendait vivre avec son temps.
Bien entendu, il ne faisait rien de concret avec ce matériel, à part rester vautré devant la télé, et picoler comme un trou.
Rien que du baratin, tout ça, que du vide…
Moi, j’appelle ça un Zéro !
Très amicalement, Forester.
Chère Françoise
Je vous remercie de votre précieux temps que vous avez pris à me répondre avant de reprendre votre travail d’enseignante
Au sujet de Rémi, je poursuis mes démarches et irai voir les alternatives que l’on possède ici à Québec.
Pour se qui est de votre amie ,vos craintes sont fondées .Les schizophrènes peuvent devenir violents pour leur entourage. J’ai assisté étant jeune aux crises de paranoïas de mon frère qui devenait incontrôlable
Lors du décès de ma mère, mon frère a lui aussi été placé dans des loyers à prix modiques et non adaptés à ses réels besoins. Jusqu’au jour où je me suis choquée lors d’une réunion multi. Menaçant les intervenants de poursuites s’il s’avérait que mon frère se retrouve dans une situation déplorable.
Le problème est fort simple ,ce n’est qu’une question d’argents de la part des Gouvernements
Votre amie aura gain de cause ,la journée où elle menacera de se retirer du dossier de sa fille ou de responsabiliser les intervenants au dossier, sur se qui pourrait arriver au sujet des comportements de sa fille
Malheureusement encore de nos jours les gens au prise avec des problèmes de santé mentale ,se retrouvent aux oubliettes auprès de nos Gouvernements
Il en coûte moins cher aux Gouvernements, de les savoir dans les rues et non dans des endroits sécuritaires et agréables pour eux et cela à tout les niveaux. (financier, qualité de vie etc….)
La santé mentale ne fait pas partie de leurs priorités ,plus exactement comporte peu d’électeurs
Je vais me taire, car j’en aurais long à écrire à ce sujet
Bonne nuit chez vous
Hélène
Chère Forester
J’avais oublié le problème de consommation de Claude.
Pensez-vous qu’en vendant sa maison, il espère vivre dans votre logement ????
Vous avez raison ,ce satané décalage d’heure
Chez nous ,il est 16.40 hres
Chez vous, il est 22.40 hres
Chez nous ,je m’apprête à préparer le souper
Chez vous ,vous êtes peut-être déjà couchée
Hélène
Cher Adzo,
Un jour, un copain de Béziers m’a fait un plaquage de rugby, comme ça, pour rigoler. Résultat: je m’en suis tirée avec une entorse au genou. Je ne lui en ai pas voulu du tout. Imaginez un grand costaud de 95 kgs pleurer comme un gosse en s’excusant. Il s’en voulait à mort et ne cessait de répéter « putaing, cong! » avec son fameux accent du Sud.
Quand vous vous sentirez prêt, vous ferez comme moi: vous vous lancerez des défis et vous y arriverez. Mais soyez sans crainte. Pour vous, c’est de l’histoire ancienne.
C’est juste: il vaut mieux garder certaines choses pour soi, car les gens ont une fâcheuse tendance à déformer vos propos, et cela pourrait se retourner contre vous.
Quand je déménagerai, ce que je souhaite pour bientôt, je ferai en sorte que personne ne connaisse mon passé. Je me protégerai davantage.
Je reconnais que nous avons eu le tort de ne pas nous être assez protégés, ou d’y avoir cru sans croire, en bref: de nous être fourvoyés dans cette histoire de fous !
J’ai longtemps correspondu avec le gars de Béziers, qui est depuis marié et père de famille, il ne joue plus en équipe mais il continue d’entraîner les jeunes.
Comme quoi, un bon plaquage de rugby peut aussi faire naître une amitié saine !
Bon courage, Adzo, pour la rentrée !
Amitiés de Bretagne, où le temps commence à virer…
Forester.
Chère Forester,
Je me doute comment votre ami Bitterrois devait regretter son geste non maîtrisé … Mais il est clair qu’un homme de 95 kgs, pris dans le jeu, ne mesure pas sa force , et elle peut faire mal , je le sais , je l’ai appris à mes dépens quand un pilard de 110 kgs m’est tombé sur le genou … Ca fait drôle … Il m’a pété les croisés internes, mais c’était son but par contre … Mon jeu au pied devait le fatiguer , du coup il ne m’a pas loupé …
J’ai joué un peu à tous les postes, 3 éme ligne qd j’étais en cadet, même si parfois je redescendais dans les lignes arrières, et puis définitivement vu que je ne grandissais plus, 🙂 … Donc ensuite, ce fut les lignes arrières … En même temps , faut être fou ou inconscient pour jouer devant , ils se mettent des pets impressionnants … Et encore je vous parle d’il y a 20 ans … Aujourd’hui, c’est n’importe quoi , je sais même pas comment il font pour supporter ce qu’ils se mettent … C’est hyper-violent … Certes il font énormément de musculation , même les arrières, ils ont des gabarits adaptés mais quand même …
Mes amitiés
Adzo
Bonjour, Lalouette,
C’est comme l’agneau des prés salés, que l’on mange à Pâques, selon la tradition.
Merci beaucoup, il doit faire bon vivre par chez vous, quoiqu’un peu chaud pour nous, mais ne nous plaignons pas.
Bonne soirée, Forester.
Merci, Hélène ! 🙂 Forester.
Chère Hélène,
Comme j’ai demandé une mutation pour mon logement dans la même ville en priorité, pour mon ami Claude, rien ne changera. Et cela semble le soulager moralement.
Il a mis la maison de ses parents en vente, des visiteurs viennent ce week-end.
Par contre, son médecin psy demande à ce qu’il se fasse hospitaliser dans une maison de santé, afin de soigner son alcoolisme.
Il a refusé net, en disant qu’il n’était pas prêt. Je lui ai dit que son problème d’alcool était lié à son mal être, et qu’il fallait tuer le mal à la racine.
Je ne laisserai pas tomber Claude, nous nous appelons tous les jours et je lui rends de temps en temps service. Il sait qu’il lui reste des amis sur lesquels il peut encore compter, même s’ils se sont raréfiés, depuis sa dépression nerveuse.
Et les infirmières du Centre de Jour veillent aussi sur lui. Quand je suis trop fatiguée, je leur délègue le travail. Ainsi, Claude sait qu’il n’est pas seul au monde, comme tout dépressif à tendance à le croire…
Amitiés, Forester.
Chère Hélène,
Il est , comme ça, des cadeaux empoisonnés dont on se passerait volontiers.
Mon ex PN était aussi radin que l’Oncle Picsou. Les cadeaux qu’il m’offrait étaient des effets récupérés à droite et à gauche, qui avaient appartenu à ses ex.
S’il se fendait d’un téléviseur neuf, c’était uniquement pour son confort personnel. Ensuite, il reprenait ce qu’il avait donné, en plus de ce qu’il dérobait chez les autres, car voler, chez lui, était une seconde nature. Ca fait bien, pour un ex flic!
Je ne comprenais pas cette attitude, au début, mais à présent, je l’assimile à un être immature encore au stade de la maternelle, qui donne et reprend aussitôt.
C’est pourquoi, dorénavant, je n’accepterai plus rien de personne, je préfère m’offrir mes propres cadeaux, car si c’est pour se les faire reprocher ensuite, ce n’est pas la peine.
Hier après-midi, je me suis donc rendue à la poste pour y faire un colis avec tout ce que m’avait offert cette dame rencontrée récemment, le tout accompagné d’un courrier bref, qui dit en substance de ne plus me contacter d’aucune manière.
Pour ma part, je ne regrette pas ce que j’ai pu offrir autrefois, même si j’ai perdu de vue des gens , comme on dit chez nous: « Donné c’est donné, reprendre, c’est voler! ».
Bonne soirée, Hélène, au plaisir de vous relire,
Forester.
Tiens Forester , le votre avait un faible également pour les télés ….;-)
Chère Hélène,
Les traditions culinaires ont tendance à se raréfier chez la nouvelle génération, qui a copié la façon de s’alimenter des américains. C’est à dire qu’ils grignotent toute la journée des chips grasses arrosées de soda très sucré, prennent des céréales à toute heure, et sont très férus du Mac Do, du Quick etc…
Choses qui n’existaient pas à mon adolescence. Un repas de crêpes au lait caillé dans une crêperie était pour nous une récompense, quand on avait bien travaillé à l’école.
Quant au pâtisseries , c’était du fait maison.
Vous me demandez s’il existe encore des bleuets, des canneberges et des fraises des bois?
Autrefois, il devait y en avoir, mais l’agriculture intensive du maïs et les engrais sélectifs ont supprimé pas mal de ces espèces. Les talus, qui formaient le paysage typique breton, ont été détruits, et c’est une catastrophe, car ils se sont aperçus depuis que ces talus remplis d’herbes sauvages retenaient les eaux pluviales afin d’éviter les inondations.
Depuis plusieurs années, néanmoins, on a fait prendre conscience aux gens des dangers des pesticides dans les jardins potagers (il y en a de plus en plus , vu la crise économique), et des ingénieurs agronomes mettent en place des endroits prévus pour la biodiversité en laissant pousser dans des parcs publics des herbes folles servant à abriter la reproduction d’insectes qui avaient quasiment disparus depuis plusieurs années.
Vos enfants ont bien de la chance d’avoir une maman attentionnée comme vous, qui leur prépare de bons petits plats de là-bas.
J’espère qu’ils prendront la relève, car je connais des maris qui cuisinent très bien !
Ici, c’est une femme de chez nous qui a été primée chef cuisinier de l’année, en préparant des légumes anciens, tels les topinambours, le chou rave, les rutabagas, dont ne veulent plus entendre parler nos anciens, car cela leur rappelle les mauvais souvenirs de l’occupation allemande.
Vous m’avez mis l’eau à la bouche, avec les bonnes choses simples de chez vous, de la Belle Province !
Quelle chance! L’un de vos fils ne vit pas loin des Inuits !
Bon courage, et passez une bonne soirée, Hélène ! Je continue de calculer le décalage horaire, ce n’est pas évident …
Toutes mes amitiés,
Forester.
Bonjour, Val,
Une encyclopédie en dix volumes dans le domaine du mensonge, de la fourberie, de la méchanceté et de la bêtise humaine…lui qui se croit si intelligent…
Bonne journée,
Forester.
Chère Françoise
Vous voila de retour parmi nous et je présume au travail avec la rentrée scolaire.
J’espère, que vous avez pu vous reposez un peu durant vos vacances en famille.
Souvent ces vacances nous laissent peu de place au répit, avec les repas à préparer etc..
.
De briser la routine du quotidien pendant l’été nous permet de retourner au boulot avec de nouvelles énergies et de rehausser notre moral lors des périodes où la luminosité du soleil est à son plus bas
Oui, chez nous aussi ,il existe plusieurs programmes pour les jeunes gens comme Rémi.
J’attends simplement que Rémi n’habite plus chez son père .Il me sera plus facile d’aider ce dernier. D’ailleurs ,j’ai commencé à faire des démarches à titre seulement informatif.
Il aurait droit à un revenu provenant de l’aide sociale et par le fait même ,il serait pris en charge au niveau de l’intégration au travail. Le problème reste la question de l’hébergement.
Je discute souvent avec Rémi, de comment il se voit en appartement ,de sa consommation d’alcool et de plus ,il ne possède pas de permis de conduire , donc, point de vue déplacements , il faut être réaliste.
Ce ne saura pas chose facile . Les réponses qu’il me fourni sont plutôt celles d’un enfant de 10 ans et il en aura 23 en Décembre.
J’ai l’habitude de trouver des solutions à tout les problèmes . Une fois de plus ,je serai quoi faire au moment opportun.
J’ai terminé de payer la pension alimentaire en Mars 2012 et c’est depuis ce temps que son père met de le pression pour qu’il quitte le domicile paternel.
Comme ,je l’aie mentionné , la problématique de Rémi ne datte pas d’hier. À l’époque personne n’a écouté mon cri d’alarme . Jai bien peur, encore une fois de plus ,je serai seule à ramasser les pots cassés lorsque ce dernier sera expulsé de chez son père
Au sujet de votre amie , c’est bien pire que moi. Si ,je prends Rémi chez moi , la seule condition, sera pas de consommation. J’ai du demander à quelques l’aide des policiers lors de ses excès d’alcool. Croyez-moi ,se n’est pas que je n’aime pas mon fils , bien au contraire ,mais de tolérer l’alcool ne serait pas de lui rendre service et ni à moi.
Mon frère schizophrène pour sa part n’a jamais eu de problèmes de consommation.
Il habite dans le vieux Québec , dans une résidence appropriée à sa condition
Mais ,là aussi ,lors du décès de ma mère ,j’ai du travailler fort ,pour prendre ententes avec les
organismes gouvernementaux pour arriver à se que mon frère soit pris en charge adéquatement
On ne laisse pas un chien dehors encore moins un être humain
Bonne journée
sous un ciel nuageux ce a.m
Hélène
Hello Hélène,
Oui, je commence à reprendre mon activité professorale peu à peu, mais la grosse rentrée d’élèves se fera vraiment la semaine prochaine. Donc je profite encore un peu de cette liberté.
J’ai vu sur internet que vous aviez au Québec des centres d’hébergement et de soins de longue durée qui pourraient peut-être convenir à votre fils s’il a du mal à vivre autonome et à se discipliner lui-même.
Cela pourrait lui fournir un logement où il ne serait pas livré à lui-même mais entouré et géré avec d’autres, accompagné dans son parcours pro et personnel.
Vous avez raison de refuser la prise d’alcool de votre fils.
Mais je ne crois pas que la solution serait de le prendre chez vous.
Mieux vaudrait une structure privée ou publique qui gère des handicapés adultes. Un centre qui lui permette de se sentir d’une certaine façon, suffisamment grand pour ne plus dépendre au plan du logement de la famille. Quand on a un handicap mental léger et qu’on devient adulte, le fait de rester chez l’un ou l’autre des parents créée pas mal de complexes et de souffrances, de sentiment d’exclusion et d’isolement, ce qui peut augmenter le recours à la prise d’alcool.
Vivre dans un centre pour handicapés donne l’impression d’avoir sa propre vie comme les autres jeunes gens du même âge, même si c’est pour vivre dans une structure protégée. Il y a la fierté de vivre sa vie, de ne plus dépendre de papa-maman et d’avoir ses propres activités sans surveillance parentale ni dépendance parentale. Et il n’y a pas le stress de se retrouver seul dans un appartement sans savoir comment se gérer. Mais la compagnie d’autres et de personnel adapté pour aider à l’autonomie au quotidien.
Ayant travaillé au service communication d’un établissement de ce genre en France quand j’étais beaucoup plus jeune, j’ai pu me rendre compte de ce que cela changeait de choses pour ces handicapés et combien cela les épanouissait.
Je vous souhaite de trouver des appuis et des contacts pour mettre en place logement et encadrement de Rémi. C’est une bonne chose que vous vous soyez renseignée préalablement. Cela peut vous permettre de préparer les choses sans être prise de cours.
Concernant votre frère, vous avez eu bien de la chance qu’il n’ait pas de problème d’alcool.
Ici en France, de nombreux schizophrènes ont un gros problème d’alcoolisme et de narcodépendance environ jusqu’à la cinquantaine. Après la cinquantaine, la maladie se stabilisant, les personnes suivant aussi mieux et plus régulièrement leur traitement, le problème est moindre. Mais les hôpitaux psychiatriques français sont régulièrement confrontés à ce problème avec eux. Et les parents aussi, qui parfois font les frais physiquement de cette dépendance (des faits divers font état assez régulièrement d’agressions de parents par leurs enfants schizophrènes sous dépendance d’alcool ou de drogue). C’est la crainte que j’ai pour mon amie. J’aimerais qu’elle demande le placement de sa fille dans un centre pour handicapés, au lieu de tenter à chaque fois de la remettre en logement individuel non thérapeutique ou chez elle. Elle se met en grand danger à chaque fois et j’ai toujours peur un jour de la retrouver blessée ou tuée par sa fille. Les psys qui suivent la jeune femme à l’hôpital ne semblent guère mesurer ce risque quand il la laisse repartir après quelques mois d’hospitalisation et de désintoxication.
Bon courage pour votre travail et vos démarches.
Cordialement
Françoise
bon courage pour la rentrée Françoise 😉
bonne soirée
Val
Merci Val!
Chère Val
Je suis moi aussi blasée de tout ces gens qui ne parlent que pour parler. C’est pourquoi, plus souvent qu’autrement , je ramasse ma canne à pêche et me retrouve seule sur le bord d’une rivière à écouter le bruit du vent dans les feuilles et le clapotis de l’eau.
Je suis même surprise de moi, d’être ici avec vous tous sur ce blog
La raison est fort simple, vos commentaires sont sensés , pleins de vécus et non des sornettes
Hélène
Chère Forester
Comme vous dîtes ,si ce n’est pas ce logement la, et bien s’en sera un autre.
L’important pour vous s’est de changer d’endroit avec toutes ses voisines qui semblent toutes aussi commères les unes que les autres.
Au sujet de votre ami Claude ,qu’advient-il de lui si vous déménagez ????
Hélène
Chère Forester
J’adore votre commentaire, IL SUFFIT D’AIMER LA VIE ,D’ÊTRE OUVERT D’ESPRIT etc…
J’adore et j’apprécie les choses pas compliquées tel que vous semblez tous être ici sur ce blog
Hélène
Chère Forester
Je sais très bien de se qu’il en retourne des cadeaux dont nous voudrions jamais recevoir.
Mon mari était bon là-dedans. Au début de notre mariage, pour se faire pardonner après une crise de colère, il m’amenait souper au restaurant ou bien m’offrait des bijoux ou des fleurs.
Tout ce cirque bien sûr se passait devant témoins. De plus à chaque fête ou occasion ,j’étais ensevelie de cadeaux, jusqu’au jour où je lui dit et en présence des enfants ,que dorénavant ,je ne voulais plus de cadeaux. Je voulais du respect mutuel de la part de tout le monde . Les cadeaux ont cessé mais le respect n’est jamais venu
Alors lors de notre séparation ,je suis passée pour la grosse méchante même auprès de mon entourage immédiat mais je dois dire que mes parents étaient décédés. Comment ,une femme comme moi en vient-elle à quitter cet homme aussi généreux?????
Je ne sais pas si les cadeaux faisaient partie de sa stratégie aux yeux des autres mais cela a grandement servi sa cause de pauvre homme quitté par sa femme après 20 ans de mariage et 4 enfants.
Donc ,quand je suis entrée en relation avec mon psychopathe ,je lui est tenue les mêmes propos . Lui au contraire était content de ne pas avoir à me faire de cadeaux car il était un pingre de la pire espèce.
Comme ,je l’aie déjà mentionné à Adzo , j’ai eu affaire à deux hommes avec une patho semblables mais aux comportements tout à fait différents ,en tout cas au premier abords
bonne soirée
Hélène
Cher Adzo
Rappelez- vous la chanson de Léo Ferré
Avec le temps tout s’en va …….
Hélène
Oui chère Héléne, avec le temps , tout s’en va …. Et heureusement …
Amicalement
Adzo
Bonjour Adzo et Carole
Tout comme vous ,j’évite toute rencontre avec mon ex-conjoint qui travaillait dans le même hôpital que moi, Lorsque j’ai été réaffecté à une autre tâche suite à mon accident de travail; j’ai opté pour changer d’hôpital. Pour se qui est de nos petits enfants que nous avons en communs, car sa fille se trouve être la conjointe de mon fils, ils nous est jamais arrivés de se retrouver en même temps à une même activité
Je crois que pour sa part, lui aussi , il n’a aucun intérêt à se qu’ont se retrouvent face à face , moi et son ancienne /nouvelle copine d’il y a une vingtaine d’années. Si cela arrivait un jour, je ne dirais mot mais j’observerais en silence toute cette comédie émanant de sa personne et elle toute contente de recevoir de fausses attentions. J’assisterais à la meilleure des comédies burlesques de ma vie et cela tout à fait gratuitement ,sans prix d’entrée.
bonne soirée
Hélène
Chère Carole
Nous aussi autour de la table les conversations sont souvent dirigées vers la manière d’apprêter les repas etc…
La preuve que nos origines viennent de chez vous, notre mère patrie ,qui est la France
Hélène
Chère Forester
J’ignore ,si par chez vous la tendance des jeunes gens est en baisse pour se qui est de concocter des mets traditionnels mais ici ,c’est le cas.
Ici ,aux Québec nos aïeux se retourneraient dans leurs tombes. Je crois que les Européens ont su mieux que nous conserver les traditions culinaires . Comme vous dîtes ,cela fait partie du patrimoine.
Si jamais quelqu’un d’entre vous se pointe le nez ici à Québec .Ma table sera mise pour vous recevoir. Viandes de gros et petits gibiers seront aux rendez-vous. Caribou, orignal, perdrix ,lièvres et bernaches. Les sauces seront à base de sirop d’érable et de petit fruits sauvages. D’ailleurs Rémi me dit souvent que je devrais ouvrir un restaurant. Mon fils ainés ,lui ne ratte pas une invitation. L’autre de mes fils qui travaille dans le Nord du Québec ,apporte régulièrement de mes plats congelés par avion. Avec seulement 2 heurs de vol, il dépose les plats sur de le glace. Il a le droit de faire ça, car son transporteur est le même que pour les Inuits du grand Nord
Mais chose certaine ,vous n’avez pas de sirop d’érable .D’ailleurs c’est la seule chose dont je suis sûr que vous n’avez pas. Les fraises, les canneberges et les bleuets poussent aussi dans vos champs ????
Bonne soirée
Hélène
Bonjour à vous tous
Bien sûr que mon fils Rémi a beaucoup de générosité en lui. Il a un diplôme de vitrier, qu’il a obtenu avec beaucoup de difficultés et sur une très longue période de scolarisation si je peux m’exprimer ainsi .
Mais sa légère déficience fait en sorte qu’il consomme beaucoup d’alcool, probablement pour noyer sa peine de se savoir ainsi. Il ne supporte pas l’alcool et dans ses moments d’ébriété avancée, il extériorise sa peine par de la violence. Se qui fait que pour moi , je suis incapable de contrer ses crises de colère. Il est très grand et costaud.
Je lui avais fait avoir une place sur mon département de désintoxication où j’ai travaillé. À cette époque son père a refusé disant que c’est moi qui exagérais la situation.
Malheureusement ,aujourd’hui son père menace continuellement ce dernier de le mettre à la porte de son domicile et cela depuis que j’ai terminé de payer une pension alimentaire pour Rémi en Mars 2012. Malgré son diplôme de vitrier ,Rémi est incapable de conserver un emploi dû à son état et de sa consommation d’alcool.
Il est certain que je ne laisserai pas mon fils dans la rue quand cette journée arrivera . Par contre ,je ne sais trop quoi faire ???? probablement que la solution sera d’aller suivre une cure de désintoxication contre son gré ,sera la condition qu’il devra se soumettre pour venir habité chez moi.
C’est dommage car si son père m’avait écouté il y a quelques années ,nous n’en serions peu être pas rendus là . Mais ,bon , le moment n’est pas à trouver un coupable à cette situation mais bien à trouver des solutions
Bonne journée à tous
Hélène
Bonjour Hélène
Votre fils Rémi ne pourrait-il pas intégrer un centre de travail protégé pour handicapés? Je ne sais pas si cela existe chez vous au Québec mais ici en France, cela se fait.
Ces centres d’aide par le travail (CAT) offrent à la fois un hébergement et du travail mais dans des conditions d’encadrement et d’accueil très agréables et rassurantes. Pour ceux qui ont une déficience mentale légère qui leur permet de travailler, c’est une solution qui à la fois les stabilise et les rassure puisqu’en milieu protégé. Nous avons aussi en France pour les jeunes handicapés mentaux légers un suivi avec une structure (Service d’Insertion par la Formation et l’Accompagnement) qui sans les héberger leur permet d’être gérés dans leur parcours scolaire, professionnel et leur permet de se stabiliser aussi bien dans l’emploi qu’au plan de leur handicap. Les jeunes disposent d’un référent qui se situe entre l’éducateur spécialisé, le tuteur, le juriste et le responsable syndical et cela balise bien le parcours des jeunes qui ont une déficience légère, qui peuvent travailler mais pas n’importe où et n’importe comment. Cette structure les aide à trouver un logement, à se maintenir dans des emplois protégés, à maintenir un suivi médical et social. C’est vraiment bien. Je souhaite que vous puissiez trouver au Québec un organisme de ce genre ou un CAT qui offrirait à Rémi une alternative à la domiciliation chez son père et lui garantirait à la fois plus d’autonomie, plus de sécurité et lui permettrait sans doute de moins boire.
Je ne sais pas s’il existe aussi au Québec des appartements thérapeutiques qui permettraient à Rémi de pouvoir disposer d’un logement indépendant tout en ayant un suivi régulier au plan de sa déficience et de son autonomie. Il me semble que cela pourrait être une autre solution complémentaire à creuser et qui pourrait lui convenir.
L’alcoolisme chez nombre de handicapés mentaux est une constante. Notamment chez ceux et celles qui refusent leur handicap et qui ont des difficultés à suivre un traitement quotidien.
Les centres médicaux psychiatriques en France voient régulièrement des patients dans ce genre de problématique. Et rares sont ceux qui peuvent disposer d’une prise en charge de désintoxication car cela coûte cher et qu’il est plus facile d’abrutir un peu plus les malades avec des neuroleptiques que de les prendre en charge dans une structure qui les sortiraient de cet alcoolisme ou encore d’une dépendance aux drogues douces (beaucoup fument également du cannabis).
J’ai une vieille amie qui a sa fille d’une quarantaine d’années, schizophrène qui boit régulièrement et est souvent dans le refus de prendre son traitement. Pour elle, l’alcool est une façon de se faire accepter dans les cercles de marginaux qu’elle fréquente mais aussi un moyen d’être comme tout le monde. L’ivresse pour elle fait disparaître son handicap donc constitue une sorte de porte d’intégration au reste du monde. Du fait de cet état d’ébriété régulier, elle s’est fait bien sûr à plusieurs reprises dépouiller du peu d’argent dont elle disposait, s’est faite violer, prostituer par les marginaux qu’elle fréquente, elle s’est retrouvée aussi violentée physiquement à plusieurs reprises. Mais rien n’y fait, elle n’arrive pas à décrocher dès lors qu’elle n’est pas hospitalisée d’office en psychiatrie. Ma vieille amie vit donc plusieurs hospitalisations annuelles de sa fille avec sevrage d’alcool régulier mais aussi des mois où elle doit aller régulièrement au commissariat, voir la curatrice, changer sa fille de logement. C’est très douloureux pour une femme de près de 80 ans qui a des problèmes cardiaques et osseux. Il faudrait que sa fille soit confiée à une institution spécialisée et fermée pour vraiment en sortir mais mon amie ne se résout pas à la faire placer. Ce serait pourtant compte tenu de son instabilité et de la santé de mon amie, ce qui serait le mieux. Mais les places et les traitements sont chers, et comme beaucoup de parents de handicapés, ma vieille amie est très fusionnelle avec sa fille et aurait l’impression de la trahir et l’abandonner si elle la plaçait en institution. Elle a adopté cette jeune femme au Chili alors qu’elle avait 14 ans et sa fille a présenté des problèmes à l’âge de 19-20 ans et a été diagnostiquée schizophrène à l’âge de 25 ans. Depuis, ma vieille amie vit l’enfer avec elle et cet enfer se renforce plus ma vieille amie prend de l’âge et a des difficultés de santé.
Donc je me doute bien, même si chère Hélène, le problème de Rémi est bien moindre, le souci que vous vous faites. J’espère vous avoir donné quelques pistes, idées pour qu’il puisse trouver une solution de logement et de prise en charge différente de celle qu’il a actuellement. Et qui ne vous contraindra plus à verser une pension alimentaire à votre ex.
Plein de soutien et bon courage.
Cordialement à vous
Françoise
Chère Hélène,
Les pancackes au sirop d’érable, ce na doit pas être mauvais du tout, et les homards de là-bas non plus ! Et il y a aussi les baies de cranberries ! Et peut-être encore bien d’autres spécialités de votre Belle Province que vous connaissez et que vous nous ferez goûter virtuellement !
Je commence à avoir faim, il va être bientôt l’heure de se mettre à table !
Bonne soirée… Ah! Oui! J’oubliais le décalage horaire !
Bonne journée à vous, Hélène!
Amitiés, Forester.
Chère Hélène, cher Adzo,
Mon ex PN était un champion dans le domaine de la grammaire !
Ainsi, employait-il le pronom « on », qu’il déclinait à la première personne.
Je lui dis, un jour: « On, pronom indéfini qui n’a jamais dit son nom », ou alors: « On, c’est un con ».
Il se plaisait aussi à reprendre les fautes de grammaires ou d’orthographe que les gens pouvaient faire. Il se croyait le meilleur , là aussi et prétendait que le fait d’avoir fait durant des années des mots croisés avaient enrichi son vocabulaire !
J’ai gardé des exemplaires de sa prose : ce n’était qu’une liste interminable de mots piochés dans le dictionnaire et recopiés bêtement, pour faire « bien ».
Il n’y avait rien de naturel là-dedans. Un langage pompeux qui n’a plus cours, de nos jours.
Quand quelque chose ne fonctionnait pas, il disait: « Elle est nulle, ta machine! », par contre, quand une autre chose fonctionnait bien: « C’est moi qui l’ai acheté, ça ne peut être que bien. »
J’ai matière à écrier mon bouquin, il y a de quoi rire, et heureusement que le ridicule n’a pas encore tué… parce qu’il serait mort depuis longtemps !
Bonne soirée! 🙂
Forester.
un bouquin ? une encyclopédie ……
Cher Adzo,
Tout comme vous, il y avait des lieux dans les quels j’évitais de me rendre, car j’y étais allée avec mon ex PN. J’avais peur de le rencontrer, alors que je savais qu’il n’était plus dans la région.
Cela s’appelle des syndromes d’évitement, je crois.
Un jour, il y a peu de temps de cela, je me suis lancée un défi et ai pris mon courage à deux mains en me rendant dans ce parc .
Et là… Je n’y ai rencontré que des personnes très agréables !
Vous verrez, Adzo, que petit à petit, cela ne vous fera plus mal de vous rendre à Toulouse, la belle ville rose que chantait si bien Claude Nougaro…Ce serait le plus grand des hasards si vous tombiez nez à nez avec votre fêlée du bocal du Canal du Midi… Ou alors, je me fais bonne soeur! Mais il est préférable, pour le moment , de garder vos distances, ceci afin de vous préserver.
Et ne vous inquiétez pas pour votre poids, il faut aussi vivre et un rugbyman , ça doit être costaud, parce que je me suis rendue compte, en suivant des matches, que les gars prennent de sacré coups ! Ce que je préfère dans le rugby, c’est la mêlée. C’est un beau sport, que je préfère au foot.
Bien amicalement; Forester.
Chère Forester;
Oui, ça pour prendre des coups au rugby, on en prend … Pour ma perte de poids, je ne suis pas trop inquiet, ça me va mieux mais il est vrai qu’il faut que je me remplume un peu, et pas pour jouer au rugby, je n’ai plus l’âge pour un sport aussi violent …
Et je pense que pour Toulouse ça s’arrangera … D’ailleurs, ce n’est pas tellement de la croiser éventuellement qui me fait peur car si je la croise je préfère vous dire que je vais retrouver mes jambes de ¾ centre, histoire de la faire galoper un peu 🙂 … Je peux même lui faire un plaquage sur la place du Capitole … Non, c’est qu’il y a des endroits précis où je suis passé avec elle et qui me sont encore infréquentables, mais ça passera ..
Moi aussi, j’ai de quoi écrire un bouquin sur mon histoire, d’ailleurs il est écrit, je l’ai écrit, pour moi , pour repasser l’histoire à mon tamis personnel … Mais pas publiable car je remarque que les gens dans mon entourage, hormis quelques rares personnes, ne comprennent pas le genre d’histoire que l’on n’a vécu … En même temps elles ne peuvent se comprendre, c’est d’ailleurs ce que me dit ma psy, que lorsqu’on les a vécus, que lorsqu’on a frôlé la mort psychique , et peut être pour certain(e)s physiques …
Amicalement
Adzo
Chère hélène,
quand j étais à Cambridge, je me souviens, que les américains nous dsaient » vous les Français, quand vous etes à table, vous parlez toujours de nourriture » cette remarque m avait frappé, car en fait …c est vrai !
amicalement
carole
J’aimerais bien avoir la recette de l’agneau de Pauillac.
Je me régale d’avance!
Forester.
Moi aussi !!!
Chères Forester et Geneviève,
L’agneau de Pauillac n’est pas une recette à proprement parler. C’est une appellation protégée par une indication géographique strictement délimitée (Pauillac se trouve dans le Médoc, près de plusieurs châteaux viticoles mondialement connus), qui désigne un agneau «de bergerie» (il ne pâture pas), élevé sous la mère pendant 75 jours!
Sa viande est particulièrement délicieuse, je le cuisine souvent en tajine mais on peut le faire cuire plus simplement, au four, au grill…
Bon, tout cela me met en appétit… je file en cuisine 🙂
Coucou, Val,
Il ne faut pas oublier que nous sommes au pays de la gastronomie, et toutes les régions de notre pays nous offrent une panoplie de bonnes choses.
Comme disait ma petite grand-mère, devenue gourmande les dernières années de sa vie: « Hmmmm! Ca fait du bien à mon petit ventre! »
Cuisiner est un véritable plaisir , surtout quand je reçois des amis. Et partager les plaisirs gustatifs des habitants d’une autre région est très enrichissant, je considère cela comme un patrimoine culturel à préserver, au même titre que les monuments et les manifestations folkloriques.
Bon appétit, amicalement, Forester.
Je trouve très intéressante cette analogie entre la colonisation des Indiens d’Amérique du Nord (et de la colonisation tout court) et le/la PN …
En effet, il en va de la même entreprise de démolition, de domination, de pouvoir, de contrôle … Les ethnologues ont inventé le concept d’ethnocide pour caractériser cela, à quand la notion de psychocide (à moins que cette notion existe déjà) pour caractèriser les manoeuvres et dégâts de la/ du PN , car il en va de la même chose en fait, la colonisation des esprits …
Amicalement à vous toutes
Adzo
Chère Val,
Cela ne fait pas très longtemps que j’ai rompu avec mon ex PN (juste un an), et , pour tout vous dire, je me retrouve dans le même cas que vous il y a quelques temps: c’est à dire que je vois des PN partout. Alors, je deviens plus méfiante, parfois un tantinet « bourreau », pour faire référence au triangle de Kapmann.
Il m’est arrivé aujourd’hui, par exemple, de rendre les cadeaux à une personne par colis, vu que celle-ci me reprochait ensuite ce qu’elle avait fait pour moi, dont ces « cadeaux ». (quelques babioles).
Comme je ne veux plus connaître ce que j’ai connu l’année dernière, je prends mes précautions.
Je ne veux plus servir de faire-valoir à des gens qui ont un égo surdimensionné. Et cela me fatigue aussi de connaître les histoires de ces personnes. Je préfère me consacrer à des activités plus valorisantes, à ce que j’aimais autrefois: le dessin et la peinture.
Et écouter durant des heures des discours d’illuminés sur la condition du monde et de l’univers, cela me gave.
Oui, un peu d ‘égoïsme ne peut que faire que du bien, sans tomber dans l’excès.
Je recherche avant tout la tranquillité de l’esprit, un peu de sérénité, et non plus me faire prendre au piège de gens « décalés », qui ont du mal à se sortir de leur histoire.
Qu’ils y restent et qu’ils ne m’entraînent plus dans leurs problèmes. Je ne suis ni thérapeute, ni assistante sociale.
J’attends la réponse pour mon futur logement, où j’espère être au calme.
Tout comme vous, certaines personnes bien intentionnées n’ont pas cru à ce que j’ai pu leur raconter l’année dernière, au sujet de mon ex PN. Ils me faisaient le reproche de ne pas les avoir écoutés au début de « l’emprise ». Mais ils ne savent pas ce qu’est vraiment un ou une PN, ou alors ils font la sourde oreille quand on essaie de leur démontrer ce que sont vraiment ces individus nuisibles.
Peu d’amis m’ont crue, j’ai été également trompée, humiliée, volée et abusée, exploitée financièrement.
Ici, sur ce blog, nous nous retrouvons et nous nous apercevons que nous ne sommes plus seuls.
Cela fait énormément de bien.
Merci à vous, Val, merci à vous toutes et tous.
Amitiés, Forester.
Bonsoir, Val,
A propos des déficients mentaux, comme on les appelle :
Je connais une dame qui a une jeune fille trisomique. Elle a fait en sorte que sa fille ait le plus d’autonomie possible, une scolarité en milieu ordinaire, et une vie en famille.
A présent adulte, sa fille travaille dans un CAT , part en vacances avec un groupe de jeunes gens de son âge. Et… elle a un amoureux!
J’ai toujours aimé la spontanéité de ces personnes qui, il est vrai , dérangent , quelque part.
J’ai beaucoup ri avec eux, parfois, quelques uns sont un peu craintifs de me voir avec mon chien, il suffit de leur montrer qu’un petit chien n’est pas méchant et de les laisser venir.
Ils sont toujours très polis, on aurait parfois à prendre des leçons de bonnes manières avec eux.
Je me souviens que mon ex PN les appelait avec mépris les « cassosses. » Lui, par contre, de par son comportement en société, aurait fait honte à un régiment.
Qui est le « casosse », dans l’histoire?
Le fils d’Hélène doit être très gentil, et je ne comprends pas que son père lui ait infligé une telle déception. Un jour ou l’autre, le jeune homme lui resservira ça.
Les personnes qui souffrent d’une petite déficience mentale ont une mémoire étonnante!
Bonne soirée, Val, ici aussi, il fait encore chaud et nous aurons une belle arrière-saison.
Amitiés, Forester.
Forester ,
le mien n´en avait pas contre les handicapés mais contre les gens bien en point ….alors que lui meme se portait plus que bien . Nous avons eu une ou deux disputes á cause de cela : Sa réponse : haaaa , mais je l´ai dit pour rire !!!! Je pense avoir pas mal d´humour mais l´humour a ses limites …et son ton n´avait rien d´humoristique .
Oui qui sont les » cassosses » ????
Il n´a qu´une chose á comprendre dans son comportement : qu´il n y a rien a comprendre parce qu´il est pn !
Fils , pas fils , handicapé , pas handicapé , vieux , jeune , gros , grand , noir , vert , blanc …ils s´en foutent , ils s´en prennent á tout le monde …et frappent á chaque fois en plein dans le mille lá ou ca fait le plus mal .
Plus j´y pense plus je me rends compte de la chance que j´ai eue qu´il se barre ……
Comme tous et toutes ici, nous avons nos défauts mais nous avons certainement mérité de vivre avec des etres comme ca .
Bonne soirée Val
Bonjour à vous tous
Vous êtes cruelles de me mettre l’eau à la bouche avec tout ces merveilleux plats typiques de vos régions .Je suis bien obligée d’en faire la dégustation virtuelle ce qui n’a pas grand saveur mais ils sont si appétissants à regarder via internet
Bonne journée
Hélène
je prends note de touts vos plats et je regarderai se que je peux faire ici de mon côté à Québec pour me régaler tout comme vous
Bonjour à vous toutes,
Et bien quel programme entre cette future association du Sud Ouest des victimes de PN, à laquelle il semble souhaitable d’ajouter nos amies de Bretagne et de Québec, et d’ailleurs; et ces plats divers et variès … Moi qui est perdu 17 kgs dans l’affaire et recommence à m’alimenter à peu prés normalement, ça me met l’eau à la bouche …
Sinon, je confirme un truc, repasser par Toulouse dans mon cas n’est pas une mince épreuve, surtout dans certains coins … Cela m’est arrivé lorsque nous avons fait notre escapade avec ma fille vers les châteaux Cathares et Carcassonne … Je pense d’ailleurs que je vais m’abstenir de revenir dans cette ville pour un bon moment, même si c’est une très belle ville… Rien que d’entendre le nom de la Ville Rose aux informations a tendance à me soulever le coeur et à raviver certaines blessures …
Amicalement à toutes
Adzo
cher adzo,
il faut vite vous remplumer!
moi aussi, quand je suis sortie de la relation pn, je ressemblais à une anorexique. bon, ca a bien changé depuis 🙂 ,mais comme les hommes du sud ouest ne sont pas réputés pour aimer les maigres, mon mari ne dit rien….
quelle tristesse, que votre » dézinguée » vous ai fait désaimer toulouse, mais je comprends, car meme encore, je ne passe jamais dans le quartier ou il est; je le contourne
amicalement
carole
adzo,
j éspère que Mme pn n habite pas mon quartier…. 🙂
Adzo,
je pense que nous connaissons ici tous et toutes les endroits ou l´on pense ne plus revenir parce qu´ils ont l´effet d´un couteau dans la plaie . Je suis tombée dans les pommes á l´aeroport car c´etait le dernier endroit ou j´ai vu mon mari » normal » . J´ai rendu tripes et boyaux aprés avoir mangé dans un restaurant ou mon ex m´avait invité pour mon anniversaire . En rentrant du boulot , je pleurais sans savoir pourquoi en passant devant la sortie de l´autoroute qui menait á notre maison. Je n´ai pas pu aller á Paris pendant 4 ans ….et puis un jour , une personne proche, un bon copain, une bonne copine , un frére , une soeur …vous y tirent et vous font passer des moments supers . Trés simples , mais inoubliables …..Les souvenirs de ces moments remplacent alors les souvenirs douloureux .
Si vous me demandez aujourd´hui : Paris ce sont les week-ends avec les copines de ma belle soeur …..L´aeroport : je vois aujourd´hui ma copine m´attendre et sauter de partout en me voyant et partir avec moi manger un morceau ….le fou ? Paris ? L´aeroport ??? Plus personne au numéro demandé ….
Croyez moi , eux ils se trimballent partout …les souvenirs ?? Quels souvenirs ???
pendant des années je me suis privée d´endroits que j´aimais parce qu´ils me faisaient mal ou parce que j´avais peur de le voir ….Quel dommage de se priver de bons moments, de se limiter á cause de ces abrutits ! Ils n´ont pas mérité que l´on leur donne autant d´importance au point de se limiter soi meme.
Il y a 4 ans , je serais sortie d´un café si mon ex avait été lá …aujourd´hui je vous assure , si il y en a un des deux qui devait prendre le large , ce serait lui pas moi . je n´ai rien á me reproché, je n´ai pas honte de moi et de qui je suis …..
Cette période passe Adzo 😉
Vous savez la meilleure des justices et plus belle des vengeances , c´est de leur prouver qu´on est encore plus heureux sans eux …putain con …comme on dit dans la ville rose 😉 😉
Bonne soirée
Val
Bonjour Adzo,
Comme je vous comprends… Il y a des lieux où je ne vais pas mettre les pieds pendant un bon moment, ils me rappellent trop ma relation avec mon PN. Heureusement, son goût ne le portait à apprécier qu’un petit coin du département! Il me reste tout l’ouest de Bordeaux et les plages (qu’il n’aimait pas) comme terrain d’exploration et de balade. Dans la ville même, j’ai évité, depuis le mois d’avril, de passer par la rue où il habitait quand nous nous sommes connus… je me suis forcée, il y a 2 jours (cela n’a pas été si pénible au final!)
C’est terrible, cette faculté qu’ils ont à « marquer » tout de façon négative, même les territoires!!! Comme le dit Val, un jour viendra où, grâce à un(e) ami(e), un parent, nous pourrons revenir dans ces lieux sans y voir l’empreinte fantomatique du PN ou de l’histrionique et sans avoir le coeur serré.
amicalement
Bonjour chères Lalouette et Val,
Merci Val pour votre expérience, je pense aussi que ça me passera et que je pourrai à l’avenir refréquenter la ville Rose sans ne plus repenser à tout cela …
Lalouette : Je connais l’agneau de Pauillac, comme le boeuf de Bazas, et c’est vrai que c’est vraiment très bon tout ça … Votre PN n’aimait pas les plages de l’Océan … Tiens donc… Un petite phobie de l’eau, comme ma tordue … Ils sont gouvernés par les phobies et les obsessions en tout genre, de toute façon … Mais tant mieux si vous appréciez ces coins là , faîtes vous plaisir … Personnellement, j’adore l’Atlantique, l’Océan, les vagues … , et puis Bordeaux et la Gironde sont suffisamment grands pour se balader dans des endroits sympas qui ne remuent pas le couteau dans la plaie …
Amicalement à vous, et bonne journée
Adzo
Chère Val,
Mon ami Claude se charge du Sauternes, et nous , les dames, de la présentation des plats.
Claude, ancien décorateur de métier, va nous faire « une table à thème », c’est sa spécialité : il décore avec les tons de la saison , confectionne un chemin de table de fleurs et de fruits agrémentés de végétaux.
Il faisait des prestations pour la fête des mères, Noël, Pâques ou des anniversaires. On le demandait beaucoup. Ainsi, il arrondissait ses fins de mois, en plus de son activité professionnelle dans la déco .
Le goût de vivre lui est un peu revenu, il semblait heureux qu’on ne l’oublie pas, je lui ai présenté mon cousin, et ils se sont mis à chanter, comme ça, pour rigoler.
Il suffit de peu de chose, parfois…
J’ai assaini notre relation afin de lui faire comprendre que je ne pouvais remplacer et encore moins être sa maman. Je suis son amie. Il a semblé l’accepter.
Cette relation me semble moins lourde à porter. Des projets de vie se mettent en place de part et d’autre.
Au sujet de mon nouveau logement, il y a quatre candidats pour la petite maison que l’on m’a proposée, et la commission d’attribution se réunit lundi prochain.
Si ce n’est pas ce logement là, c’en sera un autre.
Je ne vais tout de même pas trépigner comme une petite fille parce qu’on m’a refusé quelque chose. Il y a longtemps que j’ai passé l’âge et j’ai assez vu mon ex PN faire ce genre de caprices , arrivé à cinquante-huit ans, si ce n’est pas malheureux! 😦
Amitiés,
Forester.
Chère Lalouette,
Là, vous flattez ma gourmandise! Je connaissais les cannelés bordelais, mais pas les crépinettes ni l’agneau. Quant aux huîtres, mon ami Claude et moi attendons qu’elles soient moins laiteuses pour nous en gaver.
Celles du Bassin d’Arcachon sont délicieuses et bien iodées, ici, nous avons celles du Belon, l’une de nos rivières qui passe par Pont -Aven, la Cité des peintres Impressionnistes, elles ont un incomparable petit goût de noisette en arrière bouche, mais elles sont un peu chères…Prestige oblige!
Toutes ces choses que nous avons dans nos régions respectives forment un patrimoine culturel incomparable.
Il suffit d’aimer la vie, d’être ouverts d’esprit, d’accepter la différence des autres, pour nous enrichir personnellement.
Chose que le PN , hélas, ignore…Tant pis pour lui ou elle, ils passent à côté de la vie !
Bonne journée,
Forester.
Bonjour, Lalouette,
Yesssssss!!! Avec une bonne bolée de cidre et une galette saucisse par-dessus, quel régal !
Amitiés de Bretagne,
Forester.
chère lalouette,
moi , je choisis l agneau de pauillac 🙂
carole
Coucou! Hélène et Adzo,
Et un B pour Bretagne?
Forester. 🙂
Chère Lalouette, Cher Adzo,
Nous allons déguster du bon foie gras et du confit d’oie, car la soeur d’une de nos amies , qui vit dans le Sud-Ouest, nous a apporté des spécialités de chez vous.
Ce serait bien si nous pouvions organiser un pique-nique géant, (ce n’est pas moi qui en ait eu l’idée)afin de faire connaître à tous nos amis de ce blog, les bonnes spécialités régionales!
Nous, ce sont les fruits de mer,la galette saucisse l ‘andouille de Guéméné avec les patates chaudes, le tout arrosé d’un coup de cidre bien frais! Ah! J’oubliais le caramel au beurre salé!
Je pense aussi très fort à Hélène, qui doit en avoir l’eau à la bouche!
Bonne soirée, Amitiés et régalez -vous bien ! Youpiiiiiii! 🙂
Forester.
Chère Forester,
Que diriez-vous de quelques huîtres du Bassin d’Arcachon accompagnées, comme c’est l’usage ici, de crépinettes (sortes de saucisses… si, si… c’est très bon !) avec un vin blanc sec de l’Entre-Deux-Mers? Ensuite je vous laisse le choix entre l’agneau de Pauillac ou le boeuf de Bazas… Et pour terminer, des cannelés bordelais bien croustillants dehors, bien moelleux dedans…
Amicalement !
Lalouette ,
j´ai feté mon Anniversaire en 2013 au restau avec une copine et une bouteille d´entre -2-mers ….elle me parle encore de l´effet entre-2-mers !
Bonne journée
Val
(je ris car mon ex qui n´est pas francais me disait d´un ton dur : tu ne penses qu´a bouffer …je pense qu´il avait raison quelque part ! )
Forester,
N’ oubliez pas le Sauternes et buvez un coup a notre sante 🙂
( j’ avoue qu’ une soiree crepes au cidre me fait bien envie)
Bonne nuit
Val
Chère Hélène,
Ce que j’aprécie beaucoup chez les personnes déficientes mentales et qu’elles aient gardé leur côté attachant et spontané de l’enfance.
Pas très loin de chez moi, il existe un foyer pour adultes handicapés mentaux. Ils ont l’habitide de se promener régulièrement dansle parc publicà côté,
avec leurs moniteurs.
Ils ont été intrigués par mon petit chien, qui est très affectueux et leur a fait des joies. Ceci nous a permis de lier conversation.
A la fin, je me suis retrouvée embarquée par eux pour disputer une partie de pétanque.
J’ai passé avec eux un agréable moment, je n’ai plus du tout fait attention à leur handicap.
Et je puis vous assurrer que ces gens sont beaucoup plus polis et ont beaucoup plus de savoir-vivre que les « valides ».
Bonne soirée à vous, au plaisir d’avoir de vos nouvelles.
Amitiés, Forester.
Tout a fait , ils nous rappellent que personne n’ est parfait….ils nous renvoient a notre propre imperfection et nos propres deficites , que nous occultons ….c’ est la raison pour laquelle ils restent en marge de notre societe car ils derangent comme tut ce qui n’ est pas a la norme. Beaucoup de gens ne savent pas comment se comporter avec eux …et pourtant la reponse est simple : normalement …
Vu sous cet angle, ils sont enrichissants .
Bonne soiree
Val
Bonsoir, Hélène,
Je reconnais bien là les projets avortés du PN. Et ce sont les autres qui endossent, évidemment , toutes la responsabilité et se retrouvent immanquablement dans l’embarras.
J’ai connu ce coup classique avec mon ex PN, j’en étais très gênée.
Une amie commune nous convie à une soirée. Elle prépare le repas, se met en quatre, trop heureuse de nous recevoir . Au dernier moment, il se désiste, comme ça, sans explication aucune.
Je me rends donc seule chez cette amie, qui est rès étonnée. Je dois inventer un prétexte pour justifier ce manquement de la part de mon ex PN, mais elle n’est pas dupe, car je ne sais pas mentir.
Elle me dit : « S’il n’a plus envie de me voir, qu’il me le dise enfin une bonne fois pour toutes, ou au moins, qu’il me passe un coup de fil pour s’excuser, ça fait trois fois qu’il me fait le coup! »
Imaginez un peu ma gêne!
Evidemment, pour Geneviève, c’est un autre investissement : il va sans dout falloir qu’elle rembourse la location de la salle ainsi que les participants.
C’est dommage de lui faire ainsi porter le chapeau: elle ne mérite vraiment pas cela !
J’espère que cette désolante affaire va bientôt s’arranger pour elle.
Chère Hélène, vous pensez beaucoup plus aux autres qu’à vous-même, et je me reconnais en vous.
J’espère que votre fils s’est remis de sa déception.
Recevez mes plus grandes amitiés, bonne soirée,
Forester.
Bonsoir, Carole,
Ben…
Et nous, alors, les bretons? Vous nous oubliez ?
Et hop! Un coup de biniou pour vous rappeler qu’on est là! Et si ce n’est pas suffisant, vous envoyer notre crachin breton! 😀
Amitiés de chez nous, où il continue de faire beau, les pommiers croulent sous les fruits !
Forester.
forester,
non, on n oublie pas les bretons, mais je suis trooooop jalouse de tes huitres 🙂
carole
Chère Val,
Je prends aussi pour moi les propos que vous a tenus votre ami coach : c’est vrai que le fait d’aller mieux, de mettre en place des projets petit à petit et de les mener à bien nous redonne de la motivation et fait qu’à notre contact, nos amis et nos êtres chers vont mieux.
Prendre soin de soi est primordial, et nous aide à retrouver un nouvel équilibre.
A présent, dès que je fais connaissance d’une personne que je ne trouve pas très équilibrée, je prends mes jambes à mon cou et je passe tout de suite à autre chose.
Je me méfie beaucoup plus depuis que j’ai connu cette relation morbide avec mon ex PN.
Je me dis: « sauve qui peut ». Cela me permet d’avancer dans ma nouvelle existence de manière plus sereine, je laisse les gens « à histoires » dans leurs histoires.
Merci de vos bons conseils,
Amicalement,
Forester.
Bonjour Forester ,
Merci …ce ne sont pas mes conseils , mes ceux que j´ai recus de personnes qui m´ont aidé á me remettre « sur les rails »…je ne fais que les transmettre car je pense que comme ils m´ont aidé , ils peuvent également aider d´autres personnes .
Oui , c´est clair , dés que l´on commence á faire des projets meme á petits pas celá comble le vide que ces Messieurs ont laissé derriére eux .
Quand on est habitué á plus se préoccuper du bien-etre des autres , ce n´est pas facile de se concentrer sur soi meme. J´avoue avoir eu des difficultés …mauvaise conscience peut-etre ? J´avais l´impression d´etre une égoiste ….et pourtant une petite dose d´égoisme fait du bien !
J´ai eu également une période ou je voyais des pn partout , des gens malhonnêtes partout , je me méfiais de tout le monde , j´avais une collégue type petite fille qui papillone des yeux , qui était dans une relation avec un homme marié , je ne la supportais plus alors qu´elle est trés gentille et ne m´a rien fait . Elle ne comprenais pas mon comportement , moi non plus d´ailleurs .
Je prennais mes distances vis á vis de tout les gens qui vivaient des choses qui me rappelaient mon histoire . A cette époque , j´étais simplement une femme qui avait été cocue et quittée ….je le suis aujourd´hui encore aux yeux de la société comme beaucoup d´autres d´ailleurs . Pourtant le fait d´etre cocue et quittée n´est qu´un symtome et un aspect de toute l´histoire ….Mis á part mes proches et quelques collégues qui ont pris peur car j´étais dans un sale état , personne ne connait l´envers du décors. Ceux qui connaissent mon histoire et m´ont cru , ont été profondément choqués.
La periode de méfiance a un peu passé , je fais toujours attention mais je m´aperçoit qu´il y a entre temps bon nombre de personnes qui ne m´intéressent plus .
Je n´ai rien á leur dire et ce qu´ils ont á me dire ne m´intéresse pas .
Je me suis aperçue de celá et je me suis demandée de quel type de personne , il s´agissait . La réponse est simple : les personnes qui n´ont rien d´autre á faire qu´ á vous raconter que á point ils sont biens , beaux, intelligents , performants …racontent leurs prouesses du jour , de la semaine et du mois …..étalent leurs vertues morales ….ou au contraire …se plaignent toute sainte journée pour des bagatelles. Dans les deux cas , je me vois intérieurement secouer la tete disant : « et moi je suis l´imperatrice de l´univers » ou » Mon Dieu , qu´est ce que tu es a plaindre …j´en connais qui donneraient leur vie pour avoir tes problémes » . Ils vous demandent comment vous allez par politesse pour entamer la conversation et vous vider leur « merde » par la suite dessus . Ils vous demandent des conseils , que vous leur donner dans un premier temps pour vous entendre dire aprés : « Ha non, ca je ne peux pas , et ca non plus parce que….. » …Un jour je me suis permise de dire : tu me racontes depuis une demi-heure tout ce que tu ne peux pas faire , alors dis moi maintenant ce que tu peux faire, …..La discussion s´est arrétée lá .
Ils vous appelent le soir au téléphone pour vous raconter pendant des heures leurs histoires á dormir debout et puis vous vous demandez á un moment : mais qu´est ce que tu me veux au juste ??
Ce que ces personnes veulent de nous ….je pense que je n´ai pas besoin de le décrire ici 😉
Je me rends compte en tous les cas que ces personnes avec qui j´aurais été boire un café et passer un aprés midi dans le passé , me vident , me fatiguent , me barbent …..
Bonne journée Val
Cher Adzo
Vous avez raison, nos chers P.N. connaissent très bien la conjugaison du temps des verbes et l’utilisent à leurs grés et selon bon leurs semblent
Comme vous dîtes ,y’a de quoi devenir fou
Bonne journée
Hélène
Chère Héléne,
Oui, je confirme … Surtout, c’est la collection d’adjectifs possessifs qui est hallucinante à la longue, y compris par rapport à nous, comme si on était leur propriété, leur chose, comme si on faisait partie de leur patrimoine, et pourquoi pas génétique d’ailleurs … Ainsi que de se rendre compte que tout est la première personne quelque soit le temps et le mode employés …
Amicalement
Adzo
Cher Adzo
Merci ,pour les renseignements au sujet des vins ,j’en prends bonne note. Dès les premiers flocons de neige ,je vais trinquer à votre santé à tous et aurai une pensée spéciale pour tout ceux et celles qui habite le Sud-Ouest
Amicalement
Hélène
Bonjour Lalouette
Là, enfin, avec votre commentaire et ceux des autres copains et copines de ce blog ,je peux enfin m’y retrouver un peu plus avec vos climats et vos saisons.
Quand se sera l’automne chez nous, avec ses feuilles dans les arbres aux couleurs flamboyantes ,je me dirai que vous aussi ,vous assistez à le plus des spectacles que le changement des saisons nous apporte. Bien sûr sans le froid et la neige que nous connaissons ,nous ici au Québec.
Avec toutes ces explications ,je me sens moins seule ici au Canada.
Dans votre association du Sud -Ouest ,y a t’il une place pour un C pour Canada
Amicalement
Hélène
Allez, soyons fous ! On va créer l’AVPNSOCBR (Assoc. des vIctimes de PN du Sud Ouest, du Canada et de Bretagne Réunis (n’oublions pas Forester au pays du cidre!). Je trouve que ça en jette…
Chère Forester
Bien sûr que pour nous tous sur ce blog Géneviève est une personne dès plus loyale mais je parlais plutôt de l’embarras causé par le désistement de Jacky à ses engagements. La location de la salle , la tenue de la conférence etc…Elle a des comptes à rendre aux gens qui se sont inscrits à cette formation etc… Jacky, lui ,n’a aucun de ces soucis. En bon P.N comme le disais Géneviève ,il s’est désisté sans se soucié un seul instant des conséquences dû à son absence
C’est épouvantable d’agir ainsi
Amicalement
Hélène
Chère Val
Même à 22 ans bientôt en Décembre 23 ans , Rémi devient rouge de plaisir, même devant ses amis, quand je lui dis qu’il est mon trésor en or .
Vous pouvez imaginer à quel point .il restera à jamais un enfant.
Bonne soirée à vous aussi
Hélène
Chère Lalouette
Quand vous dîtes hélas ,il n’y a pas plus juste expression. Que pouvons nous faire pour contrer la rage narcissique de nos ex-conjoints .HÉLAS rien
Merci Lalouette de me parler de vos saisons ,cela peut paraître ridicule mais ça m’aide beaucoup à me rapprocher de vous tous , moi qui habite outre-mer
Alors ,ne vous gênez pas pour me parler de la pluie et du beau temps cela me permets de voir défiler vos saisons
Une très belle soirée à vous
Hélène
Alors Hélène, je vous en dis un peu plus : il y aura encore de belles journées dans notre Sud Ouest (en réalité je suis née dans l’est de la France, mais suis ici depuis 15 ans).
Les épisodes caniculaires sont derrière nous. Il a fait 38° fin juillet, mais à partir du 15 août, généralement, la nuit tombe plus tôt et il fait moins chaud même si le thermomètre peut encore monter jusqu’à 28° en milieu de journée. Septembre et octobre sont des mois très agréables à Bordeaux. Les plages, à 1h de route, sont désertées par les touristes et l’océan n’est pas froid du tout (le gulf stream passe par là !) Je me suis baignée, il y a quelques années, un 4 novembre!!!
Du côté vignobles, les feuilles de vignes vont bientôt passer au jaune, puis au rouge orangé. Les vendanges démarrent en principe vers le 15 septembre, sauf pour le Sauternes où on patiente jusqu’en octobre. Les balades près des châteaux viticoles sont très agréables en automne !
Chère Val
Je sais qu’il ne lâchera jamais prise ,même après ma mort
Hélène
Chère Carole
Ne vous excusez pas ,vous ne pouviez pas le savoir à propos de Rémi
Amicalement
Hélène
Chère Hélène,
Je ne suis pas très au courant de ce désistement qu’a pu faire M Jacky Dave, cependant, je comprends que Geneviève n’est en aucun cas fautive dans cette histoire.
Bien au contraire, Geneviève fait tout ce qu’elle peut pour nous aider, et ma confiance en elle n’en est nullement entamée.
C’est bien dommage qu’elle ait tenté de bâtir un projet, qui n’a pas abouti. Mais il ne faut pas pour autant en ressentir un échec.
Au sujet de la partie de pêche escamotée par le père de vos enfants, je trouve bien dommage que votre fils ait eu une fausse joie.
Je reconnais bien là, en effet, la façon de faire de mon ex PN, qui promettait, mais ne tenait jamais ses promesses et n’allait jamais non plus jusqu’au bout de ses projets.
Comment peut-on avoir aussi peu de parole? C’est désolant.
Il m’est arrivé, pour ma part, de ne plus poursuivre une relation sur la plan amical, car je sentais que quelque chose ne collait pas.
C’est une manière de se protéger que de prendre ses distances.
Mon ex PN agissait comme le vôtre: au début de notre relation, quand il s’est installé chez moi, il s’est permis de jeter ou de donner des choses qui m’appartenaient sans demander mon avis.
Si j’avais continué de le laisser faire, aujourd’hui, à l’heure où je vous parle, il ne me resterait plus rien.
Je puis comprendre votre chagrin de mère face à la déception de votre fils, qui se faisait une joie de se rendre à cette partie de pêche.
De tels agissements sont désolants et prouvent une fois de plus, l’immaturité du PN.
Bien à vous, chère Hélène, passez une bonne soirée.
Recevez mes plus sincères amitiés,
Forester.
Chère Carole
Mon fils Rémi a une légère déficience mentale ,j’ai peur qu’en exprimant ma peine devant lui soit qu’il confronte son père en voulant prendre ma part et que ce dernier essuie la rafale de colère de son père ; ou bien ,qu’il pense que c’est de sa faute si son père a jeté mes articles de pêche parce qu’au départ c’est à lui que je les avaient prêté et pour diverses raisons ,son père en est venu à les jeter aux ordures.
La dynamique du P.N est trop difficile pour moi à gérer de l’extérieur de la maison
En agissant ainsi, je protège simplement mon fils
Même après 15 ans de séparation, je n’arrive toujours pas à stabiliser la rage narcissique de mon ex-mari à mon égard. Je ne pensais pas qu’un simple prêt de ma part ,pour facilité une activité de plein-air à mon fils, prendrait une telle tournure.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas versé de larmes , je dois être simplement plus fatiguée
Déjà, ce a.m. ça va déjà mieux, d’avoir partagé avec vous cet incident m’ a grandement soulagé.
Reste que pour Géneviève , qui elle pour sa part ,avait pris un engagement en son nom à elle et qu’à la dernière minute ,elle doit dire aux gens déjà inscrits et qui ont déboursé de l’argent , que la programmation de la formation n’est plus la même suite au désistement de Jacky, a des conséquences plus dramatiques . Cette situation vient entacher légèrement sa réputation. Le manque de sérieux de Jacky fait en sorte que pour certains c’est elle même qui manque de sérieux . Une renommée est si difficile à bâtir et peut être détruite en quelques minutes par quelqu’un comme Jacky.
Dans ce cas ci, le comportement de Jacky est dès plus odieux. Il fait fi carrément des responsabilités et des engagements de Géneviève face à sa clientèle à elle Dans son cas ,la colère et l’indignation a sa place et bien plus
Les comportements des P.N resteront à jamais que de l’égocentrisme.
Bonne journée
Hélène
chère hélène,
excusez moi, je ne savais pas que rémi souffrait de cette défficience, autant pour moi 🙂 , mon commentaire n était pas adapté
amicalement
carole
Héléne , je suis sure et certaine que Rémi a beaucoup plus de sensibilité que tous les pn du monde réunis ….;-)
Chère Hélène,
Votre tristesse me touche. Je comprends votre souhait de protéger Rémi, d’autant que sa fragilité le rend plus vulnérable qu’un autre. Mais avec une maman aussi attentive et aussi proche, je suis sûre que c’est quelqu’un de formidable! Et son PN de père ne vous méritait pas, c’est certain!
C’est encore une dure épreuve qui vous arrive, 15 ans après la séparation et alors que vous souhaiteriez garder des rapports cordiaux pour votre enfant. Mais la moindre chose, le moindre événement qui nous relie encore au PN est à éviter.
Même chose, dans un autre registre, pour Geneviève avec la défection de Jacky. J’irais jusqu’à dire qu’hélas, son comportement ne m’étonne qu’à moitié (son commentaire très provocateur, qu’il avait fait après une intervention de Forester, ne m’avait pas du tout plus).
Bonne soirée et amitiés du sud ouest où le temps se rafraîchit un peu depuis quelques jours… la fin de l’été s’approche !
chère lalouette,
il semblerait que la communauté du sud ouest va finir par devenir majoritaire 🙂
carole
Il semblerait oui !! Nous allons pouvoir créer bientôt l’AVPNSO (association des victimes de PN du Sud Ouest) !!!
Chère Val
Votre réponse à Carole est exactement celle que je ressens. Il n’est pas facile de changer une vielle habitude qui date depuis des décennies . Mais vous avez raison comment pouvons-nous avoir du soutien si tout va toujours bien.
À force de ne jamais rien demander nécessairement nous tombons dans l’oubli même envers nous -mêmes
C’est probablement la réponse à nos échecs amoureux.
Carole a raison, il doit bien y avoir quelqu’un à quelque part , qui ne sautera pas à pieds joints sur cette lacune que nous avons , à jamais rien demander.
Bien sûr ,que cette vilaine habitude est à travailler mais je ne peux pas croire que tout les hommes de la terre, s’en serviront toujours de manière à nous démolir
Bonne journée à tous
Hélène
Oui , Héléne …nous nous sommes oubliées et perdues …et pourtant , mieux nous allons , plus nous sommes présentes …et mieux vont tous ceux qui nous sommes proches .
Un de mes amis, qui est thérapeute et coach , me disait un jour » en prennant soin de toi , tu prends soin du monde , en soignant tes blessures , tu soignes les blessures du monde …. »
bonne soiree
val
Chère Carole
Avec vos 1000 km parcourus à travers ces villes et villages parsemés de bâtiments historiques, de champs et de vignobles ,inspirent à la tranquillité d’esprit comme je l’aime
Bien sûr que j’apprécierais de découvrir par vos lectures , le monde des vins..
Géneviève pourrait vous donnez mon adresse e-mail ,je ne vois pas d’objections et de ce fait, je crois que votre adresse à vous resterait anonyme pour moi ,si Géneviève veut bien faire le facteur pour 1 à 2 échanges, car je sais que de parler de vin sur ce blog ,ne serait pas approprié
J’attends de vos nouvelles ,dans la mesure du possible.
J’y pense , mon adresse e-mail apparait sur le site ,la journée de la fête à Géneviève ,le 4 Août
Par contre ,si vous passez directement par moi ,vous ne pourrez rester dans l’anonymat alors nécessairement ,nous avons besoin de Géneviève
Merci beaucoup
Hélène
Chère Val
Effectivement ,votre remarque sur se qu’est un vrai homme m’a accroché un sourire puis ensuite, un sourire de compassion. Votre petite phrase sur un homme peut paraître drôle au premier abord mais si on s’y arrête le temps d’un instant, elle est plutôt pathétique
Pourtant ,nous passons la majeure partie de notre temps au travail et seulement que quelques heures à la maison. Nous avons plus de plaisir et d’échanges amicaux avec nos collègues de travail qu’avec nos ex-conjoints. Bien sûr ,qu’au travail ,nous n’entrons pas dans l’intimité et le quotidien de ceux-ci et c’est peut-être mieux ainsi.
Cela pourrait peut-être expliquer nos échecs conjugaux ; je ne sais pas !!!!
Il est plus facile de dire non dans notre milieu de travail car cela n’implique aucun sentiment d’amour . C’est seulement le sentiment de bien-être pour chacun qui prime et non l’amour au sens pur du terme. Je ne sais pas !!!!!
Bonne journée à vous
Hélène
chère val,
oui , vous avez raison: plus on « encaisse », moins les autres ont d égards pour nous
c est bien pour cela, que je crois qu il nous faut apprendre à exprimer nos émotions ( bien sur, pas dans n importe quel contexte), mais à vouloir protéger les autres c est à nous meme, que nous faisons du mal…
amicalement
carole
chère hélène,
j éspère ne pas etre indiscrète, mais pourquoi ne vous autorisez vous pas à pleurer devant votre fils ? peut etre, cela pourrait il lui faire prendre conscience, que ce qu a fait M. pn, son père vous a fait du mal, et ca, ce n est pas acceptable: on n a pas le droit de jeter les affaires d autrui, comme ca…
carole
Carole ,
merci pour cette remarque ….je ne veux pas répondre á la place d´Héléne mais je connais moi aussi ce genre de comportement . Faire bonne mine á mauvais jeux ….puis me mettre á pleurer « cachette » . Je pense que c´est une sorte de pudeur ou peut etre de fierté vis-a-vis des autres , je dirais courrant chez les femmes ( et peut etre les hommes ) qui en ont bavé et font les forts …..peut etre aussi la peur de faire souffrir les autres avec sa propre peine ….
ne pas vouloir les accabler, vouloir les protéger …
Et comme vous le faites remarquer indirectement , nous empechons les autres de prendre conscience de notre peine .et pourtant la peine est quelque chose de trés humain .
Ceci a pour consequence que les autres ont peu d´égard vis á vis de nous .
Incapable de dire que j´étais blessée, incapable de montrer ma douleur et mon besoin d´aide je me suis fermée bien des portes dans le passé ….celle des gens compatissants qui m´auraient peut etre tendu une main . Combien de fois me suis je entendue dire : je ne me fais pas de soucis pour toi , tu t´en tires toujours . C´est vrai ….mais ne parlons pas du prix ! Et Dieu seul sait le nombre de fois que j´aurais aimé ou aurais eu besoin de recevoir de l´aide ….
bonne journée
Val
chère val, chère hélène,
la prise de conscience, de ce qui nous a » poussé », parfois meme de facon répétée , dans les bras de tels personnages, est essentielle
c est un très grand pas en avant, et peut permettre de ne pas » répéter » le schéma
le monde est loin de n etre composé que d hommes pn !
alors, quand vous serez pretes, si vous en avez l envie, le désir, peut etre remarquerez vous, un autre » type » d hommes,sain et gentil, vous n avez pas 90 ans, et vous avez droit à votre part de bonheur;
donc, point de défaitisme…et, haut les cœurs !
amicalement
bonjour adzo,
j ai , dans les copains de mes 2 » grands »,26 et 24 ans, des parents qui ont , à l époque, imposé des orientations à leurs enfants; ca a toujours tourné à la cata !
en tant que prof ( vous le savez surement mieux que moi 🙂 ), nos ados, ont de moins en moins » besoin » de nos avis et conseils, ….les copains avant tout 🙂
cordialement
carole
Bonjour chère Carole,
Oui, en tant que prof c’est ce que je fais … Certainement pas choisir pour eux leurs orientations, mais par contre les conseiller, lorsqu’ils me le demandent, sur les orientations qu’ils envisagent aprés le bac, en fonction de ce que je connais, répondre aux questions qu’ils peuvent se poser sur certaines filières … Mais c’est sûr que les copains et les copines jouent aussi un rôle important là dedans …
Amicalement
Adzo
Chère Lalouette
Je ne peux que corroborer vos dires au sujet des douces attentions que nous avons donné à nos P.N . Ces attentions comme vous dîtes ont mené à notre destruction.
Une bonne soirée à vous
Hélène
Chère Géneviève
Encore un coup bas d’un de nos P.N. , Jacky ,vous a fait faux bond pour votre formation (dans l’œil du P.N ). D’en parler sous le couvert de l’anonymat (derrière un clavier ) est chose facile. Mais ,de faire face à la tollé de colères des autres en direct ,en est une autre. Comme vous le dîtes si bien ,cela démontre qu’il est P.N.
Quand ,tu as des regrets et que tu prends conscience du mal que tu as fait, il ne faut pas d’attendre à ce que les victimes te disent merci d’être ainsi. Donc, comme tout bon P.N. mieux vaut éviter une telle activé ,au lieu d’être à l’écoute de la souffrance que tu occasionnes.
Ce cher Jacky , vous a mis dans le plus grand des pétrins s’en se soucier de votre engagement à vous et envers les gens qui s’y étaient inscrits.
Moi, aussi d’ailleurs , pas plus tard que ce p.m, Mon ex-mari ,le père de mes enfants vient lui aussi de me démontrer qu’il ne changera jamais
Il y a deux semaines, mon dernier fils avait une activité de pêche avec la famille de sa copine.
Son père qui possède un camps de pêche sur le bord d’un lac ,partait pour le même week-end à la pêche lui aussi. Donc ,par le fait même ,Rémi se retrouvait sans équipement pour la pêche. Je fais ni un ,ni deux. Je lui fourni l’équipement nécessaire mais depuis une semaine ,je cours pour récupérer mon équipement. Pour finir par me faire dire ce p.m que monsieur avait mis aux ordures mon filet et mon panier de pêche sous prétexte que c’étaient inutiles.
Oui, effectivement que ces deux items sont inutiles pour la pêche en chaloupe sur un lac.
Mais ,pour une personne comme moi ,qui pêche en rivière cela est indispensable
Hier ,je devais partir pour la pêche, j’ai repoussé mon activité ce jour ,mais au lieu d’aller à la pêche ,j’ai couru touts les magasins de Québec. À cette période de l’année ,il n’y a plus grand chose . J’ai trouvé un panier mais pas de filet. Avec toute cette histoire, il ne reste que la dernière fin de semaine prochaine, date de la fermeture de la pêche
Mon fils m’a dit (tu connais papa et sa manie de tout jeter se qui ne lui appartient pas)
Bien sûr que je le connait ,mais je croyais qu’après 15 ans de séparation d’avec lui ,il ne se serait pas permis de mettre aux ordures mes objets que j’avais prêté de bon cœur à mon fils pour que ce dernier puisse s’amuser.
J’ai dit à Rémi de ne pas s’en faire que je s’avais que se n’était pas de sa faute à lui.
J’ai bien versé quelques larmes seule dans ma voiture et en se moment . Mais à ma fidèle habitude, ce soir en me couchant ,je vais trouver le moyen d’en rire
Un peu comme vous Géneviève au moment que Jacky s’est désisté de son engagement, sur le moment ,il vous a désarçonné et ensuite vous avez trouvé une solution de rechange.
Malgré tout se qu’on connait d’eux , nous nous sommes fait avoir toute les deux
Moi ,à une petite échelle et vous à une beaucoup plus grande
Je vous souhaite une bonne soirée malgré tout
Hélène
Héléne,
je disais il y quelques jours que le pn est quelque part prévisible – dans une certaine mesure . Fait partie de leur schéma , pas simplement de vouloir détruire l´autre une fois démasqué mais de vouloir éliminer tout ce qui fait partie de cette portion de leur vie voire. Ce qui vient ou appartient á l´autre ….est radié . Ce ne sont pas des sentimentaux comme nous …..ou simplement quand ca les arrange . Mon ex a complétement éliminé tout ce qui avait á voir á notre vie commune . Il n´a rien gardé ….et ca des le premier jour .
J´ai réussi á récuperer nos photos de vacances qui étaient sur son PC et qu´il m´a copiées dans un moment de …tiens je ne trouve meme pas le mot …..
Je pense que c´est une raison pour laquelle bon nombre de pn ne s´occupent plus de leurs enfants , en qui leur mére « vit » encore .
J´avais laissé un tableau qui ne me plaisait pas mais qui m´avait été offert par ma grande tante et qui representait un lac prés de l´endroit d´ou vient ma famille ….Je lui ai demandé de me le rendre …le tableau a disparu de la circulation. Je suis sure qu´il est partie a la poubelle . De toutes facons Monsieur n´avait aucune sensibilité pour les belles choses ….l´art le dépassait ! Et puis en plus, ils savent trés bien qu´ils nous touchent en faisant des choses pareilles .
Oui , il y a des choses qu´ils n´auraient jamais fait autrefois …..mais á l´époque nous leur servions encore á quelque chose …..aujourd´hui nous sommes des etres nuisibles á leurs yeux .
Ce genre d´action est pour moi typique . Il y a – je pense – beaucoup de violence- derrière cet acte qui semble á premiere vue bien banal . Ce qui n´enléve pas á l´importance que ceci a pour vous , mais je compare celá a un acte de violence physique par exemple.
Je disais un jour que ce sont des bombes á retardement …et je pense que ce que nous avons vécu n´est qu´une première détonation. Ils ont plein de violence en eux , de rancoeur , de haine qu´ils essayent de contenir .
L´ex est un écran de projection parfait pour laisser aller cette violence …aprés tout , tout est de sa faute , c´est une salope alors comme on dit chez moi : vas y kiki !!!
Ma copine me faisait remarquer á quel point le fonctionnement de certains est subtil : ils arrivent á faire du mal en laissant peu de traces derriére eux et sans donner á l´autre des points d´ancrages ou de contre attaque . Pas de scéne devant témoins , devant tiers on fait le mari et le pére parfait , pas de violence physique ( je sais ce n´est pas le cas de tous ) …..ils poussent l´autre á la faute , qu´ils utilisent contre lui. Le partenaire reste planté comme un idiot, ne comprenant pas ce qui s´est passé ( il s´est passé quelque chose ici , Ha non …c´est toi qui déconnes ) ??? ) ..tout le monde le montre du doigts, comme étant le fautif . C´est ca pour moi le coté pervers du pn.
J´ai eu parfois l´impression d´avoir payer la facture de beaucoup de monde …en tous les cas pas seulement pour mes propres erreurs .
Imaginez vous etre mise sur un bûcher, montree du doigts par tout le monde ( le pn et sa coure …car Dieu a besoin de sa coure) et vous ne savez ni pourquoi ni comment vous etes arrivées lá …vous ne comprennez pas ce que l´on vous reproche ….et vous vous demandez : mais de qui ils parlent ??? he bien c´est exactement ce que j´ai ressenti une fois que j´ai pu un peu reprendre mes esprits .
bonne journée Val
Bonsoir, Geneviève, bonsoir, Jacky,
Une petite question me vient à l’esprit : si, durant sa plus tendre enfance, un ou une PN devenu adulte, avait rencontré une personne capable de lui prodiguer de la tendresse, serait-il ou elle devenu(e) pour autant PN?
Voilà plusieurs jours que ceci me trotte dans la tête.
Evidemment, s’il n’y a pas de réponse à cette question, je n’en voudrai à personne, bien au contraire !
Mais au vu de votre expérience et de vos études dans ce domaine, peut-être avez-vous une idée qui pourrait nous aider ?
Avec mes plus cordiales salutations.
Bonne soirée à vous, Forester.
Chère Forester,
Je crois que si de douces attentions suffisaient, nous aurions « guéri » notre PN depuis belle lurette. Quand on arrive à l’âge adulte avec une telle incapacité à aimer, il me semble que seule la survie (c à d, la destruction de l’autre) est moteur et guide les actes. L’amour, la relation vraie n’est pas de l’ordre du possible.
Les douces attentions, le respect, l’amour et la tendresse que nous avons prodigués à nos PN n’ont pas aidé… Cela leur a juste permis de pousser plus loin les limites, histoire de voir jusqu’où nous étions prêt(e)s à aller. Certain(e)s ont tenu des mois, d’autres des années !
Cher Adzo,
Vous avez fait là une excellente explication des rapports que nous avons pu avoir avec nos ex PN.
Comme je le dis et l’ai souvent répété ici, nous avons servi de thérapeute à un être qui est incurable, qui se complait dans cette patho.
C’est à chacun de savoir se protéger soi-même en sachant discerner les signes avant coureurs que peut représenter une relation PN, même si elle n’en est qu’à ses prémices.
Au vu de nos expériences, nous sommes capables de le faire, ou bien alors, il nous faut encore apprendre. Mais la vie se charge de nous en apprendre tous les jours, n’est-ce pas?
C’est ainsi que nous évoluons. Alors, les beaux et les belles parleuses, ceux et celles qui se posent en victimes après avoir semé le vent, qu’ils ou elles ne nous fassent pas en récolter la tempête!
Tout comme vous, Adzo, je suis devenue plus vigilante, voire: méfiante. Je me préserve des mauvaises rencontres , du moins, je l’essaie.
J’ai encore failli tomber dans le panneau avec une dame qui se prétendait être mon amie, mais j’ai vu à quel jeu elle jouait, et me suis aperçue qu’elle pouvait devenir nuisible par ses commérages, des propos insensés qu’elle tient sur autrui.
J’ai voulu garder mes distances, comme je ne suis plus joignable, elle tente à présent de m’atteindre par l’intermédiaire de mes voisins, qu’elle connaît peu. Coup classique du ou de la MPN.
C’est pourquoi il me tarde de changer de lieu et d’adresse, que je ne communiquerai qu’à mes amis intimes, ceux et celles sur lesquels je peux vraiment compter.
J’ai décidé de reprendre ma vie en main, d’avoir des projets personnels que je vais tenter de mener à bien.
Vous avez absolument raison de ne plus vous laisser faire par les boniments de la petite fille perdue, qui demande aide et protection.
Du jour où tout le monde la lâchera, elle comprendra peut-être qu’il y a un problème, et que ce problème vient forcément d’elle.
Je suis très heureuse pour vous que vous et votre fille vous soyez enfin! retrouvés ! Vous allez pouvoir mettre en place des activités communes, établir des projets qui vous tiennent à coeur tous les deux. Loin de ces « nuisibles », qui ne cherchent qu’à détruire la vie de personnes stables et équilibrées, du moins qui cherchent à l’être.
Ce n’est pas parce qu’ils ont raté leur vie, qu’il faut pour autant qu’ils gâchent celle des autres.
C’est à elles et eux de se poser les bonnes questions aussi. Mais je doute fort qu’ils puissent le faire un jour…
En tout cas, cher Adzo, profitez bien de votre « été indien », et dégustez les bonnes pêches de vigne!
Le soleil est revenu, avec une petite brise. Nous allons bientôt aller à la pêche à pied, les marées d’équinoxe de septembre vont arriver, et la récolte des pommes va être fructueuse!
Vous vivez dans une belle région que j’ai visité voici quelques années, mais j’avoue que j’avais un peu de mal avec la chaleur.
Question d’habitude… 🙂
Amitiés de Bretagne,
Forester.
Chère Forester,
C’est quelque chose que j’ai mis du temps à comprendre mais en effet, elle souhaitait que je sois son psychiatre, pas pour rien qu’elle me demandait des avis sur sa propre personnalité lors de ses crises existentielles …. Comme si elle était aussi assez clairvoyante sur son propre état psy …
Elle sait que je l’ai démasquée lorsque suite à une crise avec elle en Octobre dernier, quelque chose de monumental, je l’ai traitée d’hystérique !!! C’est le terme qui m’est venu suite à un Double-Bind (de plus) extraordinaire de sa part … Ras le bol de ses caprices en séries … Je pense qu’elle a conscience de ce qu’elle est mais qu’elle est incapable de considérer que les problèmes viennent d’elle .. Elle est toujours en conflit avec les autres, mais évidemment c’est la faute des autres sans se rendre compte que c’est elle qui attaque, provoque, bref qu’elle récolte ce qu’elle sème … Elle ne supporte pas la moindre contradiction , il faut qu’elle ait toujours raison ou le dernier mot, c’est épuisant les gens comme ça … Elle pouvait me demander quel intérêt cela pouvait avoir d’aller voir tel film ou de lire tel bouquin si jamais ça ne rentrait pas dans son champ culturel ; comme s’il fallait que je justifie mes goûts, mes préférences dans ces domaines … Un truc de fou …
Votre dame a l’air pas mal , je vous l’avais déjà dit, mais si elle manoeuvre en coulisse pour vous contacter, ça veut tout dire … La mienne aussi a fait cela, elle m’observait, me surveillait, à mon insu, au tout début … J’en ai pas de preuves formelles mais certains de ses lapsus ou de ses propos , bien plus tard, en disaient longs … Comment pouvait elle se souvenir de certains détails me concernant alors que nous n’étions pas encore en relation ? Sinon en exerçant une surveillance obstinée de mes faits et gestes … , bref elle me jaugeait …
J’espère pour vous que vous vous verrez attribuer le logement que vous visez, une petite maison avec un jardin, c’est agréable , et aussi pour vos chiens …
En tout cas, elle ne manque pas, ses envahissements ne me manquent pas , je revis … Et comme par miracle, je verrai si ça se confirme, je n’ai plus d’appels foireux, d’appels masqués en tout genre … Le 8 ° Round a dû la calmer, c’était le but … 🙂
Mes amitiés du Sud de la Gascogne où je confirme il fait bon vivre … Mais c’est vrai que lorsque le soleil se met à cogner , faut trouver l’ombre …
Adishatz
Adzo
Cher Adzo
Quelle délicieuse brise que vous m’envoyé ce a.m, Elle m’ apporte une douce image de votre région et l’euphorie des vendanges dont nous entendons tellement parler, nous qui sommes
d’outre mer. Mais au moins ,nous avons la chance de boire votre délicieux vin.
Quel type de cépages, trouvent-ont dans votre région ????
Pour que je trinque à la santé de vous tous lorsque que l’hiver fera son entrée .
Merci beaucoup
et bonne journée
Hélène
chère hélène,
j ai bien pensé à vous ce wek;
il faut vous dire que toute ma belle famille » est dans le vin » nous avons traversé une partie du sud ouest ( 1000 km en 2 jours ), pour aller à une réunion de famille et en passant devant des batsides du 13e siècle, des églises du 11e, etc…j ai bien pensé à vous
si vous voulez des infos sur les cépages, les différents vignobles, je peux vous en donner sans problèmes
amicalement
carole
Chère Hélène,
Ce que je voulais dire par le fait de ne pas avoir de regrets quant à la rencontre d’une PN, c’est qu’au lieu de me morfondre, de m’en vouloir d’être tombé dans son piège, j’essaie d’en faire autre chose en tentant de comprendre pourquoi je suis tombé dans cette relation , ce que j’ai cru y trouver pour ne plus jamais accepter tout ça … C’est sûrement une partie du chemin pour se pardonner à soi -même …
Pour les cépages ils sont assez variés, petit et gros manseng; courbu, arrufiac (pour le blanc) et tannat essentiellement pour le rouge (le madiran), le cabernett franc et le cabernet sauvignon …
Tiens, c’est « curieux » cette manie de jeter les affaires des autres … Ma tordue m’a fait le coup une fois, je lui avais prêté un DVD (un dessin animé de ma fille) et quand je lui ai demandé de me le rendre , elle m’a affirmé l’avoir jeté … En fait, elle ne l’avait pas jeté et me la bien rendu un peu plus tard …. J’ai jamais pigé pourquoi elle m’avait fait ce bobard … Sûrement pour me tester un coup de plus … Ils sont infatigables …
Amicalement
Adzo
Bonjour Val
Effectivement que les P.N. n’ont aucun intérêt à cibler des personnes sans colonne et molasses
C’est bien plus amusant de voir une personne forte et souriante de perdre petit à petit tout ce dynamisme qu’ils ne possèdent pas
Vous pouvez croire votre psy quand cette dernière vous disait que vous le stabilisiez.
Votre fort caractère créait un équilibre parfait pour cette larve de la société.
D’ailleurs ,c’est pour cette raison qu’après avoir mis fin à nos relations d’avec eux , nous nous sentons lessivés.
Eux ,n’avaient rien à perdre, ils avaient tout à gagner
Bonne journée
Hélène
Chère Adzo
De quels regrets parlez-vous de la part des P.N. ????
Amicalement
Hélène
Chère Val,
Le fait d’avoir ce nouveau projet m’a reboostée ! Il n’est jamais trop tard pour commencer une nouvelle vie, dans un autre endroit, en évitant, autant que possible, les écueils.
Le gérant et mon cousin viennent demain pour voir les travaux à effectuer dans mon appartement actuel, qui a subi des petites dégradations, suite au passage de l’ouragan PN.
Mon cousin m’a assuré qu’il n’y avait pas grand chose à faire, sinon boucher les trous et refaire un peu de tapisserie, ce qu’il fera de bon coeur.
Si je n’ai pas ce petit pavillon, j’aurai un appartement dans une résidence plus calme et plus anonyme. J’ai demandé un balcon, car j’ai l’intention de m’inscrire au concours des balcons fleuris , l’année prochaine.
Cela va me changer la vie, à coup sûr!
Le fait d’avoir des projets de vie, quels qu’ils soient, contribuent à la guérison des séquelles d’une relation toxique.
Je conseille , moi aussi, à toute personne ici, d’avoir de petits projets quotidiens d’abord, avant de s’engager dans des travaux pharaoniques, car il faut récupérer toutes ses forces , qu’elles soient physiques et psychologiques.
Amitiés, Forester.
Top Forester 😉
Chère Val,
Il me semble, en effet, que l’homme ou la femme PN a la faculté de compliquer les relations humaines.
Je suis encore tombée dernièrement sur une dame qui a le chic pour voir le mal partout et se trouve en éternel conflit avec les autres, que ce soit: ses voisins, son propriétaire, ses « amis ».
Elle se sent continuellement persécutée ! Elle ne supporte aucune contradiction.
Elle ne voit plus sa fille unique depuis des années. Sa propre mère lui a dit un jour: « Au lieu de courir après les hommes, tu ferais mieux de t’occuper un peu mieux de ta fille, car elle est entrain de mal tourner! »
Elle n’a évidemment pas écouté les conseils avisés de sa mère.
Toujours à la recherche d’une nouvelle conquête, elle s’embarque dans des histoires invraisemblables.
Vous comprenez bien, Val, la raison pour laquelle j’ai coupé court à ce genre de relation, dans laquelle je ressentais un certain malaise, semblable à celui que j’éprouvais avec mon ex PN.
Mon psychothérapeute m’a dit un jour: « J’aimerais bien voir l’état psychologique des victimes de ton ex PN ». Ce à quoi j’ai répondu: « Alors, tu ne connais rien à la MPN ».
Tous ceux et celles qui ont côtoyé ce genre d’individu ont eu bien de l’endurance sur le plan physique et psychologique, je le confirme.
Mon ami Claude ne comprend toujours pas ce que je faisais avec cet individu, à part perdre mon temps et accumuler des problèmes.
Nous avons eu une très profonde conversation à ce sujet, et il a compris les mécanismes de cette patho.
Le tout, à présent, est de savoir sentir venir le danger assez vit, de façon à ne plus tomber dans le piège. Sans pour autant tomber dans une extrême méfiance, mais comme on dit: « Chat échaudé craint l’eau froide. »
Venir sur ce blog m’ rendue plus forte : je me suis bien jurée qu’à l’avenir, je ne laisserai plus personne me mettre des bâtons dans les roues.
Passez un bon dimanche, à très bientôt, Val.
Amitiés,
Forester.
Je ne suis pas un papa parfait …
Vous avez toutes raison sur la méfiance, les comportements que l’on décode dans la vie de tous les jours et qui nous font penser à nos ex-tordu(e)s … Quand je vois certains couples s’engueuler dans la rue désormais, sans savoir le contenu de l’engueulade, j’en devine par avance les enjeux, les ressorts inconscients et psychologiques … Le malentendu masculin / féminin repose sur l’ensemble des fadaises incrustées depuis la nuit des temps dans les psychologies masculines et féminines; avec les rôles invariables du mâle protecteur et de la femelle à protéger; ainsi que la marmaille …. Bref, on nage en pleine Préhistoire là, mais avec quelques avantages en moins, bizarrement …. Non, personne n’est le Sauveur de personne, personne n’est à sauver, sauf à vouloir continuer dans les pièges de la dépendance affective, base même du dysfonctionnement des couples, des déceptions réciproques et des reproches éternels … Je pense, mais je ne parle que pour moi, que lorsqu’on a croisé le chemin d’un/une PN on sait décoder tous ces pièges car on les a vécus puissance 100 000 … Le/ la PN est un révélateur de ce qu’on n’acceptera plus jamais même à la puissance 10 … Déjà au carré, ça me paraît intolèrable, inenvisageable !!
Moi même je suis extrémement méfiant et ne suis pas prêt à m’engager de sitôt ou alors il faudra qu’elle montre patte blanche , mais au premier signe de la recherche d’un papa ou d’un psychiatre à travers moi , elle dégagera illico, maintenant j’ai compris… Ma tordue me disait souvent « qu’elle attendait d’un homme qu’il soit fort et rassurant, qu’il la rende spéciale (?) » … Et ben quel programme, surtout avec une givrée aussi spéciale …. Il est clair que la prochaine qui me tiendrait des propos pareils, elle ne me reverra plus jamais. Car je connais la suite face à ce genre de spécimens, on est décevant !!! Soit parce qu’on n’est plus ce papa qu’elles recherchent, soit parce qu’elles veulent nous élever, me domestiquer, et une fois fait, on n’est plus comme avant, on n’ a plus de personnalité et on est décevant … Logique qu’on ne l’ai plus mais quand on l’a ça ne plaît pas non plus, sauf au début bien sûr … De quoi se cogner la tête contre les armoires …
Sans raconter ma vie, je remarque que les femmes les plus problématiques, mais en même temps les plus importantes, pour moi que j’ai pu connaître dans ma vie (en gros je pense qu’il y en a 3) ont toutes un point commun , d’avoir connu un problème avec papa, soit par un décés précoce dans l’enfance, soit par une absence ressentie (et sûrement réelle pour ma tordue) … Le problème étant de savoir pour moi désormais si c’est ce genre de femmes qui a pu m’attirer (bon y en a une j’ai pas vraiment eu le choix, c’est ma mère qui a perdu son père vers l’âge de 12 ans…) ou si c’est elles (mon ex, et la tordue) que j’ai attiré … Je ne crois pas aux hasards, j’ai une biographie trop particulière là et répétitive; je m’étais déjà posé la question au moment du divorce d’avec mon ex, ce point commun qu’elle avait avec ma mère et qu’est venue révéler la tordue que j’ai rencontré … Alors pour le moment tout cela se sont des faits, des biographies, il faut que j’y mette du sens maintenant … Et puis symboliquement, j’associerai ma fille qui a « perdu » son père pendant une relation démente de 2 ans, perte à laquelle j’ai voulu mettre fin pour stopper les névroses inter-générationnelles … Vous voyez que j’ai du pain sur la planche !!! Mais c’est bien c’est ce travail qui va me permettre d’être moi et non ce qu’on voulait que je sois … C’est sûr que ça va défriser du monde mais c’est pas grave … J’assume d’être moi … Merci l’histrionique, elle m’aura rendu ce service considérable
Sûrement que pour une moitié c’est de ma faute de ne pas avoir su dire STOP à temps, de poser mes limites infranchissables et non négociables … Si à ma mère même si ce fut parfois laborieux, et aussi à mon ex, même si du coup y a aussi un effet retard de 10 ans … Mais c’est totalement lié à ma relation récente et au fait que je ne serai JAMAIS plus le même : visiblement le message a dû mal à passer, normal , les habitudes …
Je confirme ce que vous dîtes quant aux pères qui n’assument pas leur rôle suite à une séparation ou un divorce, j’ai des exemples flagrants dans mon entourage, et personnellement ça me choque de ne pas assumer un enfant … Je ne suis pas blanc/bleu, j’ai pleins de défauts, comme tout le monde, pas mal de torts aussi , notamment un par rapport à moi-même, de m’être oublié affectivement pendant quelques années, d’avoir considéré que la vie de couple , voire les femmes ne faisaient plus partie de ma vie, en tout cas que c’était entre parenthèse pour un moment … Evidemment, la tordue s’est engouffrée dans cette brêche au bon moment …
Je n’avais pas envie non plus d’imposer à ma fille (petite à l’époque) un défilé de futures pseudos belles mères (mon ex s’en charge 🙂 ), et puis je voyais les regards féminins aussi lorsque j’allais dans des parcs, des fêtes foraines, au cirque …. Des regards intrigués, voire désapprobateurs, c’est pas évident d’être un père qui assume jusque là … Des regards qui vous disent que vous n’êtes pas à votre place statutaire dans les fonctions débiles du mâle et de la femelle … J’en ai vu d’autres aussi , de ceux qui vous réclament … Ben oui, ben non … , jusqu’à ma tordue …
Et je préfère vous dire qu’il n’y avait pas beaucoup de pères dans ces endroits là , mais justement j’ai vite compris que je représentais un danger ou une énigme en tout cas …
Mais j’ai assumé ma fille et mon rôle de père et continuerai à le faire mais pas en fonction des exigences des autres, mais de celles de ma fille et dans la mesure du réalisable … Mon ex ferait bien de voir comment ça se passe pour d’autres femmes dans sa situation avant de me faire des reproches ou des demandes de dernière minute …
Et pourtant, notamment avec ma tordue, j’en ai mis des STOP mais sûrement pas assez radicaux, définitifs, preuve que je ne les voulais pas totalement moi-même … C’est une question que je me pose souvent : comment ai je pu être aussi mouvant dans cette relation , sentant le coup fourré venir de loin, m’en échappant régulièrement pour mieux y revenir malgré tout … Un peu comme si mon conscient me disait un truc et que mon inconscient en faisait un autre … Ou le contraire … Comment une telle déconnection est elle possible ? … Je ne sais pas si vous avez connu ce genre de sensations …
Par contre, attention à l’effet-miroir : ma tordue m’a aussi souvent dit qu’elle me laissait ma dernière chance, lorsque ça clashait; elle me l’a tellement dit qu’on ne savait plus à la longue de quand datait la dernière, tellement elle me laissait souvent ma dernière chance quand je résistais à ses manoeuvres … Curieusement ou normalement, en fait, je n’étais pas dans son registre, donc je ne lui ai jamais tenu de tels propos … Evidemment qu’elle me laissait ma dernière chance, the last chance, tant qu’elle n’avait pas trouvé une autre pigeon à exploiter émotionnellement, et me maintenir sous pression …
Sur le reste , je confirme, au masculin, « trop bon, trop con »; les passionarias qui s’auto-louangent sur tout et n’importe quoi, affichant leurs vertus et qualités prétendues (mais rarement vérifiées) à tour de bras, les « faîtes ce que je dis mais pas ce que je fais » ; avec des principes quasi ontologiques sur elles mêmes, c’est fini, je connais … En tout cas, il y a des procédés que je saurai décoder, à jamais : le Double-Bind, la culpabilisation ou le chantage à l’amour pour que la Belle obtienne ce qu’elle veut – et surtout sur ce que je ne veux pas 🙂 -, l’inversion des rôles, les larmes feintes version Drama Queen, la victimisation perpétuelle, toute cette panoplie je connais à vie …
La prochaine, si elle existe, et surtout si elle est dans ce registre, devrait en baver 🙂 … Moi aussi désormais je peux jouer avec le Pull & Push haut de gamme et les batteries de shit-tests interminables sur tout et n’importe quoi … Bref, j’ai appris le jeu , dommage … Je sais Gamer maintenant, même une histrionique narcisso-perverse … 🙂 , c’est dire …
Dire n’est pas faire, je suis bien d’accord avec vous … C’est aux actes que l’on mesure ce qui est dit … Moi de mon côté, des actes avec ma tordue j’en ai posé des tonnes, elle aucuns … Ben la prochaine, elle agira , elle viendra me chercher mais pas avec des mots comme ma tordue, avec des actes … Et si elle ne vient pas , ce n’est pas très grave , j’ai pleins d’occupations diverses qui occupent mon emploi du temps et ma vie … Finalement, la vie seul, sans être en couple ça présente pas mal d’avantages … Déjà à faire le point, sans parasites, vampires ou vortex psycho-affectifs qui pompent la moelle et qui empêchent de pouvoir réfléchir sur soi, et ça c’est déjà enorme !!!
Voyez, je ne me sens pas coupable, de rien, parce que je deviens moi et que je l’assume … Ca plaît ou pas, peu m’importe … Et je n’ai aucuns regrets , regretter c’est mourir une deuxième fois … Alors je laisse à leurs regrets ceux et celles (comme ma tordue) qui se complaisent dedans …
Adzo
Oui Adzo, les personnes qui « s’auto louangent » sont extrêmement fatigantes! Et en général fort décevantes. J’ai ai connu un (mon philotordu) qui s’extasiait de ses propres prouesses sans jamais pouvoir passer aux actes.
S’il y a des personnes dont je vais me méfier dorénavant, c’est bien celles qui monologuent en permanence sur leurs prétendues qualités. J’ai entendu, presque quotidiennement des vantardises incroyables (je sais, MOI, qu’on devrait faire ci…. faire ça… », « moi qu’on dit très cultivé », « je n’ai bien sûr pas voulu le moucher avec mes arguments imparables d’intelligence », etc) pour finalement me rendre compte qu’il n’y avait que des paroles, un flot continu de paroles et.. rien d’autre!
A chaque fois qu’il s’agissait de poser VRAIMENT un acte en cohérence avec son discours, il devenait, soudainement, un petit garçon perdu (« je suis si faible en même temps », c’était son explication). Par exemple, il me raccrochait au nez très souvent quand je lui disais que je n’étais pas disponible ou qu’on ne pouvait se voir que le lendemain. Après lui avoir fait remarquer qu’il n’arrêtait pas de prôner la « liberté » qu’on doit doit laisser à l’autre dans la relation, je l’entendais immanquablement se plaindre : « oui, la liberté c’est une chose. Mais tu pourrais être libre avec moi ». Il finissait, du reste, par aller voir une de ses copines pour ne pas passer la soirée tout seul. Bref, la liberté c’était pour lui seulement ; moi, je me devais d’être toujours disponible sans quoi je n’étais pas « dans l’amour vrai ». Ah, que d’injonctions au nom de l’amour vrai !!! C’est d’ailleurs le 1er des 30 critères du manipulateurs pour Isabelle Nazare Aga : il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l’amitié, de l’amour.
Les petits garçons perdus ne m’intéressent plus. Qu’il se trouve une maman (c’est ce qu’il fait, je crois, avec cette dame âgée chez qui il réside) et qu’il me fiche la paix. Comme vous, le double bind aussi, je saurais maintenant décoder sans problème !
La vie seul(e) présente en effet quelques avantages. Malgré tout, j’aimerais beaucoup, d’ici quelque temps, rencontrer quelqu’un de bien car je crois, malgré tout, qu’une relation harmonieuse, respectueuse des différences de chacun, épanouissante, est possible. J’ai connu ceci, il y a longtemps (et pendant assez longtemps) dans mon mariage. Même si mon ex mari et moi nous sommes éloignés ensuite et que l’amour s’en est allé, il reste une grand estime mutuelle entre nous. Alors que mon philotordu ne m’inspire plus que de la pitié.
Chère Lalouette,
Je reconnais bien là les manoeuvres de ma tordue … La liberté à sens unique , la sienne … Elle avait aussi tout un discours sur l’amour, la relation de couple; il ne fallait pas que l’autre s’oublie pour l’autre …. Et elle faisait exactement l’inverse , et si je n’étais pas là lorsqu’elle avait absolument besoin, c’est à dire à peu prés tout le temps, là j’en prenais plein la tronche …. Du chantage et de la cupabilisation à l’amour, « je ne l’aimais pas, j’étais un hypocrite » …
C’est tellement sidérant qu’au début, on se dit qu’on n’est pas à la hauteur, qu’on ne sait pas être là pour l’autre; mais à la longue on comprend que les actes sont à sens unique … On finit par comprendre qu’il y a un grosse distorsion entre les mots et les (non) actes …
Car pour poser des actes elle là y avait plus personne, avec des pseudos alibis à chaque fois … C’est moi qui posait les actes de nos rdv , de nos entrevues ; jamais elle , sauf au tout début, pour m’appâter … Bref elle était la Reine du verbe, mais les actes c’était pour moi … Je le lui disais d’ailleurs lorsque dans son emphase hystérique elle me disait « que j’étais si important, si essentiel, pour elle, qu’elle voulait que je fasse partie de sa vie … » … « Ah oui, alors qu’est ce que tu fous ??? Ben viens alors » … « Ah oui mais non, c’est compliqué … » … De quoi se cogner la tête contre les murs …
Amicalement
Adzo
Au sujet de la différence entre mensonges et fables ou fabulations, je ne peux que confirmer ….
De mon côté, j’ai parfois pu lui mentir, principalement par omission, quant à mon emploi du temps, mes occupations, certaines de mes sorties, en lui ne disant rien lorsque j’étais à bout dans cette relation … Mais je savais ce que je faisais, que je lui mentais, quitte à le payer très cher plus tard éventuellement, cela avait bel et bien la fonction de me protèger afin soit d’éviter une justification de plus à donner IMMEDIATEMENT, soit afin d’éviter un énième caprice puisqu’elle aurait trouvé que je n’étais pas assez là pour elle … J’ai donc appris à faire cela après quelques épisodes fulgurants et révélateurs de ses caprices à rallonge, de ses exigences télescopiques à vouloir régenter ma vie, et à m’en justifier en plus quand je ne voulais pas faire comme elle en avait décidé… Donc à la longue, on finit par faire des mensonges … par omission et démission, à défaut de la planter là, de la laisser dégivrer toute seule …
En revanche, elle ne mentait jamais , et ne supportait pas qu’on lui mente … En fait elle mentait bcp, énormément, le plus souvent par omissions ou fantasmatiquement … Donc de son point de vue, en effet, elle ne mentait pas … J’aime bien votre image du monde //, c’est exactement ça … Elle est tellement dans une dimension inaccessible au commun des mortels que tous les délires, agressions supposées des autres, toutes les misères (et pour l’avoir écoutée pendant des plombes, j’aime autant vous dire que la terre entière lui en veut) qu’on peut lui faire sont belles et bien réelles pour elle … Tout est amplifié dans son monde et ce qu’elle me disait était à la hauteur de cette amplification, donc elle ne mentait pas , c’est assez logique … Comme vous dîtes Val, elle fabulait, elle raconte des fables auxquelles elle croit dur comme fer … Et de mon côté, je n’avais pas intérêt à mettre en doute sa parole, ses croyances délirantes; et puis de toute façon elle s’en sortait par des pirouettes d’une mauvaise foi absolue qui désarçonne … Elle a été capable à plusieurs reprises de me fixer un rdv téléphonique auquel elle ne répondait pas 🙂 …. Au delà du fait que c’est assez gigantesque à vivre, c’est surtout ses alibis (totalement bidons) qui étaient fascinants à entendre, avec des petits yeux de chiens battus … Ou me faire des sms alarmistes, et ensuite être indisponible pour quelques heures, histoire que je me ronge les sangs, avec toujours les mêmes alibis pipeaux à la clé … Mais avec une force de conviction , woaww !!! Un truc qu’une personne normale est incapable de faire … A l’écouter dans ce genre de cas là, elle était au bord du gouffre, prête à sauter … Vas y saute, au moins tu me foutras la paix …
En tout cas, sa vie intérieure doit être très riche et surtout monopolisée à tout cela, à tout amplifier, à fabuler en mode victimaire, à trouver des parades bidons en se posant en victime (de quoi, on finit bien par se le demander, à force) , et tout cela est totalement imprévisible pour quelqu’un qui n’est pas dans sa galaxie, qui n’a pas son logiciel interne… Je pense que toute la réalité que j’ai pu avoir avec elle était passée à son prisme personnel , et peut être qu’elle fait ça depuis toujours avec tout le monde , il n’ y a qu’elle qui existe, sait, qui a de « vraies » excuses valables, tant il lui est nécessaire que le « réel » soit raccord avec ses fantasmagories psychiques … Du coup elle est incapable d’aller vers le réel, dans la relation à l’autre, son psychisme en est incapable, du coup elle adapte tout cela à son psychisme … Je comprends bcp mieux ses drames à répétition, ses emportements colèriques ou euphoriques, tout ceci en mode adolescent quant au vocabulaire, à l’intonation, par rapport à une personne, un comportement, sur le registre du rejet ou de l’idéalisation en fonction de ce que les autres lui renvoyaient d’elle même … Bref c’est blanc ou noir … Et puis dans les situations critiques, en tout cas avec moi, elle avait l’ultime recours, enfin pendant un temps , du battement de cil ou des larmes ou des deux, de la complainte en venant se blottir contre moi en mode petite fille martyrisée qu’il faut consoler …
On est toujours surpris, étonné, notamment qu’elle puisse aller si loin dans la mauvaise foi, le déni, balayer ça d’un revers de main lorsqu’on s’en aperçoit et le dénonce; cette capacité aussi à vous retourner comme un crêpe en renversant les rôles , en vous accusant à vous alors que c’est elle qui est en tort … C’est fabuleux (et dans ce mot, il y a fable … ) … Mais que voulez vous, c’est la VERITE !!! Enfin la sienne …
Lors du 8 ° Round, je lui ai dit, d’ailleurs, d’aller raconter l’ensemble de ses fables (c’est précisément le mot que j’ai utilisé, comme quoi) à sa nouvelle proie ….
Enfin, last but not least, pourquoi avait-elle cette obsession de la Vérité (la sienne évidemment) ? Y compris lorsque je la prenais en flagrant délit de mensonges par omission ce qui, chez elle, n’était qu’une des formes que pouvaient prendre ses fabulations en tout genre … Maintenant j’ai compris, et aussi grâce à ce site … Elle voulait m’emporter dans ses fantasmes, ses délires, ses angoisses, que je partage tout cela avec elle ( à 200 ou 300 % , comme elle adorait dire, oui elle était toujours à fond, y compris d’elle même) , que je rentre dans sa galaxie pour se sentir moins seule … Oui sauf que c’est impossible pour quelqu’un d’à peu prés normal … Combien de fois lui ai-je dit que la Vérité n’existait pas ; que c’est un matériau qui peut se manipuler dans tous les sens, se contorsionner à toutes les sauces , bref qu’on peut passer son temps si on le veut à ré-écrire l’histoire , et elle passait bcp de temps à cela d’ailleurs, voulant coûte que coûte m’imposer sa vérité (y compris contre les faits les plus objectifs), sa vision des choses … Elle détestait mon point de vue relativiste sur cette thématique là, forcément …
Exemple parmi tant d’autres lorsqu’elle me disait « il fait trop chaud dans cette pièce », je me contentais de lui dire « Non, tu as trop chaud, moi par exemple ça va, je n’ai pas trop chaud dans cette pièce » … Vous voyez la différence, quitte à me montrer le thermomètre pour que je constate qu’il faisait … 20 ° … 🙂 … La différence entre son point de vue forcément universel et un point de vue relatif qui n’est, par définition, pas le même pour tout le monde, sauf en cas d’épisode caniculaire à plus de 40 qui met tout le monde d’accord (et encore pas forcément tout le monde : pas un Touareg par exemple) … Mais cette relativisation, elle en était incapable …, comme une enfant ou une ado capricieuse, j’en ai eu une démonstration sidérante (une de plus) lors d’une discussion avec elle sur la notation des copies … Fantastique, mais ce serait un peu long à raconter !!! L’épisode de la chaleur dans la pièce est amusant, mais quand c’est tout le temps, pour tout et n’importe quoi, c’est USANT !!!!
Adzo
Que de lectures !!! 🙂 J’essaierai de vous répondre à toutes mais je vais ramer , j’ai bcp de retards là 🙂 …
Bonsoir à vous toutes,
Je réagis sur ce thème des « bons moments » … Délicate question sur laquelle je m’interroge aussi … Si j’analyse le déroulé de ma relation je ne sais trop quoi en penser …. Il est clair qu’il y a eu des « moments de grâce », mais bizarrement pas au début, de sorte que la relation aurait dû s’éteindre comme elle était venue, ou continuer mais sur des bases tout à fait différentes … Bon, il est clair que la Belle a été très tenace, patiente et obstinée dans ses relances en tout genre, et très insistante … Elle a mis la dose, comme pour tout, tant dans l’entreprise de séduction que dans celle de démolition !!!
Disons que les moments de grâce ont commencé à arriver au bout de 10 à 12 mois de relation, avec une grande complicité (enfin, c’est ce que je croyais) intellectuelle, émotionnelle et sentimentale … C’est exactement à ce moment de la relation que je date l’installation de son emprise … Mais il y a une question que je me pose (si vous avez des tuyaux là-dessus Geneviève, je vous remercie d’avance)… Est ce que je n’ai pas aussi contribué à installer ma tordue sous emprise, simplement en étant là, présent, en répondant à ses demandes, comme si on ne savait plus à un moment de la relation qui est le drogué et qui est le dealer ? Elle me disait régulièrement aussi que je lui manquais, et je la crois … Car elle me disait pire, « que je l’avais sauvée, ramenée à la vie, que j’étais sa bouffée d’oxygène, que j’étais essentiel dans sa vie, incontournable, elle qui avait de telles crises d’angoisse et d’insomnies avant de me rencontrer … » , oui, tout ça fait froid dans le dos … et j’en passe … Et comme elle est en partie histrionique, je la crois quand elle me disait cela, ce n’était pas seulement de la comédie, du cinéma ou de la séduction , c’était en partie vraie … Pas pour rien qu’elle me reprochait plus tard de ne plus être à sa totale disposition, à son total dévouement comme elle l’aurait souhaitée … Mais personne ne peut faire cela , ne peut être là 24/24 pour quelqu’un d’autre …
Signe qu’elle a bien besoin de quelqu’un pour exister, se réassurer mais dans quelle mesure cette dépendance qu’elle a voulu et réussi à m’imposer n’est elle pas aussi en partie mon oeuvre puisque je répondais favorablement à ses demandes, pourtant exorbitantes ? Nous sommes co-dépendants dans cette affaire … En même temps j’étais dans un va et vient permanent dans cette relation; intuitivement parlant, comme si j’en voyais l’extravagance, me disant à moi même (et assez tôt dans la relation) « mais mon vieux, à ce rythme, tu vas en crever » … Quand on ne dort plus, qu’on ne mange plus (ou très peu), qu’on a plus faim, qu’on perd du poids, qu’on peut passer des nuits entières à discuter, c’est qu’il y a malaise … Bref, je me disais cela mais y revenais quand même, même après de très grands clashs !!
Alors c’est sûr qu’à ce moment là, à ce moment clé de l’emprise, j’ai ressenti une profonde regénérescence, comme si j’avais de nouveau 15 ans , une vraie cure de jouvence … Evidemment, ça ne dure pas , et vous connaissez la suite quand le /la PN commence, suite à cette phase de captage, son entreprise de démolition … Quitte à vous redonner des doses , et croissantes, lorsque vous lâchez … Personnellement, j’ai connu ça avec elle en permanence et l’image de la drogue est la plus parfaite …. Elle m’a habitué à elle pendant des mois et des mois, mais son truc ne fonctionnait pas, elle a dû (c’est ainsi que je le vois maintenant bien sûr) adapter sa stratégie et frapper très, très fort à un moment donné (ses frappes atomiques massives ont débuté exactement il y a 3 ans pour situer la période) pour imposer sa présence et faire en sorte qu’elle devienne incontournable … Je ne dis pas que ses manoeuvres étaient totalement conscientes, son inconscient agit pas mal pour elle mais à chaque signe favorable de ma part elle voyait bien qu’elle était en train de férer le poisson et que la prise ne pouvait plus lâcher …
Ces « bons moments » je les vois donc doublement: de quoi appâter d’abord, en m’installant dans un rôle très flatteur pour moi (le Sauveur en gros), mais mortel à terme par la culpabilisation qu’elle me renvoyait dès que je flanchais ou me montrais un peu moins disponible (avec ses fameux et sidérants, malgrè mon épuisement, après des heures et des nuits entières à l’écouter se plaindre, se lamenter et à essayer de la consoler « t’es jamais là pour moi, personne n’est jamais là pour moi », le truc qui achève et tue en direct, mais c’est fait pour 🙂 ); et ensuite pour maintenir dans la relation alors même qu’elle avait commencer son oeuvre de démolition … Il lui était nécessaire suite à de gros clashs d’instaurer des « bons moments » dont certains, avec le recul, étaient d’une perversité extrème, lui permettant d’étalonner la mesure de son emprise pour continuer à démolir … Le chaud et froid mais à des niveaux olympiques, et des fréquences de plus en plus rapprochées … Forcément, à passer son temps entre l’ère glaciaire et le hammam, on s’enrhume et on se barre … Et c’est là que l’on est en manque … Mais je le savais lorsqu’en Décembre et Janvier dernier j’ai lâché la relation que j’éprouverais cette sensation, ce sentiment … Je le savais intellectuellement, pas encore comme je l’ai su plus tard ; c’est à dire émotionnellement … C’est impressionnant à vivre, vous le savez toutes, mais c’est là qu’il faut tenir quand ce déclic a eu lieu même si j’étais drogué hasta la muerte, sûrement comme un toxico qui lâche une drogue, pour ne pas replonger plus tard, pour tirer un trait définitif … Car avec le recul, finalement, on se rend compte que le plus impressionnant à vivre était tout ce que l’on a pu vivre durant la relation; lâcher l’emprise (mais je ne parle que de mon cas) est au final moins pénible …
En prime, elle me le disait « qu’elle est comme une drogue », sur un ton humoristique mais révélateur de ses pratiques, de ce qu’elle est et de ce qu’elle fait … Ou « qu’elle est contagieuse », terme si bien choisi pour décrire ce qu’elle fait en transmettant sa propre maladie ….
Finalement, on ne les écoute pas assez ou plutôt on ne tient pas assez compte de ce qu’ils disent, on ne mesure pas l’ampleur de ce qu’ils disent et réclament alors qu’ils le disent, en tout cas dans le cas de ma tordue… Enfin si mais un peu tard …
Je ne sais pas si vous confirmerez pour vos PN mais ma tordue m’a tout dit de ce qu’elle était , c’est maintenant que je l’analyse, soit directement, soit par des lapsus, soit par ce que l’on disait d’elle … Elle se posait par exemple énormément de questions « métaphysiques » et existentielles sur elle-même et me demandait mon avis pour savoir si elle n’était pas « folle, chiante, parano, une sorcière » … Et j’en passe … Enfin, tout cela elle me le disait dans les « bons moments » mais c’était des choses qui l’obsédaient, qui revenaient assez cycliquement … Mais que voulez vous répondre à une personne que vous aimez et qui vous demande ce genre de choses, comme si en plus j’étais qualifié pour émettre un avis ? Donc, pendant un temps, je la rassurais, essayais de la consoler , mais à la longue on finit par comprendre qu’il y a bien un truc qui cloche …
Amicalement à vous toutes , et content de retrouver ces discussions et analyses intéressantes et constructives.
Adzo
Chère Hélène,
J’ai toujours entretenu de bonnes relations avec le gérant de l’organisme bailleur d’où j’habite. Il vient visiter mon appartement pour se rendre compte des travaux à effectuer.
Il m’avait proposé de participer au concours des balcons fleuris organisé par notre ville.
J’avais laissé tomber, trop aux prises avec mon ex PN, mais à présent, j’y repense assez souvent.
Vous avez raison: je laisse carrément tomber cette dame « illuminée », mystique, et assez perturbante, qui se prend pour une lumière.
Je préfère me consacrer aux joies simples de l’existence, et laisser de côté ces gens qui me bouffent la vie.
Ce soir, je dîne en compagnie de mon ami Claude, qui m’attend avec impatience. Cela nous fera du bien, lui aussi pense déménager, il vit dans la maison de sa mère, qu’il appelle « ce cadeau empoisonné ».
Il a retrouvé une nouvelle raison de vivre.
Pour la pêche, nous n’avons pas encore dit notre dernier mot, mais ici, c’est devenu très réglementé, du fait que le littoral ait été dévasté par des gens peu scrupuleux.
La gendarmerie maritime veille au grain!
Bonne soirée à vous, et au plaisir d’avoir de vos nouvelles!
Amitiés, Forester.
chère forester,
je croise les doigts 🙂 pour que la commission d attribution de logements t attribue un nouveau » nid douillet », qui t aide à repartir à zéro; très bonne idée, de sélectionner les personnes à qui tu donnerais tes nouvelles coordonnées…
amicalement
carole
Chère Lalouette,
Bien sûr, je ne vais pas me prendre la tête si je n’ai pas cette petite maison que l’on m’a proposée.
Si on ne me l’attribue pas, elle reviendra à une personne qui en a plus besoin que moi.
L’essentiel est de quitter ces lieux qui ont abrité un temps mon ex PN. Changer d’environnement, de vie aussi.
J’avoue que je pense beaucoup moins à lui, et j’arrive à éliminer toute trace de ce qui a pu lui appartenir.
Actuellement, je fais le vide, je change la disposition de mon mobilier, je fais à mon idée et non plus à la sienne.
Mais cela ne m’empêchera pas de continuer à dialoguer avec vous, d’apporter mon aide aux nouveaux et nouvelles venues, de continuer à me protéger aussi des mauvaises rencontres.
On finit par devenir plus méfiantes. La solitude nous fait commettre bien des erreurs, ainsi que la précarité, qu’elle soit morale ou physique.
Et puis, dépendre du bon vouloir d’un homme que l’on croit aimer mais dont on est , en fait , dépendante, qui se sert de nous, quelle perte de temps!
Bon courage, Lalouette, vous aussi, vous êtes sur la bonne voie!
Bonne soirée, amitiés,
Forester.
Bonsoir Forester ,
en tous les cas un changement de décors va vous faire du bien . Je conseille á tous les gens dans une situation pareille de déménager ou au moins de changer la disposition du mobilier , la décoration dans la mesure su possible .
je trouve votre attitude vis á vis de la maison trés positive …mais quand on a vécu le déclin du Titanic ….on prend le reste trés zen . Et c´est bien comme ça.
Amitiés
Val
Bonjour Forester
Beaucoup de P.N. sont pingres donc par diverses manigances ,ils font en sortent que nous devenions leur vache à lait. Comme pour le reste de notre relation avec eux ,cela fini par être évident pour nous leurs petites entourloupettes d’argent
Quand ,j’ai rencontré mon psychopathe ,je possédais une voiture que j’avais terminé de payer. Il n’a jamais offert de contribuer financièrement aux réparations ,ni aux frais annuels qui s’y rattachent et cela pendant les 4 premières années de vie commune. Il ne payait que l’essence en se vantant qu’une voiture pour lui n’était pas un bien essentiel mais ,il s’en servait à tout les jours.
Ma voiture fini par rendre l’âme , j’avais mis 3.000$ de réparations dans la dernière année.
Ensuite ,arrive l’achat d’une autre voiture que je mets à mon nom et papiers dument remplis entre -nous au cas où il y aurait rupture disant que la voiture appartenait à nous deux et que monsieur participait aux paiements du prêt automobile
Lors de la transaction,( il me dit, je vais participer aux paiements de la voiture avec toi ,en part égale mais comme tu es habituée de budgéter les plaques , les assurances etc…je vais te laisser cette charge financière. Je ne fais ni un ,ni deux, je prends notre contrat en menaçant de le déchirer et que dorénavant ,il n’aurait plus aucun droit sur la voiture car elle était à mon nom.
Si, j’avais été imbécile pendant 4 ans , je profitais moi aussi de ce nouvel achat pour atténuer moi aussi ,les coûts reliés à une voiture
Chaque mois ,il m’a toujours payé sans dire un mot. Lors de notre rupture, il a gardé la voiture en payant la balance du prêt qu’il restait . La transaction était honnête et équitable pour nous deux
Si ,je raconte cela ,c’est simplement pour dire qu’avec eux ,il faut toujours être aux aguets de tout et de rien. Ce qui fait , que lors de nos ruptures ,nous sommes si épuisées à tout les niveaux
Bonne journée
Hélène
Chère Lalouette
À vous aussi ,je lève mon chapeau au sujet de la relation que vous entretenez avec le père de vos enfants. L’amour que vous avez en commun vous et votre ex-conjoint à leur sujet, ,leur démontre un très grand amour personnel et beaucoup de respect de votre part à tout les deux envers eux.
Bonne journée à vous aussi
Hélène
Chère Val
Je suis parfaitement d’accord quand vous dîtes que nos histoires avec nos P.N. semblent pour certains ,des récits de mythomanie. Je crois qu’il faut l’avoir vécu ,pour croire tout se qui se dit sur ce blog, comme vous le dîtes
Le jugement est si facile quand nous regardons de l’extérieur mais non de l’intérieur.
La violence psychologique laisse des bleues au cœur . Seule ,la victime peut en témoigner.
Quand ,vous parlez des choix de notre entourage, j’ajouterais que parfois ,on ne choisi pas sa famille. Je me réfère à Françoise .
La seule chose qu’un P.N. ne s’attend pas de notre part ,est la fin de notre relation d’avec eux,
tel que vous le dîtes à la fin de votre commentaire et que nous maintenons notre décision malgré leurs implorations
Bonne journée
sous un soleil radieux
Hélène
Vous avez raison Héléne , on ne choisit pas ses parents, ni sa famille . Je pense que pour cette raison ce genre de situation iau sein de la famille d´origine est beaucoup plus délicat á gérer . Une mére reste une mére …un pére …un pére , qui qu´il soit , et quoiqu´il ait fait . Beaucoup de conflits voire de problémes continuent d´ailleurs au delá de la mort des parents .
bonne soirée Val
Bonjour Val et Lalouette
La beauté et l’attirance à une personne sont relatives à se que cette personne dégage à notre regard personnel. Si cette personne nous a fait tourné la tête et vibré notre cœur pendant un certain moment , c’est simplement l’engouement du début d’une relation.
Comme vous le dîtes si bien ,maintenant cette personne qui n’a pas changé ne vous attire plus du tout, c’est vous qui avez changé
Val, cela m’apporte beaucoup de parler avec vous tous de nos tristes rencontres avec nos P.N.
mais aussi de faire parfois allusion à se qui vous entourent dans votre quotidien, m’aide à me faire une esquisse de votre personnalité
Et sur ce sujet, j’ai l’eau à la bouche quand vous me parlez de crevettes fraîches pêchées directement dans l’océan et déguster presque sur le champs.
J’aime beaucoup que les gens me parlent de leurs beaux souvenirs de jeunesse. Dans nos vies ,il n’y a pas eu que des histoires de P.N et heureusement
Bonne journée et j’espère qu’elle sera belle pour nous tous
Hélène
Chère Forester
Cette vieille dame qui vous tient ces propos interminables me fait penser au P.N. de l’une d’entre nous, celui-ci lui tenait de telles sornettes des heures et des heures de temps.
C’est à devenir fou et très ennuyant. Y’a vraiment rien d’intéressant à fréquenter ces gens là.
Alors ,Lundi ,devant le comité qui octroie les loyers,gardez l’image de cette vielle dame dans votre tête , bien sûr sans en faire allusion devant eux et votre détermination à changer de loyer fera en sorte qu’il vous sera attribué.
j’ ai hâte à Lundi, pendant ce temps l,penser à se que vous allez dire devant ce comité
Bon ,je vois que vous avez changé d’idée pour la pêche
Effectivement quand ,il y a trop de monde c’est ennuyeux
Bonne journée
Hélène
Chère Forester
Enfin votre projet de déménager est en voie de se réaliser , du moins je l’espère
Cela vous fera grand bien de vous changez les idées et d’avoir la tête à décorer votre nouveau loyer. Aussi de changer de quartier et de vous faire de nouveaux amis ,se dont je ne suis pas inquiète car vous me semblez si joviale.
Vous allez trouver votre fin de semaine longue d’ici Lundi, mais je crois que vous irez à la pêche ,tout comme moi d’ailleurs
Bonne journée
Hélène
Chère Val,
L’odeur de l’iode vivifiante, et une saine fatigue, par-dessus le marché, même si on n’a pas récolté grand -chose!
Je suis allée à l’Ile de Ré, et j’ai trouvé cet endroit charmant.
Au sujet de mon nouveau logement, j’attends la réponse, que j’espère favorable.
Ce qui est certain est que je vais changer bientôt d’endroit, et que ce sera pour moi aussi un nouveau départ dans la vie, loin de ce que j’ai pu vivre entre ces quatre murs, avec mon ex PN.
Amitiés, Forester.
Chère Val,
Votre commentaire est très intéressant : quand on finit par connaître le fonctionnement du PN, on peut prévoir.
Il me semble que le mien m’avait cataloguée comme étant la « vache à lait », celle qui dit « amen » à tout.
Ce qu’il n’avait pas prévu était que je commence par lui refuser de petites choses, puis de plus importantes. Il était beaucoup moins fin que ce qu’il prétendait être.
Comme il mentait, je mentais aussi sur mes revenus, mes comptes en banque et mes dépenses.
Bien sûr, il ne m’a pas crue quand je lui ai dit que mes comptes étaient vides. Que je n’avais plus rien et que j’allais finir par vendre ma voiture. Je lui fermais les robinets des finances, je lui coupais son oxygène.
Il a compris qu’il n’y aurait plus rien à tirer de moi. Et c’est là qu’il est devenu fou: le PN ne supporte pas la frustration.
Le stress avec cet homme m ‘a fait prendre huit kilos, que j’ai du mal à perdre. Il me le reprochait continuellement.
Je constate, d’après votre récit, que ces MPN démolissent pas mal de victimes.
Tout comme vous, je trouve dommage que la plupart des gens qui se disent sensés ne puissent croire ce qu’on leur raconte sue ce qu’on a subi.
Des gens bien intentionnés vont nous dire: » Je te l’avais bien dit, de ne pas continuer avec lui (ou elle). » Mais ils ne connaissent ni ne veulent connaitre les tenants et les aboutissants de notre véritable histoire et de tout ce qu’on a pu subir avec ces énergumènes.
Comme le dit Marie-France Hirigoyen sur ce blog, la victime met très longtemps à pouvoir identifier le PN à côté de qui elle vit. Parfois des années.
Et pourtant, contrairement à ce qu’on pourrait croire, les ex compagnes ou compagnons de PN sont des gens sensés, intelligents, plutôt solides psychologiquement, même si elles ont quelques fragilités en elles.
Je vous souhaite une bonne fin de semaine,
Amitiés, Forester.
Forester , oui la plupart des ex femmes de pn que je connais sont loin d´être des tartes …et je dirais meme de trés belles femmes , pleines de vie ….qui se sont souvent faites plus petites qu´elles ne le sont pour ne faire d´ombre á Dieu . ( Dieu ne supporte que le soleil )
Et lá aussi , je vous donne raison : quelque part solides psychologiquement car pour endurer leur cinéma il faut avoir de la carrure !
Je me souviens des mots de ma psy quand je lui ai demandée comment cette relation avait elle pu durer aussi longtemps : vous l´avez stabilisé.
Quand on sait ce qu´est un pn et avec le recul on se rend compte que cette relation était bancale depuis le début et était vouée á foirer …d´une facon ou d´une autre . Tout n´est qu´une question de temps . Et quelque part, peut etre que faire échouer ses relations ( privées ou professionnelles ) fait partie du schéma du pn …..je constate en tous les cas que se soit dans le couple , au boulot et meme avec les copains , ils se débrouillent toujours pour tomber dans des histoires bizarres . je me demande si ils les attirent ou les provoquent .
Mis á part avec ce fou et celui qui a suivi , je ne me souviens pas dans ma vie avoir eu des relations aussi compliquées avec les autres – que ce soit avec mes amies , au boulot ou ailleurs …on trouve toujours un con sur son chemin mais bon …on fait avec ou pas .
bonne nuit
Val
Chère Val
Sans le savoir ,vous venez de mettre un léger baume sur mes questionnements au sujet de moi-même. Je me pensais seule à avoir eu 2 ex-conjoints de la sorte. Et ,tout comme vous ,lors des journées de grands questionnements, je n’arrête pas de me dire ,pourtant au travail et dans mes autres relations, je n’aies pas de remarques insensées et si quelqu’un me fait une remarque bien souvent ,elle n’est que constructive.
Bonne journée à vous tous
Hélène
Héléne ….Ho que non , vous n´etes pas seule . Comme le disait Adzo plus haut , il a un fil rouge dans la structure de la personnalité des nos partenaires . Ce fil rouge va parfois bien au delá de l´histoire personnelle …..il se retrouve dans la famille .
Tous mes partenaires étaient des hommes faibles qui se prenaient pour Dieu, Rambo ou Einstein ……qui avaient besoin d´une locomotive dans la vie. Tous avaient des relations pas trés claires avec leur mére , qui ne m´ont jamais aimé d´ailleurs : Grands sourires par devant , , critiques et vacheries par derriére . Mon ex belle mére est la plus raffinée de toutes !
Dans la famille , 4 générations de femmes avec des hommes faibles ….toutes trompées, 2 volées , quittées et humiliées . Comme quoi le fil rouge va bien plus loin que notre propre histoire …
Vous allez rire : je crois que je ne sais pas ce qu´est un homme, un vrai ! je n´ai connu que des lavettes dans ma vie privée .
et je trouve ca bien dommage ….
Ni dans ma scolarité , ni au travail j´ai eu de problémes relationnels avec les autres . Bizarrement au travail ou je travaille avec 80 % d´hommes je n´ai pas de problémes á mettre des limites. Je m´entends avec mes collégues masculins trés bien, ce qui ne veut pas dire que nous n´avons jamais des conflits mais tout se passe de façon trés respecteuse .
il n´y a que dans ma vie privée ou je me suis plantée ….
bonne soirée Val
Bonjour Hélène,
Belle expression, et très significative!
Celui ou celle qui se pose en donneur de leçons, n’est pas capable d’appliquer pour lui ou elle-même les principes moralisateurs qu’il prône.
Cette dame que j’ai rencontré récemment prétendait avoir été initiée et connaître des « révélations » sur l’avenir de notre société. Mais bien sûr, c’était un secret. Elle ne cessait de répéter qu’en France, la mentalité est pourrie, que le système l’est tour autant et me tenait d’interminables discours sur les sociétés secrètes qui gouvernent le monde, les Juifs qui mènent le monde des finances. Elle aurait eu aussi une « révélation » sur l’origine et l’avenir de notre univers ! Elle est contre toute forme de médecine, de médication, n’a jamais fait vacciner sa fille.
Mais ce qui me dérange le plus chez elle, est qu’elle m’a tenu des propos insensés sur sa voisine, que je connais, car elle appartient au groupe de dessin dont je fais partie. Je connais cette dernière, une femme plutôt discrète et sans histoires.
Elle a traité ses autre voisins de « racailles », car leurs enfants jouaient au ballon dans la cour commune. Ces gens ont peu apprécié, comme vous imaginez.
Selon elle, il n’y a qu’en Grèce que la vie est belle et que les gens sont solidaires. Quand je lui ai dit: « Mais qu’est-ce que tu attends pour y retourner? », elle m’a répondu qu’elle ne bénéficierait plus de sa pension d’invalidité.
Tout ce qu’elle disait sonnait faux à mes oreilles, et j’en avais assez entendu comme ça avec mon ex PN au sujet de la société, de la politique, des gens, enfin bref! Rien ni personne n’était bien.
Il y a des bons et des mauvais partout. Il faut faire avec et éviter d’avoir des relations toxiques.
Comme le dit Lalouette, le piège serait de voir des PN partout. Je sais que la société en produit beaucoup. A nous, qui avons été « échaudées » par de telles expériences, de nous tenir sur nos gardes.
Bon week-end à vous, Hélène, et au plaisir de vous lire à nouveau.
Forester.
Chère Hélène,
La culture des Indiens est aussi étonnante qu’intéressante. Seulement voilà: le peuple « blanc » a eu tôt fait de les évangéliser pour imposer à ces tribus qui étaient pleines de sagesse leur culture et leurs rituels. C’est dommage.
Pour la pêche, nous remettons ça aussi en septembre, où il y aura moins de monde et la température sera plus supportable.
Rien de tel que es joies simples de la Nature, cela nous aide à oublier tout ce que nous avons pu vivre de pénible avec nos ex PN ! 🙂
Bonne journée, Hélène et parlez-moi encore de votre Belle Province !
Amitiés, Forester.
Forester et Val
Je vous répondrez ceci
Fait se que je dis mais ne fais pas se que je fais et j’ajouterai ,a beau mentir qui vient de loin
Bonne soirée
Hélène
Chère Val
L’histoire de votre collègue est la plus sordide que je n’aie jamais entendue dans ma vie.
Je peux aller me rhabiller à comparer elle, de se faire accuser ainsi d’avoir mis fin à sa relation avec un tel monstre.
Je me contenterai seulement de ce commentaire
Bonne soirée
Hélène
Chère Val
À l’époque les indiens étaient un peuple pacifique mais les blancs ont débarqué au Canada et ont voulu leurs inculquer leur religion ,leurs us et coutumes . Un peu comme nous avec nos P.N
Aujourd’hui c’est un peuple perdu, au prise avec des problèmes de consommations et un taux de suicides élevés. Ils ne possèdent plus d’identités ,un peu comme nous à un certain moment de nos vies.
Lors de mes excursions de pêches ,il m’arrive souvent d’aller dans leur réserves et le constat que j’y fait est désolant et je suis peu fière en tant que blanche de constater que cette misère c’est nous qui l’avons engendrer et perdurons dans cette destruction massive.
Effectivement que le homard frais est un délice
Hélène
Bonjour á tout le monde ,
oui l´histoire de ma collégue est sordide. Elle en a bavé d´autant plus qu´un jour en rentrant du travail, les enfants étaient chez les grands-parents , elle a trouvé son appart vide ! Il s´était barré ….
J´ai appris son histoire un jour ou j´étais trés mal , j´avais perdu 10 Kilos , je ne tenais plus sur les jambes . Nous avons travaillé dans la meme enterprise mais nous n´avions pas grand chose á faire ensemble. je pense qu´en me voyant elle avait compris. Nous sommes allées boire un café , elle s´est ouverte . elle nous a par la suite quitté mais de temps en temps nous nous rencontrons .
J´ai rencontré beaucoup de femmes qui ont vécu la meme misere ….et leurs histoires sont toutes trés sordides ….en les écoutant je comprenais les gens qui avaient du mal á me croire … presque de la science fiction , au delá que ce qu´on peut imaginer . C´est sur ce point que les « victimes » ont le plus besoin de soutien . J´ai eu la chance d´avoir une famille et quelques amies qui ont confiance en moi et savent que je ne suis pas une menteuse . Pour les autres , j´étais une femme blessée qui pète les plombs et invente des histoires á dormir debout.
C´est pour celá que de tels blog sont importants á mes yeux …..il faut expliquer ce qu´est un pn , de quoi il est capable ….Il faut parler de la violence morale .
Je pense que le nombre de victimes de pn est bien plus grand qu´on ne le pense . Il y a chez ces femmes beaucoup de honte , honte de dire , ce qu´elles ont permis á ces fous de leur faire subir . Beaucoup ne trouvent pas le chemin vers un blog comme celui ci , celui d´un thérapeute, d´un avocat ……elles restent dans des relations destructives ou subissent les conséquences de séparation désastreuse car elles perdent complétement le controle de la situation . D´autres se remettent au plus vite en couple …pour retomber sur le prochain fou furieux .
Je pense qu´il y a beaucoup de honte dans ses histoires.
J´ai rencontré une jeune femme de 35 ans , enceinte d´un enfant désiré ( parait-il …mais que veut dire désirer pour un pn ) , il l´a planté á 5 mois de grossesse pour une autre ….un jour il lui dit : t´as pas eu encore de fausse couche , dommage …mais peut-etre aura-on de la chance et il ne survivra pas á la naissance ….
Je ne sais pas mais des mots pareils sont des mots de fous …et certainement d´un homme qui n´aime plus sa femme et la quitte pour une autre .
Elle a fait une thérapie et a compris avec qui elle avait vécu .
Toutes nos histoires sont pleines d´analogies et de parallèles qui ne trompent pas . l´une plus dure que l´autre mais le schéma reste .
Oui , votre histoire sur les indiens montre exactement de quoi il s´agit : le pouvoir ……le controle …..je pense que dans le fond le pn est plus envouté par le pouvoir que la reconnaissance – quoique l´un aille avec l´autre .
et je vous suis trés bien dans vos propos ….nous avons détruit dans le passé des cultures , des gens …au nom du pouvoir . Oui , le systéme fonctionne de la meme maniére .
Mettre le doute sur ce qu´est l´autre et ce qu´il fait, lui faire briller les avantages d´un nouveau système ….l´amener dans une zone de brouillard , ou il ne sais plus ce qui est vrai ou pas …
soi il se plie , soi il est anéanti .
Il est sur – et nous le savons en tant qu´ex -partenaires de pn- que le systéme fonctionne selon le principe de la clé et de la serrure …ceci étant dit , je reste convaincue qu´il peut arriver á tout le monde de tomber sur un tel oiseau …on choisit ses partenaires mais pas son chef et ses collégues . Mais lá aussi ….parfois la seule solution , c´est de partir …par amour pour soi .
Il y a des jours ou j´aurais envie de crier ……car je prends conscience de l´amplitude des dégats causés sur les générations qui suivent . Beaucoup d´enfants ont des troubles du comportement , beaucoup sont en thérapie dés leur plus jeune age ….parce que issus de couples dysfonctionnels plus ou moins graves.
Le leurre dans l´histoire est que tout le monde croit qu´une famille ou il n´y a pas de problémes d´alcool et de violence , qu´une famille ou on ne manque de rien …..trés propre , n´a pas ce genre de problémes .
Ce sont des familles qui souvent se permettent de juger les autres …le voisin , qui boit son petit coup, qui gueule un peu trop fort , les drogués , les prostituées ….
Chez nous , tout est propre ….sous la chape de plomb dorée á l´or fin.
Dans une famille d´alcoolique ou violente , les symptomes sont visibles ( ce qui ne les rend pas moins graves ) …..ce qui m´inquiéte c´est l´apparition sous-jacentes de ce type de personnalité, qui fait qu´on ne les reconnais pas tout de suite .
Ce que je veux dire , c´est qu´un alcoolique est facile á repérer …meme si il cache son addiction . Son comportement , son odeur ….ne trompent pas . Maintenant , il est du ressort de la partenaire de vouloir regarder le probléme tel qu´il est ou pas ( je parle en connaissance de cause puisque j´ai eu une relation avec un alcoolique , j´ai compris l´histoire en l´espace d´un mois , biensur il a toujours nié le tout ) .
Maintenant une fois le fonctionnement du pn compris , il n´y a guére de surprise .
L´amie qui a feté son anniversaire cette semaine était mariée ( premier mariage ) avec un pn qui a des toubles obsessionnel compulsifs . Elle ralait car il avait encore fait des vacheries á ses gamins , et je lui ai demandé : Tu t´étonnes ? Elle m´a regardé et a dit : tu as raison …..en fait nous aurions pu parier 500 euros qu´il allait réagir comme ça. Avec mon amie …nous en avons fait un jeu : faire un pronostique de la prochaine piéce qu´il bougerait sur l´échiquier . Nous avions parié un repas au restau ! Pour son ex qui l´a largué sur un coup de théatre quelques semaines aprés le mariage en plein déménagement …C´est un pn qui maitrise les comportements passifs-agressifs á merveille !
Avec mon ex , j´en suis arrivée á un point ou j´étais capable de savoir quelles options il avait devant lui et je ne me suis jamais trompée . Ils sont tellement limités dans leur fonctionnement qu´ils en sont très limités et en deviennent d´autant plus prévisibles quelque part. La seule question qui reste ouverte , c´est biensur ….est-ce que le coup viendra de la gauche ou de la droite …..en tous les cas , le coup est garanti !
Comprendre celá permet de se préparer …au coup 😉
Je pense que mes comportements étaient également trés prévisibles pour pour ex également et c´est pour cette raison qu´il a été completement destabilisé quand je l´ai pris á contre pied, en l´envoyant sur les roses . Je pense qu´il ne croyait pas que j´en étais capable .
Voilá mes pensées ce samedi matin
bonne journée á toutes
Val
chère val,
votre commentaire me touche énormément …
si l aspect psychologique des » victimes », est déterminant, on peut aussi se poser des questions sur l aspect social,et sur les origines de ces aspects psychologiques défaillants
en effet, le « déterminisme social » , qui pèse encore de tout son poids , sur les femmes, n est pas non plus étranger, à leurs comportements psychologiques
dans quel état, se trouvent beaucoup de femmes divorcées, avec enfants, un ex conjoint, qui n assume souvent, pas grand chose( tout les pères ne sont pas adzo 🙂 ), lutter pour gagner sa vie, faire garder les enfants( horaires décalés, prix d une nounou, pas forcément de famille aidante, etc…)
ceci explique » aussi », une fragilisation psychologique qui peut faire basculer dans une relation pn); n oublions pas que c est en très grande majorité des femmes seules avec enfants qui tombent dans la précarité, et meme, si elles ne sont pas en situation matérielle précaire, elles n ont jamais un moment pour se poser, réfléchir;
ceci est aussi un facteur, pour se laisser piéger, dans une recherche ( parfois désespérée) de celui qui viendra vous soulager…on sait ici, que ca peut vite devenir, un » piège à con »
toutes mes amitiés
carole
Ce blog devient presque paradis des sens ….des madeleines de Proust au Homard frais !
😉
Chère Forester
Bien sûr que c’est fort joli chez nous à Québec mais se que je veux dire ,que c’est vous nos colonisateurs et que nous n’avons que 400 ans d’histoire. Nous sommes pauvres au niveau du patrimoine comparés à vous . Si vos copains sont venus pendant le festival du homards .ils ont dû effectivement se régaler. Mais ,cela ressemble drôlement à chez vous avec toute cette pêche que vous faites présentement lors des grandes marées
Amusez-vous bien
et bonne pêche
Hélène
Chère Val,
C’est surtout pour le petit handicapé que je m’inquiète. Quel sera son avenir, avec des parents aussi peu matures?
Et qu’est-ce que votre collègue a à voir là-dedans? Il est quand même gonflé de la harceler ainsi! Qu’il la laisse enfin vivre sa vie avec ses enfants ! Elle a bien à faire comme ça.
Sa réaction a été juste. Je pense que je ferais la même chose, si par un grand grand hasard, mon ex PN osait me relancer !
Autrement, bonne nouvelle: j’ai été contacté par mon bailleur pour un nouveau logement: ce serait une petite maison en périphérie de la ville, dans un endroit tranquille, avec jardinet et garage, le tout pour un modique loyer. Mais d’autres candidats sont intéressés aussi, et l’affaire passe en commission les jours prochains. J’espère avoir une réponse favorable.
Le fait de déménager de cet appartement où j’ai connu de sales moment avec mon ex PN va me faire du bien.
C’est un nouveau départ pour moi, car enfin je pourrai arranger mon intérieur à mon idée. Le gérant des immeubles, avec lequel j’ai des bonnes relations, vient me voir lundi matin.
Bonne soirée à vous et passez un bon week-end.
Demain, je retourne à la pêche à pied, car ce sont les grandes marées !
Forester ….haaaaaa les marées…sont la raison pour laquelle je préfére l´Atlantique á la Méditéranée …J´ai des souvenirs d´enfance fantastiques á l´ile de ré …la peche aux crevettes 😉
Tenez nous au courant en ce qui concerne votre nouvel appartement .
bonne journée
Val
Super, Forester, j’espère que ce nouveau logement va vous être attribué. Quoi qu’il en soit, si ce n’est pas cet appartement, ce sera un autre qui ne tardera pas à vous permettre de déménager et tourner la page « PN » définitivement ! Vous avancez à grands pas vers le renouveau !
Chère Val,
Mon grand -père avait l’habitude de dire: « Bon ne s’écrit pas avec un C », et il avait raison.
Je suis entièrement de votre avis en ce qui concerne les personnes qui étalent leurs qualités, qu’elles soient morales, artistiques ou professionnelles.
Pour moi, ce sont des « psycho-pompes », et quand on les met à l’épreuve, on finit par s’apercevoir , en fait, qu’ils ne font pas mieux que les autres.
Une dame que j’ai connu récemment et qui se prétendait être mon amie, m’a tenu ces propos: « J’ai encore monté d’un cran dans la pureté morale. Je n’aime pas les histoires ni la sournoiserie » . Or, je m’aperçois que, partout où elle est allée, il n’y a eu que des histoires de voisinage, dont un contentieux avec son propriétaire actuel.
Elle prétend avoir des « connaissances », philosophiques, mais ne les applique pas dans la vie courante.
Pour moi, elle n’est qu’une mystificatrice, très narcissique, et son égo surdimensionné en a pris un sale coup quand elle s’est aperçue que je prenais de plus en plus de distances avec elle.
Alors, en guise de cerise sur le gâteau, elle a prétendu que nous aurions tabassé une dame âgée que je connais et qui est mon amie, ceci pour lui arracher son sac à main!!!
Par ses mensonges, elle peut gravement faire du tort!
Rassurez-vous, cette dame âgée va très bien et passe la fin de l’été avec son fils et ses petits enfants, qu’elle ne voit qu’une fois par an.
Quant à l’autre, je laisse tomber carrément. Je ne veux plus m’embarrasser de tels fardeaux.
Au sujet de la Fête du Homard, il faudrait demander à Hélène où se passe cette manifestation, elle doit mieux connaître que nous. Mes amis en ont dégusté pour pas cher, mais je ne sais plus exactement où.
Je vous souhaite une bonne soirée, avec toutes mes amitiés,
Forester.
P.S.: l’image des caravelles de Christophe Colomb est très parlante.
Bien à vous.
Bonjour á toutes ,
voilá une histoire de pn : j´ai rencontré une ancienne collègue cette semaine victime d´un pn . les détails je vous les passent …mais ….. aprés la séparation, son « grand amour » , la « femme de sa vie » ( c´est intéressant , elles le sont toutes 😉 l´a quitté ( pas folle la nana) ….il a voulu retourner chez ma collègue, pleurant ….la suppliant . Comme il lui en avait fait voir des vertes et des pas mures ( insultes ) , elle l´a envoyé pétre . Il a enfin trouvé la femme se sa vie ( encore une ! ) , une jeune de 24 ans ( il en a 50 ) …..qui est tombée enceinte et a accouché d´un petit garcon handicapé avec une spina bifida.
Dépassés tous les deux par les événements ( ce que l´on peut comprendre ) , il a appelé ma collégue, l´a insultée au téléphone, lui disant qu´elle était une belle salope, que tout était de sa faute si il était dans une merde pareille , si elle s´était comportée correctement avec lui , il n´en serait pas la !!!qu´il lui souhaitait de crever la bouche ouverte ….
Elle est divorcée depuis 5 ans, ils ont deux enfants en commun, qui sont entre temps 14 et 16 ans et qui refusent d´aller chez leur pére parce que entre temps ils ont compris eux aussi . Ils ne le reconnaissent pas . L´ainé a dit á son pére : tu n´es qu´un pauvre minable, tu me fais pitié.
Et si il y en a un encore qui trinque dans l´histoire, c´est le petit : handicapé á vie avec un pére pn et une mére complétement á cotés des ses pompes ( elle l´était parait-il avant ) .
Voilá l´histoire qui se passe de tous commentaires !
Bonne journée
Val
Bonjour à toutes !
Hé bien, Val, ce que vous racontez inspire effectivement beaucoup de pitié… Il faut reconnaître que le PN, même (surtout ?) dans une situation dramatique, a toujours le don pour rejeter la faute sur les autres. Si cet homme est aujourd’hui marié à une jeune femme à côté de ses pompes et vient d’avoir un enfant handicapé, c’est bien évidemment de la faute de votre collègue !! Le plus à plaindre est effectivement l’enfant qui, en plus de son handicap, aura à faire à deux parents apparemment défaillants… misère !
Cette pitié, je viens de l’éprouver, pas plus tard qu’hier. J’étais dans une rue commerçante, pas très loin de chez moi quand soudain, qui aperçois-je à 30 mètres de moi ? Mon ex tordu, en train de regarder son téléphone portable. Il ne m’a pas vue et je me suis hâtée vers ma voiture pour prendre le large! Lorsque je l’ai reconnu – je l’ai d’abord vu sans faire le rapprochement – j’ai eu pitié : ses vêtements semblaient sales et négligés, il avait les cheveux trop longs, décoiffés, l’air un peu hagard ou paumé… Bref, je me suis demandée comment j’avais pu être aussi accro!
Comme vous, Val et Forester, j’en viens à me méfier, à repérer parfois des comportements (dans la rue ou dans mes relations) un peu « limites » qui me sautent aux yeux (ou aux oreilles) bien plus facilement qu’autrefois. Bien évident, le piège serait de voir des PN partout et je ne tiens pas non plus à devenir trop méfiante. Mais je crois que maintenant, je vais donner une chance et UNE SEULE. S’il y a excuses sincères et changement de comportement, ça pourra fonctionner ; sinon, ce sera bye bye et bonjour chez vous!
Bonjour Lalouette ,
j´ai la chance que mon ex est disparu de la circulation. J´ai appris qu´il n´étais plus á son compte ( tiens le pognon n´a pas du suffire ! ) et qu´il était employé comme chef ( le reste est en dessous de sa dignité bien que je ne veuille pas lui enlever ses compétences professionelles ) ..pourtant je l´ai revu un jour dans la rue ( lui ne m´a pas vu ) et j´ai eu le meme sentiment que vous . je pense qu´il faut faire ce que vous avez fait , prendre ses distances , car ce sentiment de pitié reveille en nous parfois notre syndrome de sauveur …c´était mon cas ! Il faut y faire attention et prendre conscience qu´il est adulte ( en théorie ) et donc responsable de sa situation ….
la derniére fois que je l´ai vu c´était au tribunal …et lá je me suis demandée aussi …mon Dieu …comment ai-je pu ? Je suis sure que si je le rencontrais aujourd´hui ( sans l´avoir connu avant ) je passerais á coté de lui sans le remarquer . Il n´est plus le genre d´homme qui m´attire …ceci étant dit, il faut etre honnete …retomber dans leur petit jeu émotionnel est une autre paire de manches!
vous allez voir Lalouette , plus vous allez avancer ( et parfois si ce n´est qu´á petits pas ) plus la « distance » entre lui et vous va etre grande . Je dirais la distance au point de vue du développement de la personnalité , qui est je pense trés importante pour ne pas retomber .
Vous avancez , il reste ou il est ……Plus la distance est grande , plus on prend conscience des différences , plus on voit clair ….plus on les voit tel qu´ils sont .
bonne journée val
Chère Val,
Vous avez raison, je commence à voir plus clair : je ne l’ai même pas reconnu tout de suite et quand je suis arrivée plus près, je l’ai enfin vu pour ce qu’il est vraiment : un type un peu paumé, mal fagoté, une main sur son guidon l’autre sur son portable (sans lequel il n’est plus rien, cet outil lui permettant ses messages alambiqués ou culpabilisants…)
Par chance, il était de dos et tellement absorbé que j’ai pu filer très vite dans une rue adjacente, qui m’a permis de retrouver ma voiture, sans qu’il m’aperçoive. Ce sentiment de pitié que j’ai éprouvé s’accompagne maintenant d’une méfiance extrême! Je le plains sincèrement, qui ne peut pas aimer de façon authentique et n’aura de cesse, j’en suis persuadée, d’aller de relation en relation et de tout saccager comme il l’a fait avant moi avec d’autres. Pour preuve et de son propre aveu, il n’a jamais été en couple de manière pérenne, uniquement des relations de 2 ou 3 ans maximum avec de multiples coupures et prises de distance de la part de ses « amies » (tu m’étonnes !!)
Même si je suis divorcée, je suis restée en couple près de 15 ans avec mon ex mari, avec qui j’ai eu 2 enfants. Nous avons aujourd’hui des relations cordiales et une estime réciproque (ce qui étonnait beaucoup ce tordu). Evidemment, puisque lui est incapable de parler de ses « ex » autrement qu’en les traitant d’hystériques, de tarées, schizophrènes, etc.
Bon week-end à vous
chère val,
encore une histoire terrible, pauvre petit !
ce qui , toutefois me semble » positif », c est que:
1) votre copine, s en est sortie
2) ses 2 fils, ont la tete sur les épaules ( ils ont eu à peu de choses près, les meme mots que mon fils à son père pn ), et qui sait, peut etre plus tard, pourront ils etre de quelque aide, pour ce petit etre, handicapé…
amicalement
carole
Bonjour Carole,
oui, elle s´en est bien sortie mais en a bavé pendant quelques années. Oui , le petit va en baver dans la vie.
Oui , ses enfants ont compris ….comme on dit la vérité sort de la bouche des enfants .
Bonne journée
Val
Chère Hélène,
Si les touristes débarquent dans votre belle province, c’est parce qu’ils ont besoin , peut-être, de voir leurs cousins canadiens, et de découvrir autre chose.
Des amis à moi sont allés au Canada, et en sont revenus enchantés de l’accueil. Ils ont participé à la fête du homard.
Souvent, on ne se rend pas compte des merveilles que l’on a à côté de soi. Mais connaitre d’autres horizons peut être enrichissant.
Certes, comme toutes les personnes ici présentes qui se rendent régulièrement sur ce blog, je crois que j’ai de j’ai un e certaine générosité, que je n’ai malheureusement pas su utiliser à bon escient, ce qui m’a valu bien des déboires, autant dans mes amitiés que dans mes amours. C’est pourquoi je me montre très prudente, maintenant, dans le choix de mes compagnies.
Je préfère couper carrément court avec une relation que je ne sens pas, plutôt que de continuer et de rentrer droit dans le mur.
Comme le dit si bien le vieil adage : « Prudence est mère de sûreté ».
Avec toutes mes amitiés sincères,
Forester.
Mon Dieu , Forester …et pourtant la générosité -surtout celle du coeur – est une bien belle qualité qui manque á beaucoup . » trop bonne, trop donne » comme dirait mon frére !
Je crois que nous avons partagé notre gentillesse et générosité avec trop de monde , et je dirais avec tout le monde .
je lisais il y quelque temps l´histoire des indiens d´Amérique ( pour rester dans le sujet ;-)) qui ne voyaient pas les bateaux de Christoph Colombes arriver alors qu´ils étaient á porter de vue . Comme ils ne savaient pas ce que c´était, ils n´ont pas réagit et compris ….Je ne sais biensur pas si l´histoire est vraie , elle était utilisée comme métaphore ….
en tout les cas , je me rends compte que j´ai perdu ma capacité á voir le bon partout …ma naiveté en tous les cas et malheureusement ma spontanéité malheureusement aussi . Il y a des comportements dont je me méfis énormément …..J´avais la mauvaise habitude de trouver des explications et des excuses á ces comportements ( les « oui mais » ) . Je faisais partie des gens qui disaient » tout le monde a le droit á une seconde chance » …..Aujourd´hui , il n´y en qu´une …j´accepte des excuses honnêtes mais une fois ma confiance ébranlée ce n´est plus comme avant . je prends mes distances.
je croyais á la faculté d´évolution des gens , je voyais leurs bons cotés ……je le sais aujourd´hui : bon nombre de gens ne changent pas, ne changeront jamais …que ce soit volontaire ou non , celá ne fait aucune différence pour moi . Je me méfis de ce que j´appelle les apotres de la morale qui étalent leurs qualités et leurs vertues á tire larigot .
Mon expérience m´a appris que plus on étale , moins il y a de substance ! le dire c´est bien …mais le faire c´est autre chose !
C´est bein dommage car les autres le ressentent …..
Oui » Prudence est la mére de sureté ».
Bonne journée
Val
PS : ohhhh …la fete du homard , celá doit etre bien sympa !
Chère Carole
Ces quelques lignes résument très bien votre vie aux USA. Continuez de cultiver votre jardin intérieur et celui dans votre cour. C’est ce dont vous avez le plus de besoin pour vivre votre vie paisiblement.
Bonne journée dans votre petit éden
Hélène
Chère Forester
La Bretagne, cet endroit féérique rempli de festivités et de légendes ,dont vous faites la description est identique à l’image que je me fait de vous.
Joviale, sympathique, enjouée ,espiègle , sincère ,généreuse de sa personne avec un grand cœur sur le bout de la main. D’ailleurs c’est cette trop grande qualité que vous avez en vous qui fait que les gens ont tendance à en abuser.
Vous dites que chez vous aussi ,il y a un automne et que les feuilles changent de couleur.
Alors là ,je ne comprends pas pourquoi qu’à cette période de l’année au Québec tant de touristes Français débarquent chez nous pour venir admirer notre saison pendant que chez eux ,cette période de l’année semble aussi belle selon vos dires et ceux de Carole .Même encore mieux que chez nous avec toute ces vieilles églises , ces beaux châteaux et ces nombreuses essences d’arbres fruitiers
Bonne soirée
Vous êtes si chère en mon cœur
Hélène
Chère Carole
Mon doux quel endroit merveilleux où se trouve votre demeure avec la description de votre jardin à faire rêver tout les québécois. Je suis heureuse pour vous de vous savoir si bien entouré de tout ses arbres fruitiers et le plaisir que vous devez avoir de récolter et de pouvoir les déguster quand le cœur vous en dit.
C’est drôle la vie ,les endroits où cela peut nous amener à y vivre ou à y séjourner quelque temps. De plus vous devez être sûrement bilingue, quelle chance vous avez de posséder autant de culture.
J’ai lu un commentaire que vous avez faites le 11 août à Mirage sur un autre site que j’ai beaucoup aimé. Il parlait que le P.N. pouvait revêtir plusieurs aspects et personnalités , ce bref commentaire en disait long sur se qu’il est réellement.
Je vous félicite sur votre manière d’expliquer comment se présente un P.N face à ses proies
Une bonne soirée à vous
avec toute cette beauté qui se présente au quotidien
Hélène
chère hélène,
j aimais beaucoup le début de l automne, dans le massachussets, lorsque les arbres flamboient, avec leurs merveilleux rouges, orangées; c était magnifique…heureuse époque, ou je ne savais pas que les pn existaient…
mais depuis, j ai appris beaucoup de choses, et avoir de l expérience, c est bien aussi…
amicalement
carole
Bonjour, Hélène,
Non, c’est plutôt lui qui ne serait plus de ce monde, tout couvert de ridicule ! « Honte sur son kabig! », comme on dit chez nous.
Mais je pense que vous avez du, vous aussi, éprouver un sentiment de honte le concernant.
Quelle idée baroque lui a-t-il pris, que d’aller cavaler à pied le long de cette ligne de chemin de fer?
Mon ex PN, lui, allait « parler aux arbres », dans le parc à côté de chez nous. Ca lui prenait en pleine nuit, comme ça, subitement!
Décidément, on y perd notre latin avec ces pré ados pas finis!
Amitiés, Forester.
Chère Hélène,
Chez nous, en Bretagne, le climat est océanique, donc : plutôt humide et doux. Nous ne connaissons que très rarement des périodes de grands froids, soir moins trois degrés au maximum, et c’est aussitôt la panique dès qu’il neige, car nous ne sommes pas équipés pour circuler par temps neigeux !
Sur le littoral, il fait beaucoup plus doux que dans les terres, nous avons des sortes de micro-climats qui font que des espèces végétales plus « méridionales » poussent sur la côte. Si je vous disais que j’ai même vu des bananiers dans des jardins, ainsi que des figuiers!
Si l’on s’éloigne vers la Bretagne intérieure, il fait deux degrés de moins, et, en automne, les arbres revêtent des couleurs or et cuivré.
Par contre, nous essuyons de grosses tempêtes, surtout en hiver et au printemps. Les bateaux ne sortent pas en mer, car il y a des creux de cinq mètres , voire plus!
On dit qu’en Bretagne, il pleut tout le temps, mais ce n’est pas toujours vrai. Ici, les gens ne supportent pas la chaleur. On est habitués à un climat tempéré.
Nous avons beaucoup d’églises qui datent du douzième, du quatorzième siècle, ainsi que des calvaires sculptés dans le granit et des fontaines, qui étaient jadis des lieux se culte, car le peuple breton était et reste encore très religieux, attaché à Ste Anne, leur patronne et Ste Marie.
Des « pardons », (processions), se font tous les ans un peu partout, souvent en costume et coiffe de dentelle traditionnelle. On y célèbre la messe, puis suit une fête animée par des danses et des spécialités culinaires: pot au feu, andouille chaude, crêpes. Le tout arrosé d’un coup de cidre.
Les bateaux sont aussi bénis par le prêtre, dans des endroits bien spécifiques, afin de protéger les marins des avaries.
Enfin , nous avons notre Festival Interceltique, où toutes les nations celtes se réunissent pour échanger , on y danse, des concerts y sont donnés, le tout pendant dix jours.
Le peuple breton voyage beaucoup, certains ont fait souche au Canada , aux U S A.
La Bretagne est aussi une terre de légendes, on y conte beaucoup d’histoires de fées, d’elfes, ainsi que celle de Merlin l’enchanteur et des chevaliers de la Table Ronde.
Voilà, chère Hélène, une carte postale de notre région, mais ce n’est qu’un aperçu, et j’ai du oublier pas mal de choses.
Je vous souhaite bonne lecture. Vous pouvez aller sur des sites qui vous présenteront notre région en images.
Merci de cette vue poétique de votre beau pays, je vais encore aller faire ma curieuse sur le net.
Bonne journée, Hélène, c’est un plaisir, vraiment, d’échanger avec vous !
Amitiés de Bretagne, Forester.
Bonjour, Val,
J’espère que vous avez passé une excellente soirée hier avec votre copine.
Ce que vous me dites, à propos de ma maturité au niveau relationnel, me réconforte beaucoup.
Se réjouir du bonheur des autres est très positif, croyez-moi. C’est vrai que j’aurais pu envier ce nouveau couple qu’a formé mon ex mari avec sa nouvelle compagne, mais non, pour quoi faire ? Je les aime bien tous les deux, ainsi que leur petit bout de chou.
Je côtoie un ami qui est marié et a deux grands enfants. Et je respecte énormément cette famille, qu’il ne me viendrait pas à l’idée de détruire.
D’ailleurs, cet ami a tout de suite vu à qui il avait à faire, qu’il n’y a qu’entre nous des relations d’amitié et de respect.
C’est ce qui manque beaucoup, à l’heure actuelle. On se complait à détruire l’autre pour mieux se délecter de son malheur.
Personnellement, je trouve cela idiot.
Je vous souhaite beaucoup de bonheur et de joies partagées dans votre nouvelle vie !
Au plaisir d’avoir de vos nouvelles, passez une bonne journée,
Forester.
Chère Carole
L’automne s’installe tranquillement vers la mi-aout, les températures restent chaudes mais le soleil perd en intensité et les arbres moins sains commencent à rougir par manque de luminosité.
Ici au Québec, l’été indien arrive vers la fin du mois d’octobre ou au début de novembre .Il n’y a plus de feuilles dans les arbres et les journées sont froides . De plus ,la nuit le mercure atteint le point de congélation.
L’expression vient des indiens. À ce moment là et pendant 3 jours consécutifs le mercure grimpe environ à 20 degrés et les nuits sont chaudes. Les indiens profitaient de ce redoux pour ériger leurs campements pour affronter la rude période hivernale accompagnée de froid sibérien et de tempête de neige.
Vous ,dans votre région, connaissez -vous le froid ????
Le soleil baisse t’il en intensité ????
Est-ce que les feuilles dans les arbres rougissent et tombent pour se retrouver au sol et ainsi les arbres se retrouvent dénudés de leurs feuilles pendant une longue période ????
Avez-vous parfois quelques flocons de neige ????
Je sais que je suis hors propos sur ce site mais j’aimerais bien savoir dans quel environnement vous vivez . Je ne sais rien de vous , bien sûr mis à part votre triste expérience avec votre P.N,
C’est pour cette simple raison que j’aimerais savoir le climat dans lequel vous vivez outre mer
C’est simplement une question de curiosité de ma part sans plus
Au plaisir d échanger avec vous
Hélène
chère hélène,
j ai visité votre belle région il y a 28 ans( que j avais beaucoup aimé, ), car je vivais à l époque aux usa ( cote est)
chez moi ( sud ouest), l été dure tard jusque septembre octobre;
les feuilles des arbres tombent souvent vers novemmbre
dans mon jardin, j ai des lauriers roses, un citronnier et des palmiers, un amandier ( dont je viens de faire la récolte…miam,miam)
nous avons des printemps humides, des étés à 30 ou 35 degrés, et de très beaux automnes à 20, voire 26 ou 27 degrés
toutes mes amitiés à » la belle province »
carole
Pour le climat, rien de très original à rajouter par rapport à ce qu’a pu décrire Carole … Normal on vit dans la même région … Si, peut être les pêches de vigne qui vont pas tarder à être mûres, les figues, les raisins et les vendanges qui se profilent, quelques conserves de produits locaux pour l’hiver (haricots Tarbais, quelques confits en tout genre, coulis de tomates … ) et puis cet été Indien qui n’en finit pas entre Septembre et Novembre, avec quelques effets de foen certains jours, lorsque le vent chaud remontant d’Espagne franchi les Pyrénées …
Adzo
Chère Forester
Heureusement que le ridicule ne tue car je ne serais plus de ce monde. J’étais morte de rire surtout quand il est revenu d’une longue marche sur la traque d’un chemin de fer où il s’est infligés d’énormes ampoules aux pieds qui ont mis plus d’un mois à guérir
Bonne soirée à vous tous
Et bon souper à Val et sa copine
Hélène
Chère Hélène,
Votre ex PN n’avait pas peur du ridicule et heureusement que le ridicule n’a jamais tué, parce qu’il y aurait beaucoup de victimes…
Je me souviens que, quand j’étais ado, nous formions un petit groupe très fermé. Nous n’aimions pas que les adultes viennent fourrer leur nez dans nos affaires. Et encore moins qu’ils parlent comme nous, écoutent notre musique, emploient nos expressions.
Nous prenions ça comme une intrusion et ne manquions pas de nous moquer quand l’un d’eux employait mal, par exemple, notre façon de parler.
L’adolescence est un monde à part, avec ses codes bien spécifiques, ses petits secrets.
Nous n’aimions pas non plus quand les parents venaient faire leur inspection dans notre chambre, même si elle ressemblait à une porcherie ou un capharnaüm.
J’imagine d’ici la tête des ados, de vos enfants, quand ils voyaient votre ex avec sa casquette à l’envers, façon rappeur des banlieues et ses baskets délacées…
Un jour, j’ai sorti à mon ex PN, qui n’avait pas lacé ses chaussures et enfilé un jogging tout fripé : « Tu as mis ta tenue de garde à vue? »
Imaginez sa tête d’ici ! Lui aussi voulait faire le jeune. A cinquante huit ans ! C’est d’un ridicule !
😀 Forester.
Chère Hélène,
En effet, ce que vous dites est juste. Surtout quand des rapports affectifs très profonds sont en jeu.
Je me souviens de cette dame qui ne voulait plus rendre visite à son père devenu lourdement dépendant, car voir ainsi un homme qu’elle avait jadis connu dynamique et plein d’entrain, lui était insupportable.
Je reconnais que moi-même, me suis protégée un temps de mon ami Claude, car je m’apercevais qu’il grignotait ma vie et je ne voulais plus, justement , replonger dans une nouvelle relation toxique.
Il a pris cette prise de distance comme un abandon. Nous nous sommes expliqués, avons mis les choses à plat, il a reconnu ses torts et moi les miens.
Depuis, nos relations sont plus saines.
C’est pour cela que nous ne pouvons nous mettre à la place d’autrui et porter un jugement trop rapide.
Là aussi, c’est une question de nuances…
Je vous souhaite une bonne soirée, et vous fais parvenir toutes mes amitiés de Bretagne, où il fait très chaud…L’été continue ! 🙂
Forester.
bonjour la jeunesse 😉
toutes mes félicitations á Forester pour votre relation avec votre ex-mari . Oui , les séparations « réussies » ca existe !! Et ca fait du bien de lire de telles histoires . etre capable d´etre heureux en voyant l´autre heureux ….bravo ! et celá prouve une chose ( et j´espére que vous n´en avez jamais douté ) que VOUS etes Forester capable de relations adultes et mures …et que le probléme avec votre zigotto de pn est bien principalement de son coté . Voilá la conclusion que je dire de cette histoire !!! Pour entretenir une bonne relation il faut 2 personnes , pour en saboter une , une personne suffit …malheureusement !!!!
bonne journée ( je pars manger ce soir avec ma copine qui fete ses 58 ans ce soir ;-)))
val
Bonjour, Val,
Je prenais le monde politique comme un seul exemple, mais vous avez raison, celui des affaires ne vaut guère mieux.
Tout ça « grenouille » et est malsain.
Dire que nous sommes , indirectement, dirigés par ça !
Je plains les femmes qui ont à côtoyer ce milieu !
Je confirme : la chosification de l’être est monnaie courante, dans notre société.
Merci à vous et à bientôt.
Amitiés, Forester.
Chère Lalouette,
Vous avez raison dans votre analyse.
Mon ex PN parlait souvent de « sa vérité », qui n’est pas forcément la « vérité ».
Cet individu vivait dans un constant déni. Quand j’attendais des excuses sur un propos vexant me concernant, il répondait: « C’est toi qui m’a forcé à le dire. »
Ses ex collègues m’ont appris beaucoup de choses très négatives sur lui.
Aujourd’hui, je commence à passer à autre chose. Je ne veux plus m’embarrasser de gens « négatifs » et pouvoir enfin! apprécier les choses simples de la vie.
Ainsi, actuellement, suis-je entrain de mettre mes distances entre une dame que j’ai connue au début de l’année et me semble un tantinet PN…
Ceci étant dit, je me trompe peut-être, mais…
Sincères amitiés à vous, Lalouette, et continuez ainsi ! 🙂
Forester.
Chère Forester
Au sujet de l’abandon des personnes atteintes de dépression etc…cela peut paraître méchant et sans cœur de la part de leur entourage mais parfois les gens agissent ainsi uniquement pour se protéger.
Pas facile de faire la part des choses ,pour nous qui travaillons auprès des personnes vulnérables.
Ce sujet est comme la politique et la religion, pas facile de trouver le juste milieu
En attente de d’autres commentaires de votre part
Hélène
Chère Val
Au sujet de votre commentaire au sujet des chefs d’entreprises , des politiciens etc….
Je suis d’accord avec vous et en y ajoutant qu’ils ne sont pas tous ainsi; cela rend votre commentaire dès plus véridique.
Votre mot de la fin (narcissisme) résume très bien votre pensée et la mienne à ce sujet.
Pour ,se qui est du commentaire sur la fabulation ,là aussi vous avez raison ,mais ils ne sont pas tous mythomanes. Cette patho a comme fond ,parfois la névrose, parfois la mythomanie comme votre commentaire en parle , parfois la déviance sexuelle etc…
Je pense qu’un individu peut avoir plusieurs de ces comportements et parfois ,il ne possède qu’un de ces critères . C’est pour ces raisons qu’ils sont difficiles à détecter.
Si nous avons connu ,exemple ,le névrosé et que notre chemin croise le mythomane, il nous sera difficile de faire un lien avec les deux types d’individus; du moins au tout début de notre relation
Au plaisir de vous relire
Hélène
Bonjour Lalouette
Comme vous, j’opte pour comparer le P.N. à un adolescent. Lors de la thérapie de mon ex-conjoint ,lui-même disait être comme un ado .il faisait référence à se qu’avait dit son psy au sujet de ses comportements .
Pauvre bougre , il était si fier de cette comparaison. Tellement qu’il s’est mis à porter sa casquette avec la palette derrière la tête, s’est mis à ne plus attacher les lacets à ses chaussures etc…
Même avec une thérapie ,il était loin d’un résultat
Bonne journée
Hélène
Bonsoir à toutes et à tous,
Moi, j’ai trouvé un truc efficace, quand je sens que quelque chose cloche dans une relation : je dis : « Game over ! » . Ce n’est pas grossier du tout, on n’entre pas en polémique, on ne se justifie pas non plus, pour quoi faire ?
Je viens d’expérimenter cette méthode pas plus tard que tout à l’heure, avec une personne qui aurait fini par me poser problème, si j’avais continué avec elle.
Un bon « Game over ». Le tout est de trouver la force suffisante pour pouvoir l’appliquer.
Yessssss !
Amitiés, Forester.
Re-,
Il me revient à l’esprit les propos que m’a tenus mon psychanalyste, au sujet du ou de la PN: celui-ci est comparable à l’enfant qui commence juste à marcher, tenant encore à peine sur ses jambes, et qui jette par-dessus son parc ses jouets pour qu’on les ramasse. C’est sa façon à lui d’exprimer le désir que l’on s’intéresse à lui.
Selon ce praticien, le PN en est encore resté à ce stade. Il n’a pas grandi. Il a besoin qu’on lui tienne la main, nous prend comme son jouet, le jette et le reprend , pour ensuite le jeter encore.
Dans notre société, pour certains individus, l’être humain ne se résume qu’à du consommable.
Quand quelqu’un n’est plus humainement intéressant, on le jette.
C’est dommage. J’ai pu côtoyer, dans mon métier, des gens abandonnés des leurs, soit parce qu’ils étaient dépressifs, atteints de la Maladie d’Alzheimer, ou d’un cancer en phase terminale.
Les auxiliaires étaient leur seules compagnie de leur journée, qui était si longue…
Ces gens m’ont donné de la sagesse, certaines personnes âgées sont de véritables livres d’Histoire.
Quel dommage de les laisser ainsi pour compte ! Dire que dans d’autres civilisations, ces personnes sont considérées comme des trésors et vénérées en conséquence !
Amitiés à toutes et à tous, Forester.
Bonsoir à toutes et tous,
Déguster sa « madeleine de Proust » peut nous faire grandement du bien.
C’est ce que je fais, en compagnie de mon ami Claude, qui a eu le bonheur d’avoir, lui aussi, une enfance heureuse.
Nous évoquons avec nostalgie ces moments heureux en prenant le thé, en compagnie de nos toutous.
Un rien nous amuse, un rien nous émeut.
Dans le fond, je plains les gens qui sont dépourvus de sensibilité, qui sont trop compliqués pour savoir apprécier les petites choses simples de la vie, car trop tourmentés pas leurs problèmes existentiels.
A bientôt, c’est toujours un plaisir que d’échanger avec vous .
Amitiés, Forester.
Bonsoir, , Carole et Val,
Quand on observe bien notre société, et particulièrement le monde politique, on s’aperçoit que ces sphères grouillent aussi de PN.
Vous parlez de ces bombes à retardement, et vous avez raison : nous avançons en terrain miné, à nous d’être prudent(es), mais pas à l’excès non plus, car il doit exister une minorité des gens intègres.
C’est comme trouver la perle rare.
Pour l’instant, je suis en stand-by, je ne cherche plus, et puis…il fait trop chaud ! 🙂
Amitiés, Forester.
Forester , dans la politique seulement ??? …show-biz, dans l´économie … Qui dit prestige ou pouvoir , dit pn . Je ne veux pas dire que tous les chefs sont des narcissistes loin de lá ….mais á l´étage des chefs , ils pullulent . notre société est axee sur tout ce qui brille ( pour résumer le tout ) favorise le « faux moi » et par conséquence les personnalités narcissiques et en fabrique. Notre économie est basée sur la satisfaction de besoins narcissiques .
je suis toute la journée dans des entreprises et je peux vous dire qu´il y a de quoi prendre peur parfois ….Pour toucher un bonus , sauver sa place , gagner du pouvoir …..j´en connais qui vendraient leur mére . Mensonge, Mobbing, manipulation de tout genre….
Ces Messieurs en costume cravate trés propre devant vous donnent l´illusion d´une vie trés morale et trés propre …l´envers du décors n´est pas beau á voir . Une de mes amies était le bras droit du PDG d´un grand groupe ….elle en a vu et entendu des vertes et des pas mures !
Leur terrain de jeu préféré me disait elle ce sont les femmes . Celles dont il avait envie et qui avaient refuse …..ne sont pas restées longtemps dans le groupe.
Grand cinéma lors des receptions officielles avec madame et les enfants – the happy family – et le reste du temps …les orgies au nom du pouvoir, du succès.
Dans le monde professionnel, j´ai eu a faire á des zigottos qui n´étaient pas mal non plus …. « votre contrat vous l´aurez si vous etes gentille avec moi et si vous n´etes pas gentille , le contrat ira á la concurrence. » Costume cravate , bien propre , marié avec des enfants biensur ….le type plus que correct.
Le petit jeu ….il l´a refait avec plusieurs femmes …..et non, ce n´est pas seulement le sexe qui les stimule mais le pouvoir qu´ils ont sur les autres . et pour moi , c´est du narcissisme .
C´est bien triste !
bonne soirée Val
Bonsoir, Hélène,
Je trouve que Jacky a eu l’honnêteté intellectuelle de reconnaître ce dont il souffrait, car c’est aussi une souffrance, que d’être PN.
A présent que je connais un peu les tenant et les aboutissants de son histoire, le pourquoi et le comment de ce qui a provoqué chez lui ce comportement, je peux aussi mieux analyser ce qui nous a attirées, nous, les « victimes« , vers notre PN.
Là aussi, il y a des nuances. J’ai longuement discuté cet après-midi avec mon psychanalyste, pas de cela seulement, et j’ai commencé à comprendre beaucoup de choses.
Je dis bien : comprendre. Cette réflexion est aussi passionnante qu’une enquête policière; nous avons des pistes, parfois fausses, parfois vérifiées, c’est à nous de « boucler » l’enquête, sans pour autant la bâcler et mettre de côté tous les préjugés que nous aurions pu avoir à moment donné.
Il faut garder la tête froide, mettre de côté toutes les « pulsions » auxquelles nous aurions pu être en proie au départ (la colère, la rancœur, l’attachement etc…), et analyser le pourquoi du comment avec l’oeil d’un enquêteur.
Certes, le PN comme sa victime est dans une totale solitude morale et parfois aussi, physique.
Si pour l’un, cette solitude est insupportable, pour l’autre, elle peut être une possibilité pour faire son auto analyse, avec beaucoup d’honnêteté.
J’en conclus que, l’un comme l’autre a inconsciemment trouvé son « miroir psychologique », pour reprendre l’expression de l’une de mes amies, une femme pleine de sagesse.
Comme votre région doit être belle sous les couleurs de l’automne ! Ici, c’est encore l’été, et les grandes marées arrivent… Belle pêche à pied en perspective !
Bonne soirée, Hélène, et au plaisir d’avoir de vos nouvelles.
Amitiés, Forester.
Bonjour Géneviève
Au sujet de la prise de conscience de Jacky, vous êtes plus en mesure que moi d’en parler car s’est vous qui le côtoyez. Comme lui-même le disait si j.ai bien compris, il tente de maitriser ses montées de rage narcissique et ses comportements pervers. Lui, comme nous tous a un gros travail à faire sur lui-même
.
Je pense que son travail est plus ardu que le notre, apprendre à vivre en se souciant d’autrui est une chose très difficile quand tu as vécu toute une vie à ne te soucier que de toi-même
De plus ,je crois en la bonne foi de Jacky. Il a le courage d’afficher haut et fort sa personnalité
narcissique, c’est un bon début et de savoir qui il est, l’aidera beaucoup à trouver les bons outils pour travailler sur lui.
Malheureusement cette patho est découverte souvent à un âge avancé de leur vie et a causé beaucoup de dommages à leur entourage. Mais mieux vaut tard que jamais.
Dans les deux cas ,victimes et P.N. se retrouvent souvent seules à affronter cette patho.
Dans un cas ,l’entourage de la victime ne se doute pas de se qu’il se passe réellement entre les quatre murs de sa maison et pour le PN les gens qui le côtoient ,le fuit dès qu’ils savent qui il est réellement. Donc ,cette patho amène l’isolement de part et d’autre. Je parle bien sûr ,d’un isolement profond
Bonne journée à tous
Déjà sous les rayons automnaux du soleil
Hélène
Bonsoir,
Je comparais mon ex á un enfant qui fabule car á mes yeux le pn ne ment pas , il fabule d´ou ce sentiment de bonne foi . C´est á dire qu´il croit profondément á se qu´il raconte, ce qu´il le rend d´autant plus convainquant. Un enfant qui fabule , croit á se qu´il raconte …un menteur sait qu´il fausse la vérité.
Quand j´y pense , le pn vit dans un univers parallèle, une réalité qui est la sienne, malheureusement pas compatible avec celle des autres ….
bonne soirée
Val
De part mon expérience personnelle, il me semble que les réactions émotionnelles du PN (quand il en a) sont effectivement semblables à celles d’un pré adolescent. Qu’on lui ôte sa playstation et, d’un coup, c’est la catastrophe ! On est le plus souvent dans l’intolérance à la frustration, entraînant un coup de colère.
Mais ces émotions qui l’envahissent et qu’il sait si bien faire partager aux autres – grâce à ses insultes, cris, grognements, claquements de porte… – n’ont rien à voir avec les sentiments authentiques (qu’ils soient de regret, de tristesse ou même de joie) que nous pouvons éprouver durablement.
Je rejoins aussi Val dans ce qu’elle dit ci-dessous, à savoir que le PN n’a sans doute pas l’impression de mentir. Comme un enfant, il croit « dur comme fer » à ce qu’il raconte, parce que il raconte « sa réalité » de l’instant. Comme un enfant, si on lui ôte son jouet (sa proie), il ressent une forte émotion et va se déclarer « complètement malheureux ». En fait, il est simplement frustré et ne se soucie pas une seconde de l’état de son jouet!
chère hélène,
Oh…déjà les premiers signes de l automne? ou est ce l été indien, qui est si beau, de par chez vous…
amicalement
carole
Chère Geneviève,
Oups ! Alors, méfiance avec un grand « M ». Mon ex PN avait fait semblant se s’excuser, mais j’avais compris que ce n’était là qu’une manoeuvre subtile pour me « récupérer ».
Je vais méditer sérieusement sur cette fine analyse. Ceci, afin de ne plus me faire prendre au piège.
Je vous remercie de cet avertissement, qui tombe à bon escient.
Merci Geneviève, vous faites du bon travail.
Amitiés sincères, Forester.
Chère Hélène,
Vous avez entièrement raison, il y a autant de nuances de gris qu’il existe d’individus.
Mon ex PN tendait plutôt vers le gris foncé, je pense. Si je vous dis ceci, c’est parce que je l’ai vu à l’oeuvre de par sa violence envers autrui, ses magouilles de petite envergure, son manque de scrupules, sa malhonnêté et la jouissance qu’il tirait à faire souffrir autrui.
Je puis vous dire aussi qu’il avait tendance à obéir à ses pulsions « primaires », comme le font les animaux. Il était « animal » dans le sens prédateur du terme.
Je suis tombée plus récemment sur une femme plus subtile, chez laquelle j’ai pu discerner des tendances PN . Je l’ai laissée tomber, ce qu’elle ne semble pas apprécier, mais cela m’est complètement égal. Elle me relance périodiquement, posant des « diagnostics » sur mon état psychologique,qui, selon elle , est très « perturbé ».
Mais qui est-elle pour se permettre de me faire ce genre de réfexions? Elle n’a jamais , à ma connaissance, fait d’études dans ce domaine.
Je vais appliquer, avec elle aussi, le silence radio, et elle finira par comprendre. Enfin, j’espère.
Oui, c’est le fait d’être abandonné qui met en furie le PN de tout poil. Le fait aussi de ne plus obéir à ses instances, à ses désideratas, le fait de le remettre en place après l’avoir démasqué.
Comme le dit si bien le psychanalyste que je vais consulter périodiquement, « Vous avez l’air de bien les connaître, ces cocos-là… »
Je vous souhaite une bonne journée, Hélène. Si vous saviez combien j’apprécie votre délicatesse et votre sens de l’humanité…
Bien à vous,
Forester.
Chère Forester
Je reviens sur le commentaire de la prise de conscience du P.N au sujet du mal qu’il peut faire à autrui.
Je ne crois pas que se soit une prise de conscience accompagnée de remords mais le fait d’avoir subi l’abandon et le rejet qui lui font le plus de mal dans la majorité des cas.
Mais comme vous dîtes pour certains ,il peut y avoir des nuances de gris
Mes plus belles amitiés du Québec
Hélène
Bien vu Héléne , Oui c´est peut etre tout simplement la prise de conscience d´avoir subi un abandon ….mon ex a effectivement exprimé des remords á des moments ou il ne savait pas comment la situation allait tourner pour lui ..j´étais partie et sa dulciné n´était pas encore trés décidée…
Merci …je n´avais pas vu cela comme ca , il y a du vrai !
Bonne soirée Val
Chère Géneviève
Que de souffrance dans ce pauvre cœur meurtri par la vie. Je comprends très bien se que vous ressentiez à cette époque. Vous n’aviez pas choisi la méthode la moins souffrante physiquement ,elle était à la hauteur de votre souffrance morale.
Vous étiez sur un point de non retour, préférer mourir sans savoir se qui vous attends de l’autre côté. Il faut vraiment avoir mal en dedans pour commettre l’irréparable. Pour moi ,le suicide n’est pas un acte de lâcheté mais un lâché prise à la douleur. Cette douleur qui martyrise un cœur du matin au soir et que la nuit n’arrive même pas à soulager tant de chagrin
Si vous étiez à mes côtés ,je vous prendrais dans mes bras pour vous dire à quel point je vous aime et que je suis heureuse qu’aujourd’hui enfin il y a un peu de soleil dans votre cœur qui a été si lourdement endommagé.
Très sincèrement
Hélène
Chère Lalouette,
Je parviens, tout comme vous, à me dire que ce que devient mon ex PN m’est égal. Et me le sera de plus en plus.
Le seul homme avec lequel j’ai vécu et pour qui j’ai de l’intérêt, est mon ex mari. Je n’ai plus de sentiments amoureux pour lui, mais juste une profonde estime et une grande amitié.
Les autres, avec lesquels j’ai pu entreprendre une vie commune, n’étaient que de passage.
Cependant, j’ai deux ou trois amis masculins, mais ce n’est que de l’amitié.
Je me refuse à tomber amoureuse, car j’ai peur de souffrir encore.
Finalement, je me dis que je suis bien ainsi. « Bénaise », comme aurait dit ma grand -mère.
Amitiés à vous, et au plaisir de vous relire,
Forester.
Bonsoir, Geneviève,
Je reconnais que, moi aussi, j’ai eu de bons moments , au début, avec mon ex PN.
Il pouvait se montrer doux et prévenant… Mais c’était « pour mieux vous manger, mon enfant… ».
Je reconnais que c’était de l’addiction. Tout comme le toxico qui éprouve un immense « trip » lors de son premier « shoot », et s’évertue à retrouver cette sensation inoubliable, « grandiose », excpetionnelle…
Le toxico cherche , au début, à retrouver cette sensation unique. Puis , comme tout le monde le sait ici, s’installe le « manque ». Il ne vit plus que pour et par la dose qui pourra le soulager.
J’ai été « accro » à mon ex PN. Je l’attendais, tandis qu’il semblait être occupé ailleurs. Je me sentais mal, « en manque », malade de na pas le voir une journée, de ne pas avoir eu de ses nouvelles au téléphone. Accro à mon portable, j’attendais, je ne vivais plus que pour et par lui.
Aujourd’hui, j’ai compris que c’était de la dépendance psycho affective. Je suis en « sevrage », je me méfie de ne pas redevenir « accro », que ce soit en amour comme en amitié.
C’est aussi grâce à ce site que j’ai compris d’où pouvait provenir cette dépendance.
Je ne veux plus être à la merci de cette dite dépendance.
Je vis ma vie, tout simplement, et je l’apprécie d’autant plus, comme le toxico qui a « décroché ».
L’existence a une autre saveur, bien meilleure, plus authentique.
Amitiés, Forester.
Bonsoir, Lalouette,
Que de progrès réalisés, depuis que vous venez nous rendre visite régulièrement sur ce site !
Cela fait plaisir à voir !
Vous avez retrouvé le sommeil, un sommeil serein et réparateur. C’est primordial pour poursuivre votre « guérison ». Vous êtes en train de reprendre des forces !
La fin du mois va venir vite, et vous aurez de nouvelles choses à confier à votre psy sur votre évolution . Ce sera un échange intéressant. Peut-être vous ouvrira-t-elle aussi de nouvelles portes sur la connaissance de vous-même.
Une de mes amies, infirmière psy et très imprégnée de philosophie bouddhiste, m’a dit un jour: « L’épreuve nous permet de grandir. »
Je l’ai compris à mes dépends, et cette vie aux côtés de ce PN en a été une grande, qui m’a permis de réfléchir non pas sur les « fautes » que j’avais pu commettre, mais sur le cheminement qui m’avait menée là.
J’ai su discerner mes failles, en approfondir les causes. Elles venaient bel et bien d’une partie de mon enfance.
Je ne vais plus systématiquement vers les autres, j’attends que ce soit eux qui viennent vers moi. Et tant pis s’ils ne veulent pas venir, je n’en fais plus une maladie en me demandant ce que j’ai pu faire pour ne plus qu’ils viennent à moi.
Je le reconnais : j’ai un tempérament primesautier, dans ce sens que j’aime le changement. mais je garde cependant mes anciens amis, tout en leur faisant comprendre que j’ai aussi besoin d’indépendance, de liberté et d’intimité.
Me retrouver face à moi-même ne me fait plus peur. Cela me permet de méditer.
En ce qui concerne la vieille dame dont vous me parlez, il vaut mieux garder beaucoup de recul et éviter de parler de votre ex PN, ce qui arriverait immanquablement et lui donnerait encore du pouvoir sur vous.
Ce que vous faites est bien: vous vous montrez courtoise, sans plus.
Cette brave dame s ‘apercevra assez vite du personnage à qui elle a à faire. Ce sera à elle de se prendre en charge quand il en sera temps pour envisager une solution salvatrice.
Elle est encore dans l’euphorie de la séduction, vous ne pouvez rien pour elle.
Ne tentez rien ,cela se retournerait immanquablement contre vous.
Continuez à passer de bons moments avec vos filles, renforcez cette complicité qui vous lie déjà avec elles.
Voilà. Portez-vous bien, Lalouette, et continuez ainsi.
Je ne pense pas qu’on vous y reprendra de si tôt ! 🙂
Amicalement, Forester.
Ah ça, on ne m’y reprendra plus 🙂 je vous le garantis !
Rassurez-vous, Forester, je me tiens à l’écart de tout ce qui pourrait, de près ou de loin, donner encore un peu de pouvoir sur moi à ce philotordu. A vrai dire, et c’est relativement nouveau, je me fiche un peu de ce qu’il fait !
chère lalouette,
c est le début de la guérison 🙂
amicalement
carole
chère geneviève,
je ne sais pas si c est » aimé ce que le pn a provoqué en nous « , mais les différents échanges avec vous tous sur ce blog, m ont fait réalisé que non seulement » ce qui a été, ne peut etre changé », mais qu en plus, malgré toutes les souffrances, j avais vraiment aimé cet homme, et qu il y a « aussi », eu de bons moments…
amicalement
carole
Bonjour Carole,
nos sentiments pour ses hommes ont tourné á l´addiction . Ceci étant dit , je suis d´avis qu´il ne faut pas les remettre en question. je me suis longtemps posée la question si je n´etais pas un peu comme mon ex …incapable d´aimer , simplement accro . Ma réponse aujourd´hui : non je peux et je sais aimer et j´ai aimé mon ex mari ….mon probléme : je l´ai aimé trop , á me perdre moi meme ……Oui nous avons eu de bons moments avec eux et il ne faut pas les remettre en question . Parfois dans la vie , il faut laisser les choses comme elles sont …sans « mais » sans « si » . Ces moments , les bons comme les mauvais d´aileurs …ont fait de nous ce que nous sommes aujourd´hui et si je n´avais pas rencontré mon ex , je serais certainement différente …peut-etre encore une tarte ….. Comme on dit : quand l´éléve est pret , le professeur est lá !
Oui , malgré toutes les souffrances cet homme m´a donné une sacrée leçon de vie ….Seul qui connait l´enfer apprécie le paradis . Non , je ne retournerai pas en arriére et non je ne regrette rien ….mais ce qui s´est passé fait partie de mon histoire et est le reflet de ce que j´étais et suis peut etre encore…..une jeune femme , immature, naive , trop bonne , trop conne , cherchant á combler ses propres déficits affectifs.
Cette expérience que je ne souhaite á personne m´a amené á qui je suis, á ce que je suis.
Parfois dans la vie , on a besoin d´un grand coup de pied dans le cul pour se réveiller et sortir de sa propre neurose !
Bonne journée á toutes
Val
chère val,
ce que vous dites, est exactement ce que je ressens, et vous l exprimez, mieux que je n aurais su le faire… 🙂
amicalement
carole
chère lalouette,
je suis très heureuse des bonnes nouvelles que vous nous donnez là !
je crois que nous pouvons toujours tirer des enseignements, de ce que nous vivons, que ca ait été de bonnes, comme de mauvaises expériences…
amicalement
carole
Et oui, Carole, vous avez raison : on peut tirer des enseignements de toutes nos expériences. On n’en finit pas de grandir, en fait 🙂
Bien amicalement
Bonsoir, Geneviève,
Nous avons eu la chance de nous accrocher à une raison de vivre, quelle qu’elle soit.
Que ce soit son enfant, son compagnon à quatre pattes, l’amitié, une activité pour laquelle on se passionne, cela nous aide à rebondir.
J’ai annoncé à mon ex PN, qu’après son départ, d’une manière ou d’une autre, je ne m’ennuierai pas car j’avais des projets qui me tenaient à coeur et que rien ni personne ne pourrait me contrecarer. Imaginez la tête qu’il a pu faire ! Lui qui voulait me démolir !
Ne serait-ce pas de la résilience?
Je suis allée rendre une petite visite à mon ami Claude. Nous nous étions un peu fâchés suite à un malentendu, une mauvaise interprétation des propos de l’un et de l’autre.
Imaginez notre joie de nous être retrouvés, comme de vieux amis !
Je n’aurais pas pu lui tenir rancune longtemps. Nous nous sommes expliqués, et c’est reparti comme avant ! Et lui avait si peur de perdre sa vieille amie !
Du coup, nous avons des projets plein la tête.
Avoir des projets de vie permet aussi d’avancer.
Bonne soirée , et merci encore de m’apporter ici votre sagesse.
Demain, je pars faire analyser mes rêves chez le psychanalyste. J’en ai une cargaison, mais par périodes. Du pain sur la planche…
Bonne soirée et merci encore !
Amitiés et caresses à vous grisous .
Forester.
Bonjour, Geneviève,
J’ai saisi toute la nuance.
Certes, j’étais responsable de Titi, mais il y avait aussi d’autres enjeux.
La vie doit continuer. Je devais m’accrocher, je l’ai fait.
Mais quand même, Titi y est pour quelque chose ! Sacré Titi ! Cabochard comme sa patronne !
Amitiés, Forester.
Chère Lalouette,
Sûr qu’on se serait passées de ce sacré coup de semonce !
Cependant, si on nous avait expliqué avec douceur que nous devions vivre un jour ou l’autre ce genre d’expérience, peut-être nous serions -nous dit que ce ne pouvait être possible, que l’amour peut faire changer les gens.
Je n’ai pas voulu croire aux avertissements de mon entourage ni écouter mes voix intérieures.
J’ai voulu tenter d’aller jusqu’au bout de cette relation, que j’ai eu vite fait d’abréger, car je me sentais vraiment en danger physique et moral.
J’ai mis de côté mon idéal qui me dictait que par amour, on peut tout changer.
Les gens sont ainsi faits : certains feront des efforts pour s’améliorer, mais pas d’autres.
J’ai compris que si j’ai pris chez moi mon ex PN, c’était à cause de ce besoin de materner, de prendre soin de quelqu’un à tout prix.
Non, il ne changera jamais, car il est ainsi fait . J’ai essayé, à mon propre détriment, d’endosser un temps le rôle de la petite femme soumise et prévenante, toujours disponible pour son homme, alors que j’ai un caractère très indépendant et un peu rebelle.
Alors, les ados attardés, les homme pas finis, merci bien ! Je crois que j’ai assez donné comme ça !
Chère Lalouette, c’est à nous et en nous de trouver la force de ne plus retomber dans de tels pièges, d’écouter nos petites voix intérieures, ou, si vous préférez, notre intuition.
Cela se cultive aussi.
Il m’arrive encore par moment d’éprouver une sorte de crainte d’être importunée par mon ex compagnon, qui a toujours mon adresse, car je n’ai pas encore eu mon attribution de logement.
Dès que j’aurai changé d’adresse, je me sentirai déjà plus en sécurité.
Mais je parviens à me raisonner en me disant que, maintenant qu’il s’est bien servi de moi et chez moi, il n’a plus à y remettre les pieds.
D’ailleurs, il a carrément changé de région, peut-être aussi de partenaire.
C’est à présent le cadet de mes soucis.
Chère Lalouette, à présent, c’est de vous et de vous seule dont il faut absolument vous occuper.
Un jour, vous aussi, vous parviendrez à lâcher prise, et vous verrez alors que tout ira mieux.
Soyez patiente, faites-vous confiance.
C’est ce qui importe : la confiance en soi.
Bon courage, soyez forte, vous le pouvez.
Amitiés, Forester.
Chère Forester,
merci pour vos encouragements !
Je n’ai rien voulu croire non plus, même pas ma meilleure amie qui trouvait mon PN très bizarre… Mon intuition me dictait la prudence : je ne l’ai pas assez écoutée puisque je suis restée plus d’un an en relation avec cet homme (ou, finalement, peut-être que je l’ai écoutée à moitié, ayant toujours résisté aux tentatives de mon PN de venir s’installer chez moi!).
Cette leçon, si nous avions grandi dans l’estime de nous-mêmes, nous l’aurions déjà apprise, et en douceur! Hélas, les conditions – familiales et autres – n’ont peut-être pas été des plus favorables. C’est regrettable de devoir en passer par la case « PN » pour prendre conscience de cette fragilité. Et si cette prise de conscience est au final bénéfique, les souffrances pour y arriver (pour les victimes de PN, pour leurs enfants) sont parfois énormes. En témoignent les histoires de vie de ce blog!
Je commence le « lâcher prise » à ma manière : j’ai arrêté de me torturer l’esprit à propos de cette dame âgée chez qui mon PN a trouvé refuge. Qu’elle voit par elle même, finalement, et peut être que leur relation d’amitié sera à la hauteur de ce qu’elle espère… qui sait ? Je l’ai croisée dans la rue il y a quelques jours et je l’ai saluée sans m’attarder, n’ayant plus envie de parler de lui ou d’avoir de ses nouvelles. Je n’ai plus la crainte d’être importunée : il semblerait que mon silence radio total ait fini par payer et/ou que mon PN soit passé à une nouvelle « proie ».
C’est donc de moi seule, comme vous le dites bien, dont je dois m’occuper. C’est ce que j’entreprends cet été, avec des sorties, des balades avec les enfants, beaucoup de lecture. Une seule chose (une seule personne, plutôt!) me manque un peu : cette thérapeute que je dois revoir fin août. En attendant, je profite du calme retrouvé et de bien meilleures nuits de sommeil (j’ai même pu arrêter l’anxiolytique léger que j’ai pris chaque soir pendant près de 3 mois pour dormir sereinement).
Avec mes pensées amicales
Chère Geneviève,
Depuis que je visite ce blog, j’ai compris beaucoup de choses, notamment d’où provenait la dépendance psycho affective dont je souffrais et qui me faisait souffrir.
Mais il me reste encore plusieurs étapes à franchir ; notamment le pardon de soi et celui aux autres, avant le lâcher prise, que j’attends patiemment. Je sais que cette dernière étape viendra en son temps .
Je compare cette évolution aux paliers que doivent franchir les plongeurs sous-marins pour « décompresser », afin de ne pas se provoquer de dommages physiques.
Cette expérience PN m’a permis de grandir, de mûrir, de ne plus me comporter comme la petite fille qui a besoin qu’on la protège, puisque je suis capable, à présent, de le faire moi-même, en évitant, justement, les situations qui pourraient me faire « replonger ».
Comme le souligne Jacky, c’est comme l’ancien buveur avec sa bouteille, et toute autre forme de dépendance.
Cela ne me dérange plus de me retrouver seule des journées entières, je parviens à m’occuper l’esprit suffisamment. Et j’apprécie cette solitude. Elle me permet de me retrouver face à moi-même, de réfléchir, de méditer aussi.
Merci à vous, Geneviève, passez un bon dimanche.
Amitiés, Forester.
Merci Forester pour cette confiance.
Amitiés, Geneviève
Cher Adzo,
Lors de ma dernière consultation chez mon nouveau psychanalyste, j’ai dressé le portrait du et de la MPN .
Il m’a répondu : « vous avez l’air de bien les connaître, ces cocos-là « .
Et comment ! Toute justification avec ces personnages est inutile, puisqu’il ou elle finira toujours par avoir raison .
Alors voilà : moi aussi, on me prend telle que je suis, avec mes qualités et mes défauts. Et j’en fais de même pour les autres. Si je ne « sens » pas mon interlocuteur, j’évite de polémiquer et je coupe toute relation. C’est simple, je n’insiste plus. Pour quoi faire ?
J’ai constaté que mon ex PN n’avait qu’une piètre estime de lui-même, au début de notre relation. Il se considérait comme un raté .
Puis , une fois installé dans les murs, c’est à dire chez moi, il a repris du poil de la bête. C’était lui le meilleur, le plus beau, le plus intelligent. Les autres n’étaient même plus bons à jeter aux chiens.
Je me souviens d’une phrase qu’il répétait souvent: « Tu n’as pas besoin de te justifier. »
J’ai compris, avec le recul, qu’il n’attendait, en fait, que cela, accompagné de plates excuses.
C’était un stratagème comme un autre pour prouver qu’il avait raison et se sentait un être supérieur.
Tandis que je perdais peu à peu toute estime de moi-même, toute confiance en moi, lui reprenait de sa superbe.
Il fallait que ça cesse. Imaginez sa colère noire, quand je l’ai démasqué et lui ai dit : « Je ne suis pas étonnée que toutes tes ex t’ai mis dehors comme un moins que rien. Je veux que tu te casses de chez moi. Ce ne sera pas la première fois que tu te fais virer de chez une femme. »
Là, j’avais tapé en plein dans le mille ! Son égo en avait pris une bonne claque, et c’est là que moi, j’ai commencé à reprendre du poil de la bête.
Je me trouve à présent dans une phase où je me méfie de tout le monde ou presque. Mais je réussis à me raisonner en me disant que non, tout le monde n’est pas PN, et heureusement !
C’est beau, la Gascogne, et on y vit bien aussi.
Amitiés de Bretagne, où vous nous apportez le soleil.
Forester.
Bonjour, Adzo,
C’est beau , ce que vous dites là ! Vous passerez encore de bons moments avec votre fille.
Vous avez beaucoup d’affinités, et vous savez la mettre aussi en valeur en l’encourageant.
Je connais Monségur, ce n’est vraiment pas de la tarte pour y accéder sous le « grand marabout » qui cogne de tous ses rayons, mais l’escalade en vaut le coup.
Et quelle victoire pour vous deux !
Symboliquement, cela veut dire que vous êtes tous deux soudés par l’amour filial et paternel, et que rien ni personne ne vous empêchera plus jamais de surmonter tous les obstacles, main dans la main !
Je vous souhaite de passer encore ensemble de merveilleux moments, pleins de joies et de complicité.
Amitiés, Forester.
Chère Hélène,
Bien que la fin de notre relation fût difficile, c’est dur de prendre la décision de divorcer, chacun de nous a su faire des concessions, mettre de côté la rancoeur, et ne se rappeler que des bons moments passés ensemble.
Hervé, mon ex mari, n’a pas mauvais fond, et je pense que moi non plus, bien qu’étant très réactive, j’oublie vite.
Je ne suis pas jalouse de son nouveau bonheur, bien au contraire: mon ex mari est, à présent, comme un frère pour moi.
C’est vraiment quelqu’un de bien !
Bonne journée à vous aussi, Hélène ! 🙂
Amitiés, Forester.
Cher Adzo
Je vous l’aie déjà dit, vos commentaires au sujet du complexe d’Électre sont très pertinents et intéressants. Je constate ,que vous avez fait beaucoup de lectures à ce sujet qui vous ont porté fruit. Je dénote chez vous ,une belle assurance dans vos propos. Il est certain ,que vous ne retomberez pas dans le panneau une seconde fois
Bonne journée à vous
Hélène
Chère Forester
Je vous félicite et je vous lève mon chapeau à propos de la relation que vous avez avec votre ex-mari.
bonne journée
Hélène
Bonsoir à toutes,
Bon, j’explique un peu plus … Mon ex-femme est franco-espagnole … Française par sa mère, et espagnole par son pére (qui est décédé alors qu’elle avait 10 ans, oui, je sais ça en dit long) …. Sa mére, donc, a fait toute sa carrière au lycée Français de Valencia …
Il était donc programmé, sans que je ne sois au courant, que ma fille fasse sa seconde au lycée français de Valence … Ma fille va rentrer en 3 ° à la rentrée prochaine mais pour qu’elle puisse faire ce que la gynécée avait décidé sans rien me demander il fallait que le dossier soit bouclé en Novembre 2013 … Et ce projet n’est pas celui de ma fille , mais bel et bien celui de la gynécée … , avec comme argument fondamental que ma fille a besoin d’une immersion dans la langue … Alors qu’elle est totalement bilingue et en classe européenne espagnol … N’importe quoi …
De mon côté, j’ai appris tout ça, en Avril 2013 par ma fille …. Heureusement d’ailleurs sinon, je l’aurais appris en 2014 , et je n’avais plus qu’a casquer, sans avoir à discuter du fond et de la forme, en cassant sans le dire la convention de divorce et que je l’accepte … Et n’en avoir rien à dire puisque la gynécée en avait décidé ainsi …
Quand ma fille m’a dit tout ça , je lui ai juste dit un truc : « tu te vois vivre chez ta grand-mère pendant un an, une Stalinienne de l’éducation (et s’il s’agissait de ma propre mère , je lui dirai pareil) » … Et elle m’a dit « non » …. Tu m’étonnes , elle est pas con ma fille , elle a de moi , j’espère dans les forces , pas dans les faiblesses … A Carcasonne, elle m’a dit un truc énorme « on est pareil tous les deux, on a le même caractère, je tiens plus de toi que de maman » … Alors je ne sais pas trop ce que ça veut dire, je mets à distance aussi , intellectuellement mais une chose est sûre, j’aime ma fille et elle m’aime …. Pour qu’elle accepte de monter au Puilaurens par 40 à l’ombre, c ‘est sûr qu’elle m’aime :), en même temps je ne lui ai pas trop laissé le choix … Comme quand elle n’a pas voulu monter à Monségur , là c’est moi qui l’ai aimé et rassuré , je n’allais pas lui imposer ça , c’était trop dur … Par contre elle était d’accord pour prendre pleins de photos …
En tout cas, elle a besoin de moi (mais elle c’est normal, pas comme une tarée de plus de 30 ans) en ce moment … La colo s’est mal passée , je sais pas ce qu’il y a eu mais elle est impatiente de me voir, de m’en parler, de remonter sur Bordeaux pour voir sa cousine , son oncle et sa tante
Adzo
Chère Hélène,
je n’ai jamais pris ce que vous avez dit comme une critique … Au contraire, ça m’aide aussi à avancer dans ma propre biographie, et être encore plus responsable par rapport à ma fille , mais pas aux désirs que d’autres peuvent avoir pour elle …
Amicalement
Adzo
Bonsoir Carole,
C’est aussi ce que je me dis …. Mais j’ai eu tellement d’exemple avec mon ex et la gynécée de l’époque … Elle qui me reproche de ne pas financer la colo de ma fille (mais qui en revanche se fout de la dentition de ma fille, sauf si je rince évidemment) , ne s’est jamais inquiété que je finance (en plus de la PA) l’école de musique dans le village où j’habite , à raison de 30 euros / mois , pendant 3 ans … Jusqu’à ce que la gynécée décide que les performances de ma fille au piano étaient décevantes et qu’il lui fallait le conservatoire … C’est moi qui récupérait ma fille, en larmes parfois, au conservatoire … , qui ai casqué des cours particuliers pour qu’elle puisse y entrer … car la pauvre chérie ne pouvait pas payer
Résultats des courses de la gynécée , ma fille a laissé tomber le piano !!! Super !!
Et elle voulait que ça recommence avec une scolarité sur Valencia … Mais elle rêve complet là …
Amicalement
Adzo
cher adzo,
à mon avis, votre fille doit pouvoir choisir son orientation, et non pas répondre aux désirs d une grand mère, ou d une mère: c est de sa vie, et de son futur dont il s agit !!!
donc, pas d état d ame…
amicalement
carole
Cher Adzo
Je ne vous jugeais aucunement sur les raisons qui font qu’aujourd’hui vous ne vous parlez plus Je serais très mal placé pour dire quoi que se soit car pour ma part se fut et c’est encore un vrai désastre. Je trouvais seulement dommage qu’à l’époque ,vous disiez que tout avait été fait en adulte responsable et qu’aujourd’hui se n’est plus ainsi.
Amicalement
Hélène
Bonsoir, Adzo,
Il faut savoir dire STOP ! à moment donné. Trop, c’est trop. Nous ne sommes ni thérapeutes, ni infirmiers, ni toubibs.
A la fin , ça use énormément. J’ai bien aimé votre expression: « la déglinguée du canal du midi ».
Je trouve que vous avez des réactions très saines, que vous aussi, vous savez prendre du recul.
Le tout est à présent de penser tout d’abord au bien-être de votre fille comme vous continuez à le faire et aussi au votre. C’est primordial.
Et vous gardez votre sens de l’humour en toutes circonstances.
Quand je vous lis, j’entends d’ici résonner l’accent du sud-ouest .
Permettez-moi de vous dire que, vous aussi, vous êtes sur la bonne voie. Et que c’est aussi vrai: deux PN ne peuvent se rencontrer, leur instinct les fait se reconnaître.
Je ne sais pas jouer aux échecs, mais je puis vous dire que mon ex PN en a ramassé un, de cuisant, quand je l’ai mis à la porte au moment où il s’y attendait le moins.
Et Hop! Echec et mat pour le grand roi, pour la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf. (Je suis une adepte des fables de La Fontaine). 🙂
Amitiés de Bretagne, où il fait de nouveau gris. Bah! On est habitués… 🙂
Forester.
Bonjour à tous!
Geneviève, je reviens sur votre message du 16 août où vous dites qu’il faut « aimer ce que le PN a provoqué en nous ». Pour le coup, je ne suis pas entièrement d’accord (si vous le permettez !) avec cette remarque.
Pour ma part, je n’ai pas aimé – et je n’aime toujours pas – ce que mon ex PN a provoqué en moi! Les derniers temps de notre relation, le feu d’artifice a été tel (insultes, critiques, claquements de portière et colères d’ado attardé, suivies de bouderies de 4 jours,messages culpabilisants et rendez-vous manqués) que j’ai fini par sortir de mes gonds et par le mettre dehors avec ses cliques et ses claques, un soir où il était venu m’expliquer « ce qu’est l’amour ». J’étais alors dans un espèce de « rage », littéralement hors de moi, et je n’ai pas aimé, mais alors pas du tout, cette agressivité qu’il a réussi à provoquer grâce à ses avanies et provocations. Ensuite sont venus la honte, la culpabilité, l’angoisse, la crainte des messages et sms, etc. Bref, que des sentiments, des sensations, dont je me serais bien passée et qui ont failli me faire plonger dans la dépression. Sans quelques amis et le soutien que j’ai pu trouver, notamment ici, je serais peut être aujourd’hui en hôpital psychiatrique.
Je ne nie pas que je devais être, au moment de notre rencontre, dans une défaillance ou une fragilité propice, que je suis trop sensible au regard de l’autre, à son jugement. Malgré tout, il y a des leçons qu’on paie très cher, certaines même le paient de leur vie. Faut-il alors aimer ce que le PN a provoqué dans ce cas ? Il faut, je pense, éviter de tomber dans une culpabilité excessive (ou dans le piège de l’idée « cela s’est fait à 2 »). Car le PN grignote peu à peu le cerveau de sa victime, la conditionne pour que JUSTEMENT, elle se trouve des défauts et se dise que, finalement, elle l’a bien mérité.
Tout au plus, pouvons-nous profiter de cette expérience de vie pour tenter d’accepter nos défauts, accepter de ne pas être aimé de tout le monde – en particulier de ceux qui ne sont pas capable d’aimer! Mais je reste persuadée que cette même « leçon » aurait pu nous être apprise d’une manière beaucoup plus douce.
Bien amicalement
merci pour votre réponse, Geneviève !
Je n’ai pas de « codes » particuliers, pour les valeurs, on va dire que, prioritairement, la tolérance et le respect de l’autre me paraissent importants.
Je comprends mieux ce que vous voulez dire par l’expression « aimer ce que nous avons su développer comme ressources positives ». En fait, ces ressources étaient déjà en nous et la rencontre avec le PN les aura fait « éclore » en quelque sorte.
Vous avez raison, la chose la plus importante est de se pardonner : c’est une pensée sur laquelle je me concentre actuellement, sachant que j’ai fait beaucoup (trop ?) pour tenter de comprendre l’incompréhensible. La colère contre moi-même a cédé du terrain depuis quelques semaines, mon regard est même devenu bienveillant : je me dis que j’ai fait ce que j’ai pu et… que j’ai réussi finalement à trouver le courage de me débarrasser de cette relation toxique sans perdre des années de ma vie et y laisser ma santé! C’est le plus important!
Reste le souhait de vouloir être « aimé » ou « reconnue », qui m’a amenée à la dépendance : à travailler, effectivement, dès le retour de cette psychiatre avec qui j’ai commencé en début d’été d’explorer et de mieux comprendre cet évènement.
Je ne pense pas que « sans une démarche réelle de travail sur soi, ce n’est même pas la peine de perdre son temps à vous lire ». Bien au contraire! Vous lire, comme lire ce que d’autres peuvent écrire ici, permet de prendre du recul, d’entendre des points de vue et des avis divergents, voire même contraires, et facilite du coup une démarche de travail sur soi.
Bonne journée à vous
Bonsoir, Geneviève,
Je pense avoir mal lu ou mal interprété ce que vous écriviez sur ce mail.
Je rejoins tout à fait votre point de vue , quand vous dites que le système nerveux, las de tant de souffrances accumulées, dit « stop! », et que notre psychisme nous fait envisager le pire.
Je me souviens que, l’année dernière, quand j’étais encore avec mon ex, il m’arrivait d’avoir des pensées mortifères : je prenais la position d’une défunte sur son lit de mort, j’avais même pensé à me jeter par la fenêtre, du deuxième étage.
Le seul être qui m’ait retenu est Titi, mon compagnon à quatre pattes, mon fidèle ami, mon bébé. Qu’allait-il devenir, sans moi? Qui aurait pris soin de lui comme je le fais quotidiennement ?
Titi me sentait malheureux. Il demeurait prostré dans son panier, l’air tout triste. Il boudait sa nourriture. Il ne jouait plus avec ses jeux préférés. Titi était malheureux par ma faute.
Vous allez me trouver ridicule si je vous dis cela, mais c’est ce petit être de 10,30 kgs, qui m’a aidée aussi à me rattacher à la vie. Je ne pouvais pas l’abandonner.
Du jour où j’ai pris la décision de rompre avec mon ex, Titi s’est senti mieux. Il a recommencé à manger de bon appétit, à courir sur la plage, malgré ses treize ans. Il a retrouvé ses copains et moi mes copines.
Bien sûr, il n’y a pas que mon chien qui m’ait aidée, mais je pense que la présence d’un animal de compagnie apporte beaucoup , aussi dans certaines pathologies.
Nous avons fait l’expérience d’adopter un chien dans la structure pour personne âgées atteintes de la Maladie d’Alzheimer. Celles qui se laissaient aller ont retrouvé peu à peu goût à la vie, caressaient le chien, lui donnaient des friandises.
Il en existe aussi un autre au foyer pour adultes handicapés non loin de chez moi, et la présence de ce chien a le don de les canaliser.
Des expériences sont aussi faites dans certains pénitenciers aux Etats-Unis, pour réinsérer des détenus qui purgent de courtes peines. Il s’avère que leur comportement est beaucoup moins violent et agressif.
Dire qu’une petite boule de poils nous sauve la vie, c’est très proche de la vérité.
Et tant pis pour ceux qui nous trouvent ridicules.
Comment vont vos Grisous?
Sincères amitiés, Forester.
Bonjour Forester,
Je ne pense pas que ce soit Titi qui vous ai maintenu en vie …
C’est vous qui avez trouvé par l’amour et la responsabilité de ce petit être la justification et les forces nécessaires que pour continuer votre chemin !!!
Saisissez vous la différence ??
Amitiés, Geneviève
Chère Hélène,
Ce que vous dites est fort intéressant et pas du tout long à lire.
Il est vrai que nous, les filles, nous avons été très tôt responsabilisées par diverses circonstanes de notre existence.
En ce qui me concerne, n’ayant pas eu d’enfant, je me suis mise à materner mon ex PN, lors d’une de ses phases de « victime » de ses échecs avec ses anciennes compagnes.
Je pensais qu’il souffrait réellement. De plus, il avait de gros problèmes de santé (sa stomatite, son oesophagite), et aussitôt, j’ai pris le rôle de son infirimière, toujours aux petits soins avec lui, anticipant même ses désirs, comme je le faisais pour les personnes âgées dont je prenais soin. Je ne manquais jamais un jour pour lui rendre visite à l’hôpital, je lui achetais ce qu’il me demandais, lui tenais compagnie après mes journées de travail. Il semblait reconnaissant.
Mais c’était un leurre : car ensuite, il m’a reproché de n’en avoir pas fait assez pour lui, c’est à dire au niveau financier.
Et j’ai persisté dans cette erreur, en continuant de trop materner mon ancien ami Claude, avec lequel je suis à présent fâchée, du fait qu’il ne cesse de me reprocher d’être partie en vacances un mois ans lui. Je ne réponds plus à ses appels, qui ne sont qu’une suite de reproches incessants d’enfant gâté, à qui tout est dû, ce qu’il a toujours été et continuera de l’être.
Cet après-midi, je l’ai carrément envoyé promener. Je crois que, si on aime vraiment les gens, il faut leur laisser leur liberté et non pas les étouffer.
Ouf! Je suis encore sortie d’une relation toxique, et bien m’en a pris ! Grâce à vos conseils !
Un grand dépressif est une lourde charge.
Moi aussi, je crois qu’il y a autre chose que des raports mère-fils mal ou peu structurés dans la patho du PN .
Je l’ai évoqué à Jacky Dave, qui cherche aussi d’autres explications qu’un relationnel mal établi dans un climat familial peu serein.
A force de chercher tous ensemble, on finira bien par trouver.
Nous sommes comme une équipe d’archéologues : nous fouillons, nous fouillons, avec patience .
Bien à vous, Hélène, et passez aussi un bon après-midi.
Au plaisir d’échanger encore avec vous.
Amitiés, Forester.
Chère Hélène,
Et pourtant, ça existe !
Pas plus tard qu’hier, je tombe sur mon ex mari, avec lequel j’ai gardé des rapports amicaux, après notre divorce.
Il était accompagné de sa fille, de trois ans, qu’il a eue lors de sa deuxième union. Je demande de ses nouvelles, de celles de sa nouvelle compagne et nous parlons de sa petite, qui est un véritable amour. Je lui dis très sincèrement qu’elle a hérité du caractère joyeux de son père et qu’elle est belle comme la maman.
Il rosit de plaisir, et demande à son tour de mes nouvelles. Cela semble lui faire plaisir de me revoir en forme et ne plus être enquiquinée par mon ex.
Nous avons toujours entretenu des rapports de bons amis, et ce, même durant notre mariage.
Je crois qu’il était vraiment amoureux de moi, tandis que je n’avais qu’une très grande estime pour lui. Nous n’avions pas eu d’enfant, ce qui a sans doute facilité la procédure de divorce, mais je pense que, de toute façon, chacun de nous aurait fait en sorte que cela se passe pour le mieux, afin de préserver notre enfant.
Lorsque j’ai eu des ennuis par rapport à mon ex PN qui me menaçait de faire saisir mes meubles et tout ce qu’il y avait chez moi par des huissiers, mon ex mari s’est aussitôt proposé afin de faire une attestation sur l’honneur comme quoi tout m’appartenait de droit.
Je ne l’oublierai pas. Plusieurs fois, je lui ai fait savoir que, s’il avait besoin d’aide, il pourrait compter sur moi aussi.
Nous sommes comme de vieux amis. Hervé n’est pas rancunier ni moi non plus. Juste un peu réactifs. Lui très têtu, moi encore plus.
Je puis vous assurer qu’il est bien le seul homme qui m’a témoigné autant de respect. C’est aussi pour cela que j’ai pour lui un sentiment de profonde amitié.
J’aimerais que tous les couples qui divorcent, avec enfant ou sans, connaissent ces mêmes rapports…
Amitiés, Forester.
Cher Adzo
Je trouve cela désolant que lors de votre divorce tout c’est passé à l’amiable et dans l’harmonie et qu’aujourd’hui vous et votre ex-conjointe ne vous parlez plus.
Moi ,dès le début des procédures de divorce cela a tourné vite au vinaigre et il n’y aura jamais d’entente entre nous deux.
Même ,encore aujourd’hui ,moi et mon ex-mari avons encore des divergences d’opinions au sujet de l’éducation des enfants . S’aura été notre cheval de bataille et le restera.
J’admire beaucoup ceux qui vivent une séparation dans l’harmonie et je leur lève mon chapeau.
Bonne journée
Hélène
Bonjour chère Hélène,
Disons pour ce qui concerne mon divorce et mon ex-femme; lorsque nous nous sommes séparés (bien que j’ai pu vivre avec une épée de Damoclés au dessus de la tête pendant quelques années), nous avions convenu que nous devions tout faire pour le bien-être de notre fille qui avait autant besoin d’un papa que d’une maman … A tel point que nous n’avons jamais respecté la convention de divorce telle qu’elle était rédigée, préférant nous arranger entre nous ….
Par exemple, pendant presque 10 ans, j’ai eu ma fille en milieu de semaine, tous les mercredis et c’est même moi qui l’amenait à l’école le Jeudi matin … Bref, ce “modus vivendi” a plutôt bien fonctionné même si parfois j’ai eu à accepter des choses que je n’aurai pas dû accepter, notamment lorsque mon ex était avec son nouveau conjoint … Bref, je n’ai pas su dire non, m’imposer clairement face aux demandes de mon ex …. Et c’est cela désormais que je n’accepte plus et la raison pour laquelle nous ne communiquons plus avec mon ex, notamment sa tendance à me mettre devant le fait accompli … Et je vous assure qu’il y a eu un épisode bien révélateur de cela assez récemment (et je ne parle pas de la colo) où à 5 mois d’une échéance décisive quant à l’avenir scolaire de ma fille , mon ex faisait comme si sa fille n’avait plus de père … Il a fallu que ce soit ma fille qui me parle de ce projet et vende la mèche, des problèmes que cela soulevait, du financement …. Toutes choses dont il aurait été normal que mon ex me parle à l’avance , d’abord pour savoir si j’étais d’accord et comment tout cela allait se faire, se financer … Sauf que ce coup-ci, je lui ai dit de ne plus me mettre devant le fait accompli, que mon avis comptait , autant que le sien , évidemment elle n’a pas aimé que je lui rappelle cela …. Mais je m’en moque , et paradoxalement, c’est ce que m’aura appris mon expérience avec la tordue; à poser des limites , non seulement à moi mais aussi à elle et aux autres … M’écouter d’abord moi sur ce que je veux avant d’écouter les injonctions des autres, notamment sur le plan affectif …
Alors oui, je ne serai plus jamais le même et c’est clair que ça va en décoiffer quelques uns / unes dans mon entourage … Encore une fois, les vortex affectifs, les vampires sentimentaux, les éponges émotionnelles qui cherchent à m’utiliser pour combler leurs manques ou leurs carences, c’est terminé – ou alors je tarife les consultations 🙂 – ; et je sais quoi leur dire … Si ce genre de personnes ont des problèmes dans leur vie, qu’elles aillent trouver une autre oreille, qu’elles fassent leur propre chemin intérieur, leur propre introspection ou qu’elles aillent voir un psy … Moi ça va , j’ai donné avec la tordue …
Amicalement Adzo
Bonjour, Jacky,
J’ai du écourter ma réponse hier, et j’ai réfléchi à votre dernière phrase, qui évoquait l’attirance de sa « victime » pour le PN. Et vice versa.
Une amie , pleine de sagesse et de connaissance m ‘a dit que l’on est attiré par son miroir psychologique.
J’ajoute ceci : c’est comme une clef qui correspond à la bonne serrure. Cette clef va ouvrir la porte soit, pour les uns, à une nouvelle expérience , et pour les autres : à un questionnement qui amène à se demander ce qui nous a amené à vouloir persévérer dans ce genre de relation.
C’est là, à mon avis, que ça commence à devenir intéressant, car c’est une connaissance de soi à la quelle on n’avait pas songé auparavant . C’est aussi à ce moment là, c’est-à-dire « l’après », que des tas de questions fusent.
Les réponses sont peut-être en nous-même. C’est à nous de faire l’effort de vouloir comprendre ce qui a pu nous mener jusque là. Bien sûr, avec de l’aide. C’est un véritable travail d’archéologue : il faut avoir une rude patience et surtout, être honnête avec soi-même.
Je constate que chez les PN, il existe différents degrés d’échelons : ceux qui ont une conscience plus élevée vont avoir des éclairs de lucidité pour reconnaître leurs torts, tout comme vous l’avez fait concernant votre épouse ; d’autres, qui sont vraiment « au ras des pâquerettes », ne le feront jamais et en resteront, je le crains, à ce stade.
Et la différence est que vous estimiez votre épouse, tandis que mon ex PN n’avait aucune considération pour moi. Je n’étais qu’un pied à terre, où il pouvait se replier , « en cas de chasse ».
Geneviève a raison quand elle dit qu’il existe chez le PN , comme d’ailleurs chez tout un chacun, diverses nuances de gris.
A moins que vous ayez un autre avis sur la question .
Cordialement,
Forester.
Bonjour Forester
Effectivement , je pense que notre maturité joue un rôle important dans nos relation avec le P.N.
Ma psychologue m’avait dit que dès l’âge de 6 ans ,j’avais épousé une maturité trop tôt pour mon âge dû à une mère au travail et côtoyant seule mon frère schizophrène.
.
Probablement que c’est le mixte parfait entre nous et les P.N., Notre trop grande maturité cherche un équilibre avec une personne immature.
Probablement aussi que notre besoin d’indépendance nous joue des tours. Ayant l’habitude de ne jamais rien demander et de se débrouiller seule ,cela nous est facile de vivre parallèlement aux côtés d’une personne qui nous remettent rien en retour de se que nous donnons.
Voilà pourquoi nous sommes attirés au début de nos relations par eux ,mais le problème est que le P.N. ne se contente pas de cette dynamique et en redemande de plus en plus avec divers comportements spécifiques à lui.
Donc ,inévitablement son débordement amène un débordement de notre côté et arrive le constat d’échec
Je crois que notre indépendance fait en sorte que nous sommes lents à réagir à leur manque d’amour et de respect envers nous car nous sommes incapables de mettre nos limites ,nous trouvons souvent des solutions de rechange aux manquements de leur part.
S’ils sont les fils à maman ,nous de notre côté sommes les filles à papa. Adzo est l’exemple parfait d’avoir rencontré sur son chemin ,la fille à papa.
Probablement ,qu’il est plus facile pour nous les filles de couper le cordon avec notre père
que les garçons avec leur mère . Chez le nourrisson fille ou garçon son premier lien est celui avec sa mère. Donc lors du complexe d’Œdipe, il est plus facile pour la fillette de briser le lien avec son père car elle a connu les deux aspects de l’Amour , avec un grand A ,maternel et paternel. Tandis ,que le garçon ,lors des étapes cibles de son développement, il ne connait que l’Amour maternel.
Ce qui expliquerait peut-être, le pourquoi ,qu’il y a plus d’hommes que de femmes porteurs de cette patho. Mais ,honnêtement ,se n’est que ma simple d’éduction .Je suis encore à me demander l’origine exacte de cette patho
Je m’excuse de m’être faite si longue ce a.m.
Bonne journée à tous
Hélène
Re-bonjour chère Hélène,
Un complexe d’Oedipe non résolu chez un homme va se traduire par la recherche de l’amour de sa mère chez les autres femmes et il attendra d’elles un amour « maternel »… Un complexe d’Electre non-résolu chez une femme se traduira par la recherche de l’amour et des fonctions paternelles chez les hommes ..
C’est à dire dans les 2 cas des choses qu’un homme ou une femme (normalement névrosés) ne sont pas en mesure de donner (en tout cas pas jusque-là) de sorte qu’inévitablement la relation s’enlise , devient conflictuelle pour des personnes ne recherchant pas la même chose à l’âge adulte …
Dans le cas de ma tordue, j’ai une théorie qui vaut ce qu’elle vaut mais qui explique peut-être ce qu’elle recherchait chez moi …
Certains éléments me font dire que la relation fille-mère a dû être particulièrement fusionnelle, et jusqu’à un âge très avancé, et que par symétrie la relation avec son père a été dénouée, notamment à l’adolescence, voire très conflictuelle … C’est quand même une fille qui s’inventait une mythologie familiale et parentale, très éloignée de la réalité objective, érigeant ses parents en modèle éducatif indépassable … Sauf qu’il y a un petit problème; lorsqu’elle savait qu’elle risquait de se retrouver seule l’espace d’un w.e avec son père, elle n’y allait pas … Etrange contradiction entre le discours et les actes; confirmant qu’elle a un sérieux probléme avec Papa … et, par extension, les hommes …
Pas pour rien qu’elle va se chercher des hommes (qui vont jouer le jeu, l’accepter un temps) qui ont le même âge que son père au moment où celui-ci lui manquait le plus, notamment à l’adolescence, pour se venger, sur ces hommes là (en tout cas dans mon cas) et qui ont une fille adolescente, de l’absence de son Père qu’elle ressentait à l’âge adolescent, en détruisant la relation père-fille que l’on peut avoir, et qu’elle envie, tellement elle aimerait que l’on s’occupe d’elle comme ce papa qu’elle n’a pas eu au moment où elle le souhaitait le plus … Sauf que pour elle, par définition de sa psychose, les hommes sont forcément défaillants, décevants et s’ils ne le sont pas, elle va tout faire (et elle a mis la dose) pour les rendre défaillants et valider sa psychose …
Je ne généralise pas, je parle seulement de la relation que j’ai eu avec ma dézinguée du canal du midi, mais c’est bel et bien l’impression que me donne toute la relation que j’ai pu avoir avec elle …
Quand un(e) névrosé(e) (on l’est plus ou moins tous) rencontre un(e) psychotique, y a pas photo, c’est le/la psychotique qui gagne, enfin pendant un temps: il/elle a toujours un coup d’avance, comme aux échecs, un truc qui surprend, imprévisible …
C’est pour cette raison que deux PN ne peuvent pas se croiser, se rencontrer, ils se reconnaissent, donc s’évitent, ils ne s’emboîtent pas … Pour que l’emboîtement se produise, il est fondamental que dans le jeux pervers et sadique, il y ait un dominant et un dominé … , jusqu’au moment où le dominé comprend le jeu, le dénonce, sort de l’emprise et s’en va ….
Echec et mat, en l’occurence dans mon cas, pas au Roi mais à la Reine … D’ailleurs la Reine aux échecs a bien plus de possibilités de déplacements que le Roi, diagonales, horizontales, verticales, du nombre de cases désirées, des possibilités assez infinies, pour ça peut être qu’elle nous envoûte, nous fait tourner en boule, qu’elle est insaisissable, dans tous les sens du terme …
Amicalement
Adzo
cher adzo,
c est sur, dans le couple « névrosé/psychotique », le(la) névrosé(e) est à la traine… 🙂
je ne peux que vous rejoindre sur les limites à poser, et aussi sur les nombreux enseignements que l on peut tirer de ce type de relation, à la fois sur la relation de couple, mais dans la vie , en général;
si on en sort, on en sort plus fort(e), plus adulte aussi. « ce qui ne tue pas, rend plus fort »
amicalement
carole…à 300 m du canal du midi 🙂
Bonjour, Carole,
Bon courage pour la réparation de la maison.
Mais pardonner est difficile, nous ne sommes pas des saints et des saintes.
Et je dois avouer que, tandis que ma grand-mère, très croyante, m’entraînait à la messe, je n’étais pas très attentive, plutôt occupée, étant enfant, à tirer la langue à un garçon que je n’aimais pas ou , plus tard, à contempler la lumière à travers les vitraux…
Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, oui, pourquoi pas, après tout ?
Bonne journée, Forester.
Chère Geneviève,
Votre message d’hier a été loin de me laisser indifférente !
Seulement, encore sous le choc, il fallait que je trouve les mots justes, et j’y ai réfléchi.
C’est cette dernière phrase de votre récit qui m’a bouleversée : ingurgiter de la mort aux rats, assez pour souffrir, mais pas assez pour mourir !
Rien de pire qu’un empoisonnement à la strychnine !
C’était un sacré appel au secours, inconsciemment, ou une manière comme une autre de dire: « J’en ai marre, il faut que ça cesse ! » .
Vous rendez-vous compte ? On ne vous aurait pas connue, et quel dommage !
Je sais: modeste comme vous êtes, vous allez répondre que nul n’est indispensable, mais quand même ! Bien sûr que si, voyons ! Et comme tous ceux et celles qui viennent sur ce blog !
Et tous les bons conseils que vous nous prodiguez , attentive que vous êtes !
Sûr que ça sort du coeur! Chez nous, on serait plutôt « francs du collier » !
Merci pour le bon travail que vous effectuez .
Amitiés sincères,
Forester.
Merci, Hélène,
Je travaille beaucoup sur ce point en ce moment.
Bien sûr, il m’arrive encore d’avoir des accès, quand je vois, par exemple, quelque chose qui me rappelle sa présence: un camping-car, un objet lui ayant appartenu et que j’ai oublié de jeter, ou une des chansons « cucu -la -praline » qu’il écoutait en boucle et qu’il m’arrive d’entendre dans un supermarché ou à la radio. Là, je coupe.
Et je me raisonne en me daisant que les toutristes ont le droit de se promener en camping-car, je ne vais pas les agresser, au contraire: ceal me permet de symapthiser parfois et de faire ma curieuse en leur demandant de quelle région ils viennent.
Quant aux objets lui ayant appartenu, les containers en sont déjà pleins, j’ai fait un grand ménage !
Reste plus qu’à en faire autant dans ma pensée!
Amicalement, Forester.
Chère Hélène,
C’est alors que le deuil a été consommé, et c’est une bonne chose pour vous.
Vous n’êtes plus tourmentée par les affres de l’amour ni de la haine, vous réussissez à vivre ENFIN ! sereinement de ce côté-là.
L’indifférence, je trouve, est le pire des châtiments que l’on puisse infliger à quelqu’un.
Vous évoquez cette manipulation. Je pense que c’était, en premier lieu, de la survie en milieu hostile et, en deuxième, une vengeance personnelle que vous aviez envie d’assouvir.
Pas de culpabilité à avoir, du moins, je ne le pense pas.
Continuez ainsi, vous êtes sur le bon chemin !
Amitiés de Bretagne, où le temps est mitigé aujourd’hui.
Forester.
Cher Adzo
Ravie de vous savoir revenue parmi nous!
Je vous ai lu attentivement et vous dites là des hoses très pertinentes, qui vont aussi m’aider à avancer.
Se pardonner à soi-même me semble important. On sort de l’éternel processus de la culpabilisation. Et ceci est primordial, si l’on veut effectuer un bon travail sur soi-même.
J’ai compris que je n’avais pas assez d’estime pour moi-même, que je manquais cruellement de confiance en moi, en plongeant tête baissée dans cette relation toxique. Je m’y suis accrochée comme la bernique à la roche, jusqu’au jour où j’ai réalisé qui mon ex PN était vraiment. J’ai frôlé le désastre, surtout moralement. Je me suis aperçue que l’entreprise de démolition était commencée, et qu’il n’en resterait pas là.
J’aurais cependant aimé , tout comme vous, avoir au moins un mot d’excuses. Même pas. Pourquoi faire? Et vous avez raison sur ce point: ce serait reprendre ce processus infernal qu’est tomber dans le piège de la manipulation.
Cela me fait penser aux enfants qui ont commis une grosse bêtise, et vous dit, en pleurnichant: « Je ferai plus », afin déviter la punition qui l’attend. Et si le sale gosse recommence, il est puni de nouveau, jusqu’à temps qu’il comprenne.
Cette pénible expérience m’a permis de grandir, de me protéger moi-même en évitant les situations dangereuses. J’ai aussi appris à mieux cerner à qui j’ai à faire. Je contourne les récifs pour ne pas faire naufrage.
Merci beaucoup de votre précieux témoignage, Adzo !
Je vous souhaite une bonne journée et vous adresse toutes mes plus sincères amitiés de Bretagne.
Forester.
Chère Forester,
Pour ce qui concerne l’estime de soi , disons que c’est à la fois la faille dans laquelle rentrent nos flingués en tout genre et qu’ils utilisent à bloc, dans un premier temps pour mieux l’exploiter derrière en la mettant en lambeaux … Mais il faut comprendre que s’ils font cela c’est parce que leur propre estime d’eux/elles mêmes est encore plus basse et que c’est ce travail de destruction sur nous qui les rassure, leur permet de rétablir un tant soit peu leur propre estime d’eux mêmes … Sans nous ils/elles seraient des zombies …. Ils / elles ne supportent pas que l’on résiste à leurs caprices, que l’on dénonce ce qu’ils/elles font, car faire cela c’est s’attaquer à leurs besoins narcissiques, c’est détruire leur oeuvre de destruction ….
Je ne compte plus les épisodes où elle revenait à la charge, soit par la séduction , soit par la culpabilisation …. Avec le recul ses pratiques sont tout autant spectaculaires que ridicules; des pratiques dignes des cours de récréation de l’école primaire … Non ce qui est le plus étonnant là dedans, c’est qu’on marche dans la combine … Comme si on avait tant à y perdre … Alors qu’en fait on a tout à gagner à ne pas accepter ce genre de jeux … A croire qu’on était plus nous-mêmes une fois emprisonné dans ce type de relation …
En tout cas, vous avez raison sur une chose, lorsqu’on sort de telles relations, on devient un (e) Autre … D’abord on est méfiant, on sait décoder et repérer les moindres signes précurseurs, et ensuite, on regagne sa propre confiance en soi, sa propre estime de soi mais sur un mode jusque là inconnu, notamment pour ce qui concerne les relations affectives … Finies les explications et les justifications interminables que l’on doit donner (enfin là, je parle pour moi) sur tout et n’importe quoi, et en particulier sur ce que je ne veux pas, sur ce que je n’accepte pas, au mon de l’amour évidemment; désormais j’inverserai de suite ce genre de choses avec celle qui dira “m’aimer”, si jamais elle s’amusait à ce jeu là … Bref, puisque “tu m’aimes”, c’est comme ça et pas autrement … A prendre ou à laisser … C’est d’ailleurs assez marrant comme j’ai pu observer par le passé , et pas forcément dans le cadre de relations affectives, comment ce type de stratégie peut finalement désarçonner les pompeurs de moelle en tout genre et être efficace …
Mes amitiés sincères depuis la Gascogne profonde …
Adzo
Bonjour, Hélène,
Un jour, il faut savoir couper le cordon ombilical. Prendre son envol. Tant bien que mal; parfois, mais cela fait partie de la vie, c’est ainsi.
Je n’aurai jamais pu supporter d’être la fifille à sa maman ou à son papa. J’ai pris mon indépendance de bonne heure. Je la désirais depuis longtemps. Tout comme vous, ici.
C’est aussi cela qui nous a donné de la force pour affronter l’adversité.
On dit que les filles sont plus matures que les garçons, et cela se ressent dès le collège.
Je n’aimais pas les garçons de mon âge, je préférais discuter avec les adultes.
La plupart d’entre eux m’ont beaucoup appris.
C’est aussi cette maturité, cette indépendance d’esprit qui nous a mises un cran au-dessus de nos ex PN…Et cela, il ne l’appréciait pas .
Amitiés de Bretagne,
Forester.
Bonsoir Jacky
Je me reconnais dans la fin votre commentaire , moi aussi ,j’ai eu ma petite vengeance dans toute cette histoire. Aujourd’hui avec le recul ,j’ai été une manipulatrice de la pire espèce avec mon dernier conjoint, Il y eu un temps ou je me disais , tu n’avais pas le droit de me faire ça avec tout se que tu savais de mon passé et bien tu vas le payer .
Quand j’y pense encore aujourd’hui ,je ne sais pas se qui m’a pris, de l’avoir piégé à son propre jeu .Cette vengeance est montée en moi comme une trainée de poudre.
Heureusement ,je ne lui porte plus aucun sentiment ni de vengeance ,ni d’amour.
Il a fait partie de ma vie et maintenant ,il n’y est plus . C’est drôle ,c’est comme s’il n’avait jamais existé. Je parle de lui ici sur ce blog comme dans un passé lointain
Bonne soirée
Hélène
Chère Forester
Il faut savoir pardonner pour pouvoir passer à l’étape du bien-être avec soi. Je vous l’accorde cela n’est pas toujours facile mais c’est primordial.
De garder rancune fait en sorte de nous garder prisonnière dans ce passé que l’on veut fuir.
Bien amicalement
Hélène
Bonjour Géneviève
J’aime beaucoup votre dernière phrase au sujet de la souffrance. Il ne faut jamais banalisé la souffrance quelle soit physique ou morale. Beaucoup de gens ont tendance à dire ,cela ne doit pas être si pire, en faisant référence à eux .Souvent on entend, si j’étais à sa place ,je ferais si ou j’aurais fait ça. Ces propos sont d’une grande ingratitude. Il est si facile de juger les autres.
Une détresse ou une peine est pénible pour celui qui l’a vi, mieux vaut écouter que de dire des sottises. Chacun de nous sur ce forum ont porté ou portent encore beaucoup de souffrances dans leurs cœurs et méritent l’attention et la considération de nous tous.
Bonne soirée
Hélène
Bonsoir,
Je vous rejoins entiérement Lalouette, Val et Forester, comme Geneviève ….
Sur la question du repentir de ma tordue, de son pardon, de sa responsabilité, de ses excuses….
Je ne les ai jamais eu durant la relation une fois sous emprise, je dis bien JAMAIS, alors pourquoi les aurais je aujourd’hui … C’était toujours de ma faute, moi le responsable, le coupable … Faire le deuil d’une relation avec un /une PN c’est aussi accepter cela , le fait d’avoir à assumer l’entière responsabilité de la relation , la nôtre et la sienne … Ma tordue ne me disait pas pour rien lorsque ça se passait mal, que ça clashait … que c’était de ma responsabilité, de ma faute, que j’étais immature … Non seulement elle projetait sur moi l’ensemble de ses tares, mais surtout elle signifiait que si j’étais en relation avec elle, c’était de ma faute, de ma seule responsabilité … Elle avait raison, tant que je supportais l’insupportable … , jusqu’au jour j’ai pris mes responsabilités et celles dont elle se démettait toujours … C’est clair que ça charge la barque quand celui d’en face ne prend aucunes responsabilités (je peux aisément comparer avec mon ex-femme où lorsque nous nous sommes séparés, nous avons fait cela à l’amiable, chacun assumant ses responsabilités … , toute la différence entre personnes adultes et l’enfant qu’est le /la PN) … Un enfant n’est jamais responsable de rien, c’est toujours la faute des autres …. , donc il faut bien prendre ses responsabilités (se pardonner à soi même, comme vous dîtes Geneviève, d’être tombé dans une telle relation) y compris pour lui, l’accepter, faire avec, mieux même, le souhaiter finalement …
Car sinon quoi, accepter ou attendre des excuses de sa part, mais c’est attendre de replonger dans la relation avec lui/elle … Or dans la relation perverse, les positions sont figées à vie entre la proie et le prédateur … De sorte que le manège recommencera de façon encore plus infernale , et encore plus perverse …. Souvenez quand il revenait à la charge (dans mon cas sans excuses, soit pour m’en mettre plein la tronche, soit plus mielleusement, dirais-je même malinement, -oui, oui le malin ou la maline- , parce qu’elle avait besoin de moi en jouant sur le registre de la petite fille perdue et abandonnée ou de la femme épleurée) , et qu’on ré-acceptait son jeu, comme le jeu pervers repartait de plus belle, encore pire qu’avant … Parce que le pervers sait une chose c’est que si on continue le jeu c’est qu’on est sous son emprise, sous sa dépendance et qu’il veut mesurer jusqu’où elle va, comme un enfant qui veut se prouver à lui même les limites de « l’amour », jusqu’où on l’aime, jusqu’à quels niveaux de caprices on accepte ou pas … Tant que les limites ne sont pas atteintes, le jeu continue …. Pourquoi m’a t’elle fait des appels masqués en pagaille pendant 6 mois, et des relances plus claires au début, malgré des propos très clairs de ma part avant ses relances … Ben pour mesurer ça, ni plus ni moins … Pourquoi maintenait-elle le dernier lien qui me reliait à elle (et moi aussi) avant que je ne le coupe car cela ne serait jamais venu d’elle ? Ben parce que je pouvais éventuellement resservir pour elle et quant à moi je n’étais pas encore assez avancé dans le deuil de son emprise pour le faire … Jusqu’au jour où on se sent capable de le faire, de faire ce qu’elle n’aurait jamais fait, que c’est même nécessaire de prendre toute la responsabilité pour avancer et passer à autre chose, définitivement … C’est sûrement le début du lâcher prise, le saut du plongeoir de 5 métres, se faire de nouveau confiance, accepter d’avoir vécu cette expérience pour en faire autre chose
Donc une fois que le jeu est cassé il ne faut surtout pas y revenir dedans… Il est définitivement cassé , c’est nous qui l’avons cassé et devant l’assumer seul … Enfin pas seuls, avec des mais , la famille, avec ceux qui ont vécu des situations comparables, avec des psy et un travail sur soi même
Chère Carole,
Quand tu me parles du « mode silencieux » de ton ex PN, il arrivait aussi au mien de rester muet comme une carpe des heures durant, comme perdu au fond de ses macérations psychologiques.
Une fois pris de boisson, c’était un vrai moulin à paroles, et qui ne parlait…que de lui-même.
Il me reprochait de ne pas avoir de conversation. Normal, je ne pouvais pas en placer une, ou, si j’abordais un sujet que je trouvais intéressant, il me répondait: « Je m’en fous. »
Alors, tout dialogue s’est rapidement interrompu et n’était plus possible.
Nous n’échangions que deux ou trois parole par jour, du genre: « C’est prêt. A table.« , « Qu’est ce que tu veux que je te prenne , je vais faire les courses. « , « je m’en vais au boulot, à tout à l’heure. »
Quelle vie! Dire que chez mes grands-parents, nous échangions des avis sur tout: l’actualité, la politique, l’école, les amis, la Résistance et Jean Moulin qui était mon héros , quand j’étais enfant !
Ici, au moins, nous échangeons, nous plaisantons, nous nous lâchons…enfin! Loin de cette engeance de psycho rigides !
Bonne soirée,
Forester.
Bonsoir, Jacky,
J’ai un peu de retard dans la lecture de mes mails.
Merci de m’avoir apporté plus de précisions sur votre existence.
Je ne conçois toujours pas cette violence que des adultes font subir à des enfants. Et votre grand-mère qui en voulait à vos parents de vous avoir confiés. Au fond, je ressens beaucoup de pitié pour cette femme qui a eu tant de malheurs. Elle était forcément aigrie et en voulait à la terre entière. Mais de là à faire subir tous ces châtiments à ses enfants et petits-enfants, ça me dépasse drôlement! Cela me dépasse d’autant plus que je n’ai jamais connu cela, à part deux ou trois coups de casquette, quand il m’arrivait de décrotter mon nez à table, ou une tape sur la tête, quand je faisais des grimaces à un garçon que je n’aimais pas , pendant la messe, où m’entraînait ma grand-mère, « pour que j’ai un peu de religion », selon ses dires.
La mienne, de grand-mère, a été fort heureuse de voir sa fille me confier à elle. Un jour, elle me dit qu’elle regrettait de n’avoir eu qu’un enfant, materner lui manquant beaucoup. Alors, pour compenser, elle invitait une flopée de mômes du quartier chez elle à manger des gaufres, des pommes, des bonbons. Elle aimait mes copines.
Je constate que mon ex PN avait eu, au début de sa carrière, de très bons états de service. Il était bien noté pour son courage. Mais il en était tout autrement de sa vie familiale: il n’a connu qu’une succession d’échecs conjugaux et perdu définitivement la garde de sa fille.
Vraisemblablement, sa famille ne l’a guère soutenu, car il avait épousé contre le gré de sa mère une femme qu’elle jugeait trop jeune.
Alors, il a voulu se créer une vie toute en façade, acquérir des biens qu’il a perdus, en s’adonnant à l’alcool pour noyer sa déception et ses blessures morales. L’aspect professionnel de sa carrière en a pris un sale coup, il a été inquiété par sa hiérarchie pour brutalités policières. Il a même eu l’I.G.S. sur le dos, et croyez-moi, je vous parle en connaissance de cause, les gars de l’ I.G.S. sont loin d’être des tendres…Je suis petite-fille de flic.
Alors, je commence à mieux comprendre ce contexte violent qui peut amener certains individus , peut-être déjà prédisposés, à la Perversion Narcissique.
C’est une explication que je trouve valable, mais il doit encore y avoir autre chose.
Là, c’est la petite-fille de flic qui parle, et qui cherche la petite bête…
En tout cas, merci, Jacky.
P.S. : J’aurais aimé que vous puissiez avoir rencontré sur votre chemin quelqu’un comme ma grand-mère. Peut-être cela aurait-il pu vous aider pour la suite, un peu de tendresse quand on est enfant.
Cordialement, Forester.
bonsoir forester, bonsoir à tous,
euh…juste un petit coucou, je suis en pleine…réparation ( de la maison 🙂 )
une seule petite remarque, vite fait, en matière de » pardon« , notre culture catholique(dominante)…propose tout ce qu il faut
toutes mes amitiés à toutes et tous
carole
Bonsoir Forester
Je vais tacher de répondre au mieux a vos attentes
Votre tournure d’esprit me semble saine. Toutes les équations de type A+B donne toujours le même résultat : C
Ho Oponopono a chez moi été précieux pendant les périodes ou je ne me sentais pas bien avec un désir de vengeance avant la montée de la rage narcissique.
Pour ce qui est de ma grand mère, elle a eu une enfance dure son mari est mort lorsque ma mère avait trois mois. Elle a perdu ces autres enfants dans des circonstance pénible. Elle s’est fait piller ses biens par ses freres… Elle a envoyé sa fille auprès de sa soeur pendant 12 ans ( abandon encore) Ma grand mère frappait beaucoup même pour l’époque. Gifles, bâton, louche,couteau et martinet… belle panoplie tout de même. Bien sur elle en voulait a sa fille et son gendre de devoir garder leurs enfants. Dans ce contexte l’épanouissement individuel et familial était bien improbable.
Personnellement ma vie familiale et affective est un ratage contrastant avec une réussite professionnelle; surement que mon activité entretenait un narcissisme d’autant que le désir de bien faire a toujours été présent.
L’attirance est mutuelle entre victime et MPN. C’est cette addiction croisée si forte qui est responsable de l’attente de tant d’amour et de la désillusion puis de la vengeance et de la violence sous toute ses formes…C’est un fait essentiell qui impose une aide au deux protagonistes. Pour que l’un soit vraiment bien il faut que l’autre ait fait un travail pour se passer de cette addiction emprise.
Du point de vue scientifique il est difficile de dissocier cette addiction a celle de l’alcool ou des drogues. Etrange n’est ce pas
Bonne soirée
jacky
Chère Geneviève,
Vu sous cet angle là, je pense que ces propos ont pu être mal interprétés par la partie adverse.
En fait, quand je les ai tenus chez le juge d’instruction, je pensais: » Ce n’est pas à la communauté turque, que j’en veux, il ne faut pas punir tout un peuple à cause d’un crime qui a été perpétré par un des leurs. »
J’ai ajouté; « C’eût été quelqu’un d’une autre nationalité, j’aurais maintenu ma plainte et je serais allée jusqu’au bout. C’est l’acte qu’il faut punir. »
A présent, dire que je l’aime, c’est au delà de l’entendement. Il doit réfléchir à la portée de ses actes et ne plus recommencer.
Ce dont je doute, puisqu’il était multirécidiviste et a brisé d’autres vies, dont celle d’une jeune femme de vingt ans, qui aura beaucoup de mal à s’en sortir.
Il purgera peut-être vingt ans, mais rien en l’empêchera de recommencer , ce que je ne souhaite pas.
Et là, je crains que cela aille jusqu’au meurtre.
Quant à mon ex PN, j’aimerais ENFIN cesser de le haïr. Il m’arrive encore d’avoir des accès, mais beaucoup moins fréquents. Les thérapies, et vos bons conseils m’aident grandement.
Je ne le remercie nullement d’avoir bousillé ma vie, je me serais bien passée de cette « expérience« .
Le Ho’ponoppono me paraît difficile à appliquer. Mon raisonnement était trop simpliste.
Je ne sais si je parviendrai un jour à cette autre dimension. Toit ce à quoi j’aspire est a la tranquillité, surtout à celle de l’esprit.
Le reste suivra, je l’espère.
Le tout est que mon ex PN me fiche la PAIX.
Amicalement,
Forester.
Chère Val,
Je suis de votre avis en ce qui concerne le rôle de la mère sur le comportement personnel du PN.
Celle du « mien » était, comme je l’ai déjà expliqué, une femme autoritaire et colérique, voire: violente.
Quant à son père, il était peu présent, pour raisons professionnelles, certes,mais aussi parce que, selon les dires de mon ex PN, il était plutôt volage, buveur, violent envers sa femme et, quand ses fils ont commencé à devenir adultes, leur père a vu en eux des rivaux potentiels , ce qui déclenchait des bagarres.
Pourtant, cet homme leur cédait tout à son retour, sa famille ne manquait de rien, et il aimait à briller en société, fréquentait les « huiles » de sa ville, se rendait aux réceptions avec son épouse, qui faisait toujours bonne figure.
Il s’est pourtant avéré que, suite à sa folie des grandeurs, ce père a coulé sa boîte de transports routiers.
La famille a vécu un train de vie plus modeste, les disputes ont éclaté de plus belle.
La mère de mon PN vouait à son mari, qui semblait la maltraiter un culte quasi religieux, une fidélité à toute épreuve.
Elle n’a jamais parlé de lui en mal.
A la mort de son mari, elle a fait édifier une tombe, qui est abondamment fleurie et sur laquelle elle se rend tous les jours.
Mon ex PN vouait à son père une semblable admiration , mélange de jalousie, de rivalité, de désir de lui ressembler.
Un jour, il me dit ceci: « Je suis dangereux…Comme papa…Dangereux ! Papa était dangereux…Je suis comme lui… »
« Je mourrai jeune, comme papa…Je ne veux pas vieillir…Je ne veux pas connaître la déchéance physique… »
« Papa avait des maîtresses, mais il aimait sa femme…Elle n’a jamais manqué de rien . »
Etranges rapports qu’entretenait ce couple, cette famille.
Les fils ont hérité de la violence de leur père. Mais ce contexte n’explique pas non plus le comportement PN de mon ex, et peut-être aussi de ses frères, qui sait…
Je pense que cela provient de plus loin, de ce que l’on a voulu faire de lui…
Je me pose, moi aussi, beaucoup de questions, car je sais qu’il existe des gens qui ont vécu dans un climat familial traumatisant, mais qui ne sont pas pour autant PN.
Un jour, peut-être, trouvera-t-on la cause de cette pathologie.
Là, on pourra peut-être mieux avancer encore.
Amitiés.
Forester.
Bonjour, Val,
Mon ex PN m’avait écrit, l’année dernière, peu après son départ de mon domicile: « J’avoue que, ces jours derniers, je t’ai tenu des propos désobligeants…mais cette histoire de chèque que tu as fait annuler, cela m’a révolté ! (…) » .
Donc, j’en déduis qu’il n’était pas sincère dans ses « regrets », puisqu’il rejetait une nouvelle fois sur moi la « faute », celle de ne plus vouloir lui céder.
Plus loin dans cette missive, il me propose « une correspondance de loin ».
Je ne suis pas dupe : c’est une manière comme une autre de me garder, moi aussi, « sous le coude », on en sait jamais, en cas de chasse…
Donc: je ne lui donne aucune réponse. Silence absolu. Et je garde cette ligne de conduite jusqu’au bout.
Vous avez raison, Val: rester ou redevenir « ami » avec un individu qui vous maltraite, vous manipule, vous humilie, vous pille, c’est malsain. Très très malsain.
Tout comme vous, j’évite toute occasion de tomber de nouveau dans un piège éventuel.
Je me sens comme une ancienne toxicomane, une ex malade de l’alcool. Je vis avec une épée de Damoclès au-dessus de ma tête.
Je refuse toute rencontre occasionnelle qui pourrait me faire tomber de nouveau dans cette spirale infernale.
Je préfère rester célibataire, me consacrer à mes ami(es), aux activités que j’ai temporairement abandonnées pour perdre mon temps dans une relation qui pourrait être « toxique ».
Je me préserve, c’est tout.
Bon courage à vous, et tenez bon, Val, car vous êtes sur la bonne voie.
Cela fait plaisir ! 🙂
Amitiés, Forester.
Bonjour, Geneviève,
Je te remercie beaucoup pour cette explication plus claire sur le « Ho’ponnopono ».
Cependant, j’aurais besoin de plus de précisions à ce sujet:
Est-ce le manque d’amour que nous avons à l’égard de notre prochain, ou bien celui dont nous avons manqué dont il s’agit?
En ce qui concerne le pardon : J’ai dit, avec sincérité devant le juge d’instruction, que je pardonnerai à l’agresseur sexuel multi récidiviste dont j’ai été victime, que je lui pardonnerai un jour. Cependant, il m’est encore très difficile,voire : impossible de le faire à l’égard de mon ex PN, à qui je persiste à ne rien laisser passer. Je demeure intransigeante là-dessus, et d’un entêtement à toute épreuve.
Tout bien réfléchi, ne serait-ce pas lui à qui je fais payer l’addition de cette agression dont j’ai été victime ?
Je reconnais que ceci me provoque des blocages, quant à une future relation de couple, si jamais elle se présente encore un jour. Pour l’instant, je préfère éviter tout investissement, en matière de sentiment .
J’ai pu lire, dernièrement sur ce blog, que tu ne prendrais même pas un verre avec ton ex PN, de crainte de retomber dans un nouveau processus d’emprise.
En ce qui me concerne, si tant est qu’un jour, mon ex PN se souvient de moi pour une raison ou pour une autre, et si jamais il m’expédiait une lettre ou un mail, jamais, au grand jamais, je ne lui rendrais la moindre réponse.
J’ai bien trop peur, moi aussi, de retomber dans son piège sordide.
J’admire ceux qui ont pu pardonner à leurs bourreaux.
Je m’aperçois que j’ai encore beaucoup de travail à faire sur moi.
Mais bon, j’ai encore le temps d’acquérir plus de connaissances , de grandir, de mûrir aussi.
En tout cas, merci à tous, ici, de l’aide que vous avez pu me donner.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Chère Val
Je ne peux qu’être d’accord avec vous, quand vous parlez du développement du fœtus dans l’utérus de sa mère. D’ailleurs beaucoup d’études épousent vos dires
Je ne parle pas d’ hérédité en tant que telle mais de prédispositions ou de failles .
J’apporte cette idée seulement parce -que certaines personnes vivent des situations difficiles et ne deviennent pas P.N pour autant. Il doit bien y avoir une raison à ça ?????
Tout les orphelins de la terre ou les bébés donnés en adoption, ont peut-être des difficultés de comportements mais ne sont pas P.N. pour autant
Si quelqu’un a une réponse à mes questions ,j’aimerais bien savoir car cela m’aiderais à mieux comprendre cette foutue patho et par le fait même à mieux digérer les dégâts qu’ils font autour d’eux et peut-être à leurs pardonner. Je précise que pardonner ne veut pas dire reprendre une vie conjugale mais d’avoir un autre regard envers eux.
Je me souviens que lorsque le psychologue de mon ex-conjoint au tout début de sa thérapie s’adressait à ce dernier devant moi avec tendresse et bonté ,comme s’il parlait à un petit enfant que l’on veut rassurer. Il disait souvent ( pauvre monsieur ) pendant que moi dans ma tête ,je me disais (mon écoeu…….) Probablement ,qu’en parlant ainsi ,il voulait gagner la confiance de celui-ci.
Que j’aimerais dont en savoir plus sur l’origine exacte de cette patho
Bonne journée à tous
Hélène
Bonjour Héléne,
je comprends 😉 Je ne sais pas si on saura vraiment un jour quelle en est l´origine exacte. Je partage l´avis de Geneviéve, je pense que plusieurs facteurs jouent une influence sur le développement de la patho.
Quand je pense au systéme familial de mon ex …il a grandi dans une famille « trés propre » , ou il ne manquait de rien ou il n´y avait pas de violence , ni de probléme d´alcool.
Cette famille , pourtant faisant partie de la classe des « gens biens » …..est une famille névrosée ….basée sur le mensonge , la manipulation, ou le superflux compense le manque d´amour et de tendresse . Mon ex avait des problémes de poids et je me souviens que mon ex-belle mére arrivait á lui faire vider les casseroles alors qu´il n´avait plus faim .
Cette femme , derriére ses aspects mielleux et de bonne mére de famille , est une manipulatrice de première. Sa mére qui avait du etre hospitalisée , avait raconté aux infirmiéres que sa fille la traitait mal et était méchante avec elle . Tout le monde pensait ( et j´en faisait partie ) : Mon Dieu , la mémé déconne ….Et biensur, qu´elle était bien soignée á la maison chez sa fille et ne manquait de rien . Aujourd´hui , je regrette mon jugement car je suis persuadée que sa fille lui en a fait voir des vertes et des pas mures. Je me souviens de situations qui me choquent aujourd´hui car je vois plus clair.
Quand une femme dit de son propre fils : je me demande comment il a fait pour trouver une femme …..il faut se poser des questions !!!!
Cette femme n´a jamais vraiment laché son fils et aucune femme de la terre ne saura jamais assez bien …pas pour lui , mais pour elle . Car elle est et reste la seule femme dans sa vie .Une fois parti , elle a su garder le pouvoir sur lui …
Nous parlons ici couvent du role du pére , souvent inexistant – du moins emotionellement – je pense que le role de la mére est un role clé dans le développement de la patho.
Mais bon maintenant , ce n´est qu´un avis personnel et je suis ouverte á tout .
bonne journée Val
Bonsoir à tous
Il me semble évident que dans la famille du PN, il y a un passé assez lourd. Peu importe le milieu, c’est bien le climat qui est important et apparemment, pour vos PN comme pour le mien, celui-ci n’était pas très sain.
Omniprésence de la mère dans le cas de mon PN. Rencontrée 2 fois, la soeur de mon PN m’avait dit en parlant de sa mère « une vraie garce, une femme méchante, toujours sarcastique et moqueuse ». Cette femme est décédée aujourd’hui mais mon PN en parle souvent d’une façon assez surprenante. Il reconnait qu’elle était très dure, mais s’effondre presque au souvenir que celle-ci est morte « dans la honte » de ne pas avoir de culture. Et de citer sa mère comme s’il s’agissait de Niesztche, en disant à chaque fois que cette femme – autoritaire certes, mais son enfance avait été si dure! – était pleine de bon sens malgré son manque d’éducation…
La soeur de mon PN avait pris ses distances avec la famille visiblement. La seconde fois où l’on s’est vues, on est restées seules quelques instants et elle reconnu que celui-ci avait un « caractère difficile » et (tiens, tiens, c’est bizarre !) m’a dit : « je me demande comment il fait pour tomber sur des nanas aussi bien » (!!!). Le frère : suicide à l’âge de 30 ans, je n’ai pas su pourquoi. Le père : aucun info sur lui, décédé d’une longue maladie avant l’adolescence de mon ex ami. Je pense qu’il a été assez absent et je suis d’accord avec vous, Val, sur le fait que la relation avec la mère – peut être même avec la femme, tout simplement – semble poser problème. Il y avait chez lui une ambivalence permanente entre deux visions de la femme : d’un côté une sainte, un être magnifique, l’épreuve de l’homme ; de l’autre, une garce, une s#####, dénuée de raison.
Les seules fois où j’ai senti (j’ai bien dit « senti », je ne suis pas sûre) une sorte d’émotion chez mon PN, c’est à l’évocation de cette mère morte avec sa honte et de son frère qui s’est pendu.
Reste évidemment que tous ceux qui ont eu une enfance difficile ne deviennent pas PN, il faut donc une conjonction de facteurs (climat familial malsain ou étouffant, violence, mère aliénante ou PN elle-même ? père absent ou qui ne pose pas de limites ?) qui vont littéralement « flamber » sur une personnalité particulière à un moment donné. Comme un disque « enrayé », on dirait que le PN n’a pas réussi à accédé aux stades supérieurs du développement.
Amicalement,
Bonsoir, Jacky,
Merci de me rendre réponse. S’il n’y a pas d’explications scientifiques, c’est bien ennuyeux.
Ma tournure d’esprit me fait souvent conclure que A+B=C.
Néanmoins, dans le domaine de la psychologie et de la psychiatrie, ce n’est pas aussi simpliste que cela.
Certes, chaque cas est différent, me semble-t-il, selon le milieu familial, le vécu d’un individu, puisque chaque être est unique.
J’ai lu, sur votre blog, que vous préconisiez le « H’oponopono » des hawaïens. Je l’ai utilisé à plusieurs reprises, sur les conseils d’une amie , et il s’est avéré que ça fonctionne.
Il y a aussi les valeurs spirituelles, je dis bien « spirituelles », et non pas religieuses, qui peuvent aider à avancer également. Beaucoup « ont de la religion », sans avoir pour autant de la spiritualité, quelle qu’elle soit. ce n’est pas du tout pareil.
J’ai eu la chance, pour ma part, d’avoir bénéficié de l’amour de mes grands-parents, qui était pour moi un havre de paix, durant mon adolescence tourmentée par le divorce de mes parents.
J’ai été choquée de lire que votre grand-mère, qui vous a élevé, était une femme « parfois violente ». Cela me paraît inconcevable.
Si vous aviez eu la chance d’avoir une grand-mère attentive, douce, maternelle et maternante, sévère mais juste quand il le fallait, les choses en auraient-elles pour autant été autrement pour vous?
J’ai été une enfant désirée, cependant, ma mère a été contrariée, durant sa grossesse, par le fait que mon père avait été rappelé en Algérie. Peut-être m’a-t-elle transmis cette anxiété, puisqu’il paraît que le fœtus ressent aussi beaucoup de choses.
Je ne sais si mon ex PN était ou non un enfant désiré. Je sais seulement que son père était très violent, alcoolique et abusait de sa femme après l’avoir battue.
Il est le deuxième d’une fratrie de six enfants. Sa mère qui travaillait l’a confié très tôt chez les « frères », car, selon ses dires, il était un enfant « difficile ».
Il se battait souvent dans la rue. Son père l’a mis au travail très jeune, car l’école ne l’intéressait pas.
Il s’est battu avec son père pour la première fois à l’adolescence. A cette époque, il pratiquait la boxe.
Après son service militaire, il a intégré la police, mais pas dans n’importe quel corps: celui de la BAC, des hommes de terrain tous les jours confrontés à la violence urbaine. Ses actes d’indiscipline lui ont valu des sanctions de sa hiérarchie.
Paradoxalement, il recherchait chez une femme la douceur, voire la soumission.
Le climat de violence dans lequel il a évolué n’explique pas , cependant, les causes de son comportement de PN. Ni la succession de ses échecs conjugaux.
Mais y a-t-il vraiment une explication? C’est cela que je voudrais avoir.
Ou alors, suis-je à la quête du Saint -Graal, en cherchant une réponse où il n’y en peut-être pas encore, ou pas du tout?
J’ai peut-être été un peu longue dans mes explications. Je ne puis que constater que la vie de mon ex PN n’a été qu’une suite de ratages successifs.
J’en suis au questionnement, en toute objectivité. Par contre, j’ai compris bien des choses,me concernant , notamment cette attirance que j’avais pour lui, puis ce dégoût plein de mépris.
Si vous faites un autre article, je le lirai bien volontiers.
Cordialement,
Forester.
P S : Grâce aussi au « H’oponopono« , la paix revient dans mon cœur.
Chère Hélène,
Je pense que, tout comme vous, c’est bel et bien lors de la petite enfance à l’adolescence, que se forme la personnalité de quelqu’un.
Quand je fais mon auto-analyse, je constate qu’ayant subi plusieurs abandons successifs de mes parents, qui m’ont confiée à mes grands-parents pour m’élever, j’ai du ressentir très tôt ce sentiment d’abandon. Puis il y a eu le divorce tumultueux de mes parents, j’ai été ballotée à droite et à gauche, et je finissais toujours par atterrir chez ma grand-mère, qui était mon véritable havre de paix, mon « port d’attache ».
Donc, ces évènements ont fait de moi un sujet atteint du syndrome d’abandon, ce qui m’a fait commettre des erreurs à plusieurs reprises, erreurs qui auraient pu avoir des conséquences graves.
Aujourd’hui, j’ai renoncé à toute relation de couple, et c’est mieux ainsi. Je suis amie avec un homme, pour qui j’ai de l’estime et dont je respecte la vie de famille.
Je le considère comme mon propre frère, ce dont il en est très touché.
Je crois qu’une telle relation me protège de toute forme de souffrance affective. Des rapports fraternels, c’est clair, c’est net, sans ambiguïté. C’est plus sain, je crois.
Merci encore, Hélène, et au plaisir de vous lire.
Amitiés sous le beau soleil un peu frais,
Forester. 😀
Chère Hélène,
Merci de votre réponse si réconfortante !
Mon parrain a connu trente ans d’alcoolisme. Cela va faire onze ans qu’il est totalement abstinent, et il a longtemps fait partie d’une association d’anciens buveurs.
Auparavant, il a du faire plusieurs cures avant d’arriver à ce résultat, le tout en milieu hospitalier, avec une aide médicalisée : psychothérapies, vespéral, anti dépresseurs.
Mais il reste vigilant et évite toute occasion où il pourrait être de nouveau tenté. Son état de santé en a été gravement altéré, mais cela ne lui ôte pas pour autant sa joie de vivre et sa générosité.
Quand vous me parlez de maladies somatiques, je suis entièrement d’accord avec vous: je suis asthmatique de naissance, et je me souviens que j’en avais beaucoup , lors de ma vie commune avec mon ex PN.
Comme le dit aussi mon parrain, il faut que ça vienne de la personne, qu’il y ait une profonde motivation pour arrêter de s’alcooliser. C’est primordial, dans une guérison. On ne le fait pas pour plaire aux autres, mais pour soi, et oui, c’est absolument il faut pour s’en sortir, avoir beaucoup de volonté.
Au sujet de Jacky Dave, je suis quand même admirative de son honnêteté intellectuelle, pour avoir pu se dévoiler sur ce site et nous aider à mieux comprendre le mécanisme interne du fonctionnement du PN, des circonstances qui l’ont amené à être ainsi. Mis à part ce que j’ai pu dire dans certains de mes mails, ça ne lui était pas forcément destiné, seulement, il m’arrive d’avoir encore de petits accès de colère, voire de rancoeur à l’encontre de mon ex PN , qui m’a fait beaucoup souffrir…
Dire que l’on peur changer, c’est difficile, mais c’est déjà bien de reconnaître les erreurs que l’on a pu commettre, et de ne pas les recommencer éternellement.
Demain, je vais rendre visite à mon parrain avec une amie. Il est vit seul et un peu isolé à la campagne, ça lui fera plaisir…
Bonne journée,
Amitiés, Forester.
Bonjour, Geneviève,
Merci beaucoup pour tes précieux renseignements.
Ceci me permet de mieux comprendre le comportement de mon ex PN a l’encontre des femmes.
Je me souviens qu’un jour, il m’a dit ceci: « Je suis amoureux de l’inaccessible ». Si une femme lui résistait, il faisait tout pour la conquérir, comme il a tenté de vouloir conquérir l’amour d’une mère autoritaire, sévère, dure, colérique et parfois violente aussi. Celle-ci avait six enfants à élever, son mari se déplaçait souvent pour raisons professionnelles. Elle travaillait comme dame de charges dans un collège. Donc, elle n’avait pas le temps de consacrer toute l’affection nécessaire au bon développement d’un ou plusieurs de ses enfants.
Le père buvait et battait sa femme, lors de leurs violentes et fréquentes disputes. Par contre, les enfants ne manquaient de rien sur le plan matériel. Ne les voyant pas souvent, il leur cédait tout.
Le contexte familial a donné trois garçons alcooliques et violents, dont un PN (mon ex), deux filles qui ont divorcé. Seule, la dernière a mené une vie plutôt tranquille, partie très jeune du foyer familial et mariée à un gendarme.
Une bonne hygiène de vie est primordiale, et j’ai eu cette chance de passer ma prime enfance chez mes grands-parents qui m’ont élevée dans un climat sécurisant et protecteur.
Je me réfère toujours à cette enfance, qui m’apporte du réconfort quand ça ne va pas.
Je me suis entretenue récemment avec une bénévole qui est à l’écoute de femmes victimes de violences sexuelles et de viols.
Elle m’a, tout comme toi, très bien expliqué les conséquences psychologiques de ce crime.
Et j’en ai eu la preuve lors du procès d’Assises auquel j’ai assisté, en tant que partie civile, lors du traitement des dossiers des autres victimes.
L’une d’elle, malheureusement abandonnée à la naissance par une mère trop jeune et très dépressive, n’a pas bénéficié des bases solides d’un foyer bien structuré, ce qui a donné une enfant et une adolescente fugueuse et dépressive, à la sexualité sans limites.
Je ne la juge pas, j’essaie de la comprendre. Elle a aussi été victime d’un viol.
Si je comprends bien, tout proviendrait de facteurs environnementaux.
Merci, Geneviève, pour ces explications qui vont me permettre d’avancer encore.
Amitiés,
Forester.
Très chère Forester
Votre commentaire est très court en ce jour de premier anniversaire de délivrance et l’expression que vous avez employez ( vie de couple gâchée ) m’ a profondément touché
Le soleil ne vient sûrement pas de chez nous mais la fraicheur ,oh, que oui. Le vent siffle dans mes fenêtres.
Tout comme votre ex conjoint ,le mien était hypochondriaque .Son infarctus est de cause héréditaire mais curieusement ,cela est arrivé 3 mois après notre rupture . Pour sa part ,il n’a jamais abusé d’alcool en ma présence. Selon , se que vous dîtes ,le votre semblait aimer l’alcool et en abusait depuis longtemps car pour se retrouver avec un lobe du foie plus gros que la normale, une stomatite et une oesophagite sa consommation ne datait pas d’hier.
Je le crois, quand il vous racontait qu’il s’est mis à consommer de la boisson forte car son ex copine en prenait elle aussi et je le crois aussi lorsqu’il vous disait qu’il noyait son désarroi dans l’alcool mais son problème de consommation était déjà là.
Effectivement ,que les personnes qui souffrent de maladie psychosomatiques présentent les mêmes symptômes que les personnes vraiment atteintes. Ce phénomène me fascine beaucoup. Même l’asthme dans certain cas est psychosomatique
Pour revenir à la tentative de sevrage de votre ex-conjoint. Il est très difficile d’y parvenir seul ,cela demande beaucoup trop de volonté. Donc ,son échec n’est pas surprenant. Pour y arriver, ça prend de l’aide accompagnée d’une médication surtout la première semaine . Souvent ,il y a plusieurs rechutes avant d’en arriver à être sobre et à ne plus consommer. De plus les gens qui y parviennent sont pourvus d’une grande volonté car c’est une lutte de tout les jours et cela tout le reste de leur vie. La motivation doit venir d’eux même et non des autres.
Tout comme Jacky ,il peut changer, tout dépend de lui. En tout cas, je le pense
Je vous embrasse très fort en ce jour de délivrance
Hélène
Bonjour Forester
Vos questionnements sont très pertinents à savoir pourquoi certains enfants qui ont eu une enfance difficile ne deviennent pas P.N
Pour ma part ,je ne détiens pas de réponses mais je crois que Géneviève a une très bonne opinion sur la question.
Probablement , que certains enfants ont une prédisposition dès leur plus jeune âge et je me demande parfois si le côté héréditaire n’y est pas pour quelque chose.
Je crois que la formation de cette patho ne dépasse pas l’adolescence. Cette patho se produit lors du développement de la personnalité, du premier jour de la naissance à l’adolescence.
Mais honnêtement ,je ne le sais pas, se n’est que mon opinion personnel
Bonne soirée
Hélène
Bonjour Héléne , bonjour tout le monde,
que de discussions trés interessantes ici .
Je pense également ( et je ne peux que penser puisque je ne suis pas une spécialiste du sujet bien que j´ai beaucoup lu ) que cette pathologie trouve ses origines dans l´enfance et peut-etre bien avant également . Les conditions de grossesse d´une femme a – selon ce que j´ai lu- également une influence sur le développement de l´embryon et par conséquence de l´enfant. Ma grande tante disait á ma cousine : calmes toi , sinon tu vas nous faire un révolutionnaire !!!!!( ceci pour la boutade ) …..Un enfant qui n´a pas était désiré ou qui a été porté dans une période difficile le sent . L´embryon entend ses parents ….sans en comprendre les mots , il ressent l´atmosphère positive ou non positive autour de lui : je suis bienvenue ou pas .
j´ai lu que de graves traumatismes dans la petite enfance peuvent laisser des traces irréversibles ou difficiles á « normaliser ».
Je résumerais celá en disant que les expériences que nous avons fait dans notre petite enfance représentent une sorte de « norme » á laquelle nous nous référons toute notre vie de façon inconsciente biensur.
C´est dans l´enfance que nous construisons notre » boussole » intérieure qui nous montre ou est le nord et selon lequel nous nous orientons.
Dans quelle mesure est il possible de » reprogrammer » ou d´ » ajuster » cette boussole? . Je pense tout celá dépend de l´intensité et de la fréquence de ses expériences.
La théorie héréditaire est une théorie que l´on retrouve souvent. Je ne suis pas médecin et encore moins psychiatre/Psychologue ….mais je n´y adhére pas . Elle est á mes yeux trop facile et elle a bon dos …..
Il ne faut pas oublier que la période narcissique est une période normale ( peut etre que Genevieve peut nous confirmer celá ) dans le développement de la personnalité et certainement une période trés importante , ou apparemment tout ce joue.
La question est dans quelle mesure cette phase s´est passée dans des conditions propices permettant á l´enfant á passer á la prochaine phase de son développement . Comme nous le savons …pour beaucoup cette phase n´a pas vraiment été achevée.
C´est comme au monopoli …un jour , priére de retourner á la case départ.
Je suis pour ma part persuadée que tout ce que nous n´intégrons pas, toutes les phases de notre vie que nous n´achevons pas « correctement » …..nous « pètent á la figure » un jour ou l´autre , d´une facon ou d´une autre .
Je compare les déficits emotionnels du pn á un ballon de baudruche, qu´il ne veut pas voir et ne veut pas montrer car source de souffrance. Il le tient en dessous de la surface de l´eau de toutes ses forces , ce qui lui demande beaucoup d´énergie .Mais parfois ….ses forces le lachent et le ballon remonte á la surface ……..L´image de Narcisse en prend un coup , il perd le controle de la situation ….
On décrit le pn comme étant un » etre avec un égo surdimensioné » ce que je ne peux que confirmer si je me référe á mon ex …..oui , c´est vrai mais simplement á la surface …c´est une stratégie de surcompensation pour cacher justement un égo bien mal développé et un manque d´amour de soi meme .
voilá mes pensées sur le sujet ….
Amitiés
Val
Chère Hélène,
Tiens ? Aujourd’hui, nous avons du beau temps frais. Serait-ce nos amis canadiens qui nous envoient le beau temps ? En tout cas, c’est bien agréable.
En ce qui concerne votre PN qui s’est tapé un infarctus, je pense qu’il peut y avoir plusieurs facteurs, en effet.
Peut-être ne faisait-il pas très attention à sa santé, et le fait d’avoir été mis à la porte de chez vous a-t-il provoqué un choc ?
Ou alors, pour rentrer dans des explications moins scientifiques, son corps appelait au secours en provoquant cette crise cardiaque, un message qui aurait pu signifier: « Tu me brises le coeur », en m’abandonnant ainsi… »
Une manière comme une autre de vous culpabiliser encore une fois de plus.
J’ai connu des personnes âgées qui somatisaient beaucoup, au début de leur entrée en maison de retraite. L’une d’elle avait des maux d’estomac terribles, et bien qu’elle ait subi une batterie d’examens, on ne lui a rien trouvé d’anormal. Une autre était couverte de psoriasis, et clamait à qui voulait l’entendre que c’était la faute de ses enfants qui l’avaient abandonnée, alors qu’ils lui rendaient visite toutes les semaines.
Ces petites dames ne s’adaptaient pas à la vie en communauté, elles s’en rendaient malades!
Mon ex PN, quant à lui, aimait beaucoup se faire plaindre au sujet de sa santé.
A force de s’adonner à l’alcool durant des années, il s’est déclenché une stomatite aiguë, une oesophagite ainsi qu’un lobe du foie un peu gros, découvert à l’échographie. On lui a recommandé d’arrêter de boire, et un rendez-vous avec une alcoologue réputée lui a été préconisé, auquel il ne s’est jamais rendu.
Avait-il peur qu’on lui dise de cesser toute consommation d’alcool, ou qu’on lui découvre une pathologie qu’il ne voulait pas s’avouer ?
Un jour, il m’a dit qu’avant, il ne buvait pas, mais que c’était suite à sa dernière rupture qu’il avait noyé son désarroi dans l’alcool.
Une autre fois, il me raconte qu’en fait, c’est son ex compagne (toujours la même), qui l’avait entraîner à boire des alcools forts, alors qu’avant de la connaître, il était très sobre, vu qu’il pratiquait un sport.
Or, j’ai su plus tard qu’il avait réellement un problème avec l’alcool, vu qu’il avait eu des sanctions disciplinaires au travail à ce sujet.
Son père était alcoolique et est mort de ça. Je sais que ce problème n’est pas héréditaire, mais qu’il existe des facteurs environnementaux.
Mon ex PN a eu si peur pour sa santé, qu’il aimait à répéter qu’elle se dégradait , qu’il a arrêté, du moins fait semblant, durant quelques mois, avant de reprendre de plus belle , cette fois en m’accusant de l’avoir fait « replonger ». Mais « replonge qui veut » et tout les prétextes sont bons.
Là, je ne me suis pas du tout sentie coupable. Son comportement violent a été le déclencheur de cette brutale rupture de ma part. J’en avais assez de supporter ses sautes d’humeur, sa violence, sa méchanceté, ses moqueries acerbes.
Aujourd’hui, c’est la date anniversaire de son départ. Je ne ressens aucun regret ni remords.
J’ai appris que, depuis l’année dernière, il vit plus ou moins dans la rue, fréquente des S D F , s’est mis en ménage avec une métis asiatique et continue à boire…
Je pense qu’il avait, avec moi, l’opportunité de cesser de s ‘alcooliser à outrance. Je lui ai proposé de l’aide grâce à des associations d’anciens buveurs que je connais, et qui sont ouverts à tout dialogue.
Il a refusé toute aide, une bonne vie de couple qu’il a gâchée.
A croire que le PN se complait dans le malheur et la victimisation tout le long de son existence…
J’ai été un peu longue aujourd’hui, mais j’aurais aussi aimé avoir votre avis sur ce récit que j’avais besoin de faire.
Merci, Hélène, et toutes mes amitiés ensoleillées de Bretagne ! 😀
Forester.
Bonjour, Geneviève,
J’aurais plusieurs questions à vous poser, ainsi qu’à Jacky Dave, à propos des origines du fonctionnement du PN.
J’ai pu côtoyer, dans mon existence, des gens qui n’ont pas pu bénéficier de tout l’amour que peut donner une mère ou un père. Leur enfance a été très dure: ils ont connu la précarité, un temps de misère morale, mais ce n’est pas pour autant qu’ils sont devenus PN.
J’ai lu qu’il pouvait y avoir une explication scientifique et médicale au sujet du PN, comme il peut y en avoir pour un bipôlaire, un dépressif chronique, et d’autres pathologies psychiatriques.
Est-ce seulement à cause d’une carence affective, ou d’autres facteurs peuvent-ils entrer en compte, concernant la perversion narcissique?
Une blessure narcissique survenue à l’âge adulte peut-elle rendre quelqu’un PN ? ( divorce difficile, échecs successifs dans des relations conjugales, alcoolisme, toxicomanie,perte de la garde d’un enfant, échecs professionnels)?
Jacky Dave accepterait-il de répondre à mes questions ?
Merci beaucoup de m’éclairer de ta précieuse lanterne…
Amitiés, Forester.
Bonjour Jacky,
je me permets d´intervenir dans votre échange avec Forester pour vous remercier pour votre commentaire .
Lire que vous soyez capable de reconnaitre ce que votre femme vous a apporté et votre prise de conscience de votre façon de l´avoir remerciée ….lire votre regret ….me touche beaucoup .
Je viens de me rendre compte grace á vos lignes que c´est tout ce que j´aurais aimé entendre : je ne me suis pas comporté correctement avec toi …oui, je t´ai fait du mal.
Si pour moi l´humiliation est le deni et le refus de l´autre, la prise de conscience du mal causé mais également du bien recu …en est la reconnaissance.
Merci et bonne soirée
Val
Je suis plutôt d’accord avec vous Geneviève. Je pense que le regret (= peine causée par l’absence) est une chose, mais que la transformation d’un lien perverti en relation harmonieuse en est une autre !
Rendez-moi mon PN et le tourbillon recommencera. C’est déjà arrivé 3 fois, 3 fois je l’ai « foutu » dehors en lui disant ses 4 vérités (et je n’ai pas mâché mes mots), 3 fois il est revenu à la charge en me disant que je lui manquais. Oui, sans doute, et lui aussi me manquait. Mais c’est un lien mortifère, et le mode de fonctionnement du couple PN/victime se réactive à chaque retour du PN ; c’est gravé pour l’éternité entre ces 2 individus ! Ce qui est tordu ne peut être redressé.
Ce n’est, bien évidemment, pas de l’amour. L’amour est plus « haut » comme vous le dites si bien, c’est une élévation !
Bonjour Geneviéve, Bonjour Lalouette,
Je pense comprendre ce que vous voulez dire.
Je me considére aujourd´hui encore comme « une ancienne alcoolique » sevrée qui ne doit pas meme pas risquer de sentir une goutte d´alcool. Et la preuve , aprés mon divorce j´ai une nouvelle relation avec un autre pn, qui buvait d´ailleurs et a mal fini. J´ai vite remarqué qu´il ne me faisait pas du bien, que ces jeux me faisaient du mal ….je voyais tout ca mais comme nous le savons la dépendance nous tient et est plus forte que tout ….j´ai eu la chance d´avoir des amies, qui m´ont donné un grand coup de pied dans le cul et m´ont aidée á mettre fin trés vite á tout ça. Nous nous sommes faites la promesse de faire attention á nous réciproquement …..
En ce qui concerne mon ex , je n´ai jamais eu de rechute , pourtant il a essayé de me rattraper dans ses filets 2 fois , il s´est pris un coup de pied au cul …..deux moments ou ma raison a pris le dessus et je ne prétends pas que celá était facile. Je n´irai moi nous plus boire un coup avec lui et non pas parce que j´ai peur de retomber mais parce qu´il ne m´interesse pas et je n´ai rien á lui dire. Monsieur aurait bien voulu garder une relation amicale avec moi …..Non, des amis qui me trompent, me volent, m´humilient,je n´en ai pas.
Mis á part celá , je pense que le risque est minimal puisqu´il est dans une relation avec des enfants ….Mon Dieu !!! Qu´il y reste et qu´il soit heureux !
Reconnaitre sa propre faute, son propre tord voire le mal que l´on a causé aux autres est quelque chose á mes yeux de trés difficile, que peu de personnes font ….l´exprimer l´est encore plus . C´est quelque chose qui me touche et pour lequel j´ai beaucoup de respect.
et biensur la question se pose quand un tel remord vient d´un pn : manipulation ou prise de conscience ? Je pense que mon ex a eu de courts moments de prise de conscience ( qui n´ont rien avoir avec ses sentiments ou pas sentiments pour moi ) que je n´ai pas vraiment capté car arrive un moment oú on ne peut plus et sait plus faire la part des choses et ou tout ce qui sort de leur bouche est remis en question. On ne croit plus en rien .
Bonne journée
Val
Chère Forester
Moi aussi je me demande parfois si le P.N. est si bien que ça dans sa peau suite à un échec !!
Probablement que non mais certainement pas pour les mêmes raisons que nous.
Suite à ma rupture d’avec mon psychopathe ,il s’est tapé un infarctus à l’âge de 47 ans et s’est retrouvé sur la table d’opération
Si son âme n’a rien ressenti et bien son corps a réagi
Bonne soirée
Ce soir le ciel est nuageux
Est-ce vos nuages de la Bretagne????
Hélène
Bonsoir, Geneviève,
Non, le chimilbilibilk ….. 😀 😀 😀
Bonne soirée, Forester.
Hop ! Là, j’arrête, car je commence à avoir mal aux yeux et Titi (c’est mon chien) , a faim… 🙂
Bonjour à vos » Grisous ».
pas sur … pas sur … je viens de vérifier … c’est important quand même ! 🙂
« c’était juste pour faire avancer le schimilibili... »
Je vais aussi donner à manger à mes Grisous avant qu’ils ne me mangent !
Bonsoir, Geneviève,
Eh! Bien! Oui, moi-même, malgré ma petite crise de colère passée, me suis rendue plusieurs fois sur le site de Jacky Dave, que j’ai parcouru plusieurs fois de suite, en TOUTE OBJECTIVITE.
Et cela m’a permis de comprendre le mécanisme qui avait amené mon ex PN à se comporter ainsi: une mère colérique, un père souvent absent pour raisons professionnelles, mais très violent, coureur, buveur, qui battait sa femme comme plâtre devant les enfants avant de la prendre de force, un abandon de la mère qui l’avait placé toute son enfance chez les « frères« , un mariage qui s’est soldé par un divorce, des beaux-parents qui ne l’ont jamais accepté du fait qu’ils espéraient pour leur fille un fils de famille, la perte de la garde de sa première fille, des unions tumultueuses qui se sont terminées brutalement, un frère aîné qui a pris cinq ans de sursis pour avoir failli faire flamber sa femme en l’aspergeant de pétrole, un autre qui a sombré dans l’alcoolisme et la misère, sa carrière de « super flic » compromise par des « magouilles » et des actes peu recommandables qui lui ont valu une remontée de bretelles par l ‘I.G.S., une mise au placard en fin de carrière, avant la révocation et le mépris de ses ex collègues…
Tout cela peut expliquer son aigreur contre les femmes, contre l’espèce humaine dans son ensemble…
Si Jacky Dave sort un nouvel article, je le lirai bien volontiers, c’est vraiment très instructif.
Et je le dis EN TOUTE OBJECTIVITE .
Amitiés,
Forester.
J’en suis ravie ! 🙂
Chère Hélène, cher Adzo,
Ils cherchent ce qu’ils n’ont pas, ce qu’ils ne sont pas.
Le mien m’a tenu un jour ces propos: « Une femme plus instruite que moi, ça me dérange... »
Il voulait toujours être le meilleur, il vivait dans une constante compétition « intellectuelle« , se disait être un « gagneur« …
Sauf que, dans la vie, il avait tout perdu, s’était brouillé avec une partie de sa famille, ne voyait plus ses filles, craignait de croiser ses anciens collègues que je connaissais, perdait tous ses procès…
Aaaaaahhhh! Il est beau le meussieu!
Pour reprendre une nouvelle fois les paroles du perroquet Laverdure, dans Zazie dans le métro, mon livre fétiche: « Il cause, il cause, c’est tout ce qu’il sait faire! » 🙂
Bonne soirée, Forester.
Bonsoir, Hélène,
Nos ex PN ont tellement la grosse tête , qu’ils devraient mettre leur casquette et aller nous chercher cinq kilos de patates…. 😀
Forester.
Chère Val,
Le mien m’avait aussi assurée que je ne manquerais jamais de rien (au début) .
Forcément! Puisque c’était moi qui comblais le découvert de meussieu avec mon petit salaire!
Avant de partir, il me dit: « Je te donnerait 2000 euros, ça te fera réfléchir… » .
Réfléchir à quoi? A la trop grande confiance que je lui accordais au début ? Au fait que je me sentirais protégée, puisque, lui aussi, m’avait tenu ce discours ?
Au fait que j’ai abrité en mon sein un serpent? Que j’ai éprouvé un temps le syndrome de Stokohlm? Que j’ai vécu dans une sorte de déni en n’écoutant pas mes voix intérieures? En pensant qu’il allait changer?
Mais on en change pas une équipe qui gagne, et j’ai eu cet éclair de lucidité qui m’est venu suite à cette émission sur les PN , qui m’a permis de ne pas souscrire à des crédits qu’il voulait faire pour acheter un nouveau véhicule, de l’électro ménager dernier cri, et surtout, de ne pas le suivre , quand il projetait de retourner vivre dans sa ville natale, dans le nid de frelons qui lui sert de famille…
J’ai eu le nez fin en barrant mes économies, en lui faisant croire que je n’avais plus rien sur mes comptes, que j’ai vidés en douce pour placer ailleurs…
A malin, malin et demi…
Quant aux 2000 euros, je n’en ai pas vu la couleur, puisqu’il ne les avait pas ! Je l’ai vérifié par moi-même, du fait qu’il m’avait donné le code de sa CB, chose que moi, je n’ai jamais faite, pas même à mon ex mari, pour qui, cependant , j’avais le plus grand respect.
Certes, j’ai eu de la perte matérielle dans mon appartement, mais cela aurait pu être beaucoup plus catastrophique encore…
Aujourd’hui, je ne manque de rien , en effet, et ce n’est certainement pas grâce à lui, loin de là.
Dans le fond, je plains sa nouvelle proie : elle ne doit pas toujours avoir ses aises avec lui.
J’ai bien dit: « dans le fond, seulement… »
Amitiés, Forester.
Chère Val, chère Hélène,
Je crois que chacun et chacune d’entre nous réagit différemment quand il s’agit d’une rupture.
En ce qui me concerne, j’ai connu une phase de sidération, accompagnée d’une énorme fatigue nerveuse, durant laquelle je me réfugiais dans le sommeil.
Ensuite est survenue la colère contre cet être qui m’avait tant fait souffrir, toute pétrie de haine que j’étais, je m’étais engagée dans une « chasse aux sorcières PN « . Là, j’ai vraiment eu très peur de ce que j’aurais pu faire.
Grâce à vous, j’ai compris que la haine ,ce pendant de l’amour, me rattachait encore à lui.
Puis j’ai rencontré de bonnes personnes , dont un ami avec lequel j’échange beaucoup, qui m’a permis aussi de comprendre que les hommes ne sont pas tous pareils, mais que je me dois d’être prudente et de me faire respecter.
Aujourd’hui, même s’il m’arrive d’avoir encore quelques rares « pétages de plombs » que je garde pour moi, je me sens plus apaisée.
Je me suis efforcé, depuis le début de l’été, de sortir davantage.
Au début, c’était dur, je ressemblais à un patient en cours de rééducation, qui a peur de marcher. Puis j’ai lâché une béquille, et l’autre ensuite, en effectuant des pas mal assurés au départ, pour ensuite retrouver plus de forces chaque jour en m’imposant un emploi du temps auquel je me tiens, ainsi qu’en me faisant parfois violence pour me raisonner en me disant que « non, il ne reviendra pas m’embêter cette année, c’est fini pour un bon bout de temps, je pense, il est passé à autre chose … »
J’ai commencé par évacuer tout ce qui pouvait lui appartenir, puis la disposition de mes meubles, acheter ce qui me plaît, m’occuper de moi, aller voir des amis, de la famille, m’adonner à de nouvelles activités, me nourrir plus sainement, avoir des projets que je mets en place petit à petit, sortir le soir en compagnie d’un couple d’amis, mieux écouter mon intuition…
Je commence à voir les résultats de cette transformation. Je me sens plus détendue. Plus à même de dialoguer ou de me défendre si besoin est. Et le tout sans haine ni colère, de préférence.
Aujourd’hui, c’est la date anniversaire de ma rupture. Si j’ai eu une petite crise d’angoisse, elle s’est vite dissipée, car je me suis efforcée à faire et à penser à autre chose.
Et de me rendre au Festival cette année m’a fait énormément de bien.
Bonne soirée à vous, au plaisir d’avoir bientôt de vos nouvelles.
Amitiés, Forester.
Chère Lalouette,
Mais où se croyait-il, celui-là? Et pour qui se prenait-il?
Il était vraiment rétrograde! S’il n’y avait que des hommes comme lui, notre société régresserait très vite comme au Moyen -Age, où l’homme avait tous les pouvoirs sur son épouse, y compris celui de la répudier ou de la faire mettre à mort!
J’ai connu le cas d’une jeune fille turque, qui vivait à l’occidentale, entourée de ses amies, de ses soeurs. Elles sortaient ensemble, riaient, allaient à la plage, jusqu’au jour où le père de cette jeune fille ,revenant d’un voyage en Turquie, lui impose son futur mari, un homme âgé de vingt ans de plus qu’elle.
Du jour au lendemain, elle porte le voile, ne sort plus et sombre dans une grave dépression.
Un après-midi, elle se jette du troisième étage. Elle ne voulait pas se marier, elle voulait continuer ses études, vivre comme toutes les jeunes filles de son âge…
Triste destin de cette jolie jeune fille que je connaissais de vue…
Je trouve, pour ma part, qu’une femme de quarante ans qui peut porter un short ou une mini-jupe, c’est super: elle est libre, elle est jeune d’esprit.
J’ai revu des photos de famille, dernièrement, et me suis dit que toutes ces femmes en noir, les cheveux tirés en un sévère chignon, semblaient usées avant l’âge, alors qu’elles avaient à peine quarante ans.
Dans ma famille, la violence conjugale n’existait pas, même si parfois des disputes éclataient.
Mais, si l’on saute une ou deux générations, c’est à dire celle de mes arrières grands parents, c’était l’homme qui était le patriarche, se servait en premier, coupait le pain après y avoir tracé la croix symbolique.
La contraception, la planification des naissances, le droit de vote et d’avoir son propre salaire a fait beaucoup évoluer le rôle des femmes dans la société, mais il reste encore du boulot !
Mme Simone Weil a aussi beaucoup oeuvré pour le droit à l’avortement.
J’ai lu un livre d’Elizabeth Badinter sur l’évolution de la condition des femmes à travers les âges. Très instructif.
Mon ex PN était contre l’émancipation de la femme et le fait que, lors d’un divorce, dans la majorité des cas, celle-ci obtienne la garde des enfants.
Il ne cessait de répéter : « Forcément! C’est vous qui les portez! Alors, vous vous les appropriez! Et nous, les hommes, on n’a pas notre mot à dire, puisque les juges et les avocats sont essentiellement des femmes…Toutes les lois sont faites en votre faveur, à vous, les bonnes-femmes! Vous feriez mieux de retourner à vos casseroles et torcher les gosses! »
C’est sûr qu’avec de tels raisonnements, on est loin de faire avancer le schmilblik !
Amicalement, Forester.
le shcimilibili, le shwimblic, bref , le truc … 😉
Bonsoir, Geneviève,
J’ai beaucoup appris, et j’apprendrai encore beaucoup en allant sur ce site.
Je compare une rupture, même si c’est moi qui en ai pris l’initiative, à un deuil, avec ses différentes phases.
Et ce n’est pas sur des ruines que je me reconstruis, mais bel et bien sur un terrain bien dégagé.
Cette épisode de ma vie me fait penser à la ville où je vis, qui a été bombardée, durant la dernière guerre mondiale, à quatre vingt dix pour cent ! Il ne restait plus que des décombres, qu’il a fallu dégager d’urgence par sécurité pour les civils, déminer le terrain, l’aplanir et reconstruire des habitations pour reloger la population, qui vivait dans des baraques données par les alliés.
Des architectes ont travaillé dur pour rebâtir de beaux édifices, et depuis, notre ville ne cesse de changer de visage, on démolit, on reconstruit, on réagence de nouveaux espaces…
Il en est ainsi de notre vie: elle n’est faite que de changements, d’une continuelle évolution, vers le mieux, comme je l’espère, avec de nouveaux visages, de nouvelles amitiés, d’horizons différents, d’une façon nouvelle d’appréhender les choses…
Merci à vous tous ici, qui êtes les architectes de notre reconstruction, merci à vous, Geneviève, qui apportez du matériau solide à nos édifices !
Amicalement, Forester.
Merci Forester, ce que vous me dites me touche beaucoup …
Chère Forester,
C’est un parallèle qui me plait ! Pour l’instant, et peut être parce que la rupture est récente, j’ai l’impression d’être encore au milieu des ruines. Enfin, disons que je commence à déblayer les décombres… Viendra ensuite le temps de la reconstruction. Comme dit Val, il faut que j’apprenne aussi à être patiente (ce qui n’est pas, pour l’heure, une de mes premières qualités!)
Amitiés
Cher Adzo,
Je me demande si le ou la PN est vraiment bien, dans le fond?
Certes, il va vampiriser une nouvelle proie pour s’assurer son petit confort personnel, trouver l’interlocuteur de choix au début de la relation, puis l’exutoire de sa haine du masculin ou du féminin, et ce, jusqu’à ce que ça casse de nouveau.
Ici, nous échangeons, nous tentons de nous reconstruire vaille que vaille, mais qu’en est-il vraiment de lui ou d’elle, qui va continuer de se complaire à renouveler des schémas et des échecs , sans pour autant se poser de questions.
Mon ex PN avait des « crises » existentielles, comme quoi la vie était moche, qu’il n’était qu’un looser, une éternelle victime de la méchanceté des autres, qu’il était un grand malade (pour ce coup-là, il avait raison, mais pas dans le même sens. )
Il aurait voulu être un grand meussieu, un super flic comme on en voit dans les séries, un homme d’affaires, lui qui n’a fait qu’accumuler des faillites, à chaque fois qu’il entreprenait quelque chose.
Résultat: il s’est retrouvé un temps mis au placard dans un petit commissariat comme gratte-papier, avant d’avoir été carrément viré de la police.
Non, pas si bien que ça dans ses baskets, le meussieu…
Le Festival est fini, on a rangé les binious et les cornemuses, nos amis celtes ont repris le ferry pour leurs îles natales, les kilts et les coiffes de dentelles sont rangées …jusqu’à l’année prochaine !
Ne restent plus que les papiers, les barquettes de frites et les canettes de bière à ramasser.
Ce fut un beau Festival, tout le monde a été content.
Amitiés de Bretagne, où le ciel est un peu couvert aujourd’hui. 🙂
Forester.
Chère Val
Encore une de vos réflexions que j’adore. De vous lire, ne fait qu’accentué l’espoir , le vouloir et le pouvoir de s’en sortir.
Bonne journée
Je vous envoie à tous du soleil de Québec
Hélène
Chère Lalouette
Je ne crois pas un mot de se que votre P.N. disait à propos des femmes de 40 ans.
Il avait le complexe de Pinocchio , en racontant cela le nez lui rallongeait et bien autre chose aussi.
Bonne journée
Hélène
On est bien d’accord, Hélène !! 🙂
le complexe de Pinocchio …excellent ! Tiens , celui lá je ne le connaissais pas 😉 😉
je connaissais celui de Peter Pan …..
Bonjour Adzo
C’est tout à votre avantage. Les P.N. ne se contentent pas de cancres ,ils recherchent des personnes érudites.
Bonne journée
Hélène
Bonjour Val
Dans son premier paragraphe, dans portrait d’un psychopathe intégré dans la société.
C’est cet article d’ailleurs qui fait que je suis ici avec vous. Dans cet article Géneviève y apporte beaucoup d’éléments très intéressants et dresse un portrait des P.N. d’une façon simple à comprendre.
D’ailleurs les articles que Jacky a écrit sont eux aussi très intéressants et nous éclairent sur le pourquoi que ces gens là en arrive à être se qu’ils sont.
Je ne pense pas que Jacky en racontant ses récits pleure sur son sort. Il ne fait que relater se qui a façonné sa personnalité de P.N.
Ignorons qui en est l’auteur , et profitons de ses lectures. Peut-être que de savoir le mécanisme de fabrication d’un P.N et sa façon de penser, nous aidera à mieux le comprendre et par le fait même à mieux se défendre et à se protéger. Peut-être aussi de tourner la page de sa présence dans notre vie. Je crois que c’est notre but à tous.
Une belle journée à tous
Hélène
geneviève, vous avez tout à fait raison; à l exception de Jacky ( très atypique), le pn, ne se donne ni à voir ni à lire…
est ce parce qu il est » inconscient » d etre pn, ou bien, parce qu il « sait » , que c est trop moche…?
toutefois, lorsqu il n a plus rien à perdre…peut etre; j avais été très frappée , à la lecture du livre de R.HOSS( « le commandant d Auschwitz parle »), de l impression que cet homme était un pn, que les évènements avaient » porté », vers l « indicible »….bon, je vous l accorde, du gris, très, très gris 🙂
amicalement
carole
Ouiiiiiii! 😀 Nous sommes à la fois des hérétiques et des iconoclastes !
Le mien , à l’entendre, était un véritable génie de l’informatique ! Bill Gates, à côté, n’avait plus qu’à aller jouer aux boules dans son tas de sable ! 🙂 Forester.
Bonjour, Val,
Vous avez raison en ce qui concerne le total mépris du PN pour tout ce qui représente le sexe opposé.
Mon ex PN tenait sur la gente féminine des propos grossiers, dégradants et obscènes.
Je me souviens d’une phrase qu’il m’a un jour sortie: « Vous les bonnes-femmes, qu’avez-vous à nous offrir, à part un trou de balle et des gosses? »
J’ai trouvé ça très choquant, mais ça veut bien dire ce que ça veut dire: aucun respect pour l’autre, et encore moins pour les femmes.
J’ai encore d’autres commentaires désobligeants qu’il tenait à l’encontre des femmes, comme quoi on les voyait à présent partout dans les postes clé au gouvernement ou dans la fonction publique, qu’une femme devait rester à la maison élever ses gosses etc… etc…
Pour le PN , la femme n’est qu’un objet de plaisir et de servitude. Un faire valoir qui lui prouve son pouvoir de séduction. Plus il collectionne les conquêtes, plus il se sent mis en valeur. Il prend et il jette, comme on le ferait d’un kleenex.
Or, nous ne sommes rien de tout cela.
Je me souviens encore de l’attitude de mon ex PN devant sa mère, une femme à la forte personnalité: il redevenait le petit garçon qu’il avait été, obéissant à ses directives.
C’est plus tard que j’ai fini par comprendre d’où provenait son véritable problème…
Bonne journée,
Forester.
Bonjour Val
Vous avez raison, lequel complexe n’ont-ils pas ????
En tout cas ,pas celui d’infériorité !!!!!!
Bonne journée
Hélène
chère val,
c est pas possible…!!?
moi aussi, j avais rencontré Dieu!
ceci dit, pour rebondir, la famille du pn est un « sujet d études » , fort interessant, puisque pour moi, le frère du pn est allé se présenter à la justice ( concernant le droit de visite de notre fils), en se faisant passer pour son frère….un truc complètement dingue, faut juste le voir, pour le croire! heureusement, on lui a demandé ses papiers…
amitiés
carole
Bonsoir Val et Forester
Les P.N. se sont enlisés dans les complexes d’Œdipe et d’Electre et parfois même dès leur naissance
Nous sommes trop matures comme le dit si bien Val
Bonne soirée
Hélène
Bonjour Heléne ,
mais quels complexes n´ont -ils pas ??? Ce ne sont pas des hommes mais des complexes sur pattes 😉
Bonne journée Val
Val et Adzo
Enfin, je comprend l’expression que le génie mène à la folie.
Hélène
Chère Val
Vos 3 phases me font penser au 7 étapes du deuil. votre commentaire est très intéressant
De par mon expérience de 5 ans passées auprès des mourants et de leur entourage, L’acceptation comme vous dîtes, m’a semblé à moi aussi, la plus difficile à traverser. Tellement que j’ai souvent vu des cas où cette étape n’est jamais parvenue ,ni pour le pt, ni pour l’entourage de ce dernier.
Comme vous dîtes le temps espacera les coups de clagon pour son entourage ,en tout cas ,je l’espère.
Quand vous dîtes qu’ils sont chanceux d’être ainsi faits . C’est exactement se que Géneviève dit plus haut dans sa description du P.N
Passer une bonne soirée
Hélène
Re-bonjour Heléne ,
je n´ai pas trouvé ce passage de Geneviéve …. Ou l´avez vous trouve ? merci Val
Bonsoir à tous,
Je reviens sur ce que j’ai pu lire de vous à propos du mépris qu’éprouve le (ou la) PN pour le sexe opposé. Cela me renvoie à plusieurs réflexions de mon ex sur la « dégénérescence » de la femme, en particulier de la femme occidentale. Il détestait notamment les femmes de plus de 40 ans qui se baladent en short (ou avec une jupe courte), estimant – malgré ses regards concupiscent – que c’était indécent ! Oui, une femme en jupe courte, c’est « ridicule, elle veut continuer à faire jeune ». Alors qu’il est bien connu que les hommes de plus de 40 ans, en tee-shirt et en jean comme lui, ont tous adopté le look « grand père ».
« Les femmes n’ont « plus de tenue », expliquait-il longuement, « elles parlent et conduisent comme des hommes, font ce qu’elles veulent. Et regarde-moi celle-ci, qui me dit ce qu’il faut faire avec ma facture, et l’autre qui rigole comme une tordue, et encore celle-là qui est ridicule avec ses boucles d’oreilles et son décolleté. Non, vraiment, la femme occidentale n’arrive pas à la cheville de la femme du Maghreb, une femme voilée, pudique, qui ne regarde pas dans la yeux, etc ».
Quel homme occidental peut honnêtement prôner le port du voile sans être dans le mépris, voire la crainte, de la féminité ? Si la condition de la femme a beaucoup évolué dans le monde arabe, il reste hélas encore beaucoup de progrès à faire à mon sens. Si nombre d’entre elles portent le voile ou ne lèvent pas les yeux, c’est souvent par contrainte. En Arabie saoudite, 15 jeunes filles sont mortes dans l’incendie de leur école à la Mecque en 2002, quand la «police des mœurs» les a empêchées de fuir le bâtiment en feu parce qu’elles ne portaient pas les voiles obligatoires en public.
« Il est dit, dans l’islam, que la femme doit éviter d’élever la voix, qu’elle doit sourire, savoir quand parler et quand se taire… » cela peut éventuellement se comprendre quand on vit au Caire ou à Ryiad où la pression des traditions est énorme. Mais quand on est français, en France, et qu’on tient des propos pareils, c’est quand même, quelque part, qu’on aimerait bien avoir une femme soumise. Et qu’on n’accepte pas que la femme, comme l’homme, puisse hausser la voix quand on lui manque de respect !
Bonsoir, Adzo,
Là, j’ai franchement rigolé au sujet d’une rencontre entre nos deux ex illuminés de la « chupenn » (tête, en breton), qui nous produirait…des gosses à écailles! 🙂 😀
Quand je me compare à ce que j’étais l’année dernière à cette année à la même époque, je me dis : »Quelle changement !« .
Certes, même s’il m’arrive encore parfois d’avoir des « petits coups de calgon« , je peux vous dire que c’est aussi grâce à vous tous ici que je suis de nouveau sur les rails !
Avec toutes mes amitiés, Forester.
Bonsoir chère Forester,
Comme quoi, tout se rejoint … Tout pour vous attirer dans sa nasse en vous faisant croire qu’elle est une personne extra-ordinaire…. Remarquez elle doit l’être mais pas dans ce qu’elle croit …. La mienne aussi, me disait qu’elle avait pleins de prétendants potentiels, qu’elle plaisait aux hommes, que les jeunots se retournaient sur elle dans la rue , qu’on lui disait qu’elle était jolie …. Pour me dire l’inverse aussi, souvent, quand son côté LSEremontait à la surface pour que je la console … Et puis quelques temps plus tard quand je lui disais tout ce qu’elle espérait, mais que je pensais sincérement, elle m’envoyait balader, c’était « too much » … Le triple ou quadruple Bind, à un moment donné, ça use, comme les paralytiques de l’amour et des sentiments humains …. Mais par contre elle revenait à la charge … Alors pourquoi s’acharnait-elle sur moi , pourquoi ne lâchait elle pas l’affaire au lieu de m’envahir … Qu’est ce qu’elle me voulait ? J’ai pas fini de me poser cette question ….
J’attends aussi toujours les démonstrations de piano de la mienne, elle qui se disait si virtuose … Bizarrement, j’en ai jamais eu … Et sa complainte compulsive sur les mecs, notamment son dernier ex, terrible, le mur des lamentations ; avec sa ritournelle « tous les mêmes » …
De même que je la renvoyais à ses « States » , en lui disant d’y retourner vu que c’était si merveilleux là-bas, et au passage de me lâcher la grappe … Tout y était mieux, le personnel politique, la mentalité des gens, aussi, les loisirs, le système scolaire … Fort possible mais qu’elle y retourne donc, et surtout avec quelques bonnes poignées de $ pour se payer tout ça … Et puis parfois je lui faisais remarquer qu’en matière de protection sociale , on faisait mieux ailleurs, par contre … Elle me fatiguait qd elle me disait que j’étais un « cap bourrut » (tête dure, têtu en Gascon) parce que je n’obeissais pas à ses exigences, compliment que je lui renvoyais dans mes moments de grâce et de lucidité ….
En tout cas, très content que vous vous sentiez mieux …. Moi aussi de mon côté, et même si je suis depuis peu de temps sur ce site, il est clair que les discussions et analyses que nous partageons aident bcp à s’en remettre, à comprendre … Moi même par rapport à il y a 1 an, c’est plus pareil, c’est incomparable … Ya un an, j’étais, malgré mes décodages, dans les limbes de sa domination …. Je commençais juste à sortir la tête de l’eau , tout juste …
Amicalement
Adzo
Bonsoir val ,
C’est ça; la valeur d’usage et d’échange dans le vieux vocabulaire Ricardien et Marxien; le truc utilitaire en fait …. Pour ça qu’elle m’a perdu si vite, j’avais des réflexes intellectuels 🙂
Amicalement Adzo
Bonsoir Adzo,
C’est super de savoir qu’au bout d’un an, c’est plus pareil !
Le commentaire de Val (plus bas) me donne aussi du courage.
Parce que là, à bientôt 4 mois de la rupture, c’est encore très difficile.
Je crois avoir passé complètement le stade « j’y retourne« , fort heureusement, grâce aux nombreux témoignages, liens, lectures et vidéos (comme celle de France2 où l’histoire Sophie m’a beaucoup touchée, merci encore !) qui me permettent d’entrevoir ce à quoi j’ai échappé.
Ce qui est difficile, comme le dit bien cette femme, c’est de savoir qu’il y aura ni reconnaissance de ce statut de victime ni excuses.
Et qu’il va falloir construire autre chose sur les ruines…
Ce qui est bien (quand même! ), c’est que je dors mieux, que je ne crains plus les sonneries de mon portable et que je n’ai plus à supporter les monologues du philotordu !
Voilá une bien belle réponse de Geneviéve . Oui , c´est exactement ça….
Lalouette …n´attendez pas trop de vous . Rome ne s´est pas construit en un jour . J´ai du apprendre quelque chose qui me manquait la patience. J´ai cherché la formule magique, la personne qui me montre le bouton pour arreter tout ca, j´aurais tout fait pour pouvoir me lever un matin comme si rien ne s´était passé ….
Si j´avais trouve ce bouton , cette formule magique , je vous le promets je vous la donnerai .Je ne peux pas car elle n´existe pas ….
C´est un chemin á marcher avec parfois des entraves, on fait 4 pas en avant , pour en refaire 2 en arriere , on s´arrete …on repart , on se perd ….ca monte , ca descend, on tombe , on se reléve plus fort qu´avant . Mais á chaque fois , on apprend. Sur la vie, …et surtout on apprend á se connaitre mieux soi meme. Et comme le dit si bien Geneviéve , on prépare le fondement d´une autre vie , plus équilibrée peut-etre et surtout plus profonde, bien différente de la première. C´est un voyage dur mais qui apporte beaucoup ….
si il y a un truc dans tout ca : c´est décider de se mettre sur la route avec son sac á dos . Et á chaque fois qu´on a un coup de calgon , s´arrêter, poser son sac , regarder ce qu´il y a encore dedans, se demander ce qui empeche d´avancer et virer tout ca …….
je me suis retournée un jour sur le chemin que j´avais fait et je voyais une « fille á l´air innocent et naif » …j´ai ressenti beaucoup de nostalgie et de tristesse. Je l´ai regardé longuement, je lui ai souri , elle m´a souri ….je l´ai remercié de m´avoir accompagnée du mieux qu´elle pouvait pendant toutes ses années, elle m´a regardé et m´a dit : et maintenant regardes devant toi et continues ta route …..cette fille , c´était moi il y a quelques années .
Lalouette , vous vous etes déjá mise sur la route ……et c´est ce qui est important !!!!
Attention danger …..je vous préviens 😉 😉 on arrive un jour á un point ….oú pour tout l´or du monde on ne retournerait pas sur ses pas .
Bon voyage Lalouette 😉
Val
Merci Geneviève et Val, pour vos paroles vraies.
Mon Dieu Adzo ….vous aviez la soeur spirituelle de chopin á la maison !!!
Moi j´avais reincarnation de Jimi Hendrix comme partenaire ….
Vous etes comme nous tous et toutes ici , vous ne savez pas apprécier le genie á sa propre valeur 😉 😉
Re – bonsoir Forester,
j´avais lu – il y a longtemps – un article sur les » relations difficiles » ( oui, on peut edulcoré la chose ) qu´il y a 3 phases á passer : – la phase du » plus rien » – la phase du « pas encore » et – la phase » entre les deux »
La période du « plus rien » , c´est la période ou il faut retrouver un rythme au quotidien sans le partenaire , faire le deuil
La periode » du pas encore » est la periode ou l´on se cherche ou cherche une autre forme de vie .
La période » entre les deux » est souvent la plus longue et la plus dure – mis figue , mis raisin -ou l´on chercher le pourquoi du comment , ou on a encore de gros coups de calgon , ou l´on cherche sa part de responsabilite malheureusement souvent sous la forme de culpabilité .
ou la colére remonte , ou on attend parfois une justice .
J´ai trouvé cette description trés bonne .
Les coups de calgon , je les connais …..trés bien , comme toutes certainement . Ils reviennent pendant les moments de doutes , lorsque l´on a des emmerdes, stressé ….ou l´on s´image la vie quasi – paradisiaque du pn . Aprés tout, il faut avouer qu´ils ne s´en sortent pas trop mal tous ……pendant que vous , moi et nous toutes / tous nous faisons nos thérapies , echangeons des idées sur ce blog , et se bat pour s´en tirer du mieux qu´elles / ils peuvent ….ces gens lá ont trouvé une nouvelle victime qui va les « porter » au moins jusqu´á la prochaine merde . leur quotidien est certainement plus facile que celui de beaucoup ici . Aprés tout le tout doit avoir quelque part un avantage quelque part sinon ils arrêteraient leurs conneries .
J ´ai eu des moments entre temps trés durs , ou je priais le ciel ( moi qui ne suis pas croyante ) de m´envoyer de l´aide .
la bonne nouvelle : les coups de calgon s´espacent.et kje pense que vous l´avez observer vous meme .
Bonne soirée Forester …et bonne nuit en Bretagne 😉
Val
Bonsoir, Carole,
Normal… La vérité ne sort-elle pas de la bouche des enfants?
Amitiés, Forester.
Chère Carole,
A propos des interminables discours de nos ex PN, cela me fait penser au roman de Raymond Queneau, « Zazie dans le métro ».
Te souviens-tu du fameux perroquet « Laverdure », qui ne cessait de répéter: « Tu causes, tu causes, c’est tous c’que tu sais faire ! »
Ce fameux perroquet aurait bien su clouer le bec à nos PN , qui partaient dans leurs longs monologues à n’en plus finir…
Dieu! Qu’ils sont fatigants! Et quelle patience d’ange avons-nous eue à supporter ces phénomènes sur pattes !
Bon dimanche,
Forester.
chère forester,
mon pn, était plutôt du genre » taiseux »; en fait, il laissait l autre parler, de manière à pouvoir mieux le cerner, pour mieux le manipuler ( sauf, bien sur, quand il était en » mode séduction », en vue d obtenir un quelconque avantage !) peu de mots, permet ainsi, de laisser planer le doute sur tout…
amitiés
carole
Bonjour, Lalouette,
Pour avoir entendu des amis qui ont séjourné à Madagascar pour raisons professionnelles,
ceci ne fait que confirmer vos dires : la corruption existe bel et bien dans tous les domaines administratifs, et le « bakshich » était monaie courante dans ce pays très pauvre.
Mes amis ont « parrainé » une peite malgache, afin qu’elle ait droit à une scolarisation normale.
Néanmoins, eux aussi ont été très touchés par la gentillesse des gens chez qui il logeaient, ainsi que de la spontanéité des enfants.
Bonne journée,
Forester.
Forester, nous avons toutes failli devenir des femmes qui ne devraient pas se faire de soucis du moins financiérement . Mon ex voulait faire de facon qu´il ne manque de rien aprés le divorce , il voulait me laisser tout ce que je voulais ….ce qu´il a fait puisqu´il a laissé meme ses dettes. Je suis une pauvre conne, car rien que le fait qu´il dise qu´il fera de facon qu´il ne manque de rien , c´est se foutre de moi . J´ai toujours travaillé et je gagnais autant que lui …mais c´est sur, mon papa et ma maman n´ont pas une grosse baraque , et 2 grosses voitures dans le garage ….Un jour je prendrais le temps de décrire le petit jeu de la famille dans l´histoire . C´est du délire !
Un jour il m´a dit en parlant de sa nouvelle dulcinée qu´elle lui avait dit qu´elle n´avait jamais rencontré un homme comme lui ( aprés tout on ne rencontre pas Dieu tous les jours 😉 , un homme qui lui donne un sentiment de sécurité profond . Croyez moi ou pas : Eureka ! celá m´a coupé le souffle ….je me suis dit : merde , ce sentiment je le connais trés bien …..Mon Dieu , la pauvre fille …..Oui , ce sentiment je le connais ….et je pense que c´est ce qui m´a attiré en lui .
Et oui …on cherche en l´autre ce qu´on a pas soi meme …..
Bonne journée
Val
Chère Hélène,
Comme c’est étrange! Mon ex PN voulait aussi tout me léguer à sa mort, qu’il sentait imminente !
Il avait écrit une sorte de testament sans valeur, que j’ai gardé dans mes archives, sait-on jamais…
Vous avez très bien fait de prévenir les urgences psy. Je trouve, une fois de plus, que vous avez été très courageuse sur ce coup-là.
De la contre manipulation? Oui, mais c’était uniquement pour votre survie, comme l’a expliqué Geneviève sur son blog.
Ne vous culpabilisez pas.
Et lui, trop content d’avoir été diagnostiqué « psychopathe » !
J’en ai froid dans le dos! Comment avez-vous pu tenir aussi longtemps avec ce phénomène?
Que de ressources inimaginables vous avez en vous!
Alors là, respect !
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Bonsoir Forester ,
vous avez mis la le doigt sur une chose essentielle : le mepris du sexe opposé . C´est une chose aussi qui je pense les caractérise. Ca se lit dans certaines phrases mais aussi dans leur comportement.
En ce qui concerne les hommes pn…plus la femme est femme ( et plus une gamine ) …..plus en ont peur.
Bonne soirée
Val
Vous savez, Adzo, il y a des hommes biens et des mauvais partout. Il en est de même pour les femmes.
Votre ex pré ado n’a rien compris au film, et elle continuera toujours ainsi.
Mon ex PN m’avait un jour fait part de son aigreur contre les femmes, qui n’avaient passé leur temps qu’à le trahir et le voler. Cela veut tout dire, et cette pathologie PN remonte à loin, comme nous l’ont appris nos lectures instructives.
Mon ex PN , alors qu’il était avec une ex compagne mère de famille, avait accepté de participer à une thérapie familiale, suite à une « voie de fait » qu’il avait provoqué dans son ancien quartier.
Il en a conclu que ça ne servait à rien, cette fichue thérapie, puisque c’était « toujours des bonnes femmes qu’on parlait », dans ces entretiens.
Ceci a été bien expliqué par Jacky Dave, qui soutient que si un PN accepte une thérapie, c’est pour endormir un temps la vigilance de sa proie…
Ce qui me soutient aussi en ce moment est d’être entourée de peu mais de bons et bonnes amies.
Et il y a aussi vous tous, sur ce blog… C’est formidable !
Bonne journée, Adzo.
A bientôt, Forester.
Bonjour Adzo,
Oui, nous en revenons toujours au même point: le ou la PN prône des qualités qu’il n’a pas mais qu’il désirerait ardemment que l’autre possède à son égard uniquement.
Et j’en reviens à cette « amie » que je connais depuis peu, en qui j’ai cerné pas mal de caractéristiques « PN » : hier, elle me relance au téléphone, en me demandant si j’étais allée au spectacle. « Oui, bien sûr! » lui dis-je, d’un ton narquois.
« Alors, pourquoi tu ne m’y as pas invitée? »
« Tu n’avais pas l’air d’estimer ce genre de manifestation, c’est dommage, tout le monde était ravi, c’était sympa…
Je ne sais pas ce que je t’ai fait, tu es agressive avec moi…Tu fais des crises de parano comme mes ex…
– Qui es-tu pour poser un diagnostic sur les autres? Tu as fait des études de psycho?
– Bah! De toutes façons, ici, en France, c’est pourri, j’ai beaucoup voyagé et je constate qu’ici, les gens passent leur temps à se tirer dans les pattes. Je suis beaucoup plus évoluée que ça, je suis contre la psychiatrie, j’ai étudié dans un groupe philosophique…
– Eh! Ben ! C’est très bien , tout ça!
– On m’a encore dit hier que j’étais belle…
– Ben tant mieux !
– Et que je suis la meilleure violoniste de Bretagne ! »
Quand je lui ai demandé de me faire une démonstration, elle m’a répondu qu’elle n’était pas prête. Là, j’ai tilté, j’ai senti venir le gros mensonge, doublé d’une certaine mégalomanie.
Ensuite, elle me tient son leitmotiv sur la Yougoslavie où elle a vécu, avant la guerre civile qui a dévasté ce pays. Là-bas, les festivals sont mieux, ce n’est pas du commerce comme ici.
Au Canada également, la mentalité des gens est beaucoup plus évolué qu’en Europe, « c’est la politique qui veut ça. »conclut-elle doctement.
Comme c’est étrange, ne trouvez-vous pas? Cela me rappelle mon ex PN, qui ne trouvait jamais personne à sa hauteur (normal : c’était lui le meilleur), que les autres étaient « pourris », que lui était honnête …
Bref, exactement le même discours…
Alors, je prends carrément le large avec ce genre de personne, qui vit carrément dans son monde. Je ne tiens pas à retomber dans le piège, et vous aviez tous raison de me mettre en garde, car l’attitude de cette femme n’a fait que confirmer vos dires…ainsi que mon ressenti.
Merci à vous, Adzo, et merci aussi aux autres…
Je vous souhaite de passer un bon week-end avec votre fille, et surtout de ne plus retomber sur une « fêlée du bocal » de cet acabit.
Amitiés,
Forester.
Quel casse pieds, cette « meilleure violoniste » de Bretagne. Vous faites bien de la fuir, Forester, elle ne mérite pas votre amitié !
Bonjour, Carole,
Là, je suis d’accord avec toi. Je pense que le « phénomène PN » est universel, bien qu’il ne sévisse pas de la même façon dans les pays occidentalisés que dans les nations « pauvres ».
Le pouvoir grise, à la petite comme à la grande échelle. On en constate les conséquences: génocides chez les uns, harcèlement moral chez les autres.
Le résultat est le même: la destruction systématique de l’autre, après s’être approprié de sa « substantifique moelle » .
Amicalement,
Forester.
chère lalouette,
en fait …monsieur s écoutait beaucoup visiblement 🙂
je viens de lire le témognage de coco, sur un autre fil…eh ben, finalement, j ai pas eu le pire !!!
amicalement
carole
Chère Géneviève
C’est se que j’ai fait lorsqu’il s’est mis à lancer des menaces de suicides à grandeur de la maison. Il se promenait le matin de ma fête le 31 janvier ,portant une lettre à la main et s’arrêtant devant ses objets personnels en les léguant à sa fille ,ses amis ,ses parents et en expliquant l’importance de distribuer ses cochonneries sans valeur à qui de droit.
J’attendais le bon moment pour le prendre à son propre piège. Voilà ,je suis un bel exemple, qu’une personne manipulée peut devenir manipulatrice à son tour . C’est un jeu qui se joue à deux
J’ai téléphoné au Centre de Crises ,sachant très bien qu’ils seront attentifs à mes propos ,car ,il proférait des menaces de suicides. Ils sont venus le cueillir ,accompagnés de policiers et d’ambulanciers et a fait un court séjour à l’Urgence psychiatrique. Il en ai sorti avec le diagnostic de psychopathe
Je me souviens de la tronche qu’il avait à sa sortie de l’hôpital. Il était heureux .
Enfin ,disait-il ,ils ont découverts ce dont je souffre. Et ,je n’exagère pas ,effectivement qu’il avait l’air heureux et soulagé
Bonne journée
Hélène
chère hélène,
doux jésus…quand j y pense , ces » spécimens » étaient vraiment corsés ! et comme dit val, ils courent toujours…
amitiés
carole
Bravo Hélène !
Vous avez eu la bonne réaction au bon moment et il s’est fait prendre à son propre jeu ! Je dirais que sa manipulation de suicidaire s’est retournée contre lui, grâce à votre finesse et votre réactivité.
Helene,
Et vous lui avez rendu service par la meme occasion. Etre diagnotise et je l’ espere etre suivi, elle certainement la meilleure des choses qui puise dans un premier temps arrivver a un pn.
Bravo 🙂
Bonne journee
Val
Bonjour Val
Je partage votre opinion sur les gens d’ailleurs, qui ne sont pas d’ici
Ils sont heureux car ils ne connaîtront jamais rien d’autres .
C’ est pour ses simples raisons que j’apprécie ma vie
Hélène
Chère Lalouette
Après 30 minutes d’écoute active même en présence d’un interlocuteur intéressant et sensé, notre attention à l’écoute s’en trouve diminuée. Y’a de quoi devenir fou après deux heures de sornettes de la sorte
Vous méritez votre ciel et sans pardon de votre part
Hélène
Chère Hélène,
Je pense que c’était le but : me faire devenir dingue !!!
Qui peut résister, des mois durant, à des exposés philosophiques à tout propos, 4 ou 5 fois par jour ? Et d’ailleurs, j’y pense maintenant, ne serait-ce pas le plus tordu de ses « double binds » :
– tu dois m’écouter
– je tiens des discours interminables, ce qui fait qu’au bout d’un moment, ton écoute et ton attention diminuent inévitablement
– Bingo ! je peux donc te reprocher ton absence de « qualité d’écoute » !!!
Bonjour Géneviève
Je sais que se que je vais dire n’est pas approprié aux crises des PN.
Mais quand mon conjoint psychopathe a décompensé, il s’est promené durant des semaines
la tête penchée d’un côté et relevant son épaule comme pour y appuyer sa tête.
Il affichait une mine penaude comme un enfant qu’on a surpris à faire un mauvais coup
Tellement qu’à un moment donné ,ni pouvant plus, je lui demande s’il avait un torticolis.
Il me regarde avec un regard vide et me répond presque en miaulant, non.
Il était en état de psychose ou c’était de la pure manipulation de sa part ???
Ni pouvant plus , je rétorque ,arrête immédiatement sinon je vais te la redresser moi-même la tête et en faisant le geste de lever ma main comme pour le frapper.
Je ne l’aurais jamais fait, mais cela a fonctionné . Immédiatement ,il a redressé la tête et n’a plus recommencé
Bonne journée
Hélène
Si ,j’ai bien compris ,Jacky va écrire un article au sujets des crises narcissiques !!!!
Chère Forester
Vous parlez qu’il y a en vous un côté héréditaire versus vos grands-parents
Il y a aussi qu’un enfant reproduit se qu’il a vécu. De votre côté ,s’est probablement un beau mélange des deux
Ne perdez jamais ce trait de caractère, ce qui fait votre charme
sincèrement
Hélène
Chère Geneviève,
Mon ex PN changeait de physionomie lors de ses crises: les yeux exorbités, un rictus haineux au coin des lèvres, les poings serrés prêt à cogner.
Le reste du temps, il arborait un visage inexpressif, froid, un regard terne, comme perdu dans le vague.
Si je lui refusais quoique ce soit, là, il reprenait cette expression d’ogre.
Il m’a montré une série de photos, où il était avec l’une de ses ex compagnes. Elle souriait, mais pas lui. Il avait une tête d’enterrement.
Le fait de s’alcooliser régulièrement, en cachette d’abord, puis au vu et au su de tout le monde, puisqu’il n’avait pas « décroché« , le faisait entrer dans des crises inexpliquées, pour un mot malheureux, une attitude qui lui avait déplu.
Son ex maîtresse n’avait pas voulu reprendre avec lui, il s’en suivait en ma présence d’interminables discours menaçants émaillés d’insultes au téléphone, et ceci de deux heures du matin jusqu’aux aurores.
A la fin de notre relation, comme il voyait que je le lâchais, et que tout le monde en faisait de même, ses crises devenaient de plus en plus fréquentes.
C’est là que le voyant rouge s’est mis à clignoter de plus en plus vite dans ma tête: je me suis vraiment sentie en danger.
J’ai pris les devants: je l’ai chassé de chez moi, non sans pertes ni difficultés.
J’ai sauvé ma peau, une nouvelle fois.
Il me semble que parfois, ses crises étaient planifiées: par exemple, si je passais une soirée chez une amie qui m’avait invitée (il refusait systématiquement toute invitation), il « plombait » mon retour, en me faisant des reproches infondés, du genre : « Tu aurais pu avoir la délicatesse de me laisser un paquet de cigarettes, j’ai été obligé de demander à Nathalie (son ex maitresse), d’aller m’en chercher« , alors qu’il y en avait assez à la maison.
Ceci n’est qu’un exemple, j’en ai quantité d’autres.
J’ai compris, grâce à ce blog, le langage double qu’il employait, le « double bind« .
Et la cause de ses brusques changements d’humeur, que je mettais sur le compte principalement de sa consommation excessive d’alcool, doublée d’une pathologie qu’il se refusait d’admettre, puisque ce n’est pas lui, qui avait le problème, amis bel et bien les autres qui le causaient.
Mais c’est peut-être encore plus compliqué que ça…
J’ai aussi compris qu’essayer de faire changer ce genre d’individu, c’est comme tenter de résoudre la quadrature du cercle. On ne peut aider personne à changer. Je me suis assez épuisée comme ça, j’ai jeté l’éponge, et je ne m’en porte pas plus mal.
Passez un bon week-end, Geneviève,
Avec mes plus cordiales pensées, Forester.
Bonjour, Val,
C’est certain, la société nous crée des besoins, et ceci sans arrêt. Ce n’est pas pour cela que nous sommes plus heureux;
Je me souviens de ces merveilleux Noëls à l’école primaire, une petite école de campagne: on nous offrait un chocolat chaud accompagné d’une brioche !
En temps ordinaire, pour le goûter, une tartine de beurre avec du sucre saupoudré dessus.
J’ai accompagné au supermarché une vieille dame russe.
Lorsque nous sommes revenus à la maison, elle me dit qu’elle était écoeurée de tout ce foisonnement de denrées alimentaires, que dans son pays, ce n’était pas comme ça, à une certaine époque.
Quand vous me parlez de la guerre et des conflits de ce monde, il me revient une phrase que nous avait citée notre très respecté prof d’Histoire: « Les guerres sont ni plus ni moins que des crimes autorisés. »
Je me pose encore la question : »Et nous, qu’aurions -nous fait? Aurions -nous surmonté la peur d’être dénoncé en aidant des Juifs? Aurions -nous collaboré avec l’ennemi? Aurions -nous sagement attendu que ça se passe en faisant profil bas? »
Comme dit le vieil adage : « C’est au pied du mur qu’on voit le maçon. »
Vos réflexions sont intéressantes. Je vais y méditer.
Merci à vous pour ces intéressants propos.
Amicalement, Forester.
Forester,
C’ est a moi et a vous toutes a vous remercier . Je n’ ai pas la science infuse comme mon ex …c’ est vous qui me faites reflechir, comprendre, voir les choses differemment…voila la beaute des relations humaines 🙂
Forester vous avez un effet » madeleines de Proust » sur moi ….en vous lisant, je me souvenais des tartines beurre , cacao noir avec du sucre de ma grand-mere….quel bonheur!!!!
Bonne journee 🙂
Val
Chère Hélène,
Ce serait avec grand plaisir!
Pour reprendre les paroles d’une chanson de Robert Charlebois « Si j’avais les ailes d’un ange…Je m’envolerais pour Québec! »
Bonne journée,
Forester.
Chère Hélène,
Vous savez, mes grands-parents ont oujours aimé rire, blaguer, mais jamais aux dépends des autres.
Pourtant, ils auraient eu de quoi se lamenter: ils ont vu deux guerres, ont manqué de mourir de faim durant la première, si la Croix Rouge ne les avait pas fait ravitailler; et pendant la deuxième, où ils ont tout perdu durant les bombardements qui les avait sinistrés.
Mon grand-père est resté un an en captivité en Allemagne comme prisonnier de guerre, puis est revenu en France tout maigre et couvert de poux !
Ma grand-mère a élevé seule ma mère, durant un certain temps, puisque mon grand-père avait gagné le maquis pour résister contre l’occupant.
A la Libération, ils ne cessaient d’aller tous les jours au bal écouter et danser avec les américains qui jouaient du swing.
Ils ont tout perdu, eux aussi, mais se sont accrochés à la vie et n’ont jamais perdu leur optimisme et leur joie de vivre !
Je crois que c’est héréditaire.
Je me souviens, par contre de mon ex PN qui ne cessait de se lamenter sur son sort.
La vie ne valait pas la peine d’être vécue, disait-il. Il se plaignait de ses maux, grand hypocondriaque qu’il était.
A l’entendre, on l’aurait cru à l’article de la mort…mais pas tant que ça, quand il s’agissait de faire et dire des vacheries sur tout le monde.
Si je vous fais rire, alors, j’en suis très heureuse, croyez-le !
Et je continuerai encore… 😀 et encore… 🙂 et encore 😀
Amitiés, Forester.
Chère Geneviève,
cette » personnalité pulsionnelle » dont vous parlez, se manifestait elle lors ses « crises paroxystiques« , ou bien était elle » organisée« , voire » planifiée« , comme c était le cas pour « mon » pn?
carole
bonjour Genevieve
je débarque!
a la fois sur le site, à la fois sur l’univers PN
je suis un perdue perdue à la fois sur le site et sur le reste
Merci Carole pour la question et Geneviève pour la réponse.
L’ idée de crise ou rage narcissique est bien vue ….elle correspond a ce que je connais : pseudo normalité au quotidien et tout d’ un coup la perte de contrôle …..
Oui Geneviève , je n’ ai pas reconnu l’ homme que j’ avais connu : il parlait différemment , il avait un regard haineux mais » vitré » , sa voix était différente ….je me suis même étonnée de sa façon de s’exprimer que je ne reconnaissais pas, il faisait des fautes qu’il n’aurait jamais faites. Tout cela au point que je lui ai demande si il avait pris des drogues.
C’ est cela qui fait fait perdre le pied dans l’ histoire le plus.
Nous savons tous et toutes ce qu’ est un conflit , on se dit des choses pas très belles …..mais la, il y avait autre chose…..je ne l’ ai pas reconnu .
Je ne savais plus qui était cet homme . J’ ai eu très peur.
Et c’est clair,une fois la faille ayant été touchée, il montre son » visage » , les doutes s’ amplifient ….le malaise s’ installe, c’ est le début de la fin .
Comme Carole, c’ est un point que j’ avais du mal a saisir.
Merci encore …..
Mon Dieu ….je pense au nombre de bombes a retardement qui courrent dans les rues !!!!!
Par rapport à ce qui s’est dit ces derniers temps, je suis aussi relativement inquiet sur la société que l’on se prépare pour l’avenir; une société de Pervers Narcissiques en puissance qui risquent bel et bien d’aller se chercher un Sauveur/une Sauveuse encore plus Narcissique … Bref, ça n’annonce rien de bon sur le plan politique et démocratique …. Quand je vois notamment, pas tant l’ignorance car ça à la rigueur ça peut se combler, mais surtout la naiveté des générations futures à gober certains discours, du « prêt à penser » idéologique, hyper médiatisés par ailleurs …
Tiens, la crise financière de 2007, par exemple, dont les effets stochastiques perdurent toujours (et dont on ne sait jusqu’à quand d’ailleurs … ) n’est elle pas une preuve que nous vivons dans une société de PN satisfaisant leur « greed », leur avidité spéculative, tout cela avec la bénédiction des économistes officiels qui viennent toujours nous expliquer que la dérégulation financière continue d’être la panacée; déniant ainsi l’évidence des dégâts occasionnés par leur théorie à l’échelle planétaire … Ce que j’ai « aimé » à l’époque, lorsque la crise financière s’est engagée et propagée à l’échelle planétaire, ce sont les retournements de veste, spectaculaires parfois, de beaucoup d’économistes, notamment, des revirements idéologiques vertigineux, et j’aurais donné des noms à donner …. 🙂 Mais finalement ils font semblant, ils nous enfument ceux là, comme les PN … Ils affichent un discours de façade, lorsqu’ils se rendent compte, pour les plus honnêtes, qu’ils se sont trompés, mais quand il faut passer aux actes concrets , il n’y a plus personnes … Et alors si jamais vous tentez de leur expliquer que leurs ouvrages, articles sont faux de part en part, totalement idéologiques, niant toute évidence empirique et factuelle, ils se fâchent et peuvent entrer dans des colères fantastiques … Normal, on touche à leur narcisse intellectuelle, et là rien ne va plus …
Beaucoup d’économistes et de politiciens sont des gourous de sectes au service des intérêts d’une petite oligarchie … Vous savez ce que l’on dit d’un économiste : « C’est quelqu’un qui est capable de venir vous expliquer le lendemain pourquoi il s’est trompé la veille » …. Je trouve que c’est une définition honnête de ce que sont beaucoup d’économistes…
Ma tordue envisageait parfois une carrière politique, lors de ses phases mystico-narcissiques ça promet … Au moins elle n’aura pas ma voix … Disons qu’entre nonne, politicienne, elle a un avenir radieux qui se promet à elle ….
Adzo
Coucou, Hélène,
Ah! La! La! Et qu’est-ce qu’ils sont pénibles à toujours se lamenter !
J’en connais, pourtant, qui auraient de quoi, et nous montrent l’exemple en ayant toujours le sourire et un moral d’acier !
Forester.
Chère Hélène,
Et moi donc! Si vous saviez! 🙂
Tous les jours j’allume mon ordi et j’ai hâte de rejoindre « mes petits amis du blog de Geneviève » !
Vous êtes tous et toutes d’un tel réconfort !
Bonne journée à vous, chère Hélène, et aussi à tous les autres, ici présents ! 😀
Forester.
Chère Hélène,
De vous lire aussi me fait grandement du bien.
Le fait de se poser des questions , ou d’en poser sans arrêt, ne date pas d’hier.
Dès que j’ai su parler, c’était des « pourquoi ci? « , « pourquoi ça? « , d’ici que ça finissait par agacer les grandes personnes.
Un jour, je vois un homme menotté accompagné de deux gendarmes. Je demande à mon grand-père, qui était aussi gendarme : « Pourquoi il a les mains attachées, le messieurs? »
« Parce qu’il a fait le méchant, dit mon grand-père. On va le mettre en prison. »
Je demande comment c’est, la prison. Mon grand-père m’y emmène un jour, comme ça, pour voir, en tenue de gendarme. Là, j’ai eu peur des murs sinistres de cet endroit, et me suis promise de ne pas devenir « comme le méchant messieur. »
Dommage que les prisons soient pleines et le personnel débordé. Car je pense que, pour un PN , un bon « stage » en milieu pénitentiaire ne leur ferait pas de mal.
Reste encore à savoir si, un jour, enfin! un texte de Loi sera voté contre les agissements malhonnêtes de ces individus qui font tant de mal à leur entourage…
Mais ceci est encore du domaine de la science fiction…
Bonne journée, avec toues mes pensées les plus cordiales,
Forester.
Bonjour Forester,
C’est fascinant oui, cette propension du ou de la PN à considérer tout ce qui ne rentre pas dans son moule, comme des « cassos », comme vous dîtes …. Aucune empathie, considération, compréhension ou tolérance (sauf de façade) pour ce qui n’est pas strictement dans sa galaxie … Elle était comme ça aussi, tout critiquer, dévaloriser, moi bien sûr au premier chef …
Ensuite elle s’étonnait que je ne lui dise plus rien de ce que je pouvais faire, lire, aller voir comme film, écouter comme musique … Ben à un moment donné, ça va, on a compris …. Plus envie de dire pour qu’elle critique, dévalorise systématiquement , juge par avance que c’était « beurk » …. Evidemment, elle me disait que je ne lui disais pas tout, « c’est que je ne lui faisais pas confiance » …. Ben si, je lui faisais totalement confiance, à force d’expériences nombreuses et de récidives de sa part, pour venir démolir et critiquer tout ce que je pouvais faire ou aimer, donc je ne lui disais plus rien, ni même ne lui proposais plus rien ….
Bonne journée à vous …. Quant à une rencontre entre votre PN et la mienne, ça pourrait donner, en effet … Des plumes je sais pas , c’est trop doux, par contre des écailles ou des épines ….
Adzo
Bonjour, Adzo,
Bien envoyé !
Mon ex PN était de la même farine : il ne cessait de me parler de lui, de ses exploits professionnels (fictifs), de son divorce, de ses acquisitions immobilières dont je n’ai jamais vu la couleur, de ses conquêtes féminines.
Un jour, il me reproche de ne pas lui avoir parlé de moi, de ma jeunesse.
Ce à quoi je réponds par cette boutade : « Je ne parlerai qu’en présence de mon avocat. »
Plus tard, il reproche de ne lui parler que des résidents dont je m’occupais à la maison de retraite, traitant ceux-ci de « cassosses ». Il fallait bien meubler la conversation, puisqu’il n’y avait, pour ainsi dire, aucune communication entre nous.
Par contre, qu’est-ce qu’il a pu me bassiner avec sa dernière ex qui l’avait, elle aussi, mis à la porte de chez elle !
Eh! Bien ! Qu’il s’en aille au diable, lui aussi !
Je pense qu’en matière de cas pathologiques, la vôtre comme le mien feraient une belle paire, et si on les mettait à faire des petits, ils auraient des plumes où je pense !
Bonne journée,
Amitiés, Forerster.
Geneviève,
étais ce de la mégalomanie, ou bien « personnalité dédoublée » …type dr jekyll et mister hyde?
carole
Il est mégalo mais également avec double personnalité…
Ces fameux switch qui montrent une autre personnalité pulsionnelle capable du pire…
Genevivève
chère geneviève,
interessante la graphologie…
amicalement
carole
Bonjour Forester
Merci pour l’invitation, si jamais l’envie m’en prenais d’aller en Bretagne soyez assurée que je ne raterais pas l’occasion de vous saluer. Si j’étais une fée ,d’un coup de baguette, je vous ferais apparaître sur mon Île D’Orléans
Mes salutation les plus sincères
Hélène
Chère Forester
Quand vous parlez de votre grand-mère ,je n’aie aucune difficultés à vous croire
Vos commentaires sont à l’image de cette dernière, parfois remplis de sagesse ,tantôt remplis d’humour et expressifs à souhaits.
Vous avez une manière bien à vous ,de chasser le cafard en nous
Vous faîtes souvent ma journée, moi qui aime rire
Hélène
Bonjour Forester
Je suis d’accord avec vous .Il y a des gens qui aiment la zizanie ou passeront leur vie à être des éternels malheureux
Tout ça ,en accusant le monde entier mais bien sûr ,eux ,ne sont responsables de rien ,se sont les autres
bonne soirée
Hélène
Bonsoir Val et Carole
Vos propos au sujet des communications CNV sont dès plus appropriés. Je suis d’accord avec vous à 100%
Cette communication sert peut-être à écourter les crises de toutes sortes mais n’en diminue pas la fréquence auprès d’un PN.
Vous êtes tous des personnes censées et pleines de bonnes volontés
Quel gaspillage que ses relations vides d’amour et de respect
Quel bonheur aurions -nous pu avoir si la vie nous aurais choyé sur le choix de nos partenaires.
Une chose est certaine, je suis choyé que vous soyez vous tous avec moi ici sur ce blog
Si, eux n’ont pas su vous apprécié ,bien moi, je suis comblée
Hélène
chère hélène,
moi aussi , j ai grand plaisir à dialoguer avec vous tous !
pour ce qui est d » exploiter » des réfugiés, je pourrais vous en raconter des tartinées, mais …je m abstiendrai, des fois que ca donne des idées à quelque malfaisant, qui nous lirait!
amitiés
carole
Chère Forester
J’aime voyager dans les pays pauvres cela me fait apprécier à quel point que je suis chanceuse d’être née au Canada. D’ailleurs ,depuis l’âge de 16 ans que je choisi lors de mes rares voyages des destinations où la misère règne et des endroits isolés des touristes.
Je préfère donnez mon argent à ceux qui sont dans le besoin. Les gens qui habitent de tels pays ne s’en sortirons jamais. Tandis que moi ,mes souffrances sont passagères.
Forester , de se poser mille et une question à propos de tout et de rien, est le signe d’une grande intelligence. C’est tout à votre avantage .
Au sujet de votre questionnement des comportements des PN dans la situation des réfugiés.
Ils auraient fait semblant de ne pas les voir et même s’ils frapperaient à leurs portes, ils n’ouvriraient pas
Bonne soirée
Hélène
Ma SouveREIne était respec-tueuse !!!! je fais dans Lacan, mais ça aide aussi 🙂
Adzo
Epatant, cette Lacanerie (avec un « o » à la place du 2ème « a », ça changerait tout, hi hi !!!) !
Et merci pour le lien vers l’émission de France 2 ; je viens de regarder et, bien sûr, je me suis un peu retrouvée ici et là…
cher adzo, excellent…je suis un grande adepte de ces « je-de-maux »
rire de soi, est une bonne thérapie, et comme « le rire est le propre de l homme », nos pn les goutent rarement…
amicalement
carole
Bonjour à tous,
Pour revenir sur ce que disent Val et Forester, la communication non violente atteint effectivement ses limites avec un PN. Pour communiquer, il faut d’abord accepter le principe d’un échange, authentique si possible, exprimer son point de vue mais aussi écouter celui de l’autre pour trouver une voie satisfaisante pour les deux. Or la communication avec un PN existe t’elle ?
Pour autant que j’en ai fait l’expérience, c’est chose rarissime ! Je me souviens de 3 ou peut-être 4, discussions avec lui. Le reste du temps, l’échange était surréaliste. Même quand je donnais un avis tout simple genre « j’ai envie de faire du poisson pour dîner », ça partait dans tous les sens. Soit un débat pseudo philosophique (« l’envie, c’est quoi… et pourquoi suivre son envie… » etc), soit sur un discours moralisateur à propos des supermarchés et, accessoirement, de ce que contenait mon frigo (« on mange trop, arrêtons de manger pour une fois dans notre vie, une carotte et au lit… »).
Je ne vous parle même pas des moments de tension où j’avais plutôt intérêt à aller dans son sens. Parfois j’ai essayé d’utiliser le « je » et d’expliquer mon ressenti. Jacques Salomé dont j’ai lu les bouquins il y a quelques années, préconise d’éviter les messages qui commencent par « Tu » et définissent l’autre selon notre propre vision. Dire par exemple « J’aimerais que tu me parles plus doucement » au lieu de « Tu cries tout le temps ». Et bien, ça n’a servi à rien, pire… je me suis prise une réflexion dans les dents : »Je, Je, tu ne sais dire que JE !!! ». Fin de la tentative !
En revanche, je pense que la CNV est très utile dans les cas de discussions un peu tendues avec des personnes – heu… – normales et pour communiquer avec les enfants. C’est une très bonne piste, merci Geneviève !
elle me l’a fait ça aussi : un rare soir où je parlais de moi , elle me reproche mes je et moi … Et là je l’envoie chier lui disant d’examiner ces « moi je » à elle … Elle est entrée dans une rage folle, confirmant aussi son Double Bind permanent, si je ne parle pas de moi, je ne suis pas intéressant, si je parle de moi, je ne pense plus à elle … Ben va chier !!!
Adzo
Adzo … » Excuses moi d’ exister » dixit mon ex …la phrase en dit long 🙂
Val, j’ai eu droit à des équivalents … « Excuse moi de vivre !!! » lorsque Sa Majesté trouvait que je ne m’occupais pas assez d’elle et trop de moi, et de ma fille … Ou lorsque je n’étais pas à sa disposition lorsqu’elle avait absolument besoin de moi, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit …
Adzo
cher adzo,
vu que nous sommes dans la meme région, prévenez moi si elle se présente….que je ne vote pas pour elle ! 🙂
« excuse moi de vivre », c est exactement ca! je me souviens, alors que j étais dans la phase de » désemprise », ma fille de onze ans ( qui n a jamais eu froid aux yeux) lui avait balancé , tout à trac » toi, je peux pas te blairer! « comme communication directe…M pn était blanc de rage , mais coincé, car n étant pas sa fille, il n a jamais osé lever la main sur elle
amicalement
carole
Bonsoir chère Carole
Oui, je vous préviendrai si elle se présente à des élections locales, régionales , voire plus … D’autant qu’elle a un nom présestiné pour exercer le pouvoir , de façon tyrannique, bien sûr ….
Sinon, oui, c’est par des phrases comme ça qu’on finit par piger …. Je n’étais jamais suffisamment pour elle lorsqu’elle avait besoin de moi mais je l’encombrais si elle n’avait pas besoin de moi … Elle fut capable de me dire « excuse mais j’ai ma vie » , alors qu’elle m’avait fixé un rdv et qu’elle n’y était pas … Lui faire pareil , ça va pas non !!!! Et nous pendant ce temps , on en a plus ….
J’espère que pour votre fille tout va bien et qu’elle peut se reconstruire et oublier même si on oublie jamais …. Pour la mienne et pour des choses sûrement équivalentes, d’abord elle a peu vu ma tordue, pour des questions de distances , et puis de toute façon elle la déteste ….
Vous savez j’ai une théorie sur mon canal du midi non canalisé, et la nature exacte de son complexe d’Electre … Elle n’est pas venue me chercher pour rien ….
Amicalement
Adzo
» manger du poisson ou ne pas manger du poisson, telle est la question!! » En fin de compte , tous des comiques ces pn , si les degats qu’ ils laissent derriere eux n’ etaient pas aussi graves ….
Chère Val,
Cela aurait pu être drôle, en effet, et rétrospectivement j’ai, moi aussi, plutôt envie d’en rire! Malgré tout, sur le coup, quand vous avez droit à un discours dogmatique d’environ 2h, avec citations (Nietzsche, Spinoza, Kant, Heidegger et j’en passe…) à propos d’un simple dîner ou en réponse à une simple question, je vous jure que c’est assez pénible. Vous finissez par être complètement embrouillée et à vous persuader que vos propres réflexions sont d’un « ras les pâquerettes » épouvantable. Oui c’est exactement ça : j’avais toujours l’impression d’être une idiote !
Comme quoi , Nietzsche, Spinoza ne servent pas toujours dans la vie….
Comment ne pouviez vous pas etre bouche bee , pleine d’ admiration devant ce genie de tous les temps??? 😀
Le mien etait un genie dont la societe ne savait pas reconnaitre le talent. Combien de fois, j’ ai entendu dire qu » il avait un QI de plus de 150 ….et tout ce qu’ il aurait pu faire si les autres ne l’ en avaient pas empeche….
Je suis sure Lalouette que si vous entendiez ces tyrades philosophiques aujourd’ hui …vous en pleureriez de rire ….car aujourd’ hui vous savez de quoi il en est.
La culture c’ est comme la confiture , moins on en a , plus on l’ etale.
Et une femme avec votre reflection, est bien loin d’ etre une idiote ….et c’ etait justement la son probleme:-)
Bonjour Lalouette,
Pour être enseignant, je sais très bien que l’attention auditive d’un élève normal, et de toute personne en fait, y compris des enseignants qui se révèlent souvent très indisciplinés lorsqu’ils se retrouvent en réunion 🙂 , n’excéde guère 30 minutes sur une heure de cours, et qu’il faut varier les activités au cours d’une séance d’une heure afin de maintenir l’attention …. Donc je n’imagine même pas Lalouette ce que vous avez pu endurer au cours des prophéties et tirades philosophiques de votre PN, pendant des heures et des heures … A faire bailler d’ennui, sûrement, même une assemblée de philosophes passionnés !!! Surtout pour balancer une citation de Kant en lui demandant juste de passer le sel …. 🙂
Adzo
Chère Hélène,
Comme je vous donne raison !
Au moins, ici, nous pouvons manger à notre faim au moins trois repas par jour ! Ce n’est , hélas! pas toujours le cas dans beaucoup de pays.
J’ai vu un reportage sur la population de Haïti, suite à la catastrophe naturelle dont ce pays avait été victime, j’ai été très choquée par des enfants qui mangeaient en guise de repas…des galettes de terre glaise !!!
Certes, je conviens que tous ceux et celles qui viennent sur ce blog ont accumulé des souffrances morales , psychologiques et physiques, ce qui n’est pas non plus anodin.
Mais quand un tout petit enfant pelure parce qu’il a faim, c’est vraiment terrible à voir…
Cela me rappelle une histoire que m’a raconté ma tante: durant la dernière guerre mondiale, les réfugiés des villes bombardées venaient trouver asile dans nos fermes.
Une famille , qui avait marché deux jours sans manger, fuyant les terribles bombardements, trouve asile chez mon aïeule. Celle -ci avait cuit des pommes de terre pour les cochons. Les enfants des réfugiés, affamés, se ruent sur celles-ci.
Mon aïeule leur dit : « Mais ce n’est pas bon ! C’est pour les cochons! Rentrez donc! Il y a du pain, du beurre et du lard sur la table! « .
Les enfants se jettent sur ce repas , qui a du être pour eux un festin fabuleux, malgré les remontrances de leurs parents.
Mon aïeule les a laissé faire, en disant qu’il faut qu’un enfant mange, et que les parents pouvaient se servir aussi, autant qu’ils voulaient.
Malheureusement, tous les réfugiés n’ont pas eu cette chance, on se méfiait des gens de la ville.
Nous sommes restés longtemps amis avec cette famille, qui ne nous a pas oublié.
J’ignore, néanmoins, comment aurait réagi un PN , devant cette détresse… Je me pose des questions: comment aurait-il agi en temps de guerre et de famine?
Et nous, comment agirions-nous?
Des fois, je me pose de drôles de questions…
Bien amicalement, Forester.
Bonjour Forester, bonjour tout le monde,
» ironie de l’ histoire » ce sont dans les pays les plus pauvres que les gens sont les plus heureux . Je parle biensur pas des pays de guerre mais les pays pauvres. Un ami africain me disait vous bouffez, nous nous nourissons ….
Je lirais – il n’ y a pas longtemps – un article sur » l’ art d’ etre heureux » . Le journaliste ecrivait : autrefois, , il y avait une sorte de confiture a acheter, aujourd’ hui vous vous retrouvez devant plus de 20, ce qui a deux consequences : le choix est plus difficile ( le prix, le rapport qualite- prix, la taille , la composition , le sucre etc ……) , et quoique vous achetiez , le sentiment que vous auriez du et pu en acheter une autre est latent voir present. De la le sentiment d’ insatisfaction. C’ est biensur une vue tres generalisee mais je pense pas completement fause. Il expliquait que c’ est une raison pour laquelle beaucoup de gens changent regulierement de partenaire. Bobonne ne bouche pas le tube de dentifrice alors on en cherche une autre ..qui elle le bouchera mais laissera trainer ses torchons ….le jeu continue.
Nous avons perdu je crois perdu toute notion de rassasiment, la notion de ce qui nous fait du bien et de ce qui nous fait pas de bien , de ce qui est assez et suffisant ……nous n’ apprecions plus ce que nous avons. Nous voulons avoir ce que nous n’ avons pas et pourrions avoir, etre ce que nous ne sommes pas ou plus . Et c’ est sur cela que joue la publicite ….
Je pretends que notre societe n’ eleve pas seulement pas des pn, elle les produit .
Forester, vous posez la question : comment aurait reagit un pn en temps de guerre? Il est clair que en periode de famine , de guerre la peur est a l’ ordre du jour et fait agir les gens differemment mais une des carateristique d’ un pn a mon avis c’ est d’ etre un opportuniste. Les plus grands pn de l’ histoire sont les hitler, mussolini, pinochet etc ….. Et tous leurs petits copains qui se sont servi de periode economiquement difficile pour manipuler les foules. Une aubaine pour les autres pn qui se sont servi de se systeme pour faire carriere et se faire un nom ……coute que coute. Ces gens la ont nie toute leur vie les horreurs qu’ ils avaient fait subi aux autres ….ils ont agit au nom du systeme de l’ epoque dont ils avaient redefinit les regles du jeu. Tuer un Juif n’ etait pas illegal.
Mais que ne ferait on pas pour devenir quelqu’ un , un hero …etre vu et reconnu par les autres????
Un uniforme, une arme , une position bien haut- placee dans l’ economie ou dans la politique avec le portefeuille qui va avec – donnent sentiment de pouvoir, une legitamation, d’ etre quelqu’ un , impressionnent les » faibles » …..l’ opportunite.
Beaucoup d’ anciens militaires de corps d’ elite ( je pense a la legion) finissent tres mal car tuer un homme, c’ est tuer un homme.point. ….quelle qu’ en soit la raison. Et notre ame ( je ne trouve pas le mot juste) ne se trompe pas la dessus.
Je reste convaincue qu’ au plus profond de nous meme nous avons une boussole qui nous dit ce qui sert ou pas, ce qui fait du bien ou du mal ….
Bonne journee
Val
Comme Val, je pense que le PN se retrouve essentiellement dans les pays occidentalisés où tout le monde (ou presque) mange à sa faim. Selon Dominique Barbier criminologue et expert psychiatrique, « notre société est un véritable fabrique de pervers. La raison : le consumérisme frénétique et l’affaiblissement de la fonction paternelle qui entraine une intolérance à la frustration de plus en plus répandue. Cette immaturité sociale est le terreau fertile de la prédation morale et d’un rappport à l’autre de plus en plus utilitaire! »
Dans un pays où l’on crève de faim, la seule préoccupation est de trouver de quoi se nourrir. La frustration est quotidienne. Comment le PN peut-il survivre (à moins d’arracher le pain de la bouche d’un enfant) ? Je ne pense pas que l’on puisse trouver ce genre de trouble chez beaucoup de personnes vivant dans les pays très pauvres et, quand on rencontre un PN, c’est sans doute à un poste ou une position où son opportunisme lui permet d’échapper à la famine et à la misère.
chère lalouette,
effectivement, notre niveau de vie a effectivement une influence sur « la fabrique à pn »( tout ce qui a été dit sur le consumérisme, etc…, me parait juste)
cependant, attention de ne pas tomber dans un certain « angélisme« , sur les pays pauvres;
ce sont bien là , que s exercent les plus grandes violences ( Bokassa, l apartheid en Afrique du sud, les viols et l exploitation des enfants en inde, et que sais je encore….)
des pn (et autres pathologies )peuvent y sévir en toute impunité, car ils ont souvent des postes à hautes fonctions…
amicalement
carole
Vous avez tout à fait raison, Carole, et je dirais, pour l’avoir notamment vu à Madagascar où je suis allée 2 fois, que la vie est extrêmement dure dans les pays pauvres, bien plus que chez nous. Particulièrement pour les femmes et aussi les enfants qui aident leurs parents aux champs dès 8 ans ou croupissent dans des orphelinats sans moyens et sans personnel. Le combat pour manger à sa faim occupe tout le quotidien et encourage vols et violences. Malgré tout, l’entraide dans la population existe bel et bien, la générosité de certaines personnes dans le dénuement extrême est un souvenir émouvant.
Je me suis sans doute mal exprimée mais comme vous, je pense que les narcissiques manipulateurs et autres pervers occupent là-bas les postes clés de l’administration quand ils ne détournent pas les richesses et aides humanitaires à leur profit.
Bonsoir à toutes et à tous,
J’ai pensé à vous, enfin à nous tous et toutes en regardant ça hier soir sur France 2 … C’est assez impressionnant je dois dire, bien sûr l’histoire de Montflanquin, mais toutes les autres également … Les intervenants extérieurs sont pas mal aussi …. Enfin bref, les pricipaux mécanismes que nous avons connu et vécu sont bien analysés …. Notamment un, principal, c’est bien sûr nous les tordus … L’histoire de Sophie est aussi très intéressante, notamment sur ce qu’elle dit de l’importance d’être reconnu comme victime ….
Bonne soirée à toutes et tous ….
Adzo
http://www.france2.fr/emission/dans-les-yeux-dolivier
Chère Forester
De par ma profession, j’ai toujours su respecter les us et coutumes .J’en aie vu de toutes les couleurs et pour tout les goûts.. Comptons -nous chanceux d’être nés où nous sommes même malgré nos PN.
Hélène
Bonjour Forester
Je suis loin d’être une sainte et à ma mort, je ne serai pas canonisée mais canonnée.
Bonne journée
Hélène
Chère Geneviève, chère Hélène,
J’ai lu des exemples sur la Communication Non Violente.
J’ai essayé de les appliquer avec mon ex PN, à la fin de notre relation.
Un jour, je lui demande calmement : « C’est quoi, ton problème? »
Ce à quoi il répond: « Le problème, c’est toi ! » . Bien sûr, c’était d’une telle évidence !
J’essaie d’obtenir de plus amples explications, sans résultat. Pas moyen de dialoguer.
Une amie infirmière psy emploie cette méthode avec ses patients. Un jour, elle l’a utilisée avec moi aussi. Un dialogue s’est établi, et le malentendu s’est dissipé.
Comme le dit Geneviève, ce n’est pas non plus la panacée, mais ça peut porter ses fruits.
Tout dépend de l’interlocuteur, de sa réceptivité, de son ouverture d’esprit, de sa capacité à entendre les choses.
Mais je connais aussi des sujets qui aiment le conflit, et ne vivent que pour et par ça.
Bien dommage, quel gâchis !
Bonne journée,
Forester.
Bonsoir,
Le mot communication veut dire echange. Le pn ouvre la bouche , parle …mais ne « communique » pas dans le sens propre du terme.. Il n’ est pas interesse en un echange, il ne s’ interesse pas a l’ autre.
J’ ai fait connaissance de la cnv apres mon histoire, j’ ai du mal a croire qu’ elle serve avec un pn. Mais entre nous ….je me demande ce qui marche avec un pn ….mis a part prendre ses pieds a son coup et se mettre a l’ abrit….
Bonne soiree
Val
Bonjour Hélène,
Se faire respecter, pour moi, signifie aussi se respecter soi-même.
C’est en grande partie grâce aux discussions sur ce blog que j’ai fini par le comprendre. A présent que je commence à fixer mes limites, que ce soit envers mes amis, mes voisins, des gens que je rencontre, je m’aperçois que ça fonctionne et que je me sens mieux.
Hier, j’ai passé une très bonne soirée, j’ai vu un spectacle magnifique, le public était calme et respectueux. Il y avait aussi des enfants.
J’ai vu des Pipe-Bands du Canada et des Etats-Unis qui défilaient majestueusement.
Cela faisait des années que je n’avais pas vécu un tel moment de plaisir et d’émotion.
J’ai pensé à vous, en voyant les canadiens souffler dans leurs cornemuses…
Amitiés, passez une bonne journée,
Forester.
Chère Hélène,
J’ai vécu cinq années à l’Ile de La réunion, ayant suivi mon ex mari fonctionnaire.
J’ai été reçue chez mes voisins, des réunionnais d’origine Malbar. Chacun se déchaussait avant d’entrer, j’en fais de même, mes chaussures étant pleines de poussière.
Ils en ont été très choqués, alors que pour moi, cela partait d’une très bonne intention : je ne voulais pas salir leur intérieur, très modeste, mais toujours bien entretenu.
Ils m’invitent à partager leur repas. La grand-mère était habituée à manger avec les doigts, comme le veut la coutume. Spécialement pour moi, tout le monde, ce soir-là, avait des couverts et semblait bien embarrassé.
J’ai compris qu’ils voulaient me plaire. Je leurs dit: « Faites comme vous en avez l’habitude. »
Du coup, l’ambiance s’est détendue.
Il est des us et des coutumes qu’il faut connaître, qui peuvent aussi nous choquer, mais c’est aussi cela, la tolérance et l’acceptation de l’autre.
En ce qui vous concerne, quelle générosité, de votre part pour ces petits haïtiens !
Passer outre les schémas bien établis permet aussi d’avancer…
Bonne journée,
Forester.
Chère Hélène,
C’est la méthode Coué.
Je me le dis et me le répète souvent, pour ne pas retomber dans ce piège infernal.
Le tout est aussi de faire preuve de prudence, dans le choix de ses relations.
Forester.
Chère Hélène,
Vaste sujet que celui de la « folie »…
Je crois que nous avons tous , parfois, un petit grain, mais qui ne porte pas à conséquence.
Je reconnais que, par moment, je suis moi-même atteinte de « folie douce », quand je m’amuse pour un rien avec mes copines.
Ou que j’écris des horreurs au sujet de mon ex PN, que je garde pour moi.
C’est un exutoire qui me soulage.
Vous avez raison de garder le sourire ! Mais quel courage, parfois, quand on a vu que chez soi, tout va mal !
N’est-ce pas là une grande preuve d’amour envers autrui, que de ne pas faire subir ses humeurs à ceux ou celles qui n’en sont pas responsables ?
Quand je vous lis, je pense à Mère Térésa, qui gardait toujours son bon sourire, tandis qu’elle se penchait au chevet de ses lépreux, de Gandhi, qui prônait la violence passive…
Voici de grandes références !
Pour ma part, je me dis qu’il va encore y avoir du boulot pour moi si je veux suivre leur exemple…
Oups! Personne n’est parfait…
Bonne journée, amitiés,
Forester.
Bonsoir Val
Je suis certaine que c’est vous qui aviez dit ( on a peur de se qu’on ne connait pas)
Donc , une partie de votre commentaire est l’explication logique de cette phrase
bonne soirée
Hélène
Chère Carole
Lorsque je faisais mon cours d’infirmière ,un professeur m’avait dit lors d’une évaluation
( Hélène ,ne perd jamais ton beau sourire) Cette phrase ,je ne l’aie jamais oublié
La première chose que je fais le matin, je souris à la vie et quand je me couche ,je ri de ma journée ,peut importe comment elle c’est passée
J’ai lu la définition du mot victime dans le dictionnaire, je vous donne à tous entièrement raison .
J’aurais dû consulter mon dictionnaire bien avant, cela vous aurait évité d’essayer de me le faire comprendre.
Bonne soirée
Hélène
Géneviève
J’irai cliqué sur votre lien pour comprendre les lettres CNV
Merci
Hélène
😉 C’est plus facile pour comprendre 😉
Bonsoir Géneviève
Que veulent dire les lettres CNV ????
Par déduction ,je dirais communication non verbale ???? Mais ,je suis certaine que je suis à côté de la traque
La communication non verbale est impossible avec un PN. car pour que cette communication fonctionne ,il faut que l’autre soi attentif aux besoins de l’autre et le PN est trop centré sur lui-même pour que ça marche
Donc que veulent dire ces lettres au juste
Bonne soirée
Hélène
La communication non violent n’est pas la panacée mais est pourtant très très utile, et pas seulement avec PN…
la cnv est très utile dans la phase de » désemprise« ( et bien sur, dans la communication avec les autres dits » normaux« ) après, » pas de communication du tout« , c est encore mieux… 🙂
amitiés
carole
Bonsoir Lalouette
J’aime mieux ma folie que la folie des autres
Hélène
Bonsoir Forester
Pour ne pas retourner auprès d’un P.N, ça prend un let motive et les dernières phrases de votre commentaires en sont tout un
Hélène
chère hélène,
merci beaucoup 🙂
carole
Chère Carole
Je me réjoui pour vous . Les juges ne sont pas des idiots.
Bonne soirée
Je jubile pour vous
Hélène
chère hélène,
bravo !
carole
Bonjour Forester
J’ai été en Haïti à 4 reprises, pour vivre simplement se que vivait l’haïtien au quotidien. Je ne faisais pas partie d’aucun OGM. Je couchais chez l’habitant.
Un jour soupant à l’Île à Vache chez une famille de 4 enfants, je prends place à la table avec le père et la mère. Voyant que les enfants eux n’étaient pas attablés et que la dame me servait à moi et à son mari de somptueuses assiettes remplies de lambis et de riz , ayant aidé à la préparation du repas, je savais bien que si je mangeais ma portion ,les enfants et leur mère auraient seulement quelques cuillerées de riz à manger
Je me lève sur le champs, ramasse mon assiette et celle du père et redistribue le repas à part
égale. La dame était tout affolée et le père très indigné, mais si vous aviez vu le sourire des enfants. Je n’avais jamais vu des sourires pareils et ensuite à l’insu de son mari,le sourire de cette mère….
J’ai toujours respecté les us et coutumes mais là ,cela dépassait mes limites
Bonne soirée
Hélène
Bonjour Forester
Je ne sais pas si c’est l’âge qui fait ça mais moi aussi je me dit, je ne suis pas ici pour me faire aimer mais je suis ici pour me faire respecter et cela dans tout les domaines
Bonne soirée et amusez vous bien lors de votre sortie de ce soir
Hélène
chère forester,
oui, tu as raison…c était une énorme boulette, mais il était tellement persuadé que cet enfant était sa « chose« …
» l’enfant soldat« , c est exactement ca !
profite bien du concert ce soir
amitiés
carole
Chère Lalouette ,
Ouille! Ouille! Ouille!
Comme je plains cette pauvre dame…pour la suite, quand il dévoilera son vrai visage !
Forester.
Bonjour Lalouette
Effectivement que de vivre aux côtés de quelqu’un que l’on a démasqué n’est pas facile .
Dans un sens, nous devenons les bourreaux, les rôles sont renversés.
Bonne journée à tous
Il me reste encore beaucoup de commentaires de votre part à lire
Mais ,je dois quitter plus tôt à cause des travaux routiers
Je ne vous oubli pas
Hélène
Bonjour, Lalouette,
Et moi, j’ai eu droit à des propos du genre : « Tu n’as pas su tenir ton rôle« , « Tu me fais pitié, quand tu parles au téléphone on dirait que tu chiales« , « Pourquoi n’as-tu pas insulté mon ex? A cause d’elle, nous sommes deux malheureux… »
« Tu devrais parler moins sèchement…« , « Tu ne sais pas te défendre« , « Tu n’es pas toujours tendre… »
En fait , rien n’était jamais bien, à part lui. Alors, qu’il s’en aille au diable ! Me voilà bien débarrassée de sa néfaste présence.
Et cela fait longtemps que je n’ai jamais aussi bien vécu !
Bonne journée,
Forester.
Bonjour Val
Vous avez trouvé le mot juste en parlant d’un orgasme psychologique. J’aurais jamais trouvé cette expression moi-même, je vous félicite
.
Le cercle vicieux dont vous parlez est de l’ aliénation P.N. Vous avez aussi raison ,quand vous dîtes qu’il faut comprendre et travailler sur soi. Moi ,j’ajouterais ,qu’il faut mettre cette histoire dans un compartiment de notre cerveau ,comme affaire classée, pour pouvoir encore mieux avancer.
Il est important de ne pas d’effacer se qui nous est arrivée et de le garder dans une des filières de notre cerveau et d’ouvrir le tiroir des affaires classées au besoin.
Il annonce deux jours de pluie à Québec
Hélène
Bonjour à tous et toutes,
A propos du comportement de mon ex PN à l’encontre d’autrui:
Mon ex PN se rend chez le concessionnaire pour faire changer une pièce à son véhicule. Il trouve que le travail n’est pas assez vite fait et fait un scandale « Vous étiez à six dans le garage, à ne rien faire ! Et vous n’avez pas trouvé moyen de changer cette ampoule? Vous allez avoir de mes nouvelles, je vous le garantis ! Vous êtes des voleurs et des escrocs! »
Le directeur de la concession intervient aimablement.
Mon ex lui sort: « Je vais écrire un courrier à la direction générale vous concernant! »
La laisse du chien casse, elle était usée. Il me sort: « Pfff! Tu l’as fait exprès! »
Il se rend à sa boulangerie habituelle. Il sort à la commerçante que son pain est infect, qu’il a un goût amer, que c’est de l’escroquerie et qu’il ira se plaindre.
L’opérateur Internet se met en quatre pour réparer une anomalie, il lui crie au téléphone que c’est un incapable. Le gars lui raccroche au nez. Il insiste, pas de réponse. Il prend un stylo et un papier et commence un courrier …qu’il n’expédiera jamais !
Il harcèle la police Municipale pour une malheureuse histoire de place de parking, le policier l’envoie promener. Il le traite de tous les noms. J’interviens en disant que là, ça frise l’outrage…
Ce à quoi il me rétorque: « Tu es de leur côté? »
J’en conclus que ce sont des êtes asociaux, incapables de patienter, de faire des concessions, paranos, oui, et le mot est faible…
Amitiés,
Forester.
Re- bonjour, Val,
Je rebondis sur cette phrase « peut-on se faire aimer ? » . Ma grand-mère ma disait, quand je me plaignais qu’une telle ne m’aimait pas à l’école : « Nul n’est louis d’or« .
J’ai appris que je ne pouvais pas faire l’unanimité, puisque moi aussi, il est des gens avec lesquels « ça ne passe pas« .
Avant, le fait de ne pas me faire aimer de tous m’affectait et je me posais des questions sur ce que, par exemple, j’avais bien pu faire ou ne pas faire pour leur déplaire à ce point.
Aujourd’hui, je me dis que cela m’est égal. Ceux que je n’aime pas, je les laisse, et s’ils ne m’aiment pas, je m’en fiche.
Je vis ma vie tranquille, sans plus vouloir plaire à tout prix, le plus naturellement du monde.
Mon ex PN me répétait souvent ces phrases types: « Sois toi-même, sois naturelle…Tu n’es pas naturelle…« ;
Un jour, je lui réponds : « Ce que tu me dis là ne veut rien dire du tout. Et être naturelle, c’est quoi, au juste, pour toi? »
Il n’a su que dire et a haussé les épaules. Des phrases toutes faites, il en avait en pagaille…
Bonne journée,
Forester.
Bonjour, Carole,
Ouf! Me voilà bien soulagée sur cette décision de la juge !
Pauvre enfant ! Que serait-il devenu, dans un pays ravagé par la guerre civile ?
Un enfant-soldat ?
Mieux vaut pour lui être aux côtés de sa maman, plutôt que dans les griffes d’un individu sans scrupules.
Ici, au moins, il vivra en paix, et bénéficiera de toute ton attention, de votre amour et d’une bonne instruction.
Bonne continuation, Carole, avec toutes mes amitiés;
Forester.
Chères Val et Carole,
C’est extrêmement grave , en effet, de sortir de tels propos devant un juge…Je crois que ça ne va pas tomber dans l’oreille d’un sourd…A mon avis, votre ex a fait une monumentale boulette…
Courage, Forester.
Un bon juge n’ est pas dupe ….il y a les faits certes et le passe du » candidats » et son comportement qui en disent tres long……
Merci, Adzo,
Cela ne fait que confirmer ce que je ressentais déjà …Méfiance… Méfiance…
Bonne journée, Forester.
Cher Adzo,
C’est ce qui fait, justement, le charme de la diversité des régions ! Ce serait nul si tout le monde avait les mêmes intonations!
Quand on entend parler les vacanciers qui viennent visiter notre région, on leur demande d’où ils sont, c’est une manière comme une autre de nouer le contact, de sympathiser.
Nous ne nous rendons pas compte, ici, en Bretagne, que nous avons un « sacré » accent du terroir ! Avec la mauvaise foi et l’entêtement qui nous caractérise, on répond, l’air rigolard : « Dame oui ! Sûr! Nous? Un accent? Sûrement pas! » . Et, d’un département à l’autre de la Bretagne, on se reconnait : Untel est du Finistère, l’autre des Côtes d’Armor, et tel autre encore, du Morbihan.
Sans compter la diversité des costumes et des coiffes des dames qui les arborent fièrement, en ce moment. On leur dit « Toi, tu es de Quimper, toi, tu es de Landivisiau, toi, tu es de Vannes… »
Autrefois, plus la jeune fille avait de broderies et de perles à son tablier, plus elle était riche.
Pareillement pour le garçon, plus son chapeau et son gilet était garnis de velours, meilleur était le parti…
Personnellement, je suis pour la diversité culturelle, c’est si intéressant de connaître les us et les coutumes des autres régions, sans vouloir pour autant faire trop de régionalisme…
Amicalement,
Forester.
Bonsoir chère Forester,
Vous entendriez certains accents Gascons, vous seriez étonnée… Moi même j’ai parfois du mal surtout quand ils se mettent à parler à moitié en Français et dans un Occitan Gascon sorti des familles … C’est folklorique en tout cas … J’imagine bien qu’en Bretagne, doit bien y avoir l’équivalent …. Lors du mariage Breton auquel j’avais été invité, il y a une expression qui m’a ltgps fasciné … « alors on creuse » ??? J’ai compris ce que ça voulait dire … au bout de 7 ou 8 biéres … Nous étions en train de creuser !!! 🙂
Adzo
Cher Adzo,
Mon ex PN, tout comme la vôtre, se prétendait être non matérialiste.
Paradoxalement, il lui fallait toujours, notamment en informatique, le top du top, avec une foultitude de gadgets, dont il se lassait très vite.
Son discours était très contradictoire me concernant : un jour, il me dit : « Tu n’as pas de gros besoins matériels« , un autre jour, il me reproche d’aimer mon petit confort; chose que je trouve normale.
Il dépensait aussi beaucoup dans les trocs et puces, accumulant des vieilleries qui encombraient mon appartement et l’assombrissait considérablement.
Quand il est parti,après m’avoir dérobé pas mal de matériel, je me suis débarrassée, purement et simplement, de tout ce qui pouvait lui appartenir.
C’était une manière comme une autre, pour moi, d’exorciser cette relation toxique.
J’ai aussi changé la disposition de mon mobilier. Ainsi, je me sens plus chez moi. J’ai aussi fait une demande de logement, que je décorerai à ma façon.
Oui, ce sont des tordus, comme cet arbre de sorcière dont vous aviez peur…Dans le langage psy, on appelle ça des « synchronicités« .
Par exemple, aujourd’hui, c’est l’anniversaire de ma grand-mère. Elle aurait 103 ans si elle était toujours en vie. Alors, pour lui rendre un petit hommage, je vais assister à une messe en breton, dans le cadre du Festival Interceltique. Non pas parce que j’ai une crise de mysticisme, mais parce que je trouve les cantiques très jolis, et qu’elle aurait aimé voir cette cérémonie religieuse.
Ce soir, je me rends à un spectacle, avec chorégraphies, laser et musiciens.
Cela fait dix ans que je ne suis pas sortie pour m’amuser un peu et regarder des spectacles.
Pour votre ordi, ne vous inquiétez pas, il n’y a pas mort d’homme, mais je sais que c’est quand même bien ennuyeux pour vous.
Tout cela pour vous dire que le ou la PN emploie un système de langage très ambigu, d’ici qu’on se demande si c’est du lard ou du cochon, et qu’à la fin, c’est très, mais alors ! très usant !
Je préfère appeler un chat, un chat. C’est tellement plus simple…
Bonne journée, Adzo, et continuez votre chemin de manière simple et heureuse.
Amitiés, Forester.
chère val,
oui…on ne peut meme pas s imaginer !
c est vrai, que lorsque j ai saisi la justice, le juge a dans un premier temps pensé que j étais une mère qui cherchait à régler ses comptes avec son ex…
quand il a eu M pn en face de lui, et qu il a eu accès à son dossier ( M pn était réfugié politique d un pays dont on parle beaucoup aujourd hui et » qui a fait 100 000 morts en 2 ans de guerre civile »), M le juge s est rendu compte qu il avait affaire à un individu dangereux…et lui a retiré tout droit de visite…ouf, pour mon fils, qui risquait réellement d etre embarqué dans ledit pays!
amicalement
carole
Chère Val,
Je ne suis pas étonnée du tout de cette façon de faire de l’ex PN de votre amie.
Quand tout et tout le monde le lâche, il essaie désespérément de se raccrocher pour éviter de sombrer, comme le naufragé.
J’irai même jusqu’à dire qu’il me fait penser au Titanic, qui était , théoriquement, insubmersible. Or, le prestigieux vaisseau a malencontreusement rencontré un iceberg, suite à une mauvaise manoeuvre.
Vous connaissez la suite. Tel le Titanic, le PN avance dans sa superbe. Et c’est la panique, quand il heurte un écueil sur sa trajectoire.
J’ai vu mon ex PN à l’oeuvre: il avait frappé violemment et à plusieurs reprises la vieille dame chez qui il avait vécu cinq ans, aux crochets de celle-ci. J’étais au travail. Elle porte plainte. Il prend peur : il relance à plusieurs reprises toutes ses anciennes ex , dont il avait gardé les coordonnées, (sait-on jamais, ça peut servir). Il leur demande de l’aide en pleurnichant, expliquant qu’il a des soucis à cause de la « sorcière ».
Aucune d’entre elles ne répond à ses instances. Panique à bord ! J’en étais au début de notre relation. Il me fait convoquer par la police, à qui je dis que je n’étais pas présente au moment des faits. L’officier me demande s’il était violent avec moi, ce à quoi je réponds : « Non, pas encore… ». Il me scrute, l’air dubitatif. Mon ex PN me reproche de ne pas être allée dans son sens, ce à quoi je réponds qu’on ne ment pas à la Justice.
J’ai pris la précaution de changer mes coordonnées et mes serrures après son départ, mais il a toujours mon adresse. Je m’attends à ce qu’un jour ou l’autre, il me demande une aide quelconque.
Alors là, je lui réserve un accueil maison, mais alors, pas piqué des vers, après tout ce qu’il m’a fait subir et volé !
Ce serait déshonorer ceux qui m’ont aidé à me débarrasser de lui, manquer de parole et me mentir à moi-même.
Et ça, je ne le peux pas.
Bonne soirée à vous,
Forester.
Bonsoir, Val,
Moi aussi, durant mes années de collège, j’ai eu à subir les brimades des « grands ».
Arrivée en troisième, j’ai pris de l’assurance : plus grande, mieux apte à me défendre et à me faire respecter.
J’étais demi-pensionnaire, et je partageais ma table avec des « petits » de sixième. Je me suis revue en eux, tant ils étaient perdus, timorés.
Un élève de troisième se servait dans les plats, se taillait la part du lion et , comme pour nous narguer, crachait ensuite dans le plat.
Résultat: les trois quart du temps, les petits sixième ne mangeaient pas.
Un jour, la colère me monte au front. Je me souviens : il y avait de la compote en dessert. Le grand se sert et recommence son manège. Je saisis le plat et le lui coiffe sur la tête, déclenchant l’hilarité générale . Le surveillant intervient, demande des comptes, nous sommes convoqués, j’explique que j’en avais marre de voir les sixième privés de repas alors que leurs parents payaient aussi et qu’on ne voulait plus d’un porc à table.
Il a été renvoyé huit jours, j’ai eu droit à une leçon de morale comme quoi on ne fait pas justice soi-même et une punition pour le principe: aider en cuisine le personnel de service, qui trouvait que , dans le fond, j’avais bien fait d’agir ainsi.
Le droit à la différence est très important pour moi : j’ai un ami autiste, qui appartient au même club de dessin que le mien.
J’ai appris à le connaître et à l’apprécier. C’est un garçon extrêmement doué, plein de ressources et d’éducation. Il a été primé deuxième au Concours de sculpture du meilleur Ouvrier de France.
Il m’arrive de croiser dans mon quartier les handicapés du foyer qui se trouve non loin de chez moi. Je les trouve beaucoup mieux éduqués que les autres. Ils m’ont invitée spontanément à jouer aux boules avec eux. J’ai accepté, nous avons bien ri.
Je reste persuadée que les gens différents gagnent à être connus, ils nous apportent beaucoup aussi.
Alors, cessons ce formatage de cette société dans laquelle nous vivons, et apprenons à mieux connaître l’autre, et…soi-même aussi.
Ainsi, je trouve que nous avancerons mieux, même si ce n’est pas facile tous les jours.
Voilà. Bonne soirée à vous,
Forester.
Bonsoir, Geneviève,
Et hop ! Bien envoyé !
S’il m’arrive d’avoir des paroles bien senties, je me suis rarement laissée aller à des gestes violents…
Une gifle partie par-ci, par-là, quand mon petit frère exagérait, étant enfant…
Moi non plus, je ne comprends pas ce genre de procédé : pirater le site de quelqu’un; cela porte préjudice à des personnes qui ont VRAIMENT besoin d’aide…
J’ai archivé le nouveau site. J’espère que ça va fonctionner.
Amitiés, Forester.
Lalouette;
« on voit de quel côté tu te tiens, merci pour ton soutien !« .
Je connais par coeur ce genre de propos !!!
C’est du Double Bind sur le mode « si tu n’es pas de mon côté, c’est que tu es contre moi » ….
Elle a pu me le dire par caisses de 20 kgs ….
Non la vie est grise ou en couleurs , c’est pas noir au blanc ….
Adzo
Oui Adzo ! D’autant plus « double bind » que quand je me rangeais à son avis, ça n’allait pas non plus. Quelque soit ma réaction, elle n’était jamais appropriée. Les derniers temps de notre relation, vers la fin avril, je me suis surprise à redouter les discussions, à ne plus avoir envie de répondre ou d’intervenir (à moins qu’ils s’agissent de mes enfants, je les ai toujours soutenus ou défendus et, en général, cela finissait par une « crise »). Je lisais le bouquin de Marie France Hirigoyen en cachette, je planquais le livre sous mon lit quand il arrivait à la maison tellement j’étais effarée d’y découvrir autant de correspondances avec ce que je vivais.
Pour la petite histoire, cet état des lieux n’a jamais été signé : il y avait une petite réparation que la propriétaire devait effectuer mais elle a demandé un délai si important pour les travaux (à mon avis, elle a voulu se débarrasser d’un futur locataire aussi désagréable !) qu’il a cherché ailleurs et a fini par atterrir chez cette dame de 70 ans (nous la connaissions tous les deux dans le cadre d’un « café poésie ») qui est complètement sous le charme à l’heure qu’il est.
Bonjour Lalouette, c’ est dans la nature du double-bind ( ou double contrainte) que quoique vous fassiez, vous ayez tout faux. Ils disent vert, vous dites rouge , ils vous reproche de les trahir, vous dites vert, ils vous reprochent de ne pas avoir dit rouge …le double- bind remplit 2 fonctions : il confirme au pn l’ opinion et l’ image qu’ il a de l’ autre ( tu es conne et tu vois une fois de plus je te le prouve) d’ une part et d’ autre part fait perdre assurance a son partenaire qui ne comprend plus rien, cherche l’ erreur qu’ il ne trouve evidemment pas car il n’ y en a pas…..et s’ en trouve encore plus – je dirais – diminue. C’ est un cercle vicieux.
Dire au pn : quoique je fasse, ca ne te va jamais …ne fait rien avancer au contraire ca le fait jubiler , il vous a coince dans une trappe , il a le pouvoir et le controle sur vous….c’ est lui qui decide si , quand et comment vous en sortirez . comme dirait ma copine : a croire que ce petit jeu vicieux le fasse orgasmer psychologiquement!!! C’ est une perversion ,du sadisme a mes yeux ..
Je vous refere egalement au terme de gaslighting . Il est issu du film avec ingrid Bergman de 1944 » hantise » ( gas light) . Il decritun processus qui consiste a faire perdre l’ orientation mentale a sa victime. A voir ….
Comprendre le fonctionment du double- bind est tres important mais comprendre ne suffit pas pour s’en sortir. J’ ai mis beaucoup de temps, a) a comprendre b) a sortir de ce cercle vicieux qui mene parfois a la depression.
Je pense qu’ il faut se questionner sur l’ image que nous renvoie l’ autre , qui est comme nous le savons falsifiee. Ce que tu penses de moi, est ton probleme …ce que je suis et je fais, le mien ….j’ ai lu les livres de l’ americaine katie Byron qui m’ ont beaucoup aide. Ils ont ete traduits en partie en Francais.
Le danger consiste a vouloir prouver a l’ autre que l’ on n’ est pas aussi conne qu’ il le pretend….la aussi le mien jubilait …sa strategie marchait et je courrais.
Nous n’ avons rien a prouve a qui que se soit ….
Un jour lalouette , on se retourne sur cette histoire et on voit tout cela d’ autre oeil, on se retrouve autour d’ une table avec des copines et on en pleure de rire 🙂
Bonne journee , j’ espere ensoleillee 🙂
Val
Oui Lalouette et Val,
C’est un truc que j’ai mis un peu de temps à piger mais c’est la fonction du Double Bind, d’être toujours décevant, défaillant … Normal, nous ne pouvons pas être à la hauteur de la Narcisse « parfaite » de la/du PN …. Quoiqu’on fasse ou quoiqu’on dise, ça ne va jamais !!! Exactement ce que disait Freud à une de ses patientes lorsqu’il lui parlait des problèmes d’éducation avec ses enfants … Finalement les PN, quelque soit le genre, sont de grands enfants, toujours insatisfaits, frustrés, déçus, cassant leur jouet (nous) et trouvant bizarre qu’un jour leur colle super glue XXL ne fonctionne plus …. Parce qu’on a passé l’âge de jouer …. Et on est mauvais joueur pour eux/elles quand on décide de casser le jeu ou de quitter le jeu ….
Bonne soirée à vous
Adzo
Oui, ça aussi j’ai connu …. Comme quoi …
Tout était pourri dans sa vie …. Ses exs, son voisinage, ses amis jamais à la hauteur de sa Narcisse, bref, tout puait la merde …
Et dans sa phase de séduction, elle n’y est pas allée de main morte …. Il n’y avait que moi qui la comprenait, normal Triangle de Karpman oblige pour installer sous emprise …. En gros, tout puait la merde et moi par contre je sentais le jasmin …. C’est à ce moment là exact qu’il faut se barrer en courant vite, en se demandant à quel moment on va commencer à sentir la merde ….
Adzo
Bonjour à toutes !
Entièrement d’accord, Val, sur ce que vous dites : c’est très instructif d’écouter le discours d’une personne à propos de son ex, de ses amis, voisins, etc. Je n’y prêtais pas beaucoup d’attention autrefois, mais mon PN est passé par là !
Au début, il m’avait parlé, en termes négatifs, de plusieurs de ses ex copines (une schizophrène et des filles tout à fait incohérentes à l’entendre). Je trouvais cela un peu étrange, mais bon… pourquoi pas. Et puis, j’étais flattée de voir que je lui plaisait, qu’il me trouvait jolie, intelligente, etc. Je n’ai pu voulu/osé poser de questions au risque de passer pour quelqu’un de méfiant ou d’inquisiteur. Au fil des semaines, j’ai ensuite entendu des réflexions pénibles à propos d’un ami à lui (qui lui « ch#### dans les bottes », expression imagée voulant dire que cet ami n’était pas dispo pour lui rendre service !). Ensuite, c’était son voisin, un « malade mental » qui écoutait de la musique le matin (on n’a pas idée !), son boulanger qui lui refilait, exprès, la plus mauvaise baguette. Sans compter sa conseillère bancaire, une tordue, qui l’appelait pour un découvert ridicule ! Les employés (de la caf, de la poste) étaient tous des êtres asservis au QI inexistant. Le point d’orgue a été atteint quand monsieur a déménagé, il ne supportait pas sa nouvelle propriétaire. Il a fait un caprice épouvantable pour l’état des lieux, refusant absolument de s’y rendre et d’être en tête à tête avec elle, me demandant de le faire à sa place. J’ai trouvé sa réaction tout à fait exagérée : cette femme, que j’avais rencontrée lors de la visite de son nouvel appart, était bavarde et un peu « casse pieds » mais un état des lieux est vite fait. J’ai alors essayé de le convaincre d’y aller, les cris ont fusé (« c’est une abrutie, je vais pas me la coltiner tout seul ! »). Bref, je l’ai accompagné et l’ai regretté tant son comportement était déplaisant vis à vis de cette personne : il ne l’a pas saluée en entrant, faisait comme si elle n’existait pas, marmonnait dans sa barbe (ce qui obligea la dame à demander plusieurs fois ce qu’il venait de dire), se plaignait que la cuisine soit trop petite (ce qu’il avait parfaitement remarqué lors de 2 visites, dans ce cas pourquoi prendre l’appartement ?). Cette dame a fini par lui dire d’un ton sec : « cela fait 15 ans que je loue plusieurs appartements et que je réalise des états des lieux avec mes locataires. Vous êtes la première personne à être aussi désagréable ».
Dans ce genre de circonstances, si je tentais de calmer le jeu ou de prendre la défense de l’accusé(e), j’avais droit à une réflexion cinglante : « on voit de quel côté tu te tiens, merci pour ton soutien ! ». Il me raccrochait au nez ou me plantait là. Sa manière à lui de me « punir » de n’avoir pas pris sa défense contre une personne qui lui était hostile, qui lui faisait perdre son temps ou qui voulait lui nuire. Je suis certaine qu’aujourd’hui, je dois être classée dans la catégorie des « cinglées » qui lui ont faire perdre un an et demi ! Tout cela pour dire que je saurai dorénavant me méfier des personnes qui tiennent systématiquement un discours négatif sur les autres.
Bonne journée à vous
Lalouette , bienvenue au club des ex categorie completement cinglee-) 🙂
» un pour tous et tous pourris » est le credo du pn.
Le coup de la baguette est tres bon 🙂 😀 Auraient- ils des tendance un peu parano???
Quelle vie d’ enfer ….
chère val,
oui, cette notion de » toute puissance » ou » narcissisme exacerbé » peut aller très loin…et se retourner contre M ou Mme pn
le mien, lors de l enquete sociale , a dit devant le juge et la psychologue judiciaire qu il » préfererait enlever ou voir notre enfant mort , plutôt que d accepter que je puisse le garder » (notre fils avait 4 ans…)
j aime autant vous dire, que le juge a carrément pris peur !
amicalement
carole
Mon Dieu Carole!!!!! Votre exemple illustre ( et malheureusement) ce que je voulais dire. Il faut tout de meme etre complement maboule et inconscient a) pour sortir une chose pareille b) devant un juge ….
Amities val
Bonjour Val
Il ne faut pas oublier que les P.N. portent en eux une blessure narcissique bien qu’inconsciente depuis leur tendre enfance. Ce qui fait d’eux, des personnes immatures et puériles à l’âge adulte.
Souvent un jeune enfant est jaloux et envieux mais en vieillissant ,il comprend qu’on ne peut pas tout avoir dans la vie mais le P.N. en est incapable Son développement relationnel s’est arrêté à un stade de son enfance..
Leurs comportements sont pathologiques, mais malheureusement pour nous et à la limite pour eux aussi, ils sont porteurs de la pire des maladies. Cet état n’attire aucune empathie ni sympathie de notre part et avec raison . Nous ne pouvons qu’être et nous nous devons d’être antipathiques envers eux
Bonne journée à tous
je quitte plus tôt ce a.m. pour le boulot
Hélène
geneviève,
🙂
carole
Bonjour, Geneviève,
Cé ki ka encore hacké le site? 🙂
Parce que cela m’aurait aussi intéressé, du fait que j’ai des questions à poser , notamment:
« Pourquoi suis-je d’une si grande courtoisie envers les dames, alors que je manque très souvent de respect envers les hommes? »
Amitiés, Forester.
Cé kiki ??? si je le savais… le lui foutrais une mandale dans la truffe … et sachez que je suis non violente acharnée !!
Voilà une expression que je ne connaissais pas (et que je reprendrais à mon compte, si vous le permettez, car en plus d’être drôle, elle est tout à fait parlante !)
Chère Val,
Mon ex PN était comme le vôtre. Pourtant, il était issu d’une famille nombreuse (ils étaient six).
Mais il lui fallait tout, et tout de suite.
Ainsi s’est-il acheté un ordi ultra perfectionné (avec lequel il ne faisait pourtant rien de concret), une table de mixage avec laquelle il a joué un moment, puis s’en est vite lassé, une nouvelle batterie de cuisine , car la mienne ne lui convenait pas, deux téléviseurs et il enviait une « tablette », prétendant qu’il fallait vivre avec son temps.
Il méprisait ce que je possédais, disant que c’était de la m…, mais cela ne l’a pas empêché d’embarquer mon appareil photo numérique, que j’avais mis du temps à économiser pour l’acheter.
Moi, je préfère attendre. Ainsi, ai-je pu renouveler mon matériel petit à petit, en attendant les promos, et cela m’a fait tant, mais tant plaisir !
Ce comportement est totalement immature, comme celui d’un enfant de trois ans, qui fait des caprices, crie et tape du pied si on ne lui cède pas tout de suite.
Cela prouve que nous avons eu à faire à des homme « pas finis », qui ne pensent qu’à satisfaire leurs pulsions premières, et ceci n’est pas seulement valable pour le matériel, mais aussi dans leurs rapports humains. Ils vont vous harceler jusqu’à ce que vous déclariez forfait.
Ce n’est pas cela, être adulte. Grandir, c’est aussi savoir patienter.
Bien amicalement,
Forester.
Bonjour, Lalouette,
Entièrement d’accord: il faut savoir poser ses limites avec fermeté, tout en gardant son calme.
C’est aussi une manière d’aimer .
Admettons que votre enfant se comporte mal chez vos amies, que faites-vous? Vous le corrigez, tout en lui faisant comprendre que ça ne se fait pas.
En amour, il ne faut pas tout accepter. Si votre compagnon accepte ces limites, c’est qu’il vous aime et vous respecte vraiment.
Cela veut dire aussi, et c’est primordial : que vous vous aimez vous-même.
Pas facile, certes, à appliquer, car beaucoup d’autres facteurs rentrent en ligne de compte, dont cette fichue peur de l’abandon.
Samedi dernier, j’ai fixé mes limites à une dame qui me reprochait dix minutes de retard pour être passée la prendre à la gare. Un peu vivement, certes, mais je l’ai fait et j’en suis très satisfaite.
Elle n’a pas l’air de trop m’en vouloir, puisqu’elle me recontacte. Mais j’ai fixé mes limites, chose que je n’aurais pas faite, voici encore quelques mois.
Je puis dire que c’est en grande parti grâce à nos discussions avec vous tous et toutes ici, et aux conseils très avisés de Geneviève, notre « grande modératrice » 🙂 🙂 🙂
Amitiés, Forester.
Chère Hélène,
Bien que ma grand-mère soit décédée depuis plusieurs années, je sens qu’elle est encore présente dans mon coeur.
Elle aurait 103 ans cette année, c’était une autre génération, avec d’autres valeurs morales.
Cependant, elle était très tolérante pour une personne de son époque, puisqu’elle me disait souvent qu’il valait mieux « s’étudier » avant de se précipiter dans une union, que ce soit un mariage ou une vie commune, et que de son temps, des mariages « à la sauvette » avaient fait bon nombre d’unions ratées.
Très pudique de nature, elle n’était pas contre le naturisme non plus, « du moment qu’il n’y ait pas vice », m’avait-elle souligné.
En ce qui concerne l’homosexualité, elle avait répondu un jour à l’une de ses amies, dont le fils l’était : « Et s’ils s’aiment ainsi? Pourquoi voudriez -vous faire deux malheureux en le forçant à se marier à une personne du sexe opposé? « .
Recherchée pour sa sagesse, bon nombre d’amies venaient lui confier leurs soucis, dont l’une d’elles, dont le fils cadet était parti dans la toxicomanie. Les gens du quartier lui disaient de jeter ce fils indigne à la porte. Cette maman, qui aimait malgré tout son fils, demanda à ma grand-mère ce qu’elle aurait fait à sa place, ce à quoi ma grand-mère lui répondit : « Laissez toujours la porte entrouverte, même si ce n’est pas toujours facile pour vous. Vous rendez-vous compte, s’il se retrouve à la rue, livré à lui-même? Ce sera pire pour lui ! »
Depuis et fort heureusement, le fils s’en est sorti car sa mère a écouté ce conseil.
Après bien des difficultés et plusieurs cures de désintoxication, il est père de famille et travaille comme menuisier ébéniste, ce dont il rêvait depuis son enfance.
Je crois que, dans son genre, ma grand-mère était une personne -ressource.
Bien que non pratiquante, je prenais plaisir à l’accompagner à la messe de minuit pour Noël.
Je suis persuadée que, si elle avait encore été en vie, elle aurait tout de suite su à qui j’avais à faire, quand j’ai rencontré mon ex PN car elle « sentait les choses ».
Mais reste à savoir si j’aurais écouté ses conseils ?
Alors, dans mon coeur, je la consulte avant de prendre une décision, qu’elle qu’elle soit.
C’est ce que j’aurais dû faire depuis longtemps.
Et ses expressions imagées me sont restées…C’était un autre temps…pas si révolu, finalement.
Bonne journée, Hélène,
Sincères amitiés,
Forester.
Chère Val,
Lundi dernier, vous évoquiez le narcissisme.
Bien sûr, que nous le sommes toutes et tous, et fort heureusement, mais, là aussi, il existe des nuances.
Je le suis moi-même, et, dotée depuis l’enfance d’un caractère assez susceptible, il m’est très souvent arrivé de me mettre « en boule » suite à des remarques que je jugeais désobligeantes, et qui ne l’étaient peut-être pas forcément.
J’étais, par exemple, sensible aux remarques que l’on pouvait faire sur mon physique, étant une enfant un peu « ronde », donc ne correspondant pas aux critères de l’époque, où l’androgynie était à la mode.
J’ai essuyé pendant longtemps des quolibets, non seulement de la part de mes petits camarades, mais aussi de certains profs.
A la puberté, j’ai perdu du poids et j’ai grandi. Alors là, j’ai décidé sciemment de prendre ma revanche. De « victime » souffrant de phobies scolaires, je suis devenue bourreau: j’avoue avoir monté la classe entière contre une élève que j’avais choisie comme tête de Turc.
J’en ai tiré sur le coup, une jubilation mauvaise. Je sais, c’était lâche.
Je comprends aujourd’hui ce processus du triangle de Karpmann : »sauveur-victime-bourreau ».
Plusieurs fois dans mon existence, il m’est arrivé de le reproduire, lors de ruptures sentimentales mouvementées, par exemple.
Et encore récemment, après avoir fait jeter dehors mon ex PN.
Certes, durant un an de cohabitation, car il n’y a pas d’autre mot, j’ai enduré bien des affronts de sa part.
J’ai décidé, là aussi, de prendre ma revanche, tant et si bien qu’aujourd’hui, une partie des habitants du quartier sont prêts à en découdre avec lui, s’il lui prend l’idée de revenir ici.
A présent, je me suis un peu calmée, mais je dois admettre que j’ai cru, un moment , devenir folle de haine à l’encontre de cet individu que j’ai pensé profondément aimer, protégé parfois aussi, sur lequel j’ai veillé quand il se disait malade, réconforté quand il n’avait pas le moral.
Je préfère renoncer à toute relation amoureuse, de crainte de reproduire ce schéma, que cela se passe encore mal.
Mais je dois avouer ici que j’aime quelqu’un, qui n’en sait absolument rien, et c’est bien ainsi: nous n’entretenons que des rapports très amicaux, empreints d’un grand respect , et c’est bien ainsi.
Bonne journée et à bientôt,
Amitiés,
Forester.
Forester ,
votre histoire n´est pas tellement différente de la mienne …..meme si les raisons pour lesquelles j´ai fait l´objet de chicanerie sont différentes.
Si je devais résumer ma vie je dirais : elle est le combat entre la différence et l´appartenance – le besoin d´etre ce qu´on est avec ses différences ( de ce qui est aux yeux de la société vu comme « hors normes » et un désir profond d´etre comme les autres. C´est un combat qui est trés dur, qui déchire ….
J´ai eu plusieurs phases dans mon adolescence :
– bonne mine á mauvais jeu – rires des méchancetés des autres et rentrer á la maison et pleurer en silence toutes les larmes de son corps
– l´arrogance : se retourner avec une regard de répit sur les gens qui vous regardent comme un animal de zoo
– l´agressivité verbale : t´as un probléme ?
– le sarcasme : non, il n´est pas permis á tout le monde d´etre aussi parfait que toi
C´est sur, j´étais trés créative .
et un jour la violence : je suis rentrée dans le lard d´une « armoire » de 1m 80 dans la cour du lycée . Et je vous assure , il a eu plus de mal que moi . La colére et le mal font découvrir des forces en soi que l´on ne soupçonne meme pas . Nous avions un directeur á mes yeux trés justes , nous avons été tous les deux convoques , j´ai pris un blame car il ne voulait pas de violence dans son lycée , le type a été renvoyé pendant 2 jours car le directeur a considéré que ce qu´il avait dit ( devant témoin ) était odieux et l´avait bien cherché. Il a exigé de lui qu´il s´excuse , ce qu´il a fait. Plus tard , il a pris conscience de la dimension de ses mots ( chez lui ca a voulu valsé aussi ) , nous en avons reparlé , nous sommes devenus amis .
Voilá comment en tant que victime , on devient bourreau …
La période de violence m´a passé , s´en est suivie une phase de « sur-adaptation » .
Vouloir jouer á madame tout le monde a son prix . La suite vous la connaissez.
Je me suis toujours demandée á qui je devais m´en prendre d´etre comme je suis .
En fin de compte , il n´y a qu´une personne contre qui on retourne sa colére , c´est soi meme.
Aujourd´hui : je te plais , c´est bien , je ne te plais pas, je comprends parce que je te dérange en te renvoyant á tes propres déficits que tu occultes , mais c´est ton probléme pas le mien .
Oui Forester , les gens différents dérangent tout le monde. Et pourtant , et pourtant ….ce sont eux qui nous font avancer parce qu´ils ont le courage de remettre plein de choses en question. Ils sont enrichissants ….intéressants , curieux , critiques . Je ne suis pas toujours d´accord avec eux mais ils me font réfléchir car ils ont la capacité de voir les choses de façon différente …peut-etre á leur image .
« Madame et Monsieur tout le monde » me barbent , un monde auquel j´ai appartenu et dont je pense connaitre les régles du jeu , que je me dois dans le monde du travail encore á jouer. Bizarrement ,quelque part on les fascine …..et on leur fait peur en meme temps.
Tout ceci est un exercice d´équilibriste de tous les jours . Je dois encore aujourd´hui éviter de regarder vers le bas ….pour ne pas etre prise d´un vertige et retombée- comme une ancienne alcoolique qui doit éviter l´odeur de l´alcool .
je finis mon commentaire sur l´art d´etre different avec cette phrase que j´aime beaucoup » be the difference that makes the difference » 😉
Bonne journée
Val
Bonsoir Val
Votre commentaire a beaucoup de profondeur . Il exprime très bien se que vous ressentez à propos de se qu’il vous a fait. Cela me désole beaucoup de voir à qu’elle point ,il vous a blessé.
Je ne sais pas quoi vous répondre pour mettre un baume sur cette blessure. Je sens que les mots qu’il a eu envers vous , sont encore bien présents et résonnent dans votre tête à grands coups de tambours. J’espère que le temps viendra à bout de cette amertume qu’il a engendré en vous
sincèrement
Hélène
P.S votre idée à propos du film est tout à fait vrai
chère hélène,
j aime beaucoup vous lire , vous avez une » fraicheur » , et un humour…décapant !
pour en revenir à la notion de » victime », dans mes différents déboires, j ai éssayé de gardé un cap, une » boussole »: celle du franchissement ou non , des limites qu impose la loi
est » victime », celui ou celle, qui peut etre reconnu comme tel, par la loi ( vols, viols, coups, escroqueries , etc…)
ca me semble, tout de meme, un peu différent, d un banal conflit, et la loi, nous rappelle ce qui est pemis ou non…
toutes mes amitiés
carole
Bonsoir Carole
Vu de cette façon là ,je vous l’accorde . J’ai été victime de violence conjugale .Mais , de par ce terme ,je refuse qu’on me prenne en pitié. Dans des situations semblables et c’est pareil pour tout le monde qui on subie toutes les sortes de violences imaginables et non imaginables Le mot victime attire la pitié et se n’est pas de cela que les gens ont besoin mais de support pour être plus fort. La pitié ne sert qu’à enliser la victime . C’est pour cette raison que je ne pose pas comme ayant été victime. Je ne fais pitié, ma vie a été ainsi
Bonne soirée
Hélène
Bonsoir Forster
Je vous retourne les compliments et encore plus. J’aime bien quand vous citez votre grand-mère. Elle possède une sagesse à nous remonter le moral en un clin d’œil.
Je crois que c’est la grand-mère de Val, mais je ne suis pas certaine; cette dernière avait dit
( Dieu ,nous avoie les épreuves que nous sommes capables de surmonter) en tout cas quelque chose du genre. Je suis impie comme vous mais j’ai trouvé cette phrase pleine de sagesse aussi
Bonne soirée
Hélène
Bonsoir Val
L’histoire de vos chats m’a fait bien rire et en même temps réfléchir
Hélène
Bonjour Lalouette
Je m’excuse mais j’avais oublié qu’Adzo avait été négligeant au niveau de la sécurité versus son ordi. Malheureusement ,mon cerveau n’est pas un ordi et mes neurones ne sont pas des clés U.S.B.
Une bonne soirée à vous
Hélène.
Il n’y a pas de souci, Hélène, je suis dans le même cas ! Et je dirais plutôt « heureusement » ; car les ordinateurs et les clés USB ont tous la même perception des choses et sont drôlement ennuyeux. Alors que nos échanges ici ne le sont jamais !
Bonne journée à vous
Lalouette
Chère Carole,
Ouaiche! Ouaiche!
C’est ce que je vais faire illico ! Tu n’es pas la seule à me le conseiller.
L’amie de ma mère avec laquelle je sortais ce soir là a été très choquée de l’attitude de cette personne à mon encontre, mais a approuvé le fait que je me sois bien défendue.
Les propos de cette personne l’ont aussi beaucoup choquée, lorsqu’elle s’est mise à critiquer la France et les français.
L’amie de ma mère, qui est aussi la mienne, femme de militaire, a vécu à l’étranger et a pu constater, du fait de son expérience, que dans nos anciennes colonies, la vie n’était pas toujours rose , ni pour les « indigènes », ni en garnison.
J’en conclus qu’il y a du bon et du mauvais partout, et qu’il ne fait pas condamner une communauté à cause des mauvais agissements d’une minorité d’individus.
Autre exemple: j’ai été victime, voici trois ans, d’un viol perpétré par un Turc.
Ce n’est pas pour autant que je vais condamner toute la communauté turque, et encore moins sa famille, qui souffre et qui a honte de ce qu’a pu faire leur fils ou leur frère.
Je l’ai dit à la Cour, au procès : c’est bien l’acte qu’il faut condamner.
Le père de cet individu en est très malade depuis, et c’est triste pour lui, car il sait qu’il ne reverra plus jamais son fils en liberté.
Et on pourrait encore débattre là-dessus, mais nous allons être hors sujet et le « grand modérateur » va finir par nous taper sur les doigts… 🙂
Bonne soirée, Val, et à bientôt,
Cordialement, Forester.
Cher Adzo,
Ouille ! Ouille! Ouille!
Je sentais des choses pas normales que vous ne faites que me confirmer.
Elle m’a relancé aujourd’hui en me demandant ce que j’avais et pourquoi on n’allait pas au concert jeudi soir, alors que, huit jours auparavant, elle m’a certifié que ce dit concert n’était pas ce qu’il y avait de meilleur.
Je ne me suis pas justifiée, j’ai seulement dit que j’étais invitée.
Je préfère faire cadeau d’une entrée gratuite à ce concert à une dame que je connais qui a bon coeur et est toujours contente plutôt que d’entendre critiques et jérémiades d’une personne que rien ne satisfait jamais.
Je sais qu’il y a des bons et des mauvais partout, qu’à l’étranger, la vie n’est pas facile non plus.
Et , pour parler franchement, les délires mystiques, ça me gave, mais alors ! Pas croyab’ !
Se croire au dessus du commun des mortels , tout ça parce qu’on a fait partie d’un groupe philosophique, ça me met hors de moi!
Chacun possède ses propres connaissances, je suis pour le partage, en toute simplicité.
Vous avez faim? Venez casser la croûte chez moi, même si je n’ai pas grand chose, un bout de saucisson avec du pain, c’est suffisant quand on se trouve en bonne compagnie.
Vous avez raison, je risque encore de m’embarquer dans une histoire …pas très catholique…
Merci, Adzo, cela me fit plaisir d’entendre enfin! des propos sensés !
Bonne soirée à vous
Au plaisir d’avoir de vos nouvelles !
Cordialement,
Forester.
Chère Forester,
Oui, vous faîtes bien à mon avis, il faut éviter les vortex affectifs (hommes ou femmes) , ce sont des trous noirs de l’âme … Ils se nourrissent de nous, et nous jettent ensuite …. La mienne n’avait que les mots de respect, d’écoute, de délicatesse, d’élégance, de partage à la bouche …. C’est fou comme elle parlait bien de ce qu’elle n’a pas ….
Amicalement
Adzo
Chère Hélène,
Si je vous fais rire, alors, je suis bien contente, car vous aussi, vous le méritez et je sais que ce n’est pas facile tous les jours pour vous.
Ce serait si bien, si un jour, vous pouviez venir en Bretagne ! Je vous servirai de guide!
Je l’ai fait pour des américains qui ne trouvaient pas d’hôtel et que j’ai accueilli chez moi, ainsi que pour des Irlandais qui s’étaient perdus, un soir, et ne savaient pas où dormir.
Le sens de l’hospitalité, je l’ai toujours connu chez mes grands-parents, qui mettaient à Noël le couvert du pauvre à leur table, et faisaient table ouverte tous les vendredis , pour les nécessiteux du quartier.
Ma grand-mère paternelle, qui tenait un petit café ouvrier, ne manquait jamais d’offrir un bol de soupe chaude très tôt le matin aux prostituées qui finissaient leurs nuits et s’arrêtaient là, car elles savaient qu’elles seraient accueillies.
Mes deux grands-mères étaient très pratiquantes et appliquaient presque à la lettre les évangiles en ouvrant leur coeur et leur table.
Dans notre société d’aujourd’hui, ce n’est hélàs! plus possible à cause du climat incertain qui règne dans notre société malade .
Et c’est bien dommage !
J’ai envie de vous appeler « petite fée », car d’un coup de baguette magique, vous savez apporter votre chaleur et votre réconfort à ceux qui souffrent.
Je ne comprends toujours pas pourquoi vous avez été traitée de la sorte. Ce n’est pas normal, que de recevoir des coups.
On n’a pas le droit d’écraser les fleurs rares…
Ce soir, je suis poète…mais si sincère… 🙂
Forester, avec mes amitiés de notre terre de marins.
Chère Val,
J’en suis certaine, nos petits amis à quatre pattes sont dotés d’un sixième sens. Ils ressentent les ambiances, leur instinct leur dit ce qui est bon ou pas bon pour eux.
Mon vieux chien était très malheureux quand je vivais avec mon ex PN .
Du jour où il est parti, mon toutou s’est mis à cavaler comme un jeune chiot, il s’est remis à manger de bon appétit, et jouer le soir avec moi, chose qu’il ne faisait plus depuis des mois.
Depuis bientôt un an et malgré une importante pathologie cardiaque dûe à son âge (14 ans), il cavale toujours à travers bois.
J’ ai parlé de son changement de comportement à mon vétérinaire, qui m’a expliqué que mon compagnon ressentait mon mal être intérieur et en était très malheureux.
De plus, du fait que j’étais la seule personne à m’en occuper et à le choyer, il n’a pas compris qu’un intrus soit venu accaparer sa maîtresse. C’est, en somme, comme le petit dernier de la famille.
Alors, Val, imaginez un peu les dégâts plus profonds que peut faire ce genre d’individu sur un tout petit enfant ?
Certes, c’est un raccourci que je fais là, car un enfant, c’est encore plus complexe que cela.
Mais le résultat est le même : ce sont des innocents qui paient l’addition, et là, je en suis pas d’accord.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
j´en suis persuadée moi aussi …..;-) Merci Forester !
Bonsoir, Hélène,
Bé ! Non, pourquoi avez-vous peur de faire de la peine ? Vous avez le droit de vous exprimer !
Au sujet des expressions : j’ai lu un récit sur les pionniers du Nouveau Monde. Il s’agissait de Compagnons du Tour de France partis au Canada. Les expressions que les habitants employaient me faisaient beaucoup rire ! Cela se passait dans les années 1700 et quelques…
J’ai trouvé ce livre très intéressant, bien écrit par Bernard Clavel, parti vivre au Canada.
Ah ! Ces PN sont bien susceptibles ! Un rien les dérange ! Un peu d’humour , que diantre !
Je connais un village situé au fin fond de la Bretagne, où, tous les ans, se tient le concours de l’invective en breton. Les expressions sont imagées, pleines d’humour aussi, sans aucune méchanceté, pas toujours traduisibles en français.
L’humour permet d’exorciser les plus terribles situations.
J’ai vu un film italien très émouvant à ce sujet, dans lequel il était question d’un père déporté avec son enfant dans un camp de concentration, et qui faisait le clown pour rendre les conditions moins effrayantes à vivre pour son fils. Très émouvant.
J’ai aussi lu le témoignage, sur ce blog, d’un homme qui avait été aux prises avec son père PN, et qui, lui aussi, faisait le clown.
Je sais que c’est très difficile à faire, tant la souffrance est présente. Et tant mieux pour celui qui y parvient, c’est très courageux de sa part !
Une bonne répartie, ça peut décontenancer l’adversaire face auquel nous sommes. Mais ce n’est pas donné à tout le monde.
J’admire votre délicatesse, Hélène. Vous êtes vraiment une bonne personne.
Cordialement,
Forester.
Chère Val,
Je ne voudrais pas généraliser, mais mon ex PN savait très bien ce qu’il faisait en ce qui me concernait : il s’est vanté à mon cousin et à ma voisine qu’il allait me « fiche à poil avant son départ », il me l’a même écrit noir sur blanc ! Son objectif était de me laisser dans le dénuement total. Chose qu’il n’a pas réussie, et tant mieux pour moi, car j’ai lu, dans vos témoignages, que cette chose était arrivée à certains et certaines d’entre vous.
Il a fouillé dans mes papiers, falsifié des factures en les mettant à son nom pour prétendre que tout ce qui était chez moi lui appartenait de fait.
J’ai regardé un émission sur la deux, au sujet des PN : une femme racontait que son conjoint lui avait , certes, laissé la maison , mais avec toutes les traites à payer, et qu’elle était obligée de travailler des heures jusqu’à tard le soir pour rembourser les traites.
Durant son absence, son ex conjoint s’est introduit chez elle pour piller le peu qui lui restait…jusqu’au chauffage central, qu’il avait fait démonter et embarquer.
Alors, les traiter de « rigolos de kermesse », à côté d’un acte aussi bas, c’est franchement de la rigolade.
Le mien était alcoolique. Mais ça n’excuse pas tout, en effet.
Il est vrai que, quand quelqu’un est un peu ivre, il se laisse aller à dire des balivernes, ou à faire le clown.
Mais son alcoolisme le rendait encore plus méchant qu’à l’ordinaire. Le démon qui gisait en lui se révélait alors, encore plus violent dans les paroles et dans les actes. Pour preuve: il a été placé dix fois en garde à vue pour brutalités faites à des femmes…
Cela veut tout dire sur sa manière d’être, qui, je le crains, risque de basculer dans la plus extrême violence pour sa prochaine proie…
Amitiés,
Forester.
Bonjour Forester,
merci pour cette précision . Non il ne faut pas généraliser …mais je demande depuis bien longtemps » pathologie » ou « manipulation calculée »? Peut-etre que la réponse est entre les deux ….en tous les cas, entre les deux mon coeur balance.
J´ai reparlé hier soir avec une amie de ce sujet , qui a biensur vecu la meme chose . Elle est d´avis qu´il n´était pas si fou ce ça….elle a eu confirmation qu´il avait préparé son coup , trouvé un substitut avant de partir sur un coup de théatre laissant derriére lui terre brulée .
Et comme le mien, cette fuite n´était pas la premiére …
Imaginez vous que 2 ans aprés le cinéma aprés l´avoir volée, humiliée et emmerdée jusqu´á la moelle , il a eu le culot de lui demander de témoigner lors d´un procès – un vieux Monsieur était tombé et avait porte plainte pour coups et blessures. Elle s´est fait faire une dérogation par sa psy comme quoi elle n`était pas en état d´affronter son ex et a écrit une lettre au juge lui expliquant pourquoi …pas un roman…juste une petite phrase anodine . Le juge l´á appelée lui disant qu´elle acceptait sa dérogation mais voulait comprendre sa phrase. Mon amie lui expliqua que d´une part elle ne pouvait pas témoigner car elle n´avait pas vu ce qui c´était passé exactement ..mais elle ne s´est pas génée pour lui expliquer pourquoi elle était en thérapie et ce qui c´était passé . elle lui a donné les coordonnées de son avocat pour précision. Elle demanda au juge pourquoi elle voulait avoir des détails car tout celá n´avait rien avoir avec ce proces et la réponse du juge est interessante : elle était lá pour juger un cas et pas un homme ceci étant dit en lisant l´acte elle était tombée sur des choses qui lui paraissait bizarre et elle voulait savoir á qui elle avait á faire vraiment ……Mon amie ne connait pas la suite.
Ce que je veux dire avec cette histoire et ce que je ne comprends pas encore : il faut etre soi inconscient ou complétement givré pour se permettre de citer son ex – aprés de telles vacheries – en tant que témoin et en espérant son soutien en plus , car c´était le cas …la juge lui a confirmée qu´il l´avait nommée comme témoin en sa faveur . En tous les cas , il ne faut pas manquer de souffle .
Je constate que d´une facon ou d´une autre ils sont tous ou presque des récidivistes.
Pendant des années , je n´y ai vu que du feu car – d´accord j´étais éblouie par cet etre exceptionel 😉 et bien naive – mais j´avais le droit á tous les honneurs tant que je servais son propre narcissisme ( et le mien par la meme occasion ) ….pendant que ce qui ne le faisaient pas , s´en prenaient plein les dents. les autres étaient les méchants …et je l´ai cru !!!!
Je suis entre temps trés sensible non pas a la facon dont les gens se comportent avec moi mais á la facon dont ils se comportent avec les autres ….car elle en dit bien long.
Bonne journée
Val
Bonjour Géneviève
Même si mon nom de famille est St-Hilaire ,je ne suis pas une sainte pour autant
Bonne journée et surtout sans rancune contre vous
Hélène
Très chère Forester
Je sais que se n’était pas de moi que vous parliez mais des P.N.
Ce qui m’a choqué c’est que Jacky reprenne votre expression et me là renvoie en plein visage.
Mais ,cet incident de sa part est déjà oublié. Je ne suis pas rancunière et je sais faire la part des choses.
Non et non, je ne veux pas que vous changiez votre façon de vous exprimer. Je me bidonne à lire vos expressions. D’ailleurs à chaque fois ,je me dis ( cré Forester ,mais où va t’elle chercher de telles expressions) mais par contre comme je l’aie déjà dit ,ça s’arrête là .Je ri un bon moment et c’est tout.
Je vous adore tel que vous êtes et vous tous aussi
Hélène
Bonjour Jacky
J’ai bien de la difficulté à ne pas mettre le titre de DR devant votre nom car dans vos articles c’est ainsi que vous vous présentez et de plus je travaille avec des pédiatres . Je verrai à ne plus vous appelez ainsi. Bien sûr ,si vous restez parmi nous.
D’ailleurs ,pour ma part ,vous ne m’avez rien fait , je ne vous connais pas . Donc, pour moi ,vous avez mon respect tout comme ceux et celles avec qui je partage ce blog depuis longtemps.
Je suis plutôt déçu de m’être trompée et non de m’avoir fait trompé.
Aujourd’hui ,je ne fais que récolté se que j’ai semé. C’est cela que je trouve difficile à vivre
J’accuse mon manque de responsabilité et mon indolence. Mais bon enfin, c’est ainsi que s’est déroulé le premier acte de ma vie et je travaille fort pour écrire le second
Bonne journée à tous
Hélène
Bonjour, Hélène,
…Et permettez-moi d’ajouter quand même que vous avez été très courageuse dans votre vie quotidienne, que vous avez su concilier vie professionnelle dans un métier qui demande beaucoup de don de soi, avec un contexte familial qui était des plus difficiles.
Pour l’affaire du viol, oui, j’ai été reconnue par la Justice comme victime. Personne ne demande à subie un tel acte.
On a volé l’ordi d’Adzo, il s’en serait bien passé aussi.
Ma chère grand-mère disait que le choix d’un conjoint ressemblait à une loterie. Puis elle ajoutait, en soupirant: « Voilà quarante ans que je suis mariée à ton grand-père, et je ne le connais pas encore ! »
Bon courage, Hélène, pour votre journée.
Amitiés, Forester.
Bonjour Carole
Vous avez raison, je me suis mal exprimée
Je n’avais pas inclus les pays orientaux, je parlais des pays occidentaux
Merci de m’avoir corrigé
Bonne journée
Hélène
Chère Lalouette,
Voici un point de vue intéressant. Si nous nous reconnaissons en tant que victime, cela nous permet de mieux approfondir notre réflexion sur ce qui nous a amené(es) à une telle relation.
Pour ma part, je peux dire que oui, je me suis laissée séduire par les promesses de mon ex compagnon, que je croyais véridiques.
J’étais immature affectivement, donc: j’avais besoin d’une protection physique. Ceci, il l’a très bien compris et en a bien profité. Par contre, j’y trouvais aussi un intérêt, me disant qu’à présent, plus rien ne pouvait m’arriver, puisqu’il était là.
Je reconnais que je ne me suis pas assez protégée (une fois de plus), et que je me suis laissée un temps entraîner dans ce processus.
J’ai cru un long moment à ses promesses : « Tu ne manqueras de rien, mes compagnes n’ont jamais manqué de rien. » Sur le plan matériel, cela s’est vérifié un temps. Je reconnais qu’il a bien agencé mon appartement, mais que c’est moi qui ai payé le matériel.
Il faisait les courses, il me choyait (au début). Je me suis sentie infantilisée, cela me gênait intérieurement.
Ensuite, il a limité les dépenses, et m’a demandé de l’aider à combler son découvert. Ce que j’ai accepté, de crainte de le perdre en ne satisfaisant point ses demandes.
Dans l’intimité, j’ai aussi accepté des pratiques que je réprouvais, mais, de crainte de connaître encore un abandon, j’ai accepté.
Et plus il en demandait, plus j’en faisais, jusqu’à épuisement de mes ressources.
Aujourd’hui, grâce à ce blog, à tous vos témoignages, à vos conseils, à mes lectures, j’ai compris que je n’avais pas eu le courage de dire « non », de fixer mes limites.
J’ai compris que je ne me suis pas fait respecter en fixant mes propres limites. Je ne me suis pas, en fait respectée, en disant « amen » à tout ce qu’il me demandait.
Comme je ne tiens pas à reproduire éternellement ce schéma, j’ai appris à dire « non ». Certes, de façon un peu agressive pour le moment, mais je dois aussi apprendre à mûrir dans cette façon de faire.
Ainsi, j’ai pris des vacances, sans pour autant abandonner mes amis, auxquels je passais un coup de fil pour donner de mes nouvelles.
Certains ont compris que ces vacances m’auraient fait du bien, d’autres ne l’ont pas accepté, ressentant une forme d’abandon de ma part, alors qu’il n’en était rien.
A présent, je ne ressens aucune culpabilité d’avoir pris ces vacances, qui m’ont aussi permis de faire le point afin de changer de cap dans ma façon d’agir.
Ce n’est pas parce que l’on dit « non » qu’on n’aime pas pour autant quelqu’un.
Maintenant, c’est aussi aux autres d’avoir assez de maturité pour comprendre ceci.
En fait, nous avons été responsables, dans cette histoire, de ce sentiment d’abandon qui remonte très loin dans l’enfance et qui nous a amené à ne pas avoir été assez ferme pour fixer nos propres limites.
Peut-être que ce mot que j’ai employé plus haut va choquer certaines personnes qui ne sont pas encore prêtes à entendre cela.
Toutes nos expériences nous servent à grandir, à accepter l’échec, la frustration, le dépit.
C’est aussi cela, devenir adulte. Cela demande un travail sur soi, parfois long.
Aussi une grande honnêteté avec soi-même.
Je vous souhaite une bonne journée,
Amicalement,
Forester.
Chère Forester, je me retrouve dans ce que vous dites. Je n’ai pas su poser des limites au comportement de plus en plus intrusif et aux demandes de plus en plus exagérées de mon ex ami. Au début, il était charmant, attentionné. Je me souviens d’une rose à notre premier rendez-vous, d’un livre peu après… Mais, très vite, ses remarques déstabilisantes, ses énervements m’ont plongée dans le désarroi. Que devais-je faire ? J’ai voulu plaire, par peur de la solitude sans doute, je me suis dit qu’il fallait être plus tolérante, plus ouverte à la différence, j’ai tenté de comprendre. Insensiblement, les choses ont dérapé jusqu’au manque de respect. Je veux dire que je me suis manquée de respect (et du coup, comment l’autre peut-il me respecter ?).
Amicalement
hélène,
tout le monde se trompe à un moment de sa vie…c est tout simplement…humain
je crois tout de meme, que vous avez été « victime », d un mari violent ( les coups, c est pas normal)
carole
Val et Forester
Quelle belle réflexion de votre part, cela commence bien ma journée
Hélène
Bonjour Lalouette
Je ne vous avait pas encore lu mais mes propos vont dans votre sens mais je déteste le mot victime. Si j’avais à l’employé ,je dirais que j’ai été victime de moi-même de mon manque de responsabilité et de mon indolence.
Pour ce qui est de votre comparaison au sujet de l’accident de la route ,Cette personne n’est pas une victime car c’est simplement un manque de responsabilité de sa part.
Bonne journée
J’espère que mes propos ne feront de la peine à personne
J’en serais bien désolée
Hélène
Bonsoir Hélène,
Pour moi, les deux notions (être victime, avoir une responsabilité dans ce qui nous arrive) sont bien distinctes. Par exemple, je peux être victime d’une chute et si je ne me suis pas assez préparée ou si je n’ai pas mis les bonnes chaussures, j’ai une responsabilité dans ce qui m’arrive. Si je suis victime d’un cambriolage en ayant pris toutes les précautions d’usage pour empêcher une effraction, je n’ai alors aucune responsabilité dans l’évènement.
Victime ne rime pas avec l’absence de responsabilité. C’est un état qu’il faut reconnaître, me semble t’il, car il implique un préjudice, une souffrance. S’il n’y a pas de victime, c’est il n’y a pas eu ni dommage, ni préjudice, ni souffrance. Et je serais alors tentée de dire « mais que faisons-nous ici ? »
Après la reconnaissance des faits, l’étape suivante pourrait être de se demander comment nous allons faire pour éviter de retomber dans le même scénario. Ce qui implique de faire face à nos responsabilités, d’évoluer, de sortir de l’état d’objet dans lequel on s’est laissé(e) enfermer pour accéder à celui de sujet. Si la haine me semble inutile car elle relie encore la « victime » à son PN, le travail sur soi me paraît indispensable !
Belle soirée et merci de vos commentaires qui m’aident toujours à réfléchir et à avancer !
bonjour véro,
nous pouvons certainement trouver des « réponses » dans nos questionnements sur notre histoire familiale, mais ca ne fait pas tout, car ( fort heureusement), nous ne « contrôlons » pas tout 🙂
j aimerais bien que Geneviève nous en dise plus ( si elle a le temps), sur ces processus d adaptation, qu elle a pu voir, chez des enfants de pn…
amicalement
carole
Bonjour à tous.
Je souhaitai il y a 2h poster un commentaire et la case ad hoc avait disparue . C’était surement bien ainsi.
Je suis un participant comme bien d’autre et rien de plus. Le Dr devant mon prénom me fait rigoler car complètement hors sujet.
Comme le disais Hélène ce n’est pas amusant d’exposer nos problèmes. l’intérêt est de savoir que ceux qui nous lisent trouvent un avantage dans cette lecture pour pouvoir avancer sur le chemin de la vie, quelque qu’il soit.
Toutes nos histoires ont un point commun : l’amour. Nous sommes suffisamment amoureux pour créer une relation partagée. Et puis il y a la vie, les comportements voire des troubles psychologiques qui font la détestation, la violence et la séparation.
La réparation après ces dernières étapes est compliquée difficile car l’être humain en général et chaque individu en particulier vit mal le fait de s’être trompé, ou d’avoir été trompé.
Que l’on soit victime de souffrance ou générateur de cette souffrance, le vécu est difficile. Là encore il y a un curseur ou un niveau de gris a déterminer.
Crier « haro sur le baudet » ne guérit en rien le mal profond que nous portons en nous qui souvent traverse les générations. Notre enfant intérieur est souvent lourdement chargé.
Le vrai travail quelque soit le coté symbolique de la barrière dressée, n’est il pas d’alléger ce poids, et d’accepter le ici et maintenant et comme le dit dans sa chanson (l’homme de ma vie) Diane Dufresne : faire son possible ?
Je vous le souhaite de tout coeur
Bonjour Géneviève
Effectivement qu’il faut prendre conscience que quelque chose ne vas pas chez l’autre et surtout chez soi et d’y travailler mais je déteste le mot victime . Une victime pour moi est une personne qui ne c’est pas attirée une situation hors contexte de la vie quotidienne. Forester a été victime d’un viol et Adzo a été victime d’un vol.
Moi ,je n’aie jamais été victime . J’ai fait des mauvais choix, je me suis trompée de partenaires de vie et ses mauvais choix et mon manque de responsabilité on fait qu’en plus ,j’ai eu 4 enfants avec mon premier mari. Pensez-vous que je suis fière de moi et bien loin de là.
Le futur est garant du passé. Donc si je suis ici sur ce blog ,se n’est pas pour pleurer sur mon sort mais pour m’encourager de savoir que je ne suis pas la seule à m’être trompée de partenaires de vie
Bonne journée
J’adore ces débats sur les perceptions
Hélène
Je rebondis que l’histoire du vol de l’ordi d’Adzo, qui me semble parfaitement illustrer ma perception du mot « victime« . Adzo aurait pu se dire « Ah, le salaud, il m’a volé mon ordi !« . Au lieu de cela,, il avoue avoir été négligeant, avoir laissé son matériel sans surveillance. Il reconnait, en quelque sorte, avoir facilité le travail du voleur. Malgré tout, c’est bien Adzo la victime, et c’est bien le voleur qui a commis une effraction (il aurait pu choisir de ne PAS dérober l’ordi).
Et désormais, Adzo peut en tirer les leçons qui s’imposent – mettre son matériel en sécurité, vérifier que la porte est fermée, etc. – ou continuer à être négligeant.
Je trouve, au final, que cet évènement présente bien des correspondances avec notre expérience : à nous d’être moins négligeant envers nous même pour éviter l’effraction ! Pour moi, le statut de victime est un état transitoire auquel nous avons, un peu ou beaucoup, contribué et ne nous détermine pas de manière complète ou figée.
Ce n’est facile pour personne de se l’avouer, de l’avouer, d’évoluer enfin pour éviter de s’y complaire.
Oui, chère Hélène, comme ces débats sont riches et intéressants !
Bonsoir Lalouette,
Oui, je suis en partie responsable du vol de mon ordi , mais mon voleur en est encore plus responsable que moi … Comme mon Electre est venue me voler mon âme avec ma complicité, pour qu’il y ait un voleur (ou une voleuse) , il faut un(e) volé(e) …
Mais c’est sûr que j’ai laissé faire, je n’ai pas été vigilant, comme lorsque j’étais en relation avec ma tordue … Sauf que sur le coup du vol de l’ordi, c’est un peu comme si je ne voulais pas être vigilant, pour me débarrasser de cet ordi , et pourtant je ne pouvais pas deviner ce qui allait se passer … C’est pour cela que je considère que c’est un acte manqué réussi … , voulant me débarrasser de ce symbole ….
Et vous savez quoi, ben parfois je me dis que celle qui est venue me voler mon ordi est peut être celle qui m’a volé mon âme , en tout cas fantasmatiquement , c’est une réflexion que je me suis faite les premiers temps … Pourquoi changerait-elle ses pratiques, elle qui me suivait à la trace durant toute la phase de sa séduction ? Pour satisfaire sa curiosité malsaine de toute l’histoire que j’ai pu écrire de cette relation .. Elle n’en sait rien mais qui sait (peut-être qu’elle lit ce blog), encore une fois je ne vois pas ce vol comme un hasard une semaine après le 8° Round … Ben si jamais c’est elle et qu’elle lit tout ça, elle va pas être déçue du voyage … Sans faire dans l’ésotérisme, mais plutôt dans le symbolique, dans le dernier virage qui mène à la maison de ses parents (dans un coin bien perdu du département où j’habite) , il y a un arbre en côté de route, un arbre totalement tordu, comme elle, et cette route que j’ai pu prendre parfois, m’a toujours fait peur …. Je sais pourquoi maintenant ….
Adzo
C’est étrange, en effet, que cette route vous ait toujours fait peur !
bonsoir adzo,
oui…c était un « bel » acte manqué
c est souvent , après coup, que l on découvre la signification ( à nos propres yeux), de nos actes
amicalement
carole
bien mal acquis ne profite jamais …bon courage avec les mots de passe 😉
je souris car mon ex n´en avait jamais assez, dés qu´il avait une chose dont il avait envie , il s´en lassait trés vite et il lui fallait autre chose.
il était trés envieux des autres et je pense se sentait « diminué » « désavantagé » quand les autres avaient ce qu´il n´avait pas. De la télé á l´appareil photo il lui fallait le dernier cri. Nous avons eu plusieurs discussions á cause de celá , et tout particuliérement le jour ou il s´est ramené avec la derniere tele de chez sony avec le plus grand écran plat …alors que nous en avions déja 2 .
Biensur Monsieur avait profité d´un prix sans concurrence … ….le coup du bonus du chef , il me l´a fait de 3 fois .
Mon ex était avide de tout , il avait des droits et que des droits ……il ne connaissait pas le rassasiement et ne supportait pas la frustration . Ce que je veux , je le veux tout de suite .Il lui fallait avoir mieux que les autres.
Maintenant je ne sais pas , si celá vient du fait qu´il est fils unique et gaté ….ou si celá est typique.
Quand j´y pense que c´est triste d´etre comme ca !!!
Bonne soirée
Val
Bonjour à vous toutes et tous,
Pour vous répondre un peu Lalouette , des signes avant coureurs du malaise, l’impression de ne pas être bien dans cette relation, mon incapacité à un moment à lui poser des limites, et à me poser des limites, bref tout ça , comme sûrement pour vous aussi, j’en ai eu pas mal … Mais je n’ai pas su écouter ma voix intérieure qui me disait à plusieurs reprises de me méfier, de me fier à mon instinct … , de partir en courant avant qu’il ne soit trop tard … Evidemment, qu’elle a réussi à m’enfumer avec tout un tas de procédés afin que je ne parte pas , pour ne pas que je vois que tous mes voyants étaient dans le rouge, que ça bippait de partout, que j’étais prêt à exploser en plein vol, afin que je continue à aller dans le mur, dans sa direction tant qu’elle ne m’avait pas tout pompé…. Mais ça c’est son irresponsabilité à elle … C’est moi qui n’ai pas su être responsable en sachant par exemple lui poser des ultimatums au bon moment (je l’ai eu fait mais trop tard), sûrement parce que j’avais peur de mon côté de la perdre à ce moment là …. J’ai compris maintenant que c’est ce qu’elle attendait de moi, que je lui pose des limites, que je la canalise …. Mais elle attendait cela d’une manière paradoxale, si je ne faisais pas elle me le reprochait, si je le faisais , elle me le reprochait aussi … Le truc qui tue à petit feu ….
Oui cette route et ce lieu m’ont toujours inquiété je dois dire , une route très sinueuse et isolée , l’impression d’arriver chez Dracula …. 🙂
Pour vous répondre aussi Val, elle est fille unique, sans enfants et se voit devenir nonne …. Voyez le programme … Et sur chacune des deux premières dimensions, elle avait une façon d’en parler qui trahissait son angoisse abandonnique profonde, avec cette peur de finir seule … Elle ne me reprochait pas clairement d’avoir une fille mais elle me l’enviait par sa façon de m’en parler parfois, me disant que de mon côté je ne serai jamais totalement seul (sauf qu’un enfant ça coupe le cordon un jour et ça vole de ses propres ailes) …
Elle avait tout un discours de façade ensuite sur le fait qu’elle n’était pas matérialiste, ni attachée à l’argent et aux biens matériels …. Pourtant dans la réalité, elle avait tout ce qu’il lui fallait, notamment tous ces petits bijoux derniers cris de la modernité électronique et numérique (mobiles, ordinateur, tablettes, appareils photo numériques …. ) , tout en sachant très bien ce qu’elle voulait par ailleurs pour assurer son confort dans une vie de couple … Ce qui en soi n’est pas un crime, au moins là dessus elle sait ce qu’elle veut, mais pas tout à fait raccord avec son discours : d’un côté elle affirmait qu’elle pouvait se satisfaire de peu mais dans la réalité, c’était pas exactement ça … D’ailleurs, c’est bien parce que je refusais de devenir un objet à son contact que ça se passait mal
De mon côté, j’ai tendance à être patient avec ce genre d’objets en tout genre, au désespoir de ma fille parfois qui trouve que je ne suis pas assez high tech, mais bon on ne se refait pas … J’ai toujours une bonne vieille télé avec tube cathodique, c’est vous dire, ma voiture flirte avec les 300 000 kms … Mais bon tant qu’elle marche, je ne vois pas pourquoi en changer … Par contre va falloir que je m’achète un ordi portable … 🙂
Adzo
Chère Val,
C’est l’art et la manière de chercher des complications là où il n’y en a pas.
Bien dommage, car une belle amitié, une histoire d’amour c’est super ! Mais bon !
Il faut bien comprendre qu’à force d’avoir été piégée, on devient plus méfiante par la suite. Et des mots lancés comme ça en l’air peuvent avoir des retombées parfois dramatiques selon la sensibilité de la personne.
Les relations humaines, c’est tout un art. C’est très délicat, à manier avec précautions.
J’entretiens une belle histoire d’amour avec mon chien. Les animaux sont beaucoup moins compliqués que les êtres humains.
Avec eux, tout est si simple !
Lord Byron fit graver cet épitaphe sur la tombe de son chien:
« De l’homme tu avais les vertus, sans en avoir les vices. »
Bonne journée,
Forester.
Oui Forester, les relations humaines c’ est tout un art. ….comme vous dites une belle amitie, une belle histoire d’ amour c’ est chouette.
J’ ai egalement une magnifique relation avec mon chat ( j’ en avais deux) . C’ est un chat norvegien des forets , un caprice de mon ex ….car un chat de gouttiere ( nous avons eu un) ne lui suffisait pas. mais la aussi, j’ ai cede , accepte …..
Le pepere a tres mal supporte ce qu’ il se passait a la maison quand l’ affaire a eclate….et ne riez pas , il lui a crotte en plein milieu de la chambre, ce qu’ il n’ avait jamais fait . Les 2 chats avaient peur de lui et passaient les nuits dans la chambre d’ amis avec moi .
Les animaux ne sont pas betes…
Bonne journee
Val
Curieux, quand même, comme le mot « victime » semble soudain gêner. Alors qu’il signifie simplement : qui a vécu un préjudice (moral, financier ou autre). Et que tout le monde ici ne parle que de tordu(e)s et de psychopathes, de spoliation, double binds, violences psychologique et/ou physiques.
Après tout, on peut être victime d’un accident de la route dans lequel on a une part de responsabilité (de par notre vitesse excessive, notre inattention…)
Pour moi, admettre que l’on a été victime est un premier pas pour sortir de l’emprise.
Comme le dit très justement Val, reconnaître cette emprise et travailler sur soi-même s’appelle prendre ses responsabilités. Et permet de sortir de ce statut qui n’est pas obligatoirement permanent.
geneviève, lalouette,
vous avez parfaitement raison !
on n est pas » victime pour la vie« , et je rajouterais meme qu on peut etre victime de quelque chose ( l image de l accident me parait très bonne), ou de quelqu un , et simultanément etre » « autre chose » ( un excellent prof, ou patron , ou que sais je..)
carole
Geneviève,
Voici hélas ce que j’obtiens quand je clique sur votre lien : Parse error: syntax error, unexpected ‘<' in /homez.152/cabinethy/www/soutien-psy-en-ligne.fr/index.php on line 18
C'est dommage, j'aurais bien aimé lire ! Pouvez-vous faire quelque chose… ?
Bonjour,
Vous m’avez permis de voir qu’une fois encore mon site avait été hacké … 😦
Vous pouvez retrouver mon lien maintenant : http://www.soutien-psy-en-ligne.fr/blog/girafe-chacal-cnv/
Amicalement, Geneviève
Chère Geneviève,
J’aime beaucoup cette idée de communication qui prône la résolution des tensions dans une approche pacifique et respectueuse. Cela dit, que faisons-nous face à quelqu’un qui ne veut pas (ou ne peut pas) s’impliquer pas dans une telle démarche ?
Si par exemple, j’entends « vas te faire voir ! » et que je réponds « pourquoi me parles-tu sur un ton sec, peux tu m’expliquer ce qui ne va pas ? » et la personne reste sur le terrain conflictuel en criant « tu devrais deviner ce qui ne vas pas« , comment puis-je me servir de la CNV ?
Merci de vos éclaircissements, si vous en avez le temps !
Lalouette
Chère Hélène,
Excusez du malentendu : ce n’est pas vous que je traitais de « rigolo de kermesse »,mais cette expression imagée était bien orientée vers mon ex PN, qui en était un.
Un baratineur, qui avait tout vu et tout fait, alors qu’en creusant bien, il n’y avait que du vent.
J’ai trop de respect et de considération pour les ex compagnes et compagnons de ces in -dividus, et beaucoup d’empathie pour les terribles souffrances, tant physiques que morales, que certains et certaine d’entre nous ont pu endurer.
Seulement, dans notre région, c’est très fréquent de donner des surnoms, comme dans les petits villages. Après, ça reste. Par exemple, quelqu’un d’un peu rond se fera facilement surnommer « bouboule », un qui mange beaucoup et reste très maigre: « boyau de poule ».
C’est imagé, mais ça peut faire du mal, à la longue, pour celui ou celle qui est endossé de ce sobriquet.
Quant aux autres PN, je ne les connais pas, mais je constate qu’ils ont agi avec le plus grand mépris envers leur compagne ou leur compagnon, et c’est édifiant de voir ça !
Cette attitude me révolte profondément ! Pourquoi faire du mal à quelqu’un qui vous veut du bien ?
Certes, j’ai compris leur fonctionnement. Ils se détestent, et en font payer le prix fort à celle ou celui qui a le malheur de les côtoyer et de se laisser bercer par le « chant des sirènes ».
Des beaux et belles parleuses, il y en a partout.
Merci de m’avoir conseillé de fuir à toutes jambes cette personne, qui me met mal à l’aise par son attitude.
Avec cette dame, personne n’est bien, elle s’est brouillée avec ses voisins auxquels elle prétendait avoir rendu service, ainsi que son propriétaire, auquel elle veut intenter un procès pour violation de domicile, alors que celui-ci lui demandait tout simplement le double de ses clés pour y faire effectuer des travaux dans son appartement.
Cela dénote, je crois, d’un profond mal être chez cette dame, qui ressasse sans arrêt le passé avec aigreur.
Elle voudrait vivre à l’étranger, car elle pense que tout y est mieux qu’en France.
Je pense qu’il y a des bons et des mauvais partout. C’est dans la nature de l’être humain.
A nous d’être prudente et d’apprendre à nous méfier afin de ne pas retomber dans un piège.
Et faisons fi de ces amateurs qui n’ont pas fait d’études assez approfondies pour oser poser des diagnostics du genre: « Tu es parano ». C’est le mot à la mode.
La paranoïa est une pathologie beaucoup plus complexe qu’une simple crise d’angoisse ou une personne facilement anxieuse.
Pas de jugement hâtifs. A chacun son métier, et les vaches seront bien gardées.
Je vous souhaite une bonne journée, et encore merci d’avoir fait causette avec vous.
Amitiés,
Forester.
Chère Véro,
Il ne s’agit pas non plus de renverser la vapeur en tombant dans l’extrême.
Tout comme vous, j’ai toujours voulu être la bonne copine, celle qui rend service, celle qui se sacrifie même, à son propre détriment. Proie facile pour les prédateurs de tout poil.
Cependant, j’ai appris à ne plus me laisser marcher sur les pieds et à me défendre, sans toutefois perdre mes valeurs morales profondes,même s’il m’arrive d’être un peu « filouse » pour des petites choses.
Je ne supporte plus les gens qui emploient le « double bind ». C’est encore arrivé récemment avec une prétendue « amie », qui m’ a reproché dix minutes de retard pour aller la chercher à la gare, alors que je m’étais mise en quatre pour elle.
Résultat: j’avais deux invitations pour un spectacle, je lui ai dit que je n’y allais pas car j’étais invité ailleurs. Quand elle m’a demandé si j’avais toujours les billets d’entrée pour ce spectacle, je lui réponds : « Je croyais que ça ne te disais rien, alors, je ne sais plus ce que j’en ai fait… »
En fait, ce sera pour une autre amie, qui n’est pas sortie depuis longtemps.
Je n’ai aucun scrupules à avoir menti à cette personne, car j’ai jugé qu’elle s’est mal comportée envers moi.
Les gens sont étonnés de notre changement de cap. Alors, ils nous reprochent notre agressivité alors que nous ne nous laissons plus faire et qu’on en a marre de passer pour des c…es.
Que ce soit homme ou femme, ils auront droit au même régime : s’ils se croient les meilleurs, eh! bien ! Qu’ils se débrouillent, alors, et ne comptent plus sur nous pour les dépatouiller de la situation dans laquelle ils se sont mis.
Ce n’est pas être « méchante et sans scrupules » que cela, c’est savoir se protéger et mieux se défendre.
Et puis, être un peu égoïste, sans vouloir être égocentrique, n’est-ce pas délicieux?
J’ apprends à contenter mon enfant intérieur et je trouve que je vis mieux depuis.
C’est une méthode comme une autre pour notre mieux être.
Certes, cela prend du temps, mais n’écoutez plus les gens qui vous culpabilisent parce que vous n’avez pas assez bien fait ceci ou cela.
Pensez à votre enfant intérieur.
Courage, Véro, je suis sûre que vous y parviendrez, vous aussi.
Amitiés, Forester.
Cher Adzo,
C’est très intéressant, ce que vous dites…
Quand je fais référence à la Résistance, c’est parce que j’ai baigné là-dedans toute petite, à entendre les récits de mon grand-père qui m’a élevée.
Je les prenais pour des héros qui avaient sauvé la France.
Un, jour, mon grand-père me dit : » Ils n’étaient pas tous des anges. J’en connais et que tu aimes bien ici, qui se sont aussi comportés comme des bandits… ».
Ce que vous dites est vrai, au sujet du manque d’estime de soi du « bourreau PN » et de sa « victime »: le mien avait une bien piètre estime de lui. Il se traitait de « maquereau », disait qu’il avait tout raté. Puis il se reprenait et se disait être le meilleur, que les autres étaient des ignares. Ses colères , à lui aussi, étaient soudaines, sans motif réel.
En ce qui me concerne, j’ai toujours souffert d’un manque de confiance en moi qui date de ma puberté et qui me poursuit jusqu’à l’âge adulte.
Il était fatal que je rencontre mon miroir psychologique.
A présent, je me méfie beaucoup de personnes que je rencontre sur mon chemin et prétendent détenir une « connaissance » que les autres, c’est à dire nous, le commun des mortels, ne possédons pas. Ils ou elles se disent « initiés » par un « enseignement » auquel je n’adhère pas. Je lis, à travers leurs discours élitistes, un parfait mépris pour leurs semblables.
Eux seuls détiennent la « vérité », nous ne représentons que des « bipèdes ».
J’ai côtoyé récemment une telle personne, avec laquelle je prends des distances, car je crains de retomber dans un nouveau piège PN.
Deux précautions valent mieux qu’une…
Bonne journée Adzo,
Amitiés,
Forester.
Chère Geneviève,
Comme tout être humain, en tant que « victimes » de PN, nous ne sommes pas parfaites et heureusement.
Ce serait trop facile de porter un jugement à l’emporte pièce
Dans ce genre d’histoire, tout comme dans un divorce ou un conflit, personne n’est ni tout noir, ni tout blanc.
Quand j’ai réussi à démasquer les agissements de mon ex PN, il m’est arrivé d’être encore plus perverse que lui en lui mentant sur mes déplacements, en trafiquant mes comptes pour lui faire croire qu’il ne me restait plus rien, que je ne pouvais plus payer mon loyer, ni acheter quoi que ce soit.
J’ai fait opposition sur un chèque que je lui avais fait, je gardais des traces de tous mes achats comme preuves, j’ai caché des factures, des justificatifs d’achats etc…
Je pratiquais la « technique furtive », une sorte de guerre souterraine. Je notais discrètement tout ce qu’il pouvait me dire en langage codé.
C’était de la survie. Je commençais enfin! à me protéger, ce que je continue à faire, non pas seulement contre lui et son éventuel retour (sait-on jamais ), mais d’autres personnes de ce même acabit, que je pourrais croiser sur mon chemin.
Ces relations toxiques sont compliquées, je le sais à force de visiter ce blog, et au cours de mes lectures sur ce sujet.
J’en conclus que les rapports humains sont difficiles, et je reconnais que je suis exigeante autant pour moi que pour les autres. Et dotée d’une très grande susceptibilité depuis mon plus jeune âge. Je ne laisse pas passer un seul affront. Et je suis aussi un peu « filouse » dans mon genre… 🙂
Amitiés, Forester.
Chere Forester,
Je pense que les relations humaines sont beaucoup plus simples que nous le croyons ….nous les rendons nous memes compliquees ….et c’ est comme l’ amour. Qu’ il y a t- il de plus naturel que l’ amour ???? Et pourtant nous faisons de cette belle chose , une source de malheur et de souffrance ….quel dommage !!!!
Bonne journee
Val
chère hélène,
au sujet de l universalité des pa ,je ne crois pas;
chaque société a ses propres lois; je suppose que si j avais été une femme afghane, les choses ne se seraient pas passés de la meme facon pour moi 🙂
amitiés
carole
Bonsoir Carole
Je croyais que c’était universel les lois au sujet des PA
Bonne soirée
Hélène
DR Jacky
Je m’excuse ,je n’aie pas répondu à un commentaire de Carole à votre sujet mais à Lalouette
Hélène
Bonsoir DR Jacky
Je vais vous dire se qui m’a le plus choqué . C’est de m’avoir traité de rigolo de kermesse
Je tiens à vous dire que jamais au grand jamais ,je n’aie employé d’expressions pareilles
J’avoue, que je trouve que Forester a beaucoup d’imagination dans ce domaine et il m’arrive souvent de trouver ses commentaires drôles. Mais c’est tout ,ça s’arrête là.
Quand ,je parle de mon ex-conjoint, je dis ( le père de mes enfants) et quand ,je parle de mon second conjoint malheureusement j’emploi le mot psychopathe mais c’est seulement pour spécifier de quels des deux que je parle.
Moi ,aussi j’ai de la considération pour vous. D’ailleurs ,je le mentionne par la bande dans un de mes commentaires à Carole
Car, je répond à ce blog du dernier commentaire émis en descendant ,pour en arriver au premier commentaire de la journée
Donc, lorsque j’ai répondu à carole ,je n’étais pas rendu à celui-ci
Je me répète, mais je ne me considère pas comme une victime. Je raconte seulement se qui m’est arrivée et je ne suis pas une oie blanche. À ce que je sache, je n’aie pas parler de moi mais seulement se qui m’étais arrivée
Je vous remercie d’avoir répondu à mes questions, car je suis curieuse de nature
Bonne soirée à tous
Hélène
Bonjour Helene,
Je me permets aujourd’ hui encore de donner a mon ex des » noms d’ oiseaux » comme le fele, le psycho …. Et les noms creatifs que Forester donne au sien me font bien rire.ils sont plein d’ humour , du moins c’ est de cette facon que je les vois . Je ne sais plus qui disait » l’ humour est une tentative pour decaper les grands sentiments de leur connerie ».il faut dire qu’ ils se sont tous plus ou moins donnes une imagne d’ eux meme digne d’ une mauvaise comedie …
Si nous tournions un film sur leurs conneries et les mettions devant l’ ecran, ils en riraient eux meme sans se reconnaitre eux memes !!!
Et peut etre que de ne pas en parler en termes respecteux de l’ autre est aussi une facon de prendre de la distance , de se detacher , de ne pas retomber …….je ne sais pas ….
J’ ai fait dans ma vie une erreur , j’ ai manque de dire a certaines personnes qui m’ avaient blessee ce que je pensais vraiment d’ elles. J’ ai traite mon ex une fois de salaud et de voleur quand j’ ai appris qu’ il m’ avait volee..une pacotille en comparaison de ce que je me suis entendue dire …il y a des choses que j’ ai laisse passer et que je n’ aurais pas du ….
J’ ai aujourd’ hui bien peu de respect pour mon ex , je l’ avoue …..et je suis loin d’ etre capable d’ en parler de facon positive voire neutre ….comme quoi j’ ai encore un long chemin devant moi. Je ne le vois pas comme un malade mais comme un homme adulte , atteint de troubles et de deficits emotionels , que je comprends certes , mais pleinement responsable de ses actes…..car il est capable d’ etre responsable quand cela lui arrange . J’ ai eu pendant longtemps le sentiment qu’ il ne savait pas ce qu’ il faisait et plus j’ en parle et je reflechis plus je me rend compte qur pour certaines choses, il savait tres bien ce qu’ il faisait.
Bonne journee 🙂
Val
Bonsoir Adzo
Mes deux seuls conjoints avaient deux patho similaires. Par contre ,deux comportements très différents. L’un était violent et l’autre doux comme un agneau. L’un parlait peu et l’autre était une pie L’un travaillait dans une usine, l’autre était préposé aux bénéficiaires etc… .Je crois que mon mari était narcissique et l’autre a été diagnostiqué psychopathe à l’âge de 50 ans. Ils étaient complétement différents l’un de l’autre .
C’est probablement pour ses raisons que je me suis fait avoir à deux reprises. Je ne veux pas trouver d’excuses de ma part mais j’essais seulement de savoir le pourquoi que je me suis trompée de partenaires de vie à deux reprises
Bonne soirée
Hélène
Bonsoir DR Jacky
Je ne me considère aucunement comme une victime. Je suis ici simplement pour raconter mon histoire et de lire les commentaires de tout ceux et celle qui sont sur ce blog
Comme vous tous, j’ai consulté une psychologue pour mettre de l’ordre dans ma vie
Et j’en connais un peu plus sur moi et heureusement car il était grand temps à 52 ans
Au lieu de placoter sur Facebook, je placote sur ce blog
Bonne soirée
Hélène
Bonsoir Lalouette
Le DR Jacky est un invité, tout comme nous. Laissons lui la chance de s’exprimer.
J’avoue qu’il est très courageux d’être parmi nous , Je ne voudrais pas être dans ses souliers
Bonne soirée
Hélène
Bonsoir Géneviève
J e ne pense pas et je l’espère ne pas m’être présentée comme une oie blanche
Dans mes commentaires je n’aie fait aucune illusion sur ma personne . j’ai seulement raconté ce qu’il m’étais arrivé
Bonne soirée
Hélène
Non, non … j’ai juste profité de cette expression pour rebondir sur une notion que j’observe souvent !! Rassurez vous ! 🙂
Bonsoir Carole
Moi non plus ,je ne me considère aucunement comme une victime. Si je suis sur ce blog, c’est seulement pour partager se qui m’est arrivée et de lire aussi se que vous tous avez vécu
Cela me fais du bien d’entretenir un brin de jasette et de lire vos commentaires
Bonne soirée
Hélène
Bonjour Adzo
Pour répondre à votre plaisanterie, L’un est pervers et l’autre est théâtrale
Nous assisterions à un opéra de la terreur
Bonne soirée
Bonjour Forester
Les amis nous les choisissons . P.N. ou pas ,cette vieille dame est un vrai casse-pied
Sauvez-vous à grandes enjambées et ne répondez plus à ses appels téléphoniques
Bonne soirée
Hélène
« Les pires tyrans sont ceux qui savent se faire aimer » (Spinoza) … A méditer …
avec l´accent sur » se faire » 😉
L’accent du Sud-Ouest se met à peu prés partout , aprés je n’ai pas conscience d’avoir de l’acccccent …. Sauf quand je monte dans le Nord, le Nord de la France commençant pour moi vers Clermont-Ferrand 🙂 , là on a tendance à me regarder avec un petit sourire me signifiant bien que je ne suis pas de là ….
Adzo
Bonsoir Adzo, j’ avais pense a autre chose et ecrivant ceci . Peut- on se faire aimer?
Mais maintenant , je souris devant mon ecran ….j’ ai grandi entre le saint Nectaire et le cassoulet …mes racines sont en Auvergne, j’ ai fait ma scolarite et mes etudes dans la ville rose 🙂 Haaaaaa » moun pais » ….
Chers vous tous,
Je viens de connaître récemment une dame avec laquelle je me suis liée d’amitié.
Or, je m’aperçois, au fur et à mesure que le temps passe, que des choses me « chiffonnent ».
Elle tient, elle aussi, de grands discours mystiques sur la compréhension du monde, ayant jadis appartenu à un groupe philosophique. Très éprise d’ésotérisme, elle pense, quelque part détenir « La Vérité ».
C’est une chose. Mais ce qui me dérange est qu’en sa présence, je ressens un stress indéfinissable.
Ses attitudes me font penser à celles de mon ex PN. Par exemple, elle me demande de téléphoner à l’agence avec laquelle elle avait rendez-vous pour signaler qu’elle aurait du retard. Comme elle était au volant, je le fais. Elle me dit aussitôt : « Tu aurais du préciser une heure exacte’. Ce à quoi je réponds: « Et si je l’avais fait et que nous étions arrivés encore plus tard? »;
Elle est partie récemment en voyage. Un voyage éclair qui a duré 6 jours au lieu d’un mois. Elle me demande d’aller la chercher à la gare. Au cours du trajet, elle m’appelle toute paniquée en me disant qu’elle vient de se faire agresser. J’appelle le service de sécurité de la SNCF et les services de police. Suite à cela, elle me dit que ce n’était rien, qu’elle ne porterait pas plainte, finalement.
Ensuite, elle me demande de lui faire quelques courses. Ce que je fais. Je devais passer une soirée avec une autre amie, que je n’ai pas annulée pour autant, j’avais envie de sortir.
Elle me reproche d’avoir dix minutes de retard à la gare et que si elle avait su, elle aurait demandé à quelqu’un d’autre de le faire. Je lui réponds vertement que moi, je tiens mes promesses, et que je serais allée la chercher.
Ce matin, elle m’appelle en me disant que j’étais agressive, et que je fais des crises de paranoïa comme son ex mari. Je lui demande ce qu’elle a à me reprocher. Elle me dit qu’elle est sympa, compatissante, cool…Bref , qu’elle ne comprend pas pourquoi j’ai agi ainsi envers elle. Je lui fais savoir que moi ça va, je suis en forme.
Elle me tient un discours sur la jalousie dont elle est victime, car elle est « magnétique », elle possède un savoir plus élevé que le commun des mortels, que le monde court à sa perte, que la société est victime d’un envoûtement général à cause de nos mauvaises pensées, que le monde est dirigé par des sociétés secrètes et les financiers juifs, dont elle prétend être l’une des descendante, et aussi celle d’un noble .
Pour elle, la France et les Français ne valent rien, c’est mieux à l’étranger, elle a beaucoup voyagé, elle connaît.
Et ce sont d’incessantes critiques sur son voisinage, son propriétaire …etc…
Elle me dit que beaucoup de gens pensent d’elle qu’elle est plus forte qu’eux.
Je me demande si ce n’est pas une mégalo sectaire, ou une PN « illuminée » ?
Je crois que je vais garder mes distances avec elle. Je ne tiens pas à retomber dans le piège d’une PN. Et ce n’est pas parce que les gens ne se laissent pas faire qu’on est parano ou agressif pour autant.
Une amie de longue date m’a dit que j’avais bien réagi en en me laissant pas marcher sur les pieds .
Suite à ce récit, j’aimerais avoir votre avis, car je sais qu’il existe aussi des femmes PN, qui se prétendent être nos « amies », et ne sont que des relations toxiques.
Méfiance, méfiance, méfiance…
Ou alors est-ce moi qui vois des PN partout?
Merci à qui voudra m’apporter ses lumières…
Amitiés, Forester.
Non Forester , vous ne voyez pas des pn partout. Il y en a beaucoup. Apres avoir compris ce qu’ est en pn et en phase – je dirais – ou l’ on commence a voir clair , on en voit partout et on se pose des questions sur tout le monde. Je pense – en tous les cas c’ est la facon dont je vous percoit entre vos lignes – vous avez suffisament de dicernement pour faire la difference entre une illusion et le reel. Et puis, il y a un signe qui ne trompe pas ….si cette femme vous use…..vous vous sentez videe ou tout simplement vous avez un besoin profond de vous regenerer , de vous reposer apres l’ avoir vu ..il n’ y a pas photo !!!!
Bonne soiree val sur le balcon qui est en train de se faire bouffer par les moustiques 😉
Bonsoir Forester,
Je suis d’accord avec Val. Vous sentez-vous mal à l’aise en sa présence, culpabilisée par ses remarques et fatiguée après avoir passé un moment avec elle ? Si cette femme n’est pas PN, son attitude semble en tous cas très pénible pour vous.
Faites confiance à votre ressenti.
Bonjour chère Forester,
Eh ben, votre connaissance a l’air pas mal …. Elle me rappelle des choses , elle ressemble à mon vampire affectif …
Toujours dans la critique permanente de tout ? C’est louche … La france c’est pourri, je connais …, c’est tellement mieux ailleurs … Il faut lui dire d’y aller … ailleurs puisque c’est mieux …
Y a qu’elle qui sait, elle vous fait faire, vous fait agir (sans que vous n’en ayez réellement envie), voire vous donne des ordres !!! C’est louche …
Vous ne vous sentez pas bien en sa présence, avez l’impression de ne pas être à la (sa) hauteur ? Elle pose des diagnostics psychiatriques ?? Elle se pose en position de victime par rapport à son passé et aux gens qu’elle a pu rencontrer, tous décevants évidemment ….
Alors si en plus, elle a des visions mystiques, ça n’annonce rien de bon …. Je ne sais trop quel conseil vous donner, mais fuir et couper les ponts avec cette dame me semblerait être une solution judicieuse …
Amicalement
Adzo
chère forester,
on » prend ses jambes à son cou…et vite »
amitiés
carole
bonsoir adzo,
avez vous l impression que les » victimes » s estampillent « victimes » ?
pour ma part, ce n est pas ce que je ressens…
je suis venue sur le blog de Geneviève car « mon » pn a refait surface…j avais totalement oublié la problématique pn, mais comme mon fils n est pas encore majeur…méfiance !
j ai trouvé à ces lectures, beaucoup d humanité, et des pistes de réflexions
les témoignages m ont émue, les commentaires me permettant même parfois de franchement rigoler….
amitiés
carole
Oui Carole ,
S’estampiller peut être pas (on ne va pas l’afficher partout) mais nous nous considérons comme victimes, simplement parce que nous l’avons été , même si nous l’avons été de notre gré … La servitude volontaire de La Boétie , le fameux « Qui se laisse fouetter, mérite d’être fouetté » de Sacher Masoch … , la violence symbolique chez Bourdieu … Bref tous ces mécanismes de domination …
Donc il faut qu’on nous le reconnaisse, et une fois reconnu on peut passer à autre chose (je dois dire que j’ai une psy assez exceptionnelle qui a sû me reconnaître ce statut de victime , et désormais je commence à en faire autre chose) … La tradition psy il n’y a pas si lgtps était de faire porter la responsabilité sur la victime , mais le bouquin de Marie France Hirigoyen (sortie en 1998 , l’année ou j’avais ma tordue en Terminale) a pas mal changé la donne …. La question est de savoir ce que l’on a vécu et d’en tirer les leçons : on a tous voulu aussi se poser en victime, face à un / une pro de la victimisation dans le triangle de Karpman , et c’est pour ça qu’il nous a capté, car il s’est reconnu en nous … Et qu’on s’est reconnu en lui …. Jusqu’à qu’on en sorte ….
Vous voulez rire, petite plaisanterie mais question que je me pose parfois : qu’est ça peut donner un pervers narcissique qui rencontre une histrionique haut de gamme ???? Qui lâche en premier ? Le moins pervers des deux ? Le plus gris ou le moins gris ? A priori je pense qu’ils ont peu de chance de se rencontrer, ou s’ils se rencontrent ils s’évitent en fait, car ils se reconnaissent …
Amicalement
Adzo
Pour rebondir sur votre commentaire et celui de Carole, on aurait tort de ne pas se reconnaître, dans un premier temps, victime. Car il s’agit bien d’une « tromperie » dans laquelle, certes, personne ne nous a forcé à aller mais qui avait pour but l’appropriation de nos compétences et qualités. Si la victime devient ainsi « complice » de son pn, c’est que son parcours de vie se trouve en attente, en questionnement, en défaillance. Il ou elle est disponible pour entendre le chant des sirènes. N’oublions pas que le propre de la manipulation, c’est de revêtir d’abord les atours de la séduction pour ôter ensuite à la victime la capacité de réagir.
Ce statut de victime aide grandement à sortir de l’emprise en mettant des noms sur les évènements. Mais plutôt que se vivre comme « victime d’un PN », il faudrait peut être dire « victime de manipulation » ce qui correspond à une réalité objective. Après, chacun est libre de s’interroger sur le pourquoi d’une telle expérience.
Amitiés du soir
Lalouette , sympa la matephore du chants des sirenes:-)
Je pense que nous avons tous a porter notre paquet dans la vie : pere abscent, mere immature ou debordee et malheureusement parfois pire …..
Comme le disait a quelques mots prets Adzo , la question est celle du niveau pathologique.
Le pn pathologique – m a foi je suis ouverte a un avis different, qui ne peut que faire avancer la discussion – refuse de se voir tel qu’ il est , de se developer au niveau personnel , nie sa responsabilite et ses deficits ( raison pour laquelle la plupart ne voient jamais un psy dans le vie – les psy ce sont des fous ,qui rendent fous -dixit mon ex ) et qui remet en scene les memes situations dramatiques ….au travail, a la maison
Le pn pathologique alourdit son paquet avec le temps ….
Amities val
( amities du soir espoir)
adzo,
vous avez raison…ils ne se « rencontrent » pas , car ils ne s « emboitent » pas !
mais pour moi, , ma « problématique » est un peu ailleurs aujourd hui
ce n est pas tant les rapports de couple, qui me préoccupent, que la la problématique » enfant de pn », et là, je trouve qu il y a moins de choses…pour tout vous dire, en ce moment, mon mari (qui a élevé mon fils ), et moi sommes en train de nous demander, si nous devons entamer une procédure de « déchéance de paternité « : c est compliqué…
amicalement
carole
Carole ,
Oui les vrais victimes sont les enfants .
Bon courage 😉
Val
« stigmatiser les psychopathes« …
je proposerais donc une démarche révolutionnaire :
que l on propose » aux renards encore tachés de sang, et couverts des plumes (des oies blanches), de garantir la sécurité des poulaillers« ,
ca sera plus sur 🙂
carole
geneviève,
pour ma part, je nai « repris » ce terme que parce qu il a été utilisé par jacky…dans un de ses commentaires
carole
ps: je suis tout, sauf une oie blanche 🙂 là aussi, il y a des nuances de couleurs, lol !
amitiés
carole
Merci Genevieve pour cette question. Pour ma part , je n’ aime pas le mot de victime. Il ne faut pas oublier que les pn sont eux aussi des victimes. Pour etre capable de faire autant de mal a quelqu’ un , il fait etre soi meme tres mal dans ses chaussettes. Les pires bourreaux sont des victimes, qui font souvent payer aux autres ce que l’ on leur a fait, de facon inconsciente. Ils sont victimes de leur passe et d’ eux memes.
J’ ai compris pendant ma therapie que dans le fond je souffrais du meme mal que mon ex: manque d’ estime, d’ assurance, de maturite aussi , tout comme lui j’ avais des decifites emotionels. Jouer a l’ oie blanche, la bonne fille, epouse dans mon cas la fonceuse sont des strategies compensatoires….pour cacher le mal et peut etre parfois la detresse interieure. Je suis aujourd’ hui que ce sentiment de symbiose et de comprehension hors du commun vient plus ou moins de la. Qui peut mieux comprendre un non voyant , qu’ un non voyant????
Et apres tout il n’ y a pas de n sans co-n. Ces jeux compensatoires reposent sur une fausse base et c’ est ca l’ illusion de la relation: un chateau fort contruit sur des sables mouvants.
Maintenant, la vie fait que l’ un ou l’ autre evolue….et l’ image change!!! L’ autre n’ est plus ce que l’ on croyait…..ou on se rend compte soi meme qu’ on ne peut plus….
Les maux font apparition, ils s’ expriment ….le besoin d’ etre et simplement etre pour ne plus paraitre devient fort….
Sortir de se statut de victime signifie s’ avouer avoir jouer le jeu , avoir un probleme soi meme et s’ avouer avoir ete soi meme la mauvaise fille qui elle meme a blesse gratuitement…..pour faire payer le mal qu’ on lui avait fait. Tout cela fait tres tres mal …cela s’ appelle prendre ses responsabilites. Forester parlait de prendre soin son enfant interrieur ….oui, cela fait partie du processus de guerison : avoir de la compassion et de la comprehension pour cet enfant, qui en effet a lui etait victime de choses qui font mal.
Une collegue m’ a dit un jour : tu ne m’ as jamais laisse une chance , cette phrase je l’ ai entendue plusieurs fois sans la comprendre …he oui, de vouloir tout faire et tout bien faire de plus , on marche sur les plattes bandes des autres, on les empeche de prendre leurs responsabilites, d’ evoluer ..j’ en suis desolee !!!!
Je suis devenue adulte et une femme le jour ou j’ ai accepte que j’ etais restee si longtemps dans cette relation parce qu’ elle m’ arrangeait quelque part et que j’ avais moi meme des deficits, que j’ avais caches toute ma vie parce qu’ ils font mal, ceci au prix de mon bien etre et de ma sante et d’ une relation qui a finie tres mal. J’ ai compris que mon pere etait et restait mon pere quoiqu’ il ait fait et qui qu’ il soit. Je le vois aujourd’ hui differemment.
Ne plus etre victime de son passe et responsable de ses decisions et non decisions, de ses actes, de se que l’ on accepte est une grande liberation.
Regarder les deficits des autres , c’ est facile ….se regarder soi meme …..pas evident.
Maintenant je ne suis pas psy , je peux simplement vous faire part de mon avis et de ma facon dont je ressens les choses. Et cela est aussi une chose importante : je ne pense plus les choses, je les ressens.
J’ ai eu la chance de rencontrer un therapeute qui m’ a confronte avec mon propre narcissisme , je l’ ai hai , j’ en au pleure tout ce que j’ ai pu. Je lui dois beaucoup ….
Et puis, ne sommes nous pas tous un peu narcissistes parfois 😉 ?
Bonne soiree a tous et a toutes
Val
chère hélène,
🙂
carole
Chère Véro,
Je ne suis pas bien placée pour vous donner des conseils, vu que je n’ai pas d’enfant. (Peut-être heureusement, d’un côté ).
Néanmoins, je suis fille de parents divorcés. Je me souviens avoir été l’enjeu des disputes par intermédiaire de mes parents, lors de leur séparation.
Mon frère, âgé de sept ans à l’époque, avait recommencé à faire pipi au lit. Je « cachais le péché » en changeant prestement ses draps.
Mes parents, trop occupés de leur côté avec leurs histoires de procédure, ne se rendaient pas compte de notre mal-être.
Mon père voulait obtenir la garde de mon frère et se battait comme un beau diable. Moi, je vivais chez ma grand-mère, certes un peu éloignée de tout ça, mais quand même témoin de leurs mesquineries réciproques.
Le divorce a été prononcé au bout de cinq ans. Quand je l’ai su, j’ai dit « enfin » !
Mais cela nous a causé beaucoup de dégâts affectivement. Nous avons , mon frère et moi, continué notre vie tant bien que mal.
Depuis plusieurs années, il existe, dans la ville où je vis, une association : » Le cerf-volant », où le parent peut rencontrer son enfant, lorsque des difficultés semblables aux vôtres se présentent.
Le tout est encadré par des éducateurs, des pédopsychiatres, du personnel formé pour appréhender toutes difficultés inhérentes à un divorce conflictuel.
Une de mes amies a pu bénéficier de l’aide de cette association.
Ceci étant dit, sachez que je suis de tout coeur avec vous et que je souhaite que cette pénible histoire s’arrange, sans trop de dégâts pour votre fille et vous.
Avec mes meilleures pensées,
Forester.
Bonjour, Geneviève,
Merci pour les émoticônes !
Bah ! J’ai gardé mon esprit enfantin…Un peu d’enfance nous rafraîchit l’âme, n’est-ce-pas ?
Bonne journée,
Amitiés,
Forester.
Bonjour , Carole,
Il me semblait que mon ex PN avait parfois des éclairs de lucidité, mais très fugaces.
Plusieurs fois, il de dit, en des termes très laconiques: » Il y a des vérités qui me reviennent… »
J’essaie encore, aujourd’hui, de décrypter le message qu’il voulait faire passer.
Etait-ce au sujet du mal qu’il avait pu faire par le passé ? Une prise de conscience ? Des remords ?
Ou plutôt le mal qu’il pensait qu’on lui avait fait ?
Je classe mon ex-rigolo-de-kermesse dans les gris sombre.
Mais je me trompe peut-être… L’erreur est humaine…Nous n’avons pas le pouvoir de pénétrer dans l’esprit d’autrui, fort heureusement…Du moins, pas encore…
Bonne journée, Carole.
Amitiés, Forester.
Interessant ..j’ ai fait la meme observation.
Cher Adzo,
Votre patrimoine est extrêmement riche. J’y ai fait un bon séjour, voici quelques années. J’ai pris des photos du pays cathare, afin de m’inspirer pour mes peintures.
J’ai aussi sympathisé avec des gens du coin .
Tout compte fait, si on veut bien se donner la peine de contempler, d’observer tout ce qui nous entoure, on se rend compte que tout est intéressant à voir et à découvrir.
Il suffit d’éveiller et d’ouvrir son esprit à ce qui nous entoure.
Amicalement, Forester.
Bonjour Véro
J’ai peur que mon dentiste ne soit pas d’un bon secours ,il habite au Québec
Votre histoire me touche beaucoup car depuis longtemps ,je suis dans la même situation que vous.
Par contre soyez certaine que je lis et lierai touts vos commentaires. Mais je serai prudente de ne pas vous conseillez car je ne connais pas les ressources misent à votre disposition et je ne voudrais pas vous orientez vers de mauvais choix.
Il s’agi de votre unique fille et je voudrais pas vous faire plus de peine qu’autre chose
Prenez bien soin de vous
Au plaisir de lire vos commentaires
Hélène
Cher Adzo,
Vous le savez tout comme moi, le ou la PN est pétri de paradoxes. Il ou elle n’a jamais le courage de ses opinions.
Comme je l’ai dit plus haut à Carole, ce sont des « rigolos de kermesse »…mais qui font pas mal de dégâts quand même…
Vous voilà bien débarrassé, à présent. Je pense qu’elle n’osera plus revenir à la charge avant longtemps. Elle risque de tomber sur un os…et de taille !!!
Je suis très heureuse pour vous que vous et votre fille vous soyez enfin retrouvés.
Je souhaite que cela continue très très longtemps pour vous.
Avec toutes mes amitiés,
Bonne soirée, Forester.
Chère Forester,
J’espère aussi qu’elle me foutra la paix définitivement … Et comme vous dîtes elle est tombée sur un os, surtout d’ailleurs lorsque j’étais sous emprise ; je résistais énormément …. Aprés, même s’il doit exister des modèles bien différents chez le/la PN, elle avait « le courage » de ses opinions, sauf au cours de ses crises existentielles et d’angoisse (là elle endossait son costume de la petite fille perdue); le problème étant qu’elle voulait me convertir (au sens presque religieux) à ses opinions faisant fi des miennes, c’est épuisant lorsque c’est permanent… Parfois, je lui disais que je ne comprenais pas pourquoi elle tenait me parler ou à être avec moi puisque j’avais des goûts, des valeurs « merdiques » par rapport à SA Vérité …. Sa seule réponse (à sens unique), «je suis comme ça, et j’étais toujours été ainsi, et tu dois m’accepter ainsi si tu m’aimes » …. Et ben, quel programme !!! Ce à quoi, je lui répondais, dans mes moments de forme, qu’en gros , je devais changer pour elle, mais pas elle pour moi …. Oui, et bien l’asymétrie jusque là , faut pas pousser … Moi aussi , j’ai des convictions, des certitudes, dans tout un tas de domaines, et son « amour » pour moi ne consiste pas à vouloir les faire vaciller ….
Faire cela, c’est entreprendre une prise de pouvoir totalitaire sur l’autre afin de voir si on aime l’autre jusque là …. Non, je « t’aime » pas jusque là, tout simplement parce ce que tu demandes ou exiges ce n’est pas de l’amour !
Je suis en train de re-re lire le « harcélement moral » de Marie France Hirigoyen, et un autre aussi, « Femmes sous emprise » (mais il y a quelques passages très instructifs aussi sur la violence psychologique exercée par les femmes au sein des relations de couple) , et je dois dire qu’avec le recul , c’est édifiant …
Amicalement et bonne journée à vous
Adzo
Bonsoir, Carole,
Ohio ! (c’est le cri de guerre des lorientais), merci beaucoup…
Mais ma mère m’avait dit, avec une moue dépitée : « Tu aurais pu nous faire un 14, ainsi tu aurais eu ton BAC avec mention « bien » « .
Elle a sapé mon moral un petit moment, mais cela ne m’a pas empêchée d’aller faire la fête avec les copains.
Avec ma mère, ce n’était jamais bien, il fallait toujours en faire plus.
Un jour , je lui ai dit que j’en avais marre, et que je passerai le concours de l’Ecole des Beaux-Arts, qu’elle le veuille ou non. Elle aurait voulu que j’aille dans l’enseignement, comme elle. J’ai bifurqué. Elle m’en a longtemps voulu, nous avons été fâchées.
On a le droit d’être fier de soi, comme le compagnon du Tour de France qui accomplit son chef-d’oeuvre, la maman qui a un beau bébé, le cuisinier qui trouve une bonne recette.
La « loi du toujours plus », y’en a marre ! Ceux qui ne sont jamais satisfaits des autres n’ont qu’à en faire autant ! Ce n’est pas pour autant de l’orgueil mal placé.
Je pense que c’est aussi cela qui nous a « perdu(es) », durant notre relation avec nos rigolos de kermesse de PN. Car eux aussi, se posaient là pour nous en demander encore plus, jusqu’à épuisement total des « effectifs ».
Oui : des rigolos de kermesse. Je persiste et je signe.
Amitiés et bonne soirée,
Forester.
Que faut il penser de quelqu’un qui se fait avoir deux fois par un « rigolo de kermesse »? qui persiste et signe !!!
Bonjour Jacky;
Quand on tombe 2 fois ou plus sur ce genre de spécimens, c’est qu’il n’y a pas de hasard … Le hasard existe éventuellement mais pas la répétition des hasards …. De mon côte, j’ai vécu qu’une expérience de ce genre avec une histrio-narcisso-perverse à laquelle j’ai réglé son compte (enfin, j’espère et qu’elle n’y reviendra pas mais je pense qu’elle n’y reviendra pas car elle sait que je sais ce qu’elle est et ce qu’elle a) et je dois dire que c’est formateur … Comme je l’ai déjà dit ici, elle n’est pas tombée sur moi (et moi sur elle) par hasard dans le moment de vie que je traversais : l’agonie et le décés de mon père, brêche dans laquelle elle a réussi à s’engoufrer en se mettant en mode séduction high level, l’envie de mon côté de m’inscrire de nouveau dans une relation de couple, le passage à l’adolescence de ma fille, la baisse de ma vigilance, bref tout un tas de circonstances qui lui ont permis de m’imposer sa dépendance affective en écho à la mienne dans ce moment de vie …
Mais encore une fois c’est formateur et je saurai décodé, d’entrée, même sous des traits différents, à l’avenir, l’ensemble des signes avant coureurs de tels poisons … Car si la Belle peut changer d’apparence, ses pratiques, sa rhétorique, ses tentatives d’envoûtement restent les mêmes , ce sont des invariants , et quand on y est passé ça laisse des traces indélibiles que l’on sait reconnaître à vie … Enfin, je parle dans mon cas …. Au moins par rapport aux LSE en tout genre, désormais je ferai partie de ces mecs qui restent des citadelles imprenables car à défaut d’être comme elles, je connais leur jeu , par coeur, toutes les gammes, toutes leurs partitions … Je peux même m’amuser un petit temps à leur jeu, mais pas trop longtemps, car c’est un jeu dangereux, très dangereux, mais juste le temps de quelques heures, histoire de les démasquer pour leur signifier que je connais … Mais elles ont un tel radar interne qu’elles savent même deviner ça, ceux qui pourraient les démasquer en peu de temps …
Quand j’étais jeune adulte (entre 18 et 20 ans, par là), je pense être tombé 2 ou 3 fois sur des filles comme ça, genre de filles qui s’intéressaient à moi mais d’une manière pas nette; très avenantes, prêtes à se plier en 4 pour moi, remplies de bonnes intentions et de promesses, des lettres enflammées parfois, avec une gestuelle typique que j’ai pu reconnaître chez ma tordue, un truc envahissant et louche quand on a un peu de recul sur soi-même et qu’on ne croit pas aux miracles, elles ne sont jamais arrivées à rien et se sont lassées voyant que je ne jouais pas le jeu … Alors peut être que je me trompe, elles étaient peut-être sincères, mais je n’avais pas spécialement envie d’aller vérifier, comme quoi …. La prudence est la mère de toutes les sûretés ….
Adzo
Merci Adzo, votre histoire me touche comme beaucoup. Je vous rejoins quant aux périodes de faiblesse qui accouchent d’une faille; et cette faille a besoin d’être comblée.
Cela fait plus d’un an que ma pathologie a été découverte. Je suis passé par des phases de refus, d’isolement, de travail sur le passé l’enfance, de travail sur la nécessité d’exister ici et maintenant comme l’arbre ou le rocher. J’ai eu la chance de rencontrer une thérapeute qui m’a fait travailler a découvrir, comprendre et accepter l’univers de cette pathologie. Je reste encore parfois dans un narcissisme qui conduit a des montée de colère que j’arrive a identifier et à calmer. Je sens bien que je suis incapable de changer le fonctionnement intime du cerveau émotionnel.
Pour les victimes il y a des analogies : elles restent attiré par le même personnage, elle veulent tout donner d’elle comme dans un processus sacrificiel. Et même quand depuis dix ans , elles sont sorties de l’enfer, il reste cette identification : le badge « victime » accroché à la chemisette.
Mon coté provocateur, s’est manifesté pour , très modestement suggérer aux victimes d’abandonner le badge après avoir tourné la page. Tourner la page signifie aussi qu’il n’y aura plus jamais besoin de récidiver car la faille émotionnelle et le besoin d’emprise n’existent plus. Stigmatiser le psychopathe est une démarche conservatrice, qui signifie le besoin d’une nouvelle épreuve.
Pouvons nous vivre heureux dans un monde sans risque?
PS : que signifie LSE?
Oui Jacky, vous avez raison le/la PN et sa proie ont des raisons Narcissiques comparables pour se rencontrer, « un miroir » comme elle me disait, un manque affectif équivalent, c’est maintenant que je le pige … D’ailleurs lorsque je dénonçais la dépendance psycho affective qu’elle cherchait à m’imposer, elle ne manquait jamais l’occasion de me dire que j’étais aussi responsable de la situation … Elle n’avait pas tort évidemment à ce moment là …
Sauf qu’il y a une différence de taille; la proie se barre un jour, épuisée par les extravagances narcissiques du prédateur, tente de se reconstruire, bref de son côté la crise Narcissique a été « passagère », c’est pas un truc programmé à vie, ni un mode de fonctionnement de survie psychique tandis que chez le prédateur, si, il/elle se cherche au plus vite une autre proie, est même sûrement capable de se trouver une nouvelle proie toute neuve et fraîche pendant qu’il/elle continue à être avec une ancienne proie quasi-morte (je pense de plus en plus que dans mon cas c’est ce qu’il a dû se produire), histoire d’assurer la succession pour continuer à remplir son vide, ou s’acharne sur d’anciennes proies, sa survie psychique étant en jeu ….
Démonstration par l’absurde (pas si absurde) ….
De mon côté, je ne chasse personne, j’aspire au repos bien mérité de la proie traquée pendant 3 ans mais toujours en vie 🙂 …. Par contre, mon histrionique en chasse un autre, avec le même pédigrée que moi, complexe d’Electre non résolu oblige, (10 ans d’écart par rapport à elle, divorcé, avec au moins un enfant), et de ce qu’elle m’en a dit, qui en avait pas mal bavé avec son ex (une vilaine maman dans son esprit tordu) … Exactement ce qu’elle cherche en tant qu’histrionique … Il est bien parti lui …. Elle va aller le consoler , dans un premier temps, le materner, jouer à la maman avec cet enfant qu’elle n’a pas, qu’elle ne peut pas avoir, sauf s’il a nos âges, puis ensuite elle va passer à l’attaque, elle va aller le bouffer quand il refusera de se laisser élever, d’écouter les « conseils » et les lubies de « maman », qu’il refusera son dressage … Elle veut à la fois être notre maman et que l’on soit son papa, donc avec elle il faut jouer au papa et à la maman, et pourquoi pas à la dinette aussi , elle a 5 ans !!! Voyez le programme, compliqué hein …. Forcément, ça finit mal … ou bien, le papa-psychiatre finit par lâcher l’affaire, un jour …
Aprés sur ce que vous dîtes à propos du statut de victimes; je ne parlerai guère de mon expérience car ça n’a duré « que » 3 ans, certes ça a fait beaucoup de dégâts, mais il est sûr que néanmoins j’aurai plus de facilités à lâcher ce statut là … Je préfère d’ailleurs la formule que j’utilisais, « la trace indélébile », une empreinte qu’elle aura laissée dans mon cerveau …. Mais je comprends aussi pleinement celles sur ce site qui ont pu vivre longtemps avec un PN (avec violences physiques, viols, spolation de fric, procédures interminables, instrumentalisation des enfants ou de la famille ….) et la rancoeur qu’elle peuvent avoir et la terreur qu’elles ont peu connaître …. Je pense que s’il ne faut pas se complaire dans une position victimaire, être reconnu comme victime est néanmoins très important pour se reconstruire car même si on est complice de notre bourreau, les torts et positions respectives ne sont pas les mêmes …. Comme le dit bien la métaphore de Carole, la liberté du renard dans le poulailler …. Ou comme le dit souvent Forester, avec son image de la Résistance … Car oui, ce qu’il nous reste c’est résister , voire retourner les armes vers son prédateur, entrer dans son jeu pervers, sauf que nous ça nous démolit car on n’a pas son talent, ce n’est pas notre programmation, on ne fait que se défendre …
Quand je suis sorti de cette relation en Janvier dernier, et que j’avais commencé des lectures et repris ma thérapie, j’étais dans un tel état de délabrement physique et psychique, et de terreur, que c’était comparable, toute proportions gardées évidemment, à ce qu’ont sûrement connu et ressenti les survivants des camps d’extermination; ce sentiment de ne plus savoir dans quel monde on vit, qui l’on est, de sortir d’une prison psychique qui, paradoxalement, manque au début … , mais plus après quand l’emprise s’étiole , s’évanouit, disparaît …
LSE: Low Self Esteem … Terme s’appliquant tant aux hommes qu’aux femmes qui ont une basse estime d’elles/eux mêmes et qui font tout pour qu’on les remarque, pour attirer l’attention, le regard sur eux /elles … Jusqu’à faire des CAPRICES mettant les nerfs du conjoint en pelote et à rude épreuve…
C’est quoi qui vous met en colère à ce point ? Je reconnais bien là un des traits de mon histrionique, elle était capable de rentrer dans des rages colériques terribles, jusqu’à balancer souris d’ordinateur, tasses de KF, bouteille de sirop, vider les armoires, contre tout et n’importe quoi ; mais bien sûr c’est à moi qu’elle disait que j’étais colérique …. Oui, sa colère et ses délires me mettaient en colère parfois, comme ses provocations, chantages en tout genre, mais la colère peut être saine aussi , voire salvatrice…
Adzo
Merci, merci beaucoup Adzo.
Je viens de comprendre ce qui l’hiver 2011 a fait de moi un individu que je ne reconnaissais pas : LSE; je suis passé par une phase au moment de ma retraite qui est tout a fait ça mais que je n’avais pas exactement catalogué.
J’en parle dans l’article que j’ai écrit sous l’impulsion de Genevieve :🔔 https://manipulateurs.wordpress.com/2013/07/21/je-suis-manipulateur-pervers/
A travers ce que vous écrivez je trouve des similitudes dans la genèse d' »événements indésirables complémentaires » entre Victimes et PN.
En fait il nous faudrait trouver une approche sémantique désignant ce couple si complémentaire jusqu’au désastre.
Pour illustrer cela je revois ma femme, ma victime me balançant une bassine d’eau ou déchirant des papiers importants diplômes etc…
j’avais complètement oublié cela avant de vous lire. je suis troublé de cela.
Y aurait une part d’ange et une part de démon 😈 en chacun de nous?
Votre avancée dans l’analyse de ces troubles m’incite a demander a Geneviève 😮 s’il serait possible d’organiser une rencontre…
Elle enregistre et c’est du bonheur de reprendre et analyser les discussions.
En tout cas encore Merci. Jacky
Je suis parfaitement disposée à vous accompagner dans cette discussion Jacky !
Il n’y a pas de hasard, elle me l’a assez dit … J’ai lu il y a un petit moment l’article que vous aviez publié sur le site de Geneviève … Oui, nous sommes complémentaires, c’est même une évidence comme me disait ma tordue, évidence qu’elle a mis pratiquement un an à envoûter , dire que c’était pas si évident … Je l’ai envoyé chier pendant cette phase de conquête , je préfère vous dire , mais elle revenait à la charge … Ah un moment on tombe , sauf à lui casser la gueule … Mais comme je ne suis pas violent, sauf sur un terrain de rugby , enfin autrefois .. ; elle pouvait s ‘éclater …
Oui, nous sommes tous anges et démons, j’ai pu le vérifier lors de mes contre manipulations ; la question est le niveau pathologique … Nous sommes tous paranoiaque, narcissique, pervers … C’est le dosage qui compte … Et quand on tombe sur un spécimen , on comprend vite qu’on est moins dosé par contre on s’en sort pas … L’intoxication est forte …
Quant à l’approche sémantique , elle est simple ; la fusion atomique …
Adzo
Bonjour Dr Jacky
Quoi penser des gens qui ont partagé votre vie et qui vous côtoient encore aujourd’hui???
Et vous ,on pense quoi de vous ????
Que pensez vous de votre ex-conjointe ????
Votre ex conjointe ,elle pense quoi d’elle même????
Et pourquoi pas ,que pensez-vous de vous même ???
Que pensez-vous qu’on pense de nous même après avoir vécu auprès de personnes comme vous ????…
J’aimerais bien savoir ,qu’est-ce que vous auriez fait de vivre à vos côtés et non d’être dans votre peau…..
Bonne journée à tous
Hélène
Oups ! Cela en fait des questions … digne d’un interrogatoire 😉
Que de questions en effet. J’ai touché un point hypersensible.
Je suis persuadé que le destin de ces 2 personnes( Victimes et PN) est lié. Scellé dans un contrat ou chacun a l’illusion de rencontrer une personne exceptionnelle et de se transcender ainsi.
Apres la période des « noces » il y a désillusion des deux cotés.
je réponds a vos questions car au décours des post je vous ai apprécié.
Et vous ,on pense quoi de vous ???? >>> que je suis quelqu’un de bien, qui respecte sa parole.
Que pensez vous de votre ex-conjointe ????>>> Personne exceptionnelle : je l’aime.
Votre ex conjointe ,elle pense quoi d’elle même????>>>>> Il faudrait le lui demander. elle lit surement ce blog.
Et pourquoi pas ,que pensez-vous de vous même ???.>>>>>> Trop narcissique. Ca me joue des tours parfois. Je tache a exister modestement pour que mes proches ne manquent de rien.
Que pensez-vous qu’on pense de nous même après avoir vécu auprès de personnes comme vous ????…>>>>>>Pour vous je ne sais pas. pour d’autres qui postent sur le blog, elles ont un besoin immense d’être reconnue comme victime et manifestent leur misandrie de façon primaire( je reste poli)
J’aimerais bien savoir ,qu’est-ce que vous auriez fait de vivre à vos côtés et non d’être dans votre peau….>>>>>>.Peut être mieux que ce que j’ai vécu.
Il serait intéressant de comprendre pourquoi vous avez été envahie par ce désir de question. qu’est ce qui dans les propos de mon post a fait résonner votre colère?
Il faut cesser d’imaginer que la victime est l’oie blanche et le PN Dark Vador.
Pour Forester, le « rigolo de kermesse » était espéré par « la caille de ballouze »
Lisez de la littérature orientale le démon y est bien mieux traité que chez nous.
Très bonne journée à vous. Jacky
Il semblerait, de ce que je comprends du questionnaire d’Hélène, que ce Dr (?) Jacky soit un PN. Nous pensons toutes ici, et son ex conjointe ne devrait pas faire exception à la règle, la même chose des PN, à savoir qu’ils sont des tordus de première et que nous avons joué leur jeu, consciemment ou non, pendant quelques mois ou des années, car nous sommes dépendant(e)s.
Fort heureusement, il se trouve que nous avons fini par ne plus trouver la partie très rigolote, que nous prenons conscience de notre implication dans cette expérience et que nous travaillons dessus.
Et, au final, nous sommes bien décidé(e)s à vivre désormais autre chose que cette défiguration de l’amour.
Et puis, est-il bien raisonnable ma chère Hélène, de demander à une coquille vide ce qu’elle pense ?
Chère Lalouette,
Effectivement, j’ai vu cette émission dans laquelle il s’agissait de cette expérience. Cela m’a beaucoup choquée, et je me suis moi-même posé quantité de questions…
Certes, il est très facile, hors contexte, de se dire « Non, je n’aurais pas agi comme ça…J’aurais refusé d’obéir à de tels ordres ! »
Qu’il est aisé de raisonner du fond de son fauteuil, confortablement installé dans son salon.
Mais quand une autorité quelconque exerce son pouvoir, sous la contrainte, par exemple, ou bien parce que vous avez peur des représailles de cette dernière, Comment agirions -nous ?
Ecouterions -nous la voix de notre morale, notre « conscience », notre coeur ?
Oserions-nous nous révolter contre cette même autorité ?
Il m’est arrivé, pour ne pas déplaire à mon ex PN et de crainte de le perdre, d’obéir à ses injonctions nuisibles contre mon gré. Je savais pourtant que je causerais du tort à la personne qu’il avait dans le collimateur, à l’époque.
Alors oui, je pense que, quelque part, gît en nous le gène de la barbarie…
Ca fait peur, quand même …
A nous de trouver cette force de caractère qui nous fasse agir avec honneur, en accord avec nos propres valeurs et non par crainte de déplaire …
J’ai pourtant dépassé cette peur, voici trois ans, en allant porter plainte pour agression sexuelle de la part d’un violeur multirécidiviste.
Je me suis dit que si je ne le faisais pas, ce serait la porte ouverte à tous les abus, et qu’il aurait continué ainsi…
Si je l’ai fait, ce n’était pas seulement en mon nom, mais aussi et surtout au nom de toutes ces femmes qui étaient victimes d’actes aussi sordides et n’osaient pas se plaindre car elles ont honte ou peur.
Il fallait que ça s’arrête. Il en a pris pour 25 ans. Je l’ai traité de lâche devant la Cour d’Assises où l’affaire a été jugée.
Je constate que la nature humaine est pleine d’ambivalence. A nous de trouver le bon équilibre dans cette balance.
Passez une bonne soirée.
Amitiés,
Forester.
Bonsoir, Geneviève,
Bon anniversaire (avec un peu de retard ) .
J’espère de tout coeur que cette journée a été lumineuse pour toi !
Et hop! Encore un petit bonhomme jaune pour illuminer ta soirée ! 🙂 et encore un 🙂 et encore un 🙂
Stop! J’arrête !
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
😉 😛
Merci Forester !!
Forester … regarde ixi, tu trouveras peut être ton bonheur ! http://www.geekpress.fr/wordpress/guide/smileys-711/
geneviève,
moi, je suis optimiste…il me semble qu ily ades prises de consciences
carole
oui… dans les gris clairs … 😛
chère véro,
je n avais pas eu ce message lorsque je vous ai répondu
visiblement, votre ex, est plus nuisible qu autre chose, et vous » prete à tout » , pour ne pas « perdre » votre fille: elle doit le sentir…
avez vous essayer de dire tout cela au psychiatre qui suit votre fille? ou bien, pensez vous que ce n est pas quelqu un à qui vous pouvez faire confiance?
amitiés
carole
Carole,
Effectivement il y a beaucoup de vrai dans ce que vous dites concernant notamment le père de ma fille, pourtant dans le passé, même après notre séparation j’ai toujours fait en sorte de faire preuve de compréhension à son égard (trop sans doute) au point de lui venir au secours plusieurs fois lorsqu’il m’appelait pour le tirer d’une situation difficile et pour autant je n’ai jamais eu de sa part, un échange de compassion, au contraire !
Pour ce qui est du psy qui suit ma fille, il se trouve que c’est également le mien depuis quelques mois (je le vois une fois tous les 3 mois) mais je pouvais pas savoir que c’était lui le médecin de cette clinique où se trouve ma fille car je le consulte dans un autre endroit.
Forcément, pour lui cela ne doit pas être facile de se faire une opinion objective puisqu’il suit la mère (moi) et la fille…. Pour autant j’ai préféré ne rien dire à mon ex-compagnon à ce sujet.
Amitiés
Véro
chère véro,
l idée de forester me parait bonne ( encore faut il que votre fille accepte…), mais soyez patiente ( et ferme ), nos ados( j ai 3 enfants)ne sont pas tous les jours faciles 🙂
amitiés
carole
Carole et Véro
Mon dentiste m’a dit dernièrement . Hélène ,quand il mouille et qu’un parapluie ne suffit pas.
On ne reste pas planté là et l’on se met à l’abri
Hélène
Bonsoir Hélène
Je pense que votre dentiste a raison, encore faut-il pouvoir trouver un endroit suffisamment sécurisant pour se mettre à l’abri…
Pourriez-vous me donner l’adresse de votre dentiste ?? (humour) 😉
Merci à vous toutes pour vos conseils …
Je sais que vous avez raison Geneviève
Je ne sais pas encore ce que je vais faire quant à ma participation financière (ou pas) à la colo de ma fille, et bien sûr que ma fille tient à aller à cette colo (comme l’an dernier) mais ce que je refuse c’est d’être mis au pied du mur … Et ce n’est pas la première fois qu’elle me fait ce genre de coup, je le lui avais déjà dit mais visiblement le message n’est pas passé … Comme la situation est tendue avec mon ex, on ne communique plus, et c’est elle qui a instauré cela; par contre elle sait me trouver pour me réclamer du fric, alors que j’ai tjs payé ma PA rubis sur l’ongle et largement participé aux « frais supplémentaires » concernant ma fille et ses activités diverses …. Mais à un moment donné je dis stop !!! Cette colo est prévue depuis 2 mois mais elle attend le dernier moment pour me demander une participation financière alors qu’elle aurait eu pas mal d’occasions pour m’en parler avant … Par contre, et je ne lui ai rien demandé d’ailleurs, elle ne m’a pas proposé de participer au frais d’orthodontie pour ma fille … Donc à un moment donné ça va !! Evidemment qu’elle me la joue comme vous dites Val, « fais le pour TA fille », sur le mode d’un chantage émotionnel et affectif, de culpabilisation à l’amour, alors que j’en sors juste … Tiens tout d’un coup, elle se souvient que sa fille a un père … Et bien sûr si je ne veux pas contribuer , c’est que j’ai un rapport problématique à l’argent … Mais bien sûr !!! On en parle de son rapport au fric … des autres … D’ailleurs elle a toujours fait un contre-sens mon ex, sur la PA : ce n’est pas à elle que je la verse (si techniquement puisque ma fille n’est pas majeure et qu’elle n’a donc pas de compte bancaire) mais à ma fille …
Pour vous répondre Lalouette, ma participation financière correspondrait en gros au même montant que la PA …. Donc, je ne sais pas ce que je vais faire encore … Ou alors si je peux faire virer la somme exacte sur le livret d’épargne de ma fille , ça lui fera une belle surprise à son retour de la colo … Je vais réfléchir …
Amicalement à vous toutes …. Et bon anniversaire Geneviève … Et merci Forester, pour vos émoticônes …., et l’expression de votre grand mère « quand on prend la vache, on prend aussi le veau » …. C’est pas mal , ça m ‘a fait rire …
Adzo
Adzo,
Si les demandes de participation à ci ou ça sont régulières, il y a quand même un peu d’abus (la PA étant destinée à régler votre part des dépenses liées au bien-être et à l’éducation de votre enfant). Dans tous les cas, une demande n’est pas un ordre et votre ex femme se doit d’accepter un éventuel refus surtout si elle vous met devant le fait accompli.
Merci Lalouette pour votre point de vue ,
Oui les demandes sont assez récurrentes je dois dire … Outre la PA, je paye la moitié du conservatoire de ma fille, la moitié du voyage scolaire qu’elle a pu faire à Paris cette année, des fringues ou des chaussures aussi parfois , même si je tente de calmer les ardeurs de ma fille, les frais d’orthodontie donc, (même si je suis remboursé en partie, puisque c’est moi qui assure la couverture sociale de ma fille, mais reste un reliquat de ma poche, environ 200 Euros tous les 6 mois), et donc la moitié de la colo … ça commence à faire là … , d’autant que la loi française est ainsi faîte que lorsque j’ai ma fille à ma charge pendant les vacances , la PA doit continuer à être versé … La double peine quoi … Donc, je peux assurer financièrement , c’est pas le pb mais mon ex a beaucoup de mal à faire la différence entre une demande et un ordre : dans son esprit, si elle demande je n’ai pas de droit de dire NON …. Ben si j’ai le droit, surtout lorsqu’elle me met devant le fait accompli !! Je pourrai écrire un roman là-dessus, notamment sur un des derniers épisodes, splendide, je dois dire; visant une fois de plus à me placer devant le fait accompli …
Et je ne compte même pas les déplacements à sens unique, ce n’est jamais elle qui vient chercher ma fille chez moi par exemple , pourtant on habite à 25 kms …
Bonne journée à vous …
Adzo
Bonjour Val
Je partage votre opinion sur mon commentaire mais je vous rappelle que j’ai suggéré à Adzo de valider avec sa fille si cette activité lui tenait à cœur.
Malheureusement aux yeux d’un enfant ,le voyage avec son père est une activité et sa colonie de vacances en est une autre. Dans cette situation, Adzo aurait dû donner le choix à sa fille ,si les deux activités n’étaient pas son budget. Je ne juge aucunement Adzo, je sais qu’il essaie seulement de faire son possible en tant que père et je sais très bien de quoi il parle
Lors d’un divorce, l’enfant ne doit en aucun temps être pénalisé par contre ,il ne faut non plus que l’enfant en abuse. Pas facile pour tout le monde de faire la part des choses dans certaine situation
La cours fixe le montant de la pension alimentaire au prorata du salaire de chacun des parents
Souvent la pension alimentaire sert à subvenir aux besoins de base d’un enfant (logement ,alimentation etc.)..mais certains soins ,activités etc…ne sont pas inclus.
Alors à ce moment là ,les parents s’arrangent entre eux et souvent font entériner les ententes par la cours
De plus ,la cours ne tient pas compte du rythme de vie du payeur .C’est à nous les payeurs de composer avec l’argent qu’ils nous restent.
Se n’est pas de la faute des enfants si les parents n’étant plus ensemble, doivent tout payer en double (logement, électricité, téléphone etc.)..
Hélène
chère hélène,
chez nous, le jugement de pa tient compte des ressources du payeur( je trouve cela logique)
bonne journée au Québec
carole
chère lalouette,
je trouve votre commentaire remarquable de justesse 🙂
carole
bonsoir véro,
effectivement, ca doit tres très dur…
je me permets de vous donner un point de vue, qui n engage que moi:
n avez vous pas fait une « répétition inconsciente », de votre histoire, avec votre fille?
n etes vous pas » encore » en position d etre dominée ( cette fois par votre fille) ?
la solution ne sera pas simple, et elle pourrait meme etre douloureuse; prendre de la distance avec votre fille, lacher prise ( en lui disant que vous l aimez, mais que vous n etes pas prete à etre mal-traitée), essayer de ne plus etre atteinte par toutes ces manipulations familiales…
je sais, c est facile à dire, et difficile à faire !
et puis , peut etre , leur dire » merde » à tous, pour enfin sortir du role ( assignée par votre famille, visiblement) de » victime »
« suis moi je te fuis, fuis moi, je te suis » dit le proverbe; c est malheureusement souvent le cas
toutes mes amitiés
carole
Bonsoir Carole,
Vous me demandez si je n’ai pas fait une répétiton inconsciente de mon histoire avec ma fille… je vous avoue m’être déjà posée cette question… Pensez-vous que ma fille est elle aussi en train de devenir une PN ?? Les PN n’ont pas d’empathie pour qui que soit alors que ma fille est pourtant de nature assez altruiste (tout comme moi) surtout envers ses copines et envers son père à qui elle voue un amour inconditionnel mais récemment, suite à un NON de sa part, il m’a appris que ma fille s’était jetée sur lui et m’a montré les hématomes qu’il portait sur le ventre et le bras…. j’ai été stupéfaite !! jamais auparavant elle n’avait fait preuve de violence à l’égard de son père et je pense que la relation qu’elle a entretenu avec ce petit copain violent y est sans doute pour quelquechose et qu’elle a voulu essayé aussi ce stratagème pour voir si cela marcherait avec son père….
Elle me traite comme moins que rien, ne m’appelle jamais sauf quand elle a besoin de moi pour quelques achats que son père ne peut lui apporter mais à côté de ça elle ne me manifeste aucune marque d’affection particulière. Quand elle était en bas âge ça allait, elle était relativement proche de moi et assez demandeuse de calins, je ne pouvais la laisser quelquepart sans qu’elle pleure, elle était en grand manque de confiance en elle.
Pour ce qui est de notre relation, je dirais qu’elle s’est nettement déteriorée dès le décès de ma grand-mère puis de ma mère (plus de famille de mon côté donc plus de compte à rendre…)
Tout à l’heure je suis allée la voir, la clinique m’a appelée en me disant que ma fille m’attendait pour 14h (alors qu’habituellement elle est n’est pas spécialement ravie que je vienne la voir…) en fait elle avait besoin que je lui amène des choses, d’où cet empressement, puis une fois làbas, (je suis arrivée avec un peu de retard), elle m’a fait comprendre qu’il était temps que je m’en aille car ma soeur venait d’arriver pour être avec elle donc j’ai bien compris que je gênais… je n’ai pas cédé pour autant et lui ai dit que j’avais besoin de passer du temps seule avec elle sans la présence de ma soeur et j’ai pris mon temps avant de repartir.
Vous me conseillez de lâcher prise avec ma fille pour lui faire comprendre que je ne peux accepter d’être maltraitée de la sorte, je reconnais que quelqu’un d’un organisme auquel je m’étais adressée m’avait prodigué ce même conseil et de la laisser se gérer toute seule puisqu’elle avait tant envie de de faire la « grande » et qu’un jour elle se rendrait compte et se rapprocherait de moi…
Que dois-je penser de tout cela ? Comment trouver l’issue de secours ?
Je reste une maman et cet enfant que j’ai porté je l’aime par dessus tout, je n’ai plus qu’elle et il est difficile pour moi de faire comme si elle n’existait pas… Elle est mon seul enfant et pourtant je n’ai jamais voulu l’élever comme un enfant unique à qui l’on cède tout et n’importe quoi sous n’mporte quel prétexte, bien au contraire, je lui ai inculquée quelques valeurs morales, mon insistance sur la notion du respect envers moi, j’ai toujours suivi de près sa scolarité, ses problèmes de santé etc…
Elle pourrait me reprocher de ne plus m’occuper d’elle et vu que l’on va passer avec son père devant un juge prochainement je ne suis pas sûre que cela joue en ma faveur d’agir de la sorte même si je reconnais que sur le fond vous avez raison et que votre avis rejoint celui de 2 amies qui sont au courant de la situation et qui me conseillent aussi la même chose, à savoir de ne plus répondre à ses appels mais j’ai aussi la crainte qu’elle recherche chez ma soeur, ce que je ne lui apporterai plus et que ma soeur tire un bénéfice de cette situation pour s’approprier ma fille encore davantage….
Qu’en pensez-vous ?? Merci pour vos réponses, je vous avoue que je me sens bien seule face à cette situation.
PS : je n’ai pas encore pris le temps de réagir face à votre propre histoire personnelle et je ne sais pas si je pourrai vous être d’un précieux conseil étant donné la situation que je traverse moi-même mais je vous promets d’essayer de prendre le temps de le faire dès que possible.
chère véro,
les » diagnostics » ne se font pas à l adolescence ( sauf certaines psychoses), la personnalité n étant pas finie d etre structurée…donc, rien de perdu !
amitiés
carole
Bonsoir Carole et bonsoir à celles et ceux que je n’ai pas encore salués
Merci pour votre intervention, j’espère aussi sincèrement qu’il y a un espoir de « retrouver » ma fille et que tout n’est pas perdu…
En tout cas, en lisant certains d’entre-vous qui parlent du lien qui unit le PN à sa victime et la responsabilité consciente ou inconsciente de cette dernière m’a fait comprendre que je ne suis pas étrangère à cet état de faits qui se sont répétés pendant des années, que ce soit en lien avec ma soeur ici dénommée mon PN ou bien dans mes relations avec les hommes en général et ce depuis toujours…. je crois que j’ai toujours eu une nature à vouloir être « gentille disponisble et dévouée » envers autrui, quitte à me « sacrifiier » comme je l’ai lu dans certains posts et je me reconnais parfaitement dans ce cas-là !! Aurais-je un côté « masochiste » que j’ignore ??
Je m’aperçois que finalement à vouloir faire plaisir aux autres je leur ai donné un moyen de « m’atteindre » et « m’écraser » comme un vulgaire mégot de cigarette…. Il va donc me falloir apprendre à penser et agir différemment de ce que j’ai toujours fait jusqu’à maintenant et faire fi de l’éducation et des valeurs que m’a transmis ma grand-mère maternelle qui m’a en partie élévée et chérie pour combler le manque affectif de ma mère, mais peut-on réellement changer la nature de quelqu’un ?? Je me vois difficilement endosser le rôle d’une vilaine méchante sans scrupules prête à tout pour sauver sa peau…. Un gros travail sur moi s’impose, j’avais pourtant l’impression d’avoir bien avancé ces dernier mois mais il me reste encore du boulot sur la planche…
Au plaisir de vous lire,
Véro
geneviève,
à mon sens, c est partiellement le cas…
nous ne naissons pas tous avec les meme capacité de « défense », cependant , le milieu , (toxique ou non), va tout de meme fortement influencer notre devenir
amicalement
carole
Bien évidemment que nous naissons avec des potentiels différents et c’est bien pour cela que certain, pour survivre vont s’adapter … et d’autre se rebeller et d’autre encore peut être mourir, d’une manière ou d’une autre …
Geneviève,
une société, doit elle accepter que les moins « adaptables » soient laissés sur le bord de la route, car , ce dont nous parlons finalement, c est bien de » pouvoir » d un individu (voire d un groupe social ) sur un autre, et par conséquent, il s agit « aussi » de parler de contre pouvoirs…
carole
forester,
bravo pour le 13,5 en philo:) !
carole
geneviève,
je suis persuadée , que le bonheur est au coin de la rue… 🙂 , pour peu qu on s autorise soi meme à etre heureu(se)
toutes mes amitiés
carole
bonjour adzo,
pour ma part, j ai toujours discuté en amont , des dépenses supplémentaires pour les enfants, avec mon 1er mari
je trouvais plus correct vis à vis de lui( qui a toujours payé régulièrement la pa), de lui demander son avis, avant d engager des frais…
amicalement
carole
Chapeau Carole …c’ est ca a mes yeux agir dans l’ interet de l’ enfant !!!
Bon Anniversaire Genevieve ….faites bien la fete , faites vous plaisir et ouvrer une bonne bouteille … Je bois un petit coup virtuellement a votre sante:-)
Val
Merci !!
🙂 çà c’est bien la seule chose que je vais faire !
Je cours la mettre au frais ! 🙂
Heureux anniversaire Geneviève, passez une bonne journée !
Un grand merci lalouette !! 🙂
Re-bonjour, Adzo,
Vaste débat que celui des croyances humaines…
Je me souviens d’avoir eu comme sujet de philo, au BAC L , celui-ci: « Dieu existe-t-il? « .
J’ai argumenté sur « l’illusion de Dieu »… à mes risques et périls.
Je ne m’attendais pas à m’en tirer avec un 13,5 /20 au BAC ! Je croyais m’être plantée…
Tout cela pour faire ce rapprochement avec cette illusion de l’amour qui nous piège et nous fait plonger à pieds joints dans le piège d’un ou une PN.
J’ai été baptisée à six mois, sans que l’on me demande mon avis , 🙂 , tout cela pour « plaire aux grands-mères, catholiques pratiquantes de tradition. Pas de communion, ni de catéchisme. Ouf! J’ai cependant bénéficié des valeurs humanistes et humanitaires de mes grands-parents, des exemples de générosité dans ce domaine.
Je me dis « agnostique ». Je crois aux forces supérieures de la Nature. Je me rends à la messe quand il y a des enterrements ou des mariages, par respect pour ceux que je connais.
Je n’en fais pas tout un « patakèsse ». Chacun voit midi à sa porte.
Y’en a qui se font baptiser pour faire bien, d’autres par sincère conviction.
Chez nous, c’est plutôt le militantisme social.
Quant à tenir des discours pseudo-mystiques, très peu pour moi. Je préfère l’action concrète sur le terrain, et y’a de quoi faire, croyez-moi !
Chacun le fait à son niveau et selon ses possibilités. Le tout est de le faire avec coeur, sans rien demander en retour.
Bon. Ceci est tout à fait personnel, c’est une façon de voir comme une autre .
Allez hop! Je vous joints encore un petit bonhomme jaune, c’est le soleil de Bretagne ! 🙂
Amitiés, Forester.
Chère Forester,
Oui moi aussi bien que non croyant et non pratiquant, il m’arrive d’aller à des enterrements ou des mariages ou des baptêmes par respect des croyances de ceux/celles qui m’invitent à ces céremonies même si je ne partage pas ces croyances … Mais ce que je ne comprenais pas avec la tordue ce sont ses crises mystiques d’un côté et le fait qu’elle ne soit pas , du tout même, une assidue des pratiques religieuses …. J’ai jamais compris ce genre de contradictions … Un peu comme si un sportif était un acharné de l’entrainement, sans jamais faire un match ou une compétition ….
Amicalement
Adzo
Bonjour, Adzo,
Un vrai phénomène de foire, cette nana !
En ce qui me concerne, je me souviens aussi, effectivement, de certains profs et élèves que j’ai croisés au cours de ma scolarité et de mes études.
Cependant, il n’y avait rien d’ambigu. Juste un profond respect et de l’estime.
Elle est vraiment bizarre, cette fille… A croire que nous avons le chic pour tomber sur ce genre d’échantillon…
Ceci étant dit, pas de culpabilité à avoir sur ces nocives rencontres, vu qu’elles nous permettent de grandir, d’évoluer, de mieux nous connaître aussi.
Ce sont des leçons de vie, et on en apprend tous les jours, même si c’est dur sur le moment.
J’ai choisi le célibat, c’est un choix et non une obligation, un mode de vie qui correspond à mon caractère très indépendant.
Je ne veux plus m’encombrer, moi non plus, de boulets.
Bonne journée,
avec toutes mes amitiés,
Forester.
Cher Adzo,
Oui, mais ce qu’elle avait oublié, est que vous avez beaucoup plus de ressource qu’elle et vous, peut-être, ne le pensait.
Enfin, vous voilà bien débarrassé, et, je l’espère, une bonne fois pour toutes !
Allez ! Je vous envoie, à vous aussi, un petit bonhomme jaune pour illumine votre journée…
Avec toutes mes amitiés, Forester. 🙂
Adzo,
Je parle en connaissance de cause et J’opte pour la réponse de Géneviève
Faite le pour votre fille et ne pensez pas à votre ex-conjointe
Ce surplus d’argent qu’elle vous demande, servira à payer un loisir à votre fille et non à sa mère
Je sais très bien ,que vous revenez de voyage avec elle et que vous avez déjà déboursé de l’argent pour ce voyage, mais là ,il s’agi d’une activité pour elle seule
Si vous pensé que se n’est qu’une idée de la part de sa mère et bien demandez à votre fille si elle tient vraiment à aller à cette colonie de vacance
Je sais que cela fait beaucoup de $$$$$$$$, surtout quand cela n’est pas prévu dans votre budget
Amicalement et sans jugement de ma part
Hélène
Bonjour Adzo, bonjour tout le monde,
Entre les ceux qui ne payent rien pour leurs enfants et ceux qui raquettent leur Ex …j’ avoue que je me demande dans quelle societe nous vivons!!!
La question est d’ abord quels genres de couts exactement la pension couvre-t-elle ? Cela doit etre decrit par la loi. D’ autre part , au dela de la pension, je pense qu’ un pere attentif est conscient que les enfants engendrent des couts importants quand ils font des etudes ( ou autre) par exemple …et je trouve qu’ il est la normal que le pere propose de participer. Maintenant, si il s’ agit de se faire raquette pour une paire de chaussettes ….pour que Madame puisse financer ses plaisirs. Ce qui ne me plait pas personnellement ( et cet avis n’ engageque moi) c’ est la phrase : fais le pour TA fille ….il est clair ce que sous entend cette phrase anodine. Nous retombons dans du chantage emotionel. Si tu ne payes pas , tu n’ es pas un bon pere….
Un de mes amis paye 2000 Euros par mois de pension ( il a un poste a responsabilites) sa femme touche les allocs pour le gamin , il lui a laisse leur appart pour son fils ….et elle lui demande de payer le reste aussi….les bottes en hiver, les sandalles en ete ….etc….il est normal qu’ un pere participe aux frais d’ Education de ses enfants mais ceci aussi a des limites.
On m’ a souvent reprochee mes idees liberales et feministes ….mais j’ avoue que j’ ai parfois honte d’ etre une femme quand je vois le comportement de certaines dames qui instrumentalisent leurs gamins pour financer leur train de vie ou pour se venger contre leur ex voire leur comportement sur lequel je pourrais ecrire un livre…..
Venir essayer la literie d’ une femme en son Absence et lui laisser les draps sales en evidence …. Les photos d’ un week end en amoureux ou de cadeaux somptueux publiees sur internet par une maitresse , une femme qui dit au fils de son ami, que sa mere est une bonne a rien, une salope et une conne, elle meme mere de 3 enfants…..je ne sais pas, mais ca me choque.
A quel point ces femmes doivent etre mal dans leur peau pour etre aussi mechantes.
Mais bon c’ est peut etre moi qui ne suis pas normale.
Bonne journee
Val
val,
entièrement d accord avec votre analyse 🙂
carole
DR Jacky
Je vous donne raison ,j’ai 52 ans et la vie a mis sur mon chemin 2 hommes du même genre. Je me suis mariée à 18 ans et j’ai été avec pendant 20 ans mais au bout de 15 ans ,je ne l’aimais plus ,mais je suis restée seulement pour la question d’argent .
J’ai été 7 ans avec l’autre et au bout de 5 ans ,lui aussi ,je ne l’aimais plus et lui aussi je suis restée seulement pour l’argent dû à une pension alimentaire de 1.000$ par mois que je versais pour mes 4 enfants
Depuis plus de deux que je suis seule et ne fait pas en sorte pour en rencontrer
Je ne suis pas frustrée mais je ne suis pas pressée
Hélène
DR Jacky
Très bonne réplique de votre part, effectivement les gens accourent autour d’eux .
Tout comme mon dernier conjoint ,il était adulé à son travail. Moi ,aussi d’ailleurs ,jusqu’au jour où j’ai découvert sa vrai personnalité. Ce jour là et ensuite ,il a décompensé, c’était pas beau à voir.
Pour moi ,un gourou c’est quelqu’un de foncièrement profiteur qui œuvre au sein d’un mouvement ou d’une entreprise . J’admets que mon terme est péjoratif et je sais que la définition de gourou dans le dictionnaire est tout autre.
Par contre un prophète n’est pas un gourou
Bonne fin de journée
Hélène
J’ai besoin d’un conseil : mon ex-femme me dit que je dois payer la moitié de la colo de ma fille , alors que j’ai tjs payé la PA , et que je paye l’orthodontie de ma fille … Je fais quoi ??? Je l’envoie chier non, c’est ce qui me vient en premier à l’esprit là …. Dites moi, si j’ai tort …
Adzo
Qu’est ce qui est le mieux pour l’enfant ?
Cher Adzo,
Deux choses à prendre en compte, me semble t’il :
– le montant de votre pension
– le coût de la colo
J’avoue avoir sollicité le père de mes enfants la semaine dernière, pour lui demander de m’aider à régler les frais de rentrée de ma fille (lycée hôtellerie et tourisme, une ruine !). Cela dit je le laisse libre de contribuer ou pas, car je reçois déjà une pension alimentaire. Mais c’est un papa très à l’écoute, tout comme vous je suppose, et je pense qu’il fera un geste.
🎈🎆
BONNE FÊTE GÉNEVIÈVE ET PASSEZ UNE BELLE JOURNÉE AVEC VOTRE FILS
HÉLÈNE XXX
🎂🎇
Date: Sat, 3 Aug 2013 20:11:01 +0000
To: hshila@hotmail.com
Un grand merci Hélène ! ❤
chère geneviève,
JOYEUX ANNIVERSAIRE !
que cette année t apporte joie et bonheur…
carole
Merci pour vos vœux Carole .
Il serait effectivement temps que je m’occupe de moi … Je vais tenter de me créer des nouveaux possibles 🙂
Amitiés, Geneviève
adzo,
en fait, il eut fallu , que vous soyez » chirurgien cardiaque », pour lui greffer un cœur… 🙂
carole
Bonjour,
J’ai pu lire quelques-uns de vos témoignages concernant votre propre expérience avec un PN.
Je vais essayer de vous faire raconter ma propre histoire qui est loin d’être simple, alors d’avance je vous demande un peu d’indulgence si la lecture vous parait trop longue
A la différence de vous, de part les différents écrits que j’ai pu lire ici, le PN dont je ne réalise que depuis peu être victime n’est pas mon conjoint ni ex-conjoint mais un membre de ma famille. Je suis la dernière d’une fratrie de 3 et il s’agit de l’ainée). Cela a commencé dès ma plus tendre enfance et a continué pendant des années sans que je ne me rende compte de quoi que ce soit, à part passer mon temps à me culpabiliser d’avoir sûrement dû faire quelquechose de mal pour mériter autant d’indifférence de sa part et de malversations faites dans mon dos. Cette soeur a toujours bénéficié d’un traitement de faveur, toujours mise sur un pied d’estale, une grande estime de toute la famille, on lui confiait déjà des responsabilités et pour elle je ne représentais rien, elle ne s’intéressait pas à moi, à l’inverse de mon frère avec qui j’avais une très grande complicité. J’en ai bcp souffert car bizarrement j’avais une grande admiration pour elle mais pas de jalousie, je me sentais juste « toute petite » et incapable de lui arriver à la cheville et l’éducation faisait qu’on n’exprimait pas notre ressenti, il y avait aussi bcp de non-dits suite à des histoires dans la famille, à notre père, à ma fililation car ce père que je n’ai pas connu et qui est décédé lorsque j’avais 3 ans m’avait complètement rejetée, il ne m’a jamais fait apparaître sur son livret de famille si bien qu’aux yeux de la loi je n’existais pas… Cela m’a valu pendant un temps un changement de nom (celui de jeune fille de ma mère) puis reprise du nom de mon père, bref à y perdre son identité et ses repères quand on est un enfant…..
J’ai donc eu une enfance assez cahotique car pas de père, une mère qui ne m’a jamais témoigné la moindre marque d’affection, même lorsque j’étais malade, son seul moyen de communiquer avec moi était de me nourrir de médicaments pour avoir la paix…
J’ai grandi tant bien que mal et suis un jour devenue majeure et là, d’autres problèmes sont arrivés… Ma soeur, avec la complicité de ma grand-mère paternelle était allée chez le notaire qui s’occupait de la succession de notre père et je suis restée l’enfant qui n’existait pas… donc pas de droits sur l’héritage….
A l’âge de 15/16 ans je me suis retrouvée en conflit avec ma mère et son compagnon (suite à des faits d’attouchement) et ne trouvant aucune écoute, j’ai commencé à faire des fugues pour leur échapper et j’allais chercher du réconfort auprès de cette soeur ou bien de mon frère ou de ma tante, mais ma soeur ne réagissait pas à mes appels au secours, Elle a même profité de ce conflit entre moi et ma mère pour emplifier la situation, me disant que je n’étais pas sa soeur, que nous n’avions pas le même père, que ma mère m’avait eu lors d’une relation extra-conjugale et qu’elle avait magouillé pour que je porte le même nom que mon frère et ma soeur afin de toucher ma part de l’héritage de ce père qui selon ma soeur n’était pas le mien… (eh oui encore et toujours cette histoire) Ensuite elle se contentait de prévenir ma mère que je me trouvais chez elle et je n’avais pas d’autre choix que de repartir d’où je venais et de demander des explications à ma mère sur qui était mon père et ce que m’avait dit ma soeur qui semblait bien contente d’avoir semé le trouble dans ce qui était déjà conflictuel !!
A 19 ans je me suis encore réfugiée chez ma soeur, suite à une agression sexuelle dont j’avais été victime hors du contexte familial ; j’ai essayé d’obtenir son écouten son soutien mais rien… j’avais un mur en face de moi… Elle a appelé mon frère pour qu’il vienne me chercher et se charge de s’occuper de moi, mon frère le seul sur qui j’ai pu compter pour me soutenir dans ce moment-là et faire les démarches nécessaires (plainte, examen médicaux, etc)
Lorsque je suis devenue maman il y a maintenant 17 ans, ma soeur m’a de suite rabaissée, estimant savoir mieux que moi la façon d’élever un enfant et rapidement je me suis vue exclue des fêtes de famille qui se déroulaient chez elle, surtout après le décès de ma grand-mère qui me témoignait beaucoup d’affection. Ma fille et mon ex compagnon avec qui j’étais déjà séparée étaient régulèrement invités mais pas moi… quand je lui demandais elle n’avait pas réellement d’explication rationnelle à me donner…. Cette situation ambigüe a continué lors du décès de cette grand-mère paternelle sauf que cette fois-ci, mon oncle (frère de mon père) ainsi que ma mère qui n’étaient plus dupes, s’en sont mêlés et ont parlé de mon existence au notaire chargé de la succession, ce qui n’a pas plu à ma soeur qui est allée consultée (dans mon dos) un autre notaire pour savoir s’il y avait moyen de m’exclure de cette succession… Quand j’ai appris cela par un membre de ma famille j’ai été très affectée par son geste et grâce à cet oncle j’ai pu faire valoir mes droits et remonter jusqu’à un juriste de la société où avait travaillé mon père et qui m’a expliqué la marche à suivre (faire un courrier très formel pour réclamer à ma soeur et mon frère la part qui me revenait sur l’héritage de notre père. Mon frère a très bien compris et n’a fait aucune difficulté pour me rembourser sauf qu’il est malheureusement décédé entre temps. Ma soeur elle, a finit par me rembourser, un peu par la force des choses mais cela a mis une distance supplémentaire entre nous à tel point qu’elle a préféré coupé les ponts avec moi mais m’a coupé aussi du restant de ma famille (neveux nièces
avec qui je n’ai plus aucun contact…)
Ma grand-mère maternelle est décédée il y a 7 ans et a laissé à ma mère un certain héritage (eh oui encore des histoires d’argent allez-vous dire…)qui est elle-même décédée juste un an après et dont j’ai appris le décès 3 semaines après tout à fait par hasard, par une connaissance d’enfance qui me présentait ses condoléances… je ne comprenais pas et lui disait qu’elle faisait certainement référence au dècès de ma tendre grand-mère partie tout juste un an plus tôt mais non c’était bien de ma mère dont il s’agissait et personne de ma famille n’avait pris la peine de me prévenir… j’étais sous choc, encore sous le coup de la perte de ma grand-mère, j’avais peine à réaliser.
Puis tout c’est enchainé très vite, le partage de la succession, ma soeur qui voulait vendre à tout prix cette maison qui restait inhabitée mais dont nous étions 4 bénéficiaires (ma soeur, mes neveux enfants de mon frère décédé + le mari de ma mère + moi)
Je n’avais pas signé de suite car j’avais besoin d’avoir des précisions de la part du notaire, certains points me semblaient obscures…. et l’an dernier je me suis retrouvée malade et hospitalisée et là… j’ai vu ma soeur débarquer à l’hôpital avec les papiers du notaire pour me faire signer un accord pour liquider cette succession et comme je n’étais pas en position de force et que la maison s’abimait j’ai signé sans rechigner pour clore enfin, du moins je le pensais, cette histoire de succession et que chacun obtienne sa part sur la vente mais toujours rien de fait depuis plus d’un an..
Il se trouve que très récemment j’ai eu un gros conflit avec ma fillede 16ans, (crise d’ado, alerte suite à disparitation chez un petit copain pendant près de 15 jours etc) depuis son retour elle m’en veut terriblement au point de ne plus vouloir me voir, et est allée jusqu’à faire une tentative de suicide qui m’a amenée à la faire hospitaliser.
J’ai eu le malheur d’en faire part à ma soeur qui a tout d’abord manifesté son désaccord concernant cette hospitalisation, s’est permis de contacter quelqu’un de l’hopital pour donner son avis et voulait que ma fille se soigne chez elle mais on lui a fait comprendre que c’était un protocole médical et qu’elle devait s’en tenir à ça.
Lors de l’entretien avec le médecin à l’arrivée de ma fille, elle est entrée sans y avoir été invitée et s’est installée face au médecin en parlant à ma place… j’ai à peine eu le temps de placer 2 mots qu’elle me coupait la parole pour me discréditer et donner son propre avis sur le pourquoi du comment ma fille en était arrivée à commettre ce geste, elle a même pris la défense de mon ex-compagnon qui n’avait pas voulu être présent !! … le médecicn ne savait pas qui de ma soeur ou moi était la mère, c’est vous dire… Je n’ai pas osé intervenir dans le médecin pour la faire taire de peur de faire mauvaise impression devant le médecin, j’ai même entendu ma fille lui dire : « ma mère est une manipulatrice, elle manipule tout le monde !!! » (1ère fois que j’entendais ce mot dans la bouche de ma fille, pourtant avant elle était loin de me faire des éloges (ma mère me soule, ma mère est chiante, je préfère vivre avec mon père car il est plus cool etc) Quand nous sommes ressortis ma soeur et moi de ce rendez-vous avec le médecin, je me suis dit que je ne pouvais pas la laisser indéfiniment me traiter de la sorte et pour la 1ère fois j’ai « osé » lui dire franchement le fond de ma pensée, ses paroles déplacées, sa façon de parler de ma fille à ma place pour me discréditer devant le psychiatre, lui rappelant son comportement vis à vis de moi depuis que j’étais enfant, tout cela en présence de son compagnon et là d’un coup j’ai vu son visage changer… elle est devenue rouge et complètement hystérique, je ne l’avais jamais vu comme ça… « Tais toi ! Tais toi ! Ferme la ! » me disait elle d’une voix ferme dans la voiture pendant le trajet du retour mais bien sûr elle a démenti formellement, estimant qu’elle savait mieux que moi le problème d’éducation de ma fille ! Et depuis elle n’arrête pas…. sans cesse autour de ma fille, à lui rendre visite, elle est déjà là à chaque fois que j’arrive, toute mielleuse et affectueuse avec ma file qui n’a d’yeux que pour elle d’ailleurs…
Je sens que ma soeur reproduit exactement le même scénario avec ma fille que ce qu’elle avait déjà fair avec moi au même âge au moment du conflit avec ma mère et je sens que ma fille se montre encore plus hostile vis à vis de moi en présence de sa tante… Je viens d’apprendre que ma soeur a obtenu un accord du médecin pour que ma fille passe le weeekend chez elle alors que j’avais fait part de mon désaccord sur ce point !!! Mais comme apparemment le père de ma fille a dit oui, tout le monde s’est passé de mon avis et a agi derrière mon dos une fois de plus….
Je tiens à ajouter que cette soeur est socialement très bien intégrée, une bonne place dans une administration, un poste à responsabilité et pas des moindres… On m’a mis en garde en me faisant comprendre qu’elle pouvait aller très loin dans son intention de me nuire pour arriver à ses fins….
Je suis seule, aucun proche pour m’aider à me sortir de cette situation et prouver qu’il y a un réel danger aussi bien pour ma fille qui est manipulée que pour moi… J’ai l’impression de vivre un cauchemard éveillé…
Je souhaiterais que quelqu’un qui aurait traversé une situation similaire ou qui aurait une adresse d’association ou des conseils me contactent.
Je vous remercie d’avance d’avoir pris le temps me lire et je croise les doigts pour que quelqu’un arrive à me faire sortir de cette voie qui me semble sans issue….
A bientôt de vous lire
bonjour véro,
j ai lu et relu votre histoire tant elle me parait…épouvantable !
non pas, que je pense qu il y ait un degré, dans les souffrances des victimes, mais, là , il s agit d une véritable toile d araignée, qui s est tissée, autour de vous; votre sœur ( perverse), tire les ficelles, de ce que je nommerais » les perversions en famille », ou comment une famille ou des tendances perverses sont à l œuvre, choisit un » bouc émissaire »: vous
vous n avez pas pu, visiblement, faire comme votre frère, et couper les ponts à la naissance de votre fille, pour vous préserver et préserver votre enfant
pouvez vous discuter avec le papa de votre fille, et lui faire comprendre à quel point votre sœur est nocive pour elle?
peut il le comprendre? ca serait certainement la meilleure solution : que vous et le papa de votre fille agissiez de concert…pour le bien de votre fille
je vous envoie tout mon courage
carole
Bonjour Carole,
Tout d’abord merci d’avoir pris le temps de me lire malgré la longueur du texte mais il m’était très difficile de faire court sans mentionner quelques points importants de mon histoire….
Pour ce qui est de mon ex-compagnon et père de ma fille, nous n’avons pas de très bons rapports ou du moins ça semble l’être au début mais quand il se retrouve face à une situation embarrassante qui remet en cause son rôle de père il dit : « oui c’est vrai je sais tu as raison c’est ma faute j’aurais du t’écouter » etc, puis 2 jours après il change de discours et remet la faute sur moi, allant jusqu’à dire que j’ai une part de responsabilité pour tel ou tel problème.
Il est dépourvu de tout sens des responsabilités.
Malgré mes mises en garde, il dit qu’il aime bien ma soeur et qu’il ne veut pas se mêler d’histoires entre elle et moi et ne semble pas comprendre ce que j’ai déjà essayé de lui dire sur mes réticences par rapport à elle et à l’influence qu’elle exerce sur notre fille. Il prétend que c’est faux, que ma soeur s’est toujours montrée très gentille et pour cause, elle a trop besoin de lui !! Pourtant elle connait depuis toujours les problèmes que j’ai connus quand je vivais avec lui et même après notre séparation il y a 13 ans (son addiction à l’alcool, son manque d’implication concernant ma fille, son absence d’autorité qui fait qu’il cède tout à ma fille depuis qu’elle est toute petite, et c’est aussi pour ces mêmes raisons que ma fille a choisi depuis presque un an et demi de vivre chez lui, estimant qu’il était plus cool avec elle et plus permissif que je ne l’étais moi-même)….
D’aillleurs ma soeur est très habile dans sa façon de faire, elle l’utilise en lui parlant par des mots affectueux afin d’arriver à ses fins et ça fonctionne :
– « mon petit XXXXXX est-ce que ça t’ennuie si je prends YYYYYY (ma fille) quelques jours à la maison ?? ça fait longtemps que je ne l’ai pas vue et il y aura tous ses cousins qui seront là, ils seraient contents de la voir.. » etc etc
Et lui dit OUI de suite sans hésiter, je ne l’apprend qu’après coup, des fois quelques semaines après au hasard d’une discussion de ma fille mais je n’ai pas pour autant été consultée par qui que ce soit pour savoir si j’étais d’accord, si je n’avais pas de mon côté déjà prévu quelquechose avec ma elle… C’est bien le dernier de leurs soucis, tout comme les fêtes de fin d’années que je passe régulièrement seule chez moi entre 4 murs pendant que ma fille se retrouve dans la famille de son père ou bien chez ma soeur avec mes neveux et nièces (y compris les enfants de mon frère décédé, avec qui ‘elle a bien entendu réussi à couper les pont avec moi)
Depuis bientôt un an et demi que ma fille a pris la décision de vivre avec son père (je précise tout de même que nous habitons la même ville) et comme il n’y avait jusqu’à maintenant jamais eu de jugement lors de la séparation (eh oui je sais j’ai commis une grossière erreur en voulant croire à un arrangement à l’amiable, pour préserver le lien de ma fille avec son père mais aujourd’hui je le regrette….)
Voilà à quoi j’en suis réduite :
– je ne vois ma fille qu’une fois par mois 5 à 10 minutes en ville pour lui donner son contraceptif et son coupon de bus, ou bien lors de rendez-vous médicaux, qui me permettent, par la force des choses de pouvoir la voir un peu plus mais elle ne vient plus chez moi…!! Son père me répond qu’il ne peut l’obliger à me voir si elle ne le souhaite pas…
Depuis la rentrée en septembre dernier elle a progressivement puis complètement mis de côté sa scolarité en privilégiant les moments passés avec son petit copain chez qui (j’ai appris) elle passe tous les weekend et une partie des vacances avec l’accord de son père.
J’avais pourtant rencontré les personnels du lycée pour les mettre en garde et que je craignais que la situation se dégrade mais ils ne m’ont pas pris au sérieux, estimant que c’était juste un petit passage mais qu’elle allait vite se reprendre mais ils ont bien dû se rendre compte un peu tard que j’avais eu raison de les mettre en garde…
J’ai donc saisi le Juge aux Affaires Familiales afin d’obtenir un droit équitable pour la garde de notre fille mais comme entre temps elle s’est retrouvée une dizaines de jours dans la nature sans donner de nouvelles malgré mes tentatives d’appel et que les forces de police ainsi que gendarmeries ne pouvaient agir car il y avait accord du père et que ma fille s’est retrouvée malgré elle mêlée à des histoires pas très « catholiques » le juge a estimé lors de l’audience début juillet que compte tenu de ces faits récents , cette affaire n’était pas de sa compétence mais de celle du Juge pour enfant et a demandé un délibéré qui interviendra début septembre prochain, mais en attendant comme a dit le juge : « débrouillez-vous entre vous à l’amiable pour que ça se passe au mieux pour votre fille…. Quand j’entends le mot « Justice » ou « Protection de l’Enfance » je reste perplexe et encore le mot est faible !!
Ma fille m’en veut et pense que j’ai agi contre elle alors que je l’ai fait uniquement pour la protéger… je ne sais comment le lui faire comprendre… le médecin dit que c’est l’adolescence et que dans quelques années elle se rendra compte et se rapprochera de moi mais en attendant il peut encore s’en passer des choses et le lien avec ma fille est totalement rompu, c’est ça qui est dramatique et insupportable pour la maman que je suis, je me sens tellement impuissante, tellement coupable aussi qu’elle en soit allée jusqu’à cette tentative de suicide chez son père (à cause de moi à ce qu’elle a dit à son père, au médecin et d’autres), même si je pense avoir toujours fait pour le mieux afin de la préserver…
Cet après-midi je vais aller lui rendre visite, elle va mieux et doit normalement sortir d’ici peu sauf que son père n’est pas encore en congés et qu’il faut éviter qu’elle ne se remette en danger… Elle dit qu’elle ne souhaite pas trop me voir, qu’elle m’en veut d’avoir alerté les services de police et les services sociaux (qui eux m’ont fait part de l’urgence de faire ramener ma fille dans notre ville et la sortir par tous les moyens de chez cette famille où elle se trouvait) Elle dit qu’elle veut voir son petit ami, elle n’a que son prénom à la bouche, elle le réclame sans arrêt… Ce gamin est connu comme quelqu’un de violent et a subi également des actes de violence familiale. Ma fille est déjà revenue de chez lui avec des bleus sur le corps, d’après mon ex-compagnon… Je ne comprends même pas dans ce cas comment il a pu continuer à la laisser y aller tous les weekend et à cela il n’a pas pas vraiment de réponse si ce n’est qui l’a fait pour lui faire plaisir… Il n’est même pas allé la voir depuis son hospitalisation, à part pour le rendez-vous avec le médecin qui souhaitait le rencontrer en prévision de la sortie de ma fille mais depuis il fait le mort… ne répond pas au téléphone, ni à moi, ni à ma fille non plus apparemment d’après les infirmières….
Alors voyez-vous Carole, quand vous me conseillez d’arriver à trouver une solution avec lui pour faire en sorte que ma fille ne soit plus en contact avec ma soeur, c’est extrêment difficile de le raisonner, c’est quelqu’un d’imature, qui préfère la fuite et laisser les autres prendre des décisions à sa place…. Le gros problème est là aussi malheureusement.
Merci Carole pour votre lettre de soutien, je ne suis pas croyante mais j’ai une infime petite lueur d’espoir qu’un jour cette histoire sera loin derrière moi et pouvoir ENFIN vivre ma vie sereinement sans personne pour m’en empécher et en retrouvant une complicité avec ma fille chérie que j’aime plus que tout et qui reste dans mon coeur la seule famille qui me reste…
Bonsoir Véro,
Difficile de faire front toute seule! Tout comme Carole, je pense qu’il faut vous rapprocher du père de votre fille et lui expliquer comment les choses se sont passées et la manipulation dont elle semble à présent victime.
Vous pourriez éventuellement revoir ce médecin tous les deux et lui demander des explications sur l’accord obtenu par votre soeur sur les week-ends. Votre fille pourrait-elle éventuellement passer quelques we chez son père ? De votre côté, ne rompez pas le lien avec votre fille, même si la situation est difficile. Gardez confiance et faites lui passer des messages positifs, des petits cadeaux. Elle saura que vous continuez à l’aimer malgré vos difficultés actuelles et cela me semble le plus important.
Bon courage
Bonjour Lalouette,
Merci de votre lettre et désolée pour le retard à répondre, je viens seulement de m’appercevoir de votre message en répondant à celui de Carole.
Comme je viens de lui répondre, je ne peux guère compter sur le soutien du père de ma fille car c’est un père immature, qui fuit les responsabilités, n’a jamais su dire non à notre fille depuis qu’elle est petite et aujourd’hui voilà les conséquences dramatiques que cela a engendré sur le devenir de ma fille et notre relation à toutes les deux.
Pour ce qui est de ma soeur, elle a tellement réussi à le manipuler avec sa façon de lui parler d’une voix doucereuse qu’il dit oui à chacune de ses revendications, il la trouve gentille serviable etc et ne veut surtout pas se mêler de mon conflit avec elle…
Comme je le disais à Carole je ne vois ma fille qu’une fois par mois en ville (c’est tout ce qu’elle m’accorde) ou lors de RV médicaux qui me donnent l’occasion de la voir un peu… mais ça n’a rien d’un droit de visite « normal »… et son père qui a beau me dire qu’il ne peut l’obliger à me voir si ma fille ne le souhaite pas reconnait qu’il n’accepterait pas cette situation si c’était lui qui était à ma place….
Pour le moment il faut attendre septembre de voir ce que donnera ce délibéré entre le juge aux affaires familiales et le juge pour enfants mais en attendant « débrouillez-vous entre vous deux à l’amiable pour le mieux !! » comme a dit la juge début juillet en se déclarant incompétente pour juger cette affaire….
Ma soeur n’a aucun droit sur ma fille juridiquement parlant, mais elle a cette habilité à parler et se faire entendre à la place des autres (moi en l’occurence)…. Elle sait trouver les bons mots pour parler à ma fille qui ne sait pas encore à qui elle a à faire (je me reconnais au même âge quand elle fait la même chose entre moi et ma mère).
Cet après-midi je vais aller voir ma fille mais le moral n’y est pas… je la sens distante et dès que ma soeur est là (c’est à dire à chaque jour de visite) je vois que ma fille n’est pas naturelle, elle reste auprès de ma soeur plutot que de venir vers moi qui suis venue la voir… ça fait très mal et je ne souhaite à personne de vivre ce que je vis.
Je n’ai pas voulu parler au médecin de ma soeur et mes réticences, car je ne suis pas sûre qu’il serait suffisamment objectif pour se rendre compte de la situation, surtout que ma fille parle en bien de sa tante donc pour lui pas d’objection à ce qu’elle y alle un weekend avant sa sortie.
Sauf que moi j’ai fait savoir dans le service mon désaccord sur ce point, sans me justifier malgré leur questionnement de peur que ça ne se retourrne contre moi… Ma soeur passe tellement de temps làbas auprès de ma fille qu’elle a fini par attirer la sympathie des infirmières… (d’où leur questionnement à mon refus de laisser ma fille partir ce weekend chez elle)
Elle est quand même allée jusqu’à me dire après le RV avec le médecin pour l’arrivée de ma fille, que c’était moi et non ma fille qui devrait être hospitalisée dans cet établissement psychiatrique… Je n’ose imaginer ce qu’elle peut dire sur moi à ma fille…. elle sait que j’ai eu des soucis de santé l’an dernier et profite de cela pour me décridibiliser aux yeux de n’importe qui !!!
J’aimerais sincèrement que tout cela cesse mais comment ?? A qui en parler en étant sûre d’être entendue et prise au sérieux ??? Telle est ma question aujourd’hui….
Merci Lalouette pour votre écoute et merci à toutes celles et ceux qui pourront me conseiller, me donner des adresses d’association ou autres organismes. Je suis allée voir un organisme d’assistance aux victimes mais on m’a répondu que sans preuves concrètes il était difficile voire impossible de faire état de cette situation…
J’ai oublié un détail important…. Cette soeur dont je parle a mentionné au médecin qu’elle avait obtenu une mutation et qu’elle revenait travailler dans la ville où j’habite et son lieu de traval se trouve comme par hasard juste à 150 mètres de chez moi… !!
Géneviève , je m’excuse d’employer le mot MME. Je vous considère comme étant la thérapeute
de ce site et par respect , je me sens mal à l’aise de vous appelez seulement par votre prénom
Je ferez en sorte de ne plus vous appelez MME
Hélène
Merci ! 😉
Je suis plus ici en tant qu’ancienne victime qu’en tant que psy 🙂
Val,
Comme vous dîtes ,le P.N possède un bottin téléphonique d’anciennes relations et après des années de silence ,il refait surface
Il m’a écrit ,il y a quelques mois, qu’il avait repris avec une de ses ex avec qui il avait été en couple ,il y a pas loin d’une vingtaine d’années.
Il m’a même dit que cette dame était la femme qu’il avait tant recherché durant des années
J’offre mes sincères condoléances à cette femme dont j’ai si souvent entendu parler d’elle ,en mal ,bien sûr
Hélène
Je lui souhaite bien du courage ..,:-)
Forester, j’aime bien votre comparaison avec l’Occupation Allemande et les P.N.
Elle est très imagée
Hélène
Chère Lalouette
Si je m’arrêtais à leur mépris et bien je ne serais plus de ce monde. Je ne crois pas au miracle
Bonne journée
Hélène
MME Geneviève
Vous avez parfaitement raison ,j’ai même une preuve à l’appui.
Jamais ,mon psychopathe ne me faisais de compliments. Mais ,lorsque ,je lui demandais s’il me trouvait belle, il me répondait toujours ceci ( JE NE SERAIS PAS AU BRAS D’UN LAIDERON )
Hélène
… pourriez vous avoirla gentillesse de ne pas m’appeler « MME » Geneviève …
Cela me fait des effets de « madame Claude » ! hihihihi!!! 🙂
Bonjour Adzo
Au début de ma relation, je croyais que j’arriverais à le changer. C’est pour cette raison que je suis restée aussi longtemps en couple. Durant les dernières années , je n’éprouvais plus d’amour ,seulement du dégout. Je ne faisais que préparer ma sortie.
C’est uniquement pour cette raison ,que je faisais fi de ses comportements envers moi.
Mais ,j’ai lutté jusqu’au bout, quand, il s’en prenait aux enfants
Je pouvais endurer ses rebuffades ,mais pas les enfants
En bout de ligne, ,cela n’a rien servi de préparer ma sortie . J’ai quitté la maison en catastrophe un beau matin de Mars pour ne plus jamais y revenir
.
Je suis certaine et j’en aie déjà parlé, que plusieurs d’entre nous restent avec eux pour diverses raisons et non parce qu’elles restent uniquement pour jouer au chat et à la souris
Bonne journée Adzo
J’ai lu, que vous aviez passé de belles vacances avec votre fille.
Hélène
Merci Hélène;
Oui les vacances furent bonnes et belles … Ma fille a adoré Carcassonne, les châteaux Cathares (même si elle ralait qu’il faille marcher un peu, surtout quand ça grimpait) , l’Abbaye de Fontfroide, avec un des cloîtres des plus beaux que j’ai pu être amené à voir …., la plage bien sûr et les bons restos … Elle a même mangé du cassoulet par 40° à l’ombre !!! 🙂
En tout cas, ça nous a permis de nous retrouver, de prendre des photos ensemble, de rire, de discuter aussi, car elle se pose pas mal de questions sur la relation que j’ai eu avec la tordue … Donc j’essaie de lui expliquer un peu avec des mots assez simples mais bon, elle commence à être à un âge où elle peut piger des choses … Une chose est sûre en tout cas, et elle me l’a dit; elle ne me voit plus souffrir et donc elle ne souffre plus de me voir souffrir …
Amicalement
Adzo
Bonjour Adzo !
L’abbaye de Fontfroide est un bijou, j’ai eu l’occasion de la découvrir il y a plusieurs années de cela. Et le cassoulet par 40°… pas mal ! Je suis pratiquement certaine que votre fille, comme tous les enfants et adolescents, sent à quel point vous êtes mieux sans cette harpie qui a failli devenir sa belle-mère.
Je ne sais pas si nous devons tout expliquer à nos enfants, j’ai un peu de mal, pour ma part, à leur parler de ma relation passée. Cependant il y a parfois des réflexions qui m’échappent et qu’ils comprennent. Il me semble utile de laisser passer un peu de temps avant de leur donner une explication. Je ne voudrais pas être trop dans la colère et la plainte, je crains que ces émotions transparaissent dans mon discours. J’ai peur de ne plus être trop crédible aussi, ayant craqué à nouveau 2 fois après avoir mis dehors mon tordu que mes enfants (surtout ma fille) n’appréciaient pas. La dernière fois, j’ai eu droit à la remarque suivante : « t’as bien fait, maman, on en a marre de lui, il ne fait que critiquer ». Je crois indispensable de les mettre en garde contre la dépendance affective qui nous a fait rentrer – et rester – dans cette relation.
En tous cas, votre fille a pu vivre des vacances complices avec vous et c’est le plus important !
Chère Lalouette,
Oui c’est un truc que me reprochait ma fille un temps, mes faux départs avec ma tordue, je lui disais que c’était terminé mais je retombais … Mais désormais elle a compris que c’était fini, que j’avais posé des actes irréversibles ce dont elle est très contente …
Amicalement
Adzo
Bonjour Adzo
Vous me faites rêver en décrivant votre voyage. Touts ces châteaux et ces cloîtres qui se dressent depuis des siècles dans les champs et les montagnes. Nous au Canada ,sommes pauvres en architecture, nous n’avons rien de cela. Même ,si vous êtes nos colonisateurs, notre climat ne nous permet pas d’avoir de telles structures . Se serait trop difficile à chauffer. L’hiver est rude et trop long.
Vous et votre fille avez passé de merveilleux moments ensemble et surtout sans la présence de votre ex mégère ,ni de personne d’autre. Choisissez une photo que vous avez prise d’elle et mettez cette photo sur la porte de votre frigo. Cela fera plaisir à votre fille et lui rappellera qu’elle a un bon papa. Et peu importe si la vie met sur votre chemin une compagne de vie, ,cette photo ,lui rappellera , qu’elle occupe la 1 ere place dans votre vie .
Je sais que c’est très difficile toute ces histoires de pension alimentaire et tout les frais qui s’y rattachent, je suis de tout cœur avec vous
Bonne journée
Hélène
Merci Hélène …. Votre idée de la photo est intéressante , en plus j’en ai fait de très belles d’elle ….
Amicalement
Adzo
Adzo et Lalouette
Les gourous sont tous P.N. et psychopathe .Ils ont la parole facile et un fort charisme
Quand, ils sont démasqués, ils finissent leur vie en prison dans une aile psychiatrique à sécurité maximum
Hélène
Les gourous sont surtout dans le narcissique à outrance et dans la toute puissance …
Ce sont les adeptes qui accourent autour du gourou.
Ce n’est pas ce dernier qui va les chercher.
De tout temps il y eut des êtres au charisme avéré qui se sont révélés »gourous » quand la société ne veut plus de leurs idées; ils auraient très bien pu être prophète ou messie si la société le sollicitait comme tel.
Bienfaiteur un jour, malfaisant le lendemain.
Abraham, Moise, Jésus, Mahomet, sont donc puisque c’est un signe des temps PN et psychopathes.
Jamais vu mon tordu d’ex ami marcher sur les eaux ou se faire crucifier (bien trop douillet !) malgré son côté mystique et un charisme certains. N’est pas Jésus Christ qui veut !
Effectivement, Jésus fut enfermé, jugé puis exécuté! Il en est de même de Klaus Barbie. Des destinées différentes : l’un préconisait l’amour de l’autre; l’autre la haine.…
Le mot gourou, en Inde, veut dire : guide (spirituel). C’est en occident que cette notion prend un sens plus péjoratif. Jésus Christ, resté pauvre, a effectivement tout d’un gourou dans son sens premier. Contrairement au PN, JC a un message à délivrer qui n’est pas le sien, mais celui de Dieu. Je suis cependant d’accord avec l’idée que JC pourrait, de nos jours, passer pour un parfait illuminé.
Quant à Klaus Barbie, je pense à la « banalité du mal » d’Hannah Arendt. Autrement dit à ces fonctionnaires trop zélés d’un régime nazi qui avait institutionnalisé le mal. Entériné par la loi, le mal devint la norme. Comme pour Adolf Eichmann, il ressemblait à des centaines d’autres nazis, tous effroyablement normaux dans leur vie quotidienne. On ne se souvient de Barbie ou d’Eichmann parce qu’ils occupaient des postes clés, mais combien d’autres (gardiens de camps, simples fonctionnaires, lieutenants) ont contribué à la barbarie du régime ? Alors, tous des PN ? Il semblerait que les choses ne soient pas aussi simples : durant son procès, Eichmann n’a cessé de proclamer qu’il n’avait fait « qu’exécuter les ordres ». Le témoignage de cet homme, apparemment si ordinaire, qui n’est pas obnubilé par la haine ni par l’idéologie, va convaincre la philosophe Hannah Arendt de sa thèse sur la banalité du mal. La monstruosité d’un régime peut parfaitement s’appuyer sur le travail ordinaire de fonctionnaires se soumettant aux ordres.
Quelque temps plus tard, le psychologue américain Stanley Milgram entreprend de démontrer expérimentalement ce que Hannah Arendt a révélé : la soumission à l’autorité peut engendrer le mal. C’est ainsi qu’est réalisée l’expérience la plus célèbre de toute l’histoire des sciences humaines. Au début des années 1960, S. Milgram recrute des personnes qui croient participer à une expérience scientifique. Il leur est demandé d’administrer des chocs électriques à des sujets attachés sur une chaise s’ils ne répondent pas correctement à des questions. D’abord étonnés, les bénévoles s’exécutent de leurs tâches, n’hésitant pas à envoyer des décharges électriques de plus en plus puissantes. L’expérience se révèle donc concluante : on peut commettre des actes violents, sans forcément être poussé par la haine mais en répondant simplement à des ordres impérieux. Chacun d’entre nous pourrait donc devenir un barbare ?
MME Geneviève
Ces gens là ont des comportements bestiaux
Je m’excuse auprès du monde animal. Plusieurs espèces sont mieux qu’eux
Hélène
Bonjour Lalouette
Votre ex P.N. est très chanceux d’avoir récupéré ses effets personnels par la poste.
De plus ,c’est vous qui en avez payé les frais. Il est doublement plus chanceux
Voilà ,un bel exemple ,dans tout les sens du mot ,quand nous disons ,que l’on achète la paix et que la paix n’a pas de prix
bonne journée à tous
Hélène
Oui, tout à fait ! J’étais sûre qu’il repasserait chercher ses tee-shirts… et je redoutais tellement de le revoir (après le coup du cauchemar de ma fille et de quelques scènes vraiment pénibles) que j’ai préféré payer un colis postal. Pour les bouquins – auxquels je n’avais pas pensé et retrouvés il y a 15 jours dans un coin-, il semblerait qu’il les ait oubliés. Tant mieux !
Lalouette …vous connaissez les grands sacs bleux 😀
Du vrai délire mystique l’histoire de Laurent
Hélène
oui… à ce niveau là il est vraiment à la masse …
chère val,
question alimentation…. y avait AUSSI un problème , lol, lol, lol
carole
geneviève,
peut etre que finalement, ton signalement n aura pas été inutile…
carole
Aujourd’hui je me dis que peu importe.
J’ai fais ce que je pensais devoir faire mais je ne souhaite plus faire une croisade contre lui.
Je pense que les patients, et j’ai eu des échos puisque parfois ils viennent chez moi après, savent faire la différence… enfin j’espère.
Chère Forester
Le coup de casser un manche à balai, je l’aie entendu moi aussi
Sa sœur avait raconté lors de souper que mon ex -conjoint avait fait une telle chose sur son petit frère et tout le monde riait, bien sûr sauf moi
De plus ,lors d’une de ses crises de colère, étant dans un camps de chasse , un de ses amis m’a dit ,qu’il avait lancé une hache en direction d’un de ses copains.
Si ,j’avais entendu ses histoires avant de me marier et d’avoir mes enfants ,je ne me serais jamais mariée.
Hélène
Geneviève,
« dérapeuthe » me plait beaucoup 🙂
Carole
Chère Val,
Oui, je m’y attends aussi un peu, à ce coup de « revenez-y »…
Le PN a , en effet, une mémoire éléphantesque dans l’art et la manière de la manipulation…
Si les menaces n’ont pas de prise, il va passer à une autre méthode plus « soft »: prendre par les sentiments.
Je l’ai vu à l’oeuvre l’année dernière avec ses anciennes ex, qu’il relançait en prenant une voix trémolesque , tout cela parce que la vieille dame chez qui il avait vécu cinq ans avait une nouvelle fois porté plainte contre lui.
Il était mort de trouille à l’idée d’être auditionné. Il cherchait une bouée de sauvetage à laquelle s’accrocher. Sans succès .Ses ex ne sont pas rentrées dans son jeu, toutes, sauf une, celle avec laquelle il a prétendu me tromper.
Mais moi, les trémolos, j’ai assez donné !
Je laisse de côté ce genre de pignouf.
Je vis ma vie, quoi ! Tranquille, autant que possible.
Amicalement,
Forester.
chère hélène,
bon, pour moi, la pension alimentaire, je m en fous, j en ai pas besoin!
par contre, mon fils l a » en travers de la gorge » ( 15000 euro qu il doit, dit mon fils!)
de toute facon, c était pas pour me faire du mal, dans sa logique perverse, si il ne peut pas » posséder » l enfant, cet enfant, n a pas de réelle existence pour lui . heureusement, mon fils a maintenant 15,5 ans et se défend très bien tout seul ! ( enfin, on l écoute à la maison)
amitiés
carole
Bonjour Forester
Par les temps qui courent, il n’y a pas de quoi se vanter d’avoir été en relation étroite avec des communautés religieuses
Héène
chère val,
mais ouiiii…ils refont surface !
c est ce qui m est arrivé il y a un mois et demi ( si vous voulez, je vous raconterai, c est trop tordu!) après 10 ans de silence, et de pension alimentaire non payée, raison pour laquelle, je suis sur le blog, m étant du coup, ré-intéressée à la problématique pn…
amitiés
carole
Excellent, Geneviève !
Votre avocate a trouvé les mots justes!
Mais il n’empêche que ce gouroupathe continue de faire des dégâts…
Alors, méfiance, méfiance, méfiance….
Amitiés,
Forester.
geneviève,
mouais…tu n es sans doute pas sans savoir que la mivilude a récemment » alerté » sur la pratique emdr;
ca pose un réel problème aux praticiens honnêtes; je ne crois pas qu on puisse se contenter de dire, que c est un problème » individuel »
j en ai discuté avec mon psychiatre emdr,; je pense que l état pourrait bien finir par intervenir, si des pratiques frauduleuses, ou d emprises sont avérées, et alors , là , tu sais , y font pas » dans la dentelle », tout le monde pourrait etre mis dans le meme sac…ce qui serait très dommageable
carole
A l’époque… dans mon désire de « faire justice » et … de prendre ma revanche j’avais alerté la Mivilude sur le cas de Laurent …
Ils m’ont répondu qu’il ne pouvaient rien faire…
…Une encyclopédie en dix volumes, au moins…
Forester.
Allez, j’arrête avec les petits bonshommes jaunes…
Bon week-end à vous toutes.
Coucou, Val,
Merci pour vos conseils de lecture. Je vais le chercher à la FNAC .
Du coup, je vous envoie à vous aussi, un petit bonhomme jaune pour éclairer votre journée !
Amitiés,
Forester. 🙂
Mesdames vous etes fantastiques 🙂 bon samedi avec plein de petits bonhommes jaunes comme dit Forester 🙂
Bonjour Carole
Il y a beaucoup d’hommes qui ne ne paient pas leur pension alimentaire.
En passant punir leur ex-conjointe se sont les enfants qui en souffrent
Hélène
Chère Geneviève,
Alors, méfiance : une amie m’a conseillé un hypnothérapeute de ses connaissances.
Je vais tester: je suis allée le voir une fois déjà. J’y retourne le 20 Août.
Là, je vais bien voir. Il n’est pas conventionné, il prend 50 euros la séance, son nom n’apparait pas sur le bottin téléphonique.
Une amie cadre infirmière m ‘a dit de me méfier…
« Chat échaudé craint l’eau froide », dit le vieil adage.
Je vais consulter mes « voix intérieures« . Elles me guideront à bon escient , mais rien ne m’empêche de piocher çà et là des renseignements sur ce meussieu…
Amitiés,
Forester. 🙂
P.S. : Du coup, je mets des petits bonshommes jaunes partout…
Coucou, Carole,
Hélas ! Il y en a partout, des PN .
C’est pourquoi il faut être sur ses gardes…
Mon ex PN était flic. Il a fait plus de mal que de bien dans sa fonction. Ses ex collègues l’ont vite démasqué, ce qui lui a valu des soucis avec sa hiérarchie.
Résultat des courses: il a quitté la police avec disgrâce, ce qui veut dire qu’il a été révoqué.
De ceci, il ne s’en est pas fait une gloire. Je ne l’ai su que bien après son départ.
Bon week-end , Carole, avec un petit bonhomme jaune qui te sourit ! 🙂
Amitiés, Forester.
Bonjour, Carole,
Oui, tu as raison sur ce coup-là!
C’est une bonne maxime !
Bon week-end à toi,
Amitiés,
Forester. 🙂
Chère Geneviève, Le PN se comporte comme le caméléon, sauf que pour ce dernier, c’est de la survie territoriale.
En ce qui concerne le PN, c’est du vide.
Le PN est, ni plus ni moins qu’une grosse baudruche.
Belle analyse, qui me permet de mieux comprendre…
Amitiés,
Forester. 🙂
P.S.: Chouette ! Le petit bonhomme jaune est revenu !
geneviève,
oui…mais en fait, je me rends compte que je m en contrefiche qu il « survive » ou non 🙂
…je sais, c est pas charitable !
carole
Chère Val,
Le mieux, en effet, est de couper carrément les ponts.
C’est ce que j’ai fait l’année dernière, avec sa mère, qui insistait un peu trop lourdement pour obtenir mes nouvelles coordonnées.
Je ne suis pas née non plus de la dernière pluie: tôt ou tard, elle les aurait transmises à son rejeton, et ma vie serait redevenue un enfer, car le sport favori du PN est, comme vous le savez toutes, le harcèlement.
J’ai joué la grosse hypocrite avec sa mère, en lui laissant croire que oui, bien sûr, je les lui aurais transmises.
Mais elle peut toujours attendre, et si elle court aussi vite que je l’emm…, elle n’est pas près de me rattraper… 🙂
Amitiés, Forester.
P.S.: Ah? Le petit bonhomme jaune a encore disparu !
Ils nous prennent pour les dernieres des connes …..il y a des cas de pn qui refont surface apres des decennies : tu te souviens de moi , j’ ai fait une erreur , tu es celle que j’ aime vraiment, je le sais aujourd’ hui …je me suis pour le cas achetee une paire de bottes pointues ….
chère val,
moi, j ai beaucoup de chance!
en plus de tout ses problèmes ( alimentaires, de fric, de propreté etc, etc…. une encyclopédie en 10 volumes comme dirait forester 🙂 M. pn est phobique des chiens; doooonc, nous n avons pas eu à déménager, nous avons simplement pris un beauceron de 42 kilos , tout en muscle !
M. pn, n a donc , plus jamais approché la maison
carole
Bonjour, Lalouette,
Bien vu ! Le PN se nourrit de notre « substantifique moelle » !
Heureuse de savoir que vous avez pris de bonnes résolutions en vous débarrassant du reste de ses effets personnels.
Vous allez enfin pouvoir vous aménager un petit nid douillet à votre image, et y vivre désormais en toute quiétude.
J’ai fait de même : mon salon ressemble à une véritable forêt vierge, tant il y a de plantes vertes, des singes en peluche, de la fantaisie, quoi!
C’est drôle, quand mon ex PN était chez moi, mes plantes dépérissaient…A croire qu’il leur avait jeté le « mauvais oeil »…:-)
Forester
geneviève,
il n existe pas d » ordre » chez les hypnothérapeuthes , ou autre instance de régulation? si non, c est franchement inquiétant pour la profession…
carole
chère lalouette,
…et encore, bien gentille d avoir renvoyé les vêtements par la poste !
moi, c est passé à la benne à ordures…
non que je sois une méchante personne, dans la vie , en général, 🙂 mais :
1) les fringues achetées avec MON argent, ( du style costume hemès, monsieur ne s habillant pas chez tati…),
2)les 10 ans de pension alimentaire non payé ( monsieur est TOUJOURS insolvable),
3)les 17 plaintes de 17 victimes d escroqueries ( en plus de moi, totalement passées à la trappe de la justice, et ce, pour des dizaines de milliers d euros!!!)
tout ca finalement me reste me quand meme un peu en travers du gosier…
amicalement
carole
Carole …..vous me faites bien rire :-)))
Comment pouviez vous vous comporter aussi mal avec ce petit ange;-) 😉 ? Vous lui donniez au moins a manger , j’ espere ????? 😀
Oui, Carole, je vous comprends. Il se trouve que les quelques fringues restées chez moi avaient été achetées par mon ex ami, donc retour rapide par voie postale (car il n’aurait pas hésité à venir chercher ses tee-shirts lui-même!)
Chère Geneviève,
Rien d’étonnant , alors, à ce que des sectes fleurissent un peu partout, car je pense qu’un gourou, c’est aussi et d’abord, un bel échantillon de PN !
Moi, le mystico-religieux, ça me gave ! Je préfère contempler la Nature, ses belles cathédrales d’arbres, la mer, et toutes ses merveilles!
J’ai vu des reportages sur les membres de sectes, qui s’en sont sortis très laborieusement, ont tout perdu, se sont retrouvés totalement ruinés; tout cela en suivant dans ses délires un illuminé dangereux.
Ceci étant dit, chacun a droit de penser ce qu’il veut. Je suis pour la liberté de penser, à condition qu’on ne marche pas sur mes plates -bandes.
Une façon comme une autre de se protéger…
Amitiés, Forester.
P.S.: Je suis contente que les petits bonshommes jaunes soient revenus ! 🙂
Trop bon !!!!! 😀
forester,
» vivre et laisser vivre » tel est mon credo
amitiés
carole
Coucou, Geneviève , Bien vu, l’image du bestiau broutant dans la mangeoire ! 🙂
Forester.
Merci de votre précision pour le décalage horaire.
Vous devez vous reposer ou commencer votre journée, à l’heure qu’il est.
Six heures, c’est déjà pas mal !
C’est vrai: sur ce blog, on peut communiquer à n’importe quelle heure, il y a toujours quelqu’un pour nous aider, quelque part.
Bon week-end,
Amitiés, Forester.
Chère Hélène,
Le mien était ainsi : jaloux de tout et de tout le monde, possessif à souhait !
Pourtant, il se plaisait à dire qu’il avait été enfant de choeur jusqu’à l’âge de 14 ans, et passé ses vacances dans un camp dirigé par des prêtres.
Cela ne lui a pas beaucoup servi concernant sa morale chrétienne, qu’il prônait à droite et à gauche.
Je n’ai pas eu d’éducation religieuse, et ne m’en porte pas plus mal pour autant. J’ai été élevée dans des valeurs humanistes, que j’essaie d’appliquer tant bien que mal. J’essaie d’y rester fidèle, autant que faire se peut.
Mon ex PN a tenté de me formater à ses idées racistes et réactionnaires, auxquelles je n’ai pas adhéré.
En fait, il n’avait pas plus de convictions que cela. Ses parents étaient racistes, alors, il se devait de l’être. Il ne cherchait pas à comprendre le problème de l’immigration. Pour quoi faire ?
Trop borné pour ça. Aucune empathie pour autrui. Aucune valeurs morales non plus.
Rien qu’une coquille vide ce bigorneau avarié. A éviter absolument !
Comme me l’a certifié un de ses ex collègues: quelqu’un de peu fréquentable…Ca veut tout dire !
Bien amicalement,
Forester.
Bonjour, Hélène,
Mon ex PN a vécu dans un climat familial violent. Un jour, il m’a raconté que sa mère, une femme colérique, lui avait cassé un manche à balai sur la tête quand il était adolescent.
Son père l’avait poursuivi en voiture et manqué de le faucher. Néanmoins, il entretenait pour ses parents une sorte de culte quasi religieux, empreint d’admiration. Pour lui, son père était un héros : il avait jeté dans la Seine des Arabes lors d’une manifestation pour l’indépendance de l’Algérie. Il se plaisait à répéter que celui-ci était un homme « dangereux », que lui aussi l’était, ceci avec un ton empreint de fierté.
Sa mère m’a avoué qu’elle avait été colérique, mariée à un homme violent qui la battait. Curieusement, elle lui vouait, elle aussi, un culte quasi mystique en se rendant quotidiennement sur sa tombe qu’elle fleurissait avec dévotion.
Mon ex PN, qui s’y connaissait en informatique, a illustré un air de Schubert, l’Ave Maria, et inclus, à la place du visage de la Vierge…Celui de sa mère! Il l’a fait publier sur youtube.
Son frère cadet a brûlé grièvement sa compagne en lui jetant du pétrole enflammé sur le corps. Quand la voisine a voulu se porter à son secours, celui-ci, dans sa crise de démence, lui a planté une paire de ciseaux dans la poitrine! Heureusement, cette bonne dame s’en est bien tirée, ainsi que la compagne de cet énergumène, qui a porté plainte, comme vous vous en doutez.
Résultat: le frère a été jugé, puis interné en HP .
Mon ex PN n’est pas mieux : il a tabassé plusieurs de ses compagnes, dont celle, handicapée, d’un de ses comparses.
Je l’ai échappé belle: j’avais mis le pied dans un nid de frelons. Des fous furieux, des alcoolos, des fachos ! Tout ce que je déteste profondément !
Cette famille parlait peu de ces épisodes. J’ai comme l’impression qu’ils vivent dans le déni de ce qu’ils sont: des êtres malsains.
J’ai bien fait d’écouter la voix de ma propre raison et de ne pas le suivre, comme il me le proposait à moment donné, dans sa région natale. Mal m’en aurait pris et je ne pense pas que j’aurais été là aujourd’hui, saine et sauve, pour pouvoir discuter avec vous.
Bonne journée, Hélène, vous aussi, dans un sens, vous l’avez échappé belle !
Plein de bonnes pensées à vous,
Forester.
Chère Geneviève,
Alors, l’équation est plus compliquée que je ne le pensais.
En effet, on ne peut pas dire que dans ce cas, A+B=C, ce serait trop facile. C’est la raison pour laquelle on se laisse prendre au piège dès le début.
A présent, grâce aux débats que nous entretenons ici, j’ai compris beaucoup de choses sur le fonctionnement de ce genre d’individu.
Merci à vous et à bientôt.
Amitiés,
Forester.
Bonjour, Adzo,
Vous avez le droit d’intervenir dans notre conversation. Cela enrichit le débat.
Je suis de votre avis : à chacun sa liberté, à condition qu’elle ne déborde pas sur celle de l’autre.
J’ai en tête le titre d’une chanson du groupe Police, dont je suis fan de la première heure: « Si tu aimes quelqu’un, laisse le libre ». Pour moi, ça veut tout dire…
Amitiés, Forester.
adzo,
pourquoi dites vous » je me mêle de ce qui me regarde pas » ?
amicalement
carole
Bonjour Carole,
Je disais ça parce que je n’étais pas dans cette conversation en fait ….
Mes amitiés
Bonsoir Val
Je ne suis pas du genre à trouver des excuses à des comportements odieux bien au contraire
Le problème c’est que mon mari est issu d’une famille où la violence était au quotidien
Il m’a dit que son père l’avait frappé à coup de ceinture quand il avait 18 ans ,il a même dit que son père avait eu raison de faire ça
Quand ,nous avons divorcés ,je croyais avoir l’aide de sa famille. Lors des soupers familiales,
souvent , il était questions des crises de colères de leur frère qui était mon mari
Mais à mon étonnement, il ont protégé leur frère, m’accusant de voir de le violence où il n’y en avait pas
Lucien m’a expliqué que pour une famille d’avouer que l’un des leurs est violent ,c’est de s’avouer et d’avouer aux autres ,qu’ils sont violents eux même
bonne soirée
Hélène
Héléne, oui c´est exactement ca : le principe de la loyalité a une influence trés important et je vois les choses comme lucien. Il y a une tendance latente á la violence dans de telle famille, une tendance qui se cherche et trouve une soupape.
Contre la famille nous n´avons aucune chance et la meilleure des choses á faire est lá aussi de prendre ses distance et mieux encore de complétement couper les ponts.
Bonne journée
Val
chère val,
concernant la famille du pn, on pourrait carrément faire un article à part…lol
un pn ne » pousse » pas sur un terrain sain, ca , j en suis certaine !
amitiés
carole
Une Encyclopedie …. 🙂
Bonsoir Lalouette
Vous avez raison de dire que ce sont eux les pires dans tout cela
Que ça être dont plate et ennuyeux de toujours recommencer à zéro
La stabilité d’esprit c’est quelque chose qu’ils ne connaîtront jamais
Hélène
Les P.N sont rongés par la jalousie et l’envie,. Ces sentiments font partis des 7 péchés capitaux
Hélène
Bonsoir Forester
Il me fait un grand plaisir de vous savoir optimiste malgré les aléas de la vie
Et encore plus heureuse de savoir que vous avez gardé quelques une de vos amies
Il y a 6 hers de décalage horaire entre la France et le Québec
Mais grâce au blog de MME Geneviève, rien n’y parait
Je vous transmets toutes mes amitiés
Hélène
Bonsoir MME Geneviève
Je suis tout à fait d’accord avec vous, il est jaloux et envieux de se que nous sommes, de notre personnalité, de nos valeurs etc… car ,lui sa vie est vide de sentiments , d’amour etc…
À la moindre occasion mon ex mari me disait au sujet de mon travail, de l’éducation des enfants etc…( tu te penses bonne) et combien de fois ,je lui aie répondu ( ben ,voyons dont, je fais seulement de mon mieux)
Mon conjoint psychopathe lui ,il faisait du mimétisme, tout se que j’aimais ,pêche, camping etc..
il se disait adepte de tous mes loisirs mais depuis notre séparation ,il ne fait plus aucune de ces activités
Hélène
geneviève,
il s est avéré que je suis très …indigeste …lol, lol, lol 🙂
carole
Merci Héléne pour cette observation sur le mimétisme ….je n´y avais pas pensé et c´est trés juste . Mon ex s´est trouvé des passions ( et le mot est faible ) pour des activités quand il a trouvé sa nouvelle victime, qu´il détestait et condamnait avec une véhémence incroyable. Une de mes amies a fait la même observation . Nous ne comprenions plus rien ….
Avec nous , ils avaient fait la meme chose .
Bonsoir, Geneviève,
Bon sang! Mais c’est bien sûr, comme aurait dit un certain commissaire d’une série culte.
C’est d’une telle évidence : et je fais l’équation dans ma tête: s’il me détruit, il ne peut plus s’approprier de mes qualités, donc me vampiriser, donc: il a besoin de moi, donc: il va me garder en vie psychologiquement pour mieux me vampiriser.
C’est comme un pou: il saute d’une tête à l’autre, il y séjourne le temps qu’il faut pour qu’il soit repu, et quand l’appel de sa « subsistance » se fait entendre, il en cherche une autre à parasiter, et ainsi de suite…
Elémentaire, mon cher Watson !
Ceci étant dit, je me trompe aussi, hein? J’ai employé un raccourci pour illustrer cette hypothèse.
Je sais qu’il existe chez le PN un problème de fond beaucoup plus complexe que cela.
Qu’en penses-tu, Geneviève?
Bonne soirée et au plaisir de te relire.
Forester.
Très honnêtement … je ne pense pas qu’il se préoccupe du « niveau » de réserve de carburant de sa proie … 😉
Amicalement, Geneviève
Je suis entièrement d’accord avec vous, Geneviève : le niveau (de carburant) ou l’état d’âme de sa proie ne préoccupe nullement le PN. Son but n’est pas de nous détruire mais de SURVIVRE.
Nous n’avons qu’une fonction : redorer son image – et nous sommes donc utilisés, chosifiés.
Comment une « chose » pourrait-elle avoir des états d’âme ?
En nous faisant porter ses propres souffrances, le PN évite ainsi de souffrir.
C’est nous qui « acceptons » de nous détruire, petit à petit, pour permettre au PN de combler son vide intérieur.
Geneviève,
bien sur, puisque l » autre » n existe pas;
j en reviens à ma notion d’altérité, sur laquelle personne n a rebondi…sniiiff…
carole
Je partage à 100% votre avis.
Geneviève
geneviève, jacky,
c est tout à fait vrai, en ce qui concerne le couple
mais quid , des » victimes » collatérales ( les enfants, les frères et sœurs, par ex l histoire de véro? )
cordialement
carole
Le principe reste le même !
Dans ma patientèle je vois des enfants de manipulateur s’opposer au parent toxique dès qu’ils le peuvent et d’autres adopter tellement bien ce mode de « communication » qu’ils en deviennent PN par adaptation …
Bonjour Geneviève
(et merci Carole pour votre intervention concernant mon histoire « familiale » et non « conjugale« )
Lorsque vous dites : « d’autres adoptent tellement bien ce mode de « communication » qu’ils en deviennent PN par adaptation » voulez-vous dire que dans mon cas et concernant mon histoire je suis moi-même une PN ??
Meurisse,
Il faut porter plainte. Sans hésitation. Pas de cadeau à faire à cette ordure: il va recommencer.
Courage, Forester.
Bonsoir, Val,
…et aimer notre petit enfant intérieur… Il en a tant besoin…
Forester.
Chère Carole,
Tu as bien fait d’agir ainsi avec ce fêlé-du-bocal de PN. Le chacun pour soi, il connaît comme sa poche. Et pour lui, pas de pitié pour les canards boiteux.
Moi aussi, j’ai reçu des coups de casquette avec mon grand-père, car je me tenais mal à table, pour des gros mots par-ci, par-là…
Ma grand -mère avait une méthode plus subtile : à chaque gros mot prononcé, javais une amende d’un franc. Quand je me suis aperçue que mon argent de poche rétrécissait comme une peau de chagrin, j’ai changé mon fusil d’épaule.
Pour en revenir au PN : c’est quand il perd tout contrôle de la situation qu’il panique. Mon ex -siphonné se laissait aller à une pseudo-dépression (ou l’était-il vraiment ?), quand tout et tout le monde l’abandonnait.
Et il de plaignait toute la journée en de longues litanies : « J’ai maaaaaal ! J’ai maaaaaal ! Je suis comme un zombie…Mon état de santé se dégrade…Je vais mouriiiiir…Aide-moi à partir… »
Lasse d’entendre ses jérémiades, je lui ai répondu un jour: « Partir…ou partir? ».
Cette question à double sens a du faire son travail dans sa tête, car le lendemain, il ne s’est plus plaint. Il me lançait des regards inquiets, que je ne relevais pas.
Mon coeur s’est refermé pour lui à jamais. Je ne répondais plus à ses instances ni à ses plaintes.
Bien contente qu’il s’en soit allé faire son cinéma ailleurs. Bon débarras.
Sans être égocentrique, j’ai enfin appris à devenir égoïste. Et quel bien cela me fait !
Bonne soirée, Carole,
Amitiés, Forester.
Chère Lalouette,
Il est bien normal que vous gardiez encore des réminiscences de cette relation dont la rupture est encore récente.
Vous faites bien de faire le grand ménage chez vous, et de faire comme j’ai fait: balancer aux ordures tous les objets, le moindre vêtement, le moindre bout de chiffon qui aurait appartenu à ce fêlé !
Vous verrez, ça ne ne peut faire que le plus grand bien, on a soudain l’impression d’être purifiée !
Chacune d’entre nous, ici, a ses petits rituels. On exorcise quelque chose de néfaste.
Quand il est parti l’année dernière, j’avais déjà jeté pas mal de choses. Il les a réclamées à cor et à cri. J’ai fait la grosse idiote en disant que je n’avais rien vu, que de toute façon , quand il a déménagé, il était à moitié « poivré » et qu’il ne s’en rappelle plus.
N’hésitez pas à vous exprimer ici quand vous en ressentez le besoin, il y aura toujours quelqu’un pour vous soutenir en cas de besoin.
Vous verrez que ces vacances sereines vous apporterons du bien-être à longue échéance.
…Et les séances de psy que vous reprendrez vous feront le plus grand bien.
Recevez mes pensées les plus positives.
Forester.
Bonsoir, Forester, et merci pour vos encouragements. Un ménage s’impose en effet : il reste encore quelques traces, des bouquins essentiellement (j’ai renvoyé depuis longtemps les fringues par la poste) que je n’avais pas encore touchés et dont j’ai envie (besoin) de me débarrasser. Pour le reste, je pensais même refaire un brin de déco, histoire de repartir d’un bon pied pour la rentrée., Et puis, nous ne sommes restés qu’un an et demi ensemble et même si c’est déjà trop, il n’a pas vraiment eu l’occasion de marquer un territoire où il ne logeait pas de façon permanente. Je me félicite tous les jours de ne pas avoir accepté sa proposition, dite un jour sous la forme de boutade (car Monsieur était bien trop orgueilleux pour demander quoi que ce soit sérieusement) : « et si on se mariait ? ». Alors qu’il ne cessait de dire que le mariage, c’était de la M…. Une aliénation faite pour les bourgeois, mais pas pour les poètes dont il entend bien évidemment faire partie. Double bind, quand tu nous tiens !!
Chère Val,
Je suis d’accord avec vous quand vous dites qu’il y en a marre d’être la bonne fille, la bonne copine etc…etc…
Je parvenais à garder mon calme avec mon ex phénomène de foire de PN . Je savais qu’il le valait mieux pour moi.
Mais quand j’ai commencé à reprendre mes esprits et mon autonomie, que je n’avais plus de sentiments pour lui, que plus rien ne m’attachait à lui, moi aussi, je me suis mise bien droite devant lui et lui ai dit, d’un ton calme et ferme, avec l’index pointé contre lui comme un revolver: « Je veux que tu te casssssses! » en faisant bien siffler les « s ».
Du coup, il s’est tenu coi mais la gifle est partie. J’ai alerté la police. Quand les gars sont venus, ils lui ont dit qu’il n’était pas chez lui et qu’ils l’embarqueraient s’il ne partait pas à dix-huit heures le lendemain.
Je suis allée trouver refuge chez une amie, une valise à a main et mon chien sous le bras.
Certes, j’ai eu de la perte matérielle, mais j’ai pu racheter ce qu’il m’avait volé.
Je vis mieux sans lui, je somatise beaucoup moins, mon vieux chien se porte mieux, je vis et je mange plus sainement.
Mon appartement a aussi changé de look, il est plus clair, moins encombré, plus accueillant.
Mon intérieur ne ressemble plus à une prison.
Val, pourriez-vous me communiquer les références du livre qui traite de la signification de nos gestes? Je vous en remercie d’avance.
Bonne soirée, amitiés,
Forester.
Forester ,
vous connaissez trés certainement la situation ou vous écoutez l´autre et avez le profond sentiment que quelque chose ne cloche pas ……
le contenu du message non verbal nous atteint avant les mots et nous le décodons trés trés vite , la question : en prenons nous conscience ???
…si le message verbal ( les mot , le contenu ) et le message non-verbal ne collent pas , on parle d´incongruence .
L´observation á quel point le message non verbal est important est á observer tout particuliérement avec les enfants et les animaux ( je connais une femme qui donne des cours á des managers sur la communication avec des chevaux ) . Si une mére dit « non » a son enfant mais son attitude lui fait sentir son manque d´assurance et sa mauvaise conscience ……l´enfant « choisira » inconsciemment ce qu´il l´arrangera …et ne prend pas sa mére au sérieux .
Dans l´autre sens , elle dit « oui » et il sent inconsciemment « le non » ….il s´en suivra un sentiment de culpabilté chez l´enfant …. et vous comprenez certainement ou je voulais en venir ….je connais aujourd´hui les « oui » de mon ex …..
J´ai pris un cours d´autodéfense ( il y a 2 ans ) , la premiére chose que nous avons fait , c´est de lire le message corporel de l´autre . Il y a des attitudes et postures de victime et de bourreau, il y a des posture d´attaque , de défense et de retrait !!! Il faut faire attention de ne pas tomber dans des clichés : si tu mets ta main comme ca , ca veut dire ….. le tout est beaucoup plus complexe…
je vous conseille les livres de sami Molcho …il est tréx axé sur le langage coporel . La communication non verbale va au delá .
C´est un domaine trés interessant , j ´apprends tous les jours, il faut lire , observer et puis essayer 😉
Bonne Journée
Val
Bonjour à toutes,
Les châteaux Cathares sont toujours à la même place, la cité de Carcassonne aussi ainsi que la Méditerranée … J’ai passé 15 jours rafraîchissants, dépaysants, avec ma fille entre Atlantique et Méditerranée … On a bien mangé aussi, et bien rit …
J’ai lu tout ce qui s’est dit ici depuis 15 jours et je rajoute mon grain de sel …. Bon attention, je crois que je vais faire un peu long …
Merci Geneviève pour vos précisions : en effet sans la proie le prédateur n’est rien; et inversement (en tout cas pendant un temps) il vient chercher ce qu’il n’a pas, l’empathie, l’attention sincère, la bienveillance, peut-être aussi un certain charisme (de l’ancien prof), ma façon de penser, ma culture , de l’énergie et de la vitalité, mon investissement dans mon travail (qu’elle a pu observer aussi lorsque je l’avais comme élève) et qu’elle me reconnaissait, et que je sais-je encore, et puis la différence d’âge également qu’elle devait envisager comme un réconfort, quelque chose de rassurant pour elle, bref toute la polarité féminine qu’elle est venue réveiller en moi parce qu’elle avait pigé que j’avais cela en moi et que j’étais disposé à le faire pour elle à ce moment là de ma vie …
La question que me pose ma psy assez souvent est de savoir quel bénéfices j’ai pu trouver pour accepter, tolèrer une telle relation destructrice … Le comment, je sais , l’ensemble des pratiques de la Belle, mais le pourquoi c’est une autre paire de manche, quoique ce n’est pas si sorcier non plus … Elle est arrivée à l’exact bon moment, au moment parfait pour elle où j’étais sûrement prêt à envisager une éventuelle nouvelle vie de couple, à “refaire ma vie” comme on dit, et donc à accepter n’importe quoi, en tout cas au début …
En plus c’est très flatteur de se faire draguer par une jeunette de 30 ans lorsqu’on en a 40, qui plus est ancienne élève …
Le vrai piège quoi dans lequel je suis tombé à pieds joints ….
C’est bon, je suis calmé … C’est très paradoxal puisque d’un certain point de vue je me laissais aspirer dans la relation en devenant ce qu’elle voulait que je devienne (une marionnette), pour me le reprocher ensuite (forcément je n’étais plus moi) et en même temps je résistais (je tenais à rester moi) … Je ne compte plus ces Double-Bind sur ce thème du genre “je t’aime comme tu es” mais “tu ne veux pas changer pour moi” ….
Ben faudrait savoir, tu m’aimes tel que je suis (avec mes qualités et défauts) ou tu aimerais me transformer pour être à l’image de ta Narcisse ….
En effet, je peux faire des efforts mais changer faut pas rêver puisque tu dis m’aimer tel que je suis ….
Changer pour ensuite me le reprocher, pour me dire que je ne suis plus moi, m’annuler jusque là quoi , ben non …. En fait , elle souhaite tomber amoureuse d’elle-même …. D’ailleurs, est ce qu’elle change elle, ai je eu d’ailleurs une seconde ce genre d’exigences extravagantes à vouloir l’alièner jusque là .?.. La réponse est simple : Non, elle oui …
Et pour rebondir sur ce que dit Lalouette (je confirme totalement), moi aussi “je n’étais pas assez disponible”, “on ne pouvait pas compter sur moi” … Mais faut voir les exigences de la Princesse qui dit d’un côté ne pas vouloir de relation fusionnelle mais ne fait et n’impose que ce registre en réalité, et encore le terme de fusionnel est il trop faible ….
C’est bel et bien notre responsabilité à nous de co-pn qui est en jeu … C’est d’ailleurs effarant avec le recul comme elle me renvoyait toujours cet argument au visage : lorsque ça clachait ou que je dénonçais ses pratiques, elle se réfugiait toujours derrière MA responsabilité … Non seulement parce qu’elle est irresponsable (au double sens du terme ; à la fois inconsciente de ce qu’elle fait ou dit mais aussi innocente, n’étant jamais responsable de rien dans les turbulences de la relation) mais parce qu’elle attendait que j’assume son irresponsabilité … Donc oui, je suis bien responsable d’être tombé dans cette relation et je commence tout juste à faire les liens biographiques, tant liés à mon enfance, ma place dans la famille … qui m’ont mené jusqu’à elle … Au moins, elle m’aura permis d’entreprendre un vrai travail sur moi (celui qu’elle ne fera jamais elle), de renouer avec moi même et ma biographie familiale, parentale, et même amoureuse ….
En ce qui concerne ma relation, je pense qu’elle a une spécificité, tonalité particulières et étranges pour tout dire… Ma relation n’a pas eu l’intensité dramatique qu’ont pu avoir les vôtres (avec enfants, spoliation de fric, viols, violences physiques … ) mais elle a eu une intensité diabolique néanmoins … Mon histrionique se trouve être une ancienne élève que j’ai eu en 1ère et Terminale lorsque j’avais tout juste 30 ans (et elle en avait donc entre 17 et 18 ans) … Vous ne pouvez pas imaginer, une fois la phase de séduction accomplie, les reproches anachroniques et décalés qu’elle a pu me faire presque 15 ans aprés de sa relation avec moi au moment où je l’avais comme élève … En gros, je n’étais pas assez là pour elle (déjà à l’époque, donc !!), j’en préférais d’autres selon elle … Il est vrai que je n’ai guère eu d’atomes crochus avec elle lorsque je l’avais comme élève mais elle non plus ne venait pas vers moi et comme elle était plutôt une bonne élève sans problèmes apparents, je n’avais pas de raisons d’en faire plus, encore moins de m’occuper que d’ELLE … En tout cas elle a pu me sortir des trucs HALLUCINANTS sur son passé d’élève avec moi, entre le grand frère qu’elle aurait voulu que je sois (peut-être déjà à cette époque), le papa, un grand consolateur, que sais je encore … Et pourquoi pas autre chose puisqu’à demi-mots elle a insinué des choses, 15 ans plus tard … Donc, je ne saurai jamais ce qu’elle me voulait en tant qu’élève, dans ses fantasmes et délires, par contre 15 ans aprés je sais parfaitement ce qu’elle me voulait : me détruire, sûrement pour ne pas l’avoir admiré à sa juste valeur qd je l’avais comme élève …
Ensuite, j’ai lu dans vos témoignages que vos PN se réjouissaient de vos larmes … Dans mon cas, les occasions de voir ou entendre mes larmes lui furent rares mais c’est arrivé … Je ne peux pas dire qu’elle s’en réjouissait ouvertement, mais elle était capable d’y faire face par ses larmes à elle, mais des larmes feintes, bien mises en scène mais mal jouées (j’ai fait un peu de théâtre, donc ça saute vite aux yeux et aux oreilles); en revanche deux choses la faisait absolument jubiler, et rire même : ma perte de poids car elle était proportionnelle à son emprise, ainsi pouvait elle la mesurer, et “ma sale mine” lorsque j’étais au bord de l’épuisement … Et du coup, j’en viens au franc parler …
Elle était la reine du “franc parler”, l’affirmant haut et fort d’ailleurs comme une qualité et une vertu cardinales chez elle … Je ne suis pas sûr que ce soit tant que cela une qualité (j’ai pu le vérifier à ses dépens lorsque je jouais dans son registre, elle n’aimait pas, me disant que ce n’était pas gentil de lui dire ceci ou cela) … Sauf que quand je lui rétorquais la même chose, elle me disait que c’était la Vérité … Elle avait droit à son “franc parler” mais pas moi … J’appelle ce genre de personnes un bulldozer qui réclame en permanence de la délicatesse pour elle même mais sans en donner aux autres sauf feinte, dans les phases nécessaires à sa recapture quand la proie se barre …. Une fois, suite à un clash, vers la fin, elle me propose de faire la paix avec insistance tellement elle sent que je lâche l’affaire … Je lui ai répondu que je ne voulais pas faire la paix, mais que je voulais simplement avoir la paix … Elle a tiqué … , comprenant très bien la différence.
Le “franc parler” est une qualité, à la condition d’en accepter la réciproque, et les risques que cela comprend, avec toutes les violences verbales, paroles vexatoires et blessantes que cela autorise du coup … Au fur et à mesure que j’ai observé que cette réciproque n’allait pas de soi, je me suis aussi laissé aller à MON “franc parler”; et parfois, j’aime autant vous dire qu’il ne lui a rien manqué … Et c’est le piège dans lequel elle voulait m’entraîner : faire comme elle … L’impression parfois d’être sur un terrain de Rugby, au milieu d’une bagarre générale … ou un ring de boxe … D’autant que sa petite philosophie managériale du “donnant-donnant” invitait à faire comme elle … Finis les gentillesses, la délicatesse, l’empathie quand j’en étais encore à essayer de comprendre sa Majesté, terminé la courtoisie et l’élégance, “tu mets , tu prends” …
Car être gentleman, faire des excuses quand Sa Majesté est blessée par ce que j’avais pu dire ou faire, ça marche un temps … Le temps qu’elle met à épuiser et à vider les belles qualités d’auto-critiques, d’empathie, quand j’en étais à espérer comprendre Sa Majesté … Mais c’est à la longue que c’est éreintant, et le gentleman s’épuise devant les caprices perpétuels de la Reine … Comme dit Nougaro, « c’est le moment fatal où le vilain mari tue le Prince charmant » ; on pourrait, d’ailleurs, légitimement se demander ce que la princesse a bien pu faire au prince charmant pour que celui-ci décide de se suicider de la sorte ….
Les relations humaines et sociales civilisées reposent, me semble t-il, sur la façon de dire les choses ce qui n’empêche pas de les dire franchement, ni la colère ou les gros mots (c’est une soupape en effet et dans le Sud Ouest, on jure pas mal, y compris en Occitan pour ma part) d’ailleurs, et être délicat n’est pas être hypocrite c’est faire attention de ne pas blesser l’Autre, de franchir ses limites … Sauf avec les bulldozers qui auront toujours comme ultime recours, l’ultime battement de cils, en tout cas au féminin … Qu’elle aille battre de l’oeil ailleurs, à un autre, ça ne manque pas les hommes qui se laissent embobiner par ce genre de trucs …
Enfin, et je cloturerai mon message par là car j’ai lu que c’est un thème qui revenait parfois : le côté mystique des PN …. Je confirme … Mon HNP (histrio-Narcisso-Perverse, ça va plus vite en sigles) a pu me confier dans ses moments de doutes qu’elle se voyait devenir …. (accrochez vous bien) … Nonne … Oui, oui, mais c’est une nonne qui chasse, bizarre comme truc … Une sorte de baroud d’honneur, sûrement, histoire d’être sûre de sa vocation ; sauf que je n’étais pas obligé d’être un dégât collatéral de ses vérifications … M’en serais bien passé en tout cas …. Une vraie fondue … Comme lorsqu’elle me disait qu’elle en avait ras le bol des mecs, qu’elle ne voulait plus de la vie de couple … Ah bon, alors qu’est ce que tu fous là, à me pomper l’air avec ses inversions du discours dès qu’il s’agissait de passer aux choses sérieuses, ses shits tests permanents, l’ensemble de ses gammes !!!
En guise de conclusion, et en tirant tout ce que je peux de cette relation tortueuse, je redeviens Spinozien- même ça , elle avait réussi à le vicier, mon auteur préféré (elle adorait parfois que je lui cite Spinoza, notamment sur sa vision de l’amour, mais n’en retenait qu’une vision moraliste ce que n’était évidemment pas Spinoza) et me méfie comme de la peste de l’espoir … Je sais qu’il fait vivre mais c’est une illusion (une de plus) qui peut aussi empêcher de vivre, tellement on reste suspendu à l’espoir … . Il disait à son propos, en bon rationaliste, certes très hérétique comparé à un Descartes, que “la peur ne peut se passer de l’espoir et l’espoir de la peur” … Et oui car si je tire une leçon de mon histoire c’est notamment celle-là, j’ai vécu dans l’espoir (l’illusion) non pas qu’elle change, mais qu’elle tienne ses promesses, qu’elle arrête ses Double-Bind en série, bref la liste des espérances avec elle, des attentes (esperar en espagnol veut aussi dire attendre), de ses attentes et la liste de ses attentes est infiniment longue , vous l’aurez deviné … Espérer , c’est vivre doublement dans la crainte : à la fois, la peur que la chose tant désirée que l’on souhaiterait qui nous arrive, n’arrive pas; et également, dans la crainte que ce qui nous est arrivé ne se reproduise …
« L’espoir est une joie inconstante née de l’idée d’une chose future ou passée de l’issue de laquelle nous doutons en quelque mesure.
« La crainte est une tristesse inconstante née de l’idée d’une chose future ou passée de l’issue de laquelle nous doutons en quelque mesure.
« Il suit de ces définitions qu’il n’y a pas d’espoir sans crainte ni de crainte sans espoir. Qui est en suspens dans l’espoir, en effet, et dans le doute au sujet de l’issue d’une chose, est supposé imaginer quelque chose qui exclut l’existence d’un événement futur; en cela donc il est attristé, et conséquemment, tandis qu’il est en suspens dans l’espoir, il craint que l’événement ne soit pas. Qui, au contraire, est dans la crainte, c’est-à-dire dans le doute au sujet de l’issue d’une chose qu’il hait, imagine aussi quelque chose qui exclut l’existence d’un événement ; et ainsi il est joyeux et, en cela, a donc l’espoir que l’événement ne soit pas » (Ethique, « De l’origine et de la nature des affections », Définitions des affections, XII et XIII)
« Il n’y a point d’affection d’espoir et de crainte sans tristesse. Car la crainte est une tristesse et il n’y a pas d’espoir sans crainte…; par suite, ces affections ne peuvent pas être bonnes par elles-mêmes, mais en tant seulement qu’elles peuvent réduire un excès de joie…
Plus donc nous nous efforçons de vivre sous la conduite de la raison, plus nous faisons effort pour nous rendre moins dépendants de l’espoir, nous affranchir de la crainte, commander à la fortune autant que possible, et diriger nos actions suivant le conseil certain de la raison » (Ethique, Quatrième partie, « De la servitude de l’homme », proposition XLVII).
Bon, je suis désolé, j’ai fait très long …
Bonne soirée à vous toutes … C’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup d’hommes sur ce genre de sites, pour livrer de telles expériences … Les hommes ont honte et peur d’avoir vécu ça … Moi, non, ça fait partie d’une partie de ma vie, peut être ma polarité féminine ravivée ….
Bon, y aussi des sites de mecs, que j’ai pu découvrir quand je débutais mes recherches, souvent de techniques de drague dont je n’ai rien à faire, mais il peut y avoir aussi des trucs bien et je suis tombé par hasard une fois sur un article ouvert, écrit par un mec … J’ai lu, j’ai imprimé même (30 pages quand même) , et intérieurement, je me disais “putain mais il la connaît, c’est pas possible” … Je pouvais tout cocher … Cet article m’a sauvé la vie …
Je sais qu’il y a une psy qui dit qu’il n’y a pas de PN ou qu’il n’y a que ça … J’ai lu des trucs là-dessus, elle n’a pas totalement tort , et surtout elle aide à décoder ce qui déconne chez la proie, mais même si les PN n’existent pas , les relations toxiques elles existent bel et bien, faut bien qu’il y ait un prédateur et une proie …. Cherchez l’erreur …
Amitiés à vous toutes
Adzo
Bonsoir Adzo,
Je reviens sur ce côté mystique dont vous parliez à propos des PN. Curieux vraiment : le mien ne lisait plus que des bouquins sur la religion, mettait Dieu à toutes les sauces et m’a même déclaré très sérieusement un jour : « je suis venu pour t’éclairer et te montrer la voie ». En plein délire messianique ! Quand on voyait, aussitôt après, son mépris pour le monde entier, son absence totale d’empathie et de gentillesse, y’avait vraiment de quoi de bidonner ! Et pourquoi ne me suis-je pas bidonnée en effet ? Mais non, au lieu de cela, je pensais réellement avoir affaire à quelqu’un d »exceptionnel, d’exigeant, alors que tous les autres étaient nases…
Il y avait, en théorie, une idée de l’amour qui me plaisait. L’amour comme une aventure obstinée, comme une suite d’épreuves qu’il fallait vaincre et surmonter… ça me plaisait bien, ce côté « ascension de l’Everest », moi qui essaie d’inculquer le goût de l’effort à mes gamins. Mais j’ai fini par remarquer que les efforts étaient pour moi seule. Et ses double binds en série, ses bouderies et volte-faces quasi permanents ont fini par calmer mes ardeurs.
Amicalement
geneviève,
excuse moi, mais il était » grave » quand même…:)
quand je pense qu il est » soignant « , ca fait froid dans le dos , quand même..
carole
Il est toujours hypnothérapeute …
Je viens de lire, Geneviève, et ça me rappelle (en pire) deux ou trois épisodes avec mon ex ami. Ce vertige mystique est étonnant !
Bonsoir Lalouette,
Donc ça confirme qu’ils/elles ont ce côté-là … Elle avait régulièrement des crises mystiques et existentielles, avec une angoisse métaphysique de la mort (logique puisqu’elle se croit immortelle sachant très bien malgré tout qu’elle est « humaine », en tout qu’elle appartient au régne animal et que donc son corps s’éteindra, un jour), de l’abandon, donc pas trop étonnant qu’elle aille se réfugier dans la religion … Et puis bon, un truc qui m’a vachement étonné lorsqu’elle m’en a parlé : elle s’est faîte baptiser à l’âge de 12 ans … (j’imagine même pas comme elle a dû casser les c ###### à ses parents pour arriver à ses fins) … Pourquoi pas d’ailleurs, je suis tolérant donc chacun fait comme il le voit, mais si elle avait déjà des crises mystiques à 12 ans, c’est sûr que ça n’annonçait rien de bon … Elle me reprochait évidemment de ne pas donner d’éducation religieuse à ma fille … Ben oui, mais bon, je ne suis pas croyant !!! Parfois, par provocation, je lui expliquais la vision panthéiste de Dieu chez Spinoza, ça l’énervait … (chez Spinoza, Dieu c’est la Nature ; je fais vite) … et que si je devais être croyant, cette approche écologiste de la Divinité me plaisait assez …
Mais qu’elle fasse ce qu’elle dit, puisque c’est ce qu’elle dit …. Qu’elle devienne nonne, pas mal de religieuses sont des histrioniques avérées ou qui s’ignorent (j’ai eu un exemple dans ma famille, pas une religieuse mais c’est tout comme, un truc hallucinant, la soeur de mon grand-père paternel qui n’a pas hésité à dire à mon frère âgé de 5 ans que puisqu’il ne priait pas tous les soirs, il irait en enfer) , c’est même souvent cela qui les a amenées à Dieu mais au moins celles là , elles ne font chier personne … Alors qu’elle aille casser les c ###### à Dieu !!!!
Et sur l’amour, figurez vous que c’était un peu pareil que ce que vous avez vécu : pour elle , c’était une épreuve aussi, un truc pas simple en tout cas … D’où l’ensemble de ses shits test interminables, Double Bind, …. enfin bref, tout ce qu’on a vécu avec ce genre de dézingué(e), de tue-l’amour …
Amicalement
Adzo
Bonsoir, Geneviève,
Votre anniversaire approche… Nous allons allumer un beau feu d’artifice!
Mais où sont passés les petits bonshommes jaunes qui ponctuaient nos mails?
Amitiés, Forester.
Bonsoir Forester,
J’adore les feux d’artifice ! Mes chiens un peu moins…
Les petits bonhomme jaune ??? Je l’ignore ! 😦
Amicalement, Geneviève
Chère Hélène,
Ne soyez pas si triste, certes, la vie ne m’a pas épargnée ces temps derniers, mais elle n’a pas été toute noire non plus.
Aujourd’hui, je retrouve mes anciens amis, nous dînons ensemble, je sors, je suis invitée à des spectacles dans le cadre du Festival Inter Celtique, où toutes les nations du monde se retrouvent.
J’assume ma pathologie, et je me dis que je suis aussi bien seule, car je n’aimerais pas faire subir à mon compagnon mes hauts et mes bas.
Bref, je revis. C’est bien dommage que votre santé en soit si affecté, mais si ce métier vous passionne, c’est que vraiment, vous étiez faite pour cela.
Je revois de temps à autre mes anciennes collègues, qui ont quitté la structure pour raison de santé aussi, et d’autres qui ont évolué vers de meilleurs postes. Je suis très heureuse qu’elles m’aient gardé toute leur estime.
Quant à mon ex PN, je me souviens qu’il redoutait au pus haut point que je parle de lui à ses ex collègues de travail que je connaissais. Et pour cause : non seulement il avait accumulé dix gardes à vue pour violences faites aux femmes, mais en plus, il avait escroqué quelques uns d’entre eux, en leur empruntant de grosses sommes d’argent pour des projets qui n’ont jamais abouti.
Quand j’ai fait trois mains courantes contre lui et prononcé son nom au commissariat, ils ont poussé des exclamations du genre: « Encore lui ! », « Ohio ! » « Oh! Là! Là! », « La honte! »
C’est certain: il a un sérieux contentieux à régler avec eux, ne serait-ce que pour le déshonneur qu’il a semé sur la corporation !
Aujourd’hui, ce ne sont plus mes affaires. Je plains seulement la personne avec qui il se trouve, si elle le supporte encore…Ceci est une autre histoire.
Ne vous attristez pas, Hélène, j’ai de l’humour…De l’optimisme aussi.
Je me souviens de ce film émouvant dans lequel il était question d’un père déporté qui cachait à son petit garçon les horreurs de leurs conditions de vie. Je ne me souviens plus du titre. C’était un film italien, d’une grande profondeur.
Je vous souhaite une bonne journée, avec le décalage horaire, il doit être 14 heures, non?
Amitiés du bout de l’Europe,
Forester.
Ohio ! Oui ! C’est tout à fait ça ! Le ou la PN se venge, en fait, de celui ou de celle qui l’a mis à nu ! Et gare au suivant qu’il ou elle croise sur son chemin ! Là, je suis persuadée que ce doit être encore plus violent, et qu’il ou elle doit prendre un malin plaisir à le ou la faire souffrir d’autant plus !
Je ne comprends pas, pour ma part, ce que l’on peut reprocher à quelqu’un qui a un ou plusieurs enfants d’une première union. Je trouve ça normal qu’un papa aime sa fille, qu’une maman aime son fils. Le contraire me dérangerait, quelque part…
Maintenant, reste le problème de la famille recomposée: les enfants vont-ils accepter le nouveau conjoint et les enfants de celui ou de celle-ci ? Mais c’est une autre question que je soulève là, peut-être un peu hors sujet.
Je me souviens que ma grand-mère, qui avait ses formules du terroir bien à elle, avait tenu ces propos, à quelqu’un qui avait reproché à sa nouvelle compagne d’avoir eu un enfant d’un premier lit:
« Quand on prend la vache, on prend le veau. »
Certes, c’est un peu brut de décoffrage, mais ça veut bien dire ce que ça veut dire.
Ne vous inquiétez pas, Adzo, vous retrouverez quelqu’un qui partagera vos vraies valeurs, et non pas une poupée de salon capricieuse , immature et mal élevée.
Bien amicalement, Forester.
Bonsoir, Adzo,
Avec le recul, on comprend mieux les choses.
Pour ma part, quand j’ai reçu sa « prose » (car il ne pouvait plus m’atteindre, ni par téléphone, ni par mail ), j’étais tellement abasourdie par les propos dégradants qu’il me tenait, que moi aussi, j’étais complètement dans les choux.
Après, j’ai saisi qu’en fait, c’était bel et bien de lui qu’il parlait.
Je me dis qu’il est en train, ou qu’il paiera tout le mal qu’il a fait. C’est dans la logique des choses, le rééquilibre du ying et du yang, des forces du bien contre celles du mal, de la clarté contre les ténèbres…
Pour le site, ne vous en faites pas, je vais surfer un peu de mon côté, histoire de voir, ou autrement, si jamais vous le retrouvez, eh bien! Oui, d’accord, je serai très contente d’en savoir un peu plus sur ces phénomènes de foire qui ont croisé notre chemin (pas trop longtemps, heureusement pour nous).
Ne vous cassez pas la tête avec ça. Profitez bien de vos vacances, vivez, quoi !
Bonne soirée,
amitiés, Forester.
Je suis tombée sur un pervers qui me hante jour et nuit l’ esprit.
Il a tenté de me tuer par étouffement, il était en califourchon sur moi et mettait mes bras mes main en dessous de ses genoux . Je ne pouvais plus bouger et mis sa main sur ma bouche et mon nez le pincé de toutes ses forces je ne pouvais plus respirer, je pleurai et voyez ma vie se défilée. Ma famille à qui je pense sans cesse . j’ai peur, rien que d ‘en parler et il disait qu il avait arrêté car je devenais bleu . J ai tellement besoin d’aide comme toutes ces personnes qui souffrent.
Aujourd’hui je suis au désespoir.
Je ne suis pas de nature à baisser les bras. Mais là !!j’en peux plus.
Avez vous une adresse d’association d’écoute svp j ai besoin de cela.
je ne sais plus quoi faire j ai de très mauvaise pensées du désespoir .
Merci.
Re-bonjour, Adzo,
Ben oui, quoi ! De parfaits illusionnistes…:-)
Cordialement , Forester.
Chère Geneviève,
Oui, c’est bon de corriger le tir, si je puis m’exprimer en des termes aussi militaires.
J’ai discuté longuement à ce propos avec l’une de mes amies, qui m’a souligné cette phrase très intéressante: « Nous recherchons notre miroir psychologique« .
Je médite sur ce qu’elle m’a dit l’année dernière.
Merci de cette intervention de votre part, qui est très enrichissante…
Amitiés, Forester.
Chère Forester,
Je ne suis pas prof de gym mais mon agitée du bocal se souvenait de pas mal de détails me concernant lorsque je l’avais comme prof; j’aurai dû me méfier : mon regard (personnellement, je ne me souviens pas du regard de mes anciens prof), ma voix, mon écriture, mon « air sévère » aussi qu’elle me reprochait 15 ans plus tard …. Bref, c’était une snipper déjà à 17 ans pour se souvenir de tout ça …
Quant à l’intelligence du coeur comme vous dîtes , vaste programme avec elle … C’est ce qu’elle voulait que j’ai pour elle, que je lui apporte cela ….
Amitiés
Adzo
Bonjour, Adzo,
C’est tout à fait juste: le PN s’attaque à ce qui est plus intelligent, plus instruit, plus élevé dans la classe sociale, plus fortuné financièrement. Son but est , au final : la destruction complète et massive de l’autre.
Vous concernant: vous représentiez pour votre ex fêlée-du-bocal son prof de gym, avec tout ce qui s’en suit, pour le mien : quelqu’un qui était plus instruit.
Encore eût-il fallu qu’il ait les capacités de suivre des études supérieures, je crois que les possibilités nous sont offertes pour ce faire, et l’on peut se cultiver, s’instruire à tout âge.
Certes, l’instruction est une chose, mais ce que je privilégie le plus chez quelqu’un est l’intelligence du coeur.
Hélas pour le ou la PN : il ou elle en est totalement dépourvu(e). Je pense que c’est cela aussi qui fait notre supériorité sur eux sauf que nous, qui sommes assez modestes et pensons que cette qualité est innée aussi chez les autres, n’en faisons pas étalage à qui mieux-mieux.
Bonne vacances, Adzo,
Très amicalement,
Forester.
Je me mêle de ce qui ne me regarde pas , mais pour moi s’approprier quelqu’un, c’est commencé à le détruire , et en effet ça le /la remplit …
Adzo
Merci Geneviève,
Je comprends mieux mais c’est en effet exactement ça …
Elle n’avait pas clairement le projet de me tuer en effet, mais de me vider de ma substance, de me voler tout ce qui lui plaisait en moi (et qu’elle n’avait pas) ; un vrai hold-up, dont la conséquence était de me tuer ….
Adzo
Oui, c’est vraiment comme çà que j’analyse les choses …
adzo,
tout à fait!
et alors, quand il y a un enfant, je vous dis pas…
bonne nuit à tous
amicalement
carole
bonsoir,
je suis tout à fait d accord avec ce que tu dis; de ce que je retire de mon expérience, le but n est pas d »éliminer » la proie, mais de s’en nourrir, voire de jouir de sa souffrance ( mais là encore, nuances;;; ça dépend des cas)
Ceci dit, une fois la proie détachée, la rage destructrice, ne connait que la loi (bon, d accord, moi, c était du très, très gris… .:)
carole-
Chère Forester,
Je ne suis pas prof de gym mais mon agitée du bocal se souvenait de pas mal de détails me concernant lorsque je l’avais comme prof; j’aurai dû me méfier : mon regard (personnellement, je ne me souviens pas du regard de mes anciens prof), ma voix, mon écriture, mon « air sévère » aussi qu’elle me reprochait 15 ans plus tard …. Bref, c’était une snipper déjà à 17 ans pour se souvenir de tout ça …
Quant à l’intelligence du coeur comme vous dîtes , vaste programme avec elle … C’est ce qu’elle voulait que j’ai pour elle, que je lui apporte cela ….
Amitiés
Adzo
Bonjour Val
À deux reprises ,j’ai mis mes limites à mon fils aîné
Une première fois ,j’ai appelé la police pour avoir fracassé la fenêtre de la porte d’entrée du salon. Il a été placé en centre Jeunesse pendant un an. Ensuite ,il est retourné vivre chez son père
Une seconde fois, j’ai reçu un appel de ma brut, mon fils avait fracassé à coup de poing son ordi lors d’une dispute entre eux.
J’ai été reconduire ma brut chez sa mère et dit à mon fils que j’aviserai ses parents qu’il était violent. Aujourd’hui ,ils ont deux enfants ensemble. Souvent et en la présence de mon fils ,je m’informe si tout va bien et dit à ma brut .Tu m’appelles si Caroll saute les plombs à nouveau.
Ce discours , je le dit à mes deux bruts et cela en présence de mes fils
Il est très important pour moi de savoir mes petits enfants et leurs conjointes en sécurité
Moi aussi ,je déteste le mot victime et je ne me le colle pas à la peau.
Il est certain, que de tenir de tel propos devant eux ,ne fait qu’aggravé leurs remarques envers moi. Mais ,moi je suis capable d’en prendre ,mais pas mes bruts et mes petits enfants
Bonne journée
Hélène
Bonsoir Carole
Je ne peux , que corroboré vos dires
Mais ,malheureusement , je n’aie pas un once d’agressivité, par contre , je ne suis pas aveugle
Je ne suis pas non plus du genre à dire ,continu. Je préfère m’éloigner des méchantes personnes.
J’admire ,vos caractères forts.
Comme Forester le dit si bien en parlant d’elle.
Qui s’y frotte ,s’y pique
Hélène
chère hélène,
pendant longtemps, j ai refoulé ma propre agressivité; et, je me suis rendue compte, que cela pouvait etre catastrophique, pour moi meme, et aussi pour mon entourage…
par ex, j avais toujours tendance ( surtout avec mes enfants), à tout vouloir expliquer, calmement, tout négocier etc..
à un moment, je me suis rendue compte, que ca ne fonctionnait pas du tout: je ne posais pas mes limites, et ce n était pas sécurisant pour eux, et pour moi, ca n allait pas
alors, changement de fusil d épaule; je dis gentiment 1 ou 2 fois stop, et si je ne suis pas entendue, je montre les dents…
je ne suis pas devenue une mégère ( enfin, je crois, lol,) mais je respecte les autres, et j attends etre respectée en retour…
sauf avec le pn, parce que là, ca a été la guerre, chacun pour soi et pas de pitié: de toute facon, c était lui ou moi, et j ai « enfin » décidé, que ca serait moi!
toutes mes amitiés
carole
Bonsoir Forester
Il est vrai que je suis sortie de la maison pas mal amochée mais même dans cet état, je n’aie jamais cessé de travailler. C’est d’ailleurs pour cela ,que je n’aie pas fait de dépression.
Mon travail m’a sauvé la vie. L’amour que j’avais en moi, je l’a donnais à mes patients. J’ai toujours dit ,que j’avais la plus belle profession au monde. Tout comme vous, vous étiez auxiliaire
Malheureusement ,aujourd’hui , ma santé m’a rattrapé, j’ai les deux épaules finies
J’ai eu une chirurgie à l’épaule gauche et je suis en attente d’une chirurgie pour l’épaule droite.
Mais, là encore ,je travaille toujours .Bien sûr ,que je ne pratique plus ma profession. Je suis maintenant réceptionniste de 50 pédiatres mais au moins ,je suis toujours dans le domaine hospitalier
Comme je vous l’aie déjà dit, je suis bien triste pour vous. La vie a été plus sévère avec ,qu’avec moi
Prenez grand soin de vous
Hélène
MME Géneviève
Moi ,aussi j’avais de bons parents. Nous n’étions pas riche durant mon enfance avant que ma mère reprenne le marché du travail. Elle était elle aussi infirmière.
Jamais, mes parents n’élevaient la voix outre mesure contre nous. Je n’aie jamais eu, même pas une tape de leur part
Malheureusement , mon frère est schizophrène paranoïde, lui par contre entrait dans de terribles crises de violence.
Lucien ,celui qui était dans mon dossier pour une expertise psycho-sociale lors de mon divorce,m’avait dit, que si j’avais été si tolérante avec mon mari, c’est parce-que j’étais habitué aux crises de violence de mon frère étant petite fille.
Bonne soirée et bonne fête à l’avance ( 4 Août)
Hélène
Merci !! 😉
Bonsoir Forester
Je crois que nous sommes nombreuses sur ce site à être célibataires
En tout cas ,Va,l dans un de ses commentaires dit avoir perdu tout espoir de rencontrer un compagnon de vie . J’espère pour elle , que la vie lui sourira à nouveau ainsi qu`à nous tous.
Je ne peux pas croire qu’à l’âge que nous avons, MME Géneviève incluse, que nos chemins ne croiseront pas celui d’un homme qui respectera nos valeurs, Il me semble que nous ne sommes pas si exigeantes que ça.
Nous ,aussi au Québec ,c’est la canicule
Mais à voir le ciel ,nous auront un sérieux coup de tabac
bonne soirée ou plutôt ,bonne nuit
Hélène
Chère Geneviève,
Mon grand -père était très étonné que je m’intéresse aussi jeune à la Résistance. Je lui piquais ses revues « Historia », qui traitaient de ce sujet.
Jean Moulin était mon héros, alors que je n’avais que dix ans. Je laissais toujours trainer une oreille, quand il retrouvait ses anciens camarades de maquis à des commémorations ou à la maison. Ses copains étaient à la fois ravis et un peu stupéfaits qu’une petite fille de cet âge leur pose des questions, auxquelles ils répondaient avec patience et indulgence.
Je crois que c’est aussi pour cela que j’ai choisi de faire une FAC d’Histoire. Cela m’a également beaucoup servi dans la vie courante.
Il est un âge où nos anciennes valeurs nous rattrapent. Et je trouve que ce n’est pas plus mal, à l’époque à laquelle nous vivons actuellement, où tout est devenu du « consommable ».
Amitiés, Forester.
Bonjour, Lalouette,
Très heureuse de vous revoir parmi nous ! Vos vacances ont du drôlement vous faire du bien, depuis le temps que vous n’en aviez pas prises de vraies !
Alors, bienvenue au club : moi aussi, je cultive l’espoir avec autant d’amour que mes plantes vertes !
Ceux et celles qui continuent d’espérer restent jeunes…Mon ex PN, lui, était un pessimiste né, toujours très négatif.
Il vivait comme un vieux crabe tapi dans son trou de roches…
Amitiés, Forester.
Chère Forester (et toutes)
J’ai passé de merveilleuses vacances dans un coin de campagne que j’aime beaucoup (Lot). Mon amie, mes enfants et moi avons profité de 10 jours de soleil et de chaleur, nous avons alterné visites et baignades, plus une descente en canöe, quelques bons déjeuners sur l’herbe et parties de cartes en soirée : tout ce que j’aime ! Et comme le PN me semblait loin, loin…
Hélas, de retour chez moi, j’ai senti à nouveau le passé revenir malgré ces bons moments de repos. En passant à certains endroits, je ne peux m’empêcher de penser à tout ce que j’ai vécu avec lui, moments de dispute, de tension, moments où il claquait la portière pour s’évanouir dans la nature après une remarque blessante, etc. Ma psy est en vacances jusqu’à la fin du mois d’août, je dois donc rester zen d’ici là et ne pas trop ressasser. Je vais m’occuper, pendant la dizaine de jours de vacances qu’il me reste, grâce à un grand ménage dans la maison et quelques sorties supplémentaires avec les enfants.
Et puis je sais que je peux me confier ici et ce n’est pas le moindre des avantages de la connexion internet retrouvée !
Amicalement
Chère Carole,
J’ai entendu une émission sur Europe 1, dans laquelle un sociologue expliquait que le gros mot, le fait de râler, étaient une soupape de sécurité qui empêchait le passage à l’acte.
Certes, personne n’est parfait. Je fais partie de ces gens réactifs, qui peuvent blesser en paroles sans le vouloir. Après , je regrette, contrairement au PN ,qui le fait sciemment, dans le but de détruire l’autre.
Râler et dire des gros mots fait du bien, je l’avais remarqué depuis longtemps. Bien avant ce sociologue.
Alors, pour évacuer le trop plein, je m’offre tous les matins une séance de « râlage » en écoutant les infos. C’est salvateur, personne n’est là pour entendre mes propos.
Il m’arrive parfois de jouer aussi dans le registre de la provocation. Ce sont des restants de mon adolescence.
Je suis une adolescente montée en graine, avec tous les bons et les mauvais côtés qui vont avec.
Rien à voir avec la psychorigidité du PN, qui joue au meussieu- très- comme- il- faut et fait toutes ses saloperies par derrière.
Je te souhaite une bonne journée,
bon courage sous la canicule, Forester.
Bonsoir Forester,
Moi non plus, je ne suis pas à l’abri d’un gros mot. Ils m’échappent parfois au volant, quand je laisse tomber un verre ou quand je me cogne, quand j’essaie (comme hier soir et en vain), de monter correctement un meuble en kit !! Il est vrai que le gros mot permet d’évacuer le trop plein de stress ou d’énervement… Une fois qu’il est lâché, on se sent moins tendu même si les choses n’ont pas avancé pour autant.
Amitiés du sud ouest où il fait une chaleur torride ce soir !
Bonjour, Hélène,
Certes, la vie s’en chargera… Un jour ou l’autre, ils se feront « moucher » de belle façon !
Je souhaite que cela leur serve de leçon.
On dit souvent que l’on reproduit les schémas : à force d’avoir vu leur père vous maltraiter de la sorte, de se moquer de vous, de vous humilier, ils ont trouvé ça « normal » et se sont dit que, finalement, ce doit être partout pareil.
Personne n’a pu leur prouver le contraire, malheureusement.
Ah! Je peux dire, une fois de plus, que ce satané PN a fait du beau travail de sape ! Il a réussi à démolir une famille entière !
J’en ai connu un, comme ça, dans les environs de chez moi, qui exerce la profession d’infirmier à domicile. Après ma rupture avec mon ex PN, cet infirmier en question m’a fait des ronds de jambes pour venir à sont tour s’installer chez moi. Je savais qu’il avait fait beaucoup souffrir son ex femme, ainsi que ses anciennes compagnes. Je n’allais tout de même pas me jeter une nouvelle fois dans la gueule du loup, ou ça aurait été de ma part de la pure bêtise !
Alors, je l’ai envoyé vertement promener. Depuis, il me fout la paix.
Je me suis jurée que plus personne ne viendrait s’installer chez moi et que je ne laisserai plus profaner mon corps.
Je préfère vivre seule que mal accompagnée. Mes amis, mon chien et mes plantes vertes me suffisent largement.
Avec toute mon amitié,
Forester.
Chère Geneviève,
Alors, nous sommes issues d’une lignée de Résistants patriotes. C’est peut-être cela aussi qui nous a forgé le caractère ! Nos parents et grands-parents sont pour nous des références dans ce domaine.
Mon grand-père gendarme renseignait les maquisards sur les parcours des convois allemands et fournissait de faux papiers à des familles juives pourchassées. La devise du réseau auquel il appartenait était : « Qui s’y frotte, s’y pique ! ».
J’en ai pris de la graine. La preuve: mon ex PN est le deuxième que je vire de chez moi !
Je ne supporte pas la tyrannie domestique, qui est d’un temps révolu.
Bonne journée à vous
Forester.
Chère Hélène,
Il arrive qu’au bout d’une très longue période de temps passée avec le PN, l’organisme autant que le système nerveux s’use à tel point que toute volonté en nous est complètement anéantie.
C’est pourquoi tout le monde n’a pas la même capacité de réagir.
Votre ex PN vous a usée, les soucis que vous avez accumulés au fil des années également.
Mais aujourd’hui, vous voilà délivrée d’un grand poids, bien qu’il reste encore celui de vos enfants, que vous parvenez à gérer tant bien que mal, en plus de votre travail auquel vous vous donnez beaucoup.
Dites-vous qu’il n’est pas tout à fait arrivé à ses fins, puisque vous avez réussi à rebondir. Quant à lui, qu’il reste dans sa crasse. Le mieux est de ne plus vus en occuper et surtout, de ne plus vous culpabiliser du fait que vous n’avez pas eu la force, ce jour-là, d’appeler les forces de police pour vous venir en aide.
Nombreuses sont encore les femmes qui n’osent pas, parce qu’elles ont peur, parce qu’elles pensent qu »il » va changer, parce qu’elles craignent les représailles de la part de leur conjoint, ou parce qu’elles ont honte.
Vous êtes vivante, louez la vie tous les jours de votre existence, et cette force salvatrice qui demeure en vous !
Vous êtes très courageuse, Hélène ! Même si ce n’est pas facile pour vous tous les jours, la vie post-PN vaut la peine d’être vécue !
Bien amicalement,
Forester.
chère lalouette,
j éspère que vous allez bien et que les vacances avec vos enfant vous ont « requinquées »
vous avez parfaitement raison, les remarques désobligeantes, comme l agressivité, sont à éviter;
cependant, ces attitudes sont aussi humaines: nul n est parfait, et parfois meme, l agressivité, est nécessaire ( pour se défendre par ex, mais à utiliser à bon escient et avec parcimonie, en évitant de perdre le contrôle de soi meme…)
toutes mes amitiés
carole
chère hélène,
c est meme une » maladie » que je cultive…
amicalement
carole
Val et Forester, je ne répondrai que ceci
L’ESPOIR EST UNE MALADIE, que nous portons tous en soi
Hélène
Helene , tout á fait …..je disais toujours l´espoir meurt en dernier ….et bien aujourd´hui il mourra avant moi 😉
Mon ex PN m´a donnée en tous les cas une sacree leçon la dessus .
Val
Bonjour Val et Forester
Les seules fois où j’ai osé hausser le ton pour que mon mari arrête ses humiliations envers moi devant les enfants. Soit , qu’il m’a traité de folle, (terme que vous avez dû entendre à plusieurs reprises à votre égard) soit qu’il disait que je criais comme une dévergondée et en disant cela, il fermait les fenêtres de la maison prétextant que les voisins me prendraient pour une folle. Il m’a même traité d’Aurore l’Enfant Martyre, en portant ses mains à son visage en signe de soumission
À deux occasions, il a osé cracher sur moi en me disant ( c’est rien que comme ça que tu comprends ) etc…tout cela en présence des enfants. Mais ,tout cela est du passé.
La seule chose qui me peine aujourd’hui, c’est que deux de mes enfants sur mes quatre enfants tiennent de tels propos envers moi. Tout comme leur père si j’essaie de mettre mes limites et bien ils renchérissent encore plus leurs propos.
Ma façon de mettre mes limites est très simple, j’évite leur présence. Heureusement que ma fille n’est pas venue habiter en bas de chez moi. D’ailleurs mes amies ,ne trouvaient pas que c’était une bonne idée ,elles me disaient (voyons Hélène, tu est tranquille dans ton logement à l’île D’Orléans ,tu fais une grave erreur )
Mais, je suis leur mère après tout ,je les aime malgré tout et j’espère toujours qu’un jour ,ils m’apprécieront à ma juste valeur
La seule façon qu’il me reste pour les éduquer à être respectueux envers moi et autrui, c’est de prêcher par l’exemple. Peut-être qu’un jour ,ils comprendront ,que la vie se n’est pas d’humilier les autres mais bien de respecter les gens autour d’eux ,peu importe qui ils sont.
Souvent, aussi ,je me dis qu’un jour la vie mettra quelqu’un sur leur chemin, qui les remettra à leur place. Je ne leurs souhaite pas de malheurs mais juste une bonne leçon de la vie
Bonne journée à tous
Hélène
Héléne,
il ne s´agit pas de hausser la voix , non pas du tout , crier, hurler , les engueuler , c´est se mettre á leur niveau ( je vous rassure je l´ai fait ) . J´avais essayé plusieurs fois et comme vous j´en ai pris plein les dents . Mais ce jour lá , je ne sais pas pourquoi j´étais droite comme un i , mon ton était ferme et surtout décisif . J´avais tout essayé avant : la gentille ( on ne sait jamais ), la méchante ( je lui ai gueulé une fois correctement dessus ) …rien á faire !
Notre ton , notre attitude, notre regard, notre posture en disent bien plus long que les mots qui sortent de notre bouche. J´ai par la suite beaucoup lu sur la communication non verbale , c´est passionnant . Si j´avais lu ça , il y a des années ….j´aurais compris que j´avais á faire á une victime .
Et quand j´y pense c´est justement le sentiment d´impuissance qui est le plus dur á supporter sur le moment .J´étais complètement perdue ! Je pense que ce jour lá , j´avais atteint un point ou je n´en pouvais vraiment plus et je ne sais pas comment exprimer celá mais je « me suis rendue » ou « donnée » á cette impuissance , j´ai donné place á ma colére …..car je n´avais plus rien , Je n´avais plus rien á perdre.
Mon argent ???? Il avait vidé notre compte épargne….Ma maison , mon jardin ??? : nous étions locataires.( nous avions 180 mètre carre , je vis aujourd´hui dans 54 …et suis plus heureuse ) …..Mon boulot ??? : il ne dépend que de moi ….Mon mari ??? : quel homme !!!! Mon honneur et ma dignité ? personne ne peut me les prendre sans mon consentement . L´amour ?? …lequel ????
…je parlais hier de colére et bien je pense que j´étais surtout en colére contre moi meme de me faire traiter comme la derniere des merdes…..
Vous est -il déja arrivé d´avoir une panne d´ordinateur ??? On s´énerve et on essaye de redémarrer le tout 2-3 fois et quand on voit que plus rien de marche … on tape sur toutes les couches comme un malade …en esperant qu´il fasse ce que l´on veut. Et bien , le pn c´est pareil , quand il voit que ses humiliations ne vous touchent plus , il redouble d´abord ses efforts …..et essaye autre chose.
Je me suis faite insultée plus tard une fois de plus, et je lui ai répondu sur le meme ton bien calme : tu es libre de dire et penser ce que tu veux de moi . Et c´est la vérité : il est libre de penser ce qu´il veut de moi ….l´opinion qu´il a de moi est son probléme pas le mien.
Mon probléme est de savoir qui je suis , ce que je fais et quelle est ma valeur.
Leurs humiliations en disent trés long sur eux et rien sur nous.
Il faut – je pense – arreter dans la vie de vouloir etre une bonne fille, une bonne mère, une bonne épouse, une bonne amante , une bonne collègue, une bonne employée…etc ….
C´est trop pour une etre humain. Il faut en arriver au point ou l´on se dit : non, tout n´était pas parfait , plein de choses ont foiré , mais j´ai fait sur le moment du mieux que j´ai pu.
Vouloir etre aimée des autres et reconnue des autres – et j´en suis consciente aujourd´hui – est une erreur profonde. Je ne suis pas venue au monde pour plaire á tout le monde mais pour etre qui je suis . Ca plait c´est bien , ca ne plait pas , désolée ….. ironie de l´histoire , cette tendance á vouloir etre aimée par justement ce qui ne peuvent pas aimer , de s´user et de tout faire pour l´autre – jusqu´a se perdre soi meme – dans l´espoir qu´un jour on serra vu á notre propre valeur ….ma valeur , notre valeur c´est nous meme qui nous la donnons.
Le jour ou on arrete de se battre contre les moulins á vents, á s´attacher á une illusion , á s´accrocher á des choses qui sont en fait futiles , á un idéal de vie dont le prix est trés elevé, á vouloir etre aimée de tous et de toutes ( meme par un salaud ) , á prendre les responsabilités pour les autres ( pour son mari , ses parents , ses enfants ), leur trouver et leur donner des excuses pour leurs comportements inacceptables, et surtout de se justifier auprés de tous pour ce que l´on fait et on est , on découvre en soi une force et des ressources incroyables.
Qui n´a plus rien á perdre , á tout á gagner Heléne . …et si ce n´est que soi même !
Je lisais un jour une belle phrase que je n´ai jamais oublié et pourtant je ne suis pas croyante : on ne peut pas tomber plus bas que dans la main de Dieu . Croyez en vous Heléne ….vous avez des ressources en vous dont vous n´avez même pas ( encore ) idée .
Bonne soirée
Val
Comme c’est juste Val !! Je suis restée avec mon PN aussi longtemps que je me suis souciée de l’image que je donnais de moi. C’est pour cette raison que je suis retournée (3 fois) dans cette relation mortifère, après des messages de sa part où il me disait, en gros, que j’étais nulle de ne pas donner de nouvelle, qu’on ne pouvait pas compter sur moi, etc. Moi, quelqu’un sur qui on ne peut pas compter ? Evidemment je ne supportais pas cette idée et il le savait bien. En jouant sur la culpabilisation, il me faisait replonger illico.
Pour vous montrer l’imagination de ce « tordu », voici des messages reçus récemment où il joue encore sur la culpabilisation et compte sur ma générosité pour lui permettre de me pomper le sang à nouveau : « c’est ahurissant, cette capacité de néantisation (le fait de plus donner signe de vie) que tu as. Je suppose que tu serais même indifférente au fait de savoir que j’ai quelques ennuis » ! Après la culpabilisation, viennent en général les paroles mielleuses : « Je t’écris parce que je m’ennuie (il s’ennuie tout le temps quand il est seul !) et il y a une vague de tristesse qui gonfle en s’approchant de ma cote » et « je me sens absolument triste ». Jamais une parole pour demander comment moi je vais, bien sûr !
Il y a quelque temps encore, j’aurais bien sûr renoué avec quelqu’un qui semble si malheureux, pensant que j’allais pouvoir le sauver, le ramener à la vie. Maintenant, je sais que c’est parfaitement inutile, qu’il est « insauvable ». Qu’il pense de moi ce qu’il voudra : que je suis égoïste, qu’on ne peut pas compter sur moi, peu importe ! Je me souviens qu’en début de relation, il avait eu des paroles assez dures avec 2 ou 3 de ses ex amies, disant qu’elles étaient hystériques, schizo, etc. Et ça été ensuite à mon tour : au début, je n’étais pas assez libre, pas assez dans l’amour puis, quelques mois plus tard, je montrais déjà des signes de schizophrénie. Bizarre, toutes ces schizophrènes quand même !
On ne peut s’en tirer vraiment qu’en se fichant royalement de ce que le PN pourra dire, penser ou faire. J’essaie de garder vivaces les plus mauvais moments de notre relation, de me souvenir que RIEN de ce que je faisais n’étais assez bien, de penser à lui comme à un grand MALADE dont le jugement est altéré. Et j’en viens à le plaindre réellement de ne pas voir l’amour qui est partout autour de lui et qu’il saccage à chaque fois.
Bonjour, Val,
Vous avez eu raison de réagir ainsi ! En effet, le PN se complait à cultiver AUSSI le sentiment de peur, car cela lui donne du pouvoir.
Je reconnais que, moi-même,j’ ai eu tort, dès le début, de ne pas avoir posé immédiatement mes limites.
Et les débordements ont commencé : meussieu tenait devant moi de longs conciliabules au téléphone avec une de ses ex. Quand leurs conversations prenaient une tournure un peu trop intime, (ce que je devinais aisément), il m’ordonnait de sortir mon chien. Il était chez moi !
Cela aurait du déjà me mettre la puce à l’oreille. Mais j’avais peur de le perdre. Alors, j’ai laissé faire, je l’ai laissé prendre ses aises sans protester, avec cette crainte de l’abandon qui me tenaillait.
Lasse de ses mensonges et de ses tromperies, un jour, moi aussi, j’en ai eu assez et l’ai foutu dehors comme un malpropre qu’il est et restera, tant sur le plan physique que psychologique.
Les sentiments d’amour et de tolérance que j’éprouvais pour lui étaient morts définitivement.
Ne restait plus que le mépris. La pire chose que l’on puisse resentir pour quelqu’un.
J’ai compris, tout comme vous, Val, que de ne pas poser tout de suite ses limites et édicter ses règles, c’est manquer de respect pour soi-même.
Or, la société et notre éducation de filles nous a formatées dans le sens qu’une femme doit se montrer douce et patiente, voire : soumise. La colère: c’est « masculin », la patience: c’est « féminin ».
Je n’adhère pas à ces raisonnements simplistes, que se plaisait aussi à me répéter le psychothérapeute que je voyais en consultation.
J’ai un caractère « fort », je suis pour la méthode « forte » en cas de non respect de ma personne et celle d’autrui. C’est ainsi: celui que je choisirai peut-être (mais je ne suis pas pressée), devra faire avec, ou il prend ses cliques et ses claques, s’il n’est pas content.
Je n’aime pas les individus qui se comportent en enfants gâtés. Etre adulte, c’est aussi savoir accepter la frustration et apprendre à patienter pour acquérir quelque chose.
Je ne suis pas pour le « tout , tout de suite », le consommable que l’on prend et que l’on jette.
Je ressens plus de satisfaction quand j’acquiert quelque chose à force de patience.
J’observe la Nature, qui m’a donné de très grandes leçons : regardez comment l’araignée tisse sa toile; elle y met toute sa persévérance. Voyez comment prennent les boutures des plantes d’appartement: elles progressent lentement, mais sûrement dans leur croissance.
Voilà. C’était de petits exemples, comme ça, en passant…
Chère Val, je vous approuve à cent pour cent !
Je vous souhaite une agréable journée,
Amicalement,
Forester.
Et oui, Forester, moi aussi je me devais d’être soumise. Non, pardon. Pas soumise, mais « dans l’amour », c’est comme ça que mon ex ami appelait la soumission ! Donc pas d’énervement quand il regardait les autres femmes en jupe courte (jusqu’à se retourner sur leur passage), pas de remarque lorsqu’il s’affalait sur le canapé en me regardant m’activer aux fourneaux…
Moi, bien sûr, je trouvais cela indélicat et ne manquais pas de lui dire. Mais je n’étais pas « dans l’amour » !
Val, quel précieux conseil que vous nous soumettez. Pour ma part ,je n’avais jamais pris la peine de faire cette démarche. Je n’avais rien en main. Bien sûr que j’aurais pu demandé l’aide des policiers pour entrer dans mon domicile mais je ne l’aie pas fait. J’étais si épuisée
Mais tout cela fait déjà 15 ans et aujourd’hui ,je déborde d’énergie
Bonne journée à tous
Hélène
Chère Geneviève,
Votre maman présageait peut-être que plus tard, dans votre vie de femme, vous auriez, vous aussi, subi une forme « d’occupation » d’un ennemi intime, votre ex PN…
Qui sait ? Les anciens ont des pressentiments …
Mais ce ne sont que des supputations de ma part.
Je me plait à faire très souvent le rapprochement entre l’Occupation et celle du PN, qui investit notre existence et se comporte en occupant, avec tous les débordements qui s’en suivent et que nous connaissons…
Ceci n’est que ma façon de voir les choses.
Je vous souhaite une excellente journée.
Amitiés,
Forester.
Re-bonjour, Geneviève,
J’en ai 53, et toujours pas pressée de trouver , pour la bonne raison que je ne cherche même pas…
Ah! La nuit du quatre Août ! Celle de l’abolition des privilèges ! Jour que j’ai retenu,entre autres, pour cette raison.
Pour votre anniversaire, beaucoup de joies et de bonheur en famille ! Ainsi que d’autres « prises de La Bastille » …
Bien à vous,
Forester. 🙂
chère geneviève,
comme c est étrange…mon mari et toi etes nés le meme jour, de la meme année! c est un très beau jour, celle de l abolition des privilèges ( les nazis, eux, ils ont été foutus à la porte, pour le plus grand bien de tous…)
si tu es prete, tu rencontreras » l ame sœur », le monde n est pas fait que de pn, loin de là…
je t embrasse
carole
re-Bonsoir ,
il me revient ce soir un moment á l´esprit ou la colére m´a enfin prise . Il m´avait menacé de tout me prendre , de ruiner ma vie aprés m´avoir insultée . Je l´ai regardé droit dans les yeux et je lui ai dit d´un ton ferme : Vas-y , fais le ! je ne sais pas ce qui m´a pris sur le moment , mais j´ai compris une chose trés importante : je n´avais plus peur de lui, je n´étais plus sa victime, soumise á ses caprices d´enfant gaté ( car il en était un ) . J´avais compris qu´il ne pouvait plus rien me faire …sur le moment je me suis dit , si tu léves un doigts dur moi …..tu as intéret á ne pas me louper !!! Et si tu me fais des vacheries, tu as interet á t´accrocher . Sur le moment , il est resté bouche bée ….c´est lui qui a eu peur. Il a recommencé un peu plus tard et je n´ai pas laché. Je lui ai dit : ce n´est pas une menace , c´est un avertissement.
Avec le recul encore , c´est le moment ou j´ai appris á lui mettre des limites , ce que je n´avais pas fait pendant des années.
On nous inculqué que celá n´est pas feminin de se se mettre en colére , d´etre ferme ….et pourtant la colére est une emotion humaine masculine comme féminine d´une grande source d´energie. J´ai trouvé la porte de sortie le jour ou j´ai laissé place á ma colére. Elle m´a rendue bien des services …donner place á sa colére dans une telle situation , c´est se respecter soi meme et se faire respecter des autres . Qui ne se respecte pas soi meme , ne doitpas attendre le respect des autres …et encore moins d´un pn !
Bonne soirée
Val
Merci beaucoup MME Géneviève de ses quelques lignes
Je m’excuse encore auprès de Marie et de ses amis garçons ,qui étaient sur un autre de vos sites.
Honnêtement , je ne pensais pas, quant leurs demandant d’être plus brefs et plus circonscrits dans leurs commentaires; qu’ ils quitteraient le blog pour ne plus y revenir..
J’avais dit ce commentaire ,car ils parlaient de faire une communion dont je ne me souviens plus du terme exact et j’ai eu peur d’avoir à lire, des débats et des esquisses de projets à ce sujet pendant des semaines avant qu’ils réussissent à mettre leur projet à bien.
Marie avait raison de me répondre en me disant ,qu’il y avait d’autres blogs à lire.
Mais à cette époque, je me disais ,les gens viennent sur ce site pour discuter de leurs tristes expériences et d’y trouver du réconfort. Ils ne viennent pas pour participer à une communion
J’ai beaucoup appris de ce malentendu même à 52 ans ,je me remets souvent en question sur mes paroles ,mes faits et gestes envers autrui
Plus jamais, j’émettrai de tels commentaires aussi blessants sur un de vos blogs
Une Hélène bien triste d’avoir engendré une telle situation
Geneviève,
Vous trouverez quelqu’un à votre hauteur, et vous ferez de grandes choses ensemble, tant dans le professionnel que dans le privé.
Mais vous avez le temps. C’est comme pour la pêche, il ne faut pas être pressée et bien étudier le terrain…:-)
Forester.
Coucou, Hélène,
Mais je ne suis pas prssée d’en trouver un! Par contre, je vous souhaite bien sincèrement de trouver quelqu’un qui puisse partager vos valeurs et vous apporter de la sérénité.
Je suis persuadée que, vous aussi, vous êtes capable de lui donner beaucoup de tendresse.
A nos âges, c’est plutôt de cela dont nous avons besoin.
Bien à vous, Forester.
Chère Hélène,
Mon frère et moi avons été élevés « à la dure », c’est à dire que nous avions de sévères remontrances quand il nous arrivait de manquer de respect.
Je me souviens qu’un jour, mon frère, âgé de sept ans, a répondu vertement à notre mère: « Tu me fais chier! ». Comme j’étais l’aînée et que notre père était absent, je lui ai collé une grosse baffe. Ma mère était d’accord sur le principe, mais a trouvé que j’y étais allée un peu fort.
Bien sûr, nous n’avions pas le caractère à manquer de respect comme ça, et je trouve qu’aujourd’hui, je peux aller partout, sans soucis, ça passe. Quant à mon frère, il élève ses enfants dans le respect des parents, ne laisse rien passer, et quand il corrige mon neveu, je n’interviens pas pour contrer son autorité.
Ah! Nos ratiers! Nous en avions cinq! Petite race de chiens courageuse! Pas besoin de raticide: ils étaient très efficaces à la chasse aux rongeurs.
Aujourd’hui, je suis beaucoup mieux avec mon chien qu’avec l’échantillon de bonhomme avec lequel j’ai vécu.
Je n’ai pas de conseils à vous donner en ce qui concerne l’éducation de vos enfants. Mais vous avez peut-être raison en vous disant qu’ils ont pu hériter de leur père, et peut-être que celui-ci faisait tout pour saper votre autorité.
Mon ex PN procédait ainsi avec les enfants des autres. Il y prenait même un malin plaisir, et prétendait devant eux que leur mère était mauvaise, qu’elle les privait de tout, de liberté.
Ensuite, il se plaisait à raconter que les enfants de ses ex compagnes étaient bien mal élevés et qu’il lui manquaient de respect.
Encore une stratégie du PN pour semer le trouble. Ces engins-là ont plus d’un tour dans leur sac quand il s’agit de faire leur travail de sape.
Bonne journée, Hélène, je calcule le décalage horaire entre la Bretagne et Québec.
Bien amicalement, Forester.
Bonjour, Val,
Je suis très prudente quant au choix de mes relations, qu’elles soient amicales ou autre, ce qui n’est pas à l’ordre du jour pour le moment.
Pour qu’un couple fonctionne bien, ainsi,d’ailleurs, qu’une famille, il fait communiquer, dire ce qui va ou ce qui ne va pas, c’est de la critique constructive. Les non-dits font trop de mal.
Surtout quand ce sont des tierces personnes qui nous apprennent comment était celui ou celle en qui nous avions confiance.
En fait, quand j’ai commencé cette relation avec mon ex PN, je vivais dans le déni, je me disais qu’il allait changer. Mais non. C’est indéniable: il ne changera jamais. Il passera sa vie à faire semblant, jusqu’à la fin.
J’ai eu le nez fin de faire attention à mes économies, qu’il avait quand même bien entamées.
Son objectif, comme pour tant d’autres, était de me mettre sur la paille, et je l’ai compris assez vite.
Comme chez moi, « un sou, c’est un sou », j’ai été hyper vigilante à ce propos.
Je plains sincèrement toutes ces personnes, hommes ou femmes, qui se sont laissées dépouiller par ce genre d’individu sans scrupules.
C’est une chose que je ne comprends pas. Je n’ai jamais vu ça chez moi.
J’ai lu sur ce blog que le risque était, quand on sortait d’une telle histoire, de rencontrer un autre PN encore plus violent que le précédent. C’est pourquoi je me méfie d’autant plus. Je pense avoir assez donné dans le registre, et, tout comme vous, je me méfie des fausses victimes, des pleurnichards, de ceux ou celles qui accusent à tort leur conjoint.
On ne sait pas ce qui se passe dans le huis clos des familles, et la version de l’un est tout à fait différente de celle de l’autre. Pas facile de faire la part des choses.
Vous avez eu tout à fait raison de vous élever contre ces ragots, que l’on faisait courir sur cette femme que, finalement, personne ne connaissait véritablement.
Il faut avoir un peu de bon sens, cré vingt dieux!
Amicalement, Forester.
Bonsoir la Bretagne , bonsoir á toute ,
Vous avez mis le doigts sur le probléme . Nous avons vécu dans le déni….. vous avez cru qu´il changerait , qu´il évoluerait ….moi aussi Forester ! mais est ce que croire en la capacité
d´évolution de l´autre , croire en l´autre d´une façon générale , voire le bon chez les autres …..est un crime ? un défaut ? N´est ce pas plutot une question de confiance profonde ? Je me suis souvent posée la question. La réponse je la cherche toujours.
en ce qui concerne les finances , je me suis trés longtemps reprochée d´avoir trop fait confiance á mon ex sur ce point , qui en a sur la fin abusée. Mais quelque part je me demande comment partager ma vie , construire quelque chose avec quelqu´un á qui je ne peux meme pas confier ma carte de crédit en cas d´urgence !
Je suis souvent allée retirer de l´argent pour ma grand-mére qui m´avait confié son code …je ne comprends pas Forester, il ne me serait jamais venu á l´idée de me servir . Ma peut-etre justement parce que je savais que je pouvais demander…sans garantie d´une réponse positive.
Lors de l´affaire avec mon ex , mes parents ont averti mon frère qui est marié qu´il ne s´amuse pas á faire ca á sa femme , quoiqu´il arrive ( et il n´est pas question ici de séparation car celá peut arriver mais du reste ) , parce qu´il ne passerait plus le seuil de la porte . Ils n´avaient mis au monde et élevé deux enfants pour qu´ils se comportent comme des salauds.
Forester , je pense que c´est a) une question d´éducation b) de communication au sein de la famille d´origine .
Vous voyez je ne comprends pas celá non plus car chez moi celá n´existait pas . Je pense que les parents – et surtout le pére de mon ex – n´est pas fier de l´affaire . Mais sa maman l´a toujours défendu , caché ses conneries , manipulé son mari ( le coup de la dépression , de la maladie et du suicide elle l´a fait plus d´une fois) menti pour lui , fait de fausses déclarations auprés des administrations ( mon avocate ne riait plus quand elle découvert la chose ) pour couvrir son fils …non pas par amour maternelle mais pour le controler …pour garder le pouvoir sur lui. Je ne me suis jamais pliée aux caprices de Madame qui me donnait sous le pretexte d´etre une bonne mére attentive sans arrêt des conseils .j´en ai pris plein les dents , par derriére bien sur de quoi en remplir des pages . Pendant la séparation elle m´en a fait voir des vertes et des pas mures .
J´ai rencontré une femme qui a appris aprés sa séparation que le diplome d´architecte de son ex ( qui pratique ) avait été falsifié . Papa avait payé pour que fiston qui était un incapable, ait son diplome . Son avocat avait du faire des recherches suite á un problème sur un projet. elle était elle aussi architecte et ils avaient monté un cabinet á deux . C´est ca les familles de pn …..tous des malades abus de pouvoir.
les ragots : oui il est facile de condamner quelqu´un que l´on ne connait pas . Il est clair que nos ex ne peuvent pas parler en bien de nous pour ne pas perdre la face . il faut bien justifier ses propres conneries et puis ça renforce le coté victime : j´ai vécu avec une folle alliée !!!
Parfois je me demande quel prix ils payent pour leurs horreurs ….je ne peux que leur souhaiter de ne jamais sortir de leur délire. Ce rendre compte du mal et des dégats que l´on a fait autour de soi et surtout aux autres doit être horrible.
Et nous le savons aujourd´hui , ils ne changent pas , ils se barrent ou sont font virer pour recommencer leur cinéma 2 metres plus loin avec la prochaine victime.
Ils ne laissent derrière eux que terre brulée …..
Bonne soirée
Val
Chère Forester
J’admire votre caractère et votre franc parler. Pour ma part, je suis quelqu’un qui parle peu.
Je gagnerais à ressembler à vos ratiers
Moi ,aussi mon fils ainé et ma fille sont dès plus irrespectueux envers moi.
Mais au contraire de la mère de votre PN. je me dit dans ma tête, comment ais-je fait pour avoir des enfants pareils….Immédiatement ,je me dis ,ils sont comme leur père, aucun respect envers autrui
Forester, ne vous en faîtes pas pour moi, j’ai la couenne dure.
Leurs remarques désobligeantes me rentre par une oreille et ressortent de l’autre
Une bonne nuit à vous tous
car à Québec, il est 18.30 hres et chez vous ,il est minuit trente
Hélène
Je ferais une distinction entre franc parler et remarques désobligeante. Le franc parler est appréciable, c’est littéralement « parler franchement », c’est à dire de façon authentique. Quand ce franc parler s’accompagne du respect de l’autre, il permet de dire ce qui ne va pas et de faire avancer la relation de façon constructive.
Les remarques désobligeantes, en revanche, sont non seulement inutiles mais aussi, et là je suis d’accord avec Geneviève, elles ne repartent pas aussi facilement que cela. Chère Hélène, j’espère que vos enfants pourront se rendre compte, un jour prochain, du mal qu’il vous infligent avec leurs remarques apprises, semblerait-il, auprès de leur PN de père. Un mot peut faire plus mal qu’une gifle. Il me revient en tête un proverbe (indien je crois) :
« Choisis bien tes mots, car ce sont eux qui créent le monde qui t’entoure«
Bonjour Lalouette ,chéres toutes ,
je vois ca comme vous …il faut différencier le franc parlé et le manque de respect. Dans un monde que je qualifierais de faux-cul, le franc-parlé n´est pas vraiment apprécié. Personne ne veut entendre la vérité , elle dérange ….
En ce qui concerne les humiliations je pense il y a 2 aspects :
comme je l´écrivais hier , ces humiliations en disent long sur leur auteur et trés peut sur le récepteur ….La question est : est-ce que le récepteur s´identifie ou est blessé par cette humiliation ??? Si je vous donne une pomme et vous ne la prennez pas …a qui est la pomme ? Elle reste la mienne .
Quand on est « victime » ( mon Dieu je n´aime pas ce mot ) d´humiliations et est blessé , il faut se poser la question : pourquoi suis blessée á ce point ? Si je ne crois pas ( consciemment ou inconsciemment ) á ces mots , je ne peux pas etre blessée . J´ai du travailler beaucoup la dessus pendant ma therapie car je n´arrivait pas á « gérer » les mots que j´avais entendus. Et je vous assure , le pn sait exactement sur quels boutons il doit appuyer pour vous toucher. Il les essaye tous jusque ce qu´il trouve le bon . Ils sont brillants !!
Ceci étant dit , cela ne vaut pas dire qu´il ne faut pas reagit á ses humiliations, qui ne sont en fait qu´un signe de mal-etre de l´autre . On peut le comprendre , mais on ne doit pour autant l´accepter .
A 15-16 ans , j´ai crié aprés ma mére , je lui ai dit qu´elle commencait á me faire chier , qu´elle était nulle . Il s´agissait de mon pére qui ne payait plus la pension et qu´elle n´entreprennait rien . Je ne supportais pas ( je le comprends aujourd´hui ) sa passivité , sa faiblesse …..
Mon beau-pére qui m´a élevée , était derriere moi , et je me suis pris la paire de baffes de ma vie et il me dit : et c´est la dernière fois que tu parles á ta ma mére comme ça.
Je l´ai hai , j´ai hai ma mére ….j´ai hai le monde . Nous en avons reparlé par hasard il y a 2-3 ans , il m´a avoué que les baffes lui étaient parties sous la colére , qu´il l´avait regretté, avait mauvaise conscience, n´avait pas dormi de la nuit . Je lui ai répondu , et pourtant je l´avait merité car mon comportement n´était pas OK . Nous en avons ri !
la paire de baffe ne m´a pas traumatisée et elle m´a montrée ou étaient les limites á la maison . Je provoquais ma mére depuis pas mal de temps , j´ai cherché le conflit ….
je pense qu´il est dans la nature des choses que d´apprendre ou sont ses limites .
Forester parle souvent des animaux et les animaux marquent leur territoire et eux aussi ils ont besoin de repéres …
Mon chat sait exactement ce qu´il a le droit de faire ou pas á la maison …..dehors il est perdu ….. il est tombé une fois , il était dans le jardin du voisin , alors qu´il est trés doux , il aurait attaqué tout le monde , il avait peur …. il avait perdu ses repéres et pas seulement territoriaux . Si vous ne donnez pas de limite á un animal domestique , il vous bouffe la vie !
Et tout celá n´a rien á voir avec l´amour que l´on porte pour l´autre.
bonne journée
Val
Bonsoir Val
Vous m’enlevez les mots de la bouche, moi aussi j’aimerais bien rencontrer un partenaire comme ça pour finir ma vie
Je vous laisse le second et prendrai le 3 ème homme que Forester rencontrera et je déménagerai en Europe
Hélène
… et moi le 4 ème … 😉
Bonsoir ,
je partage avec vous tous et toutes ce discours d´Isabel Allende sur la passion.
Plein d´humour et de passion …Quelle femme !!!!
Malheureusement en Anglais mais vous trouvez la traduction en bas á droite ( Show transcript / French )
bonne soirée Val
Chère Hélène,
Bé! Oui! La moindre parole, le moindre geste est totalement interprété en votre défaveur. Un jour, il me sort une de ses petites piques à la c… . Je garde un silence hostile. Il me traite de « caractérielle », me dit que ce n’est plus marrant quelqu’un qui ne sait pas prendre la plaisanterie, que ce soir, il va dormir dans son camping-car. Alors moi, encore sous son emprise, je lui fais mes plus plates excuses. Bingo ! Il avait gagné une manche.
Au fur et à mesure que le temps passe, je ne me laisse plus faire. Je lui dis: « Te souviens-tu, quand tu disais que tu aimais les personnes qui ont du répondant? Et ben moi, je trouve que tu es un vieux c… ».
Surprise du chef ! Il ne s’y attendait pas, à celle-là.
Mais ce jeu est lassant, à la fin. Et ce qui me choquait chez lui était aussi la façon dont il s’adressait à sa mère. Jamais la mienne n’aurait accepté le quart de cela. Mais la sienne semblait trouver ça normal, presque risible, même. » Je suis habituée de puis longtemps ». me répondit-elle.
Alors, je me suis toujours demandé quelle était au juste la nature de leurs rapports. Elle avait l’air de lui porter une sorte d’admiration béate. De prendre pour argent comptant toutes les insanités qu’il pouvait raconter sur ses ex. Et la mère de gober ça comme une grenouille gobe une mouche !
Pauvre femme! Ne s’est-elle jamais demandé un jour ce qu’elle a fait au bon dieu pour avoir un fils pareil?
Eh! Ben ! Pour moi, les rapports mère-fils, ça a toujours été de l’hébreu.
Sauf avec mon ex mari, qui entretenait avec la sienne des rapports très sains, car il avait coupé le cordon ombilical depuis longtemps.
Je reconnais que j’ai du caractère, un sacré caractère, même ! Nous étions réputés pour être une famille de râleurs, comme nos roquets (des ratiers), qui nous accompagnaient partout.
Mais bon coeur malgré tout.
(pour info :les ratiers sont des petits chiens que l’on utilisait soit à la chasse au gibier de terrier ou dans les mines, quand il y avait des mineurs de fond ensevelis. Cette petite race est tenace, endurante, rustique, assez hargneuse aussi).
Bonne soirée à vous. Je sais, Hélène, c’est dur d’oublier. Comme je vous comprends. Mais bon, nous sommes là pour nous soutenir, n’est-ce pas?
Allez, courage et prenons exemple sur nos ratiers.
Amicalement, Forester.
Chère Val,
Quand je vois tout ça, je trouve ce jeu puéril. Je connais des hommes mariés ou en couple, et il ne me viendrait pas à l’idée de briser ce qui a été construit. Question de moralité.
Certes, il m’est arrivé d’avoir été attirée par un copain, et quand j’ai su qu’il était marié, ça m’a fait un petit pincement au coeur.
Je me suis alors dit que je devais rester à ma place, et respecter cette amitié mutuelle en maintenant une certaine distance, de la correction. Je me suis aussi dit que son épouse avait de la chance d’avoir un tel époux et ses enfants un père sévère mais juste.
Parfois, une vraie vie de famille me manque. Mais je me suis fait une raison: finalement, je ne suis peut-être pas mariable.
Vous soulignez que le ou la PN ne s’intéresse pas aux personnes encore en deuil, quel qu’il soit. Quand j’ai rencontré le mien, je venais de divorcer depuis deux ans seulement, après douze ans de vie commune. Mon ex mari et moi entretenions de très bons rapports, même après le divorce.
Nous sommes restés copains. Mon ex mari, c’est mon « pote ». Une estime réciproque s’est établie entre nous.
Quand je parlais de mon ex mari à mon ex PN, je voyais qu’il tirait une drôle de tête. En fait, il en était jaloux et ne comprenait pas cette relation totalement dénuée de sexe.
Au début de ma cohabitation avec mon ex PN, une jeune fille de 19 ans que nous connaissions à peine, et qu’il avait prise en « considération », venait tous les jours chez moi, pendant que j’étais au boulot.
Un jour, j’ai fini plus tôt et je suis rentrée sans prévenir. Elle était assise dans un fauteuil face à lui et lui faisait « le coup des paupières », avec des yeux de larmoyants de bestiau, car elle ne trouvait personne pour la conduire à 400 kms de chez moi, à une fête.
Il a fallu que je l’accompagne, j’ai roulé en pleine nuit avec la trouille au ventre, car je n’aime pas piloter la nuit. Tout ça parce que M. PN me faisait du chantage affectif, du genre: « Si tu as un peu de compassion, tu devrais comprendre…Elle est jeune, elle a besoin de s’amuser…De voir ses copains… Je la prends comme ma fille, je ne vois plus mes filles, tu devrais AUSSI comprendre ça… » . Et hop! Je suis tombée dans le panneau.
Alors voilà: j’ai pris une décision, depuis que je me retrouve seule, et bien aise de l’être: je vais ENFIN m’occuper de moi, faire ce que j’ai toujours rêvé de faire, recommencer mes expos de peinture, faire le tri dans mes relations, du rangement dans mon matériel, prendre soi de mon corps en faisant du sport. Vivre sainement, quoi!
Parce que j’en ai marre de tous ces boulets.
HA ! HA! Le coup des paupières avec la larmichette à l’oeil, c’est pas mon truc. Par contre, une relation authentique, sans ambiguité, ça oui, j’adhère . Mais avec beaucoup de recul depuis ma relation avec ce PN , qui a semé en moi les graines de la suspicion, de la méfiance, une certaine distance…voire de la dureté.
Merci pour vos lumières sur ce procédé de « séduction » que, franchement, je ne connaissais pas…
Amitiés, Forester.
Bonsoir Forester ,
oui les couples qui se séparent correctement et gardent de bonnes relations , ça existe heureusement d´ailleurs ! Mais pas avec un pn 😉
Je pense que celá fait partie d´une relation équilibrée que de respecter les partenaires précédents -qui qu´ils soient .
En ce qui concerne les hommes mariés ou en couple , c´est un tabou pour moi aussi , ça l´était avant et pendant mon mariage , ça l´est aujourd’hui d´autant plus que je connais les souffrances d´une femme trompée. Oui , je sais , quand un homme ou une femme a une affaire extra-conjugale , c´est que le couple bat de l´aile .
Tout á fait d´accord …..mais lá aussi je suis désolée mais si mon partenaire n´est pas capable d´exprimer son malaise ou d´en discuter avec moi ouvertement …alors je me demande á quoi bon cette relation ? Pour le sexe ? L´argent ? le confort ? le statut ? La piscine et les vacances á la mer ??? la cuisine integrée ???
Une communication ouverte c´est ce que j´attends dans une relation . Mais aprés tout peut être moi qui en demande trop au monde !!!!
Oui , le coup de la larmichette , c´est le coup classique …je ne suis pas heureux / heureuse á la maison …Mon partenaire me prive de sexe , ne me donne plus manger , me traite mal ……pour cela rien ne s´âprete mieux que l´épaule d´un tiers compatissant ….au mieux avec un syndrome de sauveur . Le coup de la victime marche toujours !
Je me suis faite un jour draguer par un homme que je savais marié et qui a commencé á me raconter á quel point il était malheureux á la maison …haaaa , les obligations familiales et je vous en passe .
Je lui ai répondu que je comprenais et que j´avais un bon conseil a lui donner : rentrer á la maison et en parler á sa femme …après tout sa vie ne devait pas être si mal sinon il ne serait pas rester aussi longtemps elle , une femme qu´il décrivait comme une mégère, une folle dépressive .
Plus tard j´ai appris par un collègue qu´il avait finalement trouvé un substitut – l´amour de sa vie . Mon collègue me dit : sa femme était une folle dépressive .
Je me suis permise de lui demander a) comment il le savait b) si il la connaissait .
Réponse : non, c´est lui qui l´a dit et tout le monde d´ailleurs . Je me suis mise en colére comme quoi je me demandais qu´est ce qui leur permettaient de juger cette femme qu´ils ne connaissaient même pas !!!! Oui la pauvre a certainement fini – comme beaucoup – chez un psy !
Une de mes amies – victime également d´un pn – a eu l´honneur et le plaisir de rencontrer 2 ans après sa séparation l´ex-femme de son pn ( qui l´a mise dans une merde financière impossible ) …..la description de la séparation et de cette femme ne correspond pas du tout á la réalité .
Elle aussi était folle d´ailleurs ! Elle est tombée de très haut, elle a eu droit aux détails ….
Monsieur avait fait la même chose avec elle ! et voila …
Oui moi aussi Forester j´aime les relations sincères et ouvertes , j´aime les gens qui me disent merde en face quand ils pensent merde . J´aime l´honnêteté de coeur , l´ouverture d´esprit , la curiosité, l ´humanité, l ´humilité. J´ai un grand respect pour les gens qui font une erreur et le reconnaissent . Un faux pas , une connerie, un mot de travers ça arrive a tout le monde .
Mon ex en a commis des tonnes et attend l´absolution ! ( He bien voyons donc -va chignoler dans les jupons de Mamans car elle, elle te la donnera !!! )
Mais je crois que c´est lá que nous avons apparemment tout faux si ce n´est que nous avons l´avantage de pouvoir vivre en paix avec nous même .
Vue la façon dont vous écrivez , Forester , je ne pense pas que vous ne soyez pas « casable » ( si vous me permettez l´expression ) mais peut etre que comme moi , vous n´êtes plus prête á vous emballer sur un compromis foireux….un peu désillusionnée peut-etre …
Le coup du cocktail d´hormones qui vous fait tourner la tête …ne suffit plus . Le reste comme les valeurs est important .
j´ai constaté avec le recul que mon ex et moi nous étions dans le fond trés trés differents dans notre façon d´être ….superficiellement tout le monde vous aurez dit que nous allions trés bien ensemble .
Aujourd´hui je le sais , tout celá fait partie de l´illusion dans laquelle nous avons vécus et si un jour je devais refaire ma vie avec quelqu´un ce ne serait qu´ avec quelqu´un qui a et vit les mêmes valeurs . je ne dois pas partager les mêmes intérêts mais les mêmes valeurs oui !
Je ne pourrais que refaire ma vie avec un homme mur qui sait qui il est , qui connait sa propre valeur, indépendant dans sa façon de penser et d´ être, intègre, respectueux avec les autres et qui ne se prend pas au sérieux. Est-ce en demander trop ? Apparemment !!!!
j´ai appris avec le temps á observer avec plus d´attention comment les gens se comportent avec les autres ….faire le mielleux avec moi pour avoir son « susucre » ( tant que ca marche ! ) mais se comporter comme un con avec les autres parce qu´ils ne vous apportent aucun avantage ….alerte , alerte !!! Ca ne sent pas bon !
Si j´avais été plus attentive á celá il y a des années ….je me serais épargnée bien des emmerdes et surtout beaucoup de souffrances .
Car leur petit jeu , ils le jouent a) avec tout le monde b) partout …á la maison, au boulot, au supermarché , á la poste ….
Oui Forester …vivez votre vie …réalisez vos rêves , faites vous plaisir ….et je vous souhaite sur votre chemin de rencontrer un jour l´oiseau rare ( non , pas un oiseau rare mais un homme qui mérite le nom d´homme …quelque qu´un de tout á fait normal ! ) 😉
et au diable les pn 😉
Bonne soirée Val
PS : Forester …et si vous en rencontriez un deuxième , faites moi signe 😉 😉
Bonjour Forester
Dans un vos commentaires vous disiez que votre P.N. faisait de la projection quand il vous traitait de psychopathe et vous aviez grandement raison
Lors d’une conversation pendant notre séparation, le mien m’avait dit en se mettant les deux mains sur le visage (tu n’es qu’une pauvre mine). Le plus minable entre nous deux,s’était lui.
Adzo a raison, le P.N opte pour des personnes fortes de caractère. Par contre, il ne faut pas confondre avec des personnes caractérielles. Ses choix s’arrêtent sur des personnes plus intelligentes que lui et souvent occupant des emplois de niveaux supérieurs à lui.
Alors ,le défi pour lui de démolir cette personne ,est dès plus excitant. C’est pour ça ,que la plupart du temps ,il se fait prendre à son propre jeu.
Cela peut prendre des années à la victime de le démasquer mais quand son masque tombe
tout s’écroule autour de lui et il en perd tout ses moyens. Menaces de suicides de sa part ,paranoïa, psychose etc….et c’est là qu’il devient dangereux.
Il est aveuglé par la rancune car un P.N. porte en lui une rancune meurtrière. Il a une mémoire hors de l’ordinaire des gestes et des paroles d’autrui qu’il interprète bien sûr à sa façon.
Bonne journée
Hélène
Oui Hélène,
Je ne sais pas si le/la PN s’attaque à des personnes plus intelligentes ou à un statut social plus élevé que lui/elle; mais ce que je sais pour mon cas, c’est qu’elle s’est attaquée à son ancien prof, et statutairement et symboliquement, ce n’est pas rien en effet … Peut être que vous avez raison finalement, on est plus intelligent puisqu’on parvient à les démasquer … à la longue …
Amitiés
Adzo
merci Geneviéve pour ce commentaire …
Oui, le co-pn y trouve son compte également …une clef qui passe dans le trou de la serrure ! Autrement dit tout bourreau trouve sa victime , et toute « victime » trouve son bourreau .
une relation quelque quelle soit , est toujours un tango qui se danse á deux.
il ne va pas sans dire , que cet aspect de la relation avec un pn est trés trés dur á avaler …fait trés mal . Un « mal » nécessaire …. qui souvent demande une aide professionnelle extérieure. Se poser en victime et rester victime de l´autre est plus facile que de s´avouer que l´on a joué le jeu pendant des années. Il n´est pas question de culpabilité mais de responsabilité . Ma vie telle qu´elle est aujourd´hui est le résultat de mes actions de et mes choix dans le passé .
Oui le pn cherche chez l´autre ce qu´il n´a pas lui même et le co-pn s´en trouve d´autant plus valoriser . Une chose que j´ai nié trés trés longtemps …malheureusement c´est un fait.
Oui , le jeu du pn consiste á detester l´autre pour ce qu´il a – ce qui lui manque lui meme – pour le détruire par la suite ou du moins essayer .
J´ai connu beaucoup de femmes et d´hommes qui sont « victimes » de situations ignobles, qui se plaignent toute la sainte journée du salaud ou de la salope ( excusez l´expression ) qu´ils supportent á la maison …..mais qu´est ce qu´on ferait pas pour garder son statut , son comfort , sa petite maison etc …pour etre comme les autres !!! Il est plus facile de souffrir que de prendre ses responsabilités !
» je ne peux pas partir et je le fait pour mes enfants » je l´ai entendu plusieurs fois , je le comprends …..mais quel image auront ses enfants de la femme , si leur mére se fait traitée devant leurs yeux comme une merde .
La réponse je vous la donne : ils apprennent qu´une femme ne vaut rien et doit tout accepter …..Ma mére , ma grand-mére et mon arriére grand-mére ont été trompées toutes , ma mére a été volée , ma grand-mére et ma mére ont été humiliées ..he bien devinez quoi …. le reste se passe de commentaires.
Ma mére a été la premiere a divorcer en 1970 dans une famille catholique . A l´époque elle s´est faite traitée de putain, ca ne se faisait pas ! J´ai compris á 40 ans plus tard aprés mon divorce ce qu´elle avait vraiment vécu ….j´ai beaucoup de respect pour ce qu´elle a fait – et Dieu sait si a la puberté je lui en ai voulue á mort.
Je connais des femmes qui sont parties de chez elle , leurs gosses sous le bras …..sans argent, sans boulot, squattant chez des amis en attendant d´avoir le droit á un appartement social ….des femmes qui avaient avaient arreté de travailler pour élever leurs enfants , qui sont allées faire la femme de ménage pour gagner leur croute car elles n´étaient plus pretes á se faire traiter comme des merdes. Je vous assure face á ses femmes je suis une privilégiée , je me sens bien « petite » , elles méritent mon plus grand respect .
et si j´ai un message á toutes les femmes qui sont encore dans une relation avec un pn …je sais c´est tres trés dur de mettre des limites á l´autre et parfois de tirer les conséquences d´une telle situation ….si vous ne le faites pas pour vous , faites le pour vos enfants ….par amour pour eux, pour leur donner la chance de ne pas revivre la meme chose ….donnez leur l´exemple.
et si vous n´avez pas d´enfant – comme moi – ( ce que je regrette profondément aujourd´hui ) faites le par amour pour vous et peut-etre par reconnaissance pour ce que vos parents – qui qu´ils aient été – vous ont donné dans la vie.
Je n´oublierai jamais les mots de ma mére : je m´en suis sortie et tu t´en sortiras aussi , leves toi ma fille et montres ce que tu as en toi .
Je l´ai remerciée plus tard pour ce qu´elle m´avait donnée dans la vie ….elle en a pleuré.
Bonne journée
Val
Bonjour Hélène,
Ouah! Je n’ose imaginer le pire! Il en aurait joué! Il m’a écrit noir sur blanc que j’étais psychopathe !
Après une conversation avec un psychanalyste, il s’est montré très rassurant à ce sujet. Sans omettre au passage que nous sommes tout plus ou moins ceci ou cela, mais que nos valeurs morales , les lois de la société et de notre morale nous empêche de franchir la frontière, même si des fois, ça déborde un peu, en paroles…
Amitiés, Forester.
Cher Adzo,
Désolée pour le loup, qui est un animal fascinant. Mes ancêtres allaient à la chasse au loup.
Le commun des mortels nous prend pour des faibles, mais j’ai compris, à force de vous lire et d’aller sur des sites, qu’il n’en était rien.
Pourriez-vous m’indiquer ce site où cette « casse-bonbons high-tech » fait ses confessions?
Merci d’avance,
Amitiés,
Forester.
Bonsoir Forester,
Malheureusement ou heureusement (je ne sais plus ce que je dois en penser) , le lien de la page internet dans laquelle une LSE extravertie faisait ses confessions était sur l’ordi que l’on m’a volé … Et encore si j’avais gardé le lien en favori, tellement j’y ai fait aussi le ménage à la longue … Mais je reconnais que ce témoignage était assez édifiant … Si jamais je retrouve ce lien et ce site, à l’occasion, je ne manquerais pas de vous le communiquer ….
Sinon, j’ai toujours accés aux mails qu’elle a pu m’envoyer mais que je ne relis plus … En revanche, cela m’a servi de les relire, un temps, pour comprendre et décoder … J’en étais incapable lorsque j’avais la tête dans le guidon … Je dois dire que j’ai quelques chefs d’oeuvre d’histrionisme, à un point hallucinant, tellement elle décrit si bien ce qu’elle a ….
Amitiés
Bonjour, Adzo,
Tout bien réfléchi, vous voilà bien débarrassé. Dommage pour l’ordi portable, mais ce n’est que du matériel, ça se remplace.
J’ai archivé des « missives » que m’envoyait mon ex timbré après notre rupture. Rien que des insanités, que j’ai montrées à mon avocate, qui les a jetées avec dédain sur son bureau en disant: « Que des horreurs…Je vous déconseille de les relire. Ce n’est que du vent sur le plan juridique. »
Je les ai archivées quelque part, et j’évite de me retourner le couteau dans la plaie en y jetant un oeil.
C’est de l’histoire ancienne, et je ne doute pas une seule seconde que ce genre de procédé se retournera immanquablement contre nos ex -fêlés-du-bocal.
A nous de reprendre notre vie en main pour entreprendre de nouvelles choses ou des activités qui nous plaisaient autrefois et que nous avons laissées de côté à cause de ces individus indignes d’intérêt.
Adzo, passez de bonnes vacances avec votre fille qui a retrouvé son « super-papa ».
Amicalement, Forester.
les feles-du -bocal …..;-) l´expression me plait beaucoup !
pour ma part , j´ai eu du mal á me séparer de tous les souvenirs, des mails etc …et puis un jour la colére m´a prise : toutes les lettres qu´il m´avait envoyées au début de notre relation ( au fait ….ne riez pas , j´ai eu l´occasion de lire un mot doux á sa nouvelle ….exactement ! il avait du faire un copier / coller cet abrutis ! ) , je les ai mis dans une enveloppe sans commentaire et comme disait elvis dans sa chanson : back to sender !!!!
J´ai pris des sacs poubelles et j´ai tout viré . J´ai vendu ma bague de mariage ….
J´ai biensur gardé tous les papiers juridiques et les preuves – on ne sait jamais .
Au fait mesdames un petit conseil : photocopier tous les documents que vous pouvez et mettez les copies dans un endroit sur ( chez une amie , chez les parents ). Lá aussi , je l´ai fait avant de partir sur un coup de colére et sur le conseil d´un ami …je ne savais meme plus ce que j´avais copié, ….quelques mois plus tard celá a bien aidé mon avocate et m´a sauvé financièrement car j´avais des preuves en main !!!!
Bonsoir à tous, ravie de vous retrouver après mon escapade estivale, dans un nouveau et bien agréable décor !
Pour Adzo : quel drôle d’acte manqué en effet, cette histoire de vol d’ordinateur ! J’ai l’impression que vous avez laissé « s’échapper » à la fois l’outil (qui vous servait à communiquer avec votre ex-amie) et la trace (l’histoire que vous avez rédigée). Ce n’est peut être pas un hasard.
Et puis, le témoignage que vous rapportez sur le « choix » d’une victime est assez édifiant. Je ne crois pas non plus que les PN s’en prennent à des personnes faibles ; il semblerait même, d’après ce que je peux lire ici ou là, que ce soit plutôt le contraire. Que ferait le PN d’une compagne/d’un compagnon sans aucun répondant ? La relation ne tient que parce qu’on donne du grain à moudre au PN. J’ai moi-même mis beaucoup de temps – plus d’un an! – à comprendre à qui j’avais affaire, avec des disputes sans fin parce que je n’avais pas envie de me laisser dicter ma conduite, mes choix de vie et d’éducation. Je pense qu’une personne sans énergie, sans « réactivité », ne l’aurait pas intéressé car il est parfaitement à l’aise dans les joutes verbales (un contexte qui lui permet de mettre en oeuvre tous ses talents de manipulateur). Il m’a fallu encore plusieurs mois pour commencer à me détacher de lui, en retombant parfois dans ses filets et en reprenant une relation qui comptait toujours plus de bas que de hauts. C’est long, douloureux, on y revient plusieurs fois en se trouvant plein de bonnes raisons et en lui trouvant toujours de bonnes excuses. Mais peut-être avons nous besoin d’aller jusqu’au bout de l’histoire (ou aux portes de la folie), de décrypter complètement son jeu, de connaître réellement qui il est pour pouvoir enfin « jeter l’éponge ». Il y a eu, indéniablement, un déclic à un moment donné ; pour moi, c’est le cauchemar de ma fille (qui a rêvé que mon PN arrivait à la maison avec un pistolet et me tirait dessus) qui a servi de déclencheur. Le récit de son cauchemar m’a aidé à comprendre ce que je ressentais de façon très confuse : il cherchait à me tuer, oui, à petit feu ! D’un coup, je fus comme « désensorcelée ».
L’après PN n’est certes pas facile, c’est très dur de remonter la pente. Mais les 10 jours de vacances que je viens de passer ont été formidables, j’ai pris du bon temps avec mes gamins et je n’ai (presque) pas pensé à mon histoire. Il faut dire aussi que depuis une semaine, je n’ai pas eu de message ! Serait-ce la fin des relances ? Mon ex PN aurait-il enfin renoncé ? Je n’ose pas y croire…
Carole ,je suis d’accord avec vous mais cela reste une drôle de façon de tourner la page pour Adzo
Hélène
Bonsoir Adzo
Votre petite anecdote au sujet de la chèvre de Monsieur Séguin est drôlement vraie.
J’imagine très bien le scène entre vous et votre ex-conjointe.
Moi aussi ,je pense comme vous . C’est parce nous avons une grande force de caractère qu’ils nous choisissent
Hélène
Coucou, Hélène,
Je me suis bien gardée de le lui dire ! Car il en aurait fait ses choux gras!
En fait, je lui parlais très peu de moi. Juste que j’avais divorcé mais que le divorce et le partage des biens s’était passé comme une lettre à la poste !
Par contre, je lui disais que mon ex mari et moi, avions l’habitude de dîner ensemble, et que nos rapports étaient bons, très amicaux, ce qui est vrai.
Imaginez sa tête !
Quand j’allais chez le psy, je lui disais que j’allais bosser chez une vieille dame. Et pareillement pour aller voir mes copines ! Je ne me privais pas de sortir sans lui, à la fin de notre relation. Je reprenais ma liberté chérie.
Je me comparais aux Résistants Patriotes pendant la dernière guerre. Lui était l’ennemi, j’avais des alliés.
Mon grand-père a fait partie de la Résistance. Il renseignait les maquis sur les convois allemands pour des sabotages. Il a contribué à préparer le terrain pour les Alliés. Il a aussi fourni de faux papiers à des familles juives pourchassées.
Pour la petite histoire, nous avons eu très longtemps une base de militaires canadiens à côté de chez nous. Ils nous offraient des berlingots de gelée de pommes et de cranberries. Ils étaient très sympas avec nous, les gosses !
Bien amicalement,
Forester.
Forester, vous avez bien fait de ne rien dire. Il vous a fait des misères ,imaginez si il avait su ……
Hélène
Carole,
Refiler la pré-ado à un autre oui, qui à peu près le même âge que moi, en tout cas le même que moi il y a 3 ans, divorcé et un enfant …. Toutes choses qu’elle lui reprochera dans quelques temps … Il devrait morfler, malheureusement, car en prime, je suis à peu prés convaincu qu’elle se vengera de moi qui l’ai démasqué à travers lui, tellement elle déteste les hommes …
Amitiés
Adzo
bonsoir adzo,
très bel acte manqué: une jolie facon de se débarasser de cette histoire , et de refiler le « bébé » à d autres …?
amitiés
carole
Carole,
Refiler la pré-ado à un autre oui, qui à peu près le même âge que moi, en tout cas le même que moi il y a 3 ans, divorcé et un enfant …. Toutes choses qu’elle lui reprochera dans quelques temps … Il devrait morfler, malheureusement, car en prime, je suis à peu prés convaincu qu’elle se vengera de moi qui l’ai démasqué à travers lui, tellement elle déteste les hommes …
Amitiés
Adzo
Bonsoir, Hélène,
Oui, ce serait formidable de nous rencontrer, et de découvrir votre merveilleux pays.
Effectivement, ma grand-mère était toujours présente pour me soutenir. J’ai vraiment perdu gros quand elle est partie. Mais elle est toujours là dans mon coeur, il m’arrive, certains soirs, de la sentir près de moi…
Bien amicalement, Forester.
Bonjour à toutes …
Me voilà de retour un instant avant de repartir … Je vois qu’il s’est dit pas mal de choses durant mon absence ….
Bon, j’ai commis un acte manqué (mais réussi pour le coup) durant mon séjour en vacances : je me suis fait voler mon ordinateur portable sur lequel il y avait toute l’histoire écrite de la relation avec ma tordue … Un signe … Alors que j’aurais pu éviter ce vol puisque je n’étais pas loin, bizarrement j’ai laissé mon ordi traîner, je ressentais (avec le recul) une tension interne très forte durant ce moment, sentant sûrement la présence des voleurs, mais en étant incapable de réagir physiquement …. Trés curieux … J’ai remarqué la disparition de mon ordi quelques heures plus tard; j’ai un peu été en colère (pas tellement de la perte de l’ordi qui était en fin de vie, les voleurs n’ont pas fait une affaire… ) car je perdais tout ce que j’avais tapé pendant des heures … Bon en même temps j’avais fait des sauvegardes, donc je n’ai pas tout perdu ….
Mais quelques jours plus tard, je me fais la réflexion que ce vol que “j’ai laissé faire” n’était pas anodin … Comme pour me débarrasser de cette histoire … C’est étrange les actes manqués mais ça permet de repartir sur de nouvelles bases … Cet ordinateur était aussi symboliquement un objet qui m’avait pas mal relié à mon histrio-narcisso-perverse, donc en me faisant voler cet objet symbolique, même pas une semaine après le 8 ° Round, j’y vois quelque chose qui est davantage lié à la nécessité qu’au hasard … La nécessité d’aller jusque là dans les symboles (même matérialisés par un ordinateur) pour passer à autre chose … Par fois, j’avais envie de le détruire cet ordi, sans y parvenir évidemment, d’abord parce qu’il buggait pas mal , mais aussi pour tout ce qu’il représentait ….
Amitiés à toutes
Adzo
Forester, vous avez raison de dire , que l’on a peur de se que l’on ne connait pas.
La bipolarité est simplement un débalancement de lithium et avec la prise quotidienne de ce médicament, rien n’y parait.
Par contre , j’ai de la peine pour vous car les gens autour de vous qui ont fuit lorsque vous n’étiez pas médicamentée, certain d’entre eux garderont des distances avec vous et ont de la difficulté à vous voir autrement
Sachez, que pour moi, je vous considère que plus.
Je sais très bien que pour vous ça été très difficile d’apprendre que vous étiez au prise avec cette foutue patho.
Votre P.N a dû s’en donné à cœur joie de vous savoir affligé de cette maladie.
Il a du en profité au maximum, quelle cruauté de sa part
C’est pour cette raison que j’ai beaucoup de peine pour vous.
bonne journée chère Forester
amicalement
Hélène
Bonjour Forester
Effectivement que votre grand-mère doit vous manquez énormément après toute la peine que la vie a mis sur votre chemin.
Mais vous vous dressez fière et forte comme une forteresse si je me fie à vos commentaires. Quand vous décrivez votre grand-mère , je ne vous connais pas mais il me semble que c’est de vous que vous parlez.
Forester, vous m’êtes très sympathique et si jamais l’envi vous prend de venir au Canada ,je le répète ,ma porte et grande ouverte et avec l’aide de MME Géneviève,
je crois que se serait un projet réalisable
Bonne journée
sous la pluie ici
Hélène
Bonjour, Hélène,
Merci de me comparer à un cheval sauvage. Après les chiens, les chevaux sont mes « frères ».
Animal doté d’une grande sensibilité, le cheval demande beaucoup de précautions pour l’approcher. J’ai beaucoup aimé le film: « L’homme qui murmure à l’oreille des chevaux ».
Moi aussi, j’aime la neige. Est-ce inscrit dans mes gènes? Ma grand-mère maternelle était née dans le Caucase, émigrée très jeune en France, après la Révolution Russe. Elle s’est très bien adaptée à la vie française, appris le français très vite, obtenu son certificat d’études première du canton. ..Et elle montait les chevaux de son père « à cru », comme une amazone ! Ce qui fit l’admiration des garçons du coin.
Mon grand-père succomba à son charme un peu sauvage, ses pommettes hautes, ses cheveux et ses yeux noirs un peu bridés.
Il lui fallut patienter deux ans avant de lui demander sa main, après maintes réticences. Elle aimait trop son indépendance.
Attaché aux valeurs de la Nature et aux grandes leçons que celle-ci nous donne chaque jour, elle m’a transmis une grande partie de son savoir ainsi que l’art d’observer ce qui m’entourait.
J’ai beaucoup hérité d’elle, de son tempérament « sauvage », de ses yeux un peu bridés et ses pommettes saillantes. J’aurais bien vu ma grand-mère en squaw, dans une tribu d’Indiens.
Elle avait un savoir-faire avec les animaux et les enfants. Comme la vie citadine et en caserne ne lui convenait pas, elle s’est retirée à la campagne, où elle a coulé des jours tranquilles. Elle aurait 103 ans cette année. Tous les jours, je pense à elle et aux conseils qu’elle m’aurait donnés. Elle fait partie des mes « voix intérieures ».
Les Laurentides, ce doit être merveilleux à voir ! Cela me donne de plus en plus envie d’aller vous dire un petit « bonjour » au Canada!
Soyez forte, chère Hélène, et continuez ainsi ! Recevez toutes mes amitiés du bord de mer.
Très amicalement, Forester.
Chère Hélène,
Si je suis en invalidité aujourd’hui, c’est bien à cause de cette pathologie, que l’on m’a découvert très tardivement.
On ne comprenait pas mes « sautes d’humeur ». J’avoue que pour l’entourage, ce devait être très pénible à vivre, autant que pour moi. Je les comprends. Je ne leur en veux pas. Cela m’a effectivement couté un divorce.
Vous savez, Hélène, dans ces histoires de bipolarité , il y a différents degrés. Je n’avais pas atteint le stade extrême, avec prises de risques insensées , euphorie et phases suicidaires.
J’ai voulu me faire hospitaliser pour savoir ce qui n’allait pas en moi. Je pouvais quitter l’hopital quand je le désirais, en signant une décharge, mais j’ai préféré continuer, coopérer pour mieux progresser.
Je suis tombée sur une thérapeute d’une grande finesse de raisonnement et du personnel avec lequel je communiquais très bien également.
Je me rends à des activités à l’hôpital de jour: relaxation, art thérapie, entretiens avec le personnel soignant.
J’ai des projets d’exposition de peinture, que je vais mener à bien. Car je suis issue d’une famille de gens au caractère bien trempé, des rustiques, qui n’ont pas non plus leur langue dans leur poche.
L’un de mes meilleurs copains est autiste, nous nous comprenons. C’est un sacré « personnage » ! Un artiste, qui a remporté le deuxième prix du meilleur ouvrier de France en sculpture !
Vous confiez que votre frère est schizophrène. Mais ce n’est pas pour cela que ses facultés intellectuelles sont atteintes, loin de là. D’ailleurs, ce sont des gens très attachants, et ils souffrent beaucoup plus qu’il ne sont dangereux.
Oui, le monde est pétri de préjugés. On a peur des pathologies psychiatriques. On a peur de ce qu’on ne connait pas. Comme on a peur du loup. OUOUOUOUHHH! 🙂
Bonne soirée, chère Hélène, au plaisir de vous lire bientôt !
Forester.
Chère Forester
Je vous imagine très bien sur le bord de la mer à contempler les tempêtes
Je me permets de vous comparer à un cheval sauvage courant en toute liberté.
Moi, aussi j’aime les tempêtes mais de neige. Tout ce vent et cette poudrerie ,qui balaient les champs à l’Île d’Orléans .Je m’émerveille encore avec mes 52 ans, à regarder la nature se déchainer.
Chaque soir, j’admire le coucher du soleil dans la fenêtre de ma salle à dîner. Il se couche derrière la Chaine de montagnes Les Laurentides.
Prenez-tous soin de vous
Hélène
Bonjour Forester
J’ai de la peine pour vous d’avoir ce terrible diagnostic mais je me console de vous savoir stabilisé et en pleine possession de vous
D’ailleurs vos commentaires sont dès plus intéressants et très riches de vécu.
Quand vous dîtes que vous êtes invalide au travail ,j’imagine que c’est pour cette raison !!!!
Chère Forester, puis-je me permettre une question. Vous n’êtes pas obligée d’y répondre. Mais est-ce la raison de votre divorce d’avec votre mari qui est aujourd’hui votre ami ????
Faîtes attention de ne pas le crier haut et fort, car malheureusement encore en 2013 ,il y a beaucoup de préjugés face à de tel diagnostic
Pour ma part ,mon frère est schizophrène et quand je parle de sa maladie , je sens un malaise autour de moi .
J’espère que vous progressez dans la recherche de votre logement. Avec tout ce que vous avez traversé ,vous méritez bien l’aide de l’adjointe de la mairesse pour vous relocalisez
Votre comparaison du P.N. avec les loups m’a fait sourire. Il n’y a que vous pour penser à çà. Je suis d’accord avec votre comparaison mais le P.N. nous choisi pour notre force de caractère mais à force de vivre à ces côtés malheureusement nous en arrivons à devenir vulnérables
Bonne journée à tous
Hélène
Ben alors?
Moi aussi, je suis « bipôlaire« , et alors? J’assume: je le reconnais, je me soigne, aujourd’hui, je suis stabilisée, mais ce sont des médecins qui l’ont diagnostiqué. Nous avons fait un travail d’équipe, et il y a du résultat.
Par contre, mon ex PN émettait aussi des diagnostics à la noix: pour lui, je suis psychopathe!
Bipolaire, peut-être, mais pas idiote: j’ai bien reconnu là ce que l’on appelle une « projection » !
Amitiés, détendez-vous bien en vacances,
Forester.
Chère Val,
Le fait de vivre en contact avec la Nature et d’aimer passionnément mes « frères » les animaux, m’a apporté beaucoup de leçons.
Observez le loup: il va repérer le bestiau le plus faible du troupeau, il va l’isoler, rétrécir son champ de manœuvre jusqu’à ce que sa proie, épuisée, lâche prise et se laisse dévorer.
C’est ainsi que procède le PN: c’est un loup, dans sa stratégie de chasse, mais en beaucoup moins noble dans sa façon d’être: pour le loup, c’est de la survie, pour le PN, c’est du profit, ni plus, ni moins.
La Nature nous donne de grandes leçons, à méditer.
Amitiés, Forester.
Bonsoir chère Forester;
Je suis bien d’accord avec vous que le/la PN agit comme un loup mais en moins noble, et strictement à son PROFIT…. Remarquez qu’il va sûrement aussi de sa survie …. psychique …. Dans le cas de ma PN ce fut même caricatural … Au début de la relation, suite à une enguelade, elle me fait 2 mails : un premier de 60 kms dans lequel elle se plaignait de tout et de rien (ses associations libres quoi) et un deuxième 2 jours plus tard, très court celui là me disant simplement “Reviens stp” … Avec le recul cela fait froid dans le dos … La phrase de Monsieur Seguin lorsqu’il appelait sa chèvre échappée dans la montagne pour ne pas qu’elle se fasse manger par le Loup … Oui, sauf que Blanquette c’était moi, et que mon Loup avait mis le masque de Monsieur Seguin, donc elle voulait être mon maître avant de l’enlever pour me manger ….
Là où je suis moins d’accord c’est avec cette idée souvent répandue que la proie serait faible … Le sens commun, et j’ai pu le vérifier auprès de mon entourage proche, considère souvent que celui ou celle qui se laisse manipuler est une personne faible …. C’est même ce que je me disais à moi-même au début de mes recherches … Or de tout ce que j’ai lu, il n’en va pas tout à fait ainsi …. Un prédateur ne s’intéresse pas à une proie qui n’aurait rien à apporter d’une part, mais également qui serait trop facile à capter d’autre part …. Donc un chasseur va le plus souvent s’intéresser à une personne qui a beaucoup à lui amener d’un côté (ce peut être au niveau sentimental, émotionnel, sexuel, matériel, financier, de pouvoir, prestige ; pourquoi pas tout à la fois d’ailleurs, tant qu’à faire …. ) mais qui, d’un autre côté, résiste suffisamment, voire beaucoup pour ne pas se laisser piller tout cela, qui peut se révolter par moments, car cela re-stimule le prédateur dans sa chasse et dans l’intérêt pour sa proie, un peu comme le chat qui perd sa souris, puis la retrouve …. La proie qui se laisse faire n’est pas intéressante pour le prédateur car elle n’est pas une proie de même que la proie morte, pillée, dé-séchée n’est plus une proie puisqu’elle n’a plus rien à donner, comme moi probablement lorsqu’elle a décidé d’en capter une autre parce que j’étais vidé, qu’elle m’avait tout pris, que je n’étais plus intéressant.
J’ai même lu, via Internet, les confessions d’une LSE (Low Self Esteem) extravertie (le modèle sur lequel je suis tombé) expliquant sa façon de fonctionner … Outre que j’ai bien reconnu « ma chère et tendre » à travers ce témoignage et les descriptions qu’elle faisait de sa personnalité , j’en ai appris un peu plus sur la façon de procéder d’une LSE pour repérer ses proies : en gros la fille expliquait que lorsqu’elle arrivait dans un endroit (bar, resto, discothèque, sites de rencontres …. ), elle repérait vite que sur 10 mecs, il n’y en avait que 3 qui l’intéressaient … Les 7 premiers (à genoux devant elle, séduits d’avance) étaient, selon elle, des boulets sans intérêts, soit juste là pour un plan Q, soit des mecs n’ayant rien à lui apporter, soit qu’elle piétinera de suite, sans avoir à développer l’ensemble de ses gammes … Donc, restent 3 proies possibles (celles qui ne l’ont pas remarqué entrer dans le lieu, ceux qui se foutent de sa présence, un peu comme moi toute l’année 2010, c’est ceux là qui l’intéressent), mais sur les 3, 2 restent des citadelles imprenables pour la belle, soit parce que ce sont des mecs trop marginaux, soit parce qu’ils ont déjà fait les frais d’une LSE ou d’une quelconque casse-couille high level et qu’ils connaissent le jeu de la Belle … En reste 1, qui ne connaît pas le jeu (pas encore en tout cas), qui semble très intéressant pour l’appétit de la belle, tellement il peut lui apporter de choses, et qui offre également une certaine capacité de résistance …. La Belle peut alors se mettre en mode chasse, en déployant toute sa panoplie séductrice pour capturer sa proie, faire progressivement tomber ses réticences, son libre-arbitre, et se vider de sa psychose …. Inutile de dire que lorsque j’ai lu ce témoignage, je suis tombé de l’armoire ….
Bonne soirée et toutes mes amitiés
Adzo
Bonjour Adzo,
Je viens de lire votre « analyse » sur les LSE . Ce que je ne comprends pas trés bien , c´est qu´un / une PN ne soit pas flatté(e) par le fait de faire craque 7 personnes d´un coup!! C´est plutôt valorisant .
Non , il faut pouvoir sortir le grand jeu . Je pense que c´est le challenge qui les anime ….il ne s´agit pas de l´intérêt pour l´autre mais lá encore de pouvoir, d´un rapport force et de contrôle . Je vais t´avoir mon coco ! et c´est sur ce schéma que va ce jouer la relation par la suite ! Pouvoir, contrôle ….
Les hommes / femmes « non disponibles » ( mariés, eloignés , en couple ou tout simplement pas disponibles émotionellement ) font partie également de leurs cibles favorites. Jeux de pouvoir , controle et drame assurés !!!!
Il faut ajouter qu´un homme ou une femme qui n´a pas encore coupé le cordon ombilical …n´est pas entièrement disponible pour une relation . N´est pas disponible non plus une personne qui est encore en deuil ( une séparation demande un travail de deuil ).
Je constate que ce petit jeu marche trés bien avec beaucoup d´ hommes …qu´est ce qu´il n´y a pas de plus valorisant que d´avoir l´impression que l´autre se bat pour vous . C´est que cela doit être de l´amour et du vrai 😉 C´est que je dois vraiment en valoir le coup !!!
Je travaille dans un environnement trés masculin et je m´étonne parfois en rencontrant les dragons que certains ont á la maison….mais après tout un beau trophée de chasse sur la cheminé console peut être les jours de détresse..et puis surtout ça en jette !
Beaucoup aiment ce que j´appelle les « drama queens » ou « les petites filles naives des bonnes écoles « …….( les eaux calmes sont malheureusement souvent profondes ), qui battent des paupières pour obtenir leurs caprices …le coup a marché avec papa alors on continue ! On appelle ça la séduction …parait-il !
J´en ai quelques unes autour de moi au travail. Quelle tristesse á 40 balais de se comporter comme une merdeuse de 15 ans pour arriver á ses fins ! Il y a des jours je me croirais dans la cour de la maternelle …Malheureusement je constate , ça marche…mais pas avec tous 😉
sur ces mots …bonne journée !
Val
Bonsoir Val,
Je pense que pour un(e) PN, le jeu est très important , bien plus que la personne , d’ailleurs celle ci ne l’intéresse pas , seule l’intéresse une personne qui “joue le jeu” car c’est cela qui vient remplir son ego … Donc out, les personnes qui se laisseront piétiner d’entrée, elles n’ont pas d’intérêt pour le/la PN … Ce sont des structures de personnalités qui adorent le conflit, la provocation et qui également (mais on l’a déjà pas mal dit) prétendent détenir la Vérité sur tout, établir la frontière entre le Bien et le Mal, les bons et les méchants; bref le mauvais vieux western de la MGM (un truc quasi mystique qui obsédait assez ma Narcisso-perverse) et donc veulent nous transformer à leur image, nécessairement parfaite … Tout est en effet une question de contrôle de l’autre et de pouvoir… Comme dit Jung, “l’envers de l’amour n’est pas la haine, mais le pouvoir” et je résistais avec énormément de difficultés à ce qu’elle ne prenne le pouvoir sur moi ….
Sur ce que vous dîtes des Drama Queen, j’ai eu l’occasion d’en croiser dans le milieu professionnel que je côtoie et qui se trouve être très féminisée …. , et certaines mariées avec homme, enfants et tout le tremblement … Les battements de cils pour obtenir une faveur je connais et sais décoder … Lorsque je tombe sur ce registre, celle qui joue à cela sait à quoi s’en tenir !!! Je peux rendre service mais pas besoin de vouloir entrer dans un jeu de “séduction” qui n’aboutira à rien … Je sais trier le bon grain de l’ivraie entre des collègues féminines qui ont un service à me demander sans jouer ce jeu là, et les autres (rares, je dois dire, à moins que ce soit lié à mon caractère de cochon et au fait qu’elles ont observé que leur petit jeu ne fonctionnait pas) …. Il y a même 1 collègue bien précise que j’avais flairé d’entrée lorsque je suis arrivé dans l’établissement scolaire où je me trouve depuis 10 ans ; elle a tenté mais elle a vite pigé qu’elle était tombé sur le mauvais cheval …
Cela étant , mon histrio-narcisso-perverse m’a bien eu , elle , mais elle me l’a joué fine, très fine, c’est une artiste elle, se pliant en 4, se jetant à mes genoux pour se pré-occuper de moi … Woaw, comme vous dîtes, on se dit lorsqu’on est tombé, ça y est , c’est “la bonne”, c’est de l’amour pur et dur !!! Non c’est du pouvoir, de la publicité mensongère, un produit marketing mais qui a du talent pour faire prendre nos vessies pour des lanternes, pour nous entraîner dans le piège qu’il/elle nous tend …
Amitiés
Adzo
Coucou, Hélène!
Je reconnais bien là le sens de l’hospitalité de nos cousins canadiens!
Chère Hélène, s’il vous prend un jour l’idée de venir nous rendre visite sur le vieux continent, sachez que ma porte vous est également grande ouverte!
Amitiés de vos cousins bretons,
Forester.
Chère Hélène,
Oui, la Bretagne se trouve entre terre et mer, et je vis à trois kilomètres à peine du littoral. Et j’aime les tempêtes, que je vais contempler au bord des rochers: les embruns me donne le goût salé de la liberté!
Il suffit de faire une dizaine de kilomètres pour se trouver à la campagne, de découvrir de beau coins, de mystérieuses petites chapelles cachées dans les bois, des fontaines, anciens lieux de culte druidiques.
Pour peu que l’on s’y intéresse, le patrimoine est très riche.
Mais je caresse l’espoir qu’un jour je puisse faire un voyage au Canada. Des amis que je connais en sont revenus enchantés!
Respirer! Enfin! Loin du PN! Oufffffffff! 🙂
Grandes amitiés du littoral!
Forester.
Chère Hélène,
Plein de projets dans la tête: je reprends les pinceaux et je compte exposer en 2014, à partir du mois de mai.
Je prospecte un peu partout, cela me procure de l’énergie positive: oui, vous avez parfaitement raison : Retrouver ses anciennes activités, ses bons vieux copains, ça occupe l’esprit, ça permet de ne plus entretenir de pensées négatives, qui rendent malade, à force !
Je pense déménager, mais se faire attribuer un logement social, par les temps qui courent, est de plus en plus difficile. Alors, j’aménage à mon goût mon logement, et j’élimine petit à petit les traces de mon ex PN, qui a encore laissé des objets et ses effets personnels chez moi.
Bien à vous, Hélène. A bientôt,
Forester.
Bonsoir Françoise
Je tiens à vous remercier de votre réponse qui m’a été droit au cœur et je m’excuse de ma réponse si tardive mais je devais être à 100% pour mon retour au travail
Mon expert en évaluation psycho-social s’appelait Lucien . Celui-ci m’avait recommandé d’abandonner la garde de mes 4 enfants à leur père pour leur bien-être matériel. Je m’explique, Lucien m’avait dit, qu’au sujet des enfants de cet âge là,l’important pour eux ,était d’avoir une stabilité et cela à tout les niveaux.
Donc ,c’est pour cette raison ,que le mieux pour eux ,était ,qu’ils ne manquent de rien au point de vue financier(maison, meubles ,sports, loisirs ,écoles privées, traitements d’orthodonties etc…) C’est pour ces raisons que le montant que je versais en pension alimentaire était si élevé. De plus ,je n’avais aucune famille, donc pour les enfants ,ils auraient été isolés
Et Lucien m’avait dit ,que quand et aussi longtemps que je serais en vie ,mon ex-conjoint m’en voudrait de l’avoir quitté. Il m’a même dit que ma sécurité pourrait être menacée.
Au sujet de ma fille , vous avez probablement raison. Cela fait 3 fois qu’elle tente un rapprochement avec moi et à la toute dernière minute ,elle fait volte-face
Pour se qui est de leurs raconter ma vie et ma peine sans eux, sincèrement ,je ne crois pas que cela changerait quelque chose car pour eux ,je suis de la merde ,j’ai un appartement de merde ,j’ai une voiture de merde etc…
Depuis ma séparation d’avec leur père ,ils n’ont connu que le luxe. De plus ,les frères et sœurs de leur père sont des professionnels et n’ont pas d’enfants
Donc , côté familial, ils ne manquent de rien
Ce qui me fait le plus de peine, c’est mon bébé, mon fils de 22 ans. Il accuse un léger retard mental et il est alcoolique. Malheureusement ,son père minimise le problème. Travaillant, moi-même à un certain moment comme infirmière en toxicomanie, il avait été accepté dans un centre de désintoxication toute dépenses payées par le gouvernement. Mais ,son père a refusé, préférant le reprendre avec lui et me faire payer une pension alimentaire pour mon fils de 300.00$ par mois
Dans ,un autre ordre d’idées, je suis restée longtemps seule après mon divorce .
Et un beau jour, J’ai rencontré mon psychopathe,avec qui j’ai été 7 ans
Je l’aie rencontré au travail .Nous avions travaillé ensemble à plusieurs reprises.
Lui comme préposés aux bénéficiaires et moi comme infirmière. J’étais bien loin de me douter à qui j’avais affaire. Il était respectueux des patients et était aimé et respecté de la plupart de nos collègues. Même ,que les gens disaient de lui ,qu’il était un maudit bon jack.
La morale de cette histoire c’est que les apparences sont trompeuses
Bonne soirée à tous
Françoise , passez de bonnes vacances
avec votre petite famille
Hélène
Hello Hélène
Merci pour cet éclairage.
Ma maman de son côté, n’a pas divorcé pour des raisons financières, soit disant pour nous prémunir matériellement. A l’époque, en 1977, j’avais 6 ans. Je subissais déjà des abus sexuels de ma grand-tante paternelle depuis un an. Mais ma soeur n’avait pas encore été violée et notre père était à l’époque un peu moins violent que par la suite. Maman aurait pu facilement retrouver un travail (elle avait déjà une expérience d’une vingtaine d’années comme secrétaire chez un notaire), un logement et nous aurions sans doute renoué avec une vie sociale et familiale beaucoup plus ouverte qu’elle ne le fut par la suite (elle avait plein de cousins cousines prêts à l’aider et sa maman pas loin si nous étions parties sur Dijon).
Cette volonté de préservation matérielle assortie de convictions religieuses catholiques très fortes et dogmatiques chez ma maman, nous a toutes fait plonger au coeur du pire: viols, coups, violences verbales, pressions et intimidations psy, pressions financières, tentatives de meurtre pour ma soeur et moi. Et dépression chronique, incapacité d’être une mère pour nous, parentification de ses filles, régressions infantiles multiples, tocs, surdoses médicamenteuses, coups, tentatives de meurtre pour notre mère.
J’allais dire que concernant notre famille, le choix de l’argent fut le pire choix qui pouvait être fait.
L’argent n’a rien racheté. Il a même accentué notre isolement et notre détresse étant donné que nous vivions dans un tout petit village où les gens considéraient que l’argent familial compensait largement les violences subies – le bon argument pour ne surtout pas dénoncer ce que nous vivions d’horreurs au quotidien.
Le bon côté de l’argent paternel, je ne le vois que depuis peu, essentiellement parce que mon père est mort et que j’ai pu gagner la bataille contre l’Opus Dei où il s’était perdu. J’ai mis longtemps avant de pouvoir vivre en paix avec la question financière. Justement parce que argent correspond pour moi à aliénation, prison et souffrances extrêmes. L’inverse de ce qu’en pensent vos enfants.
Peut-être que chaque cas est particulier et que la génération de vos enfants a préféré vivre dans l’opulence que dans un milieu modeste.
Moi et ma soeur aussi nous avons supplié dès l’enfance notre mère de partir tellement c’était l’enfer chez nous. Nous avions pourtant deux femmes de ménage, une belle maison bourgeoise entourée d’un parc arboré, d’un jardin, une vie dégagée des soucis matériels. Mais grandir dans un climat aussi violent et aussi destructeur même avec de l’argent, c’était affreux. J’avais l’impression d’être sous la coupe permanente de la Gestapo avec tortures et humiliations à la clé pour la moindre broutille.
Ma soeur comme moi avons coupé les ponts à nos 17 ans.
Ma soeur a pu bénéficier de l’aide parentale pour ses études, d’un logement, d’une voiture.
Moi, un peu d’aide de maman et de mon parrain, mais j’ai dû travailler pour payer mes années aux Beaux-Arts. J’ai vécu dans des petits logements étudiants, pris des petits boulots pour gagner mon pain, bossé comme une dingue, mais j’étais libre…et bien plus heureuse que lorsque nous vivions dans notre grande maison.
Les souvenirs heureux de mon enfance se sont tous déroulés hors du milieu parental. Dedans, c’était impossible. Je ne peux toujours pas retourner sur mes terres natales sans trembler, avoir peur, être stressée. Je ne regrette rien du confort que nous avions. Le prix à payer a été trop élevé.
J’ai eu beaucoup de mal à critiquer ma mère, tellement elle a été victime et a subi de choses. J’ai commencé à le faire à la trentaine quand j’ai réalisé qu’elle nous avait sacrifiées ma soeur et moi pour de l’argent et pour conserver un statut bourgeois, ne pas avoir à retravailler. Et qu’en plus, elle s’était mise hors course côté responsabilité parentale pour pouvoir se faire assumer rapidement par ses propres filles alors qu’elles étaient encore des enfants.
Et le pire, c’est que notre mère a continué ce comportement quand elle est partie en 97, c’est à dire 20 ans après son premier pétage de plombs. Elle a même eu du mal à s’assumer seule dans un petit appartement. Aujourd’hui, atteinte de démence sénile suite à tous les anti-dépresseurs dont elle a abusé, elle se fait gérer par ma soeur et une maison de retraite. Elle a retrouvé tous les comportements que j’ai subis de sa part dès l’âge de 8-10 ans: régressions infantiles, tocs, victimisation permanente, caprices, culpabilisations. Nous aurons bu avec ma soeur, le calice jusqu’à la lie…
J’aime beaucoup ma maman, je sais qu’elle a fait ce qu’elle pouvait mais je lui en veux de nous avoir fait subir tant d’horreurs directement et indirectement et de continuer de les faire subir à ma soeur maintenant qu’elle est âgée.
Je l’ai toujours protégée des coups, pris beaucoup sur moi pour toujours l’excuser, la soigner au mieux. Mais je sais qu’elle a aussi sa part de responsabilité dans mes traumas et ceux de ma soeur. Ca rend pas le dialogue entre nous très facile depuis quelques années. J’ai besoin de me préserver. Elle est toujours la vieille petite fille fragile dont il faudrait toujours s’occuper peu importe la fatigue, le stress et les souffrances, les soucis. Seule sa petite personne compte. Je ne peux plus jouer ce rôle de maman garde malade, psy, assistante sociale, dame de compagnie de ma propre mère. Ma soeur qui n’a pas de famille ni de vie de couple se sent contrainte de le faire, d’autant que par le passé, c’est moi qui ai assumé notre mère.
Je préfère aujourd’hui être précaire, avoir moins d’argent que lorsque j’étais enfant mais être heureuse et vivre dans un climat serein.
Vos enfants ont peut-être appris une autre leçon. Que l’argent achète tout et peut suffire. Je ne suis pas sûre que ça les prépare bien à la vie réelle. L’argent constitue une forme de dépendance et d’aliénation et ne remplacera jamais l’affection et des relations saines. Plus on avance dans la vie, plus on s’en rend compte.
Je souhaite que vos enfants s’en rendent compte et voient votre choix de vie indépendante différemment de leur vision critique d’aujourd’hui (très influencée par la vision paternelle négative). Moi j’aurais adoré que ma maman parte comme vous l’avez fait et nous emmène ma soeur et moi. Pour moi ça aurait été le vrai courage…et aussi une immense marque d’amour et de respect.
Bon courage pour la reprise du travail Hélène.
Et au plaisir de vous lire.
Chère Carole,
Je vais remplir mon dossier de mutation en logement social, il y en a des biens, et je vais aussi m’adresser à d’autres organismes.
J’ai rendez-vous avec l’adjointe au maire, elle a déjà pris en considération ma demande lors du viol que j’ai subi. J’ai attendu 6 mois avant qu’on me propose un logement.
Je dois te préciser que, tout le temps que mon ex PN a vécu chez moi (et non avec moi), il passait le plus clair de son temps chez ma voisine du rez-de chaussée, à picoler et peut-être, aussi …autre chose, je ne l’ai jamais su.
Pour encore plus semer le trouble et la discorde, il aimait laisser planer le doute concernant ces relations plus qu’ambiguës.
Tu comprendras d’autant plus, Carole, pourquoi je cherche à m’éloigner le plus possible de cet environnement plus que malsain.
Bonne nouvelle: j’ai enfin perçu mes dommages et intérêts, je vais pouvoir voir enfin un peu venir…
Merci et très amicalement ,
Forester.
chère forester ( du littoral) 🙂
je suis contente que tu aies percu tes indemnités, et j éspère qu elles te permettront de t aménager un petit nid douillet, (que tu mérites bien après toutes ces épreuves…)
carole
Bonsoir Celine ,
vous avez ENCORE peur de tout….des autres , des hommes.
C´est normal de perdre la confiance des autres aprés une histoire pareille : J´ai erré comme un zombi pendant 2 ans , je pouvais aller á peine faire mes courses, je suis tombée 3 fois dans les pommes dans un supermarché , je ne supportais pas qu´un homme s´approche de moi .
Je voyais de fous et des pn partout ….je n´étais bien que dans mon lit avec des livres audio dans les oreilles pour ne pas penser. J´ai mis 5 ans á recommencer á vivre …..
N´attendez pas trop de vous ….Celine, Ayez de la compassion pour vous.
Allez y a petits pas …..
Bonne soirée Val
val,
le problème , c est » qu il y a bien des fous et des pn partout!!! », mais quand on va bien ,…et ben, on s en fout, parce qu ils ne nous font plus peur!…et qu on les fuit comme la peste, tout simplement !
amicalement
carole
forester,
» un homme averti en vaut deux » donc, « ouvre l œil, et le bon« , mais je te fais confiance! (lol)
carole
Forester,
à propos de décor,ou en es tu question déménagement?
carole
geneviève,
et c est très bien fait comme ca (:
Merciiiiiii!!!!!! 🙂
Chère Françoise,
Désolée de vous avoir confondues toutes les deux. Merci de vos judicieux conseils. C’est toujours un plaisir de vous lire et d’apprendre de nouvelles choses.
Je vous souhaite de bonnes vacances en famille, et… de retrouver le petite Heidi ! 🙂
Amitiés, Forester.
Bonsoir, Carole, bonsoir, Geneviève,
Oui, la nouvelle présentation est plus claire. Cela fait du bien de changer de décor.
Amicalement, Forester.
geneviève,
pour moi, il ne manque qu une chose, c est l heure des commentaires, sinon, c est p.a.r.f.a.i.t….
amitiés
carole
chère val,
château de cartes, et « châteaux en Espagne » non?
toutes mes amitiés
carole
excellent 😉 haaaa Mesdames …j´aime votre humour !!!!!!
forester,
» un rappel de la réalité » , mais …il est complètement taré ce psy !!!
amitiés
carole
Chère Carole,
Ah! Ca, je dois dire que je me demande lequel, dans l’histoire, est le plus taré? Lui, ou le violeur multi récidiviste? Pas moi, en tout cas.
Tout bien réfléchi, je me demande si je n’ai pas à faire à un PN qui exerce la profession de psycho thérapeute ?
Dans ce cas, c’est très dangereux pour les patients. Je note tout ce qu’il dit sur un calepin, et je lui ressers ça à la consultation suivante. Je marque avec précision la date, l’heure et les propos tenus.
Je n’aime pas qu’on m’embrouille comme ça, je prends mes précautions…
Bonne soirée, amicalement, Forester.
Bonjour, Elloja, et soyez la bienvenue sur ce site !
Je vous ai lue attentivement et j’ai relevé quelques points qui pourraient vous mettre sur la piste PN:
– Votre sentiment de culpabilité est récurrent: vous vous fatiguez à vouloir être la meilleure pour lui,
– Sachez que personne n’est parfait, il faut vivre ainsi, ce serait ennuyeux autrement,
-Vous ressentez une sensation de malaise: peur de la violence alors que vous dites « il m’a seulement serrée le cou pour m’impressionner,
-Il ment en vous faisant croire qu’il prospecte en ligne pour du travail alors qu’il joue à des jeux ,
-Il semble, selon vos dires, immature,
-Sa sexualité est mal orientée, basée sur du voyeurisme,
-Vous êtes déjà « isolée », puisque vivant à l’étranger, donc pas de marge de repli, en cas de conflit,
-Votre père était PN, vous parlez de la reproduction des schémas. Cela ne se fait pas forcément, mais il faut y prendre garde,
-Il vous conditionne pour que vous correspondiez au critère qu’il veut vous imposer: attention: préservez-vous; vous allez vous épuiser à la longue.
-Il réagit mal quand vous cherchez le dialogue, il s’enferme, se met en colère,
-Il est séduisant et séducteur
Je vous conseille de bien réfléchir, Elloja, et de bien d’écouter « vos voix intérieures ». Il prétend vous avoir cernée, mais que sait-il au juste de vous? Par contre, je pense que vous l’avez déjà un peu cerné, non?
A mon avis, il serait bon pour vous d’approfondir votre questionnement en explorant les pistes qui sont proposées sur ce blog dans les rubriques mises à notre disposition, puis d’y réfléchir et d’en tirer vos propres conclusions…avant qu’il ne soit trop tard.
Ce simulacre de strangulation me semble assez troublant, voire alarmant.
Beaucoup de visiteurs sur ce blog seront prêt à vous donner des conseils intéressants. A présent, à vous de voir pour la suite.
Bien cordialement,
Forester.
geneviève,
bien…la nouvelle présentation du blog; je la découvre ( sourire)
carole
Chère Val,
Je vous souhaite la paix et la sérénité, cela s’apprend. Certes, il faut du temps, mais vous êtes pleine de volonté et je sens que beaucoup de personnes vous rechercheront pour votre grande sagesse.
Beaucoup de bonnes choses à vous pour l’avenir. Pensez à vous, dorlotez votre enfant intérieur.
Bien amicalement, Forester.
Chère Val,
Je vous remercie pour vos précieux renseignements. Me prermettez-vous de les archiver?
Je suis persuadée que j’ai été sujet à cette dissociation, à un moment donné de ma vie.
En effet, très perturbée à la suite d’un viol que j’ai subi voici trois ans, j’étais dans un état de fragilité permanent. J’avais besoin de mettre des mots sur le drame qui m’était arrivé.
Une « amie » me présente une de ses relations: le PN avec lequel j’ai vécu pendant presque un an.
Je lui raconte mon histoire, toute confiante que j’étais: c’était un ancien flic, il pouvait donc comprendre, me disais-je.
Mais il s’est avéré qu’en fait, il a reproduit, dans sa perversité, l’évènement tragique que j’avais subi, au fur et à mesure que nos rapports étaient plus intimes, au lieu de se montrer compatissant comme au début, du moins le faisait-il semblant,en fait, il en a profité pleinement. Sans compter ensuite les reproches de sa part que j’ai pu entendre: il me culpabilisait de m’êtres « laissée faire », disant « qu’un homme dont la femme a été violée éprouve pour elle du dégoût ».
Durant le viol, je me suis sentie « destrucutrée » : je me sentais comme morte, inerte, tant la peur me tétanisait. En fait, l’expert psy du tribunal l’a évoqué durant le procès, et la Cour l’a parfaitement compris.
J’ai été reconnue en tant que victime par la Justice, les jurés ont été unanimes là-dessus.
Mes rapports avec les hommes ont changé depuis cette affaire: au début: de la soumission, à présent: de la haine pour certains d’entre eux.
J’étais donc la proie facile pour le PN. J’ en ai longuement parlé à un ami policier, qui m’a écoutée attntivement. Il s’intéresse à la psychologie afin d’avoir une meilleure approche des victimes.
En revanche, j’ai été très bien accueillie par les services de police, qui m’ont tout de suite prise en charge. Même les jeunes de la BAC m’écoutaient attentivement, me posaient des questions, me rassurraient. J’ai gardé de bonnes relations avec certains d’entre eux, nous parlons de choses et d’autres.
Je ne crois pas être quelqu’un de soumis de nature. Seulement j’ai été fragilisée par ce traumatisme.
Je me fais suivre par un psycho thérapeute, mais celui-ci ne me convient plus. Pour lui, le viol est un « rappel à la réalité ». Je lui ai répondu ceci : « Et si c’était arrivé à ta femme ou à ta fille, comment aurais-tu réagi? Je souhaite que ça leur arrive, ça te fera tout drôle…Tu changeras ton fusil d’épaule et je n’aurai aucune compassion pour toi. »
La fragilité ou fragilisation d’une personne apporte de l’eau au moulin du PN. Le statut de victime également.
A nous de savoir nous défaire de cet état par les moyens qui nous sont proposés, il y en a de plus en plus. Ainsi serons-nous mieux armées à l’avenir afin de nous protéger.
Encore merci, Val, et bon courage.
Amitiés, Forester.
Je crois que vous m’avez confondue avec Val, Forester 😉
C’est moi qui ai posté le sujet sur la dissociation.
Bien sûr vous pouvez archiver le document. La psy qui l’a écrit est spécialisée dans les traitements thérapeutiques post violences sexuelles.
Ce que vous décrivez de vos ressentis post viol est tout à fait logique et classique.
J’ai vécu ça aussi lors d’abus sexuels dans mon enfance mais aussi lors de pétages de plomb paternels et lors du viol que j’ai subi de sa part ainsi que lors des tentatives de meurtre sur moi et ma soeur.
Ma soeur et ma mère ont vécu la même chose. Notre mère a été sans doute celle qui a été la plus longue à pouvoir sortir de cette violence parce qu’elle faisait écran avec des antidépresseurs et aussi écran en nous demandant à nous ses filles de la protéger en cas de violence. Cette stratégie lui a permis de vivre même mal pendant plus de 30 ans avec notre père. Ce fut donc infiniment destructeur. Après plus de 40 ans de prise d’antidépresseurs forts pour oublier les violences, elle présente aujourd’hui une démence sénile qui joue la même fonction de sidération-protection. Son cerveau, incapable de gérer la mémoire traumatique des violences subies, lui fait développer des pathologies qui sont autant de dénis, de stratégies d’évitement avec elle-même. C’est aussi une forme d’automutilation permanente qui est devenue chronique. Elle a toujours refusé d’en parler à un psy.Seules les cures de sommeil ont pu de temps à autre améliorer son état. C’est vous dire les problèmes qu’elle avait avec la verbalisation de ses souffrances mais aussi la permanence de la dissociation qu’elle vit.
Mais ça peut se produire en cas de violences psychiques répétées aussi. Plus il y a de menaces, de chantages, d’intimidations alternant avec des moments calmes, plus cette sidération et cette dissociation s’opèrent régulièrement et finissent par ne plus enclencher chez la victime de réflexe de survie, ni de prise de conscience. C’est à la fois une mesure de protection que le corps et le cerveau enclenchent mais aussi quelque chose qui créée un obstacle à la prise de conscience pour sortir de ces violences
Il faut une violence toujours plus forte pour se dire qu’il faut partir.
C’est pourquoi certaines personnes qui vivent des violences au quotidien mettent très longtemps à sortir de l’emprise violente. Au-delà de la peur, il y a aussi ce phénomène à la fois chimique et comportemental qui finit par banaliser la violence, voire la relativiser ou dans les cas les plus graves, la légitimer.
C’est vraiment tout récent qu’en France, on commence à parler de cela et à proposer des thérapies pour sortir de ces traumatismes générés par différentes violences.
On avait commencé à s’en préoccuper au sortir de la seconde guerre mondiale, lorsque les déportés survivants sont revenus des camps de concentration.
Mais plus les décennies ont passé, plus les scientifiques se sont rendus compte que les violences conjugales, comme les violences intrafamiliales, comme les violences sexuelles, comme vivre une catastrophe naturelle, un attentat, créée aussi des traumatismes sévères qu’il convient de ne pas négliger et de traiter rapidement pour ne pas que les victimes développent des psychotraumatismes chroniques véritablement handicapants au quotidien.
En lisant certains témoignages ici, je me rends compte que très souvent, les personnes qui viennent récemment de quitter un ou une PN, se sentent très démunis, très dépressifs, très mal. Et parfois pendant très longtemps, malgré une petite prise en charge psy, ne savent plus comment gérer la situation. Parce que les souffrances endurées sont graves, parce que celles-ci ont perduré parfois pendant plus de 10 ans. Alors du coup, pour toutes ces personnes, il y a une grande difficulté à se vivre au quotidien aussi bien seules qu’en société.
Alors ne pas hésiter en ce cas à aller consulter un victimologue. Ca peut permettre d’enclencher une thérapie spécifique pouvant traiter les traumatismes accumulés. Et il en résultera un mieux être plus rapide qu’avec une psy classique.
Coucou tout le monde, je viens ici pour essayer de retranscrire au mieux mon histoire et j’éspère y voir plus clair. Je ne suis pas sûre du tout que mon ami soit un PN! Mais dans tous les cas je ressent un mal être certain. Avant de commencer je précise que mon père est un PN (que je maitrise maintenant).
J’éspère que l’un d’entre vous aura la patience de me lire, je m’ecuse d’avance si je me suis trompé d’endroit pour rechercher de l’aide.
Je suis avec mon copain depuis bientot deux ans, nous vivons en thailande, il est thai et nous communiquons en anglais. Je précise tout car je pense que c’est important pour la suite.
Au tout début de notre histoire tout était beau 🙂 il m’a desuite cerné et je me suis jamais autant sentie comprise et respectée par quelqu’un! A l’opposé d’aujourd’hui où je me sens dans l’insécurité. Je suis de natune optimiste enjouée et lui aussi. Au début de notre histoire il m’a précisé que sa mère était battu par son père, monnaie courante ici et que lui n’envisageait pas la relation de couple comme ça. Il est très occidentalisé. Sur ec point aucun doute. Sauf que comme tout couple on a du affronter quelques conflits, et moi (fille du sud je ne me laisse généralement pas faire 🙂 il a été jaloux car un ami menvoyé des sms pour organiser des sorties soirée. Sa technique lorqu’il est en colère il s’enferme sur lui meme, ne parle plus. J’essaye de comprendre et il explose en me disant que je comprend rien, que si je continue (je menerve car je ne comprend pas sa reaction je me justifie lui explique mon point de vue etc) il va finir par me faire mal ou je que je lui donne envie de m’exploser la tête. Lors des conflits les mêmes mots reviennent, je dois me taire ou ça va mal aller, si je pleure je lui donne envie de rire (il ne la pas encore fait mais me menace) car je ressemble à rien et je ne sais pas contrôler mes emotions. Je travaille en ce moment et lui non, il reste a la maison est attentioné prépare le repas toujours une petite attention pour moi, chose qu’évidement j’apprecie. Comme il le dit si bien il sait tout faire! la cuisine, le boulot (lorqu’il travaille, ça je ne lui repproche pas en ce moment je passe les détails) lorsque je fait quelque chose de travers (je pose le verre au mauvais endroit, glisse car il ya de leau par terre etc.. oui je suis un peu tete en lair parfois :)) il s’enerve, me dit mais pourquoi tu fais ça comme ça et pas comme ça (comme lui le ferait) il me parle ensuite gentillement en me disant tout ce qu’il ne va pas en moi, que s’il le dit c’est pour mon bien, pour que je m’améliore et améliorer le quotidien. Je ne fais pas d’effort il ne voit rien.. alors que je me sens fatiguée! je relativise sur bcp de chose , j’ai voyagé fais des etudes suis ouverte d’esprit et d’humour! je ne comprend pas que je me sente rabaissée comme ça! je me dis que je dois avoir un ego surdimensioné et ne pas supporté la critique, ce qu’il me dit aussi. C’est une personne qui n’a pas beaucoup de vrais amis, il ‘s’enferme seul, joue a des jeux videos, ne sort pas ne veut pas sortir sous pretexte qu’on doit faire attention. Tout est toujours très bien argumenté je ne sais jamais quoi dire et je me sens toujours idiote. Et je me dis je suis bien bête jai quelqu’un de « parfait » à mes côtés et je sabote la relation! peut etre que je reproduis un shémas? pour lui il ne doit pas y avoir de conflit dans le couple s’il y en a c’est que cela vient de moi, s’il est en colère c’est car je l’ai mis en colère. il me dit que je ne sais pas qui je suis que je me cherche! une fois alors qu’il cherchait du travail (en restant les 3/4 du temps a la maison sur des jeux en ligne) jai fais des commentaires qu’il ferai mieux de se lever aller prospecter etc.. meme si c’est un petit boulot c’est mieux que rien. mais non il s’est enervé en me disant que s’il ne le faisait pas c’est qu’il ya avait des raisons et que si je contnuais a m’enerver il aller me faire mal « c’est ça que tu veux? », alors je l’ai provoqué.. il m’a plaqué contre le mur en mettant ses mains autour de mon coup. Il ne m’a pas fait mal, cela m’a juste impressionné. je ne sais pas qi c’est un PN j’en ai pas vraiment l’impression , il est aussi très tendre à l’écoute ne m’a pas coupé de ma famille ni amis. (en meme temps j’en suis déjà loin) c’est peut etre juste quelqu’un qui ne sait pas gerer le conflit. Je me sens tjrs en quête de devenir la femme parfaite et lui prouver qu’il a tort, c’est exactement le ressentis que j’ai en ce moment. et un mal être, une « petite voix ». J’ai conscience qu’il faille faire des efforts dans le couple, alors je me pose la question peut etre sue je ne l’aime plus et qu’inconsciemment je suis vraimene « mauvaise dans tout »?J’ai trouvé des video pornos gay et des site, je pense que c’est lui qui se cherche et pas moi.. on en a discuté il a tjrs reussit à m’embobiner. je suis dans le floue total! j’ose esperere qu »il est sincère, il a une tête d’ange, souriant tout le monde l’apprecie, serviable etc.. mais j’ai bien peur que je me sois faite avoir. Toutes ses relations en dehors de sa famille et moi sont superficielles. Je m’en veux d’être dans une situation pareille! Je pense a rentrer en france d’ici la fin de l’année retrouver amie et famille mais j’ai peur de me tromper. J’espère qu’il n’est pas PN , juste une mauvaise entente, pas la bonne personne et/ou différence culturelle. Dans tous les cas j’ai perdu de la confiance en moi et repense sans cesse à mes erreurs et comme il dit si ça se finit tout sera de ma faute.
Elloja ,
bienvenue sur ce Forum !!! J´ai plusieurs bonnes nouvelles : vous n´etes pas complétement « givrée », vous avez bien discernée la situation et surtout vous n´etes plus seule 😉 Vous nous avez trouvés 😉 Et tout celá est trés important . En lisant votre commentaire je mes suis dit : connais, connais , connais …et je pense que beaucoup ici vont reconnaitre dans vos propos les situations qui qu´elles / ils connaissent également .
Vous etes un peu perdue et manquez de confiance en vous et c´est normal.
Je ne sais pas mais rire en voyant quelqu´un pleurer ou coincer le partenaire contre un mur en lui mettant les mains autour de la gorge n´a rien pour moi d´une mauvaise entente ou d´une différence culturelle .. J´ai moi aussi connu le rire aux éclats de mon ex alors que je pleurais toutes les larmes de mon corps . Celá le faisait jubiler ….C´est humiliant et c´est de l´humiliation!!!!
Sachez Elloja que vous ne faites rien de mal ….vous ne faites ni plus ni moins d´erreurs que qui que se soit ….sauf dans sa tete ! En vous culpabilisant il vous maitrise …..
je vis moi aussi á l´étranger et était mariée avec un étranger ( de culture européenne certes ) mais croyez moi ce genre de comportement n´a rien á voir avec la culture ( bien que dans certaines cultures l´humiliation et l´aliénation des femmes est beaucoup plus répandue qu´en Europe ).
Le fait de ne pas vivre dans sa culture d´origine, loin de son pays , de ses racines et de sa famille rend la situation peut etre plus insécurisante et effrayante. Je me suis sentie trés trés seule et je comprends trés bien votre envie de rentrer en France.
En tous les cas Elloja …vous savez ce que je lis dans vos lignes ???? Vous avez tout pour vous …joyeuse, ouverte , intelligente , pleine de reflexion, sympathique ….Prennez garde á vous , ne vous laissez pas détruire !
Bonne soirée Val
Elloja;
Comme je reconnais bien dans ce que vous décrivez ma “chère et tendre” histrionique ….
– Dans les moments de conflits, il a raison et vous avez tort (par définition, dirais-je) … Intéressant, ça me rappelle des choses …
– Vous ne savez pas contrôler vos émotions, selon lui en revanche vous savez les exprimer !!! Pas lui; ça aussi ça me rappelle des trucs …
– Il est bien sûr la perfection incarnée dans tout ce qu’il fait, et si vous ne faîtes pas les choses comme sa Narcisse l’exige, rien ne va plus … Je connais …
– Il vous déverse ensuite sa perfection, en vous expliquant ce qui déraille chez vous, à coups de leçons de morale à 2 balles … , en vous expliquant comment vous devriez être (comme lui) pour que tout aille parfaitement bien … Je connais aussi …
– Vous vous culpabilisez aussi, en estimant ne pas être à la (sa) hauteur, vous trouvant bien susceptible (enfin ça , c’est sûrement lui qui vous le dit) … Je connais aussi
– Oui, ils ont toujours un coup d’avance (c’est leur logiciel interne visant à neutraliser leur propre dissonance cognitive) et un sens de la répartie qui désarçonne, pendant un temps en tout cas … Je connais aussi …
– Vous vous sentez mal, pas à l’aise dans cette relation : oui il vous dira que c’est de votre faute le jour où vous lâcherez l’affaire … Normal, comme ma princesse dégénérée, votre Prince ou Roi est dans la toute puissance de sa Narcisse, donc il ne peut pas avoir tort ou à se remettre en question … Cela lui est sûrement impossible d’ailleurs ….
Donc, je ne sais pas ce qu’il a , mais vous semblez être tombée sur un sacré Bestiau ….
Adzo
Cher Adzo,
C’est fou comme ils ou elles se ressemblent tous(tes). Mon ex PN aussi avait l’art et la manière du double bind (merci de vos explications à ce sujet). Il parlait de charité à l’égard d’autrui, prenant en considération ma voisine alcoolique , du fait « qu’elle était plus sincère dans sa détresse », me disait-il , comme pour me faire comprendre que moi, je ne souffrais pas, bien sûr! Il fallait le suivre dans ses bricolages chez les autres, attendre que meussieu ait fini et soit disposé à partir…regagner mon logement, où attendait le dîner.
Voilà un exemple parmi tant d’autres. Comme c’est étrange, lui aussi raffolait d’émissions de télé réalité, en émettant toujours la même conclusion victimisante le concernant: « ce sont toujours les hommes qui se font avoir » sous -entendu: par les femmes. Certes, ça existe des deux côtés.
Il aimait beaucoup aussi les débats politiques, critiquant untel ou une telle, je lu répondais avec détachement: « Pourtant , celle-là, elle est blonde, tu devrais aimer… » Il ignorait que je me payais sa tête.
Il était fasciné par le côté femme-enfant de Marlène Jobert. Je lui répondis: « Elle est grand-mère maintenant et elle écrit des histoires pour les petits-enfants. »
Il m’est venu une idée: j’ai retrouvé une photo de lui en tenue (il était flic). Je me suis dit qu’avant de quitter définitivement le quartier, je l’imprime en plusieurs exemplaires et la placarde un peu partout dans le quartier, avec la mention: « Wanted: récompense: 1 euro », et c’est cher payé pour ce qu’il vaut.
En effet, le meussieu en question aimait jouer avec l’image de l’autre (ses partenaires), les femmes qu’il avait connues, en les photographiant dans des poses et des situations humiliantes, pour certaines.
C’est son côté voyeurisme latent. Meussieu prétendait ne pas aimer les films pornos, alors que la nuit, en cachette comme un pré ado, il en regardait en cachette. Mais combien de fois l’ai-je surpris!
I l était jaloux des relations amicales que j’entretenais avec mon ex mari après mon divorce. Nous sommes restés amis, malgré quelques malentendus d’ordre matériel qui se sont résolus à l’amiable. Nous avons divorcé » proprement », tandis que pour lui, ça n’a pas été le cas du tout. Sa fille ne veut plus le voir depuis l’âge de trois ans, du fait qu’il ait été inquiété pour une sordide histoire d’attouchements sur enfant mineur de moins de quinze ans. Cela s’est terminé par un non-lieu, mais il en a perdu la garde définitive…Etrange, non?
Je n’aimais pas le côté malsain qu’il entretenait avec les enfants. D’ailleurs, les enfants ne le « sentaient » pas non plus. Ni même les chiens.
Seules, les grosses mouches venaient sur lui. Ce à quoi je lui ai dit un jour: « Hmmm! Les mouches vont sur toi: c’est la fin! » Je savais qu’il avait peur de mla déchéance et de la mort, vilaine que je suis ! 🙂
Passez de bonnes vacances, Adzo, et merci de l’histoire de Mohamed Ali. Je méditerai…
Amitiés, Forester.
Chère Val,
Nous étions si aveuglées par l’illusion de l’amour que nous entretenions avec le PN, et qu’il se plaisait aussi à entretenir en nous, que nous n’avons pas su voir tout de suite qui il était pour pouvoir réagir à temps.
Quand je pense que vous avez tenu treize ans avec ce fou ! Votre intuition vous disait qu’il y avait autre chose que la crise de la quarantaine, mais quoi ?
Le fait que certains et certaines d’entre nous réagissent encore à temps nous sauve. Encore faut-il que nous en ayons la force, ce que beaucoup d’entre nous ont perdu à force d’usure.
J’ai un refrain qui me trotte dans la tête, quand je pense au PN, que je me chantais parfois: « Epuisée par tant d’efforts, tu l’aimes encore… »; Cela veut tout dire…
Je ne veux plus m’épuiser à aimer l’impossible,
Je ne veux plus courir après des chimères,
Je ne veux plus espérer le fusionnel, que je ne connaîtrais jamais.
Je veux vivre ma vie, rien que pour moi.
Aimer est épuisant, je me mets en stand-by de ce côté-là.
Et c’est pas plus mal…
Bonne journée, Forester.
Chére Forester ,
pendant 13 ans tout c´est pas trop mal passé car j´étais trés aveuble , subjuguée par ce mélange de Rambo et Einstein , qui avait tout en main ( du moins je le croyais ). Je ne suis pas une « fouineuse » et il n´est jamais venu á l´idée de fouiller dans ses affaires pour vérifier ce qu´il racontait . J´ai appris par la suite que ses parents avaient payé ses dettes suite á une faillite et que maman approvisionnait de temps á autre le compte de fiston en douce !!! J´ajoute que l´histoire de la faillite a été bien enjolivée également par Maman. ( Tiens la revoilá la maman) . C´est clair son fils avait été victime d´un truand . La vérité est un peu différente.
Parfois j´avais pourtant un drole de sentiment …..mais je n´arrivais tout simplement pas á trouver ce qui me gêner alors je rationalisais le tout …
Cet homme était une bombe á retardement car il est du type passif-aggressif. Comme vous le dites si bien …par devant tout était parfait. Mission : gardons á tout prix la façade. Cette exercice est usant á la longue – je pense .
J´ai beaucoup lu et recherchait car je voulais comprendre …je suis tombée par hasard sur le livre de Marie-France Hirigoyen ….j´en ai pleuré !!!! j´ai tout de suite compris ….Maintenant je ne suis pas psy et ne me permettrais pas de faire un diagnostique mais je pense profondément qu´il a un problème qui n´a rien á voir avec une crise existentielle. J´en suis arrivée au stade ou ce qu´il a ou pas ne m´intéresse plus. Ce n´est plus mon probléme . J´ai eu pendant un moment pitié car j´avais compris d´ou tout cela venait, de nombreuses situations familiales malsaines me sont revenues á l´esprit . je voulais l´aider , lui ai proposé une thérapie …. Tout celá est fini .Je ne suis pas venue sur terre pour sauver le monde , je peux tendre la main á quelqu´un …elle est á prendre ou a laisser .
Je me reconnais dans vos lignes : je ne veux plus me battre, courir aprés quoi que ce soit ….La bataille et les combats contre les moulins á vent sont finis !Je veux vivre ma vie en paix avec moi-meme et ceux qui font partie de ma vie .
Bonne soirée
Val
Bonsoir Forester
Je pense aussi que le fait de n’avoir pas voulu voir ni réaliser la nocivité du PN vient chez nous d’un aveuglement amoureux plus ou moins long. Mais il peut venir aussi s’il y a eu des violences répétées du PN, d’une dissociation et d’un état de sidération qui anesthésient plus ou moins longtemps notre capacité à réagir et à protester.
J’ai trouvé à ce sujet un article très intéressant qui pourrait expliquer chez bien des victimes de PN, la lenteur de la prise de conscience qu’il faut fuir et réagir:
http://www.crifip.com/articles/la-dissociation-traumatique-et-les-troubles-de-la-personnalite-post-traumatiques.html
Il me semble que cette dissociation traumatique augmente plus il y a eu de faits de violences mais aussi d’enchaînement relationnel de type « chaud-froid »: c’est à dire, un jour le PN est charmant et le lendemain ou quelques heures après, se montre violent et agressif pour redevenir de nouveau charmant. La déstabilisation de la victime face à ce comportement peut entraîner je pense des états dissociatifs et un état de sidération.
Cet état dissociatif peut aussi avoir été déjà expérimenté par les victimes si elles ont vécu des violences au préalable dans un autre cadre que celui de la relation au PN. Le phénomène de dissociation et de sidération sera à cette occasion réactivé et donc aussi aggravera les traumatismes déjà présents.
Les victimes deviennent alors des victimes de choix pour le PN puisqu’il identifie rapidement qu’elles ne pourront pas vraiment lui opposer de résistance, qu’elles sont déjà dans une certaine fragilité.
De même qu’il va être attiré par les personnes dépendantes affectivement parce qu’en ayant une peur panique d’être seules, les victimes seront moins en situation de refuser son emprise et sa prédation.
Quand les violences se répètent, il faut une prise en charge psy précoce qui permette de traiter le stress post-traumatique que la prédation du PN a engendrée.
Je pense que beaucoup de victimes n’en ont pas forcément conscience. Du coup, la démarche de reconstruction est souvent très longue. Parce qu’il n’y a pas identification totale des dégâts subis ni des professionnels à consulter.
Dans le cas de stress post-traumatique grave, il faut consulter un psy victimologue qui pourra être à même à traiter de façon efficace les pathologies liées à la violence subie.
Il n’y a pas beaucoup d’unités de victimologie en France. Mais les adresses des professionnels sont disponibles sur le site internet national de l’INAVEM.
Cela peut permettre une prise en charge rapide des victimes par un professionnel vraiment pointu et spécialisé dans les thérapies rapport aux stress post-traumatique et aux psychotraumatismes liés à toutes les situations de violence.
En cas de grande détresse et de stress post-traumatique, ne pas hésiter à contacter l’INAVEM et ne pas hésiter à leur demander les coordonnées des victimologues professionnels de sa région.
Je le dis pour les personnes qui ont quitté récemment un PN et se sentent en grande détresse physique et psychique. Plus il y aura prise en charge précoce, plus rapidement pourra s’enclencher le processus de reconstruction.
chère Francoise,chers toutes et tous,
pour le stress post traumatique, l emdr est très, très efficace, je le conseille vivement
Carole
J’ai testé aussi l’EMDR pour du stress post traumatique et je confirme que c’est très efficace. Il peut aussi suivant les violences subies, y avoir des thérapies cognitives comportementales qui marchent très bien aussi. Tout dépend en réalité des types de violences subies et des pathologies que le stress post traumatique a fait développer aux victimes.
Chère Val,
Le PN se fait des constructions mentales depuis toujours. Il vit dans son monde, étant nullement au fait des réalités de la vie, qui, pour lui, n’a aucun sens.
Alors, il s’écrit un roman, dont il est le personnage principal, la « victime », en l’occurrence, et tous ceux ou celles qui gravitent autour de lui sont les « méchants », ceux qui lui veulent ou lui font du mal.
Il se remplit d’évènements fictifs, dont il a été soit le héros, ou le protagoniste. Sa vie, telle qu’il veut bien nous la raconter, est une série d’actes courageux, périlleux, il a tout fait pour les autres, il se dit bon père, bon époux, calme, jamais violent, toujours gentil, c’est nous les « méchants ».
Vision simpliste des choses, s’il en est, avec mensonges à l’appui ajoutés à cela.
J’ai lu dans un ouvrage consacré à ce genre de comportement, que le PN est ainsi, depuis l’âge auquel les enfants découvrent leur différence sexuelle. Le PN, lui, n’a jamais passé ce stade, du fait que pour lui, l’autre ne compte pas.
Quand éclate la vérité au grand jour, nous avons alors une toute autre version des faits: le bon mari n’est qu’un tyran domestique, le bon père: un manipulateur qui détruit ses enfants, le « héros »: un trouillard, le bosseur: un flemmard de première, qui préfère laisser faire aux autres les corvées.
Mon ex PN était ainsi. Il avait bâti sa vie sur des images fantasmatiques. Il lui était facile de montrer des photos de la famille idéale, de ses réalisations en bricolage, alors que des entreprises intervenaient pour finir les travaux commencés.
Quant à ses projets, ils changeaient plusieurs fois par jour: une fois, il me dit: « on va partir d’ici, on louera un pavillon . » Puis, plus tard: « Je vais me rapprocher de chez ma mère, elle a besoin de moi. Toi, je pense que tu n’as pas envie de me suivre, et tu resteras encore longtemps dans ton logement. « , « J’aimerais me rendre utile: je vais monter une affaire d’épicerie dans un petit village, tu iras faire les livraisons. », « On ira faire des promenades en camping-car ». Imaginez ma joie ! Un peu d’évasion, enfin ! Et, comme le père qui dit à son enfant que les restaurants sont fermés, il se ravise en annonçant: » Je suis fatigué, j’ai besoin de me reposer. »
Très déstabilisant, tout ça. Quand j’ai des projets, je fais en sorte de les mener à bien. Je me débrouille dans la vie. Tant bien que mal. Là, je vis sur mes économies, que j’ai pu sauver tant bien que mal. Si j’avais continué, je me serais retrouvée sur la paille.
C’était son but: n’a -t-il pas écrit noir sur blanc: « Tu te retrouveras dans ta nudité morale. Ta misère ne fait que commencer. »
Je l’ai échappé belle. Je m’en sors tant bien que mal. Moralement, comme vous toutes ici, il y a des hauts et des bas. Mais je tiens. Aussi et surtout grâce à vous et à vos bons conseils.
Alors, tenez bon aussi, chère Val. Je profite beaucoup mieux de la vie depuis qu’il s ‘en est allé. J’espère pour de bon.
Sinon, je prendrai mon courage à deux mains, tout comme l’a fait Adzo, et je lui dirai aussi qui il est vraiment, comment je l’avais cerné depuis longtemps. Je pense que là, il fuira vraiment pour de bon.
Bonne journée, Val, amitiés, Forester.
Chère Françoise,
Ce séjour vous fera le plus grand bien.
En ce qui me concerne, j’ appréhende toutefois de regagner mon logement. C’est pourquoi je prends toutes les mesures nécessaires pour en changer. J’ai du pain sur la planche, sans compter des projets de futures activités sportives.
J’ai lu ce matin les bons conseils que vous avez prodigués à Céline au sujet des fleurs de Bach. Un e amie magnétiseuse (il en reste beaucoup en Bretagne), me l’avait déjà conseillé. Ces gens « particuliers », « qui ont le don », sont aussi très proches de la Nature, notre Mère à tous.
Bien sûr, il faut faire attention aux charlatans, das ce domaine.
Je vais de ce pas me renseigner sur ce que sont les Fleurs de Bach, de façon plus précise.
Je vous souhaite bonne route, et au plaisir de vous lire de nouveau.
Peut-être, un jour, nous rendrez-nous visite dans notre belle région, où l’accueil y est chaleureux.
Bien amicalement, Forester.
Merci Françoise, pour la méthode des trois S, que vous avez préconisée a Céline.
J e vais aussi essayer…Mine de rien ça peut fonctionner.Une amie infirmière psy m’en avait un jour parlé, mais je n’étais pas encore prête.
Amitiés, Forester.
Si ça peut vous aider comme complément, essayez, Forester.
Se sont des pistes supplémentaires…qui peuvent servir à tous et à toutes.
Je pense qu’étant donné ce que vous mobilisez actuellement pour vous, vous êtes dans une bonne dynamique d’attitude pour sortir de ces mauvais trips relationnels.
Tous vos efforts et vos démarches thérapeutiques et d’introspection sont autant de points positifs et de petites marches de reconstruction que vous vous donnez.
Ca se sent dans vos écrits depuis quelque temps et ça me fait très plaisir.
Bonne continuation!
Chère Françoise,
Hier après-midi, j’ai satisfait mon enfant intérieur, ou plutôt, mon adolescente, celle que j’étais, toujours curieuse de tout.
C’est avec plaisir que j’ai redécouvert une bourgade très célèbre, sur la route de Pont-Aven, qui a aussi abrité bien des peintres, plus ou moins connus.
Mon grand-père y a été gendarme pendant l’ occupation et m’a fait découvrir pour la première fois ce bourg breton : Le Faouët, dont les deux églises sont des joyaux d’architecture du XIV ème .
Cela faisait trois ans que je n’y étais plus allée, pour raison de perte de temps, suite à mon divorce, par deux rencontres avec des PN.
Que de perte de temps ! Ce n’est pas croyable! Je me suis enfermée dans un processus qui m’a fait passer à côté de nombreuses choses qui auraient pu être plus agréables pour moi que de rester aux côtés d’un malade entrain de se lamenter toute la journée, vautré dans mon canapé, à ingurgiter du whisky à longueur de journée.
Je sens que mon ex PN est en train de griller ses dernières cartouches… Est-ce un pressentiment ? Sincèrement, je me dis qu’il paie l’addition de ce qu’il a fait et de ce qu’il a été.
Rien ne vaut la Nature, l’authenticité. Ce retour aux choses essentielles est bénéfique à tous les points de vue.
Bonnes vacances, Françoise, amitiés, Forester (qui a beaucoup aimé la petite Heidi).
Bien contente que vous ayez profité de cette belle balade, Forester. Votre petite fille intérieure a dû grandement apprécier. Et cela va vous encourager à poursuivre ces moments de bien-être, de détente, de découverte qui vont vous donner de la force et de l’énergie pour avancer.
Je ne connais pas du tout ce coin de la Bretagne. Je ne connais qu’un peu le Morbihan mais aussi la région de Rochefort en Terre, la forêt de Brocéliande…
Quand j’avais 8-9 ans, nous sommes allés passer des vacances avec mes parents et ma soeur près de St Philibert et Carnac. Nous avions loué un appartement meublé près de la plage.
Et nous avons fait le tour de 3 îles à vélo: Groix, l’île aux Moines, Belle île.
Mais nous avons aussi visité aussi Quiberon, Locmariaquer, la Trinité, Vannes (assisté aux fêtes de Cornouailles), Lorient…
Je n’y suis pas retournée depuis cette époque. Peut-être un jour…
Bon été. Je vais commencer à préparer nos sacs pour notre départ dimanche.
Amitiés
Françoise
Bonjour, Adzo, je vous remercie pour les conseils adressés à Céline, que je prends aussi pour moi. Bien que n’étant plus du tout « accro » à mon ex zigoto de PN, je crains cependant de sa part, un brusque retour, comme l’assassin sur les lieux de son crime.
Puis je tente de réfléchir de manière plus rationnelle, en me dianst que, s’il a un tant soit peu de gingin, il ne le fera peut-être pas, de crainte de tomber sur un éceuil, genre: les flics (qui le connaissent, ou mon cousin, ancien agent de sécurité, qui ne serait pas long non plus à lui « règler son compte »).
Mais ce sont bel et bien les mots qui atteignent le plus le ou la PN : mettre à plat leur système de stratégie destructrice.
Je vais prendre de la graine de la manière dont vous avez agi avec la vôtre : elle a perdu pied, et toute sa superbe.
Le ou la PN ne supporte pas l’humiliation de se savoir mis à nu. Je pense qu’elle vous fichera la paix un bon moment, pour ne pas dire définitivement.
Est-ce seulement vrai , qu’elle ait trouvé un nouveau « bon ami « , ou plutôt une nouvelle victime? Pas si sûr, car n’oubliez pas que le ou la PN pratique l’art du mensonge avec brio, mais que ses bobards sont tôt ou tard démasqués.
Un ami policier m’a conseillé ceci: « S’il revient t’embêter, tu le travailles au bluff: tu lui dis: si tu intentes quoi que ce soit, on te réserve un gros morceau ».
Il va gamberger, car il sait qu’il a des choses à se reprocher, dans le tréfonds de son âme tortueuse, et c’est un trouillard, il a déjà eu des histoires avec la justice, alors, ce « gros morceau-là » va le titiller quelque peu…
Le ou la PN a peur du vide, le vide de sa personnalité qui n’en est pas une, qui n’est rien.
Gardons tous présent à l’esprit que nous tous ici, qui dialoguons ensemble, nous sommes riches intérieurement de par notre curiosité et notre ouverture d »esprit, chose dont est totalement dépourvu le ou la PN, à son grand désarroi…
Bonne journée, Adzo, et passez d’excellents moments avec votre fille dans la Dordogne.
Amicalement, Forester.
Merci Forester, et bonjour à toutes,
Je réagis ici à ce que vous dîtes Forester pour ce qui concerne la nouvelle proie de ma « chère et tendre » histrionique et également au témoignage de Jacky, même si c’est dans un autre article …
Concernant ma prédatrice, elle a bien sûr voulu me faire croire à une relation idyllique et merveilleuse avec son nouvel objet, sa nouvelle chose, ce qui est peut-être le cas, s’ils en sont à la lune de miel …
Cela étant, elle était néanmoins assez inquiète que je sache, que j’ai compris et qu’éventuellement je puisse aller tout lui raconter ce que je ne risque pas de faire… Et j’espère comme vous que j’aurai désormais une paix définitive, c’était le but … Tellement elle est démasquée et que je représente un danger pour elle au point de m’annuler, de m’éliminer … Pas pour rien qu’elle m’a dit à 2 reprises, « oublie moi » …. Ben oui, je comprends son intérêt à ce que je l’oublie ou plutôt son souhait de m’oublier, de m’effacer, pour oublier que j’ai décrypté son fonctionnement …. Comme vous dîtes, ce genre de personnalités est vide, elle comble son vide, en allant de proie en proie et dans la phase de séduction elle est très curieuse mais d’une manière trop vampirisante pour être sincère et honnête … Simplement pour connaître vos failles et taper dedans plus tard … Bref, c’est la Sainte Inquisition, un travail d’enquête de sa part sous les faux couverts du partage, de la relation mais tout ce qu’elle sait ensuite de vous, c’est pour vous démolir …
Et enfin oui, elle a perdu de sa superbe ce dont j’ai été très surpris … Elle qui était la Reine de l’intoxication rhétorique dans un registre lexical PN , elle n’a rien opposé sur le plan argumentatif, s’est empêtrée à se justifier qu’elle ne m’avait jamais fait (ou fait faire) de coups tordus téléphoniques, (ce que l’avenir me dira lorsque les coups de fil bizarroides s’arrêteront d’eux mêmes), ne s’est pas défendue par là où je l’attaquais, j’en étais moi même très étonné …
Bref, le 8° Round dont je ne m’attendais même pas à ce qu’il arrive un jour, sans n’avoir rien prémédité, juste en laissant agir mon instinct et avec tout le recul critique et intellectualisé que j’ai sur cette relation …
Pour la petite histoire, le 8° Round, c’est le Round au cours duquel Mohamed Ali a gagné contre Georges Foreman en 1974 pour reconquérir le titre de champion du monde des poids lourds …. Face à un puncheur comme Foreman, Ali savait qu’il ne pourrait pas le contrer avec le même jeu que lui … Il a donc subi, s’est laissé dominer, a pratiqué l’art de l’esquive, et a attendu la faute de son adversaire ; la baisse de garde … A ce moment là, et alors qu’il était dans les cordes, en prenant des coups plein le buffet, il a vu cette baisse de garde et a adressé à Foreman 7 ou 8 uppercuts en plein visage, l’envoyant au sol et compté … Terminé , un chef d’oeuvre tactique !!!
C’est à cela que me fait penser mon histoire, et cette fin de l’histoire … Quand la chasseuse devient la proie, l’espace d’un instant ….
Maintenant par rapport au témoignage de Jacky et tout ce qu’il dit sur ce qui favorise la construction de personnalités PN dans nos sociétés contemporaines, je ne peux que souscrire à ce qu’il dit, notamment si j’examine cela avec l’expérience que j’ai traversée … Notamment lorsqu’il parle des programmes de télé-réalité; elle adorait cela , avec un côté voyeuriste et moqueur très déplaisant, voulant m’entraîner, avec bcp de mal, plus ou moins dans ce genre de programmes alors qu’avant elle j’étais totalement hermétique, voire allergique à ce type d’émissions …
Et je ne parle même pas des « débats », un vrai conflit de valeurs (et peut être aussi de génération) que nous pouvions avoir et elle n’aimait pas mon indépendance d’esprit (tout en étant capable de me dire l’inverse parfois, ben oui le Double Bind, c’est sa norme) lorsque je ne pensais pas comme elle, me faisant (ou voulant me faire) la leçon sur ce que je devais penser … Notamment sur les grèves enseignantes, je lui disais que si elle avait mieux à proposer, on était preneur ; évidemment en dehors de quelques lubies, elle n’avait rien à proposer, se plaignant toujours lorsqu’il y avait des manifestations en tout genre, seule trace à peu prés vivante de ce qu’il reste de collectif dans nos sociétés … Comme lorsqu’elle me parlait « des réalités » de l’entreprise, à la manière des politiciens ou économistes les plus en vogue et manipulateurs, je lui demandais de quelle réalité elle parlait ; celle du « return on equity » qui se porte comme un charme depuis 30 ans ou de la précarité de l’emploi, du chômage de masse, de la baisse réelle des salaires et des revenus pour l’écrasante majorité des salariés … Dans les moments ultimes, et de crises, je lui signalais de laisser tomber ses manœuvres de manipulation managériale et commerciale, qu’elle pouvait utiliser ça dans son boulot si elle voulait (lui faisant observer au passage que faisant tout cela, elle niait les valeurs qu’elle affichait haut et fort par ailleurs), mais pas avec moi, que je n’étais pas une négo …
Notre société est bel et bien schizophrénique avec un formidable Double Bind à la clé, du côté d’un certain discours, il faut être solidaire, venir en aide aux plus démunis, bienveillants, bref toute la morale traditionnelle , mais d’un autre côté et en actes ce que coup-ci, c’est la loi du plus fort qui gouverne, domine et qui est montré en exemple, celle de « l’efficacité », du rendement, de la productivité et bien sûr de la concurrence, envisagée comme une négation de l’autre … Il est impossible de promouvoir (et de faire exister) des idées de solidarité, de coopération … lorsqu’au quotidien, tant au niveau professionnel, économique … , on fait l’inverse ….
Mon histrionique est un vrai modèle (pur et parfait) de ce genre de contradictions …
Bonnes vacances à toutes si vous en avez … De mon côté je file et vous envoie mes amitiés sous la chaleur du Sud Ouest …
Adzo
adzo,
c est un véritable régal de vous lire!
je ne connaissais pas ce qu avait fait M; ALI,mais j ai fait la meme chose ( mon enfant de 3 ans était en « jeu « )
je conseille vivement la lecture de » l art de la guerre » de SUN TZU (chine 6e siècle), à ne mettre en œuvre qu en cas d absolue nécessité …! (lol)
amitiés
carole
Chère Céline,
Je crois comprendre votre mal – être, face aux conséquences de cette relation toxique.
Il m’arrive parfois de ressentir, moi aussi, des sensations de malaise, en rapport à ce que j’ai pu passer avec ce PN.
Comme le dit aussi Geneviève, les réponses sont en nous. Il faut pour cela, trouver la bonne personne pour nous aider à les trouver.
Je pense qu’il faut du temps, de la patience et aussi beaucoup d’humilité pour faire un travail sur soi, sans pour autant tomber dans la culpabilité, ce qui serait négatif pour vous et vous empêcherait d’avancer.
Le tout est d’avancer pas à pas, de se dire que « oui, je souffre de dépendance psycho affective, mais pourquoi? » . Cela peut remonter à très loin dans l’enfance. Peut-être même à plusieurs générations en arrière. Connaître toute l’histoire de sa famille n’est pas chose aisée. Je n’en ai eu que des bribes, par ci, par là, je fis une sorte d’enquête, je réfléchis au pourquoi du comment les schémas se reproduisent, comment ne plus recommencer à tomber de nouveau dans un tel piège, qui s’avérerait encore plus néfaste pour moi.
Le choix de bonnes lectures à ce sujet pourrait aussi vous aider, les conseils de vos thérapeutes et aussi ceux de personnes avisées qui visitent régulièrement ce blog.
Céline, le chemin sera peut-être long pour vous aussi, mais je reste persuadée que vous y arriverez. Le tout est de garder confiance en vous.
Bien amicalement, Forester.
Céline ,de toute façon pour avoir recours à ces médicaments cela prend une prescription médicale
Si j’étais vous ,j’irais consulté un médecin et je lui demanderais une demande de consultation avec un psychologue
Probablement ,que de parler à une personne ressource suffirait à calmer votre angoisse d’ailleurs qui est très appropriée . Car de vivre avec une personne déséquilibrée peut parfois nous mettre en déséquilibre nous même
Bonne journée
Hélène
Le problème c’est que cela fait trois ans que je vois des psy, psychanalyste, psychiatre et psychothérapeute mais je ne m’en sors toujours pas… Je ne comprends pas pourquoi ….
Je sais bien que c’est en moi mais je ne la trouve pas, je me sens tellement seule et perdue, j’ai peur de faire une bêtise parce que ma souffrance dure depuis 3 ans et je ne la supporte plus…
Merci Val, ce texte pour ma part débute bien ma journée
Hélène
Bonjour Val
Quand vous dîtes que votre conjoint n’était plus reconnaissable ,plus vous lui posiez des questions et qu’il se savait à découvert et bien il y a un terme médical à ce comportement. Il a DÉCOMPENSÉ, il a perdu ses mécanismes de défense.
C’est exactement se qui m’est arrivée quand j’ai démasqué mon conjoint . Il était complètement fou tellement fou que je suis incapable de l’écrire sur internet. J’ai été dans l’obligation d’appeler des intervenants du Centre de Crises de Québec, qui se sont pointés chez nous avec la police.
Il a fait un bref séjour à l’urgence psychiatrique à l’hôpital de l’Enfant-Jésus
à Québec et en est ressorti avec le diagnostic de psychopathe.
Je suis certaine ,que beaucoup de vos conjoints et conjointes ont des pathologies mentales non diagnostiquées.
Mais , en bout de ligne, cela n’a rien changé à la finale de l’histoire. Tout comme vous , j’ai mis fin à cette relation au bout de 7 ans d’enfer
Vous avez raison Val ,quand vous dîtes que souvent , nous savons que la relation dans laquelle nous sommes est toxique mais pour différentes raisons ,nous restons prisonnières .Au moins le temps d’orchestrer notre départ.
Nous tous ici présents sur ce site ,nous avons une force de caractère inestimable. D’ailleurs c’est pour cette unique raison qu’ils nous ont choisi ,pour nous démolir et nous voir tomber.
Mais ,à leur grand dam, peut-être qu’à un certain moment nous avons plié l’échine ,mais nous avons tous réussi à retrousser nos manches et aujourd’hui ,nous fonçons dans la vie bien droit
Bonne journée
sous un soleil radieux
Hélène
Bonsoir Héléne, bonsoir á tous et á toutes ,
Oui tout á fait ….au départ tout le monde me disait : Ah oui la fameuse mid-life-crisis ( la crise des 40 ans ) ….J´ai également beaucoup lu sur le sujet et j´ai trés compris plus tard que le probléme en était un autre . Je ne connaissais plus l´homme avec qui j´avais passé 13 ans de vie . Du jour au lendemain il a complément changé et a commencé á m´humilier et me menacer …á faire des trucs complément irrationnels . Plus qu´autre chose , je crois que c´est ca qui m´a retourné le plus . Je ne comprenais plus rien , j´ai cru être folle …je suis allée voir une psy sur le conseil d´un ami de mes parents qui est psy aussi …qui trouvait la situation critique et m´a conseillé de partir le plus vite possible . Ce que j´ai fait ….en 15 jours j´avais un appart et j´ai emménagé toute seule .J´étais complétement á coté de la plaque, je errais comme un zombi , je ne sais pas comment j´ai géré tout ca. Il avait fait tellement de conneries en l´espace d´un mois …que mon avocate m´a conseillé de demander le divorce le plus tot possible .
J´ai beaucoup parlé des détails avec ma psy qui ne voulait pas faire de diagnostique á distance ( ce qui est normal ) mais était d´avis qu´il avait un probléme de type pathologique . Avec le temps et le recul, j´ai appris pas mal de choses sur lui et j´ai surtout appris á le voir de facon plus claire . Certains comportements ils les avaient déjá eu …avant de me connaitre ou avec des tiers . Pendant la thérapie j´ai réalisé qu´il avait eu 10 jobs en 13 ans ….la psy me demanda mon avis la dessus . J´étais étonnée moi meme de n´avoir pas compris á quel point il était instable . J´ai également pris conscience du schema …..au départ la meilleure des boites du monde ….á la fin tous des cons …..il se vendait trés bien et puis période de desillusion ….ou les collégues et les chefs se rendaient compte qu´il n´était pas rambo et il n´était plus le » number one « . il ne s´est jamais fait viré , il partait tout seul …( Quoique ….maintenant que j´en parle je ne suis plus sur de rien , d´ailleurs je n´ai jamais fouillé dans ses affaires ). Vers la fin de la thérapie ,je lui ai demandé comment cette relation avait pu durer aussi longtemps, car il était clair que cette relation était des le départ condamnee a foirer. Sa reponse : vous l´avez stabilisé ….le prix vous le connaissez .
La raison pour laquelle je vous raconte tout ca , c´est que je suis persuadée qu´il est important de comprendre ce qui s´est passé, de voir l´autre clairement avec le recul et de prendre conscience des situations auxquelles nous n´avons pas réagit , pas vu ….ou pas pu voir . Il n´est pas question de culpabiliser ( meme si cette phase je l´ai connue moi aussi ) . Il y des couples qui s´engueulent toute la sainte journée pour des lunettes de WC pas fermées, des tubes de dentifrice pas bouchés ….dans toutes relations humaines il y a des conflits et un conflit n´est á la base pas quelque chose de mal ….il y a des couples qui se séparent aprés s´etre dits des choses pas chouettes certes , il y en meme qui se séparent trés correctement ( et j´en connais ) ….et á coté de ca il y a des comportements qui ne sont pas « normaux » , » sains » . Le monde parle facilement de la violence physique ….mais la violence morale existe aussi et je prétends qu´elle est encore plus répandue .
Dans mon entourage ( ou les gens ont des problémes comme tout le monde ) je ne connais personne qui ai changé du jour au lendemain á 180 degrés . Je ne pense pas – et ceci est également valable pour toutes les femmes que je connais qui sont passées par lá – que nous ayons atteint le niveau de ces Messieurs meme dans les moments ou nous étions au plus mal .
Le chemin vers la sortie est long , mais une fois sortie on prend conscience á quoi on a vraiment échappé . Je ne regrette rien car j´ai eu de belles années ( et pour cause , j´étais éblouie et par conséquence aveugle ) mais Mon Dieu quelle chance j´ai eu qu´il rencontre cette femme …..qui n´a certes pas été la cause du drame mais a déclenché l´avalanche .
Amitiés Val
Bonjour à tous, je n’arrive toujours pas a me sortir mon PN de la tête, même si je suis consciente du mal qu’il m’a fait, malgré moi les sentiments que j’éprouve à son égard son trop forts et mon font énormément souffrir, je ne sais plus quoi faire… Est ce que certains parmi vous ont eu besoin d’un traitement médicamenteux pour s’en sortir (anti-dépresseurs et/ou anxiolytique) ?
Bonne journée
Chère Céline,
Je ne sais pas trop quel conseil vous donner … Mais c’est normal que votre PN soit toujours dans votre esprit, continue à obséder votre esprit … Moi ça me le fait encore parfois, mais de plus en plus avec un sentiment de dégoût, car on ne les oublie pas comme ça … Ils nous ont marqués au fer rouge, laissant une trace indélébile mais ça finit par passer … Je le vois avec le recul …
En Janvier dernier, j’étais complètement à l’Ouest, je me suis fait arrêter 15 jours pour le boulot (et encore mon médecin voulait m’arrêter 1 mois quand je lui ai raconté toute l’histoire), et puis j’ai repris le travail, ça m’a aidé à penser à autre chose, à faire autre chose même si des pensées obsessionnelles me poursuivaient … Quelque part tant mieux, cela m’a permis d’en faire autre chose, de lire, d’écrire, de comprendre … Et puis, à un moment je me suis dit à moi-même : « bon cette rupture dans la relation, c’est toi qui l’a voulue, donc désormais assume même si ça fait mal » … Me disant aussi de penser à tout ce qui ne manque pas de cette relation, à tout ce que cette relation avait détruit, observant aussi que le pire avait été bien pire que le « meilleur » n’avait été meilleur … Ce qui fait du mal et prend du temps, c’est de se défaire de l’emprise psychique et affective du PN …
Vous voyez ce que j’ai fait il y a quelques jours, en dénonçant directement ma tordue, j’aurais été incapable de le faire il y a 6 mois, c’est uniquement parce que j’ai mis cette distance temporelle, émotionnelle, affective, intellectuelle et psychologique, que je n’avais plus ses envahissements permanents que j’ai pu le faire, en étant sûr de moi, de mes arguments, en mettant une BARRIERE entre elle et moi qu’elle ne pourrait plus renverser ou faire voler en éclats, comme elle le faisait avant …
Et cela l’a désarçonnée, elle ne pouvait plus me renvoyer comme ça, d’une certaine manière mon assurance l’a surprise, elle était obligée de m’écouter, de m’entendre (pour une fois), en s’écrasant elle au lieu de monologuer comme elle le faisait … Et elle n’a pas bronché, elle ne s’est pas défendue sur le plan argumentatif, elle n’avait rien à m’opposer; elle voulait juste un truc, que j’arrête …. , au fur et à mesure que je décrivais son œuvre d’art narcisso-perverse …
Quand je lui ai dit, « d’aller se faire voir avec sa Narcisse fânée », par exemple, elle m’a juste répondu « Ben alors fuis moi » … Un peu trop facile ma jolie, j’ai pas tout à fait fini, donc je vais aller jusqu’au bout et tu vas m’écouter comme tu me demandais de le faire avant pour me convaincre que c’est moi qui avais un problème, tort ou que sais-je encore …
Et comme je n’étais plus sous son intoxication, j’étais zen, froid, glacial, libéré et me libérant, et ça aussi elle en était sûrement surprise, jusqu’à sa fuite définitive … Sauf que j’avais réussi à tout lui dire, l’essentiel en tout cas !!! Et son ultime inversion des rôles n’a pas fonctionné , ce n’est pas moi qui ai fui … (ça je l’ai fait il y a plus de 6 mois) c’est elle qui a fui quand je lui ai dit …
« Qu’elle était une petite fille qui voulait jouer à la maman en allant se trouver des enfants (des hommes chez elle qu’elle veut soit materner, soit punir) qu’elle ne peut avoir en vrai, la sauvant de son angoisse abandonnique fondamentale car ça ne se révolte pas, un enfant, ça peut même se manipuler à sa guise, ça a trop besoin de sa maman, ça obéit à sa maman et admire sa maman … Bref, un enfant doit tout à sa maman, donc il l’aime inconditionnellement, même si elle est tarée … »
Si elle était dans une relation de couple « normale » avec sa nouvelle proie, c’est lui qui aurait dû m’appeler ensuite, pour m’engueuler, discuter avec moi , que sais-je; voire se déplacer pour me casser la gueule … J’attends toujours … Il est évident qu’elle ne lui racontera pas ce dernier incident (sauf en l’adaptant à sa sauce narcissique et en me faisant passer pour un fou, évidemment) et voilà pourquoi je suis dangereux pour elle …
Donc, vous n’en n’êtes pas encore là mais peut-être pas si loin non plus puisque vous êtes parvenue à sortir de cette relation …
Bonne journée Céline, et courage … Vous allez vous en sortir … Comme dit Nietzsche » ce qui ne nous tue pas , nous rend plus fort »
Adzo
Merci Adzo pour votre réponse. J’ai lu pas mal de vos commentaires et quelque chose m’inquiète car parfois j’ai l’impression de me retrouver dans la description que vous faites de votre ex PN…
En fait je suis dans ne très forte dépendance affective et depuis la relation avec ce PN je me sens diminuée, j’ai beaucoup de mal à entrer en relation avec les autres, je me sens faible et déprimée mais c’est surtout ce sentiment de vide et de solitude que je ne supporte plus du tout …
Bonsoir Céline,
Non, vous n’êtes pas folle ok, un PN ou une PN ne va jamais sur un blog comme celui là, il/elle sait qu’il est malade mais le reconnaître ce serait se détruire lui/elle même , gravez le dans votre mémoire, vous n’êtes pas PN, vous vous êtes délivrée de celui qui a tenu à vous faire croire que vous en étiez une, tellement votre dépendance affective était forte… Donc il/elle va aller se faire plaindre par ailleurs mais ailleurs, auprés de nouvelles proies, pas d’anciennes qui ont pigées …
Vous vous sentez seule et isolée parce qu’il vous a monopolisée, vous a confisquée mais vous n’êtes pas seule en fait …. Vous avez ceux/celles qui vous aiment, vous apprécient ….
Il y a un truc qu’il faut que vous compreniez …. C’est la dissonance cognitive , et que j’ai épluché depuis … Je vais mettre tout ça au masculin pour vous rassurer
Le manipulateur est contraint d’avoir une représentation du monde consistante avec son discours sauf à supposer qu’il soit extrêmement brillant … De cela découlent tous les petits arrangements avec les faits pour les rendre compatibles avec ses croyances : on réécrit l’histoire. Il y a une sorte de refoulement de tout ce qui pourrait générer de la dissonance cognitive. Et d’ailleurs je pense que cette réécriture et ce travail de réduction de la dissonance cognitive lui mobilisent beaucoup l’esprit (nous pendant ce temps, on est enfumé) , de telle sorte qu’il s’entraîne finalement à annihiler tous les arguments qui vont à l’encontre de son logiciel interne : il faut se dire que toutes les contradictions ils les a déjà résolues dans un combat contre elle même (il a toujours un coup d’avance, comme aux échecs) . C’est pour ça qu’en essayant de lui démontrer ce qui ne va pas, on se retrouvera vite désarmé car il a déjà fait ce travail de réinterprétation :il dispose déjà du matériel, prêt à être dégainé pour l’occasion. Quand j’ai été le plus loin dans mes conversations avec elle, il y avait évidemment le réflexe de la fuite que j’ai déjà exposé et qu’elle me reprochait : j’interprète ce mécanisme de défense non pas comme un ‘Au secours je vais me faire démasquer’ mais comme un ‘au secours mon système de pensée va s’écrouler’. Sur les sujets plus triviaux cette fuite pouvait aussi s’exprimer dans un rire nerveux, soupape de sécurité… Ils ont toujours un coup d’avance parce qu’ils sont ainsi, qu’ils se sont construits ainsi , comme aux échecs … jusqu’à l’échec et mat ….
Quand on change de logiciel ou que l’on redevient le notre, forcément ce n’est plus pareil …
Courage vous allez trouvée votre porte de sortie même si c’est long et difficile …
Adzo
Merci Adzo de me rassurer sur le fait que je ne sois pas PN, il me dit que je le harcèle et que je suis une manipulatrice et je finis par le croire…
J’ai cru au départ que c’était l’homme de ma vie, je disais de lui c’est dingue, il me comprend, il sait qui je suis… Et puis tout s’est effondré, il s’est montré cruel et méchant, un véritable monstre et plus je souffrais plus il devenait méchant et violent…
Je n’imaginais pas une seule seconde avoir cette vie là à 34 ans, je rêve de fonder une famille. En tous cas une chose est sûre, je remercie ma petite voix intérieur qui m’a toujours dit de ne pas faire d’enfant avec lui, pourtant Dieu sait qu’il en voulait… À la lecture d’autres témoignages, j’imagine l’enfer que serait ma vie aujourd’hui….
Oui Adzo exactement ….le pn réécrit l´histoire et essayer d´adapter son entourage á son monde.
Son monde est comme un chateau de carte dont il lui faut assurer qu´aucune carte ne bouge sans quoi tout s´écroule . Je pense que le pn ne ment meme pas , il fabule . Ce que je veux dire il croit vraiment á ce qu´il dit .
Bonne soirée Val
Essayez les fleurs de Bach, Céline. Elles existent en pastilles, en granulés homéopathiques, en spray, en gouttes. Si vraiment vous avez de fortes angoisses, prenez la préparation des fleurs de Bach Rescue ou Star of Bethléem. Ca peut vous apaiser avec en complément du magnésium marin en gélule le soir. J’ai utilisé cela les premiers temps où j’ai rompu avec le PN. Ca m’a permis de me détendre au plan émotionnel (les fleurs de Bach travaillent sur ce point précis). Et puis il faut vous occuper l’esprit avec une activité réjouissante: piscine, balade en forêt. Quelque chose qui vous mobilise suffisamment physiquement pour faire cesser vos pensées obsessionnelles sur le PN, pensées qui vous minent et vous font du mal.
Interrogez vous sur pourquoi vous avez besoin de projeter à tout moment sur le PN, alors même qu’il vous a fait énormément de mal, l’image du prince charmant?
Qu’est-ce qui a été blessé en vous autant avant le PN pour que vous ayez besoin de vous raccrocher à tous prix à ce fantasme, quitte à vous détruire vous-même?
Essayez d’aller chercher en vous ce qui créée cette angoisse profonde de l’abandon, ce manque. Au besoin écrivez sur un cahier ce manque, essayez de comprendre son origine en situant ce manque sur une ligne de temps entre votre naissance et aujourd’hui (peut-être qu’il y aura plusieurs moments de votre vie où cette angoisse enfantine a été réactivée: deuils, séparations, chômage, etc) , et essayez d’en parler en thérapie.
Cela pourra grandement vous aider à décoincer ce qui bloque. Et vous permettra aussi de comprendre que ce n’est pas le PN qui vous manque, ce n’est pas le PN dont vous êtes encore amoureuse. Mais que c’est juste l’angoisse d’être à nouveau seule et de vous sentir abandonnée qui vous fait souffrir. Vous rattachez pour le moment le PN à cette angoisse parce qu’il a su faire écran un moment entre cette angoisse primaire et vous. Mais en réalité, il a aussi accentué cette angoisse chez vous, vous a encore insécurisée jusqu’à la rupture.
Donc le PN ne vous serait d’aucune aide. Il vous faut aller interroger cette angoisse d’abandon sur d’où elle vient et pourquoi elle n’a jamais été résolue? C’est ainsi que vous pourrez traiter le problème avec votre thérapeute et apaiser ce tourment qui vous saisit et vous submerge. Je me doute que c’est un moment pas évident du tout. Mais si vous travaillez sur ces questions avec en parallèle des activités pour vous sortir de votre isolement et un petit traitement homéopathique pour vous aider, je pense que vous pourrez petit à petit aller mieux.
Bon courage!
Merci Françoise pour votre bienveillant message! J’utilise déjà les fleurs de BAch ainsi que le rescue également l’homéopathie gelsemium et ignatia, je prends mes 2 gélules de magnésium marin le matin et ce depuis plusieurs mois mais je ne ressens pas les bienfaits, j’ai bien du mal à comprendre moi même pourquoi je m’accroche autant à mon PN… Il a su se montrer si merveilleux par moments et puis je ne comprends pas pourquoi il me fait tant de mal moi qui est toujours été cool avec lui. Par moments c’est horrible mais j’arrive à oublier toutes les horreurs qu’il m’a fait endurer, c’est comme si j’en demandais encore….
Pour moi le proverbe qui dit qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné n’a aucun sens, malheureusement, je préfères être très mal accompagnée que d’être seule….
Il m’a hypnotisée, et je me rends malade pendant que lui fait sa petite vie en quête de sa nouvelles proie.
Je suis terrorisée et je n’arrive pas à m’ouvrir aux autres, je ne sais pas qoi leur dire tellement toute ma vie et mes pensées tournent autour de mon PN…
J’ai peur des gens, peur des hommes.
Le problème c’est qu’en ce moment je passe beaucoup de temps avec mes parents et cela me fait culpabiliser car plutôt que d’affronter ma solitude, je créer une dépendance avec eux… Je ne suis bien nulle part et je finis par ne plus me supporter…
Merci mille fois pour votre soutien…
Donc Céline, il faut aller quêter en vous ce qui est à l’origine de cette dépendance affective et de ce besoin fusionnel de la relation. Tant que vous refusez de faire ce travail historique sur cette dépendance affective, que vous n’identifiez pas le pourquoi et l’origine, vous continuerez à aller mal.
Si vous voulez aller mieux, il faut faire ce travail, c’est urgent.
C’est vous faire du bien, vous permettre à vous-même de récupérer de l’énergie et déboucher votre source intérieure d’eau vive, même si je me doute que ce n’est pas une démarche facile. C’est aussi vous redonner accès à vos émotions, vos besoins et désirs profonds et donc les identifier. Aussi bien au plan affectif que personnels. C’est très important de vous donner le droit d’exprimer tout cela, c’est vous redonner le droit à la vie à vous-même. C’est pourquoi je vous conseillais hier soir d’écrire tout cela sur le papier. Parce que ça va vous permettre de mettre au clair ce qui vous fait du mal et de le sortir de vous. Ca a la même fonction d’enlever l’infection d’une plaie avec un antiseptique. C’est la base du travail à faire.
34 ans, c’est très jeune. Vous avez toute la vie devant vous pour réaliser plein de projets, y compris un projet de couple et de famille. Alors ne vous gâchez pas la vie…ne vous enfermez pas sur vous-même. Et si vraiment ça ne va pas, vous pouvez prendre un rendez-vous dans un centre médical psy de votre ville (CMP) pour avoir un rendez-vous d’urgence.
Moi le magnésium marin, je le prenais le soir pour pouvoir faire des nuits apaisées, tranquilles. Vous pouvez compléter en fleurs de Bach avec l’action du châtaignier et du pommier sauvage. Le châtaignier travaille sur un état dépressif pour vous en sortir et le pommier sauvage vous aide à faire sortir le traumatisme à l’origine de votre dépendance affective et de votre mal-être actuel.
Ce que vous dites sur le fait d’oublier momentanément le mal que vous a fait le PN pour ne vous concentrer que sur les bons moments est tout à fait normal étant donné que vous n’avez pas encore identifié les raisons de votre dépendance.
Je suis passée par là aussi au début de ma rupture avec le PN.
C’est votre peur de l’abandon qui vous dirige et qui vous fait meubler votre angoisse par de nouveau du lien fusionnel à vos parents (en réalité pour faire écran avec votre mal-être et vous couper encore plus de vos besoins et attentes et désirs personnels). C’est une réaction très courante face à un désir de vivre et d’aimer que vous n’osez pas verbaliser.
Si vous arrivez à identifier d’où vient cette peur et ce mal-être, vous pourrez peu à peu en sortir et reprendre pied, sortir de la dépendance.
Je vous mets un lien qui peut-être va vous aider à mieux comprendre ce qui vous arrive et vous donnera des pistes de réflexion pour vous en sortir:
http://redpsy.com/infopsy/dependance2.html
Vous trouverez depuis ce lien, plein d’articles intéressants sur la dépendance affective et comment en sortir, comment vous aider vous-même à ne plus vous couper de vos besoins personnels en demandant aux autres de les résoudre à votre place.
Cela peut je pense vous aider à avoir un déclic et avec votre thérapeute pouvoir mener un travail plus efficace.
J’avais aussi travaillé avec la conseillère conjugale que j’avais consultée les 3 S.
Alors c’est quoi ce truc?
Il s’agit d’écrire la situation que vous vivez sur un cahier de façon assez détaillée.
Puis d’écrire vos sentiments et vos sensations vis à vis de cette situation.
Puis d’écrire vos souhaits pour vous même, vos solutions pour sortir de la situation de blocage actuel.
Au fil du temps et de l’écriture, vous allez étoffer la partie sentiments, sensations mais aussi la partie souhaits et solution. Alors qu’au départ, vous allez beaucoup écrire sur la situation. C’est un processus normal qui montre aussi votre évolution.
Mine de rien, faire ce travail écrit permet de faire sortir tout ce qui fait mal depuis des années mais aussi en y travaillant avec le psy qui vous suit, pouvoir entrevoir mieux vos besoins, vos désirs, vos aspirations et dégager peu à peu des solutions qui vous seront personnelles pour aller mieux.
Sachez que vous n’êtes pas seule à être passée par ce stade de désarroi et d’angoisse.
Mais qu’on peut en sortir. Pas en allant demander à vos parents ou à un autre partenaire de combler vos angoisses, de faire écran avec vous-même , mais en les identifiant vous-même et en les résolvant et en les mettant en oeuvre pour votre propre bonheur.
C’est faire la démarche inverse de celle que vous faites pour le moment.
Donc je me doute que c’est difficile. Mais c’est essentiel pour que vous alliez mieux.
Courage et tenez-nous au courant de vos progrès.
Il n’y a pas de fatalité, jamais. Tout reste possible toujours. Rien n’est jamais perdu. Ca demande du travail. Ca ne tombe pas tout cuit dans la bouche. Mais vraiment et je peux en témoigner, faire ces démarches est vraiment d’une grande aide au quotidien pour aller mieux.
Merci Francoise ….je connais moi aussi les fleurs de Bach ( rescue ) , je ne peux que les recommendais .
bonne soirée val
Mon Dieu …Bravo mon Francais !!!! On pourrait croire que je me suis mise á picoler …;-)
céline bonsoir,
oui j ai eu recours à un certain moment aux traitements médicamenteux ( precrits par un très bon psychiatre connaissant bien son affaire,pas de traitement « sparadrap » qui anesthésie la souffrance, et empeche d avancer, si ca dure trop longtemps, sur le plan psychique , ca peut aider à passer un cap), mais attention, ca ne peut etre qu une » béquille » momentanée, tout le » gros du travail » doit etre fait en psychothérapie: à vous de trouver celle qui vous correspond le mieux
cordialement
carole
Adzo
Un psychologue m’a dit un jour (quand tu as le moral dans les talons remémores- toi des souvenir de ta vie de jeunes adultes et dans la mesure du possible refais les mêmes activités)
Alors ce trip avec vos chums vous vous en rappelez encore.
C’est certain que vous partez avec votre fille mais je pense que vous aurez autant de plaisir qu’à l’époque
Comme vous dîtes ,vous allez ventiler votre mésaventure avec votre sorcière
Je me répète , mais je crois que de raconter nos belles expériences positives redonneront espoir à ceux et à celles qui sont présentement dans le bas de la pente qu’il est possible de refaire surface et de sourire à nouveau à la vie
Amusez- vous bien tout les deux
Hélène
Françoise ,je vous trouve chanceuse de partir en vacances en famille
Profitez bien de ce bon moment pour vous ressourcer car la profession d’enseignante que vous exercez est une des professions la plus exigeante qui soit.
Comme ,je l’aie dit dans un autre de mes commentaires ,cela me fait tout drôle de partager avec vous des beaux projets
La vie n’est pas seulement remplie de mauvaises passes ,parfois il y a de délicieux moments pour nous redonner espoir
Hélène
Je sais Hélène. J’ai conscience de cette chance que je me suis créée par tous les combats que j’ai menés pour sortir des difficultés et des traumatismes (et j’ai conscience aussi que j’aurais pu passer complètement à côté si j’avais baissé les bras et persisté avec le PN). Je vais essayer de me ressourcer au maximum pour être en forme le 26/08, date de la reprise des cours pour moi. Je vais aussi travailler un peu sur une nouvelle approche pédagogique destinée à une partie de mes élèves. (directives du ministère de l’Industrie obligent).
La vie réserve en effet quelques bons moments et je me fais un devoir de les saisir et les vivre à fond. Cela me régénère et me donne de la force face aux aléas et soucis quotidiens.
Vous habitez un très beau pays avec des paysages fantastiques.
Quand je vous lis, je pense à de belles forêts, à des lacs, à des paysages très apaisants comme dans le livre de Louis Hémon « Maria Chapdelaine » ou bien dans les livres de Lucy Maud Montgomery « Anne et les pignons verts ». Un beau coin de terre aussi qui fait rêver et positiver.
Prenez soin de vous!
Forester souvent vous signez vos commentaires (Forester du littoral)
Moi qui suis du Canada, certaines régions de la Bretagne se trouvent sur le bord de la mer?????
Et si je comprends bien vous allez avec votre amie vous reposez à l’intérieur du pays ????
bon repos à vous deux
Hélène
Adzo, votre réflexion m’a fait bien rigoler
Hélène
Val ,de vous posez la question à savoir si un P.N peut aimer quelqu’un d’autre que lui ,c’est d’y répondre
Il est incapable d’aimer autrui tellement qu’il est imbu de lui-même
Hélène
Bonsoir Val
Tu as bien raison de dire que d’être seule nous permet de penser à nous
Chanceuse ,tu pars pour l’Afrique en Octobre, quel voyage fantastique que vous ferez….
Cela me fait tout drôle de partager avec vous tous de si beaux projets
Je crois que par nos écrits remplis de positivismes donneront à ceux et à celles qui présentement sont dans une mauvaise passe que la vie continue et que nous sommes fait forts nous les victimes des P.N
En passant ,si jamais quelqu’un se pointe au Canada un jour et bien ma porte est grande ouverte et je sais que MME Geneviève pourra nous aider à réaliser ce projet car elle a mon adresse e-mail
bonne soirée
Hélène
Bonne et douce nuit á tous et toutes ……avec ce texte :
Je veux pouvoir t’aimer
sans m’agripper
t’apprécier sans te juger
te rejoindre sans t’envahir
t’inviter sans insistance
te laisser sans culpabilité
te critiquer sans te blâmer
t’aider sans te diminuer.
Si tu peux m’accorder
la même chose
alors nous pourrons
vraiment nous rencontrer
et nous agrandir
l’un l’autre.
Virginia Satir
Je l’ai aimée sans m’agripper à elle; c’est elle qui s’agrippait à moi comme sa bouée de survie
Je l’ai appréciée, sans la juger, avant qu’elle ne me juge et que je ne l’apprécie plus
Je l’ai toujours rejointe quand elle était disponible, sans l’envahir, c’est elle qui m’envahissait
Je l’ai invitée, sans insister, acceptant ses refus, mais n’acceptant plus ces invitations forcées et utilitaires que je devais forcément accepter
Je l’ai laissée me critiquer mais pas accepté que ce soit à ce point, jusqu’à m’annuler
J’ai accepté son aide qui visait à me diminuer, me blâmer, me détruire jusqu’au moment ou je n’ai plus accepté …
Adzo
Bonnes vacances, Françoise,
Remplissez-vous de l’air sain de la montagne, de l’odeur des plantes, du chant limpide de la source…
Rien de tel que le retour à la Nature, à notre Terre Mère à tous, après une telle fortune de mer avec un ou une PN…
Amitiés, Forester.
Merci Forester
Là haut dans mes montagnes auvergnates, je me sens comme Heidi chez son grand-père. En paix, en sécurité, en harmonie totale et en communion avec la nature et les gens. Ma petite fille intérieure s’y sent très à l’aise et comprise. C’est vraiment son coin à elle. Je suis donc d’autant plus contente d’avoir investi dans ce petit lieu perdu dans la montagne. Et comme je vois que c’est un lieu qui fait du bien à toute la famille, que demander d’autre?
Bon été en Bretagne.
Cordialement
Françoise
Chère Hélène,
Oui, je suis entrain de tout mettre en place pour partir de cet appartement.
J’ai contacté des personnes susceptibles de m’aider à sortir de ce cloaque, dans lequel j’ai pataugé pendant un an.
Je ne dis rien, je laisse l’effet de surprise à mes voisins, particulièrement à ma voisine du rez-de-chaussée, avec laquelle le zigoto de PN semblait avoir certaines « privautés », si vous voyez ce que je veux dire…
Très heureuse que vous ayez passé de bonnes vacances, de mon côté, je pars avec une amie et des chiens redécouvrir la Bretagne intérieure…
Rien de tel que le retour à la Nature, notre Mère à tous…
Amitiés du bout de l’Europe, Forester.
Ben oui, Val, tout comme vous toutes et tous ici, je pense que je suis authentique, quoi…
J’ai vu de bons exemples de ces qualités chez mes grand-parents, oncles et tantes, ma nourrice et mes frères de lait, qui étaient des « gars du cru », mais sur lesquels on peut compter.
Amicalement, Forester.
Chère Val,
Le PN est un accro du téléphone et de la zapette! A croire qu’il est né avec une télécommande dans une main et un portable dans l’autre…
Heureusement que mon ex zigoto de PN était en illimité, enfin, je veux dire pour lui, parce qu’il aurait explosé ses forfaits depuis belle lurette…
Parcontre, je plains les destinataires de ses coups de fil, qu’il ne cessait de harceler jour et nuit… Un vrai truc de dingue! Sans compter qu’il lui arrivait également de procéder par personne interposée. Ben voyons! Plus facile, comme ça! Ca lui laissait une marge de manoeuvre pour agir autrement, au cas où le vent aurait tourné en sa défaveur: il aurait eu tout loisir d’accuser son ex complice…
Perte de temps absolue! Mais bon, quand on n’a rien dans le citron…:-)
Amitiés, Forester.
Je confirme … Impressionnant comme elle aimait le téléphone (j’ai pu l’avoir 6 heures au tel, d’affilée, en mode Drama Queen , crescendo, entre 11 h et 5 heures du mat, à la mesure de ses insomnies) les mails et sms , et que je fasse des kms pour aller voir Sa Majesté …
Du temps perdu ; ou gagné, qui sait … Au moins , je connais l’A 64 par cœur …
Adzo
…mon ex nous a fait une facture de 800 Euros de téléphone ( sa facture de portable je ne la connais , heureusement d´ailleurs )
Bonsoir, Carole,
Oui, entièrement d’accord avec vous pour le mariage pour TOUS ! 🙂
Amitiés, Forester.
Bonsoir, Lalouette,
Non, pas de votre faute. Vous y aviez cru, vous aussi, et vous vous êtes laissée emporter par le chant des sirènes.
Vous avez cru à une histoire, à l’illusion de l’amour, que vous vous étiez faite à cette époque donnée de votre vie.
Et, par peur de déplaire, vous vous êtes tout entière consacrée à ce zigoto de PN.
Mais il n’est jamais trop tard pour rattraper le coup, la preuve …
Et vous allez d’autant mieux apprécier toutes ces joies partagées auprès de vos amies, partenaires de danse, et aussi et surtout auprès de vos enfants.
Alors, lancez-vous sans hésitation, découvrez cette nouvelle vie post-PN, qui n’a rien de comparable avec ce que vous avez pu vivre avant.
Amitiés, bien cordialement, Forester.
Chère Forester
Je suis arrivée hier soir de 14 jours de camping sauvage et de pêche et cela fin seule
Comme je l’ai déjà mentionné, J’ai parcouru 4.000 km de routes pratiquement désertes dans le Nord du Québec ma voiture est brune de poussière. Je vais avoir un méga ménage à faire mais l’important je reviens la tête vide et pleine de belles images de lacs et de rivières remplis de poissons de toutes sortes.
Moi, aussi de mon côté et cela depuis un an ,je ne peux plus exercer ma profession d’infirmière suite à des tendinites chroniques aux épaules
découlant de mes heures supplémentaires travaillées mais j’ai suivi des cours en informatique et me voilà maintenant réceptionniste en pédiatrie dans le même établissement où je travaillais comme infirmière
Je vous encourage fortement à déménager ,d’ailleurs c’est ce que j’ai fait ,il y a plus de 2 ans . Je suis restée dans le même bloc appartement ,j’ai simplement pris un autre appartement qui se libérait.
Cela m’a fait le plus grand bien. Car, chaque fenêtre me rappelait le comportement de voyeurisme de mon ex-conjoint etc…
Bonne journée
Hélène
Bonjour Lalouette
Que vous avez dont raison au sujet de l’isolement
Mais .il ne faut pas s’en prendre à nous même
Cet isolement est la suite malheureusement logique d’avoir entré en relation
avec un P.N
C’est certain que cela est difficile de refaire surface auprès de ceux que nous nous sommes éloignés mais je crois que la vie et le temps remettront
un jour les pièces du casse-tête à leur place
Bonne journée
Hélène
Val
Ce texte m’a fait couler quelques larmes
Je vais l’archiver
Hélène
Val
Il est vrai que le partenaire parfait n’existe pas mais là où je ne suis pas d’accord avec vous. Je ne crois pas qu’un jour votre chemin ne croisera pas celui d’un homme qui vous aimera à votre juste valeur.
Chasser cette amertume , vous verrez , la vie nous fait parfois un petit clin d’œil inespéré
Bonne journée
Hélène
Merci Héléne …..;-)
Val
Votre expression de « bouche-trou » est dès plus approprié
Hélène
Chère Françoise
Tout comme Forester, vous êtes toujours derrière votre clavier à nous aider et à nous encourager à poursuivre notre chemin .
Merci ,mille fois
Hélène
P.S Françoise ,j’ai archivé un de vos messages qui m’était destiné
Je vous répondrai, mais pas aujourd’hui, car je reviens de 14 jours de camping avec 4.000 km de routes et je travaille lundi
Mais ,en attendant, je vous remercie de votre précieuse réponse
Mais de rien, Hélène.
J’espère que votre séjour s’est bien passé et que vous avez profité un peu de ces vacances pour vous reposer, vous ressourcer. Prenez bien soin de vous, bonne reprise professionnelle et ne vous en faites pas pour le message. Prenez tout votre temps.
De toute façon, je pars en congé fin de semaine prochaine durant trois semaines dans un coin perdu dans la montagne auvergnate en famille. Je n’aurai pas internet pour vous lire là-bas. Nous adorons cette coupure totale durant laquelle nous profitons pleinement de la nature (cueillettes, balades, vie simple en utilisant plantes et eau de source, cuisine de bric et de broc, nuits à la belle étoile). Je vous retrouverai fin août. Donc pas de souci pour la réponse 😉
Ha ….L´Auvergne …..j´ai grandit au Saint Nectaire ; -) Bonnes vacances .
Merci Val, bonnes vacances aussi à vous.
Mes ancêtres sont auvergnats et j’y ai encore un peu de famille éloignée (des cousins). J’adore le st nectaire mais si je passe par le dauphiné issoirien, je continue sur le Livradois pour poser mes valises pour les vacances. Un coin encore peu connu des touristes, très sauvage (beaucoup de forêts profondes, de prés, d’écureuils, d’oiseaux, de chevreuils, de renards autour de nous) et qui abrite notre toute petite maison de vacances depuis 1 an. C’est une ancienne petite étable qui avait été métamorphosée en petite maison par les anciens propriétaires. Alimentée par une source d’eau pure sans aucun traitement chimique et face aux monts du Forez. Un petit paradis bien planqué à flanc de montagne où nous venons nous ressourcer et qui nous revient à l’année aussi peu cher en charges et impôts qu’une semaine en gîte 3 épis dans une autre région. Evidemment, beaucoup de gens trouveraient que c’est trop isolé et loin de tout, spartiate au niveau confort mais c’est justement cela qui nous plait.
Bonne soirée.
Françoise
bonjour Adzo et à tous
Je reviens d’un road-trip de 4,000 km en nature, camping sauvage, pêche
Juste pour vous dire j’habite à Île D’Orléans à Québec et je suis partie quelques jours à Chibougamau. Je suis revenue chez moi1 journée et je suis repartie pour Labrador Cité tout cela seul avec moi-même, si vous s’aviez comment cela fait le plus grand bien. Se vider la tête de tout notre vécu et de notre train-train quotidien.
Adzo, votre thérapeute a le mot exact, les personnes déséquilibrées font souvent de la projection, ils nous refilent leurs angoisses etc…..
Se sont des personnes dépendantes affectives. Malheureusement ,ils feront de nombreuses victimes tout comme nous l’avons été, ils ne s’arrêteront jamais par contre ,nous nous pouvons choisir de rester seule ou d’attendre bien sagement que la vie veuille bien mettre quelqu’un de bien sur notre chemin.
Vous avez entièrement raison, quand vous dîtes que vous êtes devenu dangereux pour elle et c’est uniquement pour cette raison qu’elle lâchera prise sur vous
Bonne journée
Hélène
Bonsoir Hélène,
Quel périple, ça doit faire du bien, surtout dans un tel décor Nord Américain , et avec des noms indiens en plus (Chibougamau, ça sonne indien, non)…. Ca me rappelle d’anciennes aventures quelque part … Avec des potes on avait l’habitude après les examens (ça remonte) de partir 15 jours … Une fois, on est parti faire une fête au Pays Basque, ben 3 jours après on était au Portugal, après avoir fait 2 fois le tour du périphérique à Madrid , à l’heure de pointe et sous 45 degrés … (impossible de trouver la sortie Salamanque) …
De mon côté , je vais naviguer entre Atlantique et Méditerranée, et sûrement une petite poussée vers la préhistoire avec ma fille (en Dordogne) ça va m’aérer …
Et je pense comme vous … Je ne suis pas désespéré au point de me dire que je ne ferai pas éventuellement une belle rencontre dans ma future vie … Ca c’est la croyance que le/la PN veut que l’on s’incruste dans la tête ….
Au contraire, un travail sur soi, le lâcher prise, ce type d’expériences peuvent permettre de faire une belle rencontre justement, en connaissance de causes …
Quelque part, on sait qu’on est passé très prés de la mort (psychique, dans mon cas), que c’est un instinct de survie qui nous a sortis de ça, quand le cerveau reptilien dit stop, c’est toi ou moi, ce sera moi …
Bonne soirée à vous , et reprise du travail
Adzo
Héléne ,
je ne suis jamais allée au Canada …..vous voyez c´est un pays que j´aimerais bien voir !!! Le coté positif d´une histoire pareille , c´est que enfin on commence á faire les choses dont on revait depuis longtemps . Cette année je pars en Octobre avec ma copine , victime elle aussi d´un pn , qui l´a épousé pour la quitter 2 mois aprés le maraige , theatralement biensur . Un énergumen de premiere aussi , qui appelait Maman tous les dimanches á la meme heure pour lui raconter sa semaine et pour que Maman lui dise qu´elle était fiere de lui , qui exigeait le Lundi du Beefsteak , le mardi du poulet …( bon allez je ne vous fais pas la liste ) parce que c´était comme ca chez Maman …et qui pétait les plombs quand ma copine changeait le menu. Son emploi du temps était minuté et ses finances á jour au centime prés !!!! Il a échangé ma copine contre nana bizarre qui á 38 ans collectionne non seulement les Barbies, mais a aussi le cheval , la maison etc de Barbie , ken et Skipper ( non non pas les piéces de collection …..les barbies normales , plus ca brille mieux c´est ) ….et les robes de bal á froufrou qu´elle ne met pas d´ailleurs . Elle se vautre devant la télé toute la journée et revasse devant des films d´une vie de princesse ….je comprends , elle a trouvé le prince charmant !!!!! Bon courage !!!!
Aprés 3 années de galères , de bataille et de souffrance , ma copine a repris le cour de sa vie ( elle est encore en thérapie ) , nous rions d´ailleurs beaucoup ….et partons toutes les deux en Afrique !!!! Elle n´a jamais quitté l´europe et revait de partir loin , alors je lui ai dit : si tu ne t´offres pas toi meme un voyage , personne ne le fera pour toi alors …. cette année ma belle , á nous le monde !!!!
Bonne soirée
Val
Bonjour à toutes …
Merci encore Forester …. Oui ma fille va retrouver son « papa d’avant », comme elle me dit parfois … Ou plutôt son papa d’après cette relation et qui ne sera plus tout à fait le même, et on va aller s’éclater sur l’Atlantique, notamment ….
Toutes mes amitiés
Elle m’a eu dit que j’étais « bipolaire » ou « schizo » au cours de la relation, elle a pu me dire aussi que j’étais « d’une grande instabilité émotionnelle » , tous ses poncifs à 2 balles … Le drame c’est que lorsqu’on est dans la relation on se met à y croire, on tente de s’amender, mais c’est lorsqu’on sort de la relation et qu’on a le temps de réfléchir, de se retrouver soi que l’on comprend qu’il n’en est rien , qu’on se rend compte que c’était les pratiques de la/du dézingué(e) qui nous rendaient à fleur de peau mais certainement pas psychotique … Ma psy m’a même dit que ce genre de personnalités étaient bcp moins inconscientes qu’on ne pouvait le supposer et lorsqu’elle me disait que j’étais bipolaire, c’est sûrement pour projeter sur moi ses propres angoisses à ce sujet ce qui ne veut pas dire qu’elle soit bipolaire mais elle se pose la question (car elle sait au fond d’elle même qu’elle est vrillée) et ça l’angoisse …
Par contre l’autre soir, elle ne m’a pas dit tout ça … L’effet de surprise, je pense … Par contre ses 1 ers mots ont été « tiens un fantôme » … C’est révélateur que je suis bien une proie morte dans son esprit ravagé … Du coup c’est mon fantôme qui est allée la hanter, l’autre soir …
Mais elle n’était pas préparée à ce que je vienne lui dire tout ça avec des arguments solides et étayés … Car je n’ai pas joué au « psychiatre », je ne lui suis pas, je n’ai pas posé de diagnostic je n’en suis pas capable par contre, j’ai décortiqué ses pratiques !!! Lui disant par exemple, « tu n’aimes, tu as BESOIN, tu me l’as suffisamment dit » … Elle n’a pas bronché …
Je lui ai parlé de sa nouvelle proie aussi, en lui disant qu’elle allait le tuer et qu’elle le savait … Me disant , « tu te gourres, lui n’est pas toi » …. Ok, donc son projet était bien de me tuer …. « Certes, lui n’est pas moi, mais toi, tu restes toi, c’est tout le problème » …. Elle a même rajouté « qu’il lui faisait du bien » … Eh ben, ça promet, comme moi au début, je lui faisais du bien aussi … Elle est toujours en mode thérapeutique dans sa chasse aux hommes qu’elles considèrent comme des médicaments, il devrait en baver une fois la lune de miel terminée …
Elle m’a dit aussi qu’elle lui avait raconté tous les malheurs qu’elle avait vécu avec moi ; ce à quoi je lui ai dit que c’était logique , qu’elle procédait ainsi, qu’elle avait fait ça aussi avec moi, m’expliquant tous ses malheurs depuis des millénaires, bref qu’elle ne m’apprenait rien de ses pratiques … Qu’elle lui racontait sa version, en taisant ses basses manoeuvres perverses, lui expliquant que j’étais un affreux jojo « bipolaire », et qu’ainsi elle pouvait se faire plaindre en faisant croire à sa nouvelle proie qu’elle est une princesse à sauver qui a trouvé son prince charmant, son sauveur unique … Sa stratégie de séduction et d’emprise …. Bref, elle n’a pas supporté car plus je la décodais plus elle était pressée d’en finir, me disant « j’ai autre chose à foutre » … Je sais oui, capturer sa nouvelle proie, en lui faisant passer toute sa gamme de shit-tests interminables sur tout et n’importe quoi et ça l’occupe énormément … Phase au cours de laquelle elle coche les bonnes réponses qui deviendront mauvaises dans quelques temps, ou l’inverse ….
En tout cas, je suis convaincu d’un truc, elle a compris que j’avais compris, donc je suis devenu trop dangereux pour elle, et logiquement les appels foireux et tordus devraient s’arrêter d’eux mêmes, comme par miracle … C’était le but !!
Amicalement à toutes … Il fait une chaleur terrible aujourd’hui en Gascogne …
Adzo
en plein dans le mille Adzo …C´est exactement ca …á partir du moment ou le partenaire prend conscience de leur petit jeux malsain et manipulateur , celui ci devient dangereux ….il faut le détruire . C´est d´ailleurs la raison pour laquelle le pn s´applique á isoler son partenaire de son entourage …tout ce qui pourrait les démasquer doit etre mis á distance ou eliminer.
J´ai eu pendant ma relation eu des moments ou j´ai eu un drole de sentiment – que quelque chose n´allait pas . Je ne savait pas quoi …. je ne comprenais pas ….comme beaucoup j´ai eu des ennuis de santé .
Moins je comprenais , plus je posais des questions …et plus j´étais dangereuse pour lui et plus il pétait les plombs. et c´est lá que tout est vraiment parti en vrille . Je ne l´ai plus reconnu …..
je pense avec le recul que je me suis rendu compte inconsciemment qu´il n´était pas celui qu´il pretendait etre . Plein de choses ne collaient plus ……j´essayais de me résonner : je me trouvais trop dure , trop injuste …je pensais me tromper . Et il arrivait á me convaincre que j´étais á coté de la plaque …. Et voilá l´erreur !!!! le manque de confiance en soi …..l´incapacité de s´écouter soi même et son intuition .
il est clair que pour beaucoup s´écouter veut dire également prendre conscience des enjeux et surtout des conséquences . Ce qui n´est pas facile quand on est dans une situation précaire ou avec des enfants .
Oui Adzo …..elle a compris que que vous avez compris …..
En ce qui concerne sa nouvelle victime ……Olaaaaaa….quelle relation passionnante ……je ne sais pas mais quand on se sent bien en couple, on a des choses plus intéressantes á faire que d´emmerder le monde.
Rien que le fait qu´elle se permette de le comparer á vous en dit long sur le sujet … Bon courage á votre successeur ! La suite vous la connaissez 😉 C´est clair, il faut qu´elle parle mal de vous á son prince charmant …( sinon l´histoire serait quelque peu bancale ) et puis aprés tout le prince charmant dans les contes de fées est toujours celui qui sauve la Cendrillon qui a été si mal traitée ….Il faut bien qu´il remplisse sa fonction ! Les arguments …..c´est elle qui les lui livre .
A never ending story ….. les acteurs changent , le scénario reste le meme . Ironie de l´histoire ( si il y en a une ) : si tordus et malades qu´ils soient , ils en deviennent prévisibles ……
Bonne soirée Val
Cher Adzo,
Dire de quelqu’un qu’il est « bipolaire » est un « diagnostic » très à la mode, de nos jours.
Après une sérieuse discussion avec un psychanalyste réputé, de la ville où je vis, il n’est pas d’accord du tout avec cette appellation un peu trop galvaudée .
Il suffit que vous soyez contrarié pour une chose ou pour une autre, vous êtes moins en forme ce jour -là, Hop! Tout de suite, ça y est: on vous qualifié de « bipolaire ».
La bipolarité, c’est autre chose, de beaucoup plus vaste et compliqué.
Et de quel droit vous balance-t-elle de telles réflexions? Elle ne vous connaît seulement pas, et n’a jamais cherché à le faire vraiment, puisqu’il n’y a que sa petite personne qui compte, uniquement.
Je crois qu’elle est passée à côté de quelqu’un de bien, comme le font tous les PN. Elle a essayé de vous prendre le meilleur de vous-même, comme ils le font tous.
Là, vous avez bien joué en lui jetant à la figure ce qu’elle était vraiment ! Et vous en connaissez un sac ! La balle est dans votre camp, carrément!
Voulez-vous que je vous dise ma façon de penser? Cette fille, comme ces gars, ne sont que des rigolos de kermesse! Telle un gros pou, elle sautera de tête en tête, jusqu’au jour où elle recevra une bonne giclée d’insecticide, qui la neutralisera (au sens figuré, bien entendu).
Là, je crois que vous avez déjà bien commencé le travail de décontamination, elle n’est plus près de vous relancer, elle sait ce à quoi elle s’attend.
Passez de bonnes vacances avec votre fille, qui doit être heureuse de retrouver son « papa d’ avant », mettez à bien vos futurs projets, retrouvez tous vos copains du rugby, faites la fête, vivez, et vivez bien…sans elle!
Je vous fais toutes mes amitiés, du pays des crêpes et du « cid' »,
Sincèrement, Forester.
A tous :
Je pars demain à la campagne avec une amie et mes enfants, un séjour dont j’espère qu’il va m’apporter un peu de tranquillité après ma rupture d’il y a 3 mois et les « relances » de mon ex ami (par mail, par sms, par carte postale et même par téléphone) auxquelles j’ai réussi, je ne sais par quel miracle, à ne pas répondre. Je suis fatiguée de tout cela, je ne dors toujours pas très bien… il y a encore des choses à évacuer ! Le soleil, le grand air, les sorties vont me faire le plus grand bien, je crois.
Bel été à chacun(e) d’entre vous, à très bientôt
Bravo Lalouette , Bravo ……
bonsoir ,
je partage ce soir ce beau texte de Charlie Chaplin , á méditer 🙂
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place,
au bon moment.
Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle,
n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes
convictions.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance
personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation, ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la
personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer
de tout ce qui ne m’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Amour Propre.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans ,
j’ai abandonné les mégaprojets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime,
quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher
à toujours avoir raison et me suis rendu
compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert l’ Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle Plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir ,
mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient un allié très précieux.
Charlie Chaplin
Bonjour Val,
Trés beau texte en effet ….
Estime de Soi / Autenticité/ Maturité / Respect / Amour propre / Simplicité/ Humilité/ Plénitude … Ca fait réfléchir sur soi mais aussi au spécimen sur lequel on a pu tomber … Dans mon cas, elle affichait haut et fort toutes ses qualités qu’il fallait que je lui apporte alors qu’elle n’en avait pas un gramme pour elle-même : toujours insatisfaite de tout avec une estime d’elle-même plus ou moins en lambeaux; dans une souffrance émotionnelle originelle, rêvant en permanence d’une vie différente, organisant sur moi un viol psychique constant, disant rechercher la simplicité (dans une relation de couple) mais signalant qu’elle était compliquée (je confirme, et encore est ce un euphémisme !); recherchant absolument à avoir toujours raison sur tout; ressassant en permanence ses blessures passées … Mais bien sûr c’était moi qui ne m’aimais pas, qui était immature, irrespectueux, tordu …. Oui mais quand même, pas à son niveau !!! On ne joue pas dans la même division … La différence entre le Top 14 (voire la H-cup) et la Fédérale 3 !!!
Bonne journée
Adzo
Bonsoir Adzo ,
oui un trés beau texte.
les PN se considèrent comme des êtres parfaits et ont des exigences vis á vis des autres qu´ils ne remplissent pas eux memes. Ils se considèrent comme la norme , jouent les apotres de la morale et jugent tous ceux qui ne rentrent pas dans leur moule. Le coup de la simplicité , je le connais aussi ….ils racontent beaucoup de choses quand la journée est longue ….les actes ne suivent pas. Ils vivent dans un univers parallèle, ou ils sont ce qu´ils aimeraient etre . Ils se cherchent souvent des partenaires qui sont ce qu´ils aimeraient etre ou ont ce qu´ils aimeraient avoir . Je me suis toujours demander pourquoi mon ex m´a haie pour les memes raisons pour lesquelles il m´avait aimée il y a 13 ans ( la question si un pn est vraiment capable d´aimer est encore á discuter ….) …Aujourd´hui je sais pourquoi …..
Votre ex – comme la plupart des pn – sont des etres tout simplement paradoxaux …..Ils disent vouloir aller au Nord et partent au Sud. et si vous partez au Sud , comme convenu , vous en prennez plein les dents …parce que vous le confronter avec sa propre faiblesse voire son incapacité . Ils ne supportent pas ….
Personne n´est parfait – certainement pas et heureusement d´ailleurs mais la différence en un etre equilibre et un pn, c´est que l´etre equilibre , mature et adulte prend conscience de sa faiblesse et est capable de la reconnaitre , ce qui lui permet dans un deuxieme temps d´avancer et d´évoluer .
Un pn refuse de reconnaitre qu´il a lui aussi des limites . Quand nous discutions avec des amis de sujets que Monsieur ne connaissait pas et ou il n´avait per conséquence rien á dire et ne pouvait pas briller , il faisait le fanfaron , le mec bien cool , changer de sujet ou prennait les autres pour des idiots en tournant le tout en dérisions .
Le mari de ma mére est Docteur en Mathématiques , il a une culture génerale qui est incroyable, il est authentique , trés modeste pourtant brilliant …..et quand on parle de choses qu´il ne connait pas , il dit tout simplement : alors lá , je séche ou je suis complétement nul sur le sujet ….pose des questions et s´interesse á ce que les autres disent. Voilá la différence !!!!
Les rambos á 2 euros , j´en ai plein les bottes …..
Bonne soirée
Val
Bonjour Val,
Je vous répond un peu en retard, mais j’acquiesce à ce que vous dîtes … Ils/Elles sont tellement la Norme Universelle que tout ce qui y déroge est, par définition, critiquable et condamnable …. Elle était dans la critique, le jugement, la dévalorisation permanente de tout ce/ceux /celles qui n’était pas dans sa norme … Impressionnant avec le recul … Tout en faisant des leçons de tolérance, évidemment !!!
De mon côté, je sais pertinemment ce qu’elle m’enviait en termes de qualités ou de convictions, exactement ce qu’elle n’avait pas ou ce que j’avais (ma fille par exemple, et la relation que j’ai avec elle) et qu’elle n’avait pas non plus …
Et puis en effet, c’était Madame-je-sais-tout-j’ai-tout-vu … Epuisant, avec cette capacité à changer de discussion, voire à imposer de changer de discussion lorsqu’elle ne pouvait plus briller, être en avant pour faire part de ses expériences ou idées si géniales … De l’intérieur de son nombril, il est évident qu’elle était omnisciente, mais encore une fois, ça n’a pas valeur universelle …
Bonne journée à vous
Adzo
Bonsoir Adzo ,
vous etes bipolaire , je suis bonne pour la psychiatrie …alors bienvenue chez les fous !!!!!!!!….aprés tout , c´est peut etre nous les timbres ….mais au moins nous nous faisons soigner ( ce genre de commentaires les rendent fous de rage 😉 …..;-) Bonne soirée Val
Bonjour Val,
Je confirme, cette contradiction la faisait enrager aussi, surtout lorsque je lui disais: « et toi tu fais quoi exactement à part de venir me pomper l’air ? » « Tu ne vas pas voir un psy ? » … Mais bien sûr elle n’en avait pas besoin, tout est nickel chez elle/lui, c’est forcément les autres qui déraillent …
Adzo
Bonsoir tout le monde,
je me suis faite rare un peu rare ces derniers temps ……mais je n´ai pas manqué de lire vos commentaires .
Je pense que nous ne sommes pas seulement « prisonnier(e)s » des images stéréotypées de la société et de l´éducation en ce qui concerne la féminité et la masculinité . Nous sommes également prisionniers de l´image du couple et de ce qu´est l´amour, voire une relation á deux . Beaucoup de jeunes femmes cherchent le prince charmant, qui les rendra heureuses, leur assurera securité financière et matériel , sera un bon pére , un bon mari …und bon amant …et inconsciemment les aidera á panser leurs blessures issues du passé . C´est beaucoup attendre d´une seule personne. Le partenaire n´est pas superman et encore moins un psycholoque . Ces attentes vis á vis de l´autre ne sont souvent meme pas exprimées de facon claire et explicite …mais bien souvent considérées comme des choses dues . Et pourtant voilá la base d´une relation adulte , á égale : dire oui , dire non, exprimer ce que l´on aimerait , ce que l´on ne veut pas ….les désirs, les souhaits …..bref exprimer tous les non-dits.
C´est une chose que beaucoup d´entre nous ( moi également ) n´ont jamais appris . Non , je ne peux pas lire les pensées de mon partenaire …encore moins si il n´est jamais lui même et est un artiste du « double bind » » . Ma responsabilité dans un couple est d´exprimer mes besoins, mes envies ….de même la responsabilité de mon partenaire est d´exprimer les siens …comme disait ma grand-mére ( hahhaaaa la grand-mére !!!!) le bon Dieu t´a donnée une tête pour penser et une bouche pour parler ….et pas pour rien . Si ceci n´est pas donné dans une relation , elle est á mes yeux condamnée á foirer …ce n´est qu´une question de temps . Les frustrations s´accumulent , le sentiment de ne pas être compris prend place …..les comportements passifs-agressifs sont au menu du jour ( je te rends la monnaie en te privant de sexe ….maman avait fait le coup avec le dessert 20 ans plus tôt ) …chantage émotionnel et affectif …..bien venu á la maison ! ……..le cinéma continue jusqu´au jour ou l´un des deux trouve enfin le prince charmant ou la belle au bois dormant ……Hourrrraaaaaaa !!!!! Cocktail d´hormones , papillons dans le ventre ….enfin la libération …..
l´être attendu depuis toujours . Mais changer la tapisserie , cache certes la moisissure des murs humides ….mais n´empêche pas l´humidité á refaire surface avec le temps . …Le cinéma recommence !!!!
L ´amour fusionnel : eh bien voilà ce dont tout le monde rêve ……et pourtant il n´existe qu´entre mère et enfant, et ceci que pour un certain temps . Il arrive le jour oú l´enfant passe á une autre phase de son évolution et doit quitter sa mére pour devenir un homme …une femme.
Dans un couple ….il s´agit de 2 êtres indépendants qui ont certes des sentiments profonds l´un pour l´autre , décident de construire ensemble quelque chose et regardent dans la même direction …. ils ont chacun leurs besoins , envies etc …qui leur sont propres. Quelle est la plus belle preuve d´amour que pouvoir dire á l´autre : je suis avec toi parce que je le veux et non pas parce que j´ai besoin de toi …
Mais la liberté fait peur au monde ……et pourtant quelle belle chose !!!
Le partenaire parfait n´existe pas et le partenaire qui me rendra enfin heureuse encore moins …..( au cas ou vous rencontriez un tel homme , donnez lui mon numéro …..;-) .
Sur ces mots …je vous souhaite une bonne soirée …..
Val
Chère Carole,
En parcourant les mails plus anciens de ce blog, je suis tombée sur le tien, où tu évoquais le cas du « parent pauvre ».
En ce qui me concerne, je fais figure de « parent pauvre », il en faut bien un pour « faire style », auprès des miens.
Mes cousines sont toutes mariées, ont des enfants, ont ou avaient un métier. Mais sont-elles plus heureuses pour ça?
Pas plus que moi. Je m’estime beaucoup plus riche intérieurement par ma crativité, mêlée d’une insatiable curiosité de découvrir ce qui est hors du commun.
Mes cousines, quant à elles, sont des femmes « entrées dans le moule », un peu plan plan, vieilles avant l’âge. Certes, elles ne sont pas tombées sur un PN, du moins, je ne le crois pas, mais sur le genre de bonhomme à qui tout est dû, qui détient la science et… les cordons de la bourse.
Elles n’ont pas leur mot à dire, menant une vie routinière, morne et ennuyeuse.
Quant à dire si elles ont pu encore garder leur créativité…J’ai des doutes là-dessus, car trop écrasées par les obligations de toute sorte qu’impose un statut de « rentrée dans le moule ».
Je ne disconviens pas d’avoir été, moi aussi, formatée, mais je ne suis jamais vraiment rentrée dans le moule, car je ne l’ai pas voulu. Je ruais dans les brancards, comme la Zazie du métro qui rouspète parce qu’il n’y a pas de métro, vous comprenez?
Après toutes ces histoires, une partie de ma famille m’a rejetée, me jugeant comme un « cas sosse », l’autre me considère avec une sorte de pitié mêlée de condescendance.
Je ne me considère ni comme un « cassosse », et je ne veux pas que l’on ait pitié de moi.
Je vis ma vie, c’est tout. Cahin caha des fois, mais je la vie beaucoup plus pleinement que si j’étais encore mal accompagnée par un tyran domestique, un courreur de jupons, un PN . Je suis bien avec mon chien. Je pensais me pacser avec mon chien, mais le projet de Loi n’est pas encore passé 🙂
Bonne soirée, Forester.
Forester, il y a maintenant le mariage pour TOUS !!
Hello, Françoise,
Je ne cherche plus le lien « fusionnel » avec un partenaire. Ce terme est à la mode, on en fait une obsession, si ce n’est pas fusionnel, ce n’est pas valable…etc…
Nous sommes formatés à un tel point que nous trouvons cela normal.
Le fusionnel ne dure que peu de temps. L’amitié entre deux êtres, l’échange, la connaissance de l’autre et de soi, voilà des domaines plus intéressants.
Je laisse le fusionnel aux ados attardés. Je redécouvre l’amitié, la sincérité, les centres d’intérêt que j’avais perdu de vue, à m’éparpiller à droite et à gauche, à perdre mon temps à vouloir essayer de changer un être qui ne changera jamais.
On ne change pas le monde, il est ainsi fait. On s’en protège, oui.
Amitiés,
Forester.
Haaaa oui Forester …..haaaa …oui …amitie , sincerite …..voilá de belles choses ….
Bonsoir Forester,
La relation fusionnelle a ses limites, en effet, en ceci que chaque partenaire ne peut s’épanouir uniquement dans le couple, dans la sphère intime. Les amis, les collègues, les partenaires de sport, de danse ou autre… nous font vivre d’autres complicités, d’autres expériences. Ils nous permettent de ne pas nous vivre uniquement comme « la femme » ou « la copine » de…, nous aident à prendre du recul quand la relation de couple se tend un peu (ça arrive… même si on ne tombe pas sur un PN !), à relativiser.
Je pense que chacun a besoin de moments de fusion, en particulier en début de relation, pour se retrouver, dialoguer, se sentir en harmonie ou en osmose avec l’autre. Mais chacun doit aussi avoir d’autres centres d’intérêts ou activités, des amitiés solides, un réseau de connaissances ou collègues, même restreint, qui lui permet de s’épanouir par ailleurs. On ne peut pas tout attendre d’un conjoint ou d’un amoureux, je dirais même qu’on ne le doit pas. Il faudrait idéalement, pour que le désir ne s’éteigne pas, rester libre et laisser l’autre le plus libre possible. C’est un objectif ambitieux, mais pas inatteignable.
Je me suis coupée de pas mal de choses lors ma relation avec ce PN, pendant un an et demi, et je me rends compte aujourd’hui combien la danse, par exemple, m’a manquée. Je compte reprendre d’ailleurs à la rentrée. J’ai cessé de faire beaucoup de choses, y compris avec mes enfants, pour être avec lui et partager ce qu’il aimait (les marches sous la pluie, la lecture de poèmes ou d’essais philosophiques… et c’est à peu près tout !) Je le regrette maintenant car, lors de ma rupture, fin avril, je n’avais plus grand chose et plus grand monde autour de moi : dur, dur ! Mais je n’ai à m’en prendre qu’à moi-même !
Amitiés
C’est une bonne chose, Forester. Si au tout début d’une relation amoureuse, le fusionnel est assez logique, il doit disparaître rapidement pour que la relation puisse être durable. Trouver la bonne distance, le bon équilibre avec aussi des ressources extérieures au couple, des ressources personnelles, amicales, des centres d’intérêt autres, permet de gérer dans la durée nombre de soucis et de tensions et de situations sans pour autant être submergé et découragé.
Ca passe déjà par l’établissement d’ un bon équilibre personnel, en solo. Et ensuite ça peut se décliner dans un cadre de couple où chacun a une marge de manoeuvre et de liberté, reconnue par l’autre et par soi-même.
Bien contente pour votre thérapie d’auto-hypnose. Si elle vous convient et vous permet de libérer des choses, c’est formidable.
Et changer de logement me parait aussi une bonne démarche.
Si j’ai pu vous aider un tout petit peu à y voir plus clair, je suis bien contente.
Je pars toujours du principe que quand on a eu la chance d’avoir pu bénéficier d’une expérience concluante et instructive qui a fait progresser, il faut la partager pour aider d’autres personnes. L’idée n’étant pas de les convaincre de faire telle ou telle chose, mais de donner des pistes de réflexion qui pourront permettre de faire éclore des solutions qui n’auraient pu être envisagées avant.
Bonne continuation.
Chère Hélène,
Avez-vous fait bonne pêche?
Bien qu’étant reconnue comme invalide, je peux jouir de toutes mes facultés, mais ne peux plus exercer dans mon ancienne profession, en tant qu’auxiliaire de vie.
Vous abordez le sujet du Karma : il est possible de le « briser », en faisant l’effort de ne pas répéter les schémas continuellement.
Ce n’est pas sur un PN que je suis tombée, mais sur trois: un ex collègue de travail venu s’installer chez moi après mon divorce, qui a profité de ma vulnérabilité du moment et a failli m’entraîner dans une affaire de justice pour la quelle je n’étais pas concernée, une femme PN qui a manipulé de nombreuses personnes, dont mon parrain, ceci afin de récolter de l’argent, et enfin , le dernier en date: l’ex flic, connu de tous les services.
C’est pourquoi, à l’avenir et aussi suite à tous les récits que je lis ici, je serai désormais plus prudente: je ne permettrai à aucun homme ni femme de venir s’installer chez moi.
J’envisage de déménager, ceci afin de ne plus voir aucune traces de mon ex PN, qui avait tout arrangé à sa façon, sans me consulter d’abord, vu que c’est moi qui payais le loyer, les factures, les charges …etc…
J’ai décidé de faire table rase du passé. Ne plus penser à lui. C’est difficile, mais cela s’apprend du fait que tous les jours, on évolue.
Et tous vos conseils, ici, nous permettent de bien évoluer. C’est pour cela que je vous en remercie grandement.
Amitiés, Forester.
Chère Françoise,
A propos de l’auto hypnose, je constate que cette première séance m’a bien réussi, mais je dois persévérer.
Le psychanalyste que je vais consulter m’a demandé d’écrire tous les rêves dont je me souviens (il s’agit de mon inconscient), que nous allons analyser ensemble. Selon lui, je suis une vraie mine d’or en ce domaine, et, d’après ses conclusions, il n’a dénoté aucune psychose, mais ce terme est vaste…
Dès que l’on entend prononcer ce mot, une terreur sourde s’empare de nous, avec ce terrible questionnement: « Suis-je folle? », « Le PN aurait-il eu raison, quand il me traitait de psychopathe, quand il l’écrivait, même? « .
Ce praticien s’est montré plutôt rassurant: « nous aurions travaillé autrement si tel avait été le cas », m’a-t-il dit.
Selon son analyse, ces rêves, bien que loufoques parfois, ont une suite très logique, de laquelle on peut retirer un schéma avec un thème récurrent: la famille, la femme, les enfants et, plus rarement, la place de l’homme, ce qui me semble logique, puisque dans ma vie familiale et maritale, ce dernier avait peu de place, ou se faisait vite évincer de notre sphère féminine.
Et c’est encore d’actualité: pour l’instant, un homme aurait du mal à avoir sa place dans ma vie, surtout après l’épisode du PN, qui m’a aussi permis d’ouvrir bien grand les yeux sur ce qu’est la dépendance psycho affective.
Vous m’avez grandement ouvert la voie, Françoise, et je vous en remercie beaucoup.
Passez de bonnes vacances, amicalement,
Forester.
Bonjour, Lalouette,
Oui, le gigolo-rigolo de kermesse ne m’a donné que des emm…. .
Mon cousin est allé travailler chez la vieille dame qui avait hébergé durant 5 ans mon ex-rigolo de kermesse.
Elle m’estime beaucoup, quant à lui, elle ne veut plus en entendre parler.
Mon cousin l’a rassurée en disant qu’il n’était plus près à remettre les pieds dans la région, du fait qu’il y est totalement indésirable, au vu de ses forfaits.
Le monde est petit, n’est-ce pas? Et tout finit par se savoir…La vérité éclate au grand jour, enfin!
Comme je le dis depuis longtemps: le PN finit un jour ou l’autre par se prendre les pieds dans ses lacets…
A méditer…
Amitiés, bonne journée, Carole,
Forester.
Chère Françoise,
Et ce n’est pas fini: je me prends aussi en main sur le plan physique: comme je le disais à notre ami Adzo, je me remets au sport : natation, self-combat dans un groupe de femmes de mon âge, avec un ancien instructeur Commando de Marine, qui adapte ses cours en fonction de l’âge et des capacités physiques des personnes. Plus une introspection grâce à l’auto hypnose, pratiquée par un spécialiste réputé et diplômé.
Un bon programme, qui va beaucoup m’aider sur le plan personnel.
Je vous dois un grand merci: vous m’avez ouvert la voie, Françoise !
Courage et sincères amitiés,
Forester.
Cher Adzo,
J’ai connu de bons potes de Béziers, lors d’un séjour en tant que monitrice de colonie de vacances. Jamais une embrouille avec eux, rien que de la franche rigolade ! Et me voilà entraînée par eux à jouer au rugby sur la plage, avec des balèzes de 90 à 110 kg, moi qui n’en faisais que 58, à l’époque.
Et cette convivialité bon enfant! J’ai goûté aux spécialités: salades de gésiers, confit d’oie, foie gras, cou d’oies farcis, le tout fabrication maison.
Ce séjour de colonies de vacances à aussi beaucoup apporté à des enfants défavorisés, qui n’avaient jamais vu la mer.
Quelle joie, pour eux, de prendre, pour la première fois de leur vie, le bateau pour se rendre à Belle-Ile en mer!
En ce qui me concerne, je compte me reprendre en main à la rentrée, au niveau physique: ma vie avec mon zigoto-jigolo-parano pas rigolo m’a un peu ramollie de ce côté-là.
Je vais m’inscrire à la piscine et au self-combat, nous avons comme moniteur un ancien commando de marine qui adapte ses cours en fonction de l’âge et des capacités physiques des personnes.
Je suis persuadée que ces activités vont m’aider à retrouver la confiance en moi que j’ai perdue, canaliser mon énergie, me rendre plus cool, quoi! Comme je l’étais avant…
Allez! Bonne journée, Adzo! Ici, c’est la canicule! Les chiens ronflent sur le balcon…
Bien cordialement, amitiés de Bretagne Sud, Forester.
Bonjour, Adzo,
Yessssss! Super! Vous vous en êtes débarrassé, de cette sangsue! Je vous imagine au bout du fil, avec l’accent du sud-ouest, qui fait penser à un torrent roulant sur la rocaille!
Eh! Ben! ça a du lui faire tout drôle, à la drôlesse!
L’égo du ou de la PN est si surdimensionné, qu’il ne supportent pas d’être éconduits de la sorte! Ah! Mais c’est que ça fait mal, dites donc! Montrer qu’on est là, enfin! Ces zigotos-là pensaient que nous leur servirions de serpillère jusqu’au restant de nos jours.
Savoir dire NON est une grande victoire, remportée sur les autres, mais surtout sur nous -même.
Bravo, Adzo!
Amicalement, Forester.
Bonsoir Forester, et à vous toutes
Une sangsue, c’est exactement ça !!! Elle m’a pompé la moelle comme personne … J’y ai perdu 17 kgs quand même dans cette affaire, elle pas un gramme !!! C’est très significatif … Certes ça me va mieux mais quand même, je ne souhaite ce régime à personne ….
Sinon, elle est partie en courant lorsque je lui ai dit ce qu’elle était, elle n’a pas supporté … Il est clair que dans son inconscient je pouvais toujours resservir … Sauf que non !!! Et elle me l’a joué comme d’hab’, voulant elle même clôturer la discussion, abrèger quand ça ne lui va pas, m’empêchant de lui dire ses 4 vérités, me renvoyant à mes failles … Mais j’ai quand même réussi à tout lui balancer, à la fois ce qu’elle était et ses façons de faire, de m’utiliser ainsi que d’utiliser mes failles …. En fait, elle a été très surprise … Habituellement lorsque je dénonçais ses pratiques en tout genre, elle s’en sortait en me disant » tu dis vraiment n’importe quoi, mon pauvre »; « t’es vraiment à côté de la plaque, t’es taré » … Mais là, elle n’a pas dénié (si bien sûr; les coups de fils tordus et foireux) mais pas tout le reste … Elle m’a même pas demandé ce qu’était un Double-Bind, ce qu’était l’effet-miroir, l’angoisse abandonnique, tout ça quoi; dire si elle doit être au courant et bien informée …
Ce matin, j’ai raconté tout ça à ma psy, c’était bien et m’a fait du bien …. Je lui ai dit aussi que j’étais bipolaire, selon l’expertise psychiatrique de la timbrée …. Ca l’a faite beaucoup rire … J’ai l’impression d’avoir tourné une page, de l’avoir évacuée de ma vie , et donc de pouvoir commencer un autre travail; sur moi-même par contre désormais …
Amitiés Adzo
cher’e)s ami’e)s,
je vais vous laisser , je pars quelques jours à londres, et là faut que je me dépeche, car je crois que je suis attendue …. pour la naissance du bébé de kate et william….
LOL,LOL,LOL !
carole
adzo,
B.R.A.V.O !
carole
Bonjour à tous
et merci, notamment à Val et Adzo, pour vos commentaires à propos de la dame qui s’engage dans une relation amico-utilitariste avec mon ex ami. Vous m’aidez à prendre du recul. De toutes manières, mes mises en garde sont inutiles, comme vous le dites très bien : celle-ci a parlé de moi à mon PN, qui s’est empressé de me dépeindre comme une femme jalouse, déséquilibrée et qui lui veut du mal. Recroisée en début de semaine, cette Mère Thérésa ne veut plus rien entendre, assurant qu’il est charmant, délicat, etc. Qu’elle se rende compte par elle-même… c’est encore la plus simple et efficace des solutions même si je ne lui souhaite aucun mal. J’ai lâché l’affaire, me sentant replonger dans la déprime après avoir été bien mieux fin juin.
Je suis allée aujourd’hui voir ma psychiatre (après « mon PN », voici « ma psychiatre » !) et j’ai commencé, à tous petits pas, à explorer le pourquoi de cette relation et de ma dépendance. Et je rejoins Adzo quand il dit que cette histoire, à ses débuts, a été magique et extraordinaire ! En même temps, j’étais aussi dans le refus, sans trop comprendre ce que je refusais au juste. Il y avait quelque chose en moi, une toute petite voix, qui me disait « N’y vas pas » et que je n’ai pas assez écoutée. Aurions-nous besoin de ce type de relation pour se révèlent à nous mêmes nos forces (les plus belles lettres d’amour d’Azdo, les plus belles paroles, sans doute, pour moi) mais aussi nos fragilités et nos failles ? Il me semble évident, en tous cas, que nous ne serons plus jamais « comme avant ». Je parlais du loup, tout à l’heure avec cette thérapeute, en disant « je l’ai rencontré ». Elle m’a expliqué, entre autres choses, que le loup inspire autant de crainte qu’il est fascinant.
Votre écoute, vos conseils, les liens de Françoise, m’aident beaucoup au quotidien. Amicalement,
Laouette, tu n’es pas Audrey ????
Je dis ça parce que je ne vous ait jamais écrit de messages d’amour …
Je deviens taré à force !!
adzo
non, nous ne serons plus jamais la même chose , déjà nous ne serons plus une chose , et ça change tout …
Moi aussi demain, je vais voir ma psy , j’ai pas mal de trucs à lui raconter …
Adzo
Non, je ne suis pas Audrey !! Mais en relisant mon message de 18H03, je me rends compte que mes phrases sont ambigues en effet. Je vous citais, simplement, et faisait un parallèle avec les paroles que j’ai dites à mon PN. Désolée, Adzo !
Bonjour Lalouette,
Oui, j’ai compris que vous me citiez après avoir envoyé mon premier comm’ …. C’est fou quand même comme le/ la PN obtient ce qu’il veut de nous sur le plan émotionnel et affectif… Dans mon cas, elle était même capable de me faire des commandes en messages d’amour … Je n’avais jamais connu ça , avant elle …
En tout cas, bonnes vacances à vous
Adzo
Bonsoir Lalouette ,
c´est exactement ça , il faut prendre du recul …..!!!! L´exercice consiste en première ligne a se protéger soi-meme et á prendre ses distances vis á vis tout ce qui concerne les PN . Il faut savoir , et vous le savez vous meme , qu´ils manipulent leurs nouvelles victimes de la meme facon qu´ils l´ont fait avec nous ….ils leur racontent des histoires sur nous qui les empechent de nous nous voir comme nous sommes reellement . Ca fait partie du jeu ! Qui croire ??? Deux personnes qui vous mettent en garde l´une contre l´autre …. la suite vous connaissez …..lalouette , si je n´avais pas eu mes copines et ma psychologue qui m´ont remonte les bretelles plus d´une fois , je serai aujourd´hui effectivement chez les fous !!! Je voulais prevenir le monde de ce zigotto ! J´ai eu pitié de cette femme qui a divorcé , quitté son pays avec son gamin et un trés bon boulot dans une grosse boite…..pour lui . J´ai révé qu´elle tombait dans les pommes en apprenant la vérité !!! J´ai entendu de mes propres oreilles les mensonges qu´il lui racontés au téléphone …..J´ai choqué un de ces ex partenaires commerciaux qui avait entendu des horreurs sur moi …et ne voulait pas croire que j´étais celle dont il avait entendu parlé quand il m´a rencontrée par hasard …..
Il est normal d´avoir des moments ou tout celá revienne ou on se révolte intérieurement ou on cherche et attend une justice ou veuille faire justice soi meme .On retombe dans ses pensées dans la vie de l´autre …ce sont des moments durs , je sais …mais je vous le promets ils passent . S´observer soi meme , se corriger soi meme ….est un exercice de tous les jours …et les jours ou ca ne va pas , ou on n´y arrive pas , ce n´est pas grave ….il y a ce forum , les copines et le psy …..Il faut également apprendre á avoir de la compassion vis á vis de soi meme.
Nous avons trés facilement pitié des autres …et souvent pas assez de nous meme . je ne parle pas ici de devenir et de faire la victime ( oh non , il y en a assez comme ca ) mais tout simplement d´avoir de la comprehension pour soi meme ….ce n´ai pas de l´egoisme mais de l´amour propre, de l´estime de soi meme .
Vous etes sur la bonne voie Lalouette …..vous en parlez …..vous reflechissez …..vous vous faites aider ….bravo !!!!! Bonne soirée Val
Bonsoir à toutes,
Hier soir, j’ai fait quelque chose de formidable … J’ai coupé le dernier fil qui me reliait à mon histrio-narcisso-perverse, lui disant que j’en avais ras le bol de ses (faux) appels foireux ou qu’elle fasse faire ses commissions par d’autres … Elle a été d’une mauvaise foi sidérale (comme d’hab’) alors que j’ai des preuves tangibles … Alors que je n’avais pas parlé avec elle depuis 6 mois, je lui ai expliqué ce qu’elle était … Elle n’a pas aimé, mais ça fait du bien !!!
Woaww, ça fait du bien , c’est terminé !!
Adzo
Quelles belles paroles de soulagement ! Bravo
Bravo, Adzo. C’est une autre étape de libération. Je comprends votre sensation d’intense bonheur. J’ai eu la même quand j’ai mis le PN, le jour de mon anniversaire il y a plus de 2 ans maintenant, devant tous ses forfaits et lui disant que je savais à présent qui il était vraiment et qu’il arrête ses manigances, qu’il ne trompait que lui-même, que c’était fini entre nous étant donné ses comportements. Même mauvaise foi évidemment de sa part que celle de votre PN. Mais c’est tout à fait classique. Ca fait partie de la panoplie obligatoire PN.
Vous verrez que cette étape va vous permettre de réinvestir votre intériorité et de vous redonner du temps, de l’espace, des relations, des moments fabuleux que vous aviez dû mettre de côté pour l’amour du PN et pour être toujours à son service. C’est aussi un bon cap pour pouvoir engager un parcours thérapeutique parce que c’est une première victoire, qui va vous donner des ailes.
Bonne continuation! 😉
Chère Lalouette, j’ai encore du retard sur mes mails, que je découvre petit à petit.
Par exemple, au sujet du double-bind et de la phrase qu’il vous assénait, « tu n’es pas assez disponible », moi, c’était « Tu ne donnes pas assez…Mais moi je donne ».
Foerster
C’est assez odieux quand on sait ce qu’IL vous a donné !
Bonsoir, Adzo,
Au sujet de la dame âgée: vous avez raison; cette personne est en phase « euphorique », puisque le meussieu déploie tous ses stratagèmes de séduction pour mieux la manger ensuite, comme le loup du petit Chaperon Rouge.
Et le meussieu, le zigoto-jigolo-parano pas rigolo serait encore capable de nous faire passer encore plus pour des menteurs, des « gromytho », des paranos, des calomniateurs !
Quand je lis vos récits, je vois que vous êtes un battant, un opiniâtre, un qui mène une vie saine, un gârs énergique qui est franc du collier et qui donne un bon coup de torchon sur la grosse mouche à m… qui vient l’importuner.
Le coup du paysan du Sud-Ouest m’a bien fait rire! Elle aurait dû y mettre un breton à la place, peut-être que… (lol). Nous usions de ce genre de combines quand nous étions ados: faire parler quelqu’un d’autre à sa place. Ah! C’est gros comme une maison!
Mon ami d’enfance a traversé des épreuves identiques aux vôtres. A présent, las de tous ce « streubeut » (tracas, en breton), il se consacre à sa fille Louise, qui vient d’être reçue au Bac.
Pour ma part, nous nous accordions bien avec les gens du Sud-Ouest, un peu rugueux comme nous, gens de la mer; mais avec un sens inné de la convivialité et de la fête.
Je crois que c’est aussi notre convivialité, nos qualités de coeur, qui nous ont fait tomber dans le coaltar du ou de la PN « Zigotote-gigolotte-paranotte pas rigolotte ».
Et je confirme: le meussieu ou la madame a drôlement le culte du corps, dites donc ! A croire que c’est leur principale obsession!
Je trouve votre idée géniale d’écrire une lettre sur le ou la zigoto(tte), pour nous-même. Cela peut nous servir de piqûre de rappel, au cas où…
Amitiés du pays des goélands et du goëmond,
Forester.
Bonsoir Forester,
Des coups tordus téléphoniques, elle m’en a fait pendant 6 mois, et même pendant la relation … Mais un des derniers en date est pas mal … Genre, le téléphone (fixe) qui sonne et quelqu’un au bout qui ne répond pas lorsque je dis allo (non mais allo, quoi) et qui raccroche … Début juin, (un jour et dans un créneau horaire où elle savait que la probabilité que je sois chez moi tendait vers 1) j’ai eu droit à ça pendant une heure et demi , avec des appels de la sorte espacés d’un quart d’heure …. C’est bien zorra , je t’ai reconnue … Moi qui ne recevais quasiment jamais d’appels masqués ou bizarres (fixe ou mobile) , depuis 6 mois je les collectionne … Curieux, non …
J’ai visité la Bretagne, plusieurs fois, c’est un coin merveilleux , et j’ai eu des potes Bretons , notamment un quand au début de ma vie pro, je fus délocalisé très loin de ma Gascogne natale, au Havre … Lui aussi était délocalisé , et on a bcp sympathisé … J’ai même été invité au mariage d’un copain à lui , délocalisé aussi au Havre, un sémaphoriste … Mariage breton donc, à Lannion (ça remonte à bientôt 20 ans tout ça) , j’ai fait fureur avec mon accent Gascon ..
Amitiés du Sud de l’Adour
Adzo
Mon Dieu …que sa vie doit etre passionnante ….enfin je ne sais pas mais j´ai autre chose de plus interessant á faire que d´emmerder le monde ….Mon Dieu , que je suis heureuse que mon Ex est trouvée un bouche trou !!!! Il me fout la paix …..Que sa dure longtemps !
Chère Françoise
Comme vos conseils nous sont précieux!
Lors de vos échanges avec Adzo, où vous évoquiez les morceaux de musique et les films qui vous touchaient le plus, qui vous « parlaient » psychologiquement, je tiens à vous dire qu’il est un chant qui m’émeut jusqu’aux larmes: « Le chant des Partisans ».
Je l’ai appris très tôt, par mon grand-père, lui aussi ancien Résistant.
Très flatté, voire intrigué, qu’une enfant s’intéresse aux faits de Résistance, il m’emmenait avec lui aux commémorations d’anciens déportés et patriotes.
A la maison, je le bombardais de questions à ce sujet. Avec une patience
mêlée de fierté, il me « racontait le maquis » et je lui piquais ses revues « Historia », consacrées à cette période de l’Histoire.
Très récemment, un ancien Patriote m’a dit: « Vous êtes transmetteurs de Mémoire, les enfants en sont les porteurs. »
Sur ce blog, c’est pareil: nous sommes un réseau: « si l’un de nous tombe, un autre se lève (…) j’ajouterais: pour l’aider.
Nous sommes toutes et tous des Résistants, face à un ennemi au visage séduisant, de prime abord. Je considère très souvent le PN comme un ennemi.
Pourquoi le Chant des Partisans m’émeut tant? Je pense à tous ces déportés et Résistants, ces soldats de l’ombre qui ont souffert, et je partage leurs souffrances, même si le contexte n’est pas le même.
Ce chant patriotique me rappelle aussi mes grands-parents, que j’ai perdus
C’est aussi un chant d’espoir pour tous ceux qui ont à souffrir de la tyrannie d’un être, quel qu’il soit.
Il parle à ma petite fille intérieure, qui combattait déjà.
Il n’y a pas de hasard: j’excellais en Histoire, c’était chez moi une passion, j’ai donc choisi de faire une fac d’Histoire. J’avais de bons profs. Ils m’ont ouvert les yeux sur le monde.
Je vous souhaite une bonne soirée, amicalement,
Forester.
J’aime aussi beaucoup le chant des partisans, Forester.
Il parle beaucoup aussi à ma petite fille intérieure qui a toujours lutté pour survivre, s’en sortir dans les difficultés, les violences familiales.
Vous comme moi avons construit une polarité masculine très forte pour arriver à survivre dans un climat familial en partie hostile. Il est donc logique que ce chant masculin de courage, de force, de solidarité nous touche beaucoup. Ayant aussi eu un grand-père résistant et déporté à Buchenwald mais aussi de la famille juive par alliance qui a lutté contre le nazisme, il y a aussi cet écho très fort vis à vis de l’histoire familiale.
Sans compter mon grand respect pour ceux et celles qui autour de Jean Moulin, nous ont donné accès via le Conseil National de la Résistance à toutes les libertés et droits qui font la fierté de la France (hélas libertés et droits que les gouvernements successifs tentent de faire disparaître au nom de l’ultralibéralisme).
J’étais bien contente de lire que votre ami Claude a commencé à se reprendre en main et à ne plus attendre de vous ni d’autres personnes d’être géré. J’espère que ce changement va s’ancrer dans la durée et lui permettre d’engager un vrai processus thérapeutique pour sortir de ses dépendances et de sa souffrance actuelle.
J’espère que de votre côté aussi vous avancez comme vous le souhaitez.
Je trouve votre idée de changer de logement très judicieuse comme décision. Cela vous permettra de vous sentir plus sécure et d’être vraiment en accord dans un lieu qui vraiment vous correspond.
Bravo pour cette nouvelle étape.
Bonne continuation!
Amicalement
Françoise
Chère Carole,
J’ai fait comprendre à mon ami Claude que j’avais besoin de vivre ma vie, moi aussi, et que je ne pouvais pas rester à son chevet l’écouter se lamenter.
Du coup, cela lui a fait comme un électrochoc, en plus de l’entretien avec son infirmière psy, et il se rend quotidiennement tout seul aux activités de l’Hôpital de Jour de notre commune.
Je commence mes démarches pour un nouveau logement dès mon retour de vacances, la semaine prochaine.
Changer d’environnement m’aidera, je pense, à cicatriser du PN. J’installerai mon futur logement à ma façon, et non plus telle que lui l’a agencé, car je ressens dans cette maison une sensation d’étouffement.
Je crois que les murs sont encore imprégnés de sa présence néfaste, bien que je me sois débarrassée de tout ce qui lui appartenait. Ah! Non. Reste encore sa robe de chambre, qui est en bon état, jamais portée, et pourra servir aux nécessiteux, comme le reste de ses vêtements, que j’ai donné aux bonnes oeuvres.
« Faisons table rase du passé…« , ça ne te rappelle rien? 🙂
Amicalement, Forester.
Bonsoir à vous toutes
Je suis totalement favorable à cette idée qui circule sur ce site ; à savoir que de raconter son histoire est absolument nécessaire et indispensable pour en sortir (dans mon cas, je l’ai aussi écrite) , mais ce n’est pas suffisant en effet ….
J’ai eu le temps de réfléchir et prends conscience (entre 2 500 et 3 000 mètres d’altitude, on réfléchit mieux, surtout en marchant) de ce que nous dit Françoise sur notre propre dépendance psycho-affective qui nous a fait tomber dans le piège, et cette image de la pièce à double face, côté pile, côté face, mais qui reste la même pièce; et je n’ai plus envie de continuer, contribuer à fabriquer de la fausse monnaie vis à vis de moi-même …
Ce que l’on nous apprend comme étant de l’amour depuis tout petit est en réalité une dépendance à laquelle on nous demande d’obéir pour être une bonne fille, une bonne mère, une bonne épouse … , et au masculin, un bon fils, un bon père, un bon mari ; et en effet personne n’échappe à cela que l’on soit tombé ou pas sur un(e) PN …. Et que les donneurs de leçons, conseilleurs en tout genre (ma tordue en était un modèle) qui pensent pouvoir donner des leçons d’amour tombent sur un moment de vie un peu compliqué ou sous les assauts d’un(e) PN pour continuer à nous en donner suite à ce genre d’expériences …
De mon côté, je veux retrouver celui avec lequel je me suis sûrement fâché à un moment donné, et à plusieurs reprises au cours de ma vie adulte ; celui qui, contre (ou parce que) les injonctions parentales et familiales, a pris le parti, à l’adolescence, de faire des sports à risques, escalade, haute-montagne, spéléologie, et bien sûr le rugby … Celui qui un peu plus tard s’est lancé à corps perdu dans les études grâce à un prof de philo excessivement sévère et rigoureux sur le plan intellectuel mais passionnant et original… Celui qui jusqu’à il n’y a pas si longtemps était capable d’encadrer une troupe de théâtre avec des élèves (que j’avais en cours pour certains) … Bref , me reconcilier avec cette part de moi-même, celle qui fait de moi-même quelqu’un de libre, d’indépendant et d’actif …
Je me rends compte que ceux/celles qui m’ont fâché avec ce moi intérieur (parfois conquis de haute lutte) sont des personnes qui ne me voulaient pas du « bien », ou plutôt qui me voulaient du bien mais pour leur bien en fait, qui souhaitaient que je leur fasse du bien en venant me prendre ce côté très autonome, indépendant ….
C’est un truc qui est revenu un peu en boucles dans ma vie, avec des pauses par rapport aux casses-couilles en tout genre, et des rechutes …
Je suis en train de virer les casses-couilles de ma vie, à commencer par la timbrée narcissique, mais aussi , par exemple, mon ex-femme (la mère de notre fille) dont je remarque aussi qu’outre ses leçons de morale à 2 balles sur ma relation avec ma timbrée (comme si elle était un parangon de réussite dans sa faculté à refaire sa vie, elle qui va d’échecs en échecs, avec toujours en fond de décor ses châteaux en Espagne, sauf que je le lui ai dit ce coup-ci , elle n’a pas aimé, normal), elle a pu me faire aussi quelques jolis Double-Bind, notamment au moment de la naissance de notre fille, il y a bientôt 14 ans … Du genre, « vu que j’ai ma fille (appréciez ce Je privatif !!! , SA fille, mais bien sûr), je me mets à mi-temps , mais par contre il va falloir penser à acheter une maison » … Mais bien sûr !!! Ben si tu te mets à mi-temps, la maison attendra, le banquier ne voudra pas … Tu ne veux pas , me demande d’assumer seul ou presque ce qu’il est impossible que j’assume, au nom de « l’amour » bien sûr, ben écoute, tu dégages, je ne suis pas ton père !!!
Sauf qu’évidemment, elle me tenait par les baloches avec ma fille, j’ai donc eu tendance à temporiser pour différer le divorce sans vouloir rentrer dans une lutte de pouvoir et une guerre concernant la garde de ma fille … Bien m’en a pris d’ailleurs car au final nous avons trouvé un terrain d’entente sur ce sujet qui a bien fonctionné jusqu’à un temps, le temps ou elle a commencé à exagérer entre ses désirs de refaire sa vie (ce qui est légitime) mais en me prenant pour la variable d’ajustement de ses désirs et de son emploi du temps, et comptant bien sûr sur ma culpabilité vis à vis de ma fille … Sauf que je lui ai juste rappelé un fait, que l’on était divorcé et qu’on pouvait appliquer strictement la loi telle qu’elle est écrite dans la convention de divorce , fini les petits arrangements à son profit , elle n’a pas aimé …
Elle fut même capable de venir se plaindre à moi que sa vie était difficile, matériellement, après le divorce ce à quoi je lui ai répondu que je ne l’avais jamais empêchée dans sa reprise d’études, qu’au contraire je l’avais toujours soutenue et encouragée même, y compris matériellement, mais que je n’ étais pour rien si elle n’avait pas voulu aller jusqu’au bout et qu’elle récoltait ce qu’elle avait semé … Je ne suis ni un psychiatre, ni un gourou, ni un magicien, ni la BCE !!! De mon côté je me bats pour que ma fille ne devienne pas ainsi, qu’elle aille jusqu’au bout de ce qu’elle entreprend et entreprendra, pour ne pas regretter et aller péter les burnes à d’autres de ses regrets et frustrations en tout genre … De mon côté, j’ai aussi des regrets mais je ne saoule personne avec et je me rends compte d’ailleurs que les personnes les plus enclines à s ‘épancher sur leurs propres malheurs sont en même temps celles qui ne supportent lorsque j’ai pu faire la même chose qu’elles … De suite on est lourd , simplement parce qu’on ne pense qu’à nous … Oui, ben trop bon, trop con, circulez !!!
Mais au moins, désormais elle me fout la paix, et ma fille est assez grande pour juger de ce qu’elle veut … C’est exactement ce qu’il se passe et ça me va très bien ainsi ….
Les incapables affectifs et matériels voulant vivre à mes/nos dépens , c’est fini … Enfin, je le pensais, jusqu’ à la timbrée ….
Autant je me rends compte que je me fiche comme de ma première chemise (sur le mode « ça vous passera avant que ça ne me reprenne ») des chantages de tous ordres ou culpabilisations en tout genre dans le milieu professionnel ou familial, par exemple, à en dégoûter même le maître chanteur ou le culpabilisateur ; autant je reconnais que j’ai plus de mal avec les chantages affectifs au sein d’une relation de couple … Je sais que c’est malsain et détestable mais j’ai plus de mal !! Je résiste, voire part au clash mais je n’arrive pas à m’en foutre vraiment alors que ce serait finalement la meilleure des choses … Comme quoi les hasards existent, mais pas la répétition des hasards !! Mon ex-femme n’est pas folle, mais elle a quelques côtés comme ça, que le sens commun dira « féminins » … En même temps, ils le sont puisqu’elle est une femme mais on peut conjuguer ces caractéristiques-là (pas les mêmes , d’autres, forcément différentes) au masculin … La timbrée, en revanche, est timbrée et comme dis je ne sais plus qui , le risque en effet est de retomber sur pire… Et dans mon cas, ça me condamnait à tomber sur une timbrée narcissique haut de gamme car je me suis trop oublié pendant quelques années … Je ne voulais plus de relation de couples, j’avais quelques aventures mais pas pour m’engager (elles non plus ne voulaient pas s’engager , et ça m’allait très bien) , j’avais une personne plus importante dans ma vie ; ma fille … J’ai passé des moments merveilleux avec elle, et elle aussi quand elle avait entre 5 et 10 ans, elle a fait du théâtre même pour sûrement s’identifier un peu à moi , y compris dans la troupe que j’encadrais au lycée …
Mais par contre, je me suis oublié … C’est mon tort … Seule une Sirène insistante et sinistrée de la mer des Sargasses pouvait remettre de la flamme à tout ça, mais pour son propre compte …. Donc en effet, il n’ y a pas de hasard ..
Je veux renouer avec celui qui fait toujours 1,75 mètre mais qui pouvait châtier verbalement un seconde ligne de 1,95 mètre et 110 kgs lorsqu’il faisait une faute bête ou, pire, commettait une agression sur un adversaire (pour venger son propre petit ego), ruinant ainsi les efforts de toute une équipe … Je veux redevenir cette teigne juste et sévère que j’étais à 20 ans sur un terrain de rugby , et n’en avoir rien à foutre !!! Capable d’accepter et de faire accepter un arbitrage parfois scandaleux, sans jamais s’en prendre à l’arbitre, toujours content de battre des adversaires mauvais joueurs, mesquins et pingres, par le jeu, par ce qu’ils ne savaient pas produire … Renouer avec celui qui a su faire des choix de vie, a su prendre des décisions radicales par lui et pour lui, contre les avis de la bienséance ou en s’en contre-foutant …
Les personnes qui m’ont appris le plus dans ma vie, tant au rugby, qu’en montagne … , et que j’ai sûrement aimé le plus ont une caractéristique commune … Ils ont voulu me transmettre une passion, un amour inconditionnel qu’ils avaient pour une activité , sportive, intellectuelle ou culturelle mais ils n’ont jamais voulu me rendre dépendants d’eux/elles ; au contraire, ils souhaitaient pour moi que je devienne indépendant par rapport à ces activités là, que je sache mener ma barque sans eux … A la rigueur m’ont ils rendu dépendant de l’activité qu’ils m’apprenaient, mais ça c’est pas dangereux … Comme m’a dit une fois un ancien élève, il y a bientôt 10 ans : « vous m’avez donné envie d’apprendre, le recul critique, le goût d’apprendre et de progresser » … Plus belle médaille que l’on puisse donner à un prof sans que cela ne se traduise par une dépendance psycho-affective, au contraire puisqu’à travers un tel message il me dit que je l’ai rendu autonome …
Donc, je ne sais pas sous quelles formes et dans quel espace nous pourrions partager nos expériences communes quant à cette désintoxication de la dépendance psycho-affective mais c’est une excellente idée, la clé pour se reconstruire en tout cas ….
PS : J’ai reçu une nouvelle fois un appel bizarre, le jour de mon départ, pas masqué ce coup ci, avec une voix masculine imitant très mal l’accent du vieux paysan du Sud-Ouest, appel venant de Toulouse … Comme par hasard …
Oui ma belle, je suis toujours en vie si c’est ce que tu cherches à savoir , et tu ne me manques pas … Appelle moi vraiment et en direct un jour pour voir, au lieu de faire faire tes commissions à d’autres, et tu vas voir ce que je vais te mettre, tu ne vas pas être déçue, il ne va rien te manquer, tordue !!!
Adzo
adzo,
vous me faites trop rire !le coup de la bce (§§§§…), c est ..trop ,lol
ceci dit, c est vrai que nous sommes, ou avons été, dans la répétition inconsciente, et c est ca, justement qui est difficile à surmonter
carole
Bonjour Adzo
La rencontre avec votre petit garçon intérieur, l’écoute régulière de celui-ci (aussi bien dans ses élans que ses chagrins) peut peut-être vous aider à mieux comprendre cette dépendance affective à la jeune femme PN que vous avez connue et comment en sortir, comment en le consolant, en lui faisant une place en vous, vous allez pouvoir conquérir une certaine autonomie affective.
En allant régulièrement à la rencontre du petit garçon que vous avez été, vous comprendrez mieux vos blessures affectives, les attentes affectives de cet enfant en vous mais aussi les désirs profonds que vous avez depuis l’enfance et qui ont été mis de côté pendant longtemps.
Les PN viennent combler une blessure, un manque profond qui a été refoulé que ce soit par nous-même, la famille, les circonstances, les évènements, une maladie, un accident, les obligations et les aléas de toutes sortes.
Le PN va combler au moins un temps les attentes et les besoins de nos enfants intérieurs. Et il va rendre cet enfant intérieur accro à sa présence en réveillant du même coup des peurs primaires: notamment la peur de l’abandon.
L’immaturité affective du PN fait toujours écho à notre propre immaturité affective. L’enfant blessé intérieur du PN fait corps fusionnel avec notre enfant blessé intérieur. C’est ce qui au début rend la relation aussi magique et belle et extraordinaire…
Le PN n’aurait eu aucune prise sur nous si nous avions écouté, pris en considération notre petit enfant intérieur et ses attentes, ses besoins, ses désirs.
Et généralement sans que nos partenaires soient PN, notre façon d’envisager l’amour amoureux, c’est que l’autre vienne combler un manque en nous. C’est une façon d’envisager la chose qui touche autant les hommes que les femmes. Et qui fait que beaucoup de relations de couple aujourd’hui relèvent du fusionnel et donc aboutissent généralement à un divorce, une rupture, une séparation.
Parce que nous comptons sur l’autre pour répondre à nos besoins, nos manques, qu’ils soient dits ou non-dits.
Nous avons tous et toutes, à un moment donné de nos vies, refoulé les besoins, les attentes, la souffrance, les désirs de notre enfant intérieur pour nous composer un personnage raisonnable, censé gérer tout ce qui doit l’être et donc aimable et reconnu socialement. Pour plaire à nos familles, pour plaire à un conjoint, pour plaire professionnellement, socialement, affectivement.
La société qu’on soit un homme ou une femme nous formate à être des stéréotypes d’homme, de femme selon le diktat sociétal du moment, selon les critères de nos schémas éducatifs et ce dès le plus jeune âge.
Chez les messieurs, tout l’aspect sentimental, sensible, relationnel est mis sous cloche et interdit car défini socialement comme trop féminin. La culpabilisation pour bannir, refouler ces domaines, s’en moquer est très importante. Au nom de la virilité et pour être accepté socialement, le garçon va se couper peu à peu de sa polarité féminine. L’éducation familiale, majoritairement dispensée encore par les femmes va concourir à ces bannissements. Et il y aura aussi des injonctions paternelles à ne pas se conduire en femme, en être faible. C’est quelque chose de très culpabilisant, très violent aussi qui va aussi concourir à l’adolescence chez les garçons, à une surenchère pour prouver à ses camarades et à soi même sa virilité et son hétérosexualité. Parce que tout ce qui est de l’ordre du sensible est assimilé à l’homosexualité. Donc il faut sans arrêt prouver une virilité, une hétérosexualité, un côté dur, intransigeant, fort. Même quand intérieurement on souffre. La connexion à son moi profond, à son intériorité devient très compliquée. Une autocensure se met en place très rapidement et peut interdire l’accès durant toute une vie.
Et du coup, il y a une passion du féminin et une peur terrible du féminin.
Chez les femmes, tout l’aspect décisionnel, autonome, exploration environnementale, scientifique, logique, physique est déconsidéré.La société comme la famille va favoriser au contraire tout ce qui est sensible, relationnel, sentimental et décourager l’autonomie, la conquête d’espaces et d’activités différentes.
Toute la polarité masculine est prohibée. Et ça démarre aussi très tôt dès l’enfance avec des jouets, des couleurs, des goûts…
Et ça va se retrouver aussi par la suite à l’âge adulte; manque de confiance en soi, en ses capacités personnelles, fascination pour une certaine passivité, refuge dans la parentalité, peur de son corps, de la sexualité, peur de dire non, peur de s’affirmer de façon indépendante, recherche de protection…etc.
Et du coup il y a une passion du masculin, une volonté d’appropriation et en même temps une immense peur du masculin.
L’éducation veut maintenir les êtres dans des caricatures et les limiter à leur biologie et à des rôles définis par la société patriarcale mais aussi par nos vieux héritages religieux.
A partir de là, sans forcément vivre des choses très dures, tout un pan intime de chaque homme, de chaque femme est banni. Donc toutes les souffrances issues de ces bannissements et des injonctions culpabilisantes successifs sont tout simplement niées.
Et du coup, cela engendre des souffrances qui ne cessent de prendre de l’importance au fil de la vie. Comme une sorte de maladie infectieuse chronique. Et certaines rencontres amoureuses vont réactiver ces souffrances enfantines, adolescentes non dites mais en les instrumentalisant à leur profit.
C’est ce qui va mettre à jour la dépendance affective, créer plus facilement les relations fusionnelles amoureuses, mais aussi parent-enfant, mais aussi des dépendances à l’alcool, la drogue, la nourriture, le sport, l’adrénaline…
L’être humain répète dès lors qu’il n’a pas conquis sa propre autonomie intérieure et sa réconciliation avec ses deux polarités féminines et masculines, les modèles qu’on lui a appris à observer dès l’enfance et tout au long de sa vie.
La rencontre avec les PN peut devenir positive dans la mesure où elle peut permettre une fois qu’on en est sorti(e), de mettre en lumière tout ce qui a été auparavant mis sous clé en nous et tout ce que nous avons banni, tout ce que nous nous sommes forcés à faire. Pour différentes raisons. Et qui n’a fait qu’aviver notre souffrance et donc notre dépendance affective.
Mais quand on a vécu hommes comme femmes au sein d’une famille dysfonctionnelle, généralement, ce qui a été mis en avant, c’est uniquement la polarité masculine, qui a contribué à notre survie en milieu hostile ou difficile. Toute la polarité féminine a été bannie en nous, mise sous clé. Les PN réveillent la polarité féminine en nous mais en l’instrumentalisant uniquement à leur profit.
Du coup parfois, nous avons l’impression que notre polarité féminine est mauvaise, donc nous allons continuer ce bannissement du féminin en nous, continuant à faire souffrir notre enfant intérieur et donc continuant à répéter de la dépendance affective avec des personnes qui nous attirent parce qu’elles réveillent notre féminin mais l’instrumentalisent à chaque fois
.
Parce que plus nous bannissons certaines choses en nous, plus ces choses bannies deviennent attirantes, ont le goût de l’interdit, donc vont focaliser une attraction particulière. Et plus il y aura recherche de cette polarité perdue, niée de façon obsessionnelle et compulsive.
Tant qu’il n’y a pas cette démarche de redécouverte intérieure en acceptant et en accueillant nos polarités féminines et masculines depuis notre enfance, il n’y a pas moyen de sortir de la dépendance affective et donc de schémas de répétition néfaste.
C’est ce que j’ai pu constater en faisant le travail thérapeutique avec les psy que j’ai eus, avec la conseillère conjugale qui m’a suivie pendant deux mois mais aussi en travaillant seule et avec ces pros avec la méthode Bradshaw sur l’enfant intérieur et aussi geneasens.
Et c’est là aussi que j’ai compris ce qui a généré ces problèmes là dans ma famille depuis plusieurs générations. Et que pour me libérer de cette répétition mortifère de souffrances, que je contribuais moi-même à alimenter, je devais vraiment travailler sur ces questions.
Je me souviens que ma première prise de contact avec mon enfant intérieure a été une vieille chanson de Goldman: Envole-moi. Je me suis mise à pleurer pendant une bonne demie-heure sans m’arrêter. D’un seul coup, la chanson que j’avais entendue quand j’étais adolescente sans y prêter plus d’attention que ça, rejoignait le cri de ma petite fille intérieure et je comprenais toute sa souffrance, tout ce qu’elle me suppliait de faire pour elle et que je n’écoutais plus. Cette chanson, je la réécoute quand je sens que l’adulte en moi retourne à une gestion trop rude et rejette à nouveau la petite fille en moi. C’est une piqûre de rappel du genre: eh oh, j’existe, prends soin de moi, me laisse pas tomber, aide moi à gérer ma peur, mes angoisses du moment, donne moi de l’espace, réalise mes rêves, écoute-moi…
Après chacun, chacune aura son déclic personnel.
Mais une fois qu’on a repris ce contact intime avec le coeur du coeur de nous-même, qu’on a compris ce que nous avions banni en nous et qui déjà avaient été banni par nos parents, notre entourage pro ou familial ou relationnel, on commence à entrevoir aussi ce que nous adulte, pouvons faire pour aider et soigner l’enfant en nous, lui ouvrir une place, un espace, une expression. Et donc aussi ce que nous avons à choyer comme polarité, masculine ou féminine et qui avait été complètement nié, banni.
Notre enfant intérieur a besoin de nous mais nous avons aussi besoin de lui. Cette interdépendance est positive dans la mesure où elle nous permet de construire un équilibre et une autonomie psychoaffective qui vont assurer tout au long de notre vie des relations saines et constructives et un sentiment de sécurité, de plénitude qui va nous permettre de mieux vivre les aléas et les difficultés de la vie.
Tant que nous nions notre enfant intérieur et nous coupons de certaines polarités (féminines ou masculines) en nous, nous irons toujours chercher ce qui nous manque en autrui ou dans un produit ou dans une activité et nous en serons dépendants.
C’est la découverte que j’ai faite dans le processus thérapeutique que j’ai engagé. Et cette découverte, je sais qu’elle a été fondatrice d’un véritable changement mais aussi d’un grand bien-être à tous niveaux.
Donc il me semble important de partager cela avec vous tous et toutes qui avez souffert sans forcément comprendre pourquoi, comment et parfois continuant à souffrir même en ayant quitté des relations destructrices.
Bonne journée à tous et à toutes.
Bonsoir Françoise,
Merci bcp pour votre commentaire qui m’éclaire sur pas mal de choses avec la « jeune » femme que j’ai croisée …. Disons qu’on a 12 ans d’écart … et devinez le pompom … C’est une ancienne élève, d’il y a plus de 15 ans .
Vous insistez pas mal sur les polarités masculines et féminines que chacun de nous a mais que la société, les parents, l’éducation séxuée prohibent d’exprimer ou censurent …
Et je sais bien dans mon cas que des injonctions parentales et familiales m’ont relativement interdit d’exprimer ma polarité féminine que j’ai exprimé de façon paradoxale, en faisant notamment du rugby , pourtant c’est un univers très macho et viril (je déteste assez cette part là); avec un gabarit pas spécialement adapté (en tout cas pour jouer devant) … Sauf que justement, lorsqu’on joue (bien) derrière, dans les lignes arrière, lors d’une attaque par exemple, ben ça ressemble à de la danse (avec pas chassés, pointes et toute la gamme) , il faut une gestuelle impeccable, des courses millimétrées et rythmées dans la même cadence, une position particulière du corps dans l’espace, le jeu au pied en plein mouvement pour retourner une défense ou passer par dessus (woaw !!) , même le repositionnement défensif, c’est .. de la danse et quand j’ai découvert ça, ça m’a vraiment bcp plu !!! J’ai aussi exprimé ce côté féminin, dans les études , bon à ma manière, assez masculine et désordonnée , pas du tout le genre élève appliqué et studieux …
Dans le cas de la relation que j’ai eu, j’ai de plus en plus le sentiment qu’elle est venue chercher en moi, mon côté féminin, (ou qu’elle l’a réveillé, comme vous dites) et qu’elle n’a pas (c’est elle qui me le disait, et je confirme) : elle aimait beaucoup ma sensibilité (me disant souvent qu’elle n’était pas sensible), ma culture, ma façon de penser, ma capacité à dire mes émotions, à consoler, à cajoler, à comprendre, mon empathie, tout ce côté féminin … De son côté à elle, de part sa profession notamment, elle est plutôt une femme ayant des attributions masculines (pouvoir, décisions) dans un environnement plutôt très masculin et mature … Elle m’a eu dit d’ailleurs au début de la relation qu’elle avait dû au début de sa carrière pro s’adapater à ce contexte mais surtout en raison de son âge je pense … Par ailleurs, je sais aussi qu’elle a une relation assez conflictuelle avec son père, qu’elle a dû avoir une éducation assez rustre et qu’elle a dû probablement refouler en partie la petite fille qui est en elle (mais qui pouvait revenir comme un boomerang lors de ses crises, caprices, et crises de larmes) , son côté féminin en tout cas …. Et donc elle est venu me piquer ce côté là, c’est cela qu’elle a aimé chez moi ou plutôt qu’aimer, dont elle avait besoin à travers cette relation … Quand elle me disait » y a que toi qui me comprends, tu es le seul à me comprendre » … Au delà des manipulations de la manipulatrice, je pense qu’il devait y avoir un fond de vérité et de sincérité …
Par ailleurs, elle attendait aussi d’un homme qu’il soit un « homme » avec toutes les propriètés « socialement attendues » que vous dîtes et elle pouvait même être très exigeante vis à vis de ces attentes là, me mettant dans un rôle intenable, entre l’amoureux, l’amant, le papa, le petit garçon qui doit obéir à sa maman sinon maman va se fâcher ; la totale, un enfer : par exemple, elle était très souvent incapable de prendre une décision, elle avait besoin de se sentir protégée, admirée, elle avait aussi peur voire honte de son corps comme vous dîtes, que je lui prédise l’avenir, que je la divertisse … Oui ben ça va à un moment, je ne suis ni Walt-Disney, ni madame Irma … Elle aimait bcp regarder les dessins animés d’ailleurs, … comme ma fille à l’époque.
Comme si une part de sa polarité masculine avait été aussi refoulée … Un peu comme si elle n’était « rien », ni homme, ni femme, un truc bizarre avec le recul …
Tiens, c’est curieux … Vous parlez d’une chanson qui vous fait pleurer, de mon côté c’est un film (plus exactement une scène de film) qui m’a toujours fait pleurer … Le Kid de Charlie Chaplin (la scène dans laquelle l’assistance publique vient lui prendre l’enfant qu’il a reccueilli) … Comme quoi, je vais devoir comprendre à quoi cela correspond puisque que je n’ai jamais été abandonné , ni confié à l’assistance publique … Mais symboliquement, ça doit bien correspondre à quelque chose, à une angoisse abandonnique ou de séparation dans laquelle elle est venue s’engouffrer …
Vous avez tout à fait raison quand vous dîtes que » la relation est magique et belle et extraordinaire… » En tout cas au début, ça a été exactement ça, quelque chose d’hallucinant, de jamais vécu, un feu d’artifice émotionnel; sauf que c’est une illusion, un artifice .
Une sorte de lune de miel miraculeuse (ça dure pas longtemps) avant la lutte de fiel .
Je refusais, mais je ne savais pas que c’est cela que je refusais, cette relation fusionnelle, cette fusion émotionnelle de tous les instants car je sentais que j’en souffrais, que ça me faisait du mal, que ça me détruisait à petit feu, que je ne pouvais pas lui apporter tout ce qu’elle réclamait …. Finalement me rendant compte de cela, j’étais déjà vers la porte de sortie de cette relation mais pour l’ouvrir et refermer (à clef, avec pleins de cadenas …. ) derrière soi la porte et qu’elle ne se ré-ouvre jamais, ce fut dur et long … Une grosse année , peut être plus en fait …
Tout ça est paradoxal, elle est sûrement (et de très loin), la femme à laquelle j’ai fait les plus beaux messages d’amour, les plus belles déclarations de toute ma vie amoureuse; et tout ça pour rien, c’est fantastique !!
Peut-être pas pour rien finalement, elle m’aura appris ou révéler mes failles, celles qui m’ont fait progressivement tomber dans son piège …
En tout cas merci pour vos conseils et ce que vous préconisez , je commence à comprendre pleins de choses.
Ne me reste plus qu’à me comprendre un peu mieux …
Bonne soirée .. Adzo
De rien, Adzo.
Si cela peut vous ouvrir de nouvelles pistes de compréhension à la fois de vous et votre PN, tant mieux.
Votre ressenti fort émotionnel autour du Kid peut peut-être vous permettre d’ouvrir une porte à votre petit garçon intérieur et ça peut être un moyen d’entrer en contact avec lui. C’est une bonne piste à creuser. Vous pouvez aussi vous aider avec des photos de vous enfant à différents âges, en essayant de vous remémorer ce que vous aimiez, ce qui vous faisait rêver, ce qui émotionnellement vous agitait. C’est aussi une façon de faire le chemin vers votre petit garçon intérieur et de pouvoir le rassurer, le consoler, lui dire que vous l’aimez et que vous êtes là maintenant pour lui, pour l’aider.
Je ne suis pas surprise dans ce que vous dites sur le jeu arrière au rugby. J’en ai fait un peu au collège avec les garçons car notre prof était aussi entraîneur de rugby. Alors j’ai eu droit à une initiation. Et puis par la suite à la télévision, j’ai souvent aimé les jeux de certains joueurs arrières, petits mais souvent très agiles et très rapides.
J’enseigne le dessin et la peinture aussi à des adultes, hommes et femmes. Et le fait d’enseigner cette matière artistique aux deux sexes me permet aussi de comprendre aussi bien les qualités que les failles au travers de l’expression artistique.
Je m’efforce de permettre l’épanouissement de tous.
Avec les messieurs, je travaille beaucoup sur le registre sensible pour qu’ils puissent s’autoriser enfin à l’exprimer sans se censurer. C’est un travail qui les change et les épanouit beaucoup. Au début souvent très crispés, ayant peur de montrer des choses, c’est ensuite plus les mois et les années passant une vraie renaissance. Je vois des hommes changer radicalement aussi bien au niveau physique que relationnel.
Avec les dames, je travaille plutôt sur la rigueur technique, sortir de l’à-peu près, de la facilité pour vraiment observer, disposer d’une bonne approche et pas interpréter faussement et se contenter de peu.
C’est un recentrage complètement différent mais qui les aide aussi beaucoup. Qui leur permet d’être plus sûres d’elles, plus ouvertes aussi.
Et j’explique aux deux sexes les problématiques que les hommes et les femmes ont de par des éducations différentes dès l’enfance. Au début très sceptiques, souvent par peur de remettre en question leur éducation (ce qui relève pour certains de la haute trahison), ils comprennent peu à peu les fermetures éducatives qui ont fait qu’ils ont plus de mal techniquement à dessiner, peindre ceci ou cela. Et du coup, travaillent pour compenser ces déficits et se donnent mutuellement des conseils.
Ca place l’échange sur un autre registre que le registre habituel et du coup, généralement, les hommes comme les femmes se comprennent mieux et finissent par regarder autrement l’autre sexe…L’ouverture qui en résulte change beaucoup de choses dans leurs vies et au plan intérieur.
J’avais déjà mesuré cela quand j’étais étudiante aux Beaux-Arts.
C’est pourquoi une fois devenue enseignante, je me suis dit qu’il fallait aider chaque sexe à transcender les difficultés et les peurs qui vont avec aussi.
Pour cela que je me réjouis qu’il y ait enfin des cours sur le genre pour essayer de déconstruire le sexisme, toutes sortes de discriminations aussi bien envers les hommes que les femmes.
Et pour que cette double polarité masculine et féminine puisse être enfin respectée déjà à l’école mais aussi par effet de bord, dans les familles.
Ca me parait très important pour l’équilibre humain aussi bien personnel que relationnel. Et je peux voir que lorsque chacun rétablit l’équilibre, tout va mieux, tout s’apaise.
J’avais donné en lien sur la double polarité féminin-masculin, une conférence de l’ex-actrice, Diane Bellego. Formatrice depuis une quinzaine d’années en tantra, après avoir été formée elle-même à cette discipline, elle fait aujourd’hui avec son mari Patrick Ferrer lui aussi formateur en tantra, des conférences et des stages de réparation de la polarité ou féminine ou masculine.
Je vous mets une de ces conférences mise en ligne:
Je trouve la démarche très intéressante et cela rejoint le travail sur l’enfant intérieur et le travail thérapeutique pour sortir de la dépendance affective. C’est aussi une autre piste de reconstruction et de compréhension de soi. Et bien évidemment, une piste de compréhension de notre entourage (enfants, conjoint, parents, proches).
C’est là aussi que l’on voit toute la construction des préjugés et l’impact fallacieux mais néanmoins mortifère que ces préjugés sur l’autre sexe, ou plus généralement sur l’autre, ont.
Personnellement, apprendre le dessin et la peinture, faire les thérapies et mener les investigations analytiques que j’ai faites, tout ça m’a fait réaliser à quel point notre éducation à tous ne nous prépare pas du tout à nous accepter et à accepter l’autre.
Mais au contraire, à nier une partie de nous-même, et donc par conséquent à nier tout ou partie des autres.
C’est toujours le même problème des vases communicants.
Donc la vie ensemble et la communication apaisée n’est possible que si chacun parvient: à sortir des préjugés, à faire émerger sa double polarité, à s’autogérer dans tous les sens du terme y compris affectivement et psychologiquement.
Or généralement, quand nous nous mettons en couple, fondons une famille, est-ce que réellement nous sommes parvenus à cet équilibre? La plupart du temps, absolument pas. Et nous nous servons de la relation et de l’autre pour faire ce travail à notre place. Comment voulez-vous donc que la relation amoureuse dépasse le stade fusionnel et puisse être constructive sur le long terme? C’est impossible. Parce que l’autre ne fera pas notre boulot à notre place, si amoureux qu’il soit de nous. Et parce que nous, nous ne ferons pas plus le boulot qui incombe à notre partenaire, même si nous sommes très amoureux (se) de lui ou d’elle. D’où l’incompréhension dans les couples, d’où les tensions, l’impossible dialogue, les projections fantasmatiques déçues, l’évitement à soi-même, la compensation de la frustration via un rapport fusionnel avec les enfants, une activité récréative, le boulot, une maîtresse, un amant, etc…et donc l’inévitable rupture: parce que l’autre n’obéit pas au schéma d’attentes que nous attendons. Et vice versa.
En fait, souvent, nous ne comprenons pas du tout que le partenaire amoureux n’est pas une rustine ou une béquille ou un distributeur automatique de bonheur ou de cicatrisation des blessures. C’est juste quelqu’un à découvrir perpétuellement et avec qui partager le pain, des activités, des responsabilités, des moments agréables, des discussions passionnantes, des unions sexuelles fabuleuses. Mais l’autre n’est pas un bouche trou, un compensateur, un défibrillateur, un régulateur.
Si nous savions nous rendre autonomes avant de fonder un couple et une famille, nos couples dureraient plus longtemps, le taux de divorce serait bien plus faible et la violence dans les couples et les familles bien plus faible aussi. Et bien sûr, par effet de bord, nos enfants auraient aussi une vraie place et ne serviraient plus du tout de compensateurs quand nous manquons d’amour, de reconnaissance, etc…Ils pourraient eux aussi se sentir aimés pour eux-mêmes sans devoir coller au fantasme et au désir et aux attentes des parents sur eux.
Plus j’avance dans la vie, plus j’en ai conscience.
L’aliénation que nous pouvons vivre n’est que la reproduction d’une aliénation qui a démarré très tôt dans nos familles, sans nous permettre de pouvoir véritablement prendre le temps de nous autonomiser au plan psycho affectif. Alors peut-être que nous pouvons donner le change (parce qu’autonomes professionnellement, financièrement, socialement) mais en réalité, le fond du fond de nous-même reste souvent immature. Ce qui va par conséquent nous enchaîner à répéter des échecs et parfois de mauvaises rencontres. Et donc va nous faire nous fabriquer du malheur supplémentaire que nous aurions pu nous éviter.
Et ce qui me consterne, c’est que même quand nous avons conscience de tout ça, souvent, au lieu de travailler sur ces questions, on va arguer que non, le malheur s’acharne sur nous, que c’est la fatalité, que c’est toujours la faute de l’autre, etc…Une bonne façon de se défiler et de ne pas traiter le problème. J’ai joué à ce jeu durant pas mal d’années.
Et curieusement, il m’a fallu la rencontre avec le PN pour réaliser que je voulais vivre autrement et pour me tenir dans ma résolution de parcours thérapeutique.
Alors peut-être que ça correspondait aussi à un cap, mais n’empêche…je me suis souvent dit que si le PN a été source de beaucoup de souffrances, il a été aussi le déclencheur d’une métamorphose pour qu’enfin, j’ose en finir avec la dépendance affective, j’ose enfin travailler à mon autonomie psycho-affective et j’ose enfin parler à mon enfant intérieure et l’écouter et réaliser ses rêves. Donc aussi lâcher prise pour ne plus aliéner conjoint et enfant en plaquant sur eux mes propres attentes que j’aurais dû résoudre avec moi-même depuis longtemps.
Donc en conclusion parfois, le PN a du bon au final…
Bonne soirée!
Merci encore Françoise pour ce lien et cette conférence intéressante
Je suis totalement d’accord avec ce que vous dîtes sur le couple fusionnel dans lequel chacun des protagonistes attend de l’autre qu’il solutionne ses problèmes affectifs … Et je parle bien de relation de couple « normale » sans que ni l’un ni l’autre ne soit PN … Parce qu’avec un(e) PN ça prend des dimensions inter-galactiques …. Mais quelque part c’est ce type de relation toxique qui nous sauve, nous fait prendre conscience du problème de la dépendance psycho-affective … , et devenir adulte en essayant de régler cela avec soi même, y compris par rapport aux enfants, très souvent considérés dans les familles comme des réceptacles aux désirs, angoisses et frustrations parentales …
Car être adulte c’est d’abord s’assumer seul, comme des grands et des grandes, garçons ou filles, une fois libéré des fadaises incrustées dans les psychologies masculines et féminines depuis l’enfance … Personne n’est le Sauveur de personne, et personne n’est à sauver (à part soi même quand on tombe sur un engin psychotique high level) ou alors accepter cela c’est vouloir rester enfant … ou esclave … Quand le deuil de ce conditionnement est fait, de part et d’autre, alors il est possible de vivre en paix … et pourquoi pas à deux !!!
En effet, je ne suis pas d’accord avec cette vision chimérique du couple, l’Autre n’est pas mon thérapeute, pas plus que je ne suis le sien … Et comme vous dîtes, inutile de s’en prendre aux autres (ce que ne cessait de faire mon histrionique, tant vis à vis de moi que de ses exs, voire de tout son entourage, c’était impressionnant, tout le temps les autres qui déconnaient, jamais elle bien sûr) ; les échecs affectifs que l’on rencontre, voire que l’on reproduit, sont d’abord nos échecs à nous …
Il faut d’abord régler ça avec soi, s’assumer avec ses petites ou grandes blessures, s’en accommoder , les soigner soi même et se taire au lieu d’envahir l’autre avec ses problèmes … Ce n’est pas son problème encore une fois, et y a des psy pour ça s’il y a besoin… Ca ne veut pas dire qu’il ne faille pas soutenir ou consoler l’Autre mais dans la mesure de ses moyens car l’Autre n’est pas prêt à tout entendre, à tout supporter (dans tous les sens du terme) …
Car il y a un gros piège dans la vision populaire de l’amour, c’est cette histoire de partage et de mecs qui doivent être rassurants, et qui tombent dans ce piège. Beaucoup trop de femmes considèrent que les hommes ont la mission sacrée de les rassurer, les protéger, les valoriser, de les rendre heureuse, en leur disant, parfois au premier contact, des clichés du style: « pour moi un homme doit être fort et rassurant, il doit me faire sentir spéciale ». Et beaucoup d’hommes tombent dans ce piège en tant que Prince Chevaleresque …. Ah bon, eh ben quel programme …. Si à l’avenir une femme me sort ça, avec l’expérience de fou que j’ai connu, elle est sûre qu’elle ne me reverra plus jamais car je ne suis ni Superman, ni psychanalyste …
Amitiés et bonne soirée
Adzo
Je partage tout à fait votre vision des choses, Adzo.
Après, je pense qu’une relation toxique comme celle vécue avec un ou une PN, ne fait pas forcément réaliser la nécessité d’un travail personnel. Ca dépend des personnes et ça dépend de où elles en sont au plan de la dépendance affective et de l’introspection personnelle.
Vous avez des personnes victimes de terribles violences de la part d’un conjoint mais qui répéteront toute leur vie avec différents partenaires ces mêmes souffrances parce qu’elles refusent de faire leur propre introspection et de se remettre en question. Donc elles vont accuser l’autre toujours méchant, la malchance, le destin contraire, le mauvais karma, etc. Et elles vont pratiquer ce que Geneviève Schmit explique très bien dans l’un de ses articles: un comportement victimaire. Qui va leur permettre de rester dans la plainte permanente, de maintenir l’attention sur elles sans qu’elles se prennent en charge.
C’est assez courant au plan des comportements. Les psy mais pas seulement les psy, tout le monde connaît quelqu’un qui a ce type de comportement néfaste et qui entretient le malheur dans sa vie et pratique l’automutilation.
Pour qu’une victime ose se prendre en charge et se remettre en question, ose aller voir sa dépendance psycho affective et la traiter, il faut un déclic, un cap. Qui va enclencher la prise de conscience et la nécessité de la sortie d’emprise et de dépendance psycho-affective. Parfois ce déclic se fait tôt, parfois plus tard, parfois jamais.
Sur ce plan, chacun(e) est différent(e). Il faut un évènement, une rencontre, un fait qui brutalement, fait réaliser le gâchis et la part de responsabilité personnelle que nous avons dans ce gâchis.
Et il faut du courage pour oser aller décoller les vieilles habitudes de déni, de procrastination, aller affronter ses vieux démons, ses peurs, ses angoisses existentielles. Ce n’est pas de tout repos et ça peut prendre du temps. Ca ne tombe pas tout cuit dans la bouche. Pour cela que beaucoup de gens pourtant très abîmés psychoaffectivement, n’osent pas faire la démarche. Parce que l’engagement à fournir est important. Et que l’autonomie psycho affective leur fait très très peur. Comme de sauter du grand plongeoir. C’est aussi renoncer à la manipulation pour que les autres résolvent les problèmes en lieu et place de soi. C’est admettre être soi-même manipulateur, manipulatrice. Et tout le monde n’est pas prêt(e) à admettre cela.
Maintenant, cette peur qui ligote beaucoup de victimes, est souvent une peur ultra fantasmatique alimentée de façon démesurée par la dépendance affective et aussi la mémoire traumatique de différentes violences subies si violences il y a eu. Une fois les premiers pas engagés, cette peur se dégonfle comme une baudruche. Je peux en témoigner. Mais il faut oser faire le pas et être prêt(e) à s’engager dans ce processus jusqu’au bout.
Pour ça que je conseille le soutien d’un psy pro. D’expérience, je sais à quel point ça peut aider. Par contre, il faut quelqu’un de bien, de diplômé et qui peut vraiment accompagner la personne sur la durée et qu’elle se sente en sécurité dans ce parcours thérapeutique.
J’ai eu la chance de trouver de bons psys, une bonne conseillère conjugale même dans ma province. Peut-être aussi parce que j’avais au départ bien saisi ma problématique et exprimé ce que j’attendais de ces praticiens? Alors je ne saurais trop conseiller de prendre contact avec un centre hospitalier psy pour avoir une liste de praticiens sérieux, diplômés dans les pratiques utilisées et qui pourront sécuriser le parcours thérapeutique et le baliser suffisamment.
J’ai pu réaliser à quel point cette professionnalisation était importante.
En terme de déconstruction des visions chimériques du couple, de l’amour, nous n’en sommes je crois au plan humain qu’au début de la prise de conscience. Je pense que l’enseignement du genre à l’école pourra aider à commencer à engager une réflexion et une distanciation d’avec ce fantasme du couple et de l’amour mais aussi pourra permettre une meilleure acceptation de la double polarité masculin-féminin chez chaque genre.
Je crois aussi que dès lors que nous avons fait un parcours de découverte sur ces questions et de dépassement de ces légendes urbaines via un parcours thérapeutique d’autonomie affective, nous pouvons nous aider mutuellement à activer cette prise de conscience et créer dans nos familles, nos entourages une dynamique pédagogique sur ce domaine précis.
C’est comme cela que toute la société avance. Et que nous contribuons pleinement à ces avancées, à notre tout petit niveau.
Très bonne soirée.
Cordialement
Françoise
bonjour adzo,
oui, lles conseils de francoise nous sont précieux; les liens sur la dépendance psycho affective m ont beaucoup aidé à réfléchir…
ceci dit, ils ne m auraient été d aucune utilité, pendant la relation pn, tant les » pulsions addictives » au pn se situaient à un niveau inconscient, que je ne contrôlais absolument pas
vous parlez du monde du rugby, je crois que nous vivons dans la meme région, » terre du rugby « ( sourire)
il est important aussi, à mon sens , d avoir des lieux, des activités, des moments, ou l on se retrouve « entre », hommes ou femmes (selon son sexe)
pour ma part, j ai un groupe de super copines ,qui nous sommes connues lors de nos 20 ans, et bien qu elles soient à 800 km, on part en voyage ensemble, on se fait régulièrement des « fetes entre copines « .
Pendant les 10 ans de ma période pn, je ne leur ai pratiquement pas donné de nouvelles; j avais trop honte , de ce que j étais devenue ( en plus, les connaissant, elles auraient été capables de débarquer en commando chez moi, et de me rapatrier , moi et mes enfants, sur paris)
Or, le problème, au fond du fond, ce n était pas M. pn, c était moi et ma dépendance psycho affective…
après cet épouvantable » épisode pn « , je suis retournée vers elles, elles n ont pas posé trop de questions ( par délicatesse je crois ), c est juste dommage, mes enfants ne connaissent pas trop les leurs, vu ces 10 ans de silence radio
au plaisir de vous lire, adzo
amicalement
carole
Je crois Carole que nous avons été tous et toutes dans le déni total de cette dépendance affective lorsque nous étions en couple ou en liaison avec un ou une PN. Je n’ai pas échappé à la règle.
J’ai deux amies qui m’avaient à l’époque mise en garde contre le PN et trouvé ses agissements particulièrement pervers et agressifs envers moi. Mais je n’étais pas capable d’accepter leurs remarques, même si elles étaient très pertinentes et affectueuses. Parce que j’étais sous emprise et que je ne voulais pas poser un regard véritablement critique sur le PN. Il m’a fallu une série de chocs dus à des comportements odieux du PN pour que je commence à penser que mes amies avaient raison. Et que je commence à légitimer des impressions de malaise ou de suspicion que j’avais auparavant mises de côté et que je m’étais forcée à rejeter (parce que cela abîmait mon beau rêve amoureux).
J’ai commencé cette sortie d’emprise au printemps 2010 mais il m’a fallu encore plus d’un an pour vraiment pouvoir mettre le PN face à ses comportements odieux et tordus et rompre sans remords ni regrets, et progresser en thérapie pour mesurer que c’était la dépendance psycho affective qui m’avait rendue complètement soumise et addict face au PN. Et qui aussi me faisait dans mon couple, attendre et projeter sur mon conjoint mes propres manques, besoins que j’aurais dû résoudre moi-même depuis longtemps.
Ca a été un gros choc de réaliser que j’avais ce comportement qui non seulement m’aliénait moi mais aliénait mon conjoint. Ce choc m’a appris beaucoup de choses, m’a donné une bonne leçon de vie, dont en réalité j’avais grandement besoin. Si un de mes psys ne m’avait pas proposé la méthode Bradshaw, je pense que j’aurais continué à piétiner et à traiter le problème de dépendance affective à reculons, que j’aurais encore trouvé des prétextes fallacieux pour ne pas trop me pencher sur le sujet, le remettre à plus tard, penser que tout était de la faute du PN. C’était tellement plus confortable intellectuellement et psychologiquement parlant…
La rencontre avec l’enfant intérieur m’a permis de me remettre les pendules à l’heure beaucoup plus vite et en étant plus consciente de la nécessité d’un travail personnel profond à faire sur ce chapitre de la dépendance psycho-affective.
Finalement, réouvrir la porte à ma petite fille intérieure m’a permis l’accès à une maturité affective que je pensais avoir depuis longtemps mais qu’en réalité, je n’avais jamais conquise.
Mon amour-propre en a pris un coup, mais ce fut un apprentissage très salutaire.
En quelques mois, mon angoisse existentielle de l’abandon, du néant, la sensation terrible de manque du PN, tout cela a disparu. Et en déchargeant mon conjoint de la responsabilité de me rendre heureuse, je lui ai permis d’exister à lui-même dans notre couple, de retrouver une certaine liberté, de se réinvestir affectivement (ce qu’il ne faisait plus du fait de mon comportement) et j’ai pu aussi le réapprécier à sa juste valeur, redécouvrir ses qualités humaines, alors qu’auparavant je n’étais capable envers lui que de critiques. Notre relation de couple a pu donc se renouer sur des bases saines, alors que nous envisagions en 2010 une séparation.
Jamais je n’aurais pensé vivre un tel retournement de situation.
Comme quoi…le désastre PN a été finalement positif et riche de progression personnelle et de couple.
Alors j’espère qu’en vous passant les astuces thérapeutiques qui m’ont aidée, ça vous aidera tous et toutes à y voir plus clair et à moins souffrir puis à ne plus souffrir de ce vécu avec le PN. De pouvoir en tirer du positif et du mieux être dans vos vies respectives, dans votre rapport à vous-même et dans vos relations.
Et si je suis parvenue à sortir de cette dépendance affective, alors que j’ai une nature plutôt tête de pioche ;-), je crois que vous pouvez tous et toutes le faire. Même si ça vous demandera du travail, de l’engagement au quotidien. Je sais que ce n’est pas facile, qu’il y a toujours la tentation de laisser choir, de mettre ça de côté, de remettre à plus tard. Mais quand on fait l’effort sur la durée et bien accompagné(e) d’un psy pro qui adhère à la méthode, c’est vraiment payant.
Et ça aide aussi beaucoup quand on est parent. Ca permet d’opérer un changement aussi dans notre rapport à nos enfants, dans notre rapport à l’éducation enfantine. Ca nous permet aussi de sortir d’un rapport fusionnel avec eux et de leur donner à eux aussi des pistes pour mieux s’appartenir à eux-mêmes. Du coup, ils gagnent du temps, peuvent grandir et se construire plus sereinement, plus facilement, avoir plus confiance en eux. Parce que nous avons fait le travail qu’il fallait pour pouvoir vraiment être adultes nous-mêmes. Donc pouvoir les amener à l’âge adulte et à l’autonomie pleine entière eux aussi plus complètement. Sans entrisme, sans les charger de nos vieux problèmes, sans leur imposer des loyautés familiales qui les handicapent dans leur développement psycho affectif…Je le mesure chaque jour un peu plus en tant que maman. Et je me félicite d’autant plus d’avoir réalisé ce travail sur moi.
Mon seul regret est de ne pas l’avoir engagé plus tôt, essentiellement par peur de me remettre en question et de m’affronter dans mes blessures, mes manques, mes projections…
Ma tendance à la procrastination m’a fait galérer et souffrir parfois de façon horrible et pendant des années alors que j’avais toutes les cartes en main pour aller mieux. C’est pourquoi dans ce processus thérapeutique, quand on est aussi tête de pioche que moi, je pense pouvoir vous dire qu’il faut l’aide et le soutien d’un psy professionnel. Ca permet de pouvoir mener la démarche en continu, de ne pas jouer l’évitement.
Le psy me donnait des exercices à faire chaque quinzaine avec mon enfant intérieure. C’était parfois très dur, parce que ça remuait beaucoup de choses douloureuses, mais à chaque fois, j’avais conscience que j’avançais un peu plus et que j’étais un peu plus apaisée.
J’avais déjà entamé ce travail psy avant ma rupture avec le PN et je pense sincèrement que cette thérapie m’a vraiment permis de pouvoir rompre plus facilement et moins douloureusement avec lui. Si je n’avais pas fait cette démarche, pas sûre du tout que j’aurais pu décrocher d’avec le PN et encore moins me reconstruire aussi rapidement.
chère francoise,
pour mon enfant intérieur, j utilise mes sens (j écoute les musiques que j écoutais enfant, les odeurs, parfums de mon enfance, et je relis aussi les contes de mon enfance (la petite sirène par ex), pour retrouver les sensations de l époque…
puis je me permettre de vous poser une question, car j e n ai pas compris quelque chose:
est ce avec votre conjoint pn, qu après votre thérapie, vous avez repris un relation » autrement » ?
amicalement
carole
Mon conjoint n’a jamais été PN. C’était mon amant qui était PN.
J’avais pris un amant parce que mon conjoint ne répondait pas à mes attentes affectives. J’ai cru pouvoir trouver dans mon amant PN, le prince charmant que j’attendais depuis toujours et que mon conjoint n’était pas. Et j’ai cru sincèrement au début de notre histoire que le PN était ce prince charmant. Malheureusement, en réalité, c’était un leurre. Mais j’ai mis 4 ans à m’en apercevoir. Sans doute parce que je voyais peu le PN (parce que nous vivions à 650 kms de distance l’un de l’autre), donc je ne pouvais pas détecter son système de fonctionnement correctement. Mais il y avait eu des épisodes qui m’avaient alertée, fait s’allumer une sorte de petit gyrophare en moi. Mais je me disais que non, que j’étais parano, que je ne devais pas mettre en doute comme ça quelqu’un d’aussi charmant.
Mon conjoint à l’époque vivait en semaine à 100 kms de notre domicile. Je devais donc gérer différents problèmes matériels, administratifs, sans compter mes problématiques personnelles toute seule. A l’époque toujours, je devais gérer la succession paternelle et la lutte contre l’Opus Dei, ma précarité professionnelle, ma soeur dépressive qui s’était installée dans la même ville que moi.
Mon conjoint ne rentrait que le week-end, se mettait les pieds sous la table et ne réalisait pas du tout mon désarroi ni ma solitude ni tout ce que j’affrontais. J’avais beau lui en parler, il restait complètement imperméable à ce que je vivais de dur. Affectivement, c’était donc un poids supplémentaire pour moi. En semaine il vivait chez ses parents aux petits soins pour lui. Et le week-end, il ne se posait pas la question de s’investir un peu auprès de moi.
Du coup, affectivement seule, parfois un peu submergée, j’ai commencé à avoir des liaisons. J’avais besoin d’un soutien amoureux. Premier amant: un homme marié qui voulait plutôt vivre un moment de gaudriole. J’ai vite déchanté. Deuxième: un célibataire endurci qui n’avait pas quitté papa maman. Super sympa au demeurant mais dont je me rendais compte qu’il était plus un frangin qu’un amoureux. Et puis je suis tombée sur le PN. Et là j’ai cru qu’enfin, cet amant fabuleux c’était l’homme que j’attendais. Sauf que ce n’était qu’un fantoche. Quelqu’un qui a utilisé ma détresse pour se payer une jeune femme ayant l’âge de sa fille. Et qui avait toujours empilé les conquêtes sans lendemain tout en conservant une officielle.
A l’époque où je l’ai connu, il avait divorcé de sa première épouse et vivait une liaison officielle de son âge, tout en m’ayant moi et une autre fille encore plus jeune ainsi que la mère de celle-ci à temps partiel, en dépannage, quand sa maîtresse officielle vivait sur Paris.
Pas mal non?
Et je n’ai pas réalisé cela immédiatement. J’ai eu quelques soupçons au bout de deux ans de liaison. Mais je m’autocensurais de mettre en doute les sentiments et la fiabilité du PN.
Il m’a fallu deux ans de plus pour oser légitimer mes soupçons. Le temps de me prendre en pleine figure des situations de tromperie dures du PN mais aussi d’envisager de rompre avec mon conjoint tellement j’étais amoureuse du PN. Je ne vous raconte pas ma détresse quand j’ai compris la situation d’abus du PN au moment où mon couple légitime battait aussi de l’aile. L’impression de tout perdre affectivement, d’avoir totalement échoué au plan amoureux et sentimental.
Heureusement, j’ai sollicité une conseillère conjugale et des psy. Ils m’ont bien aidée et j’ai ainsi pu renouer une relation amoureuse de qualité et de confiance avec mon conjoint et rompre avec mon amant PN et son emprise. Et faire le travail thérapeutique que je devais faire absolument pour aller mieux.
Voilà l’histoire, chère Carole.
J’espère que cela aura pour vous clarifié les choses.
Bonsoir Carole,
Punaise 10 ans !!! J’imagine même pas ce que ça peut être … Déjà 3 ans, ça me paraît phénoménal, avec le recul … C’est impressionnant comme on peut arriver à s’épuiser dans ce genre de relation, à se faire aspirer dedans …
Moi non plus tout ce que je sais désormais et commence à piger ne m’aurait été d’aucun secours tant que j’étais dans la relation … En revanche, l’emprise je la ressentais physiquement parfois, sans savoir que c’était ça, c’était très curieux, des sensations que mon corps n’avait jamais connu… En fait, je sais désormais , une sorte de terreur que le corps finit par somatiser, à dire …
J’ai aussi des hyper-potes que j’ai connu vers la fin d’adolescence, vers 17 -18 ans , et on se fait aussi quelques fiesta , en mode Gascon, et pourtant on est très différent , on n’a rien à voir , de part nos métiers , nos vies mais comme quoi , on se retrouve toujours … C’est même un de ces potes qui m’a un peu sauvé de cette relation, malgré moi
Mes amitiés. Adzo
Bonjour Lalouette , et à toutes …
Puisque c’est un thème qui revient, j’ajoute juste un petit mot … Je comprends bien Lalouette que vous soyez inquiète pour cette vieille dame autour de laquelle votre PN a tissé sa toile … Mais je pense qu’il y a 2 raisons pour (malheureusement) ne rien faire:
– D’abord, se mêler de nouveau des nouvelles proies et de la vie du PN, c’est retombé dans son piège… Et ça il ne faut pas ! C’est très malheureux car il en va , éventuellement, d’assistance à personne en danger … Je me suis posé moi même la question quant à la nouvelle proie qu’a capté ma Narcissique , si je ne devais pas lui faire un message, le prévenir (je ne le connais pas mais je sais comment le joindre) … Mais j’ai vite compris que ce serait pour moi retomber dans son piège … Alors j’ai transformé cela en autre chose lorsque j’ai appris qu’elle avait une autre proie : je lui ai écrit une lettre qui fait à peu près 100 pages, lettre me permettant d’organiser thématiquement les 200 pages que j’avais déjà écrites mais qui n’avaient ni queue, ni tête …. Du coup en l’écrivant à quelqu’un ça prenait plus de sens, bcp plus , comme si je m’écrivais cette lettre que j’aurais aimé recevoir au début de ma relation avec elle, de la part d’une ancienne proie, pour me prévenir …
– Sauf que s’il y a 3 ans, j’avais reçu un tel message je pense que je n’y aurais rien compris, pas cru … Et c’est la deuxième raison pour laquelle il faut laisser le PN nous oublier … Parce qu’on ne peut pas comprendre tant qu’on a pas vécu une telle expérience ou plutôt elle ne peut se comprendre que lorsqu’on l’a vécu, c’est tout le drame …. A la limite même c’est nous qui passerions pour fou ou désaxé, une fois de plus … Et ça, on en a marre, on en a soupé de ça , notre taré(e) nous l’a suffisamment dit, du haut de son diagnostic psychiatrique sans appel, pas la peine d’en rajouter une couche, surtout quand on est sur la voie de la guérison …
J’espère que cette vieille dame est bien entourée, qu’elle a des amis qui sauront lui dire de se méfier et la protèger si besoin … Cela semble être le cas d’aprés ce que vous dîtes … Le seul conseil a lui donner de façon discrète, c’est celui là; de rester très proche du réseau d’amis qu’elle a …
Adzo
Bonjour, Lalouette, il m’arrive aussi d’avoir mon attention recentrée sur mon ex PN, notamment quand je me retrouve seule dans mon appartement, qu’il avait, au début de notre relation, aménagé à son goût et non pas au mien.
Donc, pour ne plus subir cette « imprégnation » néfaste, j’envisage de tout faire pour changer de logement et l’arranger à MA façon, et non plus à celle de quiconque. Ainsi, je me démarque d’une manipulation, en commençant par des petites choses comme ça. Après, j’avancerai de plus en plus en profondeur en travaillant sur moi-même, pas à pas.
En ce qui concerne mon ami Claude, son infirmière psy est venue lui rendre visite cet après-midi, pour un entretien. En espérant que cela finira par porter ses fruits. Mais c’est pas gagné.
De mon côté, tout en me préservant, je prends de ses nouvelles régulièrement, et il apprécie.
Je pense que ce garçon est carencé, quelque part, sur le plan affectif. Il croit ne pas être le fils qu’espéraient ses parents, et s’en culpabilise beaucoup.
Moi qui étais la « tête de lard », l’enfant terrible, que pourrais-je dire !!!Et je ne m’en suis jamais culpabilisée, au contraire, j’en ai même tiré une certaine fierté !
Pour me rafraîchir l’âme, je lis en ce moment « Zazie dans le métro », de Raymond Queneau. Je me souviens l’avoir eu en cadeau par mon grand-père, qui, en me l’offrant, m’a dit, d’un air rigolard et affectueux: « Tiens! Tu te reconnaîtras, c’est tout à fait toi! »
J’avais quatorze ans, contaminée par un enfant atteint d’impétigo, ce qui m’avait condamnée à l’isolement pendant trois bonnes semaines…et pas trop le moral d’avoir des boutons, de la fièvre, perdu mes sourcils, être sous antibio et en pleine croissance…
Ce livre m’a beaucoup apporté: j’ai eu à mon tout le goût d’écrire.
Pour vous remonter le moral, je vous conseille Zazie dans le Métro, c’est plein de fraîcheur et un peu décalé…
Amicalement, Forester.
Chère Carole,
Au sujet du multirécidiviste: celui-là aussi, est un bon manipulateur, dans le genre.
Mais attention, un jour ou l’autre, ce genre de prédateur se fait prendre et c’est tant mieux.
Malheureusement, trop de victimes encore ont peur de porter plainte, par honte, par crainte de représailles, aussi de ne pas être reconnue en tant que telles.
Les choses ont évolué, par rapport à il y a quelques dizaines d’années, notamment en matière d’investigations, grâce à l’ADN.
Et les officiers de police judiciaire sont aussi mieux formés pour aborder ce genre de questions délicates avec la victime. Des associations sont mises en place pour soutenir, conseiller, assister les victimes.
Seule, on y arrive pas . On doit s’entourer au maximum. Ne pas rester isolée dans ce combat .
S’il m’arrivait, dans ma vie, de rencontrer une victime de ce genre de crime, je l’encouragerais à aller porter plainte au commissariat.
Par contre, en tant que Partie Civile, je ne pourrai pas être juré dans un tribunal d’Assises, pour la bonne raison que je sais comment se déroule un procès, et que je pourrais prendre parti, et non pas juger en mon âme et conscience.
Il est aussi certain que, si j’avais à juger un PN, mon réquisitoire à son encontre serait des plus impitoyables, au vu de ce que j’ai vécu, vu et entendu autour de moi.
Ce n’est pas parce que l’on souffre qu’on doit pour autant faire souffrir des innocents.
Pour me soulager, quand j’ai un « crise », je préfère écrire les horreurs que j’ai sur le coeur et les garder pour moi plutôt que de les faire subir à quelqu’un qui n’y est pour rien dans mon histoire. Pour l’instant, je préfère rester en stand-by au niveau relation masculine. Par peur de souffrir et aussi de faire souffrir. J’ai conscience que je ne suis pas « guérie ».
Merci, Carole, vous êtes d’un grand soutien pour tous ceux et celles qui viennent visiter ce site.
Amitiés, Forester.
Chère forester,
d abord, merci, cest gentil
il faut du temps pour » cicatriser « ; l idée de déménager ( quand vous vous sentirez prete ), me semble bonne
ET SOURTOUT, apprendre à ne plus culpabiliser, à ne plus tout prendre sur les épaules,meme les etres qui nous sont les plus chers…
amitiés
carole
Bonne vacances, Françoise !
Amitiés, Forester. 🙂
Chère Hélène,
Ben non, pourquoi m’auriez -vous peinée? Bien au contraire, vous m’avez donnée là une super bonne idée!
De quoi même écrire un scénario de feuilleton…
Quand on décortique le personnage PN, on se rend compte combien cet énergumène est grotesque, avec ses comédies, ses manières, ses paroles comme empruntées à des chansons pour minettes, ou des romans à l’eau de rose…
A la fin, cela devient différent.
Ici, très beau temps, beaucoup de plaisanciers et de plagistes, l’océan Atlantique reste tout de même encore assez froid pour se baigner.
Amitiés du littoral Breton, à nos amis canadiens. Forester.
Bonsoir, Carole, j’en ai aussi discuté avec son infirmière psy cet après-midi, elle partage ton avis: je fais bien de prendre un peu mes distances pour me protéger aussi, mais ce n’est pas pour ça que je ne l’aime pas moins comme ami.
Il doit et peut s’assumer s’il veut progresser. Je lui ai dit: « Claude, si tu peux t’acheter tes cigarettes, alors tu peux aussi faire tes courses tout seul. »
Ce qu’il va faire, dorénavant, avec difficultés, certes, mais rien ne tombe tout cuit dans le bec non plus.
Merci à toi, et bonne soirée. Amicalement, Forester.
Chère Forester,
Je pense que vous faites très bien de vous préserver vis à vis des demandes de votre ami Claude sans toutefois rompre le lien d’amitié. Vous l’aidez ainsi, en favorisant son autonomie, et vous gardez une distance qui vous permettra d’éviter le piège de la co-dépendance. Je vous encourage à poursuivre sur cette voie ! Tout comme vous m’encouragez à ne pas trop m’inquiéter pour cette dame qui aide mon ex ami et qui devra se débrouiller dans sa relation avec lui. Je me suis tellement inquiétée ces derniers jours – qu’elle fonce tête baissée dans une relation qui peut s’avérer toxique, voire dangereuse – que je ne me suis même pas aperçue que cela me ramenait vers ma propre relation avec lui et m’empêchait de tourner la page. Mon attention est à nouveau centrée sur cet homme ; contre tout ce que j’avais décidé ! En vous lisant, à nouveau, je me dis qu’il faut arrêter de ressasser. Je pars cette fin de semaine avec mes 2 enfants et compte bien faire le vide pour profiter d’eux, de ma liberté retrouvée et des bonnes choses que va m’offrir ce séjour à la campagne . Viiiiiiiiite ! les vacances !!!!!
Partez-vous aussi quelque temps ?
Amicalement,
Chère Hélène, j’ai du retard sur la lecture de mes mails. Voici que je tombe sur le vôtre, où vous évoquez vos difficultés avec certains de vos enfants.
Et cette violence! Toujours cette violence , omniprésente! Quel courage vous avez!
Je comprends combien vous puissiez être marquée pour longtemps.
Tout comme vous, je n’ai jamais pleuré devant quiconque. Et surtout pas devant lui, il en aurait été trop content!
Devant les enfants, c’est différent. Et il est des choses qu’on n’ose leur révéler, ne serait-ce que pour les préserver, mais aussi car nous avons notre pudeur.
Mais le résultat est là: force est de constater que le PN pourrit tout ce qu’il touche. C’est sa manière d’être, on en le changera pas.
Vous m’apprenez sur le système social canadien; ici, en France, ce n’est pas le même fonctionnement. Mais il y a aussi des lacunes, rien n’est idyllique.
J’espère que vous parvenez à vous détendre, à trouver quelques sphères de liberté, dans la Nature…Car rien ne vaut la Nature.
Bonne pêche! Amicalement, Forester. 🙂
chère forester,
non,non, pas de culpabilité à avoir;
je pense au contraire que c est une saine distance, que tu mets entre toi et lui
cette distance ( qui ne veut pas dire manque d empathie ) est surement bien plus constructive, que de répondre à toutes ses demandes
toutes mes amitiés
carole
Re-bonjour, Lalouette, je pense que cette très brave dame s’apercevra tôt ou tard de l’emprise que va avoir le PN sur elle, mais la plus grande difficulté sera de s’en débarrasser.
Car on ne se débarrasse pas comme ça des nuisibles; c’est comme de la mauvaise herbe, ça repousse à la vitesse « V », mais quand on a trouvé la bonne solution, la place redevient nette.
Et, quand le PN aura enfin quitté les lieux, ce que, j’espère, sans trop de dégâts financiers ou autres, cette bonne dame viendra peut-être alors vous remercier ou se dira, elle aussi: « Ah! Si j’avais su! J’aurais écouté les avertissements qu’on m’a donné! » (Vous, en l’occurrence).
Pour le moment, montrez-vous plutôt discrète aussi de votre côté, si vous abordez cette dame, le PN aura sans doute déjà fait derrière votre dos son travail de sape, de telle façon que cette personne âgée pense que c’est vous qui mentez, et non lui, car, comme tout le monde le sait ici, le PN n’est jamais coupable de rien et se pare de toutes les vertus (au début).
Alors, tout en menant votre campagne de prévention, pensez aussi à vous préserver, à profiter des bons moments retrouvés enfin avec votre fille.
Oui, je sais, ce n’est pas facile, quand des gens comme nous, ex victimes ou encore victimes de PN , nous faisons prendre au piège de ce qui est une grande qualité dont le monde est de plus en plus dépourvu: l’empathie.
Ce n’est pas être égoïste, que d’agir ainsi, c’est juste se préserver, sans pour autant se mettre la tête dans le sable.
Vous aussi, vous avez du coeur.
Amicalement, Forester.
Oui, ce serait une bonne idée, de mettre en place un réseau de pistes concernant la dépendance psycho affective.
Cela permettrait de comprendre certains problèmes rencontrés par le passé, de faire le point, d’échanger aussi.
Bref, un réseau d’entraide appréciable pour nous toutes et tous, qui venons ici.
Amicalement, Forester.
Chère Lalouette, en ce qui concerne cette dame âgée si généreuse, vous faites bien de continuer de la prévenir malgré tout. Heureusement, elle st bien entourée de ses voisins. Mais il ne faudrait pas que le PN la coupe, justement, du réseau d’amis qu’elle s’est fait. Et, en ce qui concerne aussi les manipulations dans l’art et la manière d’isoler sa proie, les PN sont de vrais artistes en la matière !
La personne âgée chez qui logeait gratuitement mon ex PN, s’est peu à peu retrouvée isolée du réseau de voisins, amis et parents qui l’entouraient. Il l’a fait de manière très habile, en lui faisant faire des pétitions contre des voisins un peu bruyants, en la faisant se fâcher avec sa fille, (l’une de ses ex compagnes), à qui il a osé raconter qu’il « couchait avec sa mère ».
Seul, le fils gardait l’oeil sur sa mère, amis sa situation professionnelle ne lui permettait pas de se déplacer souvent dans la région.
Le PN pouvait agir tout à sa guise, en demandant à la dame de lui avancer des sommes pour de gros travaux de bricolage : réfection de la salle de bains, restauration de sa cage d’ escalier avec installation d’une mezzanine, achat d’une tondeuse auto tractée dont lui seul avait l’usage.
Mais, pour couronner le tout, non seulement il lui empruntait de l’argent pour ces travaux entrepris qu’il n’a jamais achevés, mais aussi pour acheter une automobile à l’une de ses maîtresses, qu’il recevait chez elle, comme s’il était le fils de la maison.
Puis sont venues les maltraitances physiques, les humiliations de toutes sortes, contre lesquelles la dame a porté plainte.
Seulement, on ne l’a pas crue. Le PN sait louvoyer et se faire passer pour une victime.
Depuis son départ définitif de chez elle et de la région, la dame âgée vit plus sereinement chez elle, en compagnie de son petit-fils. Et elle continue de recueillir les animaux abandonnés.
Le PN est passé à autre chose, on peut dire qu’il aura fait beaucoup de dégâts partout où il est passé, et qu’il continuera encore, à moins qu’il se retrouve complètement seul et… finisse par mettre fin à sa sordide existence.
Prenez soin de vous, et n’hésitez pas à appeler les services concernés, si vous vous apercevez d’une anomalie quelconque.
Bien à vous, Forester.
Chère Forester,
Je ne cesserai pas de la mettre en garde. C’est effectivement tout ce que je peux faire, dans l’état actuel des choses. En espérant qu’elle se rendre compte rapidement !
Bonjour, Lalouette, Certes, nous pouvons éprouver une amertume, après avoir rompu avec un PN, mais cette amertume-là viendrait plutôt du fait que nous nous sommes aperçu(es), sur le tard, que le PN nous grugeait de manière éhontée.
Il est normal de nous en vouloir aussi, quelque part, d’être tombé dans son piège. « AH! Si nous avions su », nous disons-nous parfois, peut-être même souvent.
Mais, si nous savions tout, cela ne nous permettrait pas de grandir, de réfléchir sur nous-même, d’analyser ce qui nous a amené(es) là.
A force de parcourir ce blog, j’ai réussi à entreprendre un travail sur moi-même, à entamer des actions positives pour réussir à me défaire complètement de cette fameuse dépendance psycho affective. ..Pour ne plus retomber dans les rêts d’un nouveau PN, qui , comme le souligne Françoise, risquerait de se montrer, cette fois, encore plus violent que le précédent.
Alors, en ce qui concerne les relations masculines, j’avance à reculons. Pour l’instant , je profite pleinement de mon existence post-PN, où je retrouve mes amis, me crée de nouvelles amitiés aussi. Je redécouvre des endroits où je n’étais plus guère allée depuis fort longtemps. C’est une re-naissance, quelque part…
Amicalement, Forester.
francoise,
merci beaucoup pour ces liens, très, très intéressants
j y » retrouve » beaucoup de choses
PS: je n ai pas FB
francoise,
scandaleux, le statut des vacataires/précaires!
mais bonne vacances tout de meme
carole
Bonjour Carole
Ce statut concerne de plus en plus de professeurs toutes matières confondues et tous établissements confondus. La privatisation de l’enseignement scolaire, mais aussi de l’enseignement professionnel et technique entraîne une marchandisation du secteur et donc une précarisation des personnels ainsi qu’un entrisme idéologique dans les programmes éducatifs par des grands groupes industriels et des multinationales (via des parrainages, des financements de supports pédagogiques, via des pressions politiques et économiques).
L’OCDE et différentes multinationales françaises, différents syndicats patronaux jouent un grand rôle lobbyiste dans cette évolution. Je pense que rares sont les parents, les jeunes comme les enseignants à être conscients de la gravité de la situation. La prise de conscience commence tout juste à se faire. Mais elle reste au stade embryonnaire. Parce qu’il y a hélas peu d’échanges sur ces sujets entre les différentes instances qu’elles soient syndicales, associatives. Chacun vit un peu dans sa bulle sans chercher à communiquer avec les autres.
Les précaires de tous milieux professionnels doivent donc ne compter que sur eux pour faire de l’information et de la médiatisation sur ces sujets. Parce que cela ne viendra jamais des structures elles-mêmes qui dans leurs directions sont déjà depuis longtemps dans des compromissions financières et sectorielles avec les lobbys ultralibéraux qui agissent à la précarisation générale de la société.
francoise,
tu pourrais proposer à geneviève un nouveau sujet sur son forum « soutien psy en ligne « , ca pourrait etre interessant !
Warren buffet a dit » la guerre des classes existe, et c est la mienne qui l a gagné »
tout ce que tu dis est totalement vrai, cependant, des résistances s organisent( mouvement des chomeurs et précaires, dal, front syndical de classe, les occupy ,etc…), mais nous partons de très bas
la société consumériste a fait des ravages , le sens du collectif a presque disparu dans notre société, beaucoup de gens ne comprennent malheureusement pas les enjeux, tout s est complexifié du fait que les possédants/dirigeants sont transnationaux,les capitaux vont et viennent à la vitesse de la lumière,sans aucune entrave (donc, difficultés à lutter)
nos politiques sont devenus les valets de ces gens là, et les » élites intellectuelles » sont malheureusement laches et corrompues …
bon, j arrete là, car je vais finir par me jeter par la fenetre…(sourire)
carole
Bonjour Carole
Je pense que Mme Schmidt a dû lire ce que j’ai écrit ( ce qui était en soi une suggestion). Si elle y voit de l’intérêt, elle engagera un article-chapitre sur le sujet avec possibilité pour tous ceux et celles qui le souhaitent de pouvoir y poster des ressources complémentaires.
Personnellement, je pense que ce genre de chapitre a sa place sur ce site. Parce que tout le monde n’est pas fan de FaceBook déjà. Mais aussi parce que tout autant que la verbalisation sur des problématiques liées à la MPN subie à un moment M de leur vie, les gens qui viennent ici lire et s’exprimer sollicitent régulièrement des aides, des liens ressources.
Je crois personnellement que la société n’a pas attendu l’ère consumériste pour avoir du mal à contrer différentes aliénations et oppressions monarchiques, oligarchiques, etc.
La facilité est toujours celle de se plaindre d’une situation et de ne rien faire pour la changer. La plainte amenant et maintenant une attention permanente sur soi (objectif recherché) qui reporte la nécessité d’action de changement sur les autres et non pas une obligation d’engager soi-même le changement.
C’est en soi une forme de manipulation qui ne dit pas son nom.
Je laisse deux liens sur le sujet de la dépendance affective et amoureuse:
http://www.nickvonzorn.com/francais/documents/dependanceaffectivetexte.doc
http://www.psycho-ressources.com/bibli/amour-dependance.html
A chacun, chacune d’y puiser…
Bonjour Françoise,
Je confirme ce que vous dîtes … Je vois cette situation se dégrader de plus en plus, y compris dans le lycée dans lequel je suis depuis 12 ans …. Lorsque je suis arrivé dans ce lycée, les contractuels et vacataires étaient rares, mais au gré des suppressions de 80.000 postes en moins de 10 ans,(vivent les générations futures, selon la doxa souvent employée) les vacataires et contractuels se sont multipliés depuis à une vitesse assez sidérale .. Ce n’est pourtant pas faute de s’être battu à la fin des années 90 contre « la réforme du statut des maîtres-auxiliaires » ou de la baisse programmée des postes aux concours, avec peu de résultats sinon de différer dans le temps …
Je confirme aussi pour tout le reste, en n’oubliant jamais que Google et Microsoft siégent au Conseil Supérieur de l’Education Nationale, ainsi que les lobbies patronaux (Institut de l’entreprise, filiale du MEDEF) qui ont attaqué régulièrement la matière que j’enseigne, jugeant évidemment que nous étions trop critiques et éloignés des réalités … Tout dépend des réalités que l’on prétend décrire et analyser … Là aussi nous avons résisté comme on a pu mais les programmes ont été réécrits (de manière aberrante et infaisable) à la sauce néo-libérale avec la réforme Chatel …
Adzo
Bonjour Adzo
Un petit lien qui vous intéressera en tant qu’enseignant et qui reflète bien l’état de l’EN et de l’éducation scolaire en général :
Où comment un cours de parapente peut apprendre des choses sur la culture et l’éducation. 😉
Merci pour ce lien Françoise qui décrit bien la situation …
Comme d’habitude avec lui, en mettant à mal l’essentiel des poncifs que l’on entend par ailleurs
Je connaissais des spectacles de Franck Lepage, notamment sur les retraites mais pas celui-ci .. L’analogie avec le parapente est pas mal, c’est bien trouvé …
Adzo
J’ai découvert Franck Lepage et la SCOP le Pavé ce printemps via une MJC où je travaille 6H par semaine (j’y ai trois ateliers artistiques pour adultes: débutants, moyens, confirmés). J’ai assisté à cette conférence mais aussi à celle sur l’éducation socio-culturelle et celle sur les retraites. Et j’ai même participé à des ateliers sur ces sujets.
Une démarche pédagogique intéressante et éclairante pour bien des gens. Dans ce qu’il exprime, je savais déjà beaucoup de choses. Mais c’est toujours intéressant de voir les liens et les corrélations qu’il peut faire ou que ses collègues gesticulateurs peuvent faire en conférence.
Et l’on apprend toujours des compléments d’info sur tel ou tel sujet.
Après, la mise en application est difficile dans la mesure où chaque structure prêche pour sa chapelle. Il devient difficile de fédérer différents acteurs pour mener une action commune autre que protestataire. C’est ce que j’ai pu remarquer au cours des ateliers.
Lepage reste aussi dans le discours et l’intention. Ce qui peut aussi être une posture facile…C’est on va dire la limite de ce type de conférence, au demeurant très intéressante.
francoise,
je plussoie (comme d hab…)
« les 2 faces d une meme pièce « , l image qui me venait c est 2 pièces de puzzle s emboitant « parfaitement »
carole
Ca marche aussi au plan symbolique. Mais j’aime l’idée d’une pièce à deux facettes. Parce qu’elle véhicule une seule matière et montre deux comportements opposés mais issus tous deux de la même origine.
Cette histoire de double polarité est très constitutive de notre humanité je trouve. Et explique beaucoup de choses de notre système de valeurs, de pensées et de comportements.
Bonjour à vous toutes,
Je vous avais parlé, récemment, de mon meilleur ami Claude, garçon très dépressif mais d’une rare bonté.
Je pense que cet ami, qui m’est fort cher, s’accroche à moi comme à une bouée de sauvetage, et je n’ai pas la carrure pour le remettre à flot.
N’ayant pas donné de mes nouvelles depuis une semaine, il a cru que je l’abandonnais. Alors, il s’est fâché, comme un petit garçon. Je me suis mise « en boule » au téléphone, lui faisant quand même remarquer que je l’avais beaucoup soutenu, ces temps derniers.
Je pense que mes messages ont du porter leurs fruits, puisque ce matin, il me téléphone en pleurs, car il avait encore une fois trop peur d’être abandonné.
Ce à quoi j’ai répondu: « Ce n’est pas parce que j’engueule les gens que je ne les aime pas pour autant, au contraire! »
Il pense sérieusement à se faire hospitaliser, mais dans un établissement sérieux. Je lui ai conseillé d’évoquer la question avec son médecin traitant et son infirmière référente, qu’il aime bien aussi. Et lui ai proposé de prendre soin de son vieux chien et de garder sa maison pendant son absence, tout en l’assurant de mon amitié pour lui, qui ne changera pas, malgré nos coups de gueule.
Quand je l’ai traité amicalement de « couillon de la lune », comme nous en avons l’habitude, là, il a été rassuré: je n’étais plus fâchée.
C’est là que j’ai compris toute l’amplitude de la souffrance que peut éprouver une personne dépendante psycho affectivement. C’est aussi difficile à vivre pour elle que pour celui ou celle qui en est l’objet, de cette dépendance.
Sincèrement, je ressens un peu de culpabilité de l’avoir un peu délaissé ces temps derniers…Ah! Cette fichue culpabilité! Quand nous lâchera-t-elle un jour?
Si je vous fais part de cet épisode, c’est que j’aimerais avoir votre avis là-dessus. Je n’ai plus envie de retomber dans le piège du chantage affectif…
Merci d’avance à toutes, passez un bon après-midi sous le soleil…Amitiés, Forester. 🙂
Bonsoir, Adzo, moi non plus, je n’étais pas son type de physique féminin. Je lui ai demandé ce qu’il faisait avec moi, alors? « J’ai besoin d’une présence », m’a-t-il répondu.
Eh! Ben! Il n’avait qu’à prendre un chien! Et encore, pauvre bête! Il avait une petite caniche grise, dont il ne s’en occupait pas et qu’il a fini par céder à sa mère.
Tout comme vous, Adzo, ce ne sont pas les critères physiques que je rechercherais chez un homme, mais plutôt sa gentillesse, sa personnalité, son bon sens, sa sincérité.
Oui, le PN n’est guidé que par ses caprices. il veut ceci ou cela tout de suite , ou rien du tout.
Mon ex PN voulait tout savoir de ma vie passée, et me reprochait de ne rien lui révéler, j’ai senti « qu’il y avait un loup », alors j’ai répondu évasivement, car je savais que cela pourrait se retourner un jour ou l’autre contre moi. Et si je perlais de mon travail, ou de telle personne que j’avais rencontrée, M. PN se mettait en colère en me jetant à la figure qu’il « n’en avait rien à foutre de mes cassoces ». Pour lui, tout le monde était « cassoces », sauf lui.
Vos activités sportives vous ont bien aidé, et vos amis vous le font constater. Je suis contente que vous voyez votre fille.
Adopter un animal, c’est la plus belle chose que l’on puisse faire: on sauve un petit malheureux, et il y a plein d’abandons sur les routes des vacances. Et un chat, c’est facile, c’est aussi très apaisant, le chat n’est-il pas l’ami de l’écrivain? On dit aussi du chat qu’il a le pouvoir d’absorber toutes les ondes négatives. (Selon les dires de ma mère, qui en connait un rayon là-dessus, puisqu’elle en a sept !)
Enfin je vous souhaite, Adzo, de réaliser les rêves qui vous sont les plus chers…enfin! 🙂 Amicalement, Forester.
Ah, ça le besoin (d’une présence) … Elle a pu me le dire aussi …. Le pb c’est que nous aussi on a besoin , mais pas comme eux/elles … On s’en rend compte un jour qu’on a besoin d’être aimé et d’aimer mais pas comme ça …
Mes amitiés Adzo
Bonsoir, Geneviève, alors, nous nous comprenons, puisque je suis la « moman » de deux petits loustiques à quatre pattes, qui ne me donnent que de l’amour. Un copain m’a dit, un jour: »Est-ce qu’un chien abandonnerait son maître? « .
Bisous aux Grizous, de la part de mes « petit bouts ».
Amicalement, Forester.
❤
Chère Lalouette, merci de vos précisions. Comme c’est étrange… le « vôtre », de PN, me fait penser au mien dans son comportement « double bind ». Par exemple, il me dit: « On va se promener dans le bois cette nuit, moi, je vis la nuit ». Après une journée de boulot harassante, on a plutôt en envie de se reposer. M PN fait un plat. (il lui arrivait de cuisiner de temps à autres). Il me demande de surveiller la cuisson. Ca attache un peu au fond. Crise: « Je t’avais dit de surveiller! On ne peut pas compter sur toi! On ne peut compter sur toi pour rien, de toute façon! ».
C’est drôle, lui aussi a profité de la charité d’une dame âgée, qui lui avait prêté son terrain pour qu’il y installe son camping-car, le temps qu’il trouve un nouveau logement. Elle pensait que ce ne serait que provisoire. Du provisoire de longue durée: qui a duré cinq ans. La vieille dame l’invitait à sa table, en échange de quoi il effectuait de menus travaux.
Mais ce dont elle était loin de se douter, fut qu’elle deviendrait sa nouvelle victime. En effet, durant les cinq années qu’il a séjourné chez elle, sans payer une facture (il utilisait son eau et son électricité), elle a subi toutes sortes de brutalités de la part du PN, physiques et morales. Il a même tenté de l’étrangler, un après-midi où les voisins s’en étaient allés à la plage. De ce fait, personne n’est venu à son secours.
Elle m’a confié qu’en cinq années, elle n’a jamais été autant auditionnée de sa vie par la police. Seulement voilà: le PN sait « louvoyer » comme une couleuvre entre les lois, qu’il connait par coeur, du fait de son ancien métier de flic.
Enfin, elle l’a chassé de son domicile, toujours avec l’aide de la police…. et il a atterri chez moi! Ce qu’il a fait subir à cette dame âgée, je ne l’ai su qu’après. Lorsque je l’ai connu, du temps qu’il vivait chez elle, il se montrait indispensable, toujours prêt à rendre service, tondre le gazon, faire les courses…(par derrière, il se plaignait qu’elle le prenait pour un larbin).
Cette dame âgée a aussi du coeur: elle recueille tous les animaux abandonnés du coin (dont le PN, « bête à part ») :-).
Mais enfin, je suis inquiète , Lalouette, pour cette bonne dame que vous connaissez car je crains le pire , à la « crise » que ressentira le PN. J’ai peur que cette pauvre dame devienne à son tour un exutoire de cet individu frelaté…
Merci encore à vous et courage, je sens que vous êtes sur la bonne voie.
Quant à la dame âgée que vous connaissez, si d’autres personnes peuvent la mettre en garde, cela pourrait la faire réfléchir avant qu’il ne soit trop tard.
Bien amicalement, Forester.
Moi aussi, je suis inquiète pour elle. Mais je ne veux pas trop insister, j’ai l’impression qu’elle ne me croit pas et qu’elle met mes propos sur le compte d’une amertume post-rupture ou d’un reste de colère. Elle semble complètement sous le charme de cet individu (pour l’instant). Que faire ?
chère lalouette,
j espère que vous allez bien;
j ai pas tout suivi, sur la dame pour laquelle vous vous inquiétez;
est ce une personne agée? si c est le cas, vous pouvez toujours faire un signalement auprès d une assistante sociale, voire auprès de ses enfants si elle en a
amicalement
carole
Bonjour Carole,
Merci de votre mot, je suis un peu remuée par les nouvelles apprises récemment. Cette dame de presque 70 ans héberge mon ex ami dans une dépendance, le véhicule à droite et et à gauche pour ses courses (car il n’a pas de voiture) et semble « sous le charme ». Je ne peux faire un signalement car elle n’est pas maltraitée et fait tout cela de son plein gré. Elle le considère comme un pauvre poète éconduit qui a besoin d’aide et de soutien et semble heureuse de lui venir en aide. Je m’inquiète, malgré tout, car elle vient d’acheter un camion pour trimballer ses affaires à lui (brocante à ses heures), envisage de l’aider pour trouver un logement, etc… Cet homme, grâce à son pouvoir de séduction et sa vision très utilitariste des relations, risque bien de profiter voire d’abuser de son âme généreuse.
Par chance, elle a des voisins qui l’apprécient beaucoup, et de nombreux amis dans son quartier, qui sauront, je l’espère, l’alerter et/ou la protéger s’ils voient que les choses vont un peu loin. De mon côté, je continuerai de la mettre en garde ; tant pis si elle ne me croit pas et pense que j’exagère !
Amicalement
chère lalouette,
en ce qui concerne cette dame de 70 ans, si elle n set pas « personne vulnérable » ( enfin je veux dire, pas plus que n importe qui…) , soyez philosophe
votre pn fera certainement d autres victimes , et vous n y pouvez rien
pensez surtout à vous meme, et à votre fille
amitiés
carole
Prévenir son entourage, pas forcément elle directement serait peut-être plus judicieux, Lalouette. Votre ex PN pourra toujours lui opposer si vous la prévenez directement en lui racontant vos mésaventures avec lui, que vous l’avez mise en garde par jalousie…Alors que si vous prévenez l’entourage de cette dame des dangers qu’elle court, elle les écoutera plus facilement et le PN sera moins facilement écouté.
Ca peut être une sorte de compromis.
Maintenant, vous savez, les gens ont souvent du mal à croire quand on les prévient d’un danger. Ils préfèrent souvent se planter plutôt que d’écouter un conseil avisé. Ce genre de réaction concerne tous les âges, tous les milieux. C’est humain.
Je confirme, Geneviève: mon ex PN ne supportait aucune frustration, cela le mettait dans des colères noires !
Vous comprenez maintenant pourquoi je préfère mes chiens…
Amicalement, Forester.
et moi donc !!!! 🙂
foreter,
bon, j ai repris mes » 30 critères « , parce que tu m avais mis le doute…(sourire) 27/30 !
par contre, le mien il conduisait comme un coureur professionnel, meme qu un jour on a failli s emplafonner dans une course poursuite, avec un autre pn avec qui il était en « activités »
au lit, très bon: ca faisait partie de ses atouts pour la manipulation
la frustration n explosait que rarement sur le moment:il calculait très bien la revanche de facon à ce qu elle soit la plus douloureuse possible
pour ce qui est des « bobards »,pour la suivante,il était médecin, j en ris encore …(sauf pour elle); il avait un don pour faire avaler exactemrnt ce qu il fallait, à la bonne personne
un surdoué,vous dis je…
et au fait,il a pris combien le multirécidiviste ?
amitiés
Bonsoir, Carole, le multirécidiviste en a pris pour vingt-cinq ans! L’avocat général n’a pas été tendre avec lui, le jury, (pour la plupart des personnes âgées et des femmes), non plus.
J’étais seule au procès d’assises, car les autre victimes n’ont pu se présenter, pour raison de santé et de travail.
Le PN, à qui j’avais raconté cette agression, en a fait ses choux gras sur le plan sexuel.
Bref, de ce côté là, je suis doublement traumatisée. Depuis, plus aucun rapports de ce côté là, ni flirt, ni rien. Juste des plaisanteries avec des potes, qui me prennent plutôt pour l’un des leurs que pour une femme à part entière dans les discussions et le comportement. Ce n’est pas plus mal.
Mais revenons au multirécidiviste, pas mal manipulateur aussi, dans le genre, puisqu’il pleurait à gros bouillons dans le box des accusés: il n’a pas apprécié que je le traite de lâche devant la Cour. Il m’a fixé avec des yeux d’assassin. Je n’ai pas baissé les miens, je l’ai fixé jusqu’à temps qu’il cède.
Ca, c’était après la rupture d’avec le PN. C’était aussi lui que je visais en traitant de lâche le violeur.
Je dois vous avouer que je vais faire payer à celui-ci, qui est aux mains de la Justice, le lourd tribut qu’a pu faire subir aussi mon ex PN à ses ex compagnes.
C’est ainsi: à force d’avoir eu peur, je n’ai plus peur.
Mais ce n’est pas pour autant que je ferais souffrir un gentil garçon, j’en connais un. Il n’y serait pour rien. (Je pense à quelqu’un que j’aime en secret, mais qui n’en saura jamais rien.)
Bonne soirée, Carole, et passez un bon W.E. . Amicalement, Forester.
forester,
AHHHH, quand meme, 25 ans…..
pour Forester HIP HIP HIP..HOURRA ! pour toutes les victimes qui n ont , ou n obtiendront jamais réparation
amitiés
carole
J’ai fait ce test il y a longtemps afin d’en comprendre un peu plus sur mon histrionique … Mais je ne l’ai pas fait n’importe comment, à savoir que sur chacun des 30 items j’ai essayé de mettre des exemples précis, concrets, des faits de vie avec elle, issus de la relation avec elle …. Résultats, elle a 25 sur 30 …. Je crois me souvenir qu’Isabelle Nazare-Aga considère qu’au delà de 15, on peut considérer la personnalité comme manipulatrice ….
Adzo
Chère Geneviève, oui, vous avez raison: le nourrisson est plus attachant.
Quant au PN « préado », je reconnais bien là le sans-gêne, l’invective, le « rien que d’la gueule », ses manies de tout laisser traîner en comptant sur vous pour ranger, ses lubies: « je veux ce jean -là et pas un autre« , ses « conquêtes« , d’ici que ce n’est plus un agenda , qu’il lui faut, mais une encyclopédie en dix volumes…
Et cette obsession du sexe d’un « qui peut pas« … Et sa « moman« , et « moman » par-ci, et « moman » par-là.
J’ai d’autres rapports avec la mienne, nous parlons d’égale à égale, avec, bien sûr, le respect dû à son âge. J’ai coupé depuis longtemps le cordon, MÔA!
Pas comme lui, qui appelait la sienne dix fois par jour pour ne rien dire, ou lui pondre des histoires insensées sur un passé qu’elle aurait eu, avant qu’elle ne ponde son rejeton de PN…
Vive le célibat! Je m’éclate, avec mes toutous!
Bonne journée à vous, amicalement, Forester. 🙂
bah! … moi aussi je suis une « môman » … de mes Grisous ! 🙂
Merci, Adzo, pour vos explications sur le « double bind », oui, je commence à comprendre…
N’aurions-nous pas eu le « clone » du même phénomène PN, parce que, ce n’est pas pour dire, mais la fille ressemble étrangement, dans son comportement, à mon ex PN…
Amicalement, bon w.e, Forester.
Chère Lalouette, pourriez-vous me dire en quoi consiste le « double blind » au juste? Merci de m’apporter des précisions à ce sujet.
Bonne journée, Forester.
Bonjour Forester,
Je vois que vous continuez vaillamment le combat pour faire valoir vos droits et vous souhaite bonne réussite dans cette démarche ! Adzo a bien expliqué le double bind, plus haut dans la discussion.
C’est une pratique dont mon ex ami est coutumier et qui me plongeait toujours dans un désarroi total. En gros, le double bind consiste à faire une demande à quelqu’un et, en même temps, mettre cette personne dans l’impossibilité d’y répondre. Je disais plus haut que, souvent, mon PN me proposait une balade et exigeait qu’elle se passe dans des conditions impossibles. Exemples : il me proposait de sortir sous une pluie battante (si je refusais, j’étais vraiment en dessous de tout) ou de sortir à 19h en plein hiver (au moment où je prépare le repas familial !). Bien sûr, j’avais alors droit à la litanie habituelle : « tu n’es pas assez libre dans ta tête pour sortir sous la pluie/à la nuit tombée, tout le monde aime ça, enfin ceux qui sont restés libres et peuvent encore vivre de façon poétique » !!!
Aussi, quand il demandait un service (exemple : peux-tu me véhiculer jusqu’à tel endroit ?), c’était toujours au moment des embouteillages de fin de journée et en rajoutant, sur le chemin, 2 ou 3 courses « urgentes » qui me faisaient perdre un temps infini. Alors qu’il ne travaillait que très irrégulièrement et avait donc beaucoup plus de temps que moi pour faire ses courses en pleine journée. Une vraie sangsue, qui s’accrochait à moi et me pompait mon temps et mon énergie…
Je suis très mal depuis quelques jours, ayant appris incidemment plusieurs choses à propos de cet homme : il touche une pension d’invalidité (indue, puisqu’il ne souffre d’aucune maladie !) qu’il aurait décrochée grâce à la complaisance d’un médecin qui lui prescrit régulièrement des médicaments (qu’il ne prend pas et jette à la poubelle ; ça je le savais… mais je me suis toujours demandé pourquoi). C’est cette dame de 70 ans, chez qui il est maintenant réfugié et rencontrée par hasard il y a quelques jours, qui me l’apprend. Elle ne paraît pas choquée de la situation ; il semblerait qu’elle soit « sous le charme » de mon ex ami qui se fait passer pour un malheureux poète éconduit et lui rend, pour l’instant, quelques menus services. Cette dame vient d’acheter un camion d’occasion pour l’aider à transporter ses affaires (il fait vaguement de la brocante). Une Mère Thérésa qui ne se doute pas de la personnalité de cet homme (ou l’excuse par avance, le « pauvre » me dit-elle, « il a beaucoup de difficultés en ce moment et je pense que tu lui manques beaucoup « !) Une tromperie doublée d’une fraude à la sécu, quelle honte ! J’ai essayé de prévenir, délicatement, cette dame que je connais depuis longtemps et qui est toujours prête à aider les uns et les autres. Mais elle n’a pas accordé beaucoup de crédit à mes quelques remarques, persuadée qu’il s’agit d’un gentil garçon et qu’elle va « le sauver ». J’en suis malade..
Bonsoir tout le monde , bonsoir Lalouette,
Je crois lire entre vos lignes un sentiment d’ amertude , d’ injustice et scandalise …si c’ est le cas ,loin de vous juger …. si vous saviez je vous comprends.
La vie semble leur sourire, ils trouvent l’ aide dont ils ont besoin, truandent sans aucune consequence….. mais ou est donc la justice?
faut il etre un salaud pour avoir le droit au bonheur et la chance??? Voila des questions qui m’ ont preoccupees pendant longtemps ….et m’ ont empeche de vivre ma vie car tout cela me preoccupait revoltait. J ‘ en etais malade. Ma therapeute m’ a remis la tete sur les epaules en me disant que tout cela ne me regardait plus, qu’ il retrouverait des victimes dont ils abuseraient comme il l’ avait fait avec moi ….et que ce n’ etait plus mon probleme.
J’ etais scandalisee, je me suis prise la tete avec elle sur le sujet mais avec le recul j’ ai appris que je n’ etais pas nee pour sauver le monde, dont je suis pas responsable de la misere. Il n’ est pas question ici de devenir indifferent a tout ( bien de loin) mais tout simplement de prendre ses distances face aux choses que l’ on ne peut pas changer soi meme, de considerer les autres comme des personnes responsables de leurs actes. Oui, c’ est honteux d’ abuser d’ une femme de cet age mais comme vous l’ avez vu vous meme , elle ne voit pas les choses comme ca. Il ne faut pas oublier que le co-pn tire lui un avantage de la relation. Une relation n. est un tango a 2. Je l’ ai fait moi aussi , j’ en suis consciente aujourd’ hui et je peux vous dire que la pilule a ete dure a avaler. Vous l’ avez avertie ….a elle maintenant a prendre ses responsabilites. Une de mes amies n’ aimait pas mon exmari , elle avait pris ses distances vis a vis de moi. Apres mon divorce nous avons repris contact, elle m’ a avoue pourquoi . Je lui ai demandait pourquoi elle ne m’ avait rien dit. Sa reponse: je l’ ai fait …tu ne m’ as jamais ecoutee, tu etais hypnotisee par ce type. J’ esperais,que tu te reveilles un jour ….
Le prix de mon sommeil de plomb a ete tres cher. J’ ai paye pour mon manque de maturite, ma naivete , mon manque d’ assurance en moi, mon besoin d’ amour.
Ce que je veux vous dire: vous ne pouvez pas l’ empecher,de truander le monde ( il l’ a fait et le refera) , vous ne pouvez pas empecher cette femme de se faire abusee ….vous lui avait tendue la main. C’ est a prendre ou a laisser …….
Prenez vos distances … Je connais la curiosite qui pousse a vouloir savoir et pourtant moins on en sait, mieux on se porte….et puis un jour, on apprend par hasard ….et on ne s’ etonne plus, ne se revolte plus..parce qu’ entre temps on s’ est reconstruit et on a repris le chemin la vie.
Bonne soiree 🙂
Val
Coucou, Carole, je ne vais pas tarder à percevoir mes dommages et intérêts, ceci à la fin du mois.
Le violeur multirécidiviste a fait appel, je ne vais pas lâcher l’affaire comme ça, je suis un vrai pitt-bull quand il s’agit de défendre les droits de toutes les femmes qui ont été victimes de tels actes, sans compter les malheureuses qui se font violenter tous les jours par leur compagnon, qu’il soit ou non PN.
Bonne journée, à bientôt. Amicalement, Forester.
Chère Carole, j’ai eu un cas similaire , que nous avons signalé dans la maison de retraite où je travaillais alors. Il s’agissait d’un petit monsieur tranquille, atteint de la Maladie d’Alzheimer, doublée d’un syndrome Parkinsonien. Un matin, nous l’avons trouvé, le visage tuméfié. Or, nous mettions toujours les barrières de sécurité, renforcées d’oreillers pour ne pas qu’il se cogne.
Nous avons fini par savoir qui était l’auteur de ces coups: l’un de nos collègues !!! Nous avions, bien sûr, signalé que M. G. avait des ecchymoses au visage dans le cahier des transmissions.
Suite à une convocation chez notre responsable, l’affaire a été vite réglée: la famille a porté plainte contre l’auteur des faits, qui a été licencié sur le champ et est passé au Tribunal.
Chez les flics, j’ai dit ce que j’avais constaté sur ce monsieur que j’aimais bien, que j’avais de fortes présomptions. Ma collègue a fait de même.
Depuis, M. G. est décédé, sans souffrir. Et l’auteur des faits, après maintes voies de fait et autres actes de violence perpétrés sur ses compagnes et sur un représentant de la loi, a été interné d’office.
Alors, quand ils veulent bien, ils peuvent, ceux de la magistrature!
Pour la fille de Sylvie, je pense qu’il y a eu de sérieuses lacunes au niveau du personnel soignant…
Bonne journée et bon courage à vous, Carole. Au plaisir de te relire, amicalement, Forester.
Chère Lalouette, je suis très contente pour vous que votre psychiatre vous apporte cette aide. Vous verrez qu’en avançant, cela portera ses fruits et que vous arriverez à comprendre d’où provient cette mésestime de vous-même.
Cela est aussi mon cas, depuis la puberté. Néanmoins, j’ai eu un épisode, à l’adolescence, où j’avais pris beaucoup d’assurance, un peu trop, même, puisque mon ton frisait l’insolence et dérangeait beaucoup de monde, à mon grand plaisir…
Le PN, quant à lui, se plaît à employer des termes de psychiatrie dont il ne connaît pas l’exacte signification. Ainsi, m’a-t-il traitée de « psychopathe »!
Or, en discutant ce matin avec l’un de ses ex collègues, il m’a dit ceci:
« Eh! Ben! Il manque pas d’air, le bonhomme! »
Le PN a l’art et la manière de projeter sur vous ce qu’il est au tréfonds de lui-même pour vous le faire endosser. Et il peut parvenir à vous faire croire à ce que vous n’êtes pas. Il aime à employer des mots ronflants pour se donner de l’importance.
Le PN n’est qu’un minable. A-t-il au moins fait le quart de ce que vous avez fait, dans votre profession? Cela m’étonnerait fort…
Alors, Lalouette, courage et continuez ainsi. Vous êtes sur la bonne voie! Faites-vous confiance, vous avez en vous les réponses…
Très amicalement, Forester.
Bonsoir Forester,
– Sur les valeurs morales affichées hautes, je vous rejoins en tout point : j’étais toujours fasciné par sa manière de se penser si parfaite … A l’entendre, elle est droite (à peu près autant qu’elle est tordue), généreuse (à peu près autant qu’elle est radine, une fois elle m’a fait un super cadeau, des pâtes !!! , oui, oui); jamais rancunière (sûrement pour cela qu’elle me convoquait à des heures impossibles pour « qu’on parle » et régler une vieux dossiers , concluant que j’avais tort), fidèle (oui, avec toute sa collection de proies mortes), géniale … Personnellement tout cela me fascinait, tellement je n’ai pas de principes de cet ordre, quasi ontologiques sur ma personne , non je suis bien plus modeste que la princesse … Dont on se rend compte par ses actes et mots, que ses valeurs morales sont strictement indexées à ses intérêts narcissiques et égocentriques , donc sans morale …
– Sur une sorte de passée mythique qu’elle aurait eu aussi : à l’entendre, le lieu où elle se sentait le mieux s’était chez ses parents, érigés en modèles éducatifs … Ce qui déjà en dit long sur sa dépendance affective …. Sauf que lorsqu’elle était chez ses parents, ça se passait rarement bien, par exemple si elle devait se retrouver seule avec son père parce que sa mère était ailleurs pour un w.e, alors elle n’y allait pas … C’est à ce genre de GROSSES contradictions que l’on commence à décoder …
– Je pense que ce genre de personne a besoin de s’inventer une mythologie (familiale, sociale) et une image forte d’eux mêmes car ils savent (pas forcément consciemment mais ils le savent , ça les rend diaboliques) pertinemment qu’ils dysfonctionnent à fond … C’est grâce à la distance entre cette haute image d’eux mêmes et la réalité de ce qu’ils sont et font que l’on finit par les décoder … Et comme vous, j’ai eu aussi à la contre-manipuler parfois pour pour vérifier ses façons de faire , les dénoncer et lui montrer ce que ça faisait … Evidemment, elle détestait que je joue le même jeu qu’elle !
Bien joué à vous pour les informations que vous avez livrées à la police le concernant, et c’est vrai qu’en y réfléchissant, sans aller jusqu’aux flics , j’ai fait un peu pareil … On fait cela contre nos valeurs mais c’est le/la pervers qui nous oblige et c’est aussi ce qui permet de mettre une terme à la relation toxique car tant que l’on ne fait pas ce genre de choses je pense que ce type de personne se dit que tout peut continuer comme avant … Lorsqu’on le fait il sait qu’il est démasqué, et donc va ailleurs et nous on peut revivre …
Bonne soirée et we à vous Forester et à bientôt pour vous lire aussi … Amicalement … Adzo …
Bonjour, Adzo, vous parlez juste en disant que le PN aime à se parer d’un passé quasi- mythologique.
Le mien se plaisait à me faire part de ses récits d’interventions de flic, et m’a même dit qu’un jour, il avait vu de près Jacques Mesrine, alors qu’il était recherché par toutes les polices de France …Rien que ça!
Or, quand j’ai raconté cela à l’un de mes potes aussi flic, il a bien ri, et encore plus, quand je lui ai dit:
« Ben moi aussi, j’ai vu Jacques Mesrine de très près…Au moins à vingt centimètres de moi…Sur la couverture de Paris-Match… »
Sans compter, bien sûr, ses « performances sexuelles », ses conquêtes !
Il aimait à énumérer les noms féminins sur le calendrier, en disant: « Je suis sorti avec une de tel nom, de tel autre… »
Ah! Quel étalon, dites donc!
Au lit, il était nul.
Je l’ai vu une fois, à un rendez -vous avec la mère de l’une de ses filles, à qui il devait la pension alimentaire. Quand il a voulu lui caresser la joue, elle a eu un brusque mouvement de recul…Cela veut tout dire, j’aurais dû déjà me méfier à cet instant…
Le tort que nous avons est d’espérer qu’il va changer à notre contact et grâce à l’aide que nous lui prodiguons. Grossière erreur, puisque le PN ne changera jamais. Il se trouve bien ainsi. Il se croit parfait, rien que ça!
Cher Adzo, je vous souhaite de continuer tranquillement votre route et, qui sait, de rencontrer une amie avec qui vous pourrez échanger, partager un intérêt mutuel basé sur la sincérité.
Bonne journée, Forester.
Bonjour Forester,
Non, c’était bien une fille, mon histrionique Narcissique, même une très jeune fille, bien plus jeune psychiquement que ne le laisse prévoir son âge réel …
Sinon je pense que le/la « pervers narcissique » fonctionne à peu près de la même manière (c’est avant tout une personnalité, avant un genre); une personnalité construite sur des blessures narcissiques originelles et sûrement inguérissables …
Je rejoins aussi ce que dit Geneviève, c’est une personnalité bien plus proche de l’adolescent(e) insupportable, pénible que du bébé … En tout cas c’est vraiment ainsi que je vois la tordue que j’ai croisée … Tout pour se mettre en valeur, être admirée, s’inventant ou pas un passé mythologique, mythologisé en extrapolant la réalité .. Disons qu’avec elle il y a eu des contradictions fortes; d’un côté, elle me disait qu’elle avait une vie géniale, avec pleins d’expériences diverses (sur lesquelles elle pouvait revenir avec une nostalgie assez suspecte, parfois) afin de brilller auprés de moi, véritable opération de séduction mais d’un autre elle se plaignait de sa vie … Je lui ai mis quelques fois ce paradoxe sous le nez, car en fait c’est du Double-Bind sur le mode « j’ai une vie super géniale avec pleins d’aventures et expériences mais ma vie est nulle » .. Ok, ça marche si tu le dis !!! Lui disant même que puisqu’elle avait une vie si géniale il ne fallait pas qu’elle s’en plaigne à moi … Elle enrageait lorsque je lui disais cela …
Alors évidemment il doit y avoir des différences entre le fait que le PN soit un homme ou une femme … Bien sûr qu’elle pouvait me dire qu’elle était géniale au lit (oui, bof, ça dépend pour qui …), mais surtout elle voulait savoir mon parcours amoureux, ça l’obsédait ce truc, un peu comme si je n’aurais pas eu le droit d’avoir une vie avant ELLE, crime de lèse majesté d’oser avoir eu une vie avant ELLE … Et si je ne voulais rien en dire, elle se fâchait ou me provoquait … Bref, je n’avais pas le droit d’avoir mon jardin secret … Mais si jamais je lui disais certains trucs, elle me les reprochait évidemment … Du double-Bind en permanence, confirmant qu’elle voulait jouer à cache-cache sur ces choses là … Sauf que j’ai passé l’âge de jouer à cache-cache !!!
Elle m’a fait ce coup là aussi sur « mes canons féminins », sûrement pour voir s’ils étaient calés sur son physique à elle … Et comme cela a pu arriver une fois, elle se fâchait que mes goûts dans ce domaine ne correspondent pas à son physique à elle … Ce à quoi je lui répondais 3 choses : d’abord que si elle redoutait ma réponse, elle n’avait qu’à pas me demander, ensuite que ce qui me plaît d’abord chez une femme c’est sa personnalité, ses idées, sa discussion, ses goûts, sa séduction aussi mais pas pour en faire n’importe quoi …. , si le reste suit tant mieux mais s’il ne suit pas je n’en fais pas un drame, et enfin que je n’étais pas non plus son idéal masculin sur le plan physique et que je n’en faisais pas un drame non plus ….
Et toujours cette perfection affichée haut et fort, se disant généreuse, soucieuse d’aider les autres (mais je n’ai pas besoin d’aide, surtout pas de son aide), fidèle, respectueuse … N’ayant à la bouche que ces mots là, l’écoute, le respect, le partage … Tout son blabla quoi confirmant un truc, que tout ce qu’elle affiche si haut et fort de ses vertus et valeurs morales, elle n’en a pas un gramme sur elle …
En tout cas merci de me souhaiter tout cela mais je suis encore en mode récupération , en convalescence émotionnelle , donc je vais y aller doucement … Je me reconstruis petit à petit, avec ma psy, mes lectures, ce site également, vos témoignages qui montrent que l’on est pas seul(e) à vivre de telles expériences, ma fille bien sûr que je retrouve et qui me retrouve comme avant (et qui en est très contente), des amis et amies , collégues de travail qui trouvent que je vais mieux … Ce qui est vrai d’ailleurs, dire si je devais être mal et aller mal … Là, je pars de chez moi pour quelques jours de vacances et donc je serai sans connexion internet …. Je vous souhaite de belles vacances si vous en prenez et en avez , et en tout cas de continuer aussi votre route dans la reconstruction pour pourquoi pas , un jour, tomber sur un homme bien … J’ai cru comprendre que vous aviez des chiens , ben de mon côté, je pense que je vais ré-adopter un chat, dans pas longtemps, ça fait du bien ces bestioles … J’en ai parlé à ma fille, elle est ravie par avance …
Adzo
Bonsoir Françoise,
Bien sûr que vous avez raison et que l’on est bien plus indulgent avec soi même qu’avec les autres … Cela étant dit, dans le test il y a des « obsessions / phobies » qui sont tellement caractéristiques de ma tendre et chère manipulatrice que ça fait frissonner quand même … Cette obsession qu’elle avait sur les fessiers masculins par exemple , j’ai jamais compris d’ailleurs … Soit, de « belles » (tout étant relatif, et tous les goûts étant dans la nature) fesses masculines ou féminines c’est joli mais pas besoin d’en faire une fixation à ce point …
Pour tout ce que vous dîtes par ailleurs, alors vraiment je ne peux pas dire mieux … Je suis vraiment d’accord et cette dépendance affective totalement institutionnalisée va en effet bien au delà de la relation de couple … De par mon métier, je suis en contact avec des ados et jeunes adultes et lorsque je vois avec quelle frénésie ils se servent des nouveaux outils de comm’ (mobiles, sms, internet … ) parfois j’hallucine, on en fait des drogués en fait, et doublement, des drogués à l’ensemble de ces jouets et aux « autres » , en mode réactif à la nano-seconde, c’est à dire sans respecter l’autre …. Des dépendants affectifs à ces jouets là et aux « relations » narcissiques qu’ils tissent avec , et le tout sur le mode de l’invective permanente, de l’insulte éventuellement, pour chambrer bien sûr, ceci étant tellement plus facile à faire par écrans interposés qu’en face à face …. Bref, l’invective agressive, l’insulte pour chambrer, on reconnaît bien là le mode de fonctionnement du/ de la PN ….
Ca rejoint un comm’ sur ce fil de discussion que j’ai lu il y a qqs temps (de Forester il me semble) disant qu’il y aurait de plus en plus de PN et autres psychotiques … Je pense que oui , chacun sa gueule, l’autre est un prétexte interchangeable à mon existence narcissique donc je l’écrase et réciproquement, et quand il n’est plus là, j’en trouve d’autres … Ca ne vous rappelle personne ??? Une société de fous !! Notre monde est gouverné par la performance (même en matière de sexualité, alors là, c’est le pompom !!), le rendement, la productivité, elle produit donc des êtres et des modes de relations sociales dominants/dominés , et donc « paradoxalement » les dominés (faut bien qu’ils revivent narcissiquement) dans la sphère sociale vont aller se chercher des victoires dans la vie privée en dominant domestiquement leur conjoint/conjointe … Ca ne vous rappelle personne ? Quand on sait qu’un/une PN est le plus souvent une personne affectivement mais aussi matériellement dépendante … La société Japonaise est très caractéristique de ce genre de dysfonctionnements et le sort de beaucoup de femmes Japonaises bien triste , de ce que j’ai pu en lire … Mais bon pas besoin d’aller aussi loin en fait …
D’autant que face aux agressions économiques, il y a aussi cette tendance à l’oeuvre (souvent félicitée d’ailleurs) , de repli sur la famille , sur le couple qui n’est qu’un autre de dépendance affective de plus, en différent, mais de plus …
Finalement si je vous comprends bien , je pense qu’on peut même considérer que la dépendance affective peut aller jusqu’au Caudillo, au Furher, le Sauveur suprême quoi (bon Willem Reich a écrit des choses sur tout ça) ; l’emprise jusque là quoi, l’emprise des masses avec un dictateur moderne aujourd’hui, anonyme, invisible, presque irréel mais dont on parle tout le temps : le marché …. Un Dieu vivant quoi … Du Adam Smith !!
Décidément Françoise vous éclairez sous un autre jour la relation que j’ai vécu , en la rendant sociétale et culturelle, et même politique … Et ça va vraiment m’aider, et peut être même me faire rajeunir et accomplir certaines choses dont j’ai envie depuis longtemps mais que je ne me donne pas les moyens de réaliser …. Parce que comme vous dîtes , les injonctions morales … font qu’il faut être un bon fils, un bon mari, un bon père, irréprochable dans les conventions sociales, et qu’au nom de cette petite morale, souvent juridiquement validée, on peut utiliser, à volonté … Comme si on devenait l’inverse parce qu’on fait ce que l’on a envie, même si ça défrise ceux qui ne veulent pas que l’on obeisse à ses propres envies … Après tout si j’ai envie de plonger d’un plongeoir de 5 mètres , c’est mon envie, voire mon besoin de me défier à moi même et je ne fais chier personne avec !!! Je n’oblige personne à le faire, alors ne m’obligez pas à faire ce que vous voudriez que je fasse par ailleurs … Par contre ne venez pas me dire que c’est dangereux , qu’il ne faut pas le faire, comme pour l’escalade, le rugby (ok, je me suis pété un genou, mais bon on peut aussi ne rien faire, et mourir en pleine santé) ou la spéléo, ne projetez pas sur moi vos propres angoisses, vos propres déficiences et phobies ; plonger de 5 mètres , je l’ai fait des 10 de fois, sans vous et vos conseils, j’ai pas besoin de vous pour le faire et savoir le faire … Si vous ne savez pas le faire , c’est votre problème, pas le mien … Si vous voulez apprendre , je veux bien vous accompagner, vous pourrez même évacuer vos propres angoisses de cette épreuve sur moi , mais bizarrement vous ne venez pas pour découvrir d’autres sensations … Votre vie conformiste, sans surprise , sans autonomie (ou avec la peur de celle -ci , sur le plongeoir, ou qd il faut décider seul si on tape ou pas une pénalité alors que c’est décisif, et que tout le monde s’en remet à vous parce que personne ne sait, des charges énormes à supporter seul et dont l’hypocrisie masculine se décharge en mode héros ou « petite bite ») est aussi très dangereuse !! Ben vas y , tape là toi , gros con qui fait 20 cms de plus que moi !!! Marrant moins de gueule quand il faut le faire !!
Paradoxalement ma manipulatrice m’aura ré-appris le risque, mais sur un mode émotionnel et une dépendance que je ne connaissais pas … Au final , c’est pas pire que le rugby, les pets ne sont pas les mêmes c’est sûr , ils sont surtout physiques au rugby, mais pas que physiques … C’est un sport qui m’a énormément appris …
Pourtant je ne suis pas naïf, ces liens que vous faîtes entre la sphère privée/ publique , j’étais largement capable de les faire avant elle (c’est largement mon métier et ma formation) c’était l’objet de clash intellectuel entre elle et moi , ou de grosses fatigues de ma part quand elle tenait à me convaincre absolument qu’elle avait raison, perso , je laissais tomber, par avance parfois (sinon ça pouvait durer 5 ou 6 heures parfois , surtout la nuit, mais comme elle disait d’énormes conneries, dans le domaine précis que je maîtrise bien plus qu’elle, j’avais pas envie de batailler) … et elle a tellement été patiente et persévérante pour détruire mon identité intellectuelle, ayant repéré sûrement que je me mettais en pause momentanée de ce côté là, que j’étais moins vigilant parce que j’étais émotionnellement pris par la fin de vie de mon père … Elle s’est engouffrée dans cette brèche cette garce … Et puis bon son entreprise de séduction était quand même spectaculaire , et là par contre j’ai été naïf bien que j’ai résisté un an …
Vous voyez où j’en suis quoi , y a 2 ans ce que j’ai écrit ce soir , j’aurais été capable de l’écrire …
Bonne soirée à vous , et au plaisir de vos tuyaux …
Adzo
PS : Je vais allé voir ce qui concerne la psycho-généalogie (j’ai une amie qui a pratiqué ça et qui semble avoir résolu pas mal de ses pbs grâce à ça -rien à voir avec un PN- , et elle a bien avancé depuis, y compris sur un truc somatique, une scoliose assez grave, les dégâts du passé sont là mais c’est stabilisé apparemment) ça a l’air intéressant … En tout cas en parler à ma psy aussi …
Un petit lien qui rejoint ce que l’on dit …. L’économie « autonomisante »…., genre de trucs que détestait la Princesse , évidemment ….
Bonjour Adzo
Pour ma part, j’adore les fessiers rebondis masculins. Cela fait partie des charmes de séduction des messieurs selon moi (mon conjoint depuis 15 ans a d’ailleurs un très beau fessier qui participe de son charme physique). Je ne vois pas pourquoi ça symboliserait une pathologie particulière pour autant.
C’est comme si un homme qui aime les poitrines généreuses des dames incarnait de par ce goût prononcé, une pathologie. Pour moi, c’est un goût pas une pathologie. Et dans la mesure où il n’y a pas agression, menace sur des personnes, en quoi cela pose souci?
L’obsession est le contraire de la phobie. La phobie incarne la peur panique. L’obsession c’est un désir inextinguible. Nous ne sommes pas dans le même registre, même si l’aboutissement des deux est la destruction.
Je comprends que vous ayez souffert avec votre ancienne compagne mais je crois aussi qu’il ne faut pas tout diaboliser. Je comprends que ce soit une phase pour le moment que vous traversez rapport aux souffrances que vous avez endurées à cause d’elle. Mais cela ne doit pas vous faire perdre de vue une remise en question personnelle aussi.
Ce lien toxique que vous avez noué n’est pas venu par hasard.
Ce qui conduit le PN à être attiré par tel ou telle, c’est la même chose qui attire sa victime. Comprenez que c’est dans une certaine mesure les deux faces d’une même pièce de monnaie.
On pourrait résumer de façon personnifiée le PN et sa victime sous les traits de Janus. Un Janus qui aurait la capacité au moins pour partie de faire cesser la dépendance psycho affective qui l’amène à cette destruction personnelle et relationnelle.
C’est un peu comme un maniaco-dépressif. Le PN incarnerait la phase de crise maniaque et la victime du PN incarnerait la phase dépressive.
Mais en réalité, c’est la même maladie. C’est simplement deux expressions pathologiques différentes à des moments donnés différents.
C’est pourquoi j’insistais sur la nécessité de tous et toutes sortir de la dépendance psycho-affective. Car c’est l’origine du mal dont nous souffrons tous et ça n’est que comme cela qu’on évitera de créer des PN et des victimes de PN. Ce n’est aussi que comme cela qu’on aura des êtres humains apaisés, libres et confiants en eux-mêmes, en l’autre, en la vie pour les générations à venir.
Oui, les forces contraires sont fortes, comme le dit Carole.
Mais souvenez-vous de ce que disait Gandhi: les assassins et les meurtriers peuvent paraître à différents moments invincibles dans notre Histoire, mais à la fin, ils tombent toujours. Parce que des gens, même tout seuls, mêmes tout petits, sans grade se lèveront toujours pour promouvoir l’amour, la paix, la justice, la fraternité et la liberté. Il faut toujours penser à cela pour continuer de suivre cet exemple.
Nous avons tous et toutes les moyens de changer la donne.
Nous avons en nous la clé du changement. Pour tout un tas de choses.
Si nous ne changeons pas nous-mêmes vis à vis de notre dépendance psycho-affective, la nôtre et celle que nous infligeons aux autres ( soit disant par amour), comment pourrons nous construire une société indépendante et autonome psycho-affectivement? Et comment construire une société plus juste si déjà nous n’en passons pas par l’abandon du désir de possession et de consommation des êtres que nous croisons, que nous créons, avec lesquels nous vivons au quotidien?
Il faut je crois changer dans notre propre vie ce que nous voudrions voir changer autour de nous. C’est le point de départ qui pourra faire tache d’huile.
Dit comme cela, cela relève du lieu-commun et du yakafocon.
Mais il ne tient qu’à nous d’agir. Et nous réformer d’abord et avant tout.
Je crois pour tenter d’agir ainsi un petit peu tous les jours que nous n’avons pas trop d’une vie pour tenter d’y parvenir et de transmettre cette nécessité à nos enfants et petits-enfants. 😉
Bonjour Françoise,
Bien sûr qu’il n’y a rien de pathologique à aimer les fesses rebondies ou les poitrines généreuses que j’aime pour ma part, et j’étais mal tombé avec la tordue …
Mais chez elle, le thème des fessiers rebondis revenait toujours, en boucles, comme les discussions à caractère sexuel, cela faisait partie de ses obsessions … Pour en parler autant ! C’est ce côté obsessionnel que je voulais souligner, à revenir toujours sur des thèmes comme ceux là , et tellement d’autres …. Par contre lorsqu’il fallait passer à l’acte, malgré mes grandes précautions, là elle était dans la phobie, comme dans pas mal d’autres domaines …
Et puis physiquement elle était très complexée; pas moi , j’ai le physique que j’ai et fais avec … Sauf que cela lui était insupportable que je m’assume , et donc elle allait taper dedans , y compris dans mon identité physique , après pourtant l’avoir flatté … A la fois je m’en foutais à cause de la contradiction précédente, à la fois c’est usant, à la longue …
Aprés en effet, je ne suis pas tombé sur elle par hasard à ce moment de ma vie, c’est d’ailleurs assez étonnant puisque c’est elle qui, parfois, me le disait que ce n’était pas par hasard … Elle savait de quoi elle parlait, et pourquoi elle était là … Car j’ai désormais bien compris pourquoi elle était là ; pour se sortir de sa dépression chronique à elle en trouvant une proie à envahir et pouvant ainsi passer à sa phase maniaque (son obsession maniaque, c’était moi , je sais) … Pas pour rien qu’elle me disait que « je l’avais sauvée, ramenée à la vie » … et j’en passe … , en me rendant malade et dépressif en effet …
Aprés il y a un point où je suis en relatif désaccord avec vous : certes que j’ai à me remettre en question sur ce qui m’a amené à la dépendance affective et psychologique avec elle, sur ça je suis d’accord, par contre vous semblez sous-estimer ce que ce genre de tordu(es) est capable de faire, non pas dans mon cas pour maintenir sous emprise (car là par contre, je savais me défendre, mal peut être , mais je me défendais) mais pour installer sous emprise … Et dans mon cas ça a duré 1 an , elle n’y arrivait pas, je résistais, sans résister, mais elle insistait, et encore le mot est faible … Je ne voulais pas de sa dépendance affective, mais elle me l’imposait , et je l’envoyais balader … Ca ne marchait pas son truc, pas encore en tout cas …
Donc oui, par contre , elle voulait me faire changer, me convertir à elle et à sa Narcisse , alors que j’ai tellement de convictions, d’idées …. si différentes d’elle , pour ne pas dire opposées, notamment sur ce que vous dîtes sur la fin de votre message … . Elle passe son temps à profiter de tout , de tout le monde , en n’étant jamais satisfaite évidemment … Elle consomme et posséde , ça la résume bien …
C’est ce passage que je dois comprendre, ce moment où j’ai cédé, ou je me suis oublié ou elle m’a rendu dépendant ….
Je suis sûr que lorsqu’elle s’en est rendu compte , elle a dû jouir, normal, c’est son mode de jouissance perverse.
Bonne soirée à vous et we , et peut être vacances
Adzo
Je vous rassure, Adzo, je connais les manipulations et les pressions d’un PN. J’en ai fréquenté un durant 5 ans, il a été mon amant. Donc je sais de quoi vous parlez. Et avant dans mon enfance et adolescence, j’ai eu un père incestueux et violent, tyran domestique et une maman en perpétuelle dépression et régression infantile. Donc on va dire que j’ai un passé suffisamment chargé pour savoir de quoi il retourne côté emprises nauséabondes.
Pour autant, je considère la problématique de la dépendance affective autant de mon côté que du côté du PN. Je suis arrivée rapidement à cette analyse critique non par syndrome de Stockholm mais parce que j’ai compris que la dépendance affective c’est ce qui nous liait principalement lui et moi. Et plus j’observe ici les témoignages, les réactions et les récits des comportements, plus je vois une similitude de dépendance affective entre les PN évoqués et les victimes qui s’expriment.
Donc je vois clairement que ce que j’ai identifié de base commune entre le PN et moi, se retrouve dans tous les couples PN-victimes.
Et j’ai conscience que c’est la dépendance affective qu’il faut donc déconstruire et qui aliène et qui fait basculer les individus dans ces relations catastrophes.
A la différence des PN, les victimes souffrent de la situation et peuvent la changer en changeant de comportement et en traitant leur dépendance affective. Les PN en sont incapables.
Donc c’est à nous victimes d’opérer le changement déjà dans une réforme de nos propres comportements. Pour notre mieux-être. Et pour ne pas que d’autres proches soient inféodés aux mêmes blessures, au même système.
Sinon, nous ne pouvons et nous ne pourrons pas nous plaindre qu’il y ait des PN et toujours plus en nombre dans notre société, qu’ils fassent de plus en plus de victimes, si nous-mêmes ne quittons pas et ne traitons pas et ne sortons pas de la dépendance affective dont nous sommes esclaves et qui est pourtant à la base de toutes nos souffrances. Ca me parait complètement contradictoire.
Bon week-end à vous.
Je commence tout juste mes vacances. Mais des vacances sans solde. Etant enseignante précaire vacataire depuis 10 ans, je ne dispose pas de congés payés. Donc mes vacances sont du chômage à chaque fois. Et bien sûr, pas de dédommagement assedic.
Mais au moins cet arrêt me permet de souffler physiquement. Cumulant sur l’année scolaire et un peu plus, 6 CDD de professorat avec deux matières différentes à enseigner (arts plastiques pour 5 ateliers associatifs et arts appliqués pour un établissement semi-scolaire, centre de formation industriel), je ne suis pas fâchée de m’arrêter un mois et demi l’été pour récupérer un peu, faire le break. Si c’est mauvais pour mes finances, c’est important pour ma santé.
Bonnes vacances si vous en avez à vous aussi.
Bien sûr, Françoise, la dépendance affective est ce qui lie le PN et sa victime (on pourrait presque dire son « complice »). Malgré tout, et en cela je suis plutôt d’accord avec Adzo, le PN manque totalement d’empathie et de considération pour l’autre et c’est quand une différence fondamentale.
Nous avons été, tous ici, dépendant affectif de notre PN et donc co-responsable du naufrage. Mais je suis sûre, au moins pour ce qui me concerne, que la souffrance chez l’autre nous est difficile et que, quand elle survient, nous pouvons nous mettre à sa place, aider ou tenter de soulager, nous excuser pour une parole malheureuse, nous remettre en question. C’est en cela que nous ne sommes pas PN ; cette empathie est à la fois un piège (nous avons voulu « sauver » ce malheureux PN et nous sommes tombés dans ses filets) et une chance. Car nous pouvons, contrairement au PN, considérer les choses d’un autre point de vue que le notre et, partant, évoluer et grandir.
Et vous avez raison quand vous dites que c’est à nous, victimes, d’opérer le changement et de faire bouger les mentalités. L’emprise ne se réduit pas au monde privé, hélas, et les aliénations sont aussi fréquentes dans la sphère professionnelle et sociale. S’il n’y avait qu’une seule chose de positive à retenir de notre histoire avec un PN, c’est bien cette prise de conscience.
Bonjour Lalouette
Mon propos n’était pas du tout de mettre en doute le manque d’empathie et de considération d’autrui du PN. Il me semble que ce manque d’empathie est de considération est facile à identifier et commun à tous les PN. Mais je souhaitais montrer qu’il ne faut pas uniquement critiquer le PN dans ses agissements mais aussi faire notre autocritique dans notre façon de nous comporter dans cette relation et par delà cette relation toxique.
Et donc par conséquent, bien comprendre que le problème qui a généré notre malheur et les souffrances qui vont avec, relève d’une même origine, d’un même fonctionnement culturel et éducatif qui créée à la fois des victimes et des PN. Et qui imprègne tout le fonctionnement de notre société. Un fonctionnement légitimé et médiatisé à fond et qui fonctionne sur la dépendance, et essentiellement sur la dépendance affective.
Oui, l’aventure avec les PN enseigne à prendre conscience de cette problématique et au-delà doit nous pousser à agir pour démanteler culturellement, intellectuellement, formellement dans nos vies et nos familles, ce système de dépendance affective.
Nous avons la lourde tâche d’oeuvrer à l’autonomie psycho affective (la nôtre déjà et aider à celle de nos proches). Parce que nous avons pu, mieux que n’importe qui d’autre, mesurer les dégâts que fait la dépendance affective.
La prise de conscience ne suffit pas. Il faut agir (au plan thérapeutique et culturel et éducatif). C’est la seule façon d’éviter la répétition de relations toxiques du même type et de souffrances similaires.
Ce qui provoque la répétition de relations toxiques PN ou pas dans une vie, ce qui génère différentes aliénations, ce n’est pas forcément le manque de conscience du problème originel (même si cela est déjà un facteur qui peut jouer) mais surtout le manque d’agissement et de réforme comportementale des personnes sur ce problème de dépendance affective.
Tout le monde actuellement fait des constats alarmants sur des problèmes de société graves en identifiant bien les origines et les différentes modalités de mise en place des dégâts liés tous à une dépendance. Mais combien de personnes agissent sur la problématique dénoncée? Une toute petite minorité. Parce qu’il est toujours plus facile de se plaindre, de rester dans le constat que d’agir.
Et les responsables de ces différentes échelles d’aliénation et de dépendance comptent justement sur l’immobilisme, la paresse, la peur, la négligence, le manque de courage de leurs victimes.
D’où la perpétuation et l’aggravation des problèmes…
Il faut donc créer une alternative d’actions concrètes pour sortir du seul constat (les PN sont comme ci comme ça, dangereux). Sinon, on ne sortira jamais de la dépendance affective.
Je n’ai donné que quelques pistes d’outils pour mettre en oeuvre cette réforme comportementale et culturelle. Mais il doit y en avoir beaucoup d’autres. Je pense que c’est une recherche active qui peut beaucoup aider et mobiliser les victimes de façon positive et constructive. Non dans l’objectif de sauver les PN (qui de toutes façons ne souffrent pas et ne solliciteront jamais une thérapie) mais de se sortir vraiment et de prémunir la société, nos proches de cette dépendance affective qui est à l’origine de l’emprise psycho affective que nous avons subie et qui aussi fait des dégâts dans notre société à différents niveaux.
Ca pourrait peut-être faire l’objet d’un chapitre sur ce site, et chacun d’entre nous pourrait alimenter ce chapitre avec des idées, des pistes thérapeutiques, pratiques, comportementales pour sortir et se prémunir de la dépendance affective au quotidien dans différents domaines (familial, professionnel, amoureux, éducatif, social). Je suis sûre que nous avons tous et toutes des trucs, des bonnes adresses, des astuces qui peuvent se compléter et être utilisés pour déconstruire la dépendance affective.
La liste de différentes pratiques thérapeutiques, de différentes assos nationales, internationales francophones (avec numéros téléphoniques gratuits) peut aussi être utile à pas mal de personnes en détresse et qui ne savent pas forcément où et à qui s’adresser.
Après, c’est juste une suggestion.
Je pense personnellement cela pourrait impulser par delà la verbalisation des souffrances et des problématiques individuelles actuelles existantes, une dynamique de lutte et d’actions concrètes individuelles et collectives bien utiles pour mettre en oeuvre la reconstruction et le traitement des souffrances de chacun, chacune.
Bon week-end à vous et à tous.
Cordialement.
Françoise
Un chapitre sur la « dépendance affective » avec pistes et outils pour des actions concrètes me semble en effet une bonne idée. La verbalisation des souffrances personnelles est, comme nous le voyons ici, un besoin légitime et une étape indispensable. Mais elle n’est pas suffisante.
Peut être celles d’entre vous qui sont plus dégagées de l’emprise et qui ont plus de recul pourraient-elle engager cette dynamique, ici ou ailleurs, et nous livrer leurs idées comme vous l’avez déjà fait…
Amicalement
francoise,
j espere que nous aurons le temps…car à la vitesse ou ca va pour la destruction de la terre…je crois qu on doit s inquiéter
a vous aussi, bonne soirée
carole
Francoise,
» question qui n est pas abordée, à dessein » ; mais c est exactement ca, francoise; et du coup , on peut quand meme se poser la question :
à qui profite le crime ?
Les 500 plus grandes fortunes de France continuent de s’enrichir
© AFP
Dans son enquête sur le classemen. En 10 ans, ce chiffre a été multiplié par quatre alors que le PIB n’a fait que doubler.
Autre chiffre avancé par le magazine, 1/10e de la richesse serait entre les mains de 1/100 000 de la population. « Du grain à moudre pour ceux qui dénoncent l’extrême concentration des richesses », commente le journaliste Eric Treguier.Les dix premiers du classement ont vu leur fortune progresser de 30 milliards en douze mois, à 135 milliards (40 % du total). Une évolution qui permet même aux riches français de s’inscrire dans le nouveau palmarès des 100 premières fortunes européennes,
Je sais bien Carole que ce système de dépendance profite toujours aux plus puissants.
C’est pourquoi la prise de conscience d’une autonomie pas seulement financière mais aussi psycho-affective personnelle est importante.
Cela nous rend moins dépendants de faux besoins, de produits, de services, de relations toxiques et nous pouvons faire des choix plus éclairés, nous vivre mieux en tant que personnes et nous vivre mieux aussi dans nos relations aux autres.
Y a du boulot pour que la prise de conscience sur cette question se mondialise et enclenche une vraie démarche individuelle et collective. Mais bon, si déjà une partie des personnes commence à se poser des questions sur le sujet et à entamer une démarche d’autonomie, d’indépendance, cela peut faire écho et donner l’envie à d’autres de faire de même.
La prise de conscience écologique et de protection de la planète ne s’est pas faite en un jour. Et elle continue à se faire progressivement dans toutes les couches de la société.
Donc je pense qu’il en ira de même avec la nécessité d’indépendance et d’autonomie psycho-affective.
Bonne soirée! 😉
Chère Sylvie, après réflexion concernant l’histoire de votre fille, que vous avez perdue en d’aussi atroces circonstances, ne serait-il pas possible d’intenter une action en justice contre cette brute épaisse de psychopathe, qui lui a fait subir ce calvaire?
Si ma mémoire est bonne et après vous avoir relue, l’infirmière a été témoin de ces maltraitances. Pourquoi n’a-t-elle rien signalé? Son témoignage aurait du poids dans cette affaire, avec laquelle la justice ne plaisante pas.
Si vous vous en sentez le courage, et au nom de votre fille, pourquoi n’iriez-vous pas en consultation préalable chez un avocat spécialisé dans ce genre d’affaires?
De plus, au vu de vos moyens, vous avez droit à l’aide juridictionnelle.
Vous pourriez bénéficier de conseils judicieux grâce à des associations comme « La Boutique du Droit ».
Il faut ABSOLUMENT empêcher que de tels agissements se reproduisent, et tant que personne ne bougera, ce genre d’individu sans nom pourra continuer ses activités , tel un gros pou sautant de tête en tête.
Et la parole d’un repris de justice, psychopathe, toxico et j’en passe, que vaudra-t-elle , pour un jury dans un tribunal? Il aura beau se dépétrer dans ses mensonges, je suis persuadée que la justice ne le ratera pas.
Certes, Sylvie, tout ceci ne vous rendra pas votre fille adorée. Mais , pour sa mémoire, et aussi pour protéger d’autres personnes vulnérables dans ce cas, pourquoi ne pas agir afin d’empêcher une bonne fois pour toutes ces agissements?
Votre récit me va droit au coeur. J’en suis aujourd’hui encore toute bouleversée.
Comptez sur ma plus profonde sympathie. Sincères amitiés, Forester.
forester,
oui vous avez raison, l infirmière aurait du faire un signalement; c est une faute grave de sa part
j en fais régulièrement , et je peux vous affirmer que c est très efficace, car à partir du moment , ou vous avez prévenu par écrit,soit les services sociaux , soit le procureur de la république,croyez moi , ils se bougent les » fesses « , et vite, car si il arrive quelque chose, ils sont personnellement dans la MER… jusqu au cou
j ai eu le cas il y a quelques mois, concernant un bébé de 10 mois , (suivi par les services sociaux) , ben , dès qu ils ont eu notre mail (trace écrite,donc engageant leur responsabilité), ca a été plié dans la journée,ils ont tout simplement eu la trouille,alors que ca faisait des mois qu ils passaient leur temps de réunions en réunions !
amitiés
carole
Finalement, le PN en est resté au stade du nourrisson qui réclame sa tétée… Oui, c’est bien ce que je me disais: le PN n’est pas « fini »…Forester.
geneviève,
là c est comme le camaieu(sourire)
mon pn était très, très bien élevé,et très,très patient,comme un chasseur guettant sa proie; macchiavélique,quoi…
donc, pas de généralisations hâtives (sourire)
carole
Bonjour, Lalouette, deux mois de gagnés sur le PN! Continuez ainsi! 🙂 Forester.
Bonjour, Adzo, vous avez raison, prédateurs comme prédatrices sont toujours à la recherche du même type de proie.
Mon ex PN, par exemple, renouvelait les schémas en séduisant des femmes qui avaient été fragilisées par un deuil, un divorce difficile dans lequel il se reconnaissait lui-même pour en avoir traversé un semblable, avec maintes procédures qui n’aboutissaient jamais à rien.
Ces PN se complaisent particulièrement dans le glauque, le malsain, font semblant d’avoir des valeurs morales alors qu’ils sont totalement amoraux.
Mon ex PN prétendait avoir perdu la garde de sa fille de trois ans pour suspicion de viol sur enfant mineur de moins de quinze ans. Selon lui, cette affaire s’est terminée par un non-lieu, mais il a perdu la garde de sa fille. Je me suis toujours posée des questions à ce sujet, ayant su qu’en tant que policier, il avait eu sur le paletot l’IGS, qui ne sont pas de tendres bonshommes.
Ayant tenté de retrouver sa première fille, âgée de trente ans, il essuie un camouflet de la part de celle-ci. Elle refuse tout net de le revoir. Alors, comme pour se justifier et lui prouver qu’il était « un bon papa », comme il se plaisait à le répéter, il lui fait parvenir des photos d’elle enfant.
Il me présente une famille idyllique. L’archétype de la famille idéale. « Mais alors, pourquoi tu as divorcé? » lui ai-je demandé.
« C’est à cause de ma femme et de ses parents ».
Le PN aime vous exposer une vitrine de sa vie, qu’il idéalise, mais qui est loin d’être la réalité, beaucoup plus sombre. Il ne vit que par procuration, dans un monde virtuel. Rien n’est authentique dans ce qu’il prétend vous raconter de sa vie. C’est une existence construite de toutes pièces, dans un monde factice, son monde à lui.
J’ai fin très vite par trouver ses failles et suis devenue un temps experte de la contre-manipulation, puis bourreau à la place de victime.
Je me suis comparée à « un agent retourné » de la seconde guerre mondiale, une « taupe », qui a balancé pas mal de renseignements au flics concernant ce bonhomme, qui avait l’air d’être connu des services. Petite satisfaction personnelle.
Je ne suis pas ainsi de nature, mais il s’agissait de ma survie.
Il a quitté la région voici bientôt un an. Il est passé à autre chose. Et c’est tant mieux.
Pour ma part, je prends garde de ne pas retomber dans le même panneau. Il est des jours où je me sens encore un peu fragile. Alors, je me mets en hyper vigilance.
Conclusion: le PN nous prend pour des imbéciles, mais il se trompe. Nous sommes bien plus finauds que lui, puisque nous finissons toujours par le démasquer.
Je vous souhaite une bonne journée, Adzo, et au plaisir de vous relire bientôt. Amitiés, Forester.
Bonjour Françoise;
J’ai fait le test envoyé (celui de Bradshaw) , je l’ai même fait deux fois avec tout ce que je sais de moi , et en étant honnête avec moi … Ben ça va, rien de catastrophique, pas si dépendant que ça (à part à la clope peut-être), mais j’ai bien plus d’autonomie affective que je ne le soupçonnais et ne souffre pas de blessures enfantines si problématiques, même si j’ai repèré certains trucs à résoudre … Ou alors est ce lié à l’histoire que j’ai vécu qui m’a rendu différent de ce que j’étais il y a 3 ans …. Peut-être que c’est pour cela que l’on dit que l’on sort plus fort de telles relations toxiques, quand on a atteint les limites de l’insupportable car dès ce cap franchi (voire pour le franchir), c’est que l’on est devenu un autre …
Je l’ai fait aussi pour ma manipulatrice et tout ce que je sais d’elle, ai vu d’elle…. Alors là par contre, il n’y a pas photo !!! Mais bon, en même temps, pas vraiment étonnant …. Impressionnant, elle pourrait tout cocher pratiquement …. Je comprends encore mieux ses lamentations de petite fille abandonnée …
J’aime votre idée du lâcher prise et me fait penser à quelque chose que j’avais il y a a longtemps sur Internet pour à la fois apprivoiser son moi intérieur et la dépendance affective et retomber dans ce genre de piège …
Si vous ne l’avez jamais fait , tentez l’expérience, allez dans une piscine et montez au plongeoir de 5 mètres … Et plongez , ou à défaut sautez si vous avez trop peur …. Pour réaliser cela, vous verrez que vous allez devoir lâcher prise, c’est à dire évacuer vos peurs et angoisses par rapport à cette situation stressante, surtout si c’est la première fois … Vous concentrez sur vous même, trouvez les capacités en vous pour plonger, bref vous faire confiance et qu’à vous même … Car le plongeoir ne vous sera d’aucun secours, il s’en fout … N’être plus dépendant que de vous, que de votre propre volonté en ne comptant que sur elle …
C’est métaphorique comme truc mais je pense que souvent dans les relations affectives (même celles qui se passent apparemment normalement, mais combien de veufs ou de veuves ne se remettent jamais de la perte de l’être aimé, si ce n’est pas de la dépendance affective, je ne sais pas ce que c’est), on investit trop sa confiance en soi dans l’autre, on se fait absorber dans la relation à l’autre alors qu’il faut garder toujours son autonomie affective … Notre identité n’est pas faîte seulement de notre estime de nous même (à travers l’autre) et de notre capacité à vivre en couple via cette reconnaissance, elle est très diverse en fait, et d’abord liée à nous même, à ce que l’on a fait et ne devons qu’à nous mêmes, comme dans le cas du plongeon (les études que l’on a pu faire, le travail que l’on a …. ) et surtout doit être préservée pour à la fois vivre en couple mais également vivre avec les autres, amis, enfants, collégues de travail …. Ce que bien sûr le prédateur, quelque soit sa gamme psychotique, s’évertue et s’acharne à détruire, à faire tomber … pour qu’on ne s’occupe que de lui/elle …
Personnellement, ma manipulatrice a su entrer dans la brêche du deuil et de l’agonie de mon père avec lequel j’ai eu une relation parfois compliquée mais pacifiée avec le temps … Entre opposition à lui et identification à lui par certains traits afin d’être moi … Bref, l’agonie de mon père qui a duré 3 ans et commencée un an avant que je ne la rencontre, m’a bien phagocyté dans ma vie, et cette faille là, elle l’a vue, l’a saisie … Comme, entre autre rôle, elle désirait que je sois « son papa », vous voyez le programme !!! Je comprends mieux son ENORME coup tordu très peu de temps aprés le décés de mon père, je devais être plus important pour elle en tant que père adoptif et fantasmé, que ne devait l’être mon père, pour moi, en tant que père réel … Elle est monstrueuse !!!
Je comprends mieux aussi ses angoisses de mort, considérée comme un abandon définitif et insupportable pour elle, alors que la mort fait partie de la vie … Bref à la mesure de sa toute-puissance de petite fille immortelle !!!
Toutes ces discussions me font comprendre de plus en plus de choses …
Merci à vous et bonne journée
Adzo
Bonjour Adzo
Bien contente si les documents Bradshaw vous ont aidé à comprendre des choses.
De mon point de vue, qui n’engage bien sûr que moi, je pense que nous avons tous et toutes tendance à relativiser nos propres souffrances et à plus nous pencher sur celles des autres, de façon innée. C’est un processus d’évitement qui permet de se rassurer, de relativiser nos propres problèmes. J’ai été pour ma part spécialiste de ce type de comportement pendant des années…
Et dans le cas de la dépendance affective, je crois que nous avons tendance tous et toutes à ne pas la prendre en considération de façon réelle et consciente parce que la société nous a éduqués tous et toutes dans la dépendance affective.
Avec de nombreuses injonctions morales, religieuses, politiques, familiales, sociales, sanitaires, etc.
On ne prend je crois, la mesure de l’aspect aliénant et pathologique de la dépendance affective et de l’amour fusionnel que lorsque nous vivons une relation affective très dysfonctionnelle et que nous en sortons parce que nous prenons conscience de la nocivité, de la toxicité de la relation.
Mais c’est toujours plus facile de ne voir le problème de dépendance affective pathologique que chez l’autre.
Je pense profondément que dans le cas des relations amoureuses avec des PN, hommes ou femmes, il y a mise à jour d’une réelle problématique pathologique de dépendance affective tant chez le ou la PN que chez sa, ses victimes, quel qu’ait été le passé des victimes.
Vous avez un élément déclencheur, révélateur, un moment de fragilité plus accentué qu’un autre (deuil, difficulté pro, perso, de santé) qui va effectivement comme vous l’avez constaté pour vous-même, permettre la relation d’emprise du PN homme ou femme avec sa victime mais qui va aussi s’appuyer sur notre dépendance affective originelle.
Qui est commune à tout le monde, parce que c’est le mode culturel et éducatif dominant depuis des siècles.
La société n’a aucun intérêt à éduquer les gens à devenir autonome au plan psycho affectif. Parce que toutes les instances de pouvoir perdraient aussitôt une emprise sur la majeure partie des humains. Et cela, c’est tout simplement inacceptable pour les structures dominantes.
Dans une famille, la dépendance affective au plan relationnel permet de hiérarchiser le rôle et la position de chacun, chacune. Et de créer un système de pouvoir, d’aliénation et d’interdépendance. Système présenté à tous et toutes comme étant garant de la survie de l’espèce, de la protection de l’individu, garant de l’amour.
Tout est fait pour que les enfants ne puissent couper le cordon ombilical psycho-affectif d’avec les parents.
Tout est fait pour culpabiliser autrui (conjoint, frère, soeur, parent, fils, fille) de s’accorder de l’espace, du temps personnel, du soin, de l’expression, des activités, des projets pour lui-même.
Tout est fait pour maintenir l’individu le plus longtemps possible dans une certaine immaturité et une peur d’affirmer ses propres choix et d’assumer ses propres décisions.
Toutes ces conduites ne serait-ce que dans le cercle familial (mais la société fait cela aussi à d’autres degrés et sous d’autres formes) visent à dominer l’autre, à le posséder durablement comme un objet à sa botte en nous donnant l’impression artificielle de résoudre en nous tous la peur originelle de l’abandon mais aussi de la mort.
C’est pour cela que le document Bradshaw ne s’adresse pas seulement à des personnes qui ont des vécus traumatiques graves ou des pathologies importantes depuis très longtemps. Mais elle s’adresse à tout le monde. Parce que nous avons tous et toutes une peur originelle de l’abandon et de la mort et une culture qui nous incitent à aimer de façon fusionnelle et à être dépendants affectivement.
Les PN ne s’appuient pas que sur un élément de fragilité passager.
Mais sur une structure culturelle commune à tous qui légitime leur emprise.
Maintenant, ce n’est que mon avis sur la question, éclairé par mon expérience personnelle sur ce domaine précis. Donc cela n’engage que moi.
La question de l’autonomie psycho affective devrait de mon point de vue concerner tout le monde, être enseignée dès le plus jeune âge tant dans la famille que dans les structures scolaires. Mais c’est une question qui n’est absolument pas abordée la plupart du temps. A dessein.
Elle ne se pose réellement socialement qu’en cas de problématique grave, comme celle d’une relation humaine toxique ou d’une problématique de type maladie, handicap, problème de développement psycho affectif.
Personnellement, c’est quelque chose qui me choque et me peine.
Et je trouve dommage qu’il faille en arriver à des situations aussi graves pour s’interroger et conquérir son autonomie psycho affective et relationnelle.
Chère Céline, oui, j’ai été moi-même dépendante affective jusqu’à l’année dernière. Cette dépendance affective a été épisodique, en ce qui me concerne, j’ai eu des périodes durant lesquelles je m’assumais très bien : j’avais mon mari, mon travail, des collègues super sympas avec lesquelles je m’entendais très bien, des « petites mamies » charmantes dont je m’occupais quotidiennement, une amie handicapée avec qui je sortais tous les week’ends…
Néanmoins, je puis vous dire que cette dépendance affective date de mon enfance, puisque ma mère me confia à mes grands-parents, de l’âge de trois mois jusqu’à huit ans. Elle avait ses raisons. Puis vint la naissance de mon frère, que je pris pour un intrus dans ma vie d’enfant unique adulée de tous.
Ensuite, il y a eu le divorece de mes parents, à un âge critique de l’adolescence. J’ai erré comme une boussole affolée, cherchant l’affection qui me manquait vers des gens qui n’en valaient pas la peine car ils avaient une mauvaise influence sur moi.
Suite à mon divorce, voici trois ans, j’ai tenté par deux fois de refaire ma vie. Je me suis laissée griser par « le chant des sirènes ».
Le dernier en date a été mon PN, contre lequel j’ai une dent aujourd’hui, qui a profité de cette période de détresse pour s’engoufrer dans la faille à bras raccourcis.
Oui, j’ai été dépendante affectivement de lui, comme à une drogue dure. J’avais peur de la solitude, de me retrouver, en fait, face à mes angoisses existentielles.
Suite à un viol que j’ai subi, contre lequel j’ai porté plainte et qui a été jugé en début d’année, j’ai eu auparavant comme une traversée du désert, en proie à la peur. Je pense que le PN attendait que je touche les dommages et intérêts pour en profiter au maximum.
Alors, il s’est peu à peu rendu indispensable dans ma vie. J’étais toujours pendue à mon portable, attendant un coup de fil de lui, qui ne venait pas, je l’invitais à passer une soirée à laquelle il ne se rendait pas ou que le lendemain.
Quand je fais l’analyse de tout cela, j’en conclus qu’en fait, j’étais en quête perpétuelle de mon père, souvent absent et jamais présent pour moi. Il m’est arrivé de le comparer à mon ex PN.
Oui, j’ai cru l’aimer au début, comme le toxico aime la seringue avec son héro. J’étais accro et c’était ce qu’il cherchait. Ensuite, il a pu aire un temps ce qu’il a voulu de moi, mais j’ai réalisé que je filais un mauvais cocon en continuant ainsi.
Aujourd’hui, je réalise que si je l’avais suivi, c’en eût été fin de moi.
Je me guéris de ma dépendance psycho affective en explorant les pistes de mon vécu, de mon inconscient, par des thérapies, des analyses et un retour sur moi-même.
Je bénéficie aussi des bons conseils de Françoise, de Genenviève , de Carole et encore bien d’autres ici en visitant ce blog. Je lis beaucoup, je fais des activités culturelles, j’écris, je peins, je vais voir des amis.
Bref, je me remets tout doucement. Et c’est ce que je vous souhaite aussi, Céline. Je vous dis à bientôt et vous souhaite bon courage. Amitiés, Forester.
Merci beaucoup Forester pour votre soutien !!!
coucou foreste,
au fait , le jugement, ca en est ou ?
amitiés
carole
francoise,
non,sur ma région , ils n existent
AIDES l a beaucoup aidé , mais leurs subventions ont été drastiquement réduites
ma sœur est quelqu un de très sociable, et très positive, elle a des ami(e)s qu elle peut solliciter,mais le pb,c est que tout le monde court…
et puis , certaines choses ne se délègue pas ( orientation scolaire des enfants,etc…)
amitiés
carole
je lui communiquerai ( les moutons » ils pourront peut etre etre de bons conseil pour notre région
Adzo,
+ 1
carole
Bonjour Carole,
Un de plus oui dans sa collection et galerie de cadavres … Il ne sait pas ce qu’il va vivre lui !!! Les montagnes russes émotionnelles …
Bonne journée
Adzo
Chère Céline, oui, je l’étais, dépendante affective. Mais je ne le suis plus. Quelque chose en moi a changé, depuis cet épisode avec mon ex PN.
Je ne suis attachée qu’à mes chiens, qui me le rendent bien par leur affection et les joies qu’ils me procurent.
Me permettez-vous de vous apporter de plus amples explications au sujet de ma dépendance affective ultérieurement ? Je pense que ce serait un débat intéressant et, si cela peut vous aider, j’en serais ravie !
Amicalement, Forester.
Merci Forester, oui j’aimerais vraiment que vous me donniez d’autres informations concernant cette fichue dépendance affective !! et si d’autres personnes ici ont des conseils pour se sortir de cette dépendance, je suis preneuse !!
Céline
francoise,
merci pour le questionnaire c est super…
je l ai fait,ouf,ca va (sourire)
carole
Chère Céline, ne pensez-vous pas que ces « vacances » -là pourraient être décisives pour faire le point une bonne fois pour toutes sur votre relation?
Certes, je ne connais pas tous les tenants et les aboutissants de votre histoire, du fait que j’ai « zappé », mais je sais lire entre les lignes.
Alors, Céline, posez-vous les bonne questions? M’aime-t-il vraiment et le prouve-t-il, ou bien fait-il semblant ? Et vous, n’êtes-vous pas plutôt amoureuse de l’illusion de l’amour, dont vous avez pu revêtir l ‘être avec qui vous partagez encore vos jours?
Si je vous dis cela, c’est par expérience: en fait, en croyant aimer ce PN, je me suis fourvoyée en tombant amoureuse de l’illusion de l’amour, d’un rêve éveillé que je m’étais construit, et qui devint vite … cauchemar.
Surtout, si vous partez en vacances, gardez sur vous les numéros de personnes que vous connaissez, au cas où…N’hésitez pas non plus à alerter les services de police si la situation dégénérait. Prenez le plus de précautions possible et…envisagez un repli stratégique. Il s’agit de votre vie. Soyez prudente. Courage et pensées amicales, Forester.
Etes vous vous aussi dépendante affective Forester ?
chère céline,
je crois que francoise vous donne d excellentes pistes;
j ai été moi meme dépendante affective,et c est bien cela qu il faut que vous puissiez traiter
amicalement
carole
Chère Céline ou Mariette, oui, on m’a aussi conseillé de faire une liste, avec le positif et le négatif de ce que j’avais vécu durant cette relation, et de comparer avec ce que je vis actuellement.
Et vous verrez, « y’a pas photo! » .
Bon courage!
Vous avancerez doucement, mais sûrement.
Bien à vous, Forester.
Bonjour à tous,
C’est horrible, j’ai peur de ne pas m’en sortir, je passe des soirées et des week-end horribles, en pleure dans mon canapé, je ne sais pas comment faire, je vois tout en noir… Les vacances approchent et bien sûr je devais partir avec lui alors je vais me retrouver toute seule et ça m’angoisse…
Par moment je suis gagnée par la peur et le dégoût, comment j’ai pu subir tout cela pendant 3 ans, je pensais qu’il m’aimait malgré tout et qu’il allait changer…
Chère Mariette, je le pense aussi. Mais ce n’est pas une raison pour en voir non plus partout.
C’est donc pour cela qu’il vous faut écouter « vos petites voix intérieures« , si tant est que vous puissiez faire une nouvelle rencontre.
Néanmoins, la société actuelle est telle que oui, il risque d’y en avoir pas mal, de PN.
Puisqu’il faut être performant, alors, on n’hésite pas à marcher sur son voisin pour y arriver.
Il faut du rendement, comprenez-vous?
C’est la loi du « qui mange qui« , et c’est désolant !
A nous d’être vigilant(es) pour ne pas retomber, d’écouter nos intuitions, de nous fier davantage à l’avis de nos meilleurs amis, qui ont plus de recul que nous, qui somme épris, les premiers temps.
Et, si vous ressentez la moindre sensation de mal être dès les premiers instants, c’est aussi un signe…
La séduction est une chose, l’amour, c’en est une autre…
A nous de savoir analyser cette potion magique.
Amicalement, Forester.
Bonsoir, Lalouette, cela me fait plaisir de vous lire aussi!
Oui, Cet art consommé qu’a le PN de vous faire passer par toutes les couleurs de l’arc en ciel, et cela en très peu de temps… »Je pars…Et pis, non, je pars pas… », « J’en ai marre d’ici,ma place n’est pas là, je en suis pas fait pour une vie comme ça… », « Je pars le quinze… », « Et pis non, j’ai encore des trucs à finir… ». Ainsi était aussi le mien. Il partait en pleine nuit, on ne sait où et il revenait, en disant: « Je suis parti dialoguer avec les arbres ». Pauvres arbres! Qu’est-ce qu’ils ont pu en entendre, de c…ies! En ce qui concerne l’argent, le PN n’est pas mal non plus pour vous en soutirer, du moins essayer de le faire, si l’on y prend pas garde. Et c’est vous qui n’avez pas de coeur, parce que LUI vous aide, mais vous, vous ne faites rien, amis strictement rien pour lui! Pauvre martyre! Tout comme vous, j’ai eu, également, mon sommeil perturbé, quelques semaines après son départ. J’étais entrain de sombrer, moi aussi, et si je n’avais pas eu mes amis pour me soutenir, dieu sait où je serais à présent! Alors, ne vous alarmez pas trop, si vous ressentez, par périodes, un certain malaise. Ne vous fixez pas non plus un laps de temps en vous disant que, d’ici quelques mois, voire un an , vous l’aurez oublié ou que ces sensations auront totalement disparu. Vous seriez déçue. Parler, vous exprimer, de n’importe quelle manière, ne pourra que vous faire du bien. C’est ce qui compte, l’expression de soi, dans tous les domaines. Et faire une activité dans laquelle vous vous reconnaissez enfin, n’est-ce pas là une satisfaction personnelle, chose que le PN, ce pauvre ignare, n’a jamais été capable de vous apporter ni de vous faire vivre? Ah! J’ai envie de crier haut et fort , à cet individu: « Pauvre c…! » Ouf! ça soulage! Car, dès les premiers temps que je l’ai connu, j e le pensais vraiment…C’est vraiment ignoble, de jouer ainsi avec les sentiments d’autrui. Courage, Lalouette, ça va aller…Amitiés Forester.
Bonsoir, Adzo, quand je lis votre mail, avec tout ce que vous décrivez, cela me fait exactement penser à ce que j’ai vécu avec mon ex PN pendant 1 an.
Il était capable de vous faire basculer du paradis à l’enfer en une seule journée.
Ce que vous dites est juste au sujet de sa stratégie d’emprise, je dirais plus: d’emprisonnement psychologique.
Comme vous dites, s’il ne relance plus, c’est que vous ne l’intéressez plus, ou alors, il attend son heure, pour frapper au moment où vous vous y attendez le moins.
Depuis son départ, voici bientôt un an, et bien qu’il soit parti loin de la région, il m’arrive encore d’avoir des accès de « parano », du genre: il va revenir pour me cambrioler une deuxième fois.
Alors, je ne pars pas trop loin de mon domicile, juste assez près pour aller y jeter un oeil de temps à autre, quand je suis en vacances.
Mon appart est équipé de systèmes d’alarme. Peut-être ai-je fait là des achats inutiles, mais, dans le doute…
Ceci pour vous dire que, malgré tout, je n’ai plus de nouvelles de lui, ce qui est un bien.
Sans doute est-il passé à une autre proie, ce que je trouve fort regrettable pour elle.
Mais c’est ainsi, on ne les voit pas venir du premier coup, du fit qu’ils excellent dans l’art de se glisser dans une faille de votre personnalité, à une période de votre vie bien déterminée: divorce, veuvage, deuil, etc…
Aller sur ce blog m’a beaucoup aidée.
J’y ai trouvé des personnes avisées qui m’ont donné de bons conseils, ont aussi prêté attention à mon récit, comme je le fait aujourd’hui à mon tour, au vôtre.
Ici, nous sommes enfin compris(es), sans jugement .
C’est pourquoi je vous encourage à continuer, en espérant que vous croiserez sur votre chemin, un jour, qui sait, une personne bienveillante.
amicalement, Forester.
Bonjour Forester,
Merci beaucoup d’abord pour m’avoir lu ….
De ce que vous dîtes , je pense qu’il y a des mécanismes communs dans la chasse d’un prédateur (au féminin comme au masculin) pour sa proie …
De mon côté, je sais, par des connaissances indirectes, que ma prédatrice s’est retrouvée une nouvelle proie qui, comme par hasard, à plus ou moins, le même pédigrée que moi (en termes d’âge, de vécu ….) … Donc elle va aller imposer sa dépendance affective insoluble à un autre … J’ai même certains éléments qui me font penser qu’avant moi, elle a eu d’autres proies, ce qui est logique, c’est son principe de survie fondamental pour ne pas sombrer narcissiquement, car elle se trahissait parfois dans son discours, y compris sur son propre état psychotique, notamment lors de certains clashs …
Merci encore , notamment pour ce que vous me souhaitez … Je compte tirer profit de cette expérience pour, une fois reconstruit dans mes valeurs, mes convictions, mes croyances profondes qu’elle est venue piller et exploiter à fond, croiser le chemin d’une belle personne …… En étant sur mes gardes, sans être non plus paranoiaque , bref en étant à l’aise dans mes baskets …
Je vous souhaite aussi à vous de faire une telle rencontre faîte d’amour, d’échange et de respect, d’envies communs et non de besoins, d’illusions amoureuses et d’aliénation de l’autre … Merci Françoise pour cette notion d’aliénation dans un de vos commmentaires, c’est exactement ce que j’ai dit à ma prédatrice lors de ma dernière conversation avec elle : « tu ne m’aliéneras plus !! » Basta ya !!
Courage à vous
Adzo
francoise,
comme d hab…je plussoie
amitiés
carole
J’oublie le principal ! Quelques précieux conseils qui m’ont été donnés ici même : faites une liste de ce qui vous faisait souffrir, de tous les scènes/évènements qui vous ont traumatisée et consultez cette liste à chaque fois que vous vous sentez fragile. Je m’en sors peu à peu comme ça et en livrant ici quelques bribes de mon histoire. J’ai aussi écrit un long mail à mon ex PN (que je n’ai jamais envoyé – il serait trop heureux d’avoir des nouvelles – mais cela m’a fait du bien). Ce message est classé en « brouillon » dans ma messagerie. Parfois, je rajoute quelque chose, je change quelques lignes. Mais je sais que ce mail ne partira jamais et que… je finirais un jour par le supprimer (lorsque j’irai vraiment mieux !)
J’ai également entamé une psychothérapie pour tenter de comprendre ce qui m’a amenée à supporter une telle situation.
Bon courage à vous
Merci beaucoup pour vos commentaires et vos conseils.
Lalouette quelle est votre histoire ?
Bon courage
Céline
Bonjour Mariette,
Mon histoire ressemble comme 2 gouttes d’eau à celle de tout le monde ici… Vous trouverez quelques longs textes où j’ai expliqué ceci en remontant le fil de cette discussion, mais voici un résumé : Un an et demi de relation avec un homme que j’ai aimé et envers qui je me suis engagée avec une force et un désir inouï. Au bout de 2 mois environ (peut être même plus rapidement) sont arrivées des réflexions assez dévalorisantes, d’abord dites sur le ton de la plaisanterie, puis de vraies critiques ou remarques blessantes sur ma vie, mes amis, l’éducation que je donne à mes enfants, et des scènes et des colères, quasi hystériques et de plus en plus fréquentes ce printemps.
Cet homme, que j’ai repoussé 3 fois parce que son attitude, ses réflexions, me blessaient énormément, reprenais toujours contact avec moi. Faisant comme si rien ne s’était passé, il me séduisait à nouveau par des paroles mielleuses. Mais, à chaque fois, après quelques jours d’accalmie, les critiques et les scènes revenaient. Et les discussions sans fin lors desquelles il arrivait toujours à me prouver, avec un discours pseudo philosophique, que j’avais tort. En gros : je n’étais pas assez forte, assez libre, assez amoureuse, assez cool… selon les circonstances ! Il n’était pas forcément grossier ou insultant mais pouvait, de manière très subtile, me parler pendant 2 heures d’une possible « skyzophrénie » qu’il croyait déceler chez moi !! Redoublant d’efforts, je cherchais ce que j’avais pu bien faire ou dire, qui méritait un tel diagnostic. Et je m’enfonçais, petit à petit, dans une histoire vouée à l’échec qui m’a coûté 8 kilos en moins, des maux de ventre, des cauchemars et un malaise grandissant. J’avais l’impression (j’ai d’ailleurs eu cette impression dès les premiers instants, mais j’étais tellement amoureuse !) que quelque chose « clochait » sans vraiment savoir quoi.
J’ai quitté cet homme il y a 2 mois maintenant. C’est difficile de tenir le cap, surtout quand je reçois des messages ou que des personnes me parlent de lui. Aussi j’ai hâte de partir bientôt en vacances avec mes enfants et de faire un break, de voir et vivre des choses inhabituelles, de voir du pays… Profitez de vos vacances pour vous aérer la tête, faire des choses que vous ne faisiez plus ces derniers temps. Le chagrin passera, il finit toujours par passer. Et ne vous illusionnez pas sur ce qu’aurait pu être la relation avec votre PN : ce qui est tordu ne peut être redressé !
Mes amitiés à tou(te)s, bon courage à vous
Merci Lalouette, vous faites preuve d’une grande intelligence. Vos messages m’ont fait beaucoup de bien…
Tant mieux si j’ai pu vous aider un peu, Céline ! Je ne vais pas très bien, mais j’ai la volonté de m’en sortir. Et un 4ème RV mardi prochain chez la psychiatre vers qui je me suis tournée, très vite après ma rupture. J’ai entamé cette thérapie pour moins souffrir et ressasser cette histoire et surtout pour essayer de comprendre comment j’en étais arrivée là. Je trouve que ce que dit Françoise sur la co-dépendance affective avec un PN est assez juste.
Je suis une personne vive, plutôt ouverte, énergique, mais je reconnais un manque d’estime pour moi-même. C’est à dire que j’ai l’impression de ne pas être toujours à la hauteur, d’avoir à mériter les choses. D’où mes efforts redoublés à chaque fois que mon ex ami me reprochait ceci ou celà !
Il y a, en ce début de thérapie, une chose qui me fait très plaisir (même si, en mon fort intérieur, je le savais) : ma psychiatre a écarté d’emblée, me concernant, la schizophrénie. Et je pense que, contrairement à lui, elle sait de quoi elle parle !
Bonjour Lalouette,
Je la reconnais en plein dans ce que vous décrivez !!! Elle pouvait aussi me critiquer sur l’éducation de ma fille, alors qu’elle n’a pas d’enfants; du haut de sa Grandeur, de ses Principes Universels affirmés hauts et forts, du haut de SON expérience de petite fille dont elle est restée si proche, évidemment. Et de son inexpérience surtout dans ce domaine, en tant que mère !!! MDR, elle est magique !!! Mais ce n’était en rien des critiques de sa part mais SES avis et opinions, comme si les deux ne pouvaient pas se combiner, surtout avec elle … Et quand je lui mettais cela sous le nez , elle me disait que je la faisais culpabiliser … Pauvre chérie ….
Mais il y a un truc décisif dans lequel je la reconnais encore plus, sa capacité à déceler des maladies psychiques chez les autres, à ses exs et proies … Là , je dois dire que c’est terrible !!! Qu’on puisse à la rigueur avoir des trucs à reprocher à des exs , admettons, mais pourquoi faut-il que ce soit toujours sur un mode psychiatrique, c’est assez étonnant quand même !!!
Dans mon cas elle a pu me dire que j’étais bipolaire !!! Carrément, allons-y gaiement … Elle n’a vraiment peur de rien, une fois je lui ai même demandé son diplôme de psychiatrie tellement elle me fatiguait avec ses certitudes à 2 balles …. Admettons que je sois « bipolaire » (sans hallucinations visuelles ou auditives par contre, ce qui est assez curieux pour un bipolaire, mais bon passons) , mais c’est peut être à cause de ses Double-Bind en série … En effet, ça rend fou …. Donc triste, malheureux, épuisé, déprimé, colérique de tout ce qu’elle faisait, de toute son oeuvre de démolition, ok , mais ce sont des réactions normales en fait, de quelqu’un de normalement constitué qui tente de survivre, entre 2 estocades !!! Et c’est sûrement parce que j’étais un grand malade qu’elle revenait me chercher, en mode pleurnicheuse ou séductrice , tellement elle voulait m’imposer une relation fusionnelle, dans sa psychose, que je refusais car je sais que ce n’est pas ça l’amour entre 2 êtres …
On en parle un peu d’elle, de ses cernes impressionnantes, de sa maigreur à la bascule permanente de l’anorexie, de son visage figé et fermé à la moindre frustration ou inquiétude, de ses phobies (dont certaines très révélatrices), de ses insomnies répétitives, angoisses en tout genre, de son stress chronique, de ses onomatopées adolescentes, de sa mauvaise humeur quasi-permanente, de sa mauvaise foi sidérante, de son intolérance fondamentale, de cette façon si particulière de se lover dans tes bras lorsqu’elle vient t’embrasser, à la manière d’une enfant se blottissant contre ton épaule, ses haussements d’épaules de petite fille, sa façon de rouler les yeux en les levant vers le haut quand elle veut exprimer, en mode enfantin, (merci la PNL!!!) son opposition ou sa désapprobation, sa façon de s’entortiller les cheveux avec les doigts, comme le font les petites filles, ou de repositionner nerveusement sa coiffure toutes les 5 minutes, de ses règles pas forcément douloureuses mais problématiques et sur lesquelles elle revenait en boucle lorsqu’elle les avait, avec un discours de rejet radical de sa féminité et de son genre ; enviant le fait que les hommes n’avaient pas ce genre de problèmes – aux antipodes de ses crises vestimentaires et de maquillages sophistiqués (qd elle met son masque pour envoûter) mettant en valeur toute la féminité qu’elle dit ne pas avoir, comme si son corps lui était étranger-, de ses torticolis en pagaille, de ses migraines à répétition, de ses crampes, de ses syncopes ou crises de tétanie à la moindre frustration, de son obsession des muscles fessiers masculins (?), de son « horreur » des poils chez les hommes, de son obsession pour la bouffe, de son thème de discussion favori lorsque ça va à peu près bien , le sexe !!! … Bref, j’arrête là la liste, même si ça va mieux en le disant à un moment donné …. Ben tout ça, c’est un peu comme si son corps (et son esprit) parlait pour elle; le corps d’une jeune adolescente en pleine puberté doublé des symptômes somatiques classiques de l’histrionisme … Tous ces maux somatiques sans raisons organiques (la vraie hystérèse quoi, le phénomène sans causes, hormis sa psychose).
Bonne journée
Adzo
Oui Adzo, c’est inouï cette capacité de poser des diagnostics aussi légers (schizophrénie) sans avoir fait l’ombre du début de la queue d’une seule année d’études en psychiatrie ! J’ai eu aussi droit à « ta grande instabilité émotive et affective » asséné d’un ton très dogmatique, « ta faiblesse paranoïaque » et je crois même me souvenir d’une fois où il avait parlé de double bind me concernant (c’est pourquoi cette expression, lue dans un de vos premiers messages, a retenu toute mon attention !). Bref, je souffrais de plusieurs pathologies psychiques graves que personne avant lui n’avait su déceler.
Lui qui était capable de hurler dans la voiture parce que j’avais changé d’itinéraire et de bondir au premier feu rouge dans un grand claquement de portière, qui ne pouvait pas entamer une seule activité sans avoir bu 2 bières, qui ne pouvait pas dîner avec mes amis car il ne supportait pas les soirées en groupe, qui ne pouvait pas passer un coup de fil à son opérateur téléphonique car il ne supportait pas de parler à « un abruti d’une plate forme téléphonique », qui n’a pas le permis et se permettait de donner son avis sur ma façon de conduire en permanence, qui n’a pas d’enfant mais trouvait que j’élève tréééééés mal les miens (en bref, je ne devrais m’en occuper autant car cela me rendait indisponible pour lui), et bien cet homme-là n’avait, bien entendu, nul besoin de consulter… Cherchez l’erreur !
Oui, lalouette , si jamais un mec te fais ce coup c’est qu’il a un pb psy , c’est que lui en a un …
Donc de suite, tu laisses tomber ses propres pbs ..
Ma PN m’a fait les mêmes choses sur la conduite , la bagnole , alors qu’elle n’en avait pas , faisait des crises aussi sans jamais prendre le volant , tant qu’à l’abruti (le connard, notamment) qui ne se plie pas à sa majesté , c’est bon , j’ai testé …
Elle m’a fat chier avec ça mais je l’ai vu conduire aussi , à 150 sur autoroute …
Petite fille immortelle …
Du double bind , si tu fais ce qu’elle fait , elle te le reproche , si tu ne fais pas ce qu’elle fait , elle te le reproche aussi ….
Le début de la mort
Adzo
Bonsoir à tous (ravie d’avoir de vos nouvelles, Forester)
Je me demande si, en matière de dépendance affective, les PN et assimilés ne sont pas bien pires que leurs victimes. J’ai lu l’histoire de Mariette (Céline) et le jeu pervers auquel se livrait son ami montre bien :
– qu’il avait besoin de la tester en permanence en annonçant son départ,
– qu’elle lui prouve alors son attachement en le retenant. Pour preuve, quand elle n’essayait pas de le retenir, il restait assis avec ses affaires à la main et finissait par s’endormir.
Ce qui leur plait, c’est donc bien que l’autre pleure, supplie, insiste… C’est de voir comment ils peuvent déstabiliser l’autre, de le voir souffrir pour se sentir exister (peut être ?). Ils ne s’excusent jamais, bien sûr, de ces scènes infernales lors desquelles ils prennent plaisir à voir l’autre se démener tout seul. Cela me rappelle, évidemment, quelques scènes pénibles où, après une soirée « normale », l’explosion arrive soudainement pour une broutille, suivie d’un départ en pleine nuit de chez moi (ou de la voiture). On reste hébété et on passe le reste de la soirée, voire de la nuit, à se demander ce qui s’est passé.
De mon côté, j’ai aussi perdu plusieurs kilos ces derniers mois, que j’ai bien du mal à reprendre. Pour le sommeil, il est toujours assez perturbé même s’il y a un léger mieux… Il faudra du temps.
Avec mes amitiés un peu déprimées ce soir (mais je tiens le cap!)
Bonjour lalouette
Ce qui attire le PN et sa victime ou ses victimes, c’est une commune dépendance affective et une incapacité à faire face seul(e) à soi-même de façon autonome. Ce qui attire l’un comme l’autre des protagonistes, c’est cette mutuelle reconnaissance de dépendance affective. Qui, et les deux personnes en présence le pensent au départ d’une façon sincère, va pouvoir combler l’attente, le manque initial affectif. Et c’est le cas au début pendant une période qu’on peut qualifier de lune de miel. Puis le PN ou la PN prend l’avantage sur son ou sa partenaire. Et va abuser de la situation, repousser les limites de la relation fusionnelle mais aussi les limites de son ou sa partenaire. A chaque fois, derrière ce comportement abusif, il y a la demande de l’enfant que le ou la PN a été: m’aimes-tu jusque là? Tant que la réponse en face est positive, il ou elle est encouragé(e) à continuer à abuser de la situation et du partenaire. Si la personne partenaire atteint ses limites, commence à mettre des distances, à poser des règles, à refuser certaines choses, certains comportements, certains abus, le ou la PN va se sentir frustré(e) et donc va mettre en place des stratégies parallèles pour combler son insatisfaction et son besoin d’aliénation affective d’autrui. Il ou elle va donc chercher d’autres partenaires plus complaisants, plus réactifs et présents, réactiver des rituels de dépendance avec un de ses parents encore vivant (père, mère, frère, soeur) et commencer dès que ces stratégies parallèles marchent, à détruire l’objet initial d’amour et à élever à ce rang un autre partenaire trouvé dans sa recherche de stratégies parallèles.
Je ne crois pas qu’il faille penser que la seule chose qui réjouit le PN ou la PN c’est l’humiliation permanente de son ou sa partenaire. Ce qui réjouit le ou la PN, c’est que l’autre résolve ses manques, ses angoisses d’une façon ou d’une autre très rapidement, pour ne pas dire instantanément. Peu importe comment et ce qu’il lui en coûte. Autrui est un objet de satisfaction permanente, un doudou que le ou la PN peut câliner comme meurtrir à volonté du moment qu’il satisfasse ses désirs que le ou la PN élève systématiquement au rang de besoins vitaux. Plus il y a de personnes qui résolvent ses angoisses quotidiennes de manque, de solitude, plus il est content.
Ce qui sépare le PN de ses victimes, c’est que ses victimes vont à un moment donné (parfois très tardif, parfois rapidement) développer un état de conscience de leur propre problématique de dépendance affective, identifier pourquoi et comment elles ont été attirées par le PN et décider de résoudre de façon thérapeutique personnelle et/ou avec l’aide d’un pro cette problématique de manque, de dépendance affective. Ce que le PN ne fera jamais. Il préfèrera toujours trouver un autre partenaire plutôt que d’engager une thérapie.
La thérapie pour le ou la PN signifierait la fin de la toute-puissance et d’un comportement infantile. Et cela est inacceptable pour lui ou elle.
Cela peut être aussi le cas de certaines victimes, qui vont nier leur problématique et de nouveau se trouver attirées par un nouveau PN, retrouver les mêmes abus ou une variante de ces abus via le nouveau partenaire. Il faudra parfois un degré d’aliénation et de souffrance important qui peut engager le processus vital de la victime, plusieurs partenaires PN pour qu’il y ait un déclic et une démarche thérapeutique.
Tout dépend du degré de déni et de dépendance affective initial.
Tant que les victimes ne prennent pas conscience de leur dépendance affective, ne font pas un travail thérapeutique sur ces questions, n’affrontent pas leur problème, le risque de répétition des aliénations et de retomber systématiquement sur un partenaire PN est très important.
Beaucoup de victimes n’en ont pas conscience et se mettent elles-mêmes en danger en repoussant régulièrement la démarche thérapeutique et la prise de conscience de la situation.
Parce que c’est toujours plus facile de trouver une personne pour résoudre le problème à sa place que de l’affronter et de le traiter soi-même. Mais ce faisant, on alourdit le mal-être et on l’aggrave. Donc l’angoisse, le manque seront encore plus forts. Donc le nouveau partenaire choisi sera généralement encore plus violent que le premier, encore plus abusif, même si c’est d’une autre façon.
Ce n’est qu’avec la prise de conscience et l’affrontement de la dépendance affective, son traitement thérapeutique que cette spirale destructrice peut s’arrêter, se rompre.
C’est aussi à ce moment-là qu’autrui n’est plus considéré comme un objet de réparation du manque affectif initial. Et que la personne peut se vivre autonome affectivement sans angoisse permanente. La relation amoureuse peut alors se vivre dans l’altruisme, la découverte, l’échange sans aliénation d’autrui.
Merci Françoise pour votre commentaire, j’ai toujours eu conscience de ma dépendance affective mais c’est la relation avec cet homme qui m’a permis de rentrer en thérapie seulement cela fait 3 ans et je n’arrive pas à me sortir de cette relation de dépendance… Il m’est impossible d’être autonome et de faire des choses seule et pour moi …
Avez-vous identifié pourquoi vous aviez cette dépendance affective et d’où elle venait, Céline?
Avez-vous fait une démarche d’apprivoisement et de réconciliation avec votre petite fille intérieure?
Si vous êtes toujours aux prises avec cette dépendance affective malgré une thérapie de trois ans, c’est que la petite fille blessée en vous avec ses angoisses d’abandon reste seule aux commandes de votre vie. Donc il faut que ce soit vous l’adulte qui alliez la rassurer et lui dire que désormais, c’est vous l’adulte qui allez prendre votre vie en main et prendre soin d’elle, prendre en compte sa souffrance, réaliser ses désirs profonds.
C’est toute une démarche de rééducation psy personnelle à faire. Qui peut prendre du temps.
Personnellement, j’ai travaillé avec des méthodes américaines, la méthode Bradshaw sur l’enfant intérieur dont j’avais passé le document pdf de référence à Forester, récemment.
Je vous la remets en suivant:
Cliquer pour accéder à enfant_en_soi.pdf
Vous vous l’imprimez et vous travaillez avec. C’est un bon outil pour avancer et retrouver du lien avec l’enfant que vous avez été et qui a souffert. Et vous permettre en tant qu’adulte d’aller mieux et de réparer des blessures ouvertes de cet enfant. Et bien sûr de vous donner les moyens de conquérir votre autonomie psycho-affective.
Vous pouvez aussi travailler seule et avec votre psy, autour du site internet de généasens ou de la documentation papier de Anne Ancelin Schützenberger pour établir un génosociogramme écrit. Avec des commentaires sur tel ou tel point douloureux.
Cela vous permettra de comprendre ce qui dans votre éducation et dans votre famille a généré cette dépendance affective depuis plusieurs générations. C’est une sorte d’historique familial qui peut vous aider à vous libérer de certaines emprises psychologiques et affectives qui vous maintiennent dans cette dépendance affective au quotidien et vous font souffrir.
Je vous mets la partie du site de geneasens avec laquelle vous pouvez travailler seule:
http://www.geneasens.com/questions.html
Vous procédez sous forme alphabétique et essayez d’identifier au fil des sujets abordés ce qui concerne votre famille comme vous-même. Vous pouvez faire ça sur papier (dans un cahier) ou sur support informatique à votre convenance. Vous en faites un peu tous les jours. Et vous verrez que vous allez peu à peu comprendre beaucoup de choses sur votre dépendance affective, sur ses origines et sur d’où vient votre problématique avec les personnes de la famille qui vont ont transmis sur plusieurs générations cette façon d’être et d’agir. Et vous allez comprendre aussi peu à peu comment vous sortir de cela.
Et vous pourrez faire le tri entre ce qui correspond à vos valeurs à vous, et ce qui correspond à ce qui vous a été transmis au plan familial sans que vous y adhériez vraiment mais que vous vous obligez à faire pour plaire au plus grand nombre, pour vous faire aimer dans la famille et dans la société.
Pour sortir de la dépendance affective, il faut que vous construisiez vos valeurs personnelles. Plus du tout que vous suiviez les valeurs pour plaire à la société, à la famille, aux hommes. Donc c’est un gros boulot personnel qui va vous demander beaucoup d’investissement mais qui est nécessaire pour que vous alliez mieux et que vous puissiez devenir autonome affectivement durablement.
Ensuite, il faut coupler cela avec une activité récréative sportive ou culturelle qui vous plait vraiment et une activité qui se fait en groupe, en association. Et vous y tenir. Même 1H par semaine. C’est important pour votre bien-être et votre socialisation.
C’est complémentaire du travail thérapeutique et du travail sur vous-même. C’est vous accorder du temps et de l’espace d’expression personnelle.
Et je pense qu’avec tout ça et votre psy qui vous suit, vous devriez aller bien mieux d’ici quelques mois. Même si tout ne sera pas réglé, vous aurez accompli pas mal de chemin dans la conquête de votre indépendance affective.
Après, se sont juste des petits conseils pratiques issus de ma propre expérience et des outils que j’ai utilisés. Donc forcément, ça reste un conseil parmi tant d’autres…J’espère que ça pourra vous parler, vous aider en plus de la thérapie que vous avez actuellement.
Cordialement
Françoise
Bonsoir Françoise,
C’est une excellente analyse que vous faîtes entre ce qui sépare et réunit le prédateur et sa proie dans la dépendance affective … Et en effet, un prédateur(trice) ira se trouver une autre proie plutôt que d’aller voir un psy et faire une thérapie … Sauf si la prédatrice vient vous chercher sur un mode thérapeutique … C’est exactement ce qu’elle a fait avec moi et quand je dis que j’étais son psychiatre, je suis très sérieux … Il fallait que je lui trouve des solutions à ses angoisses existentielles, elle était toujours dans le besoin … C’est en tout cas ce rôle, notamment, qu’elle voulait que j’ai , et elle était capable de me dire que j’étais un très bon psy lorsque j’étais encore capable de l’écouter, d’écouter ses plaintes et ses malheurs, de la consoler un peu …
Sauf que je ne suis pas psy; pas armé en tout cas pour entendre tout cela …. Emotionnellement, c’était épuisant même lorsque je ne ressentais rien encore pour elle …
Ensuite, il est évident qu’elle est tombée sur une période de ma vie dans laquelle j’étais disponible pour accepter cela, mais c’est aussi à cela qu’on reconnaît un prédateur, il sait chasser ses proies, les moments où ça peut se faire et on ne voit rien venir, en tout cas pas tout, tellement c’est progressif, insidieux ….
Mais il est clair que je n’échapperai pas à ce que vous dîtes, à savoir ce qui a fait que j’ai accepté de me laisser manoeuvrer jusque là malgré des épisodes très nombreux de révolte de ma part, que je dois analyser pour l’avenir ce qui m’a rendu affectivement dépendant de cette personne, car si les pratiques de la Belle expliquent le comment, elles n’expliquent pas le pourquoi ….
Et je m’en veux car des signes précurseurs que cette relation n’était pas « normale », des coups tordus de sa part, j’en ai eu pleins, des tonnes même avec le recul mais je n’ai pas su décoder que je mettais le doigt dans un engrenage dangereux … En fait je le voyais sans le voir, le pressentais sans avoir le courage de fuir, et je sais exactement à quel moment de la relation ce changement s’est produit …. Alors que jusque là, elle savait qu’elle pouvait être pénible, agressive …. qu’elle pouvait même s’excuser (du bout des lèvres) du jour au lendemain ce fut terminé , plus jamais d’excuses de ses pratiques ou de ses mots … Elle avait compris que j’étais sous emprise, sûrement parce qu’elle a su décoder des trucs dans mon comportement ou mes mots le lui signifiant … Ensuite pendant prés de 2 ans ce fut une lutte permanente entre elle et moi d’un côté avec l’envie de fuir cette relation et l’impossibilité de le faire … Mais elle jouait sur ma culpabilité, mon empathie pour me faire revenir, redevenait charmante un temps pour redevenir odieuse quelque temps plus tard … Au cours de ces 2 années, il y a eu je pense, 3 ou 4 moments critiques au cours desquels elle a compris que j’étais sur le point de lâcher la relation … Elle m’a fait un truc fantastique même une fois, en me faisant un sms pour me dire qu’elle avait viré tous mes numéros de téléphone, … et m’appeler une heure après , en larmes …. De quoi dégoupiller !!! Bref, c’est par exemple à ce moment là, car j’étais épuisé de cette relation, que j’aurais dû, couper net la relation … En plus je suis sûr que cela m’aurait fait moins mal qu’au moment où je l’ai fait (9 mois après) ….
Avec le recul je me rends compte que j’étais idiot de ne pas voir ce qui sautait aux yeux tant par ces actes que par ces mots, de ne pas voir qu’elle abusait de moi à coup de menaces, de chantages …. Idiot de croire qu’elle m’aimait alors qu’ elle m’utilisait; que je l’aimais aussi à ce moment là , alors qu’en fait j’avais peur d’elle, littéralement …. Donc au final, je ne sais pas si j’étais tant que ça dépendant d’elle dans le sens où je n’étais pas dans le besoin d’elle, hormis peut-être dans les tous derniers mois, au moment le pire et où ça fait le plus mal, j’étais par contre sous son empire, sa domination qu’elle voulait m’imposer sur le mode de la petite fille tyrannique.
Merci Françoise pour cette analyse et tous les liens que vous avez pu mettre également en ce qui concerne le travail sur sa propre dépendance affective; la démarche a l’air très intéressante, je vais aller voir cela pour mon propre compte ….
Adzo
De rien, Adzo. Si ces docs peuvent vous aider vous aussi, je serai très contente. Après, il y a aussi d’autres méthodes tout à fait valables et qui peuvent mieux vous convenir. Je ne vous donne que celles qui m’ont aidée et que j’ai pratiquées et dont j’ai pu vérifier le bénéfice.
Mais bon…après bien sûr, il faut voir si cela peut être adapté à votre démarche, votre problématique à vous.
Nous sommes tous différents, donc une méthode peut convenir à l’un mais pas forcément à l’autre. C’est pourquoi je n’en fais pas une vérité absolue mais juste une piste possible pour chacun(e) à explorer. En tout cas, se sont des méthodes qui ont marché pour moi, dans la démarche d’autonomie psycho-affective que j’ai faite mais aussi dans la démarche de reconstruction.
Le bénéfice que j’en ai aujourd’hui c’est beaucoup de sérénité, de confiance en moi, plus de confiance en l’autre qu’avant. Et j’ai accepté de ne plus rien attendre ni projeter sur autrui pour combler un manque, une angoisse.
Si j’ai un manque, une angoisse, je gère cela avec moi-même. Avec mon enfant intérieure, mon histoire personnelle, je dialogue, j’écris et je peux aller demander de l’aide à un professionnel si je sens que ça n’est pas suffisant. Je ne cherche pas à ce que mon conjoint incarne mon idéal ou résolve, répare mes manques, mes besoins. Et je ne cherche pas non plus à réparer les siens et à faire le travail psy qu’il doit faire lui-même. Je peux lui donner des pistes mais je ne vais pas le prendre en charge. Je ne suis pas là pour cela. Je suis là pour échanger, dialoguer en confiance avec soutien et amour, mais pas pour gérer à la place de ou me faire gérer en cas de souci.
Ce qui a détendu beaucoup de choses dans mon couple.
Avant, j’étais dans l’attente, l’insatisfaction, la frustration, la projection et aussi beaucoup dans la prise en charge des angoisses de mon conjoint (en pensant qu’ainsi il me rendrait la pareille). Aujourd’hui plus du tout.
Et c’est fou ce que ça a changé au plan relationnel dans mon couple qui était il y a 3 ans au bord de la rupture. Et personnellement, je n’éprouve plus le besoin de rechercher un amant pour combler les manques, les insatisfactions, les frustrations. Je les répare moi-même. Du coup, ça m’a changé toute la vie quotidienne.
Je me sens maintenant vraiment adulte.
Ca a pris du temps ;-)))))))))))) mais bon, avec ma volonté acharnée de m’en sortir et avec de bonnes thérapies, je me sens vraiment sortie d’affaires. Même si j’ai conscience que j’ai encore des choses à régler, à ajuster. Au moins, je sais que j’ai conquis enfin une certaine liberté et autonomie personnelle psycho-affective. Et que ça fait du bien!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je crois que tous ceux et celles qui ont votre vécu ne se rendent compte que tardivement de la problématique de dépendance affective et d’enfermement relationnel. Cela vient du fait que nous avons trop tendance à considérer l’amour véritable sous l’angle d’un lien fusionnel (donc de dépendance affective alors que l’amour véritable n’a rien à voir avec ça) et d’un déni partiel généré par le lien amoureux en lui-même qui repousse les situations glauques en espérant toujours que ça va s’améliorer avec le temps, que l’on est capable de faire changer la personne, que nous devons faire plus d’efforts, nous sacrifier davantage. Et on rentre alors dans une triangulaire dramatique: sauveur-victime-bourreau jusqu’à un point godwin de la relation.
http://www.alternativesante.com/gazette/sections/section.asp?NoSection=17&NoArticle=743
Personnellement, il m’a fallu 4 ans de relation pour que j’ose légitimer et faire passer au plan conscient et intellectuel, le comportement néfaste et les incohérences, les malaises du PN qui était mon amant. Et il m’a fallu 1 an supplémentaire de semi relation chaotique avec lui pour enfin lâcher prise et ne plus accepter ses agissements et enfin rompre définitivement.
Heureusement à l’époque, j’avais déjà démarré une thérapie psy pour d’autres problématiques (liées celles-là à un double inceste et à une tokophobie primaire qui m’empêchaient de pouvoir fonder une famille et me handicapaient au quotidien dans plein de domaines) et j’ai tout de suite décidé de consulter au moment de la prise de conscience du choc frontal avec le PN, un psy conjugal. Ces deux aides psy commuées m’ont aidée grandement je pense à pouvoir m’extraire de l’emprise et de la dépendance au PN et mes démarches personnelles volontaristes de travail sur moi ont accéléré la reconstruction et la sortie de la dépendance affective.
Si je n’avais pas eu le réflexe tout de suite de faire des démarches en ce sens pour m’aider, il est clair qu’aujourd’hui encore, je me sentirais bien mal et il m’apparait évident que seule, je n’aurais pu parvenir à une autonomie psycho-affective.
La méthode Bradshaw m’a été remise et proposée par le psychiatre qui me suivait en EMDR et je l’en remercie beaucoup. Ca m’a permis de comprendre plein de choses et de renouer et réparer les blessures d’enfance que je trimballais depuis des décennies. Pour moi ça a été un point d’ancrage de travail personnel psy et d’autoréparation.
Pour ce qui est des ouvrages de psychogénéalogie, je les ai trouvés seule et j’ai travaillé avec seule, puis j’ai travaillé avec les supports que j’avais écrits d’après mon génosociogramme et le questionnaire geneasens avec un autre psy qui faisait avec moi la méthode DéMêLés (une sorte d’EMDR) et un peu de Gestalt thérapie.
Alors sur ce sujet, une précision importante.
La psychogénéalogie étant un domaine qui a été et est utilisé parfois par des charlatans et des sectes (faisant payer très cher pour encore plus de déstabilisation intérieure), j’ai préféré suivre des méthodes classiques sans aller voir un psycho généalogiste.
Il y a trop de dérives dans ces pratiques et donc pour moi, travailler seule avec geneasens, les livres de Schützenberger restait pour moi sécurisant. J’ai eu la chance de trouver un psy avec qui en parler sans rentrer dans des démarches que je trouve un peu limites et contestables pour ne pas dire sectaires, genre les constellations familiales, le psychodrame, l’agapè thérapie.
Il me semble que chacun peut faire une démarche personnelle de psychogénéalogie basique pour s’aider soi-même, sans rentrer dans ces déballages et ces débordements qui peuvent générer très rapidement des aliénations supplémentaires et qui par la même occasion vident les portefeuilles.
Pour l’EMDR, il y a aussi des dérives. Donc il faut vraiment trouver un praticien diplômé et de préférence psychiatre pour vraiment avancer dans ce type de travail sans y perdre ni trop d’énergie ni d’argent.
Pour la méthode Bradshaw, elle peut être suivie par différents psys et travaillée aussi seul(e). Ca peut être un outil complémentaire thérapeutique très utile.
Voilà…j’espère que ces informations vous seront utiles.
Bonne continuation.
Françoise
Merci de tout cœur Françoise pour vos conseils et les liens, je vais aller les consulter de suite… Je n’arrive pas bien à suivre le fil des conversations ici …
Amicalement
Céline
Bien vu, Françoise, la résolution « instantanée et miraculeuse » de ses manques que demande sans arrêt le PN !
chère lalouette,
je vous donnerais bien quelques uns de mes kilos (sourire)
vous venez à peine de commencer votre thérapie,c est normal que vous vous sentiez déprimée
sachez qu on pense à vous
carole
céline,
peu importe que Monsieur soit pn ou pas;
ce qui compte, c est vous!
c est sur votre dépendance affective, que vous devez travailler,( vous faire aider par un professionel compétent ) qu est ce qui a fait ,que c est lui,et oas un autre homme,plus simple,plus sain,qui vous ait « aimanté »
bon courage
carole
Bonjour, Céline , et Ben dit donc, celui là au moins n’y va pas par 4 chemins, courage, on est là, zapper le aussi vite que vous le pouvez , je sais ce n’est pas évident ,mais estimez vous heureuse de ne pas avoir eu d’enfants avec ,
Pleins de bonnes pensées pour vous
Mais je ne suis toujours pas convaincue que c’est un PN…
avez vous des conseils à me donner, je n’arrive pas à me le sortir de la tete et j’ai peur de replonger …
Bonsoir Céline, enfin Mariette…
Il ne faut pas replonger, et je sais que c’est super dur …. J’ai dû dans mon cas faire un truc contradictoire avec mes valeurs pour me débarrasser d’elle, mais je n’avais plus le choix, c’était elle ou moi … J’ai choisi moi (et ma fille) … Un truc radical mais efficace !
Voyez des gens , parlez, parlez , parlez de votre histoire, repassez là à votre tamis personnel, examinez tout cela jusque dans les moindres détails, écrivez là, même pour vous même …. Certes , c’est pas top dans le sens où on continue à penser à celui (celle) qui nous a fait un mal terrible; mais il n’y a que ça …. Enfin en tout cas dans mon cas, peut-être que c’est parce que j’ai un côté intello qui fait qu’il faille que j’aille jusque là dans la compréhension (elle adorait ce côté là, mon histrionique, sauf quand j’étais capable de le faire face à elle, que je dénonçais ce qu’elle me faisait, là elle n’aimait pas du tout) , ça m’a sauvé de mettre des mots, des théories, des fonctionnements sur les choses , sur ce qu’elle faisait … Bref intellectualiser pour comprendre et en sortir …
Et comme dit Céline, peu importe que votre engin soit PN, même si je comprends bien que vous vouliez vous rassurer (non, vous n’êtes pas folle, c’est lui qui est fou, mais il vous le dit à vous, ça le rassure , le tranquilise, vous êtes son tranquilisant, vu que la chimie moderne n’a pas de remède pour lui, il va se trouver des remèdes dans ses relations sociales et affectives); l’essentiel est de comprendre pourquoi on peut être amené dans la toile d’araignée de telles engeances , au masculin comme au féminin …
Au passage , je n’ai jamais frappé une femme , même pas elle …. Dire si je ne suis pas un violent, mon tort peut être finalement … Pas la violence physique, mais la violence à moi même en l’envoyant balader dés ses premiers Double Bind, ses premiers coups fourrés … En même temps , c’est ce que j’ai fait pendant un an , mais quand la drogue est trop forte .
Adzo
Bonjour à tous,
Je m’appelle Céline et j’ai 34 ans, je suis nouvelle sur ce forum et j’ai besoin de votre aide.
Je viens vers vous car je suis désespérée… L’histoire va être un peu longue, j’ai vécu 7 ans une relation avec un homme extraordinaire, une vie paisible et sans histoire ni prise de tête, une relation très fusionnelle mais malheureusement avec une sexualité quasi inexistante… Il y a 5 ans, alors que j’étais toujours en couple avec cet homme, j’ai rencontré un homme sur mon lieu de travail, un collègue à moi à qui je ne m’étais pas interessée jusque là …. Très bel homme, grand, sûr de lui qui s’est mis à s’interresser à moi, des regards, des sourires, un échange de numéro, des rencontres au café après le boulot…. J’étais très attirée par lui. Il était en couple lui aussi depuis 3 ans. Au bout de quelques mois, pas possible de résister, je pensais à lui nuit et jour, nous avons passé le pas. Nous avons vécu deux ans dans l’adultère, une relation forte en émotions, nous ne pouvions nous passer l’un de l’autre. Il était fort, beau, tout était merveilleux et je disais de lui, c’est dingue il me comprend lui, il est sensible et nous avions une sexualité épanouie… Pourtant il y a eu quelques signes qui ma faisaient dire qu’il y avait quelque chose de bizarre. J’avais peur de lui, une soirée sur le lieu de travail où il s’est interessé à une autre fille, il a même passé la fin de soirée avec elle, moi ça me rendait malade de le voir discuter avec elle et je suis partie il ne m’a pas rejoint… Le lendemain, je lui ai dit que ça m’avait fait du mal mais il ne s’est pas excusé ni expliqué, nous sommes allé faire les magasins et il m’a offert un magnifique collier… Et puis sa copine a découvert la tromperie et l’a quitté, j’ai su plus tard qu’ils essayaient de faire un enfant et qu’elle était pour cela obligée de prendre un traitement très lourd. Elle a trouvé un autre appartement et est partie… Un mois plus tard, je quittais mon compagnon mais je me sentais totalement perdue. Je n’avais pas d’explication mais j’étais terrorisée, je pleurais énormément. A ce moment là je passais beaucoup de temps avec une amie et j’ai entammé une psychanalyse… Lui était toujours présent, il semblait malheureux de la situation, il rangeait mon appart pour que je m’y sente mieux, a repeint les murs, c’était l’été, il voulait partir en vacances mais ne m’en parlait pas. Un soir il est arrivé chez moi et m’a dit, j’ai réservé une location demain je pars en vacances. Moi toujours très mal je lui ai dit tu vas partir sans moi ? Il s’est énervé et m’ a dit dépêche toi de faire ta valise où tu viens où tu restes, de toutes façons je partirais quoiqu’il arrive… J’ai fait ma valise et nous sommes partis, les vacances ne se sont pas bien déroulées, il s’énervait beaucoup, il décidait de tout et je devais le suivre. Sur le chemin du retour, nous discutions dans la voiture et je lui parlais d’une collègue à moi très proche à qui j’ai raconté notre histoire. Ca l’a rendu dingue, il roulait très vite, à frapper sur le volant en disant que notre histoire ne regardait personne, j’ai eu très peur…
J’ai vécu l’enfer pendant 3 ans, il vivait chez moi plus ou moins car il avait gardé son appartement et il a du me quitter au moins 200 fois, au moindre problème, impossible de discuter, il refusait toute discussion, moi ça me rongeait de l’intérieur, j’ai perdu 10 kilos, des nuits à ne pas dormir, les maux de ventre, les migraines. Terrorisée à l’idée qu’il me quitte pour de bon. Dès qu’il partait, c’est à dire à peu près une fois par semaine, cela se faisait dans la violence, il me disait je ne te supporte plus, je te quitte et tu n’es pas prête de me revoir, moi paniquée, je le suppliait de rester et je me mettais devant la porte pour ne pas qu’il parte, là il rentrait dans une colère noire, me poussait violement sur le canapé… Puis le lendemain il revenait …. Les quelques fois où j’essayait de me contrôler pour ne pas le retenir, il ne partait pas, restait assis sur le canapé avec son sac plastique et ses affaires dans la main, il pouvait rester assis sans bouger des heures entières puis dormait dans le canapé…
Un été après une engueulade, il devait partir en week end chez des amis, je lui ai dit, par tranquille, je ne t’appellerai pas pour te laisser respirer et réfléchir. J’ai pris énormément sur moi et le lundi pas de nouvelles, j’essaie de lui téléphoner mais en vain… J’appelle son frère qui me dit mais il est parti en vacances à l’étranger… 2 semaines d’enfer à essayer de le joindre mais sans réponse, je pleurais toutes les larmes de mon corps totalement desemparée. Au bout de deux semaines, nous nous sommes revus, comme si de rien n’était il ne m’a pas donné d’explications, il est parti à l’autre bout du monde et je n’ai jamais rien su de ce voyage. Il m’a toujours dit que j’étais folle, que j’avais un problème et ca le faisait rire. Dès que je pleurais devant lui, il se mettait en colère et soit partait, soit me criait dessus « va chialer dans ta chambre puisque tu ne sais faire que ça » . J’ai tout essayé, j’étais prise entre une haine de sa personne et une immense tristesse, le tout caché sous énormément d’amour et de fascination… Comment pouvait-il être si fort et moi si faible?
J’ai fait une psychanalyse, une thérapie, vu des médecins, sophrologue, accupuncteurs… J’ai toujours refusé les médicament hormis les traitements naturels… ça fait cinq semaines qu’il m’a quittée parce qu’un matin je lui ai dit d’aller se faire foutre. Moi avec l’aide des thérapeutes, j’ ai mis le doigt sur ma dépendance affective. Lui m’a toujours dit qu’il n’avait pas de sentiments et ne ressentait rien ou très peu, il s’intéressait plus à mes plantes qu’à moi… Je lui ai proposé maintes et maintes fois d’aller voir un psychologue pour nous aider mais il me répondait qu’il n’avait pas que ça à faire… et que lui il était très bien dans sa vie. Au bout d’un an de relation je me posais des questions, j’allais sur les sites pour voir les caractéristiques des PN mais j’ai souvent cru me retrouver dans les descriptions et ça me fait peur. Aujourd’hui je suis au fond du trou et je ne sais pas comment m’en sortir… Lui va très bien, je le croise au boulot tout joyeux ! Je ne suis toujours pas convaincue qu’il soit PN ….
Désolée pour la longueur de mon message… et merci par avance pour votre aide j’aimerais vraiment avoir votre avis….
Merci ! Pouvez vous m’éclairer un peu ?
Bonjour Céline,
J’ai lu votre histoire qui n’est pas sans me rappeller un peu la mienne à certains égards, même si dans mon cas, c’est une femme qui m’a fait ce genre de choses … Oui ça existe aussi des hommes qui se font manoeuvrer par les chantages affectifs à répétition d’une femme …
Donc de son côté, il gazouille comme un joyeux pinson, gambade dans d’autres prairies plus vertes pendant que vous vous morfondez …. Alors il n’y a aucuns doutes, c’est qu’il vous a manipulée sur le plan affectif, et c’était probablement son but, voire sa raison de vivre … Cela ne permet pas de conclure qu’il est un PN même si les épisodes de Push & Pull sur plusieurs jours ou semaines (chaud et froid) lors de ses voyages en disent assez long sur le plaisir qu’il devait prendre à vous faire souffrir … Ou alors il s’en foutait intégralement ? Une proie de plus dans sa comptabilité morbide et psychotique …
Ensuite, ne vous culpabilisez pas, notamment en ce qui concerne votre dépendance affective, c’est lui qui l’a programmé au nom de la sienne …. Il s’est intéressé à vous, comme l’a fait mon histrionique avec moi, en se mettant en mode très séducteur et attentionné, histoire de bien vous installer sous emprise, (l’histrionisme au masculin se nomme le Don juanisme), puis ensuite il a dû vous faire des caprices, des mystères, des Double – Bind en pagaille, du chaud et froid , tenter de vous faire agir en dernière minute, enfin sûrement toute la gamme, vous disant sûrement lorsque vous craquiez d’épuisement, que c’est vous qui aviez un problème … C’est l’effet-miroir, il vous accuse d’être ce qu’il est ….
En tout cas, il y a des signes qui ne trompent pas et que je reconnais; la perte de poids (de mon côté 17 kgs en 3 ans), vous ressentiez de la peur ou de la terreur (normal , il y a de quoi avoir peur, vous avez rencontré sûrement une personnalité diabolique, et en effet, c’est l’enfer !!); il voulait tout diriger et se mettait en colère sans raisons apparentes ou justifiées, l’absence de sentiments, d’émotions de sa part, voire d’empathie (ou alors sur un mode feint que l’on ne décode que plus tard), tenait absolument que votre relation reste clandestine en n’en parlant à personne ….
Vous avez eu raison de lui dire « d’aller se faire foutre », et s’il ne revient pas à la charge c’est que vous ne l’intéressez plus ou qu’il a trouvé un autre proie …
Bon courage à vous
Adzo
Merci beaucoup Adzo pour vos commentaires …
C’est difficile pour moi et je suis terrorisée à l’idée de replonger ou de tomber sur un autre homme manipulateur….
Ce qui m’inquiète beaucoup c’est que j’ai l’impression qu’ils/elles sont très nombreux ….
Bonjour Mariette,
Moi aussi, j’ai eu cette paranoia parfois, à voir des histrioniques partout ; mais non il y a des personnes très biens (et des deux sexes) , sincères, qui vous veulent du bien, capables d’entendre votre histoire , qui hallucinent d’ailleurs que de telles histoires puissent arriver … Bizarrement, ce sont le plus souvent des amies ou collègues féminines qui m’ont le plus écouté et conseillé, certaines me disant que cette relation n’était pas normale … Peut-être parce qu’elles sont des femmes et qu’elles savent que de tels comportements féminins tyranniques existent…
J’entendais leurs conseils mais j’étais incapables de les suivre … Maintenant qu’elles savent mon parcours, ma traversée du désert, elles sont trés contentes que je m’en sois sorti ….
Comme dit Forester, dès qu’on n’est pas à l’aise dans une relation , il faut lâcher et ne plus avoir peur de sa propre angoisse abandonnique, bien inférieure à celle du prédateur qui ira la compenser à travers une autre proie …. Il faut s’écouter tant qu’il est temps et être égoiste face à un éventuel prédateur … Et l’égoisme n’est rien comparé à l’égocentrisme destructeur du prédateur. Il est possible de s’épanouir sans forcément avoir « l’âme soeur » dans la vie , c’est mieux avec , mais c’est mieux sans quand « l’âme soeur » est pourrie et vrillée à la base …
Profitez de vos vacances pour faire le point de cette relation, (personnellement, je les attendais avec impatience dans le sens où c’est une rupture symbolique forte de plus dans cette relation), entourez vous de personnes qui tiennent à vous, essayez de ne pas rester seule à ressasser, et bien sûr protégez vous des tentatives de votre prédateur à revenir tendre ses filets … Ils/elles sont capables de tout, au moment où on s’y attend le moins ….
Courage à vous, et je pense que sur ce site vous trouverez aussi tout le soutien et conseils dont vous pouvez avoir besoin.
Adzo
Merci Adzo, ma dépendance affective rend mes relations aux autres assez difficiles…
Bonjour Helene,
C’est tres triste cette histoire, comment voyez vous les choses à l’avenir avec vos enfants ?
Pensez vous qu’ils vous en veulent de les avoir laissé à leur père? Pensez vous qu’ils se so pont senti abandonnés?
Courage
Bonjour Françoise
Oui ,effectivement que nous aussi au Québec avons des programmes d’aides pour les victimes de violence conjugales
Quand ,j’ai quitté la maison, je me suis réfugiée avec les enfants à la Maison Kinsman pour une période de 1 mois .C’est un refuge pour les femmes violentées et c’est gratuit
Ce refuge m’a apporté beaucoup sur le plan personnel
Des ateliers de toutes sortes au sujet de la violence etc…
Ce refuge m’a mis en contact avec une personne qui faisait des expertises psycho-sociales à la Cours. Là aussi ,j’ai dû payer quelques milles dollars ,n’ayant pas droit à l’Aide Juridique et d’ailleurs se sont sur les conseils de cet expert que j’ai lâché prise à tout les niveaux.
Il m’a dit que tant et aussi longtemps que je serais en vie ,je serais la proie de mon ex-conjoint
Je n’avais pas le droit aux programmes d’Aides Juridiques ,ni aux programmes de logements sociaux étant infirmière de profession
Ici au Québec pour avoir accès à des programmes d’aides, il faut être sur le Bien-Être Social ou travailler au salaire minimum..
Après avoir abandonné 3 de mes enfants à leur père ,et placé mon fils aîné au Centre jeunesse ,je me suis isolée 4 ans
Travaillant 16 hres par jour et souvent 7 jours par semaines, ne prenant aucune vacance ,ni l’été ,ni mes congés fériés
Je ne voulais que mes enfants voit dans quel état j’étais
Un minable loyer avec peu de meubles ,pas d’argent pour de loisirs etc…
Et pourtant j’habitais à 30 minutes de voiture du domicile familiale
J’ai préféré leurs faire parvenir leurs cadeaux de Noël et de fêtes par la poste.
Je n’aies jamais pleuré devant eux et ne le ferai jamais
Je n’aies jamais parlé de mon vécu et ne le ferai jamais
Je n’aies jamais parlé en mal de leur père et ne le ferai jamais
Ils en ont bien assez comme çà
N’en pouvant plus de m’être isolée 4 longues années
J’ai repris contact avec eux mais à mon grand regret je ne retrouve rien de moi en eux sauf mon second fils qui est d’une gentillesse et finesse exemplaires envers autrui
Mon fils aîné est toujours aussi violent envers moi ,encore dernièrement
il est venu chez moi, me disant que mon logement et mon propriétaire étaient de la marde et a balayé tout ce qui se trouvait sur ma table de cuisine du revers de la main. D’ailleurs le mur de mon corridor en garde encore des séquelles qu’il faut que je répare .
Ma fille est une précieuse ,me raccrochant la ligne téléphonique au nez aussitôt que je veux la mettre en garde quand c’est elle même qui me téléphone pour me demander des conseils
Encore dernièrement, il y avait un loyer de libre en bas de chez moi et elle disait que ça faisait longtemps qu’elle voulait habité à l’Île d’Orléans
Avec ,la permission de mon propriétaire ,elle défait des murs pour agrandir une pièce, mon fils aîné lui dit que le bloc que j’habite est de la marde. Et bien deux jours après avoir déboité les murs, elle me téléphone et dit ne plus prendre le loyer et me raccroche la ligne au nez
C’est moi la belle dinde qui a fait le ménage du loyer ,lavant les planchers à quatre pattes ,me tapant une bursite infectieuse au genou droit . Lavant les fenêtres avec mes tendinites chroniques aux épaules etc.. Je n’avais pas le choix, s’étais ma façon à moi de dédommager mon propriétaire car il lui a fallu refaire les murs démolis par ma fille
Quand à mon dernier fils ,ce dernier accuse un léger retard mental
Donc ,il consomme beaucoup d’alcool et quand il est ivre ,lui aussi devient violent et il s’en aie pris à moi à quelques reprises.
J’ai dû appeler les policiers car il mesure 6.3 pieds et pèse 200 livres
pendant que moi ,je pèse à peine 100 livres mouillée
Je m’excuse de la longueur du texte ,vous n’avez qu’à le lire en diagonale
Je suis heureuse que Forester était juste en vacances
Moi aussi ,je pars pour quelques jours à la pêche
Bonne journée Françoise
Ainsi qu’à vous tous
Hélène
hélène,
quel courage tu as,recevoir des « coups » de ses enfants,c est dur
profite de la peche,et de tous les bons moments qui se présentent à toi
je t accompabne par le cœur
carole
Quelle douleur, Hélène.
Je suis très triste de voir que votre sacrifice n’a finalement pas servi à grand-chose. Et je suis surprise, choquée même qu’un spécialiste vous ait enjoint de tout abandonner à votre conjoint. Bon, peut-être que les choses juridiques sont un peu différentes chez vous au Québec par rapport à ce qui se fait et ce que je connais en France, mais je trouve ça hallucinant.
D’autant que vous aviez de quoi financièrement pour récupérer votre bien immobilier comme vos meubles. Et que vous étiez dans votre droit et dans la capacité de récupérer légalement ce qui vous appartenait.
Concernant vos enfants, je suis triste de voir leurs attitudes à votre égard.
Peut-être auriez vous dû leur dire ce qui s’est passé pour qu’ils puissent mieux comprendre la situation, votre situation et la leur.
Peut-être, au moins avec vos enfants avec lesquels vous pouvez un minimum échanger sans violence, il y aurait pu y avoir réconfort et rapport affectif plus équilibré. Plus de respect aussi envers vous. Car je lis que finalement vos enfants vous traitent avec aussi peu d’égards que leur père. Cela me rend très triste pour toute la peine que vous continuez d’avoir, supporter leurs caprices, leurs violences.
Ne rien dire il me semble accentue et prolonge votre calvaire.
Oser verbaliser votre souffrance permettrait à vos enfants (du moins ceux qui le peuvent) de prendre en compte votre réalité. Tant qu’ils n’ont que le son de cloche paternel, ils ne peuvent que vous mépriser et vous maltraiter. Leur ouvrir votre réalité passée comme présente, c’est leur permettre de comprendre mieux leur histoire et comprendre leur vécu d’une autre façon, leur permettre aussi de se construire et se vivre autrement.
La violence est toujours une manifestation issue de la peur. Une peur immense qui n’a jamais pu être verbalisée. Et qui donc se traduit par une violence physique ou contre soi ou contre autrui ou les deux.
Chez leur père, vos enfants ont entériné l’idée fausse que pour être fort, il faut être violent, sinon on est faible, donc raté, donc nul, etc.
Or la violence est une preuve de faiblesse totale.
Et elle ne résout rien. Elle entraîne dans une spirale infernale.
Votre benjamin est-il suivi psychiatriquement pour son retard mental?
A-t-il accès à une thérapie et une désintoxication pour sortir de son alcoolisme?Ca me parait urgent de par les problèmes qu’il présente et que vous décrivez.
Votre fille a un comportement ambivalent avec vous parce qu’elle a sans doute conscience de votre souffrance, même si vous n’en parlez pas, vous envie peut-être de vous être extraite du schéma violent de son père et en même temps, elle reste attachée à la vision paternelle de mépris envers vous, alimenté sans doute par une présentation de vous par son père très agressive et très malfaisante mais aussi par sa douleur d’avoir vécu séparée de vous (peut-être n’ose-t-elle pas du tout en parler de cette souffrance et ne sait-elle la manifester que par l’agressivité dont elle fait preuve envers vous). C’est une façon pour elle de ne pas prendre parti, de ne pas trop souffrir. Du fait qu’elle a été élevée majoritairement par son père, elle est comme vos autres enfants enfermée dans une posture de loyauté familiale paternelle.
Votre fille en même temps sent bien que vous pourriez l’aider à se construire différemment, à voir les choses autrement, mais quelque chose la retient de tenir compte de vos avis. La peur sans doute de déplaire à son père. Et vous savez à quel point le père est une référence pour une fille dans sa construction identitaire…
Peut-être a-t-elle besoin de prendre plus d’indépendance par elle-même hors cercle familial pour essayer de démêler le vrai du faux, peut-être accepter de vous rencontrer et d’échanger en toute vérité ensemble. Il faudrait il me semble que vous puissiez parler de vos souffrances respectives toutes les deux. De ce que cette rupture a été dure pour chacune d’entre vous.
Cela pourrait peut-être dénouer pas mal d’incompréhensions et d’agressivité de sa part. Et vous permettre de dialoguer mieux.
Après ce sera plus compliqué à faire avec l’aîné et le benjamin, mais vous pouvez je pense compter sur le cadet au plan du soutien. Ce qui peut vous aider un peu à maintenir le contact avec ces deux garçons.
Je me doute que ce n’est pas facile dans le contexte.
Et c’est peut-être tout aussi compliqué pour vos enfants aussi de parler des violences qu’ils ont sans doute vécu et vivent peut-être encore avec votre ex-mari. Mais si vous n’arrivez pas à mettre des mots sur ces maux, la violence ne peut que perdurer.
Si vous n’arrivez pas à leur parler directement de votre souffrance, peut-être pourriez-vous l’écrire via une lettre à chacun d’entre eux. Une lettre personnelle que vous gardez et que vous pourrez leur donner quand vous sentirez que c’est le moment.
Vous pourrez leur dire ainsi tout l’amour que vous avez pour chacun d’eux et leur expliquer les raisons qui vous ont poussées à prendre la décision de les confier à leur père. Que cela vous a fait autant mal qu’à eux d’en venir là, mais que sur le moment, ça vous est apparu comme la meilleure solution étant donné la précarité et le désarroi moral et matériel que vous affrontiez.
Je ne crois pas que cela les fera souffrir plus. Mais cela leur ouvrira les yeux qu’ils n’ont pas été seuls à souffrir dans l’affaire et ils pourront comprendre votre souffrance et la leur différemment.
D’une façon peut-être plus douce, moins révoltée et agressive. Et cela pourrait réouvrir le dialogue entre vous et eux sans cette violence dont vous êtes encore victime.
Je vous envoie plein de soutien, Hélène.
Profitez bien de votre petit séjour de pêche.
Très cordialement
Françoise
Carole,
Bien que je comprend l’avis de Françoise et le partage , je suis tout de même tout a fait d’accord avec vous, je pense que personnellement , je ne pourrais pas prendre un tel risque. Dites vous bien qu’il y.a un facteur précieux qui se charge de beaucoup de choses en nous, c’est le temps. Il faut laisser décanter ses amertumes qui peut être avec le temps s’adouciront, n’oubliez pas que votre présence, le fait de vous voir là à ses côtés, le fait d’avoir ses enfants autour d’elle , sont des choses qui vont contribuer petit à petit à penser ses plaies
Bien à vous lolita
merci lolita,
oui,le temps,mais justement,je vois ma sœur s affaiblir d années en années( les médicaments engendrent une accoutumance,avec baisse d immuniré,et paf,c est reparti,nouveaux médicaments, nouveaux effets secondaires,vomissements,troubles de la vue,asthénie etc…
je ris(jaune),quand je vois tout le tintoin,fait autour du sida,car je constate que ,pratiquement, c est…service minimum ,juste l aah,pas d aide pour prendre les enfants en charge etc…
toutes mes amitiés
carole
Chère Carole, pour le livre, je rassemble mes idées et les note.
En ce moment, je suis en train d’en terminer un autre, que j’avais commencé.
out cela me donne de l’occupation. En ce qui concerne mon prochain bouquin, je ne voudrais pas non plus tomber dans le « noir », le tragique non plus.
Alors, je vais essayer d’y faire une fiction, avec une petite teinte d’humour , une sorte de « charge » contre le PN, dévoiler son ridicule, ses manies, son grotesque…
Je crois que, parmi nous toutes, il y a matière à créer…
Amitiés et encore merci, car je suis vraiment très touchée de vos témoignages d’amitié!
🙂 Forester.
Bonjour Forester
Je contente d’avoir de vos nouvelles
J’ai même pensé à un certain moment que je vous avais peiné
Mais bon ,je constate avec soulagement que ce n’était pas le cas
Votre idée d’écrire un livre d’humour est excellente .
Vous n’aurez pas de difficultés car se sont des personnages grotesques
Bonnes vacances à tous
Hélène
Bonjour à toutes, je suis vraiment touchée de vous voir si inquiètes…
De mon côté, je me souciais aussi de vous et surtout, de savoir comment rétablir mon Internet.
S’il est encore possible à celles qui sont ou ont été sous l’emprise d’un PN, je lui conseille de ne JAMAIS lâcher ses amis.
Même s’ils sont rares, ils sont comme des diamants: de qualité. Et tant pis pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas comprendre tout ce par quoi vous êtes passées.
Ne gardez que les bons, les personnes sur lesquelles vous pourrez compter. En ce qui me concerne, j’ai pu compter sur une amie, qui avait connu par le passé le même calvaire que le mien, pour l’avoir vécu avec son mari durant des années.
Elle m’a ouvert tout grand sa porte l’année dernière, ainsi que son ami, qui connait les lois et a pu ainsi me guider et surtout m’apaiser, devant le vent de panique qu’avait voulu semer mon ex PN, après son départ, avec force de menaces, puis de supplications, et encore des avalanches d’insultes!
Oui, mes amis étaient là, nous ne nous sommes jamais lâchés, malgré ce que pouvait en dire mon ex PN, qui ne voyait qu’en eux des « cassoces« , comme il se plaisait à me le faire remarquer .
Petite remarque: je n’ai jamais vu mon PN me présenter ses amis, tout juste des « relations« , qu’il critiquait par -derrière, prétendant que ceux-ci « l’utilisaient » aussi…
Cela veut tout dire, non?
Bonne journée à vous toutes, et au plaisir de vous relire.
Amitiés, Forester. 🙂
ah forester,
que je suis cotente de te lire;
t as raté pas mal de choses sur un autre fil de discussion,va voir les dicussions avec » messieurslespnpsychopathes » ( si t as du temps),on a bien rigolé….!
et ton livre,t en es ou ?
amitiés
Alors, Carole, je vais les lire, car je sens que tout ça va être très…instructif!!!
Bonne journée, Forester.
Bienvenue Forester,
youppiii, Aller je sors les confettis ,
En plus ça rime, hihihi
Coucou, Lolita42, merci pour les confettis, moi, je fais carrément un feu d’artifice !
🙂 Forester
Chère Geneviève, vous êtes pour moi comme de vraies petites mères, à vous inquiéter de mon absence.
Il est vrai que j’ai tenté de vous joindre par mail, mais une petite histoire d’internet me l’a empêchée.
Je vous prie toutes de bien vouloir m’excuser de ce long silence.
Bien amicalement, Forester.
Re-bonjour à toutes et à tous!
Me revoilà parmi vous!
Amitiés à toutes, Forester.
Chère Lalouette, tout comme vous, je m’étonne aussi d’avoir pu accepter autant de brimades et de vexations de la part de mon ex compagnon.
Qui en rajoutait et semblait y prendre plaisir, sous couvert de « plaisanterie » de sa part. Et ceci montait crescendo, sans compter l’audace qu’il montrait en osant communiquer devant moi avec son ex maîtresse, qu’il semblait vouloir reconquérir à tout prix.
Elle n’a pas voulu de lui, je n’ai plus voulu de lui non plus, et viendra un jour où il se retrouvera complètement seul, et là, ce sera la fin pour lui. Voici, du moins, ma consolation. Accepter tout cela, par peur de perdre cette relation, que nous pensions être de l’amour, mais qui n’en a même pas le nom, est parfois difficile à analyser.
Mais quand nous en avons mes clefs, alors, cela paraît simple. Par contre, essayer de se dépêtrer d’une telle histoire n’est pas chose facile, car le PN, bien rôdé depuis des année de pratique, à plus d’un tour dans son sac.
Alors, à nous d’être prudentes à l’avenir, et surtout , d’être très attentives à nos voix intérieures.
Amicalement, Forester.
Chère Carole, ici, tout va bien, pardonnez mon silence, une histoire d’internet vite rétablie, grâce aux bon soins d’un ami.
Donc, je peux reprendre tout à mon aise nos discussions sur ce blog. En ce moment, je suis au soleil, je fais du « home et dog-sitting », c’est une activité saisonnière agréable.
Quel changement, par rapport à l’année dernière! Mon ex PN n’aurait jamais accepté cela!
C’eût été une hérésie, que de le laisser seul! Le pôôôôvre! Face à son vide sidéral, seul à le contempler! Vous rendez-vous compte? Ouh!
Comme je suis méchante! Car, ça aussi, il me l’a déjà dit. Non, je suis moqueuse, c’est vrai, mais jamais aux dépends de ceux qui sont malheureux.
Sans quoi, d’ailleurs, je ne serais pas là, à échanger avec vous, essayer de trouver des solutions ensemble, pour soutenir celles qui sont plus touchées que d’autres.
Je revis, me fais de nouvelles amies, je retrouve d’anciens copains, j’ai sympathisé avec le policier qui a pris ma main courante l’année dernière au sujet de mon ex PN.
Je ne vis plus au ralenti comme avec mon ex PN. J’avais vraiment l’impression de végéter, d’avoir pris de l’âge, de vivre à ses côtés comme une petite mamie.
J’ai, moi aussi, été très touchée par l’histoire de cette dame handicapée, qui, pour échapper à l’emprise de son conjoint, a voulu mettre fin à ses jours.
Voyez-vous, je constate, une fois de plus, que le PN a le don de détruire tout ce qui l’entoure.
Alors que j’en connais d’autres, ici, qui sont tout le contraire.
Si vous partez en vacances, je vous souhaite beaucoup de calme et surtout, de revivre…
Amicalement, Forester.
Coucou, Hélène, j’étais seulement partie en vacances, et j’y suis encore, cela fait du bien d’être au soleil. Du coup, je n’ai pas pu donner de nouvelles, pour un problème de conection internet, un ami m’a aidée, et me revoilà! Si vous saviez comme c’est bon de vous retrouver, toutes et tous, ici! Merci à vous tous, bien amicalement, Forester.
Bonsoir à toutes,
Pour répondre à votre question (qui remonte un peu maintenant…), chère Carole : oui, merci, je vais bien. J’espère que vous toutes aussi, et surtout Forester, Val et Catherina dont nous sommes sans nouvelle.
Comme je n’ai pas réagi à ses SMS, mon ex PN est passé il y a 2 jours à la carte postale ; il ferait mieux de ne pas compter sur une réponse ! Silence radio total de mon côté, je mise sur le fait qu’il finira par se trouver une autre proie car il n’est pas du genre à rester seul trop longtemps. Il lui faut bien un public pour l’écouter déclamer ses tirades et ses pensées philosophiques. Et puis comment décharger sa colère s’il n’y a personne en face à culpabiliser et déstabiliser ?
J’étais cette semaine en stage dans un établissement pour polyhandicapés. Il se trouve que l’histoire de vie d’une patiente – très diminuée – de cet établissement m’a profondément touchée. Voici ce que sa soeur, venue en visite dans le centre, m’a expliqué : cette patiente, âgée d’une quarantaine d’année, a vécu dix ans d’enfer auprès d’un homme qui l’a battue et l’a séquestrée. Echappant à son bourreau une nuit qu’il avait découché, elle s’est réfugié chez sa soeur et a quitté cet homme. Mais étant en dépression lors du divorce, elle n’a pas réussi à obtenir la garde de ses 2 enfants (alors âgés de 2 et 5 ans). Son ex mari a apparemment fait jouer le fait qu’elle prenait des médicaments. Elle a ensuite tenté de mettre fin à ses jours en se jetant par la fenêtre. Cet accident, qui remonte à quelques années maintenant, l’a laissée dans un état très grave, vous vous en doutez. Elle est aujourd’hui en fauteuil, peut à peine se servir de ses bras et communique très peu.
Vous pouvez imaginer que cette histoire a résonné en moi. Bien sûr, je n’ai jamais été battue ni séquestrée, mais l’évocation de ces violences, dont cette patiente garde des traces encore aujourd’hui, m’a mise extrêmement mal à l’aise. La violence au sein d’un couple n’est jamais anodine et certain(e)s payent très cher le fait de ne pas s’être enfui(e)s à la première gifle.
Bien amicalement,
Bonjour Lalouette
Vous avez raison , tenez bon et il passera à une suivante.
Le coup de la carte postale est probablement la dernière flèche à son
arc.
A t’il été viré par chez vous depuis la dernière fois ???
Votre récit est d’une tristesse à fendre l’âme
Le problème au sujet de la violence n’est pas si simple que cela.
Il y a une escalade à la violence.
Souvent avant d’en venir aux coups ,l’agresseur a utilisé la violence verbale et psychologigue . Quand ,l’étape des coups et blessures arrive ,la victime est déjà amenuisée et n’a plus la force d’arrêter le processus de la violence qui a fait son œuvre depuis plusieurs années
Cet état se nomme l’inhibition d’actions, la victime n’étant plus capable de penser et d’agir face à l’agresseur.
Et ,malheureusement souvent la victime s’en prend à elle même.
Je suis inquiète au sujet de Forester, elle en avait pas mal sur les épaules
J’ai vraiment hâte d’avoir de ses nouvelles et les autres aussi
Mais pour Forester, la charge était extrêmement lourde
Je relis ses derniers commentaires et s’était pas jojo pour elle.
Bon samedi
Hélène
Il est vrai, chère Hélène, que la violence s’installe de façon insidieuse. Et qu’avant la première gifle ou le premier coup, la violence verbale et psychologique a déjà fait son travail de sape et miné la confiance de l’agressé. C’est pourquoi il est si important de savoir écouter notre voix intérieure quand elle nous alerte, de savoir reconnaître les paroles humiliantes ou dévalorisantes pour ce qu’elles sont vraiment et se demander pourquoi on se reste dans une relation qui peut nous mener à notre perte.
Cet état dont vous parlez, l’inhibition d’action, pourrait expliquer bien des choses du côté des conjoints/compagnons de PN. A commencer par cette terrible difficulté à arrêter la relation. De mon côté, je m’étonne d’avoir autant misé sur cette histoire alors que, assez rapidement, cet homme a eu un comportement déroutant. Mais j’ai continué, sans écouter une de mes amies qui le trouvais franchement « bizarre ». Souffler le chaud et le froid est devenu très vite son sport favori. Les bouderies interminables (3 jours sans nouvelle pour la moindre broutille), les colères ensuite… et je me suis retrouvée comme une serpillière ! Je n’en reviens pas, à posteriori, d’avoir accepté autant de paroles blessantes en si peu de temps. Il s’agit, effectivement, d’une véritable « emprise » car d’habitude, je suis quelqu’un de plutôt réactif. En fait, j’ai l’impression d’avoir fait un cauchemar d’un an et demi, dont je me suis enfin réveillée !
Bon dimanche à toutes
bonsoir lalouette,
ca me fait plaisir de voir que vous tenez bien le coup!
oui, cette histoire a du résonné en vous!
on n a pas tous les meme ressources,parfois certain(e)s lachent la rampe
mais visiblement,ce n est pas votre cas,et tant mieux
amitiés
carole
ps: j espere que toutes celles qui d habitude viennent sur le fil de discussion,vont bien
amitiés
carole
chèr tou(s)tes,
je m inqiète vraiment de l absence de forester!!!
carole
Comme je l’ai écrit hier ,je relis ses commentaires et sa situation n’était pas jojo
De plus ,je relis mes réponses , j’espère ne pas l’avoir offensé????
Hélène
Qui est bien triste et inquiète
De son silence
hélène,
je ne crois pas du tout cela;
de plus forester est quelqu un qui sait dire les choses,quand elle les a sur le cœur
amitiés
carole
geneviève,
j espère qu elle n est pas malade…
carole
Je l’espère aussi …
geneviève,
vous qui avez le mail de forester,peut etre pouvez vous lui envoyer un petit mot ?
amicalement
carole
Chère hélène,
oui,forester,val,catherina
j espere qu elles vont toutes bien
c est vrai,toutes nos histoires sont toutes plus horribles les unes que les autres,mais on est VIVANTES,et c est là l essentiel,vu qu ils voulaient nous tuer
on en sort donc victorieuses,un peu bancales parfois…mais bon,dans la vie,rien n est parfait
amitiés
carole
Bonjour Carole
Mon histoire n’est pas pire que la vôtre et celle des autres
Elle ne fait que s’ajouter à la longue liste sur ce blog de récits d’horreur d’avoir croisé des fous sur notre chemin .
bonne journée
sous une chaleur accablante
via le Québec
Hélène
PS : OÙ EST PASSÉE FORESTER
NOUS SOMMES SANS NOUVELLES
DEPUIS QUELQUES TEMPS
Bonjour Adzo
Vous dîtes ne pas être psychiatre mais votre texte est d’une simplicité à lire
Votre description des pathologies est très bien structurée
Ayant travaillé en psychiatrie ,il m’a été plaisant de vous lire
Votre dame est le plus bel exemple du complexe d’Électre non résolu
Une vraie sorcière qui déteste les hommes
bonne journée à tous
Hélène
Bonjour Hélène, et merci de m’avoir lu ….
Je vous confirme bien que je ne suis pas psychiatre, même si c’est aussi ce qu’elle aurait aimé que je sois pour elle… Mais c’est tout le travail que j’ai pu faire pour sortir de cette relation qui me mène à la même conclusion que vous : complexe d’Electre non-résolu, c’est destructeur …. Lacan a une très belle phrase pour résumer tout cela : « l’hystérique (je sais , ce n’est plus le bon terme) est une esclave qui se cherche un maître sur qui régner » … Tout est dit, avec une économie de mots assez impressionnante …. Au passage c’est assez étonnant que vous utilisiez ce terme de sorcière qu’elle pouvait parfois me sortir à son propre usage afin que je la rassure qu’elle n’en était pas une …
Rien ne la faisait plus enrager que lorsque je lui disais, à bout de force et au bord de l’épuisement, face à ses demandes et exigences extravagantes (symbolisant sa dépendance affective), qu’elle avait un sérieux problème avec les hommes, ou plutôt qu’elle cherchait à les mettre dans des rôles divers et variés mais intenables pour un seul homme. Désormais je comprends mieux, d’autant qu’elle était capable de quelques éclats de lucidité sur elle-même parfois car elle sait au fond d’elle-même qu’elle dysfonctionne à bloc, et comme elle me disait tout , elle me confiait à demi-mots son angoisse abandonnique fondamentale, sa peur et son désir d’être seule, son scotch double face, histrionique d’un côté, avec une estime d’elle-même plus ou moins en lambeaux, expliquant pourquoi elle est toujours dans le BESOIN (de reconnaissance, d’amour, d’estime, bref, de « regonflage » d’ego), et narcissique de l’autre … Une sorte de paradoxe qui n’en est pas un : elle a besoin de s’imaginer idéale et exceptionnelle pour compenser l’image détestable qu’elle a d’elle ; et elle pouvait enchaîner ses deux composantes de sa personnalité à une vitesse impressionnante, sidérante, passant de celle qu’il faut rassurer, consoler, guider, vous demandant de résoudre ses problèmes, ses angoisses existentielles, voire lire l’avenir pour elle, elle m’a fait ce coup là à plusieurs reprises (la petite fille perdue) à celle qui se dit exceptionnelle, géniale, Unique, que vous ne la méritez pas, n’hésitant jamais à s’adresser des auto-louanges qui me fascinaient dans cette faculté à pouvoir se penser si parfaite, lorsque ça barde (maîtresse femme) … C’est fascinant et dans le feu de l’action, on y comprend rien …. Au moins, elle a raison sur un truc, elle est unique et exceptionnelle mais pas dans ce qu’elle croit …
Adzo
chère Francoise,
je suis devenue philosophe…
ce n est pas forcément que de la lacheté,ou de la peur;il arrive aussi que des personnes ne puissent tout simplement pas;je sais que c est le cas de ma sœur,car contrairement à la votre,elle n a en aucune facon bénéficié de mes combats;
elle m a meme pardonné,d avoir pillé(sous l emprise de mon pn),l héritage familial,qui était encore en indivision
amitiés
carole
Chère Carole,
Je comprends que des personnes ne puissent pas déposer cette souffrance. Mais cela me consterne car c’est de la souffrance supplémentaire que ces personnes s’imposent, imposent aussi à leurs proches de façon indirecte (notamment les descendants s’il y en a) et parce que cela fait peser sur celles et ceux qui font face, un poids encore plus lourd sur les épaules. Car celui, celle qui se bat contre les injustices ne le fait pas seulement pour lui, elle-même, mais aussi pour les autres.
Tous nos actes ont des conséquences sur notre présent, notre avenir en tant que société. Cela dépasse notre seule existence humaine. Ca touche aussi des proches et des gens qu’on ne connaît pas ou quasiment pas.
C’est quelque chose dont je mesure toujours plus chaque année, l’importance. C’est pourquoi il n’y a pas de petit combat. Tout compte. Tout est important. Chaque acte que nous posons. Qu’il soit bon ou moins moins bon.
J’ai réalisé il y a quelques années en me battant contre diverses injustices et violences (pas seulement intrafamiliales mais aussi totalement extérieures à moi et à ma famille via mon métier d’enseignante), que plus il y a de peur, de loi du silence, plus le malheur se répète de génération en génération avec encore plus de gravité et de longévité (pas forcément de la même façon, avec d’autres interlocuteurs, d’autres formes de tragédies mais toutes liées au problème originel non traité et non affronté par un membre de la famille). Et j’ai pu constater que ce déni, ce refus d’affronter certaines difficultés oblige les descendants d’une famille à gérer des choses dures, pas forcément liées à leurs choix et actions personnels, mais liées la plupart du temps aux dénis, peurs, silences et vécu traumatique non traité des générations précédentes (parents, grands-parents, arrière-grands-parents). Ce qui n’a pas été acté et réglé dans nos vies devra être affronté par les générations suivantes et pèsera lourdement dans leur vie, pourra les handicaper durablement, les freiner dans plein de domaines différents, comme des boulets invisibles mais néanmoins bien présents.
A l’inverse, plus il y a de courage pour affronter les choses, pour les traiter quelles que soient les difficultés, plus cela va permettre de briser la spirale néfaste et plus il y aura de liberté de choix et de vie heureuse dans l’avenir pour toute la famille et au-delà pour toute la société.
Je ne sais pas si vous pouvez parler de cela avec votre soeur mais si vous le pouvez, je pense que ça lui ferait du bien de l’entendre. Je pense que cela l’aiderait à verbaliser ses souffrances et à traiter celles-ci pour à la fois se libérer elle-même de ce vécu douloureux et pour que son silence ne retombe pas psychologiquement sur ses enfants ou petits-enfants par la suite.
Ayant dû traiter les problématiques familiales de violences et d’abus sur plusieurs générations, justement parce que tous mes ascendants ont refusé d’affronter et de verbaliser ces problèmes et parce qu’ils les ont répété après les avoir subi, ayant dû en plus affronter juridiquement et judiciairement un organisme intégriste simplement parce que mon paternel avait eu la mauvaise idée d’en devenir membre, je suis bien placée pour savoir de quel poids pèse le non-dit et les errances familiales. Et ce que ça implique comme conséquences et comme lourdeurs supplémentaires dans une existence.
Bon courage
Amicalement
Françoise
chère Francoise,
je sais que vous avez entièrement raison; mais pour le coup,je crois que c est moi qui n ait plus de courage,et surtout, j ai peur!
ma sœur, est « physiquement » sur le fil du rasoir;lui parler,pourrait déclencher une réaction immunitaire désastreuse, j en suis à peu près sure;
outre le fait que je me sentirais sans doute coupable (si ca arrivait),les enfants ne sont pas finis d etre élevé,et ils n ont qu elle (moi aussi,mais je ne serais plus de taille à assumer les 3 qui restent)
je ne sais pas par quel miracle,elle arrive encore à assumer,vu son état de fatigue
j ai donc choisi la prudence
toutes mes amitiés
carole
Je comprends, Carole.
Est-ce qu’au plan social, une amie ou une aide peut faire ce genre de relais auprès de votre soeur, sans que ce soit la famille directe?
L’impact serait peut-être plus doux pour elle…
Etant donné son état, a-t-elle pu obtenir une aide médicale, éducative et ménagère (elle y aurait droit)? Ca me parait urgent pour qu’elle puisse se maintenir physiquement, psychiquement, moralement et qu’elle puisse garder des forces.
Les enfants peuvent aussi bénéficier d’aides et de soutiens divers.
Je pense à l’association Dessine-moi un mouton qui pourrait je pense aider grandement votre soeur et ses enfants. Ou en tout cas la diriger si vous ne vivez pas sur la région parisienne, vers des structures relais en province.
http://www.dessinemoiunmouton.org/vih-sida/accompagnement-social.php
Contactez-les. Ca peut toujours débloquer un peu les choses et sortir votre soeur de l’isolement et aider grandement ses petits.
Très cordialement, Carole.
Françoise
Bonjour Françoise
J’admire votre force de caractère, de vous tenir debout droite et forte
après avoir vécu l’inceste etc…. dans votre famille.
De plus ,comme vous le dîtes si bien au sujet de votre combat au sujet de l’héritage ,cela a pris 5 ans de procédures pour en arriver à un règlement
Je vous félicite et vous lève mon chapeau devant tout cette belle rage de vivre
Oui, il m’aurait été facile de prouver au niveau des achats de meubles et de la clairance du prêt de la maison avec l’argent de mon héritage.
Au début,J’avais bien quelques économies lorsque que j’ai quitté la maison
un matin de Mars 1998 après une explosion d’une rare violence de mon mari sur mon fils aîné qui à l’époque avait 14 ans
J’ai utilisé mes économies à me battre pour la garde de mes enfants ,de plus ,il ne faut pas oublié que mon fils aîné reproduisait exactement le comportement de son père , j’ai vite baissé pavillon et me suis découragée.
Il ne me restait plus d’argents et d’énergies pour entreprendre les procédures de partage des biens communs
Je vais citer un exemple d’une des mes nombreuses tentatives pour récupérer mes objets personnels
Je dis à mon avocat que je voulais récupérer mon robot culinaire ,alors à mon retour du boulot, il y avait une boîte sur la galerie
Dans la boîte ,il y avait la base mais je n’avais aucuns couteaux ni accessoires qui allaient avec.
Je payait mon avocat 150. 00 $ de l’heure, la situation était plus que ridicule
Donc j’ai tout abandonné et tout laissé à mon mari et cela avant d’y laissé ma peau
J’ai fait une grande erreur et je le sais aujourd’hui
Ce matin là c’est la police que j’aurais dû appeler au lieu de m’enfuir avec les enfants mais j’avais très peur de la réaction de mon mari. De plus ,j’étais seule ,sans famille et il ne me restait qu’une seule amie d’enfance.
Car ,mon mari ,au fil des années avait réussi à m’isoler et de plus avec 4 enfants que j’avais eu en l’espace de 6 ans ,mon travail, je n’avais pas le temps d’avoir de vie sociale
Effectivement, le contexte était difficile pour vous Hélène. Je comprends mieux que vous ayez eu peur. Mais ce que j’ai pu retenir depuis toute petite fille alors que nous vivions ma mère, ma soeur et moi dans la terreur permanente, c’est que les hommes violents, les groupes violents misent toujours sur notre peur d’agir. Ce qui les coince, les surprend, les désarçonne, c’est de voir que nous savons, malgré les pressions et les menaces, les contrer au plan juridique, judiciaire, policier, social, politique, médiatique. Même si ça peut prendre du temps.
Je ne sais pas si chez vous outre atlantique vous avez des associations pour femmes battues avec des relais juridiques pour vous informer et avec aide juridictionnelle gratuite d’un avocat mais ici en France,nous avons pas mal de dispositifs de ce genre. Les femmes qui le souhaitent peuvent se faire aider et soutenir dès lors que vivant en ville ou en périphérie de ville.
Mes parents vivaient dans un tout petit village de campagne sans ces relais de proximité. Seuls les gendarmes pouvaient intervenir. Et bien sûr, mon paternel étant notable, jamais ils ne sont intervenus ni bien sûr les médecins ni les voisins qui pourtant savaient, se doutaient. Cela m’a toujours mise en colère. Je ne pouvais accepter cette situation. Je devais faire quelque chose. C’est pourquoi dès que j’ai pu habiter en ville, je me suis informée de toutes les associations et organismes d’aide possibles autour des violences de toutes sortes. C’était pour moi une façon de me protéger et protéger la famille en cas de besoin. Et ce recueil d’informations m’a bien servi par la suite et continue de me servir.
A chaque fois que j’ai vécu quelque chose de très dur et violent ou que des proches ont vécu des violences, j’ai su faire appel très rapidement aux bonnes associations et personnes pour m’aider à contrer les malveillants, affronter les difficultés ou aider des proches en difficulté. Tenir une sorte de registre avec tous les numéros de téléphone et adresses des organismes et associations locales, régionales, personnes ressources, se révèle toujours très utile. Même si l’on a pas ou peu de vie sociale, même si l’on est isolé avec peu d’amis. En cas de danger, on peut toujours appeler à l’aide, se fédérer avec d’autres. Une façon de toujours se sortir de l’isolement. Mais aussi une façon de résister adaptée et légale.
Ce que j’ai fait était issu d’une révolte, d’une colère contre l’injustice, les violences subies mais aussi lié à un instinct de survie très fort et un esprit de rébellion, d’indépendance farouche mais aussi de solidarité. Je pense que j’ai développé très petite fille, une polarité masculine très forte du fait de toutes les démissions et violences dont j’étais à la fois victime et spectatrice dès l’âge de 5 ans. Cela m’a sans doute toujours guidée et me guide encore. En grandissant, j’ai compris que bien des femmes avaient toujours su résister à la barbarie, aux injustices de toutes sortes malgré les pires maltraitances (je me suis sentie très jeune, proche des anciennes résistantes de la seconde guerre mondiale). Elles m’ont beaucoup inspirée et continuent même si mortes depuis longtemps de me guider. Se sont des modèles qui m’aident quand je me sens découragée. Je pense à elles quand je ne sais plus quoi faire face à une difficulté. Je pense aussi à mes anciens professeurs. C’est en eux tous, en leur courage, leur intégrité que je retrouve toujours la force de lutter, de garder courage et de faire ce qui doit être fait.
J’espère vivement que depuis, vous avez pu renouer avec vos enfants.
Que votre fils aîné a abandonné le comportement de violence de votre ex-mari. Et que vous continuez d’être en contact avec eux tous.
Bonjour à vous,
Je ne sais pas si ce témoignage venant d’un homme est le bienvenu, surtout comparé aux expériences que j’ai pu lire sur ce blog mais je vous la livre néanmoins. Car les hommes ne se livrent pas souvent, je pense, quand ils tombent sur ce type de femmes, tellement ça peut paraître honteux, humiliant, de se laisser dominer par une femme … Pourtant ça arrive, et ce n’est pas honteux, ça arrive, c’est tout … L’essentiel étant que ça n’arrive plus jamais …
Reprenant des recherches sur Internet, je suis tombé sur ce site que j’ai un peu parcouru et qui a l’air bien fichu sur cette question …. Je pense que ce n’est pas tout à fait la même problématique que celle du pervers narcissique même s’il y a des équivalences, tellement je retrouve de traits de personnalité communs…
C’est la phrase « J’AI BESOIN que tu M’aimes » qui m’a fait tilter, et la contradiction vertigineuse qu’elle contient … Ou autre variante que j’ai pu entendre de sa part » J’AI BESOIN que tu sois là pour MOI » ou encore « J’AI BESOIN de toi »…. Pour l’exclusivité intégrale de Sa Majesté, j’ai compris oui, tout le temps, en permanence, jours et nuits, m’entraînant dans ses insomnies pour discuter en boucles de SES problèmes, « sinon, c’est que je ne l’aimais pas, j’étais un hypocrite » (Culpabilisation à l’amour)… Me faisant perdre l’appétit, le sommeil , du poids, mon identité, ne se privant jamais de taper fort dedans dans ses phases sadiques, et bien sûr ne s’excusant JAMAIS et n’ayant jamais tort ….
Vous ne pouvez pas imaginer les centaines de fois où j’ai entendu ce genre de phrases, au cours d’une relation toxique de 3 ans, commençant par « j’ai BESOIN » … Ben va aux chiottes, c’est là que se passe tes sales affaires non liquidées du stade anal ….
N’étant pas psychiatre, je ne peux pas exactement dire ce qu’elle a, mais c’est un mélange très sophistiqué entre histrionisme, narcissisme exacerbé, utilitarisme et égocentrisme forcenés et perversité, un vrai cocktail explosif… En tout cas, le final grandiose qui a duré 3 mois m’a largement démontré et confirmé qu’elle avait aussi ce dernier côté là … Le pompom quoi…
Disons, sans rentrer dans les détails, que l’histoire s’est passée de la façon à peu prés suivante, que vous reconnaîtrez sûrement, (quoique que je ne connaisse pas vraiment par le menu les procédés d’un PN) un vrai séquençage, une vraie programmation : elle s’est d’abord mise en mode séduction, (mais très, très séductrice, genre une émeraude montée sur un diamant), façon Love Bombing, (j’ai mis un petit lexique à la fin) en me flattant l’ego et me mettant dans le rôle du Sauveur Unique. Un vrai décor de Princesse … Une phase de captage, un travail de sape par la séduction, pour installer sous emprise … Enfin c’est maintenant bien sûr que je le décode, après un an de thérapie et depuis que je suis sorti de la relation il y a 6 mois … Mais en mode séduction à ce point, c’était forcément louche, je ne suis pas si exceptionnel que cela, faut pas pousser; mais que je suis c** parfois !!! Forcément, elle avançait masquée quant à ses intentions réelles …
Mais c’est un dosage tellement fin, progressif, insidieux, permanent, tout en petites doses croissantes qu’on ne voit pas venir ce qui est en fait une phase de harcèlement pour mettre sous emprise psychique (elle aura mis 10 mois quand même); une véritable drogue pour imposer sa dépendance affective, tout pour qu’on s’habitue à elle, et pourtant je résistais à ses envahissements. En même temps elle n’aime pas les proies faciles, qu’elle captera sans difficultés, qui seront à genoux et séduits par avance, il lui faut plus de sport, une proie qui ait du répondant, qui peut l’envoyer balader aussi, pour mieux le reprocher plus tard, et je ne me suis pas gêné face à ses envahissements, beaucoup de choses à lui apporter par ailleurs (le temps déjà, et à son échelle paléontologique, ce n’est pas rien, par contre on en sort fossilisé), et là elle peut se mettre en mode chasse en jouant au chat et à la souris …
Je n’imagine même pas ce qu’on dirait d’un homme qui ferait comme elle au cours de cette phase, une vraie danse du ventre sur des mois et des mois … Une fois cette phase passée, elle s’est mise en mode « princesse à sauver d’urgence », sur un mode plaintif, victimaire, de tout le mal qu’on avait pu lui faire, depuis des siècles, j’ai eu droit à tout (Triangle de Karpman, complaintes en tout genre, en mode Drama Queen, montages de drames pour rien, caprices en tout genre; son côté histrionique et narcissique, en fait), tâche dans laquelle on échoue par définition étant donné qu’elle ne peut pas être sauvée mais au cours de laquelle il faut sans arrêt la rassurer, la driver, la consoler … , et donc elle est passée à la phase destruction; et sa panoplie est hallucinante : Double-Bind permanents, fausses promesses, inversion des rôles et des responsabilités, culpabilisation au nom de l’amour, symétrisation de son discours par rapport au mien dès que cela risquait de devenir trop sérieux, quitte à se contredire évidemment, propositions rétrospectives de ce qu’elle ne m’avait jamais proposé mais qu’elle m’aurait proposé si j’étais gentil, (gentil signifiant obéissant, soumis dans son vocabulaire), une mauvaise foi sidérante, à faire tomber de l’armoire avec le recul ; spectaculaire, une oeuvre d’art, et bien sûr l’effet-miroir !!! Un lavage de cerveau tellement on en sort en vrac, signe de l’emprise et de la violence psychique …. Elle me poussait à bout et me reprochait d’être à bout, chantages en tout genre, agressivité, insultes, menaces, y compris de suicides de sa part… Un enfer ! Mais bien sûr, c’était moi le toxique lorsque ça clashait, évidemment … Ok, alors pourquoi venait elle me rechercher, en mode Drama Queen et en déployant tout son talent lacrymal de petite fille capricieuse … Pour mesurer et étalonner son emprise, déguster son triomphe … Oui, aussi pour ça, mais j’oubliais, elle avait BESOIN …, c’est vrai, je suis c**, parfois … Ou plutôt sous emprise …
Sans certains collègues de boulot, amis et amies auxquels je parlais de cette relation, peut-être que c’est moi qui aurait fini par me flinguer .. Sûrement pas elle qui doit gambader dans d’autres prairies à l’affût d’une autre proie, le tout en mode séductrice, enfilant son déguisement de petite fille perdue et de maîtresse femme, et toute sa rhétorique séductrice de pauvre princesse abandonnée à laquelle on fait tant de misères … En disant aimer, sauf qu’on ne sait jamais sur quelle fréquence, mais en fait non elle n’aime pas, elle a BESOIN … , c’est très différent !
Je résistais beaucoup à sa vampirisation constante, instaurant une relation de dépendance qui révélait ses propres insuffisances, son absence flagrante d’autonomie (j’en ai des preuves effroyables) aussi bien affectivement que matériellement … Une petite fille ayant l’éternité devant elle, qui continue à croire aux contes de fées et qu’elle est dedans … , s’inventant un prince charmant, en mode érotomane, à aller envahir ….
Bien sûr que les phases ne se sont pas enchaînées si nettement, elle pouvait revenir en mode séduction dans les cas d’urgence , quand elle sentait que je lâchais l’affaire ou Drama Queen pour se faire plaindre, au cours de la phase de destruction ou même entreprendre sa phase de démolition, par petites touches, dés le départ … Bref l’enfumage intégral dés le début … Mais c’est en refaisant le film de l’histoire qu’on le repère et comprend ..
En tout cas, il y a un processus que j’ai fini par assez vite repérer : elle agresse, attaque, provoque , au nom de l’humour le plus souvent, se plaignant de ma susceptibilité mais pour elle c’était open bar, elle pouvait taper dedans à volonté. Et tout y est passé, toute mon identité, mon boulot, mes goûts culturels s’ils n’étaient pas strictement calés sur les siens, mes préférences politiques, littéraires, tout ce que je pense est de la merde … Pas d’emblée, tout en douceur, progressivement, à l’usure …. Et je confirme ce que j’ai pu lire dans certains commentaires de ce post, rien n’est jamais explicitement dit (sauf dans les moments de crise), tout est insinué, elle pouvait toujours me dire « qu’elle n’avait jamais dit ça » ou m’accuser de tout mal interpréter, concluant que j’avais l’esprit tordu … Ben voyons, c’est évident, en tout cas ça met la tronche à l’envers, un temps, et on finit par douter de soi , à croire à ce qu’elle dit, tellement on ne sait plus qui l’on est, où sont les torts respectifs et c’est ce qu’elle souhaitait d’ailleurs …
Par contre pas de réciproque, crime de lèse majesté, elle a la susceptibilité d’une gamine de 5 ans, lorsque je cherchais juste à me défendre pour survivre, que je me mettais à faire ce qu’elle faisait et à taper dans son identité, refusant d’être sa propriété, sa chose, ou simplement quand elle partait en vrilles sur 1 mot de « trop » donc ça clashait et, bien sûr, elle me reprochait le clash, me traitant de tous les noms d’oiseaux … Je finissais par faire comme elle ce qu’elle voulait d’ailleurs pour me détruire, allant ainsi exporter sa psychose, ses angoisses, ses propres défaillances, sur sa proie et pouvant ainsi m’accuser d’être ce qu’elle est (c’est ça que les psy appellent l’effet-miroir) et ainsi faire refleurir sa Narcisse …
On en sort vidé, détruit, mais en cours de reconstruction, et plus solide qu’avant, mais avec 17 kgs de moins quand même … Logique, elle me pompait tout …
Jusqu’à elle, dans ma vie j’avais rencontré des femmes normales, avec lesquelles ça passait ou pas , ça durait ou pas, mais au moins leurs demandes et attentes étaient claires vis à vis de moi, et les miennes aussi vis à vis d’elles … Donc on pouvait faire un bout de chemin ensemble ou passer à autre chose.
Tandis que dans son cas, pas du tout, c’est même un mystère qui s’épaissit au fur et à mesure que la relation perdure : elle recherchait à travers moi, un ami, un amant, un éventuel conjoint (en tout cas ce à quoi elle voulait que je crois), un amoureux, un grand frère, un papa, un confident à toutes ses blessures narcissiques et enfantines, et bien sûr un psychiatre, SON homme-pansement comme elle disait … Inutile de dire que ça fait beaucoup pour un seul homme, faut vraiment avoir les épaules larges, et même si émotionnellement on ne s’ennuie jamais avec elle, trop c’est trop … Faut qu’elle choisisse l’homme de sa vie …
Pourquoi peut-on accepter de se faire flatter et frapper l’ego à ce point; les deux s’alternant à une vitesse que l’on a du mal à suivre; une sorte d’effet mitraillette qui est fait pour ? Un petit passage de vie un peu difficile, et une mauvaise rencontre qui sait rentrer dans la faille; mais une chose est sûre (parce que ça n’a duré que 3 ans et parce que je résistais, avec beaucoup de difficultés, à ce qu’elle ne prenne le pouvoir sur moi) , j’en sors plus fort, et pourtant avec elle je suis passé par des états émotionnels dont je ne soupçonnais même pas l’existence; un peu comme si on découvrirait un nouveau muscle, se servant de moi, au gré des circonstances, comme édredon ou paillasson émotionnel, pouvant me dire, lors de ces caprices récurrents, son Double-Bind favori : « je ne suis pas amoureuse de toi» (ah bon, alors qu’est-ce que tu fous là, pourquoi viens tu m’envahir ?) tout en me disant que « personne ne t’aimera jamais comme moi » (et ben tant mieux, pas besoin de ta dépendance affective) . Registre lexical PN pour me convaincre qu’elle est unique, que je ne trouverai jamais mieux qu’elle, que j’ y crois et reste, en retournant une énième fois le si beau miroir de son angoisse abandonnique fondamentale.
Toutes choses contradictoires qu’elle était capable de me sortir dans un laps de temps inférieur à un quart d’heure …. Formidable, de ton côté tu sors vaincu par K.O …
Bref, je vous souhaite beaucoup de courage pour sortir des griffes du prédateur, et souvenez vous toujours que si la proie n’oublie jamais vraiment son prédateur, le prédateur oublie sa proie car il en chasse d’autres, sauf quand sa rage narcissique le reprend, j’en ai eu quelques exemples à travers des mails/sms de relance ou des appels masqués, en rafale parfois, comme une boulimie vengeresse, signe lorsqu’elle fait cela qu’elle est probablement au fin fond de sa psychose, ben qu’elle y reste, elle m’a assez démoli …
Pour ne plus retomber sur ce genre de spécimen, ou en tout cas pour savoir décoder de suite et partir en courant vite, mais je pense que l’ensemble d’entre vous connaissent plus que bien, malheureusement ; je vous conseille un petit exercice à faire à froid si votre radar n’est pas calibré. Choisissez quelque chose d’intolérable pour vous. Ecrivez le noir sur blanc, je dis bien noir sur blanc, et regardez au bout de combien de temps ce sujet va devenir ultra prioritaire et revenir sans arrêt avec ce genre de scorpion(nes) à roulettes, au nom de l’humour, évidemment. Mais bien sûr !! Tout faire pour tolérer l’intolérable. On ne peut rien avec les paralytiques des sentiments et de l’amour, il faut les laisser tomber avant qu’ils nous rendent paralytiques …
Comme cela revient souvent dans les commentaires, il faut savoir dire STOP et surtout MEPRISER, IGNORER toute relance !!! Le prédateur a un double projet par rapport à ses proies : d’abord exporter sa psychose dans un autre nid, s’en débarrasser pour mieux revivre narcissiquement, sans quoi ce serait un zombie en dépression perpétuelle, et ensuite venir profiter de tout ce que vous pouvez et devez lui apporter (temps, énergie, sentiments, amour, admiration, estime, sexe, confort matériel, prestige, fric, la liste est infinie … pourquoi pas tout à la fois d’ailleurs), « puisque vous l’aimez », pour mieux remplir son vide intérieur … Bref, vivre à vos dépens pendant que la proie meurt à petit feu … Mais j’avais une autre femme à « sauver » dans ma vie et c’est elle qui m’a sauvé. Ma fille qu’elle a voulu symboliquement « me prendre » en m’absorbant dans cette relation morbide, tellement elle est frustrée de ne pas avoir d’enfants … Mais elle ne peut pas en avoir, elle n’a pas l’âge psychique pour en faire ou alors elle le bouffera comme tout ce qui lui passe sous la main …
C’est ma fille qui m’a sauvé d’une timbrée qui aurait aimé que je l’adopte en tant que petite fille …Oui, ben ça va, j’en ai déjà une et n’en veux pas une autre … Merci ma fille …
« L’envers de l’amour n’est pas la haine, c’est le pouvoir » selon Carl Gustav Jung … C’est cette phrase, au début de mes recherches, qui m’a littéralement électrocuté, comme certaines phrases de Lacan, du coup je me suis à lire, beaucoup lire, relire devrais-je dire tellement elle avait aussi réussi à annuler cette partie de moi (je n’avais plus le temps, forcément), et à écrire aussi , beaucoup écrire pour refaire l’histoire du film mais non plus avec sa Vérité à elle, contorsionnée dans tous les sens et à son profit bien sûr, mais la mienne … Même si on patine un peu au début, avec les séances de psychothérapie, les lectures prennent sens, et on décode tout analytiquement, pas seulement intuitivement, instinctivement comme c’était le cas lorsque j’étais dans le feu de l’action …
Au final, même si j’en ai vraiment bavé cette expérience m’aura énormément appris, d’abord à décoder d’entrée, et ensuite à suivre le conseil de la Narcissique qui me disait régulièrement, une fois qu’elle m’avait bouffé, tué, entièrement consommé, utilisé « ouvre toi à la vie et aux autres », ce que bien sûr elle m’a empêché de faire pendant 2 ans de folie intégrale, on en est plus à un Double-Bind près … Quand on aime, on ne compte plus, bon mais maintenant ça me fait rire, signe que la guérison est proche et que l’avenir est devant moi, et elle vraiment loin derrière…
Love Bombing : Pratique utilisée dans les sectes pour les nouveaux venus consistant à leur adresser, en paroles et en gestes, des messages d’amour afin d’installer l’emprise psychique sur les nouveaux membres ou récupérer in extremis la proie qui s’enfuit …
Triangle de Karpman (psychiatre US des années 60) : Ménage à 3 pouvant parfaitement se jouer à 2 avec un Sauveur, une Victime (elle) et un Persécuteur (réel ou fantasmé)…. Ce qui compte dans ce triangle ce ne sont pas les positions objectives mais les positions fantasmées (processus de victimisation du prédateur, paradoxal mais ça fonctionne, un temps en tout cas)
Drama Queen : Appellation des psychiatres US pour désigner la propension de certaines personnalités (féminines dans ce cas) à non seulement se mettre en mode de Victime mais à monter des drames permanents (fictifs ou réels) à partir de la moindre frustration pour être dans ce rôle … Correspond au théâtralisme des histrioniques (histrion en grec signifiant « acteur »). Avec elle, un Drame pouvait durer 3 mois en boucles, et pas forcément par rapport à moi, le temps de le substituer par un autre, sans compter les mini-Drames d’un soir, d’une nuit …
Double-Bind (double lien) : Injonctions contradictoires ou paradoxales, principe découvert par l’Ecole de Palo Alto dans les mécanismes de communication et bien sûr de manipulation … L’exemple le plus connu est de demander à un enfant s’il préfère son papa ou sa maman …. Ou plutôt de lui proposer le schéma suivant : « tu aimes ton papa » / « Oui » dit l’enfant … / « Ah alors tu n’aimes pas ta maman » … L’enfant se trouve mis dans une situation paradoxale, dans un langage paradoxal intenable … Ceci peut être la base d’une schizophrénie latente chez l’enfant auquel il est demandé de faire un choix intenable ce qui est souvent à la base de la construction de personnalité histrionique (forme de schizophrénie) lorsqu’un des parents est trop fusionnel avec son enfant ou lui demande un amour inconditionnel, une attention démesurée, exclusive au détriment de l’autre parent (lui-même trop absent ou n’osant pas s’affirmer) ….
A l’âge adulte cette psychose peut se projeter sur l’Autre en tant que partenaire amoureux et sexuel … Dans le cas de l’histrionique, outre ses doubles-bind permanents sur tout et n’importe quoi et qui finissent par rendre fou; cela pouvait s’exprimer ainsi : « si tu n’es pas avec moi, c’est que tu es contre moi » ; propos souvent répété de sa part … Non ma belle, je peux être avec toi tout en étant contre tes manœuvres et pratiques, les refuser en tout cas et en même temps être aussi avec d’autres, tu n’es pas seule au monde …. Je ne t’appartiens pas, je ne suis pas ta chose, même si c’est ton désir le plus intime et enfoui …
adzo,
merci de votre témognage,et bravo à votre fille!
pour moi, cest très interessant de lire un témoignage masculin,car les hommes et les femmes fonctionnant différement,vous m aidez à comprendre
merci,et bon courage à vous
carole
Bonjour Carole,
Oui, c’est vraiment ma fille qui m’a sauvé ou en tout cas que j’ai voulu sauver d’une relation toxique dans laquelle je me perdais en perdant aussi ma fille … Les blessures cicatrisées, et c’est en train de se faire, tout devrait rentrer dans la normale … Merci à vous de m’avoir lu.
Adzo
Bonjour Adzo,
J’ai aimé lire votre témoignage qui présente bien des correspondances (le chantage au suicide en moins) avec ce que j’ai vécu récemment. J’ai notamment relevé cette expression du double bind, que je ne connaissais pas. Mais la façon de faire m’est familière. A une demande précise, mon ex ami rajoutait toujours une parole qui rendait sa réalisation impossible. Par exemple, à la question « tu veux aller te promener aujourd’hui ? », si je répondais « volontiers », il s’arrangeait toujours pour trouver un lieu de balade très éloigné et/ou un horaire qu’il savait parfaitement incompatibles avec mes contraintes professionnelles ou charges familiales. Ce qui m’obligeait à lui dire « ça va pas être possible », ce qui lui permettait ensuite de se mettre en colère et de critiquer mon manque de disponibilité. Sa phrase fétiche, « tu n’es pas assez disponible », revenait d’ailleurs sans arrêt sur le tapis ! Et moi, pauvre gourde, je culpabilisais bien sûr…
Bref, merci à vous car il me semble que je peux enfin mettre un mot sur cette pratique, extrêmement désagréable, dont il était coutumier !!
chère lalouette,
comment allez vous?
amitiés
carole
Bonjour Lalouette,
Oui, c’est bien du Double-Bind que vous faisait votre ex-compagnon, à travers l’exemple que vous donnez …. Et la fonction de cela est de placer l’autre en position d’infériorité, d’indignité et de culpabilité, bien sûr, en l’accusant d’être décevant, pas à la hauteur …. C’est vital de comprendre et de mettre des mots sur les pratiques de ce genre de personnes …. C’est ce que j’ai fait à côté du travail de psychothérapie, j’ai repassé toute l’histoire à mon tamis personnel, à l’aide de nombreuses lectures aussi … Je dois en avoir écrit plus de 200 pages, à l’aise, et je dois dire, en tout cas pour moi, que ce fut essentiel dans ma reconstruction … La prochaine fois que quelqu’un vous fait un Double-Bind ; il faut lui dire que vous avez compris et saisi ce qu’il fait … Mon histrionique m’en faisait régulièrement, dont certains absolument vertigineux (et ça rend fou) et je le dénonçais parfois, en lui disant de ne pas me reprocher ce qu’elle ne voulait pas faire … En général, elle niait l’évidence et/ou rentrait dans une rage folle … Merci de m’avoir lu.
Adzo
Beau témoignage avec une bonne analyse du personnage féminin et de ses comportements. L’emprise que vous décrivez rejoint bien aussi l’emprise sectaire. C’est le même processus et qui part toujours du manque, du vide affectif de la personne ciblée.
Bonjour Françoise,
C’est malheureusement tout à fait ça … Dans une autre période de ma vie, son truc n’aurait pas marché mais elle est assez douée pour repérer les cibles éventuelles sur lesquelles ça peut fonctionner et les moments où ça peut fonctionner, et elle a trouvé un terreau propice à un moment donné pour que je finisse par accepter l’inacceptable…. D’ailleurs, sa capture n’a pas fonctionné pendant pratiquement 1 an, me faisant déjà quelques coups tordus assez somptueux je dois dire, et qui me rendaient méfiants. Mais elle est tenace et maline , et surtout elle a mis la dose, exactement comme une drogue, en distribuant des doses croissantes, bref elle avait décidé de passer à l’attaque, elle n’y ait pas allé de main morte, et je sais précisément à quel moment de la relation, avec le recul …. Et une fois qu’elle a pigé que sa drogue prenait, que j’étais intoxiqué, elle a pu déployer l’ensemble de ses gammes, jouant à fond sur ma culpabilité d’ailleurs lorsque je tentais de m’échapper ou que ça se passait mal, en refermant le piège sur sa proie ….
Et malheureusement, on ne suit pas sa première impression qui est souvent la bonne lorsqu’au début de la relation avec elle, face à ses envahissements déjà permanents, je me disais intérieurement, « elle ne serait pas un peu barjot, elle ?? » « Qu’est ce qu’elle me veut exactement ? » …. Cette distance, ce recul que l’on a sur soi-même, cette capacité critique, elle s’emploie à les détruire sinon elle ne pourrait pas imposer son emprise … Merci de m’avoir lu
Adzo
Bonjour Carole
Je me suis bien bidonnée ce matin en lisant votre commentaire
Mais où diable , allez-vous chercher se expressions tellement visuelles !!!!!
J’en ri encore en écrivant
Ma zénitude comme vous dîtes ,me vient du fait , que je ne perds pas d’énergie à être enragée et rancunière. La vie est trop courte pour se laisser
anéantir par le chagrin et la haine.
Je tourne la page ,sur ses vingt années d’enfer.
Quand , j’ai quitté se mari violent, je lui est tout laissé. La maison
et les meubles que j’avais payé avec l’héritage de ma mère, de toute façon ma cause était perdue d’avance ,lui avait un frère avocat et ses autres frères et sœurs étaient tous des professionnels , donc étaient tous nantis
financièrement
J’ai obtenu, avec difficulté la garde des enfants, mais cela n’a pas marché
Premièrement, quand j’ai eu la garde de mes 4 enfants, monsieur est tombé
en dépression, donc ,peu de pension alimentaire de sa part, j’étais sans famille ,pas d’argent ,pas de meubles etc…
Mon fils ainé reproduisait exactement le comportement de son père
Il était violent envers moi, allant des coups de poing dans les murs ,me lançait des objets par la tête etc…
Etant infirmière, je travaillais presque à tout les jours en temps supplémentaires pour pouvoir tout payé (logement ,nourriture, garderie, ect..)
car ave 4 enfants et aucune aide financière, je devais travailler 16.00 hres par jour
Lorsque mon fils ainé a fracassé et a cassé la fenêtre de la porte d’entrée de mon logement un 31 décembre, disant agir ainsi car il disait être tanné de cette vie de pauvre
Cette journée là j’ai téléphoné la police ,je l’ai placé dans un centre jeunesse et j’ai été porté les 3 autres enfants à leur père
J’en ai versé des larmes de sang et encore aujourd’hui ,juste d’écrire ses quelques lignes m’arrache le cœur mais je sais que se que j’ai fait était mieux pour tout le monde
J’ai continué à travailler 16.00 hres par jour pour payer une pension alimentaire de 1.000 $ par mois, mais au moins je savais que les enfants avaient une belle maison et des meubles confortables
Pour ,se qui est de la violence, lors de mon divorce ,j’avais soulevé la question et mis bien des faits au clairs auprès de l’entourage des enfants (école, garderie , médecin etc..
Donc, j’espérais qu’avec tout ses gens avisés que le père modérerait sa violence envers les enfants et de plus ,en étant plus là ,cela serait moins pire pour eux ,car ,mon mari disait tout le temps ,c’est de ta faute si j’ai frappé cet enfant etc…
Après des années de solitude ,j’ai rencontré mon psychopathe et vécu 7 années de mensonges et d’escroqueries de toutes sortes .
Cela a fait 2 ans en Juin que ,je suis seule et m’en porte que mieux
oups ,il est l’heure que je parte au boulot
bonne journée
Hélène
Chère Hélène,
votre histoire m a beaucoup émue et…révoltée!
l argent achète beaucoup de choses en ce bas monde,et les femmes en font souvent les..frais
j imagine votre souffrance d avoir du laisser vos enfants,dans ces conditions;c est atroce
je crois que vous avez très bien fait de les envoyer chez leur père;je suis sure qu avec le temps,c est vous qui finirez par avoir le beau role,et que la vérité de ce qu est leur père leur apparaitra
Quels ages ont ils?
toutes mes sincères amitiés
carole
Je suis choquée Hélène que vous ayez tout abandonné matériellement à votre conjoint après ce qu’il vous a fait. C’est quelque chose que je n’aurais jamais accepté. Même avec en face des gens de pouvoir.
Le cas s’est produit quand mon paternel est décédé et que nous avons découvert que membre de l’Opus Dei, il avait légué une bonne partie de ses biens à une fondation qui avait de grosses ramifications politiques. Ma mère et ma soeur étaient prêtes à renoncer à la succession justement du fait des gens de pouvoir en face. Moi non. Parce que j’ai considéré que nous avions déjà trop souffert et que nous méritions l’héritage ne serait-ce qu’en droit légal et aussi en terme de mini réparation symbolique de tous les sévices, violences subies. Je me suis donc battue seule 5 ans contre ce groupe intégriste et facho, pris un avocat, un notaire fiable et j’ai gagné. Malgré les tentatives de faux et usages de faux de la partie adverse, malgré des vols, des menaces de l’OD sur notre famille, nos proches et contre mon avocat, des tentatives de pots de vin à mon notaire pour qu’il les avantage (heureusement ça n’a pas marché et le notaire que j’avais prévenu est resté très droit). J’ai donc réussi à obtenir la pension de réversion pour ma mère et l’héritage réservataire qui nous revenait. Je n’ai hélas pas pu contester le testament paternel ni prouvé son empoisonnement (comme mon paternel avait découvert certaines choses sur les activités de l’Opus Dei, il a voulu quitter le mouvement mais des opusiens bien intentionnés ont fait en sorte de le faire taire définitivement et d’empocher le pactole, je l’ai appris par des médecins qui malgré cela ne voulaient pas témoigner par peur de représailles de membres médecins affiliés à l’Opus Dei) mais j’ai fait ce qu’il fallait au plan juridique et judiciaire pour préserver au minimum nos droits et intérêts. Et bien m’en a pris.
Si aujourd’hui j’ai un toit sur la tête avec mon conjoint et ma petite famille, un tout petit logis de vacances sympa, que ma soeur a un appartement à elle, que maman a une pension suffisante pour se faire soigner en maison de retraite médicalisée, c’est grâce à mon combat. Si j’avais baissé les bras et laissé choir par peur d’affronter l’OD, nous nous retrouvions toutes les trois sans compter ma petite famille dans une situation matérielle difficile. Donc je mesure à quel point, il faut se battre aussi au plan matériel. Ne rien lâcher, même si la partie à jouer semble inégale.
Il est effroyable que vous ayez dû vous résoudre à perdre vos enfants et les laisser soit à la garde d’un centre pour votre aîné, soit de leur père PN. Ca me parait affreux, démentiel à la fois pour eux et vous qui avez tant souffert. Et je pense que ça ne serait pas arrivé si vous aviez gardé votre maison et vos meubles au moment de votre divorce en vous aidant d’un avocat. Même si ça n’aurait pas été facile de batailler juridiquement, vous auriez pu vous en sortir bien mieux financièrement. Vous deviez avoir gardé les preuves d’achat des meubles et si vous aviez payé la maison avec l’héritage de votre mère, personne ne pouvait vous en contester la propriété juridiquement parlant.
Je suis très triste que vous en soyez depuis réduite à travailler 16H par jour pour vivre décemment et que vous ayez en plus dû payer une pension alimentaire à votre ex pour vos enfants. Et qu’en plus vous ayez replongé il y a quelques années avec un autre conjoint escroc.
J’espère que vos enfants ont pu se sortir des griffes de votre ex-mari violent et que votre fils placé s’en est sorti aussi. Et surtout que vos enfants continuent de garder un contact régulier avec vous.
Et j’espère aussi qu’aujourd’hui, vous avez compris que tout abandonner financièrement alors que vous avez subi les pires violences, c’est vous mettre vous-même en danger. Se battre pour ses droits légaux n’est pas une question de haine ou de rancune, mais juste une question de dignité, de respect de soi et des autres aussi.
chèreFrancoise,
non,ma sœur n a pas pu faire ce rapprochement,malheureusement!
d un autre coté,si elle ne l a pas fait,je crois que c est qu elle ne pouvait pas;nous ne sommes pas tous faits du meme bois.
je crois que si elle avait entrepris ce travail(et vous comme moi savons à quel point ,il est douloureux et violent),elle se serait éffondrée et n aurait pas pu assumer ses enfants;l interprétation que j en ai,c est qu elle a fait le choix inconscient de continuer comme elle pouvait
pour l od,je ne suis pas du tout surprise de ce que vous dites,ils ont tenté d approcher ma fille pendant ses études d avocate »:je vous dit pas comme elle les a envoyé paitre! »
amitiés
carole
chère hélène et chère Francoise,
je crois que ,oui,parfois,nous ne pouvons pas !
20 ans d attaques incessantes,ca vous lessive une » bonefemme »
peut etre ,francoise,les batailles que nous avons entreprises,nous étions alors assez jeunes,donc au maximum de notre énergie!
je ne sais pas si j aurais agi de meme,15 ans et mes 3 enfants plus tard;
peut etre aurais je rennoncé;qui sait ?
amitiés
carole
Hello Carole,
Je suis consciente que peut-être ma jeunesse m’a aidée à mener ce combat. Mais je crois aussi que c’est une question de caractère. Car bien plus précaire financièrement et isolée que ma soeur et ma mère à l’époque, c’est moi qui ai décidé de me battre. Alors qu’elles ont tout laissé tomber, simplement par peur d’affronter l’Opus Dei.
Par contre une fois que j’ai gagné pour nous toutes, elles étaient bien contentes d’avoir l’argent qui a su les aider chacune dans leur vie. Mais elles n’étaient pas prêtes à se battre pour l’obtenir alors que se joindre à moi aurait divisé le combat par trois au plan des années, des frais et il y aurait eu moins de pressions de toutes sortes de l’OD si nous avions été soudées dans la lutte. Sans compter que ça aurait moins amputé notre héritage car les droits de succession auraient été moins élevés.
Pourtant, ce combat m’a coûté, d’autant quand en plus j’ai mesuré que mon père avait été assassiné et que je devais à cause de sa folie religieuse, d’une certaine façon le défendre face à ses meurtriers. C’était une forme de double peine alors qu’il m’avait violentée, violée, battue, humiliée tant de fois…Pourtant je n’ai rien lâché. Parce que si je l’avais fait, d’une certaine façon son désir d’anéantissement et d’aliénation de toute notre famille aurait réussi et j’aurais alors accepté qu’une organisation intégriste nous violente, me violente comme mon père l’avait fait auparavant contre toute sa famille. Et ce n’était pas possible.
L’OD fait beaucoup de retape auprès des étudiants en droit, en sciences économiques, en gestion dès lors que ces étudiants peuvent disposer d’un certain capital. Je suis contente que votre fille ait envoyé bouler ces fachos.
Je suis triste pour votre soeur autant que je le suis pour la mienne.
Pour moi, se sont des vies gâchées, en partie par le déni.
Ma maman a préféré se mettre en dépression et en régression infantile plutôt que de divorcer. Ce faisant, elle nous a exposées ma soeur et moi aux coups, à une parentification et à des violences et des responsabilités que nous n’aurions pas dû vivre ni assumer.
Le déni d’un adulte a d’énormes conséquences sur lui-même, sur sa santé, sur son comportement, mais aussi sur ses proches et sa descendance s’il a des enfants.
Je l’ai mesuré très tôt dans ma vie. C’est aussi pourquoi j’ai pris conscience rapidement de l’importance d’affronter les réalités, les blocages, les difficultés quoi qu’il m’en coûte, pour défendre ma dignité, mes droits. Pour ne pas augmenter mes propres difficultés et ne pas faire payer à ma descendance le poids de mon passé.
Ca me parait juste le minimum.
Maintenant j’ai conscience que la plupart des gens ne le font pas.
Par peur la plupart du temps. Une peur qui plante ses racines dans les peurs primaires de l’enfance et notamment la peur de l’abandon.
chère francoise
,en effet,mon père avait empeché ma sœur de grandir;d ailleurs ,elle a tout refoulé de notre enfance:elle n en n a pas de souvenirs
je suis sa mémoire
elle a bien fait une psychothérapie(c est systématique dans le traitement de la séropositivité),mais elle était prise par tant de choses à la fois,qu elle n a pas pu aller au fond des choses(peut etre ne pouvait elle pas d ailleurs)
elle avait une image idéale de l homme;leurs affaires en afrique étaient une catastrophe,mais mon père lui envoyait tout l argent qu elle voulait!
chaque fois qu elle était enceinte,c est à moi que mon père s en prenait! c est pour vous dire à quel point,personne dans cette famille,n é tait à sa place
lorsque mon ppère est mort,ma sœur était enceinte,c est là qu elle s est fait faire la prise de sang;
figurez vous ,que l inconscient est d une force incroyable!
c était juste le jour de l anniversaire de ma mère(cadeau ?),et c est moi qui ai du le lui annoncer(le téléphone marchait très mal à l époque avec l afrique)
elle était à quelques jours d accoucher,et ma mère ne bougeant bien sur pas,c est moi(qui était aussi enceinte) ai du pleurer auprès d air France pour obtenir des billets
en effet,il n y avait qu en France,qu elle pouvait accoucher sous traitement
anti hiv ,afin que le bébé ne soit pas contaminé
elle est arrivée en France,et a accouché la nuit meme;mon neveu n est dieu merci,pas séropositif !
je peux vous dire que dans le chu notre histoire n était pas banale;d ailleurs ,le grand ponte qui l a accouché a tenu à me suivre aussi pour ma grossesse;j avais pris aussi un gros choc
toutes mes amitiés
carole
Bonjour Carole
A-t-elle fait durant la thérapie psy qu’elle a suivie, le lien entre le fusionnel vécu avec votre père et le fusionnel vécu avec son mari et ses enfants? A-t-elle pu établir une connexion, une relation de cause à effet et aussi pris conscience qu’elle ne faisait que prolonger une immaturité affective de l’un à l’autre en repoussant l’idée d’une autonomie et d’une maturité personnelle qu’elle devait cultiver et développer pour être bien tant avec elle-même qu’avec les autres?
Parce que même si elle a refoulé le passé, elle n’a pas tout refoulé de la relation fusionnelle avec votre père. Et j’ose espérer qu’elle a pu en thérapie comprendre quel poids ce relationnel fusionnel a eu dans son histoire personnelle d’adulte et dans son histoire de couple et peut-être aussi de mère.
Finalement elle a eu besoin d’aller jusqu’au drame qui aurait pu lui coûter la vie pour prendre conscience d’elle-même en tant qu’adulte.
Et je remarque que chez certaines femmes, il faut un drame pour prendre conscience où l’immaturité affective et le fusionnel peuvent mener: chaos et destruction, mort, blessures, maladie grave.
Je l’ai vu chez ma mère qui n’est partie du foyer qu’après plusieurs tentatives de meurtres sur elle de la part de son mari, mon père (après plus de 30 ans de vie commune et plusieurs décennies où elle a subi des violences physiques et psychiques de sa part qui l’ont rendue dépressive).
Et il a fallu aussi que nous ses filles nous rompions définitivement avec notre père pour qu’elle se décide à partir. Peut-être que s’il ne s’était agi que d’elle et sa propre vie, elle aurait préféré mourir sous les coups de son mari plutôt que partir du foyer conjugal.
Toujours cette fameuse peur de l’abandon qui peut anéantir jusqu’au désir de vivre. Plus j’avance dans la vie, plus je mesure la nécessité d’une autonomie aussi bien matérielle qu’affective des hommes comme des femmes. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne puisse pas vivre en couple de façon harmonieuse. Mais je crois sincèrement qu’il faut pour cela, avoir un peu de maturité, avoir réglé ses problèmes d’enfance pour ne pas fusionner avec l’autre et donc aboutir à une rupture par vampirisation d’un conjoint sur l’autre.
Le conjoint, comme la conjointe, n’est pas là pour réparer les manques ou prolonger de façon fusionnelle le rôle du père ou de la mère. Il est là pour être sur le même plan d’égalité sur tous les domaines. Or je remarque que d’emblée, beaucoup de femmes se mettent elles-mêmes en soumission vis à vis du conjoint, comme si elles allaient forcément déplaire si elles se comportaient en tant qu’adultes et en revendiquant aussi bien une place professionnelle épanouissante qu’une place personnelle égalitaire dans le couple, la famille, pour elles-mêmes. Je trouve cela navrant. Bien sûr, on sait que ce comportement est issu d’une éducation, d’un formatage familial et sociétal. Mais pourquoi tant de femmes arrivées à l’âge adulte se comportent encore comme des soumises sans cervelle? Cela me consterne d’autant plus que de cette attitude soumise découle l’essentiel du malheur des femmes sur des générations et des générations.
Nous avons pourtant accès à une éducation scolaire étendue. Mais force est de constater qu’une majorité préfère rester enfermée dans une vision patriarcale et uniquement biologique des femmes. Et du coup, se créée du malheur supplémentaire conséquent en plus de tous les plafonds de verre auxquelles toutes nous sommes confrontées.
Bonjour Forester
Mon doux, quel vilain karma qui est le votre
D’être invalide un jour serait pour moi le pire qu’il pourrait m’arriver
donc j’imagine pour vous que cela doit être tout un cauchemar….
Avec ce PN et ce viol qui ne sont rien pour remonter un moral….
Vous avez raison quand vous dîtes que vos amis sont votre famille
J’ai toujours dit ,une famille ,nous ne l’avons pas choisi ,on nous là imposé
tandis que nos amis ,nous les choisissons et même si parfois nous avons fait des mauvais choix (PN) et bien nous pouvons les chasser à grands coups de balai tandis que les membres d’une famille ,nous devons les endurer par simple principe de ne pas déplaire à personne
Bonne journée Forester
Vous êtes un cœur sur deux pattes
Hélène
chère Hélène,
j admire votre « zénitude »
moi maintenant,c est »upour un œil,deux yeux,pour une dent;la machoire »
plus de quartier avec les méchantes personnes;je n attaque pas,mais si on me donne un coup,je le rends
amitiés
carole
Chère Françoise, je vous remercie beaucoup pour les pistes que vous m ‘avez indiquées concernant mon ami Claude. Encore faut-il qu’il souhaite aller mieux, et qu’il accepte une thérapie adaptée à son cas, donc: l’hospitalisation à la Clinique Laborde, dont j’ai déjà entendu parler en bien. Merci également pour ce site sur l’enfant intérieur, je vais le voir aussi sec… En fin , façon de parler. Oui, vous avez raison il faut que je me préserve aussi si je veux avancer. Vous savez, je suis en « convalescence », alors, encore un peu fragile par moments. Bonne journée, Françoise, et toutes mes amitiés. Forester.
Chère Françoise, Ah! L’enfant idéal et le vilain petit canard! Décidément, je crois me reconnaître là aussi! Mon frère est né huit ans après moi, et je me demandais bien d’où il pouvait sortir, celui-là…Au fur et à mesure qu’est passé le temps, j’ai ressenti pour lui de la jalousie, du fait qu’il usurpait ma place d’enfant unique, qu’il volait l’amour que m’apportait mon entourage, particulièrement celui que m’apportait mes grands-parents. Un jour, je lui ai dit: « Ce ne sont pas tes grands-parents, ce sont les miens, uniquement ! Toi, tu n’es qu’un morceau rapporté! Et t’es pas mon frère! « . Du coup, il s’est mis à pleurer. Mon frère et moi ne nous sommes jamais côtoyés, ni vraiment connus. Mon père a beaucoup misé sur mon frère, qu’il a avantagé matériellement, tandis que je me suis débrouillée seule assez jeune. Notre entourage trouvait très injuste l’attitude de mes parents, particulièrement celle de mon père à mon encontre, qui me délaissait. Quant à ma mère, elle jouait les jeunes filles. Mon frère représente l’archétype de celui qui a réussi: père de famille, ayant une situation, une maison, la stabilité. Sa femme et lui sont tous deux salariés. Le modèle parfait, quoi, tandis qu’il m’a toujours fallu galérer pour trouver des emplois alimentaires à temps partiel. Notre père étant décédé, mon frère a réussi à me convaincre de renoncer à ma part d’héritage, contre quoi il me promettait un logement à moindre coût à proximité de leur domicile. Financièrement, ce n’était pas possible, alors, j’ai renoncé et je vis en logement social. Je suis actuellement en invalidité et je perçois l’AAH, ce qui, aux yeux de ma famille, est un échec. Mes cousines sont aussi mariées et mères de famille, très catholiques pratiquantes, mais pas toujours très heureuses en ménage. Je fais figure de « parent pauvre », celle qui est laissée pour compte, mais je m’en fous. Je vis ma vie, mes amis sont ma famille, mes chiens sont mes enfants, je connais du monde intéressant dans le milieu de la peinture et des de la musique, des gens comme moi, un peu « décalés », avec des idées différentes de celles des bien-pensants. Je n’ai jamais non plus adhéré aux discours dogmatiques de telle ou telle mouvance religieuse ou politique. J’ai mes idées à moi sur le monde et la vie, chose que voulait aussi « formater » mon ex PN à son image, lui étant très raciste et pour l’extrême droite, tout ce que je déteste, quoi! Il me tenait d’interminables discours sur Hitler, qu’il disait être « un grand homme ». Ce à quoi j’ai répondu: « Un fou schizo, une brute épaisse, que n’avait pas peur du ridicule et qui a sacrifié son peuple à sa perte! Ah! Faut voir comment il a fini: trahi par une partie de ses sous-fifres, qui ont préféré pactiser avec les alliés pour sauver leur peau, d’autres qui ont préféré se suicider, tout comme lui et son Eva… Dire qu’il a fallu deux bidons d’essence pour les faire cramer ! Et la panique à Berlin, sous les bombardements des russes et des américains, surtout des russes… Finalement, je te vois bien finir comme ça, toi aussi… « . Là, il n’ai rien répondu et m’a regardée fixement. La chose la plus regrettable, dans mon histoire personnelle, est que mon ex PN ait réussi à me faire fâcher avec mon frère en lui racontant des mensonges. Depuis bientôt un an, je n’ai plus de nouvelles, mais ce n’est pas moi qui ferai le premier pas, puisque ce n’est pas moi la « fautive », dans cette histoire, si faute il y a. Et je suis l’aînée, ce statut me donne des privilèges que je me suis établis, genre: « je n’ai pas à faire le premier pas ni à m’excuser d’une faute que je n’ai pas commise. C’est à mon frère de s’incliner devant moi et de reconnaître ses torts. »Mais lui aussi étant trop catégorique, on n’en finit jamais dans ce genre de situation. Alors, on en reste là, et je suis particulièrement têtue , caractéristique de la population de ma région. Je ne pense pas que le frère modèle soit si heureux que cela, dans sa vie. J’ai retrouvé, quant à moi, plus de sérénité, même si parfois, il y a encore des « petits pétages de plombs », sans conséquences pour autrui. Cela ne concerne que mon intimité. Aujourd’hui, je me rends chez mon psychanalyste, nous allons expérimenter la première séance d’auto hypnose…Ce sera une nouvelle découverte dans un monde encor inexploré pour moi…Bonne journée, Françoise, et encore merci. Amitiés, Forester.
Chère Forester,
AHHH…les bien pensants…je les déteste,eux et leur mesquinerie!!!
vous verrez l auto hypnose nous met dans un grand état de relaxation
amitiés
carole
chère forester,
« pure produit de la culture patriarcale »,voilà ce que vous,et nous toutes,sommes
les garcons,toujours encouragés dans leurs talents et aspirations,alors que les filles sont bridées,quand ce n est pas brimées!
pour ce qui est du « parent pauvre »,là aussi,il y a beaucoup à dire!
la valeur humaine doit elle se comptabiliser au nombre de pièces de la maison,l épaisseur du compte en banque et du carnet d adresse professionnel?
et bien ,je dis non,non,et mille fois non
je crois qu ici ,sur ce blog,nombre d entre nous avons du apprendre à nous débrouiller jeune,sans trop d appuis;nous n en n avons que plus de mérite
vous savez,je travaille dans un quartier dit « difficile »,et bien ,croyez moi,il y a beaucoup plus de solidarité dans les logements sociaux,que dans les beaux apparts du centre ville
amitiés
carole
chère Forester,
le violeur a t il été condamné par la justice?
carole
Hello Forester. Je suis la cadette dans la fratrie. Ma soeur l’aînée était la perfection idéale. Pour autant aujourd’hui c’est celle de nous deux qui a la vie la plus triste et la moins épanouie. Ma soeur s’était attribué des prérogatives et elle a été très fortement encouragée par nos parents pour agir de cette manière envers moi. Les choses ont un peu changé quand elle a su que j’avais vécu les mêmes violences sexuelles qu’elle de la part de notre père, que j’avais beaucoup été battue et humiliée par lui alors qu’elle était déjà étudiante et donc rentrait peu chez nos parents, quand elle a réalisé que j’avais dû gérer des années notre mère dépressive et immature, lorsque nous avons toutes les deux frôlé la mort quand il a tenté de nous tuer un soir de Noël. C’est face à ces épreuves que nos liens sont devenus plus égalitaires et proches. Et qu’aussi, je suis plus devenue l’aînée en actes sans en avoir la position dans la fratrie ni la légitimité.
La légende familiale considérait que j’étais et que je resterais la ratée de la famille et forcément la méchante, l’incapable.
Finalement, j’ai été la seule des trois femmes de la famille, à m’en sortir positivement dans la durée rapport à tout ce que nous avions souffert et surtout la seule des trois à construire quelque chose de positif au plan personnel.
Maman a continué sa dépression malgré sa séparation d’avec notre père.Même si son état s’est amélioré grandement, elle est toujours restée dans la posture de la petite fille victime autour de qui tout doit tourner.
Ma soeur est restée célibataire et enfermée dans des tas de pathologies, de traumas avec des périodes de dépression, d’automutilations malgré une certaine réussite professionnelle.
De mon côté, si je reste précaire au plan professionnel (précarité subie et non choisie), j’ai réussi à me faire une vie épanouissante professionnelle, personnelle et affective durable et surmonté une bonne partie de mes traumas d’enfance. Et je ne dois ce bonheur qu’à un acharnement et à une lutte quotidienne personnelle.
C’est aussi ce caractère combattif jusqu’à l’acharnement qui m’a permis de m’en sortir face au PN. Même si sur le moment, j’ai beaucoup souffert, je ne me laisse pas longtemps décourager et je sais en cas de détresse totale, trouver les personnes ressources qui vont pouvoir m’aider à remonter la pente. C’est quelque chose que j’ai su faire très jeune de façon instinctive.
C’est une grande force, j’en ai conscience. Je la dois à mes belles rencontres professorales et humaines en grande partie.
Si ma soeur a eu quelques belles rencontres qui l’ont un peu aidée, elle en a peut-être eu moins que moi (parce que plus réservée, plus timide au plan du caractère, plus passive aussi, plus attentiste) et le souci c’est qu’elle n’a jamais pu ni voulu verbaliser au plan thérapeutique notre passé. Elle l’aurait fait, je pense qu’elle n’en serait plus à vivre seule et en mode fusionnel et dépendant et immature avec notre mère. Mais bon…hélas, on ne refait pas le passé…
De mon côté, le PN m’a permis curieusement de pouvoir remettre un peu ma mère à sa juste place. Qu’elle soit un peu moins intrusive dans ma vie (elle avait tendance à me téléphoner plusieurs fois par semaine pour des broutilles et avait tendance à me culpabiliser tant vis à vis d’elle que de ma soeur si j’ignorais ses demandes).
Dans sa tactique d’isolement, le PN m’a donc indirectement permis de régler certaines problématiques tout en voulant m’en créer. C’est l’ironie amusante du sort…
Bonne séance d’auto-hypnose!
Chère Lalouette, nous , qui vous lisons ici, sommes fières de vous ! A un point tel que vous ne le soupçonnez pas vous-même ! C’est comme si vous rompiez avec une addiction toxique. A chaque jour, une victoire remportée sur l’emprise que le PN avait et trente encore d’avoir sur vous ! Je vous vois, dans la rue, caracolant fièrement à bicyclette, la tête haute, tandis qu’il croise votre chemin, rôdant comme un voleur, ce voleur d’âme , de dignité. Et ne plus répondre à ses messages insensés, quelle vexation, pour lui! Pas à pas, vous progressez, encore et encore. En ce qui concerne mon ami Claude, nous nous évertuons à le convaincre de vendre sa maison, mais c’est un garçon lymphatique, obnubilé par son chagrin et son mal être. Il refuse toute admission dans un centre d’addictologie, craignant de se faire encore hospitaliser. Pourtant, je pense que ce serait pour lui la meilleur thérapie qui soit, ouverte sur le dialogue et non pas seulement l’administration de psychotropes qui ne font que l’enfoncer dans un processus dont il aura de plus en plus de mal à se sortir. Bravo, Lalouette, en ce qui vous concerne, vous avancez à grands pas vers la reconstruction de vous-même, vous verrez, vous vous sentirez de mieux en mieux. Bon courage, amicalement, Forester, heureuse d’avoir eu de vos nouvelles.
lalouette,nous sommes avec vous;du courage(on sait que ce n est pas facile)
carole
Lalouette , je vous dis 3 fois bravo
J’espère qu’il vous a vu filer à l’indienne
Pensez- vous qu’il vous a vu ???
Hélène
Hélène, je suis certaine qu’il m’a vue, étant donné que ma rue (une impasse) était très calme, sans aucune voiture à ce moment-là. Moi je l’ai repéré de loin et en arrivant à sa hauteur, j’ai fait exactement comme s’il n’existait pas.
Je pense aussi qu’il ne traîne pas ici par hasard, dans cette rue éloignée de son quartier et sans commerce ! Je l’ai déjà vu errer dans ma rue, à une période (cet hiver) où j’avais déjà décidé de le quitter après une soirée terriblement difficile : il m’avait reproché d’avoir pris un itinéraire qui ne lui convenait pas, s’était mis à hurler dans la voiture et à me menacer, pour finir par claquer la portière à un feu rouge. Evidemment, j’avais décidé de ne plus le voir après cet intermède qui m’avait laissée tremblante au volant (et qui suivait quelques jours déjà assez pénibles). Evidemment, il avait laissé passer quelques jours avant de m’envoyer des messages, toujours sybillins, laissant entendre que je lui manquais (mais sans le dire vraiment, trop orgueilleux, et sans s’excuser de sa colère complètement disproportionnée). Comme je n’avais pas répondu, il était passé dans ma rue, ma fille et moi l’avions vu à 3 ou 4 reprises.
Je ne suis pas inquiète, ma résidence étant sécurisée et le code venant de changer, il ne peut pas entrer. Mais il compte, je pense, sur l’effet de « surprise » et sur le manque, imaginant que je ne pourrais que retomber dans ses bras si je le croise. Mais là, ça ne marche plus !!
chère lalouette,
on tient bon,on lache rien
alors là,c est typique des pn qu ils viennent roder quand il sentent que la proie leur échappe(comme des prédateurs qu ils sont)
amitiés
carole
bonjour Francoise,
c est étrange…moi aussi j ai une sœur ainée qui était » lenfant parfaite » de mon père(pas spécialement de ma mère);la pauvre,ca ne lui a pas réussi,mais bon, c est encore une autre histoire
comme vous,je crois que cela m a finalement « épargnée » de n etre pas celle sur qui les projections parentales étaient les plus fortes
ma sœur faisait de brillantes études,et quand j ai eu 18 ans,je voulais faire du droit;mon père trouvait cela parfait!
sauf que…la vie à la maison était infernale;quand j ai dit que je voulais prendre un studio,(mes parents avaient plus que les moyens),il m a dit »tu pars,je te coupe les vivres »
je suis partie,et il m a coupé les vivres;
et voilà;adieu les longues études; mais je ne regrette rien,comme vous,j ai rencontré quelqu un qui m a aidé à voir la vie autrement;il était militant anarchiste,nous vivions dans un monde ou le matériel,la société de consommation n avait aucune place
ce furent de belles années;elles m ont aidé à me construire
amitiés
carole
Hello Carole
Je vois que nous avons eu sensiblement la même vie.
Sauf que contrairement à vous, j’ai été aidée financièrement par mon parrain et un peu par ma maman en cachette de son mari. Cela m’a permis avec un travail régulier de prof de piano pour enfants, de payer mes études aux Beaux-Arts et mon logement en cité universitaire.
L’homme que j’ai connu était libertaire, libertin, anar dans une certaine mesure, juif et athée et avec 15 ans de plus que moi. Le genre de profil qui a fait frémir d’horreur ma famille mais qui m’a permis de pouvoir opérer une vraie rupture et un vrai début de reconstruction durant 5 ans.
J’ai eu malgré tout besoin d’une thérapie, même si pendant un temps, j’ai cru que ma pratique artistique serait suffisante pour m’aider ainsi que ma vie affective puis conjugale.
L’art ne guérit pas de tout. L’amour non plus. Il y a un moment où il faut s’affronter et affronter le passé au plan thérapeutique, avec un professionnel.
Je suis contente d’avoir fait cette démarche, même si elle a été très rude. J’aurais aimé que ma soeur fasse de même pour qu’elle puisse se libérer du passé. Mais elle s’y est toujours refusée. Ce qui a engendré chez elle beaucoup de pathologies et de somatisations, qui hélas continuent encore à la faire souffrir. Elle les oublie momentanément en s’occupant quotidiennement de notre mère. Mais ça revient cycliquement, je m’en rends compte. Et ça me fait peine pour elle.
Je pense qu’il faudra la mort de notre mère pour qu’elle puisse s’apaiser un peu. La notion de fidélité familiale est chez elle plus forte que le désir de vivre heureuse. Tout cela parce qu’elle a peur de perdre le statut d’enfant idéale.
J’espère que votre soeur n’a pas les mêmes traumas que la mienne.
Bonne soirée.
Cordialement
Françoise
Chère Francoise,
ma mère n avait pas de préférence;nous étions logées toutes deux à la meme enseigne, ce qui était en gros « débrouillez vous toutes seules,et ne me dérangez pas »
pour ma sœur,la relation était fusionnelle avec mon père;elle lui a échappé,malheureusement,pour aller vers d autres graves problèmes
elle a laissé tomber sa belle situation,a suivi son mari en afrique,et 12 ans ,et 5 enfants plus tard,elle revenait en France avec une valise,séropositive(son mari l avait contaminé,et était mort entre temps du sida)
ma mère ne voulait pas l héberger(mon pn n y a pas été pour rien du reste),et moi,je ne pouvais guère l aider,étant moi meme dans la triste situation d emprise
bref,tout ca n est pas facile,mais on se serre les coudes!
c est très dur d etre seule avec 5 enfants,et sous trithérapie;elle n a jamais pu retrouver une situation correcte(trop fatiguée et plus compétitive sur le marché du travail)
ses enfants aussi ont vécu ,et vivent,des choses dures
mais on est vivantes,et elle a fait face avec un courage hors du commun!
amitiés
carole
Eh bien, que de douleurs a enduré votre soeur…Quelle tristesse!
Peut-être que le lien fusionnel avec votre père a généré chez elle une confiance trop aveugle en l’homme en général et en particulier celui qu’elle a épousé, ce qui fait qu’elle a abandonné totalement toute forme d’indépendance et de distance pour prolonger le lien fusionnel vécu avec votre père avec son conjoint.
Finalement, elle comme vous avec le PN a été abusée.
C’est là que l’on voit à quel point il est nécessaire de rester indépendante financièrement mais aussi d’établir une certaine indépendance personnelle et affective (ne pas rentrer dans une relation affective fusionnelle) au lieu de se fondre corps et âme dans le désir masculin comme si la soumission totale au désir masculin allait nous rendre heureuses (ce que la société nous fait croire dès l’enfance hélas).
Je me doute que vivre seule et élever 5 enfants en étant malade est très dur pour elle.
Bien sûr, se serrer les coudes en tant que soeurs doit vous aider l’une comme l’autre à avancer et à tenir malgré les difficultés. Mais j’espère que vous pouvez aussi compter sur des proches qui savent vous apporter et apporter à vos enfants respectifs un complément d’affection et de soutien dont nous avons tous et toutes besoin.
Amicalement
Françoise
Chère Carole, vous avez absolument raison: changer d’environnement lui serait bénéfique et stimulant. Mais la difficulté réside dans le fait d’entreprendre des démarches pour vendre ce bien et en acquérir un autre. je lui conseille fortement d’en parler avec sa curatrice, qui l’aidera à faire le nécessaire. Le fait de chercher un logement, d’entreprendre des démarches, penser à la déco, changer d’environnement, de voisinage et, peut-être, de thérapeute, lui serait très bénéfique, en effet. Mais voilà, il aura toujours besoin d’une béquille, incapable de prendre seul une initiative en l’état actuel des choses. Je suis navrée de constater cette annihilation que l’on peut provoquer chez un être, qui possède en lui un tel potentiel ! Merci à vous, Carole, et bon courage à vous avec vos patients. Amicalement, Forester.
chère Forester,
Claude est malheureusement dans un processus d autodestruction bien avancé;l idée de francoise d une clinique spécialisée(et surtout loin de chez lui) me parait très bonne;il doit etre coupé de son environnement,car ses proches (dont vous ) etes entrés dans son système mortifère(cf:sa demande pour que vous alliez lui chercher de l alcool),et si ca n est pas vous,il demandera à quelqu un dautre;
toufefois cette démarche ne ser utile que si C laude y adhère,sinon, c est l échec assuré…malheureusement
amitiés
carole
Chère Carole, vous avez absolument raison ! Et je comprends pourquoi Claude est AUSSI tombé sous l’emprise d’un couple PN, des « amis » qu’il avait pris chez lui, comme locataires, afin de ne pas se retrouver seul. Résultat: 7000 euros qui se baladent dehors, pour une histoire de travaux de plomberie et d’électricité non achevés ! Sans compter des loyers impayés, les sorties que payait Claude, qui, inconsciemment, « s’achetait » de la compagnie, car: incapable d’affronter sa solitude et le vide qu’elle représente chez lui. Résultat: de grandes pertes financières, rattrapées de justesse par sa soeur aînée, et un placement sous curatelle pour finir ! Bref, l’infantilisation totale ! Hier, à minuit, il m’appelle, complètement perdu. Je revenais d’une randonnée, j’étais bien fatiguée. J’entends sa voix au bout du fil, complètement paniqué: « Je ne trouve pas mon deuxième cubi de rosé. Est-ce que tu pourrais m’acheter deux bouteilles de vin? » Ce à quoi je réponds: « Tu ne vas pas me dire quand même que tu as sifflé 10 litres en une journée? » « Je ne trouve pas le deuxième » « Tu as mal cherché, ils sont à leur place habituelle. Je ne suis pas là dimanche (aujourd’hui), et je rentre tard. Donc, je ne pourrai pas. « Je lui propose une sortie pour faire les soldes dans la semaine. Il me répond qu’il n’a de goût à rien. Il s’enfonce dans ce mal-être qu’il avait auparavant, sans compter les effets secondaires et pervers des psychotropes prescrits à outrance: perte de mémoire et d’équilibre. J’ai l’impression de revoir ma grand-mère, au début de sa maladie d’Alzheimer…Et si c’était cela? Les anxiolitiques, l’alcool, le désoeuvrement, le tabac, le manque de stimulation, si cet ensemble contribuait à la venue de cette pathologie? Je n’ai pas envie de revivre ce calvaire que j’ai connu avec ma grand-mère. C’est si facile de « cachetonner » un patient, pour qu’il vous foute la paix ! C’est la camisole chimique, contre laquelle je m’élève. Je n’ai as hésité à dire à son psy (qui est aussi le mien) : « Mais dis-moi, tu n’enrichirais pas les lobbyings des labos, à prescrire à outrance des psychotropes? Je suis sûre que tu touches des royalties ! Et… C’est quand même grâce à nous que tu te paies des vacances de luxe à Miami ou à la Martinique. Tu te fous de notre gueule, ou quoi? J’ai l’impression que tu prends un peu trop les gens pour des cons… » Là, gros silence. Le psy me répond: « Tu me fais peur, F… » Yesssss! Un point pour moi: je suis une petite bonne -femme qui fait peur! Trop contente de faire peur, moi qui, à force d’avoir connu la peur, je ne la connais plus! En ce qui me concerne,je ne voudrais pas que l’on m’assiste. Le personnel médical était très étonné de ma vitalité, après mes opérations chirurgicales. Je pense que lâcher un peu de lest au niveau de Claude serait une bonne chose. Cela lui apprendrait enfin à « grandir ». Ce sera difficile, mais pas impossible. Merci Carole, et bon dimanche à vous. Amitiés, Forester.
Chère Francoise,
oui,les projections parentales sont dévastatrices,et ce d autant plus que le milieu est toxique
c est pourquoi,je n ai absolument pas hésiter à me battre pour que Gabriel ne voit plus son père,et je suis devenue stratège,pour contrer son pn de père
J en ai justement discuté,hier au soir avec lui ,et il m a dit « tant mieux que ce co……ard ne m ait pas élevé »
j ai aussi dicuté d un club informatique,comme vous me l avez suggéré,et il trouve l idée très bonne;nous allons faire des recherches
amicalement
carole
Chère Carole, mon ami Claude souffre d’une dépression qui ne fait que s’aggraver depuis le décès de sa mère. Cela fait des années que cet état perdure: il a fait maintes tentatives de suicide, plusieurs séjours en H P, subi des électrochocs à la demande de sa famille, qui pensait que son homosexualité était une « maladie » !!! De plus, il noie son mal être en consommant une forte quantité d’alcool. En fait, il est « malade de l’alcool ». Son absentéisme au travail lui a coûté sa place: il travaillait auprès de personnes âgées (ces dernières années). Afin de pallier à toute tentative de suicide, son médecin a demandé à ce que son traitement (très lourd, puisqu’il absorbe une quinzaine d’anxiolitiques et anti dépresseurs par jour), lui soit distribué au compte goutte par des I D E. Une aide-ménagère vient deux fois par semaine, toujours à la demande de son médecin, pour deux mois, depuis qu’il s’est fracturé les côtes en tombant dans son escalier. Avait-il trop bu, les effets des médicaments s’étaient-ils décuplés avec l’alcool? On n’en saura rien, puisqu’il vit seul dans la grande maison de sa mère, dont il a hérité. Comme je ne suis pas 24 h/ 24, et heureusement pour moi, je ne puis le surveiller constamment comme un enfant. Trop indépendante de caractère, je ne puis répondre à toutes ses demandes et le lui fais comprendre gentiment: moi aussi, j’ai une vie. Et tant pis pour ses bouderies d’enfant trop gâté. C’est un grand petit garçon de 47 ans. J’aimerais qu’il acquiert un peu plus de maturité, cela l’aiderait beaucoup. Eh! Comment font les autres, qui sont seuls? Ils s’assument, non? Comme nous toutes, ici, sur ce blog, dont certaines sont chargées de famille, avec les difficultés de tout ordre en plus. Un de mes amis, hétéro, lui a proposé d’avoir une conversation sérieuse avec lui. On ne sait jamais, cela pourrait peut-être porter ses fruits. Bien amicalement, Forester.
chère Forester,je me permets de rajouter quelque chose à mon message précédent;
voyre ami Claude,devrait absolument déménager et couper ce lien symbolique d avec sa mère qu est cette maison;un petit appart clair qu il pourrait aménager à son gout l aiderait sans doute à une amélioration de son état
les électrochocs sont utilisés après échecs de toutes les autres thérapeutiques:claude ne « guérira » sans doute jamais de sa maladie,mais il peut y avoir des améliorations notables,en mettant en place des actions adaptées
amitiés carole
Bonsoir à toutes !
Chère Forester, je suis le fil des discussions à propos de votre ami Claude et n’en reviens pas qu’il prenne une quinzaine de médicaments par jour. Il y a, bien sûr, son problème avec l’alcool, mais a t’il pensé à un séjour de désintoxication ? C’est peut-être plus facile de rompre avec une addiction dans une structure adaptée et en rompant avec le quotidien. Et comme le dit justement Carole, vivre seul dans la maison de sa mère ne doit pas l’aider.
Pour vous tenir au courant de mes avancées, je dirais que je ne m’en sors pas trop mal cette semaine. J’ai reçu encore plusieurs sms, auxquels je n’ai pas répondu. Des messages très laconiques comme à son habitude. Dans le dernier il m’invite, comme si rien ne s’était passé, à venir le rejoindre à un concert… Le pire, c’est que je suis sûre qu’il pense qu’il n’a rien à se reprocher – ou si peu ! Pas de bonbons cette semaine, mais devinez sur qui je suis tombée dans ma rue, mercredi, alors que je partais faire une course en vélo : mon PN ! Il arrivait dans l’autre sens, j’ai fait semblant de ne pas le voir et j’ai filé. Il a du être un peu contrarié que je l’ignore. Moi je me suis sentie, évidemment, assez stressée pendant la soirée mais ravie d’avoir réussi à continuer mon chemin comme si de rien n’était. Plus j’y repense, plus ce que j’ai vécu (et accepté) avec lui me paraît rétrospectivement nul et loin de moi. J’ai l’impression que j’étais une autre personne. Une femme paumée, toujours blessée. Car je n’acceptais pas son comportement que je ressentais comme terriblement injuste à mon égard. Je voulais qu’il reconnaisse mes efforts, mon affection à son égard, qu’il cesse de me critiquer et de critiquer ma « petite » vie. Maintenant je me fiche de ce qu’il pense. Et je m’aperçois qu’en fait, c’est lui qui est paumé, à rôder dans le quartier et à m’envoyer des messages débiles dignes d’un ado attardé.
Je me sens parfois très seule, fragile et encore en colère. Mais je sais que je suis en train de m’en sortir et, ce soir, je voulais partager cette nouvelle avec vous toutes !
Amicalement
Bonsoir Forester
Votre ami Claude est en phase de régression et d’autodestruction.
Et vivre dans la maison de sa mère n’arrange rien. C’est une sorte de tombeau-sanctuaire en même temps que d’utérus morbide qui accentue sa propre morbidité et sa régression.
Un traitement psy avec désintoxication aussi bien d’alcool que de psychotropes vaudrait la peine. Vous avez des cliniques spécialisées qui pourraient le prendre en charge, de véritables lieux de vie où la thérapie et les activités sont plus importantes que le traitement chimique.
En France, nous avons une clinique formidable: la clinique de la Borde.
http://www.cliniquedelaborde.com/
Je ne sais pas s’il existe pareil établissement chez vous.
Mais peut-être serait-il bon de se renseigner? On y fait de l’ergothérapie, des ateliers d’écriture, de dessin, des activités physiques en plus de thérapies psy par la parole.
Je suis d’accord avec Carole pour conseiller à votre ami Claude de quitter la maison maternelle. La curatrice qui s’occupe de lui ne pourrait-elle pas l’aider à gérer ces dossiers? Il peut aussi s’adresser à un notaire de son choix pour faire ces démarches.
Vu l’état de votre ami et sa détresse, il ne devrait pas être chez lui mais hospitalisé.
Je vous passe de la documentation psy sur l’enfant intérieur (méthode Bradshaw que j’avais suivie en thérapie):
Cliquer pour accéder à enfant_en_soi.pdf
Cela pourra autant vous aider vous, que Claude, quand il ira un peu mieux.
Ce que vous dites de lui est très triste alors qu’il a tant de capacités et de dons…Ce qu’il fait actuellement est une sorte de suicide progressif.
Il faudrait vraiment qu’un pro lui fasse prendre conscience de cela et l’aide à sortir de cette spirale mortifère, l’aide à reprendre contact avec la personne qu’il est vraiment.
J’espère que ce sera le cas.
Courage et prenez soin de vous.
Chère Carole, non, pas de news de Catherina, mais je vais en prendre. J’espère que tout s’est bien passé pour elle et que ce mariage lui a fait du bien. Mon ex PN se croyait cérébral, intelligent oui mais une intelligence perverse: celle d’annihiler l’autre afin de mieux le dépouiller ensuite. C’est ce qu’il a tenté de faire avec moi, j’ai limité les dégâts. Un jour, il m’a dit: « La véritable intelligence, c’est de baiser la gueule de l’autre ». Cela veut tout dire, non? Quant au climat incestuel, il tentait de m’infantiliser, de faire tout pour se rendre indispensable pour que je me retrouve perdue sans lui. Il n’a pas réussi dans son entreprise pernicieuse. Ce qui m’a mise sur a voie et m’a aidée à ouvrir les yeux est une émission que je regarde quotidiennement depuis plusieurs années: « Toute une histoire », à présent animée par la charmante et délicate Sophie Davant. Le thème était , ce jour là: « Les pervers narcissiques ». La participante était Yvonne Poncet-Bonissol, psychologue, qui écoutait les témoignages émouvants des invitées. Là, ça a fait « Tilt » dans mon cerveau: « Oui, c’en est un! » Alors, tous mes systèmes d’alarmes intérieurs se sont mis à clignoter. Il correspondait parfaitement au portrait qu’elle avait dressé du PN. Depuis, je fais attention aux « signes », une émission, les paroles d’une chanson, un reportage, des paroles qui me mettent aussitôt en alerte « rouge ». Mes lectures et ce blog m’ont aussi beaucoup enrichies sur ma connaissance de ces individus néfastes. Chez nous, dans notre culture régionale, on appelle cela des « intersignes ». Mais je crois plutôt que c’est notre inconscient qui fait une bonne part de notre désir de nous en sortir, les clefs et les réponses sont aussi en nous. Cependant, il est toujours bon de se faire aider. La preuve: je suis là aussi, sur ce blog, que je parcours quotidiennement. En tout cas, je vous remercie toutes. Amitiés, Forester.
chère Forester,
plusieurs personnes m ont parlé de cette èmission;personnellement,je regarde très peu la télé,mais je vais peut etre quand meme essayer de regarder cela
pour Claude,je vais me permettre de dire 2 ou 3 choses à titre professionnel
en effet,je suis infirmière libérale depuis 25 ans,et je suis très souvent des patients tels que Claude
les soins,chez des patients tes que claude « enferment » parfois le patient(de ce que vous dites,cela semble etre le cas) dans une position infantile
les médecins,souvent,surprescrivent,à chaque symptôme,on ajoute un nouveau traitement, plus de prise en charge,etc…c est un cercle vicieux
et le patient devient de moins en moins autonome
en fait,on aboutit à l inverse du résultat voulu: l autonomie
un bon traitement n est certainement,pas de 15 comprimés par jour;si c est le cas ,c est qu il est mal ciblé!
de plus,aller au domicile du patient,(sauf handicap physique),c est l infantiliser un peu plus!
le patient doit pouvoir se déplacer
les aides ménagères, c et pareil;comment voulez vous que claude recommence à faire son ménage,si quelqu un vient le lui faire,de plus gratuitement!
réapprendre l autonomie,meme si claude est alcoolo dépendant,ce n est certainement pas tout faire à sa place
en tant qu amie ,bien sur,vous ne pouvez pas intervenir dans le programme de soins,mais vous pouvez le « secouer » un peu. je peux vous assurer que je sui parvenue à rendre des patients,autonomes,malgré tout;bien sur,c est souvent le bazar chez eux,mais ce n est pas si grave;c est » leur » bazar bien sur,il y a aussi des rechutes,mais je crois que ce n est pas en répondant à toutes les demandes »infantiles » qu on les aide,au contraire
toutes mes amitiés
carole
Suite des petites anecdotes sur le PN qui passa dans ma vie (à la vitesse d’une météorite :-)). Le PN et la mode vestimentaire: Mon ex était doté d’une extrême jalousie. Finies, les petites vestes cintrées, les jupes courtes, les petits pulls décolletés. Quand je lui ai montré les photos de mon deuxième mariage, où je portais une longue robe couleur ivoire, avec un décolleté en coeur, un petit canotier à voilette, il me dit: « Tu ressembles à un gros boudin blanc. » Sympa, non? Par contre, il me fait voir les photos de son mariage, fait à la sauvette: lui est vêtu d’un jean et d’une veste de cuir, sa femme d’une robe large, d’un brun indéfinissable. Il paraît fier. Je dis: « Ah! Ben dis donc, sa robe, on dirait un sac à patates! Ousqu’elle l’a trouvée, donc? A la coopérative agricole? Eh ben! Pour un mariage riche, c’est rien minable! Vous n’étiez que quatre? Et la famille, dans tout ça? Pas de traiteur, pas de bal, pas de restaurant? Je n’ai jamais vu ça! A croire que les parigots, ils ne savent pas s’amuser! » Là, gros silence. Monsieur PN me dit qu’il n’aime que le « naturel ». Donc: pas de maquillage. « Vous, les femmes, vous vous fardez pour plaire, vous ne pensez qu’à ça: vous faire regarder! Nous, les hommes, nous sommes naturels, au moins! Pas de bijoux ni de coloration: les cheveux blancs ou gris, c’est de notre âge! ». Je lui fais voir une femme du quartier dont la racine des cheveux est blanche et les pointes noires: « Ah! Voilà une femme naturelle, N…de D…! Comment tu la trouves? » Pas de réponse. Les sous-vêtements: « Je t’achèterai des soutien-gorges comme pour les gamines, sans balconnets ni dentelles ». Pour la tenue: « Tu devrais t’habiller large, on voit ton gros ventre et ton gros C… . Tu vas mettre les chemises que je porte et mes jeans. » Ou: « Je connais des femmes qui sont grosses mais qui sont féminines! Regarde comment tu es, avec tes pantalons qui ne ressemblent à rien! » . Pour la coiffure: « Je n’aime que les femmes qui ont les cheveux longs. Tu devrais te laisser te pousser les cheveux. » Ce que j’ai tenté de faire au début, car je l’aimais, mais je ne me plaisais pas, ce n’était pas moi, je ressemblais à un balai o cedar. Alors, un jour, j’ai pris ma décision: je me les suis fait couper, une coupe à la mode, destructurée, qui me va très bien. Je lui ai dit, juste avant de rompre: « Je reprends ma liberté. Je me suis fait couper les cheveux, comme j’étais avant de te connaître. Je suis enfin redevenue moi-même. » Cela n’a pas plu, évidemment. Conclusion:le PN a aussi le don de vouloir nous enlaidir, pour nous garder sous sa coupe, de nous formater. J’ai toujours ma coupe destrucuturée, si j’ai envie d’avoir des mèches rouges, je me les fais. Si demain je les veux bleues, pareillement. Je porte des leggins et des tuniques colorées, très féminines. Je me maquille , je prends soin de moi. Et je me plais à MOI-MEME, na! Mes chères amies, vous toutes sur ce blog, soyez vous-mêmes, enfin! Faites-vous plaisir, rien que pour vous et non plus pour un individu qui est laid comme un crapaud plein de pustules… Et puis, vous êtes toutes belles intérieurement. C’est la plus belle beauté du monde, celle du coeur. Et vous en avez, toutes ! Amicalement, Forester. 🙂
Chère Julie, je comprends parfaitement vos doutes concernant l’expertise psychiatrique à laquelle devra se soumettre votre ex. Certes, il va tenter de manipuler l’expert, mais face à ces spécialistes très aguerris, il va vite déchanter et se laisser prendre à son propre piège. Souvenez-vous comme il était mal dans ses baskets, devant votre avocat…Alors, pas trop de crainte à avoir à ce sujet, les experts psy des tribunaux en ont vu d’autres,et des pires que le vôtre. Vous allez peut-être même découvrir, lors de l’audience, des facettes qui vous étaient inconnues, de ce personnage peu fréquentable. Et peut-être même que les langues vont se délier par la suite, et vous apprendrez encore des choses sur lui que vous ignoriez… Je n’ai pas eu peur de parler de mon ex PN à ses collègues,qui m’ont écoutée attentivement. Ils m’ont demandé si j’avais une petite idée d’où il se trouvait actuellement, je leur ai donné l’adresse de sa mère. Quant à lui, il est SDF, donc reçoit son courrier au CCASS de la ville où il habite actuellement. Puis les langues se sont déliées, deux de ses ex collègues voulaient lui dire un mot, concernant une importante somme d’argent qu’il leur aurait empruntée et jamais rendue, évidemment. Quant à son courage, ils n’ont jamais vu plus trouillard que lui en intervention. Quant à son comportement à l’encontre de ses ex compagnes, il a fait dix gardes à vue pour brutalités et violences conjugales…Lui aussi, est un personnage peu fréquentable. N’ayez crainte, Julie, et tenez-nous au courant de la suite des évènements. Bien amicalement, Forester.
Chère Françoise, je vous remercie grandement de vos conseils. J’ai aussi des rêves à concrétiser: quand j’étais adolescente, je désirais ardemment être artiste peintre, avoir mon atelier, vivre à la campagne, être entourée d’animaux et d’amis. Bien sûr, comme tout le monde, j’aurais souhaité avoir une vie de famille stable, avec enfants et mari mais cela ne s’est pas fait. Aujourd’hui, je me suis créée mon petit monde, en appartement, que je décore à mon goût. J’envisage d’y changer une bonne partie du mobilier, ne serait-ce que pour oublier le passage du PN, qui a tout chamboulé . Je me débarrasse peu à peu des objets qu’il a laissés derrière lui après son départ précipité. Quant à mon ami Claude, que je suis allée voir aujourd’hui, nous avons beaucoup discuté et nous projetons d’aller faire ensemble les magasins afin de renouveler sa garde-robe (il est très coquet, et cela lui coûte d’avoir pris du poids), le coiffeur, boire un pot à la terrasse d’un café. Son auxiliaire de vie , une petite femme très dynamique, l’a un peu secoué cet après-midi, en lui faisant comprendre qu’il avait bien de la chance d’être entouré ainsi de femmes, ce à quoi il a répondu, l’air comblé: « Ah! Oui! J’aime ça »; mais qu’il devait faire aussi des efforts. Son infirmier lui a passé un savon ce matin du fait qu’il passe trop de temps allongé sur son lit. J’ai ajouté, avec sérieux: « Il faut faire attention aux embolies pulmonaires, à trop rester comme ça, inerte, ça arrive à tout âge … » Du coup, lorsque je suis revenue des courses, il était levé, habillé, coiffé et nous a servi le café… En ce qui me concerne, je m’en vais ce week-end faire une randonnée en campagne pour y prendre des photos de la Nature et j’envisage, en septembre, de partir en vacances quelques jours. Trop materner n’est bon pour personne, cela ne me plairait pas de me laisser couver ainsi, moi qui ai un caractère si indépendant, une autonomie que je souhaite garder le plus tard possible. Quant à avoir une vie sentimentale, ce n’est pas encore prévu au programme, vous comprenez, cette histoire avec le PN est encore si récente dans mon esprit que j’hésite beaucoup à me lancer dans une nouvelle aventure, qui risquerait peut-être de tourner en catastrophe. Alors, je vais m’occuper de ma petite fille intérieure, celle qui aimait la Nature, les animaux, le dessin, la lecture. J’expose de nouveau au mois de septembre, à un salon d’artistes locaux.Dites-moi, Françoise, comment s’appelait ce film, sorti en 93, qui parle de cette petite fille? Je suis curieuse, j’aimerais tant savoir, cela m’intéresse… Je vous souhaite une bonne soirée et vous adresse toutes mes amitiés, Forester.
C’est Heidi, le film. Vous l’avez en titre sur Youtube. L’extrait que je vous ai passé est celui de la grand-mère aveugle de Pierre qui fait promettre avant de mourir à la petite fille de ne pas se laisser piétiner par le désir des autres et de toujours garder la tête froide, ne pas s’oublier elle-même et de toujours savoir qui elle est. A la fin du film, Heidi est capable de pouvoir s’affirmer suffisamment pour ne plus se piétiner elle-même, faire plaisir aux autres à son détriment et elle fait ses propres choix.
Ce qui lui permet de rester chez son grand-père comme elle le souhaitait.
En confidence, ma grand-mère maternelle est morte en 93, au moment où ce film est sorti (étonnante coïncidence non?). J’ai vu ce film tardivement à la télévision, un Noël il me semble en 1997. Ce fut un déclic et un véritable choc pour moi. Cet extrait que je vous ai passé, particulièrement. J’ai vraiment eu l’impression que ma grand-mère maternelle me faisait passer via ce film un message crucial que je devais bien retenir: une leçon de vie incontournable. Je n’ai jamais oublié. Alors je vous passe l’info parce que je la crois utile aussi pour vous et pour d’autres ici qui vivent plus facilement dans le désir de l’autre (jusqu’à se piétiner) que via leurs propres désirs (toujours remisés à plus tard, sacrifiés).
Bien contente si vous aller vous accorder du temps pour vous et vous réaliser, réaliser les rêves de votre petite fille intérieure. Cela vous fera du bien à tous points de vue et vous verrez que ce sera aussi un exemple qui va aider votre ami Claude à se sortir d’affaire. Courage et profitez de ces moments où vous existez pleinement.
chère Françoise, au sujet des personnes ressource: je me souviendrai toujours de mon super prof de français, celui qui a dit à mes parents: « Il ne fait pas marcher sur la personnalité de ses enfants ». Aujourd’hui encore, je respecte sa mémoire. Un jour que nous avions « sujet libre », j’ai écrit un texte très fort intitulé: « Les vertus de la haine ». Surpris qu’une adolescente de quinze ans puisse écrire de telles choses, il s’est intéressé à moi, cernant chez moi un problème profond. Stupéfait par mes réponses aussi: « Oui, Monsieur, la haine provient de la peur! » « Qui hais-tu à ce point? » « Mon pèèèèèèèrrrre! « . Il réfléchit. « Serais-tu d’accord pour que nous poursuivions cet entretien? Accepterais-tu de rencontrer Melle Le Mény, psychologue pour enfants et adolescents? », là je ne dis pas non, car je sais que j’ai besoin d’aide. Ce prof m’a tendu la main, je ne l’ai pas lâchée. J’ai « cravaché à mort » pour obtenir les meilleurs résultats, moi qui avais de grandes possibilités, mais avais tendance à me reposer sur mes lauriers. J’ai dévoré des bouquins, perfectionné ma manière de disserter. Devant mes progrès, cet homme discret me félicite devant toute la classe, lit des extraits de mes dissertations à voix haute, tandis que je me cache derrière mon grand classeur, en murmurant des « Bof! Mouais… ». N’ayant eu que très peu l’habitude de recevoir des compliments chez moi, cela me gêne, et encore aujourd’hui, car je me demande si c’est « vraiment vrai »? Je me dis » Il y a un loup là-dessous ». Ou alors, cela me bouleverse pour la journée. Ces deux personnes , ce super prof et cette psy pour ados, m’ont énormément aidée, ainsi que ma gentille prof de musique, qui me recevait chez elle , et avec laquelle je discutais pendant de longues heures, non pas seulement de mes problèmes existentiels, mais aussi de la musique que j’aimais. En échange, elle m’a fait découvrir Pink Floyd et Ravi Chankar. Et une atmosphère plus sereine aussi. Ma grand-mère est venue plusieurs fois lui rendre visite , en toute amitié, lui apportant des fleurs de son jardin, des salades, des légumes. Nous formions un bon trio. En revanche, je n’aimais pas quand son mari venait . Pourtant, il faisait tout pour me mettre à l’aise. Quand il arrivait, hop! Je fuyais…Etrange? Non. Pas tant que cela. Il y a des raisons….Cela date de vieux, cette peur des hommes, que j’aimerais pouvoir décrypter grâce à la psychanalyse. Je commence à comprendre le pourquoi du comment de l’ambiguïté de mon ressenti pour le masculin… Amitiés, Forester.
Chère Françoise, merci de vos paroles réconfortantes et constructives. oui, ressentir de la haine et croire à ses « vertus », comme j’y ai cru un temps, n’amène que destruction et désolation. Tout comme vous, je fais de la peinture, j’aime le jardinage et regarder pousser sur mon balcon mes petites plantes. Et aussi la lecture. De plus, la compagnie de mes petits chiens m’apporte de la sérénité, revoir mes chers amis aussi. Et puis, j’ai lu quelque part que la haine nous « attachait » encore à ns agresseurs. Je pense que, grâce à la psychanalyse, j’arriverai à m’en sortir aussi. En tous cas, merci à vous, Françoise, ainsi qu’à vous toutes. Amitiés, Forester.
Chère Carole, à propos des addictions: en ce qui me concerne, je n’ai jamais eu non plus d’addictions à l’alcool ni aux stupéfiants, même s’il m’est arrivé, de temps à autres, de fumer un petit « pétard » en compagnie. Cependant, je ne puis dire que je suis « accro » aux stups. Quant à l’alcool, là, je n’ai aucun mérite non plus, puisque mon foie fabrique un enzyme qui me rend allergique à cette substance, provoquant un rejet total de tout ce qui contient de l’alcool. J’ai hérité cela de ma mère, qui est aussi fragile du foie. Par contre, je suis « accro » au chocolat noir :-). Ceci étant dit, je trouve qu’en ce qui vous concerne, vous avez beaucoup de mérite d’être abstinente. Cela n’a pas du être facile tous les jours, au vu du contexte dans lequel vous avez vécu et tout ce que vous avez subi, vos enfants et vous. La seule véritable addiction que j’ai pu avoir est cette dépendance psycho affective, qui a failli me faire tomber bien bas. Ah! J’oubliais: j’aime bien aussi fumer ma petite cigarette avec le café, ou en regardant la télé. Je trouve que cela me détend. Néanmoins, quand je vivais avec mon ex PN, je fumais plus, vu l’était de tension extrême dans lequel il me faisait vivre. A ce propos, lui s’alcoolisait depuis de nombreuses années, et fort excessivement. Il a cherché à m’entraîner dans sa descente aux enfers, en insistant pour que je boive un verre avec lui, ce que j’ai refusé. Quand il lui arrivait de faire la cuisine, il ne lésinait pas sur le rhum dans la salade de fruits, et , comme vous le savez, quand on a jamais bu, la moindre goutte vous monte à la tête. Il s’est tellement alcoolisé qu’il s’est provoqué de nombreux troubles digestifs: stomatites, oesophagite, ainsi qu’un lobe du foie un peu gras. Le personnel de l’hôpital lui a proposé un rendez-vous avec une addictologue très réputée, auquel il ne s’est jamais rendu, alors qu’il parlait de faire une cure. Il a décidé qu’il était capable d’arrêter tout seul. En effet, il a tenu 9 mois, ou plutôt fait semblant, car, lorsque l’on est abstinent, on s’aperçoit tout de suite du moindre changement de comportement de son partenaire alcoolisé, et on est plus sensible aux odeurs également. Or, son comportement était plus violent quand il avait bu. Il a bien trompé son monde, jusqu’à sa propre mère, à laquelle il a aussi fait croire qu’il ne buvait plus. Je savais qu’il était en manque: il devenait beaucoup plus irritable qu’à l’ordinaire, se mettait en colère pour rien et j’en faisais les frais. Quand il a recommencé à boire, évidemment, il l’a mis sur mon compte, c’est si facile! Je sais, c’est dur d’arrêter, et je ne blâme pas pour autant ceux et celles qui n’y parviennent pas. Je pense que l’alcool peut être aussi un « pansement » sur les peines du coeur, les blessures anciennes. Il existe un tas de raisons. Et il y a aussi l’alcool festif… Mais avec mon ex PN, il n’y avait rien de festif, bien au contraire. Tout était glauque, triste, malsain. Un jour, je lui ai dit: « Tu devrais plutôt fumer un pétard, ça te rendrait moins con ! « . Evidemment, cette petite provocation d’ado n’a pas plu. Sans doute se savait-il cerné. Je vous souhaite, Carole, de continuer ainsi. Ne vous sentez-vous pas mieux, à présent? Certes, vous n’oublierez pas vos souffrances passées, mais vous allez les surmonter. D’ailleurs, vous le faites déjà si bien! Et beaucoup de réussite à votre petit Gabriel! Amitiés, Forester.
chère Forester,
c est étrange,nombre de pn semblent avoir des addictions,et des troubles sexuels
le mien,point de tout cela:tout était très cérébral et calculé(hormis la tentative pour me tuer);
cela m interpelle;il faut que j y réfléchisse
carole
PS:pas de news de catherina?
Bonjour Carole
Pour te répondre au sujet de la consommation abusive de drogues et d’alcool ,pour ma part ,je n’aies jamais eu de problèmes de consommation
Mais ,je tiens à dire que je n’aies aucun mérite .J’aime être en possession de toute ma tête et de mes faits et gestes.
Pour moi d’avoir toute ma tête, est simplement une question de survie.
Avec 4 enfants, il me fallait toujours être alerte à tout les niveaux
Mais ,je tiens à le dire ,je n’aies aucun mérite .
Par contre ,comme infirmière, j’ai travaillé pendant 2 ans sur un département de désintox à l’hôpital St-François d’Assise à Québec
J’ai œuvré auprès des prostituées ,des junkies, des hommes et des femmes d’affaires ,des gens de toutes les classes sociales et jamais je n’aies porté de jugements au contraire, je me suis donnée corps et âme à cette clientèle pour que chacun puisse s’en sortir
Hélène
merci hélène
pour ta gentille réponse;ne t inquiète pas,l important,c est que je m en sois sortie…
amitiés
carole
Chère Carole, Ouf! Je l’ai quand même échappé belle! Car il m’avait menacée de me casser la figure à m’en rendre méconnaissable. J’ai eu peur, mais ne le lui ai pas montré. J’ai senti venir le danger, l’instinct de survie, comme à la guerre: c’était lui ou moi. J’ai tiré la première (façon de parler) . Je suis très choquée, par contre, qu’il vous ait amochée à ce point et devant votre enfant ! HAAAAA! Il faut être vachement balèze pour frapper une femme à terre, de surcroît ! Et à coups de rangers! Quand j’entends ce genre d’histoire, et il y en a tous les jours, j’ai envie de crucifier ces types-là! Je pense à toutes ces malheureuses qui n’osent porter plainte, car elles ont peur, ou elles pensent qu’ils vont changer, ou que c’était de leur faute à elles…Eh ben! Non! Il faut que cela s’arrête, il faut mettre fin à cette spirale infernale! Combien de femmes meurent tous les jours sous les coups de leur conjoint! Je ne sais si c’est parce que je suis issue d’une lignée de Résistants Patriotes, qui m’ont inculqué cette façon d’assurer ma survie, ou bien une personnalité à part, mais j’avoue que oui, j’ai sauvé ma peau. C’était lui ou moi. J’en avais marre de lui, de ses agissements, de toutes ses mesquineries. Je ne sais ce que j’aurais pu lui faire. Et ce qu’il aurait pu me faire: je me sentais réellement en danger. Et tant pis pour les pertes matérielles. J’espère qu’à présent, vous vous en êtes remise, que vous vivez en paix, loin de lui. Ecoutez vos voix intérieures, préservez-vous, ainsi que vos enfants. Je vous souhaite beaucoup de courage pour la suite, vous êtes forte. Je vous fais toutes mes amitiés. Forester.
Chère Françoise, en ce moment, mes meilleurs psy sont une amie, très férue de philosophies, de psychologie et mon ami policier, qui, en ses propres termes, me remet « sur les rails », quand j’ai de grosses crises de stress. Hier, j’avoue que j’ai été très désagréable avec lui tant j’étais tendue: je devais me rendre chez mon avocate signer des documents concernant une affaire de viol dont j’avais été victime, afin de percevoir les dommages et intérêts qu’on me devait. Résultat: il était là, donc c’est lui qui en a pris « plein les carreaux ». Je me suis excusée, navrée de cette attitude, dont les propos ne lui étaient pas destinés, mais où je parlais très grossièrement de la gente masculine, des flics « rippoux », de mon ex PN, de la justice qui restait inerte face aux tortures psychologiques, de la corruption des politiques, enfin, tout y est passé, y compris le sous-préfet, ses chefs, tout…sauf lui. Il a compris. Il sait tout ce par quoi je suis passée, et mon histoire avec le PN n’a rien arrangé. Il a gardé son calme. « Tu comprends pourquoi je ne peux plus avoir une relation de couple, à présent? » lui ai-je dit. Ce à quoi il a répondu très calmement: « Il t’ont fait beaucoup souffrir… » Là, je me suis sentie décontenancée, émue, presque au bord des larmes. Son sourire et son calme m’ont redonné espoir… J’ai pris ma décision: je laisse tomber ce « psy », mais auparavant, je lui ferai part de ma façon de voir ses méthodes, que vous avez si bien cernées…Venir tous les jours sur ce blog m’apporte énormément et m’aide aussi à progresser. Certes, il me faudra du temps pour démêler tout cela. J’avoue que je ne suis pas d’un naturel très calme. Amicalement, Forester.
Il y a toujours des moments difficiles, Forester. J’en ai aussi. Des moments qui réveillent certains souvenirs traumatiques et qui font parfois que je me raidis ou me mets aussi en colère face à certaines personnalités, certaines situations.
Quand je me sens vraiment en colère ou mal, je me cherche une occupation qui me mobilise entièrement mentalement et physiquement. C’est souvent le jardinage ou la peinture ou la cuisine. Une façon pour moi de pouvoir faire quelque chose de positif qui purge tout ressenti difficile.
La justice n’est pas de ce monde, vous le savez autant que moi. Si toutes les personnes, femmes comme hommes ayant subi des violences et crimes, devions obtenir réparation de ce dont nous avons été victimes, je pense qu’il y aurait faillite de tous les états du monde.
Mais nous devons nous rendre justice à nous-même en nous protégeant, en nous respectant, en ne restant pas dans la haine. Car en restant dans la haine, nous nous mettons du côté de nos agresseurs. Et ça ne nous aide pas à avancer. Je sais pertinemment que ce n’est pas facile. Qu’il faut du temps et que cela parait injuste d’avoir à faire en plus ce travail intérieur alors que nous avons déjà tant vécu d’horreurs. Que parfois, nous pouvons avoir l’impression d’avoir redescendu toutes les marches de l’escalier, tellement le coup de colère, de haine est intense. Mais il faut dépasser ce mauvais moment. Nous valons tellement plus…
Chère Françoise, je vous remercie beaucoup pour mon ami Claude. En fait, il était aussi bon commerçant que décorateur, ce qui lui a permis d’ouvrir une superbe boutique d’antiquités, dans une ville très touristique. il avait l’art et la manière de faire des trouvailles rares. Seulement voilà , suite à son échec conjugal, il a tout abandonné, est retourné vivre un temps chez sa mère, puis a trouvé un appartement à proximité du domicile de celle-ci. Il lui a fallu trouver un autre emploi, carrément à l’opposé de ce qu’il faisait à l’origine: il a passé avec succès ses examens d’auxiliaire de vie, travaillant à domicile, s’investissant beaucoup dans les relations qu’il entretenait avec les « petites mamies », dont il était la coqueluche. L’autre jour, en allant lui rendre visite, j’ai vu un dessin qu’il avait fait, représentant un enfant qui pleure. Je lui ai fait remarquer comme c’était vachement bien dessiné. Il m’a fort modestement répondu: « Oui, c’est mon seul dessin…du temps que j’étais bon ». Ce à quoi j’ai répondu: « Mais c’est toi, que tu as représenté là ! Cet enfant qui pleure, c’est toi! » Il a souri et aussitôt pleuré à chaudes larmes. Puis nous avons parlé de redonner un sens à sa vie, tandis que nous patientions chez son médecin, plongés tous deux dans une revue de déco. Je revoyais son visage s’illuminer, comme avant, il me parlait de ses projets de décoration du futur appartement qu’il allait acquérir. Oui, Françoise, je lui parlerai de cet enfant intérieur qui souffre, car il a une grande finesse de raisonnement et s’intéresse aussi à la psychologie. Nous faisons des projets de sorties pour les beaux jours, avec des copains et des copines. Plusieurs fois, il m’a proposé d’habiter avec lui, mais je lui ai fait comprendre que mon caractère était trop indépendant mais que je ne le laisserai pas tomber. Nous jouons à un petit jeu un peu ambigu à l’encontre de ses voisins, qui le regardent de travers , vu son homosexualité, en province, les gens sont restés très étriqués. Ainsi leur faisons -nous croire que nous sommes ensemble, et nous rions de bon coeur, comme des ados de quinze ans… Pour la petite histoire: mon ex PN était très jaloux de ces relations très familières que nous entretenions, et Claude n’admettait pas que je puisse avoir un autre que lui comme ami. Je ne sais comment il réagira, si un jour, je croise sur mon chemin un homme gentil avec lequel je ferai peut-être ma vie… J’ai trop peur de le faire souffrir. Alors, je reste seule et me consacre beaucoup à lui, je voudrais qu’il s’en sorte. Par contre, s’il trouve quelqu’un, il m’a assuré qu’il me me présentera pour que je donne mon avis. Me voilà prise au piège du rôle de « la reine -mère », comme me surnomme mon psy. Difficile de vivre ainsi. Parfois, j’ai besoin de souffler. Etre la « reine -mère » est un rôle difficile, je le sais par expérience, puisque mon propre frère m’appelait ainsi, et mon ex mari: « La directrice ». Il faut savoir lâcher du lest, avec délicatesse… Merci, Françoise, de vos conseils avisés, dont j’en ferai part à mon « petit Claude ». Amicalement, Forester.
Attention aux ambiguités, Forester. Cela peut aussi ajouter du trouble chez votre ami Claude et plus le freiner dans sa reconstruction que l’aider.
Je vous souhaite de pouvoir établir avec lui suffisamment de distance pour qu’il puisse trouver l’espace pour activer par lui-même ses propres forces et soigner ses blessures d’enfance.
Et préservez-vous. Vous n’êtes ni sa mère, ni sa soeur, ni sa béquille. Ne vous mettez pas une aliénation de plus sur les épaules. Ca vous ligote dans le passé et dans un rôle que vous ne devez plus jouer. Sinon, c’est votre petite fille intérieure que vous faites souffrir. A chaque fois que vous sacrifiez des désirs personnels pour rester dans les désirs des autres, vous faites du mal à votre petite fille intérieure et vous lui interdisez de revendiquer ses propres désirs.
Je vous le dis en toute connaissance de cause. Quand on a déjà été le parent d’un parent ou de plusieurs dans son enfance, c’est presque une sorte de déformation qui se répète naturellement à l’âge adulte. N’étant reconnu(e) qu’en étant le soutien permanent d’autrui dans notre enfance, nous pensons ne rien valoir par nous-même en dehors d’un soutien massif et quotidien auprès de nos proches. Et à cause de cela, non seulement on peut se faire plus abuser affectivement que la moyenne, mais aussi on va plus s’interdire de vivre selon notre coeur que la majeure partie de nos contemporains, pour seulement ne vivre que dans le désir des autres (seule façon dont nous pensons pouvoir obtenir de l’amour). Et ce n’est pas bon du tout pour nous.
Ne vivez pas selon les attentes et les besoins de votre ami Claude ou les besoins et attentes d’autres amis, proches, parentés. Si gentils qu’ils soient. Vivez pour vous. Vous êtes importante et irremplaçable. Préservez-vous, faites des choses qui vous tiennent à coeur pour vous seule. Réalisez des rêves de la petite fille que vous étiez. Elle a besoin que vous ne vous piétiniez pas. Parce qu’en vous piétinant, c’est elle que vous piétinez.
Personnellement, j’ai commencé à réaliser depuis quelques années les rêves de ma petite fille intérieure: créer un jardin, avoir une petite maison de vacances dans la montagne où je vis en famille et en couple au rythme de la nature, avoir une petite famille, vivre une belle histoire d’amour durable, avoir un métier qui me plait vraiment, exposer et faire des concours de peinture et d’écriture (j’en ai gagné plusieurs), faire de la musique, danser. Vous voyez, à côté de mon métier d’enseignante, j’ai une vie personnelle réjouissante où je puise l’essentiel de mon énergie et où je me ressource régulièrement. Cela ne m’empêche pas d’aider de temps en à autre tel ou telle proche, mais j’ai pris conscience qu’il fallait que je me préserve et que je pense à moi. Parce que sinon, je retombais dans l’aliénation et le déni de mes propres besoins d’amour, de réconfort, de réalisation de moi-même.
Je vous souhaite de pouvoir parvenir à cet équilibre. Je vous assure que c’est primordial. Et que vous y trouverez un apaisement et un bien-être profond. Que vous pourrez ensuite transmettre aux autres.
Je vous passe un extrait de film qui date de 93, malheureusement en anglais, mais je pense que vous le comprendrez sans souci, qui a été le premier déclic en rapport avec ce respect de moi-même et qui m’a fait beaucoup penser à ma grand-mère maternelle. J’ai toujours pensé, la première fois que j’ai vu ce film en français à la télévision, que c’était un signe fort qu’elle m’envoyait du Ciel pour m’aider dans ma vie.
Quand je l’ai vu la première fois, j’ai beaucoup pleuré. Et j’ai compris que désormais je devais penser à moi au lieu de me sacrifier perpétuellement pour les autres.
Je ne sais pas si ce petit extrait vous parlera autant qu’à moi. Mais je le souhaite. J’espère qu’il parlera au coeur de votre petite fille intérieure et à votre coeur d’adulte.
Cette histoire m’a toujours beaucoup touchée quand j’étais petite fille. Ma grand-mère et ma mère m’ont acheté le livre, j’avais 6 ans. Et j’ai eu ensuite toute la collection. Cette petite héroïne, je m’en sentais très proche. Et c’est toujours le cas. Mais je n’oublie plus la leçon de me préserver moi avant tout. Je sais que c’est vital et que c’est simplement me respecter et respecter l’enfant que j’ai été. J’ai le dvd du film à la maison. Parfois, je remets le film comme piqûre de rappel, quand je sens que c’est nécesssaire. Ca m’aide beaucoup.
Pour votre ami Claude, je pense qu’il a plein de clés pour s’en sortir et rebondir. Avec un entourage plus large, il va retrouver une vie à la hauteur de son coeur. J’en suis persuadée. Vous pouvez l’y aider un peu mais pas vous sacrifier à son profit. Il n’y gagnera rien et vous non plus. Pensez à vous et laissez-le penser à lui et guérir son petit garçon intérieur. C’est lui qui doit faire la démarche. Comme vous devez faire la même démarche pour vous.
Amicalement
Françoise
je plussoie…
chère forester,
je crois que votre ami Claude est assez perdu;c est très bien que vous syez à ses cotés comme tout ami doit l etre;mais attention,ne le maternez pas,je ne crois pas que ca l aide
dans un de vos messages,vous dites que des infirmiers et aides ménagers viennent chez lui;de quel handicap souffre t il pour avoir besoin d eux?
toutes mes amitiés
carole
messages pour tous et toutes,
j aimerais savoir (pour ma réflexion personnelle),si pendant le temps de vos relations avec vos pn,vous etes devenu(e)s dépendant d une substance?,drogue,alcool,jeux,ou autres
je pose la question,carpour moi qui était devenue alcoolique(je suis abstinente depuis 12 ans),ma rupture définitive de l emprise est intervenue en meme temps que mon sevrage alcoolique
mon pn était aussi une dogue
certain(e) ont ils vécu des trajectoires addictives?
amitiés à tout le monde
carole
Bonjour à toutes, des « anecdotes » me reviennent en mémoire au sujet de mon ex PN; notamment, ce que j’appellerais ses « faux départs ». Au début de notre vie commune, il semblait s’être « assagi » et vouloir mener une vie de couple « normale ». Il avait entrepris chez moi, sans que je le lui demande, des travaux de bricolage: pose d’une cuisine aménagée (à mes frais), d’étagères, d’un « lit pont ». Il semblait reprendre goût à la vie, et je pensais, fort naïvement, que j’y contribuais en lui rendant la vie meilleure. Un jour, il m’annonce: « J’ai envie de me rapprocher de ma mère. Je vais me mettre à la recherche d’un logement. Je demanderai à ma mère de faire le nécessaire. Ce n’est pas le travail qui manque à Sens, tu trouveras aussi là-bas. » En mon for intérieur, je n’avais pas du tout envie de quitter ma région natale, car je ne pressentais rien de bon. Je n’ai donné qu’une réponse évasive, du genre: « Oui, peut-être, pourquoi pas? ». Plus tard, il me fait part une nouvelle fois de sa volonté de départ, mais change carrément d’avis: « Il faudra que tu apprennes à vivre sans moi. Je retourne vivre auprès de ma mère. Elle a besoin de moi. » Ce dont je m’en doutais: je sentais de plus en plus que cette histoire n’allait pas durer. Puis: « Tu connais beaucoup de monde ici, tu as tes amis. Nous connaissons beaucoup trop de monde. Je stagne dans ce quartier, je tourne en rond. » Au fur et à mesure que le temps passait: « J’en ai marre de me trouver parmi des cas sociaux! Ce n’est pas ma place ici! Je vais partir! » . « Quand? » lui demandai-je. « On verra, je ne sais pas. » J’avais hâte qu’il débarrasse le plancher au plus vite. Il a commencé sa crise fin juin début juillet 2012. » Regarde où tu nous a emmenés! Dire que j’avais une longère à la campagne! » L’air de dire qu’il avait tout abandonné pour moi, mais cela faisait longtemps qu’il avait vendu cette longère. « J’ai hâte de retrouver un peu d’autonomie » Comme si je le tenais séquestré! « Je partirai vers le 15 août. En attendant, j’irai faire un tour au Festival. Ce sera mon dernier festival. » . La date buttoir approchait. Il se mettait à harceler sa maîtresse, en lui proférant des menaces par téléphone jusqu’à trois heures du matin. Ensuite, c’était mon tour , puis celui de ma voisine, chez qui il restait jusqu’au petit matin. « Je prépare le terrain », me dit-il, avec un sourire de mauvais augure. Je lui redemande: « Alors? Quand est-ce que tu pars? » Il me répond: « Quand je serai décidé. J’ai un travail à finir. Je vais casser la figure au gendre de mon ex. Elle couche avec lui. Je le sais. » Et il restait inerte sur le canapé, à vider des bouteilles de whisky et de rosé. J’en avais de plus en plus marre de lui. Un après-midi, je lui fais part de mon désir de le voir quitter les lieux au plus vite, sans quoi, je le fais évacuer par la police: « Tu te casses de chez moi, ou c’est les flics! », ce à quoi il riposte par une gifle. Je cours chercher refuge chez mon voisin, où j’appelle le 17. Ils arrivent. Quand je prononce son nom « Encore lui ! » s’exclament-ils. puis : « Est -ce qu’il vous a violentée? » Je parle de la gifle, décidée à porter plainte. Les policiers le somment de quitter les lieux avant 18 heures le lendemain, sans quoi, ils le font embarquer. Là, le PN n’en mène pas large. Il se fait tout petit. Je cours chez une amie qui me propose son aide, elle m’héberge pendant huit jours. Le PN est parti de chez moi en embarquant pas mal de choses (TV, téléphone sans fil, batterie de cuisine, mon appareil photo etc…). Ouf! J’ai la vie sauve et c’est ce qui importe. Mon Dieu! Me dis-je, et si je l’avais suivi là-bas, que serais-je devenue? Bien m’en a pris de ne pas vouloir le suivre et d’avoir recommencé à vouloir écouter mes voix intérieures…Conclusion: je pense à vous toutes, ici, qui racontez votre histoire sur ce blog, sous l’emprise de ce démon . Toutes si courageuses, avec vos enfants ! Là, je vous dis tout simplement: RESPECT. Bonne journée, amicalement, Forester.
coucou Forester,
d abord,chapeau…vous avez un sacré instinct de défense et de conservation!
moi,au plus fort de l emprise,je n étais pas meme capable d appeler les pompiers apres qu il m ait frappé à la tete à coups de rangers cloutées
le lendemain matin mon enfant(le 2e,le seul présent à la maison) a composé le no de ma mère « infantiledépressive »qui a tout de meme accepté de me conduire à l hôpital(mais n a pas gardé mon fils)
j étais aveugle(fractures du fond des orbites),et je n ai meme pas osé porter plainte,de peur qu il ne revienne m achever!
d ailleurs,il savait très bien que je ne porterais pas plainte;
et bien,je m en suis sortie quand meme
amitiés
carole
Chère Lalouette, je suis très heureuse que cette première entrevue se sot bien passée pour vous. Vous savez, la psychothérapie me fait penser à la plongée sous marine. On remonte par paliers, progressivement. Ne vous découragez pas si vous avez l’impression que, parfois, vous stagnez. Vous avancez toujours. Vous ne pouvez imaginer les ressources que vous avez en vous. Et si le premier contact a été bénéfique, c’est déjà une bonne chose. J’ai remarqué que, au fur et à mesure des lectures de vos commentaires, vous étiez devenue plus forte. Alors, gardez courage. Vous réussirez à trouver les réponses à votre questionnement. Et nous aurons le plaisir de vous savoir plus sereine, au fur et à mesure que cette thérapie progressera. Je vous souhaite beaucoup de courage, ça va aller, vous verrez. Amicalement, Forester.
Bonsoir à toutes et merci à Carole de demander des nouvelles de ma visite chez une psychothérapeute hier. J’ai pu constaté, à la lecture de sa plaque, que cette personne est en fait psychiatre ET psychothérapeute. Une grande écoute, de la bienveillance, pas de froideur… Elle a bien résumé la situation en fin de séance et m’a proposé de nous revoir rapidement étant donné mon état de stress et ma baisse d’énergie. No comment ..! Je suis donc contente car je me suis sentie très en confiance et cela est primordial pour la suite.
Amicalement
bonjour lalouette,
c est super ,vous allez pouvoir vous appuyer sur elle pour vous reconstruire
amitiés
carole
Chère Carole, ah! Dame ça, c’est sûr, que je n’ai pas ma langue dans ma poche! Je dis ce que j’ai à dire, et hop! Qu’ils mettent leur mouchoir par-dessus, ceux qui ne sont pas contents! Que voulez-vous y faire? C’est mon héritage « génétique », environnemental. Mes grands-parents étaient ainsi, quand mon grand -père parlait, on se serait cru dans un dialogue de Michel Audiard. Ma grand-mère avait une répartie plus fine mais percutante. Mes cousins marins pêcheurs ont un parler rude, mais un si grand coeur…Je souhaite de tout coeur que les soucis de votre enfant se règlent peu à peu et que vous trouviez la ou les solutions afin qu’il soit bien et qu’il ait une bonne vie, tout comme vous! Amitiés, Forester.
Chère Françoise, au sujet de mon fameux « psy », voici quelques morceaux choisis « Une femme, ce n’est pas fait pour être maigre ou pour être grosse, c’est fait pour être mince ». Ce à quoi je réponds: « Et un mec? Vous avez droit, si je comprends bien, de vous laisser pousser une grosse bedaine à ne plus vous voir pisser? » (pardon pour le vocabulaire, mais je suis très réactive). « Une femme ne doit pas dire de gros mots ». Or, j’ai entendu une émission comme quoi les gros mots pouvaient être une soupape de sécurité contre le passage à l’acte. Ouf! ça fait du bien, de dire un gros « M… », quand on s’est coincé le doigt dans la portière ou de traiter un automobiliste de « C… » . « Une femme doit être douce » Moi, je sous-entends que, dans cette « douceur », il y a aussi soumission. Or, j’ai essayé de jouer le rôle de la femme soumise aux volontés de mon ex PN, et cela ne m’a pas du tout réussi. Afin de lui plaire, j’ai abandonné mes activités créatives et j’ai vécu à ses côtés un mortel ennui. Aujourd’hui, je revis ou je vis une autre existence, plus sereine, plus créative aussi. Il nous arrive de trouver, au cours de notre vie, une personne -ressource, qui nous aide à ouvrir notre propre voie. J’ai eu un excellent prof de français, en troisième, qui avait dit à mes parents: « Il ne faut pas marcher
sur la personnalité de ses enfants ». Cette phrase-là, je ne l’oublierai jamais. Ce professeur s’est intéressé à moi, à comportement « étrange ». Certes, j’avais d’excellentes notes, mais un comportement excessif, mélange de sensibilité exacerbée et de violence: je connaissais la haine et ses « vertus », je n’aimais plus grand monde, je ne respectais personne, toujours l’injure et l’invective en bouche. Seul, ce professeur avait gagné peu à peu mon respect, en prenant un temps avec moi, après chaque cours. Je lui confiai un jour: « Beaucoup m’entendent , mais peu me comprennent. Je les hais. Mais vous, c’est pas pareil. Je cravache dur pour avoir de bonnes notes. Vous m’avez ouvert les yeux sur le monde. Je vous respecte car vous me comprenez. » Aujourd’hui, rien n’a changé, ou presque. Je ne suis plus une ado, mais je finis par haïr parfois ceux qui ne comprennent pas ce par quoi je suis passée durant mon « histoire » avec mon ex PN. Sur ce blog, je vous respecte toutes. Il m’arrive aussi de me prendre d’affection pour la plupart d’entre vous. Mais bon, j’ai aussi ma pudeur. Ceci étant dit, vous m’avez appris peu à peu à relativiser, à progresser chaque jour dans ma façon de penser et d’agir, de ne plus me laisser prendre par le chant des sirènes. Quant au bon ou au mauvais Karma, je n’y crois pas trop. Il faut ouvrir les yeux et ne pas nous laisser échouer par les feux des naufrageurs. Retrouver sa propre personnalité, comme c’est délicieux! Amicalement, Forester.
Dieu du Ciel! Quelle caricature votre psy! Il ne serait pas un peu masculiniste sur les bords? ;-)) Si c’est le cas, il faut vite en changer.
Oui, votre prof avait raison. Il ne faut pas piétiner la personnalité des enfants. Ne pas se piétiner soi-même. Sinon, ça finit toujours mal.
Nous sommes tous faits de polarités masculines et féminines. Qu’on soit homme ou femme. Arriver à concilier les deux versants de soi, c’est se permettre de faire la paix en soi, avec soi et par conséquent aussi avec les autres. Et une fois qu’on a compris cela, le monde devient beaucoup moins agressif, méchant que ce que l’on en percevait avant. On comprend que chaque humain passe par des étapes et des caps suivant s’il a accepté ou pas ses différentes polarités. Et sur ce plan, nous grandissons de façon très inégales. Tout dépend de notre vécu et de notre niveau de conscience.
Votre psy n’a manifestement pas accepté les siennes de polarités différentes et donc se focalise sur des modèles genrés patriarcaux, certainement par peur d’affronter sa propre complexité et ses contradictions de ressentis comme de comportements.
En tout cas, c’est clair qu’il ne peut pas vous aider à vous accepter telle que vous êtes puisqu’il a besoin de vous enfermer dans un modèle qui ne correspond pas à qui vous êtes vraiment en totalité.
Donc n’ayez aucun regret de le laisser choir. Vous pourrez trouver mieux sans aucun doute.
Chacun est responsable de son propre bonheur et de son existence.
Nous avons toujours le choix, la liberté de changer de chemin, d’orientation, de vie. Quelles que soient les données de départ et les souffrances et les difficultés initiales. Nous avons en nous la clé. Mais il faut passer par une acceptation de soi totale pour identifier cette clé intérieure et pouvoir l’utiliser en tant que sujet actif et réactif. Et savoir aussi demander de l’aide quand la clé est un peu rouillée et qu’on a pas sous la main de dégrippant.
Chère Françoise, vous avez raison à ce propos, nous sommes formatés depuis notre plus tendre enfance. Petit exemple: mes oncles et tantes ne savaient quoi m’offrir pour Noël. Mon grand-père leur dit: » Inutile de lui faire cadeau d’une poupée, elle ne joue jamais à la poupée. Elle préfère jouer au cow-boys et aux Indiens, aux gendarmes et aux voleurs, à la maîtresse d’école, aux petites voitures. » « Mais c’est un garçon manqué! « s’écrie ma tante, consternée. « Ben non, c’est ma petite-fille », répond mon grand-père. Par contre, quelle ne fut pas ma fierté, lorsque mon grand-père m’a offert, un jour de Noël, une voiture de police, avec gyrophares ! J’ai dit à mon pépé: « Plus tard, je serai flic et j’arrêterai tous les voleurs! « Lui, le gendarme, en a été fier. Mais à l’époque, il n’y avait pas encore d’effectif féminin. Depuis les années soixante-quinze, l’effectif féminin a gagné peu à peu les corps de gendarmerie et de police, très difficilement au début. Les femmes ont du faire leur trou dans ce milieu très machiste. Les femmes ont été affectées à des postes de bureau, mais elles ont gagné du terrain, on en trouve même à la BAC. Les jeunes générations acceptent davantage cette situation, quant aux « anciens », ils rechignent encore quand une femme obtient un grade supérieur au leur et encore plus quand une femme est leur commandant! J’ai connu une femme capitaine de police à la brigade des moeurs, une autre lieutenant à la brigade des mineurs. Et aussi un ami à moi qui à l’inverse, est devenu instituteur en classe maternelle . Pour se faire un peu d’argent de poche, il faisait du baby-sitting, c’était surprenant dans les années 80, mais il était très apprécié …par les enfants! Alors, ce formatage archaïque, très peu pour moi! Mon ami Claude jouait à la poupée, leur confectionnait des vêtements. Il était un très bon décorateur, aimant le beau et l’harmonie des matières et des couleurs, l’élégance vestimentaire. Ma mère et ses copines en raffolaient, lui demandant des conseils de déco pour leur intérieur. Je trouve que c’est formidable, un homme qui a du goût et une femme qui « fait du terrain », comme journaliste sportive, flic, mécano, chef d’entreprise. Et un « papa poule », c’est super pour la femme qui travaille et pour les enfants. Cet ami du cours de dessin n’a rien d’efféminé, c’est un homme d’intérieur, un fin cuisinier, un artiste, avec toute sa sensibilité. En ce qui me concerne, je retrouve chez Claude mon « Féminin », et lui retrouve en moi son « masculin ». En fait, nous nous complétons, tout simplement. Peut-être vieillirons-nous ensemble, qui sait? Bonne soirée, Forester.
Chère Françoise, je vous remercie de vos conseils au sujet de mon ami Claude. Il a vécu pendant sept ans en couple, avec un partenaire violent et jaloux. Depuis leur séparation, son ex le relance, lui tient des discours pseudo moralisateurs. Nous avions passé une soirée ensemble, chez son ex, qui ne me voyait pas du tout comme une rivale, mais comme « la bonne copine de Claude ». Avant le décès de sa maman (que j’aimais beaucoup), nous sortions souvent ensemble, il m’a présentée à des amis « gays », dans un bar tenu par un patron homo, qui vit en couple depuis quinze ans . Nous avions de bonnes discussions. J’ai proposé à Claude d’y retourner et d’avoir une conversation avec Dom, le patron, qui est doté, tout comme vous, d’une grande finesse de raisonnement et d’une délicate approche des problèmes d’autrui. Mon ami homo a aussi été victime des attaques mesquines de mon ex PN, auxquelles il a riposté en des termes bien sentis le concernant, ce qui n’a pas plu. Mon ex PN a eu le toupet de faire courir le bruit qu’il s’était fâché avec un ami commun, qui n’était pas le sien mais que je lui avais présenté, par ma faute. Alors que lui aussi le méprisait, vu son homosexualité. Quant au psy, je pense sérieusement à en changer, j’ai trouvé un psychanalyste assez réputé, où je me rends tous les mois. Psychothérapie et psychanalyse sont tout à fait différentes. Quant à Claude, depuis le décès de sa mère, il se laisse sombrer. Je suis la seule personne qu’il voit, à part ses infirmiers et son aide-ménagère, qui lui remonte aussi le moral. Ce jeune homme aime beaucoup s’entourer de femmes, du fait que nous toutes, nous le maternons… un peu trop. Quant au psy que nous allons consulter, à la base, il est généraliste, mésothérapeuthe, sexologue et psychologue de couple. Les avis sont partagés à son sujet. Comme aurait dit ma grand-mère: « On ne peut pas courir plusieurs lièvres à la fois ». Merci encore, Françoise, de vos bons conseils. Je vous fais toutes mes amitiés. Forester.
Hello Forester
Si votre ami Claude a eu une mauvaise expérience conjugale, forcément, ça a dû aussi lui faire peur de retomber sur un mauvais conjoint.
Mais c’est dommage qu’il se coupe d’amitiés homos qui pourraient lui permettre de sortir de sa dépression et de retrouver une certaine sérénité et vie sociale.
Je ne trouve pas très sain que vous soyez la seule amie qu’il fréquente. Parce qu’il reproduit avec vous le schéma fusionnel qu’il a vécu avec sa mère. Et ce n’est pas cela qui va l’aider à aller mieux. Et ça ne vous aidera pas non plus puisque ça vous fait jouer un rôle parental que vous n’avez pas à jouer. Même par amitié profonde. L’ami n’est pas le parent. Claude doit pouvoir entrer en contact avec le petit garçon qu’il était enfant, pour le consoler de ce qu’il a souffert. C’est lui-même qui doit porter secours à ce qu’il a été enfant. C’est lui qui doit être le parent de l’enfant qu’il a été. Tant que vous et d’autres femmes ferez écran maternel, il laissera l’enfant en lui souffrir, ce qui fait qu’il se retirera des forces en tant qu’adulte pour réagir et sortir de sa déprime. Passez-lui éventuellement des petits ouvrages sur l’enfant intérieur, ça peut l’aider à soigner lui-même ses blessures d’enfance et faire plus facilement son deuil de sa maman et d’une compréhension familiale. Il peut se faire un cahier pour parler à son enfant intérieur, verbaliser sa souffrance par écrit. Ca peut aussi l’aider à prendre du recul, à analyser les choses par lui-même et à libérer beaucoup de ses angoisses. Ecrire ce qui fait mal permet de vider l’abcès en partie. Et s’autoriser à vivre mieux.
Si votre ami Claude a autant de qualités artistiques, il ne faut pas qu’il laisse dormir ce trésor.
Parce que cette richesse immense qu’il a en lui est unique. Ce qui n’est pas donné est perdu, ce que tu gardes est foutu, comme on dit souvent.
Et c’est pas faux. Nous avons tous chacun, chacune quelque chose d’unique à offrir à la société, au monde. Quelque chose que personne d’autre ne pourra donner comme nous. Alors il faut le cultiver et l’offrir et le faire partager. C’est une source de force et de bonheur autant pour nous que pour les autres, une édification unique et créative de bonheur pour l’ensemble de la société.
Alors peut-être creuser avec lui sur une formation en décoration, en stylisme, quelque chose qui l’accroche à la vie et à quelque chose de passionnant et de positif. Dans lequel il va repuiser aussi de la confiance et de l’espoir et de la joie. Suivre un cours de coupe ou un stage de tapisserie d’ameublement peut le remettre en contact avec sa valeur personnelle et stimuler des envies qu’il ne peut pas avoir en rester chez lui cloîtré.
Cela peut avec une aide psy et votre soutien amical, celui d’autres personnes homos et hétéros, lui permettre de passer ce cap difficile.
Je suis sûre qu’il peut réussir.
Bon courage à lui et à vous.
Chère Carole, le psy que nous connaissons, Claude et moi, est généraliste à la base. Il cumule plusieurs casquettes: sexologue, mésothérapeute, et assure des vacations de psychothérapeute à l’hôpital de jour où nous nous rendons pour des « soins ». C’est là que j’ai rencontré mon ami Claude. En ce qui concerne ce psy, comme le disait ma grand-mère: « On ne peut pas courir plusieurs lièvres à la fois ». En fait, ce médecin a fait des stages pour se former dans ce domaine, alors qu’un psy doit entreprendre de longues études pour ce faire et toujours se remettre en question, ce qui n’est pas le cas avec lui. J’apprécie le milieu « gay », où je me suis fait de nombreux amis, ils n’ont pas tous laissé tomber Claude. Le patron du bar « gay » où nous nous retrouvons est un garçon qui a une grande finesse de raisonnement. Plusieurs fois, il m’a mise en garde contre mon ex PN, qu’il connaissait. Il ne m’a pas jugée, loin de là. Je lui ai raconté mon histoire, il m’a dit que beaucoup faisaient ce genre de mauvaises rencontres et qu’il leur avait été difficile de s’en défaire par la suite. Jamais il ne m’a culpabilisée contrairement à ce psy, et encore moins mon ami Claude, à qui il passe souvent un petit coup de fil, pour lui dire qu’il ne l’oublie pas. Avoir de bons copains, c’est parfois bien mieux que de se trouver entre les griffes d’un psy, qui serait peut-être aussi…manipulateur. En ce qui me concerne, je n’ai plus l’intention de me laisser « gouroutiser ». Bonne journée à vous, bon courage, amicalement, Forester.
Bonjour, Val, oui, heureusement pour moi, mes amis étaient toujours présents. Nous formons un cercle très soudé, genre: le cercle des poètes disparus (vous vous souvenez de l’histoire). C’est par affinités que nous nous retrouvons. J’envisage de partir en voyage avec une amie, une autre me prête son logement pour plusieurs jours. Ils m’ont aidée, je les aide. Ils ont compris, car eux aussi, à une certaine période de leur vie, sont passés par là. Rien ne m’empêche de lier de nouvelles amitiés, avec ce policier, notamment, avec qui j’échange des propos…sur la philosophie et la psychologie ! Cela l’aide dans son travail à mieux comprendre les victimes qui se présentent à son bureau. En échange, il me fait de la pub auprès de ses collègues sur mes peintures. C’est bien de connaître des gens qui ont encore des valeurs humaines. Je vous souhaite d’en rencontrer de pareils. Bonne journée, amitiés, Forester.
Francoise
,ce prof,dont vous parlez, c est …formidable;je les appelle des « personnes ressources »,c est une grande chance que vous avez eu là,car il y en a bien peu
Carole
J’en ai eu conscience, Carole. C’est pour cela en partie que je me sens redevable aujourd’hui, à travers mon métier de prof, de prolonger un peu via les matières artistiques que je propose, sa façon d’enseigner aux jeunes et aux moins jeunes. Ce prof a beaucoup influé dans les destinées de différents de ses élèves. Il le sait.
J’ai eu la chance de pouvoir le retrouver et le remercier de tout ce qu’il avait fait pour moi, pour nous ses élèves. Et je lui ai dit que depuis que j’étais prof, j’essayais de lui faire honneur et de prolonger son travail auprès de mes élèves. Il a été très ému, très touché. C’est un homme formidable qui continue de l’être.
Il ne fut pas le seul prof génial que j’ai eu. Dans le collège où j’étais élève, les profs étaient d’une qualité rare, au plan humain et professoral. C’était pourtant un collège public de campagne, pas du coté ni estampillé. Mais les hommes et femmes qui y enseignaient pour une grande majorité, sont des êtres exceptionnels. Aujourd’hui âgés de 70-80 ans, se sont encore des personnes actives, militants dans des associations culturelles, humanitaires, syndicales, organisant des évènements sur les localités où ils vivent, défendant les plus pauvres…
Je me sens très honorée de les avoir eus comme professeurs.
Et je me sens donc une grosse responsabilité pour être à la hauteur par rapport à eux. C’est très important pour moi de garder vivante leur approche pédagogique humaniste.
De la même façon, j’ai eu petite fille, d’excellentes institutrices, certaines religieuses, d’autres laïques. Des femmes formidables et très investies.
Et j’ai eu un très grand professeur de philosophie, et un très grand professeur de dessin et peinture. Quand je dis très grand, c’est vraiment par la pédagogie et le savoir et l’humanisme. Ces profs sont restés anonymes, n’ont pas de titre honorifique particulier. Mais pour moi, se sont vraiment des enseignants formidables.
Je suis consciente de tout ce que je leur dois. Et je sais que je ne serais pas la prof ni la femme d’aujourd’hui si je n’avais pas eu l’immense chance d’avoir bénéficié de leur enseignement. Se sont toujours des guides essentiels pour moi depuis presque 11 ans que j’enseigne.
Et je pense que leur exemple m’a souvent évité de sombrer, m’a permis de tenir dans bien des épreuves de la vie. Je pense qu’une partie de mon équilibre, je le leur dois. Si je ne les avais pas connus, je ne suis pas sûre que j’aurais la vie que j’ai aujourd’hui. Les belles rencontres nous structurent, nous aident à exister avec plus de courage, de force, de joie.
chère francoise,
vous etes une miraculée…il vous a fallu beaucoup de force de caractère pour échapper à la reproduction du schéma intergénérationnel. Chapeau
je suis triste pour votre sœur;
vous savez,ca me fait penser à ces jumeaux,qui naissent,l un tout petit,et l autre qui a plus de force vitale,arrive bien plus gros
vous avez certainement en vous,une force vitale,hors du commun;
Chez moi,pas d inceste,un climat »incestuel »,comme le dit récammier(mon père et mon pn),mais je crois que le climat est plus facile à surmonter que l acte lui meme,qui peut laisser des séquelles irréparables,ce qui n est visiblement pas votre cas
en tout cas ,bravo
amitiés
carole
C’est gentil, Carole.
Moi aussi, je suis très triste pour ma soeur mais je sais que c’est elle-même qui se gâche la vie en refusant d’aller consulter et se libérer de notre passé traumatique. Et je ne peux pas faire le travail d’analyse à sa place.
C’est plus compliqué de faire la démarche psy pour elle que ça l’a été pour moi, car elle était l’enfant idéale pour notre père et notre mère. J’étais quant à moi beaucoup plus le vilain petit canard, la rebelle, la mauvaise graine.
Donc je pense que du coup, j’ai vite compris que si je ne me prenais pas en main, personne ne le ferait pour moi et que je devais très tôt apprendre à survivre et à vivre seule.
Pour ma soeur qui a été très choyée dans sa prime enfance et qui a toujours été présentée comme la petite fille parfaite, celle à qui j’aurais dû ressembler, elle incarnait une sorte de perfection vivante pour nos parents. Du coup, et même si ça ne les a pas empêchés de lui faire du mal autant qu’à moi, ma soeur a toujours craint de perdre leur amour si elle osait dénoncer la violence parentale à son égard à elle. Elle a pu la dénoncer par rapport à moi, mais n’a pas pu faire la même démarche pour elle-même. Elle a fait le choix de se nier elle-même ainsi qu’une grande partie de sa souffrance plutôt que de perdre l’image idéale et fantasmatique que nos parents avaient d’elle. Je sais qu’elle réalise qu’elle s’est gâché la vie en restant figée dans ce positionnement. Mais je pense que tant que notre mère sera encore vivante, elle se sentira incapable de parler à un pro de tout ce qu’elle a souffert. Toujours dans l’objectif de préserver cette image idéale que maman a toujours d’elle, malgré la maladie. Et que notre père avait aussi lorsqu’il était encore en vie.
Je pense que ma soeur est toute aussi forte que moi au plan caractère, personnalité mais elle a été plus ligotée et culpabilisée par l’amour toxique parental.
Et elle en est devenue dépendante, comme d’une drogue dure.
Alors que j’ai pu m’affranchir plus tôt (parce que moins considérée et aimée) de cette emprise violente et toxique.
Parfois, le manque d’amour parental (quand ce dernier est toxique) peut être une chance supplémentaire pour s’en sortir, aussi curieux que ça paraisse à première vue.
C’est quelque chose dont je me suis rendue compte au fil du temps.
Le manque de reconnaissance et d’amour de nos parents, dont j’ai pas mal souffert enfant, a finalement été ma plus grande chance de survie et de reconstruction. Et qui m’a permis peut-être aussi de trouver plus facilement des personnes ressources extérieures et aimantes bien plus saines que mon milieu familial originel. Ce qui m’a donc, d’autant plus aidée psychiquement et affectivement. J’ai conscience de tout cela depuis pas mal d’années maintenant. Ce qui avive en moi je pense une conscience professionnelle aigüe depuis 11 ans que je suis prof.
Le climat incestuel est aussi très malsain. Bien sûr, sans passage à l’acte, il peut paraître moins traumatisant mais ça reste quelque chose de très rude. Et qui marque les enfants durablement. Développer une intimité peut après poser des problèmes, de même que la confiance en soi, en l’autre se révèlent compliquées. On peut développer une pudeur excessive, diverses pathologies et des angoisses terribles pour des broutilles sans forcément pouvoir les raccrocher immédiatement à ce passé.
J’en sais quelque chose, même si chez mes parents, le climat incestuel a vite dérivé vers l’incestueux.
merci francoise pour votre réponse
je reprends ::
apres mes 13 ans de psychanalyse,j ai tout de meme continué à etre suivi par un psychiatre ,qui se trouve etre un de ceux qui en France,ont introdui l emdr(d ailleurs,il l enseigne)voyant que nous continuiions à patauger,il m a proposé de voir gabriel
il l asuivi pendant 1 an(emdr),mais gabriel n y a pas été réceptif(bloqué)
gabriel ne voulait plus entendre parler de psy(il est en pleine adolescence)
aujourd hui,je suis allée le voir,et figurez vous,que c est la 1ère fois que j ais pu vraiment dire que gabriel était illetré:il m a fait justement remarqué,que c était interessant qu avec notre groupe de parole,j ai pu clairement exprimé cela!
il faut vous dire,que je viens d une famille,moi,mon 1er mari,mon mari aujourd hui,ma mère,mon père,ma soeur,tout le monde est profs,classes prépa,grandes écoles,hec,normalsup,khagne,etc…
chez nous,les enfants arrivent à l école en sachant lire et écrire;donc,grosse culpabilité de ma part;quelque part!
Il m a tout de meme suggéré de proposer à gabriel la kinésiologie(qui est aussi un travail corporel relié aux émotions)
Gabriel aujourd hui,refuse les livres ,la lecture,et tout ce qui va avec
par contre,il est vraiment très doué avec l ordinateur
j apprends à lacher prise aussi;
en tout cas,merci beaucoup de votre écoute(à toutes) et de vos conseils
amitiés
carole
Bonjour Carole
Je suis très contente de ce que vous m’apprenez.
Le fait que vous puissiez verbaliser l’illettrisme de Gabriel va peut-être aussi pouvoir lui permettre à lui de verbaliser aussi par effet de conséquence son illettrisme. Et donc de pouvoir sortir du blocage où il est.
Votre verbalisation me parait un très bon signe pour vous aider et aider votre fils.
S’il est doué en informatique, il faut se servir de l’informatique comme support pour l’amener à la lecture. Peut-être en l’inscrivant à une association d’informaticiens qui font un peu de programmation, qui manient des langages informatiques, ça peut l’aider à comprendre l’utilité de la lecture pour aussi bien réparer que créer des fonctionnalités personnalisées sur son ordinateur. Des choses qu’il sera fier d’avoir créé et dont il aura l’impression d’être le seul maître.
Dans différentes MJC, vous avez des clubs informatiques avec des passionnés qui font aussi bien du jeu que de la programmation. Ca peut faire déclic chez lui et pour maîtriser plus avant certaines techniques, il va peut-être se dire: si je sais lire, je pourrai faire la même chose que ces informaticiens, épater ma famille. Et même faire des études informatiques par la suite si je m’accroche. L’essentiel est qu’il ait une passion qu’il puisse investir pour développer un pôle de réussite et de sécurité intérieure qui va lui donner des ailes et le socialiser suffisamment pour qu’il se dise: c’est trop bête de rester figé dans mes peurs: je me coupe de tout ce qui pourrait me faire avancer dans ma passion, m’intéresser vraiment. Allez hop, je saute le pas.
Voyez avec sa prof de français si elle peut aussi faire passer certains enseignements par le biais informatique. Sait-on jamais?
Je suis ravie aussi de voir que vous connaissez un bon psy EMDR qui vous a aussi proposé une piste de suivi pour Gabriel. Je ne connais pas la kinésiologie mais si votre praticien est quelqu’un de sérieux et en qui vous avez confiance, ça peut être une bonne méthodologie. Après, il faut que votre fils adhère et je me doute bien qu’en pleine crise ado (ça démarre à 15 ans chez les garçons), c’est pas forcément évident…
Maintenant si vous pouvez trouver un appui aussi à l’école avec l’équipe pédagogique, cela va l’aider considérablement. L’essentiel est qu’il se sente entouré et accompagné au plan extérieur. Parce qu’à l’adolescence, la famille c’est pas forcément le pôle vers lequel on va forcément se tourner quand on a des difficultés quelles qu’elles soient. Parce que c’est l’âge où l’on veut se différencier, où l’on se cherche, où l’on veut exister selon ses propres ressentis et plus du tout selon les codes familiaux. Donc il est plus facile de s’appuyer sur des personnes ressources extérieures qu’intérieures. Même s’il y a beaucoup d’amour avec les parents, les frères et soeurs. Donc plus Gabriel sera socialisé et entouré scolairement et dans un cadre associatif récréatif, plus ça va l’aider à passer le cap ado et prendre confiance en lui, en ses capacités, tout en lui permettant de relativiser et aussi de verbaliser avec moins de retenue et de tabou qu’en famille certaines angoisses qu’il peut avoir.
Avec ce que vous dites de votre famille, Gabriel doit ressentir une très grosse pression sur lui. Et son blocage persistant doit d’autant plus le culpabiliser.
Il faut donc qu’il échappe à cette pression via une activité qu’il peut faire chez vous comme à l’extérieur, pour se prouver qu’il est capable de réussir quelque chose même si c’est sur un domaine complètement différent.
Il a besoin de cette valorisation comme d’un tremplin qui va lui permettre de se sentir mieux et d’enfin se sentir digne aussi du reste de la famille.
Plein de courage et de bonnes ondes, Carole.
chère Francoise,
merci de votre réponse;
donc,longue discussion hier avec sa prof de Français,qui elle me dit que ce n est pas de l illetrisme(sa derniere note,c est 16!!);non c est autre chose.
je reprends les mots exacts de Gabriel » quands je lis,mon ceveau est là,et pas là en meme temps, cest dur « moi,ca me fait penser à une forme de dissociation au moment ou il entreprend la lecture:réactivation d un trauma???
pour l informatique,il est en réseau avec des ados/ adultes ,des sortes de geek(style »anonymous non violents « all against authorithy »)
pas la peine de lui en parler,il s est mis tres en colère que je m approche de son monde;normal ,c est un ado,et j ai vite reculé…
l informatique,l a aussi rapproché de son frere qui finit hec,il a
par ailleurs, aussi un groupe de potes,à lui,de son age,avec qui il sort
je pense que vous avez raison,moi,mon milieu,ma famille,trop forte pression en ce qui concerne le scolaire(pas un seul coup de fil familial,sans qu on me pose la question »et gabriel à l école? »
j ai d ailleurs commencer à envoyer ballader un peu tout le monde:STOP
pour « le père tyraninfantileultrafusionnelavecsamère »,on est peut etre
sœurs(hihi)
la mère « infantiledépressive »,figurez vous qu on a aussi la meme!
J espère que l emdr a pu traiter les traumas d agressions que vous avez subi;
moi l emdr a vraiment pu guérir le trauma de tentative de meurtre de mon pn,ce que la psychanalyse n avait pu faire; pour moi,ce fut complémentaire
mon pn était très conscient de ses actes de destruction,et en tirait une grande jouissance:forte dimension sadique,mais pas du tout »irresponsable » au sens psychiatrique du terme; d autant plus difficile à combattre qu il était très retord;
d ailleurs,gabriel,ayant cotoyé son père les 5 premières années de sa vie, sait manipuler de facon très fine,mais comme il est sain,il ne fait pas n importe quoi;parfois,je suis obligée de lui faire des rappels à l ordre,du genre »pas la peine d essayer de me manipuler »
par contre,quand il joue à l exrérieur,il est apprécié comme un garcon gentil;quelque part,ca me rassure,car parfois,j ai des peurs irrationnelles,qu il se mette à ressembler à son père,meme si je sais que ce n est pas le cas
toutes mes amitiés
carole
francoise,
excusez les fautes,j ai tapé vite…
Je pense que vous avez raison pour l’état dissociatif de Gabriel, Carole. Si c’est seulement cela, ça doit pouvoir se résoudre mais il faut un déclic. C’est pourquoi l’informatique peut jouer ce rôle.
Sans même rentrer dans son monde, déposez-lui un programme d’association d’informaticiens dans votre ville. Ca peut lui donner envie d’y participer si vraiment le domaine le passionne. Et ce loisir pourrait être complémentaire avec le groupe virtuel auquel il participe déjà. Là ce serait du réel, donc avec socialisation et apprentissage en direct. Ce qui peut l’aider à décoincer le blocage actuel.
Je ne pense pas que nous soyons soeurs ;-). J’ai une soeur aînée mais qui hélas, n’a jamais pu ni vivre en couple ni avoir d’enfants du fait de notre passé familial éprouvant. Elle n’a jamais pu non plus aller consulter de psy. Elle a construit une vie de célibataire, tout misé sur le boulot et elle a pris soin durant 2 ans de notre mère jusqu’à ce que celle-ci soit trop dépendante. Notre maman est actuellement en maison de retraite avec une maladie qui mêle Parkinson et Alzheimer. Comme nous nous disons souvent, nous aurons bu le calice jusqu’à la lie, que ce soit pour notre père comme pour notre mère. Heureusement, aucune de nous n’a mal tourné. Ca aurait pu arriver avec toutes les horreurs que nous avons vécues. Mais nous avons tenu le coup. Essentiellement je pense de par des forts caractères, une capacité d’analyse des situations très importante, une certaine maturité mais aussi de belles rencontres.
J’ai surmonté mes phobies grâce à l’EMDR. Etant très volontaire, très têtue, je me suis énormément investie dans cette thérapie que j’ai complétée par un peu de Gestalt et une autre méthode proche de l’EMDR. Je ne dis pas pour autant que je suis complètement guérie. Je ne m’interdis pas de consulter à nouveau en cas de besoin. Je suis très lucide sur moi comme sur les difficultés que je peux encore avoir dans certains domaines.
Je verbalise beaucoup. Quitte à former des pros qui ne le sont pas suffisamment sur certaines problématiques (inceste, violences, traumas). J’ai conscience qu’en France, il y a trop peu de médecins, de personnels soignants, de psys vraiment pointus sur ces questions et du coup, la prise en charge parfois peut laisser fortement à désirer. Donc j’anticipe toujours pour ne pas me sentir blessée, incomprise.
Je n’ai eu heureusement contrairement à vous pas à subir de tentative de meurtre de la part du PN que j’ai connu. Par contre de mon paternel, oui. Un soir de Noël. J’avais 19 ans et ma soeur était aussi concernée par cette tentative de meurtre. Nous avons fui dans les rues enneigées, notre père hurlant à nos trousses avec un coutelas, et nous avons trouvé refuge à l’époque dans un fenil où nous avons passé une partie de la soirée avant d’aller manger un sandwich dans le seul café ouvert et assisté à la messe de minuit. Un truc totalement irréel. Nous avons réussi à fuir la maison paternelle au petit matin en récupérant nos affaires et en partant très vite en voiture avant le réveil de nos parents.
Je suis contente d’apprendre que l’EMDR vous a aussi aidée.
C’est une très bonne thérapie mais qui doit pouvoir convenir à la personne. Je pense qu’il faut être suffisamment solide car les séances peuvent être très éprouvantes.
Je crois que persiste toujours la peur quand on a un vécu très dur, soit de reproduire le vécu violent ou soit que les enfants reproduisent. Mais s’ils ont pu parler, verbaliser sur ces violences et qu’ils ont reconnu la nocivité de ces violences, pour eux comme pour les autres membres de la famille, il n’y a pas de raison que vous pensiez que votre fils reproduise la violence de son père.
Mon paternel nous a violées ma soeur et moi parce qu’il a été abusé sexuellement par sa mère sans avoir pu en parler. Il conservait une relation fusionnelle avec elle tout en la détestant mais en étant incapable de pouvoir couper la relation avec elle.
Il vivait par procuration avec elle, même s’il s’était marié avec ma mère et avait eu 2 enfants. C’est le manque de verbalisation qui a fait qu’il a intégré puis répété les violences sexuelles subies et qu’il y a ajouté des violences physiques et psychologiques en plus. Je pense que s’il avait pu verbaliser ses propres traumas d’enfance, il n’aurait jamais fait de mal à qui que ce soit.
Et sa mère a eu le même problème. Elle avait été abusée enfant avec sa soeur par leur frère ou quelqu’un d’autre de la famille, je n’ai jamais su exactement qui. Et elle a répété ces violences sexuelles sur son fils, sa soeur a répété les violences sexuelles subies sur moi et peut-être aussi sur son propre fils.
Si elles avaient pu parler de ces horreurs, nul doute qu’il n’y aurait pas eu répétition de ces crimes sur plusieurs générations.
J’ai réussi grâce à toutes les thérapies suivies avec verbalisation auprès de professionnels comme de proches, à pouvoir briser cette chaîne criminelle. J’en suis très contente, très fière. Pour moi, c’est comme d’avoir gravi l’Himalaya. Mais je reste très vigilante aussi de par le passé familial et personnel que j’ai.
Ce qui est normal. Je suis vigilante tant pour moi que pour mon couple, ma descendance. Je n’ai pas caché mon passé. Je l’assume et j’essaie de faire de la prévention. Pas seulement dans mon cercle familial mais aussi en tant que prof. Ca m’est déjà arrivé de dénoncer des violences physiques et sexuelles sur enfants que j’avais détectées dans le cadre professoral comme dans ma vie sociale.
Je ne supporte pas que des adultes et très souvent des parents agressent des enfants. Je me sens au regard de mon passé, la responsabilité de ne jamais laisser faire ces violences.
Sinon, ce serait pour moi cautionner ce que j’ai subi enfant.
Chère Françoise, mon meilleur ami est homo, et nous nous aimons d’un amour très pur et fraternel. je passe beaucoup de temps avec lui. Très mal dans sa peau, il a fait plusieurs T.S. . Il a découvert son homosexualité à la puberté. Sa maman, qui était une amie, l’a couvé comme un petit poussin. Cela vient du fait qu’elle avait perdu un enfant en bas âge avant la naissance de mon ami. Elle l’a appelé Claude, prénom qui va aussi bien à un garçon qu’à une fille…Leurs relations étaient fusionnelles, surtout depuis le décès du papa, emporté par une leucémie foudroyante . Si sa soeur aînée a su mener sa vie de manière indépendante, ce n’est pas le cas de Claude, qui allait tous les jours dîner ou déjeuner chez sa maman (qui aurait voulu nous voir mariés !!!). Elle a difficilement accepté l’homosexualité de son fils, espérant des petits-enfants, quant à son père, il l’a carrément je té dehors en disant que « ça ne se fait pas chez eux ». Les années ont passé, Claude a assumé un temps son homosexualité, à présent , il se culpabilise beaucoup en disant qu’il n’est pas le fils qu’espéraient ses parents. Le décès de sa maman l’affecte profondément. de ce fait, il est en psychothérapie avec le même psy que je consulte et qui connait la nature de nos rapports. Ce qui m’a beaucoup choquée est d’avoir entendu de la bouche de ce praticien au sujet de Claude: « C’est de la bière sans alcool », ou: « Claude est un faible ». Là, je suis montée sur mes grands chevaux et lui ai répondu de façon assez crue. Je suis persuadée que nous n’avons pas choisi le bon psy, qui se complait à nous enfoncer plutôt qu’à nous aider. Un psy ne doit pas avoir de préjugés. Un patient est un patient, quelle que soit son orientation sexuelle. J’ai le sentiment que je nous sommes manipulés, quelque part. Je lui ai rétorqué: « Qui es-tu pour parler ainsi? ». je crois que lui aussi, je vais finir par le détester, tout autant que le PN avec qui j’ai vécu. J’en conclus qu’on nous entend, mais on ne nous comprend pas. Je constate que la générosité, la bonté, la gentillesse sont considérées comme une faiblesse dans la société où nous sommes forcés de vivre… Bonne soirée, Françoise, Amicalement, Forester.
chère forester,
ce qu a dit ce psy est odieux!
y sort d ou,cui là,il a eu son diplôme dans une pochette surprise ou quoi?
moi, j ai un jeune associé de 28 ans,homo,super bien dans ces basquettes;il est en couple avec un gars de 24 ans,et franchement,ils sont rayonnants.peut etre est ce que c est parce que je suis dans une grande ville universitaire?
carole
Bonsoir Forester
La société dans son ensemble et j’allais dire la société des messieurs en particulier garde une peur panique de l’homosexualité masculine. Et ça remonte à l’adolescence et à la construction identitaire que j’expliquais tantôt.
La jeune fille ne se construit pas du tout en opposition d’avec l’homosexualité. Le garçon oui. Et quand dans sa structure familiale il y a un blocage, un non-dit, une gêne sur la question, ça peut mener soit à des comportements machistes exacerbés soit comme chez votre ami Claude, à de graves soucis d’acceptation de soi par soi-même et par les autres.
Plus la famille est restreinte, plus l’avis de la famille prend de l’importance.
Pour arriver à assumer son identité sexuelle, il faut s’entourer beaucoup à l’extérieur et s’autoriser à vivre selon son coeur et ses propres codes. Ce qui n’est pas une entreprise facile quand on a vécu avec sa maman une relation fusionnelle. Couper le cordon ombilical, ce n’est pas un vain mot mais une démarche indispensable à l’âge adulte. Qu’on soit fille ou garçon d’ailleurs. C’est la première marche de l’escalier vers l’autonomie.
A-t-il pu vivre un temps une vie de couple avec un amoureux avec qui il a passé du temps, des échanges épanouissants, a-t-il des amis homos avec lequel il sort, part en voyage. Ca peut l’aider à assumer et à se vivre mieux dans son identité sexuelle. Il ne faut pas que vous deveniez le substitut de sa maman sur lequel il reste accroché comme un coquillage à son rocher.
Le psy qui l’a vu n’a manifestement pas compris que les fidélités familiales, des formes d’autocensure, le manque de confiance également jouent beaucoup dans la difficulté de s’affirmer et de conquérir son autonomie à l’âge adulte. Et c’est une lutte difficile qui concerne aussi bien les hétéros que les homos. Je ne vois pas votre ami Claude comme faible, juste en difficulté de par une structure familiale peu aidante et plutôt culpabilisante.
Il faut qu’il fasse le deuil d’une compréhension familiale et puise dans l’entourage extérieur les appuis qu’il ne peut obtenir dans sa famille.
C’est important pour son équilibre et sa sérénité de tous les jours.
Vous avez aujourd’hui des tas d’associations LGBT super sympas qui organisent des activités de toutes sortes, permettent des rencontres, des sorties, des voyages. Il peut y puiser un grand réconfort, s’y sentir profondément compris dans ce qu’il éprouve à tous niveaux.
Un psy peut l’aider certes, mais ça ne remplacera pas un contact direct et régulier avec d’autres homos hommes et femmes avec lesquels il pourra parler et dépasser plein de ses craintes et ses soucis.
Face à l’incompréhension familiale, il faut qu’il multiplie les relations structurantes dans des groupes où il se sentira pleinement en confiance et en sécurité. Voyez ce que vous pouvez trouver comme groupes dans votre province outre atlantique.
Je partage votre avis sur le psy dont vous parlez. Et je m’étonne qu’il vous parle de votre ami. Logiquement un psy ne parle jamais de patients à d’autres patients. Question de déontologie et secret professionnel. Là, c’est clairement un dénigrement, un mépris et un total manque de professionnalisme. Dieu merci, il y a de bons psys s’il y en a de mauvais comme celui dont vous parlez. Voyez à changer si vous n’en êtes pas contente.
Bonne soirée. Cordialement
Françoise
bonjour francoise,
vous avez des analyses d une grande finesse,et d une grande humanité
Puis je me permettre de vous demander si vous avez été,enfant,ou conjoint de pn(ou les deux)?
sur l homosexualité,si à mon sens vous etes totalement dans le juste concernant les grandes tendances,et aussi Claude,je me permettrai de rajouter:
une des revendications des lgbt(pertinente) est de ne pas forcément
« psychologiser » l homosexualité;certes,certains ont des problématiques familiales difficiles,mais,finalement pas plus forcément que le reste de la population;on retombe,là,sur la norme.
n oublions pas que meme Freud,aussi importantes que fussent ses découvertes,était AUSSI,le produit de son époque,et de sa culture
Ce matin,j ai parlé avec la prof de Français de Gabriel(une femme formidable);je vous en reparlerai plus tard
Toutes mes amitiés,et j éspère que vous etes arrivée à surmonter vos phobies
Bonjour Carole
J’ai eu un père tyran domestique, fils unique et ultra fusionnel avec sa mère. C’est encore un autre genre que le PN, même s’il y a des points communs. Par contre tout aussi violent et destructeur.
J’ai connu un vrai PN, qui a été un amant dont j’étais très amoureuse pendant 5 ans de ma vie de femme.
Mais je n’ai compris consciemment sa pathologie que la dernière année où nous étions ensemble et de façon brutale. Je pense que j’avais déjà identifié des problèmes chez lui de façon plus ou moins nette sans toutefois vouloir les nommer parce que j’étais profondément amoureuse de cet homme. J’ai pu les légitimer sur la fin de la relation et mettre le PN face à ses comportements destructeurs. Le pire c’est que cet homme était je pense, conscient de ses problèmes depuis longtemps, mais qu’il avait très peur de les traiter, de les affronter. Donc tant que les femmes qu’il fréquentait ne découvraient rien de spécial sur lui, il maintenait la relation. Dès qu’il voyait des signes de compréhension de ses pathologies, il faisait en sorte de flinguer moralement la relation et la personne qui avait deviné ses travers. Une stratégie de l’évitement pour ne pas avoir à traiter le problème.
A côté de cette rencontre PN, j’ai eu un gros vécu: double inceste père et grand-tante paternelle, une mère infantile et dépressive dont je me suis beaucoup occupée très jeune et que j’ai protégée de la violence paternelle. Par la suite toute jeune femme, j’ai vécu 5 ans avec un libertin libertaire, un chouette garçon qui m’a permis de voir la vie, la sexualité et le monde sous un angle plus positif et sans tabou. J’ai aussi affronté durant 5 ans juridiquement et judiciairement un groupe catho intégriste qui avait embrigadé mon paternel et espérait à sa mort toucher le pactole.
Et depuis que je travaille professionnellement parlant, je n’ai quasiment connu que la précarité. Donc tout ça, ça forme pas mal le caractère, ça oblige à grandir et à devenir adulte très tôt dans tous les sens du terme. Et comme je suis quelqu’un qui cogite beaucoup, pour certainement me protéger et gérer les situations, j’ai toujours beaucoup observé et analysé les gens, les lieux, les circonstances et les comportements. Ce qui m’a toujours permis de survivre dans les situations les plus dures. Mais aussi de garder une certaine lucidité et capacité de réaction et dénonciation rapide dès identification d’un comportement malsain ou d’un danger.
Par contre j’essaie toujours de comprendre le pourquoi des choses, des comportements humains. Je crois qu’avec tout ce que j’ai vécu, je comprends assez bien les méandres, les errances, la complexité et la contradiction humaine. Déjà en ce qui me concerne au premier chef et aussi chez les autres. Et je me sers souvent de ce que j’ai appris de mon vécu et des personnes que j’ai côtoyées pour aider, soutenir quand on me le demande ou que je sens un malaise, une douleur.
Au-delà de l’identité sexuelle d’une personne et des soucis d’affirmation de cette identité, il y a toujours des blocages plus ou moins sérieux pour accéder à une autonomie affective et réelle personnelle. Ca concerne tout le monde. C’est selon moi, la grande aventure et le grand défi de la vie. Même si la société n’en parle jamais. Alors que c’est me semble-t-il, le noyau de tout équilibre humain et de toute stabilité aussi bien relationnelle que structurelle.
La psychologie comme la psychanalyse est une des clés pour parvenir à cette autonomie. Ne serait ce que pour essayer de comprendre son vécu, de décrypter ses comportements, ceux de l’entourage. Faire les liens entre des personnes, des lieux et des comportements. Après, il y a toute une dimension active de réalisation de soi et de relationnel interactif avec les autres. Qui dépasse le cadre de la réflexion et de l’analyse.
Il faut les deux pour parvenir à être bien et en paix.
C’est ce que je souhaite aux gens de découvrir et de conquérir.
Même si la vie peut comporter des aléas, des évènements non désirés et très douloureux, il y a toujours moyen de vivre des moments heureux et pleins. Et d’en retirer suffisamment de joie pour continuer d’avancer et d’apprendre pour mieux aimer, pour mieux vivre le moment présent…
Bien contente que vous ayez trouvé la prof de français de votre fils à l’écoute et ouverte. Je vous souhaite le meilleur à vous et à votre enfant.
Amicalement aussi.
Françoise
chère Forester,
j ai beaucoup réfléchi à l attitude de votre psy…
il ou elle n a pas à apporter ses propres croyances dans le cadre d une thérapie;c est abolument anormal !
de plus,un psy ne doit,en aucun cas(sauf relation parent/enfant),évoquer à l un de ses patients un autre patient:c est du BA..BA
Francoise a raison; n estes vous pas rentrer auprès de Claude(ce qui expliquerait en partie que votre psy se mette à tout mélanger lui meme) ce que francoise a justement appelé un substitut maternel
en tout cas,à mon avis,n hésitez pas à interpeller vertement votre psy,mais je vous fais confiance, »z avez pas vot langue dans vot poche » ….
toutes mes amitiés
carole
Chère Françoise, en ce qui concerne les hommes victimes de femmes PN, je crois que s’ils sont moins nombreux à venir témoigner ici, c’est aussi parce qu’ils ont leur pudeur. Je connais un bon copain au cours de dessin où je vais toutes les semaines, qui se confie à moi par bribes, sous couvert de plaisanteries et d’auto dérision. Il a du en voir, mais n’ose en parler, de crainte des préjugés du genre: « Ben quoi! T’es un homme! Tu n’avais qu’à te défendre! « . S’il a supporté un tel traitement, c’est surtout pour épargner ses enfants, m’a-t-il confié. Son handicap ne lui permettant plus de travailler, il faisant le « papa-poule ». J’ai trouvé cela mignon, attendrissant. « Pas elle, en tout cas! « m’a-t-il dit. Notre société nous impose des schémas où l’homme ne doit pas pleurer, doit être toujours fort, se battre, réussir dans toutes ses entreprises…C’est aussi valable pour la femme, qui doit être performante vingt-quatre heures sur vingt-quatre, toujours disponible et sexy après une journée de boulot harassante, rester jeune , ressembler à un top-model même après cinquante ans. Ce n’est pas cela , la vie quotidienne. A propos d’Anne Sylvestre, ma mère faisait écouter certaines de ses chansons à ses élèves. Nous sommes aussi allées la voir en concert. A la maison, nous aimons les chanteurs à texte. Je connais Anne Sylvestre depuis mon adolescence, et ses textes sont riches, plein d’humour également. Ce sera avec plaisir que j’écouterai de nouveau: « Petit bonhomme ». merci, Françoise, et bonne continuation à vous. Amicalement, Forester.
Tout à fait Forester. Mais on observe la même gêne et la même pudeur quand des hommes sont confrontés à des violences qu’elles soient de type harcèlement moral, violences sexuelles subies dans l’enfance, violence au travail. C’est là que nous pouvons voir les progrès qu’il faut amener au sein de la famille et de l’éducation pour permettre aux garçons, aux hommes de pouvoir exprimer sans peur ni tabou leurs ressentis, leur sensibilité.
Je le réalise d’une façon tangible depuis des années dans les cours d’art que je donne à des hommes comme à des femmes de tous âges. Si les femmes souvent ont besoin de pouvoir se retrouver un espace de liberté intérieure, les hommes ont besoin de pouvoir enfin y exprimer une sensibilité bien mise à mal par la société patriarcale.
Je déplore fortement que l’éducation des garçons continue de se faire hélas dans les familles, sur des critères de dureté, de mépris de soi.
Comme je déplore que l’éducation des filles se fasse sur des critères de soumission et de passivité. Un peu moins qu’autrefois certes, mais les progrès sont infimes au regard du poids pesant des modèles de formatage.
Pour cela que je suis très contente qu’à l’école, l’étude sur les genres soit introduite et puisse dès la rentrée prochaine être enseignée en France. Pour permettre aux enfants de déconstruire ces formatages familiaux et sociaux et conquérir plus d’autonomie et de liberté.
Bien sûr, ça fait grincer les dents des réactionnaires de tous poils, mais c’est un moyen important, vital même pour les jeunes, de pouvoir remettre en question les modèles à suivre que la société industrielle, médiatique, familiale leur présente. Et enfin, se vivre dans leur vérité personnelle sans tabou ni crainte.
J’espère que ces cours permettront un mieux-être psycho affectif aux jeunes générations et de pouvoir mieux se vivre et se réaliser que nous. C’est mon espérance.
Bonsoir, Val, oui, vous avez raison quand vous dites que nous étions comme « narcotisées » , voire: anesthésiées, sous l’emprise du PN. En ce qui me concerne, je n’écoutais pas les avertissements de mes meilleurs amis car je pensais qu’ils l’avaient mal jugé, qu’ils ne cherchaient pas à le connaître. Une amie m’a dit, dès le début de cette relation: « Ce n’est pas lui, l’homme de ta vie, c’est un con. « , la mère de cette amie: « Prends ce qu’il te donne, ça ne durera pas. Il va te bouffer. », ma tante: « Fais tout de même attention qu’il ne te mette pas sur la paille. », mon meilleur ami: « Je ne le sens pas. Je sens en lui une violence latente. Fais attention, j’ai peur pour toi. « , une autre amie: « Il m’a fait mauvaise impression. C’est pour ça que je l’ai traité d’enc… l’autre fois, au téléphone. « . Et moi, de croire que tous se trompaient, car je croyais vivre le parfait amour. Pourtant, quand je me trouvais avec lui, dès les premiers jours, je ressentais comme un malaise, quelque chose d’indéfinissable, de malsain, même s’il se montrait gentil au début. Mon ami Claude ne m’a fait aucun reproche, quand je lui ai annoncé ma rupture. « Je ne t’en veux pas. Bien au contraire. C’est à lui que j’en veux. Maintenant, je suis heureux que nous nous soyons retrouvés comme avant. Je crois que nos liens se sont même renforcés. Tu es ma meilleure amie. Je t’aime comme ma grande soeur ». Mon amie Irène: « Chouette! Tu vas pouvoir retourner au cours de dessin! On va faire des tas de trucs ensemble, aller à la piscine, partir en voyage, louer un bungalow, voir des expos, sortir, faire du shopping, aller au resto, tout comme avant! « , ma tante: « Je suis soulagée! J’avais peur pour toi. », ma mère: « Je ne le connais pas, et je n’ai jamais voulu le connaître. Il n’aurait pas franchi le pas de ma porte, car je crois que j’aurais sorti la carabine à plombs! », mon amie Armelle: « Alors, quand est-ce que tu viens prendre un café chez nous? « . Ceux-ci n’ont jamais fait allusion à l’erreur que j’avais pu commettre en vivant avec ce PN. Par contre, comme je l’ai déjà dit sur ce blog, d’autres se sont bien chargés de me dire que » tu n’avais qu’à pas…T’aurais du nous écouter, tu n’en faisais qu’à ta tête… » . Certes, je persistais car j’y croyais, j’espérais son changement, comme nous toutes ici, je buvais ses belles paroles du genre: « Tu es la dernière femme de ma vie… », paroles qu’il avait dites à d’autres avant moi. Je l’ai comparé au serpent du livre de la jungle: « Fais-moi confiance… », sussurait-il, tandis qu’il enserrait sa proie dans ses anneaux. Mais nous avons vite déchanté, et réagi assez rapidement pour fuir cette emprise qui nous aurait menées à une issue fatale: notre mort psychologique, tout au moins. Le PN ne sait pas toujours ce à quoi il peut se heurter, quand sa victime se rebelle et devient bourreau à son tour, c’est à dire en lui infligeant le pire supplice pour son égo: lui montrer qu’il n’existe plus, qu’il ne nous est plus rien et qu’un jour , peut-être, il n’aura jamais existé. Bon courage à vous, Val, et à toutes les autres dans votre cheminement vers le progrès et la re-connaissance de soi. Amicalement, Forester.
franchement forester,vous m épatez!
vous avez pu garder votre entourage,qui semble vraiment gentil
moi,j étais plutôt comme val,très isolée
il faut dire que je n habitais la ville que depuis 5 ans(j avais suivi mon 1er mari pour son travail);je ne connaissais pas grand monde quand j ai rencontré mon pn,et il a achevé de m isoler
en fait,c était boulot/enfants
puis quand mon pn est entré dans ma vie,j ai bien essayer de refaire des connaissances,mais les gens ne me rappelaient jamais;je crois qu il ne tenait surtout pas à ce qu il y ait du monde autour de nous!
franchement,bravo,de ne pas vous etre laissé enfermer dans l isolement
amitiés
carole
Coucou, Lalouette, je ne plaisantais qu’à moitié, en évoquant cette grande colonie de vacances post-pn. On pourrait même y ajouter : des ateliers « jeux de rôle », pourquoi pas? Le fait est que, déjà, je suis très heureuse d’avoir trouvé ce blog qui m’a grandement aidée, depuis quelques mois, dans ma réflexion personnelle. Si je ne vous avais pas connues à travers vos témoignages, je ne sais si je ne serais pas encore retombée dans le piège d’un nouveau PN. J’en connais deux dans mes relations, qui rôdent, me sachant à présent seule. La place est chaude, vous comprenez ? Alors, grâce à vous toutes, je les ai éconduits vertement. Ils en ont été à la fois surpris et vexés, surtout. 🙂 . A vrai dire, je suis assez satisfaite de moi. Cela faisait longtemps. Amicalement, Forester.
Même chose pour moi, Forester ! Si ce site n’existait pas, je ne suis pas sûre que je n’aurais pas répondu aux messages reçus ces dernières semaines. A force de lire les témoignages des unes et des autres, d’y trouver des similitudes troublantes entre ce que vous avez subi et ce que j’étais en train de vivre, j’ai réalisé à quel point j’étais passée près de l’enfer ! Mais ce sont surtout vos paroles positives sur mon expérience, votre absence de jugement et votre compréhension qui m’ont donné la pêche. Demain 9h, premier RV avec ma psychothérapeute, j’espère avoir la même écoute !
Par ailleurs, un bouquin, prêté par une amie, que je vous recommande : Les relations perverses de Claire Lucie Cziffra.
Voici le texte de présentation : Le pervers narcissique est un prédateur. Comme le loup des contes, il assure son emprise avant de dévorer sa proie pour survivre. Il fait du mal car il ne peut faire autrement. Qu’en est-il des Chaperon Rouge, des princesses gardeuses d’oies, des soldats à la peau d’ours qui ont croisé sa route ? Pouvaient-ils faire autrement que tomber dans le piège ou pourquoi n’ont-ils pas fui ? En menant une enquête inédite à travers l’univers des contes de Grimm et en décryptant les personnages et leurs comportements, l’auteur (psychanalyste) met à jour les mécanismes des relations perverses et révèle ce qui prédispose certains d’entre nous à répondre au loup (qui bénéficie parfois de l’aide de complices inattendus !)
Le mérite de cet ouvrage, que j’ai lu d’une seule traite, est d’évoquer le sujet de la perversion narcissique sous un angle inédit. Chaque conte est analysé, puis l’auteur donne des pistes de réflexion à l’intention des victimes.
Amitiés à toutes
Bonjour Lalouette,
j éspère que ce 1er rdv aura été frctueux!
carole
Bonjour,
C’ est bien de se feliciter pour les succes et petits progres que l’ on fait dans le domaine .c’ est bien de prendre conscience de sa propre evolution et de constater : tiens …il,y a quelques annees je ne l’aurais pas vu et je n’ en aurais pas tire les consequences. C’ est bien de referencer ses progres sur les experiences passees …et non sur la mauvaise conscience ou l’ avis des autres , tout particulierement des beaux parleurs. C ‘ est reapprendre que nous pouvons nous faire confiance a nous memes!!!!
Les femmes ont une intuition et la faculte de discerner une situation en quelques secondes qui est incroyable ( j ‘ ai eu une drolle d’ impression …. Ou je ne l’ ai pas senti) ….nous avons » perdu » sous l’ emprise de ses manipulateurs cette capacite avec le temps , les signaux …je pense nous les avons recu mais nous ne les avons plus sentis …tout etait mis en sourdine , tout etait a l’ ecoute du pn.
Avec le recul, je pretends que je ne me sentais plus moi meme….incapable de reconnaitre ce qui me faisait du bien ou pas …comme narcotisee.
@ Forester : oui , le pn sont a l’ affut , en couple ou pas …leur ego a certainement ete atteint .
Bonne journee
Val
chères toutes,
partager nos expériences fait beaucoup de bien!
bien qu éloignée de mon propre pn depuis plus de 10 ans maintenant,il y a encore des séquelles familiales
mon fils de 15 ans a vécu les plus violentes attaques de son père pn a l age de 3 à 7 ans;il s en résulté qu il a dévellopé une phobie scolaire;
il n a jamais pu apprendre à écrire(il éctit phonétiquement),et sait lire,mais de facon peu fluide
nous avons tout essayé:psychothérapie bien sur,orthophoniste,aide scolaire,mais rien n y a fait(il a cependant un qi à 137)
c est très difficile,car il n existe aucune structure adapté à ces enfants là
combien de fois,la structure scolaire ne m a t elle pas culpabilisée;
mais finalement,en vous lisant toutes,avec vos histoires,cela m aide beaucoup à accepter ce fait
amitiés
carole
Carole, pour répondre à votre question, votre fils a-t-il essayé des séances de désensibilisation émotionnelle. Parce que d’après ce que vous dites, si les plus grandes violences ont été vécues entre 3 et 7 ans, il n’a peut-être jamais pu dépasser ni même d’abord rationaliser ce qu’il a vécu enfant en terme de violence. Et cela a très bien pu affecter son apprentissage scolaire durablement.
Pour avoir vécu un premier inceste entre 5 et 7 ans, enterré largement l’évènement entre 8 et 32 ans, jusqu’à ce que cela ressurgisse durant un début de grossesse avec une violence inouïe (tokophobie primaire avec pulsions suicidaires), j’ai compris que si je ne traitais pas le problème avec un professionnel, je ne pourrais jamais accomplir certains rêves et certaines tâches dans ma vie. J’ai donc entamé des séances d’EMDR qui est une méthode de désensibilisation, très efficace mais assez rude dans la mesure où elle replonge momentanément dans le vécu traumatique mais en distançant les évènements comme si on les contemplait derrière la vitre d’un bus, d’un train. L’information traumatique passe via un déplacement oculaire régulier, du cerveau émotionnel au cerveau rationnel et du coup, on observe au bout de quelques semaines de séances, un déblocage certain sur différentes phobies. Je vous donne un exemple tout bête mais qui m’a posé un véritable problème existentiel quotidien durant plus de 20 ans du fait de l’inceste dont je vous parlais. Je n’arrivais plus à m’asseoir sur une cuvette de toilettes. Peur de m’y faire violer, abuser. C’était à chaque fois des angoisses terribles. Ca m’a occasionné des constipations, des cystites, des tas de pathologies plus que pénibles. Et puis grâce à l’EMDR, depuis quelques années, je peux retrouver de la sérénité et m’asseoir sur la cuvette des toilettes. La première fois que j’ai pu, je pleurais à chaudes larmes. C’était tellement impensable pour moi avant que j’avais l’impression que ce n’était pas réel.Pourtant ça l’était. J’étais parvenue simplement à dépasser mon angoisse, à la rationaliser au lieu de me laisser à chaque fois submerger par le traumatisme.
Alors bon, le problème de votre fils est bien différent mais qui sait si ça ne pourrait pas aussi se résoudre de cette façon?
C’est une piste en tout cas pour vous.
Autre piste, lui acheter un dictionnaire et le feuilleter régulièrement avec lui, lui apprendre la méthode de recherche des mots dans un dictionnaire (l’ordre des lettres prend alors toute son importance), lui expliquer certains mots, expressions, les raccrocher avec de l’histoire personnelle, de l’Histoire, de la science, des découvertes…C’est une façon de pouvoir l’aider à dépasser ses peurs et de stimuler sa curiosité (facteur aussi de dépassement des peurs). Et mettre du sens positif sur la lecture. Lui faire la lecture de temps à autre sur des sujets qui peuvent l’intéresser (que ce soit l’informatique, le sport, le cinéma, des découvertes scientifiques, des progrès industriels, l’art), l’associer quand vous remplissez des papiers administratifs, recevez des fiches de salaires pour qu’il voie à quel point la lecture permet de changer la vie au quotidien et participe à l’autonomie.
Autre piste: lui acheter ou lui louer de la littérature sur cd, au départ prévue pour mal-voyants et personnes âgées. Cela peut lui donner le goût de la lecture et enrichir sa curiosité. Vous trouverez ces articles dans différentes bibliothèques sonores (structures pour malvoyants) mais aussi dans des grosses boutiques type FNAC, Cultura, etc.
J’ai des élèves garçons qui peuvent présenter les mêmes difficultés que votre fils, mais aussi d’autres difficultés liées à un apprentissage difficile de la lecture.
Le fait de réexpliquer certains mots en classe, de les faire chercher dans le dictionnaire, de raconter des anecdotes sur tel ou tel mot, étymologie, histoire, sens, permet souvent à ces jeunes, en difficulté pour lire, de dépasser leurs préjugés et leurs peurs de lire et permet de leur donner envie de s’informer, de comprendre le monde qui les entoure.
Maintenant si vraiment le blocage est sérieux et le handicape au quotidien, tentez en parallèle l’EMDR avec un pro diplômé EMDR et de préférence un psychiatre qui vous ouvrira une prise en charge santé (les séances restent très coûteuses avec un psychothérapeute).
Vous trouverez la liste des praticiens français diplômés sur le site EMDR France. Regardez celui qui est le plus près de chez vous et voyez à prendre rendez-vous si en en discutant avec votre fils préalablement, il est d’accord pour tenter la démarche.
Voilà, je ne sais pas si ça pourra vous aider et aider votre fils. Mais c’est ce qui me vient pour le moment à l’esprit. Si j’ai d’autres idées, je vous en ferai part.
Même si je conçois bien sa souffrance et la vôtre, il n’y a pas de fatalité. Je vois tous les ans des jeunes sortir de tas de soucis une fois qu’ils ont une bonne méthode pour prendre confiance en eux et qu’ils y trouvent de l’intérêt. Donc il n’y a pas de raison que ça ne marche pas aussi comme ça pour votre fils.
Courage et tenez moi au courant.
Cordialement
Françoise
lalouette,
mais vous savez que ca serait pas une mauvaise idée….à réfléchir
carole
Chère Carole, oui Jean (le policier) est un garçon sensé. Il reçoit quotidiennement des femmes comme nous au poste et se sent parfois impuissant devant tant de désarroi. Il écoute, il prend les mains courantes, les plaintes, donne des conseils avisés, considérant les plaignantes comme des victimes. « Combien de femmes sont venues dans mon bureau, en ayant honte de réclamer leur dû qu’avait dérobé leur ex, combien d’entre elles se sont effondrées quand je leur ai dit que légalement, on ne pouvait rien faire, puisque nous vivons dans un Etat de droit, donc il faut de faits, et pour ces faits, il faut aussi des preuves… » Comme le PN s’arrange toujours pour ne pas laisser de traces de ses agissements, la Loi ne peut rien faire contre eux. Et c’est injuste ! Heureusement qu’il existe encore ds fonctionnaires compréhensifs, à l’écoute de la souffrance humaine. Des gens qui ont des valeurs, quoi! Mais ils se font de plus en plus rares de nos jours, dans notre société où sensibilité, générosité et altruisme sont denrées rares. Allez, ne nous laissons pas abattre pour autant ! Sur ce blog, soyons solidaires! Amitiés, Forester.
Chère Carole, quant au PN, il ne se réconciliera jamais avec son histoire, puisque « c’est pas lui, c’est les autres », et ce sera toujours ainsi. Je connais l’histoire de Dracula, qui est basée sur des faits réels: le comte Dracula, tel Gilles de Retz, faisait enlever des enfants afin d’assouvir ses instincts. Cela se déroulait dans les Carpates, lors d’une grande famine. La légende dit aussi que le sang de ses victimes avait non seulement des vertus fortifiantes mais aussi magiques, puisque l’on prétend que le Comte Dracula pratiquait la magie noire. Mais nous, ex victimes du PN, n’avons-nous pas croisé le diable en personne, à un moment donné de notre vie? D’ailleurs, j’ai trouvé le titre pour une fiction que je vais écrire « Le jour où j’ai tué le diable ». Car oui, je l’ai bel et bien tué…avec les touches de mon clavier. Non pas ici, puisque nous sommes là pour échanger et nous soutenir, mais dans mes textes persos, où il est question d’un PN… Oui, les contes et la mythologie nous parlent, et c’est avec plaisir que j’ai retrouvé mes manuels scolaires, qui datent de ma seconde Littéraire…Pour vous dire que ça ne date pas d’hier 🙂 ! Amicalement, Forester.
Bien…le titre!
carole
Bien vu, ce « Petit Bonhomme » qui m’a amusée également !
Il reste à faire comme dans la chanson et comme le propose Forester, de nous retrouver pour quelques jours de convalescence « post PN ». Une sorte de colonie d’éclopées de l’amour, où nous pourrions échanger, pleurer, rire, où celles qui sont démoralisées, détruites, pourraient voir qu’on peut s’en sortir. Et, pendant qu’on y est, des ateliers (comment s’en sortir, que dire aux enfants, etc.), des échanges de bouquins, des séances d’EMDR… (mais bon, là je rêve…)
Les échanges ici sont déjà une forme de colonie de vacances et de centre d’échanges précieux. Malheureusement, je crois qu’étant éparpillées un peu partout en France et hors de France, avec des situations économiques pas forcément très florissantes, et des obligations professionnelles et personnelles et familiales diverses, il soit difficile d’établir une réunion physique de toutes.
Mais peut-être certaines, regroupées sur une même zone géographique pourraient se rencontrer. Cela se fait via différentes associations.
Anne Sylvestre est une chanteuse qui a toujours manifesté un certain franc parler et qui a fait partie des féministes de la première heure, consciente des travers sexistes et oppressifs de notre société.
Elle a chanté aussi bien pour adultes que pour enfants (son répertoire pour adultes est hélas moins connu que les fabulettes qu’elle avait écrites pour les touts-petits).
Et elle continue son métier, même si elle n’est plus aussi médiatisée que dans les années 70. Vous ne la verrez guère sur les plateaux télévisés mais elle continue à écrire des chansons et à se produire sur scène un peu partout en France et au Québec.
http://www.annesylvestre.com/dates.htm
chère francoise
,bien sur que nos garcons ne doivent pas nous prendre pour des bonnes à tout faire(mais ni eux ,ni personne d ailleurs…)
pour ma part ,c est vrai,j ai fait beaucoup pour que mes enfants soient tout de meme » chouchoutés »,la vie ne les ayant ,par ailleurs,pas toujours épargné(cf:pn)
mais bon,peut etre est ce aussi parce que j ai eu des parents totalement infantiles,qui sans le vouloir,mne m ont jamais permis d etre une enfant;je n ai pas voulu,celà pour eux,et je ne suis pas mécontente du résultat…
pour l homosexualité,ce que vous évoquez,je ne le connais pas,car ma fille et mes garcons n ont aucun problème avec ca,(ni leurs copains,copines d ailleurs;jpeut etre est ce lié au milieu que nous fréquentons
Par contre,très inquietante est la régression de ce que vivent beaucoup de femmes:mères isolées en grande précarité,violences conjugales ,régression des acquis sociaux touchant encore plus durement les femmes que les hommes etc,etc…
bien sur que les pères, d une manière générale doivent etre impliqués dans toutes les dimensions de l éducation,taches ménagères et autres,mais ca,c est tout simplement la famille idéale
cordialement
carole
De mon côté Carole, en tant qu’enseignante, j’observe beaucoup les problèmes des garçons ados avec l’homosexualité. Il faut dire que j’enseigne en partie dans un centre de formation et d’apprentissage industriel, milieu plutôt très masculin et j’écoute, j’observe beaucoup de comportements de garçons entre 15 et 25 ans. Je vois ce qui va bien comme les problématiques qui se répètent, notamment celle d’une construction identitaire virile et caricaturale contre l’homosexualité masculine. Et c’est quelque chose qui vient souvent de la famille, d’injonctions paternelles comme maternelles, suggérant au jeune de se comporter dignement, pas comme une femmelette et autres qualificatifs plus agressifs. Il en résulte une espèce de jeu où les garçons s’invectivent les uns les autres, traquant le comportement homo chez le camarade de classe et humiliant le camarade défini comme pas assez viril.
Il en résulte beaucoup de souffrances pour ceux qui sont désignés comme pas suffisamment hétéros dans leur comportement. Et souvent ces jeunes doivent participer à des bizutages d’alcool, de drogue, aller voir une prostituée pour prouver leur hétérosexualité. Je trouve ça révoltant.
Pour moi, c’est quelque chose de particulièrement intrusif, violent, qui n’aide pas à une construction identitaire et sexuelle sereine. Mais va développer chez les garçons des complexes et du coup, entraîner une surenchère de comportements agressifs et machistes, sans que cela n’inquiète les familles. Comme si c’était un comportement normal.
Pour moi, ce formatage ne devrait pas exister. Parce qu’il piétine la sensibilité et porte atteinte à l’intégrité des personnes. Et selon moi, cela peut aussi contribuer par la suite à faire de ces jeunes garçons des hommes très agressifs comme très mal dans leur peau.
Bien qu’ayant vécu des choses très dures de la part de mes parents, mère infantile et immature et père violent donc ayant dû très tôt gérer la maison et des tas de choses sans en avoir l’âge, je ne suis pas une femme ni une mère qui chouchoute. J’essaie surtout de donner des bases d’autonomie personnelle, de montrer l’exemple. Je suis très à l’écoute, très dans le dialogue mais je ne me force pas à gérer la famille.
Je considère que j’ai été suffisamment aliénée par le passé pour considérer que chacun doit mettre la main à la pâte, enfants comme conjoint.
Concernant les femmes seules avec enfants, j’observe la même chose que vous en terme de violences et de pauvreté. C’est une situation qui peut arriver très tôt après une naissance, parfois une première naissance d’enfant. Quand j’enseignais en école primaire il y a quelques années, je constatais déjà que 65% des enfants de maternelle vivaient avec seulement leur maman, suite à une séparation d’avec le conjoint dès leur naissance ou deux ans après leur naissance.
Je vois beaucoup de jeunes couples très fusionnels, mais aussi très adulescents et qui lorsque l’enfant paraît, ne savent pas gérer la situation. Monsieur va voir ailleurs, Madame se retrouve à gérer toute seule tout et se sent vite submergée et abandonnée. Et l’enfant trinque bien sûr…il ou elle va adopter des comportements régressifs infantiles, la maman va fusionner avec l’enfant en lui faisant jouer un rôle de compensation de la perte du conjoint. Du coup, le développement personnel des enfants en prend un coup…Et souvent quelques années plus tard, la maman va retomber dans les mêmes travers qu’avec le conjoint originel: relation fusionnelle et adulescente avec un homme qui parfois devient violent envers elle comme l’enfant, situation de malaise général, parfois pire: abus, viols, coups…Et se rajoute bien sûr la pauvreté et la précarité.
Il faudrait pour ces femmes une véritable thérapie pour grandir au plan personnel, gagner en autonomie affective avant que ces catastrophes arrivent. Mais beaucoup considèrent le couple et la maternité comme la seule reconnaissance sociale importante à obtenir (c’est aussi tellement martelé par la pub, les histoires à l’eau de rose, les films, la téléréalité que les petites filles comme les adolescentes ne voient que par cela). Elles n’ont pas, malheureusement, conscience qu’avant, il faut se construire au plan personnel et professionnel et affectif. La notion de construction n’entre pas dans leur mode de pensée. Je le vois assez avec pas mal d’adolescentes que j’ai en cours et qui rêvent du beau mariage et de maternité sans véritablement se rêver d’abord avec un niveau d’études suffisant, un emploi qui leur plait et non pas un emploi par défaut (en attendant de se marier et d’avoir des enfants) et prendre le temps de vivre réellement leur jeunesse, de commencer à construire vraiment une autonomie personnelle sur tous les plans avant de fonder une famille.
C’est un élément sur lequel j’insiste beaucoup auprès des jeunes filles que j’ai en cours. Mais j’ai conscience que mon discours professoral n’est souvent pas relayé, ni à la maison, ni dans les médias, ni par leur entourage.
Et c’est inquiétant je trouve dans la mesure où nous le savons toutes, avec la précarisation actuelle au plan économique, ces jeunes filles risquent d’être les premières victimes durables des rêves que la société leur a enfoncés dans la tête dès le plus jeune âge. Avec toutes les conséquences graves pour leurs futurs enfants évidemment…
chère Francoise,
tout ce que vous dites est totalement juste;le formatage des esprits est à l œuvre,mais là,je crois que ce sont des réponses politiques qu il faut
le recul des droits me désespère parfois…
puisque vous etes enseignante,et que vous avez visiblement une expérience avec les jeunes,pouvez vous me dire ce que vous pensez de mon message précédent,concernant l échec scolaire de mon ado
merci d avance
carole
Bravo Francoise pour vos commentaires et cela de la part d´une enseignante en plus …Bravo !!!
Je ne suis pas du métier mais j´adhère á votre théorie du formatage des esprits ….
Est reconnu comme normal , l´enfant qui rentre dans le moule du système scolaire .
Est reconnue comme normale , la femme qui est l´image stéréotypée de la société …..etc ….
Une vie normale c´est Madame et Monsieur avec les enfants – et comme disait un copain en riant – la cuisine aménagée , le perroquet , l´espace comme voiture et les vacances au bord de la mer ….
Il n´y a plus de place pour l´individualité , pour la différence .
Un enfant qui ne marche pas rond á l´école parce qu´il est différent pour des raisons diverses …est considéré comme anormal et les thérapies et le reste ont pour seul but de le formater au système .
Dans votre description de la jeune femme immature pleine d´illusion je me reconnais , il y a quelques années. Le prince charmant sur le cheval blanc s´est transformé en crapaud …pas le contraire.
Oui , la télé et les médias cultivent ces illusions et ce formatage .
J´image très très bien que votre discours – qui n´a rien de professoral á mes yeux – ne plait pas á grand monde et je dirais plutôt dérange beaucoup de monde car il remet tout notre mode de fonctionnement , notre société en question . L´économie , la consommation etc …reposent sur cette immaturité et naïveté. Notre société cultive l´image de la jeunesse et la santé éternelle , d´une féminité illusoire et d´une masculinité obsolète.
Tout le monde doit être beau , svelte et jeune ….le reste on ne veut pas le voir .
Il ne faut pas être fatigue de parler de tout ça.Que ça plaise ou pas.
Ce sont les gens qui dérangent qui changent le monde pas ceux qui pensent comme tout le monde.
bonne soirée
val
Bonsoir Val
J’aime les gens et mes élèves profondément. J’intériorise beaucoup ce qu’ils peuvent vivre, que ce soit des petits enfants, des ados ou des adultes (j’ai des élèves qui vont de 6 ans à 80 ans). Pour avoir eu un vécu très lourd très jeune, je sais par quoi on peut passer et les difficultés du chemin.
Et comme j’ai eu la chance de rencontrer malgré tout quelques profs qui m’ont beaucoup aidée jeune fille à grandir et à conquérir mon autonomie (malgré une structure familiale personnelle déplorable), je me dois de faire la même chose auprès de mes élèves grands ou petits. Ca me parait normal et profondément utile.
Apparemment, nous ne sommes pas très très nombreux comme profs à enseigner comme ça. Mais bon, chez moi c’est une vocation, une passion plus qu’un travail. Et je pense que les élèves le sentent et ils savent que je les aime profondément et que j’ai envie de les aider où qu’ils en soient sur le chemin de la vie.
J’apprends aussi beaucoup à leur contact. C’est un enrichissement mutuel qui me donne encore plus l’envie de me donner dans mon métier.
Concernant le formatage, chaque sexe subit le sien de la part de la société comme de sa famille et de son entourage. Tout le souci est de pouvoir s’en extraire pour vivre selon ses propres codes, ses propres désirs profonds et non pour plaire à la famille, à la société, à l’entourage, au conjoint, à la conjointe.
C’est alors qu’on parle d’autonomie et d’équilibre intérieur. Quand véritablement on sort des aliénations qu’on pose sur vous, pour vivre selon ses propres règles. Ce qui veut dire digestion des principes éducatifs de départ et dépassement et prise aussi de conscience de tout ce que la société, la famille, l’entourage projette depuis l’enfance sur nous. Et en sortir. Ne garder que ce qui nous correspond vraiment. Construire ses propres repères.
C’est valable pour les garçons comme les filles.
Les injonctions sociétales et familiales ne sont pas les mêmes selon le sexe mais provoquent les mêmes aliénations, des problématiques relativement similaires. Et dans ces situations, le déni, le « je m’en occuperai demain », ne font que prolonger des situations atroces qui finissent par faire croire à chacun (e) qu’on a un mauvais karma. Alors que nous savons fort bien organiser nous-même notre propre enfer sur terre de par un certain immobilisme face au formatage subi. Qui nous sert facilement d’excuse pour expliquer nos situations souffrantes sans voir que nous pouvons changer les choses.
L’idée n’est pas de s’opposer pour s’opposer, ce qui serait stérile. Mais de construire son équilibre préalablement avant de vouloir construire une relation à deux comme une vie de famille.
Si on ne fait pas cette démarche de construction personnelle et d’affrontement de soi, de ses peurs, de ses aliénations vis à vis de la famille, des proches, de la société, c’est comme construire une maison avec du sable. A la première tempête, tout s’écroule et l’eau finit par emporter même le sable.
Plus la prise de conscience se fait tôt dans la vie sur ces questions, plus on multiplie les chances de s’en sortir bien à l’âge adulte, quelles que soient les difficultés, les épreuves, les aléas.
Or je déplore que souvent, cette prise de conscience se fait beaucoup plus tard, à l’âge adulte (souvent vers la quarantaine), après plein d’échecs et de souffrances et que c’est souvent plus difficile d’agir parce qu’on accumule précarité, instabilité et fragilité intense.
Alors j’essaie de faire un peu de psychologie dans mes cours d’arts appliqués comme de dessin et de peinture. Je sais que ça peut aider aussi bien des jeunes que des adultes.
Quand j’étais ado, j’avais un prof de français, un ancien de la Sorbonne qui nous faisait des cours de psychanalyse via des cours de littérature, de poésie, de théâtre, de grammaire, d’orthographe, de conjugaison. Je l’ai eu deux ans de suite. De la cinquième à la troisième. Nous avons abordé le complexe d’Oedipe et d’Electre, abordé le thème de la liberté d’expression, du suicide, de la métamorphose physique et psychique liée à l’adolescence, de l’utilité des contes comme symboles et incarnations des rites de passage, des combats à mener en soi et autour de soi. C’était exactement le bon âge pour saisir tout cela.
Mais c’était peu orthodoxe pour l’époque.
J’y ai vu beaucoup d’utilité pour affronter mon quotidien éprouvant. Alors je perpétue un peu cet enseignement dans les classes ados où je suis professeur.
Et je prolonge ce type d’enseignement avec les adultes en ateliers artistiques.
Parfois, c’est dingue comme parler de ces sujets peut dénouer des tas de blocages et aider les uns et les autres à s’affirmer, à sortir de logiques d’automutilation et autres souffrances…
Chère Françoise, j’ai écouté avec délices « Petit bonhomme » et j’ai bien ri 🙂 ! Et si nous toutes qui communiquons sur ce blog, formions une super colonie de vacances? Comme dans la chanson, puisque les agissements de nos « chers PN » sont si semblables qu’on croirait, au fur et à mesure de vos témoignages, le même? De quoi rire, de quoi encore en pleurer pour certaines…Pourquoi ne formerions-nous pas une « tribu » arc-en ciel? Je vous souhaite une bonne soirée, avec toutes mes amitiés, Forester.
Ce plateau d’échanges est déjà une colonie regroupant plein de femmes ayant des vécus proches , des femmes qui savent échanger et se soutenir. Mais aussi regroupant des hommes ayant vécu des choses similaires avec des PN femmes. J’aime beaucoup cette mixité, même si les messieurs qui viennent s’exprimer sur ce sujet de la manipulation perverse narcissique ne sont pas très nombreux, leurs propos sont aussi très intéressants.
Contente que la chanson vous ait plu. Je vous invite vous et d’autres à écouter d’autres chansons d’Anne Sylvestre, car c’est une chanteuse qui mérite le détour et bien trop souvent ignorée du grand public. Aussi bien en France qu’ailleurs dans le monde.
Bonne continuation à vous aussi Forester. Amicalement. Françoise
Bonjour, Françoise, et merci beaucoup pour la chanson d’Anne Sylvestre. Je vais la télécharger. Bon courage à vos élèves et beaucoup de réussite. Voir ses élèves obtenir leurs examens est aussi gratifiant pour le professeur, qui se donne à fond chaque jour pour préparer ses cours. Bientôt les vacances, Youpiiiii! Profitez- en bien ! Amicalement, Forester.
Chère Val, ma mère non plus, n’a pas été parfaite, mais elle est ma mère, et je n’aimerais pas qu’on lui fasse du mal. Fille unique (ma grand-mère devait certainement avoir des problèmes d’infertilité), elle a été très choyée, a eu la possibilité de faire de bonnes études pour son époque: elle est entrée à l’Ecole Normale d’Institutrices, « Les couvents de la République ». Finie, la coquetterie, les bals de la Préfecture: elle devait représenter « l’élite de la République ». Elle a connu la difficulté d’adaptation dans des postes à la campagne, où les enfants ne parlaient qu’en patois ou en Breton, elle, la jeune et belle citadine. Il fallait qu’elle fasse ses preuves en faisant de ses petits ruraux des citoyens instruits, avec en poche le Certif’, pour avoir un bon métier. Elle a connu mon père, jeune et bel athlète, qui avait été pré sélectionné pour les jeux olympiques d’athlétisme. Ils formaient un couple brillant. Seulement, voilà: les évènements ont fait que ni l’un ni l’autre ont pu m’élever, puisque mon père a été rappelé en Algérie et que ma mère était affectée de postes en postes, dans des villages déshérités. Si bien que j’ai été confiée à mes grands-parents de l’âge de trois mois jusqu’à huit ans. Nous vivions dans une caserne de gendarmerie, où j’avais pris mes « quartiers », très choyée par mes grands-parents, par les « gradés » et leurs épouses. Je n’ai jamais vraiment connu que fort tard mes parents. Mon père étant un vieil ami perdu de vue avec lequel je discutais beaucoup, et ma mère, qui tente de se rapprocher de moi, après de longues années de séparation et son divorce, que j’ai eu du mal à lui pardonner, du fait qu’elle nous ait abandonnés juste avant les fêtes de Noël, quand j’avais quinze ans. Les ados sont impitoyables.Ma mère et moi entretenons des rapports de « copines », et non de mère-fille. Quant au PN, ses rapports étaient très différents avec sa mère: il se comportait devant elle comme un petit garçon: quand elle lui ordonnait d’aller prendre une douche car il sentait mauvais, il s’exécutait sans broncher. Je n’ai que très peu connu sa mère, pour ne l’avoir côtoyée que trois ou quatre jours lors d’un séjour éclair, mais assez pour pouvoir m’apercevoir qu’elle était très psycho rigide, autoritaire, sans humour, solitaire car se fâchant souvent avec ses copines. Elle m’a dit qu’elle était colérique et son mari violent. Elle a été une femme battue et trompée, pourtant, elle voue à son défunt un culte inconditionnel. Mon PN vouait aussi ce même culte à son père, dont il parlait avec une admiration démesurée. Il « rampait » devant sa mère, jouant le rôle du fils parfait. Si sa mère avait su le quart de ce qu’il avait fait à ses anciennes compagnes, elle n’en aurait pas cru ses oreilles. Fénéant comme une couleuvre quant il était avec moi, me laissant tout faire après une journée harassante de boulot, il débarrassait la table chez sa mère et passait le balai, effectuait de menus travaux de bricolage, prenait son temps avec elle pour lui apprendre l’informatique. Je n’ai jamais essuyé de tels affronts durant tout le temps que j’ai vécu avec lui. Quant à sa mère, elle figurait sur des montages vidéos de sa composition, en effigie de la sainte vierge, avec, en musique de fond, l’Ave Maria de Schubert, et il la passait en boucle continuellement.Les enfants admirent leurs parents, qu’ils pensent parfaits, puis à l’adolescence, on s’aperçoit qu’ils ont des failles que l’on a du mal à pardonner, vu que l’adolescent est « entier ». A l’âge adulte, on prend du recul, en se disant que non, la vie n’était pas facile tous les jours pour eux, qu’ils ne sont pas infaillibles, qu’ils ont pu commettre des erreurs. On finit par passer l’éponge. Pour le PN, ses parents sont restés les « dieux antiques », tels que peut les percevoir le tout petit enfant. Il ne peut accepter leurs côtés faillibles. Alors, la compagne ou le compagnon du PN en fait les frais, il est l’exutoire de la colère archaïque du PN. Vous avez raison, Val, il ne réussira jamais à couper le cordon, il lui faudra toujours trouver une « mère », un punching-ball sur lequel défouler cette haine qu’il a en lui. Toujours en quête d’une impossible perfection, le PN exigera l’impossible de sa partenaire, jusqu’à total épuisement de ses ressources. Mais, dans l’histoire, ce n’est pas nous, le maillon faible, mais bel et bien le PN, toujours à la recherche de l’inaccessible, dépendant affectivement de quelqu’un ou de quelque chose. Nous nous en sortons, certes, pas toujours indemnes, mais dignes. La solitude ne nous pèse pas, puisque nous ne sommes pas confrontées à notre vide intérieur, comme le PN. Nous nous assumons, tant bien que mal. Merci, Val, pour vos encouragements et continuez ainsi, vous êtes sur la bonne voie! Amicalement, Forester.
chère Forester,
oui,nous avons toutes des histoires »bancales »,mais bon,c est la notre,et c est important de pouvoir se réconcilier avec elle ;c est souvent la clé meme de notre guérison
pour en revenir à la mythologie, cest un tès beau mythe,celui que vous nous racontez là;
n oublions pas icare,qui se brulat les ailes,et bien sur,Oedipe,jocaste(voir les
enfants de jocaste »livre magnifique),et plus près de nous Dracula(vous savez,celui qui nous vampirisat(vous voyez surement de qui je veux parler?)
Les mythes sont constitutifs de chaque culture,et en fait,nous nous y référons ,bien souvent sans meme nous en rendre compte
, et meme parfois sans les connaitre.
merci de m avoir enseigné celui là
amitiés
carole
Chère Carole, en ce qui concerne la justice, je suis d’accord avec vous: il y a de très grosse lacunes dans ce domaine qui nous concerne. Un ami policier m’a bien mis en garde à ce sujet: « Tu es , certes, en droit de porter plainte, je suis tout à fait d’accord sur le principe. Mais attention ! Je connais le zigoto: il sait contourner les lois de telle façon, que c’est toi qui en fera les frais. Je sais que tu as toutes les preuves en main, les justificatifs, les lettres « d’amour », qu’il ta envoyées. Seulement voilà: comme il est capable de tout, il est fort capable d’inventer des preuves contre toi. Je prends ta main courante. Je te conseille de n’avoir ni contacts physiques et verbaux avec lui, et encore moins de rendre seule à un rendez-vous qu’il te proposera. S’il te harcèle, tu lui dis que tu lui réserve un gros morceau, sans préciser de quoi il s’agit. S’il revient t’embêter, je déplace une patrouille dans le coin. Le mieux est de laisser tomber, il se calmera et passera à autre chose, on en voit tous les jours, des gabarits comme ça. Ah! Je vous plains, les femmes! Soyez prudentes dans le choix de vos relations, ça craint…Ce n’est pas nous qui pondons les textes de loi et c’est bien dommage! Nous, on ne fait qu’appliquer la loi. Avec la justice, il faut se méfier. elle n’est pas toujours juste. » Fin du dialogue.Alors, que faire? Nous sommes impuissantes contre de tels agissements, puisque la justice ne peut rien pour nous. Gardons cependant espoir, puisque l’OMS dénonce le harcèlement dont sont victimes les femmes, et il y en a de plus en plus, hélas! Peut-être qu’un jour, quelqu’un s’intéressera de plus près à ce véritable fléau…Courage à vous, Carole, ainsi qu’à vous toutes qui témoignez ici. Avec toute ma sympathie, Forester.
comme il avait raison,votre policier
carole
Bonjour, Carole, et… Bien dit, pour les bonbons ! Surtout, ne pas tomber dans leurs pièges. Ils sont « gros comme une maison ». Je me souviens du mien, qui avait expédié à son ex maîtresse ce sms : « J’ai gagné au loto vendredi dernier. Je t’ai acheté un collier en or à 450 euros. Je voudrais te l’offrir. », ce à quoi elle a répondu: « Si tu crois que mon Q ne vaut que 450 euros, tu te trompes! « . Bien sûr, cette histoire n’était de la part du PN que pure invention. Quand je lui ai demandé ce qu’il avait fait de ce collier, il m’a répondu: « C’est le petit-fils de ma logeuse qui me l’a volé! ». Plus tard: « Je l’ai offert à ma mère ». Puis les enchères ont baissé: au lieu de 450 euros, le collier n’en valait plus que 350 . Bien sûr, sa mère n’en a jamais vu la couleur. Encore un mensonge grossier de ce pervers, qui n’a vraiment honte de rien! Pour la petite histoire: il n’a jamais gagné non plus au loto. C’est un gros « looser » ! Bon dimanche, amitiés, Forester.
@Forester : bien le coup du lotto !! Tiens je ne le connaissais pas . Le mien etait tellement genial qu´il touchait des bonus ….
haaaaa…aujourd´hui j´en ris !!! Que c´est nul ….
Amities !
Val
chère Val
très bonne réponse pour la pédopsy,je la garde en mémoire,on sait jamais;hi,hi,hi
carole
bonsoir à toutes,
ah ben le coup du loto,visiblement,grand classique(j y ai eu droit aussi…)mais comme ,j en avais rien à faire ,PLOUF!!!
bonne soirée à toutes,demain lever 6h,alors je vais aller me jeter dans les bras de morphée…(on pourra reparler des mythes plus tard)
carole
Bonjour à toutes, chères amies de ce blog. Je m’intéresse à la mythologie grecque, et j’ai lu le supplice de Tantale, superbement décrit par Sénèque: « Le jeune Pélops, fils de Tantale, accourait dans les bras de son père. Frappé d’un glaive impie dans tes foyers, ô, Tantale, la tendre victime fut découpée par ta main et servie à la table des dieux que tu avais reçus dans ton palais. » L’enfant se précipitait dans un élan de tendresse du coeur adressé à son père, mais le père ne voyait que la tendreté de la chair chez l’enfant qui courait vers lui. Un mets rare et précieux qu’il pensait, pour se faire valoir, digne de la table des dieux . Mais les dieux antiques révoltés d’un tel traitement sauvèrent Pélops: « En déchirant ses vêtements, Pélops découvrit son épaule d’ivoire. Lorsqu’il vint au monde, cette épaule était de chair, comme la droite. Son père (Tantale), l’ayant égorgé autrefois pour le servir aux dieux, on rapporte que les immortels rassemblèrent les membres pour les joindre ensemble, et n’ayant pu retrouver celui qui tient le milieu entre la gorge et le bras, ils remplirent ce vide par une pièce d’ivoire, et ranimèrent ainsi Pélops tout entier. » Toutes, comme Pélops, nous sommes sauvées, mais pas indemnes. Le PN, pour satisfaire son orgueil démesuré, n’hésite pas à nous sacrifier « à la table des dieux », ou, par amour et tendresse pour lui, ne nous sacrifions-nous pas nous-mêmes un temps pour lui? Les « dieux » ne sont-ils pas notre propres facultés à nous « réparer »? (La résilience) . Nos « voix intérieures » ne nous indiquent-elles pas qu’il est temps de rompre, d’en finir une bonne fois pour toutes avec le « Tantale »? Certes, que de chemin parcouru, avec ses embûches, ses pertes, ses failles, ces moments de « faiblesse » qui n’en sont pas, cette recherche de l’amour d’un être cruel (le PN), qui en est totalement dépourvu, cette innocence bafouée par un être pervers et dénué de scrupules…Mais nous sommes là, à échanger. Les mains salvatrices des « dieux antiques », (nous-mêmes, les amis, la famille, les personnes compétentes, ce blog sur lequel nous échangeons), nous ont « greffé » une épaule d’ ivoire. J’ai pensé à nous toutes en lisant ce conte de Sénèque. A présent, si certaines d’entre nous veulent échanger des idées ou leurs propres conclusions sur ce conte mythologique, que j’ai pris comme un « message » nous étant destiné, je suis ouverte à toute discussion. Très amicalement, Forester.
Bonjour, Lalouette, oui, certainement, le PN n’en restera pas là, car ils sont tenaces, les bougres !!! Mieux vaut en rire avec vos enfants, et vous avez très bien fait de ne pas lui envoyer ce mail, mais le lui écrire vous a soulagée. Par contre, lui opposer le plus total silence est la preuve de votre plus grand mépris et aussi celle que, pour vous, il n’existe plus, ce qui lui sera insupportable. Vous avez bien fait de rompre, sans quoi, il vous aurait anéantie, au sens propre comme au figuré. Ils se comportent tous comme des adolescents attardés, et le coup des bonbons et des « doux souvenirs » en est la preuve. Eternellement insatisfait, il tente, par cette grotesque manoeuvre, de vous « acheter », du moins, d’acheter l’affection de vous tous. Le PN ne sait pas s’excuser et ne le fera jamais. Reprendre le moindre contact avec lui , même sous couvert d’amitié, serait catastrophique. Mieux vaut pour vous tous, apprécier de bons moments en famille et les joies simples dont vous a certainement privé longtemps cet être sordide. Passez un bon dimanche. Amicalement, Forester.
Bonjour, Lalouette, je pense que vous avez déjà franchi là un grand pas. Et, si le courant passe avec votre psy, c’est important aussi, vous parviendrez toutes deux à décrypter ce qui vous a amenée là. Ce travail sur vous, s’il est mené de façon profonde, vous aidera à devenir encore plus forte et à ne plus retomber, surtout, dans ce genre de relation toxique. Certes, ce sera très fort, par moment, il y aura des larmes, mais dites-vous qu’elles vous seront salvatrices. Vous considérerez la vie à deux sous un autre angle, et non plus à la recherche d’un amour impossible et d’une relation à sens unique. Apprendre à se connaître soi-même est une expérience enrichissante, s’aimer soi-même, et bien, encore plus. Vous êtes forte et pleine de ressources, je vous fais confiance, faites-vous confiance aussi. Vous en êtes parfaitement capable. La preuve: les « bonbecs » :-). Très amicalement, Forester.
Bonjour a toutes,
Vos lignes sont incroyables , du coup je ne sais plus commencer …
Culpabilite des meres : Mesdames arretez de culpabiliser vis a vis de vos enfants. La mere parfaite parfaite n’ existe pas. Je ne pense que vous ayez laisser vos enfants seuls par pur plaisir …n’ oubliez que vous n’ avez pas toujours eu le choix. Il est peu etre juste d’ expliquer aux enfants pourquoi les choses sont comme elles sont et pas toujours faciles, mais la culpabilte n’ est pas justicie. Je connais des femmes qui restent a la maison, qui ont une belle petite vie et qui foutent leurs gosses devant la tele ou la console de jeu avec une pizza congelee pour avoir la paix !!!! Apprenez plus tot a vos enfants a construire une estime de soi solide . Ma maman va elever seule pendant 5 ans, je passais beaucoup de temps chez mes grands- parents, elle rentrait du boulot videe, elle etait tres jeune , avait souffert comme une bete , une femme divorce dans les annees 70 etait une putain ….et pourtant les moments que nous avions ensemble , etaient fantastiques. Suite a mon divorce …j’ ai compris par ou etait passee ma mere et ce qu’ elle avait fait pour moi. Je n’ oublierai jamais ses mots: ma fille travailles bien en classe pour toi, pour pouvoir avoir un boulot et ne pas etre dependante d’ un homme financierement. Je lui dois ce que je suis aujourd’ hui consciente de ce que ma mere fait pour moi. Elle m’ a donne des valeurs solides , et la force de me relever quand je suis tombee bien bas. Un jour, ou je pleurais toutes les larmes de mon corps, elle me disait : ma fille,je me suis relevee et tu releveras aussi. Debout ma fille, debout , la tete haute et montres ce que tu as en toi ». Croyez moi ces mots donnes de la force!!!
Il y a un proverbe juif qui dit: donnes des racines a tes enfants quand ils sont petits, des ailes quand ils sont grands.
La relation du pn avec la mere : je partage l’ avis de Forester . Ils ont tous une relation ambigue avec leur mere. Ils n’ ont jamais coupe le cordon ombilical , du moins emmtionellement, ce qui explique leur manque de maturite et le fait qu’ ils ne se comportentmpas en homme. Ils aiment leur mere et la deteste en meme temps. J’ ai beaucoup discute avec ma psy du sujet car je ne comprenais pas ces attaques…comme je disais, j’ ai eu en therapie un moment ou j’ ai dit : mais de quimet a qui parle-t-il???? Je n’ etais qu’ une surface de projection, j’ ai pris dans les dents toutes les choses qu’ il reprochait a sa mere. Il ralait et la critisait a la maison, et quand nous etions chez mes beaux parents, il etait tout petit devant elle , gobait ses theories idiotes ( il perdait ses cheveux car il avait un tour en decapotable !!!!!) , il etait sous sa tutelle emotionelle. Elle me faisait des grands sourires oar devant, par derriere elle racontait que ma maison etait digne d’ une porcherie. Elle lui donnaitde l’ argent pour le lui dire apres quand il n’ agissait pas a sa guise: apres tout ce que nous avons fait pour toi, si tu ne nous avez pas eu ….. Cette femme a toujours joue a la bonne mere et epouse parfaite qui s’ occupait perfection de son fils et son mari…….il manquait dans cette maison l’ essentiel : de l’ affection, de l’ amour et de la tendresse.
Je pense que ces hommes ont une haine profonde pour les femmes.
Je ne sais pplus qui ecrivait: nous sommes tombees bien bas …moralement, psychlogiquement peut etre mais humainement certainement pas . En arriver a insulter et humilier sa partenaire, la mere de ses propres enfants …c’ est etre tombe bien bas!!!
Les femmes fortes : ..vous vous croyez faibles parce que vous allez mal . Et pourtant c’ est tout le contraire…le pn a besoin d’ une femme forte a ses cotes sans laquelle il ne peut pas tenir debout…. Ce n’ est pas » marrant » d’ etre admiree Pendant des annees par une serpiere!!!! Separe, il se cherche la prochaine. Vivre seul ??? Haaaa….non ……plus d’ adminiration??? Le pn ne peut pas ou pas longtemps.
Je suis depuis longtemps en » admiration » ( ironie) devant leurs capacites a prendre les autres pour les derniers des cons….je ne comprends toujours pas comment ca marche!!!! Ils le font systematiquement.
Leurs tyrades intellectuelles : ma copine etait en admiration devant la connaissance de son ex …elle le disait super intelligent . Connaissance et intelligence n’ ont rien a voir! Lemien pretendait avoir un QI de 120… Comme quoi on peut avoir un QI de 120 et etre tout de meme un con.en tous les cas , intelligence emotionelle en dessous du point de congelation !!!!
Je suis choquee par vos histoires et par le passe de ces hommes. Oui, on apprend par contre coup la verite, qui ne n’ etonne malheureusement pas ..,mais me choque encore. Un jour ou l’ autre ils se feront prendre la main dans le sac. Bien mal aquis, ne profite jamais…..
Faites vous mesdames un super Week- end , sortez, allez au cine, chez le coiffeur, boire un coup avec une amie, faire du shopping , faites vous belle ( pour vous et rien que pour le plaisir) ….et a toutes les mamans : plus vous prendrer soin de vous et mieux vos enfants iront 🙂
Bonne journee
Val
chère val,
je vois très,très bien ce que votre maman a pu vivre!
ne croyez pas que ca ait tant changé;mère seule avec enfants,vous n etes pas une pestiférée,mais ca y ressemble
pourtant,j ai un très bon job,je gagne très bien ma vie(dieu sait pourtant que le pn a tout essayé pour que je le lache…)
au travail,je cachais ma situation,on vous regarde de travers
quand les enfants étaient invité quelque part,j évitais de dévoiler notre situation,elle leur était préjudiciable…eh oui
une fois,alors que j étais vraiment au fond du seau,j appelle la maman d un copain de mon 2e enfant,pédopsychiatre;je lui demande de l aide…au secours
et bien elle m a répondu »vous comprenez ,ma chère,nos fils se connaissent,ce n est pas déontologique que je vous aide »AH,AH,bonjour la solidarité féminine!
bon,je suis un éléphant,je n oublie jamais rien;
plusieurs années après nos fils partent dans leur « maiiisoon de caaaammmpaaagne »,le père (gros con) trouve que les garcons lambinent trop pour rentrer:ils les lachent en pleine campagne,en leur disant de se débrouiller pour rentrer,il a pas que ca à faire! mon fils(il avait 14 ans) m appelle,affolé
je vous dit pas , ce qu elle a pris au téléphone,la mère « péééédopsyyyyychiatre »!!!
y a pas de petite vengeance
bon courage à toutes
carole
PS:francoise,merci pour la chanson;anne sylvestre,j adore
@Carole :
oui , c´est bien triste tout celá . Je dois dire que le comportement de certaines femmes me choquent beaucoup également .
Une de mes collégue a divorce dans des conditions tres dures . Quand son fils est chez son pére , le petit s´entend dire de sa nouvelle compagne ( mére de 2 enfants ) : « de toutes facons, ta mére est une bonne á rien , elle n´est meme pas foutu de faire un cuire un oeuf et si ton pére ne lui payait pas une pension , vous dormiriez sous les toits . » C´est ma collégue , je la connais bien , elle gagne bien sa vie et ne touche que pour son fils et elle est loin d´etre idiote et ce n´est pas une fénéante .
Cette folle a interdit á ses enfants de lui adresser la parole quand elle vient chercher son fils . Le gamin a 6 ans , il ne comprends plus rien , a des problemes á l´ecole et est suivi par un psy !
quand j´entends ca , j´ai honte d´etre une femme !!!!!
En fin de compte comme me disait ma collégue , cette folle a trouve un homme qui lui va bien , car il est pété lui aussi .
Lors de ma procedure de divorce, je me suis retrouvée toute seule ….les ami(e)s m´ont tous laissée creuver . Personne n´avait le temps . Une amie ( dont le mari était un copain de mon ex ) m´a appelé pour me dire qu´elle avait recu mon ex et sa nouvelle copine …..pour me raconter les détails de la rencontre . J´ai souffert comme une bete .
Je ne savais plus comment je m´appelais , et tout le monde faisait la fete …..la famille, les amis recevaient en grandes pompes le nouveau couple …..2 ans aprés cette « amie » a retrouve mon adresse e-Mail . Je n´ai jamais répondu …..qu´elle aille au diable .
@Carole : que la pedopsyyyyyyyyychiaaaaaatre fasse bien attention, personne n´est á l´abrit de se retrouver dans une situation comme la notre . Beaucoup de femmes comme nous croient trés longtemps avoir l´homme parfait á la maison ….un jour pete les plombs .
Si un jour elle vous demande comment vous allez ( peu probable mais bon on a parfois des suprises » ) repondez : merci trés bien , d´autant mieux que je ne vous ai pas á vous remercier aujourd´hui pour votre aide …comme quoi la déontologie a du bon .
bonne soirée
Val
Bien dit Val ! Entièrement d’accord sur leurs « tirades » intellectuelles. Je me demande d’ailleurs si cette propension à se réfugier toujours dans le savoir n’est pas une façon, pour eux, d’avoir l’air d’exister. Mais le savoir ne fait pas tout. C’est une intelligence purement cérébrale, totalement déconnectée du coeur et des émotions, une intelligence qui ne sert à rien quoi !! Car qu’est ce que l’intelligence quand elle ne permet pas l’accès à l’autre et qu’elle ne favorise pas le partage ?
exactement Lalouette !!!
chère val,
le coiffeur ,c est fait, hier…
aujourd hui,crepes à la maison…
« bien mal acquis ne profite jamais »,j aimarais avoir votre optimisme!
si vous avez lu « une amitié absolue » de le carré,voilà le milieu dans lequel grenouillait mon pn:il y a des choses qu il vaut mieux ne pas savoir
amitiés à toutes
carole
Bonsoir Carole,
Bravo …coiffeur et crepes ….c´est ca !!!! et ce n´est que le début , pas vrai ???
Suis je optimiste ???? peut etre ….il faut le rester un peu . Je suis passée par plusieurs phase : victime, colère, amertume, desillusion totale , pessimisme , cynisme …..
Je crois que tout a un prix dans la vie …..le mensonge, le tort et la douleur faits subir aux autres …..il faut pouvoir vivre avec !!!!!
le pn est condamne á refouler et mentir toute sa vie pour que la verité ne refasse pas surface . Tout le monde a son paquet a porter dans la vie – tout le monde -á la différence que le pn l´allourdit de jour en jour . Refouler , occulter , mentir …coutent de la vitalité et beaucoup d´energie . C´est un prix que je ne veux pas payer .
je pense également qu´il est important de se raccrocher á quelque chose pour ne perdre le nord …pour le pas devenir soi meme aigri, voir le mal partout et agir en consequences .
Le rire , l´humour et oui parfois un peu d´optimisme aident beaucoup .
bonne soirée
Val
Bonjour Val,
Je partage largement votre propos sur le comportement PN vis à vis de sa mère. Mais je pense aussi que le PN garde une ambiguïté avec sa maman, quelque chose de l’ordre de l’oedipe mal négocié, une relation trouble et incestuelle à la mère, et que ces mères ont parfois consciemment mais plus souvent inconsciemment mis en place (souvent pour compenser un manque d’affection comme un manque de reconnaissance personnelle et sociale).
C’est quelque chose que j’ai observé dans ma famille chez ma grand-mère paternelle, vis à vis de mon père. Chez ma grand-tante paternelle vis à vis de son fils. Et j’ai revu ces comportements chez d’autres femmes et je l’observe encore chez des contemporaines qui ont des fils avec lesquels elles entretiennent un rapport fusionnel et trouble depuis l’enfance, soit par compensation d’un manque d’amour et d’attention du conjoint, soit par manque de reconnaissance et d’affirmation personnelle, professionnelle, sociale.
Pour moi, il y a un vrai problème à affronter dans la relation entre les femmes et leurs fils. Une relation qui n’est pas forcément très claire, très distancée et qui fait que les garçons reproduisent plus facilement un comportement machiste et abusif et discriminatoire envers les femmes en général comme avec leurs compagnes, épouses, maîtresses du fait justement d’une relation fusionnelle et trouble avec leur mère.
Je trouve personnellement que nous autres femmes ne nous penchons pas assez sur cette question (nous avons plutôt tendance à pratiquer l’évitement, la fuite et le déni sur cette situation) et que nous ne faisons pas assez notre autocritique en ce domaine. Un comportement néfaste qui perpétue pour une bonne part les inégalités hommes femmes depuis des générations.
Je suis personnellement très lucide sur cette dynamique qui peut s’installer très tôt dans la relation mère-garçon. Et qui existe un peu moins dans la relation mère-fille (même si celle-ci peut aussi conduire aux mêmes problématiques et aux mêmes dérives).
Pour moi, tant que nous autres femmes ne sommes pas suffisamment autonomes affectivement et suffisamment accomplies à nous-mêmes au plan professionnel, personnel, nous sommes plus facilement rattrapées par ce lien fusionnel qui fait beaucoup de mal autant à nous qu’à nos garçons. La quasi déification du fils dès sa naissance, un lien parfois trouble tout au long de l’enfance et de l’adolescence, prolonge et participe aux injustices, inégalités hommes femmes que nous déplorons par ailleurs.
Malheureusement pour nous, nous restons souvent seules à bord en matière d’éducation enfantine, nos conjoints n’étant que très peu investis dans ce domaine, sauf exceptions.
Le poids éducatif nous incombe principalement avec tous les risques possibles de dérives et de relationnels toxiques.
Se rajoute aussi parfois chez bien des couples et des familles, la peur d’une possible homosexualité chez le garçon. Qui va entériner l’adoption de comportements machistes, de réflexions machistes sans qu’il y ait de réaction particulière critique vis à vis de ces horreurs.
Pour éviter cela, je pense qu’il faut davantage impliquer les messieurs dans l’éducation et les soins aux enfants de la naissance à la fin d’adolescence, ne plus redouter l’homosexualité masculine ni cultiver de préjugés dessus (qui n’aideront pas nos garçons à se construire sainement et sereinement au plan personnel), mais aussi savoir distancer un peu plus la relation affective avec nos garçons. Tout en travaillant sur notre autonomie personnelle affective comme professionnelle pour ne pas compenser via l’enfant et principalement le garçon, les manques affectifs et de reconnaissance que nous pouvons avoir. Et qui ne trouvent pas résolution dans la relation amoureuse de couple ni au plan social, professionnel.
Il me semble que ce n’est que comme cela que l’on peut éviter de fabriquer à la chaîne des PN et des machos. C’est aussi il me semble un facteur important pour fabriquer dans l’avenir plus d’égalités dans les rapports hommes-femmes. Et aussi pour réduire des tas de discriminations et d’injustices.
chère francoise,
je souris en lisant vos propos(totalement juste, au demeurant),car mes 2 garcons de 23 et 15 ans,trouvent justement,que … »mamannnn,j ai pas de tee shirt prooopre!!! »
réponse » t avais qu à vérifier
1)si tu l avais mis au sale
2)tu peux faire tourner une machine et l étendre,t es pas handicapé »
ceci dit,au moins pour celui de 23 ans,il est adorable avec sa copine(l autre,je sais pas encore)
pour l homosexualité:c est pas une maladie
amitiés
carole
Tant que vos fils continueront de penser que maman est la bonne à tout faire, ce genre de comportement continuera. Un enfant perçoit très tôt qui fait tout à la maison. Et qui ne fait rien ou pas grand-chose. Et généralement, c’est plutôt la maman qui fait tout ce qui est tâches ménagères, comptables, cuisine, éducation. Donc l’enfant considère qu’elle est la domestique de la maison. S’il n’y a pas de prise en charge régulière et dès le plus jeune âge du ménage familial, le pli est pris de toujours s’adresser à maman pour faire ceci ou cela.
Vous faites bien de recadrer vos deux garçons, Carole.
Concernant l’homosexualité, bien évidemment ce n’est pas une maladie. Mais vous avez beaucoup de couples de parents qui plus pour leurs garçons que leurs filles, ont une trouille terrible que leur garçon devienne homosexuel. Donc à l’adolescence, les pères vont multiplier les propos sexistes, certaines attitudes provocatrices que les ados garçons vont répéter pour bien convaincre papa et maman et les copains par la même occasion, qu’ils ne sont pas homos. D’ailleurs je trouve cela assez terrible. Nous autres filles ne nous sommes pas construites à l’adolescence contre l’homosexualité. Par contre, je constate souvent que les garçons se construisent en opposition à une homosexualité, justement comme si c’était une maladie honteuse. Ce qui par conséquent renforce bien évidemment le mal être chez bien des ados garçons qui se découvrent réellement homo au plan identité sexuelle. D’ailleurs il est à noter que le taux de suicide ado est très élevé chez les garçons se découvrant homos. Plus que chez les filles. La pression sur ce sujet est donc très élevée pour les ados garçons sur ce sujet. Et déjà au plan familial. S’il y avait moins de peurs parentales à ce sujet, je pense que les garçons pourraient se construire sur d’autres bases. Non seulement ils seraient plus ouverts envers une différence d’identité sexuelle, mais aussi envers l’autre sexe.
Et ça, c’est aussi une dimension éducative que nous devons travailler avec nos garçons et avec nos conjoints également. Sinon, la société dans son ensemble restera figée aussi bien dans l’homophobie que dans le sexisme.
chère val,
comme je comprends ce dont vous parlez:l humiliation!
pas un coup de fil,alors qu on va si mal,je sais à quel point c est douloureux
c est vrai,j avais les enfants,mais il faut les porter;à cette époque un petit coucou de n importe qui,m aurait tellement fait plaisir
maintenant que je vais bien,je fais toujours très attention à ceux ou celles qui peuvent traverser des choses similaires
amitiés
carole
Juste un petit mot pour vous partager une vieille chanson d’Anne Sylvestre (des années 70) qui m’a toujours paru une bonne illustration du comportement PN.
Ca s’appelle Petit Bonhomme et c’est très bien écrit. Une chanson à écouter pour rire et prendre du recul vis à vis des manigances des manipulateurs qui ont traversé nos vies.
Bonne écoute et si la chanson vous fait du bien au moral, n’hésitez pas à vous la mettre en favori pour la réécouter quand vous vous sentez triste ou en manque. Cela vous permettra de relativiser et dédramatiser.
Bon week-end!
Bonsoir, Carole, quel beau palmarès que celui de votre PN! Je me demande comment fonctionne la justice, parfois… Mais un jour, il fera la grosse connerie (pardonnez mon vocabulaire), et là, le reste ressortira, de ce qu’il a fait auparavant. Je pense que, moi aussi, tout comme vous, si je n’avais pas été, à l’époque où je l’ai connu, dans une période de désarroi affectif, je ne serais jamais tombée dans son piège. Je buvais ses paroles, je l’admirais, tout au début, je croyais qu’il m’aurait apporté quelque chose de merveilleux. Il a voulu laisser derrière lui un champ de ruines, mais n’y est pas parvenu. A croire que oui, nous avons plus de ressources en nous que nous le croyons, ou que ce que l’on a voulu nous faire croire. Un travail sur moi-même me fait beaucoup de bien. J’apprends aussi à me défendre, surtout à dire non. Et ce n’est pas pour autant qu’on ne m’aime plus, bien au contraire. Je pose mes limites, je fais le tri dans mes relations. Je revis et vis bien sans lui. Beaucoup mieux, même. J’apprends à aimer « bien », en commençant par m’aimer moi-même, et me dire qu’un jour, moi aussi, tout comme vous, je rencontrerai le compagnon non pas idéal, mais celui avec lequel je partagerai de bons moments. Tout simplement, sans chercher de complications. Bonne soirée, merci de vos encouragements. Forester.
bonsoir Forester,
pour la justice,je crrois que malheureusement,il y aurait beaucoup de choses à dire…mais,pas de preuves,on ferme sa grande bouche
c est malheureux,mais c est comme ca!
et ne croyez pas que je sois parano
oui,le désarroi,ca joue,mais il y a plus que cela:j étais comme une enfant désemparée(mon pn ne se contentant que de victimes « consentantes »),pas de viols ou de choses comme ca,non,un etre torès froid,calculant toujours ses coups;
j ai bien peur,qu il ne se fasse jamais attrapé,et continue à sévir
vous avez raison,savoir dire non,c est essentiel,mais on ne me l avais pas appris
amitiés
carole
Bien dit , Lalouette , pour les « bonbecs » à la « mords-moi le n… » . Vos enfants vous aiment. Ils ont vu, ils ont aussi subi (la preuve, les cauchemars de votre fille). Vous êtes une famille soudée. Vous faites bloc. Rien ne pourra les liens de l’amour, et encore moins deux ou trois « bonbecs » de quatre sous accompagnés de phrases sirupeuses. Là, vous avez bien réagi. Vous êtes forte. Quant à lui, eh ben…Bon vent…Vers le naufrage…Oh! Là, je suis méchante ! Allez, bon courage, Lalouette et continuez ainsi, vous êtes sur la bonne voie. Amitiés, Forester.
Merci Forester ! Je me sens un peu plus forte depuis quelques jours. Mais j’ai quand même hâte de rencontrer cette psy mardi prochain, en espérant qu’elle m’aidera à comprendre et à me détacher complètement.
Bon week-end à vous
bonsoir lalouette,
bien sur que vous allez vous détacher,vous etes sur la bonne voie;
et surtout,si vous sentez que vous allez craquer,parlez en vite,ici,à vos proches qui vous soutiennent,à votre psy
et les bonbons,qu il se les mette ou je pense…
bonne soirée
carole
Re- , Val, oui, « qui ne tente rien , n’ a rien ». Mon ami, le flic romancier, a mis trois bonnes années pour mener à bien son projet et, finalement, en a tiré un succès notoire. Il se rend dans des salons littéraires, des séances de dédicaces, est sur un nouveau projet (la suite de son roman noir). Lui, au moins, contrairement à mon « phénomène de PN », sait faire aboutir ses projets (en plus du boulot). Le PN; quant à lui, à part baratiner, ne sait rien faire d’autre, sinon pratiquer l’inertie. Avoir des projets dans la vie permet aussi d’avancer. A présent que je ne suis plus en activité (suite à des problèmes de santé), j’ai tout le temps pour m’occuper de cela. C’est une activité enrichissante intellectuellement. Cela nous permet aussi d’avancer pour ne plus trop s’appesantir sur le passé non plus. Merci de vos encouragements. Forester.
Une relation avec un PN est semblable à une tornade de force 5
Après leur passage ,nous sommes ruinées à tout les niveaux autant financier que psychologiquement et physiquement
Nous sommes des femmes fortes. D’ailleurs c’est pour ces motifs qu’ils se collent à nous comme des sangsues mais à leur grand dam, lors de nos séparations d’avec eux ,nous restons debout frêles et fragiles comme des roseaux au milieu de rien et petit à petit, ont se rebâti un petit bonheur et souvent, nous sommes seules à ramasser les dommages collatéraux
Ce que eux, en sont incapables. Aussitôt qu’une relation est terminée ,ils partent à la conquête d’une autre femme et ils ne s’arrêteront jamais….
Nous sommes des championnes . Nous méritons des médailles d’or
Félicitations à nous tous
bonne journée à tous
Hélène
Coucou, Val, je suis passée à côté d’un phénomène…rare. Si aujourd’hui j’en ris, cela n’a pas toujours été le cas. Quand j’ai dénoncé les faits à un policier que je connais, ex collègue de cet individu, il m’a dit: » Si j’avais su dès le début avec qui vous étiez, je vous aurais dit foutez le camp. » Un autre m’a dit : « Je me doutais qu’il vous aurait causé des soucis ». Un troisième : » Tu as eu de la chance qu’il ne t’ai pas massacrée. Au fait, j’ai deux mots à lui dire : à moi aussi, il me doit du fric, 3000 euros qu’il m’a emprunté pour acheter son hangar. As-tu une petite idée d’où il peut se trouver? » Quand j’ai répondu qu’il était à Sens, et lui ai communiqué ses coordonnées ainsi que celles de sa mère, il a répondu: » Ah! Mrdr ! De toute manière, les collègues de Sens seront au courant. Je garde tout sous le coude. Regarde sur la « bécane »: c’est un vrai roman, il y a des pages et des pages sur lui, ses gardes à vue et ses violences faites aux femmes. Je ne comprends pas comment il n’est pas encore en taule! « . Ce à quoi j’ai répondu: « Bah! Ne t’inquiète pas, ça va venir. Il va faire une grosse c…e, je le sens. Et un ancien flic en taule, ce n’est pas le Club Med' ». Détesté de tous, il ne saura plus où aller et finira mal, je le sens. Après tout, il l’aura bien cherché. En attendant, je revois mes copines, un ami très cher, les gars du commissariat (les anciens, ceux de mon âge), et nos discutons de choses et d’autres. La vie est plus appréciable sans lui, « y’ a pas photo ! ». Allez, bon courage à vous, Val, et faits-vous des amis, même peu, mais au moins des gens de valeur. Amitiés de dessous la pluie, Forester.
Chère Catherina, faites-vous belle pour le mariage (pas besoin de forcer, car vous l’êtes déjà intérieurement par votre courage). Comme le dit Val, la vie sans homme est agréable. Amusez-vous, dansez, riez, retrouvez votre famille, réjouissez-vous en bonne compagnie. Dimanche, je vais à la Fête des Langoustines rejoindre un copain, dont la fille est l’une des « miss » de la commune. L’occasion de boire une « bolée » de cidre, de danser la « ridée » et de prendre des photos (des « miss Langoustines ») . en souhaitant que le beau temps soit de la partie chez vous comme chez nous. Amusez-vous bien, Catherina, et donnez-nous de vos nouvelles très bientôt ! Amicalement, Forester.
Chère Val, oui, certainement, lui aussi aurait fin par vous mettre sur la paille, comme le mien avait l’intention de le faire avec moi. D’ailleurs, il l’a écrit noir sur blanc et j’ai tout gardé comme preuves. Par exemple « Je vais te mettre dans la nudité la plus totale », ou: « Tu es au seuil de ta pauvreté morale et psychologique ». N’était-ce pas à lui, plutôt, qu’il s’adressait? Certes, j’ai aussi eu, tout comme vous, des pertes financières et matérielles, mais bien moindres, puisque nous n’étions ni pacsés, et encore moins reconnus comme vivant en concubinage. Donc, il n’existait pas officiellement. Je ne lui ai jamais non plus révélé mes placements, et encore moins ce que je possédais sur mon compte, puisque n’ayant jamais donné le code de ma carte bancaire. Ceci l’a mis dans une colère noire et il m’a accusée de vol. Ben voyons ! « Tel on est, tel on croit les autres », aurait dit ma chère grand-mère. Ceci dit, oui, vous avez raison, la liberté n’a pas de prix. Même si, aujourd’hui, il nous faut connaître une nouvelle solitude, ne sommes-nous pas plus tranquilles? Plus aptes, aussi, à faire un retour sur nous-même, une introspection bénéfique sur le comment et le pourquoi de ce qui nous a amenées ici, en prenant bien garde à ne pas recommencer ? Je m’aperçois combien, aujourd’hui, cette course effrénée vers l’amour absolu, « fusionnel », cet amour non réciproque m’aurait, fatalement, conduite, d’une manière ou d’une autre, à la catastrophe. Bon courage, Val, et savoure tranquillement votre nouvelle liberté en compagnie de vos enfants. Amicalement, Forester.
Chère Lalouette, il n’a vraiment honte de rien ! Oser vous déposer des friandises, l’air de ne pas y toucher, comme si jamais rien ne s’était passé. Ce « monsieur- je-sais-tout » croit-il que l’amour , l’affection, l’amitié, s’achètent avec quelques babioles bon marché? Pour un féru de philo comme il prétendait l’être, c’est pas fortiche ! Trop facile d’extraire une citation d’Untel, pour la mettre ensuite à sa petite sauce. Le mien appliquait la même méthode dans la chanson. Il me faisait écouter des passages de variétés, où il était toujours question d’amour éconduit, d’homme victime d’ingrates femmes. Je me souviens encore du PPS qu’il avait fait sur l’ordi, avec, comme fond musical: « Seul le petit chat m’aimait », en me disant à la fin : « ça, c’est toi ». Ou alors, il pensait à sa dernière ex qui n’en était pas une puisqu’il la voyait toujours, et écoutait en boucle « Le paradis blanc » de Michel Berger, en me disant: « Laisse-moi dans mes délires… » . Il se croyait instruit en remplissant des grilles de mots croisés. Comme si c’était juste cela, l’instruction ! Lui aussi, critiquait ma petite vie, mes « petits rituels », comme ils les appelait. Par exemple, il ne supportait pas que je passe du temps au petit déjeuner, le seul moment de la journée où je pouvais être à peu près tranquille, avant de commencer une journée de travail pénible. Non. Il fallait que je sois toujours à ses côtés, pour admirer ses recherches et réalisations sur l’ordi, et ce, cinq minutes avant de partir au travail. Lui non plus, ne m’aidait pas dans les tâches domestiques. J’étais là pour ça. Son plus grand travail était d’aller chercher le pain et les cigarettes, ou passer du temps avec sa maîtresse dans les magasins pour lui acheter ce dont elle avait besoin , et ce, à mon détriment. Donc, quand j’ai coupé le robinet des finances, son ton a changé, et c’est là que j’ai vu véritablement qu’il pouvait être réellement dangereux. Il n’a pas supporté cette frustration, ni celle que je refus de lui prêter mon véhicule (alors qu’il avait le sien), pour se rendre à Tours voir l’un de ses frères. Quand je lui ai demandé où habitait son frère, il m’a répondu qu’il ne savait pas. » Il a bien une adresse, pourtant », ai-je insisté. Il m’a donné une réponse évasive. J’ai bien compris que ce n’était pas pour voir son frère, mais bel et bien pour emmener sa « poule » en randonnée…Avec mon véhicule !!!! A lors, j’ai dit: « STOP! » . Cela aussi a contribué à l’accélération du processus de ma rupture et surtout du passage à cet acte. Ce qui est difficile est quand des enfants sont en jeu, confrontés à cette situation, subissant les assauts de ce pervers, qui emploie tous les moyens pour nuire à leur compagne, y compris « instrumentaliser » les enfants, qui ne sont pour lui que des rivaux, puisqu’il se considère comme le seul et l’unique…Bon courage, Lalouette, ainsi que plein de bonnes choses pour vos enfants. Amitiés, Forester.
Oui, chère Forester, il n’a honte de rien ! Et surtout pas de se pointer ici avec son paquet de bonbons comme si quelques friandises pouvaient racheter sa conduite !
Il doit penser que je lui en veux (car il est à un paquet de bonbons près, le bonhomme !) mais il n’est même pas foutu d’avoir une parole vraie et sincère qui prenne les autres en compte. Même pas foutu de se rendre compte du néant que représente ses friandises par rapport à sa conduite envers mes enfants et envers moi. Seuls ses souvenirs le tourmentent, pas son comportement !
Je vois que le votre aussi était gratiné, dans le même genre, avec ses délires sentimentalo-grotesques sur fond de « Paradis Blanc ». C’est curieux, quand même, qu’ils soient tous aussi pingres et attirés par l’argent ! Qu’ils aient tous ce même besoin qu’on les admire, eux et leurs minables créations sur l’ordinateur ou leurs quelques poèmes à la gomme. Enfin, votre réaction a mis à jour sa dangerosité et vous avez su parfaitement réagir !
Belle soirée à vous et amitiés
Bonjour, Val et bonjour aussi à toutes les autres, oui, je songe de plus en plus à la construction de ce roman. Je préfère une fiction, car je n’aime pas me dévoiler ni jeter en pâture mon intimité. Seulement, dans toute création, on met toujours plus ou moins de soi-même. Donc, obligatoirement, il y aura des parties de ma vie avec le PN, comme celles que je vous ai confiées ici. L’écriture est une bonne thérapie, je participais à des ateliers d’écriture, mais comme les subventions sont rares dans le domaine de la culture, ils les ont supprimées à la médiathèque de ma commune. Dommage. J’espère qu’ils relanceront le projet, que je puisse m’exprimer avec d’autres. Une autre solution existe: publier en ligne, sur des sites gratuits. A voir…J’espère que tout va bien pour vous. Au plaisir d’avoir de vos nouvelles. Amicalement, Forester. 🙂
Pour Val et Forester : mon PN se prend lui aussi pour un génie ! Il se vante constamment ( « c’est brillant ce que je dis, non ? », « on dit de moi que je suis très cultivé »,etc) Certes, il connait pas mal de choses (lisant toute la journée), ce qui lui permet de piocher ici et là des citations et bouts de textes qu’il arrange à sa sauce. C’est très facile de faire dire aux écrivains et philosophes ce que l’on a en tête ; il suffit de citer en permanence « Comme le dit très bien Bossuet : … bla bla bla… » Il déclamait ainsi des extraits de textes pour me prouver que Bossuet (ou Karl Marx ou Aristote ou je ne sais qui) et lui étaient du même avis. En faisant des copier – coller des textes en question et en recherchant d’où ils provenaient sur Google, je me suis aperçue que ces textes ne s’appliquaient pas forcément à l’objet de nos échanges. Parfois même, ils étaient très éloignés du sujet et venaient en introduction d’une thèse tout à fait contraire développée ensuite par l’écrivain ou le philosophe. Bref, il me prenait pour une sombre idiote !
A vous lire, il semblerait que vos PN soient plus dangereux que ce sombre crétin qui se prend pour un génie et avec qui je suis restée un an et demi. J’ai bien aimé l’expression de votre grand mère, Forester : « Grand diseur, petit faiseur ». Je trouve qu’elle s’applique parfaitement à lui ! Toujours en train de blablater, du matin au soir, et de développer de grandes thèses sur l’amour et la liberté, thèses qui ne s’appliquaient qu’à moi visiblement. Je devais m’intéresser à lui en permanence, y compris après une journée de travail, m’occuper de lui, lui demander s’il allait bien, l’accueillir chaleureusement et l’écouter attentivement. Mais quand il s’agissait de préparer le repas ou de débarrasser la table, alors ses belles théories s’envolaient : il restait affalé sur le canapé, indifférent, sans jamais proposer de l’aide. Il nous regardait, mes enfants et moi, nous activer, sans un geste ou une parole agréable. Il n’étais pas forcément insultant, mais, plus subtil, le ton qu’il employait était souvent hautain, railleur ou ironique. Il ne s’intéressait pas du tout à mes enfants, ne leur parlait pas, sauf si ceux-ci lui posait une question. L’air de rien, il s’arrangeait toujours pour dévaloriser notre style de vie, nos habitudes, montrer sa supériorité, sa hauteur de vue, n’hésitant pas à qualifier notre « petite vie » d’insignifiante. En fin de compte, il me faisait toujours sentir que j’étais trop conventionnelle, pas assez libre, courageuse, intelligente, « dans l’amour vrai », etc… Que l’éducation que je donnais à mes enfants n’étaient pas bonne, ne favorisait pas leur autonomie, etc. Je regrette beaucoup d’avoir, certains dimanches, délaissé mes enfants. Il me faisait culpabiliser de passer trop de temps avec eux (à trop les cocooner, selon ses propres termes, c’est pour cela qu’ils ne sont pas très autonomes) ; je les ai parfois laissé à la maison pour le suivre dans ses pérégrinations et, au final, je culpabilisais des deux côtés ! C’est ma grande fille qui m’a aidée à me détacher, en me racontant son cauchemar dans lequel elle l’avait vu arriver chez nous et me tuer avec un revolver. Cette manifestation inconsciente – mais réelle – du malaise qu’il avait réussi à créer au sein de notre famille m’a permis de poser un autre regard sur son comportement.
Pourquoi je vous raconte encore mes histoires ? Parce que raconter ce que j’ai vécu (même si c’est infiniment moins violent que les témoignages de certaines d’entre vous) me fait du bien. Et puis, ce soir, j’ai reçu un message téléphonique (pas très clair, comme toujours : » J’ai fait quelques courses vers chez toi qui ont fait remonter des souvenirs assez doux. Mon tribut à ces souvenirs est dans ta boite aux lettres »). J’ai trouvé ensuite, dans ma boite aux lettres, des friandises.
Il y a peu de temps, j’aurais sans doute répondu à ce message, touchée par son mot et son « offrande » en me disant « quand même, il pense à moi ». Mais après tout ce que j’ai lu ici et partagé avec vous, je pense ceci : NON, il ne m’achètera pas avec sa formule alambiquée et quelques friandises ! Il est mielleux parce qu’il se sent trop seul. Mais que je reprenne contact et il redeviendra infect au bout de 48 heures. Qu’il aille au diable avec ses bonbecs !!!
Amitiés à toutes et bonne nuit
Chère Lalouette, il n’y a pas de « Petits traumas », certaines personnes peuvent vivre des évènements très violents et s’en remettre vite et bien et d’autres peuvent vivre des traumatismes plus anodins et ne s’en remettre qu’après une longue thérapie. Vous avez eu la chance que votre fille soit assez proche de vous pour partager avec vous son malaise (cauchermar), ce n’est pas le cas dans toutes les familles. Vous culpabilisez d’avoir laissé vos enfants à la maison parfois, mais moi je vous dis ceci: les mamans ne sont pas infaillibles, font parfois des mauvais choix aussi. Le tout c’est de pouvoir le reconnaître devant ses enfants. Eduquer nos enfants en leur transmettant l’idée que nous sommes parfaits et pas eux est une abberation. Ce qui transparait à travers vos écrits est que vous êtes une bonne maman, attentive au bien-être de ses enfants.
Vous avez raison…. Qu’il aille au diable avec ses bonbecs!!! Ha ha ha, j’ai ris de bon coeur avec cette phrase. Avec toute ma sympathie, Aline
chère aline,
une mère « parfaite » serait meme très dangereuse;comment un enfant pourrait il se construire avec une mère parfaite,ce serait écrasant
amitiés,et bon courage pour vous et votre bout chou(ils nous aident à nous tenir debout)
amitiés
carole
chère lalouette,
votre fille a certainement eu un reve »prémonitoire »,au sens de la mort psychique,dans lequel cet homme cet homme vous entrainait;
bon courage,et tenez bon
carole
Oui, elle est très intuitive et sensible. Et son rêve aurait bien pu se transformer en réalité si je n’avais pas dit Stop. Les enfants se trompent rarement !
Certes, je ne suis pas une mère parfaite et, comme le dit Carole, ce n’est pas souhaitable pour mes enfants ! Depuis la fin de cette relation, nous en avons parlé ensemble (un peu, je ne force pas les choses) et j’ai l’impression qu’ils sont soulagés de ne plus croiser cet homme. En tous cas, nous avons bien rigolé hier avec ces paquets de bonbons dans la boîte aux lettres. C’est assez pathétique, et digne d’un ado attardé ! Pas une parole de regret ou d’excuse, bien sûr, il ne se remet pas en question une seconde, ne me demande pas comment je vais, mais se lamente parce qu’il n’a plus que de « doux souvenirs » pour lui tenir compagnie.
Aujourd’hui, n’y tenant plus, je lui ai écrit un mail cinglant où je lui explique le genre de souvenirs qu’il m’a laissée. Et puis, finalement, je n’ai pas envoyé ce mail. Je me demande si lui répondre ne serait pas encore une façon de se laisser dominer et manipuler. Il sait très bien comment me faire réagir : par la culpabilité ! Et je sens que cette histoire de bonbons n’est pas finie et qu’il va oser, d’ici quelques jours, me dire que j’aurais pu au moins le remercier !!!
Vous parler me fait vraiment du bien, j’en arrive à considérer les choses de manière plus détachée. A chacune, j’envoie ce soir toutes mes amitiés et ma reconnaissance.
C’est ce que je vous souhaite à toutes, de trouver un homme normal. Et, qui sait, à moi aussi. Mais rencontrer un homme normal, c’est comme chercher des champignons: il faut trouver les bons. Nous avons toutes été victimes d’une intoxication, qui a faille coûter, à certaines d’entre nous, une hépatite fulminante. Alors, attention ! A nous de faire un bon tri dans ce que nous récoltons au coin du bois…Bonne soirée à toutes, Forester.
Chère Carole, au sujet du livre me vient une idée: j’aimerais en faire un mélange de roman policier et d’autobiographie sur le thème d’une vengeance venue de loin sur mon ex PN. Alors, je vais embêter gentiment mes « copains » du commissariat , pour savoir comment se déroule une véritable enquête policière, sans pour autant me mêler de leur travail. Ils acceptent , trouvent le projet intéressant. J’ai les éléments de mon histoire en main, je dois y mettre de l’ordre. Je prends des notes. Le livre est encore en gestation. Youpiiiiiii! Je vais bien me défouler! Bonne soirée, Forester.
Oui Forester,
écrivez ce livre,vous serez toujours à temps,le moment venu,de vous poser la question de l édition…
En lisant vos histoires à toutes,je me dis 2 choses:
il y a tout de meme des degrés dans la perversité;le mien par ex n était pas psychopathe;il avait tout à fait la notlion du bien et du mal;juste sadique et très opportuniste
j en ris(jaune)encore,mais j ai été convoqué il y a 6 ans par la police;ils m avaient retrouvé par l état civil de mon fils;
17 plaintes pour escroqueries diverses: des sommes incroyables,un dossier épais comme le code civil;et bien figurez vous,je me suis renseignée,pas une seule condamnation
c est pas beau ,ca!!!
ll autre chose ,c est notre reconstruction;ma longue psychanalyse m a fait comprendre que je n étais pas devenue victime par hasard;il m a fallu « déconstruire » ma propre histoire,pour pouvoir me reconstruire
et ca a marché: j ai enfin pu rencontrer un homme gentil,plein d attentions,qui s est occupé de moi de mes enfants,et je suis remariée
je mesure ma chance,en vous lisant toutes,mais je sais qu avant ce long et douloureux travail sur moi meme,cet homme là,je ne l aurais pas remarqué
amitiés à toutes
carole
Figurez-vous que j’y pense. Mais quant à le faire éditer, c’est plus difficile et cela demande aussi un bon investissement financier. J’ai un ami policier, qui écrit…des romans policiers noirs ! Il a eu beaucoup de mal à trouver un éditeur. Mais, bon! Il faudrait d’abord que je construise le scénario de ce livre, je ne sais encore si j’en ferai une fiction ou une auto biographie. Oui, c’est une bonne idée, à réfléchir… Il y a du pain sur la planche. Quand je le sortirai, je vous en ferai profiter à toutes. En attendant, je me défoule sur mon clavier. On ne sait jamais, cela pourra porter ses fruits pour plus tard…Amicalement, Forester.
Bonsoir Forester,
Et pourquoi pas …..!!!!! Oui on ne sait jamais et qui ne tente pas , ne peut pas gagner 😉
Bonne soiree
Val
Bonsoir, Carole, oui, la vieille dame l’ a aussi dit à la police, le jour où elle est allée porter plainte pour coups et blessures (pour la nième fois). Seulement, voilà: la chose s’est passée il y a neuf ans, et le PN , lors de l’audition pour laquelle il a été convoqué, a bien su manipuler les jeunes policiers en disant que cette dame âgée affabulait et perdait un peu la tête, si bien qu’on ne l’a pas crue et qu’une expertise psychiatrique a failli être demandée. Or, elle me l’a confié un soir, juste avant qu’il évacue les lieux, en me mettant en garde contre ses agissements. « Pourquoi ne l’avez-vous pas dit à vos enfants? » ? lui ai-je demandé, ce à quoi elle a répondu: « J’avais trop honte, et je regrette. » Elle était âgée de soixante-dix ans à l’époque. Elle a l’âge de ma mère. Tous deux entretenaient des rapports étranges, un curieux mélange de haine et d’amour. Il n’a pas nié les faits, quand elle en a parlé devant moi, il avait l’air d’être presque fier de lui, de cet acte odieux. Alors, je pense à une chose, plus profondément ancrée chez ce genre d’énergumène: et si, inconsciemment, il n’avait pas eu, par cet acte sordide, l’envie de « se faire sa mère », avec laquelle il entretenait aussi des rapports étranges, mélangés de haine, de vénération, et…d’amour incestueux? Je ne sais comment j’aurais réagi, si un tel individu s’en était pris à ma mère de cette façon. Sûrement aurais-je eu une réaction de type plus plus « primaire ». Cette dame avait l’âge d’être sa mère… Conclusion: Les PN ont tous, d’une façon ou d’une autre, un sérieux contentieux à régler avec leur mère pour traiter ainsi les femmes avec lesquelles ils vivent. A méditer… Pour mieux se protéger aussi. Amitiés, Forester.
Coucou, Val, oui, la colère est saine quand elle est bien orientée. Pas contre soi, pas contre les autres non plus. « C’est l’acte qu’il faut punir, non la communauté ni l’homme », ai-je dit à un procès d’Assises , alors que j’étais convoquée en tant que partie civile, devant le président et les jurés. Il y a eu un gros silence et des murmures. Quand je suis en colère, j’écris. Je garde pour moi les horreurs que je peux pondre, cela pourrait choquer. Par exemple, hier, j’ai « assassiné » le PN avec lequel j’ai vécu. Ce n’est qu’un crime « virtuel », que j’ai imaginé de toutes pièces. Plus qu’un crime, c’est une exécution. J’ai exécuté, en fait, le mal qu’il m’a fait subir. Cela m’a soulagée. L’écriture est une bonne thérapie en cas de « pétage de plombs ». Et puis, au regarde de la Loi, nous sommes responsables de nos actes et non pas de nos pensées… Depuis que je l’ai « tué », je me sens mieux…Avec toutes mes amitiés, Forester.
et si vous écriviez un livre,on pourrait toutes en profiter…
amitiés
carole
Oui Forester , la colere – bien canalisee – est une grande source d’ energie. Moi, je vous souhaite de sortir un livre d’ enfer …:-)
Bonne soiree
Val
Bonjour, Val, je crois que c’est un « copié-collé » du même individu. Lui aussi se prenait pour un génie : Bill Gates, Monsieur Bricolage, Max Favalelli, le célèbre cruciverbiste, le dictionnaire ambulant Larousse, Pierrot Le Fou, le Commissaire Maigret…Ca fait du monde, tout ça, dans un seul et même personnage, qui s’imagine être, mais n’est, en fait , rien du tout. Donc, il devrait disserter sur cette phrase de Shakespeare: « Etre ou ne pas être, telle est la question ». Sans compter qu’il se prenait aussi pour un martyre. Le jour des Saints Innocents, il m’a expédié un mail qui faisait une page. Le « saint martyr » essayait-il sans doute de me faire comprendre des choses afin de mieux me culpabiliser. Chose étrange, je ne ressens aucune culpabilité. Raté pour lui. Bonne journée, Val, amicalement, Forester.
Val ,je suis entièrement d’accord avec vous ,c’est notre cerveau qu’il faut reconditionner à s’aimer soi- même , pour ensuite ,aimer les autres et aussi, chasser la peur d’être seule
Val ,je veux simplement ajouter à votre commentaire.
Moi, dans mon cas et je suis certaine pour plusieurs autres , à un moment donné, je me suis rendu compte que je vivais avec un rustre et un goujat .
Il est vrai que j’ai acheté la paix et cela en pleine connaissance de cause de ma part. Mais le problème était qu’après quelques années de vie commune ,nous avions acheté des biens en commun ,de plus financièrement à deux c’était plus facile et je suis au prise avec des tendinites chroniques aux épaules. Je s’avais que de me retrouver seule cela ne serait pas facile à tout les points de vue
C’est uniquement pour ses raisons que j’ai étiré ma relation de deux longues années après m’être aperçu avec qui je vivais.
Cela a fait 2 ans au mois de Juin que je suis seule. Il m’arrive de me dire
qu’à deux se serait mieux du côté financier mais d’un autre côté j’ai apprivoisé la solitude et moralement je m’en porte plus que bien à 52 ans
Je serais curieuse de savoir si pour certaines de vous tous ,avez acheté la paix pour les mêmes raisons que moi ou à peu près semblablement
Hélène
Via québec
Chère hélène,
moiaussi,j ai acheté la paix,et à 13 ans de distance,je ne le regrette pas
1)j ai renoncé à toute pension alimentaire pour ne plus avoir aucun contact(bien sur,il avait organisé son insolvabilité)
2)j ai bradé,sur les conseils avisés d un avocat spécialisé ,toutes les parts de société(que j avais bien sur abondé en totalité),de facon,la aussi,à n avoir plus aucun contact.
c est sur,à 2 ,c est plus facile,mais qui vous dit que vous ne pourrez pas refaire votre vie avec un homme normal?
carole
Helene,
J’ ai paye ma liberte et surtout ma paix egalement. Je suis partie avec mes affaires, une tele, un placard , une etagere et un canape. Jen’ avais pas de table, de lit ….j’ ai renonce a tout…j’ ai renonce a lui faire un proces pour l’ argent qu’ il m’ a vole. Nous avions un compte epargne commun qu’ il a completement vide. Selon la loi, la moitie m’ appartient mais le vol n’ est pas reconnu sous le regime de la communaute….mon avocate m’ a dit que je pouvais tenter un proces car nous avions assez de preuves qu’ il s’ agissait d’ un vol ….mais m’ a prevenu que cela prendrait des annees . Mon ex avait fait de fausses declarationsaupres des administrations et avait quitte la communaute europeenne …..en 1 mois il nous a fait une facture de 1000 euros de telephone ( m’ a fait un scandale parce que j’ avais appele 2 x mes parents) . Il avait fait des dettes dont je n’ avais pas connaissance ….je ne sais toujours pas ce qu’ il a fait de l’ argent ..,.ma foi , qu’ il s’ achete avec une lunette de wc en or ….si ca le rend heureux tant mieux pour lui.
J’ ai un bon poste mais n’ avais plus rien, ce sont mes parents qui m’ ont prete de l’ argent dans la mesure de leurs possibilites pour payer la caution de mon appart et les frais de justice. Mon avocate m’ a coute la peau des fesses mais je regrette pas un centime. Cette femme a tres vite compris avec qui elle avait a faire. Il a essaye de l’ embobiner, elle a eu un moment ou elle a doute des histoires que je lui racontais jusqu’ au jour ou il s’ en ai pris a elle aussi …la ca n’ a plus rigole!!!!
Je me suis longtemps reproche d’ avoir ete trop correcte et trop lache avec lui ….de ne pas avoir fait valoir mes droits jusqu’ au bout , de ne pas m’ etre battue assez. Mais aujourd’ hui, je ne regrette rien, la paix n’ a pas de prix…..attaquer un pn en justice bon courage !!!! Ils sont capables de tout. La paix n’ a pas de prix, j’ ai raye cet etre de ma vie , je ne lui dois rien …mon avocate lui dit qi’ il avait bien eu de chance d’ avoir eu a faire a une femme aussi correcte et que cette chance on ne l’ a pas 2 x dans la vie. Il n’ a rien dit …..
Le matin je me leve et je peux me regarde dans le mirroir …….il a disparu de la circulation , je sais tout simplement qu’ il a fait un gosse a sa nouvelle ( qui vient d’ un pays pauvre , a quitte son boulot, son paye , a divorse pour lui et a emmenage avec lui ) et a encore rechange de boulot.
Mon ex avait un passe pas triste non plus ….avec une faillite d’ entreprise pour laquelle il ne pouvait rien…son partenaire etait un voleur ( eh bien voyons donc), l’ histoire de la faillite a ete embellie par les parents egalement ….apres mon divorce , j’ ai appris les details ….aujourd’ hui je suis consciente a cote de quoi je suis passee…quelques annees de plus et je serais certainement dans la m …jusqu’ au coup.
oui, j’ ai paye ma paix eet ma liberte .amities val
Bonjour, Hélène, oui, faire la liste du positif et du négatif m’a été conseillé par une infirmière psy qui a un raisonnement plein de finesse et un professionnalisme irréprochable. Le négatif était lourd, croyez-moi ! Hier, un ami m’a beaucoup émue en m’envoyant un petit mail plein de gentillesse : « Tu es pleine de perspicacité, on ne t’embrouille pas facilement (mrdr)… Tu es intelligente et vive d’esprit, tu es intéressante… » Cela m’a émue jusqu’aux larmes, venant de la part de quelqu’un de droit, et peu enclin aux compliments. J’étais si peu habituée à cela que j’en ai pleuré, cela faisait si longtemps…Autant les sarcasmes, les humiliations me mettent sur la défensive et je riposte en invectivant par des propos blessants, autant un compliment me bouleverse, surtout quand il est dit sincèrement. Je constate que le PN a quand même bien fait son travail de sape concernant mon manque de confiance en moi. Il l’avait flairé de loin. A moi de me faire aider pour reprendre cette confiance en moi, travailler ce point faible, afin de ne pas retomber dans le piège d’un PN, gros comme une maison ! Merci beaucoup, Hélène. Bonne journée.Amicalement, Forester.
Chère Hélène, vous avez parfaitement raison, le PN peut combiner plusieurs pathologies en même temps, et c’est ce qui rend le diagnostic encore plus difficile. Le mien, semblait , par son comportement, être atteint de bipolarité, sans compter d’autres troubles du comportement, tels que des crises de violence, de colère inexpliquées. Il avait aussi des accès de paranoïa, étant persuadé que tout et tout le monde lui en voulait, y compris les administrations, contre lesquelles il se lançait dans d’interminables procédures…qui n’aboutissaient jamais. Le fait est qu’il était considéré comme dangereux, et non pas seulement dépressif, comme l’avait diagnostiqué au départ son médecin traitant. Après tout, il pouvait raconter ce qu’il voulait, manipuler à sa guise son médecin aussi. Mais le fait est qu’il a tenté d’étrangler la vieille dame qui le l’avait logé durant cinq ans, violentée à plusieurs reprises, voire: abusé d’elle sexuellement. Elle a porté plainte, mais, ayant subi de la part du PN nombre de harcèlements téléphoniques avec menaces de mort à l’appui, elle a renoncé et retiré sa plainte, au grand dam des policiers et de ses enfants qui faisaient bloc pour la défendre, car ils connaissaient l’oiseau. Les policiers lui ont dit: « Ne vous plaignez pas si ça se reproduit, vous ne serez plus crédible aux yeux des autorités. ». Il lui a fallu prendre une décision: celle de le jeter dehors avec pertes et fracas, aidée une nouvelle fois par la police, qui s’était encore fois déplacée. Oui, je confirme: ces individus sont réellement dangereux, imprévisibles, violents. Depuis, la vieille dame se sent soulagée, elle va mieux, moi de même, nous évoquons ce qu’il a pu nous faire subir et je me demande encore comment elle a pu le supporter cinq ans ! Personnellement, je n’ai pas eu cette patience. J’ai confié à un ami policier : « Tu verras, un jour, il finira par faire une connerie, ce sera grave, ça finira par un meurtre…Je le sens, et ça me pèse parfois. », ce à quoi il a répondu: « Je ne suis pas au courant de toutes les affaires dans lesquelles il a trempé, mais su tu sens qu’il est violent à ce point, protège-toi au maximum. Et n’hésite pas à nous prévenir, on enverra une patrouille. ». A présent qu’il semble être passé à autre chose et à quelqu’un d’autre, je redoute le pire pour cette personne que je ne connais pas. Je ne puis que faire le constat que tous les récits le concernant se recoupent de façon très précise, avec les mêmes actes de violence, de harcèlement moral et physique…C’est UN GROS MALADE! Ouf! Je respire mieux depuis qu’il est parti. Bonne journée à vous, via le littoral, où nous attendons toujours le soleil pour aller à la pêche. Forester.
chère forester
,sur,le votre est un psychopathe,au sens psychiatrique du terme;il doit tout de meme,à certains moments perdre le contrôle;parce que violer une vieille dame,qui plus est a des enfants,c était tout de meme risqué!
je trouve ca particulièrement atroce
heureusement que vous avez des amis dans la police
amicalement
carole
Mon Dieu Forester !!!!!! A cote de quoi etes vous passee!!!!!Le mien n’ etait pas violent mais a trempe dans des affaires pas tres belles .
Le mien etait sous anti- depresseurs et avait ete diagnotisque comme etant bipolaire aussi …il avait la folie des grandeurs, voulait attaquer bill Gates en justice (!!!!!) .
J’ ai souvent dit que c’ etait un menteur jusqu’ au jour ou j’ ai compris qu’ il ne mentait pas mais fabulait….ce que je veux dire, c’ est qu’ un menteur est conscient de ses mensonges et veut tromper . Lui, croyait vraiment aux histoires qu’ il racontait ce qui le rendait d’ autant plus credible. Il a trompe beaucoup de gens qui sont tombes de tres haut.
Un jour ou l’ autre leur masque tombe ….
Bonne soiree
Val
Val , pour une remarque humiliante , cela en est toute une
C’est à croire que eux , quand il se regarde dans un miroir , ils n’ont que le reflet de leur vanité
Hélène
Bonjour Carole….ce n’est pas grave le tutoiement, je suis quelqu’un de simple et vous racontez moi votre histoire…amicalement.
Ah Catherina
,mon histoire est comme la plupart d entre nous,ici,longue et complexe…
il me faudrait des pages et des pages pour la raconter!
pour moi,contrairement à d autres,je n ai jamais entendu de mots dégradants:il était beaucoup plus subtil que ca;un véritable joueur d échecs(bon,il a quand meme une fois en 15 ans failli me tuer…)
non,ce qui l intéressait,c était
1) ma destruction matérielle( c est vrai qu il y avait des enjeux financiers;il a poussé mon père au suicide,et a récupéré,très intelligemment mon héritage,par le montage de société) ;
2) ma destruction psychique(et surtout,qu on m enlève la garde de mes 2 enfants,issu d un 1er mariage,en me ruinant , mais de telle facon,que je n ai jamais rien pu prouver!
le mien,c e n était pas Einstein,mais machiavel;
d ailleurs,malgré 13 ans de psychanalyse,je crois que je garde en moi la tristesse de la mort de mon père,de cette facon la
Mais sachez que je m en suis sortie,moi et mes enfants,c est l essentiel!
toutes mes amitiés
Carole
Et bien ! Plus je lis vos histoires, plus je me dis que j’ai bien fait de réagir. Quelle tristesse d’avoir perdu votre père dans cette histoire… Bravo à vous de vous en être sortie et d’avoir entamé cette psychanalyse !
Bonjour , merci de prendre soin de moi, aujourd’hui, je vais un peu mieux, je suis occupée à préparer à monter au mariage, alors mon esprit est occupé….
Par rapport au message de Catherina et pour reprendre le commentaire d’Aline que je trouve très juste, une seule question mérite d’être posée : pourquoi avons-nous ce besoin masochiste de nous faire aimer d’un PN ? Pourquoi est-ce que nous ressentons ce besoin de trouver, dans son regard, une approbation ? C’est peut être justement parce que c’est impossible ! Comme si on re-jouait une situation du passé : l’amour d’un parent (lointain, distant, colérique…) à qui on a voulu plaire à tout prix.
Arrêtons de penser que nous ne sommes pas « aimables ». Nous avons des qualités et des défauts, comme tout un chacun, mais prêtes à donner et à partager. Nous méritons mieux que ces tarés qui ne savent que rabaisser, dévaloriser, humilier celles qu’ils prétendent aimer, qui ne savent que se coller, comme une sangsue, à la première femme qu’il croisent. Nous méritons qu’un homme nous aime comme nous sommes et qu’il nous traite avec respect et attention.
Sachez, chère Catherina, que les prochaines proies du PN seront tout aussi dégoûtées que vous dans quelque temps, et que lui finira, comme assez souvent semble t’il, tout seul. Imaginez-le, dans 10 ans, après avoir connu une dizaine (ou plus) de femmes qui auront fini par jeter l’éponge. Et vous, dans 10 ans : vous vous en serez sortie, vous aurez retrouvé l’amour et serez heureuse ! Voilà tout ce que je vous (nous) souhaite !
Bonsoir Forester, Carole, Hélène, Alouette, Aline , Chloé, Carole et toutes les autres.
Je viens de rentrer d’une jounée de travail ereintante et quel plaisir de trouver tout vos petits messages à toutes. Vous avez toutes raison, pour répondre à certaines , ma fille n’est pas de lui Dieu merci, quand à une psychotérapie, j’en suis une depuis Avril de cette année suite à mon viol avec ce soi-disant guérisseur. J ‘ai tout qui m’ai tombé dessus en peu de temps, dans la vie je me suis toujours battue , élevé mes 5 enfants seules , mais aujourd’hui je m’écroule, mais grâce à vous j’ai de l’oxygéne qui rentre dans mes poumons. Je prends du Rescue déjà, je connais tout ces côtés là, les médecines parralléles . Quand à mon PN vu hier, il m’a appellé aujourd’hui, me dis qu’il m’aime, je m’en veux d’avoir étais aussi faible hier en l’apercevant sur cette sacrée terrasse, mais Nîmes est petit cela devait arriver un jour. J’ai tellement souffert avec les hommes , toujours battue seule, je n’ai aucun pilier, je pense que cela viens de mon passé, mon pére c’est suicidé quand j’avais 28 ans , ça a étais horrible pour moi, et depuis me sens abandonné par les hommes, c’est pour cela que je m’accroche. Forester, j’ai déjà fais la feuille du positif et négatif , c’est indéniable le négatif l’emporte…Vendredi je pars a ce mariage, je pense que ça me fera du bien. Je vous aime et vous embrassent toutes. Catherina
Catharina,
Amusez vous ce week end a ce mariage 🙂 comme une jeune fille de 20 ans…. 🙂 🙂 je n’ ai pas d’ enfant , d’ autant plus grand est mon respect pour vous …5 enfants bravo , felicitations!!!! Une femme qui a ete capable d’ elever 5 enfants est solide comme un roc 🙂 oui, s’ etre battue toute sa vie, s’ est epuisant …et bien il est grand temps que vous pensiez un peu a vous .
Sans homme , la vie est delicieuse aussi 😉
Bon courage ( et vous en avez !!!!)
Val
bonsoir Val,
vous dites que toute votre vie,vous avezcouru après des histoires »difficiles »
si ce n est pas indiscret,est ce encore le cas aujourd hui,ou bien le travail que vous avez effectué sur vous meme,a t il pu changer cela?
amicalement
carole
Carole,
Tres bonne question. Non, ce n’ est pas indiscret. Suite a mon divorce, j’ ai effectivement travaille beaucoup sur meme moi, car j’ ai cru ne pas pouvoir me relever . C’ est ce travail qui m’ a permis de comprendre mon schema ….les relations que j’ ai eu avant n’ ont pas dure autant ….et n’ ont pas fini de facon dramatique …..je croyais avoir eu a faire a des hommes completement differents …..si differents, ils ne l’ etaient pas ….faibles, immatures, vides de vie ….avec un ego surdimensione.
Depuis mon divorce j’ ai eu une relation tres courte ….car j’ ai tres vite pris conscience que j’ avais a faire a un pn.( je vous epargne la description des jeux qu’ il jouait avec moi …vous les connaissez). mes amies l’ ont tout de suite compris , elles ne l’ appreciaient pas, nous avons beaucoup discute…
Nous ne nous etions pas trompees : ses denieres lignes pour Noel , ou je lui avez souhaite tout simplement de bonnes fetes: pauvre salope vide, qui a ete incapable de faire des gosses. Tu es grosse et laide….je n’ ai pas repondu .
Nous savons pourquoi nous courrons apres des histoires difficiles ( relation avec le pere en autre) , un tel » comportement ne se change pas du jour au lendemain ….seul le travail sur soi permet de comprendre et developper de la compassion pour soi meme …ce qui ne veut pas dire devenir victime de son passe. Je pense que personne n’ est a l’ abrit de tomber sur un pn …la question est : suis je capable de le reconnaitre, de comprendre que ses attaques n’ ont rien avoir avec moi et surtout de ne pas retomber dans la dependance emotionel …..et de prendre les bonnes decisions avant qu’ il ne soit trop tard . Oui , le travail sur moi m’ a change ….je vois les pn ( il n’ y a pas que des pn) mais leurs jeux ne marchent plus …..ceci etant dit : suis je capable de recommencer une histoire avec un homme? Un jour peut- etre …je l’ espere avoir repondu a ta question:-)bonne journee
Val
Val,
vous semblez avoir drôlement bien avancé…alors ,oui,le monde est plein d hommes gentils,et vous semblez prete pour les remarquer
amitiés
carole
Bonjour Carol, je comprends cette volonté de vouloir se débarasser à tout prix d’un PN, pour ne plus jamais en entendre parler…je suis moi aussi dans une situation délicate puisque j’ai un fils agé de 3 ans qui est né de cette union et j’ai aussi voulu que le père PN soit déchu de ses droits parentaux, mais ce n’est pas si simple dans mon cas et aujourd’hui mes questions se portent plus sur ce qui serait le plus sain psychologiquement pour mon petit garçon et c’est excessivement difficile d’avoir une opinion tranchée. D’un côté il y a ce petit garçon qui devrait être en droit d’avoir son père comme image pour pouvoir s’identifier à son côté masculin et de l’autre il y le risque inévitable qu’il construise mal cette image vu la perversité du personnage…. Dans des cas pareils, il faut choisir le moindre mal mais la construction psychique de ce petit bonhomme est une histoire compliquée à la base et ça me torture parce que je ne sais rien y faire. La démarche que votre fille propose est compréhensible, qu’en pense votre fils? Pour ma part, j’attendrais qu’il attaque en justice pour le faire déchoir de ses droits sinon il gagne à nouveau, il est à nouveau présent dans vos vies, il vous tourmente à nouveau. Votre fils a été apparemment clair avec lui, ça devrait le refroidir un peu… je pense que la meilleure attitude à adopter avec un PN est de le nier autant qu’on puisse, ne plus lui accorder une once d’intérêt même négatif. Il a réapparu, votre fils l’a remis à sa place, passez à autre chose, faite comme s’il n’existait plus… pour moi ça marche en ce moment, au moins je me bats contre lui, au moins je pense à lui, au plus il s’éloigne… c’est bizarre.
chère aline,
je comprends votre dilemme,j ai vécu le meme
avez vous un jugement concernant le droit de visite?
quel type de pn est le père?
pour ma part,j avais longuement réfléchi à l époque;avec le recul,je sais que l éloignement de mon fils était indispensable pour plusieurs raisons:
mon fils allait très mal lorsqu il revenait de chez son père(troubles du sommeil,troubles de l alimentation,confusion mentale constatées par le psychiatre)
de plus,tentatives d enlèvements
le père m avait longuement expliqué comment frapper un enfant,sans laisser de traces(pour m achever psychiquement)
D ailleurs,c est la justice qui a retiré tout droit de visite
j ai fait comme vous le dites si justement ,et je n ai plus du tout pensé à lui,puisq il était loin.aujourd hui,je suis sur mes gardes
Il faut voir comment va votre fils,soyez prudente:ll enfant »soldat »,ca existe;dans certaines circonstances mieux vaut l éloignement
mon pn n attaquera pas en jutice,il sait que ma fille y a beaucoup de relations dans notre ville;je pense qu elle lui ait peur,car bien que n étant pas sa fille,elle a vécu 10ans avc lui,et a vécu,elle aussi de nombreuses choses difficiles
je vais donc attendre,et voir venir
merci de vos conseils
amicalement
carole
Forester vous avez une bonne idée de faire la liste des bons et mauvais moments passés à leur côté. j’avoue l’avoir fait moi même cette liste et ensuite ,je me suis vite consolée
bonne journée à tous
Hélène
Bonsoir ,
oui une liste des bons et mauvais cotés est une bonne idée . Cependant je pense qu´il est important de ne JAMAIS oublier ce qu´ils nous ont fait subir . Qui l´oublie , retombes plus facilement dans la souffrance en recommencant á idealiser son ex partenaire , car c´est ce que nous avons fait pendant longtemps . Nous ne les avons pas vus ou ne pouvions pas les voir comme ils étaient réellement . Il est important á mes yeux de se donner l´autorisation d´exprimer sa colére vis á vis de leurs comportements odieux ( et je ne dis pas retourner sa colére contre ) …il faut avoir le courage de ses émotions, émotions qui sont humaines et normales . une chose que je n´avais pas apprise ….ou que je redoutais par peur de perdre l´autre. Les bons cotés sont importants également , il n´est pas question de regretter ou encore pire de se flageler ….il n´y a pas d´erreurs dans la vie , il n´y que des expériences plus ou moins douloureuses .
Savoir que l´on a été honnete vis á vis de l´autre et de soi meme est la base ….ce que pense et dit l´autre c´est son probléme .
Mon ex m´a dit un jour ; mais est ce que tu t´es vue ??? Mais qui veut d´un truc comme ca tu n´es meme pas une femme.
J´ai souffert comme une bete . Et un jour je me suis dit : et bien moi , je me veux encore et je ne suis pas née pour plaire á qui que ce soit . Entre nous s´entendre dire que je ne suis pas une femme de la part d´un homme, qui n´en a rien d´un …il y a de quoi en rire !!!!
Je vous embrasse toutes trés fort
Val
bojour àtoutes,
val
harry potter,einstein et mc gyver…j ai éclaté de rire!
dieu sait pourtant que le sujet ne s y prete pas;merci pour cet humour décapant
j ai une question,peut etre que des regards croisés m aiderait:
le pn de mon fils 15 ans et demi a tenté de reprendre contact avec lui apres 10 ans de silence (pas de droit de visite,pension alimentaire jamais payé bien sur…)
celui ci l a envoyé promené,violemment et méchament, traitant son père de …pervers
Ma fille ainé ,demi sooeur de mon dernier,est avocate;elle propose à son frère de monter un dossier en déchéance parentale,pour etre définitivement débarassé de ce sa..aud
je me demande si c est une bonne idée,et si ca ne risque pas de se retourner contre nous,puisqu aujourd hui,nous vivons tranquillement
Qu en pensez vous?
Connaissez vous des cas similaires?
amitiés à toutes
carole
PS:catherina,tenez bon,pour vous et vos 5 enfants
Bonjour Forester
Mon ex-conjoint avait un diagnostic de psychopathe avec comme base, la mythomanie
D’ailleurs la plupart des PN et des psychopathes non pas qu’un seul diagnostic ,ils sont accompagnés de plusieurs pathologies secondaires
mythomanie , perversion, névrose, schizophrénie etc….
C’est pour cette raison qu’ils sont difficilement reconnaissables au premier abord et de plus ,se qui les rendent dangereux parfois
Bon mercredi
Hélène
Aline ,j’aime bien la description que vous faites de la cellule familiale qui entoure le P.N. ,surtout lorsque que vous parlez au sujet de l’oppression qu.il nous fait vivre à nous ses conjointes au quotidien et l’oppression que sa famille ne vi qu’occasionnellement.
bonne journée
Hélène
Chère Catherina, il est bien normal que vous ayez encore des accès de grosse déprime, de chagrin et d’incompréhension sur ce que vous avez pu vivre avec cet homme ! Et le fait de l’avoir revu n’a fait que raviver en vous des choses très fortes. Dites-vous que ce qui s’est passé était encore hier; vous avez été blessée au plus profond de votre être, donc: il vous faudra du temps et une aide bienveillante de la part d’un tiers pour que cela se cicatrise ! Peut-être cherchiez-vous à comprendre certaines choses en lui parlant, et vous êtes-vous sentie tout à coup coupable…Coupable de quoi, au juste? Sinon d’avoir tout fait pour lui assurer son bien-être … Le fait de l’avoir revu avec cette dame n’a fait que retourner le couteau dans la plaie. Le hasard a voulu que vous vous rencontriez sur cette terrasse de café. Vous n’y êtes pour rien. Ce n’est que le hasard. Quant à dire que ce serait un malheureux hasard…C’est plutôt un concours de circonstances qui vous rend à présent malheureuse. A présent seulement… Vous vous posez des questions, ce qui est tout à fait normal. Il vous manque? Rien de répréhensible à cela. C’est une réaction tout à fait humaine. Maintenant, prenez un papier et un stylo. Tracez-y deux colonnes, avec le positif et le négatif de cette relation… Vous constaterez par vous-même du résultat et vous apercevrez
qu’il n’y avait peut-être pas tant que ça de positif. Vous vous sentez encore éprouvée, un peu faible, fatiguée…Normal: c’est comme si vous sortiez d’une maladie, ou que vous réappreniez à marcher, après un accident. Les premiers pas sont difficiles, voire pénibles. Puis un jour…Pfffuittt! Comme par enchantement et grâce à l’aide d’une personne avisée, vous vous sentirez plus forte et de plus en plus vaillante. Dites-vous bien que le PN est à présent passé à autre chose, Catherina, à une autre victime qu’il ne va cesser de vampiriser et aussi de faire souffrir, tout comme il l’a fait pour vous. Vivez des instants précieux avec votre fille. Elle vous aime. Quantité de gens vous aiment. Réapprenez à vous aimer, vous le méritez. Chère Catherina, prenez soin de vous. Si vous vous sentez flancher, pas de panique: il y aura toujours sur ce blog plusieurs personnes pour vous soutenir, même de loin. Avec toute mon affection et ma sympathie, Forester.
Bonsoir à toutes
Je viens de tomber sur mon PN a la terrasse d’un café, il m’a vu avec ma fille c’est levé, m’a presenté a une dame avec qui il discuté et nous avons bu un verre ensemble, je l’ai revu que 30 mn mais je craque, il ne m’a rien dis sur notre relation, si on continuez si on arrêtez maintenant je souffre de l’avoir vu, je me dis que ce n’est pas possible que je ne sois plus dans ses bras, que ses mains ne me donne plus la mienne. Je tombe dans la dépression, je vais mal, je pense au pire, j’en peux plus.Je vous embrasse. Catherina
Quand à vous continuez à être forte, moi je m’effondre, je ne dors plus, ne mange plus!!!!Je suis épuisée!!!Jamais je n’aurai dû rencontrer cet homme
Bonsoir Catherina … C’est normal que vous vous dite tout ça parceque vous êtes humaine et vous l’aimez .. Reprenez sur vous et repenser à tout le mal qu’il à pu vous faire.. Vous à t’il fais plus de bien que de mal? Demander vous ce qui vous manque réellement chez lui ? Est ce vraiment lui ? Si je me permet de vous dire ça c’est que je pense souvent comme vous que je veux être dans ses bras et nulle part ailleurs … Mais je me ressaisi et je me demande si le jeu en vaut vraiment la chandelle .. Et non … Si vous êtes ici c’est que vous méritez mille fois mieux, même si je vous connais pas .. Laisser vous aussi du temps comme on nous le conseille et je suis certaine qu’après de longues semaines car ça ne s’arrangera pas en un jour vous retrouverai le bonheur sans lui . Ne vous effondrez pas même si je vous comprend que c’est très dure mais vous avez certainement déjà beaucoup donné dans cette relation . Soyez gentille envers vous même et offrez vous la possibilité de tourner la page . Bon courage .
Bonsoir Catherina,
A lire votre mot, j’imagine que vous êtes en grande souffrance ce soir. Tenez bon et demandez de l’aide au besoin ! Pour ma part, je viens aujourd’hui d’appeler une psychothérapeute que je dois voir mardi prochain. Je ne dors plus la nuit (en journée, je suis extrêmement fatiguée), passant le plus clair de mon temps à repenser à toute cette histoire. Comme vous, je me dis que ce n’est pas possible, je ressens parfois un manque terrible. Je n’ai plus de rêve, plus d’énergie, plus de confiance. La rupture avec un PN laisse dans un état épouvantable, comme si on souffrait d’un stress post traumatique !
L’amour, le vrai, ne rend jamais malade, Catherina. Si une rencontre avec cet homme vous met dans un état pareil, ç’est très mauvais signe !!! Ne vous laissez pas sombrer, rencontrez des amis ou invitez-les chez vous, consultez votre médecin pour pouvoir dormir tranquillement avec l’aide (temporaire) d’un somnifère léger, videz « votre sac » auprès de quelqu’un de compétent.
Je vous dis cela tout en n’étant guère plus avancée que vous sur le chemin de la guérison. Mais c’est parce que je sais que c’est très dur que je me permets d’insister ! Allez, je prends des nouvelles demain (et j’essaie d’aller dormir un peu…) Courage !
Félicitations Lalouette ….oui, quand on ne peut plus, il faut chercher de l´aide. Aides toi et le ciel t´aidera , c´est ce que veut dire cette phrase. Ce n´est pas une honte d´aller voir un psy . un Stress post traumatique est á prendre au sérieux…
Oui l´amour ne rend pas malade , l´amour ne fait pas mal , ne blesse pas ….
je me suis longtemps comparée á une ancienne alcoolique en étant de manque ….c´est cet état de manque qui fait mal.
Il faut reconnaitre que leur indifférence et manque ( pardon absense ) de compassion est insupportable pour ne pas dire ignoble.
bonne soirée
Val
bonjour catherina,
oui, c est tres difficile ce que tu vis
ce que tu décris ressemble à une dépression;est tu suivi et traité pour cela?
peux tu nous dire ce qui t a fait t arreter et lui parler,plutot que de fuir?
ta fille est elle la sienne?
si tu as des idées suicidaires,il faut vite que tu consultes
toutes mes pensées vont vers toi,amitiés
carole
A vous lire, Catherina, cette rencontre vous a mise un peu plus dans le désarroi. Pourquoi n’avez-vous pas quitté le café au lieu de céder? Est-ce vraiment dans cette souffrance réactivée et cette dépendance malsaine que vous avez envie de vivre?
Si vous êtes en dépression, allez consulter rapidement dans un Centre Médico Psychiatrique. Vous pourrez y avoir une consultation d’urgence pour parer à votre désarroi actuel. Vous avez besoin de l’aide d’un pro manifestement. Et peut-être d’un traitement médicamenteux pour vous soutenir. La perte d’appétit et de sommeil peuvent se résoudre en partie avec de la spiruline et du magnésium marin. Vous pouvez aussi ajouter du Rescue, formule des Fleurs de Bach en granulés homéopathiques. Sinon, si ça ne suffit pas, les antidépresseurs plus forts prescrits par un psy ou un médecin généraliste peuvent vous faire du bien.
En l’état actuel des choses, je crains que le forum ne soit pas suffisant pour vous aider. Mais qu’il vous faut une aide psychiatrique d’urgence.
Bonjour Catherina, je connais cette sensation pour l’avoir ressentie moi aussi. Je sais donc à quel point c’est douloureux de croiser son ex. en compagnie d’une femme, occupé à papoter comme si de rien n’était…. J’ai fini par me poser les bonnes questions… Ce n’était pas de L’Amour que je ressentais pour cet homme, c’était juste une profonde sensation d’injustice. Je me posais en Calimero. Pourquoi, après tout ce que j’avais subi, accepté, donné (il m’a quand même coûté près de 40.000,00€ et je paie encore toujours à l’heure actuelle), pourquoi me traitait-il de la sorte? Mais la vraie question est: »Pourquoi avais-je ce besoin presque mazochiste de me faire aimer de lui? » « Pourquoi est-ce que je ressentais ce besoin de trouver de l’approbation dans son regard? » J’ai rencontré récemment Bénédicte Ann (love coach et écrivain), c’est un petit bout de femme hors du commun, avec une énergie débordante, une lucidité stupéfiante. Elle m’a ouvert les yeux sur ma lignée, sur mes parents, mes grands-parents…
Passer une heure avec elle vous chamboule tout à l’intérieur, mais les jours qui suivent, ses mots se font un chemin en vous et vous réalisez petit à petit que la femme que vous êtes est aussi en quelque sorte une continuité de la lignée des femmes de votre famille. ça m’a beaucoup aidé. ça m’a aidé à prendre conscience de certains aspects de la relation que l’on entretient avec ses parents, des différences qu’on ressent parfois par rapport à une soeur, un frère… Pour ma part, j’avais besoin de ressentir la reconnaissance de mon papa, mais je n’y suis arrivée que très tard à l’âge adulte avec toutes les frustrations qu’un tel manque peut engendrer dans l’enfance. Je suis devenue une femme qui cherche l’approbation, qui cherche L’Amour, qui se bat pour exister aux yeux d’un homme….. finalement, le combat avec mon PN est le résultat d’un fonctionnement appris depuis la plus tendre enfance: SE BATTRE POUR ETRE RECONNUE – donc AMOUR = COMBAT. Aujourd’hui j’ai compris (et intégré) et je n’ai plus envie de me battre, c’est trop fatiguant et ça n’apporte pas de bonheur du tout, que des soucis. Se battre pour être aimée, ça n’a pas de sens. Ou on aime, ou on aime pas. Une femme avec mes caractéristiques était du pain béni pour un PN, il avait de quoi se mettre sous la dent au niveau perversité.
Catherina, il ne vous mérite pas! Laissez-le convoler à droite à gauche, plaignez plutot les femmes qu’il côtoies. Cette femme, sur cette terrasse, passera par les mêmes moments que vous si elle tombe dans son piège. Ne croyez pas qu’elle aura droit à autre chose…. ne croyez pas qu’il sera différent avec la prochaine, non, ce sera pareil qu’avec vous. Il est INCAPABLE d’aimer. Finalement c’est comme si le PN présentait un handicap social grave, irréversible et traumatisant pour lui. Tellement traumatisant qu’il se venge sur les personnes, comme nous, possédant ce qui lui manque…..
Merci Aline pour vos commentaires sur votre contexte familial….je ne peux qu´á y souscrire ….et je me reconnais trés bien .
L´amour ou la recherche d´amour se transforme en dépendance affective et emotionelle.
Vous parlez des autres femmes qu´ils cotoient : celle qu´il a pris pour me remplacer , je lui ai souhaitée la peste et le cholera ….
Aujourd´hui je sais qu´elle est elle aussi une victime ….pas tellement différente de moi , il y a quelques années….
bonne soirée
Val
catherina,
euh,excusez moi,dans mon commentaire,je vous ai tutoyé;mais ce qui vous est arrivé hier,m a bouleversé,et fait revenir 15 ans en arriere…
Catherina ….comment allez vous aujourd´hui ???
Courage 😉
Val
Bonsoir, Aline, manipuler un enfant, c’est douloureux et… c’est affreux. Le PN n’est pas à une manipulation près. Vous avez eu là une bonne réaction vis à vis de ce petit de quatre ans, l’âge auquel , idéalement, tout n’est encore qu’innocence et jeu. Or, entrainer ce petit dans ce jeu pervers est ignoble. Je sais, ils sont très habiles dans le chantage et la manipulation. J’ai vu le mien à l’oeuvre, tandis qu’il manipulait le petit-fils de la vieille dame chez qui il logeait. Le PN avait fin par acheter l’amitié de ce garçonnet en lui payant des tours de manège, le Mac Do . Le jour où la grand-mère a porté plainte contre le PN pour violences contre elle, le petit était là. Il a acheté son silence, le garçonnet, pris entre le marteau et l’enclume, traumatisé par cette scène de violence, a préféré aller dans le sens du PN, craignant pour sa grand-mère peut-être, mais aussi pour lui. Faire des enfants l’enjeu de telles perversions est ignoble. Quant à la famille proche du PN, vous avez raison sur ce fait: ils sont soit manipulés, ou leur amour pour les rend complices de cette situation. Car il les a tous retournés comme des crêpes avec ses arguments. Et si par malheur nous tentons de nous justifier devant eux, ils ne nous croiront pas. Rien que pour cette tacite complicité , je préfère couper les pont définitivement avec ces gens. Ceci est dommage quand un enfant est en jeu, témoin de faits qu’il ne devrait pas voir. Mais les enfants sont plus intelligents que l’on ne pense, tôt ou tard, ils finiront par s’apercevoir du véritable visage du PN qui est leur père ou leur mère… Je vous souhaite une bonne soirée, et vous dis à bientôt. Amicalement, Forester.
Bonsoir, Lalouette, HAAAAAAA! Comme ils me font bien rire, ces gens qui croient détenir la vérité, prétendent dire la vérité en toutes circonstances, alors que ce ne sont que de fieffés menteurs, tels le PN. Pris la main dans le sac, il osera encore dire que ce n’est pas lui! Et sa jalousie mesquine à l’encontre de ceux et surtout celles qui ont fait des études,ou, tout simplement, ont réussi à s’accomplir. Celles, surtout qui ont une situation. Combien de fois m’a-t-il reproché d’avoir eu des parents qui ont contribué à ce que je fasse des études supérieures. Il prétendait que lui, et lui seul, était intelligent, puisqu’il était autodidacte et « s ‘était fait tout seul ». Un petit miracle de la génération spontanée du PN. Il reprochait aux femmes d’avoir des postes-clés dans le gouvernement, se plaignant que les hommes n’avaient plus leur place et n’étaient dirigés que par des femmes. Quant aux discussions philosophiques, il préférait y faire l’impasse, car ces sujets étaient bien trop élevés pour lui. Il espérait « briller », me racontant qu’il avait failli acheter un local pour y faire une boîte de nuit, puis après, c’était pour y installer une brocante, enfin : un hangar pour matériel de bricolage. Lassée de ses discours où lui seul avait accompli des exploits, je lui répondais: « Failli seulement… ». « Grands diseurs, petits faiseurs », aurait dit ma grand -mère. A part humilier les autres, que savent -ils faire? Puisqu’ils se croient si intelligents, pourquoi ne changent-ils pas le monde? C’est leur monde intérieur, qu’ils devraient commencer par changer…Bonne soirée Lalouette, amicalement, Forester.
Forester ….aurions nous épousé le meme homme ???
Vous avez fait la meme erreur que moi ….vous n´avez pas réalisé que vous aviez vecu avec Dieu en personne 😉 🙂
Mon ex était le croisement entre Einstein, Harry Potter et Mc Gyver …..élu par le bon Dieu en mission sur la planete terre !!!!
haaaaa , il y aurait de quoi en faire une comedie !
Bonsoir, Carole, oui, ce bon sens hérité d’une lignée de terriens et de gens de mer dont je suis fière…Ils avaient leur franc-parler, leurs manières un peu rudes, mais beaucoup de coeur et de courage. La vie en mer leur avait forgé un sacré caractère aussi ! Mais je les aime ainsi. Ils étaient et sont sincères. Amicalement, Forester.
BRAVO!
Bonsoir, Carole, sur ce point, vous avez raison: le PN est un gros trouillard. J’en ai fait moi-même l’expérience quand il est revenu chercher quelques affaires…Disparues! 🙂 Un ami à moi, qui est agent de sécurité, l’attendait de pied ferme. Ancien judoka, sa carrure en impose, et il n’a pas besoin de parler pour se faire respecter. Il lui a juste lancé un sale regard, l’autre, le PN, lui a humblement ouvert le portail de notre immeuble et a regagné son véhicule sans broncher. J’observais la scène de ma fenêtre. De quoi rire, aujourd’hui. Oui, il faut être drôlement balèze pour s’en prendre à plus faible que soi. Donc, deux gros bras feront leur effet, et là, le PN ne pipera mot, bien au contraire, il se fera tout petit, tout minable qu’il est devant eux. Mais disons -nous bien que dans l’histoire, c’est nous et bel et bien nous, qui sommes les plus courageuses. Amicalement, Forester.
Chère Chloé, certes, il faudra du temps pour oublier, parfois, il vous arrivera encore d’être en proie à votre « fantôme », mais dites-vous bien surtout, que vous n’avez rien, mais absolument rien à vous reprocher dans cette histoire. En effet: est-ce mal , que de faire preuve de bonté envers quelqu’un? Votre sensibilité est une qualité qui se fait rare à notre époque, et vous méritez sûrement mieux que cet énergumène. Laissez le temps au temps, ne vous affolez pas. Retrouvez peu à peu tout ce qui vous procurait de la joie, vos amis qui vous apprécient. Dites-vous que vous êtes bien mieux sans lui, qui est en train de macérer dans son perpétuel mal-être. Personne ne peut rien pour lui. Il est ainsi, il finira ainsi.La plus à plaindre sera sa prochaine victime. Je vous souhaite de couler des jours heureux…sans lui. Amicalement, Forester.
Bonsoir, Aline, oui, il y aurait de quoi jouer une pièce burlesque, tant la situation l’était. Mieux vaut en rire, en effet…Il devait être vert ! Cette anecdote a bien fait rire l’un de mes amis (policier, lui aussi), quand je lui ai raconté l’anecdote, ponctuant d’un ton théâtral: « On a jeté les tables de la Loi. Sacrilège! ». Oui, nous aurions de quoi rire, après avoir traversé tout ce tragique. N’avons-nous pas assez pleuré comme ça? Amicalement, Forester.
bonsoir forester
,je viens de lire votre question concernant les experts psychiatres,et le syndrome de stockolm
il faut savoir que les psychiatres ont une formation médicale,et la question de la perversion narcissique est assez récemment traitée;leurs études les amènent souvent à envisager 2 grandes pathologies,les névroses et les psychoses
le pn étant un psychotique a-symptomatique,il est difficilement détectable,ne se retrouve jamais dans le cabinet d un thérapeuthe
par contre ,la victime du pn,est,elle, très souvent une personne présentant des failles narcissiques(donc,névrosées…mais qui ne l est pas,hein?),elle est donc,pour beaucoup de psychiatres très identifiable,dans leur scéma
ce qui les amene(malheureusement) à préferer interpeller la victime,plutot que le bourreau!
c est dans le champ de la psychanalyse ,et des psychologues pratiquant des thérapies alternatives(emdr,hypnose) que l on trouve les thérapeuthes les mieux à meme,de nous aider
ceci dit,ca bouge un peu avec les jeunes psychiatres…
il faut savoir que le monde médical est malheureusement dans son ensemble,très réactionnaire
en ce qui concerne le syndrome de Stockholm,perso,je m inscris complètement en faux:il passe totalement à coté du problème.
c est notre empathie,notre force de vie, notre propension à refouler notre agressivité qui attire le pn,et qui nous fait tomber dans la toile d araignée
amicalement
carole
Bonsoir tout le monde,
Je partage l’ avis de Carole. La question de la personnalite narcissique est tres recente . Souvent les psys passent a cote et diagnostiquent une psychose , une depression ,Le coup de la mid-life crisis ou du burn out est tres courrant …
La mid- life crisis ( crise de la quarantaine) fait salon en ce moment ….
Ma psy pensait que mon ex etait bipolaire ….
J’ ai compris a qui j’ avais a faire car j’ ai voulu savoir a qui j’ avais vecu. Je ne comprenais comment un etre pouvait changer de personnalite a ce point…..j’ ai beaucoup lu , j’ ai rencontre beaucoup de femmes et d’ hommes qui avaient vecu la meme chose .
Oui, en ce moment il y beaucoup de choses qui bougent …emdr, hypnose, therapie systemique etc…
Il est important de parler du sujet , il n’ est pas question de montrer du doigt les pn ( quoique cela eviterait peut etre beacoup de femmes de se faire prendre) mais d’ ouvrir les yeux a celles qui sont dans une telle relation. comprendre, savoir est important .
Nous pouvons ici longtemps discuter de la pathologie du pn ……le pn ne va voir que tres rarement voir psy …pourquoi le ferait-il, il est parfait !!!!!!
Comme carole l’ ecrit …le partenaire d’ un pn a aussi une faille n, i est ce que l’ on appelle un co- n …il a souvent une personnalite dependante. Pourquoi n? Parcequ’ il / elle puise son estime du regard et de l’ amour de l’ autre. Le jeux du pn ne peut pas marcher si l’ autre n’ accepte pas inconsciemment ( biensur) les regles du jeux,. Une porte ne peux pas s’ ouvrir si la clef ne rentre pas dans la serrure.
Oui, je suis une co- pn a personnalite dependante !!!!!est- ce grave Docteur???? Il ne faut pas oublier que nous vivons dans une societe a tendance tres narcissique…….et effectivement qui ne l’ est pasun peu ???
Mais …j’ ai courru toute ma vie apres des hommes qui me tentaient la carotte sous le nez et la retiraient petit a petit ……des hommes faibles avec un ego surdimensione, manipulateurs, maitrisant les situations a double contrainte …. Je donnais, faisais …ce n’ etait jamais assez !!!! Donner et faire , essayer de satisfaire l’ autre et le rendre heureux (vouloir rendre heureux un etre qui ne l’ est pas est une illusion ) n’ est rien d’ autre qu’ une recherche d’ amour et de reconnaissance!!!! Je me suis usee et videe a la tache , car le pn ne peux pas aimer. On ne peut aimer quelqu’ un que dans la mesure ou l’ on s’ aime soi meme. On ne peut pas donner ce que l’ on a pas soi mene!!!
C’ est pour cela, qu’ il est a mes yeux important de travailler sur soi, se faire aider, et echanger avec les autres pour s’ en sortir et ne pas recommencer selon le meme schema.
La aussi : hypnose, emdr etc ….sont de tres bonnes methodes pour aider.
Bonne soiree
Val
Merci pour vos message qui font » plaisir » à lire . Catherina, les affaires que vous devez recuperer sont elles importantes? Pour ma part si il s’agit de chose comme des vetements, des livres enfin des choses sans reelles valeurs, je vous conseille de les laisser où elles sont plutot que de vous deplacer pour les prendres. C’est l’erreur que j’ai faite une fois, j’etais partie forte je suis rentrée plus bas que terre, rabaissée comme une moins que rien.
Sinonpour ma part, je suis rassurée de voir que je ne suis pas folle d’avoir pu croire qu’on pouvait changer ses personnes. J’y ai mis tellement d’amour, de concessions, d’énergie que j’ai fini par m’oublier moi même. Et pour me rassurée que je n’ai rien fais de mal j’aime me rappeler toute les bonnes choses que j’ai fait pour y arriver. Je me dis alors que les personnes comme nous assez fragiles sentimentalement sont des femmes avec un grand cœur et qu’un jour on trouvera une personne à la hauteur de notre » valeur « .
Merci a Forester pour votre jolie fin heureuse des personnages 🙂 ça redonne un peu d’espoir 🙂 et Aline, effectivement je porte un peu cette culpabilité même si c’est vraiment inconscient parceque pour moi je m’en sent absolument pas coupable mais au fond il est vrai que l’inconscient prend le dessus. Très belle métaphore pour le poison dans les veines … Et je me dit alors que c’est lui qui devrait s’en injecter pour ne plus nuire . Mais ça peut être qu’avec le temps un jour ils se rendrons tous compte de leur faiblesse puisque finalement il ne sont pas fort car ils ont besoin du mal pour se nourrir. Et j’essaye de positiver en me disant que c’est une malheureuse expérience que j’ai vécu là mais qui m’a appris beaucoup. Le plus dure a été d’accepter maintenant je compte vraiment sur le temps pour oublier, passer à autre chose. J’ai lu un livre pas mal sur le sujet » le harcèlement moral : la violence perverse au quotidien » . Bonne journée à toutes les personnes présentes, et je suis très heureuse d’avoir trouvé un endroit où discuter un moment avec des personnes un peu semblables à moi même. Ça fait se sentir moins seule.
Chère Forester,
Quelle coïncidence : l’homme que je viens de quitter detient aussi la vérité ! Il me disait souvent « si tu ne veux pas voir « la vérité » des choses », en parlant bien évidemment de la sienne. Sa vérité consistait essentiellement en une vision déprimée et déprimante de la vie, les autres étaient soit stupides, soit complètement dingues, le monde était hostile, etc. Il était toujours envieux des personnes influentes ou à l’aise financièrement (il lui manque de l’argent pour mener à bien ses projets, le pauvre, il n’a pas eu la chance de grandir dans une famille « pêtée de fric », lui !). Je me souviens d’une soirée où nous avions assisté à une conférence, plutôt intéressante, sur le lâcher prise : le conférencier était nul, bien sûr (« mais comment peut-on sortir des conneries pareilles », etc…). Nous sommes allés 2 ou 3 fois à un café philosophique ; et là, j’ai remarqué que, dés qu’un intervenant intéressant prenait la parole, il grimaçait, persifflait (« N’importe quoi !! » disait-il), avant de contrer cette personne avec un discours interminable censé prouver que lui seul détenait la vérité… Pathétique !
Au début de notre relation, je me souviens qu’il parlait de mon « angélisme charmant », ensuite il a commencé à me reprocher ma « naÏserie ». Mais la noirceur du monde dont il se plaignait à longueur de journée, c’était tout simplement la noirceur qui existait à l’intérieur de lui !
Amitiés à toutes et bonne journée
Lalouette,
Nous avons toutes fait la meme erreur …nous n’ avons pas compris que que avions l’ honneur , le bonheur et la chance de vivre avec Dieu en personne ….:-) 🙂 🙂
Val
Bonjour, Lalouette, vous avez raison, le PN ne s’excusera jamais, puisque lui seul, selon ses dires, détient la vérité, « sa propre vérité », comme disait le mien. Tout comme le vôtre, il avait l’art et la manière de plomber les soirées auxquelles je me rendais, alors qu’il refusait systématiquement toutes les invitations de ceux-ci, prétendant « que leur conversations n’étaient pas intéressantes ». Par contre, à mon retour, j’essuyais une salve de reproches et d’insanités, pour lesquelles il ne s’excusait jamais. Normal: il avait raison. Je devais donc rester à ses côtés, à son service, comme un petit chien. J’en ai eu vite assez de cette situation, où je me sentais emprisonnée. J’ai donc pris de plus en plus mon indépendance, y compris affective, lui signifiant par là que mes sentiments étaient morts pour lui. Je lui échappais peu à peu. Il n’avait plus d’emprise sur moi. Alors, il est devenu violent physiquement, je l’ai fait évacuer de chez moi par la police. J’estime qu’une gifle est une de trop, et qu’une femme ne doit pas accepter ce genre de traitement. Contrairement à nous, personnes « normales », le PN ne s’excuse pas quand il tient des propos blessants, puisque c’est dit sciemment, dans le ut d’annihiler toute dignité que nous possédons en nous. Il m’est arrivé de tenir des propos crus, dérangeants parfois, et , quand on m’en a gentiment fait prendre conscience, je n’ai plus recommencé. La colère réveille mon « ange noir », et le fait mal agir. Je regrette, je ne veux pas être injuste et faire subie à quelqu’un d’innocent le mal être que je ressens parfois, comme tout un chacun. Voilà toute la différence que nous avons avec le PN. Je vous souhaite une agréable journée et vous dis bon courage pour la suite. Amitiés du littoral, Forester.
Chère Val, la psychothérapie nous aide, ainsi que nos lectures à ce sujet et les témoignages de nos amies sur ce blog. Non. Une enfance difficile n’excuse pas tout. Je connais des amis d’enfance qui en ont eu une, qui ont connu misère et pauvreté, mais cela ne les empêchent pas d’avoir du coeur et d’aider leur prochain, d’avoir des valeurs. Oui, ce que vous dites est juste: ils ne cessent de répéter le même scénario, avec des attitudes semblables, et, fatalement, leur mauvais film se termine toujours de la même manière. Tout ce que je constate est que vous voyez très clair sur vous-même et c’est uniquement cela qui importe, pour vous permettre de vous délivrer de cette emprise et de ne plus retomber dans le piège d’une autre relation toxique. Je vais devoir vous quitter pour ce soir, du clavier, mais non du coeur, car je me sens un peu fatiguée. Rien ne nous empêchera de reprendre , si vous le souhaitez, cette conversation intéressante. Bonne soirée, amicalement, Forester.
Bonsoir Forester,
Exactement!!!
Je suis d’ avis qu’ il est tres important dans ce blog de parler de pn et de leur profil….mais le travail c’ est sur nous qu’ il faut le faire. Les pn nous les changerons pas. Je ne sais pas si ils sont » curables » ou pas et cette question n’ est plus notre probleme, ce qui n’ empeche rien d’ avoir tout de meme un avis .
J’ ai rencontre les dernieres annees beaucoup de femmes qui sont passees par la …les degats psyhologiques, famillaux et financiers sont enormes!!!! On parle dans les medias de la violence physique et pourtant il y a une forme plus rependue de violrnce c’ est la violence morale , le chantage emotionel qui est aussi une violence …..dont les pn font usage.
Je tire mon chapeau a toutes ces femmes qui se sont retrouvees seules sans argent, sans boulot, souvent avec des enfants …..parfois devant payer les conneries de leurs ex. ( le mien a fait des dettes egalement) . Toutes, celles que j’ ai connues ( et avec qui je suis encore en contact) sont de magnifiques femmes, pleines de courage avec un coeur en or , qui ont des valeurs …..qui n’ ont pas conscience de leur valeur et n’ ont malheureusement jamais entendu dans leur vie a quel point elles sont belles. Non, la beaute n’ a rien avoir avec les criteres de notre societe malade . Quelques unes ont fait des tentatives de suicide …mourrir pour un con, un malade …qui vous laisserez crever la bouche ouverte: quel gachis, quel dommage …..toutes meritent d’ etre heureuses et le seront un jour .
Forester ..la plus belle des vengeance, la plus belle justice, c’ est de se relever et de vivre …..vivre a fond, apprendre a se rendre heureuse soi meme ….
Il faut sortir de l’ etat d’ esprit de victime……c’ est le premier pas, qui n’ est pas facile je sais…l’ humour aide beaucoup. Beaucoup d’ entre nous n’ ont jamais appris a mettre des limites aux autres , a dire non, a exprimer leur colere, a exprimer leurs envies , pire leurs besoins.et j’ en fais partie…
C’ est ca qu’ il faut changer ….
Le plus beau moment que j’ ai eu c’ est le jour ou j’ ai pleure de bonheur parce que je prennais conscience du chemin que j’ avais fait et de la chance que j’ avais d’ avoir ce qui me restait …..
C’ etait en ete , j’ etais sur mon balcon, je regardais les etoiles …..c’ etait un grand moment de paix interieure que je souhaite a toutes.
Bonne nuit
Val
Coucou, Catherina, vous voyez: une victoire de plus de remportée chaque jour pour vous délivrer de cette relation toxique. Ne vous inquiétez pas, vous aussi, vous y arriverez. Vous êtes beaucoup plus forte que vous ne le pensez. Lui, par contre, n’est plus rien du tout quand il se trouve projeté face à lui-même. Allez, courage, Catherina, ça va aller. Bonne soirée, Forester.
Chère Hélène, à les entendre, les mythomanes ont tout fait et tout vu dans leur vie. Mais ils se font des films, et le plus désolant est qu’au début, on y croit. Plus tard, quand on les cerne mieux, on s’aperçoit très vite de leurs incohérences. Je constate autour de moi qu’il existe un nombre incalculable de mythos…qui me font rire doucement. Quant aux psychopathes, ils agissent de manière plus insidieuse , donc moins visible de prime abord. Alors, quand les deux sont présents dans la personnalité de quelqu’un, de son compagnon qui va devenir peu à peu notre pire ennemi, c’est dur de s’en débarrasser. Car vient vite le règne de la terreur. Je reconnais qu’en moi gît ce que j’appelle: « mon ange noir », celui qui me fait mal parler et mal agir, mais j’ai l’honnêteté de le reconnaître. Bien heureusement pour moi, j’écoute plus souvent « mon ange blanc » que « mon ange noir ». Sans quoi, je ne sais ce que je serais devenue ou comment j’aurais agi…Contrairement au PN, nous le reconnaissons. C’est surprenant que le « vôtre » ait eu, au moins une seule fois dans sa vie, cette honnêteté intellectuelle. Car, à les entendre parler, ils sont tous…des anges…Amicalement, Forester. (du littoral, où gronde l’orage).
Bonsoir Forester,
C’est vrai qu’en chacun de nous demeure un « ange noir ». C’est ce que j’ai coutume d’appeler mon inconscient. Et parfois, quand j’ai peur ou que je suis en colère, c’est lui qui parle à ma place. On dirait des mots sortis tout droit d’un lac sombre où macèrent les peurs et traumatismes de l’enfance. Le tout est d’arriver, comme vous le dites, à reconnaître notre erreur quand nous le laissons parler à notre place. Quand nous laissons notre « ange noir » prendre le pas sur notre conscience, il doit y avoir une parole d’excuse, un geste de regret.
Sauf avec les PN ! L’inconscient du mien parlait constamment, son mal-être faisait surface en toutes occasions. Comme le jour où j’étais invitée chez un ami de longue date à l’occasion d’un anniversaire. Il n’était pas invité lui, et furieux !! Il m’a alors hurlé « C’est ça, vas-te faire enfiler chez X, pendant que je reste tout seul ». Cette invitation à laquelle j’ai finalement renoncée (pfff !) a donné lieu à un tsunami de reproches et à des paroles insultantes. Alors que n’importe quel homme sain d’esprit m’aurait simplement fait part de sa déception (« bon, je vais rester seul, dommage !) ou juste souhaité une bonne soirée. C’est là qu’on s’aperçoit, en fin de compte, que le PN est bien à plaindre plutôt qu’à craindre. Un malade qui, par des phénomènes de projection, va tenter de rendre l’autre malade à sa place.
Plein de situations me reviennent en mémoire… Et même si ça me rend parfois malade rien que d’y repenser, je suis contente que « ça » sorte !
Amitiés du Sud Ouest
Ah! ça, oui, je peux vous garantir que le PN a une mémoire d’éléphant quand il s’agit de nuire à autrui. Tel une grosse mouche à m…, il revient à la charge. Si je vous disais qu’il avait archivé des dossiers concernant toutes ses ex, afin de les assigner en justice un jour ou l’autre…Mais ô! rage! ô! déception! J’ai tout balancé aux ordures ce qu’il avait laissé derrière lui chez moi, dont les fameux dossiers, qu’il m’a réclamé à cor et à cri. « Beeeen, ch’sais pas », ai-je répondu, l’air bête, quand il a fait demander par la police ce que j’en avais fait. « J’étais pas là, j’étais partie chez une amie qui est prête à témoigner, quand il a déménagé ses affaires de mon appartement… ». La police n’a pas donné suite. Je crois qu’ils ont d’autres priorités que des vieux papiers moisis au fond d’une caisse…Sans compter qu’il archive aussi sur son portable les numéros de ses ex.ex.ex., au cas où. A nous d’être assez futées pour changer nos coordonnées le plus rapidement possible, pour ne plus avoir de contact du tout avec ce nuisible. Bonne sirée, Forester.
Forester! Quel régal le passage des documents sacrés balancés aux ordures! C’est rigolo, j’en ai pris du plaisir à vous imaginer balancer tout ça à la poubelle, et hop! Quel drame pour lui….tout le mal qu’il aurait pu faire avec tout ça….vous lui avez enlevé tous ces outils! hahaha. Oh pardon…je me réjouis du malheur d’un autre…mais bon, vu les circonstances, ça fait du bien parfois ;o)
Chère Newmina, vous voyez? Cela vous a fait du bien de danser et de vous amuser comme vous ne l’aviez pas fait, je suis sûre, depuis de nombreuses années passées aux côtés de ce vieil ours mal léché de PN. Ce gros mufle se permettait de vous faire des réflexions? Et lui, comment était-il? Je suis sûre que ce n’était pas un premier prix de beauté, tout comme le mien, qui avait tout d’un chimpanzé , avait des manières de rustre et la bouche pleine de grossièretés. Ah! J’aurais voulu voir votre ex, s’il avait été présent à cette soirée, tandis que vous virevoltiez légère comme un papillon ! Je le vois d’ici, vert de jalousie, rouge de colère, un véritable arc en ciel à lui tout seul! Vous voilà chef d’entreprise, après maints efforts pour redresser la barre. Et lui, qu’est-il devenu, au juste? SDF? Bah! ça ne saurait tarder, car à force d’avoir ce comportement, il finira par lasser tout le monde et se fera jeter par-dessus bord. C’est dommage pour vos beaux-enfants, vous aviez l’air de bien vous entendre avec eux. Peut-être, et je vous le souhaite, qu’ils comprendront tôt ou tard comment était leur père et tenteront-ils de se rapprocher de vous. Quant à votre petit garçon, il sera heureux et fier d’avoir une maman aussi jolie et épanouie ! Personnellement , je trouve que les rondeurs de la maternité rendent une femme beaucoup plus belle. Des formes rondes sont douces et rassurantes. Un visage rond est bien plus beau qu’une figure maigre avec un nez pointu à piquer des gaufrettes. Les dames un peu rondes n’ont pas de rides. Ma grand-mère et ma nourrice étaient un peu rondes, elles étaient si attirantes qu’on avait toujours envie de leur faire des câlins. Mais je suis sûre que vous êtes une jolie femme et il y en a plus d’un, depuis, qui a du vous le dire…Cela nous fait plaisir à toutes, d’avoir un compliment. Surtout quand nous n’avons essuyé que des affronts de la part d’un être qui n’en vaut pas le coup. Continuez ainsi, Newmina, vous êtes sur la bonne voie …Et beaucoup de bonheur à vous! Amicalement, Forester.
Chère Aline, je partage tout à fait votre avis. Avant, j’étais ainsi: je cherchais à plaire, je ne savais pas dire non, de crainte de déplaire, d’être carrément rejetée. Et ceci vient de loin, de ma petite enfance, quand je cherchais désespérément l’affection de mon père, soit absent, ou indifférent à mon encontre. Résultat: moi aussi, j’ai croisé la route de deux PN, qui ne m’ont apporté que fatigue et ennuis. Aujourd’hui, je m’en fiche de plaire ou ne pas plaire. On le prend comme je suis, c’est tout. Même si je tiens parfois des propos dérangeants. Ceux à qui ça ne plait pas n’ont qu’à mettre leur mouchoir par-dessus. Je ne joue plus le rôle que le PN a voulu me faire jouer, je joue mon propre rôle, je redeviens peu à peu moi-même, et il est grand temps. Il m’arrive de rencontrer des hommes que je trouve « biens », mais ce n’est pas pour autant que je vais me jeter à leur cou comme une vieille médaille. Comme disant ma grand-mère: « Personne n’est Louis d’Or ». C’est cela, retrouver sa personnalité, celle qui vous est propre. Il m’a fallu passer par ces épreuves pour comprendre cela. Bien amicalement, Forester.
Bonsoir, Aline, je ne suis pas étonnée du tout que les membres d’une même famille forment une collision pour défendre l’un des leurs, même s’il leur faut mentir à la Justice. Est-ce par peur, par envie de nuire aussi? A mon avis, ils sont tous manipulés par leur « leader », le PN. On a vu des exemples dans l’Histoire: Hitler en était un à la grande dimension, ainsi que Staline, Néron, Ivan le Terrible et j’en passe, bref, tous ces dictateurs sanguinaires qui n’ont pas hésité à sacrifier leur cause pour assouvir leur soif de pouvoir. A la moindre dimension, le PN « familial » en fera tout autant, il n’hésitera pas à « sacrifier » certains membres de sa famille pour ses besoins personnels ou en rameuter d’autres à sa cause, quitte à employer les pires moyens: chantage, appât du gain, pressions de toutes sortes. Le PN ne recule devant rien quand il s’agit de nuire à sa victime. Il utilise ses « instruments », s’en sert et les jette ensuite. Il peut entraîner dans son sillage malsain…Jusqu’à ses propres enfants , en les faisant mentir pour arriver à ses fins. Tous les moyens sont bons, je vous le dis, pour des êtres aussi pervers qui pervertissent les leurs. Alors, pas de quartier: il faut couper les ponts avec tous ces gens-là, qui n’apporteront que du mal. Je les ai vus à l’oeuvre concernant une déposition faite contre une vieille dame, victime du PN, qui avait porté plainte contre lui pour brutalités et violences. Courage, et ne cédez pas. Forester.
Bonjour Forester, je ne pense pas que tous les membres de la famille du PN agissent nécessairement contre nous pour nuir. Je pense que certaines personnes s’allient à leur père, mère, frère PN pour la même raison que nous l’avons soutenu toutes ces années….pour être aimé de lui, pour lui prouver ce qu’ils savent faire par amour pour lui, pour enfin avoir une forme de reconnaissance de sa part. Mais cette attitude est veine. Etant donné que les membres de sa famille ne vivent pas le quotidien avec lui, ils ne connaissent pas la réelle oppression, ils ont le temps de souffler entre 2 rencontres, entre 2 douleurs….nous pas. D’autres s’allient au PN parce qu’il les a manipulés, il leur a, par exemple, raconté des mensonges (histoire de se faire plaindre, histoire de nous noircir un peu) à notre sujet. Et malheureusement, mon PN utilisait son fils, âgé à l’époque entre 4 et 6 ans , pour me blesser ou pour mentir honteusement en demandant que son fils confirme ses mensonges devant moi. C’était affreux à voir, cet enfant de 5 ans qui confirmait, très mal à l’aise, que son père n’avait pas bu, alors qu’il empestait l’alcool… ou alors il rentrait ivre, me traitait de tous les noms devant son fils qui avait à l’époque 4 ans. Il me disait: »de toute façon, tu n’as jamais rien fait pour nous! Hein XXXX (nom de son fils) que Aline n’a jamais rien fait pour nous! Et le petit de devoir confirmer les dires de son père très embêté. Ce jour-là, j’ai réagi par un clin d’oeil d’approbation à son fils sur ce mensonge, sans que son père de le voie, afin qu’il comprenne que j’avais compris qu’il mentait mais que je ne lui en voulais pas, parce que je savait que du haut de ses 4 ans, il n’avait pas la possibilité de le contrer. Quand un PN manipule un enfant, c’est très douloureux….
bonjour Aline
,vous avez raison;tous les mmbres d e famille ne sont pas forcément des « nuisibles »,mais
1)il risque de les utiliser pour vous nuire
2)lorsque vous avez des relations avec les membres de sa famille cela risque de réactiver chez vous cette souffrance indiscible(traumatisme) que vous décrivez très bien dans votre message du 3 /08/2012
Pour cela,creer un cordon sanitaire ,en rompant tous ces liens,qui d une manière ou d une autre,vous reliait à lui,est une facon de se protéger
Quant à la manipulation d un enfant…j ai écrit un mot hier dans le forum d entraide(le pervers et la justice)
ca reste douloureux très longtemps
cordialement,
carole
Bonsoir, Catherina, pour ses clefs, vous pouvez les lui faire parvenir par la poste. Pour vos affaires, lui demander de vous les restituer par personne interposée (quelqu’un de confiance, dans votre entourage proche, par exemple, un homme, de préférence). Il ne faut pas que ce genre de choses vous mine le moral. Réjouissez-vous lors du mariage, dansez, amusez-vous, je me doute bien que cela ne vous est pas arrivé depuis longtemps. Et ce sera avec joie que vous retrouverez votre famille réunie lors de cet heureux évènement. En tout cas, je partage votre joie d’avance.
Partez le coeur léger, soyez sans crainte…Bien à vous, Forester.
Bonjour Forester, Val, Carole, Hélène, Alouette, Aline, Chloé et toutes les autres femmes.
Comme ça fait chaud au coeur en allumant mon ordi de voir toutes ces personnes qui m’ont répondu, qui me viennent en aide.Mille merci, j’en ai bien besoin car on est tombé bien bas par rapport à eux. Mais on se relevera plus forte toute.Je vais écouter votre conseil à toutes et couper tout contact avec sa famille, de toute façon ils sont tous pareils. Par contre, j’ai toujours les clés de mon PN chez moi et mes affaires chez lui, je ne me sens pas prête à allez les chercher, en fait j’ai peur de tomber sur lui, qu’il me manipule ou que je craque.Alors j’attends, je vais monter en Lorraine ce week-end pour un mariage, ça me fera du bien, je verrai ça en revenant.
Je vous embrassent toutes , courage, mes pensées et lecture vous suivent. Catherina
bonsoir catherina,
si vous devez aller chercher vos affaires,allez y accompgnée,de préférence avec un ou deux »gros bras »,si cela vous est possible
en général,les pn sont très laches,et ne s en prennent qu aux gens fragiles!
et surtout, allez vous amuser ce wek:le rire est une excellente thérapie
amicalement
carole
Chère Françoise, c’est tout à fait ce que je pense. Je l’ai exprimé plus haut, en des termes, certes, plus abrupts que les vôtres. Vous avez approfondi la réflexion que je me suis faite après cette rupture, et bien m’en a pris, puisque je me sens plus tranquille à présent, loin de ces gens que je juge malsains et hypocrites. Pardonnez mes jugements à l’emporte pièce, mais c’est ma façon d’être et de m’exprimer. Pour n’avoir vu qu’une seule fois la mère du PN, que j’ai côtoyé trois jours, je ne l’ai pas « sentie ». Je me suis dit: » Là, tu as mis le pied dans un nid de frelons. » , dont il fallait que je m’extirpe le plus rapidement possible. Qui me dit que sa mère n’est pas, elle aussi, une manipulatrice? Une manipulatrice qui se sert de son fils et de ses autres enfants ? Qui me dit que son fils, le PN, ne manipule pas sa mère pour se servir d’elle comme de son bras armé afin de soutenir sa cause? Et sa propre mère ira forcément de son côté, puisque la compagne, « l’instrument » de son fils, n’est rien d’autre qu’une pièce rapportée, donc: rien de moins qu’un instrument interchangeable au gré des fantaisies de son pervers de fils. Donc, si chacune d’entre nous veut retrouver son équilibre après ce funeste épisode de notre vie, il vaut mieux couper court à toute forme de relation, ne serait-ce que la plus lointaine. Merci, Françoise, de votre manière très claire d’analyser les choses. En vous souhaitant beaucoup de réussite dans vos projets futurs. Amicalement, Forester.
bonsoir forester,
non,vos jugements ne sont pas à l emporte pièce,ils sont frappés du coin du bon sens,et d autoprotection:c est très sain;bravo!
amicalement
carole
Bonjour, Chloé, pour ma part, je préfère « petite fée ». Bravo d’avoir commencé ce travail sur vous, qui vous a permis de comprendre l’origine de ce qui vous a fait tomber dans le piège du PN. Certes, il nous est arrivé à toutes, ici, de faire un transfert du père que nous n’avons pas connu, ou très peu présent, et que nous nous sommes évertuées à retrouver…à travers le PN. Pleines de bonnes intentions, nous espérions le faire changer, mais à quoi bon, puisqu’il ne changera jamais? Il se trouve bien ainsi, eh bien! Laissons le croire ! Jusqu’au jour où il se cassera le nez ! Mais vous ne serez plus là pour le voir, puisque vous aurez changé radicalement de cap. Chère Chloé, continuez ce travail sur vous, c’est une très bonne démarche de votre part, qui vous permettra de progresser, d’avancer, et surtout, de ne plus tomber dans le piège du PN. Soyez forte et courageuse. La petite Cosette a fin par trouver l’amour, délivrée des Thénardier. Cendrillon était la plus belle du bal et le prince a succombé à son charme…La petite fée a retrouvé ses pouvoirs magiques, que le vilain sorcier avait voulu lui enlever un temps…Bonne route, Chloé, sur ce nouveau chemin de vie qui s’ouvre à vous. 🙂 Amicalement, Forester.
Bonjour, Lalouette, vous avez raison d’éviter tout contact qui vous est nocif et vous replonge dans un état de souffrance. La petite alouette est en train de prendre son essor vers des cieux plus cléments, vers son propre zénith, vers la pureté que la boue du PN n’a pu atteindre…Voyez comme elle chante, la petite alouette! Dans peu de temps, vous vous surprendrez à en faire autant…et cela vous étonnera! :-). Amitiés, Forester.
Bonjour, Catherina, non, il ne faut plus avoir de contact du tout , ni avec lui, ni avec sa famille. Certes, ils vont parler de tout et de rien au départ, mais, fatalement, un jour ou l’autre, le sujet va revenir sur le tapis, c’est à dire vous …et surtout lui. Voulez-vous devenir le bouc émissaire de ces gens tordus? De prime abord, sa soeur, ou sa mère ne semblent pas être responsables du comportement du PN. De prime abord seulement. Tôt ou tard, ils seront son bras armé (si ce n’est déjà fait). Il va tout faire pour les « retourner » contre vous afin de mieux vous enfoncer. La mère du PN m’a téléphoné juste après notre rupture. Elle m’a demandé mes nouvelles coordonnées. J’ai eu la force de ne pas les lui communiquer, sans quoi, c’eût été fait de moi : il aurait , par ses boniments , réussi à retourner la situation contre moi. Car le PN a ses « groopies », ses adeptes, à commencer par les membres de sa famille, qui seront les premiers à les protéger et à aller dans son sens. Au sujet d’une ex, j’ai entendu sa mère lui dire au téléphone: « Je te crois, mon fils. « , l’air de dire: « Je te donne ma bénédiction…(pour que tu puisses continuer) ». Vous devez vous protéger au maximum afin de préserver votre tranquillité. Vous avez raison, Val, il y a de quoi en rire, une fois qu’est passée la tempête…Tout ces gens sont ridicules dans leur petitesse. Nous méritons tout de même mieux que cela…Bonne journée, très amicalement à toutes, Forester.
Je suis d’accord avec Forester. Le PN ne nous manipule pas uniquement nous, il manipule tout le monde, y compris les membres de sa famille. La soeur de mon PN était consciente que son frère avec des comportements « anormaux », pourtant quand il s’agissait de prendre réellement parti, elle le prenait pour son frère. Elle aurait tout fait pour lui, y compris mentir devant un juge si nécessaire…
Merci pour vos réponses .. On m’appelle souvent Cosette, Cendrillon et petite fée également … J’ai commencé un « travail » sur moi depuis le mois de janvier, je pense que je le laisse me faire du mal car je fais des transfert sur lui. Mon père est parti le jour de ma naissance, j’ai eu quelque contact avec lui mais je sais à présent que mon mal être viens de là et que je ne suis pas parti pour pas être de nouveau » abandonnée ». Longtemps je me suis dit que je pouvais le changer, le faire devenir meilleurs mais j’ai compris à mes dépends que non il restera comme il est : égocentrique, narcissique, radin, mythomane, et voleur. Aujourd’hui je veux me battre pour retrouver mon indépendance sentimentale et j’ai vraiment très très hâte qu’il revienne envoyer un petit message mielleux ! Et là je dirais Non !!!! J’espère que toute les personnes présentes ici ( beaucoup de femmes ) retrouverons le bonheur et la joie de vivre. J’espère aussi qu’un jour ils seront tous démasqués ! Bonne soirée
Bonjour Chloé, je n’interviens pas systématiquement mais je suis les conversations de près. L’épreuve de la rupture et de la désintoxication est pénible mais possible. Si vous portez en vous la culpabilité inconsciente du départ de votre père, il se peut qu’effectivement vous cherchiez à vous faire aimer à tout prix, à prouver aux hommes que vous êtes digne d’être aimée. Tomber sur un PN dans ces conditions est rude. Moi-même j’ai manqué d’attention de la part de mon père, j’étais comme insignifiante à ses yeux et je faisais des mains et des pieds pour qu’il me remarque… j’ai fini par croiser le chemin d’un PN….Résultat après 3 années de rupture : je n’ai plus besoin qu’on m’aime à tout prix et c’est hyper rassurant. C’est rassurant dans le sens où je ne me précipiterai plus sur le premier venu qui s’intéressera à moi en pensant inconsciemment que ce sera peut-être le dernier qui voudra de moi…. Je fais partie de ces nombreuses femmes qui trouvent du plaisir dans le don de soi….. et qui s’oublient elles-mêmes.
Se donner à un PN équivaut à s’introduire un poison dans les veines un peu plus puissant tous les jours….rester avec un PN c’est se suicider à petit feu.
bonjour Aline,chloé,catherina,lalouette,val,francoise,hélene,newmina,et tou(te)s les autres,
n oublions pas que le pn est pas tombé du ciel,il n est pas hors sol:il a grandi dans un système familial;or il s avere que ce système familial est la plupart du temps toxique;au mieux sa famille le couvre,au pire elle est complice(meme inconsciemment)
Donc,pas de quartier…
du courage à toutes,je trouve ce blog d une grande qualité
carole
Rebonjour Forester, Ebjoux, Val et toutes les autres….doit-on garder des contacts avec la famille de son ex PN car je viens de parler via un site avec sa soeur de tout sauf de nous…mais depuis je pleure , j’ai la cafard, je ne suis pas bien. Je pense à nous….a ceux que l’on a vécu…NON je ne retomberai pas dans ses bras….mais je me rends compte que ma souffrance est encore trop présente. Aidez moi svp!!!! Amicalment. Catherina
bonjour,
non catherina,pas de contact;je me permets de te dire cela car après 10 ans de silence,mon pn a tenté de reprendre contact avec notre fils(bien que la justice l ait éloigné)Ils n oublient rien,et si tu es arrivée à lui échapper,tiens bon,il peut se servir de sa famille pour t atteindre
plein de courage…c est long,mais on peut s en sortir,j en suis la preuve
Bonjour Catherina,
C’est dur par moments, oui !!! Pour ma part, j’évite d’avoir des contacts avec une personne qui connait aussi l’homme que j’ai fréquenté. Il se trouve qu’à chaque fois que je l’ai fait, j’ai eu un cafard épouvantable. Et me suis sentie mal pendant 2 ou 3 jours après… ça remue trop de choses au fond.
C’est tellement difficile que se dire que la vie dont on avait rêvé avec ce PN a été piétinée. L’amour a été défiguré, tout s’est évanoui. Mais il ne faut pas oublier la souffrance et les moments atroces. Se dire que la vie avec un PN, c’était aussi – et même – surtout ça ! Et en finir avec le regret d’une relation qui nous a fait, au final, beaucoup de mal.
Je pense à toi, tu n’es pas seule ; tiens bon !
Lalouette
Bonsoir Catherina
Je me permets de vous donner un avis mais forcément ça n’est que mon opinion sur le sujet rapport à ce que j’ai pu observer via mon expérience avec un PN.
L’ancienne compagne officielle du PN dont j’étais une des maîtresses a tenté même après leur rupture de maintenir le contact avec la mère du PN. C’était pour elle une façon de rester en contact avec cette famille, mais aussi de garder une sorte de légitimité ou d’espoir je pense de reconquête du PN. Mais je trouve pour l’avoir revue durant cette période, de loin et pour l’avoir une autre fois croisée en ville que cela l’a plus minée psychiquement et affectivement qu’autre chose. Sa mine défaite, triste, accablée ne donnait pas d’elle l’image d’une femme heureuse.
Parce que le PN ne lui est pas revenu pour autant. Il a même été lui présenter sa nouvelle compagne officielle qui a regardé bien sûr cette femme en chien de faïence et celle-ci l’a regardée de même. Et si le PN rend parfois des services à son ex-compagne, il s’en sert surtout comme souffre douleur occasionnel. La mère du PN se sert aussi de cette femme comme dame de compagnie pour lui faire faire quelques courses, l’accompagner chez le médecin, discuter avec elle car c’est une vieille dame qui ne sort quasiment plus de chez elle.
Mais il n’y a je crois guère d’affection dans ce genre de lien. Plus de l’utilité qu’autre chose.
Du coup, je trouve ce maintien de lien relationnel que cette femme a souhaité garder plus nocif que positif. Je ne sais pas si ce lien elle le maintient toujours avec le PN et la mère du PN. Mais je peux attester que cela ne l’a pas rendue plus heureuse. Pire, je pense que cela a plus contribué à la perpétuation de son aliénation par le PN et sa mère.
Maintenant, ça n’est que mon humble avis.
Je ne trouve pas très sain de garder contact lorsqu’il y a eu des ruptures aussi douloureuses et des manipulations aussi graves dans une histoire de couple et une histoire d’amour. Trancher tout lien dans le vif fait certes très mal sur le moment mais permet à la personne victime de pouvoir se libérer vraiment de l’emprise du PN et pouvoir se reconstruire et s’autoriser un avenir différent des souffrances endurées.
Continuer une sorte de pseudo relation amicale avec le PN comme avec son entourage, c’est selon ma sensibilité au regard de mon expérience, continuer son calvaire sous une autre forme.
Et c’est aussi une porte ouverte à d’autres abus du PN qui pense qu’il peut encore monter d’un cran les humiliations, le mépris de votre personne puisque vous continuez à fréquenter ses proches alors même qu’il vous a maltraitée au plus haut point à l’époque où vous étiez ensemble. Le fait que vous mainteniez le contact avec lui ou des proches vous fait passer dans son esprit pour la bonne poire qu’il peut continuer d’abuser quand il veut et comme il veut. Y compris en se servant de ses proches pour agir à sa place.
Si j’ai un conseil, ne donnez pas le fouet pour faire battre encore.
Vous méritez autre chose de la vie, Catherina.
Même si je conçois bien que pour le moment, c’est très dur ce retour à la solitude mais tenez bon. Occupez-vous, allez au cinéma voir un bon film, faites vous un resto avec une copine, une randonnée, quelque chose qui vous occupe suffisamment l’esprit pour que vous n’ayez plus une minute pour penser au PN. Et vous verrez que petit à petit, vous comprendrez que la vie peut être belle et bien plus belle sans lui qu’avec lui. Même si pour le moment, votre solitude et le manque font que c’est un passage très rude à vivre. Courage!
Cordialement
Françoise
Merci Francoise ….exactement !
Bonsoir Catharina,
La question que TU dois te poser est la suivante: qu’ attends tu d’ un contact avec la famille ????? Pourquoi veux tu guarder un contact ? quelle en ai la reelle motivation ? Il est important que tu sois honnete avec toi….
Je pense qu’ il est difficile de repondre de facon generale a la question. Elle est d’ autant plus delicate quand des enfants sont en jeux.
Pour ma part , j’ ai coupe les ponts avec tout le monde. Leur famille est LEUR famille, un fils , un frere le reste aussi . Il existe des regles de loyalite dans une famille. J’ ai eu du mal a faire le pas, je ne pouvait pas m’ imaginer couper le contact avec des gens que je considerer comme une partie de ma famille …. Mais je me suis rendue compte que mes motivations n’ etaient pas valides. En fait, je voulais guarder mon image de femme correcte aupres d’ eux, je voulais qu’ ils me donnent raison et tord a leur fils, qu’ ils reconnaissent que leur fils soit un salaud , je voulais guarder le contact pour savoir ce qu’ il fait, ce qu’ il devient ….savoir si je lui manquais, les entendre dire que sa nouvelle etait une catastrophe etc ….j’ ai pris conscience de tout ca tres tard. Tous les contacts que j’ avais avec eux me faisaient du mal …comme toi. Alors j’ ai tout coupe. Je pense qu’ il est possible de facon correcte en expliquant que tu ne veux plus en ce moment. Et peut etre un jour auras tu la force de reprendre le contact. Aujourd’ hui j’ etais avec une copine qui connait tout ca , elle est tres amie avec la soeur de son ex, a guarde le contact avec elle pendant avec elle pendant quelques mois pour ce rendre compte que cela la faisait souffrir plus qu’ autre chose …comme toi , elles discutaient de tout et de rien. elle a du tout couper ….2 ans plus tard : elle ne ressent pas le besoin de reprendre le contact. A l ‘ epoque elle n’ a pas donne d’ explications , simplement signale qu’ elle ne souhaite plus de contact. Je pense et ceci est mon avis personnel , toute explication est superflue , qui n’ est pas capable de comprendre ca, manque d’ empathie et de comprehension.
Pour ma part j’ ai tout coupe de facon brutale sans dire un mot car la famille et les amis n’ ont pas ete correctes avec moi. Je ne leur dois rien …et je m’ en porte tres bien
Catharina : tu es la seule a pouvoir repondre la question. ma solution ne doit etre forcement la tienne ……mais si je peux me permettre de te donner un conseil: Regle d’ or numero 1) Prends tes distances en ce moment de TOUT ce qui te fait souffrir ( et si ce n’ est que temporairement) – tu as besoin de toutes tes forces pour te reconstruire. apres une experience comme celle ci on est plutot vide alors utilises les a bon essient….
Bonne soiree , es confiance en toi 😉
Val
Desolee pour les fautes 😮
Tiens je me rappelle d’ un commentaire : mais on pourrait rester amis ? Sa mere : tu peux venir quand tu veux , nous t’ en voulons pas …..et bien voyons donc …..avoir des amis qui m ‘ humilient, me traitent comme un chien et me volent …c’ est sympa non ???? Et puis rendre visite a des gens qui vous culpalisent pour des choses que vous n’ avez pas faites……pas mal non plus ……leur pauvre fils a pete les plomb parce que je l’ ai rendu malheureux, j’ ai abuse de lui et je suis folle !!!!!
Ils me prennaient vraiment pour la derniere des connes !!!!
Aujourd’ hui, j’ en ris ….
Coucou, Catherina, oui, comme je viens de le dire précédemment, PLUS DE CONTACTS DU TOUT avec ces gens -là, dont le PN va se servir afin de vous nuire par personne interposée. Cela fait aussi partie de sa panoplie. Ne vous posez pas de question, à savoir si c’est bien ou mal, s’ils ont, quelque part, une part de responsabilité dans le comportement du PN. Je pense, comme d’autres sur ce blog, qu’il vaut mieux couper carrément les ponts avec ces gens, qui ne tarderont pas à faire de vous leur bouc émissaire, sous couvert d’amitié. Le PN va rassembler ses « adeptes » afin de vous causer du tort. Pour préserver votre bien-être, évitez dès à présent, toute forme de contact, c’est une brèche par laquelle il pourrait encore s’introduire et vous piéger de nouveau. Constatez par vous – même le sentiment de malaise et aussi de mal être dans lequel vous êtes plongée, qui vous ramène fatalement à ce passé que vous voulez oublier. Donc: pas de quartiers; opposez un total silence radio. Parole de femme de la mer. Allez, courage, ça va aller, nous sommes là pour vous soutenir et vous aider aussi à remettre le bateau droit . A partir d’aujourd’hui: changement de cap. Toutes mes plus sincères amitiés. Forester.
Bonjour Val
Forester a raison ,se sont des incurables
Ils iront en thérapie seulement si leurs comportements machiavéliques
sont découverts et qu’ils sentent que leurs intégrités est compromises
Ils iront en thérapie seulement pour préserver leurs images . Ils se disent dans leurs têtes ;mieux vaut passer pour quelqu’un qui a besoin d’aide en allant en thérapie, que passer pour quelqu’un qui n’a aucune conscience et une personne qui est complètement déséquilibrée mentalement
Donc ,ils iront en thérapie seulement pour sauver leurs honneurs et non pour accéder à une guérison
Bon Dimanche à tous
Hélène
Bonjour!
Me revoici… nouveau surnom trouvé et quelques soucis cybernétiques résolus, je replonge avec allégresse vers vos messages!
Danse: je me suis offerte une soirée solo (mon petit est encore trop jeune pour l’emener avec moi, comme Catherina!!!) pour danser comme je ne l’avis pas fait depuis si longtemps. J’ai vraiment passé un moment exquis: comme si j’avais laissé s’envoler ces 10 ans… je me suis même faite draguée par des petits jeunes, faut croire que ces 10 ans se sont vraiment envolés le temps de la soirée… moi je pensais surtout, avec tendresse: « ah, mon brave, en d’autres circonstances j’aurais été ta belle mère (j’avais des beaux enfants qui avaient moins d’écart avec moi que j’en avais avec leur père!) » Mes beaux enfants me manquent…
La cure de Jouvence dont parle Forester n’est peut-être pas qu’un mythe… J’ai pris les avances comme un clin d’oeil de l’absurdité de la vie, parce que « mon » vieux PN me disait que j’étais devenue difforme avec la naissance du petit, et que toutes ses ex avaient mal fini, sans lui…(style, mocheté,… lui seul sachant « nous » mettre en valeur) quand même!!!
J’étais vraiment en mission cathartique.
Quel bon moment!
Pour couronner le tout, j’ai pu rebâtir mon entreprise en 3 mois… Je travaillais avec le PN (soir traduire: je travaillais, il paradait) et nous avions notre entreprise ensemble (plus simple pour me contrôler). Les derniers temps c’était le Far West et il m’avait même interdit de faire la bonne partie du travail fut un temps, et les manifestations publiques, parce que j’étais « hystérique et pas capable de me tenir en public ». Avant de « m’autoriser » à nouveau à faire la partie agréable, tout en me faisant une vie d’enfer à l’insu de tous, par violence verbale, insinuations, pression psy… bref, vous voyez!!!
J’ai fini par quitter moi-même mon entreprise, pour laquelle j’avais bossé comme une dingue depuis… 9 ans!… sans que le personnel ne réagisse tellement ils étaient dans le flou que le PN avait bien répandu, souillant l’énergie générale…
Mais l’expérience du terrain, et la confiance de certaines personnes, avec ma volonté de m’en sortir et de faire valoir ma dignité (pas folle hytérique) et mes compétences réelles (il arrive à écrire que c’était lui s’était chargé de cette entreprise, faisant mine d’avoir fait le gros du travail, et ridiculisait ma part de travail, comme une excuse que je remettais sur le plateau quand je lui disais que c’était du boulot et que je n’avais pas de temps pour lui, au taquet, aller, hop, tout de suite, maintenant), ont fait que j’ai remonté une entreprise en 3 mois, clé en main! (et les baricades grâce à mes avocats pour ne pas qu’il s’approche de trop près).
Nous avons déjà des projets jusqu’à fin 2014.
L’autre entreprise, sans moi (qui faisais tourner la machine) est en stase, et certains projets ont été reportés ou annulés.
Encore un autre versant de mes victoires.
Pour répondre à Chloé, avant j’étais communément appelée Cosette, Cendrillon, Mère Thérésa… sur un ton de plaisanterie …qui arrangeait bien tout le monde!
Cette aventure m’a au moins appris à poser certaines limites, à commencer à oser le NON. Maintenant les personnes autour de moi sont parfois choquées que je ne cède plus à tout vent. Certaines réagissent même bien: Ah, tu as raison, ça me fait plaisir que tu t’affirmes comme ça, tu vas vraiment mieux »… !!!!!
D’autres font un mouvement de recul car elles ne me reconnaissaient pas de limites dans ma solicitude.
Mais ça me soulage de poids que je n’avais même plus conscience de porter tellement je les avais intégrés.
Pouvoir dire non. Parce qu’on pense que c’est mieux pour non: GRANDE VICTOIRE. Et cela demande encore de l’entrainement. La culpabilité rode toujours, aux aguets.
J’aimerais vraiment faire ce pique nique avec vous toutes, comme c’était suggéré.
Au moins, je vais déjà trinquer à votre santé à toutes!
Newmina : yeeeeessssss !!!!! Bravo !!!
Comme quoi les hysteriques …..assurent plutot bien 🙂
Ca doit etre vraiment vexant de se faire depasser par une hysterique quand on est soi meme » normal » ;-D
Bonne soiree d’ une folle furieuse 😉 🙂
Bonjour Catherina
Le PN ne se retrouvera jamais seul et ne remettra jamais sa façon de vivre et ses comportements en question
C’est un mode de vie qu’il a adopté et il y aura toujours une Mère Thérèsa comme notre amie Forester le dit si bien;
qui le prendra en charge pour assouvir ses besoins primaires comme un nourrisson .Se loger, boire et manger ,se faire entretenir
bonne journée
Hélène
Bonjour Chloé
Votre de type est du genre mythomane. Il répond à vos questions d’une manière floue pour ne pas se compromettre.
De plus quand vous dîtes qu’il semble avoir 2 personnalités là aussi vous avez raison .C’est l’impression que nous avons, quand nous sommes en présence d’un mythomane
De plus ,quand mon ex-conjoint a décompensé, il m’a dit un jour que quand il était devant un miroir à 3 volets, quand ,il se regardait; il voyait dans le volet droit la bonne personne en lui et dans le gauche la mauvaise personne en lui. Je crois que c’est la seule fois où il m’a dit la vérité
Il a été en thérapie à ma demande pour simplement me faire garder le silence sur ses comportements mais la mythomanie ne se soigne pas et la psychopathie encore moins
bonne journée
Hélène
.
Chère Forester, vous allez vous en sortir plus vite et plus forte que vous le pensez, lui par contre aura plus de mal , car il ne peux plus se nourrir de votre énergie. Sur , il va avoir une autre proie, la pauvre, et une et une autre. A ce moment là vous, vous aurez la stabilité et lui il cherchera toujours et encore pour finir seul dans son coin, comme un morceau de viande qui moisi et pourri par la suite. a ce moment là peut-être qu’il refera un point sur sa vie, mais trop tard plus personne pour être là pour lui et s’en occuper.Moi, je prends énormément sur moi , hier comme pour conjurer le sort j’ai été danser avec ma fille a l’endroit ou l’on s’est rencontré et contre toute attente, je me suis dis une page est tourné. Il a perdu….
Amicalement, je vous embrasse toutes
Bonjour, Hélène, ma grand-mère vous aurait répondu, avec son petit sourire malicieux: « C’est quand on veut noyer son chat qu’on dit qu’il a la rage », ce qui veut dire que le PN rejette continuellement la faute sur autrui. Si ce n’est vous, c’est donc ses parents. Ce n’est jamais lui, quoi! Oh! Le pauvre petit Caliméro! Il pense que le monde est trop injuste pour lui, que c’est toujours lui le « gentil » et les autres les « méchants ». C’est trop facile. Il ne s’est jamais remis en question et ne le fera jamais, puisque tout sera toujours de la faute des autres. Ma grand-mère avait d’autres expressions du terroir, qui sont pittoresques. Une personne âgée est une véritable bibliothèque ambulante. Souvent, leur jugement est juste, elles « sentent »ce qui est bon et ce qui ne l’est pas. Elles ont plus de recul que nous sur la vie. Et ce vieil adage qui me revient en tête, qu’elle me répétait souvent: « L’amour a ses raisons que la raison ignore ». Là, une fois de plus, je vois qu’elle ne se serait pas trompée si je lui avais présenté l’individu qui fut mon compagnon durant presque un an…Amicalement, Forester.
Tout a fait Forester : ma grand-mere m’ a dit apres mon divorce : je ne l’ ai jamais aime , je me suis toujours demandee ce que tu faisais avec cet energumen !!!! J’ adore les expressions de nos grands- meres aussi …
Bonjour Mesdames,
Je partage aujourd’ hui mes pensees – suite a vos commentaires- concernant les PN .
forester ecrit : ils sont incurables. Oui, d’ autant plus qu’ ils refusent de faire une therapie dont ils auraient bien besoin.
Le PN n’ est pas forcement quelqu’ un qui a une enfance difficile et dure mais tout simplement une enfance emotionalement vide. Mon ex vient d’ une famille ou il ne manquait de rien, mais ou la Mercedes etait plus important que tout le reste. Ses parents ont compense leur propre vide emotionel en le gatant et en le goinfrant ( il avait et a toujours des problemes de poid) , en lui passant ses caprices, en payant ses conneries ….pour apres le lui reprocher et tout ce qu’ ils avaient fait pour lui, quand il ne faisait pas les choses comme ils l’ attendaient. Tout ce qu’ il a fait dans sa vie n’ etait jamais assez bien ou tout simplement assez. Sa mere maitrise le chantage emotionel ( menace de suicide en autre ) depuis toujours . Ironie de l’ histoire ( si il y en une ) : il a essaye de sortir de ce corset familiable en epousant quelqu’ un comme moi ….venant d’ une famille completement differente et a l’ oppose de la sienne , ayant aussi des tendances mere theresa. Par devant les parents etaient tres gentils, par derriere j’ en ai pris plein les dents. Ma psy me disait que je l’ avais stabilise pendant des annees ….jusqu’ au jour ou j’ ai commence a prendre du plomb dans la tete et en prendre de l’ independance , a poser des questions …le resultat : il a mute en un monstre!!!! Qu’ on le croit ou pas : je n’ ai pas reconnu l’ homme avec qui j’ avais vecu 13 ans. Dr. Jekyl et Mr. Hyde !!!! Jamais, jamais je n’ aurait cru qu’ il puisse etre capable de faire ce qu’ il a fait et ce qu’ il a dit. He oui ……une carte se deplace d’ un mm et le chateau de carte s’ ecroule!!!!!
Ceci etant dit , qui n’ a pas vecu dans l’ enfance des vides emotionels ou n ‘ a pas vecu des traumatismes plus ou moins lourds – qui nous soient conscients aujourd’ hui ou pas – ….un pere dur ou abscent , une mere depassee par les evenements, la perte d’ un parent, alcoolisme du pere..et j’ en passe. Oui, tout cela marque un enfant et une vie. mais je ne pense pas que cela fasse de tout le monde un bourreau !!!!
Ceci m’ ammene a repondre a un commentaire sur le passe des PN : oui, il faut comprendre qu’ ils sont devenus ce qu’ ils sont suite a leur passe plus ou moins lourd . Comprendre est important. Leur passe est une raison pas une excuse. Comprendre ne veut pas dire accepter. Accepter c’ est les victimiser, jouer selon leurs regles du jeu ….les rendre irresponsables de leurs actes ……et puis Maman est peut etre la femme qui accepte tout …pas la partenaire !!!!! Pendant ma therapie j’ ai eu un moment ou je me suis rendue compte que toutes ses attaques n’avaient rien a voir avec moi – mis part le fait qu’ elles me revoyaient a mon propre manque d’ estime…..et ma psy ‘ a dit : vous avez tout compris !!!!!! Mesdames …..la partenaire n’ est qu’ une surface de projection pour la haine qu’ ils ont d’ eux meme, de leur mere , du monde ……j’ ai pris insconsciemment le role de sa mere….lui donnant des excuses, en le chouchoutant et prennant ses responsabilites ….je ne me suis jamais sentie » femme » dans ce couple.
Oui le PN ne change pas et ne changera pas ,si il est capable de changer quelque chose, c’ est la scene et les acteurs …..qu’ il dirige selon le meme scenario. Si les acteurs ne se plient pas, ils les eliminent ..si le decors ne lui plaient plus, il le detruit …..ou change de scene. Oui, les autres sont responsables ( dans sa tete) de ses echecs …….le fait que ces echecs s’ accumulent ne l’ ammene pas a se remettre en question. Dommage car leur vie n’ est que remise en scene du meme scenario. Il va de soi qu’ il ne voit pas les choses de cette facon: les ex etaient des salopes, le chef un con, et le copain un voyou. Lui, il est parfait. Il ne peut pas se voir autrement que parfait, son imperfection renvoit a sa douleur.
Si quelqu’ un peut changer ….c’ est nous. sans se culpabiliser , apprendre a reconnaitre sa part de responsabilte : he oui mesdame …j’ ai joue son jeux, j’ ai manque de respect vis a vis de moi meme, j’ ai pris des responsabilitesqui n’ etaient pas les miennes, j’ ai voulu sauver un homme de son vide affectif ……en quete d’ affection, de reconnaissance …au nom de l’ amour qui n’ etait qu’ une illusion.
Cet homme , c’ est moi qui l’ ai choisi, et si j’ ai cru a ses mensonges ….ceci fait egalement partie de la responsabilite que je dois porter. Et si il me reste une chose a faire : ce n’ est pas de l’ excuser pour son passe et pour ce qu’ il est, ni de l’ accepter ……( l’ absolution si il y en a une ce n’ est pas a moi a la donner)… Mais de me pardonner moi meme pour ma naivite et mes faiblesses.
Justice ou pas justice ????? La justice , elle est deja la. Nous toutes avons la chance de sortir de la, de reprendre notre vie en main, de nous reconstruire …..le PN reste dans son monde, dont il est l’ eternelle victime.
Qui veut vivre une telle vie?
Dans chacune de nos histoires, il y a une lecon a apprendre….on apprend la lecon ou on reste con toute sa vie…..
Sur ces mots je vous souhaite un bon dimanche a toutes
Val
Chère Catherina, oui, vos conseils sont avisés: je vais encore lire des ouvrages sur le « Lâcher prise », et autres, car j’en ai réellement besoin par moment. J’ai besoin d’évacuer les pensées négatives que j’ai encore à son encontre. Je pratique aussi des séances de thérapie brève qui semblent m’aider quelque part. Je me distrais, mais il arrive que des pensées parasites le concernant me mettent dans un curieux malaise. Donc: je dois ABSOLUMENT ne plus penser à lui. Je pense que cela va me prendre du temps. Certes, j’aimerais , moi aussi, rencontrer l’homme avec lequel partager des choses positives. Mais je ne suis pas encore guérie. Je n’aimerais pas faire subir à quelqu’un qui n’y est pour rien ce mal être car ce serait injuste et ce serait me comporter, quelque part, comme le PN. Vous avez eu parfaitement raison de lui répondre ainsi. Il ne méritait que ça. Vous êtes autrement plus valable que lui, qui n’est rien, après tout. « Epave d’un jour, épave toujours », il est et restera. Tandis que vous, vous avez déjà pris une cure de jouvence depuis son départ, et cela ne fera qu’aller mieux pour vous et vous vous étonnerez vous-même… Amicalement, Forester.
Bonjour, Chloé, là, oui, il me semble bien que votre « compagnon » est bel et bien un PN. C’est fou comme il ressemble, dans le portrait que vous faites du vôtre, à mon ex, que j’ai fait mettre dehors de chez moi manu militari. Il s’agit bel et bien là de tortures psychologiques, comme le PN a l’art et la manière de faire subir à ses proies. Votre côté Mère Thérésa l’a tout de suite attiré dans la toile d’araignée qu’il avait soigneusement tissée autour de vous. Son objectif: vous faire perdre tous vos moyens, vous vider de toute énergie (si ce n’est déjà fait), pour s’emparer de tout votre être et de vous détruire. Car la destruction de l’autre est son sport favori. Je remarque aussi en lui son instabilité au niveau des sentiments: il est incapable de se fixer, il souffle le chaud et le froid, il sème le trouble dans votre esprit, il prend plaisir à vous faire pleurer. Il ne vous répond que par des phrases floues ou par des « on verra ça plus tard ». M’est avis que c’en est un. Il a profité, comme tous les êtres de cette engeance, d’une période difficile que vous traversiez afin de mieux vous happer dans ses filets. Bon! Vous avez l’intention de rompre, ce qui est une bonne chose d’acquise: cela prouve qu’il ne vous a pas complètement détruite. A présent, il faut prendre le taureau par les cornes et le virer comme un malpropre qu’il est, et ne PLUS AVOIR DU TOUT DE CONTACT AVEC LUI. C’est la condition sine qua non pour que vous puissiez enfin! vous ressourcer, vous retrouver vous-même et aller mieux. Certes, il va vous harceler (c’est son arme favorite), puis vous supplier, vous dire qu’il vous aime puis qu’il ne vous a jamais aimée. C’est leur stratégie à tous. Il va vous dénigrer comme il l’a fait de ses ex. Ne faites pas cas de ses mensonges, vous avez votre conscience pour vous. Et votre enfant de trois ans, dans tout cela? Comment ressent-il ces choses? Est-il plus agité qu’avant, fait-il des cauchemars? Maintenant, il vous faut porter toute votre attention sur lui, le protéger au maximum et vous aussi. Dites-vous que c’est à présent vous deux, et seulement vous, qui êtes les plus importants. Lui, ne compte plus désormais. Plus tard, il vous faudra creuser, quand vous irez mieux, ce qui vous a amenée, comme nous toutes qui témoignons sur ce blog, à cette dépendance psycho affective. Vous savez, Chloé, cela peut venir de loin. De votre enfance, parfois, comme certaines d’entre nous. Agissez tant qu’il est encore temps, pour votre bien-être et celui de votre enfant, à qui je souhaite de retrouver une maman épanouie. Je vous souhaite un bon dimanche. Amicalement, Forester.
Bonsoir Forester, Lalouette, Ebjoux et toutes les autres. Ne retournez pas vers vos PN , ils sont insensibles, destructeurs, menteurs , vous violent mais ne vous font pas l’amour. Tout leurs ai dû, la parole, leurs raisons, leurs zappettes de télévision…eh oui les programmes télés ne sont que pour eux. Tout est pour eux, mais tout le mal, jamais le bien. Ils vous culpabilisent a vous faire verser des larmes de sang. Moi aussi, il me disait que ses ex étaient des folles, des menteuses, mal dans leur peau…à les écouter eux n’ont que des qualités. Les six premiers mois il me disait toujours que j’étais jolie, ensuite j’étais une vieille pour lui. En dernier je lui répondais qu’une vieille comme ça beaucoup aimerait en avoir!!!! Sa réponse était cinglante » tu n’en trouvera pas un autre comme moi » ma réponse fût immédiate »surtout je ne veux plus rencontrer quelqu’un comme toi. Dérouté, il ne répondais que par des bassesses, dont par politesse je ne citerai pas sur ce forum.
Forcez vous à lire des livres de psychologies sur le positif, le lâcher prise, les manipulateurs au quotidien….franchement moi ça m’a aidé.Oui comme vous je l’ai aimé à en mourir, mais aujourd’hui je veux vivre pour aimer à nouveau un jour, car je veux croire que quelque part il y a un homme comme moi, comme nous qui désirent les mêmes choses que nous. Je vous embrassent toutes et continuez votre lutte. Amicalement. Catherina.
Bonsoir « Forester »
Alors je vais essayer de résumé un peu ma situation: je l’ai connu en travaillant . Au début je n’étais pas du tout intéressé par lui, je venais de me séparer du père de mon fils avec qui j’ai eu une relation de 3 ans. Je me suis laissée séduire par ces belles paroles. Je suis une personne très attentive et j’ai remarqué très vite qu’il m’avait trompé au bout d’une semaine, de là il s’en suit qu’ont c’est séparés. Il a dit qu’il fallait plus jamais qu’ont se voyent etc .. Et une semaine après il revient tout mielleux j’ai jamais dit qu’ont devait coupé les ponts etc, et avec mon caractère de gentille mere Thérèsa qui pardonne tout j’ai accepté de le revoir . Et depuis ce jour mon calvaire à commencer . J’ai jamais été très confiante en moi et lui arriver toujours à me faire culpabiliser de chose je n’avais pas fait mais au lieu d’avouer ses fautes il les remettaient sur moi je ne sais pas comment vous l’expliquez. Ont c’est séparé plusieurs fois , l’avant derniere en janvier 2013 et il est revenu comme une fleur en février . Alors il passe du tu n’est pas faite pour moi, je t’aimerai jamais etc au tu me manque. Et là dernièrement il me disait qu’il était con de m’avoir quitté autant de fois, qu’il regrettait et 1 semaine après il me quitte et me dit qu’il ne m’aimera jamais. Il m’a avouer une fois que son ex était » folĺe » qu’elle avait voulu sauter par sa fenêtre alors qu’il était correct. Si je n’avais pas eu mon fils j’aurais eu la même réaction qu’elle . Il est tellement cruel . Il fait et dit des choses en totale opposition, pour avoir une réponse c’est toujours très flou, il met des fautes sur moi, qui suit là à tout essayer pour que sa fonction e, à rien dire de peur de le vexer où l’énerver. Il passe d’une face à une autre on dirait qu’il y’a lui gentil et son jumeau maléfique. Personne ne me croit car on dit que c’est moi qui suit conne à retourner à chaque fois . Mais c’est dure : ces mots, qui sait dire à ce moment là. Seulement voilà, aujourdhui je suis consciente de son petit manège et je l’attend de pied ferme. Il n’a aucun respect pour moi alors que j’ai toujours était droite, attentionnée et j’en passe. Et le pire de tout c’est que je suis très émotive et il s’amuse de me faire pleurer car je cite : ça « l’exite « .
Voilà un bref résumé de ma malheureuse aventure. J’attend avec impatience le jour où plus aucune de mes pensées seront pour lui . Bonne soirée.
Bonsoir Chloé !
Je me permets de répondre ceci à votre message : je ne sais pas si l’homme que je viens de quitter est vraiment PN, ou simplement très mal dans sa peau et tyrannique. Mais je dirais : peu importe ! La seule chose à prendre en considération, c’est ce qu’on ressent quand on est avec lui.
Et si, comme moi il y a peu de temps, vous vous sentez toujours fatiguée, toujours vidée de votre énergie, jamais à la hauteur, jamais respectée dans vos besoins et vos désirs, si ça l’excite de vous voir pleurer… alors il faut le quitter ! Partez avant qu’il ne soit trop tard et que votre confiance en vous et votre vie soient anéanties.
Bon courage à vous, amitiés à toutes
Forester, l’expression de votre grand-mère m’a fait bien rire.
Mon ex-conjoint accusait continuellement ses parents de l’avoir élevé dans un monde de bien paraître. Il disait que ses parents n’ont jamais intervenus dans son éducation quand il a atteint l’adolescence.
Je ne sais pas si c’est la vérité qu’il racontait ou bien, c’était un moyen pour
rejeter la faute sur ses comportements à l’époque que je lui reprochaient
bonne journée
Hélène
Bonjour, Lalouette, oui, nous avons toutes eu, à un moment de notre vie, une faille dans laquelle s’est introduit – à la vitesse de l’ouragan- le PN. J’en suis sûre et certaine: ils flairent de loin la proie idéale. Et, dans notre amour inconditionnel que nous avions pour lui, nous nous disions qu’il changerait, grâce à la vie meilleure que nous lui apporterions. Mais nos efforts, jusqu’à épuisement de nos ultimes ressources, ont été vains, car ce sont des INCURABLES. Ils refusent de voir en face leur propre réalité, le vide sidéral qui les habite.Nous avons eu la faiblesse de ne pas mettre les barrières dès le début afin de nous faire respecter et par crainte aussi de le perdre, de perdre cet « amour » que nous pensions inespéré. Moi aussi, tout comme vous, j’ai pensé que je ne méritais pas cela. J’aurais du écouter les voix intérieures qui me mettaient en garde, mieux analyser ses propos : il parlait de ses ex comme étant des femmes violentes, s’adonnant à l’alcool et à la débauche sexuelle alors qu’il n’en était rien. Elles étaient toutes des femmes meurtries par un veuvage, un divorce, des difficultés familiales. Il projette sur nous ses propres vices, les traitant de voleuses, alors que lui en est le roi ! A présent, pour moi, c’est le roi des c… . Alors voilà: je vais faire comme vous; si j’en trouve un à critiquer chaque chose que je fais, je le jette dehors comme un nuisible. En ce moment, je fais le nettoyage par le vide dans mes relations masculines, et je me sens beaucoup mieux. Voici un mois que le vôtre est parti ! Quelle paix pour vous ! Je vous garantis qu’avant la fin de cet été, vous allez réellement vous sentir mieux et profiter pleinement de la vie ! Vous en profiterez même tellement que vous serez…fatiguée, mais cette fatigue là sera bonne, Lalouette. Ce sera avec plaisir que vous redécouvrirez chaque petite chose simple de la vie, que vous pensiez avoir oubliée avec le PN. Tout, pour vous, aura une saveur différente, bien meilleure qu’autrefois. Pour l’instant, prenez du repos, ressourcez vous auprès de choses que vous jugez bonnes pour vous. Je vous souhaite beaucoup de bonheur pour l’avenir…Et de chanter comme la petite alouette qui monte vers le zénith, votre zénith à vous. Très amicalement, Forester.
Bonsoir, Chloé, oui, bien sûr, si vous voulez parler, pas de souci, vous êtes la bienvenue sur ce blog. Mais qu’est-ce qui vous fait penser que votre compagnon est un PN ? A bientôt, amicalement, Forester.
Mais oui, Catherina! Il faut vivre, à présent! Et même si cet homme n’est pas celui de votre vie, pourquoi ne pas vous en faire un bon ami ? Je me dis souvent qu’il vaut mieux une solide amitié qu’une histoire d’amour ratée. A moins que… Sait-on jamais? Laissez venir, tout doucement, sans précipiter les choses. Réjouissez-vous en dansant la Salsa sur ses rythmes entraînants, allez au cinéma, partagez des choses que vous espériez partager avec « l’autre sans nom », épanouissez-vous comme la jolie fleur que vous êtes devenue…sans » l’autre sans nom ». A moi aussi, il me plairait de nous rencontrer, d’organiser un pique-nique géant où chacune d’entre nous ferait goûter à l’autre sa spécialité culinaire…Ce serait la grande fête, celle d’après le PN ! Youpiiiiiii! Bizzzzz à toutes, et plein de bonheur à vous, Catherina, dans votre nouvelle vie ! Amitiés, Forester.
Mais oui, Hélène, vous avez tout à fait raison en disant à Lalouette que de s’auto -flageller serait encore une nouvelle victoire de plus pour le PN. Il n’attend que cela, que vous vous dépréciez. Comme si ses humiliations quotidiennes n’avaient pas suffi ! Au contraire, vous voilà libérée, à présent, de cet être immonde qui pervertit tous ce qui l’entoure, jusqu’à ses propres enfants ! Il éclabousse de sa boue le verbe « aimer ». Normal: il est incapable de ressentir la moindre once d’amour, ne serait-ce que l’amour de soi et d’autrui, qui commence par le RESPECT. Non, vous ne pouviez pas savoir, les premiers temps que vous partagiez avec lui ce qu’il était VRAIMENT. De grâce, laissez de côté les propos des personnes « bien pensantes » . Elle ne connaissent rien au problème du PN. Un jour, peut-être, y seront-elles confrontées elles-mêmes, ou un membre de leur famille. Peut-être alors changeront-elles leur fusil d’épaule…Mais rien de moins sûr. Vous, au moins, vous avez eu cet immense courage de mettre le mot « FIN » à ce roman noir…Amitiés du littoral, où nous attendons l’été. Forester.
Non, pas d’auto flagellation. Mais un constat, très simple : j’ai été fragile, dépendante, avec le besoin de prouver que j’étais quelqu’un de bien, de tolérant. Et voilà comment on en arrive à supporter l’insupportable !
Grâce (si je puis dire) à cette relation qui m’a emmené aux portes de la folie, grâce à ce sursaut que j’ai eu, il y a un mois maintenant, et aussi grâce à vos témoignages et encouragements, je prends conscience que je ne dois plus craindre le regard ni le jugement des autres à ce point. Le prochain qui ne me trouve pas à la hauteur, pas assez ceci ou trop cela, qui insinue que je n’ai aucune qualité d’écoute ou qui me pousse à consulter un psychiatre car il est probable que je sois perverse (bizarre, au début de notre relation, cet homme me disait ça de ses ex…), n’aura qu’à prendre ses cliques et ses claques !!! Voilà le seul point sur lequel je dois évoluer, le reste est de la responsabilité de ce PN.
Et oui, vous avez raison : je me sens vidée, extrêmement fatiguée (il m’arrive de dormir même dans la journée) mais je suis LIBEREE !
Amitiés et bon week-end à toutes
Chère Hélène, tels Janus, le PN a deux visages. Et s’il nous prend de jeter à la face du monde ce qu’ils sont vraiment, on ne nous croirait pas encore, à moins d’avoir vécu soi-même aux côtés d’un être aussi sordide. J’entends dire: « Pourtant, il paraissait si serviable… », « Il semblait si gentil, quand il était avec toi »…Il PARAISSAIT seulement. Même sa propre mère ne le connaît pas. Et lui, se connait-il seulement? Il dit vous connaître, alors qu’il ne s’intéresse pas à vous. Il faut des années avant de connaître vraiment quelqu’un. Il y a l’Etre et le Paraître. Deux choses bien différentes, en somme. On ne sait ce qui se passe au juste derrière le huis clos de la porte d’un foyer, et la torture morale ne laisse pas de traces visibles, de prime abord. Cependant, il est des choses que l’on sent et, si l’on y prête plus attention, on s’aperçoit que ce n’est pas « ça ». Quand je disais à ma grand-mère: « Telle personne est gentille », elle me répondait , immanquablement: « Oui, mais gentil n’a qu’un oeil, et moi, j’en ai deux », avec tout le bon sens d’une personne du terroir, et son expérience de la vie. Je médite tout ce qu’elle a pu m’enseigner, à moi, sa petite-fille si proche d’elle. Et je me dis aujourd’hui: « Comme elle avait raison »… Les personnes âgées nous apprennent beaucoup, leur jugement sonne souvent très juste…Je vous souhaite une bonne soirée et vous dis à bientôt, espérant avoir de bonnes nouvelles de vous…Amitiés, Forester.
Bonjour, j’ai 23 ans, depuis presque 4 ans je connais un homme que je pense maintenant pervers manipulateur. J’aimerai parler avec des personnes » concernés » qui comprendront de quoi je parle et avoir des avis . Bonne journée . Chloé
Chère Catherina, vous avez raison, ces individus-là ne vont pas mourir pour nous, mais bel et bien se nourrir de nous, oui, soyez-en certaine. En ce qui me concerne, je n’ai jamais été aussi malade que quand j’étais à ses côtés. J’attrapais tous les virus: grippe, bronchite, sans compter des douleurs quasiment constante aux lombaires, à croire que « j’en avais plein le dos ». Moi aussi, j’ai eu des pensées mortifères à cause de lui. Quand j’étais au lit avec la fièvre, il me disait: « Quand est-ce que tu vas crever? ». Par contre, il se plaignait constamment de ses maux , de ses douleurs. Il était hypocondriaque. Je suis à présent comme vous: je ne veux pas recommencer une histoire dans ce genre, donc: je me tiens sur la défensive presque constamment. Lui aussi critiquait tout le monde: les étrangers, les voisins, les bretons, les « cassosses », les chômeurs, à croire que lui et lui seul était, à l’entendre parler, le plus fort et le plus courageux, alors que plus faignasse que lui, je n’en ai jamais connu, toujours vautré sur le canapé du matin au soir, à boire et à fumer en regardant ses émissions débiles à la télé. A part cela, rien de bien concret. Vous parlez de l’effet boomerang: oui, cela s’est vérifié plusieurs fois dans mes relations auprès d’êtres nuisibles. Je ressens en ce moment un étrange pressentiment le concernant, quelque chose d’indéfinissable, de pas bon. Mais peut-être n’est qu’une idée? Après tout, bon débarras, et encore plus bon débarras de ces gens -là. Ils devraient tous disparaître lors d’un cataclysme. Mais bon, ce n’est pas possible pour que cela se réalise un jour. Chère Catherina, vivez pour vous et votre fille que vous aimez et qui vous aime tout autant. Riez, chantez, regardez les clips à la télé et dansez dessus, allez en sortie ensemble…Il n’est plus là pour plomber vos soirées avec sa jalousie sordide. Bien amicalement, Forester.
Bonjour a toutes
Je lis et relis chaque jour vos douleurs à toutes, quand a moi j’ai rompu avec l’homme que j’ai rencontré il y a une semaine, je pense qu’après une telle tragédie avec nos bourreaux , on a du mal a se reconstruire, au moindre petits défauts de l’autre on se sauve pour ma part j’ai remarqué un comportement pas normal chez le nouveau copain , j’ai pris peur, ne veux pas recommencer tout ce que j’ai subie , mais j’essaie d’avancer .Mon PN me culpabilisait aussi sans arrêt, me criait dessus, me traitait de vieille car j’avais une sciatique, bizzarrement depuis que je l’avais rencontré et depuis ma fuite plus aucunes douleurs de ce côté( est- ce une coincidence?) en tout cas , c’est déjà un point positif.Je suis monté sur la fenêtre du 4 eme étage de chez lui , perdue, j’ai voulu mourir pour lui, mon dieu j’ai pensé a ma fille dont son père ne l’a prends pas depuis 9 ans. Il m’a dis vas y , jette toi , bon débarras, mais eux ne mourront pas pour nous.
Il ne pense qu’à leur bien être, on est leurs esclaves.
Tout était bon à la crtique, les étrangers, les gosses , les cas sociaux comme il le disait, il critiquait les gens qui avait la CMU , comble de l’histoire c’est lui qui est à la CMU aujourd’hui, voilà l’effet boomerang.
Je vous embrasse toute . Catherina
Coucou, Lalouette, j’espère que vous avez ENFIN! apprécié votre sortie cinéma. Quand vous parlez de la colère que vous pourriez retourner contre vous-même, ne vous sentez pas coupable. N’écoutez pas les boniments ridicules de ceux et celles qui ne sont pas passés par là. En ce qui me concerne, ce n’est pas contre moi , que je suis en colère, mais contre lui ainsi que tous ses congénères de la même engeance. Il m’arrive même d’avoir des envies de meurtre à son encontre. Je prépare mon scénario, c’est un véritable thriller. Mais bon, une fois revenue à la réalité, je me dis que le jeu n’en vaut pas la chandelle, que perdre cette nouvelle liberté pour un être inconsistant n’en vaut pas la peine. La haine nous rattache encore au passé, et un jour, il faudra bien mettre ce passé là aux oubliettes. Je médite sur un texte de Baudelaire que j’ai retrouvé avec plaisir: « Je suis la plaie et le couteau, je suis le soufflet et la joue, je suis les membres et la roue, Et la victime et le bourreau… » A chacune d’entre nous d’interpréter ce texte comme elle le ressent, mais O! Mon Dieu ! Comme il est fort! Bien amicalement, bonne journée, Forester.
Coucou, Aline et Ebjoux, de vous lire m’a rafraîchi l’âme comme une onde pure dans la chaleur cuisante de la canicule. Je me sens comme un papillon. Merci à vous toutes, comme il est bon de lire des mots si doux. Je me suis permise d’archiver ces belles choses dans mes dossiers, afin de les relire quand je sens monter en moi une bouffée de haine. Me permettez-vous de faire lire à l’une de mes amies ce que vous nous avez adressé? Je pense que cela lui ferait du bien, à elle aussi. Merci d’avance, et passez une bonne journée. Avec toute ma sympathie, Forester.
Bonjour, Lalouette, rien d’étonnant à ce genre de comportement, qui me rappelle étrangement celui du « mien ». Lui aussi s’était incrusté pendant cinq ans chez une vieille dame (la mère de l’une de ses ex), qui lui avait proposé généreusement de placer son camping-car dans son terrain, pour une période provisoire, qui a duré longtemps. En échange, il entretenait son terrain et la maison. Il ne payait aucune facture ni loyer. Il dînait à la table de cette dame de soixante quinze ans. Elle lui lavait son linge. Il lui soutirait de l’argent pour ses travaux qu’il n’achevait jamais. Il recevait ses copines chez elle. Quand il avait ses crises, la vieille dame subissait ses assauts de violence. Elle m’a confié qu’en cinq ans, elle n’a jamais été autant auditionnée par la police de sa vie. Elle a porté plusieurs fois plainte contre lui pour violence, avec certificat médical à l’appui. Il a tellement su manipuler les services de police qu’elle n’a jamais pu avoir gain de cause. Ses autres victimes non plus. Bien qu’il ait été plusieurs fois en garde à vue pour de tels faits, les plaintes n’ont pourtant pas abouti. A croire que la Justice ne fait pas toujours son travail, ou que le Procureur ait des dossiers plus urgents à traiter…Dans quel monde on vit! Mais vous faites bien de tout archiver, ça peut servir. J’espère que vous tomberez sur quelqu’un d’efficace qui prendra en compte votre cause. Force est de constater, une fois de plus, que les valeurs sont inversées dans notre société malade, qui pénalise les victimes et laisse les coupables agir à leur guise…Tiens! Et si moi, j’en faisais autant? On me trouverait des circonstances atténuantes L O L ! 🙂 Allez, bon courage, lalouette, ça va aller. Un jour, il marchera sur ses lacets, vous verrez…Amicalement, Forester.
Bonjour Forester , Ebjoux , Lalouette et à toutes les autres
Je salue votre courage à toute, féliciter Forester pour tout ce temps qu’elle prends pour répondre à chacune…je salut mon courage d’arriver à oublier mon PN , aujourd’hui je me dis comment j’ai pu résister 2 ans et demi, tout ces mois qui me rongé comme cancer, alors que lui jubilé , ne pensé qu’à lui….comment ai-je pu supporter ses arrogances, ces mots méchants???? et mon honneur dans tout ç?
Allez vous toutes, quand vous craquez, quand vous pensez à lui, pensez aux mauvais moments avec lui, à ces mots et maux horribles que vous avez subies. STOP , la vie vaut plus que leurs petitesses. Moi je revis, bien sûr je vous l’avoue je pense encore un peu a mon ex, mais que de liberté, des ailes me sont poussés dans le dos. J’ai rencontré un autre homme(bien sûr je marche sur des oeufs) car les blessures sont encore là, mais quel plaisir de se rendre compte qu’il y a des hommes encore attentionnés, qui vous protège, je fait des cours de salsa, de rock avec lui et repris le sport.Et je me dis que même si ce n’est pas l’homme de ma vie, ça m’aura permise de sortir des griffes de ce fou de PN et de ne pas retomber dans le piège. Croyez moi les filles, il y a toujours mieux, la vie est courte et vos PN vous l’écourte encore plus…..ça serait bien que l’on se rencontre toutes un jour à un point qui nous rapprochent le plus des unes des autres….Je vous embrasse toutes et suivez mon conseil svp
Et puis, aussi, j’ai imprimé tous les mails que j’ai pu retrouver – des messages ambigus, agressifs ou menaçants – et les ai planqués dans mon armoire, sous une pile de linge. On ne sais jamais…
J’ai appris par une connaissance que mon PN vit maintenant à moitié chez une dame veuve (70 ans) qui vient d’hériter. Il dîne et dort régulièrement là-bas et sort la journée (pour voir ses copines sans doute.. Mais c’est vrai que c’est bien pratique de mettre les pieds sous la table au moment du dîner !). Quelle honte !
Bonsoir Forester, Aline, Catherina, Ebjoux, Val, Hélène…
Quel bien vous m’avez fait! J’ai été très émue en lisant certains de vos commentaires à mon histoire. Il est vrai qu’il est difficile de la partager hors de ce blog : ma famille est loin, mes ami(e)s ont des soucis actuellement (chômage et autre…). Et puis surtout, ils ne sont pas passés, comme vous, par le même chemin que moi, ils n’ont pas croisé le regard, froid et déterminé, du PN quand il a décidé de « pourrir » la soirée de sa victime. Ils n’ont pas tremblé au coup de sonnette insistant, sursauté à la voix qui crie, sursauté aux sms qui résonnent comme des rappels à l’ordre, pleuré en silence à l’écoute des mots qui rabaissent et avilissent, Nous sommes soeurs, d’une certaine façon. Et vous m’apprenez à relever la tête, à voir à nouveau toutes les couleurs du monde !
Hier soir, je suis allée au cinéma avec une collègue ; ça faisait tellement longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien, aussi « tranquille ». Une soirée douce, comme on devrait en vivre tout le temps et comme je n’en avait pas passé depuis très longtemps. Je n’ai même pas pensé à lui, pas une seconde ! Il y a – et il y aura encore certainement – des moments difficiles, des moments de colère (contre moi essentiellement, je me dis « j’aurais du dire ça, j’aurais du le mettre dehors » etc.).
Et pour éviter de remettre ne serait-ce qu’un seul doigt dans l’engrenage, un jour de faiblesse ou de grande solitude, je fais des listes comme plusieurs d’entre vous me l’ont recommandé. Et le positif ne pèse rien à côté de tout ce qui me faisait mal, de tout ce qui était intolérable !
Je vous embrasse,
Lalouette
Bonjour Lalouette, bonjour à toutes. Certains traumatismes restent parfois gravés pendant des années. En te lisant, je repensais à une anecdote. Le PN avec qui je vivais avait pour habitude de venir à la porte des toilettes et de me crier: »tu vas y passer toute la nuit? » ou « t’es encore aux toilettes?!!! » Vous imaginez bien que dans ces conditions, il fallait que j’attende d’être seule pour pouvoir être sûre de pouvoir me soulager. 2 ans après la rupture, j’étais aux toilettes la nuit et subitement j’ai entendu les pas de mon voisin vivant au-dessus de chez moi se dirigeant vers sa toilette. Une énorme angoisse m’a envahi instantanément… Les gens n’ayant pas subi de telles choses ne peuvent pas s’identifier et je pense que si nous avions du entendre une telle histoire de la bouche d’une amie, avant d’en avoir fais l’expérience nous-même, nous aurions réagi de la même manière que notre entourage à nous aujourd’hui. Nous n’aurions pas compris. En cela, nous sommes plus expérimentées aujourd’hui. Ce qu’ils nous ont fais subir est inacceptable et sadique. Ce qui est aujourd’hui pour moi une de mes priorités, c’est de trouver un moyen d’intégrer dans l’éducation de mon fils une manière de se protéger psychologiquement contre la nocivité de ce genre d’individus sans pour autant lui faire détester son père parce que je pense qu’il n’est pas bon pour un petit garçon de se construire dans la haine de son père, mais je refuse aussi qu’il souffre de son comportement injuste, inadapté, inconstant et violent. Dans l’idéal (un peu utopique), j’aimerais qu’il aime et respecte son père sans qu’il se sente coupable des comportements inexpliquables de celui-ci contre son propre fils. J’aimerais finalement lui faire assimiler le fait que son papa à beaucoup souffert étant petit garçon, tellement souffert qu’il s’est construit autrement que la plupart des gens et qu’il ne parvient pas à changer son comportement parce qu’il ne voit pas ou ne veut pas voir qu’il blesse beaucoup de gens comme lui a été blessé étant petit. Et c’est compliqué de transmettre à un enfant ce système de protection, quand on ne nous l’a pas enseigné auparavant. Qu’en pensez-vous?
Bonsoir Aline,
Votre attitude est juste et pertinente. Il ne faut pas que votre enfant soit dans la détestation de son père (comment pourrait-il se construire ?), mais dans l’acceptation du fait que ce dernier est une personne tellement en souffrance qu’il ne peut faire preuve d’aucune empathie. Vous pouvez aussi grandement aider votre fils à avoir une bonne estime de lui-même, qui lui permettra de ne pas se atteindre par les comportements ou paroles de PN.
L’estime de soi, c’est probablement ce dont j’ai manqué le plus. Comment expliquer autrement que je me sois laissée manipuler ainsi ? Si j’avais été plus assurée, si le regard et l’avis des autres, de cet homme, avaient moins compté, j’aurais mis fin à la relation au premier évènement inacceptable. C’est en tous cas une piste d’amélioration personnelle que cette histoire aura eu le mérite de mettre en lumière…
Le plus difficile, je trouve, avec les PN, c’est qu’il remettent en question nos idéaux, nos valeurs, ce en quoi nous croyons depuis toujours. Il s’agit, au final, d’une rencontre avec « la part d’ombre de l’humanité », avec le MAL tout simplement.
Bonne nuit à toutes
Bonjour Lalouette
Ne soyez pas en colère contre vous . Cela est si facile d’en prendre le blâme après coup
Mais ,dîtes vous que se n’est pas à leur première offense que l’on s’aperçoit à qui l’on a affaire mais bien à vivre avec eux au quotidien
De plus ,votre PN serait bien content d’apprendre que vous êtes fâchée envers vous et de ne pas avoir réagi avant.
Dîtes vous plutôt ,heureusement que j’ai découvert son jeu avant d’avoir tout perdu ( joie de vivre, image de soi etc…)
Bonne journée
via le Québec
sous les nuages
Hélène
Bonjour, Val et merci de votre commentaire qui nous prouve que oui, malgré les souffrances endurées, la vie vaut la peine d’être vécue et que nous pouvons sortir grandies de nos épreuves. Certes, je sais qu’il faudra du temps pour la plupart d’entre nous pour réapprendre le bonheur. C’est comme si nous avions eu un grave accident et que nous étions en rééducation, cela met du temps et il faut s’armer de patience et de courage. Si les progrès sont lents, il faut cependant apprécier ces moments gagnés sur notre vie d’avant, c’est à dire : notre triste expérience aux côtés du PN, je dis bien « aux côtés », mais non « partagée », puisqu’avec ce genre d’individu, on ne peut rien partager, sinon la sècheresse d’une existence morose qu’il nous force à vivre. Je m’étonne moi-même, à commencer par mon changement physique d’avant et après le PN. Me voici rajeunie de dix ans en quelques mois. J’ai placé deux photos l’une à côté de l’autre: l’année dernière, j’avais l’air perdu, cette année, j’ai bien meilleure min, l’air moins fatigué. Votre grand -mère, tout comme la mienne, avait raison, on ne peut pas aller au-delà de notre propre endurance. Tôt ou tard, un évènement auquel on ne s’y attend pas y met fin. Ce que je trouve tragique, dans l’histoire de certaines, est qu’il y ait une telle usure qu’elles tentent de mettre fin à leurs jours ou le font vraiment…Quel gâchis de vies et d’immenses potentiels! Cela m’attriste… Je souhaite qu’un jour, un texte de Loi soit voté pour mettre fin aux agissements de ces êtres perfides. Mais bon, ce n’est encore qu’un rêve…qui fait du bien. Amicalement, Forester.
Bonjour Forester
Vous avez bien raison de dire qu’une loi contre eux ce n’est qu’un rêve
Se sont des fous mais malheureusement ils ne sont pas encore assez fous
pour que les gens autour d’eux s’en aperçoivent.
Je me dis souvent, oui ,ils paraissent gentils pour les gens qui les côtoient
au travail ,leurs voisinages et leurs familles (parents ,frères et sœurs)
Mais, venez chez moi entre les quatre murs de la maison ,aussitôt que la porte est fermée ,vous verrez, qui ils sont vraiment dans leurs quotidiens
Bonne journée à tous
Hélène
Chère Hélène, j’ai lu votre post concernant la situation que vous vivez avec vos petits-enfants et votre bru. Vous êtes dans une position délicate, certes, tout cela indirectement à cause du PN. Eh! Oui!Le voici encore au cente du problème, par personne interposée. J’espère de tout coeur que vous continuerez à voir vos petits-enfants, et que vous profiterez des joies d’être grand-mère. Cependant, je ne comprends pas pourquoi ce sont toujours les mêmes qui font des concessions. Votre fils vous est revenu, c’est un bon point. Le tout est de trouver le juste équilibre. Je suis certaine que vous le trouverez, vous êtes une personne fine et intelligente. Et vos petits-enfants apprécieront votre sagesse. Quelle joie d’être grand-mère! Qu’elle vous apporte mille bonheurs ! Quant à l’autre, qu’il reste aux oubliettes ! Ebjoux nous apporte aussi beaucoup de bienfaits par ses propos, cela nous réconforte toutes, ici, sur ce blog. Nous formons une grande chaîne d’amitié et de solidarité. Amitiés du littoral, Forester.
Bonsoir Mesdames,
Quel blog fantastique !!! Oui Forester quelle belle chaine de solidarite et d’ amitie !!! Bravo Mesdames …
Je lis vos commentaires , me souviens ….nos histoires ne sont certes pas les memes mais tellement semblables !!! A ce demander si nous n’ avions pas toutes vecu avec le meme homme .Incroyable …. Les souvenirs ne font un jour plus mal ….on en sourit !!!
Je lis vos commentaires pleins d’ espoir.merci ebjou 🙂
Mesdames …vous rendez vous compte de votre profondeur ???????
Vous rendez vous compte de la vie que vous avez en vous et qui ne demande depuis des annees que d’ etre vecue????
Je crois aujourd’ hui que rien n’ arrive par hasard dans la vie. La lecon que j’ en ai retiree: sois toi meme et suis ton propre chemin , ce que je n’ avais pas fait …sous le » charme » de cet etre manipulateur .
Quand je me regarde avec du recul pendant la periode ou j’ etais sous son emprise …je ne me reconnais meme plus moi meme !!!!! Mon Dieu …qui etait cette femme ????
Oui le chemin n’ est pas facile tous les jours mais ma grand-mere qui etait tres croyante ( je ne le suis pas) me disait : on ne peut pas tomber plus bas que dans la main de Dieu et le bon Dieu ne te met pas face a des situations que tu ne puisses surmonter seule …je n’ ai jamais oublie ces 2 phrases. Elle avait raison .
Sur ces mots je vous souhaite a toutes une tres bonne nuit
Val
Ebjoux , votre commentaire me fait penser à un oasis dans le désert.
Où il fait bon de s’y reposer et de s’y abreuver, abreuver de vos paroles
Merci
Hélène
Bonsoir les filles!
J’ai envie de vous parler uniquement de positif ce soir…
Je suis très heureuse d’avoir croisé vos chemins, et je me sens tellement bien à présent. La vie d’après est une vie en 4 dimensions, toute irisée et très sensible à toute beauté, aussi infime soit-elle, à toute simplicité, si pragmatiquement évidente soit-elle.
J’ai traversé des périodes si magistralement identiques aux vôtres qu’il me semble redondant d’en refaire étalage à cette heure tardive. Car vous savez déjà ce que je pourrais développer.
Je voulais juste vous communiquer que mes pensées s’envolent vers vos moments difficiles et vos crises aiguës car je vous comprends viscéralement et en même temps, je vous souffle ma nouvelle force.
Quand vous descrivez les PN, je pourrais faire un copié-collé ou finir vos phrases et là encore, je préfère vous envoyer de belles ondes radieuses pour que votre attention se repose un peu de la fange dont vous tentez de vous extraire, et se tourne vers la lumière dont toutes n’ont plus grande habitude…
Je vous porte toutes dans mon coeur, comme des rescapées d’un même naufrage, mais j’ai pu enfin nager jusqu’à la rive, me laver, boire à grandes gorgées de l’eau claire, et enfiler des vêtements confortables et doux.
Certes tout n’est pas fini, mais je laisse les cicatrices où elles sont disparaître peu à peu, et me concentre sur la construction d’un nouveau bateau, bâti de mes propres mains, dans le silence de mes solitudes si agréables et pleines.
Je l’ai peint de mille et une couleurs, avec mon enfant, dont le nom se prête si bien aux arches innébranlables. C’était sans doute écrit quelque part, cet enfant, cette bénédiction, autant catalyseur de l’absurdité, autant salvateur, comme un autre avait déjà permis d’échapper au déluge, ces eaux dévastatrices lancées pour éradiquer l’humanité corrompue: quel à propos!
Chaque jour est une nouvelle raison de danser.
Chaque jour j’aimerais vous embarquer dans notre arche, dans nos farandoles.
Chaque jour je bénis les Dieux, tous autant qu’ils sont, de ne jamais m’avoir laissée choire au bord du chemin. Ce blog en est une manifestation. Comme la force primordiale d’avoir fait le premier pas, comme les innombrables fois où j’ai senti la force de rejeter ces fameux « mots et tortures », comme les larmes purifiantes que j’ai déversé et dont je me suis libérée, comme les aides, commes les forces toujours trouvées et retrouvées, raclées jusqu’à mes os, comme la présence des amis qui n’ont pas failli, comme les aides dont j’ai bénéficiées de quelque nature qu’elles aient pu être, comme tous les matins de victoire de n’avoir plus cédé, comme les gros dossiers chez les présidents, procureur, gendarmes et autres autorités, et qui peu ou prou, ont fini par se faire un léger écho du calvaire.
Les filles, j’aimerais toutes vous embrasser et vous serrer très fort, comme mon fameux instinct maternel -celui tant vampirisé, mais Phoenix parmi les Phoenix, est toujours plus vaillant que jamais- m’en donne la folle envie.
Et de vous dire: ça va aller, vous verrez, c’est juste le début de la fin du tunnel, avancez, respirez, attrapez chaque petit bonheur, chaque petite victoire comme autant de tremplins pour toujours aller de l’avant et renaître de vos propres cendres.
Très affectueusement.
Bonsoir, Ebjoux, qu’il est bon de vous lire ! Bien que le soleil de cette fin de printemps ne soit pas de la partie aujourd’hui, il brille dans notre coeur à toutes, depuis que nous avons pris notre décision de rompre. Certes, le passé remonte parfois comme une remontée d’égout nauséabonde, les vieux fantômes nous assaillent certaines fois, quand nous ne nous y attendons pas. Cependant, ces lignes que vous nous destinez à toutes sont comme des guirlandes de fleurs printanières, elles ont la beauté et la pureté de l’églantine, le parfum subtil des roses et la fraîche odeur de l’herbe coupée. Ma solitude aussi est merveilleuse depuis qu’il s’en est allé, et, pour rien au monde, je ne l’échangerai contre un empire. Je me sens libre comme le goëland dans le ciel bleu, je respire les vagues iodées à plein poumons, j’observe les plantes de la Nature, je réapprends le savoir que m’a transmis ma grand-mère. Avec le PN, plus rien n’avait de saveur, tout n’était que mortel ennui. Aujourd’hui, je retrouve le goût de plaisanter, sans faire pour autant de mal aux autres. C’est ce qui importe, ne pas être injuste, choisir des amis de qualité, se créer de nouvelle relations qui nous font entrevoir la vie non plus sous ce côté terne et sans éclat , mais du beau côté, tout en gardant cependant les pieds sur terre. Le tout est de demeurer vigilantes, après cette amère expérience. Merci mille fois de votre si précieux réconfort à vous, Ebjoux, à vous toutes. Très amicalement, Forester.
Bonjour Ebjoux, merci pour ces mots doux à l’oreille et chauds pour le coeur… ce fut un moment de lecture apaisant, vraiment…
Bonsoir, Lalouette, le PN avec lequel j’ai vécu me reprochait de ne pas avoir de conversation. Forcément, puisqu’il monopolisait toujours, il avait des avis sur tout, il connaissait tout sur tout. Tiens? Lui aussi, faisait des poèmes, du moins, tentait-il d’en écrire deux ou trois lignes, puis laissait tomber, sans doute à cours d’inspiration, qu’il puisait, lui aussi, dans sa bouteille de whisky qu’il tenait toujours à portée de main. Il s’était brouillé avec une partie de sa famille, ne s’entendait que très moyennement avec l’autre (ils étaient six frères et soeurs, les uns ayant plus ou moins bien réussi, les autres, ses frères, ayant aussi sombré dans l’alcoolisme). Quand il s’agissait d’établir un véritable dialogue, il ne répondait que fort évasivement par des « on verra ça plus tard », « je ne sais pas, je ne sais plus, je ne m’en souviens plus, c’est toi qui le dis ». Ses collègues de la BAC l’ont fait éjecter de leur service, ils n’en voulaient plus. Résultat: il s’est retrouvé dans un petit commissariat de campagne, où rien ne se passait. Pus personne ne le supportait. Trois de ses collègues m’ont même dit: « Qu’est ce que vous foutiez avec ça? Une belle femme comme vous? Quel gâchis! Comme s’il n’y avait pas assez de beaux gars gentils comme ça? » . J’admets que j’ai perdu du temps avec lui, alors, depuis qu ‘il est parti, je mets les bouchées doubles. Et puis, la beauté intérieure est vraie. Vous êtes une femme belle intérieurement aussi. Une personne authentique. Alors, ne gâchez plus votre vie avec ce genre d’individu néfaste. Il serait bon d’archiver tous les messages qu’il vous enverra encore, on ne sait jamais, ça pourrait servir lors d’une éventuelle procédure. Ne faites rien à visage découvert, il pourrait vous piéger. Appliquez ce que l’on appelle, en architecture navale, la « technique furtive », c’est à dire pas d’angles droits qui peuvent être détectés au radar. Archivez tout ce qui vous est possible comme preuves contre lui. C’est ce que j’ai pratiqué, j ‘en ai un paquet contre lui, au cas où…Mais cela ne m’empêche pas de vivre pour autant, et bien mieux aujourd’hui, loin de lui. Soyez belle , rien que pour vous-même et vos enfants. Si vous avez besoin de parler, une ou plusieurs d’entre nous serons toujours à votre écoute. Bonne soirée, à bientôt. Amicalement, Forester.
Chère Aline, c’est vrai, vous avez raison: le PN flaire les personnes empathiques et maternelles. C’est pourquoi nous toutes, ici avons été piégées. Le PN se la joue, il se la raconte aussi, il se fait passer pour brave et valeureux, alors qu’il n’en est rien. C’est un grand peureux, qui craint son propre vide intérieur. C’est plus qu’un vide, c’est un abîme, et rien ni personne ne pourra le combler. J’ai moi-même entendu ces mêmes réflexions que vous mentionnez ici: « On te l’avait bien dit de ne pas continuer avec lui », « Tu n’aurais pas dû commencer, on t’avait prévenue », « C’est à toi et à toi seule qu’il faut t’en prendre, tu t’es entêtée à continuer cette relation, alors que tu savais comment il était », et gnagnagna…gnagnagna…J’en passe et des meilleures…Ceux qui nous parlent ainsi, savent-ils au moins ce qu’est un PN ? Apparemment non, et c’est dommage pour eux, car ils risquent un jour ou l’autre d’en rencontrer un, et là, ils comprendront peut-être leur douleur et regretteront alors de vous avoir sermonné ainsi, sans connaître les tenants et le aboutissants de votre histoire, sans non plus connaître votre ressenti à ce moment précis où il vous a bien piégée en jouant sa comédie de l’être que dont vous rêviez à ce moment précis de votre vie, où vous étiez un peu fragile, donc: facile à happer. Oui, cela peut arriver à tout le monde de commettre des erreurs, nul n’est parfait. Le PN sait particulièrement utiliser à la perfection l’art et la manière de faire illusion. Le PN n’est qu’une vieille baudruche avachie. Il n’a rien de consistant. Laissez-les dire, continuez votre chemin, avec prudence certes, mais avec de multiples joies qui vous attendent encore. Bien à vous , Aline, bien à vous toutes, courageuses dames qui racontez ici ce que vous avez pu vivre et ce que vous êtes devenues à présent. Respect, tout simplement. Forester.
Bonsoir, Lalouette, oui, c’est vrai: il y a une vie après le PN, ce parasite invétéré, cet être ennuyeux à mourir. Depuis le départ du pou que j’ai eu le malheur d’héberger, je m’entends de nouveau bien avec mes voisins, avec lesquels il avait semé la brouille. Les copains reviennent, nous rions bien ensemble, pour des riens. Je revis une seconde adolescence, je retrouve le goût de plaisanter, d’écouter la musique que j’aime, de faire les activités que j’aime avec ma bande d’amis, qu’il ne supportait pas. Pour ne plus qu’il vous embête, tapissez-vous d’ardoises pour que ce crapaud glisse sur vous. Si vous le pouvez, changez vos coordonnées télé phoniques, car il lui prendra encore l’envie de vous harceler. Vous avez bien fait de vous débarrasser au plus vite de ses hardes, qu’il vous aurait réclamées tôt ou tard avec grand tapage. Vous n’oublierez pas tout de suite, mais vous allez réapprendre peu à peu le bonheur, par étapes. Vous passerez de bons moments avec votre petite puce adorée, vous vivrez pleinement ces instants de bonheur que vous a volé cet être sans nom, ce moins que rien. Vous revivez déjà, petit à petit. Un jour, vous vous surprendrez vous-même à rire aux éclats, tandis que le PN, lui, se morfondra toujours, jusqu’au jour où…Mais vous n’en saurez rien, et vous vous en moquerez. Je vous souhaite de rencontrer de nouveaux amis et, qui sait, le vrai bonheur à deux… Mais prenez le temps, profitez de vos merveilleux instants avec votre mignonne… Amicalement, Forester.
bonjour Lalouette ,bonjour Ebjoux, bonjour Catherina
Votre type me semble être du genre névrose-narcissique
C’est un être moche et ennuyant et de plus égocentrique à souhait
C’est un beau poseur avec ses rimes qui finalement ne riment à rien !!!!!!
Ebjoux a raison, il n’a aucun lien avec vous et encore moins avec vos enfants .
Comme Catherina le dit si bien ,il y a d’autres hommes mieux que lui qui peuvent vous faire rire et être amusants pour vous et vos enfants
Ce n’est pas un homme qui sonne à votre porte mais c’est une larve qui ne cherche qu’une bonne oreille pour écouter ses sornettes et se coller à vous pour puiser dans votre belle énergie
bonne journée à tous
Hélène via Québec
Vos messages me réconfortent et me donnent du courage, merci à vous toutes ! A la lecture de certains témoignages, je me dis que j’ai eu de la chance de n’avoir connu cet homme qu’un an et demi. Il a déjà réussi à me mettre dans un sale état : même ses sms (encore un ce matin) me donnent mal au ventre, c’est dire ! J’ai modifié mon adresse mail mais j’hésite encore pour mon n° de tél. Pour l’instant, je supprime ces messages au fur et à mesure.
Concernant les quelques affaires qu’il avait laissées chez moi, j’ai pris les devants. Lorsque j’ai rompu, je suis allée les porter à son domicile. Il m’avait invitée à rentrer avec des yeux de chien battu, j’ai lui ai dit « non » et suis repartie illico !
C’est ma fille qui m’a donné l’impulsion de le quitter, sans le savoir. Un des derniers moments passés avec lui, il s’est mis en colère sous un prétexte futile et m’a bousculée dans le garage. Ma fille, qui était dans le salon, a entendu ses éclats de voix. Quelques jours après, elle me raconte un cauchemar en se levant : « Maman, j’ai rêvé que X arrivait à la maison avec un pistolet et qu’il te tirait dessus » !!! Ma petite puce, si intuitive et si perspicace, me révélait ce que je ressentais de façon très confuse : X était effectivement en train de me tuer ! A petit feu !!! Ces mots de ma fille m’ont fait l’effet d’une gifle et m’ont donné l’impulsion qui me manquait pour le quitter.
Depuis, j’ai lu tous vos messages et je ne reviendrai pas en arrière. Je n’en suis pas encore à pouvoir rire de tout cela mais ça viendra… Catherina, qui se change les idées en allant danser, a bien raison : il y a une vie après les PN, et elle peut être drôlement chouette !
Bonne journée à toutes !
Bonjour, Lalouette, j’ai lu attentivement votre post hier soir. Trois semaines depuis votre séparation avec cet individu, c’était hier. Alors, rien d’étonnant à ce que vos nuits soient encore peuplées de cauchemars. Cela a été aussi mon cas pendant un mois. Je le revoyais entrer dans ma chambre et me jeter son sale regard. Moi aussi, je me suis sentie mal: j’avais l’impression d’être suivie partout par lui, alors que je le savais parti à 800 kms d’où j’habite. Je me suis sentie abattue, fatiguée, durant plusieurs semaines, durant lesquelles je me réfugiais dans le sommeil pour ne plus y penser. A la honte, la culpabilité aussi, a succédé la haine, une haine intense contre ce sous-homme, avec des envies de meurtre qui me remontent encore parfois comme des relents d’égout nauséabonds. J’ai longtemps évité les endroits où il se rendait pour faire ses courses, craignant de rencontrer le peu de relations qui lui restaient. Puis un jour, j’ai pris le taureau par les cornes et je me suis lancé des défis, progressivement. Je me suis rendue dans les magasins où il avait l’habitude d’aller, prête à braver le ou la première qui oserait me demander des comptes. La première chose que j’ai faite a été de changer mes coordonnées ainsi que mes serrures. Je n’ai jamais non plus donné suite aux lettres de menaces qu’il m’avait expédiées. Je suis allée consulter plusieurs juristes, fait trois mains courantes: tous ont été unanimes pour me certifier qu’il ne pouvait rien contre moi juridiquement parlant. J’ai gardé sa prose, on ne sait jamais, cela peut servir. Le PN agit comme un stratège, il est aussi patient qu’un pêcheur. Il va repérer le bon coin où se trouve le bon poisson, et appâter… en se rendant indispensable au début. Charmant et charmeur, il va vous tenir des propos que vous avez toujours rêvé d’entendre. Une fois que la proie est ferrée, c’est là qu’il va commencer par agir différemment. Mon ex me tenait, lui aussi, d’interminables discours. Le personnage qu’il admirait par-dessus tout était Adolf Hitler, qu’il considérait comme « un grand homme ». J’ai entendu ses commentaires racistes pendant les informations, que je ne pouvais plus écouter tranquillement. Lui aussi, critiquait ma façon d’agir au quotidien: il ne fallait pas laver les légumes, puisqu’ils étaient cuits. Ma façon de cuisiner ne lui convenait pas. La manière dont je manoeuvrais mon véhicule était nulle. Il prétendait avoir conduit des poids-lourds, il fallait donc faire selon ses indications. Ce psycho rigide exigeait que chaque chose soit rangée d’une certaine façon et pas d’un et non d’une autre. Cependant, à côté de cela, il se complaisait dans une crasse et un manque d’hygiène personnel. Je ne l’ai jamais vu prendre une douche, durant les 10 mois qu’il est resté à mon domicile. Force est de constater que tous les PN fonctionnent sur le même mode: ils ne connaissent pas l’excuse. Pour quoi faire, puisque, selon leur raisonnement tordu, ce sont les autres que le forcent à agir ainsi, pauvre petite victime qu’il se persuade d’être depuis toujours… Personne n’est bien, pas même les enfants. Il sait comment vous atteindre: vous aimez vos enfants; pour lui, ce sont des rivaux potentiels, puisque c’est lui seul, le PN auquel vous devez dorénavant vous dévouer corps et âme, jusqu’à épuisement de toutes vos ressources. Il fait le vide autour de vos amis, pour encore mieux vous isoler et vous « façonner » à sa guise. Le PN est un « fouille-merde », je vous le garantis ! Il ne se gênera pas pour tenter de savoir où, par exemple, vous avez placé votre argent. Il veut tout connaître de votre vie , soit-elle la plus intime, pour mieux utiliser contre vous ses arguments tordus. Lalouette, je sais que ce ne sera pas facile d’oublier cet épisode de votre vie, qui vous aura profondément marquée, comme nous toutes ici (et tous, ils sont moins nombreux à partager ce blog). Opposez-lui le silence absolu. C’est la pire humiliation que vous puissiez lui infliger. Il n’existe plus. Il est pire que rien. Notez sur une feuille le positif que vous allez ressentir après son départ, et comparez avec le négatif de votre vie avec le PN. Vous allez vous étonner vous-même. Consacrez-vous pleinement à votre petit garçon, faites du dessin ensemble, et d’autres activités en commun. C’est super, un enfant! C’est créatif, on ne s’ennuie jamais avec lui! J’adore leur « petit monde » plein de rêveries et de créativité. Je suis une Tata, j’échange beaucoup avec mon neveu. Vous verrez aussi que les amis reviendront progressivement, les vrais… Votre vie n’en sera que meilleure. Sincèrement, Lalouette, je vous le souhaite de tout coeur. Courage :-). Ca va aller. Forester.
Bonsoir a toutes et bonsoir Forester, Je viens de lire vos derniers messages a toutes et certaines de vos confessions pour quelques unes.
Je vous en supplie , ne laissez pas cet homme vous changer envers vos enfants , ce sont les vôtres, il est jaloux tout simplement car il vous veux pour lui tout seul. Vos enfants vont se sentir rejetter , ne faites pas la même erreur que moi avec ma fille, ils en gardent des séquelles Forester a raison surtout ne jamais retourner avec, d’autres hommes sont mieux et peuvent arriver a vous faire rire et redevenir vous mêmes.La preuve , je suis sortie encore hier a une soirée Rock avec ma fille et j’ai dansé toute la nuit avec un homme qui m’a fais mourir de rire et a qui j’ai pu confier mes soucis avec le PN. Il est dans la police, me dis qu’il faut porter plainte car avec ce genres de fous, beaucoup de femmes décedent sous les coups moraux ou physique.
En tout cas, je me suis apperçue que l’on peux recommencer à rire et a voir d’autres hommes différents…
Essayez je vous en prie, vos PN ne sont pas votre oxygène, mais nos enfants oui.
Je vous embrasse toutes
bonjour Lalouette
Juste d’avoir lu votre commentaire et je suis épuisée et il n’est pas à mes côtés . Quelle sangsue il est. Il est pire qu’un enfant qui revient de l’école et nous raconte sa journée pendant que nous préparons le souper et sommes épuisées de notre journée à nous.
Fermez votre cœur et votre porte à double tour et tenez loin de vous
Hélène
Bonsoir Lalouette, bonsoir Hélène,
Lalouette, bienvenue parmi nous!
Vous allez voir, le meilleur est à venir… Si et seulement SI vous blindez votre vie et cloisonnez le tout, le mettant hors d’état de vous nuire.
Par exemple en bloquant ses mails et son numéro.
En appelant de suite la police s’il tente de pénétrer chez vous, c’est important les rapports de police, et c’est l’une des choses qui pourraient le calmer.
Il n’a pas de compte à vous rendre, ce n’est ni votre époux ni le père de vos enfants, donc, légalement, il ne peut rien imposer.
Courage et venez puiser les conseils et soutiens sur ces sites: ils ne manquent pas!
Bonsoir Hélène,
Comme vous avez raison ! Et comme c’est fatiguant, alors qu’on a une journée de boulot derrière soi, de retrouver un petit enfant capricieux qui s’offusque quand on ne l’écoute « pas assez attentivement ». J’avoue que j’avais souvent le sentiment d’avoir à la maison un 3ème gamin qui, contrairement aux deux autres, passait son temps sur l’ordinateur alors que j’étais en train de m’activer aux fourneaux ! C’est comme cela qu’il a pu lire quelques uns des mails que j’envoyais à des amies (j’ai ensuite modifié le mot de passe de ma messagerie, fermé ma session et supprimé les historiques après chaque utilisation… avec l’impression de ne plus être chez moi !) Ou alors, il me parlait de politique ou des problèmes de l’environnement pendant une heure entière, me demandait de l’écouter déclamer des poèmes. Moi qui aime beaucoup la poésie, j’en venais à redouter de le voir arriver avec un bouquin parce que je savais qu’il avait l’intention de lire, à haute voix, non pas un mais une dizaine de poèmes de sa voix monocorde !
Il y a beaucoup d’autres choses que je n’ai pas dites, il faudrait une nuit entière pour tout raconter et encore ! Comme les malls qu’il m’envoyait au bureau (j’avais eu le malheur, au tout début, de lui envoyer un coucou de mon lieu de travail) et auxquels je devait répondre dans le quart d’heure sinon j’avais droit à une remarque cinglante ou un rappel à l’ordre. Les regards aussi qu’il portait aux autres femmes, se retournant parfois carrément sur leur passage, ses remarques indélicates sur le physique de ses copines (il n’a pratiquement aucun ami homme, juste des copines qu’il voyait quand je n’étais pas libre). D’après lui, ses amies étaient « très jolies et intelligentes », « disponibles, elles ont le sens de l’amitié, elles ! ». Il m’a souvent dit que certaines étaient amoureuses de lui. Je suppose qu’il tentait ainsi de me rendre jalouse ; voyant que cela ne me plaisait pas, il continuait en ricanant !
Ecrire me fait du bien – je pose un peu les choses – mais en même temps, j’ai honte et me demande comment j’ai pu me laisser avoir comme cela. Non pas que je me sois pas défendue, j’ai toujours donné mon avis (même si contraire au sien, ce qui provoquait des disputes sans fin). Mais en même temps, j’ai trop essayé de le comprendre et de lui trouver des excuses : c’est un homme brillant mais également assez déprimé, plus de famille (suicide de son frère il y a 10 ans, mort de sa mère récemment), ne supporte pas d’avoir un patron donc pas beaucoup de revenus, a du mal à se passer d’alcool, passe son temps à lire, un côté mystique aussi, etc.
En fait, j’aurais du le mettre dehors, tout simplement, dés la première remarque blessante ou indélicate. Le pire, dans l’histoire, c’est le décalage total entre ses beaux discours (l’amour peut tout comprendre, c’est l »assomption ») et son comportement égoïste, indélicat, voire tout simplement odieux. Comment ai-je pu être aussi aveugle ?
Voilà, je sors du tunnel ! Il y a encore des moments où il me manque mais je sais que quelque chose s’est cassé. Et que je n’ai plus rien à espérer de cette relation.
Bonne soirée à toutes
Je pense qu’il te faudrait plus d’une nuit pour nous raconter tout Lalouette! Ils ont le don de réveiller en nous notre côté maternel. Souvent je me dis que ces hommes ont été à la même école, c’est fou les phrases qu’ils emploient et qui sont identiques. Moi aussi il me disait que ses copines étaient amoureuses de lui. Il me parlait aussi pendant des heures de sa passion pour les arbres et je devais l’écouter. Je pense être devenue experte en botanique depuis :o))) J’ai aussi eu honte. Honte de ne pas m’être fiée à mon instinct au début de notre relation. Honte d’avoir fait souffrir tellement de personnes chères à mon coeur pendant cette relation. Mais il ne faut pas avoir honte…tu as eu à faire à un manipulateur qui a trouvé tout de suite toutes tes failles, parce que tu es une personne VRAIE. Peu de gens n’ayant pas eu à faire à un tel personnage ne comprennent pas. Tu entendras souvent: « moi je n’aurais jamais accepter » ou « moi je l’aurais remballé vite fais » mais nous ne l’avons pas fait. Tu as fais preuve de beaucoup d’empathie envers lui et c’est une qualité immense. Seulement, les PN n’en sont pas dotés et du coup, c’est comme si tu leur donnait de l’énergie pour rien. Moi je me suis rendue compte que ce n’est pas lui qui me manque réellement, c’est l’idée de cette perfection qu’il m’a fait entrevoir au début qui me manque, mais on ne peut s’accrocher à un mirage, à une illusion. Il faut rester dans le réel et se raccrocher aux faits. Il n’a aucun respect pour toi, il ne mérite donc aucun don de toi. Petit à petit tu en prendras conscience. Au plus le temps passera, au plus tu pourras prendre du recul et ta vie s’apaisera…. Très bonne journée à toutes.
J’ai lu beaucoup de vos commentaires ce soir. Je décide finalement d’écrire car j’ai peur. Peur de replonger dans une relation à laquelle j’ai mis fin il y a 3 semaines, vidée de toute mon énergie. Moments de tristesse, de colère et de stress mêlés, honte, angoisses diffuses et cauchemars sont mon quotidien depuis.
Les choses avaient pourtant bien commencé, il y a un an et demi. Un homme brillant, hors du commun, qui me parle d’amour comme personne ne l’avait fait auparavant. Je tombe dans le panneau, d’autant plus facilement que cet homme souhaite me voir le plus souvent possible. Tous les soirs si c’est possible ! Curieusement, il ne m’appelle jamais pour qu’on se retrouve quelque part ; il débarque chez moi sans prévenir ou m’envoie un sms au moment où il arrive.
Au bout de quelques semaines, surviennent les critiques, les remarques sur ma « petite vie », les reproches, déguisés en conseils, sur ma manière de conduire, de faire bouillir l’eau des pâtes. Et puis des problèmes quand je ne suis pas « conciliante » : si je décide de rester auprès de mes enfants un soir (nous n’habitions pas ensemble), il me raccroche au nez et ne me parle plus pendant 3 jours. Me laissant dans une angoisse terrible (j’ai beaucoup de mal avec « l’abandon relationnel). Un jour, il fouille ma boite mail (laissée ouverte sur mon ordinateur), me reproche de d’envoyer des messages à une copine (qu’il n’apprécie pas, « tu devrais vraiment la laisser tomber, elle est assez limitée »). Il critique également mes enfants, le plus petit ne dit que des bêtises, sans doute « regarde t’il trop la TV, tu devrais éviter de le laisser faire ce qu’il veut » (alors qu’il ne regarde la TV qu’un seul soir par semaine, j’y tiens).
Quand nous avons Rv pour un pique nique ou une balade à la campagne, il se montre très désagréable si j’ai 5 minutes de retard. Si je dis quelque chose qui le contrarie, il ne parle pas pendant 2 ou 3 heures et l’atmosphère devient tendue. A d’autres moments, il monologue, me sort des discours interminables sur la vie, la liberté, etc., avec des citations à n’en plus finir. Je ne peux donner mon avis, car alors il se fâche et critique ma « pauvre qualité d’écoute ». Les trajets en voiture deviennent très pénibles : il me dit quelle route prendre (si j’ai le malheur de choisir un autre itinéraire, il se met en colère), parle sans discontinuer ou fait la tête, me demande de m’arrêter ici et là dès que le paysage lui plaît, coupe le chauffage et la ventilation sans me demander si cela me convient, ouvre grand la fenêtre car il a besoin d’air, pour la refermer 3 minutes plus tard parce que le moteur fait trop de bruit, etc.
Il lui arrive de me parler très mal. J’ai voulu stopper la relation à un moment et lui ai écrit un mail. Il a alors débarqué chez moi comme un fou, me demandant d’entrer (je venais de fermer la porte pour aller faire une course). Il voulait que je supprime les photos que j’avais prises de lui et transférées sur mon ordinateur. J’ai refusé de le laisser entrer. Il a menacé de montrer mon mail (et d’autres, que je lui avais envoyés auparavant) à mes enfants si je ne le laissais pas rentrer chez moi ! J’ai refusé de céder à son chantage. Il est reparti dépité, m’a envoyé un mail odieux… pour me recontacter 15 jours après. Il m’a envoyé de nombreux sms disant que je lui manquais beaucoup mais ne s’est pas excusé. Il n’a du reste jamais eu un mot d’excuse ou de regret après des paroles dont il voyait qu’elles m’avaient blessée. Et je me suis laissée avoir…
Ces derniers mois, ses colères sont devenues de plus en plus fréquentes. Les brimades aussi : des jours de silence si je n’étais pas disponible au moment où il le souhaitait, des remontrances si j’avais le malheur d’intervenir au milieu d’une de ses démonstrations verbales, des agacements par rapport à mes enfants. Les dernières soirées que nous avons passées ensemble, il revenait sans arrêt à la charge sur ce que j’avais dit (ou pas dit), fait (ou pas fait) critiquant ma façon d’être et de l’écouter, je n’étais pas « dans l’amour vrai », etc. Après des discours interminables (2 ou 3 heures non stop), il me disait soudainement ‘Bon, j’ai fini, je vais me coucher » et s’endormait en quelques minutes, me laissant seule avec mon désarroi et mon inquiétude.
J’en étais arrivée à redouter les moments où nous devions nous retrouver et souffrais de maux de ventre de plus en plus fréquents. J’ai finalement mis fin à cette relation, mais je me sens complètement détruite et ne cesse de me demander ce que j’ai pu faire de mal.
Hier, il m’a envoyé un sms auquel je n’ai pas répondu. C’est sans doute le premier message d’une longue série et je redoute craquer et de lui laisser encore une chance.
Merci de m’avoir lue.
Bonjour Lalouette, ton message m’a touchée. Je reconnais mon PN à travers ton vécu. Je l’ai quitté définitivement il y a trois ans et j’ai lutté pour ne pas rechuter, mais je n’ai pas lutter seule, j’étais bien entourée par ma famille, mes amis et puis j’allais avoir une enfant de lui, que je voulais absolument protéger, donc j’avais de quoi me battre! Je comprends ta difficulté et j’espère, de tout mon coeur de femme, que tu auras le courage de ne plus céder. D’abord, tu n’as rien fait du tout. Tu n’es aucunement responsable des frustrations de monsieur. Tu n’es ni conne, ni bête, ni abrutie. Tu es une femme probablement très à l’écoute des besoins d’autrui, appréciée de son entourage, une maman responsable, tu devais avoir une grande joie de vivre….c’est pour toutes ces raisons qu’il t’a choisi toi. Tu avais tout ce qu’il n’a pas. Il a été fasciné par toi mais le PN ne supporte pas cette fascination parce qu’elle lui renvoie ses propres manquements…. Je ne te connais pas, mais je sais UNE chose : tu merites bien mieux que ce que cet homme te fais subir. Attention, moi aussi j’ai douté de moi, j’ai pensé être responsable de la situation, j’ai sombré très très bas. Ne laisse pas s’introduire chez toi un être nocif pour toute ta famille. Ne laisse pas tes enfants fréquenter un être qui les fera douter d’eux-même et même de toi. Protège-toi, protège-les… Je pense très fort à toi et n’hésites pas à écrire, je te répondrai si tu as des questions. ;o)
Bonsoir, Hélène. Ben non, puisque le PN s’estime parfait, alors pourquoi s’excuserait-il, après tout? Pauvre petit Caliméro à qui l’on fait du mal mais qui, lui, n’en fait jamais, selon lui. S’excuser? Mais ce sont les autres qui ont tort! Il est au centre du problème, pas vous et il réussit à vous faire croire que c’est vous qui avez un problème. A la longue, c’est usant et l’on se demande si, finalement, il n’a pas raison…Mais il finit toujours par être démasqué un jour ou l’autre, et là, ça lui fait mal, mais mal ! Bah! Pas d’inquiétude, vivez votre vie tranquille sans lui, et lui finira ses jours aussi minable qu’il l’est actuellement. Seul et abandonné de tous , comme le scorpion il retournera son dard contre lui-même, et ce ne sera que justice. Coulez des jours heureux, avec votre famille et vos amis retrouvés. Réjouissez-vous…sans lui. 🙂 Amitiés du littoral, Forester.
Bonjour Forester
Premièrement ,je vous remercie de votre intérêt à répondre à chacun des commentaires sur ce site, vous êtes généreuse de vouloir tous nous aider
Pour ma part cela a fait 2 ans le 1 er Juin que j’ai mis fin à cette relation
désastreuse et je m’en porte que mieux et je n’ai plus de sentiments envers cet être ignoble . Ni amour ,ni haine
Mais ,le problème est que sa fille se trouve être ma belle-fille.
Elle est avec mon fils depuis quelques années et par la force des choses nous sommes les grands-parents de leurs 2 enfants.
À la naissance de leur 1 er enfant ,nous venions de nous séparer et ma brut qui est sa fille m’avait interdit de mettre les pieds à l’hôpital et d’aller leur rendre visite à elle et à mon fils
Mon fils voulant acheter la paix , s’était à l’époque plié à ses demandes blessantes. Cela a pris plusieurs mois avant que je puisse voir ma petite fille et être invitée chez eux.
Mais ,cette situation s’est améliorée au fil du temps mais je reste craintive. Je marche continuellement sur des œufs . Je ne sais jamais à quel moment cette situation se reproduira.
Donc ,du côté familial ,j’ai peu de soutient . J’ai bien 3 autres enfants mais il faut que je fasse attention aux propos que je tiens de mon ex-conjoint
C’est certain, que mes autres enfants m’ont supporté lors de ma séparation car avec mon PN se n’était pas l’harmonie avec eux. Mais ma peur est qu’à un moment donné lors d’une rencontre de famille avec ma brut et mon fils
un de mes enfants rapportent des paroles dîtes contre mon ex-conjoint et que ma brut, m’interdise à nouveau de voir mes petits enfants et mon fils
Alors, pour ma part je n’aie personne à qui en parler sauf ici avec vous tous et même si cela fait 2 ans ,il me revient souvent en tête des mauvais souvenirs de cette rencontre dévastatrice mais heureusement pour se qui est des sentiments comme je l’aie cité plus haut ,je n’en ait plus.
Avec la venue de l’été ,je le revois comme un taureau en rut ,regardant la gente féminine à moitié dévêtue et se retournant au passage de certaines.
Se taponnant le pénis de pardessus son pantalon etc…
Je me rappelle lui avoir dit , C’EST LE FUN D’AVOIR 50 ANS NOUS DEUX ET NE PAS PARAÎTRENT NOTRE ÂGE. Il avait répondu,
PARLE POUR MOI ET NON POUR TOI
Bonne journée à tous
via l’Ile d’Orléans
Hélène
Bonsoir, Ebjoux, oui, le rire, c’est salvateur et cela nous permet d’évacuer les pulsions de haine que nous avons en nous. Tout à l’heure, un bon copain m’a dit, en parlant de lui: « Haaaa! Depuis que tu as « divorcé » de lui, il a tout perdu! Comme c’est triste! On lui fera un bel enterrement, on viendra nombreux danser sur sa tombe… » Rires grinçants, certes, mais qui nous a tous bien détendus…AAAARRRRGHHH! Pour la liste du positif et du négatif, c’est aussi une bonne méthode pour évacuer et se rendre compte combien la vie est belle sans lui. Je ne vais pas tarder à m’y mettre, moi aussi. Au boulot! Bonne soirée à vous. Amicalement, Forester. 🙂
Bonsoir, Val et merci pour toutes ces femmes , pour toutes les femmes, pour les femmes, mes soeurs, que je respecte aussi! Pour toutes ces femmes qui galèrent pour nourrir leurs gosses, qui cumulent plusieurs emplois pour boucler les fins de mois difficiles, qui se lèvent à quatre ou cinq heures du matin pour se rendre au boulot l’hiver, quand il fait froid. Pour toutes ces femmes qui ne mangeront qu’un morceau de pain et qui achètent du steack à leurs enfants, qui veillent sur leurs devoirs, qui entretiennent la maison, qui font trois journées dans une, voire plus…Oui, nous sommes bien plus fortes que les PN, qui ne sont que des être inconsistants, stéréotypés sur des critères qui ne sont que du vent ! La réalité, la vie, ce n’est pas ça: une pin-up sur du papier glacé, qui a subi de multiples interventions de chirurgie esthétique ( souvent ratées). Non. Ce n’est pas ça, être une femme. Et c’est vrai, il n’y a aucun mal à se faire des compliments, à être fière de soi quand on a réussi à enfin! redevenir peu à peu soi-même, et non pas ce que l’autre voudrait ce que l’on soit. Se plaire à soi-même et un challenge, sans non plus tomber dans le narcissisme absolu. Mais on a droit de se gratifier, en réussissant dans une activité qui nous plait, en s’épanouissant, en étant authentique! Bon week-end, Val. Amicalement, Forester. :-).
Coucou, Catherina, c’est bien, ce que vous avez fait avec votre fille. Au moins, vous vous êtes éclatées ! Des moments de complicité retrouvés, n’est-ce pas là merveilleux? Accordez-vous encore ces instants privilégiés qui renforceront vous relations, votre complicité mère-fille. Quoi de plus beau? Votre fille est super, vous êtes jeune de caractère, alors, profitez un max de la vie. La jeunesse nous ressource. Moi, ce sont mes petits chiens (j’en ai un en garde pour deux mois) et cela me permet d’entamer des discussions avec des gens qui ont aussi un compagnon à quatre pattes. Tout comme vous, je vois en chaque homme un PN. J’ai aussi des flash : je le revois parfois me faire ses réflexions désobligeantes. Là, je sens monter en moi une bouffée intense de haine. C’est normal: nous avons été traumatisées, tout comme ces soldats victimes des guerres et de leurs horreurs. Nous avons vécu, à un certain niveau qui nous est propre, l’horreur, la peur, celle de mourir parfois aussi…Ha! Ha! « Il » a peur de devenir SDF? Peut-être un jour, cela lui arrivera, quand il sera abandonné de tous, qu’il ne sera plus rien. Il aura tout gâché et se demandera pourquoi. Laissons -le mariner dans son jus. Quant à vous, Catherina, VIVEZ , tout simplement ! :-). Forester, qui ne vous oublie pas.
Bonsoir, Lolita 42, je suis comme vous: ma confiance, il faudra la mériter. Le prochain aura beaucoup d’épreuves, très difficiles, à passer avant de l’obtenir. Tout comme vous, je vois en chaque homme, soit-il le plus gentil, un agresseur potentiel. Par moments, j’ai des « flash-back », quand un homme m’approche d’un peu trop près, je peux devenir très agressive, limite violente physiquement. Je suis constamment en hyper vigilance. Il m’arrive d’être aussi excitée que si j’avais pris un rail de coke. Je pense que cela est aussi du à ma bipolarité, qui n’a pas été arrangée par ce que j’ai vécu avec la gros pou qui s’est incrusté dans ma vie. Depuis que j’ai traité le problème de manière drastique, je me sens mieux pourtant, j’apprécie la vie . Moi aussi, il m’a fallu faire intervenir les forces de l’ordre pour m’en débarrasser. Il n’y a que cela comme moyen, si l’on ne veut pas mourir à petit feu. Bon courage à vous pour la suite. Amicalement, Forester.
Chère Catherina, c’est bien normal que vous ne vous sentiez pas bien par moments, et cela durera pendant une certaine période que je ne peux vous préciser, car chaque cas est différent, cela dépend de la sensibilité de la personne. Je puis vous dire cependant que j’ai traversé, après le départ du PN avec lequel j’étais, une période d’abattement qui a duré plusieurs semaines. Je comprends combien vous avez peur, et cette peur je l’ai moi-même connue, comme toutes les victimes de mauvais traitements. Cette peur lui donne encore un pouvoir sur vous, ne l’oubliez pas. Je sais qu’avec le PN, on ne peut pas négocier. Il serait bon pour vous de vous faire accompagner pour récupérer ce qui vous appartient. S’il refuse toute discussion, cela peut être considéré comme du vol. Avez-vous gardé les justificatifs de ce qui vous appartient? Ce serait une preuve supplémentaire contre lui. Surtout, ne l’épargnez pas. Il n’en vaut pas le coup. Courage, Catherina. Le PN ne vit que par le mal qu’il fait aux autres. Si vous craquez, nous sommes là. Amicalement, Forester.
Bonjour Catherina, bonjour à tous,
Excusez moi de ne pouvoir vows manifested am solidarité comme le font si bien d’autres personnes ici, d’ailleurs quelle énergie! Justement, je manque d’énergie pour vous écrire, mais je vous lis tous les jours et j’apprécie tellement que d’autres personnes se relaient pour vous porter secours et vous aider à vois en sortir.Sachez toutefois que je vous lis à chaque post, je suis sous anti dépresseurs, cela oblige les muscles ,hyper tendus depuis des lustres , à se relâcher enfin, je n’ai pas du tout envie de parler de ma situation. Juste je vais vous dire que j’ai osé enfin porter plainte après que mon conjoint a appeler les flics pour leur dire que j’étais atteinte au sens psychiatrique, il voulais me faire interner….. Bref…. J’ai un amour de bébé à la maison , et un travail très épanouissant, cela me donne du courage. Catherina, par pitié ne retournez pas à votre enfer!!!! Pitié, hier vous avez goûté à la liberté, vous avez senti comme cela est bon, alors gardez le cap, repartir en arrière , c’est régresser et surtout décevoir les espoirs de votre fille qui veut vous voir vous en sortir, si vous ne le faites pas pour vous, faites le au moins pour elle, nous mamans, on est capables de tout pour nos enfants, alors tenez bon, le temps est votre meilleur allié!!! Surtout occupez vous par tout les moyens afin de ne jamais avoir le temps de broyer du noir, et ainsi, le soir venu, vous n’aurez qu’une envie, DORMIR, ET PROFONDÉMENT SVP! LoooooL, vous verrez, ce monstre sera aux oubliettes très vite, il rejoindra ce que j’appelle , les déchets de l’humanité ! C’est un parasite, il se nourrit de vous, il ne peut pas vivre sans El faire , donc bientôt il trouvera une autre victime, se sont des être dépendants , comme les poux, si on se rase la tête et qu’on les chasse, ils crèvent,!
Moi aussi je vois en chaque homme maintenant un prédateur potentiel, je ne sais pas si un jour je pourrais me réconcilier avec la gente masculine au point de refaire ma vie, en tout cas c’est très précoce tout ça, mais une chose est sûre, si je devais le faire, je ne reproduirai pas les mêmes erreurs et ne donnerai pas ma confiance , il faudra la mériter et la gagner!!!!!
Sur ce , messieurs dames, je vous souhaite une très bonne journée
Bonjour Forester, bonjour Val et toutes les autres. Que de chemins parcourus pour certaines,,,je vous en félicitent et vous encouragent à continuer dans cette voie. Merci Forester milles fois de prendre le temps de t’occuper de toutes ces femmes et les aider à ne pas replonger. je suis fière de ma fille comme de mes autres enfants, oh oui je me suis toujours battue pour eux, il n’y a pas assez de tout l’univers pour leur dire mes mots d’amour. Hier soir au lieu de me morfondre dans mon lit , j’ai emmené ma fille au karaoké, du coup on c’est fait plaisir à 2. On rigolé , chanté, on c’est fait des potes , ils nous on invité à ressortir ce soir. Dieu , que c’était bon , je ne connaissais plus ça depuis ces longs mois de souffrances. Mais je vois en chaque homme d’hier soir un profiteur, un pervers caché , un menteur, alors je prends sur moi et j’avance, on verra….Le rire de ma fille panse mes blessures petit à petit.
Mais le soir, j’ai des moments même en journée de penser à ce PN.Alors Forester comme tu dis je pense au mal qu’il nous a fait, je dis NOUS car du coup il en a fait beaucoup à ma fille. Il n’a plus de travail, lui aussi se retrouvera SDF un jour, d’ailleurs c’était sa peur. Travail et femmes , il n’a su que les garder 2 à 3 ans maximum.
Il ne veux pas d’ordre d’un patron, critique les uniformes, les etrangers et ceci à chaque moments de la journée. il a une haine envers la société…moi qui arrivé a le plaindre, il me disait « grande malade » mais en fait ce n’est pas moi. Je vais devoir vous laissez toutes le travail m’attends.Je vous embrasse et bon wee-kend à vous.
Que de femmes merveilleuses ici !!!! Bravo ….
J’ admire tout particulierement celles d’ entre vous qui gerent cette crise avec des enfants…Mesdames vous meritez mon plus grand respect. Ma maman m’ a elevee seule, je n’ ai compris son merite qu’ apres etre passee par la aussi … N’ ayant pas d’ enfants moi meme. J’ ai une bonne situation mais Mesdames je ne vous arrive pas a la cheville !!!! Vousnous donnez a tous une sacree lecon de courage et d’ amour .
Forester ecrivait que les PN sont a l’ image de notre societe . Je suis tout a fait d’ accord sur ce point. Notre societe cherche le prochain Top Modele ou la super chanteuse sexy mais oublie de rendre Hommage aux femmes qui elevent leurs enfants seules ….he oui, il est plus agreable de voir une beaute en maillot de bain que d’ etre confronte avec – ce que j’ appelle – l’ echec de notre societe ….voir son propre echec !!!!
Notre societe est une societe de N qui favorise les PN .
Je regrete l’ image de la femme qui est propagee par les medias avides de sensations fortes !!! Je ne regarde plus la tele …ca me degoutte !!!
mais apres tout avez vous besoin / avons nous besoin de la reconnaissance de la societe ???? D’ une societe malade??? Avons nous besoin de la reconnaissance d’ un etre malade??? Quelle valeur a t- elle ???
Mesdames ….prennez svp l’ habitude ( et c’ est un exercice de tous les jours) de vous recompenser quand vous reussissez quelque chose, faites une liste des choses que vous avez reussies, des compliments que l’ on vous fait, des cotes positifs de votre nouvelle vie ( haaaaa que c’ est bien de ne plus s’ entendre dire que les lasagnes sont trop salees :-)) ….ce que vous aimez en vous …ce que les autres aiment en vous .( biensur ne pas demander ca au PN).Et puis…offrez vous des fleurs 🙂
Vous avez / nous avons oublie d’ etre qui nous sommes vraiment ….et ce dont nous sommes capables de faire .
Ebjoux :L’humour et le rire sont des armes redoutables contre la tristesse et le blues.
Tout a fait d’ accord . Tournez Mesdames en derision leurs vacheries, imaginez vous etre au cinema et regardez une comedie ….et n’ oubliez jamais de qui et d’ ou viennent ces vacheries …..
Vous derangez ces Messieurs non pas parce que vous etes faibles ….mais parce que vous etes en fait tres fortes , plus fortes qu’ eux . Ils ne supportent pas !!!! plus fortes que ce que vous croyez …..parce que ces Messieurs usent leurs victimes avec le temps a petit feu avant de les achever!!!
Bon Samedi a toutes
Val
Bonjour, Catherina, surtout restez forte. Vous allez peu à peu apprécier votre nouvelle liberté. Vous allez enfin faire ce que vous voudrez, sans devoir rendre de comptes à qui que ce soit, et encore moins au PN. Votre situation financière va, je pense, s’améliorer aussi. Les choses vont se mettre en place. L’essentiel est que vous puissiez profiter pleinement de l’affection de votre fille, et que cette complicité incomparable s’établisse entre vous par des liens d’autant plus forts que l’épreuve les aura consolidés. Quant au PN et à sa sexualité dépravée, oui, je vous comprends tout à fait, en fait, il aime pratiquer le sadomaso. Souffrir pour mieux apprécier le plaisir, SON plaisir, telle est sa devise. Le PN, profondément égoïste, ne pense qu’à lui, et lui seul. L’autre n’est qu’un instrument dont il se sert. L’objectif de ce psychopathe: essorer l’autre jusqu’à le dernière goutte et jeter sa victime comme une vieille serpillère. Le PN n’est-il pas un reflet de notre société finalement? Je dirai même que le PN en est le clone. Bien à vous, bonne journée, Forester.
Bonjour à toutes, merci pour vos commentaires….qui me font du bien. Je ne suis pas bien aujourd’hui avec l’impression de ne jamais rien réussir, je suis fatiguée de cette vie, je devais récupérer mes affaires cet après midi ,je n ai pas pu, je n’ose pas, j’ai peur qu’il soit chez lui, alors je recule. Je suis si triste. Depuis lundi aucunes nouvelles, ils nous a bien fait mal…
Je vous embrasse toutes et courage.
Bonjour à toutes, bonsoir Catherina,
Tu réussis plein de choses, des milliers de choses dont tu n’as même pas conscience. Tu as une fille merveilleuse que tu viens de sauver d’un monstre, compte tout ce que tu as fait de bien pour elle depuis sa naissance, impossible, tellement il y en a… ne serait-ce que les câlins de réconfort quand elle était petite. Je parie que tu ne les as jamais comptés tellement c’était naturel pour toi.
Tu y ajoutes l’action extraordinaire de ton départ.
Maintenant, tu mets tout ça dans la balance avec une seule chose ratée, terriblement difficile à faire, contre un psychopathe.
Conclusion: tu es admirable ET consciente de la dangerosité du gars. Autant dire que c’est encore un signe de protection de ta personne que d’hésiter à 2 fois avant de te relancer dans la gueule du loup… c’est plutôt bon signe!!!
La fatigue va s’estomper plus tu prendras le large…
NB: TU AS LE DROIT DE TE PRÉSENTER ESCORTÉE PAR LA POLICE AU BESOIN.
Quand tu es triste: Regarde ta fille et faites risette ensemble, les folles, mettez de la musique et dansez, imitez le PN en le parodiant, en reprenant les phrases ridicules qu’il a lancées, comme un best of du délire, avec grimaces si possible… vois alors son sourire sinon son rire, et le tien naîtra aussi sur ton visage.
L’humour et le rire sont des armes redoutables contre la tristesse et le blues.
Pour éviter les rechutes, on m’a demander de faire » listes » qui sont implacables et un soutien particulièrement efficace:
-Pourquoi je l’ai quitté
-Ce que je ne veux plus jamais revivre
-ses injures, insultes, phrases assassines.
Tu peux y ajouter des points en tout temps, au fur et à mesure que les choses vont te revenir (il y a plein de choses qu’on refoule et qu’on peut complètement oublier sur le coup dans le stress et qui reviennent peu à peu à la mémoire…)
Si tu recommences à douter, à penser que, peut-être il pourrait avoir changé, qu’il te semble si doux et retrouve le visage de la chimère que tu aimais, si tu sens le manque te tirailler, inutile de paniquer dans des pensées philosophiques, ou morales de pardon, ou de la dernière chance: tu t’installes confortablement dans un beau cadre et tu relis tes listes, puis tu te demandes si un homme digne du nom serait capable de t’avoir fait endurer ça sans se suicider quand la conscience lui revient, et ose se présenter à toi comme si c’était du passé anodin et facile à mettre au placard; et si c’est ça que tu veux à nouveau, si c’est ce qui te plaît.
Je t’assure que ça calme les ardeurs.
Le plus gros problème je trouve est le fait que personne ne reconnaît le fait que tu viens de prendre le statut de veuve: veuve de ta chimère, de son masque si magnifique.
Personne, car l’être immonde derrière le masque est toujours vivant, du moins si on peut le dire ainsi.
Du coup, personne ni même toi peut-être ne prend conscience de ta situation réelle, d’une personne qui vient de perdre son conjoint.
Le gnome qui reste n’est que le mort vivant qui revient hanter tes jours.
Mais ta chimère n’est plus.
Rends lui hommage, mais ne la confonds pas avec le spectre qui a sa ressemblance.
Ton amour est mort, en même temps que ta prise de conscience et ton recul.
Sincères condoléances, et que ta chimère repose en paix.
Tu as le droit de conserver les bons moments aussi.
Tu as le droit de reconnaître que tu as eu des instants qui t’ont apporté de la joie et de la satisfaction, avec ta chimère, du moins au début.
C’est ton histoire et tu peux respecter le fait d’avoir accepté des bons moments qui t’ont fait du bien.
Mais le psychopathe est la seule réalité à présent; laisse s’envoler ta chimère, c’était une très belle chimère.
Et accepte tes hauts et tes bas, personne ne le reprocherait à une veuve traditionnelle.
Bonne nuit et beaux rêves à toi et à ta fille.
Merci, Val, pour toutes ces choses positives que vous dites là. Le PN nous a tellement fait croire que nous étions « laides », que nous y avons …presque cru, tant nous étions anéanties. Mais qu’y a-t-il de plus beau que la beauté et la force intérieure, qualités que ne possède pas le PN? Un jour viendra où tout et tout le monde l’abandonnera vraiment. Il ne comprendra rien, du fait que lui, pauvre Calimero, trouve que le monde est injuste avec lui, que c’est lui la victime. Je suis persuadée que le mien finira SDF. D’ailleurs, il en prenait le chemin. Il aimait la compagnie des SDF, avec lesquels il s’enivrait régulièrement, le jour où il est parti de chez moi et a quitté la région. Voilà ce qui arrive, quand on pousse les gens à bout. Le PN est un nuisible. Quand il n’aura plus de souffre-douleur sous la main, il se suicidera. Le PN est suicidaire. C’est un gros malade, qui rend aussi les autres malades. Bien amicalement, Forester.
Bonjour, Val, le pouvoir de dire NON, de le revendiquer, même, quoi de plus merveilleux, de plus fort? En ce qui concerne la grossièreté, ne vous en faites pas et ne vous en sentez pas coupable non plus. La grossièreté ne me choque pas. Ce sont les attitudes de profit et d’utilisation de l’autre qui me choquent. J’ai écouté sur Europe 1 les propos d’un sociologue qui disait que lâcher des gros mots était la soupape de sécurité qui nous permettait de ne pas passer à l’acte. Donc, un gros juron ou une insulte, ce n’est pas un coup de poing dans la figure, pourtant bien mérité. Cependant, mieux vaut ne pas trop invectiver gratuitement. Il faut choisir la cible, le PN en l’occurrence, qui ne se gêne pas, lui, pour vous assassiner par les mots tous les jours, sans compter le reste de sa panoplie d’humiliations, et il a un sacré arsenal dans ce domaine, avec son air de ne pas y toucher. Le coup du billet de à euros, ça m’a bien fait rire ! Bravo! Très bien de votre part! Là, il s’est trouvé comme une prostituée bas de gamme, mis plus bas que terre… Savoir dire NON, c’est se respecter soi-même. Il a fallu que nous toutes passions par de telles épreuves pour acquérir cette nouvelle force. avec les hommes, il faut savoir mettre des barrières. Si nous avions su mettre dès le départ ces barrières avec le PN, ce sale morveux pas fini, nous n’aurions pas eu à subir de telles humiliations. Dire tout le temps OUI, ce n’est pas cela, vivre en couple. Il faut poser ses marques. Si l’autre est incapable de le comprendre, c’est mort, il ne fait pas continuer car cela devient malsain. Il vaut mieux se passer de viande que de consommer un steack avarié, comme l’est le PN. Bonne journée, Val, avec toutes mes amitiés. Forester.
Bonsoir Mesdames,
Je viens de me souvenir d’ une histoire : apres mon divorce , je suis allee a une conference professionnelle ou j’ ai eu une longue discussion avec un participant. plus tard , il me regarde, se tait , devient » vert » etme dit : excusez moi, mais vous n’ est pas l’ ex femme de x par hasard??? » ( mon ex et moi etions dans la meme branche) …je lui reponds que oui et il me dit : ho , je suis desole, vraiment desole ….je ne comprends pas ….c’ est pas vrai ….ce n’ est pas possible , mais vous etes encore la? ( je ne vis pas en France) moi: et bien vous le voyez bien , pourquoi ? » …Monsieur avait raconte que j’ etais rentree en France ( avec mon amant !!!!!!) et que c’ etait la raison du divorce . Le participant me dit enfin : je suis vraiment desole…..( il etait lessive, il me regardait comme un extra terrestre) , vous n’ etes vraiment pas la femme dont j’ ai entendu parlee!!!! » Sur quoi je lui ai repondu : et bien vous voyez , c’ est maintenant a vous de vous faire votre propre opinion sur ce que vous avez entendu sur moi. Il s’ est encore excuse et a marmone » le salaud » .
Cette histoire et le fait que je sois bonne poour la psychiatrie a ete soutenue par la famille lors de l’ enterrement de la grand- mere , car tout le monde demandait ou j’ etais !!!! Je vous passe tous les autres details …..Mon avocate m’ a un jour appelle pour me demander quel probleme j’ avais avec lui , il etait charmant et pret a toutes negociations !!! Jeme suis encore fait prendre pour une folle …et ca jusqu’ au jour ou il a pete un plomb et s’ en ai pris a mon avocate, qui lui a remis les points sur les i .
Voila Mesdames ….
A l’ epoque , j’ en ai pleure tout ce que j’ ai pu, j’ ai eu tres peur de lui et de ce qui pouvait m’ arrive, il me faisait passer pour une folle furieuse aupres de tout le monde ….j’ ai cru que je l’ etais, j’ ai fait une therapie. Il m’ a volee, il m’ a humiliee et m’ a menacee .
Plus tard , il a essaye de m’ amadouer avec des compliments bidons sur quoi je lui ai repondu : quoi que tu dises ou penses de moi, ca ne me fait ni chaud, ni froid …..car je sais qui je suis et ce que je fais »
Aujourd’ hui, 6 ans plus tard je remercie le ciel pour cette femme ( qui comme lui n ‘ est pas clair) pour qui il m’ a quittee…et volee. Je ne sais pas ce que je serai devenue …. Je suis seule avec mes chats, j’ ai un bon boulot, je sors , j’ ai des amies ….je profite de la vie , je m’ occupe de moi .
Monsieur ???? Il a disparu ….j’ ai apprisqu’ en 6 ans il en etait a son 3 eme job, cela ne m’ etonne pas, il a toujours ete instable professionnellement …je n’ en sais pas plus. Suis je amere??? J’ ai failli le devenir, je n’ attendais qu’ une chose ….la justice, une justice …non pas pour le fait qu’ il m’ avait quittee mais pour ses humiliations, ses menaces, ses mensonges , son vol ….j’ avais l’ impression que je ne pourrais revivre que le jour ou il dormirait sous les toits …ou pire!!! Il etait en couple, jouait a la » happy family » etmoi je souffrais et ramais . La justice existe-t-elle? Je n’ en sais rien …et en tous les cas , si il y en une et une seule …c’ est de reprendre gout a la vie, prendre du plaisir et vivre a fond , profiter de la vie. La mienne est aujourd’ hui plus simple, plus riche, plus interessante ….je respire!!!
Si j’ ai quelque chose a lui souhaiter aujourd’ hui (Oh non meme pas du mal ) c’ est qu’ il ne se reveille jamais de son delire car la chute sera dure, tres dure. Qu’ il y a t-il de pire que de prendre conscience du mal profond que l’ on a fait autour de soi????
Si je n’ avais vecu cet enfer , je ne saurais pas aujourd’ hui pas ce que veut dire etre en paix avec soi, sa famille, ses proches ….et cela Mesdames n’ a pas de prix !!!!
Sur ces mots je vous embrasse toutes et vous rappellant a quel point vous etes belles …une chose que beaucoup de femmes n’ ont jamais entendu et dont elles n’ ont pas conscience …a tord 🙂
Carpe Diem
Val
Bonsoir Forester, que ça fait du bien de te lire en sortant de ma journée de travail. C’est vrai tout ce que tu dis, il est incapable de s’occuper de ses papiers , de son ménage, a part son linge qu’il repasse. Depuis lundi aucunes nouvelles de sa part, pas un texto, pas un appel, je pense qu’il a compris .Toujours mes affaires à récupérer et lui mettre ces clefs dans la boite aux lettres. Depuis que l’on se connait, il m’a toujours fait l’amour comme un fou, en vociférant des mots crus, me faire mal, il n’a jamais pu me le faire avec douceur comme je lui ai souvent demandé.
Je revis un peu, mais ce n’est pas encore ça, des coups de cafards…je lui en veux de m’avoir menti, d’avoir profité de moi et ma fille si adorable qui l’a aidé quand il avait son magasin. Il a tout perdu, a fait un avc en décembre et encore là il a profité de moi, je lui ai tout acheté a l’hôpital, il ne m’a rien remboursé, doit de l’argent a tout le monde et moi je me bats seule avec mon petit salaire pour ma fille et moi. Pendant 7 mois je n’ai pas eu de salaire par mon ex patron, j’avais il m’a dis « voilà 20 euros , va chez le coiffeur » non il m’a laissé sans le sous.
Merci de prendre soin de moi, j’espère que pour toi, tout va de mieux en mieux, tu mérites d’être heureuse!!!!
Je t’embrasse
Bonsoir Catharina,
Oui ces Messieurs ne savent que prendre. donner, rendre, merci n’ existent pas dans leur monde. Ils agissent comme des victimes a qui tout est du. Ce qu’ ils n’ obtiennent pas , ils le prennent par la force. Oui , tout ca est tres amer et fait mal je sais .
Mais …..car il y a un » mais » ….vous n’ avez pas lui dire merci pour quoique ce soit …vous ne lui devez rien . Tout ce que vous gagnez, vous le gagne avec dignite et honnetement.tout le monde ne peut pas dire autant!!!
Un jour vous penserez en riant: prends tes 20 euros et torches toi le cul avec , connard ( desolee de ma grossierte) ….il n’ est pas question ici de dire ces mots la, mais ils sont l’ expression de la colere qui est une grande source d’ energie. Le jour, ou je me suis donnee l’ autorisation d’ etre en colere, je n’ etais plus sa victime et j’ ai pris ma vie en main.
La force et le courage que vous lisez dans ce forum ……vous l’ avez en vous , vous n’ y avez pas encore acces encore sous le choc. C’ est normal !!!! Le jour, ou vous allez commencer a dire non et a vous defendre ….a faire valoir vos droits ….vous allez y prendre gout et ca va vous donner de la force. Vous ne pourriez pas lire ces qualites ici et les apprecier, si vous ne les aviez pas en vous .
Dire non, jusqu’ ici et pas plus loin c’ est se respecter soi meme et faire ses premiers pas vers la liberte.
Plein de femmes s’ en sont sorties, elles ne sont pas differentes de vous ….ni mieux , ni moins bien …alors vous vous en sortirez aussi 😉
Bonne soiree ….
Val
bonjour Val
J’ajouterai à votre liste que les excuses n’existent pas dans leur monde
Lors d’une discussion avec mon PN ,je lui avais dit que dans la vie, lorsque quelqu’un se rend compte qu’il a été méchant avec autrui ou qu’une personne se sent blessée de par des propos ou des agissements de notre part et bien il faut savoir s’excuser
Que c’est ça d’avoir une conscience et du respect dans la vie envers les autres
Mon PN avait répondu mot pour mot ceci à mon commentaire
JE NE M’EXCUSERAI JAMAIS CAR DE S’EXCUSER C’EST D’AVOUER ÊTRE COUPABLE
Ses paroles me resteront à jamais gravées dans ma mémoire
Ce personnage est un monstre sans aucune conscience
Bonne journée à tous
Hélène
Chère Catherina, le PN ne respecte rien ni personne. Il ne se respecte pas lui-même, il n’a aucune valeurs morales. C’est un pervers. Au lieu de vous soutenir après le viol que vous avez subi avec ce magnétiseur à la manque, ce gros pervers, cette ordure de PN a, en fait reproduit le viol. Faire mal le fait jouir, moralement comme physiquement. Pour lui, vous n’étiez rien, alors que vous êtes une personne très courageuse. sachez que le viol conjugal est reconnu par la loi. Mais attention: ce sera votre parole contre la sienne, et le PN est très habile quand il s’agit de manipuler le verbe. Alors, il vous faudra accumuler contre lui le plus de preuves par écrit (certificats médicaux, attestations, etc…), car lui ne vous ratera pas non plus si vous intentez une procédure en justice contre lui. Il connait les lois, il est très féru en matière de procédures diverses. Par contre, ne lui faites pas savoir le jour ni le moment du procès qui aura lieu contre le « magnétiseur » à la noix qui a abusé de vous, car, comme vous le savez, le PN aime l’argent, donc: le profit, et ce sera pour lui l’aubaine, quand vous recevrez vos dommages et intérêts, ce que je vous souhaite. Il peut revenir à vous tout doux et tout mignon , vous suppliant de le reprendre, car il vous fera croire qu’il est malheureux sans vous, ce qui est totalement faux. Quant à son histoire familiale, le climat dans lequel il a évolué est malsain. Comment voulez-vous qu’après cela, il ait pu avoir de bonnes bases pour évoluer dans la vie? Comme je le dis et au risque de me répéter, le PN n’est pas « fini » sur les plans affectifs et psychologiques. Donc, il aura toujours besoin d’une « béquille » (vous, en l’occurrence), ou bien une autre. Ne cédez à aucune de ses instances, ne prêtez pas le flanc à ses humiliations ni à ses menaces, vous lui laisseriez encore du pouvoir. Maintenant, c’est FINI avec lui et avec ce genre d’individus nuisibles. Vous n’êtes pas une « gamine », comme il prétend que vous l’étiez. Non. Vous êtes une femme qui se respecte, qui travaille, qui galère, qui gère comme elle peut, mais qui arrive. Tandis que le PN ne pourra jamais assumer seul ses affaires, qu’elles soient administratives ou autres. Il lui faudra toujours trouver un larbin pour tout lui faire. Comme un sale gosse qui se comporte mal et est asocial. J’évite, ici, d’écrire des grossièretés, mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Alors, je les écris pour moi, et je me les garde dans une rubrique que j’ai intitulé: « Morceaux choisis ». Vous savez, Catherina, l’écriture est une bonne thérapie. Pourquoi ne prendriez-vous pas un temps pour écrire votre ressenti? Je pense que cela pourrait aussi vous aider. En tout cas,ne flanchez pas, marchez la tête haute. Vous trouverez toujours sur ce blog de bonnes interlocutrices prêtes à vous aider. Bonne journée. Courage! A bientôt. Pleurez un bon coup si vous en ressentez le besoin. Il n’y a pas de honte à exprimer ses sentiments. Forester.
Coucou, Val, vous aussi, vous êtes formidable, car vous avez eu le courage de venir sur ce blog et de vous décharger enfin de votre lourd fardeau. Bonne journée et à +++, amicalement, Forester.
Bonjour Forester, bonjour à toutes seules qui m’ont soutenu hier .J’ai lu vos messages a toutes , ça me réconforte car hier je n’étais pas bien moralement donc je n’ai pas pu vous répondre, en plus 8 h de travail d’affilié ne m’on pas aidé!!!! Hier mon rail de coke comme me dis ma meilleure amie m’a manqué, mais j’ai tenu bon, aussitôt j’ai pensé aux mauvaises choses qu’il m’a fait duré et ça m’a aidé…pourquoi ai-je perdue 2 ans et demi? même dans mon viol du mois d’avril , il ne m’a pas aidé….avant d’aller au médecin légiste il a essayé de me faire l’amour de force, je dirais violer ça serait plus juste…j’ai pleuré , crié et m’a laissé, aucune compassion…il me dis que je ne suis qu’une gamine, que tout viens de mon enfance, que je suis une Grande malade ! !! et lui est normal , que je ne fais aucun ménage chez lui, mais si vous saviez tout ce que j’ai nettoyé chez lui , il ne respecté même pas. Quand il m’a trompé j’ai levé le pied.
Hier je priais le Bon Dieu pour pas qu’il vienne sur mon lieu de travail. Il m’a vampirisé, je vais avoir du mal à me relever, il anéanti toutes les femmes qu’il rencontre. Elles restent 2 à 3 ans avec lui et se sauvent toutes. C’est comme un virus un PN quand il est en nous dur de s’en guérir.Son père, ses 3 frères et sa soeur ont tous tromper leur conjoints.
Les larmes me montent aux yeux, en vous écrivant ces quelques lignes…si ces larmes étaient le poison qu’il m’a injecté…alors je les laissent coulées !!! Je vous embrasse toutes, vous félicites encore pour votre force et cette aide.
Chère Aline, merci pour ce nouveau renseignement qui va permettre d’éclairer un peu plus ma lanterne. J’ai connu moi-même ce « manque » du PN au début de notre relation, et lui ai fait part de ce « manque » en lui laissant des messages sur son portable quand il ne donnait plus signe de vie, cultivant cet effet de manque qui, sans nul doute, devait bien satisfaire son orgueil. Car n’oubliez pas que le PN est très orgueilleux, imbu de sa personne et surtout de sa virilité, même si celle-ci est défaillante. Cultiver ce manque, chez le PN est un art consommé et il le fait avec un sadisme raffiné. Cette relation toxique me fait penser au plaisir que l’on tire quand on avale la première bouffée de notre chère cigarette du matin…AAAAHHHH! Cette première bouffée, qui, somme toute, nous empoisonne alors que l’on croit qu’elle nous fait du bien. Ne serait-ce pas une hormone semblable à l’endorphine, celle qui procure du plaisir, placée aux confins de notre cerveau, cet organe si compliqué et encore inexploré? A force d’aller sur ce blog, je progresse en vous lisant. Vous êtes formidables, toutes et tous. Bien mieux qu’une séance de psychothérapie, qui ressemble à de la psychologie de bazar, avec un psy « peanuts », qui ne comprend ou ne veut rien comprendre au fonctionnement du PN ou ne veut rien comprendre; et qui ne veut pas non plus nous aider à décrypter ce qui nous a amené(e)s là…J’assume mes propos: c’est bien là le cas du mien. Passez une bonne soirée, amicalement , Forester.
Bon courage, Caterina, et sois prudente…Moi aussi, je compte les jours gagnés sur la dépendance psycho affective. Un jour de plus, une victoire de gagnée…Bien amicalement, Forester.
Mesdames , vous etes fantastiques ….:-)
Bonjour, Catherina, surtout, ne vous culpabilisez pas car ce serait donner encore du pouvoir au PN, même s’il n’est plus là.Oui, ils peuvent sembler avoir toutes les qualités au départ, mais c’est ce qu’ils veulent nous faire croire afin de mieux nous piéger ensuite. Nous sommes toutes,hélas! tombée dans ce piège. Et, quand nous nous apercevons, nous ne savons comment sortir de cette impasse. Pourtant, il le faut, et parfois se faire violence pour s’en extirper. Car le PN est une vraie sangsue, on a du mal à s’en débarrasser. Et la rupture est d’autant plus difficile que la relation est longue. Nous sommes des femmes aimantes, à la base. Le PN profite bien de la situation, à tous les niveaux. Chose curieuse, les enfants « sentent » se personnage malsain tandis que nous sommes aveuglées par « la beauté du diable ». Vous avez retrouvé votre fille, c’est l’essentiel pour vous. A présent, vous allez pouvoir rétablir de nouvelles relations, d’autant plus profondes et complices. Le PN avec qui j’étais n’aimait pas les enfants. Il ne supportait pas ceux de ses ex compagnes, et cela créait des conflits. Il finissait toujours par s’en prendre à eux, comme à des rivaux. Il voulait être le seul, l’unique objet de votre attention, comme un enfant gâté qu’il est. Ce n’est pas un homme « fini ». C’est pourquoi il errera encore et encore, comme une épave ballotée par les flots de la mer, se heurtant de récif en récif. Jusqu’au jour où il finira par faire naufrage, naufrageur qu’il est lui-même. Son but: détruire tout ce qui l’entoure, moralement et physiquement. Grand dommage que la Justice ne puisse rien pour contrer ce genre d’individu dangereux pour la société. Rares sont les conjoints qui osent porter plainte, au mieux, ils font des mains-courantes, qui n’ont aucune valeur juridique et dont le Procureur n’est pas au courant. Le reste du temps, les victimes se taisent, par honte et par peur de représailles. Donc, plus de contacts avec cet individu. Ne vous sentez plus coupable, vous n’y êtes pour rien dans le travail de sape qu’il a insidieusement entrepris sur vous et vos enfants. Ne dit-on pas que l’amour est aveugle? Nous avons toutes été un temps atteintes de cette cécité, mais quand nous avons ouvert les yeux, nous sommes toutes tombées de très haut. Bien sûr, une rechute est possible, mais si nous demeurons vigilantes, je crois que le risque est moindre. Bon courage et bonne journée, il fait beau, profitez du soleil avec votre fille, c’est très bon pour le moral. Amicalement, Forester.
Bonjour, ebjoux, et merci, mille fois merci.Vous toutes, ici, m’avez bien aidée, alors, je vous tends à mon tour une main amicale. Oui, nous formons une armée d’Amazones, un réseau de soutien que d’autres viendront rejoindre. Profitez à fond de votre nouvelle vie avec votre petit garçon, et embrassez le bien de ma part. Et que Cati ne cède pas aux instances de son ex PN. Courage à vous toutes. Forester.
Bonjour Ebjoux…merci de ton long courrier et de tes félicitations, moi aussi je te félicite d’avoir réussi, d’avoir gagne, merci encore a Forester avec son coeur d’or d’aider tout le monde. Il y a des associations pour les alcooliques , il devrait y en avoir sur les PN car ils sont une addictions, une drogue, on ne pense pas qu’un jour on puisse tomber sur ce genre d’individus. J’ai peur maintenant, peur comme une petite fille…mais vous êtes toutes la pour moi Merci internet, merci les coeurs gros comme ça…tout les jours , je me disais pourquoi moi? mais grâce a ce blog , j’ai vu malheureusement que je n’étais pas seule..Ma fille de 17 ans m’a toujours dis « maman, tu n’ai pas amoureuse de lui mais de sa beauté » et aujourd’hui je me rends compte combien elle avait raison. D’ailleurs je lui ai dis plus d’une fois à lui « tu est beau de l’extérieur, mais de l’intérieur tu est moche » bien sur ça le faisait ricané.
Ebjoux embrasse ton garçon aussi pour moi , quand à ma fille je lui ferait une bise de ta part car elle sait que je me suis inscrite sur ce site pour m’aider, elle en a tellement bavé que je m’en veux d’avoir était faible pour elle par rapport à ce pourri.
Bisous et bonne journée a toutes
Bonjour Catherina, j’ai moi aussi connu une période d’addiction. Certains scientifiques disent qu’une victime sécrète une hormone spécifique en cas de situation de stress et que le corps fini par réclamer cette hormone. Notre cerveau nous dirige donc inconsciemment à nouveau vers un facteur stress similaire. Le fait de le savoir m’a aidée…quand je pensais qu’il me manquait, je me disais que ce n’était pas lui qui me manquait mais bien cette hormone qui manquait à mon corps…
En tant que personne « normale », il nous est impossible de comprendre la stratégie du PN, il ne fonctionne pas comme nous et Forester a raison, ils ne changeront JAMAIS, parce qu’ils pensent que se sont les autres qui ont un problème. Ne perds pas ton temps, ton énergie et ton sourire à ce genre d’homme-là. Mieux vaut être seule que mal accompagnée. J’ai quitté cet homme voilà 3 ans déjà et même si une nouvelle rencontre me reste encore difficilement envisageable pour le moment, je respire à nouveau, je ris, je suis LIBRE! Tiens bon, tu n’as qu’une vie. Fais le choix de vivre pour toi et pour tes proches qui le méritent. Courage Catherina, si j’y suis arrivée, tu y arriveras aussi…
Bonjour Forester, merci de me suivre dans mes courriers. Je n’ai ^pas envie de porter plainte car je viens de porter plainte en avril contre un guérisseur qui m’a agressé sexuellement , cela fait beaucoup pour moi psychologiquement et bien sûr mon ami ne m’a pas soutenu.Hier soir coup de cafard , un manque….mais Victoire j’ai résisté et j’en suis fière, on dirait une alcoolique qui compte ces jours d’abstinence…..merci Forester pour tes conseils encore une fois, je vais suivre ton conseil et y aller avec mes gendres, je vais y aller de manière a ce qu’il ne soit pas là, car les après midi il va au centre ville se promener et boire un verre…..Je te tiens au courant…je t’embrasse et te souhaite plein de bonnes choses ainsi qu’à toutes ces femmes qui souffrent d’un PN
Catherina, portez plainte. Faites rédiger par votre médecin un certificat médical. Ne vous rendez pas seule à son domicile, il pourrait vous piéger. Pas de témoin, et hop! Tous les torts seraient contre vous. Si vous voulez récupérer vos effets personnels, faites-vous accompagner par quelqu’un de sûr, ou bien parlez-en aux forces de l’ordre. Demandez-leur assistance, si possible. Evitez tout contact physique et verbal avec cet individu, changez vos coordonnées, vos serrures. Ne retombez pas dans son piège : il va vous baratiner, tenter de vous apitoyer. Ne cédez ni à ses instances, ni à ses menaces. Oui, le PN peut être dangereux quand il se sent démasqué. Je vous souhaite beaucoup de bonheur retrouvé avec vos enfants, dans des joies simples mais ô! combien! si bonnes! Avec toutes mes amitiés les plus sincères, je suis proche de vous. Forester.
Bonsoir, Lévêque, vous avez parfaitement raison sur toute la ligne ! La rechute est risquée, pour la bonne raison que, lorsque nous sortons d’une histoire de PN, nous restons fragilisées, nous avons un irrépressible besoin de raconter, de parler de ce qui nous est arrivé et ce, pour nous soulager, trouver une oreille attentive, quelqu’un qui nous croit. Mais attention aux imposteurs!!! Ils sont bien plus nombreux que nous le croyons… En ce qui me concerne, j’ai peur de reproduire le schéma. Comme vous le savez, la peur engendre la haine, la haine l’agressivité. Je me revets d’une terrible carapace, pleine de hargne, d’acrimonie et je sais que ce n’est bon pour personne. J’ai connu deux hommes avant et pendant le PN, qui fonctionnaient sur le même mode que le PN avec qui j’étais: ils voulaient savoir, avec force détails. Cela m’a fait l’effet dune sorte de voyeurisme de leur part, quelque chose de malsain qui résonnait en eux. Du jour au lendemain, je les ai jetés, sans explication. Depuis, ils sont dans une totale confusion. Ils se demandent pourquoi je leur en veux. Je suis la seule à en connaître la cause. Cela me réjouit de les laisser dans cette expectative. C’est un plaisir presque…sadique. Etre victime d’une victime, quoi de plus terrible? Mais à côté de cela, j’ai un cercle restreint de bons amis que j’ai retrouvés, et nos liens se sont renforcés depuis que nous nous sommes retrouvés après cette épreuve que je ne suis pas près d’oublier. Pour info: ce soir, sur la Cinq, il y a une émission fort intéressante sur les PN; avec des témoignages très forts . Ne la ratez pas, cela peut être très instructif, et aussi nous aider à ne pas retomber dans le panneau. Bonne soirée à vous, amicalement, Forester.
Bonsoir a toutes
Que je suis mal, mais mal aussi pour vous qui enduré toutes ces horreurs. Ces hommes nous détruisent, je me sens mal depuis 2 ans et demi, si mal , ma santé en a pris un coup 3 mois après notre rencontre. Je l’ai rencontré en discothèque, très beau souriant , mais ensuite des larmes de sang.il ne respecte que lui…et encore, me dévalorise, critique ma fille constamment de 17 ans. Il n’aime personne, tout est bon pour la critique. J’ai eu un accident de voiture, il n’a pas daigné venir à ma rencontre, j’ai failli me noyer il y a 2 ans , il m’a laissé en disant qu’il valait mieux une personne que deux…j’ai vécu avec lui 6 mois et m’a foutu dehors car ma fille a dis que le frère d’un comédien connu été beau. Je l’ai quitté 4 fois, 4 fois je suis revenue. Il ne m’offre rien, pas de sortie,ne veux pas recevoir mes enfants, me critique en me disant que je ne fait plus le ménage chez lui, mais il ne respecte rien, je ne dors chez lui qu’une fois par semaine, il me le repproche, je n’ai plus envie de quoi que ce soit avec lui, il m’a trompé 2 fois,je l’ai su par la femme elle même, il c’est excusé quand j’ai voulu le quitter à ce moment , là ma juré qu’il ne recommencerai pas, et je suis resté, il a une telle emprise sur moi, je n’en peux plus.Il me dit que je suis une grande malade, une vieille, et après qu-il est bien avec moi.
J’ai changé, j’étais enjoué, heureuse, je suis éteinte depuis que je le connais.Il l’ai a toutes rendues ainsi, la femme avant moi a fait 4 tentatives de suicides en 3 ans, elle l’a quitté mais a beaucoup souffert.Il m’a dis que c’était une grande malade, mais c’est lui le malade.J’ai des problèmes de dos depuis 3 ans dont je n’arrive pas à guérir, depuis peu 2 mois environ , j’ai des vertiges, j’ai vu plein de medecin …orl …etc et rien. Et si c’était mon mal être.Pourquoi ai-je du mal a le quitter…..c’est un appel au secours que je vous lance aujourd’hui…aidez-moi svp.
je me sens si seule
Bonjour Levêque,
Juste un petit coucou pour te dire que je suis là, …
Merci a toi
…Et moi aussi… et toutes les bonnes énergies positives que je t’envoie.
Veux-tu vraiment continuer à te faire humilier?
Veux-tu vraiment continuer à te faire tromper?
Veux-tu vraiment continuer à te faire baloter comme un vulgaire paquet encombrant, te faire sucer ta vitalité jusqu’aux os?
Veux-tu vraiment finir comme ses ex?
Prends ton courage à deux mains, prends ton élan, et vole vers des lendemains plus cléments. Tu le mérites… qui ne le mérite pas?!
Pense à toi et à ta fille, faites vous du bien toutes les deux.
Et pensez à rire: Le rire est une force exceptionnelle. L’humour et la dérision seront bientôt tes meilleurs amis!
En attendant, je te souhaite beaucoup de courage.
Prends soin de toi. Fais-toi aider par tes fidèles amis, les personnes qui reconnaissent ce que tu vis. Même s’il n’y a qu’un seul ami qui te croit, c’est une île merveilleuse pour les périodes de rechute possible. Au lieu de revenir vers le PN (les rechutes arrivent chez toutes les victimes de PN, n’en aies pas honte, cela fait partie des soucis liés à la sortie d’emprise… mais songes dès à présent que chaque rechute est l’occasion pour le PN de t’arracher de nouvelles informations, et des occasions en or de te faire endurer de nouvelles souffrances, à 100% c’est vérifié…) alors tu appelles tes amis, et tu arrêtes de rêver qu’il va changer, tu écoutes tes amis, même si une voix en toi te dit que ça pourrait s’arranger: C’est sa voix démoniaque qui te tente à croquer encore la pomme empoissonnée.
Et lis bien tous les sites et les livres que tu pourras sur « comment sortir d’une relation toxique, comment quitter un PN ». C’est pas simple, mais ça vaut le coup! Ta vie, et celle de ta fille sont en jeu.
LA vraie vie, je dis, par la survie comme esclave moderne…
Je t’embrasse très fort. Respire et trouve ton issue. Ce sera une résurrection!
Bonsoir et merci encore aux personnes qui m’ont répondu, j’ai quitté mon ami hier soir, il n’y crois pas , mais je tiens bon( j’espère y réussir encore longtemps) Aujourd’hui aucunes nouvelles, ça ne me manque pas pour le moment, je me sens libérée , soulagée, j’ai comme des ailes. Pourvu que cela dure.Il me reste un peu d’affaire chez lui, j’ai peur d’aller les chercher, faut que j’y aille avec ma fille quand il n’ai pas là…lui mettre les clefs dans sa boîte aux lettres, je n’ai pas avancé avec lui, il me descends dans la boue, me tire vers le bas.J’ai acheté des livres sur ce genres énergumènes, sur les gens toxiques. Je le retrouve totalement.De là, a ce point avoir détruit une partie de ma santé comment est ce possible??? Je ne pensais pas que ce genre d’hommes puissent exister. Mes grands enfants ne l’aime pas, ma fille non plus…il n’a aucun amis et n’en veux pas.
J’arrête , j’en peux plus, je veux retrouver ma joie de vivre et ma fille est heureuse depuis hier soir.
J’ai mon petit travail qui me plait, mais plus de compte à lui rendre depuis hier.Il doit penser que c’est une passade.
Aidez moi pour l’amour de Dieu à tenir, je ne veux plus être sa chose, son objet sexuel…..J’ai été chez mon médecin ce matin car j’avais mal à la gorge, en fait ce n’est pas une angine comme je le pensais , mais le fait qu’il est pris sa main et m’a serré fort la gorge samedi soir…le médecin me dis que c’est un homme dangereux.
J’attends chaque jour de vous toutes un petit message de réconfort.
Sans vous connaître, je suis prêt de vous….je vous embrasse toutes.
Bonsoir, Lévêque, le corps somatise beaucoup, notre mal être retentit sur nos points faibles physiques. Un homéopathe m’a expliqué que toutes les dorsalgies chroniques que je ressentais, particulièrement pendant ma relation avec le PN, signifiaient que « j’en avais plein le dos ». Depuis que je l’ai jeté par dessus-bord, je souffre moins, sauf quand il m’arrive de faire des efforts physiques, du fait que j’ai une fragilité de ce côté là. L’une de ses ex compagnes est atteinte d’un problème à la thyroïde, qui lui a fait prendre beaucoup de poids. Cela fait trois ans qu’elle est en longue maladie, alors qu’avant, elle exerçait une profession qui l’épanouissait, voyait du monde, s’occupait de sa fille. J’ai retrouvé une photo d’elle au début de sa relation avec le PN, lors de l’anniversaire de leur fille, qui était petite : cette femme était mignonne, plutôt svelte. Il me l’a décriée car elle avait pris du poids et qu’elle faisait vieille. Au début de notre histoire, il me complimentait sur mon physique, me faisant croire que j’avais un beau corps pour mon âge (j’ai 53 ans). Le stress m’a fait prendre du poids, il m’a accablée d’injures en disant que je ressemblais au bonhomme Michelin avec mes bourrelets. Lui, ne s’est pas regardé, avec son physique d’alcoolique. A présent, malgré mes rondeurs, je m’habille comme je veux, je me maquille, je vais chez la coiffeuse et l’esthéticienne. Bref, je prends soin de moi, chose que j’avais négligée quand j’étais avec lui. J’assume mon physique, je me fais à manger des choses saines, je vis, tout simplement. Oui, je confirme: le PN est un gros malade. Et la dépendance psycho affective que nous avons éprouvée pour lui ressemble à une drogue dure. Bonne soirée, Forester.
Bonsoir Forester, merci à toi, j’ai beaucoup évolué dans ma vie et ma sortie d’emprise grâce à des interlocutrices comme toi. Un peu une compagne de galère que je pouvais retrouver sur ce blog, quand le besoin de partage se faisait sentir… Mon nom a changé mais les messages restent. Et les bienfaits aussi!
Catherina, je suis HYPER FIÈRE DE TOI! Bravo, le premier pas est une décision importante. Ecoute bien ce que dit Forester, j’aurais pu dire la même chose et c’est vraiment très important.
Dès que tu te sens défaillir ou crains la rechute, tu envoies un petit message ici, et on arrive sans tarder pour te soutenir. Je reçois toujours chaque commentaire à mon adresse e-mail, donc je réagis assez vite en général…
Cultive la vigilence 200%. Dis-toi déjà que toute manifestation de douceur, proposition d’arrangement, compréhension, sourire, humour, lâcher prise… ne sont que des moyens pour t’ENDORMIR.
PUIS TE FAIRE SOUFFRIR ENCORE… comme c’est la règle du jeu depuis toujours. La seule façon de cesser de souffrir est de cesser le jeu DONC de ne plus avoir AUCUN contact avec le PN.
AUCUN.
Tu as la chance de ne pas avoir d’enfant avec lui, ni de maison, ni de travail commun. Donc c’est déjà une bonne chose.
AUCUN arrangement de sa suggestion. C’est un piège.
Je n’exagère pas.
Au besoin je reviens sur le blog et on échange un peu…
Tu n’as pas idée de ce qu’est ma vie à présent: une bénédiction, j’arrive à avoir des frissons qui parcourent toute ma colonne et la chair de poule tellement j’ai des moments d’extase, devant mon quotidien… C’est le pieds géant!
Et je n’exagère pas non plus…
Même si les procédures s’éternisent au pénal comme au civil, je ne prends plus rien sur moi, cela me conforte au contraire et je me dis que j’ai drôlement bien fait, je me félicite aussi…. j’ai vraiment une sacrée belle vie.
Je souhaite que tu puisses ressentir cela toi aussi.
Je reste dans les parages car comme j’ai été aidée, j’aide à mon tour. C’est le moins que l’on puisse faire.
Nous sommes une armée d’amazones et je te défends aussi contre ses ruses, comme une consoeur.
Embrasse ta fille de ma part, sans besoin de lui préciser.
Elle peut être fière de toi!
Allez, ça me donne envie d’aller embrasser mon garçon!.. J’y vais…
Bonsoir, Val, j’espère que vous avez passé un bon après-midi. Oh! Que oui! Qu’ils se ressemblent tous! On dirait qu’ils ont tous été faits dans le même moule. A savoir quelle attitude leur mère avaient avec eux? C’est une question que je me pose depuis plusieurs mois…Il y a dans leur relation mère-fils comme un relent d’inceste non consommé, ne pensez-vous pas? Celui avec lequel j’ai vécu (le sous chien), aimait visionner les photos prises sur son ordinateur, celles de ses anciennes « conquêtes ». Un jour, il me dit: « Je vais te photographier sur toutes les coutures…Typhaine aimait poser nue sur le vélo d’appartement…Elle avait un corps magnifique, elle faisait de la gym toutes les semaines pour s’entretenir. Mais je me suis très vite aperçu que c’était pour montrer son c… ». Il m’a montré des photos des réalisations de bricolage qu’il avait faites chez ses précédentes compagnes, chez son ex femme. Sur tous les clichés, il avait la même expression: pas de sourire, le regard vide, l’air de s’ennuyer à mourir. Il idéalisait son père, qui, selon lui, aurait été un grand champion de boxe qui aurait combattu contre Marcel Cerdan! Rien que ça! Il réalisait des petites vidéos sur lesquelles figuraient ses parents, il a même inséré le visage de sa mère à la place de la Saint Vierge, pour illustrer l’Avé Maria de Schubert! Par contre, moi, je ne figurais pas dans les annales. Non. Certes, il m’a photographiée, pour ensuite en faire un montage avec des commentaires désobligeants sur mon physique. Comment ne voulez-vous pas tous les haïr après ça? Avec le recul, je m’aperçois que j’ai failli mettre les pieds dans un nid de frelons. A part lui, personne ne le trouvait beau. Il faisait négligé. Sans compter ses brusques sautes d’humeur, ses colères inexplicables. Un soir, il s’est mis en colère après moi, pour une raison que j’ignore encore. Soudain, en pleine nuit, il prend son chien en laisse et me réveille brutalement en me criant : »Je vais faire un tour au parc. Je vais parler aux arbres! ». Il était quatre heures du matin. Plus moyen de se rendormir ensuite et j’avais ma journée de boulot à faire le lendemain. J’étais épuisée. A présent, je ne veux plus partager mon lit avec quiconque. Il m’importe de préserver mon sommeil et ma santé. Celle du sous chien passe loin, très très loin après la nôtre. Bonne fin d’après-midi, Val, et portez vous bien. Prenez garde de ne plus tomber dans le piège de tels phénomènes, qui sont du domaine de la science fiction: une rencontre du quatrième type. Bien amicalement, Forester.
Bonjour, Val, moi, je ne l’ai pas épousé (je ne voulais pas, heureusement), mais il me semble que, quand je lis votre récit et celui des autres sur ce blog, il me semble qu’on dirait que c’est bien le même qui a traversé notre vie. Je crois le reconnaître dans ses « manies », ses déviances sexuelles, son comportement culpabilisant, son chantage affectif. Je me souviens qu’un soir, revenue d’une invitation chez une amie à laquelle il ne voulait pas se rendre parce que ça n’intéressait pas monsieur, il a complètement plombé cette fin de soirée en ma faisant des reproches: « Tu aurais pu avoir la délicatesse de ma demander si j’avais besoin de cigarettes! J ‘ai été obligé de demander à Nathalie (son ancienne maîtresse avec laquelle il avait toujours des relations), de m’apporter des cigarettes et de quoi boire pour passer la soirée! ». Un autre jour, il ne voulait pas sortir (il ne le voulait jamais en ma compagnie), j’étais partie avec un couple d’amis à une brocante: « Tu aurais pu me prévenir! Tu sais que j’aime bien la brocante! Vous faites ça à trois, maintenant? « . Bien sûr, j’essayais de me justifier, lui reprochant que nous n’allions jamais nulle part ensemble. Ce fut encore pire: culpabilisation , allusions sexuelles comme quoi nous faisions « un plan à trois avec ce couple d’amis », enfin , en guise de conclusion, il me dit: « Ces gens -là ne t’apporteront rien. Laisse les tomber. « . Je ne l’ai pas fait. Ils m’ont été d’une grande aide morale. J’en aurai ‘autres à vous raconter. Je vous souhaite une bonne journée. Forester.
Bonsoir, Christine, juste un petit « coucou » du littoral… Oui, comme vous dites, quel luxe nous avons à présent, de ne plus attendre, suspendue à notre portable, un signe du sous chien qui ne se manifeste pas, parce qu’il a autre chose (ou quelqu’une d’autre) à voir ou à faire… Quand vous dites que votre ex et celui de votre amie est aigri, on dirait qu’ils sont tout bâtis sur le même modèle: le sous chien avec qui je vivais était tout autant que le vôtre. Il entretenait une aigreur particulière contre les femmes (tiens donc!). Peut-être l’était-il depuis son enfance, probablement contre sa mère qui a du drôlement le frustrer et le « formater » pour le faire rentrer dans le moule. On dirait qu’ils chaussent, psychologiquement parlant, des chaussures trop petites. Ils sont psychorigides, blasés de tout, vieux avant l’âge. Les passe-temps du mien étaient restreints: pas de sorties (ça coûte trop cher), pas de ciné, pas de restaurant, pas de randonnées (monsieur avait mal aux genoux, mais quand il s’agissait d’aller rejoindre sa poule, il devenait soudain alerte), regarder le foot à la télé, jouer aux cartes, faire les mots croisés, aller sur l’ordi (il se prenait pour un grand créateur, en fait: il plagiait en attendant des commentaires élogieux sur youtube), écouter des chansons de nos grands mères (cela va un peu, mais il faut changer de registre), recevant peu (les gens n’ont pas de conversation pour lui), pas de ballades en camping car au bord de la mer, comme il l’avait promis au début, faire les comptes et me demander de l’aider à joindre les deux bouts, car il lui manquait toujours un sou pour faire deux, picoler en se laissant aller à des macérations psychologiques, qu’il appelait: « ses vérités », chercher la petite bête, se mettre en colère pour des motifs injustifiés. Moi, j’appelle ça: des sociopathes, qui n’ont que leur raison de bonne et ne cherchent pas le dialogue. Vieux avant l’âge, oui, il l’était aussi physiquement, avec toutes ses maladies (imaginaires), pour mieux se faire plaindre encore. Bref, des boulets. J’ai bien fait de le jeter par-dessus bord. Je ne sais si vous connaissez le milieu de la pêche, mais à bord des chalutiers, tout le monde participe, y compris le capitaine. Or, là, il y en avait un de trop. C’est pour cela que je l’ai jeté et je suis seul maître à bord, même si je navigue en solitaire, ce n’est plus en eaux troubles. Je vous souhaite d’en faire tout autant, vers des rives plus belles, sous des cieux plus cléments, vous et votre amie. Bien amicalement, Forester.
Chère Val, oui, vous avez absolument raison: les sous chiens ne valent même pas le coup de se faire détester par nous. Nous userions notre énergie pour rien. Utilisons cette énergie pour des choses positives et transmettons nos expériences de vie à celles et ceux qui ont encore du mal à s’extirper de l’emprise libidineuse de ces individus qui n’ont rein d’humain. Ce qui les tue, c’est notre indifférence. C’est ce que j’ai ressenti à la fin de ma relation avec lui. Il se plaignait d’avoir mal au ventre, aux yeux, à la tête; je répondais: « Ah? Bon? ». Eternel hypocondriaque, il accumulait nombre de médicaments qu’il ne prenait pas et critiquait les médecins qui ne savaient pas le soigner. Par contre, je n’ai jamais été aussi malade que durant ma relation avec lui: grippe, douleurs dorsales, bronchite, fatigue nerveuse. Depuis, je vais mieux, quoiqu’un peu fatiguée encore. Mais j’ai retrouvé le goût de me faire belle, de m’occuper de moi, de revoir d’anciens amis perdus de vue avec lesquels j’ai renoué. Et je lis vos témoignages constructifs. Il est vrai qu’au début, j’avais pitié de lui, envie de prendre soin de lui, mais c’était peine perdue. Il se complaisait dans ce mal être afin de continuer à se faire plaindre. Et il ne cessera de le faire pour mieux piéger sa proie pour mieux la vampiriser ensuite. De vrais poux! On a du mal à s’en débarrasser, donc: il faut un traitement énergique. Ensuite, faire de la prévention autour de soi. Je retrouve, tout comme vous, de menus plaisirs qui me semblent un luxe: jardinage, lecture, promenades avec mon chien, visites chez des personnes âgées qui nous apportent tant de sérénité. J’écoute la musique qui me plaît, alors qu’avec lui, je le faisais en cachette, car il n’aimait pas ce que j’écoutais. Il n’y avait que lui qui comptait, il savait tout sur tout, or, il s’avère qu’il ne sait rien, éternel menteur vivant dans ses chimères. Bonne continuation, Val, dans votre nouvelle vie et soyez heureuse! Bonne journée, Forester.
Bonsoir Forester ….aurions nous epouse le meme homme? 😉 interessant a quel point ces hommes se ressemblent !!!
Bon week end
Val
Ah! Profiter des choses simples, apprécier chaque instant de la vie sans lui, enfin avoir la liberté de ses propres choix, d’aller dans les endroits que l’on aime sans devoir se justifier, oui! Quel bonheur sans égal! Savourez tout cela, mon amie, et surtout ces instants précieux passés avec votre fils, qui seront pour vous deux, plus tard, de fabuleux souvenirs. Gardez ces joies de tous les jours dans votre coeur. Je pense que, si vous aviez continué cette relation toxique avec ce sous chien, il aurait fini pas devenir jaloux de votre enfant, et cela n’aurait plus été vivable pour vous. Aujourd’hui, il fait beau et…pour la première fois depuis deux ans, j’ose enfin me mettre en jupe. Je savais que j’y serais parvenue un jour, mais je n’étais pas encore prête. Si je portais un vêtement un peu court, tout comme vous, j’avais droit à des réflexions du genre « Tu montres ton cul à tout le monde! « , « Ca ne te va pas: c’est trop moulant, on voit tes formes… ». Il lui arrivait d’acheter de la lingerie, mais pas trop chère hein? Parce qu’il ne faut pas oublier que les sous chiens nous font payer au prix fort leurs rares accès de générosité. Moi aussi, je me sens soulagée d’un grand poids. Je revis. Cet après-midi, je vais faire du jardinage. Ce sont des loisirs simples que l’on apprécie quand on a passé autant d’années, de mois, dans la prison psychologique dans laquelle ils nous ont peu à peu incarcérées… Bonne journée avec votre petit bout de chou. Soyez heureux touts les deux. Très amicalement, Forester.
Bonjour, Val. Vous avez raison: la meilleure technique est de faire silence radio face à ces gens-là. Les ignorer superbement, les abandonner carrément, ça, ils ne le supportent pas. Ils vous traitent comme rien, en fait, ce sont eux qui ne sont rien et ils le sentent bien.Depuis ma rupture, je sens que j’évolue graduellement, par étapes. Je suis seule, mais je n’ai jamais eu autant d’amies avec lesquelles je discute de choses intéressantes, tout comme avec vous sur ce blog. Je me dis que je n’ai pas à plaire aux autres, du moment que je me plaise à moi-même, c’est l’essentiel. Je lis beaucoup. (chose que je ne faisais presque plus quand j’étais avec lui). Monsieur n’aimait pas lire, alors personne ne devait lire. Il avait décrété qu’Internet suffisait pour s’informer. Mais sur le net, il n’y a que des généralités, des condensés. Rien ne vaut un bon livre que l’on peur relire plusieurs fois pour approfondir le contenu. J’ai trouvé une amie qui s’intéresse aux philosophies, cela lui a apporté une certaine sagesse. En compagnie de ma mère, qui fait du yoga, nous parlons de nos rêves. Nous les analysons ensemble. J’ai retrouvé des gens avec lesquels je suis dans la même sphère d’énergie positive. Je me sens plus sereine, je n’ai plus peur de lui. J’ai pris conscience que le fait d’en avoir peur lui donnait encore un certain pouvoir. Un jour, je me dirai qu’il n’a jamais existé, qu’il ne s’est jamais rien passé entre lui et moi. Et là, ce sera ma plus grande victoire. Bonne journée, Forester.
Bravo Forester, bravo …c’ est ca la vie, la vraie vie …. Faites vous belle , portez ce qui vous fait plaisir, sortez, lisez et entourez vous de gens interessants , enrichissants. Je me reconnais a travers vos lignes….je n’ ai jamais autant lu, jene me suis jamais occupee autant de moi meme … Oui, ils nourrissent leur pouvoir de l’ effet qu’ils ont sur les autres …dans les 2 sens d’ailleurs, positivement ou negativement. C’ est la raison pour laquelle ils se cherchent une nouvelle victime …une victime qui les mettront au debut sur un pied d’estale …la suite nous connaissons:-)
Forester, on n’ oublie pas et je crois qu’il ne faut pas oublier pour se donner la chance de ne pas retomber sur le meme genre d’homme…et voir tout cela comme une experience de la vie, dure certes ! C’ est une chance pour se retrouver soi- meme, pour retrouver une base plus solide. Et un jour on se demande comment on a pu etre aussi tarte de tomber d’ un fou furieux pareil…. Une de mes amies a revu 4 ans plus tard son ex ( pn egalement ) …..elle a ete choquee! C’ est un vrac ….le grand amour avec la femme de sa vie ( la nouvelle) ne l’ a pas arragee !!! Il est aigri, vieilli….iln’ arien appris, il n’ a pas evolue d’ un poil …il reste la victime de ce monde injuste qui ne le voit pas a sa juste valeur !!! Mon amie en a bavee, elle a tout perdu …..elle est tombee tres malade ! Aujourd’ hui une femme fascinante et magnifique !!!!!
Nous nous demandions toutes les deux comment nous avons pu vivre si longtemps avec ces hommes ….naives, immatures …nous manquions de confiance en nous ….croyant ne pas avoir merite mieux!!! quelle idiotie!!!!
Toutes les 2 nous avons perdu le respect pour ces hommes , ils ne nous font meme plus rire …j’ ai pitie de mon ex!!!! Je lui souhaite de ne jamais se reveiller de son delire dans lequel il se prend pour Dieu ….la chute serait terrible!!! Quel etre humain est capable de regarder en face les horreurs qu’ il a fait subir aux autres, reconnaitre son comportement odieux et s’ excuser ???Pas le mien en tous les cas…il vit dans son monde a lui !
J’ ai cru devenir folle …..je croyais vivre dans un monde dans le quel seuls les salauds ont le droit au bonheur car le mien a tout detruit autour de lui mais les circonstances , les amis et sa famille lui donnaient raison ….jeme demandais : mais ou est la justice? Aujourd’ hui je sais : mais de quel bonheur sagit-il? Il n’ a jamais ete heureux et il ne l’est pas plus aujourd’ hui. Un etre profondement heureux et equilibre ne prend certainement pas plaisir a faire souffrir les autres!!! Et puis quelle justice? Une vie basee sur un mensonge ? Une vie qui consiste a occulte les horreurs que l’ on a fait ????? Une vie « d’ occultation permanente » …..et bien Mesdames , mon ex peut avoir tout le luxe et les plaisirs du monde …sa vie je ne l’envie pas !!!!
Et si demain j’ apprenais qu’ il a tout perdu, ca ne me ferait ni chaud , ni froid ……la roue tourne pour tout le monde. Le contraire de l’ amour ce n’ est pas la haine, c’ est indifference…
Bonne nuit a toutes et carpe diem 😉
Val
Bonjour, Val, bien sûr, qu’ils ne se reconnaîtraient pas, les sous chiens, puisqu’ils se trouvent parfaits et que ce sont les autres qui ont tous les défauts de la Terre! Oui, ce serait une bonne idée d’en faire un film sur le mode humoristique, puisque les sous chiens aiment tant rire des autres…N’avez-vous pas remarqué qu’ils ont tous la même idée? Ecrire un livre sur leurs mésaventures, les malheurs dont , bien sûr, ils ne sont pas responsables. Oooooooh! Les pauvres victimes! Là, je crois que je vais verser une larme (snifff!). C’est qu’ils ont de quoi dire, nos pauvres sous chiens perdus sans collier… De quoi faire pleurer un crocodile… En fait, ils pleurnichent tout le temps, on leur a fait tant de mal, oui, c’est vrai…Bouh! Les vilaines! Et une bande dessinée sur le même sujet, ce serait aussi une bonne idée, non? Je vois le titre: « Les malheurs de Tristus », dans la bibliothèque noire, bien entendu… Bonne journée…Aujourd’hui, il fait beau, et c’est la première fois depuis deux ans que j’apprécie vraiment le soleil…Amicalement, Forester.
Aujourd’hui, c’est la première fois depuis 9 ans que j’apprécie le premier soleil du printemps sans songer au malaise de ce jour comme des prochains mois, si je rencontrais une personne que je connais, en jupe hypra courte dans culotte, car c’était un de ses trips.
Pas de culotte, le plus court possible.
Et ma gène l’excitait encore plus. Il la prenait comme un défi.
Et si je remettais une culotte, il pensait que j’avais un problème et me le faisait remarquer comme un refus d’amour. Bouderie et commentaires assurés.
Et quand on était en ville je craignais de croiser une personne connue. Encore plus de choquer un enfant, à la mauvaise hauteur .
Je limitais mes mouvements.
Aujourd’hui j’ai pu, sans soucis de me sentir mal, m’accroupir à côté de la poussette, sur le quai de gare, converser un long moment avec mon enfant, à sa hauteur, et voir ensemble arriver le train.
C’est une quiétude toute nouvelle.
Un luxe que seules certaines pourront apprécier.
Depuis que je suis séparée, je vis plein de moments de luxe.
Le normal des gens normaux.
Ce dont personne ne se rend même compte.
Je vis dans le luxe, celui qui n’a pas de prix, celui des choses simples.
Le pire c’est que les derniers temps de la crise le PN faisait remarquer aux autres que j’avais des tenues osées et que je voulais allumer, presque vulgaire (NB:C’est lui qui choisissait ma garde-robe depuis des lustres… d’abord avec l’excuse de m’offrir des vêtements, puis à m’inviter carrément dans les magasins où il avait déjà choisi quelques modèles sexy ou échancrés, avec les vendeuses toutes éblouies d’un homme si attentionné qui fait les magasins et s’occupe si bien de sa femme, enfin en me disant: « mets ce que tu veux » (dans la garde robe déjà contrôlée), puis en me demandant avec un air dénigrant, las et/ou déçu: « ah, tu veux mettre ça? » s’il jugeait que je pouvais mettre plus tape à l’oeil pour l’occasion.
Le pire c’est qu’au bout du compte, au début je voulais lui plaire alors je changeais, pour être à la hauteur de ses exigences et le satisfaire, puis à la fin, je changeais juste pour éviter les histoires et longs faux dialogues sur mes problèmes et mes « nouveaux » tabous, mon changement et mes accès de frigidité et pruderie qui devaient cacher des problèmes refoulés plus graves.
Je n’avais acheté aucun sous-vêtements durant 9 ans.
Un mois avant de partir de la maison, au fin fond de la crise (quand j’ai commencé à me rebeller et ne plus me satisfaire de ma « quarantaine » qu’il me disait mériter) : Le PN m’a demandé pourquoi j’avais acheté des sous-vêtements et que c’était sûrement pour d’autres hommes! (pas un instant il n’avait envisagé que ce puisse être pour… MOI! )
Bref, j’ai enfin le luxe de profiter du soleil SANS risque de malaise ou me justifier!
Je peux courir, faire tout ce que je veux avec mon fils.
Je peux faire mes courses, sans scruter si des connaissances sont dans le coin, ne pas choisir des denrées à une certaine hauteur, s’il y a des gens juste derrière.
Je peux tout faire, sans devoir choisir entre malaise et critiques, bouderies exponentielles pour chaque centimètre ajouté de protection!
Le luxe, disais-je…
Bonsoir, Nina80, ne vous enfaites pas pour les fautes. C’est ce que vous dites qui est important. Ah! Ah! Ah! Le vôtre se prenait carrément pour le Christ ? Ben voyons!C’est donc qu’il se trouvait parfait, puisque dans les Ecritures, il paraît que le Christ l’était… Et moi, je suis le Pape! Ah! Vraiment, on aura tout vu et tout entendu avec les sous chiens. Oui, il y a matière à écrire une véritable encyclopédie ! A présent que j’ai plus de recul, j’en ris toute seule. J’espère que, malgré tous vos soucis, vous réussissez à en faire autant de votre côté. Le mien se trouvait beau: il disait « ma b… atteint mon nombril, c’est encore bon, je peux. » A croire que c’est à la longueur du sexe que l’on reconnaît la valeur d’un homme…Décidément, nous n’avons, eux et nous, pas les mêmes valeurs. Certaines fois, il lui arrivait de pleurer quand il téléphonait à sa maîtresse, en jouant le pauvre martyr: « je suis comme un zombie depuis trois ans…Je passe mes journées allongé sur un canapé à attendre un signe de toi… » Lui aussi lui faisait parvenir des airs de musique, des chansons dont les paroles disaient: « Elle me tue… », « J’irai mourir dans le paradis blanc… ». Il disait encore « Je suis un grand malade » (là, il n’avait pas tort). Il jouait avec elle la carte de l’amoureux transi. Avec moi, ce n’était pas dans le même registre: « tu es une présence…j’ai besoin d’une présence ». Puis, à la fin: « quand je te vois avec ton petit sexe et tes grosses cuisses… » (grimace de dégoût), « tu me fais pitié quand tu parles au téléphone », à elle: « je me souviens quand tu entretenais minutieusement ton appartement », à moi « tu utilises trois fois par jour la salle de bains, tu pourrais nettoyer le miroir », « mes vêtements puent, il faut les relaver à la main, je ne porterai pas des pulls qui puent comme ça! » ( il est vrai que quand on ne connait pas le gant de toilette, c’est forcé que les vêtements ont une mauvaise odeur). Mais il se disait propre: puisqu’il ne transpirait jamais, à quoi bon prendre une douche? Oui, c’était un drôle de pèlerin… Amicalement, Forester.
Mesdames vous etes fantastiques !!!! Trop belles, trop intelligentes, trop brilliantes….pleines d’ humour et de courage !!!!! Nous nous toutes vendues bien en dessous de notre valeur reelle !!!
Si nous tournions un film sur les NP, ce serait une comedie ….nous ferions un best of du box office 🙂 Une amie me disait : ils se regarderaient, riraient tout ce qu’ils peuvent sans se reconnaitre !!!!
J’admire quelque part leurs facultes d’occultation et d’automystification !!!! Qualites qui me manquent !
Bonne soiree val
Ah, tiens, Forester, le vôtre se prenait pour un Saint innocent, le mien est elitiste: Il s’est pris carrément pour le Christ en Croix! Il ne fait pas dans la demi-mesure… Ses sms se terminaient régulièrement par Amen, l’Amour de Dieu, le Christ, et tous les Saints y passaient quand il n’avais pas réussi à m’atteindre avec les menaces ou les chantages au suicide. J’aurais dû lui proposer de se présenter pour faire Pape… ou soupape!!!
Pour les souvenir collector de mon ange (le vrai, mon amour d’enfant, il faut crorie que l’antéchrist pouvait faire un ange!) je n’en suis friande depuis sa naissance et il est une lumière extraordinaire.
Oui, les PN pensent nous avoir enchaînée en nous faisant des enfants, mais ils oublient que ce sont ces mêmes enfants, par leur existence, qui nous donneront la force de nous extraire de leur emprise et les laisseront comme des chiens au terme de la lutte car notre pulsion de vie, alliée à notre instinct maternel (qu’ils ont tant flairé) va de faire de nous de nouvelles amazones…
Effet boomerang!
oh, làlà à la relecture je vois toutes mes fautes d’orthographe.
Faut croire que je lâche prise aussi là dessus!!!
Excusez les erreurs, le contenu demeure. 😉
Et hop, Nina80, effet boomerang! car il ne faut pas croire, ils font des enfants mais ne s’en occupent pas ou peu, de manière superficielle. Acheter des jouets ne veut pas dire pour autant que l’on aime un enfant. Non. C’est une attention de tous les jours, un don de soi… Vous verrez, vous n’aurez que des satisfactions avec votre petite lumière (c’est ainsi que je nomme les enfants). Bonne soirée. Amicalement, Forester.
Bonjour, Nina80, eh! ben! Il n’a peur de rien, ce sous chien! Vous dire de telles inepties! C’est de la bouillie pour les chats, du « dégueulis » de veau! C’est insensé! Ils sont bien tous bâtis sur le même modèle! Ce serait une excellente idée que de faire une encyclopédie (humoristique) sur tout ce qu’ils peuvent pondre comme imbécilités! Pardonnez mes expressions un peu « lestes », mais j’ai été élevée à la campagne par de bonnes gens qui ne mâchaient pas leurs mots. Eux, au moins, étaient authentiques. Les sous chiens ne le sont pas. J’en aurais à dire, moi aussi, sur ses comédies: je me souviens de celle qu’il m’a faite au sujet du parking en bas de mon immeuble. « Il y aurait de quoi garer 7 véhicules alors qu’on ne peut en garer que 5! Les gens stationnent n’importe comment! De qui se moque-t-on? Il fait appeler la police pour faire retirer deux voitures qui sont là depuis plus d’un mois ! Si ça se trouve, ce sont des voitures volées Appelle la police! Vite! » Je lui objecte qu’ils n’ont pas que ça à faire et que j’en ferai part aux policiers municipaux que je connais et avec lesquels je suis en bon termes. « Non. Pas les municipaux. Ce sont des sous-merdes. Vite! Il faut le faire tout de suite pour stationnement gênant! » En fait, les gens étaient partis en vacances et avaient laissé leur voiture sur le parking. Il n’y a pas eu de suites. Au sujet de mon physique: « Il faudrait faire quelque chose pour ton gros ventre. »… » De toutes façons, tu n’y pourras rien, c’est comme ça ». « Rentre ton ventre ». « Tu devrais porter des vêtements larges, c’est un conseil que je te donne, on ne verrait pas tes formes. Tu es boudinée dans ce que tu portes. Tu ressembles à une poire, avec ce blouson. J’ai honte, quand je sors avec toi. « … »N… (ancienne victime et toujours maîtresse) a un petit cul. Oui, j’ai couché avec elle dans mon camping-car pendant le festival. Je ne l’ai pas pénétrée longtemps. Mais c’est de sa faute: elle s’est mise à poil devant moi. Je suis un homme. Un homme, ça ne peut pas résister à des choses comme ça… N… est naturelle. Elle ne se farde pas comme toi pour sortir. J’ai vécu des choses très fortes avec elle. Nous sommes en osmose intellectuelle. Elle faisait des mots croisés difficiles. Je lui balance des définitions par SMS. C’est une compétition intellectuelle entre nous. Je suis un « gagneur ». Le pouvoir, pour un homme, c’est montrer notre supériorité sur la femme. Heureusement que nous, les hommes, nous sommes là, car sans nous, vous ne pourriez rien faire. Moi, je sais repasser, cuisiner, faire le ménage, mais vous, les femmes, vous êtes incapables de bricoler. » A propos du bricolage: quand il lui prenait une « crise », je devais être toujours là pour l’assister. Ce n’était, comme vous vous en doutez, jamais bien. Au sujet des femmes qui divorcent et obtiennent la garde de leurs enfants : « Rendez-nous notre nom de famille! Vous, les femmes, vous vous appropriez de vos enfants sous prétexte que c’est vous qui les avez portés. » Pétri de religiosité dans sa jeunesse, il m’a expédié l’histoire des saints innocents (dont il pense faire partie), pauvres martyrs suppliciés avec force détails… J’en ai d’autres encore, qui me reviendront en tête. De quoi rédiger, vous dis-je, une encyclopédie en dix volumes. Aujourd’hui, tout comme vous, je vis en paix. Je vais changer la décoration de mon appartement et l’arranger à mon idée. Un ami décorateur va me vendre du mobilier dont il veut se débarrasser car il a l’intention de refaire sa « garçonnière » . Il a du goût et est de bon conseil. C’est mon meilleur ami. Il est homo. Les homos sont les meilleurs amis de la femme, c’est bien connu. Depuis que j’ai viré le sous chien de mon appartement, je me sens mieux, je retrouve, moi aussi, mes amis. Je suis heureuse pour vous que vous ayez pu obtenir la garde de votre enfant. N’est-il pas merveilleux d’entendre sa petite voix vous dire: « Maman, je t’aime » ? Et de le voir vous offrir ses dessins (qu’il faut garder). Et quand il vous offre des fleurs (un peu fanées dans ses petites mains), « Tiens, maman, c’est pour toi! » Quel émerveillement! Et les premiers cadeaux de fête des mères faits à l’école: le classique collier de pâtes, sa petite main moulée dans du plâtre peint de couleurs vives? Les histoires que vous lui racontez le soir avant de s’endormir? N’est-ce pas merveilleux, tout cela? Les enfants nous rafraîchissent l’âme, vous prenez une bouffée d’oxygène, tout à coup! Oui, vraiment, je suis heureuse pour vous ! Profitez de ces instants privilégiés, le temps passe vite, trop vite… Et prenez soin du tout petit enfant qui est encore en vous, il a été meurtri, soignez-le aussi… Passez une bonne journée. Avec toute mon amitié, bon courage pour la suite, Forester.
Bonsoir, Mina 80, je vais faire des recherches pour vous. Bon courage. je vous tiens au courant dès que j’ai une info. Cordialement, Forester.
Maintenant je rigole face à l’absurdité de tout ce que j’ai pu recencer comme insultes et menaces.
J’en rigole, car j’ai OSÉ partir, fuir, et que j’ai avocat, famille et quelques rares amis, mais extraordinaires (Oh, tiens, comme par (dés)-enchantement, j’ai retrouvé de très belles relations avec TOUTE ma famille et l’intégralité de mes amies d’enfance, alors qu’ils étaient censés être les pires bâtards que la Terre n’ait jamais comptés depuis la nuit des temps, allant jusqu’à m’imposer l’idée selon laquelle j’avais dû être violée par mon père… même si je refoulais selon lui, car évidemment je n’ai aucun souvenir… de ce qui n’est JAMAIS arrivé!).
Bref je ris en relisant les mots que j’avais alors subi, et comme je revis à présent (même si le cirque judiciaire est loin d’être fini) je vois le long chemin déjà parcouru pour m’extraire de ses tentacules mortifères.
Les filles, il faudrait écrire un livre, une encyclopédie des insultes de PN, juste pour les relire hors contexte et considérer quels misérables ils sont. C’est assez bénéfique pour notre recul quant au pouvoir qu’on leur avait conféré…!
Quelques perles (condensé de 2 mois seulement) :
-« tu vas voir maintenant, tu vois le monstre que tu fais de moi », « je peux/veux te tuer », « Tu ne t’en tireras pas comme ça » « tu ne m’échapperas pas cette fois » « tu vas récolter ce que tu as semé » « tu le mérites », « regarde ce que tu as fait de moi » « tu ne peux plus fuir, je ne le laisserai pas fuir cette fois »
-« bourreau », « tu es toxique pour moi », « ta présence provoque l’écœurement », « Tu m’as sali », « je suis meurtri », « tu est mauvaise » « tu es méchante », « tu es le diable », « je vais me pendre et laisser un message disant pourquoi je l’ai fait pour que la honte s’abatte sur toi et que tu sois obligée de partir très loin et disparaître « , « je vais faire une crise cardiaque pendant le concert, afin qu’ils voient tous comment tu me fais souffrir », « tu es comme une mayonnaise dont je suis allergique », « je veux m’ouvrir les veines ».
-« tu m’as délaissé », « je suis seul depuis des années », « tu m’as largué », « tu m’as forcé à me faire violer par tous ces hommes qui t’ont violée et je ne savais même pas pourquoi je me sentais violé, à cause de ton mensonge ».
-« folle », « caractérielle », « manipulatrice » « manipulatrice inconsciente », « tu manipules tous nos amis, tu manipules le médecin, tu veux manipuler C. [future victime] »
-« putain de menteuse », puis « menteuse » « briseuse de ménage/famille », « adultère », « tu devrais raser le sol », « tu m’a fait cocu-macro », « tu devrais me supplier de te reprendre ». « pourquoi je te demande encore l’heure? je ne te fais même plus confiance pour me dire l’heure ».
-« Tu fais du mal à ton mari, à ton enfant, à ta belle-fille », » comment as-tu pu oser penser héberger Emma, la faire vivre au milieu de ton mensonge? », « tu es irresponsable », « tu as aussi imposé ton mensonge à ta belle-fille », « quel exemple pour une jeune femme! ».
-« Montre moi dans quelle position tu étais », « mets toi à genoux, c’est comme ça, montre » « comment veux-tu que je fasse le travail si je n’ai même pas la vérité? », « tu dois tout me raconter, si tu veux que je puisse dépasser ces images », « viens je veux te montrer quelque chose… » (jeu de rôle où il reprend avec cruauté les épisodes que je serais censée lui raconter, dans les moindres détails, il secoue alors frénétiquement son sexe qu’il a sorti de son pantalon.) » Et comme ça, il t’a prise? » (alors que je ramasse un jouet de mon fils, et me suis accroupie par terre) « … par devant ou par derrière? », « Il bandait comment? Il avait pris des pilules? Comment c’était? Il en avait une grosse? Tu la sentais? « , « dis-moi où il habite, et ose venir avec moi pour que je lui casse la gueule [description de coups pour rendre handicapé à vie] », « tu ne veux pas? Tu le protèges, tu protèges ton violeur? » « tu es avec moi ou avec lui? Alors dis-moi où il habite, sinon je vais bien trouver… »
-« Ne m’écris plus « j’ai peine de ta peine » tu salit les paroles du Saint ». « Je te défends d’employer des termes bibliques ».
– « Difformité » de mon corps par rapport à avant « j’ai du mal à accepter ton corps après l’enfant », « il t’a pompé tous tes seins », « je dois faire un gros travail pour revenir vers toi », « tu t’es vidée », « tu m’as pris ma [mon prénom] trop vite, j’avais encore besoin de quelques années avec ton corps d’avant, avec tout notre temps », « c’était pas le moment d’avoir un enfant » » nous étions si heureux avant, nous avions tout notre temps pour nous, tu avais tes formes, tes seins ».
-Devant le refus à lui consacrer toute la matinée et manger ensemble: « Tu peux retourner te faire baiser par [employeur], c’est dans son lit qu’est la place que tu mérites » (sur la place publique) avant de me suivre jusqu’à ma voiture, vouloir rentrer dedans, puis me bloquer la route (appel du 117), puis me suivre avec sa voiture (rappel du 117) comme dans un film NCIS (3e appel du 117 ma voiture stationnée sur le côté d’un giratoire).
-« Tu es le clone de ton père », « tu es mon bourreau », « Je suis ta victime », « C’est la [mon prénom-prénom et nom de mon père] qui a gagné », « Tu es le pantin de ton père », « tu achèves la destruction que ton père avait commencé », « Tu détruis le peu qui me reste d’amour pour toi ».
-« ça fait 3 ans que ça va pas » (chez des amis), « tu m’as gâché 8 ans de ma vie » (en privé), « je t’avais bien dit que je ne tiendrais pas le coup ».
– Question posée par moi: « Si elle est ton âme sœur, qu’est ce que je suis pour toi, je ne suis pas ton âme sœur? »
Réponse: « elle est mon âme soeur, tu es mon épouse, on n’épouse pas son âme sœur » (ah, ah, ah, ah, je me marre encore de cette réplique à la Van Damme!)
Regardant un photo de [future victime] souriant avec quelques fleurs dans les mains et caressant l’image: « comme elle est belle, et pourtant si peu gâtée par la nature, si ingrate, elle est si lumineuse, dans sa belle robe », « Comme les images de toi me font trop de mal, elle m’a proposé de prendre une photo d’elle et de la regarder », « c’est la seule image qui me soulage », « regarde comme elle est belle, elle me sourit », « elle a cueilli ces fleurs exprès ».
-« Tu peux baiser la terre où [future victime] a marché », « C’est elle qui m’a dit de rentrer à la maison, comme elle me l’a dit, je l’ai fait même si je n’ai pas envie », » C’est grâce à [future victime] que je suis là », « C’est grâce à [future victime] que je suis toujours en vie », « elle n’est que bonté et simplicité, malgré son physique ingrat ». « Comme c’était reposant de la voir en jeans et baskets, quand on est allés en balades avec [notre fils] voir les moutons », « tu t’habilles toujours très bien, c’est très exigeant pour la vue ; sa simplicité me repose », « on pourrait faire un gros câlin à trois », « Elle a tant besoin d’amour, et vous pourriez tant vous apporter ».
-« J’ai rencontré F. [future victime de rab’ au cas où], jeudi dernier, elle est herboriste, elle m’a invité à mangé chez elle », « c’est aussi une âme sœur, elle m’a de suite compris », « C’est l’année des âmes sœurs »…. puis « c’est ma thérapeute, ma kiné, elle doit venir me faire un traitement/soin à la maison parce que le samedi le cabinet est fermé », « elle m’aide, tu ne vas pas commencer à m’imposer mes thérapeutes », « tu n’es pas en droit de le faire »
-« Tu n’es pas en droit d’exiger quoi que ce soit », « avec tout ce que tu nous as fait, tu n’es plus en mesure de donner ton avis, encore moi en matière de morale », « tu n’es pas en droit d’imposer quoi que ce soit ». « Comment tu oses encore dicter tes règles? »
-« Tu es en quarantaine », » Si le terme de quarantaine ne te convient pas, toi qui est chrétienne, considères que tu es en pénitence », « tu devrais te faire toute petite, attendre et apprendre ce qu’est la pénitence », « Après l’aveu vient le temps de la pénitence », « tu devrais raser le sol ».
-« C’est pas que ce n’est pas assez bien, c’est juste que c’est mauvais » (j’étais en train de descendre les poubelles, le dimanche soir)
-« C’est toi qui m’a poussé vers elle ». « on ne s’est pas cherché, je ne l’ai pas cherchée, elle ne m’a pas cherché, nous avons tous les deux été largués par nos conjoints », « La place que vous n’occupiez plus était vide ». « Maintenant que nous nous sommes rencontrés, on ne peut plus revenir en arrière » « notre amitié est très forte », « j’ai besoin de 2 pôles, maintenant, il y a toi, et il y a [future victime] » « elle m’apporte ce que tu ne m’apportes pas », « si tu me montres que tu peux m’apporter ce que [future victime] m’apporte, alors la force de notre relation prendra moins de place en même temps que tu reprendras ta place », « c’est comme la marée », « montre-moi de quoi tu es capable, et je verrai » « il est hors de question que tu remettes en cause ma relation avec [future victime], cela ne te regarde pas » « tu ne peux pas m’imposer de ne plus la voir », « C’est grâce à elle que je suis encore là devant toi ».
-Parlant à [future victime] de moi, il est en position de fœtus accroché à sa jupe, lui caressant la jambe et pleurant, tremblant, laissant sa morve couler (même plus capable de se moucher) et faisant montre d’une crise de décompensation: « empêche-là de me faire du mal, ne la laisse pas s’approcher », « elle va encore me faire du mal », « protège-moi », « sauve-moi », « elle est encore là? »
-« Tu m’as volé ma [mon prénom] », « rends-moi ma [mon prénom] », « où est ma [mon prénom avec diminutif affectif]? », « tu es une étrangère ».
-Il enlève son alliance de mariage. Elle est caduque selon lui. Il veut bientôt que je lui en offre une nouvelle. Il exige une nouvelle alliance, telle la Nouvelle Alliance chrétienne… Il me rend l’ancienne et me montre le poing dressé contre mon visage sa main sans alliance. Il finira par la remettre des semaines plus tard, à l’autre main, pour montrer le changement, me montrant de nouveau sa main pour me monter qu’il fait des efforts surhumains pour aller vers moi.
-« J’ai des envies sado-maso », « j’ai dû aller voir un autre prêtre, neutre, pour lui parler de ça, pas le père … (son conseiller spirituel) », « tu m’inspires des fantasmes sado-maso », « quand je vais sur X-hamster, je vais voir les films SM, [récit de la vidéo] et je te vois à la place de la fille ».
-… quelques jours plus tard, je fais la sieste, dors dans le lit. Il vient, nu et me rejoint. Début de rapport sexuel (je n’ai jamais dit non, même pas pensé que je pouvais me le permettre), puis : « Tu as envie que je te fouette avec une ceinture » il essuie un refus de ma part… « je le vois, ton corps me le demande »…. on achève néanmoins le rapport, traditionnellement. Il est mal. Il dira de cet épisode: « J’ai eu l’impression d’avoir été violé par toi ». Il communique juste à [future victime] qu’il a été violé par moi ( je suis une fille de 60 kg, il en fait 100) car selon lui:
« Je ne voulais que te faire une caresse sur la tête ».
C’est la période où il me dit ne plus avoir de relation avec [future victime] qu’il a vu le samedi précédent et qu’il me dit avoir avertie. « Elle comprend ». En réalité, juste avant de descendre me rejoindre à la sieste il a envoyé une énième chanson romantique en lien Youtube à [future victime], mais quand je vois le mail, et réagis, le soir venu, il ne comprend pas le problème, puisque ce n’était pas un mail qui demandait une réponse, donc il n’y a pas de relation et m’accuse de toujours fouiller dans ses affaires. Il est furieux contre moi et du fait que je réagisse. Quand je lui demande pourquoi il me dit alors qu’il ne met pas de code à son compte mail, il me répond qu’il n’a rien à cacher, que je peux en effet accéder à sa boite mail, mais que je ne peux pas OUVRIR les mails. Je peux juste voir qui lui envoie des mails, mais c’est tout. Sinon c’est intrusif. Il me répète aussi que je n’ai qu’à voir dans son natel. Que cela ne lui pose aucun problème. Il me dit aussi qu’il efface les sms « inutiles » chaque soir car sinon cela charge trop la mémoire de son natel. (j’ai quand même regardé dans le décompte des sms envoyés entre le 22 et le 25 mai, même si le contenu a ensuite été effacé, des dizaines d’avis d’envoi et réception de sms, mais il ne savait pas qu’il aurait aussi dû effacer cette liste…) Il me rappelle parfois que son natel m’est accessible (depuis qu’il efface les messages). Mais quand je regarde ce qu’il a envoyé lui même à [future victime] au milieu de la nuit après m’avoir agressée, c’est intrusif.
-« Tu manipules [future victime] » parce que je l’ai mise au courant de ce qui s’est passé lors de sa dernière agression physique.
Il réclame un bilan de ce qui s’est passé: mon bilan d’abord (violence, peur, mal… stupeur et tremblements…) puis son bilan: une feuille vide.
Face à ma volonté de le quitter s’il ne peut même pas écrire un mot sur l’ignominie, il finit par écrire: « je ne reconnais pas t’avoir agressée » mais il ne veut pas que je garde le papier. Il dit ensuite: » Je t’ai juste secouée pour te faire revenir à la raison ».
– » Tu fais chier les [Famille de sa future victime] », « Tu fous le bordel chez eux ».
-« Tu veux te séparer: Cela veut donc dire que tu peux faire ce que tu veux, avec qui tu veux, et ça marche pour moi aussi. Je peux faire ce que je veux, avec qui je veux. C’est bien comme ça? » « Si tu me quittes, je vais faire des choses qui vont te faire sauter au plafond, il faut que tu le saches ». « une femme ça se trouve facilement », « tu es bonne violoniste, mais des bons violonistes, ça se trouve, tu es une bonne amante, mais il y en a d’autres des bonnes amantes, tu tiens bien ta maison, mais des femmes qui tiennent bien leur maison, ça se trouve ». « Peut-être qu’il m’en faudra plusieurs, et que ce ne sera pas une unique personne qui a tout ça mais je me débrouille et je peux trouver facilement ».
-« [future victime] a tant besoin d’amour, je suis sur qu’on pourrait lui faire beaucoup de bien » puis proposition de relation sexuelle à 3 avec [future victime].
…. Bon j’arrête là pour ce soir.
Maintenant j’ai un appartement tout décoré, comme je veux, en chemise de nuit et gros pull, mon enfant dort paisiblement dans sa belle chambre.
Mes parents ont passé la journée ici, sans dérogation nécessaire (j’ai cessé de les voir pendant 6 ans). Je n’ai personne qui m’attend dans mon lit pour me coincer dans un nouveau faux dialogue à 1h du matin… ni pour me forcer à faire quoi que ce soit de crados… Juste le silence. LE LUXE!
Bonne nuit à vous toutes.
Bonsoir, Mina 80, eh! Ben! Il en a, de la veine, dires donc, d’avoir autant d’âmes soeur ! Elles non plus, elles ne sont pas très avantagées, selon lui, car il doit se croire très beau ! Manque pas d’air, tout de même! Moi aussi, j’ai connu les monologues en pleine nuit: « C’est toi qui m’a emmené ici! Avant, je vivais dans 200m carré (après, ça a changé : il avait une longère en pleine campagne, qu’il a aussi revendue pour une bouchée de pain), puis il a racheté une auberge mise en gérance, mais il s’est fait avoir par la gérante (Oh! La vilaine! ), il a du la revendre à moindre prix. Etrange, car, quand je l’ai connu, il vivait dans un camping-car sur le terrain d’une vieille dame chez laquelle il faisait des travaux de bricolage et d’entretien. Monsieur avait aussi des appartements à Nantes, qu’il louait à des étudiants. C’est du moins ce qu’il racontait au début. Il revendiquait: « Vous, les femmes, quand vous divorcez, ayez au moins la décence de nous rendre notre nom! », « Vous vous appropriez vos enfants, sous prétexte que c’est vous qui les portez pendant neuf mois », « On a volé son papa à ma fille, et l’avocat n’a rien fait pour me défendre! ». Quant à son physique: » Des amis vont me présenter une petite asiatique plus jeune…Je vais prendre une plus jeune. Je suis encore beau pour mon âge », « Toi, tu es moche et tu es conne », « Vous , les femmes, vous voulez plaire et vous jouez de vos avantages en vous fardant. Moi, je suis naturel ». Il ne cessait de répéter: « Sois toi-même, sois naturelle ». Quand je songe à ses élucubrations, je me dis qu’être naturelle avec des gens comme eux, c’est du domaine de la science fiction. Etre soi-même, c’est une formule toute faite, ils ne sont pas eux-mêmes, loin de là. Ils ne le seront jamais. Mina, vous avez de la chance de jouer du violon, c’est un instrument très difficile. J’espère que , votre enfant et vous, trouverez la paix , désormais. Bien amicalement, Forester.
Bonjour à toutes, moi, j’ai trouvé atroce que le sous chien s’en prenne au petit garçon en lui promettant une goutte de coca! Et un sentiment de profonde indignation quand le sous chien faisait miroiter à la petite fille une sortie au restaurant. Fausses promesses, non-dits, actes manqués voulus, retards volontaires, rendez-vous manqués, tout cela, j’ai aussi connu. Mais les enfants! Il n’y a même pas pensé! Comment voulez-vous qu’il soit crédible auprès d’eux? A moins qu’il soit encore assez habile dans son esprit tortueux pour faire encore une fois endosser la faute sur maman, qui est « une méchante, parce qu’elle a pris la carte de crédit et que pauvre papa n’a pas d’argent, alors que c’est lui qui fait tout à la maison! ». Véridique! « Maman » est devenue une marâtre, la vilaine sorcière, la fée Carabosse! Je puis vous assurer que le sous chien est bien capable de raconter tout cela au tribunal, non seulement en se posant en victime, mais aussi en faisant endosser ce rôle aux enfants, qui sont encore malléables: « Elle privait ses enfants d’une joie, elle les empêchait de boire du coca, que je les emmène au restaurant, au ciné! Regardez comme je suis un bon père! Ils avaient tout avec moi! (sanglots). Mais c’est elle qui les privait! D’ailleurs, elle les privait de tout, c’est moi qui leur racontait des histoires le soir, pendant qu’elle regardait la télé!Et vous appelez ça une bonne mère? » . A vous de juger, mes chères compagnes de galère, qui avez, pour certaine d’entre vous, connu ce genre de situation. Sans compter que le sous chien est parfaitement capable de vous faire passer pour névrosée, « psychopathe », mère indigne et j’en passe. Difficile, pour les enfants, de s’y retrouver après… Mais gardons espoir, un jour, la vérité éclatera au grand jour, le sous chien finira bien par se trahir lui-même… Bon week-end, Forester.
Bonjour a toutes,
Je sais a quel point il est important de partager les » prouesses manipulatrices et abusives » des PN …on se sent moins seule et on recoit la confirmation que l’ on a bien a faire a un etre abusif. Ceci etant dit, je pense que nous donnons beaucoup trop d’ attention a ces gens la ! Le PN est par definition un provocateur , il se nourrit de l’ attention qu’ il recoit des autres ….et il est pret a utiliser tous les moyens pour arriver a ses fins. Arrive au pount que la procation devient sa drogue ! Il jouit interrieurement quand il sent qu’il a touche l’ autre en bien ou en mal ( ou en bien aussi dans la phase de seduction il excelle aussi). J’ ai ete moi aussi insultee et menacee par mon ex mari qui a trouve une nouvelle victime. J’ ai haie cette femme croyant qu’ elle etait la cause de notre separation….aujourd’ hui elle me fait pitie ! La famille de mon ex a raconte partout que j’etais une folle bonne pour l’hopital psychiatrique …he oui mesdames , le NP ne devient pas un N. Il est le fruit d’ un systeme famillial narcissiste !!!!! J’ ai eu tres peur , tres peur de lui ……grace a ma therapeute, ma famille et des amis , j’ ai trouve la force de l’ ignorer de plus repondre a ses provocations , qui me faisaient mal pourtant . Ses insultes n’ avaient en fait rien avoir avec moi , elles n’ etaient que projection de son mal etre, mais en 13 ans il avait reussi a me faire croire tout ce qu’ il disait. En 13 ans je me suis completement perdue !!!! Je n’ ai subi ni abus emotionels ni physiques dans mon enfance ….mais j’ etais immature et tres naive ….fille de parents divorces, d’ un pere lui meme NP ….qui a joue le meme jeu avec ma mere !!!!
Mesdames prennez vos distances….ignorez ….ne vous abaissez pas a leur niveau , vous ne pouvez pas gagner a leur petit jeu . Alors changez les regles du jeu ….occupez vous de VOUS de votre bien etre, faites des activites, entourez vous de gens interessants et valorisants…et laissez les de cote !!!!! » tu es une petite connasse arrogante tu me degoutes, mais quel type veut une femme comme toi …tu n’ es meme pas une femme , meme pas foutue de faire des gosses » ….. Que voulez vous repondre a ca?
Un jour ou je me suis dit » quoiqu’ il dise, et quoiqu’ il pense , l’ essentiel c’ est que tu puisses toi meme te regarder le matin dans le mirroir et que tu saches ce que tu es et qui tu es » fut mon premier pas vers la liberte !!!!!
6 ans plus tard, je suis toujours seule mais je remercie le ciel qu’ il m’ est delivree de ce fou furieux !!!!! J’ ai pleure toutes les larmes de mon corps et je ne les regrette pas …… Je vous embrasse toutes tres tres fort
Val
Fuis, fuis, fuis, dès que possible.
Mais juste avant, lis « Divorcer d’un manipulateur, un emploi à temps complet ».
Je l’ai lu …après, trop longtemps après, et je m’en mords les doigts d’avoir fait plein d’erreurs qui se sont TOUTES retournées contre moi.
C’est une méthode pratique pour ne rien laisser au hasard et limiter la casse. Mais le départ se prépare AVANT de partir…
C’est surtout un moyen pour protéger tes enfants.
Il y a sûrement beaucoup de livres sur la question que vous connaissez, et de sites. Je crois que je commence à tous les connaître par coeur.
L’important: AUCUNE CHANCE de le faire changer.
Il n’a AUCUNE LIMITES à sa cruauté quand tu lui échappes.
Il va TOUT faire pour te séparer de tes enfants.
Il est TRÈS DANGEREUX même si tu penses (encore) que le tien est plus solf que ceux dont on parle sur les sites et dans les bouquins.
On l’a toutes cru avant….
Et pense, quand tu pars, que tu commences une nouvelle LUTTE qui va te demander des années d’endurance. Mais en même temps, tu auras de très gros avantages, nouvelles forces et soulagements qui seront autant d’oasis sur lesquels se focaliser pour repartir dans la tourmente.
Après, tu vois Gladiator, et tu ne le trouves même plus extraordinaire.
Cela semble si facile de combattre par les armes.
Toi, tu vas combattre du néant, le triangle des Bermudes Roi des imposteurs, et tu ne pourras jamais voir l’ombre avant la touche.
Considère tes enfants, chaque jour, chaque minute, et tu retrouveras toujours la force d’avancer dans les méandres de sa folie meurtrière pour sauver tes amours de ses griffes perverses.
BON COURAGE!!! On est toutes avec toi, et on est aussi dans le combat, quelque part dans l’armée des victimes qui ont osé relevé la tête et on eu la volonté extraordinaire d’avoir fait le premier pas.
TU VIVRAS, tu verras comme c’est grisant de te retrouver avec toi-même, tu verras la force avec laquelle tu t’es manquée tout ce temps.
(Pour moi, 9 ans, soit toute ma vie d’adulte).
COURAGE, COURAGE, Vas-y et dis nous quand tu nous rejoins.
On sera encore là pour se serrer les coudes grâce à cette plateforme cybernétique!
Bonjour, Mina80, pourriez-vous nous donner les références et l’auteur du livre: « Divorcer d’un PN, un emploi à plein temps »? Merci de tout coeur, cela pourrait aider certaines d’entre nous. Bien amicalement, Forester.
Le livre est visible sur http://www.librairiepantoute.com/livre.asp?id=isdyugobfybwju&/divorcer-d-un-manipulateur-un-emploi-a-plein-temps/christel-petitcollin/9782813204950
J’espère qu’il pourra en aider plus d’une à s’en sortir…!
Si vous avez des livres sur « Comment sauver mon enfant, quand on n’arrive pas, via les lois, à l’épargner du charme serpentin d’un PN », je suis preneuse!!!
Bonne fin de soirée à vous toutes et BON COURAGE!
Après avoir appris que je porte plainte contre agression et diffamation, calomnie et atteinte à la personne, en plus d’être partie de la maison, étant restée 2 mois dans un foyer pour femmes ayant subi de la violence conjugale, avec notre enfant de 3 ans :
Il me crie au téléphone « LA HONTE, LA HONTE, LA HONTE JUSQU’A LA FIN DE TES JOURS », « MA PAUVRE FILLE » « TU ES FOLLE A LIER », « TU ES JETÉE »,… « j’espère que tu vas encore voir ton psychiatre, dans tes séances tu n’apprends rien, ton psy il te dit quoi? « …
…et ces sms:
« Bla bla bla. Tu ne m’entends pas. Parle toute seule. Crois tes diables. Pourtant ce serait si simple… mais non, trop sain, trop de danger de saisir la taille de la chose. Alors berce toi dans ton enfer. Un mec tu l’as quand tu veux, un vide se creusera. »
« Tu me fais fuire, tu vois tjs pas? wake up » (c’est moi qui suis partie de la maison, 4 mois plus tôt)
« Tu sacrifies à ta fierté une vie entière, la tienne, la nôtre. Dans quel enfer dois-tu être? Dire que tu aurais pû être dans mes bras! »
« Tu ne vois toujours pas? Et le foyer pour femmes et enfants victimes de violences, et les plaintes pénales. Qui, quel homme veut cette femme? Tu ne vois pas que, pourvu d’échapper à cette femme je suis prêt à affronter la souffrance que j’endure depuis? [je rappelle aux lecteurs que c’est moi qui suis partie, il m’a dit que c’était inadmissible que je lui impose notre séparation]. Corinne [son « âme-soeur »] dis-tu? La pauvre… mais t’es où? »
« Et tu continues à parler de ce que tu ne connais pas et à le faire peser sur ta balance! »
« C’est parce que tu m’aimes que tu m’attaques au pénal? Que tu veux que j’aies un casier? ça va ou bien? suis-je censé croire à ça aussi? »
« Trop loin, et trop de fois. Tu es allée et tu vas trop loin. ça me dépasse, ton jeu au massacre. Il faut que tu recules et reviennes vers moi. Je ne pense pas que tu puisses encore te le permettre vis-à-vis de ta fierté… Tu es allée bien trop loin. Fais quelque chose. »
« Ce ne sera pas avec tes plaintes en justice « sélectives », moi mais pas les autres, et ton déni que tu arriveras à rattraper le mal que tu me fais et moi avec. Essaye de changer de système et tu verras. En attendant, tes excuses ne viennent pas; j’essaye de survivre à la désunion que tu nous imposes. Pour le restaurant: Novembre est là, la terrasse est fermée. Tu as préféré me mépriser quand je t’ai invité. […en août, quand il cotoyait l’autre femme et que j’étais dans le foyer – Il m’invite à manger avec lui le matin même de ce sms, je finis par dire oui, céder… du coup il dit qu’il ne veut pas me voir ce soir. C’est trop tard. Il lui faut du temps à présent, avec tout ce que je lui ai fait)
« Mon loup blanc pète la forme, nourri de patience, compassion et amour face à tes abus, ton mépris et tes plaintes. Mais il pète la forme, mon loup blanc! Ecoute mon disque. Cry me a river… »
(Demain c’est la journée contre la violence conjugale en France… Et si on en faisait un jour de paix?) « Et si tu retirais tes plaintes absurdes à la place de me bassiner avec tes clins d’oeil? Commence par le commencement pour une fois. Je n’invite plus chez moi mes ennemis au tribunal. Choisis »
« Tu décides d’arrêter ton cirque juridique, tu me parles en direct et en personne et je t’attends pour que tu me le dises de vive voix. »
« Nuits sans sommeil, jours sans soleil. Je vis dans cette guerre de novembre en exile de moi-même, en exil de la paix. Encore un… Doux songes, enivrants parfums, fragrances des rêves tellement rêvés, tellement présents à mon espirt si las, à mon corps épuisé… Le froid de novembre sonne la cloche engloutie dans le brouillard, sonnent le glas au bien, à l’amour. A la guerre donc! »
(J’ai trouvé un appartement après 2 mois dans un foyer, avec notre enfant dont j’ai la garde, j’ai pris ce que j’ai pu avec mes revenus, seule réponse positive de toutes mes demandes, à 30 km de notre ancien domicile, qu’il achète avec sa maîtresse – Il a dû venir chercher notre enfant, selon son droit de visite): « Voilà, voilà: arrivés! 1h50 de voiture sous la pluie et la neige pour bien commencer la journée! Youpi! Tout ce que j’aime! Ce soir rebelotte! Tu peux être fière de ta vengeance. Bravo, ça te fait du bien? »
« Si jamais je ne peux pas te répondre au téléphone en conduisant XXX [notre enfant] sous la neige. Ou tu cherches à me faire tomber pour ta prochaine plainte? »
« Alors si tu veux nous faire, à XXX [notre enfant] et à moi, après ce que tu nous a infligé cet été [ partie avec notre enfant de 3 ans dans un foyer pour femmes victimes de violences conjugales], un VRAI cadeau, donne-moi le TEMPS pour m’organiser » (il demande tjs à voir plus notre enfant, il le dit à tout le monde. Mais s’il apprend trop tard, cela le contrarie aussi).
« …et pour mon humeur, c’est vrai que je n’ai AUCUNE raison d’être meurtri. Tu n’as, comme tjs RIEN à te reprocher ni dans tes agissements passés ni dans tes desseins qui me montrent COMMENT tu m’aimes! »
« Si c’est ça : « je l’aime, c’est l’homme de ma vie », il faut que je prenne de toute urgence des cours de français »
« Parlant de laideur…! Quel courage, avec ce qui te reste à te faire pardonner! Continue de fuir la réalité, tu ne peux apparemment pas faire autrement… Je ne reconnaîtrai jamais ce mensonge. Jamais. »
« Soit tu es mon ennemie et tu me poursuis au tribunal, soit tu es mon amie et tu me comprends. Inutile de me faire un tour en bateau de plus. Si tu ne vois pas que tu envoies de l’huile sur le feu avec tes initiatives, t’es repartie pour le refaire avec un autre. Si tu restes mon ennemie tu auras ton ennemi »
« Tu fuis la vraie question »
(Je ne suis pas ton ennemie, toi seul me considères comme telle) « Pas tant que tu prendras les cadeaux de papa pour la réalité et ma réalité. Pas tant que tu feras payer ton compte et celui de ton père aux autres. Et quand tu voudras me demander pardon pour le mépris dont tu as fait l’objet mes efforts énormes, mon inépuisable loup blanc, ce n’est pas trop tôt. Et je ne savais pas que les loups blancs fréquentent les tribunaux. C’est toi qui m’attaques. Alors, tes vérités ou le dialogue? Si seulement tu avais eu le courage de te confronter à la réalité plus qu’à ton vieux film, tu n’aurais pas été déçue »
« …je revois des photos. Ou était la femme qui m’inflige tout ça? »
« Tu n’évoques que Coco [sa maîtresse] et avril [découverte de sa relation indue] et… Couvercle sur ce bien qui ne t’as pas empéché de m’enlever XXX ET toi avec [je suis allée me protéger de la violence dans un foyer après 3 mois de « quarantaine » et violence psychologique et physique]. Sentiment que tu t’accroches à un scenario moche pourvu de me dégoûter définitivement de toi. »
« Tu n’auras pas le dernier mot. Pas avec moi. Stop la bétise, tant qu’il est peut-être encore temps. »
« Il faut que tu affrontes le mal, tout le mal qu’il t’a fait [mon père]. Je ne te considère pas son pantin, je te sais sa victime que tu fais payer à ton mari-père ce que tu ne fais pas payer à ton père incestueux » (il veut absolument que j’aies été violée quand j’étais petite et il le faire valoir auprès de ses nouveaux amis, comme un fait que j’ai juste laissé dans mon inconscient – NB: Je n’ai pas été violée quand j’étais petite)
« On dirait que tu fais tout pour achever de m’éloigner de toi, de t’arracher de mon ventre… »
(après une communication téléphonique à laquelle je raccroche au 3e « je t’emmerdre », 2 messages vocaux de menaces de 4 minutes dont « Si tu veux la guerre tu auras la guerre » » Tu ne vas pas tôujours gagner » « J’ai un dossier contre toi », XXX saura ce qu’a fait sa mère dès qu’il sera en âge de comprendre, tout le monde est d’accord avec moi, les gens parlent dans ton dos,…)… et plus de 10 coups de téléphones sur le fixe comme sur le portable):
« J’aurais aimé pouvoir souhaiter bonne nuit à notre garçon. Tu m’en empèches et tu nous sépares une fois de plus: ça aussi c’est noté. Si tout ce qui te reste pour me faire du mal c’est user de ton pouvoir et arracher le combiné des mains d’un petit…: j’ai compassion de ton malheur, ma pauvre XXX.
« dans quel état tu dois-tu être, ma pauvre fille? J’ai un tel chagrin de te savoir si mal. Et dire qu’il t’en faudrait si peu pour retrouver l’homme de ta vie à qui tu t’appliques si bien à faire la peau. Je prie l’Esprit pour qu’il te fasse entendre sa voix et qu’il te sorte de cette grotesque souffrance. Si au moins tu pouvais passer un bonne nuit… »
…
Aujourd’hui, il me dit qu’il n’a plus envie de continuer à vivre sans moi. C’est grave. il n’attend rien de moi, mais il voulait que je le sache. C’est important. Il n’a plus goût à la vie. …Et il me demande si j’ai bien entendu.
(Il me demande aussi des documents pour justifier son revenu afin d’acheter la maison avec son autre « amie », la maison que j’ai quittée en juillet).
Comment esquiver les chantages au suicide?
MERCI pour votre réponse.
Bonjour Mina80, il n’y a pour moi aucun moyen d’esquiver le chantage au suicide. Par contre, je ne suis pas persuadée qu’il passerait à l’acte. Et puis, s’il devait passer à l’acte, ça serait son choix et tu n’en serais absolument pas responsable (j’espère que tu en as conscience). Je suis tellement de tout cœur avec toi, je sais comme c’est dur quand on a encore des échanges avec ce genre d’homme. Il est important que tu limites les échanges le plus possible. Je pense que tu sais comme moi qu’on ne parviens pas à raisonner de tels individus ou que si on a l’impression qu’on les raisonnent de temps à autre, ce n’est que simulation de leur part pour nous attirer à nouveau vers eux. Je te souhaite tellement de courage. Ce qui m’inquiète le plus c’est ton enfant… j’espère que tu n’auras pas à subir les menaces sur ton enfant… mon ex-compagnon m’a menacé à plusieurs reprises de s’en prendre à notre enfant si je l’attaquais en justice, mais j’ai persévéré et aujourd’hui il n’a qu’un droit de visite dans un centre ou ils sont encadrés….je remercie, du fond de mon cœur de maman, la juge qui s’est occupée de notre dossier. Courage, courage, courage! Avec tout mon respect et ma sympathie
Bonjour Mina, bonjour Aline,
Les menaces de suicide sont typiques chez ce type de personne …ca rendre parfaitement dans le moule du narciste : victime, manipulateur, et ayant un besoin permanent de l’ attention des autres….un suicidaire ne previent en generalement pas !!!! Il passe a l’ acte. Je connais cette situation , ma therapeute m’ avait conseille d’ ecouter tout d’ abord , de demander les details ( ou ilse trouve, comment etc ….) …on ne sait jamais et au cas ou appeler la police.La premiere fois : fausse alerte , il regalopait comme un lapin le lendemain …. La 2eme fois , elle m’ a conseille de lui dire : et bien fais le !!!! L’ histoire a ete terminee … Il a arrete avec son chantage emotionel!!!! Ces messieurs ont de nouvelles partenaires …..qu’ ils s’ adressent a elles. Mesdames ….ne rentrez pas dans leur jeux ….je sais ca fait mal, tres mal. La tete comprend, le coeur ne suit pas. je suis passee par la moi aussi .
En ce qui concerne les insultes et autres menaces : j’ ai demande a mon avocate de s’ occuper de toute la correspondance. tous les mails que je recevais – prives ou pas – allaient 1:1 a mon avocate qui se chargeait d’ y repondre. Elle a ete tres etonnee du niveau !!!!
Evidemment cela n’ a pas plu a monsieur qui ne pouvait plus m’ atteindre. Une de mes amies a enregistre toutes les conversations telephoniques …….avec les menaces, les insultes ect …..elle a tout remis a son avocate. Oui, il y a de tres bons avocats et juges ….ils ne sont pas dupes !!!!
Oui, il faut beaucoup de courage ….courage, courage …..je vous embrasse tres fort …..et n’ oubliez jamais : ce qui nous tue pas, nous rend fortes:-)
Merci pour tous vos messages. Je suis séparée d’un PN depuis août. Je suis soulagée, si soulagée d’entendre vos commentaires, …certes pas pour les terribles souffrances que vous racontez, mais pour le contenu et la familiarité qui me dit que j’ai des soeurs de galères, ici bas.
Et même si je ne vous connais pas, cela me porte ENORMEMENT.
MERCI, MERCI, MERCI! Grâce à vous je vais pouvoir aller me coucher sereine ce soir… Avant la prochaine vague de menaces, routine, presque, depuis que j’ai eu la garde de notre garçon de 3 ans….
Et Noël qui arrive à grand pas. Je ne sais même pas où on en sera. Il voulait tirer à pile ou face qui aurait le petit pour Noël.
PAS TOUCHE à mon NOËL avec mon enfant. ça je ne transige pas une seconde. PAS POSSIBLE. Il veut faire appel à son avocate (c’est plus facile à charmer et se faire passer pour victime en titillant son côté petite maman, sauveuse), au juge…
Avez vous eu des Noël épiques?…
Comme j’ai à peu près tout vu de sa part (ona été 9 ans ensemble), je ne sais absolument rien prévoir comme retournement de situation, mais une chose est sure: Je passerai Noël avec mon fils.
Encore merci, aussi pour l’existence de ce site.
On devrait faire une sensibilisation auprès des jeunes, de même que la prévention sexuelle; les risques sont aussi gros: folies, séquelles, morts.
POURQUOI les gens font mine de rien?
C’est une question de santé publique non? Combien d’enfants en prise à des PN, combien de personnes humiliées, combien de vies gâchées.
Il en faut de la force… C’est notre salut, à toutes les victimes des PN:
Nos pulsions vitales.
C’est dur de remettre en question 1 tiers de sa vie, une famille, un foyer… Mais si c’est pour y creuser son tombeau, autant commencer RAPIDEMENT à se construire une nouvelle vie.
Mieux vaut être seule que MAL accompagnée!
C’est dur, mais pensez aux crises à ce moment là de solitude: préféreriez vous être en train de vous prendre toutes ses insultes ou savourer le silence. NE JAMAIS PENSER aux bons moments (si rares les derniers temps) quand on est seul. PENSER AUX CHOSES inadmissibles, et on se sent de suite mieux que la dernière fois qu’il nous a incendiée, insultée, dévalorisée, forcée, maltraitée.
Seule, tranquille, c’est super confortable, si on y pense, vous pouvez même vous négliger un peu, vous faire un cocon tout doux et oublier d’être au top (de toute façon, il aurait quand même une chose à redire), observer la maison silencieuse, aucune crainte que les choses soient mal faites, mal interprétées, il n’y a même plus d’interlocuteu pour permettre des quiproquo mon oeil!…) ou des malentendus (mais bien sûr!…) et finir par s’en faire envoyer plein la figure. LE PIEDS!
COURAGE, vous en valez toutes le coup, parce que vous avez votre vie à vous, un coeur qui bat… FUYEZ avant qu’il ne s’arrête en vain!
BON COURAGE à TOUTES, et douces caresses sur les joues de vos enfants qui subissent le revers de la médaille encore plus fragiles.
Et encore MERCI pour vos témoignages!
« tu n’es rien. Tu n’existes pas pour moi, j’y peux rien. Faut pas le dire aux enfants ( ils sont trois) mais ils n’existent pas pour moi, non plus ». » Tu peux rester ou partir, ça m’est égal ». Le matin au réveil : » tiens, c’est marrant! J’ai rêvé qu’on t’avait tué cette nuit! « . » Je ne veux pas faire mon De Ligonnès, mais tu devrais payer ». En me pinçant le bras , » c’est moche ça! » en faisant ressortir des rides. » la prochaine fois, on sera à la table des vieux dans les mariages ». En venant me voir au travail ( il gagne quatre fois plus de moi et ne veut rien payer pour notre famille), il me regarde et me dit : » t’es une bonne professionnelle, tu gagnes plein d’argent! ».
Bonjour pov victime,
Des mots atroces et blessants …..mais combien de temps encore vas tu te soumettre a ce comportement ? Tu as un boulot, tu gagnes ta vie …..prends tes pieds a ton cou …..il ne veux pas payer ? Ce qu ‘ il doit payer ou pas, c’ est un juge qui en decidera….
C’ est amer de savoir que l’ autre ne veuille pas payer …..Ne te bats pas pas pour des Euros …..bats toi pour tes enfants et votre sante….ce genre de comportement detruit et laisse des traces irreversibles surtout sur les enfants….c’ est de la violence emotionelle.
Bon courage 🙂
Bonsoir tout le monde,
je viens de tomber par hasard sur ce site ! Bravo …..les victimes de relations narcissiques ont besoin du soutien et de la compréhension des autres . Je suis une « ancienne victime » …. et j´ai failli tomber dans le panneau une deuxiéme fois .
Je pense que tout ou presque a été dit sur ce blog sur les narcistes, leurs symtomes , les raisons de leurs troubles , ce qu´ils font et ne font pas …..etc …..
Il est trés important de savoir ce qu´est un narciste ….ce dont il est capable etc ….Qui n´est pas avertie , informée comme moi – il y a 5 ans – se rend chez la psy croyant etre bonne pour l´hopital psychiatrique .( je vous renvoie á google ….regarder les termes de glaslightning et double-bind ) .
Ironie de l´histoire : c´est justement le narciste lui meme qui aurait besoin de se faire soigner , car le narciste est á mes yeux avant tout un malade …..une bombe à retardement.
Se battre contre un narciste , c´est se battre contre des moulins á vent , se faire détruire á petit feu ….
Les partenaires de narcistes font tous les memes « erreurs » :
nous vivons ( ou avons vécu ) dans l´illusion que l´amour est plus fort que tout, que l´amour, les enfants, une vie de famille changera l´autre …….qu´ils se « réveillerons » uns jour .
Non …..un narciste ne se réveille pas ….á moins peut-etre de se faire soigner ( ce qui est trés rare ) . Un narciste ne peut pas se réveiller …..Un réveil voudrait dire faire face á toutes les horreurs qu´il a commises ….et recharger le sac lourd qu´il porte déjá depuis trés longtemps . Un narciste vit dans l´occultation la plus totale .
Nous vivons ( ou avons vecu ) dans l´illusion d´etre celles ou ceux capables d´aider l´autre á surmonter les blessures de son passé .
Non….Aides toi toi meme et le ciel t´aidera . Personne et certainement pas un/une partenaire peut aider un narciste á sortir de son enfer .
Nous avons appris á nous sentir responsable de l´autre.
Qui n´a pas ici « couvert » son narciste ???
Nous avons appris á accepter l´inacceptable ….leur comportement n´est seulement inacceptable dans le cadre de la vie de couple et de famille , inaceptable dans n´importe quel genre de relations ( amicales , professionelles )
Nous avons appris á nous « vendre bien en dessous de notre valeur » , car aucun etre sur cette terre ne mérite d´etre traité de cette facon.
Nous avons appris á avoit pitié des autres et avoir beaucoup de compréhension pour leurs malheurs.
Comprendre oui ….accepter non .
Nous avons appris á jouer les méres Thérésa .
Non, désolée …..l´amour inconditionel dans un couple est également une illusion. Dans uns couple comme dans toutes les autres relations il y a des régles de respect de l´autre. Mais le narciste cherche l´amour de sa mére….
Notre monde tourne autour du narciste ( nous jouons son jeux ) .
mais oú sommes nous ?
et finalement nous avons appris á nous trouver des excuses pour continuer á nous faire traiter ainsi !!!!….les enfants , la maison , la situation financiére ….ce que vont penser les autres , la peur d´etre seule etc…etc …..
Ce que nous n´avons pas appris c´est que l´amour , le respect , le bonheur ( et celui de ses propres enfants ) commencent par l´amour et le respect de soi-meme…..ne pas accepter de se faire traiter de cette maniére car ce n´est pas acceptable. POINT .
et je m´adresse tout particuliérement aux femmes ici :
Mesdames ….vous etes trop belles , trop courageuses, joyeuses, pleine de vie et valeureuses pour accepter de vous faire traiter de cette facon ….Qui n´est pas capable de reconnaitre votre vraie valeur et de vous respecter comme il en convient ….n´a rien á faire dans votre vie !
Il peut arriver á tout le monde de tomber sur un narciste , ce n´est pas une fatalité , il est dur de sortir d´une telle relation mais ce n´est pas impossible. Je me souviens des mots de ma grand-mére qui était croyante : Dieu ne te met jamais face á des situations que tu ne puisses affronter de ta propre force .
Mesdames …il est plus facile de vivre seule ( meme si ce n´est pas marrant tous les jours ) …..qu´avec un « fou furieux » , un » adulte infantilisant malade » …..
Il a 5 ans de ca , j´ai hai la femme qui m´a remplacée …aujourd´hui j´ai de la compassion pour elle, je lui souhaite beaucoup de courage.
Vous n´etes pas seules…..et si d´autres femmes s´en sont sorties , vous y arriverez aussi !
il vient de m’envoyer un sms : » Dans la vie tout a été prévu et pensé, sauf comment vivre… » Tu me faisais vivre… Aller (oui avec un « r ») douce nuit…
Non, je ne le vois pas comme ça, il faut savoir qu’on allait se marier et avoir un enfant… j’ai tout quitté pour tout ce malaise qu’il me faisait vivre… j’ai avorté.. est-ce qu’il me demande si je le vis bien ??? non il s’en fout… ce qui le conforte c’est de savoir si c’était un homme bien ?!?
non pour moi c’est de vivre la vie avant de prévoir et de penser à d’éventuels projets…. mais suis je folle ??? est-ce moi qui a vraiment un problème avec l’amour ? Car aujourd’hui il est à nouveau dans la séduction et la gentillesse… il est tjs là pour moi ?
j’ai vécu à deux reprises de longues années et par 2x des hommes qui m’ont respectée, dont l’un j’ai eu une fille et qui aujourdh’ui reste un très bon papa.. et ne me rabaisse jamais, idem de mon côté… j’ai quitté l’homme de ma vie celui qui m’acceptait telle qu’elle pour un mec qui m’a fait croire qu’il allait faire mieux car oui ça n’allait plus avec mon ancien compagnon… mais bizzarement ça coincidait depuis la rencontre de ce mec qui avait tout « prévu et pensé » .. merde! La seule personne qui me fait tenir debout c’est mon enfant…
11 ans de vie commune, 10 ans de suffocation, prise de conscience il y a 4 ans…Je veux m’évader, mais je n’y arrive encore pas ! J’ai 3 enfants. Je ne comprends pas sa méchanceté, je ne comprends pas ses vices, je ne comprends pas son fonctionnement annihilant…Quel bonheur quand il redevient gentil…Je sais pourtant…je n’y crois plus, je le connais trop bien, mais c rassurant de se faire croire que tout ça n’était qu’un mauvais rêve ! Bien que les périodes de gentillesse diminuent comme peau de chagrin…Je compte en heures …Tout est horreur, je vois, sans pouvoir fuir…Il commence son travail de sape alentour et malgré cela, je ne réussis tjs pas à dire à TOUS qui il est, ce qu’il fait …Tellement peur qu’on le juge, que ça lui fasse mal…que ça l’anéantisse, et tellement honte. Il s’accroche aux apparences plus qu’à sa vie ! Les rares personnes à qui j’en ai touché mots, ne réalisent pas du tout la situation telle qu’elle est en vérité. J’assiste, impuissante, à leur incompréhension. Difficile à accepter, j’aimerai tellement qu’ils vivent ma situation, mes émotions pour qu’ils comprennent ….Pourtant, je compatis tellement à la détresse qu’il a dû enduré pdt son enfance , que derrière sa perversité, son sadisme, je ne vois que sa blessure, je souffre à sa place. Je hais son père, qui à mes yeux est fautif ! Et du coup, je suis presque heureuse que l’entourage continue à le voir comme un très bon père de famille, un concubin en or ( comme je l’ai svt entendu ), voir parfait, un collègue charmant, un voisin serviable ! Qui pourrait me croire ? Qui pourrait croire ? Si je cherche à faire connaître la vérité, j’ai perdu d’avance ….C’est pourquoi mon seul et unique but aujourd’hui, c de réussir à m’évader sans chercher à convaincre qui que soit ! Mais g besoin tout de même de me confier…Le problème, ce sont mes enfants. Ils les utilisent…aussi.
¨Pars, ta vie sera un véritable enfer ! » « Tu veux la guerre, tu vas l’avoir ! » « Un coup de 22 long riffle dans la gueule c vite fait ! » « Je me tuerai avec les enfants », « Je préfère aller pourrir en prison que de te laisser vivre. », « Tu crois que tu vas te débarasser de moi comme ça ? Tu sais comment on m’appelle ? Une SANG….sue . » « Tu vas morffler ma grosse, t’as pas fini » « Looser, bonne à rien, qui ne ramène que 1200 e à la maison avec un bac +3, pffffffffffffffffffff » « Tu me sers à rien ! » « Pffff, sait même pas éduquer ses gosses… » « FaiGnaSSEUUUUUUUUUUUUUU ! » « Je vais faire TON ménage parce que dis donc, la propreté… on connait pas chez les X (Mon nom de famille) » « Allez dégage, je vais faire TA vaisselle » « Vas discuter avec « mama », elle est de bons conseils apparemment, elle qui ne peut voir personne, qui critique tout le monde, qui t’insulte… » « Pauv’ fille, elle voit rien, tout le monde se fout de sa gueule, personne ne l’aime, ni les voisins, ni tes soi disants amies, ni ta famille….ah ah ah ! » « Je me suis juste vidé les couilles ! » « Tu me dégoûtes! » « Bahhh, qu’est-ce qui t’arrive, t’as bouffé une morue ? Tu puessssssssssssssssss de la gueuuuuule » « La sAAAlope, la pUUUUUtain ! » « Vous avez vu votre mère, une alcoolique ! C de famille ! » « Tu parles d’un exemple, pfffffffffffffff » « Sais même pas faire à bouffer ! » , » Vous avez vu votre mère, elle m’a tapé, et moi, j’ai rien fait…. » « Si tu crois que je fais rien de mon côté….(sourires et regards pervers), t’as intérêt à avoir un bon avocat ma grosse, je te laisserai rien passer, t’as intérêt à avoir des factures… » Se sentant très sûr de lui puisque j’ai pratiquement tout payé et tout mis à son nom ou à nos deux noms-« Dans la vie il y a les baiseurs et les baiséEs ! » « Tu me kiffes bébé, t fan ! » « Je fais ce que je veux de toi » « T soumiSE » Après qu’il m’ait fait une petite démonstration de son raisonnement pervers, alors que je lui disais que j’allais voir les flics, il conclue : « C pas moi qui suis fou, c toi! » Avec son ton douceureux « Pourquoi tu te mets dans des états pareils …faut pas ma chérie. Einh, tu sais que je t’aime… » Bref, et les regards, les rictus, les ricannements, et les mensonges, et les harcélements, et leur humour machiavélique…tellement encore à raconter…..La sortie de secouuuuuuuuuuuuuuuuurs , hellllllllllllllllllllllllllp!
Courage à toutes (s) ! ♥
J’ai vecu la meme chose. Menaces, humiliations, etc. Contre moi, mes enfants ma famille. vous connaissez « cours Forest » du fameux film? Faites dont pareil. Courez emmenez toutesvles personnes qui vous sont chères et courez. J’ai dû tout laisser, mon argent, mon entreprise, etc. Je revis. J’ai trouve de l’aide car les gens ne sont pas dupes. et beaucoup vous plaignent de votre situations.
La vie se charge du reste. et pour lui et pour vous. J’ai desormais un gentil compagnons, mes effants n’ont plus peur pour moi. Nous avons retrouve un equilibre, meme s’il reste des sequelles. Et lui, il est dans sa tour d’ivoire – mais seul. c’est nous qui avons gagne.
Bonsoir, Bouli, j’ai eu droit à peu près aux mêmes « mots d’amour »: « je n’ai jamais passé une seule nuit avec toi car dormir à côté du « bonhomme Michelin », ça me dégoûte. Tu pues, tu es grosse, obèse. Tu cuisines mal. On ne peut pas compter sur toi. Tu es sournoise. Pourquoi tu me regardes avec tes gros yeux? Qu’est ce que tu peux être conne! Tu n’as pas de conversation.C’est tout ce que tu as fait comme heures ce mois-ci? (j’étais travailleuse à domicile).Quand je vois tes bourrelets sur les vidéos, ça me répugne. Tu es instruite mais tu es conne. La véritable intelligence, c’est de baiser la gueule des autres. Tu n’es pas payée pour boire des cafés. (Lui était flic à la retraite, très peu estimé, voire détesté de ses collègues qui l’avaient surnommé « poil dans la main » ). Quand une soudaine colère le prenait : « J’en ai marre de ton caractère, t’as qu’à manger toute seule », « Tout ce que j’ai fait pour toi! Aucune reconnaissance! », « J’en ai marre de donner », « Vous, les femmes, vous ne savez que prendre », « Je vais te mettre dans la nudité totale, tu n’auras plus rien », « Les déménageurs seront à ta porte accompagnés de l’huissier, mardi matin à huit heures. Bien sûr, le déménagement sera à tes frais », « Tu es une bonne pipeuse ». Ceci est à la fin de notre relation qui n’en était pas une. Au début, ça commençait « soft » : « tu es la dernière femme de ma vie », « S’il m’arrive quelque chose, tu es bénéficiaire de mon assurance vie », « tout ce que je possède te reviendra », « tu ne manqueras de rien avec moi ». Ceci, pour mieux appâter le poisson. Au bout d’un an, changement de décor « c’est odieux de ta part d’avoir fait courir le bruit que je t ‘avais frappée! », « tu ne m’apportes rien », « j’en ai marre d’entendre parler de tes cas sociaux ». Et quand je sortais avec mes amis sans lui, il s’enivrait en m’attendant afin de mieux plomber ma soirée : »Tu aurais pu avoir la délicatesse de m’acheter des cigarettes! » « C’est à cause de toi que je me suis remis à boire » (en fait, il n’a jamais arrêté). Et j’en passe, et des meilleures. Cependant, je reste persuadée qu’il y a là-dedans une pathologie familiale: un père violent, coureur et buveur qui battait sa femme, une mère colérique et autoritaire, un frère alcoolique qui vit comme un clochard, un autre frère qui a failli faire brûler vive sa compagne qui voulait le quitter, quant aux soeurs? Mystère, il n’en parlait pas beaucoup. Ah! Encore des phrases qui me reviennent: « je suis intelligent car je suis un autodidacte », « je suis beau, dans quelques mois, les abdos vont revenir », « la prochaine femme que je prendrai, ce sera une jeune de trente ans » (il en avait 58), « Vous, les femmes, qu’avez-vous à nous offrir, à part un trou de balle et des gosses? », « Le seul individu que j’aime actuellement, c’est mon chien ». J’ai rencontré récemment un de ses ex collègues qui m’a fait part de son joli palmarès: 10 G.A.V pour violences faites aux femmes (ses ex). Quand j’ai prononcé son nom, tous ceux qui étaient présents se sont écriés: « La honte pour nous! », l’un d’eux m’a même dit: « Si j’avais su dès le début que vous étiez avec lui, je vous aurais dit: foutez le camp ». A présent, je comprends pourquoi il ne voulait pas que je leur parle de lui, et pour cause! Quitter la police avec disgrâce! Un « rippou », quoi! Ils m’ont fortement conseillé de ne plus avoir de contacts physiques ni verbaux avec lui ce que j’ai juré sur l’honneur. J’ai tenu ma promesse, changé mes coordonnées ainsi que les serrures. Ouf! Tout un poème! Bouli, si vous le pouvez, débarrassez-vous en le plus vite possible et n’ayez de contacts avec lui que par l’intermédiaire de votre avocat. Conseil d’amie. Soyez en paix et vivez votre vie tranquillement. Vous valez mieux que ce sous chien, cette grosse vermine répugnante. Bien amicalement, Forester.
Comme vous, j’ai partagé ma vie avec un être qui a été diagnostiqué pervers narcissique. Je l’ai quitté il y a plus d’un an et tout cela dépasse encore mon entendement. Comme le prévoit la plupart des sites dédiés à ces individus, mon départ a révélé sa rage et sa ténacité, il m’a harcelé un an (téléphone, mail, lettre déposée devant mon domicile ou envoyée). Dans ces derniers écrits, il m’a envoyé deux mails totalement paradoxaux dans la même journée, je vous les copie-colle ci-dessous.
Premier mail envoyé le 27/05/2012 06:16
« tu es le point d’équilibre d’un système néfaste et tordu, ce n’est pas faute de t’avoir prévenu. »
Medite la dessus, reflechie avec du recul et de l’objectivité. Pas sur que tu trouve la réponse. C’est une des clés d’un ancien problème.
Mais quand on la découvert beaucoup de choses deviennent évidentes. Pose toi les bonne questions. Ca t’aidera pour l’avenir mais pas certain que tu change n’ayant pas réussi moi meme a contrer tous ceci.
indice : je ne suis pas un malade du sexe meme si je ne remet pas en cause mes agissements et reste impardonnable pour beaucoup de choses. Le pourquoi du comment est la. Il ma fallu 10 mois pour voir la veriter essai de mettre moins de temps.
Aller 2eme indice (je suis joueur) : l’hypertexte n’est pas loin….
Bon dimanche.
Envoyé à partir de mon Windows Phone
Deuxième mail envoyé le 27/05/2012 19:38
Tu maura beaucoup manquer ce weekend. Tu aura remarquer que j’ai tenu 1mois sans te donner de news c’est un record, je vais tenter 2 mois.
C’est dommage que l’on ne puisse plus communiquer tout les 2.
Un anniversaire sans toi ct triste, le seul cadeau que j’aurais aimer je ne lai pas eu.
Un jour peut être….
Je t’embrasse bonne soirée.
Envoyé à partir de mon Windows Phone
Tout ça envoyé le même jour…un petit échantillon de ces écrits prolifiques depuis la rupture.
Je vous souhaite à toutes de vous en sortir.
des paroles telles que : « malade mentale », « schizophrène », « va te faire soigner « (hors qu’il sait très bien que j’allais déjà voir une psy), » va t’en de chez moi, je trouverai une fille plus intelligente qui acceptera le bonheur que je lui offre », « si t’as pas l’énergie, moi j’en ai pour deux », « reste au lit, ça sert à rien t’es malade, je vais tout faire pour toi (et 2 minutes après il s’énerve parce qu’il est fatigué de tout faire), Tout ça il le répétait plusieurs fois d’affilé
« Allez, vas-y frappe moi t’aime ça la violence, vas y sors toute la bête qu’il y en toi t’en as besoin » (pendant plus de 10 minutes et j’ai craqué, je lui ai foutu une claque), » tu es la femme de ma vie, celle que j’ai rêvé toute ma vie » (et 2 jours après, il dit que ça ne peut pas marcher entre nous, qu’il s’est trompé, je ne suis pas celle qu’il croyait, ben oui bien sûr, puisque je n’obéissais pas !, il m’a fait cette scène à répétitions), Quand je voulais partir, il se couchait devant ma voiture pour que je l’écrase 🙂
« j’adore tes cheveux », « tu es très belle » par après « tu t’es bien regardée ? accepte ton état dépressif » » tu es bipolaire » « tu te laisses aller »
« au bout d’un mois, je veux me marier avec toi, avoir des enfants sinon ça ne marchera pas entre nous »
« Tu n’es pas capable d’aller travailler, de toute façon si t’y retourne (j’étais sous certif depuis 1 mois) je serais très triste et ça n’ira pas entre nous ».
« Je fais tout ça pour toi et c’est comme ça que tu me remercies ? » (hors que je ne lui demandais pas de faire quoi que ce soit)
« Tu me fais grandir, j’ai besoin de toi pour vivre, c’est une personne comme toi que je veux dans ma vie » (ben merci, j’ai compris pourquoi maintenant)
(je lui disais que je n’étais pas amoureuse de lui mais c’est vrai que quelque chose m’attirait bcp chez lui) « C’est pas grave, je patienterai » et il me disait à certains moments « j’espère qu’un jour tu seras folle de moi »
Il y a encore d’autres phrases assassines et qui endorment le cerveau, les doutes et l’instinct… mais je ne fais que me sortir de là depuis 3 semaines après un avortement car il avait réussi à me faire dire oui à tout!
Chère Clochette,
le PN a le don de vous « lobotomiser » par ce genre de phrases assassines qui vous déstabilisent à un point tel que vous vous demandez si, finalement, il n’est pas dans le vrai ??? Mais non, rassurez-vous! C’est le roi des bluffeurs!
Forcément, puisque c’est une baudruche pleine de vide!
Alors, il va puiser en vous tout ce qu’il y a de meilleur, salir tout ce qui est de plus beau, vous mettre la pression pour vous faire dire « amen » à tout.
C’est le « grand gourou » de la c…ie humaine personnifiée. Et j’ en sais quelque chose: le mien s’inspirait de phrases entendues soit dans des films de quatre sous ou des paroles de chansons pseudo- sentimentales, puisées çà et là, hors contexte. Il en faisait un amalgame à ma charge.
J’ai fini par trouver une stratégie: faire celle qui s’en fout. Mais dans le fond, je vous avoue que cela m’a profondément blessée et j’entends encore résonner sa voix.
Je connais un ami depuis peu. Il a des valeurs. Il est peu complimenteux, mais,quand il dit quelque chose, c’est sincère, du genre: « Tu es intéressante, originale, inventive…Tu es un personnage! Tu me fais penser à Jackie Sardou, toute pleine de gouaille, parfois mal embouchée, mais bon…C’est pas méchant…Je te prends telle que tu es, tu as du coeur. »
Les propos que vous rapportez ici me font penser à ceux du mien:
« Je t’ai fabriqué un petit nid douillet en arrangeant ton appartement. »
« Je t’ai apporté calme et sérénité, et voilà le remerciement ! Toutes les mêmes! Vous, les bonnes-femmes, vous savez bien profiter de nous, les hommes! »
Chez lui aussi, quelque chose de magnétique m’attirait en lui, comme le lièvre surpris en pleine nuit par les phares d’une automobile. Et je ne pouvais ni ne voulais plus rien entendre des conseils que me prodiguait mon entourage, pourtant très avisé.
Faire dire oui à tout, ils le savent, même pour des choses qu’on n’aurait jamais imaginé faire avant de le connaître. C’est ça, la manipulation.
Votre cas m’a beaucoup émue, mais je ne doute guère que vous vous en sortirez. Rassemblez tous les outils nécessaires pour ce faire et n’abandonnez pas la psychothérapie, même si ça vous remue.
Par contre, il n’existe aucun remède contre la perversion narcissique, puisque, je le dis et le répète, le PN ne s’estime affecté d’aucune pathologie. Et pourtant, il fait bien des dégâts.
Certes, il vous faudra du temps pour vous remettre de tout ça, mais prenez-le, ce temps, car il s’agit de votre vie à vous, de la sienne, on s’en fout! Qu’il la gâche tout seul si ça lui chante, mais pas celle des autres, non, surtout pas!
J’ai une maxime pour les PN: « Epaves d’un jour, épaves toujours... » .
Mais vous toutes, ici, vous êtes à la fois si belles, si courageuses ! Vous méritez le plus total respect. Pour ce faire, dès le début, mettez des barrières. Et tant pis si monsieur n’est pas content, cela montre ce qu’il est.
Courage, fée Clochette, et bonne continuation. Amitiés, Forester.
Bonjour,
Merci Huguet Aline d avoir répondu. Ne vous inquiettez pas je suis très lucide sur ses sentiments et sur les liens, qu il a tellement tués et torturés que je ne m en remet pas. Je ne suis plus dans le piège de l attendrissement ou de la culpabilisation, maintenant c est mon moment a moi qui est venu de vivre, et si je ne pars pas, c est pour mon fils et aussi pour ma propre histoire personnelle et pour la toute petite lueur d espoir qu il y a de changement le concernant. Je ne suis pas dans l utopie, mais je sens un changement presque imperceptible, mais il est là, très lent mais bien présent. Par rapport aux choses qu il m a fait, biensur que c est pervers, je n’ai pas manqué de lui dire qu il était un pervers et un sadique de s acharner sur moi comme il l a fait! Rassurez vu je ne suis ni dupe ni crédule, mais je sais maintenant comment m y prendre, bien que l aigreur de ce que j ai subi remonte encore à la surface et pendant longtemps encore, et je me retrouve a pleurer de peine pour moi même, je n attend pas son ampathie, il n arrive pas a en avoir, il a ceci de commun avec pas mal de pervers narcissiques, il n est figé dans l enfance, il n est pas abouti psychologiquement, pour ce qui est de la dépendance, quand il part en voyage il lui arrive d écourter son voyage pro tellement l éloignement lui est insupportable, et me prend dans ses bras en me disant tu m as manqué toi et bb, quand même devoir écourter un voyage important car on lui manque depuis à peine 3 jours, c est quand même grave comme dépendance, ma psy s est basée sur l éventail de descriptions que je lui ai fourni, notamment concernant la relation avec sa mère qui est vraiment très destructrice pour lui sans qu il s en rende compte, une relation inconsciemment incestueuse, et elle m a déclarée une haine et un sadismen sans mercie durant mon accouchement et m a fait subir un moment tellement dur que j en pleure encore chez la psy , un vrai trauma, elle a limite été tellement,t jalouse qu elle voulais m exproprier et me déposséder de mon fils, tous les moyens étaient bons pour qu elle le garde, même en me privant des premières semaines de contact précieux entre une mère et son enfant, Quand il aura 3 mois, tu me le laissera et t iras chercher un travail, m a t elle dit dans son délit de vivre le couple inconscient qu elle fait avec son fils!!!!! Je ne me suis pas laissée faire ne vous inquiettez pas, et je ne me suis pas gênée non plus de dire à mon conjoint lors de ma dernière gueulante que cet enfant est le mien est que soit sa mère se replace dans son contexte et role de grand mère, soit on se sépare car moi je ne suis pas supposée être la mère porteuse de l enfant qu ils auraient aimés avoir ensemble!!! Ça a eu le mérite de le gifler et de le faire baisser la tête presque en réalisant l ampleur de son atteinte psychologique …
Bref il faut bcp de force intérieure et de solidité nerveuse pour tenir face des personnalités aussi perverses et malades, mais je suis quelqu un qui a atteint l état de la résilience il y a très longtemps, mon parcours personnel ne l a pas laissé le choix, maintenant , je lance ma propre entreprise, je s unis débordée entre la maison, le travail et le bébé , et j ai juste peur qu un jour mes fonctions vitales un jours me lâchent car je les auraient trop éprouvées, j ai peur pour mon fils, pas pour moi, moi je suis le pont qui se construit de jour en jour pour l accompagner dans la vie, mon bonheur personnel, je n y croit plus, je vis en étant morte quelque part, je suis une morte vivant, et je me dis heureusement que j ai encore la possibilité d aimer mon fils et de donner de moi même quand je ne peux plus me lever pour moi même, je dois avouer que je suis quelqu un de tres croyant et cela m apporte une aide considérable.
Merci de m avoir lue
Bonjour Lolita42, ton expérience est très proche de la mienne, sauf que moi j’ai fuis enceinte de 7 mois pour protéger mon fils de cette folie. Pourrais-tu me dire sur quoi se base ta psy pour diagnostiquer un état limite de dépendance affective chez ton conjoint et non la pathologie du pervers narcissique? Je pense qu’allumer la lumière à 3h du matin pour t’empêcher de dormir est un acte pervers non? Te mettre la pression pour qu’il soit correct avec ta famille est pervers aussi et il te faisait dépérir alors que tu étais enceinte… Si ta psy n’a pas eu de contact avec ton conjoint, il est très dangereux de poser un diagnostic pareil. Te dire qu’il est dépendant affectivement de toi, c’est touchant finalement et tu risques bien de lui pardonner beaucoup parce que finalement tu penses qu’il t’aime « comme un fou ». Prends soin de toi et de ton fils. Sois vigilante.
Je ne pense pas pouvoir me souvenir de tout ce que j’ai entendu. Je viendrai, peut-être, « me vider » ici chaque fois que j’en sentirai le besoin.
Après avoir avoué à PN que j’avais vécu 6 années seule avant de le connaitre: « Bien sûr, puisque personne ne peut t’aimer. »
5 années et 2 enfants plus tard, je découvre qu’il me trompe: « J’ai connu la vie avant toi, maintenant je dois connaitre la vie après toi. »
Après lui avoir demandé à plusieurs reprises de ne plus communiquer avec sa maitresse devant moi (nous partagions encore le même domicile, puisqu’il me laisse sans argent avec 2 enfants): « Je ne vois pas en quoi ça te blesse que je communique avec elle! Je t’ai déjà dit que toi et moi, c’était terminé! »
aprés avoir essayé de dialoguer, le lendemain matin: tu as été méchante avec papa, mais c’est oublié maintenant, tu ne recommenceras pas…
mère perverse narcissique et ex-mari pervers narcissique, ça laisse des traces, mais je m’en sors ))
les insultes,sans que je ne saches pourquoi : » vas te faire foutre, salope, tu te prends pour qui? tu as suffisamment avec un rsa ( ??), si l’état pense que c ‘est suffisant pour vivre c ‘est vrai, c ‘est tout ce que tu vaux, vas te faire foutre ( suivi de gestes obsènes ) ..il est manaçant, prèt à me frapper..j ‘ai peur , je monte en voiture je me sauve, il tape sur la vitre.. » tu ne restes pas salope? ».. tout ça parce que je lui rapporte le reste de ses affaires après le divorce..je ne lui ai rien dit , ni fait, juste déposé ses affaires devant sa porte, car il ne voulait pas ouvrir sa porte…
La pire des tortures pour une mère :
Entendre ma fille tétraplégique m’appeler au secours car elle était nue par terre, PN l’ayant fait tomber de son lit médicalisé : je demande l’aide des gendarmes… ma fille m’appelant au secours car PN la laissait sans manger plusieurs jours sur son lit : avec l’infirmière nous nous relayions pour lui porter à manger … ou alors il lui jetait la nouriture au visage et elle dormait dans un lit souillé … PN, de 30 ans plus agé que ma fille, un » être » raciste qui trouvait qu’Hitler n’avait pas assez tué de Juifs, d’Arabes et de handicapés, alcoolique, qui aimait paraître, parader, un vantard qui était certain de sa très haute valeur, la laissait dormir sur son fauteuil roulant, et l’a humiliée, isolée, volée … PN, qui m’a insultée, menacée car je défendais ma fille … mais le pire du pire, ne rien avoir pû faire pour protéger ma fille, toutes les associations refusant leur aide … ensuite, ma fille sous emprise de PN qui se retourne contre moi et me fait vivre un véritable calvaire ( le mot est faible ) … et se marie avec PN, un repris de justice notoire ( trafiquant de drogue ), également inculpé de diverses escroqueries … jusqu’à ce jour d’octobre 2008 ( 4 mois 1/2 après son mariage ) où je reçois une lettre de PN, dactylographiée, abominable m’apprenant le déces de ma fille …. ma fille est morte seule, pire qu’un chien, sur un lit d’hopital, dans une ville inconnue sans que je puisse l’embrasser une dernière fois et lui dire combien je l’aimais … Elle est morte complètement ruinée, couverte de dettes importantes . PN qui faisait payer ses dettes d’impots par ma fille ( 70 000 euros ), et qui n’aura droit à aucune retraite puisqu’il travaillait en Allemagne sous le nom d’un Français décédé, manigansait avec un notaire » véreux » pour toucher le maximum de la vente de la maison neuve de ma fille . Je suis en train de m’occuper des dettes de ma filles, par respect pour elle et ce qu’elle était avant PN, une fille géniale, heureuse de vivre malgré son handicap … elle était ma fille, une fille que j’adorais . L’acharnement de PN qui dure depuis de longues années et encore aujour’hui : il a » monté tout le monde contre moi, l’acharnement pour me détruire, pour détruire mon élevage, ma réputation, pour me faire taire, pour me pousser au suicide… après le déces de ma fille, il m’appelait » la femme qui a servi de mère à Marjorie « … Ce n’était pas mon mari, ni un père … seulement le pire des PN, un escroc qui n’avait qu’un seul but, s’emparer des biens de ma fille . Les PN sont partout, même et surtout où on les attend le moins … on parle beaucoup des PN au sein des couples, mais qu’en est il des PN escrocs qui s’attaquent aux personnes agées et aux personnes handicapées ? Ce n’est ni plus, ni moins que de l’abus de faiblesse, de l’argent facile à détourner pour un PN, roi de l’entourloupe et de la manipulation ! Il y a beaucoup de petites » affaires » Bétancourt … Ma fille ne souhaitait qu’une seule chose, avoir une vie le plus normale possible, elle l’a payée de sa vie …
Oh, Sylvie… les mots ne sont rien, pour vous aider maintenant…Je suis une maman aussi, d’une petite fille et d’un petit garçon dont le père est pn.Je n’ai rien subi de tout ça, j’en suis juste à m’inquiéter, mais …votre histoire…terrible!Et quelle colère contre un système qui ne nous défend pas!
Je n’ai que ma compassion à vous adresser
récit boulversant…
Ohhhhh Sylvie, quel film d horreuuuuuuur, oh mon Diru vous devez vous sentir délaissée par la terre entière, quelle tragédie, quelle malchance que de croiser le chemin d un tel individu!!!!!!!!! Médiatisez votre histoire, à mon avis vous pourrez avoir une chance de vous en sortir et de mettre cet être abominable hors d état de nuire!!!!!!!!!
Je n ai pas de mots pour vous témoigner ma tristesse a vous lire….je suis de tout cœur avec vous
Moi j ai eu droit à, tu ne sers à rien, tu es quelqu un qui ne sert à rien dans la vie, tu es incapable de comprendre,tu ne comprend rien,le mépris s accompagnant par le comportement, silence presque total, vie de solitude totale, maltraitance vicieuse même pendant ma grossesse, il me faisait porter des choses lourdes alors que je ne pouvait absolument pas!!!!!!!!!! Il profitait de la présence de maman pour me maltraiter davantage en secret, quand elle ne nous entendez pas, en me mettant une pression monstre et un chantage horrible pour qu il soit un minimum correct avec les mien, grossesse pathologique, au point de l ulcère, sommeil très perturbé, il s arrangeait quand même pour allumer la lumière tres forte juste au dessus de ma tête pour m empêcher de dormir à 3h du matin, et faire du bruit si un jour j arrivait à faire une sieste, j ai frôlé la folie, car c était de la torture mentale et physique, j ai passé la fin de ma grossesse a souhaiter que mon bb ne naisse jamais et d ailleurs mon col ne s est pas ouvert avec une semaine post terme, mon fils a faillit mourir dans mon ventre, je me suis rendu compte de la chose que quand l ostéo du petit ayant eu mes explication sur les complications de l accouchement m à dit, vous ne vouliez pas le laisser sortir ce bb, sur le coup g rien compris, 5 mois plutard g compris que je ne voulais pas qu il vienne a la vie avec un père pareil, qu il serait mieux dans mon ventre, au chaud bien protégé, je culpabilisait du père que j allais lui donner et du venin quotidien que celui ci risque de mettre dans sa vie. Aujourd hui cela fait 5 mois que j ai accouché, je suis sous anti depresseurs et en thérapie, je ne prend pas les cachets, je n ai pas envie d être dépendente , et puis je voulais allaiter, donc il fallait trouver la force de survivre physiquement à 5mois de travail d esclavage total, presque aucune aide pour bb, il ne m à soulagé aucune nuit, …….je pète les plombs en voulant garder mon peu d energie pour ma survie afin de subvenir au mieux au besoin de mon bb qui me donne tellement d amour ,et tellement gratuitement, ça m émeut au plus haut point. Depuis l accouchement on a eu des moments de disputes très intenses sans précédent, car maintenant que je sais qu il est incapable d aimer , du moins pour le moment, comme une personne normale, je n attend plus rien et surtout j ai une très grande lucidité sur son comportement très limite. Limite c est la qualification de ma psy de sa pathologie, il souffre d un état limite, de dépendente affective telle que quand il est trop dépendant à moi il en souffre et me hais d être si indispensable à sa vie, à la vie qu il vit par procuration, ce n est pas un pervers narcissique heureusement, mais utilise les mêmes outils pour faire très mal qu un Pn .
Je tiens à souligner que mon conjoint est très attaché à son fils,net quand ce dernier était tombé malade il en a eu les larmes aux yeux, c est quelqu un qui adore ses parents, et ses ptits neveux etc….mais moi je n ai eu de lui que très peu de considération.
Nous avons eu de très forte disputes où je ne me laisse plus faire et la dernière en date j ai clairement pointé du doigt le fait qu il a eu un comportement délictueux et que c est puni par la lois, la maltraitance psychologique et le harcèlement moral sont des crimes à part entière et qu il n à plus intérêt de le refaire, ede toute façon il ne peut plus, car je ne suis plus la bonne femme soumise et aima,te…. Aujourd’hui j ai compris que c est moi en vie ou lui , donc on en arrive au chose vitale, et bien évidemment pour le bien de mon fils, je ne me laisserai plus faire!!!!!!
Bizarrement depuis que je lui tiens tête et que je le met face à sa défaillance psychologique, il baisse d un ton depuis, et ne m agresse presque jamais, et me fou une paix royale, et moi pour me protéger maintenant, dès que je flaire un comportement que je sens pouvant me faire du mal, de n importe quelle façon que ce soit, je réagit immédiatement pour le remettre en place et ne plus laisser de place à l installation d un comportement pathologique et malsain, donc j ai rompu le schéma d avant, j ai tout remis en cause, et je suis entrain de faire le ménage totale très lentement dans sa tête, le plus gros serait qu il accepte une thérapie mais j y travaille!!!!
Tout ce que je peux vous dire, c est de ne jamais faire de concession quand quelqu un supposé vous aimer vous fait du mal sans raison! C est ça le signe, sois vous n êtes pas encore très impliqué avec et là prenez vos jambes a votre cou, sois vous avez des enfants, mais malgré ça il vous fait vivre l enfer, dans ce cas fuyiez pour préserver vos enfants et le reste de santé que vous avez encore, mais dans tous les cas ne vous laissez pas faire, utilisez les mêmes armes, ne restez jamais dans le rôle de la victime, ce que j ai fas jusque là, il ne fera de vous qu une bouchée !!!!!!!!!
Bon courage à vous
Chère Sylvie, là, je ne trouve pas les mots tant l’émotion m’étreint le coeur! Quelle être immonde!
Je me souviens que mon ex PN était aussi très raciste et tenait des propos semblables à ceux du vôtre concernant les handicapés, les juifs, les tziganes, les noirs, les arabes etc…
Monstrueux! Et le mot est faible. Cet individu, qui ne mérite même pas la qualification d’être humain.
Je n’ose imaginer le calvaire qu’a du subir votre fille handicapée, loin de vous…
Sylvie, ce que vous faites est beau, pour sa mémoire.
Je me suis moi-même occupée d’une jeune femme handicapée, nous sommes devenues très amies, très proches, genre le film: « Intouchables ».
A son décès, suite à une longue maladie, j’ai eu un énorme chagrin, je venais de perdre une amie, avec qui nous faisions « les quatre cents coups ». Alors, quand je lis votre récit, je pense à Colette, mon amie handicapée…
Bien que peu pratiquante, il m’arrive d’allumer un cierge à sa mémoire en passant…Je le fais aussi pour les autres, partis dans l’abandon le plus total.
Le PN finira mal, je vous le garantis…D’ailleurs, ils finissent toujours mal, un jour ou l’autre. Et c’est peut-être ce qu’ils cherchent, au fond de leur esprit tordu. La fin d’un PN ne m’émeut pas. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle me réjouit, mais presque…
Recevez, chère Sylvie, toutes mes plus sincères pensées d’affection et de sympathie.
Et s’il vous prend l’envie de vous confier encore, sachez qu’ici, vous êtes la bienvenue.
Avec tous mes meilleurs sentiments, amitiés, Forester.
Quelques exemples de paroles de mon ex, père de ma fille :
Il parle avec agressivité de la seule personne restée proche de moi :
« Ta meilleure amie se fout de toi !!!!!!!!!
C’est qui qui a raison, elle? ou l’homme que tu aimes et avec qui tu as un enfant??? »
Lors d’un échange d’idées sur des sujets quelconques : « De toute manière tu n’es jamais d’accord avec moi, pour toi je ne suis qu’un con!!!!!!!!!! ». Cris, agressivité, ce qui fait que les fois d’après je ne dis plus ce que je pense et que j’acquiesse tout ce qu’il dit…
Lorsque je refuse un 2ème rapport sexuel :
S’énerve, devient agressif : « il y a un quota par jour? » Cris, agressivité, et vient sur des sujets qui n’ont rien à voir : » et ta meilleure amie n’est qu’une conne… » Ou se victimise et tente de me culpabiliser de sa vie difficile : « tu sais ce que c’est que de vivre ça? Tu ne peux pas comprendre… Pour toi je ne suis qu’un con… »
Et ces cris et agressivité peuvent durer pendant 6 à 8h jour comme nuit
Mon Dieu! J’ai l’impression de revivre mon propre cauchemar… la plus longue crise de mots insultants et d’agressivité a duré de 22h à 4h00 du matin, il m’avait coincée dans un coin pour ne pas que je me sauve, j’avais l’impression de perdre la raison… ça fait plus d’un an qu’on ne communique plus que par nos avocats et pourtant j’entends encore l’écho de toute cette boue gluante de paroles dégradantes.