-Mots et Tortures-
… « Des mots doux au cyanure » …
Geneviève Schmit
Torture d’un Pervers Narcissique tyran envers son fils
Le père punis l’enfant en lui disant qu’il n’aura pas de coca puis se ravise.
« Tu auras une goutte de la bouteille que je vais boire »
Il boit à la bouteille devant le petit et lui dit :
« Tu vois cette goutte que je te réserve, et bien je la bois »
…
_____________________________
à sa femme:
« J’ai besoin d’une femme soumise pas d’un mec !
_____________________________
« J’ai besoin que tu m’aimes »
_____________________________
« J’ai besoin que tu m’aimes et que tu sois gentille et câline avec moi »…
_____________________________
Monsieur PN avec sa fille qu’il vient de récupérer au bas de l’immeuble de la maman:
« Qu’est ce que tu veux que l’on fasse ce soir?«
Avant que le petite ne puisse répondre il dit: « Papa voudrait aller au restaurant ! »Bonheur de la petite qui arbore une banane qui illumine son visage…
Papa PN enchaine: « Non, nous n’irons pas au restaurant, tous les restaurants sont fermé à Saint Germain au mois d’aout«
Fin de l’histoire…
_____________________________
Aout 2012
Besoin d’aide !
en procédure de divorce avec un PN, procédure engagée à son initiative de manière brutale…. bref, 14 procédures plus tard et 2 expertises psy, les conclusions sont sans appel : »monsieur a des failles dans sa construction psychique. Le recours à une dimension perverse compenserait une structuration psychotique à la limite.
Pourtant, la justice ne veut rien entendre….
Le juge des enfants vient d’ailleurs de confier les enfants (7 et 3 ans) à ce bourreau estimant que mon état de souffrance les mettait en danger.
Est ce un PN comme vous le décrivez?
Pourquoi accorde t on plus de crédit à ses paroles qu’à ses expertises dont il est dit qu’elles n’apportent rien sur les relations avec les enfants?
Bonjour je me posais une question . comment reconnaitre un PN d’un borderline vu que les mécanismes sont quasis les mêmes. J’était avec quelqu’un qui avait tous les comportements d’un PN à la différence qu’il ressent une profonde tristesse tout le temps, surtout pour lui-même, qu’il était presque trop honnête pour un PN » l’amour, les sentiments c’est bloqué j’essai je n’y arrive pas c’est bloqué j’en souffre » » » Je suis incapable d’aimer je souffre d’être égoiste » » je manipules pour parvenir à mes fins » » je pourrais partir sur un bateau sans voir ma famille ou mes amis 30 ans ça me ferait ni chaud ni froid » Je lui demande aime tu quelqu’un dans ce monde? Ta petite soeur je sais pas » Non, j’ai ressenti deux fois avec toi un truc fort que je peux même pas expliquer avec des mots mais seulement avec toi dans toute ma vie ».
De plus il n’avait pas ce coté à m’isoler. Il prône la liberté pour lui-même donc j’étais libre de partir un mois seule sac à dos si je voulais. Pour le reste toutes les humiliations, alternance chaud froid, gentil méchant, glacial du PN, et toujours quand il sentais que je lui échappais.
Je précise qu’il était en quête de dépasser comme il disait » ses blocages » en ayant passé 3 ans en monastère, en consultant des énergiciens , des kinésiologues, je le voyais essayer de lutter contre » son démon » sans y parvenir. Il semblait jamais touché par ma souffrance, mais parfois il pleurais . C’est lui qui a voulu que je parte car « il me fait trop souffrir et veux me voir heureuse ».
Je précise que j’ai découvert à travers lui que je suis moi même borderline et que je l’ai rencontré avec de nombreuses coincidences étranges et des rêves prémonitoires…Cette histoire me trouble. Un PN en quête de redemption? Possible?
Il n’étais pas violent physiquement jamais, même quand il me faisait pêter un plomb et que moi je le bousculais. Jamais. Mais dans la double contraintes, le dénigrement, alternance de comportement, que je donnais tout et lui rien. Oui
BONJOUR, Je viens de comprendre que je n’étais pas le mec qu il disais que j’étais, pour m humilier!!! merci !
Et concernant mon fils de 6 ans le pauvre enfant, hier, son père l a maltraité psychologiquement en ma présence lorsqu’il est venu le récupérer pour les vacances.
depuis plusieurs semaines, ce vieux connard pour l’acheter, et me défier, lui a promis beaucoup de cadeaux quand il le verrait, le petit se réjouissait chaque jours et ne parlais que de ca a ces sœurs et moi même, ses cadeaux, beaucoup de cadeaux que son pere lui avait promis, il était pressé de partir pour voir son géniteur, mais également pour avoir tous ces cadeaux promis, comme tous les enfants, chantage affectif !!!
eh bien arrive le jour J, il demande a son père les cadeaux, celui ci lui répond, sans meme le regarder, » non bonhomme c’est la semaine prochaine » quelle douleur il a du ressentir au fond de lui, sans pouvoir lui dire tu m’avais promis, t’es un vrai connard, la frustration de l’enfant du pervers narcissique, qui ne peut pas répliquer mais juste subir. Dans la semaine précedente, connaissant la machination narcissique, j’avais prévenu, mon fils de l’éventualité, qu’il n’ait pas de cadeaux, ou pas autant que son père lui avait promis…. Mais quelle ordure !!!
bonjour Laura,
Quel choc en lisant vos lignes…mon histoire est un copié collé de la votre ( sauf que je n ai pas eu de cancer , et que j avais 2 autres enfants plus grand , d un premier mariage)
vous pouvez vous en sortir, mais il vous faudra mettre en place les actions appropriées
je ne peux que vous conseiller de prendre contact avec geneviève directement
ensuite, la dépendance psycho affective que vous décrivez ( et que je ne connais que trop bien 😦 ) est une addiction: de la meme façon que le drogué a besoin de sa dose, nous ne pouvons pas nous passer de » l autre »; et c est cela, qu il faut traiter
de plus, penserz à votre petit; le mien a aujourd hui 16 ans, et meme si il y a encore des séquelles de ces années d horreur, nous nous en sommes sortis
sur ce blog, vous ne trouverez qu empathie, et écoute bienveillante; donnez nous de vos nouvelles
je vous envoie tout le courage possible
carole
Bonjour,
Dans une période très compliquée de ma vie, je découvre ce site, ce forum, ces informations…Depuis trois jours je l’ai ouvert sur mon ordinateur. Et je lis, et relis, et relis encore. Je viens de réaliser de prendre conscience, de nommer, on est déjà sur la voie de la guérison pour sortir de l’emprise.
Je pense que je vais écrire un livre, pour extérioriser toute la souffrance que j’ai enmagasiné.
J’ai rencontré mon ex-mari, le père de mes enfants à 17 ans. Nous nous sommes fréquentés, j’en avait 19. Et aujourd’hui j’ai 42 ans.
Je suis actuellement divorcée, 2 enfants à charge, au chômage. Je suis cadre dans le domaine du marketing et de la communication. Je viens de perdre mon emploi, car j’étais victime d’un dossier d’harcèlement moral aggravée, en tant que Cadre de Direction.
Mon histoire est très compliquée :
Nous avons aménagé ensemble j’avais 21 ans. Nous sommes parti de rien et en 15 ans de vie commune nous avons restauré une maison. Où nos 2 enfants sont nés. Nous avons bati un vignoble de 20 hectares en Bio, en cave particulière. Nous avons réalisé un lotissement de 6 parcelles constructibles. J’ai toujours travaillé à l’extérieur, pour mon indépendance et mon propre développement en dehors de nos projets communs.
Nous nous sommes marié en 1996.
Notre fils est née en 2000.
Puis notre fille en 2003.
En 2005, mon ex-mari a quitté le domicile conjugal en disant : »je veux divorcer, mais je n’ai pas le temps de m’en occuper ». « je veux divorcer, mais je souhaite qu’on continue à travailler ensemble, car tu as le sens des affaires ». J’étais en état de choc. Dans notre vie tout était imbriqué, tout était lié, c’était la construction d’une vie. Il y avait un fil conducteur logique, pour une construction de Vie.
Le divorce a été prononcé à ses torts en 2008.
Un a été désigné pour gérer la liquidation du régime matrimonial.
Mon ex-mari a été mis en liquidation judiciaire entreprise en personnelle en 2010.
Depuis c’est le liquidateur, qui gère tous les biens du couple. On ne m’a pas demandé mon avis. Depuis les procédures se sont amalgamées. Le liquidateur ne pouvait pas prononcer la liquidation tant que l’ensemble des actifs n’étaient pas vendus.
A ce jour il y a encore 2 biens qui sont en train de se vendre. En revanche il y avait un endettement du couple très important. Et un des institutions bancaire a actionné une saisie arrêt. Avec le temps qui passe les dettes augmentent : agio, frais d’intermédiaire…
Mon ex-mari ne fait rien pour résoudre les problèmes, car il dit « je suis en liquidation, ça se règlera bien un jour ». En revanche quand la liquidation sera prononcée, la liquidation prononcera certainement abandon de la créance pour lui. Mais moi n’étant pas en liquidation judiciaire, il est fort probable, que les actions soient maintenues contre moi.
C’est un fiasco. Mais là je vous fait un état des lieux technico, juridico, historique…
Pendant ce temps je vis comme toute personne divorcée. Je pense à mon travail, à l’éducation de mes enfants, à me défendre, à guérir de toutes ses blessures.
Car je réalise aujourd’hui, que toutes ces années, j’ai vécu en ne me respectant pas moi-même : Je viens de réaliser que j’étais sous son emprise. Et tant que je n’avais pas pris concience de cela, je ne pouvais pas être actrice dans la liquidation du régime matrimonial. Pour cloturer ce divorce et enfin pouvoir tourner la page.
J’ai subi toutes ces années une maltraitance psychologique.
J’ai vécu avec un homme qui ne vivait pas dans un monde réel. Il était sans foi, ni loi. Il ne respecte pas l’autre. Il a plaisir a rabaisser l’autre. Il a un fonctionnement dans la destruction. Il est insensible, ne ressent pas, ne communique pas. Une personne très égocentrique. C’est le meilleur, c’est un génie, il n’y a que lui qui sait et les autres sont nuls. Quand je m’affaibli, il jubile, il manipule, il blesse, il détruit. Toutes ces années il s’est nourrit de mon énergie, et de mon caractère de battante…
Je me rends compte que j’ai fait du chemin. Que je travaille sur moi. Que j’avance.
Je doit arriver à faire aboutir ce divorce qui dure à présent depuis 2008. Et dans les circuits juridique classique, on tient très peu compte de ce caractère pervers narcissique pour défendre la victime.
Et je vais continuer à travailler sur moi. Pour ne plus tomber sous l’emprise de qui que ce soit. Je suis pétri par la culpabilité, la honte…La colère envers moi-même, pourquoi est-ce que j’ai accepté ça…Pourquoi j’accepte qu’on me maltraite de la sorte. Pourquoi ai-je choisi un père comme cela pour mes enfants ? Ce choix est intimement lié aux failles de ma propre enfance. Comment je vais me reconstruire après ça ? …
Je tape à toutes les portes pour demander de l’aide. J’ai besoin de conseils juridiques et être épauler pour sortir au mieux de cette terrible épreuve.
Merci pour votre écoute, bien à vous, Esselin
Bonjour Laura
Cette honte à tout avouer aux gens qui nous entourent, je l’a connais que trop bien
Cette fierté mal placée à demander de l’aide à notre entourage et cette comédie dévastatrice que l’on joue pour les protéger …
Que de souffrances que vous avez enduré et que vous devez endurer au quotidien
C’est plus qu’inhumain se que vous avez traversé et traversé encore. C’est l’enfer sur terre.
Faites-vous confiance et tout ira bien. C’est vrai ,qu’il a fait un travail de sape sur vous et il a réussi à vous faire perdre votre estime de soi mais retroussez vos manches et partez pendant que vous en avez encore la force car plus vous allez rester auprès de lui et plus vos forces vont s’amenuiser
Pour se qui de votre enfant ,demandez la déchéance parentale ,se sera facile pour vous de le démontrer seulement avec votre dossier médical et les notes infirmières qui confirmeront son absence lors de votre hospitalisation et votre césarienne ,tout est noté.
Vous n’aurez pas droit à de pensions alimentaires mais de toute façon cela vous coutera moins cher ,de prendre soin de vous deux que d’entretenir votre P.N
Bon courage chère petite Laura
Nous n’avons qu’une vie à vivre
De toute façon ,selon votre récit ,vous présentez une mort cérébrale
Donc ,il est grand temps de mordre à nouveau à la vie
Croyez -moi ,j’ai tout perdu mais je suis encore debout et bien vivante
Hélène
Bonsoir, Carole,
Youpiiii! Je ne suis plus en orbite!
Je dévore le livre de Muriel Salmona, qui m’aide à comprendre aussi beaucoup de choses.
Ce n’est pas un hasard si le PN repère ses victimes, et si ses ex victimes se sont laissées prendre au piège.
Tout ceci est très bien expliqué dans cet ouvrage, que Geneviève connait aussi.
Maintenant que nous en sommes à peu près débarrassé(es), à nous d’être vigilant(es) pour ne plus persister (inconsciemment, bien sûr) à revêtir sans cesse le manteau de victime, car ça aussi, le PN sait très bien le repérer, et de loin.
J’ai imprimé pour une amie les conseils que donne sur ce blog Geneviève, pour se prémunir de toute attaque de nos ex MPN.
Je suis contente qu’il y ait du mieux pour Gabriel, il va progresser, je conçois qu’il soit très fatigué, mais je ne doute pas de ses progrès.
Bientôt les vacances, il va pouvoir se reposer.
Passe une bonne soirée, je suis un peu fatiguée de mon bol d’air de cet après-midi et mon ordi commence à ramer (scrogneugneu!)
Amitiés,
Forester.
Je lis vos témoignages avec beaucoup d’intérêt. Mes errances sur le net m’ont permis de confirmer mon intuition d’être en présence d’une PN et ce blog est une source d’inspiration. Actuellement, je suis à la recherche de conseils, aussi je vais tenter d’expliquer le plus brièvement et clairement possible la situation à laquelle nous sommes confrontés, ma famille et moi.
Mon fils de 27 ans a eu une relation avec une femme de 17 ans son aînée, très attachante, belle, cultivée… et stérile. Pas tant que ça puisqu’elle est tombée enceinte et a tenu à garder l’enfant bien que mon fils alors âgé de 22 ans n’avait ni projet dans ce sens, ni désir de fonder une famille avec elle. Je suis donc grand-mère d’un charmant petit garçon qui fêtera ses quatre ans dans quelques jours. Il vit avec sa maman et mon fils, qui s’est séparé de la mère lorsque l’enfant avait 4 mois, le prend deux soirs par semaine et une fin de semaine sur deux, en fonction d’un accord verbal. Il verse une pension, ce qui permet à la mère de rester à la maison et de recevoir l’assistance sociale (elle ne peut garder aucun emploi et cumule les recours en justice – perdus – contre ses ex-employeurs).
De mon côté, j’ai coupé totalement les ponts avec elle après qu’elle m’ait insultée parce que, disait-elle, je refusais d’encourager mon fils qui avait « besoin » que sa mère lui dise qu’il était capable d’être père. Je lui expliquai que je ne voyais pas ainsi mon rôle de mère et qu’au contraire j’avais dit à mon fils qu’il devait respecter sa décision à elle et envisager les conséquences, pour lui et l’enfant à venir, des différentes options qu’il avait; que quelle que soit sa décision à lui, je le soutiendrai; que surtout je ne voulais pas l’influencer dans un sens ou un autre car c’était lui qui aurait à vivre avec les conséquences de ses décisions. Lors de cette conversation, j’ai alors constaté le manque d’écoute de cette femme, j’ai été submergée par son talent de manipulatrice, la façon dont elle tentait de me faire porter un blâme, le ton doucereux avec lequel elle m’accusait, me parlait comme à une enfant (« il faudrait peut-être que tu murisses un peu »). Lorsqu’elle a rapporté la conversation à mon fils, ce fus pour se plaindre que je l’avais agressée. J’ai donc décidé de n’avoir aucun contact avec elle car j’étais certaine que notre relation ne pourrait qu’être toxique.
Aujourd’hui, mon fils n’est pas dans ses griffes. Il a une relation stable avec une jeune femme charmante qui s’entend très bien avec l’enfant et que l’enfant aime beaucoup, un travail stable, un logement décent où l’enfant a une chambre à lui et il fait son possible pour que les choses se passent bien avec la maman. Mais il y a régulièrement des accrochages. Cette femme a des exigences indues sur les lieux et les heures où mon fils doit prendre ou déposer son fils, des exigences de changements de journées alors que de son côté elle en accepte difficilement, et toujours des accusations visant à rejeter sur le dos des autres ses soucis.
Tout cela reste assez vivable, surtout lorsque je lis les témoignages sur ce blog et que je vois les histoires d’horreur que certains d’entre vous ont vécu. Bien sûr, je ne rentre pas le détail des menaces que mon fils a reçu ou des accusations d’incapacité paternelle Par exemple, si l’enfant se blesse en jouant chez elle, aucun commentaire. Si la même chose arrive chez son père, s’est une pluie d’accusations. (moi, je suis assez fière de mon fils – – je trouve qu’il s’y prend très bien avec son gamin, qu’il est un père aimant, joueur, attendri mais en même temps un éducateur : il l’emmène aux ateliers d’art plastique du musée, fait des activités de toutes sortes avec son fils, sait lui enseigner la politesse, le partage, vraiment : chapeau !). Bref, cette femme répond à chacun des 30 critères relevés sur ce site.
Souvent, lorsque nous en parlons avec mon fils, notre inquiétude est pour le futur : lorsque le gamin va commencer à la confronter, comme c’est normal dans le cheminement d’un enfant, comment réagira-t-elle ? Quel futur pour lui ? Comment contrecarrer les déséquilibres qu’il vit chez sa maman ?
Quelques éléments ont commencé à m’inquiéter lorsque mis bout à bout et c’est ainsi que je me suis mise à rechercher de l’info sur le net. Mon fils me dit que la chambre du petit chez sa mère est devenue une espèce de débarras (elle ne range ni ne nettoie, sous prétexte qu’elle est débordée, le chat n’a plus de litière et elle veut s’en débarrasser parce qu’il pisse partout – dixit mon petit-fils); le petit dort depuis sa naissance dans le lit de sa maman; elle est tantôt très tendre, tantôt elle hurle sur lui (quand mon fils me dit cela, je rougis jusqu’aux oreilles parce que à ma grande honte, je me reconnais. Il rigole et me dit « non, non, à côté toi tu susurrais. Alors, ça doit vraiment être horrible !); mais le déclencheur de mon inquiétude, c’est que dernièrement, elle a décrété que le gamin ne dessinait pas assez bien pour son âge « avec le talent de son père et le mien pour le dessin, ce n’est pas normal, tu ne sais pas t’en occuper, le stimuler. Mais si tu me dis que tu dessines avec lui, alors c’est qu’il a un problème cognitif, il va falloir qu’on l’emmène voir un orthopédagogue ». Jusqu’ici, le discours était que cet enfant était le plus beau, le plus intelligent, « les gens n’arrêtent pas de me faire des compliments sur la façon dont je l’élève » « s’il parle aussi bien, c’est grâce à moi ».
Voici où nous en sommes. Pour le moment, le gamin va très bien et je lui en suis reconnaissante aussi. En tant que femme et mère, je suis la première à reconnaitre que malgré tout notre amour, nos enfants peuvent parfois nous faire perdre patience, et cette femme comme nous toutes fait ce qu’elle peut avec ce qu’elle a.
Mais je me demande à quoi nous devons nous attendre, quels sont les signes à surveiller, comment aider l’enfant à grandir le plus sainement possible. Je me dis qu’elle n’a certainement pas atteint le niveau des PN dont vous témoignez ici. Mais est-ce une pathologie qui va en s’aggravant ? Quels sont les déclencheurs ? Pour le moment, elle a besoin de mon fils pour la pension qu’il verse et les soirées de liberté qu’il lui permet, donc je ne crois pas qu’elle ira au-delà des irritants dont elle est coutumière (mais ces irritants ont aussi des conséquences sur le jeune couple, malgré toute la patience et la gentillesse de l’amie de mon fils). Mais il parait que mon petit fils a parfois très peur d’elle et que parfois il contrattaque en lui criant dessus et en l’insultant. Je crois que la relation avec son père et avec la copine de ce dernier sera d’un grand secours pour développer une relation affective constructive, positive, et il ne faudrait pas que la mère s’applique à la détruire.
Je conseillais à mon fils de tenir un cahier où il écrirait après chaque communication avec la mère les grandes lignes de l’échange, quitte à écrire « rien de spécial aujourd’hui ». Je me dis que s’ils devaient un jour aller en justice, il pourrait s’y référer lorsque Madame déclarera qu’il s’est produit tel ou tel événement qu’autrement il aura oublié. Et si ce n’est pour cela, pour que son fils puisse y accéder un jour si le besoin se fait sentir. Je lui conseillais aussi de limiter au maximum ses échanges avec elle et en tout cas d’éviter de répondre à ses attaques verbales.
Existe-t-il à votre connaissance des ressources à Montréal (Québec), des ateliers comme ceux offerts par Geneviève à Paris ? Existe-t-il des PN qui se reprennent en main, guérissent ?
Désolée de ne pas avoir su être plus brève. Merci à vous tous de votre patience et de vos précieux conseils.
Carmen, de Montréal.
@tous
depuis quelques temps je suis sortie d’une situation de manipulation sévère. je tente avec persévérance de me sortir de ce passé qui me crée des cauchemars. donc j’ai aussi rencontré quelqu’un.
cependant je note des comportements étranges et je me questionne sans cesse sur cette personne, tout en tentant de survivre, me reconstruire et prendre soin de moi.
au début de la relation j’ai cru qu’il s’agissait du fait que je suis fraichement sortie « de l’enfer » et donc développé une certaine psychologie pouvant me protéger d’attaques perverses.
mais aujourd’hui j’ai regardé les 30 critères du pn (encore!) et je trouve que mon compagnon en a pas mal. il en a peut-être pas 14 pour en faire un véritable pn mais au moins une bonne dizaine et le problème c’est que c’est vraiment incrusté au quotidien, il fonctionne sur ces principes presque tout le temps. c’est toujours difficile de cadrer une attitude et/ou un comportement dans ces critère précis. mon esprit qui a besoin d’exactitude doute.
mais je lâche prise sous un point « pas besoin d’être avec un véritable pn à l’évidence pour commencer à s’inquiéter ».
il dit qu’il consultait un psy quand il était enfant puisqu’on l’accusait de ne pas conserver ses amitiés. selon lui c’est qu’il parlait si peu qu’on le délaissait. mais ce qui est troublant c’est qu’il n’en souffre pas du tout et ne s’intéresse pas plus aux autres aujourd’hui.
en fait, j’ai besoin d’aide pour obtenir un regard plus objectif sur cet homme.
j’ai travaillé fort pour avoir une communication plus « saine » avec lui. résultats: hier soir tout allait bien, aucun imbroglio.
mais aujourd’hui des détails refont surface à ma mémoire. par exemple: une goutte de béchamel était sur son napperon (par ma faute) plutôt que de l’essuyer, ne pas en faire de cas. il s’est servi un napperon bien propre et a posé le sale sur les choses de la table, le laissant traîner là en disant « tu l’as sali ». c’était tout de même pas la fin du monde, oui en cuisinant en faisant le service une petite goute blanche s’est posée, je l’ai pas vu, rien de bien salissant…
j’en reviens pas que ça s’est passé sous mon nez et sur le coup aucune révolte ne s’est levée en moi. il a ce type d’attitude arrogante.
c’est souvent comme ça avec lui.
je sais qu’avec un pn on repasse souvent des moments ds notre tête, des conversations, etc et là avec lui j’ai tout à fait recommencé puis la nuit c’est pire je recommence l’insomnie, à penser à ce qu’on a dit à ce qu’il a fait, son attitude, etc. je sais pas si c’est la peur du passé ou si ce qu’il fait est malsain.
un autre exemple (moins précis): on a eu « des malentendus » où à chaque fois, il joue l’innocent, « il n’a pas compris, c’était pas clair, ne se souvient plus, etc » et dans des cas d’évidentes d’une contradictions (comprises après coup) il va dire que justement c pour ça que je suis pas venu te chercher. il ne pose jamais de question et nous laisse carrément ds un malentendu de manière consciente finalement pour en tirer partie après.
ce qui fait qu’aujourd’hui, j’ai décidé de continuer à avancer (seule) « en parallèle à lui », parce que n’est pas une vie conjugale comme je conçois la vie à 2.
@tous
je souhaite laisser ces exemples aussi:
pendant que je lui demande s’il me croit véritablement mesquine et hypocrite? (car j’utilise jamais le bon ton: mon ton insinuerait des fourberies: source d’autres malentendus)
il répond: « j’entends ce que tu me dis mais je ne vois pas qui tu es »
alors j’ai été assez surprise et lui ai répété ce qu’il venait de dire tout intriguée, abasourdie.
il répond: « arrête tu m’écoutes pas c’est pas ce que j’ai dis (ou voulu dire) ».
cette fois sa phrase était très claire.
mais parfois il devient si difficile à comprendre que je commence à récapituler ce qu’il me dit, je cherche à faire plus concis et lui demande: « Est-ce bien ça que tu dis »? puis il se choque. il ne semble pas assumer ce qu’il dit, pas jusqu’au bout.
ou alors, il ne parle pas, c silence radio, là je parle tout seule! ainsi on arrive pas à planifier nos congés. puis après si ça se passe de manière insatisfaisante pour moi souvent, alors c’est parce que j,aurais mal communiqué selon lui. et que s’il ne parle pas c par ma faute car on s’embrouille chq fois à cause de moi, selon lui.
c’est très bizarre cette situation. c’est peut-être une forme de violence et non-pas un pn, il a des traits mais c pas ça? j’y vois vraiment pas assez clair!
si vous avez votre petite opinion sur tout ça, j’aimerais bien la connaître svp, merci.
au plaisir!
m
bonjour mari ,
es tu mari avec qui j avais échangé l été dernier?
je ne sais pas si ton ami est pn, mais plusieurs réflexions me viennent
1) la communication semble à tout le moins difficile( voire malsaine)
2)as tu repéré, les relations familiales ( père, mère, fratrie), qu il entretient; t apparaissent elles comme saines ?peux tu en savoir plus sur ses ex ( autrement que ce qu il en dit lui meme); ce genre d infos peuvent etre très utiles, en cas de suspiscion pn, car le PN a en général » vidé » des proies, avant toi…
3)si tu as déjà été victime d un pn, avais tu fait un travail psychothérapique de permettant de ne plus etre attirée par ce genre d individu; je reste persuadée, que le pn ne nous choisit pas par hasard, comme nous ne le choisissons pas par hasard…
bon courage à toi
carole
bonjour carole,
oui « c’est bien moi mari » avec qui vous avez communiqué l’été dernier! (et bien rigolé aussi!)
c’est le moins qu’on puisse dire « communication malsaine »! je vais tenter d’investiguer un peu plus son entourage ainsi que les gens qui étaient proches de son ancienne copine. surtout peut-être me trouver un peu plus en compagnie de son frère qui a une attitude si étrange en ma présence.
je suis présentement en thérapie et ça en est une « très très longue ». étant donné que j’ai eu bon nombre d’embûches depuis le début de mes démarches de guérison, puis je vais tenter de parler d’avantage de cette relation avec la psy, d’y faire une place quoi!
je sais aussi que le fait d’être à vif (et pour cause), suite à des traumas dès l’enfance et adulte en plus, n’aident pas à passer outre certains détails de la vie qui peuvent être banalisés par d’autres… ex. le truc du napperon.
mais bon, pour avoir l’esprit tranquille je crois qu’il est temps de commencer ma petite enquête et d’en parler davantage.
merci beaucoup Carole,
m
@tous,
carole,
un plus: ma psy a fait la conclusion que « ma maman » est à un haut niveau de narcissisme c.à.d. « pervers narcissique » comme elle l’a souligné & répété.
alors il n’est pas étonnant pour moi, que malgré des années de thérapies (dont un certain tps avec pn) j’en suis encore à me questionner. mais il faut le dire que c’est « de moins en moins constant »! une « maman » comme ça, hyper haineuse, violente et dangereuses par jalousie de son enfant, ça laisse des marques! bien que je m’améliore constamment… mais lorsque les relations deviennent plus intimes c’est là que mon esprit disjoncte un peu. je manque probablement de pts de repères sur ce terrain, très différent que ds la sphère publique. j’apporte ce sujet car je ne suis certainement pas la seule personne avec ce type de passé, bien que ce soi une pathologie rare. certes le manque de repères (puisque la distorsion de la réalité est un moyen d’œuvrer) m’a entrainé plus facilement ds les rouages de la manipulation hors sphère familiale. toute ma famille est touchée et les connexions difficiles, voire impossible, puisque chaque personne ont des versions sur mon sujet qui ne collent aucunement les unes avec les autres. voilà du grand art! personne n’est crédible sauf elle!
cette fois je suis vraiment entre bonne mains avec cette psy, enfin! je souhaite courage et détermination à toute personne pour qui le chemin est laborieux avant de rencontre la/le thérapeute qui l’aidera vraiment.
tandis qu’on y est pour les phrases qui tuent: « allez suicide toi, je m’en fous de toi de toute façon je t’aime pas je t’ai jamais aimé! » maman
bonne journée!
m
ps. s’il y en a ici qui ont eu aussi un parent pn (en plus d’expériences avec pn par après: bien sûr, car c un incontournable) alors j’aimerais bien échanger à ce propos.
chère mari,
de ce que vous dites, vous semblez avoir trouvé la bonne thérapeute…c est vrai, ça risque d etre long: etre enfant de pn, nécessite sans aucun doute un long travail de reconstruction , mais plusieurs sur ce blog y sont parvenus; n oubliez pas que nous répétons tous inconsciemment des situations vécues, donc, prudence dans votre relation actuelle; sans » voir des pn partout », la vigilance s impose
amicalement
carole
Carole,
Bonjour
C’est un plaisir de vous lire! C’est un coup de pouce qui me donne un élan de positivisme! Je me sens si enthousiaste de venir lire ici aujourd’hui sur ce site et de retrouver cette entraide! C’est si encourageant!!!
De plus, hier j’ai justement découvert le blog sur les enfants de P.N. Je n’avais rien remarqué depuis les changements apportés au site… Il y a toujours de nouvelles initiatives. C’est extraordinaire! Ça progresse sans fin!!!
Alors je vais naviguer entre ces deux blogs (ou plus), au plaisir de se recroiser!
merci et bien amicalement,
m
Bonjour,
En lisant toutes les infos présentes sur ce site et tous vos témoignages, j’admets enfin que je suis victime d’un véritable PN depuis bientôt 3 ans.
Au début de notre relation, je lui ai raconté toute ma souffrance et mon mal être parce que je n’étais pas heureuse. Dès le début, je lui ai donné toutes les clefs pour m’atteindre, toutes mes failles.
Il m’a fait rêver, m’a fait miroiter plein de choses auxquelles j’avais envie de croire.
Pour lui, j’ai divorcé. Il ne travaille pas mais a de « gros besoins financiers ». Il fume, il boit, il joue. Il voulait une voiture pour trouver du travail, il l’a eu… Il a eu tout ce qu’il voulait. Il m’a tout pris. Toutes mes économies. J’ai vendu tout ce que j’avais de valeur pour satisfaire ses besoins. Au début, il me comblait d’amour, de sexe aussi. Puis petit à petit, les crises sont apparues. La violence verbale. Il me rabaissait. J’avais tous les défauts du monde. J’avais de la chance qu’il s’intéresse à moi. Sans lui, je serais seule parce que je n’étais pas digne d’intérêt.
Seule, perdue et persuadée qu ‘il avait raison, je le suppliais pour qu’il me « reprenne » après chaque crise. Il le faisait et c’était une nouvelle façon d’obtenir encore plus de moi. Peu à peu, à la violence verbale s’est ajoutée la violence physique. Mais même après ça, je me sentais coupable. Il réussissait à me persuader que le problème venait de moi, que c’était moi qui provoquait ces situations.
Malgré tout ça, je suis tombée enceinte. Je voulais cet enfant. Lui aussi. Même si ce n’est plus ce qu’il dit aujourd’hui. Et surtout il me dit ne pas regretter son enfant parce qu’il l’aime mais regretter de l’avoir eu avec moi. Nouvelle façon de me rabaisser.
J’ai vécu ma grossesse seule m’étant ça sur le compte de sa jeunesse. Il n’était là que pour obtenir quelque chose de moi. De l’argent le plus souvent. Puis il partait. Jamais là pour les échographies, pour m’aider au quotidien.
J’ai eu des complications pendant ma grossesse. Jamais là non plus.
J’ai fini à l’hôpital à 2 mois de l’accouchement. Il n’est pas venu non plus. J’avais peur pour le bébé, notre bébé et il n’était pas là. En plus de cette crainte, j’ai dû gérer son absence vis à vis de ma famille. Comment leur expliquer son absence et préserver les apparences ? Parce que c’est ça aussi, il faut donner le change en permanence vis à vis du peu d’entourage qu’il vous reste. faire croire que tout va bien entre vous. Alors que tout va si mal.
Après 10 jours d’hospitalisation, il a réussi à me persuader que s’il n’était pas là c’était de ma faute, qu’il avait davantage de problèmes que moi. Parce que sa vie est très compliquée. Il a énormément de problèmes, de catastrophes, toutes plus énormes les unes que les autres qui justifient aussi ses énormes sorties d’argent.
A la fin de mon hospitalisation on m’a annoncé un cancer.
Quand je lui ai annoncé, pas de réaction. Il m’a dit juste dit : « tu ne mérites pas ça, suis désolé ». Il ne m’a même pas prise dans ses bras. Rien. Et il est parti.
les jours suivants alors que je devais passer des examens pour déterminer le gravité de mon cancer, les traitements à entreprendre et à la conduite à tenir vis à vis de ma grossesse, il n’était pas là mais m’envoyait des SMS où il me demandait encore de l’argent.
Quelques jours plus tard, les médecins m’ont annoncé ce qu’ils allaient faire pour me soigner : césarienne programmée 4 jours plus tard avec 6 semaines d’avance, puis radiothérapie puis opération voir chimiothérapie en fonction de l’analyse des ganglions. Mon PN est venu me voir cette nuit là vers 2h du matin pour savoir ce qu’il en était. Il est resté 5 minutes et m’a annoncé qu’il prenait la nuit même la route pour l’étranger pour quelques jours. Bien sûr il n’a pas été là pour l’accouchement. Pendant 15 jours après ce dernier, on est resté en contact par SMS. Puis il m’a demandé de lui envoyer 2000 euros pour réparer sa voiture pour venir nous rejoindre le bébé et moi et pouvoir me soutenir pendant mon traitement. J’étais déjà dans une situation financière plus que tendue mais j’ai cédé. L’emprise du PN… Je vous passe les détails mais il n’est jamais revenu Enfin si 3 mois plus tard. Comme une fleur. Pour voir son bébé et constater que je n’étais pas à l’article de la mort et que peut-être (je dis ça avec un peu de recul) il y avait encore quelque chose à récupérer chez moi. J’ai un peu résisté mais très peu. Pourtant j’ai tellement souffert pendant ces 3 mois d’absence. Plus que le cancer et son traitement, plus que le fait d’être seule avec mon bébé, c’est son absence qui m’a le plus meurtrie. Les choses étaient claires dans mon esprit. On ne peut pas abandonner une femme qu’on dit aimer et son enfant de la sorte à quelques jours de la naissance et alors qu’elle vient d’apprendre qu’elle était atteinte d’un cancer. Il ne m’aimait pas. M’avait manipulée, utilisée et il n’allait pas s’embarrasser de moi alors qu’en plus je n’avais plus d’argent.
Malgré tout, on a recommencé. La différence ? Le bébé. Maintenant il avait une arme supplémentaire pour m’atteindre, me faire céder. Le bébé. Ce qu’il faisait, l’argent dont il avait besoin… c’était plus pour lui mais pour nous 3. Puis les crises ont recommencé, les violences verbales et à nouveau physiques. Ma famille croie qu’il est sorti de ma vie mais c’est faux. Je n’ai plus d’amis. Aujourd’hui, j’ai les yeux grands ouverts. Je sais exactement ce qu’il en est mais j’ai peur d’agir et que faire concrètement Je vois un psy. Je suis en contact avec un avocat qui me dit qu’avant toute chose, je dois fuir mais j’y arrive pas. J’ai peur pour mon bébé. Ce bébé qu’il n’a même pas reconnu mais qu’il dit aimer de tout son coeur. J’ai peur qu’il me le prenne et de ne jamais le revoir. Je ne peux même pas imaginer le lui laisser une journée. J’ai trop peur qu’il ne me le ramène jamais. Après une énième dispute accompagnée de coups, j’essaye de prendre mes distances. Mais il le sent et sait me dire exactement les mots que j’ai envie d’entendre. Objectivement il me pourrit la vie. Y a rien de positif dans notre couple. Il n’est que source de problèmes. Même sexuellement, il me repousse. Mais je n’arrive pas à mettre un point final à cette histoire. A déposer plainte. J’ai des preuves pour tout. Les coups. L’argent. Mais j’y arrive pas. Il me fait peur. Et j’ai aussi peur que tout ce qu’il peut me dire soit vrai. A savoir que je finirai seule,que même mon bébé me tournera le dos et que lui retrouvera quelqu’un, qu’il rebondira professionnellement et atteindra tous ses objectifs, qu’il sera heureux et que moi je resterai seule comme une pauvre petite merde que je suis. Aidez nous SVP.
Mon Dieu … vous décrivez à la perfection tout le processus d’emprise et de descente aux enfer .
Si on oppose votre lucidité à vos choix actuel, on peut ce dire avec certitude que si vous n’agissez pas IMMÉDIATEMENT vous êtes perdue, et votre enfant aussi.
Vous savez ce que vous devez faire.
Appuyez vous sur votre instinct maternel !
Les mère sont capable des plus grands exploits pour sauver leur enfant !
Vous êtes dans une Tour en feu. Prenez votre petit et sautez par la fenêtre !
Vous allez peut être vous casser les jambes mais vous aurez des chances d’être vivants tout les deux.
Courage! Geneviève SCHMIT
Bonjour Laura comment vas tu, ou en es tu? mes enfants m’ont sauvé, ils ne supportaient pas de me voir maltraitée de la sorte !!! courage!!! bats toi
Bonsoir à tous,
je viens écrire ici ce soir, comme un acte de résistance fort au harcèlement par mail de mon ex-conjoint, père de mon fils, avec qui je suis en procédure pour obtenir une pension alimentaire décente.
Bien entourée, bien conseillée, ayant une avocate à l’écoute et qui comprend parfaitement le mécanisme d’un PN, il n’empêche que des années de tortures psychologiques laissent des traces, et surtout des habitudes de « réactions ».
Sortir de l’emprise, même lorsque nous avons compris l’enfer duquel nous sortons est parfois difficile.
Affaiblie par une chimiothérapie, je reçois des mails – soit-disant pour la gestion de la garde de notre fils – qui sont en réalité des provocations, des insultes cachées, des insinuations mensongères, des faits sortis de leurs contexte.
Je bous, je fulmine, je ressens la manipulation, le mépris pour ma personne, l’injustice profonde des propos tenus… j’aurais tant à hurler, tant à répondre.
Je n’en ferai rien.
Pour la première fois, je n’en ferai rien. Pas même un minuscule texto.
Mon acte de résistance ce soir, sera de ne pas répondre. Mon acte de résistance sera de ne pas chercher l’impossible: le faire revenir dans la réalité.
Laisser se perdre le non-sens des propos dans leur vacuité.
C’est ici que je viens hurler ma colère. Mon ex-PN n’aura plus cette satisfaction.
C’est ce désir de me justifier, de m’expliquer, ce stress, cette culpabilité, ce sentiment de n’être qu’un néant, qu’un être imparfait et dérisoire qui ont fait ma vie pendant trop d’années… Tenter de communiquer avec une personne qui jamais ne communique clairement. Ce sont ces heures de culpabilité, et surtout cette habitudes prise de tenter de répondre aux provocations par l’explication qui m’ont brisées à petit feu, rongées de l’intérieur, et finalement rendue malade…
Désormais, je le laisserai parler seul dans ses mails.
Ce soir, je m’extirpe encore un peu plus du marasme de la nuit noire qui a faillit me tuer.
Je soir je suis en résistance. Ma force sera de ne plus perdre mes mots, mon temps à répondre au vent…
Ma prochaine étape sera de ne plus même ressentir le moindre agacement à ses agressions….
Le temps travaille en même temps que moi. Je travaille à moi, pour moi, pour mon fils.
J’étais morte à moi-même, désormais je revis, et plus jamais à genoux.
Belle soirée à vous tous. Aux victimes à à tous les actes qui nous libèrent.
M.
Chère Carole
Cette histoire de pension alimentaire est chose du passé et même terminée depuis Mars 2012
J’ai versé le dernier montant de 300.00 $ grâce à une dernière requête que j’avais déposé en Cours un an plus tôt .
Et pour Gabriel ,avez-vous pu lui faire reprendre au moins l’école ou quelques activités !!!!!
Votre épreuve est pire que la mienne présentement , de voir votre propre enfant souffrir ainsi et d’être impuissante à apporter l’aide nécessaire compte tenu dans le mutisme où il se réfugie.
Quelle épreuve pour vous de vivre cela au quotidien. De stimuler un être cher à reprendre confiance à la vie n’est pas chose facile . Gardez espoir ,votre amour pour lui portera fruit ,j’en suis certaine.
Moi aussi ,je me suis posée la question au sujet de Val. Pourtant lors de ses derniers commentaires tout semblait bien aller en tout cas ,comme cela peut aller dans une vie post P.N.
Bonne journée à tous
Hélène
chère hélène,
oui, oui, l école se maintient, certes de manière un peu chaotique, mais de façon régulière tout de meme; on a connu pire 🙂
amicalement
carole
Cher Adzo
Parfois les enfants ont le jugement facile ,cela aidé de certaines personnes de leurs entourages, qui ne veulent pas nécessairement votre bien
Vous seul savez se qui s’est réellement passé durant cette période et vous avez raison de vouloir remettre les pendules à l’heure avec votre fille ,avant qu’il ne soit trop tard.
Maintenez le cap Adzo,vous êtes bien parti
Bonne soirée
Hélène
Chère Françoise
C’est moi la fautive dans toute cette histoire . Elle m’avait fait faux bon à deux reprises auparavant. Je croyais que cette fois était la bonne mais bon…..si elle préfère rester dans le giron de son père et bien se n’est plus mon problème.
Moi aussi ,je me demande ,quelle attitude elle a ,envers ses patients…..
Merci pout tout Françoise
Hélène.
Cher Adzo
Je vous comprends au sujet de la pension alimentaire . Votre ancien élève a raison, mais plusieurs frais ne sont pas inclus et souvent la personne qui a la garde abuse de certains frais juste pour rehausser le montant du payeur et souvent l’enfant lui même ,n’a jamais mentionné de désirs au sujet de ces excédents. EN tant que parents payeurs nous avons le droit de refuser mais cela est mal vu aux yeux du juge.
Votre bonne humeur est revenue
Laissez penser les gens se qu’ils veulent
Seul vous, vous savez se que vous valez
bonne soirée
Hélène
Chère Françoise et Chère Carole
La misère dont vous parlez ,je la connais que trop. Elle est partout, dans les écoles ,dans la rue ,dans les hôpitaux etc….
J’ai travaillé en tant qu’infirmière dans une communauté religieuse qui servait des repas le midi et tenait un comptoir de vêtements aux personnes sans abri et aux plus démunies. J’y est œuvré aussi bénévolement pendant 7 ans. Beaucoup de ces gens étaient des personnes que le système de santé avait mis à la rue avec la fermeture des hôpitaux psychiatriques ,le manques de logements sociaux etc…
Je me souviens de la première chose que la religieuse m’avais dit lors de ma rencontre avec elle, je n’aie jamais oublié ses paroles. Elle m’avait dit ,Hélène n’oublie pas de leurs dire bonjour avec un grand sourire, car c’est sûrement le seul bonjour et le seul sourire qu’ils auront de la journée.
J’ai intégré ce mot et accroché mon sourire au quotidien envers mes patients ,leurs familles etc…
Encore aujourd’hui , je l’applique envers touts les gens que croise mon chemin via ma profession de réceptionniste. Ces gens là à travers la province vivent avec des enfants aux prises avec diverses maladies génétiques de touts genres. Alors de par le téléphone j’essaie d’avoir une voix souriante et avenante.
Moi ,aussi je sais ce que c’est que d’être dans la rue. Je travaillais 16 hres par jour , parfois je dormais dans ma voiture si les centres d’hébergements pour les femmes étaient pleins et me nourrissais dans les soupes populaires pour arriver à payer ma pension alimentaire qui était de 1.000.00 $ par mois. Il fallait que je ramasse de l’argent pour faire une requête, cela m’a pris plusieurs mois pour y arriver. Mais quand ,le juge a su cela ,il a baissé la pension à 400.00 dollars par mois et a réprimandé mon ex-conjoint.
Je parle peu de ce passé. Il ne faut jamais se décourager, tout fini par s’arranger.
Bonne soirée
Hélène
chère hélène,
je trouve proprement scandaleux, que la justice vous ai poussé à de telles extrémités; gardez le moral, bien que ce soit plus facile à dire qu à faire…
toutes mes amitiés
carole
ps: ou est passé val, j espère qu elle va bien
Chère Forester
Vous avez le cœur sur le bout de la main et êtes si généreuse de votre personne . Malheureusement ,les gens perçoivent votre grande générosité et si servent à volonté
Vous m’êtes si chère et je sais que la vie a été rude pour vous . Vous dîtes que vous avez une petite crève, sachez que même si je suis loin de vous , je suis à côté de vous .
J’ignore qu’est-qui vous tracasse ,mais retroussez vos manches et accrochez votre sourire à vos lèvres ,je n’aime pas de vous savoir ainsi et cela m’inquiète un peu
J’attends de vos nouvelles
Hélène
Chère Hélène,
Les propos de votre fille me rappellent aussi ceux de mon ex MPN, qui s’était pourtant évertué, au début de notre relation, à aménager mon appartement , comme s’il était le sien.
Au fur et à mesure que le temps passait, il s’est lassé de cet environnement, et parlait de retourner dans la région où vit sa mère.
Très bien, lui ai-je dit, mais alors, fais -le assez rapidement.
Les voisins, les gens du quartier, les commerçants, tous étaient pour lui objet de mépris, moi y compris.
Malheureusement , il existe une catégorie d’individus qui n’aiment personne, pas même eux -mêmes, et je crains fort que votre fille ne fasse partie.
Le mieux, en effet, est de lui opposer aussi un silence radio, même si cela est difficiles à une mère pour son enfant, mais c’est usant , à la longue, de vivre sans cesse des situations conflictuelles.
Néanmoins, elle a été bien contente de vous trouver pour rembourser les frais de réparations de cet appartement dans lequel elle n’a jamais vécu.
Il faut, un jour ou l’autre, savoir dire ‘stop » à tous ces gens qui nous instrumentalisent, même s’il s’agit de notre propre famille, hélas!
Surtout, ne pensez pas que ce que vous dit votre fille n’est vrai. Vous êtres loin d’être comme elle le prétend. Bien au contraire, sachez-le, car ce n’est pas ma mère qui aurait fait preuve de tant de dévouement à mon égard. A notre majorité, et bien avant, nous devions nous débrouiller, mais cela nous a rendu service, quelque part, bien que les liens aient été rompus très tôt, suite au divorce de mes parents.
Le tout est de savoir se faire respecter, quitte à rompre tout lien avec quelqu’un qui ne vous en témoigne aucun.
Sachez, chère Hélène, que tout le monde ne pense pas, heureusement, comme votre fille.
Ne serait-ce que les patients de l’hôpital où vous travaillez, qui sont si heureux d’entendre de vous un petit mot de réconfort qui illumine leur journée.
Vous avez l’art et la manière de dire les choses avec tant de délicatesse!
En ce qui concerne votre fille, qui n’a du voir que violence dans le climat familial que votre ex mari a fait régner dans votre foyer, c’est, malheureusement, sa seule façon de s’exprimer.
Je suis de tout coeur avec vous, avec toutes mes amitiés;
Forester.
Chère Carole,
Je suis se tout coeur avec toi.
Avec mes meilleures pensées d’amitié, Forester (qui a attrapé une petite crève , mais tient toujours debout).
cère forester,
merci de ton soutien…et bonne soirée, demain le réveil sonne tot!
carole
Chère Françoise
Votre façon de voir les choses est toujours plus que logique et je vous félicite de voir les choses sous cet angle. Malheureusement , pour se qui est de l’ex conjointe d’Adzo , il en est tout autrement . C’est lui, qui est responsable de ses échecs professionnels etc… et le restera. Il ne faut pas oublié que c’est lui qui a mis fin à la relation, donc inévitablement ,il sera toujours responsable de tout, bien sûr, dans sa tête à elle.
Bonne journée
Hélène
Cher Adzo
Si vous êtes insatisfait de votre pension alimentaire que vous payez à votre fille et jugez qu’il y de l’abus de parts et d’autres Que c’est vous qui devez débourser en bout de lignes pour divers traitements et activités pour votre fille; faites une requête que vous déposerez en Cours. Bien sûr que cette requête vous coutera quelques mille Euro mais au moins le juge fera les ajustements nécessaires et les coûts de cette requête seront rentabilisés à la fin de l’année.
En quinze ans de divorce , j’ai dû monter 3 requêtes pour réajustements de pension alimentaire car étant incapable de tout dialogue avec le père de mes enfants et à chaque fois, j’en suis ressortie satisfaite. Bien sûr ,j’ai dû débourser quelques milliers de dollars à chaque fois faisant d’énormes sacrifices pour amasser de tels sommes pendant qu’il aurait été plus facile de s’entendre et de faire entériner nos ententes à la cours ,mais ,il n’en était pas ainsi .
C’est certain que ces démarches sont dispendieuses sachant très bien que pour la partie adverse ,elle n’a pas à débourser pour la requête ,tout se qu’il en coûte pour elle, se sont les frais d’avocats.
C’est dommage, touts ces frais qu’engendre la mauvaise foi de certaines personnes qui vont au delà des besoins réels d’un enfant. Tout cela dans l’unique but de faire payer à l’autre, d’avoir mis fin à une relation.
Je comprends se que vous vivez Adzo
Et cela en découle parfois ,des enfants qui ont de la difficulté à devenir autonomes, tellement qu’ils ont entendu ,nous allons demander à ton père ou à ta mère de payer pour ci et pour ca
Bonne journée
Hélène
Chère Hélène,
Je parle de 2 femmes différentes lorsque je parle de mon ex-femme et de la tordue (une ancienne élève) … Il y en a une avec laquelle j’ai une fille en commun et avec laquelle j’ai vécu pendant 7 ans , et une autre avec laquelle je n’ai rien en commun … Par contre il n’y a pas de hasards si je suis tombé sur ce genre de spécimens, le problème vient de moi , parce que je me suis laissé faire …
Je ne suis pas insatisfait de ce que je verse à ma fille, je contribue et considére cela comme normal , par contre je suis fatigué d’un discours d’insuffisance prétendue de ma part ; et ça en revanche le droit ne le réglera pas , donc je ne vais pas en plus me délester de 1 500 euros à travers des frais d’avocat pour m’entendre dire cette conclusion que je connais d’avance … En revanche, je peux jouer à l’idiot , et j’en ai la capacité : lors du rdv de fin d’année chez l’orthondiste, le moment où il faut casquer le reliquat, je vais prendre rdv en effet, mais un soir où ma fille sera avec sa mère; et là on verra … Elle peut tjs m’appeler ensuite, je lui rappelerai sa règle selon laquelle il faut satisfaire les besoins de sa fille .. Ben vas y , te gêne pas, satisfait …
Alors bien sûr qu’elles ont des points communs mais y en a une qui est folle, qui est vraiment Narcissique, à un point pathologique , pas l’autre … Leur point commun est d’être venu chercher chez moi ce qui leur manque , c’est à dire un papa en fait qui doit les assumer autant matériellement qu’affectivement … Et ce qui me fait ch*** , c’est d’être tombé dans ce piège et ce genre de scénarii une deuxiéme fois dans ma vie … Pourtant ce n’est pas faute d’avoir tenté de dégager la tordue dés le départ en Janvier 2010 , je trouvais louche qu’elle vienne me causer, se confier, se plaindre, me rattraper au vol alors qu’elle était juste une ancienne élève que je n’avais pas revu depuis 12 ans … Mais elle avait un talent énorme pour me recapter et séduire …
Ceci dit, vous avez raison quant à mon ex-femme , elle m’en voudra toujours de ne pas avoir réaliser ses rêves; c’est évident … Mais bon ce sont ses rêves, pas forcément les miens , donc qu’elle les réalise elle-même, sans procuration … Et alors avec la tordue, ça atteignait des dimensions phénoménales : si elle n’avait pas ce qu’elle voulait , si elle échouait , c’était jamais sa faute, jamais de sa respopnsabilité, toujours celle des autres ; et de moi bien sûr … Une petite fille quoi
Amicalement et je vous souhaite bcp de courage et de tenacité par rapport aux mots très durs que votre fille a sur vous et que je trouve intolérables , inacceptables
Adzo
cher adzo,
lorsqu on sort de la position, de celui/celle qui accepte tout sans broncher ( j ai connu 🙂 ), ça fait du remue ménage dans notre entourage; mais vous verrez, ils s habitueront( bien obligé 🙂 ); personnellement au début, j ai eu droit tout comme vous, à des avalanches de reproches…mais croyez moi, maintenant , tout le monde retourne sa langue dans sa bouche ( je parle bien sur de mon entourage familial), et finalement, c est beaucoup plus sain
amicalement
carole
Ce pourquoi vous vous êtes remis à nouveau via la PN avec une femme enfant immature, vous pouvez le travailler en thérapie et creuser la question avec votre psy, Adzo. Je trouve très bien que vous vous posiez la question car avec elle, vous allez toucher au noeud gordien de votre mal-être. Et pouvoir justement, enfin, à l’issue de ce questionnement qui va vous permettre peut-être de découvrir plusieurs réponses et origines dans votre passé psycho affectif (avant même d’avoir rencontré votre ex-femme et la PN), sortir de la répétition du même schéma amoureux destructeur.
Cette quête que vous allez mener sur vous-même et les blessures qui vous ont amenées par la suite à choisir des partenaires immatures, correspond à celle que nous devrions tous faire au sortir de l’adolescence avant de nous mettre vraiment en couple, mais que nous faisons rarement. Par peur, par mépris de nous-mêmes aussi, par bravade, en pensant nous connaître alors que nous nous connaissons si peu…
Ne pas oublier que nos métiers professoraux se rapprochent d’une fonction parentale et nous donnent une certaine importance sociale et un rôle dominant, même si bien moindre que pour nos collègues d’autrefois. Si au départ nous sommes des personnes timides et peu sûres de nous, cette fonction professorale nous galvanise, nous redonne un peu de valeur que nous ne pensons pas mériter.
Le fait de choisir des personnes immatures comme conjoints fait entrer en résonance chez nous la même dimension d’importance et de narcisse. C’est quelque chose de très rassurant psychologiquement dans un premier temps, c’est un terrain connu.
C’est aussi une façon d’exister affectivement. J’en suis personnellement très consciente à mon petit niveau et pour mon cas personnel.
Le fait d’avoir dû prendre en charge très jeune de façon maternelle et protectrice ma propre mère, au détriment de ma propre sécurité et de mes propres besoins, m’a en quelque sorte préparée à assumer des charges professorales importantes et à m’y trouver à l’aise.
Par contre, au plan sentimental, j’ai eu besoin de trouver des hommes que j’estimais au départ bien plus matures que moi, histoire de me rassurer et réparer ce que je n’avais pas eu.
Cette quête amoureuse était une sorte de quête de la protection parentale que je n’avais pas eue.
Mais si je regarde ces hommes de plus près, en réalité, bien que plus âgés entre 15 et 20 ans de plus que moi, se sont des hommes qui sont restés immatures. A différents niveaux et pour différentes raisons. Finalement, l’homme que je cernais comme le plus immature de ceux que j’ai rencontrés (à savoir mon conjoint depuis 15 ans, plus jeune de deux ans d’avec moi) est peut-être celui qui est le plus mature de tous. Non qu’il ait réglé tous ses problèmes intrapersonnels psycho-affectifs mais du moins, tente de le faire au fur et à mesure, même s’il y met du temps et qu’il y éprouve une certaine difficulté.
Il a au moins le désir de s’affronter un peu lui-même dans ses eaux sombres, ce qui n’est pas le cas ni du PN ni de mon ex, qui l’un comme l’autre restent figés dans des conduites enfermantes.
Ce n’est sans doute pas plus facile d’être un homme qu’une femme. Pas plus facile pour un homme d’être vraiment mature, d’oser affronter ses fantômes, ses sables mouvants, ses recoins noirs.
Cette démarche de défrichage et curetage intime est perturbante pour les deux sexes.
Mais elle est essentielle pour avancer et pour ne pas répéter des conduites mortifères et aliénantes. Et enfin pouvoir exister à soi-même, un peu plus libéré des miasmes et des souffrances qu’on trimballe depuis l’enfance, en capacité de pouvoir faire des choix plus libres, plus conscients aussi, plus apaisés et non dictés par des manques ou des blessures.
C’est ce que les thérapies que j’ai suivies m’ont appris. J’espère qu’il en sera de même pour vous.
Plein de courage, Adzo!
Merci pour vos encouragements Françoise,
Je commence en thérapie à aller sur ce terrain, sur ce qui m’a fait tomber sur elle malgré mes réticences fortes du début, avec l’impression que cette relation n’était pas normale telle qu’elle existait, que tout allait trop vite comme si un scénario se répétait, notamment lorsque les exigences et demandes de la Belle devenaient envahissantes, exorbitantes et paradoxales surtout … Sans raconter ma vie sentimentale par le menu je dirai qu’au moins avec mon ex-femme, même si je trouvais que tout allait trop vite, la relation avait le mérite d’être incarnée dans une vraie vie de couple, tandis qu’avec la tordue, c’était dense et intense mais de façon trop peu incarnée ; donc paradoxale entre ses mots et ses actes …
Je fais donc des ponts entre certains comportements destructeurs que j’ai pu connaître, mais je n’y rangerais pas totalement l’histoire avec mon ex-femme car la séparation a été pour moi une délivrance, une liberté retrouvée et je n’ai pas du tout souffert de ce final; je le souhaitais … Lorsque nous avons parlé divorce à l’époque, j’ai bien compris pourquoi : parce qu’elle avait compris que je ne lui aménerais jamais ce qu’elle souhaitait , un deuxième enfant (quel empressement pour ça !!) et une maison alors qu’elle m’avait mis dans une position intenable sur ce dernier thème, financièrement parlant … Bref, je devais l’assumer …
Je veux aussi comprendre pourquoi je peux attirer ce genre de femmes enfants immatures, ce qui peut les attirer chez moi, ce qu’elles reconnaissent là-dedans, ce qui a pu aussi m’attirer chez elle au delà … Dans le cas de la relation avec la PN, je veux surtout comprendre comment elle a réussi à faire tomber mon libre-arbitre, progressivement, mon indépendance à laquelle je tenais tant; cette indépendance qu’elle venait exploiter à mes dépens mais qui la frustrait tant qu’elle n’avait pas réussi son opération d’emprise … Je me souviens de certains de ses mots paradoxaux quand elle me disait « j’aime les mecs indépendants; je ne veux pas de relation fusionnelle », mais faisant exactement l’inverse bien sûr, et tout en précisant derrière « qu’elle savait s’oublier dans une relation de couple »; vous voyez un peu le paradoxe et mieux me reprocher mon indépendance quelques temps plus tard …
Il fallait constamment que je lui prouve que je l’aimais et si je ne répondais pas à ses demandes (que j’ai pu nommer devant elle , « ses convocations », c’est dire que malgré le lavage de cerveau qu’elle m’imposait, j’arrivais à y voir clair) c’est que je ne l’aimais pas …
Tout cela , ses chantages affectifs, ses pseudo-ultimatums, je les voyais, j’étais même capable de l’envoyer balader, de les dénoncer, je lui ai dit à maintes reprises que je n’étais pas un médicament à ses angoisses et frustrations, que je n’étais pas son père … Mais malgré cela elle revenait à la charge , me culpabilisait, et ça fonctionnait , je restais … Même dans des moments où franchement par les coups tordus qu’elle avait pu me faire il n’y aurait eu comme seul moyen que de couper les ponts définitivement …
J’analyse cela comme si mon rationnel et mon émotionnel avaient totalement divorcé, que ma raison disait une chose et mon affectif faisait l’inverse, avec des capacités de recul critiques réduites à néant, et c’est cela que je dois comprendre et ce qui, dans mon passé affectif, a pu favoriser cela, fait écho à cela , cette relative incapacité, en tout cas avec la tordue c’est clair, à ne pas avoir su dire non, stop, terminé dès les premiers coups tordus … et partir en courant quelle que soit l’insistance de la Belle …
Aprés tout j’ai réussi à le faire mais après 2 ans de torture alors que c’est bien avant que j’aurais dû le faire, dans l’année 2010 car là j’étais encore conscient de moi-même et de quelques coups foireux de sa part … Qu’est ce qui fait que l’on ne s’aime pas, ne se respecte pas assez soi -même pour accepter l’inacceptable ? Mais qu’est ce qui fait aussi que l’on sort de ce genre de relations toxiques, ce moment douloureux et long (une belle année en ce qui me concerne) au cours duquel on commence à comprendre et à ne plus accepter ? Est ce qu’au final ces deux mouvements contradictoires reposent sur les mêmes blessures narcissiques ?
La tordue me disait souvent une phrase à laquelle je ne pigeais rien à l’époque mais qui commence à prendre du sens : « tes faiblesses font ta force » … Qu’est ce qu’elle voulait me dire par là ? …. Ce que dit Lacan de l’hystérique : « Ce qui excite une hystérique n’est pas la sexualité de l’autre, mais la vulnérabilité de sa force ou le redressement de sa faiblesse » … ou encore « L’hystérique repousse les puissants et cependant les guette à l’affût de leur moindre faiblesse, de la plus legère souffrance, de la plus infime fatigue » …
Exactement ce qu’elle guettait chez moi, pendant toute l’année où elle me chassait pour me capturer et m’installer sous emprise … Elle adoooore ceux qu’elle imagine puissants pour mieux les soumettre … Ben oui, quel plaisir plus pervers que de soumettre un puissant fanstasmé ..
C’est amusant que vous parliez de la question de la « maturité » … Ma psy, ainsi que le thérapeute qui me suit avec ma fille, me l’ont dit … D’autres me l’ont dit aussi dans ma vie, il y a déjà longtemps et parfois j’ai pu être étonné moi-même de dégager une telle image (« charismatique » ?) pour les autres … Une fois c’est même une collègue qui me l’a dit lors d’un conseil de classe, à propos d’un élève difficile qui s’orientait dans la filière où j’enseigne; me disant donc « ça va lui faire du bien à lui de t’avoir, d’avoir un vrai homme, un vrai mec » … J’étais très étonné d’entendre de tels propos !! Que je pouvais donner une image de quelqu’un de fort, de rassurant, de protecteur à travers mes mots , ma façon de parler, de dire les choses, même mon attitude physique … Peut-être aussi que le métier de prof oblige à avoir ce genre de comportements, de montrer que l’on est sûr de soi, de ce que l’on dit, et ça devient sûrement une seconde nature … Mais ça me joue des tours au final , y compris au travail …
Je suis dans le lycée où j’exerce depuis désormais 13 ans et je sais (enfin je l’analyse ainsi désormais) que certains élèves peuvent avoir tendance parfois à se déresponsabiliser sur moi, en faisant en gros le raisonnement suivant : comme on l’a comme prof d’éco (gros coeff. au bac) , on risque rien, comme si j’étais une sorte d’assurance tout risque … Ils comptent sur moi pour que je leur mette des « coups de pied au cul » si nécessaire … Certes cela fait partie de mon boulot, mais c’est usant; la tendance naturelle des élèves étant de tout attendre du prof tout en contestant son autorité dés qu’ils peuvent …
L’an dernier, en fin d’année, alors que je sortais tout juste la tête de l’eau de ma relation avec la tordue, j’ai eu une explication de gravure avec 4 élèves (évidemment les plus pénibles, cossards, faiénants … ) suite au dernier conseil de classe … Ces élèves là me reprochaient exactement leur propre déresponsabilisation : si je leur mettais « des coups pieds au cul » pour bosser, ils se plaignaient parce que ça faisait mal, mais si je n’en mettais plus ils me reprochaient de ne pas leur en mettre, et en effet avec ceux-là j’ai lâché l’affaire, j’avais d’autres chats à fouetter l’an dernier, et s’ils ne voulaient pas bosser, j’ai considéré que ce n’était plus mon problème mais le leur …
Je dois dire que les autres élèves étaient choqués par leurs injonctions contradictoires mais ayant eu un entraînement d’enfer avec la tordue j’ai pu tranquillement démasquer leurs exigences paradoxales, leur souhaiter un bon bac, et d’aller voir ailleurs, dans le grand bain universitaire, histoire de voir si on écouterait leur Narcisse et leurs besoins contradictoires ou s’il faudrait qu’ils se prennent en main par eux-mêmes …
Et alors en effet que dire de ma dernière relation !!! C’est catastrophique de naiveté, de crédulité de ma part , toutes ses phrases qu’elle a pu me dire en boucles; (et qu’aucune autre personne n’avait pu me dire avant; à part peut être ma fille quand elle était petite 🙂 mais avec des mots d’enfant, pas les mêmes donc) , « que j’étais si important pour elle, qu’elle avait tant BESOIN de moi … » Toutes ses phrases restent gravées dans ma mémoire et pourtant sans savoir les décoder comme aujourd’hui je me méfiais de ses envolées lyriques et de son emphase séductrice dans ces moments là, même si évidemment ça peut avoir un côté flatteur narcissiquement pour soi …
Elle a pu même me dire souvent « qu’elle recherchait chez un homme quelqu’un de protecteur, de rassurant, qui la rende spéciale » … Je comprenais lorsqu’elle me disait cela qu’elle cherchait chez moi cette figure paternelle, paternante avec, en prime, la figure professorale puisque j’étais son ancien prof … Une sorte de devoir que j’avais vis à vis d’elle d’être doublement rassurant, protecteur …
La prochaine rencontre féminine qui me sortirait des propos pareils, elle est tranquille qu’elle ne me reverra plus jamais , sans même que je ne passe une seconde à lui expliquer pourquoi … Par contre, je peux lui donner l’adresse d’un psy qui lui expliquera le triangle de Karpman et les positions dramatiques et mortelles qui se jouent dedans …
Au passage, cela montre ce qu’elle cherchait chez un homme, le truc antique et classique du mâle protecteur, sauf qu’elle recherche cela jusqu’à l’épuisement, la séduction et l’amour reposant strictement chez elle sur la capacité de l’autre à lui donner cela … Ben si elle avait besoin à ce point d’être protégée c’est qu’il y avait un truc qui déconnait chez elle, au niveau de l’estime de soi, et à la longue pas envie de protéger une personne qui est dans l’attaque constante envers son protecteur .. C’est un papa qu’elle cherchait, un grand consolateur à toutes tes blessures narcissiques qui sont les siennes, voire un psychiatre …
Ben qu’elle aille voir un psy oui, un vrai il lui dira ce qu’elle est : une LSE (Low Self Esteem) pète-c***** et pleurnicharde, plaintive, se complaisant dans le ressassement des « passions tristes » comme dit Spinoza et se cherchant quelqu’un pour la plaindre, frustrée permanente de sa vie, recherchant et réclamant la perfection chez les autres mais n’en ayant pas un gramme sur elle; le genre de personnalité qui se cherche un autre qui pansera les blessures narcissiques et enfantines, et regonflera leur ego ….
Sauf que je n’ai pas mission à combler ses névroses enfantines de petite fille, je n’ai pas vocation à être « rassurant » ou « protecteur » à ce point – là – y a des papas pour ça, ou des psy … Ou alors à ce jeu là, je peux aussi avoir aussi mes exigences : « Admire moi, constamment (sans inconstances, sans fuir tes propres responsabilités, donc) inconditionnellement, comme un Dieu vivant , le Sauveur que, souvent, tu voudrais que je sois ». Ca te paraît exorbitant comme exigence … Normal, ça l’est !!! Autant que les tiennes, jeune fille !!!
Donc oui, je vais devoir m’enfoncer dans les limbes de mes propres blessures narcissiques qui m’ont fait tomber dans le piège de la dépendance psycho-affective … Je commence à avoir quelques pistes mais ce n’est que le début … Mais je commence à conscientiser quelque chose que je savais déjà mais que je ne m’avouais pas : cette croyance néfaste et nocive , limitante, que pour mériter d’être aimé il faut obéir …. Soit … Je vais continuer avec cette croyance mais pour moi-même, à usage interne, je vais obéir à moi-même et ainsi je m’aimerais encore plus et mieux, tellement mieux que je ne pourrai plus accepter l’inacceptable, que l’on vienne me pourrir la vie, et que ceux ou celles qui voudraient le faire tombent les masques d’entrée …
Adzo
Vous allez petit à petit démêler tout ça, Adzo. Et ça va rejoindre le travail psy à faire sur votre petit garçon intérieur, ses blessures, ses rêves, ses aspirations, ses déceptions. Vous allez pouvoir relier votre vous adulte et votre vous enfant, rassurer l’enfant que vous avez été, tout en travaillant sur votre vie d’adulte.
Souvent nous fracturons nos étapes de vie sans les lier. Parce que nous avons trop souffert, que nous avons trop changé, trop perdu d’illusions. Or, c’est précisément dans le manque de lien entre nos différentes phases d’existence que se créée nos plus grandes blessures qui restent à vif et nous enchaînent sur des répétitions malheureuses.
Vous avez peut-être un physique, un ton de voix, un aspect qui fait rassurant et protecteur, qui donne confiance. Et si en plus vous êtes quelqu’un de fiable et de droit, ça constitue un socle très solide sur lequel petits et grands peuvent s’appuyer et se construire sans peur.
Mais aussi se décharger de toute responsabilité, de tout engagement dans le travail pour que vous soyez leur béquille permanente. Une personne fiable et droite sert souvent de tuteur mais aussi de faire valoir à des personnes non fiables et immatures.
Si ça peut encore passer quand il s’agit d’élèves enfants ou ados, ça passe moins bien voire pas du tout face à des adultes qui peuvent alors vous utiliser, vous manipuler avec forces sourires et séductions pour vous faire assumer ce qu’ils ou elles devraient assumer mais qu’ils ne veulent surtout pas assumer, parce que ça demande des efforts.
Dans une relation amoureuse fusionnelle, ce type d’opportunisme est très fréquent. Et si l’on a pas le courage de recadrer très vite la personne en la renvoyant à elle-même et à ses responsabilités, s’installe une relation perverse qui fait que la personne du couple qui est fiable et responsable se retrouve débiteur et domestique et responsable du conjoint(e) non fiable.
Ce qui ne peut que mener à l’échec que la dame ou le monsieur en face soit ou pas PN.
Ce que vous avez vécu avec votre ex de durabilité relationnelle vient du fait qu’elle n’est pas PN mais aussi peut-être un tant soit peu plus mature que votre amante PN.
Vous avez donc pu trouver avec elle une sorte de compromis acceptable relationnel pendant un certain temps pour rester ensemble. Ce n’est que lorsqu’elle a dépassé les limites, que vous avez divorcé. Si son immaturité était restée relativement modeste, vous auriez continué la vie à deux.
Parce que l’équilibre se maintenait à peu près…en tout cas, ses exigences restaient de l’ordre du supportable pour vous.
Aujourd’hui, après avoir vécu les déboires d’une relation perverse immature avec une PN mais aussi du burn out et des phases d’auto destruction, vous pouvez mieux cerner l’immaturité et le bancal de votre relation d’avec votre ex et la dimension malfaisante de tout cela.
Votre mésaventure avec la PN vous a en quelque sorte ouvert les yeux sur ce qui auparavant chez votre ex et dans votre relation avec elle ne vous choquait pas plus que ça. Et du coup, vous ne l’acceptez plus ce bancal. Et tant mieux d’ailleurs.
C’est sans doute dur à vivre pour votre ex car elle vous a connu très conciliant, très accommodant, très paternel, très aux petits soins avec elle. Votre nouvelle attitude la perturbe énormément. Donc elle vous la joue gamine capricieuse et elle utilise votre fille pour vous culpabiliser, histoire de vous obliger à nouveau à la prendre en charge elle sous couvert d’assumer votre fille.
La PN partie, évacuée, elle tente de reprendre l’emprise perdue…comme par le passé. Ca avait marché jusqu’à présent et vous ne disiez rien. Elle tente donc de vous remettre sous dépendance.
Mais le fait d’engager une thérapie d’exploration personnelle avec un pro, vous permet de comprendre peu à peu, au fil du temps, ce qui fait que vous êtes tombé sur des femmes immatures et pourquoi vous avez été attiré par elles et pas par des femmes matures.
Vous allez pouvoir découvrir ce qui sous-tend cette attirance pour des femmes immatures.
Peut-être vous sentir plus rassuré, plus dominant dans la relation?
Peut-être parce que leur immaturité vous renvoie une image de vous en tant qu’homme plus valorisante?
Peut-être parce qu’autrefois quand vous étiez enfant, des adultes vous ont blessé profondément en vous faisant croire que vous ne méritiez pas l’affection qu’ils vous donnaient et que du coup, vous avez besoin de vous mettre au service des autres pour vous autoriser à être aimé et à vous sentir légitime dans cet amour…
Vous allez petit à petit tirer tout ça au clair avec votre psy et en y travaillant seul aussi.
Vous pouvez vous faire une ligne de temps sur un cahier pour écrire tout ce qui a pu vous blesser comme remarques depuis tout petit à l’âge adulte et ce qui vous a fait adopter une posture obéissante comme vous dites pour obtenir de l’amour en retour.
Et en en discutant avec votre psy, vous pourrez établir avec lui une stratégie pour que vous remplaciez cette fausse croyance que vous vous êtes forgé depuis très longtemps (il faut obéir pour être aimé), en une nouvelle qui vous permettra d’aimer et d’être aimé sans avoir à mériter ni obéir ni vous soumettre. Et ça va vous changer la vie aussi bien personnelle que pro. Ca vous libérera d’une culpabilité et d’une autocensure qui vous enchaînent à répéter des histoires amoureuses qui tournent mal et vous font du mal…Et qui sait, ça vous permettra de rencontrer des femmes matures sans craindre qu’elles ne vous aiment pas puisque indépendantes et responsables.
Tant que vous êtes persuadé qu’un couple ne peut fonctionner que si vous vous mettez au service complet de votre partenaire, vous continuerez à chercher et à attirer et à être attiré par des compagnes immatures qui vous donneront l’impression d’être utile, d’être aimable parce que vous servez leurs intérêts, leurs désirs, qui vous renverront une image paternelle qui entrera en résonance avec la fausse croyance que vous avez construite. Et vous continuerez à vous sentir piétiné affectivement, humainement, psychologiquement et relationnellement, vampirisé aussi par ce type de partenaire.
Le jour où vous n’aurez plus besoin d’être utile voire servile pour vous autoriser à être aimé d’une femme comme de n’importe qui d’autre, vous pourrez vivre une histoire d’amour avec une femme qui sera votre égale en terme de maturité et de responsabilité et avec qui vous pourrez construire une histoire d’amour apaisée et apaisante, constructive.
Mais ça passe par une phase où vous allez déconstruire avec votre psy le mode de pensée négative (je dois mériter l’amour en obéissant) qui a empoisonné jusque là une bonne partie de vos relations et qui a fait que seules des femmes immatures vous ont attiré et ont été attirées par vous.
Je suis persuadée que vous allez arriver à démêler tout ça…vous êtes bien suivi et accompagné et vous avez en vous tous les éléments pour avancer.
Plein de bonnes choses, Adzo et prenez bien soin de vous!
Merci pour vos conseils Françoise,
Notamment cette idée de faire une ligne de temps et écrire toutes les paroles blessantes ou actes blessants que j’ai pu entendre ou voir dans mon enfance …. C’est une excellente idée et ça va me permettre de me relier à mon petit garçon intérieur, en le suivant au fil des années jusqu’à aujourd’hui … Les vacances arrivent et je vais avoir un peu de temps pour faire cela ; et je pense que je vais noircir du papier car il y a pas mal de choses qui remontent grâce aux séances psy et aux discussions sur ce site ….
En gros, et sans faire mon analyse ici, je sais quel est le personnage familial qui m’a instillé fantasmatiquement ma fausse mon croyance (il faut obéir pour être aimé); mon propre père qui lui même, je pense, n’était pas clair sur cette question pour lui même … Il dégageait d’ailleurs un charisme certain auprés de tout le monde mais je pense que son charisme m’écrasait à moi … J’ai donc dû vouloir « l’imiter », tout en étant très différent de lui, et donc ne pas être totalement moi … Et rechercher des preuves d’amour de sa part; non pas qu’il ne m’aimait pas mais dans mes fantasmes de petit garçon, j’avais des doutes …. Doutes redoublés au moment de la naissance de mon frère qui a 7 ans d’écart avec moi, attendu comme le Messie par ma mère et une révélation pour mon père (qui pourtant n’était pas si séduit à l’idée d’avoir un deuxième enfant) …. Tout ça je le sais par des discussions familiales, très intéressantes et instructives pour le coup …
Là j’ai entendu des mots blessants, vu des attitudes blessantes pour moi qui n’ont fait que se confirmer par la suite : mon frère était idéalisé, piedestalisé , et mécaniquement je l’ai interprété comme une rélégation en seconde zone pour mon cas …. Je n’en ai jamais voulu à mon frère pour cela (il n’y est pour rien) , ni à personne d’ailleurs , sauf à moi-même … Aprés tout si j’avais l’impression d’être moins digne que mon frère dans l’amour paternel c’est que je le méritais …
Du coup ce fut l’escalade, les comparaisons en tout genre, scolaires entre mon frère et moi , à 7 ans d’intervalle, avec un effet pygmalion par le bas pour moi, me mettant moi même en relatif danger scolaire au moment du lycée , assez inconsciemment mais aprés tout puisque j’étais moins bon, moins brillant je validais cette prophétie parentale … Jusqu’à mon redressement inattendu, spectaculaire même , ma revanche à moi (sur moi en fait) lorsque j’ai fait un parcours universitaire sans fautes, parfait, à la grande surprise générale, avec l’étonnement paternel de la réussite de ce vilain petit canard dont on n’espérait plus rien … Comble des paradoxes et de l’ironie du sort : j’ai eu le concours que mon frère a passé et n’a jamais eu … Excellent non …. 🙂 … Et au premier coup, en plus … Ce n’est pas pour autant que ça réglait le problème : ayant donc le CAPES externe, je demande à mon père de différer l’année de stage en situation pour passer l’Agrégation … Et là refus paternel !!! Avec des alibis bidons, économiques pour l’essentiel, alors que je continuais à vivre chez mes parents (ils n’avaient pas un loyer supplémentaire à payer par exemple) , que je bossais à côté , comme je l’ai toujours fait dans ma vie étudiante et que j’auto-finançais par moi même pas de choses (les bouquins par exemple, je n’ai jamais demandé un centime à mes parents et ils trouvaient cela sûrement normal , oui sauf que bon à un
moment , la BU c’est trop aléatoire )…. Non la vraie raison n’était pas là : il ne fallait pas que le vilain petit canard réussisse jusque là , en ayant l’Agreg, faut pas déconner … Il ne fallait pas que l’élève dépasse à ce point le maître …. J’ai été con à cette époque de ne pas faire mes valises de chez mes parents , de me prendre un appart’ , et de faire ma vie , avec ou sans la bénédiction parentale, de reporter l’année de stage et de tenter l’Agreg …. Mais à 23 ans, on n’est pas fini mais je sais aussi que ça aurait camphré si je l’avais fait mais après tout j’étais majeur, libre de faire ce que je voulais … Mais bon, on ne refait pas l’histoire … D’ailleurs, à mon frère quelques années plus tard on lui a laissé sa deuxième chance quand il avait échoué au CAPES, pour le repasser et y compris d’autres concours … Moi non alors que je ne demandais pas une deuxième chance, juste une pour tenter l’Agreg …
Je me rends compte que mon père voulait me mettre dans une emprise concurrentielle par rapport à lui à ce moment là, me maîtriser, me contrôler pour ne pas que je puisse symboliquement invalider ses représentations respectives sur ses fils … J’aurais dû me barrer de chez mes parents, au moins à ce moment là, m’assumer mais ne l’ai pas fait alors que rétrospectivement il me tardait vivement de me barrer … Je l’ai fait par le bas, l’année suivante en allant à Dax et en suivant l’année de stage en situation mais pas par le haut en reportant l’année de stage, me trouvant un appartement sur Bx et en préparant l’Agrégation …
Concernant mon ex-femme, je ferai un pont avec cette histoire qu’elle connaît … Elle n’a évidemment eu aucun scrupule à me ressortir cette histoire là au moment prècis de mon refus de scolariser ma fille au lycée Français de Valence, n’hésitant pas à me dire pour me culpabiliser « tu ne vas pas quand même faire à ta fille ce que l’on t’a fait » … Sauf que cela n’a pas grand chose à voir de mon point de vue, surtout lorsque mon ex évoque comme argument fondamental l’immersion de ma fille dans la langue espagnole alors qu’elle est bilingue (c’est donc bien un projet de sa mère et non de ma fille seule) , que les enjeux ne sont pas les mêmes et surtout que le véritable enjeu est de ne pas vouloir être mis devant le fait accompli, une fois de plus par mon ex, me prenant pour un co-financeur d’un projet sans m’en avoir parlé sérieusement auparavant … Donc non, je ne ferai pas ce que l’on m’a fait; le jour où par exemple ma fille me demanderait une année supplémentaire (ou plusieurs) d’études pour préparer je ne sais quel concours ou projet universitaire … Mais par contre c’est ma fille qui me le demandera ce jour là, et elle seule, pas sa mère par l’intermédiaire de ma fille … Donc évidemment, ça lui fait drôle que je m’oppose, que je ne sois plus conciliant, plus comme avant ; mais je ne serai plus jamais comme avant !! Qu’ils se mettent tous cela dans le crâne !!
Je ne veux plus être utile (pour être utilisé ensuite), aimable sous conditions, à condition que je serve les intérêts narcissiques ou matériels des autres, c’est fini tout ça, c’était avant la PN tout ça ; elle m’a guéri à vie de ce genre de scénario … On aime le nouvel Adzo ou pas mais on ne s’en sert plus …
Pour conclure, cette femme mature je l’ai croisée dans ma vie amoureuse, une fois, une toulousaine d’ailleurs (décidément, je suis marqué par cette ville, comme on dit jamais 2 sans 3 … , je flippe 🙂 ) , à peine étais-je redescendu dans le Sud … Elle était exactement le genre de personnalités féminines qui me plaisait , et pour ne rien gâcher elle était très mignonne, elle avait 4 ans de plus que moi , était très indépendante, active, autonome, dynamique, rigolote, tellement indépendante qu’elle ne voulait pas d’une relation stable, qu’elle ne voulait pas d’un mec, en tout cas à ce moment là de sa vie … Du coup ça n’a duré que quelques mois , j’en ai un peu bavé à l’époque au moment de la rupture finale mais prés de 20 ans aprés , et même si je ne l’ai jamais recroisée depuis, j’éprouve un profond respect pour elle , de son souvenir … Une femme bien qui ne m’a jamais utilisé, qui a toujours été très claire dans ses demandes et ses désirs, même si je sais qu’elle a un peu hésité avec moi quant à un engagement plus long et durable … Inutile de dire que je n’éprouve pas de tels sentiments vis à vis par exemple de la PN !!
Ironie de l’histoire, ces 3 femmes ont croisé ma vie à peu prés au même moment : j’ai rencontré mon ex-femme quelques mois aprés mon amoureuse toulousaine (1), je m’installais en couple avec elle à la rentrée scolaire suivante, rentrée scolaire fatale, mais je ne le saurais que 15 ans plus tard, puisque lors de cette rentrée scolaire j’avais la tordue comme élève , mon « amoureuse » toulousaine (2) …. Enfin amoureuse, c’est un grand mot ou un grand mal , disons qu’elle m’ haimait quoi 🙂 … Y a des enchaînements de rencontres dans la vie qui sont étranges !!
Je sais ce que vous allez me dire; pourquoi pas passer l’Agreg ? Non, ça ne fait plus partie de mes rêves, et puis j’ai décidé d’arrêter les tortures en tout genre 🙂
Adzo
De rien, Adzo. J’ai eu ce conseil de la ligne de temps par mon psy quand j’étais en thérapie et ça m’a bien aidée. Donc je trouve sympa d’en faire profiter d’autres personnes. Anne Ancelin Schützenberger dans son petit bouquin pratique du génosociogramme en parle aussi.
Et vous trouvez aussi ce conseil sur Geneasens avec des séries de questions pour déterminer qui dans nos familles faisaient la loi et les croyances qu’ils ou elles ont institué profondément en nous, ce qui peut avoir fortement influencé nos façons de penser, de vivre et d’aimer.
Ce que vous allez découvrir correspond aux fidélités familiales, qui recoupent toutes les croyances, les savoirs, les bonnes choses et les culpabilités que nos familles ont posé sur nous au fil du temps, et qui représentent à la fois ce qui va nous mouvoir de façon positive, nous donner de la force, du courage, de l’opiniâtreté pour faire et réussir plein de choses, mais aussi représentent une partie des interdits, des auto-censures, des blocages, des fixations immatures que nous nous mettons dans nos vies d’adulte. Une fois repérées toutes ces fidélités, il faut déterminer celles que l’on veut garder en toute connaissance de cause, parce que nous les trouvons bonnes pour nous et que c’est vraiment un patrimoine qui nous fait du bien et que nous pouvons transmettre sans craindre de faire du mal à notre tour. Et celles qui nous ont tellement fait de mal qu’il faut en sortir et créer nos propres pensées, croyances autonomes.
Vous verrez, ça se fait petit à petit, au fil du temps, tranquillement. On rajoute peu à peu au fil des séances psy de plus en plus de micro-évènements sur la ligne de temps et ça nous permet aussi de contextualiser les choses et ne pas rester figés dans une rancoeur contre certains proches. Parce qu’on remet en perspective les choses dans le temps et l’espace, les capacités ou les incapacités des uns et des autres à comprendre le mal qu’ils ou elles ont pu nous faire, leurs propres aliénations liées à leur éducation…C’est une découverte panoramique à la fois historique, sociologique et psychologique de nos familles et de nous-même également, qui nous permet je trouve en tout cas, d’avancer avec plus de conscience mais aussi de paix, de sérénité, de force dans nos vies.
Ca correspond à un ancrage beaucoup plus élaboré et conscientisé que celui que nous avons pu faire le plus souvent inconsciemment en fin d’adolescence. Personnellement, je trouve ce travail d’analyse et d’introspection très riche. En outre, nous pouvons le continuer seuls au fil du temps, même sortis de thérapie psy. Et c’est quelque chose que nous enrichissons petit à petit et dont nous pouvons faire bénéficier d’autres personnes.
Vos découvertes progressives sur votre histoire familiale vont vous permettre de vous différencier des injonctions et projections négatives paternelles et de trouver votre propre voie et de ne garder que le positif que vous a impulsé votre famille.
Il n’est plus question pour vous de rentrer en légitimité d’amour pour plaire ou mériter l’affection de votre père et de maintenir pour lui plaire la rivalité avec votre frère (posture immature ado) mais de voir ce qui vous tient à coeur à vous, vos rêves d’accomplissement personnels et depuis très longtemps en dehors de toute projection familiale sur vous. Vous n’avez rien à prouver ou à mériter. Vous avez à vivre pleinement. Et c’est en respectant votre personne, vos aspirations personnelles en tous domaines que vous allez pouvoir entrer en communication plus saine et plus posée avec vous-même, avec votre famille et que vos proches pourront vous apprécier tel qu’en vous-même sans systématiquement vouloir vous enfermer dans un système d’aliénation envers eux et de piétinement envers vous.
Votre rencontre d’avec une femme indépendante et mature par le passé vous permet de comprendre que vous pouvez nouer une relation de ce type à nouveau.
La conjonction de rencontres que vous décrivez arrive souvent. Une coïncidence qui ne doit pas pour autant vous figer dans le déterminisme ou la fatalité. Sinon vous vous remettez un poids supplémentaire sur les épaules ou un boulet au pied en vous disant : je ne mérite que cela.
Vous pouvez rencontrer des femmes sympas et matures partout. Comme vous pouvez rencontrer des femmes immatures et pénibles partout. Tout est ouvert désormais. Vous n’avez plus à vous confiner ni à une ville ni à un type de femmes ni à faire des choses que vous ne souhaitez pas profondément…
Mais c’est évident que vous défaire de tous les déterminismes et obligations, projections familiales, va prendre du temps. On ne s’accorde pas de l’importance et de la légitimité du jour au lendemain quand on a baigné dans un univers de culpabilisation et d’obligations multiples permanent. Donc n’hésitez pas à vous accorder déjà un moment dans votre semaine où vous faites des choses en plus de votre thérapie, uniquement pour votre plaisir à vous. Ce sera déjà un premier petit cadeau que vous vous offrirez à vous et à votre petit garçon intérieur. Et ça vous fera du bien à tous les deux.
Bonnes vacances cher collègue.
Pour moi ce sera vacances partielles. Je travaille demain une bonne partie de la journée et mardi, ainsi que lundi prochain et mardi prochain.
Oui, Francoise, c’est sympa de me filer ce tuyau concernant la ligne de vie …
J’avais lu cela aussi dans le petit livre de Anne Schutzenberger, mais en étais resté plutôt au génosociogramme telle qu’elle conseille de le faire , en me reliant à ma propre biographie familiale et aux personnages /événements marquants de celle-ci, et même extra-familiale … Mais ça me semble tout à fait complémentaire pour mieux connaître sa biographie socio-historique et psychologique ….
En tout cas une chose est certaine, ce travail je n’aurais pas pu le commencer il y a ne serait-ce qu’un an, d’abord parce que j’étais encore dans la relation, même si je commençais à en sortir, que je ne méconnaissais même pas la possibilité d’un tel travail (pas tant d’une réflexion personnelle sur soi-même, mais de le faire d’une manière plus systématique, rationnelle et évolutive) et parce que les séances psy permettent aussi de mettre l’accent sur certains points noirs qui remontent et donc d’inscrire tout cela dans une histoire personnelle et familiale, et je dirais même sociale … Je sens en effet que je pourrais un jour mener ma barque seul là-dessus tout en continuant ce travail-là qui n’est jamais vraiment achevé … Il y a tout un tas de micro-événements que je relie à mon histoire personnelle qui prennent du sens désormais , notamment par rapport à la problématique PN mais pas que
.
Par exemple, je comprends mieux que mes tentatives avortées de sorties de la relation, ou de résistance au début, avec la PN sont des actes manqués de ma part: entre le désir d’en finir d’elle et de cette relation et la crainte d’en finir, et sur la fin moins par culpabilité vis à vis d’elle mais plus par lâcheté de ma part, constatant que la situation d’emprise me faisait du mal, me détruisait mais étant incapable d’en finir , un peu comme si finalement ses croyances PN finissaient par fonctionner lorsqu’elle me disait « que jamais personne ne m’aimerait comme elle » … On ressent une sorte de piège, on voit bien le chantage affectif qu’il y a derrière, l’obstination qu’elle mettait pour que je ne l’abandonne pas mais on ne part pas … Ou plutôt si , mais on revient parce qu’ elle savait faire revenir … Les premières fois où je me suis échappé de la relation elle était forte pour me faire revenir, jouant strictement sur ma culpabilité à grands coups de complaintes abandonniques de sa part (c’est très étonnant avec le recul comme ce thème revenait en boucles chez elle de sa part dans ces moments là) , les dernières, elle ne jouait plus dans ce registre, en tout cas moins, ou d’une manière inversée, elle jouait sur ma propre angoisse abandonnique à moi, comme si elle était une telle Princesse que je la pleurerais le reste de mes jours …
Sauf que paradoxalement, cela avait aussi une certaine efficacité pour me faire fuir, malgré toutes les difficultés du monde, tellement je voyais le piège qu’elle me tendait … Et puis, je commençais à analyser ses chantages froidement : je l’abandonne donc, soit disant, mais que faisait -elle concrétement de son côté pour être avec moi , franchir le cap , elle qui disait m’aimer tant ? Rien !! Alors point d’abandon … Aprés tout c’est elle qui tournait et virait dans cette relation, qui tergiversait sans répit quant à une vie à deux … Mais j’ai compris, entre autres raisons, pourquoi elle faisait cela : vivre avec elle quotidiennement m’aurait permis de la démasquer beaucoup plus vite, et ça elle le savait ou tout au moins avait dû l’intuiter avec son radar perfectionné … La proie était belle mais à distance, trop rapprochée la proie risquait de comprendre, et de comprendre trop vite …
Sinon, je ne m’interdis aucunes rencontres ou villes … Je plaisantais à propos de Toulouse; mon horizon est large désormais … Au contraire je peux tout à fait envisager des rencontres avec quiconque, des personnes de tous les horizons …. La tordue m’aura finalement bien immunisé contre elle et ce genre de personnalités; quand elle me disait pour mieux m’inspirer sûrement des regrets « qu’elle était une nana géniale, tellement mieux qu’une caissière de supermarché, divorcée avec deux gosses » … Je dénonçais son racisme ordinaire de classe, si caractéristique des personnes comme elle qui ont vécu une relative ascension sociale
je sais simplement ce que je ne veux plus, les personnalités, tant au masculin qu’au féminin, que je ne veux plus rencontrer ou recroiser … Ou alors en sachant gérer ce genre de personnes, les recadrer, et les mettre à distance si je sens que ça ne va pas le faire …
Je vous souhaite aussi de bonnes vacances, chère collègue, même si elles sont un peu en pointillés de votre côté …
Adzo
Oui, Francoise, c’est sympa de me filer ce tuyau concernant la ligne de vie …
J’avais lu cela aussi dans le petit livre de Anne Schutzenberger, mais en étais resté plutôt au génosociogramme telle qu’elle conseille de le faire , en me reliant à ma propre biographie familiale et aux personnages /événements marquants de celle-ci, et même extra-familiale … Mais ça me semble tout à fait complémentaire pour mieux connaître sa biographie socio-historique et psychologique …. En tout cas une chose est certaine, ce travail je n’aurais pas pu le commencer il y a ne serait-ce qu’un an, d’abord parce que j’étais encore dans la relation, même si je commençais à en sortir, que je ne méconnaissais même pas la possibilité d’un tel travail (pas tant d’une réflexion personnelle sur soi-même, mais de le faire d’une manière plus systématique, rationnelle et évolutive) et parce que les séances psy permettent aussi de mettre l’accent sur certains points noirs qui remontent et donc d’inscrire tout cela dans une histoire personnelle et familiale, et je dirais même sociale … Je sens en effet que je pourrais un jour mener ma barque seul là-dessus tout en continuant ce travail-là qui n’est jamais vraiment achevé … Il y a tout un tas de micro-événements que je relie à mon histoire personnelle qui prennent du sens désormais , notamment par rapport à la problématique PN mais pas que .
Par exemple, je comprends mieux que mes tentatives avortées de sorties de la relation, ou de résistance au début, avec la PN sont des actes manqués de ma part: entre le désir d’en finir d’elle et de cette relation et la crainte d’en finir, et sur la fin moins par culpabilité vis à vis d’elle mais plus par lâcheté de ma part, constatant que la situation d’emprise me faisait du mal, me détruisait mais étant incapable d’en finir , un peu comme si finalement ses croyances PN finissaient par fonctionner lorsqu’elle me disait « que jamais personne ne m’aimerait comme elle » … On ressent une sorte de piège, on voit bien le chantage affectif qu’il y a derrière, l’obstination qu’elle mettait pour que je ne l’abandonne pas mais on ne part pas … Ou plutôt si , mais on revient parce qu’ elle savait faire revenir … Les premières fois où je me suis échappé de la relation elle était forte pour me faire revenir, jouant strictement sur ma culpabilité à grands coups de complaintes abandonniques de sa part (c’est très étonnant avec le recul comme ce thème revenait en boucles chez elle de sa part dans ces moments là) , les dernières, elle ne jouait plus dans ce registre, en tout cas moins, ou d’une manière inversée, elle jouait sur ma propre angoisse abandonnique à moi, comme si elle était une telle Princesse que je la pleurerais le reste de mes jours … Sauf que paradoxalement, cela avait aussi une certaine efficacité pour me faire fuir, malgré toutes les difficultés du monde, tellement je voyais le piège qu’elle me tendait … Et puis, je commençais à analyser ses chantages froidement : je l’abandonne donc, soit disant, mais que faisait -elle concrétement de son côté pour être avec moi , franchir le cap , elle qui disait m’aimer tant ? Rien !! Alors point d’abandon … Aprés tout c’est elle qui tournait et virait dans cette relation, qui tergiversait sans répit quant à une vie à deux … Mais j’ai compris, entre autres raisons, pourquoi elle faisait cela : vivre avec elle quotidiennement m’aurait permis de la démasquer beaucoup plus vite, et ça elle le savait ou tout au moins avait dû l’intuiter avec son radar perfectionné … La proie était belle mais à distance, trop rapprochée la proie risquait de comprendre, et de comprendre trop vite …
Sinon, je ne m’interdis aucunes rencontres ou villes … Je plaisantais à propos de Toulouse; mon horizon est large désormais … Au contraire je peux tout à fait envisager des rencontres avec quiconque, des personnes de tous les horizons …. La tordue m’aura finalement bien immunisé contre elle et ce genre de personnalités; quand elle me disait pour mieux m’inspirer sûrement des regrets « qu’elle était une nana géniale, tellement mieux qu’une caissière de supermarché, divorcée avec deux gosses » … Je dénonçais son racisme ordinaire de classe, si caractéristique des personnes comme elle qui ont vécu une relative ascension sociale
je sais simplement ce que je ne veux plus, les personnalités, tant au masculin qu’au féminin, que je ne veux plus rencontrer ou recroiser … Ou alors en sachant gérer ce genre de personnes, les recadrer, et les mettre à distance si je sens que ça ne va pas le faire …
Je vous souhaite aussi de bonnes vacances, chère collègue, même si elles sont un peu en pointillés de votre côté …
Adzo
Hello Adzo
Que l’on soit homme ou femme face à un ou une PN, il devient compliqué sur la fin de relation de mettre un terme à cette relation parce qu’elle a suffisamment comblé (même si de façon totalement artificielle) en nous une angoisse de l’abandon très profonde. Rompre la relation PN même si on la sait nocive, destructrice pour nous, revient à nous remettre en insécurité totale. Donc oui nous sommes lâches quand nous perpétuons la relation alors que nous la ressentons très mal mais pas parce que la stratégie du PN fonctionne sur nous forcément. Parce que nous avons peur de ressentir à nouveau l’angoisse primaire violente de l’abandon qui va nous mettre dans un état de vide et de vulnérabilité abyssal.
Quel que soit notre niveau d’indépendance par ailleurs.
Autre chose, à laquelle j’ai réfléchi il y a quelque temps, je pense qu’avec le PN, nous retrouvons quelque chose de notre enfance qui créée un champ magnétique et énergétique très puissant et un attachement profond envers la personne qui sait susciter ce degré émotionnel et affectif en nous. Et c’est aussi ce souvenir du paradis perdu, cette nostalgie qui nous empêche de quitter le ou la PN.
Donc soit il faut que la relation nous ait démolis quasi complètement pour partir et en finir avec le ou la PN (genre question de vie ou de mort), soit il faut avoir conquis, trouvé un contrepoids suffisant pour pouvoir lâcher prise et affronter seul(e) cette peur primaire et primale de l’abandon.
C’est cela qui nous permet de partir la plupart du temps. Souvent parce que nous n’avons pas pu construire dans l’enfance suffisamment d’estime et de confiance en nous-mêmes qui nous permette de nous affirmer suffisamment au plan personnel.
C’est sur cette faille pas forcément visible pour une personne extérieure et parfois difficilement pour nous-même (parce que nous nous sommes construits une bonne grosse carapace qui masque nos fragilités) que le ou la PN s’appuie pour nous maintenir sous emprise.
Une fois que nous sommes capables d’affronter notre faille et la comprendre, la contextualiser, la traiter, nous pouvons quitter le ou la PN.
Je suis contente d’apprendre que vous progressez dans votre thérapie et dans votre reconquête de sérénité intérieure, de confiance et d’estime de vous. Et que vous vous apprêtiez à réaliser des projets qui vous tiennent à coeur. Je trouve ça formidable et un très beau signe de vitalité retrouvée.
Profitez bien de vos vacances!
Bonne continuation.
Cordialement
Françoise
Bonjour Françoise,
Je souscris totalement à votre analyse … Les débuts étaient euphorisants, mais bon, comme dans toute histoire amoureuse qui démarre, mais peut-être trop euphorisants … Pour cela que j’ai maintenu à distance pendant bien 7 ou 8 mois, je trouvais cette rencontre et la dimension qu’elle prenait comme assez étranges, avec l’impression d’être sa roue de secours émotionnelle, affective, sentimentale et morale; me faisant des confidences assez louches et surprenantes déjà; se raccrochant à moi en toutes circonstances; elle était capable au cours de cette période de me faire une dizaine de mails en l’espace d’un week-end, postés à des heures où normalement on dort depuis un moment, donc je restais circonspect, méfiant, et surpris … Et puis c’est devenu ennivrant ensuite, à partir de l’automne 2010, très ennivrant même, je commençais à dormir très peu durant cette phase mais je n’étais pas fatigué même si mon corps marquait le coup quand même … C’était « trop beau pour être vrai » ; avec tous ces principes moraux qui nous interdisent de croire au bonheur … Alors j’ai fait le pari d’y croire, malgrè des signes avant coureurs que « quelque chose n’allait pas » … Je crois qu’on s’est tous fait ce genre de réflexion à soi -même au début de la relation avec un / une PN.
Dans mon texte rédigé de 140 pages, qui est une auto-analyse de ma relation avec la tordue, il y a un passage que j’ai intitulé « une vraie cure de jouvence » …. Cela rejoint votre idée du paradis perdu, de cet ensemble émotionnel très puissant que l’on ne connaît sûrement que dans l’enfance ou l’adolescence, des sensations perdues qui nous attachent au bourreau, tellement il nous fait revivre des sensations fortes sur le plan émotionnel … J’ai vraiment vécu ça, tellement elle voulait me faire rajeunir et finalement me faire venir vers son âge psychique à elle … C’est tellement merveilleux et fantastique , au début … Une sorte de renaissance …
La sortie de la relation a été un mélange des deux : une question de survie psychique, choisir entre la vie et la mort, et au passage aussi entre elle et ma fille; et malgré les relances, chantages affectifs en tout genre de la tordue pour me garder sous emprise, c’est exactement ce que j’ai ressenti ; mais avec une force intérieure que je ne soupçonnais pas pour affronter la vie post-PN et que je saurais être un vide sidéral, tellement cette relation avait phagocyté toute ma vie, mais avec un projet intérieur : comprendre … Les séances psy m’ont permis de comprendre très lentement la nature de cette relation, ma propre auto-destruction aussi, et des discussions de plus en plus approfondies avec quelques ami(e)s proches …
Finalement, ça a été une saine décision et occupation tellement j’ai appris, tellement j’ai pu faire de chemin intérieur ensuite …
Il est évident que le /la PN vient s’engouffrer dans nos failles pour instaurer son emprise, pour s’installer dans la vie de l’autre qu’il/elle va ensuite utiliser au grè de ses propres besoins mais j’estime que ma PN avait un radar assez perfectionné pour analyser mes failles puisque assez tôt dans la relation, elle était capable de me dire « tu ne sais pas dire NON » … Rajoutant, « mais je n’en profiterai pas avec toi » … Elle avait à la fois raison et tort: raison d’avoir vu qu’elle pouvait abuser de moi, de ma patience, de ma gentillesse, de ma tendresse, de mon empathie; mais tort de préciser qu’elle n’en profiterait pas puisque c’est exactement ce qu’elle faisait ce qui me permettait de conscientiser de plus en plus au fil de la relation ses exagérations, ses exigences à sens unique, ses culpabilisations à l’amour et chantages divers … Elle avait raison de me dire, dans ses rages narcissiques, que j’en baverais lorsqu’elle déciderait de se venger (ce qui en dit long sur elle) parce que je n’étais pas comme elle aurait voulu que je sois; mais tort d’être trop sûre d’elle même, d’être la seule à maîtriser la relation comme si elle avait éteint en moi tout libre-arbitre, toute conscience de moi et instinct de survie …
Pour mes projets futurs, et notamment le voyage, c’est ma fille qui m’en a donné l’idée, me demandant d’aller à NY cet été … Je lui ai dit qu’elle exagérait avec ses demandes, et puis j’ai réfléchi et j’ai transformé cette idée en un peu autre chose , la destination ne sera pas la même , et surtout différé dans le temps , d’un été quoi … Ca demande un budget un peu conséquent, mais c’est faisable amplement … Au moins vais je pouvoir m’investir dans ce projet de voyage, et réaliser ce vieux rêve qui va me relier à l’enfant que j’étais, à l’ado que j’étais aussi …
Teh, l’autre jour, j’écoutais un CD de Nougaro, et je suis tombé sur cette chanson qui résume si bien ma relation avec la tordue … Le coq et la pendule, je connais cette chanson par coeur mais là les paroles ont résonné autrement en moi ; peut-être aussi parce que ça fait 4 ans quasiment jour pour jour que j’ai re-croisé ma pendule sans heures et sans aiguilles, une pendule sans temps 🙂 …
Et merci aussi, car vos conseils de lectures , de démarches, votre propre expérience m’ont beaucoup apporté, instruit, me permettant d’avoir des ressources pour comprendre encore plus …
Avez vous des nouvelles de Forester, Val, Lalouette ??? J’espère vraiment qu’elles vont bien , tellement je sais que la vie post-PN est faîte de moments de repli, – j’ai vécu des sommets de ce genre de trucs entre Janvier et Avril 2013 – recroquevillement sur soi qui peuvent durer, que l’on peut se refermer sur soi pour ne plus risquer de souffrir de ses émotions … J’espère pour Forester qu’elle a pu avoir le logement qu’elle visait
amicalement , Adzo
cher Adzo,
vous semblez avancer à pas de géant; ca fait plaisir… 🙂
amicalement
carole
Merci chère Carole,
J’avance en tout cas 🙂 … D’un certain côté je ne suis pas trop étonné d’arriver à faire ce chemin là car j’ai cette faculté de compréhension en moi et que ça ne me fait pas peur (la tordue aimait cela chez moi, et venait précisément chercher cela chez moi pour son propre usage) mais cette empathie c’est pour moi-même que je vais l’avoir désormais …
D’un autre côté il y a un mystère très épais que je dois dénouer : moi qui tenais tant à mon indépendance, comment ai je pu y renoncer en partie ? M’aliéner dans une relation aussi glauque et morbide … Comme dit Isabelle Nazare -Aga dans son livre « Les manipulateurs et l’amour » (que j’ai enfin trouvé, et dévoré en une soirée) , il y a une différence entre les hommes et les femmes victimes d’une ou d’un PN … En gros les femmes qui croisent un PN auraient tendance à oublier leurs propres sentiments quitte à se sacrifier pour l’Autre, tandis que les hommes eux, très amoureux de leur indépendance, ne la sacrifieraient pour rien au monde … Et pourtant … Je me retrouve en plein dans ce portrait type que dresse Isabelle Nazare -Aga , de l’homme qui ne veut pas qu’on vienne lui piquer une once de son indépendance et qui pourtant finit par tomber sous les pluies acides et séductrices de la PN , tellement elle était stratège et patiente en s’installant progressivement dans ma vie, me garantissant qu’elle tenait à mon indépendance pour mieux venir la torpiller, plus tard, une fois sous emprise, ou me la reprocher …
Je me souviens d’un incident anecdotique mais révélateur … Une fois, elle me faisait l’éloge d’un film qu’elle avait adoré , me recommandant de le voir … Je n’ai pas tout à fait vu cela sous cet angle, pas comme une recommandation en tout cas, mais plutôt comme une injonction … Quelques temps plus tard elle me demande si j’ai vu le film en question , et je lui ai dit que non … J’ai senti qu’elle tiquait mais elle n’en disait trop rien, normal elle n’était pas encore sûre de son emprise … Suite à cela , quelques temps plus tard, elle me conseille un bouquin, vu le thème et le genre ça pouvait tout à fait correspondre à des lectures me plaisant , donc j’achète le livre et le lit (le dévore en fait car c’était vraiment bien) … Je le lui dis … et quelques temps après elle s’est servie de cela contre moi au moment d’un clash : me disant qu’elle avait orienté mes goûts culturels, triomphant de cela même … Intérieurement, je me suis dit qu’elle était vraiment une pauvre fille si elle jouissait de cela, de vouloir ma reddition intellectuelle à ce point … Elle n’était pas là pour partager ses goûts avec moi, mais pour imposer les siens à la place des miens … J’ai eu l’occasion de lui dire d’ailleurs …
Je suis en train de vivre une situation paradoxale en mon for intérieur: à la fois, je me sens vidé de pas mal de mes qualités antérieures (empathie, compréhension, gentillesse) comme si on me les avait volées, (d’ailleurs elle me les a volées), que je les avais perdues (un peu comme mes 17 kgs); et d’un autre côté, je me sens plus fort, consolidé, presque lavé de mes propres névroses qui m’ont conduit à croiser la tordue … Non pas que j’ai tout résolu , loin s’en faut, mais la PN a tellement mis l’accent de son sadisme là où ça faisait mal, que je ne veux plus jamais avoir mal ainsi et qu’en conséquence je prends soin de moi comme jamais ; avec pas mal de projets à la clé … En particulier un voyage, toujours remis aux calendes Grecques, pour pas mal de mauvaises raisons, mais que je vais réaliser !!! J’ai pris le parti de me faire plaisir, et je ne vais pas faire semblant … A commencer par un concert sur Paris d’un de mes groupes favoris; même si c’est un peu une folie !!
Et sans la tordue, de ce qu’elle aurait pu m’en dire, en penser pour mieux le dévaloriser, le critiquer ou me dispenser de conseils en tout genre , ce sera un double plaisir …
Amicalement
Adzo
Chère Françoise
Nos lois sont exactement comme les vôtres ici au Québec, mais dans ce cas ci, c’est plutôt une question d’entente verbale avec le propriétaire qui était à l’extérieur de la province pour des raisons de travail et le bail n’était pas encore signé.
Mon propriétaire m’a fait confiance et a approuvé les travaux par téléphone. Il y a quelques années et avec son accord ,il m’avait autorisé à faire les mêmes travaux dans le loyer que j’habite présentement et il en était plus que satisfait .Donc ,quand je lui est soumis l’idée que ma fille voulait faire pareil ,il a dit oui immédiatement.
Ne voulant pas de litige entre moi et mon propriétaire car ce dernier me faisait confiance en acceptant de tels travaux, j’ai préféré acheté la paix et remettre l’appartement tel qu’il était avant le passage de ma fille.
Pour se qui est de ma fille ,j’ai bien essayé de lui faire comprendre que dans la vie cela ne se passe pas ainsi. Mais n’ayant personne pour me soutenir et appuyer mes dires , j’ai préféré assumer seule les dégâts de ma fille et ne pas impliqué mon propriétaire dans cette histoire.
J’ai raconté se qu’elle avait fait à mes fils espérant que ceux-ci raconterait cela à leur père et que ce dernier raisonnerait ma fille qui habite encore chez lui à s’assumer soit en l’obligeant à prendre le loyer ou bien à faire les travaux nécessaires pour remettre le logement dans un l’état qu’il était avant son passage ,mais tel ne fut pas le cas. En passant ma fille habite toujours chez son père malgré le fait qu’elle a un travail à temps complet et gagne un bon salaire étant infirmière ,elle aussi.
Dans un autre ordre d’idée, il y a des P.N partout même dans des professions où règne l’altruisme.
Ma vie est ainsi. La seule chose que je puisse changer ,c’est de me tenir loin de tout ce beau monde qui s’amuse à la moindre occasion de me ridiculiser et de me piétiner.
Bonne journée à tous
Hélène
Merci pour ces précisions Hélène. Mais logiquement si la législation sur ce sujet est la même qu’en France, l’ouverture de cloison relève de travaux devant être assumés financièrement par le propriétaire et non d’une initiative et des deniers du locataire. Vous n’aviez donc pas ni votre fille à effectuer sur vos deniers de tels travaux (même avec l’ autorisation du proprio ) car entraînant une modification de l’espace à vivre relevant des travaux incombant au propriétaire.
Il était très intéressant financièrement par contre pour votre propriétaire que vous preniez en charge de tels travaux (coûteux) car cela constituait une plus-value pour l’appartement sans qu’il ait à verser un centime.
Si déjà votre proprio a donné son accord pour de tels travaux logiquement illégaux si c’est à votre charge de locataire, cela veut dire qu’il ne fera jamais ces travaux ni n’engagera aucune dépense pour une quelconque location et qu’il n’est là que pour encaisser les loyers et profiter des travaux effectués par ses locataires pour engranger du bénéfice et des plus-values sur les appartements qu’il loue. Personnellement, ça me choque. L’illégalité de la procédure et le fait que cela se reporte sur vous financièrement est encore plus odieux.
En fait dans l’histoire, vous vous êtes coincée dans l’illégalité et votre proprio n’aurait même pas pu vous appuyer puisque son autorisation et le fait de vous laisser effectuer des travaux qui lui incombaient à lui, relevaient de l’illégalité et de l’escroquerie. Si vous vous étiez retournée juridiquement, vous perdiez votre logement à coup sûr.
N’aviez-vous pas mesuré ce risque, d’autant plus grand connaissant la personnalité versatile de votre fille?
Concernant celle-ci, si elle vit toujours au domicile de son père, votre ex-mari, il est clair qu’elle est très imprégnée de son système de fonctionnement pervers, donc vous ne pouviez vous attendre à quoi que ce soit de positif de sa part. Votre ex-mari l’a en quelque sorte vampirisée et si elle n’arrive toujours pas à partir et à se vivre autonome (prendre un appart dans le même immeuble que vous n’était pas non plus prendre son indépendance) c’est qu’elle est restée très immature affectivement et psychologiquement. Et cela vous a été encore démontré par son comportement dans l’affaire de l’appartement…où elle n’a rien voulu assumer au plan des frais, même si elle sollicitait au départ ces travaux de transformation.
En fait, ce qu’elle voulait, c’était vous imiter. Faire comme vous sans pour autant en assumer les conséquences. Et elle doit se vivre de la même façon avec son père. Elle ne se vit pas en tant que personne mais au travers d’une imitation parentale sans discernement ni autonomie.
Si elle est infirmière, comment peut-elle assurer professionnellement dans ces conditions?
Cela m’effraie beaucoup pour les patients dont elle doit avoir la charge.
A moins que son immaturité lui serve auprès de ses chefs prenant cela pour de la soumission…
En tout état de cause, j’espère que vous n’aurez plus à gérer des situations aussi atroces, chère Hélène, vous valez tellement mieux… Votre décision de rupture de contact était salutaire.
Plein de soutien…
Bonjour à toutes et à tous,
Tout d’abord merci de vos messages. Je vais y répondre dès que possible. En attendant je me permets de vous signaler la sortie d’un nouveau livre de Christel Petitcollin « Enfants de manipulateurs – Comment les protéger ? » Je l’ai acheté tout à l’heure et j’en ai lu quelques pages. Ca me semble très intéressant, et je pense que ça peut aider beaucoup d’entre nous.
A tout bientôt je pense !
Christophe
Chère Françoise
Je sais que vous avez raison, mais c’est ainsi. Je me contente de peu Quand ils viennent me voir pour me raconter leurs problèmes même à ce moment la, je dois choisir mes mots pour leurs répondre. Surtout ,lorsque c’est ma fille car si la réponse ne lui convient pas , elle m’abime d’insultes et me traite comme une moins que rien.
Cela fait des mois que nous nous parlons plus et c’est mieux ainsi et je trouve cela dommage d’être obligée de dire que c’est mieux ainsi mais je dois me protéger de ses attaques inappropriées.
La dernière fois que j’ai vu ma fille ,elle devait aménager dans l’appartement juste en bas de chez moi. Avec la permission de mon propriétaire, elle a défait des murs pour agrandir certaines pièces de l’appartement comme j’avais fait moi aussi avec l’accord de mon propriétaire, ,il y a quelques années
Deux jours après avoir tout déboité, elle m’annonce par téléphone qu’elle ne prenait plus l’appartement. Quand je lui aie dit qu’elle devait refaire les murs et remettre l’appartement dans l’état qu’elle l’avait pris; elle me répond que mon appartement était de la merde, que mon propriétaire était de la merde et que moi aussi, je n’étais qu’un gros tas de merde et me raccroche la ligne au nez.
Cette fois la ,fut celle de trop.Que je sois de la merde à ses yeux peut-être !!!!
Mais que mon propriétaire qu’elle ne connaissait pas et qu’elle n’avait jamais vu , son bail n’étant pas signé car ce dernier étant à l’extérieur de la province pour des raisons de travail était lui aussi de la merde!!!! Malheureusement j’en est déduis qu’elle était complètement déséquilibrée
J’ai pris des arrangements avec mon propriétaire. J’ai payé les coûts des réparations ,j’ai moi-même monté les charpentes des mûrs , tiré les joints et j’ai engagé quelqu’un pour installer le gyps et pour peinturer étant incapable de le faire dû à mes tendinites chroniques aux épaules
Depuis ,nous nous parlons plus et c’est mieux ainsi
Bonne journée à tous
Hélène
Chères hélène et françoise,
vous avez toutes deux raison; mon mari et moi dialoguons beaucoup avec gabriel, et le soutenons autant que faire se peut; je comprends la situation d hélène, car lorsque je me suis séparée de M. pn, je savais que c était une lutte à mort, pour ne pas me retrouver dans la situation que vit hélène aujourd hui, avec un enfant( manipulé par le père)qui m aurait reproché tout un tas de choses, et que le pn aurait formaté à sa sauce; en contrepartie, je savais que ça ne serait pas facile avec l éducation de gabriel…j en ai la preuve aujourd hui, il a présenté des troubles assez importants quand il était petit, et nous naviguons à vue…
chère françoise, je ne suis pas hospitalière, je suis libérale ,à domicile, dans un quartier dit » difficile »; c est un choix, pour etre au plus près des patients, et croyez moi, je vois une misère invraissemblable: parfois, c est carrément Zola! heureusement, j ai pris avec moi des jeunes , super, et les médecins avec lesquels je travaille font leur maximum aussi; mais c est vrai, que cette société laisse de plus en plus de gens au bord de la route, et que nous, les professionnels, sommes parfois atteints de découragement; mais on en discute en équipe, et on repart
toutes mes amitiés à vous
carole
Je me doute de la misère, chère Carole. J’ai travaillé 3 ans comme prof de dessin et peinture (et je faisais aussi du soutien scolaire) dans un quartier populaire auprès d’enfants de 6 à 10 ans et j’ai constaté les même situations que vous, sans même être rentrée chez les familles concernées. Beaucoup de femmes seules avec enfants, abandonnées par les maris, sans même une pension alimentaire, faisant des petits boulots de ménage pour survivre mais qui ne suffisent pas et devant choisir entre manger et se soigner…
Mes élèves hospitaliers voient ça aussi sur l’hôpital public…C’est rude très souvent parce qu’il y a une forme d’impuissance face à des situations sociales vraiment terribles. Je sais que Médecins du Monde fait des choses très bien pour aider des familles qui n’arrivent plus à se faire soigner.
Peut-être collaborez-vous avec eux? Ils peuvent vous aider en cas de besoin…
Pour Gabriel, les changements corporels et psychiques liés à l’adolescence (qui commence chez les garçons à 15-16 ans) accentuent actuellement ses problèmes et ses angoisses. Vous pouvez en parler avec lui pour voir si justement du fait de tous ces bouleversements, il ne souhaiterait pas un peu d’aide psy pour l’aider à avancer. A son âge, ses difficultés peuvent trouver une solution. Tous les psychiatres vous le diraient. C’est plus compliqué après 20 ans s’il n’y a pas eu de suivi avant. Il faut qu’il puisse sortir de la procrastination et de l’évitement. Et s’il n’y arrive pas seul, il faut qu’il trouve un pro pour l’aider. Ca peut être une assistante de vie scolaire qui l’aide à se lever le matin, à retrouver un rythme normal et le contraigne à se scolariser quitte à être présente auprès de lui. Sans cette pression extérieure constante et journalière, il aura du mal à se mobiliser lui-même et se laissera couler en se pénalisant à nouveau au plan scolaire et personnel. Et ça ne fera qu’empirer son désengagement actuel et son manque de confiance.
Je ne sais pas si vous pouvez en parler à un CMP ou à l’assistante sociale de votre quartier mais ça me paraît important. Et qu’il y ait une aide extérieure à vous et à votre conjoint, parce que du coup, Gabriel n’aura pas l’opportunité de vous faire une sorte de chantage affectif ou de fausses promesses pour le laisser faire ce qu’il veut. Ce qui arrive souvent dans ces situations. Ce relais social pourrait vous soulager et vous soutenir, vous et votre conjoint vis à vis des problèmes de Gabriel. Ce qui ne vous empêchera pas de faire tout ce que vous pouvez pour l’aider. Mais ça vous redonnera un peu d’air, un peu d’énergie pour assurer au quotidien sans vous sentir l’un comme l’autre submergés par l’ampleur de la tâche.
Après, bien sûr, ce n’est qu’une piste que je vous laisse.
Je me doute que le quotidien n’est pas évident face à un tel contexte.
Plein de courage, Carole.
chère françoise,
oui , nous sommes régulièrement en contact avec MDM, mais le problème est l extension de la misère ordinaire, qui frappe de plus en plus de gens, meme des gens » insérés »; je crois que chacun , à son propre niveau, peut le voir…
pour gabriel, des hauts et des bas, mais on tient le choc!nous faisons attention justement, à ne pas nous laisser » manipuler », par de fausses promesses, et dans l ensemble de ce coté là, ça va…j étais allée voir l as du quartier, mais pas trop de solutions de ce coté là, pas de crédit 🙂
toutes mes amitiés
carole
J’ai vu des annonces d’auxiliaires de vie scolaire sur l’Aquitaine. Gabriel ne pourrait-il pas en bénéficier en déposant une demande au conseil général ou régional?
Je sais bien pour ce qui est de la misère extensive même chez des gens insérés.
J’en ai vécu et vis encore certaines absurdités et je vois pas mal de personnes qui vivent des choses équivalentes voire pires…C’est lié à la disparition et à la réduction des politiques publiques de santé, sociales, etc. Les coupes sombres de ces dernières années alors que la crise met de plus en plus de familles dans la précarité et le chômage, c’est une catastrophe. Et la destruction progressive de l’hôpital public via une politique comptable et financière, multipliant la précarité des personnels les plus modestes et encourageant des dépenses somptuaires pour des médecins et chefs de service, aggrave la situation.
Bon courage Carole!
Chère Hélène,
mettez vous bien dans la tête que votre fille n’a pas à vous traiter comme une moins que rien. Et que vous n’avez pas à payer pour ses inconséquences. Si elle est adulte, elle doit assumer ses bêtises et non pas vous les faire retomber dessus comme une gamine capricieuse.
Personnellement, je l’aurais mise face à ses responsabilités, qui ne sont pas les vôtres.
Si elle a des problèmes psy, qu’elle les règle mais ne vous fasse pas payer la note de ses caprices. Je ne comprends pas comment elle a pu engager des travaux avant même de signer un bail. Chez nous ici en France, aucun locataire ne peut faire ça. C’est interdit par la loi. Ce n’est qu’une fois que le locataire a signé le bail qu’il peut proposer au propriétaire des changements et des travaux. Et soit ce genre de travaux relève du propriétaire (notamment en ce qui concerne des ouvertures de cloisons, de murs, etc), soit si c’est juste papier-peintures, ça relève du locataire. Mais les choses sont clairement posées à ce sujet et rien ne peut être fait sans que le locataire vive dans le logement et sans accord du propriétaire.
Ce qui n’est peut-être pas posé dans ces termes chez vous au Québec?
En ce cas, cela doit mettre une sacrée pagaille…
Et je trouve révoltant que vous ayez dû prendre sur vos deniers pour remettre l’appartement en état après la défection de votre fille. C’est démentiel …
Je comprends tout à fait que cela a mis un terme à vos relations. Il aurait été surprenant que vous continuez à entretenir une relation avec votre fille après un tel évènement.
Tenez bon, Hélène. Plein de courage!
Chère Carole
Oui, effectivement que la situation de Gabriel est très épuisante pour vous . De le voir souffrir ainsi ,vous arrache le cœur .Je sais aussi ,que la profession d’infirmière que vous exercez est très exigeante et de répondre aux multiples besoins des patients devient lessivant à la fin d’une journée en temps normal. Votre travail ne consiste pas seulement à soigner les gens . Vous êtes à la fois psychologue ,travailleuse sociale etc… En ce moment c’est pire compte tenu du climat à la maison
Quand vous quittez pour le travail le matin ,votre journée à vous est débutée depuis longtemps. Au retour ,vous n’avez aucun répit ,la journée s’étire à ne plus finir. Et souvent dans votre situation ,le sommeil tarde à venir, essayant de trouver des solutions pour aider Gabriel.
Je comprends votre découragement et surtout ,protégez-vous . Il ne faut pas à votre tour tomber au combat
Selon vous ,ce besoin excessif de sommeil chez Gabriel ,ne cacherait pas un état dépressif ???
C’est dommage que vous n’habitiez pas à Québec , À l’hôpital où je travaille ,il y a des pédiatres spécialisés en Médecine de l’adolescence. Ils font des miracles, je n’en reviens pas .
Ils prennent les jeunes patients en charge à touts les niveaux.. Allant des problèmes physiques, gynécologiques, psychologiques et psychiatriques. Ainsi ,les adolescents n’ont pas l’impression de se rendre chez un psy. Ils sont d’une grande disponibilité et touts les frais sont en charge du Gouvernement . Ici ,il existe une assurance maladie gouvernementale
Souvent la porte d’entrée pour amener les jeunes à consulter, c’est une simple prescription de pilules anticonceptionnelles , de pilules pour l’acné etc…et tout s’enchaîne par la suite sans que l’adolescent sans aperçoive . Il est amené à verbaliser .
Je prends régulièrement des appels de ces jeunes patients, me disant eux même que cela ne va pas bien et veulent un rendez-vous avec leur médecin traitant.
Je suis de tout cœur avec vous
Hélène
cher hélène,
oui, je pense qu il y a une forme de dépression; il aété suivi plusieurs mois par mon psychiatre emdr, et il en est ressorti plusieurs choses
1) nombreux troubles dépressifs dans les familles paternelles et maternelles , donc terrain héréditaire problématique
2) trop jeune pour pouvoir poser réellement un diagnostic, d autant plus que le cerveau et la personnalité, sont en pleine construction…
3) traumatismes divers très précoces; par ex, son père l a enlevé pour la 1ère fois à l age de 8 mois, une nuit ( alors qu il dormait profondément); il a disparu pendant 48 h, qans que j ai jamais pu savoir, ce qui s était passé; ses 1ers troubles du sommeil, datent de cette période;
puis par la suite, je vous ai raconté dans quelle folie , nous avons vécu ….
carole
Bonsoir à vous toutes et tous,
Vous trouvez normal que mon frère me traite de néo-libéral parce que je refuse de considérer qu’il existe un déséquilibre financier entre mon ex-femme et moi, comme argument d’obligation et de dépendance, intériorisé chez ma fille, mon ex -femme (et pas que visiblement … ) .. Je suis prof, et elle aussi , et je ne suis pas ingénieur chez Total à 7 000 euros / mois !!! Que je sache le juge, à l’époque, n’a pas considéré nécessaire une prestation compensatoire mais une pension alimentaire ….
Je pense qu’il confond néo-libéral et libertaire, mais j’espère pour lui que la vie lui apprendra à faire la différence !!! Et qu’il n’a pas compris que je n’ai pas divorcé pour rien, avec des Double-Bind qui n’avaient l’air de rien … Donc que mon ex-femme gagne moins que moi n’est plus mon problème, c’est le sien, moi en mon temps, j’ai tout fait pour l’aider à gagner autant que moi, en lui laissant terminer sa licence, si elle l’avait terminé, en passant le CAPES (qu’elle aurait eu les doigts dans le nez) si elle l’avait passé; elle n’en a pas voulu, elle n’est pas allée jusqu’au bout; ça la regarde … Plus à moi …
Donc, verser 4 500 Euros par an à ma fille, à travers la PA, l’orthodontie (que je finance intégralement en assurant ma fille ce que sa mère n’est pas capable de faire puisqu’elle ne le fait pas ) ; payer des vacances , des fringues, des pompes à l’occasion (pas tout le temps , non, faut pas déconner) ; des visites, des restos, sans compter les trajets à sens unique (sauf quand sa mère venait vérifier que j’étais un père digne … y ‘a 5 ans la dernière fois) et tout ça … .; ça ne suffit pas … OK, ça marche … Tout en venant se plaindre à moi (normal vu qu’elle n’avait personne d’autre) que la vie était dure (pauvre chérie), qu’elle gagnait moins que moi pendant 10 ans suite au divorce … Et oui, j’en ai plus rien à foutre en effet; c’est sa vie comme si je devais continuer à être l’Etat-Providence d’un état qui n’existe plus ..
Tout ceci relève de la responsabilité individuelle, notamment de la part de personnes qui n’hésitent jamais à sortir cela comme argument tout en comptant sur quelqu’un d’autre pour ne pas assumer la leur !! Comme lorsque mon ex-femme me demandait de garder ma fille lors d’une grève sur les retraites vers 2010 (à peu près au moment où la tarée commençait ses envahissements) parce qu’elle savait que je faisais grève et que j’étais donc dispo …
Je lui avais mal répondu à l’époque, lui disant qu’elle aussi pouvait faire grève, que c’était son droit en tant que salariée, mais non, elle ne pouvait pas … Comme si moi je pouvais plus, comme si ça n’allait pas m’enlever une journée de salaire … Ben voyons, en se défaussant sur la responsabilité d’un autre pour ne pas assumer la sienne, et venir se plaindre dans 15 ans qu’elle a une retraite misérable … Elle ira se plaindre à un autre !!! Il y a aussi des responsabilités collectives à un moment , on les prend ou pas, mais par contre on ne vient pas se plaindre ensuite, c’est trop facile … C’est à force de ce genre de choses, de demandes que l’autre ne peut pas tenir mais sur lequel on se déresponsabilise que l’on a ce que l’on a , et on mérite au final ce que l’on a , y compris malheureusement ceux qui ne l’ont pas mérité parce qu’ils se sont battus : en Août 2003, quand j’ai eu ma paye, j’ai compris que j’avais fait grève pendant 1 mois en cumulé, j’ai pris cher, comme pas mal de copains, copines, ami(e)s … j’ai assumé et n’ai fait chier personne, j’ai même payé la PA, sans broncher ….. Mais c’est marrant comme d’autres comptent sur vous pour vous cramer les ailes pendant qu’eux./elles restent à l’abri, ne risquent rien , escomptant par contre récolter les bénéfices d’une action à laquelle ils n’ont pas participé , et qui ne se privent jamais pour faire de grandes leçons de générosité, d’altruisme, ou dénoncer que vous êtes égoiste lorsqu’on froisse la pétale de leur Narcisse …
Je vais te laisser tout ce joli monde se démerder sans moi : je demande ma mut’ dans l’académie de Nice, de Marseille ou de Montpellier (vous noterez que j’ai bien évité l’académie de Toulouse, je ne sais pas pourquoi, mais c’est assez volontaire 🙂 ), loin en tout cas … Au moins je serai loin des demandes de la gynécée d’une part, et des jugements de toute part, d’autre part … et des double-bind qui m’empêchent de vivre … Démerdez vous avec vos contradictions mais ne me demandez plus de les résoudre
Pour la réflexion du soir; je suis très en colère !!!
“La mésestime de soi a une fausse apparence de moralité et de religion” Baruch Spinoza … Quand un philosophe du XVIIéme siécle anticipait cette règle, quasi-psychanalytique, moderne ; et sociale sur laquelle repose la dépendance affective … Faîtes vibrer cette phrase avec vos expériences respectives avec nos PN respectifs, mâles ou femelles … La mienne détestait que je lui cite Spinoza ou Bourdieu quand ça tombait comme ça et que je me souvenais d’une phrase idoine qui tombait bien dans la situation (de domination, généralement) ; évidemment … Elle comprenait que je comprenais, me disant invariablement à ces occasions là « que j’avais un problème » ….. Je confirme, même 2, elle déjà et ensuite ce qui a fait que toute stratégie avait fini par fonctionner …. et ce n’est pas pour autant que psychologiquement on s’en sort, surtout quand la princesse revient envahIr , sans arrêts … Et parfois, tentait elle une citation de Spinoza pour me reséduire tout en m’expliquant que je n’y comprenais rien … Bien sûr c’est évident !! Parfois, je me compare à du jus de poire tellement j’ai été pressé et essoré ….
Amicalement à vous toutes
Adzo
Votre ex est vacataire, Adzo?
Si elle l’est, oui, il existe un déséquilibre financier entre elle et vous.
Mais elle ne peut rester dans la plainte perpétuelle si elle-même s’est auto-censurée pour ne pas passer le CAPES.
Elle peut toujours passer une Validation des Acquis de l’Expérience si vraiment elle veut rééquilibrer son statut. Ca doit être encore possible non?
Personnellement, j’y pense pour accéder à une meilleure situation que ma situation de vacataire précaire. Je pensais pouvoir m’en passer en postulant sur des emplois de prof via la territoriale, mais je me rends compte que mes études d’art avec un diplôme BAC+4 du ministère de la Culture ne sont pas suffisantes aujourd’hui. Et le fait que j’ai plutôt une expérience professorale socio-culturelle et industrielle que professorale classique, me handicape sur des postes à l’EN.
Ca ne fait pas de moi pour autant une mauvaise prof, au contraire, je suis très bien notée dans ce que j’enseigne depuis 11 ans maintenant. Mais c’est un vrai problème au plan financier. J’ai eu beau souscrire à une retraite complémentaire, je me dis qu’il faut que je me penche sur une VAE pour accéder à une meilleure vie pro. Moins de précarité aussi.
Mais si j’y pense sérieusement aujourd’hui, il y a quelques années, c’était pour moi totalement impensable tant la gestion du dossier opusien, de tas de choses difficiles à gérer en même temps, ne me permettaient pas psychologiquement et matériellement d’envisager de prendre du temps pour réaliser cela pour moi. J’aurais fait un burn out, et j’étais déjà pas loin de le faire rien qu’avec ce que j’avais à assumer.
Peut-être en est-il de même pour votre ex femme, ou peut-être est-ce simplement par paresse et manque de confiance en elle…Auquel cas, elle peut travailler ça avec un psy qui l’aide à se redynamiser, à sortir de la peur…
Vous savez Adzo, nous autres filles sommes éduquées encore pas mal à nous maintenir dans une situation médiocre pour laisser place aux hommes, comme si nous étions indignes de réussir par nous-même. Ce n’est pas quelque chose de forcément dit explicitement dans nos éducations mais, c’est quelque chose qui s’ancre dans nos têtes dès l’adolescence, comme une sorte de nécessité sacrificielle liée à notre genre. C’est ainsi que démarre l’autocensure, dans les études déjà, puis l’acceptation de différents jobs de seconde zone même si nous valons beaucoup mieux que cela. Une fois mariées ou en couple, plus question de privilégier la carrière. Quand les enfants sont petits, nous renonçons encore très facilement à nous-mêmes pour nous occuper des enfants, du ménage, de la gestion du foyer, pensant qu’on aura le temps plus tard. Et puis le temps passe, les soucis s’accumulent et toute énergie pour soi s’éteint progressivement parce que l’on a tellement pensé aux enfants, au mari, aux obligations diverses et variées qu’on a perdu de vue ses propres rêves, ses propres aspirations. C’est ce qui est peut-être arrivé à votre ex…
Maintenant dégagée de responsabilités maternelles intensives, parce que votre fille grandit, elle doit pouvoir se redonner des priorités pour elle-même. Cesser de mettre votre fille en paravent ou raison pour ne pas se consacrer à une VAE ou à repasser sa licence et passer le CAPES.
Bien sûr, c’est du travail. Mais elle sera fière après d’avoir un meilleur statut, même s’il est arrivé tardivement dans sa vie. Et elle sera fière d’y être arrivée seule.
Vous ne pouvez rien pour elle et elle ne peut pas vous rendre responsable de ses échecs. C’est trop facile…d’autant que vous l’aviez encouragée par le passé à faire ces démarches.
Elle est responsable d’elle-même, de son émancipation ou de sa non-émancipation.
C’est sans doute ce qui la gêne, car elle a toujours certainement pu compter sur vous ou sur d’autres personnes pour excuser et compenser son manque de courage et de motivation personnel. Aujourd’hui, elle doit s’assumer comme une adulte vis à vis de ses choix à elle quels qu’ils soient et ça lui fait bizarre et c’est très inconfortable psychologiquement pour elle. Elle n’a plus d’argument pour ne pas agir et se trouve confrontée à une auto-culpabilité énorme, un gros gâchis. Alors qu’elle aille en parler à un psy qui pourra l’aider à sortir de cette situation qu’elle a elle-même créée en se refusant d’avancer. Ce n’est pas à vous à assumer le rôle de psy et de béquille. Vous avez vous aussi à vous reconstruire par rapport à votre vécu difficile personnel.
Votre ex doit comprendre cela. Et s’adresser à un pro pour l’aider. Comme vous, vous faites appel à une psy pro pour vous aider à remonter la pente.
Bon courage!
Merci Françoise pour votre réponse
Oui mon ex-femme est vacataire en partie au sein de l’EN mais elle a aussi des employeurs privés pusiqu’elle enseigne dans des écoles de commerce … Donc, je sais bien que sa situation fait qu’elle gagne moins que ce que je gagne mais encore une fois je n’y peux rien et surtout je refuse cela comme argument ou alibi que je serai « défaillant » quant à mes contributions auprès de ma fille et que ma fille puisse intérioriser ce discours là … Surtout qu’elle ne compte rien changer à sa situation, c’est cela que je trouve assez désolant …
Pour que ma fille me dise que je suis une merde dans 10 ans (je pense à Hélène et à son témoignage) parce que j’ai dit non !!!
Non les vraies merdes chez les hommes, ce sont ceux qui n’assument pas affectivement et matériellement le fait d’avoir fait un enfant , ceux qui laissent les mères dans la merde ; ce n’est pas mon cas …
Par contre , à trop exploiter ma culpabilité supposée, dans un effet Pygmalion par le bas, à force de se sous-entendre dire que l’on est défaillant, pas comme il faut, pas à la hauteur, de tjs avoir une dette en fait, originelle … je peux aussi tirer un trait, avoir une autre vie , un de mes rêves d’ado auquel je participerai moi seul ; partir définitivement en Californie du Sud, à la frontière du Mexique , même si je dois récolter des pamplemousses ; je m’en fous …
A titre de comparaison, j’ai une collègue qui est devenue une amie et qui, aprés avoir eu une vie assez mouvementée sur le plan professionnel et aprés avoir pas mal bourlinguée, s’est prise en main et en charge : elle a repris les études à 40 ans bien passés, a passé et réussi le CAPES de Lettres … Je dois dire que je suis assez admiratif de ce genre de parcours
Je comprends bien ces mécanismes d’autocensure que les femmes subissent dans le domaine professionnel; une forme de violence symbolique de plus subie par les femmes à travers une socialisation différenciée des genres et qui reste basée pour le principal sur le stéréotype ancestral de la division sexuelle du travail , tant dans la sphère publique que domestique … Que mon ex-femme (ou qu’on a pu lui mettre aussi) a pu se mettre dans la tête, mettant sûrement aussi la charrue avant les boeufs, préférant avoir un enfant plutôt que de terminer sa licence et assurer sa vie professionnelle … J’ai discuté de ça avec elle à l’époque pour connaître, au moins théoriquement ce genre de mécanismes, mais mon message ne passait pas. Pire, elle s’est arrêtée au pied du mur avec la moitié de sa Licence mais sans la terminer et donc dans l’impossibilité de pouvoir passer le CAPES, comme un acte manqué …
Je n’en ai pas discuté avec elle, mais je ne pense pas qu’elle envisage de passer le CAPES, j’en suis même certain (because la mutation nationale ou au minimum académique derrière), ni même d’envisager une VAE qu’elle pourrait négocier avec un de ses employeurs privés par exemple quant au financement (de ce que j’en sais , ça coûte un bras apparemment) … Mais encore une fois elle met la charrue avant les boeufs en priorisant absolument la vie de couple avec un autre, de plus (dont elle finira par tout attendre ce qui risque de mal finir d’ailleurs) plutôt que de s’assurer elle-même une stabilité professionnelle, c’est en tout cas l’impression que tout cela me donne… Ca la regarde et elle a parfaitement le droit de refaire sa vie, tout dépend ce qu’elle attend de l’autre … En tout cas de mon côté, elle n’a plus rien à attendre de moi , sauf une chose que je sois le père de ma fille …
Vous savez, la tordue me le disait parfois que « j’étais trop gentil, trop souple, que je ne savais pas dire non; que si elle était à ma place ça ne se passerait pas ainsi » (sauf qu’elle pouvait tjs causer elle, sans avoir d’enfant et sans justement être à ma place) , mais d’une certaine manière elle avait raison … Le / la PN nous en apprend énormément sur nous même , sur nos failles qui font qu’on le/la croise … et qu’on se barre … Peut-être pour cela que je l’ai envoyée balader toute l’année 2010 la tordue; à la fois parce que je sentais instinctivement le coup fourré et que je refusais d’en savoir autant sur moi-même.
Finalement ce genre d’expérience nous transforme, au moins dans mon cas, et forcément ça choque pas mal de monde tellement habitué à ce que l’on était avant et ne sera plus …
Avec ce double-bind fondamental encore non dit mais que je sens bien venir; du genre : « t’es plus comme avant , mais on t’aime quand même, tu sais » … La tordue me la fait celui-là, à maintes reprises avec je à la place de on !! Intéressant; je ne suis plus comme avant (c’était quand avant d’ailleurs ?) mais tu m’aimes quand même !!! Donc avant tu ne m’aimais pas en fait, ou plutôt tu m’aimes encore (ou me le faire croire en tout cas) bien que j’ai changé; en espérant que je n’ai pas trop changé quand même ; histoire de pouvoir continuer à venir à puiser dans mon énergie, à me pomper la moelle … Je ne sais pas qui va me le sortir celui là mais ça va tomber un de ses 4, c’est sûr, sous une forme ou une autre …
Adzo
Bonjour Adzo
Votre fille n’a plus 5 ans. Donc votre ex-femme doit pouvoir assumer sans trop de soucis après un CAPES, un déplacement académique sans que ça lui pose trop de problèmes. C’est pas la mort du petit cheval. Et je pense qu’à plus de 40 ans, ces déplacements sont moindres que lorsqu’on a 25 ou 30 ans. Et si elle redoute cela, elle peut toujours passer un diplôme pour être institutrice avec sa license. Elle sera assurée de rester sur la région.
Je la trouve gonflée d’attendre qu’un homme à chaque fois l’entretienne ou résolve ses problèmes financiers à sa place. Le conjoint n’est pas un pourvoyeur financier. Si c’est uniquement cela qu’elle voit côté relation de couple, elle ne pourra qu’aller d’échec amoureux en échec amoureux. Et elle ne peut pas aimer l’autre dans un tel état d’esprit, ça me paraît impossible.
Vous avez raison de ne pas céder et de la renvoyer à elle-même. Vous n’êtes pas là pour compenser son manque d’autonomie personnelle.
Si elle se sent en manque total de confiance par rapport à elle-même, elle peut aller consulter un psy pour l’aider à sauter le pas, dépasser ses peurs et son autocensure.
Mais elle n’a pas à vous faire payer ou à vous mettre la pression pour que vous l’assumiez financièrement en plus de votre fille. La pension alimentaire est faite pour donner au conjoint qui a la garde principale, les moyens d’ assumer l’enfant ou les enfants, non de faire vivre le conjoint.
Et elle n’a pas non plus à mettre la pression sur un éventuel futur conjoint pour qu’il l’assume financièrement.
Je ne vois pas pourquoi vous devriez vous sentir coupable de quoi que ce soit puisque vous assumez affectivement et financièrement votre fille.
C’est à votre ex maintenant à se prendre en charge. Et si elle ne le fait pas, ce n’est pas votre problème, c’est le sien.
Tenez bon dans votre position. Au moins vous pouvez vous dire que l’expérience PN vous a servi à pouvoir dire non et à poser les limites que peut-être vous n’auriez pas su poser avant.
Le fait de ne pas céder va aussi assainir la relation avec votre ex, même si pour le moment elle tente de vous reporter la faute. C’est comme qui dirait une dernière pirouette pour tenter de vous remettre sous culpabilité et emprise d’une certaine façon aussi. Bien que son attitude ne se compare pas d’avec la jeune femme PN, c’est aussi une tentative de vous aliéner.
Donc tenez bon…ne vous laissez pas faire.
Et votre frère n’a pas à vous faire des reproches. Si votre ex met la pression sur lui pour tenter de vous faire céder, c’est vraiment malfaisant et manipulateur. Dites lui son fait et qu’elle doit s’assumer financièrement. Que vous n’êtes pas là pour la gérer financièrement.
Qu’elle est une grande personne responsable et qu’elle doit s’assumer elle-même.
Bon courage Adzo et j’espère que d’ici quelque temps, votre ex ne vous ennuiera plus avec ça.
Bonsoir Françoise, Hélène et Carole ,
Je lui ai déjà dit plusieurs fois, notamment cet été lors de l’affaire de la colo ou du Lycée Français de Valence, que je n’avais pas à assumer ses insuffisances , ses manques, qu’elle ne pouvait pas non plus prendre en otage sa fille sur le dernier thème … D’ailleurs, ce thème est tombé aux oubliettes de l’histoire, désormais mon ex étant occupé sur autre chose , ma fille devant en subir les conséquences quant à sa futute scolarisation au lycée pour l’année prochaine … Je laisse faire , je suis fatigué, je n’ai pas envie de batailler … Par contre qu’elle ne vienne plus jamais me parler de l’intérêt de ma fille, de ses besoins ou de son bonheur; là elle va être reçue par contre …
D’aprés mon frère qui n’est en rien juriste, ce que couvre une pension alimentaire est contenu dans le qualificatif, donc c’est alimentaire et ne renverrait selon sa définition (qui tombe de je ne sais où tant les juges ne sont pas d’accord entre eux, et la jurisprudence assez contradictoire de ce que j’ai pu en lire un peu) qu’à la bouffe … Je savais ma fille vorace à table (notamment en ce moment, à l’adolescence) mais pas au point de manger pour l’équivalent de la PA … Voire la PA fois deux puisque ma fille est aussi à la charge de sa mère …
Surtout quand j’ai pu lire des contradictions étonnantes sur le net , la PA c’est pour la bouffe, mais celui qui la verse doit quand même payer la moitié de la cantine : faudrait savoir à un moment donné !!! Comme cette maman qui réclamait une hausse de la PA (déjà énorme, je trouve – 550 Euros pour un seul enfant- certes proportionnelle aux revenus de son ex-mari) au prétexte qu’il s’était mis avec une femme gagnant le même revenu que lui … Mais y en a qui rêvent complet et qui ne semblent pas avoir pigé le principe même du divorce …
Donc je me suis un peu renseigné , sur le net et aussi auprés de très ancien(ne)s élèves qui pour certains sont devenus avocats ou magistrats (ils ont fait un peu de Droit donc 🙂 ) : donc la PA prévoit tout ce qui vient satisfaire les besoins d’éducation et d’entretien de l’enfant … Et à partir de là; le parent perceveur de la PA n’a pas à demander quoique ce soit au parent payeur , sauf à titre exceptionnel et libéralités entre les parties … Ou alors demander une augmentation de la PA … C’est marrant comme elle ne le fait pas , et non, parce que là faudrait tout mettre sur la table ; et effectivement elle n’y a pas intérêt …
Je vais mieux ce soir , surtout quand c’est un ancien élève qui me confirme tout ça ; un avocat spécialisé en Droit du travail (ça ne m’étonne pas de lui) et que je revois à l’occasion … Déjà à l’époque, ça remonte à presque 10 ans, il était capable d’organiser des manif dans la cour du lycée pour avoir plus souvent des frites à la cantine …
Amicalement
Adzo
cher adzo,
je vais vous en parler à mon aise, vu que j ai été dans la meme situation que votre ex ( avec mon 1er mari qui avait une très belle situation); votre ex vous prend pour une pompe à fric, ni plus ni moins; au lieu de dire non à votre fille ( les parents ne vont pas au resto tous les jours, et ne s achètent pas des tas de fringues 🙂 ), elle la renvoie vers vous; mais attention aussi, les gosses jouent facilement de ça! ma fille vers l age de 15 ans était très forte à ce jeu là
ceci dit, en tat que féministe, je trouve que c est gonflé de la part de la maman, de présenter l » homme », comme celui qui doit payer: on fait avec ce qu on a , et nos enfants doivent aussi apprendre cela; hormis la PA, rien n est du , point barre; on peut toujours négocier entre adultes, pour le bien de l enfant ( orthodontie, par ex), mais tout le reste, c est pas une obligation…
ex syndicaliste aussi, je connais la frustration de se battre, et que certains qui ont bien sur, refusé de bouger leurs fesses, récupèrent( tranquille émile 🙂 ), le fruit des luttes;
Quant à votre frère, renvoyez le à la lecture du » capital »…vous n etes pas un gros capitaliste se goinffrant, mais un homme divorcé, qui demande tout simplement , qu on ne le prenne pas pour un vache à traire…
amicalement
carole
Bonsoir Carole,
Oui, ma fille profite de la situation ; elle me la joue à la culpabilité (et sûrement a t-elle été à bonne école) de ma prétendue absence lors de la relation avec la tordue alors que j’ai continué à assumer mon rôle de père, à l’amener à l’école etc …. même si j’ai été moins présent ; elle est dans l’âge pour faire ça … Sauf que je n’ai pas le même âge … Je l’ai d’ailleurs pris en flagrant délit de ce qu’elle ne savait pas mais croyait savoir quant à la relation avec la tordue, il n’y a pas lgtps : elle prétendait savoir alors je lui ai demandé ce qu’elle savait … Ben oui, autrement dit elle datait ma relation avec elle d’un an et demi de moins que la réalité, elle n’a rien vu de ce qui s’est passé toute l’année 2010 et d’une partie de l’année 2011 .. Elle pensait même que la 1 ére fois que je l’avais revue , c’était en sa présence , la seule fois où elle l’a vue, alors que je l’avais revue largement avant … Aprés, je pense qu’elle a intériorisé un discours, celui de sa mère, lui disant que je dois être un père bien indigne si je ne satisfais pas les moindres besoins de ma fille … J’ai connu ça avec elle lorsque j’étais en couple … Discours que je vais devoir casser, en imposant le mien, que ça plaise ou pas à ma fille !! Mais au final, c’est lui rendre service pour l’avenir …
Amicalement, je vous souhaite bcp de courage face à ce que vous traversez avec votre fils
Adzo
Chères Forester ,Françoise et Carole
En premier ,je vous remercie de vos commentaires remplis de compassions et de plus je m’excuse pour ce silence de quelques jours pour y répondre. Il m’est difficile d’en parler et puis de me rendre au boulot par la suite . Ou vise versa, de répondre en revenant du travail et passer ma soirée seule en me mémorisant ses évènements.
Ce matin , cela va un peu mieux. Hier ,j’ai discuté avec une pédiatre spécialisée pour la maltraitance faite envers les enfants, L’hôpital où je travaille est un centre spécialisé en ce domaine. Quelques pédiatres s’occupent des cas d’abus des enfants et se rendent régulièrement à la Cours pour témoigner.
Donc ,j’ai discuté avec l’une d’elle hier ,ayant trop de remords et de peine depuis quelques temps.
Chère Forester ,cette pédiatre m’a dit la même chose que vous et m’a serré dans ses bras.
Elle m’a dit ,je n’aurais jamais pensé que tu avais vécu un pareil drame ,tu es si lumineuse et toujours si souriante.
De plus ,elle m’a dit ,qu’il y a 15 ans ,il était difficile parfois difficile de gagner nos causes , nous les femmes et enfants violentés et surtout que je n’avais aucuns rapports de police en main et aucun témoin. Aujourd’hui ,il en est autrement
J’étais isolée ,pas de famille ,plus d’amies car il avait fait des bêtises à tout les gens de mon entourage . Il me restait bien ma bonne amie d’enfance mais je ne voulais pas l’impliquer dans cette histoire ; de peur de l’a voir s’éloigner ,elle aussi.
Chère Françoise ,pour répondre à votre question ,pourquoi ,les enfants reviennent vers moi.
Je crois détenir la réponse. Ils savent que ma porte est grande ouverte à touts leurs problèmes et peut importe les situations ,.Je reste calme ,je ne l’aie juge pas etc…
Souvent ,après les avoir écouté , je leurs demande si leur père est au courant de ça.
Ils me répondent toujours, bien sûr que non. Alors ,au moins ,je sert encore à quelque
chose. C’est peu me direz -vous , mais pour moi c’est beaucoup. De savoir qu’ils ont besoin de moi dans leurs vie quand cela va mal, me prouve que dans le fond ,je suis encore leur mère.
Chère Carole ,mon cœur de mère restera à jamais marqué au fer rouge. Peu importe les thérapies ,il en saura toujours ainsi. Je mourrai avec ce chagrin.
Sur ,les conseils d’une bonne amie . Lors de mon décès ,je joindrai à mon testament une lettre
expliquant le drame et les circonstances de leurs abandons de ma part.
Bonne journée
Ici à Québec ,les températures se maintiennent au dessus des moyennes de saison
Hélène
chère hélène,
vous avez très bien fait de parler avec cette pédiatre, l isolement est la pire des choses!
nous trainons tous et toutes, ici, des choses difficiles; pour moi, gabriel semble de nouveau se mettre dans l évitement de tout: pbs récurents de sommeil, il se lève un jour sur deux, bref difficile
de plus, dans mon travail, je vois la crise frapper très durement: couples agés dépendants, ne pouvant payer une structure vivant dans des conditions affreuses, malades qui sortent de l hôpital, avant meme d etre guéris, des gens qui ne consultent pas, car n ayant pas l argent pour payer le médecin ( les urgences les renvoient chez eux… sans meme les avoir examiné!) etc, etc…un découragement m envahit
amitiés à tous
carole
Bonjour Carole
L’évitement juste après avoir été secoué avec l’histoire de la camionnette est une réaction assez normale. C’est dû au choc, à la peur. Mais c’est aussi une manifestation de sa peur de sortir aussi de la situation d’enfermement dans laquelle il est et se maintient. Je me doute que le voir se remettre en situation d’échec doit vous faire beaucoup de peine. Alors peut-être si vous n’avez pas la possibilité de lui parler, lui écrire un petit mot que vous épinglez sur le frigo pour lui dire que vous comprenez ses peurs, que vous l’aimez très fort mais que l’évitement, c’est pas LA solution pour qu’il puisse dépasser ses angoisses et avancer dans son rêve de devenir informaticien. Chaque jour où il décroche l’éloigne de la réalisation de son rêve.
Quand j’avais son âge, que j’étais au bord du désespoir entre la maladie et la situation familiale, une chanson m’a beaucoup aidée à avancer, à m’accrocher: si tu plonges de Michel Berger. Il a écrit cette chanson pour son fils, pour l’aider à avancer dans sa vie d’adolescent, malgré la peur qui existe en chacun de se réaliser.
Je vous la passe pour Gabriel. J’espère qu’elle pourra vous redonner du moral et contribuer à lui redonner de la sérénité pour retrouver le goût d’avancer.
http://www.wat.tv/video/michel-berger-si-tu-plonges-5e511_33xd1_.html
Je me doute que ce que vous voyez à l’hôpital ne vous réjouit pas. J’enseigne de mon côté le dessin et la peinture à des personnels soignants et non soignants de l’hôpital de ma ville chaque vendredi après-midi et ils voient les mêmes choses que vous, sont confrontés au même désespoir. Comme je leur dis souvent, si vous faites tout ce que vous pouvez auprès d’eux, vous contribuez à rééquilibrer ce qui tente d’être laminé par la financiarisation de l’hôpital public. Ce n’est sans doute pas grand chose, mais c’est immense pour les malades.
Donc tenez bon et soyez consciente que chaque petit moment où vous donnez de l’amour et de l’écoute et du soin aux patients, est très précieux, une forme de résistance aussi. Si petite soit-elle.
Plein de soutien et de courage, Carole!
Je comprends chère Hélène, votre dualité vis à vis de vos enfants et que vous vous accrochiez à ces rencontres pour garder contact et avoir l’impression d’être encore leur maman.
Mais la leur de dualité m’échappe, puisque vous en récoltez la plupart du temps, non du respect et de l’affection, mais essentiellement du mépris et du jugement négatif sur votre personne.
Certes, l’humain est paradoxal, mais quand même…Je trouve sacrément opportuniste leur
comportement consistant à vous charger de leurs problèmes tout en continuant à vous ridiculiser et à vous maltraiter psychologiquement.
C’est trop facile et surtout profondément destructeur…Pour moi, c’est un chantage affectif dissimulé et permanent qu’ils vous font subir et ça me fait de la peine pour vous.
Chère Hélène,
Vous ne devriez pas vous laisser traiter ainsi par vos enfants. S’ils ont fait le choix de rester avec un père malfaisant et nuisible, c’est leur problème. Mais il en subsiste un autre: c’est que vous ne vous faites pas assez respecter. Du coup, c’est encore vous qui en subissez les conséquences.
Et le fait que vos propres enfants vous disent de la fermer est totalement irrespectueux. Donc, il faudrait que vous puissiez mieux vous positionner par rapport à eux, qui restent vos enfants, et je sais que la situation n’est pas aisée pour vous, car je sens que vous craignez de ne plus les voir, au moindre mot de travers.
Le tout est de savoir rester dans la nuance, mais ce n’est pas facile, quand on a à faire à de tels énergumènes, qui ont été façonnés à l’image de leur père, parce qu’il l’a bien voulu ainsi, et tout cela pour vous faire encore souffrir.
Je reconnais bien là la stratégie du MPN, qui utilise des tiers pour encore nuire, par tous les moyens.
Sachez, Hélène, que nous sommes de tout coeur avec vous, et que personne ici ne vous laissera tomber, car, si eux n’en valent pas la peine, vous, vous êtes bien mieux que cela, vous êtes une personne de qui dégage la lumière, et ce n’est pas donné à tout le monde.
Je vous le dis bien sincèrement , avec toutes mes amitiés,
Forester.
Chère Françoise
Je suis très consciente du mal que j’ai fait aux enfants mais eux ne semblent aucunement en souffrir. Malheureusement ,ils gravitent autour de leur père en rejetant continuellement mes conseils et ridiculisent mon expérience de vie.
Je suis très indépendante et ne demande jamais rien à personne .Je ne leurs parle jamais de mes problèmes quels qu’ils soient. Ils ne savent rien de moi et ne veulent pas le savoir. Ils ont raison ,ils ont bien assez d’eux et de leurs enfants
Je peux être des semaines sans nouvelles d’eux . Je ne suis pas du genre à téléphoner pour parler de la pluie et du beau temps Ils savent une chose, qu’ils peuvent compter sur moi.
Je suis quand même leur mère peut importe comment ils me traitent.
Je ne me retrouve dans aucun de mes enfants. Ils n’ont rien de moi allant même à me dire de fermer ma gueul….si j’essaie d’intervenir dans toutes discussions même les plus banales .
Je n’approuve pas leurs éducations en général et si j’ose intervenir , je me fait vite remettre à ma place . Je sais que ma vie est un beau gâchis et peu importe les actions que je fais pour y remédier, il n’y a personne pour m’écouter.
Malgré tout ,je ne lâche pas prise .Je maintiens devant eux mes valeurs même si je me fais ridiculiser
Bonne soirée
Hélène
chère hélène,
que de souffrances dans votre cœur…n oubliez jamais, que personne n a le droit de piétiner quelqu un d autre, pas meme nos propres enfants
de tout cœur avec vous
carole
Chère Hélène
Pourquoi vous accuser d’avoir fait du mal à vos enfants Hélène alors que vos enfants ont décidé de leur plein gré et de leur pleine volonté de vivre avec leur père malfaisant? Ce n’est pas vous qui les avez poussés à cette décision mais leur propre désir auquel vous avez accédé. Vous n’êtes pas responsable de leurs désirs de vivre avec un père toxique. Et ils ne peuvent pas vous en vouloir aujourd’hui s’ils ont souffert avec cet homme alors qu’ils ont décidé de leur plein gré de vivre avec leur père plutôt qu’avec vous, simplement pour des raisons matérielles et financières. Qu’ils assument leur avidité pour l’argent et le confort.
Si adultes, ils ne sont pas aptes à voir la réalité de la situation passée et de votre situation présente, c’est un déni profond et de votre personne et de votre vécu. A se demander pourquoi dans ces conditions (puisqu’ils sont si sûrs que vous ne valez rien pour eux) ils maintiennent un contact avec vous? Personnellement, je ne comprends pas leur attitude, sauf à perpétuer les maltraitances morales que votre mari exerçait auparavant contre vous.
Je trouve leur attitude profondément cruelle et perverse.
Cher Adzo,
C’est sûr, c’est vraiment pénible d’avancer en terrain miné avec des gens aussi tordus.
S’ils veulent vivre en asociaux-sociopathes, c’est leur problème, mais faire vivre l’enfer à d’autres, leur compagnes ou compagnons, en est un autre.
Je me suis posé le même questionnement que le vôtre, dernièrement: pourquoi ai-je continué à m’entêter à poursuivre une relation que je savais semblable à une planche pourrie, sur laquelle je tenais en équilibre précaire, pourquoi au-je continué avec cet individu peu fréquentable, alors que j’avais constaté, dès les premiers jours, que beaucoup de choses n’allaient pas chez lui, notamment, son alcoolisme, mais aussi ses fausses promesses (ils sont spécialistes en la matière), son double jeu, sa violence larvée, ses comédies?
Je ne suis pas tombée sur le bon psychothérapeute, qui aurait pu m’aider à décrypter mon ressenti , le pourquoi du comment de cette histoire. Non, il a fallu que je vienne sur ce site, que je réfléchisse sur moi-même tout en méditant sur les récits que j’ai pu y lire, notamment le vôtre.
J’ai décidé qu’à présent, je ne me laisserai plus faire par quiconque, ni femme , ni homme, et que je réagirai à la première offensive.
Je suis bien heureuse de constater que les relations se sont aplanies avec votre fille, bien sûr, tout le monde a mûri dans cette histoire, on finit par tirer des leçons de nos erreurs, et … ne pas les recommencer, si possible… Pour ne pas tomber sur pire!!!
Je retrouve, moi aussi, ma personnalité d’avant, qui est revenue assez rapidement, du fait que je n’ai pas passé assez de temps avec ce fêlé du bocal, mais suffisamment pour qu’il entreprenne son travail de sape.
S’ils sont des destructeurs nés, alors, qu’ils finissent par s’autodétruire, et nous fiche la paix!
Ah! Qu’il est bon de vivre en paix sans n’avoir de comptes à rendre à personne!
Et ne plus se sentir coupable de quelque chose qu’on n’a pas fait.
Vivre sa vie tranquillement, réaliser ses rêves, qui sait? Et c’est du fond du coeur que je vous le souhaite: trouver votre petite maison landaise, plonger dans les rouleaux avec votre fille, avoir des joies simples, et ne plus servir de carpette à des tordus.
Tous, ici, malgré quelques vicissitudes, grosses difficultés, pressions, chantage et autres humiliations, nous nous en sommes sortis, je pense, la tête haute.
C’est ce que je souhaite également à tous ceux et celles qui viendront nous rejoindre prochainement ici.
Avec toutes mes amitiés, Forester.
Bonsoir chère Forester,
Disons que je n’attendais rien d’elle, j’avais ma vie , point … Mais avec une grosse faille dont toutes les autres dérivent, celle de rêver mon rêve d’enfant sans jamais le réaliser, et y a eu pas mal de monde pour m’interdire même de penser à ce rêve.
Quand j’étais petit (à 5 ou 6 ans), je voulais être ou facteur du village de mes vacances Landaises ou bucheron ou berger … Ses vies me paraissaient (pourtant dures par ailleurs) fascinantes , dans un rapport ou aux gens ou à la nature qui correspondait bien au petit garçon que j’étais … Tout ça je l’ai gardé en moi, pas enfant , car un enfant dit ce qu’il est au plus profond, mais on le ridiculisait, s’en moquait gentillement, mais je me rends compte , 40 ans plus tard, que c’était du sérieux … Ca ne blessait pas l’enfant que j’étais d’ailleurs par contre ça allait blesser vraiment l’adulte que je deviendrai.
J’ai eu une mamie extraordinaire pour un petit garçon , mais qui est décédée trop vite lorsque j’avais 5 ans, en 1973; une mamie qui était capable de faire du stop avec moi aprés avoir pris le CITRAM Pau- Bx -qu’elle ne payait pas car mon grand-père que je n’ai jamais connu est mort d’un accident en revenant du travail, travaillait à la SNCF, et la compagnie du CITRAM était une fililale de la SNCF- et passant par Mont-de-Marsan bien sûr… J’aimais aller chez elle , elle m’enlevait presque parfois , et il n’y avait pas le chauffage dans les chambres, juste la chaleur du poele de la pièce d’en bas qui remontait vaguement … Il faisait froid mais je n’avais pas froid, la chaleur venait d’ailleurs.
C’est ce lien que je vais devoir renouer, je commence à lire sur la psychogénéalogie , et même à faire mon propre génosociogramme (j’ai acheté des bouquins de Anne Schutzenberger) , et je le sens déjà , ma mamie que j’adorais va prendre une TRES grande place : normal, elle a perdu son mari en 1958, ma mère avait 12 ans, j’étais le premier petit fils de la lignée, mon ex-femme a perdu son père à 10 ans, et la tordue manquait de son père … Cette gynécée (pas ma grand – mère, même si elle a peut-être comblé un manque qu’elle m’a peut être transmis) voulait combler un manque dont j’ai été l’objet … Désormais , c’est moi qui vais combler mon manque, en réalisant ce que je me suis interdit pendant longtemps … Je comprends mieux pourquoi je faisais encore du rugby avec un genou totalement vrillé, qui tenait avec un strap merdique ou qui se vrillait encore plus ; parce que je ne savais pas dire NON … Et là, les femmes n’avaient rien à voir , c »était moi qui avait à voir avec moi
Amicalement; Forester
Adzo
cher adzo,
oui nos histoires ont surtout à voir avec nous meme; comme disait françoise, partager un plein, au lieu de combler un vide; il n y a que nous meme qui puissions nous réparer (, certes avec l aide de professionnels), en tentant de réaliser nos reves d enfant ( quand c est possible), et aussi en apprenant à faire les deuils, en acceptant la totalité de ce que nous sommes…
bien amicalement
carole
Merci Françoise
C’est exactement se que je pensais de l’adhésion de votre père à l’O.D.
Et bien ses ambitions de domination et son désir de faux pardon en tout cas, sa manière à lui de demander pardon ,lui ont coûté la vie.
Il est vrai, que nous entendons plus parler de l’O.D. depuis une trentaine d’année.
Je me souviens du temps où les gens dénonçaient leurs méthodes de fonctionnement.
Même ici au Québec se fut très médiatisé et j’avais suivi l’affaire de près ,mais je suis loin d’être renseignée comme vous
j’irai voir sur internet quelques articles sur le sujet
Encore merci et bonne soirée
Hélène
Bonjour Christophe
La réponse de Géneviève ne veut pas dire qu’il ne faut pas se plaindre et raconter nos histoires , elle est beaucoup plus profonde que cela.
Nous avons uni nos destinés avec eux ou nous avons eu des enfants avec eux etc….
À nous de prendre les décisions qui s’imposent. Celle de partir ou de rester en attendant d’être prêts à partir. D’ailleurs Géneviève vient de faire un atelier à ce sujet, si je me trompe Géneviève et bien corrigez -moi.
Il n’y a pas de mauvais choix, par contre si nous restons ,comme moi j’ai décidé de faire, j’ai étiré mes deux relations et bien ,il faut vivre avec ce choix et faire avec.. Il n’existe pas de recettes magiques pour les changer sauf quelques solutions pour atténuer les attaques de leurs parts. Il faut se mettre à l’abri pour protéger du mieux que l’on peut les enfants et nous même.
L’important est de savoir à qui nous avons à faire et mettre en branle des mécanismes de défense. Mais ,je dois vous dire que même cette stratégie fonctionne un certain temps mais vient le moment où ça ne fonctionne plus et arrive la goutte qui fait déborder le vase et devons partir.
Moi j’ai dû tout laisser pour acheter la paix mais encore là ….. , la plupart d’entre nous ,ont mené de durs combats et en sont ressortis plus que gagnants. Je les félicite et leurs lève mon chapeau devant leurs luttes acharnées . ( dans le bon sens du mot)
Vous avez raison quand vous dîtes qu’il y a beaucoup de femmes psychopathes mais leurs comportements est différents .Dans la majorité des cas,se sont des mégères qui souffrent du complexe d’Électre
Bonne journée et elle va être belle, avec ce beau soleil.
Hélène
Cher Christophe
C’est très épuisant de jouer au chat et à la souris surtout avec 2 jeunes enfants.
Moi , si j’étais à votre place ,je garderais mes énergies et j’éviterais touts conflits inutiles.
Si votre décision est celle de rester , taisez vous et regardez là aller. De toute façon ,l’important est de savoir à qui vous avez affaire.
Donc protéger vous et mettez vos enfants à l’abri du mieux que vous pouvez
Hélène
Chère Forester
Je crois ,qu’il faut être honnête envers nous même pour avoir les réponse à nos question; au risque, que cette prise de conscience fasse mal. Il n’est pas toujours facile de se dire nos quatre vérités, seuls devant notre miroir. Souvent , nous avons tendance à embellir une relation dans l’unique but de moins souffrir intérieurement
Ici aussi l’été ne veut pas céder sa place
C’est la première fois en 52 ans que j’assiste à ça
Les arbres sont flamboyants et je sort dehors en gilet à manches courtes
Je m’en plaindrai pas ,l’hiver elle, ne passera pas son tour
Hélène
P.S Nous n’avons plus de nouvelles de Val
Chère Françoise
Quand votre père a adhéré à lO.D. ,il était à la recherche de quoi ????
Espérait-il trouver le Pardon pour le mal qu’il vous a fait ????
C’est une entreprise pyramidale, est- se selon vous ,le désir de devenir riche et célèbre…
Vous même ,avez du vous poser un tas de questions et peut-être n’aurez -vous jamais de réponses .
Il me semble que juste d’en entendre parler , j’ai peur. Il est certain que jamais je vais y adhérer
Bonne soirée
Hélène
Mon père recherchait une promotion sociale supplémentaire, Hélène. L’OD étant une forme de think tank oligarchique religieux, rassemblant les plus hautes sphères sociales, essentiellement dans les domaines économiques, financiers, juridiques, industriels, il voulait en faire partie pour avoir l’impression de dominer encore plus les autres.
Ca procédait d’un désir de domination totalitaire complémentaire à sa tyrannie domestique.
Cette violence et cet appétit de la domination lui étaient venus du fait de deux facteurs que j’ai découverts:
– abus sexuels qu’il avait subis de sa mère (elle-même abusée sexuellement ou par son frère ou par son père, je n’ai jamais su) et relation incestuelle et fusionnelle avec elle sans qu’il puisse jamais s’émanciper en tant qu’homme. Il lui faisait un rapport circonstancié de tous ses faits et gestes tous les deux jours. Il détestait cette dépendance psycho affective mais était incapable de s’en détacher. C’était un mélange de répulsion et de fascination qu’il vivait très mal et qui lui donnait l’impression d’être dominé. Il lui fallait donc prendre une revanche sur les femmes, leur faire payer cela (nous étions donc les victimes expiatoires désignées).
– En même temps, cette mère très bigote faisait de la magie noire (héritée de vieilles pratiques paysannes transmises de mères à filles) et donc pour notre père, il lui fallait (selon lui) racheter les péchés de sorcellerie de sa mère. Il pensait par son adhésion à l’OD acheter le pardon de Dieu mais aussi racheter l’âme de sa mère, se guérir aussi de ses pulsions incestueuses…
Voilà un peu ce qui, je pense, (au travers de ce que j’ai découvert) a motivé notre père dans cette adhésion à l’Opus Dei.
Mais il n’y avait pas du tout chez lui de conscience du mal qu’il nous faisait. L’OD définissant le rôle des femmes en général (pas seulement au sein de l’organisation) comme étant uniquement procréatif, domestique, la violence sur les femmes est donc pour cette organisme intégriste, tout à fait légitime. Elle participe de leur éducation à la soumission qui doit être la seule voie respectable qui doit leur être accordée. Ce pour racheter le péché originel attribué à la seule faute d’Eve…
L’OD n’a pu que conforter notre père dans sa violence vis à vis de nous.
Mais aussi le conforter dans son dogmatisme, dans sa psychorigidité, dans sa problématique identitaire.
L’OD est un fantasme d’emprise totalitaire politico-économico-religieuse issu du délire de son fondateur, Escriva de Balaguer (qui rêvait lui aussi de conquérir pouvoir, argent et position nobiliaire, ce qu’il a réussi à faire puisqu’il est devenu marquis). Qui a rencontré le fantasme totalitaire des cardinaux les plus conservateurs de l’institution catholique cléricale mais aussi celui de Franco, Hitler, Pinochet, la junte militaire argentine…
Aujourd’hui l’OD, en plus d’être aux finances du Vatican, est très copine avec les partis politiques néo-nazis, les partis d’extrême droite en général mais aussi avec les think tank néo-libéraux. Le capitalisme néo-libéral qui vise l’enrichissement unique d’une oligarchie triée sur le volet (des familles nobiliaires, bourgeoises, hauts fonctionnaires, juristes, patrons de presse, patrons de télévisions privées, familles d’industriels et de financiers) donc un totalitarisme des plus riches sous couvert de pseudo démocratie est une alliance objective de choix pour l’Opus Dei. Parce qu’elle rejoint son fantasme totalitaire, lui permet de recruter parmi les plus fortunés mais aussi de pouvoir disposer d’un contrôle progressif sur toutes les sphères de pouvoir temporel.
La mise en avant médiatique de l’intégrisme islamique lui permet de pouvoir continuer de conquérir de nouveaux pouvoirs et de détruire la laïcité sans que les citoyens s’en rendent vraiment compte.
Bien sûr l’OD doit faire face à des concurrents: sectes, autres mouvements intégristes catholiques, protestants, orthodoxes, mouvements intégristes juifs mais tant que l’organisme conserve une influence certaine au Vatican,mais aussi dans différents gouvernements (via des responsabilités ministérielles), la fréquentation de think tanks ultra libéraux, via des membres qui sont ou de gros industriels ou des hauts fonctionnaires ou des patrons de presse ou des hommes politiques, l’OD conserve l’espoir de réaliser son fantasme totalitaire dans la durée.
Maintenant, l’organisme du fait d’une médiatisation mondialisée de ses activités politico-financières sous couvert de moralité religieuse, a perdu pas mal de son influence ces dernières années. Différents anciens membres l’attestent dans leurs témoignages sur le site associatif international des victimes de l’OD: Opus Libros.
La fenêtre d’action totalitaire est plus étroite, plus facile à identifier, moins facile qu’à l’époque des années 80, les grandes années de l’OD où à la fois l’organisation pouvait compter sur un gros appui papal mais aussi un rayonnement international via différents politiques sans qu’il y ait de visibilité instantanée via internet ou de grosse opposition citoyenne et catholique à son emprise. Aujourd’hui, une majorité de catholiques se méfient de l’OD, même s’ils n’en connaissent pas tous les aspects.
Cette méfiance leur est souvent venue à la lecture du best seller de Dan Brown: le Da Vinci Code. Même si cette fiction donne de l’OD (enfin, c’est mon opinion personnelle) un visage assez fantaisiste, SM et caricatural, loin du côté procédurier, pervers et manipulateur.
Et puis différents sociologues et politologues ont écrit des ouvrages très bien documentés sur l’OD. Cela a bien aidé à faire comprendre la dangerosité de cette organisation.
Il y a eu aussi des documentaires journalistiques d’investigation sur le sujet.
Certains sont encore accessibles sur Youtube, Dailymotion si ça vous intéresse.
Et enfin, différents anciens membres ont écrit des bouquins sur l’OD et ce qu’ils avaient vécu.
Et Opus Libros, association internationale de victimes de l’Opus Dei a fait aussi de l’information sur le sujet.
Bien sûr, à moins d’y avoir été confronté plus ou moins directement, tout le monde ne fait pas l’effort de se documenter sur ce groupe intégriste catholique, mais globalement, les gens commencent à vraiment se méfier de l’OD et d’autres mouvances sectaires et intégristes cathos, ce qui me fait bien plaisir.
Bonne soirée Hélène, en espérant avoir répondu à votre question.
chère françoise,
j ai beaucoup d admiration pour le travail de Fiametta Vemer, j ai lu ses livres…
quant à votre histoire personnelle, elle montre bien que l on retrouve dans le transgénérationnel, les racines du mal; donc, c est à ceux qui ont la chance et le courage de briser ces liens pervers, que revient le lourd travail de déconstruction du pathos;
amicalement
carole
Hello Carole
C’est Fiammetta Venner qui m’a aidée pour le dossier contre l’Opus Dei. Elle m’a donné accès à pas mal d’informations et à pas mal de ses études sur le sujet, m’a donné de précieux conseils qui m’ont énormément servis et me servent encore. Si je n’avais pas eu son aide, celle de mon avocat, je pense que la gestion du dossier aurait été beaucoup plus difficile et mes chances de gagner moindres.
Je considère que j’ai eu une immense chance d’avoir ces personnes ressources pour m’aider.
Je le mesure tous les jours. Et le fait d’être toujours en contact me permet aussi d’être plus détendue face aux harcèlements périodiques de l’OD.
Concernant mon histoire, disons qu’elle montre que si les personnes ne traitent pas leur propre problématique identitaire, relationnelle, leurs traumatismes dès lors qu’adultes, cela retombe encore plus lourdement sur eux et sur leurs descendants. Et c’est un poids supplémentaire sur les épaules de ces descendants, en plus de leurs propres soucis. C’est comme une mutilation physique que l’on ferait subir à ses propres enfants et petits-enfants, même si notre déni ne laisse aucune trace, même si en apparence, ça n’est pas si grave…
La leçon que j’ai tiré de mon histoire familiale, c’est la certitude que chaque adulte doit affronter sa propre problématique (traumatique, identitaire, relationnelle) de façon à ne pas la faire supporter et traiter par sa descendance ou ses proches. Gérer des situations comme j’en ai gérées, c’est quelque chose de très lourd, d’épuisant, d’injuste et de révoltant que je ne souhaite à personne.
C’est pourquoi, au regard de ce vécu, je m’oblige toujours à affronter les choses difficiles auxquelles je suis confrontée, je m’oblige à ne pas me défiler. Parce que je sais ce que mes fuites, mes dénis feront comme dégâts à la fois pour moi, mais aussi pour mes proches, ma descendance dans un futur plus ou moins lointain.
J’ai acquis du fait de ce vécu familial violent et destructeur, un degré de conscience aigüe sur la capacité de nuisance durable et d’auto nuisance durable que nous pouvons activer dès lors que nous pratiquons l’évitement, le déni, la fuite, etc face aux difficultés quelles qu’elles soient.
Ce qui fait que je ressens à présent le besoin de témoigner pour faire réaliser cela aux personnes que je peux rencontrer. Ca me parait très important au plan de la prise de conscience individuelle et collective.
Trop de personnes ont comme moi dû ou doivent encore éponger et réparer des problématiques d’ancêtres, de parents, de conjoints qui se sont toujours arrangés pour se défiler, nier, se réfugier dans l’auto-apitoiement, dans des conduites immatures, violentes, criminelles et donc se sont déchargés de tous leurs problèmes sur le dos de leurs proches et descendants. Ce parfois sans aucun scrupule.
Il faut que cela change. Et pour que cela change, il faut faire un travail de conscientisation et d’éducation sur le sujet. Les contes de fées de l’enfance, les thérapies psy, des démarches personnelles d’émancipation vont aider à cette prise de conscience et de responsabilité. Mais ça demande le travail individuel, personnel de chacun. Et pas simplement une introspection mais des actions concrètes au quotidien. Et ce n’est surtout pas facile. Mais, et je peux en parler parce que je le mesure chaque jour, même si c’est un combat quasi quotidien, c’est un facteur d’émancipation heureuse et d’apaisement relationnel et identitaire.
Même si nous savons que nous ne résoudrons pas tout, nous aurons au moins fait le maximum pour éviter que nos descendants, nos proches, paient nos pots cassés. Et mine de rien, c’est une sacrée satisfaction en fin de vie, même quand celle-ci est précaire aussi bien matériellement qu’au plan sentimental.
Très cordialement à vous
Que l’on crois en Dieu et en toutes autres Divinités ou pas
Que l’on pratique une religion ou pas
L’important , c’est d’avoir le cœur à la bonne place
Hélène
Chère Carole
J’aime bien votre expression cache sexe. Elle est très bien imagée
Bonne soirée à vous aussi
Hélène
Chère Forester
Mon père disait toujours , que le chien est le meilleur ami de l’homme
Quand ,je me retrouve seule dans la forêt , je me méfis bien plus d’un humain, que d’une bête
Même un ours a peur de nous sauf s’il s’agit d’une femelle avec ses oursons
Mon doux un chat qui a vingt ans. Il doit bien avoir les moustaches blanches !!!!!
Bonne soirée à vous
Hélène
Chère Carole
Je suis d’accord avec vous que la religion catholique à une certaine époque gérait tout ici à Québec comme les sectes le font avec leurs adeptes. Les Gouvernements étaient de connivence avec l’Église et vice versa. Les prêtres faisaient des visites paroissiales récoltaient de l’argents aux plus riches et des dons de toutes sortes aux plus pauvres ; meubles , nourritures etc
De plus ,ils comptaient le nombres d’enfants selon les années de mariage . Les familles pouvaient atteindre le nombres de 20 enfants et plus. Le seul but était d’assurer à l’Église qu’il y aurait de nombreux payeurs de dîmes et d’amasser de l’argent avec la quête lors de chaque messe .Cette pratique a durée du début de la colonisation à vers les années 1960. Ils ont régné ainsi plus de 350 ans.
Vers les années 1960 ,les gens se sont révoltés contre l’Église Catholique et c’est à ce moment que les gens se sont mis à déserter les églises et à abolir les lois provenant de celle-ci
Il y a eu trop d’abus de la part de l’Église et c’est malheureux ,car aujourd’hui les gens ne se rattachent plus à rien et le respect de leur prochain n’existe plus
Bonne soirée
Hélène
Chère Françoise
Je comprends très bien que vous voulez garder l’anonymat. Il ne faut pas trop attiser le feu dans votre cas. Vous avez assez de leur harcèlement périodique à gérer.
Bonne soirée
Hélène
Ma chère « Madame », et j’imagine que c’est le cas pour tous les MPN, ne conçoit pas une seule seconde qu’on puisse dire non à la moindre de ses demandes.
C’est un sujet très intéressant !
Mettons qu’elle me dise :
– Je peux te demander un truc ?
– Ben…. ça dépend quoi, tu veux me demander quoi ? (il y a un an j’aurais dit « Oui » avant même de savoir de quoi il s’agissait !)
– Tu peux t’occuper des enfants ? il faut que j’aille faire la sieste, je suis fatiguée….
Si j’ai le malheur de répondre non, quelle que soit la raison (et a fortiori si je dis « non, là j’ai pas envie »), sa réaction usuelle est de dire que je lui impose quelque chose !!!! Un comble ! Cela signifie donc que je n’ai que le droit de dire « Oui » ? Qui impose quoi alors ?
C’est mon quotidien en ce moment !
… à vous de modifier votre quotidien …
Certes Geneviève,
Je le modifie en tentant d’être plus affirmé. En étant plus « moi ». Ca fonctionne assez bien. Je sais que tout le monde partout dans tous les livres, sur tous les sites, dit qu’il faut fuir. Je ne suis pas prêt. Un peu par fierté, car je sais d’avance que je passerai pour le sale con qui a abandonné sa femme (elle a déjà commencé à faire courir des rumeurs sur mon compte dans le village et dans notre entourage). Mais surtout parce que je crains de tout perdre : mes enfants d’abord, et ça c’est juste insupportable, pourquoi serais-je privé de les voir chaque matin, chaque midi, chaque soir, chaque week-end, alors que c’est elle qui est « tordue » ?????
Il y a aussi cette maison, que j’ai rénovée de mes mains, durant des mois. Pourquoi devrais-je la quitter ?
Et aussi, il est vrai, cette femme que je désire encore. Il m’arrive encore de rêver à ce que j’ai cru qu’elle était.
Nous sommes responsable de nos choix …
C’est parfois terriblement dur … mais c’est la seule réalité.
Je sais tout ça Geneviève. Mon propos ici n’est pas forcément de me plaindre, ni d’être plaint (même si ça fait du bien d’être encouragé et réconforté). Si je me suis décidé à publier sur votre blog, c’est plutôt pour témoigner, pour encourager d’autres hommes à le faire. Car je soupçonne (non ! j’en suis persuadé) qu’il y a beaucoup plus de femmes PN qu’on le dit. C’est aussi pour essayer de prendre un peu de recul, et de rire un peu du ridicule de certaines situations. Ceci dit j’entends bien vos conseils et pense qu’un jour il faudra effectivement que je fasse le choix de partir. La petite à 6 mois et demi. Je n’ai aucune chance d’en avoir la garde, je pense…… (Ca y est voilà que je me plains quand même…. pardon)
bonjour christophe,
déjà, si vos 3 filles ainées ne sont pas perturbées, c est bon signe 🙂
vous dites que votre compagne manipulent les petites: comment cela se manifeste t il?
hormis, l exploitation dans l exercice des taches quotidiennes, quels types de manifestations perverses, Madame exerce t elle?
courage
carole
ps: je suis bien d accord sur le fait que nombre d hommes n osent pas dénoncer les maltraitances, et qu il y a certainement beaucoup plus de mpn chez les femmes que l impression qu on peut en avoir…
Chère Hélène,
Malheur à nous si nous osions nous plaindre d’un peu de fatigue devant nos ex MPN !
La réponse tombait comme un couperet: « Ce n’est rien, à côté de tout ce que j’endure! Il faut savoir souffrir en silence. »
Alors, un peu, ça va, mais trop c’est trop, avec ces gens-là! C’est pourquoi je suis devenue plus prudente, désormais, et que je repère plus facilement ce genre d’individus, au masculin comme au féminin.
Sur ce blog, par contre, j’ai rencontré des personnes pleines d’empathie, de délicatesse aussi.
Ainsi que des propos très instructifs, qui m’ont permis d’avancer dans mon questionnement.
D’ailleurs, Adzo soulevait cette question qui m’a beaucoup interpellée: pourquoi persistons-nous à continuer une relation alors que nous remarquons que plein de choses ne collent pas? Pourquoi nous emboucanons-nous nous-mêmes? Est-ce par désir de l’aider, de le voir changer?
C’est fichu d’avance, opération mission impossible. Cependant, nous pouvons changer, si nous nous en donnons la peine et nous faisons aider aussi.
Je crois que j’ai changé, peut-être pas tout à fait en mal, sauf que je me protège davantage et réagis plus vite, quand je sens que la moindre tentative de harcèlement se profile.
Je suis décidée à ne plus passer ma vie à avoir peur.
Si je me sens stressée, ce qui est encore le cas, je fais une heure de sport à la salle où je me suis inscrite dernièrement. Je transpire un bon coup, et ça va tout de suite mieux. J’ai décidé de me reprendre en main, il était temps!
J’espère que tout va bien à la Belle Province, ici, l’été se prolonge paresseusement…
En ce qui concerne mon appartement, je n’ai toujours pas de nouvelles, mais il faut patienter, et de la patience, je crois que, finalement, j’en ai.
Avec toutes mes amitiés, Forester.
Chère Forester,
De mon côté j’ai compris que la meilleure façon d’avancer c’était le travail sur l’affirmation de soi. Et ce qui est magique c’est que cela m’aide au quotidien, pas seulement avec ma femme. Je me sens plus grand plus fort plus…. moi !
Encore une anecdote :
Le week-end passé c’était l’anniversaire des trois ans de ma 4ème fille (la première avec ma chère madame – c’est ainsi que je la surnomme « Madame »). Plein d’invités. A cette occasion, j’ai décidé de montrer à tout le monde à quel point je me faisais exploiter, en en faisant plus qu’un maximum. A l’affut pour que tout le monde soit servi en vin, en nourriture. Pendant que Madame papotait. Et j’ai bien fait comprendre à tous qu’il n’y avait pas de problème, j’allais faire toute la vaisselle après leur départ. Ce que j’ai fait. Et j’ai continué à jouer ce jeu-là le lendemain. A faire le mouton. La réaction de ma femme n’a pas traîné. Dès le deuxième jour elle m’a dit « Oh, je retrouve MON Christophe »….. le sien peut-être…. mais le mien, où est-il ?
Bonsoir Christophe,
Comme votre témoignage raisonne en moi … J’ai exactement connu le même genre d’emphase lorsque je me pliais en 4, l’écoutant enfiler ses plaintes, au téléphone ou en direct, « conversant » pendant des heures avec elle ; bref après quelques moments de répit de ses crises de rage narcissique durant lesquelles « j’étais nul, egoiste, qu’on ne pouvait jamais compter sur moi, et j’en passe quant aux insultes… »; et parce que j’étais comme elle le souhaitait ou dans les moments de « réconciliation »; j’avais droit régulièrement à ses : « j’aime quand tu es comme ça », j’adooore te retrouver comme ça mon chèri, je t’adore », « tu es exceptionnel, formidable » ou entre autres variantes, « je te veux comme ça tous les soirs, je suis bien quand tu es comme ça », « c’est comme ça que je t’aime » …. Ce « comme ça » qui revenait si souvent, exactement comme si j’étais une chose normée par sa norme narcissique, ce « comme ça » qui voulait dire « ET SURTOUT PAS AUTREMENT !!! » …
Je dois dire que la dernière à ma préférence, « c’est comme ça que je t’aime », comme si elle dégustait sa proie au court-bouillon et aux petits oignons, son repas favori,.. Oui ben , je ne suis pas un plat de nouilles … Comme quoi, à ces moments là, il faut croire que si 🙂
Adzo
Bonjour Forester et Adzo
Quand une personne nous demande si cela va bien …..La plupart du temps nous répondons et avec un grand sourire ,que tout va à merveille même si tout roule carré.
D’attirer la pitié ,c’est quelque chose que nous fuyons à grandes enjambées car c’est un sentiment qui est peu honorifique pour nous.
Ils sont tellement imbus d’eux même, qu’ils n’ont aucune fierté de se tenir droits et forts et aiment afficher un air piteux et malade.
Je suis certaines que nos bobos et nos problèmes à côté dès leurs sont beaucoup plus importants. D’ailleurs ,juste le fait de les supporter était toute une charge que nous avions sur les épaules. Après ,nos séparations d’avec eux, voyons comme nous nous sentons libérés de leur présence qui était un fardeau pour nous tous et jamais nous nous sommes plaints de ce poids devant eux ou à qui que soi. Sauf ,bien sûr en dernier auprès de notre entourage et sur ce blog
Bonne journée à tous
Hélène
Cher Christophe,
Désolée, j’ai du lire un peu trop vite…
Avec ces gens MPN, il faut s’attendre à tout: menaces, chantage affectif, chantage tout court, séduction et re-séduction, bref: toute une artillerie pour ne pas lâcher la proie aussi vite.
Ce sont les rois de la manipulation, comme vous le savez.
Dorénavant, vous devez veiller à préserver vos enfants, ainsi que vous-même, car si vous envisager une séparation ou carrément un divorce, elle ne va pas lâcher prise de si tôt.
Donc, il est préférable de prendre une longueur d’avance en allant consulter un avocat spécialisé dans les affaires de ce genre, et garder, autant que possible, toutes vos forces pour l’avenir.
Surtout, ne vous laissez pas faire.
Bon courage, avec toutes mes pensées les plus amicales,
Forester.
Bonjour, Adzo,
Si l’on s’en réfère à l’Histoire de la religion chrétienne, les prêtres Juifs de l’époque de Jésus Christ appelaient les premiers chrétiens: « La secte du Nazaréen ».
Les premiers chrétiens se sont coupés de leur religion pour suivre un « révolutionnaire », comme le nommait si bien mon grand-père, qui ne manquait pas non plus de répéter à qui voulait l’entendre que « les cathos sont issu de la plus grande secte qui ait réussi au monde ».
Ce grand « mécréant qu’était mon grand-père avait été, contraint et forcé, enfant de choeur jusqu’à l’âge de quatorze ans.
Ensuite, il a suivi sa propre voie, avec ses propres valeurs, et cela ne l’a empêché en rien d’être un « humaniste », dans son genre, toujours prêt à rendre service à autrui, avec un sens inné de l’accueil, et bon vivant, avec ça!
Je le redis: c’est à chacun de voir midi à sa porte.
Je suis très heureuse de vous voir progresser ainsi, et que votre relation avec votre fille ne soit plus parasitée par quelque tordue que ce soit.
N’est-on pas mieux ainsi, plutôt qu’à se demander ce que l’on va encore trouver en rentrant, comme ce fut mon cas? Quels coups de semonce on va encore essuyer?
Rien ne vaut la liberté et l’indépendance, que ce soit d’esprit, ou d’actes, tout en respectant autrui, naturellement!
Bonne journée,
Amitiés, Forester.
Bonsoir chère Forester,
Vous soulignez un point important lorsque vous dîtes que l’on est si bien une fois sortie de la relation, plus d’angoisses quant à un coup tordu, de comptes à rendre, des scènes et caprices; et j’en passe … C’est bien mieux au final comme ça, comme avant la tordue pour moi , je n’avais de comptes à rendre qu’à moi-même, assumant par ailleurs ma fille, mon travail, mes occupations diverses, ayant de relations cordiales et chaleureuses avec les autres mais sans qu’ils ne m’envahissent, ni que je les envahisse …
Avec ma fille nous trouvons les mots, on se parle, nous avons une discussion longue ce we, je l’ai laissée parler pour qu’elle exprime, notamment, ce qu’elle voulait de moi désormais … Ca tombe bien (mais je m’en doutais) , elle est sûr la même longueur d’onde que moi , elle veut un papa et seulement un papa, bien sûr pas le même que celui d’il y a 3 ans , et de toute façon elle a grandi aussi
De même qu’avec mon ex-femme on se reparle mais sur un mode qui n’a plus rien à voir, comme quoi la mise à distance l’a sûrement faîte réfléchir aussi, et m’affirmer , affirmer ce que je ne tolèrais plus n’aura pas servi à rien …
Amicalement
Adzo
Bonsoir, Christophe,
Ouhaou! Très fort! Et quelle tête elle a tiré?
😀
Forester
Bonsoir Forester,
Je ne suis pas sûr que mon message soit bien passé….. c’est moi qui ai fait une drôle de tête…
Cher Christophe,
Ouèche, ouèche, elle n’a carrément rien percuté…
Merci de votre courage, il est bon que des hommes, peut-être plus pudiques, n’aient pas peur de venir témoigner ici!
Tenez bon, nous sommes à vos côtés!
Amicalement, Forester.
Merci de vos encouragements, je vais tenter de m’exprimer plus en détails. J’ai des kilomètres d’anecdotes à partager.
Bonsoir, chère Hélène,
Comme j’aime votre façon si drôle de jongler avec les mots! Et vos expressions imagées, d’un lointain terroir!
Eh! Oui! Le MPN est bel et bien « malade du pouce », c’est un des nombreux symptômes de sa pathologie…
Amitiés du bout du continent, où vont se pointer encore des orages…Même pas peur!
Forester.
Cher Adzo,
Vous avez parfaitement raison, quand vous dites que le ou la MPN a des oursins dans les poches.
Ainsi, mon ex a-t-il été nourri, logé , blanchi gratuitement pendant presque un an. Durant cette période, je n’ai pas vu la couleur de mon salaire. Alors que lui, étant en retraite, gagnait le triple de ce que je touchais!
Donc, quand j’ai coupé les robinets et qu’il a senti que je lui échappais aussi par ce biais, il est devenu comme fou.
Non content d’avoir pillé la moitié de ce qui m’appartenait avant de quitter mon appartement, il s’est aussi rendu chez ma voisine, une pauvre dame bénéficiaire du RSA, et a profité d’un moment d’inattention de sa part pour lui dérober une somme de trois cents cinquante euros, qu’elle avait reçu de sa famille, qui l’aide beaucoup.
Comme c’était du liquide, aucun recours n’était possible.
L’ex flic voyou savait très bien ce qu’il faisait, il n’en était pas à son premier coup d’essai, je l’ai su plus tard, par des ex relations à lui, qui lui en veulent .
Mon vieux Titi, âgé de quatorze ans, souffre d’une insuffisance cardiaque. J’essaie de lui assurer un confort de vie le meilleur possible, avec des traitements, mais je suis contre l’acharnement thérapeutique, ce serait égoïste de ma part de le faire souffrir pour le garder un peu plus longtemps.
Mais cela ne l’empêche pas d’être toujours aussi gourmand et chapardeur, de jouer, de courir avec ses copains, de participer à la vie familiale et sociale.
Savez-vous que ma mère, qui a recueille sept chats, en possède un qui a l’âge canonique de vingt ans?
Alors, vous avez encore de belles années devant vous , avec votre petit fauve miniature, ce félin qui a gardé bien des mystères et est le meilleur ami de l’écrivain!
Je participe à la vie de la SPA locale, là d’où viennent tous mes chiens, et je continuerai jusqu’à la fin de mes jours cette action envers nos amis à quatre pattes.
Cela vaut le coup de se dépenser pour des êtres qui vous le rendent bien, eux, au moins, ne vous déçoivent jamais!
Bien amicalement,
Forester.
Bonjour Forester et Adzo
Cela fait partie de leur personnalité d’être pingre et cela va de soit. Ils ne sont centrés que sur eux-mêmes . Doit-on s’attendre à d’autres choses de leur part …..
Même une personne qui se dit avoir la foi et bien ma foi du bon dieu ,peut être de mauvaise foi.
Le comportement des gens fait foi de tout.
Bonne journée à tous
Hélène
hélène, 🙂 🙂 🙂
Une autre anecdote me revient :
Elle : Tu voudrais que je fasse le repas ?
– Oh, volontiers, merci !
– Bon, alors je vais m’occuper de la salade et je te laisse faire le reste.
C’est excellent !!!
Bonjour,
Je me décide à poster un premier message ici, pour ne pas laisser Adzo seul. Je n’ai pas lu tous les messages ci-dessous (1901 messages à ce jour….), mais j’ai l’impression qu’il n’y a pas beaucoup d’hommes victimes qui témoignent.
Pour ma part cela fait 13 ans que je vis avec une PN, mais seulement 8 mois que je me suis éveillé. Premier sursaut il y a une année : j’en avais assez qu’elle m’accuse d’avoir dit des choses dont je ne me souvenais pas, et que dès lors elle fasse mine de s’inquiéter de mes pertes de mémoire. Alors j’ai commencé à enregistrer en cachette nos disputes, pour constater que j’avais plutôt bonne mémoire au fond 😀
Deuxième sursaut en décembre dernier, quand elle m’a menacé de mort et profondément griffé au visage…. Je ne me souviens même plus de la cause de la dispute, sans doute une peccadille, comme souvent.
Troisième sursaut, et éveil en février-mars. Elle était enceinte de notre deuxième enfant et nous voulions revoir la répartition des tâches durant son congé-maternité. Je m’aperçus alors que depuis longtemps, je travaillais à 110% et elle à 60%, mais que je devais quand même en plus de cela être « homme au foyer » deux après-midi durant la semaine…. Sans compter que je fais les courses hebdomadaires, le plan des repas, la plupart des repas, etc…. Et c’est un peu par hasard, en cherchant sur internet des solutions miracles ou des témoignages au sujet du partage des tâches domestiques, que, de sites en sites je suis tombé pour la première fois de ma vie sur le terme « Pervers narcissique ». Quel choc ! Et quel soulagement à la fois !
Depuis, c’est l’enfer, parce que je suis éveillé et que je ne me laisse plus faire. J’ai fait le choix (pour l’instant), de rester, car je ne supporterais pas d’être séparé de mes enfants encore une fois (j’ai trois autres enfants d’un premier mariage). Ma psy m’aide beaucoup.
Je n’ai pas beaucoup de temps aujourd’hui pour vous raconter mille anecdotes. Mais puisque cette page est plus spécifiquement consacrée aux mots, en voici une qui me fait rire a posteriori :
Après plusieurs heures de dispute interminable, je dis « Ça suffit, cette fois c’est terminé, je m’en vais ! »
Elle : « Tu rentres à quelle heure ? »
bonjour Christophe,
et bienvenue parmi nous; puis je me permettre de vous demander comment cela se passe pour vos enfants ( ceux que vous avez en commun, ainsi que vos 3 autres?)
bon courage
carole
Bonjour Carole,
Pour mes trois filles ainées (22 – 19 et 16 ans), je ne sais pas trop où ça en est dans leur tête. Il y a quelques mois j’ai tenté de leur expliqué ce que j’avais découvert et compris. Le soir où j’ai expliqué le plus en détails (avec les 30 caractéristiques à la clef, celle de 16 ans n’était pas là). Les deux grandes étaient d’accord pour dire que ma femme a la plupart des caractéristiques (moi je pense qu’elle est à 29/30, voire 30/30). Puis dans les semaines qui ont suivi j’ai eu l’impression qu’elles se rétractaient, probablement sous l’influence de la 3ème. Il faut dire que la 3ème vient encore régulièrement dormir chez moi, alors qu’évidemment, les autres étant adultes ne viennent plus que pour des repas de temps en temps. Je n’aurais peut-être pas du leur en parler. Ils me semblent qu’elles craignent de revivre la situation d’il y a quelques années quand j’ai quitté leur mère (situation très différente).
Je peux développer plus, mais c’était la version courte, là 😉
Pour les deux petites, ma psy m’a demandé à plusieurs reprises si ma femme les manipulait aussi. J’ai d’abord dit non. Mais il me semble que depuis quelques semaines c’est quand même le cas. Déjà, elles sont témoins de nos disputes insensées. Et puis ma femme les prend parfois à témoin. Deux exemples récents :
– Ma femme me demande si je veux bien baigner la petite. Je réfléchis, discute un peu, puis décide de faire une réponse qui soit la plus affirmée possible et dit « Ecoute, je comprends bien ta demande, je comprends bien qu’elle ait besoin de prendre un bain, mais je dois malheureusement refuser ». Sa réaction : « ****** (prénom de ma fille), tu as entendu ? »
– Encore une histoire de bain mais pour la plus grande. Ma femme doit partir dans quelques minutes, c’est le soir, elle a une réunion (c’était ce soir….), et je vais devoir faire le repas pour la grande, donner le biberon à la petite, les coucher toutes les deux, faire la vaisselle, etc…. Je l’entends dire à la grande : « Après papa va te donner un bain ». Ah bon ? Première nouvelle ! Nous n’avions pas du tout parlé de ça, et il n’y a pas de rythme établi du genre bain les lundis, mercredis, vendredis, etc…. Là j’ai réagi en appelant ma femme et en disant « **** (son prénom), je n’accepte pas que tu décides à ma place ce que je dois faire, et encore moins que tu en informes notre fille ». Etonnamment elle a accepté ma remarque presque sans broncher et s’est dépêchée de donner le bain à notre fille avant de partir à sa réunion. Mais évidemment notre fille a rouspété un peu en disant qu’elle voulait papa pour le bain, puisque c’était ce que lui avait promis ma femme…..
Voilà un début de réponse à votre question. Merci en tout cas de votre intérêt pour tout ça. C’est pas simple.
Bienvenu Christophe;
Sur le fait qu’il y ait peu d’hommes qui témoignent de ce genre de relations toxiques, c’est malheureusement « normal » … Et pourtant j’ai épluché internet ; pendant bien plus de 6 mois et des témoignages d’hommes il y en a peu ….. Juste suis je tombé sur un article qui m’a sauvé la vie au debut de mes recherches, un article conçu comme un témoignage mais aussi assez analytique , qui décodait les pratiques … Heureusement que j’étais assis quand j’ai lu ça la première fois, je l’ai lu 2 fois, une fois dans ma tête, et une autre fois à voix haute …. Et là, quasiment à chaque ligne, je me disais intérieurement , « mais il la connaît lui, ma tordue, c’est pas possible » !!! Je pouvais tout cocher, mais tout !!! Du coup , comme c’était un peu analytique , j’ai pu aller explorer des notions que j’ignorais totalement à l’époque , comprendre, élargir mes recherches, sauter de sites en sites , faire des recherches, des lectures …
Donc oui, c’est malheureusement « normal » qu’il y ait peu de témoignages masculins car un homme c’est « fort », et quelle honte sociale que de se faire dominer par une femme … J’ai évoqué ce thème avec ma psy, et elle m’a bien confirmé le phénomène; sachant que la gamme des personnalités PN est vaste, mais tout autant représentée chez les hommes que les femmes, avec sûrement des différences selon les genres … Mais la base est la même, séduire l’autre, le vampiriser, se l’approprier, le bouffer, le contrôler, le détruire et le tuer psychiquement …
Votre premier dialogue, comme le deuxième d’ailleurs, est vraiment révélateur, la mienne a pu me faire un peu le même genre de trucs, tellement elle était sûre de son emprise … Mais elle le faisait d’une façon un peu plus inversée ; c’est elle qui me menaçait de se barrer, quand je n’obéissais pas, tout en revenant à la charge quelques heures aprés … Et là c’était séquencé, elle m’en mettait plein la tronche (verbalement) et ensuite instaurait une énième phase de séduction/reconciliation dont je n’avais pas forcément envie … Ou me faire un message ou un appel bien mielleux pour me recapter quand elle avait besoin de moi ….
Mais c’était nécessaire à son fonctionnement pour que le cycle de violence puisse recommencer plus tard, car il faut bien faire la paix avec son ennemi pour lui refaire la guerre , et en effet c’est l’enfer lorsqu’on ne se laisse plus faire … De mon côté, je répondais coup pour coup, dans la violence verbale, voire la contre-manipulation soit neutre et froide, soit ironique, ne lui racontais plus ma vie, mes occupations, mon emploi du temps, tellement elle voulait tout savoir pour mieux me contrôler ou critiquer, mépriser, (on apprend vite auprés de ce genre de serpents à lunettes); aprés avoir fait, pendant un temps, des milliards d’excuses qu’elle ne méritait pas en fait et que bien sûr elle ne faisait jamais; juste était elle capable de dire parfois qu’elle était « à cran, agressive et chiante » … Sans blagues, bien vu !!! mais s’excuser elle, « JAMAIS » !!! … Elle était dans la provocation, l’attaque permanente, l’invective, la surrenchère, les fausses promesses et ça revenait à m’excuser de ses attaques, agressions et provocations .. A un moment donné , ça va ; on ne comprend pas ce qui se joue mais l’instinct comprend qu’il y a un truc qui ne va pas et n’ira jamais quoique l’on fasse …
Petit passage de sa rage narcissique en mots (vers la fin des fins …) :
Elle : pq tu n’étais pas là qd je t’ai écrit hier soir? (Justifications interminables à donner comme si je n’avais pas le droit de faire autre chose -en l’occurence d’être allé me coucher- pendant que sa majesté n’était pas là) Pq tu es pas resté plus de 6 mn sur msn ? (contrôle de mon temps, intéressant !!!), ca compte pas ce que j’ai fait pour toi ? (je me demande toujours ce qu’elle a fait pour moi, concrétement, à part me faire ch***)
Moi : je ne suis pas resté sur msn car je refuse désormais de t’attendre qd c’est comme ça , je l’ai suffisamment fait
Elle : mais je te demandais pas de m’attendre! Juste de me laisser le tps de voir ton message! (Appréciez ce magnifique Double-Bind tordu en 2 phrases qui s’enroulent l’une dans l’autre : elle ne me demandait pas de l’attendre, non, juste lui laisser le temps de lire mon message de bonne nuit, car il devait bien être 2 heures du matin; c’est à dire d’ATTENDRE qu’elle lise mon message 🙂 , et sûrement ensuite enchaîner sur une complainte supplémentaire quelconque jusqu’à 5 heures du mat’ ) … Et je ne vous dit pas ce que je prenais si jamais c’était moi qui n’étais pas assez réactif, qui la faisait attendre … 5 minutes…
Je vous souhaite beaucoup de courage, et bravo pour votre prise de conscience … Même si c’est dur, c’est probablement le début de la fin (pour elle), maintenant que vous avez compris et décodé son fonctionnement
Cordialement
Adzo
Cher Adzo,
Votre récit sur votre rêve de jeune homme m’a beaucoup touchée. Nous avons tous des rêves semblables, où nous espérons paix et tranquillité. Loin des trublions et des tordu(es).
J’espère un jour, moi aussi, vivre dans une petite maison de pêcheur, non loin de la côte, et vivre très simplement.
Vous abordez aussi un sujet profond: celui de la foi et de la religion. Avec mon ami Claude, nous avions souvent ce genre de conversation. Contrairement à moi, mon ami Claude avait été élevé dans la foi catholique, plus par tradition, parce que ses parents , ses grands-parents et ses aïeux avaient été ainsi éduqués, alors, il devait suivre.
Du jour où il s’est émancipé, il a rompu avec toutes ces traditions dogmatiques, pour ne cultiver que sa propre foi, celle qu’il avait en son coeur, la véritable, selon moi, loin des rituels sacerdotaux.
Pour ma part, si j’ai été baptisée, et ce n’était que pour plaire aux grands-mères, je n’ai eu ni communion, ni mariage à l’église.
Mais cela ne m’empêche pas de cultiver une certaine foi, avec tout le respect qui se doit à tous cultes, qu’ils soient chrétiens, musulmans, animistes.
Pour avoir vécu à l’Ile de La réunion, j’ai pu rencontrer des voisins qui pratiquaient des rituels
venus d’Inde, le pays dont ils étaient originaires, des Malgaches, animistes et rendant hommage régulièrement à leurs ancêtres, des protestants méthodistes venus d’Afrique du Sud et de Madagascar.
Tout cela faisait un melting-pot très surprenant, intéressant, et chacun vivait sa foi selon ses coutumes, sa culture, ses origines.
Nul besoin de se rendre à l’église pour prier, si l’on veut se donner la peine, une forêt nous offre sa cathédrale de végétaux. La force de la terre, notre mère à tous, les arbres, la Nature si féconde et généreuse, nous offre tout loisir pour rendre hommage .
Notre dieu, c’est aussi celui que nous avons en notre coeur.
Chacun devrait avoir le libre choix de sa religion, ou ne pas en avoir, c’est une affaire très personnelle. Le tout est de savoir cultiver des valeurs . Etre honnête envers soi-même.
Bien que j’admire beaucoup les édifices religieux, je ne m’y rend que très rarement, pour les cérémonies, surtout pour les messes d’enterrement de personnes que je connaissais, plus par respect pour celles-ci.
Une « foi » trop dogmatique ne mène à rien, sinon qu’à un était d’esprit psycho-rigide, à du fanatisme, à des guerres, et il y en a assez comme ça!
Sans compter ces groupuscules intégristes qui emm… tout le monde, à commencer par moi!
Alors voilà: à chacun de choisir; on peut se faire baptiser sur un libre choix et après réflexion, se marier à l’église ou non, mais pas uniquement pour faire bien, choisir le moment de faire sa communion ou pas.
Le tout est de ne pas sombrer dans un mysticisme fanatique, comme j’en ai trop vu autour de moi.
J’ai foi en quelque chose, certes, mais en je sais pas quoi, et ça me permet d’avancer chaque jour. J’ai foi en mes ancêtres, en mes amis, en la Nature, si belle et si généreuse, malgré toute les misères qu’on lui fait subir depuis des années.
La sincérité, dans tout engagement, c’est ce qui compte avant tout. Pour votre fille, elle aura tout son temps pour décider , tranquillement.
Et vous êtes loin d’être un « père indigne »,comme pourraient le penser les bigottes du coin.
Quand on s’estime en accord avec sa propres conscience, ce qui est votre cas, on est au-dessus de tout ça.
Bien amicalement, ici, temps doux, un peu frais en soirée, la mer est belle…
Forester.
Chère Françoise
Je constate que vous en connaissez beaucoup sur L’O.D. Je comprends mieux le pourquoi que vous vivez sans vous souciez de leurs harcèlements périodiques.
Il est vrai que nous avons peur de se que l’on ne connait pas.
Il ne vous aie jamais venu à l’idée d’écrire un livre au sujet de toute cette saga.
Vous avez une belle main d’écriture et avez une facilité à redonner vie à divers sujets
Bonne journée à tous
Hélène
Bonsoir Hélène
Je connais bien l’OD effectivement et ses façons d’agir, ses objectifs, ses idéologies, ses membres, ceux et celles qui sont proches de l’organisation, ses positions de pouvoir au sein du Vatican mais aussi au sein des grandes entreprises, des établissements scolaires, des établissements de santé, des tribunaux, des administrations, de certains gouvernements, les profils psychologiques et sociologiques des personnes adhérentes ou sympathisantes de ce groupe intégriste.
Mon témoignage médiatique n’apporterait pas grand chose de nouveau par rapport à des bouquins de politologues professionnels sur les mouvements intégristes du catholicisme romain (largement plus intéressants et détaillés). Autant je sais que je peux aider d’autres victimes de l’OD ou de mouvances sectaires sur des forums spécialisés, faire de la mise en garde informative générale sur l’OD sur des forums de journaux nationaux ou des mensuels catholiques, autant je ne vois pas du tout à quoi servirait un énième bouquin sur le sujet Opus Dei. Le sujet a été suffisamment bien abordé.
En plus, comme je vous l’ai dit, j’essaie de préserver un certain anonymat, qui ne me serait plus possible si je publiais un ouvrage sur l’OD. Et ce serait pour cette organisation intégriste qu’est l’Opus Dei, un moyen pour eux de me harceler plus, voire de me faire un procès, donc non merci, j’ai déjà suffisamment bataillé contre eux pendant des années sans remettre le couvert, comme on dit ici en France.
Je préfère aider les gens qui en ont besoin, sans pour autant me mettre en avant.
C’est mon choix.
D’autres victimes de l’OD mais aussi des victimes du Renouveau Charismatique, des Légionnaires du Christ, d’autres mouvances intégristes sectaires catholiques ont éprouvé le besoin de faire un bouquin sur leur histoire. Peut-être que ça leur a permis de faire une sorte d’auto psychanalyse sur ce qu’ils avaient vécu, d’opérer une distanciation qu’ils ne seraient pas parvenus à faire sans ce travail écrit et publié. Une façon aussi peut-être pour eux d’être reconnus en tant que victimes.
Ca n’est pas mon cas et je n’en ressens pas du tout ni l’envie ni le besoin.
Si j’ai pu voir une nécessité thérapeutique vis à vis de la parentification, des abus sexuels, viols, coups que j’ai subis dans ma famille de la part de mon paternel, ma mère, ma grand-tante paternelle, concernant l’OD, je n’ai jamais pensé que ma bataille juridique et judiciaire contre ces zozos nécessitait pour moi une thérapie.
Je pense raisonnablement que cette bataille ne m’a pas déstabilisée psychiquement: déjà parce qu’avant j’avais déjà lutté contre des mouvements politiques d’extrême droite.
Donc j’avais une certaine habitude d’analyse, de veille informatique, d’investigation, des pratiques que j’ai remises en application en formule plus poussée au moment de la découverte de l’adhésion de mon paternel à l’OD.
Et puis, j’avais également fait le deuil depuis des années de mon père. Les coups, le viols, les chantages, la tentative de meurtre, le fait d’avoir coupé les ponts depuis très longtemps avec cet homme criminel et violent, a fait que j’ai traité le dossier de l’OD et de succession comme si c’était quelque chose d’extérieur à moi affectivement.
Cette distanciation m’a aidée considérablement dans la bonne gestion du dossier.
Si j’avais ressenti encore quoi que ce soit en terme d’affection pour mon paternel, je pense que son adhésion à l’OD ainsi que son assassinat par ce groupe intégriste, je les aurais plus mal ressentis, donc l’affaire à traiter m’aurait déstabilisée psychiquement, affectivement. Mais dans le contexte que j’avais déjà vécu avec lui, qu’il termine affilié à un groupe intégriste catho et se fasse assassiner par ce groupe ne m’a pas surprise outre mesure. C’était dans la logique du personnage dogmatique, violent, proche de l’extrême droite qu’il était.
L’OD ne pouvait donc pas compter sur une déstabilisation affective et psychique chez moi. L’organisation intégriste n’avait sans doute pas identifié cette réalité quand elle a tué mon paternel. Un détachement qui a contribué certainement aussi à faire la différence d’avec d’autres enfants de victimes assassinées par l’Opus Dei. Et qui m’a sans doute aussi permis de gagner plus facilement contre l’OD au plan juridique et judiciaire.
Voilà Hélène, bonne soirée!
chère françoise,
pour l od, la question est plus politique, que religieuse, la religion ne servant que de cache sexe( si je puis dire 🙂 …, vu le refoulé de ces gens…)
toutes mes amitiés
carole
Politique et financière, Carole.
Mais la religion est plus qu’un cache sexe pour l’Opus Dei, c’est un moyen de dominer les masses et de maintenir dans la féodalité, l’ignorance et la misère les plus pauvres, tout en préservant uniquement les intérêts de la haute bourgeoisie et de la noblesse (considérés comme seules classes sociales valables).
L’Opus Dei prétend créer une sorte d’élite morale et sociale (classes bourgeoises et nobiliaires de préférence) qui possède le plus possible en terme politique, argent, immobilier, finances, entreprises, médias, tribunaux.
Sous couvert de sanctification dans la vie quotidienne, il s’agit pour les membres de soumettre les autres dans tous les domaines de pouvoir possibles.
Et le premier moyen d’exercer une domination, c’est de casser les membres les plus bas de la hiérarchie opusienne, les modeler idéologiquement pour évacuer conscience, identité personnelle, estime de soi, etc. C’est une véritable entreprise de démolition psychique et affective sous couvert de formation à la sainteté…C’est vraiment quelque chose de pervers.
Le mouvement politique néo-libéral majoritaire favorise largement l’emprise opusienne sur la société mais aussi au sein de l’institution cléricale vaticane. Et depuis JP2, aucun pape n’a eu le cran de mettre dehors ce groupe qui détient depuis plusieurs décennies les finances et la banque du Vatican.
Le soutien financier et idéologique aux ligues politiques conservatrices et ultra libérales, mais aussi aux ligues fascistes et néo-fascistes est très important pour l’Opus Dei, qui soutenait déjà Franco, Pinochet, Hitler, la dictature argentine. Les alliances avec différentes mafias sont connues depuis les années 70. L’Opus Dei se charge depuis très longtemps de blanchir l’argent de la drogue, des réseaux de prostitutions, des ventes d’armes, etc. Ca fait partie de ses compétences via l’IOR (la banque du Vatican). Mais elle sait le faire aussi pour ses propres intérêts et son propre fonctionnement…
L’adhésion à l’Opus Dei suppose de faire un testament écrit en faveur de l’organisation qui sera récipiendaire de tous les biens matériels de l’adhérent, présents, passés et futurs.
C’est la condition sine qua none à l’intégration mais aussi le plus gros moyen de pression sur les adeptes qui commenceraient à ruer dans les brancards, et à vouloir quitter l’organisation opusienne.
Le recrutement se fait dans les aumôneries lycéennes, estudiantines, dans différents groupes politiques de jeunesses d’extrême droite et de droite ultra libérale mais aussi depuis déjà pas mal d’années, durant les JMJ (Journées Mondiales de la Jeunesse), qui sont devenues le marché annuel principal de recrutement des groupes intégristes catholiques et un gros marché de recrutement pour l’Opus Dei.
Autre moyen de recrutement: les familles riches, aisées ayant des parents, enfants handicapés ou déficients via des associations et fondations d’aides ou de recherche médicale.
Les associations familiales catholiques sont aussi des centres de recrutement important pour l’Opus Dei. Ainsi que différents foyers d’hébergement pour jeunes infirmières et médecins.
Enfin, certaines banques et groupes financiers et groupes industriels à haute valeur ajoutée sont directement dirigés par l’Opus Dei (via un ou plusieurs membres éminents), sans que la plupart des gens le sachent.
Pour trouver ces informations, lire les très bons livres de politologues tels Jean-Yves Camus, Fiammetta Venner et Caroline Fourest.
Bonsoir, Adzo,
Moi aussi, j’ai été bien lasse d’entendre toutes les litanies de mon ex MPN.
Il avait le don d’exagérer ses soi-disant malaises, son était de santé qui se dégradait, sa famille, ses filles qui ne voulaient plus le voir (et pour cause!).
Il cherchait à inspirer la pitié en se posant en éternelle victime de la gente féminine, qui l’avait fait , selon ses dires, abominablement souffrir. Et il m’a bien eue, au départ!
Ensuite, je n’ai plus manifesté que de la froideur, un certain détachement, une haine « froide ».
Pour finir par l’humilier, en le faisant jeter dehors de chez moi. Là, je crois que je l’ai « tué ». Car j’avais lu les propos sur le MPN, moi aussi: « Tuez-le, il s’en fout, humiliez-le (etc) ».
Aujourd’hui encore, je savoure cette victoire, mais surtout celle remportée sur moi-même, celle de m’être sortie de ce piège grossier, que je n’avais pas vu venir, au début de cette relation, tant je vivais dans une sorte d’euphorie d’avoir rencontré quelqu’un avec qui j’espérais construire quelque chose de concret.
Hier, j’ai dit au vétérinaire de mon chien: « Malheur à celui ou celle qui s’en prend à mes animaux! « Et j’ai ajouté, en faisant allusion à mon ex: « Si j’avais su, j’aurais foutu le feu à ses hardes, avant de le mettre dehors! ». Ce qui a déclenché une crise de rire!
Pour tout vous dire, mon ex MPN était jaloux des bons soins que j’apportais quotidiennement à mon chien âgé, ce qui est normal, quand on aime ses compagnons à quatre pattes.
Je suis ainsi faite: ayant vécu à la campagne, je respecte profondément la Nature et le règne animal.
J’ai aussi subi ses longues tirades sur les fantasmes sexuels des femmes (du moins ce qu’il imaginait), ainsi que toutes sortes de propos désobligeants sur la gente féminine, les mères possessives qui refusent, selon lui, de donner la garde complète de leur enfant à leur père.
Des balivernes: je connais des cas (rares), de mères qui n’ont que la garde partielle de leur enfant.
Ce qui me réconcilie avec l’humanité est d’avoir pu rencontrer des hommes qui sont des gars biens, intéressants, avec plein de possibilités, qui savent plaisanter.
Votre ex tordue fêlée du bocal ou de la « chupenn », comme vous voudrez, avait, elle aussi, une fâcheuse tendance à généraliser … dans le mauvais sens, bien sûr!
Que de propos contradictoires et paradoxaux avons-nous eu la patience infinie d’écouter!
Cette histoire m’a appris à reconnaître les gens qui auraient des tendances MPN. Je suis plus attentive à leur discours, et je sais mieux repérer le « double-bind », que je ne manque pas de leur resservir sur un plateau. Sûr, ça les vexe.
Bonne soirée à vous, Adzo, avec un repos bien mérité!
Forester.
Cher Adzo,
Savoir accepter que l’autre dise « non », c’est être adulte. Or, comme tout MPN, il semble que votre ex compagne ne raisonnait pas comme telle.
Etre adulte, c’est aussi savoir accepter les frustrations, et il y en a beaucoup dans notre société.
C’est aussi savoir faire preuve de patience et ne pas attendre que cela tombe tout cuit dans le bec.
Le ou la MPN est totalement dépourvu de cette maturité. C’est là où le bât blesse. Enfant capricieux, narcissique, il ou elle le restera toujours.
Le plus tragique, dans l’histoire, est que nous espérons qu’il changera, et que nous nous évertuons à tout faire pour l’aider à changer. Mais ce sera peine perdue, et nous nous perdrons aussi, si nous continuons à jouer leur petit jeu.
Beaucoup d’entre nous se sont brûlés les ailes. Personne n’en est vraiment sorti indemne.
Pas même les enfants, qui ont été l’enjeu de jalousies, de rivalités mesquines.
Je suis très heureuse que vous ayez pu retrouver votre fille. L’adolescence n’est pas une période facile, ni pour les parents, ni pour l’ado.
Mais je pense que votre fille est très heureuse, dans le fond, de vous avoir retrouvé, tel qu’avant cette fatale rencontre, qui n’est pas tout à fait le fruit du hasard. (sic: Les propos de Françoise).
Pour ma part, je préfère la conversation de mon vieux toutou plutôt qu’écouter les rabâchage de mon ex MPN, qui ne savait que se plaindre, tenir des propos désobligeants sur tout et tout le monde, répéter qu’il devait toujours payer.
Nous payons aussi, dans la vie pratique (assurances, loyer, impôts, mutuelle…etc…).
La vie n’est pas une partie de plaisir, quand il nous faut nous prendre en charge et assumer nos responsabilités.
C’est un aspect concret que le ou la MPN ne semble pas vouloir comprendre.
Avec mes plus sincères amitiés, nous avons essuyé de gros orages aujourd’hui.
Forester.
Chère Forester,
Vous avez bien raison, et vous abordez 2 points fondamentaux ; la responsabilité et le fric
Etre adulte, c’est affronter les responsabilités quotidiennes , les siennes, que ce soit au boulot, en famille ou autre … Et j’ai un boulot assez spécifique pour savoir que je dois les affronter quotidiennement, sans me défausser sur quiconque … Si ça se passe mal avec un élève ou une classe, c’est que j’y suis aussi pour quelque chose … Ca ne veut pas dire que c’est de ma faute, mais que je n’ai pas su voir une truc, maîtriser une situation, repérer ou anticiper un pb … Je ne vais pas me flageller pour autant mais je réfléchis dessus, j’analyse et tente ensuite de rectifier le tir, d’être plus vigilant, attentif … Pour la tordue, c’était par définition, les autres qui la faisaient chier, que ce soit ses collégues, les clients, et tout le reste du monde dans le reste de sa vie …Ce n’était jamais de sa faute, du coup elle avait besoin d’une épaule pour l’entendre se plaindre … Bref, elle n’aurait pas tenu une semaine dans mon métier , ou alors en tyrannisant les élèves qui le lui auraient bien rendu …
Ensuite, la question de l’argent et le rapport à l’argent, assez fondamental , je pense, chez les personnalités narcissiques qui adoooooooorent le fric … des autres … , et surtout de leur proie …
Elle se plaignait tjs de devoir payer n’importe quelle facture , trouvant qu’elle payait tjs trop , des complaintes interminables sur ce thème si jamais elle avait une hausse de ses impôts, de la facture de gaz ou d’électricité … Toutes choses qui ne sont certes pas agréables mais qu’il faut bien payer … On peut avoir des débats sur l’augmentation des prix de ces choses, se révolter contre mais alors c’est un débat collectif, appelant des mobilisations collectives , mais pas en interpellant l’autre au sein d’une relation de couple , comme si l’autre était une solution …
Et puis avec elle , j’ai eu un exemple révélateur une fois , et que j’ai compris comme tel sur le moment … Nous sommes allés voir une expo de Warhol ensemble, et d’une certaine manière dans les pratiques du don et contre-don, c’était à elle de m’inviter, cette fois là, et elle le savait … Elle m’a invité donc, mais sa façon de jeter le billet de 20 euros à la caisse m’a choqué, comme si à la fois ça lui arrachait un bras et qu’elle ne voulait pas que je vois que c’est elle qui payait … Pourtant qd on aime, on ne compte pas , ben elle si , elle comptait déjà sûrement … Je devais avoir une dette de +, de 20 Euros dans sa tête … Et attention, ce n’est pas comme si elle était dans la misère ou des difficultés financières , dans ces cas là je peux comprendre , non elle gagne bien sa vie et en plus n’a pas d’enfants …
PS : J’espère que votre chien de 14 ans va bien (vous dîtes être allé chez le véto) , de mon côté la petite chatte se porte comme un charme, elle est même envahissante parfois, elle ronronne sans arrêt, me prend pour son doudou … Là , en ce moment elle dort à coussinets fermés à côté de moi
Amicalement
Adzo
Chère Françoise
Votre sœur a bien du mérite et d’ailleurs tout ceux et celles qui s’occupent de leurs parents âgés
Dans la vie ,il y a des moments où nous devons passés par dessus le mal que les gens nous ont fait. Cela prend une grande maturité pour en arriver à faire fi de tout le mal que certains ont pu faire .La rancune n’arrange rien mais cela ne veut pas dire qu’il faut leur dire merci
Bonne journée à tous
Ici ,les températures sont au-dessus des moyennes saisonnières
Je peux facilement imaginer qu’en France ,il en aie ainsi
Hélène
Cher Adzo
Effectivement ,beaucoup de situations à gérer en même temps et ce n’est pas facile de prioriser les plus importantes quand nous n’avons plus d’énergies pour nous même.
Vous n’aviez pas le choix de faire du ménage parmi tout ce beau monde; sinon vous y auriez laissé votre peau et déjà vous en aviez plus épais sur les os.
Pour votre fille ,il est normal qu’elle agisse ainsi. C’est la phase du rapport père;fille.
Vous n’êtes pas obligé de toujours justifier vos comportements passés et présents.
Mettez vos limites là aussi et ne répondez pas aux questions qui ne la concerne pas .
Plus vous allez en dire ,plus , elle en demandera.
Même ,les meilleurs parents au monde ont une liste de reproches de la part de leurs enfants.
Ne vous inquiétez pas .même si elle vous boude quelques semaines, elle finira toujours par revenir vers vous
Amicalement
Hélène
Chère Carole, et merci …. Finalement, vous avez raison , les souffrances ne se comparent pas …
« Tuez le PN, il s’en fout, humiliez le il en crève » … J’ai trouvé par hasard que cette phrase était de Paul-Claude Racamier, un des premiers psy à avoir identifié les comportements et personnalités PN …
Et du coup, je comprend mieux cette complainte qu’elle me répétait souvent lorsqu’elle entrait en rage narcissique parce que je ne voulais pas obéir à ses injonctions caractérielles, que je me révoltais, que je dénonçais ce qu’elle faisait ou que je la contre-manipulais, que je ne faisais pas ce qu’ELLE voulait, alors elle me répétait à l’envie, tu me blesses , tu m’humilies (sic) … D’ailleurs, elle a pu me faire des menaces de suicide dans la foulée. Eh oui, je pige, je n’obéissais pas aux commandements de sa Narcisse, pensez donc qu’elle offense pour elle, quelle humiliation ; alors qu’une personne normalement constituée n’imposerait pas à la fois de tels ordres et surtout pourrait comprendre qu’on peut, qu’on a le droit de dire non …
Amicalement
Adzo
cher adzo,
ce que vous vivez avec votre fille est tout à fait logique: l adolescence, bien sur, mais aussi, vraisemblablement , votre repositionnement vis à vis de sa mère ( des plus sain , à mon sens 🙂 ); lorsqu on sort du role de celui( ou celle), qui accepte sans broncher les injonctions ( paiement de dernière minute de la colo, injonctions contradictoires permanentes de Mme Latordue, etc, etc…) , forcément, c est comme donner un coup de pied dans une fourmilière…non, vous n avez pas abandonné votre fille, et croyez moi, elle le sait très bien; n ayez pas peur d un désamour quelconque, elle vous teste, pour savoir, si malgré tous ses reproches, vous tiendrez le choc; face à nos ados: patience et fermeté, dialogues et limites, voilà le crédo; très facile à dire, très difficile à faire; donc, bienvenue au club 🙂
toutes mes amitiés et encouragements
carole
Merci Françoise, Carole et Hélène pour vos avis
Je fais une réponse collective car elle va dans le même sens , et de celui que vous dîtes aussi …
Je pense aussi que ma fille me teste (mais elle c’est logique, c’est de son âge), qu’elle veut voir jusqu’où ma culpabilité peut aller pour continuer à m’avoir pour elle (dans ses rêves nostalgiques de petite fille) et des moments qu’elle a pu connaître avec moi quand elle était petite; tout en voulant de l’indépendance, de l’autonomie, ce qui est tout à fait normal à son âge … J’ai tjs respecté ses envies dans ce genre de souhaits , donc je sais qu’elle se cherche, qu’elle cherche la femme qu’elle sera … Et en effet, c’est un art difficile que de jongler entre ce genre d’incertitudes, de demandes paradoxales …
Mais je sais aussi que nous n’avons pas encore parlé des choses sérieuses (et pourtant on parle) :
par exemple, nous avons beaucoup parlé de ses peurs, angoisses (notamment par rapport à la relation avec la tordue quand elle voyait que je souffrais) mais il y a des choses que j’ai du mal à lui dire car elle est ma fille, pas ma confidente, encore moins ma psy … Donc c’est très délicat … Mais par exemple, je pense qu’elle n’a pas compris à quel point j’ai pu souffrir et comment c’est une souffrance indicible, sauf à être grand orateur ou écrivain … Et il va bien falloir que je trouve les mots pour qu’elle puisse comprendre pourquoi j’étais moins là pour elle …
Mais aussi les mots pour lui faire comprendre que j’ai mes limites (et que le seuil est très bas, et pour un moment, peut-être pour toujours) , y compris pour elle, que je ne peux pas satisfaire l’ensemble de ses désirs, que c’est ainsi que l’on grandit, se construit, en rencontrant les limites de l’autre et en les acceptant … Je pense qu’avec mon expérience avec la tordue je saurai trouver les mots … Il faut que cette expérience que j’ai connu et qu’elle a connu lui serve pour plus tard même si ça complique la donne , en tout cas à court terme …
J’ai aussi à lui dire que j’ai besoin d’elle (mais vous comprendrez que j’ai bcp de mal avec le mot « besoin », tellement j’ai pu l’entendre avec la tordue); donc je lui dirai cela autrement …
Oui, Françoise, j’ai un très vieux rêve (j’en ai plein d’ailleurs) mais on ne peut pas tous les réaliser … Mais j’en ai un très vieux dont j’ai pu parler à ma fille, avant que la tordue engage sa guerre de tranchées … Ce rêve que j’exprimais à ma fille à haute voix , faisait rire ma fille, elle s’en moquait un peu, mais ça la rejouissait aussi, elle partageait mes rêves , avait en tout cas envie que je les vive, même si, ceteris paribus, elle me les aurait reprochés aujourd’hui … La dernière et rare fois que j’ai un peu déliré là dessus avec ma fille , c’était dans le décor naturel de mon vieux rêve, en revenant de la plage, dans la pinède Landaise , aprés avoir passé un superbe aprés midi de folie, sans risques, dans les vagues, fin Août 2010 … Sans risques parce que j’étais sûr de moi, que je n’ai jamais pris de risques avec l’Océan. Sauf une fois, à 20 ans, et ça m’a guéri à vie, et ça m’a appris la force de l’Atlantique, sur la côte Basque, début Septembre, ça cogne grave, une force à laquelle on ne résiste pas ; et je n’avais pas tenté l’aventure plus que ça , les copains se baignaient avec moi, au bord, mais un rouleau qui emporte plus loin; 2 ou 3 mètres (juste pour avoir plongé dedans) ;avec des gros coeff, des forces, des courants, là on sait que la nature gagne, et qu’il faut surtout se laisser faire par elle , pas résister à sa force, en nageant par exemple (mais ça je le savais); tout pour attirer en fait si je file ma métaphore sur la tordue … Ce qui m’attirait … Bref ma fille avait une confiance en moi énorme pour venir avec moi dans les vagues parce qu’elle savait que je savais , je ne lui ai jamais raconté cette histoire, juste les leçons à en tirer ; c’est dangereux mais si on connait le danger , alors on ne risque rien … Parfois ma fille , malgré le drapeau rouge, me demandait à se baigner …. Ben non !!!! En plus une des dernières fois , c’était à cause des méduses qui rôdaient dans le coin, du coup je lui ai expliqué que je m’étais fait piqué par une méduse une fois, et que ça gratte aprés …
Ca me fait monter les larmes aux yeux de me souvenir de cela car c’est exactement à ce moment là que la tordue est venue m’envahir … comme si elle prenait le relais pour que je ne vive pas ce rêve de petit garçon, car je me suis relié à lui mais je n’ai pas fait ce qu’il voulait que je fasse , me promettant un autre rêve (un cauchemard, oui) … Mais je vais le faire mon rêve, une petite maison Landaise traditionnelle et ancienne , en bord de la forêt , et pas loin de l’Océan … Moin havre de paix, mon endroit , mes racines , moi … Et si le reste du monde ne me comprends pas , je m’en fous , moi je me comprends …
Vous voyez , il y a une question que je me pose depuis longtemps ; si un jour ma fille me dit qu’elle m’invite à son mariage religieux, , est ce que j’y vais ??. Sachant qu’elle aura du mal vu qu’elle n’est pas baptisée … Oui, je sais c’est étonnant mais j’avais négocié ça avec mon ex qui tenait absolument à se marier en blanc , à l’église, en Espagne évidemment, histoire que l’ambiance soit plus légère, alors qu’elle n’est absolument pas croyante, comme moi d’ailleurs ; alors je lui avais dit que si nous avions un enfant, il ne serait jamais baptisé, avec mon agrément en tout cas ; le deal fut respecté, comme quoi mon ex pensait davantage à elle, à ses petits plaisirs et rituels symboliques qu’à l’avenir spirituel de ma fille, bref …
Oh je sais , quel père indigne dira la foule !!! Je crois que je m’en fous désormais de cette foule là, surtout si j’arrive à bien expliquer à ma fille, et qu’elle le comprenne, que je ne peux pas partager ce genre d’hypocrisies, sauf si elle manifestait une foi religieuse sincére et profonde … Ca par contre je respecte (tant que ça ne part pas dans le délire mystique) , et même si je ne partage pas cette foi, je peux partager ce genre de sincérité et faire plaisir par ma présence , si on la souhaite, dans ces cas là, je l’ai déjà fait à plusieurs occasions …
Toute cette réflexion me fait comprendre que la tordue avait le même âge psychique que ma fille … Et je pense même que ma fille est bien plus mature au final
Adzo
Bonsoir Adzo
Je suis persuadée que vous arriverez à dialoguer comme il faut avec votre fille et elle y puisera plein de sérénité pour sa vie de femme.
Je vous souhaite de tout coeur de réaliser votre rêve. Et d’y puiser autant de paix, de joie, de réconfort que moi j’en ai dans mon petit logis auvergnat.
Concernant la dimension religieuse, elle appartient à l’intimité de chacun.
Votre fille manifeste-t-elle des demandes religieuses? Si non, ne vous projetez pas si loin dans le futur (son mariage) en assimilant le comportement de votre fille à celui de votre ex. Si ça se trouve, votre fille n’aura jamais de quête mystique ni besoin de rituel pseudo religieux pour se marier. Et peut-être qu’elle vivra en concubinage sans jamais se marier.
Car si l’adolescence est un âge où l’on est attaché à des rituels, et à un certain dogmatisme pour ressembler à monsieur et madame tout le monde, l’âge adulte, la réalité de la vie font que notre façon d’envisager les choses, devient la plupart du temps totalement différente.
De nos jours, le mariage est avant tout un contrat social sans rapport avec le religieux.
Faire un mariage à l’église sans foi, juste pour l’esthétique du rituel me paraît profondément absurde. Et je crois qu’aujourd’hui, la célébration religieuse d’un mariage est conditionnée par une préparation religieuse au mariage, d’avoir été baptisé et fait sa première communion, de s’engager à faire baptiser et aller au catéchisme la future progéniture, s’engager à avoir des enfants.
Si les règles restaient très souples il y a quelques décennies, aujourd’hui, le mariage religieux obéit à des codes suffisamment stricts pour éviter de faux mariages religieux.
Personnellement croyante et pratiquante, je n’ai pour autant pas eu le désir de me marier avec mon compagnon. Pour moi, c’est une forme d’aliénation mutuelle que je refuse, idem pour mon compagnon. Je ne suis pas la propriété de mon compagnon et il n’est pas la mienne non plus. Nous n’avons pas besoin de clamer par une célébration à la mairie ou à l’église que nous sommes ensemble. Ca ne regarde que nous deux, absolument pas le reste du monde. La seule chose qui pourrait nous tenter dans le mariage, c’est l’aspect des impôts. En dehors de cela, je ne vois pas pourquoi Dieu ne bénirait pas notre vie conjugale, même sans passer devant monsieur le curé. Et je n’ai pas besoin d’un maire pour me dire comment me comporter dans la relation à deux comme auprès de notre enfant.
Ce n’est sans doute pas très courant comme attitude de la part d’une femme catho pratiquante, mais je ne suis pas seule à vivre ainsi et à penser ainsi.
Je sépare ma foi, ma pratique communautaire de ma vie de couple et de famille.
Pas de baptême non plus pour notre enfant, en plein accord de mon conjoint et moi.
Notre enfant choisira en temps voulu. Je n’impose pas mes croyances à la maison. J’explique en cas de question mais je n’oblige pas notre enfant à me suivre à l’église.
Mon compagnon a grandement pris ses distances d’avec le catholicisme et depuis très longtemps. Personnellement j’ai une pratique religieuse catholique progressiste du fait de tout ce que j’ai découvert de néfaste et de violent dans le catholicisme. Donc, je laisse vraiment la plus grande liberté à notre enfant sur ce chapitre.
Pour autant, si jamais un jour, notre fille a une révélation mystique et souhaite se faire baptiser, avoir une pratique religieuse, se marier religieusement, je la soutiendrai dans sa démarche, en la mettant toutefois en garde contre les séductions de certaines mouvances intégristes. Si elle reste sincère, ça ne me poserait aucun souci d’aller à son mariage si elle souhaite se marier non seulement à la mairie mais aussi à l’église. Je suis très ouverte sur le sujet. La seule chose sur laquelle je ferais un blocage, c’est de la voir rentrer dans un groupe intégriste ou une secte. Là vraiment, je ne pourrais que la désapprouver et la mettre fortement en garde. Pour le moment, elle est trop petite pour que je me fasse ce genre de souci. Mon compagnon n’a aucun souci à ce sujet pour elle. Elle choisira sa voie en connaissance et en liberté. Le reste ne nous appartient pas.
Bonne soirée Adzo.
Forester, Françoise et Carole,
Vous avez raison, je n’ai pas à me projeter si loin, ni à projeter sur ma fille ce qu’a pu faire mon ex-femme, d’autant que ma fille n’a jamais fait de demandes dans une pratique religieuse… Simplement etait elle un peu envieuse lorsqu’elle était plus petite de ne pas être baptisée quand elle voyait que pas mal de ses ami(e)s étaient baptisés, y compris ses cousins côté espagnol, ce à quoi je lui disais seulement que si elle en exprimait le souhait elle pourrait toujours se faire bâptiser le jour venu … Aujourd’hui, elle aurait plutôt une petite fierté à ne pas être baptisée, comme si ça faisait son originalité, un trait de son identité, comme quoi avec les enfants on est tjs surpris 🙂 … Mais je sais que mon ex-femme m’en a longtemps voulu de ce deal -et pas que mon ex-femme-, d’ailleurs elle m’a relancé à la naissance de notre fille mais je lui ai rappelé le deal et que si jamais on me faisait un gosse dans le dos quant à un éventuel bâptème, je n’y serai pas présent, que ce serait sans moi , bref j’ai tenu bon !!! … Et puis comment justifier l’absence du père au bâptème de son enfant,- mais sans c’est maintenant que je me fais la remarque- ?
Et oui, je cassais les traditions, et ça faut pas, faut pas réflechir à ce que l’on fait …
Donc c’était davantage une réflexion à moi même que je faisais tellement la relation avec la tordue a modifié de choses chez moi , en profondeur je pense , et pour le meilleur j’espère …
Car, je ne suis pas du tout contre la foi, la religion lorsque c’est sincère et profond (j’ai eu un grand père de la sorte), même si je ne ressens pas la même chose par contre j’ai toujours trouvé absurde le rite du mariage religieux s’il n’y a pas une foi sincère derrière … mais alors c’est le chantage à l’amour « tu ne m’aimes pas alors » … Je saurai désormais quoi répondre 🙂 à ce genre d’affirmations si jamais cela devait se représenter …
Et le mariage tout court d’ailleurs, mais quand les belles familles respectives s’en mêlent alors là, c’est un festival … A 4 contre 1, j’étais battu …. Et pourtant, comme vous dîtes Françoise, j’évoquais ses idées d’aliénation mutuelle, d’être la propriété, la chose de l’autre; mais le message ne passait pas …
Foutez moi la paix !! Je veux ma maison Landaise , laissez moi vivre , et ne me demandez pas pourquoi je ne veux pas, aprés tout , je ne vous demande pas pourquoi vous voulez , vous y tenez tant (enfin si à un moment, je leur ai demandé quand même, avec comme seul argument d’autorité, les traditions, évidemment … et les impôts, une vision bien suspecte du mariage) , c’est pas vous qui vous mariez …
J’ai eu exactement le même genre de débats, puissance 100 000, avec la tordue, comme quoi il n’y a pas de hasards , bien sûr évoqués lorsqu’elle savait que j’étais sous emprise et qu’elle me faisait passer l’ensemble de ses shits-tests, mais avec des contradictions et des arguments contradictoires que je savais décoder et dénoncer … « Si tu ne veux pas te marier, c’est que tu n’es pas prêt à l’engagement » … Frappe lourde !!! Faisant observer que ça n’avait rien à voir, la preuve j’ai été marié 🙂 !!! Contre-frappe très lourde du coup , on frise le ridicule , mais aussi le bon sens … Du coup contre attaque, « qu’est ce que tu en as foutre, finalement le mariage ce n’est qu’un bout de papier » … Ok, ça marche, raisonnons en effet par l’absurde, puisque ce n’est qu’un bout de papier, pourquoi est ce si important alors !!! Fin de la discussion … 🙂
Quant à la relation avec ma fille, elle est en train de commencer à se renouer à petit pas, et les séances psy commencent à porter leurs fruits aussi … Bref, je vais devoir me repositionner comme papa; et uniquement de papa, chose qu’elle veut à la fois mais ne veut pas non plus, rôle dans lequel j’ai été défaillant en partie au cours de la relation avec la tordue, car au cours de cette relation, elle a bien vu que je souffrais, et ma fille a voulu passer, est un peu passée, au statut de consolatrice … Donc au final, elle ne veut pas de ce rôle, mais en fait le souhaite tant ça a pu la « rapprocher » de moi au cours de cette période mais pas sur un mode normal de relation père-fille … La tordue a bien oeuvré, et moi j’ai été totalement stupide durant la phase d’emprise, en se glissant dans ma relation avec ma fille, en se substituant à elle et en faisant du coup endosser à ma propre fille un autre rôle … Je me souviendrais longtemps des coups de fil (pouvant durer plusieurs heures) de la tordue le mercredi après midi ou le we qui gonflaient prodigieusement ma fille, à la longue, elle soufflait, elle râlait, -une fois elle m’a même dit, « encore elle !!! » – ; et de mon côté je n’arrivais pas à me dépétrer des plaintes de la tordue, des explications/justifications que je devais lui fournir … Qu’elle aille au diable, s’il existe …
Pour mon vieux rêve, j’avais commencé des recherches il y a 4 ou 5 ans, remarquant d’ailleurs que la maison Landaise typique, telle que je la rêve, est plutôt rare prés de l’Océan … Autant il y en a bcp dans la Haute Landes , autant c’est plus difficile à trouver proche de l’Océan où alors à des prix prohibitifs … . Je composerai donc entre ce que je peux y mettre et la distance avec l’Océan, mais démarrer un feu de cheminée avec des pignes ramassées quelques heures plus tôt dans la forêt Landaise, le tout en se préparant un bon magret avec quelques cèpes … , quel bonheur cela doit être … , surtout avec un bon bouquin ou un bon match de rugby ensuite … Et quelque part , j’ai (un peu) réalisé mon rêve de petit garçon, en vivant dans l’endroit où je vis, une partie de corps de ferme rénovée, perdu dans la campagne, en pleine nature …
J’arrive à un stade de l’analyse avec ma psy où je me pose une question fondamentale, et que je lui poserai la prochaine fois : pourquoi reste t’on dans la relation alors que l’on sait, voit, ressent, observe que rien ne va ? Surtout dans mon cas, pas d’enfants en jeu avec la tordue, la compréhension que ses fables de vie à deux étaient des fables …. Sur quels ressorts fonctionne cet enfumage à soi même , la culpabilité de laisser l’autre, sa propre dépendance affective, la volonté de croire dans une illusion, certes toujours ravivée par la tordue ? Pourquoi on retombe sur ce même genre de profils, en pire évidemment ? C’est quoi ce moment de révolte, alors qu’il y en a eu pas mal d’autres avant , mais ce moment décisif où on lâche , où l’on comprend , même instinctivement, les pratiques du ou de la tordu(e) … , ce moment où l’on se barre définitivement …
Bonne soirée à vous toutes , amicalement Adzo
PS : Françoise, je lis vos « aventures » avec l’Opus Dei, et ben ça doit être quelque chose !!! L’Opus Dei est très puissante en Espagne et en Italie, mais de ce que je sais de ma petite expérience, pour avoir vécu avec une espagnole, car on parlait de ce thème, c’est qu’en Espagne , c’est une vraie plaie, ramifiée aux pouvoirs politiques, notamment au PP , et à tous les mouvements néo-franquistes , eux mêmes , pour certains, recyclés, au sein du PP depuis Aznar …
Carole, pour le 1er petit copain, c’est déjà fait … et j’aime bien aussi cette phrase qu’une religion n’est finalement qu’une secte qui a bien réussi 🙂
cher Adzo,
» laissons demain pour demain… »; vous serez bien à temps de voir si votre fille veut se marier, à l église, ou pas; vous verrez déjà quand elle vous ramènera le 1er petit copain 🙂 …
pour ma part, malgré ce que j ai vécu avec M. pn, je ne suis pas spécialement hostile au fait religieux: les croyants font avec leurs religions la meme chose que ce qu ils font dans le reste de leurs vies : bon ou mauvais, c est selon; les mauvaises langues prétendent toutefois que les religions, ne sont finalement que des sectes qui ont réussi 🙂 …
amicalement
carole
Chère Hélène,
Je vous remercie de vos gentillesses.
Très honnêtement, tout comme vous, je ressens une profonde blessure en moi suite à cette histoire navrante, ainsi qu’une certaine crainte de retomber dans une histoire encore plus sordide que la dernière que j’ai pu vivre.
C’est pourquoi je me tiens toujours sur mes gardes, tout en réfléchissant sur ce qui a pu m’amener là et faire preuve d’autant de faiblesse, moi qui suis plutôt volontaire de tempérament.
En ce qui concerne le salon d’artistes où j’expose: petite satisfaction encourageante: la presse locale a fait un bon article sur mes oeuvres. Cela me pousse à continuer, comme avant.
Ici, l’automne n’a pas encore revêtu ses belles couleurs dorées,, mais j’imagine combien ce doit être joli chez vous, là-bas, dans la Belle Province.
Peut-être un nouveau sujet d’inspiration, qui sait?
Gardez courage, Hélène, pour continuer , je ressens quelque chose de très positif en vous.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Chère Forester
Je vous remercie vous aussi de m’encourager mais je porterai toujours en moi cette profonde blessure que ni même le temps ne parviendra à cicatriser. Je ne peux comme vous dîtes qui mettre un baume en exerçant des activités que j’aime, pour oublier quelques instants ce triste constat d’échec.
Je me raccroche à la nature qui elle seule peut égayer mon quotidien. Le lever et le coucher du soleil sur mon Île d’Orléans etc…J’aime les choses simples de la vie et surtout pas compliquées.
Je suis un peu désabusée de mes deux relations de couples. Je ne suis pas pressée de passer au suivant…..
De votre côté ,je suis contente de vous voir aussi débordante de petits projets simples et pas compliqués si bienfaisants pour vous..
Tout comme moi ,vous portez en vous une grande blessure ;celle de cette fichue patho . Vous aussi ,avez du reconstruire votre vie sur d’autres bases. Vous démontrez beaucoup de courage à mordre à nouveau dans la vie . Vous me faîtes penser à un navire en pleine tempête sur les eaux de votre mer en Bretagne.
Qu’arrive t’il au sujet de votre logement, cela fait longtemps que vous n’avez pas donné de nouvelles à ce sujet…..Vous nous avez parlé de vos toiles et votre projet d’exposition au printemps prochain mais nous sommes sans nouvelles de votre projet d’emménager ailleurs.
Ce projet est-il toujours dans vos plans ????
Bonne journée à tous
Ici ,l’été est revenu
Il faut que je ressorte mes vêtements plus légers
car ceux-ci étaient déjà rangés
L’Automne bas son plein avec touts ces arbres en couleurs
Je suis certaine Forester, que vous seriez en mesure de redonner vie à l’Automne sur vos toiles
Hélène
Chère Hélène,
Vous avez fait tout ce que vous avez pu, vous n’avez rien à vous reprocher. Mener de front vie familiale et vie professionnelle n’est pas chose aisée, dans un tel contexte, et vous avez été fort méritante.
A présent, il faut ab-so-lu-ment éviter tout contact, soit-il verbal ou physique, avec cet individu destructeur. Et penser aussi un peu à vous.
Sans vouloir être égocentrique, j’ai décidé de me reprendre en main en m’inscrivant dans une salle de sport. Il faut dire que pendant près de deux ans, je m’étais encroûtée aux côtés de mon ex MPN, qui avait des goûts de « vieux ». Jouer aux cartes avec un tricheur ne m’intéresse pas. Et encore moins remplir une grille de mots croisés, dont les définitions sont répétitives.
Subir le matche de foot du samedi à la télé, quel supplice! Quand il fait si beau dehors!
Finalement, je me rends compte que j’entreprends beaucoup plus de choses depuis que je suis seule. Mes journées ne sont plus mornes comme avant.
Oui, cet homme était un véritable boulet.
Chère Hélène, il faut réapprendre à vivre pour vous aussi. Vous l’avez déjà bien très bien fait quand vous êtes partie à la pêche, à la manière des Indiens.
Tout comme vous, le grand air me fait du bien. J’attends la prochaine tempête pour aller prendre des photos.
Bonne soirée à vous et à bientôt,
Amitiés, Forester.
Chère Carole,
Qu’y a-t-il de plus lâche que de voler son propre enfant?
Même le porc, dans sa bauge, ne ferait pas cela à son petit.
Oui, décidément, ces gens-là n’ont aucun état d’âme.
Immonde! Et le mot est encore faible.
Tiens bon, Carole, tu as déjà fait là un sacré bout de chemin!
Avec tous mes encouragements,
Forester.
Cher Adzo,
Mais quel âge avait-elle, votre histrionique? Je crois lire la prose de ma nièce, quand elle avait douze ans, du temps où elle tchatchait sur le net avec ses copines.
Rassurez-vous, elle a bien changé depuis, elle en a bientôt dix-huit, et ses propos sont plus matures.
Mon ex MPN s’emmêlait les pinceaux dans ses récits, au sujet de ses exploits sportifs et professionnels.
Voulant être le meilleur partout, il s’inspirait d’autobiographies, de séries policières dont il était le héros.
Tel un gamin fabulateur, il racontait à qui voulait l’entendre ses exploits imaginaires.
Sa famille aussi, souffrait des pires maux, . Un jour, j’ai demandé à sa mère des nouvelles de l’une de ses soeurs, qui, selon lui, était à l’article de la mort. La mère m’a répondu qu’elle allait bien.
J’ai toujours eu des doutes sur la véracité de ses propos, mais je me suis aperçue qu’il mentait, vivait dans une constante mythomanie, qu’il était l’éternelle victime, que personne ne faisait rien non plus pour l’aider à s’en sortir.
Alors, lui aussi, qu’il s’en aille au diable, je suis et resterai aux abonnés absents.
Sans vouloir être égocentrique, j’ai décidé de me reprendre en main et de refaire un peu de sport pour mon entretien. Il m’arrive aussi de me dire que je préfère encore les conversations que j’ai avec mon vieux toutou de quatorze ans plutôt que d’entendre les jérémiades d’un hypocondriaque toujours insatisfait.
Si vous saviez, Adzo, comme il est bon de se retrouver avec des gens normaux, d’entendre des propos sensés, d’avoir des échanges constructifs! Ma vie est bien meilleure depuis que je suis célibataire.
J’espère que vous apréciez également votre nouvelle vie « post-MPN », en compagnie de votre fille et de la petite chatte, qui a du grandir encore depuis.
Avec toutes mes amitiés, nous avons eu de l’orage aujourd’hui, la mer est grosse.
Forester.
Chére Forester,
Pour répondre à votre question, lorsqu’elle m’écrit ce message, elle avait presque 32 ans au calendrier, mais dans sa tête probablement autour de 12 ans … Ca me fait rire lorsque vous dîtes que ça vous fait penser à ce que pouvait écrire votre nièce lorsqu’elle avait 12 ans et qu’elle tchattait avec ses copines …
Vous savez que je me faisais souvent cette même réflexion quand elle me racontait l’ensemble de ses malheurs, ses complaintes corporelles hypocondriaques, comme si j’y pouvais d’ailleurs quelque chose … Je n’ai pas de pouvoirs de mage, ni de psy, parfois je lui disais qu’elle était une gamine, qu’elle me faisait des caprices de gamine, en général elle rentrait dans une rage et une colère noires … Mais voilà, il lui fallait un Grand consolateur à l’ensemble de ses misères (ou prétendues misères) , et si jamais je ne m’exécutais pas parce que j’étais occupé à autre chose, ou que j’en avais ras le bol, alors j’étais méchant, décevant et défaillant … Sauf que j’ai désormais largement compris que son registre de petite fille perdue avec des problèmes insolubles servat exactement à cela, à me mettre dans une situation d’impuissance, de défaillance, sa façon à elle de valider sa vision des hommes comme décevants et défaillants par nature …
Une sorcière qui déteste les hommes mais les envoûte pour mieux dire et satisfaire sa haine des hommes qd elle en trouve un, en le provoquant comme dans la légende de Lilith … Elle était paradoxale en tout : elle revendiquait l’égalité des genres et des sexes (peut-être pour me séduire car elle connaît mes idées là -dessus) tout en recherchant chez moi les fonctions antiques et classiques du mâle protecteur … Une autre forme de Double-Bind, elle pouvait plaisanter de façon très grinçante sur des sujets sensibles et intimes, et bien sûr à caractère sexuel sur les hommes (surtout à la longue en fait, à force d’y revenir) et ses représentations des hommes , tous fantasmés comme des délinquants sexuels, mais si jamais je lui retournais une fois l’argument, en faisant le même « humour », plutôt les mêmes provocations, qu’elle mais sur les femmes, de suite elle se drapait dans l’égalité des genres, et en réclamait à mon élégance tellement je la blessais dans sa féminité … Donc, elle pouvait agresser la masculinité des hommes , en toute liberté, mais ça n’avait pas de réciproque ; et je vous assure que souvent, la plupart du temps je laissais filer sur ce genre de sujets scabreux , je la laissais faire , ne répondais pas à ses provocations qui ne m’étaient pas spécialement destinées d’ailleurs, non j’étais une sorte de délégation masculine à moi seul de toute l’humanité masculine pour elle … Mais parfois, je me révoltais , ça m’est arrivé en tout cas, lui disant que lorsqu’on ne veut pas que les convives touchent à la confiture, on ne la met pas sur la table; la tentation est trop grande … Mais la pauvre chérie était vexée …
Et vous savez quoi, ben progressivement (mais elle ne m’avait pas capté encore à ce moment là), elle a arrêté ce genre de sujets très sexuels, provocateurs et misandres quand elle a pigé que soit ça pouvait me faire fuir définitivement quand elle mettait trop la dose, mais aussi quand elle a remarqué que je m’en foutais radicalement … Il lui fallait passer à autre chose …
Oh que oui, vous avez raison, ça fait du bien d’être dans la vie post-tordue, plus de coups de fil ou de sms à des heures impossibles, de « conversations » (des monologues, en fait) à sens unique et sans réel intérêt, je retrouve ma vie d’avant , notamment avec la nouvelle pensionnaire qui prend plus que ses marques ici …
Amicalement du Sud … Il fait un temps splendide en ce moment , mais le soir tombe plus vite , et la fraîcheur aussi du coup
Chère Françoise,
Je me suis toujours méfiée des sectes millénaristes, qui ne sont pas considérées comme telles en France, et dont je tairai le nom ici.
Je sais que ces gens sont puissants, ont aussi des ramifications jusque dans las hautes sphères.
Je puis cependant vous citer le cas d’un coule appartenant à cette dite secte, qui a refusé pour leur enfant de quatre ans une greffe de moelle osseuse, qui aurait pu le sauver de sa leucémie.
Dans ces mouvements, on trouve, là aussi, pas mal de MPN,qui profitent sans vergogne d’une fragilité passagère en tenant des discours sur l’espérance, teintée d’une foi innébranlable en leur sauveur.
Curieusement, ces mouvements proviennent proviennent presque tous des Etats Unis.
J’ai aussi voulu demander de plus amples renseignements sur ces mouvements, mais je me suis toujours heurtée à un mur, à moment donné.
Quand j’entends des personnes tenir des propos pseudo mystiques, je prends mes jambes à mon cou.
J’admire le combat que vous avez mené pour sauver votre patrimoine, après le décès de votre père.
Et aussi tous les encouragements et conseils avisés que vous prodiguez à beaucoup d’entre nous.
Pour cela aussi, un grand merci, amicalement,
Forester.
Là, il ne s’agit pas de secte millénariste, Forester. Mais d’une mouvance intégriste de l’Eglise catholique et romaine, prélature personnelle des papes depuis JP2.
Ce qui limite la poursuite pénale et étatique et les poursuites pénales internationales.
A moins de faire disparaître le Vatican en tant qu’état, ce qui pourrait permettre de poursuivre toutes les mouvances intégristes sans souci.
Pour les ramifications, il n’y a pas de différences majeures entre les sectes et les mouvances intégristes. Et c’est évident que les manipulateurs pervers narcissiques s’y sentent comme des poissons dans l’eau. D’ailleurs, si vous reprenez les fondateurs de ces mouvements intégristes cathos, ils ont tous un profil de PN, voire de sociopathe et psychopathe.
Tous les mouvements sectaires ne viennent pas des US. Vous en avez partout, autant en Asie qu’en Europe, qu’en Afrique et qu’en Océanie.
Concernant les mouvements intégristes cathos, ils viennent du Mexique, d’Espagne, d’Italie, de France et ont tous des relais internationaux dans une bonne partie du monde.
La mondialisation concerne aussi l’intégrisme et les sectes.
Concernant le combat que j’ai mené, je n’avais guère de choix. Soit je laissais tomber et abandonnais tout notre héritage à l’OD, soit je gérais la situation en affrontant l’OD et préservant les intérêts de la famille. J’ai choisi la seconde option parce que j’ai considéré que nous avions suffisamment souffert sans devoir en plus nous faire spolier financièrement. Notre paternel nous devait réparation pour les tentatives de meurtre, viols, coups et il était hors de question que l’OD perçoive l’argent qui nous revenait de droit et ce qui revenait de droit à notre mère. En contrepartie, j’ai dû batailler dur mais ça en valait la peine. J’ai une vie un peu plus stable au plan matériel du fait de l’héritage paternel, ma soeur aussi et ma mère aussi. Ca fait contrepoids par rapport aux désagréments cycliques de l’OD.
Si je prends du temps pour aider un peu ici ou ailleurs, c’est pour rendre les aides morales que j’ai reçues de psys pros, de juristes, de policiers, de différentes personnes. Ca fait partie de mes valeurs. J’ai la même démarche dans mon engagement professoral. Ayant eu quelques profs fabuleux, je me dois de rendre les bienfaits pédagogiques reçus (c’est ainsi que le savoir circule de génération en génération) et d’être à la hauteur de celles et ceux qui m’ont tant donné. Mais toujours en me préservant suffisamment.
Chère Françoise
Votre père a pourri votre enfance et c’est arrangé pour envenimer votre existence à perpétuité.
Vous avez le bon mot et il n’y a en a pas d’autres, c’est démentiel.
Bon courage, car dans votre situation ,il en faut beaucoup
Hélène
Du courage, nous en avons ma soeur et moi, chère Hélène.
Pour l’instant, c’est ma soeur qui vit les choses les plus dures, devant assumer quotidiennement notre mère en démence sénile (même si depuis quelques mois, notre mère vit en maison de retraite). Ma soeur s’en occupe beaucoup et va la voir tous les jours après son travail, la prend chez elle le dimanche, l’emmène chez le médecin, gère ses papiers. Là aussi c’est un poids terrible puisque notre mère n’a jamais été vraiment une mère pour nous, et qu’elle s’est toujours arrangée pour que nous la gérions comme une petite fille, ce dès notre enfance. Et ça continue encore aujourd’hui et ça ne se terminera qu’à sa mort (que personnellement, je souhaite rapide pour que ma soeur puisse enfin s’autoriser à vivre). Je suis pour ma part, moins exposée, plus en retrait, parce que je ne vis pas à proximité. Mais également parce que j’ai aussi posé les limites disant clairement que j’ai suffisamment donné de temps, d’énergie par le passé à toute la famille. Et que j’ai aussi ma vie conjugale et familiale, ma vie personnelle à préserver et à vivre tout simplement. J’aide ma soeur à s’occuper de notre mère, mais d’une façon plus distancée.
Ce qui est le plus rude, c’est de se rendre compte que chacun de nos parents nous aura mené la vie dure, chacun à sa manière et jusqu’à son dernier souffle. Et que nous avons dû les gérer, gérer leurs immaturités respectives jusqu’à présent.
Heureusement, dans notre malheur, nous avons toujours trouvé sur notre route, des personnes ressources pour nous aider à ne pas sombrer dans le désespoir et continuer d’avancer. Et nous avons pu compter l’une sur l’autre également quand chacune a traversé des choses difficiles. Sans ces belles rencontres et cette solidarité sororale, je pense que nous aurions pu mal tourner. Donc merci à la vie d’avoir placé des gens formidables sur notre chemin et nous avoir rendues solidaires…
Concernant l’OD, c’est moi qui continue de gérer les dossiers avec l’avocat, mais ça reste soft comparativement aux batailles que j’ai eues à engager. Donc, ça ne demande en réalité guère de courage. Juste un peu de vigilance et de réactivité, de bon sens.
En cas de grosse attaque opusienne contre notre famille, je sais que je pourrais compter sur l’avocat, la politologue, mon conjoint, ma soeur, différents amis…C’est donc tout à fait supportable.
Chère Françoise
Si l’O.D. a assassiné votre père , pensez-vous qu’elle vous fera subir le même sort ????
Votre histoire est dès plus cauchemardesque. Vous devez être épuisée . Vous ne pourrez pas tenir encore bien des années comme ça. Il faut que vous mettiez fin à tout ça.
Avez-vous pensé à une stratégie pour que toutes formes de harcèlements cessent car vous ne savez jamais où cela peut mener. Surtout que votre père y a laissé sa peau……
Je suis inquiète pour vous
Hélène
Pour vous répondre, chère Hélène:
L’OD n’a assassiné mon paternel que parce qu’il en était membre et qu’il allait partir de l’OD et dénoncer leur système de captation financière mais aussi différentes magouilles politico-juridico-financières sur mon département natal. Ils ont vidé son ordinateur d’une partie des preuves, ont volé un coffre où il avait déposé un second testament, fait disparaître un certain nombre de choses compromettantes les concernant. Mais nous avons réussi ma soeur et moi à récupérer un dossier et un journal dans une cachette connue de nous seules, comprendre ce qui s’était passé en enquêtant de notre côté avec l’aide de certains policiers mais aussi de notre avocat, et aidées par une politologue. Ces infos sont entre les mains de l’avocat et de politologues spécialisés dans les luttes contre l’extrême droite et les extrémismes religieux.
L’OD ferait une grave erreur stratégique en nous faisant subir le même sort qu’à notre père. Pourquoi?
Parce que nous ne l’avons pas attaquée frontalement pour assassinat ni dénoncé le testament paternel; l’organisation intégriste a eu un peu d’argent de la succession paternelle, même si beaucoup moins qu’elle ne l’espérait au départ (elle pensait obtenir toute la succession accessible hors de la part revenant à l’état). Si elle tuait ma soeur ou moi ou nous deux, d’autres personnes dans la famille parfaitement au courant de leur petit manège et très au fait du dossier, prendraient le relais du combat que j’ai mené durant 5 ans et d’une certaine façon, l’OD aurait confirmé, signé l’assassinat de notre père en nous tuant.
Donc dans une certaine mesure, l’organisation est coincée. C’est pourquoi elle ne peut contre nous faire que du harcèlement plus ou moins direct par téléphone ou par surveillance physique occasionnelle, sinon, le groupe intégriste se mettrait en très grand danger d’exposition médiatique, politique et criminelle. Ce qui irait contre leurs intérêts, très clairement et à tous niveaux.
Cette organisation étant très proche de la droite nationale et de l’extrême droite depuis sa création, partis politiques qu’elle finance régulièrement aux élections municipales, régionales, présidentielles, il est évident qu’actuellement dans le calendrier politique des municipales, elle s’agite et profite du climat actuel électoral pour faire quelques actions contre des opposants comme moi, ma soeur et d’autres personnes. C’est dans la logique…Autre facteur d’actions, les petits changements politico-économiques au sein du Vatican (où l’OD a depuis JP2 de gros postes et une grosse influence) poussent l’organisation à décompenser les pertes d’influence récentes en harcelant des familles d’anciens adeptes. Toutes les organisations intégristes au Vatican pratiquent cela actuellement. Je l’ai su par des familles qui ont subi des choses similaires à ce que ma famille a vécu, de la part des Légionnaires du Christ comme du Renouveau Charismatique.
Je ne suis plus épuisée par ces pratiques parce que le dossier le plus épineux (lié à la mort de mon paternel) a été traité et que j’ai gagné, ma famille aussi contre l’OD. A l’époque où je bataillais contre l’organisation directement, c’était épuisant parce que chaque semaine, l’OD tentait de nouvelles embrouilles. Il fallait donc être toujours sur le qui-vive avec l’avocat, la police, la gendarmerie, la politologue et quotidiennement faire de la veille informatique sur l’organisation. Ca et la précarité, les soucis, c’était très lourd à gérer, nerveusement et physiquement.
Ce n’est plus du tout le cas depuis 3-4 ans, puisque la conclusion judiciaire et juridique a été posée et est tombée en notre faveur. Leur petit manège d’intimidation reste épisodique, plutôt lié aux actualités politiques, religieuses. Donc non, je n’ai pas peur, je regarde ça plutôt avec ironie, humour et détachement.
Voir ces gens s’agiter ainsi, je trouve ça d’un pathétique affligeant, tellement il y a mieux à faire dans une vie, dans une journée. Et puis, ces gens ne se rendent pas compte qu’à chaque harcèlement qu’ils tentent contre nous, ils viennent enrichir le dossier à charge contre leur organisation car c’est une façon pour moi, mon avocat, la politologue qui suit le dossier, d’identifier de nouvelles complicités, de nouvelles corruptions dans leur organisation. C’est une façon pour nous de remonter toute la filière, de façon beaucoup plus pointue et rapide que si nous devions enquêter nous-mêmes. Quelque part, par leurs différentes tentatives d’intimidation directe comme indirecte, ils nous mâchent le travail d’enquête et d’analyse.
Plus ils tentent de m’ennuyer moi comme ma famille, plus ils montrent leurs cartes et leurs associations de malfaiteurs. Et c’est à eux-mêmes en réalité qu’ils font du mal, en croyant nous en faire à nous.
Ce qui m’amuse toujours dans leur façon de faire, c’est de voir à quel point ils me pensent idiote, naïve, non informée sur leurs pratiques et leurs agissements et non informée sur le mode de recrutement des sociétés ou des personnes qu’ils envoient harceler ou ma soeur ou moi ou mon compagnon.
C’est vous dire comme ces gens se pensent supérieurs à tous points de vue au reste de l’humanité, alors qu’ils sont très facilement identifiables dès lors qu’on s’est documenté correctement sur leur organisation et leurs amis…Pourtant ce n’est pas faute à chaque fois, de se prendre des coups de semonce ou d’essuyer des échecs.
Mais le fait d’avoir des complicités partout aussi bien religieusement que politiquement que médiatiquement que juridiquement, leur donne un sentiment de toute-puissance qui les aveugle et ils oublient cycliquement que le camp d’en face, si petit en terme de poids financier, politique, religieux, économique soit-il, n’est pas dupe de leurs agissements et qu’il est suffisamment informé des raisons qui les poussent à agir ainsi, donc en capacité de riposter juridiquement.
Chère Carole
Il faut être d’une bassesse exemplaire pour oser voler les économies d’un gamin.
J’imagine très bien dans quel état vous étiez. C’est insensé d’agir ainsi . Surtout que ses économies devaient être un petit trésor soigneusement gardé pour votre fils. Ce dernier avait dû faire beaucoup de sacrifices pour économiser ce petit montant d’argent.
Dans ce cas , ce n’est pas le montant volé qui est important mais bien le geste.
C’est un geste dès plus cruel de briser le rêve d’un bambin.
Malheureusement et en même temps heureusement qu’il y a eu ce déplorable incident pour vous faire réaliser que votre conjoint était une charogne de la pire espèce
Bonne soirée
Hélène
Les mots d’une histrionique sont ceux là ! (elle me parle de son père, notamment, et de son genou 🙂 , sachant bien que je m’en suis vrillé un au rugby; comme par hasard) … Une hystérique intégrale que j’avais commençé à décoder au moment où elle m’envoyait ce message , en Juin 2012 …
“ben il a perdu son père y’a un mois… Il a du mal au travail et comme il est énervé, il arrête pas de se faire mal….Il a mal au genou mais veux pas aller au doc… Je sens que ça va pas….Avant il pouvait s’énerver pour un rien et en 2 minutes c’était passé, mais là il fait que raler…Ma mère aussi… Après lui… Mais elle c’est les hormones elle est en pleine ménopause…Du coup elle est chiante….Dc bonjour l’ambiance. Et moi je pleure mes papis….Trop la fête quoi! Et le pire c’est que je peux en parler qu’avec toi de tout ça… Ben ma mère je lui ai dit qu’elle était assez pénible en ce moment….Bon elle a râlé….Mais tant pis, je lui ai dit parce qu’il fallait….Elle arrête pas de se plaindre….Je sais plus quoi faire à force…Elle a surtout des bouffées de chaleur la nuit….c’est pour ça qu’elle est énervante en ce moment….Par contre, le we dernier, j’avais besoin de parler à qqn et c’est pour ça que je t’ai écrit, t’as pas répondu présent, et comme j’étais malheureuse et en colère, ben dimanche soir tu as pris tout ce que je pensais en bloc mais si tu avais été là pour moi, ça serait jamais arrivé … “
pq tu n’étais pas là qd je t’ai écrit? Pq tu es pas resté plus de 6 mn sur msn? ca compte pas ce que j’ai fait pour toi? (T’as fait quoi au fait ? )
Voilà ce qu’une femme hystérique peut écrire à celui qui est tjs là pour elle, qui a empilé les caisses de ses angoisses et frustrations, est tombé dans une dépression monstrueuse, dans l’alcool aussi parfois, a perdu sa fille, mais dont elle ne voulait pas qu’il soit là dans la vraie vie … Forcément à force , il n’est plus là … , elle va se faire foutre …
Adzo
Chère Val
Je vous remercie vous aussi pour ses quelques mots qui me vont droit au cœur.
Comme toutes les mères ,les enfants sont se que nous avons de plus chers.
Cette journée là ,c’est une partie de moi qui est morte et le temps ne rattrapera jamais ce deuil profond en moi , même malgré touts les efforts que je fais pour me réveiller en souriant et me coucher en riant de mes journées
Si vous saviez comment je reprends cet amour perdu auprès de mes petits enfants.
Bien sûr ,je laisse la première place aux parents mais à la moindre occasion si un de mes enfants m’appellent pour requérir mes services auprès de mes petits enfants j’y accoure
avec une immense joie et beaucoup de plaisir
.
J’adore les enfants et pour moi mon travail auprès des pédiatres est le plus beau cadeau que la vie pouvait me donner..
Pas facile de débuter mes journées
en tenant des propos sur mon passé
Hélène
Chère Carole
Je vous remercie de votre gentillesse mais quand si songe aujourd’hui en lisant vos commentaires à tous, au lieu de m’aplatir comme une crêpe devant cette abruti de mari ,j’aurais du lutter encore plus.
Mais bon , je ne l’aie pas fait et il n’y a pas une journée où je n’y songe pas.
Je me dis ,j’aurais du faire ci et peut-être faire ça mais c’est bête ,j’en arrive souvent avec la même conclusion douloureuse.
Même après 15 ans de séparation et malgré que mon mari a une copine depuis plusieurs années qui n’habite pas chez lui , ce dernier ne lâche pas prise,.À la moindre occasion il en profite pour être irrespectueux envers moi et me le démontre par les propos des enfants qui viennent à mes oreilles.
Il m’aurais été impossible pour ma santé psychologique de supporter sa présence via la garde de mes enfants. Peut-être que je tiens des propos égocentriques mais d’entrer en relation avec cet homme est pour moi une question de vie ou de mort et malheureusement se sont les enfants qui en ont payé le prix dû à mon absence auprès d’eux
Merci à tous de votre présence sur ce site
Hélène
chère Hélène,
je comprends que vous puissiez dire, que vous n auriez pas supporté la présence du père de vos enfants, si vous en aviez eu la garde, car j ai vécu la même chose; pendant les 18 mois d enquête sociale, ce fut des harcèlements incessants, Gabriel faisait tout le temps des cauchemars( on se levait 4 à 5 fois par nuit), j allais à la police tous les 15 jours ( M. pn, ne venant pas chercher Gabriel, il déposait plainte pour non présentation d enfant), je me demandais toujours si il allait le ramener, etc…si cela avait duré , ne serait ce qu’un an de plus, je serai tombée malade; pour moi, le meilleur service, que l on puisse rendre, à soi meme , et à ses enfants, c est de rester en vie…
amicalement
carole
Chère Val
Je ne sais pas pourquoi vous dîtes que vos propos peuvent choquer !!!!
Le père de mes enfants devant les gens disait lui aussi, ma femme par ci et ma femme par la
et à la maison ,c’était bien le contraire. Au sujet de mon dernier conjoint ,il ne m’a jamais complimenté du tout. Je ne me suis jamais sentie comme un trophée ni avec l’un ,ni avec l’autre
Je crois que mon côté narcissique et manipulatrice a fait surface lorsque j’ai étiré mes relations avec eux . J’ai cessé d’aimer le père de mes enfants après 15 ans de mariage et je suis restée 5 ans de plus en le haïssant et jouant le rôle d’épouse .Je voulais protéger les enfants financièrement. Pour se qui est de mon dernier conjoint ,j’ai cessé de l’aimer après 5 ans de relation et je suis restée 2 ans de plus dans cette relation, question finances aussi. Je payais une pension alimentaire de 500.00 dollars par mois, à deux me mes enfants de ma première union
Je ne suis pas fière de moi d’avoir agi ainsi ,seulement pour de l’argent .
Encore aujourd’hui en écrivant ce commentaire , j’ai du dégout d’avoir agi ainsi .
Comment suis-je arrivée à faire ça ???? Moi , qui avais toujours été indépendante de nature et je me suis accrochée à ses deux relations juste pour une question de frics !!!!
Je dois me préparer pour aller au boulot
Hélène
chère hélène,
puisque nous connaissons un peu nos histoires respectives 🙂 je vais me permettre de vous « gronder »; je ne suis pas du tout sure que la dimension « fric » , ait été la principale:
1) nous vivons dans une société qui nous fait croire, que le bien etre matériel,est la 1ère chose dont les enfants ont besoin; c est une grosse pression sociale, qui s exerce sur les mères, quand elles veulent partir; si on n a pas, autour de soi , des gens pour nous épauler, c est presque « mission impossible », surtout avec 4 enfants, habitués au confort matériel, et un pn, sur le dos…
2) vous etes reste avec M. psychopathe; n oubliez pas que vous aviez un énorme pension à payer, et je suppose, très affaiblie psychiquement (, d avoir du laisser vos enfants…)
donc, ne soyez pas si dure avec vous meme; ayez pour vous , l indulgence que vous avez pour les autres 🙂
vous avez fait, comme nous tous, ce que vous avez pu, avec ce que vous aviez…
amicalement
carole
Bonsoir Heléne ,
J´espére que vous avez eu une bonne journée.
Qui est fiér(e) ici de son passé ? Nous avons été tous leurré(e)s parce que nous nous sommes leurrés nous memes . Je pense que c´est aussi simple que ca .
« Ironie de l´histoire » : nous ne sommes pas fier(e)s de ce que nous avons fait et pourtant – comme je le disais – nous nous sommes plus faits de mal á nous memes qu´aux autres….de l´ autre coté ….on ne se pause pas de questions, la vie continue comme si de rien n´était alors que ces messieurs auraient vraiment des raisons de « culpabiliser ». Mais nous le savons ici entre temps , c´est une des caractéristiques du pn …..
Personne n´est parfait et tout le monde fait des erreurs , la question est comment gérons nous ces erreurs ? les regarder en face ,telles qu´elles sont et en tirer des lecons est important .
Bonne soirée
Val
bonjour Forester et Françoise
J’ ai les mêmes discours que vous au sujet de nos Gouvernements et de nos Églises ici au Québec. Présentement , il y a un procès contre une communauté religieuse qui est très médiatisé. La Cours semble être du côté des victimes et ils seront dédommagés financièrement et il y eu des accusations déjà de porter contre ses prêtres mais les blessures que ses hommes là ont reçu ne guériront jamais.
Au début des accusations contre cette communauté il y a maintenant quelques années, un collègue de travail s’est enlevé la vie. Il n’avait jamais rien verbalisé tellement qu’il se sentait coupable lui même d’avoir subi les sévices commis par ses prêtres pédophiles.
C’est en ouvrant une lettre qu’il avait laissé avant son suicide, que ses parents ont su la vérité.
Au travail ,nous avions bien observé que quelque chose n’allait pas chez lui mais notre collègue était un garçon très gêné et réservé. Nous étions loin de nous douter qu’il portait en lui un secret si lourd et insupportable. Quelle tristesse de vivre ainsi ,de se sentir coupable et de vivre une vie enfermé dans la douleur pendant que ses prêtres avant les accusations et même pendant les accusations avant le procès poursuivaient eux de leur côté une vie active dans le respect que l’on porte aux prêtres et aux communautés religieuses
Bonne journée
Hélène
Bonsoir Françoise
L’O.D. ne lâchera jamais prise sur vous et votre sœur. Pensez-vous qu’il s’amuse rien qu’à vous faire peur ou bien ,il vous veule quelque chose ?????
Vous avez bien fait de porter plainte au sujet de cette jeune femme car moi aussi ,il m’a fallu faire les mêmes démarches que vous pour des locataires qui habitaient en bas de chez moi et elle aussi ,cette jeune femme a eu l’aide appropriée à sa situation.
Bonne soirée
Hélène
Pour répondre à votre question, Hélène, l’OD considère qu’ayant mis la main sur notre père financièrement et physiquement (ils l’ont assassiné après lui avoir fait signer une donation testamentaire à titre universel), l’organisation intégriste doit à présent anéantir toute la famille financièrement et physiquement aussi. D’autant que j’ai déjoué les plans d’emprise financière totale de l’OD lors des 5 ans de bataille juridique et judiciaire et que j’ai déjoué aussi des tentatives de menaces de mort. Et ça, l’OD ne l’a pas digéré. Ca lui est resté en travers de la gorge qu’une petite bonne femme précaire comme moi leur tienne tête et gagne contre eux.
Alors le harcèlement, c’est pour maintenir la pression sur moi, sur ma soeur, ma mère, nous terroriser et nous rappeler qu’ils sont toujours là aux aguets.
Cette tactique, ils l’utilisent sur bien d’autres familles dont ils ont eu un des membres. Nous avons le fils d’un confrère de notre père tombé lui aussi dans les griffes de l’OD, qui après l’assassinat de son père, n’a pas osé combattre frontalement l’OD et sous la pression constante de ces affreux, a fini par se suicider. Donc l’OD se dit que sa stratégie a payé. Et elle espère qu’il en sera de même pour ma soeur et moi. Car ce qui la dérange, c’est aussi que nous en savons à présent beaucoup trop sur le fonctionnement et les objectifs de l’organisation intégriste. Donc pour l’OD nous sommes potentiellement très dangereuses si nous faisions un bouquin pour raconter comment ils ont assassiné notre père et comment ils se comportent avec les familles d’adeptes sous couvert d’exemplarité morale.
Le harcèlement, c’est aussi pour nous faire taire.
Mais ça ne marche pas me concernant car je continue de dénoncer publiquement leurs petites magouilles et stratégies via des sites catholiques mais aussi via la presse nationale.
Avec les aides que j’ai eu d’une politologue et les accès à certains dossiers sur l’OD, je sais parfaitement à quoi m’en tenir avec eux. Et comme je continue de faire de la veille informatique sur leurs agissements, je sais toujours anticiper sur leur prochain coup.
Dans ce genre de truc, il faut toujours anticiper et taper fort juridiquement, judiciairement.
Car toutes les mouvances à caractère intégriste comme sectaire, ont peur du gendarme et de la publicité.
Si on ose pas taper du poing sur la table, on leur laisse prendre l’avantage et très vite, ça peut tourner mal. Donc je reste toujours sur mes gardes. C’est pénible mais bon, heureusement, l’OD agit plus cycliquement que très régulièrement. Je sais que leur calendrier d’actions contre nous suit aussi un calendrier politique et religieux précis. Donc c’est rare que je me laisse surprendre. Et j’ai la chance d’avoir un bon avocat. Ca aide bien face à ce genre de barjots.
Bonsoir Françoise,
incroyable ….!!! Croyez moi ou pas …j´ai encore du mal aujourd´hui á imaginer des histoires pareilles. Du délire pur ! Et pourtant je sais qu´elles existent …J´ai encore l´impression de lire de la science fiction tellement ce mode de penser et d´agir m´est étranger .
J´ai regardé – il y a longtemps – un DVD de Steven A. Hassan , qui est thérapeute , spécialisé dans le traitement des victimes de sectes …lui meme ayant été lui membre á 20 ans de la secte moon . Il raconte la facon dont il avait ete recruté á la fac ( du facon trés banale ) et comment il avait changé en deux ans, s´était coupé de sa famille , de ses amis . Incroyable ! Hallucinant !
Il a écrit des livres mais je ne sais pas si ils ont ete traduits.
En tous les cas , il faut avoir un sacré courage pour faire face á ce genre de systéme car si j´ai bien compris leur « pouvoir » et « influence » n´est pas négligeable.
je pense ( et je ne peux que penser puisque je n´ai pas d´expérience personnelle dans ce domaine ) lá aussi que le nombre de personnes qui n´entament pas de poursuites juridiques est plus important que l´on pense ….de peur des représailles . Et c´est malheureusement cette peur qui leur donnent leur pouvoir .
je ne sais pas comment vous fonctionner mais je me souviens un jour avoir appeler mon avocate pour une somme qui ferait rire tout ce forum ( peanut en comparaison avec ce que ce taré m´avait volé ) qu´il ne voulait pas me rendre ( c´était un remboursement ) et je lui dit : » le pognon je n´en ai plus rien á faire maintenant c´est une question de principe . Je veux mon remboursement et je l´aurais coute que coute …par principe car maintenant c´est terminé les conneries du moins avec moi » . Je ne sais pas quelle mouche m´avait piqué mais j´étais tellement remonté que je serais aller trés loin pour lui montrer ou était les limites.
Il m´a viré l´argent …mais biensur mon avocate a recu un mail cynique, que j´ai lu en me disant vas te faire foutre connard .
C´est une histoire bien banale en comparaison á une bataille contre un systéme pareil mais elle souligne ce que vous écrivez : il faut dit non ….
Si vous lachez du mou , vous etes foutue.
Ces gens lá n´ont pas et ne connaissent pas de limites.
en tous les cas Françoise ….bravo pour votre combat ! 😉
bonne soirée
Val
Hello Val
Vous savez, ce qui a été le plus rude à vivre, c’était, au moment de la mort de notre père qui nous avait quand même battues, violées, tenté de nous égorger un soir de Noël, d’apprendre en plus qu’il avait adhéré à l’Opus Dei. Sa mort aurait pu nous donner l’impression d’être enfin délivrées de toutes les horreurs que cet homme nous avait fait vivre de son vivant. Mais là, non seulement nous avons appris son adhésion à l’Opus Dei au moment de l’ouverture testamentaire, mais en plus, nous avons vite compris via médecins, proches et un commencement de journal et de dossier qu’il avait écrit sur ce qu’il vivait comme pressions, qu’il avait été assassiné par l’OD.
Ce qui nous a encore plus sur le moment abattues et mises en état de choc.
Nous allions dans une certaine mesure devoir défendre cet homme post-mortem, protéger notre héritage, nous battre contre une organisation intégriste sectaire, alors que lui, avait déjà pourri notre existence durant des années par sa violence. C’est ça qui a été le plus rude à encaisser. Comme une sorte de prolongement d’enfer que notre père nous a imposé post-mortem, simplement pour que nous fassions valoir nos droits à l’héritage.
C’était ça le plus démentiel pour nous.
Je me doute que tout ce que je vous raconte vous effare. Mais c’est le lot de pas mal de familles qui se font abuser par ou des sectes ou des mouvements religieux intégristes.
Sur le moment, on a l’impression d’être dans un mauvais cauchemar, un truc qui est tellement aux antipodes de la rationalité que c’est juste pas possible. Mais, hélas, il faut se rendre à l’évidence rapidement et lutter si l’on veut s’en sortir.
Car c’est souvent la peur sur laquelle jouent les sectes comme les mouvances intégristes pour maintenir leur emprise et c’est souvent cela qui fait tuer des personnes. La peur d’affronter ces groupes, même de façon détournée fait d’énormes dégâts. Ce n’est certes pas évident de se battre contre ces engeances, mais c’est vital.
Je peux en témoigner et d’autres personnes qui ont vécu la même horreur pourraient vous le dire aussi. La vigilance doit être maintenue même après avoir eu gain de cause. Car ces affreux ne supportent pas qu’on leur tienne tête. Chaque petite victoire contre eux, sonne à leurs oreilles comme un insupportable échec. Parce qu’ils sont dans une vision totalitariste et violente. Ils ne supportent aucune contestation.
Et quand ces groupes n’ont pas été répertoriés comme sectes, c’est encore plus rude pour trouver des appuis pour se défendre. Heureusement que j’ai eu l’aide de la politologue, de certains juristes, de personnes qui luttent contre l’extrême droite, sinon, je n’aurais jamais pu venir à bout du dossier. Les belles rencontres que j’ai pu faire dès le début de la lutte m’ont beaucoup aidée. Et continuent de m’aider, même si le gros de la lutte est terminée.
chère Françoise, et vous tous,
démentiel…c est le mot; c est bien pour cela, que nous trouvons du réconfort, sur le blog de Geneviève ( merci à elle 🙂 ) contrairement, à ce que dit val, je crois que nous devons etre fièr(e)s…de nous en etre sortis( eh oui, hélène!); meme si chacun a son niveau y a laissé des plumes, soyons fiers du chemin parcouru, et de peut etre transmettre , par notre vécu, à d autres, qui ne s en sont pas encore sortis
amicalement à tous
carole
Chère val,
oui, oui…ça s appelle la goutte d eau qui fait déborder le vase; pour moi, ce fut le vol des économies de mon 2e enfant, somme pourtant bien moindre, que ce qu il avait pu m escroquer auparavant, mais là , je suis rentrée dans une forme de rage( non narcissique 🙂 ), qui m a fait me dire: là, stop, c est fini!
amicalement
carole
Cher Adzo,
L’analyse de Françoise sur votre relation archi toxique m’a apporté aussi des éclaircissements sur ce que j’ai pu constater lors de la mienne, qui a duré à peine un an (ouf!).
Force est de constater que votre ex MPN-vampire était, elle aussi, addict à l’alcool, tout comme le mien l’était. Il pouvait ingurgiter trois litres de rosé et une bouteille de whisky par jour sans paraître incommodé, vu de l’extérieur, mais son comportement en était gravement altéré quand il se trouvait en ma présence. Autrement dit, il « lâchait les chiens ».
J’en conclus que ces gens savent encore garder un certain contrôle sur eux-mêmes, vis à vis de la société, et se lâchent dans l’intimité du foyer, ce redoutable huis-clos.
J’ai connu les troisièmes mi-temps, en compagnie de mes copains de Béziers; mais hormis leur nature fêtarde, le boulot, c’était le boulot, et on pouvait compter sur eux, à la différence de nos ex MPN, qui ne faisaient que de fausses promesses.
Mon ex MPN ne supportait pas non plus la rivalité, qu’elle soit d’ordre amicale, familiale ou affective. Ainsi, a-t-il rompu avec l’une de ses proies à cause des enfants de celle-ci. Et nous en connaissons à présent les raisons, grâce, notamment, aux analyses faites sur ce blog, à nos lectures et surtout à notre questionnement sur nous-même, chose dont sont incapables nos ex MPN.
La première question qu’il m’a posée , lors de notre première rencontre, était de savoir si j’avais des enfants ou non. Il a paru soulagé, quand je lui ai dit que non. Normal: la place était libre, pas de concurrence, tout pour lui.
Seul mon chien paraissait lui poser problème, alors, il m’a imposé sa chienne, mais je n’avais pas autant d’affection pour, bien que bien traitée.
Pour en revenir à leur problème d’alcool, j’ai remarqué que les malades de l’alcool emploient aussi parfois le double bind, sans pour autant être MPN.
Est-ce l’abus d’alcool qui les fait encore plus divaguer, ou bien le double bind est bien un symptôme de la pathologie des MPN. Quand il était à jeun, je n’avais pour ainsi dire pas un mot de lui.
Ah! Quand je pense que je suis heureuse, avec ma coupe de champagne annuelle! Le reste du temps, je me contente d’une eau gazeuse.
Mais l’alcoolisme, ne l’oublions pas, est aussi une maladie, et cette maladie correspond très bien à un mal être. C’est l’antidépresseur idéal, au début, après vient la dépendance, et tout ce qui s’en suit dans le mal-être, la dépression, les maladies physiques et psychologiques.
C’est en partie à cause de l’alcool que j’ai perdu mon ami Claude, qui noyait son mal de vivre.
Que de vies fauchées par les abus, que de vies gâchées par les MPN!
C’est aujourd’hui avec délices que j’apprécie mon célibat, synonyme de LIBERTE!
Bonne soirée, Adzo, et au grand plaisir de vous lire de nouveau.
Amitiés, Forester.
Chère Forester,
J’ai dû mal m’exprimer mais lorsque je parlais de descente aux enfers c’est de moi dont je parlais … C’est moi qui ai picolé comme un trou à certains moment de la relation … Elle , elle n’avait pas besoin d’anti-dépresseur, elle m’avait à moi , donc elle n’avait aucunes raisons de régler sa « dépression » -ce sont ces termes lorsqu’elle se dévoilait- chimiquement, en plus ça ne marche pas la chimie dans son cas , non; il lui faut quelqu’un et comme elle redoute plus que tout d’aller voir un psy, ben elle m’avait trouvé à moi …
En revanche de mon côté, il a fallu que je trouve des anti-dépresseurs , l’alcool donc, à des doses inimaginables , des fréquences aussi (des cycles en fait , à des moments clés de la relation, Février 2011, Eté et Noël 2011, Eté 2012 aussi, et quelques autres intermèdes où elle me faisait des double -bind astronomiques) … Comme le dit très bien Val , c’est la relation qui est un double bind au final …
Mais j’ai pris le taureau par les cornes à un moment donné , en milieu d’année 2012, en allant voir d’abord mon médecin et en lui racontant tout (je préfère vous dire qu’il a halluciné et m’a gardé 1 heure , j’ai bien dû chambouler son emploi du temps ce jour là) et m’orientant vers un psy, et là j’ai pu me livrer, me délivrer même, commencer à parler ; mais avec un pro qui a su à la fois m’écouter et m’aider à décrypter ce que je vivais … Les premières séances, j’étais totalement perdu, j’étais taré (d’ailleurs je l’étais), j’étais dans un délire post-traumatique incompréhensible, je pense, et puis on reconstruit le puzzle , au fur et à mesure , et au bout de 10 à 15 séances je commençais à y voir largement plus clair , tout prenait du sens , mais un tout autre que celui que la tordue voulait m’imposer …
C’est grâce à tout cela que je suis redevenu ce que j’étais (ou que je suis en train de le redevenir) , que j’ai pu sortir de cette relation archi toxique, jusqu’au 8° Round, que j’ai pu me reconstruire, notamment grâce aux séances psy , que je peux enfin re-travailler et m’investir comme avant cette relation dans mon boulot et avec ma fille, même si de ce côté là il y a des blessures et cicatrices à refermer … Néanmoins, vous n’imaginez pas comment ma vie n’est plus la même depuis que j’ai coupé les ponts , enfin si je pense que vous imaginez bien en fait … Une façade sociale tout à fait lisse en effet, dans le contrôle parfait, en revanche un enfer dans la vie intime une fois qu’elle m’avait mis sous emprise : elle n’avait que des droits et moi que des devoirs vis à vis d’elle … Comme vous dîtes, lorsqu’on sort de ce genre de relation , c’est la liberté que l’on retrouve
Mes Amitiés du SO …
Adzo
Chère Carole,
La justice réagit lentement, trop, parfois, pour les victimes d’abus de toute espèce, mais quand elle réagit, elle peut aussi frapper fort.
Pour avoir été victime de harcèlement, je ne laisse plus rien passer, dorénavant.
Peut-être suis-je devenue trop intransigeante, ou était-ce un trait de caractère que j’avais du mettre aux oubliettes, à une certaine période de ma vie, mais aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus me laisser faire par quiconque.
Je pense très fort à toi et à Gabriel, j’espère qu’une solution sera bientôt trouvée afin de mettre fin à cette nouvelle stratégie de harcèlement employée par ton ex mari.
Je reconnais bien là, la façon de faire du MPN, qui n’a pour unique but dans la vie que de nuire, encore et encore, au risque de perturber gravement le développement d’un adolescent.
Tant qu’un texte de loi ne sera pas voté pour mettre fin au harcèlement de toute espèce, nous serons en stand by. Il est temps que le gouvernement réagisse, mais là, comme le souligne Françoise, trop d’intérêts sont en jeu.
Bien amicalement, et bon courage à tous les deux,
Forester.
Bonsoir, Adzo,
Je fais également partie d’un groupe d’Art thérapie, animé par une personne formidable.
Nous sommes six. Nul besoin de savoir dessiner ou posséder la technique de la peinture, chacun exprime son ressenti. Et les résultats sont étonnants!
Je crois que, si ces oeuvres étaient exposées dans une galerie d’art « chic », elles se vendraient une blinde!
Mais ce n’est pas là le but. En fait, nous échangeons beaucoup, avec un intérêt pour l’autre et beaucoup de respect.
Ainsi me suis-je fait amie avec un garçon autiste, qui est sculpteur de métier.
Dans cet atelier, on y apprend aussi beaucoup la tolérance face à la différence de l’autre.
Nous partageons beaucoup de choses, aussi des confidences que l’un peut faire à l’autre.
En ce qui concerne une nouvelle relation, rassurez-vous, je ne suis pas prête non plus, après ce que j’ai traversé. Je suis devenus encore plus réactive qu’avant, pour ne pas dire: soupe au lait (mais je le tiens de mon père, et les chats ne font pas des chiens). Au bout de cinq minutes, c’est oublié. Mais supporter quelqu’un de réactif n’est pas toujours chose facile pour l’autre, j’en conviens. Même si de plus plates excuses sont faites après l’orage… qui dure cinq minutes.
Finalement, je suis bien célibataire, enfin presque: j’ai mon chien…
Bonne soirée à vous et au plaisir d’avoir de vos nouvelles.
Forester.
Chère Forester,
Il faut que je trouve un groupe d’Art thérapie parce que si je ne sais ni dessiner , ni peindre , en revanche je pense que je pourrais exprimer 🙂 … Et c’est le but en fait, et ça va donner … Mais au final , ça doit faire du bien … En plus, je suis sûr que ça doit exister dans le coin où j’habite …
Je vous rejoins aussi sur ce que nos tordus ont réussi à hyper développer chez nous , entre sensibilité (qu’on avait déjà et qu’ils sont venus nous choper, nous voler parce qu’ils n’en n’ont pas un gramme) et hyper -susceptibilté … Autant je sais que mes élèves peuvent jouer là – dessus tant qu’ils veulent , et que qd c’est bien fait , ça me fait rire , et je leur renvoie la balle ; mais en revanche , dans une relation intime qui veut faire passer l’agression pour de l’intimité, c’est terminé … Comme vous dîtes par ailleurs , avoir de l’humour et l’amour sont totalement compatibles mais quand l’humour se transforme en prétexte pour se moquer de l’autre, c’est qu’il y a malaise
Bonne soirée à vous … Ici il fait des journées superbes à 30 ° , des soirées chaudes du coup, et ma nouvelle adoption est terrible ; elle est folle … Pour une châtonne de même pas 6 mois, c’est normal elle est adorable ; et développe ses techniques : par exemple si jamais la porte fenêtre est fermée alors qu’elle veut rentrer, ben elle se jette contre la porte … Boum , maintenant je sais que c’est elle … Et puis elle m’attaque à grands coups de calins ou de caresses qu’elle me réclame , en ronronnant sans arrêt … Elle est terrible …
Mes amitiés du SO … Je commence à manger des figues , et c’est très bon …
Adzo
Cher Adzo,
C’est vrai, ici, personne ne nous a jamais manqué de respect, et, après avoir vécu ce que nous avons traversé avec nos MPN, cela réconcilie avec l’humanité.
Mon ex MPN n’avait que ce mot à la bouche, lui aussi. Mais ce n’était uniquement LUI qu’il fallait respecter, tel un seigneur tyrannique,devant lequel il fallait s’abaisser constamment.
Le parfait tyran domestique, primaire, binaire, pour qui la femme n’était qu’une servante qui n’a droit à aucun égards.
Nous aurions vécu à une autre époque, il aurait eu droit de vie et de mort, si ce pouvoir lui avait été conféré.
Mais voilà: j’en conclus que celui ou celle qui ne respecte pas autrui, ne se respecte pas non plus. Et il y en a beaucoup comme ça, sans être pour autant MPN.
Bonne soirée à vous, et bon courage pour votre journée de demain, avec vos élèves.
Amitiés, Forester.
Chère Carole,
Je n’ai lamais vu chose semblable dans le registre sordide. Cela prouve bien à quel genre d ‘énergumène tu avais et as , hélas! encore à faire.
Mais quelque chose me dit, (mon intuition, sans doute), qu’il commettre la faute irréparable qui lui fera avoir encore des démêlés avec la justice.
Et là, bon débarras! C’est ce que je souhaite pour Gabriel et pour toi, le plus tôt possible.
Bien amicalement,
Forester. (un peu méchante ce soir, à cause de tels individus)
chère forester,
oui…pour le sordide, j ai donné 🙂
l emdr permet une » réassurance, sur l ici, et maintenant », c est très bénéfique
Gabriel, est mieux, aussi; l école a pris tout ça très au sérieux, et je crois que ça l a rassuré
ici, aujourd hui 30 degrés…on va ressortir les maillots, si ça continue
amitiés
carole
Chère Carole,
Je reconnais bien là le mode opératoire du MPN, passé maître dans l’art de harceler sans avoir l’air d’y toucher…
Il fait faire, ainsi, il ne se mouille pas. Il opère une surveillance sur ton fils, dans le but de vous atteindre toi, par le biais de Gabriel, dont il connait les fragilités.
De quoi devenir jagorno, si l’on ne se fait pas aider aussi, malgré un tempérament à toute épreuve.
Et il continue à circuler en toute liberté, car rien ne lui interdit d’effectuer des travaux non loin du collège de Gabriel. Ses frères lui servent d’agents de renseignement.
Je comprends que pour lui, cette situation n’est pas facile à vivre, car les ados entre eux ne mâchent pas leurs mots et ont la moquerie facile.
Et la police dira quoi? Que l’entreprise de son frère a le droit d’effectuer des travaux dans ce quartier. Donc, pas de preuves matérielles contre lui, sinon l’extrait du jugement que tu as bien fait de fournir au directeur du collège.
Mais bon! On ne peut pas passer toute sa vie à fuir non plus, on a aussi le droit d’exister. Et surtout sans eux, les MPN.
J’espère que la séance d’EMDR s’est bien déroulée. Et que Gabriel ne sera pas encore une fois trop perturbé par cette situation.
En tout cas, je suis de tout coeur avec toi.
Amitiés, Forester.
Chère Hélène,
Oui, vous avez raison: il faut se sentir désirée pour s’abandonner. Or, ce n’était pas du tout le cas avec mon ex MPN.
Il me donnait l’impression de se « soulager », comme on soulage un besoin pressant, sans tendresse, sans effusion, rien que du vide.
Il était vide.
Nous avons aujourd’hui du beau temps et ce, jusqu’à la fin de la semaine. J’en profite aussi, car l’automne va vite arriver, avec son cortège de pluies, de frimas, de bruines.
Mais chaque saison a son charme.
En ce qui concerne ma peinture, comme je suis restée longtemps en Outremer, à l’Ile de La Réunion, j’en ai rapporté des souvenirs colorés, épicés, odorants, avec toutes ces fleurs et ces épices sur les marchés.
C’est avec beaucoup de nostalgie que je me souviens de cette période, mais je crois que je serais un peu déçue d’y retourner, car j’aurais perdu mes repères ainsi que des bons amis que je m’étais fait là-bas.
Le Breton étant beaucoup voyageur, il y a des marins qui y ont fait souche, se sont mariés avec des réunionnaises, les enfants métisses sont très beaux, mélange de Mauriciens, d’Hindous, d’Africains.
D’ailleurs, on trouve des noms de famille bretons là-bas. Etonnant, non?
Faites bien le plein de bon air pour l’hiver, car je sais qu’ils sont rudes et longs, au Canada.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Bonsoir, Adzo,
Eh! Oui! Telle l’assassin qui retourne sur les lieux de son crime, elle aussi vous entraînait dans son funeste sillage…
Ouahou! Je suis inspirée, ce soir! Ne serait-ce pas le beau temps, l’Eté Indien que nous avons pour toute la semaine?
Le psychanalyste que je suis allée voir m’a expliqué que le véritable humour n’est pas de se moquer aux dépends des autres, comme ont trop coutume de le faire le ou la MPN.
Nous avons gardé cet humour, un peu teinté d’autodérision, parfois.
Plaisanter fait du bien, mais à condition de ne pas blesser l’autre…
Sincères amitiés,
Forester.
Chère Carole,
Il m’est arrivé, aussi, de revenir sur les lieux de mon enfance, là où habitaient mes grands-parents qui m’ont élevée.
Je vois un monsieur dans le jardin qui fut celui de ma grand-mère, je me présente poliment comme étant la petite-fille de l’ancienne propriétaire. Celui-ci me reçoit avec gentillesse, me fait visiter le jardin, que je trouve bien changé, par rapport à ce que j’avais connu autrefois.
Puis il m’invite à entrer prendre un café. Là, je refuse. La charge émotionnelle étant trop forte, je prétexte que je n’ai pas le temps, que je dois reprendre la route.
Nous nous quittons fort courtoisement. Mais en revenant le soir chez moi, je suis prise d’une crise de larmes: là, une page est bel et bien tournée.
Ceci est une anecdote pour vous dire qu’à la différence du ou de la MPN, je ne tenais personne par les sentiments, à part moi-même.
Il est très rare que j’emmène un homme sur les lieux de mon enfance, à part mon ex mari, ou bien mon ami Claude, qui avait apprécié cette journée.
Je me suis bien gardée de présenter mes cousins , mes oncles et tantes à mon ex MPN, seul, mon frère ne l’a vu qu’une fois, et ça lui a suffi.
Je me suis toujours refusée à amener mon ex MPN sur les lieux de mon enfance, car qu’aurait-il trouvé à dire, à part des critiques acerbes? Il n’y avait que son ancien quartier, à Paris, devenu mal famé depuis, qui comptait. Ah! Ce qu’il a pu m’en rabâcher, sur son quartier!
Sincèrement, je préfère mes petits coins de campagne ou du bord de mer, là où règne le calme ainsi qu’une certaine convivialité.
Bon courage à toi, Carole, et ne te laisse pas faire par ces gens qui se comportent en terroristes. Je sais que Gabriel peut compter sur une maman telle que toi.
Amitiés, Forester.
Chère Françoise,
L’histoire que je vais vous raconter va vous paraître sans doute très anecdotique, par rapport aux violences psychologiques que Carole et vous avez pu subir, l’une avec l’O.D., l’autre avec son ex.
Dernièrement, mon ancien voisin de pallier revient, au bout d’un an, en état d’ébriété avancée, pour , selon ses dires, « règler des comptes avec moi », « me faire la peau ». Il frappe plusieurs fois à ma porte, je n’ouvre pas.
Etant très réactive de nature, j’en avertis le lendemain son curateur, puis son infirmière psy, et je vais déposer une main courante, qui aboutira à une convocation.
J’ai dit au policier: « Je n’admettrai pas que l’on agisse en ayatollah. Nous vivons dans un état de droit, nous payons nos impôts, notre loyer et avons droit à notre tranquillité. Le dernier en date qui est venu frapper à ma porte s’est retrouvé aux assises avec vingt-cinq ans de prison.
Si cet individu persiste dans son comportement, je suis en droit de déposer plainte auprès du Procureur de la République. Je ne lâcherai pas l’affaire comme ça. »
Chose qui a été approuvée.
Tout cela pour vous dire que plus JAMAIS je ne me laisserai faire par qui que ce soit, et que la réaction sera aussi inattendue que brève.
Pour avoir subi l’an dernier le harcèlement de mon ex MPN durant un mois et vécu dans un climat de terreur quotidien, j’ai décidé de ne plus me laisser dominer par qui que ce soit.
Le surlendemain, j’ai eu une conversation avec l’infirmière psy de mon ancien voisin, qui m’a garanti qu’il avait eu très peur et n’était plus près de recommencer. Ce que j’espère pour lui, sans quoi, il aura à rendre des comptes devant des magistrats, cette fois-ci.
L’expérience que j’ai pu vivre avec mon ex MPN, m’a rendue, je pense, plus forte aussi, et prête à réagir, à ne plus laisser passer des choses qui finissent par devenir des abus.
Devant la peur que mon ancien voisin a pu ressentir, j’en ai éprouvé une certaine jouissance.
Avec, je dois bien l’avouer ici, ce désir de m’acharner sur lui, pour lui faire payer tout ce que j’ai pu subir comme humiliations par le passé.
Tout bien réfléchi, je constate avec lucidité qu’une certaine perversité s’est installée en moi. Perversité que j’ai surnommé « L’ange Noir ». Je me souviens que, du fait de ma pathologie (bipôlaire), je ressentais parfois le besoin de m’acharner sur quelqu’un, pour une parole ou une attitude qui ne m’avait pas plu ou blessée.
Bien sûr, pour avoir lu un ouvrage sur l’O.D., j’ai vu combien ce mouvement peut être puissant et dangereux. C’est aussi pour cela que je me méfie beaucoup de toute dérive fanatique, qu’elle soit religieuse ou politique. Je trouve que cela fait assez de dégâts dans notre société ainsi que chez bon nombre d’individus.
Bien amicalement,
Forester.
Merci pour l’anecdote, Forester.
Vous avez eu raison de riposter par ce type de menace policière. Malheureusement, certaines personnes ne comprennent que cette extrémité pour se comporter civilement et respectueusement, je le remarque de plus en plus. La notion de vivre ensemble est de plus en plus compliquée à acquérir tant l’individualisme pèse lourd dans les éducations et les comportements.
Dans notre immeuble, j’ai dû aussi sévir par deux fois du fait à chaque fois, de comportements répétitifs ou de nuisances sonores, ou de dégradations des locaux. Syndic de copropriété avec mon compagnon depuis l’achat de notre appartement, j’ai la charge en plus de m’occuper des factures, de la gestion-entretien et soucis de copropriété, de veiller à ce que la paix règne dans l’immeuble et que chaque locataire comme proprio, respecte le règlement intérieur et ses voisins. Et ce n’est pas toujours de tout repos. 😉
Une fois, j’ai fait un signalement au 119 du fait de maltraitances d’un couple sur conjoint et enfants en bas âge (aussi bien en cage d’escalier qu’au sein de leur logement) et il y a quelques semaines, j’ai dû menacer de police, gendarmerie et Aide Sociale à l’Enfance, des voisins dont les enfants ados la plupart du temps livrés à eux-mêmes et passant du logement du père au logement de la mère, hurlaient, dégradaient les parties communes, s’amusaient à détruire des végétaux du jardin de copropriété et utilisaient leur chien pour terroriser les habitants de l’immeuble mais aussi les animaux domestiques.
Ces trois garçons, respectivement âgés de 10, 14 et 15 ans, déjà suivis socialement n’étaient jamais recadrés par la mère ni par son nouveau compagnon. J’ai donc dû faire un courrier écrit d’avertissement et de menace à leur domicile. Cela ne m’a pas fait plaisir, mais cela a été efficace. Les trois garçons sont venus s’excuser de leur comportement et depuis, parce qu’ils souhaiteraient vivre plus sur cet immeuble et avec leur mère (plus que chez leur père qui vit en cité populaire plutôt bruyante et dangereuse), parce que plus en centre ville et dans un quartier calme, ils se sont posés. Un jugement du tribunal devant statuer sur leur sort prochainement, ils ont eu très peur que je porte plainte contre eux ce qui aurait aggravé leur cas. La mère et son nouveau conjoint ont été semble-t-il froissés par mon courrier et ne m’adressent plus la parole dans l’escalier, mais n’ayant pas assuré leurs responsabilités parentales auprès de leurs enfants, ils ne m’ont guère laissé d’autre choix.
L’affaire durait depuis des mois et la situation empirait. Je suis donc contente d’y avoir mis bon ordre. Le calme est revenu sur l’immeuble. Même si lorsque ces jeunes viennent le week-end, il y a toujours un peu de bruit, cela reste tout à fait acceptable. Et les comportements agressifs et destructeurs des jeunes ont cessé.
Les voisins m’ont remercié de l’intervention.
Comme ils l’avaient fait lorsque j’avais contacté il y a quelques années le 119. Tout le monde se rendait compte de la situation grave mais aucun des habitants de l’immeuble ne voulait agir. En tant que syndic de l’immeuble, j’ai fait le signalement et bien m’en a pris: la jeune femme battue par son conjoint a pu ainsi porter plainte pour violence conjugale et familiale à la suite du signalement, divorcer, obtenir un logement social, la garde parentale et protéger ses enfants de 2 et 3 ans des coups de leur père (atteint de troubles psychiatriques non soignés). Hélas, je pense que si je n’étais pas intervenue, cette toute jeune femme d’une vingtaine d’années serait toujours sous emprise de son conjoint violent et il serait arrivé malheur aux enfants tant cet homme était devenu incontrôlable.
Concernant l’OD, leur harcèlement que nous subissons depuis des années, se fait par courrier, par téléphone, par pression et surveillances de personnes devant notre immeuble, celui de ma soeur. Ce n’est pas quotidien, il y a des périodes de l’année où c’est assez calme, d’autres où il faut être sans arrêt sur nos gardes. C’est assez pénible. Heureusement, ma soeur comme moi avons toujours le réflexe de noter les faits, de prévenir l’entourage et d’immédiatement les transmettre à notre avocat, éventuellement de faire une main courante ou porter plainte au commissariat. C’est vis à vis de ce genre de groupe intégriste sectaire, la seule bonne chose à faire car ils redoutent plus que tout une mise en lumière juridique ou médiatique de leurs agissements néfastes.
A côté, je témoigne régulièrement de leurs agissements malfaisants sur quelques sites catholiques progressistes. Et il m’est arrivé de faire du soutien comme je peux le faire ici auprès d’autres victimes de l’OD mais aussi auprès des victimes d’autres groupes intégristes catholiques (Légionnaires du Christ, Renouveau Charismatique, groupes tradis type FSSPX). Le problème de ces groupes, c’est qu’ils ne sont pas répertoriés comme sectes, même s’ils en présentent toutes les caractéristiques. Le Vatican les protège, les met même en avant au plan de l’exemplarité morale, leur offre le soutien d’évêques, de cardinaux et même d’avocats s’ils sont attaqués juridiquement ou judiciairement par des victimes ou familles de victimes. Ces groupes sont protégés car ils rapportent beaucoup d’argent au Vatican mais aussi des prêtres, des religieux et religieuses. Donc c’est la loi du silence sur les crimes que ces groupes commettent.
Au niveau de l’état, ces groupes disposent de lobbys auprès de l’Assemblée Nationale, du Sénat, du Conseil Constitutionnel, pour certains ont des sympathisants dans différents ministères, quel que soit le parti aux commandes du pays. Mais ils disposent aussi d’aides financières de grands groupes industriels et financiers dont certains dirigeants sont des sympathisants de ces mouvances catholiques glauques.
Il n’y a guère que le Centre Contre les Manipulations Mentales qui commence à s’intéresser à la défense des catholiques victimes de ces groupes. Mais nos instances gouvernementales spécialisées sur ces questions, la MIVILUDES, refuse d’enquêter et de poursuivre juridiquement et judiciairement ces groupes, même s’il y a dans le lot, des enfants victimes d’abus sexuels, de meurtres, de viols, de maltraitances. La séparation des religions d’avec l’état implique non seulement un respect des croyances religieuses classiques mais une absence de poursuites judiciaires et pénales contre les institutions religieuses de quelque obédience ces institutions relèvent.
Seuls des individus criminels peuvent être poursuivis.
Les victimes sont donc assez seules et doivent se défendre sans presque aucun soutien.
Peut-être que cela changera dans l’avenir. Ce serait vraiment bien, mais je pense que ça ne pourra se faire qu’en créant une association nationale de victimes de l’Eglise catholique romaine, regroupant les victimes de tous les groupes intégristes cathos déviants et sectaires présents sur le territoire français. Car jusqu’à présent, les associations de victimes de ces groupes étant très dispersées, les groupes les harcèlent et les évêques, cardinaux font la plupart du temps bloc contre les victimes et pour ces groupes déviants, ne permettant aucune prise de conscience citoyenne ni aucune prise de conscience ni réforme au sein de l’Eglise.
chère Françoise,
vraiment bravo 🙂 d etre si courageuse, d aller régulièrement signaler leurs horribles agissements! à mon avis, c est pour cela, qu ils continuent cette forme de harcèlement subtil; ne lachez rien, mais sans vouloir etre pessimiste, je ne suis pas certaine que ça avance très vite, car c est un mouvement bénéficiant de soutiens puissants…il n y a qu à voir, à quel point les enfants victimes d abus de la part de » religieux » malfaisants, ont encore tant de difficultés, à se faire entendre, et obtenir réparations ( et pas qu en France)
amicalement
carole
Merci Carole. Mais en fait, je sais que cette façon d’agir contre l’OD est la seule qui puisse les tenir en respect. J’ai vu un garçon dont le père a également été assassiné par l’OD, ne pas oser riposter juridiquement et judiciairement, et qui a fini par se suicider tellement le harcèlement de l’OD s’est accentué (comme il ne réagissait pas fermement, c’était pain béni pour ces affreux). Alors, ma soeur et moi faisons toujours rapidement face car nous savons que c’est la seule chose à faire pour simplement vivre.
Viendra un jour prochain où il y aura un groupement de toutes les victimes du catholicisme romain institutionnel. Les croyants qui ont vécu l’enfer dans ces groupes, les familles qui ont vu ces emprises, en ont tellement ras le bol…Les victimes de l’OD ont monté un site international Opus Libros qui permet d’échanger des infos et s’aider les uns les autres. L’OD a tenté de pirater et d’intimider les responsables mais le site s’est toujours maintenu et garde des soutiens via certains groupes catholiques sympas. Il y a aussi une vraie solidarité entre les victimes et familles de victimes. On se sert les coudes même quand on a pas subi les mêmes choses ou que nous avons été victimes d’un autre groupe intégriste.
C’est ainsi que des victimes de l’OD comme moi et ma soeur, pouvons soutenir des victimes des Légionnaires du Christ ou du Renouveau Charismatique et comprendre leurs souffrances parce qu’elles sont du même ordre que les nôtres…
françoise,
il me semble que ça ne doit pas etre évident, d etre toujours dans l anticipation, et sur ses gardes, et ceci, au quotidien…vous faites preuve d un grand courage, meme si l histoire du jeune homme qui s est suicidé, montre que face aux pn ( et ceci est encore plus vrai, face à une organisation structurée), il n y a de salut que dans le combat…et surtout, refuser de se laisser terroriser
je vous envoie toute mon affection
carole
Coucou, Hélène,
Mais vous savez, cuisiner est tout un art aussi, et je ne doute pas que vous êtes aussi très talentueuse en ce domaine.
Il m’a fallu des années de travail avant d’obtenir un résultat abouti. J’ai pris des cours, bien sûr, mais le travail personnel compte aussi beaucoup.
Si je vous disais le nombre de papier, de toiles que j’ai loupées et que j’ai recommencées, vous n’en reviendriez pas. Il m’arrivait de me lever aussi la nuit pour retravailler un détail par ci, une couleur par là.
Bref, je n’étais jamais satisfaite jusqu’à temps que je pousse un « Ah! Enfin! « , et que je fixe mon pastel avant de le mettre sous verre.
L’art, c’est comme la cuisine, plus on en fait, plus on se perfectionne.
Je regarde à la TV des émissions culinaires et reste admirative sur la manière qu’ont les gens de savoir accommoder un plat beau à regarder et bon pour les papilles.
La présentation fait tout, ce sont aussi des oeuvres d’art, et , en toute simplicité, partager un plat que l’on a mitonné , n’est-ce pas aussi une preuve d’amour?
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Chère Hélène,
Le tout est de retrouver toutes les joies simples que vous aimiez autrefois, et de ne plus vous priver de celles-ci pour faire plaisir à un MPN, qui n’a que faire de si vous vous ennuyez en sa compagnie.
C’est cela, la vie post MPN, on se retrouve soi-même dans ce qu’on aimait avant , sans avoir à rendre de comptes ni subir des crises de jalousie injustifiées.
Et le fait de renouer avec tout ce que l’on aime, c’est tout simplement délicieux!
Bonne journée de chez nous, là où le temps est magnifique!
Amitiés,
Forester.
Chère Françoise et chère Forester
Pour revenir sur le sujet des structures familiales Le père de mes enfants disait toujours ,moi je ne ferai pas à mes enfants se que mon père m’a fait.
Il a reproduit exactement se qu’il a vécu, la violence. La seule chose qu’il n’a pas fait ,c’est d’être pingre mais encore là ….. Il était généreux financièrement mais dès que les enfants ont atteint la majorité ,ses bonnes intentions ont cessé subitement,. Pauvres enfants ,ils devenaient tout mêlés Autant ,il avait la main dans la poche quand ils étaient mineurs ,autant qu’après l’âge de 18 ans , il leur faisait des remontrances en les traitant de paresseux , leur disant que l’argent ne poussait pas dans les arbres etc….
Probablement pour les raisons que Françoise parlait au sujet du bien paraître. Dans sa tête ,les gens diraient de lui qu’il était un bon père. Effectivement que cela a fonctionné. Lors de mon divorce, j’étais la grosse méchante qui divorce d’un bon gars généreux financièrement
À bientôt
Hélène
chère hélène,
c est bien toute la difficulté, de faire prouver leurs nuisances( surtout quand les enfants sont en jeu ), car, de l extérieur, ils offrent souvent une apparence de normalité ( tel le père de vos enfants), et trompent leur monde, jusqu à faire passer l autre parent pour » fou », « instable », et autres joyeusetés; mécanismes pervers, difficiles à percevoir de l extérieur, meme pour des professionnels de la justice, ou de l enfance
amitiés
carole
Chère Françoise
Je suis parfaitement en accord avec se que vous dîtes . Malheureusement aujourd’hui, les jeunes font un choix de carrières en fonctions des emplois disponibles sur le marché du travail. Cela amène le décrochage scolaire ou bien parfois ,un emploi trop exigeant porte vers un burn-out .
J’ai toujours dit qu’il n’y avait pas de sots métiers. Tout le monde a besoin de tout le monde pour que n’importe quelles entreprises ou structures de travail fonctionnent.
Parmi mes 4 enfants cela va du travailleur manuel à celui d’ingénieur. Chacun a mené ses études comme il a voulu et avec les capacités qui viennent avec bien sûr.
La seule fois où je suis intervenue , c’est lorsque mon fils aîné faisait sa maitrise .Il travaillait le jour en assistant à quelques cours le soir et écrivait sa thèse la nuit. Il était de mauvaise humeur , avait maigri et avait d’énormes cernes sous les yeux.
Tout comme vous le dîtes dans votre commentaire ,je lui aie dit de laisser tomber sa maitrise pour le moment et de la reprendre plus tard. Aussitôt dit ,aussitôt fait .Le sourire lui est revenu.
Pour changer de sujet ,les P.N. sont d’éternels immatures qui accusent toujours les autres de leurs propres échecs. Ils sont incapables de se remettre en question. Ils y font toujours dans la facilité. Même pour nous parfois ,il n’est pas facile d’endosser les échecs et d’avouer nos tords.
Bonne journée
sous la pluie
Hélène
Bonjour Adzo
Je ne sais pas si j’ai bien saisi votre questionnement, mais mon dernier conjoint avait une mémoire des lieux et même des moments d’ évènements et de sorties ( ballades, voyages, cinéma etc…) . Tellement que parfois , je m’en voulais de ne pas avoir retenu autant de détails lorsqu’il en parlait
Bonne journée à tous
Hélène
Bonjour, Adzo,
En ce qui concerne les lieux, ceux où nous avons aimé et cru être aimé aussi, mon ex MPN procédait à une sorte de pèlerinage, où il m’emmenait, tout en faisant semblant de me déclarer sa flamme. J’y ai cru un moment, mais j’ai vite compris qu’il n’en voulait qu’à ce que je pourrais lui apporter matériellement parlant, car , ne l’oublions pas, ils sont très attachés au profit matériel.
J’ai évité un long moment ces lieux, qui déclenchaient en moi une souffrance, mais aujourd’hui,, je suis passée à autre chose, et cela ne me fait plus rien de m’y promener avec mon chien, j’y rencontre des gens sympas, on discute de choses et d’autres, je ne souffre plus, j’en ris aujourd’hui, et me dis que tous ces rituels qu’il suivait quasi religieusement étaient ridicules. Quel manque d’imagination! Et ce plaisir de faire mal en racontant sans vergogne ses « exploits » , imaginaires ou non, avec ses ex.
Qu’il les fasse ailleurs, ou qu’il s’en aille au diable . Cela ne m’importe plus guère.
J’ai bien d’autres projets qui me tiennent plus à coeur que cela. J’aime le changement, le mouvement, pour moi, seuls le présent et surtout l’avenir comptent.
Bien sûr, cela ne m’empêche pas de penser à des amis que j’ai perdus, mais ce n’est pas la même chose.
J’aurais voulu m’exprimer plus longuement à c sujet, mais l’ordi bugge et c’est difficile, aujourd’hui, de se connecter pour rédiger correctement un message .
Passez une bonne journée, Adzo, avec toutes mes amitiés,
Forester.
Bonsoir Forester,
J’ai vécu pareil alors , elle m’amenait aussi dans Toulouse dans les mêmes endroits , tjs les mêmes , que je connaissais largement avant elle, et qui n’avaient pas forcément de rapports avec moi ; mais sûrement avec d’autres … Le pélerinage, c’est ça … En fait , elle doit faire visiter les mêmes endroits à ses proies , pour ça qu’elle y revient , tout le temps , sans arrêts … J’ai pu d’ailleurs lui demander si elle ne connaissait pas d’autres endroits sur Tlse … Mais non, en boucle sur tjs les mêmes endroits … Alors que Tlse , c’est grand qd même , et je connais un peu qd même , et si je proposais un endroit différent … Non , c’est nul … Ok ça marche Narcissique !!!
Toutes mes amitiés aussi …
Adzo
Chère Forester
Je suis désolée moi aussi de vous répondre encore plus tardivement que vous au sujet de vos toiles. J’ai la mauvaise habitude de faire la lecture de mes courriels de haut en bas .
Bref ,j’arrive au vôtre où je m’informais du style de vos toiles. J’aurais dû y penser que vous peignez des toiles au sujet de la mer.
Vous avez opté pour un sujet difficile. Il n’est pas facile de peindre un ciel et encore moins de l’eau. Ces deux éléments sont difficiles à reproduire sur des toiles pour leurs donner un sens réaliste et rempli de beauté.
Vous êtes talentueuse car beaucoup d’artistes expérimentés ne s’attaquent pas à coucher sur toiles ces éléments
Je vous félicite et j’envie votre talent
Le seul talent que j’ai ou du moins je le pense , s’est de cuisiner
Bonne chance pour votre expo
Amicalement
Hélène
Hello Forester et Adzo
Ici à Québec ,il y a très peu d’équipes de rugby mais par contre nous avons du football collégial et universitaire. Les après-midi d’automne j’assiste souvent au match du Rouge et Or de l’université Laval. Demain s’il ne pleut pas, je vais me rendre au Peps pour voir le match. L’atmosphère qui y règne est dès plus joyeuse et je m’amuse comme une bonne en mangeant des hot-dog.
Bonne soirée
Hélène
Hélène et Carole,
Oui, c’est exactement cela que je voulais dire, cette capacité à se souvenir et à remémorer autant des lieux que des souvenirs ou événements … Tout cela en soi n’est d’ailleurs pas condamnable , c’est normal dans une relation à deux de se remémorer des bons moments ou de beaux souvenirs, mais ce que je remarque, avec le recul, c’est qu’elle faisait toujours cela lorsque j’étais en train de m’échapper de la relation … Alors là , elle était très forte pour utiliser ses souvenirs là pour me recapter, me faire croire que l’on en connaîtrait d’autres … Bref, c’est une technique grossière mais qui fonctionne … Je dois dire que j’ai, chaque fois, une forme de petite terreur nostalgique lorsque je passe pas très loin de certains lieux que j’ai pu connaître avec elle … Je ne me risquerais pour rien au monde à repasser dans ses endroits là (en plus, je pourrais tomber sur elle, et alors là, je ne sais même pas ce que je serais capable de faire) , mais je ne peux pas éviter parfois de prendre l’A 64 … , ne serait ce que pour m’acheter des clopes en Espagne …
Sur les structures et l’histoire familiales, je sais qu’elle a des rapports tendus avec ses parents pourtant présentés par elle comme des modèles éducatifs … Sauf que ça sonnait faux, notamment lors de certains de ses lapsus ou actes manqués … Une fois, par hasard, évoquant ma fille et que je l’avais peut-être un peu négligée, elle me rétorque que je ne pouvais pas dire ça, que je ne savais pas ce qu’était la négligence … Je ne lui en ai pas demandé plus, mais cette réponse très cassante et fracassante – car instantannée , épidermique- m’a fait penser , à l’époque, qu’il y avait un gros contentieux familial … Des appels de phare de ce genre , elle m’en a fait pas mal , c’est désormais que je le comprends … Ses parents m’ont tjs bien accueilli chez eux, je me suis bien entendus avec eux, avec un truc assez cocasse d’ailleurs, et je ne crois plus aux hasards (j’ai exactement la même différence d’âge avec sa mère que j’en ai avec sa propre fille, comme si j’étais un intermédiaire générationnel, et à mon avis pas que générationnel 🙂 ) mais vous savez quoi, elle a pu me le reprocher , me disant que je m’entendais mieux avec eux qu’avec elle … Alors qu’elle aurait dû en être ravi que le courant passe bien … Mais elle, pendant que j’étais avec eux, avait une tendance fâcheuse à me laisser avec ses parents, à partir faire d’autres trucs, à papillonner, à jouer avec les chats de ses parents … Mais je pense que lors de ses invitations chez ses parents, elle me manipulait, et ses parents aussi pour le coup, voulant me mettre en concurrence avec son père, je pense , sur le mode « tu vois papa , je peux trouver des hommes » , et vis à vis de moi , « tu vois mon chéri , j’ai un papa , et il est mieux que toi » … Je me souviendrais longtemps d’un regard et de certaines paroles de son père à mon égard, une fois, des trucs que seulement des hommes entre eux, avec un peu d’âge, parviennent à décoder … Il ne m’a rien dit de méchant, mais j’ai compris que sa fille le manipulait, qu’elle voulait rendre son père jaloux par ma présence et qu’elle m’utilisait à cette fin … Enfin, c’est maintenant que je mets le mot de manipulation là dessus , car sur le moment ça m’a surtout étonné, et en même temps fait rire intérieurement; mais c’était tôt dans la relation, je n’étais pas encore dans l’emprise, ou alors pas comme plus tard … Bref, une petite fille en re-séduction permanente de son papa et qui se cherche des hommes-objets pour le réaliser …
Finalement, elle se trouve des hommes qui lui rappellent son père mais pour mieux le leur reprocher , sans que jamais l’objet du reproche ne porte là-dessus évidemment , suirtout pas … Pas évident, les devinettes de psychotique …
Comme cet homme qu’elle avait pu croiser dans sa vie pro, qui lui avait révélé ce qu’elle cherchait chez un homme (d’aprés ses fantasmes , il devait bien faire 2 mètres, élancé, sportif, une carrure de rêve, cultivé, charmant, élégant, et bien sûr la 50 aine bien frappée … Mais c’était un gros connard, méprisant et tout et tout !!!) … Je ne sais pas si il existe lui, en dehors de ses fantasmes , mais bon pas grave, mais je me suis demandé pourquoi elle voulait l’inverse, c’est à dire un mec qui fait loin de 2 mètres, qui ne participe pas au JO tous les 4 ans, un mec pas élégant et charmant quand je lui faisais remarquer que l’élégance n’était pas pas d’accepter la domination, même par amour, et pourquoi elle n’allait pas le voir à lui … A moins qu’elle fût déçue qu’il la décodasse et qu’elle n’en puisse faire une proie … C’est pour ça que c’était un connard , je pense … Il a dû l’envoyer ballader direct … et il a eu raison …
Amitiés
Adzo
Bonsoir Adzo
Dans cette relation votre PN cherchait un papa de substitution, c’est évident mais aussi quelqu’un qui fasse le lien entre elle et ses propres parents, vous l’exposez très bien dans les anecdotes que vous racontez. Ce qui est amusant, c’est qu’elle vous plaçait aussi comme une sorte de trophée devant ses parents, tout en vous demandant de jouer le rôle de bouclier protecteur puisqu’elle vous laissait discuter avec ses parents dès qu’elle leur rendait visite. Comme si vous deviez faire écran entre ses parents et elle parce qu’elle les craignait ou du moins craignait de communiquer avec eux. Le fait qu’elle s’échappait systématiquement, vous laissant assumer la conversation et le relationnel montre bien qu’elle avait des gros problèmes relationnels avec ses parents.
Maintenant, est-ce que vous ne cherchiez pas à cette période là aussi de votre côté, une amoureuse qui fasse le lien générationnel entre votre fille et votre ex-femme? Une jeune femme qui du fait d’avoir été votre élève, donc quelqu’un que vous avez éduqué en partie et qui était beaucoup plus jeune que vous et qui forcément, ne pouvait pas entrer en concurrence physique et concurrence en âge (donc en légitimité) avec votre ex-compagne, afin que votre fille ne souffre pas d’avoir une belle-mère qui pourrait potentiellement jouer la maman de substitution?
Si votre PN vous a choisi sur des critères parentaux, peut-être l’avez vous aussi choisie sur des critères équivalents et c’est peut-être en réalité, sans que l’un comme l’autre en ait été conscient sur le moment, ce qui a permis ce lien amoureux entre vous.
Bien sûr, les motivations conscientes étaient peut-être de toute autre nature , mais saisir ces paramètres inconscients d’attirance mutuelle permet de comprendre le pourquoi d’une telle relation à un moment donné de nos vies. Et de mieux comprendre ce que nous attendions du ou de la partenaire, quelle place, quel rôle chacun attribuait à l’autre.
Bonsoir Françoise et merci pour votre analyse très féconde et éclairante …
Ce sont en effet des questions que je me pose, notamment avec ma psy…
En effet, suite à mon divorce, je m’étais interdit, de façon à la fois consciente et inconsciente, non pas d’avoir d’aventures féminines mais d’engager une vie de couple … A la fois pour me reposer de la relation précédente, et aussi pour ne pas imposer une « belle-mère » à ma fille , une sorte de seconde maman pour ma fille … C’est clair que je n’en voulais pas , et je pense que ma fille n’en aurait pas voulu non plus … En plus mon ex-femme s’est remise en couple assez vite , chose que ma fille n’a pas nécessairement bien vécu , et d’ailleurs la relation s’est mal terminée entre mon ex et son nouveau compagnon … Tout cela ne m’a guère incité à retenter l’aventure de la vie de couple , même si lorsqu’ils se sont séparés la tordue était déjà entrée dans ma vie, et avait largement commencé son entreprise de séduction … Mais j’ai pu, à cette époque, aider ma fille à traverser ce changement, et même à aider plus ou moins mon ex à le traverser aussi … Sans la consoler, ce n’était pas mon rôle mais simplement en étant là, présent … Sans être un mec parfait, loin s’en faut, j’essayais d’être un papa digne de ce nom, et un ex mari ayant un bien commun avec mon ex -femme , comme cela avait tjs fonctionné … Et pourtant la folie avec la tordue avait déjà démarré mais j’arrivais encore à avoir des priorités par rapport à mon passé, mon présent , avec des liens passés et toujours présents … Mais elle a su s’engouffrer à ce moment là , d’autant que je cumulais pas mal de choses, la joie de ma fille de cette séparation, la peine de mon ex et ses difficultés passagères, et le décès de mon père, des choses totalement paradoxales , des joies et des peines dont j’étais la synthèse (mais toutes ces choses n’intéressaient pas la tordue , sauf pour l’utiliser contre moi, plus tard)
Etonnant de la part de qq’un qui vous dit que vous êtes essentiel à sa vie … Ca commence à faire bcp, tout ça, surtout qd une harpie vous harcèle, a besoin de vous … Pour moi, ça a été le début de la descente aux enfers, au début de l’été 2011 … Avec des alcoolisations graves , je ne savais même pas que le corps humain pouvait absorber autant d’alcool en si peu de temps … Je suis un mec du SO , habitué au rugby et au 3ème mi temps , mais la c’était grave , et à la mesure de certains de ses double bind parfois … Oui car s’il existe le double bind de court terme , dis en direct, il existe aussi le double bind de long terme ; le truc qui laisse en suspend …
L’emprise est un truc qui fonctionne crescendo en fait et de façon paradoxale, plus on est pris, qu’on le « sait » ou ressent , moins on s’en sort … , alors on se trouve un anti-dépresseur en vente libre et sans ordonnances , avant d’aller voir un psy …
Donc effectivement, très inconsciemment, ce qui a dû m’attirer chez elle c’est en partie son âge, et le fait qu’elle ne puisse pas être la mère de ma fille (même si au calendrier biologique elle pourrait, aprés tout elle avait 19 ans lorsque j’ai eu ma fille); être en concurrence avec mon ex, aussi bien en termes de générations que de légitimité parentale et éducationnellle; et que cela réponde à « l’interdiction » un peu idiote, et surtout néfaste vu ce que cela programmait pour plus tard, que je m’étais mise dans la tête en voulant éviter d’imposer une « nouvelle mère » à ma fille … Je conçois de plus en plus la relation toxique que j’ai vécu, comme une sorte de programmation inconsciente de ma part …
Mais le pire dans tout ça, c’est qu’elle se servait du fait que j’ai une fille (dont elle ne serait jamais la mère et sur laquelle, en effet, elle n’aurait aucune autorité parentale pour des questions également générationnelles, bref j’étais un boulet pour elle à cause de ma fille) pour ne pas passer aux choses sérieuses ; elle avait cet argument idéal pour mettre en concurrence elle et ma fille … C’est pour cela que le 40 naire, avec enfant (il est bien parti le suivant) lui va se bien, même si elle en fait un paradoxe : cette différence d’âge la fascine d’un côté (mais ça j’ai compris pourquoi désormais), mais d’un autre la protège quand il s’agit de passer à autre chose … Elle a pu avoir des formules très révélatrices pour se protéger quand elle me disait, par exemple, « que je triompherais en ayant séduit une jeunette, et que tout le monde dirait d’elle qu’elle voudrait un papa » … Tout en me disant bien sûr régulièrement que la différence d’âge ne la gênait pas, mais bon c’est une artiste du Double Bind et de la manipulation, à y perdre son latin …
C’est ça, bien vu, elle veut un papa … Mais à ce compte là, puisqu’elle a peur de ce que l’on pourrait dire d’elle avec un homme de plus de 10 ans son aîné, qu’elle aille enquiquiner, séduire et jouer avec des hommes de son âge, pas des hommes de plus de 10 ans qu’elle, qui ont eu une vie avant elle … Au lieu d’aller envahir, séduire des hommes auxquels elle dira NON quand il s’agira de faire le grand saut …
Je remarque autre chose dans ce que vous dîtes, cette notion de trophée !!! Je n’y avais pas pensé ainsi mais c’est bel et bien ça sinon pourquoi lui était il nécessaire d’absolument m’inviter chez ses parents pour le 1er rdv … D’ailleurs, pour ce 1er rdv, elle m’a fait un Double-Bind fantastique, de première catégorie que je n’ai pas identifié comme tel, à l’époque, même si j’ai vu la contradiction considérable qu’il y avait derrière cette première invitation pour une femme de 30 ans … Un peu comme si elle avait besoin d’un blanc-seing parental , d’une sorte de bénédiction paternelle et maternelle, voire d’une protection parentale, c’est comme ça que je le vois , alors que nous ne nous étions pas revus depuis que je l’avais eu comme élève … Et une fois le trophée validé, elle me cachait, ses parents devant bien se douter que j’étais toujours là, mais dans l’ombre … C’est curieux cette façon empressée de vouloir me présenter absolument à ses parents, d’y être invité (par elle, je précise) plusieurs fois au début de la relation, et ensuite de me cacher (en me disant que c’était pour mon bien , évidemment !!!) …
Cela correspondrait bien aussi à son incapacité chronique à décider, maintes fois vérifiée par la suite, il faut le faire pour elle … Elle a besoin d’un maître -vous imaginez la charge symbolique dans mon cas puisque j’ai été son prof- qui la guide, la drive …
Comme quoi il y a des histoires qui sont vraiment vrillées à la base …
Bonjour Adzo,
Oui , pour peu que nous soyons honnêtes avec nous meme une minute, notre relation avec les pn était – comme vous le dites – vrillée á la base. Je disais bancale.
Pendant la période ou je me sentais encore coupable du drame , j´en ai longuement discuté avec ma thérapeute… …..pour en arriver a la conclusion que cette relation était condamnée á échouer tot ou tard. La relation elle-même est un double-bind !!!
Je ne peut parler que de mon expérience : ma relation était une fata morgana ….ni plus , ni moins .
La pilule a été trés trés dure á avaler . Comment avais-je pu ne pas voir tout celá ?
Le pn est de la facon dont je le vois avant tout une personne ayant un gros deficit relationnel. Certains arrivent á vivre en couple longtemps – le temps du moins ou le partnenaire joue le jeu de substitut narcissique , d´autres sautent de relation en relation et maitrisent l´art de se trouver des partenaires, dont ils savent par avance qu´une relation et surtout un engagement á long terme est impossible voire difficile : relations avec des gens pas ouverts , en couple , éloignés…etc …..
Ils exigent de l´autre des preuves d´amour , des promesses d´engagement ……tout en sachant le résultat par avance. Si l´autre a le malheur de tenir ses engagements alors c´est eux qui saccagent tout et trouvent des excuses .
Je te tiens la saucisse sous le nez ……….pour te la retirer quand tu es tout pret . je veux mais en fait je ne veux pas ….en fait je ne sais meme pas ce que je veux vraiment.
Oui , l´image du trophée est trés bien vue ( moi je trouve les analyse de Françoise excellente )
J´ai été moi aussi « utilisée » comme trophée …ma femme si , ma femme lá ……..( il n´a d´ailleurs pas changé le disque , seulement la femme 😉 )
Il est important de comprendre les » techniques » vicieuses et parfois á la limite du sadisme du pn ….mais maintenant ce que nos ex sont ou ne sont pas ( dans la mesure biensur que le contact soit complétement coupé – ce qui n´est pas le cas pour tout le monde ) est et reste leur probléme qu´ils traiteront ou non ( plutot non ) .
Plus important est – je pense – le role que nous avons joué , ce que nous avons cherché chez ces énergumènes et apparemment trouvé du moins pour un temps.
Etre un « trophée » , se croire etre aimée pour « parait-il » ce que je suis , l´entendre, croire etre quelqu´un de spécial …..a nourri mon propre coté narcissique et compensé mes propres déficits pendant des années . Mon ex est ce qu´il est ….mais j´ai trouvé mon compte pendant des année dans cette relation. C´est un fait qui est dur á avaler – je sais .
Un co-pn est lui aussi un narcissique dont le mal se traduit d´une autre façon . Il ne fait pas payer aux autres son mal , il le paye lui meme …á son propre cout.
Des propos qui ne plaisent pas – je le sais .
Bonne soirée Val
Bonjour Val,
Je ne peux qu’adhérer à ce que vous dîtes …, même si j’ai mis pas mal de temps à le reconnaître et à l’admettre … En effet, outre les pratiques de la Belle, les circonstances de vie qui me l’ont faîte croiser, les failles dans lesquelles elle est venue s’engouffrer …, j’avais des bénéfices à croire en cette histoire, cela a dû rehausser mon propre ego qu’une jeune femme s’intéresse à moi, mais c’est la notion même d’intérêt qui est viciée, sur laquelle il y a contre-sens gigantesque … Elle s’intéressait à moi pour ses intérêts narcissiques mais me faisait croire à autre chose, (engagement possible dans une vie à 2) , chose à laquelle il m’a plu de croire, pour exploiter tout ce que je pouvais lui apporter …
C’est amusant comme leur registre lexical semble être à la fois restreint, répétitif et toujours le même : moi aussi j’étais un être « si spécial », « unique », pour elle; bref cette position du sauveur qui regonfle à court terme notre ego, en se pensant si indispensable à une personne qui vous le dit ainsi … Le piège quoi … Et je suis sûr qu’elle rejoue les mêmes scènes avec les mêmes mots au suivant , il doit être « unique » et « spécial » aussi …
Donc oui, d’une certaine manière, je suis bien responsable aussi d’avoir cru à ses fadaises et fables, sûrement aussi pour cela que la relation a été houleuse, et pleine de conflits, car je voyais aussi que c’était des fables et fadaises visant à me maintenir là, que la distance et l’éloignement lui convenaient parfaitement … Pas à moi, bien sûr, mais cette distance lui permettait de me distribuer ses double bind les plus vertigineux … On ne drague pas un homme qui vit à 200 kms par hasard, ou alors arrive un moment où on accorde ses mots et ses actes, on tient ses promesses … Ce que j’ai fait de mon côté, tant pendant la relation qu’au moment de la rupture définitive, en lui signifiant qu’elle m’avait suffisamment pris pour un c** , un objet interchangeable mais que désormais je le savais …
Je me considère de plus en plus dans cette relation comme un chien ayant accepté d’inviter une puce sur son dos pendant quelques années, que la puce , une fois le travail accompli consistant à me vider de ma substance, a changé de chien … Elle a une vie amoureuse pleine d’errances amoureuses , tenait en effet à ce que je lui distribue des preuves d’amour permanentes, pour mieux les ruiner ensuite, considérant que ce n’était jamais assez … C’est à partir de ce moment là, que j’ai commencé à réfléchir, malgré la confusion mentale que produit ce genre de relations, en voyant la duperie de tout cela : les fameuses preuves d’amour que je donnais et toutes celles qu’elle ne donnait jamais …
Bonne journée à vous
Adzo
Bonjour Adzo ,
Notre propre besoin de reconnaissance ou d´amour n´enléve en tous les cas rien á leurs manipulations malsaines et ignobles et encore moins aux dégats qu´ils laissent derriere eux .
Il ne faut pas oublier qu´ils ont ébloui également tous ceux qui nous entouraient . En ce qui me concerne ….beaucoup de gens sont tombés des nues ! Mais comme moi , avec le recul ….ils ont pu voir plus clair .
Je disais – il y a quelques années – que j´étais désillusionnée – pour etre désillusionnée , il faut qu´il y est une illusion.
Je pense qu´ils ont la capacité non pas reconnaitre les co-pn potentiels mais tout simplement des évéments qui ont qu´une personne est affaiblie ( Perte de boulot, maladie , divorce etc ) – bref une crise – et se retrouvent dans une situation ou l´aide , le soutien moral et la reconnaissance font du bien et redonnent des ailes .
Suite á mon divorce je suis retombée sur un pn ……une relation á distance ….des coups de fil nuit et jour , au travail ……moi aussi je ne répondais pas assez vite …quand il était bourré j´en prenais plein les dents ….c´était l´enfer . Ce que vous décrivez , j´en ai fait l´expérience . Comme je le l´écrivais un jour , ce sont mes amies qui m´ont botté le train pour arreter tout ca car je n´allais pas bien . Je voyais á qui j´avais á faire , j´étais consciente de cette relation nocive ( car j´avais déjá fait un long chemin suite á mon divorce et je savais ce qu´était un pn ) mais je n´arrivais pas lui dire : va te faire foutre pauvre con !.
Il avait un passé pas triste lui non plus . C´était quelqu´un qui avait besoin d´aide mais que je ne pouvais pas aider . Je ne peux pas rendre heureux quelqu´un qui ne l´est pas …..
Vous savez il y a des gens qui ont besoin d´aide et qui le cherchent…mais qui sont capables et prets á recevoir cette aide . Ils essayent , ils demandent , vous leur tentez la main , ils la prennent ….et surtout ils bougent leurs fesses .
le pn , il se lamente , vous fait comprendre qu´il a besoin d´aide ( sans vous le dire directement , faire chier le monde en jouant á cache cache pendant des heures est bien plus marrant ) ce que vous lui donnez ….mais cet aide , il ne la veut pas ….il est un etre á part chez qui rien ne marche . Soi il péte un cable , véxé de recevoir des conseils , soi il vous répond avec des » oui mais » ….et le jeu recommence tous les jours …..jusqu´á ce qu´il vous vide jusqu´a la moelle . Votre métaphore du chien et de la puce va dans ce sens .
Plus j´y pense ( suite d´ailleurs á vos commentaire ici ) plus je crois que cette notion d´etre quelque chose de spécial ou du moins de vouloir l´etre est au coeur du problème.
En fait le discours du pn peut etre compris de cette facon : je suis dans la merde mais je veux y rester …car grace á cette merde , je suis le centre du monde , que j´occupe avec ma petite personne. C´est clair etre « monsieur » ou « madame » tout le monde n´est pas trés spectaculaire.
Ce sont de vraies » Drama Queens ».
Il y a un livre de Chuck Spazzano qui s´appelle : if it hurts, it isn´t love !
On ne saurait mieux résumer la différence entre une relation saine et une relation malsaine .
Moi ce que je vous souhaite á tous c´est d´apprendre á détecter á temps – que ce soit au travail , dans votre vie privée ( amis et relations amoureuses )- les pn …..qui mord á l´hameçon a du mal á s´en décrocher.
Bonne soirée
Val
Bonsoir Val,
Je me retrouve dans votre parcours car elle a bien su trouver les circonstances et brêches de vie dans lesquelles elle pouvait se glisser dans mon cas, elle a eu un feeling, un flair et une tenacité à toute épreuve … Enfin, pas au début, son emprise elle a mis une année pour l’installer, elle devait bouillir d’ailleurs durant toute l’année 2010, et puis j’étais méfiant, donc elle savait le minimum sur moi, ma vie passée … Mais elle est venue me flatter, me rappellant son passé d’éléve avec moi … me caresser dans le sens du poil (malgré des clashs au cours de cette période), mais elle revenait sans cesse, cela lui permettant de maintenir sa présence … Et puis elle est en effet passée à la complainte générale d’elle même , m’installant dans la position dangereuse et mortelle de l’être spécial et unique (oui, c’est fondamental, ce rôle là, car c’est le ressort même de l’emprise), le seul qui la comprend et qui « l’aide » …
Mais à la longue, on pige qu’elle va de drames en drames , avec parfois des prétextes absolument bidons pour monter des drames, avec le statut permanent de victime … Et elle m’en a monté des drames , je préfére vous dire, sur tout et n’importe quoi , et pas forcément par rapport à moi …
Mais je devais l’écouter si je voulais être cet être si spécial et unique … Elle a pu me sortir des propos tout à fait édifiants à l’époque, que j’ai repèré comme tel d’ailleurs mais sans réactions de ma part, sans avoir le réflexe de prendre mes jambes à mon cou … Quand elle me disait par exemple (c’est une phrase qui m’est restée en mémoire) il y a bientôt 3 ans, que j’étais là pour l’aider, pour lui trouver des solutions … Non mais franchement, elle tombe cette norme qu’elle me fixe comme ça , tout d’un coup, alors que nous n’étions encore rien l’un pour l’autre …
A la fois, elle m’a attaché dans ce rôle mais quelque part j’ai bien voulu accepter de jouer ce rôle, c’est tout le drame … Sûrement pour la mériter plus tard, en tout cas c’est ce que je me dis maintenant, pensant qu’elle me serait redevable et que la promesse qu’elle me faisait se réaliserait … Sauf que trop c’est trop à un moment , notamment lorsque trop certaine de son emprise et pouvoir, je dénonçais ce qu’elle faisait … Je ne sais pas d’ailleurs si j’ai déjà évoqué ce thème mais elle détestait radicalement que je puisse inverser les rôles dans le tirangle de Karpman, notamment quand je lui disais que j’étais sa victime expiatoire et qu’elle était mon bourreau … Les quelques fois où j’ai dénoncé cela, elle me faisait des appels incendiaires derrière en général, menaçait de ne plus jamais me voir …; promesse qu’elle était bien sûr incapable de tenir, revenant au pas de chasse quelques temps (parfois heures) plus tard … Ben oui, la princesse s’ennuyait , en ne pouvant plus venir m’enquiquiner …
J’ai au moins évité un truc, le décès de son chat !!! Là; elle m’en aurait fait un drame d’un an, minimum …. , et en boucles pendant des soirs et des soirs , pendant des mois … Qu’on s’attache à ses petites bestioles c’est normal, que l’on soit triste aussi lorsqu’ils disparaissent , mais elle était capable de me parler de ce fameux chat, mort depuis un moment, qui venait s’allonger sur ses cours d’éco lorsqu’elle révisait qd je l’avais comme élève … Elle était inconsolable de la perte de ce chat mais je devais la consoler, et comme en plus il révisait avec elle mes propres cours, ben je n’avais plus le choix … Moi aussi j’aime ces petites bestioles mais vous voyez un peu l’association avec moi … très, très fort !!!
Et merci pour le lien quant à ce bouquin, Val … Le titre veut tout dire , et en effet je confirme , je vais essayer de trouver ce bouquin
Bonne soirée à vous
Adzo
cher adzo,
si on y réfléchit bien, heureusement pour vous qu il y a eu la distance; imaginez, que vous l ayez eu sur le dos ( j aime la métaphore de la puce et du chien 🙂 ), h24: je crois qu elle vous aurait encore plus …vidée
amicalement
carole
Chère Carole,
Oui, en effet ce n’est pas plus mal qu’il y ait eu la distance; même si d’ailleurs elle regrettait (surtout au début, en tout cas) celle-ci , me disant que si j’habitais plus prés elle viendrait me voir très souvent tant je lui remontais si bien le moral (avec le recul jolie stratégie de séduction pour installer l’emprise plus tard) ; mais en même temps je me dis aussi que si j’avais vécu avec elle, elle m’aurait certes bien vidé mais j’aurais peut -être réussi à la décoder plus vite, et à m’enfuir plus vite , tellement elle est fine stratège dans l’utilisation des mails, des téléphones … Il ne faut pas oublier qu’au-delà d’être histrio-narcisso- perverse , elle appartient à la génération Y aussi, et que ces outils électroniques et numériques sont des armes de destruction massive avec de tels engins, un véritable moyen de contrôle social et personnel … Par exemple, se trahissant à plusieurs reprises là -dessus, elle s’énervait si je mettais du temps à répondre à ses sms, me disant que j’avais tardé à répondre … Je me demandais comment elle pouvait savoir qu’en effet j’avais pu parfois mettre une demi -heure à répondre entre l’envoi de son message et ma réponse … Evidemment qu’elle ne me répondait pas à ce genre de questions, mais j’ai compris ce qu’elle faisait, elle demandait des accusés réceptions à chaque envoi de sms, mails, histoire de tester ma volonté, ma disponibilité …. Du coup j’ai fait pareil , ben oui on finit par apprendre ce qui a pu me permettre de la prendre parfois en flagrant délit de mensonges ou de mauvaise foi …
Doit bien faire chaud dans la fournaise Toulousaine !!!
Qd je lis ce dont vous témoignez, Françoise aussi, et toutes en fait, je me dis que mon cas est vraiment anecdotique; à côté …. Et pourtant je suis descendu aux enfers de mon point de vue, mais il doit y avoir des degrés de profondeur, des abysses que j’ignore , et tant mieux … Peut être , comme l’explique souvent Françoise, qu’un homme se laisse moins faire pour des affaires éducationnelles des genres où on habitue les femmes à se laisser faire , à accepter, y compris dans le temps … Par ailleurs, je sais aussi que pas mal d’hommes peuvent « vivre » avec des harpies, des tyrannes domestiques , et l’acceptent … Sûrement parce qu’ils ont peur de ne pas en trouver une autre ; alors que , dans ces cas là, ils feraient mieux de tout plaquer , le monde (en général , et aussi des genres) est vaste …
Amicalement
Adzo
cher adzo,
pour moi, les souffrances ne se comparent, ni ne se mesurent ( au sens quantitatif), parce que si l on va par là, ce que j ai vécu, n est rien, par rapport aux drames des rwandais, ou des 6 millions de morts du nord kivu en 10 ans;, ce sont des problèmes de » riches »( que nous sommes 🙂 ); mais la souffrance des uns, n annule pas celle des autres…donc, non, votre histoire n est pas anecdotique, au sens ou quelqu un ( Mme Latordue), a tenté de vous détruire …et la destruction , d un etre par un autre, n a rien d anecdotique; ouf, aujourd hui, je crève de chaud
Je souscris tout à fait à votre analyse, Val.
Nous investissons la relation au PN et y trouvons aussi un intérêt narcissique en rapport avec notre besoin ou notre détresse du moment. Comme je le disais il y a quelques mois, les deux partenaires l’un PN et l’autre pas, sont malgré tout, les deux versants d’une même pièce de monnaie. Ce que propose l’un arrange l’autre et l’attirance est mutuelle, les intérêts mutuels et convergents, même si par la suite, ils ne le sont plus.
Ce qui sous-tend ces relations est souvent difficile à admettre pour notre ego.
Moi qui venais de perdre un proche qui était comme un père pour moi, j’avais investi le PN comme un père (d’autant plus facilement qu’il avait 20 ans de plus que moi) avec un côté incestueux en plus du fait du rapport amoureux. Et lui de son côté, m’avait investie comme fille (d’autant que sa propre fille avait exactement mon âge comme par hasard) avec ce même caractère incestueux. Et ça nous a très bien convenu à l’un comme à l’autre.
J’en étais un peu consciente mais je me raccrochais à l’idée de pouvoir dépasser cet aspect et enfin vivre une vraie relation de couple durable avec le PN. Alors que lui ne pensait qu’à papillonner de jeune maîtresse en jeune maîtresse et à se maquer (pour ravauder ses chaussettes, faire son petit ménage et aussi pour la galerie familiale) avec une femme de son âge voire un peu plus âgée qui jouerait le rôle de maman incestueuse et lui assurerait une apparence de mec sérieux et bien sous tous rapports. Et pour lui une compagne officielle plus âgée ou aussi âgée que lui, il voyait la chose ainsi, serait moins méfiante et regardante quant à ses multiples aventures amoureuses.
Nous avons tous été des trophées, mais aussi des objets transitionnels. Et nous avons investi également le PN comme objets transitionnels. Il ne faut pas se leurrer là-dessus.
C’est important pour pouvoir dénouer l’emprise mais aussi pour resituer ce qui vraiment est important à nos yeux dans une relation amoureuse. Question que nous ne nous étions pas forcément posée sérieusement avant l’aventure PN. Et que l’aventure PN permet de maturer une fois la rupture consommée et une bonne thérapie engagée.
Bonne soirée, Val!
chères val et françoise,
la prise de conscience, d etre l acteur de sa propre histoire co-pn, est le premier pas indispensable; sans cette prise de conscience ( et de distance), pas de solution! la 2e phase, à mon avis, est de comprendre, ce qui dans notre propre histoire, a pu faire résonnance, pour que l on se soit arrimé à cette histoire destructrice; si on ne décortique pas tout cela, l histoire risque fort de se répéter…
j aime beaucoup, françoise, la métaphore du » doudou »; je rajouterais meme, comme dans un conte pour enfants, le doudou, se transformant en » doudou vampire »
bonne journée à tous et toutes
carole
Tout à fait, Carole. La seconde phase correspond au travail thérapeutique sur l’enfant intérieur et sur un génosociogramme personnel que chacun peut écrire pour identifier ce qui sur plusieurs générations dans nos familles, fait loi, autorité, fidélités, devoirs, obligations, culture et les personnes qui incarnent ces principes sur plusieurs générations dans le cercle familial. Et à quelle position nous correspondons dans ce schéma. Une fois décryptés ces éléments et aussi ceux concernant nos peurs primaires comme nos besoins, on peut sortir de la répétition aliénante mais aussi régler des conflits anciens non résolus jusqu’à présent.
L’objet transitionnel, c’est quelque chose de très présent dans notre société de consommation et introduit dès notre jeune âge. Via le doudou ou la peluche des touts-petits, puis via le téléphone portable, l’ordinateur, la cigarette, le verre d’alcool, le joint…etc. C’est une façon de faire lien avec le monde sans trop souffrir (du moins, le croyons nous un certain temps mordicus). La perte de contrôle et de régulation sur l’objet transitionnel qui finit par posséder son utilisateur correspond aussi à l’absence de régulation politico-économique de notre système néo-libéral. Tout est fait à l’intérieur pour amener l’humain à être aliéné par des objets transitionnels (produits chimiques, technologiques, produits bancaires, etc). Il est donc logique qu’il y ait une aliénation des individus par d’autres individus prétendant être dominants. C’est une dérive logique dans le contexte quotidien politique, économique, social que nous vivons.
Une fois qu’on a compris tout ça, on peut plus facilement développer des conduites alternatives pour échapper à ces emprises. Donc plus facilement échapper au vampirisme et à la résignation qui en découle. Mais c’est sûr, ça demande de la volonté, peu de complaisance et pas d’auto complaisance, admettre la complexité et les paradoxes humains (les nôtres comme ceux des autres) et affronter les évènements qu’il y a à vivre. Ce n’est pas facile mais c’est payant puisqu’on sort grandi et plus serein, plus libres. Mais aussi il me semble, plus en fraternité et en compréhension et conscientisation avec le reste de nos frères et soeurs humains.
cher adzo,
vous soulevez une question essentielle: quelle place, accordons nous à nos enfants , dans une reconstruction de vie amoureuse?
je laisserai le cas de Gabriel à part ( puisque fils de pn, c est particulier…)
mes 2 » grands » avaient 5 et 3 ans, lorsque j ai rencontré M.pn; ils ont vécu 8 ans avec lui; si ma fille a toujours été une enfant qui se défendait ( parfois avec l énergie du désespoir…), mon fils, bien que n étant pas celui du pn a vraiment souffert; étant plus introverti, et en retrait que sa sœur, il a plus intériorisé les choses, se réfugiant beaucoup dans l intelectuel
C est assez étrange, d ailleurs,car c est suite à » une fois de trop » ( M.pn avait volé toutes les économies de mon garçon, qu il épargnait depuis 2 ans), que j ai réellement pris la décision finale; quand j ai vu arriver mon fils de 10 ans en pleurs » maman, tout a disparu » que j ai pris l ultime décision; peut etre était ce car c était celui de mes 3 enfants qui s exprimait le moins….
votre fille, a t elle vécu avec Mme Latordue, et comment a t elle intégré cette expérience néfaste? avez vous le sentiment que cela a changé quelque chose pour elle ?
amicalement
carole
Chère Carole,
J’ai passé énormément de temps avec la tordue ; bcp … l’équivalent de 9 000 heures en même pas 3 ans par toute sorte de moyens de communications, Internet, téléphone, compte tenu de la distance et de l’éloignement … Ca fait une année entière à ne faire que ça si on met ses heures bout à bout , sans manger, ni dormir … Je préfère vous dire que ça en fait des nuits blanches ou courtes … Et sans avoir vécu avec elle dans la vraie vie … Certes on se voyait , mais pas de vie ensemble, en couple aménagé dans un logement commun … Bien sûr que non, juste des moments ensemble, de quelques heures, quelques jours, chez elle … Et je ne compte pas les discussions téléphoniques interminables , soit pour m’engueuler , soit pour lui résoudre un pb insoluble … En moyenne , je passais une 40 aine d’heures au tel par mois, avec des discussions pouvant durer 6 ou 7 heures d’affilée, parfois … Moi même j’étais étonné !!! … Au début on prend ça pour de l’amour mais en fait non, c’est de la rage … Il m’est arrivé de monter 3 réveils pour être sûr de me réveiller le lendemain matin tellement j’étais à bout de force , dans l’épuisement … La tordue, de son côté, s’en foutait , elle est insomniaque , mais pas moi …
Donc oui, tout ça a bien détruit progressivement ma relation avec ma fille , et c’est maintenant que je paye la note … Mais comme c’était le projet de la tordue (certainement pas le mien, je ne suis pas maso à ce point) , plus rien ne m’étonne … Ma fille n’a jamais vécu avec la tordue, ce qui est finalement un moindre mal , et sûrement ai je eu l’instinct de vouloir la protèger, mais a vécu la relation néanmoins à travers moi , le temps que je pouvais y passer et que je sacrifiais et que je ne passais plus (ou moins) avec elle … Mais c’était toute la subtilité de la relation qu’on ne comprend que plus tard : si jamais j’évoquais à la tordue que j’étais occupé , occupé à m’occuper de ma fille ; la tordue me le reprochait, et avec un « humour » très particulier parfois, je dois dire, en tapant là où elle savait que ça pouvait me faire mal … Elle pouvait me dire avec une grosse dose de cynisme, de sadisme et de perversion que « j’allais en baver avec ma fille devenant ado »; c’est curieux de la part d’une personne qui dit vous aimer de prendre plaisir à dire ça …
Je devais être absolument disponible pour elle dés qu’elle en avait besoin et quoique que j’ai pu prévoir … Même ma fille devait passer après elle si jamais elle avait besoin de moi , c’est pour cela que je parle souvent de mise en concurrence entre elle et ma fille …
Je me souviens (vers la fin) d’un épisode fantastique là dessus … Mais largement avant, il y en a eu d’autres, tellement d’autres … Comme un soir, en fin d’année 2011, où la tordue m’appelle mais mon mobile était resté dans mon bureau, donc je ne l’ai pas entendu , et en plus je préparais à manger , et ensuite j’allais coucher ma fille … Et ceci fait, je suis passé au bureau , j’ai vu mon mobile, en me demandant ce qu’il faisait là d’ailleurs, et là j’ai vu 4 ou 5 appels manqués , des messages à la pelle sur le répondeur, 2 sms …Du coup, je l’appelle; Sa majesté n’allait pas bien, elle était déprimée , et vous savez quoi, ben j’avais fait exprés de laisser mon mobile au bureau, selon la tordue (mais quelle tordue quand je repense à tout ça) .. Bref on parle (genre 3 heures) , et là elle me dit que j’étais merveilleux, avec une voix si chaleureuse qui lui faisait du bien à entendre … C’est ça oui !!! C’est exactement à partir de ce genre de caprices/emprises qu’il aurait fallu que je disparaisse à jamais, tellement il y en a eu avec toujours le même scénario, clivé; des tonnes de reproches vis à vis à de moi, mais également de tout ce qui pouvait entraver la narcisse de son Altesse, donc une complainte générale sur elle même, entre crises de larmes, plaintes corporelles, angoisse et souffrance d’exister, insatisfactions et revendications , toutes choses dont il fallait que je la console, et ensuite la reconciliation qu’elle programmait pour ne pas que je m’échappe définitivement : caprices / emprise … Tuant à terme …
Et pour ma fille, cela a bien changé les choses, elle se souvient d’avoir vu ma souffrance, ça l’a marqué; ce qui l’a marqué également c’est de voir que cette relation me détruisait (ça elle l’a constaté sur la denière année) mais que je ne parvenais pas à en sortir, bref mes allers/retours dans cette relation ont fait qu’elle ne me faisait plus confiance à un moment donné , même si elle a compris aussi que je tenais parole lorsque j’ai mis un terme définitif à cette relation … Donc on reconstruit du lien, c’est long et progressif, d’autant qu’elle est à un âge pas évident, en pleine adolescence ..
Mes amitiés
Adzo
Bonsoir Adzo
Le principe d’un ou d’une partenaire toxique est de se mettre en concurrence et/ou en fausse adéquation avec la personne qui pourrait faire obstacle à la relation d’emprise.
Donc que votre PN ait essayé de se mettre en concurrence avec votre fille ne m’étonne pas.
Le fait que votre PN se soit mise en concurrence et adéquation avec votre fille vous plaçait dans une double obligation permanente et contradictoire d’être le papa providentiel pour elle comme pour votre fille. Et à cette confusion des rôles et des genres (alors que vous n’auriez dû être qu’un amoureux pour la PN), s’est surajouté le mal-être de votre ex-compagne que vous vous êtes senti contraint de gérer paternellement également. Rajoutez les sollicitations professionnelles professorales, pédagogiques: tout cela explique le surmenage que vous avez vécu.
Votre fuite dans l’alcool ne s’explique que par le désir d’échapper à une part de conscience personnelle façon gyrophare intérieur de la situation toxique et vampirisante que vous vous étiez imposée, sans pour autant vouloir vraiment y faire face, y mettre un terme (parce que vous auriez culpabilisé de renvoyer votre ex comme la PN à elles-mêmes, peur de passer pour égoïste).
Parce qu’aussi, vous aviez besoin dans une certaine mesure que la PN comme votre ex, à la manière de votre fille, vous sollicitent pour vous sentir exister, désiré et rassuré et aimé et aimable. Et là on touche à la peur du désamour, peur d’une non existence, peur de l’abandon qui remontent à l’enfance et qui n’ont pas pu être dépassées, d’où notre dépendance psycho-affective et notre incapacité à poser des limites relationnelles. Donc une propension à nous mettre en posture permanente d’abus, simplement pour nous sentir aimés un tout petit peu. Et en jouant un rôle paternel pour votre fille, votre ex et la PN, vous vous sentiez aussi dominant dans ces relations, et c’était dans une certaine mesure réconfortant. L’alcool créait un écran entre votre conscience de la problématique et la situation toxique que vous viviez et vous donnait l’impression de pouvoir continuer à tout gérer et tout supporter. Un leurre supplémentaire qui précipitait au contraire votre être profond dans l’abîme et l’enfer.
Incarner le sauveur de toutes ces dames potentiellement en détresse, si flatteur cela pouvait être au départ au plan narcissique, devenait impossible à tenir comme rôle dans la durée, en plus du rôle d’enseignant lui aussi très prenant. C’était extrêmement dévoreur d’énergie. Nous ne sommes pas des super héros, Adzo, juste des humains.
Donc, dans tout altruisme, il faut savoir poser des limites pour se préserver. Parce que plus vous donnez, plus certaines personnes peuvent abuser et réclamer au-delà de ce que vous pouvez donner. Et sans se rendre du tout compte qu’elles abusent et vous maltraitent et sont dans le non-respect de votre personne.
Dans notre vie professionnelle d’enseignants, vous le savez autant que moi, il nous faut apprendre la plupart du temps à ne pas trop donner sans pour autant être chiche. Doser l’investissement.
C’est la même chose dans nos vies privées. Il faut donner tout en apprenant à faire attention à n’être pas abusé en permanence, sans pouvoir recharger nos batteries.
La seule personne que vous pouviez prétendre rassurer et protéger, c’était vous-même, et tant qu’elle est encore une enfant, votre fille dont vous avez la coresponsabilité. En dehors de vous et de votre fille, les deux femmes adultes qui vous entouraient, devaient gérer leurs problèmes respectifs, sans vous demander de les gérer, les porter à leur place. Et de votre côté, vous n’aviez pas à jouer « le kit de survie » ni pour l’une, ni pour l’autre, même par amour présent ou passé. Parce que vous aviez affaire à deux adultes, donc responsables d’elles-mêmes, autant que vous l’êtes de vous-même.
C’est très tentant (d’autant plus quand on exerce comme nous une profession à vocation humaniste) de jouer les pères, mères ou soeurs ou frères protecteurs, ça nous donne une certaine importance, une valorisation sociale héroïque très attractive. Mais sans limites, ce rôle finit par nous tuer de l’intérieur. Et il nous empêche d’accéder la plupart du temps à notre propre souffrance, à nos propres désirs profonds, donc au minimum de respect et d’énergie vitale auxquels nous avons droit. En vivant au travers des autres et uniquement pour les autres, nous pensons exister. Mais c’est un leurre dans la mesure où nous ne nous accordons pas un espace temporel pour nous aimer nous et faire des choses pour nous-même. Et c’est un leurre puisque ce n’est pas pour autant que ceux et celles à qui nous nous dévouons, nous aiment et souhaitent nous rendre la réciproque (il peut y en avoir une, pas elle n’est pas automatique).
La plupart du temps, ces autres auxquels nous sacrifions tout, ne se sentent nullement redevables mais sans cesse plus exigeants vis à vis de nous.
Une fois que nous avons vidé nos batteries, et risqué notre peau d’une façon ou d’une autre pour soigner, consoler, secourir un nombre toujours croissant d’individus, proches comme moins proches, nous réalisons qu’il faut remettre un cadre strict qui limite notre investissement généreux à la mesure de nos forces et nos besoins vitaux, et à la mesure aussi de nos désirs profonds, donc qu’il faut retrouver le respect que nous devons à nous-même et le respect que les autres nous doivent.
Renouer avec un comportement de dévouement sans limites comme avant, c’est nous remettre en situation d’abus et de mépris de nous-mêmes. Donc nous remettre corps et âme entre les mains de personnes toxiques, abusives. Et cela entraînera un nouvel échec, une nouvelle rupture, encore plus d’amertume et de chagrin, de culpabilité aussi.
Ce que vous verrez sans doute en thérapie (si votre thérapeute ne l’a pas déjà abordé), c’est comment vous redonner la priorité, à vous et à vos désirs profonds, réaliser vos rêves (au moins quelques uns) donc aussi par effet de bord, vous apprendre à doser votre investissement relationnel sans vous piétiner, sans vous nier, sans avoir peur d’exprimer et réaliser ce que vous désirez vraiment. C’est en réalisant des rêves personnels (sans aucun rapport avec vos obligations familiales, professionnelles, amoureuses) que vous arriverez à trouver le bon dosage relationnel sans vous épuiser, sans vous aliéner, sans mettre en danger votre vie ni votre équilibre, ni votre santé. J’ai appris cela au cours des deux thérapies que j’ai suivies et ça m’a beaucoup aidée. Je me préserve davantage aujourd’hui, m’octroie davantage d’espace personnel, sans culpabiliser.
Merci beaucoup pour vos conseils avisés Françoise ;
Oui, je me suis consumé littéralement; je ne saurai pas le dater exactement, mais j’étais à la limite du Burn-out, voire carrément dedans à un moment donné, tellement trop d’événements se télescopaient, avec trop d’émotions contradictoires arrivant de tous les côtés …
Ce dont je me souviens bien, c’est qu’à l’été 2011, j’étais vidé, j’avais perdu l’essentiel des 17 kgs, une énergie considérable – c’est désormais que je le mesure- épuisé psychiquement, nerveusement, moralement et physiquement, mais avec paradoxalement une sorte d’énergie du désespoir qui faisait que j’étais anésthésié, ne ressentais pas mon état réel de fatigue et d’usure … Et c’est évidemment à ce moment là, plus exactement à la rentrée scolaire de la même année que la tordue m’a fait un de ses coups foireux les plus gigantesques et ignobles, m’accusant de l’avoir « oubliée, abandonnée, ignorée (sic) » durant l’été en question alors que Mademoiselle était en vacances pendant que de mon côté j’étais dans le deuil (très récent) de mon père, qu’elle le savait, qu’à peine rentrée de vacances Mademoiselle me faisait des appels incessants pour se plaindre des vacances pourries qu’elle avait passé, que je l’ai écoutée se plaindre, que je suis allé la voir, , mais trop c’est trop, et elle a bien compris qu’elle était allée trop loin, l’obligeant quelques temps plus tard à me repasser de la pommade, à me re-séduire à coups de messages, appels en tout genre, entrevues … Je vois mes alcoolisations à certains moments comme ayant eu une double fonction : un anti-dépresseur d’abord, et ensuite comme une fuite pour sortir de la relation toxique, résister mais sans en sortir … Un enfumage à moi même , de plus
Et je ne ne peux que confirmer ce que vous dîtes, plus j’étais là , présent avec la tordue , plus ses exigences s’élevaient , juste pour voir jusqu’où ; ce n’est que moi qui avait des dettes , elle n’en n’avait aucunes … Au contraire, j’avais de la chance de la connaître , un privilège
Là j’étais totalement pris, enfumé , perdu, en prison , testant en permanence mon seuil de tolérance , et ce sont des événements très anodins, insignifiants à l’époque, des redondances de sa part dans ses mots, l’absence de ses actes, des situations et endroits dans lesquels on se voyait (comme des rites, pour elle) , des choses qui me faisaient dire que j’avais déjà vécu ça avec elle, des trucs répétitifs, lascinants et inertes, et qui m’ont fait comprendre un an plus tard, entre l’été 2012 et l’automne 2012, des discussions plus approfondis avec des amis aussi, mes séances psy, mes débuts de lectures …
J’évoque tout cela avec ma psy, en ce qui concerne le rôle du « sauveur » qu’il « fallait » que je tienne à l’été 2011 (enfin que je m’étais mis en tête de tenir ou d’assumer inconsciemment), pour la tordue, mon ex, ma fille, ma mère (qui perdait mon père aprés un parcours du combattant de 3 ans) ; ça fait bcp de femmes d’un coup pour un seul homme, et sur 4 générations en plus , avec des demandes qui n’ont rien à voir les unes avec les autres; forcément avec tous les rôles que je devais enfiler en même temps … Là, j’étais à l’Ouest, bien plus sûrement qu’en Janvier 2013 où je m’en rendais compte , je sortais de l’emprise …
Mais écoutant des interventions sur le Net de Jean-Claude Bouchoux, psychanalyste, j’apprécie beaucoup lorsqu’il dit que nous n’apprenons pas à prendre soin de nous, avant tout … Le cynisme dans tout ça, c’est que la tordue me disait de prendre soin de moi, mais revenait sans arrêt à la charge … En effet, nous n’apprenons pas à prendre soin de nous, on nous explique souvent depuis l’enfance, qu’il faut prendre soin des autres … Soit, peut être mais pas au détriment de soi …Ce psychanalyste utilise une phrase (apparemment sorti de référence Boudhiste): « prendre soin de soi, c’est prendre soin des autres; et prendre soin des autres, c’est prendre soin de soi » … Je médite cette phrase depuis un moment, et je dois dire qu’elle résonne différement aujourd’hui … Il y a encore quelques temps, je pense que je n’en aurais pas saisi la portée …
Pour continuer dans l’ésotérique, mon ex, mon ex PN (et ma fille) sont du même signe astral; et vous aurez compris que je ne crois plus aux hasards … Un signe astral que j’ai repéré comme étant très incompatible avec le mien, au moins dans les relations amoureuses …
J’ai mis à distance mon ex, cet été, l’ex PN aussi d’ailleurs, comme quoi y a des étés particulièrs, et pour mon ex elle n’a pas apprécié car celui qui pouvait obéir à ses injonctions (parfois de dernière minute) , la dépanner … refuse désormais ce rôle … Le temps fera son affaire et son oeuvre mais je ne jouerai plus le jeu …
Celle qui m’inquiète le plus désormais c’est ma fille, et ma relation avec ma fille, qui m’en veut beaucoup de cette relation, de ce que ça a détruit entre elle et moi, « destruction », ou plutôt évolution, d’un lien fille-père qui se serait produit de toute manière puisqu’elle est une adolescente mais la relation a accéléré le processus : qu’elle me dise que je l’ai en partie abandonnée à cause de la relation tient à peu prés la route, de sa part, c’est en partie vraie … Tout en réclamant son autonomie, tout en me reprochant de ne pas m’être assez occupée d’elle au cours de cette période, de ne pas assez m’occuper d’elle, mais réclamant indépendance et autonomie … Et je ne peux pas, ne veux pas risquer le désamour de ma fille mais en revanche ne rien passer de ses « caprices » d’ado , et elle m’en fait
En tout cas merci bcp de vos avis très précieux et constructifs
Adzo
De rien, Adzo, si ça peut vous aider à avancer dans votre réflexion…Je suis déjà passée par cet épuisement donc je sais bien à quoi il correspond aussi bien au plan professionnel que personnel.
Ce que m’a appris l’aventure PN, c’est vraiment à mieux doser mon investissement et à donner mais sans y perdre trop d’énergie et de santé. Et sans me piétiner non plus.
Le fait d’avoir investi dans un tout petit logis de vacances en Auvergne (un vieux rêve) m’a permis d’avoir un lieu ressources, un lieu racinaire où je m’accorde le droit de souffler et déposer un peu tous mes soucis. C’est une sorte de petit paradis où je m’autorise à faire des choses pour moi, pour mon bien-être, ce que j’ai plutôt du mal à faire en temps ordinaire dans notre appartement de ville. Là-bas, je fais ce dont j’ai envie et surtout psychologiquement, je lâche beaucoup de choses, de stress. C’est très important en terme d’équilibre pour moi étant données mon travail professoral prenant et d’autres obligations.
Je vous souhaite de trouver cela pour vous permettre de vous retrouver, de vous ressourcer.
Après vous pourrez peut-être trouver sinon une activité loisirs ou autre chose qui fasse le même effet.
Pour votre fille, elle est à un âge de contradictions majeures. Elle a besoin énormément de vous et en même temps cherche son indépendance. Et c’est tout à fait logique. Elle a peut-être juste besoin de plus parler avec vous, que vous l’aidiez à déverrouiller des peurs, des situations difficiles mais en lui laissant la bride sur le cou, comme on dit 😉
Et puis vous pouvez aussi lui dire que si vous regrettez de lui avoir manqué, vous regrettez aussi de vous être manqué à vous-même. Et que c’est cela que vous êtes en train de réparer. Et que vous avez besoin aussi d’elle, de sa présence affectueuse pour aller mieux.
Que cette liaison PN vous a fait aussi à vous beaucoup de mal.
Si tout cela peut se dire entre vous, vous retrouverez aussi confiance l’un dans l’autre…
Le fait que maintenant vous soyez bien accompagné en thérapie va énormément vous aider, vous donner de la sérénité. Et vous verrez, je suis sûre que plus les mois vont passer, plus heureux vous allez être, peut-être en sachant au fil des mois que vous l’êtes vraiment.
Et ça va aussi changer votre rapport à l’amour également. Vous ne serez plus tenté de combler un vide, mais de partager un plein. Et ça, je peux vous le dire, ça change toute la vie.
Plein de bonnes choses pour vous Adzo.
Cordialement
Françoise
Bonsoir à vous toutes,
Y a un truc qui me revient et je ne sais pas si vous me confirmerez … Mais c’est l’histoire de Carole qui m’y fait penser …
Tenir par des lieux !!! En nous rappellant ces lieux là, en nous les faisant nostalgiser … Une personne qui aime ne fait pas ça , en tout cas pas ainsi … Ma tordue aimait me rappeller des lieux où l’on avait été ensemble mais pour mémoire , pour le fixer dans ma mémoire (comme Gabriel, le fils de Carole qui a fixé des choses dans sa mémoire) , me rappeller ces choses là dans ses entreprises de Love Bombing, afin de confondre ces lieux là avec l’amour que l’on a pu ressentir (pour elle dans mon cas) dans ces lieux là … Ils sont vraiment tordus et utilisent tout …
Adzo
adzo,
vous avez raison, les lieux, sont très importants: ils » fixent » quelque chose de notre histoire; en hypnose, on » va », dans un lieu sécurisant, réel ou imaginaire.. nous idéalisons souvent les lieux de notre enfance ( quand on a du en partir); notre maison en général nous ressemble ( bordélique ou rangé, clair ou sombre, etc…); je crois qu on est à peu près unanimes ici, pour dire qu il n est pas facile de retourner sur les lieux, ou nous étions avec nos pn( bravo à forester, d ailleurs 🙂 , de l avoir surmonté)
amicalement
carole
Chère Françoise
Mon dernier conjoint tenait souvent des discours sur le paraître et le bien paraître
Il accusait ses parents d’avoir la notion du bien paraître. Pour faire une histoire courte finalement ,il accusait ceux-ci d’avoir fait de lui ,ce qu’il est aujourd’hui..
Il accuse ses parents de l’avoir forcé à obtenir son diplôme de sec. 5.Ensuite ,il accuse ses parents de l’avoir poussé à essayer d’obtenir un diplôme d’études collégiales mais se fut échecs par dessus échecs. Tout cela à cause de la notion du bien paraître bien sûr selon ses dires
Il n’est pas facile en tant que parents de gérer les études de nos enfants . Mais ,je crois que c’est de notre devoir de stimuler nos enfants à aimer et à poursuivre des études dans le champs d’intérêts de ceux-ci. Je ne crois pas que c’est une notion de bien paraître mais bien de les rendre autonomes et de travailler dans un domaine qu’ils aimeront œuvrer
Selon moi ,peut importe le diplôme qu’ils obtiendront; d’un diplôme d’études secondaires ou d’un diplôme universitaire, l’important aujourd’hui c’est d’avoir un papier en main pour pouvoir travailler , subvenir à ses besoins essentiels et surtout en s’y complaisant
C’est important de garder nos enfants aux études mais il faut respecter aussi leurs limites à l’apprentissage. Il ne faut pas mettre la barre trop haute mais en même temps ,notre devoir de parents est de bien les encadrer dans leurs choix de carrière.
Nous avons un bel exemple en Carole ,qui de son côté fait redécouvrir à Gabriel le goût à l’étude car elle connait les capacités de son fils et en agissant ainsi elle rend service à son fils même si celui-ci ne comprend pas en ce moment l’importance de la scolarité surtout dans la vie d’aujourd’hui.
Carole ,je sais que vous faîte de votre mieux . Même si votre fils pour le moment dispute contre vous et bien ,plus tard ,il vous en remerciera
Surtout aujourd’hui en 2013 ,pour travailler ça prend un papier, l’employeur exige un minimum d’études pour des emplois qui auparavant ne demandait aucune scolarisation
Hélène
Bonsoir Hélène
Les parents projettent toujours beaucoup de choses sur leurs enfants concernant leur avenir.
Ils veulent souvent pour leur progéniture ce qu’ils n’ont pas pu avoir de leurs propres parents mais aussi que l’enfant entre dans leur fantasme de réussite sociale.
Ces projections font beaucoup de mal aux enfants. Parce qu’elles nient la plupart du temps leurs aspirations personnelles. Maintenant, à partir d’un certain âge (fin d’adolescence), si l’enfant n’est pas en mesure de se positionner différemment de ses parents sur ces sujets qui Le concernent au premier chef et s’il n’est pas en mesure de demander à ce que ses parents respectent ses choix de formation et ses désirs professionnels, il ne peut pas rendre ses parents responsables de ses échecs.C’est une posture trop facile et qui évacue la responsabilité. Votre ex conjoint avait de ce point de vue, une attitude immature.
Oui, c’est important d’accompagner nos enfants dans une démarche de formation pro qu’ils pourront investir parce qu’elle leur plaira vraiment. Cela les aide dans leur construction personnelle. Les limites des jeunes quant à leur avenir correspondent le plus souvent à des blocages identitaires, existentiels. Quand ces problèmes sont dénoués, traités, les jeunes peuvent alors être disponibles pour étudier, parfois bien plus qu’ils ne l’auraient imaginé avant. Et du coup, ils peuvent se réaliser bien mieux professionnellement et en adéquation avec leurs désirs profonds. Peu importe le domaine et peu importe le niveau d’études ou de formation cela requiert. La mutation peut être tout à fait étonnante, même si elle peut prendre du temps à arriver.
Certaines personnes investissent un job au départ juste pour gagner de l’argent sans vraiment avoir une idée précise de ce qui les intéresse. Cette attitude concerne une majorité d’individus. Et ce n’est que 10, 20, 30 ans plus tard parfois qu’ils vont se donner les moyens de changer de vie, de se mettre plus au diapason de leurs rêves au plan professionnel.
Beaucoup de jeunes aujourd’hui s’autocensurent en matière de désir professionnel parce que conscients de la difficulté de trouver un travail fixe et durable et correct en matière de salaire (du fait de la crise économique persistante).
Ils vont donc intégrer des formations qui ne les passionnent pas forcément, simplement pour pouvoir disposer au sortir des études, d’un job, d’un revenu correct chaque mois et d’une sécurité matérielle.
Mais sachant que nous passons une bonne partie de notre quotidien dans un travail, si le dit job ne nous passionne pas, il en découlera une frustration de plus en plus importante qu’il faudra pouvoir compenser par des activités plus réjouissantes, simplement pour avoir un équilibre. Et arrive toujours un moment où la compensation ne suffit plus. Où il faut réaliser sa passion. Et c’est alors que la vie devient vraiment épanouissante.
Ayant pour ma part décidé de me réaliser professionnellement dès le départ dans une activité pro qui me plaise, malgré les efforts et les renoncements que cela supposait pour y parvenir, je sais à quel point faire un job qui plait donne de l’énergie et de l’équilibre dans une vie humaine.
Je souhaite que le fils de Carole puisse parvenir à réaliser ses rêves.
Et je pense comme vous que Carole l’accompagne au mieux dans cette quête.
Bonne soirée, chère Hélène
chère hlène,
vous avez complètement raison; c est tout un subtil dosage, d accompagner nos enfants, dans leurs apprentissages; pour moi, j ai essayé comme j ai pu, de les laisser aller à leur propres rythmes(pas toujours évident); il faut apprendre à » lacher prise », tout en conservant une certaine vigilance: bref, une véritable gymnastique 🙂
Bonjour Val et Carole
J’ajouterai que j’ai bien assez de mes problèmes à gérer, que je n’aie pas l’énergie à en créer d’autres et avec d’autres personnes . Bien au contraire ,j’essaie toujours de mettre du dynamisme dans des situations moches . D’être de bonne humeur gruge beaucoup moins d’énergies que d’être de mauvaise humeur
Bonne journée
sous un soleil radieux
Hélène
Bonsoir Val et Carole
Je suis bien d’accord avec vous ,il a peur, point
Je me répète, la peur ne se contrôle pas. D’autant plus que Carole confirme que l’entreprise de son oncle fait des travaux près de l’école que fréquente Gabriel. La seule chose à faire s’est d’assurer sa sécurité et Carole a la situation en main ou du moins fait se qu’il y a à faire dans une pareille situation mais ne peut prévoir quelle sera la réaction de ces derniers si ils découvrent par hasard que Gabriel est dans les environs
Mais nous ne sommes pas rendus là .
De sécuriser Gabriel n’est pas chose facile et avec raison. Carole n’a pas le choix de se faire rassurante même si Gabriel reste craintif de se rendre à l’école . Il faut que Carole ravale sa propre crainte pour adoucir le climat
Chère Carole , je suis derrière vous . Ce n’est pas facile de faire semblant devant Gabriel et de faire paraître que tout est sous contrôle et que tout se passera bien
Vous avez une grande force morale
Courage Carole
J’espère que se sera la dernière épreuve à traverser pour vous deux
Mais quelle épreuve
Hélène
Chère hélène, chère val, chers vous tous,
comme dirait forester, » on ne va pas se laisser emmerder, par ces tordus du bocal… »; dernière épreuve ou pas, on la surmontera; je suis combative, et mon mari assurera les transports du matin, moi, ceux du soir;
merci encore à tous, de vos ( précieux) soutiens, et surtout, de vos conseils, qui se sont avérés judicieux ( finalement, on ne finit jamais d apprendre 🙂 )
amicalemebt
carole
Chère Carole
Et j’ajouterai ,la peur ne se contrôle pas
bonne journée
Hélène
Chère Forester
Ce n’est pas grave si vous êtes incapable de me présenter vos toiles sur le blog. Je suis comme vous , je suis une vraie cancre au sujet des ordis.
Je peux facilement les imaginer , elles doivent être le reflet de votre personnalité ,elles doivent êtres colorées tout comme vous . Je tiens à préciser ,colorées dans le bon sens du mot
Je vous comprends très bien quand vous dites que vous n’étiez pas capable de vous abandonner dans l’amour avec votre P.N.
Pour y prendre plaisir ,il faut se savoir désiré . Pas de désir ,pas de plaisir
Bonne journée
Nous avons une belle semaine de redoux et de soleil
Je sors marcher avec une collègue de travail sur mes heures de dîner
Je fais le plein d’énergie pour affronter l’hiver
Chère Carole
Quelle situation lourde pour vous et pour Gabriel. Il est difficile pour vous deux de quantifier le danger étant donné les évènements du passé. Une chose est certaine ,la prudence est de mise.
Il est normal que Gabriel ne veule plus voir de professionnels de la santé ,c’est un adolescent qui veut vivre une vie normale mais en même temps ,il est relié à ce passé horrible
Bon courage à vous tous
Hélène
chère hélène,
merci, pour votr soutien; d autant plus, que ce passé, nous rattrape; en effet, suite à vos conseils à tous, j ai informé le professeur principal, qui m a dit que la directrice devait etre avisée, chose faite; celle ci m ademandé une copie du jugement, ainsi que le nom de l entreprise ;gabriel na pas fantasmé, ils font des travaux à coté de l école ( vraiment pas de bol…), et elle souhaite que nous amenions et venions systématiquement, chercher gabriel; quel cauchemar! nous voilà reparti des années en arrière, ou nous l accompagniions partout; c est très difficile pour lui, qui aurait besoin de vivre sa vie d adolescent; ce qui m inquiète, c est qu il me dit, que depuis plusieurs mois, ce véhicule, semble souvent etre présent, quand il sort avec les copains dans différents endroits. il n est pas super en forme !
je m interroge sur le fait de déposer une main courante, mais le problème, c est qu il n y a pas vraiment de choses tangibles, son père a le droit de circuler ( et pourtant, nous ne sommes pas dans une petite ville…).; ça me fait penser à une forme subtile de pression psychologique, tout à fait dans le style, de M.pn: tout est dans le dosage: pas de harcèlement direct, trop facile à prouver, bref, de quoi devenir parano…
pour moi , lundi, séance d emdr, très bienvenue 🙂
amicalement
carole
Bonsoir Carole,
et tout d´abord bravo ! Je pense qu´il etait important d´informer l´école d´une part et d´autre part que Gabriel ait le sentiment que sa peur soit vraiment prise au sérieux .Qu´elle soit fondée ou pas, il a peur – point .
et vous voyez , votre fils a bien la tete sur les épaules !
En ce qui concerne le chemin de l´école , peut-etre il y a t-il d´autres solutions ? des copains qui feraient le chemin avec lui . A-t-il un téléphone portable ?
Peut etre devriez vous noter quand et ou Gabriel voit ce véhicule . Il a des hasards auxquels je ne crois plus ….
2 Questions ( que vous ne devez pas répondre ici mais qui sont peut etre intéressantes pour vous ) : quelle était votre premiére intuition quant á ce véhicule ? Si vous aviez du réagir tout de suite ..qu´auriez vous fait ?
Parfois je me dis qu´il ne faut pas seulement etre vraiment pas frais dans la tete pour emmerder le monde comme ca et surtout avoir une vie bien chiante ou bien vide . Je ne sais pas ….Auriez-vous le temps de vous occuper de la vie des autres et de les emmerder , de les harceler ??? Moi non ….
En tous le cas , vous vous débrouillez comme un chef Carole !
Bonne soirée ….;-)
Val
chère val,
je vous confirme que je n ai ni le temps, ni le gout,d emmerder les autres 🙂 !
N oublions pas , toutefois, que ce n est pas la haine, qui nous motive, …contrairement aux pn
amicalement
carole
Hello Carole
Si je peux vous donner un petit conseil, signalez ces faits à votre avocat comme je l’ai fait pour l’OD dernièrement. Lui pourra vous conseiller et éventuellement agir juridiquement, judiciairement. Et au regard de ce que vous dites, moi, personnellement, je ferais une main courante avec Gabriel, une main courante qui sera une trace écrite et policière du harcèlement diffus que vous fait vivre votre ex. C’est pas grand chose, mais je pense que ça participera à vous redonner de la force et à ne plus vous sentir à nouveau pressurée et victime de ces agissements pervers et sournois. Et il me semble que ça peut redonner aussi de la force à Gabriel pour continuer à vivre sa vie d’ado, s’il vous accompagne dans cette démarche de main courante. Il me semble que ça peut lui redonner courage en se disant qu’il a fait lui aussi quelque chose pour dénoncer ces surveillances et qu’il a engagé avec vous une contre-attaque qui aura du poids juridiquement.
Je connais bien hélas ces pratiques abjectes de harcèlement dont vous parlez. Et j’ai toujours pu constater que signaler les faits de ce genre à avocat comme à gendarmerie ou police, marquait le coup et me permettait non seulement de peser face aux barjots de l’OD mais de bien marquer que je n’étais pas dupe et que je savais me défendre.
Si vous hésitez sur la conduite à tenir, vous pouvez toujours téléphoner ou vous rendre au local de l’INAVEM le plus proche de chez vous pour avoir des conseils aussi bien juridiques que psy. C’est toujours un lieu ressources qui permet de moins se sentir seul(e) face aux branques. Et comme se sont des professionnels très engagés dans la défense des victimes de violences, vous pouvez être sûre qu’il sauront vous épauler en cas de besoin, vous donner de bons conseils, de bonnes pistes pour vous protéger ainsi que Gabriel.
C’est sans doute pas grand chose, mais sachez que je comprends tout à fait l’angoisse que vous pouvez avoir actuellement à cause de ces harcèlement et que je sais de l’intérieur ce que ça bouleverse en soi ces horreurs. Dans ce genre de truc, il faut réagir en proportion et ne surtout pas laisser faire. Ca ne veut pas pour autant dire rentrer dans le lard physiquement, mais poser un acte fort qui est à la fois physique et symbolique pour sortir de la tentative de contrôle et d’oppression qui est faite par l’agresseur, à dessein pour vous terroriser.
Votre séance EMDR va vous faire du bien, c’est une très bonne idée.
Je vous serre très fort les mains. Mes pensées les plus positives et chaleureuses vous accompagnent. Je sais que vous allez arriver à surmonter ces épreuves.
Très cordialement
Françoise
chère françoise,
je vais suivre e ( très bon 🙂 ) conseil, et prendre contact avec l inavem
merci
carole
Chère Carole,
A vrai dire, je ne suis pas très calée en informatique, mais j’ai des copains artistes peintres qui ont réussi à créer ou à se faire créer leur propre galerie virtuelle. Il suffit d’avoir le bon programme et de savoir s’en servir, c’est toujours pareil. Je leur demanderai comment ils ont procédé, et je vous avertirai en temps voulu du blog que vous pourrez visiter.
Comme cela me ferait plaisir de partager avec vous tous quelques instants de rêve…
Moi aussi, j’aime la danse, classique ou contemporaine, quand je vois un danseur ou un danseuse évoluer dans un ballet, j’imagine des figures, une calligraphie tracée par leur corps dans l’espace.
Je constate que la plupart d’entre nous, qui visitons ce blog, avons une sensibilité artistique…
Adzo ne comparait-il pas les joueurs de rugby à des danseurs? Voir des choses aussi subtiles dans un sport plutôt viril dénote d’une grande sensibilité aussi.
Hélas! C’est ce qui a failli nous causer notre perte, à un certain moment de notre vie.
Bonne soirée à toi et à Gabriel.
P.SS : Mon nom d’artiste est Gabriel Mars. Ma grand-mère était ma marraine et l’archange Gabriel revêtait beaucoup d’importance pour elle. Si j’avais été un garçon, je me serais appelée ainsi…Va savoir pourquoi… 🙂
Forester.
Chère Françoise,
Merci de vos bons conseils! J’imagine la joie de vos élèves, qui ont participé à ces expos!
Je participe aussi à des ateliers d’art thérapie, avec une art thérapeute formidable.
Nous sommes allés exposer dans une maison de retraite, puis au C H P de ma ville.
D’autres projets sont en cours, ainsi: un ami autiste, qui participe régulièrement à ces ateliers, va se présenter au concours du meilleur ouvrier de France en sculpture. Il s’en était sorti, il y a plusieurs années, avec la médaille de bronze.
Il est quantité de gens en difficultés, qui ont un potentiel créatif inimaginable ! Continuez à cultiver votre pépinière de talents, vous ferez encore des heureux !
Amitiés, Forester.
Chère Hélène,
Je ne suis pas très calée en informatique, alors je ne sais pas si cela va être possible de vous montrer mes oeuvres sur un blog.
Mais cela vaut le coup de pouvoir créer sa propre galerie virtuelle. J’ai quelques amis peintres qui l’ont fait, ça fonctionne bien.
Concerant mon MPN, et ce que disait Françoise dans son commentaire, celui-ci avait des crises boulimiques et se faisait quantité de plats, qu’il dévorait. Ces prériodes duraient peu de temps, il était totalement incapable de prendre un repas à table.
Il préférait manger un casse croûte à la va vite, en temps ordinaire, et retourner à son ordi.
Le côté visuel avait pour lui une importance primordiale, il tirait sa jouissance dans le voyeurisme sexuel. Je ne l’ai jamais entendu exprimer un orgasme, c’était à se demander s’il en éprouvait vraiment. Quant à moi, je ne me suis jamais abandonnée non plus, car même dans l’intimité, j’en avais peur, et cette peur, il la connaissait et savait la cultiver.
Susciter la peur, telle est leur suprême jouissance.
Finalement, nous sommes beaucoup mieux seules plutôt que mal accompagnées par de tels olibrius.
Amitiés, de la pointe du continent européen, où il pleut en ce moment, normal: ce sont les marées d’équinoxe , qu’accompagne la pleine lune.
Forester.
Bonsoir, Carole,
Dans le registre sordide morbide, mettre en scène la mort d’un enfant décédé, ça ne s’est jamais vu.
Vraiment, il n’était pas net. Alors, je comprends d’autant plus la peur de votre fils Gabriel, de se retrouver face à son père, et aussi cette peur que, malgré toi, tu peux encore éprouver aujourd’hui.
Françoise a raison quand elle dit qu’il est bon de verbaliser son ressenti, ses angoisses.
Pour le côté concret des choses, il serait bon aussi d’en avertir le CPE, afin qu’il soit vigilant et que Gabriel ne soit pas perturbé dans sa scolarité.
Pour ne revenir à cette macabre mise en scène, je n’ai jamais rien vu de semblable chez moi.
Mes grands-parents, qui avaient connu deux guerres, m’en parlaient souvent, en me disant qu’il ne fallait pas gaspiller. Ils avaient connu les privations, aussi la peur des exactions de l’occupant. Mais ils savaient faire aussi la part des choses, en disant qu’ils avaient connu de braves types, des soldats allemands, qui n’avaient jamais non plus demandé la guerre, et s’étaient retrouvés là, par peur également, alors qu’ils auraient préféré rester dans leurs familles.
Il en ressort de tout cela que c’est tout fanatisme quel qu’il soit qu’il faut combattre, éviter de se faire manipuler, autant que possible. C’est pour cette raison que nous devons tous et toutes ici, demeurer sur nos gardes, sans pour autant s’empêcher de vivre.
Alors, que Gabriel vive aussi sa vie d’adolescent, tout en apprenant à se protéger, chose qui n’est pas facile mais faisable, grâce à toute l’aide que tu pourras lui apporter.
Je te souhaite une bonne soirée,
avec toutes mes amitiés, Forester.
chère forester,
d abord, bravo, pour ton expo 🙂 !
je n ai jamais su, si ce fils, était réellement décédé…je crois plutôt que c était une mise en scène…franchement cinglé!!! c est pour cela, que lorsque M. pn, a repris contact, avec Gabriel,
il ne lui a pas parlé en son nom; il a « utilisé » via Facebook, (photos à l appui), un fils d environ 10 ans , demi frère de gabriel; connaissant la façon de » fonctionner » de M.pn, il a du se dire, que gabriel serait ému d avoir un demi frère; chose frappante, ils se ressemblent beaucoup; mais les mots utilisés, n étaient pas ceux d un enfant de cet age là; j y ai bien reconnu ceux du pn…
amicalement
carole
Bonjour Carole
Tout comme vous j’aime tout se qui touche les arts et le côté créatif des artistes.
De pouvoir s’exprimer dans l’art est une thérapie en soi
Forester et Françoise sont chanceuse d’avoir du talent pour la peinture.
J’aimerais bien moi aussi que vous nous fassiez découvrir par le blog quelques une de vos œuvres ,bien sûr dans la mesure du possible
Bonne journée à tous
Hélène
Chère Val
Se n’est pas que je veule vous contredire mais je crois qu’un P.N. peut avoir du plaisir dans certaines activités tout comme un adolescent ( musique, lecture, voyage, sexe etc…) Se que le P.N. n’aime pas s’est endossé les responsabilités qui viennent avec leurs activités et leurs plaisirs
Bonne journée
Hélène
Bonsoir Héléne,
toute autre opinion ou pensée est bienvenue ( je ne suis pas pn , du moins je ne le pense pas …) !! J´ai parfois des pensées que je partage avec vous …des idées contraires ne peuvent que nous faire avancer …réfléchir .
bonne soirée
Val
Bonjour tout le monde,
zut je ne trouve plus les commentaires de Adzo et Francoise concernant l´ »anorgasmie ».
Oui je partage vos avis , le pn ne connait pas le plaisir , le plaisir des sens il ne connait pas ….la sexualité est assouvissement d´une pulsion ou d´un besoin physique ….le plaisir ??? Mon ex ne dégustait pas , il bouffait ….ce sont des choses qui me sautent aux yeux avec le recul et suite á nos discussions ici . Oui , il y a du vrai . Incroyable .
La prison du pn n´est pas visible , n´a pas de barreaux ….mais elle est tout aussi aliénante .Quelle vie …..!!
je crois que c´est Carole qui demandait si ils souffraient vraiment . Je pense qu´ils souffrent effectivement mais pas de la façon dont on pense . Les problémes dont ils parlent et avec lesquels ils nous gonflent sont l´expression d´un mal bien plus profond, au coeur duquel ils ne vont pas . Je pense qu´ils font tout pour éviter pour sentir ce mal …ce qui explique leur incapacité ou refus ( certainement inconscient ) d´acceder á leurs sens …..Qui a acces á ses sens , et au plaisir profond a également acces á la douleur profonde.
Leur tete est coupée du reste de leur corps ….
Le manque de plaisir se refléte également dans la structure familiale …je ne peux évidemment ici que parler de ma propre expérience.
Chez mes beaux parents , on mange pour manger …jamais pour le plaisir par exemple . On offre á Noel pour offrir par tradition …pas pour faire plaisir . Je me suis demandée un jour comment cette femme avait fait pour faire un enfant …( cette remarque va certainement choquer ici ) ….je n´arrive pas á imaginer que cette femme n´ait pu jamais avoir une nuit de plaisir fou …..le devoir conjugal oui , le devoir vis á vis de la société oui , remplir son role de femme au foyer oui …le plaisir ….je n´y crois pas. Cette femme a une « aura » féminine et érotisante comme un camionneur . Sa féminité se réduit aux devoirs qu´une femme doit remplir. Mon beau pére était dans cette famille un homme « castré » , qui n´avait rien á dire sauf á bosser pour le bien matériel de la famille .
quand j´y pense , voilá une vie bien triste ….des gens qui se privent d´une dimension essentielle de la vie, qui fait de nous des etres humains á part entière.
Parfois je me dis que meme mon chat a plus de plaisir quand il se couche sur le dos et se fait » coucouner » que tous les pn de la terre !
bonne journée
Val
Hello Val
Je crois surtout que concernant le PN, la sexualité est pour lui ou elle une façon de dominer l’autre et soi-même tout en se donnant une réassurance narcissique. La notion de plaisir sexuel est difficile dans la mesure où elle suppose un certain lâcher-prise émotionnel, sensuel, intime et un abandon dans les bras de l’autre, ce qui veut dire aussi confiance, réciprocité amoureuse.
Le PN étant toujours sous contrôle et en train de contrôler les autres, il lui est compliqué et douloureux de lâcher prise, de s’abandonner. Il pourra être très fort pour donner du plaisir à un partenaire mais pour lui-même en prendre vraiment, ce sera compliqué. Ou alors ça passera par différentes perversions, un scénario, une mise en scène perverse et de domination ou au contraire d’humiliation pour arriver à la jouissance.
Mon PN s’il avait des problèmes d’anorgasmie, était très gourmand côté nourriture. Et il savait tout à fait se faire bien à manger. C’était plus facile pour lui d’avoir un rapport plaisir à la nourriture qu’au sexe. Il aimait recevoir et faire à manger pour les autres.
Et sans que les gens soient PN, je remarque que beaucoup de gens ont ce problème côté sexualité.
Le rapport à l’intimité est compliqué pour beaucoup de personnes. Parce que le poids culturel religieux même dans une famille athée pèse encore fortement. Parce qu’encore dans beaucoup de familles, des problèmes incestuels voire incestueux perdurent dans un non dit total mais néanmoins suffisamment tenace et qui n’aide pas les gens à se construire un rapport à la sexualité sain. Qu’il y a souvent de la peur, des préjugés, des culpabilités terribles. Donc, c’est toujours plus difficile pour l’humain d’avoir une vie sexuelle et amoureuse épanouie qu’un rapport plaisir à la nourriture.
Ce que vous dites sur votre belle-famille ne m’étonne pas. Je remarque ces agissements dans bien des familles françaises, sans même qu’elles soient PN.
Beaucoup de gens fonctionnent par devoirs et traditions. La notion de plaisir est très restreinte et très mal vue, même si on en parle énormément.
On va à l’école par tradition et parce que c’est obligatoire, pas pour s’instruire ni apprendre. On travaille par devoir et non pour faire quelque chose qui nous intéresse et qui va contribuer à faire avancer de façon plus humaine la société. On se met en couple et éventuellement on se marie par tradition, pour faire plaisir à la famille, aux amis, se faire accepter socialement plus facilement, pour payer moins d’impôts, avoir une vie plus facile que tout seul et non parce que véritablement on a envie de construire un couple et une histoire positive. On achète une maison et une grosse voiture pour montrer une certaine réussite sociale (ne pas paraître minable), même si on a pas les moyens ni l’envie de les entretenir correctement. On fait des enfants parce que sinon, on est mal vu socialement si on en a pas. On habille ses enfants avec des marques de luxe pour faire croire qu’on est riches, même si on en a pas les moyens. On va s’acheter ou acheter aux proches le dernier gadget à la mode, non parce que l’on sait s’en servir ou qu’on en a l’utilité, mais simplement pour faire comme tout le monde. Le système de paraître et d’avoir pour avoir est plus important que l’être.
Et ça a des conséquences graves sur le développement personnel, forcément, et à tous niveaux.
Plus on est dans l’avoir et le paraître, plus il est difficile d’exister à soi-même et d’avoir du plaisir réel.
Beaucoup de gens n’en ont absolument pas conscience et passent leur vie dans une quête du toujours plus d’argent, de pouvoir, de biens matériels tout en se sentant malgré tout profondément vides et malheureux. Ils vont donc compenser ce vide intérieur persistant malgré le remplissage constant d’avoirs, avec des comportements d’agressivité et d’humiliation vis à vis de celles et ceux qui essaient d’être et pas forcément uniquement d’avoir.
Ca peut donc être un défoulement agressif sur le conjoint, le collègue de travail, l’enfant, toute personne qui va être ou tenter d’être à soi-même et pour les autres. Et ça peut aussi être une sorte de succion complète et progressive (aliénation) de la personne qui est, et qui va servir tout à la fois de faire-valoir et de souffre-douleur.
Car c’est plus facile de se servir des autres à son profit que de faire les choses par soi-même.
Ca demande toujours moins d’effort. Mais est-ce que ça nous rend véritablement plus heureux et contents de vampiriser autrui? Personnellement je ne crois pas.
Mais beaucoup de gens vous diront que c’est leur plaisir suprême de faire du mal…
Qu’en faisant cela, ils se sentent mieux dans leur vie.
Je trouve triste ce comportement. Parce que ça ne les remplit pas en réalité, pas plus que les biens matériels. Mais comme être les terrorise, comme ne pas avoir les terrorise, comment pourraient-ils envisager la vie, le monde, les gens autrement?
D’autant que la société pousse à l’avoir et non à être.
Je vous remercie Françoise pour ces commentaires …..;-)
Françoise , et vous toutes,
Je ne peux que souscrire à tout ce que vous dîtes … Souvent, je le dis à mes élèves , notamment quand ils invoquent le mot clé de leur génération , « le respect » … Je les prends en flagrant délit de non-respect , sauf de leur propre ego en demandant à celui ou celle à qui je donne la parole si ça ne le fait pas chier que les autres n’écoutent pas ce qu’il a à dire … C’est marrant comme ça fonctionne … Et je ne peux pas m’empêcher depuis 2 ans , de leur faire un rappel sur l’origine étymo-ethnico-sociologique du mot « respect » …. Un mot mafieux et Italien quant à son origine qui réclame la soumission , que nos PN ont pu nous dire en large et en travers … Car « respect » , dans sa signification latine signifie « regarder en arrière », conserver les traditions, et pourquoi pas les plus débiles …
Quitte à leur envoyer en direct des extraits de film , avec le respect au programme … Le respect , c’est respecte moi , soumets toi , obéis dans la Mafia …
Je remarque sur ce blog que nous ne disons jamais ce mot, mais par contre nous en avons bcp les uns pour les autres … Ca me change de ma tordue ….
Adzo
cher adzo,
ce que vous dites est très interessant,, concernant le respect…M. pn, n avait que ce mot à la bouche, et effectivement, pour lui le respect était synonyme de soumission ( il faut bien dire, que c était un véritable mafieux); je me souviens d énormes clashs , avec ma fille ainée, qui était déjà grande gueule à 10 ans, et qui n hésitait pas à l affronter; il n a jamais osé lever la main sur elle, sachant que mon ex mari aurait immédiatement saisi la justice, ce qui aurait contrarié ses activités …mafieuses
Chez M.pn, point de grandes dithyrambes, jusqu à 4 h du matin, c était plutôt un taiseux, n agissant que subrepticement, secrètement( le secret dans les entreprises mafieuses étant essentiel), et sans que les différentes proies, comprennent grand chose à ce qu il leur arrivait….
merci, pour vos conseils, dans un 1er temps, je vais parler au prof principal, ne sachant pas vraiment, pour l instant, si gabriel est réellement harcelé…
amicalement
carole
Cher Adzo,
Je me souviens aussi que mon ex MPN se plaisait fortement à fouiller dans la vie des autres , tout en posant, mine de rien, des questions sur mon passé et celui des autres, de posant en grand psy, en personne indispensable , la seule capable de vous aider, à vous comprendre aussi.
Selon lui, les psy n’étaient bons qu’à se faire du fric, il s’en était sorti seul, selon ses dires, mais d’une drôle de façon, avec une bouteille de whisky par jour !!! Elle est belle, la médecine !
Par contre, quand il était en crise de dépréciation de sa « majestueuse » personne, il fallait que j’écoute, moi aussi, ses longues litanies de lamentations larmoyantes.
Très usant, je dois vous l’avouer. Ici, sur ce blog et aussi au club de peinture, j’ai, enfin! l’impression de me retrouver en présence de personnes normales, sensées, qui savent ce qu’elles disent, parlent de leurs expériences, desquelles ils en ont tiré, pour la plupart, une certaine sagesse.
Pour ma part, lorsque j’étais en « phase » de séduction de la part du MPN, je regrette aujourd’hui de lui en avoir encore trop dit, et, si on me pose des questions sur mon passé ou quoi que ce soit, je réponds: « Je parlerai qu’en présence de mon avocat ».
Pour l’expo, nous aurons un bon cru cette année, car les organisateurs sont très à cheval sur la qualité. Oui, je dois vous dire que la mer est le thème favori des peintres bretons, avec les monuments , les églises, les calvaires de granit.
J’ai lu attentivement le récit que vous nous faisiez sur le rugby de vos jeunes années, bah! vous n’êtes pas si âgé! Et je revois les copains de Béziers commenter avec la même passion un matche, une rencontre internationale avec la même passion et le même coeur que vous y mettez. Tout cela est très sain, c’est la camaraderie, un peu brusque, il faut l’avouer , parfois.
Quand on retrouve tout ce que l’on a aimé, après une histoire pareille, on ne peut se dire que, malgré tout, la vie vaut la peine d’être vécue !
Bien amicalement, Forester.
Chère Forester
Vous êtes très gentille mais non je n’ai plus l’âge de jouer au rugby , j’ai largement passé la 40 aine …
Je me souviens avoir traversé la Bretagne intérieure et j’étais tjs impressionné par la quantité de calvaires ou de croix que je pouvais croiser , parfois dans des endroits totalement dépeuplés .
Oui, elle aimait bien me dire qu’elle n’irait pas voir un psy car sinon c’est elle dont on dirait qu’elle est gaga … Ce sont ses mots et craintes et elle redoutait ça … Nous avons été naifs mais ne le seront plus … Le risque , comme me demandait ma psy, il y a peu , c’est de connaître notre seuil de tolérance face à une nouvelle histoire , rencontre … Dans mon cas , il est très bas … 🙂 ; et pour longtemps …
J’aimerais savoir dessiner et peindre comme vous savez le faire .. Je ne me suis jamais autorisé de savoir le faire alors que j’adore le voir … J’aimerais savoir faire ça … Des fulgurances que l’on sait exprimer graphiquement, ça doit être génial … Une fois à Honfleur, y a 20 ans, j’ai vu dans la vitrine d’une galerie une toile de Bernard Buffet , c’était beau à voir , magnifique …. Une couleur, des contrastes , super beau … Et puis on se demande qui a fait ça , et là on voit la signature … Ok … Toile à à 50 bâtons (en anciens francs) … :), ça calme 🙂 …
Amicalement
Adzo
Chère Hélène,
Pardonnez-moi d’avoir tardé à vous répondre.
Je travaille au pastel sec d’après mes photos, capturées çà et là, au bord de la mer, qui est une fascinante poésie.
Pour avoir arpenté le littoral depuis ma plus tendre enfance, c’est une façon de rendre hommage à la mer, belle mais aussi cruelle, qui nourrit et prend des vies, apporte du bonheur par sa beauté et les vacances passées en famille, les parties de pêche avec les copains.
Et ses terrible tempêtes aussi, très téméraire, je me pose avec mon appareil photo non loin du littoral, quand il va y avoir un bon coup de tabac, avec des creux de sept mètres de profondeur ! Qu’est ce que ce doit être au large!
Toujours d’après mes photos, je travaille aussi sur les fleurs, cette année, ce sera des fleurs blanches, en hommage à mon cher ami Claude, qui les affectionnait particulièrement.
Félicitations pour le bébé, vous serez une grand-mère formidable!
Amitiés, Forester.
Bonsoir, Adzo,
Pour l’expo, je participe à un salon annuel, cela faisait dix ans que je ne m’y étais pas inscrite, j’ai perdu vraiment du temps de ce côté là aussi.
Alors, ce matin , quand je suis allée déposer mes deux tableaux, j’ai plaisanté en disant que « oui, moi aussi, je suis multirécidiviste, et tel l’assassin qui retourne sur les lieux de son crime, coucou: me revoilou! » .
Propos qui ont fait rire le flic municipal, qui a trouvé super ce que j’allais exposer, et la préposée aux affaires culturelles, qui a annoncé que cette année, ce serait un bon cru !
Bien sûr, il y aura le vernissage avec toute la mestrance, mais c’est un passage obligé, après on de détend un peu et on va voir ce que les copains et les copines ont fait.
C’est toujours intéressant de se rendre sur un lieu où l’on peut échanger.
Merci pour vos encouragements, Adzo,
Je vous dis à bientôt, avec mes plus sincères amitiés.
Forester.
Chère Forester, j’aime bien votre idée, « fouiller dans la vie des autres », c’est exactement ce qu’elle faisait , avec le devoir de me justifier sur la totalité de mes choix de vie depuis la naissance, y compris pourquoi pas d’être né aussi non 🙂 … C’est terrible la Sainte Inquisition … Par contre, un truc étonnant lorsque je retournais le sens de l’enquête, l’ensemble de ses choix, décisions , dans tous les domaines, … elle les avait voulus, réfléchis, mûris, (même lorsqu’elle avait 4 ou 5 ans à l’entendre 🙂 ), bref une petite fille libre comme l’air effectuant des choix libres et rationnels (ça me fatiguait ce discours d’auto- perfection, mais bon passons) mais pleurnichait sans arrêt dessus … Cherchez l’erreur et allez comprendre ..
D’ailleurs; à un moment, on ne cherche plus à comprendre, c’est incompréhensible, notamment lorsqu’elle me disait « Est-il vraiment si difficile d’exister? » … Du coup elle comptait sur moi, pour la faire exister …
…
Je trouve également exacte votre idée de l’autre jour, lorsque vous évoquiez que votre PN vous demandait de « l’étonner » … De mon côté, il fallait aussi que je la surprenne, que je la divertisse, que je lui change les idées, que je la soulage (sic) c’était ses expressions favorites … De là à être son jouet, il n’y a qu’un pas …
Je me doutais que vous peigniez des marines vu l’endroit où vous vivez … Il y a matière à stimuler l’imagination … très content pour vous que l’expo se prépare bien et que l’accueil de vos premières toiles soit chaleureux et très encourageant …
Bonne journée à vous, et mes amitiés
Adzo
Bravo pour cette expo, Forester. Je vous souhaite plein de succès et de jolies retombées.
J’aime beaucoup la pratique des pastels secs ou à l’huile (j’enseigne les deux techniques à mes élèves), aussi bien pour les paysages que les personnages ou les animaux. Les rendus sont toujours intéressants et très différents suivant que le pastel utilisé est sec ou gras.
Je n’ai jamais fait de fleurs aux pastels secs. Avec des pastels à l’huile, oui. Avec plusieurs couches de couleurs empilées, fondues au médium ou bien texturées par grattage. Ca donne de très jolis rendus.
Au pastel sec, vous pouvez pour des fleurs blanches, utiliser un papier mi-teinte en fond assez foncé et jouer avec ce papier pour réaliser l’aspect ombré des pétales. La gomme mie de pain aide bien ainsi que le crayon à estompes.
Profitez bien de ces belles présentations avec votre atelier.
La semaine dernière, j’ai assuré l’installation et le démontage de 3 expos d’ateliers d’élèves dans 3 lieux différents: 2 hôpitaux et 1 MJC. Certains élèves ont même vendu une ou deux toiles. Ils étaient fiers et heureux.
Très bonne soirée.
Cordialement.
Françoise
Chère Val,
Pour le Salon des Artistes où j’expose, ils ne nous en demandé que deux, mais je me suis inscrite pour une expo perso en mai 2014 , et j’ai du pain sur la planche!
C’est avec joie que je retrouve mes outils, qui ont échappé à la « rafle » MPN, et, si la vie est un peu dure, je ne m’en tire pas trop mal pour le moment.
Et, je dois dire aussi que vous toutes et tous ici, m’avez donné un sérieux coup de main, ça aurait pu être pire…
Amitiés,
Forester.
Chère Val,
J’ai lu attentivement le commentaire de Françoise sur le rôle que les familles pouvaient jouer, inconsciemment ou pas, volontairement ou non, sur le comportement du MPN.
Mon ex était issu d’une mère colérique, d’un père alcoolique et violent. Il en portait les stigmates, et se plaisait à cultiver certains traits de caractère de de ce dernier.
J’ai senti chez sa mère, psychorigide à souhait, une forte tendance à la manipulation.
Ainsi, suite à ma rupture avec son fils, elle m’a demandé mes nouvelles coordonnées, bien sûr, j’ai deviné le traquenard, je lui ai donné une vague réponse, ni oui, ni non, mais je n’ai rien communiqué , devinant bien qu’un jour ou l’autre, elle m’aurait trahie, elle aussi.
Une de mes amies a fait de l’analyse transgénérationnelle, inspirée de Boris Cyrullnik. Cela l’a bien aidée à dénouer ses difficultés personnelles.
Je me penche sur la question et je m’en pose sur certains traits de ma personnalité, que je tiens de telle ou tel aïeul.
Le sais que mon arrière-grand -père revint très traumatisé par les horreurs qu’il avait vécues au front, en 1917, au Chemin des Dames. Doté d’un caractère fort et très tyrannique, il était devenu cynique, irritable, aigri, parfois haineux contre les dirigeants qui avaient provoqué cette guerre.
Il se mit dans un syndicat qui défendait la cause ouvrière, et rencontra Léon Blum; fit preuve de beaucoup de dévouement pour la cause ouvrière.
Mais en famille, il était imbuvable !
Mais il y aussi le côté féminin dont j’ai hérité, là où régnait le matriarcat. Et cette sensibilité , cette fragilité qui me fit croiser fatalement le chemin de mon ex MPN, car je voulais le sauver, ni plus, ni moins !
L’ange blanc qui est en moi y a laissé des plumes, l’ange noir prend parfois le dessus: il est redoutable.
Tout cela est une question d’équilibre, je cherche à savoir, et cette analyse à travers notre histoire est aussi passionnante qu’une enquête policière !
La différence entre le MPN et nous est fondamentale: nous nous posons des questions, lui pas. Il est ainsi et finira tel qu’il est né et a vécu.
Il est bien dommage de constater que ce sont les enfants qui en font les frais.
Françoise aborde aussi le sujet de l’inceste, mon ex MPN avait été soupçonné d’avoir eu des attouchements sur sa première fille. Le procès s’est terminé par un non lieu, mais il en a perdu la garde.
Le thème de l’inceste, en effet, revenait souvent dans ses propos. Il recherchait la « femme-enfant » , une femme accomplie lui faisait peur. Il avait tendance à vouloir infantiliser, créer un besoin là où il n’y en avait pas en se rendant indispensable.
Il y aurait beaucoup de choses à dire sur l’impact familial sur le MPN et le climat malsain qui traverse les générations de ces individus.
Mais je vais arrêter là pour ce soir, car une journée de peinture artistique non stop, vous n’allez pas me croire, mais ça crève drôlement!
Amitiés, Forester.
Hello Forester
L’enquête historique et sociologique sur les comportements familiaux chez un PN comme chez soi, c’est toujours passionnant. On apprend plein de choses et notamment sur ce qui a fait résonance à un moment donné entre les deux personnes PN et victime.
Par la suite, ça permet de mieux s’accepter dans toutes nos composantes et nos héritages, mais aussi de développer plus de positif, de confiance en nous…
Effectivement, le PN ne se pose pas toutes ces questions. Il est plutôt dans l’évitement, la peur d’aller enquêter sur ces sujets. Cela l’insécurise énormément parce que cela l’obligerait à affronter ses peurs, ses angoisses, à en comprendre la raison, les contextes, les enjeux. Et c’est quelque chose qui lui parait insurmontable et de toute façon inutile. Il préfère trouver une sorte de victime expiatoire qu’il pourra tourmenter et à qui il fera porter entièrement ses moindres souffrances sans avoir besoin de s’y pencher lui-même.
Bonne fin de soirée.
Cordialement
Françoise
chère françoise,
vous avez raison, les pn sont dans l évitement, le principal, étant à mon sens, l évitement de la mort; chez mon pn, je suis certaine que les deuils ne pouvait pas se faire; il est meme allé ( je n en n ai jamais eu la preuve, mais des gens m ont mise en garde) à mettre en scène le deuil d un fils d un premier mariage( que je ne connaissais pas, vu qu il nétait pas sur le territoire…)
quand j y pense, vraiment un truc de malade !
carole
Chère Carole,
Oui, un peu de rêve et de fraîcheur ne feraient pas de mal.
Je vais raconter ma peinture, dont le thème principal est , comme tu t’en doutes, la mer. La mer dans tous ses états: le crépuscule du soir sur une baie déserte, à Belle-Ile en mer, une vague de surf, la tempête qui se lève à l’horizon, les ressacs sur les roches. La mer, belle et cruelle aussi, la mer qui nourrit et prend la vie des marins, la mer des vacances en famille, la mer en colère…
Et un travail sur les fleurs, prises en gros plan, ça te donne des effets fantastiques, avec une petite abeille qui butine une corolle, des fleurs blanches (en hommage à mon ami Claude qui les aimait tant et m’aide de là-haut). Je travaille essentiellement au pastel sec, ce sont les sous verres qui coûtent cher. Mais si j’arrive à en vendre, ça amortit le coût du matériel.
Mon défunt père, qui était aussi peintre amateur et avait une certaine sensibilité artistique, m’avait conseillé de faire des séries sur des thèmes bien précis.
Donc: au boulot, je ne vais pas chômer cet hiver, et je ne laisserai plus un don juan à la manque me faire perdre mon temps ni me mettre des bâtons dans les roues. Sans quoi: je l’éclate ! 🙂
Ce matin, quand je suis allée déposer mes deux tableaux, il y a eu des propos admiratifs: le flic municipal a trouvé super, l’employée de mairie aussi.
On verra pour la suite, j’ai de nouveaux projets, et aujourd’hui, je suis allée à l’atelier avec le groupe de peintres, j’ai passé une super journée.
Je me dis que je n’aurais pas connu tout ces moments privilégiés, si j’étais encore restée avec mon MPN. Il m’a fait perdre assez de temps comme ça.
Je craignais d’avoir perdu à tout jamais mon inspiration et ma créativité, mais non, c’est revenu peu de temps après son départ…et comme ce fut bon!
Je te souhaite un bon moral, et que Gabriel trouve sa voie, celle pour laquelle il est vraiment fait.
Avec toutes mes plus sincères amitiés.
Si j’ai pu vous donner à toutes et tous un peu de rêve, alors pour moi, c’est un jour béni.
Peut-être aurez-vous, qui sait, l’occasion de voir un jour ce que je fais, ce sera un partage, une joie pour moi de vous avoir fait voyager au pays de la créativité, un paysage sans cesse mouvant.
Forester.
chère forester,
j aime la peinture, et les spectacles de danse ( contemporaine ou classique) les corps disent tant de belles choses( l année dernière, je suis allée voir un spectacle de la compagnie béjart de Lausanne, j étais comme transportée); chaque fois que j ai eu l occasion de visiter les grands musées du monde, c était un régal…
serait il possible techniquement de nous envoyer une photo de votre peinture?
amicalement
carole
Chère Françoise
Votre commentaire est très intéressant. Le père de mes enfants aimait bien jouer le rôle de l’indispensable auprès d’eux. Une des rares fois où nous sommes partis seulement tout les deux en voyage pour une semaine ,il n’arrêtait de faire peur aux enfants en leurs disant ( papa s’en va et ne reviendra peut-être jamais car l’avion peut s’écraser etc…) Les enfants pleuraient bien évidemment et lui en mettait de plus belle . J’ai été obligé de lui dire d’arrêter et malgré cette avertissement ,il a continué de tenir de tels discours jusqu’à notre départ.
Lui n’était pas hypochondriaque à comparer mon dernier conjoint mais il trouvait toujours une manière pour attirer l’attention des enfants que sur lui.
Bonne journée
Hélène
Terroriser, angoisser fait partie hélas du mode de fonctionnement du PN. Il y puise je pense un plaisir intense psychologique et peut-être aussi (en tout cas je me pose la question) sexuel. Une sorte de jouissance avec un effet d’adrénaline et d’endorphine un peu du même ordre qu’un ado devant un film d’horreur ou dans un train fantôme ou lors d’une séance de masturbation.
C’est vraiment ignoble ce que votre ex-mari a fait subir de stress à vos enfants simplement pour attirer leur attention. Jouer ainsi sur la peur de la mort est vraiment cruel. Et si ça se trouve votre mari a tenté de vous faire croire que c’était juste manière de plaisanter…Je vous dis ça car quand le PN que j’ai connu avait des propos violents, il prétendait toujours que c’était pour faire un peu d’humour noir, grinçant…Sur la fin, j’avais envie de le gifler tellement ce genre d’argument-justification quasi systématique était détestable.
Bonne soirée!
Cordialement
Françoise
Chère Lalouette,
Drôle de philosophe, en effet. Mon ex MPN n’avait pas ou peu d’amis, juste des relations, comme il se plaisait à nommer le peu de gens qui le supportaient encore.
Un jour, il me raconte de des « amis » à lui l’invitent à passer la journée dans leur mobile home. Quand je lui ai demandé comment s’était passé sa journée, il me répond qu’il s’était ennuyé, que leurs conversations ne lui convenaient pas.
Comme vous le sites, leur comportement est semblable à celui d’un pré ado, qui pique des colères, ne supporte aucune frustration, ne pense qu’à assouvir ses désirs personnels. L’autre ne compte pas, nous ne sommes qu’une « présence », comme se plaisait à m’appeler mon ex MPN.
Aujourd’hui, oui, je revis: je suis allée hier avec mon cousin à une expo de végétaux et de légumes anciens, dans le parc d’un château. Là, nous avons rencontré de véritables philosophes: des gens qui respectent l’autre, et la Nature dont ils sont issus.
C’est tout un programme, que bien des gens ont tendance à oublier, dans cette société si « matérialiste », que nous sommes obligés, parfois de supporter.
Pour l’expo, demain, je dépose mes oeuvres. Merci pour vos encouragements, je me relance dans une nouvelle vie…post MPN.
Passez uns bonne soirée, et continuez sur cette voie, je vous sens beaucoup mieux.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Bonsoir Forester ,
Ca fait tout « bizarre » quand on se trouve au milieu de gens disons » normaux » …….á chaque fois je me demande si je ne reve pas 😉 . En tous les cas ca fait du bien et ca donne espoir !
Oui , ils existent …..
Bon courage pour votre vie post-pn et surtout votre expo !
Val
chère forester,
fais nous rever, en nous « racontant » ta peinture…
amitiés
carole
Chère Val,
Que ne feraient-ils pas, nos chers MPN, pour que l’on s’intéresse ENFIN à eux ! 🙂
Après le départ de mon ex, j’ai retrouvé une cargaison de traitements de toutes sortes: contre les douleurs, la dépression, les maux d’estomac, la prostate …etc…
Une vraie pharmacie à lui tout seul ! Tout comme le vôtre, il prétendait que la médecine ne comprenait pas de quoi il souffrait, qu’ils étaient tous des incapables.
Un soir, il geignait tellement qu’il a fallu l’amener dare dare aux urgences. La salle d’attente était bondée de patients qui attendaient leur tour. Il a voulu, comme il se doit, passer son tour en priorité, vu l’urgence de son cas, mais l’infirmière de service l’a prié d’attendre, comme tout le monde. Alors, il est parti, tout en pestant conte le personnel médical qui ne « foutait rien », les maghrébins à qui tout est du, contre moi aussi, qui n’avait pas été de son côté.
De retour à la maison, il s’est enfilé une bouteille de whisky. Telle était son remède contre ses maux imaginaires, ou non, on ne saura jamais la vérité. La seule vérité que je connaisse est que ce meussieu était un vrai comédien, qui monopolisait beaucoup de monde, pour flatter son égo. Bien entendu, ce n’était jamais de sa faute, c’était toujours les autres qui le rendaient malade.
Ah ! Quels tristes sires que nous avons eu là!
Bonne journée, amitiés, Forester.
le meilleur ami du pharmacien : le pn !
le coup de vouloir passer avant les autres ( pardon : devoir …car cas urgent ) est malheureusement classique …
chère val,
et je vous raconte pas aux urgences 🙂 ; je crois que le pn aux urgences de l hôpital, on pourrait en faire un livre …
pour gabriel, les choses semblent progresser 🙂 🙂 🙂 ; il se lève de nouveau le matin, pour aller en cours, et parle meme de réintégrer le système scolaire normal; le fait de discuter avec vous tous sur ce blog, m a beaucoup aidé à distancier des angoisses: c est tellement difficile de parler avec des gens qui n ont pas traversé cette descente aux enfers,; la plupart du temps, meme bien intentionnés, ils ne comprennent pas ce système, tellement…pervers, et les séquelles que cela peut laisser
amicalement
carole
Bonsoir Carole,
oui , la descente en enfer des autres n´est pas populaire ….. la plupart des gens préférent se détourner de telles histoires …de peur d´etre confrontés á leur propres problémes qui ne sont souvent pas mieux. Tout le monde voudrait 365 jours par ans Disney world …pourtant , la douleur, le malheur font partie eux aussi de la vie, comme la mort d´ailleurs. Le voyeurisme – que l´on retrouve dans la presse á scandale – est aussi bien répandu . Les gens qui vous appellent tout d´un coup vous posent des questions sur le pourquoi du comment …..sans vous demander comment vous allez ou si vous avez besoin d´aide…puis , disparaissent comme ils sont venus. ils jubilent de voir les autres dans la merde ….
je ne sais pas , mais sans comprendre tout …..je ne pense pas pouvoir jubiler de voir les autres en baver.
Il est effectivement difficile de comprendre les autres quand on n´est pas passé par lá soi meme ….et puis il faut bien dire que nos histoires ne sont pas vraiment banales . Comme je le disais, j´avais vraiment peur que personne ne me croit .
Heureusement j´avaisma mére qui en avait bavé elle meme des ronds de chapeau avec mon pére . Je n´ai vraiment compris son histoire qu´aprés ma propre descente aux enfers . Je ne vous aurais certainement pas comprise il y 7 ans comme aujourd´hui.
J´étais dans un groupe de femmes tout simplement « divorcées/séparées » et qui avaient été toutes comme moi échangées du jour au lendemain . Quelque chose de nos jours de trés banal ….comme je le disais …la crise de la quarantaine , la secrétaire …
le coup de l´épouse que l´on quitte pour la secrétaire est une chose , mais l´épouse que l´on insulte , laisse crever, truande , vole, les enfants que l´on renie , que l´on blesse …en est une autre . les histoires que j´ai entendues ….ne m´ont pas laissées en paix tellement elles étaient ignobles !!!!! Pour arriver á dire et faire des choses pareilles, il faut avoir un pet au casque .
meme dans les moments les pires de ma vie , ou j´étais complétement perdue …je n´aurais pas été capable de penser voire dire et faire des choses pareilles . Et Dieu sait que je suis loin d´etre parfaite ….et j´ai de la répartie .
il faut tomber bien bas …..et manquer de respect á soi meme pour en arriver lá .
Une de ces femmes m´a dit » tu epouses un alcoolique , tu sais á quoi t´en tenir , c´est ton risque ….mais tu épouses une homme « normal » qui un jour péte un plomb et se transforme en monstre , tu ne sais pas pourquoi …… et c´est de ta faute ! » Evidemment l´entourage ne suit pas ….ne peut pas suivre .
Celles qui ont été touchées et ont fait un gros travail sur elles memes ont compris par la suite qu´elles avaient vecu avec des bombes á retardement . Comprendre est important ….J´ai eu longtemps des doutes sur le profil de mon ex …aprés tout il avait été longtemps « normal » ….ma psy et mes amis m´ont remis la tete sur le droit chemin , de lecture en lecture ….je reconnaissais plein de situations qui m´etaient familiéres, ou je ne m´étais sentie á l´époque pas á mon aise …..la structure familiale de mon ex m´a donné pas mal de signes trés clairs qui ne trompent pas .
derriere beaucoup de ces histoires ….on retrouve des pn . Pour moi , la signature du pn c´est la violence et le chantage émotionnel ….le vol, le mensonge , la truanderie …..en sont la conséquence logique.
Comprendre ce que nous avons vécu , c´est du travail ….. il ne faut pas l´oublier. J´ai eu plein de moments ou les doutes et la culpabilté sont revenus …j´ai ressorti mes livres, j´ai discuté avec des ex de pn ….il fallait que je « replonge » dans le profil du pn pour le revoir clairement. je ne sais pas combien de fois je l´ai fait .
je suis contente d´apprendre que Gabriel est sur la bonne voie ….vous voyez , ca roule 😉 Vous vous débrouillez comme un chef 😉 😉
Une chose est sure : mieux vous irez, plus vous serez claire …et mieux ira Gabriel .
bonne soirée Val
Je suis ravie pour vous et Gabriel que les choses progressent. Il est en train de reprendre confiance en lui et en la vie. C’est formidable!
Je crois que le fait simplement de verbaliser ce qui fait mal (même en dehors de personnes ayant notre vécu), fait avancer. Parce que ça fait sortir toutes les mauvaises ondes qui nous empoisonnent quand on en parle pas et qui participent à renforcer en nous stress, angoisses, projections négatives. Une fois que les choses sont posées, la valise est moins lourde, on voit les choses différemment et on se sent moins perdu(e) et dépassé(e) pour agir. Du coup, ça rejaillit en positif sur notre moral, booste notre énergie et aussi forcément a de bonnes conséquences sur notre entourage.
Plein de bonnes choses pour vous et Gabriel, chère Carole.
Chère francoise, et vous tous,
merci pour vos encouragements, qui m aident
aujourd hui, l école m a appelé, gabriel ne se sentait pas bien( ils m ont demandé de venir le chercher); j avoue que je suis perplexe, et les conseils seront les bien venus … il m a dit qu il voyait régulèrement la camionnette de son oncle, ne comprenant pas pourquoi il la voyait si souvent; il a ajouté » je ne suis pas fou… »; il était perturbé
d un coté, je me dis » ces gens sont capables de tout », d un autre coté, est il dans le fantasme?
je lui ai répondu » tu vas le voir, et tu lui dis de te foutre la paix, sinon, police » mais cela ne semble pas si simple pour lui…
à votre avis, dois je parler à l école? j aurais spontanément tendance à dire non, ne voulant pas tout mélanger, et ne pas rentrer dans un jeu de victimisation, gabriel, ayant déjà une tendance à se victimiser; bref, je tatonne…
amicalement
carole
Bonsoir Carole,
je me permets de donner mon avis sur votre commentaire . Je pense qu´il est important que l´école , du moins le prof principal , soit informé de son cas . Il n´est pas question de le victimiser mais tout simplement pour que le corps professoral comprenne ce genre de chose.
Mais sa peur – justifiée ou pas – est compréhensible . je ne trouve pas alarmant ( je sais il est facile de dire cela car on n´est pas concerné soi-meme ) qu´il se méfie de certaines situations. Il ne faut pas oublier que la peur n´est pas toujours quelque chose de négatif mais a une fonction protectrice. Aprés tout vous le dites vous meme , ces gens lá sont capables de tout .
Il est clair que si ce genre de comportements avaient lieu á tout moment et partout …..il faudrait en parler avec le psy. Demandez lui de noter le numéro de la camionnette ….et faites verifiez le numéro ( c´est une idée ) : vous aurez de cette facon la certitude qu´il n´a pas revé ….je ne le motiverais pas á chercher la confrontation avec ses gens .
je pense qu´il est certainement difficile de faire la part des choses , du moins de trouver un équilibre entre « faire » de Gabriel un enfant comme tous les autres et de « respecter » le fait qu´il a été traumatisé. J´ai du mal á trouver mes mots mes j´espére que vous comprendrez ce que je veux dire. Ni l´un, ni l´autre est juste …..
Nous avons ici beaucoup parlé des conneries de ces fous et de leurs insultes …..le traumatisme qui en suit n´est pas á prendre á la légére . Je m´en suis bien tirée, j´ai eu de bons thérapeutes….. mais les symptômes du traumatisme m´ont suivi pendant bien longtemps .
je ne comparerais certainement pas mon cas avec celui de Gabriel mais j´ai eu plusieurs malaises …..parce que je croyais avoir vu mon ex ou parce que des images du passé me revenaient . Il y avait des situations ou tout me remontait et qui me faisaient meme vomir .
J´ai eu de graves pertes de mémoire …..mon apart était coltiné de post-its , je me faisais des listes pour tout, pour des trucs idiots : descendre la poubelle, changer les draps…..mes collégues m´ont bien aidée au travail car je les avait informés ( mon chef également ). je n´étais pas capable de savoir ce que j´avais fait ou entendu 5 minutes avant …et pourtant Dieu sait que j´ai une trés bonne mémoire . J´avais oublié certains épisodes de mon passé ….. Il s´est passé un soir une chose qui m´a énormément blessée et choquée ….j´ai fermé la porte et suis partie ….j´ai mis un an pour pouvoir en parler á ma thérapeute qui avait compris qu´il s´était passé quelque chose ce soir lá ….
Pendant longtemps je pouvais regarder des photos sur lesquelles nous étions tous les deux comme si il s´agissait de personnes étrangéres ….
J´ai fait des séances d´EMDR et surtout d´hypnose, qui m´ont énormément aidé.
Bonne soirée
Val
chère val,
je comprends très bien ce que vous voulez dire; vous aussi avez été victime , visiblement, d un syndrome de stress post traumatique; c est étrange que vous l évoquiez, parce que gabriel y a fait allusion hier, ( en parlant de moi…), et en me disant » toi, tu dois pouvoir comprendre ça , cette peur »
amicalement
carole
Hello Carole,
Il faudrait déjà savoir si la camionnette est réelle ou juste une résurgence visuelle du passé.
Dans le cas où effectivement la camionnette existe bien:
Si Gabriel peut noter l’immatriculation de la dite camionnette, vous pouvez ensuite vous renseigner auprès de la police ou de la gendarmerie et si l’identité de l’oncle de Gabriel comme propriétaire se confirme, vous pouvez avec lui déposer une main courante ou une plainte pour harcèlement. Et signaler l’affaire à votre avocat.
Comme ça, il se sentira rassuré et vous aussi.
Récemment, j’ai repéré une voiture devant chez moi et la propriétaire de ce véhicule posait plein de questions étranges, très orientées sur moi à des voisins qui m’ont prévenue, la trouvant bizarre. Ayant dû batailler et endurer du harcèlement régulier (téléphonique, de visu, par voie juridique, courrier) de la part de l’Opus Dei durant des années, méfiante, j’ai relevé l’immatriculation du véhicule, fait une description écrite détaillée de la femme et de ses propos à mon avocat et il a fait le nécessaire juridiquement pour qu’elle ne m’ennuie plus quand il a vu que cette femme appartenait effectivement à l’organisation catho intégriste contre laquelle je me suis battue. Le fait de harcèlement et surveillance a été porté au dossier. Donc une preuve supplémentaire contre l’OD.
A vous de voir comment vous pouvez procéder (police ou avocat).
Pour l’école, pas la peine d’entrer dans les détails mais signaler la problématique générale au prof principal. Gabriel doit se sentir rassuré qu’il soit au domicile familial ou à l’école. C’est important pour qu’il puisse bien avancer.
Si la vision de Gabriel n’est qu’un flash back mémoriel qui ressurgit visuellement et régulièrement au moment où il va à l’école, comme une sorte de piqûre de rappel du passé qui l’empêcherait d’étudier (comme s’il n’avait pas le droit d’avancer scolairement), voir avec lui pour en parler et éventuellement un psy de confiance pour qu’il puisse faire quelques séances d’EMDR pour ne plus paniquer et pouvoir comprendre pourquoi cette image ressurgit, le symbole qu’elle a pour lui et comment lui-même via cette image que son cerveau mobilise, s’interdit d’apprendre et de progresser. Une fois compris qu’il convoque cette image pour s’empêcher lui-même d’avancer, il va pouvoir mobiliser des images positives de substitution (un évènement heureux et très fort pour lui) qui vont lui permettre de passer le cap de la peur et de se désensibiliser émotionnellement pour rationaliser cette vision. Je pense qu’après ce travail, la vision disparaîtra et Gabriel pourra se sentir libéré sans se prendre pour autant pour fou.
Quand nous avons souffert énormément de violences, de choses très dures durant l’enfance, notre cerveau fait parfois des coupures comme une amnésie temporaire (pour nous protéger physiquement et psychiquement) et parfois à l’adolescence, des bribes du passé ressurgissent brusquement sous forme d’images, de situations qui se matérialisent visuellement plus particulièrement quand nous avons peur, que nous manquons de confiance en nous. Pour faire disparaître ces images difficiles du passé, il faut en parler à un psy pro, décrypter le sens symbolique et historique de ces images et ensuite mobiliser son attention sur une émotion très positive qui agit comme un pare-feu et nous permet de ne pas nous attarder sur du négatif, d’en réduire l’intensité négative progressivement.
Du coup, l’image disparait comme un mauvais rêve…et nous pouvons reprendre le cours de nos vies sans peur et plus forts.
Si vous pouvez essayer d’éclaircir la situation avant avec lui, ce sera plus facile pour vous avec lui d’agir sur la problématique.
En espérant vous avoir aidée un tout petit peu…
Cordialement
Françoise
Chères val et francoise,
d abord, je confirme, ce véhicule existe, puisque c est un des véhicules de la société que j avais, avec M.pn et son frère ( société, dont mon avocat m a fait me désengager vite fait, et dont les capitaux provenaient …de mon héritage !)
je la vois régulièrement tourner…mais mon mari m a fait fort justement remarqué, hier, que
1) gabriel ayant changé d école, ils pouvaient difficilement savoir, qu il était là justement…
2) qu il était absolument possible qu ils aient des chantiers à cet endroit là..
donc wait and see
par contre, je vais suivre vos conseils, et parler au prof principal; il est tout à fait possible, qu il s agisse , pour gabriel , d une résurgence des traumatismes, puisque les tentatives d enlèvements quand il était petit, se sont toujours faites autour du lieu de scolarisation…et que justement, c est une nouvelle école; gabriel, peut etre inconsciemment( comme le souligne françoise) s interdisant de progresser dans ses apprentissages; une manière, aussi de rester relié au père honni…?
en tout cas merci de vos conseils; pour l instant, l emdr ( que gabriel a pratiqué), n est pas trop possible: refus de gabriel de tout psy ( faut dire qu il en a fait beaucoup); d ailleurs, le psychiatre m a dit de lui laisser le temps, en pleine adolescence , il ne semble pas prêt…soyons patients, il a déjà beaucoup muri, en quelques mois
toutes mes amitiés
carole
francoise,
bravo 🙂 pour votre pugnacité face à » l hydre » !
Je confirme Val, cette tendance à être prioritaire dans les files d’attente, cette propension à considérer qu’il n’y avait que des boulets dans les magasins (à part elle, évidemment), allant jusqu’au point de refuser de laisser passer en caisse une personne qui a un seul article (une sucette pour bébé, en plus, et dont on peut se douter que ça puisse être urger) … Franchement, ça m’avait choqué cette attitude, mais bon, elle a pas de gosses, et puis « chacun sa merde » …
Adzo
Adzo …
la victime du nom de pn a des droits et que des droits ….
Tout lui est du …..et elle ne doit rien á personne …
Bonne soirée
Val
Bonjour à tous et toutes
Les PN effectivement ont des problèmes avec l’amitié. Généralement, les amis de longue date ne sont pas leurs amis personnels mais des amis de proches ou de parents.
Le PN que j’ai connu considérait les amis de sa soeur comme ses amis à lui. Sans doute pour donner l’impression extérieurement d’en avoir à lui.
Ses amis se réduisaient la plupart du temps à des connaissances, des voisins avec qui il ne partageait rien de véritablement intime et profond.
Certains m’ont confié un jour que le PN était pour eux plus quelqu’un avec lequel ils aimaient plaisanter de temps en temps mais que jamais ils n’en auraient fait un ami. Pour eux, l’homme dégageait quelque chose de pas fiable…Etonnant non? 😉
Le PN que j’ai connu n’était pas hypocondriaque mais savait rentabiliser ses moindres problèmes de santé. Ses problèmes d’anorgasmie devenaient un handicap profond insurmontable (pour autant il ne serait pas allé voir un psy pour parler du contrôle permanent de lui-même et des autres qui constituait en réalité la raison de ce problème depuis des années), son diabète de type 2, une maladie qui ne lui permettait plus de vivre et de manger comme il le souhaitait, donc qui entravait sa vie de façon insupportable (alors qu’il avait passé sa jeunesse à faire des excès de table et ne supportait pas de devoir se restreindre ni changer un tout petit peu son régime alimentaire)…
Tout était prétexte à se faire plaindre en permanence. Et sa mère était dans la même plainte permanente pour maintenir l’attention sur elle. C’était une femme qui dès la fin de son activité professionnelle, avait stoppé toute activité extérieure, et qui petit à petit, était passée dans un surpoids morbide tel qu’elle n’avait plus aucune activité ni aucune relation en dehors des visites de ses enfants et de temps en temps petits-enfants.
Elle n’était qu’attente journalière ou hebdomadaire pour que l’un ou l’autre lui fasse ses courses, lui tienne compagnie, l’écoute se plaindre, la chouchoute, la dorlote…Ce qui contraignait au moins un ou deux enfants à vivre à proximité de son domicile. Si les enfants venaient moins, cette femme faisait un scandale, des malaises, simplement pour culpabiliser ses enfants.
Je pense que le PN avait récupéré ses travers.
Il était à la fois dans la quête désespérée d’amour vis à vis d’elle (alors qu’elle l’avait toujours tenu à distance) et en même temps incapable de s’en séparer, même s’il avait passé pas mal d’années sur Paris en couple marié et fondé une famille. Quelque part, je me suis rendue compte qu’il n’avait jamais pu couper le cordon affectivement parlant avec sa mère. Pourtant ses multiples conquêtes féminines, le fait qu’il se soit marié très jeune et très jeune fondé une famille aurait dû agir dans ce sens. Mais en réalité, j’ai compris qu’il n’était jamais arrivé à dépasser le lien raté et bancal d’avec sa mère.
Et que ses autres frères et soeurs avaient eu aussi de gros problèmes à cause de cela dans leurs vies respectives, même si leur relation à la mère était peut-être moins difficile.
Le PN entretenait avec sa mère un rapport trouble, fait d’incestuel et de non-dits, de mépris et d’amour fou. Quelque chose de malsain qui ne pouvait pas générer de l’équilibre ni une quelconque stabilité.
Et du coup, l’angoisse de l’abandon était pour lui comme pour sa mère d’ailleurs et sa fille avec qui il vivait une relation fusionnelle, impossible à dépasser.
Avec sa fille également, il vivait une relation trouble même à distance (elle vit sur Paris et lui en Auvergne). Elle n’avait jamais pu réussir à fonder un couple, disant à tous les hommes qu’ils n’étaient pas à la hauteur de son père. Elle vivait à proximité de son frère pour être toujours en contact avec un membre de la famille, ayant du mal à vivre seule, vivant à travers la relation de couple et de famille de son frère cadet (plus indépendant et équilibré). Les derniers temps où j’étais avec le PN, elle avait trouvé un amoureux qui était un copain de son frère et avec qui semble-t-il, elle pensait fonder un couple. Je ne sais pas si elle est allée depuis au bout de l’entreprise. Quelque part, je trouvais le contexte malsain, montrant chez elle un réel problème de dépendance affective et un manque d’autonomie psycho-affective. En cas d’échec, cette jeune femme pouvait invoquer que c’était la faute de son frère qui avait un mauvais copain mais sans pour autant se remettre en question et s’interroger elle-même sur sa responsabilité dans l’histoire…
Le fusionnel incestuel qu’elle avait construit avec son père PN et aussi avec ce frère cadet auquel elle se raccrochait (on aurait dit qu’elle vivait par procuration à travers lui), ne lui permettait pas de s’attacher profondément à un homme. Et finalement, elle était exactement dans la même problématique que son père PN. Peut-être elle aussi PN.
Cette répétition PN générationnelle, je ne sais pas si vous l’avez observée avec vos partenaires PN respectifs mais je trouve que c’est assez symptomatique chez certains individus présentant cette problématique. Et comme il y a déni du problème, présentation de cette pathologie comme au contraire une sorte d’unité et solidité familiale, la répétition de la pathologie initiale s’échelonne dans le temps et aggrave le mal-être de chacun sans que jamais les choses ne soient dites.
Quand je constatais cela à l’époque (et encore uniquement de loin en loin), je me disais qu’un jour où l’autre, il y aurait un drame, tellement la situation était coincée-bloquée par les différents acteurs, et que cela me faisait penser à une cocotte minute sous pression constante.
Je ne sais pas du tout ce qui s’est passé depuis, mais en tout cas, si cette situation malsaine perdure, je me dis que si personne dans la famille du PN n’affronte le problème et ne le traite au plan psy, la famille implosera tôt ou tard de l’intérieur. Ce n’est pas possible autrement.
Et je plains les plus jeunes de cette famille (encore des enfants) qui devront sans doute gérer tout cela et assumer ce que les générations précédentes ne veulent surtout pas traiter. C’est quelque chose d’écrasant à endosser, à porter. Et ça peut vraiment handicaper profondément des personnalités sensibles.
chère françoise,
commentaire tout à fait pertinent… 🙂
pour mon pn, les membres de sa famille, que je connaissais( dont enfants), et j étais loin de tous les connaitre, vu l éloignement géographique, étaient , tous très » atteints »; il semblait n y avoir aucune » transmission générationnelle », chacun semblant n etre qu » morceau des autres », au point que la psychologue judiciaire s en est affolée….M. pn se faisait régulièrement passer pour son frère , et vice versa; le pompon, fut quand meme atteint , lorsque le frère de M. pn, s est fait passer pour lui auprès de la justice, pour la garde de Gabriel;
Pour ce qui est de l explosion, de telles familles pathologiques, un » dérapage », n est jamais à exclure, mais n est pas du tout évident, car je crois qu il existe une forme d équilibre pathologique, se reproduisant de générations, en générations;
En ce qui me concerne, le seul moyen que j ai pu trouver ( grace à la justice, je sois dire …et j ai eu beaucoup de chances)fut d extraire Gabriel, de cette véritable folie familiale; à Gabriel, plus tard, si il le désire, de » rencontrer » cette part de son histoire, mais au moins, a t il pu grandir, dans un milieu structuré…
amicalement
carole
Mon Dieu Carole …..!!!!
je sais á quel point il est douloureux de passer par ce que nous sommes passées et je sais á quel point vous vous faites encore du soucis pour Gabriel mais quand je lis vos commentaires , je me dis : remercier le ciel de vous avoir débarrasser de cet etre !
Comme je disais un jour ici , ce que certains sont capables de faire dépasse mon imagination …..
Oui les familles jouent par derriere …..
Val
« rentabiliser ses moindres problèmes de santé » excellent !!!!!!
J´en profite pour confirmer vos propos sur la PN génerationnelle. Ma belle-mére était / est Hypocondriaque elle-meme , malade surtout quand son fils ou son mari ne marchaient pas dans son sens . Elle a fait 2 tentatives de suicide. Je crois que je pourrais écrire un roman sur elle . Mon ex avait une relation haine / amour / peur /mépris avec sa mère. Beaucoup de choses m´avaient génées pendant notre relation mais une fois encore je me disais qu´il fallait etre tolérante. Aprés notre séparation j´ai pris conscience du pouvoir et de l´influence que cette femme avait sur son mari et son fils . Mentir, manipuler …mon ex a ca de sa mère.
Chez ma belle famille on ne va pas voir un psy …ca rend fou !
je refléchissais sur l´ implosion possible d´une telle famille . A priori l ´implosion ( á moins que je vous ai mal compris lá dessus ) a déjá eu lieu avec notre séparation qui a laissé beaucoup de dégats mais ces familles ont – je pense – la capacité de retrouver « leur équilibre ».
Ils sont comme un mobile qui arrive á compenser son déséquilibre aprés un certain temps .
C´est pour cette raison que les « acteurs » suivants sont forcément des gens qui jouent le jeu et remettent le tout » en équilibre « . Nous sommes bien d´accord sur le fait que c´est un équilibre précaire et fragile qui est sujet á s´effondrer á tout moment. Un / le changement est la pire des choses …..
Une amie me faisait remarquer que mon ex est aujourd´hui avec une femme qui fonctionne comme sa mére …. »si tu ….alors ! ».
Comme vous Francoise je plains les enfants la dedans ….
Mon Dieu que je suis heureuse d´etre sortie de lá …..
Bonne soirée
Val
Bonsoir Françoise,
Une chose est sûre: durant la relation j »ai parlé à pas mal de monde de ma relation avec la tordue, tellement c’était intense, dense et fou … Et vu le côté malgré tout intime, difficile à dire, j’en ai parlé à des amis /ies auxquels je savais pouvoir en parler parce qu’ils sauraient entendre et écouter , et éventuellement me conseiller même si suivre des conseils une fois sous emprise , ce n’est pas gagné … Eh bien voyez vous, je suis sûr et certain que la tordue n’a parlé à personne de sa relation avec moi durant celle-ci (et non, il fallait que ça reste secret, je comprends mieux pourquoi désormais, et sûr qu’elle rejoue les mêmes scènes au nouveau) mais que par contre désormais elle doit en parler à bloc, en étant en boucle là dessus , à une personne et une seule … sa nouvelle proie évidemment, son nouvel ami/amoureux/amant/confident et psychiatre … C’est exactement ce qu’elle a fait avec moi au sujet de son ex … Ce que je ne supportais d’ailleurs plus à la longue, c’était trop et tout le temps entre autres plaintes et complaintes …
Je suis d’accord avec vous sur le point que vous soulignez de l’anorgasmie: à force d’être dans le contrôle de soi et des autres, de l’image à donner, on ne sait plus prendre de plaisirs, le plaisir sexuel (et pas que sexuel) lui était quasi interdit et inaccessible (sauf en le fantasmant ainsi que sa vie) … Je ne connais pas assez les mystères de sa bio me permettant de savoir pourquoi elle était ainsi, car elle était habile , elle ne se confiait pas sur l’essentiel , juste sur les conséquences …
De toute façon, comme je l’ai déjà dit, elle me le disait tout le temps ça, il fallait la deviner, jusque dans sa maladie ….
Oui mais bon jusque là , c’est lourd et mystérieux quand même … Et sa maman était pas mal aussi dans les plaintes (la mienne aussi d’ailleurs sauf que y a trés longtemps que je ne l’écoute plus, je l’entends juste; et elle le sait ) et surtout angoisses en tout genre, notamment par rapport à son image des hommes … Une maman qui continuait à élever sa petite fille de 30 ans , en lui disant de se méfier des hommes, ça n’annonçait rien de bon …. On est c** parfois, parce que j’avais tilté là dessus mais pas réagi en mettant à distance de suite …. Comme quoi on en a jamais fini d’apprendre, de grandir et à croire qu’il faut des piqûres de rappel parfois …
Elle aimait aussi se présenter comme très empathique et altruiste avec les autres … Ce qu’évidemment elle n’est pas du tout ou alors d’une manière assez originale … Elle adorait se passionner et s’identifier à tous les drames et déboires , y compris sentimentaux des autres, bref tout ce qui la passionnait alors que ce n’ était pourtant pas son affaire … Bref un tel altruisme suspect m’est apparu bizarre … Je pense qu’elle se délecte du malheur des autres car elle peut ainsi se dire qu’elle n’est pas toute seule dans son malheur… Elle est très empathique et dévouée mais d’une manière très malsaine, pour un usage interne, pas pour l’Autre … Juste pour tenter de valider qu’elle n’est pas la seule à souffrir de failles narcissiques béantes, c’est ce qui la rassure, sauf qu’on souffre moins qu’elle tant qu’elle ne vous a pas embarqué dans ses fantasmes … Elle ne supportait pas que je puisse avoir un jardin secret, et vouloir le conserver … Une empathie très invasive, à la limite de l’interrogatoire parfois ou de la Sainte Inquisition … Mais j’ai désormais pigé à quoi cela lui sert, elle veut savoir parce que cette connaissance, ensuite, permet de démolir l’autre
Merci encore pour vos commentaires et analyses, ça aide vraiment bien à saisir pas mal de choses de ce type de relations
Adzo
Cher adzo,
à mon avis, le secret est consubstantiel du pn, car le secret est propice à la manipulation; quant aux confidences, elles sont souvent des demi mensonges, ou demi vérité, c est selon
Pensez vous que votre tordue, souffrait réellement,? parce que c est une question que je me suis souvent posée, et à laquelle je n ai toujours pas de réponses…à votre avis,.est ce de la fausse souffrance, comme ils ont, de faux sentiments ,de la fausse empathie, du faux altruisme, etc…?
amicalement
carole
Bonsoir chère Carole,
Je pense qu’il doit exister des services juridiques rectoraux (dans la ville que je ne nommerais pas 🙂 ) qui pourront vous renseigner … Je comprends tout à fait que vous vouliez rester discrète par rapport à cette histoire, mais il faut que des autorités sachent et agissent s’il le faut à votre place car ce n’est pas à vous à le faire … Donc les flics en dernier recours oui, c’est sûr mais sans alerter l’établissement de Gabriel , vous pouvez néanmoins alerter les instances de l’Académie de Tlse… Par contre il ne vous croiront pas sur parole , il faudra leur fournir des preuves , des pièces ; bref toutes ces choses là que vous avez dû tellement déjà donné par ailleurs …
Il est possible que votre fils Gabriel soit dans le fantasme , en voyant des camionnettes qui n’existent pas ou qu’il associe, il est aussi possible que ce soit vrai, et là c’est plus grave … Dans les deux cas , il faut le protéger …
Oui elle souffre la tordue, et je sais de quoi , outre ce dont elle est malade … Tout ce qui sonne faux chez elle est de la souffrance … Elle aimerait aimer, s’intéresser aux autres, avoir des sentiments réels mais à la place elle veut s’approprier l’autre … Je sais que je faisais partie de son patrimoine à un moment , j’étais sa chose quoi
Elle souffre de ce que je n’ai pas su reconnaître sa maladie, la deviner à sa place, que personne ne l’a jamais reconnue et c’est vrai qu’avec le recul, elle m’a fait des appels de phare là dessus … C’est seulement ça qu’elle veut mais n’irait pour rien au monde voir un psy … Du coup , c’est moi qui en voit un à sa place … Elle exporte , délègue sa maladie et aimerait en trouver un (homme , pas un psy) qui la reconnaisse, l’assume et l’aime, et de préférence vers mon âge pour mieux la débarrasser de son complexe d ‘Electre … Si un homme arrive à faire ça avec elle , elle sera « heureuse », elle aura trouvé ce maître qu’elle cherche pour le dominer mais qui saura la consoler … Ce n’est pas impossible, mais c’est un travail à temps plein … Il faut vraiment l’aimer et je l’ai aimé; mais à moins d’être un extra -terrestre ou superman, c’est impossible … Elle agresse tout le temps , antagonisait tout ; j’arrivais parfois à le gérer mais je m’enfonçais … Je me souviens d’un soir, comme bcp d’autres, mais celui- ci était révélateur, où nous discutions comme tous les soirs , depuis 21 heures , et jusqu’à 3 heures du matin, tout ce que je disais était de la merde , n’avait aucun intérêt , c’était nul … Je l’ai laissée faire , pour voir, ne me suis pas énervé … Et à 5 heures du mat’, elle me quittait avec pleins de bisous, j’étais génial , uniquement parce qu’elle avait digéré une frustration (par rapport à son boulot) , que j’avais supporté sa comédie, et que j’étais encore là … Voilà … , mais elle veut ça tout le temps …
Elle hait les hommes qu’elle aimerait aimer …
Bonne soirée à vous
Adzo
Bonsoir,
J’espère, chère Forester, que votre exposition va remporter un franc succès, je vous admire de pouvoir ainsi vous réaliser artistiquement !
Val, j’aime votre expression (le « non à la vie ») quand vous parlez des PN. C’est exactement comme cela que je le ressens ! Je pense que mon tordu se raccrochait énormément aux bouquins, aux citations, pour meubler le vide intersidéral qui constitue son existence.
Il refaisait le monde, tout le temps et sans arrêt, et préconisait plus de morale, d’amour, de philosophie… Mais à la moindre contrariété ou frustration, loin d’avoir un comportement « philosophique », il se métamorphosait en gamin tyrannique : colère, cris, mépris, railleries… tout y passait ! A se demander s’il avait, un jour, mis en pratique ne serait-ce que la queue de l’ombre de ce qu’il admirait tant chez les philosophes. La philosophie, me semble t’il, c’est d’abord l’acceptation de l’altérité. Philosopher, ce n’est pas demander (que dis-je… exiger !) que l’autre pense la même chose que vous, c’est accepter les avis divergents, les différences de point de vue. Mais tout cela ne l’intéressait pas. Il n’aimait qu’une chose : me parler pendant des heures de son mal-être et de comment devrait être la vie, de comment je devrais être, jusqu’à m’épuiser littéralement.
Les amis ? A l’entendre, il n’avait pas beaucoup de « vrais amis », disponibles et à l’écoute ! Les personnes qu’il connaissait étaient soit idolâtrées, soit méprisées (généralement ceux qui ne lui avaient pas rendu service). Il avait bien quelques copines par-ci, par-là, des ex probablement, qu’il sollicitait de temps en temps lorsque je n’étais pas disponible pour l’aider ou quand je l’avais envoyé paître. Mais en un an et demi, nous n’avons jamais rencontré – ou été invités chez – un ou une ami(e) à lui. JAMAIS ! A y repenser maintenant, je trouve cela étrange… Je pense que certains ne prenaient plus la peine de l’inviter, sachant à quel point il pouvait être critique et désagréable.
Quant à mes enfants, je ne sais pas s’il en était jaloux mais il agissait d’une drôle de manière. Par exemple, si l’un d’eux avait une petite remarque un peu insolente ou désagréable (ce qui arrive parfois avec des ados), le tordu se mettait à… bouder ! Oui, à bouder, pendant des heures (marquant ainsi, disait-il, sa « désapprobation »). Bref, tout le monde en prenait pour son grade, personne ne comprenait rien et l’ambiance devenait extrêmement tendue. C’était sa manière de semer la zizanie, alors qu’une simple remarque aurait suffi à montrer les limites.
Amitiés à tous
Lalouette,
Je confirme cette idéalisation/ déception vis à vis de ses «ami(e)s/connaissances », y compris moi bien sûr … Comme si cela correspondait à ces mouvements d’humeur entre euphorie , sans fondements réels par rapport à la personne qui l’euphorisait et déprime, sans fondements non plus pour être frappé d’autant d’indignité soudaine
Une fois, l’ayant envoyer promener suite à une énième crise et un silence radio de part et d’autre de plus d’une semaine, elle reprend contact avec moi , pour me dire qu’heureusement elle avait une vieille amie à elle qui lui avait rendu un immense service (en quoi, je ne sais pas … ), ainsi qu’un vieil ami à elle (si cher ami qu’elle le voit à peu près 2 fois/an, mais bon); qu’elle était « une nana géniale », et lui un mec vraiment bien et qu’on pouvait compter sur elle et lui et pas sur moi … Bref, je lui ai conseillé alors d’aller les envahir toutes les nuits pendant plusieurs années, comme elle le faisait avec moi, pour voir combien de temps ils tiendraient et resteraient géniaux ou s’ils l’enverraient péter au bout d’une semaine … Bref, ils étaient au pinacle mais quelques temps plus tard, je ne sais même plus pour quelle raison, c’est moi qui était génial, un mec formidable, extraordinaire, sur qui elle pouvait compter … Ce yoyo , c’est épuisant … En réalité, elle n’avait pas d’amis intimes, elle a une famille nombreuse, ça oui, mais avoir des cousins/cousines en pagaille ce n’est pas avoir des amis … C’est bien parce qu’elle n’a pas d’amis fidèles et intimes qu’elle est venue m’envahir, me positionner en rôle de sauveur et de confident … Mais en me mettant progressivement devant le fait accompli, d’ailleurs pour elle ce fut ainsi qu’elle m’a considéré assez vite; rôle que j’ai malheureusement accepté et contribué à jouer …
L’altérité, c’est vraiment bien vu … Accepter l’autre, c’est accepter ses besoins, ses désirs, ses idées même si elles sont différentes, ce n’est pas vouloir absorber l’autre à soi, vouloir le convertir et le tordre, mépriser ses besoins, ses désirs …
La mienne faisait systématiquement la gueule si je menais ma barque , alors que je ne l’ai jamais empêché de mener la sienne puisque de toute façon, elle ne voulait pas s’engager (et croyez moi, elle a pu la mener à sa guise, je lui ai laissé une liberté qu’elle ne me laissait pas dés qu’elle avait besoin) … En plus elle avait un discours totalement contradictoire puisque d’un côté elle recherchait un homme indépendant mais réclamait la fusion intégrale ou l’inverse, n’aimait pas mon côté indépendant tout en ne voulant pas une relation fusionnelle … Faudrait savoir !!! Toujours dans l’inversion du discours …
Si jamais on avait un litige en cours, il fallait, si elle en avait décidé ainsi, régler cela illico, à chaud bien sûr, en m’accusant de tous les torts pour finir par me dire à quel point elle était splendide et merveilleuse … Elle a été capable de venir m’empoisonner la vie à cause de ça, alors que j’étais en soirée … Par contre, ça ne marchait pas dans l’autre sens, notamment si mademoiselle avait prévu autre chose , alors là il fallait qu’elle puisse faire ce qu’elle voulait …
Et si jamais je ne répondais pas en temps et en heures lorsqu’elle avait un besoin « urgent », ou avec quelques heures de retard, alors là, elle me faisait toutes ses leçons sur l’amour, l’amitié, la générosité, l’altérité pouvant me dire que je n’étais pas à la hauteur ou différents des autres …
Bref, je n’étais pas cet esclave qu’elle aurait voulu avoir … Et puis l’altérité chez elle , ça voulait dire « pense à moi; qu’à moi, oublie toi pour moi » … Ben voyons …
Amicalement
Adzo
Chère Val
Tout comme Carole ,je me bidonne de votre histoire sur les maladies que votre ex-conjoint avaient . Ils sont tous hypocondriaques. Je n’aie pas assez de doigts et d’orteils pour compter le nombres de fois où nous avons dû nous rendre à l’urgence d’un hôpital.
Tout comme vous ,je me rappelle d’une fois où nous sommes allés à l’hôpital parce qu’il avait mal au ventre et se tordait de douleurs dans le lit. Comme vous ,les médecins lui ont passé une batterie de tests .Je le revois couché sur une civière recevant de la morphine I/V aux 4 heures pour en ressortir avec le diagnostic suivant ( des gaz dans l’intestin.)
Par contre la seule fois où moi j’aurais eu besoin d’aide, c’est lors de la chirurgie à mon épaule.
À ma sortie de l’hôpital ,il m’avait dit , qu’à mon premier changement de pansement à la maison qu’il m’aiderait.
Quand fût le moment ,je n’aie jamais été aussi humilié de ma vie , Je me revois apporter le nécessaire sur la table de cuisine pour refaire mon pansement pendant que monsieur regardait des publicités de sous-vêtements et de nuisettes. J’enlève mon chandail et me retrouve donc moi aussi en soutien-gorge; il me regarde à peine et me dit : tu peux te rhabiller ,j’ai autre chose à faire. J’ai remis mon chandail ,ramassé le tout et couru m’enfermer dans la salle de bain et j’y suis restée pendant un long moment à me regarder pleurer dans le miroir,
Je savais que je pouvais m’attendre à tout de sa part mais à pas à çà.
Ici ,c’est l ‘Automne avec la pluie et de l’air frais
Hélène
Bonjour Val
Le père de mes enfants était jaloux de ma relation que j’entretenait avec nos propres enfants que nous avions eu ensemble lors de notre union. J’imagine très bien que cette jalousie doit être présente et même être décuplée quand il s’agit d’enfants provenant d’une autre union.
Tout comme vous ,je suis devenue vite isolée de mes amies et de ma famille .De plus avec 4 enfants en même pas 7 ans ,je n’avais pas le temps de gérer les bêtises que mon mari faisait à mon entourage.
Au début de mon mariage ,il avait mis mon père carrément à la porte . Malheureusement ,je n’aie jamais pu régler cette malencontreuse situation car celui-ci est décédé quelques mois plus tard. Ma mère venait à la maison seulement en l’absence de ce dernier. Elle aussi est décédée ,il y a 21 ans. Et , pour se qui est de mes amies ,j’ai réussi à conserver des liens qu’avec une et cela à son insu. Cette amitié date du temps de la maternelle et dure encore aujourd’hui .Cela fait plus de 46 ans que nous sommes amie.
Se n’est que lors de ma séparation d’avec lui que j’ai pu constater les dégâts mais il trop tard pour reprendre le temps perdu.
Bonne journée
Hélène
Bonjour Forester et vous tous
Enfin ,j’ai un peu de temps pour converser avec vous .La semaine c’est la circulation qui perturbe mon habitude de partager avec vous tous et depuis quelque temps, les fins de semaine ,je me transforme en gardienne de ma petite fille de 2 ans car depuis 3 mois ,elle a un petit frère de 3 mois et mon fils travaille à l’extérieur.
Alors Forester, je constate que le moral est à la hausse avec votre beau projet d’exposer vos toiles ce printemps. J’aimerais bien savoir de quels natures sont vos toiles et de quels sujets celles-ci traitent le plus souvent.
Bonne journée
Hélène
Bonsoir à vous toutes,
Pour illustrer ce qu’est le 8 ° Round, je mets le lien ci-dessous …. Mais imaginez ce que ça a pu être physiquement et moralement d’accepter de se laisser dominer à ce point, en attendant et en prenant les assauts d’un monstre physique de 1,95 m et de 110 kgs … Certes il avait le même gabarit, il savait esquiver les coups, mais quand même, et ne défends aucunement ses propos de l’époque …
http://www.afrik.com/article26524.html
Pour avoir fréquenter qqs secondes ou troisièmes lignes de ce genre de gabarit, et un peu rugueux, surtout quand je jouais à l’ouverture, je vois ce que ça fait un peu, pas les coups de poings qu’ils se mettent, mais prendre ce genre de gonzes dans le buffet avec un plaquage (de préférence à retardement, sans ballons) qui cisaille, ça je connais … Par contre qd c’était irrégulier et sans ballons, que je n’étais pas trop démoli, et que j’arrivais à accéder (même plus tard) à l’endroit que je voulais atteindre, je savais par où les prendre … En général, ils n’y revenaient pas , car je serais fort, très fort … Le plaquage aux couilles quoi , en même temps c’est moins dangereux qu’aux cervicales … Ah ben oui , y en a qui mettait juste le bras au moment où je passais , et moi j’étais à l’envers , ou des collégues .. A haut niveau , aujourd’hui c’est sanctionné , et même gravement, tellement il y a eu d’accidents , un joueur ne peut plus avoir de licence FIRA s’il joue à ça, mais y a 20 ans, c’était pas la même ambiance … Même au niveau international … Je me souviendrai tjs des matchs France -Angleterre de cette époque , et quand Moscato ou Simon faisaient exactement ce que faisait la première ligne Anglaise, de suite ça n’allait plus au Board, il fallait les virer à vie du tournoi (et évidemment ils étaient fous, non, non ils répliquaient à une tradition Anglaise en rugby, … yes, but chocking … Ok ben allez jouer au cricket, et fâites pas chier si on joue le même sport mais pas avec les mêmes règles ) ; l’instance qui fait les champions du monde de rugby sont tjs les mêmes , la NZ, l’Australie ou l’Afrique du Sud ou l’Angleterre …. Que l’équipe de france affole quand elle joue avec son âme , son intuition , comme en 99 contre les blacks … (Dourthe, je l’ai cotoyé comme élève qqs années plus tôt, à Dax) …
Les blacks savent dominer, ça oui , mais pas surprendre, pour ça qu’on est un peu leur bête noire, ils ont peur … , tellement ils ne savent pas à quoi à s’attendre 🙂 quand on se révolte …
Non parce que bon , lors de la dernière coupe du monde, si on ne parle que de la finale ; l’équipe de France était largement au dessus des Néo-Z (sans parler du Aka , version hard, à vivre aussi, signe de bon accueil , mais c’est de bonne guerre et comme quoi, ils avaient peur) … Mais largement , très largement … Mais c’est sûr qu’avec un arbitre Sud-Af, et là bas, c’était mission impossible … 8-7, ça veut tout dire … Il y a eu pleins de pénalités accordables à la France à ce score là , et mettables , mais non …
Oui quand on perd une finale , c’est vertigineux, surtout en rugby, et quand c’est une finale de coupe du monde, ça doit être terrible, surtout comme ça …
Adzo
cher adzo,
ah, chez moi ( mari et fils), le rugby est presque une religion; les fetes place du cap( excusez de vous parler de la ville honnie 🙂 ), et aussi, beaucoup de patients rugbymen, qui souvent se font mal…
amicalement
carole
Bonjour à tous et à toutes !
Et si on mettait tous nos ex MPN dans un engin spatial, et qu’on les envoyait tout droit sur la planète « tor-penn »? (ce qui signifie, en Breton, casse tête). Ou lors, on les place en orbite dans l’espace sidéral pour des années lumières… 😀
Quand Adzo évoque les rouleaux de l’Océan, quelle chance elle a raté!
Le mien, lui avait des allergies aux fruits de mer …étrange, non, leurs phobies, quand il s’agissait de ce qui pouvait nous faire plaisir…
Bon week end à tous et toutes,
Forester.
Cher Adzo,
J’avoue que le mien était tordu, mais de manière moins compliquée que votre ex tor-penn. (en breton: celui ou celle qui casse la tête).
Comme il était plus « primaire » dans sa façon d’agir, on pouvait prévoir, à force de le connaître, ses réactions, que j’anticipais . Je lui opposais donc, lorsqu’il « crisait », un silence radio et un calme olympien.
J’avais fini par reconnaître les schémas stéréotypés de ses manières d’agir. Du coup, cela me permettait d’assurer ma protection.
Je connais un très bon acupuncteur là où j’habite, mais il a tellement de demandes qu’il refuse du monde. C’est un homme plein de sagesse, mélange de basque et de béarnais, avec un accent très particulier.
Comme il est bon de ne plus servir de souffre douleur, de psy, de papa ou de maman à nos ex tordu(e)s.
Du coup, je prépare ma future expo, que je vais mettre en place pour mai 2014. Et je vous garantis que cette fois, je ne laisserai personne me mettre des bâtons dans les roues! Nom de Toui!
Ici aussi, l’automne arrive, avec ses averses. Cet été , mon vieux Titi a un peu souffert de la chaleur, du fait qu’il soit cardiaque. Nos petits félins viendront mardi grappiller quelques miettes de notre pique nique, au club de dessin.
Rien de plus sain que de renouer avec ses anciens passe temps, qui avaient été court circuités par nos fêlés du bocal !
Assez un bon week-end, Adzo, en famille avec la nouvelle petite pensionnaire.
Amitiés, Forester.
Bonsoir Forester et Carole
Sur le désintéréssement dans une relation amicale ou amoureuse, je ne peux que vous rejoindre … Et je me rends compte que j’ai été d’une naïveté affligeante… Quand elle me racontait l’ensemble de ses malheurs, pendant longtemps je l’ai écoutée, rassurée, consolée, réconfortée, sans attendre quoique ce soit en retour, gratuitement …
Parfois on en plaisantait même quand elle me disait que j’étais un « bon psy » – je sais, j’aurai dû me méfier quand elle me disait cela-, que je lui remontais tellement bien le moral, je lui disais alors que je lui enverrai la facture pour déconner …
La différence d’âge, le fait qu’elle soit une ancienne élève, la distance, tout ça faisait que je voyais cette relation comme strictement amicale même si elle était assez inédite et déjà un peu dense … Sauf que je me suis rendu compte qu’elle avait tout le temps besoin de moi d’une part, et d’autre part de ses tentatives de séduction ; tentatives longtemps avortées mais réussies au final quand elle a décidé de mettre la gomme … Pour tout dire, et ça va peut-être vous faire rire, ce n’était pas du tout mon genre de femmes, physiquement parlant … Mais alors pas du tout, même, comme quoi … Pourtant, j’ai appris à aimer son physique assez particulier …
Mais elle est très convaincante lorsqu’elle se met à séduire, très tactile, envoûtante, caline, très démonstrative et enjouée, sa séduction est basée sur la vitesse, la rotation, le mouvement, un côté aérien dans ses déplacements, des petits pas de danseuse à la limite du patinage artistique … C’est très étonnant à voir, c’est magnifique, et elle me l’a joué comme ça dès le 1er rdv, pouvant laisser penser à des passants qu’on était déjà en couple .. Ce qui ne veut pas dire qu’elle fait ça avec tous les hommes, non, uniquement avec ceux dont elle considére qu’ils sont des proies alléchantes , avec lesquelles ça peut fonctionner, qui peuvent lui donner et apporter beaucoup … Les « boulets », elle n’en veut pas, elle me l’a suffisamment dit … Pourtant lors de ce 1er rdv, j’étais méfiant et distant (elle l’a bien sentie d’ailleurs et me l’a reprochée quelques temps plus tard) et elle me fatiguait avec son flot de paroles incessantes sur SA vie … Je me méfie des personnes comme ça, hommes ou femmes d’ailleurs, et j’aurais dû me fier à mon instinct … Bref, c’est le moment où elle avait décidé de passer aux choses sérieuses, à la phase de séduction et d’envoûtement, et à force ça marche … Et surtout dans cette phase là, tant qu’elle n’est pas sûre de sa captation, elle va donner tous les signes, toutes les attentions, toutes les flatteries, « preuves », qu’elle ne donnera plus jamais ensuite … Elle appâte quoi …
A la longue, je faisais comme vous Forester, silence radio lorsqu’elle me faisait des caprices ou qu’elle déterrait de vieux dossiers mais évidemment elle me reprochait mes silences par la suite, je ne l’aimais pas …. A plusieurs reprises, j’ai d’ailleurs pu lui dire, que l’amour n’avait rien à voir avec la nature de notre relation , alors elle enrageait … Elle avait des formules fabuleuses, bien à elle et bien tortueuses pour me faire culpabiliser dans les moments où je lâchais la relation ; du genre « tu es egoiste, tu ne penses qu’à toi, tu ne te demandes pas si MOI, j’ai envie que tu me quittes, tu ne vois que ton avis » … Ben à un moment donné oui …
Vous voyez avec le recul, les séances psy, ce blog aussi, je parviens à saisir ce qu’elle est venue chercher chez moi, le temps que je pouvais lui accorder, et mon énergie … Quand je suis sorti de l’emprise, je considère que j’étais comme un paralytique, sans plus aucune énergie vitale , comme si elle avait tout pompé … C’est une collègue qui me l’a fait remarquer d’ailleurs, toute l’énergie que me pompait cette relation … Le temps et l’énergie, je pourrais presque le mettre en équation si j’étais meilleur en maths…
J’espère pour vous Forester que votre exposition sera un succés et qu’elle pourra s’organiser sans entraves …
Ici aussi, Carole, le rugby est une religion, et ma fille commence à apprécier ce jeu, pas pour y jouer, en tout cas elle n’a pas exprimé le souhait, mais en revanche, ça lui plaît assez à voir …
Bonne soirée à vous
Amicalement
Adzo
Bonjour, Françoise,
Vous venez d’aiguiser ma curiosité, en me citant ces noms, qui ne sont, pour la plupart de nous, attribués à une rue ou une avenue.
Je ne cesserai jamais de répéter qu’ici, en France, nous avons encore le privilège de bénéficier d’un bon système de protection sociale.
Quand je disais « endurcis », ce n’était pas le mot exact, car je ne crois pas, qu’au fond de moi, je sois tellement endurcie.
Seulement, à présent, je fais beaucoup plus attention là où je mets les pieds dans le cadre relationnel, et je mets en alarme rouge tous mes systèmes de protection.
Peut-être un peu trop, quelque fois. Je m’aperçois que je suis en train de cultiver un système de paranoïa que j’ai développé de manière plus aiguë suite à ma rupture d’avec mon ex MPN.
J’envisage parfois le pire me concernant, c’est pourquoi je me surprotège, en ne révélant rien d’important sue ma vie.
Etre trop confiante m’a joué des tours. J’avoue que cette relation m’a ouvert les yeux sur ce que peut être la nature humaine dans toute son abjection et je pense que de tels êtres auraient été de parfaits bourreaux pour les innocentes victimes des camps de la mort.
L’un de les grands oncles a été déporté à l’âge de seize ans. Quand il en est revenu, il ne pesait plus que quarante cinq kilos. Il avait été hospitalisé à Strasbourg, afin de soigner sa tuberculose et aussi le reste.
Depuis, il s’est bien rattrapé, mais parle très peu de cette période , sauf une fois, quand il a été invité au lycée de sa ville, à une conférence où il a parlé aux élèves de terminale de ce qu’il avait vécu. Tout cela sans haine aucune, au grand étonnement de ces jeunes gens qui l’écoutaient avec respect.
Du coup, Françoise, je vais aller voir sur le web qui était Jean Oury.
Merci de cette nouvelle info, vous êtes vraiment une personne ressource!
Amitiés, Forester.
Chère Val,
Oui, faire tourner un ou une MPN en bourrique , j’avoue que je l’ai aussi fait dernièrement, avec une dame de mes connaissances. Pour tout vous dire, je trouvais ses attitudes louches, bizarres, et je me suis dit que j’avais encore mis le pied dans un nid de frelons.
Bien m’en a pris de couper court à toute relation avec cette personne, qui se croyait réellement supérieure aux autres, alors qu’il n’en est absolument rien, dans la réalité.
Je crois que j’aurais fini par avoir encore des gros emm…,avec elle aussi.
Alors, pour clore toute discussion source de polémique, je lui ai rendu par colis recommandé avec accusé de réception les quelques babioles qu’elle m’avait offert, le tout accompagné d’une lettre bien sentie, où je lui demandais de ne plus avoir de contacts avec moi.
Pour dire vrai, je n’aime pas les gens qui fouillent dans la vie des autres. Là où elle habite, j’ai su par son propriétaire qu’elle est la seule personne avec qui il a tant de soucis, sans compter le voisinage, qui se plaint de son comportement agressif, surtout envers les enfants qui jouent dans la cour.
Il n’empêche qu’elle a du pas mal gamberger, quand elle a reçu le colis avec le courrier ! !! 🙂
Passez un bon week-end, Val, et à bientôt.
Forester.
Chère Val,
Mon ex PN me demandait sans arrêt de « l’étonner ». « Etonne-moi! » Ne cessait-il de répéter, prouve moi ce que tu sais faire en peinture! »
Des preuves, il en demandait sans cesse. Je ne pouvais plus créer en sa présence. Il me « bloquait », tout simplement. Rien ne sortait.
Un jour, je lui demande ce que j’étais pour lui. « Tu es une présence », me répond-il.
Une présence! Le comble de la muflerie! Il en demandait toujours plus, jusqu’à épuisement des stocks. Quand sa « proie » ne peut plus fournir, à bout de forces, il passe à autre chose.
Eternel insatisfait, il partira ainsi.
Si nous avions vécu à une autre époque, où la religion prédominait sur le mode de pensée du peuple, on aurait dit de lui qu’il était « possédé », tant son comportement semble parfois « diabolique » dans sa manière d’agir.
Aujourd’hui, on dit qu’ils souffrent d’une « pathologie ».
Je pense que c’est une manière d’être et d’agir.
Il fut un temps où j’étais prête à me lancer dans une « chasse aux sorcières MPN », tant la haine et la colère m’aveuglaient.
Aujourd’hui, je vis autrement, bien que, tout comme Adzo, subsiste en moi une saine colère, contre lui encore parfois, mais aussi contre moi-même.
J’aime beaucoup Bénabar, et les paroles que vous citez là.
A moi de vous en mettre pour tous celles d’un refrain de Gérard Delahaye, un chanteur local, qui tourne à présent dans les écoles et chante pour les enfants:
« Que tes victoires te soient bonnes,
Que l’on te voie marcher,
Dans les champs de l’air… »
Savourons nos victoires, même si la guerre fut rude, de nous être débarrassés de ces grosses berniques que sont les MPN. Et de cette victoire remportée sur nous-mêmes.
Amitiés,
Forester.
chère forester,
pour moi, pas de « chasse aux pn », ayant été bien trop occupée à sauver ma peau 🙂 ; cependant, lorsque l occasion s en est présenté( fortuitement, je dois dire), faire tourner en bourrique, un pn, fut d une grande…jouissance( je l avoue avec un peu de culpabilité); j avais raconté cette petite histoire sur « portrait du psychopathe intégré dans la société » le 5 juillet 11h13
amicalement
carole
Bonjour, Adzo,
Je compare souvent le ou la MPN à une bernique qui s’accroche au rocher. Mais lequel des deux est le plus solide ?Le rocher ou la bernique?
Pris dans les tourments de leur manque qu’ils ne parviendront jamais à combler , le ou la MPN se trouve emporté par les lames de fond, et se décrochent du rocher , sont un temps ballotés par les flots, avant de se fixer de nouveau sur une autre roche.
J’ai discuté avec un ami du cours de dessin du mardi, au sujet de la perversion narcissique. Il me répond: « C’est parce que je suis faible qu’elle a agi ainsi. » , en me parlant de son ex compagne. Je lui fais remarquer que non, elle a bien su repérer en lui la proie, pour combler son vide affectif. Elle a usé et abusé de ses qualités de père , celui qu’elle recherchait depuis toujours.
Atteint aujourd’hui d’une sclérose en plaques, mon collègue et ami assume très bien ses taches familiales, s’occupe de ses enfants, dont il a la garde alternée.
Le fait que je lui ai donné l’assurance que ses qualités humaines, il les posséderait toujours, a semblé le réconforter. « La preuve, lui ai-je dit: tes enfants ne veulent plus partir de chez toi, quand tu les a en garde. Vous avez l’air de vous amuser comme des petits fous! »
Il a été pillé moralement et matériellement aussi, par son ex, pendant son séjour au centre de rééducation fonctionnelle. Quelle n’a pas été sa surprise de retrouver un appartement vide, à son retour! Il ne restait que son ordi. Informaticien de métier, il s’est aperçu que quelquchose ne « collait » pas. Quand il a demandé des comptes à son ex, il a été reçu par le « nouveau », qui lui a administré une bonne trempe.
Suite à cette agression, il a été reçu par les gendarmes avec des sourires un peu ironiques, qui signifiaient: « Mais vous êtes un homme, monsieur, vous êtes capable de vous défendre! »
Il leur fait voir sa cane en répondant « Ben non, faut croire! ».
Depuis, il s’est « refait » matériellement mais moralement, c’est plus difficile. Surtout depuis qu’il se sait atteint de la sclérose en plaques, qui n’est pas une maladie simple à gérer .
Pour en revenir aux grosses berniques que sont nos ex MPN, je souhaite bien du courage au prochain ou à la prochaine.
L’humour et l’autodérision font du bien, c’est tout un processus de guérison qui s’installe.
Une fois qu’on a compris ce qui ne va pas et les circonstances qui nous ont amenés là, je crois que l’on se sent plus forts pour la suite.
Et faire une petite piqûre de rappel en relisant les 30 critères du PN, par exemple, nous permet de demeurer prudent à l’avenir, de ne plus trop nous investir dans une nouvelle relation, qu’elle soit amoureuse ou tout simplement amicale…
Bonne soirée à vous, Adzo, et à bientôt!
Amitiés, Forester.
Bonsoir Forester;
Votre ami n’a pas tort; nous sommes faibles, mais de nos forces et qu’ils repérent avec leur radar perfectionné … Ma tordue me le disait parfois et jouait en permanence sur cette contradiction, sur ce que je lui apportais (mon côté fort, et féminin je pense), mais en sachant exploiter à fond ma faiblesse , c’est à dire continuer à lui amener toutes ses choses qui lui étaient indispensables malgré l’ensemble de ses pratiques … Pourquoi me disait elle sinon des phrases incompréhensibles pour moi à l’époque, du genre , « j’aime ta faiblesse, ton émotivité »; « ta faiblesse fait ta force » , tout ça dans des vocalises hystéro … Elle me disait ça au fur et à mesure que je me dévitalisais à son contact, elle venait prendre ma force de vie, qu’elle avait bien repèré; et qu’elle n’a pas … Si ce n’est en venant pomper cette vitalité chez un autre …
Une fois, pendant la relation je suis retourné voir mon accupuncteur … Il ne m’avait pas vu, je pense depuis au moins 1 an … Mais là j’avais vraiment besoin … Evidemment il m’avait trouvé amaigri, j’avais largement commencé le régime minceur made by la tordue (j’avais dû perdre une bonne 12 de kgs) … Donc , et c ‘est pas un bavard alors que ça fait 15 ans que je le connais et que je vais le voir à des fréquences variées, il m’ausculte comme il fait d’habitude par prise du pouls, et prise de l’intérieur des mains … On passe sur la table, me fait son test consistant à brûler une petite touffe d »herbe sur la main (mon corps a dû bien mettre une minute à sentir que ça chauffait vaguement) , et là il me dit : Oh putain, c’est quoi qui ne va pas là en ce moment !!! Non mais là vous êtes à fond , là y a trop de Ying/ ou de Yang , je ne sais plus mais en tout cas y avait vraiment trop d’un truc et pas assez de l’autre , vous êtes totalement déséquilibré au niveau énergétique … Bon , on va faire le minimum pour aujourd’hui mais vous revenez me voir dans une semaine » … Du coup il m’a enfoncé des aiguilles dans des endroits qu’il n’avait jamais exploré chez moi, et m’a laissé sur la table … Résultat j’ai dormi 1 heure, sur la table, il avait tapé là où il fallait avec ses aiguilles … Donc il a rééquilibré mais la tordue a contribué à déséquilibrer aussi sec … N’empêche que j’ai pu en parler à mon accupuncteur de cette relation et il m’a dit que c’était totalement déjanté … Je confirme , un peu plus de 2 ans plus tard
Elle me disait parfois qu’elle n’avait pas d’ego ??? Ah bon pourtant tout le monde en a un … J’ai compris en fait, en effet elle n’a pas d’ego (elle est vide) mais ce qui lui redonne son ego, c’est de venir en pomper un autre … Pour ça aussi qu’elle va de proie en proie, elle en change soit parce que la proie est usée jusqu’à la corde, qu’elle n’a plus rien à donner soit parce que la proie se révolte …
Mais oui, nous sommes forts de nos faiblesses parce que désormais, aprés être passés entre les griffes de tels engins, on connait les faiblesses qui nous les ont faits croisés … Là du coup, on devient plus fort …
Bonne soirée à vous et w.e … Ici , ça sent l’automne , ça fraîchit le soir mais on aura ces quelques jours avec effet de foen , remontant d’Espagne, un vent du Sahara qui franchit les Pyrénées parfois
Adzo
Bonsoir tout le monde,
Je suis en train de repenser au commentaire de Adzo dans lequel il disait qu´il fallait qu´il occupe Madame ….je n´ai pas eu a occuper Monsieur mais á meubler sa vie .
Le dilemne de ces gens se joue entre le désir de vivre , de sortir de leur carcan et la peur du changement , car qui dit changement dit forcément se heurter á ses propres limites , etre confronté a ses propres peurs et angoisses ….une chose que le pn ne peut pas faire car il est parfait et infaillible . Vivre avec quelqu´un plein de vie, d´idées …semble etre la solution. Et c´est la solution pour un temps , jusqu´au jour ou le pn s´aperçoit qu´il ne peut pas suivre . Le partenaire avance …lui , il piétine. Le déséquilibre de la relation devient plus important , il ne supporte plus .
Le changement et par conséquence l´évolution , le développement est l´énnemi du pn . Ceci explique pourquoi 5-10 ans plus tard on les croise et ils n´ont pas changé d´un poil du moins en ce qui concerne leur comportement.
Mon ex critiquait la vie de ses parents qu´il trouvait chiante , je suis sure pourtant que c´est exactement la vie qu´il mene aujourd´hui .
je souviens avoir lu qu´ils nous haissent un jour pour les memes raisons pour lesquelles ils nous ont « aimé » un jour . Et il y a du vrai dans cette phrase , en tous les cas en ce qui me concerne . Il m´a reprochée ce qu´il aimait en moi . Interessant !
Ce que le pn ne supporte pas ce sont les joies ,le bonheur , le plaisir et le succes que l´autre peut ressentir ou avoir – car lui , il ne sait pas ce que c´est . Il n´est pas capable d´apprécier ce qu´il a, il n´a jamais assez …c´est un etre qui n´est jamais rassasié.
Pourtant je trouve qu´il n´y a rien de plus beau que de voir la personne que l´on aime etre heureuse ou réaliser ses reves , ses envies .
Quand j´y réfléchis je me dis que c´est une mort intérieure , un « non » á la vie en tous les cas.
Ils connaissent les pulsions et les besoins naturels qu´ils doivent assouvir rapidement mais ne connaissent pas le plaisir des sens et tout court le plaisir . Mon ex était un peu « lourdingue » sur pas mal de choses.
Ils parlent de la morale , de la beauté , de la philosophie , de l´art , de la simplicité sur la base de choses qu´ils ont entendues , apprises …..ils ont fait plein de choses mais n´ont rien vécu . La profondeur leur est inconnue .
Mon Dieu ….finir sa vie avec quelqu´un comme ça, c´est l´enfer , la prison …..comme quoi, la vie fait parfois bien les choses et meme si c´est avec violence .
J´écoutais dernierement l´agneau de Bénabar et je dois dire avoir eu un déjà vu :
» et comme il tient quand même a avoir des avis,
il prend ce qu’on lui donne et répète ce qu’on lui dit.
Il aime quand c’est simple facile et carré,
les vérités sur cintres, le prêt a penser,
c’est la cible idéale des démagogues de tous bords,
suffit qu’on le brosse dans le sens du poil pour qu’il soit d’accord. »
Je vous invite a´l´écouter , elle est trés marrante .
Sur ces mots je vous souhaite á tous et á toutes une trés bonne nuit.
Val
Bonsoir Val,
Je ne peux que la retrouver dans vos propos …
Notamment quand vous dîtes qu’elle finissait par me haïr pour les mêmes raisons qui l’ont faites « m ‘aimer » … En effet, qu’aimait elle chez moi quand elle était capable de me le dire : ma capacité à dire mes émotions, ma conversation, ma tolèrance, ma qualité d’écoute … Toutes qualités que je ne savais pas avoir à ce point, mais bon passons … Et bien figurez vous que c’est exactement ce qu’elle détestait chez moi … Lorsque je disais mes émotions (que ce soit lorsque je l’aimais ou lorsque j’en avais ras le bol), elle n’aimait plus cette qualité là chez moi, ma conversation si elle n’était pas en parfait accord avec ce qu’elle pouvait dire , elle n’aimait plus …
Mes joies et bonheurs, petits ou grands, la faisaient profondément chier en fait, soit elle méprisait dédaigneusement, soit elle les jalousait, les enviait … Notamment ma relation avec ma fille , mais y compris les joies et satisfactions que je pouvais avoir dans mon boulot par exemple, mes sorties, mes loisirs .. En même temps, je la comprends, elle ne trouvait plus que routines, ennui et frustrations dans son boulot … Combien de fois m’a t’elle dit penser à changer de boulot d’ailleurs, et faire les démarches nécessaires … Du pipeau !!!
Elle a pu me faire des coups vraiment tordus sur mes satisfactions par rapport au boulot, car évidemment selon elle , je n’étais pour rien dans le succés des élèves au bac par exemple, ni mes collégues d’ailleurs …
Y compris des plaisirs simples lorsque j’allais à l’Océan avec ma fille, et qu’on se régalait dans les vagues, il fallait qu’elle crache dessus finalement, en venant m’expliquer sa phobie de l’Océan … Je lui expliquais alors que si ma fille n’avait pas cette phobie, c’est peut être parce que depuis l’âge de 4 ans j’ai habitué ma fille aux vagues, à l’Océan, en y allant petit à petit ; mais que je ne pouvais rien à sa phobie à elle à l’âge adulte … Que si elle le souhaitait je pouvais l’aider à affronter cela en venant avec moi dans les vagues, progressivement, mais bien sûr qu’elle préférait ne pas affronter ses propres phobies, préférant continuer à renacler … Ou alors fallait il que je sacrifie mon plaisir pour elle …
Elle se permettait de critiquer un film que j’avais pu voir au cinéma et qu’elle n’avait pas vu; parce qu’elle ne l’avait pas vu avec moi (mais le voir avec moi , pas possible ; des summums dans le Double Bind) et ça elle me l’a fait plusieurs fois … Comme si je critiquais un livre que je n’ai pas lu ….
Le désir de vivre, leur envie et leur impossiblité en même temps de sortir de leurs carcans et frustrations en tout genre , je ne peux que confirmer … N’est ce pas elle qui me disait régulièrement qu’elle n’avait pas vécu depuis longtemps, que je la faisais revivre … Toutes ses entreprises de re-séduction lorsqu’elle était allée trop loin, qu’elle comprenait que je lâchais la relation, où elle me bombardait de messages, sms, mails bien tordus, son incapacité à s’assumer seule, à faire comme avant , lorsque je n’étais pas là pour écouter sa complainte , tout en projettant sur moi ses angoisses et frustrations en tout genre
Et alors que dire de ma « culture », et plus modestement de ce que je sais de part ma formation et mon métier … Combien de conneries a t-elle pu me sortir , directement sorties des inepties qu’elle pouvait entendre dans la plus mauvaise presse audiovisuelle (ce « prêt à penser » dans les paroles de Benabar) , sur des domaines que malheureusement je connais un peu lorsqu’il s’agissait d’informations économiques et sociales … Si je m’autorisais à lui dire qu’elle se trompait, que ce n’était pas aussi simple, voire que c’était carrément des conneries, ça ne lui allait plus du tout , j’étais docte, me dressait en prof, donnait des leçons …
Du coup, à force, je n’abordais plus ce genre de sujets avec elle, et quand c’est elle qui me demandait pour avoir un avis, j’esquivais , ne lui disais plus ce que j’en pensais … puisqu’elle savait, elle …
Sans parler de ses catégories et certitudes morales, avec des stéréotypes et des phrases toutes faîtes , tirées de la bonne vieille morale des familles … C’est joli l’expression de Benabar, « la vérité sur cintres » …
De même les conneries qu’elle a pu me dire sur l’Andalousie, uniquement par ouie dire et alors qu’elle n’y a jamais foutu les pieds alors que de mon côté, j’y suis allé 4 fois, et parfois sur des périodes assez longues … Sans parler de son chantage à l’amour la dernière fois que j’y suis allé avec ma fille, alors qu’elle était au courant 6 mois avant, que je lui ai proposé de venir, mais non, elle ne pouvait pas à cause du boulot, mais pour se plaindre à moi, au dernier moment, non pas de ne pas venir mais que je ne serai pas là pour une semaine … C’est formidable à vivre, casse-couille, oui …
Franchement tout ça, je lui laisse, sans regrets … En effet, Val vous avez raison, elle n’était jamais rassasiée, elle était sans limites, n’en avais jamais assez, ne savais pas se satisfaire de ce qu’elle avait , même si elle avait un discours de façade par rapport à ça …
Vous voyez à la fin de votre message, vous dîtes que vous nous invitez à écouter la chanson de Benabar, autrement dit ce n’est pas un ordre … Avec la tordue, ça aurait été un ordre et si je n’y obéissais pas, y compris dans les domaines culturels, ben vous savez quoi , « hé ben , c’est que je ne l’aimais pas » … Tordue, va
Je vous souhaite une bonne soirée , et un bon we .
Adzo
Bonsoir Adzo ,
je m´imagine trés bien que votre relation avec votre fille était pour elle insupportable . Ils/ elles ne supportent pas le bonheur des autres . Aprés tout vu de cet angle , cette rupture n´est pas seulement mieux pour vous mais aussi pour votre fille , qui serait devenue une concurrente á ses yeux . Elle en aurait bavé un jour elle aussi .
Mon ex ne supportait pas la bonne relation que j´ai avec ma famille, mes ami(e)s et mes collègues. J´imagine effectivement que pour un malade pareil vivre aux cotés d´une femme comme moi c´est assez infect !
Je me permets de vous demander : avait-elle des ami(e)s de longue date ? je pense que vous voyez ce que je veux dire : pas des connaissances mais bien des amis.
Je me permets de poser la question á tout le groupe ici car nous avons constaté avec une amie, que la plupart n´avait pas de meilleur copain , d´amis de trés longue date ….la plupart des soi-disant copains étaient des » apparitions éphémères » pour ne pas dire des » bouche-trous » . ( comme nous d´ailleurs ! ) .
Non Adzo vous n´aviez pas le droit d´avoir une bonne relation avec votre fille …..vous n´aviez pas le droit de savoir ce qu´elle ne sait pas …..
En ce qui concerne le « prét á penser » mon ex était trés éloquent et sait se vendre trés bien, il s´est toujours débrouillé pour se trouver dans des situations ou avec des gens au milieu desquels il pouvait briller par son « savoir », qu´il a certes dans certains domaines mais que j´ai surestimé. Si au court d´une soirée , nous passions á un sujet ou il n´avait rien á dire ou il était » sec » …il devenait désagréable, faisait le fanfaron ou détournait la conversation. Si il tombait sur quelqu´un de plus fort que lui ….l´histoire pouvait tourner au vinaigre . Au point , que nous n´étions plus invités nul part car personne ne le supportait .Au mariage de mon collégue , toute l´équipe avait ete invitée avec partenaire …sauf une , moi ! La raison mon collégue me l´a avouée aprés la rupture.
Qu´ils aillent tous au diable ….
Bonne nuit et bon dimanche
Val
Bonsoir Val,
Votre interrogation est tout à fait légitime, et la réponse est non … Elle a bien 2 ou 3 vieilles amies mais qu’elle voit assez peu; par contre côté masculin, c’est le désert , et elle s’en plaignait d’ailleurs; accusant les autres de lui piquer ses amis … Donc personne, sauf « les bouches trous » qu’elle se trouve, en effet, qui sont, par définition, de passage, qui ne restent pas longtemps …
Je pense (j’en ai des indices) qu’avant moi, peut être même en même temps au moins pendant une période, elle a eu un contact masculin mais qui n’a pas duré … Je n’ai pas cherché à en savoir plus mais les indices concordent et elle se mélangeait les pinceaux parfois en venant me parler de trucs dont elle ne m’avait pas parlé , en tout cas pas à moi 🙂 ; elle se « trahissait » quoi … Enfin à ce moment là, j’étais encore libre et conscient de moi-même avec la tordue, je la gérais tranquillement , enfin c’est ainsi que je le vois maintenant… Probablement qu’elle me testait , pour voir si je serais jaloux, je n’en sais rien … Ou qu’elle testait la capacité de résistance de ses futures proies pour savoir laquelle serait la meilleure ….
D’ailleurs, à propos de ses « amies/s », plutôt connaissances, selon elle, ils étaient décevants, « ils ne faisaient pas la différence »; ben voyons, bien sûr si elle ne pouvait pas obtenir d’eux / elles ce qu’elle voulait … ; et elle était capable de me dire qu’elle n’avait que moi … D’ailleurs, elle n’avait que moi, elle voulait m’installer dans la position du confident, sans véritablement me demander mon avis, de celui à qui on dit tout , n’ayant personne d’autre pour le faire … Parfois, je me posais la question à moi même : pourquoi fait elle ça avec moi, elle n’a pas de bonnes vieilles copines pour raconter tout ça ? Pourquoi lui faut il un homme d’âge mûr pour se confier à ce point et que finalement elle connaît depuis peu ?
Elle me disait aussi qu’elle n’aimait pas la compagnie des autres femmes, hormis ses 2 ou 3 vieilles amies … Et je comprends pourquoi, pour elle se sont des rivales car elle considére que les autres femmes sont comme elle , et donc elle pense qu’elle ne serait plus au centre dans sa séduction de nouvelles proies … Je sais aussi que certaines anciennes copines à elle avec lesquelles ça a clashé, la détestent viscéralement, étonnant non …
Oui, vous avez raison pour ce qui concerne ma fille, la tordue a pu même me faire des scènes sur ce sujet , tellement elle me pompait de temps que je ne passais plus avec ma fille, mais considérant que je n’étais jamais là pour elle … Comme si j’avais à choisir entre elle et ma fille … Une fois, je lui ai dit d’ailleurs; que s’il fallait que je choisisse , je choisirais ma fille mais qu’en tout cas, je n’en voulais pas une (autre) de plus de 30 balais … Mais elle avait une mauvaise foi sidérante la tordue avec moi en tout cas … Etant donné qu’elle ne passait pas aux actes de ce qu’elle disait, des fables auxquelles elle voulait que je crois pour continuer à avoir mes services; alors je lui demandais si elle avait ce genre de relations (et d’exigences) avec les hommes et combien de temps ils tenaient en moyenne … Elle rentrait en fureur …
Pour les conversations, vous avez raison, si elle ne maîtrisait pas un sujet, ça ne l’intéressait pas, elle détournait la conversation, pour parler de ce qu’elle connaissait et d’elle … Ca ne me dérangeait pas d’ailleurs car elle m’apprenait des choses, elle avait des points de vue qui pouvaient être intéressants, mais ce que je n’acceptais pas/plus à la longue c’était son attitude tyrannique, autoritaire, dictatoriale si jamais je pensais différemment d’elle … Elle m’a eu fait quelques séances intéressantes où elle concluait inévitablement, « c’est bien on a bien pu discuter ce soir, ça me plaît quand ça se passe comme ça, je t’adore » … T’as gagné oui, moi je sortais épuisé, vidé, face à ses monologues, ses avis à portée universelle … , sans pouvoir en placer une mais en me demandant mon approbation, ma bénédiction … Mais elle était contente 🙂 Amen …. Parfois, elle me lisait de la poésie ou des passages entiers du bouquin qu’elle était en train de lire , et je devais m’extasier devant le style de l’auteur alors que bon, y avait pas de quoi casser 3 pattes à un canard….. Une fois, j’ai eu droit pendant bien 2 heures à l’ensemble des livres qu’elle avait lu au cours de son adolescence; un festival …. Pourquoi a t-elle eu un tel besoin de me dire tout ça, je ne sais pas, mais par contre c’est long … Mais rien ne la ravissait plus que lorsque j’étais d’accord avec elle; alors là , elle trouvait ça tellement génial …
Voyez un peu quoi … , le genre d’engins … Mais l’idée de Forester est intéressante: on pourrait les envoyer dans l’espace, en plus ça ne les changerait pas vraiment tellement ils/elles sont dans une autre dimension ….
Bonne soirée à vous.
Adzo
Cher Adzo,
Y’a pas photo, je préfère mon vieux toutou, qui a aussi vu du rude avec mon ex PN, qui le maltraitait quand je n’étais pas là, ou ne faisait pas du tout cas de lui en ma présence. Mais j’ai toujours veillé à ce que mon compagnon à quatre pattes ne manque de rien et l’ai suffisamment protégé afin qu’il ne subisse pas le pire. Je le donnais donc à garder chez une amie, qui s’en occupait fort bien.
Je préfère les relations avec le monde animal, plus « binaires », après ce que j’ai pu vivre avec mon ex PN. D’ailleurs, entre bêtes, on se comprend. La preuve: puisque chats comme chiens viennent d’instinct vers moi, sans que je les y force.
Je reprendrai, pour conclure, cette citation de Byron, qui fit graver en épitaphe, sur la tombe de son chien: « De l’homme , tu avais les vertus, sans en avoir les vices. »
Oui, ça veut tout dire. Je suis trop heureuse en compagnie de mon toutou.
Quant à nos petites mascottes du club de dessin, nous les retrouverons la semaine prochaine.
Ma mère a sept chats, elle vit à la campagne, c’est plus facile. Une partie d’entre eux viennent de la SPA, les autre, ont été recueillis ça et là.
Longue vie à votre petite minette, qui vous apportera beaucoup plus de joies que cette tor-penn qui vous demandait l’impossible. Je plains son nouveau compagnon, j’espère qu’il comprendra vite sa douleur….
Mais ceci n’est plus votre problème, vous avez mieux à faire, à présent.
Amitiés de Bretagne, où le temps commence à virer à la pluie.
Forester.
Chère Lalouette,
Mon ex MPN, lui aussi, à l’écouter parler, donnait l’impression que lui et lui seul, faisait tout dans la maison. Il y passait au moins quatre heures par jour, et, pour bien montrer qu’il avait accompli un réel exploit, il soufflait très fort , comme s’il venait de courir le marathon.
Je fais les courses deux fois par semaine, c’est largement suffisant, et ça dure en tout une demi heure.
Et je n’en fais pas tout un parakèsse. J’ai autre chose à faire, de plus intéressant.
Ce n’est pas la modestie qui les étouffe, ces MPN… Loin de là ! 🙂
Amitiés de notre Bretagne, où le temps va virer à la pluie.
Forester.
Bonsoir, Carole,
Tu as parfaitement raison, je me suis un temps usé le tempérament à essayer de soulager les maux de mon ex PN, sans aucun résultat, puisqu’il se complaisait dans ce mal
être sordide. Alors, j’ai laissé tomber, puisqu’ aucune réponse ne semblait le satisfaire réellement. Les réponses , il les avait en lui, mais n’a jamais pris la peine de vouloir chercher la cause principale de son mal: c’est à dire ce qu’il est vraiment.
Aujourd’hui, nous avons fêté la mise à la retraite d’une collègue et amie, avec un bon repas au restau, chose qui aurait été carrément impossible si j’étais encore avec lui.
Il ne supportait pas que je sois hors de ma maison, et ne supportait encore moins ma présence à ses côtés.
Faut pas chercher à comprendre, avec ces gens là. Ils sont trop compliqués pour nous.
Bonne soirée à toi, à bientôt,
Amitiés,
Forester.
Bonjour à tous,
Rien de grave chez mon ex tordu qui, tout de même, se plaignait continuellement de son ennui. Ben oui… quand on ne fait rien de sa journée, les heures passent lentement ! Pour lui, c’était un peu « Ah, quel ennui de rien faire quand les autres travaillent et comme c’est pénible de ne pouvoir téléphoner aux gens occupés au boulot pour leur raconter notre ennui ! »
Quand, par hasard, il lui arrivait de faire plus de 3 choses différentes dans la même journée (disons une visite chez le dentiste, une lessive et une course à la poste), j’avais droit bien évidemment à un compte rendu circonstancié de sa journée (à croire qu’il avait grimpé l’Everest), assorti d’une complainte interminable sur les tracasseries du quotidien. Auxquelles les autres font face habituellement sans trop de problème. Bref, le monde est hostile au PN.
A lui seul, d’ailleurs… Et si on ne le plaint pas toute la soirée après son aller retour à la poste, c’est que, vraiment, on n’a pas de coeur !
Amitiés du Bordelais où le soleil joue à cache-cache avec les nuages aujourd’hui. Si les journées sont encore très belles, il commence à faire frais le matin et en soirée ; une petite laine s’impose !
Bonsoir Lalouette,
Bien sûr qu’il fallait que je console la tordue de tous les tracas quotidiens qu’elle pouvait avoir … , surtout si elle avait croisé un de ses « enièmes boulets » (oui, car tout le monde, tant au masculin qu’au féminin, était potentiellement un boulet, pour elle) en faisant ses courses, et là j’avais droit à un récit de ses moments terribles, homériques de la vie urbaine …
Comme ce dilemme, lors de sa phase de séduction et avant que mon régime minceur ne démarre, pour savoir quoi manger le soir, des choix cornéliens assez souvent, les douzes travaux d’Hercule …, avec ses « je ne sais pas ce que je vais me préparer, t’as pas une idée » … Ben non … Enfin, si , moi ce soir ce sera magret et frites maison, à la graisse de canard … « Tu m’invites » … Bien sûr ma belle, mais bon t’as 200 bornes à faire quand même… « Pfff, tant pis, c’est dommage que tu habites si loin (bien sûr c’est moi qui habitais trop loin, jamais l’inverse, normal c’est ma faute 🙂 ), sinon je viendrais tout le temps te voir, tu me remontes tellement bien le moral » … « N’empêche, je sais pas trop quoi manger ce soir, et puis de toute façon, j’ai des problèmes avec les odeurs en ce moment » … Et elle me plantait là, en me disant que ça n’allait pas bien du tout et qu’elle allait prendre un bain … Ok ça marche, Cléopâtre …
Ce sont des moments étonnants à vivre, avec des dialogues surprenants par moment, des situations complétement inattendues, on pourrait en faire un film comique, en fait …
Comme je suis enseignant et que je suis pas mal chez moi, et que de son côté à elle, la plupart de son boulot elle le faisait chez elle; elle comptait sur moi pour se désennuyer, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, mais sans piger que chez moi, j’avais quand même du boulot … Mais pour elle non, c’était pas du boulot … Et puis, bon, j’étais là pour la divertir, la faire rire, selon elle sinon, c’est que je ne l’aimais pas … Voyez entre le rôle de psychiatre, de devin, de clown, d’homme-pansement, on finit par se perdre dans tous ces rôles …
Parfois, je m’étonne d’être tombé sur une engeance pareille et d’avoir tenu si longtemps … Je n’étais plus moi …
Ici aussi, on sent l’automne qui pointe son nez … Les journées sont belles, mais le soir ça se met à cailler un peu plus tôt ….
Adzo
Cher Adzo,
« se désennuyer »… Vous ne pouvez pas savoir comme ce mot résonne ! En effet, mon philo tordu l’utilisait très fréquemment, las qu’il était de traîner sa carcasse toute la journée de l’ordi au canapé ! Et il m’envoyait régulièrement des sms pour me dire qu’il souhaitait « se désennuyer » un peu !
Votre ex me paraît également très habile, dans le rôle de l’éternel victime avec ses « je suis mal, j’ai besoin d’aide !!!!! ». Incroyable, sa façon de vous culpabiliser à distance avec l’histoire du repas qu’elle n’arrive pas à se préparer elle-même et le bain qu’elle va donc prendre à la place de son dîner, histoire de vous faire comprendre que vous êtes impuissant à l’aider dans ce problème existentiel en plus de lui faire l’offense d’habiter trop loin. Une sacrée tordue, elle aussi !
En fin de compte, ces manipulateurs ne sont que des pré-ados caractériels, toujours dans le besoin, à se plaindre de tout et à brandir la « non preuve » d’amour dès qu’on ne cède pas à leur caprice. Il m’arrive parfois de rigoler en repensant à certaines scènes, de plus en plus, c’est un net progrès par rapport au début de l’été. (Mais bon,souvent je suis encore en colère… Grrrr !!!)
Mes amitiés
Chère Lalouette, et vous toutes
Vous me semblez effectivement avoir repris du poil de la bête par rapport à cet été lorsque je suis arrivé sur ce blog, (et j’en suis très content pour vous et vos enfants) ; et finalement même si la colère est toujours là (c’est mon cas aussi parfois, mais la colère est saine, en tout cas c’est une énergie) , l’humour permet de mettre encore mieux à distance, en se rappellant par exemple des caprices qu’ils/elles pouvaient nous faire … Ma psy m’encourage toujours dans cette voie là, même si je suis passé largement à autre chose avec elle : la tordue est de plus en plus absente de mes discussions, on explore ce qui a pu me faire la rencontrer; du coup je fais de demi-découvertes (des choses que je n’arrivais pas forcément à verbaliser mais que je savais plus ou moins, mais l’inconscient est malin pour masquer ce qui dérange tant que la personne ne veut pas vraiment le savoir, se l’avouer, notamment sur cette tendance à croiser des pompes moelles et à me laisser happer … ) … Donc voilà, je refais ma biographie, une partie en tout cas, notamment par rapport à des femmes importantes de ma vie … Je travaille (et je n’en suis qu’au début) sur les origines de ma dépendance psycho-affective sans laquelle la tordue n’aurait jamais eu de prises sur moi …
J’ai fait lire (car elle l’a bien voulu) ma lettre de 130 pages à une amie au courant de toute l’histoire … Elle m’a avoué qu’au début elle avait peur de la lire tant elle s’attendait à une lamentation de ma part sur 130 pages .. Et en fait , elle a été agréablement surprise parce que tout est dans l’humour, avec quelques piques cyniques, y compris sur moi-même, l’auto-dérision, ce qui n’empêche pas l’analyse , au contraire même peut-être … Mais j’ai mis 6 mois pour faire ça et d’ailleurs je n’éprouve plus du tout le besoin de continuer à le faire … Ma lettre destinée à sa nouvelle proie (à moi même finalement, par rapport à la tordue) est finie … Alors peut être que j’éprouverai dans quelques temps, le besoin de m’écrire vraiment qu’à moi-même
Grâce à l’humour on mesure tout le ridicule, le côté enfantin, pré-ado en effet, on perçoit toute une partie de leur jeu auquel ils croient sûrement eux-mêmes dur comme fer mais leurs manigances et manipulations apparaissent pour ce qu’elles sont, tellement c’était parfois très grossier mais dans lesquelles on est tombé parce qu’on voulait bien croire à des fables … J’aime bien l’expression de Françoise sur les gains/bénéfices (ma psy a exactement ce même langage) car ça traduit bien ce qui fait que l’on reste dans une relation toxique -on est aussi un enfant- jusqu’au moment où les coûts/coups deviennent trop forts, violents …
J’ai des épisodes fabuleux en mémoire avec elle … Bien sûr que ça lui était pratique de me reprocher la distance mais lorsque j’ai pu lui proposer des solutions pour régler ce problème ça ne lui allait pas non plus; encore mieux si c’était elle qui était dans les parages, mademoiselle ne pouvait pas passer me voir, elle était trop débordée ou fatiguée, avec des alibis plus foireux et bidons les uns que les autres… Etonnant de la part d’une personne qui dit vous aimer tant … C’est à ce genre d’absences de preuve de ses actes par ses mots que j’ai pigé à la longue qu’elle se foutait de ma gueule, qu’elle me prenait pour son domestique, son serviteur et esclave, pour un paillasson émotionnel au gré de ses convenances et besoins narcissiques et que son « amour » était indexé sur ses intérêts stricts là dessus … Car non, elle n’aime pas, elle a besoin comme vous dîtes …
J’aime bien votre expression des « non preuves d’amour », argument toujours brandi lorsqu’on refuse d’obeir à leurs caprices en tout genre … « Si tu m’aimais, tu ferais ça », la culpabilisation à l’amour , premier principe de la manipulation chez Isabelle Auga-Nazaré … C’est lorsqu’on commence à avoir ce genre de lectures salvatrices que l’on commence à piger ce qui nous arrive, tellement avant on est enfumé, même si des doutes commencent à naître …
« Que veulent les hystériques ? ils ne veulent pas notre confort, nos objets, ils veulent ce que nous n’avons pas, c’est à dire notre manque. Comment y aurait-il chez nous une place pour autrui si de tels manques n’existaient pas ? , l’hystérique cherche un homme ayant le courage de reconnaître en lui un vide, un manque où elle pourrait au moins un temps prendre place. Autrement dit, elle recherche, elle désire le manque de l’autre. Si à cette recherche, l’autre répond par l’offre d’un objet, la mobilité permise par la recherche d’un lieu vide se fige, et l’hystérique bascule dans un état fixé, trop souvent définitif .
Je pense que cette citation ne s’applique pas forcément à vos PN mâles qui ont voulu vous piller matériellement … La mienne n’a pas eu cette possibilité mais ce vide passager et affectif que l’on peut avoir pour se lover dedans … Elle est venue stimuler ma dépendance psycho-affective, pour s’y engouffrer pour mieux satisfaire et combler la sienne, son vide fondamental … Jusque là l’hystérique et sa proie sont des miroirs psychologiques mais l’hystérique engueule sa proie si elle ne vient plus satisfaire ce plaisir de manque de l’autre dont elle se délecte .. Et si l’autre lui offre cette place qu’elle souhaite dans ce manque, alors l’hystérique se lasse et s’ennuie, veut trouver un autre endroit vide à aller séduire et envahir … Et ainsi de suite …
Bonne soirée à vous toutes
Adzo
Bonjour, Adzo,
Ainsi, tout comme moi et nous toutes et tous ici, nous y avons eu droit, à cette litanie de maux qui étaient le condensé du Larousse médical !
Mon ex PN se plaignait aussi de divers malaises : mal aux genoux; du coup, il se fait opérer, avec séances de kiné ensuite, mais le kiné n’était pas bon, selon lui, il avait toujours aussi mal. Le matin, « ses yeux tournaient », du fait qu’il n’avait pas dormi, or, il s’assoupissait quelques heures sur le canapé.
Chose plus étrange encore : il avait toujours le même vision, entre la veille et le sommeil: il voyait se dessiner un profil, avec un oeil, puis le reste d’un visage: celui de sa fille aînée, qu’il avait abandonnée à l’âge de trois ans. Il me posait des tas de questions sur ce phénomène étrange: je lui répondais que je ne suis pas toubib, mais que j’en parlerai au mien, qui a évoqué un « état d’exception » que l’on connaît parfois, entre la veille et le sommeil. Trouvant cette réponse peu suffisante, il en parle à sa soeur, car celle-ci, selon lui, connaît tout en médecine: elle ne savait pas non plus.
Je pense que s’il avait moins picolé de whisky, déjà, il n’aurait pas connu ces troubles. On aurait dit qu’il les entretenait bien pour que l’on s’intéresse à lui.
Par contre, s’il m’arrivait d’avoir de grosses crises d’asthme, il me disait en ricanant: « Crève ». Ce à quoi je répondais: « Oui, mais tu partiras le premier. »
Ses genoux lui faisant mal, il tapait dessus à coups de poing, histoire de faire passer la douleur par une autre, plus intense.
Ah! J’oubliais aussi ses crises d’étouffement, lui aussi… Etrange, non, leurs somatisations ou pseudo-somatisations.
Des malades imaginaires, alors que nous, nous devions, selon les dires de mon ex MPN: « Souffrir en silence ».
Bon débarras! Je ne sers plus de garde malade. Je préfère prendre soin de mon vieux toutou de quatorze ans, qui me rends bien les bons soins que je lui prodigue, lui, au moins.
Et sans oublier les chatons du club de dessin qui ne manqueront pas de nous rendre visite la semaine prochaine, à la joie de tous. Ils sont devenus nos mascottes. Comme ils sont mignons!
Amicalement,
Forester.
Chère forester,
je dirais meme plus: il ne faut SURTOUT pas essayer de trouver des solutions à leurs divers maux hypocondriaques, car instantanément, en surgit un autre, bien pire ( surtout pour nous 🙂 )
amicalement
carole
Bonsoir chère Forester,
Je vous comprends bien quand vous dîtes que vous préférez votre chien de 14 ans qui doit largement vous rendre les soins que vous lui prodiguez … C’est aussi pour cette raison que j’ai adopté une chatte, il se trouve qu’elle est très câline et joueuse; d’ailleurs elle s’est totalement acclimatée à la maison, ainsi qu’à ses habitants, comme si elle avait toujours vécu là, se tente quelques sorties dans le jardin … Les chatons risquent en effet de revenir au cours de dessin surtout si vous leur donnez à manger, ils ont trouvé le bon plan …
Sinon, la complainte maladive est en effet un moyen d’attirer notre attention, qu’on s’intéresse à eux/elles; des appels permanents pour que l’on veille sur eux … Mais c’est fatigant, usant à la longue …
Avec le recul, je comprends bcp mieux ce que souhaitait de moi ma tordue … Elle avait ses façons de le dire mais qui étaient assez mystérieuses quand on n’est pas psychiatre … Par exemple, citant souvent le Petit Prince de Saint-Exupéry, elle me disait « que je ne l’aimais pas », « que l’on aime bien qu’ avec le coeur » … Et tout un tas d’autres formules à elle et très emphatiques que j’ai pu oublier …
Tout ceci n’est pas forcément faux d’ailleurs, mais elle aurait voulu que je vois avec mon coeur ce qui n’est visible qu’avec la tête, la réflexion; et certainement pas avec la tête dans le guidon d’une relation fusionnelle et tordu …
Je sais maintenant ce qu’elle me réclamait en réalité; elle voulait à la fois que je la reconnaisse dans sa maladie, que je la devine pour elle, et que je l’aime malgré cela … Elle me reprochait en fait de ne pas l’aimer assez pour voir sa maladie, en la devinant instinctivement, par une sorte d’amour pur et transcendant qui m’aurait donné les pouvoirs et les savoirs d’un mage et d’un psychiatre réunis, malgré ses pratiques invasives et destructrices… Là, j’aurais été, pour elle, un vrai maître, sauf qu’elle me pompait une telle énergie, m’envahissait tellement, que je ne pouvais pas réfléchir, me poser, mettre à distance, comprendre … Ce que j’ai réussi à faire, par contre, lorsque j’ai coupé la relation, que je n’avais plus ses envahissements permanents …
Elle avait des propos sybillins et énigmatiques sur elle même , quand elle me disait , par exemple, « qu’il fallait l’apprivoiser » ou encore « qu’elle n’était pas comme ça pour rien » … Bref, il fallait que je la gère, l’assume intégralement, et surtout psychologiquement et affectivement … Oui sauf, que voilà, je ne suis pas dompteur de panthères sauvages …., je préfère les chats domestiques …
Bonne soirée à vous,
Amicalement Adzo
Ahhhhh, mon cher adzo,
« que je la reconnaisse dans sa maladie »; croyez moi, quand c est fait, les choses empirent pour nous …:)
amicalement
carole
Chère Hélène,
C’est sûr qu’en cette période de rentrée, ce n’est pas simple de circuler et que vous devez être bien fatiguée en rentrant le soir!
N’ayant pas eu de réponse pour ma demande d’appartement, je vais me mettre en quête d’un autre logement, situé à la campagne, de préférence. Ce sera pour moi un « retour aux sources ». La vie y est plus calme, les gens aussi. A la campagne, on en s’ennuie jamais, car tout change constamment. Tout le monde se connaît , c’est bien et c’est mal aussi.
En ce qui concerne mon ex MPN, lui aussi demandait sans cesse des preuves d’amour, d’ordre pécuniaires, le plus souvent. Très dépensier de nature et enclin à la folie des grandeurs, il lui manquait toujours un sou pour faire deux. Il avait trouvé la bonne poire, jusqu’au jour où j’ai carrément coupé les robinets. Plus de preuves d’amour, vous rendez-vous compte! L’horreur absolue pour lui, la lucidité qui était revenue pour moi! D’où des crises de colère nocturnes, quand il venait me réveiller en m’insultant.
Je crois que nous toutes et tous, ici, avons assez donné de notre personne, non?
Il me reprochait aussi de ne pas être assez démonstrative dans l’expression de mon amour pour lui.
Je reconnais que je ne suis pas du tout tactile, et plutôt pudique dans l’expression de mes sentiments. C’est une façon d’être, héritée d’un patrimoine parental, générationnel, et aussi la coutume des habitants de la région où je vis.
On se fait la bise pour se saluer, et, quand on n’a pas revu une ancienne connaissance depuis longtemps, on s’écrie : « Ohio! Toui! « , ce à quoi notre interlocuteur répond, le plus souvent: « Ben dis donc, j’croyais qu’t’étais morte! », avec de gros rires à l’appui.
Ensuite , on va prendre un verre au bar du coin, histoire d’échanger des propos.
Le « Ohio! Toui! » est une expression typiquement de chez nous. » Toui! », c’est la déformation du mot « Dieu », en breton. Ce n’est pas un juron, si l’on n’y met pas le « Sacré nom de Toui! », ou le « Gast! » (à prononcer « Gachte »). Et dire « dame » à chaque fin de phrase, était , à l’origine, une invocation à la « Notre Dame »,même si l’on n’est ni croyant , ni pratiquant, on le dit assez couramment.
Il n’y a pas encore si longtemps que cela, il était fort mal vu qu’un couple d’amoureux s’embrasse en public dans la rue. Soit ils se tenaient par la main, ou par l’auriculaire.
Vous voyez, Hélène, je vous fais encore un cours sur les coutumes régionales, mais j’aime bien vos expressions : « Oh! Doux! », ou alors « le petit clin d’cil », « la blonde », « ça coûte une blinde, tout ça! » « Bon dieu de tabernacle! ». Je l’ai entendu dire aussi par nos « cousins Acadiens », alors qu’ils étaient invités d’honneur au Festival Interceltique de Lorient, en Bretagne Sud.
Aujourd’hui, on sent un peu la fraîcheur de l’automne, qui pointe son nez. Bientôt ce sera la saison des champignons, des châtaignes et de la chasse.
Passez une bonne soirée, avec toutes mes amitiés les plus sincères de Bretagne Sud.
Forester.
Cher Adzo,
Ces longues complaintes, je les ai , moi aussi, entendues durant des heures : « J’ai mââââl ! Je suis un grand malââââde! C’est elle qui m’a rendu malade (en parlant de sa dernière ex) ».
Il ne cessait de geindre et de se plaindre. Il trainait ce mal être depuis toujours, j’en suis persuadée, mais il lui fallait aussi un bouc émissaire (son ex) et un réceptacle à tous ses maux, imaginaires ou non. Moi, en l’occurrence.
J’ai vécu le triangle de Karpmann, j’ai été sauveur, victime assez longtemps avant de devenir moi-même « petit bourreau », avec une certaine jouissance, je dois bien vous l’avouer.
Je ne sais si votre fêlée de la chupenn était hypocondriaque, mais le mien l’était . Encore une manière comme une autre d’attirer l’attention sur sa pauvre personne.
J’ai joué l’infirmière à domicile. Quand il a renoué avec son ex dernière maîtresse, il lui a parlé, à elle aussi de sa santé qui se dégradait.
Etrange, il me demandait de lui prédire l’avenir, son avenir. A la fin de notre relation, il me l’avait encore demandé aussi. J’ai sorti les tarots de Marseille, mon pendule, et j’ai joué les Madame Irma, très contente de cette mascarade, car je ne connais rien à la voyance. Puis prenant un air très sombre, je lui ai dit: « C’est très étrange… Je ne vois que du noir…C’est mauvais signe… »
Assez superstitieux en ce qui le concernait, il m’a ordonné d’arrêter « ça » tout de suite, et a replongé dans ses délires pseudo sentimentaux, en passant sans cesse en boucle des romances débiles qu’il avait téléchargées sur son ordi.
Je me souviens l’avoir entendu me dire, à plusieurs reprises, que je lui faisais peur. Ben tant mieux! Oui, il avait de quoi avoir peur, car je méditais mon plan sur la manière dont j’allais le virer carrément de mon existence.
Le plus fâcheux, dans l’histoire, est qu’il m’ait fait brouiller avec mon frère cadet, en lui racontant des sottises, et que depuis plus d’un an, nous n’avons plus du tout de contacts.
Tout cela parce que lui s’était fâché avec la moitié de sa famille.
Ces MPN sont vraiment malsains, ils feraient tout pour vous gâcher la vie.
Eh! Bien! Qu’il se trouve une autre garde malade, à présent! Bon débarras!
Très bonne soirée à votre fille, à la nouvelle petite pensionnaire et à vous! 🙂
Forester.
Bonsoir chère Forester,
Oh punaise, alors ça , le thème de son hypocondrie !!! J’ai vécu des trucs hallucinants avec elle , et si jamais c’est moi qui avait un pb de santé; elle retournait son beau miroir …
Ses cernes impressionnantes, sa maigreur à la bascule permanente de l’anorexie (elle doit avoir une IMC inférieure à 16), son visage figé et fermé à la moindre frustration ou inquiétude – elle doit avoir une vie intérieure passionnante et bien délirante surtout -, ses gargouillements gastriques interminables, son caractère de merde, sa mauvaise humeur quasi-permanente, cette façon si particulière de se lover dans mes bras lorsqu’elle venait m’embrasser, à la manière d’une enfant se blottissant contre ton épaule, de me réclamer mes bras comme ma fille le fasait quand elle avait 5 ans, ses haussements d’épaules de petite fille, sa façon de rouler les yeux en les levant vers le haut quand elle voulait exprimer, en mode adolescent, son opposition ou sa désapprobation, sa façon de s’entortiller les cheveux avec les doigts, comme le font les petites filles, ou de repositionner nerveusement sa coiffure toutes les 5 minutes, ses onomatopées adolescentes (pffff, mais euh, na, nan, moui, vi, voui, mdr, lol ; ça craint un peu après 30 ans, mais c’est mignon, ça fait rajeunir en tout cas ….)
De même que ses complaintes perpétuelles sur sa fatigue, son stress, ses angoisses (y compris de mort dans ses rêves, mort par asphyxie, pas pour rien qu’elle venait me pomper l’air pour mieux revivre), car elle me disait tout , normal j’étais son psychiatre, et c’est la Reine du pet en travers : un rhume, un mal au dos, des torticolis en pagaille, des migraines à répétition, des douleurs gastriques ou ovariennes, des maux de poitrine (non pas les seins douloureux au moment des règles, un truc bien plus bizarre, qu’elle me décrivait comme « une barre » au milieu de la poitrine ?), des règles pas forcément douloureuses mais problématiques et sur lesquelles elle revenait en boucle lorsqu’elle les avait , comme un rejet radical de sa féminité et de son genre – aux antipodes de ses crises vestimentaires et de maquillages sophistiqués (qd elle mettait son masque pour m’envoûter) mettant en valeur toute sa féminité qu’elle dit ne pas avoir, comme si son corps lui était étranger – des crampes, des angoisses, du stress chronique, ses angoisses du dimanche soir qui pouvaient la faire pleurer, comme une gamine (terme qui la faisait entrer dans une rage folle lorsqu’il m’est arrivé de l’utiliser pour la décrire tellement ça la décrivait bien) qui aurait peur de retourner à l’école le Lundi matin, ses insomnies dans lesquelles elle m’entraînait, des somatisations cutanées en tout genre, des syncopes ou des crises de tétanie à la moindre frustration, surtout quand elle sentait que je lui échappais, que je refusais ce qu’elle faisait, que je voulais me libérer de son emprise, ne plus être sa propriété, sa chose, sans parler de ses phobies (son impossibilité de faire l’amour autrement que dans le noir, de son corps qui lui fait honte, de la grossesse, de l’accouchement, tiens, tiens … , comme par hasard, de la sexualité assumée, de l’océan, de la piscine -mauvais souvenirs du liquide amniotique ?-, de la solitude considérée chez elle comme un abandon, cause sûrement de sa recherche perpétuelle de proies à consommer ..)
Un peu comme si son corps parlait pour elle; le corps d’une jeune adolescente en pleine puberté doublé des symptômes somatiques classiques de l’histrionisme … Tous ces maux somatiques sans raisons organiques (la vraie hystérèse quoi, le phénomène sans causes, hormis sa psychose).
Elle me disait qu’elle avait tout ça mais en même temps elle s’en fout, ne veut pas agir (me souviens d’une fois où elle me décrivait un de ses maux, vers la fin, et je lui disais d’appeler les urgences puisqu’elle disait aller si mal : « non ça sert à rien et puis une demi-heure après ça allait mieux, grâce à toi parce que tu étais là ») . C’est ça, vas y , continue à me polir le nombril va, tkt, j’ai pas encore tout compris mais j’en ai pas mal compris ….
Ah, la la …. « la belle indifférence » si caractéristique des histrioniques qui ont tellement de « maladies » en tout genre mais qui redoutent au plus profond d’aller voir un toubib au cas où l’un d’entre eux découvrirait la vraie et unique maladie … , et « de tout façon les médecins sont incompétents , elle le sait , donc inutile d’aller les consulter. » … Ok ça marche, si tu le dis …
« L’hystérique interroge l’autre, un maître, et le met au pied du mur de produire un savoir sur elle-même. » Oui , pour ça qu’elle me demandait cycliquement si elle était tarée ou pas …
Tout cela, c’est maintenant que je le sais ; pendant la relation, j’étais totalement enfumé ….
Mes amitiés
Adzo
Je ris Forester , je ris Forester ….un jour , l´hopital m´appelle au travail ou mon ex avait été envoyé en urgence pour un malaise. Il avait déjá fait » chier » le médecin pendant des mois qui ne comprenait plus rien car elle lui avait fait toutes les analyses possibles et inimaginables + scanner du petit doigt de pied jusqu´au lobe des oreilles..rien trouvè….mais bon Monsieur était trés malade ! ( elle aurait du commencer par la partie entre les deux oreilles ) . Diagnostique : petit ulcére du au stress ( le stress c´était moi ). pas de bol, le médecin le renvoit le soir meme á la maison…..il a piqué une crise ce jour lá » c´est tous des incapables, je suis en train de crevé …et il me renvoie á la maison ces cons « …..Le lendemain , j´ai appelé le mécécin pour lui demander de quoi il en était exactement car Monsieur gisait á moitié mort á la maison. Le médecin m´a fait comprendre que ce qu´il avait était certes douloureux ….que c´etait du au stress , mais rien de grave ….et m´a renvoyée á notre medecin traitant .Je l´ai appelée , elle m´a dit qu´elle pensait qu´il était dépressif. Elle lui a donné des antidépresseurs par la suite .
L´histoire de ce séjour á l´hôpital ( une journée ) est devenue au bureau » une pseudo expérience de l´au delá » auprés des collégues. Un jour , un des ces collégue me dit : et bien mon vieux , il a eu de la chance ton mari , il a failli y passer . Je n´ai pas compris sur le coup , je me suis trouvée ( une fois de plus ) lá comme une andouille !
Aprés notre rupture la version a changé : cette salope de Médécin a voulu l´assassiner avec ces médicaments .
Comme vous le voyez , j´ai le plaisir et le bonheur de partager le titre de conne avec le médecin et mon avocate .
Quintessence de l´histoire : Selon l´effet voulu , la version est adaptée aux circonstances et au publiques ….
le probléme est malheureusement qu´il arrive un moment ou on ne peut plus les prendre au sérieux ….je m´en suis rendue compte et je me suis raisonnée. Aprés tout , les erreurs médicales ca existe et puis on ne sait jamais . Il s´en ai rendu compte lui aussi , j´en ai pris plein les dents….version aprés la rupture: je l´ai laissé crever !
Oui , j´ai vécu moi aussi avec un grand malade ..qui s´est trés vite remis de sa maladie . Comme quoi le grand amour fait des miracles ….
bonne nuit
Val
chère val,
je suis carrément pliée de rire 🙂 !
l amitié sincère demande du désinteressement, chose dont les pn sont totalement dépourvus; voilà, pourquoi, à mon sens,on ne leur retrouve pas d amitiés anciennes; je l avais remarqué, chez M. pn, qui se faisait des amis , facilement, jusqu à ce que ceux ci, s aperçoivent des supercheries ( escroqueries et turpitudes en tous genres, pas seulement réservées aux femmes, d ailleurs….); certains, m ont meme gentiment prévenu, mais engluée que j étais, dans la dépendance psycho affective, ce n est que sur la fin de la relation, que j ai fait les différents recoupements…
amitiés
carole
Chère Françoise, cher Adzo,
Grâce à vos récits et aussi à vos conseils et les pistes que vous nous fournissez, je suis à présent plus attentive à mes « voix intérieures ».
Quand je me trouve en présence d’un ou d’une inconnue, je laisse se mettre tous mes systèmes d’alarme en éveil, puis je réfléchis et me pose les bonnes questions.
Si je sens que « ça ne colle pas », je romps définitivement. Je demeure inflexible à toute manoeuvre de « récupération » de la part de la personne avec laquelle j’ai coupé les ponts.
Je crois que cette expérience nous a, quelque part, endurcis. C’est une protection pour ne plus retomber dans le piège fatal d’une relation toxique.
J’ai lu que le fait de « replonger » dans ce piège pouvait amener à connaître des rapports encore plus violents, comme le ferait un toxico ou un malade de l’alcool, qui va arrêter, se faire soigner et reprendre ensuite, de façon plus intense la drogue ou l’alcool dont il était dépendant.
Je suis rendue à un point tel que je recherche plutôt la tranquillité, une certaine sérénité, une existence plus « mémère ».
Ben oui, quoi! A mon âge, j’ai mes petites habitudes, les « rituels » qui me sont propres, et pour rien au monde je ne voudrais en changer afin de plaire à un intrus qui viendrait « squatter » ma vie.
Par contre, quand je retrouvais mon ami Claude, il régnait en sa présence une atmosphère de calme et de sérénité. Il nous arrivait d’avoir de longues conversations sur la foi, la psychologie, la para psychologie, sujets auxquels il s’intéressait sans pour autant être carrément « illuminé ».
J’ai retrouvé le courage de passer devant sa maison, et je lui fais un petit « coucou » en passant.
Lui aussi, m’a bien aidée, lors de la rupture avec mon ex PN.
Je n’oublie jamais ceux qui m’ont tendu la main.
Passez une bonne soirée, au plaisir d’avoir de vos nouvelles, très bientôt.
Amitiés, Forester.
Bonsoir Forester,
Je ne sais pas si le terme « endurcis » soit tout à fait exact dans mon cas.
L’expérience PN comme les autres expériences détestables que j’ai eues à vivre dans ma vie ne m’ont pas endurcie mais appris suffisamment pour faire au fil du temps et de la prise d’indépendance, au fil de l’âge, des choix plus conscientisés, plus réfléchis et plus protecteurs. Je crois aussi que pour ce qui me concerne, cela a cultivé une certaine paranoïa avec un système d’alarme qui se met très vite en place et qui me fait anticiper les problèmes qui vont surgir (comme si j’avais un sixième sens) mais aussi les solutions à y porter.
Du coup, je suis rarement prise totalement au dépourvu face à une situation d’adversité et cela depuis très longtemps. Et cette capacité à toujours anticiper et parfois prévoir le pire m’a peut-être aussi aidée à me relever plus vite après l’expérience PN (relativement récente).
Après, je pense que les thérapies psy suivies aident énormément à travailler sur soi, sur notre capital ressources vitales, énergétiques, sur nos désirs profonds, sur nos histoires personnelles. La prise de conscience de soi (travers comme qualités) s’enrichit au fil du temps grâce à cette aide extérieure professionnelle (à condition bien sûr de tomber sur un ou des psy corrects).
Pour cela, je pense que notre génération a beaucoup de chance par rapport aux anciens, qui n’ont pas pu en bénéficier, parce qu’une thérapie psy était trop chère et pas assez diversifiée en termes de parcours thérapeutiques. Merci aux courageux médecins qui en 1945, ont travaillé sur l’idée de psychiatrie institutionnelle comme Jean Oury avec des idées innovantes pour aider des déportés des camps de concentration rescapés à se reconstruire mais aussi sortir des malades psychotiques de l’internement à vie. C’est grâce à leur énergie, leur travail, leur humanisme qu’aujourd’hui nous pouvons bénéficier de plein de thérapies intéressantes et de prise en charge dès lors qu’ayant subi des violences et des traumatismes sévères.
Merci aussi à Ambroise Croizat, un des fondateurs de notre Sécurité Sociale. Si nous n’avions pas cela en France, peu de gens pourraient bénéficier d’une aide psy correcte et encore moins de soins de santé minimum.
Parfois, il suffit d’une poignée de gens formidables pour changer la vie de toute une population. Plus j’avance dans la vie, plus je mesure cela avec émotion et reconnaissance.
Merci Francoise …
J´ai eu une période ou j´étais trés endurcie , voyait le mal et des pn partout .
Je pense qu´il y a une chose trés importante : c´est effectivement de retirer de cette expérience une « leçon ». Cette histoire, que je ne souhaite á personne, m´a fait murir ( á apparemment j´en avait bien besoin ), m´a appris á etre plus vigilante et moins naive sur certaines choses et á faire confiance á mon intuition. entre autres .
Je sais aujourd´hui non pas seulement ce que je ne veux pas …mais ce que je veux , ce que je suis et surtout ce que je ne suis pas .
Ma vie , est meme si je me l´imaginais bien autrement , est beaucoup plus enrichissante et profonde ….que celle que j´avais avant . Pour 10 Milliards ….je ne reviendrais pas en arrière.
J´ai moi aussi une thérapie derriere moi , j´ai essayé aussi plein de choses : EMDR , Hypnose etc….
Oui, Francoise , il y a des gens formidables qui font bouger le monde.
il faut prendre ici et lá conscience de la chance que l´on a ….la reconnaissance est une sentiment qui a de la grandeur, trés salutaire et une source de bonheur .
Mais comme l´on dit : qui ne connait pas la nuit, ne peut pas apprécier la lumiére du jour ,
Bonne nuit
Val
Bonjour, Adzo,
Ce matin, au club de dessin, nous avons eu l’agréable surprise d’avoir la visite de deux chatons, le frère et la soeur, noir et tigré. Du coup, je crois qu’ils vont revenir souvent, car tous les membres du club ont commencé à leur donner à manger.
Très mignonne récréation…
Force est de constater que le ou la MPN , selon ses dires, est à la recherche de l’inaccessible.
Mon ex PN était à la quête de son premier amour, sa femme, m’avait-il dit. Il comparait ses ex avec cette épouse qu’il a abandonnée et aussi certainement bafouée, pour que ce soit elle qui demande le divorce, après avoir quitté avec leur fille le domicile conjugal pour aller se réfugier chez ses parents.
Il ne cessait de faire des comparaisons entre ses ex: une telle était plus tendre que l’autre, il aimait une telle mais pas l’autre, pourtant il était resté avec elle plusieurs années, il ressentait toujours quelque chose de très fort pour sa dernière ex tandis qu’il était avec moi. Quant à moi, il ne l’avait jamais dit « Je t’aime », d’après ce qu’il m’avait écrit ,à la suite de notre rupture que j’avais tant désirée, alors qu’au début de chaotique, il ne cessait de me demander ce que je ressentais réellement pour lui. C’est du grand n’importe quoi, très usant , à la longue.
Tel un adolescent, il s’admirait dans la glace, en déclamant qu’il était beau pour un homme de cinquante huit ans, mais il n’y avait que lui qui le pensait réellement. Il pensait toujours plaire comme à vingt ans, mais il n’en était rien, en fait, le ou la MPN veut se prouver avoir quelque chose qu’il ne possède pas.
Tout comme vous, Adzo, je plains de tout mon coeur la nouvelle proie à qui il s’est agrippé actuellement .
Pas de tout repos, ces gens là, et l’on s’étonne qu’il y ait tant de gens qui craquent à cause du stress. Déjà que la vie actuelle n’est pas facile, alors, pas la peine d’en rajouter une couche.
Enfin, nous voilà bien débarrassés de ce fardeau. Du moins, je l’espère, car moi aussi, je lui réserve un neuvième round qui ne sera pas piqué des hannetons !
Bonne soirée à vous, et soignez bien la petite cocotte à quatre pattes. Un animal de compagnie met de la joie dans une maison, croyez-moi!
Le chat est l’ami de l’écrivain, on dit aussi qu’il absorbe toutes les ondes négatives de la maison et nous rend du positif.
J’ai hâte de retrouver nos petits félins du cours du mardi.
Amitiés, ici, le temps est beau, mais mitigé.
Forester.
Chère Carole,
Oui, on ne se remet pas d’une grande amitié de huit ans comme ça, coupée si brutalement par la fatalité. .
C’est pour cela que j’en parle souvent pour le moment, mais je préfère me souvenir des bons moments que nous avions passé ensemble, et je souris des facéties de mon ami, car il était très taquin, mais de façon gentille.
Rien à voir, bien sûr, avec le style de relation que j’ai entretenue avec mon ex PN, mais que je préfère enfouir dans un coin de ma mémoire, juste assez pour rester vigilante, afin de ne pas retomber dans un nouveau piège.
Sait-on jamais : quand on se trouve en état de choc, on est plus vulnérable, donc plus encline à retomber aussi dans la dépendance psycho affective.
Merci beaucoup, Carole, pour tes témoignages de sympathie.
Amitiés, Forester.
Bonjour Adzo
J’ai trouvé votre petit clin d’œil sur les preuves d’amour adorable; surtout quand vous dîtes ,que vous attendiez des preuves d’amour de sa part de votre côté et qu’elles ne sont jamais venues.
Aussi ,quand vous dîtes qu’une femme normale ne serait plus quoi en faire de tant de preuves d’amour.
P.S. Depuis la rentrée scolaire ,j’ai peu de temps pour vous répondre mais je lis touts vos commentaires. Je passe la majeure partie du temps au prise dans des bouchons de circulation. Je quitte pour le boulot plus tôt et reviens chez moi plus tard le soir
Bonne journée
Hélène
Chère hélène,
alors , bon courage pour les bouchons…
Bonsoir Hélène,
Ce qui est vertigineux dans cette affaire des preuves d’amour c’est que c’est celle qui n’en donnait jamais (hormis des mots) qui me reprochait de ne pas en donner … Un temps ça fonctionne, on se dit qu’on n’est pas à la hauteur; et puis d’un coup j’ai réalisé que je lui en avais donné énormément en fait, dont certaines kilométriques et à des heures impossibles … Bref que j’avais posé des actes, beaucoup et qu’une femme normale ne me les aurait pas jetées à la figure, ne les aurait pas méprisées, n’aurait pas fait semblant de ne pas les voir …
Elle a pu même mépriser certains cadeaux que j’ai pu lui faire, pas clairement bien sûr, jamais ça, elle est maline, mais d’une manière bien plus originale, en mettant 2 heures par exemple entre le moment où je lui offrais et le moment où elle les ouvrait, trouvant des prétextes assez étranges, le besoin impérieux et soudain d’aller prendre une douche, à 3 heures de l’aprés midi, par exemple … Ca fait drôle, personne ne m’avait jamais fait ça, que ce soit des exs ou des ami(e)s …
Et alors je ne parle même pas des messages d’amour que j’ai pu lui faire … D’un côté, elle s’en plaignait parce qu’ils étaient « too much » selon elle, alors qu’elle pouvait me dire qu’ils étaient très beaux, qu’on ne lui avait jamais dit de telles choses, tout en se plaignant de ne plus en recevoir et les réclamant … Ca met la tronche à l’envers …
Mais bon, on ne peut rien avec ce genre de « chabraques » , expression Gasco-Landaise intraduisible mais définissant bien certaines personnalités féminines… Il faut juste partir en courant …
Bonne soirée à vous, et reprise malgré les embouteillages
Adzo
Merci pour ce lien Françoise,
Ah oui, il me revient une chose que m’avait dit ma tordue, à plusieurs reprises, “j’étais son évidence” (du moment hein) , et bien figurez vous que lors du 8° Round c’est exactement avec la même expression qu’elle m’a parlé de sa nouvelle proie … Il est aussi son évidence (du moment) … En gros le “coup de foudre” quand elle me disait qu’elle ne croyait pas à cela , que ça n’existait pas … De toute façon, elle est labile et manipulatrice, donc plus rien ne m’étonne de sa part ….
C’est un détail mais bon …. En tout cas, je confirme ce que vous dîtes quand au fait d’être chosifié, et pas tellement parce qu’elle aura les mêmes comportements avec lui qu’avec moi – aprés tout je ne peux pas le vérifier- mais simplement parce que ce sentiment là je l’avais, le ressentais, et parfois violemment, au cours de la relation … Une impression d’être interchangeable, être là pour lui lustrer le nombril avec le sentiment qu’il n’y a que ça qui compte pour elle, que tant qu’elle a ça, ça lui va, et si elle ne l’a plus ou moins, elle se met en chasse d’en trouver un autre pour le faire …
Je suis sûr et certain, par exemple, qu’elle lui tient les mêmes propos qu’à moi … Qu’il l’a sauvée de sa relation précédente (avec moi), en lui disant sûrement qu’elle était au bord du suicide (à cause de moi) … Toute cette panoplie là, je suis convaincu qu’elle la reproduit, histoire de bien l’installer sous emprise, de le mettre dans la position mortelle du sauveur dans le triangle de Karpman .. Et une fois installé dans ce rôle, je connais la suite … Convaincu, par exemple, qu’elle lui reprochera d’avoir eu une vie avant elle, comme elle l’a fait avec moi …
Votre image du commercial est parfaite: elle se vend (pendant la phase de séduction), fait l’article, par tous les procédés … De toute façon, lorsque j’ai décodé et aprés avoir lu énormément, j’ai compris que non seulement elle était une LSE extravertie de la pire espèce, mais avec de fortes tendance “Attention Whore” (littéralement ça veut dire “Prostituée de l’Attention”) … En gros, ça veut dire qu’elle peut faire n’importe quoi pourvu que ça attire l’attention (que ce soit inspirer de la pitié, de l’amour, de la haine, de la compassion … peu importe)
Effectivement, c’est jubilatoire comme moment lorsqu’on parvient à le faire … Personnellement, je savais que je prenais une décision radicale et définitive, mais surtout je voulais “jouer” comme elle avait joué au chat et à la souris avec moi , la faire agir pour une fois et dans le sens que je voulais …
“j’aimerais que tu réussisses à accepter que j’ai bcp de mal à comprendre ce qu’il m’arrive” … Un chef d’oeuvre de phrase PN, tellement c’est tordu et torsionné pour arriver à un seul but, la culpabilisation de l’autre ; cet autre qui n’est jamais à la hauteur …. J’en ai eu pleins des comme ça …. Elle pète les plombs derrière, normal; le déclic, avec un silence de 5 secondes et son OK … Bon par contre ensuite , c’est du cinéma , on ne lève pas les bras en V de victoire aussi vite, tant il y a à reconstruire … Mais c’est déjà une victoire …
Et vous avez raison, c’est une sorte de “révolution” interne (après je pense qu’homme et femme , on doit le vivre différemment , qd on sort de l’emprise, et pas que ça, des questions d’âge, d’entourage, de vie quoi). Car , sans être parano, on décode , et résiste , à toutes les entreprises de manipulation , et dans tous les domaines … J’avais le bagage intellectuel pour le faire, et même pratique (par exemple, faire les courses le samedi, de la part d’une féministe affichée haut et fort qui ne pense qu’à sa gueule; ben non, y a des cassières qui bossent à cause de ça, alors qu’elles auraient sûrement mieux à faire, car elle savait prendre ses we ) ; désormais j’aurai aussi le bagage psychologique ; et ça c’est pas rien … Merci l’histrionique …
Adzo
Chère Lalouette,
Décidément, je la reconnais à travers ce que vous dîtes de votre PN … Notamment, lorsqu’elle était dans ses phases “down”, de déprime et où elle me demandait des conseils, des avis ou que je lise l’avenir pour elle (oui, oui ça fait drôle…) … Elle avait ces passages là , ses crises existentielles, dans une sorte de complainte interminable … Elle me demandait souvent de résoudre à ses problèmes, sauf que ce n’était pas une demande claire, mais plutôt une complainte, avec des problèmes (existentiels) insolubles … Et elle concluait souvent pareil ce genre de discussions, “je ne sais pas ce que je vais faire, ce que je vais décider”; “qui vivra verra” , “je verrai bien” … aprés des heures de “discussions” ou de monologues” …
Et aussi cette tendance à évacuer sur moi, tout un tas de frustrations, dans des domaines excessivement variés, pouvant remonter aux calendes Grecques et qui ne me concernaient en rien … Mais il fallait qu’elle se plaigne, tout le temps, pour que je la console …
Amicalement …
Adzo
Bonsoir, Geneviève,
Oh! Le pov’! Il est bien à plaindre, en effet.
Mais n’est-on pas bien mieux avec nos toutous? Y’a pas photo! 🙂
Je ne trouve pas que vous êtes dure, mais seulement réaliste, c’est tout.
Amitiés, Forester.
Chère Lalouette,
J’ai connu cette immense fatigue morale et physique, qui m’empêchait aussi d’assurer le lendemain au boulot.
En tant qu’auxiliaire de vie, mon travail était assez physique, et il fallait, en plus, remettre ça arrivée à la maison, puisque meussieu, toujours fatigué, ne prenait aucune initiative.
Mon ex PN vivait surtout la nuit, je ne sais si les vôtres en faisaient de même. Croyant que je dormais, nous faisions chambre à part, cela lui laissait tout loisir pour assouvir ses fantasmes sexuels voyeuristes en surfant sur Internet.
Je l’ai surpris plusieurs fois de suite, en me levant en catimini, à regarder ce genre de sites.
De plus, il envoyait des SMS à son ex maîtresse, qui était toujours en relation avec lui.
D’ailleurs, mon défunt ami Claude les avait surpris tous les deux dans ma voiture, sur un parking de super marché, et a cru bon de me prévenir.
A la différence de mon ex MPN, mon ami Claude était quelqu’un de loyal et fidèle en amitié. Très sincère aussi, malgré sa pathologie et son problème d’alcool, dont il ne se remettait pas seul.
Aujourd’hui, je me dis encore qu’il aurait été préférable que ce soit mon ex MPN qui soit à la place de mon ami.
Voilà mes pensées du jour, un peu tristes, concernant Claude. Quant à l’autre, je m’en fous…
Bonne journée, Lalouette, et au plaisir de vous relire.
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Chère Forester,
c est normal, que tu sois triste, tu es en période de deuil; quand on perd un etre cher, on saute pas au plafond tous les jours
amitiés
carole
Bonjour, Françoise,
J’ai aussi fini par comprendre le fonctionnement de mon ex MPN.
Juste avant une rupture temporaire, qui est survenue trois mois après le début de notre relation, il répond à l’appel téléphonique de son ex maîtresse, devant moi, comme si je n’existais pas, en lui donnant rendez-vous devant un bar le lendemain. Il n’a pas semblé porter attention au regard noir que je lui ai lancé à ce moment là.
Deux jours plus tard, je les surprends tous les deux, assis côte à côte sur un banc, dans le parc où j’ai l’habitude de promener mon chien. Là, je comprends tout : pour lui, je n’étais qu’un « amusement « temporaire », la garde malade occasionnelle, l’exhutoire de sa haine contre les femmes, notamment celle qui l’avait mis dehors, et avec laquelle il souhaitait reprendre une vie commune.
Quand je lui ai demandé des explications sur cet évènement, il m’a répondu qu’il viendrait s’il se sentait apte, qu’on pouvait se tromper, qu’il s’était trompé, qu’il n’aimait pas mes conversations, alors que lui seul monopolisait la parole.
J’ai compris sa lâcheté. Incapable de se comporter en adulte mûr et réfléchi.
Je me suis sentie très soulagée, quand nos relations se sont suspendues durant un mois et demi. Puis il a voulu reprendre, en prétextant qu’il avait changé d’avis, qu’il pouvait se tromper, que son ex n’avait pas voulu de lui à cause de ses enfants.
Je me suis réjouie un temps, d’être la première, celle qui , je le croyais, était l’unique objet de ses pensées. Donc, il s’est installé chez moi, avec force promesses jamais tenues, boniments de camelot, projets de vie commune avortés.
Lorsqu’il m’a fait part de son éventuel départ, à la fin de notre relation qui tournait au vinaigre, je lui ai fixé une date buttoir. Comme il s’incrustait et que l’ambiance devenait infecte, je l’ai fait évacuer hors de chez moi par les forces de l’ordre.
Il a changé de région, mais est revenu à la charge, au bout d’un mois de rémission, avec, cette fois, force de menaces et d’injures.
J’ai gardé un silence méprisant. N’ai plus voulu de contacts avec lui, ni cédé à ses instances, quand il m’a proposé de « parler de notre relation ».
Là, j’ai trouvé un véritable soulagement, me suis sentie délivrée d’un fardeau dont je ne pouvais me débarrasser.
Je constate que tous ces individus procèdent de la même façon: séduction, créer une dépendance affective et physique, puis l’incrustation, et enfin faire vivre l’enfer à son partenaire.
Et je m’aperçois qu’il existe de plus en plus d’individus, mâles ou femelles, qui agissent de la sorte.
Donc, méfiance : je reste sur mes gardes.
Ce sont les conseils que j’ai pu recevoir sur ce site, qui m’ont permis d’y voir plus clair, et de ne plus me laisser entraîner par le chant des sirènes.
Le prochain qui me dit: « Je t’aime », je lui répondrai: « Non, merci. »
Avec toutes mes amitiés,
Forester.
Chère Geneviève,
Merci beaucoup pour Titi, et meilleurs souhaits également à vos Grisous ! Je fais le nécessaire pour soulager Titi de ses petites douleurs.
En ce qui concerne votre affaire avec ce fameux « Philippe », j’aurais pu penser un moment que mon ex MPN, très féru d’informatique, ait pu se glisser insidieusement sur ce site. Mais je ne le crois pas, pour la bonne raison que lui, se croyait « normal », plutôt victime que coupable, comme il se doit, et maître de sa seule « vérité », qui était la « Vérité universelle », comme tout le monde le sait ici.
Donc, il est plus prudent de ne pas laisser ses coordonnées perso, ce que j’avais fait avec une certaine Elysa, dont je n’ai plus de nouvelles, j’espère qu’elle va mieux.
Reste à présent à savoir ce que ce fameux « Philippe » va bien pouvoir faire de nos échanges sur ce site.
Sur ce plan, ici, la majorité d’entre nous ont la conscience tranquille, tout comme vus, d’ailleurs, qui nous avez aidé(es) à mieux comprendre ce « phénomène MPN ».
Ne vous inquiétez pas, Geneviève, nous sommes tous et toutes derrière vous.
Amicalement, bisous aux Grisous,
Forester.