Les 10 étapes de la manipulation perverse
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Mieux comprendre pour mieux gérer et reprendre le pouvoir de sa vie!
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Comme vous le lirez encore de nombreuses fois dans mes écrits, le fonctionnement de l’emprise perverse et celui du manipulateur narcissique est toujours calqué sur les mêmes principes de bases.
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Mieux connaître les rouages de la manipulation perverse permet de mieux anticiper les situations, et donc de mieux agir pour reprendre en main sa propre vie afin de lui donner un sens en rapport avec ses propres objectifs de vie et valeurs personnelles.
1. Lune de miel
2. Premiers troubles ressentis
3. Premières expressions visibles de la personnalité perverse
4. Premières résistances de la victime
5. Violence dans le lien perverti
6. Multiples tentatives de rupture
7. Rupture
8. Colère
9. Vengeance
10. Vie et résilience ou mort
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Malheureusement classique, ce scénario doit être connu afin de mieux se situer et ainsi anticiper les phases suivantes. Il y a bien peu de chance que la victime échappe à l’une de ces étapes. De plus, et bien malencontreusement, certaines personnes resteront bloquées, provisoirement ou de manière plus définitive, dans l’une ou l’autre des postures agressives..
Chaque étape qui constitue le lien perverti de la victime trouve son pendant dans l’expérience du bourreau. Bien que toutes ces étapes soient vécues différemment par le prédateur et par sa proie, elles restent toujours intenses dans leurs extrêmes, leur plaisir ou dans leur souffrance. En outre, il est essentiel de réaliser que ce sont les émotions de l’un qui alimentent celles de l’autre, et vice versa.
1 – Lune de miel
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Victime comme bourreau vivent les même étapes. En effet, la victime comme le manipulateur pervers vivent la lune de miel comme étant une période extrêmement agréable. Et même si le fonctionnement de l’un et de l’autre diffère radicalement, il n’en reste pas moins que c’est une période de douceur et de volupté dans la fluidité du lien indéfectible qui se construit avec détermination, comme si rien ni personne ne pouvait venir le contrarier. Le prédateur se jouit de l’admiration qu’il suscite, et la proie jouit et se délecte du lien puissant qui se crée. Manipulateur comme victime, mettent tout en œuvre pour que rien ne vienne altérer ce lien diaboliquement magique.
Malheureusement, la dynamique relationnelle avec un pervers narcissique ne reste jamais stable et positive. La mutation peut s’avérer être rapide, ou survenir après une longue période de vie. Pourtant, le mécanisme fini toujours par s’enrailler. Le point de rupture de l’idylle féerique se pose dès que la proie marque une opposition, émet un doute, relève une incohérence, bref, met en doute l’image grandiose du manipulateur pervers. Cette situation va instantanément déclencher chez lui une angoisse profonde, une tension qu’il lui faudra impérieusement apaiser. Se retrouver face à son vide intérieur ne peut être envisagé.
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2 – Premiers troubles ressentis
C’est là que les premiers troubles vont se faire ressentir de part et d’autre du couple piégé dans cette dynamique perverse construite sur l’illusion. Le manipulateur pervers doit reprendre le pouvoir, se réajuster à la nouvelle situation afin de retrouver le calme de sa confiance en lui-même, momentanément mise en péril. C’est une période de réajustement, comme il y en aura souvent. Le pervers narcissique va soit observer, et ensuite adapter un nouveau comportement pour assujettir à nouveau sa proie, soit imposer sa voix pour museler celle de l’audacieuse. Les premiers malaises ressentis marquent donc pour l’un comme pour l’autre des protagonistes un point de non-retour. Il y a à ce moment précis une réelle rupture du schéma idyllique qui définit le début de la relation perverse. Et même si par la suite, le manipulateur se montre capable de reproduire une lune de miel lui permettant de remettre sous son emprise une victime qui lui échappe, rien ne sera plus pareil, l’enchantement est définitivement rompu. A ce moment-là, la victime peut commencer à réaliser que la dynamique relationnelle entretenue avec celui qu’elle pourra par la suite définir comme étant « pervers narcissique », ne correspond pas à l’attente. Le manque de cohérence entre les mots et les actes éveillent douloureusement la victime.
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3 – Premiers actes pervers visibles de la personnalité toxique
Ce comportement laisse émerger les premiers actes pervers visibles de la personnalité toxique. Cette période, où plus rien ne peut être comme avant, pourra se prolonger durant des années. La proie va se mettre à agir avec beaucoup de précaution et de multiple vaines remises en question afin de ne pas provoquer de crises qu’il sera de plus en plus difficile à gérer. Consciemment et inconsciemment, elle adaptera continuellement son propre comportement à celui du pervers narcissique, plongeant de plus en plus profondément dans un stress traumatique qui ne la quittera plus.
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4 – Premières résistances de la victime
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Geneviève SCHMIT
17 décembre 2017
Bonjour, j’aimerais vous parler de mon cas . Je suis un homme qui a connu une relation de plusieurs années avec une femme perverse narcissique ou une psychopathe , dur à définir la vraie psychopathologie de cette femme mais les dommages dans ma vie sont un désastre. À vrai dire, je n’ai plus de vie. Je suis quelqu’un d’assez intellectuel et je lis sur plein de sujets et en psychologie et psychanalyse je m’y connais assez bien. Je voulais faire une parenthèse sur le fait que j’ai lu beaucoup de commentaires sur des blogs où je voyais des gens baptiser leurs ex partenaires ou partenaires au présent de pervers narcissiques sans qui aille aucunes preuves des perversions narcissiques. Ce n’est pas parce que quelqu’un est jaloux, possessif , violent , quil est pervers narcissique. Les perversions narcissiques ne sont pas du tout cela. Les manœuvres perverses relèvent de la paradoxalité, du malaise, de la déconstruction identitaire, de manipulations groupales , et surtout pas de la jalousie mais de l’envie. Il y a les gens des deux sexes qui peuvent être dans la paranoïa perverse et dans les perversions narcissiques. Il n’y a pas de jalousie car la jalousie relèvent de l’amour. La peur que l’autre aime un autre être. Dans la perversion narcissique , il n’y a pas d’amour. Ces gens ne sont aucunement capable de tisser des liens intimes quoiqu’ils ou elles donnent l’apparence d’aimer. Les pervers et perverses ont besoin des autres pour jouir , car se sont des individus sans fantasmes, sans monde intérieur qui ont besoins des autres pour transférer leur conflits psychiques. Incapables de rentrer en depression face à leurs insuffisances, ils volent les qualités de l’autre et pervertissent l’autre. N’ayant jamais fait leur complexes d’Oedipe, ils sont restés dans le pregenital, dans la relation d’emprise, la cruauté enfantine dans la fixation annales, orale , etc. Cette femme que j’ai aimé, m’a lessivé. Pas financièrement, puisque qu’elle se suffisait entièrement , business woman avide de pouvoir, vicieuse pilant sans remord sur les autres si la fin justifie les moyens, mais de tout ce que ma vie se composait rlle m’a lessivé. Pendant la relation, je faisais face à des manœuvres perverses de sa part qui dépassent l’entendement d’un nevrosé comme moi. Lacan et Racamier précisent que les pervers détruisent le lieu du langage. Oui effectivement. Je suis devenu, pour elle, un objet-non objet. Elle alternait les beaux moments et l’espoir dune vie ensemble avec les humiliations devant mes amis, provoquant ma jalousie en insinuant que ma présence la rendait honteuse même si jetais parmis mes amis et flirtant ouvertement avec eux pour me rendre jaloux subtilement pour leur montrer a quel point jetais « parano » et jaloux . Des silences tueurs où elle provoquait ma colère où elle me faisait une humiliation inattendue qui dépassait ma dignité , qui lui donnait raison de partir en me bliquant de oartout pour mw faire des silences , sans explication, me laissant dans le néant, me demandant pourquoi mes amis organisaient des trucs sans moi ou essayaient de me cacher des weekends au chalet. Tandis que avant ma relation , j’étais très apprécié, et toujours appeler en premier. Ma présence était désiré et jetais qq1 de rassembleur , humble et qui faisait rire les gens , du bon côté. Cette femme a changé la perception que mon entourage avait de moi, ma parole était plus crédible . Je souffrais de ce que la femme que j’aimais me faisait et je voyais mon entourage sous son charme et faisiat que je n’avais plus personne pour m’écouter, me défendre, me comprendre. Toutes tentatives de m’exprimer étaient cassé , diminué , me traitant de fou. Vous voyez ? Et elle revenait au bout d’un moment , pensant qu’elle étais partie pour de bon. J’étais sous emprise, chaque fois qu’elle revenait , je croyais qu’elle s’était questionné sur ses comportements, se remettre en question. Mais non, a chaques fois, c’était pour me tirer encore plus bas et me laisser dans des silences remplis d’espoir. Un jour , sans conclusion , elle est partie pour de bon , et s’était mise avec quelqu’un d’autre un court moment après. Des années sans attachement , de délire megalomaniaque d’admiration et de pouvoir. Elle m’a rendu inconsistant, sans reflet , elle ma rendu sans voix et invisible. Je souffre de solitude , d’isolement, et de non sens depuis des années maintenant. Mon élan vital , mon histoire, je nai plus aucune participation sincère avec une personne. Je souffre énormément, je nai plus de repère, d’amour, de bienveillance à mon égard. Je travaille et reviens chez moi dans le vide.
Comment savoir si c’est moi ou si c’est lui le pervers narcissique…Je suis perdue… je sais que ma mère est une pervers narcissique, est ce que je le suis devenue aussi ? A l’entendre comme moi je ne suis pas suivie par un psy c’est moi qui ai des problèmes …. je ne sais plus quoi penser. Comment savoir si c’est moi et comment me faire soigner. Je ne veux pas que ma fille devienne comme cela .
Bonjour, j’ai des soucis avec ma compagne. Apres avoir discrédite par courier mes parents, qui ont eu quelques paroles qui pouvez sous un certain point de vu être blessante,aujourd’hui elle me demande de cautionner ses actes et dans porter la responsabilité. Elle n’arrête pas d’ouvrir des conflits et me dit qu’il faut absolument les régler. Les discutions durent des heures et elle transformes mes parole et les retournent contre moi. Elle vient d’ouvrir un nouveau chapitre contre ma sœur, et je ne comprends même pas la vrai raison. D’un coup elle me demande d’abandonner tout ce que j’ai construis depuis 15 ans dans la ville que j’habite (travail stable et intéressant, ma maison dans laquelle elle habite avec moi sans frais, nourrie et blanchie) pour aller dans le sud et nous rapprocher de sa famille avec la qu’elle vient de finir un autre conflit. Ça fait bientôt 3 ans que nous sommes ensemble, il y a 7 mois, nous avons eu une fille. Elle est partie de la maison avec notre fille suite à une dispute sur ma responsabilité dans les conflits. Je ne sais plus quoi penser ni quoi faire, j’en ai mare de « courber l’échine », de m’isoler des gents que je connais pour elles (je suis un sportif, je suis également volontaire dans un service publique depuis 20 ans). Je ne sais pas si je dois continuer avec elle, si je dois faire quelques choses pour protéger ma fille, ni où prendre conseil. J’ai lu votre article sur les PN et j’y trouve des ressemblances.Avez vous des conseils à me donner ?
Cher CHAV ! je suis dans la même situation que vous (et ma mère aussi), je vous dirais la même chose qu’on m’a dit ! « il faut des preuves! » , si vous pouvez récupérer les lettres dont vous faite allusion, mettez les de coté! enregistrez vos discussions, vos disputes, il vous faut des témoignages ! si vous n’avez rien ! battez vous pour la garde de votre fille, ne vous laissé pas influencer ! mon ex m’ayant craché au visage qu’elle avait peur de moi, n’a pas hésité un seul instant à venir m’attendrir avec des gestes affectueux et attentionnés afin que je ne parle pas des troubles psychologiques de son fils de 20ans! gardez la à distance! et prenez vos distances ! la vie à mieux à vous offrir que des prises de têtes ! petit à petit je me soigne de mon ex , le chemin est long mais nécessaire ! bon courage à vous !
Le problème est que ma fille est allaitée, aujourd’hui elle s’est réfugiée chez sa mère à 600 km de moi. Elle a quitté son travaille en libéral pour fuir ou prendre notre fille en otage. Je me sens malmené, déchiré. Etant psy elle arrive à me retourner me faire regretter de me défendre. Elle me renvoie que je ne suis pas libéré de mes parents, je lui dis qu’il ne faut pas confondre liberté et respect et que pour sa liberté, elle mange complètement la mienne. Mais rien n’y fait je courbe donc le dos en espérant qu’elle s’en rende compte. Je suis encore amoureux d’elle mais je ne veux pas que ma fille soit élevée dans c’est conditions. Si je n’arrive pas à la maison personne ne pourra tempérer son éducation. Pour les courriers je les ai, mes parents les on aussi gardé. Je n’avais jamais vu mes parents pleurer comme ça. Je n’arrive plus à discerner les choses suis je fou ? suis je si peu respectable ? En tant que volontaire, encré dans le milieu associatif, travailleur technique mais avec des clients en face de moi, on ne m a jamais renvoyé ça. J’ai lâché beaucoup de mes occupations avec l’arrivé de notre fille normale mais rien n’y fait et j’ai l’impression de m’enfermer pour rien.
bonjour, Geneviève ! ma mère est sous l’emprise depuis 47 ans de « mon géniteur » ! elle refuse de le quitter, pourtant elle lui trouve tous les vices possibles, j’ai été, plus jeune, témoins de violence sur sa personne, plusieurs fois hospitalisée, cotes cassées, nez cassé, et j’en passe! je cherche une mesure d’éloignement afin de lui éviter le pire, (car monsieur recommence) j’ai envoyé la gn, car j’ai eu un témoignage d’une personne l’ayant entendu dire qu’il la frappé, mais devant les gendarmes, tout va bien ! que puis je faire pour la sortir de là ? un médecin lui a conseillé de voir un psychologue, mais elle refuse !
Bonjour,
Je comprend votre inquiétude mais il est impossible de contraindre une victime à quitter son bourreau …
Le mieux serait peut être de vous rendre à la gendarmerie dont vous dépendez, avec les preuves et éléments que vous avez pour présenter votre inquiétude.
Bon courage, Geneviève SCHMIT
merci pour votre réponse rapide! mais hélas les documents datent , elle a cessé les plaintes et mains courantes en gn ou police depuis bien longtemps , « mon géniteur et sa mère (bourreau du bourreau) » l’ayant persuadé qu’il ne recommencerait plus il y a bien 35ans , mais recommence régulièrement en tapant là où les marques ne se voient pas ou peu ! je pensais à un placement d’office (internement psychiatrique) mais je n’ai pas de motif recevable, elle n’est pas malade mentale, juste manipulée !