La sexualité du Pervers Narcissique ou Manipulateur Pervers
De nombreux témoignages sont venus confirmer mon intuition personnelle concernant la sexualité du pervers narcissique.
J’ai pu observer une très grande propension aux déviances sexuelles essentiellement de type masochistes ou dominantes.
Leurs déviances peuvent se révéler lors de l’évolution dans l’intimité du couple avec un pervers narcissique et sont bien souvent totalement ignorées de l’entourage.
Le déséquilibre sexuel du manipulateur pervers vient ici s’exprimer encore plus librement avec le « consentement » actif de sa victime.
J’ai pu remarquer que cette sexualité n’est qu’extrêmement rarement paisible.
Soit trop, soit trop peu, soit impuissance déguisée ou même homosexualité refoulée (ou pas refoulée).
En écoutant ces témoignages et en analysant ce que j’ai pu vivre moi-même, j’en viens à me demander si le pervers narcissique ne règle pas ses comptes avec sa mère dans le secret de la relation perverse avec sa victime afin de préserver son image de fils parfait. Peut-être aussi d’assouvir ses excès non réalisé auprès de l’épouse légitime, de la mère de ses enfants lorsqu’il est en rapport avec une maitresse victime elle-aussi.
J’observe aussi qu’il y a bien souvent une escalade dans les exigences sexuelles du pervers narcissiques puisqu’il n’arrive jamais à régler ce conflit intérieur. De plus, le pervers narcissique cherche constamment à repousser les limites de sa victime, et ce, dans tous les domaines.
Autrement dit, si la victime accepte une attitude sexuelle qu’elle réprouve pourtant, ce sera pour son bourreau un acquis, une limite franchie. Il n’aura de cesse alors de vouloir la repousser encore plus et entre donc dans des exigences toujours plus grandes de sa complice involontaire.
Cette escalade peut aller jusqu’à des actes incestueux que je constate hélas de plus en plus fréquemment dans ma patientèle.
Là encore, on peut retrouver un conflit intérieur, un œdipe peut-être non résolu, qui tente de s’exprimer par des actes impardonnables.
Sous l’emprise du pervers narcissique, et pour conserver le lien puissant qui la lie à lui, la victime va réellement devenir « complice » et peut même devancer, stimuler, participer activement à ses caprices sexuels dans l’espoir de le garder.
La victime risque d’avoir l’impression de ne jamais en faire assez, ou de ne pas être assez douée pour le satisfaire. Situation dont il tirera profit pour exiger encore plus.
J’ai eu le témoignage de cette femme, K, dont l’amant pervers narcissique l’avait entrainé à vivre des relations échangistes et d’un exhibitionniste extrême allant s’exprimer dans des lieux improbables. Il exigeait d’elle des relations dans son lieu de travail (une classe de cours), imprimant ainsi tout son parcours de vie de son empreinte indélébile.
Il s’amusait également à créer des situations où sa femme légitime, son ex amante et K se trouvaient ensemble, avec lui…
Où ce psychopathe, L, qui, aux yeux de sa femme et de ses amis, est un « impuissant » notoire, n’ayant aucun goût pour la sexualité, mais qui, avec sa victime devenait insatiable et provoquait des situations aussi burlesques que scandaleuses afin de pouvoir assouvir ses pulsions. Même sur son lieu de travail, observant au travers d’une vitre sans teint les clients, tout en sachant sa femme et ses fils dans la voiture familiale à dix mètres de là, en train de l’attendre pour se rendre à l’office religieux, et se « libérer » comme un gosse qui fait une bonne farce.
Où celui-là qui assène à sa victimes des insultes dévalorisantes mais est aussi dépendant d’elle qu’elle ne l’est de lui.
Étonnant système de co-dépendance qui rend encore plus difficile la libération.
L’un est addicte de l’autre et inversement. Nous sommes la plupart du temps devant une double addiction.
Nous trouvons régulièrement une contradiction dans le fait de se mettre en danger dans des situations limites et également de mettre en place des stratagèmes incroyables pour couvrir leurs mensonges.
Comme si le pervers narcissique voulait que tout explose, à son insu, afin de n’avoir plus à se cacher.
Incapable d’assumer sa réalité, il semble mettre en place des situations, actes manqués, faisant courir le risque d’être finalement découvert.
Pourtant, c’est son pire cauchemar! Un réel danger de mort !
Si l’image du pervers narcissique tombe, sa vie même s’écroule !
Or, un pervers narcissique en danger peut devenir imprévisible et réellement dangereux. Il peut tuer, même accidentellement, pour préserver ce qu’il peut appeler son « honneur »!
Geneviève SCHMIT
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Geneviève SCHMIT, experte dans l’aide aux victimes de violence psychologique et de manipulateurs pervers peut vous aider à mettre à plat la situation et à trouver des stratégies pour en sortir au mieux !
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Geneviève SCHMIT © Toute reproduction, même partielle est interdite sans l'accord de l'auteur
Mon dieu. Je vis ca.
Ce texte est un peu long, mais je tenais à livrer mon témoignage sur ma vie sexuelle avec mon potentiel PN :
Je suis tombé par hasard sur ce site voilà quelques temps parce que je venais de quitter (me faire pousser à quitter) un homme qui au lendemain de notre séparation habitait avec une nouvelle femme (nouvelle victime). J’étais perdue.
Les différents comportements de mon ex-fiancé m’ont permis de réaliser qu’il était très manipulateur et semblait passer de relations utilitaires en relations utilitaires. Ça été très difficile pour moi, je ne comprenais plus rien, j’étais confuse. Au fil du temps, et ayant été chercher de l’aide, je comprenais que j’avais été pour lui qu’un objet utilisable et jetable.
Impuissant sexuellement, j’ai passé plusieurs années en couple avec mon PN, à ne pas être satisfaite sexuellement. Notre entente de vie commune voulait que il aille consulter un médecin pour remédier à son impuissance, ce qu’il n’a jamais fait. Il était impuissant depuis plusieurs années, l’était déjà lors de notre rencontre malgré qu’il n’avait que 39 ans au début de notre « liaison ».
Je l’aimais, alors j’ai accepté la situation me disant que je pouvais être satisfaite autrement et lui ayant fait promettre de consulter le médecin. Non seulement il n’arrivait pas à avoir d’érections, sinon des demis, mais il ne faisait rien pour que je puisse avoir du plaisir autrement. Je me sentais comme un mouchoir dans lequel on s’essuie après s’être masturbé.
À la fin de chaque rapport sexuel, il avait la larme à l’oeil, se sentait mauvais amant, angoissait horriblement. Moi je me sentais coincée, son problème le brisait tellement, je me sentais mal de mettre de la pression pour que il voit un médecin, ne me donnais pas le droit d’exprimer mes besoins et frustrations. Je lui faisais plus souvent qu’autrement des fellations sans que lui me retourne la politesse ou sinon, il réussissait à me pénétrer de peine et de misère en exerçant une grosse pression à la base de son pénis et jouissait très rapidement. Au final, lui avait toujours son plaisir, moi je n’en avais que très peu.
Au bout d’un temps, l’appétit venant en mangeant, je n’avais plus beaucoup de libido. Paradoxalement, il me le reprochait, me faisait culpabiliser de ne plus avoir envie de lui. Je me sentais coincée, parce que quand je l’ai rencontré, il était en couple avec une autre femme et attribuait ses nombreuses infidélités et le fait qu’il était malheureux dans son couple par l’absence de désir (la frigidité) de son ancienne partenaire. Je ressentais donc de la pression. Beaucoup de pression.
Vers la fin de la relation, j’étais épuisée par son indolence, par le fait que alors que j’avais essayé beaucoup de choses pour que les choses fonctionnent sexuellement entre nous (acheter des jouets, régime alimentaire, achat de vitamines, nombreuses recherches Internet, le pousser gentiment à aller consulter, lui proposer des jeux, lui souligner comment on pourrait avoir du plaisir tous les deux autrement etc.), lui de son côté ne faisait rien pour que la situation s’améliore. La sexualité avec lui était une sexualité égoïste et ne semblait pas vouloir rien faire pour y remédier. C’était cet aspect qui en arrivait à me déranger, plus que son impuissance.
Je lui ai alors mis un ultimatum pour que il aille consulter (je sais, c’est moche) en lui disant que j’étais à bout, que même si je l’aimais il devait avoir un changement, une amélioration, faute de quoi il faudrait envisager p-e une rupture ou un couple ouvert. Il a consulté le médecin en moins de une semaine après cet ultimatum.
Le médecin lui a prescrit du cialis. Deux semaines après cet ultimatum et après 2 semaines de transgressions majeures notre couple s’est séparé et il habitait avec une nouvelle femme. Il était fier comme un paon de me dire que il bandait avec sa nouvelle compagne, que depuis qu’il était avec une femme vraiment belle et que il aimait vraiment, il n’avait aucun problème en oubliant de mentionner la prise de ses médicaments et en m’accusant de l’avoir poussé vers une autre femme en lui mettant de la pression.
En 24h, je suis passée de sa jolie fiancée d’amour, à rien. Parce que malgré ses transgressions, son problème à lui était que il m’aimait de plus en plus et niait être insatisfait de la relation malgré mes nombreuses tentatives d’aborder le sujet. Il avait dû renoncer à moi, malgré son amour. Il avait tellement de belles valeurs, la simple idée que j’aille osé évoquer la possibilité d’un couple ouvert lui était insupportable (lui qui de son propre aveux avait trompé toutes ses femmes sauf moi, évidemment). Il avait une bonne raison de partir en martyr et de se faire consoler par sa nouvelle proie. Au fait, techniquement, ce n’était pas lui qui m’avait quitté, mais moi qui l’avait fait, même si il était évident que il avait tout fait pour que je le fasse.
Je vais passer les détails, mais vous vous en doutez, j’étais démolie, je me sentais horrible, coupable. Je regrettais mon ultimatum. Je me souviens encore d’un de ses appels, la voix en sanglot, m’accusant de me foutre de la personne tant que j’ai des orgasmes. (La formulation exacte était trop vulgaire pour être répétée exactement ici). Le lendemain de la séparation, j’avais honte de l’avoir quitté aussi abruptement et alors que la journée même il me chantait la chanson d’être si triste et de m’aimer tellement fort, il semblait s’amuser à me torturer en mettant tout l’échec de notre couple sur mon dos. Après un peu plus de une semaine il a fini par m’avouer habiter avec une nouvelle femme, et cela depuis le lendemain de la séparation. Cette même femme chez laquelle il avait découché la journée avant notre rupture.
Après la rupture, je commençais à faire mon deuil. Je réalisais de plus en plus que je m’étais fait avoir. Que il semblait avoir une sorte de pattern, de passer d’une femme à l’autre, de parasiter les femmes de sa vie, de tromper, de commencer de nouvelles relations pendant ses relations avec ses conjointes et de pousser la femme à le quitter, ou le faire lui en se sauvant littéralement. Là, il avait une femme plus riche, elle avait une maison dans son coin d’enfance, il repartait à neuf, en victime dans les bras d’une autre. Le brouillard se dissipait, et chaque jour je réalisais un peu plus ses nombreuses manipulations et transgressions, ses mensonges. Bien que mon message se consacre à l’aspect sexuel de notre couple, tout au long de la relation j’ai eu droit à des comportements discutables, de la manipulation, double injonction et autres grands classiques des PN. Le pire c’est que je ne voyais rien, sinon un léger inconfort inexplicable.
3 mois après notre rupture, toute l’histoire à pris une tournure… surprenante disons. Mon ex-fiancé avait laissé son vieil ordinateur ici puisque une de mes amies lui en avait donné un plus performant. En ouvrant cet ordinateur pour le formater afin de le réutiliser, j’ai réalisé que mon ex enregistrait tous ses mots de passe et ses historiques. Curieuse, puisque il niait catégoriquement m’avoir trompé ou avoir essayé de tâter le terrain avec sa nouvelle femme du temps de la relation (même si il habitait avec en 24h), j’ai fouillé cet ordinateur.
Mon super fiancé avait des comptes sur des sites de rencontres. Il disait vrai, je n’ai trouvé aucune trace d’infidélités avec des FEMMES, mais mon fiancé d’amour avait une double vie ; il me trompait avec des hommes, beaucoup beaucoup d’hommes. Il donnait mon horaire de travail comme disponibilités à ceux-ci. Je ne parlerai pas non plus trop longuement de sa giga-mega-colossale historique de consultation de sites pornographiques homosexuels.
Ma théorie ? Ne pouvant s’assumer, il entretient depuis des années des non-relations avec des femmes, qui le font partiellement vivre (totalement dans certains cas) pendant que lui se paie des motels avec ses amants. En un sens, c’est triste pour lui, je lui souhaiterait de s’accepter. Dans l’autre main, ce n’est pas une bonne raison de faire autant mal aux femmes qui l’aiment et de les utiliser comme façade. Je n’était pas sa première victime et j’ai le goput de vomir de penser que il est en train de faire la même chose à une autre.
Quand je l’ai confronté avec ça, il a évidemment essayé de me faire croire que j’avais mal interprété comme toujours et que j’étais folle. Je lui ai alors envoyé des screenshots de ses conversations. Il s’est défendu en disant que c’était ma laideur à faire peur qui l’a poussé à penser que il était aux hommes et me rappelait à quel point il était maintenant heureux, que depuis qu’il était avec une femme vraiment belle, la bonne pour lui, il savait que il bandait et n’était pas gay. Il a passé le reste de la conversation à m’expliquer qu’il n’était pas gay, alors que ma question initiale était de savoir si il avait eu des relations non-protégées puisque il disait dans chaque courriel à ses amants être « safe », ce à quoi les amants répondaient la même chose ce qui laissait entendre qu’il ne se protégeait pas toujours. J’étais donc inquiète pour ma santé.
Heureusement, ma santé va bien et je n’ai gardé aucun souvenirs contagieux de cette relation. Heureusement aussi, cette découverte à mis fin à la torture mentale que peut s’infliger à elle-même la proie jetée pour une autre, mettant en lumière hors de tous doutes raisonnables ses manipulations, mensonges et transgressions. C’est une des choses qui m’a sauvé des doutes qui nous rongent quand nous n’avons que nos impressions auxquelles s’accrocher. Du vent. J’ai été fiancé à du vent…
Merci d’avoir pris le temps de me lire. Je vais un peu mieux chaque jour, j’ai été chercher de l’aide et je travaille mes failles.
Bonjour Jass, c’est fou votre histoire ressemble comme 2 gouttes d’eau à la mienne. Impuissance, obsession des hommes mais en même temps très homophobe. Obsédée par l’anal. J’avais de gros doutes sur une homosexualité refoulée. Sans parle de tous les traits de caractère qui représentent si bien les PN.
Bonjour Megg, j’ai été suivi longtemps par une psychologue après cette histoire. Elle a été aux premières loges pour voir l’effet dévastateur que ma découverte a eu sur moi, parce que comme j’écrivais, j’ai découvert tout ça presque 3 mois après la rupture et j’étais déjà suivi.
Étrangement, elle n’était pas étonnée. Je croyais lui arriver avec une histoire qui allait la faire tomber en bas de sa chaise, mais elle m’a dit que ce n’était pas la première fois que elle entendait mon histoire.
Autrement dit, ce n’est pas rare que une personne qui ne se donne pas le droit d’être ce qu’elle est agisse de la sorte. Pour lui, je suppose que c’est plus simple de rendre ses conjointes responsables de son mal être.
C’est plus facile pour lui de penser que si ça ne fonctionne pas, forcément c’est que l’autre était complètement fautive. Le mien manipulait beaucoup en se victimisant. Je crois que il choisit tjrs des femmes dont la faille est un trait plus manifeste, duquel il peut se plaindre et par lequel il peut justifier ses frasques. Il était très passif-agressif et était un grand maître des phrases anxiogènes qui avaient plusieurs sens possibles.
Heureusement, tout ça c’est du passé. J’espère que tu trouves la sérénité et que tu te remets bien de cette grosse blessure. Les non-relations, ça détruit. Tu peux croire que ça fait plus de un an et que je perce encore à jour de temps à autre, presque tout le temps par hasard certains de ses mensonges ? Tu repenses à certaines petites phrases, c’est comme un casse-tête qui se fait tranquillement.
Exemple, je repensais récemment à la manière qu’il avait de toujours me dire : Je t’aime tellement, tu es la seule FEMME. Il disait le mot femme avec un ton étrange, il faisait un petit sourire en coin. Sur le coup, je trouvais cela mignon… Mes découvertes donnent ou autre lecture à tout ça.
Et je vais arrêter ça là, si je pars, je pourrais donner 1000 exemples.
Bonjour Geneviève,
Je réagis une deuxième fois aujourd’hui, car ce sujet que vous évoquez m’intéresse particulièrement.
Explications : alors que j’étais déjà dans la phase de rupture (récente) avec un PN, je me suis lancée dans l’analyse profonde des événements qui ont lancé le processus : Énorme « acte manqué » du PN qui donne à mon fils (adulte) son ancien téléphone portable ; l’appareil contient « évidemment » toutes les preuves du maintien des relations avec sa « victime référente » depuis 16 ans. Voilà pour les faits.
La première question que je me pose : est-ce vraiment un acte manqué ? est-ce que la certitude de toute puissance et la perversité sont arrivés à un tel stade que ce PN organise un scénario potentiellement risqué pour lui ? (risque qu’il sous estime puisqu’il est extrêmement arrogant) ; mais d’un autre côté ce scénario a un potentiel de destruction ravageur en s’attaquant aux liens que j’ai avec mon fils. Cela me glace d’effroi.
Si a contrario, il s’agit bien d’un acte-manqué, j’en ai fait une analyse poussée car le fait qu’il implique mon fils dans ce psycho-drame est révélateur de quelque chose. Voici la proposition que j’en fais : ce PN a une relation conflictuelle avec son père (autoritaire, certainement manipulateur et qui a ouvertement trompé sa femme) et une relation amour-rejet forte avec sa mère (douce, soumise et anxieuse). Dans son discours il prône son amour et son respect de la femme ; en réalité, il la méprise bien sûr. Tout comme il méprise sa mère pour sa faiblesse à n’avoir pas su se protéger et le protéger. En effet, son père l’ayant rendu complice de son infidélité (et donc de la souffrance de la mère), il n’a pu gérer la double contrainte Protection du père avec le silence vs Protection de la mère avec la délation du père ; et donc intense stress émotionnel. Ce mot « délation » a d’ailleurs une importance cruciale chez cet homme, voire obsessionnelle en phase de crise. CQFD : projection sur mon fils du rôle qui lui a été donné dans son enfance, en faisant rejouer le scénario traumatisant. 2 possibilités : 1. mon fils se tait et, par son silence, conforte le PN dans le choix qu’il a fait. 2. mon fils endosse le rôle protecteur et m’alerte (ce qu’il a fait). Pour le PN c’est violent ; tout remonte à la surface et la justification de son choix devient impossible, alimentant encore plus sa psychose (le choix de la délation a en plus été validé par sa propre fille, qui, contrairement à ses certitudes, a confirmé qu’elle aurait fait de même). Dans le cadre de l’acte manqué, je me dis qu’il cherchait une guérison, ou un soulagement, et a obtenu une condamnation.
Je vous passe les délires et menaces (de mort) contre mon fils, et la décompensation violente qui a suivi. Car, pour cet homme, il y a 2 sujets obsessionnels : l’honneur et la délation. Toute atteinte extérieure sur ces 2 points le rend littéralement fou de rage.
En fait, là où j’aimerais avoir le plus votre avis : s’il s’agit d’un acte manqué, nous sommes dans la zone de l’inconscient et cela implique que la tension (souffrance) du PN est arrivée à un paroxysme et que la destruction ne lui procure plus de soulagement ; d’où acte manqué. Il a également évoqué dans une phase dépressive (je ne sais pas si on peut parler de prise de conscience) liée à notre rupture, qu’il s’était retrouvé assis à pleurer en bas de ses escaliers, et qu’il s’était senti perdu comme le petit garçon qu’il avait été (a ressenti les mêmes émotions et a eu l’impression d’avoir remonté le temps). Ce qui voudrait dire qu’il a conscience de ce qu’il se passe en lui. Il parle souvent de honte de ses agissements (et a d’ailleurs abreuvé toute une ville avec ses mea-culpa). Est-ce compatible avec le fonctionnement PN ? Est-ce uniquement pour restaurer l’image narcissique ?
Merci beaucoup pour vos réponses, si vous en avez le temps bien sûr.
Bien à vous
J’ai lu que les pervers sexuel devaient être castré pour guérir leurs comportements condamnables par les lois ?
Pourquoi, ces gens ne sont ‘ils pas classés dans la même catégorie ?
Les pervers narcissiques ne sont pas nécessairement des pervers sexuel.
Je me suis rendu compte que la seule méthode pour guéri un pervers sexuel est la castration.
Ne peut ‘on classer ces NPN dans la même catégorie que les pervers sexuels ?
J’espère que c’est de l’humour ??
Ce n’est pas de l’humour .Cette info vient entre autre du cite « perversions soins infirmiers « .
Alors, ou ils ne savent pas de quoi ils parlent, ou vous avez mal compris…
En effet,j’ai mal compris 🙂
J’ai 26ans et je frequente depuis 3ans un homme de 11 années mon ainé. J’ai découvert qu’il frequente une autre demoiselle. .. celle d’ailleurs avec qui il est parti en vacance à cuba depuis quelques jours. Il possede tous les symptomes dun MPN : tres agressif lorsquil n’obtient pas ce qu’il desire, très » Mr je sais tout » etc… il revient de son voyage d’ici peu et pour moi … ce mec est mort A dios amigos j’ai perdu 3ans de ma vie avec un connard en qui j’avais confiance … Mais, une chose me perturbe: apres quelque recherches, jai decouvert que cette fille est mon sosi, mon portrait craché avec 4ans de plus mais pratiquant une profession libérale 😲 sa prochaine victime qu’il pourra en plus bien dépouillée comme il a fait avec son ex? Mais pourquoi a mon image ? C’est impressionnant cette fille me ressemble bien plus que mes propres freres et soeurs biologique!!!!! 😦 voila je ne lui ai encore rien dit de tout ce que je sais et que je compte faire… il ne le saura pas puisque finalement qui est-il pour que je puisse lui rendre des compte? Ma souffrance se transforme en victoire je sauve ma peau, mon p’tit cul et mon oseille. Quand j’ai vu mon sosi avec un statut social bien différent du mien c’est la que j’ai compris qui était cet homme. Ma plus belle vengeance sera ma réussite alors relevez vous et dites STOP … STOP AUX MANIPULATEURS PERVERS NARCISSIQUES 💪💆💇💅 ps: pourquoi mon sosi? Quelqu’un peut le répondre svp
Sortie de ma consultation de psy hier je me suis aperçue que j’étais dépendante sexuellement de mon bourreau….. Le premier mois a été difficile, je me sentais plus laide que jamais, indésirable ! Au bout d’un mois, sans lui cela s’atténue, quel soulagement !
Bonjour svp je vous en supplie aidé moi .il est entrain de detruire toute ma famille et surtout ma fille je suis a bout
Bonjour,
Ce n’est pas dans un forum que vous aurez un « sauveur » …
Allez vers un thérapeute compétant.
Bon courage! Geneviève Schmit
Bonjour, je suis dans la tourmente. Je n’en peux plus. Le profil de mon conjoint est très semblable à celui d’un PN mais comment le prouver ?! Il accepté d’aller voir un psychologue. Le psy n’y voit rien. Il me reproche même une certaine dépendance affectif. Évidemment, sinon qui d’autre que moi l’aurait supporté? Il déteste sa mère, voudrait la voir morte (ses mots) mais ne lui dit jamais rien. Devant elle il est un fils aimant. En société il est brillant et serviable. Il a même endoctriné toute ma famille! A récupéré ma mère et du coup j’ai droit à « même ta mère sait que tu n’es rien ». J’ai tellement mal. Je pense qu’il me déteste. Lui dit qu’il m’aime et que seul lui peut m’aimer ainsi. Ou que je suis bien contente d’utiliser son pognon (je suis mère au foyer), ou d’autres jours qu’il m’aime plus que tout, qu’il me prendra mes enfants si je pars, que je suis mauvaise et que je le tire vers le bas, qu’il m’adore et veux du sexe, qu’il me déteste et va partir parce que je ne lui en donne plus. Mais je n’arrive plus… J’ai trop de peine. Il dit que je lui doit. C’est ça une bonne femme. Je ne sais plus. Je me sens idiote. Perdue, à bout. Ne me parlez pas d’entourage, mon entourage l’aime lui.
Je précise que mon père était un pervers narcissique très violent, incestueux…
Je suis ridicule.
Désolée pour ce commentaire. Je n’ai fait que me plaindre mais je ne sais plus ce qui est bien et ce qui ne l’ai pas…
Et le ménage s’entasse parce que je suis si mal… Et il le conforte dans mon problème à être une vraie mère, une vraie femme… Et il le dit à ma mère qui est bien honteuse de la fille qu’elle a.
Et mes enfants dans tout ca. Il ne les touche pas. Il est plus psychologique
mais il sait les culpabiliser aussi. J’ai tout raté
J’aimerais savoir quoi faire? Il dit et répète que je suis le problème. Et s’il avait raison? Si c’était moi la PN? S’il n’y avait pas de PN? Mais ses menaces, ses cris? L’arrivée de notre premier enfant à tout empiré.
Avant il me malmenait « t’es qui toi pour parler…? », pendant la grossesse « bouges, leves toi, on dirait une baleine. J’ai faim », à l’accouchement il à prit mon lit pour se reposer tranquille et ma laisser seule et lui qui n’avait jamais dit JE T’AIME parce qu’il disait ne pas savoir, à prit sa fille, la serré très fort et lui à dit avec beaucoup de sincérité. Il dit que ce n’est pas pareil. Que c’est normal. Que si l’une de nous doit mourir c’est mieux que ce soit moi. C’est normal. C’est ca la vie de parents et de couple.
Au matin du mariage il a dit « je ne crois pas avoir envie de t épouser….
Et après tout ca je suis la. Parce que son attitude il commence à l’avoir avec notre deuxième fille. La mienne comme il dit…
Je n’ai plus rien. Il m’a tout prit. Ma carrière (j’ai arrêté il me s’occupait pas de enfants quand travaillais, à cause de moi, une mère reste auprès de ses enfants avec le recule j’aurai du prendre une nounou), mes amis sont partis ou sont les siens maintenant. Ma famille le vénère. J’ai grossis aussi. Je suis moins belle, il disait une femme qui aiment ne se maquille pas, ne s’entretient pas. Moi je t’aime comme ca. Et si je fais des efforts il m’insulte ou m’empêche de sortir de la maison.
Je n’en peux plus. Comment j’ai pu être aussi débile!!!
Et me voilà coincer, j’ai des idées noires, je n’ai pas d issues.
Il ne me laissera pas les enfants, ne me fera pas de cadeaux et tous les juges ou autres l adoreront. Comme ma propre mère et son psy. Merci
J’ai rencontré via un site de « rencontres », durant un « passage à vide », un P.N…. Il m’a carrément fait un lavage de cerveau… trop long à vous raconter (téléphone tous les jours, projet..etc..), puis, au bout de quelques mois, me sentant « acquise », il devenait distant… puis ensuite, il revenait, les discussion par texto étaient vraiment « hard ».. c’était presque monstrueux… mais je prenais cela comme un jeux… mais en fait il voulait rentrer dans mon esprit me rendre dépendante de lui… je n’ai jamais vu cela de ma vie..j’ai pensé à lui faire un drame sur son lieu de travail et à tout révéler à sa femme pour qu’elle sache à qui elle a à faire… la pauvre je la plains.. ce mec est fou… c’est un menteur… un mytho un malade… je souhaite seulement qu’aucune autre femme ne tombe entre ses griffes… mais ce sera difficile tellement il est doué…ce genre d’individu est à fuir comme le choléra..je pense que ses proches ne doutent de rien…. c’est un individu extrêmement dangereux pour autrui…. malheureusement ce genre d’action n’est pas puni par la loi, mais je souhaite qu’un jour la Loi reconnaissance ces genres d’agissements extrêmement malsains…
Bonjour ,
Emprise, en voila un joli pseudo!
par ses mots, je veux vous rassurer, cet homme vous à choisi pour quelque chose qu’il n’a pas et qu’il n’aura jamais ( l’empathie, le relationnel toutes ses richesses qui valent de l’or).
il va tout faire pour vous faire culpabiliser ou vous dénigrer alors pourquoi prouver sa méchanceté qu’il ne reconnaîtra d’ailleurs jamais ou cela sera pour votre bien.
Il faut d’abord vous retrouver, cela risque de prendre du temps ( de par mon expérience, j’ai du faire et fais un enorme travail sur moi, je suis mm en arret de par la fatigue psychologique engendrée par mes PN )).
Je vis comme vous le ménage qui s’entasse, cette attente , cette peur, ces abandons, ce manque d’amour …… et tout cela sont des portes pour les PN qui s’en regale et si accroche pour mieux nous vampiriser.
Je ne peux que vous dire de vous retrouver, de vous protéger,, de penser à vous et vos envies, de vous aimer et surtout ne culpabiliser pas d’être heureuse. Ces mots jetés sur le site sont déjà un premier pas
Bonsoir Emprise
Votre conjoint n’a jamais osé affronter sa mère.
Au lieu de l’affronter et de lui dire ce qu’il éprouve (rancoeur, colère, émotions négatives), il se compose un comportement de fils soumis.
Ce comportement le frustrant, il défoule son ressentiment sur vous.
Il décharge sur vous tout ce qu’il n’ose pas verbaliser avec sa mère.
Il vous humilie, vous rabaisse comme il aimerait le faire avec sa mère.
Ce qui veut dire aussi qu’il vous fait jouer le rôle de sa mère et non de sa conjointe.
En réalité, il ne vous déteste pas, il déteste sa mère. Pour des raisons qui ont trait à son enfance et sans doute à des problèmes relationnels avec elle. Si bien que toute femme qui entre dans son cercle intime est assimilée à sa mère, comme une sorte d’image persistante rétinienne, d’obsession. Et donc par conséquent, il ne peut qu’entrer en conflit avec la gent féminine et dans un rapport de domination et non de dialogue et de partage.
Il est très logique qu’il prétende que vous êtes LE problème.
Lorsqu’un adulte est dépendant affectivement et immature vis à vis de ses parents, n’ose pas les affronter, il va charger le conjoint de tous les maux, le rendre responsable de tous ses déboires. Rendre l’autre coupable de son propre manque de courage et de maturité l’aide à restaurer l’image négative qu’il a de lui-même. En vous faisant du mal, il redore son estime de lui qui est très basse. Ce qui explique qu’il a sans cesse besoin de vous rabaisser pour se sentir exister. Comme il a besoin de briller en société pour se sentir légitime et aimé.
Si vous avez déjà vécu une problématique similaire avec un père PN et incestueux sans que vous ayez verbalisé ce traumatisme, vous rejouez en réalité la situation familiale toxique et incestueuse avec ce conjoint PN qui a pris la place de votre père.
Ce qui vous enchaîne à subir un prolongement d’inceste, comme lorsque vous étiez enfant.
Or, vous méritez mieux que cela. Vous avez suffisamment souffert par le passé pour ne pas revivre ces horreurs avec un conjoint.
Si cette situation oppressante et dominante ne vous convient pas, alors il est peut-être temps de faire une thérapie psy pour traiter et verbaliser autour de votre père PN et incestueux afin de pouvoir partir et quitter votre conjoint PN.
Votre dépendance financière ne doit pas être un obstacle à votre départ.
Vous avez des associations d’aide dans chaque ville pour obtenir un logement social, une formation professionnelle et une aide au retour à l’emploi.
L’INAVEM (institut national d’aide aux victimes et à la médiation) a des structures locales dans quasiment toutes les villes de France. Et dispose d’un centre d’écoute permanent.
Votre assistante sociale de quartier peut aisément aussi vous aider, vous donner des tuyaux pour sortir de cette situation destructrice. Et si vous engagez une thérapie psy, ce sera une aide supplémentaire que vous vous donnerez pour sortir de l’emprise.
Si vous avez été victime d’inceste, vous pouvez également vous adresser à l’association AIVI pour trouver un psy en capacité de vous aider à surmonter le traumatisme de l’inceste.
Vous pouvez aussi demander un psy victimologue comme Muriel Salmona qui sera vraiment en capacité de vous aider au mieux à vous relever de ce passé terrible.
Rien n’est jamais désespéré ni figé.
Vous pouvez sortir de cette situation toxique et malfaisante et trouver des personnes ressources pour vous aider à franchir le pas. Ce qui compte préalablement c’est de savoir si vous êtes prête à partir et à affronter votre passé vos traumatismes liés à l’inceste paternel en thérapie. Si c’est le cas, vous trouverez l’aide dont vous avez besoin au fur et à mesure.
Bon courage!
Cordialement
Françoise
Bonjour, j’ai été la victime d’un père PN incestueur depuis mes 15 ans. J’en ai 38 maintenant. Inceste pendant 9 ans et le reste en harcèlement psychologique. Depuis deux mois j’ai révélée mon terrible secret et j’ai porté plainte à la police. Je suis suivie en thérapie et en arrêt de travail. J’ai beaucoup à reconstruire mais je veux juste vous mentionner la culpabilité que je ressens encore d’avoir dénoncé mon père. J’ai beaucoup de support autour de moi qui m’aide a garder ma décision mais son emprise continue malgré tout, sans avoir de contact avec lui depuis 3 mois.
Il a TOUS les critères de PN décrit dans les billets.
Merci pour vos articles et bon courage (autant pour moi) pour vous sortir des griffes des PN !
Une combattante… pleine d’énergie encore
Merci pour votre témoignage et vos encouragements !
Affectueusement, Geneviève
Bonjour à toutes et tous, je découvre le site, je n’ai pas lu es commentaires encore mais une chose me chagrine dans l’article c’est que l’auteur(e) ne prend pas la peine d’asexuer la situation. Il existe des PN femmes… et réduire ce phénomène aux hommes c’est se priver d’une étude plus élargie sur ces cas. Je pense qu’il s’agit d’un oubli qu’il serait intéressant de corriger.
Merci.
Une victime d’UNE PN.
Bonjour Geneviève,
Je précise que dans mon commentaire précédent je disais que « je découvrais le site ». Par conséquent je ne me prononçais QUE sur ce que j’avais sous les yeux, c’est à dire l’article qui introduisait les commentaires. Je ne vous faisais pas un procès d’intention, c’était juste une remarque sans doute inutile et déplacée mais dictée par ma situation actuelle dans laquelle je pense sincèrement avoir été victime d’une femme perverse et narcissique… sans que je sois suffisamment compétent pour poser le diagnostic avec certitude même si les faits sont concordants.
I est vrai aussi que chaque cas est différent et que nous sommes bien obligés de nous fier aux grandes lignes pour pouvoir sinon coller une étiquette, tout au moins être prêt à le faire.
Je vous remercie en tout cas d’avoir « corriger » mon impression qui trouve malgré tout sa justification dans le fait que dans le langage courant on a trop tendance à masculiniser le terme « Pervers Narcissique »… probablement par commodité mais cette commodité dédouane un peu trop à mon goût la gent féminine qui ne se prive pas d’exercer ses talents dans ce domaine.
Cordialement.
PS : bien évidemment je consulterai vos autres articles sur le sujet et ne manquerai pas d’y apporter ma contribution si elle peut être utile ou instructive.
Je vais vous surprendre peut-être mais autant je peux avec quasi certitude ranger mon ex compagne dans la catégorie des perverses narcissiques ou tout au moins comme il est dit ailleurs, dans celle des « narcissique à tendances perverses » avec tous les dommages que cela induit sur celui qui partage sa vie, autant d’un point de vue sexualité je n’ai RIEN à lui reprocher bien au contraire.
Le seul bémol et non des moindres, c’est que la sienne étant très développée, lors de notre dernière rupture elle n’a pas pu rester bien longtemps sans l’exercer et elle a pris un amant.
L’aime-t-elle ? A-t-elle fait ça pour se venger du fait que j’avais mis au jour ses manipulations, ses humiliations qui chaque jour un peu plus venaient gâcher une merveilleuse histoire d’amour ? je n’en sais rien, toujours est-il qu’aujourd’hui je dois en parler au passé.
Tiens puisque vous semblez spécialiste de la question j’ose vous en poser une : « pensez vous que cette haine qui l’ anime (la PN) lorsqu’on démasque ses méthodes peut aller jusque là, c’est à dire exercer une vengeance de cette nature quitte à perdre tout le bénéfice d’une relation à laquelle malgré tout elle paraissait tenir énormément ?
Désolé de ne pas avoir pu satisfaire pleinement vos attentes ni celles de vos lecteurs (trices) concernant la vie sexuelle de mon (ex)couple mais vraiment si j’avais à la résumer en un mot, je la qualifierais « d’exceptionnelle » (… tout au moins pour ce qui me concerne).
A une prochaine fois…
Bonne soirée.
Bonjour .
J’ai vécu 3 ans de relation avec un pn et c est exactement ce qui est expliqué plus….
Après dénigrement , harcèlement, manipulation, domination, culpabilisation et j en passe car la liste serait trop longue, je suis passée par là dépression et la dégradation de mon état physique mentale familiale et financier .
J’ai lu , cherche et j’ai finalement compris ….qu il n’y a rien à comprendre . Il faut se protéger , s en aller et se reconstruire ailleurs .
Les pièces du puzzles sont réunies je suis soulagée aujourd’hui et en phase de reconstruction. J’ai beaucoup appris. Beaucoup souffert …mais la vie redevient belle et pleines de nouvelles espérances ..
Il n y a plus qu a se remettre …j’ai sorti la tête de l eau ….
Merci à tout ces écrits qui m’ont beaucoup aidé.
Bonsoir,
Je viens de lire plusieurs récits de victimes comme moi je pense car il est vrai qu’entre le moment où l’on comprend à qui nous avons à faire et la « digestion » de la méprise, il se passe du temps car c’est difficile et douloureux…
Je vais essayer de résumer 3 années d’une histoire qui vient de se terminer de manière définitive pour moi et je l’espère…
Mariée depuis 25 ans, notre couple avec mon mari battait de l’aile depuis un certain temps, sans doute dû à la lassitude, nos emplois, les enfants, la maison, etc, le manque de communication aussi.
Nous ne partagions plus grand chose, je faisais mes sorties ciné, tourisme et voyages seule.
Je me suis inscrite sur un site qui proposait des sorties de façon à faire des rencontres, partager des sorties, des repas, etc…
J’ai rencontré par le biais de ce site une femme, dans la même situation que moi, nous avons vite sympathisé par mail dans un premier temps, les mêmes affinités, mais avec du recul, je me suis livrée beaucoup plus qu’elle…
Au bout d’une semaine d’échanges, elle voulait que l’on se rencontre, elle insistait vraiment, limite caprice, ça m’interpellait quand même..mais bon..
Nous nous sommes donc rencontrées 10 jours après les premiers échanges et la relation qui devait être amicale s’est transformée en relation intime…dès le premier jour !
J’étais l’amour de sa vie, la personne qu’elle attendait depuis toujours, elle a su me dire les mots que je n’entendais plus depuis très longtemps auprès de mon époux, j’étais sous le charme, un choc pour moi…aussi. Je n’étais pas bien dans ma peau, la quarantaine, des remises en question.
Très vite, elle s’est immiscée dans ma vie, dans ma famille, très vite, elle a dénigré mon mari, ma façon d’éduquer mes enfants, mes amies comme elle dénigrait son propre mari qui était responsable de tous ses problèmes avec ses enfants et j’en passe.
Je n’appréciais pas ce regard porté sur ma famille, ces critiques, totalement injustes et c’était bien la première personne qui dressait un tel constat mais j’avais tellement peur de la perdre, amoureuse aussi, que je ne disais rien mais j’éprouvais déjà une sorte de mal être.
Il s’est passé 6 mois où la relation était fusionnelle, je délaissais ma famille, mes amis pour passer le plus de temps avec elle, à sa demande avec déjà une phrase qui m’avait interpellée » si on ne se voit pas le week end parce que tu vois des amis ou autre, je vais me lasser et j’irai voir ailleurs, je ne peux pas faire autrement ».
Ce fut notre première dispute car je n’acceptais pas ce chantage. Je décidais de rompre car je n’étais pas bien, elle me demandait de plus en plus de quitter mon mari, souhaitait que je vive avec elle, son mari ayant quitté le domicile et les affinités perçues lors de nos premiers échanges n’étaient pas réelles : nous étions totalement en opposition, sur tout ! Elle s’était adaptée à mes confidences, se calquant sur ce que je lui disais pour créer le lien je pense.
Je me suis vite aperçue que ses paroles ne correspondait pas à ses actes, quelques mensonges apparaissaient…mais je ne pouvais pas réagir ! Beaucoup d’incohérences et un problème d’addiction à l’alcool dû à sa jeunesse difficile car enfant de la dass, alcool et drogue, ce qui n’arrangeait rien.
Enfance dorée pour moi à côté de la sienne, pas d’alcool, vie saine.
Six mois après le début de cette relation, j’annonçais quand même à mon mari que je souhaitais la séparation, annonce faite à mes enfants, ma famille, mes amies : tout le monde fut sous le choc, personne ne me reconnaissait..ça ne me ressemblait pas.
L’annonce faite, mon nouvel amour…. changea radicalement, me confessant son côté libertine…, qu’elle était ainsi et qu’elle ne changerait pas, qu’il faudrait que j’accepte qu’elle puisse sortir avec des hommes le soir, qu’elle aimait leur compagnie et que ça ne changeait en rien son amour pour moi. Elle était beaucoup moins disponible pour moi d’un seul coup, m’avertissant au dernier moment qu’on ne pourrait se voir sans explication. Je devais être avec elle à sa demande, quand elle le voulait sinon silence radio. La blessure pour moi, le début…..Forcément, j’ai mal réagi et je l’ai quitté de nouveau en lui expliquant ma souffrance dans notre relation (l’erreur..)
Je ne comprenais qu’on puisse m’aimer et me dire une telle chose, je ne partageais pas ses convictions. Je ne savais pas pourquoi elle agissait ainsi mais je sais que je souffrais le martyre, nombre de fois où je suis rentrée chez moi en pleurs, ne comprenant pas pourquoi je poursuivais une telle relation et en même temps, je ne me voyais pas sans elle.
Je décidais pour des raisons financières de cohabiter avec mon mari un an, le temps de s’organiser, ce qui n’arrangea en rien ma relation avec mon « amie » qui avait des propos de plus en plus intolérables vis à vis de mes enfants au regard de ses propres enfants qui n’avaient aucun cadre en matière d’éducation, à l’inverse des miens. Je précise que cette femme dirige un lycée privée de jeunes en difficulté au sein d’une fondation catholique et qu’elle, seule, connaît les mesures « éducatives »…Que nenni…
Je remarquai son égo démesuré aussi, l’absence d’amis à part moi.
Au fonds de moi, je savais que je ne pourrai jamais partager son quotidien, et le fait de rester un an en cohabitation me permettait de ne pas lui avouer peut être, certainement de la lâcheté de ma part..
Comme à chaque rupture, toutes les 6 semaines en moyenne pendant deux ans, elle revenait et je craquais, j’en étais rendue à me dire qu’elle avait raison, que j’avais tort, j’étais fatiguée, des difficultés à me concentrer dans mon travail, je ne voyais plus beaucoup mes amies, ma famille et je ne riais plus comme avant. Des problèmes cutanés sont apparus, des problèmes d’articulations aux mains également, sans résultat après analyses.
Elle me parlait malgré tout d’hommes, amis de longue date, qui apparaissaient de temps en temps dans nos conversations, avant de les voir peu de temps après…je trouvais ça étrange, lui en parlait et forcément j’étais une jalouse maladive.
Elle alternait des périodes avec moi où elle était un coup amoureuse, un coup totalement indifférente : je ne savais plus comment agir de peur de me faire rejeter.
Au bout de deux ans de relations, avec des ruptures et retours incessants, je rompais de nouveau dans la douleur comme à chaque fois. Mais un article sur les PNM fut une révélation pour moi, un samedi matin chez le coiffeur, merci mon coiffeur !
Je me retrouvais comme victime et je reconnaissais mon bourreau, le choc mais je comprenais enfin ! J’ai passé mon week end sur internet à découvrir ces PNM, j’ai appelé ma mère pour lui en parler, ma cousine, mes amies, je leur expliquais, et j’en passe.
J’étais soulagée de comprendre que je n’étais pas le problème mais j’étais anéantie également.
Ma PNM a repris contact deux mois après notre rupture, un record, pour me dire qu’elle était désolée de m’avoir fait mal, qu’elle m’aimait comme une amie, sans plus. Je lui demandais de me laisser définitivement tranquille et que je ne voulais plus la voir. Je lui demandais si elle avait conscience d’avoir détruit une famille.
Elle reprit contact 1 semaine après me demandant d’en discuter ensemble. J’ai mis trois jours à lui répondre et je suis donc allée la voir……discussion d’une heure où elle m’a convaincue et où je suis retombée dans ses bras….
Le lendemain, elle m’avouait avoir eu une relation avec un homme et voulait savoir si j’accepterai de la partager. LE CHOC de nouveau pour moi (faut vraiment être conne !).
Je refusais catégoriquement et lui demandait de choisir ! Elle fit son choix, moi….sauf qu’elle a continué de voir cet homme durant trois mois..
Elle m’informa ensuite que ses élèves, dans un souci qu’elle ne soit plus seule (notre relation était cachée), l’avaient inscrit sur un site de rencontre très connu…et que mon mari avait consulté sa fiche ! Je fus assez surprise….une façon de briser l’image de mon mari.
Je trouvais ça gros….je décidais donc de m’inscrire en tant qu’homme. Je l’ai rapidement retrouvé en faisant une recherche descriptive et son pseudo correspondait à son mail donc je ne pouvais pas me tromper. Sa ville de résidence sur le site était à 1 heure de chez elle mais comme par hasard, les hommes dont elle me parlait étaient aux alentours de cette « ville ». Je remontais dans le temps mon puzzle, tout s’enchainaît logiquement. Je l’ai donc flasché sur le site de rencontre, elle a répondu mais n’étant pas abonnée, je ne pouvais répondre…
Nous étions ensemble de nouveau depuis 1 mois et je découvrais sa vie en parallèle, ses mensonges suites aux perches que je tendais, les incohérences dans son planning, etc..
Pour me convaincre car c’est difficile tout de même, je poussais mon enquête plus loin lors de son absence un week end où je me retrouvais à garder sa fille chez elle. J’ai épluché 3 années de comptes bancaires où je vis des prélèvements pour des sites de rencontres, et cela, dès l’annonce à mon mari de mon désir de séparation !
Pendant 6 mois, j’ai poursuivi cette relation, morte pour moi, mais je devais être certaine de la méprise et de la trahison. Elle me fit une réflexion 2 semaines avant la rupture : « c’est bizarre mais ça fait 6 mois que l’on ne s’est pas engueulées, ça m’interpelle ». Ma réponse : « ça te manque? » Elle : non, pas du tout.
Elle a commencé à reprendre de la distance après avoir été étouffante à mon goût, avec des annulations de dernières minutes de rdv.
On repartait pour un cycle…et j’ai explosé de nouveau, lui lâchant que depuis 6 mois je la fliquais et qu’elle me mentait depuis 3 ans, me culpabilisant à chaque rupture et que je ne supportais plus ses mensonges, sa méchanceté.
Elle nia le compte sur le site de rencontre malgré toutes les preuves que je lui apportais, la mettant ainsi devant ses mensonges. La discussion dura une heure, une heure où elle bu 4 verres de vin sans pouvoir trop se défendre.
Elle me demanda de lui rendre sa clé, je m’exécutais.
Son dernier sms : tu n’aurais jamais dû me fliquer, je ne te le pardonnerai jamais.
La rupture a eu lieu depuis un mois et je me sens légère depuis, soulagée.
Dire que c’est facile serait un mensonge car l’impression d’avoir été abusée est énorme.
Côté sexualité, je dirais que cette relation fut très sensuelle au départ et qu’au fur et à mesure du temps, elle déviait, ma partenaire me suggérant une relation à trois, voir quatre, plus la sodomie. Je ne pouvais plus tout simplement. Je pense qu’elle était zoophile en plus suite à une conversation d’un soir où elle était un peu saoule…
J’en reste là pour ce soir en espérant avoir des avis, mon récit est long et il manque beaucoup de choses..
Karine
Bonsoir Karine
Cette relation PN vous a sans doute énormément chamboulée à plus d’un titre:
-Bien sûr au niveau affectif, émotionnel,psychique.
-Mais aussi au plan identitaire et sexuel.
Ce que l’on apprend sur soi généralement lors d’une relation avec un ou une PN, ouvre à la fois des abîmes et des portes. En fait nous en apprenons énormément sur nous et sur l’humain en général, mais souvent d’une façon aiguisée que nous aurions auparavant totalement dédaignée…
Aujourd’hui, ce que vous devez faire, c’est vous reconstruire psycho-affectivement avec l’aide peut-être d’un psy pro pour pouvoir vous aider à faire le point plus sereinement et décider de façon plus conscientisée et apaisée de ce que vous souhaitez pour votre futur aussi bien au plan sentimental que familial, conjugal et sexuel. Car le dévoilement de votre bisexualité ou votre homosexualité a dû être une énorme surprise et vous interroger sur vous-même peut-être aussi beaucoup par rapport à votre vie d’avant la PN, lorsque vous pensiez être peut-être encore uniquement hétéro…
Du coup, c’est beaucoup de choses à redéfinir pour vous, de questionnements aussi…peut-être aussi de souvenirs à gérer, une redéfinition de vous par rapport aux hommes comme aux femmes. C’est une démarche délicate et qui prendra sans doute un peu de temps pour que vous vous apprivoisiez telle que vous êtes aujourd’hui.
Peut-être pour positiver cette histoire, pouvez-vous vous dire qu’elle aura été une sorte de révélateur de votre identité sexuelle profonde. C’est au moins ce que vous aurez pu retirer de positif de cette relation…
Ce qui m’amuse dans votre récit, parce que je connais bien le milieu catho où évolue votre ex PN, c’est le comportement de cette dernière en complète contradiction avec les valeurs cathos intégristes défendues dans ces directions d’établissements…;-) Mais bon dans ces fondations cathos, c’est souvent, faites ce que je dis et pas ce que je fais…
Je vous souhaite plein de bonnes choses pour la suite.
Prenez soin de vous.
Cordialement
Françoise
Bonsoir Françoise,
Je vous remercie pour votre réponse.
Effectivement, le chamboulement a été important pour moi et l’est encore mais cette histoire m’a appris aussi beaucoup sur moi, mes faiblesses et les autres également. Quelque part aussi, j’ai grandi et je me suis affirmée davantage, tant sur le plan social que professionnel et privé. J’arrive à me surprendre dans mes réactions et je surprends. Impression d’être en révolte et sur la défensive aussi.
Mon côté altruiste m’a sans aucun doute conduit dans cette relation, mon empathie aussi et il faut l’avouer aussi, mon besoin d’amour et de reconnaissance.
Maintenant, reste à définir ce que je souhaite réellement pour moi, mes enfants aussi, quelle orientation choisir, m’accepter et être acceptée comme je suis.
A ce jour, je ne sais plus si je suis hétéro, bi ou homo, car je n’ai envie de rien, et je suis surtout épuisée.
Je dois retrouver confiance dans l’amour car la blessure est importante mais elle aurait pu être plus importante sur le long terme si je n’avais pas été réveillée par de nombreuses lectures. Il y a toujours un bien pour un mal paraît-il…..: ma rencontre avec cette diablesse « catholique »…m’aura fait prendre conscience que je ne suis pas dans le monde des bisounours….
Cette PN s’est cachée derrière sa position sociale pour mieux me piéger : comment aurai je pu imaginer rencontrer et tomber sous le charme d’une telle personne bien sous tout rapport…, qui en réalité s’avérait perverse ?
Au fur et à mesure de l’évolution de notre relation, j’ai découvert une femme en totale contradiction comme vous dites, sans moralité et prête à tout les coups bas pour arriver à ses fins professionnelles aussi car égo et ambition démesurés.
Et le mensonge, principe de fonctionnement de cette personne. J’ai fait toute ma scolarité dans le privé et ayant perdu mon père jeune (qui est sans aucun doute à l’origine de certains de mes maux), je me suis rebellée avec mon jeune frère contre la religion catholique car pour nous il n’y avait pas de Dieu puisque notre père avait disparu. J’ai fermé mes oreilles lors des séances de catéchisme et mon frère a retenu à l’époque une chose assez imagée et marrante : que tous nos péchés seraient pardonnés avec une prière le soir avant de se coucher et pour lui, ça nous donnait le droit de faire des bêtises !
J’ai ressorti cette anecdote à ma PN en lui disant qu’elle agissait sans doute de la sorte pour pouvoir mentir, tromper, etc..et pouvoir se regarder ensuite dans une glace.
Le combat de toute façon ne sert à rien avec ces personnes même si le besoin de leur rentrer dedans est grand mais ce serait se faire encore du mal. Pas possible mais je reste et suis en colère !
Je reste malgré tout confiante dans l’avenir et je vais prendre soin de moi et de mes enfants qui ont également soufferts de tout cela.
Bonne soirée.
Karine
Bonjour Karine
Se sont surtout nos manques, notre solitude, notre peur de l’abandon qui nous font rencontrer les PN. Ce que nous n’avons pas réglé plus jeune au plan affectif, psy, se trouve en quelque sorte réactivé et momentanément apaisé dans la rencontre PN. Parce qu’au départ ces individus investissent nos manques et les utilisent pour occuper notre espace intérieur affectif et intime.
Je vous en parle en connaissance de cause, car le PN que j’ai rencontré en 2006 a agi exactement comme ça. Personnellement, je venais de perdre mon parrain qui était devenu un vrai père pour moi et j’avais perdu mon père biologique un an avant dans des circonstances très glauques (liées à son appartenance à une mouvance catho intégriste, l’Opus Dei pour être plus précise). Je me battais pour éviter que l’héritage de mon père ne nous soit retiré à ma soeur, ma mère et moi au profit de l’Opus Dei, enfin plus précisément d’une structure filiale de l’Opus Dei en France, la Fondation Lejeune.
Le PN est arrivé dans ma vie au moment où je devais affronter tout ça et en plus une certaine solitude conjugale (mon compagnon vivait à 100 kms de notre domicile en semaine, rapport à son travail, nous discutions très peu le week-end car je travaillais le samedi, il repartait le dimanche en fin d’après-midi) et pour couronner le tout, j’affrontais aussi une précarité professionnelle et une gêne financière. Le PN a été à cette époque là, une vraie bouffée d’air frais, quelqu’un auquel je pouvais me raccrocher affectivement, sur lequel je pouvais compter. Submergée par les difficultés à gérer, je n’avais pas la vigilance nécessaire pour cerner qu’il était surtout un manipulateur qui utilisait ma solitude, mes deuils, mes difficultés pour être rapidement le centre de ma vie et tenter de faire le vide autour de moi. Je n’ai compris tout cela que quelques années plus tard, lorsqu’il a brutalement décidé de se trouver une nouvelle compagne officielle de son âge (après avoir rompu avec la précédente) en me disant que je resterais son jardin secret, mais que j’ai découvert par la même occasion qu’il avait beaucoup d’autres jardins secrets ;-)).
Peut-être depuis la mort de votre papa, n’avez vous jamais totalement fait votre deuil de lui et la femme que vous avez rencontrée a comme momentanément comblé le vide de l’absence de votre père. Sans oublier le fait qu’elle a occupé l’espace amoureux qui n’existait plus entre votre mari et vous. Les PN ont sur ce point une sorte de sixième sens. Ils vont très vite sentir tous les manques, les vides de leurs victimes et vont chercher à les remplir par leur présence continuelle. Puis, au moment où vous ne pouvez plus vous passer d’eux, ils vont aussitôt agir pour briser la relation et la personne investie. Car ils se nourrissent de la souffrance d’autrui.
Il n’est donc pas surprenant que la PN que vous avez rencontrée ait agi comme vous l’avez décrit. Ce n’est qu’un comportement des plus classiques pour une PN.
Le fait qu’elle se cache derrière une position sociale et surtout morale, est là aussi un grand classique. Je ne sais pas si vous avez remarqué que les gens les plus chaotiques au plan psycho-affectif, souvent vont utiliser la religion, la morale, l’ordre établi pour se créer une fausse légitimité pour mieux faire du mal aux autres. Ce qui pourrait les aider à réparer leurs blessures, les apaiser, va être au contraire utilisé comme un paravent pour encore plus laisser place à l’expression de leur chaos personnel. Ce qui est le comble du manque de respect à soi-même et par extension et conséquence, manque de respect envers les autres.
Là où sa se corse, c’est que la PN que vous avez rencontrée, a complètement chaviré votre identité. Si bien que vous ne savez plus du tout où vous en êtes et qui vous êtes vraiment. Alors je pense qu’il faut vous faire aider. Même si je comprends bien que c’est difficile de faire confiance après un tel vécu, je pense qu’il vous faudra un relais psy de qualité pour vous aider à voir plus clair dans votre vie, vos espoirs, vos désirs profonds.
Personnellement, après l’expérience amoureuse avec le PN, j’ai engagé une thérapie psy durant près de 2 ans (EMDR avec un psychiatre diplômé et un psychothérapeute diplômé également sur une discipline soeur: la méthode Démêlés) sans compter quelques visites durant 2 mois à une conseillère conjugale préalablement à cette thérapie. Ca m’a bien aidée à débroussailler mes friches intérieures, à soigner mes traumatismes. Et ça m’a aidée à cerner ce que je voulais vraiment pour mon avenir aussi bien personnel que conjugal, amoureux, familial. Entre les séances, j’avais des exercices à faire.
Outre l’EMDR classique avec des séances de 30-40 mn, j’ai travaillé en alternance avec le psychiatre avec la méthode Bradshaw, méthode psy américaine qui fait travailler sur l’enfant intérieur.
Cette méthode psy initiée par Jung au départ, nous oblige à rencontrer l’enfant que nous avons été autrefois et de voir comment, en l’écoutant, en reprenant contact avec lui, nous pouvons soigner nos blessures de jeunesse, d’enfance et d’adultes et les dépasser, les faire muter en positif pour nous propulser plus avant dans notre vie. C’est une démarche de revitalisation personnelle qui en tout cas pour moi, m’a été très profitable. Par contre, je le précise, je l’ai travaillée avec un psy pro qui m’a permis de pouvoir faire cette démarche étape par étape. Et c’est un facteur important car bien sûr, on peut aussi travailler cette méthode psy seul(e) mais soit on va le faire trop superficiellement pour que ça soit efficace, soit on va brûler les étapes et parfois se manquer de respect. Donc il me semble que c’est vraiment une démarche à travailler avec un pro diplômé qui va réguler la démarche, la faire se dérouler doucement dans le respect de là où nous en sommes, sans nous violenter.
Je vous mets un petit article sur le sujet.
http://www.agendaplus.fr/index.php/be/publications/dossier/12113/apprivoiser-son-enfant-interieur
Vous verrez si ça vous intéresse ou pas.
Personnellement, au vu de tout ce que vous avez traversé, ça peut être je pense une bonne approche pour vous retrouver et retrouver de la sérénité et une sécurité intérieure. Qui vous permettra aussi d’être plus disponible auprès de vos enfants et de les rassurer, en vous permettant de vider dans un espace thérapeutique fait pour ça, tout ce qui vous a fait du mal mais aussi réactiver, tout ce que vous portez en vous de positif, d’unique, de merveilleux.
Ce que vous dites sur votre frère et vous après la mort de votre papa est je pense très important. Vous y aviez exprimé à l’époque un deuil de votre père impossible à faire et placé sa mort comme un évènement indépassable. Ce refus d’acceptation de la mort paternelle qui a sans doute perduré dans le temps et n’a pas été suffisamment dit, exprimé, traité, a il me semble, d’une certaine façon, contribué à créer des difficultés dans votre vie sentimentale, donc par extension, favorisé une rencontre sentimentale toxique -la PN que vous avez rencontrée. Peut-être aussi parce que vous avez plus ou moins consciemment rejeté votre chagrin, votre douleur, que la mort de votre père vous a peut-être obligée à devenir adulte plus tôt, quelque chose n’a jamais trouvé consolation en vous-même et a créé un abîme, un sentiment d’abandon en vous que la PN a immédiatement investi et bien sûr aggravé.
C’est donc de ce sentiment d’abandon, de cette souffrance qu’il faut vous occuper. Pour la soigner, réparer cette blessure, la prendre en considération et en parler en thérapie. Cela je pense vous aidera à vous retrouver, reprendre confiance et espoir en vous déjà, et dans les autres ensuite.
Prenez soin de vous surtout! C’est très important après tout ce que vous avez traversé.
Bon courage et bonne continuation.
Cordialement
Françoise
Bonjour Françoise,
Je vous remercie pour votre témoignage et vos conseils ainsi que pour le lien transmis, riche d’enseignements pour moi.
Bon dimanche.
Karine
Merci à vous pour ce partage …
Affectueusement, Geneviève
Merci à vous également pour ce blog qui me permet d’apporter mon témoignage et d’y trouver beaucoup de réponses…
Excellent !
A faire découvrir et je vais m’y employer !
Karine
Puisque vous appréciez mon apport, allez voir aussi mon site pro et surtout sa bibliographie où je tente d’apporter tout ce que je connais et qui peut aider à aller mieux !
http://soutien-psy-en-ligne.fr
Bonne lecture !
Affectueusement, Geneviève
Merci ! J’ai également consulté le site sur facebook que j’ai liké !
Très bien aussi !
Bonne journée.
Bonjour Geneviève,
Vous avez eu l’infime bonté de mon contacter par téléphone,… je suis très inquiète quant au rendez vous avec l’expert psychiatre , mardi , car dois je dire toute la vérité, ou partiellement, Au vu de tout ce que je lis, car je fais partie également d’un cas bien extrême, après 15 ans, de sacrifice, d’humiliations, de violences physiques et psychologiques, j’ai réussi à le quitter, celà fait six ans, comme je vous l’ai dit, .. j’ai fait un burn out fin août lorsque ma fille est rentrée des vacances, … elle a commencé à m’insulter à me frapper, pendant une semaine, j’ai supporter, et j’ai craqué …celà s’est fini au tribunal, car biensur, c’était de ma faute.. .alors que leur père avec qui j’ai eu trois enfants, dont mon grand fils, 18 ans, qui me soutient toujours, mais part à l’armée, comme engagé, ma fille de 14 ans, et le petit dernier, … qui a 7 ans. ils vivent avec moi, et ma fille par intermittance … je souhaitais également vous préciser, qu’il y a trois ans mon ex, a invité un ami à lui, pendant un week end, alors que j’étais partie voir une amie en fin de vie à Lyon, (2 ème fois dans l’année que je lui confiais les enfants); et le pire est arrivé … cet homme a violé mon petit garçon,, leur père dormait à coté … Pendant deux ans et demi, j’ai tenu tout à bout de bras, mes enfants, l’école, trouver un nouvel appart, ma santé s’est tres dégradée .je n’ai plus d’intestins, j’ai eu un trauma cranien, un kyste méningé… trop .. douleureux à supporter, un tsunami, mon ex complètement dans le déni… maintenant je suis arrivée à cette question , pourquoi lorsque j’ai prévenu mon ex que je n’appréciais cet homme, malgré le fait que je l’ai vu dix mn, trois fois, … un ressenti ? pourquoi iil ne ma pas écouté entendu ??? ca me fait peur , de penser que s’il faut il savait qu’il était pédophile …. j’ai perdu aussi des amies … tous les témoignages me font froid dans le dos ?
Dois je dire, la vérité, toute la vérité, à ce fameux expert psy ? merci Geneviève
car il me semble que ce n’est pas toujours bien accueilli…. de me répondre tres vite, car j’ai peur de perdre mon petit, je ne le supporterai pas. Je n’ai plus de travail, je suis au rsa, après 25 ans dans l’immobilier … je n’ai plus le droit de me tromper. Merci de tout coeur
Cathy d Antibes
Bonjour Cathy,
Vous vous doutez bien qu’il n’est pas possible de parler de dossiers, surtout aussi grave, via un blog public !
Je ne peux que vous dire de suivre votre instinct … Gardez à l’esprit l’intérêt premier des enfants, et vous y arriverez.
Il est trop tard maintenant pour convenir d’une consultation avant cette expertise, et c’est bien dommage …
En tout les cas, ne parlez jamais de PN. Basez vous sur les faits, les constatations, ce que vous observer chez l’enfant, etc. …
Bon courage! Geneviève Schmit
Merci pour ce témoignage dans lequel je me reconnais également mais en tant qu’homme ayant eu une relation ultra destructrice avec une femme et ce pendant 2 ans…. Puis la descente aux enfers au bout, par deux fois… Mille mercis encore et bon courage pour votre reconstruction.
• « Sexualité rarement paisible. Soit trop, soit trop peu, soit impuissance déguisée ou même homosexualité refoulée (ou pas refoulée). »
je confirme
• « Le pervers narcissique règle ses comptes avec sa mère dans le secret de la relation perverse avec sa victime afin de préserver son image de fils parfait. »
oui, c’est ce que j’avais fini par comprendre en regroupant ses rares confidences et en les mettant en ordre pour tenter de trouver la logique du puzzle. Donner un sens, la seule parade pour ne pas se laisser entraîner dans le tourbillon de la folie.
• « Il y a bien souvent une escalade dans les exigences sexuelles du pervers narcissique.(…)
l’amant pervers narcissique l’avait entraînée à vivre des relations échangistes et d’un exhibitionnisme extrême »
oui, c’était son objectif avoué même s’il prétendait ne pas vouloir m’y obliger. Je l’ai échappé belle à plusieurs reprises.
Hier, j’ai soudain réalisé le but caché d’une promenade que nous avons faite à la fin de l’été. Un « club privé », surgi de nulle part au milieu de notre balade était fermé pour travaux. S’il avait été ouvert, il m’aurait été impossible de refuser. Je me souviens m’être sentie piégée mais sans y prêter attention plus longtemps car nous avons continué notre route.
La promenade fut courte: il a voulu rentrer rapidement à la maison, refusant de s’attarder au soleil à boire un café sous les platanes de la place du village. Ce qu’il adore faire, pourtant. Je comprends aujourd’hui pourquoi. Tout était calculé. Je connais son phantasme pour l’avoir entendu maintes fois sur l’oreiller. Si le club avait été ouvert, son plaisir aurait été décuplé par la satisfaction de m’avoir prise au piège.
Je pense que cet homme souhaitait me posséder comme on possède un objet. Son « amour » a cessé le jour où j’ai commencé à oser m’opposer à lui, à ne plus être inanimée et transparente. Je bouchais sa vue.
Une vidéo intéressante
http://www.ina.fr/video/I00016259/alberto-moravia-a-propos-de-l-ennui-video.html
« On ne peut posséder personne »
Alberto MORAVIA parle du thème de son livre « L’ennui ». Il estime que cette oeuvre parle avant tout de l’impossibilité de posséder un être et de l’incommunicabilité entre deux personnes. L' »ennui », c’est la conscience qu’on ne peut pas posséder quelqu’un
• Passage sur la possession 1’49 » – 6’00 »
Bonjour,pour ma part en 1 an et demi d’une relation très anxiogène,je n’ai pas constaté de demandes sexuelles hors norme(il n’a pas eu le temps je pense ).
Par contre en analysant son discours je constate ,de façon recurrente,des paroles homophobes, il hait les homosexuels, en parle plus souvent que mes amis hommes hétérosexuels,c’est vraiment un sujet qui revient souvent sur la table.
Bref,J’ai commencé à douter de son identité sexuelle quand à la suite d’une prise de produits illicites(comme malheureusement beaucoup de plus jeunes autour de nous,il a 25 ans ,j’en ai 39 ,nous ne vivons pas ds le même monde ,il vit beaucoup la nuit!)Il est arrivé chez moi complètement paniqué,il avait des hallucinations ,sous formes de pulsions homosexuelles,il était prêt à se suicider il ne supportait l’idée d’être homosexuel.Suite à cette crise panique j’ai réussi à le convaincre d’aller voir un psychologue ,mais il n’était pas assez rigoureux et rapidement il a commencé à »louper » tous ses rendez vous.
Aujourd’hui ,cela fait une semaine que je n’ai plus de nouvelles de lui ,suite à une dernière »prise de tête »extrêmement violente verbalement ( m’a traitée de « salope » de « putain « devant mes propres enfants),je l’ai mis dehors avec ordre de ne plus remettre les pieds chez moi.Première victoire ?je ne crois pas ,nous travaillons ensemble ,avec le même planning etc,il était en congés cette semaine et rien que de penser à son retour au travail lundi ,je panique,je veux être forte ,je n’ai pas le choix,mais je me sens faible et vulnérable…
Bonsoir Mirka
Vous touchez aux limites de votre relation amoureuse avec ce jeune homme, étant donné que vous êtes plus âgée et que vous avez déjà des enfants, donc une vie de femme déjà bien entamée. Alors que lui, de par son âge mais aussi ses difficultés personnelles, en est encore à des préoccupations identitaires adolescentes que vous avez dépassées depuis belle lurette. Votre séparation est donc normale du fait de vos décalages de vécu.
Ce n’est pas qu’il soit PN du tout, mais simplement en recherche de son identité sexuelle et en grande souffrance avec du coup, un comportement violent qui correspond à son niveau de détresse actuel. Il est confronté brutalement à une étape qu’il n’a pas encore pu passer dans son développement personnel alors que peut-être il était persuadé de l’avoir accomplie en se liant avec vous qui avez déjà une vie plus rangée et établie et un âge plus avancé. Or il a découvert qu’il n’avait pas passé ce cap et qu’être avec vous en couple ne voulait pas dire pour autant qu’il s’assumait au plan identitaire et sexuel.
Et vous ne pouvez pas l’aider à s’assumer et assumer son identité sexuelle. Ca ne concerne que lui et son intimité.S’il n’est pas prêt pour voir un psy et parler de ses angoisses existentielles et de ses problèmes identitaires, personne ne pourra le contraindre à le faire. Ni vous ni personne. Il doit faire la démarche seul au moment où il se sentira prêt pour vraiment pouvoir accéder à lui-même et en ressortir grandi, bien dans sa peau.
S’il est votre collègue de travail, il est logique que vous soyez angoissée de le revoir dans le cadre entreprise. Parce que vous craignez qu’il fasse un scandale ou vous cherche noise suite à votre séparation un peu radicale mais au demeurant très logique compte tenu du contexte. S’il agit méchamment, vous pouvez toujours demander l’aide d’un délégué du personnel sans entrer dans les détails de votre relation privée avec ce jeune homme. Cela recadrera la situation et replacera de la distance entre vous deux, le temps que chacun puisse faire le deuil de cette relation amoureuse et reprendre le cours personnel de sa vie.
Bon courage pour lundi.
Bonjour Françoise et Mirka,
Pour ma part, sur les trois PN que j’ai rencontrés, j’ai eu des doutes sur l’identité sexuelle de deux d’entre eux. Depuis, il s’est avéré qu’effectivement l’un d’entre eux est homosexuel et le deuxième, eh bien, je pense qu’il se cherche encore, mais mes amis qui l’ont rencontré pensent qu’il est gay et c’est aussi la première impression que j’ai eue lorsque je l’ai rencontré…
Je pense que cela s’ajoute au fait qu’il soient PN, cette souffrance liée à leur recherche d’identité et le fait qu’ils ne l’acceptent pas toujours. Je pense que dans le paragraphe d’introduction, Geneviève a mentionné que les PN pouvaient être des homosexuels, voire des homosexuels refoulés. Mon expérience personnelle le confirme largement.
Je n’ai par ailleurs eu de relations sexuelles avec aucun d’entre eux. Le premier, car à l’époque je n’avais que 17-18 ans et le deuxième s’est fait désirer pendant 3 mois, période après laquelle j’ai coupé court à son jeu malsain.
Bon courage pour demain au travail Mirka.
Bonsoir Lili8
Beaucoup d’hommes ont un problème avec l’homosexualité masculine parce que leur éducation dans leur milieu familial se fait principalement en opposition d’avec l’homosexualité. Et ça c’est un vrai problème socio-éducatif qui ne devrait pas avoir cours. Mais cette éducation des garçons contre l’homosexualité masculine continue d’exister car l’homosexualité masculine est toujours considérée par les adultes, hélas non comme une identité sexuelle aussi légitime que l’hétérosexualité, mais comme une tare et chez les plus bigots comme une maladie, quelque chose de sale et de honteux, de méprisable, de menace sociale et familiale.
Un grand nombre de parents (ayant eux-mêmes des difficultés identitaires et sexuelles) se servent donc de l’homosexualité masculine comme d’un repoussoir pour obliger leurs garçons à se construire en rejetant en eux sensibilité, sentiments, émotions, considération de soi et d’autrui, rejet de la culture, de l’art parfois aussi, bref de tout ce qui pourrait paraître féminin en terme de préoccupations. Pour galvaniser les garçons dans cette posture, sont vantées les beuveries, le sport collectif entre garçons, les sorties entre garçons, le recours à la prostitution, les vidéos pornos machistes, des vêtements qui vont faire ressortir chez eux une certaine dureté, qui les feront passer pour caïds.
Il en résulte la plupart du temps une immense souffrance chez les ados garçons et les risques de suicides d’adolescents garçons liés à ces problèmes d’identité homosexuelle sont tout simplement effarants: ils sont 5 fois plus élevés que chez les jeunes garçons hétéros de la même classe d’âge (à savoir 15-25 ans) du fait de l’exclusion sociale et familiale qui fait suite souvent à un coming out.
Une majorité d’hommes vivent donc la période adolescente plus difficilement que les filles, justement parce que la pression familiale de garantie et de démonstration quotidienne hétéro est très forte sur eux et les empêche souvent de s’interroger, de réellement s’autoriser à être eux-mêmes sans tabou ni peur de l’homosexualité. Et plus le milieu parental est fermé idéologiquement sur ces questions, plus c’est compliqué pour un ado garçon de pouvoir se forger une identité masculine sereine.
D’où des hommes qui s’interdisent souvent d’exprimer leur part sensible comme si c’était une tare. Se forçant toute leur adolescence à jouer sur un registre « gros dur qui n’a peur de rien ni de personne », de mettre en avant tout ce qui peut être machiste histoire de se faire plus facilement accepter socialement.
D’autres hommes pourtant relativement conscients de leur homosexualité (ou du moins d’une préférence homosexuelle), se forcent durant des années à des relations hétéros, avant de pouvoir assumer tant bien que mal une homosexualité qu’ils avaient dû censurer, renier par peur d’être rejetés.
Personnellement, ce type d’éducation machiste, cette autocensure violente me choque beaucoup et me fait peine pour une majorité de garçons qui ne devraient pas se retrouver confrontés à un chantage familial/social affectif qui ne dit pas son nom. C’est quelque chose d’ignoble, véhiculé par une vision sociale normative hétéro qui souhaite juste stigmatiser et dominer.
Les PN faisant partie de la société, il est logique qu’il y en ait qui se trouvent également confrontés à cette problématique identitaire et sexuelle. Mais il serait abusif et diffamatoire de faire des homosexuels hommes une généralité ou un critère de reconnaissance PN.
Dans le cadre de vos expériences amoureuses platoniques avec ces trois PN que vous évoquez, avez-vous pu découvrir en analyse psy pourquoi vous étiez attirée régulièrement par des hommes présentant les mêmes soucis identitaires en plus des mêmes pathologies PN?
Vous parlez de fascination, de séduction immédiate vis à vis d’eux. Mais pourquoi tomber à chaque fois sur des hommes vivant dans une incertitude identitaire sexuelle?
Je vous pose cette question car nous ne choisissons pas les partenaires amoureux par hasard. Ils correspondent à un profil qui fait écho en nous. Et si c’est toujours le même type d’hommes qui nous attirent, il me semble utile de s’interroger sur le pourquoi de cette attirance spécifique.
Merci par avance de votre réponse.
Cordialement
Françoise
Bonjour Françoise,
J’espère ne pas vous avoir offensée. Je ne faisais qu’évoquer mon expérience personnelle avec les PN qui ont croisé mon chemin et effectivement, il est sans doute erroné de faire de l’homosexualité un critère de reconnaissance des PN.
Malheureusement, je n’ai jamais suivi de psychothérapie, car à cause de / grâce à mes études et ensuite mon travail, j’ai déménagé à de très nombreuses reprises ces 8 dernières années (et ai vécu par exemple dans quatre pays différents). Je n’ai donc jamais pu investir le temps et l’énergie nécessaires pour faire ce travail sur moi, du fait de mon instabilité géographique… J’ai donc essayé d’accomplir au mieux un travail sur moi, par simplement des lectures. Pour le moment. Si je me stabilise un jour, je pense avoir l’envie d’entreprendre une psychothérapie.
Donc pour répondre à votre question et à la seule lumière de mes réflexions personnelles, peut-être suis-je attirée par des PN en recherche de leur identité sexuelle, parce que mon père a toujours été assez déconnecté de ses émotions, ne les communiquant que très rarement. Or les homosexuels sont généralement plus sensibles que la moyenne. Et donc, je suis peut-être attirée par des hommes qui me paraissent au premier abord sensibles et attentifs à leurs émotions et à celles des autres. Mais l’on sait que chez les PN, ce n’est qu’une façade et qu’ils n’ont aucune empathie. Par contre, ils arrivent très bien à vous faire croire le contraire… C’est peut-être une explication.
Peut-être aussi est-ce une façon de me protéger, de ne pas souffrir, car j’évite ainsi une vraie relation amoureuse ? N’être attirée presque que par des hommes avec lesquels il est impossible d’établir une vraie relation amoureuse est un moyen pour moi d’éviter la souffrance…
Bien cordialement,
Lili8
Pas d’offense à mon encontre, rassurez-vous Lili concernant votre propos. Sur le sujet des hommes ayant des problèmes de construction identitaire et d’identité sexuelle, il y aurait beaucoup à dire. Notre société française a beaucoup à faire pour sortir de préjugés vis à vis de l’homosexualité en général et d’une éducation des garçons qui se fait majoritairement contre ce que les gens imaginent être l’homosexualité masculine. C’est une entreprise de désintoxication éducative qu’il faudrait engager et qu’il est difficile d’enclencher dans une société encore très marquée par le poids religieux et la peur de la différence. J’espère que nous arriverons un jour à sortir de ce cloaque qui cause beaucoup de souffrances aux hommes et qui les enferme dans une espèce de surenchère machiste et beaucoup de mépris d’eux-mêmes.
Merci pour votre réponse à ma question. C’est très intéressant ce que vous en dites, preuve que vous avez, malgré le manque de possibilité de thérapie psy, pas mal cheminé sur ce qui se joue à l’arrière plan de votre recherche amoureuse. La quête du père ou d’une réparation relationnelle avec le père via la relation amoureuse est quelque chose de souvent présent dans nos rapports amoureux à nous autres femmes hétéros. Et cela influe considérablement dans nos choix de partenaires amoureux et dans le type de relation que nous entretenons avec ces hommes. J’ai pu le mesurer dans ma propre histoire (avec le PN que j’ai connu mais aussi avec un ex-compagnon tous deux âgés de 15 ans et 20 ans de plus que moi) et je l’observe régulièrement dans les rencontres que je peux faire avec d’autres femmes avec qui je peux échanger sur ces sujets. Sans qu’il y ait forcément une problématique PN chez nos partenaires, le poids du lien affectif au père entre beaucoup en jeu dans nos quêtes amoureuses, sans que nous en soyons forcément conscientes.
Au-delà de la question du rapport féminin hétéro à l’homme et à l’amour, le fait de s’amouracher d’hommes ou de femmes non disponibles ou non compatibles avec soi (de par l’écart d’âge, le manque d’intérêts communs, l’écart de vécu, l’orientation sexuelle) permet effectivement de se protéger et de ne pas s’attacher affectivement. Par peur de souffrir mais aussi par peur de trahir un lien familial plus ancien et considéré même de façon inconsciente comme plus légitime. Aimer vraiment suppose de sortir du giron affectif familial, assumer une certaine autonomie psycho-affective et revendiquer désir, plaisir, attention, soutien tout en offrant la réciprocité à l’autre. En choisissant plus ou moins inconsciemment, un amoureux ou une amoureuse impossible structurellement parlant, nous démontrons que nous ne sommes pas capables d’être suffisamment adultes et matures pour quitter notre dépendance affective vis à vis d’autres personnes proches (famille, parents, enfants, ex-conjoints) mais aussi incapables d’affronter des peurs primaires consécutives à l’attachement à un être différent de nous.
Et si la même situation se répète régulièrement via des partenaires présentant des caractéristiques similaires de comportement, c’est un signe que nous faisons ce choix par rapport à une problématique que nous n’avons pas résolue. Le partenaire temporaire amoureux sert d’objet transitionnel, à la fois bouclier, protecteur, illusion pour nous donner l’impression de normalité alors qu’en réalité, le conflit intérieur n’étant pas résolu, il se rejoue à court terme dans la relation amoureuse que nous nouons et finit généralement plus ou moins rapidement par une rupture.
Parce que l’autre ne peut pas résoudre nos conflits non résolus. Comme nous ne pouvons résoudre les siens.
Ce qui est frappant c’est que souvent des personnes qui n’ont pas résolu leurs conflits anciens s’attirent et se plaisent mutuellement, nouent souvent une relation amoureuse forte, chacun servant à l’autre d’objet transitionnel jusqu’à ce que l’un ou l’autre partenaire prenne le dessus, réclamant toute la place et niant les besoins du conjoint.
Je l’ai remarqué via ma propre expérience mais aussi via des expériences d’autres personnes, proches ou moins proches…Nous sommes dans le lien amoureux les deux facettes d’une même difficulté à nous vivre psycho-affectivement autonomes et réconciliés avec notre passé, nous-mêmes, les parents, les proches.
Chacun voit l’autre à chaque rencontre amoureuse comme la solution à son problème. Alors que la solution nous devons chacun la trouver par notre propre travail introspectif et analytique, mais aussi par différentes actions personnelles, avant même de pouvoir espérer fonder un couple stable et être en mesure d’aimer vraiment l’autre et de nous engager. Tant que nous nous mettons dans l’idée que l’autre doit combler nos manques, réparer quelque chose, il ne peut pas y avoir de couple possible.
J’ai découvert et compris cela tardivement. Et je me rends compte à quel point j’ai, du fait de cette fausse croyance que j’avais sur le couple, l’amour (c’est à dire l’autre doit me rendre heureuse, réparer, combler ce qui m’a manqué quand j’étais plus jeune et je dois combler ses manques également), j’ai perdu énormément de temps et d’énergie et je me suis rendue malheureuse toute seule en rencontrant des hommes sur lesquels j’ai projeté des illusions, alors que ces hommes ne pouvaient décemment pas m’aimer du fait de leurs propres manques à combler qu’ils projetaient de me faire réparer, et donc par conséquent, je ne pouvais pas les aimer en retour. Incroyable comme il m’aura fallu du temps pour comprendre l’absurde de la situation qui ne pouvait déboucher que sur des échecs.
Heureusement, ça s’est depuis arrangé et je vis en couple bien plus sereinement depuis quelques années et sans tous ces faux-semblants et ces errances.
J’espère que vous pourrez trouver à court terme suffisamment de stabilité pour pouvoir engager une thérapie suite aux relations difficiles que vous avez dû vivre avec le PN. Et que vous pourrez accéder à la relation de couple en ayant moins peur de la vie affective, sexuelle dans le couple.
Très cordialement
Françoise
bonjour,françoise ,tout d’abord merci pour votre attention.
Si j’ai mis ce commentaire ici c’est parce que ici nous parlions de la sexualité du pervers narcissique malheureusement ,je pourrais mettre aussi un commentaire dans toutes les rubriques ou presque de ce site.
Tout ce que je lis ici me parle tellement.
Moi aussi j’ai rencontré un jeune homme sympathique avec beaucoup d’humour ,qui me disait des choses gentilles , »comme tu est jolie aujourd’hui », »on se ressemble « etc,,moi aussi par amour j’ai accepté d’être son chauffeur ,son chéquier ,sa maitresse,mais aussi sa mère,son psy.Longtemps il a abusé de ma trop grande gentillesse ,et de mon amour ,puisque moi je l’aimais ,mais il ne me donnait plus rien en retour,ni réelle affection,ma détresse mes larmes rien ne semblait le toucher,il ne manifestait aucune culpabilité,si il me devait de l’argent c’était ma faute ,si je n’avais plus de courses dans le refrigérateur ,cétait de ma faute ,hors il était boulimique et se faisait vomir,s’ il me dénigrait devant mes enfants c’était que je le méritais!
Bref ,à partir du moment ou épuisée par ses mensonges, ses cachotteries, ses sorties nocturnes ,j’ai commencé à refuser tout,ne plus prêter ma voiture ,mon téléphone ,ma carte banquaire,c’est alors que nous avons plusieures altercations très dures ,où il m’a sequestrée ,giflée,violentée,il me disait qu’il était fou ,semblait s’en délecter et que de toute manière comme j’étais une p..ain ,et une sal..po ,il allait me « buter « et me mettre dans un coffre de voiture.
Je ne peux pas évidemment faire de diagnostique ,je ne sais pas ,mais malheureusement ,il n’y a pas que son comportement sexuel qui m’a menée jusqu’ici.
Cette relation me laisse vidée ,anéantie ,moi qui ai tout donné,me voilà épuisée ,angoissée,moi la femme joviale ,souriante, d’avant ,je suis devenue triste et déprimée ,j’ai perdu confiance ,il m’a vidée de mon élan vital,je ne suis plus rien….
Bonjour Mirka
Cette sensation de vide est logique après une telle relation. Mais une fois éloignée depuis 6 mois un an définitivement du fâcheux, et avec une bonne thérapie, des amis pour vous aider, vous verrez que vos forces intérieures se construiront peu à peu.
Cette sensation de vide total, d’épuisement, est un passage très pénible mais pas définitif je vous rassure.
Seulement, maintenant, il faut prendre soin de vous. Vous accorder à nouveau de l’importance et chercher pourquoi vous avez été abusée par ce garçon. Cela se fera via une thérapie psy avec un professionnel qui vous aidera à remonter la pente et en même temps à comprendre de façon plus rationnelle, ce qui sous-tendait cette relation amoureuse toxique.
Bon courage!
J’ai déjà écrit sur ce blog il y a près d’un an, mais je ne parviens pas à retrouver mes écrits, si je les retrouve, je ferai un copier-coller pour les remonter. Néanmoins, cela n’est pas important. Il y a du nouveau et je suis laissée seule à moi-même et j’ai besoin d’en parler.
Cela fait presque 2ans que je vois un homme qui est, j’en suis assurée, bien que je tente de me convaincre du contraire, un pervers narcissique et sociopathe de haut niveau..il en possède toutes les caractéristiques… Je veux réussir à m’en débarrasser, mais il me revient toujours, peu importe les coups bas que je lui fais (et oui, j’ai une personnalité très forte et j’ai toujours été combattante..on me blesse, on en paye le prix!).
Les premiers mois: rendez-vous annulés à la dernière minute à plusieurs reprises. Il voulait me payer une sommes astronomique en rapport avec ma profession que j’ai refusé.. il voulait que je lui doive quelque chose à vie?? Me disait qu’il ne voulait pas de copine..d’être patiente.. quelques mois ensuite, sachant très bien que j’avais des sentiments pour lui, me téléphone pour me dire qu’il a une copine..il me l’a dit comme si de rien n’était! Qu’il était tanné des histoires de sexe, que c’était juste biologique! MERCI! Je n’ai pas montré de réaction.. du tout, j’ai fait comme si ca ne me dérangeait pas du tout(je suis très orgueilleuse) et ayant un père PN et un ex beau-père PN, je crois que c’est un mécanisme de défense que j’ai développé. Je lui ai proposé que l’on coupe contact lui et moi pour ne pas nuire à son couple car il me disait que sa copine était jalouse (je lui suis alors je pouvais la comprendre). Pour lui, c’était hors de question, il ne voulait pas me sortir de sa vie! Une semaine sans nouvelles, il me recontacte pour me dire qu’il veut continuer à me voir pour du sexe car avec sa copine ca ne fonctionne pas du tout, il ne bande pas (je lui ai parlé par la suite et elle me l’a confirmé). J’ai été très claire avec lui et lui ai dit que ca ne cadrait pas du tout avec mes valeurs! Monsieur ne semblait pas du tout comprendre..il disait que puisque c’était entre lui et moi, ce n’était pas pareil! J’ai refusé..il ne m’a pas fait changé d’avis. Il me textait des fois pour me dire que je pouvais le texter car il n’était pas avec elle.. Je ne lui répondait pas..Cette relation a durée 1 mois environ.. elle l’a quitté…Il est revenu vers moi, mais ca n’a pas fonctionné.. J’ai été 5 mois à l’ignorer.. et au bout j’ai cédé.
Après ces 5 mois quand il m’a revu, son attitude n’était plus la même avec moi.. il voulait me voir tout le temps, me présenter à tout le monde, etc. Il m’a dit que si j’acceptais qu’il aille voir ailleurs, il serait en couple avec moi et que même il m’épouserait!!! Non mais ca va pas!! Je suis HYPER jalouse et il le sait! C’est très blessant car il ne lui a pas fait cette proposition à elle!!! POurquoi moi? Il la respectait plus? Il a voulu lui être fidèle alors qu’avec moi il ne voudrait pas? Quelques semaines après, voyant qu’il était incapable de me convaincre, il m’a dit que je choisirais les filles et qu’après une fois il couperait le contact avec elles.. qu’il couperait contact avec les filles qu’il a actuellement dans son entourage..J’ai refusé.. alors il m’a proposé des escortes!! J’ai refusé!! Alors il a proposé que je choisisse l’escorte, qu’elle pouvait être laide et qu’elle nous regarderait pendant l’acte rien de plus.. ouais..il aurait surement été plus loin.. J’ai refusé. Là il me dit qu’il pourrait se contenter juste de moi.. comment puis-je le croire lui qui m’a affirmé qu’aucun homme n’est fidèle et qu’il me faisait une faveur en partageant cela avec moi (le fait qu’il me dise qu’il veut aller ailleurs). Il maintient qu’il n’ira pas ailleurs.. il avait un voyage organisé dans 2 semaines, il l’a annulé car je ne pouvais le concevoir.
Il est très très séduisant et les femmes se pâment devant lui..Pas très rassurant..de mon coté je plais beaucoup aussi (sans me vanter-on ne me voit pas ici donc je ne vois pas ce que je gagne à inventer cela). Lui a le droit d’aller voir ailleurs, mais moi non.Il est hyper jaloux.. et quand je lui dis que ca ne fait aucun sens, il me réplique que je suis une femme.. ce n,est pas pareil.. je ‘reçois’, donc c’est plus intime!!! Lui c’est juste du sexe, il s’en fou des autres femmes, il n’y a que moi qu’il voit souvent comme ca et qui compte.. les autres c’est des plans cul!!
Il me téléphone même au milieu de la nuit pour que j’aille le rejoindre ou qu’il vienne me voir.. on passe la nuit ensemble, quand j’accepte, mais si je refuse, c’est la fin du monde ^pour lui.. il me répète sans cesse- mais c’est moi !! (parlant de lui, être si génial). Il est extrêmement narcissique.. outre mon père, je n’ai jamais vu une personne ayant un problème à ce point..
Je suis amoureuse de lui, MAIS jamais je ne lui ai dit.. il me l’a déjà demandé alors je lui ai répond non! car pour moi, il ne mérite pas que je partage cela avec lui et il ne mérite pas que je l’aime. Lui m’a dit qu’il m’aimait.. mais bon, je sais qu’un pn ne peut aimer. Il peut être très cruel, mais je réplique toujours 2 fois pire..je suis comme cela quand je suis blessée..je n’y peux rien.. je pleure seule ou devant mes parents.. mais c’est tout. Mon père (PN) m’a élevé de sorte de ne jamais montrer mes faiblesses car sinon, je vais me faire manger.. EXCELLENT conseil!! Une fois, mon pn m’a dit que l’on avait un lien spécial.. je lui ai répond d’un ton vache et moqueur.. heu de quoi tu parles??! À part le sexe, il ni a rien entre nous.. Il a semblé vraiment blessé..et m’a dit- tu ne vois rien du tout? Ne ressens rien? NON PAS DU TOUT lui ai-je répliqué.. il m’a répond- tu es folle et il s’est couché sur mon diva à l’autre bout de moi.. Souvent je l’obstine et le prend avec un interrogatoire pour lui ressortir ses mensonge et il se prend la tête entre les 2 mains et il panique.. Ca me fait rire car mon ex-beau-père (pn aussi) me disait, que si je me ramassais dans une cellule avec un prisonnier endurci j’aurais la capacité de le rendre fou.. qu’il devrait plus me craindre que l’inverse.
Je passe sur ÉNORMÉMENT de détails, je vais en rajouter sous peu..mais je ne sais plus où j’en suis car je suis amoureuse…et j,espère qu’il changera, bien que je sais que c’est impossible. Mon père ainsi que mon ex beau-père PN ne s’aiment qu’eux-même et dénigrent tout le monde.. sauf qu’ils m’ont toujours eu en admiration pour mon caractère fort et mes études.. Ils le crient carrément sur tous les toits..Mon père n’a jamais dit à personne -Je t’aime- .. même pas à ma propre mère.. et moi il le dit toujours publiquement et le monde est toujours surpris..Il a toujours fait des pieds et des mains pour moi…des fois il a été blessant, amis je l’ai blessé en retour. Croyez-moi, c’est un vrai PN.. un de ses ex s’est suicidée…je passe d’autres détails.Mon ex beau-père a un fils et il dit que ce n’est pas son fils..mais que moi je suis sa fille alors que je me fâche lorsqu’il dit cela .. DOnc vous comprendrez que je me dis que si j’ai réussi avec ces 2 hommes… et bien j’ai un espoir avec lui.. 😦 Je sais que la relation que j’entretiens avec mon pn n’est pas saine et que je tente surement de régler des comptes avec mon enfance avec ce que j’ai vécu avec mon père et ex beau-père..J’ai déjà vu un psychologue dans le passé pour mon anxiété et mes problèmes de jalousie.. Celui-ci m’a dit que j’étais tout à fait saine d’esprit.. à part d’avoir des problèmes d’anxiété.. donc je ne pense pas souffrir d’une pathologie.. Je crois simplement être une personne ayant énormément souffert qui est extrêmement sensible, mais qui s’est construit une carapace..
Ho.. Pendant l’acte, il me dit de lui dire que j’accepte qu’une escorte nous regarde! Je refuse évidemment.. Après l’acte je reviens sur le sujet et je lui demande pourquoi il aimerait tant ca.. il me répond car le fait que ce n’est pas mon ‘Truc’ et bien c’est ce qu’il trouve excitant!! Il n’a fait ça avec aucun de ses exs et je me demande si je suis la seule conne à qui il a proposé cela..
Juste le fait de penser qu’il respectait plus ses exs que moi me fait souffrir.. le fait qu’il a pu être gentil avec elles..mais pas avec moi..
Il m’a déjà dit qu’il voulait me montrer à être une bonne femme..car moi je me révolte trop.. Il dit qu’une femme accepte tout, même l’inacceptable! Il dit juste ces stupidités à moi vous pensez??
Une fois lorsque je lui ai dit que je continuais à avoir des rendez-vous avec des hommes.. mais sans rien faire…seulement accepter des soupers , cinéma, etc..car je suis libre et toujours à la recherche de l’homme de ma vie! Nous étions couché et d’une main m’a prise derrière la tête me tirant légèrement les cheveux et de l’autre me montrant son poing me disant j’ai le goût de t’en mettre une!! et il avait l’air très furieux.. Je lui ai montré que j’avais peur et il a parti à pleurer et m’a dit tu penserais vraiment que je battrais une femme??? J’ai dit ca dans le sens que ca me fâche! Jamais je ne te frapperais!! Je ne veux juste pas qu’un autre soit avec toi car toi et moi nous sommes ensemble!! Je lui ai répliqué que non!!! Il m’a dit oui.. GRRR je suis mal.. je sais que mon raisonnement est tordu, mais je me dis qu’il doit avoir un attachement certain pour ne pas vouloir à ce point que je vois d’autres homme?? C’est après cette fois qu’il a annulé son voyage qu’il avait prévu faire avec ses amis et que je ne voulais pas..
Autre rajout (désolée :S )
Il hante littéralement mes pensées.. Je pense à lui tout le temps..Je ne saute pas sur ses appels ou ses textos quand il me contacte, des fois je l’ignore car blessée, mais quand même, je fais ça de mes journées.. j’attends après un signe de vie de sa part.. Je n’en peux plus.
Il me dit que je le déstabilise et qu’il n’est pas habituée à cela.. de mon coté c’est pareil(mais je ne lui dis pas!), je ne suis pas habituée que quelqu’un me contrôle ainsi. Il dit également qu’il ne sait pas pourquoi, il est obsédé par moi..il ne sait pas pourquoi il revient toujours vers moi malgré que je l’envoie balader. Habituellement, il ne voit jamais les filles plus d’une nuit.. Pour connaitre son entourage, tout cela m’a été confirmé.Sinon il a eu quelques copines, mais ca n’a jamais duré plus de quelques semaines..Je dois vraiment être dérangée pour qu’avec moi ca ‘colle’ ainsi!!
Tout cela est très malsain et je suis frustrée de ne pas avoir la réelle force en moi d’y mettre terme!! J’ai l’air d’être vraiment instable car je ne cesse de lui dire que je ne veux plus le revoir..mais je cède toujours.. Cette fois-ci cela fait un petit moment que je lui tiens tête et qu’il m’invite tantôt chez un ami à lui, dans un spa ou chez lui et que je refuse..J’espère que ce sera la bonne! Il y a d’autres hommes intéressés à moi, mais je ne vois que lui..mais je souhaite de tout coeur en rencontrer un qui me fasse effet pour me changer les idées!
Non pour l’instant je ne peux pas voir de psy, je n’ai pas une situation financière me le permettant. Je suis tannée d’espérer un changement réel..un miracle..
Bonjour, TOUT CE QUE JE LIS EST TOUT CE QUE JE VIS…
ou plus précisément tout ce que je vivais jusqu’en novembre 2010, jusqu’à ma séparation d’avec un mari MPN…
21 ans de ma vie sont un long chemin vers et dans une souffrance, la maladie (Sclérose En Plaques), la perte totale de confiance en moi, l’éloignement de ma famille et de mes ami(e)s…
et aujourd’hui l’éloignement de mes enfants se profile…
Mais comme un signe du destin, j’ai rencontré mon alter ego en 2008, et il est tous les jours pour moi comme une bouffée d’oxygène, un rayon de soleil dans ces moments noirs…
Faut-il « lacher-prise » envers mes enfants pour ne pas mettre ma santé en péril ? Tout en espérant qu’ils me reviendront plus tard … car je sens que le père MPN m’atteint encore à travers eux… Faut-il que je pense (ENFIN allais-je dire) à mon bonheur, en arrêtant de croire que je vais pouvoir préserver mes enfants ?…
Le dilemme est là, la maladie est encore là, mais par dessus tout : l’emprise du MPN est encore là…
Cette plongée brutale dans la déviance sexuelle est effectivement ce que mon ex-mari MPN a voulu me faire vivre il y a quelques années…
Sous couvert de ses dires de m’aimer, il y avait en fait cette envie de me voir avec un autre homme, quand lui était incapable d’envisager d’aller avec une autre femme…
Pourquoi ?
Quel est la signification de tout ceci ?
Sa femme (ou sa « mère à travers sa femme » ?) ne comble-t-elle plus tous ses besoins de manipulateur pervers narcissique ?
Que représente cet autre homme qu’il veut voir avec sa femme ? Un homme vers lequel il se sent indiscutablement attiré ? Tout en « maîtrisant » sa femme ?…
Ici selon moi sont posées des questions essentielles qui jalonnent le comportement du MPN…
Bonjour,
Je voudrais moi aussi témoigner et apporter ma pierre à l’édifice qu’est ce merveilleux site. J’ai lu de nombreux témoignages et ça m’a beaucoup aidée à comprendre ce qui m’est arrivé et à mieux l’accepter.
Souvent, la victime de PN est une personne intelligente. Et je crois que ça aide à se sentir mieux. Car bien sûr, on a l’impression de s’être fait avoir, le sentiment d’une vie volée si la manipulation a duré des années, d’avoir perdu du temps, de l’énergie, de s’être abimé la santé, alors qu’on aurait dû réagir.
J’ai 26 ans et je pense avoir déjà croisé le chemin de trois PN. Deux, c’est sûr, le troisième, je pense l’avoir démasqué assez vite et ai donc pris mes distances. Je pensais qu’il allait s’accrocher et essayer de me récupérer (cas c’est apparemment très fréquent), mais non, il n’a pas essayé. Et tant mieux, car je ne sais pas si j’aurais eu la force de refuser de le revoir.
Ce que j’ai remarqué à chaque fois, c’est j’ai d’emblée été séduite par eux. Ca allait jusqu’à la fascination, j’étais complètement obnubilée. L’attirance était très forte. Et ils critiquaient tout le monde, sauf moi, ils me mettaient sur un piédestal, ils me protégeaient en quelque sorte. Alors je me sentais merveilleuse et j’aimais être a leurs côtes. Je sentais que j’avais besoin d’eux. Mais très vite à chaque fois, tout a basculé, et c’est moi qu’ils ont commencé à critiquer, et ils n’y allaient pas de main morte. Alors je ne comprenais pas ce que j’avais fait pour mériter telle disgrâce, je me remettais en question sans cesse, je cherchais la vérité. Et bien sûr je finissais par me perdre.
Ensuite, c’est le corps qui parle et c’est là qu’il faut être vigilant et rester a l’écoute de soi. Car quand on commence à avoir des symptômes, il faut faire le lien avec ce qui nous arrive et l’influence que le PN a sur notre vie. On est sous emprise. J’ai eu de multiples symptômes : insomnies, perte d’appétit, perte d’envie de faire les choses qui me tenaient à cœur, plus envie de faire du sport, plus envie de faire la cuisine, plus envie de voir mes autres amis (car eh oui ils n’arrivent pas à la cheville de mon PN !), extinction de voix… et j’en passe.
Alors, il faut REAGIR et FUIR. Car c’est LA SEULE CHOSE A FAIRE. ILS NE CHANGERONT JAMAIS ET NE SONT PAS CAPALBLES D’AIMER. Il faut garder ça en tête. C’est dur, très dur, car on est fasciné et sous emprise. Mais plus on attend et plus c’est dur. Il faut vraiment se convaincre et se répéter que LA VIE EST PLUS BELLE SANS LUI/ELLE, comme karine r l’a très justement soulevé. C’est si vrai.
C’est triste, parce qu’ils vont trouver une nouvelle victime et elle va souffrir. Mais nous NE POUVONS PAS LES GUERIR, c’est impossible. Alors il faut FUIR.
Je retrouve ce blog après quelques temps sans plus de nouvelles puisque l’adresse du site a changé depuis quelques temps déjà et que je le découvre récemment. J’ai pu voir ici les commentaires de Forester et Françoise avec qui j’avais pas mal échangé sur l’ancien blog et j’ai toujours du plaisir à retrouver leur pertinence dans les analyses grâce au travail d’analyse inter-personnelle qu’elles ont pu élaborer pour mieux comprendre et se distancer de cette relation maléfique avec un MPN.
J’utilise aujourd’hui le terme de relation maléfique, tant j’ai compris et intégré ce qui m’a relié aussi fortement à cet homme qui m’a laissé dans une véritable jachère affective et sexuelle: j’ai du comprendre que c’était lie à sa pathologie, à son fonctionnement psychique, il me le disait d’ailleurs « tu es magnifique mais je ne te désire pas, il me faut autre chose que tu n’a pas… » Alors lorsque l’on aime à ce point, on cherche à trouver ce qui va pouvoir déclencher le désir de l’autre…Et là le piège se referme… Tout ce que l’on pourrait, ça n’est pas encore assez, parce que la stratégie (consciente ou inconsciente, je n’en sais rien et je m’en fout), c’est de nous conserver dans ce masochisme, c’est ça qui le fait jouir. « Je t’aime mais je ne te désire pas et je désire ce que je n’aime pas mais dont je ne peux me passer… » Voilà un peu la double contrainte dans laquelle j’ai été enfermée, la perversion c’est l’effort pour rendre l’autre fou, alors certains d’entre nous, avec ces prédateurs basculent dans la folie ou le suicide.
J’ai eu aussi à comprendre un malaise qui m’a assailli, alors que je m’étais séparée de lui depuis plus de 6 mois et qu’il est revenu à la charge avec moi suite aux condoléances que je lui avais adressé après le décès de sa mère. Nous avons du échangé une communication téléphonique et 2 ou 3 textos et j’ai pris la décision d’arrêter ces échanges épistolaires car je sentais à nouveau qu’il m’utilisait au service de sa perversion, ce que je lui ai clairement signifié.: J’ai été assailli de texto, message, mail, auxquels je n’ai jamais répondu, dans lesquels il me reprochait ce qu’il me faisait subir, une projection hallucinante…Bref, mais je n’ai pas compris de suite le pourquoi de mon mal-être qui s’en est suivi, car je pensais bien connaître la bête et ses mécanismes et pendant plusieurs semaines je me réveillais avec des angoisses, de la tristesse, mais c’est surtout la peur qui prédominait. Puis cela s’est apaisé avec des techniques de relaxation, images positives puisque je suis aussi sophrologue.
Mais il y a quelques jours alors que je cherchais un message sur mon téléphone, je retombe sur celui que la bête immonde m’avait envoyé et là je comprends mieux en relisant ce message le pourquoi de ce qui a pu déclencher mon mal-être à ce moment là: le texto dit à peu près ceci »J’espère que tu as bien joui, ce sera la dernière fois, ADIEU »… Mon insconscient a entendu cela comme une mise à mort, et c’est cette peur là qu’il a voulu me faire vivre, son pouvoir de me mettre à mort, ce que j’ ai encore ressenti, à cette période de notre séparation..L’EMPRISE, reste vivace longtemps après la prise de conscience que nous pouvons avoir de ces êtres abjects car le travail important à faire est bien celui-ci. Donc dès que la décision est prise pour la séparation, nous ne devons plus les voir sous peine de continuer à souffrir, infliger de la souffrance c’est tout ce qui les fait jubiler…
… à ma connaissance l’adresse de ce blog n’a jamais changé …
C’est le lien qui a changé alors, car lorsque je clique sur le lien qui apparaissait sur ma boîte mail suite aux commentaires, c’est ce blog qui apparaît maintenant, alors que j’étais en lien avec un autre blog qui n’est plus là aujourd’hui… C’est pour cela que je pensais à un changement d’adresse en en fait c’est un changement de blog
Ce qui a changé c’est la physionomie du site qui a fait peau neuve. Mais cela n’a pas d’importance.
Re bienvenue !
Bonjour.
Ayant été en couple avec un PN pendant 8 ans, je connais bien cette facette cachée des déviances sexuelles. Je vais résumer ici ce que j’en ai constaté.
Mon ex mari a multiplié les relations virtuelles alors que je travaillais en poste de nuit. Il était inscrit sur bon nombre de site notamment des sites de dragues ou chat et s’exhibitionnait devant sa webcam en utilisant des mots crus . Il n’était pas le dernier à » mater » non plus. Il me faisait croire qu’internet ne fonctionnait plus mais je me suis aperçue une fois de la supercherie : il débranchait le câble ethernet ! Quand j’ai pu avoir accès à ses dossiers, pfff… ça volait bas. Devant tout ça, lui a toujours nié en bloc.
Il a recommencé encore et encore, en cachant un ordinateur portable ou en multipliant les cessions d’ouverture… mais à chaque fois, niait puis la dernière fois a reconnu et a promis de changer…
Une fois dans sa voiture de fonction j’ai retrouvé une carte de membre d’un club échangiste… mais ce n’était pas à lui mais à sa patronne qui l’avait certainement perdu car elle avait pris sa voiture… !!!!!
Une fois aussi, j’ai retrouvé un préservatif usagé dans sa poche mais » il l’avait ramassé devant la porte de son agence car ça faisait désordre »… !!!!
J’ai retrouvé plusieurs fois des sms hot sur sa messagerie ainsi que des photos de son sexe en erection… mais non!!! c’était pas le sien, c’était un de ses clients mécontents qui lui cherchait des merdes… Tout ça avec un aplomb… J’en étais scié.
Concernant notre vie intime. Alors en clair : tout pour lui.
Seul son plaisir comptait.
Monsieur ne s’endormait qu’après une fellation imposée tous les soirs. Si je n’en vais pas envie, je changeais vite d’avis pour « être tranquille » au plus vite car il me harcelait, s’énervait jusqu’à avoir ce qu’il veuille.
Les relations, quasi quotidiennes aussi, qu’importe si j’en avais envie ou non. Le temps que ça dure, je fixais le réveil à faire des calculs mentalement avec les nombres affichés.
Notre seconde fille est née d’une relation contrainte. Je m’y étais opposée de vive voix car j’avais eu un accident de pilule. Je me demande si je devrais un jour lui révéler ce fardeau…
Il me harcelait aussi pour faire un plan à 3; il a presque réussi… J’ai cédé alors que je ne voulais pas. Monsieur a organisé les choses : il a été cherché 400 e alors qu’on était grosse merde financière, pour s’offrir les prestations d’une professionnelle dans une maison close de Belgique.
Il a choisi son joujou et nous sommes montés.
Je me suis bloquée au vue de la scène d’une femme nue caressant mon » mari ». Lui était en joie, vous pensez bien…
Il m’a tout de même imposé de les regarder préliminaires et acte compris.
Une des plus grande honte de ma vie…
Il m’a salit à tout jamais.
J’ai refoulé longtemps ses souvenirs. Par moment, ils réapparaissent. Pas facile de vivre avec ça surtout que je ne peux m’empêcher de me dire que je l’ai » accepté, autorisé ».
Amicalement.
Bonjour, je suis pleine de doute sur la relation que j’entreriens avec un homme, pour lequel j’ai quitté le père de mes 3 enfants…je ne sais plus quoi penser de ce que je vis et régulièrement je m’interroge sur ce que je vis. Je suis à la fois très amoureuse de cet homme et en meme temps je souffre. J’ai fait des choses que je n’aurai jamais pensée faire ( remettre en question ma vie de famille, avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes en présence de cet homme…), j’ai honte d’en parler et en meme temps, je ne me sens pas à l’aise avec ce que je vis. J’ai des crises d’angoisses en voitures, mon corps me dit que ça ne va pas, je me sens perdue, coupable et seule.
Je ne connais pas toute ton histoire, mais je comprends ce que tu ressens. c’est ce que je ressentais exactement quand j’étais avec cet homme. je n’étais plus vraiment moi, je me croyais amoureuse, je faisais des choses dont je n’avais pas envie du tout et je me sentais mal, très mal. quelque part il y avait un signal d’alarme qui me hurlait d’arrêter car cette vie n’était pas la mienne. j’ai mis un an avant d’entendre ce signal et à me questionner sur ce qui n’allait pas chez moi, pourquoi subitement je devenais « dépressive » ! je pense que toi aussi tu es en train d’entendre ce signal… Ecoute le bien…
Bonjour,
Je partage l’avis de moka complètement.
Ce que tu decris C’est ce que vivent et ressebtent les personnes victimes de pervers narcissiques.
On n’arrive plus à croire ce qui nous arrive parce que le cerveau, pour faire face à toutes les agressions, finit par s’anesthesier, et ce que l’on ressent est atténue alors sur notre corps et notre raison nous disent le contraire.
Si tu as fait plusieurs tentatives de séparation, je te conseille te prendre toute la force su’il te reste pour aller voir un psychologue, et de préférence un psychologue d’un à association de femmes victimes de violences.
Ce sera peut être très dur au début parce que tu auras peur que l on ne te croit pas. Maiwtpus les psychologues croient leur patient, et sont la pur les faire avancer et surtout leur redonner la confiance en eux.
Bon courage. Ta question sur ce forum montre que tu es dur la bonne voie, challenge ou j’espère que tu vas t’ecouter car c’est cela le plus important : t’ecouter, il n’y a que toi qui sache ce qui est le mieux pour toi.
Bon courage !
J’ai consulté perso un psy. au départ ce n’était pas du tout par rapport à cet homme ; j’étais très mal moralement, j’avais des idées noires qui me poussaient à vouloir mettre fin à mes jours. je croyais que c’était à cause de ma séparation d’avec mon mari, cette nouvelle vie avec mes enfants… physiquement je perdais du poids, j’avais l’estomac dans un étau, … progressivement cette psy m’a fait prendre conscience du pb et c’est grâce à elle que je m’en suis sortie. textuellement elle m’a dit « je vous ai sortie de là comme je vous aurai sortie d’une secte » ; une phrase qui est gravée en moi. également « des histoires comme la vôtre se termine parfois dans les faits divers des journaux » ! C’est très, très, très dur de se sortir de l’emprise de ces personnes et moi auj je veux aider les femmes autant que je le peux à sortir des griffes de ces monstres. on croit les aimer mais ce n’est pas de l’amour ou on peut comparer ça à l’amour que vouent les adeptes d’une secte à leur gourou ! oui ! ce sont des menteurs, des manipulateurs, ils sentent la faille chez leur victime et s’y engouffre, reformatent le cerveau de leur victime comme s’ils leur injectaient un puissant anesthésiant… on est plus nous même, on ne sait plus où on en est et eux poursuivent inlassablement ce travail de reconstruction ou plutôt de démolition sur nous. mais vu qu’on est très forte (:)) he oui !!!) quelque chose en nous tire le signal d’alarme. je me répète mais il FAUT S’ECOUTER, c’est nécessaire, indispensable. le corps ne traduit pas des angoisses de la sorte pour rien. si tu réussis à rompre avec cet individu, ce sera difficile car il a une emprise sur toi, il sait où taper pour faire mal, déstabiliser, et faire en sorte que le pb ne vient pas de lui mais de toi avec des propos à 2 balles « je suis là pour toi » « je t’aiderai », « sans moi tu ne t’en sortiras pas » etc… il faut absolument en cas de rupture faire une coupure radicale. plus de téléphone, pas de sms, rien, absolument rien…. tu ne réponds plus à ses appels, tu ne lui ouvres pas ta porte, tu changes de trottoir, etc… c’est très dur car tu es formatée pour « l’aimer », il a raison et toi tjrs tort et il sait ce qui est bien pour toi (enfin tout ça c’est ce qu’il veut te faire croire!!) Comme dit anonyme, fais toi aider d’un psy, quelqu’un en qui tu auras confiance. et nous on est là aussi ! allez bon courage et à bientôt
j’ai connu cette peur en voiture. L’alarme suprème pour moi car je ne pouvais plus me déplacer ! j’ai vite compris que j’avais peur de son imprévu et de ses jeux de mots qui me tenait prisonnière.
je vie une histoire passionnante avec un ancien mannequin , il est doux attentif prévenant , il a un enfant en bas âges de 3ans donc il a la garde partage.Notre histoire a commencer sur les chapeau de roue très fusionnel . Il m’a presente a son fils le temps d’un week-ends.
,il etait très attentif a ses besoins j’ai donc pris du recul pour comprendre la situation , en écoutant le petit . Il s’set reveler exclusif a son pere et rejetant toute approche extérieur,
La premiere nuit accompagner du petit nous l’avons passer une nuit de couple dans notre lit et le petit dans son lit .
En pleinne nuit le père s’est réveiller , il était nu sans calecon a coter de notre lit , il m’a dit qu’il revenait des toilette , par la meme occation il remettais son calecon et est parti voir son fils.
En revenant l’enfant m’a dit qu’il l’avait entendu son père aller au toilette et avais fait la meme chose . Le pere m’a dit que son fils était a quatre pate sans culotte sur le sol près du sol.
Ce qui m’a interpeler s’est que depuis peut avec son père mon compagnon il s’endors toujours avec son pyjama ou en calecon et ne semble pas avoir envie de rapport sexuelle avec moi , par contre quand son fils est la il se couche volontiers en calecon et l’enleve en plein milieu de la nuit quand son fil est éveiller.
Nos rapport sexuelle sont asser frustrant dans le sens ou le plaisir n’est pas partager et qu’il est le seul a jouir et a arriver a ses fin .
Et ne tient pas a ce que je m’epanouisse a ses cote.
En discutant avec le petit il m’a dit que qu’il aimait bien les chatouilles et se faire manger le derrière comme son père a l’habitude de lui faire.
Le petit se douche toujours avec son père , tous les deux nus.
Quand la grand-mere est arriver pour garder le petit pandant les vacance , son fils avait beaucoup de mechanceter envers elle , et la rebaisait . Allant meme jusqu’a éteindre son telephone portable pour lui interdire de telephoner , et l’accuser ensuite de ne pas se souvenir de son code pin .IL la prenait pour responsable et l’umiliait de toute sorte.
il lui a dit qu’elle devait rester a la maison garder le petit et qu’elle n’avait rien d’autre a faire.
l’immage du gentil prince charmant a vite dechanter pour ma part , et j’ai comprit les attaque juridique de la mère pour interdire le père d’avoir la garde partager du petit et son acharnement a envoyer les assistante social au domicil du père quand il en a la garde.
il a fallus passez une nuit accompagner du petit et de son père et moi dans le meme lit cela n’a pas deranger le père car son fil traverse une periode difficile.
C’est bien triste tout ça Bancilhon. Si il te « force » à faire des choses que tu n’aimes pas, si tes sens te disent que ça ne va pas (les sens font souvent sens…) Si tu veux avoir une certitude je pense qu’il faut dire non (je le dit en tant qu’homme) dit lui non et tu verra sa réaction, s’il tente de te faire peur, du chantage etc…alors tu sera fixée, et tu pourra reprendre ta vie en main avec l’aide de spécialistes.
Bonjour à toutes,
Personnellement, ça ne fait pas si longtemps que cela que j’ai compris avoir croisé le chemin d’un PN. Cela fait maintenant 2 ans que je l’ai quitté et nous ne sommes restés qu’un an ensemble, mais une année qui a suffi pour lui à me détruire au point où aujourd’hui encore je cherche des réponses à toutes ces questions, je me demande encore COMMENT j’ai pu me laisser influencer de la sorte, … J’ai dû me reconstruire comme vous toutes et honnêtement, je ne pense pas que j’aurais pu tenir un an de plus. Si je m’en suis sortie, c’est grâce à une amie qui m’a arraché à ses griffes car à cet instant précisémment, le suicide me semblait la seule solution à mes souffrances. Quant à la sexualité de cet être abjecte, elle était très, très, très développée ! Il avait une libido que je n’ai jamais rencontré chez personne d’autre ! Il se masturbait tous les soirs en rentrant du boulot, plusieurs fois s’il était seul ou en attendant sa compagne du moment ! Et ce, devant des films pornographiques. il a toujours voulu me convaincre de tenter l’échangisme ; ce qui m’avait surpris car il était terriblement jaloux, c’était même maladif ! Aujourd’hui je comprends que j’étais sa chose, qu’il faisait de moi ce qu’il voulait, qu’il aurait pu me « prêter » à d’autres hommes et qu’il aurait souffert mais que bizarrement il aimait cette souffrance. je n’ai jamais franchi le pas, j’en avais franchement pas envie mais il nous inscrivait sur des sites d’échangisme, me prenait en photos la nuit quand j’étais nue et postait ces photos sur ces sites, se faisant passer pour moi dans les messages qu’il envoyait aux autre couples ! quand nous faisions l’amour, je devais lui raconter une histoire… d’échangisme tant qu’à faire ! j’ai su après que durant notre relation, il était inscrit sur plusieurs sites de rencontres et qu’il me trompait régulièrement. il y avait en lui comme une faim insasiable de sexe… En écrivant ces lignes qui me choquent moi mêmme car me remettent face à une douloureuse réalité, je me demande encore comment j’ai pu ne pas voir tout cela dès le début ! comment j’ai pu tomber la dedans …
Les pervers, on les reconnait toujours après, ce sont des arsenal de stratégie.
Mais dis toi bien qu’il ne vont que vers des gens généreux et que c’est bien à cela que tu peux te reconnaitre, même si tu te sens vidée, avec le temps cela va revenir.
Bonjour, Mon histoire pourrait être très longue car cela remonte depuis ma naissance …en résumé une partie de ma propre famille et le père de mon fil ont essayé de voler ma vie et continuent encore , j’aimerai un jour…. respirer normalement!
Moi même je suis issus d’une famille dont beaucoup de membres sont des PN : ma propre mère, ma petite sœur, ma demie- sœur, ma grand-mère paternelle et ma belle mère. j’ai été manipulée depuis que je suis née d’abord par ma mère qui d’entrée c’est attaqué à ma propre identité , mon propre être, elle m’a manipulé psychologiquement et très insidieusement sans que je m’en rende compte et ni mon entourage , elle m’a vampirisé et m’a toujours fait laissé croire que je n’avais pas le droit au bonheur de ma vie ni à ma réussite. Puis il y a ma petite sœur qui reproduit le même schéma qu’elle …
Jamais je n’aurais cru avoir une famille et des hommes ainsi car au premier abord ce sont des personnes très charmantes et intelligentes à qui l’ont donnerai le bon Dieux sans confession! et pourtant il s’agit bien de manipulateurs pervers!
Je ne comprenais pas pourquoi j’étais très mal dans ma peaux alors que je suis jolie et j’ai tout pour plaire, pourquoi j’avais des envies de suicide alors que j’adore la vie et rire, pourquoi j’avais du mal à réussir ma vie professionnelle alors que je suis très douée et que j’ai tout en main pour réussir….
Même encore aujourd’hui à 39ans je souffre car je me rend compte qu’ils ont volaient une partie de mon moi profond. Mais je me suis rendu compte de la supercherie lorsque j’ai eu 30ans seulement, un jour en faisant une psychothérapie avec un livre…
Encore aujourd’hui il est très dure pour moi d’encaisser le fait que j’ai été manipulé; d’abord par ma propre famille mais ensuite par divers hommes malheureusement. Ma mère a toujours essayé de faire passer mon père pour « un salop » à mes yeux afin qu’elle ne soit pas démasquée et de se faire passé elle même pour une victime alors que s’était elle la manipulatrice!
Pendant ma période d’adolescence, ma mère était très laxiste avec moi et mon père était l’opposé. Quand j’ai commencé à vouloir avoir des relations avec des petits copains , je me suis faite traité de trainée et de souillon! tout en me laissant aller…et elle n’a pas voulu que je prenne la pilule. A 15 ans j’ai voulu partir de chez moi car je ne supportais plus la vie familiale, elle m’a émancipé lorsque j’avais 15ans et demi, elle m’a payé une chambre d’étudiante tout en sachant que je fréquenté un homme ayant 9 ans de plus que moi! Mais là elle a approuvé celui-ci car elle savait qu’il allait me détruire et qu’a ses yeux je ne méritai pas un homme bien!
J »étais jeune et elle a profitait de mon insouciance…pour me manipuler.
Mon adolescence à tourné au cauchemars , je suis tombée enceinte de mon fil et je me suis faite maltraitée et tabassée par le père qui en faite était un psychopathe! J’ai réussi à me tirer de ses griffes de suite après l’accouchement mais il m’a menacé de mort pendant plus de 10 années! , j’ai vécu dans la peur et la terreur ne pouvant plus sortir ou je voulais…Même encore aujourd’hui je me tiens sur mes gardes car j’ai conscience qu’un PN agir des années après!
J’ai porté plainte plusieurs fois mais rien n’a aboutis….je ne comprenait pas pourquoi! …..
Et des années plus tard je me suis rendu compte que en faite, ma propre mère était complice du non aboutissement de mes plaintes! avec le père de mon fil!
Elle manipulait toute la situation allant même jusqu’à inventer des histoires aux éducateurs qui s’occupaient de mon fils afin de voler mon propre enfant! J’ai du donc me battre pendant des années pour sauver mon fil de la manipulation, étant obligé de rattraper toute le travail négatif et l’emprise que elle et le père de mon fil avaient sur mon propre enfant!
Je me suis battu pendant des années contre eux, m’épuisant et perdant de l’énergie et bien sur de l’argent; ils ont réussi à me mettre en période de dépression; je me suis battue pour que mon fil souffre le moins possible et j’ai fait le maximum pour le protéger et qu’il puisse s’épanouir mal grès tout! et je n’ai baissé les bras!
Coté cœur autant j’ai été avec des hommes adorables autant malheureusement je me suis faite avoir par des homme PN et j’en ai rencontré 5 , dont le dernier actuel qui m’a manipulé le cœur sans que je me rende compte, il a étudié tout mon être en cachette, et à étudié chaque failles psychiques dont il pourrait se servir pour me détruire et me posséder …..Le pire aussi est qu’il m’a violé insidieusement sans que je m’en rende compte….c’est après que j’en ai pris conscience!
Tout les jour je me sent si seule et je me répète sans cesse « j’en ai marre, j’en ai marre! , j’aimerai être heureuse et ne plus à subir se type de personne et j’essaie de quitter cet homme mais je n’y arrive pas…
car souffre de dépendance affective et j’essaie de m’en sortir. La solution serait que je parte déménager suffisamment loin………..
Mais je sais au plus profond de moi quelles sont mes vraies valeurs et par n’importes moyen je réussirai enfin ma vie, avoir le droit au bonheur et me protéger .
Voilà ‘en ayant écris ces quelques phrases sur votre site je me sent mieux et espère lire vos impressions….
Ce post date d’il y a 3 ans mais il fallait que je laisse un commentaire. J’ai à peu près la même vie que vous. Je me sens faible et forte à la fois, forte de ne pas me laisser faire mais faible d’être dans une situation délicate et de ne pas avoir une famille digne de ce nom. J’espère que vous allez mieux et j’espère que justice sera faite. Quand j’étais petite je me disais toujours que si je souffrais à ce point c’était sûrement pour avoir une belle vie en étant grande mais j’espère toujours. Je pense sincèrement que ce genre de personnes sont démoniaques. Que Dieu nous garde et nous éloigne de ces manipulateurs .
Katia
Bonjour Katia, ce matin jai ouvert votre réponse avc grande surprise et je vous remercie de tout mon coeur de m’avoir répondu car je n’ais pas encore croisé de personne qui avait vécu une histoire a peut près similaire à la mienne… à ce jour j’ai pris beaucoup de distance avec les pervers narcissiques de ma famille et les autres aussi ( ex, ou copines manipulatrices aussi) , je ne suis plus avc mon ex et je rencontre des personnes adorables! car jais fait un grand travail psychologique afin de me nettoyer de tout « l ‘immondices » subis par ces démons et aussi les reconnaitre pour qu’il ne me bernent plus dutout! ….je me suis sentis très seule à un moment ce qui m’a permis aussi de retrouver mon énergie ( travail de longue halène mais nécessaire! et vitale!) et là jais enfin réussi à passer le cap , ma vie tourne dans le bon sens et parès des années je revis!!!! à 43 ans je découvre enfin la joie de vivre, quel le bonheur ! Je reste tout de même sur mes garde et fait très attention car il y a beaucoup de gens démoniaques dans ce monde et sachant aussi qu’il est impossible qu’un pervers narcissique change, ils essaient toujours de revenir sur leurs proie, la seule solution est de fuir avec force et détermination.
Bien à vous, je vous envois des pensées positives !
OUi! Que Dieux nous garde!!!! nous, êtres de lumière
Laura
J’ai eu une relation de deux ans avec un PN ; nous avions 16 ans tous les deux (c’est l’une des raisons pour lesquelles de nombreuses personnes ne m’ont pas crue quand j’ai enfin osé parler). Je n’ai jamais vraiment réussi à savoir s’il me violait ou non. Un jour, il m’a clairement désabillée de force, en me hurlant de me taire, que j’étais là pour ça et que je n’avais rien à dire, mais il n’est pas allé plus loin. Par la suite, je me devais d’être toujours disponible pour lui, à n’importe quelle heure, n’importe-où. Si je lui disais non, il m’insultait, me frappait, me faisait du chantage, jusqu’à ce que je cède. Il savait que je n’était pas consentante, je le savais aussi, mais je me laissais faire, parce que j’avais peur.
Deux ans après l’avoir quitté, alors que je croyais avoir tourné la page, voilà que ces souvenirs me retombent dessus, j’ai fait de la dépression pendant plusieurs mois. Aujourd’hui encore, je ne supporte as qu’on me touche, qu’on s’approche trop de moi ; cela me répugne… Quand je repense à ce que mon ex me faisait, je me sens salie, traumatisée, ma psy m’a expliqué qu’il s’agissait bien de « viol » mais je me sens mal à l’aise avec ce mot, j’ai l’impression de mentir…
Bjr; mois aussi j’ai été victime d’un pervers narcissique, cela fait 3 mois que je l’ai quitté ,vraiment sans regret. C »est qu’il vraiment désarmant de charme et d’ intélligence (ce qui facilite sa manipulation), en plus très bon amant enfin si l’on peut dire car je me rend compte de bcp de choses depuis ma séparation. En fait cette relation était du type sexfriend , c’est très courant aujourd’hui dans notre société ou prone le sex , l »amour vite consommé sauf que je pense que ceux qui aiment ce type de relation sont surtout les hommes qui peuvent avoir plusieurs partenaires alors que les femmes en général s’investissent seulement dans leur relation. En plus, c’est devenu un phénomène de mode ce qui est abherant avoir un sexfriend genre on a besoin just de sex et pas d’amour ou de soutient ou de tendresse?!!!du coup je pense que les pn entretiennent ce genre de relation toxique de plus ou moins longue durée. C’est bien fini ces histoires pour moi, je suis une femme et je dois me respecter les hommes qui te considèrent comme des objets sont des malades mentaux! un point c tout.En plus je l’ai très vite démasqué car je suis déjà tombé sur ce genre de personnes,
Mon PN est issu d’une famille de PN (le père, la mère et le frère) qui s’auto-alimentaient tous dans leur perversion et m’ont fait vivre l’enfer!La mère était incestueuse(se faisait caresser nue )et entretenait un climat incestueux et violent(coups, gifles, crises) auprés d’un père souvent absent ,violent lui aussi(qui s’est fait stériliser pour ne plus avoir d’enfants)et porté sur l’alcool et les armes.La séxualité entre eux avait disparu (chambres séparées).Mon PN était complètement soumis à eux ,un peu comme dans une meute de loups avec pour chef sa mère….Il était lié à eux par l’argent qu’ils lui versait régulièrement…C’était la seule preuve d’amour qu’ils pouvaient lui donner.Il ne communiquait pas avec eux mais obéissait.Il ne connait rien de son histoire familiale parsemée de zones d’ombres.J’ai voulu l’aider en me battant pour le faire exister.Et tout m’est revenu à la figure comme un boomerang, il est devenu comme eux, les a intégré et maintenant tout se retourne contre moi…J’ai fui quand j’ai compris qu’il allait reproduire sur mon fils( que j’ai toujours protégé) et transmettre ce fiel familial!Il est aujourd’hui perdu dans sa quete sexuelle sans fin et sa haine des femmes(c’est sa mère qu’il recherche, c’est à elle qu’il veut prouver quelque chose) et sa dégradation que j’ai essayé d’empecher.Je le laisse seul face à son vide et j’espère que l’autre moitiée de lui- meme ( car je suis persuadée qu’il y a deux personnes en lui l’une bonne et l’autre mauvaise qui lutteront toute sa vie) nous laissera en paix mon fils et moi…Je me sens soulagée d’un poids, d’un fardeau familial qu’ils essayaient tous de me faire porter.Qu’ils aillent se trouver un autre souffre douleur ailleurs.
eva à balayage –
Bonjour à vous et toutes mes félicitations devant votre détermination à en finir avec cet homme irrécupérable et sa famille -Quelques petits conseils pour tout simplement vous préserver, vous et votre enfant ,( je pense cependant que vous avez dû déposer des mains-courantes) :
Vous mettre en rapport avec son médecin traitant lui signalant tant oralement que par écrit la maladie de cet homme, ce qu’il vous a fait endurer-
Informer également le Maire de la ville où vous étiez et le Maire de la ville où vous êtes désormais, un Maire est un Officier de Police.
Soyez d’une très grande prudence et dites-vous que cette page que vous venez de tourner va vous permettre de retrouver confiance en vous, l’estime de vous (on se perd complètement de vue avec de tels malades,on oublie de vivre, on n’existe plus du tout)-
Mille voeux de courage et toute ma sympathie.
Une soeur de souffrance qui s’est battue
Merci eva pour votre message de soutien!ça fait du bien sutout quand on est compris…Je sort de la tentative de conciliation avec le JAF:une horreur!.Son avocat m’a hurlé dessus,la JAF avait l’air attendrie par mon PN.Le cauchemard!, j’ai craqué et versé quelques larmes.Heureusement qu’il a avoué sa perversion à l’égard de l’enfant(il est tellement persuadé d’avoir raison…) et on se dirige vers l’examen psy.J’ai peur pourvu qu’il ne pervertisse pas le psy… et se fasse passer pour une victime.C’est le risque, un épreuve de plus!Il faut que je reste forte pour protéger mon enfant….
Un petit coucou,
Je reste sidérée devant le comportement de son avocat (un malade aussi probablement Pffff….), on aura tout supporté nous les victimes jusqu’au bout!!!-
Courage, courage, je sais c’est tellement simple à dire mais si vous saviez combien on savoure la vie quand le bout du tunnel arrive- Ne faiblissez pas, surtout pas, tant pour vous que pour votre enfant et pour aussi ceux qui vous aiment tout autant que vous les aimez-
Si vous le pouvez, sortez , lisez , écoutez de la musique, entourez vous de ceux qui sont précieux pour vous-
EVA
Bonjour,
APrès avoir lu vos messages, je voudrais rajouter de mon expérience perso:
Il y a 4 ans, mon fils de deux ans m à dit avoir été violé par mon compagnon. Le médecin confirme. Plainte, classée pour insuffisance de preuve, et PN à tellement bien œuvre que le petit à été place en famille d accueuil à 3 ans.
Juste après le Placement de mon fils, je rencontre M.
Gentil, à l écoute, sexué ( car le violeur ne me touchait Plus depuis belle lurette), goûts en commun, enfin qq qui semblait normal.
Pour couper court, il s est révélé PN aussi.
Encore pire. Menteur voleur trompeur. Même en thérapie de couple il a osé camper sur ses positions et quand la thérapeute lui a dit le mot manipulateur la encore c était de ma faute.
Alors j ai fait un petit bilan:
TOUS les hommes qui sont restés dans ma vie étaient PN. Depuis mon premier bisou jusqu’à aujourd’hui.
Ma mère est PN et mon frère est un sadique dominateur.
Moi même ayant développé une très forte personnalité je suis capable d être victime ET bourreau en faisant du frontal destructeur face à mes agresseurs.
Et pourtant je n arrive pas a partir.
Je suis convaincue que ces gens n ont d autre place qu à l asile.
Enregistrez tout en cachette au Dictaphone, payez des huissiers pour retranscrire et si un jour vous avez la force alors portez Plainte. Une fois deux fois dix fois. Et faites attention à vos
Enfants. La pornographie sur internet entraîne ces messieurs de plus en Plus loin.Ne croyez pas que l inceste et la pédophilie ( même chose pour moi) concerne les autres, surtout si vous avez été tripotées petites. Il y a 75% de chances que vous aye choisi un violeur d enfant si vous avez été victime.
Ne pensez pas a refaire votre vie avant d avoir fait des années de thérapie pour remonter le temps familial. Tant que vous serez sous emprise familiale, même inconsciemment, vous n avez aucune chance de réussir à trouver un être normal.
Une vie de solitude. Je me sens seule. Brisée.
Je maudis même ma naissance et le peu de chances de m en sortir pour avoir été plongee si tôt dans le PN land.
Mais je m en sortirais, même brisée. Seule. Avec mes enfants car mon aîné revient.
Alors mesdames battez vous.
Ps: je haïssais les inconnues maîtresses de mon éboueur de mari mais en vous lisant ma colère est tombée. Vous souffrez autant que les épouses. Et oui, les épouses souffrent énormément. Nous souffrons toutes on dirait.
Courage « Epuisée mais Lucide ».
Beaucoup, beaucoup de courage à vous!!!
Mon vécu est surement bien plus léger que le votre, mais je vous comprends profondément, de l’intérieur et j’empathie à votre douleur et à votre colère. Votre sentiment de solitude aussi. Mais vous n’êtes pas seule. Moi et d’autres vous comprenons, vous envoyons de l’amour et du soutien.
Vous avez beaucoup, énormément de mérite, vous m’avez l’air déterminée, contre vent et marée, à vous en sortir. Et je ne doute pas une seconde que vous y arriverez. Je m’incline devant aucun de force, de soif de vie. Et je vous en souhaite une bien belle. Une radieuse!
Après la pluie, viendra le beau temps, courage!
bonjour Y.K. c’est Hélène qui t’écris, tu viens de mettre le point final sur mes questionnements.
Je veux répondre et ajouter quelques mots sur ton commentaire qui fait suite au mien .
Toi, tu le pensais timide et pour ma part lui, il se disait timide et réservé même devant sa psy.
Tu dis que monsieur ne supportait pas les préservatifs. Moi aussi sauf que dans mon cas ,il s’est fait vasectomisé à l’âge de 28 ans suite à une grossesse non désirée et que sa conjointe de l’époque a gardé l’enfant . 26 ans plus tard ,il se sert encore de cet enfant pour soutirer auprès de sa famille de la sympathie et de l’argent sur ses déboires financiers, conjugaux etc……..
Là où ton récit m’a fait le plus de bien, lorsque tu cites (J’AI ÉTÉ CONTAMINÉ PAR SA PERVERSION) moi aussi je me faisais des scénarios dans ma tête lors des relations sexuelles pour reproduire les comportements de ses fantasmes allant même acheter des sous -vêtements dans lesquels je n’étais pas à l’aise et comme je l’ai déja mentionné qui ne servaient en rien à l’exiter.
Tu as même pensé qu’il avait été victime de sévices de son grand -père et bien moi aussi .Car sa mère m’avait raconté lorsqu’elle était sous l’effet de l’alcool,elle s’inquiètait à savoir si les déboires conjugaux de son fils n’étaient pas reliés à la présence d’un ami homosexuel qui lui aussi passait ses weekends dans la maison familale.
Tu parles de mycoses, et bien moi aussi ,une fois sur deux après nos rares relations avec pénétrations ,je me retrouvais avec des infections à champignons mais imbécile comme j’étais ,je mettais çà sur ma faute en me disant que c’était mon PH vaginal qui était mal équilibré.
Merci encore à toi Y.K et merci à MME GENEVIÈVE ,de pouvoir partager nos tristes expériences .
Chère Hélène, tout d’abord merci pour ta réponse qui me pousse à aller plus loin dans ma réflexion concernant la problématique incestueuse dans l’enfance du PN.
Je te conseille tout d’abord la lecture du post de Julien Charbonneau qui rappelle que le concept de PN a été inventé par Racamier, psychanalyste (le problème du PN serait un oedipe mal réglé) et qui récapitule les bases en partant d’un postulat psychanalytique.
Voici le lien: http://psychopathe.wordpress.com/2009/07/08/construction-du-manipulateur-pervers/
A partir de là, en replaçant le PN dans un cadre psychanalytique, oui il y a de très fortes chances qu’il ait été victime d’inceste mais pas forcément! Ce qui est par contre sûr et certain, et par là même très instructif, c’est qu’il a entretenu (et entretient toujours?) une relation incestuelle avec sa mère. (Incestuel est un néologisme qu’il faut comprendre comme un non passage à l’acte (relations génitales) qui n’empêche pas, bien au contraire, une atmosphère qui porte en elle les germes de l’inceste.)
J’ai lu que la mère du PN (on part de la base que le PN est un homme), PN elle-même mais pas forcément, mais perverse à sa manière, place en son enfant un amour inconditionnel mais aussi des attentes démesurées, irréalisables par le petit PN. Ce dernier en a conscience, mais fera tout TOUT pour satisfaire de telles attentes. Ainsi commence le développement du monstre. Non aimé pour ce qu’il est vraiment, perdant de son authenticité et de sa spontanéité, vidé narcissiquement, il va commencer à apprendre l’art de jouer avec les apparences à son avantage etc etc on connait bien, tristement trop bien, la chanson (rire jaune).
Je confirme, malgré le fait que je n’ai rencontré la mère de mon PN que deux fois très rapidement. Je suis la première petite amie qu’il « ose » présenter à ses parents. Paradoxe, c’est seulement au bout de 3 semaines qu’il l’a fait. Surement que les autres n’étaient pas « à la hauteur » des exigences maternelles, joujous pour passer le temps à l’abri de son jugement. En effet, j’ai eu l’impression d’être soumise à un interrogatoire face à elle. Je me sentais jugée. Mais elle a fini par acquiescer et donner implicitement le « feu vert » à son fils. (C’est comme ça, maintenant, avec un éclairage nouveau, que je comprends la scène.)
De plus, j’ai lu et je confirme par ma maigre expérience, que la mère du PN est surprotectrice, voire étouffante et envahissante. En effet, Monsieur PN est un jeune adulte, habite en face d’un lavomatique, mais prend le train 3 heures une fois par mois pour que Maman lave son linge (d’où le manque d’hygiène, les sous-vêtements portés plusieurs jours d’affilés et les mycoses à répétitions!!!!).
Je tiens aussi à me pencher sur le rôle du père du PN. Si on reste dans le cadre psychanalytique, il n’aurait pas pu s’interposer pour faire comprendre à son fils, que sa mère est sa femme à lui, et qu’il doit par conséquent aller chercher ailleurs, plus tard, d’autres femmes. Oedipe normal. Non, il aurait été un homme absent, ou faible, écrasé par la mère.
Pour ma part, le père de mon PN est alcoolique, effacé et tout rouge, recouvert d’énormes plaques d’eczéma. La seconde rencontre avec ses parents, qui n’a duré que le temps d’un café, a été d’une violence psychologique inouïe. Elle se déchaînait, le surchargeait de reproches, lui se rebiffait, mon PN qui souriait et moi entre eux, qui essayait de calmer le jeu, choquée devant une terrible scène de ménage. A la fin, la mère s’est penchée vers moi et m’a dit, exaspérée « je ne le reconnais plus! Il a tellement changé! ». J’ai pensé que c’était la faute à l’alcool, que leur couple était au bord du précipice. Et non, Monsieur PN m’a expliqué que c’était totalement NORMAL, que ça toujours été ainsi, à la nuance près que son père est devenu alcoolique très tardivement!!!! Maintenant, je comprends mieux. Je faisais porter le chapeau au père, qui n’est au final, que victime de la mère perverse, PN surement elle-même. Je le vois maintenant rongé par l’anxiété (l’eczéma n’est-elle pas la maladie psycho-somatique du stress par excellence??), vaincu, tous les jours devant supporter au quotidien une terrible violence psychologique, allant chercher du réconfort factice dans l’alcool…. modèle de couple « normal » bien triste. (je comprends maintenant pourquoi Monsieur PN m’avait reproché très vite, sur le ton de l’incompréhension, le fait que je n’aime pas hausser le ton et les disputes à répétition…)
Et puis, une anecdote étrange qu’un jour mon PN m’a racontée, et qui va dans le sens du vol narcissique par la mère : son prénom lui aurait été donné en souvenir de son grand amour de jeunesse. Bizarre. Mais ce qui a causé en moi un malaise difficilement identifiable, c’est que l’amoureux de sa mère s’était… suicidé. Je n’ai pas posé de questions, sur le pourquoi du comment. Ca n’est qu’une anecdote, mais dont l’étrangeté me pousse intuitivement à renforcer l’idée d’une mère perverse qui tisse une relation très incestuelle avec son fils.
Enfin, concernant les attentes irréalistes, le vol narcissique et la supercherie du fils, mon PN m’a fait savoir, peu après notre « séparation » (avant ma prise de conscience, avant que je décide fermement de le faire sortir de ma vie), que sa mère, très fière de lui et du choix de sa proie, avait exhibé à tout son entourage nos photos personnelles de vacances. Elle est même allée jusqu’à encadrer une photo de nous dans sa chambre d’enfance. Il a tu le fait qu’on était plus ensemble, leurrant sa famille, et m’a même dit, sur le ton de la blague, que si d’ici un an, à l’occasion du mariage de sa soeur, il n’avait pas trouvé une autre « petite amie présentable », je l’accompagnerais en faisant croire que depuis tout ce temps, on baignait dans le bonheur!!!!! Voilà un exemple frappant de l’influence dictatrice qu’exerce la mère du PN sur sa vie, en particulier amoureuse, le poussant au mensonge.
Pour conclure, vous m’excuserez, lectrices/lecteurs, d’avoir quelque peu digressé, le thème étant « la sexualité des PN ». Mais je pense que ce post à toute sa place ici, cherchant à comprendre l’étrangeté de leur sexualité, en allant chercher à la source, à savoir le type de relation entretenue avec la mère, dans un cadre psychanalytique. J’ai d’ailleurs lu sur le site de Geneviève Schmit (très très instructif au passage) que, finalement, le PN tenterait de régler ses comptes de cette relation inextricable avec sa mère, et ce avec la victime qui n’a rien à voir avec tout ça……
Peut-être pourras-tu confirmer, ou non, mais certainement enrichir ce que j’avance avec ton vécu, Hélène, vu qu’apparemment tu connais mieux la mère de ton PN et que ton expérience est plus « riche »?
Au plaisir de te lire et en te souhaitant du courage et de la force, pour continuer à avancer malgré le passé!!
PS/ je tire tous les jours de bonnes leçons de cette relation. Aujourd’hui? Je n’ai jamais participé à des forums sur internet auparavant. J’étais loin d’imaginer qu’un jour je contribuerais sur la sexualité de psychopathes (rire).
Je remarque dans ma vie privée une constante familiale des PN qui ont croisé ma route ou qui sont encore là :
Mère intrusive peu ou pas caline et chef supreme de la famille, père soumis mais infidèle voire limite pedo dans certains cas, aucune vie sexuelle entre les parents, jeu de domination entre les parents ( ex : tu me fais chier à me dominer donc monsieur prive madame de sexe) et du coup, madame qui n’a que très peu d’amis véritables ( car Madame est sur une scène de theatre et adore se meler de la vie de ses amis aussi, a besoin d’etre la force vitale du groupe) reporte tous sur ses enfants, surtout les garcons.
Le père ne remplit pas son role, que ce soit par faiblesse ou absence liée au travail. Le père est une lopette. La mère a une tendance exhib aussi. La nudité fait partie de son jeu.
Cette analyse marche aussi bien dans ma famille que sur celles des hommes PN de ma vie.
Bonjour Y.K.
Je suis allée sur ton lien, c’est exactement çà ,le complexe d’oedipe chez l’homme et le complexe d’électre chez la femme non résolus.Tu as parfaitement raison.
Je vais être brève car trop long à expliquer ,je pourrais écrire des heures et des heures car j’ai rencontré son psy à deux reprises ,pendant 1 an ,j’ai eu l’aide de l’organisme LA BOUSSOLE à Québec car j’habite au Canada,cet organisme a pour but de soutenir les proches qui côtoient des gens avec une maladie mentale et de plus lors de ses séjours au CENTRE DE CRISES,j’ai pu entretenir des conversations avec le personnel soignant pour avoir des réponses à mes questions.
Tu dis vrai quand tu parles de filles pas la hauteur et au goût de sa mère.
C,est pour cela que mon ex conjoint navigue continuellement d’échecs sentimentaux et conjugaux. De par les contraintes de ses parents ,il s’entoure de filles prudes pour ne pas choquer l’image familiale qu’il doit projeter , et c’est dans ce contexte qu’il fait beaucoup de dommage à nous ses conjointes. Pour vivre sa pleine sexualité ,il vit derrière un masque, il cache une sexualité des plus perverse derrière un écran d’ordi ,allant assouvir ses fantasmes à la vue de magazines de toutes sortes etc….
Il entretient avec sa fille une relation des plus incestueuse pas au sens propre mais au sens figuré, allant même jusqu’à demander à sa fille de lui raconter en détail sa première relation sexuelle avec son petit copain. Lui demandant si elle avait beaucoup saigné et avait eu de la douleur lors de la première pénétration etc………
Tu m’as fait sourire lorsque tu parles de lessive. Avant que je le rencontre ,il faisait 3 heures de bus tout les weekends pour faire sa lessive chez ses parents et depuis notre rupture, il a repris cette habitude.
Hélène
Y.K. và voir sur le lien que tu m’as dit d’aller j’y est laissée un commentaire sur les complexes d’OEdipe et d’Electre.
J’ai déjà laissé un message sur la sexualité spécifique de « mon » PN.
Voici ce qui est arrivé à la fin de notre relation. Heureusement, j’étais en train de découvrir – grâce à une émission dans le magasine de la santé sur France 5 – et d’identifier que ce n’étais pas moi qui déraillais, mais que je vivais un avec un PN.
Nous en étions sur le début de la fin de notre histoire je refusais les relations sexuelles. Après cet épisode sur le viol, j’avais compris qu’il fallait que je retrouve l’estime de moi et que j’ai – par respect par moi même et si je ne veux pas devenir complètement frigide – la fermeté de refusé tout rapport sexuel non désiré. Evidement, cet épisode que j’ai ressenti comme un viol, a bien évidemment espacé mes envies de sexe, enlevant le sexe que j’avais pris l’habitude d’accepter pour éviter les conflits, et aussi, comme tout rapport forcé j’imagine, m’avait un peu dégoutée de la chose.
Je continue néanmoins à avoir des rapports sexuels (1 par mois ou tous les 2 mois) avec ce PN. J’ai compris qu’il ne faut plus – si je ne souhaite pas me dégouter à vie de la chose-que j’accepte ces cunnulingus dont la durée est extrêmement démesurée (avec le recul, je suppose désormais qu’augmenter la durée du cunnu alors que j’exprimais le souhait qu’il soit plus court était aussi un moyen pour lui de mesurer ma soumission et de ressentir son besoin de domination). Je commence donc à refuser de continer les actes sexuels lorsque PN refuse d’arrêter son cunnu lorsque je lui dis stop. Nous arrivons à des rapports presque satisfaisants (et je me rends compte alors que je n’ai jamais eu de rapport satisfaisant avec PN : bien au-delà de la technique, je n’ai jamais pu ressentir cet « abandon »).
Finalement arrive la ruse : au milieu d’un cunnu, je lui demande une pénétration, et là il me dit « non, je ne pas, c’est par ce que je suis EJACULATEUR PRECOCE !). A ce moment là, j’éclate de rire !!! « Au bout de 4 ans de relation, si tu étais éjaculateur précoce, je le saurais ». il me répond « je suis éjaculateur précoc ». Il le répète, et mes arguments pour expliquer que c’est à moi de dire si oui ou non il l’est restent vains.
En gentille petite victime, bien qu’incrédule, je finirai par lui laisser le bénéfice du doute sur le fait qu’il soit peut-être convaincu à tord qu’il est EJACULATEUR PRECOCE. Et les cunnulingus interminables reprendront leur « droit »….puis, je ne pourrai le plus le toucher de mon propre chef(ce que pourtant j’avais fait pendant 3 à 4 ans) : il stoppera toute initiative de ma part dès le début sous prétexte qu’il risque d’éjaculer, puis justifiera que le seul moyen de faire les préliminaires – vu qu’il risque d’éjaculer s’il me touche – est un cunnulingus!!!! Evidemment, il finira par réclamer les caresses sur son pénis, mais qui ne devront être faite que lorsqu’il le dit, et devront être de même stoppées sur ordre.
Ce n’est qu’en réouvrant un livre sur les pervers narcissique, que je comprendrai que cette EJACULATION PRECOCE annoncée n’était – comme je le pressentais – que factice : elle n’était là que pour justifier son besoin de domination.
Passer par une excuse d’ééjaculation précoce pour devenir dominateur….il faut vraiment être pervers pour y songer….!!!!
Moi aussi, j’ai connu ça, ces interminables relations sexuelles orales avec de rares pénétrations car il avait pas ou peu d’érections et en plus, jamais de préliminaires. Les fréquences de nos rapports sexuels était une fois par moi et c’était toujours à ma demande .
Cela m’a pris 5 ans avant de le démasquer. En novembre 2009 ,je le fais hospitalisé après qi’il m’est fait des menaces de suicide.Le diagnostic tombe , il est psychopathe ,déviant sexuel, mythomane et délirant. Le doc me dit qu’il a décompensé. Cela veut dire qu’il a perdu ses mécanismes de défense sous le poids de mes accusations sur ses comportements . Après 2 années de thérapie ont suivi sans succès. J’ai fini par mettre fin à la relation en juin de cette année.
Lorsque je l’ai connu il me disait souffrir d’hypothiroïdie et que cela affectait ses érections ,de plus il était agé de 43 ans donc son histoire se tenait.
Mais plus les années passaient, plus je découvrais les raisons pour lesquelles nous avions peu de sexualité.
Il était exhibisionniste , voyeur à ses heures ,il avait même créé une routine de voyeurisme avant d’aller travailler ayant ciblé les fenêtres de salle de bain de nos voisines, lors de nos voyages en Amérique du sud, en camping nous installions la tente à coté des salles de bain des dames prétexant que je n’avait pas à marcher pour me rendre aux toilettes etc….
Mais le pire était ses fantasmes sur les sous- vêtements , les lingeries fines et les maillots de bain. Quand j’ai constaté cela ,moi la belle idiote ,j’ai dépensé des centaines de dollars pour m’acheté de belles tenues fines.
ha!ha! ha ! belle stupidité de ma part, il ne remarquait et n’était même pas intéressé par mes nouvelles tenues légères
Il fantasmait sur les publicités modes via les kiosques à journaux et revues (en regardant les étalages ,il lui est arrivé à plusieurs reprises de me serrer dans ses bras et me bécotter, sachant très bien que ce desir n’était pas envers moi mais était tourné envers les photos de mannequins qu’il regardait ,) internet ( allant même à passer le curseur sur les seins des femmes) les annonces télé ,,etc…..
Passait son temps sur yes messenger (conversations érotiques)
Mais le pire dans cela c’est qu ‘il était sur plusieurs sites de rencontres allant même s’annoncer ainsi (homme cherche femme simple ,sans faux seins ,sans verni à ongles) sachant très bien que c’est le contraire qui l’attire.
Alors c’est à ce moment là que j’ai allumé. Moi qui était simple,sans verni à ongles et ayant une petite poitrine et après avoir vu les photos de ses ex -conjointes qui avaient le même physique que moi (toutes menues) J’avais été sa proie
Nous ,ses conjointes étions le masque de ses déviances. J’explique:
Dans sa tête d’esprit tordu il protègeait son image. Les gens ne devineront jamais ses vrais fantasmes car il est toujours au bras de filles simples
De plus cela lui permet de n’avoir aucun remords de regarder les autres femmes car celles qui partagent sa vie n’ont rien d’attirant sexuellement pour lui et profite de cette situation que lui même engendre pour nous humilier en tant que femme à tout les niveaux
Enfin, je trouve des témoignages dans lesquels je me reconnais : les accrocs des cunnis!En effet, ce que j’avais lu jusque là ne semblait pas me concerner, trop « déviants ». Au final, tous les mêmes qu’importe la manière (rire jaune).
Mon histoire sexuelle avec un PN:
Il m’a fait attendre 4 mois avant qu’on fasse vraiment l’amour. Très timide, très pudique, j’ai presque cru qu’il était puceau hahaha alors qu’il avait une soixantaine « d’histoires » à son actif!!!!
Après être sorti avec un type génial sur tous les plans (un grand vrai sentimental au coeur gros et mou, qui manie la bistouquette de façon incroyable, à m’en faire pleurer/hurler/rire à en mourir de bonheur), ça m’a fait un coup. (je me demande aujourd’hui pourquoi j’ai quitté cet homme vraiment!!! c’était trop sain, ennuyeux? mesdemoiselles, mesdames, qui pensent de même, toutes chez le psy régler nos problèmes de dépendance affective!!!)
Je le savais bien pourtant que mon PNl était très (trop!!!) actif avec sa main droite, mais je me disais « chacun son petit jardin, ça ne me regarde pas après tout!
Monsieur ne supportait pas les préservatifs. J’ai repris la pilule pour lui. Sans faire de test avant. « Confiance!!! » qu’il me disait! Mais demain, je cours me dépister en croisant les doigts jusqu’à que les os craquent.
Au bout de deux mois, ma libido est descendu en flèche. Elle a disparue. Il a mis ça sur le compte de la pilule, qu’elle était mal dosée, où que ça représentait un engagement dont j’avais peur.
Et pour cause!!! Mon corps s’est très vite refermé, a très vite compris que quelque chose clochait, ne voulait pas de cette infamie!!!!
Et pourtant, j’ai insisté.
Je me suis fait violence, ces cunnis qui n’en finissaient plus, et moi qui me forçais, qui a déterré de mes souvenirs qu’on veut oublié, des bouts de pornos obscènes, avilissants pour la condition féminine, et je me les passais en boucle dans ma tête. J’ai été contaminé par sa perversion.
En 8 mois de relation, je peux aisément compter sur les doigts de la main le nombre de fois qu’il a éjaculé avec moi. Je me demande maintenant si vraiment, il n’a pas été victime de sévices de la part de son grand-père, avec qui il « dormait tous les weekends »….
J’ai réellement cru que c’était parce qu’il était pas à l’aise, timide maladif à ce niveau là (sinon très séducteur et à l’aise en soirée pour draguer), et qu’il voulait me faire plaisir avec ses cunnis… j’étais loin de penser à un besoin de domination à assouvir!!!!
Peu intéressé par mon vagin, par contre très curieux de l’anus, allant même jusqu’à poster sur un forum relatif à la sodomie!
Rien n’allait plus. J’étais malheureuse, je ne comprenais pas mais tout mon corps criait « résistance ». Alors, pendant des semaines, j’ai répété que je voulais le quitter. Sans en avoir le courage de le faire. De plus en plus molle, morte intérieurement, déprimée.
Il a fini par jouer le « tout pour le tout », m’a fait une crise et m’a quitté.
(ça a été mon salut!)
MA LIBIDO EST REVENU LE JOUR MEME.
Mais la relation à ce moment là a pris un tournant bien bien plus malsain. On est retourné tous les deux sur le site de rencontre sur lequel on s’était rencontré, moi pour changer d’air, pour renouer avec des gens (je ne voyais plus que lui) et lui partir à la chasse d’une nouvelle proie.
Il est revenu deux fois chez moi, pour me BAISER. Littéralement.
La première fois, on a fini par un cunni, comme à l’habitude, mais je me sentais bien bien mieux, moins oppressée. La deuxième fois, j’ai joui avec lui en moi, et une précieuse aide de ma main droite… (Lui non bien sûr. Il m’a dit ouvertement avoir fait son affaire 2 fois dans la journée!!!) Et là, un sentiment étrange m’a parcouru. J’avais ce souvenir lointain d’en pleurer, d’en rire, d’être heureuse, légère. Rien de tout cela. Je me sentais HORRIBLEMENT sale. une petite salope que j’étais devenue. Et lui, avait passé la vitesse supérieure de ma destruction.
Quelques jours plus tard, par un misérable mensonge, je l’ai coincé. J’ai vu le masque tombé. J’ai cherché sur internet, et j’ai su. A ce moment là, j’ai compris à qui j’avais à faire. Un sentiment qui m’était méconnu : la colère noire. Mais saine, qui finit par passer. Le pire? Vouloir à tout prix le sortir de ma vie, et avoir une mycose, ses microbes sur moi, dans le plus intime (et c’était pas la 1e fois qu’il me faisait cadeau de son mal).
Il m’a envoyé des mails/textos depuis, pour me fêter mon anniversaire (je n’ai pas répondu), pour ensuite me dire qu’il en a eu pour son argent (10 centimes d’euro, quelle bassesse!!) et au milieu de ma journée d’anniversaire : un spam d’un site porno (comme par hasard). J’en avais jamais reçu, et je ne m’en doutais pas du tout. La belle surprise!
un mot: ECOEUREE
Et maintenant? Mon corps est émoustillé, les beaux jours qui reviennent, terriblement nostalgique de mon ancien amoureux, pour qui, vraiment, son plaisir passait par le mien.
Mais pas prête de sitôt à me ré-embarquer dans quelque relation que ce soit avec un homme.
Je vais filer droit, et ceci jusqu’à avoir réglé mes problèmes de dépendance affective!! Et oui, apprendre à se suffir à soi-même!
Vive l’onanisme!!
HAPPY END
Courage à vous toutes.
Nous sommes trop BIENS pour des hommes comme ça. Soyez en convaincues!!!!
Whaoo!
vous venez de mettre en claire un des deux points aux quels je ne parvenais pas à trouver de réponse c’est EXACTEMENT ce qui se passait avec moi.
Il me reproche de ne pas faire d’initiatives et quand je le fais STOP! je vais éjaculer.
j’étais vierge il na pu me pénétrer qu après une 10ne de jours je me souviens il utilisait sa main pour guider son pénis et même après. Et quand je suis parti il ma accusé d’avoir jouer à la fille vierge et que c’était du cinéma des propos diffamatoires il ma même accusé d’adultère …
… toujours les mots qui viennent toucher ce qu’il y a de plus précieux en vous … histoire de bien vous atteindre …
Bon courage Rosa!
Affectueusement, Geneviève Schmit
merci de me répondre très touchée vraiment il ya 10 mn je pleurais ENCORE car je me sens coupable ! , coupable de l’avoir aimé, coupable de faire confiance, coupable de mon inexpérience (j’ai gardé tous les sms tous les mails et qd j’ai la force de les relire ça saute au yeux j’étais nue au sens figuré il ma bien étudié..) coupable de ma naïveté coupable , je le suis.
*un jour il m’écrit un mail : ce que je voudrais te demander si tu pouvais faire l’effort de me décrire de ton point de vue l’évolution de notre relation depuis ton arrivée au boulot (on travaillaient ensemble) , ce que tu ressentais tes relations avec moi l’évolution de tes sentiments jusquau jour où je t’ai demandé de m’épouser et depuis »
* j’ai répondu à cœur ouvert comme d’habitude et en toute innocence :
Plongée dans mes souvenirs car je ne sais vraiment à quel moment les choses ont changés..d’abords l’entretien où je ne retiens que la présence d’un observateur à qui j’ai serré la main qui lui serrait contre lui ses documents puis s’installe, pose quelques questions et a l’air de décider quelque chose dans sa tête.. puis cette même personne m’appel au téléphone pour me rassurer!!! – pourquoi il fait ça ?- puis je suis retenu parmi je ne sais combien de CV j’aimais bien travailler avec vous bien que je me fatiguais beaucoup mais il ya’avait un certain plaisir j’admirais votre professionnalisme – n’y avait ‘il pas déjà quelque chose?- tout le monde vous craignait et disait que vous êtes difficile moi je voyais un homme méticuleux perfectionniste qui se tuait en besogne et qui ne parle que de ses enfants, jamais de sa femme. vous accordiez beaucoup d’importance à mon devenir professionnel je dirais même plus que moi même celà me touchais vraiment profondément j’avoue que jamais quelqu’un ne s’est inquiété pour mon avenir à part ma mère , ça me disait mal aussi parce que celà m’obligeais à penser à ce que j’ai enduré et à ce que je devrais endurer encore, ensuite on est parti en mission de travail fidèle à vous même respectueux et attentif jusque là les sentiments qui prédominaient étaient respect et admiration mais il yavait aussi de l’affection qui sans le vouloir, je me refusais d’avouer car pour moi vous étiez un homme marié donc casé PAS TOUCHE quoi qu’il arrive hors de question c’est dans ma tête.
un jour mon amie X me demande il comment avec toi? je lui réponds : il est gentil et attentionné! c’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde parceque quelque temps plus tard elle me dit tu es sure que c’est ton directeur? – tiens pourquoi elle me pose cette question me di je?- je me censurais inconsciemment.
quand je suis parti en mission à Paris je me suis rendu compte à quel point vous comptez pour moi et à quel point vous m’avez manqué bien que vous lire et vous écrire me réchauffé le cœur je me refusais et ne voulais pas me l’avouer car pour moi vous étiez marié et en plus j’ignorais vos sentiments c’était toujours avoué à demi mot, énigmatiques,..
Puis vous m’apprenez que vous n’êtes pas marié et que vous attendez que la procédure de divorce soit fini et vous me faites part de vos sentiments désormais l’interdit ne l’ai plus j’étais soulagé parc quil y avait trop d’énigmes et ce là me bouffait de l’énergie et ne pouvait non plus être le fruit de mon imagination vous aviez bien des sentiments envers moi. mais au fond de moi j’avais ce besoin de temps pour mieux comprendre , tout se déroulait trop rapidement dans ma petite tête et pour que mon cœur suive la cadence il me fallait du temps et de l’assurance comme pour vous à cet instant où je suis entraîne d’écrire,
vous vous m’envoyez un message ( un sms) pour me demander sincèrement: pourquoi m’aimez vous? je ne suis ni beau ni jeune.
rep: physiquement vous ne faites pas votre âge et vous le savez, vous avez de l’allure, vous avez l’esprit jeune vous êtes attentionné respectueux et je pense qu’on s’entend bien tout les deux je vous respect , je vous aime mais vous êtes très susceptible.
donc je disais que j’avais besoin de temps pour mieux discerner les choses, j’admire la personne, l’homme qui est là rassurant par son amour présent par ses pensées, respecté et respectable et qui est foncièrement bon, voilà donc terrain propice pour se faire aimer par Rosa; à condition de ne jamais oublier que quand il s’agit de moi je ne partage pas je suis jalouse je ny peux rien, voilà de fil en aiguille .. comme dit l’alchimiste « certaines fois il est impossible de contrôler le fleuve de la vie.
ce mail je l’ai écrit 2008
et c’est maintenant en 2014 que je COMMENCE à discerner les choses, les événements , les faits à coller ce mega et cauchemardesque puzzle.
excusez moi, et merci de me lire vraiment.
quand j’ai demandé le divorce la 1ère fois il a tout fait pour me récupérer incroyable il était prêt à tout pour peu que je lui revienne
il m’envoyait même des ami(es) communs en plus des mails des sms ..etc
je n’avais q’uà faire une liste de tout ce qui n’allait pas entre nous, ben oui prêt à tout sa réputation en jeux vu que la mère de ses enfants a décédé d’un AVC et a eu une vie malheureuse
on dit qu’elle était dépressive (je l’ai appris après notre mariage comme beaucoup d’autres choses)
je ne l’ai jamais cru je crois que ma confiance avait prit un sérieux coup mais je voulais lui donner une chance, nous donner une chance, – comme si je n’avais pas perdu assez de temps comme ça-
enfin bref je lui ai demandé de faire une thérapie de consulter un psy il na pas été contre pourvu que je revienne pendant une semaine
je l’ai tarabusté et en fin de compte il me propose de choisir la destination que je veux pour un mois rien que LUI et moi et il a me dit: je suis plus fort que n’importe quel psy!
là j’ai réalisé le gâchis plus aucun espoir
huit mois plus tard je relance la procédure évidemment il réagit de la même manière des sms pour me culpabiliser, des insultes puis ma chérie je t’aime je ne peux me voir sans toi et à peine un mois après il se remarie.
… malheureusement pathétiquement classique … Il n’y a rien à en tirer …
Le principal, c’est que vous vous en êtes libérée !
Affectueusement, Geneviève Schmit
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Un jour il me dit, je peux être la crème des crème sous peu que tu sois gentille avec moi.
un autre il me dit tu n’as pas encore vue LE vrai XX que je suis.
je me souviens d’une fois où j’ai bien fixée son sourire alors que j’étais en pleures , c’était une mimique dans un regard sadique c’est figé dans ma tête.
dire quil ya des femmes qui vivent 15 ,.20, 30, 40ans avec ce genre de personnage! je comprends que quand il ya des enfants et une dépendance financière c’est difficile de partir parfois aussi le poids et le regard des autres dans certaines sociétés est impitoyable parfois!
Mais quand la femme est d’un âge mur n’a pas d’enfants et indépendante financièrement pourquoi le supporter ? l’amour aveugle? la peur de la solitude ? le quand dira ton? la naïveté? la honte de divorcer????
Je pense que ces femmes sont tellement dévalorisées, épuisées bien souvent démunies … qu’elles n’ont plus les ressources nécessaires pour reprendre leurs vies en main…
Courage! Geneviève Schmit
merci Geneviève, j’apprécie beaucoup votre soutien.
deux années de mariage, la première c’était le CHOC pour moi je peux dire aujourd’hui que j’étais inhibée traumatisée déstabilisée c’est mon aîné de 20 ans, je suis même devenu somnambule 3 ou 4 fois c’est lui qui me la dit pour se moquer de moi je me souviens lui avoir dis que c’est avec toi que je le suis car j’ai vécu plus de 40ans avec mes parents et ça ne m’est jamais arrivé depuis il ne me la plus rappelé.
la deuxième année je pensé quil avait changé (menace de divorce) en fait il na fait qu’adapter une autre stratégie moins oppressante mais toujours dans le déni le mensonge (il vit dans son personnage c’est fou ) la trahison ( sans aucune preuve une atmosphère de suspicions si je l’accuse alors je ne lui fait pas confiance ou bien je ne suis pas une fille bien élevée puisque je fouine dans ses affaires) et escroquerie ( d’une habilité rare pour son âge et son niveau d’instruction) et le contrôle par dessus tout condition sinequanone.
Bonjour,
Moi aussi, j’ai croisé le chemin sexuel d’un pervers narcissique. Je suis presque rassurée de contaster que je n’ai pas eu « le pire ».
Comme nous toutes, j’avais des signes dès le début, y compris sur la sexualité : je me retrouvais contre le mur, de manière régulière, et je me sentais oppressée. Jusque là, tant que ce qu’exceptionnel, et que lorsque l’on communique avec son compagnon, normalement ça s’arrête, et on trouve quelque chose qui convient à tout le monde.
Mais avec lui, la communication ne fonctionnait pas et, pour la première fois de vie, je me sentas opressée. J’avais l’impression que nous n’étions pas en phase. J’ai mis cela sur le compte d’une certaine maladresse sexuelle.
Dès la première année, les choses ont progressé : il me stimulait alors que je dormais. Je lui ai fait la remarque plusieurs fois, mais il me répondait que si mon corps répondait,c’était que j’étais réveillée. Je n’était pas d’accord, j’ai mis cela sur le compte de l’inconpréhension qui peut exister dans un couple.
Nous avons ensuite habité ensemble. Au début, ça allait plutôt bien. J’étais conscience qu’il n’était pas « le meilleur coup », mais on peut dire j’arrivais à faire respecter les limites importants à mes yeux.
Et puis, il s’est mis à me demander régulièrement ce que j’aimais, et ce que je voulais qu’il fasse. Il disait vouloir s’adapter à moi, et me faire plaisir. Je lui ai expliquais que je voulais qu’il vienne en moi. Il m’indiquait alors qu’il allait venir, mais qu’il continuait son cunnulingus parce qu’il avait envie de me faire plaisir, et qu’il savait que les femmes aimaient ça.
Pas coincée sur le sexe, j’ai réitéré de nombreuses fois mes demandes qu’il cesse les cunnulingus pour une pénétration. Mes demandes n’ont abouti qu’exceptionnellement et à chaque fois après que je me sois usée à lui répéter ma demande, si bien que ma frustration de ne pas être entendue avait fait disparaitre mon envie de sexe…et je n’avais plus qu’une envie, que notre petite partie s’arrête.
Et puis est arrivé ce que j’appelle le « viol « : nous nous étions disputé, et les disputes devenaient récurrentes. Nous décidons de dormir ensemble, et je mets clairement la limite : je n’ai pas envie de sexe et je ne veux pas de sexe. Je lui explique que j’ai besoin de retrouver autre chose (j’avais à l’époque le sentiment que seul le sexe l’intéressait chez moi), de la tendresse et du bien être au quotidien pour retrouver l’envie de sexe.
Il tente de m’amadouer, en m’expliquant que s’il a trop envie de moi, c’est de ma faute parce que je suis trop attirante. Il insiste. Je reste ferme que s’il pense qu’il ne peut pas se retenir, nous pouvons dormir chacun dans son lit. Il finit par dire ok. Au final, il me harcèlera toute la nuit de ses mains baladeuses, que je m’évertuerai toute la nuit à enlever de mon corps. J’ai envie de lui dire d’aller dormir dans son lit à lui (nous faisions chambre à part, je dormais dans le salon), mais je crains une dispute qui nous conduirait encore à des semaines de tension. Alors j’enlève les mains baladeuses, toute la nuit. Au petit matin, je me sens fatiguée, très fatiguée, j’ai le sentiment de ne pas avoir dormi de la nuit, d’avoir passé mon temps à remettre ces mains baladeuses (sans prelimianires, directement sur le vagin ou les seins, comme il en a l’habitude…). Finalement, je suis exténuée, c’est le petit matin, je suis fatiguée, et je me sens coincée entre deux trois possibilités : lui demander de retourner dormir dans son lit…mais je suis trop fatiguée pour une dispute, et j’ai peur des semaines de tension à venir; Seconde solution : me lever. Je suis trop fatiguée. alors je laisse la dernière se faire : je laisse ses mains baladeuses me tripoter, je parviens quand même à refuser le cunnulingus, je n’ai qu’une hâte : que ça se finisse et que je dorme. Dans ma mémoire, ça a été rapide. il n’a pas insisté pour son traditionnel cunnulingus. Ca a été rapide. je me suis endormie. Et je me suis réveillée avec le sentiment d’avoir été violée. Evidement j’en ai discuté, discuté pour lui faire comprendre qu’il y avait des choses à changer, et qu’on allait sexuellement dans le mur, qu’on en était à un niveau où les choses ne pouvaient pas perdurer. Evidemment, la discussion n’a pas eu lieu : il n’a su que me demander si je voulais porter plainte, alors même qu’il savait que ce n’était pas mon intention. Il n’a eu aucune excuse. C’était de ma faute, évidemment selon lui : je l’attirais trop. J’avais beau lui dire que lorsqu’il trouvait une collège attirante, évidemment il se retenait…sa seule réponse était de dire que ça ne se comparait pas. Il n’a eu aucune excuse. tout était évidemment de ma faute, j’étais trop attirante, et j’étais certainement une méchante qui allait porter plainte. Je me doutais déjà l’époque qu’il simulait son inquiétude que je porte plainte : Directeur Général Adjoint d’une grande entreprise, il savait bien – et il savait que je savais – que je ne pouvais évidemment rien prouver, et que j’aurais pris le risque de voir se retourner la plainte contre moi.
sincèrement c’est IDENTIQUE !! incroyable la ressemblance
Pour Musicman : merci beaucoup de votre réponse. On est très seul(e) avec ce genre d’histoire, car les gens essaient de raccorder votre récit à quelque chose de connu, et faute de pouvoir y parvenir, pensent que vous êtes un peu fragile ou que vous exagérez. Expliquer la dépendance, l' »amour » et la peur (je mets des guillemets vous comprendrez pourquoi car en ce qui me concerne, j’étais au moins autant dans la compassion, la compréhension de sa souffrance, que dans le désir et le rejet) , c’est impossible si l’autre ne l’a pas vécu. Et in fine, c’est bien la peur qui prédomine. Or, je n’ai absolument pas le profil de quelqu’un qui a peur.
Bref, être entendue, ça fait un bien fou. Merci.
Bonjour,
Je reviens sur ce site pour vous dire que mon ex mari PN est revenu.Après une violente dispute le 08 septembre il m’avait dit »tu m’énerves je ne reviendrai plus il faut se dire adieu je t’aime plus je fais un blocage sur toi ».Je précise qu’il m’avait dit ces mots après avoir assouvi ses pulsions sexuelles!je me suis humiliée a lui dire » ne me laisse pas ne m’abandonne pas »!!insensible il est parti certainement pour rejoindre ses autres proies.Je précise que le samedi 10 il devait se rendre au maroc pour un séjour de deux semaines.ses mots m’ont blessés ,j’ai pas arrêté de pleurer je suis aller voir mon médecin tellement j’étais mal!!puis j’ai décidé de sortir de cette dépendance affective .Je précise que pendant ces 3 ans de mariage il m’a détruit psychologiquement!j’étais son objet sexuel,jamais de préliminaires .J’ai déja raconté mon histoire il ya quelques semaines sur ce forum je vais pas me répéter.Il détestait me toucher et m’embrasser il me rabaissait sans cesse!!je n »avais pas le droit de m’appuyer sur lui pendant l’acte sexduel il fallait juste que nos deux sexes se touchent nos corps n’avaient pas le droit de se frôler!c’était trop bizarre.Il me faisait souffrir pourtant j’ai jamais oser le quitter c’est lui qui a demandé le divorce car a chaque fois il devait s’organiser pour cacher sa double vie!!plusieurs téléphones, que j’ai trouvé!sans oublier les sites de rencontres sur lesquels il s »était inscrit.je l’ai demasqué et son addiction aux femmes étaient trop grande il m’a donc jeté en me dépouillant finacièrement en passant mais trop long a raconter.
Bref pendant son séjour au Maroc je me suis relevé je me suis inscrite à un club de sport et j’ai décidé de vaincre cette dépendance.Entre temps des amies a moi ont vu sa photo sur un site de rencontre alors qu’il me jurait ne plus y aller!!
A son retour du Maroc il a sonné chez moi pendant une heure et pour la première fois de ma vie j’ai pas ouvert je me suis enfermée dans ma chambre et quand il en a eu marre il est parti.J’ai jeté la puce de mon portable pour plus qu’il puisse me joindre .Il a appelé au travail mais j’étais pas joignbable.Et ce Jeudi 6 Octobre il est revenu sonné chez moi je suis descendu en bas il voulais monté j’ai refusé il m’a proposé d’aller faire un tour je lui ai montré la copie du site sur lequel figurait sa photo!il a nié alors que je lui ai montré la photo du site que j’avais imprimé!j’avais envie de crier ‘mais tu me prends pour une folle ‘d’autant que la photo je la connaissait bien c’est moi qu’il l »avait prise!!!
C’est la preuve que le mensonge fait partie intégrante du PN.
Après une heure de manipulation il a réussi a monté chez moi;Il m’a dit je te jure je te toucherai pas juste je regarde la télé le temps de partir au travail a 1h30 c’est un routier qui bosse de nuit.
Meme pas 20 minutes apres il m’a forcé a coucher avec lui je me suis laissé faire!!il était tellement insistant que j’ai pas su lui dire non!!!
A 1h30 il est parti et m’a demande de lui téléphoné car il a pas mon numéro et j’ai pas rappeler.Il reviendra quand ses pulsions reviendront!je dois pas lui parler sinon je suis morte!
au fait pendant qu’il couchait avec moi il me disait qu’il s »était masturbé en pensant a moi!!
Je le déteste,j’arrive pas a avancer a cause de lui!!
Il m’arrive de lui souhaiter la mort tellement il m’a fait du mal.Pourquoi est ce si difficile de sortir d’une relation aussi toxique!!C’est lui qui a divorcé et veux me garder pour objet sexuel.
Je suis originaire d’Avignon existe t’il des groupe de parole sur les victimes de PN?
J eme sens trop mal!
bonjour jaimerai bien dialoguer avec toi car je pense etre une victime a ce genre dhomme par internet et il me fait rever sauf ke la je me pose vraiment des kestions a force de chercher des reponses sur internet je me rend compte ken fait il me manipule car jai des gros soucis suis dans une mauvaise periode de ma vie et il a su en tirer profit
je te laisse mon mail laisse moi tes coordonnées sur ma boite mail je te rappelerai;
mimi840002009@live.fr
Bonjour Mimi,
Je viens de prendre connaissance de ton message qui date de quelques moi. Comment vas- tu ? Je connais ta souffrance, je l’ai que trop vécu.
Bonsoir,
tu n’as pas signé ton message.Merci de me demander comment je vais.
Je vais bien par période puis mal et même très mal à d’autres période.
je ne parviens toujours pas à me le sortir de la tête.Si tu veux écris moi sur ma boite mail c’est plus simple pour discuter.mimi840002009@live.fr.
Mimi
Finalement j’ai quelques déviances en tête dont je ne peux pas parler ailleurs qu’ici, en espérant qu’elles sortent de mon crâne. Il voulait m’attacher, il m’a proposé d’utiliser le gode de sa femme (mais toujours sur le ton de la blague, pour pouvoir s’en sortir au cas où), disait me chercher des sex toys sur internet, brandissait les catalogues de sex toys que ses amis lui envoyaient soi disant au bureau, m’a envoyé une photo de son sexe (j’étais censée être pétrie d’admiration je suppose, ou juste pour voir ma réaction, ej n’ai jamais su), me tannais pour utiliser la web cam, utlisait la sienne au bureau, parlait devant tout le monde de la taille du sexe de son fils, etc.
Je refusais tout, choquée ou pas, mais surtout ne voyant pas l’intérêt, car le sexe n’est pas un tabou pour moi, et le désir se passe d’artifices. Visiblement, ça lui posait beaucoup plus de problèmes à lui qu’à moi.
Un jour que je ne voulais plus lui parler il m’a dit que je refusais le plaisir. Bin voyons.
Je croyais qu’il était joyeusement déshinibé, sans limite comme un enfant, qu’il me sortait tout simplement tout ce qui lui passait par la tête, jusqu’à ce que je fasse les comptes, et que je me dise que non, il y avait un problème entre les intentions soit disant respectueuses et les provocations incessantes et finalement humiliantes, surtout quand ça se passe au bureau, devant tout le monde.
J’ai compris qu’il avait tout prévu quand j’ai retrouvé une photo qu’il m’avait envoyé deux mois après mon arrivée, d’un type torse poil, regard langoureux, avec son prénom dessous. A l’époque, j’avais baladé cette photo d’un revers de la main, et continué à bosser, en me disant que c’était stupide, mais pas méchant. Ce type que je n’imaginais même pas embrasser a réussi à me faire partir dans son délire, ou plutôt dans le mien. Je crois surtout que j’étais un bon piment dans son couple, avec une femme probablement aussi perverse que lui, suffit de voir comment il en parlait, et comme il m’avait mise entre eux dès mon arrivée, disant qu’elle était jalouse de moi, qu’il ne devait pas parler de moi à la maison, et plus tard, qu’elle n’était jamais jalouse quand il fallait, avec un air un peu déçu.
Au bout de 3 ans, usée par ses comportements délirants (surtout quand il sentait que je résistais et que je ne voulais plus le voir), j’ai pris un arrêt maladie, et je n’y suis jamais retournée, en laissant toutes mes affaires.
J’ai perdu pas mal d’argent en partant un peu trop tôt (à une semaine près), et j’étais sans recours car j’avais été piégée comme une débutante.
Quant à mon N+2, il me disait qu’il avait un problème avec les femmes, et que des chefs « un peu lourds », j’en aurai d’autres, et le supérieur du dessus m’a dit que c’était un érotomane tombé amoureux de moi, et que je ne devais rien dire car il risquait de perdre son poste. Stupéfiant.
J’ai tout raconté à la RH, car j’avais de loin les meilleurs résultats de l’équipe, je devais évoluer vers un poste plus important (mais pour ça, il aurait fallu que je taise ce que je savais, et que je continue de le côtoyer, et ça n’était pas envisageable), et je voulais lui dire pourquoi j’allais démissionner à la place, et devinez quoi, je suis partie sans rien, même pas le chômage.
Ils ont refusé de me virer, j’ai failli perdre ma famille, et il est toujours en poste: merveilleux non?
Mon avocat m’a lâchée après que je sois partie sans rien alors qu’il m’avait dit être OK pour aller aux prud’hommes, et ma psy…n’a pas été à la hauteur, c’est un euphémisme doux, puisqu’elle me poussait à continuer dans cette boîte, m’a empêchée d’aller parler aux RH 6 mois plus tôt, pour soi disant ne pas partir en victime, ce qui m’a conduite au bout du rouleau.
Alors, no zob in job, on se méfie des compliments, et zéro tolérance envers les comportements déviants au bureau, et ce dès le premier, quitte à se dire que non, on a pas d’humour, en effet, pas le choix. Parce que ce genre d’expérience, à digérer, c’est un peu long, même en le prenant avec philosophie…
Tiens, c’est marrant, mon nouveau chef est une femme, et les open space ont du bon, finalement, car les fous ne peuvent pas s’y lâcher comme bon leur semble…
Voilà, ça fait 5 mois que je suis partie, et je commence juste à arrêter de pleurer, j’aimerais maintenant arrêter d’en parler…merci de m’avoir lue.
Bonsoir Other.
Arrêter d’en parler, ça viendra, mais il faut être patiente. Un jour cette sale expérience fera partie de votre passé, et dites-vous que vous vous en tirez bien, ça aurait pu être pire.
On est parfois (peut-être même souvent) mal conseillé, quand on est face à ce genre de personnage, par des gens qui ne savent pas à quoi on a affaire. On ne peut pas leur en vouloir, mais on peut leur conseiller des lectures, parce qu’ils peuvent traiter d’autres personnes comme ils nous ont traités, éventuellement avec des résultats désastreux.
Et puis c’est une façon de se battre contre les prédateurs que sont les PN, et quand on se bat on n’a pas le temps de pleurer.
Le type dont vous parlez continuera comme ça, parce que c’est son mode de survie. En réalité, il est déjà mort dans sa tête, mais il l’ignore. Il se fera sans doute casser la gueule, voire pire, mais il continuera. Vous ne pouvez rien y faire.
Vous avez survécu à un monstre presque invisible, une des pires saloperies qu’on puisse croiser dans la vie. Vous y avez laissé des plumes, c’est sûr, mais les plumes ça repousse.
Bravo pour avoir arrêté de pleurer. Un jour vous vous rendrez compte que vous sortez grandie de cette histoire.
Amitiés
M
Réponse à Madeleine – message du 2 octobre 2011
C’est un premier pas d’en avoir parlé. Je sais que c’est très difficile. Le reste viendra aussi. Personne ne peut te forcer, j’en ai fait l’expérience. Quand on n’est pas prêt à arrêter on ne peut voir les choses telles qu’elles sont c’est-à-dire insupportables. Un jour viendra où tu ne pourras plus admettre, ou ton envie d’être enfin bien sera plus forte que ton envie d’être avec lui.
Ton histoire est pareille à la mienne et quelquepart cela me fait mal parce que cela m’enlève tout doute au fait que peut etre il n’est pas …. mais si, c’est la même façon de procéder, d’amorcer sa proie… moi j’ai eu droit à « tu es la seule chose positive de ma vie alors stp ne me laisse pas » et tant d’autres choses encore. Moi aussi je l’ai vu connecté sur des sites et que de soirées passées à pleurer. Je n’osais même pas lui dire parce que j’avais peur de le perdre. Quand j’écris ces mots, je le déteste tellement. Dire « stop », je n’ai pas eu le courage de lui le dire, je l’ai écrit. CEla a été un des moments les plus difficiles de ma vie. J’ai dit à ma psy qu’il était pareil à ce plat que j’aime tellement mais que je ne peux manger parce qu’il me rend malade à en crever et plus j’y pense, plus je me dis que c’est la réalité. Parfois encore, j’envie celle qui est avec lui, qui le touche mais je sais que c’est mieux ainsi. Je me sens beaucoup plus sereine à présent, tous mes maux physiques ont disparu comme par echantement (ce corps que je nai jamais voulu écouter quand j’étais avec lui). La dépendance c’est une drogue et parfois elle est mortelle. Surtout prend soin de toi et ne lui fait pas ce plaisir de te détruire.
bisous
marie
Pour Marie ton message du 2 octobre.
Courage !
Marie est ce que ton amant PN avait également des soucis avec sa maman, une relation particulière entre je t’aime, je te déteste ?
Moi ce qui me hantera toujours est que je sois tombée entre ces mains, que sa femme est toutes les louanges possibles et que ses maitresses soient au rabais.
J’ai encore faillit dire STOP
Je vais y arriver c’est sûr, j’ai mon chemin à faire
Ma psy me dit qu’on est comme des femmes battues ‘mais sans violence physique)
J’ai peur de l’après aussi …
Madeleine
Pour madeleine
je viens de lire ton message du 11 octobre. Il ne m’a pas beaucoup parlé de sa mère, j’ai vu une photo. Un jour il m’a dit qu’il adorait le canard aux olives de sa mère. Je lui ai dit qu’il devait lui demander de lui le faire lorsqu’il lui rendait visite comme je demande à ma mère de me faire mon plat préféré et il m’a répondu « non, je n’ai pas à lui demander qqchose ». Qui était elle ? Je ne sais pas, c’était le petit dernier… trop de travail avec les autres et donc délaissé ou trop couvé… je ne sais pas.Je sais qu’il va la voir très peu alors qu’il n’habite pas excessivement loin d’elle. Il n’a par contre jamais voulu me montrer une photo de son père, père pour lequel il n’a pas versé une larme à sa mort. Pourquoi ? Fierté de mâle ou autre chose ?
L’après… cela fait 1 an 1/2 et je pense à lui tous les jours mais je n’arrive pas à lui en vouloir vraiment. Je lui en veux d’être heureux sans moi mais ça c’est autre chose. Je lui en veux de m’être trompée. Je ne sais pas si je suis plus heureuse maintenant qu’avant, plus sereine sans doute. J’ai juste l’impression qu’il y a qqchose en moi qui est mort avec lui et qqchose en moi qu’il a réveillé et qui à présent ne sait plus quoi faire. C’est un peu compliqué je le sais.
Mes paroles ne sont pas pour t’encourager à continuer, être l’objet de qq même dela personne qu’on aime ne peut suffire et laisse une frustration terrible. Je n’avais pas envie et n’ai pas envie d’être l’objet de qq mm si c’est au risque de le perdre à jamais. Demande toi s’il aimerait être à ta place.
Bisous
A Marie pour son message du 23 septembre.
Marie, merci de ta réponse,
Tu as écris quelque chose qui m’a fait « tilt » quand tu dis qu’il est différent avec sa famille. Tu peux m’expliquer ?. tu sais moi je suis la « maitresse » de cet homme et je me suis toujours demandé si j’étais son paillasson sexuel et d’humeur.
Je me suis toujours demandé si dans sa vie de famille, il était à quattre pattes devant sa femme et se vengeait sur ces maitresses.
Ou si il était pareil avec tout le monde
Pourriez vous m’éclairer ?
Merci Marie, bon courage a vous
Bonsoir Madeleine
Mon pervers puisque c’est ainsi qu’il faut l’appeler était mon amant. Notre relation a duré 5 ans. Jamais il ne m’a traité avec mépris (si on prend ce mot au premier degré), il ne m’a pas demandé directement une telle sexualité mais me l’a suggéré comme étant un de ses fantasmes par mail (mais vu sa réponse et le ton de sa voix au téléphone j’ai su que ct pas cela qu’il attendait). Je connais bien sa famille, je connais tout de sa famille si on peut dire. Il disait ne pas avoir peur de moi parce que j’étais vraiment qq de bien et de gentil (effectivement j’ai tout pour détruire sa vie personnelle et professionnelle et je ne ferai rien). Je l’ai souvent entendu parler avec sa femme quand nous nous rejoingions à l’hotel alors qu’il était en déplacement, un ton gentil, protecteur, il riait avec elle, sa fille l’appelle « mon papounet » et ses enfants sont tout pour lui. Mais il a ce coté « noir » que je connais. Pour pouvoir « vivre normalement » ou si tu veux montrer un visage tout à fait normal dans la vie de tous les jours il lui faut un exécutoire et cet exécutoire c’est celle qui deviendra sa chose. Chez lui tout est structuré, et sa chose restera toujours sa chose. Je ne me suis jamais sentie comme une chose parce qu’il ne m’a jamais montré ce coté, ce qui fait que c’est encore plus difficile pour moi. Je pense qu’il doit hair les femmes, enfin un coté de lui les hait. Tu sais quand j’ai vu toutes ces photos sur le net (il s’est bien arrangé pour qu’on ne puisse pas le reconnaitre en photo) il m’a fait penser à un gamin de 5 ans qui s’amuse à jouer à faire mal, je ne sais pas si tu comprends ce que je veux dire.
Je pense que si tu n’étais pas « son objet sexuel » il en trouverait un autre. Ma psy me disait toujours qu’il se décalquait sur les gens qu’il fréquentait, je l’ai tellement aimé et admirait, il m’appelait toujours son ange, mais c’est avec un démon qu’il est maintenant et il est devenu un vrai démon. Fait attention à toi, ne descend pas trop bas même si tu l’aimes et je dirai surtout si tu l’aimes. J’aurai tant voulu le sauver, qu’il soit avec une autre mais une autre « normale » et je crois que c’est ce qui me fait le plus mal.
Si tu as d’autres questions, tu peux me contacter
bisous
marie
Bonjour Marie,
Merci de ton message. Merci pour ce soutient si précieux et ces échanges qui font avancer (dans ma tête).
Ta réponse me donne le courage de raconter mon histoire. Un peu embrouillée car je suis toujours dedans. J’en parle au passé au présent, je me rends compte que c’est confus. je veux partir mais je n’y arrive pas. Je suis suivie par un psy.
J’ai rencontré mon amant il y a un peu plus de 3 ans. Je le connaissais car nous avions travaillé ensemble quelques années auparavant.
Ca a été le coup de foudre pour moi. Lui était en couple avec un enfant. Me disant que son couple battait de l’aile, qu’il n’était pas marié, pas heureux.
Nous avons commencé à nous voir. J’ai des souvenirs d’un relation assez dure, ou il me disait qu’il n’avait pas le temps. Nous allions d’hotels en hotels, je payais le plus souvent, nos relations sexuelles étaient vite faites, jamais de cadeau, quelques mots gentils écris (pour me faire passer le temps). L’emprise a commencé ici.
Puis j’ai découvert que je n’étais pas la seule sur la liste des maitresses. J’ai découvert des messages de sex échangés, des inscriptions sur des sites de rencontre porno. c’est pour cela qu’il n’avait pas beaucoup le temps….
Quand l’une était pas dispo l’autre lui convenait. il était faux et je le voyais bien.
Nous avions avec les filles les mêmes mots d’amour. Les mêmes phrases, on s’appelait toutes « les chéries ».
Puis un jour je pense que les demoiselles sont parties ou ont été rejetées. Je suis restée la seule (enfin je crois) peut être parce que j’étais la moins chiante et celle qui acceptait tout et celle qui pourrait tout faire aussi.
De là la c’est finie la période d’emprise et a commencée la période de dépendance.
Pour « le garder » j’ai accepté ses phrases a contre sens ; j’ai accepté d’aller avec lui dans une sexualité qui n’était pas la mienne. J’ai accepté l’attente, j’ai fermé ma gueule, je me suis mise à sa disposition. J’ai arrêté de me justifier….tout ca pourquoi ? parce que j’étais amoureuse de lui (maintenant je le suis moins)
C’est un homme égocentrique, qui joue avec ma sensiblité et mes sentiments. Me faire vivre des illusions, me fait rêver pour ensuite m’amener à une seule chose assouvir sa sexualité. Et ses pulsions perverses quand il a envis de faire « chier »son monde.
J’ai découvert au bout de deux ans qu’il était en fait marié Qu’en fait tout allait bien dans sa vie de couple et qu’un nouvel enfant était prévu.
…mais je n’ai jamais pu avoir la force de dire stop parce que a chaque fois que je m’éloignais, j’avais les mots que j’attendais !
Beau, séducteur et charmeur. Très bon acteur aussi pour qu’on s’occupe de lui.
Il parait que je suis son équilibre….
Alors j’ai le droit à des mots d’amour mais le revers de la médaille c’est que je suis dans une cage dorée, d’une personne dominante et possessive.
Il n’a aucune émotion, se sert de ma joie pour être heureux. M’observe.
Comme une drogue je retourne toujours vers lui
Je suis passée par l’étape de la colère, je sais que je m’éloigne progressivement mais je ne trouve pas la force de dire STOP.
Je ne vous ai pas parlé de ses méchancetés et ces reflexions diverses et variées sur moi ma sexualité etc…
Ce message est mon témoignage pour vous dire que je suis l’objet d’un homme qui est bien dans sa famille et qui par un tour de passe passe fait de mensonges, de trahison a fait de moi une personnes complétement dépendante.
Je vous embrasse
Madeleine
Que je me sens mal aujourd’hui. J’ai longtemps hésité à croire qu’il était PN, je cherchais encore et toujours des « preuves » qui me démontreraient le contraire. Oui, bien sur pas de violence physique avec moi, ni verbale mais tout dans le psychologique. Encore aujourd’hui j’ai mal. J’avais si peur qu’il disparaisse de ma vie brusquement, sans un mot (« non, pourquoi te faire mal … » – la bonen blague-)et pourtant c’est ce qu’il a fait à deux reprises et mm on peut dire à trois reprises puisqu’en dernier je n’arrivais plusà le joindre par téléphone. Il m’a toujours dit que j’étais quelqu’un d’exceptionnel, impossible à oublier qq si plein d’amour et de trendresse mm si un jour notre relation s’arretait et pourtant il ne répond pas à mon sms de « bon week-end » et je viens de remarquer qu’il m’a blogué en mail (mon adresse de ne passe pas mais une adresse bidon oui…). Oui, il m’a « détruite » phychologiquement, je suis devenue comme il aimait très ronde (alors que je me déteste ainsi), en manque de lui alors que je n’ai jamais été en manque de quelqu’un. Je voudrais le détruire, je le déteste aujourd’hui mais certains jours je n’arrive pas oublier que je l’aime.
Help !!!!
bonjour marie
ce n’était pas de l’amour, c’était de l’emprise …
aujourd’hui est un jour moins bon que les autres
c’est normal d’avoir des up and down.
comme on décide de fuir ce genre d’individus, il faut partir sans se retourner, et le zéro contact est de mise : ne pas se revoir, pas d’appels, pas de textos, pas de lettres, pas de mails ! rien !
dans les périodes de doutes post PN (que nous connaissons tous et toutes), j’avais fait une liste avec tous les pseudo côtés positifs du PN (parce que tout cela était faux, c’était de la comédie, tu t’en rendras compte toi aussi … patience) et les côtés noirs, négatifs … j’avais noté les mensonges, les crasses, les paroles méchantes, les critiques, les entourloupes … et bien crois moi ce côté de la page s’est rapidement allongé contrairement à l’autre qui rapetissait au fur et à mesure que je comprenais à qui j’avais à faire.
donc dans les périodes de doutes je relisais cette liste … cela me confortait dans mon opinion : non je ne suis pas folle, non je ne suis pas une hystérique … c’est bien lui le malade !
il fait beau partout en france aujourd’hui, sors, va te balader, change toi les idées, fais tout pour te le sortir de la tête …
maintenant je suis bien mieux sans lui à me tourner autour
et me faire me poser 36000 questions.
j’ai désormais compris que je n’ai jamais eu de problèmes,
celui qui en avait c’est lui ! et uniquement lui !
ces êtres toxiques ne nous méritent pas !
courage !
pilou
Marie,
Tu sais il m’arrive la même chose que toi.
Moi aussi il veut me façonner à sa façon. Que je m’ahabille comme ça que je lui dise ça…etc. Moi aussi il veut que je sois en chaire. Il a éssayé de m’isoler de mes amies et de mes amis. Mais là je dis STOP. Je n’ai pas envie de grossir ni de m’habiller comme une « Pu.. ». Il faut pensez à nous MArie, a ce que nous on aime faire et ce que l’on aime être.
Moi j’essaye de le quitter, j’ai peur de l’après…mais quelle vie il m’offre. Il est pervers, ne voit en moi qu’un objet sexuel, n’a aucun projet avec moi, me ments, est au petit soin pour sa femme, est égocentrique, jalou…etc. Et moi je n’xiste que en tant que objet de fantasme.
Il me garde dans une cage dorée ou je devrais être et faire ce qu’il veut. Alors je fuis petit à petit et là j’ai les droit a des mots d’amour à la pelle…mais concrètement y a rien !
Il ne m’a pas choisi moi, il a fait ses choix par rapport à ses intêrets personnels.
Pourtant aussi je l’aime mais j’essaye de me détacher de plus en plus. Il ne m’apporte rien en fait. Que de l’illusion avec ses mots d’acteur.
Sois courageuse Marie y ades hommes qui ne sont pas vicieux j’en suis certaine
Bonjour,
Je suis maîtresse d’un homme qui selon ma psy à une tendance perverse narcissique.
3 ans que je suis à sa disposition et que je n’arrive pas à dire stop malgré les trahissons, les mensonges et la perversité.
1 an que je suis suivie par une psy mais je n’arrive pas à décrocher
Je souhaiterai aborder avec vous un sujet qui me touche et m’a brisé.
Pourquoi les PN sont attirés par l’échangisme et le triolisme.
J’ai accepté ces pratiques moi qui aime l’amour et la tendresse…pourtant je les ai faites par « amour » pour lui. Il a mis 2 ans à me convaincre, j’avais l’impression de le perdre si je n’acceptait pas.
Pourquoi sont ils comme ca ?
Mon PN est très bon amant (je pense) mais il nous a inscrit sur un site d’échangisme, il voulait un blog avec mon corps nu – est ce ca aussi l’amour
Quelques fois je me sens la maitresse sexuelle !
Pourtant pour me garder je pense tous les jours j’ai droit à des messages d’amour….mais aussi a des reflexions que ma psy essaye de relever et de me faire comprendre
Je suis troublée par ses pratiques sexuelles – est ce que l’on reconnais aussi un PN comme ca
Est ce que ils cherchent leurs proies sexuelles vers des femmes comme nous gentilles et naives
Est ce qu’ils sont pareils avec leur conjointe
Je vous embrasse toutes
Madeleine
Moi j’étais la conjointe d’un pn et il agissait exactement ainsi, tant qu’il ne trouvait pas de barrières de mon côté il en demandait toujours plus, il n’était jamais satisfait, il montait toujours la barre. Ce sont les dernières années de notre couple qui ont été les plus dures pour moi, car au début de notre relation il n’osait pas, il le faisait avec des maitresses ( je n’en savait rien, pauvre aveugle que j’étais) je l’ai quitté 2 fois parce qu il disparaissait avec elles pendant des semaines, puis je revenais car j’étais accro, et c’est là qu il a profité de cette dépendance le s…p, pendant 4 mois j’ai vécu l’enfer de l’échangisme,( le pire c’est que je lui faisais croire que j’aimais ça par peur de le perdre…) domination soumission, il me présentais au moins trois ou quatre couples par semaine, j’avais peur de ces voyages à Lyon ou je ne savais pas ou il m’enmenait et a qui il allait me présenter ( je vous la fait courte hein, si il fallait que j’explique tout)……J’ai craqué, j’ai dit stop, je l’ai quitté , je n’ai plus regardé en arrière pour ma simple survie, ca n’a pas été facile mais j’y suis arrivée.
Madeleine ce n’est pas de l’amour ça, ouvrez les yeux, il se sert de vous, ils sont attirés par l’échangisme et toutes les perversions car ils n’éprouve aucun amour, vous êtes juste une monnaie d’échange pour ses perversités, il vous dit qu il vous aime, la belle affaire, c’est pour mieux vous accrocher à lui et il usera de toutes ces astuces pour vous garder dans sa toile, ne vous méprenez pas, il ne vous aime pas, il aime juste les situations qu’ils vit avec vous c’est tout.
Madeleine lachez prise, fuyez et vivez le vrai amour tout comme moi, avec qqun de valeur, qqun qui vous rendra heureuse comme vous le méritez, prenez le temps de vous reconstruire, de vivre pour vous, continuez la thérapie que vous avez entamée, rien de beau et constructif vous attend avec ce genre de personnage.
Merci Ombeline. C’est troublant en effet ces similitudes.
Avec ma psy j’aborde en ce moment le « non » savoir refuser.
Et « qu’est ce qui me fait rester encore avec lui… »
Autant de questions que je travaille.
Je me demande si cette pervisité n’est qu’avec ses maitresses et qu’on lui sert de pallaisson ou si il est preil avec le reste de sa famille.
Quelque fois je suis en doute complet, il me parait si gentil
c’est ca qui me déstabilise
Merci beaucoup, je continue a vous lire chaque jour
Quant aux pratiques sexuelles, je pense que si ils sont tous comme ça il faut vraiment faire attention. Moi je me suis embarquée dans le triolisme, l’échangisme, les webcam, les club libertins. Une spirale viscieuse. J’avais vu qu’il avait demandé la même chose a toutes les fille, les mêmes phrases, les mêmes demandes.
On est un objet qu’il offre
On est sa possession
On lui appartient donc il fait ce qu’il veux de nous
souvent il me dit pendant l’acte, tu es à moi, tu m’appartiens…(vous vous rendez compte !)
C’est vrai que ça ne s’arrête jamais à moins qu’il est trouvé une nouvelle proie sexuelle
Je suis bientôt prête pour vous écrire toute mon histoire
Bonjour Madeleine
c’est moi qui aurait pu écrire cela sauf que je l’ai perdu parce que je ne l’ai pas suivi dans ce délire. Un homme charmant, plein de bonnes manières (enfin je le croyais à l’époque,) plein d’amour, de compassion, de tendresse, bref l’homme et l’amant idéal. Sauf que j’ai dit non parce que moi je l’aimais et il me suffisait. J’ai senti qu’il s’éloignait de moi et un jour j’ai découvert qu’il avait une autre proie. Tout aussi tordue que lui, sinon plus. Et c’est de prire en prire. Il l’offre tel un jouet sexuel. C’est sa chose, il l’écrit dans son annonce. Ce n’est pas celui que j’ai connu et aimmé. Je suis contente de ne pas avoir répondu à son attente et pourtant parfois je me dis qu’elle a de la chance d’être près de lui mais je sais que je ne voudrais pas être à sa place. Je n’ai pas voulu croire ma psy quand je suis allée la consulter mais j’y suis retournée qq mois après en disant qu’elle avait raison et que son escalade dans la perversité avait commencé et semblait ne jamais s’arrêter. Je sais que je ne serai plus de ce monde si j’avais répondu à ses attentes. L’homme que j’ai connu me manque mais pas celui qu’il est en réalité alors maintenant malgré plus d’un an après que j’ai dit stop il faut que je me reconstruise et parfois je craque encore parce que je veux me souvenir des bons moments. Heureusement que ce site existe et qu’il m’ouvre les yeux.
Pour info, avec sa famille il est différent, personne ne peut se douter de ce qu’il est réellement…
bisous
marie
Bonsoir
Vos messages, Colchique et Nissette, m’ont donné à réfléchir sur ce que j’ai lu au sujet des victimes de PN. Des personnes en effet un peu naïves, qui croient à l’amour, et qui ont le penchant regrettable de projeter leurs propres qualités sur tout le monde. Des personnes qui n’ont jamais compris pourquoi on pouvait vouloir faire du mal à quelqu’un, qui ne savent pas se venger. Qui ont aussi été plus ou moins maltraitées dans leur enfance, qui ont baigné dans une atmosphère malsaine générée par un parent qu’ils aimaient, et qui du coup ne voient pas le mal chez les gens.
Tandis que le PN s’est coupé de toute émotion, de tout sentiment, parce qu’ils sont jugés trop dangereux, les victimes ont tellement intériorisé les douleurs qu’on leur a infligées qu’elles ne les voient plus.
Garder en soi la trace des tourments vécus ne sert à rien, à mon avis. Ça ne fait que rendre la vie inutilement moche, d’une laideur qui est le quotidien du PN, qui est tout ce qu’il (elle) connaît. Car c’est bien ça qu’il cherchaient chez nous, ces vampires affectifs : notre façon de supporter la laideur du monde. Ils ont profité, se sont nourris de notre façon de ne voir que la beauté des choses et des gens.
Alors bien sûr qu’après avoir été confronté à ce genre de personnage on devient plus méfiant, mais il faut reconnaître qu’on ne l’était pas assez. En revanche, le fait de ne plus accorder sa confiance à qui que ce soit reviendrait à abdiquer, à considérer que le PN a raison, que l’homme est un loup pour l’homme et qu’il n’y a pas d’espoir dans l’humanité. Or c’est faux, on peut s’en rendre compte tous les jours. Les vrais héros existent, l’amour inconditionnel ET « récompensé » existe, de même que l’abnégation, le don de soi, bref, l’amour vrai.
Il faut peut-être s’armer de patience pour trouver cet amour sans faire de cette quête une sorte de revanche sur la vie, puisqu’on ne peut demander à personne d’endosser la responsabilité de nous rendre l’amour que l’on a donné en vain.
Moi aussi je me sens moins seul depuis que je viens ici, même si j’ai parfois l’impression d’entrer dans un monde de femmes. Alors que les violences que j’ai subies, si elles n’étaient pas physiques, n’en ont pas moins failli me détruire. Mais l’important c’est de comprendre que le problème ne vient pas de soi, ou au moins pas essentiellement, mais de se rendre compte qu’on a eu affaire à un monstre qui s’est engouffré dans nos failles. Or tout le monde a des failles.
Tous les nuages noirs ont un liseret argenté.
La vie peut encore être belle.
M
Merci pour cette reponse, qui m’ouvre d’autres « façons « d’apprehender le vécu ! Justement je me demande s’il existe quelque part un forum où il y aurait echanges et discussions sur le sujet ? beaucoup d’entre vous parlent spontanement de leurs experiences, pour ma part c’est encore difficile, la peur même si elle s’eloigne progressivement reste presente ,et je prefererais plus d’intimité, je ne me sens pas prete à donner de details même si en lisant les votres, je compatis, me retrouve, et y trouve une sorte de soulagement.
Je reste pleine de confiance en l’avenir et reussis à voir le joli liseré argent des nuages gris….
Amicalement
Colchique
comme je me retrouve dans tous ces temoignages….le pire dans tout ça c’est que le manipulateur arrive a nous persuader que le probleme vient de nous, que l’on doit changer…que c’est nous qui « gerons » mal la situation….il utilise toutes nos failles….ça fait peur, moi je suis devenue completement dependante de cet homme, il a refusé toute explication en face, du coup je l’ai « harcellé » de textos, d’appels pour enfin comprendre pourquoi il avait mis autant de distance entre nous d’un coup,(apres avoir etais plus que parfait pour me seduire), tout en me maintenant accro et en me faisant des promesses…
.j’ai meme failli finir par le croire, comme il dit : j’ai un grave probleme. tout etais de ma faute, alors qu’il soufflait le chaud, puis le froid!!
c’est a devenir dingue, je pensais pas possible autant de manipulation, de mensonges…je crois que je suis bien naive…je me suis meme demendé si c’etait pas moi la manipulatrice vu que je l’ai envahi d’appels et de textos, je voulais la verité, j’aurais du lacher prise ….
Ne culpabilise pas. J’ai fait la même chose que toi à une époque. Je l’inondais de textos, d’appels sans réponses pour pouvoir comprendre enfin…tout mon désarroi se heurtait à un mur, jetée du jour au lendemain puis reprise, etc…il ne faut plus jamais faire ça car il se sert de nos textos pour rejeter la faute sur nous et nous traiter de harceleuses. J’y ai eu droit, il jouait à la victime avec ses autres proies…chaque mot que tu as écrit correspond à mon histoire et surement à celles de nombreuses autres filles…oui, il faut couper tout contact. Il n’y a pas à attendre d’explication logique venant de la part d’un fou. Une relation qui n’apporte que souffrance n’est pas de l’amour…et si l’on insiste, il se nourrit de cette souffrance…courage, tu as compris. Tu n’es pas naïve, tu es une personne normale, avec de belles valeurs…
Bises
merci louve pour ta reponse, ça me rassure, tu as raison je n’aurais pas du insister pour obtenir la verité….il faut savoir se respecter…il savait que je manquais d’estime de moi, il en a joué…maintenant j’ai coupé tout contact, mais il m’a quand meme menacé de porter plainte si je continuais a insister (ça m’a reveillé!!)….c’est un lache, finalement je n’aurais jamais aucune explications, et comme tu le dis je crois qu’il ne faut plus en attendre, c’est le mieux….dorenavant je vais apprendre a me respecter quand une situation me fait souffrir, nous sommes seul maitre de notre vie!!
courage a toutes et tous!! bises
Bonsoir Music Man !
quel beau message d’espoir que vous donnez à tous ceux ( hommes et femmes ) qui ont croisé sur leur route un pn. Votre raisonnement est sain , il ne faut pas ressasser sans arret, notre malheur, d’avoir fait cette expérience. En ce qui me concerne, malgré mon âge, j’ai cherché pourquoi j’étais tombé dans ce piège. Maintenant je reagis différemment et surtout, il faut savoir : des que l’on sent que quelque chose est anormal dans sa vie de couple, avoir la lucidité de s’en sortir avant d’etre trop abîmée pour pouvoir se reconstruire plus vite et aborder de nouveau la vie autrement. Merci à tous vos témoignages qui ouvrent les yeux et permettent de regarder l’avenir différemment, de toute façon on en sort grandie, en quelque sorte, plus forts , ça c’est sur et la prochaine histoire pour ceux qui sont plus jeunes, n’en sera que plus belle.
Même pour les plus vieux Colette, 21 ans avec le père de ma fille , adorable personne mais marié à son entreprise j’ai élevé ma fille seule, puis 11 ans avec un être toxique , la j’ai vraiment morflé……, je ne croyais plus aux hommes….. j’ai 53 ans ( pas trop mal conservée d’ailleurs!!!! hi hi ) et je viens de me marier avec le plus merveilleux et adorable des hommes….. Comme quoi il n’y a pas d’age pour être heureux.
C’est un message d’espoir pour toutes celles et ceux qui n’y croient plus, comme pour moi il y a deux ans, j’étais devenue complètement parano, je voyais le mal partout, à force de patience et de beaucoup d’amour, mon amour a réussi à panser mes blessures, à me faire croire en l’humain et tout ce qu’il a de meilleur, je suis encore fragile par moment, je pense encore à mon calvaire et à ce que j’ai vécu, j’en connais tous les mécanismes, à présent je vais bien, je regarde devant moi , à ma vie et mes projets avec mon amour, je regarde de moins en moins en arrière……
Bonjour MusicMan,
Un grand Merci pour ce beau message. Je crois avoir beaucoup progressé et je retrouve petit à petit les joies infiniment simples de la vie. Nous avons aussi la particularité d’aimer qui est pure et totale. Ce qui nous expose davantage, mais c’est ainsi.
Cela se répercute parfois sur le travail où je suis conseillère et où les personnes que je suis ont besoin de moi. Il est vrai que c’est important de revenir à une vie normale, d’être soi et s’apprécier non pas uniquement à travers le regard de l’autre. Je me dis que si j’étais une personne très fragile, je ne me serais pas relevée.
Le sport apporte beaucoup aussi, un bon exutoire qui en plus permet de garder la forme. Nos échanges également, ce partage de richesses intérieures, d’une grande générosité.
Sortir de l’addiction… petit à petit
Amicalement
Je tente de l’oublier, j’y arrive bien après 3 ans et grâce en grande partie à vous. Il m’a tellement fait souffrir à toujours regarder ailleurs, manigencer des entretiens professionnels avec des femmes qu’il convoitait, meetic…. sans jamais s’excuser des souffrances qu’il m’a faites. Il refuse le dialogue, me rabaisse, crie et voici une partie de son mail : « je relis mes messages récents – je n’ai en effet pas grand chose à lire venant de toi – il est clair que je me place dans une attente – celle que tu reconnaisses ce qui dans ton attitude a mis à mal la stabilisation de notre relation d’amour – je comprends que tu ne sois pas disposée à cette démarche mais je puis t’assurer que j’ai pris beaucoup de temps pour repenser à notre situation et je sais avec certitude ce que j’étais prêt à faire et aussi ce que j’ai fait – tout ceci m’interroge encore sur tes motivations et tes choix – mais je te fais une proposition simple : si tu ne réponds pas à ce nouveau message alors j’en tirerai les conclusions et je ne ferai plus aucune démarche et je m’y tiendrai enfin, tu n’auras plus de nouvelle de moi ». Si on n’est pas solide en face, c’est très dur.
Bises
Bonsoir Nissette.
Evidemment que c’est dur, c’est fait pour ça et ils sont très forts à ce jeu. Vous n’êtes pas de taille pour lutter, et moi non plus.
Personnellement, j’ai compris que la femme avec qui j’ai vécu tant d’années n’était pas celle que je croyais. J’ai vécu avec son masque, pas avec elle. Ces gens-là n’ont de personnalité que celle que vous leur donnez. Ignorez-les, ils meurent, c’est aussi simple que ça.
Il ne trouve de contentement que dans le fait que, justement, vous trouvez ça dur de lire ce qu’il vous écrit. Il vous maintient dans une relation de dépendance. Si vous comprenez que ce type avance masqué, que vous n’avez en réalité jamais eu de (vraie) relation avec lui, vous comprendrez que vous avez eu la malchance (issue de certains de vos traits de caractère qu’il vous faudra étudier) de tomber sur un malade, une sorte de vampire qui meurt dès qu’il est à la lumière, dès qu’on le voit. Si vous l’avez vu, il a maintenant peur de mourir, et il use de ses dernières armes.
Ne lui répondez que s’il parle de chose concrètes, financières ou autres, jamais sur les questions sentimentales. Vous perdez votre temps, votre énergie, pour rien. Ou plutôt, pour sa petite satisfaction, et uniquement pour ça.
Il y a des milliers et des milliers de gens sur terre qui méritent votre attention, des gens bien, aimants, comme vous. Et plus beaux, plus riches, dans tous les sens des termes.
Lâchez prise, vous ne pouvez rien.
Un proverbe arabe dit « si tu veux que quelqu’un cesse d’exister, cesse de le regarder ». Faites ça et ayez un peu de patience (dites-vous quand même que la vie est courte, vous n’avez pas de temps à perdre). Vous verrez qu’il disparaîtra, et que vous vivrez mieux.
Le maître est parti, il ne reviendra pas.
M
Lâcher prise, je voudrais bien! 30 ans avec le même homme ,15 années pendant lesquelles j’y croyais , 15 autres pour enfin ouvrir les yeux,pendant lesquelles je me refugiais dans la maladie, le deni…jusqu’à ce que je sois si bas que je pensais être paranoïaque et que j’en avais perdu la voix…..une année de psychotherapie après, le courage de le quitter…oui je revis, oui je redécouvre la vie, oui je commence à me faire confiance et penser que je suis quelqu’un de bien ! Mais comment lâcher prise quand chaque nuit depuis 2 mois je revis de veritables flash backs , que ceux ci sont nettement plus douloureux que lorsque je les vivais reelllement,que mes cauchemards me ramenent sans arrêt près de lui, à me culpabiliser, m’autodevaluer !Comment agir sur l’inconscient la nuit ?Le jour , je reste forte, je n’ai plus aucune peur, j’ai même appris à le decoder, à ce que ses discours n’aient plus d’emprise sur moi, me fassent même sourire ( à cause des enfants nos rapports restent malheureusement encore frequents)
Bien sûr que je veux qu’il cesse d’exister , que mes nuits soient calmes , reposantes , que ma qualité de vie ne soit plus altérée.
Merci de me laisser vos avis , conseils si vous avez traversé quelque chose de semblable.
Pour moi ça a duré 25 ans, dont 10 à « ouvrir les yeux », comme vous dites. Ça fait deux ans que je suis séparé d’elle, un an que je ne lui parle plus, que je ne la vois plus. Les enfants sont grands, je n’ai pas besoin d’entretenir quelque relation que ce soit avec elle, d’autant que ça pourrait être dangereux, puisqu’ELLE ne lâchera jamais prise.
J’ai pris le parti de laisser faire le temps. Je sais que je finirai par oublier, ou tout au moins à ne plus ressentir de douleur à l’évocation de certaines expériences. De ce côté-là, le travail est déjà presque terminé. Il faut donc une bonne dose de patience, d’optimisme, et même d’autosuggestion.
Je tâche de tirer tout le bonheur possible des moindres petites bonnes choses qui se présentent à moi. Je profite de tous les parfums, des couleurs des fleurs, de la musique, des sourires des gens que je rencontre ou que je côtoie. Je me dis que tous ce qui est beau grignote la laideur de ce que j’ai vécu.
Et puis j’ai une sorte de classeur mental dans lequel je range toutes les épreuves que j’ai subies. Une fois que je me les suis remémorées, je les classe et je m’oblige à ne pas y revenir. C’est long mais ça marche. J’ai fini par me détacher de pas mal de choses qui me paraissaient au départ insurmontables.
J’essaie de moins penser, d’être davantage dans l’action. Le soir je lis ou je regarde des films dans mon lit, sachant très bien que je vais m’endormir devant, ce qui fait qu’il me faut parfois trois soirs pour voir un film jusqu’au bout, mais ça n’a aucune importance. Ma culture cinéphilique progresse énormément, et ça aussi c’est une source de joie.
Car le mieux que vous puissiez faire en réalité, c’est de faire quelque chose de votre expérience, d’en tirer quelque chose de positif. Je sais, ça a l’air impossible, ou même absurde, mais c’est un bon moyen de dépasser tout ça.
Dites-vous aussi que vous avez été piégée. L’agneau n’est pas coupable d’être la proie du loup.
L’absence de compassion, d’humanité de votre PN en fait un « sous-humain ». Il n’est même pas à la hauteur d’un animal, puisque ceux-ci ne pratiquent pas la torture, ne connaissent pas la cruauté. Comme vous l’avez aimé longtemps, vous vous identifiez plus ou moins à lui, et vous vous retrouvez plus bas que vous n’êtes.
Une autre piste peut être de transformer votre cauchemar en récit. Mais attention à ne pas « soûler » votre entourage avec votre besoin de vous exprimer. Vos amis méritent mieux que de servir trop longtemps de déversoir à vos peines, et vous avez besoin d’eux souriants et disponibles. Racontez-vous vos tourments par écrit, et quand c’est fait brûlez la feuille en disant adieu. Ces petits actes symboliques accélèrent aussi beaucoup le travail (qui ressemble assez à un travail de deuil, finalement).
Essayez aussi de ne pas attacher trop d’importance à tout ça. Vous n’êtes pas la première à qui ça arrive, et vous ne serez pas la dernière. Occupez-vous des autres, pensez à eux, vous penserez moins à vos cauchemars.
Voilà, j’espère que tout ça vous aidera un peu, vous et tous ceux qui nous lisent et qui cherchent à se sortir de la boue où ces saloperies sous-humaines les ont fait barboter. Pour parler poliment.
Bien à vous,
M
Merci pour cette reponse qui me touche beaucoup…parce que dejà bien entendu je me sens moin seule, comprise..;même si c’est fou de se sentir bien parce que d’autres ont vecu les mêmes histoires sordides que vous.
Je suis quelqu’un qui par nature profite dejà de toutes ces petites choses insignifiantes qui embellissent la vie, sourires, images,merveilles de la nature et musique oh oui ! c’est peut être du reste cette naïveté qui m’a rendue proie plus facile.
Mais pour rien au monde je ne changerais cette attitude ! et je suis heureuse de voir qu’elle peut être partagée !
Faire un recit de mes cauchemars à des oreilles attentives parait difficile, comment pourrait on croire d’un coup ce par quoi je suis passée alors que je me suis toujours tue, que j’ai toujours pallié à tout, devant la famille les enfants , les amis.Lorsque j’ai decidé de partir, très peu de personnes ont vraiment entendu, compris, Tout le monde est tombé de si haut. Et puis il a su jouer la victime le pauvre calimero, et ça a marché avec bien des gens, même dans ma propre famille ! A l’instant même où j’ecris ces mots je me demande même encore si je n’exagère pas, je me dis que pour les autres c’etait certainement pire,.Il me faut qqfois me remmemorer ce que je vivais pour etre certaine que je ne le souhaiterais à personne , que c’etait inacceptable.Oui, ma confiance en moi est encore bien fragile.Contrairement à vous j’ai l’impression que si je range et oublie ces souvenirs je me persuaderais qu’ils n’ont pas vraiment existés!
Par contre mettre par ecrit mes cauchemars et les brûler me semble un bon exhutoire, on m’a aussi conseillé de reecrire la fin de ceux ci, de les embellir.
Pour ce qui est de l’obligation dans mon cas de toujours le cotoyer je pense, que j’ai realisé ces jours ci qu’il me fallait faire le stict minimum et surtout ne pas attendre quoique ce soit de positif de sa part.Il ne pouvait pas changer c’est pourquoi je suis partie, et il ne changera pas plus maintenant .Du reste il a dejà trouvé une autre victime potentielle,; il ne fera jamais ce que j’espère pour mes enfants, c’est donc à moi d’en faire le deuil et de faire ce que moi je crois bien pour eux , même si je ne peux tout.
La reconstruction est loin d’être terminée et que dire de faire à nouveau confiance, de croire que je pourrais un jour à nouveau plaire et surtout satisfaire un homme! mais l’important est dejà de vivre , profitez des instants presents , me sentir chaque jour mieux et que cet etat d’esprit retentisse sur les miens!
merci pour tous ces temoignages, conseils , tout cela reconforte , fait avancer!
Amicalement
Colchique
Bonjour à toutes, je viens ici car je suis perdue et je n’y arrive plus… J’ai rencontré un homme il y a deux ans et demi sur internet. C’etait la toute première fois que j’utilisais ce mode de rencontre. Je me suis immédiatement senti « piégée », ce garçon avait l’air gentil, doux, fiable, sécurisant, il incarnait le futur père de famille idéal, loin des « connards » que j’avais rencontré jusqu’alors, ce que je lui avais confié. Mais dès les premiers instants je ressentais quelque chose de bizarre, comme si je lui devais quelque chose, sous peine d’être « méchante » ou « d’avoir laissé filé un être génial en le jugeant sur l’apparence (il avait un peu de ventre, un regard étrange, un peu vide et une allure molle qui me déplaisait). Je me suis forcée à faire connaissance et au bout d’une semaine on était ensemble, sauf que je ne me sentais pas du tout avec lui, me sentais oppressée, n’avais pas vraiment envie de le voir et me sentais toujours fatiguée, éteinte et odieuse face à lui (je suis quelqu’un de plutôt souriant et pétillant). Au bout de quelques temps j’ai essayé de le quitter, à plusieurs reprises, mais il me rattrapait toujours en me disant que j’avais peur du véritable amour à cause de mes failles personnelles, en me disant qu’il n’etait pas « l’homme du coup de foudre » mais que les filles s’apercevait apres (trop tard) quel mec super elles avaient quitté, et à chaque fois ses bras si doux et chaleureux me faisaient rester. J’ai mis 7 mois avant de pouvoir dire « j’ai un copain » mais toujours je parlais de lui dans les termes négatifs, me sentais coupable de ne pas l’apprécier car objectivement il avait tout pour plaire : doué, intelligent, ouvert,à l’ecoute, sociable etc Il m’avait parlé emménagement chez lui et au début c’etait un non catégorique et puis petit à petit l’idée à germé et c’est moi qui ai fini par être la plus motivée car j’etais devenue dépendante psychologiquement de lui. A partir de ce moment on a commencé à se disputer sur tout et n’importe quoi, j’ ai emménagé quand meme à reculons, et la descente aux enfers a commencé : reproches, dénigrements, enguelades, réconciliations, nouvelle crise encore pire, fuite, puis réconciliation, humiliations, et de mon coté des symptômes stress, crises d’angoisses, insomnies, mycoses psychosomatiques, extinction de voix le jour de ses trente ans (le corps parle…), diarhee chroniques, éruptions de boutons, tremblements incontrôlées, . Et devant les autres il était toujours calme, gentil et j’étais de plus en plus jalouse de ne pas avoir de complicité avec lui, de plus en plus mal car je le critiquais sans cesse avec mes amis (j’avais besoin de me confier) alors que lui ne disait jamais de mal de moi. Je déperissais, tout le monde me disait de le quitter mais j’avais la sensation que tout venait de moi, de mes parents qui se sont toujours déchirés, mon père qui est PN j’en suis quasi certaine, ma mère dépressive et avec laquelle j’ai toujours eu un rapport amour-haine, de ma rupture precedente où mon compagnon m’avait quitté du jour au lendemain au bout de 6 ans en vidant notre appartement, que c’etait moi qui projetais mes problemes dans notre relation et donc qui était coupable de son echec.
Et lui exterieurement paraissait parfait me disait que les psys etaient pour les « faibles » les gens incapables de penser par eux meme, avait des rapports froids et dénués d’emotions avec sa famille, qui me semblaient « sains » par rapport à la mienne… Il etait tellement sûr de lui, menait à bien sa reconversion (il est devenu photographe et s’est mis à faire des photos de nus entre autre et ça me rendait mal egalement), s’achetait un appart de defiscalisation tandis que moi je ramais dans mon boulot,et perdais toute ma joie de vivre. Je culpabilisais aussi enormement car je l’ai trompé pendant quelques fois, tellement je me sentais abandonnée je me suis refugiee dans une relation quasi virtuelle (lautre etais marie) qui m’a fait aussi du mal et à laquellle j’ai mis fin en esperant sauver notre couple. Mais je me suis apercue qu’il etait lui meme sur un site de rencontres depuis des mois et flirtait avec des filles et quand il a essayé de nier et de me faire passer pour une jalouse hysterique puis qu’il a pretexté le besoin de trouver des modeles, j’ai eu l’energie pour partir. (Il avait aussi un rapport à la pornographie qui me stressait, passait beaucoup de temps à se masturber et voulait me prendre en photo me caressant, ou en faisant l’amour avec moi, m’envoyait des photos de son sexe et me demandais de faire pareil. )
Ca fait 5 mois maintenant que j’ai déménagé et ça a été un combat inouie (je suis retombe dans ses bras, il a essayé de me faire rouvrir mes cartons en me disant « je ne t’ai pas assez fait jouir, maintenant a chaque orgasme tu rouvres un carton) , et depuis mon depart il est redevenu adorable, prevenant, me parle enfants, familles, voyages. Je suis retombée dans ses bras plusieurs fois et à chaque fois j’angoissais tellement que tout recommence que je rompais dans une crise qui me laissait anéantie plusieurs jours. Il me dit qu’il m’aime et ferait tout pour me rendre heureuse, qu’il n’est rien sans moi, qu’on a emmenagé trop vite et qu’on n’etait pas prêt, qu’il a été egoiste, mais que maintenant on va juste vivre les bons moments, sans le poids du quotidien… Je suis revenue avec lui pendant quinze jours cet été mais tout mon entourage m’a secoué et dit que de toute façon ils ne voudraient plus jamais le voir. Alors j’ai rompu de nouveau et il m’a dit « je ne veux plus jamais entendre parler de toi ». Et depuis je suis au fond du trou, j’ai l’impression d’avoir tout gâché en parlant de lui en termes toujours négatifs, d’avoir exagéré les choses, de ne pas avoir su voir toutes les belles choses qu’on a vécu ensemble, d’être folle, égocentrique, d’avoir eu trop d’attentes, de lui avoir demande de combler un besoin d’amour que personne ne peut combler, de ne pas avoir su l’aimer…de n’être capable d’aimer personne, de saouler tout mon entourage depuis deux ans et demi avec lui… Et a chaque fois que je l’ai revu le décalage entre son aspect adorable, et la vision négative que j’ai de lui n’a fait qu’amplifier mes doutes et ma culpabilité. Et si je me trompais? Je n’arrive plus à être objective, je sais que j’ai des grosses failles, il n’a cessé de me répéter que je « sentais trop de choses » que je « cogitais trop », que je suis trop sensible, je ne sais plus ce qui est de l’ordre de ma propre insecurite et ce qui est vrai.
bonjour Coccinelle!
Ne vous posez plus de questions, vous etes bien, votre faiblesse c’est d’avoir aimé quelqu’un qui ne vit pas sur la même planète que nous. Vous souffrez lui non. Regardez devant vous et ne vous retournez pas. La reconstruction est longue, cela fait six mois que le mien a fini par partir, je n’en suis pas sevrée, je fais de gros efforts car je sais qu’il l’équivalant d’un poison. Faites vous aider, changer d’horizon si vous pouvez, mais surtout n’ayez plus aucun contact avec lui, il finira de vous détruire.
Courage ! nous sommes toutes là pour témoigner.
ca faisait depuis le 15 jours que j’étais sans nouvelles et que je ne pensais qu’a lui et là comme s’il avait senti à distance que j’étais à nouveau sur le point de craquer , il m’envoie un texto en me disant qu’il ne pense qu’a moi qu’il m’aime et voudrait que je sois a ses côtés pour partager les beaux panoramas qu’il voit seul , je le rappelle, et hop je sens que toutes mes belles résolutions sont prêtes à s’envoler en deux secondes. J’ai tellement envie de lui laisser sa chance. et quand je lis les profils des « manipulateurs » je me reconnais presque plus que lui. Je suis beaucoup plus egocentrique que lui, j’ai eu une famille « toxique », lui non, je suis très bavarde , pas très tolérante et parfois je dis du mal des autres. J’ai l’impression que c’est ma maniere d’aimer qui a été malsaine, j’etais sans cesse jalouse quand il était heureux sans moi, jalouse qu’il s’épanouissait tandis que je me fletrissais…
Bonjour,
L’emprise psychologique est très forte et se fait lentement, insidieusement. Petit à petit, on s’attache, ils font tout pour. Ce qui les intéresse chez nous ne sert qu’à accentuer leur manipulation. J’ai longtemps eu l’impression qu’ils avait des intentions vis à vis de moi, mais en fait, il choisit de me faire « plaisir » comme il veut lui, comme il l’a choisi. Ce que je suis, peu importe ; ce que je veux peu importe et on a intérêt de se taire et d’être reconnaissante en acceptant ensuite tout et n’importe quoi. On en perd sa dignité, son intégrité, sa vitalité. On en sort de la même façon, petit à petit. Il faut prendre conscience aussi quand on est avec eux. Donnez moins et vous verrez comment il réagit… il s’agace. Le dominateur n’a plus les pleins pouvoirs. J’ai senti mon éloignement affectif au fur et à mesure. Ils sont tellement méchants et capables de dire ou faire des choses odieuses !! Il a dragué même dragué une collègue de travail alors que nous étions dans la même entreprise ! Meetic… et j’en passe. Le porno sur son ordi… Bref, que du bonheur. Ils ont créé chez nous une dépendance affective qui n’est pas de l’amour. Bon courage. Bises
Bonsoir à tous
Je me suis demandée longtemps pourquoi j’avais eu très jeune des polypes aux sinus. Puis plus récemment des kystes aux os de la mâchoire. Toutes les années passées auprès du pn,j’avais chaque soir avant de m’endormir des démangeaisons dans tout le corps…J’ai eu aussi beaucoup de tics nerveux,des crises d’angoisses dont j’ignorais pendant des années qu’elles en étaient.. Mon ex est du type manipulateur narcissique et séducteur au premier abord.. En fait de séducteur,j’ai vite fait de constater qu’il avait un problème d’impuissance larvée,avec des épisodes fréquent de pannes sexuelles. Il aimait paradoxalement les films X,mais je n’ai jamais su s’il se masturbait pendant les longs mois où il m’imposait l’abstinence totale.
Au premier différent entre nous,il s’est montré sous son vrai visage: froid,distant et rejetant toute la responsabilité sur moi. J’ai compris 30 ans plus tard lorsqu’ à force de frustation amoureuse et sexuelle,j’ai « osé » le tromper, que les seuls sentiments qu’il l’ont jamais animés étaient la haine et la vengeance peu importe le prix qu’il ferait payer aux autres.
J’ai payé,très cher. Il a séduit une autre femme,a demandé le divorce,et a voulu revenir 2 ans après,6 semaines avant la concialiation, endetté jusqu’au cou..
J’ai souffert, sa compagne aussi ..Lui, je vous rassure, il va assez bien et en plus ,il a eu le culot de demander à ma soeur de l’héberger. Nous sommes voisines et il y est depuis janvier.. Evidemment,je n’ai pas arrêter la procédure de divorce et heureusement,car comme une idiote,j’ai eu le stupide espoir qu’il avait voulu se rapprocher de moi par amour. Force est de constater qu’il n’a pas changé,j’irais jusqu’à dire qu’il a empiré. Il continue de me faire du chantage,il n’a eu aucune parole d’excuse ni de pardon . Tout lui est dû et je pense que dans son esprit dérangé,il trouve celà normal.
Ce sont des coquilles vides sans émotions,incapables d’éprouver de l’empathie ,de la pitié(à part pour eux même),des remords et des scrupules.
La résiliation et la fuite sont les meilleures attitudes à avoir pour quelquefois sauver sa peau.
Bon courage, Louise
il n’y a pas d’autre solution, notre bien être ne vient pas du regard des autres .
Si les PN nous choisissent c’est qu’ils recherchent ce qu’ils n’ont pas. Ils vont nous mettre sur un trône puis nous humilier, nous vider de toute énergie, nous mettre en attente voir aux aguets de leurs tromperies.
Ne doutez pas de vous !!! vous êtes magnifique
Bonsoir à toutes (et tous)
Il y a longtemps que je ne suis pas venu intervenir sur ce forum, mais je continue à le suivre et à y être abonné. J’ai passé 18 mois à me documenter sur les PN, ayant moi-même été victime, j’ai suivi une psychothérapie cognitive qui m’a permis de réorienter mes schémas psychiques réflexes, mes façons de ne pas voir le mal chez les gens.
Mme Coccinelle, si je peux me permettre de vous éclairer sur le sujet, sachez que l’amour fait du bien, donne des ailes, fait attendre le facteur et la sonnerie du téléphone, procure et donne du bonheur.
Dans une relation anxiogène comme celle que vous décrivez, dans laquelle un des partenaires s’épanouit pendant que l’autre s’étiole, il n’y a pas d’amour. Il y a de la vampirisation, de l’emprise, du besoin de faire du mal pour exister d’un côté, et de l’aveuglement, trop de volonté de bien faire, un côté enfantin de l’autre. (Il y a parfois une dose de masochisme mal contrôlé, qui mérite d’être explorée, mais ce n’est pas l’objet de mon intervention).
Les doutes que vous éprouvez vis-à-vis de vous-même viennent de ce que, dans un sens, les pervers manipulateurs ont beaucoup de points communs avec leurs victimes. Ils ont subi des violences (parfois cachées) psychologiques ou physiques dans leur enfance, et se débattent avec elles. Le pervers fait subir ces violences à d’autres pour s’en débarrasser (en vain), la victime essaie de « racheter » les violences de son, sa ou ses tourmenteurs en étant inhumainement compréhensif, « soignant » (en vain également).
Il y a donc là une rencontre de deux êtres parfaitement complémentaires dans la douleur, un qui l’inflige et l’autre qui veut la réparer quitte à la subir, l’un et l’autre lancés dans des processus globalement inconscients de survie.
Mais la vie, ce n’est pas ça. La vie ne consiste pas à souffrir pour quelque raison que ce soit. La vie consiste à tirer le maximum de bonheur de chaque instant toujours trop court pendant lequel on donne et on reçoit au centuple. Car faire du bien fait du bien, chez une personne saine, et faire du mal fait du mal. Alors que chez un pervers c’est tout le contraire, car c’est la définition même de la perversion : tout est mis à l’envers. Chez un pervers, faire du mal fait du bien, et faire du bien fait du mal.
On ne peut pas blâmer un pervers d’être ce qu’il est, on peut juste s’en tenir loin, et c’est vital.
Mme Coccinelle, je n’ai qu’un conseil à vous donner, et toutes les intervenantes (et les trop rares intervenants) de ce forum vous donneront le même : tournez le dos, réparez-vous (consultez), et vivez.
M
Oui, les névroses des « victimes » sont complémentaires des névroses des « bourreaux », mais de le savoir ne suffit malheureusement pas à cause du phénomène d’emprise…
Bien sur qu’il faut tourner le dos comme vous dites, fuir à toute jambes, mais … mais … d’en avoir conscience ne suffit pas…
Une personne droguée peut avoir conscience de piège dans laquelle elle se trouve, peut avoir conscience du danger de mort qui plane sur elle, elle peut même décider sincèrement d’arrêter , mais … mais …
Lorsque le manque se fait sentir, toutes les bonnes résolutions tombent.
Geneviève
Bonjour à tous
Les névroses,nous avons tous plus ou moins,mais elles s’exacerbent au conctact d’un pn. PN qui se sert des autres comme receptacles à ses propres souffrances,qui prend les autres pour des pansements derrière lesquels il cache sa véritable identité comme dans un bal masqué.
C’est vrai Geneviève que le manque peut nous induire encore une fois en erreur. Quand au plus profond de ma dépression,j’ai prié pour oublier TOUT,aujourd’hui, mes souvenirs aussi traumatisants qu’ils soient me servent dans ma relation avec le pn que je croise tous les jours. Ils m’aident à analyser chaque parole,chaque regard et chaque attitude.
Il n’en reste pas moins que nos failles sont encore en nous,il nous faut apprendre à les cacher et c’est plus facile à dire qu’à faire..
Bonne journée, Louise
Il me semble qu’il faut distinguer l’addiction de l’emprise. L’addiction est physique, l’emprise est psychologique, même si l’addiction empiète sur le psychisme et l’emprise sur le physique.
Dans les deux cas, je pense que le sevrage est le meilleur remède. C’est dur, c’est long, ça arrache le coeur, mais c’est la seule solution.
Si le manque paraît à ce point irrémédiable, je pense sincèrement que le problème vient de soi. D’où la nécessité de consulter, quitte à suivre une psychothérapie longue, fastidieuse, douloureuse, coûteuse (bien qu’il existe des dispensaires pas si chers que ça. Le problème est plutôt de trouver une personne bien renseignée sur le sujet PN). Ou bien de s’avouer que ce que l’on cherche en réalité c’est de souffrir, et de l’accepter (ce qui ne me semble pas être une bonne piste, mais tous les goûts sont dans la nature).
Quant à cacher ses failles, il me semble qu’il vaut mieux apprendre à vivre avec. On est comme on est, chacun a son histoire, l’important est de bien vivre, en accord avec soi-même. En ce qui me concerne, j’ai pour ainsi dire pris le parti d’être ma propre « chèvre » ; je sais que j’attire les PN, j’ai appris à les reconnaître, je sais comment réagir face à eux pour m’en protéger.
La meilleure défense que j’ai développée pour l’instant est de rire, ou plutôt de sourire. Enfin, quand je vois une tentative de manipulation, je dis « ah ah, ouais, c’est ça ». Et une fois qu’une personne est rangée dans ma tête au rayon manipulateur/manipulatrice, elle n’en sort plus. J’ai appris à me faire confiance sur ce sujet, et de n’écouter que moi. D’ailleurs je n’en parle presque plus, parce que je me suis suffisamment fait traiter de parano par des gens qui ne savent pas de quoi ils parlent. (J’ai acheté 6 exemplaires de ‘Le Harcèlement Moral’, je le donne à tous ceux que le sujet intéresse de plus ou moins loin, pour de plus ou moins bonnes raisons).
On va pas se cacher d’être des gens bien, manquerait plus que ça. En plus ça risquerait de nous priver de rencontrer des gens comme nous, et moi c’est ça que je veux, rencontrer quelqu’un de bien comme moi. Oui, j’ai aussi appris à être moins modeste. Je connais ma valeur, maintenant.
Soyez forts, soyez fortes, vous l’êtes.
Bonjour
J’ai lu « le harcélement moral » et je l’ai même prêté à une amie. Pendant ma lecture,j’ai surligné les passages qui correspondaient à mon vécu, je pense, pour finir de me convaincre que je n’avais rêvé et que j’avais été victime d’un pn.
« Les manipulateurs sont parmi nous » d’Isabelle Nazare Aga, m’a beaucoup aidé pour ses leçons sur la contre manipulation, et je le conseille vivement aux victimes qui se posent encore des questions. Ce bouquin leur donnera pas mal de réponses et les confortera dans leurs doutes à propos de leur ressentis sur le pn.
Quand à mon entourage, seule ma fille m’a crue et comprise. De ce côté là, je pense que la victime se retrouve bien seule, hélas !!!
Louise
Bonsoir Louise, bonsoir à tous
J’ai aussi lu « Les manipulateurs sont parmi nous », c’est vrai qu’il est riche d’enseignements pour repérer les pn et lutter contre la manipulation. Le problème de ce livre, c’est son titre. Il faut le lire mais faire attention à qui on le prête, car on risque fort de ne pas être pris au sérieux. C’est genre « David Vincent les a vus, et il s’est donné pour mission l’alerter une humanité inconsciente », pour paraphraser « Les Envahisseurs », la série télé des années 60-70.
Il est intéressant d’ailleurs de revoir ou relire certaines oeuvres de fiction à la lumière de ce qu’on sait sur les pn. Les victimes ont des tas de façons de « faire quelque chose » de ce qu’ils ont vécu, de ce à quoi ils ont survécu. Car c’est important, de « faire quelque chose » de cette expérience abominable.
C’est vrai qu’on se sent souvent seul, en tant que victime. Mais en ce qui me concerne j’ai appris que compter sur autrui, quand on est adulte, revient à être enfant et appeler sa mère. Sans aller jusqu’à se dire que chaque humain est seul au monde (car c’est une des caractéristiques des pn), il faut aussi apprendre à se battre seul.
L’amour vrai existe, je le vois fréquemment chez des personnes de mon entourage. J’essaie de lui donner une chance de croiser ma route. En attendant, je tâche d’être heureux comme je sais que je peux l’être. Je n’en démordrai jamais.
Je vous embrasse
M
plus on est de fou moins on rit;
je veux vraiment me sortir de ce cauchemar.
fille de PN et donc conditionnée à vivre dans un shéma dysfonctionelle. j’aimerais m’en sortir pour être qelqu’un de bien dans ma peau;
je suis actuellement enceinte . j’avais réussi à rompre avecPn pendant plus d’un mois.
et la solitude et les coups de cafard m’ont fait reprendre contact avec PN;
un PN qui avait une nouvelle copine. sauf que je viens d’assister en direct à sa rupture avec sa copine. car il compte me récupérer.
sa copine s’en ai pris à moi en lui disant que je lui volais son copain. (une fille avec qui il me trompait quand on sortait ensemble) ils essayaient en ce moment de mettre en route une grossesse. je viens de comprendre qu’il lui faut à tout prix une femme et n’importe laquelle pour faire un enfant. et moi, avec mon gros ventre je l’intéresse.
bref, les femmes lui servent de poupée gonflable et d’utérus.
je ne veux pas qu’il rentre de nouveau dans ma vie.je fais comment?
Tu ne veux plus de lui dans ta vie ? Alors, il faut prendre ton courage à deux mains (dommage qu’on en ait que 2) et tu résistes autant que tu peux aux assauts.
A chaque fois que tu doutes, à chaque fois qu’il te relance, tu laisses cette voix résonner en toi : celle qui lui dit : DEGAGE DEGAGE DEGAGE car tu ne me rendras JAMAIS heureuse.
Dis toi que si il prend POUVOIR sur ton enfant, tu vas vivre un enfer. Alors FUIS avant qu’il ne soit trop tard. Fixe toi une ligne de conduite à laquelle tu ne devras pas déroger. Entoure toi uniquement pour l’instant des gens qui sont près à te soutenir et à t’aider. Pas la peine de perdre du temps à convaincre les incrédules…. Dès que tu flanches où que tu doutes, appelle, crie au secours, tourne toi vers quelqu’un qui pourra te remettre sur le chemin de la LIBERATION. Ici, tu trouveras des gens pour t’aider;…
Courage….Tiens bon et pars en courant
Karine (une autre)
Je decide de m’installer tres ..trop rapidement (fuite ) avec cet homme mais je pense toujours a x..et ma relation s’arrete au bout de 6 mois car je suis en fait toujours amoureuse de x. je decide de lui envoyer un mail pour m’excuser de mes propos assez virulent et mechants a l’epoque de la rupture,et hop evidemment il repond et evidemment il me dit qu il n’a jamais cessé de penser a moi etc.. on se revoit et l’histoire repart. Sauf que je ne le voyais pas tous les jours et pas du tout les week ends et que les soirs ou je ne le voyais pas bizzarrement il ne repondait plus au telephone a 19h. Le lendemain il me disait s’etre endormi car crevé et se confondait en excuses. Le doute s’installe. un matin je regarde dans son telephone et horreur il avait une autre relation en parrallele. Meme sms que pour moi meme message vocal de l’autre en lui demandant pourquoi il ne repondait plus a 19h. Je le quitte pour la deuxieme fois. quelques jours apres je decide de l’appeller pour lui demander pourquoi il m’a fait ca il me dit qu’il etait trop heureux de me retrouver et qu’il n’avait pas eu la force de ne plus me voir. Il me dit aussi que cette femme est celle qu’il avait rencontré quand je l’ai quitté(erreur car elle existait deja dans sa vie quand on s’est connu sur le site )me dit qu’il n’arrive pas a la quitter parce qu’elle lui fait un chantage au suicide qu’il n’y a plus rien entre eux depuis longtemps qu’elle lui sert financierement pour payer des achats sur le net avec sa carte car il est crible de dettes et donc interdit bancaire. Bref il me dit en premier pars c’est mieux pour toi puis si tu m’aimes aide moi bats toi (pour qu’il arrive a la quitter). Et moi pauvre sotte qui me suis toujours dis que je n’accepterais jamais qu’un homme me trompe,je suis restee,et me suis battue ,en me faisant belle en etant aux petits soins je faisais tout pour qu’il vienne et reste avec moi. J’y ai crus, jusqu’a un soir ou je trouvais sa voix bizzarre , a force de le questionner il m’avou que oui il doit aller chez elle pour arriver a recuperer ses affaires …je pleure lui dit que sa place est avec moi mais non il y va en me disant de ne pas m’inquieter qu’il ne se passerait rien et que c’est moi qu’il aime ,que s’il le fallait on arretait la relation quelques temps le temps pour lui de regler ce qu’il voulait,puis il raccroche. Je savais ou habitait cette femme et suis partie chez elle. Arrivée devant la porte je tends l’oreille, rien pas de disputes un dialogue normal puis le trou noir je les entends coucher ensemble alors qu’une heure auparavant il me disait ne plus rien avoir avec elle. Pour la troisieme fois je le quitte .15 jours sans nouvelles je pensais etre guerie et le jour de mon anniversaire patatra un sms de sa part auquel je ne repond pas puis un appel deux appels et je decroche. Il me demande comment je vais je lui manque etc…je lui repond tant que tu seras avec elle il est inutile de m’appeller ou chercher a me revoir. Quelques jours plus tard il me supplie de venir en me disant qu’il etait pres a la quitter qu’il venait vivre avec moi..et je le crois. Les contacts etaient toujours present pour son ex mais je me disais que c’etait normal qu’elle espere encore et le harcele(il me disait ne pas repondre ou s’il repondait ne pas laisser de portes ouvertes) 1mois 2mois 3mois 4mois 5mois 6 mois 7mois 8mois 9mois 10 mois,j’ai fouillé son portable tout les soirs pour voir si elle l’appellait ou si lui l’appellait, le contact etait toujours la apparemment il lui rendait service pour ci elle avait un souci il etait la une ex un peu trop la a mon gout et je pense aux yeux de n’importe quelle autre femme. je decide de l’appeller et lui laisse un message gentiment pour essayer de comprendre pourquoi ce contact,j’esperais juste avoir quelqu’un de normal qui me dise mais non il est avec toi il t’aime ne t’inquietes pas y’a plus rien entre nous et si tu veux je me feraisplus discrete…je n’ai jamis eu aucunes reponses de sa part.Et x a toujours refusé ou detourné le fait que je demandéais a nous rencontrer tout les trois pour comprendre. Cafait un mois maintenant que je l’ai quitté pour la quatrieme et derniere fois apres etre tombée encore sur un sms destiné a son ex. Il y a une semaine ayant un papier a recuperer et ayant eu encore des sms de sa part comme quoi je comprenais rien que si moi je n’ai jamais garde aucun contact avec mes ex lui c’etait pas son cas et qu’il ne faisait rien de mal et qu’il n’accepterais pas ce caprice. Donc je vais chez lui et evidemment elle etait la, je me suis dis c’est le moment ou jamis d’avoir cette explication que je voulais et je decide de rentrer et de lui parler, je me suis fait menacée avec un couteau pour me dire de partir. a aucun moment il ne lui a dit stop tu arretes ca immediatement tu t’assois et on discute, il m’a tire en arriere et je suis partie, sa derniere phrase a ete « tu fais fausse route » Depuis il essai de m’atteindre d’une maniere ou d’une autre sms comme quoi il accepte une invitation d’une nana, il m’envoi un sms de soi disant rupture avec cette nana … et je ne reviendrai pas mais j’ai pris la decision d’aller voir un psy parce que je sentais que je pouvais etre encore a sa merci,il avait reussi a me mettre le doute et s’il disait vrai? et s’il n ‘y avait rien entre eux? Non c’est impossible . Il m’a pris toute mon energie je me sens encore un peu sous son emprise mais a force de lire ces posts et forums sur les pn j’ai compris . Je suis sure qu’entre le psy et ma volonté de m’en sortir ne serait ce que pour mon fils j’y arriverais. voila c’etait un peu long mais ca fait du bien d’ecrire le mal qu’on a vecu.
Bonsoir Mokdad,
Ca fait un moment que je ne suis pas intervenue ici, mais à la lecture de ton témoignage… je ne peux m’empêcher de penser à celui que j’ai croisé moi aussi…
Les mots qu’utilisaient ton PN pour justifier ses actes sont exactement les mêmes que ceux que j’ai entendu… « tu ne comprends rien » « j’ai gardé de bonnes relations avec mes ex, que veux-tu que j’y fasse » « tu es à côté de la plaque » « tu te fais des films » etc etc…
Dis-toi bien qu’un être normalement constitué peut effectivement garder des contacts avec d’anciennes relations… mais que ces contacts ne sont jamais aussi réguliers que ce que nous avons pu constater avec nos PN… Ils jouent les amoureux transis sur tous les tableaux… et sont tellement incapables de quitter que… oui… toutes les autres font toujours partie du paysage…
Oui… j’ai moi aussi eu le senitment que mon imagination me jouait des tours… ses explications étaient tellement rationnelles (un de ces mots préférés d’ailleurs… « rationnel »…!!!) que moi aussi je me suis dis qu’il ne pouvait pas mentir… c’était tellement gros !!!
Ben si… et n’importe quelle nana aurait eu les mêmes soupçons…
Préserve-toi… il va revenir à la charge et te sortir la grande et infinie panoplie de l’amant éploré… et tu seras déstabilisée… et tu retomberas peut-être… mais ce qui est certain… c’est que tu as pris conscience… à partir de là… le chemin est long… plein d’embûches et d’accidents de parcours… l’emprise reste longtemps notre meilleure ennemie… mais je te le dis… tu arriveras à t’en éloigner… petit à petit… un jour passé sans nouvelles est une petite victoire… et nous savons tous ici combien c’est difficile…
Il ne te mérite pas ! Entamer un suivi psychologique ne peut t’être que bénéfique et te prouver que tu as eu raison de le quitter pour la énième fois…
Ne culpabilise pas si tu craques… nous l’avons tous fait à un moment ou à un autre… mais la machine est enclenchée pour toi et le meilleur arrive… la libération !!!
J’ai quitté « physiquement » mon PN il y a 10 mois… je suis seulement en train de le quitter « psychiquement »… c’est long mais tellement salvateur !!! Je le savais… depuis le début,que le temps était mon meilleur allié… J’en suis la preuve aujourd’hui… rien n’est gagné mais je vis à nouveau pour moi et tente de recréer des liens avec des personnes saines…
Je ne parle pas d’amour parce que je n’en suis pas encore là… mais j’ai bon espoir !!!
Accroche-toi… tu vas passer par de grands moments de solitude et de doutes mais je t’assure que tu vas aussi te sentir tellement mieux !!!
Courage à toi, ici il y a plein de bonnes âmes prêtes à t’accompagner… 😉
Bonsoir!
Je m’y retrouve aussi . Au début de la relation, je fais une recherche avec son adresse mail et la je remarque des inscriptions sur des sites trés spécialisés bondage, fetischisme où il se dit bi, se travetir !!! je lui pose là question, sa reponse sera » vous etes trop curieuse ». Malheureusement je vais le croire. Il me dira avoir été avec un mentor dans la sexualité lors d’etude à Paris. Que ce qui est intime est souvent véccu comme sensible …
Je suis la troisième dans la boite, enfin que je sais avec certitude !!!
Son silence, ouffff me fait dire qu’il n’est pas seul, esperons pour moi que sa soi disant grand mere sénile ne décède pas, celle qui avait tant besoin de lui vers 20h mais à qui il a acheté une twingo ormétalisée ou payer allez savoir !!!
tout est telement énorme que l’on peut y croire mais c’est veridique !
Bonsoir,
Ils ont tous les mêmes paroles, les mêmes comportements…
Je m’en suis sortie depuis quelques temps, je suis bien, je revis…et il y a quelques jours son « officielle » était écroulée, pensant qu’il était avec moi…je l’ai rejointe chez lui, en pleine nuit, on a parlé…elle m’a confié son stress permanent, ses doutes, son baratin à lui à chaque fois, ses allers-retours la nuit pour tenter de voir la réalité, etc…elle voulait aller voir chez une autre fille s’il était chez elle. On y est allées ensemble et évidemment sa bagnole était là-bas…
Je lui ai montré les textos qu’il m’envoyait encore, ses messages mielleux, ses photos pornos…elle hallucinait, me disant qu’il me faisait passer pour folle aux yeux de tous.
Elle a enfin vu la vérité et décidé de le quitter.
Je lui ai parlé des PN, je vais lui filer mes bouquins. On s’appelle tous les jours, on se soutient. Elle n’est plus triste, soulagée et moi aussi de pouvoir enfin partager tout ça avec quelqu’un d’autre.
Quant au PN, il n’arrête pas de la rappeler, mettant tout sur mon dos, me traitant de manipulatrice jalouse…tout ce qeu j’ai fait, c’est d’aller aider cette fille ! Mais sa réaction était prévisible. Il a déjà perdu son bouc émissaire (moi) et perd sa compagne officielle. Il va se retrouver avec l’autre fille, qui est PN, mauvaise, odieuse…et ne laissera rien passer.
Le pire dans tout ça, c’est que le PN en rit, trouve cette histoire très drôle et a dit à sa compagne qu’elle devrait comprendre, il n’avait pas vu cette fille depuis longtemps !
Ca, c’est la logique des PN, un monde de folie…
Il tire vraiment une jouissance à faire mal.
Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’on se soutient. Il croit l’avir encore embobiné en disant du mal de moi, grave erreur de sa part. Il perd sa toute puissance…et dans peu de temps il va être mal, on lui prépare une belle surprise, histoire de lui dire d’aller au diable. On sera ensemble, soudées…
Ca fait du bien de retrouver un peu de lumière et d’aider cette fille. Ca ne me touche pas pour moi, je me tenais déjà loin de ce monde…une belle pourriture…
Bises,
Louve
re bonjour,ca fait du bien de voir que je suis pas toute seule a avoir vécu ca et se dire mais non c’est pas toi qui est pas normale. Mirilla13 est ce qu’il serait possible que l’on puisse se parler par mail ou téléphone parce que je pense que vous avez vécu les memes choses que moi (et je n’ai pas tout dis parce que trop long) et qu’on peut ensemble se soutenir et comprendre pourquoi on est tombée dans leur main et comment arriver a guerir. meme si cette semaine je fais la demarche d’aller voir quelqu’un qui j’en suis sure va m ‘aider et que je pourrai eventuellelemnt vous recommander. merci pour votre réponse.
Bonjour louve , dans ce que tu ecris aussi je me retrouve c’est hallucinant ! Quand il menait son jeu parralèle avec son ex (qui elle je le precise accepte ce qu’il est parce qu’il en a fait une folle pour en arriver a me menacée au couteau) il lui disait des choses horribles sur moi (que j’etais une grande malade etc..) et a moi il me disait qu’elle etait completement folle qu’il ne l’aimait plus qu’au niveau du sexe ca na avait rien a voir avec moi.. et je le croyais …c’est dur d’ouvrir les yeux sur ce qui se passe , j’ai mis du temps, a chaque fois que quelque chose me paraissait bizarre je l’exprimais mais en vain c’est moi qui me faisait des idées, regarde ou je suis et avec qui je suis en ce moment me disait il, ta vie passé t’a tellement marqué que tu penses que tout les hommes sont pareils…meme quand j’ai divorcé de mon ex mari a coté de lui c’etait un ange. Oui dur de se rendre compte qu’on s’est fait duper et qu quelques part on le savait mais on n’avait plus la capacité a reagir. Il essai de reprendre le contact d’une maniere ou d’une autre ,use de toutes les stratégies pour m’atteindre. Un sms mercredi soir ou il me disait qu’a default que je reflechisse il allait accepter l’invitation a diner d’une nana , que au moins ca lui ferait du bien . Je me suis battue contre moi meme mais je n’ai pas repondu. Un nouveau sms samedi soir a minuit qu’il m’envoi a moi mais qui etait adressee a une certaine xx et ou il disait qu’il preferait en rester la avec elle car il voulait une belle histoire et pas une relation de 3 jours ou 3 semaines, j’y ai pensé toute la nuit vrai faux … je n’ai toujours pas repondu . Une autre tentative hier matin ,un message laissé sur un site qui organise des sorties et ou je me suis inscrite pour tenter de reprendre le dessus. je ne l’ai pas ouvert et ne le lirai pas je sais d’avance a peu pres ce qu’il y a d’ecris: je vois que finalement tu t’es vite guerie..je vois que je te manque pas trop et que tes sentiments n’etaient pas aussi fort …ou peut etre j’ai rencontré quelqu’un je ne t’embeterais plus..il y a plein de choses qu’il peut ecrire pour m’atteindre …ce qu’il ne sait pas c’est que je suis redevenue lucide ,grace a vous sur ce blog grace a tout ce que j’ai pu lire sur internet sur les PN . Je realise qui il est , jusqu’a ses pseudos choisis sur ses sites ou il est inscrit qui en disent long, j’ai compris aussi que ca ne servait a rien de lui repondre en lui criant ma haine ou en lui disant ses quatres verites ,il ne les entend pas, pas plus que de lui ecrire pour lui dire que le grand malade c’est lui ,il ne le sait meme pas ,oui je suis enfin arrivée a comprendre pourquoi donc je pense que je suis sur la bonne voie.
Mesdames,
Quand je vous lis, je me dis mais comment peuvent-ils nous faire autant souffrir encore et encore ? ils nous ont complètement aliénées, envahi nos coeurs et nos existences. Nous sommes comme sous l’effet d’une drogue.
Je prends conscience seulement maintenant, 3 ans après…le mépris, la souffrance…Je suis partie et revenue maintes fois, mais à chaque fois, j’essayais de relever un peu plus la tête. J’ai lu, beaucoup sur le sujet. J’ai lu Jacques salomé aussi, ça m’a aidée, énormément !!! j’ai participé à une de ses conférences. Je reprends le sport (en salle, la dynamique de groupe motive) et ça y est, un cap est franchi. Il a été étonné de voir que je ne l’ai pas rappelée que je ne suis plus à ses pieds. Il m’a écrit, je réponds de façon très neutre. Il comprend…L’Amour est trop beau trop noble pour que j’accepte encore tout ça. Il a une perversité sexuelle mais très frustré parce que son impuissance ne lui permet pas ce qu’il veut et son physique non plus. Le fait qu’il ne plaise pas aux femmes est une déception !!!! Mais il ne reste pas moins un prédateur qui se sert de son poste professionnel… mais ça na marche pas !!! les femmes de nos jours sont plus exigeantes et moins naïves que moi !!! j’ai des sentiments mais je ne suis plus amoureuse. Je me maitrise et ça marche. Mais il a fallu du temps. Courage à toutes !!! Bises
comme l’on est bien quand l’on n’est plus dépendante de ces PN. J’en ai connu plusieurs malheureusement car ils reviennent parfois des années après (10 ans après pour l’un), à l’époque je n’avais pas comprise la manipulation, mais cela me fait sourire maintenant de les voir souffrir de leur maladie !
Je tiens bon… il m’écrit… je réponds par des généralités qui l’agacent. Il n’arrive pas à me sonder et me dit que l’intellectuel est futil. Il est très émotif et je lui ai dit qu’il ne fallait pas confondre l’émotion et les sentiments. Il est alors rentré dans une colère et m’a écrit un message….aïe. Je lui a répondu calmement « nous échangeons pourquoi t’énerver ? » et il revient (sans regret ni excuse) en disant qu’il a peur de mes mauvais jugements…. depuis plus rien. Il s’est prouvé à lui-même, par écrit ses agissements, son agressivité. M’a dit « en effet ton mot n’était pas un jugement ». Hier matin, il promène son chien sur la route de mon travail… je m’arrête, lui dit bonjour… bonne journée et je repars. Une horreur pour lui qui ne contrôle plus. Avant j’aurais cherché à reprendre, je l’aurais appelé. Il a compris et moi aussi. Je me suis lassée de tant de souffrances, d’humiliations, de mépris. Grâce à vos témoignages, j’ai ouvert les yeux. Je ne suis plus amoureuse. J’observe autour de moi des hommes simples, charmants. Je ne voyais que lui, repoussais les propositions sincères d’autres alors que lui était à l’affût. Mes lectures, mes réflexions très longues, ma volonté de comprendre, le sport et vous bien sûr, m’ont aidée. J’ajouterai ma foi mais cela est personnel. Je ne le vois plus comme avant… hier matin il était faible, malheureux de ne plus pouvoir s’acharner sur moi. Il n’a qu’a s’en prendre comme avant aux membres de sa famille qui le soutenaient dans sa connerie. Droit devant… le bonheur est ailleurs. Je ne culpabilise plus. e vous recommande la lecture, elle aide beaucoup. Jacques Salomé est exceptionnel. L’Amour c’est le bonheur pas la souffrance !!!! Courage à toutes, à tous. Il faut du temps, du courage, mais on y arrive.
oui nini je pense que si on est ici toutes a ecrire notre vécu ,c’est que quelque part on a pris conscience que quelque chose n’etait pas bon. Et comme toi a force de lire les forums et tout ce qui touche aux PN j’ai compris. Pour le moment il me laisse tranquille,je n’ai pas repondu a ses messages il y a une semaine, je pense et du moins j’espere qu’il a compris qu’il n’a plus rien a attendre de moi.
Coucou nini ,ben voila ce que je redoutais est arrivé, une semaine sans avoir de nouvelle je commençais a bien bâtir ma forteresse a me sentir plus forte et patatras tout s’effondre par un seul message vocal hier soir.
Tout d’abord j’ai vu depuis hier apres midi qu’il s’etait inscrit a une sortie ou je vais le 31. Je n’ai pas bougé , je n’ai rien ecrit rien fait , je me suis dis s’il voit que je ne reagis pas a son inscription il ne viendra pas …et le soir cet appel et ce message.
Rien n’a changé depuis une semaine , toujours les memes phrases de culpabilisation , je m’entete, je ne veux rien voir , je fais fausse route …a aucun moment une quelquonque esquisse de regret ou de remord par rapport a ce qui s’est passé avec son ex qui m’avait agressé avec un couteau , rien comme si ca n’etait pas grave , evidemment d’ailleurs puisque si c’est arrivé c’est aussi de ma faute vu que je cherchais a savoir ce qu’il existait entre eux depuis un moment ca a enervé madame !!
Je suis un peu perdue aujourd’hui, j’avais fait dix pas en avant je recule d’autant. j’ai besoin de votre aide!
Je reste forte mais le doute s’empare encore de moi . je pensais etre guerie mais non , un simple appel fait basculer dans le noir tout mon etre ,c’est terrible.
Addiction !!! Addiction !
C’est çà le phénomène d’emprise…
Oui il vous faut sans doute de l’aide, des amis, et du courage !
Tenez bon !!!
Amicalement, Geneviève SCHMIT
Je rencontre donc un autre homme avec qui je pars m’installer tres rapidement mais ne parvient pas a oublier vraiment x. Ma relation dure six mois et va droit a l’echec j’y met un terme. Et la je decide d ‘envoyer un mail a x quelque part pour m’excuser de mes propos envers lui a l’epoque (assez virulent et mechant)et evidemment le lien est renoué il me dit qu’il ne m’a jamais oublié qu’il avait rencontre une femme qu’il avait quitté il y a deux mois etc.. on se revoit et hop c’est reparti. Sauf que je ne le voyais pas tout les jours et jamais le week end et que les soirs ou je ne le voyait pas il ne repondait plus au telephone me disant le lendemain qu’il etait crevé et s’etait endormi (a 7h du soir ca fait un peu tot ). Quand je lui demandais pourquoi on ne se voyait pas le week end il me disait que le travail lui prenait beaucoup de temps la semaine et que le week end il en profitait pour faire ce qu’il avait a faire. Un matin alors qu’il prenait sa douche je decide d’aller regarder dans son portable. La tout s’effondre il vivait une autre relation en parrallele meme sms meme facon de faire , en ecoutant sa messagerie meme questions de l’autre se demandant pourquoi a 19h il ne lui repond plus…je decide de le quitter. Quelques jours apres je le rappelle pour lui demander pourquoi il m’avait fait ca alors qu’il disait m’aimer, il me repond qu’il etait desolé ,qu’il n’avait pas voulu m’en parler car trop heureux que je sois revenue dans sa vie et me dit que cette femme il n’arrive pas a la quitter qu’il n’eprouve plus rien pour elle qu’elle lui sert financièrement pour payer ses achats par carte car x est criblé de dettes et a un interdit bancaire(et il dit avoir honte de dire ca)qu’elle lui a deja fait une tentative de suicide etc…il me dit en premier pars c’est mieux pour toi puis me dit si tu m’aimes aide moi bats toi a mes cotés (pour que j’arrive a la quitter)…
Bonjour Mokdad,
Oui, nous avons tous ici vécu des choses très similaires… finalement… les PN n’ont pas inventé grand chose… ils sont tous exactement pareils !!! (eux qui se croient si uniques…)
Pour ce qui est d’échanger ensemble par un autre biais, ça me semble difficile dans la mesure où nous pouvons difficilement nous communiquer nos coordonnées… 😉 Si Geneviève a une solution… je n’y vois pas d’inconvénient ! Sache en tout cas que je ne suis pas domiciliée en France Métropolitaine… ce sera donc plus facile par mail !
Sinon, je tâcherai d’être un peu plus présente sur ce forum et de t’accompagner comme je le peux !
Bon courage à toi,
A bientôt,
Mirilla
merci mirilla et merci a toutes les autres aussi car par vos commentaires sur votre vécu je suis arrivée a y voir plus clair. Meme si tout n’est pas encore gagné je pense que je vais arriver a m’en sortir et que l’aide du psy va aussi me faire avancer. Je pense qu’il est deja retournée avec son ex car plus connecté sur les sites, il sait qu’elle ne le laissera jamais et qu’elle acceptera toujours tout, la premiere fois ou je l’ai vu(quand j’ai decouvert son existence) j’ai eu en face de moi une femme anorexique hyper stressée avec des yeux exorbités (j’avais vraiment l’impression d’avoir une folle en face de moi)c’est la seule fois ou elle m’a parlé de x, et ca n’etait pas elogieux evidemment une rivale faut la faire fuir, elle me parlait de ses dettes des sites des infidelites en bref un homme noir, mais elle me disait je te le laisse j’ai assez souffert il m’a detruite…. bizarre ses mots dans sa bouche …aujourd’hui je me demande si elle est completement a sa merci ou si elle est aussi folle que lui ? J’ai juste regarde l objet du message qu’il m’a laisse sur le site de sortie, « consolée » c’est exactement ce que je pensais il voit que je suis inscrite a des sorties(donc je le fuis) et il essaie de m’atteindre du style tu t’es vite guerie tu m’aimais pas tant que ca ….je n’ai pas ouvert et l’ai jeté a la poubelle sans le lire vous savez quoi c’est bete a dire mais je suis fière de moi !!! j’avance. Je me suis demandée aussi si il fallait que je signale cet homme sur les sites ou il est inscrit pour arreter le massacre,je ne sais pas , je pense qu’il vaut mieux tirer un trait sur tout car ca risquerait de se retourner contre moi.
Bonjour Mokad,
Tiens bon en tout cas..Je suis actuelleement avec un PN depuis 3 ans..je le sais..j’ai tenté de le quitter à plusieurs reprises de le quitter..mais je reviens toujours..;je suis parfaitement consciente que je ne pourrais finir ma vie avec cet homme mais je n’arrive pas à m’en détacher…J’ai même eu une liaison avec un eutre homme mais cela n’a rien changé..j’ai fini par quitter ce dernier pour revenir vers mon PN…Bien sûr je souffre beaucoup mais je n’ai pas encore trouvé le moyen de faire définitivement un trait dessus…J’ai déjà raconté mon histoire sur ce blog…plus bas..Quand je suis au plus mal, je reviens régulièrement faire un tour ici, c’est la seule chose qui me fait du bien…
Alors, toi qui as eu la force de le quitter…ne le laisse pas revenir..tiens bon…c’est ta guérison et la promesse d’une vie meilleure..Même si je sais tout cela, je n’y arrive pas..
Bonjour,
Je continuerai à poster régulièrement ici parce que c’est important et précieux, mais dans les moments difficiles, si certaines personnes souhaitent échanger par mail pour éviter les rechutes et avancer ensemble, je vous laisse un mail, lesgraviers2001@yahoo.fr
nini31
Bonsoir zazounette , ce que tu écris me ramène a pas très longtemps en arrière c’est fou cette dépendance que l’on a , comme si ils nous envoutaient nous droguaient. cette incapacité a le quitter et lui donner une chance puis deux puis trois ,je l’ai connu aussi et je te comprend a trois cent pour cent. Je tiens bon ,j’ai fait ce qu’il fallait pour et aujourd hui je me sens comme « libérée » de quelque chose ..de quelqu’un ..difficile a expliquer mais je vais mieux ,beaucoup mieux. Il n’essai plus de m’atteindre ou de me contacter depuis 15 jours ,depuis en fait que je n’ai plus répondu a ses trois messages. je pense qu’il a compris que cette fois je ne reviendrai plus, l’acte qu’a commis son ex et quelque part officielle etait trop grave (pour rappel si tu n’as pas lu mon histoire ,j’ai voulu tenter d’aller chez lui pour parler ,vu qu’il continuait de me dire qu’il m’aimait, que cette femme il gardait le contact certes mais il ne faisait pas de mal…je suis arrivée evidemment elle etait la et m’a menacé avec un couteau pour que je parte,j’etais la rivale celle qu’il fallait eliminer de la vie de son seul amour , il avait bien manoeuvré, dieu seul sait ce qu’il a pu lui dire pour qu’elle en arrive a un tel acte.) Le chos passé et en parlant avec tout mon entourage j’ai commencé a sortir de ma « dependance » j’avais encore des doutes il etait fort pour retourner la situation a son avantage et me faire douter, mais j’ai tenu.Puis je suis arrivée sur ce site a force d’essayer de comprendre, et j’ai lu tout les commentaires, toutes ses histoires de femmmes des fois pire que la mienne mais qui faisaient toutes ressortir des hommes manipulateurs,pervers, sans scrupule,sans regret, vide de tout sentiment. Ce que j’ai lu m’a beaucoup aide zazounette, et je pense que si comme moi tu as atteri sur ce site pour raconter ton histoire c’est que quelque part tu redeviens lucide et que meme si tu n’es pas encore prete aujourd’hui je suis sure que tu es sur ce début de chemin beaucoup plus clair avec des fleurs, du soleil, des envies, de la joie, le chemin de la vraie vie ,pas celui ou il t’emmene et ou tu n’arriveras meme pas a marcher et te tenir droite tellement il sera jonché de pierres et de toutes choses qui t’empecheront d’avancer. Je sais que ce que je dis est facile quand on est pas prete mais tu as les capacités en toi pour y arriver , c’est pour ca qu’il t’a choisi parce que tu avais une force une générosité une ame , ne le laisse pas tout te prendre il ne le merite pas. Je viens tout les jours sur ce site pour lire de nouveaux commentaires, et comme celle qui sont sur la voie de la guerison ou guerie ,je resterai la pour t’aider si tu en as besoin et pour en aider tant d’autres malheureusement. N’hésites pas on est la !!!!
pas évident ni facile ce chemin , un jour je me sens librement libre un autre comme aujourdh’ui liée ENCORE par mes pensées à me poser telle ou telle question à me demander quand cela cessera ? j’ai eu des déceptions pleurer était suffisant pour effacer traces tristesse ou regrets mais là c’est une sorcellerie…
Tenez bon les filles ! Je me sens soulagée depuis quelques temps…sa compagne « officielle » m’avait appelée en plsine nuit, voulant savoir si j’étais avec lui…je l’ai rejointe devant chez lui, on a parlé (je m’en suis sortie depuis longtemps) je lui ai montré les messages ou photos pornos qu’il m’envoyait (disant que c’est moi la folle harceleuse). Je l’ai emmenée chez une autre proie, pour qu’elle constate que sa voiture y était bien, etc…pendant 2 ou 3 jours, je l’ai soutenue, lui parlant des PN…finalement, il l’a encore manipulée et elle m’a traitée de folle harceleuse jalouse, etc…ça m’apprendra à me lever en pleine nuit pour aider une fille !
Ce matin, j’ai croisé le PN dans le village. Il était avec un type que je connais. Ce dernier m’a dit bonjour, je lui ai répondu et le PN a aussi voulu me dire bonjour, histoire de sauver les apparences (c’est un notable)…ben je ne l’ai pas regardé, pas répondu, j’ai passé mon chemin, il n’existe plus…je me fiche de ce qu’il a pû raconter à l’autre type, ça a dû le mettre en rage et c’est ce qui compte.
Petite victoire sur moi aussi, je me sens bien !
toutes nos histoires sont similaires. Je m’étais aussi retrouvée face à son autre proie qui m’a sauté dessus un jour…
Laissons-les croupir dans leur monde pourri…
Bises,
Louve
Tu as bien fait de lui parler!
Même si elle n’agit pas tout de suite, elle le fera en connaissance de cause lorsqu’elle sera prête !!!
Tiens bon !!!!!!!!
Amicalement, Geneviève
Je crois que j’aurais mieux fait de me tenir loin de tout ça…
Je les ai croisés en voiture, lui l’air narquois, elle l’air triomphant…j’avais oublié qu’elle dépend financièrement de lui, payée à ne rien faire…sans lui elle retourne là d’où elle vient.
Après tout ce qu’elle m’a raconté, les crasses, les doutes, les coups en douce de la part de l’autre fille, j’hallucine…
Ce qui fait mal malgré tout c’est d’avoir voulu l’aider et de passer encore une fois pour une folle…enfin dans leur monde, pas dans le mien…
Déçue d’avoir été le dindon de la farce en fait…à ne plus faire, jamais…j’avais retrouvé la paix depuis pas mal de temps et c’est une sacrée piqure de rappel.
Ces gens ont besoin de décharger leur folie et leur monde malsain sur un bouc émissaire…plus jamais ça !
Le plus dur est de me sentir vraiment seule face à ces gens…
Bises,
Louve
Bonjour,je me retrouve dans ce ce que je iens de lire,voici mon histoire.Il y a trois ans ,inscrite sur un site de rencontre je fais la connaissance de x on parle puis decidons de nous rencontrer. Pas vraiment de déclic mais un petit quelque chose inexplicable comme une attirance et voila que commence une relation qui a duré 4 mois. Il m’avait dit qu’il était inscrit sur un site ou il s’etait fait des amis et surtout amies virtuelles et m’avait demande de m inscrire aussi. J ‘etais plutot contre cette idée mais je me suis dis allez essaie…en fait certes c’etait un site pour parler forum etc..mais ca restait aussi neanmoins un site de rencontre. Je me desinscris et lui demande d’en faire autant, il me dit que non qu’il ne fait rien de mal juste parler et plaisanter …plaisanteries assez chaudes avec des femmes. Pour moi c’est intolerable, il me dit qu’il m’aime que je suis la femme de sa vie qu’il veut un enfant ..mais que des fois il ressent UN VIDE et que ce site le comble. Je le met au pied du mur en lui disant que je le quitte puisqu’il n’entend rien ,il me repond que quand on le met au pied du mur il fait l’inverse et qu’il fallait lui laisser le temps. trois jours plus tard il me dit tu vas etre contente je me suis desinscris.Horreur en verifiant je me rendais compte qu’il s’etait effectivement desinscrit mais reeinscrit sous un autre pseudo. Pour moi c’etait stop ,plus de confiance, j’arrete la relation et ne veut plus rien entendre,il a essaye de me recuperer pendant deux mois puis s’est arrete et j’ai rencontre quelqu’un. La suite arrive…
Bonsoir louve , comme je te comprend si tu savais !
Passer pour une folle , une grande malade, et j’en passe ..j’ai connu aussi et je suis sure qu’il continu encore aujourd’hui et continueras encore et toujours avec d’autres.
Ce sentiment de vouloir aider une victime je l’ai fait moi aussi et c’est la seule fois ou j’ai pu parler avec son ex sauf que je pense qu’au stade ou elle en est c’est irrécupérable.
Comme toi je me suis faite agresser et comme toi on se sent salie sans pouvoir reprendre le dessus sur eux , ils sont dans leur monde c’est impossible de leur faire entendre quoi que ce soit. Et comme toi aussi j’avais la paix depuis 10 jours et hop il refait surface pensant que peut être j’aurai réfléchi ou ravaler ma fierté et enfin accepter qu’il puisse garder le contact avec son ex …ce qui m’affole c’est qu’ils n’ont même plus la notion de dégât et de gravité des actes qu’ils engendrent (une ex sous emprise qui défend son territoire et qui agresse par ex) il a osé m’écrire qu’il ne laisserai jamais personne diriger sa vie ou dire ce qu’il doit faire ou pas!
Je lui ai juste répondu : « reste seul ou reste avec ton ex ca évitera de faire du mal a d’autres personnes ».
Rien n’est facile avec eux tout est si noir quand on se penche et pourtant ils ont réussi a nous rendre dépendante.
Cet après midi je me suis posée une question: je me suis demandée s’il revenait et que je le reprenne, essaie d’imaginer…ce qui m’est venu a l’idée c’est que oui je retrouverai ce coté tactile et affectueux qui me manque …mais après une fois ca apporté qu’est ce qu’il me reste ….rien d’autre d’assez positif et assez fort pour rester.
Il a pris un personnage affectueux et attentionné (ce qui m’a toujours manqué en fait) pour m’avoir et a réussi mais ce n’est qu’un personnage qui a enfilé un costume rien d’autre
… oui, ce n’est qu’un personnage qui a enfilé le costume d’un autre… et je dirais même d’un fantasme.
Geneviève SCHMIT
mon fantasme maintenant loin de personnage est de de me transformer en femme invisible juste pour voir quel costume il va enfilé avec sa nouvelle proie médecin installée à son compte jamais mariée pas d’enfants plus de 50 ans elle a trouvé le prince charmant tant attendu, lui a 67 ans ses stratégies devraient êtres irréprochables il ne peut et ne doit prendre aucun risque trois divorces ! un 4ème c’est la mise à nue pour lui non? peut être que oui peut être que non.
Bonjour Rosa,
Ce fantasme bien compréhensible est toujours un lien que vous concevrez …
Affectueusement , Geneviève
j’aimerais tant me débarrasser , dissoudre, couper ce lien pesant et fatigant.
Coucou tout le monde ! je tiens toujours le bon bout,malgré sa tentative d il y a quatres jours ( j’ai quand meme répondu a son message mais avec beaucoup de virulence )je tiens bon , il ne m’aura plus ! par contre j’ai besoin d’un conseil; je suis inscrite sur un site de sortie et j’en avais donc une de prevue le 31 mai qui a été reportée au 9 juin, mon souci est que ce PN s’est aussi inscrit a cette sortie ! Par message il y a 4 jours je lui ai donc dis « que je n’irais jamais dans les sorties ou il est inscrit et qu’il n’avait pas a venir sur les miennes » a l’heure d’aujourd’hui il est toujours inscrit, donc ma premiere intention est de voir s’il va maintenir son inscription et si oui je me désinscris a la derniere minute . Qu’en pensez vous ? Que feriez vous ? De toute facon je n’ai pas envie et n’ai peut etre pas encore toutes les capacités pour l ‘affronter. Mais ce qui m’embete dans cette histoire c’est que j’espère qu’il ne va pas s’inscrire sur toutes les sorties ou je vais parce que la ca serait vraiment pour m’empecher d’avancer quelque part (parce que pour pouvoir me voir il n’a pas besoin de s’iscrire a des sorties il sait tres bien ou je suis et les heures a laquelle je rentre) Donc que faire si jamais il agit ainsi ? Un signalement sur le site ? je n’ai pas non plus envie de rentrer dans ne guerre qui risque de me retomber dessus apres.
Hello Mokdad,
On a vêcu des choses sacrément similaires !!
Un jour, il m’avait aussi dit « elles me font chier toutes ces bonnes femmes…si ça continue, je vais tout arrêter et être seul… » maintenant ça me fait marrer quand je me rappelle de tout ça…à l’époque je lui avais dit « OK, casse avec tout le monde, bon vent, assume un peu ta débilité »…évidemment un PN ne lâchera jamais personne…se retrouver seul serait sa mort.
Lui aussi se flattait de sa liberté, de n’avoir de comptes à rendre à personne (tout en agissant à l’inverse avec ses mensonges) puis en jurant fidélité à tout le monde, mêmes fausses promesses…pendant 4 ans j’ai été l’un de ses jouets. Oui, les femmes sont des jouets pour les PN, remisées au placard un certain temps puis repris quand l’envie leur prend…
Evidemment, il y a un manque en nous, c’est une drogue. Mais au bout d’un moment, on choisit de ne plus replonger…l’attention, le côté tendre qui nous manque tant, on sait bien que ce n’était qu’illusion et que ça ne durera qu’un temps avant une nouvelle descente aux enfers.
Je suis libérée, je revis, je suis pleine d’énergie. Je suis allée me baigner à la mer, j’ai dîné seule au resto, pour mon job et qu’est ce que j’étais bien, seule !!
Le monde du PN ne m’intéresse plus, je ne veux plus entendre parler de lui. Qu’il continue sa folie, ce n’est plus mon problème. Les états d’âme de ses autres proies ne me concernent plus…
La page est tournée pour toujours et je me sens légère, en accord avec moi-même…
Bises et courage, ignore-le pour toujours, ce n’était qu’un fantôme qui te hantait.
Louve
Ah oui, j’oubliais : je lui ai demandé je ne sais combien de fois s’il réalisait le mal qu’il faisait à toutes les femmes.
Réponse : ben tout le monde y trouve son compte. Là j’avais halluciné, lui rappelant que ses 2 autres proies dépendent de lui financièrement, pompent tout le fric qu’il distribue allègrement. Je lui ai aussi rappelé que je n’avais jamais rien accepté ni demandé. J’ai fini par lui dire qu’il agit avec les autres comme avec des prostituées, me demandant où est le coeur là-dedans.
Finalement, il a décrêté que je l’avais pris pour un objet sexuel, Lui ! Ca m’a scotchée, c’est lui qui m’a fait basculer dans son monde pervers, porno, gods, mises en scène…avant lui je n’ai jamais eu une sexualité tordue…dire que je prenais ça pour de l’amour, comme une révélation !!
Vaut mieux en rire maintenant….
Rebises,
Louve
Gonflé le salaud !!!
Oh oui !!! De la pire espèce, un PN en puissance…
Projeter sur l’autre ses travers, sa négativité, ses vices…il va étouffer de ne plus avoir sa tête de turc ou va passer ça sur une autre proie…ce n’est plus mon problème.
Les derniers sursauts de son monde dans le mien n’ont fait que vérifier tout ce que j’ai compris.
Chaque jour j’ai une bouffée d’énergie terrible, positive, comme si toute la torpeur de 4 ans d’enfer était partie d’un coup. J’ai une sacrée envie de vivre et c’est génial !
Je suis redevenue moi, plus forte et j’ai retrouvé mes valeurs.
Le chemin, un vrai parcours du combattant, a été long. Tout ça pour dire à celles (et ceux) qui sont encore sous emprise de définitivement couper tout lien. Il faut du temps mais on y arrive !
Bises,
Louve
merci Louve!
Bonjour,
Je vais vous raconter mon histoire avec un PN.
Vos commentaires sont très intéressants et aujourd’hui je sais que j’en suis enfin sortie.
J’ai vécu 20 ans avec un PN, au début tout beau, j’ai eu une première fille avec lui et puis très vite j’ai sombré. Je ne savais pas pourquoi, je me sentais aller de plus en plus mal. Puis j’ai eu une deuxième fille avec lui et psychologiquement je me sentais toujours plus mal. Personne ne comprenait et moi encore moins. J’ai eu huit ans après notre rencontre de la tension arterielle sans raison apparente, sauf un était de plus en plus dépressif. Mon médecin m’a indiqué une analyste et j’ai commencé une analyse. J’ai mis tout cela sur le compte d’un rapport difficile avec mon père, mais je me soustrayais toujours concernant les questions sur mon conjoint. Et pourtant je sentais qu’il y avait des choses qui « clochaient ». Sexuellement déjà j’avais l’impression qu’il voulait m’emmener vers des pratiques qui ne me convenaient pas. Et puis je ne sentais jamais de tendresse et ça me manquait beaucoup. Lorsque nous avions des rapports sexuels j’avais remarqué qu’il se mettait les doigts dans ses fesses et se sentait les doigts ce qui lui procurait beaucoup de plaisir. Tout cela me perturbait mais je l’occultais.
Et puis le temps a passé, mon analyse m’a apporté beaucoup mais pas encore au niveau du couple, plutôt me retrouver personnellement. Pour lui, j’étais une névrosée qui avait un problème, ce que j’ai pensé durant des années.
Et puis il y a eu une tromperie dont je me suis rendu compte au bout de 9 ans. Il m’a dit tout de suite couper court à cette relation, que de toute façon il ne l’aimait pas, mais m’a fait comprendre que sexuellement elle lui faisait des choses que je ne faisais pas et j’ai eu la pression. J’ai essayé de faire mieux, d’être plus innovante. Et puis je me suis fatiguée et suis rentrée dans une phase de protection ou je pensais me détacher de lui en étant plus distante. J’avais mes filles, mon travail et je tournais autour de ça, ayant envie de partir sans y parvenir. Le lien est fort avec ces personnes là.
Et puis il y a eu une autre tromperie découverte et là il y a eu le début de la prise de conscience.
Il m’a dit l’aimer, j’ai pris une énorme claque et j’ai passé une période de passion avec lui, me mettant en quatre sexuellement pour lui plaire. Il m’a avouer être scato et j’ai suivi dans ses délires. J’ai voulu lui faire plaisir, à lui mais pas à moi car cette pratique ne me convenait pas. Et puis il a commencé à me parlé échangisme, triolisme etc… J’ai toujours refusé me sentant incapable d’aller jusque là. Et puis au bout d’un an, lasse de me donner à fond en ayant le sentiment de ne jamais faire assez, j’ai commencé a vraiment pensé partir. Fin 2010 j’ai pris ma décision et lui ai annoncé que je souhaitais le quitter. Et là grande dépression pour lui. Durant un mois il est resté couché sur le canapé, en arrêt maladie, enfermé dans la maison. J’étais en recherche d’un appartement. Et puis il s’est réveillé et à commencé à ce mettre activement sur internet à la recherche de femmes, alors que j’étais toujours dans la maison et tout ça devant mes yeux. Cela a duré 3 mois jusqu’à ce que j’ai mon appartement. Je suis partie mais n’arrivait pas à me détacher de lui. Et puis le contact est revenu, je me doutais qu’il avait vécu de tout depuis mon départ, et bêtement je me suis dit qu’il avait vécu ce qu’il avait envi de vivre depuis longtemps et que peut être il en avait fait le tour et reviendrait vers moi plus « normal ». J’étais partie début mai 2010 et fin août 2010 nous tentions un rapprochement. Il me disait que j’étais la femme de sa vie (il me l’a souvent dit) et j’y ai encore cru.
Il m’a demandé de revenir tout de suite chez nous, mais j’étais sur la réserve et souhaitais rester pour le moment chez moi, cela me semblait possible de nous retrouver de cette manière pour le moment surtout si il y avait vraiment de l’amour comme il le disait.
Et puis fin décembre il me fait tout un cinéma un soir : on se parlait quelques fois, lorsque nous étions chacun chez soi, sur msn et ce soir là il coupe court à la conversation, me dit qu’il va manger (il était 18h30) ne met pas le son disant qu’il ne fonctionnait pas et coupe msn. Je sens tout de suite le coup fourré. Un peu plus tard je prends ma voiture et vais chez lui (encore chez nous) et là il y avait une autre femme. Il me fait son grand numéro de comédien en me disant que c’est très bien ainsi, qu’il était sûr que je viendrais et que cette personne lui convient sexuellement.
Je suis partie sans colère en me disant qu’il me fallait ça pour ouvrir les yeux, mais la manière était pitoyable.
Depuis j’ai coupé les ponts, seul moyen de lui faire prendre de la distance, malgré un début de message envoyé du style « si je n’avais pas honte d’être ce que je suis réellement et si tu m’avais accepté tel que je suis nous aurions pu être heureux ». Après ce message je lui ai dit que je l’avais démasqué, qu’il était un pervers et que plus jamais je ne rentrerai dans son jeu, que je ne voulais plus jamais n’être qu’un « trou ». En fait je pense qu’il a essayé de me retenir encore tant qu’il ne savait pas si la nouvelle allait le suivre dans ces exigences sexuelles.
Maintenant qu’il sait que je l’ai démasqué, il me dit être plus heureux sans moi et être sorti de mon emprise psychologique. Elle est bien bonne celle là!! Voilà comme un PN sait retourner une situation.
Et puis après notre séparation en décembre ma plus jeune fille de 15 ans a parlé, l’été dernier elle a vécu l’enfer durant la période ou elle était avec son père. Un défilé permament de femmes et un soir ou elle était chez lui avec 2 copines à elle, il est venu avec une femme et un couple. La femme éméchée a discuté avec ma fille et ses copines, lui disant que son père était un « bâtard ». Puis le PN a demandé aux 3 jeunes ados d’aller dormir sous la tente dans le jardin. En fait il voulait être tranquile pour faire une partouze. Sauf que m’a fille et ses copines ont tout entendu. Autant vous dire qu’elle a fait un tour elle aussi chez le psy pour vider son sac.
La semaine dernière j’ai reçu un appel téléphonique (n° masqué) d’un homme me demandant si je faisais des photos de charmes me donnant le nom d’un site. La peur m’a prise le connaissant et je suis allez voir le site et là je l’ai vu en photo avec sa nouvelle compagne en exhibition sexuelle.
Voilà il a trouvé une pauvre nouvelle victime prête à tout pour le garder cet homme si bien, si gentil…
Heureusement maintenant je parle, moi qui ai gardé le silence durant des années, m’enfermant sur moi-même, me détruisant, ayant honte pensant que j’était anormale et parano comme il me disait « je voyais le mal partout ».
je me fais aider par une psychotérapeute et aujourd’hui je sais que ça n’est pas moi le monstre.
Aujourd’hui il me dégoûte mais son emprise est toujours dans ma tête, je le sens encore. Dur de ce défaire d’une telle expérience.
Mais la vie continue et elle est bien plus équilibrée maintenant. Je reprends goût à la vie, je fais des sorties intéressantes, je lis je reprends des activités que j’avais abandonné depuis longtemps.
Et puis mon entourage commence à ouvrir les yeux aussi par rapport à ce que j’ai vécu.
Aujourd’hui je suis sorties des griffes de cette horrible personnage, vide de sentiments, d’amour, de tendresse.
Le PN est vide de tout, il me fait penser à un animal qui n’existe que par ses pulsions.
Pour ceux qui doute sur Je pense que l’aide d’un psy est essentielle pour arriver a décrypter tout ce mécanisme. Les témoignages et certains sites internet sur le sujet mon aussi bien aidée.
Je le prends aussi à la légère et préfère en rire cela me permet de prendre de la distance même si je suis animée par la colère de m’être faite avoir durant des années.
Vous êtes informés de mon histoire et j’espère qu’elle pourra aider celles et ceux qui doutent encore sur leur propre histoire.
J’ai lu votre histoire. J’étais quant à moi une des maitresses d’un tel homme. Cette histoire a duré quinze ans avec, faux documents à l’appui, un divorce en cours d’avec sa femme.
J’ai fait comme toutes : ce qu’il voulait. Il m’a prostituée et deux fois vendue à d’autres hommes sous sa haute surveillance. J’en vomis encore.
Tout comme vous, je suis allée voir des spy et petit à petit… mais il faut du temps pour accepter qu’on a été abusée.
Il avait plusieurs maitresses.
Quand j’ai eu sa femme au téléphone pour comprendre, j’ai entendu que la victime, c’était lui et que c’était à cause de moi qu’il agissait de la sorte; j’étais, moi, la perverse qui le forçais à des déviances sexuelles et à des violences.
Je n’ai pas eu d’enfant avec lui: par deux fois, j’ai subi des IVG pendant lesquelles j’étais seule évidemment.
Plaignez les femmes qu’il va rencontrer car si vous vous en êtes sortie: il trouvera d’autres proies et reproduira ce comportement.
Prenez soin de vous et de vos enfants. Vous n’avez pas de problème. C’est lui qui a un problème.
Mon livre témoignage raconte la même histoire que la vôtre avec des viols, une tentative « d’accident », des violences physiques et j’en passe… Et quelqu’un d’impuni parce que je n’ai fait que des mains courantes pour violences et que j’ai vécu dans le silence et dans la honte.
http://claudevent.blogspot.com/2010/12/le-pervers-narcissique-temoignage-par.html
bjr moi je vie le meme calvaire depuis presque cinqs annees avec mon amant qui est marier avec trois enfants mais c est sont deuxieme mariage donc deja un divorce et il trompe deja sa deuxieme femme je l ai rencontrer via un tchat on fait connaissance pendant deux mois par sms puis on ce rencontre a ce moment j avais des doutes si j aimais encore m mari j etais pas bien, puis je suis vite tomber amoureuse de lui, il en a profiter ma fait souffrir au plus haut point pendant deux annees, j ai pleurer, je mangais plus, je dormais plus, puis il ma fait des sales coups poser des lapins, il ma meme menacee fait du chantage affectif; mame un jour, menacee avec un objet pointu a la gorge et malgrer tous sa je restais il avait les mots pour me faire rester, puis il y a eu pas mal de ruptures venant de moi car il ce foutais de ma g…. trop souvent,et la j ai eu un declic; je me suis dit il est pervers manipulateur une sexualitee borbide, des delires incroyables niveau sex il veut que je realise un plan a trois mais avec une autre femmme et qui etais une de mes amies pas avec des autres hommes veut pas partager dit il en plus il est egoiste il ne pense qu a lui, puis sa ete de s inscrire sur des sites libertins il me prenais en photo mon sex mes seins des petites videos qui montrais sur les sites, qu elle conne je suis,puis il voulais realiser du sex a quatres , l uro, et tjrs ds ma voiture jamais a l hotel sauf au debut deux trois fois sur cinq ans, puis maintenant je lui rend la monnaie de sa piece je suis en train de me venger du mal qu il ma fait, je lui ai dit il ma traitee de rancuniere; de mechante, je lui fait en sorte la meme chose qu il ma fait subir je le largue et monsieur revient a la charge cherche a me revoir, me demande si j ai rencontrer nquelqu un d autre ect…. JE LUI JETTE MON VENIN POUR L INSTANT DS SA SALE G;;;; DE PETIT PERVERS ET IL ME DISAIS JE N AI JAMAIS EU PERSONNE D AUTRE QUE TOI PFFF C EST CELA BIEN SUR quand je reguardais son msn, il y avait des contacts feminins different chaques jours et comme par hazard je lui en ai fait part il bloque son msn j avais tous compris je suis sur que je suis pas la seule et la je l ai encore larguer j ai fait silence radio et il me le reproche alors qu il sait que c est terminer il veut encore voir son pouvoir sur moi si je l aime tjrs il le sait il en profite et me prend pour acquise mais cette fois je me laisserai plus embobinee il a voulu me revoir voulais gouter a ma chatte comme il dit si bien j ai dit non qsue de toute facon je me trouverai nquelqu un de bien bientot et il devient fou quand je lui repond sa je ne suis pas sa proprietee il est marier qu il me foute la paix j ai decider de ne plus lui repondre terminer mais je souffre a un pont que j ai envie d aller trouver sa femme pour lui dire qui il est et ce qu il fait car encore une chose il ma menacer de ce suicider et d aller raconter tous a m mari si je le trompais car il sait ou j habite donc la aussi j ai peur et oui c est de ma faute j aurai pas du succomber a la tentation je culpabilise a mort et je pleure tous le temps j en peut plus
Je viens de lire votre histoire, elle est pitoyable et ressemble beaucoup a ce que nous avons tous et toutes vécu auprès de nos PN, que c’est dur pour moi de revenir sur ce blog et me remémorer tout ce vécu et les étapes qui ont suivi, tout comme vous je me suis dégoutée moi même de ce que j’étais devenue: Pantin manipulé par un être immonde avide de sexe pervers n’étant jamais satisfait et demandant toujours plus et plus, manipulant les mensonges et les vérités à sa convenance sans jamais se remettre en question, ils détiennent LA vérité et se prennent pour des êtres supérieurs voire pour dieu tout puissant……. J’ai aussi provoqué la rupture en me nourrissant de ces actes et de ses mensonges que je découvrais tous les jours sur son ordinateur, j’avais besoin de tous cela pour ouvrir les yeux, je l’aimais tellement…… Puis je suis partie, j’ai gouté à ma liberté retrouvé et surtout à ma DIGNITE, comme c’est agréable de se promener dans la rue la tête haute et d’être bien avec moi. Je suis passée par toutes les étapes, le chagrin ( et oui les personnes qui sont passés par là me comprendrons ), le doute, la dépression, la colère ( c’est l’étape ou l’on reprend conscience et l’on court vers la guérison), la reconstruction et c’est bien là que ça prend le plus de temps mais quand on y arrive croyez moi la vie vous semble merveilleuse. Deux ans que cette histoire est terminée, et deux ans que je pense encore à cet homme, non je n’éprouve plus rien que du dégout pour lui mais ne peux m’empêcher de penser à tous les moments merveilleux que nous avons passés ensemble au début….. J’arrive à couper court en me remémorant les dernières années et je me dis que c’est la meilleur chose que j’ai pu faire pour moi, car c’est un malade, mythomane pervers, bref incurable psychopathe.
he bien, moi c est terminer je lui ai dit que j etais degoutee et que j avais plus envie et depuis plus de nouvelles, je me suis dit il a surrement trouver une autre proie et pigeonne pour accomplir ces debilitees je lui ai dit que je changais de numero et aucunes reactions de sa part donc il s en fout, il na plus rien a tirer de moi vu que je me laisse plus faire comme au debut, je lui ai dit mes quatres veritees en face il a voulu me revoir ma fixer un rendez vous j ai accepter mais san pourtant i aller et il ma poser un lapin au dernier moment voila comment il fonctionnais avec moi me prendre poiur une conne mais mnt fini il sait que je ne l aime plus il me degoute mais j ai tjrs peur qu il revienne me hantee il sait ou j habite ou je travaille et connais mon face book mais si il a quelqu un d autre il me laissera tranquille je verrais bien
Merci à Vera pour son témoignage…De mon côté, j’ai beaucoup de chance pour le moment puisque ses mensonges et son comportement m’ont rapidement mis mal à l’aise. En faisant quelques recherches, je suis tombée sur tous ces articles concernant la perversion narcissique.
Il m’a recontactée récemment et ne s’est jamais montré aussi tendre que maintenant, j’ai vraiment peur du « coup fourré » et j’ai vraiment peur d’être « harcelée » par ce type. J’espère seulement que tous les pervers narcissiques n’arrivent pas jusqu’à harceler leur victime « à vie ». Je n’ai qu’une envie, qu’il oublie rapidement que j’existe…
Mon dieu que ca fait peur ses similitudes d’agissements !!
Je lis et relis ces posts et j’ai relu le tien véra et comme toi quand j’ai découvert qu’il avait une vie parallele avec une femme (son ex )il n’arretait pas de me dire « ne t’inquiètes pas il ne se passe plus rien depuis longtemps » ou « je recupére et règle ce que j’ai a regler et je viens vers toi » puis certains soirs ou je l’appelais , personne ne repondait, ou messagerie , ou il répondais mais voix bizarre « je suis juste fatigué disait il « puis il raccrochait et evidemment a chaque fois que j’ai senti quelque chose de bizarre je sautais dans ma voiture pour aller voir chez lui….et evidemment chez lui il y avait qui ..son ex.
Et la phrase qu’il me disait etait « je savais que tu viendrais » comme ce dimanche ou son ex m’a agressé , une heure auparavant il parlait avec ma mère qui voulait comprendre ce qui se passait , il osait parler avec son ex a coté sans aucun scrupule ,je l’ai compris ca r quand ma mere me l’a repassé au telephone sa voix n’etait pus la meme comme gêné par quelque chose,je lui ai dit « je te derange tu n’es peut etre pas tout seul » il m’a repondu « non il n’y a personne » et j’ai entendu une voix qui disait « si si je suis la » c’etait son ex et rebelote et c’est ce qu’il voulait et c’est ce que j’ai fait j’ai pris ma voiture et y suis allée.
Ce jour la a ete le dernier jour ou je l’ai vu et le jour ou elle m’a agresse avec son couteau . et la phrase qui l’a dit quand il m’a vu arriver etait « je savais que tu viendrais » En fait tout etait prémédite calculé je ne dis pas que l’acte qu’elle a fait aussi mais tout ete mis en scene par un chef d’orchestre et ce n’est que maintenant que je le vois.
Laisse le croupir dans sa vie glauque…encore une fois, je me répète : mêmes agissements…coups de fil où il n’est pas seul, dit qu’il est seul et évidemment on entend une autre fille qui toussote ou rigole…chez lui, c’est une ronde de proies qui vérifient ses mensonges…affrontements en direct…un soir une autre fille a débarqué comme une furie, m’a agressée, à tout cassé chez lui…ça a fait bander cette pourriture (pardon d’être aussi crue) C’est ce qui les fait vivre, ces situations hallucinantes, alors une fois de plus, je le dis : coupe tout contact, récupère ta dignité (je me demande comment j’ai pû agir comme ça si longtemps…)
Bises,
Louve
Depuis 6 mois des sms pour me dire qu’il pense a moi, qu’il a envie de moi, qu’il fait l’amour avec moi en pensées! et la un aveu: il a fait venir une jeune étudiante étrangère qui dort dans son lit, mais qu’il ne touche pas! Ah un esclavage moderne. Voila ce que c’est des PN de plus de 60 ans!
Par quoi commencer ? Tous les jours depuis que je l’ai quitté je me répète que je suis heureuse ,tellement heureuse !! Détendue pas stressée , je revis enfin …..
Je l’ai connu il y a 20 ans , j’ai 49 ans et lui 65 ans … Ces années ont été très fatiguantes ! il y a eu de bons moments mais quand ça allait trop bien il fallait qu’il détruise tout , alcoolisme je suis allée au groupe des alcooliques anonymes en cachette pour comprendre son problème et puis au groupe alanon pour savoir gérer et comprendre ses excès ; trop gentille j’ai été trop gentille …Nous avons eu 2 beaux enfants qui sont ado maintenant , il m’a dit que s’il buvait c’était de ma faute car lorsque j’étais enceinte, le soir il buvait car nous ne pouvions pas avoir de relations sexuelles ….J’ai supporté son alcoolisme pendant des années et au fil des années je les haîs. Il critique tout le monde , il est mauvaise langue il a essayé de faire le vide autour de moi , il m’a manipulé + d’une fois , je me suis disputée avec mon père à cause de lui ….Il veut tout contrôler et j’ai pensé pendant longtemps qu’il m’était indispensable que je ne pouvais rien faire sans lui sans son aide , c’est lui la tête pensante de la maison ! ce sont ces propos ! il a voulu créer une dépendance vis à vis de lui ! mais je suis capable de faire pleins de choses , de créer , d’entreprendre , j’ai repris confiance en moi , j’ai tout quitté il y a 6 mois ça été très très difficile de le quitter même si je ne l’aimais plus depuis longtemps ;j’avais peur de lui faire de la peine !!! les enfants n’ont pas voulu venir avec moi ; nous sommes en contact très régulièrement … La seule solution est de couper les ponts !Même lorsque je l’entend au tel ou bien si je vois son N° de tel s’afficher ,j’ai le coeur qui bat très fort je suis anxieuse …On ne sais jamais comment il va être : le gentil ou l’odieux et le tout puissant ?
Pourquoi ai je attendu ttes ces années ? Que de temps perdu ! J’aurai tellement de choses à raconter aujourd’hui , j’ai réussi à tourner une page ! pas tout à fait puisqu’on n’a pas encore divorcé mais le principal c’est que je ne le vois plus !
Bonjour,
Voici bien longtemps que je ne suis pas venue témoigner sur le site.
J’ai quitté le « taré » il y a un peu plus d’un an. J’ai vécu une année d’enfer, crachant tout le mal qu’il m’avait fait, n’étant plus capable de faire les bons choix pour moi, exangue et vidée de ma substance jusqu’à la dernière goutte. Plus aucune confiance en moi, dépression, jusqu’à être hospitalisée pendant 3 semaines…
Et puis, j’ai vu les choses autrement. Une psychiatre m’a dit : ne vous demandez plus pourquoi vous avez supporté tout cela, mais pourquoi vous avez enfin voulu sortir de ce schéma.
Depuis, je retrouve mes forces, je crois en moi, je refuse d’être « utilisée » et surtout j’ai de nouveau envie de faire confiance à un homme.
Avec le recul, je ne peux que vous inciter à écouter cette petite voix qui vous dit « ouvre les yeux, tu n’es pas heureuse. Tu n’es qu’un jouet pour lui, un hologramme, un objet interchangeable. Rends-toi compte que tu es à sa merci, attendant que ce monstre soit disposé à t’accorder un peu de son temps, non pas pour de l’offrir, mais pour se nourrir de toi, sans jamais rien donner…il ne fait que prendre. Alors cours, cours, et surtout ne te retourne pas ». LA VIE EST TELLEMENT PLUS BELLE SANS LUI.
Je conseille à toutes le livre : « Femmes qui courent avec les loups » de Clarissa Pinkola Estès. Un livre qui vous donnera la force de courir vers le bonheur.
Amicalement
Karine
Bonjour Karine,
Bravo à toi.
Oui, il est très difficile d’écouter cette petite voix. Pourtant il est tellement vrai que c’est moi qui donne tout dans cette relation. Le boulet se laisse totalement prendre en charge avec des excuses toujours bonnes !
Tant qu’il arrive à maintenir le doute, avec son discours paradoxal, il est difficile de choisir. On a bien souvent la crainte d’être des paranoïaques.
Mais l’élément déclencheur peut-être effectivement de se poser la question si la relation nous satisfait, et si nous en sommes heureux/ses.
Le plus difficile est de se sortir du doute.
Bonne suite à toi.
Amicalement,
Marie-Agnès
Bonjour,
Hier mon conjoint a repris des entretiens individuels avec le médecin psychiatre qui connaît notre histoire.Ce matin mon conjoint m’a adressé un mail:il écrit »concernant le pervers narcissique,le médecin n’a jamais entendu parler de ceci.Il dit que cette appellation n’a strictement rien de médical et que trés probablement,il s’agit d’ouvrages de vulgarisation qui font le bonheur de quelques auteurs et éditeurs sans fondement scientifique » .
En quelques mots, depuis septembre je suis en profonde dépression,suite à un KC du sein qui a été traité début année 2010.
Ce n’est pas le KC qui provoque ma décompensation,mais bien mon histoire antérieure,des couches de stess qui s’empilent et qui affectent mes défenses naturelles.
Depuis 35 ans je partage un quotidien trés lourd auprés d’un conjoint: pervers nacissique? alexithymique? »une âme de glace » ,je ne sais pas et peu importe,le plus important pour moi est de me reconstruire avec des fondations solides.
« Femmes qui courent avec les loups »de Pinkola Estes m’accompagne actuellement
Bonne journée à tous.
Bonjour Chantal,
Et bon courage à toi..En tout cas, je suis de tout coeur avec toi..tiens bon !
Courage Chantal ! Vous n’êtes pas seule. Je vous souhaite sincèrement un bon rétablissement. Ceux qui dénigrent l’appellation n’en ont pas rencontré. Eh oui, il y a des gens qui ont de la chance, tout simplement.
Portez-vous bien, nous comprenons.
Merci à vous Claude et Karine… vos messages me touchent et me renvoient à une réalité nécessaire… Je crois aimer encore beaucoup trop la vie pour ne pas rebondir et je ne lui laisserai pas mon âme… !!! Je crois que j’ai encore beaucoup de mal à « l’accuser » d’être malade… la culpabilité étant une de mes meilleures compagnes ! Le temps fait son oeuvre et j’ai confiance en lui (et en moi malgré tout !!) Belle Année 2011 à vous
Sur les conseils de Geneviève, je viens ici “déposer mon fardeau”…
Par quoi commencer pour que vous ayez le courage de me lire jusqu’au bout ! Ceci est plus un exutoire qu’autre chose et peut-être que je trouverais parmi vous un peu de force et de réconfort… Je suis aujourd’hui sous l’emprise d’un PN… moi qui tenait tant à mon indépendance… moi qui avait tant de rêves… moi qui me croyait si forte… Comment dire… je n’ai jamais eu beaucoup de chance en amour et je pensais avoir fait le tour du plus mauvais… Je m’aperçois que rien ne sera plus jamais pareil après lui…
Je vais tenter de retracer mon histoire… à qui voudra bien la lire… et peut-être m’aider par quelques mots ou conseils…
J’ai rencontré R il y a presque 3 ans… à 35 ans passés, c’était enfin l’homme de ma vie, celui qui avait bien voulu creuser un peu plus que tous les précédents… celui qui était fière de mon statut de femme active et indépendante… Très vite, j’ai débarqué avec mes valises… me délestant (déjà à l’époque) de beaucoup de mes petits objets et manies de célibataire… mais quelle importance… nous avions tout pour être heureux…
D’abord j’ai découvert qu’il avait menti… sur son âge… 15 ans de différence au lieu d’une petite année… c’est déjà fort de café… ensuite bien sûr, il avait donc omis d’évoquer ses enfants… “2 grandes filles qu’il ne voit que très peu, parce qu’il l’a décidé pour préserver sa vie personnelle et surtout Nous…” (ce sont ses mots…)
Première et 2ème “hic” pour moi… Mais nous nous aimons tellement…
Ensuite… des photos et petits mots d’une ex (pas la mère de ses filles mais celle qu’il a connu juste avant moi), conservés précieusement dans une petite boîte… dont il ne s’est jamais séparé… et comme par hasard… la seule dont il ne parle jamais… et puis… un départ pour moi en métropole pour le boulot… inutile de vous dire qu’il ne m’a pas encouragé dans ce sens et qu’il a au contraire tout fait pour que la culpabilité soit ma meilleure compagne de voyage (objectif réussi je précise…)
Depuis quelques temps, des appels sur le fixe de la maison, sans message… un peu méfiante, j’ai cherché et j’avais vu qu’il s’agissait de son ex (la fameuse…). Nous avons eu une discussion pendant laquelle il m’a simplement dit qu’il était toujours resté en contact avec ses anciennes copines, que c’était normal, que je me faisais des films… et que je perdais mon énergie à pas grand chose… et que je n’avais pas à “fouiner” dans le téléphone… (qui était aussi le mien !)
Bref… je pars en métropole et là… je découvre le pot aux roses… via sa boîte mail (oui… je suis une maligne…). Je lui fais un mail illico dans lequel je lui annonce que je le quitte… et je passe une des plus mauvaises nuits de ma vie…
Au bout de 48h (le temps minimum pour lui permettre de monter un scénario infaillible…), il m’appelle… se confond en excuses… et je ne sais plus quoi… ce que je sais, c’est que j’ai pardonné… mais ma confiance était sérieusement amochée…
Inutile de vous préciser que depuis… je n’arrive plus à croire en lui… même en faisant les meilleurs efforts… j’ai toujours un doute…
Cette histoire s’est passée après un peu plus d’1 an de relation…
En gros, la première année a été la meilleure… après… tout s’est étiolé… tout doucement… d’abord je me suis rendue compte qu’il ne soutenait aucun de mes projets, qu’ils soient professionnels, familiaux ou amicaux… petit à petit, je me suis éloignée de mes amis les plus proches… j’ai appris à vivre en vase clos… tous les 2, sans jamais personne autour… heureusement je suis loin de ma famille géographiquement parlant, ce qui a permis de minimiser les faits…
Aujourd’hui… pour tenter de résumer et ne pas faire un roman de ma triste situation… je suis prisonnière d’une relation totalement avilissante… et je n’arrive pas à me dire que rien ne vient de moi… il m’a tellement dit le contraire… tout est ma faute… il a une mémoire incroyable et arrive même à me reprocher des choses que j’ai faites avant de le connaître… il est rigide, maniaque, calculateur… il ne supporte pas les surprises, il n’aime personne (tous les gens sont approximatifs et pas fiables), il critique tout, il est parano, il fait des listes pour les courses, des listes de tâches à faire sur son agenda, il mange à heures fixes et ne supporte pas d’être décalé, il fait du sport parce que c’est ça le plus important : prendre soin de soi et de sa santé… Il est dans la maîtrise de tout… il en est même insomniaque… la machine ne s’arrête jamais…
Et moi… je dois voir avec ses yeux… penser avec sa tête… plier le linge à sa façon… me débarrasser de toutes ses décos futiles et inutiles (qui me tiennent pourtant à cœur)… faire en sorte que son quotidien soit comme avant… sauf que je suis là…
Si nous ne sommes pas d’accord… ce sont des réactions complètement démesurées et de la violence…. Je ne supporte plus cette violence…. il m’humilie, me dénature, dénigre mon individualité jusqu’à me frapper parfois….
Je l’ai quitté à 3 reprises… à chaque fois après des coups…
Nous en sommes aujourd’hui à la 3ème fois… mais contrairement aux fois précédentes… ça fait déjà 1 mois que je suis partie… nous nous sommes revus et forcément tout s’est extrêmement bien passé… sauf que nous n’avons pas abordé ce qui fait mal… ce qui dérange… juste quelques mots d’introduction (“reviens…” ” je suis malheureux” “tu me manques” “on est fait pour être ensemble” “je sais que je ne suis pas normal”…) et puis… tout redevient comme avant en l’espace de quelques heures… et pour lui c’est gagné…. je vais revenir…
Je suis perdue… j’ai beaucoup de mal à avancer… à prendre des décisions… à me persuader que je ne suis pas responsable de ce qui arrive… à me dire que finalement oui, comme il se plait à me le dire, je suis comme tout le monde… très ordinaire… j’ai encore des rêves… j’ai aujourd’hui 38 ans… je n’ai pas d’enfants (hors de question pour lui bien sûr) et je n’ai rien construit… je suis aveuglée… en attente de quelque chose qui n’arrivera pas… je ne peux pas l’aider… à aller mieux…
Je m’inquiète pour lui, je culpabilise de “l’abandonner”….
Il a fini par me faire douter de mes certitudes… j’aimais tellement la vie quand je l’ai rencontré… je me suis éteinte… jour après jour…
Et pourtant… je ne peux m’empêcher de me dire que tout serait beaucoup plus simple si je rentrais…
eh hop… on efface tout et on recommence…
Je lui ai envoyé un mail (plus facile que les discussions stériles qui, au lieu d’être des échanges ne sont qu’un monologue interminable visant uniquement à me discréditer), il n’a pas pris le temps de le lire… “ah non je ne le lis pas si ce sont encore des mauvaises nouvelles” (et allez… c’est moi la méchante…)
J’ai été longue… mais il y aurait encore tellement à dire…
Je ne sais pas de quoi demain sera fait… parce que j’avance au jour le jour… c’est plus simple pour moi aujourd’hui… je redoute juste le moment où il faudra prendre LA décision et l’affronter… Prendre mes affaires et fermer la porte de cette histoire si destructrice pour mon intégrité…
Merci de m’avoir lue jusqu’au bout…
Je ne suis pas revenue… je suis aujourd’hui dans mon appartement et j’essaie (tant bien que mal…) de revivre et de me retrouver… Le mot Fin n’est pas encore venu terminer cette histoire douloureuse et nous continuons à nous voir parfois… J’ai tellement peur des réactions qu’il pourrait avoir que je n’arrive pas à en finir avec lui… alors que je sais que sans ça je n’avançerai pas…
Je sais qu’il y a sur ce site des histoires bien plus douloureuses que la mienne, je n’ai pas eu d’enfant avec lui (je n’en aurait plus d’ailleurs…), nous n’étions pas mariés… c’est juste une parenthèse que je dois refermer, mais qu’est-ce que je me sens seule et désemparée…
Au plaisir de vous lire, et dans l’espoir de pouvoir un jour vous aider à mon tour…
Bonjour Mirilla.
Vous continuer à le voir et vous lui donnez la possibilité ainsi de s’assurer que vous êtes toujours sous dépendance et lui offrez le spectacle qu’il attend: Vous voir aller mal.
Si vous cessez de le voir: c’est lui qui ira mal.
Entouez vous d’amis et évitez de la voir seule si vous en avez peur. Le PN est un lâche qui craint entre autre la police.
Si vous lisez mon livre, vous aurez l’impression qu’Agathe, c’est vous.
Agathe est décédée parce qu’elle n’a pas trouvé d’autre issue: Elle n’a jamais écrit vraiment le mot FIN; Même séparée , il a essayé de la conserver au téléphone. Elle croyait que c’était anodin et le moindre contact ne l’est pas, ne peut pas l’être après des années.
il faut couper les ponts définitivement.
bien amicalement
http://claudevent.blogspot.com/2010/12/le-pervers-narcissique-temoignage-par.html
Bonsoir mirilla, je rejoins claude. Le radicalisme pur et dur est de rigueur pour vous mettre dans un sas de decompressionb dans un premier temps pour recuperer à tous les niveaux. Ensuite pendant cette prise de conscience avérée se reabiliter et se reapproprier sa vie et son pouvoir. Tous les moyens sons bons ( sortie entre amis, renouer avec l exterieur, ecouter de la musique, lire et comprendre comment il fonctionne, se faire du bien etc…) se preparer tout un arsenal d outils pour sortir de cette boue. De toute façon meme si vous vous sacrifiez et que vous lui donnez vore vie il n en fera rien. Quel dommage et quel gachi!!!! rebondissez et violemment montrez lui que votre vie et vous meme etes destiné à un avenir nettement prometteur. c est vous qui avez le jeu pas lui! Je sais que c dur! c est une drogue dur avec donc les inconvegniants du sevrage et autre symptomes attachés au manque. Tout ca passe et lui trepasse…. bise
Merci!
Merci de vous être libérée à nous.
Poser les mots, « vos » mots est une étape importante!
Amitiés, Geneviève
Merci à vous Geneviève… pour le travail exceptionnel que vous faites pour nous… Ce site est la preuve même que l’empathie et la bienvaillance existent… sans rien attendre en retour si ce n’est la joie de voir revivre les âmes abimées que nous sommes… Meilleurs voeux à vous pour cette nouvelle année.
Bonjour, Geneviève, bonjour à tous et toutes.
Je ressens moins maintenant le besoin de témoigner sur ce blog, tout en suivant ce qui s’y passe avec constance et intérêt. Je vois que beaucoup plus de femmes que d’hommes viennent y témoigner, en effet, et il me semble que cette solidarité féminine se passe très bien de moi, dans ce contexte où les femmes se méfient des hommes, et je les comprends (j’essaie moi-même avec un peu de mal à ne pas trop me méfier des femmes).
Personnellement, je vais de mieux en mieux, je retrouve goût à la vie. Un goût plus savoureux peut-être encore qu’avant mon cauchemar pn, un goût en tous cas plus subtil, plus riche. Je me rends compte du chemin parcouru depuis un an, depuis ma prise de conscience, et après avoir beaucoup lu et écrit ici, et je me dis maintenant que je vais pouvoir être heureux.
Je vous présente à toutes (et tous, si peu nombreux soyez-vous), mes meilleurs voeux de bonheur et de sérénité pour cette année.
Bien amicalement
En premier je souhaite tous vous remercier par vos mots et votre aide.
Nos histoires sont souvent semblables, et j’avais cette impression que l’on parlait de mon pn a chaque commentaire. Mon histoire est trés personnelle et ce que maintenant j’accepte et veux dans une histoire « amoureuse » me font tenir face à la culpabilité, la dépendance et la lacheté qu’a semé ce type !
je le vois encore, car nous travaillons pour la même ‘boite’, je joue l’ignorance, avant je l’évitais, j’ai encore des sentiments pour cet homme mais je sais qu’il n’a aucun amour pour moi !!! et je ne sais que faire ?? un peu comme quand vous arretez de fumer, il vous manque le « plaisir » de CETTE cigarette et pourtant c’est CELLE qui va vous tuer ou vous rendre folle !
bref j’ai ouvert mes yeux, pris de la distance, de la force, et meme des claques en étant sur ce blog!! mais cela m’a sauvé !
Merci et bonne année !
Mirilla je te souhaite le courage de t’ecouter, si il s’interresse à toi c’est que tu as une force qu’il n’a pas ! veux tu continuer à vivre cela ou veux tu là partager avec quelqu’un qui est dans le partage aussi! j’ai 41 ans sans enfant ( oui j’y pense !) mais je suis entrain de vivre maintenant !
courage !!! sois heureuse …
Merci Myriade… ces qq mots m’arrachent qq larmes mais quel bonheur de se sentir comprise… ! Belle année à toi aussi…
cette impression de me lire est impressionnant Mirilla !
enfin pour dire que mes pn (et oui plusieurs, le dernier étant celui qui m’a ouvert les yeux sur cette patologie) ne disent plus un mot ! certains j’en suis sûr m’ont oubliés, pris une autre proie, bien que cet été, j’en ai revu 1 qui c’est empressé d’être devant ma porte !
The PN (enfin pour moi) ne dit plus rien, j’ai beau espéré qu’il me laisse tranquille car je sais beaucoup de chose le concernant,mais j’ai trés peur des représailles, je pense devoir « jouer » à la maline et avaler mon orgueil !
je ne suis pas trés claire ? mais cette situation ou moi aussi physiquement j’en suis écoeurée mais psychologiquement en manque, font que je ne peux l’être vraiment ! et au boulot c’est trés difficile de s’entendre dire: mais que fais tu ? on ne te vois plus ? tu as l’air ailleurs ?
pas fini cette histoire !
Bonjour Mirilla,
Je me permet de vous écrire car je retrouve beaucoup de points communs à mon histoire..Je le connais depuis
ans et demi..nous ne vivons pas ensemble mais le jour de l’an, il m’a officiellement demandé pour qu’on loue une maison ensemble car j’étais la femme de sa vie et qu’il m’aimait..J’étais aux anges..sauf qu’il y a 2 jours, j’ai coupé les ponts parce qu’il a demandé l’avis de son gamin de 8 ans « qui a dit « non » »..Autant dire que je suis tombée des nues et qu’aujourd’hui, j’en crève..Comme vous, en 2ans et demi, on s’est séparés des dizaines de fois..mais chaque fois, je le laissé revenir..il est resté en contact (très priviligié avec la mère de son fils)..un jour il m’a même avoué qu’avec elle, il avait eu une relation mère-fils et que c’était cela qu’il recherchait (ça veut tout dire)..Vous avez eu le courage de le quitter et de prendre un appartement seule..?Surtout, ne faites pas marche arrière..J’ai dialogué avec les femmes qui ont traversé sa vie..IL n’en a jamais rendue aucune heureuse..Et pourtant, tout comme vous, tout avait si bien commencé ! J’avais rencontré le prince charmant, l’homme idéal, mon idéal.. » Il l’a été, en effet, pendant 6 mois..et puis, le prince charmant s’est transformé en crapaud..Mon dieu, la descente aux enfers..Et pourtant tout comme vous, c’est très dur de se résigner parce qu’il nous donne « ou plutôt font semblant de nous donner » ce qu’on a l’impression qu’on ne pourra trouver chez aucun autre homme..je sais que je vais avoir du mal à l’oublier mais en cette nouvelle année, il a dépassé toutes les bornes..Tenez bon, surtout tournez la page..Vous ne serez jamais heureuse avec lui..
Je vous souhaite plein de courage..
Merci infiniment pour ta réponse… oui… j’ai pris un appartement… sans qu’il soit à mes côtés… pourtant non… je n’ai pas encore définitivement coupé les ponts avec lui… je dois d’ailleurs le voir dans 2 jours… il ne se passera rien entre nous… on fera juste semblant… comme on l’a toujours fait finalement depuis presque toujours… Je vais tenter d’être claire sur ma position (c’est impossible je le sais !)… il me laisse relativement tranquille depuis qq temps et il est tout à fait possible qu’il ait déjà trouvé une autre proie… je n’attends que ça !!! Je n’ai plus cette appréhension constante et ce sentiment d’anxiété permanent que je connaissais quand on vivait ensemble, à être toujours sur le qui-vive, à m’assurer que tout allait être exactement comme il l’attendait, à craindre le conflit et à m’oublier complètement pour ne pas être confrontée à sa violence démesurée et ses monologues interminables visant uniquement à me détruire… mais j’ai toujours cette épée de Damoclès au-dessus de la tête… parce qu’il est toujours dans ma tête… Je sais que j’ai franchi le plus grand pas… celui de partir et de tenter de retrouver la joie de vivre qui me caractérisait si bien avant de le croiser… je me dis que si j’ai pu faire ça… après plusieurs tentatives… je pourrais faire le reste… J’ai pourtant failli… et jusqu’à la signature de mon bail… j’ai hésité… heureusement qu’il n’a pas tenté à ce moment là de me reprendre… il aurait gagné… Aujourd’hui… je sais que ce qui m’a poussé à faire mes valises, ce n’est pas moi… moi je ne suis pas objective en ce qui le concerne… c’est mon instinct de survie qui m’a poussé dehors… ça s’est imposé comme une évidence pour ma sauvegarde… Ne craque pas Zazounette… surtout ne craque pas… écris-moi autant que tu le voudras… mais pense à toi, pense à nous toutes… tu as la chance de ne pas vivre avec lui… retrouve tes amis… ils sauront être là pour toi… moi j’ai commencé à en parler à des gens trsè proches… je pleure à chaudes larmes à chaque fois… en proie à des sentiments plus paradoxaux les uns que les autres… ambivalence marquée (je t’aime moi non plus !) et honte étant les pricipaux… hier j’en ai parlé à une amie…. voici le sms qu’elle m’a envoyé ensuite : « Ne t’en fais pas, je n’en parlerai à personne. Je suis en train de lire sur le net la définition du PN ! C’est un truc de fou ! Toutes ces choses que tu m’as dites sur lui, je le relis sur l’écran et je sais que tu ne m’as pas tout dit !!! Alors j’imagine bien ! Je suis affolée et en colère de ne pas t’avoir écoutée plus tôt et plus vite ! Je suis triste de ça ! Tu ne mérites pas de vivre ces choses là ! » ça m’a bouleversé… mais je retrouve les personnes qui m’étaient proches et elles ont une importance primordiale dans mes choix de demain ! (ne pas replonger… ne pas replonger !) Fais de nouveaux projets et entoure-toi d’ondes positives qui te tireront vers le haut…
Je pense bien à toi et si tu as besoin tu peux m’écrire tout ce qui te passe par la tête…!!
Courage… nous sommes pleine d’energie (à la base…) et c’est bien parce que nous avons cette force qu’ils nous ont choisi… Retrouvons-la vite !!!
D’ailleurs, je ne sais pas si tu en as eu connaissance… mais je t’avais laissé un message il y a qq jours… comme quoi nous devions communiquer ! Crois en toi Zazounette !
Merci Mirilla,
Oui, je vois en effet,plus bas que tu m’avais déjà laissé un message..Comment vas tu? Comment s’est passée cette entrevue? Pour ma part,comme tu dois t’en douter,….il essaye bien sûr de revenir..Pour la énième fois..Je suis dans une relation complètement immature avec lui..il part et revient au grè de ses envies..Il me quitte pour des futilités..des détails insignifiants…Malheureusement, pour moi c’est difficile car j’ai toujours tendance à me remémorer les bons moments quand nous sommes séparés..Nous avons eu des week-ends à l’étranger merveilleux, des moments magiques, qu’il s’est bien sûr appliqué à rendre uniques..et romantiques..et pourtant, lors de chaque retour de ces week-end, à peine rentrés et la porte de chez moi ou chez lui refermée, le monstre revient..il gâche tout..Il a réussi à me faire couper les ponts avec ma meilleure amie..Il n’est pas violent physiquement mais n’a aucun affect, aucune morale, aucun respect de ce que je suis..Il a peur et s’angoisse pour tout, il est plus qu’hyper égoiste,il n’assume aucune responsabilité et il faut toujours tout organiser et assurer pour lui..Et pourtant, il est dominant et exige, exige, exige, ..il me susurre sans cesse qu’il a besoin d’amour plus qu’un autre homme (car c’est un enfant qui n’a pas eu de parents), c’est d’ailleurs ce qui m’a fait craquer au début (ce pauvre petit chérubin qu’il faut dorloter et chérir)..Ce qui retient mon attention dans ton commentaire c’est le passage ou tu expliques tes angoisses ,être toujours sur le qui-vive,de faire en sorte que tout soit exactement comme il l’attendait par crainte du conflit et ses longs monologues(j’ajoueterai « réprobateurs et moralisateurs. »).Je connais si bien cela, je sais si bien de quoi tu parles..sans oublier bien sûr,de toujours abonder dans son sens, ne pas oser le contredire (une fois encore pour éviter le conflit et sa morale « qu’il n’applique d’ailleurs qu’aux autres »…J’ai beacoup parlé de moi, mais ça fait tellement de bien..le décrire tel qu’il est vraiment m’aide à ne pas l’idéaliser et à ne pas recraquer parce que cette fois, je ne peux plus..Il a été trop loin..Et pourtant, qu’est-ce qu’il est dans ma tête, dans mon coeur, dans mon âme..c’est inexplicable, insensé..
Racontes moi aussi si ça peut t’aider..Je pense que le fait d’échanger permet de se déculpabiliser (ils fonctionnent tous de la même manière, ce sont eux les fous pas nous..).
Bonjour Zazounette,
Merci pour ton message, je confirme que ça fait beaucoup de bien de pouvoir échanger sur la question (le grand point d’interrogation !)… Je l’ai vu hier… tout s’est bien passé (je n’ai pas dit grand chose…!), il a bien sûr tenté un rapprochement physique… que j’ai refusé…(je n’ai vraiment plus envie de lui, en tout cas plus envie d’être une marionnette entre ses mains…)… mais je n’ai pas pu m’empêcher de culpabiliser (suis pas sympa… j’y vais et je n’assume pas… etc etc…). Physiquement je suis sevrée, mais psychologiquement je suis encore en très forte dépendance, avec cette incapacité à rompre définitivement… il est très habile et ne va pas du tout à la confrontation… il sent cette fragilité mais attend le moment pour me porter l’estocade… je le sens !!! et paradoxalement, c’est comme ci j’attendais un conflit pour avoir une « bonne raison » de terminer notre histoire… c’est un jeu dangereux et malsain… Il m’a appelé ce matin et nous devons nous voir en début de semaine… j’ai la désagréable impression que je suis en train de me faire happer doucement… Tiens-bon Zazounette… ne craque pas… ils ne sont pas faits pour nous, pas faits pour le bonheur… ils ne connaissent rien des petites choses qui ont la capacité de nous émouvoir, aussi infimes soient-elles… ils ne pensent qu’à eux et à leur confort… mais sont incapables de vivre sans nous… Si nous ne prenons pas la décision de les quitter et en tout cas de nous en détacher… ils ne le feront jamais et continueront leur travail de sape en toute impunité… pour nous anéantir totalement… si nous sommes sur ce forum toutes les 2, c’est que nous avons encore suffisamment d’energie et de ressources pour nous libérer… certaines (et certains) n’ont même plus cette possibilité tant leur libre-arbitre a disparu, tant leur personne toute entière s’est mise en tre parenthèse au profit de ces Narcisse en puissance…
Je me sens très seule dans ce combat… peu de gens autour de moi connaissent la détresse dans laquelle je suis et peu de ceux qui la connaissent s’y intéressent… mais je suis les cartes ne sont qu’entre mes mains et moi seule suis capable de donner une autre orientation à ma vie… Bon courage à toi, je te relirai avec plaisir alors surtout n’hésite pas ! Concernant mon histoire, j’ai pas mal échangé avec Sylvia dans ce forum, tu trouveras l’historique de nos discussions et certainement de nombreuses similitudes avec ton vécu… A bientôt, prends soin de toi !
Bonjour Mirilla,
D’abord, merci pour ta réponse rapide..ça fait tellement de bien…Je vais tellement mal..Il m’assaille de sms, j’ai tellement du mal de me retenir de lui répondre…J’ai relu tes échanges avec Sylvia, en effet,j’y retrouve beaucoup de similitudes.Le mien n’a jamais utilisé la violence physique mais je pense que cela aurait pu arriver.Au niveau de la sexualité, par contre, il est très déviant aussi..Toujours l’humiliation, faire la P…, même s’habiller comme une P..pour le réveillon de Noel (avec toute ma famille).D’ailleurs, il m’a souvent dit « tu es magnifique mais tu es mon objet, ma chose, ma s… ».Il a exigé de moi et obtenu des choses qui ne faisaient absolument pas partie de ma conception de la sexualité dans le couple..Je retrouve aussi chez le mien, cette maniaquerie, cet esprit critique, tout le temps, pour tout..J’ai même souvent eu l’impression qu’il cherchait quelque chose ou le conflit pour pouvoir provoquer une dispute..Et puis, on vous lisant je me rend compte qu’il ne peut pas faire autrement que de critiquer, de juger…c’est plus fort que lui..Quand, je me mettais en 4 pour lui préparer un souper à la mesure de ses attentes et alors que j’avais passé des heures dans la cuisine, il trouvait toujours quelque chose à critiquer..Parfois, je m’en veux, car il m’a à plusieurs reprises mise la puce à l’oreille..Un jour, il m’a dit « je suis comme un enfant qui a besoin d’être aimé et materné.mais en même temps,tu dois me laisser devenir un homme, me laisser prendre ma place d’homme, c’est moi qui décide..j’ai un fils et même si j’ai mal et qu’il me manque..que je l’aime encore, je me dis que je dois protéger mon fils..En lisant vos témoignages, je me dis que si j’avais vécu avec lui, ce serait aggravé..J’avais une question Mirilla, tu dis qu’il a un enfant..Comment se comportait il avec son enfant?
Courage à toi…tu n’es pas seule,nous sommes là parce que nous vivons la même chose..parce que nous te comprenons..Oh combien, nous te comprenons…
A bientôt..Tiens bon..
Bonjour,
Je lis aussi vos échanges, ça ne vous embête pas si je viens un peu ?
Moi au niveau de la sexualité c’était tout à fait ça, mais lui se réclamait ouvertement sadomaso. le truc c’est la façon dont il l’a emmené dans notre sexualité. pas à pas, avec des petits pics qui montraient que sans ça, il s’en irait. me complimentant là où il fallait et quand il fallait. il y a un travail hyper pointu de leur part, très organisé dans le fond.
je me suis retrouvée à faire tellement de choses horribles…des choses qui n’étaient pas du tout dans ma conception de la seuxalité…et sans cesse si je n’allais pas aussi loin qu’il le voulait, j’avais droit à « toute façon tu me fais honte, une autre que toi le fera bien mieux » ou les gifles…
quand a sa fille…je précise qu’il en a déjà une grande qu’il n’a jamais vu. la mère s’est barré après l’acouchement car il n’était jamais là,il partait 5 jours en éteignant son portable et n’a même pas été présent à l’acouchement. et comme à chaque fois, il lui a « emprunté de l’argent » ainsi qu’à sa famille qu’il n’a jamais remboursé. pour ma part il me « doit »500 euros mais tant pis. il a souvent demandé si mes parents pouvaient l’aider financièrement (il claque toute sa paye, qui est pourtant largement confortable, au poker…dans l’alcool ou dans les boites avec ses collègues. il a été interdit bancaire, a eu la visite des huissiers, bref….)
Donc avec sa fille (4 ans) c’est un vrai cinéma. il en pleurerait presque à dire qu’il l’aime, qu’il veut tout pour elle parce qu’il a pas su pour son autre fille.
mais encore là il y a manipulation. tout le temps que j’étais là, je me suis occupée 24h/24 de la petite. me levant la nuit pour elle, sinon il la laissait pleurer. si je ne la changeais pas il la laissait comme ça. et je ME faisait engueuler.
Forcément j’ai noué une relation privilégié avec elle, du coup ça le rendait jaloux. alors il lui laissait tout passer, lui offrait des cadeaux…disait quand je la grondais « c’est MA fille, toi tu n’es rien pour elle ».
De plus il ne faisait jamais gaffe à rien. pas de verrou, elle pouvait rentrer dans notre chambre quand elle voulait…et dieu sait que ça me faisait peur. pas de protections (un matin, revenant de chez une amie, je l’ai retrouvé avec une bouteille de liquide vaisselle, seule dans la cuisine, lui au lit).
mais dès qu’il y avait d’autres gens, c’était « mon amour, ma petite puce ». sauf que même en leur présence, c’était à moi de m’en occuper.
bref il y aurait encore tant à en dire. le seul point positif c’est qu’on ne perverti pas un enfant, il sait qui l’aime purement. et elle le sait que je l’aime comme ma propre fille.
quand mes amis sortaient de l’école où je suis, moi je devait me dépecher pour aller la chercher. le matin je me levais à des heures horribles pour la préparer et aller chez la nounou (après j’avais 2h de transport). et le soir, monsieur était « fatigué » et ça recommençait
Zazounette, Sylvia (bien sûr que tu peux venir !)
Comme c’est bon de vous lire et libérateur de se lâcher par la parole (puisque nous avons tant de mal à nous libérer autrement !).
Pour répondre à la question de Zazounette, il a 2 filles qui sont déjà grandes et qui ne vivaient pas avec nous (il ne s’est pas, à ma connaissance, battu pour avoir la garde lors de la séparation qui date d’il y a 10 ans, précision : pour lui les enfants sont plus un boulet qu’autre chose… d’ailleurs il voulait une nana qui n’en avait pas… c’est tombé sur moi…!). Elles sont majeures toutes les 2 mais se sont quand même éloignées geographiquement pour leurs études supérieures… Je constate que la plus jeune est très déstabilisée par son père (et son ex l’est tout autant d’ailleurs, même après toutes ces années !), l’aînée fait son bonhomme de chemin et semble avoir compris qu’utiliser la « non-contrariété » était la meilleure solution… D’une manière générale (et j’avoue… ça m’a plutôt rassurée au début…) j’ai constaté que ces agissements étaient les mêmes pour toutes les personnes qui l’entouraient… ils ne m’étaient pas personnellement destinés (ce qui, avec le recul, devrait m’aider…!) (ben non pas vraiment…!) C’est d’ailleurs bien pour cela que ses propres filles se sont éloignées même quand elles étaient proches geographiquement, espacant au maximum les rencontres… c’est pour ça aussi qu’il n’y avait jamais personne autour de nous.. ils ont tous pris la poudre d’escampette bien avant que j’arrive !!! Il se désintéresse totalement des gens, sauf s’il peut en obtenir quelque chose de concret qui va améliorer son confort ou ses aptitudes intellectuelles… mais ça ne dure jamais très longtemps !
Il me disait tout le temps que la déco dans une maison ça servait à rien (genre « ramasse-poussière), j’ai du me séparer de plein de choses avant de venir m’installer (question… est-ce que le PN s’installe lui aussi parfois ? j’ai comme l’impression que ce sont systématiquement les victimes qui vont chez lui…). Comble du comble… depuis que je suis partie… il s’est mis a refaire la déco, à changer les rideaux, ajouter des bibelots, des tableaux, etc etc… Incroyable !!! Et devinez ce qu’il m’a dit ? « tu vois chez moi… c’est vide, lisse, ni trop, ni pas assez… »… c’est vide… ces mots ont résonné dans ma tête en écho criant de vérité… Je vous passe les détails du quotidien… je ne sais pas faire à manger (ben oui… avant lui j’étais morte de faim !!!), je ne sais pas faire le ménage (ben oui… avant lui je vivais dans la crasse !!!), je suis nulle au lit (ben oui… avant lui il n’y a eu personne !!!), etc etc… Inutile d’essayer de bien faire… ça n’est jamais comme il veut !!! Mais le pire… c’est que c’est en général moi qu’il envoyait au charbon… que ce soit pour un papier administratif, une réservation au restaurant, l’achat d’un appareil ménager, … comme ça c’était forcément plus facile de critiquer après coup (« moi j’aurai plutôt fais ça » « tu t’y es mal prise, j’aurai pas du tout fait comme ça » « t’es une nana, tu joues même pas cette carte là ! » … bien entendu… avec le ton qui va avec…). Le hic c’est qu’il est vraiment intelligent… il ne fait pas semblant !!! Je me suis plusieurs fois tapée la honte dans un magasin ou en public parce qu’il ne pouvait pas s’empêcher de râler ou de couper la parole à ses interlocuteurs… quand ça n’était pas limite de l’embrouille physique… heureusment ça n’a jamais été jusque là… mais j’avais toujours peur de ça ! Il lui fallait toujours des millions de détails genre je visite un appartement (il ne m’accompagne pas bien sûr…) et en renrant je lui dis « ben le séjour est pas très grand » et là il me répond avec dédain « c’est quoi pas très grand ? combien de m2 ? tu peux pas être précise ! comment veux-tu que je m’intéresse ? je peux pas te laisser faire en fait, t’es incapable de me donner les bonnes infos ! » et patati et patata… ben non… j’ai pas demandé au gars le détail des pièces en m2… suis conne hein ?!? Ou alors, je prends une douche, il me demande comment est l’eau, je lui réponds « elle est bonne » et là… il me dit « mais ça cveut dire quoi bonne ? putain tu peux pas t’exprimer clairement ? elle est froide ? elle est chaude ? » euh… ben désolée j’ai pas de thermomètre sous la douche… (et il me semble que sa question était loin d’être précise elle aussi… ça veut dire quoi elle est comment ? elle est claire ? elle est opaque ? elle est verte ? elle est chaude ? elle est froide ? elle coule peu ? elle coule beaucoup ?… ???) Ces phrase favorites « t’es à côté de la plaque » « réfléchis-bien » « pose-toi les bonnes questions » « t’apporte quoi dans cette maison ? c’est quoi ta contribution ? » (ben… je paye comme toi même si je gagne moins… je fais les courses, les machines et c’est tout parce que le reste… je sais pas le faire !!!)
Je pourrais écrire des pages et des pages et si j’en avais le courage, franchement j’en ferai un livre… Je ne sais pas vous mais ce qui me rassure le plus en vous lisant ce sont tous les petits exemples bien concrets de la relation… parce que finalement ils manquent cruellement d’originalité ces PN… ils n’ont rien inventé… ils sont TOUS pareils !!! Bien entendu, j’ai « omis » les phases d’accalmie et de volupté (avec toujours l’épée de Damoclès qui elle ne part jamais…) « tous les 2 on est pareil » « toutes les filles sont des coquines, toi aussi, mais tu ne le sais pas assez » « je sais que ça te plais parce que tu m’aimes » « tu es la plus forte, la plus belle, la plus intelligente » (waouh… tout ça pour moi ?!? je prends je prends !!! et j’en veux encore !) MAIS… ces phases là s’appauvrissent et se raréfient avec le temps alors que le côté obscur gagne du terrain…
Les filles… je suis dans le même état que vous… je n’en suis pas sortie… d’ailleurs je dois le voir demain… et j’ai du mal à être optimiste… mais j’eesaie d’y croire… et de me dire qu’avec le temps… il finira par se lasser (chimère… oui je sais…!) alors peut-être que moi j’arriverai à me blinder davantage… Je finirai bien par sortir de ce carcan !!
Grosses bises à vous 2, résistez encore et toujours c’est la meilleure chose à faire pour vous-même… apprendre à s’écouter et ne pas vouloir « s’agripper » au prix de notre personnalité… !
Au plaisir de vous lire très vite…
bonsoir, besoin d’en parler…mon PN m’a envoyé un mail, disant que je le décevait parce que je ne lui avait pas souhaité mon anniversaire. Disant que, il faisait des efforts pour sa fille (je l’ai revu, la petite, la semaine dernière) et que moi je faisais comme si il n’existait plus ! encore une volonté de me culpabiliser ! MOI ! qui ai passé trois ans à lui faire des anniversaires dignes d’un roi ! je suis énervée au possible…
Aucune importance Sylvia…. Laissez le déblatérer…. le mal sort par leur bouche….
Coucou Sylvia,
J’espère que tu vas bien et que tu tiens bon… les week-ends ne sont jamais bons pour nous… Tu as bien fait de ne pas lui souhaiter son anniversaire et tant pis si tu passes pour la méchante de l’histoire ! (moi je n’ai pas réussi à en faire autant et c’est un problème…). Continue à t’accrocher à toi-même et à tes certitudes, celles-là sont les bonnes et t’appartiennent…
Moi j’ai passé la journée avec lui hier… heureusment que nous n’habitons plus ensemble… parce que même si ça me fait plaisir de le voir, il ne peut pas s’empêcher de temps à autre d’en balancer une… l’air de ne pas y toucher… alors je suis soulagée quand il reprend sa voiture pour rentrer chez lui !!! Enorme paradoxe… Il a encore tenté un rapprochement… (en fait… il voulait « baiser »…) et comme je n’ai pas cédé… ses dernières phrases ont été : « tu sais, j’ai réfléchi… tu ne crois pas que tu devrais essayer avec une nana ?… pose toi les bonnes questions… à l’âge que tu as et la vie que tu as eu… si ça n’a pas marché… peut-être que tu refuses certaines choses… » En résumé… je suis une lesbienne refoulée !!!! Alors là… je suis sans voix… (comme d’habitude !) mais comme il n’allait pas au bout de sa pensée (toujours dans les suppositions, jamais dans la franchise…) je lui ai rétorqué « c’est-à-dire, tu peux aller au bout de ta pensée ? » là… il a levé les yeux, fait non de la tête et « ouais d’accord… ça va c’est pas grave… » Alors je me pose la question… est-ce que toutes les nanas de 35 ans passés sans enfant sont forcément des homosexuelles qui s’ignorent ?!? je me dis que tant qu’à faire à ce que je refasse ma vie… il aimerait mieux que ce soit avec une nana… encore une manière pour lui de fantasmer… ah oui parce que lors de nos expériences echangistes… il était fan de trio… mais avec 2 femmes bien sûr…
Bon j’ai encore beaucoup parlé de moi, mais le dénouement de ma journée d’hier m’a quelque peu chamboulé !
Grosses bises à toi, donne moi de tes nouvelles !
Bonjour les filles,
J’espère que vous allez un peu mieux ces jours ci, et que vous tenez bon?
Mirilla, je t’admire parce que tu l’as revu et tu ne lui a pas cédé, c’est quelque chose que j’aurais du mal à faire pour l’instant (il me manque tellement) mais j’ai réussi à résister à ses inombrables sms..du genre (tu es la femme de ma vie, je t’aime tellement et blablabla..).C’est étrange Mirilla, je relis ton passage ou tu dis que ce sont toujours les victimes qui vont s’installer chez eux..Effectivement,le mien disait que chez moi c’était froid et sans vie, tandis que chez lui c’était chaleureux..et il s’y sentait en sécurité, il avait besoin de s’entourer de ses objets, ses choses, ses souvenirs pour se sentir en sécurité..D’ailleurs, quand il venait chez moi, il apportait des bibelots colorés qu’il reprenait pour rentrer chez lui,..Quand nous avions parlé de vivre ensemble, il avait déjà répertorié les meubles et bibelots de chez moi qu’on ne prendrait pas (c’est à dire presque tout)..Comme si la maison qu’on aurait louée ensemble aurait été sa maison, avec ses affaires et ses objets..son intérieur..Quelque chose qui m’a beaucoup marquée est que sa chambre est placardée de photos de sa mère (je précise qu’il est orphelin et que sa mère lui manque beaucoup..) Je suis d’ailleurs persuadée que tout vient de là..D’ailleurs, il fantasme sur les femmes aux longs cheveux noirs (comme sa mère)..D’ailleurs, au lit, il m’a même déjà demandé s’il pouvait m’appeler « maman » (un truc de fou..et pourtant, je disais « oui »..)..au niveau de la sexualité, il y a également un côté sado-maso..Il aime humilier et se faire humilier..et quand nous faisions l’amour de manière normale, j’avais l’impression qu’il ne ressentait rien, que le contact charnel de la peau ou du corps de l’autre contre le sien ne lui procure aucune sensation..Mirilla, je te posais la question par rapport aux enfants car lui, a un enfant et étrangement il l’adore et s’en occupe très bien..enfin, comme il dit lui-même quand il fait des activités avec son fils « j’ai accompli mon devoir de père »..Il n’a en fait jamais pris de plaisir à faire des activités avec son gamin, il le fait parce qu’il doit assumer son rôle de père..Il doit montrer qu’il est un père parfait..pour l’extérieur..Nous avions cependant un jour eu une discussion au sujet de l’éducation parce que pour lui, ce sont texto ses mots « on éduque les enfants comme on éduque un chien..ils doivent obéir au doigt et à l’oeil pour avoir la paix et être tranquille.. ».Cela m’avait choquée..Enfin, comme dis Mirilla on pourrait écrire des pages et des pages…
Bon courage les filles et au plaisir de vous lire très vite..
Bonjour Zazounette,
Comme toi, j’avais l’impression qu’il ne ressentais rien dans les moments intimes… En réalité, ce n’est pas qu’une impression…Le « mien » disait même ne rien ressentir à la mort de gens.
POur le reste des émotions, je pense, qu’en dehors du « bien être » que leur procure la jouissance de voir les autres pris au piège ou décomposés, il ne ressentent rien non plus.
Moi aussi, je ne l’ai jamais vu ressentir quoi que ce soit, être spontané, y compris envers son fils. Au début de la relation, je pensais que c’était de la timidité et qu’il s’exprimerait plus tard….C’était bien évidemment impensable pour moi de rester avec quelqu’un qui ne s’exprimait pas…je ne connaissais pas l’emprise, et ne savais pas que je serais déjà sous emprise lorsque je découvrirais qu’il est REELLEMENT sans sentiments.
La réalité, à mon sens, ce n’est pas qu’ils sont sans sentiments :
– ils n’ont pas de sentiments positifs : c’est ce que l’on ressent dans les moments qui auraient dû être du bonheur : ils n’ont pas d’élan
– ils ont des sentiments négatifs : ceux de la jouissance lorsque gens sont décomposés. Comme ce n’est évidemment pas socialement acceptable, ils ont appris à cacher ces sentiments
– les seuls sentiments positifs sont des sentiments simulés…ces sentiments simulés disparaissent avec le temps, à l’intérieur du foyer.
Le « mien » (oh que j’ai horreur de ce terme, qui me lie à lui) m’avait dit :
– lors du licenciement d’un de ses collaborateurs, licenciement qui l’avait amené au suicide : « cest la preuve de son incompétence »….A l’époque, noyé, dans le flot de gentillesses faites pour me séduire, j’avais été choquée et n’arrivais pas à faire de lien avec le reste de ce que je voyais du pervers, et avais gravé cette phrase dans mon cerveau…me disant que je trouverais l’explication plus tard….L’explication, c’est bien évidemment que cette phrase relate la perversité : cet homme n’avait aucune raison de licencier ce collaborateur (et effetivement lorsque je lui demandais ce qui lui reprochais, je n’ai jamais obtenu de réponse autre que celle-ci). Il n’avait aucune raison, l’avait certainement harcelé pour le pousser à bout et éviter de lui payer des indemnités.Ce pervers tentait de mettre une logique sur les conséquences de ses acttes : comme il n’avait pas de raison de le licencier, la seule faiblesse qu’il pouvait invoquer était celle du suicide. C’est juste horrible.
– lors du licenciement d’une de ses collaboratrices, il disait « c’est jouissif d’aller la voir décomposée tous les matins ». On est là aussi dans des sentiments pervers.
Avec le recul, les « sentiments » positifs exprimés ont été des sentiments joué, des sentiments de comédiens, qui n’arrivaient que dans deux contextes précis :
-1- lorsqu’il avait du monde
-2- lorsqu’il s’en suivait une tentative (malheureusement souvent réussie) d’obtenir de moi que je perde de mon autonomie, m’enfonçant de plus en plus dans sable mouvant de l’emprise.
J’ai vu quelques élans spontanés :
– un visage serin systématique lorsque son fils était malade
– un bisou lorsque son fils lui avait avoué qu’il avait vu un enfant faire une fugue du collège et qu’il ne savait pas s’il devait le dire à un adulte. Ce pervers a spontanément embrassé son fils, en lui disant sans aucune nuisance « c’est très bien ». : il l’éduquait ainsi, en lui disant par ce bisou « c’est bien de ne rien faire quand les autres sont en danger ».
Les pervers n’ont aucun sentiment réel. Ce ne sont que des comédiens dans la vie réelle.
Bonjour,
Et bien je tiens le coup sans problème sauf quand je reçois ses messages…Aujourd’hui j’ai reçu » et voilà tu n’as rien compris. tu es pathétique sylvia. J’ai voulu te montrer que j’avais changé mais tu n’entend rien. De toute façon tu n’as plus d’affection pour moi alors…Je te demande de ne plus chercher à prendre de nouvelles de la petite, ça sera mieux pour elle et pour moi. Ca aurait pu bien se passer mais voilà comment tu réagis »
Là j’ai failli me détruire le poignet sur mon armoire tellement j’ai frappé fort. Je sais j’aurai pas dû répondre mais j’ai répondu…dont un « oki je ne la verrais plus, c’est pas comme si j’avais remplacé sa mère depuis ses 11 mois…et oser mettre mon affection pour elle sur le même plan que celui pour toi, là c’est pathétique, je te plains ».
voilà…je me fiche de ce qu’il peut dire…mais ne plus la voir…il sait que ça me fait mal. et il en joue.
elle va tant me manquer 😥 je l’ai probablement vu mercredi pour la dernière fois.
M’enfin, vu comment ça se passe, je la reverrai un jour, quand elle aura 15 ans et qu’elle fouillera dans les photos et vidéos sur son enfance…que sa demi-soeur dont elle ne sait pas l’existence pointera le bout du nez ( elle a 10 ans, ça tardera pas).
Bref, je suis pas très bien ce soir.
moi mon ex m’a dit » de toute façon tu etais indifférente au garçons !!!! mais ils n’avaient rien contre toi ! » oui il a tout compris, comme utiliser ses enfants !!! ils me manquent mais je sais que je ne peux rien faire !
Bonjour, ne vous culpabilisez surtout pas. C’est leur meilleure arme. Se culpabilise-t-il de votre désarroi ? Vous valez mieux que cela. Je me reconnais dans vos propos et n’ayez pas peur. Vous parviendrez à en sortir. Courage !
Bonjour mirilla
Tout d abord félicitation d’être parvenu a identifier votre « homme » comme étant un pn
C’est le premier pas vers votre libération…
Pour ce qui est de la rupture, je me permet de vous donner quelques conseils en tant qu’ex victime
Tout d abord ma devise : UN PN NE MÉRITE PAS D’ÊTRE PRIS AU SÉRIEUX CAR C EST UN COMÉDIEN!
L’ IGNORANCE doit être votre meilleure alliée§ En effet, pourquoi lire ses mails qui ne sont qu’un tissu de mensonge une fois de plus ? message=mensonge!
Vous avez la chance (veinarde) de ne pas avoir d’enfants donc vous pouvez couper les ponts DÉFINITIVEMENT
Alors courage et n’ayez plus à l’avenir aucun contact avec cet « homme » qui vous détruit
Si vous suivez mes conseils vous allez vous sentir revivre… et c’est bon de se sentir revivre!
Bonjour à toutes,
j’avais une question « et après, est on capable de reconstruire une relation avec un autre homme? »..Cela me parait tellement difficile, pourquoi? »…
… Cela fait deux questions Zazounette 😉
1/ Oui, je pense que l’on peut reconstruire après ! De nombreux témoignages le prouvent !
2/ Difficile, pourquoi? Là, il faut entrer dans une thérapie pour comprendre les mécanismes mis en place et pour « réparer » ce qui peut et doit l’être.
Courage !
Amitiés, Geneviève
Mirilla
Je sais que c’est facile à dire, mais vous devez penser à autre chose et construire votre petit projet de vie.
Dites-vous que ce n’est pas un homme. Ces « gens » là n’ont pas d’affect, ils ne ressentent RIEN. Leur comportement n’est que de la comédie, ils portent des masques et font semblant de ressentir de l’empathie.
Ceci peut paraître aberrant pour des gens normaux comme nous, qui ressentons toute la palette des sentiments humains, mais eux ne savent pas ce qu’est la souffrance, ni la joie d’ailleurs.
Donc il n’y a pas à culpabiliser de quitter ces DETRITUS HUMAINS. Ils sont MALADES!!!
5 mois sans PN. Je me suis dit en lisant les nombreux témoignages « il ne faut pas crier victoire trop vite » car les PN ne lâchent pas facilement le morceau. Et coup de théatre. Après 5 mois PN me recontacte par mail, je l’avais bloqué sur portable et pour être sûr de ne pas être tenté de me recontacter il avait effacé mon numéro. Donc il m’annonce sa réussite à son mémoire qui clot sa formation de cadre. Je le félicite, sans plus. Puis ses messages deviennent plus insistants. Je t’aime, je n’arrive pas à t’oublier, mais j’accepte ta décision. Langage amical. Je finis au fil du temps de lui donner mon numéro. Il m’appelle, ce n’est plus un conflit comme auparavant. Et là j’ai ma rivale celle des clubs qui commence par m’envoyer un msg (elle est tombée sur les mails où il déclare sa flamme) je l’appelle disant qu’elle n’a rien à craindre (mais j’ai ma vengeance, l’arrogante commence à souffrir, je n’oublies pas qu’elle a oeuvré pour me le prendre au départ en acceptant échangisme, infidélités de mr etc) je ne lui en veux plus, elle a hérité d’un boulet. Elle m’apl un soir encore insulte. Je discutes et elle finit par me dire qu’elle est blessée car il ne lui a jamais dit « je t’aime » que les mails lui ont fait mal. Elle dit son mal être, elle ne voit pas ses enfants délaissés car elle est tjrs chez Mr pour le servir, ses wiks en club. Elle ne travaille plus (il l’avait persuadé de quitter son travail pour toucher 144 000 euros de prime de licenciement de 23 ans de travail. Elle n’a plus un sou (normal narcisse est gourmand). Je lui conseille de laisser tomber, d’aller consulter etc… Elle me remercie. Elle m’avoue qu’il vient de la frapper, qu’il est parti, elle est seule chez lui, pas possible de partir (pas de véhicule et neige). J’entend mon interphone. C’est LUI. Il est là la tête ouverte m’affirmant qu’elle a pris une crise d’hystérie et que pour la maitriser il s’est pris des coups. Qui dit la vérité ???? Il va passer la nuit dans sa voiture. Je finis par lui céder mon canapé. Il neige. La nuit se passe normal pas d’ambiguité. Le lendemain il a un message « aide moi » dit elle. Il me dit j’y vais elle a pris des cachets. Dans la journée il me rapl. Elle est groggy, il l’a douché et couché. Et je trouve ça louche car dès qu’il est sorti, j’ai aplé madame et elle avait une voix normale pas du tout besoin d’aide. Il a trouvé 3 plaquettes de médioaments vides. Je suis sceptique. En fait ils se MANIPULENT mutuellement. J’ai rien à faire dans leur BORDEL. Elle m’avait dit dès qu’il rentre je le quitte. Trois jours se sont passés et elle là rejoint à paris où il passe les vacances avec ses enfants. Elle m’a encore envoyé un texto de femme jalouse, elle dit le quitter en 2011. Je l’a rappelle en disant que je m’en fous, et que je trouve louche de programmer un départ. Que l’autre jour elle devait partir le lendemain et qu’elle est tjrs là. Mise au pied du mur elle m’insulte. Et là je me dis « t’étais comme ça enragée » avant c’était moi qui appelait mr quand il était avec elle et qui hurlait, elle parle comme je parlais. Mais si moi j’ai écouté son désarroi. Elle riait de moi avec lui. Elle était dans la toute puissance. Finalement il y a une justice. Il est acculé par les pensions alimentaires, les dettes etc. Reviendrait il vers moi pour ça car je suis stable financièrement ? Je m’en fiche au fond ils sont pitoyables. Mais lui semble tout de même abattu de la voir comme ça. Il m’appelle avec une voix dépassée. Il me dit » elle est ambigue, je sais plus quoi faire. » peut être que c’était elle la PN au fond. Chantage constant, pseudo suicide, ça elle le fait depuis le début. Je sais plus qui croire. De toute façon je ne veux pas détruire mon équilibre. Je pars dans quelques jours au soleil avec une amie. Oublier tout ce beau monde.
On a essayé de m’aider, de me convaincre et pendant des années je n’ai pas entendu ce qu’on me disait.
Des années sous alcool qu’il me fournissait et anti depresseurs. Des années de crises d’angoisse et d’attaques de panique. Des années à ne plus être capable d’aller ne serait ce que faire des courses.
J’ai été violée, vendue à d’autres hommes, violentée physiquement et frappée quand je disais non … Je finissais par dire oui parce que j’étais sous emprise.
j’ai participé à ce qu’il attendait de moi. Je me suis laissée faire. Il a essayé de m’éliminer une fois.
Cette emprise et cette vie gâchée, je la décris dans un livre : AGATHE, le miroir narcissique ( éditions mon petit editeur)
…J’étais douée, j’avais des facilités, je réussissais tout à l’école, dans le sport, dans les arts, dans mon travail… et un jour, tout simplement, je l’ai croisé. Il était malade je crois… Il a voulu que je le sois aussi et dans un moment d’égarement qui a duré des années, bêtement… j’ai dû dire oui. »
Le pire est que je n’arrive toujours pas à signer avec mon vrai nom et à afficher ma photo, mon moi et à témoigner à visage découvert…
Bonsoir à tous
Force est de constater,que peu importe les manières dont les PN s’y prennent,leur but restent le même: DETRUIRE l’étincelle de vie chez un être humain.
J’ose espérer Claude que pour vôtre sécurité et celle d’autres femmes,ce psychopathe est enfermé quelque part.???
Non, apparemment? Vous vivez dans la peur..
Ma tante a vécu à peu près la même chose avec son mari. Seize ans après le décès du monstre,elle refuse même d’en parler à un psy. Même enterré,elle a encore peur de lui et de ses menaces de mort!!!
Merci d’avoir le courage de témoigner,celà aidera d’autes victimes.
Je vous souhaite le bonheur que vous méritez largement.Louise
Je comprends pour votre tante.
La honte empêche de parler. Je parle de honte parce que ces hommes nous ont convaincues que NOUS étions la cause donc coupables.
Quant à parler à un spy, je l’ai fait longtemps… Et au travers de ce discours, j’ai entendu qu’en fait il s’agissait de personnes malades et finalement plus malheureuses que nous …et que c’est pour cela qu’elles s’en prennent à nous qui allons mieux qu’elles.
Exactement ce qu’il faut pour culpabiliser plus encore…
le chemin n’est pas facile.
Quand on risque d’être détruit et qu’on s’en aperçoit, on peut se sauver.
Quand on est détruit, c’est déjà presque la fin du processus.
On ne se reconstruit pas. On vit avec. On sait qu’un jour ou l’autre quelqu’un dira : « après tout, tu l’as bien cherché » ou » tu pouvais partir avant »
Bonsoir Claude, bonsoir tout le monde
Claude, vos dons et vos qualités vous appartiennent toujours. Mettez-les avec détermination à votre propre service, de la même manière que vous donneriez votre vie à un enfant. Bercez-vous, dites-vous à voix haute des mots gentils avant de vous endormir, dites-vous « je t’aime, tu es belle et tu es vivante ». Détournez-vous de ce passé-cauchemar, réappropriez-vous votre vie. Reprenez contact avec vous-même, et confiance en vous. Regardez en l’air, pour de vrai, et pensez à respirer.
Ce qui est fait est fait, inutile de vous attarder dessus. Maintenant que vous vous connaissez mieux, vous irez mieux. D’ailleurs vous allez déjà mieux, puisque vous avez écrit ce livre. Et, pour ce que ça vaut, je vous admire d’avoir eu la force de l’écrire.
Je vous souhaite lumière et sérénité
extrait :
« J’en arrive presque à la conclusion qu’un pervers narcissique se prend pour Dieu. Après tout, ne crée t il pas un problème de dépendance et n’entretient il pas le doute ?
Ce qu’il y a de fascinant dans la religion, c’est que si nous ne pouvons prouver l’existence de Dieu, nous ne pouvons pas non plus prouver le contraire. »
et pour ce pervers, le problème est bien les preuves qui peuvent se retourner contre nous …ces hommes ont réussi en général dans la vie et restent droits dans leurs bottes. Ils inspirent confiance et respect à l’extérieur pendant que les proies passent pour des « folles »…puisqu’ils le disent
merci pour votre message.
bien amicalement
Je ne suis pas croyant, mais je peux quand même parler de Dieu.
Dieu, autant que je sache, n’a pas voulu créer de doute. Il est autogène, créateur de l’univers, omniscient, omnipotent, et je ne pense pas qu’à ces titres Il entretienne quelque doute que ce soit.
Dieu est intimement lié à la notion de croyance. On croit ou on ne croit pas, c’est affaire personnelle. Et c’est là uniquement, je pense, qu’on peut faire un rapprochement avec le PN. C’est une affaire personnelle. Ceux qui vous aiment, vous connaissent et croient en vous, vous soutiendront même s’ils pensent que vous « extravaguez ». De la même manière, ceux qui aiment et croient au masque du PN le soutiendront. Rien à chercher de ce côté-là.
Nous sommes un certain nombre ici à avoir vu le diable, comme vous, et à avoir aimé le diable, comme vous, et nous sommes quelques uns à avoir compris notre erreur, et les raisons de cette erreur. Une de ces raisons est peut-être une sorte de culpabilité à être si forts, si bons.
Personnellement, j’ai appris à laisser ma PN, ce petit être de douleur purement méchant, recroquevillé dans une enveloppe de détresse charmeuse, se débrouiller avec elle-même. Un véritable travail de deuil. J’ai fait tout ce que j’ai pu, et maintenant je sais où j’en suis. Mes enfants ont toujours une mère, ils ne savent rien de sa pathologie (même s’ils « sentent » que quelque chose cloche chez elle), et j’entretiens autant le « mythe » que leurs défenses personnelles contre la manipulation. Doucement, à petites touches.
Quant à savoir pour quoi vous passez, quelle importance, au fond ? Vous êtes libre, c’est l’essentiel.
Bonjour à tous
Que l’on soit croyant ou pas,nous connaissons tous la notion de bien ou de mal. Chaque religion pose ses bases sur ces deux notions. Dieu en opposition au Diable. Le bien en opposition au mal.
Aucun dogme ne prêche le mal et les « mauvais » sont quelquefois très croyants,mais pas très pratiquants.
Il n’y a qu’à regarder ce qui se passe dans le milieu des mafias.
A vivre avec un PN,on perd ces repères.
Les PN font le mal sans aucun état d’âme parcequ’ils sont inconscients de faire souffrir l’autre.
En revanche s’ils sentent un rejet ou s’ils sont démasqués par leurs victimes,ils souffrent terriblement,et cette souffrance insupportable va se transformer en rage et ils n’auront de cesse de se venger.
Ils deviennent encore plus dangereux que pendant l’emprise.
Couper les ponts avec eux,sans s’occuper des quand dira t’on.
Retrouver ses repères,refaire la part du bien et du mal.
Reprendre sa vie en mains et goûter à la liberté.
Amitiés,Louise
liste des disfonctionnement sexuels du Pn:
-troubles majeurs du désir/libido
-pratique excessive de la masturbation/auto erotisation
-entrée et sortie de l acte sexuel/brutal/sans preliminaire
-petites violences intimes=stimulation=erotisation de la douleur
-masochisme/domination/fetichisme/libertinage/voyeurisme
-quik love
-pornographie/hard sex
-fantasmes/trio
-maniaquerie en tout genre/appropriation du sexe de l autre
-exacerbation des sens/odeur/touché
-position obligatoire pour éjaculer/insulte/mot cru
-maitrise totale de sa gestuelle
-etc…
Salut tout le monde.
C’est vraiment dur, une fois qu’on a (quand même !) réussi à écarter une (ou un) PN, d’étouffer ses désirs de vengeance vis-à-vis des abus qu’elle (il) vous a fait subir. Comment vous gérez ça, vous ?
Salut musicman.
Abus est le bon mot. Revenir à la normalité est possible en y allant par pallier! Une fois ce desir de vengance attenuée (se venger ne sert à rien! mais renverser la vapeur est bien plus benefique) Pour ma part j etais au debut d une colere terrible de me rendre compte de c que je lui avais donner, sexuellement et mentalement… apres j ai tout mis à plat et me suis dis: mais la finalement tu as un sacré avantage! tu as pris son savoir faire. Avec de la patience j ai intégré dans mon esprit sain son » savoir faire »! Juste ce qui me manquait pour etre tres epanouie sexuellement. j ai trié et jetté tout ce qui ne me correspondait pas et me suis approprié tout c qui me convenait! bref j ai aujourd hui une petite malette pleines de lingots d or… grace à lui!
Bonjour à tous
Quand on commence à analyser et à sortir de l’emprise,la première chose qui vient à l’esprit est la « vengeance » et pour ma part des envies de meurtres.
Celà fait parti du processus de la reconstruction..Après des mois ou des années de remise en question,les victimes,selon leur sensibilité pardonnent ou pas..L’oubli restant impossible,il reste l’indifférence,la distance,le mépris, toutes les armes des PN que l’on peut retourner contre eux..Croyez moi,avec le mien celà a marché.
Plus ils sentent que vous vous reconstruisez,plus ils s’enfoncent dans leur mal être..
Le mien est endetté jusqu’au coup,alors que le divorce approche. Il a parlé à ma fille,pour lui dire qu’il était malheureux,au bord de la rupture,qu’il ne voulait pas passer pour une « salope » aux yeux de ses enfants, mais qu’il lui faudrait du temps pour « me pardonner »..Si ce n’était aussi pathétique,je m’écroulerais de rire..
A aucun moment,il ne s’est remis en question,il n’a parlé d’amour,du manque de sa famille..
En accord avec mes enfants,nous lui avons proposé nôtre aide alimentaire,à condition bien sûr « qu’il change de crèmerie »..Il a répondu »je vais y réfléchir ».Si on m’avait donné 1£ à chaque fois qu’il m’a donné cette réponse,je serais milliardaire!!!
Je regrette aujoud’hui de lui avoir tendu la main parceque je n’ai pas envie qu’il revienne dans ma vie.JE SUIS GUERIE de lui..
Je suis prêtre à parier un an de salaire qu’il ne va prendre aucune décision dans la semaine qui vient(délai que je me suis fixée),et pourtant,c’est tout son avenir qui est en jeu. Ce qu’il ne sait pas c’est que je vais très bien et que c’est moi qui vais l’envoyer bouler..
Voilà Musicman, il n’est point besoin de vous venger d’une PN, elle s’en chargera toute seule à cause de son mal être..Il a fallu deux ans pour inverser la vapeur,pour prouver que j’étais sa victime..Laissez faire temps..
Bon courage,amitiés,Louise
a difficulté de déceler un pervers narcissique ç que tu ne peux pas savoir si il a de l’empathie ou pas ç la répétition des faits et la proximité de la personne qui te mets la puce à l’oreille
Bonjour,
Nous sommes toutes différentes, et je crois que chacune d’entre nous gère son « sevrage » sexuel différemment. Je retrouve bcp de dérives énoncées en mon ex. Pourtant une fois partie (cela fait plus de 3 ans), j’ai voulu me venger des hommes en les utilisant comme des kleenex. Malheureusement (si l’on peut dire ainsi) je me suis fait prendre à mon propre piège, car je suis tombée sur des hommes charmants et aimants. Ce qui m’a rassuré et m’a redonné confiance en eux. Bien que j’ai toujours cherché le coté PN en eux, sans jamais le trouver. Et on apprend à refaire l’amour normalement, avec tendresse, partage des désirs de l’autre etc… Il faut du temps, et faire le deuil du PN, qu’il n’y ait plus aucune dépendance.
Les blessures restent mais nous aide à ne plus les subir. Finalement nous avons un avantage sur les autres, nous avons connu le « coté obscur », et notre radar veille à ce que ca ne se reproduise plus sur nous ou sur notre entourage.
Merci pour vos réponses, les filles, ça m’aide beaucoup.
Et j’entre ces temps-ci dans un monde que je ne connaissais pas, dans lequel on ne lutte pas frontalement, comme on le ferait dans la vie normale, mais indirectement, par la bande. Lutter en refusant le combat. Ça m’oriente vers les idées de Gandhi, de Martin Luther King, des idées que j’avais d’ailleurs à la base, avant de commencer à être sous emprise, des idées de non-violence sans renoncement, de projection dans un avenir plus lointain, dans lequel régnera la paix et la sérénité, l’amour vrai, la confiance.
J’ai eu dernièrement, au travers d’un livre que j’ai lu, un aperçu de ce qu’avait pu vivre ma pn dans son enfance. J’ai été un peu atterré par la violence terrible de ce qu’elle a pu subir, bien que je n’aie pas tous les détails. Une violence sexuelle cachée, tue, dans un cadre familial d’apparence normal, au sein d’une famille dont certains membres ignoraient tout. Une enfance à vivre sans comprendre une violence totalement destructrice au niveau mental, mais qu’il fallait cacher pour des raisons inconnues.
Je comprends maintenant pourquoi et comment ce qu’elle m’a fait subir n’était pas dirigé contre moi personnellement, mais n’était qu’une sorte de revanche contre le monde entier, le monde d’une enfant confrontée à des horreurs sans nom, inqualifiables, infligées par des proches censément aimants.
Je me rends compte maintenant que j’ai aimé cette enfant, et pas ce qu’elle est devenue et qu’elle a essayé de me cacher pour ne pas me perdre. Je me rends compte que j’étais sa seule issue, et qu’elle était tellement ravagée que cette issue était pour elle un miroir des horreurs qu’elle avait vécues. Il lui fallait quelqu’un d’assez sain pour la sauver du naufrage, d’assez fragile pour la comprendre, d’assez semblable à elle pour ne pas voir le mal chez elle, et d’assez solide pour ne pas craquer trop vite.
Ne pas voir le mal, tout est là. Ayant été victime d’amour pervers, je prenais la (ou plutôt un certain degré de) perversité pour de l’amour. Je me suis construit sur l’amour et le pardon, elle s’est construite sur la haine et l’esprit de revanche.
La femme avec qui j’ai passé 25 ans de ma vie, avec qui j’ai eu des enfants, n’existe pas. Ce qu’elle est en réalité, c’est-à-dire une femme brisée, abyssalement malheureuse, vivant depuis l’enfance un enfer permanent derrière un masque de charme mal assuré, sous lequel des pulsions contradictoires bouillonnent dans la rage et la frénésie, je ne l’ai pas aimé.
J’aurais peut-être pu l’aider, si j’avais su comme elle souffrait, mais elle relayait cette souffrance cachée contre moi, et c’était devenu tellement insupportable qu’à la fin j’ai préféré me sauver moi-même, et sauver mes enfants.
La sexualité de ma pn m’était donc cachée, et j’étais victime d’abus dont je n’avais pas conscience. Je sais maintenant qu’elle me faisait ingurgiter du sperme de ses amants, de différentes manières, et je me souviens du feu qui brûlait dans ses yeux dans ces moments-là, et que je ne voyais pas.
Et je me dis qu’en fait elle a été punie démesurément, monstrueusement, bien avoir d’avoir l’âge de faire des bêtises.
J’ai fait l’erreur de croire que je pouvais la sauver d’un drame que je ne comprenais pas. Maintenant je comprends. Je ne peux pas la sauver. Et ma nouvelle histoire personnelle commence maintenant.
c’est dingue, je retrouve pratiquement tous les points chez le mien..avec une prédominance pour la domination..et consultation des sites pornos hard sex…j’ajouterai aussi : focalisation sur une partie du corps de la femme ou un objet (chaussures, talons, bottes).
mon dieu c est vraiment l homme avec qui je suis c est incroyable
J aimerai dire à tous qu il est avant tout indispensable de prendre connaissance du fonctionnement du PN. Ce site qu à fait Geneviève est un outil remarquable, une mine d or!!! on y trouve les armes pour aller au combat et gagner ce duel contre le PN car il s agit bien d un duel: c est lui ou vous! Avec ténacité, statégie, et connaissance ( site) on sort lentement mais surement de cette boue visqueuse et on peut enfin respirer, inspirer et vivre sans lui, libre et affranchie de toutes servitutes. Moi meme j ai pui mettre en pratique grace au site des techniques pour que les anneaux du boa constrictor se desserent et enfin m extirper de lui. La vie est belle. Ne la gachez pas. Il faut choisir avec lui: la vie ou la mort! Merci Genevieve d avoir passé du temps pour mettre ce bijou sur le net… Je voudrai rejouter que la sexualité de PN peut devenit vraiment son talon d achille, il faut juste comprendre comment il se place face au sexe et le contrecarré en lui opposant un comportement qu il le destabilisera. J ai maintes astuces…
Si l’on admet que la sexualité est le mode de rencontre le plus subtil qui puisse exister entre 2 êtres, qui va au delà de tout de qui peut aller, en terme de communication, d’échange, de don de soi, d’abandon à l’autre en toute confiance, on est forcé d’admettre que les PNs N’ONT PAS DE SEXUALITE, au sens où les humains l’entendent. Ils ne savent que baiser, défoncer, déchirer.
Ils évoquent le corps féminin utilisant un champ lexical d’ordinaire réservé à la charcutiers (jambonnée, rondelle etc..) ou encore animalier. Assez éloigné du style courtois, pour tout dire.
Ils sont obnubilés par leur propre vieillissement, fin annoncée de leur bandaison, terrorisés par le cancer de la prostate….
Ils s’habillent djeun’s au point que ça frise le ridicule et sont jaloux des hommes plus jeunes.
Ils sont infidèles, ce qui dénote une impersonnalisation totale dans la relation, inattentifs aux désirs et attentes sexuelles de l’autre, auto-érotiques et auto-sexuels.
L’aspect violent, sadique et dominateur de leurs pratiques sexuelles, font de l’autre un simple stimulant de leur auto-érotisme, ils ne peuvent jouir qu’à faire souffrir l’autre, ce que résume très bien le sophisme suivant, expression de PN biensur: Satan m’habite (qu’il convient biensûr d’orthographier différemment).
La créature que j’évoque, m’a néanmoins complétement désorientée sur le plan sexuel et fait perdre toute confiance en moi sur le plan féminin. Il était temps de « mettre un frein à l’immobilisme ».
J’ai juste à leur dire : Les femmes sont des fleurs, si on n’en prend pas soin elles s’abiment, mais avant ça, elles vous foutent AL COUR et se cherchent un autre jardinier.
Clairement, un PN, ça gache le tein, et ça peut faire vieillir prématurément. A éviter.
Pour un PN, vous ne comptez pas plus, qu’un préservatif usagé, et les autres femmes non plus.
Je suis entierement d accord avec toi sophie, un PN n a aucun desir et sa libido est à la hauteur de son energie vitale = neant! il ne sait qu utiliser l autre pour se masturber et acceder à la pornograqhie la plus hard. Une femme est une femmelle sur patte avec 3 troues à baisers… j ai reussi à booster ma libido ( qui etait un peu endormie apres un divorce) et l ai quitté comme une merde avant que de gros degats psychologiques n annoncent… Auj il est comme un dingue! Il a perdu! Le tout puissant est tombé de son pied d estale et surtout je suis partie avec son savoir faire que j ai remanié à ma sauce avec ma personnalité mon potentiel ma sensualité etc… et c est vraiment un atout. Bref faite de c malheur un merveilleux bohneur!
Bonjour tout le monde.
C’est très intéressant, ce que vous écrivez sur la sexualité des PN (notamment la phrase « les PN n’ont pas de sexualité », et les arguments – très justes – qui vont avec). Les violences sexuelles infligées par quelqu’un pour qui la sexualité n’est qu’une arme de destruction deviennent, non plus des trahisons douloureuses, mais des symptômes cliniques de délabrement mental chez l’agresseur, et autant de raisons de fuir l’énergumène.
Cependant, avec tout le respect dû à vos témoignages, je voudrais insister un peu sur le fait que les PN ne sont pas tous des hommes, loin de là. Quand je lis « les femmes sont des fleurs », même si dans le fond je suis assez d’accord, je tique. J’ai vécu pendant 25 ans avec UNE pn, et je peux vous dire que ça existe. Et pour ce genre de personnage, tout le monde est jardinier, y compris un grand nombre d’objets plus ou moins animés.
Comme j’ai un profil de victime, j’en ai attiré quelques unes depuis que j’ai pris mes distances vis-à-vis de ma tortionnaire, et ma pn avait évidemment des amies pn avec qui elle s’entendait très bien. J’ai relevé quelques caractéristiques des pn femmes :
Dénigrement systématique des hommes (accompagné pourtant d’une grande ‘consommation’ de ces derniers), avec tentatives d’avilissement, attaques contre la virilité (commentaires publics sur la taille du pénis de leurs partenaires, surtout si celui-ci est de taille modeste).
Tendance à se croire très supérieure à tout monde (sauf aux ‘complices’, hommes ou femmes, traités plus subtilement mais non moins manipulés).
Communication perverse (le fait de dire une chose et son contraire dans la même phrase, par exemple). Une victime de pn est toujours de bonne volonté, elle va chercher à résoudre la contradiction, et s’enfonce ainsi dans des dilemmes insolubles, très perturbants.
Sensation donnée à la victime qu’elle « ne sait pas s’y prendre », malgré tous ses efforts de remise en question et d’écoute de sa partenaire.
Regards qui en disent long (mais quoi, on ne sait pas). Par exemple vous dites à la personne en qui vous avez le plus confiance « mais comment on a pu dépenser autant d’argent ? », et elle vous regarde d’un drôle d’air sans répondre.
Mensonges par omission. « Non, je t’ai pas parlé de tel ou tel truc, mais c’est parce que tu m’as pas posé la question ». Ah oui, il aurait fallu poser la question : « tu as baisé avec Untel, ce soir, dans sa voiture, devant chez nous, pendant notre fête d’anniversaire ? »
Un (une) pn essaie toujours de ne pas mentir délibérément (tout au moins au début), afin de donner plus de poids à ses affirmations fallacieuses. Vous vous démenez pour lui être agréable, et au final elle vous dit « mais je t’ai rien demandé ». Et c’est vrai ! Elle a juste « laissé entendre » que si vous étiez à la hauteur en tant qu’homme, vous lui seriez plus agréable. Mais c’est une cause perdue d’avance, puisque tout ce qu’elle cherche, c’est des raisons de vous en vouloir qui « justifient » ses trucs tordus. Elle vous veut du mal, et tout ce que vous ferez sera, d’une manière ou d’une autre, utilisable contre vous.
Tendance à la domination dans les rapports sexuels. Si vous voulez faire plaisir à une pn, il faut renoncer à vos désirs et à votre virilité, et ça sans limite. Et, quoi que vous acceptiez, ça ne sera jamais assez. Et vos réticences seront utilisées contre vous.
Construction (la seule dont une pn est capable, puisque qu’elle se dévoue à la destruction) d’un cercle « d’amies » plus ou moins prédatrices, d’une hypocrisie si délirante qu’elle est presque impossible à déceler.
Une pn (les pn hommes sont sans doute pareils) a toujours raison, et c’est toujours « de la faute des autres ».
Cette liste n’est pas exhaustive, bien sûr. Maintenant que j’ai compris à qui (à quoi) j’ai eu affaire, j’aurais des dizaines d’anecdotes à raconter sur le fonctionnement d’une pn.
Depuis ma prise de conscience (qui a pris plusieurs années de prise de tête intérieure, avec un pic il y a six mois où je n’étais pas beau à voir), j’ai compris beaucoup de choses. Je me suis fait aider pour les comprendre, car tout ça dépassait largement le cadre de mon vécu, de ma compréhension du monde. Je me suis rendu compte que je ne voyais pas la méchanceté, chez les gens. Une image s’impose, dans ce sens : on me giflait, je cherchais à comprendre en quoi j’avais fauté. Avec ce que je sais maintenant, si on me gifle, je rends le coup immédiatement et je réfléchis après. Ça a l’avantage de dissuader toutes sortes de manipulateurs.
Il me semble (c’est une opinion tout à fait personnelle) que les pn femmes sont plus difficiles à « coincer », parce qu’elle sont plus fourbes et que leur violence est plus psychologique (donc difficile à cerner). Si la perversion narcissique est le fruit d’une identification morbide à un sujet malsain (dans le cas de ma pn, identification à une mère malsaine et abus sexuels de la part d’un frère, tout ça dans la tendre enfance), il me semble que les hommes pn sont plus nombreux à se faire prendre simplement parce qu’ils sont plus directement violents. Alors que la violence des femmes pn faite aux hommes est plus « discrète ».
Le processus de reconstruction de ma personnalité m’a permis de comprendre que j’ai été choisi par ma pn pour mes qualités. Il lui fallait un « mec bien » à démolir, sinon ça valait pas le coup. J’ai un pénis de taille tout à fait respectable (d’ailleurs on s’en fout, il paraît que 4 cm suffisent pour satisfaire une femme, tout au moins une femme amoureuse :), j’ai les qualités viriles de prospection, projection dans l’avenir, travail de la matière (même si ces qualités peuvent être endossées par des femmes). J’ai conscience d’être un modèle pour mes enfants, ou tout au moins une figure paternelle présente et bienveillante.
Elle, en revanche, est un être dont la souffrance occulte tout.
J’ai choisi mon camp. On peut être viril et sensible à la fois.
Pour se débarrasser d’une pn, il faut lui laisser croire qu’elle a gagné. Quand on a pris suffisamment de distance, il arrive qu’il faille se retenir de rire devant tant de bassesse.
Pour finir, je voudrais rappeler aux hommes qui lisent ces lignes ceci :
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.
(Rudyard Kipling (1910) traduit de l’anglais par André Maurois (1918).)
Avec mes hommages aux Fleurs.
En tant que victime moi même, il m’apparaît que cette pathologie est avant toute chose la « pathologie de la lacheté ».
Ces créatures ont volontairement shunté tous leurs circuits affectifs, dans le simple et unique but de ne JAMAIS SOUFFRIR.
Certes, ça marche.
Mais en s’interdisant à eux-même de ressentir, ils se sont aussi coupé du monde des vivants et sont donc en quelque sorte des morts vivants.
Ils portent certes en eux-mêmes la possibilité de se résusciter, mais cela les renverrait inmanquablement à une souffrance atroce, qu’ils n’ont pas appris à gérer, au désastre de leur vie gachée, etc… Ils préfèrent continuer à se mentir, pour éviter de souffrir, un peu comme s’ils mettaient à chaque victime de plus, une sangle de plus sur la cocotte-minute.
Ce n’est à l’évidence pas ce qui les empéchera d’exploser tôt ou tard ou de se consumer petit-à-petit bouffés par la haine et l’envie.
Bonjour,
je me félicite de cette loi en effet mais il est vrai qu’il risque d’être difficile d’établir les faits d’une violence psychologique : enregistrements, écrits, témoignages peut-être
Mais j’aimerais par ailleurs revenir sur la question de la sexualité du PN qui me semblait être le sujet initial car je ne reconnais pas mon ex ami dans le portrait d’un homme qui aurait une sexualité déviante et violente.
Mon ami avait au contraire semble-t-il des difficultés que j’imagine ne pas être étrangères à son trouble de la personnalité.
JE me suis beaucoup culpabilisée, pensant que je m’y prenais mal, que je n’étais pas assez désirable, que je ne savais pas lui donner du plaisir, etc… Car il n’arrivait pas toujours à « aboutir », n’avait pas de problèmes d’érection mais d’éjaculation. C’était très frustrant pour moi comme pour lui j’imagine.
Nous n’en avions que très peu parlé et je faisais confiance au temps.
Alors il est vrai que cela alimentait son discours : je suis nul, incapable etc, il faut que je reste seul, etc…
Il disait n’avoir connu de femme que très tardivement. Et il s’était bien rattrapé alors en collectionnant les histoires plus ou moins sérieuses et à coup sûr reproduisant son même scénario destructeur.
Alors il était sous anti dépresseurs aussi, que j’accusais, car en prenant moi même je sais qu’il ont un effet néfaste sur la libido. Ainsi qu’une quantité importante de benzodiazépines avec lesquels il se droguait en quelque sorte, faisant ainsi un chantage au suicide également.
Me serais -je trompée ?
A en juger par ses expériences passées non, je ne doute pas mais voilà un profil atypique. Je ne me l’explique pas.
Je suis vraiment très curieuse du phénomène et de comment pareille personnalité déviante se développe. Il semblerait que sa mère l’ait déstabilisé grandement en le considérant un jour comme un Dieu et un jour comme le dernier des derniers.
Serait-elle elle même manipulatrice ?
Je suis après avoir « lutté » pour me protéger aujourd’hui un peu triste d’avoir perdu un être aimé malgré tout.
Pourtant je doute vraiment qu’il ait eu de réels sentiments pour moi en effet mais cela m’est en définitive égal.
Il me manque, c’est incroyable.
Bonjour à tous
Chère Véronique,tous les Pn ne sont pas des violents sexuels.
Effectivement,ils ont tous des déviances dans ce domaine,mais sur une échelle de degrés qui va du dégoût pour le sexe à l’obsession.
Mon ex et père de mes enfants,m’imposait son abtinence sexuelle pendant des mois,et quand il « acceptait »de faire un câlin,parceque je lui avais réclamé, il avait souvent des pannes d’érection et il lui fallait pas mal de temps pour arriver à l’éjaculation..En plus il disait n’y prendre aucun plaisir..
Et oui,j’ai culpabilisé longtemps en me disant que celà venait de moi.. Nous nous sommes connus vierges et sans beaucoup d’expérience,mais au bout de quelques années ,je me suis quand même posée des questions, car je me sentais très frustrée..
J’ai essayé d’en parler avec lui,mais il se fermait comme une huitre a chaque fois que j’abordais le sujet..Et pourtant,il aimait les films pornos !!!
J’ai sû au bout de quelques années par mes deux belles soeurs qu’elles rencontraient les mêmes difficultés avec les frères de mon ex..La mère était manipulatrice et castratrice et c’est souvent de ce côté là qu’il faut chercher..
J’ai trouvé sur de nombreux sites des femmes et hommes dont les partenaires se servaient de l’abstinence comme d’une arme de contrôle sur l’autre..
Amicalement, louise
En 3 ans de relations sexuelles avec mon pn, il n’a jamais éjaculé en moi juste en se masturbant ou me penetrant sans ejaculation. Il m’embrassait le cul! il me lechait la chatte une fois que j’avais uriné. Bref un peu de perversion quoi! je me sentais toujours frustrée. je me suis donnée à fond sexuellement, j acceptais tout ce qu’il me demandait!! un bel homme d’un 1m90blond aux yeux bleux et 100% amoureux de sa maman! Je l’ai quitte recement c’est dur! je l’ai quitté car il me bassine toujours avec sa mere et il nie toujours sa passion incestueuse pour sa mere il vit toujours chez elle à 51 ans!!je sais pas si je vais arriver à me passer de lui! il faut du courage! l’amour le vrai existe il? je croyais l’avoir trouvé je me suis fait bleufé!
mon pn n’arrivait jamais à ejaculer en moi soit il se masturbait soit il me penetrait sans sortir de sperme j etais tres frustree pendant 3 ans il me sucait la chatte une fois que je venais d uriner il m embrassait le trou du cul! un vrai pervers! je suis triste d’avoir laisse ce bel homme à sa maman mais c’est que faire d’autre ! Catherine
Je m’appelle M., j’ai 22 ans. Cela fait maintenant un an voir deux que je me suis rendue compte que ma mère est une perverse narcissique mais faute de personnes qui connaissent ce cas, je n’ai jamais pu vraiment en parler autour de moi de peur de passer pour une folle, c’est pourquoi je vous écris à vous.
Je vous préviens déjà à l’avance mon message va être très long, alors il faudra être patient ;).
Nous sommes trois filles indiennes adoptées dans la famille. J’ai su il y a quelques mois de cela que mes parents adoptifs avaient déjà tenté une première adoption de trois filles algériennes vivant à Marseille avant nous. L’adoption n’avait pas pu se faire, car les parents de ces filles faisaient des faux plans à mes parents adoptifs à chaque fois qu’ils devaient signer les papiers. Pour finir, mes parents adoptifs ont arrêté les démarches et ma mère adoptive en a fait une dépression.
Je n’ai jamais vraiment su pourquoi nous avions été adoptées, mais je me suis dit que peut-être ma mère était stérile. Je ne l’ai jamais su et je pense que je ne le saurai jamais. Elle a toujours adoré les enfants, et elle est à la base jardinière d’enfants. A mon avis (je rentre un peu dans les détails), sachant qu’elle était stérile, elle s’est accrochée à ce travail, car elle pouvait être constamment en contact avec des enfants. Ca a dû être pour elle une grosse frustration de savoir qu’elle n’en aurait sans doute jamais.
Elle a rencontré mon père à l’âge de 14 ans et lui en avait 16. Ils ne se sont jamais quittés. C’est un peu une relation « fusionnelle », retiens bien ce mot parce qu’il va réapparaître un peu plus tard dans mon histoire. Mon père a toujours été à ses petits soins, soumis, comme s’il avait peur de se faire brimer s’il répondait non à ses avances. Je connais un papa fatigué, qui s’est toujours dévoué pour nous et qui malheureusement n’a jamais pu réaliser ses rêves à cause d’elle.
Mon enfance s’est très bien passée, justement je pensais être un peu la chouchou des trois filles que nous sommes. C’est à partir de mon adolescence que tout a basculé et présentement, j’en arrive encore à culpabiliser d’être passée par cette phase que tout le monde appelle l’âge bête. C’est une phase par laquelle tout le monde passe et qui, je trouve, est « normale ».
Directement, j’ai commencé à me rebeller car bien sûr, je voulais sortir, je voulais m’habiller autrement, je voulais me maquiller, etc. Il y a eu de grosses disputes entre mes sœurs et moi, des jalousies, qui en somme je trouve normales, car c’est la période à passer. Cependant, ma mère n’a jamais voulu voir que je grandissais et elle ne m’a plus du tout adressé la parole. Et c’est à partir de là que la « non-communication », le « silence » a commencé. Parfois, elle me faisait des reproches, elle me rabaissait. Lorsque j’avais 14 ans, elle m’a même frappée violemment lorsque nous étions tous en train de manger ensemble à table. C’était la seule fois où elle m’a violentée, certaines fois elle levait la main sur moi mais moi j’arrivais toujours à me dégager. Ce jour-là, lorsque nous étions à table, personne n’a osé riposter, car j’ai vu que mon père et mes sœurs étaient apeurés. Je me suis renfermée de plus en plus sur moi-même. J’ai commencé le lycée, et moi qui auparavant était très douée, vive d’esprit et joyeuse, j’ai commencé à avoir de très mauvaises notes, à ne plus vouloir travailler et à me renfermer sur moi-même. Je ne voyais presque pas les amis que j’avais avant. J’ai commencé à faire un « régime ».
Le matin, je me levais un peu avant mon père et je voulais faire croire que je manger, alors qu’en fait ce n’était pas vraiment le cas. Je mangeais seulement une tranche de pain, sans rien et une tasse de thé sans sucre. Je loupais la cantine à midi et ne mangeais qu’une banane avec de l’eau et le soir, lorsque je rentrais chez moi, je faisais mine d’avoir trop mangé à midi pour ne pas manger le soir. Je pesais 53 kilos jusqu’à arriver à 47 kilos. La fatigue a commencé, les pleurs aussi. Pendant trois mois, non-stop je m’enfermais tous les soirs dans ma chambre pour pleurer, et ça c’était chaque jour. Je ne supportais pas ce silence, pourquoi me mettait-on de côté ? Moi qui avais été abandonnée une fois, je me sentais abandonnée une deuxième fois par ma mère adoptive, qui plus est. C’était très dur, car je n’avais personne à qui me confier. Elle montait mon père et mes sœurs également contre moi et avec eux aussi nos relations sont devenues tendues. Si j’osais dire que j’étais triste c’était de ma faute, si mes notes étaient exécrables à l’école c’était parce que je le faisais exprès. Lorsque j’étais invitée à dormir chez une copine, elle doutait de ce que j’allais faire alors que j’ai toujours était une fille très droite. Elle a toujours remis en question tout ce que je faisais et j’avais vraiment l’impression d’être la méchante fille de la famille. Lorsque je disais que j’étais triste à cause d’elle, je me faisais trois fois plus engueuler, car non, ça ne pouvait pas être de sa faute, ELLE qui a essayé de nous libérer d’une merde pas possible en nous adoptant. Je devais lui être « reconnaissante ». Elle me reprochait même les cadeaux qu’elle me faisait pour mes anniversaires, elle n’était jamais contente pour moi lorsque j’étais heureuse pour une raison ou une autre. Elle s’en fichait royalement de ma joie en m’ignorant totalement. Et moi je me disais, « qu’est-ce que j’ai fait ? ». Encore maintenant, je me pose cette putain de question : « qu’est-ce que j’ai fait pour en arriver là ? ». Cependant, lorsque ma mère est en présence de la famille entière (grands-parents, oncles, tantes, cousins, etc.) c’est une mère bavarde, souriante et très drôle. Parfois, en leur présence elle me lançait des humiliations ou des phrases du genre « Malory n’était pas belle quand elle était plus jeune ». -_-
J’ai deux autres sœurs, qui sont plus grandes que moi. Nous avons 5 et 6 ans de différence d’âge. La plus âgée, elle est comme ma mère. Elles ont toujours été soudées, se tenant les coudes, et c’est assez effrayant je dois l’avouer. La moyenne, vu son adoption, a très mal vécu son adolescence à cause de ma plus grande sœur d’une part. Elle a fait une tentative de suicide. Elle se sentait également mise de côté et lorsqu’elle a tenté de se suicider elle le lui a presque reproché son geste, quitte à l’engueuler même. Alors que de la part d’une maman, on attendrait plutôt de l’empathie, voire de la compassion.
A 15 ans et demi, j’ai rencontré mon premier petit ami qui en avait 20. Il s’appelait Johann. Je dois t’avouer que j’étais tellement désespérée à cette époque que le premier mec qui m’est arrivé sous le nez je l’ai pris. Il était beau, il était très intelligent, il faisait preuve d’éloquence et il avait quelque chose de mystérieux. Malheureusement, je me suis mise à nouveau dans l’incroyable cercle vicieux d’un pervers narcissique. Ca a duré 6 ans…
J’ai remarqué ses drôles de manières directement, mais comme c’était mon premier petit ami, je pensais que c’était normal et que toutes les filles passaient par là. J’ai donc fait directement abstraction de ses comportements bizarres. Par exemple, lorsque je prenais le train pour me rendre au lycée (il prenait le même que moi), je n’avais pas le droit de me rendre dans le même wagon que lui. Il fallait que j’attende l’arrêt pour pouvoir le voir… S’en suivirent ensuite les humiliations par petites touches, mais violentes au fond de moi. Il était comme ça qu’en ma présence. Il était jaloux, possessif, ne me laissait pas sortir en sa présence, ou bien lorsque je sortais il m’appelait toutes les heures. Il voulait une relation « fusionnelle » où il n’y aurait que lui et moi. Il m’avait coupé de tous mes amis, moi qui n’en avais déjà pas beaucoup, là je n’avais vraiment plus personne. Il prenait de la cocaïne, des ecstasys et, je pense, qu’il prenait aussi d’autres drogues. Il m’a emmené dans le milieu de la drogue, mais j’ai su dire stop. En gros, j’ai commencé à faire des choses que je n’aurais jamais osées faire si je n’étais pas avec lui. J’avais l’impression d’être un objet, même lorsqu’on faisait l’amour : il ne me caressait pas, il ne m’embrassait pas, il fallait tout le temps que je me lave avant qu’on couche ensemble… Il pensait que je lui appartenais et que je n’avais que lui dans sa vie. Il me disait que c’était impossible que je le quitte, car « je l’aimais trop pour ça ». Il me disait aussi « si tu me quittes, je t’assassine », sur le ton de la rigolade, mais en lisant certains témoignages, ça ne pouvait être que sérieux… Il contrôlait ce que je mangeais, il ne voulait pas que je grossisse, il contrôlait également comment je m’habillais parce que je faisais trop « gamine » à son goût. Tout ce qui m’entourait était nul, moche… Il critiquait également tout le monde et tous les gens qui m’entouraient. Il se croyait beau. Je trouvais tout contradictoire chez lui parce que dans le fond il avait un gros manque de confiance en lui. Il se trouvait dans le fond pas beau, maigre, il trouvait qu’il avait un gros nez (il voulait faire de la chirurgie esthétique)… Même quand on couchait ensemble on devait vraiment tamiser la lumière pour ne pas que je le voie parfaitement. Lorsque j’étais contente pour quelque chose il trouvait toujours quelque chose à redire, j’avais gagné un concours pour aller voir un concert au Stade de France mais il m’a obligé à vendre les billets pour que je lui donne la moitié de l’argent, si je faisais une bonne note à un test c’était « t’aurais pu faire mieux » ou bien « ah la honte t’as fait une moins bonne note qu’une fille qui est plus jeune que toi ». Surtout lorsque je me mettais en colère, je n’avais pas le droit. Il esquivait toujours les sujets dont je voulais parler lorsque j’étais énervée, je passais pour la conne en gros qui s’énervait toujours pour des futilités. Bref, bref, bref !!!
Un jour, à l’école, au cours de psychologie, nous avons étudié la personnalité perverse narcissique et j’ai eu un tout petit déclic. Mais comme toute victime, je me suis dit « non, ce n’est pas possible », car je ne pensais pas que quelqu’un pouvait être comme cela. J’ai donc refoulé cette idée. J’ai ensuite connu un autre homme, Silvio, pour qui j’ai eu le coup de foudre et je me suis dit que je pouvais vivre quelque chose de plus beau. Lorsque j’ai quitté Johann, je me suis sentie extrêmement seule et abandonnée (une troisième fois) et c’est là que j’ai compris qu’il m’avait coupé de tout le monde. Je suis sortie avec Silvio 3 mois mais Johann m’appelait constamment, me disant qu’il allait changer, etc. J’ai donc quitté l’homme parfait pour retourner avec ce con tellement il me manipulait et ça a duré 6 mois de plus. Au bout de 6 mois, je n’en pouvais vraiment plus et j’ai profité d’une « pause » avec Johann pour retrouver Silvio. Pendant 1 mois je voyais une fois par semaine Silvio. Je n’osais pas quitter Johann de peur de sa réaction et pour finir je l’ai largué par téléphone. C’était la seule solution, car il me faisait du chantage affectif. Et bien sûr, il m’a fait passer pour la lâche de service qui largue les gens par téléphone… Maintenant, ça fait 7 mois que je suis de nouveau avec Silvio et tout va très bien. D’ailleurs, on fond de moi, et je l’ai dit à Silvio, je devais retourner avec Johann pour me rendre compte vraiment de ce qu’il me faisait subir, car après 6 ans, tu ne peux pas tourner la page aussi facilement. Maintenant, Johann me laisse vraiment tranquille. J’ai essayé de « comprendre » pourquoi il était comme ça avec moi, je le lui ai même demandé, mais j’ai compris avec le temps que ça ne sert strictement à rien. Ce sentiment d’être haï est horrible. Je sentais qu’au fond de lui il me détestait et ça a été très dur à l’accepter. J’ai vraiment perdu confiance en moi, je pensais tout le temps que c’était moi qui étais le problème. J’ai donc complètement coupé les ponts avec lui, c’était la dernière solution.
Revenons à ma mère…
Au début, lorsque j’étais avec Johann elle ne l’a pas accepté. Malgré qu’il eût un comportement exécrable avec moi, je l’aimais. Elle m’a tout de suite dénigrée. Lorsqu’il appelait à la maison, elle lui disait au téléphone que j’étais une sale peste. Je sentais de la jalousie de la part de ma mère, car Johann était issu d’une famille riche ; il avait une grosse voiture, une grande maison et tout de suite j’ai senti que ma mère devenait pire. Elle ne m’a jamais rien dit directement, mais c’était tout par sous-entendu, par des regards glaçants, des piques. Elle disait que j’étais égoïste, que je n’étais pas intelligente… Déjà qu’elle me rabaissait beaucoup avant d’être avec lui, ces 6 dernières années ont été le summum de ma dégradation, car j’étais doublement rabaissée, et par mon petit ami, et par ma mère. J’avais le cul entre deux chaises, je ne savais plus quoi faire.
Quand j’ai quitté Johann pour la première fois, son comportement a complètement changé et j’ai été très très étonnée. Elle était d’ailleurs d’une humeur excessivement bonne lorsque Silvio venait à la maison. Je trouvais ce comportement vraiment spécial… Mais lorsque je suis retournée avec Johann ça a été la pire période de ma vie. Je pensais qu’elle serait compréhensive. Et bien non ! Elle ne m’a plus adressé la parole durant 2 semaines, sans aucune explication. J’avais besoin de retourner avec et elle qui n’a connu que mon père ne pouvait pas comprendre apparemment… c’était horrible. Et les brimades ont recommencé. C’est là que j’ai réalisé qu’elle était comme Johann mais en version féminine. Je ne sais pas ce qu’elle a vécu dans son enfance pour devenir autant sournoise.
C’était doublement bizarre, car elle détestait Johann pour ce qu’il me faisait subir, mais en même temps elle était pareille avec moi. Je me suis posée la question si elle ne l’aimait pas parce qu’elle savait qu’il était comme elle et je me suis dit que ça devait être un peu comme si tu mets deux chats qui ne se connaissent pas dans la même pièce : ils vont vouloir se battre.
Revenue avec Silvio son comportement a à nouveau changé mais elle continue parfois à me rabaisser et me traite de fille égoïste qui ne pense qu’à elle-même, blablabla…
Maintenant je suis en collocation et je retourne au moins une fois par semaine revoir mes parents dans la maison familiale. Je le fais à chaque fois avec une boule dans le ventre soit quand j’y vais, soit quand je rentre. C’est te dire à quel point tout ça me pèse. J’ai dû me battre pour pouvoir avoir mon appartement, car elle ne voulait pas « puisque dans sa jeunesse elle ne l’avait pas fait ». Ca m’irait vraiment bien de ne pas du tout revenir à la maison, mais la culpabilisation est plus grande. Lorsque je viens leur rendre visite à mes parents, je n’ai pas un immense accueil. Elle s’en fiche un peu et ne me parle pas énormément.
Le silence est devenu pour moi vecteur d’angoisse. C’est terrible, car je ne sais jamais si j’ai fait quelque chose de mal ou non.
Je suis devenue quelqu’un de très différent d’avant. Je suis devenue timide, je n’ose plus aborder les gens comme avant, j’ai toujours peur de déranger, et je ne te parle pas des études. Je n’arrive plus à me retrouver, à savoir qui je suis, à savoir ce que je veux. Je n’arrive pas à étudier, car j’ai perdu toute confiance en moi.
Ma grande sœur a réussi à partir loin de la maison, à quelques kilomètres. Elle a un enfant et c’est un peu à cause de son enfant qu’elle est obligée de garder contact avec ma mère sinon elle lui reproche de l’empêcher de le voir et comme ma sœur est aussi quelqu’un de fragile elle n’ose pas dire non… J’ai peur pour cet enfant, car ça va être de nouveau le même cercle vicieux qu’avec nous. Elle l’aime maintenant parce qu’il est petit mais dès qu’il va grandir ça va être autre chose… Donc, les ponts ne vont jamais être complètement coupés…
Merci de m’avoir lu, c’est détaillé, mais il manque encore beaucoup beaucoup d’éléments, notamment en ce qui concerne la relation entre mes sœurs et moi à cause de ma mère…
A bientôt.
Bonjour M,
Si tu envies de parler ou d’échanger..vas y..moi, je sors d’une relation de 2 ans avec un pervers narcissique..c’est très très douloureux et difficile…je suis toujours en dépendance affective vis à vis de lui..J’ai besoin d’en parler mais tous les forums que je consulte datent de loin..alors je suis contente de trouver quelqu’un qui écrit récemment..
Bonjour,
Ici, le forum est très actif et, surtout, une belle dynamique s’est créée entre nous
Nous nous soutenons et sommes les meilleurs supporter !!!!
Bienvenue, Geneviève
moi je suis avec un pn depuis plus de 4 ans je n’arrive pas à le quitter. Il est amoureux de sa maman et le nie. Il est pervers sexuellement, il m’embrasse le trou du cul! bref c’est un tres bel homme et c’est dur de le laisser à sa maman j’ai toujours l’espoir que je l’aurais un jour mais je suis mariee à un homme charmant et c’est son cousin le pn qui m’a seduit à l’insu de mon mari. jai tout dit à mon mari et heureusement je vois moins mon amant le pn. je le vois moins mais il me manque! j’ai pas assez de relations pour le quitter. je suis suivie par un psy . merci de me répondre catherine
Bonjour Zazounette,
Peut-être parce que notre histoire semble similaire (au moin sur la durée et la difficulté à mettre le mot Fin…) et parce que étonnemment je portais quasiment ton pseudo à l’adolescence… je me permets de t’envoyer ce message pour savoir où tu en es aujourd’hui… ton post date d’il y a qq mois, j’espère que le climat s’est amélioré et que le beau temps est de retour sur ta vie… A bientôt peut-être le plaisir de te lire et belle année à venir…
Bonjour jeune M
Mon ex belle mère avait réussi à convaincre deux de ses enfants,de son intention de déshériter les deux autres..Elle avait réussi à les rendre complices de ses méfaits..Une très habile manipulatrice!!! Mon Pn ne lui en a jamais tenu rigueur car très dépendant affectif de cette mère qui pourtant ne l’aimait pas..
Certains parents sont ainsi et si possible,il vaut mieux s’en éloigner .
Amicalement, Louise
Bonjour à toutes et à tous.
Je suis un jeune homme de 33 ans, j’ai rencontré une PN fin janvier 2010, notre histoire à duré 4 mois.
Sans tout raconter en détails, j’essayerai d’etre le plus direct possible et precis.
Elle m’a fait une menace de suicide par telephone parceque je lui avais raccroché au nez un soir, cette PN je l’avais soit disant reveillé et m’avait mal parlé du genre je l’agace, bref, elle m’a assaillit de messages puis sur le repondeur en pleurant qu’elle allait se suicider… que le fait d’avoir raccroché au nez lui faisait rappeler ses » traumatismes « . Bref, je lui ai pardonné et j’ai trouvé deja bizar son attitude… je me disai au final elle etait vraiment pas bien et avait besoin de moi.
Les jours ont suivit, puis j’avouerai que je me sentai parfois mal a l’aise avec elle ( par exemple on se balladait dans un centre commercial j’avais des envies de partir, de la fuir en quelque sorte ) …
S’en ai suivit des crises de sa part en voiture, un jour je lui ai tout gentillement demandé si elle allait bien, là elle s’est mise a hurlé a tapé sur son volant, elle a tapé un scandal dans la rue, moi je suis sorti de la voiture, elle m’a tenu le bras, m’a agité, la regardant droit dans les yeux, et là j’ai vu un regard noir je n’ai jamais vu un tel regard sombre… elle me dit de la frapper que je pouvais, elle me provoquait, je lui ai repondu que je n’etais pas son ex mari… et je suis parti.
Toujours a me dire par sms qu’elle saignait du nez, palpitations, vomissement dès que je la contredisait dans ses propos ou que je refusait d’aller la voir suite a des contraintes familliales…
Systematiquement elle me disait qu’elle allait mourir, quelle allait aux urgences, que son pere allait la chercher a la gare car elle saignait du nez…
Un soir elle me fait des souffles au telephone me disant que son coeur allait laché… c’etait incroyable a entendre…
Puis de mon coté je cogiteais… j’ai donc fait mes investigations perso, je me disais qu’elle etait pas net au final… je l’ai testé une fois par mail en me faisant passer pour un inconnu a qui elle avait parlé sur le meme site où nous nous sommes rencontrés. Là elle a repondu quelle ne le connaissait pas puis plus rien jusqu’au jour où j’avais annulé un rdv avec elle, elle s’est empressé de répondre au mail… quand je l’ai lu un choc… elle se presentai celibataire, bonne vivante, qu’elle n’avait pas eu le temps de répondre a cause de son boulot, bref de la drague. Le lendemain elle continuai a m’appeler par ses petits mots » mon mari, je t’aime, mon oxygene, la prunelle de mes yeux etc « , là j’ai craqué par sms je lui ai sorti une phrase qu’elle avait ecrit dans son mail a l’inconnu ( l’inconnu c’etait moi vous l’avez compris ), sa phrase etait : » je suis ni un thon ni une bombe atomique « , elle me repond en m’insultant de malade, de l’avoir testé etc que je pouvais crever en enfer etc…
Ensuite elle est revenue en s’excusant que si elle avait répondu a ce mail c’etait puerile de sa part que c’etait pour m’oublier vu que j’avais annulé notre rdv de ce soir là…
J’ai pardonné une nouvelle fois…
Elle me disait qu’elle avait parlé de moi à sa mère, elle me parlait d’appartement, de mariage… un jour j’avais acheté un vase avec des fleurs pour sa maman, le soir meme, elle m’appelle me disant que le vase c’etait renversé dans la voiture, qu’elle etait entrain de ramasser les petites boules odorantes qui etaient tombées… puis deux jours après elle me dit que sa mère en marchant dans l’appartement l’avait efleuré et fait tombé, donc cassé… elle m’emmenait toujours dans le meme centre commercial… elle me parlait de bébé… de ses fantasmes completement dingue…
Souvent je la sentai pas net, ailleurs, en gros quelque chose au fond de moi m’avertissait, je me disait que j’etais parano vu mon vécu… elle se plaignait tout le temps, maladies, crises de nerfs, vulgarité par sms, dès lors que j’etais avec ma famille et que je refusais que l’on se voit, j’avais meme arreter le sport pour la voir…
Bref, j’aurai du arreter dès la premiere alerte lorsqu’elle m’avait dit en pleurant qu’elle allait se suicider…
Et je vais vous dire pourquoi :
– le 24 mai on devait se voir, la veille je n’avais pas du tout dormie de la nuit en pensant a sa santé a nous etc elle m’hantais en quelque sorte je pensais a elle systematiquement, je me sentai coupable de son etat de santé ( rien que sur ses mots je la croyais pas totalement mais encore une fois je me disais d’arreter d’etre parano qu’elle avait besoin de moi ), et bien elle s’est enervé, ma fait culpabiliser, a soit disant tout casser dans sa chambre, qu’elle s’etait engueulé avec sa mere pour pouvoir sortir, puis elle se calme, me dit des je t’aime, qu’elle comprend que je soit mort de fatigue.
Dans l’apres midi un sms de sa part, me disant qu’elle allait voir sa belle soeur en compagnie de sa mere et sa soeur, sauf que dans son sms une phrase m’a completement alerté, elle disait : » ne t’inquietes pas si je ne repond pas, je t’aime « .
J’ai cogité pendant 2 bonnes heures, et là j’ai pris son numero de telephone fixe dans l’annuaire et j’ai appelé, je me suis dit si elle est bien sortie avec sa mere et sa soeur il n’y aura personne qui decrochera je serai fixé. J’appelle, ca sonne a 6 ou 7 reprises, et là j’entend un ALLO, c’etait sa mère… je n’ai pas parlé, j’ai raccroché, je me suis dit qu’elle m’a menti…
3h30 plus tard elle m’envoit un sms me disant que son neveu etait malade que c’est rien de grave, que je lui manque, qu’elle m’aime, puis elle essayes de m’appeler a plusieurs reprises, je ne decroche pas volontairement, elle pensait que je dormais, que je recuperait encore de mon manque de sommeil.
Puis elle m’envoit un sms me souhait une bonne nuit, qu’elle aurait voulut m’entendre, qu’elle m’aimait.
J’ai rappelé, et là mon coeur battait a 300 a l’heure, elle decroche et là elle me dit si je vais bien, et surtout qu’est ce que j’ai, je fais du blanc, j’arrivais pas a lui dire, enfin comment lui dire, j’ai essayé de me maitriser…
Là je lui demande où etait elle allé cet apres midi, elle me repond » chez ma belle soeur je te l’ai dit « , je lui repose la meme question elle me repond la meme chose en rigolant legerement mais faussement l’air gênée, là j’ai senti qu’elle mentais !
Là je lui demande si elle etais partie toute seule, elle me dit que non qu’elle etait avec sa mere et sa soeur, là je lui replique » et pourquoi alors ta mere a decroché le fixe si elle etait avec toi « , là elle tremble dans sa voix, et me dit que sa mere etait partie apres elle et sa soeur, là s’en etait trop j’ai craqué, je l’ai insulté de tous les noms, et j’ai raccroché par rage, j’etais en pleurs, elle me rappelle et là elle me dit qu’elle va appeler les flics, que je suis un malade mentale, qu’elle jurait devant dieu qu’elle etait bien chez sa belle soeur, qu’elle ma dit que cette fois ci je m’etais trompé, que c’etait pas l’histoire du mail, etc, et là en me jureant devant dieu etc je l’ai cru !!!!!!!!!!!!! De là elle m’a dit que tout etait fini entre nous, que je n’avais pas confiance en elle etc etc, ma demandé de ne pas la harcellé par tel, sms, au travail, etc, j’ai fait le mort quelques jours, et là j’ai eu droit a beaucoup de sms de sa part, me disant que son etat de santé c’etait lourdement aggravé, que j’avais tout gaché, qu’elle ne pouvait pas me pardonner, etc etc.
Cette periode ou je l’ignorait, ca ma servit a faire mes recherches a eclaircir mes questions, et là je suis tombé sur les pn, juste en tapant manipulation amoureuse sur google… j’ai enormement lu, et ca m’a sauté aux yeux, incroyable !!!! Ca a fait tilt dans ma tete, de là j’ai joué a son jeu, j’ai joué le bourreau, par mail, ca a duré pendant pendant plus d’1 mois, toujours la meme chose que je lui avait manqué de respect, qu’elle me detestait, quelle perdait ses cheveux comme ci elle » avait le cancer » , des mots durs à lire croyez-moi, mais ils ne me faisaient plus rien a un moment… et là en faisant une nouvelle fois appel a mes connaissances informatique j’ai contacté simplement une de ses amies ( le peu qu’elle est d’ailleurs et une ancienne collegue de boulot ) bref, je lui dit juste si elle pouvait lui parlé, que j’avais fait une betise, etc tout simplement. 4 jours apres la pn m’envoit un sms m’interdisant de contacté ses amis, que j’avais fait une grave erreur, qu’elle etait prete a faire intervenir ses freres et son pere ( je ne les ai jamais connu et n’ont jamais entendu parler de moi ), m’a menacé de porter plainte parceque j’avais des photos d’elle sur mon myspace ( je l’avais crée quand on etait ensemble avec une chanson pour elle que j’avais composé… ) bref, elle essayait tous les moyens pour me menacer me faire peur, en gros essayer d’inverser les roles, oui inverser les roles…
Dites vous bien que j’ai reussit a rentrer en contact avec un de ses ex qui soit disant l’avait malmené traumatisé, je ne dirai pas comment j’ai reussit a rentrer en contact avec lui, mais tout simplement en poussant ma tete et mes connaissances…
Je le contact par facebook, il accepte de me parler par telephone, il me le communique, je l’appel, je me présente, et là je lui demande s’il connait cette pn… il me dit oui clairement, qu’il la connaissait depuis 2008, rencontré sur le meme site de rencontre que moi ( alors qu’en parlant de lui elle m’avait dit qu’elle l’avait connu a l’aeroport ) bref, là le plus choquant :
-Les memes mots ( je t’aime mon mari, prunelle des mes yeux etc )
-Les memes endroits
-Les memes attitudes
et le 24 mai devinez ou etait elle ? Il m’a dit clairement que la derniere fois qu’il l’avait vu, c’etait ce jour là… qu’elle l’avait appelé et qu’elle avait deja reesayait a plusieurs reprises depuis fevrier… et dont un fameux soir ou je n’arrivais pas a la joindre sur ton telephone me pretextant au final que c’etait un soucis de mise a jour… et bien non elle etait aller le voir, elle avait eteind son telephone…
Il m’a dit qu’il avait coupé les ponts avec elle fin 2009, car il l’a trouvait bizar et ses attitudes etaient pareilles avec moi ( maladies, chantage affectif etc ) il lui avait laissé plusieurs chance, elle donnait plus signe de vie, et elle revenait. A la charge, et il c’etait dit qe lui redonner une nouvelle chance… il etait choqué par tout ce que je lui racontait, et il m’a cru, clairement, m’a meme remercier, nous nous sommes parlé pendant plus d’1 heure au telephone….
Là je tombait de tres tres haut, elle manipules les gens, on se disait meme qu’il devait y avoir d’autres hommes… Je lui ai tout relaté, ce qu’elle me disait, et lui en m’ecoutant et en me lisant par mail et sms etait effondré, memes mots, memes endroits où l’on allait, memes projets, menaces, suicide, maladies, etc… incroyable !
Pardon pour ce mot mais non seulement c’est une pn mais une enorme salope…
Il m’a raconté qu’elle lui avait envoyé des photos d’elle toute nue se masturbant… qu’elle lui faisait des fellations en voiture, qu’elle adorait qu’on l’insulte pendant l’acte, il se disait que c’etait la femme ideale… il etait effondré, il m’a remercier de l’avoir contacté et que ca confirmait bien ses doutes a son sujet.
On avait pensé a lui donné rdv tous les deux, sans qu’elle le sache, je veux dire qu’il devait la revoir et je venait, et là elle devait assumer ses actes…
On ne l’a pas fait, lui il est partie la voir, il m’a dit qu’il allait la testé, je lui ai parlé d’un pendentif que je lui avait offert.
Bref, un vendredi soir debut juillet, ils se sont vu au parking du boulot de la pn, et il me parlait par sms en direct… il me pose la question si le pendentif dont je lui avait parlé etait un cœur, je lui repond choqué : oui, ensuite il l’a travaille un peu, lui dit qu’il espere qu’elle a changer, etc, elle lui a dit que le pendentif ca faisait 2 ans qu’elle le portait !!!! Alors que c’etait celui que je lui avait offer en mars… imaginez vous elle est partie voir son ex avec au tour de son coup mon pendentif !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! en plus elle lui a raconté encore des histoires que soit disant un prestataire de service lui avait envoyer des fleurs lui avait piraté son pc du boulot etc etc elle n’a pas parlé de mon existence.
Lui il est rentré dans son jeu, et dès qu’il est parti, il m’appelle, me relate tout dans chaque details… et me dit que plus jamais il ne veut la revoir, que c’est une malade, il me remercie encore, et qu’elle etait heureuse qu’il lui ai parlé de mariage, en gros il l’a fait miroité expres…
Voilà…. Je me suis remis de cette Pn croyez moi la meilleure des choses est de les ignorer totalement, ne pas repondre a leurs menace, jouer sur les maladies, diffamation etc…
A mon avis elle savait qu’avec moi elle ne pouvais pas jouer… m’interdire de contacter ses amies sa famille ce n’etait pas pour rien… oui son masque est tombé… et je me souviens qu’elle me disait que je lui faisait peur… a me reprocher sur mes doutes etc …
Et j’oubliais, ce fameux 24 mai, une semaine plus tard elle m’envoit un sms me disant que j’etais parti dans des delires que je ne lui avait pas laissé le temps de s’expliquer, et que son neveu etait dans ses bras et qu’il s’etouffait et allait mourir !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce sont vraiment de gros malades, croyez moi… jouer sur les maladies, meme sur sa famille, son neveu !!!! Alors qu’elle allait s’eclater ailleurs… jouer sur la religion…
Il y a juste une chose qui me reste au travers de la gorge, ce sont toutes mes depenses pour cette pn, j’aimerai lui reclamer… mais je ne sais pas comment faire… a votre avis ??? il y en a pour plus de 750 euros… cadeaux, taxis, fleurs, etc…
J’ai envi d’alerter sa famille, ses amies, de qui elle est vraiment, j’ai tout gardé comme preuves, sms, mail, photos, factures…. Mais je ne sais pas comment les pn reagissent… j’ai changé d’emails, de numeros de telephone…. Et là ca fait pratiquement 2 mois que notre histoire s’est terminé. Et presque 1 mois que je ne lui ai plus jamais repondu.
Elle ne sait pas que je connaît la verité… et ce que j’ai fait avec son ex…
Fuyez-les !!!!!!!!!!!!!!!
ps: Excusez-moi, j’ai oublié de rajouter :
-Ma tante est décédée mi mai 2010, je lui avait dit a la pn, et tenez vous bien : pas de condoléances de sa part, rien…
Sans coeur, sans sentiments, menteurs, manipulateurs, des diables… et poussé a la débauche…. extreme…
Ses fantasmes ? : etre enceinte de 8 mois et vouloir que son mari lui ejacule sur son ventre et mettre son penis dans sa bouche juste avant l’accouchement…. j’avais un peu ouvert les yeux a ces instants… Bref, un conseil suivez votre instinct…. il est infaillible.
Je m’excuse pour les fautes d’orthographe, et je vous remercie a toutes et a tous pour m’avoir lu, je souhaite un grand courage a toutes les victimes de ses PN.
Bonjour
j’ai trouvé votre blog par hasard parce que j’ai beaucoup cherché sur les PN. La psy que je suis allée voir pense que la personne que jai aimé et que j’aime encore est un PN.
Voici mon histoire
Tout commence fin 2004, je le rencontre sur un site, pas vraiment un site de rencontre, un site de discussions et je réponds violemment à un message qu’il a laissé sur le sadomasochiste.
Il s’en suit un échange de mails dans lequel il m’explique sa façon de vivre cela (attendre pour mieux donner ensuite) mais convient que vraiment je ne suis pas attirée par cela. On continue malgré tout à communiquer, à discuter de tout et de rien. J’apprends que sa femme est malade (ce qui est vrai) et un jour je le rencontre. Il habite loin de chez moi, est en déplacement et veut m’inviter au restau pour connaitre cette personne « exceptionnelle » comme il me l’a toujours dit. Je succombe sous son charme et je me dis que de toute façon ne se se verra plus. Mais on se reverra …. à chaque fois que ses déplacements le permettent et cela durant plus de 4ans. Il semble fou de moi, on se téléphone tous les jours et on s’écrit tous les jours durant toutes ces années sauf…. lorsque sa femme va plus mal et qu’elle doit se faire greffer, environ deux ans après notre rencontre. Il m’écrit qu’il ne peut plus tout gérer et c’est le silence durant plus de cinq mois (à part quelques mails où il m’écrit combien je suis exceptionnelle et qu’il ne m’oublie pas mais que je dois vivre). Je ne fais rien, je suis déchirée entre mon amour pour lui et le fait que cest une maman qui est malade (il a deux enfants adoptés). Un jour, je découvre qu’il est connecté sur un site SM (site qu’il m’avait donné et sur lequel il s’était inscrit après la rupture d’avec son ancienne copine qui l’avait initié à cela). Il a une relation et je le piège et le découvre. Je suis anéantie, je laisse un message sur son portable en lui disant que je ne comprends plus rien. Il m’écrit alors que ce n’est pas grave, qu’il y a pire que cela dans la vie et que je reste qq d’exceptionnel. Suite à cela il m’écrit un très long mail ou il m’informe de tout ce qui s’est passé et que les choses ont changées, que je compte toujours autant pour lui dans l’intensité mais pas dans la forme. On s’écrit, on parle de tout et de rien et puis on se rencontre à nouveau. C’est fort, très fort et il me dit « il faut que je me souvienne longtemps de ce moment parce que je crois que c’est l’amour ». QQ mois après on arrête notre relation. Je suis dans une dépendance totale, je ne fais plus rien et il me dit que cela le rend malade de me voir ainsi parce qu’il ne peut rien m’offrir et que je me détruits. Je suis soulagée mais effondrée. Je suis une thérapie sur la dépendance et tout va mieux. On a décidé de rester amis (c’est facile on est à 800 km l’un de l’autre). Mais….au bout de deux mois on se retrouve et cela dure à nouveau plus d’un an jusqu’à l’année dernière. Je remarque qu’il est différent. On ne peut se rencontrer lors de ses déplacements car pour l’instant il n’y a plus de déplacements. Il est là, enfin au bout du fil quand ça va mal pour moi (décès de mon père, soucis avec mon fils et mon boulot) mais je sens qu’il est différent jusqu’au jour où je décide d’aller sur ce site et je vois qu’il a une fiche avec sa photo ainsi qu’une fiche de couple. Je m’effondre et je lui écrit que c’est fini. Ce qui m’a tellement marqué c’est que sur cette fiche il y avait des photos sado maso de sexe pervers et les commentaires qu’il faisait … je n’ose y penser. Jamais je n’aurai pu imaginer cela. On avait souvent parlé de ses gouts, on avait essayé des trucs légers comme etre attaché mais il me disait que ce n’était pas mon truc et qu’il ne voulait pas que je fasse qqchose qui ne me plaise pas. De tte façon je ne serai jamais allée là ou elle est allée.Il parait que c’est un PN mais je n’arrive pas à l’admettre parce qu’il etait différent avec moi, jamais il ne m’a rabaissé au contraire, il m’a redonné confiance en moi, il me disait toujours que j’était un etre rare et exceptionnel et que jamais je ne devais l’oublier. Qu’il avait une change inoui de me connaitre, que jamais il n’avait connu qq d’aussi tendre, sensible et qu’on ne l’avait jamais aimé ainsi.
Je sais que lorsque sa copine l’avait quitté il m’a dit qu’il avait eu la chance de me rencontrer, « un ange » c’est ainsi qu’il m’appelait parce que sinon il aurait sombré dans les rencontres faciles et plus encore.
Est il vraiment PN ou alors a t’il simplement des gouts autres que de tt façon je n’aurai jamais pu réaliser.
Je voudrai préciser que j’ai pu vérifier tout ce qu’il m’a dit et que tout est exact. Sa femme, ses enfants, sa famille et que ses enfants l’adorent vraiment
Merci de m’aider à voir plus clair.
Amicalement marie
bonjour à tous
Il reste encore un microscopique sentimemnt d’amour au fond du coeur. Mais la raison à déjà pris presque toute la place.
Je sais que ma personnalité en a été altérée,mais dans le bon sens,pour ma survie.
Je suis « presque » certaine que l’homme qui me fait la cour depuis deux semaines est un beau spécimen.
Toute cette souffrance n’aura pas servi qu’à rien.
J’AI CHANGE.!!!!Avant,je serais tombée dans le panneau direct.
Je crois qu’on a pas tellement le choix.C’est aller vers la lumière, ou les laisser nous entraîner vers leurs ténèbres.
ET VIVRE diffèrents,certes, mais VIVRE !!!
Bonsoir Geneviève
Je suis sincèrement désolée pour vous,et je constate qu’il y a encore beaucoup de travail du côté de la justice, et que les PN ont encore de beaux jours devant eux. C’est écoeurant !!!
Le mien me menace de se servir de mes écrits et me demande si je cherche la guerre.Et pourtant c’est lui qui me prive de pension et qui me met dans les ennuis.. Croyez bien que je suis sur mes gardes en ce moment. Vraiment !!! les fuir !!! les ignorer !!!
C’est tout ce qu’il nous reste .
Amicalement, je vous embrasse, Louise
Bonsoir
J’ai répondu à votre post précédent, Geneviève, mais je ne suis pas sûr que ma réponse paraisse, j’ai fait une erreur dans l’orthographe de mon adresse mail. Peu importe.
Après tout ce que j’ai tiré de vos commentaires (et là je remercie aussi Philippe, Louise, xxxbxxx et tous ceux que j’oublie), je ne peux pas croire que vous ne « savez plus ». Vous subissez un coup bas, un de plus. On ne peut rien attendre d’autre d’un PN. Le fait que vous en souffriez (tout du moins apparemment) fait le jeu de votre PN, et fait qu’il recommencera.
Personnellement, j’ai pris le parti de m’ouvrir à la perversité de mon ex. Je m’attends au pire, et je prends des dispositions pour parer à ses attaques. La résilience ne suffit pas, de toute évidence. Un exemple extrême (à ne pas suivre, mais dont on peut s’inspirer) est celui du personnage de Peter Coyote dans Lune de Fiel. Développer la légèreté (je sais, ça paraît insensé) permet de prendre de la distance vis-à-vis du PN, et donc de déjouer ces attaques. La mienne s’appelle « Déchet Toxique ». Ses mièvres et connes tentatives pour m’atteindre me paraissent souvent risibles. Et je contre-manipule mes enfants en étant simplement moi-même et heureux de l’être.
Le PN est un sadique. Si vous ne souffrez pas, il n’a pas de plaisir à vous tourmenter, vous ne valez pas le coup, il cherche une autre victime. Enterrez le passé. Nourrissez-vous de sa méchanceté comme il s’est nourri de votre bienveillance, tout en restant vous-même. Il se fatiguera.
Et dites-vous que plus il cherche à vous nuire, plus ça signifie que vous êtes quelqu’un de valable et de fort. Sachant, comme vous le laissez entendre, qu’il lit ces lignes, vous avez un véritable effort de comédienne à fournir.
Je réponds aussi à votre question sur l’enfant qui est en moi, ne sachant pas si ma réponse précédente sera prise en compte : j’ai eu trop tendance dans le passé à considérer le monde comme un terrain de jeu, plein de surprises agréables et de choses merveilleuses à découvrir. J’étais dans l’acceptation, l’idéalisme, la confiance. J’ai eu tort. L’humain n’est pas gentil, il n’est pas forcément solidaire ni altruiste, c’est un animal bizarre, capable du meilleur et du pire. Mes meilleurs amis eux-mêmes, qui m’ont sauvé chacun à leur façon, ne sont pas des saints. En ce sens, avoir connu une PN me sert à voir le monde comme il est, et pas comme je voudrais qu’il soit. J’ai bien conscience d’enfoncer des portes ouvertes, mais pour moi elles étaient fermées il y a encore pas si longtemps.
Je disais dans mon post précédent que d’après Henri Laborit il y avait trois réponses possibles à un stress : la fuite, l’atermoiement, le combat. Vous ne pouvez pas vous battre contre la justice, vous ne pouvez pas fuir à cause de votre enfant ; il ne vous reste qu’à reporter votre revanche à plus tard, quitte à ce qu’elle n’arrive jamais. Souvenez-vous que votre PN a souffert mille fois ce qu’il essaie de vous faire souffrir. Il a été puni avant de commencer à sévir.
Et Louise, je vous ai lu deux fois écrire « c’est tout ce qu’il nous reste ». Je ne suis pas d’accord. Le PN ne nous vole rien. Il essaie de s’approprier des choses qui ne lui appartiendront jamais. Il nous reste ce que nous sommes depuis le départ : nous-mêmes, des personnes véritables, construites, authentiques, vraiment humaines, tournées vers l’autre, capables et désireuses de construire un monde meilleur, et capables de se battre pour y parvenir. Parce que nous croyons en l’Humain, et que nous voulons le bonheur de nos enfants, et de leurs enfants.
La haine n’a d’autre fin que la haine. Soyons dans l’amour, regardons en l’air, loin.
Mes hommages,
M.
Bonjour Geneviève
Quand on avance d’un pas,ils nous en font faire trois en arrière.
J’ai le sentiment de me battre contre des moulins à vent. Je suis fatiguée.
Et pas plus tard que la semaine dernière,je disais à ma soeur que j’allais payer entièrement ce divorce, renoncer à la pension alimentaire et la prestation compensatoire, rien que pour avoir la PAIX.
Et je suis consciente que sur des années celà représente une certaine somme, et je sais la galère dans laquelle je m’embarque.Je ne vois plus que celà pour couper mes chaînes..
Tout mon entourage me pousse à me défendre,mais je sens trop de haine de la part du boulet, celà m’épuise et il vient me hanter dans mes rêves.
Malgré toute nôtre compassion,il n’y a que vous qui saurez quoi faire avec le « fou ».
Bon courage, Amitiés, Louise
Bonjour Geneviève, bonjour Louise, bonjour tout le monde.
Personnellement, je fais en sorte de n’être pas un problème pour ma PN. Je fais une croix sur le passé en me disant que j’ai moi-même une part de responsabilité dans ce qui s’est produit, puisque je n’ai pas su déceler à temps la vraie personnalité de mon bourreau. Je ne cherche pas à me venger, ce serait vain et ça me maintiendrait dans cette relation dont je ne veux plus.
Ce que vous dites sur l’amour, Geneviève, est intéressant, mais si vous me le permettez je vous dirais que ce que vous vivez avec le Fou n’a rien à voir avec l’amour. C’est plutôt de la dépendance affective, de l’aliénation, de la peur et, je persiste, une certaine dose d’esprit de revanche. L’amour est un sentiment positif, fait, entre autres choses, d’attirance et de bienveillance.
En ce qui me concerne, j’ai cessé d’aimer le Déchet Toxique quand j’ai compris ce qu’elle était. J’ai aimé son masque, pas elle. C’est une femme horrible, et je doute qu’elle ait jamais été aimée. Cette « personne » que j’ai découverte, je la sais capable de tout, et je m’en préserve. J’ai pris un psy et un avocat, ils m’aident chacun à leur manière à contrer ses attaques (qui sont de plus en plus pathétiques, minables). J’ai coupé les ponts avec presque tous les amis que nous avions en commun, et à ceux qui restent je ne parle jamais de mon ex. Et même à mes propres amis, je parle de moins en moins d’elle pour ne pas lui donner plus d’importance qu’elle n’en mérite. Je ne dis jamais de mal d’elle devant mes enfants, je parle d’elle simplement comme de leur mère, qu’ils aiment.
Vous êtes sûre de ne pas tirer une certaine satisfaction du fait de représenter un danger pour votre Fou ? Si c’est le cas, vous donnez prise à sa haine. Vous faisiez l’autre jour allusion au fait qu’il pouvait être lecteur de ce blog… Il me semble que vous jouez un jeu dangereux. Pourtant vous semblez être assez consciente de ce que vous faites en parlant de « piège de votre égo ». Si votre Fou avait l’assurance que vous ne chercherez pas à nuire à son image, vous auriez plus de chances qu’il vous laisse tranquille. Et c’est bien ce que nous cherchons tous, avoir la paix ?
Plutôt qu’entretenir ma colère (qui est certes toujours sous-jacente chez moi), j’essaie de développer des stratégies d’évitement, sans me laisser pousser à l’isolement, et sans aigreur pour les petits triomphes mesquins de mon ex.
Quant à savoir si nous sommes différents de ce que nous étions, je ne suis pas d’accord avec vous. Je n’ai pas subi de « transformation profonde et radicale ». Je sais maintenant que les vampires existent, j’en connais plusieurs, et je sais comment m’en protéger. Mais ma vision de tout le reste du monde demeure inchangée. J’accorde même une attention grandissante aux petits instants de bonheur simple, j’essaie de tendre vers la légèreté. C’est aussi ça, ma revanche. Les PN ne comprennent rien au bonheur.
Louise, si je peux vous donner un conseil, je pense qu’à votre place je délèguerais autant que possible toutes les formalités liées au divorce à un avocat, même si ça doit vous coûter de l’argent. Et vous profiterez du répit pour faire des choses que vous aimez, pour retrouver goût à la vie. Mais abdiquer devant votre PN ne le fera pas lâcher prise, au contraire.
Je viens de lire votre dernier post, Louise, j’en suis très ému. Mais si vous attirez encore les PN, c’est que vous avez encore des choses à apprendre sur vous.
Bon courage à vous deux, et aux victimes de pervers qui nous lisent. Quant aux pervers qui nous lisent, sachez que vous mourrez seuls, sans jamais avoir connu l’amour.
M.
Bonsoir
J’ai un avocat qui s’occupe de mon divorce et qui est au courant que je ne touche plus de pension,mais ce n’est pas la meilleure période de l’année pour les procédures de divorce.
Il faut que je fasse calculer,en plus,ce que je devrais toucher à ma retraite pour apporter des chiffres au juge.Car le juge pour trancher,il lui faut des chiffres d’après mon avocat.
Je suis entrain de changer tout(edf,gdf,eau,cpam,caf,courriers de mon entreprise,banque assurances, mutuelle,mobile,internet…)Je mets tout à mon nom de jeune fille,car le boulet ne fait pas suivre son courrier correctement et tout ce qui est à son Nom repart à l’expéditeur.
Et ,je ne suis pas encore divorcée,mais il continue à me créer toutes sortes de soucis.
Quand à l’homme qui essaye de « m’avoir », il s’est grillé très vite.En fait,je ne sors quasiment pas,c’est un ami de mon beau frère que je vois souvent car j’habite à côté de chez ma soeur.Au bout d’un an,il me dit être amoureux,il a une maîtresse..Non,je ne suis pas tombée dans son piège,je l’ai décelé au bout de trois conversations..Il n’a pas été très discret !!!
Quand à l’hypothétique amour que pourrais éprouver les PN,je n’y crois pas non plus.Le boulet,d’après ce que m’en disent mes enfants,est malheureux,maigre,mal dans sa peau,rongé..Parceque j’en suis sûre aujourd’hui, il n’éprouve toujours pas d’amour,ni pour moi ni pour sa nouvelle compagne..Logiquement,il devrait être heureux,encore faudrait-il qu’il ait la capacité à éprouver du bonheur..Et celà,j’en doute fort et il mourra sans avoir connu ce sentiment délicieux.
Amicalement,Louise
Bonjour Musicman, bonjour aux lecteurs et lectrices du blog
La jeune femme que j’ai rencontré récemment, appelons là « B » n’est pas une PN.
Hirigoyen écrit que le PN est un psychopathe. Il me semble que ce qui caractérise le mieux le PN est sa relation aux autres. Si on lit tous les témoignages du blog on constate que la violence morale est très diverses, on a le PN sentimental qui joue la victime et à l’autre extrème le PN dominateur et violent.
En fait je verrais 3 tendances, le PN qui veut détruire, le PN qui veut posséder, le PN qui veut détourner. Toujours en me référant à Hirigoyen ce que je comprends, c’est que la cible du PN ce n’est pas une personne, mais les qualités que représente cette personne. C’est pour cette raison que je pense que le PN voit les autres comme des objets, puisqu’ils ne sont que le support de qualités.
Voir les autres comme des objets, c’est une relation pathologique au monde extérieur. Le PN c’est celui qui a tout les instants de sa vie est dans cette relation pathologique au monde extérieur, c’est comme cela que je comprends pourquoi Hirigoyen le définit comme un psychopathe, c’est parce qu’il est dans cette relation pathologique tout le temps.
Pour cette raison on ne peut pas dire qu’une personne qui est manipulatrice est un PN. Pourquoi ? Parce que le manipulateur occasionnel on pourrait le définir de cette façon ; une personne qui à un moment donné va porter un masque. Mais peut-être qu’à un instant la personne qui est derrière le masque va trahir le masque, une contradiction, une émotion, un imprévu. J’avais trouvé cette image qui pouvait aider à cerner « le psychopathe », j’avais écrit justement à B lui expliquant qu’elle était manipulée que le PN était « un masque sans personne derrière ».
Ce sont des mots qui essayent de décrire un état mental qui nous est inaccessible. Hirigoyen écrit que « le PN n’a pas de sentiment de culpabilité ». Dans le très bon film « Taking lives : destins violés » Angelina Jolien qui joue le rôle d’un profiler du FBI dit « il n’a pas de connection émotionnelle ». Voilà trois expression qui décrivent à peu près la même chose.
Au regard de cette définition B n’est pas une PN.
D’autre part peut-on réduire une personne à sa perversité ? Mon problème est qu’avec B nous avons beaucoup de points communs. Je ne pense pas avoir été très gentil avec B, quand j’ai compris que j’avais été manipulé je lui ai tout rebalancé en recoupant, analysant, tous les moments que nous avions passés ensemble et ce qu’elle avait dit, mettant à nu sa perversité et démontrant comment elle m’avait manipulé.
B a complètement conscience de sa perversité. Etrangement c’est peut-être un bon point. Elle m’a dit aussi deux choses ; « qu’elle voulait changer » et « qu’elle était anormale ». Evidement je suis forcé d’envisager qu’au moment ou elle me disait cela elle me manipulait en jouant le rôle de la femme en perdition, mais même si c’était le cas, je pense que cela reflète (malgré le masque si il y avait) une prise de conscience positive d’elle même.
CordialemenT
Bonjour Philippe
Pardon, mais vous commencez votre message par « ce n’est pas une PN », et à la fin vous dites qu’elle est perverse et manipulatrice… Quant au narcissisme, vous êtes en contradiction quand vous parlez de masque qui reflèterait une vérité (la « prise de conscience positive »).
Dans son dernier post, xxxbxxx parle du PN comme d’un « masque sans rien derrière ». Si « B » est perverse et qu’elle vous a déjà manipulé dans le passé, c’était forcément masquée. Vous cherchez donc apparemment à savoir ce qu’il y a derrière le masque, convaincu que vous êtes que vous y trouverez de la beauté. Le seul fait que vous ayez (eu) un masque face à vous pourrait déjà vous faire douter d’elle. A moins que ce que vous aimiez, ce soit le masque lui-même ?
Il ne s’agit pas de réduire une personne à sa perversité, il s’agit de fuir à tout prix cette terrible perversité destructrice, quitte pour ça à fuir la personne.
Si elle est perverse et manipulatrice, toutes vos conversations sur le sujet ne font qu’affiner son talent pour vous berner, pour vous utiliser et vous humilier. Vous la nourrissez dans son art, en quelque sorte.
J’ai vécu 25 ans avec ma PN, je l’ai peut-être déjà dit. J’ai passé des années à avoir les questionnements pas lesquels vous passez. Et je me suis souvenu de l’histoire de la grenouille et du scorpion. La rivière en crue, la grenouille qui portera le scorpion qui les protègera des oiseaux, la grenouille qui finit piquée par le scorpion à un mètre de la rive opposée, et au moment de se noyer, le scorpion qui dit « je sais, mais c’est plus fort que moi ». La question de savoir si le scorpion était sincère dans sa promesse, avant la traversée, de ne pas piquer la grenouille, devient secondaire au regard d’une loi simple de la nature : « quand on est une grenouille, on fuit les scorpions, ça tue ».
Amicalement
M.
Bonjour à tous
Je suis d’accord avec Musicman. Pour moi,c’est les victimes qui leur apportent de l’eau au moulin,et après 32 ans de questionnements sans réponses,fuir et couper les ponts,car le sorpion ne se changera jamais en libellule.
Amicalement,louise
Bonjour Musicman, bonjour xxxbxxx
Il y aurait beaucoup à dire sur vos deux posts très intéressants.
Mais la question suggéré par Musicman c’est ; peut-on apprivoiser un scorpion ? Les sceptiques auront la partie facile (-:
Et la réponse suggérée par xxxbxxx, à la fin de son post, serait d’apprendre au scorpion à faire autrement, s’il veut bien apprendre évidement… (-:
Amicalement
Bonjour à tous et toutes.
Les scorpions de cette espèce-là se dévorent même entre eux. Je ne pense pas qu’il soit possible de les apprivoiser.
J’ai eu une relation très courte avec une PN (à l’époque où j’ai appris à les reconnaître). Elle avait suivi une psychothérapie pendant près de 5 ans. Ça ne l’a absolument pas changée. Elle savait ce qu’elle était et pourquoi, elle avait appris à s’accepter et savait qu’elle serait toute sa vie comme ça. Rien d’autre à faire avec quelqu’un comme ça à part le fuir. Même les psys savent qu’ils n’ont pratiquement aucune chance de les guérir. Quand ils sont démasqués publiquement et que la justice les condamne, ils se suicident, pour la plupart.
Je crois qu’il faut considérer qu’ils se sentent morts depuis leur petite enfance. Rien ne compte pour eux sauf leur masque. Et tout ça n’est pas forcément tout à fait conscient. Même avec de la bonne volonté, ils sont capables de se manipuler eux-mêmes, de trouver des justifications délirantes à leurs excès les plus destructeurs.
Le monde est plein de gens bien, équilibrés, altruistes, généreux. Tournons-nous vers la vraie beauté, vers la sérénité que procure une relation de confiance et de solidarité. Et, au pire, n’oublions pas qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné.
Bien à vous,
M.
Bonjour à vous tous.
Groupe de Recherche (GdR), merci pour vos éclaircissements, notamment concernant le suicide des PN. Je vais parler un peu de moi, dans l’espoir de contribuer à la lutte.
Avec le recul, je me rends compte que ma prise de conscience s’est faite en plusieurs paliers. J’ai d’abord compris que j’avais affaire à quelqu’un de dérangé, puis j’ai compris que tout dialogue était inutile, et même dangereux, puis que rester avec cette « personne » allait me tuer. Et je ne pouvais pas me permettre de laisser mes enfants seuls avec « ça » comme mère.
J’ai moi aussi traîné mon ex devant un médiateur (à l’époque où je pensais qu’il y avait encore quelque chose à sauver), en vue de rétablir le dialogue. Je pense que dès la première séance, le médiateur a compris à qui il avait affaire. Il a tenté, comme vous, GdR, la manipulation positive (c’était très déroutant pour moi, parce que je pensais qu’il se mettait de son côté, à elle, en ayant l’air de la comprendre). Il nous a dit un jour que l’on pouvait aussi le consulter séparément, ce que nous avons fait. Je ne sais pas ce qu’il lui a dit, à elle, mais après m’avoir posé quelques questions (dont je sais maintenant qu’elles servaient à confirmer son « diagnostic » initial), il m’a dit une phrase qui m’a secoué, et qui a confirmé mon « diagnostic » à moi : « avec ce genre de personnage, il faut être très ferme ». J’ai répondu « et si ça suffit pas ? », il a ouvert les bras en signe d’impuissance. C’est ce jour-là que j’ai décidé de la quitter (avec toutes complications que ça entraînait, et qui devenaient tout à coup secondaires).
J’ai commis l’erreur de répéter cette phrase (« avec ce genre de personnage, il faut être très ferme ») à mon ex, pour lui montrer qu’elle était dans l’erreur par son attitude, et que celle-ci allait entraîner notre séparation, du chagrin pour toute la famille, y compris pour elle, mon ex a répondu « il m’a dit la même chose sur toi ». C’était un mensonge, de toute évidence.
Je crois que la victime a besoin de se sentir comprise, soutenue. Je ne sais pas comment, mais il faudrait qu’elle sache qu’elle doit entrer en lutte secrète contre son tourmenteur, qu’elle sache qu’il est son ennemi, et qu’elle ne lui doit plus la vérité.
Je pense que si mon médiateur avait posé les mots « manipulatrice perverse narcissique » sur le désordre mental qui régnait chez mon ex, j’aurais pris les dispositions qui s’imposaient, au lieu d’essayer encore et encore de la comprendre, de l’aider, d’amortir le choc de la séparation. Je me serais consacré au sauvetage de mes enfants d’une façon plus efficace.
Je ne suis pas psy, mais je me doute que deviner le degré d’emprise (ou de prise de conscience) chez une victime n’est pas facile. Dire à une femme (même maltraitée) que l’homme qu’elle aime depuis des années, avec qui elle a fait des enfants, est un monstre sans pitié est une entreprise risquée si elle pense encore pouvoir le changer. Mais le sujet mérite réflexion.
Quant à ce que vous vivez sur le plan personnel, GdR, sur la question des 3000 euros, je crois qu’il faut oublier tout sentiment d’injustice, toute fierté. 3000 euros pour couper un pont de plus avec votre tortionnaire, il me semble que ça vaut le coup.
Mon psy m’a dit qu’il fallait que je laisse un peu de côté l’enfant qui est en moi. N’empêche que quand je serai grand, je serai tueur de vampires.
Amitiés à tous et toutes,
M.
Bonjour Musicman, Louise, Geneviève
Mon histoire avec B a été brève et j’ai donc peu d’éléments sur sa vie. Mais il suffit d’avoir quelques pièces d’un puzzle, pour deviner si l’on a une scène à la ville, à la montagne ou à la mer.
Amitiés, Philippe
Des parents je dirais toxiques, une mère pas tendre, qui a harcelé le père après le divorce, l’épisode avec les deux africaines dont j’ai parlé, c’était avec sa sœur et son père, DG a vu là dedans un acte pervers, je n’irais pas jusque là, mais au moins une attitude complètement irresponsable. Lors de la naissance de sa fille B, invoquant la présence de sa mère, n’a pas voulu que son père soit présent, donc un ressentiment avec le père, pour quelle raison je ne sais pas. Mais on n’en veut pas à ses parent sans raison, surtout sur un évènement aussi important qu’une naissance. D’ailleurs moi aussi je ne voulais pas que ma mère voit sa petite fille à la naissance, je sais de quoi je parle. B subit des reproches de sa sœur qu’elle ne s’explique pas, je connais cette situation puisque le l’ai vécu, simple, un des parents manipule une des sœurs contre l’autre. Donc surement pas des parents PN, puisque pas de maltraitance, pas de harcèlement, mais des parents avec une certaine dose de perversité. Le fait est qu’aujourd’hui elle ne les voit plus, c’est donc qu’elle a des raisons de leur en vouloir.
Rencontre avec le père de sa fille, un égyptien je crois. Elle ne veut pas d’enfant, elle tombe enceinte par accident. Parents toxiques, premier petit traumatisme, divorce des parents second petit traumatisme, enceinte par accident, troisième petit traumatisme. Sa fille nait, elle a une grave maladie, elle va devenir aveugle à l’age adulte, on ne peut rien faire contre. Quatrième traumatisme. Le cinquième traumatisme, c’est le père de l’enfant qui est un PN. Ne paye pas la pension alimentaire, maltraitance morale envers une infirme.
Je fais une parenthèse. Je me rappelle d’une communication téléphonique avec B, et je ne sais pas si c’est plus tard ou sur le coup, mais je me suis dis là c’est un mode de communication pervers. Genre prise de tête à cause de détails sans importance. Il est très difficile de me faire rentrer dans ce genre de truc, et à un moment je lui ai dis un truc bien béton et carré et elle s’est stoppée net. C’est vraiment l’impression que j’ai eu, un peu comme si elle avait eu le souffle coupé. L’impression que j’ai eu, l’interprétation que je fais, c’est que N avait vécu auparavant des relations ou elle était dans un mode de communication pervers, qui lui était imposé par l’autre, et que peut-être dans une situation conflictuelle, elle n’imaginait pas, ou même ne concevait pas communiquer autrement. C’est cette anecdote, ainsi que la maltraitance morale du père sur sa fille infirme, qui m’a convaincu que le père était un PN.
Maintenant il y a un élément atypique au regard de la théorie. Un PN ne lâche jamais sa victime. Or B et le père de sa fille se sont séparés au maximum quelques années après la naissance. Malheureusement je n’ai pas d’information sur cette séparation. Mais si on reconstruit les événements au regard de la théorie, c’est B qui est partie, pas le père (ce qui converge avec le fait qu’il ne paie pas de pension alimentaire), donc c’est que quelque chose ne lui convenait pas dans la relation, et ça c’est un élément très important de son histoire et de sa personnalité.
Toujours selon la théorie, B est victime sans le savoir, elle absorbe de la négativité malgré elle. D’autant plus qu’elle a eu des parents toxiques, donc ce qui devrait apparaitre comme anormal, la relation perverse, apparait comme normal, puisqu’il n’y a pas de référent normal, si l’on peut dire. J’extrapole, le père de sa fille, je le vois dans la tendance dominateur, voir violent (quoiqu’elle ne m’aie pas parlé de violences physiques), la culture musulmane renforçant l’aspect les hommes ont raison, la femme est soumise, peut-être a t-elle fait ce choix en réaction à un père pas assez présent, pas assez sur de lui, en tout cas ce qui est certain c’est que B veut castrer – symboliquement évidement – les hommes, je ne sais pas ce qu’en déduira un psychanalyste.
Puis la rencontre avec G. G est un disciple d’Aurobindo, avec un rang que je suppose élevé puisqu’il se pose en directeur de conscience de B. B va vivre en Inde à Auroville 7 ans avec lui. Pour comprendre ce qui se passait j’ai du m’intéresser à Aurobindo, mais j’en parlerai demain.
Pour que mes propos aient plus de sens je vais les remettre dans le contexte et vous relater ma brève histoire avec B. Je travaille comme animateur d’échecs dans les ateliers bleus de la ville de Paris, j’arrive dans les écoles primaires à 16h30 après les cours, je fais 1/2 heure de surveillance dans la cour de l’école, puis 1h00 d’animation. En décembre de cette année je discute fortuitement avec deux instituteurs (dont la nouvelle institutrice qui est B) dans le préau. Deux ou trois semaines plus tard, c’était peu de temps après le nouvel an je me retrouve à discuter seul avec B toujours dans le préau, il semble que le courant passe. Mais B ne faisait la surveillance qu’occasionnellement, et ce jour ci elle remplaçait l’autre instituteur. Je ne la revoie donc pas pendant plusieurs semaines. C’était le mardi 2 février, à 18h00 lorsque je descend dans l’escalier avec les gamins, je la croise, et elle me tend un bout de papier, m’appelle par mon prénom que je ne lui avais pas donné, sur ce bout de papier son numéro de portable. Voici comment a commencé mon histoire avec B.
Amitiés
cela me fait du bien de vous lire. Je sors actuellement d’une relation de la sorte, brimée, humiliée, ayant « servi » de jouet pendant 2 ans, que ce soit sexuellement, pour la maison ou pour SA fille…2 ans de perdus mais je m’en sors…Je redors normalement, ma tension est remontée…
Je pense qu’un peu plus et j’y passais…j’ai été à terre dernièrement, il m’a soulevée en me prenant par le cou, je ne touchais plus terre. Il répétait souvent « si tu savais ce que j’ai envie de te faire du mal »…
Je sors…avec la peur qu’il appelle. Je me sens bien, mais on ne sait jamais comment on réagira. ça me fait un bien fou de vous lire…de voir que son profil est le MEME…que moi aussi j’aurai pu écrire vos mots…je suis d’ailleurs marquée à vie à certains endroits de mon corps…
POur finir ils nous volent notre santé et là nous ne pouvons plus batailler. C’est la mise à mort pour eux!!!
Comme le dit musicman, il faut en tirer des leçons et comme le dit toujours Geneviève inverser la vapeur, c’est à nous de changer… ils ne peuvent pas le faire eux…
Oui, ne pas oublier que c’est nous qui avons l’énergie, au départ. Ils ne sont rien sans nous. Des coquilles vides, des « trous noirs » qui ne savent qu’absorber, imiter.
Ce qui est fait est fait. Tournons le dos à ces nuisibles, ils vont piailler quelque temps dans notre dos et retourneront au néant auquel ils appartiennent, pour des raisons qui ne regardent qu’eux.
Intégrité, solidarité.
Bonjour Sylvia,
Je suis actuellement dans la même situation que vous il y a qq mois… et j’ai besoin de partager de votre vécu… où en êtes-vous aujourd’hui ? Au plaisir je l’espère de vous lire… Belle Année 2011 à vous…
Bonjour,
Écrivez moi si vous le voulez, ce sera avec plaisir. J’en suis…et bien actuellement je suis très heureuse.J’ai revu mon PN dans le cadre d’une sortie avec sa fille mais c’est tout. il m’appelle, m’envoie des mails, tous + amoureux les uns que les autres. Un vrai comédien…quand je repense à ce qu’il m’a fait subir, j’ai une boule au cœur de rage, et en même temps je me demande dans quelle vie c’était…
Merci Sylvia d’être là pour moi alors que votre vie a l’air aujourd’hui sereine et saine ! Mon histoire a duré un peu plus de 2 ans, vous en avez un aperçu dans un de mes posts… Je dis « aperçu » parce qu’il ne s’agit que d’un condensé… Moi aussi il m’a frappé et moi aussi il m’a dit vouloir me faire du mal (plus précisément « je sais pas ce qui me retiens de ne pas t’éclater la gueule » et tout un répertoire trié sur le volet…). Il n’y a d’ailleurs que dans ses moments là qu’il revenait… et quand je dis revenais, cela ne veut pas dire s’excuser… Il ne m’a jamais demandé pardon, même après avoir tenté de m’étrangler… Il a même réussi à me balancer que finalement j’avais moi aussi un sacré problème… peut-être un peu maso sur les bords (« pose-toi les bonnes questions » était une de ses réparties favorites…). Lui était un sanguin (et l’est tjrs !), ses réactions étaient d’après lui simplement masculines (« les mecs sont comme ça qu’est-ce que tu veux… ») et je n’avais jamais la bonne réaction avec lui quand il était dans cet état (en gros… j’aurai du faire la p…. une bonne partie de jambe en l’air et la pression retombe !! jusqu’à… ??? la prochaine fois !) Quant à la violence psychologique bien sûr… inutile d’imaginer une éventuelle remise en cause de sa part. Il est capable de me descendre dans un monologue construit et ficelé àà la perfection une heure durant… sans aucun temps mort !!! Tel un véritable moulin à parole, une logorhée infinie… à laquelle j’étais incapable de répondre bien entendu… Je pourrais en écrire des pages et des pages… Je suis blessée et en colère avec moi-même à cause de cette incapacité que j’ai encore aujourd’hui à clore définitivement cette histoire… J’ai le sentiment de continuer à l’alimenter, en douceur et avec plus de distance certes, mais l’alimenter quand même… J’utilise dans ce post le passé comme le présent, j’ai même du mal à me positionner dans le temps ! Je veux guérir, je veux guérir… me débarasser de ce poison qui me ronge… vaincre et vivre !
Belle journée à vous et encore merci !
Bonjour, c’est incroyable à quel point, à chaque témoignage, j’ai l’impression qu’on me parle de mon PN…Tu en es où actuellement ? tu as des contacts avec ?
Personnellement je suis marquée à vie (physiquement comme je l’ai dis) et surtout mentalement…souvent je fais des cauchemars de ce qu’il m’a fait subir…ce côté sadomaso assumé qu’il prônait, les coups, les humiliations, les « viols » (j’ai encore du mal à apeller ça comme ça mais un exemple qui me revient souvent et me terrifie… : un soir il me force à embrasser une de ses amies. alcool aidant, je m’exécute. sauf que, alcool aidant, je ne maitrise plus rien. je pleure pour un rien dans une boîte. là un homme s’approche et m’embrasse. réaction du PN : frapper l’autre type et se tirer. moi encore, contrite, m’excuse. là il me frappe. un énorme coup de poing. je suis à terre, je saigne. lui part avec son amie et moi je prends un taxi. je n’ai pas les clefs, reste sur le pas de la porte 2h, mon chien hurlant parce qu’il m’entend de l’intérieur. là il arrive avec son amie (sont rentrés en voiture, bourés tous les deux…et là il me déshabille devant elle, disant que je suis belle. réessaye de me frapper disant que j’ai manqué de respect, que demain je pars. j’essaie de le calmer. il se calme, me fait l’amour un peu violemment, comme si rien ne s’était passé. du moins je le crois…au matin il me dit « je me suis servi de cette petite pute pour me défouler cette nuit »…et là je me suis sentie sale. et évidemment j’étais la fautive, je l’avais trahi (pour mémoire il ne cessait de me tromper)
Bref tout ça pour dire que malgré ces traumatismes, j’ai surmonté. Je suis partie en vacances, me suis amusé, ai changé de numéro. même si il arrive toujours à me contacter, je ne l’écoute plus, je raccroche le fixe quand c’est lui, brûle ses lettres.
2 ans de ma vie en fumée…j’avais un appartement avec lui, une vie…mais depuis que c’est fini, mon stress constant, cette boule en rentrant à la maison, cette boule en le laissant parcke je savais qu’il allait éteindre son portable pour pouvoir faire ce qu’il voulait…cette boule n’est plus là.
Il faut se battre contre ces tarés. prendre le bon de ce qu’ils nous ont apporté : la rage de vaincre.
j’en suis à m’apercevoir qu’au delà de parents PN, d’avoir été violée enfant, j’ai rencontré bcp d’hommes PN. Un psy me fit remarquer cette répétition, un autre me demandera ce que je veux faire payer à mon père.
J’ai un long travail à faire psychologiquement mais suis sur d’être sur le bon chemin et je vais éviter les obstacles maintenant ! mais l’oubli est impossible, me pardonner alors même que je suis victime mais j’aurai pu lui tenir tete !!!
J’ai bcp de questions encore et des réponses que je n’ai pas !!!!
bonne année !
Coucou Sylvia,
Rassure-toi, je pense avoir eu tous tes messages, y compris le pavé (lol) et en terme de pavé… j’ai fait fort aussi ! Vraiment heureuse pour toi qu’une nouvelle histoire se profile pour toi… il ne faut pas partir perdante… pourquoi tu ne gagnerais pas après tout ?!? on a tous droit à notre petite part de bonheur… (un peu plus que certains non ?!?) alors de tout coeur, je te souhaite de vivre de très belles choses et d’avoir l’immense capacité de les savourer pleinement ! Merci encore pour tes longs témoignages et le temps que tu m’as accordé… Je me permettrais de te tenir au courant de mes petits pas de gagneuse !
J’en suis où… c’est bien là que la bas blesse… je le revois parfois… il m’a offert un beau cadeau pour mon anniversaire récemment… et je n’ai pas pu m’empêcher de lui en faire un moi aussi… (qui arrivera prochainement par la poste). Je suis partie il y a déjà quelques mois mais encore sous son emprise… puisque je n’arrive pas à récupérer ce qu’il me reste d’affaires personnelles chez lui… J’ai encore le double des clés et quelques petites choses qui lui appartiennent… En fait… j’ai simplement peur de l’affronter… Je sais qu’il aura une sale réaction et je ne suis pas encore prête à l’assumer… et puis… j’ai peur tout simplement ! Peur du mal qu’il pourrait me faire s’il devait entrer dans une violence que je fuis à toute vitesse… En gros, je suis toujours dans un comportement d’évitement… et je suis loin d’être en position de force… Par contre c’est vrai, ma « petite » victoire c’est de ne plus avoir cette boule au ventre et cette pression permanente… Je suis chez moi, je me sens en sécurité, je fais ce que bon me semble sans culpabiliser et sans crainte de son regard inquisiteur, moralisateur et pernicieux… J’essaie de voir des amis, de m’ouvrir à d’autres intérêts… mais j’avoue que c’est difficile… je me sens qq peu « éteinte » et j’ai du mal à trouver une nouvelle énergie… Mais je suis confiante… je fais confiance au temps et à mon tempérament (initialement de battante !). Je me dis que j’ai déjà activé le processus… je ne suis plus à ses côtés quotidiennement… il va donc rapidement rebondir et avoir besoin de se nourrir de quelqu’un d’autre… J’ai beaucoup de peine pour la prochaine mais finalement… c’est ce qu’il peut m’arriver de mieux !!!
Sexuellement, j’ai moi aussi subit ses travers les plus pervers et les plus malsains, jusqu’à nous inscrire sur des sites de rencontres pour pratiquer l’échangisme… Je n’étais pas pour ce genre de trucs, je n’ai pas eu vraiment le choix et surtout l’envie qu’il continue à m’aimer… alors j’ai tenté cette expérience… qui sonnait faux… tellement faux qu’il n’y a pas eu de suite… le couple en question a dû le sentir… Je ne pouvais pas donner mon avis ou moi-même communqieur avec eux, puisque tout ce que je proposais (type pour faire connaissance) était nul ! (ex de « dialogue » : lui « qu’est-ce que tu dirais ? » moi « ben je dirais ça par exemple » lui « pfff… c’est nul !t’as pas autre chose ? » moi « … » lui « bon, t’as rien à dire comme d’habitude ! ben c’est bon je m’en occupe ») Forcément il faisait tout à sa façon… il a voulu nous filmer pendant nos ébats (ce qui peut être un jeu amoureux… mais dans son cas il ne s’agit que de voir en « live » sa puissance et sa capacité à me manier comme un objet), il a fallu que je me prête à des séances photos interminables en tenus affriolante (sans rire… plus de 4h…), avec des remarques du genre « purée, tu peux pas être un peu plus aguichante ? je sais pas moi c’est qd mm pas à moi de t’expliquer ! » ou « mets-toi comme si, mets-toi comme ça, mets-ça dans la c… ou dans le c… ») bref, jamais de tendresse dans ces moments là… juste une chose à chosifier encore plus… un morceau de viande… Je te passe les « tu es coincée, tu as un problème avec le cul, j’ai été patient, n’importe quel mec se serait tiré » etc etc… Les films de cul, les sites pornographiques, une propension démesurée à la masturbation, etc etc… Il a même été jusqu’à me proposer un plan à 3 avec son ex !!! « C’est mieux comme ça, je la connais au moins, je sais qu’elle est saine et puis… elle bande pour moi » heureusement, la fameuse n’a jamais voulu…!!! Il a bien sûr dans son ordi (bien caché dans des dossiers « privé ») des films et photos de toutes ses conquêtes, même celles avec qui ça n’a duré que qq mois !!! (qu’il garde précieusement… son tableau de chasse…)
Et encore… j’arrivais à gérer le côté sexe avec lui, ce qui m’a été vraiment insupportable c’est le quotidien… Ses manies constantes, sa maniaquerie exagérée (il m’a « appris » à passer l’aspirateur !!!), sa propension à la paranoïa, ses critiques acerbes envers tout et tout le monde, ses listes… de choses à faire, de courses (et attention… pas intérêt de déborder !!!), ses menus (repas imposés… tous les lundis la même chose, tous les mardis la même chose, tous les mercredis…)… et encore et encore… Ce manque d’originalité, de fantaisie… ce manque de vie tout simplement !!! Ces personnes là ne sont pas faits pour le bonheur… et tant mieux ! ça me fait beaucoup de bien de te parler… j’évacue, j’évacue… Je suis dans les DOM et il n’y a pas de groupe de parole ou d’asssociations actives traitant de ce sujet… c’est dommage ! Est-ce que tu as été suivie sur le plan psychologique ? Raconte-moi ton quotidien avec lui (si cela n’est pas trop douloureux pour toi bien sûr…), ça m’aide de lire des témoignages concrets… ça me conforte dans l’idée que j’ai mes failles mais que finalement… je ne suis pas folle !!
Tout d’abord je veux te dire que je suis partie en mai. et que tout ne s’est pas arrêté là. j’étais déjà partie une fois et revenue. là encore, après m’avoir sorti qu’il s’ennuyait avec moi, que j’étais bonne à rien, je suis parti et il est redevenu adorable…2 semaines plus tard on passait la nuit ensemble, une très belle nuit…on se revoyait un peu, et rebelote. des brimades moins violentes, mais plus insidieuses. encore une fois je rentrai dans son jeu…et il s’en est servi vu qu’on ne vivait plus ensemble. il me le reprochait et donc refusait de me tenir au courant de son quotidien, de me rendre mes affaires. alors qu’on était ensemble, il a fini par parfois ne plus répondre au tél (et avec lui je savais ce que ça signifiait…une autre femme dans mes draps, voire plusieurs…). Là j’ai changé de numéro, et dieu sait que ce fut difficile. même mon numéro changé je voulais lui téléphoner (je connaissais par cœur son num). combien de soirée, de journée, ai-je passé à pleurer par terre ? mais c’était un instinct de survie.
je précise que me rebeller était aussi très difficile par rapport à sa violence et au fait qu’il soit flic lui même…
après un mois sans news il m’a contacté. pas inquiet pour un sou. disant qu’il avait été occupé. et rebelote j’ai accepté de lui parler, imaginant qu’on pourrait éventuellement un jour…mais là encore dès qu’il sentait me reprendre, son visage changeait. Ses manies de comédiens, à « pleurer » sans larmes et avec un léger rictus.
En plus entre nous il y avait sa fille, qui m’a quasiment prise pour sa maman (je l’ai élevé de ses 9 mois à ses 3 ans). Une déchirure atroce pour moi.
Mais si on avait continué, soit il m’aurait tué, soit je serais morte.
Même si personne ne comprenait, je tenais à ce qu’il me rend mes affaires pour faire le deuil. je l’ai menacé même si c’était du bluff, que mon père vienne ou que je parler de ses actes et qu’il perdrait sa fille. une fois mes affaires revenues je me sentais déjà mieux. et même si je suis actuellement heureuse, parfois je pleure. tant qu’il n’y aura pas un autre homme aimant dans ma vie, je pense que ça reviendra parfois me hanter. et je redoute même une nouvelle vraie relation…savoir comment faire confiance.
Le quotidien avec lui ? c’est si vaste comme sujet…ça avait commencé par l’obligation de faire telles choses pour qu’il se sente bien. puis l’obligation de manger comme lui, tout en étant obligé de mincir (avec des pizza à la mayo, difficile…). Obligation de rapporter la liste de courses sans fautes (on habitait loin du centre, sans voiture. combien de fois ai-je pleuré pour remonter ces sacs énormes, parfois avec la petite que je devais surveiller). obligation de ranger, surtout si des collègues débarquaient. obligation de porter un collier, de dire merci à ses gifles. obligation d’être attachée sous mes vêtements, de porter des pinces…si je disais non j’en prenais une dans la tronche. et à certains moments, hop il redevenait gentil.
obligation de lui apporter clopes et café toute la journée sans rechigner. supporter les bouffées de clopes qu’il m’envoyait dans le nez en me ceinturant (je suis non fumeuse), obligation de regarder des films porno avec lui, de me laisser exhiber sur le net, d’être à la merci de couple et d’inconnus.
Un jour, après un fait avéré de tromperie, j’ai fais une dépression. Il l’a vu, je le sais, mais n’a rien dit. Et comme je dormais toute la journée à cette période, il en a encore profité. Il sortait avec les potes…buvant à outrance, dépensant son et MON argent dans l’alcool, le poker, les femmes aussi je suppose.
Il m’a proposé un plan avec des collègues, heureusement ça ne s’est jamais fait. Il me montrait les photos de ses exs. Disait comprendre mon envie d’éviter l’échangisme (donc passait pour un type bien)mais me vendait pour le reste au plus offrant. Me crachait sur le visage si je refusais quelque chose. M’empêchait de bosser pour mes études le week-end. Et paraissait adorable à la vue de mes parents (enfin, ils voyaient que j’étais malheureuse mais ne savaient pas quoi lui reprocher vu que je le défendais). Et les fois où il m’a balancé à terre, soulevé par le cou…ces fois où j’ai été obligé de lui dire des choses, de parler à certaines parties de son corps…
Le pire c’est quand ça se passait alors que la petite dormait dans sa chambre. j’avais déjà peur qu’elle entende mais également je me sentais mal vis à vis d’elle. j’aurai voulu qu’elle ai une vie de petite fille pure, tranquille. Mais non, parfois quand je rentrais et qu’elle regardait un dessin animé sur le canapé, lui regardait des sites SM dans le fond de la pièce. elle a forcément dû en voir…
Bref ily aurait encore tant à dire mais là j’ai déjà fait un pavé lol
N’hésite pas à aussi me parler de toi. cela fait très longtemps que je n’avais pas parlé de ça et mine de rien ça fait du bien. par curiosité, tu es dans quelle tranche d’âge ?
Merciiii !!! tu ne peux pas savoir comme te lire me fait du bien !
Effectivement ton histoire est encore très récente, comme la mienne, mais je sens à ton discours que tu est à un stade plus avancé que moi et je t’en félicite après ce que tu as connu… Je me dis que le mien était moins « atteint » que le tien, mais ils ont vraiment le coup pour nous pousser dans nos retranchements et nous faire faire des choses invraisemblables… En fait, toutes ces choses ne peuvent être dites qu’entre nous… j’ai évoqué qq bribes avec mes amis ou ma famille mais je suis encore très honteuse d’avoir subi toutes ses humiliations… Comme tu l’as évoqué… une autre histoire te permettra d’avancer encore un peu plus et bien sûr de reprendre confiance en toi et en ta féminité (au vrai sens du terme…). Je crois de toute façon que notre principale faille est liée à l’image que nous avons de nous-même… si notre estime de nous était un peu plus solide, nous n’aurions pas accepté d’être diminuées de la sorte… mais il faut se pardonner nos faiblesses… elles sont aussi nos forces parfois et nous amène à des sentiments altruistes et sincères… Je me dis qu’au final je suis une « névrosée normale », avec quelques carences affectives de départ, mais quoiqu’il en soit finalement très équilibrée !!! (en tout cas bien plus qu’eux… même si je ne peux toujours pas m’empêcher d’avoir de la peine pour lui d’être tant en dehors de la réalité humaine… en raison d’un parcours de vie difficile…). Comme toi, je pense qu’une autre relation sera difficle, en tout cas ce dont je suis quasiment certaine (on n’est jamais sûr de rien…)c’est que je saurai dire NON ! et ça dès le départ… je me dis que c’est une force… J’ai 38 ans… (et toi ?) je n’ai pas d’enfant (pour lui c’était hors de question, il en avait déjà… ben euh… et moi ? ah non j’oubliais !… y a pas de place pour moi…). J’avoue que c’est aussi une étape difficile puisque je suis aussi en train de faire le deuil de cette possibilité… (de manière générale j’entends bien ! fort heureusement et j’ai confirmation avec tous les témoignages que je peux lire des victimes, il n’en a pas voulu !!! parce que c’est certain… je me faisais avoir…!) Au fait… le mien aussi est fonctionnaire… (faudrait faire des stat…) mais pas dans la police… (je trouve d’ailleurs à ce propos que le tien en est encore plus path&tique…!). Nous avons pris LA décision qui nous sauve Sylvia… je sens pour ma part que la prochaine étape sera difficile… mais elle sera peut-être aussi ma délivrance… Vraiment ravie de communiquer avec toi et heureuse de nous serrer les coudes !
Bonjour Sylvia,
J’espère que tu vas bien et que notre échange ne t’a pas trop bouleversé… si c’est le cas, je m’en excuse sincèrement… prends soin de toi !
bonjour,
j’avais répondu un gros pavé mais apparemment il ne s’est pas inscrit 😦 sniff. non non pas bouleversé, actuellement je suis + bouleversé par un nouvel amour auquel je ne sais comment accéder. et même si c’est dur, ces petits papillons dans le ventre sont toujours mieux que la période PN…même si je me prendrai probablement un vent bientôt 🙂
Sylvia, …. il est validé depuis le premier janvier !!!
ICI
en fait j’en avait écrit un autre en réponse, mais je pense que mon navigateur a du faire des siennes…je le réécrirait probablement plus tard, j’y racontait mon quotidien avec lui…succession d’obligation physiques et mentales, brimades et violences…
ah non en effet c’est bon, je n’y comprend plus rien :p enfin voilà non non je ne suis pas du tout bouleversé, ça fait du bien d’en parler et de se soutenir. si je peux aider, quel bonheur 🙂
Philippe
C’est au fur et à mesure que me reviennennt certaines de ses remarques.
Quand vôtre « cher amour » vous dit qu’il enviait son ami d’avoir de beaux jouets(à l’adolescence),alors que ses parents n’en avaient pas les moyens..Sur le coup,ça m’a fait de la peine pour lui, aujourd’hui je l’interprète plus de la même façon.
Quand il a dit que ses parents avaient profité de son salaire pour payer les études de son frère aîné,frère qu’il adorait.
Maintenant, je le vois comme un envieux,qui était malheureux de son sort et incapable d’éprouver de la joie pour les autres.
Mais, le plus dure pour moi a été d’admettre ce qu’il est et de n’avoir pas fuit avant.
Louise
Je me permets d’intervenir..
Il me semble qu’il serait stérile d’examiner le passé outre mesure. Une fois qu’on a démasqué un PN (et, s’il est vrai que ce constat et difficile à faire, une fois qu’il est fait il faut s’y tenir et ne plus chercher de circonstances atténuantes), il faut bien se mettre en tête que cette « personne » (les guillemets à cause du manque total d’humanité de ces gens-là) est comme ça et ne changera jamais.
Je pense qu’il faut faire une croix sur le passé et regarder en avant pour profiter de la vie, vraiment, avant de mourir.
Reconnaître ses propres torts (aveuglement, volonté absurde de vivre un conte de fées, empathie exagérée, etc) permet de ne pas retomber dans le même piège. Pour moi, c’est uniquement dans ce sens qu’il est bon de revisiter le passé.
Bon courage
Oui Musicman, c’est tout à fait ça, et après ce dernier choc c’est ce que je me suis dit. je me suis même dit qu’il était trop tard, que j’avais été punie pour avoir voulu résister et trouver toujours des circonstences atténuantes et pendant tout ce temps là, non seulement il continuait de m’abimer mais je m’abimais moi même. Je me suis donc dit en tombant malade que j’avais été punie pour ça que ma dernière heure était arrivée et que je n’aurais pas su profiter de la vie qu’il m’avait volée. « Profiter de la vie avant de mourir » ce sont vos mots. Le temps passe, je n’ai pas vingt ans, il me reste encore plein de jolies choses à vivre qu’il ne me volera plus par son incapacité à aimer, à aprécier, quelqu’un qui ne sera jamais et ne pourra jamais être une « personne » comme vous dites mais quelqu’un qui continuera de se nourrir de l’ernergie des autres quoi qu’il arrive, même si cette personne en est à sa dernière heure. Il tirera du « jus » jusqu’au bout.
Les oublier c’est bien là notre salut.
Amicalement
xxxbxxx
Bonjour xxxbxxx
Oui c’est ça, pour le PN nous ne sommes pas une personne. Le PN n’a pas le « manque de l’autre », ou n’a pas « la reconnaissance de l’autre ».
Je veux dire que la relation est à sens unique, rien de ce qui peut venir de vous ne peut le toucher, l’influencer, le sensibiliser. Il peut donner cette impression mais à ce moment là c’est de la manipulation, pour vous retenir.
Une personne posait la question : le PN a t-il conscience de son anormalité ? Je ne sais pas, mais je pense qu’on pourrait supposer qu’il n’a pas connu d’autre rapport, je veux dire que dans l’enfance pour ces parents il n’était pas une personne, donc peut-être qu’il ne conçoit pas que les rapports humains peuvent être autres que ce qu’il vit.
C’est à dire une réelle relation d’échange. L’échange c’est l’altérité, c’est quand l’on accepte que quelque chose de l’autre vienne chez vous. Une personne normale va considérer cela comme un enrichissement, mais le PN pourrait ressentir ceci comme une agression.
Bon courage
Oui vous avez entièrement raison quand vous dites( Reconnaître ses propres torts aveuglement, volonté absurde de vivre un conte de fées, empathie exagérée, etc) je me retrouve dans cette parenthèse. Merci.
A lire votre histoire, Louise, je ne doute pas que votre ex soit un PN.
A vous lire interpréter votre histoire, je pense que vous êtes encore dans l’illusion.
Ma mère par exemple à réécrit certaines parties de son histoire, un peu dans le même objectif que votre PN, se faire passer pour une victime de façon exagérée et se justifier, dans le cas de votre PN je pense plus à une manipulation sentimentale, se faire passer pour une victime pour provoquer un sentiment de tendresse et jouer sur votre penchant protecteur.
Cela ne pose évidement aucun problème à un PN de tout réinventer à son avantage. Sérieusement j’ai entendu ma mère dire des trucs en complète contradiction avec mes souvenirs (concernant mes grand-parents) et avec un tel aplomb que je me demandais si je n’avais pas une hallucination auditive, ou si mes souvenirs n’était pas un rêve.
Amicalement
Bonjour Philippe
Oh, je ne vis plus dans l’illusion qu’il y ait quelque chose de bon à tirer de ce PN.
Je suis comme vous,j’ai le sentiment d’avoir rêvé ses phrases,ses vacheries larvées,d’exagérer aussi ma peine face à ses assauts discrets de méchancetés.
Quand à ma vie volée,j’ai eu l’occasion en le quittant il y a 26 ans de lui faire prendre une autre direction.
Mais je ne supportais pas d’être séparée de lui. Au bout de 4 mois,je lui ai fait part de mon envie de revenir et de repartir de zéro. Il ne voulait pas que je revienne,et en même temps il disait à ma famille que je lui manquais énormément.Paradoxal!!
C’est la seule occasion que j’ai eu de changer ma vie et je n’ai pas sû la saisir!!!
Bien sûr qu’a cinquante trois ans ,c’est moins facile de faire d’autres projets,mais ma vie je la reprends doucement en mains,et je peux au moins déculpabiliser de tout ce dont il m’accuse et je viens de réaliser que j’ai eu des crises d’angoisse pendant 32 ans sans le savoir.
Bien sûr,je suis aidée par les médicaments,mais même si je les oublie un soir, je m’endors sereine.
J’ai été une personne très gaie et pleine d’entrain,toujours prêtre à aider et sur qui on pouvait compter.
Au fond de moi ,je suis restée la même.
Quand j’aurais pû recoller « tous » les morceaux,enlever toute cette crasse dont le PN m’a enduite, ce sera encore mieux qu’avant.
Je vais me procurer le bouquin dont vous m’avez conseillé la lecture.
Au fait,hier dans les maternelles sur france 5,La psy Yvonne bonissol,est venue parlé des PN.Vous pouvez la voir sur le site De FRANCE 5.
Amicalement, Louise
Bonjour Philippe,
en réponse à votre post du 24 juin 01:25 (où je n’avais pas la possiblitié de cliquer sur « répondre ») je dirais qu’effectivement quoi que l’on fasse,que l’on dise sous quelque forme que ce soit il n’y a pas de réaction de leur part (ou alors pendant un temps, histoire d’éviter notre « sortie ») C’est parler à un mur. Combien de fois il m’est arrivé de réagir devant lui en face à face, par l’écriture ou même lui laissant un message sur son répondeur. Dans le premier cas, j’ai eu bien souvent la réponse « tais-toi tu dis n’importe quoi » voire même il fut un temps des insultes comme « ta gueuele » et j’en passe. Dans le deuxième cas, une réponse écrite aussi mais très tardive avec une simple phrase qui n’en était pas une d’ailleurs du style « trop long tes mails, ça me gave pas le temps de les lire ». Pour ce qui est de l’appel téléphonique il est capable de me rappeler pour me raconter par exemple qu’il n’y avait pas trop de bouchons sur la route, que ce matin il avait des tâches administratives et qu’à midi il mangerai sans doute je ne sais où… et un message interminable (mes mails sont trop longs??) enfin dans tous les cas, comme s’il n’avait pas lu, pas entendu. Ce manque de reconnaissance dont vous parlez commence pour moi dans ce genre de réaction.
Il s’est toujours vanté, avec un sourire en coin d’ailleurs, de « n’aimer personne ». Il s’est dit aussi « autiste » toujours avec le sourire. Un jour nous avons regardé un programme à la télévision qui traitait des enfants souffrant du syndrôme d’Asperger. Il faisait des commentaires jonglant sur un ton tantôt ironique tantôt sérieux voire triste (pour qu’on la plaigne le pauvre??!!!) qu’il souffrait de ce symptôme et qu’il n’avait pas osé me le dire jusque là. Quelques jours après, lui ayant fait part de mon mécontentement quand à ses attitudes désobligeantes par exemple : ne pas dire bonjour le matin, sortir du lit et me jeter les coussins et la couette sur la figure pour sortir du lit, ne pas se lever jusqu’à une heure de l’après midi le week end et jouer les larves pendant que moi je m’affaire à la maison, ne partageant jamais le petit déjeûner avec moi ni avec mes enfants qui eux, combien de fois sont allés de leur propore initiative, chercher des viennoiseries pour tout le monde y compris pour lui, jeter des emballages de gâteaux par terre ou sur les canapés ou laisser des chewing gum usagés sur le coin du bureau et j’en passe (ce n’est pas bon pour moi de continuer d’énumérer…) donc combien de fois m’a t il répondu : « Mais c’est à cause de mon syndrôme d’Asperger » tu devrais être plus gentille avec moi et compréhensive comme la maman de cet enfant.
Beurk!!!!!!!!!!!
Et puis cette relation à sens unique dont vous parler qui ne peut être que celle -là car c’est leur mode de fonctionnement, ils ne connaissent pas autre chose. Dans divers posts que j’ai laissés lorsque je me suis inscrite sur le blog de Geneniève j’ai longuement parlé de sa relation avec sa mère, du couple que formaient ses parents. C’est ce modèle-là qu’il tient pour « normal » et on n’y peut rien. Il n’est ouvert à aucun changement, à aucune nouvelle sensation. Il n’est curieux que lorsqu’il sait qu’il peut tirer profit que se soit personnel ou pour affaires. Il n’aura de geste envers l’autre que s’il est sûr que cela va lui ammener un retour, un profit.
Lorsque nous rencontrons des amis à moi ou des amis de mes enfants il se tient toujours à l’écart, les conversations ne l’interessent pas même si l’autre en face fait tout pour le considérer (ce qui est NORMAL en fin de compte dans les relations) et lui il n’écoute pas s’écartant même du groupe ou de la personne reagardant ailleurs. Il lui est même arrivé de mettre les écouteurs de son téléphone portable. Combien de fois j’ai senti une envie de lui en « coller » une. Mais je ne suis pas sa mère, et puis cela lui donnerait l’occasion rêvée de dire encore que je suis hystérique et tyranique. Par contre quand nous rencontrons ses amis qui ne se soucient guère de moi, qui m’ignorent lors de soirées me considérant comme le petit chien de monsieur, il faut que je m’interesse à tout, que je déploie tous mes efforts que je m’interesse à tous le monde que je parle à tout le monde. Il passe sa soirée avec un sourire narquois à me dire « et tu as parlé avec celle-ci et celui-là? Mais vas-y va parler avec tout le monde! Tu es timide ou quoi? » Sinon il me traite de « pas sociable » ce qui est tout le contraire de moi….
Quand à la tendresse n’en parlons pas. C’est aussi à sens unique. Le partage idem, il ne voit pas cela comme un enrichissement. Je pensais qu’en ne l’ayant pas vécu dans son enfance et bien plus tard dans sa vie d' »homme » (j’ai du mal à le qualifier comme tel…) il vivrait cela comme un enrichissement justement. Mais non… Finalement je crois bien que l’on peut dire que d’une certaine façon il est autiste.
J’en profite aussi pour rebondir sur un post (j’ai oublié le nom de la personne qui l’a écrit) posant la question de savoir si ce genre de personne était capable de pleurer. Pour ma part, je ne l’ai vu qu’une seule fois au tout début de notre relation, la seule fois finalement, je m’en rends compte, que j’ai été lucide en ayant eu très peur de ses réactions voyant déjà que quelque chose clochait chez lui et que cela ne collait pas avec moi, et je me suis dit « ce type il faut que je le quitte » et je le lui avait dit. Mais il s’est mis à pleurer non pas parce qu’il perdait son amour, mais ça ne je le savais pas à l’époque… (non il était trop tôt pour m’aimer cela ne faisait que quelques mois que nous étions ensemble) mais parce qu’il pensait avoir échoué dans son entreprise de chasse à la proie…
Toutes les fois où je me suis retrouvée en détresse, voire même à l’hôpital, ou tout simplement blessée en pleurs, pas une larme de sa part. Au contraire, il continuait de parler de la pluie et du beau temps.
Comme je le dis à ma psy : j’ai l’impression d’être derrière un miroir sans teint et m’épuiser.
Voilà une réflexion que j’avais notée il y a 7 ans déjà…
« Il vous faut du temps pour comprendre que cette insatisfaction que l’autre vous fait porter, il la porte déjà en lui, et que le manque qu’il vous fait subir est un manque dont lui souffre lui-même, depuis très longtemps. Vous êtes, parce que vous l’aimez, la victime toute désignée pour subir ce que lui-même a dû subir dans son enfance ; il aime à vous faire vivre une frustration identique à celle qui a pu être la sienne, même s’il n’en a pas toujours conscience.
Alors, méfiez vous d’un injuste traitement qui vous concerne dans la mesure seule où vous vous approchez inconsidérément de celui ou de celle dont il vous aurait fallu vous éloigner aux premiers signes d’alarme. Méfiez-vous de ne pas tomber sur qui se venge sur vous de sa propre vie, profitant d’une générosité qu’il prend pour de la faiblesse et vous blessant avec d’autant plus de raffinement qu’il a lui même été blessé.
Méfiez-vous de ne pas y trouver vous-même, une fois de plus, la preuve que vous êtes mal aimé : de ne pas tomber dans les affres de la déception, convaincu, parce que vous avez rencontré qui ne vous aimait pas, que c’est toujours votre faute si vous n’êtes pas aimé. N’offrez plus le flanc à celui ou celle qui semble prêt à vous frapper, non par plaisir, mais parce qu’il ne sait pas, ou ne veut pas faire autrement. »
Amicalement
Ma mere est pareil et c’est vraiment douloureux je l’avoue;mais où recevoir de l’aide… ?!!
Bonjour, Lil.
La réponse est en vous. Pour la trouver, il faut vous faire aider. Ouvrez les pages jaunes à psychologue ou psychothérapeute, cherchez un nom qui vous plaît, appelez pour demander combien il ou elle prend. Changez de psy au moindre doute. Vous êtes cliente autant que patiente.
Vous n’êtes pas seule.
Bon courage.
Bonjour Louise
Je ne parlais pas de cette illusion. Il me semble à vous lire que vous voyez un comportement malsain, pathologique, mais sans sa composante calculatrice. Quand j’ai vu Cédile Geneviève, qui a écrit un livre sur la pédophilie, qui travaille avec la justice, elle m’a dit cela clairement : « le pervers calcule tout ». Reprenez l’anecdote de la mobylette dans mon histoire.
L’anecdote c’est un calcul sur une courte période. Des recoupements et déductions que j’ai pu faire avec les éléments que j’avais j’en ai conclu qu’il avait tout calculé depuis le départ, et que la manipulation, la prédation sur ma famille, a été orchestrée sur plusieurs années. C’est cela que je veux vous faire toucher, quand je dis que vous êtes dans l’illusion, c’est que je ne suis pas sur que vous aillez complètement démasqué votre PN.
Oui moi aussi je suis passé par une période ou je prenais des médicaments, ce n’est pas facile de découvrir qu’un pervers s’est insinué dans sa famille, j’étais fébrile, et ma mère en a rajouté une couche en inventant des coucheries avec mon ex et des portes de salle de bain ouvertes avec ma fille.
Vous abordez sinon une question intéressante à développer, les sentiments, les liens difficiles à couper que l’on a avec son PN, alors est-soi que l’on doit remettre en cause, ou est-ce que le PN n’avait pas tout fait, tout calculé pour tenir sa victime dans une toile.
Amicalement
Non Philippe,jusqu’à il y a trois ans,je n’avais pas remarqué s’il y avait calcul ou pas de sa part.
Pour moi,il avait seulement une mauvaise réaction face à une situation précise.
En revanche,depuis trois ans,quand il a sû que j’avais un amant, là, tous ses paroles et gestes ont été calculés,sans aucun doute.
Aller voir mon amant pour me destabiliser,négocier avec lui le nombre de fois qu’il aurait le droit de me voir,me faire culpabiliser et s’inventer une maîtresse.Aller voir nos amis pour leur raconter ce qu’il lui arrivait et surnoisement leur demander de ne pas m’en vouloir.. Et tout celà en quelques semaines.
la « maîtresse »,il ne l’a rencontrer que sept mois plus tard et quand il a été sûr qu’elle était accrochée à lui,il m’a enfin avoué la vérité.Mais il s’était passé un an entre son mensonge et l’aveu.Même quand j’ai rompu deux fois avec mon amant,il a continué de me faire croire qu’il avait toujours sa maîtresse.
quand il l’a avoué son subterfuge à ma fille deux jours auparavent,il lui a dit »t’as vu ,je ferais un bon acteur ».
Et depuis,tout ce qu’il dit ou fait est calculé et la diffèrence est qu’aujourd’hui, je le sais.
Il est fort possible que lorsqu’il se couchait des heures après moi le soir, il y eut un calcul de sa part pour éviter les câlins dont il me privait plusieurs mois de suite.
Je lui ai demandé très souvent s’il le faisait exprès,et vous avez raison, celà revient au même: Calculer= faire exprès?
En fait,ce sont deux mots différents mais qui veulent dire la même chose.
Amicalement,Louise
Bonsoir Louise
Je peux me tromper, je peux mal interpréter votre histoire et mal interprétrer ce que vous en dites qu’en vous en parlez.
Mais il me semble, que vous n’arrivez pas à voir quelque chose, que je vois et que j’essaye de vous faire toucher, mais je peux me tromper.
Amicalement,
Bonjour Musicman
Je ne pense pas que cela soit si facile quand votre PN est le père de vos enfants comme Louise, cela pose des problèmes compliqués. Quand à ma mère si elle a des caractéristiques PN, ce n’est pas possible d’affirmer que ce soit une PN et je crois que je n’aurais jamais la réponse. Quand à la personne que j’ai rencontré récemment, elle est allé assez loin dans la manipulation, et de ce point de vue on pourrait penser qu’elle est une PN. Mais un infime détail me donne la certitude que non. Le problème c’est qu’elle est passée par deux PN successivement, un cela te mets la tête à l’envers, le deuxième, t’es barré à l’ouest. Je ne sais pas si elle est récupérable, il faudrait qu’elle veuille être récupéré si l’on peu dire et je n’ai pas l’impression qu’elle en a envie, en tout cas elle mérite d’être récupérée.
Profiter de la vie avant de mourir. Je pense qu’être en réaction à quelque chose c’est être toujours dans la chose, on a souffert, il faut jouir. Oui surement, mais je ne sais pas si cela peut-être si simple.
Cordialement
Bonjour Philippe, bonjour tout le monde.
Ma PN est la mère de mes enfants. Ça pose effectivement des problèmes compliqués, mais beaucoup moins compliqués qu’à l’époque où je ne savais pas à quoi j’avais affaire. Désormais je n’attends rien d’autre d’elle qu’un comportement PN, ça me permet de me préserver et de passer à autre chose. Je la considère maintenant comme une maladie que j’ai eue à une époque, et dont je me garde maintenant.
Sauf votre respect, Philippe, il me semble que vous cherchez des excuses à vos PN. Ma mère aussi était PN, et je l’aimais, donc j’aimais les PN, donc j’aimais mon ex. Maintenant c’est fini. Un PN est un PN, il vous veut du mal même s’il ne le sait pas lui-même, ou ne veut pas le reconnaître. Ce sont des malades, ils n’obéissent pas aux mêmes règles que les gens « normaux ». Toutes leurs justifications sont des mensonges, tous leurs aveux des fausses pistes, toutes leurs promesses des pièges.
« Elle mérite d’être récupérée » est une phrase d’homme gentil. Ça ne cadre absolument pas avec la mentalité d’un ou une PN, qui se moque bien d’être récupérée, puisque c’est en étant destructrice qu’elle trouve son contentement, inconscient ou pas.
J’ai décidé de mêler la police à mon histoire. Mieux vaut être en réaction que continuer à rester sous emprise.
Respectueusement, salut.
a la naissance de ma fille,ses parents m’ont interdite de séjour chez eux car je ne souhaitais pas baptiser le bébé..Mon ex s’est retourné contre moi,a pris leur défense,et m’a traitée comme une étrangère à partir de cet incident.Il a changé du tout au tout,et n’est jamais redevenu le garçon que j’avais rencontré cinq ans plus tôt.
Amitiès louise
Bonjour Louise
C’est intéressant la façon dont vous me répondez. En fait vous me mettez sur la piste d’une interprétation, qui serait que la naissance de votre premier enfant aurait provoqué un déclic chez votre PN (pas encore PN), une perturbation, qui aurait provoqué sa transformation de jeune homme charmant en un homme froid et vous délaissant, mais vous ne l’affirmer pas, vous ne faites juste que le suggérer.
Amitiés,
Bonjour Philippe
Pour affirmer que le boulet est un PN,il faudrait que je sois psy,ou qu’un psy l’ait en consultation.
Maintenant, à partir de ce que je lis et ce que je compare avec mon vécu,oui, il est manipulateur,menteur,mythomane,froid ,sans affect, ne se remet jamais en question et fait culpabiliser les autres en rejetant ses fautes sur eux..
Je trouve grave d’accuser mon ex d’être un PN,mais si un psy me le confirme,je le croirais.
Ma psy me parle de manipulation,mais n’a jamais prononcer le mot PN.
Il y avait seulement 3 mois que nous flirtions,qu’il m’a dit que ses « amis » m’avaient trouvée » pas à leur goût »,que je n’étais pas une fille pour lui,j’en passe et des meilleurs. Il aurait pû prendre ma défense et se taire,mais il a préféré me le répéter. J’étais très blessée quand il m’a dit ne pas m’avoir défendue et j’ai voulu rompre!!! Il a refusé…
Il aurait pû choisir la première solution, il a choisi(délibérément??)la seconde.
Pendant ma grossesse,ses parents mijotaient de m’imposer le baptême ou la porte. ils ont dit attendre la fin pour ne pas contrarier ma grossesse.(quelle délicatesse de leur part!!!) Le boulet était il au courant? je ne le saurais jamais.
3 mois après nôtre mariage ,sa mère avait décidé que nous devions passer le 31 décembre en famille,et nous ,nous voulions le passer avec des copains. Comme je ne cèdais pas ,sa mère a invité mes parents et ma jeune soeur, j’étais coincée!!! J’ai menacé mon ex de divorce pour la première fois ,après seulement 3 mois de vie commune.
S’il est un PN ,il l’était avant la naissance du bébé,mais l’incident avec ses parents a fait sauter son masque.Mais je me rebiffais quand même..Il rentrait du travail,passait devant moi en m’ignorant et allait embrasser le bébé,sa mère étant déjà passée dans la journée pour me harceler..
Même si ma dépendance affective s’éloigne,il continue d’essayer de me faire culpabiliser. mais là c’est cuit pour lui,celà ne m’atteint plus.J’ai ma soeur et ma fille qui me soutiennent car elles l’ont démasqué aussi.
Il me reste à recoller les morceaux et je me rends bien compte que celà va prendre du temps.Cette semaine ,un homme de mon entourage(ami de mon beau frère) vient de me faire une déclaration d’amour et là ,BIP BIP, j’ai sorti mes antennes. En plus de la méfiance que je m’autorise,je ne suis pas sûre de pouvoir aimer à nouveau..Coeur encore en miettes !!!
Alors, affirmer ou suggérer que le boulet est un PN, Quelle est la différence? je ne suis pas psy..
amitiès ,Louise
vôtre question c’était de savoir s’il était PN avant? OUI OUI OUI. Il est pas devenu PN du jour au lendemain.
J’élève son fils qui est suivi pour les mêmes problèmes. peut être pire encore,car j’avais perdu mes repères pendant 18 mois et il en a largement profité.
Le boulet est sorti avec moi parceque feue ma meilleure amie avait lourdement insisté en lui disant que j’étais amoureuse de lui.
Premier baiser,froid, et quelques jours après ,je reçois une lettre de lui (à l’armée) me disant des grands « je t’aime ma chérie »..Depuis 18 mois,il m’ignorait complètement et là ,il « jouait » les amoureux.
Mais aveuglée par mes sentiments,j’y ai cru..
J’y ai cru pendant 32 ans..
Oui,il est PN depuis l’enfance…
Louise
Bonjour Louise
Quand on rencontre un PN et qu’on évalue les conséquences, on doit affronter quelque chose de terrible, le temps perdu, le gâchis d’une vie. Je vois à quel point vous êtes forte Louise. De mon coté le PN de ma mère, avec sa complicité, consciente ou pas, à été à l’origine d’un évènement, comment expliquer cela, c’était rien du tout en fait, disons que j’avais pris le train de la vie, déterminé, optimiste, et ce qu’il a fait a eu un effet « d’aiguillage » ou « de bifurcation » et je suis parti dans une direction merdique, pas d’autre mot pour qualifier la situation dans laquelle je me suis trouvé. Peut-être que dans la direction ou je voulais aller je me serais planté, mais au moins j’en aurais été responsable, et j’aurais pu analyser mes erreurs et repartir plus fort.
C’est donc le sentiment d’une vie volée qu’il faut affronter. C’est ce que dit Hirigoyen, le PN vole la vie des autres, d’ailleurs à ce propos avez-vous lu son livre ? A vous lire je n’en suis pas certain. Ce livre est incontournable, si vous ne l’avez pas lu faites-le. Je dois dire qu’à affronter ce sentiment on a le sol qui se dérobe sous les pieds, mais il faut faire face.
C’est entre autre pour cette raison que savoir si on a eu à faire à un PN est essentiel. Je vous fais remarquer que dans votre première réponse vous doutez et dans la seconde non, que se passe t-il dans votre tête Louise ? Parce que si l’on a eu affaire à un PN, et que l’on comprend comment fonctionne un PN, on réalise que l’on avait pas les moyens de se défendre, de réagir, donc on peut se déresponsabiliser de l’échec, et par la même se déculpabiliser. Cela ne résous pas tout mais cela aide.
C’est une épreuve de passer par là, d’affronter le sentiment d’une vie volée, mais cela vous enrichi aussi, peut vous rendre plus humain, plus fort, c’est une expérience très personnelle et peu de personnes je pense sont capable d’y faire face, en tout cas à vous lire je sais que vous y faites face. Je pense que la question à laquelle vous devez répondre, c’est pendant la période qui a précédé la naissance de votre premier enfant, qu’est-ce qu’il avait dans la tête ?
Amicalement,
Un manipulateur est-il forcément pervers narcissique ?
Non, bien évidemment, de la même manière qu’un pervers n’est pas nécessairement narcissique.
Geneviève
Bonjour à vous tous,
je voulais revenir sur le site pour y écrire quelquels lignes depuis bien longtemps mais je n’arrivais pas à le faire jusque là. Quand j’ai « pris du recul » avec mon « vécu » et le site je pensais avoir pris suffisament de forces et avoir dépassé un certain stade. Comme Marie Agnès j’était persuadée que j’avais « mûri » que quelque chose avait changé. Je pensais être forte. Je pensais m’être débarrassée des plus « gros » fantômes. Je pensais revenir ici pour vous annoncer que tout allait bien que finalement je m’en étais sortie…
Je me réjoussais de cette démarche d’espoir. Il m’est encore difficile de relater en détail ce qui s’est passé, j’arrive à peine à sortir des mots (et des maux) trop longtemps étouffés, coincées.
Je me remets à peine d’un choc post traumatique (terme employé par les médecins qui me suivent actuellement) provoqué par cet homme. Je suis malade depuis plus de 4 mois. Un organe de mon corps s’est mis à mal fonctioner ce qui m’a provoqué des douleurs quotidiennes atroces. Je suis suivie pas 5 médecins chacun dans une spécialité bien définie pour me remettre sur pied (recoller les morceaux cassés) L’un d’entre eux m’a dit que j’étais « vérouillée », tout mon corps s’est fermé en position de défense. Donc plus rien ne passait, ne circulait, les échanges ne se faisaient plus à l’intérieur… J’ai cru que mon dernier jour était arrivé. Et je n’en suis pas sortie. Alors moi qui croyait avoir résolu certains problèmes je n’ai fait que les refouler inconsciemment telle une cocotte minute et les effets n’ont été que pires!!! J’ai vécu des mois comme une handicapée avec une hantise de la mort m’accompagnant au quotidien, tout était devenu lourd à gérer et de son côté aucune aide si ce n’est tout le contraire me rajoutant un fardeau du travail alors que je n’arrivais même pas à marcher.
Mon objectif aujroud’hui: me remettre sur pied, il n’y a plus que moi qui compte et le pousser vers la porte de sortie par la force des choses, sans cris, sans disputes de toute façon je ne peux pas, pas la force (vous n’avez plus de « jus » madame comme m’a dit un autre médicin). Ne plus rien faire pour lui, ne plus réagir, il finira par partir de lui même en voyant qu’il n’y a plus rien à tirer de moi.
Une pensée particulière à toutes celles avec qui j’ai correspondu, Louise, Thérèse, Marie-Agnes, Doris et j' »n oublie…
A tous les autres dont j’ai lu les récits parfois, je vous souhaite de vous en sortir au mieux. Ne pas oublier la santé. Parfois nous nous croyons bien forts…et puis ça casse.
A Geneviève toute mon affection et ma gratitude.
xxxbxxx
Bonjour
La duplicité est dans la nature humaine.
Mais le contraire est vrai : tout les PN sont des manipulateurs. Et je dirais qu’ils sont des manipulateurs tout le temps, il n’y a pas un seul instant de leur vie ou ils ne manipulent pas. C’est à mon humble avis ce qui en fait un psychopathe, comme le dit Hirigoyen, un psychopathe sans symptomes puisque sa folie, qui est de vivre dans une relation unilatérale avec les autres, est derrière le masque.
Cordialement,
Bonjour. Après lecture de tout ceci je ne peux m’empêcher de voir certaines similitudes avec ce qui m’arrive. J’ai commencé à me méfier quand j’ai vu un reportage à ce sujet au journal de la santé. J’ai 18 ans tout juste. Peut être que je me trompe totalement et si c’est le cas j’en serais rassurée. Depuis 3 ans je suis amoureuse d’un garçon dont j’ai été témoins de la transformation radicale. Renié par ses parents et toléré par son père, il se plaint souvent d’un manque d’affection et sait me culpabiliser quand je n’accède pas à ses désirs. Je lui ai donné, à sa demande, toute mon intimité (journal intime, compte rendus détaillé de tout ce que j’ai pu dire ou faire avec qui que ce soit d’autre que lui, y compris la famille,restrictions de paroles, du nombre de fréquentation, interdiction de parler aux hommes,…) j’ai remarqué que le chantage se faisait plus régulier dans le temps (menace de suicide), j’ai abandonné mes amies pour lui faire plaisir et je sais que ma famille y passera surement si je n’arrive pas à partir. Même s’il dit que je le détruis, que je ne l’aime pas, il ne me laisse pas partir. préférant me promettre une chose qu’il ne fera jamais. Il agis comme si il ne m’aimait pas en m’enfermant malgré l’expression de ma douleur. C’est comme si ce n’était pas moi qu’il voulait mais seulement l’amour que je lui porte, il fait, d’ailleurs, tout son possible pour que je n’aie plus que lui à aimer en me coupant (autoritairement) de mon entourage. Je n’ai pas la prétention de dire que je suis victime d’un PN confirmé. Peut-être que ce n’est qu’une jalousie aigüe. Un PN est-il capable de pleurer? A moi il me semble qu’il éprouve des sentiments. Il ne courre pas après d’autres filles, je le sais car je passe mes journées avec lui. Pas une journée où il accepte que je reste chez moi.
Voilà. J’écris pour savoir si ce comportement peut être l’émergence de ce genre de trouble. J’ajouterais que vous dépeignez les PN comme des monstres. J’ai été là pour voir, chez lui, comment ce manque d’affection est apparut. Même s’il n’est pas un PN j’ai été frappée de la manière dont certains parents peuvent utiliser leur enfant pour gagner un procès, afin de soutirer de l’argent à l’ex conjoint suite à un divorce et jeter ensuite cet enfant, demander même à le mettre en famille d’acceuil quand aucun des deux ne veut de lui, mais surtout, en s’assurant de bien toucher l’allocation familiale et la pension. On jugera peut-être que je n’y connais rien du haut de mes 18 ans, mais un monstre ne se crée pas tout seul, dans le cas du PN si j’ai bien lu l’article, est dû à la négligence des parents. Ce sont aussi des victimes, certes violentes, mais des victimes d’une maladie. Vous parlez également peu des moyens pour le PN en général de s’en sortir. Y-a-t’il un moyen pour leur rendre leur vie perdue? Car une vie sans émotion n’est pas une vie.
Bonjour,
Du « haut de vos 18 ans », vous en avez suffisamment vu pour savoir que cette relation vous même à votre perte.
Votre description est très révélatrice d’un être qui, malgré son jeune age, a un comportement déviant et qui s’aggrave avec le temps.
La jalousie extrême qu’il vous impose, ne sera JAMAIS calmée !
Rien, ne peut venir calmer une jalousie de ce type, RIEN !
Seriez-vous enfermée dans une tour sans fenêtre et sans moyen de communication qu’il serait jaloux de vos pensées.
Alors, PN or not PN…. la première chose à faire est votre choix de vie !!!!
Les « sentiments » que semblent éprouver un PN avéré, ne sont pas les sentiments que vous connaissez. Ils sont plus de la manipulation que l’expression d’une émotion.
Quand aux émotions exprimées, elles sont celles de sa propre satisfaction de ce que vous lui renvoyez de lui-même.
Certes les PN sont également des « victimes« …. si on regarde leur histoire de vie…. De la même manière que vous êtes « complice » de ce que vous vivez….
Maintenant, vous ne pourrez pas sauvez le monde si vous ne commencez pas par vous sauver vous-même !!!!
Vous avez 18 ans, VIVEZ votre vie de jeune femme !!!!!!!! VIVEZ !!!!!!!!!!
Amitiés, Geneviève Schmit
Bonjour
Culpabiliser, isoler, ce sont les techniques habituelles des PN dans le processus de prédation. Il faut bien comprendre qu’il y a un processus, une intensification des attaques, et donc une planification.
D’accord c’est un portrait au vitriol, qui ne fait pas dans la demi-mesure.
Maintenant je suis d’accord avec DG quand elle parle de degré dans la perversité et dans la perversion, et c’est là que tout deviens compliqué. Tout deviens compliqué parce que les manifestations de cette pathologie peuvent prendre des formes très diverses. Hitler était un PN, Staline était un PN et ils n’ont rien à voir avec votre ami.
Pour cette raison je pense que les descriptions comportementales, évidement aident à déceler un PN, à comprendre son fonctionnement, mais on ne peut rester à la superficie si l’on, veut arriver à une véritable compréhension, surtout que les comportements, les personnalités, l’apparence, peuvent être très diverses.
Mais à travers cette diversité, je dirais qu’il y a une chose qui transcende cette diversité, c’est la relation du PN avec le monde extérieur. Ce que je veux dire c’est que même si les comportements sont très divers, la relation au monde extérieur est unique, et je ne saurais comment la décrire, mais ce qui est sur c’est qu’elle est pathologique.
Donc si l’on veut essayer de comprendre un PN, on ne peut réfléchir avec nos concepts habituels, il n’est pas dans le même monde que nous. DG disait qu’il n’avait pas la notion du « manque de l’autre », donc dans son esprit c’est un autre monde avec une autre logique.
Mais si ce qui définit le PN est sa relation au monde, aux autres, une relation ou en fait l’autre n’existe pas, ou n’existe que comme « nourriture », il se pourrait qu’il existe une « fenêtre temporelle » ou le PN ou disons pseudo PN a une relation normale, c’est à dire d’échange, avec le monde. Pour le sauver il faudrait travailler à partir de là, agrandir la fenêtre.
Si un PN reconnait qu’il a un comportement pervers, c’est qu’en fin de compte il n’est pas un vrai PN, parce qu’au moment de cette reconnaissance il reviens dans notre monde, et rien ne l’empêche d’y rester, s’il en a la volonté et si on l’aide.
Il faut aussi évacuer la violence, la violence subie, et parfois le point de réparation dont parlais DG n’existe pas, et là ce n’est pas simple. Mais la violence est dans le monde, nous sommes dans le monde, il faut la dépasser, la maitriser, l’utiliser comme énergie, écrire c’est pas mal. Enfin depuis longtemps je sais que je me fais violence à moi même, que je retourne quelque chose que j’ai subi contre moi, et c’est pour cette raison que je m’accroche à cette notion de responsabilité envers soi-même.
Elle est ici la ligne de défense, à un moment ne plus réfléchir en fonction de ses sentiments, mais en fonction de sa vie, de ce qu’on veut en faire, de notre potentiel, chacun a un potentiel, qu’il se doit de ne pas gâcher, et réussir sa vie c’est exploiter au maximum ce potentiel qui nous a été donné au départ. Et ce n’est pas possible avec un PN, lui il roule dans l’autre sens.
bonjour Philippe
Vous avez raison de dire qu’un PN roule dans le sens inverse. les PN on les rencontre toujours à l’âge adulte,sans trop savoir ce qu’il les a construit ce cette manière hors normes.
J’ai le malheur et la « chance » toute relative d’en élever UN. Et je peux ainsi décortiqué toutes les étapes par lesquelles ils passent.Au vu du comportement de mon fils,j’essaye d’imaginer comment était le boulet à son âge. Ils ont été tous les deux rejeté par leur propre père à la naissance, à cette différence près qu’il y a longtemps que je me suis aperçue que mon fils avait une pathologie et que je le fais soigner.
Pour avoir vécu avec un PN pendant 32 ans,j’ai vite déceler chez mon fils les mêmes critères du PN.
Entre la psy scolaire, le médecin de famille, le corps enseignant et moi, »bizarrement » on a tous le même discours. Il n’y a pas trop de doute, j’élève un petit PN.Sa chance est qu’il va être suivi petit et qu’il changera. Enfin! je l’espère…
Amitiés,Louise
Merci pour votre réflexion. Vos mots sont si justes… Tout est dit dans votre post… Des lignes que je vais lire et relire encore tous les jours.
« Relation au monde pathologique » « n’as pas la notion de l’autre ». Il y a quelques jours, lui demandant de partir il m’a dit : « tu resteras toute seule avec tes médicaments » ce à quoi je lui ai répondu « toi aussi » et lui de me répondre : « Oui peut être mais moi je ne déprime pas » (out est dit. Il est dans sa logique). « on n’est pas du même monde ».
Pour par part je compte bien reprendre le potentiel dont vous parlez qu’il m’a été donné au départ.
Comme vous avez raison!!!! Vos lignes m’ont apporté un petite paix intérieure dont j’ai énormément besoin dans la lutte contre ma maladie.
quand j’ai quitté mon PN -je ne suis pas psy pour le certifier , mais je me retrouve et le reconnais dans ce blog et bien d’autres parfois je suis certaines et d’autres j’ai des doutes- il m’a dit » viendra un jour où tu perdras tes parents et tu te retrouveras seule avec ton mauvais choix »
Bonjour X,
Je me permet te répondre pour apporter 2 petites précisions ton témoignage de par ce que j’ai vécu avec mon pn..Le mien a été un enfant orphelin, promené de homes en homes et de famille d’accueil en famille d’accueil..bien sûr, il agit exactement comme le tien..Il lui faut mon amour exclusivement pour lui..il m’interdis de voir ma meilleure amie (par jalousie),il dénigre ma famille, je dois vivre pour lui et rien que pour lui..on sent dans ton témoignage que tu es sensibilisée au fait qu’il a eu une enfance malheureuse..j’ai réagi exactement comme toi mais garde en tête que bien sûr, c’est malheureux pour lui ce qu’il a vécu mais cela ne lui donne en aucune façon le droit de faire mal..tu poses la question « un pn est-il capable de pleurer? ». oh que oui et bien plus que n’importe quel autre homme (et quelque part, je pense que c’est aussi cela qui nous attendrit et nous retient, ce côté « pauvre petit garçon malheureux à materner ».Mais ne nous y trompons pas..le mien est capable de pleurer comme une madeleine rien qu’en écoutant une chanson et l’heure qui suit de me cracher son venin.. ». Il m’a même un jour prouvé (inconsciemment) qu’il arrivait à se faire pleurer sur commande..ça peut te paraitre inouie mais je suis avec le mien depuis 2 ans..Je sais qu’il est MPn car très vite je suis entrée en contact avec son ex et c’est elle qui m’a mise sur la voie..Cela fait plus d’un an que je lis bouquins, forums de discussions sur le sujet..Tout coincide..et pourtant je n’arrive pas à le quitter car il a créé un lien indéfectible entre nous…je sais que je suis en dépendance affective avec lui…et je souffre..quand il m’a rencontrée, il m’a dit ceci « avec toi j’apprend à aimer.. ».Alors qu’il a été marié pendant 10 ans et à un eu un enfant avec une autre..bien sûr, avec le recul je trouve cela ignoble par rapport à son ex femme mais quand il m’a sorti cette phrase,j’y croyais et j’étais aux anges..Par contre, paradoxalement à tout ce que je lis ici, disant qu’un pn de se remet jamais en question, je préciserai que le mien m’a dit très vite « tu sais, je ne suis pas comme les autres, j’ai besoin de beacoup plus d’amour et d’attention que les autres hommes.. » ou « parfois, je me sens anormal »..il m’a également avoué un jour qu’il n’avait jamais aimé son ex femme comme un homme doit aimer une femme mais plutôt comme si c’était une maman..alors, je pose ici la question à Geneviève « sans pouvoir metre exactement le doigt sur leur problème, est-il possible qu’ils sentent qu’ils sont différents? ».
ah c’est phrases qui nous bloff! à moi il me disait « tu m’a réconcilié à la vie » ohhhhh quand jy pense
Mike Quoi ?????LOL
Bah!… ce n’est qu’un fumiste, Philippe à raison. Ce sont des propos sans aucun intérêt.
Geneviève
soyez plus precis dont ce k vs ne comprenez pa !!
Écrivez en français, cela nous aidera peut être. Merci
Mais Geneviève, Mike est bidon, si il avait un minimum de sincérité dans ses propos il prendrait déjà la peine d’écrire correctement.
Ah la la !…
Cordialement
(-:
écoute cher internote j suis ce ke vs apelez 1PN et j l assume parfaitement mon role !!!! Mais la kestion ki se pose esck j l ai choisi ou bien le destin en a decide ainsi et j essaie d survivre dans ce monde come j l peux avk mes propres arme !!! SURTOUT j m adresse o femme ki ns donne l image d 1 monstre de c 21 siecle
Mai j ss dsle k vs ayez a souffrir de ca pa otant ke moi !!!!
et j voulai juste vou dire ke dpui certain temps j ai commnce a changer grace a 1 femme ki a su m faire cpredre ki j etai et ou j etai prck elle tt simplement elle m a donne 1 porte de sortie de ma personne elle mm !!! ET j espere de tt mon coeur ke PNM ou PSYCHOPATHE k j ai ossi connu et NARCISSIQUE ossi rencontre des femme comme la mienne pr leur donner 1 chance de se rattraper k ils on rate avk leur mere !!!
NB/j ss avk ma femme durant 24 ans et on a 3 enfant et 2 petit fils ;
Heureusement qu’ils n’écrivent pas tous aussi mal que vous…. Je n’arrive pas à vous comprendre.
ne vs en fèt pa;je sui une june de 18ans et jarriv a vs lire; kel lien aviez vs avc votre mere;prkoi dit on ke les pn manipulateur sont des victimes des echecs de leur mere…?
Traduction faite par les bons soins de mon fils de 20 ans:
Il parait que c’est du « SMS hardcore »
N manipulateurs sont des victimes des échecs de leur mère … ? »
oui madame Genevieve;vtr fils a parfètement tradui ce ke j’ai ecris. (lol)
mon pere nous montre son vrai visage depuis 11ans et ma mere est persuadée qu’il est possédé mais moi j’ai lu tout les témoignages concernant les NPM et je fais de nombreuses recherches pour aider ma famille et je peux affirmer avec certitude que cet homme que j’appelle « papa » est un « npm » ; un fou comme je me le répète parfois…Mais tout comme ma mere,je lui cherche parfois des raisons,me met à son écoute me disant qu’il est juste victime d’un manque d’amour et d’écoute(ses parents l’ont pratiquement rejettés parce qu’il a décidé d’épouser ma mere) j’ai des petits freres et lorsque ma mere voyage,il les oblige à rester éveillé jusqu’à 2,3heures du matin les jours d’école:c’est sa facon de « les punir » dit-il. De quoi…? Il ne répond jamais à cette question de toute facon « c’est lui le maitre et s’il le décide peut mettre tout le monde à la porte. » j’ai voulu porté plainte pour violation des droits de l’enfant mais je sais que mon grand frere et ma mere m’en voudront à vie! Il nous traite tres souvent comme de la « sous-merde(excusez moi du termes) mais lorsqu’il nous sent nous éloigner de lui,nous offre des cadeaux etc; pour ma part,sa ne fonctionne plus:je me méfie de lui et l’évite;j’ai déménagé et veux meme l’oublier mais bon!!Depuis quelques temps,maman nous en veut,mes petits freres et moi de le « rejetter »;elle dit qu’il nous aime et que nous devons le respecter..Ma ptite soeur tres bouleversée a tenté de se suicider;mon grand frere,ma mere et moi également a cause d’une seule personne: »le maitre »! mon petit frere a 12ans et peu de joie de vivre.Je nous vois mourir un pe plus chaque jour et je cherche desespérement,le moyen de nous sauver. . .
La justice n’est tout simplement plus du tout adaptée, c’est le système entier qui est à revoir, les lois ne correspondent plus à la vie d’aujourd’hui…Et pourtant, toutes les femmes VICTIMES, savent se servir d’un ordinateur, donc ce sont en majorité des personnes de la nouvelle génération, où elles se sont mises à apprendre cette nouvelle technologie pour pouvoir exprimer leur ressenti..Je suis en grande admiration devant ces « courageuses »,qui arrivent (comme moi), à venir nous raconter leur vécu, leurs histoires,,,je ne vous connais pas pour de vrai,mais je vous ressemble tant,chacune a une phrase qui me touche, me pénètre…Je vous admire toutes d’être aussi fortes, même si certaines se sentent faibles, si elles sont arrivées là, le parcours a été bien long avant de se décider à taper sur ce clavier!! Il semble qu’il n’y ait pas de représentants de notre Justice qui subissent pareille « relation de couple »,sont-ils tous célibataires? Sommes nous jugées dans les tribunaux que par des personnes qui ne connaissent pas la vie de couple? Car nous atterrissons presque toutes dans une procédure..Les MPN sont procéduriers, c’est leur cheval de bataille semble-il ! Donc la justice ferme les yeux car ça rapporte au système? Pourtant,c’est bien souvent l’Etat qui prend en charge par l’aide juridictionnelle) tous ces dossiers, car la suite de la violence physique et encore pire, psychologique,verbale etc, engendre les divorces, les présentations au JAF pour « aider » à régler les problèmes liés aux gardes des enfants et attributions des pensions alimentaires d’entretien pour ces mêmes enfants..Alors qu’est-ce qui se passe!! Pourquoi le blocage à prendre le problème à la source? et le « trou » de l’assurance maladie alors? avec tous les traitements anti-dépresseurs prescrits pour qu’on puisse tenir le coup? et tout le reste qui se greffe au travers de ses souffrances? j’ai essayé tout:l’homéopathie,la bio-kynergie,l’hypnose,les anti-dépresseurs,la kinésithérapie,le yoga, etc etc. et ça ne m’a pas guérie du tout. Par contre mon MPN, lui,,,ne va jamais à la pharmacie,ni faire tout ça!! Il ne se soigne pas, à part un rhume!! Nous sommes de bonnes clientes pour le système, faut être fières..de nous..car nous contribuons très largement,nous les proies,les victimes,,à faire marcher tous ces secteurs d’activité! Notre souffrance vaut de l’OR finalement. Mais les MPN existent bel et bien, ça c’est du réel, pas du virtuel du tout..Mon dossier de vie avec mon PN personnel..pèse 21kg!! et ce n’est qui depuis 2003, avant je faisais de passer en procédure,,j’écrivais mon ressenti sur des feuilles volantes(écriture compulsive) que je brulais au 3/4 dans le jour ou semaines qui suivaient les situations humiliantes,insoutenables,,ça me faisait sortir mes émotions, et je faisais disparaître ces écrits, par peur que Monsieur ne les trouve,,car grand espion de mes éventuelles preuves de son comportement, il m’en a d’ailleurs subtilisé quelques feuilles qu’il a utilisé contre moi, car tout est parfaitement calculé, même téléguidé. sont très forts pour pousser à bout et retourner la situation à leur avantage..C’est bien vrai qu’ils se font passé eux pour la victime auprès des autres,,vraiment très forts,,le mien a même réussi l’exploit, d’aller prendre le journal intime de ma fille alors agée de 9 ans, pour le mettre au dossier de ses plaintes contre moi(en enlevant quelques;;pages)qui n’était pas à son avantage du tout,,et en créant donc un cheminement de faits relatés par elle,,à mon désavantage,,extrafabuleux,,d’ailleurs elle et moi n’avont JAMAIS revu ce cahier!!il serait toujours aux archives du procureur depuis maintenant 10ans. De quoi faire passer l’envie aux enfants d’avoir leur journal intime..Alors quand je vois dans les papeteries ou autres,,de beaux cahiers à destination intime, JE PLEURE et personne ne comprend pourquoi? je déclenche ces larmes spontanées et silencieuses,,mais mon PN lui il sait, et il est heureux!! une fois de plus car j’ai mal en moi, alors il faut faire bouger les choses. Il faut qu’ils apprennent que la justice pourrait condamner et percer leurs mensonges…merci à toutes et courage….
suite,du coup j’ai zappé la sexualité!!faut pas croire que je n’en ai pas,où plutôt que je n’en ai pas eu en 16ans de vie si on peut dire,, »commune’.Mais c’est pas mal non plus de ce côté là, c’est vrai pour l’expression de,,la poupée gonflable, c’est tout à fait ça, le MPN assouvit son besoin naturel et c’est tout, le mien a eu une libido plus enjouée si je peux dire pendant une trop longue période où en recherche de contacts physiques sexuels, il se présentait agréable,doucereux et je me laissais aller à un rapport intime libre, pour moi sensuel,, et puis après le bref contact hygiénique dois-je dire, son « petit » plaisir était de me sortir à la fin, quand j’étais bien enfin pas complètement satistaite, mais bon,,que j’étais qu’une chienne, une pute, une grosse pute, une couille, une merde et j’en passe et des meilleures. Et ce toujours, quand il m’avait fait l’immense honneur de s’introduire en moi pour se « vider ». Et là, je peux vous dire que ça calme grave! et puis le quotidien reprend son cours habituel et pas à chaque fois(car ce n’est pas une bête de sexe du tout), une accalmie dans certains rapports sans ces « gentillesses! », donc je me détends à nouveau progressivement et il le sentait,,ou ressentait,,VLAN re-couche, quand je ne m’y attendait pas du tout, donc petit à petit, l’envie et l’élan physique naturel en tant que femme s’est émoussé, et je ne suis ni coincée,ni frigide,ni bloquée(une femme quoi!). Donc il m’a dégoutée,de refaire l’amour ou d’aller vers lui en recherche d’amour forcément. car dans ma tête, acte sexuel a rimé avec choc et grande déception via les insultes inappropriées au contexte. Bien sûr, que dans un couple pour mettre parfois un peu de piquant dans l’acte ou avant l’acte, on se dit des petits mots crus parfois, mais c’est dans le jeu sexuel, dans les préliminaires, pour émoustiller l’ambiance,,,mais c’est pas bien logique à la totale fin, quand les corps sont séparés, et qu’on se lève du lit, qu’on se rend à la salle de bain, ou qu’on se r’habille. Donc résultat, je me dis que si je vais avec lui, le contenter,nous contenter dans un échange sexuel,,ça va re-commencer..Mais comme c’est un éjaculateur précoce, je peux le dire maintenant!!que je ne suis plus dans la phase amoureuse,,je comprends que je faisais moi,l’amour mais pas lui, que je me vibrais toute seule, mais que lui était plutôt en général passif de chez passif,,et que je ne m’en rendais même pas compte en fait. C’est aussi,ça l’emprise, ne plus se rendre compte, et pourtant c’était si évident, mais je ne voyais que du feu, je ne voyais que ce que je voulais voir. j’avais une impression de partage mutuel,qu’il s’intéressait à moi et ça me procurait l’exitation et ce semblant de contentement factice me remplissait un peu, car je croyais qu’il me donnait de l’amour. Et puis j’ai SU, que les petits loisirs avec les copains adorés n’étaient pas toujours que des repas partagés entre mecs, des matchs de rugby et dodo chambre d’hôtel bien gentil, et bien comme il faut!! et là, je suis tombée raide, je n’avais rien compris, il et ils se distrayaient de toutes les façons, avec des dames dont c’est le métier, et qui font payer leurs charmes pour faire plaisir à ce, ou ces messieurs. Mais paraît que c’est moi qui suis chiante, que c’est comme ça, c’est normal, que je suis pas dans le coup, que ça s’est toujours fait et se fera toujours. Et voilà, c’est de temps en temps, et la grande phrase que j’ai pu entendre, alors là, même à 51 ans, et 5 enfants,,je n’y avais même pas pensé..PAYER,C’EST PAS TROMPER,,donc fin de l’entretien! c’est comme ça et puis c’est tout. Donc passé le choc! je reprends un peu de vigueur(plus d’actes sexuels depuis bien sûr), donc je me dis qu’après tout, si c’est si normal, et si naturel de faire comme ça,,,je dis à mon chef-compagnon que je vais moi aussi appliquer cette magnifique méthode si simple et si pratique..et que je vais moi aussi prendre les services d’escort boy, et même de 2, puisque c’est comme le supermarché, on a faim, donc on fait les courses, on choisit ce dont on a envie, et on consomme le produits pour se nourrir et se faire plaisir…Alors là, c’est que ça n’a rien à voir, c’est pas du tout pareil pour la femme, c’est de la préméditation,etc,,et donc je suis d’imaginer même faire ça, une grande dépravée, sans aucune morale etc. Fin de l’entretien. Il y a aussi le fait, que c’est lié avec d’autres hommes, qu’il partage ces formes de petits loisirs avec un homme, qu’ils se font leur soirée entre hommes et se paye une ou 2, peut-être même plus,, mais en même temps et ensemble…donc ma compréhension se met enfin en route,,et j’assimile que 2 hommes tout nu avec une femme ou 2 et tous ensemble, ça donne une partouze, mais encore ça ce serait pas grave,,mais aussi le fait qu’il est bien dans sa peau quand il paye une prostituée aussi classe soit-elle, ça reste bien une prostituée, puisqu’il y a rémunération du service offert.. et surtout pour aller plus loin,,faire ça systématiquement avec un homme près de lui pour partager « ce produit de consommation », j’appelle ça une homosexualité, une libido qu’il ne s’avoue pas,et donc qu’il essaye de se cacher ça derrière un paravent de petite fantaisie d’après soirée match rugby/repas/apéro,,ou foire/salon ou autres pour pouvoir justifier ce fonctionnement qui est devenu non ponctuel mais répété et répété dans le temps. Tout en gardant une soi-disant compagne dont il n’a plus rien à foutre et les charmants enfants dans la maison pendant que madame qui a en prime tous les défauts de la terre,,,reste bien tranquille et garde la progéniture. Et là? c’est pas encore du grand art..et après tout ça, monsieur est une personne bien sous tout rapport, avec une image formidable. Mais il ne le fait pas dans la région, c’est au cours des déplacements professionnels/loisirs, il mélange toujours les 2 d’ailleurs,,,mais comme il se déplace vraiment beaucoup et tout le temps, je comprends d’autant mieux qu’il ait l’air toujours bien dans sa peau, et en pleine forme…Mieux et beaucoup mieux que moi bien sûr! Donc tout est bien ficelé,organisé et structuré qu’à son propre plaisir et sur absolument tous les plans de sa vie..ça c’est du Prince Charmant version caricature opposée…
J’ai beaucoup réfléchis à cette question de la violence morale il y a quelques années, parce que j’ai du l’affronter dans ma famille, ma mère après la mort de mon père à rencontré un manipulateur, j’ai été touché mais pas directement, et dans une situation complexe, qui m’a vraiment amené à approfondir la question pour démêler les noeuds de ma vie.
Je viens sur ce blog parce que j’ai rencontré une personne qui a été victime de deux manipulateurs, et j’ai appelé Geneviève Schmit car j’avais besoin d’aide.
Me replongeant là dedans, avec le recul et la maturité j’ai de nouvelles idées qui permettent je pense de bien cerner le phénomène et de comprendre ce qui se passe.
La violence morale peut prendre de nombreuses formes, mais une chose est commune à toutes ses manifestations, c’est la relation entre le prédateur et la victime.
La victime est une personne objet, et non une personne sujet. Une personne objet n’a aucune influence sur le prédateur. La personne sujet a une influence sur vous, sur vos pensées, sur votre vie, etc… je développerais cette idée plus longuement ultérieurement.
Venons en à la sexualité du pervers narcissique. La vraie sexualité c’est une sexualité ou il y a une sensualité. Je vais pas commencer à définir la sensualité, je m’égarerais, au contraire je vais donner une explication très, et sans doute trop shématique.
Personne-objet, quand le pervers narcissique « fait l’amour », je mets cela entre guillemets parce qu’en fait il ne fait pas l’amour, c’est comme s’il faisait l’amour à une poupée gonflable, et oui ! Personne objet. Il lui faut donc des épices pour le stimuler, situations artificielles, etc…
Bonjour Philippe,
Je ne suis pas tout à fait d’accord sur la notion de « personne objet »…
Je crois sincèrement que la « victime » du pervers narcissiques influe sur son comportement.
Il y a une sorte de « complicité » entre les deux protagonistes.
Je dis bien « une sorte de complicité »…. que les victimes de ces dingues ne se fâchent pas !
Complice involontaire bien évidemment, mais c’est notre attitude qui va déterminer ce que le pn va poser comme action.
Plus j’y pense, plus je crois que nous pouvons, dans une certaine mesure, « diriger » le sens du déroulement du drame.
Mais cela demande d’être pris en charge très tôt, avant que les résistance psychique de la victime ne soit trop atteinte.
Amicalement, Geneviève
Bonjour;mais comment engendrer le déclic? Et comment protéger ses enfants du manipulateur…?svp c’est une situation si destructrice.
j’ai besoin d’aide..je vous écris ce soir car je vais vraiment très mal..j’avais décidé de le quitter..plusieurs fois, j’ai essayé, je n’y arrive pas..mais ce soir, il a failli lever la main sur moi uniquement parce que je le regardais d’un regard amoureux..et que ça dérangeait monsieur..pourquoi? je n’en peux plus…
Bonjour Geneviève
Prenons une douzaine de PN, alignons les et observons les. Ce qui saute aux yeux c’est qu’ils sont tous très différents, prenez par exemple le « beauf » de ma mère, le « romantique » de X, l’obsédé de Marie, le messie Sri Aurobindo ou le dictateur Adolf Hitler.
On fait tous le constat que la victime souffre, et on dit « voilà le PN est un méchant » et le problème semble réglé. Personnellement cette galerie de portraits hétéroclites me questionne, je trouve qu’il n’est pas évident de trouver un dénominateur commun.
Il me semblait intéressant de me focaliser sur cette question « comment est-ce que le PN vit intérieurement sa relation avec les autres ? ».
J’ai trouvé cette réponse simple, qui est imprécise mais qui à l’avantage de ne pas être une réponse de technicien (je veux dire de personnes ayant fait des études en psychiatrie ou psychologie) et que tout le monde peut comprendre : le PN voit les autres comme des objets.
Cette vision de l’autre comme un objet facilite toutes les formes de violence.
Prenons par exemple l’affaire du petit Dylan, enfermé par ses parents dans une chambre pendant 7 ans, dont on a beaucoup entendu parler cette semaine. C’est absolument inconcevable, comment des parents peuvent-ils agir ainsi avec leur enfant, cela sort de l’entendement. Mais si on imagine que les parents « voient » leur enfant comme un objet et non comme une personne, et bien on a au moins une clé pour essayer de comprendre cette folie.
En aparté je ne comprend pas le verdict, comme si le fait que le fait que ce soit un enfant et que les auteurs du forfait soient les parents soit moins grave, cela devrait être au contraire bien plus grave.
Ce que je voulais dire Geneviève c’est que le PN voit sa victime comme un objet, pas que la victime est une personne-objet, mais comme le dit DG, peut-être que dans l’enfance la victime a été plus ou moins « chosifié », peut-être il y a t-il eu à un moment ou un autre irresponsabilité des parents, créant ainsi les failles, et c’est à cause de ces failles que la victime à un moment n’a pas les armes pour dire « non, cela n’est pas normal, je sors de cette relation, je n’accepte pas cela ».
Voir le post de X qui accepte que son ami lisent son carnet intime, lui interdise de voir ses amis.
Et dire que la victime est complice, c’est dur, mon point de vue est qu’elle n’a pas le référent pour dire non, parce que dans l’enfance elle a été dans une situation anormale qui fait qu’aujourd’hui la situation qu’elle vit lui parait normale.
Amicalement,
Bonsoir Philippe,
Je ne partage pas du tout votre point de vue….
Moi, j’ai toujours l’impression, en lisant tous les témoignages, de retrouver le même individu….
Quant à Dylan, ses parents étaient fous, certes, mais pas nécessairement PN!
Tous les dingues ne sont pas PN.
Et comment savoir de quelle manière un PN avéré voit sa « victime »????
Je n’ai pas le malheur d’être dans leur tête, et eux… ne nous le disent pas…. Difficile donc, nous ne pouvons que supposer.
Votre raisonnement sur le passé de la victime, ne tient pas pour nombreuses d’entre nous ici….
La mise en soumission de la victime vient du conditionnement que le PN lui fait subir…. et non de son passé « chosifié » comme vous dites…
Enfin, c’est mon avis et cela n’engage que moi.
Amitiés, Geneviève
Bonsoir Geneviève ,Philippe
J’ai eu enfance tout ce qu’il y a de plus normale,si ce n’est que mon papa faisait des déplacements,et que c’est maman qui s’occupait de tout.A l époque sans permis de conduire ni sans le téléphone à la maison,elle eut quelquefois des difficultés.Mais tout le monde était logé à la même enseigne,hormis quelques nantis.Mon père ayant été lui même orphelin de mère très jeune était beaucoup moins câlin que ma mère.Mais nous n’avons manqué ni de soins ,ni d’amour,ni de câlin.
Ce qui ne m’a pas empêché de vivre 32 ans avec un PN sans m’en apercevoir!!!
Je voyais que quelque chose clochait dans nôtre relation,mais je manquais de références pour comparer.
Je pense être devenue dépendante affective à son contact.Quand après la naissance du premier enfant,il m’a rejeté d’un coup et depuis ce jour,je n’ai cessé d’appréhender qu’il me quitte.Il était très froid,très peu enclin aux démonstration d’affection et je pense que celà a peut être déclenché cette fameuse dépendance affective. J’avais été habituée à recevoir de l’amour dans mon enfance,et là plus rien.
Je ne suis pas d’accord que l’on cherche systématiquement une ou plusieurs failles chez les victimes. Toutes n’en ont pas forcément,à mon humble avis.C’est le PN qui nous construit et nous modèle comme bon lui semble,jusqu’à ce que l’on perde nôtre personnalité,nos repères,nôtre assurance, nôtre bon sens. Nous sommes entre ses mains comme de la pâte à modeler à laquelle,il peut faire prendre toutes sortes de formes.
Toutes ces victimes ont eu des vies normales avant de tomber sur un PN. Avaient tant de failles que celà AVANT ???
Si se servir des gens pour atteindre ses objectifs,C’est chosifier les gens,et bien ,mon PN,a profité de beaucoup de personnes qui se sont trouvées sur sa route!!! toutes ces personnes avaient elles des failles ???
Ou,tout simplement,il était très fort pour les embobiner…
J’ai eu une discussion terrible avec lui ce matin au téléphone..Je vous en parlerai demain,car je l’ai enfin démasqué et devant témoin..Je n’avais pas pû lui reparler depuis septembre.
Bonne soirée ,amitiés, louise
Bonjour Louise, Geneviève
(Je viens d’écrire ma réponse avant d’avoir lu celle de Louise, et je la poste telle qu’elle. Je rajoute juste ce qui suit. Effectivement Louise vous me paraissiez être l’exception par rapport à ce que j’écrivais, ce qui montre bien l’importance du premier facteur, la mise en condition, mais n’écarte pas dans d’autre cas l’importance de la prévictimisation. Ma mère a souvent voulu quitter son PN et à chaque fois il l’a récupéré, je suis sur que si elle n’avait pas été prévictimisé dans l’enfance elle aurait la force, il en fallait peu, et c’est ce traumatisme de l’enfance qui a causé ce déficit de force qui lui a manqué pour échapper à son PN)
Je suis tout à fait d’accord quand vous dites qu’il y a une mise en condition, je l’ai exprimé différemment en parlant de calcul, préméditation, préparation, observation, et aussi de l’intention d’altérer, de transformer la personnalité de la victime, en bref la manipulation. Quand vous parlez de mise en condition, c’est en fait la première phase de l’attaque perverse, ou le PN brise les défenses de la victime et l’incite à s’engager plus en avant dans la relation, et il sera plus tard d’autant plus difficile de reculer.
Si la victime a déjà été plus ou moins victime pendant l’enfance, cela marche d’autant mieux, et c’est le cas de ma mère, qui était adorée par mon grand-père et dont ma grand-mère était jalouse. Jalousie qui a été exacerbée quand ma mère a fait ses études de médecine avec brio, elle a du terminer major d’une promotion, et elle n’a jamais eu de reconnaissance de ma grand-mère pour cela. En bref ma ma mère a eu une mère jalouse et envieuse, donc il y a eu un traumatisme affectif, donc un des parents n’a pas répondu a son devoir de responsabilité, et cela a évidement facilité l’attaque du PN puisqu’il y avait déjà des lignes de défenses brisées.
Il est essentiel de prendre en compte ces deux facteurs, car c’est seulement par la prise en compte de ses deux facteurs, que la victime du PN va pouvoir entamer son travail de déculpabilisation, parce qu’au regard de ces deux facteurs on comprends que l’on a pas pu être maitre de son histoire, on peut alors se décharger (avec néanmoins toute l’autocritique nécessaire) de la responsabilité de l’échec. Je pense qu’il est vraiment essentiel de prendre en compte ses deux facteurs, car alors on ne peut se déculpabiliser, et il faut aussi se dévictimiser, mais comme disait DG le point de réparation n’existe pas toujours, je ne sais pas comment il faut faire ici.
Amitiés,
Louise, vous venez de dire que c’est après l’arrivée du premier enfant qu’il a commencé à être froid avec vous.
Avez vous pensé que c’était prémédité ? Je veux dire qu’il attendait cette venu du premier enfant avant de vous faire souffrir par les sentiments, une fois que vous étiez attachée et engagée dans le couple par la venue de cet enfant.
Ce qui remet en cause, ce que vous avez écris, que votre PN n’était pas conscient du mal qu’il faisait.
Pour les lecteurs ou lectrices qui n’arrive pas à se convaincre « qu’un tel mal » est possible, qu’ils lisent l’anecdote de la mobylette dans « La manipulation destructrice », je reconnais qu’avoir vécu cela m’a ouvert les yeux sur ce qu’était un PN, parce que là, le type en face de moi avec un flingue qui tombe de nulle part c’était du concret !
Pour les parents de Dylan, d’accord pas nécessairement PN Geneviève, je n’ai pas assez d’élements pour affirmer que ce sont des PN. Mais si vous êtes d’accord sur le fait qu’ils sont dingues, il me semble que la pathologie PN est la plus probable.
Comment savoir comment un PN voit sa victime ? Quand je dis que le PN voit sa victime comme un objet, je ne prétend pas savoir, j’essaye de me représenter, et cela peut aider à comprendre certaines relations. Qu’est-ce qui a été à la source de cette idée ?
Premièrement une réflexion en creux sur ce qu’écrit Hirigoyen à propos des pulsions de possession et destruction du PN envers les qualités de sa victime. Je pense que le PN voit l’autre comme un objet affublé de qualités, c’est donc une dépersonnification, un individu étant bien plus complexe que la somme de ses qualités ou si on veut une chosification. Si on réfléchis en « creux » l’objet c’est le « creux » de la qualité. Secondement la réflexion de mon amie ou dans son Yoga « on utilisait l’autre comme un outil », et un jour j’ai fais la connexion avec les propos d’Hirigoyen.
Les pn et manipulateurs ne sont-ils pas des fous? Pourquoi est-ce si dur pour leurs victimes d’avouer qu’ils ne sont pas justes? Et le pere ou la mere manipulateur(trice) ne transgresse pas d’une certaine facon les droits de l’enfant? Ma mere s’occupe de la protection des femmes et enfants dans notre pays alors que dans sa propre maison rien ne va!
j’aimerais répondre à Louise.Je suis assez d’accord avec elle quand elle dit qu’il n’y a pas systématiquement une faille chez toutes les victimes.Pour ma part, je viens d’une famille dans laquelle j’ai eu une enfance merveilleuse…un père très aimant (avec lequel j’avoue j’ai eu du mal à couper le cordon) et avec le modèle d’un couple de parents unis..et pourtant, je suis tombée dans le piège..mais je reconnais que j’ai toujours été naive et ai toujours été trop confiante avec les hommes..sans doute parce que j’ai toujours cru qu’ils étaient tous comme mon père..
Bonjour;ma maman est egalement dans cette situation;mais comment engendrer le déclic? Et comment protéger ses enfants du manipulateur…?
Il est dans ma vie depuis 3 ans,après lecture de tous vos témoignages je suis dépendante c’est sur.
Après plusieurs dépôts de plainte pour violence je me suis éloignée à 500 km, j’ai changé de région, d’appartement, de travail, je consulte un psy, et pourtant l’emprise est toujours présente.
Au départ je pensais que tout ceci était de l’amour une passion dévorante, mais comment peut on aimer une personne qui vous frappe, vous fait subir toutes sortes d’humiliations, vous menace de tuer notre propre enfant, vous dénigre et vous fait passer pour folle.
Ses convocations devant les différents juges ne sont que des pertes de temps, il ne prend jamais conscience des répercutions de sa violence.
Tout ce qui compte c’est faire l’amour toujours plus, dans la perspective un jour de le faire à plusieurs et de filmer comment une concrétisation de son pouvoir.
Après les condamnations suite aux dépôts de plainte, on fait comme si de rien et on repare sur de bonnes bases pour nous et notre enfant, je t’aime et j’ai besoin de toi… Comment ne pas perdre la tête avec un personnage comme ça.
Le plus difficile pour moi c’est d’être tellement perdue que je n’arrive pas à lui en vouloir, je n’arrive pas à me dire stop.
Parfois j’ai l’impression de m’en sortir je coupe le contact, et il revient doucement en me vouvoyant sur un petit mail à pas de loup, je redonne des nouvelles en me disant c’est juste un coup de fil, et tout revient, la jalousie, le mensonge, l’envie de revivre ensemble comme si de rien était, et que tous les autres ne sont que des barrages alors qu’ils s’accrochent tous pour m’aider, mais je suis seule à pouvoir décider que tout s’arrete mais je n’y arrive pas.
Pour le dernier dépôt de plainte, le gendarme qui l’a entendu est venu vers moi furieux en me disant qu’est ce qu’il vous a fait exactement ce n’était que des tentatives… évidemment, mon ex après m’avoir rabaissée suffisament m’a convaincue d’être une mauvaise mère et la cause de nos problèmes ce que j’ai librement exprimé par sms en lui confiant… il a donc fait lire les sms aux gendarmes en pleurant, encore une fois comment ne pas perdre la tête, je me suis excusée auprès du gendarme en disant que j’aurais dû couper le contact et ne pas le laisser revoir notre enfant après tout ce qu’il m’avait fait.
On devient rapidement auteur et non victime.
Prochainement nous devons nous retrouver encore devant un juge et je ne sais comment réagir, je n’ai pas vraiment peur mais je suis inquiète.
J’aimerais beaucoup rentrer en contact avec une personne qui est sortie de ce piège.
Merci
Bonsoir,
Je puis, puisque vous le souhaiter, vous proposer des consultations de soutien psychologique par téléphone ou à mon cabinet parisien
Contactez-moi et nous en parlerons ensemble. 06.43.43.15.79
Courage!
Amicalement, Geneviève Schmit
Bonjour, Carla.
J’ai vécu avec une perverse narcissique pendant 25 ans, avec tout ce que ça comporte. J’ai compris maintenant que j’avais un « profil de victime », lié à mon enfance. Maintenant c’est fini, bien qu’elle essaie encore et toujours de m’atteindre.
Je pense qu’il faut considérer que les PN ne sont pas des gens. Il faut éviter de leur parler, et ne leur dire que le strict minimum si le contact est inévitable, mais sans hostilité.
Il ne faut absolument rien laisser paraître des émotions qu’ils nous inspirent.
Je fais souvent en moi-même le parallèle entre les PN et les vampires.
Règle numéro Un : ne pas les laisser entrer. Ni chez soi, ni dans sa tête, ni à plus forte raison dans son cœur. Ça demande de l’entraînement, mais je t’assure que ça fonctionne. Si ton PN te dit un truc qui te touche, hausse les épaules, n’évite pas son regard, et dis-lui « c’est des choses qui arrivent », ou « eh oui, c’est la vie », ou quelque chose comme ça. Tu le verras reculer comme si tu avais sorti une gousse d’ail.
Ne cherche pas à le dominer, à lui faire comprendre le mal qu’il t’a fait.
Mets-le entre parenthèses.
Bon courage
Bonjour,
on peut se parler, j’ai quitté ce genre d’individu après 20 ans de vie commune.
bonjour
Dans la sexualité des PN,je constate deux nuances de pratiquer leur perversion.
Le Pn qui considère sa victime comme un objet,lui imposant SA sexualité . Et le PN qui pratique l’abstinence, s’endormant sur le canapé,attendant que l’autre s’endorme et se glisser dans le lit deux ou trois heures après.
Mon Dieu !! Je le dégoûtais à ce point ??
Le boulet m’imposais des mois d’abstinence et en même temps,régulièrement ,je me faisais draguer par d’autres hommes.
Cette situation paradoxale,m’a énormément déstabilisée.
J’étais niée par mon PN et ces hommes me faisaient penser que j’étais peut être encore désirable.
Le boulet était si malin, qu’à UN contre TOUS,c’est lui qui gagné.
J’ai détourné mon regard de tous les autres et j’ai bêtement continué à chercher le sien..
Que j’ai été C….et naïve !!!
Cordialement, Louise
le mien, je l’ai connu pendant 2 ans…Il m’imposait une sexualité déviante qui n’avait jamais été la mienne..Si je me rebellais ou refusais, il claquait la porte au milieu de la nuit..en pleurnichant que personne ne le comprenait..et puis après m’avoir assurée pendant 5 mois que j’étais physiquement la femme dont il rêvait, il a commencé à faire pleins de remarques désagréables sur mon physique..allant même jusqu’à me dire qu’il me touchait parce qu’il fallait bien..j’étais complètement à plat, dévalorisée, humiliée.;et je le suis toujours..
Bonjour !
A travers tous les témoignages on reconnait le pn, il est hors norme en tout et la sexualité n’y échappe pas aussi, ils jouissent que dans des situations qu’eux mêmes ont mis en place, nous ne sommes que des objets,quand ils ont envie de nous, ils nous prennent mais bien sur pas comme tout le monde et aprés,il passe à d’autres sans aucun état d’âme, et vous restez sur le carreau comme une pauvre chaussette abandonnée.
Aussitot vous culpabilisez car vous ne comprenez plus ce qui se passe, alors que vous etes les plus charmantes personnes qu’un homme normal puisse rencontrer.
Il ne faut pas avoir de regret, on ne peut pas agir sur le passé, on n’avait pas connaissance de ce genre de personnage.
Maintenant il faut agir en conséquence et regarder devant soi,on peut avoir des rencontres plus épanouissantes.
Bon courage à toutes.
le mien me disait clairement « je t’ai acheté tu es à moi«
vous avez raison Madame Louise. Etes vs tjr avec cet homme? Ke faites vous pour vous rebeller…?
Tout est résumé dans ces commentaires.
Je suis en pleines procédures, médiations ordonnées par le juge .
A présent , vivant l’ENFER depuis plus d’un an , il me tarde que tout se termine vite . Je n’ai aucune chance d’obtenir le peu que j’ai demandé ( même la signature de mon ex compagne pour que mon fils puisse être inscrit sur ma carte VITALE … ».
Je ne fais pas le poids face aux manipulations perverses , bien pensées et sournoises d’une femme qui excelle dans l’art de séduire et de charmer ( des coups , des violences physiques auraient beaucoup plus de chance d’être reconnus parce qu’ évidents , visibles ; mais ce n’est pas l’arme des femmes) .
Je n’attends que la fin des procédures engagées pour enfin essayer de me reconstruire , laisser le passé derrière moi de façon à ne pas compliquer davantage mon présent , et SURTOUT profiter pleinement de mon fils , le peu de temps où il me sera accordé .
On ne peut se battre éternellement contre des MPN , surtout quand le système judiciaire est complice , en leur accordant tout le crédit qui les renforce dans leur toute-puissance.
Mon seul espoir est que , mon fils , plus tard , soit assez intélligent pour déceler le vrai du faux … et qu’il me reviendra …
Voilà les encouragements de tous ceux qui m’entourent et qui me connaissent bien.
Avant d’en arriver à la résignation , j’ai tout tenté : j’ai écrit mon histoire , dans le détail ,à diverses associations , j’ai consulté des Aides aux Victimes , j’ai adressé une lettre à la Ministre des Affaires Familiales …. j’ai alerté tout ce qui était en mon pouvoir pour expliquer les conséquences dramatiques sur un enfant de 3ans et demi , aux mains d’une mère et grand-mère maternelle dans la toute-Puissance et qui s’acharnent à couper un enfant de leur père et des grands-parents paternels ( je n’ai jamais employé le terme MPN , car ça se retounerait contre moi ). Je n’obtiendrai rien de plus.
J’ai compris que je devais désormais me protéger , protéger ma famille pour préserver mon fils . Et pour rester forts , équilibrés , il faut éviter tout contact avec les MPN dont le seul but est de nous détruire , psychologiquement, physiquement et financièrement.
Bon courage à toutes et à tous
La violence n’est pas forcément l’arme de certains hommes.
Ils peuvent agir de façon très surnoise,indétectible pour les autres,sauf pour la victimes..
Pas de violence, pas de PREUVES!! Mais la démolition n’est pas moindre.
J’ai même renoncé à un divorce à l’amiable,car je m’y faisais gruger par mon ex.
J’ai fais toutes les démarches pour mettre mes enfants à l’abri financièrement de manière à ce que si il m’arrive quelque chose, ils n’aient pas à faire un procès à leur père.
J’ai coupé les ponts autant que possible, encore un enfant mineure entre nous.
Et je fais un énorme travail pour me reconstruire.
Pour se venger, il a fait lui même le changement de carte vitale, l’abandon de domicile.
Après que je l’ai trompé au bout de 32 ans et après avoir manipulé tout le monde(même mon amant!!!), il m’a trouvé une remplaçante, et par suggestion et manipulation pendant des mois, il a réussi à me convaincre de se séparer,tout en désirant rester ami avec mois.
Le mal et la cuauté à l’état pur.
Couper les ponts et oublier..je sais, facile à dire,mais pas à faire.
Bon courage, Louise
Je vivais une relation douloureuse et conflictuelle depuis quatre ans , quand je suis tombé par hasard sur internet ,sur un article concernant les pervers narcissiques.
J’y ais progressivement reconnu cette fille dont j’étais amoureux, pouvais donner des exemples personnels a chaque description générale.
Cela a été un choc, et une libération…
Je me suis vraiment senti mieux, je comprenais enfin, tout celà se mettait en place.
Je l’ai revue aujourd’hui, mais en la regardant sous un autre jour… je pouvais voir les pics qu’elle me lançait, et là je restais bien indifférent sans trop le montrer… au bout d’un moment voyant que cela n’avait pas d’effet et que je lui faisait tête elle a explosée littéralement et s’est mise a crié trés fort. Je me souviens encore de son regard noir et plein de haine injustifié vu la situation…
Elle est sortie en claquant trés violemment le porte…
Je n’ai vraiment plus envie de la revoir, tout désir s’est évaporé … et c’était là mon problème…. cette envie irrésistible de la rappeler malgré tout ce qu’elle m’a fait endurré.
BONJOUR
Cette envie irresistible de les revoir,de les toucher,malgré tout ce qu’on a enduré,malgré le dégoût qu’il nous inspire, cela s’appelle LA DEPENDANCE AFFECTIVE, ça se soigne, mais c’est très difficile de s’en défaire!!!
Tenez bon,même si elle revient à la charge,comme une tumeur maligne et mortelle..
Bon courage,Louise
Pour ceux ou celles qui auraient le courage et les moyens de se lancer dans une procédure contre un pn,sachez que ce sera long, très coùteux,très décourageant, et qu’en plus il y a encore très peu d’avoués et de juges formés à la violence psychologique..
Et les preuves,s’il n’y a pas eu plainte pour violence,viendront des témoignages de tiers personnes, si évidemment,il y a eu des témoins
ça fait beaucoup de « si »
Louise
bonjour à tous
Voilà,c’est ça le problème. Comment prouver de la violence psychologique,surtout quand l’entourages n’a rien vu?
Et qu’en plus on est resté 33 ans avec le bourreau?
Personne ne peut croire une victime au bout de tant d’années,même si certains faits remontent à 30 ans.
Il ne reste plus que le goût amère de la résignation et le deuil d’un quelquonque pardon de la part du pn,d’essayer de comprendre ce qu’il nous est arrivé.Les oublier,c’est la meilleure chose à faire.
Bon courage et bisous à tous ,louise
c’est en cherchant par hazard, à mettre des mots sur mon sentiment d’injustice face aux accusations et aux multiples mensonges que j’ai subit et que je subit encore.
Et j’ai enfin trouvé ici des réponses, j’y ai trouvé des éléments de réponses face à mon anéantissement moral. je ne raconterai pas ici ce que j’ai pu endurer, je suis trop fragilisée de plus j’ai eu à supporter le décès brutal de ma très chere soeur.
Je reche à lutter contre cette vilence insidieuse qui vous pousse à vous soumettre.
Moi j’appelais ça la burka dorée bien que je soi anti religieuse. j’ai aussi subbi ses assauts sexuels, et ce dès que je rentrais de la maternité il me prenait, me faisait mal mais qu’importe je n’avais qu’à « grandir » et ce tout les jours meme pendant les règles. allant jusqu’à fouiller mon intimité si je voyais des amis hommes.
Je l’ai menacé de porter plainte pour viol qund il m’a sodomisé de force mais par une indescriptible peur je n’ai pas pu.
Il m’a tellement aliéné mon mental que ce n’est qu’au bout de 2 ans de séparation que je trouve un peu de force pour me faire entendre, car à ce jour il me fait passer pour une mère indigne, celle qui a abandonné ses enfants alors qu’il m’a fait du chantage à l’épque pour pouvoir les garder.
Je n’avais nul part ou aller lors j’ai accepté.
Aujourd’hui je suis encore plus salie mais pas que par lui, mais par la justice qui n’a vu en moi , lors de l’audiaence de non conciliation, une mère misérable, j’ai été traité comme une coupable faisant mon procès d’après la requete en divorce totalement mensongère faite par mon mari.
A ce jour mes enfants vivent toujours chez leur père, ce n’est que crasse, désordre, ils sont livrés à eux meme, se couchent à point d’heure mais pour l’assistante sociale que j’ai vu ce n’est pas grave!!!!
Je suis au bout du rouleau, prete à lacher prise.
Bonsoir,
Tout d’abord, je veux t’écrire que je voudrais pouvoir t’apporter un peu de réconfort et de soutien.
Je sais comment on peut se sentir « accusée d’être victime ». C’est ce qu’on nomme aussi la revictimisation. Cette étape arrive malheureusment à bien trop de femmes. Avant ce moment-là on sent qu’on va s’en sortir. Ce qu’on attendait de la société c’est se faire encourager et féliciter pour le combat qu’on mène. Finalement la réalité est de loin à l’opposé de ceci.
On a le sentiment d’être de la chaire à canon psychologiquement et c’est une grande injustice. C’est nous qu’on décide de sacrifier socialement pour tous les tords de l’humanité.
C’est le moment de se secouer la tête et de se retrousser les manches.
C’est véritablement le tout début du combat, alors qu’à ce point on pensait que c’était terminé. On voulait mettre fin au cauchemar mais en revoilà!
Donc, ce qu’il faut pas oublier c’est qu’à ce point-là tu as franchi une étape MAJEURE (le tribunal et le signalement) quand même dans la solitude oui mais le principal est fait! Regarde tout le chemin parcouru.
Donc victoire, à ta santé, on a le droit de trinquer seule pour soi-même! Y fallait y penser!
Donc je disais, en solitaire peut-être mais c’est fait. Porter plainte, se rendre au tribunal et « tout et tout » c’est se sortir de sa condition initiale.
Non seulement ça mais aussi tu peux constater que tu es capable d’enclencher la manivelle pour combattre. (certaines n’ont pas ce ressort)
Il y en aura d’autres qui verront la femme que tu es réellement, dont moi ici et d’autres sur le site qui sont passé par des épreuves semblables, ailleurs également. Il y a possiblement des groupes de soutien dans ton secteur, c’est très aidant.
Malheureusement la majorité des gens, qui n’ont pas traversé ce genre d’épreuve, n’ont pas le regard aiguisé qu’il faut avoir pour discerner la poudre aux yeux que le PN a distribué partout dans cette histoire.
Prends-le temps de te reconstruire.
Tu sais ce qu’on en pense!? Il n’a pas encore gagné sa bataille avec toi. À partir de maintenant c’est une question de temps. En ce moment les services à l’enfance n’ont pas vu. Mais petit à petit, des parents de d’amis verront, ça pourrait être un prof, un directeur ou tout autre personne dont toi et/ou les enfants eux-même, etc. etc. Tout est possible!
Il y aura d’autres signalement, dont le tien.
Il faut garder l’oeil ouvert, être patiente, forte aussi pour te reconstruire.
Plus tu regagneras estime et confiance en toi moins tu seras transparente aux yeux des autres, tu sauras te faire reconnaître et entendre, crois-moi.
Tu traverses une période, celle du désespoir? C’est extrêment difficle et décourageant, oui ça se ressent.
Mais il y a d’autre belles choses qui s’en viennnent. La partie n’est pas gagnée pour lui. Il n’a pas fait ses preuves, à long terme on va le démasquer!!!
Crois-moi, j’ai été dans la situation de tes enfants, j’ai été la fille d’un PN qui m’a enlevé à ma mère. Un réel kidnaping qui est passé inaperçu qui n’a pas fait les manchettes rien de rien. Il a omnibulé tout le monde, même le service de la protection à l’enfance…
Sache que tout comme moi, tes enfants ne t’oublieront pas de sitôt et c’est ce qui compte le plus en réalité. Garde-bien le focus sur ce point, car malgré le système en place, ce qui TE concerne c’est essentiellement TES enfants, c’est pour Eux « tout ce manège ».
Garde le focus là-dessus, ça te donnera du courage.
Ils vont te garder dans leur coeur. Un jour aussi, ils vont comprendre à quel point le système ne peut pas servir tout le monde et comment LUI le PN sait s’en servir!
De plus, ils vont se souvenir combien lui le PN, les a négligé eux sa progéniture, ça ne se pardonne pas facilement.
Surtout ne te cache jamais dans l’ombre par honte car tu as ta réellement ta place là-dedans. Surtout auprès de tes enfants que tant qu’ils le pourront voudront avoir un accès à leur maman malgré les difficultés qui s’imposent. Et toi tu peux garder un oeil sur eux aussi.
Pas aussi près physiquement que la nature le voudrait mais psychologiquement oui.
Cordialement, ne lâche pas!
Même s’ils t’ont fait sentir seule et mysérable, tu ne l’es pas, ne leur laisse pas ce pouvoir en surcroit.
– Un signe qui peut-être peut permettre de commencer à se détacher du PNM : une sentiment de malaise permanent : la » victime » n’arrive plus à détecter la vrai du faux dans les propos/comportamnts du PNM, car celui-ci manie tellement bien le chaud et le froid qu’au bout d’un certain moment cette situation donne mal au crâne, commence à installer en vous le doute. Le PNM, s’il sent ce trouble chez vous, va redoubler d’efforts, de bonnes intentions, de doux propos, afin de ne plus vous faire douter. Il va vous rassurer par de nombreuses manières et vous retombez dans son piège… mais, probablement que la situation se répétant une fois de plus et régulièrement, le doute va être de plus en plus permanent et c’est peut-être le début de la prise de conscience que cet être vénéré n’est peut-être pas si » adorable « …
Je rajouterai :
– Le PNM sait de manière précise s’adapter à tous les types de personnalités qu’il fréquente. Il sait répondre et DEVANCER les attentes d’autrui, dans l’unique but de l’utiliser. Il adaptera son langage, ses gestes, jusqu’à mimer ceux de la personne qu’il a en face de lui, dans le but de faire croire à une certaine complicité. Or ce n’est que mimétisme ! La personne en face croit alors rencontrer quelqu’un comme elle, qui s’exprime, bouge comme elle ! et va être persuadée de l’exception de cette rencontre et donc de cette personne rencontrée !
Je voudrais rajouter quelques réflexions sur le pervers narcissique manipulateur :
– Le PNM est aussi bien une femme qu’un homme !
– Il faut arrêter de lui chercher des excuses : enfance malheureuse, etc CAR le PNM est quelqu’un de profondément MECHANT. C’est sa nature de jouir de la souffrance d’autrui. Et il n’y a rien à comprendre ! Il EST comme ça et c’est tout.
– Le PN ou PNM est une coquille vide. Vous grattez et il n’y a rien en-dessous. Il aime ce qu’il est car il est uniquement la belle image que lui renvoie des gens ou des situations qu’il choisit dans ce but. Tous ses actes vont dans le sens du renvoi d’une belle image… Plus il ment, plus il utilise autrui, plus il fait souffrir, mieux il se sent car il se sent, justement, supérieur aux autres, et embellit par cette supériorité. De plus, il crée cette souffrance autour de lui de manière, dans de nombreux cas à » aider » et donc se mettre en valeur.
– Le défi du PNM est, quand il rencontre une victime à peu près équilibrée, de créer, d’inventer ! des failles chez elle afin de l’affaiblir et donc de la détruire progressivement. Affaiblir sa » victime » va aussi lui permettre de se poser en sauveur de la souffrance, du mal-être de l’autre. Donc de se mettre en valeur, une fois de plus ! et de conserver sa » belle image « . Le PNM ne fréquentera JAMAIS de personnes ou ne se retrouvera JAMAIS dans des situations qui le dévalorisent. Si c’est le cas, ou si, au bout d’un moment il voit que sa » victime » se rend compte de ce qu’il est, il prend ses jambes à son cou et cherchera une nouvelle » proie « . Car son objectif est de TOUJOURS rester dans une image positive de lui !
– L’objectif principal du PNM est d’argumenter de manière à être mis sur un pied d’estal par sa » vistime « . A partir de là, la » vistime » le trouve tellement bie, tellement supérieur que jamais elle n’osera le contredire ou s’opposer à lui. A partir de ce moment là, la » victime » vit avec le sentiment de culpabilité et, bien que ce soit le PNM qui a tort jusqu’au cou, ce sera toujours son ou sa partenaire qui culpabilisera, car manipulé. C’est donc grâce à ce sentiment de culpabilité que le PNM peut asseoir ses méfaits.
– Le PNM ne tient JAMAIS ses promesses, joue merveilleusement bien la comédie, jusqu’à modifier de manière spectaculaire sa voix, montrer des expressions faciales totalement métamorphosées.
– Tout est négatif avec le PNM : les gens, les sentiments,la vie. Il est généralement glauque, avec des idées lugubres. Il n’y a que lui de bien, de merveilleux, de lumineux. Donc il devient l’être » supérieur » pour son ou sa partenaire, être que l’on ne contradira jamais de peur de voir cette lumière disparaitre… Le résultat c’est que non seulement vous devenez totalement dépendant de lui, mais qu’il vous rend ausi négatif, aussi déprimé que lui et vous arrivez à être persudé ( e ) que votre famille, vos amis, sont minables par rapport à ce que vous vivez avec votre chéri(e) PNM. C’est une pulsion de mort qui vous anime alors, et non plus une pulsion de vie. Le PNM s’arrange pour que votre vie, vos pensées lui soient entièrement dévouées…
– Le PNM répond toujours de manière évasive, floue, superficielle à vos questions. Le surdoué en PNM est cellui ou celle qui, au lieu de vopus répondre, sortira de grands phrases philosophiques toutes faites, commuines, sans intérêt… Et comme vous êtes complètement sous son emprise, au lieu de vous dire que c’est un crétin sans intérêt, vous le prenez pour un être merveilleux, quasi-mystique, au-dessus du lot…
– Le PNM est TOUJOURS branché sur le même disque : ses arguments, ses » réflexions « , ses idées, ne sont pas nombreuses : ce sont toujours les mêmes, qui reviennent en boucle…
– Le PNM n’éprouve pas de sentiments, ni de sensations, ni d’émotions : il sait que 1 + 1 = 2 donc il applique cette recette à tout, et en particulier pour sa chasse et dans sa technique de drague. Le PNM imite le sentiment, imite l’émotion, l’amour, le sentimant d’amitié car il sait comment l’être huamain réagit de manière » général » , il applique dons des recettes, des phrases toutes faites de manière automatique, sans AUCUNE humanité.
– Si vous décelez le moindre signe de cette manipulation perverse, fuyez !
C’est ce que j’ai fait, j’ai fuit.La définition de cet être abjecte est exactement l’ordure avec qui j’étais.Sa fait presque qu’un an que je l »ai quitté,je suis passé par tout le processus,je me sens encore très fragile,je sais que la partie n’est pas encore gagné,mais je je suis fière de moi malgré tout,car il est revenu à la charge je ne sais plus combien de fois,mais je tiens bon.Ma thérapeute m’avait mis en garde,mais je croyais que j’étais capable de trier ses mots blessant, ses allusions,son arrogance enfin tout,mais je me suis faite avoir royalement.Mais je sais une chose maintenant,je reconnaitrai ses êtres sans problèmes.J’ai eu la chance de me tester dernièrement,je l’ai vue venir ave ses gros sabots.Merci ,tout ce qui est dit ici m’aide énormément,j’ai découvert l’être avec qui j’étais pr ce site.
Thérèse
bonjour;on pourrait croire que vs etes un pnm telment vs semblez tres bien les connaitre. Ne le prenez pas mal je vs prie.J’ai une question. Peut un PNM envier sa femme ou/et ses enfants ? et peut il arriver au meurtre…?
Je suis egalement victime dun PN, je lai remarque évidemment apres notre séparation,j’étais enceinte de 3 mois.
A 5 mois il m’attaque en justice pour une reconnaissance de ventre.
Mon fils a 15 mois et son papa veut une garde complete, dis que je suis instable, j’ai été vicime de viols, que j’ai une haine envers les homme.
Tout cela est bien sur en partie faux mais je ne sais pas quoi faire comment réagir sans me faire passer pour un folle etc. …
Toi tu as vraiment compris! J’ai l’impression que c’est le moment. J’aimerais qu’il sa fasse une copine et qu’il parte! Je conserverais l’appart et je serais bien enfin!
Je reconnais là la typilogie de ce qui se défini » a priori » comme un pervers de caractère : Mon bourreau. J’ai des CR de consultatiions où, à l’heure où je commencais à franchement trop le pousser dans ses retranchements, il prévoyais des appuis pour après, et justement il écrit qu’il consultait un sexologue pour impuissance. Il devait se plaindre de moi, alors que je n’ai justement aucun problème particulier sur le plan de la sexualité (certificat médical à l’appui). Il était capable de me harceler pendant 9, 10 heures, durant lesquelles il se mettait dans un état second, dominé par ses pulsions sexuelles. Il fallait qu’il me sacrifie pour son plaisir !!! Je le rendais fou, tellement je résistais. Il voulais me tuer, m’étrangler ; il voulais nous tuer, si je n’acceptais pas. Ma souffrance devait lui faire tant de bien, avant, pendant et après qu’il m’eut martyrisé. Inutile de vous dire que toutes mes tentatives d’appel au secours, police, proches, de lui, de moi, même ma famille ont échoué. Je n’ai eut qu’une solution : préparer « seule » méthodiquement ma sortie, m’en sortir, puisqu’il voulait ma mort, et cela est passé hélas par la condamnation d’une autre femme, qui a pris ma place. En fait, les choses se sont passées de la façon suivante, il cavallais naturellement après les conquêtes ; je l’ai laissé s’enfoncer dans une autre relation, sans lui laisser percevoir mon bonheur, il était aux anges, à l’idée de m’annoncer un jour qu’il me mettait en compétition avec une personne prête à tout accepter pour le séduire, le gagner. Ca a fonctionné à merveille. Finalement, dans cette histoire cauchemardes, je n’ai pas réussi à obtenir aucune relation de couple, avec ma bontée, mon coeur ; je suis en voie de réussir sa sortie de mon univers, avec une autre cartouche « mon intellect ». Tout ce qu’il m’a fait subir, a engendré tant de mépris, que ce dernier à gagné sur l’emprise et la dépendance. Ce témoignage très personnel que je vous communique, me fait un bien fou, parce que je sais que je vais être entendue, comprise et que je vais vous faire du bien. Mais je reste intacte, et j’aiderai ceux et celles qui n’ont pas eut la force ou l’opportunité de surmonter…. peut-être même sa victime actuelle !!! une fois qu’il aura été démasqué.
bonjour à tous !
Une loi vient d’être votée à l’Assemblée sur la violence psychologique … Cette loi aborde – t- elle les PN ?
Depuis l’émission chez Jean-luc Delarue , il y a plus d’un an , on parle d’une loi sur les PN , qu’en-es-t-il ?
L’attitude du pervers narcissique envers sa victime est une violence psychologique, et parfois physique.
Pour faire une « loi sur les PN », encore faudrait-il que cette notion soit codifiée et reconnue en psychiatrie….
Il ne s’agit pas d’être ou de ne pas être PN….. c’est un éventail de degré de la perversité narcissique qui mène parfois à ces attitudes que l’on peu lire ici.
Mais c’est déjà un sacré progrès de la justice…. maintenant… encore faut-il pouvoir « prouver » les violence psychologique car, les juges veulent « des faits »…. prouvables!
Amicalement, Geneviève Schmit
Bonjour, personnellement j’ai reçu des menaces de morts, du chantages, il a écrit à mes employeurs en me diffament en me diabolisant et bien-sûr en transformants les faits! (26 lettre ont été distribuée au total)
Réponse du procureur: classement sans suite!
La menaces de morts était écrites très malignement de la façon suivante « y aura des morts » et lorsqu’il à été interrogé par la police il a dit qu’il parlait de lui même, ce que la justice du procureur n’a eu aucun problème à gober!
Myosotis,vs dites qu’il aurait pu vous tuer? mon pere est egalment un NPM ;et mes petits freres et ma mere qui vivent chez lui sont victimes de sa folie.Peuvent-ils etre en danger?Mon bebe aussi y vit,dois je craindre pour ma fille…?!!