-Harcèlement moral-
“Le harcèlement moral” de Marie France Hirigoyen
Harcèlement moral et pervers narcissique ou le double piège du manipulateur !
Marie-France Hirigoyen, psychiatre, psychanalyste et psychothérapeute s’intéresse, dans ce livre, à un sujet répandu dans le quotidien de chacun. Le succès de cet ouvrage auprès du public atteste de la réalité et de la difficulté de subir cette forme de violence perverse qu’est le harcèlement moral.
Ce livre, largement documenté s’appuie sur de nombreux témoignages de victimes, et il permet au lecteur de s’informer pour ne pas rester indifférent à des pratiques sur lesquelles il peut nous arriver de fermer les yeux au nom d’une mauvaise forme de tolérance qui prévaut dans notre culture.
Ce livre peut aider à mieux se connaître, comprendre pourquoi l’on a été victime, avoir une prise de conscience, apprendre à se libérer et à se protéger. Il peut se révéler une aide très précieuse.
Voici quelques extraits du livre de Marie-France Hirigoyen : « Le harcèlement moral ».
Ils culpabilisent à outrance leur proie, ne supportent pas d’avoir tort, sont incapables de discussions ouvertes et constructives ; ils bafouent ouvertement leur victime, n’hésitant pas à la dénigrer, à l’insulter autant que possible sans témoins, sinon ils s’y prennent avec subtilité, par allusions, tout aussi destructrices, mais invisibles aux regards non avertis.>>
Comme les vampires, le Narcisse vide a besoin de se nourrir de la substance de l’autre. Quand il n’y a pas la vie, il faut tenter de se l’approprier ou, si c’est impossible, la détruire pour qu’il n’y ait de vie nulle part.
Les pervers narcissiques sont envahis par un autre dont ils ne peuvent se passer. Cet autre n’est même pas un double, qui aurait une existence, seulement un reflet d’eux-mêmes. D’où la sensation qu’ont les victimes d’être niées dans leur individualité. La victime n’est pas un individu autre, mais seulement un reflet.
Toute situation qui remettrait en question ce système de miroirs, masquant le vide, ne peut qu’entraîner une réaction en chaîne de fureur destructrice.
Ils ne souffrent pas. Ils attaquent en toute impunité car même si, en retour, les partenaires utilisent des défenses perverses, ils ont été choisis pour n’atteindre jamais à la virtuosité qui les protégerait.
Les pervers peuvent se passionner pour une personne, une activité ou une idée, mais ces flambées restent très superficielles. Ils ignorent les véritables sentiments, en particulier les sentiments de tristesse ou de deuil. Les déceptions entraînent chez eux de la colère ou du ressentiment avec un désir de revanche. Cela explique la rage destructrice qui s’empare d’eux lors des séparations. Quand un pervers perçoit une blessure narcissique (défaite, rejet), il ressent un désir illimité d’obtenir une revanche.
Ce n’est pas, comme chez un individu coléreux, une réaction passagère et brouillonne, c’est une rancune inflexible à laquelle le pervers applique toutes ses capacités de raisonnement.
Les pervers, tout comme les paranoïaques, maintiennent une distance affective suffisante pour ne pas s’engager vraiment. L’efficacité de leurs attaques tient au fait que la victime ou l’observateur extérieur n’imaginent pas qu’on puisse être à ce point dépourvu de sollicitude ou de compassion devant la scoquouffrance de l’autre.
Le partenaire n’existe pas en tant que personne mais en tant que support d’une qualité que les pervers essaient de s’approprier. Les pervers se nourrissent de l’énergie de ceux qui subissent leur charme. Ils tentent de s’approprier le narcissisme gratifiant de l’autre en envahissant son territoire psychique.
Passant à côté d’eux-mêmes, ils essaient de détruire le bonheur qui passe près d’eux. Prisonniers de la rigidité de leurs défenses, ils tentent de détruire la liberté. Ne pouvant jouir pleinement de leur corps, ils essaient d’empêcher la jouissance du corps des autres, même chez leurs propres enfants. Etant incapables d’aimer, ils essaient de détruire par cynisme la simplicité d’une relation naturelle.
Il y a chez eux une exacerbation de la fonction critique qui fait qu’ils passent leur temps à critiquer tout et tout le monde. De cette façon, ils se maintiennent dans la toute-puissance :
>>Si les autres sont nuls, je suis forcément meilleur qu’eux. <<
Le moteur du noyau pervers, c’est l’envie, le but de l’appropriation. L’envie est un sentiment de convoitise, d’irritation haineuse à la vue du bonheur, des avantages d’autrui. Il s’agit d’une mentalité d’emblée agressive qui se fonde sur la perception de ce que l’autre possède et dont on est dépourvu. Cette perception est subjective, elle peut même être délirante.
L’envie comporte deux pôles : l’égocentrisme d’une part et la malveillance, avec l’envie de nuire à la personne enviée, d’autre part. Cela présuppose un sentiment d’infériorité vis-à-vis de cette personne, qui possède ce qui est convoité. L’envieux regrette de voir l’autre posséder des biens matériels ou moraux, mais il est plus désireux de les détruire que de les acquérir. S’il les détenait, il ne saurait pas quoi en faire. Il ne dispose pas de ressources pour cela.
Pour combler l’écart qui sépare l’envieux de l’objet de sa convoitise, il suffit d’humilier l’autre, de l’avilir.
Ils cassent tout enthousiasme autour d’eux, cherchent avant tout à démontrer que le monde est mauvais, que les autres sont mauvais, que le partenaire est mauvais. Par leur pessimisme, ils entraînent l’autre dans un registre dépressif pour, ensuite, le lui reprocher.
Le désir de l’autre, sa vitalité, leur montre leurs propres manques. On retrouve là l’envie, commune à bien des êtres humains, du lien privilégié que la mère entretient avec son enfant. C’est pour cela qu’ils choisissent le plus souvent leurs victimes parmi des personnes pleines d’énergie et ayant goût à la vie, comme s’ils cherchaient à s’accaparer un peu de leur force.
L’état d’asservissement, d’assujettissement de leur victime à l’exigence de leur désir, la dépendance qu’ils créent leur fournit des témoignages incontestables de la réalité de leur appropriation.
L’appropriation est la suite logique de l’envie.
Les biens dont il s’agit ici sont rarement des biens matériels. Ce sont des qualités morales, difficiles à voler : joie de vivre, sensibilité, qualités de communication, créativité, dons musicaux ou littéraires…
Lorsque le partenaire émet une idée, les choses se passent de telle façon que l’idée émise ne reste plus la sienne mais devient celle du pervers. Si l’envieux n’était pas aveuglé par la haine, il pourrait, dans une relation d’échange, apprendre comment acquérir un peu de ces dons. Cela suppose une modestie que les pervers n’ont pas.
Les pervers narcissiques s’approprient les passions de l’autre dans la mesure où ils se passionnent pour cet autre ou, plus exactement, ils s’intéressent à cet autre dans la mesure où il est détenteur de quelque chose qui pourrait les passionner.
Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l’air, dévalorise et juge.
– Il sème la zizanie et crée la suspicion autour de lui, chez ses proches ou avec ses collègues de travail… peut parfaitement tenir un discours donné avec Mme X et dire exactement le contraire, 3 minutes plus tard avec Mme Y.
Ils ont un total mépris pour toutes lois ou contrainte morales.
Leur morale est, le plus souvent, celle de la morale ou la loi du plus fort et/ou du plus rusé, du plus retors.
Il y a le plus souvent, dans leur comportement, la banalisation du mal, une certaine « relativisation » de la morale, dans le cadre d’un nihilisme opérationnel, qui peut même être militant. Ils n’ont du respect que pour les gens plus forts qu’eux, ayant plus de pouvoir et de richesse ou plus combatifs qu’eux.
Faire preuve d’humanité, de sensibilité est souvent vu par eux comme l’expression d’une forme de naïveté ou de sensiblerie qui n’a pas lieu d’être. Seuls les résultats comptent : « la fin justifie les moyens>>.
Le pervers narcissique n’éprouve aucun respect pour les autres.
Le pervers narcissique est toujours, intérieurement, dans la peau d’un autre, il n’est jamais sincère, toujours menteur. Il peut aussi bien dire la vérité que mentir avec aplomb, d’une façon jusqu’au-boutiste (comme un « arracheur de dent »). Le plus souvent, il effectue de sensibles falsifications de la vérité, qu’on ne peut pas vraiment qualifier de mensonges, et encore moins de constructions délirantes. Mélanger le mensonge, la sincérité et la franchise – ce qui est, pour l’autre, très déstabilisant – fait partie de son jeu.
Souvent immensément orgueilleux, voire mégalomane, le pervers narcissique aime gagner, à tout prix, sans fin, et ne peut admettre, une seule fois, de perdre. Il est prêt à tout, même aux coups les plus retords, pour ne jamais perdre. Le pervers est comme un enfant gâté. S’il ne rencontre pas de résistance, il ira toujours plus loin.
Le pervers narcissique adore se valoriser, paraître plus qu’il n’est réellement. Toute atteinte à la haute image qu’il a de lui-même le rend très méchant, agressif. Tous ses efforts viseront alors à rétablir cette image flatteuse qu’il a de lui-même, et ce par tous les moyens, y compris par la destruction du perturbateur, celui qui a commis le crime de lèse-majesté.
Il a une très haute opinion de lui-même. Les autres sont pour lui quantités négligeables – ce sont des larbins, des domestiques, des « peanuts »…
. Il déteste qu’on lui fasse de l’ombre, qu’on se mette en avant, qu’on prenne de l’ascendant sur lui, qu’on lui résiste, qu’on lui dise non. Il a besoin sans cesse de rabaisser autrui, par une petite pique de-ci de-là (untel n’a pas de personnalité, untel est égoïste, untel est ingrat, untel est pingre…).
Un plaisir pervers s’éprouve dans la vision de la souffrance de l’autre. Le pervers ressent une jouissance extrême, vitale, à voir l’autre souffrir, à le maintenir dans le doute, à l’asservir et à l’humilier.
Il prend le plus souvent ses victimes parmi des personnes pleines d’énergie et d’amour de la vie, pour les vampiriser et les « dévitaliser ». Il choisit de préférence des personnes honnêtes, sincères, gentilles, qui cherchent vraiment à consoler et à réparer, mais aussi naïves, sans trop d’esprit critique, voire fragiles, afin de les amener plus facilement et plus rapidement à accepter une relation de dépendance.
Les pervers narcissiques mariés ont souvent des épouses soumises qui ont sans doute peur de perdre leur « homme » et ne posent aucune question, même devant des évènements très troublants. Leur relation avec leur mari est loin d’être parfaite, mais elles s’en contentent. Elles espèrent toujours se tromper sur son compte, ou le corriger avec leur amour.
On remarque que ces épouses (ou époux, le pervers narcissique n’est pas nécessairement masculin) se retrouvent un peu dans la même situation que celles des femmes battues. Elles subissent graduellement un lavage de cerveau, d’autant plus facilement qu’elles-mêmes sont souvent à la recherche d’un compagnon qui puisse les structurer. Elles peuvent même trouver excitant le côté sombre de leur partenaire. Elles peuvent être au courant de ses antécédents (problèmes de mœurs, prison, mauvaises actions racontées à l’envi par le pervers à son partenaire etc.) et pourtant tout lui pardonner.
Le pervers agit à l’abri des regards. Les maltraitances sont rarement sous le feu des projecteurs, mais plutôt perpétrées dans le secret des alcôves. Les pervers sont les professionnels de la double vie et de la double personnalité.
Par prudence, il divisera et cloisonnera ses relations, afin qu’on ne puisse pas recouper ses mensonges ou que ses victimes ne risquent pas de se s’allier contre lui. Sa technique, dans ce domaine, finit par être magistrale.
Le pervers narcissique se complaît dans l’ambiguïté. Par ses messages paradoxaux, doubles, obscurs, il bloque la communication et place sa victime dans l’impossibilité de fournir des réponses appropriées, puisqu’elle ne peut comprendre la situation. Elle s’épuise à trouver des solutions qui seront par définition inadaptées et rejetées par le pervers dont elle va susciter les critiques et les reproches. Complètement déroutée, elle sombrera dans l’angoisse ou la dépression (voir Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement Moral », « La communication perverse », p. 111).
Le pervers narcissique a le talent de diffamer sans avoir l’air d’y toucher, prudemment, en donnant l’apparence de l’objectivité et du plus grand sérieux, comme s’il ne faisait que rapporter des paroles qui ne sont pas les siennes. Souvent il ne porte pas d’accusation claire, mais se contente d’allusions voilées, insidieuses.
Comme un rusé paysan, il est capable parfois de se faire passer pour bête et naïf, prêchant le faux pour savoir le vrai. Un très bon moyen de guerre psychologique pour tirer les vers du nez d’une personne trop pleine de certitudes.
Au pénal, les pervers narcissiques ne bénéficient généralement pas d’une responsabilité altérée ou atténuée, comme on l’a vu dans le procès de Jean-Claude Romand : Le pervers connaît la loi et il est conscient de ce qu’il fait (simplement, il le fait quand même par défi, par jeu, pour le frisson). Donc il reste responsable de son choix (en tout cas, il semble être responsable pénalement).>>
Source : Marie-France Hirigoyen : « Le Harcèlement Moral »
Le harcèlement moral
Il est possible de détruire quelqu’un juste avec des mots, des regards, des sous-entendus : cela se nomme pour M.F. Hirigoyen la violence perverse ou le harcèlement moral. Comment comprendre, analyser, vaincre ce type de violences Quelles solutions, quelles parades y apporter
Nous résumons ici l’ouvrage « Le harcèlement moral » dont le sous-titre est La violence perverse au quotidien de M.F. Hirigoyen. Le livre est publié en collection de poche chez Pocket. Présenté en formation continue, ce livre et la lecture qu’en ont faite certains collègues a constitué une véritable libération. Victimes de harcèlement moral, ils avaient enfoui ce vécu dans les profondeurs de leur inconscient. Le réveil de cette série de blessures, la prise de conscience des manœuvres dont ils avaient été victimes, la lecture des exemples cliniques dans lesquels ils se retrouvaient les a aidé à dépasser un vécu douloureux.
La violence perverse au quotidien
De petits actes pervers sont si quotidiens qu’ils paraissent la norme. Cela commence par un simple manque de respect, du mensonge ou de la manipulation. Nous ne trouvons pas cela insupportable que si nous sommes atteints directement. Puis, si le groupe social dans lequel ces conduites apparaissent ne réagit pas, cela se transforme progressivement en conduites perverses avérées qui ont des conséquences graves sur la santé psychologique des victimes. N’étant pas sûres d’être entendues, celles-ci se taisent et souffrent en silence.
Cette destruction morale existe depuis toujours, dans les familles où elle reste cachée, et, dans l’entreprise où l’on s’en accommodait en période de plein emploi car la victime avait la possibilité de partir. Aujourd’hui, celles-ci s’accrochent désespérément à leur poste de travail au détriment de leur santé tant physique que psychique. Quelques-unes se sont révoltées, ont quelquefois intenté des procès ; le phénomène commence à être médiatisé et cela amène la société à s’interroger.
Il est courant dans nos pratiques d’êtres témoins d’histoire de vie où l’on discerne mal la réalité extérieure de la réalité psychique. Ce qui frappe dans tous ces récits de souffrance c’est la récurrence, ce que chacun croyait singulier est partagé par beaucoup d’autres.
La difficulté des transcriptions cliniques réside dans le fait que chaque mot, chaque intonation, chaque allusion ont de l’importance. Tous les détails, pris séparément, paraissent anodins, mais leur ensemble crée un processus destructeur. La victime est entraînée dans ce jeu mortifère et peut réagir elle-même en retour sur un mode pervers, car ce mode de relation peut être utilisé par chacun de nous dans un but défensif. C’est ce qui peut amener à parler de complicité de la victime avec son agresseur.
De nombreuses séquences d’agressivité et/ou de violence peuvent être liées ou déclenchées par le harcèlement moral. C’est pour cette raison que chaque fois que l’on parle de violences, il faut en décrire très précisément le contexte. On risque sinon de contribuer à accréditer l’idée que c’est la victime qui en est l’auteur, et qu’elle seule doit en payer les conséquences. La notion de harcèlement moral montre que les choses sont bien différentes et surtout beaucoup plus complexes. Il existe des soignants qui sont des harceleurs moraux même si chacun de nous peut à un moment ou à un autre adopter une attitude perverse.
M.F. Hirigoyen note qu’un même individu tend à reproduire son comportement destructeur dans toutes les circonstances de sa vie sur son lieu de travail, dans son couple, avec ses enfants, et c’est cette continuité qu’elle veut souligner. Il est ainsi des individus qui jonchent leur parcours de cadavres ou de morts-vivants. Cela ne les empêche pas de donner le change par ailleurs et de paraître tout à fait adaptés à la société.
Le harcèlement dans l’entreprise
Dans l’entreprise, c’est de la rencontre de l’envie de pouvoir et de la perversité que naissent la violence et le harcèlement.
Par harcèlement sur le lieu de travail, il faut entendre toute conduite abusive se manifestant notamment par des comportements, des paroles, des actes, des gestes, des écrits, pouvant porter atteinte à la personnalité, à la dignité ou à l’intégrité physique ou psychique d’une personne, mettre en péril l’emploi de celle-ci ou dégrader le climat de travail.
Le harcèlement a été identifié dans les pays anglo-saxons et les pays nordiques où il a été qualifié de mobbing.
Cette guerre psychologique sur le lieu de travail regroupe deux phénomènes
– l’abus de pouvoir, qui est démasqué très vite et pas forcément accepté par les salariés ;
– la manipulation perverse, plus insidieuse à se mettre en place et qui fait d’autant plus de ravages.
Le harcèlement naît de façon anodine et se propage insidieusement. Dans un premier temps, les personnes concernées ne veulent pas se formaliser et prennent à la légère piques et brimades. Puis, ces attaques se multiplient et la victime est régulièrement acculée, mise en état d’infériorité, soumise à des manœuvres hostiles et dégradantes pendant une longue période.
De toutes ces agressions, on ne meurt pas directement, mais on perd une partie de soi-même. On revient chaque soir, usé, humilié, abîmé. Il est difficile de s’en remettre.
Ce n’est pas la remarque blessante qui constitue le harcèlement, c’est la répétition des vexations, des humiliations, sans aucun effort pour les nuancer qui constitue le phénomène destructeur.
Quand le harcèlement apparaît, c’est comme une machine qui se met en marche et qui peut tout broyer. Il s’agit d’un phénomène terrifiant parce qu’inhumain, sans états d’âme et sans pitié. L’entourage professionnel, par lâcheté, par égoïsme ou peur, préfère se tenir à l’écart. lorsque ce type d’interaction asymétrique et destructrice se met en place, il ne fera que s’amplifier si une personne extérieure n’intervient pas énergiquement. En effet, dans un moment de crise, on a tendance à accentuer ce que l’on est une entreprise rigide devient encore plus rigide, un employé dépressif encore plus dépressif, un agressif plus agressif, etc. On accentue ce que l’on est.
Il s’agit d’un phénomène circulaire. Rien ne sert alors de chercher qui est à l’origine du conflit. On en oublie même les raisons. Une suite de comportements délibérés de la part de l’agresseur est destinée à déclencher l’anxiété de la victime, ce qui provoque chez elle une attitude défensive, elle-même génératrice de nouvelles agressions. Après un certain temps d’évolution du conflit se mettent en place des phénomènes de phobie réciproque la vision de la personne haïe provoque une rage froide chez l’un, la vision du persécuteur déclenche chez la victime un phénomène de peur. C’est un réflexe conditionné agressif ou défensif. La peur entraîne chez la victime des comportements pathologiques qui serviront d’alibis pour justifier rétroactivement l’agression. Elle réagit le plus souvent d’une manière véhémente et confuse. Quoi qu’elle puisse entreprendre, quoi qu’elle fasse tout est retourné contre elle par ses persécuteurs. Le but de la manœuvre est de la désarçonner, de la pousser à la confusion totale et à la faute.
Même si le harcèlement est horizontal (un collègue harcèle une autre collègue), la hiérarchie n’intervient pas. Elle refuse de voir ou laisse faire. Elle ne prend parfois conscience du problème que lorsque la victime réagit de façon trop voyante (crise de nerfs, pleurs) ou qu’elle est trop fréquemment en arrêt de travail. Le conflit dégénère vraiment parce que l’entreprise refuse de s’en mêler. Il faut savoir que si à un moment donné du processus, quelqu’un réagit d’une façon saine, le processus s’arrête.
Qui est visé
Contrairement à ce que leurs agresseurs essaient de faire croire, les victimes ne sont pas au départ des personnes atteintes d’une quelconque pathologie ou particulièrement faibles. Au contraire, le harcèlement se met en place quand une victime réagit à l’autoritarisme d’un chef et refuse de se laisser asservir. C’est sa capacité de résister à l’autorité malgré les pressions qui la désigne comme cible.
Le harcèlement est rendu possible parce qu’il est précédé d’une dévalorisation, qui est acceptée puis cautionnée par le groupe, de la victime par le persécuteur. Cette dépréciation constitue une justification a posteriori de la cruauté exercée contre elle et conduit à penser qu’elle a bien mérité ce qui lui arrive.
Lorsque le processus de harcèlement est en place, la victime est stigmatisée on dit qu’elle est difficile à vivre, qu’elle a mauvais caractère, ou bien qu’elle est folle. On met sur le compte de sa personnalité ce qui est la conséquence du conflit, et on oublie ce qu’elle était auparavant ou ce qu’elle est dans un autre contexte.
Qui agresse qui
Le comportement d’un groupe n’est pas la somme des comportements des individus qui le composent ; le groupe est une nouvelle entité qui a ses propres comportements. Freud admet la dissolution des individus dans la foule et y voit une double identification, horizontale par rapport à la horde (le groupe) et verticale par rapport au chef.
Un collègue agresse un autre collègue
Les groupes tendent à niveler les individus et supportent mal la différence. Dans certains corps de métier, il n’est pas facile pour un homme ou ne femme de se faire respecter quand il ou elle arrive. Ce sont des plaisanteries grossières, des gestes obscènes, un mépris de tout ce qu’il ou elle peut dire, le refus de prendre son travail en considération. Cela paraît du bizutage, tout le monde rit, y compris les hommes ou les femmes présentes. Ils ou elles n’ont pas le choix.
Un supérieur agressé par des subordonnés
Le cas est rare. Il s’agit en général d’une personne venant de l’extérieur, dont le style ou les méthodes sont réprouvés par le groupe et qui ne fait pas l’effort de s’adapter ou de s’imposer. C peut être aussi un ancien collègue qui a été promu sans que le service n’ait été consulté.
Un subordonné agressé par un supérieur
C’est le cas le plus fréquent.
Comment empêcher une victime de réagir
Pour garder le pouvoir et contrôler l’autre, on utilise des manœuvres anodines qui deviennent de plus en plus violentes si l’employé résiste. Dans un premier temps, on lui retire tout sens critique jusqu’à ce qu’il ne sache plus qui a tort qui a raison. On le stresse, on le houspille, on le surveille, on le chronomètre pour qu’il se sente en permanence sur le qui-vive, et surtout on ne lui dit rien de ce qui pourrait lui permettre de comprendre ce qui se passe. Le salarié est acculé. Il accepte toujours plus et n’arrive pas à dire que c’est insupportable. Quel que soit le point de départ et quels que soient les agresseurs, les procédés sont les mêmes on ne nomme pas le problème, mais on agit de façon sournoise pour éliminer la personne au lieu de trouver une solution. Ce processus est amplifié par le groupe, qui est pris à témoin ou même participe activement au phénomène.
Le harcèlement dans l’entreprise passe ensuite par plusieurs étapes qui ont comme point commun un refus de communication.
Refuser la communication directe
Le conflit n’est pas nommé mais il est agit quotidiennement par des attitudes de disqualification. L’agresseur refuse d’expliquer son attitude. Ce déni paralyse la victime qui ne peut se défendre, ce qui rend possible la poursuite de l’agression. En refusant de nommer le conflit, de discuter, l’agresseur empêche une discussion qui permettrait de trouver une solution. Dans le registre de la communication perverse, il faut empêcher l’autre de penser, de comprendre, de réagir.
Se soustraire au dialogue est une façon habile d’aggraver le conflit, tout en le portant au crédit de l’autre. C’est une façon de dire, sans le dire avec des mots, que l’autre ne vous intéresse pas ou même qu’il n’existe pas. Comme rien n’est dit, tout peut être reproché. Quand la victime a une propension à se culpabiliser, c’est royal.
Disqualifier
L’agression ne se passe pas ouvertement, ce qui pourrait permettre de répliquer, elle est pratiquée de façon sous-jacente, dans le registre de la communication non verbale soupirs excédés, haussements d’épaules, regards méprisants, ou bien non-dits, sous-entendus ; allusions déstabilisantes ou malveillantes, remarques désobligeantes … On peut ainsi amener progressivement le doute sur les compétences professionnelles d’un salarié, en remettant en question tout ce qu’il dit ou fait.
Dans la mesure où les agressions sont indirectes, il est difficile de se défendre. Comment décrire un regard chargé de haine Comment rapporter des sous-entendus, des on-dits La victime, elle-même doute de ses perceptions, elle n’est pas sûre de ne pas exagérer son ressenti. On l’amène à douter d’elle-même.
La disqualification consiste aussi à ne pas regarder quelqu’un, ne pas dire bonjour, parler de la personne comme d’un objet (on ne parle pas aux choses ), dire à quelqu’un devant la victime « as vu, il faut être vraiment ringard pour porter des vêtements pareils » C’est nier la présence de la victime, ne plus lui adresser la parole, ou profiter de ce qu’elle se soit absentée cinq minutes de son bureau pour lui déposer un dossier avec un Post-it dessus, au lieu de lui demander le travail directement.
Ce sont aussi des critiques indirectes dissimulées dans une plaisanterie, des railleries, des sarcasmes. On peut ensuite dire « n’est qu’une plaisanterie, personne n’est jamais mort d’une plaisanterie ». Le langage est perverti. Chaque mot cache un malentendu qui se retourne contre la victime désignée.
Discréditer
Pour cela, il suffit d’insinuer le doute dans la tête des autres « ne crois pas que … » On peut ensuite par un discours faux, fait d’un assemblage de sous-entendus, de non-dits, mettre en place un malentendu pour l’exploiter à son avantage.
Pour enfoncer l’autre, on le ridiculise, l’humilie, le couvre de sarcasmes jusqu’à ce qu’il perde confiance en lui. On l’affuble d’un surnom ridicule, on se moque d’une infirmité ou d’une défaillance. On utilise aussi la calomnie, les mensonges, les sous-entendus malveillants. On s’arrange pour que la victime le sache sans qu’elle puisse pour autant s’en défendre.
Isoler
Lorsque l’on a décidé de détruire psychologiquement un salarié, pour qu’il ne puisse pas se défendre, il faut d’abord lisoler en cassant les alliances possibles. Quand on est seul, il est beaucoup plus difficiles de se rebeller, surtout si on vous fait croire que tout le monde est contre vous.
Par des insinuations ou des préférences affichées, on provoque des jalousies, on monte les gens les uns contre les autres, on sème la discorde. Le travail de déstabilisation est ainsi fait par des collègues envieux, et le véritable agresseur pourra dire qu’il n’y est pour rien.
Lorsque la mise à l’écart vient de collègues, c’est manger seul à la cantine, ne pas être invité lorsqu’il y a un pot.
Lorsque l’agression vient de la hiérarchie, la victime désignée est progressivement privée de toute information. Elle apprend son devenir par des notes de service. Plus tard, c’est la mise en quarantaine, au placard.
Brimer
Cela consiste à confier à la victime des tâches inutiles ou dégradantes. C’est fixer des objectifs impossibles à tenir, obligeant à rester tard le soir, à revenir le week-end pour voir ce rapport urgent jeté à la poubelle.
Ce peuvent également être des agressions physiques mais pas directes des négligences qui provoquent des accidents, des objets lourds qui tombent comme par hasard sur les pieds de la victime.
Pousser l’autre à la faute
Un moyen très habile de disqualifier quelqu’un consiste à le pousser à la faute pour pouvoir le critiquer ou le rabaisser, mais aussi pour qu’il ait une mauvaise image de lui-même. Il est très facile, par une attitude de mépris ou de provocation, d’amener quelqu’un d’impulsif à la colère ou à un comportement agressif repéré de tous. On peut ensuite dire qu’elle est folle, qu’elle perturbe la bonne marche du service.
Le harcèlement sexuel
Il ne s’agit alors pas d’obtenir des faveurs sexuelles mais de marquer son pouvoir. La femme harcelée est à disposition du harceleur.
Le point de départ du harcèlement
L’abus de pouvoir
Les manœuvres perverses
Quand un individu pervers entre dans un groupe, il tend à rassembler autour de lui les membres du groupe les plus dociles qu’il séduit. Si un individu ne se laisse pas embrigader, il est rejeté par le groupe et désigné comme bouc émissaire. Un lien social se crée ainsi entre les membres du groupe dans la critique commune de la personne isolée, par des potins et des ragots. Le groupe est alors sous influence et suit le pervers dans le cynisme et le manque de respect. Chaque individu n’a pas pour autant perdu tout sens moral, mais, dépendant d’un individu dépourvu de scrupules, ils perdent tout sens critique.
Le but d’un individu pervers est d’accéder au pouvoir ou de s’y maintenir par n’importe quel moyen, ou bien encore de masquer sa propre incompétence. Pour cela il lui faut se débarrasser de quiconque constituerait un obstacle à son ascension ou serait trop lucide sur ses façons de faire. On ne se contente donc pas d’attaquer quelqu’un de fragilisé comme dans l’abus de pouvoir mais on crée la fragilité afin d’empêcher l’autre de se défendre.
La peur génère des conduites d’obéissance, voire de soumission, de la part de la personne ciblée, mais aussi des collègues qui laissent faire, qui ne veulent pas voir ce qui se passe autour d’eux. C’est le règne de l’individualisme, du chacun « soi ». L’entourage craint, s’il se montre solidaire, d’être stigmatisé. Il ne faut pas faire de vagues.
Lorsque la victime réagit et tente de se rebeller, la malveillance latente fait place à une hostilité déclarée. Commence alors la phase de destruction morale qui a été qualifiée de psychoterreur. Là, tous les moyens sont bons, y compris la violence physique, pour démolir la personne désignée. Cela peut la conduire à un anéantissement psychique ou au suicide. Dans cette violence, l’intérêt de l’entreprise est oublié par l’agresseur, qui veut uniquement la peau de sa victime.
Dans le fonctionnement pervers, il n’y a pas que la quête du pouvoir, il y a surtout une grande jouissance à utiliser l’autre comme un objet, comme une marionnette. L’agresseur réduit l’autre à une position d’impuissance pour ensuite le détruire en toute impunité.
Porter plainte est l’unique façon de mettre fin à la psychoterreur. Mais il faut du courage ou être vraiment à bout car cela implique une rupture définitive avec l’entreprise. Il n’est pas sûr, en outre, que la plainte soit reçue, ni que la procédure déclenchée aboutisse d’une façon positive.
L’entreprise qui laisse faire
Dans les groupes de travail sous pression les conflits naissent plus facilement. Les nouvelles formes de travail, qui visent à accroître les performances des entreprises en laissant de côté tous les éléments humains sont en génératrices de stress et créent ainsi les conditions favorables à l’expression de la perversité.
L’entreprise qui encourage les méthodes perverses
L’entreprise peut elle-même devenir un système pervers lorsque la fin justifie le moyens et qu’elle est prête à tout, y compris à détruire les individus pour parvenir à ses objectifs.
La violence privée
La violence perverse dans le couple est souvent niée ou banalisée, réduite à une simple relation de domination. La tentation est souvent grande chez le soignant de rendre le partenaire complice voire même responsable de l’échange pervers. C’est nier la dimension d’emprise qui paralyse la victime et l’empêche de se défendre, c’est nier la violence des attaques et la gravité du retentissement psychologique du harcèlement sur la victime. Les agressions sont subtiles, il n’y a pas de traces tangibles et les témoins tendent à interpréter comme de simples relations conflictuelles ou passionnelles entre deux personnes caractérielles ce qui est une tentative violente de destruction morale et même physique de l’autre, parfois réussie.
L’emprise
Dans le couple, le mouvement pervers se met en place quand l’affectif fait défaut, ou bien lorsqu’il existe une trop grande proximité avec l’objet aimé.
Trop de proximité peut faire peur et, par là même, ce qui va faire l’objet de la plus grande violence est ce qui est le plus intime. Un individu narcissique impose son emprise pour retenir l’autre, mais il craint que l’autre ne soit trop proche, ne vienne l’envahir. Il s’agit donc de le maintenir dans une relation de dépendance ou même de propriété pour vérifier sa toute puissance. Le partenaire englué dans le doute et la culpabilité ne peut réagir.
Le message non dit est « ne t’aime pas », mais il est occulté pour que l’autre ne parte pas, et il est agi de façon indirecte. Le partenaire doit rester là pour être frustré en permanence ; il faut en même temps l’empêcher de penser afin qu’il ne prenne pas conscience du processus.
L’emprise est mise en place par un individu narcissique qui veut paralyser son partenaire en le mettant en position de flou et d’incertitude. Cela lui évite de s’engager dans une position de couple qui lui fait peur. Par ce processus, il met l’autre à distance, dans des limites qui ne lui paraissent pas dangereuses. S’il ne veut pas être envahi par l’autre, il lui fait subir pourtant ce qu’il ne veut pas subir lui-même, en l’étouffant et en le maintenant « à disposition ».
L’origine de cette tolérance se retrouve dans une loyauté familiale qui consiste, par exemple, à reproduire ce que l’un des parents a vécu, ou bien dans l’acceptation d’un rôle de personne réparatrice pour le narcissisme de l’autre, une sorte de mission où l’on aurait à se sacrifier.
La violence
La violence perverse apparaît dans les moments de crise quand un individu qui a des défenses perverses ne peut pas assumer la responsabilité d’un choix difficile. Elle est alors indirecte, essentiellement dans le non-respect de l’autre.
Le refus de la responsabilité d’un échec conjugal est souvent à l’origine d’une bascule perverse. Un individu qui a un fort idéal de couple, présente des relations apparemment normales avec son partenaire jusqu’au jour où il doit faire le choix entre cette relation et une nouvelle rencontre. La violence perverse sera d’autant plus importante que l’idéal de couple était grand. Il n’est pas possible d’accepter cette responsabilité qui doit être entièrement portée par l’autre. S’il y a un retrait d’amour, le partenaire en est tenu pour responsable, pour une faute qu’il aurait commise et qui n’est pas nommée. Ce retrait d’amour est le plus souvent nié verbalement, tout en étant agi.
La prise de conscience de la manipulation ne peut que mettre la victime dans un état d’angoisse terrible qu’elle ne peut évacuer puisqu’elle n’a pas d’interlocuteur. En plus de la colère, les victimes à ce stade éprouvent de la honte honte de ne pas avoir été aimées, honte d’avoir accepté ces humiliations, honte d’avoir subi.
Parfois, il ne s’agit pas d’un mouvement pervers transitoire, mais de la révélation d’une perversion jusqu’ici occultée. La haine qui était masquée apparaît au grand jour, très proche d’un délire de persécution. Les rôles sont ainsi inversés, l’agresseur devient l’agressé et la culpabilité reste toujours du même côté. Pour que cela soit crédible, il faut disqualifier l’autre en le poussant à un comportement répréhensible.
Pour pouvoir idéaliser un nouvel objet d’amour et maintenir la relation amoureuse, un pervers a besoin de projeter tout ce qui est mauvais sur un bouc émissaire. Tout ce qui est obstacle à une nouvelle relation amoureuse doit être détruit comme objet gênant. Ainsi, pour qu’il y ait de l’amour, il faut qu’il y ait de la haine quelque part. La nouvelle relation amoureuse se construit sur la haine du partenaire précédent.
La séparation
Les procédés pervers sont utilisés très habituellement lors des divorces et des séparations. Il s’agit alors d’un procédé défensif que l’on ne peut pas d’emblée considérer comme pathologique. C’est l’aspect répétitif et unilatéral du processus qui amène l’effet destructeur.
Lors des séparations, le mouvement pervers, jusqu’alors sous-jacent, s’accentue, la violence sournoise se déchaîne, car le pervers narcissique sent que sa proie lui échappe. La séparation ne vient pas interrompre la violence, elle se poursuit à travers les quelques liens relationnels qui peuvent exister, et quand il y a des enfants elle passe à travers eux. Cela constitue ce que les Américains nomment le stalking, c’est-à-dire le harcèlement. Le harcèlement est le fait d’anciens amants ou conjoints qui ne veulent pas lâcher leur proie, envahissent leur « » de leur présence, l’attendent à la sortie de son travail, lui téléphonent le jour et la nuit, avec des paroles de menaces directes ou indirectes.
Les divorces avec un pervers narcissique, quel que soit celui qui est à l’initiative de la séparation, sont presque toujours violents et procéduriers. Les pervers maintiennent le lien, par le biais des lettres recommandées, des avocats, de la justice. On continue à parler de ce couple, qui n’existe plus, à travers les procédures. Plus la pulsion d’emprise est grande, plus grands sont le ressentiment et la colère. Les victimes se défendent mal, surtout si elles se croient à l’initiative de la séparation, ce qui est souvent le cas, leur culpabilité les porte à se montrer généreuses espérant ainsi échapper à leur persécuteur.
Les victimes savent rarement utiliser la loi, alors que l’agresseur, étant très proche d’une structure paranoïaque, saura faire les démarches nécessaires.
Dans une manœuvre perverse, le but est de déstabiliser l’autre et de le faire douter de lui-même et des autres. Pour cela, tout est bon, les sous-entendus, le mensonge, les invraisemblances. Pour ne pas se laisser impressionner, il faut que le partenaire n’ait aucun doute sur lui-même et sur les décisions à prendre, et ne tienne pas compte des agressions. Cela oblige à être sans arrêt sur le qui-vive dans les contacts avec l’ex-conjoint.
Le refus de communication directe est l’arme absolue des pervers. Le partenaire se trouve obligé de faire les demandes et les réponses et, s’avançant à découvert, évidemment commet des erreurs qui sont relevées par l’agresseur pour pointer la nullité de la victime.
Le recours à des lettres recommandées agressives dans le sous-entendu ou l’allusion est une manœuvre habile pour déstabiliser sans trace. Un lecteur extérieur (psychologue, juge), à partir de ces écrits, ne peut qu’imaginer un échange acrimonieux banal entre deux ex-époux. Or, il ne s’agit pas d’un échange. C’est une agression unilatérale où l’agressé est mis dans l’incapacité de réagir et de se défendre.
La séduction perverse
La relation perverse se met en place en deux temps, l’une de séduction perverse, l’autre de violence manifeste.
La première phase que Racamier a nommé le décervelage peut se dérouler sur plusieurs années. Elle se construit progressivement pendant les premiers temps de la relation, par un processus de séduction. C’est une phase de préparation au cours de laquelle la victime est déstablisée et perd progressivement confiance en elle. Il s’agit d’abord de la séduire, puis de l’influencer pour enfin, la mettre sous son emprise, en lui retirant toute parcelle de liberté.
La séduction consiste à attirer irrésistiblement mais aussi dans un sens plus juridique, à corrompre et suborner. Le séducteur détourne de la réalité, opère par surprise, en secret. Il n’attaque jamais de manière frontale, mais de façon indirecte afin de capter le désir de l’autre, d’un autre qui l’admire, qui lui renvoie une bonne image de lui. La séduction perverse se fait en utilisant les instincts protecteurs de l’autre. Cette séduction est narcissique il s’agit de chercher dans l’autre l’unique objet de sa fascination, à savoir l’image aimable de soi. Par une séduction à sens unique, le pervers narcissique cherche à fasciner sans se laisser prendre. La présence de l’autre est vécue comme une menace, pas comme une complémentarité.
L’influence consiste, sans argumenter, à amener quelqu’un à penser, décider ou se conduire autrement qu’il ne l’aurait fait spontanément. La personne cible de l’influence ne peut consentir a priori librement. Le processus d’influence est pensé en fonction de sa sensibilité et de ses vulnérabilités.
L’emprise c’est la domination intellectuelle ou morale dans une relation de domination. Le pouvoir entraîne l’autre à suivre par la dépendance, c’est-à-dire acquiescement et adhésion.
Il y a trois dimensions principales à l’emprise
– une action d’appropriation par dépossession de l’autre ;
– une action de domination, où l’autre est maintenu dans un état de soumission et de dépendance ;
– une dimension d’empreinte, où l’on veut laisser une marque sur l’autre.
Parce qu’elle neutralise le désir d’autrui et qu’elle abolit toute sa spécificité ; l’emprise comporte une indéniable composante destructrice. Petit à petit, la victime voit sa résistance et ses possibilités d’opposition grignotées. Elle perd toute possibilité de critique. Empêchée d’agir, littéralement « érée », elle est rendue complice de ce qui l’opprime. Cela ne constitue en aucun cas un consentement elle est chosifiée ; elle ne peut plus avoir de pensée propre, elle doit penser comme son agresseur. Elle n’est plus autre à part entière, elle n’est plus un alter ego. Elle subit sans consentir, voire sans participer.
Les victimes décrivent toutes une difficulté à se concentrer sur une activité lorsque leur persécuteur est à proximité. Celui-ci offre à l’observateur de la plus parfaite innocence. Un grand décalage s’instaure entre son confort apparent et le malaise et la souffrance des victimes. Ce dont elles se plaignent à ce stade, c’est d’être étouffées, de ne rien pouvoir faire seules. Elles décrivent la sensation de ne pas avoir de pensée.
La communication perverse
La mise en place de l’empreinte utilise des procédés qui donnent l’illusion de la communication une communication particulière, non pas faite pour relier, mais pour éloigner et empêcher l’échange.
Refuser la communication directe
Quand une question directe est posée, les pervers éludent. Comme ils ne parlent pas, on leur prête grandeur ou sagesse. On entre dans un monde où il y a peu de communication verbale, juste des remarques à petites touches déstabilisantes. Rien n’est nommé, tout est sous-entendu.
Le déni du reproche ou du conflit par l’agresseur paralyse la victime qui ne peut se défendre. L’agression est perpétrée par le refus de nommer ce qui se passe, de discuter, de trouver ensemble des solutions. S’il s’agissait d’un conflit ouvert, la discussion serait possible et une solution pourrait être trouvée.
Devant le refus de communication verbale directe, il n’est pas rare que la victime ait recours aux courriers. Elle écrit des lettres pour demander des explications sur le rejet qu’elle perçoit, puis, n’ayant pas de réponse, elle écrit à nouveau, cherchant ce qui dans son comportement, aurait pu justifier une telle attitude. Il se peut qu’elle finisse par s’excuser de ce qu’elle aurait pu faire, consciemment ou non, pour justifier ou on l’attitude de son agresseur.
Dans certaines entreprises, les victimes qui, pour se protéger, envoient des lettres recommandées sont qualifiées de paranoïaques procédurières.
Quand il y a une réponse, elle est toujours à côté, indifférente.
Déformer le langage
On retrouve chez les pervers quand ils communiquent avec leur victime, une voix froide, blanche, plate, monocorde. C’est une voix sans tonalité affective, qui glace, inquiète, laissant affleurer dans les propos les plus anodins le mépris ou la dérision. La tonalité seule implique, même pour des observateurs neutres, des sous-entendus, des reproches non exprimés, des menaces voilées.
Même lors d’échanges violents le ton ne s’élève pas, laissant l’autre s’énerver tout seul, ce qui ne peut que le déstabiliser « décidément, tu n’es qu’un hystérique qui crie tout le temps »
Très souvent, le pervers ne fait l’effort d’articuler ou bien grommelle quelque chose quand l’autre est dans une autre pièce. Cela met lautre dans l’obligation de se déplacer pour entendre ou bien d’être en position de demandeur en faisant répéter. Il est facile ensuite de lui faire remarquer qu’il n’écoute pas.
Le message d’un pervers est délibérément flou et imprécis, entretenant la confusion. Il peut dire « n’ai jamais dit cela », et éviter tout reproche. En utilisant des allusions, il fait passer ses messages sans se compromettre.
Offrant des propos sans lien logique, il entretient la coexistence de différents discours contradictoires.
Il peut aussi ne pas terminer ses phrases, laissant des points de suspension qui ouvrent la voie à toutes les interprétations et à tous les malentendus. Ou bien il envoie des messages obscurs et refuse de les expliciter.
A une demande de service anodin d’une belle-mère à son gendre
« ce n’est pas possible
– Pourquoi
– Vous devriez le savoir
– Non, je ne comprends pas
– Eh bien, cherchez »
Ces propos sont agressifs mais dits sur un ton normal, calme, presque détendu, et l’autre, dont la réponse agressive est désamorcée a l’impression de réagir à côté.
Un autre procédé verbal habituel des pervers est d’utiliser un langage technique abstrait, dogmatique, pour entraîner l’autre des considérations auxquelles il ne comprend rien, et pour lesquelles il n’ose pas demander d’explications de peur de passer pour un imbécile. Ce qui importe alors dans le discours pervers, c’est la forme plutôt que le fond, paraître savant pour noyer le poisson. Pour répondre à sa femme qui souhaitait parler de leur couple, un mari prend un ton docte
« Tu présentes une problématique typique des femmes castratrices qui projettent sur les hommes leur désir de phallus »
Ces interprétations psychanalytiques sauvages réussissent à déstabiliser l’autre, qui est rarement en état de répliquer pour renverser la situation à son avantage. Les victimes disent souvent que les arguments de leur agresseur sont tellement incohérents qu’elles devraient en rire, mais tant de mauvaise foi les met en colère.
Un autre procédé pervers consiste à nommer les intentions de l’autre ou à deviner ses pensées cachées, comme si on savait mieux que lui ce qu’il pense. « Au fond, je sais très bien que tu te dis que … »
Mentir
Plus souvent qu’un mensonge direct, le pervers utilise d’abord un assemblage de sous-entendus, de non-dits, destiné à créer un malentendu pour ensuite l’exploiter à son avantage. Il s’agit d’avoir le dessus dans l’échange verbal. Un procédé trop direct amènerait le partenaire à dénoncer l’autoritarisme de l’agresseur. Au contraire, des techniques indirectes le déstabilisent et l’amènent à douter de la réalité de ce qui vient de se passer.
Un autre type de mensonge indirect consiste à répondre de façon imprécise ou à côté, ou par une attaque qui fait diversion. A une femme qui exprimait ses doutes sur la fidélité de son mari « dire quelque chose comme ça, il faut que, toi, tu aies quelque chose à te reprocher »
Le mensonge peut également s’attacher aux détails à sa femme qui lui reproche d’être allé huit jours à la campagne avec une fille, le mari répond
« ’est toi la menteuse, d’une part ce n’était pas huit jours mais neuf, et d’autre part, il ne s’agissait pas d’une fille mais d’une femme »
Le mensonge chez le pervers narcissiques ne devient direct que lors de la phase de destruction. C’est alors un mensonge au mépris de toute évidence. C’est surtout un mensonge convaincu qui convainc l’autre. Quelle que soit l’énormité du mensonge, le pervers s’y accroche et finit par convaincre l’autre.
Manier le sarcasme, la dérision, le mépris
En résumé, pour déstabiliser l’autre, il suffit de
– se moquer de ses convictions, de ses choix politiques, de ses goûts,
– ne plus lui adresser la parole,
– le ridiculiser en public,
– le dénigrer devant les autres,
– le priver de toute possibilité de s’exprimer,
– se gausser de ses ponts faibles,
– faire des remarques désobligeantes, sans jamais les expliciter,
– mettre en doute ses capacités de jugement et de décision.
User du paradoxe
Déstabiliser la victime se fait dans une double contrainte quelque chose est dit au niveau verbal et le contraire est exposé au niveau non verbal. Le discours paradoxal est composé d’un message explicite et d’un contenu implicite, dont l’agresseur nie l’existence.
Disqualifier
Diviser pour mieux régner
Imposer son pouvoir
La violence perverse
Résister à l’emprise, c’est s’exposer à la haine. A ce stade, l’autre, qui n’existait que comme un objet utile, devient un objet dangereux dont il faut se débarrasser par n’importe quel moyen. La stratégie perverse se dévoile au grand jour.
La haine est montrée
La phase de haine apparaît au grand jour lorsque la victime réagit, qu’elle essaie de se poser en tant que sujet et de récupérer un peu de liberté. Malgré un contexte ambigu, elle essaie de mettre une limite. Un déclic lui fait dire « suffit », soit parce qu’un élément extérieur lui a permis de prendre conscience de son asservissement c’est en général quand elle a vu son agresseur s’acharner sur quelqu’un d’autre -, soit quand le pervers a trouvé un autre partenaire potentiel et essaie de pousser le précédent à partir en accentuant sa violence.
Au moment où la victime donne l’impression de lui échapper, l’agresseur éprouve un sentiment de panique et de fureur il se déchaîne.
Tout ce qui était souterrain apparaît alors au grand jour. Il ne s’agit pas ici d’un amour qui se transforme en haine comme on tend à le croire, mais d’envie qui se transforme en haine.
Quand il justifie cette haine, c’est par une persécution de l’autre, qui le placerait lui en position de légitime défense. Comme chez les paranoïaques, apparaissent alors chez lui des idées de préjudice ou de persécution, une anticipation sur les réactions de défense attendues amenant à des conduites délictueuses et un fonctionnement procédurier. Tout ce qui ne va pas est de la faute des autres qui sont unis contre lui.
Par un phénomène de projection, la haine de l’agresseur est à la mesure de la haine qu’il imagine que sa victime lui porte. Il la voit comme un monstre destructeur, violent, néfaste.
Cette haine projetée sur l’autre, est pour le pervers narcissique un moyen de se protéger de troubles qui pourraient être plus grands, du registre de la psychose. C’est aussi un moyen, lorsqu’il s’est engagé dans une nouvelle relation, de se défendre de toute haine inconsciente contre le nouveau partenaire.
La violence est agie
Il s’agit d’une violence froide, verbale, faite de dénigrement, de sous-entendus hostiles, de marques de condescendance et d’injures. L’effet destructeur vient de la répétition d’agressions apparemment anodines mais continuelles, et dont on sait qu’elles ne s’arrêteront jamais. Il s’agit d’une agression à perpétuité.
L’autre est acculé
Lors de la phase d’emprise, l’action du pervers narcissique sur sa victime était essentiellement d’inhiber sa pensée. Dans la phase suivante, il provoque en elle des sentiments, des actes, des réactions, par des mécanismes d’injonction. Cela peut aller jusqu’à provoquer le suicide.
L’agresseur
Il peut arriver à chacun d’utiliser ponctuellement, passagèrement des mécanismes de défense pervers. Ce qui nous distingue des pervers, c’est que ces comportements ont été suivis de remords ou de regrets.
La perversion narcissique
Le psychanalyste P.C. Racamier est un des premiers à avoir décrit le concept de pervers narcissique. D’autres auteurs, dont Alberto Eiguer ont ensuite tenté d’en donner une définition
« Les individus pervers narcissiques sont ceux qui, sous l’influence de leur soi grandiose, essaient de créer un lien avec un deuxième individu, en s’attaquant tout particulièrement à l’intégrité narcissique de l’autre afin de le désarmer. Ils s’attaquent aussi à l’amour de soi, à la confiance en soi, à l’auto-estime et à la croyance en soi de l’autre. En même temps, ils cherchent, d’une certaine manière, à faire croire que le lien de dépendance de l’autre envers eux est irremplaçable et que c’est l’autre qui le sollicite. »
Les pervers narcissiques sont considérés comme des psychotiques sans symptômes, qui trouvent leur équilibre en déchargeant sur un autre la douleur qu’ils ne ressentent pas et les contradictions internes qu’ils refusent de voir. Ils « font pas exprès » de faire mal, ils font mal parce qu’ils ne savent pas faire autrement pour exister. Ils ont eux-mêmes été blessés dans leur enfance et essaient de se maintenir en vie. Ce transfert de douleur leur permet de se valoriser aux dépens d’autrui.
La personnalité narcissique est décrite comme suit (présente au moins cinq manifestations suivantes)
– le sujet a un sens grandiose de sa propre importance,
– est absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir,
– pense être « spécial » et unique,
– a un besoin excessif d’être admiré,
– pense que tout lui est dû,
– exploite l’autre dans les relations interpersonnelles,
– manque d’empathie,
– envie souvent les autres,
– fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants.
Otto Kernberg décrit les principales caractéristiques de ces personnalités qui « un sentiment de grandeur, un égocentrisme extrême, une absence totale d’empathie pour les autres, bien qu’ils soient avides d’obtenir admiration et approbation. Ces patients ressentent une envie très intense à l’égard de ceux qui semblent posséder les choses qu’ils n’ont pas ou qui semblent tirer simplement plaisir de leur vie. Non seulement ils manquent de profondeur affective et n’arrivent pas à comprendre les émotions complexes des autres, mais leur propre sentiments ne sont pas modulés et connaissent de rapides flambées suivies de dispersion. Ils ignorent en particulier les sentiments véritables de tristesse et de deuil ; cette incapacité à éprouver des réactions dépressives est un trait fondamental de leur personnalité. Lorsqu’on les abandonne ou qu’on les déçoit, ils peuvent se montrer apparemment déprimés, mais à un examen attentif, il s’agit de colère ou de ressentiment avec des désirs de revanche plutôt que d’une véritable tristesse pour la perte de la personne qu’ils apprécient. »
Un narcisse est une coque vide qui n’a pas d’existence propre ; c’est un « pseudo » qui cherche à faire illusion pour masquer son vide. Son destin est une tentative pour éviter la mort. C’est quelqu’un qui n’a jamais été reconnu comme un être humain et qui a été obligé de se construire un jeu de miroirs pour se donner l’illusion d’exister. Comme un kaléidoscope, ce jeu de miroirs a beau se répéter et se multiplier, cet individu reste construit sur du vide.
Les individus pervers narcissiques sont des individus mégalomanes qui se posent comme référents, comme étalons du bien et du mal, de la vérité. On leur attribue souvent un air moralisateur, supérieur, distant. Même s’ils ne disent rien, l’autre se sent pris en faute.
Conséquences pour la victime et prise en charge
Conséquences de la hase d’emprise
Le désistement, la confusion, le doute, le stress, la peur, l’isolement.
A plus long terme le choc, la décompensation, la séparation.
Conseils pratiques dans l’entreprise
Repérer
Avant toute chose, il est important de bien repérer le processus de harcèlement et si possible de l’analyser. Si on a le sentiment d’une atteinte à sa dignité ou à son intégrité psychique en raison de l’attitude hostile d’une ou de plusieurs personnes, ce régulièrement et sur une longue période, on peut penser qu’il s’agit effectivement de harcèlement moral.
L’idéal est de réagir le plus tôt possible, avant d’être englué dans une situation où il n’y a pas d’autre solution que le départ.
Dès lors, il est important de noter toute forme de provocation ou toute agression. Comme pour le harcèlement psychologique familial, la difficulté de se défendre réside dans le fait qu’il y a rarement des preuves flagrantes.
La victime devra donc accumuler les traces, les indices, noter les injures, faire des photocopies de tout ce qui pourrait à un moment ou à un autre constituer sa défense.
Il serait souhaitable qu’elle s’assure le concours de témoins. Malheureusement, dans un tel contexte, les collègues se défilent.
Trouver de l’aide au sein de l’entreprise
Tant que l’on est en état de se battre il faut chercher de l’aide d’abord au sein de l’entreprise. Trop souvent les salariés ne réagissent que lorsqu’il y a une procédure de licenciement en cours. Cette recherche n’est pas évidente car si la situation a pu se dégrader à ce point, c’est souvent que le responsable hiérarchique, s’il n’est pas lui-même moteur du processus, n’a pas su réagir de façon efficace. Si ce soutien moral ne peut être obtenu dans le service, il peut être recherché dans d’autres services.
A chaque étape d’une recherche d’aide au sein de l’entreprise, le salarié peut sortir du processus de harcèlement s’il a la possibilité de rencontrer un interlocuteur qui sache l’écouter.
Quand l’entreprise est de taille suffisante, il faut d’abord aller voir le DRH, cela n’est efficace que si le « » prime sur le « ».
Si le DRH ne fait rien, il faut aller voir le médecin du travail qui aidera d’abord à verbaliser le problème. Par ses constats au poste de travail, et lors de la visite médicale, il peut permettre aux salariés et aux responsables de prendre conscience du problème et de leurs conséquences graves. Tout dépend de la place du médecin du travail au sein de l’entreprise.
Résister psychologiquement
Pour se défendre, il faut être en bon état psychologique, ce qui n’est pas simple puisque la première étape du harcèlement consiste à déstabiliser la victime. Il faut donc consulter un psychiatre ou un psychothérapeute afin de retrouver l’énergie pour se défendre. Ce qui implique lorsque l’on est soignant d’aller voir dans un autre département.
Pour diminuer le stress et ses conséquences, la seule solution est l’arrêt de travail. Beaucoup de victimes le refusent de peur d’aggraver le conflit.
Si la personne est dépressive, une aide médicamenteuse, anxiolytique et antidépressive peut s’avérer indispensable.
La personne ne devra réintégrer son travail que lorsqu’elle pourra se défendre. Cela peut conduire à un arrêt de travail relativement long (parfois plusieurs mois) qui se transformera éventuellement en Congé maladie de longue durée.
Dans les relations avec le harceleur, il est plus facile de se soumettre plutôt que de résister et risquer le conflit. Quoi qu’elles éprouvent, les victimes doivent jouer l’indifférence, garder le sourire et répondre avec humour mais sans en rajouter dans l’ironie. Elles doivent rester imperturbables et ne jamais entrer dans le jeu de l’agressivité. Il leur faut laisser dire, ne pas s’énerver tout en notant chaque agression pour préparer leur défense.
Pour limiter le risque de faute professionnelle, la victime doit être irréprochable. Elle est sous les feux de l’actualité. Le moindre retard, la moindre faute seront tenus pour des preuves de sa responsabilité dans le processus.
Il serait bon qu’elle apprenne la méfiance en fermant ses tiroirs à clé, en emportant avec elle son agenda professionnel ou un dossier important sur lequel elle travaille, même, à l’heure du déjeuner.
Afin de retrouver une certaine autonomie de pensée et un esprit critique, les victimes devront appliquer une nouvelle grille de communication, comme un filtre systématique, qui leur permette de réajuster la réalité au bon sens. Prendre les messages au pied de la lettre, au besoin, en faisant préciser, et refuser d’entendre les sous-entendus.
Agir
Sur un plan professionnel, il faut être extrêmement vigilant afin de contrer la communication perverse. Il faudra anticiper sur les agressions en assurant qu’il n’y a aucune ambiguïté dans les consignes ou les ordres, en faisant lever les imprécisions et éclaircir les points douteux. Si les doutes subsistent, le salarié devra solliciter un entretien pour avoir des explications. En cas de refus, il ne faut pas hésiter à exiger cet entretien par lettre recommandée. Ces courriers pourront servir de preuves du manque de dialogue en cas de conflit. Il faut mieux passer pour anormalement méfiant, quitte à passer pour paranoïaque, que de se laisser mettre en faute. Il n’est pas mauvais, non plus, que la victime inquiète son agresseur en lui faisant savoir que, désormais, elle ne se laissera plus faire.
C’est habituellement lorsque la victime constate qu’aucune solution n’est proposée, et qu’elle craint un licenciement ou qu’elle envisage de donner sa démission qu’elle se tourne vers les syndicats ou les représentants du personnel. Mais il faut savoir que quand une situation de harcèlement est communiquée aux syndicats, cela devient un conflit ouvert. Leur intervention consiste alors à négocier un départ. Il est très difficile d’obtenir une médiation à ce niveau car les représentants du personnel ont en France beaucoup plus un rôle revendicatif qu’un rôle d’écoute et de médiation.
Pour un entretien préalable au licenciement, la loi prévoit qu’on peut se faire accompagner par la personne de son choix. Ce peut être un délégué syndical s’il y en a dans l’entreprise, ou bien un conseiller des salariés. Les conseillers des salariés sont des syndicalistes extérieurs à l’entreprise dont on trouve la liste dans les mairies et dans les préfectures, et qui vont défendre bénévolement les salariés dans les petites structures. Dans le harcèlement, il est important que l’accompagnateur soit quelqu’un en qui on a toute confiance et dont on pense a priori qu’il ne se laissera pas manipuler.
Faire intervenir la justice
Comment guérir
Choisir son psychothérapeute
Nommer la perversion
S’en sortir
L’essentiel n’est pas de savoir comment on s’est mis dans cette situation mais d’en sortir. Donc soutien, réconfort pour permettre à la victime de sortir de la peur et de la culpabilité.
Quand la perversion a été nommée, la victime doit repenser les événements du passé en fonction de ce qu’elle aura appris de son agression. Elle doit, avec courage, se demander quel sens avaient tel mot ou telle situation.
Se dégager de la culpabilité
Sortir de la souffrance
Guérir
Extrait de la conclusion, p.241-242 :
Au fil de ces pages, nous avons vu le déroulement des processus pervers dans certains contextes, mais il est bien évident que cette liste n’est pas limitative et que ces phénomènes dépassent largement le monde du couple, de la famille ou de l’entreprise. On les rencontre dans tous les groupes où des individus peuvent entrer en rivalité, en particulier dans les écoles et les universités. L’imagination humaine est sans limites quand il s’agit de tuer chez l’autre la bonne image qu’il a de lui-même ; on masque ainsi ses propres faiblesses et on se met en position de supériorité. C’est la société toute entière qui est concernée dès qu’il est question de pouvoir. De tout temps, il y a eu des êtres dépourvus de scrupules, calculateurs, manipulateurs pour qui la fin justifiait les moyens, mais la multiplication actuelle des actes de perversité dans les familles et dans les entreprises est un indicateur de l’individualisme qui domine dans notre société. Dans un système qui fonctionne sur la loi du plus fort, du plus malin, les pervers sont rois. Quand la réussite est la principale valeur, l’honnêteté paraît faiblesse et la perversité prend un air de débrouillardise.
Sous prétexte de tolérance, les sociétés occidentales renoncent peu à peu à leurs propres interdits. Mais, à trop accepter, comme le font les victimes des pervers narcissiques, elles laissent se développer en leur sein des fonctionnements pervers. De nombreux dirigeants ou hommes politiques, qui sont pourtant en position de modèles pour les jeunes, ne s’embarrassent pas de morale pour liquider un rival ou se maintenir au pouvoir. Certains abusent de leurs prérogatives, usent de pressions psychologiques, de la raison d’Etat ou du “secret défense” pour protéger leur vie privée. D’autres s’enrichissent grâce à une délinquance astucieuse faite d’abus de biens sociaux, d’escroqueries ou de fraude fiscale. La corruption est devenue monnaie courante. Or, il suffit d’un ou de plusieurs individus pervers dans un groupe, dans une entreprise ou dans un gouvernement pour que le système tout entier devienne pervers. Si cette perversion n’est pas dénoncée, elle se répand de façon souterraine par l’intimidation, la peur, la manipulation. En effet, pour ligoter psychologiquement quelqu’un, il suffit de l’entraîner dans des mensonges ou des compromissions qui le rendront complice du fonctionnement de la mafia ou des régimes totalitaires. Que ce soit dans les familles, les entreprises ou les Etats, les pervers narcissiques s’arrangent pour porter au crédit des autres le désastre qu’ils déclenchent, afin de se poser en sauveurs et de prendre ainsi le pouvoir. Il leur suffit ensuite de ne pas s’embarrasser de scrupules pour s’y maintenir. L’histoire nous a montré de ces hommes qui refusent de reconnaître leurs erreurs, n’assument pas leurs responsabilités, manient la falsification et manipulent la réalité afin de gommer les traces de leurs méfaits.
Sources: http://www.futurquantique.org/?p=11157
Bonjour Geneviève , juste une petite question sur le passage ‘pousser à la faute » une personne impulsive en la provoquant ou en la méprisant pour pouvoir ensuite le critiquer ou le rabaisser, mais aussi pour qu’il ait une mauvaise image de lui-même. Est ce que cela est valable dans le cadre d’une relation amoureuse également ? merci
Bonjour,
« Pousser à la faute » doit être manié avec beaucoup de prudence et uniquement si tout est en place pour que l’incident puisse être utile pour la justice.
Je ne connais pas la situation à laquelle vous faites référence aussi je ne peux vous suggérer d’agir.
Prenez soin de vous, Geneviève SCHMIT
Je me suis marié sans le savoir avec un homosexuel qui est aussi pervers narcissique il m’a poussé jusqu’au suicide à culpabiliser de ma situation. Il a usé de tout les moyens pour me prendre mon fils même m’interner alors que le psychiatre n’a pas donné son accord aidé moi je dois le prouver pour le tribunal
Bonjour ma fille justement a ete pdant 6ans sous l emprise d un pervers .et malgre une plainte il a eu 4mois sursis et interdiction de l approcher mais ca e pase en cachette .j orais besoin de votre aide svp.
Bonjour,
Hélas, ce sont les effets de la dépendance affective, addiction …
Si vous souhaitez que je vous aide, prenez le temps de lire mon protocole d’accompagnement et revenez vers moi ensuite par texto pour que nous prenions un premier rendez-vous.
Merci pour votre confiance.
Geneviève Schmit
Je suis victime dune situation identique ma femme est devenu arme de destriction massive par un charlatan et un violeur discret ( voisin) sans scrupule je veux bien des moyens de defences a la justice car la procedure est faite par cette femme qui veut rester toujours avec son dirigeamt( commandant) et celui qui a abuser delle merci
Bonjour
D une côte :
J ai peur d avoir trouvé la réponse de cela que je vie.
Alors, si j ai trouvé la réponse,
Qui peut effectivement me donner le support pour m ensortir?
Je suis épuisée.
D une côté j ai la gratitude au lire votre article.
Je vais partir je peux plus comme vous je suis épuisé comment j ai fait pour pas voir son vrai visage le pire avec ma famille y se fait passer pour l homme idéal je lui réponds même plus jaloux de tout ce qui m’en tour de ma fille de son bébé faudrait qui est que lui dans ma vie je vais en baver j ai rien si une maladie rare si je pouvais vous aider je pense qui faut partir la vie passer trop vite
Bonjour,
Je me rends compte depuis peu que j’ai affaire à un pervers narcissique… la déception est grande, autant que lorsque je m’effondre en pleurs et qu’il me demande « qu’est ce que tu as encore? »
Par contre un épisode m’inquiète. Il y a quelques temps, comme je ne sais pas nager et que je panique dans l’eau, il m’a portée sur son dos pour me ramener du bateau vers le sable. C’est un endroit qu’il connaît par coeur mais… pas de chance, il a trébuché. Me raccrochant à lui, nous sommes tombés à l’eau tous les deux, alors que je devais passer par dessus son épaule.
Il s’est légèrement coupé la main, et moi suis partie par le fond. Je suis remontée deux fois à la surface, avant de retourner au fond à cause de cette peur panique de l’eau.
Les deux fois où mon visage est sorti de l’eau je l’ai vu, à quelques mètres de moi. Il me regardait, les bras le long du corps, ballants.
Il me regardait me noyer.
J’ai réussi à m’accrocher et à sortir de l’eau. Nous sommes retournés au bateau. Et là, je me suis fait pourrir, il n’y a pas d’autres termes, parce que je m’étais accrochée à lui et l’avais fait chuter.
Cette attitude me fait penser que quelque soit le danger, il pourrait être près de moi, il ne lèverait pas le petit doigt. Tant qu’il n’est pas lui le danger…
Est-ce une dérive des manipulateurs?
Bonjour , je vie un harcèlement depuis 14 ans je suis séparé du pere de mes enfants depuis 2003 j ai subi des violences . Quand je suis parti , j ai cru être libre mais mon enfer a débuté , j ai subi plein d attaque 2003 assistante sociale de coursan , 2004 assistante sociale de narbonne plus 2004 et 2008 avocat juge pour la garde de mes enfants , 2008 il a pris mes enfants pour noel et les a emmené à la gendarmerie il a fait valoir reseau pédophilie de ma famille , tous le monde m a tourner le dos mon pere ma mere mon frere et mes soeur . Donc 2009 assistante sociale de limoux , 2010 , 2014 et 2016 affaire familiale enfin je suis arrivée à lui reduire ses droit il a un week-end par mois maissa haine est pire je suis ararrivée aussi à faire parti mon fils de 16 ans dans la marine sens son accord mais il me rest mon autre fils de 15 ans et la il se venge en novembre il a porté plainte il a donné le jugement de 2010 au lieu de 2016 pour que je suis puni et humilié j ai dû donner mes empreintes ainsi que me mettre en culotte le fait d avoir quelque tatouages. Janvier 2017 il a fait ami avec la secrétaire de mon association qui ma viré. Dans mon histoire je demenage il me suis il vient habité pas loin , on passe devant le juge il demissionne et se mets au RSA pour pas donner de pension et quand le jugement est passé il cherche un nouveau travail . Aujourd’hui son but est de me destabilisée celui de 15 ans et me le mettre en famille d acceuil il a déjà signé les papies et a vu une educatrice . Je suis fatiguée , j ai vraiment besoin d aide , je voudrais demenagé mais je sais qu il me retrouvera , je n en peux plus . Svp que puis je faire pour que cela s arrête?
le pervers narcissique observe ses victimes chez elles le jour la nuit – détournement des télécoms – modification des paramètres des appareils pour en prendre le contrôle à distance – imprimante – télé – ordinateur – frigo – téléphones tout est piloté – du wifi à gogo !
les sans gênes au courant de tout organisent les représailles selon ce que font les personnes espionnées chez elles ou sur leur ordinateurs et téléphones ! les commères se distribuent le recel de viol de vie privée et professionnelle ! violations de domicile – pour paramétrer le crime – voler des effets les ramener ensuite ! ces lâches dérangés ont aucune limite de durée pour ces agissements criminels hors pair – malgré le déménagement les victimes sont harcelés dans le nouveau domicile – un électricien sans scrupule a déjà organisé le crime
avant l arrivée des propriétaires – maison qui communique ==== champs électromagnétiques à gogo ! utilisation de poisons divers – pourrissement de la vie de la carrière – escroqueries financières sur le long terme – les escrocs dépouillent les victimes lors des ventes de leurs biens ( véhicules – maisons – les annonces pour vendre sont sans aucun appel – la racaille qui détourne la téléphonie fait obstacle à toute vie normale –
ils ont corrompus des centaines de malades à ces harcèlements gravissimes – rien ne va dans la vie des gens persécutés le jour la nuit – tout n’est que escroqueries sans fin
la racaille a même la gestion de chantiers sous traités – les escrocs empochent les personnes harcelées sont mal payées ou pire pas payées du tout ! les parties sur les ordinateurs des protocoles du viol en bande organisée à distance ! tous les minables qui participent y ont tous un intérêt financier ! voler et voler en vrai ! le trafic rapporte de quoi voler en vrai en normandie ! le trafic rapporte de quoi corrompre la justice !
plus on dénonce plus les problèmes pleuvent – les violeurs d intimités s’en prennent aux personnes que nous cotoyons comme pour démontrer que ce jeu est no limit – cela passe pas que par le téléviseur malheureusement ! écoutes des conversations via le portable !
rien échappe aux lâches sans cervelle ! ils connaissent notre vie mieux que nous !
c ‘est pour cela qu ils et elles nous font passer pour ce que nous ne sommes pas :
les contrôles abusifs sont aussi au programme des destructeurs – les destructeurs sont relationnés avec des destructeurs ayant autorité ou pouvoir ……
quand ça va éclater les impliqués risquent très gros !
les arrosés ont pas trop intérêt à ce que cela cesse – être rançonné ça permet les fins de mois pas trop difficile pour certains collaborateurs idiots plus que la moyenne
les enfants des harceleurs sont harceleurs dès leur plus jeune âge – piratage – viol de vies
ces dérangés assumeront tôt ou tard mieux vaut tôt ! vue la fatigue accumulée depuis 20 ans voir plus ! ceux qui savent tout connaissent les débiles auteurs ! tous des commères redoutables connaissant ceux équipés pour nuire
le viol c ‘est du grand banditisme avec lourdes conséquences directes ou indirectes
le laisser faire les responsables en paieront le prix un jour
bonjour,
cela fait plusieurs fois que je lis et relis cet article en me disant qu’il serait grand temps pour moi de quitter cet homme qui me brise depuis plus de 17 ans !!!
Je suis lasse de me battre et de croire qu’il va changer… à chaque crise il trouve de nouvelles choses à me reprocher. Il me salit et me traite comme une moins que rien, parfois il va jusqu’à me menacer de mort. Comme le dit l’article, j’ai fois en l’être humain et suis naïve de croire qu’il y aura un jour meilleur. Je prends mon mal en patience car nous avons 2 filles de 16 et 10 ans mais je me rends compte qu’elles grandissent et se rendent compte de plus en plus de choses… je suis désespérée, il y a trois ans il m’a tellement poussé à bout que je me suis poignardé dans le ventre … il a encore trouvé le moyen alors que j’étais en réanimation (laparotomie suite à perforation des intestins) de me dire que s’il voulait il pourrait me faire interner car comme nous sommes mariés il m’a dit avoir des droits sur ma santé mentale..! c’était un geste irréfléchi et non prémédité que je regrette et chaque jour lorsque je me voit dans la glace les cicatrices sont là pour me rappeler la souffrance qu’il me fait depuis si longtemps. Je suis déçue de moi-même de ne pas avoir la force de partir une fois pour toute.
merci pour vos conseils..:-(
Bonjour Fleury,
ton message m’a beaucoup émue car je sais tellement ce que tu ressens… j’ai quité il y a 6 jours mon bourreau et je me sens honteuse et salie d’avoir accepté cette maltraitance insidieuse… mais j’espérais tellement qu’à force il entendrait mes remarques, se les accaparerait et se remettrait enfin en question… mais c’est impossible et c’est ça qui est le plus dur… de réaliser que ces personnes n’ont aucun sentiment pour les autres à part pour eux.
Cela fait deux fois que je reproduis cette situation et cette fois étant au fait des manipulateurs, je suis partie au moment où son piège se refermait sur moi ; ça a été comme un flash où j’ai réalisé que si je ne disais plus stop et ne donner pas mes limites de l’acceptable, je ne pourrais plus me regarder dans la glace (déjà que malgré l’avoir quitté, je me sens tellement honteuse de ne pas su avoir m’affirmer).
Mais j’essaye d’être fière d’avoir réussi à le quitter… et si je n’ai pas réussi avant alors que je savais au plus profond de moi que c’était lui qui avait un problème dès le début de notre relation, c’est car je suis dépendante affective et que j’ai peur de l’abandon.
Je préfère subir la maltraitance morale que d’être abandonnée ; à 40 ans , j’ai réussi mardi 15 novembre 2016 à dire stop à la maltraitance. Je dois désormais prendre confiance en moi car c’est ça le fond du problème et je ne sais pas si je vais y arriver mais je le veux car
PLUS JAMAIS CA !!
Ne te culpabilise pas de ne pas pouvoir partir, c’est très dur… mais je te promets qu’un jour il y aura un événement qui fera que ce sera le truc de trop où tu diras stop…et ça peut prendre malheureusement dés années, moi ça a été à ma 40ème année de vie…après avoir vécu 16 ans avec un homme, et avoir eu deux autre relations après lui où je me suis encore laissée faire et cet homme là, un prof de technologie, en haute-savoie, intelligent, bien sous tous rapport, je l’ai percé à jour dès le début mais sans pouvoir partir.
Il a tout fait pour me rendre coupable, faire en sorte que je sois tt le temps avec lui…très fort ce pauvre type et dès que j’ouvrais ma gueule pour pas me laisser faire, ca allait au clash et faisait en sorte de me faire croire que tout était ma faute.
J’espère qu’il va goûter longtemps au malheur avec ces deux fils qui le détestent car je pense qu’ils ont vu clair dans son jeu…
Aujourd’hui qq jours aprèsla rupture, j’ai beaucoup de colère, je le déteste j’ai envie de lui cracher toute ma haine, j’ai peur qui’l me relance et me fasse mal avec ces mots sans empathie, j’ai peur qu’il continue de m’abîmer et je ne veux plus…je suis comme un animal blessé qui a peur d’être à nouveau traquer par lui ou un autre…
Alors Fleury, je suis sûre qu’un jour tu trouveras la force de partir, fais le pour tes filles aussi, car avoir un père comme cela est destructeur ; ce n’est pas les protéger que de rester, au contraire…
Bon courage, je suis avec toi et avec toutes les autre victimes, nous devons être plus fortes que ces malades mentaux…
Christelle
Chere cecile, je ne connais de votre situation, que ce que j, en ai lu. Mais si vous avez vraiment affaire a un pervers narcissique, le mieux, c, est de le quitter, car il ne changera jamais. Vous avez ecrit un mot cle, l, isolation. La plupart du temps, ces gens vous isolent, car pour eux, c, est plus simple. Ils sont en general des predateurs, et dans votre cas, vous etes sa proie. S, il vous vide de votre energie, it, s a real red flag, et un signe qu, il vous desequilibre, et vous debilite, parce. Qu, il vous vide parce que lui n, a pas d, energie, et se recharge sur vous. La decision de ne plus vivre dans son an, et de le quitter, sans laisser de traces, nd peut etre prise que par vous. Les pervers narcissiques ne sont pas que toxiques, ils sont mortels. Avec eux, c, est le portrait de dorian grey. Mon conseil, s, il vous interesze, est de vous en defaire au plus vite, et de proceder a un travail sur vous meme pour comprencre ce qui vous a amenee, a etre da s une telle relation, qui est de dominant a dominee. Vous etes dans une relation, ou vous etes sous son joug, et le rapport est de maitre a esclave. Bancez le, vous ne serez jamais heureuse dans un tel rapport, et il vous drainera, totalement. Ceux sont des vampires emotionels. Surtout n, ayez plus aucun rapports, avec lui, il vous devorera votre energie, sans aucun remords, tout en continuant a jouer la victime. He is a big no no, and a danger, for your emotional health. Drop the guy please, he aint worth it. Existe t il un seul homme sur terre qui merite votre destruction interieure, par un cas perdu, et un deboussole.drop the problem girl, he is, and will be a total drag forever, and please don, t look back on the past.with care. Stephane.i know those cases, they are simply horrid, and not worth the trouble.
Cet article m’a éclairé. Je ne savait pas de quoi j’était précisément victime avec ma belle-mère. Maintenant je crois bien être la victime d’une perverse narcissique. Tout correspond : la phase de séduction, la dévalorisation et dévitalisation de la victime, et, actuellement, sa phase de haine car je ne me laisse plus faire. mais j’ai le soutient de ma mère et je compte bientôt faire une main courante en prévision d’une plainte, même si je n’ai que 17 ans, mais très bientôt 18. Je vous remercies pour cet article.
Bonjour,
Je suis une française qui voyage actuellement en Australie. J’ai un visa Vacance/Travail (PVT) qui me permet de rester un an dans ce pays (et d’y travailler pour financer le voyage). Cependant si je travaille 3 mois dans certains domaines très spécifiques, j’ai la possibilité d’avoir accès à une deuxième année. Ce que je souhaitais faire.
Je suis en Australie depuis fin juin. Mi juillet j’ai rencontré un garçon (Australien) avec lequel j’ai vraiment accroché. Il m’a, le jour même de notre rencontre, emmené dans une ferme où il y fait du woofing (travail, non rémunéré, contre accommodation et repas). J’ai habité directement avec lui dans son van dans cet endroit. Les choses sont allées très vite, mais lorsque l’on voyage, les liens se font très rapidement, surtout qu’on avait eu un coup de coeur l’un pour l’autre.
Sachant que dans cette ferme vivent également deux masseuse japonaises (très bien veillante, avec qui je suis devenue amie), que je m’entends très bien avec le propriétaire des lieux et qu’il y a un peu de passage. Mais il faut conduire pour aller en ville, et je n’ai pas de voiture. Je suis donc dépendante des voitures de cette maison, je suis donc un peu isolée et je ne rencontre donc pas tellement de monde.
J’ai fais des études d’art-thérapie avant de voyager. J’ai donc étudier la psychologie il y a quelques années, et son comportement a ravivé très rapidement mes quelques cours sur les pervers narcissique. Sans le nommé au début, mais je sentais que la relation n’était pas normal : ce garçon nommait l’amour sans en avoir le comportement. Il devenait affectueux uniquement lorsque je me lassé de lui courir après.
Je vais passé sur les merveilleuses choses qu’il a pu me dire au début, à ses changements de comportements, à son alcoolisme, son ancien »grand amour » qui l’a quitté il y a 6 mois,…
Mais on espère toujours se tromper… j’ai donc replongé dans ses filets, en y mettant cependant plus de précautions. La répétition du premier scénario me fait confirmer ce que je pensais de lui… Je ne sais pas si je suis à même de faire un tel diagnostic, mais ce qui est sure c’est que c’est une personne très toxique….
Mon problème vient principalement du fait qu’il a tout fait (jusqu’aux papiers) pour que je puisse travailler dans cet endroit et que je puisse avoir mon second visa…. Je suis donc potentiellement ici pour 3 mois… J’ai bien évidement très envie de rester ici : les gens adorables, un travail intéressant,… Mais voila, même si je ne vis plus dans son van depuis un moment, ce garçon est toujours là. Je tente de rester »ami » avec lui car j’ai envie que les choses se passent bien. Évidement il me fais culpabiliser car c’est lui qui m’a emmené ici, qu’il s’y s’en mal maintenant, que plus personne ne veut de lui, qu’il va partir à cause de moi, que c’est grace à lui que je vais avoir mon second visa,…
Bon, pour le moment on arrive a cohabiter. Je dirai même que ça se passe pas trop mal. Cependant il recommence déjà à revouloir une relation avec moi…
Mais j’ai un peu peur de lui. J’ai peur qu’il prenne mal le fait que je veuille plus être avec lui. J’ai peur que s’il n’arrive plus à m’avoir, il commence à me haïr et à vouloir me faire du mal. J’ai un peu peur de retomber dans le panneau, même si je me sens capable de résister à ça.
Les choses vont tellement vite (tout cela en même pas deux mois…) que ça me mange mon énergie ! J’ai le moral. Mais le soir je suis lessivée.
C’est une personne sans aucune structure. Il n’a aucune logique. Il est intelligent mais il se contredit sur absolument tout. Je ne peux avoir aucune discutions constructives avec lui. Je ne peux absolument compter sur ce qu’il a dit les jours précédents. Je lui donne raison en essayant de tourner ce qu’il est en train de me dire pour vainement parler de certaines chose… Ceci lorsqu’il est assez ouvert pour parler, car parfois il est juste d’un silence glacial.
Son instabilité me fait peur.
Objectivement, il est vrai que je devrais partir. Mais, mis à part lui, je me sens réellement bien dans cet endroit. De plus le second visa n’est pas si facile à avoir…. j’aimerais autant le faire ici. Je n’ai pas envie de partir car je m’emballe trop, cependant je tiens pas non plus à prendre des risques stupides.
Quelques questions :
– Que pensez-vous de ma situation ?
– Un pervers narcissique peut-il décompensé ? Comment ?
– Peut-il être dangereux ?
– Peut-on résister à un pervers narcissique avec qui on a déjà eu une relation ?
– Dois-je me méfier d’une haine qui pourrait monter en lui, et qu’il cacherait ?
– Pensez vous qu’il y a des chance pour qu’il parte de cet endroit de lui même (comme il en fait tellement le chantage), ou qu’avec ce genre de personnalité, il y ai peu de chance ?
J’espère une réponse,
Quoiqu’il en soit merci pour cet article, très clair !
Cécile
(Excusez moi, l’orthographe. Je suis de nature pas très bonne, et je suis tellement plongée dans l’anglais que j’ai encore plus de mal à voir mes erreurs.)
Bonsoir, ça fait un moment que je cherchais j’ai enfin trouvé, ma voisine est comme vous le décrivez et je suis la victime , j’ai jamais rien fait contre elle ça fait trois ans que ça dure et là je risque de perdre mes petits , effectivement je suis vive pleine de joie de bonne humeur tout le monde m’aimait , je fais de la musique je suis prof je viens de monter une société et je suis auteur compositrice a mes passe temps , je tricote je couds je fais du crochet j’ai sorti une expo de robe de barbie etc et je passe pour la moins que rien merci à vous
Bonjour,
Merci pour cet article. Je me pose beaucoup de questions sur moi même en ce moment.
J’ai 31 ans et suis en train de me séparer de ma compagne. C’est une très belle femme, brésilienne, instruite, avec un fort caractère et qui ne passe pas inaperçu. Nous sommes restés 6 ans ensemble.
Elle m’accuse aujourd’hui d’être un pervers narcissique, de l’avoir détruite, et me fait culpabiliser sur un tas de choses en reniant toute l’aide que j’ai pu lui apporter… Je souhaiterais un avis et me permets de vous raconter brièvement notre histoire.
Lorsque je l’ai rencontrée, elle était doctorante. Nous étions très amoureux. Elle est d’une culture différente et très jalouse, avec un caractère fort. Elle m’a déjà fait plusieurs scènes cocasses en public dès le début de notre relation. Nous nous sommes finalement installés ensemble au bout d’un an, et elle a perdu peu à peu toute son autonomie. Au bout de 3 ans, elle n’avait plus de revenus, mais pas seulement. Elle a mis 6 ans à finir sa thèse, et il a fallu que je sacrifie de nombreuses vacances et nuits blanches pour l’y aider.
En 6 ans, j’ai perdu mon sang froid par 2 fois lors de disputes. Je lui ai mis un revers de la main alors qu’elle me tirait les cheveux dans un rond point, et repoussé violemment un jour, lors d’une dispute violente chez nous. Voilà pour le tableau et pour être honnête. Et j’ai bien conscience que dans un couple, ce n’est pas du tout normal. Cela ne m’était jamais arrivé dans mes relations précédentes (courtes ou longues). Je tiens également à préciser que je peux être parfois blessant verbalement, j’ai conscience de piquer juste avec un sens aigu de l’exagération lorsque la conversation se tend et ne me laisse pas trop marcher sur les pieds même s avec elle j’ai mis beaucoup d’eau dans mon vin.
Elle a mis 6 ans à faire sa thèse, préfèrent dormir le matin, aller chez le kiné, à la salle de sport, voir des copines, téléphoner à ses amies au Brésil, acheter des crèmes, se faire les ongles, faire des selfies (mon téléphone est rempli de milliers d’auto-clichés d’elle)… Hypocondriaque, elle a aussi fait maintes fois tous les examens de la terre. Exigeante, bien que sans revenus depuis 3 ans, je lui ai offert tout ce qu’elle désirait. Bagues Chopard, Iphone, manteaux de marque, vélo… sur la fin, mon quotidien était boulot, faire des courses, rentrer faire sa vaisselle du jour pendant qu’elle est au sport, cuisiner… Le week end : courses, ménage, régler ses problèmes, lui faire des CV, lui rédiger des lettres de motivation… Elle minimise tout ce que j’ai fait pour elle. Me dit que moi je me crois formidable… Je lui ai souvent reproché son mode de vie et de ne pas se secouer. J’ai beau avoir une situation convenable, 3 ans avec une personne attentiste et désagréable qui attend tout de vous, vous vous demandez où vous allez pour votre avenir. L’argent est donc devenu un sujet de tension. Et un autre moyen pour elle de me faire culpabiliser, que je la plaigne. Je lui donne effectivement pas de quoi s’acheter des Louboutins toutes les semaines mais elle est logée, nourrie, et je ne lui refuse que très peu de choses : elle mange bio, s’achète des crèmes et du maquillage, a le droit de sortir quand elle veut avec ses amies… Elle a 32 ans et je paye tout depuis 3 ans, de la salle de sport au téléphone en passant à sa mutuelle et ses chaussettes. Dans les périodes de tensions, je préférais aller au pub avec des amis que de rentrer à la maison, ayant la boule au ventre, ce qui nous a valu de nombreuses disputes.
Les derniers temps, je me suis entendu dire que ça situation était de ma faute, que je ne l’avais pas aidé à trouver du travail (mais elle ne voulait pas travailler pendant ses 3 dernières années de thèse qu’elle a finie il y a 6 mois), qu’elle était à la maison à m’attendre tout le temps, que je ne vois pas tout l’amour qu’elle m’a porté…
Ces reproches ont le don de m’énerver, et me fais juste l’impression que l’on me défèque dans la main. J’en ai marre de culpabiliser.
Aujourd’hui je la quitte, ayant mis beaucoup de temps à me décider (partagé entre mes sentiments, ma compassion et ma raison…) et suis accusé d’être un pervers. Dire certaines choses par manque de tact, jusqu’aux insultes lors de disputes, et être exigent avec l’autre (qui ne fait rien pour changer la situation), fait-il de moi un pervers narcissique ? J’essaye de retourner mon passé pour comprendre et j’ai peur de ne pas être lucide sur ma situation, de ne pas comprendre son point de vue ni la réalité…
Merci pour vos réponses
Bonjour, mon histoire est longue, je pense que mon épouse est tombée dans un groupe où il y a un voir plusieurs manipulateurs. Elle a rencontré ces gens lors d’une formation REIKI. Depuis qu’elle a rencontré ces personnes notre couple est fini. Peu de temps après sa rencontre avec ces personnes, j’ai reçu un sms de sa part me signalant qu’elle voulait divorcer. Je me rendrais compte bien plus tard, car pendant plusieurs mois je ne comprenais plus rien à ce qu’il m’arrivait, que le jour avant ce sms elle était avec ces gens. Personnes a qui elle a accordé toute sa confiance alors qu’elle les connaissait à peine. L’on a voulu me faire passer pour un PN. C’est mon fils qui m’a signalé que ma femme m’avait qualifié de la sorte. L’une des personne rencontrées s’est empressée de lui amener des livres sur les manipulateurs et lui a posté des vidéo sur les PN. Mais d’après mon épouse c’est elle qui m’a qualifié de la sorte, cette personne a juste l’informer sur le sujet. C’est un homme au cas ou. J’ai alors été voir une psy, experte dans le domaine des PN. Après trois séances, elle m’a rassuré sont mon état de santé par contre au vu de mon histoire et les écrit soumis, récolté sur FB et son gsm, elle m’a dit que c’était cette personne qui était un PN. Un jour, il s’est fait passer pour quelqu’un d’autre sur FB pour dialoguer avce femme. Il y a trop de coincidence permettant de dire que c’est lui. J’ai tenté d’ouvrir les yeux de femme mais sans succès. Elle m’a tout de même avoué que par moment le comportement de cette personne la dérangeait mais en final elle continue a discuter avce lui. Tout ce que me femme aime, il aime. Il accéde à ses moindres désirs, enfin en parole en tout cas en réalité je n’en suis pas sur. Ensemble ma femme haissait. Une fois partie elle me dit toujours m’aimer. Lors d’un rapprochement, invitation à souper, le soir même cette personne me laissait un message sur FB alors que nous ne sommes même pas amis. Lorsque ma femme lui a demandé pourquoi il m’avait écrit, il a juste répondu je ne sais pas. Alors que ce personnage a son mot sur tout sorte de sujet. Je pourrais encore en raconter mais je suis convaincu que cette personne est un manipulateur. Il l’a d’ailleurs dit à ma femme, en signalant qu’il l’était en effet un peu, mais juste un peu, histoire de la mettre en confiance je supose. En attendant mon couple est détruit et je l’estime responsable au même titre que d’autres membre du groupe.
Bonjour,
je subis ce type de harcellement depuis des années sans m’en être vraiment soucie,
à tel point que je me suis demandé si ce n ‘étais pas moi le pervers narcissique,
erreurs de jeunesse d’esprit mais j’ai constaté qu’une toile s’ est dressé autour de moi dans ce sens tous mes contacts amicaux et familiaux ont été pirates et à mon avis entraînés dans la même spirale.
ils pratiquent tous aux final cette technique afin de me déstabiliser comme si eux mêmes n’avaient pas le choix ou étaient obligés ou contraint par chantage.
Nous savons tous les deux que cette technique utilisée sur des sujets peu informés peu
les détruire ou les réduire en esclavage mental de plus si elle est utilisée par des gens hauts places qui ont le pouvoir de violer la vie et l’intimité d’autrui cela est de plus tres dangereux.
C’est une arme dévastatrice et destructrice je ne sais combien de temps je tiendrai, pourtant je suis épaule et assiste.
Je dénonce cette pratique qui peut mener à la folie mais aussi à la demance.
Le but est de m’entraîner à des actions néfastes car je suis habituellement procédurier.
Nous savons que si je cumul des actes et procédures liées à ce type de harcellement , je finirai par monter un dossier contre moi même et ainsi donnerai à ces individus les elements afin de me decrédibiser, et ainsi pouvoir admettre un déséquilibre notoire de ma personne.
Certains services l’utilisent à des fins loyales dans certaines limites mais il est important d’informer de ce genre de pratique qui est tombée aux mains d’une nouvelle sorte de délinquance ou de malfaiteurs qui parfois ont des positions sociales, et de pouvoir qui leur permettent d’espionner la vie des gens de par leur positions et via les réseaux.
Ils s’ emparé de vos contacts à qui ils font subir le même type de harcellement et si les sujets ont des choses à se reprocher dans leur vie privée ou professionnelle ils deviennent esclaves de ces malfaiteurs et sont contraints à leur insu d’opérer de la sorte pensant être dans une démarche de justice mais n’ont aucune idees des cevices qu’ils font subir ni meme qu’ils contribuent a la criminalite en poussant les autres au suicide ou a des actes demoniaques.
Je reste à votre entière disposition pour information si nécessaire.
Je suis engagé dans cette lutte à l’insu de mon plein grès et le subis depuis beaucoup d’années , je m’étonnes d’être toujours en vie.
Je souhaite protéger mes amis et ma famille qui a mon avis sont dans le même problème car toute tentative de discussion directe échoué mais mon enquête personnelle me mène à ses conclusion.
il faut aviser les magistrat du danger lié à ce type de pratique et surtout de ne pas mettre cette arme aux mains de jeunes employés dépourvus de maturité morales et spirituelles qui eux sont dans une mentalité de compétition destructrice.
Bonjour
cela fait plus d’un an qu il me harcèle (le PN) j’ai des preuves écrites? SMS de menaces comme « je vais t’envoyer le chien de ma chienne tu ne peux même pas t’imaginer » « c’est l’HP qui t’attends » « opération casque bleu lancé » « je vais t’adresser un courrier tu t’en remettra même pas »…, et 3 mois après il m’adresse un mail de 30 pages et aussi adressé à mon entourage… , diffamation dans la ville, il me fait passer une folle, avant de quitter cet homme, il a dit à mon amie « si elle me quitte, je la détruit » il me suivait, il a usurpé mon identité en contractant un contrat aussi preuve à l’appui.. et j’en passe vous pouvez même pas imaginer…
AI-je assez de preuve pour le poursuivre ?
Bonjour,
Allez déposer plainte avec tout cela.
Bon courage, Geneviève Schmit
Bonjour. Moi. Je suis harceler par mon voisin qui veut absolument passer dans ma servitude alors qu’ il a une sortie direct dans la rue. Cela fait deux ans que nous sommes en conflit. Il ne fait que de me harceler. L arrière de la maison. Je suis en travaux. Pour lui. Tout est a lui .bientôt faudrait que je lui donne les clés de la maison et également les clés de ma voiture…. les impôts s est moi qui paie. Comment faire pour me débarrasser d un pervers comme ça demain encore. Je vais porter plainte contre lui pour harcèlement. …
Bonjour ,
Monter un dossier avec des preuves et attaquer !
Bon courage, Geneviève Schmit
Je me sens un peu mal a l, aise de venir parler de mon cas, surtout en public, comme ca. Mais je crois aussi maintenant, que , ai affaire, a un pn. Les raisons… je pratique la priere et la meditation, et ai un maitre spirituel, plus dans le physique, avec laquelle, j, ai une relation de devotion, sur le plan vibratoire. Je me suis entendu dire, que je ne meditais pas, mais que je beditais ou plus exactement, that I was beditating, car c, est un anglais, et moi, j, ai la nationalite francaise. Mon maitre spirituel, est un charlatan, qui s, est amasse une fortune, d, un paquet de naifs, et d, imbeciles.je suis massotherapeute de metier, et pratique le reequilibrage energetique, mais je ne suis pas dixit le bonhomme, a healer, mais a killer.j, ai note, une arrogance dementielle, toujours above, and beyond, ou been there, done that, always ahead, de to us les autres. Si je commence une phrase, je suis immediatement interrompue. C, est a croire qu, il imagine, que je n, ai pas un cerveau a moi, pour penser, mais qu, il est la, pour penser pour moi, tout ca deguise sous le nom d, aide, et de generosite, et de mon attitude ingrate. Si je devais tout vous dire, cela prendrait la nuit. J, ai aujourdh, ui, 65 ans, et peu de moyens, parce que j, ai aide toute ma famille, et essaie d, economiser assez, pour planter cette personne, pour toujours, et me proteger, de ne pas me replanter, a cause de mon cote affectif, pour lui. Je ne sais pas trop que faire, pour du support, car les amis, communs, aussi bien hommes que femmes,sauf mon amie, amoi, pense que je suis l, emmerdeuse. Et ils sont tous, sauf mon amie, accros, a des substances toxiques, telles que l, alcool, la marie galante, la cigarette, et la porno, pour couronner, dont je n, ai rien a cirer. Il fallait que je rencontre ce numero la, pour realiser, qu, ils existent sur terre, et se trimballent en pantalons, avec des airs condescendants, d, alpha dominant males, qui sont souvent zoncked out, par des debauches de margaritas, tequilas, et bloody mary. Je ne supporte pas. Heureusement, que j, ai un caractere tres fort, mais cela m, oblige constamment a etre sur le qui vive, dans ma tenue d, amazone. Je cherche des consels pratiques, et efficaces, surtout apres avoir eu a ma question, what about love, m, etre entendu erepondre. Fuck love, et je n, entends d, ailleurs que le mot fuck, mais jamais le mot love. Et jamais faire l, amour, mais ou fuck, ou have sex. Aucune subtilite, finesse, ou capacite de discriminer, ou de nuances, des finesses de perception, et de la difference d, attittude au niveau du coeur, de ces differentes approches.
Pourriez vous s’il vous plait me donner quelques conseils pratiques, sur la marche a suivre, pour me proteger de ce phenomene, que je ne peux quitter dans l,immediat. Je vous en serais bien gre.
Bonjour,
Avec le meilleure volonté du monde je ne pourrais vous résumer en quelques lignes tout ce que vous pourriez mettre en place …
Commencez déjà par lire tous les articles que j’ai rédigés et publiés dans mes 2 sites principaux: Soutien Psy en Ligne et Pervers-narcissiques
Et si vous souhaitez une aide plus ciblée sur votre besoin spécifique, réservez un ou deux rendez-vous via mon agenda en ligne.
Bon courage, Geneviève Schmit
Chere genevieve, merci beaucoup, pour otre reponse. Je vais de ce pas, comme vous m, en avez fait part, debuter, avec la lecture de tous vos articles, soutien psy, on line. Pour ce qui est du rendez vous, plus cible, et specifique, je devrai attendre d, etre prete financierement. Je vis aux etats unis, et non en france, pour le moment. Depuis deja 30 ans, pour etre precise. Je ne sais pas si ce sont des idees, que je me fais, mais le milieu que je frequentais en france, me semblait, beaucoup plus res pectueux des femmes, et les hommes, connaissaient la galanterie. Ce n, est pas du tout le cas du pn? Qui en est plutot aux antipodes. Une veritable horreur, dont le trait particulier, est un denigrement constant desautres, hyper srcastique, et cherchant a faire passer cela, pour unsens de l, humour, tout en etant reellement, du vitriol verbal.je n, arri ve pas a croire qu, il existe des gens comme ca sur terre. Et effectivement, ils se jettent, sur ceux qui sont doux et tendres de coeur, et essaient de leur devorer l, ame. Mais je sais que pour moi, ce sera, sans succes, ie, sa tentative ne sra pas couron ee, de succes, surtout avec la clairvoyance dont m, a dote, mon maitre spirituell. Il n, a aucune idee du role que tient la deesse, ou polarite feminine du cosmos, dans la vie, de ses devots. Son cas est perdu d, avance, car il ne connait pas du tout qui est shri durga, assise sur son tigre sabre en mais, et shri mahakali, avec son collier de cranes, et son pied sur lord shiva.
Bonsoir,
Je viens de lire votre article, j ai vecue 3 longues années d enfer…cet homme m as fait perdre ma famille, mes amis, mon emploi..et malgré tout j ai resistee, il s en au pris a ma fille qui a 10 ans aujourd hui, que vous dire…brimades denigrements, insultes, rabaissements et pour finir les coups sur mon enfant…. Nous sommes séparés c est lui qui est parti..heureusement car je voulais me donner la mort avec ma fille et le bébé que j ai eue avec lui..ma seule facon que tout s arrêté.. Maintenant ma fille de 10 ans et moi , ont se reconstruit comme on peut..je me bat devant les tribunaux pour recuperer la garde de notre enfant qui va avoir 3 ans…je n ai pas osee dire a la justice qui il est réellement, honte d avoir accepter tout cela et peur de commettre l irréparable.. Voilà ou j en suis…
Bonjour, je suis victime d’hacelement moral de la part de ma voisine, sa commence par des insultent de PD , dès que je sors de chez moi elle me suis jusqu’à me faire perdre le sommeil et le médecin urgentiste mon retrouver en état de panique, plusieurs séjour en hôpital et les Urgences refuse de faire un certificat . J’ai déposé plainte plusieurs fois sans résultat. J’en suis arrivé à le bousculer et tomber au sol et ouvert la tête légère car j’étais en état de choc produit par sa faute, maintenant il se fait passé comme victime. Je suis à bout je voulais mettre fin à mes jours et c’est mon poprietaire qui est intervenu, que faire je suis allée voir AMAVIP je film tout depuis deux ans car d’après eux je les insultes j’ai la preuve car je pars de l’appartement a la voiture en mode vidéo, ce n’est plus une vie. Que dois-jefaire pouvez vous m’aider, j’ai peur d’aller à l’hôpital car je ne dors plus avec de forte douleur dans la poitrine. aidé moi je vous en pris.
Bonjour. Il faut créer un dossier avec tous ce que vous pouvez monter contre lui. Des témoignages des courriers sms etc.
Il ne faut plus de contact avec lui.
Tu vas te reconstruire ne lui fais pas ce plaisir de te fiche en l’air. Dis toi qu’il est plus mal que toi qu’il jalouse en toi ce qu’il n’a pas et que c’est ça qu’il veut détruire. Tu dois brûler tous sentiments dans ton coeur pour lui. Ne te laisse pas abattre tu vas sortir du tunnel prends courage. Et si 5 peux porte plainte fais toi entouré. Ce sont de gros malades vides et mauvais Sans amour laisse tomber !!
Bonjour,
Je suis un homme de 48 ans et je suis victime d’une pn qui est ma compagne.
J’ai décidé de fuir et je vais le faire très prochainement. Elle est au courant et s est alors mise dans une colère verbalement violente, venant très prêt de moi pour me provoquer alors que j’étais dans mon lit. Je n’ai pas dis un mot, pas répondu à ses attaques car je savais ou elle voulait m amaner. J’ai eu de la chance de pouvoir fermer ma chambre à clef et d’avoir une amie qui m’a dissuadé d’appeler la police. J’ai eu vraiment tres peur car c’était extrêmement violent. J’ai suivi son conseil, fermé la porte à clef et attendu qu’elle se calme toute seule. C’est ce qui s’est passé. la décision de partir pour sauver ma vie était déjà prise. Il est 3h du mat et demain matin je vais faire semblant de partir travailler et revenir dés son départ pour enlever un maximum d’affaire et partir à l’abri chez ma mère.
En lisant l’article dessus, même si je savais déjà que cette relation était caractérisé de pn, j’y ai retrouvé toutes les phases et j’en suis à la fois terrifié et soulagé.
Terrifié car je ne me suis apperçu de rien et accepté l innacceptable, et soulagé car j’ai enfin compris que je n’étais pas le bourreau tant de fois répété, mais bel et bien la victime. J’ai pu mettre un nom, une pathologie sur ce qui venait d’arriver et c’est un soulagement.
Ma décision est prise de reprendre ma vie, mon corps, mon coeur et mon identité.
Je souhaites beaucoup de courage à tous ceux, hommes, femmes, de réussir à sortir de ce diabolique schéma qui n’a qu’une issue possible, sa propre destruction, en arrivant à partir quelqu en soit le coût psychologique et financier.
Je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais je sais que le soleil retrouvera sa chaleur et son éclat au fur et à mesure des jours.
Merci pour vos livres.
Monsieur votre histoire est un peut flou vous êtes en danger vous arrivez quand même à fermer la porte à clé rester là avec une personne hystérique si cette personne avait une arme ou autre ou bien défoncé la force et que vous dormez ?!
Bonsoir
Je crois etre dans ce genre de situation. Je suis avec une femme qui reproche a son ex de la MPN. Depuis le debut de notre relation ils n’ont que des relations conflictuelles concernant la garde de leur petite fille. Mais je ne sais pas qui est le MNP entre eux deux et je me retourne le cerveau depuis six mois….
Tout se passé bien entre nous deux malgrè la distance, 100km mais nous nous voyons 3 a 4 fois par semaine en raison du travail et de sa garde partagée. Elle a commencé a etre bizzare au bout de 2a 3mois en rompant par texto sans explications puis s’est manifesté de la jalousie maladive en me reprochant mon ouverture aux autres….le manque de dialogue s’est poursuivi ainsi que le reste avec de la mauvaise foi puis des episodes de violences physiques les fois ou jessayais de la retenir pour avoir des explications sur ses incoherences. G meme du user de violence un jour ou j’ai cru qu’elle allait m’arracher un bout de cuisse avec ses dents alors que je tentais de maitriser sa furie après m’etre pris des coups de poings au visage. Je le regrette encore. Depuis pour des problemes d’addictions elle a perdu son emploi accumulé les dettes et fait une tentative de suicide et devait se retrouver a la rue mais j’ai des doutes car on a essayé de reconstruire quelquechose et elle est toujours dans son appart. J’en ai marre car nième crise ce wend sans raison de prendre des proporsions horribles….mais je m’inquiéte et suis amoureux! Jme sens con parfois, que sa soit dans mes reactions ou dans le fait de ne pas fuir mais je suis une personne combative et perseverente. Je lui ai dit que je me posais enormement de questions et l’ai accusé d’etre la manipulatrice et la seule reponse doit etre la reponse classique :pense cque tu veux.
Bonsoir,
Pour avoir vecue avec un inconnu ( au sens pahologique du terme), j ai eu plusieurs stades: la culpabilite, l abandon de moi, le reveil et l affrontement. Au stade du » réveil », j ai voulu comprendre. J ai donc cherche sur internet en tapant des mots clefs comme » mari violent »et « mythomanie » et suis tombée sur divers aussi interessants les uns que les autres mais qui ne dressaient pas le portrait exact de la « personne » avec laquelle je vivais. Seul, le profil du pervers narcissique ressemble en tous points a mon tyran. A un détail prés cependant qui a son importance: mon mari était violent. Son visage et plus précisément, son regard changeaient ( un regard noir, statique, glacial et le visage rouge): ce changement physique annonçait systématiquement une violence atroce! Un pervers narcissique peut il etre violent de la sorte et avoir ce comportement de docteur jeckyl et mr hyde? D avance merci pour vos reponses.
Avez-vous eu une réponse à votre message ? J’ai vécu la même vie que vous durant 19 ans. Cela fait 20 ans que je suis partie. Aujourd’hui je vis seule et mon fils ne voit que par son père malgré les violences sûil a lui-même subies dans son jeune âge. Je viens de revoir son père, au demeurant très gentil quand son fils est là. Je pensais qu’il avait vraiment changé et était devenue très gentil. En fait si je le croise seule mais en compagnie de mes petits enfants il est glacial envers moi. J’ai compris qu’il se donnait toujours le beau rôle et m’adenigree à tout son entourage. Et sincèrement d’après mon fils « les femmes se l’arrachent » tant il est bonté et générosité. A 60 ans aujourd’hui je sais sûun homme comme le vôtre vous poussera au suicide. Ces personnes ne changent pas. J’espère de tout coeur que vous l’avez quitté. Bonne chance pour votre reconstruction. Bien à vous.
J’ai été harceler par une fille qui s’appelle … elle habite 18 rue … son numéro de téléphone et …
Sa mère s’appelle …et son père …
Votre comportement Laura, qui n’êtes d’ailleurs pas Laura, est INACCEPTABLE !!!!!
J’ai bien évidemment retiré les noms, adresse, nom des parents et téléphone, et franchement, j’ai hésité à prévenir les autorités !
Je garde l’original de votre post si la personne concernée le souhaite
Je suis elle la victime de l’aura le18 rue pouvez vous me contacter svp merci
Bonjour,
Je pense etre victime d’un PN, qui se trouve etre ma femme. Nous sommes maries depuis 1 an et demi, avons achete une maison ensemble depuis 2 ans.
La situation ne cesse d’empirer sauf si je joue le jeu, a savoir faire ce qu’elle me dit de faire, ne pas faire ce qui la derange. Sinon c’est cris, insultes, chantage…. Et pour avoir le calme, evidemment je cede.
Plusieurs fois j’ai voulu partir, mais pris par la culpabilite, car la maison est trop grande pour elle, elle ne peut pas s’en occuper seule, qu’elle s’excuse, qu’elle va faire des efforts, qu’elle va perdre son travail, qu’elle fait des malaises etc. Bref tout de quoi bien me faire culpabiliser. Et une fois que je reviens (ca n’a jamais dure plus d’un week end), ca recommence, et je dois finir par m’excuser d’avoir fait ca, de l’avoir laisser seule etc… et ca repart de plus belle.
Evidemment je rentre dans le rang encore et encore pour avoir la paix, mais je me sens comme en prison prive de liberte. Du coup, il arrive que je pete les plombs, que je cri, hurle car j’en peux vraiment plus, je suis a bout.
En parcourtant differents sites a ce sujet, il semble que la seule methode de quitter tout cela, soit de partir sans prevenir et couper tout contact. Et je suis pret a le faire. Mais, d’un point de vu juridique, etant marie et proprietaire d’une maison a 50% chacun, credit immobilier a 50 % chacun meme si je participle beaucoup plus car je gagne plus d’argent, ai je le droit de partir, couper tout contact avec elle (tout en continuant a payer ma part du credit en attendant une solution), demander le divorce et faire en sorte de ne plus avoir de contact direct avec elle ? Est ce que legalement je ne serais pas en tord aux yeux de la justice ?
J’ai des centaines d’emails d insultes en ma possession et sms, au cas ou je devrais me justifier.
Merci de vos conseils, je suis vraiment a bout, et vivre dans l’angoisse toute ma vie, et comme un toutou, non merci.
Alex
Alex, avant de quitter votre femme, tenter la médiation familiale (conseiller familial) et aussi consulter un/e bon/ne sexologue… avec votre compagne. Demandez à votre médecin, une bonne adresse…
Un livre (Best seller) existe :
1/ Qui sont ces hommes heureux ?
2/ Qui sont ces femmes heureuses ?
3/ Qui sont ces couples heureux ?
Du psychologue, sexologue, conférencier et auteur Yvon Dallaire.
Bien à vous
Bonjour,
Voila mon histoire jetais marie pendant 14 ans ont a eu 3 beaux enfants 4 et 9 et 13 ans avec ma femme comme tous les couple ont été dans une période très difficile création dune société moi très malade et voila qu’un PN sans scrupule qui rodait autour de ma femme pendant 20 jour un vendeur de mutuelle, il lui a retourner le cerveau je n’est jamais vus ça. jetais a hospitalise et j’attendais d’être opérer quant jais appris suite à un mail qu’il lui à envoyer quelle sortait avec lui. j’ai reçue un choque terrible à 4 jour de mon opération juste après l’opération elle a quitter le domicile conjugale ont me laissons mes trois enfant elle a pris la fuite comment peu-tant faire cela avec un changement radicale de sont comportement et cela fait un ans mes enfant et moi même nous n arrivons pas à comprendre cette situation elle est dans un autre monde c’est incroyable aidez moi svp à comprendre.
Bonjour, j’ai lu avec attention l’article, terrible !
Je ne sais plus quoi penser. Est-ce moi la manipulatrice ?
C’est à ce demander, tellement mon comportement est devenu agressif et calculateur, à force de doutes, de ne plus savoir sur quoi m’appuyer avec mon mari depuis maintenant 12 ans.
Je réalise aujourd’hui que ça ne peux plus durer, mais avec tous les doutes et les remises en question que cela implique.
Enfant de 9 ans au milieu que je refuse de faire souffrir, les 2 autres enfants (pas de ce père) dont je redoute les réflexions en cas de séparation, etc.
De plus, je ne suis pas un modèle d’équilibre, des hauts, des bas, qui viennent encore ajouter à la difficulté.
Bref, je ne sais plus en j’en suis, je sais seulement que ça ne peux plus durer, je vais mourir de chagrin…
Bonjour je vous raconte mon histoire ,cela fais 1ans que j ai quitter mon ex , pendant 5ans il ma vais vivre l enfer déjà me tromper avec sa secrétaire , ma fais déménager sur clermont -l hérault j ai céder car a l époque je l aimer ensuite kan j ai su qu’il me tromper toujours je suis repartis dans mon ancien appartement .mes parents mon dit de ne pas le reprendre je ne leurs et pas écouter . kan je me suis séparer de lui il et partis voir ma famille en disant que j était une grosse putain c est ma mère qui me la dit . ensuite kan je suis partis dans mon ancien. Appartement il arrêter pas d être a mon portail sans arrêt avec des bouquet de fleur . j ai céder hélas je suis repartis avec lui . une fois il la vu mes factures pour savoir a qui j envoyer des messages et la il ma fais la total il ma fracasser la tête par terre en tirant mes cheveux je suis partis a la gendarmerie le lendemain les flic lui on donner raison car c était de ma faute parce qu’il rentrer chez moi je leurs est expliquer que c est lui qui n arrêté pas de me harceler pour pouvoir rentrer . et sa mère pendant ses 5ans me reprocher pleins de chose que c est moi ki rend son fils comme ça . plusieurs que j était tapper par lui j aller a la gendarmerie . quand on aller au magasin il me disais de prendre des affaires vêtement ou bijoux il me disais tout le temps fais toi plaisir .et il fallait je lui rendent des sous des je toucher mes 600e j ai une fille a nourrir il la participer a aucun: financement que se soit pour le loyer ou autre charge pendant 5ans .il savais que je voulais partir a la réunion auprès de ma famille donc il c est arranger pour faire sa mutation à la réunion pour son taf il la insister pour que je lui revende mon canaper pour pouvoir payer mon voyage une partir alors comme d habitude j ai céder il les parts bien sur avec sa mère et moi je suis arriver 6 mois après a loger chez lui et sa mère tout ses passer très mal sa mère me repprocher D utiliser trop d eau me essais des remarques sur ma fille s en était trop alors j en n est parler a une cousine a moi et elle ma dit de le quitter et de venir habiter chez elle le temps je trouve un appartement . ensuite il ma rendu mes affaires auquelj ai voyager avec une cantine qui et venu par bateaux ensuite il me les a donner et ma dit est mieux qu’on attend que les chose se calme puis on verra pour se remettre ensemble je ne s avais pas trop avec tout ce qui c était passer et puis il ma dit c est ta famille qui commande et la j ai céder encore une fois pour lui . on. Se voyais temps en temps et comme ma famille n aimer pas ma façon de faire comment m habiller j ai préférer me trouver quelqu autre . et j ai su par mon cousin kil arrêter pas devenir sur le terrains chez toute ma famille pour voir ou j était et bien sur avec sa façon de parler il les a convaincu que j était une moins que rien une fille facile ma famille a même donner le numéro du nouveau mec avec qui j était du coup il n’avais plu confiance la personne avec qui j était que je suis repartis la ou habite ma famille .un soir il les venu et a voulu me frapper heureusement que ma famille était la pour le retenir . ensuite j ai pris mon appartements et il les rester très amies avec ma famille de la réunion et je leurs et tourner le dos a ma famille je leurs en n est voulu aujourd’hui je ne leurs parle plu. Aujourd hui mon ex a la belle vie a refais sa vie sur l île Maurice et toujours sa chère maman près de lui si on touche a sa petite personnalité . aujourd hui j ai la rage j ai tout perdu famille a la réunion ma mère a qui je ne parle plu car mes parents avais peur de lui et lui donner raison aujourd’hui je suis endetter a SFR a cause de lui pleins de facture de SFR et même d huissier je suis dépressif aujourd’hui pendant 5ans j ai écouter un homme qui me harceler me tromper sa mère me destester et je lui donner mes sous des qu’il me le demander . je tiens à dire que la gendarmerie ne sont pas à l écoute des femmes battu et qu’il donne raison a des gens sans coeur. Aujourd’hui je rentre bientôt en France je n est plu de famille a cause de lui et endettée aujourd’hui voilà mon histoire merci de m avoir lu
Fanie, où en es-tu maintenant ?
Ça va mieux j ai repris ma vie en main mais sa laisse des cicatrices je n est pas repris contact avec ma famille mais je pense c est mieux ainsi il c est passer trop de chose à cause de mon ex
On se connait depuis plus de vingt ans. Pour moi c’était le grand amour de ma vie. Je crois que je me suis toujours menti à moi-même pour vivre mon rêve. Et encore cette fois-ci la tristesse évaporée un mot gentil effacera tout.
Voici mes expériences négatives avec lui :
– mensonge sur l’obtention de son permis de conduire. Perso je n’en ai pas et m’en moque. Mais je me souviens des disputes incendiaires quand je lui disais de le faire refaire puisqu’il l’avait perdu pendant le déménagement.
– mensonge sur ses études. Quand je redoublais fatiguée entre le travail et les cours à la fac, il obtenait ses diplômes en droit. Il lui est arrivé de redoubler si je repiquais une année mais quand j’ai obtenu mon deug il a réussi à avoir sa licence pour de faux. Je ne le voyais jamais travaillé … Il travaillait soi-disant la nuit. Une fois je suis tombée sur une carte de deug alors qu’il était censé être en maîtrise. Il m’a fait la tête et j’ai fini par le supplier de me parler et donc d’accepter que je puisse ne pas lui en vouloir et qu’on reste ensemble …
Ma mère est remariée depuis peu, mon père étant mort. Je me retrouve donc avec un soit disant « beau-père » qui essaye de la détruire. Je suis aussi la cible de ses injures, de sa violence. Il a plusieurs fois tenté de porter la main sur moi. Ma mère, amoureuse, ou plutôt dépendante dans une relation malsaine, ne prend que très peu conscience de la situation. Elle se laisse insulter de moins que rien, rabaisser. Ce garçon, car il ne peut pas être un homme suite à son comportement, est un pervers narcissique qui a besoin de reconnaissance, il fait preuve d’abus de « pouvoir ». Il a tout les défauts décrit ci-dessus.
Evidemment j’essaye d’ouvrir les yeux à ma mère, plusieurs fois j’ai discuter avec elle, pour en finir en dispute, elle me disant que je ne souhaitais que son malheur et moi essayant de la raisonner, sans succès malheureusement.
Dans cette maison, je ne me sens pas en sécurité, toujours sur mes gardes, j’ai peur que quelques chose m’arrivent, je deviens paranoïaque. Vous savez, la douleur morale peut être pire que la douleur physique. Au fur et à mesure, se faire insulter de grosse vache alors que vous n’êtes même pas en surpoids… Qu’on insinue que vous avez tricher à vos examens, que vous êtes une moins que rien qui n’arrivera jamais à atteindre ses objectifs… Vous savez, subir cela… C’est horrible.
Parfois on m’interdit de faire ce dont j’ai envie. J’ai envie de sortir on me fait une remarque, je ne veux pas sortir encore une remarque. J’ai envie de lire ? Non il faut que tu fasse la vaisselle, nettoie le sol, fasse tournée une machine, nettoyer la salle de bain.. Quand je veux dormir un peu le matin jusque 9h, on fait exprès de faire du bruit pour me réveiller. Mais par contre je ne dois pas faire de bruit quand Monsieur dort sinon c’est insultes sur insultes..
La vie est faite de passage plus ou moins difficile. Pour le moment j’ai toucher le fond, et il tente encore de creuser.
Bonjour, je vis quasi la même chose que toi sauf que mon père est mort récemment et que j ai grandi avec mon « beau père ».
Avant il n était que concubin avec ma mère, donc on le voyait régulièrement mais ça ne m atteignai peu (du moins c est se que je pensais…) je l aimais il etait le père que je n avais pas eu (car mon père biologique n étais pas du tout présent…)
Depuis plus de 10ans il habite chez ma mère (ou chez lui plutôt). Je ne voyais pas que ma soeur (qui depuis quelques années est parti) servait de bouquet misère (j ai contribué a sa maltraitance malgré moi) et si je la revoit je m en excuserai (ma soeur ayant définitivement couper les ponds avec toute la famille) .
Aujourd’hui il ne reste plus que moi a la maison a 16ans je trouvais normal de pas sortir et je savais que je ne devait pas avoir de petit copain (car j ai eu un fleurte à cette époque et ça c est pas du tout bien passé. ..) j avais commencé a avoir peur de faire du mal a mon entourage contre mon gré, je vais pas étaler toute ma vie (j pourrais écrire plusieurs livres tellement j ai de choses à raconté).
Je pensais que tout s arrêterai a ma majorité mais non bien au contraire, en voyant mon envie de liberté débuter ça c est empiré (d ailleurs peu de temps avant ma soeur avait fait ses valises), quoi que je faisais était mal, mon entourage c etait de la merde etc.. j ai même attendu la fameuse deuxième majorité (oui celle de leur époque a 21 an)… aujourd’hui je l ai dépasse cette majorité et rien a changé. . Maintenant que j suis définitivement majeur (ça parrait bête de dire ça) bah le fait d être majeur ne change rien j peu toujours pas faire ce que je veux, avoir un copain ? Non bien sur que non toute façon ça sera la pire des pourritures etc… et surtout il ne plaira pas a beau papa (je l idealisai a l évidence… je voulais croire que c etait le père que j aurais du avoir.. mais au final j suis heureuse que ça soit pas mon père bien qu il ai le pouvoir sur moi)
Ça fais que quelque mois que j me suis rendu compte de ce qu il m arrivait (même si tout mon entourage me disais que le comportement de mes parents .. enfin de mon beau papa n était pas du tout normal), je refusais d admettre la vérité ! Pour moi c etait normal qu on s inquiète trop pour moi qu on me prive de sorti et de tout mes rêves parce que monsieur a décidé que c était pour mon bien… je suis dépendante financièrement de ma mère (mais bon ma mère n a pas vraiment de personnalités à la maison mais j arrive a lui parler quand je me retrouve seule avec elle.. elle a compris mon désir de partir mais bon elle l aimera toujours même si je lui ai dis que son comportement est pas normal. . Après je veix que son bonheur a elle et si c est de vivre ainsi elle le fera c est sa décision) et j ai une relation clandestion depuis plus d un an , mon copain qui n a malheureusement pas de situation mais ça devrait pas tarder … (ma mère est au courant mais pour me protege elle n en parle surtout pas a mon beau papa .. mais moi non plus.) Mon copain lui m écoute et même s il me comprend pas tjrs patiente et m encourage comme il le peux sans me créer de nouveaux problèmes qui pourrais empirer ma situation actuelle.
.Je dis la vérité a tout le monde sauf a lui.. j ai peur de devenir comme lui… j ai peur de toute les crainte qu il a enfoncé dans mon crâne à savoir :
-peur de l abandon (menace de plus avoir de contact avec ma mère , j aime trop ma mère pour couper les ponds) mais il fini par ce rétracter quand monsieur a vu que je me plie a ses règles
-peur de ne pas avoir assez d argent car oui on me rappelle presque tout les jours que j en aurais jamais assez pour m assumer, que la vie est dure et j en passe
– je l aurais écouté totalement je n aurais plus d amis et je serais pas a la recherche de mon indépendance (que j aurais jamais tant que je ne vie pas chez moi
-j ai peur de le fâcher lui, ce monsieur, parce que évidement je subi insulte menaces… (et j en passe), mais ce qu il me fait le plus peur c est qu il s en prenne à MON entourage (car il est doué pour menacer des gens qu il ne connait pas.. il juge tout le temps… mais maintenant je sais pourquoi).
– j ai peur que tout le monde finissent par me délaisser .. après tout « les amis c est pas pour la vie » d après MONSIEUR mais moi je veux y croire aux vrais amis (d ailleurs j ai certains amis depuis plus de 10ans) , quand je pense que j ai failli tout perdre après mes études. .. heureusement j ai vite trouvé des petits boulots (me mermettant d avoir un moyen de communication avec le monde extérieur. ..) , si je l aurais écouté je ne sortirais plus de la maison j aurais plus d amis parce que « c est immature de garder les même amis » et que je dois sois disant en trouver d autres….
– j ai peur de pas savoir comment vivre après mon départ (pourtant l argent je sais gérer. ..) ou de devenir comme lui (méchante , violente… et trouver des excuses a des actes odieux que j aurais commis)
-j ai peur qu un jour je manipule mon copain, ou que lorsque j aurais des enfants je serais incapable d être une bonne mère (bien que je me suis déjà occupé des enfants des autres et que tout c est tjrs bien passé)
J avais besoin d évacuer, de témoigner. J espère qu un jour tout s arrangera (plus pour beau papa cqr je lui ai fait par de mes doutes, je lui ai demandé de se faire examiner, soigné. .. il a répliqué que c était moi qui était folle…) .
(Re) l impact que ça à eu sur moi et de pleurer pour un rien, quelque fois d avoir des envies suicidaires. ..
Ppurtant ce qui me troublais c est qu il avait son côté « gentil » mon beau papa… c était difficile pour moi de dire qu il etait pas ce qu il paraissaient a certains moments…
Il y a 2 semaines à peut près, il m’a frapper, ma mère lui pardonne encore et encore, les gendarmes sont venus parce que contactés non pas par ma mère mais par les voisins qui m’ont entendu hurler.. Il m’a pris la carte sim, mon portable et mon pc étant à moi payer par moi il ne pouvait pas mais la carte c’était lui qui payer…
Depuis le Lundi qui a suivis le Samedi horrible, j’ai eu un nouveau numéro, ce qui m’a permis de me confier énormément..
Le mardi et le mercredi mon copain (à distance) est venus me voir lorsque le mari de ma mère n’était pas là, ça m’a rendus plus forte, plus battante que je ne l’étais déjà.
Les insultes de la part du mari de ma mère sont encore de + en + fréquente, je tremble et suis terrifiée dès que je le vois, dès que j’entend sa voix. J’essaye par tout les moyens de ne pas me retrouver face à lui..
Que tu me parle de ça, me fais plaisir, que tu partage.. Je me sens moins seule à vivre ça et j’ai l’impression qu’au moins quelqu’un comprenne ce qu’il se passe, les gens en général doit me dise d’en parler aux autorités, soit de me taire et de me faire petite jusqu’à la majorité.
Le gendarme de ce Samedi terrible m’a proposer de m’engager dans la marine le temps que je sois majeure, parce qu’ils ne peuvent rien faire à part nous donner des adresses..
Il était bourré ce jour là, il ne l’ont même pas boucler en cellule de dégrisement ou quelque chose du genre. Je dors de plus en plus mal, mes cauchemars ne s’effacent même plus de ma mémoire quelques secondes.. Je deviens paranoïaque.. A chaque bruit dans la rue, une voiture qui passe, qui fais demi-tour ou autre, je fais un bond et court à la fenêtre voir si c’est lui ou non.. Quand j’entend quelque chose quand je marche dans la rue, j’ai peur, je me retourne et mon cœur bat tellement vite.. J’ai peur de faire une crise cardiaque à force..
Cette année va surement être la plus difficile, je dois travailler durement sans me laisser distraire.. J’espère que j’y arriverais, pour pouvoir partir.. A la fac, mon propre logement… Pouvoir gérer ma vie..
Tu a bien de la chance, pour moi après le bac rien n étais faisable pour moi (oui par manque de moyens mais surtout par manque de soutiens car quand on veux on peu tout du moins dans le dicton sinon je serais déjà parti) mon copain aussi est a distance
Moi aussi j ai peur d être suivi, j ai peur de dire quelque chose qui me trahisse… quelque chose qui pourrais faire du tord aux autreS (plus qu a moi même. ..) je me pense altruiste… mais après j aurais peur que ma qualité humaine devienne un défaut qui me ronge (car pour mon bien vois tu on prend trop soin de moi…) quand des amis me parlent de leur problèmes je garde toujours mes distances de peur de donner des ordres selon mes ressentis.
Je suis majeur mais ça n a rien changé …
Donc si tu peux continuer tes études et donc prendre des distances n hésites pas !! Défonce toi pour tes études actuelles (moi je me suis tellement défoncé que j ai eu la meilleure mention au bac, mais pas grâce au soutien familial mais grâce aux soutiens de mes amis et de mes profs … j avais besoin de soutien et j en ai trouvé mais pas vers ceux qui m ont « éduqué » ou plutôt « robotisé » , je me suis pris trop tard pour dire stop ! Du coup maintenant a par le jour ou j vais m enfuire je fais profile bas… ou du moins j essaye car des fois les situations sont trop aberrante, paradoxale et incohérente. ..)
Saches que si ton « beau papa » (pas si beau que ça) te laisse continuer tes études c est déjà ça. .. mais j pense qu il fera tout pour que tu montre ta gratitude a son égard, ta mère est comme la mienne : gentille (trop) est coincé entre deux personnalités, mais choisira toujours celui qu elle risque de perdre (pas toi) parce que ta mère va pas faire sa vie avec toi, comme tout le monde tu voudras voler de tes propres ailes et faire ta vie (mais ça veux pas dire couper les ponds)
J ai régulièrement du chantage affectif (maintenant que je sais j essaye de pas y faire attention mais c est difficile. ..
Moi je dois vraiment me débrouiller seule (quoi que j entreprends, j ai presque fini de payer mon permis et après ça je n aurais plus de dettes… même infime ça me plais pas de devoir…) je m achète tout ce que je peux pour préparer mon départ je sais que si tout va bien dans 6mois je suis enfin LIBRE (du moins je l espère très fort)
Ne réponds rien et traite le de malade dans ta tête
Bonjour Geneviève Schmit ,
Puis-je vous demander comment procéder au mieux pour arriver à oublier momentanément nos graves souffrances liées aux situations de nos pertes de nos liens éducatifs et affectifs, de manières injustifiées, avec nos enfants, et ce, à la suite de conflits de séparations ou de divorces.
En effet, avant la rupture conjugale, nos enfants nous aimaient normalement. Mais, brusquement, après la rupture conjugale, nos enfants furent confiés à leurs mères (à 90 %?) ou à leurs pères (à 10 %?). Et dès lors, ils se sont mis à nous rejeter sans raison valable, alors que nous sommes des parents normalement satisfaisants et attentionnés.
Après quelques années, n’ayant pas obtenu la possibilité de voir nos enfants, nous luttons pour ne pas perdre définitivement nos liens avec eux. Mais nos démarches nous causent des souffrances sur le plan psychologique et physique. Nous n’arrivons pas à »prendre du recul » ou à »lâcher prise » lors de nos démarches.
La question se pose donc pour des milliers (millions ?) de parents victimes de »parentectomies » sans raison valable : comment puis-je »oublier » (ou atténuer) ces situations douloureuses sans devoir laisser tout tomber, en arrêtant toutes mes démarches pour voir mes enfants ? Est-ce possible ? Quels sont les moyens ? Quel est le meilleur livre pour nous conseiller de faire ?
Merci de votre attention, et recevez mes cordiales salutations.
Michel O. W
Membre de Réseaux sociaux
Bonjour,
Ce travail de mise à distance de la souffrance est un travail qui se fait en thérapie…
Il n’y a pas de « recette miracle« . Il y a un travail intéressant à faire sur soi, avec patience et persévérance.
Ce travail d’acceptation, de résilience est accessible à celui qui le souhaite réellement.
Nous pouvons en parler lors d’une consultation à distance si vous le souhaitez…
Bon courage! Geneviève Schmit
http://soutien-psy-en-ligne.fr
Vous pouvez me rejoindre sur mon Facebook Pro: Soutien.Psy, où j’aurai plaisir à lire vos interventions.
Juste comme ça
Triangle infernal : Sauveur / Bourreau / Victime
Ces trois rôles sont ceux que nous jouons quand nous entrons en conflit avec l’autre.
La Victime « Pauvre de moi ! »
Dans le drame de l’interaction, c’est une personne qui souffre depuis longtemps, et ressent un sentiment d’impuissance, de désespoir. Cette personne a sans cesse autant besoin d’aide que de critiques et de blâmes pour se sentir malheureuse. Pour elle même, cette personne se sent irréprochable, même si extérieurement, elle parait toujours découragée, incapable de prendre des décisions.
Son ton de voix est souvent triste et ses messages tournent autour de « Après tout ce que je fais pour … » « Je n’ai rien fait pour créer cette situation que je suis incapable de modifier » « Je suis seul au monde » « Je suis débordé de travail ».
Il y a deux sortes de Victimes
1. La Victime soumise : elle se sent dévalorisée et faible. Elle a souvent une très forte peur de manquer.
2. La Victime rebelle : elle est agressive et lance beaucoup de revendications. Elle a souvent une très forte peur d’être abandonnée.
Le Persécuteur » Tout est de ta faute ! »
Dans le drame de l’interaction, c’est une personne qui a tendance à rabaisser les autres, les critiquant parce qu’ils sont stupides, incompétents. Le Persécuteur blâme, critique, accuse et pense que tous les problèmes liés à la situation conflictuelle sont dus aux défauts des autres, et en particulier à celui qui se place en victime. Le Persécuteur est dans le droit. Souvent, le Persécuteur pense qu’il contrôle très bien la situation et que sans sa présence, tout serait catastrophique. C’est quelqu’un qui est très souvent en colère et se place autoritairement par rapport aux autres.
Son ton de voix est autoritaire et agressif. Il lance des messages tels que « Vous ne seriez pas dans cette situation si vous m’aviez écouté », « Ce que je fais est mieux que toi », « Je ne veux pas vous blessez, je vais être franc avec vous »
Le Sauveur « Je vais vous aider »
Dans le drame de l’interaction, c’est une personne qui a tendance à se voir en position « haute ». Il se pose en sauveur que les autres le veuillent ou non, alors qu’inconsciemment il ne veut sauver personne. Au contraire, il va maintenir la Victime dans son rôle de Victime et s’attendre à l’échec de son intervention. Le Sauveur se considère comme foncièrement bon.
Ses messages sont de ce type : « Racontez moi, je comprends tout », « Je me charge de tout », « À votre place, je… »
Le mécanisme du jeu psychologique
On entre dans le triangle par n’importe quel côté, sachant que l’on peut changer de rôle à tout moment. Mais on a souvent un rôle qui domine plus souvent que les autres.
Les acteurs du jeu manquent complètement d’empathie et sont englués dans le rôle qu’ils endossent. Le jeu va offrir à chacun une identité qui remplit le vide. Les acteurs deviennent dépendants les uns des autres.
Le jeu créé le malaise et engendre la souffrance, quel que soit la position que l’on prenne.
Le rôle central est tenu par la Victime. Son blâme et sa culpabilité cimentent le jeu, laissant tourner en rond le processus qui n’a finalement jamais de solution, tant que les acteurs prennent un rôle.
Le triangle dramatique est alimenté par le changement de rôle. La Victime devient Bourreau ou Sauveur, Le Sauveur devient Victime ou Sauveur, etc…
Êtes-vous de ces personnes généreuses, disponibles, inquiètes des autres, prêtes à prendre parti pour les plus faibles dans les conflits? Êtes-vous des soutiens importants pour les personnes chères, au devant de leurs besoins, souvent en train d’aider, de conseiller, de trouver des solutions pour ceux qui en ont besoin? Avez-vous l’impression que vous avez un rôle à jouer avec vos proches pour empêcher les injustices qu’ils subissent, pour maintenir l’harmonie dans le clan? Vous sentez-vous coupable si vous ne le faites pas? Êtes-vous fatigués de tout ce que vous portez comme responsabilités envers les autres?
Peut-être êtes-vous prisonnier d’un rôle défensif : le sauveur!
Sauveur, qui es-tu?
Nos actes de bienveillance envers nos proches, nos enfants, nos amis ne sont pas toujours issus du fonctionnement de sauveur. Heureusement! La gentillesse, l’entraide, la générosité, etc. sont des qualités humaines qui naissent souvent d’élans du cœur tout à fait naturels et spontanés et elles doivent avoir une place de choix dans nos relations.
Or, les actions du sauveur, elles, sont compulsives et naissent d’un élan inconscient d’arrêter la souffrance, celle de l’autre, certes, mais dans le but caché d’apaiser la sienne! La personne sauveur est incapable de supporter l’impuissance qu’elle ressent face aux inconforts des autres. Elle se sent responsable, le plus souvent à tort, des problèmes, défis, inconforts de ses proches et se donne elle-même le rôle de prendre en charge, materner, ménager, surprotéger, pour arrêter de souffrir. C’est elle-même qu’elle « sauve » à travers ces actes de bienveillance.
La personne qui endosse le rôle de sauveur, a compris, plus jeune, à tort ou à raison, que si elle prenait la responsabilité des problèmes des personnes importantes dans sa vie, si elle allégeait leur souffrance, elle gagnerait en échange la sécurité affective, l’amour, l’attention, l’importance, l’acceptation, la reconnaissance, l’écoute, etc., nourritures affectives essentielles pour tous les êtres humains. Cette compréhension des choses fait qu’elle se sent coupable de tout et a du mal à s’accorder de la valeur autrement qu’en s’occupant des autres. C’est donc pour faire taire son propre sentiment de culpabilité et sa souffrance de dévalorisation qu’elle « sauve », prend en charge et contrôle avant même d’écouter ce qu’elle ressent.
Aussi, le sauveur, face à la douleur d’un proche, manque de discernement et d’objectivité. Il ne distingue pas toujours un danger ou une injustice réelle subie par un être cher, d’une simple émotion désagréable, d’un défi difficile à relever, d’une conséquence déplaisante à assumer. Ainsi face à un enfant qui a mal ou qui est dans le pétrin, un parent-sauveur va chercher à faire disparaître sa douleur, à régler le problème à sa place et trouvera, au besoin, un coupable à juger et à blâmer. Malheureusement, ce comportement fait fréquemment naître un système de triangulation tout à fait malsain impliquant 3 personnes (ex. : père/mère/enfant) (frère/sœur/parent) (collègue/collègue/patron) (ami/ami/ami) ou 3 groupes de personnes (ex. :grands-parents, famille recomposée de l’ex-conjoint, personnel de l’école, etc.).
Voici un exemple de ce système relationnel défensif (pattern) dans une famille.
Le triangle infernal : bourreau-victime-sauveur
Imaginons un pattern à 3 qui met en scène un enfant, le papa et la maman dans lequel l’enfant est constamment pris en défaut par le père. Ce papa, face aux règles continuellement enfreintes par son fils et pire aux mensonges de son enfant qui argumente pour ne pas se faire prendre, vit beaucoup de colère et d’insécurité; il réagit avec intensité. Il veut faire assumer à son fils des conséquences percutantes et devient dur envers le jeune. Plus le fils ment et continue à transgresser les règles, plus le père devient agressif dans ses interventions, donc « bourreau ».
Le fils, lui, se lamente de son père qui, selon lui, agit injustement, est trop sévère, ne l’écoute et ne le croit jamais, l’accuse à tort. Il se sent coincé, incompris et surtout n’a rien à se reprocher. Voici notre « victime ».
Une victime excelle dans l’art de se plaindre, de blâmer l’autre, de manipuler pour faire pitié, quel que soit son âge.
La maman, elle, vit énormément d’impuissance face à ces disputes répétées entre son fils et son mari. Elle se sent coupable de ne pas avoir su prévenir cette situation et croit qu’elle a certainement le pouvoir et du moins le devoir d’intervenir; quel sentiment de surpuissance! Elle blâme donc son mari de sa dureté, s’oppose à ses conséquences démesurées et son manque de sensibilité lui est insupportable. Elle le voit méchant dans la situation et considère qu’il a entièrement tort. La preuve est qu’avec elle l’enfant est gentil, ne ment pas, n’est jamais sur l’ordinateur au mauvais moment (manque d’objectivité, surprotection, inconscience). Aussi, elle est touchée par l’impuissance du fils à se faire comprendre par son père. Pauvre enfant! Comme elle le comprend! Il a besoin de son intervention. Elle renie donc l’autorité du père, en enlevant ou diminuant la conséquence, en montrant au fils combien elle le comprend et en promettant de tempérer le père. Et voilà notre « sauveur », qui vient de calmer sa culpabilité, d’augmenter son sentiment de valeur personnel et s’assurer de l’amour de son fils, par le contrôle sur les autres.
Cette histoire pourrait bien, à quelques détails près, ressembler à la vôtre. Quel rôle y tenez-vous? Quel qu’il soit, vous contribuez à envenimer la situation. Même si vous êtes le gentil sauveur!
La face cachée du sauveur
On comprend assez aisément comment le bourreau met de l’huile sur le feu dans cette situation. Aussi, si on a côtoyé une « victime », on saisit facilement combien il peut être difficile de garder calme et sensibilité devant ses lamentations éternelles, ses reproches incessants et son manque de responsabilisation face à ce qu’elle attire dans ses relations. Par contre, on a tendance à ne voir que le côté lumineux du sauveur. Il agit avec gentillesse. Il veut aider, il est sensible à la souffrance des autres et ne laissera pas tomber quelqu’un qui vit des problèmes. Il prend parti pour le plus démuni. Il est disponible, serviable et agit par bonté. Tout cela est vrai. Pourtant, le sauveur a une face cachée.
Avec le « bourreau », le sauveur se place en juge de la situation, le blâme, le juge, le rejette, cherche à le contrôler. Il devient bourreau à son tour et ne fait que contribuer à endurcir la dureté de l’autre. Le sauveur se considère supérieur à lui et croit qu’il pourrait faire mieux. Il est souvent condescendant et méprisant, souvent subtilement et derrière une apparence de bonté. Il envahit souvent les territoires relationnels qui ne sont pas le sien, se mêle de ce qui ne le regarde pas, s’accordant un rôle qui ne lui revient pas car il se sent indispensable : si personne ne sauve l’enfant, qu’adviendra-t-il de lui? Il manque de discernement car il voit dans la relation conflictuelle, un être tout noir et un autre tout blanc, ce qui est très rarement le reflet de la réalité.
Envers la « victime », le sauveur devient surprotecteur. Malgré les apparences, surprotéger, prendre en charge et « sauver », c’est suggérer de façon non-verbale, qu’on considère l’autre démuni face à la situation. (Encore l’attitude de supériorité du sauveur qui apparaît!) C’est lui dire « sans moi, tu n’as pas ce qu’il faut pour y arriver! ». C’est manquer de confiance en l’autre. De plus, en réglant les problèmes à sa place, le sauveur prive l’autre (l’enfant dans notre exemple) de découvrir ses propres ressources pour régler son problème mais également, il l’empêche de se responsabiliser de ce qu’il crée dans la relation. Dans notre exemple, le père devrait certes éviter d’être dur et agressif. Toutefois, il ne se fâche pas pour rien. Si l’enfant ne respecte pas les règles, s’il ment, s’il se déresponsabilise, il est normal qu’il s’attire la foudre de son autorité. Malheureusement, avec son comportement d’interférence, notre sauveur abîme la relation entre celui qu’il voit comme l’ange et celui qu’il voit comme le démon. Sans compter que, dans notre exemple, il contribue à détruire à petit feu, sa relation de couple.
Être sauveur ou soutenir véritablement!
Le sauveur travaille fort et s’épuise à l’ouvrage. Il travaille sur l’autre pour changer le bourreau dans le but inconscient de faire taire sa propre culpabilité et son manque de valeur personnelle; et il travaille pour l’autre en prenant en charge la victime avec l’objectif non-conscientisé de s’assurer d’être aimé d’elle. Plus il a peur de perdre cette relation, plus il « sauve » compulsivement.
Le sauveur oublie trop souvent de travailler sur lui-même. Il devrait apprendre à dépenser toute cette quantité d’énergie pour lui. S’il veut réellement aider, il doit d’abord accepter de vivre l’impuissance, la culpabilité, son manque d’estime de lui-même, le conflit, la peur de perdre momentanément l’harmonie et l’amour. Puis il devra accepter de descendre de son piédestal, troquer sa supériorité pour l’humilité et laisser aux autres la responsabilité de leurs problèmes et de ce qu’ils sèment dans leurs relations.
Pour un parent, un ami, un amoureux, un frère, une sœur, un proche, soutenir vraiment la personne qui nous est chère, ce n’est pas de prendre sa douleur comme la nôtre. C’est d’être là quand elle a mal, la réconforter, la comprendre, l’écouter, croire assez en elle pour la laisser trouver sa façon à elle de faire face à ses difficultés, lui dire notre foi en ses forces et ses ressources.
Sortir du sauveur et retrouver du pouvoir sur soi
Sortir du rôle de sauveur, c’est non seulement laisser aux autres le pouvoir sur leur vie mais c’est retrouver le nôtre. Tant que nous portons sur notre dos les problèmes des victimes et que nous nous donnons le mandat de changer les bourreaux, nous ne sommes pas véritablement à l’écoute de nos besoins et de nos limites.Étourdis par nos mécanismes de défense, nous dépensons de l’énergie inutilement oublions de voir à l’amour de nous-mêmes.
En arrêtant de nous interférer dans les relations des autres, en cessant de prendre parti, en prenant une saine distance par rapport aux problèmes de nos proches et en ayant un rôle juste avec eux, nous gagnons une vision plus éclairée sur notre propre vie. Se clarifient alors nos besoins d’amour, d’écoute, de valorisation, de paix, de réalisation, de respect, de liberté d’être… se dessinent une nouvelle manière d’être, de vivre nos relations, une nouvelle route à suivre, à défricher, à embellir, des nouveaux élans, ceux qui naissent du plus profond de notre être, ceux qui nous inspireront à cultiver l’amour véritable de nous-même et des autres.
Bonne route.
Et bien comme il me parle ce commentaire !!!
J’ai bien connu ce fameux triangle et ces 3 rôles que j’ai joué.
Et c’est tout à fait ça le pervers narcissique, soit-même qui ne se voit pas et qui accuse les autres de ce qu’il est, comme vous tous aussi mais bien évidement vous ne voudrez pas le reconnaitre comme tout PN qui se respect.
Il en est de même pour le thérapeute ( le sauveur ! ) qui se nourrie des victimes ( vous !). Heureusement qu’elles existent ces victimes autrement pas de sauveur et pas de boulot ni d’argent pour les « gentils » thérapeutes, heureusement qu’il existe le bourreau autrement pas de victime et pas de sauveur !
Comique d’une situation dont on ne peut compter que sur soi-même pour s’en sortir en décidant d’être son propre sauveur et en allant puiser ses forces intérieures, en regardant avec la situation avec humour et en sortant des mises en scènes et des rôles joués, c à d en reprenant le contrôle de sa vie au lieu de laisser ce pouvoir aux autres.
Bon courage à tous, vous vous en sortirez à la condition de vous aimer assez pour ne plus avoir envie de jouer ces rôles ni avec vous ni avec ceux qui jouent avec vous.
Comme Fontaine, ça me renvoie à moi-même. Ca fait un moment j’avais envie de réagir sur le blog et au com. de Domenja mais pas le courage avant de lire Fontaine.
Les Pn, y en a partout, on en fait tous parti à des degrés plus ou moins dangereux pour soi et pour les autres. On critique, on se critique, on juge, on se juge, c’est un cercle infernal que ce triangle à 3 rôles qu’on entretien avec nous-même et qui est entretenu par tout le monde. Y a 7/8 ans j’ai entendu parler pour la première fois de ma vie des PN, j’ai reconnu mon compagnon et puis ma mère et puis mon père, mes frères et soeurs, mes amis, mes collègues de travail. Tout le monde avait les symptômes. Je suis devenu parano, j’étais cernée. Je me suis coupé du monde pendant 3 ans en vivant comme une ermite pour échapper aux « monstres » Pn mais j’ai échappé à personne parce que ce monstre que je j’essayais de fuir c’était moi aussi. Je suis descendu encore plus bas. j’avais tellement lu et entendu du mal de moi avec ces satanés bouquins qui affirment qu’on est irrécupérables ! C’est honteux de dire ça ! les psy, les thérapeutes vous n’avez rien compris, L’analyse vous ne l’avez fait qu’en surface. Vous alimentez le phénomène en vous bouchant les yeux. vous m’avez bien fait culpabiliser en diabolisant le Pn, en me diabolisant. je suis descendu aux enfers en m’alcoolisant et plus je picolais plus je me dégoutais mais je « méritais » bien d’être punie, moi, la Pn qui n’était plus capable de m’occuper de mes mômes tellement j’étais bourré et qui avait fait retirer leur garde à leur père pour le même problème d’alcool parce que je l’avais reconnu comme un Pn en lisant vos bouquins avant de me voir aussi.
Ca fait un peu plus de 3 ans que je remonte la pente mais je ne le dois a personne d’autre qu’a moi-même et surtout pas à une thérapie. voilà, c’est tout ce que j’avais à dire ici.
Bonjour je vis la même chose pour le moment , mais nous avons une fille en commun pour sa famille nous etions séparés mais pour le moment je montre que je suis forte et du coup ca le rend fou moi ausdi j en ai peur d ailleurs nous delogeons souvent telement on en a peur
Bonjour,
J’ai fréquenté exactement le type de personne décrite…
Nous sommes en pleine séparation. Je suis totalement dépassée par les événements. Il a demandé à ses amis de venir récupérer ses affaires mais je suis seule et j’ai peur de la tournure des événements.
Je lui ai demandé que son frère vienne mais il m’a menacé de me pourrir la vie si je contactais la moindre personne de son entourage.
Il a toujours fait en sorte que je n’ai pas de contact avec eux. Au point même de mentir sur qui j’étais.
J’ai besoin d’aide et de conseil.
Ces personnes sont capables d’en tuer une autre sans la toucher.
Pourquoi ne sont-elles pas dépistées et suivies pour éviter de faire du tort à d’autres victimes ?
Lorsque par exemple le problème est pointé du doigt lors d’une séparation ?
Elles bénéficient malheureusement de l’impunité la plus totale ….
Ouahou vous semblez chère psychanaliste avoir des chose à régler avec ce que vous appelez les « pervers narcissiques » peut être avez vous rencontré dans votre vie une personne de ce type vous ayant causé du chagrin et ces articles seraient en quelque sorte une thérapie pour vous.
Je suis vraiment curieux de savoir si votre théorie sur ce type de personnes à été validé par le monde médicale, car dans votre article vous énoncez des fais avec une certaine redondance pour certains mots comme un rythme de tamtam.
Je me renseignais auprès d’un spécialiste pour savoir de ce qu’il pense de cela est juste un pamphlet non fondé ou une véritable pathologie, si oui vous alors selon votre description ces gens là sont irrécupérables sur le plan morale alors allons plus loin, la société doit’elle les écarter de la vie communautaire au titre du mal présumé qu’ils pourraient faire aux gens.
D’où l’importance de savoir si votre ouvrage est bidon ou pas.
Le livre dont vous parlez avec tant de vigueur est de Marie-France Hirigoyen (née en France en 1949) ,docteur en médecine depuis 1978 et. Elle est aussi psychiatre et psychothérapeute familiale ….
Vous pouvez donc vous poser cette question essentielle: « Qu’est ce que cela vient toucher en moi, que j’ignore ou refoule, et qui me met tellement en agitation ? »
Bon courage, Geneviève Schmit
MF Hirigoyen, si elle a été la première à pointer du doigt le danger de ces personnalités dans un livre est loin maintenant d’être la seule ! Les librairies regorgent de livres ou de revues traitant de ce sujet car c’est un grave problème pour notre société. Jean Charles Bouchoux est même plus catégorique sur ces individus, il n’hésite pas à parler de folie.
Mais je suis d’accord avec Geneviève Schmit ; qu’est-ce qui se cache derrière cette réaction suspicieuse ??
Il ne s’agit pas d’un mal présumé…mais bien réel! ces personnes sont un danger pour l’humanité. Elles devraient ,en effet, être mises sous surveillance et sous contrôle… Pour ne plus pouvoir sévir!!!!! tout comme ces personnes si magistralement décrites, vous préférez imaginer , en restant dans le déni , que vous n’en faites pas partie?…
A lire ce résume et vos commentaires j’ai l’impression d’être tombée moi aussi sur un PN! Perdue j’aimerais votre avis !
Il y a 3 ans j’ai débuté une histoire avec une de mes connaissances. Je connaissais son passé : Il avait eu une enfance difficile avec un père alcolique qui battait sa mère qui ne quittera jamais son bourreau .Sa précédentes relations avaient été compliquées et après une dispute où son ex compagne lui donnera un coup de couteau il partira ! Homme à femmes, festif, Il etait sous l’influence de la drogue et l’alcool et finira par s’enfoncer au point de perdre son boulot et d’accumuler les dettes.
Ancienne alcolique- toxicomane il avait tout arrêté depuis des mois il etait Calme – agréable et serviable sa compagnie mettait sympathique mais à part pour quelques moment intimes je n’avais pas envie de m’engager dans une relation sérieuse, je venais de perdre mon père et pas mal de problèmes professionnels et financier à régler. Célibataire endurcie aimant sa liberté .indépendante de métier je n’avais jamais eu l’envie ni le besoin de me fixer ! J’avais refusé d’officialiser jusque là je me sentais encore fragile et j’avais la crainte qu’il recommence ses addictions ce que je ne supporterais pas et ne pourrai pas gérer!
Il travaillera pour moi et après réflexion et vu mon attachement grandissant j’approche les 30 ans et après tout il est peut être temps de partager ma vie!
Nous sommes donc officiellement en couple ! Les débuts sont parfait bcp de partage, d’écoute l’un envers l’autre il commence à s’en sortir et à de mieux en mieux gérer sa vie! Mais au fil des mois son attitude change il devient agressif, jaloux, distant, il critique mon manque d’attention que de part ma profession je ne suis pas toujours présente, quant aux calins ils sont de moins en moins réguliers ce qui n’était pas le cas au départ! Il recommence à boire à l’excès quand je lui dis que je vais le quitter il me répond que même sa mère n’ose pas lui faire la remarque que je suis sa femme mais que je n’ai aucune remarque à lui faire! Il attache à la fois une grande importance à sa mère et à la fois ii reconnaît le petit esprit de celle-ci ! Je le quitterai plusieurs fois, il reviendra en s’excusant en se forçant à arrêter de boire « devant moi »! Il refuse de sortir Parce que trop de tentations pour lui mais en profite pour se fâcher avec moi à l’approche du week-end pour faire seul ses sorties ! Jusqu’au jour où il arrivera chez moi lors d’une fête de famille et où il hurlera pour que je lui payes sa quinzaine 1 semaine à l’avance !
C’est décidé je l’aime toujours mais je mettrai fin à notre relation je ne peux plus ! Dans les semaines qui suivront je garderai le contact pour le boulot et par besoin de comprendre il me supplie de le reprendre je refuserai il n’est plus le bienvenu chez moi vis à vis de ma famille et je ne veux pas faire ma vie avec un alcoolique. Promesse de faire une cure, d’aller voir le médecin qu’il a besoin de moi… qu’il m’aime que je suis la femme de sa vie ! Très vite j’apprend via les réseaux sociaux qu’il’ est en couple! Je lui ferai savoir mon dégout d’avoir tourner la page si vite, de m’aimer la veille et le lendemain d’être avec une autre . Il m’insulte et rompra tout contact sauf dans ses moments de colères pour me menacer, m’insulter !
Malgré tout, Je me rend compte qu’il s’enfonce dans la drogue et l’alcool , les dettes ,j’essaye de le faire réagir en lui parlant de son enfant à qui je suis attachée mais sans résultat! Mon dernier recours ses parents qui me répondront qu’ils ne savent rien faire pour moi qu’il a choisi cette vie, qu’ils ne peuvent pas lui dire d’arrêter qu’il se fâchera et qu’après tout il est assez grand pour savoir se gérer et tant mieux s’il a rencontré quelqu’un !
Très vite il apprend que je suis allée les voir, il est en colère contre moi mais en colère contre eux de part leur réaction ! De mon côté je n’ai plus le choix il ne veut pas me voir ni me parler il faut passer à autre chose et se faire une raison !
Dans les jours qui suivent il me contactera et me demandera de l’aide! Il veut que je fasse les démarches pour lui trouver une cure sa dépendance à la droite et l’alcool sont devenues ingérables ! au départ je refuse en lui précisant qu’il a une nouvelle compagne et que je n’ai plus rien avoir avec lui ! A force j’accepte en l’informant qu’une fois en cure, J’aurai fait un dernier geste pour lui mais qu’après il ne doit plus
Compter sur moi !
Ses parents ne seront pas présent durant sa cure, son ex compagne essayera d’être la pour lui bien que très distant dans le passé ils se sont rapprochés ce qui n’est pas plus mal pour son enfant et après quelques semaines où il lui dira q’au final il ne veut plus d’elle il finit par se retrouver seul sans aide et sans argent ses parents ne comprennent pas son choix et renonceront à poursuivre !
Je lui en veux terriblement, mais je ne peux pas le laisser ! Je me dis c’est avant tout un père de famille il n’a pas eu la vie facile ceux qui devraient l’entourer ne sont pas là je ne peux pas humainement le laisser seul alors qu’il veut s’en sortir ! A ce moment il me dira qu’il m’aime, s’excusera pour le mal, me dira qu’il n’a pas eu d’autres relations mais que de me le faire croire était la seule façon de me faire mal, que ses réactions étaient démesurées, qu’il veut mourir qu’il n’a plus goût à la vie, qu’il en veut à ses parents ! Il me précise que quand il n’aime plus qu’il s’en fout il coupe tout contact mais qu’avec moi c’est different ! Je l’aide mentalement et financièrement mais je ne cède pas! Nous aurons après quelques mois des rapports ensemble 2,3 fois je suis encore attachée mais les choses ont changé et je ne veux plus. Durant cette période nos contacts sont souvent conflictuels il est agressif parfois menaçant, triste, suicidaire , , il rechute , j’ai des fois l’envie de tout arrêter mais je tiens le coup en pensant l’aider! Puis ses parents vont réapparaître je ne dois plus l’aider financièrement, et du jour au lendemain il coupe nos contacts. Dans un 1er temps je me dis il recommence j’essaie de comprendre pourquoi il est comme ça j’aurai des semblant de réponse, il réapparaît puis disparaît il est comme avant d’aller en cure il me fait passer pour rien, m’insulte …! Après de nombreuses semaines je finis par me dire qu’il n’a fait que profiter et que la il a d’autres ressources qu’il n’a plus besoin de moi et que c’est un fameux salopard ! il revient à nouveau je lui dirai que tout est fini que j’ai compris son jeu et que je ne veux plus entendre parler de lui ! Il restera distant pendant un certain temps puis un jour il réapparaît en s’excusant en me disant avoir recommencer ses addictions qu’il a besoin de moi que je le comprend que je suis son amie ! Une fois de plus je retournerai je lui dis que nous ne sommes pas vraiment amis que c’est plus que ça ! A nouveau il joue la carte de la déclaration en me disant les autres je m’en fout peut être pas maintenant mais dans 2 ans on est marié on s’entend bien et je veux pas gâcher ma relation avec toi alors je veux plus de contact physique mais je tiens à toi! Je suis méchant mais je le serai plus ! Je lui rend sans cesse service mais à l’inverse lui n’a jamais le temps ce n’est jamais le bon moment! Il continue à boire à disparaître réapparaître en me disant quand je fais la fête je réponds plus de rien tu sais alors t’es pas ma femme t’es rien en fait ne me dis pas ce que je dois faire ! Il continue à boire à se droguer puis à pleurer en me disant j’arrête au nouvel an ! Entre temps il m’appel ivre mort pour que j’aille le chercher, me demande le nom d’un traitement il est temps d’arrêter ! Puis arrive le nouvel an ou il disparaît pendant 2 jours pour me dire ensuite qu’il a débuter sa cure, puis me dira non en fait je vais pas m’arrêter !
L’envie de m’ en éloigner devient de plus en plus grande bien que difficile mais ce jour la je me dis il t’a dit clairement qu’il n’arrêtera pas alors il n’y a plus rien à faire ! Il se met en danger met son énfant en danger mais tu ne peux rien y faire! Meme le tribunal le trouve normal dans cette histoire et estime qu’il est apte à garder sa fille alors laisse tomber !
Je prends mes distances il s’en rend compte je lui dirai bien souvent je t’ai demandé d’assumer ta vie de débauche et de ne plus faire de dégâts autour de toi à ceux qui veulent t’aider mais la tu m’as clairement dit que tu ne voulais pas arrêter alors c’est fait nous prenons nos distances ! Il refuse me dit qu’il n’a pas dit ça d’ailleurs ! Je tiens à toi, je vais arrêter je suis sage, je suis beau je suis gentil et blabla quand je n’écris pas il le fait se demande pourquoi cet éloignement il lui faut des nouvelles il insiste ! Il me dit souvent toi et moi c’est à vie on se dispute mais on est des inséparables on ne peut rien y faire on revient toujours l’un à l’autre ! Souvent je lui dirai je ne t’apprécie pas comme ca et ton changement d’attitude je ne comprend pas tu as quelqu’un il n’y a pas de mal à ça! Il me dira non je n’ai personne je n’aurai plus personne dans ma vie ! Et il me le dira encore lors de notre dernière conversation
Je décide de tout arrêter trop d’angoisses de questions c’est fini je coupe les ponts! C’est silence radio pendant 2 jours et la j’apprend qu’il est en couple et qu’il s’en félicite !
N’ayant pas de mes nouvelles il en prendra je lui dirai que je sais pour sa compagne et qu’il me doit de l’argent mais qu’avec elle et avec d’autres il a les moyens ! Que j’ai compris tout de A à Z qu’il est démasqué qu’il n’est qu’un un menteur profiteur il essayera tant bien que mal de se défendre et me dira tu vois tu ne veux pas être mon amie, j’ai quand même le droit de rencontrer ! Au même moment j’apprend que je suis malade quelque chose de sérieux en cours de diagnostique! il le sait, il veut de mes nouvelles je refuse je n’ai pas besoin de sa fausse pitié et je ne réponds plus à ses sms !
Je m’en veux d’avoir été stupide à ce point de m’être laissée berner, d’avoir céder tant de fois à ses demandes, d’avoir eu peur 1000 fois en me demandant pourvu qu’il soit rentré vu son état de lui avoir fait confiance! De l’avoir aidé, financé sans retour, qui est il pour me réserver ce sort ? Est ce moi la responsable ? Pourquoi être rentrée dans son jeu ? Tout est remis en question depuis le départ rien de vrai que du cinema !
Actuellement c’est ma santé avant tout et j’espère qu’il ne tentera pas d’entrer en contact avec moi mais il m’est difficile de savoir qui était il réellement !
Je viens de lire quelques extraits, effectivement difficile de cerner et reconnaître aisément un PN, je viens d’avoir une relation de plus de 2 ans avec un drôle d’oiseau, beaucoup de similitudes au niveau du comportement, il m’a poussé à bout et comme vous dites, mon cerveau était comme paralysé, j’y pensais constamment et me sentais de plus en plus mal. Il a été d’une jalousie maladive, faisant le vide autour de moi. Je pensais arriver à un heureux dénouement, une vraie prise de parole sincère…utopie..et en fait c’est lui qui ne cessait de me tromper pour finalement se lancer sans aucune discrétion dans une nouvelle conquête avec qui il est depuis 5 mois. Je m’en rendais compte et voulais qu’il me l’avoue et c’est vrai que je n’arrêtais pas de me remettre en question, doutant de moi affreusement. Mais il m’a menti jusqu’au bout, c’est finalement cette nouvelle femme qui m’a apporté la réponse, en officialisant cette relation(sur un réseau social) et en me bloquant. Pendant ces 2 ans, j’ai été d’une discrétion inouïe, être dans l’abnégation à ce point, c’est destructeur ! je me sens blessée d’avoir été niée, rabaissée. Le comble c’est qu’il ne voulait pas arrêté notre relation, s’imaginant que j’allais accepter l’humiliation à ce point, et là j’ai enfin dit STOP, c’est fini. Alors il s’est lancé de plus belle dans sa nouvelle relation, se faisant passé aux yeux de tous pour le prince charmant. Je ne souhaite rien de mal à cette nouvelle prétendante, mais je souffre du manque de discrétion, je souffre de voir les égards auxquels, elle a droit (ils sont partis en voyage plusieurs fois, alors que moi je n’ai eu droit à rien, il venait juste chez moi), il s’est fait ami avec toutes le panel de copines (avec moi, ce n’était pas le cas, il fuyait tout rapprochement avec mes amies, il les critiquait, et finalement je ne les voyais plus beaucoup). Actuellement j’essaie de me distancer de tout cet apparat public (cette femme a une petite reconnaissance médiatique et j’ai l’impression que c’est cela qui le grise dans cette nouvelle relation). J’essaie de me consoler en me disant qu’il est ainsi et que tôt ou tard, il se montrera à nouveau sous son véritable jour. Pourquoi aurait il été ainsi juste avec moi ? c’est cela qui m’inquiète, j’ai besoin de me dire que c’est sa vraie personnalité. Peu importe ce qui adviendra de leur relation, ça ne me regarde plus et je n’ai pas à mettre en garde cette femme qui de toute façon ne me croirait pas, car elle et ses amies,sont complètement sous le charme du charmeur. Pour guérir de cette « bad relationship » j’ai vraiment besoin de me persuader et que ce genre de personne ne change jamais, il sera toujours ainsi, comme il l’a été avec d’autres, avec moi et peut être avec celle-ci aussi. Pour pouvoir ne rien regretter et enfin faire le deuil.
Bonjour Véronique,
Apparemment, oui, vous avez été confrontée à un PN, qui reproduira ou non le même scénario avec sa nouvelle relation. Cela dépend de la personnalité de cette femme et du bénéfice mutuel qu’ils tirent de leur relation commune. Comme vous l’avez fait justement remarquer, il semble se satisfaire de l’image médiatique que cette nouvelle relation lui apporte. il faut savoir que les PN vivent dans la représentation : ce ne sont pas des personnes authentiques et ils ne vivent qu’à travers le regard des autres dont ils cherchent à capter l’attention. Actuellement, c’est ce qu’il connait avec cette femme et il n’a donc aucune raison de mettre fin à cette relation. Cette femme semble aussi en tirer un bénéfice immédiat. Est-ce qu’elle l’admire ou est-ce qu’elle lui ressemble ? Vous connaissez le dicton : qui se ressemble s’assemble. La relation durera tant que l’un et l’autre en tireront un bénéfice. Il n’est absolument pas certain qu’il y ait des sentiments amoureux mais probablement plus un jeu de séduction narcissique. Il vous a probablement trompée parce que vous êtes une personne authentique, très différente de ce qu’il est et il vous jalousait probablement au fond de lui. Vous pouvez donc être fière de ce que vous êtes et vous réjouir que cette relation soit finie. Il n’aurait jamais cessé de vous humilier parce qu’il sait pertinemment que vous valez mieux que lui et cette idée lui est intolérable. C’est le fonctionnement des PN : ils s’en prennent toujours aux personnes qui disposent des qualités morales qu’ils n’ont pas : sensibilité, authenticité, honnêteté. Bon courage à vous et si je peux me permettre un conseil : oubliez-le et ne vous préoccupez pas non plus de sa nouvelle conquête.
Bonjour et merci de votre réponse, oui vous avez raison, je suis une personne très franche et sincère qui ne peut mentir et cela semblait l’agacer. Ses crises de jalousie étaient très souvent liées à son propre mauvais comportement et quand il était en train de me tromper, celles ci ne faisaient qu’empirer. Et il est vrai que dans sa nouvelle relation, il y a une véritable mise en scène de l’un, l’autre. Cette femme est Sans doute narcissique, elle se met en valeur à travers son « chéri » et il le lui rend réciproquement, d’autant plus que monsieur a un certain train de vie et roule en voiture de prestige, toute cette mascarade est évidemment blessante pour moi. Oui le mieux est d’oublier sans aucun doute.
Moi depuis 7 ans je subi les foudre d une perverse narcissique au travail. Je ne sais plus quoi faire.aujourd hui elle se fait passer pour victime parce que je lui ai dit ma façon de penser. Résultat je suis convoquée par mon employeur…comment faire pour que tout cela s arrête ?
Je reprend une phrase du texte » Ils ont eux-mêmes été blessés dans leur enfance et essaient de se maintenir en vie. Ce transfert de douleur leur permet de se valoriser aux dépens d’autrui. » Qu’ils se valorisent au dépens d’autrui ,Oui , je suis d’accord mais pour leurs blessures d’enfance , Non , sauf exceptions . Le plus souvent ce sont des gens qui ont très peu souffert ,voir pas du tout , des personnes qui ont été aimées , admirées , choyées comme des petits dieux , ou , qui ont nourri jalousie, rancoeur , duplicité , une haine noir comme la peste et cela dès la petite enfance …soit l’un ou l’autre ou un mélange des deux . Ils sont bien intégrés dans la société et ils sont nombreux , tout le monde en connais et il se reconnaissent eux-même ……humour…. , ils font partit des gens » NORMAUX voir ULTRA -NORMAUX ! » …..et ils exercent salement leurs travail, ils sont très dangereux….. , et prospères bien souvent. Leurs relations social les protègent et leurs façade sociale est respectable donc un passeport en règle pour nuire, les clés pour une impunité quasi totale…
Le risque pour soi , avec ou sans révolte face à ces » masques de mort » est d’être pousser au suicide bien sûr, mais il y a pire que la mort, ….rester leurs jouets , se faire interné par eux avec la bénédiction des psys et de la société (société perverse psys pervers et au service , il faut bien nourrir sa petite famille ….. ) en sortir et retomber entre leurs mains bien propre d’honnêtes citoyens etc etc…. jusqu’à être détruite physiquement et moralement sa tombe sous le sens !
On peut éventuellement parler à quelqu’un de fiable ( pas corrompu , stupide ou pervers ….personne extrêmement rare à trouver , quelqu’un de gentil donc intelligent ) pour avoir des conseils tactique mais il ne faut pas se leurrer , la seule aide vient vraiment de SOI , ou par chance peut être d’ amis mais bien souvent dans ce piège là on est seule… et il faut absolument partir , partir est la règle d’or en ce qui concerne les pervers et perverses narcissique dont le vrai nom est et c’ est un scoop :…. tout simplement TUEURS et TUEUSES…..
Dernier point , sans doute le plus important de tous car sans elle rien n’est possible ,
La FORCE , la force en soi…..une volonté qui pourrait même vous faire revenir de la mort…..excessif ? NON , la seule personne qui peut vous tuer c’est vous ,
Je vais lire le livre de Marie France Hirigoyen et même si je ne suis pas d’accord avec certaines choses essentielles, son livre est essentiel car il décrit , PARLE des rouages de la manipulation des tueurs , ceux que nous connaissons absolument et qui pourtant nous laisses sans voix ……
Ensuite , passer à autre chose.et rester moi même avec mon passé , c’est lui qui m’a forgé.
Bonjour,
Je suis impressionnée par la force de vos propos, triste reflet de la réalité et qui témoignent à la fois de votre lucidité et des souffrances que vous avez pu endurer. Je suis d’accord avec vous sur tout point. Je voudrais juste ajouter une précision : on rencontre deux profils de pervers narcissiques : ceux qui ont un problème d’image liée à un manque éducatif dont ils ont souffert dans leur enfance. Parce qu’ils n’ont pas réussi à se construire de façon saine, ils adoptent une posture en essayant de « se construire » dans leur vie d’adultes au détriment des autres. En ce sens, on peut dire que leur perversion est née d’une certaine souffrance, niée et détournée par un phénomène de compensation. Parce qu’au fond, ils sont dans une posture pour ne pas montrer leurs failles (et ne pas les voir eux-mêmes), ils ne supportent pas la moindre résistance à leur volonté et nuisent à toute personne qui à leurs yeux, représente une menace, un danger (le plus souvent, une personne lucide qui ne se laisse pas manipuler). Mais il existe une autre catégorie de pervers narcissiques, bien plus dangereuse car dénuée totalement d’affect : le pervers narcissique structurellement accompli. Celui-ci a réussi sa conversion si je peux dire et se complait parfaitement dans sa nouvelle identité. Comme vous le dites, il s’agit le plus souvent d’adultes qui ont été choyés dans leur enfance, des enfants rois, qui ont grandi avec un sentiment de toute puissance et d’impunité totale. Adultes, ils sont ambitieux car rien ne compte pour eux que de garder le pouvoir. le plus souvent, ils réussissent car ils sont très sûrs d’eux et apparaissent donc comme des personnes brillantes. Une fois installés dans une position de pouvoir, si leur hiérarchie n’intervient pas pour les arrêter, ils profiteront de leur position pour détruire tous ceux qui n’auront pas grâce à leurs yeux sans éprouver le moindre remord. Enfin, je suis entièrement d’accord avec vous pour dire qu’hélas, il ne faut pas compter vraiment sur une aide extérieure et qu’il faut puiser la force en soi pour se reconstruire. Un point positif tout de même : les victimes des pervers narcissiques sont toutes des personnes extrêmement courageuses car sinon, elles auraient fait comme la plupart des gens : elles se seraient comportées comme des moutons, auraient adopté une position lâche et hypocrite face au pervers pour entrer dans ses bonnes grâces. Au lieu de cela, elles ont choisi de rester elles-mêmes, des personnes authentiques… donc, fortes, cela va de soi. Bon courage à vous.
article très intéressant qui me ramène à ma situation.
Victime par un employeur de harcèlement au moment de mon embauche en CDD, alors que rien ne l’avait présagé durant les 2 mois précédents de formation au poste pour le remplacement de l’employée qui allait s’absenter.
Problèmes de contrats, CDD de « jusqu’au retour de la salariée absente », à CDD de 2 jours, avec pression, intimidation pour signer tout en promettant la reprise du CDD après les vacances de Noël.
Arrêt maladie le jour de la signature.
Bilan des prud’hommes, pas de harcèlement, pas de problème sur les contrats!!!!!je vais en appel avec mon avocate.
Cet employeur a de plus eu lettre de l’autre salarié, témoin de son agression verbale constante envers moi et qui lui a fait un courrier disant qu’il n’avait jamais eu de comportement malveillant envers moi !!!!!
Comment prouver le harcèlement dans ce cas, je ne pense pas que les tribunaux lisent ce genre d’article !!!
On retrouve bien dans ce témoignage les plus grandes caractéristiques du PN : la toute-puissance, l’épuisement psychique pour l’entourage, la dévalorisation, la diffamation, la culpabilisation des autres à leur place (non, vous n’êtes pas fautive !!!)… Cela fait 62 ans que votre père vous considère comme une mauvaise fille malgré toutes vos tentatives de lui plaire ? Il est sans doute temps pour vous de faire le deuil de sa considération, elle ne viendra pas maintenant. Aucune amélioration à attendre, consacrez votre temps à vos enfants, petits-enfants, à votre mari, à votre jardin, … c’est encore le meilleur moyen de vous retrouver. Donnez du plaisir à qui saura l’apprécier.
Bonjour,
Tous vos intervenants parlent de compagnons ou compagnes PN. Moi, je pense être victime
depuis de nombreuses années d’un Père PN. Aujourd’hui âgé de 92 ans, oui vous lisez
bien, il est dévastateur, critique, envieux de notre réussite à mon mari et moi, ainsi que pour
nos filles. Il est encore très séducteur ( ton père est adorable…) et ne cesse de me faire passer
pour une mauvaise fille alors que je ne cesse de lui rendre service. J’ai l’impression d’être
son caniche allant jusqu’à me faire payer les 2 semaines que nous passons dans la maison de vacances familiale et dont je m’occupe. Il se croit tout puissant grâce à son argent dont je me fiche complètement ayant moi même les moyens. Il frappait ma mère, qui dépendante financièrement n’a pu se réfugier que dans la boisson. Elle en est morte d’épuisement.
En fait, ce n’est que maintenant à 62 ans alors qu’il commence à s’acharner maintenant sur notre fille aînée qui a peu de temps pour prendre de ses nouvelles mais le fait 1 fois par mois quand même (belle réussite aussi,mariée, 2 enfants) que je me suis rendue compte que j’avais probablement affaire à un PN. Je suis épuisée moi même tant ses actes insidieux sont tordus.J’ai peur que les gens me considèrent comme « mauvaise et dingue » vis à vis d’un « pauvre vieil homme de 92 ans ». J’aimerais tellement avoir plus de temps pour mes 3 petits enfants, mon jardin, mon mari. Mais ce père me « bouffe »physiquement, moralement et émotionnellement. Et puis ai je vraiment affaire à un PN ? Je ne sais plus ou est ce moi la fauteuse ?
Bonjour,
Ces « choses là », malheureusement, n’arrivent pas qu’aux autres. Pendant plus de 4 ans, ma femme a été -et reste !- la victime d’un pervers narcissique… virtuel : par Internet interposé, car elle n’a jamais rencontré ce gros salopard ! Avec des conséquences dramatiques, de celles que vous décrivez avec beaucoup de précision. Di elle n’en est pas morte, elle y a perdu une bonne partie de sa santé psychique, et à l’heure où j’écris ceci, elle est toujours sous emprise, et, ce qui est encore plus déconcertant, c’est que, tout en sachant de quoi il en retourne, elle adhère encore à cette histoire. C’est proprement hallucinant !
Ce que je veux aussi dire, c’est que vous feriez oeuvre utile en prolongeant le débat en vous orientant vers les effets de la perversion narcissique virtuelle, qui, hélas, est une conséquence banale de cet Internet par lequel tout peut arriver, et, je crois, surtout le pire…
J’aimerais vous (re) transmettre quelques mails qui vous permettraient de « juger sur pièces » de cette lamentable affaire, qui a purement et simplement ruiné ma relation conjugale. Puis-je ?
Cordialement,
Patrice
Je lis les commentaires, j’ai lue le livre de M F Hirigoyen je me pose biens des questions sur la personne avec qui vit ma fille je vous cite quelques une de ses réflexions:
– Tu as un boulot de merde.
– Ta copine c’est une coche
– Elle est rabaissée, humiliée.
– Il va chez le médecin il est plus compétent que ce dernier.
– il a une amie psy il est psychologue etc..
– il répare une toiture il est plus compétent que le couvreur.
– Lorsqu’il a trouvé un nouvel emploi il était tellement compétent que toute les entreprises le voulaient.
– Lorsqu’il s’est trouvé au chômage il n’a pas trouvé de travail.
– si les fréquentations de ma fille ont de l’argent il les dénigrent, je pense qu’il ne supporte pas les gens qui réussissent mieux que lui.
– il dévalorise toujours quelqu’un qui a réussit.
– Lorsqu’il veut nous demander une chose ou autre il utilise ma fille
– j’ai l’impression que ma fille subit un lavage de cerveau, il m’arrive de dire elle a perdu ses repère, j’ai l’impression qu’elle ne peut pas prendre de décision.
– Il est très jaloux, n’a pas d’amis. Il ne se dévalorise pas!
il se permet de nous dire a nous les parents:
– Votre fille c’est une fainéante.
– Nous achetons une voiture neuve , c’est de la connerie
– Nous achetons un appartement il nous dit moi j’ai négocié une maison (c’était faux) l’appartement c’est du béton c’est de la connerie.
– lorsqu’on dit bleu il dit rouge
– je lui fait un cadeau il n’est jamais content, mieux il demande le ticket de caisse, c’est un calvaire, je ne peux même pas invité ma fille à manger il y a toujours quelque chose qui ne va pas. de plus il faut attendre monsieur , aucun horaires, il peut arriver à 14h 30!
– Je me suis demandé si même si il est d’accord il ne dit pas le contraire.
– Ce qui m’inquiète énormément c’st les enfants ma petite fille (il ne voit que par elle) mon petit fils, petit il se cachait lorsque quelqu’un arrivait et au yeux de son père il ne fait jamais rien de bien. De plus il lui faut quelqu’un a le regarder travailler.
– Une fois il me dit en parlant de mon petit fils (il faut le mater) mon petit fils est adorable, il est gentil, il obéit sans problème, je pense que le père aurait bien besoin d’être mater. Néanmoins pendant les 8 jours qu’il était en vacances mon petit fils ne parlait que de mater, le pauvre petit était triste. C’est devenu un enfant renfermé, il était très proche de nous, aujourd’hui il reste des mois sans donner de nouvelle. Je pense qu’il cherche avec des amis a s’éloigner de la famille.
Je suis très triste je pense qu’il est mal.
Vous avez déjà eu le courage de partir. C’est déjà cela. La seule chose que je peux vous conseiller est de tenir bon même si j’imagine que la situation doit être difficile. Être victime de manipulations et faire l’objet de mensonges est terrible mais soyez certain qu’un jour ou l’autre la situation se retournera en votre faveur. La vérité finit toujours par l’emporter !
Bon courage Monsieur. Vous en avez déjà fait preuve par votre lucidité et votre volonté de mettre un terme à cette situation inacceptable. Peu de personnes osent agir contre un(e) PN, surtout s’il s’agit de leur conjoint, et préfèrent continuer de subir en niant l’évidence, sans doute par lâcheté mais aussi par peur.
Bonjour. je viens d’accepter d’avoir vécu avec une PN dans la lignée de ma mère et grand mère … et ma femme s’inscrit dans la reproduction de son pere PN … lourd boulet familial !
après 2 ans de thérapie et 2 thérapeutes car je n’ai pas accepté ce que me révélait mon premier suivi, j’ai accepté le deuil de cette relation et ai mis en place une séparation douce … je la voulais comme cela, en adulte en intelligence mais c’était selon mes codes de vie
or depuis que je m’éloigne, le fiel touche maintenant avec force mes enfants et notamment le dernier de 9ans qui est très sensible et en recherche de reconnaissance (le travail destructeur est déjà bien posé…) et je culpabilise à partir en laissant ce garçon à sa mère
et oui si divorce, il sera confié à sa mère (de principe en justice, et comme je ne saurais pas vraiment me battre, elle saura obtenir son but : le garder sous son emprise pour me faire souffrir puisque je ne pourrais plus faire pare-feu)
alors je suis dans le merd… car je sais qu’il faut partir, mais aussi l’empêcher de détruire plus avant notre dernier enfant
socialement, je sais que je serais qualifié de « salaud » d’avoir abandonné cette femme bien sous tout rapport, voire de lui avoir arraché ses enfants si je parviens à les emmener avec moi vers d’autres cieux et d’autres joies de vivre
donc je ne trouve pas de solution de sortie
et lors des échanges, destabilisé par la chaud et le froid, les vérités mensongères et les flous entretenus, je m’y perds et finis par ne convaincre personne (pourtant je suis juriste et reconnu très bon par mes pairs et ma hierarchie, comme quoi cordonnier …)
merci de vos pistes éclairées
Luc
bonsoir stèphane,je souhaiterais avoir un peut plus de renseignements sur votre situation si vous le permetter,mon fils est actuellement en couple avec une MPN,je ne sais plus comment faire pour lui faire prendre conscience qu,il est en danger et de mettre un terme a cette relation toxique,je me bat pour protèger mon fils ainsi que sa fille agèe de 5 ans,comment doit-je rèagir pour lui dèmontrer qu,il est sous emprise,je ne sais plus quoi faire,je suis spectatrice d,une destruction psycologique et physique de mon fils,j,ai le sentiment de le regarder mourrir a petit feu,c,est insoutenable,se sentiment d,impuisance est terrible pour une mère,aidez moi!!!!!
Bonjour, je suis en couple depuis 23 ans marié depuis 19 ans , et je me suis aperçu avec l ‘aide d’une psychologue , que j ‘étais sous l ’emprise d’une PN , après avoir voulu changer cette situation au sein de mon couple. Je me suis décidé a partir , en effet c’est la solution que préconise les professionnels , j ‘ai essayé d ‘aller contre en croyant que ma situation était différente de celle des autres personnes , mais croyez moi le ou la PN est une personne redoutable et si vous êtes dans une situation similaire a la mienne partez vite vous êtes en danger. Car vu de l ‘extérieur la PN est une personne très sociable, très manipulatrice , donc la victime (ou complice) du PN n’a aucune chance de s’en sortir. Une PN et sa victime , c’est un peu comme si vous mettiez dans un labyrinte un serpent très venimeux et un petit mammifère a part la fuite il n ‘y a que cette solution , et les serpents venimeux plus vous les combattez plus ils deviennent agressifs , si vous ne partez pas le serpent détruira le petit mammifère. Et faites vous suivre par un professionnel , car d ‘en parlez a sa famille , cela ne sert a rien car eux sont aussi sous l ’emprise du pn et de l image fausse qu ‘elle donne d ‘elle. Je suis un homme de 1m83 86 kgs , et pourtant dur a croire que je suis victime d ‘une PN qui mesure 1m65 55kgs,
Courage a toutes les victimes , NE RESTEZ PAS DANS L ACCEPTATION DE L INNACEPTABLE……………………………………..
Merci pour votre témoignage, Myriam. Je ne manquerai pas de le communiquer sur Facebook, où nous sommes réunis par milliers. Bravo pour votre combat contre la perversion.
Bonjour !
Je vis en Israël, où ce sujet n’est malheureusement pas connu. Le livre de Marie-France Hirigoyen a été traduit en hébreu, mais malheureusement, il y a de fortes chances pour que seuls les professionnels – psychologues, psychiatres etc. – y aient acces. Et c’est bien dommage car mon pays n’est pas plus qu’un autre à l’abri de ce phénomène.
Il y a une quinzaine d’années j »ai été moi-même victime d’un PN de grande envergure, c’est à dire que sur les 30 symptômes identificateurs publiés, j’ai répondu positivement à 29, et une amie à moi qui a été victime du même PN a approuvé le trentième !!!
Ce PN est d’envergure à diriger une communauté tout entière de plusieurs milliers de personnes, qu’il manipule depuis + de 40 ans, jusqu’à être considéré comme un Intouchable.
J’ai été sa victime pendant 3 ans, puis lorsque j’ai voulu dénoncer ses méfaits afin de protéger les autres, il a suscité contre moi une hostilité d’une rare violence chez ses adeptes aveugles et soumis, qui l’idéalisent et le vénèrent au point de le placer au-dessus des lois, du bon sens et surtout de la Morale que son statut est pourtant censé représenter.
Je voudrais à présent organiser des conférences en cercles réduits afin d’aider les gens simples à reconnaître un PN qui pourrait se trouver dans leur entourage et à s’armer contre lui. Je pense qu’une telle prise de conscience du public est susceptible de sauver la vie de beaucoup de personnes sans défense contre le PN et sans aucun recours pour se reconstruire après avoir subi ses harcèlements.
Pour ma part je m’en suis sortie miraculeusement, par le biais de l’écriture et de l’auto-analyse intensive de ce qui m’était arrivé, qui m’ont aidée à me remettre le cerveau et le coeur à l’endroit et à penser de façon cohérente. Ce n’était pas évident. J’ai fait ça absolument sans aide, car de toute façon la plupart des psys de mon secteur se pâmaient d’admiration pour lui et étaient tous sous son influence ! Le PN les avaient corrompus pendant des années en leur envoyant régulièrement des clients !!! Il est rare de trouver des personnes de pouvoir non corrompus dans l’entourage du PN !!! Lors de ma tentative de dénonciation, des centaines de personnalités « très bien », dont des psys qui ne me connaissaient même pa s, ont témoigné tous en choeur dans la presse que j’étais une « malade mentale », afin de me discréditer et de sauver leur idole !
Il y a 9 ans j’ai écrit un livre anonyme qui raconte dans tous les détails le processus de ma chute sous l’emprise mortelle du PN, et comment je m’en suis sortie. Etonnamment, j’ai appelé ce livre « Le gourou ». Vous pouvez le trouver en France, dans certaines librairies israélites. Il est étonnant de constater que tous les symptômes décrits dans tous les livres et articles publiés en France jusque là s’y trouvent, alors que le phénomène du PN était encore inconnu et que je ne savais pas moi-même comment définir et formuler ce qui m’était arrivé, ce qui me rendait si peu crédible aux yeux de mon entourage !
Aujourd’hui j’ai 60 ans. Je voudrais utiliser cette expérience traumatisante pour le bien-être de la population à laquelle je peux encore avoir accès. Ainsi, je n’aurais pas autant souffert ni perdu tant de précieuses années de ma vie en vain.
Merci de m’avoir donné les moyens et le courage de prendre ce nouveau tournant.
Myriam
Bonjour Madame,
Depuis le 12/10/2010, jour du décès de ma mère je suis victime de son frère pervers narcissique. Ce dernier m’empêche de sortir de L’indivision de biens successoraux de mon grand – père maternel décédé en 1990, qui me reviennent de droit depuis le décès de ma mère. Nul n’est tenu de rester dans L’indivision et pourtant ..?
J’ai fait appel à un Notaire et un Avocat qui m’ont pris des sommes d’argent exorbitantes sans réussir à me faire sortir de la dite Indivision familiale. Je me suis rendue au commissariat de police de mon quartier. J’ai écrit au notaire de mon grand – père qui ne réagit pas. J’ai écrit au Procureur de la République qui ne m’a pas répondu non plus.
J’ai écrit diverses lettres à mon oncle et sa mère et rien ne sert. Ces derniers me font des propositions et contre-propositions de rachats de mes parts de biens immobiliers.
Le 19/08/2013 ce même oncle m’annonce que sa mère, ma grand-mère maternelle a vendu un de ses biens personnels et qu’un chèque m’attend. J’ai réclamé ce chèque sans succès.
Mon oncle et ma grand-mère n’ont rien payé quant aux frais post mortem de ma mère alors que les frais sont à partager entre ascendants et descendants en fonction de leur solvabilité.
Ma grand – mère est millionnaire et pourtant ..!!???
Mon oncle est déclaré pervers narcissique par deux psychiatres notamment celui de son ex – épouse et de son fils aîné. Je ne peux toutefois pas le prouver.
Nous avons perdu déjà 7 personnes dans cette famille maternelle et pourtant ..!?
Mon grand – père maternel qui avait hérité de nos ancêtres communs, avait placé ses biens d’héritage dans l’intérêt de tous ses descendants … et je réclame mon 1/4 de biens depuis le 24/10/2011 …
Le 29/12/2013 le père de mes enfants est décédé. Mes enfants ont de gros soucis de santé. Mon oncle JV est au courant de tout cela mais il continue dans sa perversion. J’en réfère aux diverses institutions publiques et légales sans aucun succès.
SOS …
Bonjour,
Terrible situation effectivement !
Mais de quelle aide avez vous besoin ?
Courage, Geneviève Schmit
Bonsoir Geneviève, quels sont les 30 symptômes identificateurs d’un PN
et comment un PN peut se soigner
merci
Bonjour,
Vous parlez sans doutes des 30 critères qui sont ici: https://manipulateurs.wordpress.com/les-30-criteres-du-manipulateur-par-isabelle-nazare-aga/
Quand à savoir comment guérir un PN, vous avez certainement lu partout qu’on ne peut le guérir, pour la bonne raison qu’il ne le peut ni ne le veut.
Courage! Geneviève SCHMIT
Bonjour,
J’ignore si la personne qui me nuit est PN ou non. Tout ce que je sais, c’est qu’elle s’acharne contre moi depuis six ans. Cela a commencé lors de mon stage en alternance dans l’entreprise où elle travaille. Ensuite, je me suis installée à mon compte (je suis traductrice technique) et elle a monté tout un plan soigneusement élaboré pour m’écarter du marché de la traduction dans le domaine de la normalisation. Récemment, j’ai essayé de retrouver une activité dans ce secteur en contactant une des prestataires de l’entreprise. Après un test réussi, la prestataire m’a confié une traduction. Notre collaboration n’aura pas duré longtemps car j’ai été une fois de plus victime des agissements pervers de cette responsable, qui a manipulé ladite prestataire pour qu’elle ne me confie plus de travail. Financièrement, j’ai perdu beaucoup et ma situation est catastrophique. J’ai dénoncé les faits à sa direction, produit plusieurs fiches qualité excellentes (remplies par des experts extérieurs nommés par l’entreprise), rien n’a été fait. Au contraire, elle se sent forte car elle est protégée par sa direction. J’ai contacté une association qui s’occupe de harcèlement moral professionnel mais comme je ne suis pas salariée de cette entreprise, on me dit que mon cas ne relève pas du harcèlement moral au travail. Pourtant, cela a eu un impact direct sur mon activité professionnelle. J’ai envoyé une nouvelle fois un courrier en recommandé au Directeur général pour dénoncer les faits et je suis entrée en relation avec un avocat. J’espère qu’il ne va pas me dire qu’il ne peut rien faire parce que je ne suis qu’une prestataire externe. Mon activité étant très faible, j’ai d’ailleurs pris le statut d’AE. Je ne sais pas si ce statut me protège contre le harcèlement. Tout aide et tout conseil sont les bienvenus car je suis désespérée !
Bonsoir Translangue Solutions
Essayez de voir avec l’INAVEM qui pourra vous donner des conseils utiles de démarches juridiques et judiciaires rapport aux préjudices que vous avez subi.
http://www.inavem.org/
Passer par des prestataires, donc déjà des salariés précaires de l’entreprise pour travailler dans une société, me semble plus qu’hasardeux. Pourquoi ne pas directement déposer un CV aux directions des ressources humaines des entreprises pour proposer des prestations et vos services de traduction? Il me semble que ce serait beaucoup plus logique et ainsi, vous passeriez par la voie hiérarchique des entreprises et non par des prestataires, déjà salariés extérieurs, considérés sur le même pied que des intérimaires par les responsables d’entreprises.
Le job de traduction est en berne depuis des années avec la désindustrialisation.
Sans vouloir vous décourager, je crains que ce ne soit guère un job d’avenir qui puisse vous faire vivre. Mieux vaudrait pour vous plutôt que d’être à votre compte, de trouver un travail salarié. En fait, c’est un poste de secrétaire trilingue qu’il vous faudrait. Rester juste traductrice technique et en plus à votre compte est, enfin il me semble, un très mauvais plan pour conquérir votre autonomie financière et professionnelle. Car à moins d’avoir un carnet d’adresses d’entreprises que vous connaissez bien et qui sont suffisamment nombreuses pour vous employer régulièrement, vous ne pourrez guère avec les charges à payer et sans réseau, vous dégager un salaire décent. Vous serez à la merci du bon vouloir des entreprises et de la concurrence de prestataires réellement salariés, intérimaires.
Bonjour, j’ai bien lu cet article et il m’a beaucoup aidé! Je me suis séparée d’une personne avec qui j’étais pendant 8 ans. Et c’est seulement après cette rupture que j’ai réalisé qui il était! Et ça fait du bien de pouvoir mettre un nom dessus! Exactement comme vous l’avez décrit! Dévalorisation de l’autre uniquement dans l’intimité, homme parfait en public qui me faisait passer pour une horrible personne! Il m’a rendu dépressive pour ensuite me le reprocher, m’a isolé de mes amis… Toutes les étapes y sont! Maintenant j’essaye juste de tourner la page et de l’oublier! Mais c’est vrai que ça prend du temps et que c’est difficile de pouvoir effacer ce lien de dépendance qu’il a créé, j’ai donc couper tous liens avec cette personne!
je suis abasourdie tellement c’est bien cela!
nous pensons subir un harcèlement moral de la part de nos voisins. notre voisine répond à 25 critères sur les 30. Leurs violences verbales et physiques contre nous viennent du fait que nous résistons à leurs prétentions à passer sur notre propriété. Nous avons commencé une procédure civile au sujet de la servitude de passage, mais jusqu’à présent, les voisins n’ont jamais présenté un titre pouvant justifier leur passage.
les voisins semblent entretenir de bons rapports avec les autres habitants du hameau et tournent leurs violences exclusivement vers nous. ils nous ont aliénés les agriculteurs et les gendarmes vers qui nous nous sommes tournés pour porter plaintes lorsque les agressions des voisins devenaient dangereuses pour nous. les gendarmes ont eu le sentiment que nous ne faisions rien pour régler notre problème de servitude, alors que nous passions du temps à préparer notre action judiciaire.
toutes nos plaintes étant classées sans suite, il ne nous reste que la procédure pour harcèlement moral et nous aimerions voir avec vous, ce qu’il est possible de faire.
Nous ne luttons pas seulement pour nous. nous connaissons des amis qui subissent des harcèlement de leurs voisins. en nous sortant de cette situation nous aiderons nos amis et d’autres personnes qui vivent une situation proche de la notre.
cordialement
Réponse a phil
Cher phil, je sors d’une histoire de 13 ans avec un pn, et au part avant (10ans pour ma premiere experience).
Ce que je peux te dire sur mon premier pn et sa famille, la mère se posant en victime elle a du certainement souffrir mais le père que j’ai vue était plutot calme opéré a coeur ouvert triple pontage.Il collectione les femmes.
La mére est resté seule.(très croyante faisant des prières, tous les jours).
Très proche de ces trois fils, les fils racontant toutes leurs vies intimes dans le dos des compagnes, et se faisais conseiller sur la manière d’agir.
La mère horrible avec les belles filles, les fils cautionne, rabaisses….Un véritable enfert!!!! et je ne raconte pas tout !!! Enfin pour résumer c’était le régime totalitaire!!!! le règne de la reine mère et de ses fils chéris.
Concernant le 2ème PN, la mère immature, le père présent mais effacé, pas papa gateau une personne froide.
3 enfants 1 fille ainée soumise, 2fils enfants chéri.
La mère, au départ très amicale familière un peu envahissante…voulant tout savoir surtout les malheurs ou un sourire radieux s’affiche quand elle voie que vous etes atteint par certaines incivilités, par la suite : narquoise, mesquine, provocatrice…..racontant tout est n’importe quoi, lançant des rumeurs…. et j’en passe très complice avec ses fils qui ont la meme manière d’opérer !
Bien sur ils se contactent presque tout les jours, elle sais tout et donne des conseils.(elle est trés croyante et organise des réunion catho chez elle(le pouvoir) ne respecte pas l’etre humain ne marchant pas dans ses ordres.(soumission),
Très moraliste, mais n’applique pas ses propres dires, donneuse de leçons, ne se remet jamais en question, agissant commes une ado mal élevé….
Enfin voilà ce que j’ai pu relever de commun dans les deux familles de PN.
J’espère t’avoir éclairé.
Cordialement
Colibrie.
bonjour voila j ai eu affaire dans le cadre de mon travail a un pn .JE PENSE avoir ete un bouc emissaire dans la mesure ou je ne rentrais pas dans son jeux mais je l avoue il a su etre tres tres gentil afin de me seduire et de temps en tant je l ai laisse faire car ce personnage me fascinait car ce regard me parlait et a ce moment je ne savais pas pourquoi .Etant passionne de psychologie je l ai beaucoup observe, je me renseignait discretement et j ai decouvert ce qu’il etait.Je l ai humilie publiquement et je lui ai fait savoir que j avais participer a cette humiliation (discretement bien sur) mais il ne m a pas lache donc il etait temps a mon tour de lui pourrir un temps soi peu sa vie(et oui j ai un mecanisme de defense assez pervers je le sais et c ‘est je pense pourquoi je ne me laisser pas intimider)bref je ne suis pas fiere de cela car ce n ‘est pas bien MAIS aucune culpabilite voir prise de plaisir pour ce cretin et oui j avais du mal a le mettre dans une case definitive et les cretins il faut les pulveriser.Bref mon souci c ‘est que je suis en contact maintenant avec son grand ami car le pn est parti mais on a echanger un premier regard ou je n ‘ai pas baisser les yeuxmais je sens qu’il commence le mem jeu que son copain.Je veux juste que l on me laisse tranquille.Je n aurais point de discussion avec lui car est-il complice ou victime ca je ne veux pas le savoir mais quel comportement a avoir dans la mesure ou je me sens detache mais quand on me regarde j ai tendance a rougir (de honte) peut etre alors que je n ais pas honte de ce que j ai fait donc comment faire pour ne pas changer de comportement je ne sais pas que faire face a quelq’un qui continue le travail de quelqu’un (car c’est son ami donc il a du se victimiser je pense et me faire passer pour folle)j ai envie d’en rire en fait mais j en ai marre de me sentir harceler sur mon lieux de travail merci pour votre aide
bonjour
je ne sais plus quoi faire
mon compagnon a mis son domicile chez moi ayant un fils de 15 ans qui n est a lui et une petite fille en commun
il ne fait qu harceler mon fils je suis a bout
je lui ai demander de partir mais ne veux pas et en dis de plus belles a mon fils
je suis a bout
que puis je faire
aider moi svp
Bonjour,
Le témoignage sur cette jeune collégienne n’est malheureusement pas un cas isolé et ce n’est pas surprenant que le principal ait des difficultés à résoudre ce problème. L’éducation nationale est de plus confrontée non seulement au harcèlement entre élèves, notamment dans les collèges, mais aussi entre enseignants. C’est un métier reconnu socialement, toute forme d’ombrage est malvenue pour certains. Cest un énorme chantier auquel s’attaque le ministre car il ne pourra pas résoudre l’un sans résoudre l’autre, mais les destructions étant principalement insidieuse, ça reste délicat. Mais il va sans dire que c’est un chantier indispensable pour le bien de chacun et pour le devenir de notre société !
Bonjour,
Notre fille de 13 ans est victime de harcèlement dans son collège, après de multiples signalements à la direction, un incident plus grave que les autres nous a contraint à porter plainte contre son auteure.
Une rencontre avec la principale et son adjoint s’est très mal passée. Elle nous a tout de suite reproché cette plainte, regrettant que nous n’ayons pas tenté de la voir avant de prendre une telle décision et déclarant qu’elle n’était au courant de rien alors que bien évidemment, c’est faux ; puisque nous avons rencontré la CPE, eu des échanges téléphoniques à plusieurs reprises également, que des professeurs ont tenté d’intervenir auprès de notre fille pour comprendre son mal-être.
Son adjoint indiquant même pendant l’entrevue, qu’en effet, il avait reçu notre fille et certains de ses camarades, plusieurs fois au sujet des problèmes occasionnés par une élève très difficile.
Au final, il ressort de cet entretien que notre fille est une affabulatrice et que nous sommes des parents irresponsables incapables d’aider notre fille à relativiser.
Bien entendu, nous avons saisi les instances supérieures, demandé un rendez-vous avec le recteur mais c’est le silence total depuis plus de 15 jours.
Entre-temps le ministre de l’Education Nationale a lancé sa grande campagne de lutte contre le harcèlement, coïncidence ??
En attendant, notre fille est maintenant considérée comme une pestiférée, ses camarades la « lâchent » les uns après les autres et se font ainsi complices de la harceleuse, en quelque sorte.
Elle s’enfonce chaque jour d’avantage dans une grande souffrance, elle est épuisée et démoralisée. Elle a été vue par notre médecin qui nous dit ne rien pouvoir faire. Il nous a orientés vers un psy mais notre fille refuse d’y aller car elle ne voit pas en quoi un inconnu pourrait l’aider puisque son entourage, lui-même, semble démuni.
Nous lui avons demandé de réfléchir à l’idée de changer de collège, que pouvons-nous faire d’autre ?
Elle qui est une très bonne élève, une adolescente passionnée et passionante dont nous sommes si fiers, avec laquelle nous échangeons beaucoup. Nous sommes très inquiets et constatons bouleversés et en colère aux dégâts engendrés par le déni et l’indifférence. Elle s’éteint à petit feu et tout notre amour ne suffit plus à lui redonner le sourire. Toutes ses larmes versées sont autant de coups au coeur que l’on reçoit. Nous sommes révoltés !
Bonjour,
Tout d’abord, faite attention, comme toutes les personnes déposant des commentaires sur des blogs, de ne pas mettre votre nom complet !!
Pour ce qui concerne votre fille, oui, si elle peut changer de collège ce serait nettement mieux car cela risque de prendre bien trop de temps pour se calmer … si çà se calme.
Pas ailleurs, il faut qu’elle voie un psy pour l’aider à comprendre ce qui en elle rend cela possible et pour trouver en elle aussi des « armes » pour plus tard .
Courage !!
Geneviève SCHMIT
Bonjour je reconnais parfaitement dans ce portrait la fille de mon mari dans la relation qu elle a avec moi et avec mes enfants pourtant elle n a que 12 ans.Mon mari met cela sur le compte de l immaturite et me demande de patienter et d ignorer sa fille ce qui a le don de la rendre encore plus mechante.
Quand on ne peut ni quitter la personne qui nous harcele ni dissionner que faire?
C, est une reponse a l, intello du dessous. La seule chose qui vous convaincra que la description du pervers narcissique, existe, c, est d, en rencontrer l, un d, entre eux, vous meme. Vous n, aurez plus aucun probleme de description apres, et c, est vous qui en ferez votre propre description, mais je vous previens, ce sont de veritables monstres, et des vautours emotionels, et psychologiques, qui mentent comme ils respirent, adorent provoquer querelles et disputes. La plupart du temps, enfants uniques, fils d, alcoolos des 2 cotes. Ne peuvent pas vivre sans substances toxiques, et sont reellement vides. Detestent la joie, la gaite et la spontaneite, et fera tout pour vous la detruire. Il faut faire tres attention avec ces phenomenes, car ils vous devorent litteralement l, estomac, et le foie, et vous brisent le coeur, si vous les laissez faire. Si vous ne pouvez partir immediatement, separez completement vos vies dans appartements adjacents, tout en preparant le vrai depart, et pratiquez la meditation sahaja yoga, et devenez le temoin. Ses betises, vous feront rire, quand vous aurez progresse dans la technique.bonne chance.
J’ai du mal avec cette description tellement complète, tellement lisse, d’un parfait pervers narcissique, qui donne l’impression qu’on n’a pas affaire à un réel être humain. Personne ne peut reconnaître son mari, sa femme, son parent, dans ce genre de description!! Comment le voir comme un être sans émotion, vide, sans se sentir un monstre de le juger comme tel? Il y avait forcément une personne à la base! En rendant le pervers narcissique trop « monstrueux » j’ai l’impression qu’on empêche les victimes de l’identifier dans la personne qui partage notre vie.
Et je suis aussi très mal à l’aise dans le fait qu’on parle toujours du conjoint comme principale victime, alors que la situation est encore plus problématique pour les enfants . Pour eux, la fuite est simplement impossible pendant tout le temps de l’enfance!!
Ces extraits du livre de MF Hirigoyen sont le reflet exact des PN que j’ai rencontrés. Proie de deux d’entre, dans les domaines familial et professionnel, il m’a fallu du temps pour comprendre pourquoi j’étais la proie de ces individus alors que je suis normalement socialisée, normalement ouverte aux autres, dénuée de mauvaises intentions, plutôt constructive et gaie de nature. Je sais maintenant que c’est justement parce que je suis comme ça que je suis la cible de leur haine ; je les renvoie à ce qu’ils détestent chez eux. Etre la proie d’un PN est donc un gage de qualité !!!!! C’est ce dont on doit se convaincre pour s’en sortir… puisque c’est la réalité, celle que le PN cherche tant à fuir !!!
Bonjour, cela me réconforte de comprendre le processus destructif des personnalités perverses. J’ai subi une directrice atroce qui m’a licencié après 18 ans d’activités professionnelles en tant que responsable de secteur dans l’aide à domicile ; je suis actuellement en appel aux prud’hommes et monte mon dossier. J’ai subi parallèlement du harcèlement sexuel et moral de la part de certains médicaux durant une vingtaine d’années. La terreur et la morbidité s’estompent peu à peu et je commence à reprendre confiance en moi mais quels souvenirs lamentables je garde de ce qui auraient du être mes plus belles années.
Je me suis permise d’enlever votre nom de famille Catherine …
Il faut être prudent.
Amicalement, Geneviève
Je vous remercie mille fois pour avoir publié ces extraits, qui m’ aident énormément.
J’ ai été en couple avec un Pervers Narcissique pendant plusieurs mois, qui ont suffit à me détruire totalement. Je me retrouve dans chaque phase que décrit l’ auteure, et je trouve enfin un nom à ce phénomène très éprouvant.
J’ ai réussi à le quitter, il m’ aura fallut beaucoup de temps et de courage et j’ y suis arrivé.
Cela fait maintenant 2 ans, pourtant depuis, pas une semaine de tranquilité.
Il ne cesse de m’ envoyer des messages. Tous les soirs, des messages pour me culpabiliser, des menaces de suicide, constamment.
Ca me rend malade car je souhaite plus que tout refaire ma vie, mais le fait qu’ il empiète à ce point dans ma vie m’ en empêche.
Cela fait plusieurs mois que je fais la morte, ce qui attise encore plus son envie de me harceler au lieu de l’ éloigner..
Je suis complètement perdue, je ne sais absolument pas quoi faire. J’ ai pensé à déposé main courante, mais cela ammènerait d’ une part à devoir le contacter, et d’ autre part je ne garde aucun messages de sa part, car psychologiquement cela m’ est impossible.
Ces messages me rendent malade, pourtant je usis très heureuse maintenant, mais ils m’ empêchent de vivre pleinement, en me rappelant qu’ il est toujours là, toujours aussi dérangé.
Svp, si vous avez le moindre conseil, le moindre avis, cela m’ aiderait énormément.
Bonjour, Madame Marie France Hirigoyen
Je lis votre article qui est très bien fait. Mais je lis que le mot »pervers narcissique » est toujours écrit au masculin… C’est très curieux !
J’ai 70 ans et j’ai été victime d’une »perverse narcissique » et une »manipulatrice destructrice » qui m’a complètement ruiné, par un divorce conflictuel, après 28 ans de mariage.
Je ne peux pas croire que 98 % des pervers narcissiques sont des hommes ! La perversité n’a pas de sexe selon mes constatations personnelles depuis 1962.
Pouvez-vous me confirmer que la perversion narcissique touche aussi bien les femmes que les hommes ? Merci de votre éclaircissement. Mes cordiales salutations.
Je ne suis pas Marie-France Hirigoyen mais il est évident qu’il y a des PN femmes comme il y a des PN hommes. La perversion narcissique n’est pas spécifiquement masculine mais concerne les deux sexes.
Mais c’est un peu comme les agresseurs sexuels et les parents incestueux.
On parle toujours majoritairement d’hommes et pas des femmes parce que c’est un énorme tabou.
La femme n’est pas censée avoir une libido hormis si elle se prostitue.
Elle incarne trop souvent la bonne mère dévouée et asexuée.
La relation mère-enfant est fortement idéalisée, entourée d’une aura quasi religieuse qui favorise souvent les comportements incestuels et fusionnels, en partie à l’origine des comportements de manipulation perverse narcissique.
Pour avoir été abusée sexuellement par une vieille femme de 75 ans quand j’avais 5 ans et jusqu’à l’âge de 7 ans, une grand-tante, je peux vous dire que c’est tout aussi violent et destructeur que si ça avait été un homme. Violée par la suite quand j’étais ado par mon propre père, la seule différence majeure que j’ai constatée rapport aux traumatismes, c’est que j’ai été plus longtemps dans le déni vis à vis des agressions que j’ai subies de ma grand-tante – justement parce que le tabou est énorme vis à vis des femmes incestueuses-. Et que généralement les enfants qui ont été agressés sexuellement par des femmes ont terriblement honte et n’en parlent jamais. Pour moi, il faut sortir de cette loi du silence.
Arrêter de penser que l’agression sexuelle n’est le fait que d’hommes.
Le clergé féminin catholique est un centre d’observation depuis de longues années des capacités de violences et d’abus de femmes sur des femmes.
Le dernier film de Guillaume Nicloux, adapté du roman de Diderot est assez explicite sur ces traitements odieux où la manipulation mentale perverse narcissique met en scène des femmes sur d’autres femmes.
Idem pour le film Magdalena Sisters, adapté d’un fait réel de couvent prison irlandais utilisant les pires sévices à l’encontre de jeunes filles.
Chère Françoise… Merci pour votre éclaircissement sur la perversité au féminin ou au masculin… et aux surtout sur les »tabous » sur la perversité féminine…
J’ai beaucoup apprécié votre réponse. Et je suis soulagé de constater que vous êtes toujours restée une femme normale, équilibrée,… et non pas une femme qui a la phobie des hommes, même en tant que spécialiste de la santé mentale… comme tant d’autres femmes misandres… et même après avoir été maltraitée pendant l’enfance… et/ou plus tard, par le conjoint, et ce de manières aussi ignobles.
Je vous ai posé cette question, car depuis des lustres, j’ai eu l’habitude de lire des articles sur la »perversité narcissique » et sur la »manipulation destructrice » dans les formes écrite et verbale »au masculin »… et trop souvent par des femmes misandres ! Comme si la »perversité narcissique » et la »manipulation destructrice » n’étaient que les oeuvres exclusives des hommes !
C’est aussi parce que j’ai l’habitude, depuis 1962, de lire et d’entendre les discours biaisés et des Sites / Blogues Internet de beaucoup de femmes sexistes qui ont la haine des hommes.
Mais votre réponse sur la »problématique » me donne entière satisfaction, ce qui est très rassurant pour pouvoir vous faire confiance par vos conseils ou votre thérapie.
Ce qui me bloque, surtout, c’est de voir que des gens conseillent des avocats. Or, la plupart mentent pour tromper les Juges, afin de gagner leurs »Affaires »… De leurs côtés, les Juges n’appliquent pas les lois, car ils peuvent »Apprécier » chaque situation.
Il faut oser le dire, que… trop souvent… ces juges apprécient mal… et même très mal les situations. Ce qui veut dire que les fausses allégations sont appréciées, par les Juges, comme étant des réalités… Il en résulte que les adeptes de la »perversité narcissique », et/ou de la »manipulation destructrices », en mentant… sortent en vainqueurs de ces procédures (procès durs) longues et coûteuses. (Vous remarquerez que je veille à utiliser un nom neutre (adepte) ainsi que les noms neutres des deux autres désignations abominables, et ce, pour ne pas heurter la susceptibilité des lecteurs tant femmes que hommes).
Depuis plus de 50 ans, je n’entends que la Justice est faite pour les malhonnêtes… et depuis plus de 20 ans, j’ai observé, approché, investigué plus de 10.000 cas de conflits de séparations et de divorces où… trop souvent… des femmes »perverses » et »manipulatrices – destructrices » ont détruit les vies de leurs conjoints et de leurs enfants. En effet, en France, il y a des millions d’enfants qui ne voient plus leurs pères ou leurs mères, par la faute d’un de leurs 2 parents »pervers narcissique », et/ou »manipulateur destructeur »
Encore merci pour votre parfaite réponse. Je ne manquerai pas de vous recommander si de besoin. Bien cordialement,
Vers une société d’aliénés ?
34 % des enfants du divorce ne voient plus jamais leur père ! Et seulement 42% d’enfants le voit au moins 1 fois par mois ! (INSEE)
Depuis plus de 40 ans, les structures judiciaires sont incapables et inadaptées pour gérer les conflits parentaux… Il est urgent d’arrêter les massacres de millions de familles !
Je ne suis pas Mme Schmitt qui est la psy du site, et je ne suis pas psy non plus.
Je suis juste intervenante sur le site ayant vécu une histoire relativement récente avec un pervers narcissique. Mais je n’ai aucune qualification psy, même si en tant qu’enseignante, j’ai une certaine capacité d’analyse.
La jurisprudence n’est généralement pas très habituée à traiter des cas de perversion narcissique et les juges peuvent aussi se faire abuser.
Je crois que la plupart des sites qui traitent de violences, qu’elles soient sexuelles ou psychiques, sont essentiellement visités et alimentés par des femmes qui vont dénoncer des violences masculines. Car les femmes se livrent plus facilement sur ces questions que les messieurs. Ce qui peut donner l’impression fausse qu’il y a négation des violences féminines ou sur d’autres femmes ou sur des hommes. Pour autant, c’est un raccourci un peu simpliste d’en venir à conclure que les femmes sont misandres dès lors qu’ayant subi des violences de la part d’hommes.
A moins de n’avoir engagé aucune démarche thérapeutique et rester dans le traumatisme le plus hyperactif (sans possibilité de pouvoir penser l’identité masculine autrement que sous l’angle de la violence), je ne vois pas comment une femme peut devenir misandre.
Vous savez, même les femmes qui ont vécu des violences très rudes de la part d’hommes sont capables de faire la différence entre des hommes super sympas et respectueux et des hommes vraiment détestables.
Par contre, les gens aiment tellement placer leurs congénères dans des cases que les hommes qui sont face à des femmes qui ont vécu des violences masculines et qui peuvent réagir un peu plus sensiblement que la moyenne sur différents problèmes de société mettant en scène de la violence masculine, vont penser et prétendre que ces femmes détestent les hommes.
Idem par rapport aux féministes, c’est souvent ce genre d’accusation de misandrie qui a cours.
C’est une façon qu’ont des hommes et des femmes de réduire leur interlocuteur (interlocutrice) à une caricature. Ce que je trouve personnellement particulièrement nauséabond et malhonnête.
Mais bon…je sais aussi qu’hélas, la plupart des gens pensent les autres sans véritablement chercher à les connaître ni les lire correctement ni les écouter. L’idée qu’ils veulent se faire du monde est pour eux plus confortable, plus rassurante que la réalité vraie qui constitue le caractère et les pensées de leur voisin (e).
Ce qui en dit long quant à la faible capacité de communication vraie et constructive entre les humains…
Et quand la justice les professionnels ne comprennent rien et que vous perdez la garde de votre enfant instrumentalisé, on fait quoi….???
je vis cela au quotidien, sans pouvoir m’en défendre réellement, parce que la personne est très intelligente et intuitive. Mais c’est exactement ça. C’est incroyablement invraisemblable….et je pense qu’il vaut mieux fuir que de laisser ce genre de personne vous détruire et vous anéantir, car elle le fait avec un art diabolique.
je viens de lire cet article qui me semble impressionnant dans la mesure ou il descrit la vie des victimes comme un film reel qu’on regarde et qui nous laisse abassourdies ,depuis quelques mois c’est que je fais je me documente sur ma situation dramatique qui dure depuis plus de trente an je suis isolèe depressive personne ne croit a mon histoire tellement que mon partenaire apparait plus que bien pour moi aux yeux des autres ,pendant que moi et garçons nous mourrons a petit feu et nous brulons de douleur et de souffrance.
je ne sais pas quoi faire et a qui m’adresser la prise de conscience par tous ce que j’ai pu lire ne m’a encore donnè la possibilitè de m’en sortir,
merci a vous de me lire y-t-il une solution s’il vous plait ,
merci infiniment de me repondre
Mon ami a été victime dune PN qui a commis des faux, délits, diffamations et j’en passe. J’ai voulu le protéger, je « m’en suis pris plein la tête.. »
Pourrait-on envisager de parler ici de l’aspect juridique ? Comment se défendre ? Comment prouver ?
Suis je considérée comme aussi victime de ce PN pour avoir subi ses manoeuvres indirectement, payé sur tous points de vue les conséquences, me poussant à la TS ? Pourtant je n’ai jamais vu cette personne.
Bonsoir, Dans votre situation, ce n’est malheureusement pas ici que nous pourrons vous aider concrètement ….
Il reste la possibilité de rendez-vous téléphonique ou au cabinet si vous êtes dans la région parisienne.
Très cordialement, Geneviève
Merci pour cet article.
Oui le PN est très socialement présent.
Il tente de fagociter l’entourage social de sa victime.
Comme le relève l’auteur de ce blog, il est très « actif » socialement.
Il lui faut convaincre a tout prix.
Il se servira de vous sous prétexte qu’il est victime de quelqu’un d’autre (toujours le même schéma reproducteur de sa fausse victimisation)
Il sait appitoyer : lorsqu’il a trouvé sa victime, il va briller.
Lorsqu’elle lui échappe il va sévir : c’est aussi une façon de le repérer
Les dévalorisations sont multiples en effet : je l’ai vécu.
Ne le croyez pas et restez vous-même.
Sans informer votre entourage, si vous ne le pouvez pas, restez « lisse » ne lui laissez pas d’emprise.
Si vous êtes obligées de le cottoyer, effectivement gardez tout : car c’est dans les petits détails qu’il excelle.
mails, courriers etc
Et s’il vous dit que vous êtes susceptible devant ses piques réitérées, un conseil, plaquez le
Je l’ai fait et je m’en sens tellement mieux.
La vie continue sans lui, que çà lui plaise ou pas
C’est votre droit
J’oublie un détail :
le mien aimait se rendre indispensable pour tout le monde
Quitte à en devenir ridicule
Bonjour,
Meme si le texte date bravo,je me réjouie de voir qu’il y a des femmes fonceuses et qui ne se laissent pas envahir par des sentiments confus, ce qui n’est pas mon cas malheureusement.
A ce jour je vie seule. il a déjà trouvé des allier dans mon voisinage proche comme cela il peux tout savoir.
Ayant une famille perverse ou j’arrivais plus ou mois a maintenir un certain équilibre, que je lui ai présenté à l’époque ou tout été bien.
Je lui ai servie les armes sur un plateau après plusieurs humiliations familiale(dont j’ai été la cible) lors de repas en sa compagnie.
j’ai coupé les ponds, avec ma famille j’ai un regret c’est de ne plus voir ma grand- mère ,la seule qui est saine elle à été mon témoin lucide et m’a dit » »TU NE VOIS PAS QU’IL EST COMME TON GRAND-PERE (son mari) QUITTE LE !!!!!!!
Ensuite ce fut mes amies, je ne sais ce qu’il a raconté, mais ce n’était plus moi que l’on venais voir j’étais invisible, et elles étaient devenues odieuses envers moi… l’horreur, je me posais pleins de question, qu’ais-je fais, pourquoi tout a coup ce traitement…..?
Ma grand mère m’a ouvert les yeux car j’étais a mile lieu de me dire qu’il pouvait me faire une chose pareille que ce n’était pas dans son interet et pourquoi…?
Complètement isolé, je suis seule essaie de lire le maximum de chose pour prendre conscience de mon mécanisme, j’ai compris que le fait qu’il fasse soleil me rendait réellement heureuse et bien toutes ces choses simple je vais les cacher ou plutot cacher ma joie de vivre avant de savoir a qui j’ai affaire.
Désormais j’y voie plus clair ce sont des gens négatif qui font les caméléons ils se calquent sur notre état d’etre ils simulent., pour mieux nous tromper ils nous charmes ont des petities attentions qui vont nous faire fondre quand on est habitué a moins que le minimum.
Donc afin de les démasquer et de me protéger je vais cacher ma joie ceci est valable pour les deux sexes.
Si vous avez des remarques ou des conseils, je suis preneuse…
Je souhaite que de plus en plus de femmes se libèrent de cette emprise mortuaire….cordialement ,
Colibrie
J’ai découvert grace à ce site ce qu’est un PN. Merci pour tous les témoignanges et conseils qui y sont rassemblés. Je n’ai pas encore lu le livre de MF Hirigoyen mais compte bien le faire.
J’ai vécu 10 ans avec un PN, qui s’est « déclaré » seulement dans les dernières années. Il a toujours eu un grand charisme, m’a toujours soutenue et s’est comporté toujours de manière adorable avec moi jusqu’à ce qu’il commence à mentir. Ou peut-etre a-t-il toujours menti ?
J’ai découvert sa véritable personnalité lorsqu’il a commencé à me dire il y a 6 mois qu’il avait besoin d’air et qu’il fallait le laisser respirer. Il a « inventé » qu’il était tombé amoureux, que « ça » lui était tombé dessus par hasard. Sauf que c’était un scénario pour sauver sa face parce qu’en fait il avait une autre relation depuis 2 ans, mais celle-là il ne pouvait pas l’avouer publiquement : pas assez bien pour lui, mariée, in instance d’adoption…
Ce qui m’a fait ouvrir les yeux c’est que j’ai réalisé qu’il y a un décalage complet entre ce qu’il dit et ce qu’il fait (ou ne fait pas), qu’il se fait passer en victime auprès de sa famille et amis, qu’il joue habilement avec les nerfs des gens, dévalorise les autres, et est complètement dominé par son narcissisme. Son immaturité que jusqu’alors je ne voyais pas, crève les yeux.
Le déclic : j’ai forcé son ordinateur et lu ses mails et compris son mode de fonctionnement. La douche froide. Mais la confirmation qu’il ne fallait pas lui accorder d’importance. Lui ne sait pas que je connais sa vie parallèle 😉 et il s’enfonce toujours plus dans ses mensonges lorsqu’il a l’occasion (très rare) de me parler. C’est lui qui m’appelle régulièrement en soufflant le chaud et le froid, mais il se fait remballer vertement.
J’ai pris mes cliques et mes claques alors qu’il était en vacances avec sa maitresse, il a trouvé l’appartement vide à son retour. Comme dans un film ! J’ai mis en pratique ce que ma conscience me suggérait (laisse-tomber et barre-toi) et ce que ce site mentionne à plusieurs reprises : fuyez !
Mon conseil pour tous ceux qui sont sous l’emprise d’un PN : coupez les ponts, ne lui accordez pas le moindre intéret, ne le croyez en aucun cas ! Pas facile à mettre en oeuvre surtout lorsqu’il y a des enfants (ce n’est pas mon cas) ou des interets, des années et une vie sociale en commun (mon cas). Appuyez-vous sur quelques amis de confiance, et ne vous apitoyez pas sur votre sort, laissez ce comportement au PN qui en est un expert 😉 et qui finira – j’espère – par lasser son entourage.
c’est véridique tout ça, quand on est dans cette situation
Je viens de lire cet article ou extrait de livre. Très bon.
L’affaire Jean-Claude Romand est édifiante.
Je connais au moins 3 PN, à chaque fois ce sont des enfants uniques ou des aînés avec une différence d’âge importante avec le 2ème enfant. A chaque fois les parents sont imbriqués avec leur enfant.
Cette histoire Romand est la caricature de ce que j’ai vu.
Ca serait intéressant d’avoir des expérience sur les parents des PN. Dans mon expérience, ces derniers croient en leur enfant et les suivent dans leur folie.